20160901

NOTAGE de 2016-03 à 2016-09


À mes parents…
qui hélas m'ont fait naître…
mais laissé mûrir…
Ces « phrases toute faites ».

À mes parents…
qui hélas m'ont fait naître…
mais laissé mûrir…
Ces « formules toute faites ».


À sa mère qui lui demandait ce qu'il voulait dire avec ces poèmes, Rimbaud aurait répondu : « J'ai voulu dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens. »
(cf. citation exacte dans Rimbaud, l'heure de la fuite, par Alain Borer)
Peut-être :
À sa mère qui lui demande ce qu’il a voulu dire dans " Une saison en enfer ", Rimbaud répond : « J'ai voulu dire ce que cela dit, littéralement et dans tous les sens ».
(http://konrad.over-blog.net/article-j-ai-voulu-dire-ce-que-cela-dit-litteral-78512007.html)

Ne rien dire que ce qui se laisse dire.
(Wittgenstein, Les nouveaux chemins, Le langage (2/4) - 15.03.2016 - Wittgenstein, "Ne rien dire que ce qui se laisse dire")


Je est un autre.
Tout est devenir.
La vie n'est pas morale. / La morale de la vie n'est pas sentimentale.
Le monde n'est pas humain.
La liberté ? ta soeur…
On est aussi libres que le vent qui ne l'est pas (non plus).
« (…) les hommes ont conscience de leurs [volontés mais] ignorent les causes qui les déterminent. »

Pour avoir quelque mérite que ce soit il faudrait d'abord qu'on soit libre, et donc d'en avoir.





—————————————


#
à ma mère, et ses phrases toutes faites,
à mon père, à ma soeur, à mes amis, mes proches qui ne me lisent pas…
à ceux qui ne me lisent pas,


#PHYSIO-LOGIQUE
Fatigué. Déprimé. Écoute d'abord ton état de fatigue.
Considère (d'abord) ton état de fatigue au lieu ou avant d'écouter la/sa déprime.
(C'est ou) Ce peut être la fatigue qui t'inspire la déprime. Résoudre/Résouts l'une avant d'écouter l'autre.
Interroge ta déprime.
La fatigue inspire la déprime. Résoudre/Dissoudre/taire/"soigner" l'une avant d'écouter l'autre.
La fatigue inspire la déprime. Résoudre la première avant d'écouter l'autre.
La fatigue inspire la déprime. Résoudre la première avant d'écouter la seconde.
Les petites fatigues font la grande fatigue. (Merci à F.N.)
La fatigue inspire la déprime. Résoudre la première avant d'écouter la seconde. (O/<.)
La fatigue inspire la déprime. Dissoudre la première avant d'écouter la seconde.
La fatigue inspire/entraîne la déprime. Dissoudre la première avant d'écouter la seconde.
Dans la déprime, écouter la fatigue.
Dans la déprime, sonne la fatigue.
Dans la déprime, résoudre la fatigue.



#
Les petites fatigues font la grande.



#PHYSIO-LOGIQUE / LIBERTÉ TA SOEUR
Au lieu que de dire que tout n'est qu'intérêt disons plutôt que :
Ce qu'on prend pour soi-même n'est que (ce qui est) plus fort que soi.
On se prend pour ce qu'on fait de plus fort que soi.
On se prend (généralement/volontiers) pour ce que plus fort que soi en soi nous fait (être et) faire.
On se prend généralement pour ce que plus fort que soi en soi nous fait faire. Et s'en retire/retient volontiers des mérites et des torts.
On se prend généralement pour ce qu'en soi plus fort en soi nous fait faire.
On se prend généralement pour ce qu'en soi-même plus fort en soi nous fait faire. Et de là s'en retire/juge, par exemple, les mérites et les torts…
On se prend généralement pour ce que plus fort que soi en soi-même nous fait faire. Et de là, par exemple, s'en voue/retire/juge les mérites et les torts…
On se prend généralement pour ce que plus fort que soi en soi-même nous fait faire. Et de là, par exemple, s'en voue/retire/juge les mérites et les torts…
On se prend généralement pour ce que plus fort que soi en soi-même nous fait faire. (Et de là, par exemple, s'en retirent de soi et des autres les mérites et les torts. À tort.)
On se prend pour ce que plus fort que soi nous fait être, et faire.
(L'identité) Consiste à se prendre pour ce que plus fort que soi nous fait faire.
On se prend pour ce qu'en soi plus fort que soi nous fait faire.
On se revendique de ce qu'en soi plus fort que soi nous fait faire.
On se prend pour ce qu'en soi plus fort que « soi » nous fait faire.
On se prend pour ce qu'en soi plus fort que soi nous fait faire.
On se prend pour ce qu'en soi-même plus fort que soi nous fait faire, être.
On ne fait que se prendre pour ce qu'en soi-même plus fort que soi nous fait faire.
On se prend pour ce que plus fort que soi nous fait faire.
La coutume veut/fait qu'on se prend pour ce que plus fort que soi nous fait faire.
La coutume veut qu'on se prenne pour ce que plus fort que soi nous fait faire.
La coutume veut qu'on réponde de ce que plus fort que soi nous fait faire.
On fait ce que plus fort que soi nous fait faire, et on en répond.
On se prend pour ce que plus fort que soi nous fait faire, et en répond.
On se prend pour ce que plus fort que soi nous fait faire et en répond. (O/<.)


#
La culture/coutume fait qu'on se croit libre de ce que plus fort que soi nous fait faire.



#
On ne fait que se prendre pour ce qui nous prend par la main.
On ne fait que se prendre pour ce qui nous prend.
On ne fait que se prendre pour ce qui nous prend.
On se prend pour ce qui nous prend.
On se prend pour qu'est-ce qui nous prend.
Chacun se prend pour qu'est-ce qui lui prend.
L'erreur est de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend.
On a coutume de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend.
On se prend pour (qu'est-) ce qui nous prend.
Tendance à se prendre pour (qu'est-)ce qui nous prend.
Coutume de se prendre pour (qu'est-)ce qui nous prend.
On a coutume de se prendre pour (qu'est-)ce qui nous prend.
On se prend volontiers pour (qu'est-)ce qui nous prend.
Par coutume, on se prend volontiers pour (qu'est-)ce qui nous prend.
On a coutume d'illusion de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend.
On a coutume de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend.
On a coutume de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend. Et on le paye cher.
On paye cher la coutume de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend.
On paye cher de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend. (O/<.)
On a tendance à se prendre pour qu'est-ce qui nous prend.
On admet volontiers de se prendre pour qu'est-ce qui nous prend.
On se prend volontiers pour qu'est-ce qui nous prend.


#+#
Coutume de se croire libre de ce que plus fort que soi nous fait faire, se prendre pour (qu'est-)ce qui nous prend.



#PHYSIO-LOGIQUE / LIBERTÉ TA SOEUR
Pour avoir quelque mérite que ce soit il faudrait qu'on soit libre – d'en avoir.
Pour avoir quelque mérite que ce soit il faudrait qu'on soit libre. D'en avoir.
Pour avoir quelque mérite que ce soit il faudrait qu'on soit libre. Et donc d'en avoir.
Avoir quelque mérite nécessiterait d'être libre, d'en avoir.


#PROGRAMME
Au programme


#POSTSEXUEL
Postsexuel par les/la science de déjouer l'enjeu sexuel par le jeu.
S'en libérant, libérer le sexe.
Postsexuel par toutes les sciences de déjouer l'enjeu sexuel par le jeu.
Postsexuel par toutes les sciences de déjouer l'enjeu sexuel.


#+
Dépasser l'enjeu par le jeu.
Dépasser l'enjeu, à déjouer, par le jeu.
Dépasser l'enjeu par le jeu. (O/<.)
+
Sous l'enjeu, le jeu.
Le jeu sous l'enjeu.
Retrouver le jeu sous l'enjeu.
Trouver le jeu sous l'enjeu.
L'enjeu se déjoue par le jeu.
Déjouer l'enjeu par le jeu.


#PROGRAMME
L'enjeu du sexe, c'est le programme.
À l'enjeu du sexuel, on retrouve le Programme.
Sous l'enjeu sexuel, le Programme.


#S'EN SORTIR SANS SORTIR
Comment s'en sortir sans (trop (en)) sortir.


#ONTO-LOGIQUE
[Parabole]
Plongé (tous ensemble) dans (au milieu d')une mer sans un rocher…
Sorti de la mère… On se découvre peu à peu plongé, tous ensemble, au (plus ou moins beau) milieu d'une mer aux profondeurs insondables, et ses vagues et ses courants inégaux, sans un rocher, sans terre ferme à l'horizon sinon (sous l'effet/par effet de) mirage / sans terre ferme à l'horizon que mirage, au mieux des épaules consorts/flottantes auxquelles s'appuyer, dans la panique, les éclaboussures, les fatigues et les tasses, mais jusqu'à trop y peser, empeser, trop en attendre, au lieu de s'employer d'(en) apprendre à nager mieux.
Jules Renard : Je sais nager juste assez pour me retenir de sauver les autres. (J.R.)


#PHILOSOPHIE
S'employer à nager mieux.


#PHILOSOPHE
Chercheur ou expert du métier de vivre.
S'emploie/Employé au métier de vivre.
Entrepreneur du/de métier de vivre.



#POLITIQUE/DÉMOCRATIE-BONBON
Être mangé à la sauce qui vous dessert.
Être mangé à la sauce qu'on nous dessert.
Ils sont mangés à la sauce qu'on leur dessert.
+
On est mangé à la sauce qu'on nous dessert.


#BÉBÉ-BAIN
S'attendrir du bébé sans voir l'eau du bain.
N'en avoir que pour le bébé, dans l'eau du bain.


#INTELLIGENCE
La bêtise est une forme d'indifférence. L'indifférence une forme d'insensibilité. L'hyper-intelligence va de pair avec l'hypersensibilité.
La bêtise est une forme d'indifférence.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence.
Ce qu'on appelle la Bêtise est une forme d'indifférence à.
Bah, ce qu'on appelle la Bêtise est une forme d'indifférence à.
Ce qu'on appelle la Bêtise est une forme d'indifférence, d'indifférence à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence. La B.tise est une indifférence à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence, au sens d'inintérêt.
Ce qu'on appelle de la bêtise est une forme d'indifférence.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence. La b.tise est une indifférence portée à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence. Bah, la b.tise est une indifférence portée à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence : la b.tise : une indifférence portée à.
Ce qu'on appelle la bêtise, bah, est une forme d'indifférence : la b.tise : une indifférence portée à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence : b.tise : indifférence portée à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence : b.tise : indifférence à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence : indifférence à : b.tise.
L'incompréhension est une forme d'indifférence : indifférence à : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence. B.tise : indifférence à.
Ce qu'on appelle la bêtise (b.tise) est une forme d'indifférence (à).
La « B.tise » est une forme d'indifférence, d'indifférence À.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme involontaire d'indifférence.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence involontaire.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence à.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence, d'indifférence à : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence, d'indifférence sur un point : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence, par exemple sur un point : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence qu'on ne s'explique pas : de la b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une part d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est un point d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on appelle bêtise est le point d'une indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme indifférence sur un point, et qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise est une forme indifférence à, qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Un point de bêtise est un point d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Une pointe de bêtise est un point d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Une pointe de bêtise est un point d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on prête à la bêtise est une forme d'indifférence sur un point, et qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Un point d'indifférence qu'on ne s'explique pas, on l'appelle bêtise : b.tise.
Ce qu'on qualifie de bêtise est une forme d'indifférence, un point d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on qualifie de bêtise est une forme d'indifférence, quelque point d'indifférence qu'on ne s'explique pas : b.tise.
Ce qu'on appelle chez l'autre la bêtise n'est qu'une forme d'indifférence sur quelque point, qu'on s'explique mal : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise (chez l'autre) n'est au fond qu'une forme d'indifférence sur quelque point, et qu'on s'explique mal : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence involontaire/intellectuelle sur quelque point, et qu'on s'explique mal : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence involontaire/intellectuelle sur quelque point, et qu'on s'explique mal : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence involontaire sur quelque point, et qu'on s'explique mal: b.tise. (O/<.)
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence sur quelque point, et qu'on s'explique mal : b.tise. (O/<.)
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence, sur quelque point, et qu'on s'explique mal : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence... sur quelque(s) point(s), et qu'on s'explique mal : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence qu'on s'explique mal, sur quelque point : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise n'est ici ou là au fond qu'une forme d'indifférence sur quelque point, et qu'on s'explique mal : b.tise.
Ce qu'on appelle la bêtise n'est au fond qu'une forme d'indifférence sur quelque point ici ou là, et qu'on s'explique mal : b.tise.


#
La b.tise est une indifférence portée à.

#
Indifférence à = b.tise.

#
B.tise
B.tà


#
La bêtise de l'autre est une indifférence qu'on ne s'explique pas.
La bêtise de l'autre est une intelligence qu'on ne s'explique pas.
La bêtise de l'autre est une intelligence qu'on ne comprend pas.
La bêtise de l'autre est une indifférence (à) qu'on ne s'explique pas.
La bêtise de l'autre est une indifférence de sa part qu'on ne s'explique pas.
La bêtise qu'on prête à l'autre est une indifférence de sa part qu'on ne s'explique pas.
La bêtise chez l'autre est une sorte d'indifférence de sa part qu'on ne s'explique pas. Une B.tise.




#INTELLIGENCE
On a de quoi s'entendre avec un chien ou un cheval pour aller se promener, et/mais plus tellement pour faire la vaisselle. Son indifférence à cet égard/endroit nous le rend tout à coup très bête. Autrement dit, nous n'y sommes plus (ou moins) en intelligence. Autrement dit, sur ce point/cette ligne nous ne sommes nettement moins en intelligence. Notre intelligence commune trouve/touche/se heurte à/butte sur une de ses limites. Il faut comprendre qu'avec d'autres que soi, y compris de la même espèce, l'écart est souvent moins net, mais non moins de fait. Les écarts à tout bout de champ sont souvent moins nets.



#MALENTENDU / INTELLIGENCE
À la vaisselle, l'intérêt vital du cheval n'y trouve aucune part. Donc une autre intelligence que la nôtre.
À la vaisselle, le corps et l'intérêt vital du cheval n'y trouvent aucune part. Ne pas s'étonner qu'on ne s'y entende pas, ou bien moins qu'à la promenade, et qu'ici on ne puisse rien en tirer, tandis que là…
Ne pas s'étonner qu'on ne puisse presque pas s'y entendre et presque rien en attendre.
Ne pas s'étonner qu'on puisse moins s'y entendre qu'à la promenade et moins en attendre.
Ne pas s'étonner qu'on puisse moins s'y entendre que pour la promenade et moins en attendre.
Ne pas s'étonner qu'on puisse moins s'y entendre et (moins) en attendre de lui qu'à la promenade.



#ATTENTION / MÉTA
Que la forme force à l'attention. Ou davantage d'attention.
Que la forme inspire l'attention. (C'est-à-dire aussi que l'attention s'en trouve inspirée.)
Que la forme inspire l'attention qu'elle cherche à enseigner.
Que la forme inspire l'attention et l'intelligence qu'elle cherche à enseigner/inspirer.
Que la forme inspire l'attention qu'elle appelle de ses voeux.
Que la forme inspire l'attention qu'elle cherche à enseigner/ suggère. Et l'intelligence qu'elle appelle de ses voeux. Une forme qui force à plus d'intelligence. Ou meilleure.
Une forme qui force à l'attention.
Une forme qui force à l'attention, forme à l'attention.
Une forme qui puisse forcer (à) l'attention, pour former (à) l'attention.
Une forme qui sache forcer (à) l'attention, pour former (à) l'attention.
Une forme qui inspirerait l'attention.


#MORALE
Moins on comprend, plus on moralise. (Merci à G.D.)

#
La fatigue a sa force (révolutionnaire). (Merci à R.B.)
Bouleversante, radicale.

#MÉTA
Épictète/marc-Aurèle ? Pensées pour moi-même.

#MÉTA
Merci à Michel Foucault. Ses pensées/formules qu'on rassemblent pour soi et s'aider à mieux vivre.


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À chacune des maisons des trois petits cochons ses vertus.
À chacune ses vertus, des maisons des trois petits cochons. (Car y compris celle de sentir le souffle.)
Contrairement à la morale de la fable, à chacune ses vertus, des maisons des trois petits cochons. Car, y compris celle de (pouvoir) subir ou sentir le souffle.
Contrairement à la morale de l'histoire/la fable, à chacune ses vertus, des maisons des trois petits cochons. Car, y compris celle d'être à même de subir ou sentir le souffle.
Contrairement à la morale de l'histoire, à chacune ses vertus, des maisons des trois petits cochons. Car, y compris celle de s'exposer au souffle (du loup).
À chacune ses vertus, des maisons des trois petits cochons. Y compris celle de s'exposer au souffle, au loup…
À chacune ses vertus, des maisons des trois petits cochons. Y compris celle de s'exposer au loup, au souffle…




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Chacun est fruit de ses aïeux et produit de son environnement. Quoi de plus ?
Chacun est fruit de ses aïeux et produit de son milieu (à tout moment). Quoi de plus ?
Composé en réaction chimique dans un monde chimique.
Composé en réaction chimique dans un composé chimique : le monde.
Composé chimique en réaction chimique dans un composé chimique : le monde.
Chacun est fruit de ses aïeux et produit de son milieu chimique. Quoi de plus ?
Composé chimique en réaction chimique dans un composé chimique : le monde.
Chacun est fruit de ses aïeux en même temps que produit de son milieu chimique. Quoi de plus ?
Chacun est en même temps/à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement. Quoi de plus ? Un composé chimique en réaction chimique dans un composé chimique : le monde.
Chacun est en même temps/à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement. Quoi de plus ? Un composé chimique en réaction chimique dans un monde chimique.
Chacun est à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement. Quoi de plus ? Un composé chimique dans un monde chimique, en réaction (l'un par/sur l'autre).
Chacun est à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement. Quoi de plus ?
+
On est à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement – quoi de plus ?
On n'est rien de plus qu'à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement.
On est tout en un à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement.
On est quoi d'autre que fruit de ses aïeux et produit de son environnement ?
On est quoi de plus que fruit de ses aïeux et produit de son environnement ?
On est quoi de plus que le fruit de ses aïeux et produit de son environnement ?
On est quoi de plus qu'un fruit de ses aïeux et produit de son environnement ?

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On est une réaction mettons chimique dans un monde mettons chimique.


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Chacun n'est qu'un composé chimique dans un monde chimique.


#
Le fond du monde physique est chimique.
La réalité du monde physique est chimique.
Dans le fond le monde physique est chimique. Et le monde chimique physique.

#
Cioran : Je ne garde que les dernières phrases.
Moi : Je ne formule que les dernières phrases. Jusqu'à la bonne/meilleure/moins mauvaise.
Moi : Je ne formule que les dernières phrases. Et à chaque idée ne retiens que la meilleure.
Moi : Pour chaque idée, je ne formule que les dernières phrases et n'en retiens que la meilleure.
Cioran : Je ne garde que les dernières phrases.
Moi : Je ne formule que les dernières phrases. Et à chaque idée ne retiens que la meilleure.
En fin de développements Cioran prétend ne retenir…
Cioran prétend ne retenir volontiers que les dernières phrases de ses brouillons de développements. Moi, que le dernier developpement…
Cioran prétend ne retenir volontiers que les dernières phrases des brouillons de développements qu'il écrit ou pisse. Moi j'essaie d'écrire en dernières phrases. De ne développer qu'en dernières phrases. Qu'en forme de dernières phrases.
Cioran prétend ne retenir volontiers/ ne garder/ ne publier que les dernières phrases des brouillons de développements qu'il écrit ou pisse. Moi j'essaie d'écrire en dernières phrases. De ne développer qu'en dernières phrases. Qu'en forme de dernières phrases.
Cioran prétend ne retenir volontiers/ ne garder/ ne publier que les dernières phrases des brouillons (de développements) qu'il développe/déploie. Pour ma part j'essaie de n'écrire qu'en dernières phrases. De ne développer qu'en dernières phrases. Qu'en forme de dernières phrases.
En dernière analyse, je ne formule qu'en dernières phrases.
J'essaie de ne formuler qu'en dernières phrases.
Je travaille à ne formuler qu'en dernières phrases.


#
Comment je vais ? La réponse devrait être aussi complexe/nuancée que la vie-même. Pour bien répondre.
Mais pour te satisfaire autant que possible dans tes attentes, disons que jusqu'à preuve du contraire ça va encore.
Comment je vais ? Comme la vie.
Comment je vais ? Comme la vie me porte.


#
Nos sentiments (et même nos idées/avis, etc.) sont en réalité bien plus complexes qu'on les dits.
Nos sentiments (et même nos idées) sont en réalité bien plus complexes qu'on les dits, prétend. Et tellement complexes qu'on les prétend.
Nos sentiments sont bien plus complexes qu'on (ne) les dit.
+
Les choses sont bien plus simplexes qu'on ne les dit.
Tout est plus complexe qu'on le dit.
Tout est plus complexe qu'on le saurait le dire.

#
Jean Paulhan : Des livres que c'est même pas la peine.
Je propose : [ - ] que c'est même pas la peine.


#
Toujours se rappeler que nos mots ne sont pas nôtres.
Toujours se rappeler que nos mots ne sont pas nôtres, et sortent et ressortissent de l'indicible.
Toujours se rappeler que les mots qu'on emploie non seulement ne sont pas nôtres mais sortent et ressortissent de l'indicible.



#
Philosophe de terrain, d'expression et d'écriture multimédia.
Philosophe de terrain et d'écriture multimédia. Par éco-logique.
Philosophe de terrain et d'écriture éco-logique multimédia.
Philosophe de terrain et d'écriture éco-logique multimédia, po-éthiques. En d'autres termes : philowsophe de terre inconnue, et de récriture po-éthique multimédia.
Philosophe de terrain et de récriture multimédia.
Philosophe de terrain, de réécriture multimédia.
Otto, philosophe, Karl, la preuve, pour autant que le philosophe se vérifie par/à sa vie/la vie qu'il mène, sa pratique de vie, son éthique, et quand il oeuvre sa poétHique. Et à l'oeuvre poétique. Otto found footeux. Karl selfimeur. Otto Karl, philosopoète. Philosopoét(h)ique. Foundfootage d'une côté…
Détournement
Otto, le philosophe, Karl, la preuve, pour autant que le philosophe se vérifie à sa vie, comme à l'oeuvre : (à son éthique, comme) à sa po-éthique. Étre philosopoét(h)ique, donc. D'un côté, otto, foundfooteux multisupport, récrivain documentaire par détournements de matériaux culturels de toute origine, de l'autre, karl, selfilmeur, récrivain autodocumentaire par détournements de ses archives personnelles.
Otto, le philosophe, Karl, la preuve, pour autant que le philosophe se vérifie à sa vie, comme à l'oeuvre : (à) sa po-éthique.
Otto, le philosophe, Karl, la preuve, pour autant que le philosophe se vérifie à l'oeuvre de sa vie.
Otto, le philosophe, Karl, la preuve, pour autant qu'un philosophe se vérifie à sa vie, comme… à l'oeuvre : (à) sa po-éthique. Oeuvre-vie philosopoét(h)ique, donc.
OTTO, le philosophe, KARL, la preuve, pour autant qu'un philosophe se vérifie à sa vie, comme à l'oeuvre. À sa po-/éthique.
OTTO, le philosophe, KARL, la preuve, pour autant qu'un philosophe se vérifie à sa vie, à l'oeuvre, sa po-/éthique.
OTTO, le philosophe, KARL, la preuve, pour autant qu'un philosophe se vérifie à sa vie, comme à l'oeuvre.
Otto, le philosophe, Karl, la preuve, pour autant qu'un philosophe se vérifie à sa vie, comme à l'oeuvre. (O/<.)

Philosophe de terrain et de récriture multimédia.
Otto, en mode récupération de matériaux culturels de toute origine, pour détournement, karl, en mode autodocumentaire et selfilm, récrivain autodocumentaire par détournements de ses archives personnelles.
(R)Écriture (philosophic)autodocumentaire de terrain, côté/pour KARL, récriture de matériaux…


Philosophe de terrain et d'écriture éco-logique multimédia.
Otto, le philosophe récrivain, Karl, la preuve du philosophe, pour autant que le philosophe se vérifie à sa vie, comme à l'oeuvre : (à) sa po-éthique.
Côté OTTO, récriture (philosopoétHique) par détournements de matériaux culturels de toute origine et nature (textes, sons, images, images-sons…), côté KARL, par écriture (philosopoétHique) sur base autodocumentaire (selfilms, entretiens, concerts, conférences, chansons…)

Côté OTTO, récriture par détournements de matériaux culturels de toute origine et nature (textes, sons, images, images-sons…), côté KARL, la preuve par le terrain, par (r)écriture autodocumentaire (selfilms, entretiens, concerts, conférences, chansons…). Le tout, philosopoét(h)ique. Car Otto Karl défend et propose une philosophie dite « artiste », poétique. Ou philowsophie.


Côté OTTO, récriture par détournements de matériaux culturels de toute origine et nature (textes, voix, sons, images, images-sons…), côté KARL, la preuve par le terrain, par (r)écriture (à base) autodocumentaire (selfilms, entretiens, concerts, conférences, chansons…). Le tout, philosopoétique. Car : une approche « artiste » de la philosophie, ou philosophie « artiste », d'un postartiste, au sens où la priorité/perspective est ici inversée qui est (avant tout) de « faire de ma vie une oeuvre d'art philosophique (ou philosopoétique), dont une deuxième autant que possible, pour mémoire et outil de la première. »

Côté OTTO, récriture par détournements de matériaux culturels de toute origine et nature (textes, voix, sons, images, images-sons…), côté KARL, la preuve par le terrain, par (r)écriture (à base) autodocumentaire (selfilms, entretiens, concerts, conférences, chansons…). Dans une approche « artiste » de la philosophie, ou philosophie « artiste », ou philowsophie, sans doute postmoderne, par/d'un ce qu'on pourrait qualifier de postartiste, au sens où la priorité donnée consiste à/est celle de « faire de ma vie une oeuvre d'art philosophique, dont une deuxième autant que possible, pour mémoire et outil de la première. »

Côté OTTO, récriture écologique multimédia par détournements de matériaux culturels de toute origine et nature (textes, voix, sons, images, images-sons…), côté KARL, écriture écologique multimédia à base autodocumentaire (selfilms, entretiens, concerts, conférences, chansons…). Une approche « artiste » de la philosophie, ou philosophie « artiste », ou philowsophie, sans doute postmoderne, par/d'un ce qu'on pourrait qualifier pourtant de postartiste, au sens où sa priorité n'est pas de faire oeuvre d'une oeuvre d'apparat ou de spectacle mais (celle) de « faire de ma vie une oeuvre d'art philosophique, dont une deuxième autant que possible, pour mémoire et outil de la première. »
D'où les selfilms de famille, de vacances… Un « cinéma sans cinéma » que karl a commencé par enseigné à l'Université au début des années 2000, avant la création, en 2007, de son double, ou agent trouble et collectif, j'ai nommé : otto…


#+
Le philosophie se vérifie après tout/avant tout à sa vie.
Le philosophie se vérifie avant et après tout à sa vie.

#+
Être à l'oeuvre dans sa vie.

#
Philosophe de terrain, de réécriture multimédia.
Philosophe à l'ancienne, (mais) de réécriture multimédia.
OttoKarl : philosophe de terrain, de réécriture multimédia. (O/<.)

#
Bateson : otto : écologique, comment s'exprimer aussi de manière écologique.


#
Dans une économie éco-logique.
D'une logique économique à une économie éco-logique.
D'une (idéo-)logique économique à une économie éco-logique.


#
Il développe une philosophie poétHique.
Po-étHico-philosophique
Philosopoét(h)ique. Philosopoète. PSP.
Philoso(poét)ique.


#
Philosophie d'expression poétique.


#
Faire le deuil de soi pour, de soi, renaître à soi.
Faire le deuil d'une part de soi pour, de soi, renaître à soi.
Faire le deuil d'une part de soi pour en renaître à soi.


#
[âge]
Suivre le cours de ce qu'on devient. Jouer le je(u) de qu'on devient.
Se maintenir au(x) courant(s) de ce qu'on devient.
S'in-former de ce qu'on devient.
Se ré+reformer de ce qu'on est devenu. / de ce qu'on devient.
Se réformer de ce qu'on est devenu, (pour) se reformer sans cesse de ce qu'on devient.
Suivre le train, le cours de ce qu'on devient.
Suivre le cours de ce qu'on devient.

#+
Avant de donner cours aux choses, le prendre.
Ne pas donner cours aux choses sans aussi le prendre.
Le cours des choses.
Suivre le cours des choses nous en donne un.
Suivre le cours des choses nous le donne.
Suivre le cours des choses nous l'enseigne.
Suivre le cours des choses nous l'enseigne.  (+ en saigne)
Le cours des choses nous enseigne/instruit.
Le cours des choses nous apprend.  (= nous instruit, y compris de nous-même)


#
Suivre le cours de ce qui devient.
Suivre le cours de ce qui advient.
Suivre le cours de ce qui advient. (Magistral et travaux pratiques.)
Suivre le cours de ce qui advient. (Magistraux travaux pratiques.)
Suivre le cours de ce qui advient. (Travaux pratiques, magistraux.)
Suivre le cours de ce qui advient. (Magis… travaux pratiques.)
Suivre le cours de ce qui advient. Magistral de purs travaux pratiques.

#
Suivre le cours de ce qui devient. Travaux pratiques magistraux.
Suivre le cours de ce qui devient. Magistraux travaux pratiques.
Suivre le cours de ce qui devient. (Travaux pratiques magistraux.)
(O/<.)

#
Suivre le cours de ce qui le sont.


#
(Il y a les penseurs pour dames et le)
Penseur d'âme et panseur d'âme.
De penseur à panseur d'âmes.
Penseur et panseur d'âmes.
Penseur et panseur de ces âmes. (cf. de ces dames)(= sésame)
Allez, le B.A-BA philosophique : Penseur et panseur de ces âmes. (cf. Ali Baba) (cf. de ces dames)(= sésame, cf. ali baba)
Penseur et panseur de ces âmes, de sésame.
Penseur et panseur de : ces âmes. (Des cavernes.)
Allez, face au penseur et panseur de ces âmes, ouvre-toi. (allez // Ali)
Allez, face à ces âmes, ouvre-toi.
Face à ces âmes, ouvre-toi.
Allez, le B.A.-BA c'est de s'ouvrir face à ces âmes.
Allez, le B.A.-BA c'est de s'ouvrir devant ces âmes.
Allez, le B.A.-BA c'est de s'ouvrir à (toutes) ces âmes.
Au bout du compte, allez, le b.a.-ba c'est de s'ouvrir à (toutes) ces âmes.
Allez, le b.a.-ba, au bout du compte, c'est de s'ouvrir à (toutes) ces âmes. Ouvre-toi.
Allez, le b.a.-ba, au bout du compte, est de s'ouvrir à toutes ces âmes.
Le, allez, b.a.-ba, au bout du compte, est de s'ouvrir à toutes ces âmes.
Le, allez, b.a.-ba, est de s'ouvrir à toutes ces âmes.
Au bout du compte, allez, le b.a.-ba, est de s'ouvrir à toutes ces âmes.
Au bout du compte, allez, le b.a.-ba, est de s'ouvrir à ces âmes.
Au bout du compte, allez, le b.a.-ba, serait de s'ouvrir à ces âmes ?
Au bout du compte, allez, le b.a.-ba est de s'ouvrir à ces âmes ?
Allez, le b.a.-ba, en fin de compte, est de s'ouvrir à ces âmes ?
Allez, le b.a.-ba, au bout du compte, serait de s'ouvrir à ces âmes ?
Allez, le b.a.-ba, tout compte fait, serait de s'ouvrir à ces âmes ? (O/<.)
+
Ah, le b.a.-ba serait de s'ouvrir à ces âmes ?

#
Chaque saison a ses attraits. Certaines…
Chaque saison a des attraits. Certaines plus que d'autres.


#
Haïkus philosophiques. (Apophtegmes ?)


#
Avec la vie que je me mène…
Dur, avec la vie que je me mène…


#
Abrupt.


#
Compréhensible de craindre de perdre une relation dans laquelle on s'investit tout entier.
Craindre de perdre une relation dans laquelle on s'investit tout entier.
À s'investir tout entier dans une relation on craint follement de la perdre.
À s'investir excessivement/exagérément/démesurément dans une relation on craint excessivement/exagérément/démesurément de la perdre.
À s'investir excessivement/exagérément/démesurément dans une relation on craint puis souffre excessivement/exagérément/démesurément de la perdre.
À s'investir excessivement/exagérément/démesurément dans une relation on craint excessivement/exagérément/démesurément puis souffre excessivement de la perdre.
À s'investir excessivement dans une relation on craint puis souffre excessivement de la perdre.


#
La vie se mène à se démener.
La vie se mène à s'en démener.
Se démener de la vie qu'on mène.
Se démener (de) la vie qu'on mène.
Mener sa vie à se/la démener.
Mener sa vie à se/la démener ?
Mener sa vie à la démener ?
Pourquoi mener sa vie à la démener ?


#
Se démener la vie.
Démener sa vie.
Mener ou démener sa vie.
Où est la frontière/part entre mener et démener sa vie.
Certains confondent mener et démener sa vie.
Certains ne font pas ou mal la part entre mener et démener sa vie.
Faire la part entre mener et démener sa vie.

#
Ils mènent leur vie à la démener.

#
De ce sens de la formule, en faire quoi ? De la pub ? Enfer, quoi.



#
Littérature abrupte d'un écrivain brut. Alain Robbe-Grillet.
Poéthique abrupte d'un écrivain brut.
Poéthique abrupte d'un artiste brut.
Poétique abrupte d'un artiste brut.
Artiste brut, poétique abrupte.



#
Cours de français. (Pour ewen)
Attention, considération, intensité dans chaque geste.
Considérer et peser ce que disent les mots. (Également/aussi, identique/similaire, etc.)
Et ce qu'il peuvent suggérer, l'un plutôt qu'un autre.


#
Michon (faulkner) : première phrase et filer tout droit.
Michon (faulkner) : première phrase et filer tout droit, la suite.
Michon (faulkner) : première phrase et filer tout droit – la suite…


#
C'est pas à un vieux sage qu'on apprend à faire la grimace.


#
La vie est un singe.
Leur vie est un singe.
Leur/cette vie est un singe.
Je songe que leur vie est un singe.
Je songe que leur vie est un singe, à/de singer que la vie est un songe.
La vie est un songe. Leur vie est un singe.
Je songe que leur vie est un singe, à/de singer que la vie est un songe, (ce) beau songe d'été, malgré les/au mépris des faits divers.


#
Quand l'imbécile montre la lune, le sage regarde le doigt.
Quand l'imbécile ou quelque/un autre montre la lune, le sage regarde le doigt.
Qu'un idiot lui montre la lune, le sage regarde le doigt.
Qu'un idiot lui montre la lune, le sage, lui, regarde le doigt.
Qu'un idiot ou quiconque lui montre la lune, et le sage regarde le doigt.
Qu'un idiot ou quiconque lui montre la lune, le sage(,) lui(,) regarde d'abord le doigt.
C'est (plutôt) le sage qui regarde d'abord le doigt qui lui montre la lune.
C'est (plutôt) le sage qui regarde le doigt qui lui montre la lune.
De qui lui montre la lune le sage regarde le doigt.
Quand on lui montre la lune, le sage regarde le doigt.
Quiconque lui montre la lune, le sage regarde le doigt.
L'imbécile qui regarde le doigt qui lui montre la lune est un sage.
L'imbécile qui regarde le doigt de quiconque lui montre la lune est un sage.
Cet imbécile qui regarde le doigt de quiconque lui montre la lune est un sage.
Quand on lui montre la lune, le sage regarde le doigt.
Cet imbécile qui regarde d'abord le doigt qui lui montre la lune est un sage.
Cet imbécile qui regarde d'abord le doigt qui lui montre la lune est le sage de l'histoire.


#
On singe d'autant moins qu'on prend la vie pour ce qu'elle est : un songe.
On singe d'autant moins qu'on prend la vie comme un songe.
On vit d'autant moins comme singe qu'on prend/vois la vie comme un songe.
On vit d'autant moins comme singe qu'on prend/vois la vie comme le songe qu'elle est : mensonge.
On vit moins singe de prendre la vie comme/pour un songe.
On serait moins singe de prendre la vie comme un songe.
On se rendrait moins singe de prendre la vie comme un songe.
On deviendrait moins singe de prendre la vie comme un songe.
On deviendrait d'autant moins singe de prendre la vie comme un songe.
On serait moins singe de prendre la vie pour un songe.


#
Déception est toujours signe/preuve d'attentes, et leur mesure/aûne.
La déception est aux attentes, ce que l'ombre est à la lumière ?
Lee attentes projettent la déception comme la lumière les ombres. Par les objets (matérielles) qu'elles éclairent / où elles se portent / qu'elles atteignent / rencontrent.
Toute déception découle d'une attente.
Toute déception est preuve d'une attente, proportionnelle. Réduire l'autre si l'on veut réduire l'autre.
Toute déception est proportionnellement fonction d'une attente. Réduire l'autre c'est réduire l'une.
Toute déception est fonction, proportionnelle, d'une attente.
La déception n'est que l'ombre portée de la lumière d'une attente.
La déception est l'ombre portée de l'objet d'une attente.
La déception est l'ombre portée d'un objet du désir sous la lumière de l'attente.
La déception n'est jamais que l'ombre portée de l'objet désiré sous la lumière de l'attente.
La déception n'est jamais que l'ombre portée d'un désir sous la lumière de l'attente.
La déception n'est jamais que l'ombre portée d'un rêve sous la lumière de l'attente.
La déception n'est jamais que l'ombre/ombrage portée d'un rêve sous la lumière de l'attente.
>
La déception n'est que l'ombre portée de l'attente.
La déception n'est que l'ombre portée de (ce qu'a été) l'attente.
+
La déception est la mesure de l'attente.
La déception est à la démesure de l'attente, son ombre portée.


#
L'intelligence est un faisceau.
L'intelligence se projette comme un faisceau.
L'intelligence se projette en faisceau.

#
(En attendant) Et la vie passe – à la vitesse de la mienne.
En attendant, la vie passe – à la vitesse de la mienne.
+
La vie passe, à la vitesse de la nôtre.
En attendant, la vie passe, à la vitesse de la nôtre.
En attendant, la vie passe ; à la vitesse de la nôtre.
En attendant, la vie passe, à la vitesse de la mienne.
En attendant, la vie passe à la vitesse de la mienne.

#
Une fois plus tout à fait jeune, approfondir sa jeunesse.
Une fois dépassé sa jeunesse, l'approfondir.
Une fois passé sa jeunesse, l'approfondir.
+
Sa jeunesse passée, l'approfondir.
Jeunesse passée, l'approfondir.
Jeunesse une fois passée, l'approfondir.




——


Les médecins parviennent manifestement à dépasser ce qu'il connaissent de nos mécanismes (internes) pour encore faire l'amour, par exemple. Idem du philosophe qui a science des mécanismes externes.
Il arrive aux philosophes
de s'émouvoir encore de l'enveloppe
se laisser entraîner par leur enveloppe.
Il arrive encore au philosophe comme au médecin, qui l'un et l'autre ont science de certains mécanismes humains/d'une part de la mécanique humaine (la plus prosaïque), plus externe(s) pour l'un, plus interne(s) pour l'autre, de se laisser / s'en laisser conter par l'enveloppe.
Il arrive encore au philosophe, tel qu'au médecin qui a pourtant science d'une (sale) part de la mécanique humaine (la plus prosaïque/crasse/la moins ragoûtante/rose/plus rédhibitoire), de s'en laisser (volontiers) conter par l'enveloppe / les enveloppes / leur enveloppe.
Il arrive encore au philosophe, tel qu'au médecin qui a pourtant science d'une (sale) part de la mécanique humaine (la plus prosaïque/crasse/la moins ragoûtante/rose/plus rédhibitoire), de s'en laisser (volontiers) conter par son enveloppe. (Entendez, par la sienne et celle de la mécanique.)
Bien sûr qu'il arrive encore au philosophe, tel qu'au médecin qui a pourtant science d'une (sale/mauvaise/crasse) part de la mécanique humaine (la plus prosaïque/crasse/la moins ragoûtante/rose/plus rédhibitoire), de s'en laisser (volontiers) conter par son enveloppe. (Entendez, par la sienne et celle de la mécanique.)
Il arrive encore au philosophe, tel qu'au médecin qui a pourtant science d'une (sale/mauvaise/crasse) part de la mécanique humaine (la plus prosaïque/crasse/la moins ragoûtante/rose/plus rédhibitoire/repoussante), de s'en laisser (volontiers) conter par son enveloppe. (Entendez, par la sienne et celle de la mécanique.)
Comme les médecins qui ont science concrète d'une part de la mécanique humaine et qui parviennent encore à faire l'amour, par exemple, le philosophe arrive encore à s'en laisser conter par des enveloppes.
Comme le médecin qui connaît pratiquement/connaît/pratique de près une part prosaïque de la mécanique humaine et qui parvient encore à faire l'amour, par exemple, le philosophe arrive encore à s'en laisser conter par les enveloppes.
Il arrive encore au philosophe, tel qu'au médecin/chirurgien dont la science d'une part (si peu ragoûtante) de (la) mécanique humaine la moins ragoûtante ne l''empêche pas pour autant de faire l'amour, par exemple, de s'en laisser conter (volontiers) par de l'enveloppe, dont la sienne propre.
Il arrive encore au philosophe, tel qu'au médecin/chirurgien pour qui n'a plus de secret une part (si peu ragoûtante) de (la) mécanique humaine la moins ragoûtante et ne l''empêche pas pour autant de faire l'amour, par exemple, de s'en laisser conter (volontiers) par de l'enveloppe, dont la sienne propre.
Il arrive encore au philosophe, tel qu'au médecin/chirurgien dont la science d'une part (si peu ragoûtante) de (la) mécanique humaine la moins ragoûtante ne l''empêche pas pour autant de faire l'amour, par exemple, de s'en laisser conter (volontiers) par de l'enveloppe, dont la sienne propre.


#
On est ou devient ce qu'on mange. Et il bien naïf de croire qu'on ne s'alimente que de bouffe.
Il bien naïf de croire qu'on ne s'alimente que de manger. (Mais/car aussi de voir, d'entendre, de sentir…) D'où ma vigilance et ma pédagogie diétetHiques.
Paraît-il qu'On est ce qu'on mange. Certes, et bien naïf est de croire qu'on ne s'alimente que de ce qu'on mange. D'où le souci diét-éthique.
Paraît-il qu'On est ce qu'on mange. Et bien naïf est de croire qu'on ne s'alimente que de ce qu'on mange.
Paraît-il qu'On est ce qu'on mange. Et bien naïf est de croire qu'on ne s'alimente que de ça.


#
L'alimentation proprement dite/au sens étroit n'est pas la seule à nous traverser, nous alimenter : nous transformer/modifier.


#
Les formes nous transforment. Les structures nous structurent. Etc.


#
Il n'y a pas de fond sans forme.
Il n'existe pas de fond sans forme.
Sans forme n'existe aucun fond.
Sans forme pas de fond.


#
Il y a ce qu'il se passe ; et il y a ce qui passe.
Il y a ce qui/qu'il se passe. Et dedans/avec, il y a ce qui passe. Et sous la barrière de notre attention consciente / vigilance.
Il y a ce qui se passe ; et dedans il y a ce qui passe.


#
Il y a ce qui se passe ; et dedans il y a ce qui passe. Et trop souvent sous la barrière de notre attention consciente. On regarde le bébé, le mange des yeux, et on boit l'eau du bain.
Dans ce qui se passe, il y a ce qui passe. Et trop souvent sous la barrière de notre attention consciente. On focalise sur le bébé, on le mange des yeux, et sans le savoir/ se rendre compte on boit l'eau du bain.
On reste béat/bouche bée devant le bébé, sans se rendre compte on (en) boit l'eau du bain.
À rester béat/bouche bée devant le bébé, on (en) boit l'eau du bain.
À rester béat devant le bébé, on (en) boit l'eau du bain.
Béat devant le bébé, on boit l'eau du bain. Attention.
(Trop) béat devant le bébé, on en boit l'eau du bain. Attention.


#
Étendre notre attention consciente de ce qui se passe à ce qui passe.
Étendre notre attention consciente du terrain de ce qui se passe à celui de ce qui passe.


#
Mettre de l'eau dans son vin, oui ; et de l'eau dans son bain.
(Ex. couple)
Ça manque d'eau dans le vin et d'eau dans le bain.
Ça manque d'eau dans le vin, comme dans le bain. (Ça mouline.)


#
Heureux parfois d'en venir à ne pas/plus savoir où je veux en venir.
Heureux parfois d'en venir à ne pas/plus savoir où on veut en venir.
Léger d'en venir à ne plus/pas savoir où on veut en venir.


#
J'y perds, à (chercher à) devenir limpide/clair.
J'y perds à vouloir développer.
En développement j'y perds et je me perds, on y perd tous.
Par écrit, les développements me perdent. Les ramassements me récupèrent.
Par écrit, les développements m'entraînent, et bien souvent me perdent. Les ramassements me récupèrent.
À l'écrit les développements me perdent, les ramassements me récupèrent.
À l'écrit le développement me perd, le ramassement me récupère.
À l'écrit, développer me perd, ramasser me récupère.

#
Se vivre toujours en (tant qu') immature de ce qu'on sera/deviendra.
Une sagesse : se vivre toujours en (tant qu') immature de ce qu'on sera/deviendra.
Un peu sagesse avant l'heure : se reconnaître immature de ce qu'on deviendra.
Une/pour sagesse avant l'heure : se reconnaître immature de ce qu'on deviendra.
Une sagesse : se reconnaître immature de ce qu'on deviendra.
Une sagesse : se reconnaître par avance immature de ce qu'on deviendra.
Se reconnaître immature de ce qu'on deviendra. (O/<.)

#
Se concevoir déjà immature de ce qu'on deviendra.
Se concevoir encore immature de ce qu'on deviendra.

#
Anticiper la relativisation.le recul du/avec le temps.


#
Se vivre en recul


#
Tâcher de ne pas péter plus bas que son recul.
Tâcher de ne pas péter moins haut que son recul.
Se retenir de péter plus bas que son recul. (O/<.)


#
Je suis lent de perfectionnisme.
Je suis ralenti de perfectionnisme.
Quand je suis lent, c'est de perfectionnisme.
J'ai le perfectionnisme lent.
Quand je suis lent, c'est de perfectionnisme.
Si je suis lent, c'est de perfectionnisme.
Je ne suis lent que de perfectionnisme.
N'être lent que de perfectionnisme.
Ma lenteur s'explique de/par mon perfectionnisme.
Ma lenteur explique mon perfectionnisme, et inversement.
Ma lenteur s'explique par mon perfectionnisme, et dans ses termes.


#
Il est vain/utopique/illusoire/naïf/candide/présomptueux d'espérer faire atterrir un plein avion-cargo dans un stade de foot/sport.
Il est vainement utopique d'espérer faire atterrir un plein avion-cargo dans une pleine arène de foot.
Combien j'aurais/Tout ce que j'aurais à leur dire/expliquer… Mais il est vainement u-topique d'espérer faire atterrir un plein avion-cargo dans une pleine arène de foot.
Albatros, combien j'aurais* à leur expliquer (un minimum)… Mais il est vainement u-topique d'espérer faire atterrir un (plein) avion-cargo dans une arène de foot. [ * de quantité, mais aussi de temps, de place… de déploiement]
Albatros. Combien j'aurais* à leur expliquer… Mais il est vainement u-topique d'espérer faire atterrir un avion-cargo dans une arène de foot.


#
Peut-être ai-je/suis-je en train de passer l'âge du bavardage.
Comme son nom l'indique (peut-être/plaisamment), il y a un âge pour le bavardage.
Comme son nom le suggère/désigne/l'indique (peut-être/plaisamment), il y a (peut-être) un âge pour le bavardage.
Comme son nom le suggère, il y a peut-être un âge pour le bavardage.
Comme son nom le suggère, il y a peut-être un âge pour le bavardage. Mais le bavard n'a pas d'âge.
Le bavard a-t-il fait son âge en moi ?
À mon âge, le bavardage a fait son temps.
Le bavardage n'est plus (vraiment) du mien.
Le bavardage n'est plus celui de l'écrit.
Le bavardage et l'écriture/l'écrivage n'en pas le même âge.
Le bavardage et l'écriture/l'écrivage n'en pas le même âge.
Le bavardage est d'un autre âge que l'écriture.
Le bavardage est d'un autre âge, pour moi.
Que le bavardage est d'un autre âge, pour moi.
Le bavardage n'est plus de mon âge.
Le bavardage n'est plus (vraiment) du mien, d'âge.
Le bavardage et l'écriture n'ont pas le même âge. [aussi rapport à la maturation de la pensée]
Le bavardage et l'écriture ne partagent pas leur âge.
Le bavardage et l'écriture ont un âge d'écart.
Il y a comme un écart d'âge entre l'écriture et le bavardage.
Il y a bien (comme) cet/un écart d'âge entre l'écriture et le bavardage.
Que le bavardage ne soit plus du mien.
Que le bavardage soit un peu moins du mien.
À mon âge… Faire que le bavardage ne soit plus trop du mien.
J'ai (un peu) passé le mien, du bavar-dage.
Le bavardage n'est plus trop du mien.
L'âge fait que le bavardage n'est plus trop du mien.
L'âge fait peut-être que le bavardage n'est plus trop du mien.
C'est que le bavardage n'est plus trop du mien.

Il y a un âge pour le bavardage, qui n'est plus du mien.
Il y a un âge pour le bavardage, qui n'est plus du mien.


#+
Bavardage ! Reste bavard, toi, moi j'ai passé l'âge.

#+
Il y a un âge au bavardage.
Il y a un âge pour bavardage.

#
J'ai peut-être passé l'âge du bavardage.
Bavard j'ai peut-être passé l'âge de l'être, du bavardage.


#
Il y a un âge pour le bavardage. Certains y restent.

#
L'écrit n'a plus l'âge du bavardage.
L'écrit(ure) n'a plus l'âge du bavard-age.
L'écrit, comme je l'entends, n'a plus l'âge du bavard-age.
L'écrit, comme je (me) le conçois, n'a plus l'âge du bavard-age.
Entre l'écriture et le bavardage il y a comme un écart d'âge. L'écrit, comme je le conçois, n'a plus l'âge du bavardage.


#
Le bavardage c'est bon pour l'oral. (Mais pour le moral…)
Le bavardage c'est bon pour l'oral. (Moins pour le moral…)
J'affecte à l'oralité mon bavardage, qui m'affecte le moral.
Le bavardage c'est bon pour l'oral. Peut-être* moins pour le moral.
[ * aussi conseil/suggestion à moi-même : peut-être en faire un peu moins, pour garder le moral ?]


#
J'afflige mon bavardage, qui passé un certain excès m'afflige.
Sur le coup j'afflige mon bavardage, qui m'afflige après coup.
Sur le coup j'afflige de mon bavardage, qui après coup me le rend bien / la pareille.


#
L'écrit tient en respect mon bavardage.
L'écrire/écriture tient en respect mon bavardage.
Étonnamment, l'écrire/écriture tient mon bavardage en respect. Avec respect, pour tout ce qu'elle lui doit.
L'écrire/écriture tient mon bavardage en respect. Et le lui maintient, pour tout ce que/autant qu'elle lui doit.
L'écrire/écriture tient mon bavardage en respect. Et le lui maintient, pour tout ce que/autant qu'elle lui doit.
Que l'écrire tienne mon bavardage en respect. Et le lui maintient, pour tout ce que/autant qu'elle lui doit.


#
L'écrit reprend ce que je dirais/voudrais dire.
L'écrit concentre ce que je pense, et reprend ce que je dirais.
L'écrit reprend ce que je dirais mal.
L'écrit concentre ce que je pense dans tous les sens, et reprend ce que je dirais mal.
L'écrit concentre ce que je pense dans tous les sens, et reprend ce que je dirais mal. (Comme toi ta lecture, lecteur.)
L'écrit rassemble ce que je pense dans tous les sens, et reprend ce que je dirais mal.

#
Je ne serais pas né entre des parents/vous, je serais néant. Peut-être*.
[ * mais peut  être, en puissance, c'est-à-dire encore naître]


#
À mes parents, qui m'ont fait naître et laissé mûrir.
À mes parents qui, par malheur, m'ont fait naître, mais, par bonheur, laisser mûrir.
À mes parents qui hélas m'ont fait naître, mais laissé mûrir.
À mes parents qui, pour mon malheur, m'ont fait naître ; mais/et, pour mon bonheur, laisser mûrir.
À mes parents, qui m'ont fait naître, aïe, mais laissé mûrir.
À mes parents qui (pour mon malheur) m'ont fait naître ; mais (pour mon bonheur) laisser mûrir.
À mes parents… qui m'ont fait naître, hélas, mais laissé mûrir.


#
Pour un même résultat / même proscription / prescription / obligation / intention, le dos d'âne et la chicane ne nous traitent de la même façon.

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Le feu-rouge/signalétique/de circulation est autoritaire ; le rond-point (anglais, of course) libéral. Etc.


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Le bavardage m'a fait tourner autour de mon pot. (Avant que j'en aie/d'en avoir.)


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J'ai trouvé l'art et la manière, l'art avec sa méthodo-logique. L'art avec sa manière.


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Je laisse ma « peau sur la table ». Je débarrasserai. (cf. L.-F. Céline)
Je laisse ma peau sur la table. Qui débarrassera?/.
Je laisse ma peau sur la table. À débarrasser.
Je laisse ma peau sur la table. Débarrassée/Débarrassé.
Je laisse ma peau sur la table. Débarrassée. Débarrassé.
Je laisse ma peau sur la table. Débarrassée. Débarrassé. Et de nouveau débarrassée.
Je laisse ma peau sur la table. Débarrassé.
Je laisse ma « peau sur la table ». Qui débarrassera.
Quand je laisserai ma peau sur la table, je serai débarrassé. Ou elle.

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La faiblesse n'est pas son fort.


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Où sont les oreilles qui m'embrasseraient, que j'embrassais*.
[ * Je les embrasserais DE ça, les embrasseraient qu'elles m'embrassent, donc j' « en » -brasserais]
Où trouver les oreilles qui m'embrasseraient, que j'embrassais.
Comment trouver les oreilles qui m'embrasseraient, que j'embrassais.
Où sont (donc) les oreilles qui m'embrasseraient ? Que j'embrassais. Comment les trouver ? Les trouer ?
Où sont les oreilles qui m'embrasseraient ? Que j'embrassais. Comment les trouver ? Les trouer ?
Où sont les oreilles qui m'embrasseraient, que j'embrassais… Comment les trouver ? Les trouer ?
Où sont les oreilles qui m'embrasseraient, que j'embrassais… Ne plus les attendre. Les atteindre. Comment les trouver ? Les trouer ?
Où sont les oreilles qui m'embrasseraient, que j'embrassais… Ne plus les attendre. Les atteindre. Comment les trouver : les trouer ?
(Ne plus les attendre : les atteindre.) Où sont les oreilles qui m'embrasseraient, que j'embrassais… Comment les trouver : les trouer ?


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Ne pas l'attendre, l'atteindre. Et le point sur le i.
Ne plus l'attendre, l'atteindre. (Et le point sur le i.)
Ne plus attendre, atteindre. (Et le point sur le i.)
Ne plus attendre, atteindre. Point. Sur le i.
Ne plus attendre, atteindre. Point. I.
Du pont au point, ne plus attendre, atteindre. I.
Ne plus attendre, atteindre. Du pont au point.
Ne plus attendre, atteindre. Du pont au point. Sur le i.
Ne plus attendre, atteindre. Passer du pont au point. Sur le i.
Ne plus atte(…)ndre, atteindre. Du po(…)nt au point. Sur le i.
Ne plus atte…ndre, atteindre. Et le point sur le i.
Ne plus atte…ndre, atteindre. Point.
Ne plus atte…ndre sur le pont, atteindre. Point.
Ne plus atte…ndre sur le pont, atteindre. Point.
Ne plus atte… ndre sur le po(.)nt, atteindre, point.
Ne plus atte… ndre sur le po_nt, atteindre, point.
Ne plus atte_ndre sur le po_nt, atteindre, point.
Ne plus atte… ndre sur le po(.)nt, atteindre, point. (O/<.)
Ne plus atte… ndre sur le po(.)nt… atteindre, point.


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C'est l'asphyxie, à se fixer.
À (trop) se fixer, c'est l'asphyxie.
À trop se fixer on s'asphyxie.
À trop se fixer vient l'asphyxie.
+
À se fixer on s'asphyxie.


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La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur – ou à la crème, alors/dans ce cas.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur – ou dans ce cas à la crème.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur – sinon alors avec de la crème.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur – sinon alors (c'est) à la crème.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur — celle-là est à la crème.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur (celle-là est à la crème).
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur (celle-là il y faut de crème).
La vie c'est pas de la tarte… aux fruits en forme de coeur – celle-là est à la crème.
La vie c'est pas de la tarte, tu sais, aux fruits en forme de coeur – celle-là est à la crème.
La vie, c'est pas de la tarte – aux fruits en forme coeur celle-là est à la crème.
La vie, c'est pas de la tarte. Aux fruits en forme de coeur celle-là est à la crème.
La vie, c'est pas de la tarte… aux fruits en forme de coeur celle-là est à la crème.
La vie, c'est pas de la tarte… aux fruits en forme de coeur celle-là est à la crème.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur celle-là est à la crème.
La vie c'est pas de la tarte, et nappée de fruits en forme coeur celle-là alors est à la crème.
La vie c'est pas de la tarte, aux fruits en forme de coeur celle-là est à la crème. (O/<.)

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J'ai mûri/forgé son expression, bien entendu, mais ma philosophie elle-même en l'écrivant, par bricolage acharné, et sur le terrain.
J'ai forgé/mûri ma philosophie sur le terrain, par le terrain, et par l'écriture de bricolage.
J'ai mûri/ ma philosophie sur le terrain, par le terrain, la pratique, et par l'écriture de bricolage. La pratique humaine et d'écriture.
J'ai mûri – c'est-à-dire ajusté et affermi – ma philosophie par la pratique de terrain et d'écriture de bricolage.
J'ai mûri – c'est-à-dire ajusté et affermi – ma philosophie par l'observation et la discussion/débat de terrain, d'un côté, et de l'autre l'écriture d'écoute et de bricolage acharné, maniaque.


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Me coltiner d'écrire la biographie d'Alain Robbe-Grillet ?
Plus léger et robbe-grilletien (si Benoît Peeters en casquette d'éditeur me le demande) :
La vie de Robbe-Grillet telle que je l'imagine.
Ou :
Éléments de la vie d'Alain Robbe-Grillet telle que je l'imagine.
Éléments de la vie d'Alain Robbe-Grillet telle que je la crois et l'imagine.


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récup. fiche fin octobre

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De lecteur devenir délecteur. Par une lecture artiste, active, passer du rôle de lecteur à celui lacteur. Et de même, par ailleurs, à celui spectacteur.
De lecteur devenir délecteur, à déconstruire ses attentes/réflexes/attentes-réflexes de lecteur pour se délecter de l'écriture.
De lecteur, devenir délecteur, déconstruisant certaines attentes et (certains) réflexes, attentes-réflexes de lecture, pour (en venir davantage à/ne pas manquer de) se délecter de l'écriture.


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Faire que des lecteurs deviennent délecteurs.
Un moyen de faire que des lecteurs moyens deviennent délecteurs.
Faire que des lecteurs deviennent dé-lecteurs.
Faire que des lecteurs (en) deviennent délecteurs. (O/<.)

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Par une lecture artiste, active, passer du rôle de lecteur à celui de « lacteur », pour ainsi dire. Et de même, ailleurs, à celui « spectacteur ».
Par une lecture artiste, active, passer du rôle de, pour ainsi dire, lecteur à celui de « lacteur ». Et de même, ailleurs, à celui « spectacteur ».
Réception active. lecteur à celui de « lacteur ». Et de même, ailleurs, à celui « spectacteur ».


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N'en vouloir qu'à la vie (dans son principe), et non à ses agents.  (/ enfants)
On ne peut en vouloir qu'à la vie (dans son principe), c'est-à-dire à personne.
(Somme toute) N'en vouloir qu'à la vie, c'est-à-dire à personne.
(Somme toute) N'en vouloir qu'à la vie, c'est-à-dire à personne. À son principe (actuel), non à ses agents qui le manifestent/l'effectuent.
N'en vouloir qu'à la vie, dans son principe, non pas à ses agents, en principe. C'est-à-dire à personne.
N'en vouloir qu'à la vie, non à ses agents, c'est-à-dire à personne.
Au pire, n'en vouloir qu'à la vie, c'est-à-dire à personne d'autre.
Au pire, n'en vouloir qu'à la vie, c'est-à-dire à personne.
Au pire, n'en vouloir qu'à la vie même, pas à ses agents, c'est-à-dire à personne.
Au pire, n'en vouloir qu'à la vie, c'est-à-dire à personne. (O/<.)


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Ce qui t'intéresse chez/à moi, ce sont tes hormones.
Ce sont tes hormones, qui t'intéressent à moi.
Ce ne sont autres que tes hormones, qui t'intéressent à moi.
Ce n'est autre que tes hormones, qui t'intéressent à moi.
Ce sont avant tout tes hormones, qui t'intéressent à moi.
Avant tout, ce sont tes hormones qui t'intéressent à moi.
Après tout, ce sont avant tout tes hormones qui t'intéressent à moi.
Ce qui t'intéresse à moi, ce sont tes hormones avant tout.
Après tout, ce sont avant tout ses hormones qui l'intéressent à moi.
Ce sont avant tout ses hormones qui l'intéressent à moi.


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Cure de raisin : reset.
Cure de raisin : reset sur l'intestin.
Cure de raisin : et l'intestin fait reset.

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Cure de jeûne : coup de jeune.


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Ton enfant t'accapare ? T'avais qu'à pas.
Ton enfant t'accapare, papa ? T'avais qu'à pas.
Ton enfant t'accapare ? T'avais qu'à pas. Rrrr…


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Ton vrai boss, c'est ton gosse : c'est pour lui que tu bosses.

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Parfois les pieds n'ont froid que d'être mal couverts aux jambes.
Les pieds froids le sont au bout de jambes mal couvertes.
Ne pas prendre la localisation du mal pour le siège du mal.
Songer parfois que la localisation du mal peut être distinct de son siège. Les chaussettes…
Le lieu/La localisation du mal n'est pas forcément/nécessairement son siège. Les chaussettes peuvent ne pas réchauffer des pieds au bout de jambes mal couvertes.
Songez que le lieu du mal n'est pas forcément/nécessairement son siège…
Le lieu du mal est à distinguer son siège. Les chaussettes peuvent ne pas réchauffer des pieds au bout de jambes mal couvertes.
 Les chaussettes peuvent ne pas réchauffer des pieds au bout de jambes mal couverts.
 Les pieds peuvent rester froids de jambes mal couvertes.
Le lieu du mal n'est pas systématiquement son siège, mais systémiquement. Les chaussettes ne peuvent rien parfois contre des pieds froids de jambes (qui restent) mal couvertes.
Le lieu du mal n'est pas systématiquement son siège, mais systémiquement. Les chaussettes peuvent échouer à réchauffer des pieds au bout de/froids de jambes (qui restent) mal couvertes.
Le lieu du mal n'est pas systématiquement son siège, mais systémiquement. Les chaussettes peuvent échouer à réchauffer des pieds au bout de jambes mal couvertes, ou d'un corps mal nourri, etc.
Le lieu du mal n'est pas systématiquement son siège, mais systémiquement. Les chaussettes n'y font rien, les pieds peuvent rester froids de jambes mal couvertes, ou d'un corps mal nourri, ou… etc.
Le lieu du mal n'est pas systématiquement son siège, mais systémiquement. Les chaussettes n'y font rien/ sont impuissantes quand/si les pieds restent froids de jambes mal couvertes, ou d'un corps mal nourri, ou… etc.
Le lieu du mal n'est pas systématiquement son siège, mais systémiquement. Les chaussettes peuvent échouer à réchauffer des/les pieds (au bout) de jambes mal couvertes, ou d'un corps mal nourri, etc.



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Une poussière dans l'oeil ? Pleurez.
Autoguérison. Une poussière dans l'oeil ? N'allez pas chercher plus loin (que lui) : Pleurez.
(Les comédiens sont avantagés.)
Une poussière dans l'oeil ? N'allez pas chercher plus loin (que lui) : Pleurez.
Une poussière dans l'oeil ? Pourquoi chercher plus loin (que lui) : Pleurer.
Une poussière dans l'oeil. Ne pas chercher plus loin (que lui) : pleurer ?
Une poussière dans l'oeil. Pourquoi chercher de l'aide ailleurs : pleurer ?
Une poussière dans l'oeil ? Pourquoi s'aider d'autre chose ?  Pleurer.


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En littérature, en cinéma, dans les arts, certains (artistes) ont davantage le sens du récit, d'autres de la poésie.
(// Pasolini : cinéma poétique - cinéma prosaïque ?)

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Récup. carnet

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À toujours me filmer de la main droite j'ai toujours l'air un peu gauche.
Me filmer de la main droite me donne l'air gauche.
Comme je me filme de la main droite j'apparais toujours un peu gauche.
Dans mes selfilms, comme je tiens généralement l'appareil de la main droite, j'apparais toujours un peu gauche.
Comme dans mes selfilms je tiens/porte généralement l'appareil de la main droite, j'y apparais toujours un peu gauche.
Dans mes selfilms, comme je tiens/porte généralement l'appareil de la main droite, j'y apparais toujours un peu gauche.
Dans mes selfilms, comme le plus souvent je tiens/porte l'appareil de la main droite, j'y apparais toujours un peu gauche.
À toujours me selfilmer de la main droite j'ai toujours l'air un peu gauche, sur mes films.


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En cinéma, je n'ajoute pas, je prélève, puis bricole avec ça. J'en fais ma sauce, sans tuer le gibier. Je m'en tiens à la sauce. De sorte que/Ce qui fait que les gens restent sur leur faim. Soit!  dans ma cueillette/ en les cueillant j'écrase quelques fruits, mais j'organise pas de battue. Je cueille aux arbres, et j'en fais ma confiture / et c'est de ça que je fais ma confiture. À/pour des cochons, certes.

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Dans son processus/sa phase (précaire/divaguante/aventureuse/audacieuse) d'hypothèse, la pensée dite scientifique relève de la pensée dite magique.


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Le philosophique sera poétique ou ne sera pas.
Mon philosophique sera poétique ou ne sera pas.

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Avoir charge d'âme nous distrait/décentre de la nôtre. Ça occupe.
Avoir charge d'âme décentre de la nôtre. (la nôtre = charge ou âme ?).
Décharge… soulage…
Avoir charge d'âme distrait de la nôtre.

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Il soulage d'avoir un certain âge.
Est-ce qu'un âge soulage ? (= sous l'âge)
Sous un certain âge, l'âge soulage.
Un âge soulage ? (= sous l'âge)(= soûlage)
Soulagé…
Autre âge, autre esprit/âme, soulagé ?
Sous l'âge, autre esprit/âme, soulagé ?
Sous l'âge, (un) autre âme/esprit, soulagé ?
Sous l'esprit âgé, une autre âme : soulagée ?
L'esprit âgé, soulagé.
Esprit âgé, soulagé.  [soul (angl.)+ soûl (de la vie, sénilité, etc.) + sous…]
Sous l'âge, âme soulagée ?
Sous l'âge, âme saoule… âgée.
Âme saoule… âgée.
En âge d'âme saoule âgée.
Âme saoule, âgée : soulagée ?
Âme saoule, âgée : enfin soulagée ?
Sous l'âge, âme saoule : enfin soulagée ?


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De l'huile sur le feu, ou du feu de l'huile ?
Est-ce l'huile qui vient sur le feu, ou le feu sous l'huile ?
De l'huile sur le feu, est-ce la faute à l'huile.
De l'huile sur le feu, (est-ce) à l'huile la faute ?
De l'huile sur le feu, oui, à l'huile la faute ou à lui ?
De l'huile sur le feu, oui, mais la faute à l'huile ou… au feu ?
De l'huile sur le feu, du feu sous de l'huile, à qui la faute ?
De l'huile sur le feu ou du feu sous de l'huile, à qui la faute ?

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Et si tout le monde faisait comme moi, dites-vous ? Et/Mais si tout le monde faisait comme vous ?


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Dans la vie on cherche à s'en distraire.


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L'existence cherche à se distraire.
L'existence cherche à se distraire (d'elle-même).
D'elle-même l'existence cherche à se distraire.
D'elle-même l'existence cherche à se distraire. D'elle-même…
D'elle-même l'existence cherche à se distraire ; d'elle-même…
D'elle-même l'existence cherche à se distraire d'elle-même l'existence cherche à se distraire d'elle-même…
... d'elle-même l'existence cherche à se distraire d'elle-même l'existence cherche à se distraire d'elle-même…
D'elle-même l'existence consciente s'emploie/s'acharne/s'occupe à se distraire, d'elle-même... (O/<.)
... d'elle-même l'existence consciente cherche à se distraire, d'elle-même…
D'elle-même l'existence consciente s'emploie à se distraire, d'elle-même…
D'elle-même l'existence consciente s'emploie à se distraire, d'elle-même l'existence consciente s'emploie à se distraire, d'elle-même…
D'elle-même notre existence s'emploie à se distraire, d'elle-même…
D'elle-même mon existence s'emploie à se distraire, d'elle-même…
… d'elle-même l'existence consciente s'emploie à se distraire… d'elle-même…


#
On remercie toujours l'intérêt.
D'intérêt à intérêt on se remercie.
Les intérêts respectifs se remercient.
Au fond, plus respectifs que respectueux les intérêts se remercient entre eux.
Un intérêt remercie l'autre.
Des intérêts en remercient d'autres, qui se croient désintéressés.
Des intérêts en remercient d'autres, eux désintéressés.
Des intérêts en remercient d'autres, ainsi/de ce fait désintéressés
Des intérêts en remercient d'autres, comme/pour/bien entendu désintéressés.
Des intérêts en remercient d'autres, bien entendu désintéressés.
Des intérêts en remercient d'autres – bien entendu désintéressés, entendons-nous.
Des intérêts en remercient d'autres, eux désintéressés, entendons-nous.
On remercie toujours des intérêts.
Des intérêts en remercient d'autres, désintéressés, entendons-nous.
Des intérêts en remercient des intérêts, désintéressés, entendons-nous.


#
Je gage que les gens/mes interlocuteurs saisiront/saisissent mieux en bref, qu'en long et en travers.
Je gage que mes interlocuteurs me saisissent mieux en bref, qu'en long et en travers.
Je gage que mes interlocuteurs me saisissent mieux en bref qu'en longueurs monotones.


#
À ce régime, je détecte les jours de plume. À quoi bon m'appesantir dans le autres.
Le niveau de seuil est tel que les jours de plume ne font aucun doute.
Le palier qualitatif franchi ne fait aucun doute sur les jours de plume.


#
Trouver l'angle pour/à faire court. L'angle qui ressert.
Trouver l'angle qui ressert.
Trouver l'angle qui ressert la formule.
Concentre les cercles, ramasse la pensée.
Trouver l'angle qui ressert la formule, et ramasse la pensée.
Trouver l'angle qui ressert la formule qui ramasse la pensée.
Resserrer la formule qui ramasse la pensée.


#
Pour livrer (aux gens) ma pensée comme je l'entends, il faut que je la ramasse.
Les gens sont paresseux, pour leur livrer mes pensées il faut que je les leur ramasse.
Pour livrer mes pensées aux paresseux à moi de les leur ramasser.
Pour livrer mes pensées aux paresseux à moi de les leur ramasser.
Ramasser mes pensées pour les livrer aux paresseux.
Pour livrer mes pensées aux paresseux, les leur ramasser.
Pour livrer mes pensées aux paresseux, à moi de les (leur) ramasser.
Pour 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦𝘳 mes pensées aux plus pressés, à moi de les leur 𝘳𝘢𝘮𝘢𝘴𝘴𝘦𝘳. (O/<.)
Pour 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦𝘳 mes pensées aux plus pressés/incurieux, à moi de les leur 𝘳𝘢𝘮𝘢𝘴𝘴𝘦𝘳.
Pour 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦𝘳 mes pensées au plus pressé, les lui 𝘳𝘢𝘮𝘢𝘴𝘴𝘦𝘳.
Livrer mes pensées au plus pressé, en les (lui) ramassant.
Ramasser mes pensées pour les livrer au plus pressé.
Pour les transmettre/porter au plus pressé, ramasser mes pensées.
Pour les porter au plus pressé, ramasser mes pensées.
Pour les porter au plus pressé, ramasser mes pensées. (O/<.)


#+
Compresser mes pensées pour les livrer au plus con ou au plus pressé.
Compresser mes pensées pour les livrer au plus pressé, ou au plus con.

#
Formuler mes pensées à la ramasse.
C'est une manière de formuler tes pensées à la ramasse.
C'est une manière à la ramasse de formuler ta pensée.

#
J'attaque par les dernières phrases / les conclusions.
J'attaque par les conclusions.
J'attaque par les conclusions. Et je m'étonne qu'elles agressent.
J'attaque par les conclusions. Et je m'étonne qu'elles braquent.
J'attaque par les conclusions. Ne pas s'étonner qu'elles braquent.
Gros braquet. J'attaque par les conclusions. Ne pas s'étonner qu'elles braquent.
J'attaque par mes conclusions. Ne pas s'étonner qu'elles braquent.
J'attaque par mes conclusions ; ne pas s'étonner qu'elles braquent. (o/<.)
J'attaque les discussions par mes conclusions ; ne pas s'étonner qu'elles braquent.

#
Le bon, l'abrupt et le bruyant.
Le bon, l'abrupt et le prudent.

#
« Le monde est une fable racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur et qui ne signifie rien. » (Skakespeare)

#
Un génie rejoint l'autre, et tous les autres, le fond(s) commun des génies, et/qui font comme un.
Tous les génies font comme un. Héritage.
Tous les génies font comme un. À nous, héritiers.

#
Les grands esprits/génies se rendent compte.
Les grands esprits se rendent compte.

#
(rappel)
Il y faut un peu du même pour reconnaître le génie.


#
Quand on prend du front, on a des sourcils à se faire.
Quand on gagne en front, on a des sourcils à se faire.
À grand front, des sourcils à se faire.
Les chauves ont du/des sourcils à se faire.
Quand on perd se cheveux, on se fait des sourcils.
Quand on perd ses cheveux, on a des sourcils à se faire.
Il perd ses cheveux, et il se fait pas de sourcils.
Quand on perd ses cheveux, on a des sourcils à se faire.


#
Je perds mes cheveux en même temps que la tête. À croire que les cheveux sont connectés aux neurones / les cheveux et les neurones ne font qu'un.
Je perds mes cheveux en même temps que la tête. À croire qu'à la base/racine des cheveux les neurones.
Je perds mes cheveux en même temps que la tête/boule. À croire que les cheveux et les neurones vont de pair (là-dessous).
Je perds mes cheveux en même temps que la tête. À croire que les deux sont liés.
Je perds mes cheveux en même temps que la tête. À croire que les deux sont liés.
Je perds mes cheveux en même temps que la tête/boule. À croire que les cheveux et les neurones vont de pair, sont de mèches (dans cette affaire).
Je perds mes cheveux en même temps que la tête/boule. À croire que les deux sont liés – par les neurones ? Qui sont de mèches ?
Je perds mes cheveux en même temps que la tête/boule. À croire que les deux/qu'ils sont de mèche.
Je perds mes cheveux en même temps que la boule. À croire que ceux-là sont de mèche.


#
Mes cheveux et mes neurones semblent de mèche pour me faire faux-bond.
Mes cheveux et mes neurones me font faux-bond. À croire qu'ils sont de mèche.


#
Mon regard me sort pas les yeux.
Dans le miroir, mon regard me sort pas les yeux.
Il suffit d'un miroir pour que mon regard me sortent par les yeux.
Un miroir, et mon regard me sort par les yeux.
Un miroir, et son regard me sort par les yeux.
Un miroir devant moi, et son regard me sort par les yeux.
Un miroir me fait face, et son regard me sort par les yeux.


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Je connais l'intérieur de mon nez sur le bout des doigts.
Je connais le fond de mon nez sur le bout des doigts.
Connaître le fond de son nez sur le bout des doigts.

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Mon regard me sort par les yeux, mon odeur par les trous de nez, les bras me tombent des mains…
Mon regard me sort par les yeux, je peux pas blairer/pifrer mon nez, mon nez je peux pas le pif(r)er/blairer/sentir, mes pieds c'est pas le pied, les bras me tombent des mains, ça me casse les oreilles d'entendre, mes pensées ont l'air/sont comme/me semblent tirées par les cheveux, j'en ai par-dessus la tête de ma tête, mes épaules n'ont pas/plus les épaules (de me supporter), j'ai pas la main sur mes mains, sur (ce que font) mes mains j'ai pas la main, mes couilles me couillonnent, mon cul me fait chier, (j'en ai) plein le dos de m'endosser… bref, on peut pas dire que ma personne/mon corps je l'ai dans la peau…




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À vivre au sud, j'ai perdu le nord.
J'ai pas perdu le nord, de vivre au sud. Mais perdu l'est, à vivre à l'ouest.
J'ai un peu perdu le nord, à vivre au sud. Et un peu de l'est+de leste, à vivre à l'ouest.
J'ai un peu perdu le nord, à vivre au sud. Et un peu le reste/leur reste/l'heure est, à vivre à l'ouest.
J'ai peut-être un peu perdu le nord, à vivre au sud. Et un peu le reste/leur reste/l'heure est, à vivre à l'ouest.
J'ai peut-être un peu perdu le nord, à vivre au sud. Et un peu de l'est+leste, à vivre à l'ouest.
À vivre au sud j'ai peut-être perdu le nord, et à vivre à l'ouest un peu de l'est.
À vivre au sud j'ai peut-être un peu perdu le nord, et un peu de l'est à vivre à l'ouest.

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Perdre du leste à vivre à l'ouest.
On perd du leste à être à l'ouest.

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Cécile, et ses silences… Ces cils.
Cécile, et ses silences… Ces cils… (lancent/lance(s))…
Cécile, mais c'est/ses silences… Ces cils… (lancent/lance(s))…


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« Vous écrirez télégraphique, ou vous écrirez plus du tout. » (L.-F.C.)



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Il y a le klaxon avertisseur et le klaxon réprobateur. En d'autres termes, de l'avertisseur un emploi social/politique/conciliateur et un usage moral/moralisateur.
Il y a le coup de klaxon avertisseur et le coup de klaxon réprobateur. L'un conciliateur, l'autre moralisateur.
Il y a le coup de klaxon avertisseur et le coup de klaxon réprobateur : l'un conciliateur, l'autre moralisateur.
Il y a le coup de klaxon/klaxonnage avertisseur et le réprobateur : l'un conciliateur, l'autre moralisateur.
En coup de klaxon, il y a l'avertisseur et le réprobateur : l'un conciliateur, l'autre moralisateur.
Il y a le klaxon avertisseur, conciliateur… et le klaxon sanction, réprobateur, moralisateur.
Il y a le coup de klaxon avertisseur et le coup de klaxon réprobateur, l'un conciliant/concertant l'autre moralisant.
Il y a le klaxon avertisseur et le klaxon réprobateur, l'un conciliant/concertant l'autre moralisant. Et le klaxon festif, déclamatif.
Il y a le klaxon informatif et le klaxon réprobatif.
Avertisseur ou festif, il y a le klaxon informatif et le klaxon réprobatif.
Il y a le klaxon informatif et le klaxon réprobatif, et enfin le déclamatif. (Le performatif et le plaintif et le festif ?)




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J'envie et crains de rencontrer celle qui me suffira (à d'autres filles).
J'envie et crains de rencontrer celle qui, de toutes les/des autres filles, me suffira. Mais j'en-vie pourtant – que je le crains.
J'envie et crains de rencontrer celle qui, de toutes les/des autres filles, me suffira. Je le crains. Et j'en()vie pourtant.
J'envie et crains à la fois de rencontrer celle qui, de toutes les autres, me suffira. J'en vie…
Je crains et j'envie à la fois de rencontrer celle qui de toutes les autres me suffira. J'en vie…
J'envie et je crains à la fois de rencontrer celle qui de toutes les autres me suffira. Mais j'en vie…
Je doute, j'envie et redoute de rencontrer celle qui de toutes me suffira. Mais j'en vie…
Je doute et redoute de rencontrer celle qui de toutes me suffira. Mais j'en vie…


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L'huile et l'eau ne se mélangent pas, mais supportent.
L'huile et l'eau ne se mélangent pas, mais se contiennent. Se support-ent.
L'huile et l'eau ne se mélangent pas, mais se supportent à se contenir. [En fait, il n'y a que l'eau qui supporte l'huile]
L'huile et l'eau ne se mélangent pas, mais se supportent.
L'eau ne se mélange pas à l'huile, mais (au moins) la supporte.
L'eau se mélange mal à l'huile ; la supporte.


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L'huile et l'eau ne se marient pas, elles se supportent.


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Mariage forcé de l'huile et l'eau, elles ne font que se supporter.
En mariage forcé, l'huile et l'eau ne font que se supporter.


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Fiche pour GiedRé :
Philosophe de terrain, et d'écriture multimédia.
« Faire de ma vie une oeuvre d'art (philosophique), dont une deuxième autant que possible – pour mémoire et outil de la première. »
(Donc) déserteur, depuis l'an 2000, du Service du Travail Obligatoire.
Vie quotidienne alternative, poétique et nomade, dite par certains « rock'n'roll » ou « de bohème », alternant solitude (à l'oeuvre) et sollicitude / ouverture (avec les/auprès des/aux autres).
Selfimage de vie quotidienne / du quotidien depuis 2004. Une armada de disques durs.
Selfimage de vie quotidienne / du quotidien depuis 2004. Alors en ex-Allemagne de l'Est.
Pour expression : détournements philosophiques, selfilms (de vacances, de famille et divers/etc.),
Pour expression : dialogues infinis avec les « vrais gens », proches ou inconnus, détournements philosophiques (signés OTTO, avatar/identité détournée), selfilms, entretiens, chansons, interventions publiques (conférences, concerts…)
Pour expression :
- dialogues de terrain avec les gens, les « vrais », proches ou inconnus…
- écriture multimédia : détournements philosophiques (signés OTTO, avatar/identité détournée, agent trouble), selfilms, entretiens, chansons, interventions publiques (conférences, concerts…)


A été basé en Bretagne natale, à Paris, à Leipzig (ex-RDA, 10 ans après la Chute du mur)
A été basé en Bretagne natale (ici et là, et là, et là… etc.), à Paris (centre-est, droite), à Leipzig (post-RDA en friche), Marseille (centre), en Cévennes (sud-est)
A été basé en Bretagne natale (ici et là, et là, et là… etc.), à Paris (11e), à Leipzig (post-RDA, en friche), Marseille (centre), Cévennes (post-minières)…
Eu pour bases : Bretagne natale (ici et là, et là, et là… etc.), Paris (11e), Leipzig (post-RDA, en friche), Marseille (centre), Cévennes (post-minières)… Et actuellement à la recherche d'une prochaine.

S'est promené un peu (volontairement) partout en France, et dans presque tous les pays d'Europe, en Égypte, en Chine…
S'est promené volontairement un peu partout en France, et dans presque tous les pays d'Europe, en Égypte, en Chine…
S'est promené (volontairement) un peu partout en France, et dans presque tous les pays d'Europe, en Égypte, en Chine…

L'oeuvre première, celle de vivre (en philosophe-artiste, postartiste), a été partagée avec beaucoup de gens
L'oeuvre première/prioritaire/principale, celle de vivre (en post-artiste-philosophe, c'est-à-dire autrement.. mieux, autant que possible) a été partagée avec beaucoup (beaucoup) de gens/d'autres, innombrables/incalculables, l'oeuvre seconde est encore largement inédite qui reste à faire. Les archives s'accumulent. Difficulté de trouver le temps, les supports
L'oeuvre première/prioritaire/principale, celle de vivre (en post-artiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… mieux, autant que possible) a été partagée avec beaucoup beaucoup d'autres, l'oeuvre seconde (en) est encore largement inédite qui reste à faire, autant que possible. Les archives s'accumulent. Difficulté de trouver le temps et les supports, matériels et immatériels / et pas que matériels.
L'oeuvre première, celle de vivre (en postartiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… mieux, autant que possible) a été partagée avec beaucoup beaucoup d'autres, l'oeuvre seconde, s'accumulant en archives, (en) est/reste d'autant plus inédite / encore largement inédite qui reste à faire, autant que possible. Les archives s'accumulent. Difficulté de trouver le temps et les supports, matériels et immatériels / et pas que matériels.
L'oeuvre première, celle de vivre (en ce post-artiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… mieux, autant que possible) n'a pas manqué de rencontrer son « public » ; l'oeuvre seconde qui reste en encore largement inédite et à faire / en retrait…
l'oeuvre seconde se/s'en tient en retrait
L'oeuvre première, celle de vivre (en ce post-artiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… mieux, autant que possible) a jusqu'ici eu raison de l'oeuvre seconde…
L'oeuvre première, celle de vivre (en ce post-artiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… mieux, autant que possible) a jusqu'ici largement dominée sur l'oeuvre…
L'oeuvre première, celle de vivre (en ce post-artiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… mieux, autant que possible) a jusqu'ici largement préempté / primé sur l'oeuvre…
L'oeuvre première, celle de vivre (en espèce de postartiste-philosophe, c'est-à-dire autrement – mieux, autant que possible) a jusqu'ici largement préempté l'oeuvre seconde… elle-même préempté par l'oeuvre autothéorique, celle d'otto.
L'oeuvre première, celle de vivre (en disons/mettons postartiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… – mieux, autant que possible) a jusqu'ici largement préempté l'oeuvre seconde… elle-même préempté par le travail/le travau/les travaux autothéorique, celle d'otto.
L'oeuvre première, celle de vivre (en disons/mettons postartiste-philosophe, c'est-à-dire autrement… – mieux, autant que possible) a jusqu'ici largement préempté l'oeuvre seconde… elle-même préempté par le travers ou travail autothéorique, (celui) d'otto.


De 2007 à 2016, priorité a été toutefois donnée à l'oeuvre autothéorique. (En préjustification de la suite, de l'oeuvre suivante.) Otto, lui, n'a pas chômé.
De 2007 à 2016, la priorité s'est donnée à l'oeuvre autothéorique, celle d'otto. Une année de flux webradiophoniques hebdomadaires (postradio) et pas loin de 1500 articles (nordexpress) dont la plupart lui prennent/exigeant des semaines, pour parvenir à faire dire aux matériaux… à s'exprimer/se formuler aussi indirectement qu'authentiquement.
De 2007 à 2016, la priorité s'est donnée à l'oeuvre autothéorique, celle d'otto. Une année de flux webradiophoniques hebdomadaires (postradio) et pas loin de 1500 articles (nordexpress) dont la plupart exigent des jours sinon des semaines de labeur, de labourage pour se parvenir à/parachever/mener/achever de faire dire aux matériaux collecté, à s'exprimer/se formuler aussi indirectement qu'authentiquement.




#
Trouver le mieux de la formule.  (cf. Rimbaud : trouver le lieu et la formule.)


#
Et de nombreuses chansons de  : François and the atlas montains, Barbara, Georges Brassens, Jacques Brel, Nino Ferrer, Dominique A, Philippe Katerine, Camille, Mathieu Boogaerts, Françoiz Breut, Gérald Genty, Alain Bashung, Alain Souchon,

Et certaines parties des oeuvres de / plus aléatoirement :  Serge Gainsbourg, Jean-Louis Murat (Lilith), Albin de la Simone (Un homme), Bazbaz


#
Otto commute…
Otto récrivain, commute les images, les sons, les propos, les mots, les syllabes, les lettres, les respirations, les intonations, les cadences, les silences
Otto récrivain. Sa(+ça) combine : commuter les images, les sons, les propos, les mots, les syllabes, les lettres, les respirations, les intonations, les cadences, les silences…
Otto récrivain. Sa(+ça) combine : collecter, puis commuter les images, les sons, les propos, les mots, les syllabes, les lettres, les respirations, les intonations, les cadences, les silences… Pour s'écrire. Aussi indirectement qu'authentiquement. Le défi n'est pas mince. Le pain ne manque pas sur la planche, à découper, mouliner, cuisiner, à sa sauce. (Blanche, comme l'écriture ?)


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Karl se récrit par Otto.
Karl se récrit, se récrée et se recrée par Otto.
Karl se récrée, se récrit et ainsi se recrée par Otto.
Karl se récrée, se récrit et se recrée ainsi par Otto.
Karl, par Otto, se récrée, se récrit et ainsi se recrée.
Karl, par Otto, se récrit, se récrée, et ainsi se recrée.

#
Otto récrée, récrit et recrée Karl.
Otto récrée, récrit et recrée un peu Karl.


#
On mange, de ci, de ça, on boit… et c'est le/un même trou qui fait le tri.
On mange…  de ci, de ça… on boit… par un/le/ce même trou qui fait le tri.
On mange…  de ci, de ça… on boit… par ce/un même/seul trou qui fait le tri.
On mange, de ci, de ça, on boit, par ce/un même/seul trou qui fait le tri.
On mange, de tout, par un même trou, qui fait le tri.
On avale de tout par un même trou, qui fait le tri.
On ingurgite de tout par un même trou, qui fait le tri ; jusqu'aux trous.
On avale de tout le tout par un même trou qui fait le tri. (O/<.)
On avale de tout, le tout dans un même trou qui trie.
On avale (de) tout dans un même trou qui trie.
On avale de tout en amont d'un même trou qui trie en aval.
On avale de tout en amont d'un même trou qui fait le tri en aval.


#
On mange…  de ci, de ça… on boit… par un même trou qui fait le tri. Et puis*… On les retrouve par un autre, en caca, un autre, en pipi, un autre en suée/peau(peau), qui fait suer.
[* puits ]
On mange…  de ci, de ça… on boit… par un même trou qui fait le tri. Et puis*… On les retrouve re- et répartis en caca, en pipi, en suée, en larmes, en snifs…
[* puits ]
On mange…  de ci, de ça… on boit… par un même trou qui fait le tri. Et puis*… On les retrouve re- et répartis à nous faire chier, pisser, saliver, pleurer, rire, jouir…
Par le trou qui fait le tri, on se retrouve à se faire chier, pisser, saliver, jouir, etc., et pleurer, ça peut se comprendre.
Suite à l'usage/l'emplissage du trou qui fait le tri, on se retrouve à se faire chier, pisser, saliver… jouir et pleurer – ça peut se comprendre.
Par l'emplissage/l'usage du trou qui fait le tri, on se retrouve à se faire chier, pisser, saliver… jouir et pleurer – ça peut se comprendre. Bref, (à se faire) vivre.
Par l'emplissage/l'usage du trou qui fait le tri, on se trouve ensuite réparti à se faire chier, pisser, saliver… jouir et pleurer – ça peut se comprendre. Bref, (à se faire) vivre.
Par l'emplissage/l'usage du trou qui fait le tri, on se trouve ensuite réparti à se faire chier, pisser, saliver… jouir… et pleurer, puisqu'à se faire vivre.
Par l'emplissage/l'usage du trou qui fait le tri, on se trouve ensuite réparti à se faire chier, pisser, saliver… jouir… et pleurer, – ça peut se comprendre – puisqu'à se faire vivre.


#
Rappel (Conny) :
Faire caca : se faire chier.


#
Rappel :
Le savon : petit pavé de peau propre.


#
Je conçois mieux être sorti de ma mère, que sorti (d'une espèce sortie) de la mer.
Et encore. Mais je conçois bien d'être sorti de ma mère que de la mer.
D'avoir pour origine ma mère, que la mer.
Par mon appréhension, je conçois moins qu'on soit issu de la mer que de nos mères.
Par mon appréhension de la première, je conçois moins qu'on soit issu de la mer que de la mère.
Je conçois plus volontiers qu'on soit issu de la mère que (primitivement) de la mer.
Je conçois plus volontiers/concrètement qu'on soit issu de la mère que soi-disant de la mer.


#
J'en reviens pas/mal d'y être allé.
J'en reviens pas d'y être allé.
On en revient pas d'y être allé.


#
J'en reviens mal d'en être sorti.
On en revient mal d'en être sorti.
On en revient mal d(e s)'en être sorti.


#
C'est pas pour autant que je m'en sors d'en être sorti.


#
La ligne droite m'a manqué.
J'ai manqué la ligne droite.
J'ai (trop) tourné autour de la ligne droite.
J'ai longtemps tourné autour du trait.


#
Avant d'arriver/…


#
On n'est pas conscient de ce dont on est pas conscience.
Angle mort. On n'est pas conscient de ce dont on n'a pas conscience.
Angle mort. On n'est pas conscient de ce dont on n'a pas conscience.

#
Comment éveiller/aviver/ressusciter un angle mort ?


#
Tu n'es pas consciente de ce dont tu n'es pas consciente / de ce dont tu n'as pas conscience.
Marie — J'espère que si !


#
Rappel :
On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve.
Meilie — Ah, si !


#
Embrasser sur la bouche ≠ sur les lèvres.
Embrasser dans la bouche.
Je peux apprécier d'embrasser sur la bouche, moins dedans.
Le goût d'embrasser sur la bouche, sans celui d'embrasser dedans.
Le bon goût d'embrasser sur la bouche, moins dedans.
Le goût d'embrasser sur la bouche, et moins dedans.
Préfère embrasser sur la bouche que dedans.
Embrasser sur la bouche plutôt que dedans.
Embrasser sur la bouche, mieux que dedans.


# (Merci à marie)
Un livre à titres. À justes titres.
Me livrer à justes titres.
Se livrer à justes titres.


#
ARG. Ces poét(h)iques qui déjouent leur pouvoir d'auteur…
(Cf. Audiordi Skype marie 8-9 nov)


#
Des pensées me remontent pas la forme trouvée/ formule.
D'anciennes pensées me remontent par la force de la forme.
Des pensées me remontent de loin par la voix/voie/gorge de la forme.


#
(Voici)
Des phrases en pleine forme.
Pour des phrases, être en forme.
Il s'agit pour ces phrases d'être en forme.
Voici des idées de fond, en pleine forme.


# (Marie)
Une fille. Ne pas passer pour un (seul) con.
Sur leurs pattes les filles voudraient ne passer pour un con.
Les passantes ne voudraient pas passer pour un con.
En société/auprès des hommes, des femmes, les femmes tiennent à ne pas passer pour un con.
Hey, c'est une femme, pas un con.
C'est une femme, pas un con.
Mollo*. C'est une femme, pas un con.  [* ref. érection]
Mollo, mec. C'est une femme, pas un con.
Cette fille cherche à ne passer pour un con.
Cette fille s'emploie à ne passer pour un con.
Mollo, cette femme en est une, et pas un con.
Mollo, cette femme est une femme, pas un con.
Mollo, cette femme-là n'est pas un con.

#
Je sais pas si tu connais, mais je te demande de connecte[r?].
Sans connaître, il connecte.
Sans connaître, ils connectent.
Même sans connaître il connecte.
Même sans connaître on connecte.


#
– Mais le grand public aime ça
— Oui, ben, il est bien le seul. (Sacha Guitry ?)(Barbey d'Aurevilly)
—>
Au lendemain d'une soirée de théâtre, alors qu'elle [Mme Du Deffand] venait d'étriller devant son fidèle auditoire l'auteur dont, la veille, elle avait vu la pièce, un fâcheux s'obstina longuement à la contredire et crut bon de lui faire remarquer que ce soir-là, justement, le public s'était montré enthousiaste. «Eh bien, Monsieur, lui dit-elle, si le public a aimé, il est bien le seul ! » À cet autre quidam qui cherchait à épater la galerie en relatant l'aventure survenue à un malheureux qu'on aurait décapité mais qui était parvenu à parcourir une vingtaine de lieues sa tête sous le bras, la réplique ne se fit pas attendre: «Ma foi, mon cher, où est l'exploit ? Il n'y a que le premier pas qui coûte.»
(Le charme des penseurs tristes, Frédéric Schiffter)

#
Le qualificatif de « gentil » est moral, celui d' aimable ne l'est pas, ou moins.
Le qualificatif « gentil » est (d'ordre) moral, comme celui de « méchant », et moins celui d' « aimable », plus purement appréciatif, subjectivité assumée.



#
On dirait, avec sa queue de cheval, une sirène avec des jambes normales. (Bénabar, merci à GiedRé)


#
Quant à survivre, c'est mort.
Quant à survivre (toujours), c'est mort.
Quant à survivre, pour nous, c'est mort.
Quant à survivre, pour nous… c'est mort.
Quant à survivre, pour nous : c'est mort.


#
Tout ce qui ne me tue pas, me rend simplement plus… bizarre. (Joker)
Joker : "I believe whatever doesn't kill you, simply makes you... stranger".



#
Le fil dentaire ne me sépare pas de mes dents.
L'usage du fil dentaire ne me sépare pas de mes dents.


#
Retenez bien son nom, on n'en parlera plus. (Alphonse Allais)


#
Flotter sans grâce ou couler en beauté ? (Merci à…)
Choisir/opter de flotter sans grâce ou couler en beauté ? (Merci à…)


#
On ne se libère pas, on se délibère.
On croit se libérer quand on ne fait que se délibérer.
On se croit libre quand on ne fait (jamais) que se délibérer.
On se croit libre de nos forces quand nos forces ne font jamais que nous délibérer.
On se croit libre de nos forces qui nous délibérer.
On se croit libre de ces forces (en nous) qui nous délibérent.
Et on se croit libre de ces forces (en nous) qui nous délibérent.
Et on se croit pourtant libre de ces forces qui (en) nous délibérent.
Et on se croit libre mais de ces forces qui nous délibérent.
Et on se croit libre de ces forces qui nous délibèrent.

#
On croit délibérer de ces forces qui nous dé-libérent.
Plus on croit délibérer de ces forces qui nous dé-libérent, moins on est libre.
Se libérer commence par cesser de croire qu'on délibère de ces forces qui nous dé-libèrent.
Se libérer commence par sortir de la croyance… / par douter…
Plus qu'on croit qu'on délibère de ces forces qui nous dé-libèrent, moins on se libère.


#
À l'oral je bavasse, à l'écrit (apophtegme) je me ramasse.
L'oral (me) bavasse, l'écrit (me) ramasse.


#
Pour Giedré :
En quoi « on est copain » :
- Spécialiste d'Alain Robbe-Grillet, grand écrivain français, difficile, et sulfureux pour sa sado-pédophilie / pédophilie sadique / sa fantasmatique sado-pédophile.
Ou pas :
Tu préfères les chats, moi les chiens
Pour Giedré :
Être ou ne pas être, pour moi/à moi la question ne se pose pas.
Ne pas être est/aurait été infiniment plus tranquille.
Je ne veux pas d'enfant (concourir à en mettre au monde) pour n'infliger ça à personne.
J'ai de meilleurs rapports avec les enfants qu'avec ceux qui jouent les adultes.


#+
Je peux m'entendre avec des enfants qui ne jouent pas les adultes.
Je peux m'entendre avec des seuls enfants qui ne jouent pas les adultes.

#+
Un enfant est un enfant. Un adulte est un enfant qui joue l'adulte.

#
Les adultes jouent les enfants.
Il n'y a que des enfants, dont certains jouent les adultes.
On devient adulte à force de s'y croire.
Certains ne sont adultes qu'à (la) force de s'y/en croire.
Certains ne sont adultes qu'à force d'y jouer.
C'est à force d'y jouer que certains sont adultes.
C'est en y jouant que certains sont adultes.
C'est en y jouant que certains se croient adultes.
C'est en y jouant/à force d'y que certains se croient adultes.
À croire qu'il sont adultes.
Adultes, à s'y croire.


#
Les parents ne sont jamais que des enfants : qui ont des enfants.


#
Resserrer la formule pour mieux élargir le propos / l'impact.
Concentrer la formule pour élargir l'impact.
Resserrer la formule pour élargir l'impact.
Resserrer la formule élargit l'impact.
Resserrer la formule peut élargir l'impact.


#
Comprendre vraiment c'est avoir déjà compris.
Comprendre vraiment c'est avait déjà compris.
Comprendre vraiment c'est avoir déjà compris. (Comprendre vraiment) c'est avait déjà compris.


#
« Je est un autre ». Tout est devenir. La vie n'est pas morale. Le monde n'est pas humain.


#
Je n'ai rien de définitif. (Kafka)

#
Me définir ? Mais je me sens infini. (Pasolini)

#
Comment me définir si je me sens infini ?

#
Chacun délire le réel pour sa réalité.


#
On est toujours dans le malentendu.


#
— Tu vas bien ?
— Jusqu'à preuve du contraire. (cf. Feuilleton avec Bruce Lee)


#
J'ai un attachement de chien pour les chiens.


#
Nombre de mes souhaits dans la vie se réalisent à temps, trop tard.
Nombre de mes souhaits dans la vie se réalisent trop tard, à temps.
Nombre de mes souhaits dans la vie se réalisent trop tard, à temps. Mais trop tard.
La plupart de mes grands désirs ont fini par se réaliser, trop tard, à temps.


#
C'est à s'arracher les cheveux, de les perdre.
C'est à s'(en) arracher les cheveux, de les perdre.


#
« Les sages en font trop, et les autres pas assez. » (Z.X.)(R.-P.D.) Juste entre les deux, le philosophe.
« Les sages en font trop, et les autres pas assez. » (Z.X.)(R.-P.D.) Juste entre (les d)eux, le philosophe.


#
Dormir/Mourir est bien la dernière chose à faire.
Mourir est bien la dernière chose à faire.
Dans la vie, mourir est bien la dernière chose à faire.
Pour un vivant, mourir est bien la dernière chose à faire.
Mourir est bien la dernière chose à faire.

#
Des bouches d'aération, des oreilles peut-être (bien) mais les murs ont des narines, par les prises électriques et des (grands) yeux par les fenêtres… et des paupières pour certains…
Des bouches d'aération, des oreilles peut-être bien mais les murs ont des narines par les prises électriques et des yeux par les fenêtres… (et/mais des paupières pour/chez certains…)


#
Allongé/Étendu entre quatre mur, je/on plafonne.
Entre quatre murs, on plafonne.


#
Ces fringues m'emballent.
Je suis emballé par…
Ces fringues m'emballent…
(J'adore/Chouette.) Ces vêtements ballent.
Ces fringues m'emballent. Ces vêtements ?… balle !
Ces fringues m'emballent. (Ces vêtements ballent.)

#+
Ce caleçon m'emballe… les couilles.

#
Allez, je vais (essayer de) dormir, ça me détendra.
Essayons de dormir, ça nous détendra.
Dormons, ça nous détendra.
Dormons un coup/peu, ça nous détendra.

#
Pour une poso-logique.
Du grec ancien πόσος, pósos (« combien ») et λογία, logía (« étude »).    (Pharmacologie) Partie de la médecine et de la pharmacologie qui s’occupe des doses auxquelles on doit employer les médicaments.


#
(Rappel :)
Je connais le fond de mon nez sur le bout des doigts.

#
Mon (petit) doigt me dit… qu'en tout cas il connaît le fond de mon nez.

#
Que devient ton poing quand tu tends les doigts. ((merci à ?) Miossec)

#
Dextérité (digitale). C'est-à-dire que mes doigts je les ai bien en main.

#
Pour Florence, la vie ce sera jamais Venise.

#
Réformer notre pensée/culture proverbiale.
Contre-façon proverbiale, pour contre-culture.
Contre-culture de contre-façon proverbiale.


#
L'intercession nous donne les moyens d'expression de nos intuitions.


#
Sous l'influence la confluence.
Comment départir l'influence de la confluence ?


#
Dormir dans des draps roses nous rappelle notre premier bain.
Régresser à dormir dans des draps roses qui nous rappelle…
Régresser dans des draps rose-utérus.
Position de foetus, à régresser dans des draps rose-utérus.
On régresse à dormir…
Sommeil régressif à dormir dans des draps rose-utérus.
Sommeil régressif dans des draps rose-utérus.
Régressif, à dormir/se blottir dans des draps rose-utérus.
Régressif, à dormir/se blottir dans des fins draps rose-utérus.  (diaphane / translucide)
(Sommeil) régressif, à se blottir dans des draps rose-utérus, translucides. Translucide.
Régressif, de se blottir dans des draps roses.
Régressif, de s'enfoncer/s'enfourner/se recroqueviller dans des draps roses.
Régressif, de se blottir/s'enfoncer/s'enfourner/se recroqueviller dans des draps roses. (Nostalgie ?)



#
La poésie est translucide.
La poésie cultive/cherche le translucide.
Opacité translucide de la poésie.
La poésie n'est pas opaque mais translucide.
La poésie réussie est translucide.
Réussie, la poésie est translucide.
Géniale, la poésie est translucide.


#
Géniale, l'oeuvre est translucide.
Géniale, l'oeuvre d'art est translucide.


#
Géniale, l'oeuvre d'art est cosmo-logique.
Géniale, l'oeuvre d'art comporte une part cosmo-logique.
Géniale, l'oeuvre d'art est en partie cosmo-logique.
Géniale, l'oeuvre d'art a parfum cosmo-logique.
Géniale, l'oeuvre d'art, par nature anthropo-logique, à sa part cosmo-logique.



#
Il paraît / On me dit / ose prétendre / prétend que je perdrais mes cheveux de les perdre.
Il paraît / On me dit / ose prétendre / prétend que je perdrais mes cheveux de les perdre. C'est bien le cheval qui se mord la queue.

#
La pente nous abandonne/dévalonne, l'escalier nous dégringole.


#
La vallée nous avale.


#
Le mont nous monte, la vallée nous avale. On arpente la pente, etc.
On arpente la pente, le mont nous monte, la vallée nous avale…


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(Rappel :)
Cette ville en butte à la mer.  (cf. Karl, On dirait le süd)


#
L'escalier est paternaliste sur la pente.
L'escalier paternalise la pente.
L'escalier pallie (à) la pente.


#
La pente fretless.


#
Au commencement était le verbe; à la fin / pour finir, le(s) proverbe(s). Et/Mais/Puis tout finit par des chansons.
Au commencement était le verbe, à la fin le proverbe. Le tout finit par des chansons.
Au commencement était/serait le verbe, à la fin le proverbe. Le tout finirait par des chansons.
Au commencement était/serait le verbe, à la fin le proverbe.


#
Le tout finirait par des chansons.


#
Je vous mène en bateau, ou bien on rentre à pied. (Christophe, merci à Dominique A)


#
Une guitare sonne (déjà) avec un (seul) doigt, (certes,) mais comme par/sur elle-même. Elle en attend plus d'un musicien / de son guitariste.
Une guitare sonne (déjà) avec un (seul) doigt, (certes,) mais comme par/sur elle-même. Elle en attend plus d'un musicien / de son guitariste.
Une guitare sonne (déjà) avec un (seul) doigt, (certes,) mais comme par/sur elle-même.
Avec un doigt déjà, la guitare sonne, mais ne joue pas.


#
Même si on la fait bien jouer, le manche d'une guitare invite à plus de doigts qu'on en a/possède / qu'en a celui qui la tient dans ses bras. Même s'il la/en joue bien…
Même à bien la (faire) jouer, le (bon) guitariste s'aperçoit/se rend compte que la guitare…
Même à bien la (faire) jouer, le (bon) guitariste s'aperçoit/se rend compte qu'il lui manque des doigts l'invitation / sous l'appel du manche.

#
Une guitare sonne sous n'importe quels doigts mais ne joue que sous certains / qu'à partir de certains. C'est son joug / À son joug / Tel est son joug.
Une guitare ébruite sous n'importe quels doigts mais ne joue que sous certains / qu'à partir de certains. C'est son joug / À son joug / Tel est son joug.
Le joug d'une guitare est de sonner sous/par n'importe quels doigts mais de ne jouer que sous certains.
Le joug d'une guitare est de ne jouer qu'à partir de certains doigts, les autres ne font que l'ébruiter.


#
Serrer les fesses d'en avoir plein le cul.
En société, en avoir plein le cul nous fait serrer les fesses.
Pour ne pas se faire chier quand on en a plein le cul, en société, on serre les culs.
Qui en a plein le cul se reconnaît en ceci qu'il serrer les fesses.
En avoir plein le cul ; serrer les fesses.
Quand on en a plein le cul, deux options : serrer les fesses, ou…
À serrer les fesses d'en avoir plein le cul.
Serrer les fesses d'en avoir plein le cul, mais jusqu'où ?
Serrer les fesses d'en avoir plein le cul, mais jusqu'au… où ?
En avoir plein le cul de serrer les fesses. (O/<.)
Serrer les fesses d'en avoir plein le cul de serrer les fesses.


#
Les escaliers échelonnent la pente.
dose la pente

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Et, à la base/en soi, plus neutre que mais. Coordination/Addition, confrontation/opposition.

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DÉFAUSOPHIE / lucidité
(Ah, c'est sûr ! Que) sans lumière, pas d'ombre.
(C'est) la lumière (qui) fait/crée l'ombre.


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Jusqu'ici encore au labeur sans l'argent du beurre. Mais les épinards. Et peinard.


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L'argent viendrait avec le bonheur. En attendant, le bonheur était déjà là.  [?] (Drieu La Rochelle, Gilles, intro)


#
Tant de maux pour un mot de trop.
Parfois tant de maux pour un mot de trop.
Pour un mot de trop parfois tant de maux. De trop.
Parfois tant de maux pour un mot, de trop.
Parfois tant de maux en si peu de mots.


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Le vent n'est pas fort d'être au courant de tous ses+ces courants qui en font ce vent.


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Autres détails : à Zurich, hôtel Baur-au-lac, je trouvais dans le cabinet de toilette une brosse de chiendent à long manche, dont je me demandai s'il fallait m'en frotter le dos après le bain, ou simplement nettoyer la baignoire. Je l'employais successivement à l'un et l'autre usage avec le même succès, de sorte que je demeurai dans mon embarras.
(Jean Paulhan, Guide d'un petit voyage en Suisse, p42)



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J'ai une pensée à titrer.
D'otto, Karl est le penseur à titrer.
Derrière Otto il y a (aussi/encore) un penseur à titrer.
Derrière l'otteur (quand même) un auteur à titrer.
Derrière l'otteur quand même un auteur, car l'auteur à titrer.


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Derrière l'otteur quand même un auteur, car l'auteur a titré.
Derrière l'otteur un auteur, ne serait-ce qu'à titrer.

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L'école maternelle de l'utérus.
École maternelle de l'utérus.
L'école, maternelle, de l'utérus.

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Trouver chaussure à son pied.

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On marche plus volontiers et de bon coeur d'avoir trouvé chaussure à son pied.


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(Mais) Trouver chaussure à son pied quand celui-ci croît encore ?
Comment (prétendre) trouver chaussure à son pied quand celui-ci croît encore ?
Comment (prétendre) trouver chaussure à son pied tant qu'/quand il croît encore ?


# (Otto + dérushage karl)
Du coltinage pour récolte.
Du coltinage à la récolte.


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(rappel :)
article : Otto - signé otto



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J'ai coupé l'herbe sous le pied
J'ai ramassé ma pensée sous le pied…
À force de couper et recouper les pensées des autres par la mienne…
Ramasser ma pensée avec celles des autres.
J'ai ramassé ma pensée en coupant et ramassant celles des autres.
J'ai peut-être appris à ramasser ma pensée en coupant et ramassant celles des autres.
J'ai peut-être appris à ramasser ma pensée en coupant et ramassant celles des autres par la mienne.
J'ai peut-être appris à ramasser ma pensée en la coupant et la ramassant sous le pieds des autres.
J'ai peut-être pu ramasser ma pensée à force/forge de la couper et recouper sous le pieds des autres.
J'ai peut-être pu ramasser l'herbe de ma pensée (en herbe) à force de la couper et recouper sous le pieds des autres.
J'ai peut-être pu ramasser ma pensée (en herbe) à force de la couper et recouper sous le pieds des autres.
D'abord en herbe, j'ai pu ramasser ma pensée à force de couper et recouper celles des autres.
J'ai pu finir par ramasser ma pensée d'abord en herbe, à force de couper et recouper celles des autres.


#
Je ramasse ma pensée de l'avoir tant coupé et recoupé à celle des autres.
D'avoir tant découpé, coupé, recoupé la..
La pensée par moi découpée, coupée, recoupée des autres est devenue la mienne.
À force de découper, couper et recouper la pensée des autres, je ramasse la mienne.
C'est en ayant couper et recouper la pensée des autres que je peux ramasser la mienne.
D'avoir couper et recouper la pensée des autres me permet de ramasser la mienne.
Couper et recouper la pensée des autres et c'est le mienne que je ramasse.
À tant couper et recouper la pensée des autres, c'est le mienne que je ramasse.
Couper et recouper la pensée des autres et c'est le mienne que je ramasse.
À couper et recouper la pensée des autres, c'est le mienne que je ramasse.
Avoir tant coupé et recoupé la pensée des autres me permet aujourd'hui de ramasser la mienne.


#
Aujourd'hui je ramasse (la formulation de) ma pensée d'avoir tant coupé et recoupé celles des autres.
Enfin je ramasse l'expression/la formulation de ma pensée d'avoir tant coupé et recoupé celles des autres.
Enfin je peux ramasser la formulation de ma pensée d'avoir tant découpé et recoupé celles des autres.
Enfin je peux ramasser la formulation de ma pensée d'avoir, en herbe, tant découpé et recoupé celles des autres.
Je peux enfin ramasser la formulation de ma pensée d'avoir, en herbe, tant découpé et recoupé celles des autres.
Je peux enfin ramasser la formulation de ma pensée d'avoir, en herbe, tant et tellement découpé et recoupé celles des autres.

#
Couper et recouper les mots des autres et c'est les miens que je ramasse.


#
Couper et recouper la pensée des autres à l'aune de la mienne.
Leurs pensées sont découpées et recoupées à l'aune de la mienne.
Leurs pensées sont découpées, coupées et recoupées à l'aune de la mienne.


#
Tant d'idées amassées qu'il faut que je ramasse.
Tant d'idées amassées, dispersées, que je voudrais ramasser.

#
Otto coupe et recoupe la pensée des autres pour la sienne, que karl ramasse.
Otto coupe et recoupe la pensée des autres pour la sienne, que karl finit par ramasser.
Otto découpe, coupe et recoupe les pensése des autres pour la sienne, que karl finit par ramasser.
Otto découpe, coupe et recoupe les pensées des autres pour la sienne, que karl s'applique par ramasser.


#
Je découpe, recoupe les pensées des autres, et ramasse les miennes.
Je découpe et recoupe la pensée des autres, puis ramasse les miennes.
Je ramasse ma pensée d'avoir autant couper et recouper celle des autres.
Je ramasse ma pensée d'autant que j'ai coupé et recoupé celle des autres.
Je ramasse d'autant ma pensée que j'ai coupé et recoupé celle des autres.

#
C'est pour avoir coupé et recoupé celle des autres que je peux aujourd'hui ramasser ma pensée.
C'est d'avoir coupé et recoupé celle(s) des autres que je peux ramasser (la formulation) ma pensée.
C'est d'avoir coupé et recoupé celle des autres que je peux ramasser la formulation de ma pensée.
C'est à couper et recouper celles des autres que je peux aujourd'hui ramasser la formulation de ma pensée.
C'est à couper et recouper celles des autres que je ramasse la formulation de ma pensée.


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Je n'ai pas cessé de couper et recouper les pensées des autres par la mienne/les miennes.
Recouper les pensées des autres par les miennes.


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J'ai pu ramasser ma pensée en herbe en la coupant et recoupant de sous le pieds des autres.
J'ai pu ramasser ma pensée en herbe à force de (devoir/vouloir) la couper et recouper de sous le pieds des autres.
J'ai pu ramasser ma pensée en herbe une fois coupée et recoupée sous le pieds des autres.
J'ai pu ramasser ma pensée une fois coupée et recoupée (alors) en herbe sous le pieds (de celle) des autres.
J'ai pu ramasser l'expression de ma pensée une fois coupée et recoupée en herbe sous le pieds (de celle) des autres.
J'ai pu ramasser l'expression de ma pensée une fois coupée et recoupée en herbe sous le pieds (de celle) des autres, qui la foulent en herbe.
Une fois coupée et recoupée j'ai pu ramasser l'expression de ma pensée en herbe sous le pieds (de celle) des autres, qui la foulent en herbe.
J'ai peut-être pu ramasser l'expression de ma pensée une fois coupée et recoupée sous le pieds (de celle) des autres.
Sûrement que de couper et recouper sous le pied des autres l'expression en herbe de ma pensée en herbe/mes intuitions permis de/m'a forgé/aider à la ramasser.


#
À cueillir+accueillir les formulations/pensées/expressions autres je récolte la mienne.
À cueillir les pensées/expressions autres je récolte la mienne.
À cueillir et couper (et recouper) la pensée des autres je récolte/ramasse la mienne.
À cueillir, couper et recouper la pensée des autres je ramasse la mienne.
À cueillir, recueillir, couper, recouper la pensée des autres je ramasse la mienne.
À cueillir, découper, couper, recouper les pensées des autres par les miennes... je les ramasse.

#
Tu ne seras pas sans rien récolter d'une pensée qui te sème.
Qu'est-ce que je récolterais d'une pensée qui me sème ?
Curieux de savoir ce qu'on récolte d'une pensée qui nous sème.
Que peut-on récolter d'une pensée qui nous sème ?
Qu'est-ce qu'on récolte d'une pensée qui nous sème ?


#
C'est d(e l)'otto k. en tout cas.


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Rappel :
Otto - Mirò


#
Otto (Karl) se parle (lui-même) avec les mots des autres.
(Par) Otto (Karl) se parle lui-même comme un autre avec les mots des autres.


#
Pour la digestion, se méfier de ce qui glisse en bouche qu'on a tendance à ne pas mâcher.


#
L'homosexualité est conspuée/refoulée au nom du Programme, de Programme qui ne dit pas son nom.
L'homosexualité, improductive/inféconde, est conspuée/refoulée au nom du Programme, de Programme qui ne dit pas son nom.



#
Le Programme ne dit pas son nom, mais tous les autres.
Le Programme ne dit pas son nom, que par tous les autres.
Le Programme se dit par tous les autres noms que le sien.
Le Programme se dit par d'autres noms que le sien.
Le Programme se dit par d'autres noms que le sien, sauf/jamais le sien.
Le Programme ne se dit que par d'autres noms que le sien.
Le Programme ne se manifeste pas sous son nom, mais par tous les autres.


#
insecte volet
Bloqué pour la nuit comme l'insecte entre le volet et le fenêtre.
Bloqué pour la nuit comme insecte entre fenêtre et volet.
Ici bloqué/prisonnier/enfermé (ici) pour la nuit comme l'insecte entre la fenêtre et le volet.
Ici bloqué/prisonnier/enfermé (ici) pour la nuit comme l'insecte entre la fenêtre et le volet, à ceci près que lui ne sait pour combien de temps.


#
L'insecte prisonnier pour la nuit entre la fenêtre et le volet ignore pour combien de temps.
L'insecte qu'on ne se soucie pas d'emprisonner pour la nuit entre la fenêtre et le volet ignore, lui, pour combien de temps.
L'insecte qu'on ne se soucie pas d'emprisonner pour la nuit entre la fenêtre et le volet ignore, lui, que c'est pour la nuit / son sort.
L'insecte emprisonné pour la nuit entre la fenêtre et le volet ignore, lui, que pour une seule nuit.
L'insecte emprisonné/ (fait)prisonnier pour la nuit entre la fenêtre et le volet ignore, lui, pour combien de temps.
L'insecte prisonnier pour la nuit entre la fenêtre et le volet ignore pour combien de temps. Et le temps lui est autrement compté.
L'insecte prisonnier pour la nuit entre la fenêtre et le volet ignore pour combien de temps – lequel lui est autrement compté.

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Le temps de vie pour les insectes leur est autrement compté.
Le temps de vie pour les insectes leur est autrement compté, qu'à nous.


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Destin d'un insecte soudain prisonnier d'une maisonnée qui part en vacances.


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Ironie du… sort de ne pas/jamais nous en sortir.
Ironie du… sort de ne pas/jamais nous en sortir, littéralement.
Ironie du sort que de ne (littéralement) jamais nous en sortir.
Ironie du sort que de ne jamais nous en sortir.

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L'insecte manipulé par moi ignore mes intentions. À moins que…
Sauf un Nième sens particulier, l'insecte que je manipule ignore tout de mes intentions.
Tout le temps que je manipule un insecte celui-ci ignore mes intentions. Et même peut-être encore après. Et s'il en réchappe.
Tout le temps que je manipule (entre mes pattes) un insecte celui-ci ignore mes intentions.
Tout le temps qu'entre mes pattes que je manipule un insecte celui-ci ignore mes intentions.
Tout le temps qu'entre mes pattes que je manipule un insecte celui-ci ignore à quelle sauce.
Tout le temps que je tente de sauver un insecte celui-ci ignore les/mes intentions.
Tout le temps que je tente de sauver un insecte celui-ci, à moins d'un nième sens, ignore les/mes intentions.
Tout le temps que je manipule un insecte, celui-ci, à moins d'un nième sens, ignore les/mes intentions.
Tout le temps que je manipule un insecte, même avec la bienveillance (de mes trop grosses pattes), celui-ci, à moins d'un nième sens, ignore (atrocement/radicalement) les/mes intentions.


#
Se projeter dans/Imaginez le monde à l'échelle d'une fourmi.
Se projeter à l'échelle (de stress) d'une fourmi dans un monde peuplé de géant.
Par l'imagination se projeter à l'échelle (de stress) d'une fourmi dans un monde géant, peuplé de géants, que la moindre inadvertance d'une pierre ou d'une patte peut écraser.
Par l'imagination se projeter à l'échelle (de stress) d'une fourmi sur une terre géante, peuplée/foulée de géants, à la merci…
Par l'imagination se projeter à l'échelle de stress par exemple des fourmis vivant sur une terre géante, à la merci d'une foulée de géants.
Par l'imagination se projeter à l'échelle de stress des tout petits de ce monde à la merci des foulées de géants.
Par l'imagination se projeter à l'échelle (de stress) des tout petits de ce monde, insecte(s) par exemple, à la merci des foulées de géants.
Par l'imagination se projeter à l'échelle (de stress) des tout petits/minuscules de ce monde (visible), insecte(s) par exemple, à la merci d'un monde de géants.
Imaginer le monde à l'échelle d'une fourmi : géant, de géants.




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11 novembre


#
Action délibérée, oui, de forces.
Action délibérée, oui, mais par des/ces forces (en nous).
Action délibérée, oui, mais par nos forces.
Action délibérée, oui, mais par mes/tes forces.
Action délibérée, dis-tu, oui, mais par tes forces.
Action délibérée, dis-tu, oui, mais par tes forces en présence.
Action délibérée, oui, mais par tes forces en présence.
Action délibérée, oui, par nos forces.


#
On ne décide pas de ses forces : je mes forces, tu tes forces, il ses forces…
On ne décide pas de ses forces : je mes forces, tu tes forces, il ses forces… (O/<.)

#
Nos forces délibèrent pour nous, et en notre nom.
Nos forces délibèrent non seulement pour nous, mais en notre nom.
Nos forces délibèrent pour nous, non seulement mais en notre nom.


#
Nos forces nous délibèrent au lieu de ce qu'on prend pour soi-même.
Nos délires et nos forces nous délibèrent au lieu même de ce qu'on prend pour soi-même.
Mes délires et mes forces me délibèrent au lieu de ce que je prends pour moi-même.
Mes délires et mes forces me délibèrent au lieu (-dit) de moi.
Mes délires et mes forces me délibèrent au lieu (-dit) du moi.
Comme tout le monde/tout un chacun, mes délires et mes forces me délibèrent au lieu (-dit) de moi.

#
Je suis un lieu-dit de mes forces.
Je est un lieu-dit de mes forces.
Je, suis un lieu-dit de mon corps.

#
Je est en outre.
Je est une outre.


#
Comment, dans un sens ou/sinon dans l'autre, ne pas devenir fou de la folie des autres.
Comment, dans un sens ou/sinon dans l'autre, ne pas devenir fou de/par la folie des autres.
Comment, dans un sens ou/sinon dans l'autre, ne pas tourner/devenir fou de/par la folie des autres.
Comment, dans un sens ou dans l'autre, ne pas tourner fou de la folie des autres.
Comment ne pas tourner fou de la folie des autres.
Comment ne pas tourner fou, dans un sens ou dans l'autre, de la folie des autres. Tourner du chapeau sous le chapiteau.


#
Comment, sinon (alors) de l'autre (qu'on enferme), ne pas devenir fou de la folie des autres.
Comment ne pas, sinon de la leur, devenir fou par la folie des autres.
À ne pas devenir fou par la folie des autres, il nous reste la leur.
À ne pas devenir fou de la folie des autres, il nous reste l'autre / on atteint l'autre.
À ne pas devenir fou de la même folie que les autres, il nous reste l'autre / on atteint l'autre.
La folie des autres ne nous laissent pas d'alternative que de la rejoindre (plus ou moins), ou d'être/de devenir fou.
La folie des autres ne nous laissent pas tellement d'alternatives que de la rejoindre (plus ou moins), ou d'être/de devenir fou.
La folie des autres nous force d'en être, sinon de le devenir.
La folie des autres nous force d'en être suffisamment, sinon de le devenir.
La folie commune nous force d'en participer, sinon de le devenir.
La folie commune nous offre le choix/l'alternative d'en participer, ou bien de le devenir.
La folie commune nous force d'en participer, sinon de le devenir. Quoi ?

#
Oser la demi-folie pour ne pas y sombrer tout à fait/complètement.
Oser la demi-folie pour ne pas y tomber entièrement.
Oser la demi-folie pour ne pas y tomber tout entier.


#
Le sucre lent de la philosophie.
Dans l'offre/au menu, comment le sucre lent de la philosophie peut-il lutter contre les bonbons ?
Comment le sucre lent de la philosophie peut-il lutter contre les bonbons au/du menu ?
Comment le sucre lent de la philosophie peut-il lutter contre un menu de bonbons (à la carte) ?


#
On juge les mérites des derniers ressorts dont on ignore/néglige les premiers, ressortissant(s) du sort.
On s'attribue le mérite des derniers ressorts dont on ignore les premiers.
On s'attribue le mérite de forces dont on ignore/méconnait les ressorts.
On s'attribue des mérites pour autant qu'on en ignore les ressorts.
On s'attribue des mérites pour autant qu'on en ignore (tous) les ressorts. Lesquels ressortissent de sorts.
On attribue des mérites à une volonté dont en ignore les ressorts. Lesquels ressortissent de sorts.
On attribue des mérites à une volonté dont en ignore les ressorts. Lesquels ressortissent du sort.


#
On attribue des mérites à des ressorts qui nous dépassent.
On attribue des mérites à des ressorts.
C'est à tort qu'on attribue des mérites à de simples sorts et ressorts.
Ce qu'on juge au mérite ne sont que sorts et ressorts.
Ce qu'on juge au mérite ne sont que ressorts du sort.
Ce qu'on juge au mérite ne sont que ressorts (et) du sort.
Ce qu'on juge au mérite ne sont que ressorts du sort.


#
Les mérites ne sont attribués qu'à de simples ressorts qui ne sont pas du nôtre.
Les mérites ne sont attribués qu'à de simples ressorts qui ressortissent de sorts.
Les mérites ne sont attribués qu'à des derniers ressorts dont on ignore les premiers, qui ressortissent de sorts.


#
En dernier/premier ressort, rien n'est du nôtre.
En premier et dernier ressort, rien n'est du nôtre. (Mais du sort.)
En premier et dernier ressort, rien n'est (tellement) du nôtre.


#
Nous n'avons que des sorts/du sort pour ressorts.
Le fond de nos ressorts sont des sorts.
Nos ressorts ne ressortissent que du sort.
Nos ressorts ne sont pas du nôtre, mais ressortissent du sort.

#
Au fond, nos ressorts ne sont pas du nôtre. (O/<.)

#+
Ce que tu fais, tu le fais toujours en vertu d'un ressort qui n'est pas du tien.
On agit en vertu d'un ressort qui n'est pas du nôtre.
Chacun agit en ressortissant de ressorts qui ne sont pas les siens.
Chacun agit en vertu d'un ressort qui n'est/ne ressortit pas du sien.
On agit en vertu d'un ressort qui, dans le fond, n'est pas du nôtre.

#
Pour avoir quelque mérite que ce soit/le moindre mérite il faudrait qu'on soit libre. Donc libre d'en avoir.
Pour avoir quelque mérite que ce soit il faudrait qu'on soit libre – et donc d'en avoir.
Pour avoir quelque mérite il faudrait d'abord qu'on soit libre, et donc d'en avoir. (O/<.)
Pour avoir quelque mérite il faudrait déjà qu'on soit libre, et donc d'en avoir.

#
Dans le doute d'être ébloui par des codes ou des plein-phares, l'évidence arrive avec des pleins-phares.
Après le doute d'être ébloui par des codes ou des plein-phares, l'évidence arrive avec des pleins-phares.
L'évidence d'être ébloui par des plein-phares arrivent avec les pleins-phares.
L'évidence d'être ébloui par des pleins-phares, et non des codes, arrivent avec les pleins-phares.
Dans le doute d'être ébloui par des plein-phares, l'évidence, elle, arrive avec des pleins-phares.
Dans le doute de savoir si, sur la route, on est ébloui par des plein-phares, l'évidence, elle, arrive avec des pleins-phares.
Dans le doute de savoir si on est ébloui par des plein-phares, l'évidence, elle, arrive avec des pleins-phares.
L'évidence d'être ébloui par des pleins-phares ou non, arrive avec les pleins-phares.
L'évidence de savoir si on est ébloui par des pleins-phares ou non, arrive avec les pleins-phares.

#
L'échec du vrai philosophe le pousse à/dans la sagesse, si ce n'est la folie.
Si ce n'est dans la folie, l'échec (de communication) du véritable philosophe le pousse dans la sagesse : sa réussite ? / sa paradoxale réussite ?
Si ce n'est dans la folie, l'échec (de communication) du vrai philosophe le pousse dans la sagesse. Donc sa réussite ?
Si ce n'est dans la folie, l'échec de communication du véritable philosophe le pousse dans sa paradoxale réussite : la sagesse.
L'échec de communication du véritable philosophe le pousse, si ce n'est dans la folie, dans sa paradoxale réussite : la sagesse.
Si ce n'est dans la folie, l'échec de communication du véritable philosophe le pousse à sa* paradoxale réussite : la sagesse.
[* réussite du philosophe et de sa communication]
Si ce n'est dans la folie, l'échec de communication du véritable philosophe le pousse dans/à la sagesse, (et donc) sa* paradoxale réussite.
Si ce n'est dans la folie, l'échec de communication du philosophe conduit à le pousser encore un peu plus dans la sagesse, et paradoxale réussite.


#
Chacun cherche à accommoder le monde pour (mieux) s'en accommoder.
Chacun tend à accommoder le monde pour (mieux) s'en accommoder.
Chacun tend à s'accommoder du monde en l'accommodant.
Chacun tend à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder.
Chacun tend à accommoder le monde afin de mieux s'en accommoder.


#
Dans la tendance à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder, on amadoue.
Dans la tendance à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder, au besoin on amadoue son monde.
De là, untel tend à amadouer son monde pour mieux s'en accommoder.
Dans la tendance à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder, certains amadouent leur monde.
Chacun tend à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder. Jusqu'à amadouer son monde.
Chacun tend à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder. Notamment à amadouer l'autre/son monde pour mieux s'en accommoder.
Chacun tend à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder. Quitte à l'amadouer.



#
Me réduire (par) moi-même au silence m'agrandirait ? (Ou m'anéantirait ?)
Vous voulez dire, me réduire de moi-même au silence m'agrandirait ?
Vous voulez dire : me réduire de moi-même au silence m'agrandirait ?
Me réduire au silence m'agrandirait, dites-vous.
Dire que me réduire au silence m'agrandirait…


#
Le philosophe (main)tenu en échec (social/politique) bascule dans l'idéologie, la folie, ou la sagesse.
Le philosophe (main)tenu en échec (social/politique) bascule dans l'idéologie, la folie, ou le détachement/ la sagesse.
Le philosophe (main)tenu en échec social dérive dans l'idéologie, la folie, ou la sagesse (du détachement).
Le philosophe (main)tenu en échec social peut basculer dans l'idéologie, la folie, ou la sagesse du détachement.


#
Nos opinions particulières relèvent/ressortissent/s'inspirent d'opinions générales.
Leurs opinions particulières ressortissent d'opinions générales.
Leurs opinions personnelles ressortissent d'opinions générales.
Bon nombre d'opinions personnelles ressortissent d'opinions générales.
La majorité des opinions personnelles ressortissent d'opinions générales (majoritaires).
Bon nombre d'opinions se croient personnelles là où elles ressortissent d'opinions générales.
Bon nombre d'opinions se croient personnelles qui ressortissent d'opinions générales.
La plupart/majorité des opinions se croient personnelles qui ressortissent d'opinions générales.

#
On ressortit de plus loin que soi(-même).

#
Mon regard est cerné par celui/la bêtise des autres/ de la majorité.
Mon regard se terni d'être cerné…
Mon regard est cerné par la bêtise.
Regard/Oeil/Vue cerné(e) par la bêtise.
Mon regard se trouve cerné par la bêtise.
Mon regard se voit cerné par la bêtise.

#
Mes yeux sont cernés de fatigue autant que mon regard par la bêtise alentour/ambiante.
Mes yeux sont cernés de fatigue de (celle de) mon regard par la bêtise alentour/ambiante.
Mes yeux sont cernés de la fatigue de mon regard par, lui, de la bêtise alentour/ambiante.
Mes yeux se voient cernés de la fatigue de mon regard cerné par la bêtise alentour/ambiante. Consterné.

#
Je suis cerné (par et) du regard des autres.
Je suis cerné du regard des autres.
Je suis cerné du regard des autres. (Concerné.)

#
Je suis concerné d'être cerné.
Concerné d'être cerné.

#
À mes parents qui, pour mon malheur, m'ont fait naître, mais laissé mûrir…
Ces phrases toute faites.
À mes parents qui, pour mon malheur, m'ont fait naître, et mon bonheur, laissé mûrir…
Ces phrases toute faites.
À mes parents, qui hélas m'ont fait naître, mais laissé mûrir…
Ces « phrases toute faites ».
À mes parents, qui, aïe, m'ont fait naître… mais laissé mûrir…
Ces « phrases toute faites ».
À mes parents, qui, pour ma peine, m'ont fait naître, mais/et pour ma joie, laissé mûrir…
Ces « phrases toute faites ».


#
Rincé du lavage de cerveau.


#
Rincé de la bêtise crasse.
Rincé de la crasse bêtise.

#
Moins on craint de perdre, plus on domine.
[Pas entièrement juste. Mal dit.]
Moins on craint de perdre, plus on y gagne.

#
On peut y gagner à ne pas craindre de perdre. « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve ».
Y gagner à ne pas craindre de perdre. « Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve ».

#
Leur vie n'incite pas (autant qu'eux) à suivre leur voie.

#
Voir leur vie n'incite pas à suivre leur voie.
Voir leur vie ne convainc pas (autant qu'ils voudraient) de suivre leur voie.
Voir leur vie ne convainc pas de suivre leur voie.
Voir leur vie, essuyée, ne convainc pas de suivre leur voie.
Voir leur vie, et comme ils l'essuient, ne convainc pas de suivre leur voie.
Voir leur vie ne me conduit pas de suivre leur voie.
Voir leur vie ne me conduit pas de suivre leur voie.

#
Leur vie vaincue ne me convainc pas de suivre leur voie.

#
Assister à leur vie n'incite pas à suivre leurs pas.   (+ le repas)

#
Ils prennent leur vie pour une fatalité de voie – à suivre.

#
Ils nous matent à poursuivre leurs échecs.


#
Ils nous matent de leurs échecs.
Les pions nous matent de leurs échecs.


#
Le chapelet de leurs échecs nous prie à la conversion.
De leur chapelet d'échecs ils nous prient de nous convertir (à leur voie).
À leur chapelet d'échecs ils nous prient de nous convertir.

#
Du bas de leur vie (de ratages) ils nous engagent à suivre leur voie.
D'une seule voix ils nous engagent à suivre leur voie de/d'une vie de ratages.

#
Ils sont engagent à suivre leur pas de vie.
Ils nous pressent de suivre leur pas… de vie.
Ils nous pressent d'emboiter leur pas… de vie.
Ils nous pressent pourtant d'emboiter leur pas de vie.


#
Et c'est leur vie ratée/soldée qu'ils cherchent à revendre.
Leur vie ratée/soldée qu'ils cherchent à revendre.
Leur vie ratée/soldée à revendre.
À la bouche/dans leur voix+voie, ils n'ont que leur vie ratée à revendre.
À la bouche, ils n'ont que leur vie d'échec à revendre.
D'une seule voix ils n'ont que leur vie d'échecs* à revendre. [* vide échec]

#
Et c'est par la même inconsidération (sinon malvaillance/vengeance) qu'ils ratent leur vie et nous incitent à en faire de même, à suivre leur pas… de vie.
Et c'est par la même inconsidération ou inconscience (sinon malvaillance/vengeance) qu'ils ratent leur vie et nous incitent à suivre leur voie.
Ils ne se démontent pas de nous engager à suivre leur voie…



#
Ils voient leur vie comme la seule voie.
Ils voient leur vie comme la meilleure voie à suivre.
D'une même voix ils voient leur vie comme la seule voie (recommandable).
Du haut* de leur voix ils voient leur vie comme la seule voie.



#
Ils confondent leur vie avec la voie (à suivre).
Ils prennent leur (seule) vie pour la (seule) la voie.
C'est à peine s'ils ne prennent pas leur seule vie pour la seule voie.
C'est à peine s'ils ne recommandent pas leur seule vie comme la seule voie. (O/<.)
C'est à peine s'ils ne recommandent pas leur seule vie comme seule voie.
C'est à peine s'ils ne recommandent pas leur seule vie pour seule voie. (O/<.)
C'est à peine s'ils ne nous vendent pas leur seule vie comme la seule voie, à suivre.




#
Tout compte fait* de leur vie je préfère suivre les voies carrossables. [conte de fées]
Croire aux voies carrossables, tout compte fait.
Croire aux voies carrossables, en fin de compte.
En revenir aux voies carrossables, en fin de… compte(s).


#
La vie des gens ne convainc pas de suivre leur voie.
Leur vie ne convainc pas de suivre leur voie.
Leur vie ne convainc/conduit pas de suivre leur voie.

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Dans/pour la vie ils n'en voient que par leur voie.
Dans/pour la vie (à suivre) ils n'en voient que par leur voie.
Sans considération des échecs de leur vie il n'y voient que par leur voie.

#
Hors de leur voie, point de salut.
Hors (de) leur voie+voix, point de… Salut !

#
[Dire ce qui ?] est mal et de ce qui est bien / Alors qu'on a soi-même jamais fait le point (Michalak, programme)


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Toute déclaration d'amour est déclaration d'intérêt.
Par déclaration d'amour, déclaration d'intérêt.
Déclaration d'amour est demande d'amour.


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Faute de pouvoir s'en prendre à la vie, on s'en prend…
Faute d'avoir de quoi s'en prendre/faire reproche directement à la vie, on s'en prend aux plus proches.
C'est sur ses agents qu'on se décharge de notre hargne/… d'exister.
Démuni, c'est à ses agents qu'on fait payer notre hargne d'exister (sans le vouloir/l'avoir voulu).


#
Moins on reconnaît/admet le scandale primordial qu'est la vie/l'existence plus on est susceptible de s'en prendre à ses agents, ses objets seconds.


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La sagesse consiste peut-être à s'accommoder du monde/réel sans (plus) chercher à l'accommoder. Ou y tend.
La sagesse consiste peut-être à s'accommoder du monde/réel sans davantage d'accommodement. Ou y tend.
La sagesse consiste à s'accommoder du monde/réel, à sa sauce, plutôt qu'accommoder à sa sauce.


#
Certains végétaux ne sont guère exigeants sur la qualité du sol, ou de lumière/luminosité. (« Et pourtant » ils poussent.)


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Merci de noter la différence cruciale entre otto et karl, c'est que Otto ne fait que dans le recyclage/détournement (philosophique) de sources, alors que Karl en produit lui-même.


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On se raccroche à des croyances comme le singe à des branches, et n'en lâche une que pour une autre.
On s'accroche/se raccroche à des croyances comme le singe à ses branches, et n'en (re)lâche une jamais que pour une autre.
On se raccroche à une croyance comme le singe à sa branche, qui ne (consent à lâcher) la lâche que pour une autre.
On se raccroche à ce qu'on peut (qui nous tombe sous la main) comme le singe à sa branche, qui ne la lâche que pour une autre.
On se raccroche à ce qu'on peut, au fond, des croyances, comme le singe à sa branche, qui n'en lâche une jamais que pour une autre.
On se raccroche à ce qu'on peut de croyances comme le singe à sa branche, et n'en lâche une jamais que pour une autre.
On se raccroche à ce qu'on peut, au fond, de croyances comme le singe à ses branches, et n'en lâche jamais que pour d'autres. (À moins de redescendre sur terre/au sol/par terre.)


#
Pessimisme de la raison, optimisme de la volonté. (Idée/citation de ?)


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J'aurai rêvé mon grand oeuvre. J'aurêvé / J'auraivé mon grand oeuvre.


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On emprunte une âme qu'on doit rendre.
On emprunte une âme, qu'on devra rendre.


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V(o)ie.
On n'a qu'une v(o)ie.
Ô, n'a-t-on qu'une v(o)ie.


———
non-daté

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Quel métier ? Le métier de vivre du mieux que je peux. (Maintenant que je suis là.) Temps+tant que j'y suis.
Quel métier ? Le métier de vivre la vie du mieux que je peux. Temps+tant que j'y suis.
Quel métier ? Celui de vivre la vie (de trop) du mieux que je peux, « temps » que j'y suis.

#
Trop tôt pour que tu rendes compte de la rencontre.




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(J'ai) Pris/Hérité des talents de mon père et du génie de ma mère.
En héritage, pris des talents de mon père et du génie de ma mère.
Des talents de mon père et du génie de ma mère, en héritage.
En héritage, des talents de mon père et du génie de ma mère.



———
20 nov.

#
I. sur otto karl :
« Je repense souvent à la phrase « ne pas s'excuser d'exister » et « on fait ce qu'on peut »
Je t'en veux tellement moins depuis que j'en veux plus.
Ce n'est jamais fini de te rencontrer.
Maintenant je fée attention au conditionnel et au futur et je me mets mes féculents dans récipients en plastique.
Merci d'être.
Oui, oui, les () qui font des jeux de mots, j'adore et oui, ça vient de toi.
Tu m'in-(di)s-tinct-e
J'aime ce que tu formules et informule (de moi et du reste)
You're on my way.
Tu excite, apaise, emmerde et stimule mon argumentation et ma capacité d'écoute comme personne
Je dois utiliser cinq fois plus le terme morale depuis que je te connais.
Avec toi, j'ai eu plusieurs fois la sensation que les choses —étaient-. (troubles)
Ton autorité est insupportable, charmante, courageuse et enveloppante. Et parfois un peu facile. (comme les femmes qu'on aime)
J'aime que tu ne me ménages pas et je crois et je crois savoir que tu ne me veux pas de mal. C'est ce que j'appelle la confiance.
Tu produis autant d'énergie qu'une centrale nucléaire.
Parfois, tu ressemble vraiment çà un programme crypté sur Canalplus. Et impossible de dire si c'est un porno un documentaire sur le jeûne ou une pub pour un sèche-cheveux.
Tu me fais repe(a)nser mon désir.
Tu es complexe comme une station mère de la Nasa.
Tu as appuyé sur l'intégralité de mes noeuds névrotiques.
Je suis devenue 99867543790 fois plus exigeante à ton contact.
À SUIVRE…
Je trouve que douter de soi fait partie de la rigueur intellectuelle. Ça fait partie de mes seules certitudes.
Grâce à toi, j'ai relu tous mes bouquins préférés une deuxième fois, voire une troisième.
Je trouve ça un peu facile d'attribuer les problèmes de réception de tes idées uniquement à la réception.     [sic!]
Bon, sinon, tu danses ?
T'es bien la seule personne à m'encourager et me décourager à proportions égales.
Je suis admirative de ton degré d'aboutissement.
Merci de me laisser te contredire.
Tu es une formidable surface réfléchissante.
Tu m'as montré la nécessité de prendre ((conscience des) formes(s)).    [sic]
J'envie tes légères psychoses.
Je crois que l'esth-éthique est un de mes concepts préférés du système solaire.
Bon, sinon, tu danses ?
Ta façon d'organiser rigoureusement tout ce qu'il y a de plus cinglé et percutant en toi est absolument fabuleuse.
Laisse l'omniscience à google. »




———
21 nov

#
Pour le bien de qui s'attache/s'attèlent-on au bien de l'autre.
Pour le bien de qui, au fond, s'attache-t-on tant/s'attèlent-on au bien de l'autre.

#
S'acharner au bien de l'autre devrait nous faire nous demander pour qui on bosse.


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Naître, que je n'ai pas choisi, m'attache à la vie, à l'instinct de vie, comme un esclave.
Naître, malgré moi, m'attache à l'instinct de vie/vivre, tel un esclave.
Naître, malgré moi, m'attache à l'instinct de vie/vivre, en esclave.
Naître, malgré moi, m'attache à l'instinct de vivre : esclave.

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Nier le déterminisme génétique c'est comme exiger qu'un vrai jumeau ne ressemble pas à l'autre.
Nier le déterminisme génétique et exiger qu'un vrai jumeau ne ressemble pas à l'autre.
(Ne pas se calquer, se démarque…)
Négliger le déterminisme génétique au point d'exiger qu'un vrai jumeau ne ressemble pas à l'autre.
Nier le déterminisme génétique reviendrait à exiger qu'un vrai jumeau ne ressemble pas à l'autre.
#
Nier le déterminisme génétique reviendrait à exiger qu'un vrai jumeau ne ressemble [physiquement] pas à l'autre.


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En chanson… en poésie/littérature…
Que les mots restent musique.
Que les mots demeurent musique.
Que les mots n'en soient pas moins musique.
Que les mots fassent musique et/puis sens.
Que les mots fassent à la fois musique et sens.
Que les mots sensés n'en soient pas moins musique.
Que les mots aient un sens, mais d'abord musical.
Que les mots n'aient pas qu'un sens, et d'abord musical.
Que les mots n'aient pas qu'un sens, et d'abord musical.
Que les mots n'aient pas qu'un sens, et d'abord, de premier abord, musical.
Que le premier sens des mots/paroles soit musical.


#
Sans avoir demandé à naître l'enfant devrait encore quoi à ses parents ?
Au lieu de s'excuser, les parents exigent encore de l'enfant.
Comme si la vie était la cadeau
Faisant mine que la vie est un cadeau le parents
Qui sont les enfants égoïstes… (dans l'affaire, de le faire des enfants.)
Comme si la vie était la cadeau, les parents…
Pas … de l'avoir fait naître à cette vie, les parents attendent encore de la gratitude.
De celui ou celle qu'ils ont jeté dans l'existence, les parents attendent encore de la reconnaissance.
Il ne leur suffit pas d'avoir fait naître à cette vie, il leur en faut de la gratitude.



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L'enfant à ses parents : ce n'est pas moi qui vous ai mis au monde, c'est l'inverse.
Les exigences parentales pourraient laisser croire que c'est eux qu'on a mis au monde sans leur consentement.
L'enfant à ses parents : dois-je comprendre que je vous dois d'avoir été mis au monde sans l'avoir demandé ?
L'enfant est-il redevable (à qui que ce soit) d'avoir été mis au monde sans l'avoir demandé ?
Les exigences des parents peuvent laisser croire que c'est eux qu'on a mis au monde sans leur consentement.
Les exigences des parents pourraient laisser croire à l'enfant que c'est lui qu'il les a mis au monde de force.
Les exigences des parents peuvent longtemps laisser croire à l'enfant que c'est lui qu'il les a jeter dans ce monde / au monde.
Les exigences des parents peuvent longtemps laisser croire à l'enfant que c'est lui qu'il les a mis au monde sans leur consentement.
Vu les exigences de ses parents, l'enfant peut se figurer que c'est lui qui les a mis au monde.
En considération des / Vu les exigences de ses parents, l'enfant peut se figurer que c'est lui qui les a mis au monde.

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Vu leurs attentes…
Vu ce qu'ils attendent de lui, l'enfant peut croire que c'est lui qui a demandé à naître.
Vu ce que le monde attend de lui, l'enfant peut croire que c'est lui qui a demandé à vivre.
Vu ce que le monde attend de chacun, chacun peut croire que c'est lui qui a demandé à vivre.


#
Consentir à vivre sur la base d'un premier non-consentement.


#
On n'aime pas la vie, on n'y consent seulement plus ou moins.
À la vie (forcée), on consent seulement plus ou moins.


#
On n'aime pas la vie, on s'y résout seulement plus ou moins.
On n'aime pas la vie, qui n'a pas de solution, on s'y résout seulement plus ou moins.
On n'aime pas la vie, dont on souffre sans solution, on s'y résout seulement plus ou moins.
On n'aime pas la vie, qui nous condamne à souffrir sans solution, on s'y résout seulement plus ou moins.
Condamné à y/en souffrir sans solution, on n'aime pas la vie, on s'y résout seulement plus ou moins.
Condamné à souffrir de la vie sans solution, on s'y résout plus ou moins.
La vie n'ayant pas de solution, on ne peut que s'y résoudre plus ou moins.
La vie sans solution nous force à nous force à nous résoudre, plus ou moins.
Faute de résoudre la vie on s'y résout, mais plus ou moins.
Condamné à souffrir sans solution de la vie, on s'y résout plus ou moins.
Pour souffrir la vie dont on souffre sans solution, il faut s'y résoudre assez.
Faute de résoudre la vie on s'y résout. Sauf que plus ou moins.
Faute de résoudre la vie on s'y résout. Sauf, que plus ou moins.
Faute de résoudre la vie on s'y résout. Sauf que plus ou moins.
Faute de résoudre l'existence on s'y résout. Sauf que plus ou moins.
Faute de résoudre la vie on s'y résout. Sauf ? que plus ou moins. (O/<.)

#
Se résoudre de la vie sans solution, c'est (un peu) la résoudre.
C'est (un peu) la résoudre, que de se résoudre de la vie sans solution.
C'est un peu la résoudre, que de se résoudre de la vie sans solution.
C'est un peu le résoudre, que de se résoudre du sans-solution/de l'insoluble de la vie.
Se résoudre de l'insoluble (de la) vie, c'est un peu le/la résoudre.
Se résoudre à l'insolubilité de la vie, c'est un peu la résoudre.


#
Résolution, faute de solution.
Résolution, comme « la vie n'a pas de solution ».
Comme « la vie n'a pas de solution » : résolution(s).


#
Sois franc, dissous. [/?\]
Sois franc, si sous.
Sois franc, Zizou.
Sois franc, si saoul.


#
Sois tel(le) et tais-toi.
[Amphibo-logique : se faire assigner / s'injustifier]


#
Parfois moche d'être belle, et belle d'être moche.
Certaines (rendues) moches d'être belles, et belles d'être moches.
Rendues moches d'être belles. Rendues belles d'être moches.
Rendu(e) moche d'être belle. Devenue belle d'être moche.
Devenu moche d'être beau, ou beau d'être moche.
Rendu moche d'être beau, ou beau d'être moche.

#
Les parents veulent (à toute force) le bonheur de leurs enfants en manière d'excuses.
Les parents tiennent au bonheur de leurs enfants en manière d'excuses.


#
Le parent tient au bonheur…
Tenant au bonheur de son enfant, le parent tient au sien.
Tenant au bonheur des siens, on tient au sien.
Croyant tenir au bonheur des siens, on tient au sien.
On croit tenir au bonheur des siens, quand on tient au sien.
Tenant au bonheur des leurs, ils tiennent au leur.


#
Travailler au bonheur de l'autre c'est travailler à l'idée qu'on se faite du nôtre.
Rechercher le bonheur de l'autre fait partie de la recherche du nôtre.

#
Se garder de concevoir le bonheur de l'autre par la conception du nôtre.

#
Notre lorgnette ne donne pas le nord.

#
Notre lorgnette ne regarde pas, elle lorgne.


#
Vouloir changer la face du monde par le bout de son nez.
Par le bout de son nez vouloir changer la face du monde.
Tu changeras pas le mon monde par le seul bout de ton nez / par ton seul bout de nez.
Tu changeras pas la face du mon monde depuis le bout de ton nez.
Vouloir changer la face du monde par le seul bout de son nez.


#
Et on se re-refait le monde
Sans que le monde ne s'en aperçoivent. (La rue kétanou)

#
C'est pas nous qui marchons pas droit
C'est le monde qui va de travers (La rue Kétanou)

#
La face du monde vu par le bout de son nez.
La face du monde vu par le bout d'un/de son nez.
La face du monde vu(e) par le bout de son nez.

#
Excusez-moi de ne pas m'excuser d'exister.

#
Faute de s'en excuser le parent…
Le parent voudrait décider pour son enfant
Le parent n'ayant pas décidé, au fond, de enfant, voudraient décider pour lui.
Le parent n'ayant pas décidé de son enfant, voudraient décider pour lui.
Le parent n'a pas décidé pour son enfant, voudrait décider pour lui.
N'ayant pas décidé pour son enfant, le parent voudrait décider pour lui.


#
Dévoué à l'enfant pour lequel on a été voué.
À l'enfant, le parent passe de voué à dévoué.
Voué, puis dévoué à l'enfant : esclave.
Parent : esclave voué puis dévoué à l'enfant.
Parent ? Voué, puis dévoué à l'enfant : esclave.
Parent ? Voué, puis dévoué à l'enfant. (Est-ce une vie ?)
Voué, puis dévoué à l'enfant : parent. (Est-ce une vie ?)

#
Il y en a*, des ânes ! Plus qu'on le croit. Tumeur ? [* hi han !]
Il y en a*, des ânes ! Et Plus qu'on… Tumeur ?


#
Eu pour cadre des parents, et des parents cadres.
(Eu) Pour cadre parental des parents cadres.

#
D'autres ont la main verte, lui la main à (la) chatte.

#
Flairer le tartuffe comme le cochon la truffe.
Flairer le tartuffe (de l'underground) comme le cochon la truffe (sous la terre).
Flairer le tartuffe (de l'underground) tel le cochon la truffe (sous la terre / under the ground).
Flairer le tartuffe tel le cochon la truffe.

#
La vie donne l'envie de donner la vie.
La vie donne l'envie de donner la vie donne l'envie de donner la vie donne l'envie…

#
Formuler à l'avenant de mon prénom : KARL.
Formuler à l'instar de mon prénom : KARL.
Formuler tel mon prénom : KARL.
Me formuler tel mon prénom : KARL.
Me formuler à l'exemple/l'image/l'aune mon prénom : KARL.
Me formuler à l'avenant de mon prénom : KARL.

#
Me formuler d'un trait.
Formuler tel point d'un (seul) trait.
Formuler tel point d'un trait. Point.
Formuler tel point d'un seul trait. (Point.)
Formuler tel point d'un trait. Point.
Formuler tel/chaque point d'un seul trait. Point.

#
Trouver où se trouve son génie.


#
Sortir son génie de la/sa bouteille.
De ma bouteille* sortir le/mon génie. [* à la mer / avoir de la bouteille]
Donner de la bouteille à son génie, pour qu'il (s')en sorte.

#
Écrire (en) morse. Un point, un trait. Point par point. Trait par trait. Point par trait.
Écrire (en) morse. Un point, un trait. Point par point. Trait par trait. Et point.
Écrire en morse. Un point, un trait ; point par point ; trait par trait ; et point.

#
Guérisseur rustique à la main (seule) instruite.
Guérisseur rustique à la main anormalement/séparément instruite.
Guérisseur rustique aux mains anormalement/indépendamment instruites.

#
Déboucher son génie.
Déboucher la bouteille de son génie.* [débouchée la bouteille de son propre génie qui l'encombre + déboucher la bouteille (= expérience + S.O.S.) de son génie + déboucher de son génie la bouteille (S.O.S.))


#
Être ou ne pas être, pas question. Naître/N'être pas.
Être ou ne pas être, (ne fait) pas question. Naître/N'être pas.
« Être ou ne pas être » ? pas question : naître pas.

#
Le vent dans les branches comme dans nos cheveux. (Est-on rien d'autre ? Pas mieux ?)


#
Le scandale de la vie est moins la mort que la maladie.
Le scandale de la vie n'est pas tant la mort que la maladie – (plus couramment), et la torture en général.
Non pas la mort mais la maladie est le vrai scandale de la vie – (plus couramment), et la torture en général.
Plus que la mort, la maladie, et la torture sous toutes ses formes, est le vrai scandale de la vie.
Plus que la mort la souffrance est le vrai scandale de la vie/l'existence.
Bien plus que la mort la souffrance est le vrai scandale de la vie.


#
La maladie est peut-être ce qui m'a le plus appris de la vie, à vivre.


#
À certains il y faut 10 coups de bâton (pour comprendre), à d'autres un seul, et parfois seulement sur le voisin.
À certains il faut 10 coups de bâton pour comprendre ; à d'autres un seul, et parfois seulement sur le voisin.
À certains il faut plusieurs coups de bâton pour comprendre, à d'autres un seul, et parfois sur le voisin seulement.
À certains, plusieurs coups de bâton sont nécessaires pour comprendre que, à d'autres un seul, et parfois sur le voisin seulement.
À certains, plusieurs coups de bâton sont nécessaires pour comprendre que, à d'autres un seul, et parfois seulement sur le voisin.


#
La philosophie consiste à…
Déceler les mécanismes de la vie qui nous broient
Ce sont les mécanismes de la vie que la philosophie a (à) coeur de


#
Avoir à coeur de s'accorder.


#
D'esprit philosophe, de coeur hacker.
D'esprit philosophe, de coeur hacker, demain en main.
D'esprit philosophe, de coeur hacker, demain en main. (O/<.)
D'esprit postmoderne, de coeur hacker, demain en main. (O/<.)

#
Otto me tient hacker.
L'oeuvre/l'art/l'esprit d'otto me tient hacker.
Otto me tient hacker.
Être otteur me tient hacker.
Le principe de l'otteur me tient hacker.

#
J'ai ma philosophie hacker.

#
Ma philosophie me tient hacker.
La philosophie me tient hacker.


#
L'écureuil n'a cure des écueils qu'il recueille.
L'écureuil n'a cure des écueils.
Il est dans la nature de l'écureuil de n'avoir cure des écueils.
En son nom, l'écureuil n'a cure des écueils.
De nature, l'écureuil n'a cure des écueils.
L'écureuil a cure des écueils.
L'écureuil qui n'a cure de soi-même devient écueil.
L'écureuil qui n'a cure de lui-même devient écueil.
L'écureuil n'ayant cure de lui-même se fait écueil.
L'écureuil qui n'a cure de lui-même se fait écueil.
Comme nous, l'écureuil qui n'a cure de lui-même se fait écueil.
L'écureuil qui n'a cure de lui-même se fait écueil. Littéralement mais comme tout un chacun.
Littéralement mais comme tout un chacun, l'écureuil qui n'a cure de lui-même se fait écueil.
L'écureuil qui n'a cure de lui-même se fait écueil. (Littéralement mais comme tout un chacun.)
L'écureuil qui n'a cure de lui-même se fait écueil. (Littéralement, lui, mais comme tout un chacun.) (O/<.)

#
Se sentir à la fois/avec lui tour à tour petite fille, maman et salope.
Qu'elle se sente à la fois/avec lui tour à tour petite fille, maman et salope.
Qu'elle ait de quoi se sentir à la fois ou tour à tour petite fille, maman et salope.
Qu'elle ait de quoi/le champ de se sentir à la fois ou tour à tour la petite fille, la maman et la salope qu'elle est.
Qu'une femme ait de quoi/le champ de se sentir à la fois ou tour à tour la petite fille, la maman et la salope qu'elle est.
Une femme heureuse en amour/couple est…
Qu'une femme ait de quoi/le champ de se sentir à la fois ou tour à tour la petite fille, la maman et la salope qu'elle se sent.
Son équilibre est de se sentir tour à tour et toute en une petite fille, maman et salope.
L'équilibre d'une compagne serait de se sentir tour à tour et toute en une : petite fille, maman et salope.

#
Le (bon) génie du sens de la formule, chez : Raphaël Enthoven, Yann Moix…


#
Le désir est premier, l'objet est second, et le désert presque partout.
Le désir est premier, l'objet est second, mais le désert presque partout.


#
À trop vivre le désert, on envie le dessert.


#
[Relationnellement/Sentimentalement/Émotionnellement] Passer du désert au dessert.


#
Je ne couche pas avec ma femme, j'ai pas le droit de coucher avec les autres… C'est quoi, ce truc ?
— Le mariage.
(Film américain. Citation approximative)

#
La propriété affective (aussi), c'est le vol.


#
Tu vas bien ?
— Jusqu'à preuve du contraire.

#
Tu vas bien ?
— Tout est relatif.


#
Pourquoi prétexter de ne pas vouloir déranger (plus longtemps) quand c'est nous que ça dérange.
Cette manie de / Pourquoi prétexter de ne pas vouloir déranger (plus longtemps) quand c'est soi qu'on veut ménager.
Ce prétexte de ne pas vouloir déranger quand c'est soi qu'on arrange / que ça arrange.
Cette manie de s'arranger sous le prétexte de ne pas (vouloir) déranger.
Cette manie de s'arranger au prétexte de ne pas (vouloir) déranger.


#
Hors fidélité, c'est le bordel.
Sorti de la fidélité, c'est le bordel.
En dehors de la fidélité, c'est le bordel.
Si on sort de la fidélité, c'est le bordel.
Sorti de la fidélité, c'est vite le bordel.


#
Crier avant d'avoir mal permet de s'échauffer/se casser un peu la voix.
Crier avant d'avoir mal, (au moins) ça échauffe un peu la voix.
Crier avant d'avoir mal, oui, au moins ça (é)chauffe un peu la voix.

#
Vaginalisme / vaginalage.
Quand l'égoïsme de l'un épanouit l'égoïsme de l'autre.
Que l'épanouissement de l'un épanouisse l'autre.
Quand l'épanouissement égoïste de l'un épanouit l'autre.
Quand les égoïsmes respectifs épanouissent mutuellement.
Quand les égoïsmes respectifs (s')épanouissent mutuellement. Ce que je nomme le vaginalisme.
Quand les égoïsmes de chacun (s')épanouissent mutuellement.
Quand les égoïsmes respectifs (s')épanouissent mutuellement. Ce que je nomme le vaginalisme.
Quand les égoïsmes respectifs s'épanouissent mutuellement. Ce que je nomme le vaginalisme.
Ce que je nomme le vaginalisme : quand les égoïsmes respectifs s'épanouissent mutuellement.
Ce que je nomme le vaginalisme : quand les égoïsmes respectifs épanouissent mutuellement.
Ce que je nomme le vaginalisme : quand les égoïsmes respectifs s'épanouissent réciproquement.
Ce que je nomme vaginalisme : quand les égoïsmes respectifs épanouissent l'un l'autre.
Prenant pour modèle l'authentique orgasme dit vaginal, je nomme vaginalisme : quand les égoïsmes respectifs épanouissent l'un l'autre.
Du modèle de l'authentique orgasme dit vaginal je tire/fais découler le concept de vaginalisme : quand les égoïsmes respectifs épanouissent l'un l'autre. ( 0 + 0 = 0 x 0 = 0² + 0² )
Modélisé sur l'orgasme dit vaginal : le vaginalisme ⓚ : quand les égoïsmes épanouissent réciproquement : 0 + 0 = 0 x 0 = 0² + 0² (O/<.)
Modélisé sur l'orgasme dit vaginal : le vaginalisme ⓚ : quand les égoïsmes respectifs épanouissent réciproquement (O/<.)
Ce que j'appelle vaginalisme : quand les égoïsmes respectifs s'épanouissent de concert.


#
0 + 0 = 0 x 0 = 0² + 0²


#
Tout, sans exception, est pharmaco-logique. (En symbole : zéro, « puisque zéro est à la fois positif et négatif ».)


#
Dans l'absolu relatif, tout, sans exception, est pharmaco-logique : poison-remède, à divers degrés. En même temps ? Pas nécessairement.
Dans le relatif absolu, tout, sans exception, est pharmaco-logique : mélange (de) poison-remède.


#
[Pharmaco-logique]
Le soleil nous fait vivre nous brûle, l'eau nous constitue nous noie, la terre nous supporte nous broie…
Le soleil nous fait vivre nous brûle, l'eau nous hydrate nous noie, la terre nous nourrit nous broie…
Le soleil nous chauffe et nous brûle, l'eau nous hydrate et nous noie, le sol nous nourrit et nous brise…



#+
[pharmaco-logique]
(Si) Une catastrophe a fait disparaître les dinosaures, mais qui nous a fait de la place et de l'énergie.
La disparition catastrophique des dinosaures nous a fait de la place et de l'énergie. En quoi la nôtre serait plus catastrophique ?
La disparition catastrophique des dinosaures nous a fait de la place et de l'énergie. Quant à la nôtre…
Il se trouve que la disparition catastrophique des dinosaures, avant de la nôtre, nous a fait de la place et de l'énergie.
Il se trouve qu'avant la nôtre la disparition catastrophique des dinosaures nous a fait/donné de la place et de l'énergie.
La disparition pourtant catastrophique des dinosaures nous a offert/fourni, à nous, de la place et de l'énergie. De quoi vivre/exister. Sans que ce soit non plus un cadeau.
La disparition pourtant catastrophique des dinosaures nous a offert/fourni, à nous, de la place et de l'énergie. De quoi vivre, même si l'existence n'est pas non plus un cadeau.
La disparition pourtant catastrophique des dinosaures nous a offert/fourni, à nous, de la place et de l'énergie. De quoi vivre, sans que l'existence ne soit pourtant un cadeau.


#
[Dernier mot du livre :]
Tout est à reprendre.
À reprendre.


#
Remets du poison : parfois, remède.
Remets du poison, parfois, remède.


#
Tout est fait par quête d'intérêt, fût-ce symbolique.
Tout être vivant agit (à chaque instant) par intéressement, fût-il symbolique ou autodestructeur.
Tout être vivant agit (à chaque instant) par intéressement, fût-il symbolique, erroné/abusé ou autodestructeur.
À chaque instant tout être vivant agit par intéressement, fût-il erroné ou symbolique. Fût-ce par autodestruction.
Tout être dit vivant n'agit jamais que par intéressement.
Tout être dit vivant n'agit que par intéressement.
Tout être dit vivant n'agit que dans son intéressement.
Tout être dit vivant se meut de par son intéressement.


#
Mes parents sont (comme) deux vents formant ouragan/tornade.
Mes parents, deux vents formant tornade.


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Dits réactionnaires pour dire leur réaction contre le devenir toujours précaire/in  de la vie / propre à la vie.

#
L'amour est dans le pré-.
« L'amour » est dans le pré-.

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Sentiment de travailler comme un plombier dont tout le monde attend qu'il remette l'eau qu'il a dû couper.

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Pour (y) construire un pont (d'eau), il faut stopper le fleuve ou le détourner.
Pour y construire un pont, il faut stopper le fleuve ou le détourner.

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Citation de [cf. blog otto : pour me lancer dans un travail de longue haleine, j'ai besoin de savoir que j'ai le temps]

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Jeune homme je remettais mes cheveux en arrière, puis en avant.
Naguère (encore) je mettais mes cheveux en arrière, aujourd'hui en avant.
Naguère je mettais mes cheveux en arrière, aujourd'hui en avant, et demain plus du tout.
[Note : le seul retrait du « encore » enlève le ton nostalgique plaintif]
Hier je mettais mes cheveux en arrière, aujourd'hui en avant, et demain plus du tout.

#
Le proverbe prolongue le verbe.
Proverbe prolonge verbe.


#
[Facile mais…]
Penser c'est panser.
Penser pour panser.


#
Mieux penser pour moins panser.
Penser plus pour panser moins.


———
28 nov


#
Je suis mon corps.
Je suis la logique de mon corps.
Je suis la réaction de mon corps.
Je suis la folie de mon corps.
Je suis la logique réactive de mon corps.
Je suis la logique de mon corps.

#
Ce qui décide (de) mon corps est encore mon corps.
Pas d'instance qui décide (de) mon corps en dehors de lui.
Par la conscience, le corps donne l'illusion qu'une autre instance que lui le déciderait.
Ce qui décide mon corps n'est encore que lui.
Ce qui décide, réfléchi, interprète mon corps n'est encore que lui.
Ce qui a conscience…
Ce qui décide, conscientise, interprète mon corps n'est encore que lui.
Ce qui décide mon corps, et l'interprète, n'est encore que lui.
Ce qui décide mon corps n'est encore que lui. Et le conscientise, et l'interprète…
Ce qui décide mon corps, et l'interprète, n'est encore que lui.
Ce qui décide mon corps autant que l'interprète n'est encore que lui.


#
Jusqu'ici le principe de la vie oblige les êtres vivants à s'entredévorer (pour vivre). Les animaux les plantes et les autres animaux.
Le principe de la vie oblige Jusqu'ici les êtres vivants à s'entredévorer (pour vivre).
Le principe de la vie oblige/impose Jusqu'ici les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués de sensibilité, à s'entredévorer (pour vivre).
Le principe même de la vie (que d'aucuns trouvent/estiment belle) oblige les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués de sensibilité, du moins d'une sensibilité reconnue par l'homme, à s'entredévorer (pour vivre).
Le principe même de la vie (que d'aucuns trouvent/estiment belle) oblige les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués d'une sensibilité suffisamment reconnue par l'homme, à s'entredévorer (pour vivre).
Le principe même de la vie oblige les êtres dits (par l'Homme) vivants, c'est-à-dire doués d'une sensibilité suffisamment reconnue par l'homme, à s'entredévorer (pour vivre).
Le principe même de la vie oblige les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués d'une sensibilité (assez/passablement reconnue par l'Homme), à s'entredévorer (pour vivre).
Le principe même de la vie oblige les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués d'une sensibilité (passablement reconnue par l'Homme), à vivre en s'entredévorant.
Le principe même de la vie oblige les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués d'une sensibilité (aux yeux de l'Homme), à vivre en s'entredévorant.
Le principe même de la vie oblige jusqu'ici les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués (aux yeux de celle de l'Homme) d'une sensibilité, à ne pouvoir vivre qu'en s'entredévorant.
Le principe même de la vie oblige jusqu'ici les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués (aux yeux de celle de l'Homme) d'une sensibilité, à s'entredévorer.
Le principe même de la vie oblige jusqu'ici les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués (aux yeux de celle de l'Homme) d'une sensibilité, à s'entredévorer (pour vivre).
Le principe même de la vie oblige à la fois à la survie…
jusqu'ici les êtres dits vivants, c'est-à-dire doués (aux yeux de celle de l'Homme) d'une sensibilité, à s'entredévorer (pour vivre).



#
Les êtres sont dits vivants dès lors qu'ils sont doués d'une sensibilité suffisamment reconnue par (celle de) l'Homme.
Les êtres sont dits vivants dès lors seulement qu'ils sont doués d'une sensibilité suffisamment reconnue par (celle de) l'Homme ?
Les êtres sont dits vivants dès lors seulement que doués d'une sensibilité suffisamment reconnue par celle de l'Homme ?


#
« Si la vie était moins violente, je le serais aussi. » (Giedré)


#
À trop refouler la violence naturelle de la vie elle revient au galop.
À trop refouler la violence naturelle de la vie elle (nous) revient au galop.
À trop ou mal refouler la violence naturelle nous revient au galop.
À trop ou mal refouler de la vie sa violence naturelle nous revient au galop.
À trop (mal) refouler la violence naturelle nous revient au galop.
À trop (mal) refouler la violence naturelle peut nous revenir au galop.
À trop (mal) refouler la violence naturelle nous revient au galop.

#
La vi(olenc)e.
C'est la vi(olenc)e.

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La vie plaide sa cause par ses conséquences.
On plaide (volontiers) sa cause par ses conséquences.
On plaide sa cause par voix de conséquences.


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La vie plaide sa cause par la voix de ses esclaves.
La vie défend sa cause par la voix de ses esclaves.
La vie défend son jeu par la voix de ses pions.
La vie défend son (en)jeu par la voie/voix de ses pions.


#
Pour autant que la vie frustre nos désirs elles est souffrance.
Pour autant que la vie frustre nos désirs elles est souffrance.
La vie est souffrance de bout en bout dans la mesure où elle frustre nos désirs.
Ne serait-ce que par la frustration permanente de nos désirs la vie est souffrance.
Ne serait-ce que par la frustration permanente/constitutive de nos désirs (incessants) la vie est souffrance.
Ne serait-ce que par la frustration permanente de nos désirs inhérents/constitutifs la vie est (constitutivement) souffrance.
Ne serait-ce que par la frustration permanente de nos désirs inhérents, l'existence est (constitutivement) souffrance.
Ne serait-ce que par la frustration permanente de nos désirs inhérents, l'existence est en permanence souffrance. La souffrance-socle.
Ne serait-ce que par les petites et grandes frustrations permanentes de nos désirs inhérents/intrinsèques à la vie, l'existence est souffrance permanente, qu'elle a pour socle.
L'existence est souffrance permanente, qu'elle a pour socle : la souffrance-socle de l'existence.
L'existence est souffrance permanente, qu'elle a pour socle, au point d'être largement inconsidérée : la souffrance-socle de l'existence.
L'existence est souffrance permanente, qu'elle a pour socle, bourdon, largement en-deçà de la considération dominante/commune/admise : la souffrance-socle de l'existence.
L'existence est souffrance permanente, qu'elle a pour socle. Au moins. (O/<.)
Sous sa forme actuelle, l'existence humaine est souffrance permanente, qu'elle a pour socle, dont on (se) rend peu compte.



#
Le Programme consiste à survivre et/pour se survivre, par des empreintes.
Le Programme nous consiste à survivre, jusqu'à se se survivre par des empreintes laissées. Les plus…
Le Programme nous consiste/impulse à tenter de survivre et (donc) se survivre autant que possible, par la technique, la procréation, la création…
Le Programme nous consiste à tenter de survivre et (donc) se survivre autant que possible, pour tous les moyens : la technique, la procréation, la création…



# -> (KP)
L'égoïsme de la pulsion de vie individuelle sert celui de (la perpétuation de) l'espèce.
L'égoïsme de la perpétuation individuelle sert celui de l'espèce.
L'égoïsme de la survie individuelle sert celui ou/et celle de l'espèce.
L'égoïsme de la survie individuelle sert celui et donc celle de l'espèce.
Pour servir celle, l'égoïsme de la survie individuelle sert celui de l'espèce.


#
L'égoïsme de la survie individuelle ne fait que servir celle de l'espèce qui ne fait que servir…
L'égoïsme de la survie individuelle sert à servir celle de l'espèce qui sert à… Quoi ?
L'égoïsme de la survie individuelle sert à servir celle de l'espèce, laquelle sert à… Quoi ?
L'égoïsme du bien-être individuel sert à servir celle de l'espèce, laquelle sert à… Quoi ? [-> inclu le suicide]
L'égoïsme individuel sert à servir celui de l'espèce, lequel sert à… Quoi ?
L'égoïsme individuel sert celui de l'espèce, lequel sert à… Quoi ?
L'égoïsme individuel sert celui de l'espèce, qui sert (à)… Quoi ? [qui = l'égoïsme + l'espèce]
L'égoïsme individuel sert celui de l'espèce, qui sert… Quoi ?
L'égoïsme individuel sert celui de l'espèce, qui sert… (à) quoi ?
L'égoïsme de la survie individuelle ne fait que servir celle de l'espèce qui ne fait que servir…
L'égoïsme de la survie individuelle ne fait que servir celle de l'espèce qui ne fait que servir…
L'égoïsme de la survie individuelle ne fait que servir celle de l'espèce qui ne fait que servir…
L'égoïsme de la survie individuelle ne fait que servir celle de l'espèce qui ne fait que servir… (O/<.)

#+
Tout être est programmé pour la survie... (mais) de son espèce.

#
Nous sommes mus par un Programme qui nous fait nous fait survivre…


#
Notre Programme nous impulse à plus que survivre.
(nous instigue de…)
Notre Programme nous impulse à survivre et plus que survivre.
Notre Programme nous impulse à (plus que) survivre.


#
Les kamikazes cherchent à réintroduire un éclat de (leur) réalité dans ce monde (privilégié) qui la nie.
Qui sait si la motivation de fond des kamikazes n'est pas de réintroduire un éclat de (leur) réalité dans ce monde (privilégié) qui la nie.
Qui sait si la motivation de fond des kamikazes n'est pas de faire éclater leur réalité dans ce monde privilégié qui la nie.


#
On se demande où est l'indécence. Sinon presque partout. Et l'une réagissant à l'autre.
On finit par se demander où est l'indécence. Sinon presque partout. Et l'une réagissant à l'autre.
On se demande dans quel camp est l'indécence. L'une réagissant à l'autre.


#
Le réel est violence.
La violence du réel : pléonasme.
Le réel est violence.

###################

#
Toute élaborée qu'elle soit la pensée d'un philosophe, penseur de métier, se présente comme une opinion. Parmi les autres. Et, même (si) plus relevée (comme on le dit d'une sauce), elle en relève effectivement. Mais…


#
Si « la chance fait partie du talent » je n'ai semble-t-il pas cette part de talent, sur le plan de la carrière.


#
À dominique A succède (un) dominique B, comme une autre face. Zzzz. [phase]
Dominique B a succédé à Dominique A, comme une autre face/phase.
À Dominique A semble avoir succédé un Dominique B, comme une autre face/phase de sa discographie.

#
Après la face dominique A, dominique B.
Après la première phase/face de son oeuvre, Dominique A pourrait s'appeler dominique B.
Ces dernières années, Dominique A pourrait s'appeler Dominique B.
Ces dernières années, les disques de Dominique A m'inspireraient de l'appeler Dominique B.
On devrait distinguer le Dominique A d'alors à celui d'aujourd'hui, qu'on pourrait peut-être appeler Dominique B. Volte-face.
Des premiers volts, à la volte-face, de dominique A, à dominique B.
Sans l'accuser de volte-face, mais d'évolution, …
Pour moi, discographiquement, et sans parler de volte-face car la vie/le devenir est ce qu'il est, il y a un Dominique A d'hier et un Dominique A d'aujourd'hui, que je nommerais volontiers, pour/par distinction, Dominique A et Dominique B.

#
Dominique A que j'Admire, Dominique B que je Boude.
J'Admire Dominique A, et Boude Dominique B.
Dominique A j'Admire, Dominique B je Boude.
Dominique A j'Admire (avec un grand A), Dominique B je Boude.
Dominique A j'Adore, Dominique B je Boude.

#
[néo-logique]
Mes (néo)-logiques.
Une constellation de néologismes cavaliers, à cheval entre le grec ancien et le français, préfixé sur/par l'un suffixé sur/par l'autre. Juxtaposition du préfixe grec/étymo-logique et du suffixe français/courant/d'usage.
La cosmo-logique, l'anthropo-logique, physio-logique, psycho-logique, téléo-logique, néo-logique, paléo-logique, archéo-logique, éco-logique
(Propositions : hétéro-logique, homo-logique…)
Plus rarement l'inverse : défausophie (défaut de et dans la sagesse, et défiance à son égard)



#
D'autres néologismes, valises : esth-éthique, poét(h)ique…
Autres : Philowsophe…


#
[-age]
[Néo-logique], en -age :
flicage (surveillance…)
autopubliage (postage)
compostage
postréalisage / postréalisation
réalisage / réalisation
créage / création
aventurage
autorevendicage
poétHique / esthétHique
digressage
archivage
adage
ouvrage (= créage + création)
recyclage
bavardage


#
Voir et vivre le monde en gris tel qu'il est (tant), plutôt qu'en noir et blanc tel qu'on le voudrait (tant).
Voir et vivre le monde en gris tel qu'il est, plutôt que tel qu'on le voudrait (, en) noir et blanc.



#
Le couple se fonde sur la constitution d'un partenariat sexuel et existentiel.
Le couple traditionnel se fonde sur la constitution d'un partenariat existentiel qui soit sexuel. Un partenariat « sexistentiel ».
Le couple traditionnel se fonde sur la constitution d'un partenariat existentiel qui soit sexuel, ou sexuel qui soit existentiel. Un partenariat « sexistentiel » (sexy, et sexiste…).
Le couple traditionnel se fonde sur la constitution d'un partenariat existentiel qui soit sexuel, ou sexuel qui soit existentiel : un partenariat « sexistentiel ».
Couple traditionnel : partenariat sexuel/existentiel, « sexistentiel » ? (O/<)
Couple traditionnel : partenariat existentiel sexualisé, « sexistentiel » ? (O/<)
Couple traditionnel, au fond partenariat sexuel/existentiel, « sexistentiel » ?

#
Les chèvres, ventres sur pattes, mangent toute la journée ; on n'en est pas très éloignés.
Les chèvres, ventres sur pattes, se nourrissent toute la journée ; on n'en est pas très éloignés.
Est-on si éloignés des ventres sur pattes que sont les chèvres ?

#
Mes couantiques
Mes kantiques
Mes quantiques
Mes cwantiques


#
Recherche de filles qui baisent plus et pèsent moins.
Partenaires qui baisent plus et pèsent moins.


#
La vie est indéfendable, hors l'arrogance de vainqueur/chanceux.
La vie est indéfendable, dans son principe. Hors l'arrogance des vainqueurs.
La vie est indéfendable, dans son principe. Sinon par l'arrogance des vainqueurs.
La vie est indéfendable, dans son principe – pour qui le (re)connaît.
La vie est indéfendable, dans son principe. Sinon par l'arrogance des trop épargnés.
La vie est indéfendable, dans son principe. Sinon par l'arrogance des jusqu'ici trop épargnés.
La vie est indéfendable, dans son principe. Sinon par l'arrogance des épargnés.

#
Se rendre disponible. « Temps » qu'à faire. Temps qu'il est encore.


#
Vivre (au mieux). Temps qu'il est encore…

#
« Temps » qu'à faire… vivre au mieux. Temps qu'il est encore…
Temps qu'à faire… vivre au mieux, temps qu'il est encore…


#
Temps qu'il est encore tant.
Temps qu'il est encore temps.


#
Sans (pour autant) demander à mourir, il se trouve que je n'ai pas demandé à naître.
Sans demander à mourir, le fait est que je n'ai pas demandé à naître.
Sans réclamer de mourir, le fait est que je n'ai pas demandé à naître.
Sans réclamer de mourir, le fait est que je n'ai pas demandé de naître.
Sans appeler à mourir, le fait est que je n'ai pas demandé de naître.


#
L'existence nous est imposée, en plus d'y rendre des comptes.
L'existence, imposée, impose encore d'y rendre des comptes.
L'existence, imposée, impose encore d'y rendre comptes.
L'existence, imposée, impose encore d'y rendre des comptes.

#
Il se trouve qu'aucun de nous n'a demandé à naître.


#
Je me serais passé de naître.
Je me serais allègrement passé de naître.

#
Je me serais bien passé du présent.
À l'avenir je me passerai du présent.
À l'avenir on se passera du présent.
À l'avenir, se passer du présent.
À l'avenir, se passer de ce présent.


#
On se passera du présent.
Se passer du présent.
Pour l'avenir, on se passera du présent.

#+
Se passer du présent, pour l'avenir.   [+ ce passé du présent]
Se passer du maudit présent, pour l'avenir.
Se passer de leur présent, pour l'avenir.

#
Dépasser leur présent, pour l'avenir.


#+
Passer du présent à l'avenir.

#
Maudit au présent. Le futur se passera de moi.


#
Oui, oh, l'avenir se passera de mon présent.
À croire/Il semble que l'avenir veuille/puisse se passer de mes présents.


#
Leur présent se passe de l'avenir.


#
Ils ne voient pas plus loin que le bout d'être né.
Ils ne voient pas plus loin que le goût d'être né.
Ceux-là ne voient pas plus loin que le goût d'être né.
Ceux-là ne voient pas plus loin que le bout d'être né.
Ils ne voient pas plus loin que le bout d'être nés.


#+
…, nie(nt) de mourir.



#
Les imbéciles heureux d'être nés…
Les imbéciles heureux d'être nés.
Les imbéciles heureux d'être nés, quelque part.
Les imbéciles heureux, quelque part, d'être nés.
Les imbéciles, quelque part, heureux d'être nés.
Les imbéciles quelque part heureux d'être nés.

#
À l'avenir je serai/deviendrai plus présent que par le passé.
L'avenir me verra/rendra plus présent que (par) le passé.

#
… à ce qui se couchent tard, la nuit appartient…
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Et la nuit à ceux qui se couchent tard.
Le monde (de la nuit) appartient à ceux qui se couchent tard.
Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt ? Mais c'est quoi, le monde ? Tandis que la nuit… Et la nuit à ceux qui se couchent tard.


#
L'amour est aveugle, oui, de ses motivations/mobiles.
L'amour est aveugle, et pour cause – de ses mobiles.
L'amour est aveugle, et pour cause. Aveugle pour (sa) cause.
L'amour est aveugle, et pour cause. Aveugle pour cause.


#
Il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus.
Vivant plus ou moins en intelligence les unes avec les autres, il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus.
Il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus, et d'individus qu'il y a d'instants.
Il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus, et d'instants.
Il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus et d'instants. (O/<.)
Il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus, d'ensemble et d'instants.
Il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus et d'instants, et d'ensembles.

#
Forcé de faire quelque chose de sa vie.
Imposé de sa vie et/comme d'en faire quelque chose.
On est imposé de sa propre vie puis d'en faire quelque chose.
On est imposé de sa propre vie et (sorti de là) d'en faire quelque chose.
On est imposé de sa propre vie et (sorti de là) d'en faire quelque chose. Comme au moins de la donner/répandre.
On est factuellement imposé de sa propre vie et implicitement d'en faire quelque chose. Comme au moins de la donner/répandre.


#
Même tiré par les cheveux, à la racine tout le monde est de mèche.
Tout le monde est de mèche sur la racine.
Dans sa tête, tout le monde est de mèche sur la racine.


#
Ma naissance me la fait regretter.
Mon existence me la fait regretter.
L'existence me la fait regretter.
L'existence me la fait bien regretter / déplorer



#
Artiste à temps complet épuise l'artiste.
(Être) Artiste à temps plutôt qu'à temps complet.
Plein artiste à temps plutôt qu'(artiste) à temps plein.

#
Une bite se ramollit aussitôt l'affaire faite.
Une bite se fane aussitôt l'affaire faite. Tout un symbole.

#
Dans ma mémoire tout ce qu'on a vécu ensemble s'assombrit de ce que tu sembles devenir.
Dans ma mémoire, comme plus fort que moi, tout ce qu'on a vécu ensemble tend à s'assombrir de ce que tu sembles devenir, de ton comportement actuel (envers moi). Six ans d'erreur, à ce point ? À ce niveau-là, c'est moi-même qui me déçois. C'est, tout compte fait, de moi-même que je suis déçu.
Dans ma mémoire, comme plus fort que moi, tout ce qu'on a vécu ensemble tend à s'assombrir du nuage actuel. Six ans d'erreur, à ce point ? À ce niveau-là, c'est moi-même qui me déçois. C'est, tout compte fait, de moi-même que je suis le plus déçu.


#
Aucune parole, que de la gueule.

#
C'est quand il a bu, il abuse.
Quand il a bu, il abuse.
Il a bu, il abuse.
Quand il boit, a bu, il abuse.
Quand il boit/a bu, il a bu… Zzzz…
Quand il a bu, il abuse.

#
(C'est) Des livres que c'est même pas la peine. (Jean Paulhan)
« Encore un livre que c'est [même] pas la peine. » (Jean Paulhan)

#
Revue Littérature, 1919 — Pourquoi écrivez-vous ?
Jean Paulhan — Je suis touché que vous attendiez mes raisons ; mais enfin, j'écris peu, votre reproche me touche à peine.


#
Est-ce que le jour ou la nuit donne plus de réponse et de réalité que la nuit ou le jour ? Qui nous dit que la mort nous éteigne ou nous révèle à quoi que ce soit (d'autre)? Soit un début ou un fin ? Pourquoi la mort, ferait exception à ce régime… Du jour à la nuit, de la nuit au jour, du sommeil à la veille, de la veille au sommeil, somme toute d'un rêve à l'autre, inspiré de l'un, et de l'autre… Pourquoi la mort ferait-elle exception à ce régime… ce cercle vicieux…
Est-ce que le jour ou la nuit donne plus de réponses et de réalité que la nuit ou le jour ? Quid de la mort et de la vie ? Du jour à la nuit, de la nuit au jour, du sommeil à la veille, de la veille au sommeil, somme toute d'un rêve à l'autre, inspiré de l'un, et de l'autre… Pourquoi la mort ferait-elle exception à ce régime… ce cercle vicieux… éteindrait ou éclairerait… Qui nous le dit, sinon rien d'autres que des croyances.
Est-ce que le jour ou la nuit donne plus de réponses que la nuit ou le jour ? Et de réalité ? Quid de la mort et de la vie ? Du jour à la nuit, de la nuit au jour, du sommeil à la veille, de la veille au sommeil, somme toute d'un rêve à l'autre, inspiré de l'un, et de l'autre, hanté l'un par l'autre… Pourquoi la mort ferait-elle exception à ce régime général… ce cercle vicieux… éteindrait ou éclairerait… Qui nous le dit, sinon rien d'autres que des croyances.

#
On oppose
qu'après
la mort
la vie
ce serait
fini
ou l'infini


Mais (tout) ça  (+ l'un et/dans l'autre)
n'est guère
qu'une foi, contre
une autre
(Deux) fois
Deux fois
rien d'autre


#
Or, le réel est probablement plus réêl qu'on le croit. Hors le réel : le réêl.
Le réel est sans doute plus réêl que le réel (auquel on croit).
Le réel est plus réêl qu'on le croit ; plus réêl que (le) réel.
Le réel est plus réêl que réel.

#
Après tout c'est la vie, ta jeunesse… Et la vie on s'en fout, pas vrai ? Comme de ta première jeunesse.


#
La vérité sait que personne ne sait, en fait.   (cf. au bout du conte)


#
Une foi sur l'autre. Une foi sur dieu.


#
Avec l'âge, elle est passée directement de thon à croûton.
Avec l'âge, passer de thon à croûton, est-ce que c'est une vie ?
Passer de thon à croûton avec l'âge, est-ce que c'est une vie ?
Passée de thon à croûton avec l'âge.
Avec l'âge, passer de thon à croûton.

#
Je suis assez fellation. Une bouche c'est plus (vif et) intelligent qu'un con.
En faveur de la fellation : une bouche est plus intelligente qu'un con.

#
Incapacité d'obtempérer à quoi que ce soit, y compris à ma propre fatigue.

#
On n'a somme toute pas plus de preuves qu'on nous réserve une mort après la vie qu'une vie après la mort.
On n'a somme toute pas plus de preuves d'une mort après la vie que d'une vie après la mort.
On n'a somme toute ni de preuve d'une mort après la vie que d'une vie après la mort.
On n'a, somme toute, ni de preuve d'une mort après la vie que d'une vie après la mort.
On n'a, somme toute, ni preuve d'une mort après la vie que d'une vie après la mort.

#
Si, projeté en Grèce Antique, l'adolescence m'aurait peut-être fait Cynique, la maturité, elle, Sceptique.
Si, projeté en Grèce Antique, l'adolescence m'aurait peut-être fait Cynique, la maturité m'aurait fait Sceptique. Peut-être.
Si, projeté en Grèce Antique, l'adolescence m'aurait peut-être fait Cynique, la maturité m'aurait fait Sceptique. Peut-être.
En Grèce Antique, l'adolescence m'aurait peut-être fait Cynique, et la maturité Sceptique. Peut-être.


#
Mes phrases, mes films touchent-à-tout. (Documentaires sans sujet, etc.)

#
Prisonniers d'une grammaire cinématographique.
Familiers/Prisonniers d'une grammaire esthétHique. Et (nietzsche) « je crains bien que nous ne nous débarrassions jamais de Dieu, puisque nous croyons encore à la grammaire… »






————
rattrapage carnet, dinard datant de juste avant neuilly-plaisance décembre 2015


#
Philosophe de terrain, vague.
Vague philosophe de terrain.

#
Réformer notre culture proverbiale.
Refonder/Subvertir/ravitailler notre culture/fonds proverbiale.
Subvertir notre fonds de phrases toute faites.


#
Ren-flouer mon fonds d'expressions.

#
Hey, on enterre (entière) le/la H/hâche d'hier.


#
Mais c'est la faute à qui de quoi ?
Au fond, c'est la faute à qui de quoi ?

#
Ce qui décide de mon corps est encore mon corps.
Pas d'instance qui décide mon corps en dehors de lui.
Ce qui décide mon corps n'est encore que lui.
Ce qui décide, réfléchi, interprète mon corps n'est encore que lui.
Ce qui réfléchi, interprète, décide mon corps n'est encore que lui.

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Toute esthétique est en soi une éthique : une esthéthique.
Toute esthétique est en soi une éthique : une esth/éthique. (O/<.)

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Toute esthétique est donc une esthéthique, une poétique une poéthique.
Par esthétique j'entends (une) esthéthique ; par poétique j'entends (une) poéthique.

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Assouplir la classification/le calendrier astro-logique favorise/optimise sa validation.


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Si détermination astro-logique il y a, le jour de naissance compte moins que la/les saison(s) (de gestation/maturation).
Dans ma conception astro-logique / mon astro-logique le jour de naissance est moins déterminant que la saison de gestation.
Dans ma conception astro-logique le jour de naissance est moins déterminant/vaut moins que le temps de conception.

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Les fruits de la terre et les fruits des entrailles que nous sommes sont de saison.
Les fruits de terre et les fruits de mères sont à classer par saisons.

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La quadripartition saisonnière est encore schématique (sur la réalité).
Les intersaisons sont encore des saisons mais qui n'ont pas de noms.
Les intersaisons sont encore des saisons, juste anonymes.
Il y aurait sans doute au moins autant d'intersaisons (à décréter) que de saisons / qu'il n'y a de saisons.

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Vaginalisme.
Quand l'égoïsme de l'un épanouit l'autre.

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Le vent dans les branches comme dans nos cheveux. Est-on rien d'autre ?

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Les talents de mon père et le génie de ma mère.
J'ai pris des talents de mon père et du génie de ma mère.

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Derrière l'otteur (il y a) quand même un auteur à titrer.
Derrière mon otteur (il y a) quand même un auteur à titrer.
Derrière mon otteur (je suis) quand même l'auteur à titrer.
Derrière l'otteur Otto, un auteur à titrer.

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Quel métier ? Le métier de vivre du mieux que je peux – maintenant que je suis là/j'y suis.
Quel métier ? Le métier de vivre du mieux que je peux, tant/temps que j'y suis.

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Il est peut-être trop tôt pour que tu te rendres compte de la rencontre.

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Être ou ne pas être, telle n'est pas la question. Naître pas.
Être ou ne pas être, pas (la) question. Naître pas.
Être ou n'être pas, pas (la) question. Naître pas.   (cf. « papa »)
Être ou n'être pas… question. Naître pas.



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Bravoure par défaut/déficit/manque/censure/inhibition d'imagination ou d'expérience : par innocence.


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Peur (voire poltronnerie) par un trop d'expérience ou d'imagination (convaincante).


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Brave par innocence, peureux par prescience.
Brave par innocence d'imagination, peureux par prescience.


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On ne se fait que des idées sur ce que l'Autre manifeste.
On ne se fait que des idées sur des manifestations physiques.


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[J’ose le dire : c’est une actrice. Comprenez qu’elle vit ses personnages, elle ne les joue pas. C’est la différence essentielle entre un acteur et un comédien. Comédien, c’est un métier pour lequel on prend des cours. Actrice, un accident. Quelqu’un que l’on prend un jour, comme moi, et que l’on met au service du cinéma ou du théâtre. (Alain Delon, Le Matin, 18 01 2016) ]
L'acteur (fait) acte, le comédien fait com...


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En couple long-courrier, l'homme (finit) en pantoufles, la femme au grenier.
En couple long-courrier, l'homme (termine) en pantoufles, la femme au grenier.

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(Cet artiste/comédien, par exemple, est) Emprunté pour un rendu.

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Plutôt que de se débattre dans le débat, s'ébattre.
Tendance à se débattre
Ne pas confondre débattre et se débattre.
Ne pas se débattre de débattre. Plutôt s'ébattre.
Mieux vaut/Plutôt s'ébattre que se débattre, de débattre.
Veiller à ne pas se débattre dans le débat. Plutôt s'ébattre.
Veiller à ne pas, dans le débat, se débattre. Mais plutôt s'ébattre.
Veiller, dans le débat, à moins se débattre – que s'ébattre.
Veiller à moins se débattre dans le débat, qu'à s'ébattre.
Moins se débattre dans le débat, que s'ébattre.

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La dispersion est (au contraire) voie du fécond.
La dispersion est la voix/voie (stratégique) du fécond(ant).
Dispersion est voie/voix naturelle du fécond.
Il se trouve que la dispersion est la voie/voix naturelle du fécond.
Gamètes/Spermatozoïdes, pollens…, la dispersion n'est-elle la voie/voix naturelle du fécond.

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Il m'arrivera peut-être de vouloir un enfant avec celle qui comme moi n'en voudra pas.
(Paradoxalement) Il m'arrivera peut-être de vouloir un enfant avec celle qui autant que moi n'en voudra(it) pas.

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Courir deux lièvres… à/ah, la foire.

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Sans concevoir d'exceptions je me permettrais pas de généraliser.
Sans concevoir d'exceptions on se permettrait pas/moins de généraliser.
Si on admettait pas d'exceptions on se permettrait pas/moins de généraliser.
Si on admettait pas d'exceptions on se retiendrait/s'interdirait pas/moins de généraliser.
Si admettre d'exceptions on se permettrait pas/moins de généraliser.
Généralement, les exceptions permettent les généralisations.


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Du talent au (coup de) génie un saut/bond/surpassement qualitatif.

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En ascenseur :
Homme — Vous allez où/au combien ?  / Quel étage ?
Femme — Au 7ème. Mais je vous préviens, j'irai/je ne monterai pas toute seule.
En ascenseur :
Homme — Vous allez où ?
Femme — Au 7ème. Mais je vous préviens, je ne monterai pas toute seule / je l'atteindrai pas toute seule / je l'atteindrai difficilement toute seule.
En ascenseur :
Homme — Vous voulez aller où ?
Femme — (Jusqu')Au 7ème, si possible. Mais pas sans vous. Ce sera plus dur.
Homme - En effet, ce sera plus dur…



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Alors là, avant de m'enculer/me prendre par derrière il faudra me passer sur le corps.
J'ai toujours dit qu'avant de m'enculer il faudra me passer sur le corps.
Avant de me baiser/m'enculer il faudra me passer sur le corps.

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Alors là, ma chère/chérie, pour que je te le dise/révèle, il faudra me passer sur le corps.

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Couple : au lieu d'emménager, aménager.
Au lieu d'y emménager, s'y a-ménager.


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(À coeur acquis,) ne pas poser ses valises, garder son sac à dos.

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Comment tu sais qu'elle est belle intérieurement, toi ? Où est-ce que tu as mis le nez ?
Comment connaître sa beauté intérieure sans y mettre le nez.
Comment prétendre connaître sa beauté intérieure sans y mettre le nez.
Avoir mis le nez dans sa beauté intérieure.
La beauté intérieure incite à y fourrer le nez.


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[blague bof]
L'hémiplégique est à moitié fai-néant.
L'hémiplégique ? C'est un demi-fainéant, ça. (Non ?)
L'hémiplégique est une moitié de fai-néant.


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On n'est pas coupable d'être con. (Mais responsable.)


#
Ottokarl, écrivain documentaire. Otto, écrivain interdocumentaire, Karl, écrivain intradocumentaire.

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La ceinture alourdit le pantalon qu'elle soutient. Le pantalon alourdit la ceinture qu'il supporte.
La ceinture alourdit le pantalon qu'elle soutient. Lequel alourdit la ceinture qu'il supporte.


#
La vie a la souffrance en bourdon.
La vie consciente est souffrance continue, fondamentale, en bourdon.
La vie consciente a la souffrance pour tonalité continue, en bourdon.
La souffrance est le bourdon de la vie.
La vie a la souffrance pour bourdon.
L'existence a la souffrance pour bourdon.
La souffrance est le bourdon de l''existence/la vie.

#
Je publie sous le manteau, mais les gens ne regardent pas dessous, ils sont frileux.
Je publie sous le manteau, et on sait que le public est frileux.
Je publie comme sous le manteau, et on sait comme le public est frileux.


#
Turpitudes : turbulentes inquiétudes.

#
À trop se nourrir de ce qu'on aime, on s'en écoeure.
À se gaver de ce qu'on aime on risque l'écoeurement, à plus ou moins long terme.
À trop se nourrir de ce qu'on aime on risque, à plus ou moins long terme, l'écoeurement.

#
On n s'écoeure pas à la même vitesse de tel ou tel aliment, et donc aussi partenaire, etc.

#
"Quand on veut se débarrasser de son chien on dit qu'il a la rage."

#
Sauf cas de rage, un rat ne mord qu'acculé.
Un rat (sain) ne mord qu'acculé.

#
Ne pas idéaliser ni se laisser idéaliser.


#
Croire qu'il suffit de déclamer pour faire du théâtre.
Croire qu'il suffit d'emprunter un ton déclamatoire pour faire du théâtre.

#
Anticiper/Songer à ce recul que vous aurez quand vous aurez du recul.
Anticiper ce recul que vous aurez quand vous aurez du recul.
Se projeter dans le recul que vous aurez quand vous aurez du recul.
Anticiper ce recul que vous aurez quand la distance
Se projeter dans le recul que vous aurez par la suite.

#
La philosophie est en même temps une pratique.


#
Qui nous dit, sinon notre propre sensibilité, que tous les étants ne sont pas doués de sensibilité, voire de conscience.
Qu'est-ce qui nous dit, sinon les limites de notre propre sensibilité, que tous les étants ne sont pas doués de sensibilité ? Et idem de la conscience.
Qui nous dit, sinon les limites de notre propre sensibilité, que tous les étants ne sont pas doués de sensibilité ? Et idem de la conscience.
Qui nous dit, sinon précisément les limites de la nôtre, que les étants (de ce monde) ne sont pas tous doués d'une sensibilité ? Et idem de la conscience.

#
Être ensemble c'est n'être pas avec les autres.

#
Par « se faciliter l'attache » il ne s'agit pas de ne pas s'attacher, mais de ne pas faire que ça, et donc trop ça.
Se faciliter l'attache consiste moins à ne pas s'attacher qu'à ne pas faire que ça, jusqu'à trop s'y réduire.

#
Ressortir des mauvais coups bon sort.
Faire des mauvais coups (du sort) bon sort.
Faire des mauvais coups (du sort) bon sort / ressort.

#
Certains animaux font leur vie sans jamais croiser d'humains.
Ces animaux qui font leur vie sans jamais croiser d'humains, d'autres qui les croisent et s'en étonnent, s'en foutent ou s'en effraient, d'autres qui en meurent, et pour certains aussitôt ; et ceux qui les côtoient.

#
L'araignée parie que son repaire ne sera pas repéré.
L'araignée ne peut que parier que son repaire ne sera pas repéré ou accessible au destructeur.
Araignée réduite à parier que son repaire ne sera pas repéré par la malveillance ou la maladresse.

#
Maladresse ≠ malveillance.

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Un papillon, léger, virevoltant, est la réinvention d'une chenille, pesante, rampante. À la base, la chenille est à réinventer, on le sait.
La chenille est à réinventer, on le sait. En papillon.
L'amour, comme une chenille, est à réinventer, on le sait. En papillon.
Comme la chenille en papillon, l'amour est à réinventer, on le sait.
L'amour est à réinventer, on le sait, comme la chenille en papillon.
La chenille comme l'amour sont à réinventer, on le sait. (En papillon.)


#
En dehors de ses phases reproductrices, la raison d'être du couple traditionnel est d'assurer un partenariat sexuel – en même temps qu'existentiel. Partenariat parfumé d'eau de rose, généralement, qui enivre d'abord, à faire tourner la tête, puis s'évapore plus ou moins, à faire re-tourner la tête. (O.K.)
En dehors de ses phases reproductrices, la raison d'être du couple traditionnel est le partenariat sexuel en même temps qu'existentiel. Généralement parfumé d'eau de rose, qui enivre d'abord à faire tourner la tête, puis s'évapore plus ou moins, à faire re-tourner la tête. (O.K.)

#
Plus que du fil à retordre, une barre de fer.
Plus qu'un fil à retordre, une barre de fer.

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« Personne ne comprend personne », ne reste qu'à s'entendre.

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Panneaux « Verglas fréquent », « animaux sauvages »… à cette heure, la nature déborde encore. Se circonscrit mal.

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Le sexe se circoncit plus facilement qu'il ne se circonscrit.
Circoncire le pénis passe encore, mais le circonscrire…
Le pénis, plus facile à circoncire qu'à circonscrire.


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Votre opinion je la connais/comprendre, puisque j'en viens : c'est par elle qu'on commence, dans cette culture, par elle qu'on débute, mais où la plupart s'arrêtent.
Votre opinion je la connais/comprendre, puisque j'en viens : c'est par elle qu'on commence, communie, par elle qu'on débute, mais où la plupart s'arrêtent.
Votre opinion je la connais de fond, puisque j'en viens : c'est par ici par elle qu'on commence, communie, par elle qu'on débute, et où la plupart s'arrêtent.
Votre opinion je la connais de fond, puisque j'en viens : c'est par elle qu'on commence, communie par ici, par elle qu'on débute, et où la plupart s'arrêtent.


#
Dors un bon coup, ça nous fera du bien. Car d'abord à ta physio-logique.


#
Le plus discret possible en marchant dans la maison, le cohabitant bruyant croit que la maison n'est pas sonore.
Tout mettre en oeuvre pour ne pas déranger l'autre, qui nous dérange d'autant plus
Redoubler de discrétion pour ne pas déranger l'autre par les bruits d'une maison trop sonore, lequel, à son tour, nous dérange d'autant plus – qu'il inexpérimente/est épargné par le côté sonore de la maison, pas moyen de s'en rendre compte.
À trop épargner l'autre…
Être incommodé par les bruits que l'on épargne au cohabitant…



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Il arrive qu'à épargner l'autre il nous épargne d'autant moins.
Il arrive/se peut que l'autre nous épargne d'autant moins qu'on l'épargne.


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Un jeu de forces nous noue, nous dénoue, nous jouent…
Ce jeu de forces qui nous dénoue ne ressort pas d'ailleurs que celui qui nous noue.


#
Je suis un jeu (de forces).
Je suis un jeu (de forces en lutte). Leçon de Nietzsche.
Je suis un jeu (de forces en lutte), observe/note Nietzsche.
Je suis un jeu… (de forces en lutte), observe/note Nietzsche.


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Ce jeu est un je.
Ce jeu est un autre je.

#
Ce je est un jeu


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De croire nous rassure.
De croire, quoi que ce soit, nous rassure.


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Avant tout se rassurer, après tout.
Avant tout se rassurer, après tout. Après tout se rassurer, avant tout.



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Rassurer n'est pas arranger, plutôt ranger.
Se rassurer nous range, plus que nous arrange.
Ce qui nous rassure nous arrange moins sûrement qu'il nous range.
Ce qui nous rassure nous arrange moins sûrement/certainement qu'il nous range.
Ce qui nous rassure nous arrange moins sûrement/certainement que nous range.
Ce qui nous rassure nous range plus sûrement que nous arrange.
Ce qui nous rassure nous range plus sûrement que nous arrange. (O/<.)


#
Il nous rassure de croire, en quoi que ce soit. En la liberté subjective, pour commencer.
Il nous rassure de croire, en quoi que ce soit. En la libre-volonté, pour commencer.

#
Je crois en la notion de liberté objective, politique, et non à celle de liberté subjective, psychologique.
Je crois en la notion de liberté objective, politique, et aucunement à celle de liberté subjective, psychologique.



#
Il nous rassure de croire que les forces qui nous reprennent sont les nôtres.
Il nous rassure de croire que les forces qui nous reprennent sont les nôtres.
Il nous rassure de croire que les forces qui nous reprennent sont cette fois(-ci) les nôtres.
Il nous rassure de croire que contrairement à celles qui nous déprennent, les forces qui nous reprennent sont ce coup-ci les nôtres.
D'où viendrait que les forces qui nous reprennent seraient davantage de notre mérite que celles qui nous déprennent.
D'où viendrait que les forces qui nous reprennent/dénouent ressortiraient davantage de notre mérite que celles qui nous déprennent/nouent ?
D'où viendrait que les forces qui nous reprennent ressortiraient davantage de notre mérite que celles qui nous déprennent ?
D'où viendrait que les forces qui nous reprennent ressortiraient de notre mérite davantage que celles qui nous déprennent ?



#
Anthropo-logique : l'homme est la mesure humaine trop humaine de toute chose.
Anthropo-logique : par sa logique l'homme se fait la mesure humaine trop humaine de toute chose.
Anthropo-logique : logique humaine trop humaine, (comme/en) mesure de toute chose.


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Mon tort est…
J'ai tort d'y mettre encore de la conviction.
J'ai tort de mêler mon opinion de conviction.
Prudence à mêler de conviction son opinion.
Mon tort est de mêler mon opinion de conviction.
Le tort est de mêler l'opinion de conviction.
Le tort est peut-être de mêler de conviction une opinion.
Le tort serait de mêler de conviction mon opinion ?

#
Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent. (Spinoza)

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L'homme n'est pas « un empire dans un empire ».

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L'homme empire son empire en se croyant « un empire dans un empire ».
L'homme se croyant « un empire dans un empire » empire son empire.


#
Nous sommes soumis/objet/sujet au traitement du monde.
Nous sommes soumis/objet/sujet au traitement du monde (que nous traitons.)


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Notre milieu nous cultive, nous traite… au même sens qu'agricole.

#
La culture, c'est ce qui nous cultive.
La culture nous cultive.
La culture nous cultive, au sens aussi bien agricole.
La culture nous cultive, d'abord au sens agricole. (Avant le sens « noble ».)
La culture nous cultive, d'abord au sens « agricole ».
La culture est par définition ce qui nous cultive, comme on le dit de légumes.
La culture est, par définition, ce qui nous cultive, au sens agricole aussi bien ou avant tout.
La culture est, par définition, ce qui nous cultive, et d'abord au sens agricole.

#
L'ignorance d'une chose n'est pas preuve de son inexistence.
Il ferait beau voir que l'ignorance d'une chose ferait droit à son inexistence.
Ignorance n'est pas inexistence.
Il ferait beau voir que l'ignorance d'une chose ferait preuve de son inexistence.


#
On n'est pas conscient de ce dont on n'a pas conscience.


#
Gare à se suffire de ce qu'on considère.
Gare à se contenter de ce qu'on considère.
Gare à contenter sa réflexion (que) de ce qu'on considère.
On ne fait entrer dans sa réflexion que ce que l'on considère, à l'exclusion du reste.
On ne fait entrer dans sa réflexion que ce que l'on considère, à l'exclusion de ce qui en dépasse/déborde.
On ne fait entrer dans sa réflexion que ce que l'on considère, à l'exclusion de ce qu'on délaisse.
On ne fait entrer dans sa réflexion que ce que l'on considère, à l'exclusion de ce qu'on en exclue.


#
Culotté, comme une ampoule électrique.
Le culot, oui, d'une ampoule.
Le culot, oui, de l'ampoule.
Son culot, oui, mais d'une/de l'/d'ampoule.
L'ampoule a son/du culot.   [ampoule au sens figuré]
Le culot, oui, mais de l'ampoule.
Il a le culot mais de l'ampoule.


#
Films d'écoliers
CinÉcole
Cinémagine
Cinémâge d'en faire
Cin&image
Cine & mage
Cinémajeune
Jeunessinéma
Filmagine
Le film et l'aiguille
Cinémentrenous
Cinémàtonâge
Cinémà mon âge / Cinéma mon âge
Cinéma, mon oeil
Jeu film / Jeu réalise
Tu réalises ?  / Tu réalises, un peu ?

#
Le partenaire programmé s'emploie à donner suffisamment confiance.
Le partenaire programmé mise sur la mise en confiance.
Le partenaire programmé a tout intérêt à donner suffisamment confiance, pour commencer.



#
Ce qui nous intéresse ne nous arrange pas pour autant.
Ce que nous prenons pour notre intérêt (propre) ne nous arrange pas pour autant. Je parle donc d'intéressement.
Ce que nous prenons pour notre intérêt n'assure pas nous arranger.
Notre intéressement, autrement dit ce que nous prenons pour notre intérêt, n'assure pas nous arranger, au final, dans l'absolu.
Notre intéressement, autrement dit ce que nous prenons pour notre intérêt, n'assure pas nous arranger, tout compte fait dans l'absolu.
Ce que nous prenons pour notre intérêt, autrement dit notre intéressement, n'assure pas nous arranger, tout compte fait dans l'absolu.
Ce que nous prenons pour notre intérêt n'assure pas nous arranger, au final.
Il n'est pas garanti que notre intérêt nous arrange.
Notre intérêt ne garantit pas de nous arranger.
Notre intérêt, ou ce que nous prenons/envisageons pour tel, ne garantit pas de nous arranger.
Ce qu'on prend pour notre intérêt ne garantit pas de nous arranger.
Ce qu'on prend pour notre intérêt n'assure pas de nous arranger.


#
Le Programme inspire la confiance.
L'existence inspire la crainte, le/son Programme la confiance.
L'existence inspire la crainte, son Programme la confiance.
Le Programme (de la vie/du vivant) inspire la confiance dans la crainte.
Le Programme de la vie inspire la confiance dans l'angoisse.


#
La révolution est à portée du quotidien.    (+ apportée)
La révolution est à portée, demain, du quotidien.
La révolution est à portée, apportée du quotidien.
La révolution est à portée, apportée du quotidien.
La révolution est à portée du quotidien. (O/<.)

#
Avoir un coup de pompe, et aussitôt au/dans le cul.
Avoir un coup de pompe, et alors hop au/dans le cul.
Et le coup de pompe finit dans le cul.
Et le coup de pompe finit au cul.
Sous autorité, le moindre coup de pompe finit dans le cul.
Ici, le moindre coup de pompe finit dans le cul.
Ici, le moindre coup de pompe t'arrive dans le cul.
Sous ce régime, le moindre coup de pompe finit dans le cul.
Sous ce régime (de travail), le moindre coup de pompe finit dans le cul.

#
Ça la fait Marie de se marrer. (C'est la fée Marie.)


#
L'amour est à réinventer, on le sait, pour de l'amour quitte.
« L'amour est à réinventer, on le sait », pour de l'amour quitte, nous facilitant l'attache.
« L'amour est à réinventer, on le sait », pour de l'amour quitte, et se faciliter l'attache.
« L'amour est à réinventer, on le sait », pour de l'amour quitte, à se faciliter l'attache.
« L'amour est à réinventer, on le sait », vers de l'amour quitte, à se faciliter l'attache.
« L'amour est à réinventer, on le sait », vers de l'amour quitte… à se faciliter l'attache.

#+
« L'amour est à réinventer, on le sait », vers de l'amour quitte ( … des tenants aux aboutissants).
« L'amour est à réinventer, on le sait », vers de l'amour quitte ( ... des aboutissants des tenants égoïstes).
« L'amour est à réinventer, on le sait », vers de l'amour quitte ( … d'abord des tenants aux aboutissants).
« L'amour est à réinventer, on le sait », vers de l'amour quitte ( … et d'abord du savoir de ses tenants et aboutissants égoïstes).



#
Au lieu d'autoritarisme, faire autorité.
Faire autorité dispense d'autoritarisme.
L'autoritarisme est la marque du défaut d'autorité.
Autoritarisme par défaut d'autorité.
Autoritarisme faute de faire d'autorité.
Autoritaire faute de faire d'autorité.
Autoritaire par faute d'autorité.
Autoritaire ? Faute d'autorité.
Autoritaire ? Faute d'autorité. (O/<.)

#
L'homme est dans les fers-né et partout il se croit libre.
L'homme se croit « libre et partout il est dans les fers ».
L'homme se voit « libre et partout il est dans les fers ».


#
[Projet : Site à titrer]
SOUS-TITRE
Vous avez le menu, on a la formule.
Dites-nous le menu, on vous propose la formule.
Au menu la formule.
À chaque/votre menu, une formule.
Vous avez le menu, on aura la formule.
Dites-nous le menu, on aura la formule.
Vous avez le menu, on trouvera la formule.
Vous avez le menu, on vous trouvera la formule.

NOM :
fort en/à formules
tête-à-formules
géniedesformules (j'ai une idée formule)
à fond la formule
trèsformule



#
On trouvera chez tous les hommes réfléchis une tendance à s'exprimer brièvement, à dire tout de suite ce qui doit être dit. (…) Il serait bon que dans chaque période qu'on écrit, on compte les mots et cherche chaque fois à l'exprimer avec le moins de mots possible.
(JF Billeter, Lichtenberg, E.39, p.47)

–> #
On trouvera chez tous les hommes réfléchis une tendance à s'exprimer brièvement, à dire tout de suite ce qui doit être dit. (Lichtenberg)


#
La méthode du cahier fourre-tout, à recommander. Noter chaque tournure, chaque expression. On fait fortune en accumulant des vérités d'un sou.
(JF Billeter, Lichtenberg, F.1219, p.67)


#
Rappelle-le-toi à toute occasion de me juger, je ne suis pas toi.
À l'occasion de me juger rappelle-toi que je ne suis pas toi.
À toute occasion de me juger rappelle-toi que je ne suis pas toi.
À la moindre occasion de me juger rappelle-toi que je ne suis pas toi.
À quelque occasion de me juger rappelle-toi que JE NE SUIS PAS TOI. (O/<.)
À quelque occasion de me juger rappelle-toi que : je ne suis pas toi.

#
Je est un jeu de je.
Je est un jeu de forces conflictuelles / en lutte.


#
Le mec plus ultra.


#
De l'aisselle à la bite
Tu sais plus où t'habites
Et de la bite à l'ovocyte
(Tellement elle va profonde)

#
Le monde est aux mains d'enfants
Le/notre/leur monde est un jeu d'enfants.
Notre monde (actuel) est un jeu d'enfants au pouvoir.
Notre monde (actuel) est un jeu d'enfants au pouvoir. Et il faudrait jouer leur jeu.
Notre monde est un jeu d'enfants au pouvoir.
Le/Leur monde est un jeu d'enfants au pouvoir du nôtre.


#
En portant une exacte attention à ce que l'on pense et ressent et en l'exprimant en des termes aussi individualisants que possible, par des mots choisis avec soins, que l'on note sur-le-champ, on peut obtenir en peu de temps une réserve de remarques qui peut être utile à beaucoup d'égards. Nous apprenons qui nous sommes, nous donnons de la solidité et de la cohérence au système de nos idées ; les propos que nous tenons dans la société en reçoivent une certaine physionomie comme les visages, ce qui est une recommandation auprès du connaisseur et ce dont l'absence fait un méchant effet. On acquiert un trésor dans lequel on peut puiser lors de travaux futurs, on forme en même temps un style et l'on développe le sens interne et l'attention à tout. Tous les riches n'ont pas fait fortune par accident, beaucoup le sont devenus par esprit d'économie. De même l'attention, l'économie des pensées et l'exercice peuvent-ils compenser le manque de génie.
(JF Billeter, Lichtenberg, G.207, p.72-3)


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« Méfiez vous de la première impression, c'est la bonne. »
(Talleyrand)

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C'est de se cogner à la folie des autres, qui rend fou.
C'est de se cogner à la folie (unanime) des autres, qui rend fou.
Dans certains cas, c'est de se cogner au mur de la folie des autres, qui rend fou.
Rendu fou de se cogner au mur ((trop) normal) de la folie des autres.
C'est de se cogner au mur de la folie des autres qui peut rendre fou.
Se cogner au mur de la folie des autres à de quoi rendre fou.
Rendu fou pas la folie des autres.


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Pour nous porter, un film se comporte.


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J'appelle morale les valeurs qu'on revendique, et éthique celles qu'on incarne.
Distinguons : D'une part/D'un côté, les valeurs qu'on revendique, la morale, de l'autre celles qu'on incarne, l'éthique.
Relèvent de la morale les valeurs qu'on revendique, et de l'éthique celles qu'on incarne.
Pour moi, dans ma termino-logique, les valeurs qu'on revendique ressortissent de la morale, et de l'éthique celles qu'on incarne.
Pour moi, les valeurs qu'on défend relèvent de la morale, et de l'éthique celles qu'on incarne.
Les valeurs qu'on défend forment/définissent la morale, celles qu'on incarne définissent l'éthique.
Les valeurs qu'on défend forment/définissent la morale, celles qu'on incarne définissent l'éthique.
La morale recouvre/désigne les valeurs qu'on défend, l'éthique celles qu'on incarne.
La morale défend, l'éthique incarne.
Dans ma termino-logique, disons que la morale défend, l'éthique incarne.
La morale défend, l'éthique incarne. (O/<.)
La morale défend, l'éthique incarne/accomplit.


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Pour moi, relèvent de la morale les valeurs qu'on supporte, et de l'éthique les valeurs qu'on porte.

#+
La morale défend (des valeurs qu'on supporte), l'éthique incarne (des valeurs qu'on porte).


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Les valeurs qu'on affirme sont morales, et éthiques les valeurs qu'on confirme.


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Le philosophe réduit l'écart entre sa morale et son éthique.
Le philosophe digne de nom tend à fusionner/faire coïncider sa morale et son éthique.
Le philosophe digne de ce nom tend à unifier sa morale et son éthique.
Le philosophe à juste titre tend à unifier sa morale et son éthique.
Le philosophe à juste titre tend à accorder sa morale et son éthique.
Le philosophe à juste titre tend à (ré)unir sa morale et son éthique.


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Le philosophe se vérifie à sa vie, à son éthique.
Le philosophe se vérifie à son éthique.

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Comme quoi, les solutions – à trouver, et qui existent, toutes, selon moi – sont souvent les plus simples. Si solution il y a, en l'occurrence. Mais...

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Toutes les solutions à trouver et qui existent peut-être toutes sont dans la nature. Et sont souvent les plus simples.
Toutes les solutions à trouver et qui existent toutes peut-être sont dans la nature. Et sont souvent les plus simples.
Toutes les solutions à trouver et qui existent toutes peut-être sont dans la nature. Et sont probablement des plus simples.
L'histoire a déjà prouvé/suggéré que toutes les solutions sont dans la nature. Et sont probablement des plus simples.
Toutes les solutions sont dans la nature. En tout cas les plus simples.
Toutes les solutions sont dans la nature, en tout cas les plus simples.


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Sans des sous, déçu.
Sans dessous, déçu.
Sans des sous, déçu.
Sans le sou, déçu.
Sans dessous : déçu.

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Marie : « J'aime quand ta bite chez toi. »


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Le choc de le vie/d'être en vie rend dès le berceau certains plaintifs d'autres mutiques.


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Une idée à la fois.


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Voici des phrases en pleine forme.
Voici des formules, en pleine forme.
Des formules en pleine forme.


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« Je est un autre ». Tout est devenir. La vie n'est pas morale. Le monde n'est pas humain.


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Condamner au nom du naturel ce qui pourtant relève de la nature, puisque tout ce qu'on connaît en relève/ressort.
Qualifier de pas naturel alors que quoi que ce soit de ce qu'on connaît en relève.
Condamner au nom du naturel alors que quoi que ce soit de ce qu'on connaît en relève.
Distinguer le naturel de pas naturel alors que tout ce qu'on connaît relève imparablement/incontournablement de la nature.


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Tout ce qui nous est donné de connaître relève imparablement/exclusivement de la nature.


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« Mais qu'est-ce qu'elle a ?
– 13 ans. »
(La Boum ?)


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(NCC -  L'antisémitisme - 2/4 Jankélévitch:) La peur de l’imperceptiblement autre.


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On peut rire de tout mais pas avec n'importe qui ? Plutôt : On peut rire de tout mais on n'est pas obligé.
« On peut rire de tout mais… on n'est pas obligé. »


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On peut rire de tout, pas du tous.


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Être ensemble philosophe(s).
Devenir ensemble philosophe(s).


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Less is more.


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L'artiste novateur attend du public qu'il fasse un pas, de côté, vers lui, et en lui-même.
L'artiste novateur attend du public qu'il fasse un pas de côté, vers lui, oui, et en lui-même.
L'artiste novateur attend du public qu'il fasse un pas de côté, vers lui, comme en lui-même.
L'artiste novateur attend du public qu'il fasse un pas de côté, vers lui, -même.
L'artiste novateur attend que chacun fasse un pas de côté, vers lui-même.
L'artiste novateur attend que chacun fasse un pas de côté, vers lui et lui-même.

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Un peu de jeûne pour un peu le rester.


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Lâcher-prise dans un savoir-faire.


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On ne fait que ce qu'on peut, et rien d'autre. À ce titre, on ne veut que ce qu'on peut vouloir.
On ne fait que ce qu'on peut, et rien d'autre. À ce titre, on ne veut que ce qu'on peut vouloir pouvoir.
On ne fait jamais que ce qu'on peut, rien d'autre. À ce titre, par exemple, on ne veut que ce qu'on peut vouloir.

#+
Quand on fait ce qu'on veut on fait ce qu'on peut.
Quand on fait ce qu'on veut on fait que ce qu'on peut.
À faire ce qu'on veut on fait que ce qu'on peut.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qu'on peut.
À faire ce qu'on veut on fait que ce qu'on peut.
À faire soi-disant ce qu'on veut on fait jamais que ce qu'on peut.
À faire ce qu'on veut on ne fait que ce qu'on peut.

#+
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui veut.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui peut.
Faire et être ce qu'on veut c'est faire et être ce qui peut.
Faire comme on veut c'est faire comme on peut.
Être et faire ce qu'on veut c'est être et faire ce qui peut.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui peut.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui peut.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui peut (en nous).


#+
Avoir fait ce qu'on a voulu c'est avoir fait ce qui a pu.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui peut. Avoir fait ce qu'on a voulu c'est avoir fait ce qui a pu. Etc.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui peut en soi-même.
Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui veut/peut en soi-même.

#+
On ne fait pas ce qu'on veut mais jamais que ce qu'on peut. Faire ce qu'on veut c'est faire ce qui peut.
On ne fait pas ce qu'on veut, mais jamais que ce qu'on peut. (O/<.)
On ne fait jamais que ce qu'on peut.
On ne fait rien que ce qu'on peut.

#+
Être comme on veut c'est être comme on peut.

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Comment pourrait-on plus que ce qu'on peut.


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Ils n'ont que leur regard, et leurs yeux pour pleurer.
Ils n'ont que leur regard… pour pleurer.
Ils n'ont que leur regard, et avec lui leurs yeux pour pleurer.
Sous leur regard ils n'ont que leurs yeux, pour pleurer.
Par leur regard ils n'ont que leurs yeux pour pleurer.
Par ce regard ils n'ont que leurs yeux pour pleurer.
Avec ce regard, on n'a plus que ses yeux pour pleurer.


#
Vouloir devenir quelque chose sans compter qu'on est déjà quelqu'un.
Vouloir devenir quelque chose alors qu'on est déjà quelqu'un.
Rêver de devenir quelque chose sans compter qu'on est déjà quelqu'un.
À rêver de devenir quelque chose sans compter qu'on est déjà quelqu'un.
Ne leur suffit pas d'être quelqu'un : devenir quelque chose.
Ne les satisfait pas d'être quelqu'un : devenir (encore) quelque chose.
(Il) Ne leur suffit pas d'être quelqu'un : être quelque chose.
Il ne leur suffit pas d'être quelqu'un, mais (aussi) quelque chose.

#
J'attends d'être quelqu'un pour être quelque chose.
Il attend d'être quelque chose pour être quelqu'un.
Être quelqu'un, sans être quelque chose.


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— Et si tout le monde faisait comme lui…
— Oui, mais si tout le monde faisait comme vous…

— Et si tout le monde faisait comme toi. Imagine un peu !
— Et si tout le monde faisait comme vous…

— Enfin voyons, et si tout le monde faisait comme toi...
— Et si tout le monde faisait comme vous, enfin voyons…
(O/<.)


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C'est pas exclu, sans être dit.
C'est pas dit, ni exclu.
Ni dit ni exclu.
Ni certain/assuré ni exclu.


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Marie — Attends, hey, il est 2h du mat, je vais pas commencer à réfléchir.
— Ben, il serait temps, pourtant / C'est vrai que c'est un peu tard, pour commencer.

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Le réel s'accommode/aménage d'être inacceptable.
Le réel s'accommode d'être inadmissible.
Le réel convient d'être inadmissible.
Le réel convient qu'il est inadmissible.
Le réel s'accommode d'être inadmissible, on en convient.

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L'illusion de la libre-volonté est la chose du monde la mieux partagée.
L'illusion du libre-arbitre est la chose du monde la mieux partagée.
L'illusion de la libre-volonté est la chose/pose du monde la mieux partagée.
L'illusion du libre-vouloir est la chose du monde la mieux partagée.
L'illusion de la libre-volonté est la chose du monde la mieux partagée.
Le mirage de la libre-volonté est la chose du monde la mieux partagée.

#+
On se mire dans le mirage du libre-vouloir.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir et je me marre.
La plupart se mirent dans le mirage du libre-vouloir, les autres se marrent.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir, les autres se marrent.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir, moi je me marre.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir et je me marrai.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir et je me marrais.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir et les autres se marrèrent.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir et les autres se marraient.
Ils se mirent dans le mirage du libre-vouloir et les autres se marraient sinon se marrent.

#+
Je me marrais de rage qu'ils se mirent dans tant de mirages.


#+
Comme tout arbitre le libre-arbitre ne sort pas du terrain de jeu.
Comme tout arbitre le libre-arbitre ne fait pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre porte bien son nom, de celui qui ne fait pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre porte bien son nom, de celui qui n'arbitre pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre porte bien le nom de celui qui n'arbitre pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre porte bien le surnom de celui qui n'arbitre pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre porte bien le même nom de celui qui n'arbitre pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre fait bien de porter le même nom de celui qui n'arbitre pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre fait bien de porter/d'afficher le même nom de celui qui n'arbitre pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre partage son nom avec celui qui, en effet, n'arbitre pas ce qu'il veut.
Le libre-arbitre inclut dans son nom/titre celui qui, en effet, n'arbitre pas ce qu'il veut.


#
Il lui dit qu'elle a beaucoup de fion, tout ça pour lui dire qu'elle a un gros cul.
Il lui dit qu'elle a beaucoup de cul, tout ça pour (ne pas) lui dire qu'elle en a un gros.
Lui dire qu'elle a beaucoup de cul, pour lui suggérer/laisser entendre qu'elle en a un gros.
Lui dire qu'elle a beaucoup de cul, pour lui laisser entendre qu'elle l'a gros.
Lui dire qu'elle a beaucoup de cul, lui laisse entendre qu'elle en a un gros.


#
Savoir n'est pas comprendre. Com-prendre engage l'action adéquate/correspondante.
Savoir n'est pas comprendre. Com-prendre engage l'action correspondante.
Savoir n'est pas nécessairement comprendre. Savoir agite les idées, comprendre les agit.
Il y a savoir et comprendre. Savoir agite les idées, comprendre les agit.
Quand le savoir agite les idées, comprendre les agit.
Comprendre agit les idées là où le savoir ne fait que les agiter.
Savoir agite les idées, (ce que j'appelle) comprendre les agit.
Savoir agite les idées ; (ce que j'appelle) comprendre les agit.
Savoir agite les idées ; (ce que j'appelle) « comprendre » les agit. (O/<.)

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Il y a s'agiter, et agir.
(S')agiter ; agir.
Il y a s'agiter, agir, s'agir, et s'assagir.
Il y a s'agir, puis s'agiter, puis agir, puis s'assagir.
Il y a s'agir, s'agiter, agir, puis s'assagir.
Il y a s'agir, s'agiter, agir, puis s'assagir.
S'agir, s'agiter, agir, s'assagir, "gire"[?].
S'agir, s'agiter, agir, s'assagir, gésir.
S'agir, s'agiter, agir, s'assagir, ci-gît…
S'agir, s'agiter, agir, s'assagir, ci-gît… (O/<.)



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[brachy-logique]
« Pourquoi font-ils autant de notes alors qu'il suffit de jouer les bonnes. »
(Miles Davis)
« Pourquoi font-ils autant de notes alors qu'il suffit de jouer les bonnes. »
(Miles Davis)

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Ce que vous appelez l'amour se retire avec l'intéressement.
Ce que vous appelez l'amour se retire en proportion de/en même temps que l'intéressement.


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— L'idéal, ce serait de pouvoir faire un livre qui se réduirait à une seule phrase ? (Alain Veinstein)
— Sans doute, oui. De se débarrasser du langage. Curieusement, de se débarrasser de la langue dans ce qu'elle a de faux.
« De se servir de la langue pour se débarrasser d'elle. » (Erwan Desplanques)
(…) Se rapprocher du silence, avec de moins en moins de mots.
->
#
L'idéal, ce serait de pouvoir faire un livre qui se réduirait à une seule phrase ? (Alain Veinstein)



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Otto épure
Quand Karl bavarde, otto épure.
Otto récolte, épure.
Otto cueille, épure.
Karl sème, otto récolte, épure.
Karl sème, otto cueille, épure.
Karl sème et capture, otto cueille épure.
Otto cueille-épure, Karl sème et capture.
Otto cueillépure…

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Dixit Marie : « Elle a dû découvert mon univers. »


#
Comment prétendre avoir compris.
Comment prétendre avoir suffisamment compris.
Affirmer comprendre est toujours prétention.
L'impression de comprendre quelque chose nous persuade qu'on a tout compris.
Comprendre n'est jamais qu'une impression.
Comprendre n'est jamais qu'une impression, comme le reste. (O/<.)


#
Tout ce qu'on pense n'est que croyance.
Tout ce qu'on pense n'est qu'opinion, croyance.
Ce qu'on pense n'est que croyance. (O/<.)


#
Opinion sur rue.
Il a opinion sur rue.
Avoir opinion sur rue.
Ceux-là ont opinion sur rue.
Certains ont opinion sur rue.
Avoir opinion(s) sur rue.


#
Savoir trouver ce qu'on cherche dans ce qu'on trouve.
Savoir encore trouver dans ce qu'on trouve.


#
Savoir se (re)trouver dans ce qu'on trouve.
Savoir se trouver dans ce qu'on trouve.


#
Tout ça ne sont que des avis.
Ce qui nous oppose ne sont guère que des avis. Une guerre d'avis.
Ce qui nous oppose ne sont guère que des avis : des croyances.
Ce qui nous oppose, jusqu'à la mort, ne sont guère que des avis, des croyances.
Jusqu'à la mort, on s'oppose sur ce qui ne sont guère que des avis.
Jusqu'à la mort, on s'oppose sur ce qui ne sont guère que des croyances, avis.
Jusqu'à la mort, on s'oppose sur ce qui ne sont guère des avis, autrement dit des croyances.
Jusqu'à la mort, on s'oppose sur ce qui ne sont guère des avis : des croyances.

#+
Des envies dépendent les avis.
Des envies descendent les avis.
Des envies descendent les avis. (O/<.)
[Variante plus faible : Des envies dépendent les avis. (O/<.)]


#
Je suis guère d'avis de nous faire la guerre – d'avis.
Je ne suis guère d'avis de nous faire la guerre d'avis.
N'être guère d'avis de faire la guerre d'avis.


#
Tu as ton avis con et j'ai l'avis contraire. Tu as ta vie et j'ai la vie contraire.
Tu as ta vie et ton avis con, moi l'avis contraire. (= l'avis+la vie)
Tu as l'avis con, et moi (l'avis) contraire.
Généralement j'ai l'avis contraire à l'avis con.
En principe, j'ai l'avis contraire à l'avis con.

#+
On a l'avis qu'on mérite ?

#
J'ai l'avis contraire et la vie belle/bonne.


#
Si j'essaie de ne pas te convaincre, tu peux m'accorder d'en faire autant ?
Si je me retiens d'essayer de te convaincre, pourrais-je t'en demander autant ?
Si je me retiens d'essayer de te convaincre, pourrais-je te demander d'en faire autant ?
Si je me retiens d'essayer de te convaincre, pourrais-tu m'accorder la même faveur.
Accordons-nous la faveur de ne pas essayer de nous convaincre l'un l'autre.
Tout ça ne sont que des avis. Si je me retiens d'essayer de te convaincre, pourrais-tu m'accorder la même faveur.
Allez, je me retiens d'essayer de te convaincre, et je te prie de m'accorder la même faveur.


#
O.K. est avant tout K.O.
O.K. par(t) K.O.
O.K. par K.O.
Être O.K. par K.O.
O.K. par K.O.
(O/<.)

#
J'appelle « intéressement » non pas l'intérêt propre, mais l'idée qu'on s'en fait, mieux : qu'on en éprouve.
L'intéressement ne garantit pas d'aller dans le sens de notre intérêt, mais de l'idée qu'on s'en fait.
L'intéressement ne garantit pas l'intérêt propre, mais de l'idée/représentation qu'on s'en fait.
L'intéressement ne garantit pas l'intérêt propre, mais de le pari qu'on en fait.
L'intéressement n'est pas l'intérêt, mais le pari qu'on en fait. (Le calcul d'intérêt.)
L'intéressement n'est pas proprement l'intérêt, mais le pari qu'on en fait. (Le calcul d'intérêt.)


#+
Tout est mu par l'intéressement, qui n'est pas proprement l'intérêt, mais le pari qu'on en fait.
Tout (un chacun) est mu par l'intéressement propre, qui ne se confond pas avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait.
Tout (un chacun) est mu par l'intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt vital, mais avec le pari qu'on en fait.
Tout (un chacun) est mu par l'intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait, le calcul d'intérêt.
Tout un chacun est mu/motivé par l'intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait, le calcul d'intérêt.
Tout un chacun est motivé par l'intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait, le calcul d'intérêt.
Tout être est mu par l'intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait, le calcul d'intérêt.
Tout être est mu par l'intéressement propre, à ne pas confondre avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait, le calcul d'intérêt.
Tout être est n'est mu que par intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait, le calcul d'intérêt.
Tout être est mu par intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt, mais avec le pari qu'on en fait, le calcul d'intérêt.
Tout être est mu par intéressement propre, lequel ne se confond pas avec l'intérêt propre mais avec le pari qu'il en fait, le calcul d'intérêt.


#
Chacun n'est mu que par intéressement.


#
On s'autodétruit aussi par intéressement.


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Le dominant est celui qui, à cet instant, éprouve moins d'intérêt que l'autre à leur relation.
Le dominant est celui qui, à cet instant, éprouve moins d'intérêt que l'autre à la relation.


#
Se retenir de faire de sa puissance un pouvoir. (Le pouvoir est un abus de puissance. Avant l'abus de pouvoir il y a l'abus de puissance.)

#
La puissance attire – magnétiquement –, malheureusement aussi sous sa forme abusive de pouvoir, qui opprime.
La puissance attire, malheureusement aussi sous sa forme abusive de pouvoir, qui opprime.
La puissance attire, malheureusement aussi sous sa forme abusive qu'est le pouvoir, qui opprime.
La puissance attire, jusque sous sa forme abusive qu'est le pouvoir, qui opprime.
La puissance attire, le plus souvent sous sa forme abusive qu'est le pouvoir, qui opprime.
La puissance attire, souvent aussi sous sa forme abusive qu'est le pouvoir, qui opprime.
La puissance attire, souvent aussi sous sa forme abusive qu'est le pouvoir, qui opprime. (O/<.)

#
Tant de cordes à mon arc, et si peu de flèches. Et où est la cible ? Et laquelle ? Et pourquoi une cible ? Et pourquoi tirer ? (O/<.)


#
Je suis une flèche, oui, mais emmêlée dans le trop de cordes de son arc.
Je suis une flèche, oui, mais emmêlée dans son paquet/jeu de cordes.
Je veux bien croire que je suis, comme on le dit, une flèche, mais… encore emberlificotée dans ses cordes.
Je veux bien croire que je suis, comme on le dit, une flèche, mais… encore empêtrée dans ses cordes.
Je veux bien croire que je suis une flèche, mais… empêtrée dans (toutes) ses cordes.
Je veux bien croire que je suis une flèche, comme on dit, mais… empêtrée dans ses cordes.
Je veux bien croire que je suis une flèche, comme on dit, mais… empêtrée/emmêlées dans ses cordes.

#
Pragmatisme, dogmatisme, réalisme… la diégétHique de notre vie quotidienne/pratique.
Pragmatisme, dogmatisme, réalisme… la diégétHique de leur vie.
Pragmatisme, dogmatisme, réalisme… leur diégétHique (de vie).
Dans leur vie, pragmatisme, dogmatisme, réalisme… : leur diégétHique.

#
Calme ta race ou je ne te la défonce.


#
Louise Bourgoin : « J'ai peur de l'irréversible ». (Entretien post-it télérama)

#
Pas seulement l'histoire et le jeu de acteurs, mais attentif à tout ce qu'un film comporte.
Attentif à (tout) ce qu'une oeuvre comporte.
Attention à ce qu'une oeuvre comporte, et se comporte.
Attention à ce qu'une oeuvre comporte, et comme elle se comporte.

#
Attention à ce qu'une oeuvre comporte. Et dans le cas d'un film, l'avantage est qu'il se comporte, analogiquement (ou similairement) à nous, ou un animal dans lequel on serait embarqué.

#
Peut-être est-on (parfois) d'autant plus attaché à ce qu'on paraît qu'on est moins sûr/assuré de ce qu'on est.
Peut-être est-on (parfois) d'autant plus attaché à ce qu'on paraît qu'on est moins assuré de ce qu'on est.
D'autant plus attaché à ce qu'on paraît qu'on est moins assuré de ce qu'on est ?

#
Ne pas attendre de quelqu'un qu'il soit (aussi) quelque chose.
Ne pas attendre de quelqu'un qu'il soit d'abord quelque chose. (O/<.)
Ne pas demander à quelqu'un s'il est d'abord quelque chose.


#
Dans les mots se cachent des nuances. Ou on les cache.
Dans les mots se taisent/terrent des nuances.
Dans les mots se terrent et se taisent des nuances.
Dans un mot se terrent et se taisent des nuances.
Dans les mots se terrent ou se taisent des nuances.

#
Attention, un mot peut en cacher un autre, des autres.
Il y a amour et amour, il y a art et art… Attention, un mot peut en cacher un autre, des autres.

#
Il cache bien son je.
Bien cacher son je.
Il y a bien cacher son je, caser son je, casser son je…
Il y a : cacher son je, caser son je, casser son je…
Il cache son je.

#
L'otteur/Otto cache bien son je.

#
Le mot, clé d'un autre monde.
Le mot, clé/pivot d'un autre monde.

#
D'autres mots pour un autre monde.

#
Des formules ouvertes à multi-usages.

#
Profitons-nous attend.

#
Tant et temps à faire.
Tant et tant et temps à faire.
Temps et tant à faire, donc temps à faire.

#
Se garder de généraliser à partir de son expérience singulière.

#
Ce qu'on ne voit pas on le voit pas, ce dont on n'a pas conscience on n'en a pas conscience… Comment atteindre ces angles morts en soi-même ?

#
Ne pas juger/asserter que c'est vrai quand on est seulement d'accord.
Asserter que « c'est vrai » quand on est seulement d'accord.
Valider d'un « c'est vrai » quand on est seulement d'accord.
Être d'accord ne garantit pas de la vérité.
Être d'accord ne garantit pas du vrai / d'être dans le vrai.
Être d'accord n'est pas caution de vérité.
Être d'accord ne suffit pas pour prétendre que c'est vrai.
Être d'accord n'autorise pas à prétendre que c'est vrai. Accord n'est pas raison.
Être d'accord n'est pas caution du vrai.
L'accord n'est pas caution du vrai.
N'accorder que l'accord, pas le vrai.


#
Personne ne profitera sauf les autres.
Personne, sauf les autres.


#
Sympa, teaser.
Sympa-teaser.
Un peu sympa-teaser.
Commencer à sympa-teaser.


#
On n'a de sens que ceux auxquels on croit.
Dans la vie, notre existence aveugle, on n'a de sens que ceux auxquels on croit.


#
On souffre par le désir et la conscience.
Souffrance par désir constitutif/inhérent et conscience partielle.


#
Il est réducteur de considérer ce qu'untel est en lui demandant ce qu'il fait (dans la vie / comme métier).
De plus en plus, la question est réductrice de demander à l'autre ce qu'il fait dans la vie, comme métier.
Ce que je fais dans la vie ne dit que trop peu ce que je suis. Ce que tu fais comme métier ne dit/définit que trop ce que tu es.
Ce qu'on fait comme métier ne définit/caractérise que trop peu ce qu'on est, si ce n'est de travers.


#
En cadeaux, à Noël, on peut se permettre de mettre le paquet.


#
Se dissoudre dans et par le monde. Faute de quoi, y laisser des traces.
En quête de se dissoudre dans et par le monde. Faute de quoi, y laisser des traces.

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Marie (fille d'agriculteurs) : « Je fais de l'arrêt culture. »
Je suis dans l'arrêt culture.

#
Détournement de dalida (par karl, puis karl&marie)
Laissez-moi (a)vancer
Laissez-moi
Laissez-moi (a)vancer, chanter en liberté
Toute l'année


#
Marie : « Tous, tous, tous, vous serez tous sur le zizi. »


#
Le désir est premier, l'objet est second. Et quand le désert est partout, l'objet est d'autant plus second.
Le désir est premier, l'objet est second ; et d'autant plus second quand/que le désert est à peu près partout.
Le désir est premier, l'objet est second ; et d'autant plus second quand le désert est presque partout.
Le désir est premier, l'objet est second ; et d'autant plus second là où le désert est presque partout.


#+
Il ne se fait pas rare, mais rage.

#
Au bout du compte, se rendre compte est aussi se rendre conte.


#
Rendre compte est aussi rendre conte. On affabule.


#
Chacun « affabulle ».
Chacun dans sa bulle affabule.
Chacun dans sa bulle affabule, « affabulle ».
Chacun dans sa bulle, à fables, affabule.
Chacun est/vit dans sa bulle à fables, affabule.
Chacun dans sa bulle, à fables, affabule.
Chacun, dans sa bulle, à fables, affabule.
Chacun, dans sa bulle, à fables, affabule.
Chacun, dans sa bulle, à fables, affabule.
Chacun ses fables dans sa bulle, affabule.
Chacun ses fables, dans sa bulle, affabule.
Chacun dans sa bulle de fables : affabule.


#
J'ai commencé par la quarantaine.
La quarantaine ? C'est mon quotidien.
La quarantaine, moi ? Depuis toujours.
La quarantaine ? Je n'ai connu que ça.
La quarantaine ? Je ne connais que ça.
La quarantaine ? C'est (déjà) un peu toute ma vie.
Atteindre la quarantaine ? Alors que je n'ai connu que ça.
Atteindre la quarantaine ? Alors que je n'ai connu pour ainsi dire que ça.
Atteindre la quarantaine ? Alors que, sur un plan, je n'ai connu pour ainsi dire que ça.
Atteindre la quarantaine ? Alors que, sur un plan, je n'ai connu pour ainsi dire (et ne dire) que ça.
Atteindre la quarantaine ? Alors que je n'ai vécu pour ainsi dire que ça.
Atteindre la quarantaine ? Alors que je n'ai vécu pour ainsi… dire que ça.

#
Atteindre la quarantaine ? Et dire que je n'ai connu/vécu que ça.


#
Pas évident d'identifier ces propres (« défauts » ou disons) travers, a fortiori de les reconnaître, et encore moins de les rectifier/réajuster. De sorte que des scénarios (de vie) semblent (vouloir) pour nous se répéter.


#
Quand (autour de soi) certaines choses ne changent jamais, se demander si ce serait pas soi.
Quand, autour de soi, certaines choses ne varient pas, se demander si ce serait pas soi.

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Mais certes il est aussi facile de prendre du recul sur soi, intellectuellement/moralement, que sur son cul, visuellement.

#
En même temps que / Avant de remettre en cause, se remettre en cause.
Éviter de remettre en cause sans se remettre cause.
Autant que remettre en cause, se remettre en cause.
(Se) remettre en cause.
Dans la mise en cause, se remettre en cause.
Savoir se remettre en question de remettre en cause.
Savoir se mettre en question, de remettre en cause.

#
Autant que mettre en cause, se remettre en cause, des conséquences.
Savoir se remettre en cause, des conséquences.
Savoir se remettre en cause, des conséquences. (O/<.)
Se remettre aussi/parfois en cause des conséquences.


#
… au sein déconcertant de l'équiprobabilité ambiante, j'ai assisté à mon insu aux naissances multiples du sens. (304)
… le sens, en effet, se met à foisonner de la sorte… (305)
Le sens, s'il est unique, est toujours totalitaire. (445)

J'ai voulu dire ce que ça dit, littéralement et dans tous les sens. (AR.)

#
La philosophie ne commence pas par s'écrire.

#
Philosophe, c'est d'abord se comporter en philosophe.

#
Qu'importe l'âge, mais ce qu'il dégage.
Peu importe son âge, mais ce qu'il dégage.
Peu importe son âge, mais ce qu'il s'en dégage.
Son âge importe moins que ce qui s'en dégage.
L'âge importe moins que ce qui s'en dégage.
L'âge importe moins que ce qu'on dégage.
L'âge joue moins que ce qu'on dégage.
Qu'importe l'âge, mais ce qu'on dégage.


#
De composteur à compositeur, juste à mettre les points sur les i.
Compos/i/teur
De composteur à compositeur, il y a juste à prendre ce qui nous tombe sous la main et de mettre le point sur le i.
De composteur à compositeur, il y a juste à faire le point sur ce qui nous tombe sous la main, en y ajoutant le moins le possible.
De composteur à compositeur, il y a juste à faire le point sur ce qui nous tombe sous la main, en y ajoutant le moins le possible.
De composteur à compositeur, il y a juste à faire le point sur ce qui nous tombe sous la main, en y ajoutant le moins le possible.
De composteur à compositeur, ramasser et faire son/le point, sur le i.
De composteur à compositeur, ça consiste à faire le point sur ce qui nous est donné
De composteur à compositeur, ramasser et mettre au point d'y faire son point, sur le i.


#
Elles ne rêvent presque que de Ça.
Elles ne sont obsédées presque que de ça.
Les voilà obsédées presque que de ça.


#
Il faut qu'il y ait la queue, et pas que.
La sexualité féminine est psycho-logique, il y faut une queue, mais pas que.
Il y faut une queue, mais pas que.
Il leur faut une queue, mais pas que.


#
De l'éthique à l'esth-éthique, tout un art.
Faire passer son éthique dans son esthétique, tout un art.
Faire passer/descendre son éthique propre dans une esthétique : tout un art.
Transmettre son éthique propre à une esthétique : tout un art.
Transmettre son éthique à une esthétique : tout un art.

#+
Toute esthétique est en soi une éthique : une esth/éthique. (O/<.)


#
Voilà, sur la voie. Voie là…
Voilà. Sur la voie, là.
Sur la voie, là. Vois-la. Voilà.
Sur la voie, là. Voilà.
Sur la voie, là. Voilà. (O/<.)


#
Ton oeil se ferme au danger avant que tu ne le voies.
Ton oeil se ferme au danger avant que tu ne l'appréhendes.
Ton oeil se ferme au danger plus vite que toi.
Ton oeil se protège du danger plus vite que toi.
Ton oeil se protège du danger plus vite que tu ne le protèges.
Ton oeil se protège du danger avant toi.
Avant toi ton oeil se protège du danger.
Ton oeil se ferme à la menace (et) plus vite/tôt que toi.
Ton oeil se ferme à la menace avant toi.
Avant toi, ton oeil se ferme à ce qui le menace.
Avant toi, ton oeil se ferme au danger.
Avant toi ton oeil se ferme au danger. (O/<.)


#
Notre corps comprend avant nous, comme l'oeil se ferme avant qu'on ait vu le danger.
Notre corps comprend avant nous, comme notre oeil se ferme avant qu'on ait vu le danger.
Notre corps comprend avant nous, comme la paupière se ferme avant qu'on ait vu le danger.
Notre corps saisit avant nous, comme la paupière se ferme avant qu'on ait vu le danger.



#
J'espère que tu vas du mieux que tu peux.
Je te souhaite d'aller du mieux que tu peux.
Aller du mieux qu'on peut.

#
Du peu qu'on puisse.
Du peu qu'on puisse…


#
Jean-Jacques Schuhl : « Baudelaire dit : « Il faut créer un beau poncif ». »

#
Jean-Jacques Schuhl : « J’ai un complexe vis-à-vis du peintre. L’écrivain est dans la durée, le déroulement. Alors que le plasticien montre tout en même temps. »




—————
Notes manuscrites



#
La voiture cabossée/endommagée inspire moins d'égard/ de soins.
À objet moins soigné, traitement moins soigné.
Objet peu soigné inspire (le) peu de soins.
L'endommagement encourage le dommage.
Le dommage endommage.
L'endommagé inspire l'endommagement.
L'endommagé inspire moins d'égards.



#
Dans leur angoisse existentielle les parents s'arrangent pour en placer d'autres entre eux et la mort/leur disparition.
Les parents placent leur enfant entre eux-mêmes et leur disparition.
Les parents se protègent de leur disparition.


#
Ce sont les bactéries que tu portes qui ont faim de sucre à travers toi. La grosse bête est otage des petites que sont les bactéries qu'elle porte.


#
Le monde n'est pas fait pour tout le monde.
Le monde n'est pas (tout à) fait pour tout le monde.
Ce monde n'est pas (tout à) fait pour tout le monde.

#
Erwan Desplanques (djal) : « …se servir de la langue pour se débarrasser d'elle. » « Se rapprocher du silence. »

#
Peut-être est-on (parfois) d'autant plus attaché à ce qu'on paraît qu'on est moins sûr/assuré de ce qu'on est.

#
Ne pas attendre de quelqu'un qu'il soit (aussi) quelque chose.

#
Se garder d'évaluer/juger d'une pensée ou courant de pensée sur ce que nous en rapporte.
Se garder de juger sur ouï-dire. De ouï-juger.

#
Dans le sexualité (féminine), plein de choses font que.
Dans le sexualité (féminine), plein de facteurs et même de choses font que.
Dans le sexualité (féminine), plein de choses font que.
Dans le sexualité (féminine), il y a plein de choses qui font que.
Dans le sexualité « féminine », il y a plein de choses qui font que. (O/<)

#
On loue la vie d'autant qu'on s'y résigne.
On souffre d'autant moins de (la cruauté de) la vie esthqu'on s'y résigne.
Le déni de la souffrance-socle de la vie est marque de résignation.
On loue la vie en proportion qu'on s'y résigne.
On loue la vie, de résignation.
On loue la vie, de résignation. (O/<.)

#
La souffrance (dans la vie) est proportionnelle à la conscience de la douleur.
La souffrance est proportion de la conscience (de la douleur).

#
Ma force vient de ma faiblesse, ma faiblesse vient de ma force.

#
La faiblesse fait leur force.
La faiblesse fait force. Et inversement.

#
On passe notre vie dans les embouteillages, auxquels on se résigne mais plus ou moins.
La route d'une vie c'est embouteillages et péages.
Entre embouteillages et péages, notre vie.

#
On ne fait plus entrer dans le calcul (des biens et des peines), on ne prend plus en compte la souffrance de base de l'existence, constante, la souffrance-socle.
On ne prend ni ne rend plus compte de la souffrance-socle de l'existence.
On ne (se) rend plus compte de la souffrance-socle de l'existence.

#
L'intérêt du programme dépasse le nôtre.
Les intérêts du programme dépasse les nôtres.
L'intérêt propre du Programme dépasse le nôtre.


#
La morale (c')est la voix (+voie) du Programme.
La morale (c')est la voix (+voie) du Programme, dont l'intérêt propre (de la voie) dépasse le nôtre.


#
Il ne faudrait pas d' « il faut ».
Il faux.
Il faut ? Il faux.
Il faut ? Faux.
Il faux... (O/<.)

#
« Il faut… », oui, comme son nom l'indique.
Il faut… Il fausse route.
Il faut… ce route, oui.
Il faut ? Ce route, oui.
Il faut ? Ce route, oui. Il faux.
Il faut ? (Ce route, oui.) Il faux.


#
La vie est bien foutue, oui, de nous faire chier.
La vie est bien foutue, oui, de nous faire souffrir.
La vie est bien foutue, on peut le dire, (bien foutue) de nous faire chier.
La vie est bien foutue, de nous faire chier, oui.
La vie est bien foutue, oui, de nous faire chier. (O/<.)


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#
Le jeu de mots pour contrainte, restriction d'expression.


#
On sait bien que demain / N'appartient qu'à la nuit / Mais cela ne fait rien / On se donne la nuit / À la vie à la mort / Et les mots que l'on dit ne disent pas grand-chose / Mais vous, ne m'e, voulez pas.


#
Alain Robbe-Grillet : Un texte « serré et irréductible », si parfait qu'il ne semble pas « avoir été touché », un objet si parfait qu'il effacerait nos traces... Ne reconnaissons-nous pas ici la plus haute ambition de tout écrivain ?


#
— Tu es pas vaginale…
Charlotte — Je suis… pas d'accord.


#
Elle a fait un enfant par-dessus la jambe.
Elle a fait un enfant par-dessus la jambe – en l'air.
Elle a fait un enfant par-dessus la jambe, comme ça, en l'air.
Elle a fait un enfant par-dessus la jambe, comme ça, en l'air. (O/<)


#
Selon vous “l’expert est la figure centrale de la médiocratie”. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
 L’expert ne se contente pas de rendre disponible un savoir auprès de gens qui délibèrent. Il est un idéologue qui déguise son discours d’intérêt en savoir. A l’université, un étudiant devra désormais se demander au cours de son orientation s’il veut devenir expert ou intellectuel, sachant que l’expertise consistera surtout à vendre son cerveau à des acteurs qui ont intérêt à calibrer la production de notre travail intellectuel d’une manière orientée, de façon à satisfaire des intérêts.

On est dans un monde où le savoir est généré pour satisfaire l’entreprise, alors que le rôle des intellectuels est de faire de l’entreprise un objet de la pensée. Edward Said en parle très bien : l’expert ne se préoccupe pas de ce que son savoir génère. On peut très bien être géologue, aller chercher du zinc ou du cuivre au Katanga, mais être totalement incompétent quand il s’agit de penser les incidences de cette pratique à l’échelle du Congo. L’industrie ne veut pas qu’ils soient compétents, car ce n’est pas dans son intérêt.
A l’inverse, l’intellectuel agira en “amateur”, c’est-à-dire en aimant son sujet et en se sentant concerné par toutes ses dimensions, ce qui appelle nécessairement à l’interdisciplinarité.
( alain deneault, itw dans inrock.)


La médiocratie semble en effet être dotée d’une formidable faculté à tout dépolitiser, alors que ce qu’elle propose est radical…
(jounaliste inrock)



#
Vous avez tort d'affirmer que j'ai raison.
Vous avez tort d'affirmer que j'ai raison quand vous êtes seulement d'accord.
Pour parler comme vous, vous avez tort d'affirmer que j'ai raison quand il se trouve que vous vous croyez d'accord.
Pour parler comme vous, vous avez tort d'affirmer que j'ai raison quand il se trouve que vous vous êtes seulement d'accord.
Vous avez tort d'affirmer que j'ai raison quand il se trouve que vous êtes seulement d'accord.
Affirmer que l'autre a raison quand il se trouve seulement que vous êtes d'accord ?
Affirmer que l'autre a raison quand il se trouve seulement qu'on est d'accord ?
De quel droit affirmer que c'est la vérité ou que l'autre a raison quand il se trouve seulement qu'on est d'accord ?
Que vous soyez d'accord ne me donne pas raison.
Que vous soyez d'accord n'assure pas que j'aie raison.
Que vous soyez d'accord ne garantit pas que j'aie raison.


#
N. va plus loin que la loi.
Plus loin que la loi.
Au delà de la loi c'est loin.
Quand la haine déborde la loi elle va trop loin.
Haine (qui) déborde loi va trop loi-n.
Haine (qui) déborde loi va trop loiN.
N qui déborde la loi va trop loiN.
N dépasse la loi va trop loiN.
HaiNe qui dépasse la loi va trop loiN.
Loi augmenté de haiNe va trop loiN.
LOI + haiNe = trop LOIN
LOI + N = (trop) LOIN
Haine/N va plus loin que la loi.
Ne pas aller plus loin que la loi par la haine.
Haine/N va plus loin que la loi.


#
Lorenz : Quand j'étais petit j'aimais pas lire, maintenant j'aime boire.

#
On se prête des intentions qui nous sont données.
On se prête à soi-même des intentions données.


#
De l'aisselle à la bite
Tu sais plus où t'habites
Et de la bite à l'anus / Et là, vite à l'anus
Vit(e), il faut pas rater le bus
En attendant tu te/que ça dégrade grave

#
Ôter ses gros sabots mais pas ses chaussures.


#
« La légèreté des tempêtes » (Christian et François Ben Aïm, création danse)

#
Mon philosophique sera poétique ou ne sera pas.
(O.K.)

#
[pop]
Mais ce qui m'excite presque physiquement, c'est ton mélange fantastique d'intellect et d'une irrationalité absolument et frénétiquement logique, cette poésie philosophique, cette philosophie poétique dont nous avons un peu parlé (…) mais dont la portée dépasse de très loin les bornes de notre conversation. Car ce n'est pas qu'il y ait deux sphères côte à côte – la philosophie et la poésie – c'est que leur fusion donne naissance à une troisième chose dont on ne saurait sans doute même pas saisir la valeur.
(…)
Le vrai charlatanisme, ce sont ces écoles à produire des philosophes diplômés, ceux qui ont obtenu leur brevet de pensée philosophique – quelle ignoble et effroyable absurdité que de tester quelqu'un sur la connaissance de x manuels et de lui octroyer le titre de philosophe (…). Cela n'a rien à voir avec la philosophie (…)
Voilà pourquoi ton travail [philosophique] est tel qu'il est, voilà pourquoi il a servi à d'autres fins que purement philosophiques, qu'il peut être un point de départ et une base sur laquelle construire. Je ne crois pas et ne croirai sans doute jamais qu'en philosophie on puisse parvenir où que ce soit à pied sec, en suivant la voie de l'érudition, de l'instruction policée.
(…)
… ta philosophie n'est pas assez rébarbative pour orner les rayonnages des bibliothèques académiques, c'est sa supériorité et non son défaut et c'est surtout son plus grand espoir (..)
tu as (…) éprouvé le besoin de faire ce qui a du sens, même si en fait c'est à un moment donné un sens que tu ignores ou qui ne se révélera qu'au bout d'un certain temps, voire d'un temps certain. Fais confiance à ce don (…)
… cette vision qui te donne des longueurs et des longueurs d'avance. (…) qui est le terreau nourricier de la poésie et de la philosophie mais aussi de ce qui n'a pas encore de nom, ce qui résulte de leur mélange homogène. (…) S'il existe un espoir concret que tu produises un fruit mûr (et tel est bien le cas) alors c'est seulement à condition que ce fruit te comprenne tout entier, avec tes chaussettes, ton horreur des bibliothèques, ta barbe, ta bière, ta fantaisie, ton intellect, ta queue, tout ce qui se rapporte à toi. Rien ne m'enthousiasme tant que l'espoir d'une oeuvre qui naîtra en lien direct avec tout cela, une oeuvre (…) crue, brute et monstrueuse, mais absolue. Une oeuvre qui ne sera pas aseptisée, à faire dégueuler et chier celui qui la consomme…
(Jana Cerna, Pas dans le cul aujourd'hui, p.28-42)
+
infra :
[formule]
La philosophie, on devrait, au fond, ne l'écrire qu'en poèmes (nur dichten).
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1933-1934, p.81)

#
(inspiré de marie)
Je suis envie.
Je suis en-vie.
Je suis en vie.
Je suis envie.
En un mot, je suis envie.
En un mot, on est envie.
En un mot, ils sont envie.
En un mot, ils sont envie. (O/<.)


#
Faut-il être envie pour se sentir en vie ?


#
postillonage


#
Pourquoi ces formules. Parce que j'en ai le sens et le goût.
Pourquoi ces formules ? Déjà parce que j'en ai le putain de sens. Et le goût.

#
Le philosophe est une intelligence de type scientifique, seulement happé par l'urgence de vivre au mieux ou de considérer la vie dans son ensemble. Scientifique généraliste.
Le philosophe est une intelligence scientifique, seulement happée par l'urgence de vivre au mieux ou de considérer la vie dans son ensemble. Scientifique généraliste.
Le philosophe est une intelligence scientifique, occupée/dévoué à considérer la vie dans son ensemble.
Le philosophe est une intelligence scientifique, seulement happée toute entière par l'urgence impérieuse de vivre au mieux.
Le philosophe est une intelligence scientifique, aspirée par l'urgence impérieuse de vivre au mieux la vie, dans son ensemble.
Le philosophe est une intelligence de type scientifique, entièrement dévouée/dévolue à l'urgence de vivre au mieux.


#
Lui — Mais qu'est-ce que tu as dans le cul, aujourd'hui/ce matin ?
Elle — Ben, rien, justement.



#
Un grand, très grand MERCI pour vos « contributions » qui toutes, et chacune singulièrement et très personnellement, m'ont ému – par surprise, en plus, car même l'idée de m'ajouter en copie a été de dernière minute –, et mes parents, eux, je vous raconte pas…
Mais eux-mêmes peut-être un jour ? Je veux dire : par eux-mêmes ?
J'y pensais hier soir… Qu'enfin, à 67 et 68 ans, par quelques retours bien sentis (et gentils) on leur parle enfin, un peu, d'une de leurs (gros-) « oeuvres », éditée depuis 40 ans… mais sous le manteau… (et presque à compte d'auteurs !…)
Ou, plus simplement, hier soir, quand je les ai eus au téléphone alors que deux trois derniers mails affluaient encore j'ai eu l'impression de les ressentir dans le même état… et donc le leur rendre un peu à mon tour peut-être, le même état que moi et ma (grande) soeur n'en finissant presque pas de débusquer nos chocolats de pâques ingénieusement planqués dans le jardin… Par qui ? Un grand grand merci à vraiment chacun d'entre vous !… C.Q., D.S., L.Ch., L.C., N.B., J.C., J.D., I.K., S.R., M.S., M.D., F.G., et les bonus J.Q., E.L.-D., N.L.-D., M.L.-D., G.L., T.A., R.K.-A.
Je m'étonne un peu de l'absence, dans cette liste, de X et de XX en particulier, sauf erreur de ma part ou d'acheminement, mais alors sans nul ombrage.



#
Ne pas trop réfléchir, c'est ce qu'elle fait de mieux.


#
La chiennasse a la chiasse.


#
Yolande : Le porno ça n'a queue ni tête.
Si seulement le porno n'avait ni queue ni tête.
Et si le porno n'avait ni queue ni tête ?


#
Elle voudrait livrer tout ce qu'elle a dans la/en tête, mais ça devrait tenir sur un pense-bête.
Je n'appelle pas ça un livre, mais un pense-bête.
Je n'appelle pas ça un essai, mais un pense-bête.
Je n'appelle pas ça un livre de pensées, mais un pense-bête.
Un livre de pensées ? Plutôt un pense-bête.

#
moi le beau moche elle le bobo

#+
Les bobofs.


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Par alternance, je garde et regarde mon fils.
Par alternance, je garde et je regarde mon fils.

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Pose photo : Essayer de figurer toi-même.

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Massage, je vais te prendre en main.
La reprendre en main par un massage.

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Vaginalisme :
L'épanouissement de l'un fait l'épanouissement.
Quand l'épanouissement de l'un fait l'épanouissement l'autre.

#
Prolétaires de la vie.

#
C'est juste une info, mais c'est une nympho.
C'est juste une info, mais c'est juste une nympho.
C'est juste une info, man, mais c'est juste une nymphomane.

#
Marie : « Elle est hyper photogénique : à chaque fois que je la vois en photo je la reconnais pas. »

#
Mais n'importe quel texte digne d'être lu laisse de l'espace aux réflexions de son lecteur et ne cherche pas à tout dire du sujet qu'il traite. Certes, la philosophie, en tout cas dans sa version académique, a souvent cette ambition de totalité, sur quelque sujet qu'elle aborde. Mais ce n'est pas la vision que j'en ai ;  il me semble qu'une telle visée témoigne avant tout d'un manque de générosité. Il suffit d'en dire juste assez pour aider le lecteur à penser par lui-même d'une façon plus productive ou plus profonde. Le but de la philosophie, tel que je l'entends, est, entre autres, de permettre à autrui de vivre plus pleinement et plus intensément ; et mon but, en écrivant (…), est d'aider chacun à découvrir sa propre façon de répondre plus pleinement à la vie.
(Ch.H.)

#
L'autre se trouve dans le même réel que moi, mais pas dans la même réalité.
L'un et l'autre partageons le même réel, pas la même réalité.

#
C'est votre goût, et pas le mien.

#
Chez moi, le sens unique est interdit.
Dans ma voie, le sens unique est interdit.
Dans ma voie, le sens unique est plutôt interdit.


#
Être reconnu, ailleurs que derrière une porte d'entrée.
Être reconnu, et ailleurs que derrière le lorgnon d'une porte.
Être reconnu, par d'autres que mes proches.
Être reconnu, autrement que derrière une porte d'entrée.
Être reconnu, ailleurs qu'à une porte d'entrée.


#
Disposition plutôt que résolution.
Résolution ne suffit pas, disposition.

#
« Le diable est dans les détails. »

#
On ne peut (et encore !) compter que sur soi.


#
O(tto), détourneur philosophique, d'où l'évocation du sigle recyclage
+
K(arl) à la fois intérieur et extérieur à O(tto), débordé et débordant, et avec pour résultat, d'ensemble, une oeuvre fragmentaire, sous forme d'ondes audiovisuelles, et « lettrés », mais codes barres, en amont et aval... Le tout, en lumière sur fond noir...


#
Être philosophe s'explique par la peur du danger de la bêtise.
La vocation de philosophe s'explique par la peur du danger de la bêtise.

#
Elle serait tombée amoureuse si je l'avais pas rattrapée.
Elle serait tombée amoureuse, heureusement je l'ai rattrapée.
Si je l'avais pas rattrapée, elle serait tombée – amoureuse.
Quand on tombe amoureux, se rattraper.
Elle serait tombée, amoureuse, si je l'avais pas rattrapée.
Si je l'avais pas rattrapée, elle serait tombée, amoureuse.
Si je l'avais pas rattrapée elle serait tombée, amoureuse.
Si je l'avais pas rattrapée elle serait tombée, amoureuse.
Si je l'avais pas retenue elle serait tombée, amoureuse. (O/<.)
Sans cette retenue elle serait tombée, amoureuse.

#
Avril ne te découvre pas d'un fil, mais fais ce qu'il te plaît.


#
Marie - il est où, ton cul ?
Karl - Dans ton cul !
=
Marie - il est où, ton (petit) cul ?
Karl - Dans ton (gros) cul !

Marie - il est où, ton cul ?
Karl - Dans ton cul ! Tu vois pas ? / Tu vois bien…

Marie - il est où, ton petit cul ?
Karl - Dans ton cul ! Tu vois pas ?

#
Vas voir un cardiologue, pour en avoir le coeur net.
Aller voir un cardiologue, pour en avoir le coeur net.
Aller voir un cardiologue, pour en avoir le coeur net. (O/<.)

#
« Ma femme » : un exemplaire de LA femme ?

#
Elle préfère l'intimité, la complicité, que de se faire sauter. Si seulement les terroristes kamikazes pouvaient avoir le même goût.
Les kamikazes sont des pédés, puisqu'ils aiment se faire sauter.
Les kamikazes sont des mecs qui veulent se faire sauter, autant dire/bref/ou ce qu'on appelle des pédés, quoi.
Les kamikazes sont des mecs qui veulent se faire sauter. Ça vous rappelle rien ?
Si j'ai bien compris, les kamikazes sont des mecs qui veulent se faire sauter. Ça en dit long sur leur sexualité.
Si j'ai bien compris, les kamikazes sont des mecs qui veulent se faire sauter. Ailleurs ou avant on appelait ça des pédés.
Si j'ai bien compris, les kamikazes sont des mecs qui veulent se faire sauter. Si on osait, on dirait que c'est des pédés.


#
Disons qu'il est pédé, mais pour du beurre.

#
On extrapole psycho-logiquement sur les motivations physio-logiques qui nous meuvent.
On extrapole psycho-logiquement sur des fonds physio-logiques.


#
Ils tentent de se justifier de causes qui leur échappent.
Ils s'échinent à se justifier de motivations qui leur échappent.
Ils s'échinent à se justifier de conséquences de causes qui leur échappent.

#
Leur échappent les effets et les causes.

#
Il débattent des seuls conséquences des causes réelles où il se débattent.
Ils se débattent de causes (obscures) dont ils ne font que débattre des conséquences.
Des causes (impersonnelles) où ils se débattent ils débattent plutôt des effets (personnels).
Des causes de fond où ils se débattent ils débattent plutôt des effets (personnels).
Par les causes de fond où ils se débattent ils débattent seulement des effets.
Ignorant les causes de fond où ils se débattent ils débattent seulement des effets.
Inconscients des causes de fond où ils se débattent ils débattent seulement des effets, sans fin.

#
Leurs égards les égarent.
Mes égards les égarent.
Mes égards égarent.

#
La nature nous écrase un jour par la même intention (de nuire) qu'on écrase en aveugle un escargot en marchant dans l'herbe, une nuit. (O.K.)
La nature nous écrase un jour par la même intention qu'on écrase un escargot en marchant dans l'herbe, une nuit – en aveugle. (O.K.)
La nature nous écrase un jour par la même intention qu'on écrase un escargot en marchant dans l'herbe, une nuit. (O.K.)
La nature nous écrase un jour par la même intention qu'on écrase des escargots en marchant dans l'herbe, de nuit. (O.K.)
La nature nous broie un jour par la même intention (de nuire) qu'on écrase un escargot en marchant dans l'herbe, une nuit. (O.K.)
La nature nous broie un jour par la même intention (de nuire) qu'on écrase un escargot en marchant dans l'herbe, une nuit. (O/<.)



#
Je veux bien croire que la vie doit! leur faire mal.
À s'en protéger de tant d'illusions, je veux bien croire que la vie doit leur faire mal.
À se la voiler de tant d'illusions éphémères, je veux bien croire que la vie doit leur faire mal.
Je constate que la vie doit leur faire mal.
À croire que la vie doit leur faire mal.
À croire que la vie doit nous faire mal.

#
Faux tout, leur expliquer.
Faux tout : leur expliquer.
Faux tout. Leur expliquer…
Faux, tout. Leur expliquer…
Faux. Tout. Leur expliquer…
Faux. Tout. Leur expliquer... (O/<.)


#
/<ArL

#
La vérité sort de l'oreille des enfants, et rentre par l'autre.
La vérité sort par les yeux et l'oreille des enfants, et rentre par l'autre.
La vérité sort par l'oreille des enfants, et rentre par l'autre.

#
Les enfants sont philosophes en herbe, fauchée/broutée.
Les enfants sont philosophes en herbe, oui, qu'ingèrent les troupeaux.
La plupart des enfants sont philosophes en herbe, oui, mais qu'avalent les troupeaux.
En amont, la plupart des enfants sont philosophes en herbe, oui, mais qu'avalent les troupeaux.
En amont, beaucoup sont philosophes, oui, en herbe, mais qu'avalent les troupeaux.
En amont, beaucoup sont philosophes, oui, en herbe, mais (r)avalés par les troupeaux.
En amont, beaucoup sont philosophes, oui, en herbe, mais (r)avalée par les troupeaux.
Beaucoup sont philosophes, oui, mais en herbe, avalée par le troupeau.
Beaucoup de philosophes en herbe avalée par le troupeau.
Beaucoup seraient philosophes, oui, mais en herbe, fauchée ou avalée par le troupeau.
Beaucoup de philosophes en herbe fauchée ou avalée par le troupeau.
Philosophe en herbe, oui, mais fauchée ou avalée par le troupeau.
Combien de philosophes en herbe fauchée ou avalée par le troupeau ?
Beaucoup de philosophes, oui, mais en herbe, fauchée, piétinée ou avalée par le troupeau.
Beaucoup de philosophes en herbe, oui, mais fauchée, piétinée ou avalée par le troupeau. (O/<.)
Beaucoup de philosophes, oui, en herbe, mais avalée par le troupeau.
Beaucoup de philosophes, oui, mais en herbe, avalée par le troupeau. (O/<.)
Beaucoup de philosophes, oui, mais en herbe, et avalée par le troupeau.
Beaucoup de philosophes le restent en herbe et avalée par le troupeau.
Les enfants sont des philosophes en herbe, oui, mais souvent avalée par le troupeau.
Parmi nous beaucoup de philosophes, oui, mais en herbe et déjà avalée par le troupeau.




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ITEM - Nathalie Piégay-Gros « Flaubert et le nouveau roman » (Le 19 mars 2016, 10h-13h)
8'15 : "otto", autogénérative
8'40 : "otto", autonome
11'45 : phénoménologique : fragmentation de la perception
15' sarraute > ARG
18'30 Sarraute, qui aime le « tremblement », n'aime pas le flaubert qui boucle, maçonne…



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Postartiste. Dépasser l'art pour l'intégrer dans sa vie quotidienne.
Artiste, mais de ma vie, qui dépasse l'art. Postartiste.
Artiste appliqué à au delà/plus grand que l'art, la vie. Postartiste.

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Les grincements du lit réduisent le sens de ce que je fais.
Les grincements du lit réduisent/aplatissent le sens de ce que je fais.
Les grincements du lit mécanisent/réduisent/insultent ce que j'y mets.
La traduction mécanique des grincements du lit réduit ce que j'y mets.
Les grincements du lit réduisent le sens de ce que j'y fais.
La traduction mécanique des grincements du lit réduit le sens de ce que j'y mets.


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La claque tend, l'autre joue.
Une se tend, l'autre joue.
L'une (at)tend, l'autre joue.
Attends, l'autre joue.
Un temps, l'autre joue.
L'un tend, l'autre joue.
Le premier tend, l'autre joue.
L'un tend, l'autre joue.
L'un tend, l'autre joue. (O/<.)

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C'est malgré moi que j'emploie cette expression, mais comme je dis que le soleil « se lève » et « se couche ». Pour me faire comprendre.


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Me faire comprendre, pour me faire comprendre dans les autres.
Me faire comprendre des autres, pour me faire comprendre dans les autres.
Me faire comprendre des autres, pour m'y faire comprendre.
Se faire comprendre des autres, pour s'y (faire) comprendre.
Se faire comprendre de l'autre, pour s'y (faire) comprendre.
Se faire comprendre de l'autre, afin de s'y (faire) comprendre.
Se faire comprendre de l'autre, histoire de s'y (faire) comprendre.
Se faire comprendre de l'autre, histoire de s'y (faire) comprendre, s'y retrouver.
Se faire comprendre de l'autre, comme pour s'y comprendre, bref s'y retrouver. (O/<.)
Se faire comprendre de l'autre, comme pour s'y comprendre : s'y retrouver ?
Se faire comprendre de l'autre, pour s'y retrouver ?
Se faire comprendre de l'autre, pour s'y retrouver ? (O/<.)



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On se prévaut de forces qui nous dépassent.


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On se prévaut de valeurs qui nous ont choisi/coopté.
Chacun se prévaut de valeurs qui l'ont coopté.

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Nos valeurs nous choisissent, et non l'inverse.
Nos valeurs nous choisissent, et non l'inverse. Dont on se prévaut pourtant.

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Nos valeurs (nous) prévalent avant de valoir.


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Paréidolie O/<.


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Choyez vous-même.
Choyez vous-même. (O/<.)

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On a l'avis qu'on a.
On a l'avis de la vie qu'on a. On a la vie de l'avis qu'on a.
On a l'avis de la vie qu'on a. Mais a-t-on la vie de l'avis qu'on a ?

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Bon, je vais aux toilettes.
— Rah, la chieuse. / Quelle chieuse.


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Marie : Eh ben… De mon ménage d'hier, il y a plus aucune trace.
Marie : De mon coup de ménage d'hier, il y a (déjà) plus aucune trace.


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Hugo : Que savons-nous ? qui donc connaît le fond des choses ?


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Pour un peu, le projet serait presque de fournir un nouveau stock de proverbes, subversif d'une partie de l'ancien...
(Histoire de nous changer un peu les idées, autant dire l'histoire ! ; )
Mais bon... « Pour un peu », « presque »...


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Nouveaux proverbes, alternatifs, histoire de nous changer les idées, voire l'histoire, à l'avenir.
Nouveaux proverbes, histoire de nous changer les idées.
(Ici) Proverbes alternatifs, histoire de nous changer les idées.
(Ici) Proverbes alternatifs, histoire de se changer les idées.

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Passer du présent à l'avenir.


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Est philosophe celui qui le devient. (Gilles Deleuze)


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Il y a passer en coup de vent et en courant d'air.
Il y a coup de vent, et courant d'air.
Il y a coup de vent et courant d'air.

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L'hyperthyroïdie : Les troubles psychiques sont fréquents et se présentent sous la forme d'un état d'agitation anxieuse, avec irritabilité et insomnie. L'humeur est souvent triste. Les poussées aiguës d'hyperthyroïdie peuvent donner des accès d'obnubilation ou des épisodes d'excitation psycho-motrice qui peuvent en imposer pour un épisode aigu d'une psychose maniaco-dépressive.
L'hypothyroïdie : Les troubles psychiques sont caractérisés par un ralentissement psychomoteur important avec une fatigabilité intellectuelle et motrice, s'accompagnant d'une indifférence affective ou d'un sentiment de tristesse. Certaines formes réalisent soit des tableaux confusionnels, hallucinatoires ou oniriques, soit des tableaux de mélancolie stuporeuse.


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Arrête de te plaindre que je me plaigne.
Elle se plaint que je me plaigne.
Elle se plaint que je me plains. De quel droit.
De quel droit elle se plaint que je me plaigne.
Se plaindre de la plainte.

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Le Goût de la cerise. Le personnage « Monsieur Bagheri » : philosophe.

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Faire de ma vie une oeuvre d'art philosophique, non pas une carrière.

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Les carrières sentent encore un peu trop la craie.
Les carrières sentent encore un peu trop la craie, au tableau / du maître / scolaire.
Les carrières sentent toujours la craie. Et le calcaire.
Les carrières sentent la craie ou le calcaire. [Merde, après vérif, les carrières ne sont pas que de craie…]
Leurs carrières sentent la craie, et aujourd'hui le calcaire.
Leurs carrières sentent la craie ou le calcaire.


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Il y a moins à en tirer qu'à la tirer.
Celle-là, on peut moins en tirer que la tirer.
On peut moins en tirer que juste la tirer.
Celle-là, on peut moins en tirer que juste la tirer.


#+
L'attirer pour la tirer, très peu pour moi.
L'attirer pour la tirer, je passe mon tour.
L'attirer pour la tirer, l'art pour l'art de cochon, très peu pour moi.
L'attirer pour la tirer, l'art pour lard de cochon, très peu pour moi.

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Alain Robbe-Grillet, Philippe Sollers, Edouard Baer, Alexandre Astier, Dieudonné


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Mes amis, ou la plupart, sont restés du nord, et au nord (de la Loire).


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Ne pas être un de plus, mais tous à la fois.
Ne pas être un (nom) de plus, mais tous à la fois : otto.
cf. otto : Être, non pas toutes les idées d'un homme – qu'il les garde – mais tous les hommes d'une idée.
(G.P.)

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Manger à la faim du mois.
Manger à la faim du moi(s).


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Manger à sa fin.
Manger a/à sa fin.
Il a mangé grave, à sa fin.
Manger grave, à sa fin. (O/<.)

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Postmoderne ?
Article, fondateur, qui ne fait du reste que reprendre (et synthétiser) ce qui m'intéresse de l'article wikipédia consacré au sujet, une démarche en cela justement postmoderne : collecter, reprendre, assembler ce qui nous intéresse ici et là, dans toutes les époques, les modes, les goûts, les matières, les disciplines, donc sans souci d'origine, ni d'originalité. Contrairement au modernisme, qui se place avant tout dans une logique de rupture avec l'ancien, la tradition, et dans l'originalité à tout prix. Et une forme de pureté ; alors que le postmoderne cultive l'impureté, l'hétéroclite, l'hétérogène, etc. Bref, en gros. Je pourrais développer, mais otto le fera déjà bientôt, par deux ou trois nouveaux articles... Je te ferai signe, si tu veux.
Mais enfin, voici donc, déjà, le premier, datant de 2009 :
http://nordexpress.blogspot.fr/2009/04/postmoderne.html
En espérant que ça t'éclaire déjà un peu. Tous les mots sont importants, hein...




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Blog-notes.

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S'en-racine.

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« Le sage en fait trop, les autres pas assez » ; entre les deux, le philosophe.

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Mon allégorie du métro…
(cf. Katerine : pourquoi je suis dans le casting, pourquoi tu es dans le casting…)

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Antispécisme, végétarisme…


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Jer ne veux pas mettre d'enfant au monde. Parce qu'on/mes parents m'a toujours appris de ne pas faire autres ce que je voudrais pas qu'on me fasse, ou qu'on m'ait fait.
Ne pas faire aux autres ce que je voudrais pas qu'on m'ait fait. Aussi je refuse de mettre au monde qui que ce soit.

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J'ai bien connu le diable, et il était sympathique.
J'ai bien connu le diable, et il était sympathique (à sa manière).

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Comment faire comprendre aux jeunes qu'on l'a été.
Quelle misère de tenter de faire comprendre aux jeunes qu'on l'a été.


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On a été jeune, comme la saison.
On aura été jeune, comme la saison. Nous (en) reste l'aura ?
On aura été jeune, comme la saison. Nous (en) reste l'aura ? L'aura d'avoir été jeune. Comme un avoir. Commun.

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On aura été jeune, comme la saison. En reste l'aura ?

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Évacuer de mes proverbes toute considération morale.


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ARG
Notre expérience quotidienne se trame autour de trous, de manques…


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Avant l'accident ou la mort, chacun se prend pour un élu. Et les films, les histoires, bref nos héros n'y sont pas pour rien. Le Programme.
Avant l'accident de trop chacun se vit comme un élu. Et nos héros n'y sont pas pour rien.
Jusqu'au l'accident de trop/couperet chacun se vit comme un élu. Et nos héros n'y sont pas pour rien.
Chacun se vit comme un élu.
Chacun se vit d'abord comme un élu.
Avant la déconvenue, chacun se vit d'abord comme un élu.
Avant la déconvenue de trop, chacun se vit d'abord comme un élu.
Avoir la déchéance/d'être déchu, chacun se vit comme un élu.
Jusqu'à la déconvenue de trop qui n'est souvent que la mort, chacun se vit plus ou moins comme un élu, à tort.
Avant la déconvenue de trop qui n'est souvent que la mort, chacun se vit plus ou moins comme un élu, à tort.
Avant la déconvenue de trop qui est souvent la mort, chacun se vit plus ou moins comme un élu, à tort.
Avant la déconvenue de trop (qui pour beaucoup ne sera que la mort), chacun se vit plus ou moins comme un élu, à tort. (O/<.)


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C'est pas comme si les bébés naissaient par un autre trou (que celui qu'on ramone). Là-dessus la nature ne nous trompe pas, elle est droite. Pas de coup de pute.
Un enfant vient au monde par le même trou qu'on l'y a mis, on nous prend pas tout à fait en traître. (O/<.)

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Ma charrue est peut-être pleine de diamants, mais je la mets devant les boeufs.
Charrue pleine de diamants, mais placée devant les boeufs.

°°
À l'homme qui déplorait que son oeuvre marginale ne soient pas reconnue au devant la scène, ottokarl répondit :
Charrue pleine de diamants peut-être, mais placée devant les boeufs.

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Quand on a l'esprit tordu, ne pas s'étonner… du coup
L'esprit tordu, puis le cou…
Quand on a l'esprit tordu, préparer son cou…

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Déficit de magnésium dans le sang nous fait suréagir.

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L'écriture d'otto est documentaire, travaille à préserver voire cultiver ses hésitations, bégaiements, jaillissements, sursauts, ellipses, répétitions, bifurcations, digressions… qui font l'épaisseur, la vitalité de la langue orale, mais réécrite, ciselée comme une écriture, juste en plus vivante…


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Dieudonné :
21' bosse, baise ta femme
52' tu essayes de comprendre, tu peux pas
56' télévision
1h02' croix de bois


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Se prendre pour un « je » alors qu'on n'est qu'un jeu.


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Les conseils ne sont pas devoirs.


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Recommander n'est pas commander.


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Défie-toi de ta simplicité d'esprit.
Défie-toi autant que possible de la simplicité d'esprit que tu te reconnais.
Défie-toi autant que possible d'imposer à l'autre la simplicité d'esprit que tu te reconnais.
Réserve-toi de la simplicité d'esprit que tu te reconnais.
Préserve-nous, toi y compris, de la simplicité d'esprit que tu es la première à te reconnaître.
Tu es la première à reconnaître ta simplicité d'esprit, bien, alors préserves-en nous.


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Le vagin, cet attrape-couillon.


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L'ego* ? J'ai arrêté de jouer à ça depuis longtemps. (* l'égo)
L'ego, c'est un jeu d'enfants.
L'ego, reste/c'est un jeu pour enfants.

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Le jeu de mots à tiroir exprime mieux notre réalité à tiroir.
Jeu de mots à tiroirs pour exprimer une réalité à tiroirs, non ?


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Qu'est-ce « con » en sait ?

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Certitude n'est pas vérité.

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Nous sommes des marionnettes se croyant aux manettes.
Ma(rion)nettes.
Rions… de nous croire aux ma(…)nettes.
Marionnettes qui se croient aux ma(…)nettes. Rions.
Marionnettes qui se croient aux ma(…)nettes. Rions.


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JUSTE, ASSEZ

En dire juste, assez.

Formuler chaque point d'un seul trait. Point.
(O./<.)

Mais n'importe quel texte digne d'être lu laisse de l'espace aux réflexions de son lecteur et ne cherche pas à tout dire du sujet qu'il traite. Certes, la philosophie, en tout cas dans sa version académique, a souvent cette ambition de totalité, sur quelque sujet qu'elle aborde. Mais ce n'est pas la vision que j'en ai ;  il me semble qu'une telle visée témoigne avant tout d'un manque de générosité. Il suffit d'en dire juste assez pour aider le lecteur à penser par lui-même d'une façon plus productive ou plus profonde. Le but de la philosophie, tel que je l'entends, est, entre autres, de permettre à autrui de vivre plus pleinement et plus intensément ; et mon but, en écrivant (…), est d'aider chacun à découvrir sa propre façon de répondre plus pleinement à la vie.
(Ch.H.)

Pourquoi font-ils autant de notes alors qu'il suffit de jouer les bonnes.
(M.D.)



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Blâmer l'ingratitude sans sonder l'intéressement.
Blâmer une part d'ingratitude sans sonder sa part d'intéressement.


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Je pense (en) bien à toi.


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Oscar Brenifier
1h17'30 : homme doué pour le chaos
1h28'30 :  changé d'avis  -> benjamin bayart
1h36'30 : l'attitude est déjà apprentissage


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On est tous ego.
Tous ego. (O/<.)


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Les fourmis d'ici et là(-bas) ne vivent pas dans le même milieu, mais à la même échelle.
Ces fourmis ne se connaissent pas mais vivent à la même échelle.
Ces fourmis ne partagent pas le même milieu mais la même échelle.
Ces fourmis ne partagent pas le même terrain mais la même échelle.
Ces fourmis et ces autres fournis ne partagent pas le même terrain mais la même échelle.
Ces fourmis et ces autres fournis ne se connaissent pas mais vivent à la même échelle.
Ces fourmis et ces autres fournis ne vivent pas dans le même monde mais à la même échelle.
Telles et telles fourmis, sans se connaître, vivent à la même échelle.
Ces fourmis, sans se connaître, vivent à la même échelle.
Ces fourmis, sans se connaître entre elles, vivent à la même échelle.


#
Chacun y va de sa définition.





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Marie : On fait une hommelette en casant des « e ».
De l'homme célibataire on fait une hommelette en casant des « e ».

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Pas d,ici.

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Dans la lüne.

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Jacques English : mélange de michel galabru et de jean genet.


——
FICHES (récupération 24 avril 2016) :

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Borges : Toute oeuvre définitive n'appartient qu'aux religions et à la fatigue.


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(inspiré par Marie)
Tu sais, dans la vie on déçoit, puis on décède.
Dans la vie, on reçoit, on déçoit, puis on décède.


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Moi, aimer la vie, jamais, de là.
Moi, aimer la vie ? jamais, de là.
Moi, aimer la vie ? de là, jamais.
Aimer la vie, moi, de là, jamais.

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La vie est plus rebelle que belle.
La vie est décidément plus rebelle que belle.

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Il y en a qui trouvent une maison pour la vie, d'autres en changent. Et il nous arrive de coucher dans des maisons amies / de passage.
Il y en a qui habitent une maison toute leur vie, d'autres qui en changent.

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Habiter une maison n'empêche personne d'aller coucher d'en d'autres.
Habiter une maison n'empêche pas d'aller coucher ailleurs.
Élire domicile n'empêche pas d'aller coucher ailleurs.

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Do(mi-)cile.

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Dorémifasolassider. (Exemple : Il dorémifasolasside, par son penchant à l'exhaustivité.)


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Lorenz (?) : Mais les africains, i' voient rien.

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Elle était en train de tomber amoureuse quand/mais je l'ai rattrapée/récupérée.
Je l'aurais pas récupérée, elle serait en train de tomber amoureuse.
Je l'aurais pas rattrapée, elle serait tombée amoureuse.
Elle tombait amoureuse, je l'ai rattrapée.
Pour un peu elle tombait amoureuse, je l'ai rattrapée.
Pour un peu, (et même) si peu, elle tombait amoureuse, je l'ai rattrapée.
Si je l'avais pas rattrapée elle serait tombée, amoureuse. (O/<.)
Si je l'avais pas retenue elle serait tombée, amoureuse. (O/<.)


#
Si tu tombes amoureuse, rattrape-toi.

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Elle, c'est le contraire d'une multitâche, c'est juste une tache.
Elle, c'est le contraire d'une multitâche, une simple tache.

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Mener sa vie sans la démener.

#
Démener sa vie sans la mener.

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Pourquoi démener sa vie à la mener. Pourquoi mener sa vie à la démener.
Ils mènent leur vie à la démener.
Mener sa vie à la démener ?

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(Inspiré par marie)
J'irai voir un cardiologue, comme ça j'en aurai le coeur net.
Dans l'inquiétude, aller voir un cardiologue, pour en avoir le coeur net.
Dans l'inquiétude, consulter un cardiologue pour en avoir le coeur net.


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On s'embrase faute d'embrasser.
À manquer d'embrasser on s'embrase.


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(À) chacun ses angles morts.

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Amphibo-logique
Muséo-logique
Ottokar-logique
Dermato-logique

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Ambivalence/polyvalence du texte.

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Co-opérer le texte/film/l'oeuvre

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En attendant que la vie passe, on s'occupe.
On ne fait que/ne cherche qu'à s'occuper en attendant que la vie passe.
En attendant que la vie (tré)passe, on s'(en) occupe.
On ne fait que s'occuper de la vie qui passe.
On ne fait que s'occuper la vie passe.
On ne fait que s'occuper… la vie passe.
On n'y fait que s'occuper la vie passe.
La vie passe à s'occuper.
On occupe sa vie plus qu'on ne la passe.
On occupe sa vie qui passe.
On s'occupe la vie qui passe.
De la vie qui passe on s'occupe.
Dans la vie on s'occupe.
On passe sa vie à s'occuper.
On s'occupe à ce que la vie passe.
On s'occupe de ce que la vie passe.
On s'occupe, de ce que la vie passe.
On s'occupe de passer sa vie.
En attendant que la vie passe, on s'occupe…
En attendant que la vie passe, elle s'occupe.
En passant la vie s'occupe.


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J'en mettrais ma mère à couper.
J'en mettrais ma mère à couper, dit le fakir.

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J'en mettrais ma main occupée.
J'en mettrais ma main occupée, dit le branleur.
J'y mettrais (bien) ma main occupée, dit le branleur.

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J'en mettrais ma main à couper le beurre.

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Je ne suis pas le chef, mais je le suis.
Je ne suis pas d'accord avec lui, mais je le suis.
Je ne suis pas le chef, je le suis.

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Ne rien critiquer sans s'y être essayé.
Ne s'essuyer dans rien sans s'y être essayé.
S'y essayer, avant de s'y essuyer.
S'y essayer, avant de s'y essuyer. (O/<.)
S'y essayer au moins d'un pied, avant de s'y essuyer les pieds.


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Ce n'est pas de ma faute, mais de ma cause.
Je ne dirais pas que c'est de ma faute. Plutôt de ma cause.
Ce n'est pas de ma faute : de ma cause, tout au plus.
Je dirais que de ma cause plus que de ma faute.
C'est sûrement pas ma faute, ma cause.
Ma faute ? Certainement pas. Plutôt ma cause.
Ce n'est pas de ma faute, mais plutôt de ma cause.

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On peut difficilement être (à la fois) au moulin et au four, à la digestion et à l'effort.
On peut difficilement être à la fois au four et au moulin, à la digestion et à l'effort.
Être à la fois à la digestion et à l'effort, autant dire au four et au moulin.

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Dans les failles de l'autre on s'engouffre.
Dans la faille de l'autre on s'engouffre, comme de une/de l'eau.
Dans la faille de l'autre on s'engouffre, comme une/ de l'eau-.
Dans la faille de l'autre on s'engouffre, pire que l'eau.
Dans la faille de l'autre on s'engouffre, comme de l'au-.
Dans la faille de l'autre elle s'engouffre, comme une (e)au…
Dans la faille de l'autre on s'engouffre, comme de l'au-.


#
On cherche à se rassurer d'une vie qui ne l'est pas.
Tout ça est fait pour nous/se rassurer d'une vie qui ne l'est fondamentalement pas.
On cherche le rassurant d'une vie qui ne l'est pas.
On cherche le rassurant dans une vie qui ne l'est pas.

#
Et dire compense.    (= qu'on pense)
Et dire compense…

#
Oui, à force de décomplexifier, on décomplexe.
Décomplexifier peut servir à décomplexer.
À décomplexifier peut servir à décomplexer.
Décomplexifiez, et vous décomplexez.
Décomplexifier pourrait vous décomplexer.
Décomplexifiez, et vous voilà décomplexé.

#
Simplifier < > symplifier
Simplification dé-complexée < > Simplification simplexifiée


#
Je ne place pas ma modestie au même endroit que la vôtre. Déplacée.
Ma modestie ne se situe pas au même niveau que la vôtre.


#
Ma prétention n'est que de second degré, sur un premier d'humilité / de modestie.
Ma prétention n'est que de second degré, décomplexé, sur un premier d'humilité.
Prétention de surface sur un fond de modestie, vous l'inverse : modestie de surface sur un fond de prétention.
Des dehors de modestie/d'humilité sur un dedans/fond de prétention.
Ma (dite) prétention ressort d'une humilité fondamentale/de fond.


#
Une vie suffit rarement pour/à s'apprendre. S'apprendre une vie.
Une vie suffit rarement à s'apprendre. S'apprendre une vie.
Rarement une seule vie suffit à s'apprendre.


#
S'apprendre une vie.
 S'apprendre une vie, de savoir y faire.
 S'apprendre une vie, de savoir vivre.
 S'apprendre plus d'une vie, de savoir vivre.

#
(inspiré de marie)
Son con désire un con comme moi.

#
Et dire que son con désire ce con-là.

#
Dédire le désir.

#
Son con m'aspire et m'inspire – c'est con.
Son con m'aspire et m'inspire – comme un con.


#
C'est couillon d'être aussi* cons. Et c'est con d'être aussi* couillons.   ([ * = branché / portés aux…]


#
« Auprès de mon arbre », je débranche.
« Auprès de mon arbre », je débranche, ou me rebranche.
« Auprès de mon arbre », débranche.


#
L'argent n'est pas mauvais/malsain par nature, mais par l'usage/emploi qu'on en fait.
L'argent n'est pas mauvais par nature, mais par l'usage qu'on en fait.
L'argent n'est pas vicieux par nature, mais par l'usage.

#
S'asseoir et s'affesser.

#
On ne prête qu'aux riches.

#
Coco Chanel : Prenez mes idées, j'en aurai d'autres.

#
Coco Chanel : La mode se démode, le style jamais.

#
Proverbes = punchlines ?


#
Mettons le féminisme de côté, en effet, ou presque, pour dire... qu'elle aurait de quoi être presque jolie, d'apparence, si elle était pas si moche, d'être.


#
Si D. mourrait, une belle partie de ma vie disparaîtrait d'un coup, sans traces, sans témoin…


#
Il te tue ne pas le tuer.
Ne pas tuer peut tuer.

#
Le juge et l'assassin :
9'55 Je veux pas être seul
19' dis-le ! dis-le ! (deele)
23' [à détourner pour chanson, mais aussi littérature, etc.] j'ai eu tant de plaisir à vous entendre que je me suis pas posé la question
23'30 meurtriers en puissance, ce besoin de meutre nous le canalisons pas des moyens légaux (ARG)
24'15 : [mes complices] on les forme, elles s'en font et c'est leur mari qui en profitent
1h00'30 je me sens innocent, dieu m'a instrumentalisé
1h00'50 mon silence vous en dit plus que les mots que je pourrais dire
1h21'30 : il vaut mieux être éventreur que de faire des éventreurs (nokidding)
1h28'20 : — Ça se fait pas — Justement !
1h32 : pédophile, description de viol, non-liberté (AF)  (+ onpc : avocat de fleur de tonnerre, de jean teulé)
1h36 : "après cela il n'y a plus rien à dire."
1h46' : après avoir échappé à la mort, impérieux désir sexuel (programme)
2h00'30 : Entre 1893-1898 12 enfants tués par bouvier, mais 2500 enfants morts dans les mines et les usines à soie




#
L'érudition avant la méditation est…
La méditation précède l'érudition…
Alterner méditation et érudition.
S'enseigner de/à soi-même, se renseigner des autres.



#
Prise de tête ou lâcher prise. Lâcher-prise de tête.
Lâcher-prise, de tête.


#
La mort est l'ultime lâcher-prise.
La mort est l'ultime lâcher-prise.
Mourir est l'ultime lâcher-prise. S'y entraîner.
Mourir est l'ultime lâcher-prise. S'y entraîner, à petite/courte échelle.


#
anti-allergique : estragon


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Avoir toujours la modestie/honnêteté de dire : je ne sais pas ce qui m'a pris.
On ne sait pas ce qui nous prend.
Je ne sais pas ce qui m'a pris ? Mais jamais on ne sait pas ce qui nous prend.
Je ne sais pas ce qui m'a pris, puisque je ne sais pas ce qui me prend.
Je ne sais pas ce qui m'a pris, puisqu'on ne sait pas ce qui nous prend.


#
Marie : Mon but dans la vie, c'est de devenir moi en mieux.


#
Quand un bruit vous ennuie, écoutez-le.
(John Cage)
Quand un film vous ennuie, observez-le.
(O.K.)


#
Empile ou efface.
Empile, efface.
S'empile ou s'efface.

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Cela dit en passant – que je suis.


#
icinéma
e-cinéma
ici ne m'a…

#
Arthérapie




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onpc :
galabru : sans vouloir faire le philosophe
arditi/bernier : j'ai dit ça moi ?
ruquier : comment vous appelez ça, déjà ? — du found footage


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ARG
Que son lecteur apprécie sinon admette l'indétermination, l'indéterminé…
Et avec ça les troubles, les trous, les contradictions…
De ne jamais vraiment savoir (le fin mot) ni comprendre.


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L'argument végétarien ne tient que…
L'argument végétarien ne tient que la considération du lointain contre la considération du lointain. On ne mange pas ses semblables
L'argument végétarien est bien superficiel, qui ne tient qu…
L'argument végétarien est bien superficiel : je ne mange pas ce qui me semble mon semblable, ce à quoi je peux m'identifier. Et les autres ?



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« Il suffit d'une fois ».

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En dire plus serait me dédire.

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En dire plus ne serai pas du je.

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L'implicite.
Mon goût de l'implicite.
Le pli de l'implicite.

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L'explicite n'est pas du jeu de l'implicite.

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Laisser l'implicite à lui-même.

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Expliciter serait trahir.

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Sache apprécier l'implicite... l'indéterminé... l'indéterminé de l'implicite... ou de ne pas tout comprendre... (bon, mais ça tu as l'habitude, non  ? Haha ; )(Je te rassure : comme nous tous. Avec ou sans blutooth ; )


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On ne fait que chercher son intérêt.

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Pour avaler cette vie, l'humour est fondamental, sans quoi c'est la folie, si ce n'est aval alors en amont.

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Je suis anormal de justesse.

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L'arme fatale 1 :
21'+36'15 : j'ai passé l'âge de ces conneries
47'15 pourquoi tu compliques tjs les choses ? — C'est elles qui se compliquent tjs d'elles-mêmes
1h08'10 au téléphone : il est temps de monter la pression d'un cran, je vous attends (raccroche)
44'10+1h46' je crois que je plais beaucoup à ta fille

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Que dormir soit aussi un projet.
Me convaincre/faire que dormir soit aussi un projet.
Qu'aller dormir soit aussi un projet.
Qu'aller dormir soit aussi un projet. Fasse partie du travail.


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l'arme fatale 2
9'50 : pourquoi vous vous faites ça ? — À qui voulez-vous que je le fasse ?
25'45 no smoking (pas fumer), mais j'en ai rien à foutre
27'30+31'35+33'25 OK, OK…
33'15 j'ai eu une sorte d'interview avec un gars, et son nom c'étaaaait…
46'15 Je ne voudrais pas conclure à la légère.
1h09'10 Mon prénom c'est rikka



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Je me complique facilement/aisément/simplement la vie.
Se compliquer tout simplement la vie.
Tout simplement se compliquer la vie.

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Ne pas prendre l'outil pour le métier.

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R. Enthoven (LVDLP, lao-tseu, le vieil enfant) : La légende est comme la musique, elle n'a pas besoin de la vérité pour être juste, et elle donne à réfléchir sans passer par la raison. Comme l'affirme Nietzsche dans le chapitre du Crépuscule des idoles où il fait la peau à Socrate : « Ce qui a besoin d'être démontré ne vaut pas grand-chose. » Autrement dit, quand elle est bien ficelée, une seule anecdote concentre des siècles de discours, quand il est dense à souhait un seul aphorisme résume des livres de logique, et n'en déplaise aux fâcheux, il y a beaucoup plus à penser dans une histoire à coucher dehors que dans un discours à dormir debout.
(…)
Lao-Tseu est un poète, une sorte de sorcier dont les stances, les incantations ont pour effet de dire en 5000 mots ce qui, à dire vrai, ne peut pas se dire, mais s'éprouve, dans la coïncidence spontanée avec le grand mouvement de l'univers et qu'il appelle, faute de mieux, le Tao. Le Tao, c'est-à-dire le voie, le chemin, la route, la rue, la méthode, ou pas extension la façon de parler. Le Tao qui propose le non-agir comme la plus haute forme d'action, qui décompose l'ego et met notre vocabulaire hors sujet…

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Anne Cheng, 5' : « Comment ça procède ». Revient assez souvent l'idée que le Tao ça n'est pas « Ce que », c'est le « Ce par quoi » (les choses adviennent). C'est en cela que ça relève de quelque chose qui n'est pas immédiatement définissable. (…) Les noms émergent toujours d'un impensé radicalement. (…) Ce que le Lao Tseu dans un vocabulaire assez fruste, il faut bien le dire, appelle…


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Lao Tseu : Après avoir fleuri, toute chose retourne à sa racine.


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Anne Cheng, 25'50 : Grand, non pas dans une logique d'exclusion. Est grand, ce qui inclue son contraire.

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Quand trop est le courant contraire, laisse-toi porter. Il y a des chances qu'il se fatigue avant toi.
Quand trop est le courant contraire, laisse-toi porter, jusqu'à sa fatigue.

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Ok, je dérange…
-rai plus.

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Tu es libre ? Et si tu voulais arrêter de respirer, tu pourrais ? Non. Tu es un mécanisme. Par astuce, tu te suicideras pour me prouver ta liberté ? Tu n'auras fait que réagir. Tu es une réaction. En deux mots, tu es un mécanisme réactif.


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Descartes se méprend à considérer les animaux comme des machines, nous le sommes tous. Animaux et machines, animaux-machines.


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« Tel est pris qui croyait prendre ».

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Boyhood
3'50 Qu'est-ce que tu dessines ? — Je sais pas. (M)
4'50 C'est OK ? – Oui c'est OK.
5'30 responsabilité d'être mère. Suis passée de fille à mère, rien connu d'autre. (NK)
37' ok, ok
1h52'45 je me sens à l'aise avec toi, du coup j'essaie d'exprimer mes idées et émotions
1h57'20 Romantique. Sauf que je vais pas t'embrasser. Je te ferai une pipe.
2h25 Les femmes ne sont jamais satisfaites [dans un couple], elles lorgnent toujours [emmabovarisme]
2h27 Alors à quoi bon tout ça ? — Personne peut répondre, on essaie juste de survivre ! [Programme]
2h40 Saisir l'instant ? En fait, c'est l'instant qui te saisit. [physio-logique]




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On reparlera de (ma/sa) fragilité quand tu auras supporter le même poids.
Fragilité ? Mais sous quel poids ?

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Il y a des manières plus ou moins commodes de porter un meuble.
Il y a des manières plus ou moins commodes d'en porter une. Trouver l'angle, la disposition. Optimiser.

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À s'arrêter à mi-chemin on risque de s'embourber.
À s'arrêter à en chemin on risque de s'embourber.

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Je forme la jeunesse, comme les voyages.

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Quittant ma base de Bessèges aujourd'hui même, pour de bon, je vous adresse donc ce florilège, réclamé à l'unanimité, en dépit de quelques abstentions mais que je crois de hasard. À ceux-là, néanmoins, si le temps de l'occasion ne pressait, j'aurais voulu redemandé personnellement, et même, envoyer à chacun de vous, pour accord de diffusion, sa version flori(al)légée – que d'aucuns diront peut-être censurée, mais je saurais répondre de chacune de mes coupes, je crois, dans le cadre de ce long texte adressé à tous. Ma crainte serait plutôt d'en avoir laissé trop parfois. (J'entends : trop personnel. Et j'espère pas, sinon je m'en excuse à fond.) Et même quelques erreurs (couramment appelées « fautes »). Les ajouts entre crochets, avec sic ou autres, sont de moi.

 : j'ai notamment retiré des passages trop personnels ou, au contraire, pas assez, des passages ou encore des jugements me semblant vraiment trop erronés, du moins dans leur formulation peut-être maladroite,)


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Être fort de caractère nous dispense de l'être par l'attitude.
Être fort de caractère peut nous dispenser de l'être par l'attitude.
Être fort en caractère peut nous dispenser de l'être en attitude.


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À voix nue, Frank Horvat


IV
7'30 Newton, son but n'était pas de faire de belles photos, mais jeu avec le monde (TP)
13' d'otto
13'45 Witkin avait deux femmes qui s'aimaient entre elles
16'30 mur noir, photo/lumière, le fond devait être noir pour commencer
18'30 doisneau (composition par les sentiments entre les personnages) ≠ cartier-bresson (composition géométrique)
22' Je ne regrette pas l'argentique, technique dépassée : numérique
24'30 Si je suis ému par photo, je le réserve, détourne, préfère rire
26' les gens ressortent de l'exposition croyant l'avoir vu, sans rien voir, culture pour les masses c'est de la foutaise, d'ailleurs combien écoutent vos émissions de france culture

V
Révolution du numérique
Découverte ordinateur apple/mac
4'30 pharmaco-logique : on peut faire quelque chose de stupide avec ça, mais aussi d'intelligent
7'+18'45 : projet 1999 : je voudrais être prêt à photographier à tout moment, tout ce qui vient, devant mes yeux : appareil numérique. Et voyage. (TP) !!
10' nouveau projet (« un oeil au bout des doigts ») on y croit toujours plus que le précédent, à tort ou raison
12'30 ma pensée va en avant et en arrière (dans le temps) (TP)
13' autoportrait est aussi légitime que la masturbation
13'30 pionnier site internet
14' ordinateur = la fin des spécialisations, libéré, on fait tout avec l'ordinateur
14'45 besoin de personnes qui regardent mes photos, mais déjà consulter mes proches, car je n'aime pas être dupe (de moi-même)
18' photographier ma calvitie, sinon des parties encore plus intimes
19' Nouveau projet (« un oeil au bout des doigts ») je pense que c'est la chose la plus intéressante que j'ai jamais faite mais très peu de gens sont d'accord
20'30 (TP)!! avec l'âge on centre sur soi, son corps, et par association de souvenirs





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Haïku. Tout dire d'un coup.
Tout embrasser d'un coup de phrase.
Tant en brasser d'un coup de phrase.



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[ARG]
En photographie on n'est pas d'abord saisi par le sens, rationnel, mais par une émotion, de la lumière, de la composition… Idem en musique et même en chanson, en peinture, etc. Et parce que la littérature passe par les mots, on en attend du sens, et du même genre que celui de la communication (et même expressive, et non impressive/suggestive).

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[ARG]
Ne pas se raccrocher au sens, à ce besoin panique d'un sens suffisamment rationnel, suspendre le rabattement, la fermeture sur un sens étroitement rationnel, assis. Mais admettre que le sens ouvert, processus, non seulement debout : en marche. Rester en marche. Alors certes peut-être plus fatiguant, mais plus vivifiant.



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L'homme de raison et l'homme de raisons.

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L'homme de raison et l'homme déraison.

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L'homme des gris (-é).
L'homme des gris et…

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Oh, avec un peu de pot et de repos…

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Ses deux projets suivants, 1999 (le journal photographique d'une année) et La Véronique (les 30 mètres autour de sa maison en Provence), sont considérées par Horvat comme ses contributions plus personnelles à la photographie. Le premier obtient un assez large retentissement, le deuxième reste relativement confidentiel. Dans l'un comme dans l'autre, Horvat explore les mystères et les émerveillements du quotidien, tout à l'opposé de la tendance, très diffuse parmi les photographes, à mettre en exergue le superlatif et l'exceptionnel. Ce sont des œuvres de maturité, caractérisées par une maîtrise technique qui parvient à se faire oublier et par une richesse de références et d'associations d'idées. (Wikipédia)


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Avant de construire, Rem Koolhaas s'est distingué par une œuvre théorique originale, devenue culte depuis : New York Délire (Delirious New York), publié en 1978 reconstitue la construction de Manhattan comme une opération cohérente dont il fixe a posteriori le programme. (…) À propos de cet ouvrage, il déclare « J'entendais construire en tant qu'écrivain un territoire où je puisse finalement travailler comme architecte. » (Wikipédia)


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[ARG]
Ceci peut paraître aller de soi, mais ne pas tellement de soi. Pensons, par exemple, qu'un poème n'a pas nécessairement pour but de transmettre une vérité existant avant lui. On peut très bien admettre que le langage poétique crée, si je peux dire, dans l'âme du lecteur, l'état qu'il inspire. (…) Je crois que cette question n'est pas sans importance. Très souvent, si l'on ne parvient pas à comprendre certaines oeuvres, c'est parce qu'on ne se demande pas quel genre et quel type de vérité elles prétendent transmettre ou évoquer. La poésie paraît, à cet égard, l'objet de contresens permanents. Les gens qui, placés devant un poème, ne le comprennent pas, ne savent pas le plus souvent ce qu'est un poème, ce qu'est le langage propre du poème, et ils cherchent dans le langage poétique autre chose que ce qu'il contient.
( Ferdinand Alquié, Qu'est-ce que comprendre un philosophe)


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" La philosophie n'est pas la science, elle n'est pas un système, ou un ensemble de systèmes, elle est une démarche, et une démarche n'a de sens que parce qu'une personne effectue cette démarche. Ce qui ne signifie pas que cette démarche soit une démarche individuelle, qu'elle n'ait de sens et de valeur que pour un individu situé dans l'espace et dans le temps. La démarche philosophique n'est pas une démarche que l'on puisse comprendre par des raisons psychologiques, ce n'est pas une démarche que l'on puisse comprendre par l'histoire, ou à partir d'un certain état social. La démarche philosophique, c'est celle de l'esprit lui-même, et c'est pourquoi elle est toujours à refaire : car l'esprit a toujours à se sauver... On ne peut comprendre un philosophe sans devenir soi-même un philosophe, sans se faire, à travers l'histoire et malgré l'histoire, le semblable des philosophes, sans retrouver cette éternité qui est celle de la Philosophie. "
(Ferdinand Alquié, Qu'est-ce que comprendre un philosophe, 4ème couverture)

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RDV
15h-16h

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« Frapper et entrer » chez qui on a plutôt envie d'entrer et de frapper.
« Frappez et entrez » même chez qui on a plutôt envie d'entrer et frapper.
« Frapper et entrer » même chez qui on a plutôt envie d'entrer et frapper.


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Entre roquets et perroquets…

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Il faut la con-tenir.
Le con tenir.

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Improvisation ? Mais euh quoi d'autre, dans la vie ?

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De leur côté, l'exceptionnel (et) superlatif, du mien, l'ordinaire (et) contemplatif.
S(o)uperlatif… Contemp(s)latif

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De leur côté, l'exceptionnel (et) superlatif, du mien, l'ordinaire (et) contemplatif ; du leur le démonstratif (et) directif, du mien l'évasif (et) suggestif ; du leur, le linéaire (et) simpliste, du mien le « simplexe » (et) corrélatif, etc.


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Aimer la diversité.
Aimer profondément/sincèrement/activement/effectivement la diversité, pour ne plus juger de la disparité.
Aimer la diversité, pour ne plus juger en/des écarts.
Aimer la diversité, pour ne plus juger en termes d'écart.
Aimer résolument la diversité, pour ne plus juger par rapport à soi.


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Pour une disparité du couple, et sa dispersion.
Pour un couple disparate/dysparate.
Un couple formant une paire disparate/dysparate.

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S'instituer ? S'insinuer.

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Père-de mer-de.

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Je bosse en creux.
Otto bosse en creux.

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Devant cette mou je serai dur.

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Il y a pas de mai.
Mais quel (prin)temps pourri, il y a pas de mai…
Quel (prin)temps pourri…
— Oui, mais…
— Il y a pas de mai.

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Dans L'Inceste, Christine Angot note : « Toujours m'appuyer sur des choses annexes, faire des rapprochements, depuis que j'écris, il y a toujours eu d'autres voix, d'autres textes, d'autres choses, un autre angle sous lequel j'essaie de me montrer ». De fait, la plupart de ses œuvres sont le produit d'un processus de réécriture et de citations d'autres livres – emprunts explicites ou cachés au lecteur.  On évoquera, en premier lieu, la réécriture de l'incipit d'À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie d'Hervé Guibert qui ouvre L'Inceste, ainsi que les nombreuses citations qui émaillent le texte. Quant à son roman suivant, Quitter la ville, il contient de nombreux emprunts (réécrits ou fidèles), à la pièce Œdipe, ainsi que des citations extraites de Cet amour-là de Yann Andréa, dernier compagnon de Marguerite Duras. En outre, le texte est largement composé de citations d'article de presse, de chroniques et critiques littéraires.  Christine Angot avoue aussi s'être servie des Cahiers de Vaslav Nijinski et du Livre noir élaboré par Ilya Ehrenbourg et Vassili Grossman (destiné à recueillir des témoignages et documents sur la Shoah), afin de rédiger son ouvrage Les Autres. Quant à Léonore, toujours, le texte évoque Sexus d'Henry Miller et L'Usage de la vie mentionne quant à lui des liens avec C'était tout une vie de François Bon. En outre, Interview contient une citation voilée du chanteur Dominique A.  L'exercice de l'emprunt et de la réécriture est par ailleurs abordé frontalement dans Léonore, toujours où l'auteur propose au lecteur un poème qu'elle aurait rédigé pour sa fille avant d'avouer, quelques pages plus tard, l'avoir simplement recopié à partir d'un recueil.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Christine_Angot)


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Nous sommes faussement contemporains.
Il y a que nous sommes faussement contemporains.
Nous sommes pas parfaitement contemporains.



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Des anges déçu.
Eux, des anges ? Déçu.


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Partager mes avancées dans la compréhension des choses. Et c'est encore le Programme. Attaché que je suis au bien-être (donc à la survie) de mon espèce.

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Un être. Un bien-être.

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Spinoza, L'Ethique : Les choses qui n’ont rien de commun entre elles ne peuvent pas non plus se comprendre l’une par l’autre, autrement dit, le concept de l’une [/lune] n’enveloppe pas le concept de l’autre.
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Lune et l'autre.
De lune à l'autre. Détournez-vous du centre…


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CQFD de notre cause première : le Programme. Cela étant, comme « dit » Spinoza, « Je ne doute pas que tous ceux qui jugent confusément des choses, et n’ont pas l’habitude de chercher à connaître les choses par leurs premières causes, n’aient du mal à concevoir la démonstration… »



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SPINOZA, L'ÉTHIQUE :
// Je ne doute pas que tous ceux qui jugent confusément des choses, et n’ont pas l’habitude de chercher à connaître les choses par leurs premières causes, n’aient du mal à concevoir la démonstration…
// Ceux qui ignorent les vraies causes des choses confondent tout et sans aucune protestation de leur esprit (…).
// De même aussi ceux qui confondent la nature divine avec l’humaine attribuent aisément à Dieu des affects humains (…)
// Peut-être cependant beaucoup de lecteurs ne verront-ils pas aisément l’évidence de cette démonstration, parce qu’ils ont accoutumé de considérer seulement les choses qui proviennent de causes extérieures ; (…)
// et en donne une certitude souveraine, comme je crois que le verra toute personne un peu attentive.
// … admettent qu'elle est créée par Dieu. Mais ils ignorent complètement par quelle puissance divine elle a pu être créée, ce qui montre clairement qu'ils ne connaissent pas ce qu'ils disent eux-mêmes. J'ai, du moins, démontré assez clairement, autant que j'en puis juger…
// Si cependant l'on veut bien y prendre garde, on reconnaîtra que j'y ai déjà répondu ; puisque…



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Le Programme, esclavage, cause notre malheur.
Le Programme, notre esclavage, fait, cause… notre malheur.


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Notre premier esclavage est la cause de tous les autres.
Notre premier esclavage, programmatique, est la cause de tous les autres.

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Esclavage : Programme/Programmage, Travaillage/STO
Postmodernage
Créage
Intellagençage : intelligence


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Spinoza, L'Ethique : Ceux qui ignorent les vraies causes des choses confondent tout et sans aucune protestation de leur esprit (…).
Ceux qui ignorent les vraies causes des choses confondent tout et sans aucune protestation de leur esprit... (B. Spinoza)

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Spinoza, L'Éthique : De même aussi ceux qui confondent la nature divine avec l’humaine  attribuent aisément à Dieu des affects humains (…)


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- "Nous travaillons incessamment à embellir et conserver notre être imaginaire, et négligeons le véritable." Pascal, Pensées, 147.

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Tu t'embrouilles, je me débrouille.

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Ici j'ai rejoint les pauvres du climat, les déshérités du soleil.
Ici j'ai rejoint les précaires du climat, les déshérités du soleil.

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Comme l'univers, notre cerveau ménage/contient inexplorée et inexploitée sa plus large part. À croire qu'une large part d'expansion nous est encore réservée voire promise/allouée.

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Avec le recul le philosophe n'est plus très cul… Il s'écarte de ça, et plus des jambes…
Avec du recul on est moins cul.
Avec du recul on s'éloigne du cul.

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Lorenz : C'est vrai que les asiatiques c'est un peuple avec lequel on peut encore se permettre d'être un peu raciste.

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Schopenhauer : … la vie enfin est une affaire qui ne couvre pas ses frais…


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ONPC 12 décembre 2015
Début
19'45
22'45
24'
25'45
28'
28'45
31'15

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djal - Claire Berest
13'+14'10 (TP)
18' pas tenir ses promesses, de jeunesse
29'45 besoin d'avoir traces de sa vie, enregistreur

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Cette prétention de la volonté (pourtant) sous-rendue.

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Faire fi de faire fille.

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Toi, plutôt jamy ou plutôt fred ? De terrain ou d'intérieur ?

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Dans une relation (de couple), quand l'autre me ferme la porte, c'est alors derrière moi qu'elle la ferme, pas devant.
C'est-à-dire qu'on peut me fermer une porte, mais alors je sors (du jeu), je m'en vais et ce sera derrière moi qu'on la fermera.

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Selon moi, c'est un peu plus qu'un « bon souvenir », cette photo, mais avant tout une photo. Du moins, si on prend la peine ou l'éveil de la considérer comme telle. (Cézanne : Je ne peins pas une montagne, je peins un tableau.) Et donc belle photo, ou du moins, je crois, assez réussie. Pour de simples souvenirs, je te rassure, je pourrais t'en envoyer plein d'autres, de photos ; )


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Made in USA
8' : OK !

21'
B – Ben, vous accumulez des mots en vrac. C'est pas le tout, il faut en faire quelque chose !
A – En faire quoi, barman ? Ou Paul.
B – Que fait-on avec des noms, mademoiselle ?
C (Elle) – C'est vraiment indispensable ?
B – Ah je le crois profondément.
A – Ben, si vous y tenez, je vais essayer de faire des phrases, mais… j'aime pas ça.
B – Et pourquoi vous n'aimez pas faire des phrases ?
A – Parce que les phrases sont des paroles inutiles ou vides. C'est écrit dans le dictionnaire.

26' Dis-moi quelque chose — J'en ai marre.
28'45 je choisis d'exister pour devenir de plus en plus présente à moi-même, à dick et aux autres.
31' arrêt du coeur, corrélation entre maladie organique et la/sa solitude
38' Je lui dis que je sais ce qu'elle cherche… — Et je lui réponds : que tout ça pour moi c'est du chinois. (+geste yeux bridés)**
39'45+58'20+1h16' cassette/bobines ***
45' ça ne tient pas debout – Si si ça tient très bien debout.
47'15 je ne trouve pas de mots pour vous dire… comme je hais la police
47'40 Vous faites erreur – Vraiment ? C'est ce que j'avais cru comprendre.
50'30+1h08' tir de balles/pistolet sur le mot "liberté"
51'30 panneau "filles (sans)"
52'30 panneau KAR… LD
54'45 je ne comprends rien (+ rire de l'autre)
55'10 c'est ce que vous avez cru! comme tout le monde.
1h01'45 si tu devais mourir, tu préférerais le savoir d'avance ou d'un coup — D'un coup. (Pan !) Maman…
1h06'30 : lisant « adieu la vie, adieu l'amour » : 'moi je ne marche pas'
1h17'30 tiens philippe !  (Labro) (cf. sample album katerine, l'homme à 3 mains ?)
1h18'15 le fascisme, si! il faut qu'il passe, mais combat à l'intérieur de soi
1h20' la gauche et la droite





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(Otto)Karl, selfilmeur (quotidien) depuis/since 2004.
Otto(Karl), détourneur philosophique depuis 2007.


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(Otto)Karl, (r)écrivains philosophes multimédias


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C'est en croyant aux roses qu'on les fait éclore. (Anatole France)

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Toujours le créateur s'est trouvé en désavantage vis-à-vis de celui qui ne faisait que regarder sans mettre la main à la pâte. (Jacqueline Lichtenstein, djal, 2014, citation liminaire)


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djal 2014, Jacqueline Lichtenstein
« Toujours le créateur s'est trouvé en désavantage vis-à-vis de celui qui ne faisait que regarder sans mettre la main à la pâte. » (Jacqueline Lichtenstein, djal, 2014, citation liminaire)
3' pas sur le oeuvre, trop intimidée, mais sur les théories/discours des artistes sur l'art, en tant que philosophe
5' philosophe de l'esth-éthique, mais pas prise très au sérieux par les philosophes, j'ai appris sur le tas, me suis cogné à la philosophie
8' Paul Valéry : « On pense comme on se cogne. » Là où ça résiste.
10' me suis éloignée de la philosophie
11' « Cette altérité radicale du phénomène artistique. » (Jacqueline Lichtenstein)
12' une pensée de la pratique
6'30+15'50+26'30 "-arl"
17'10 Valéry : On regarde avec des mots, il faut se débarrasser des mots pour voir.
Intelligence de la perception mais qu'il faut réapprendre.
18' Poussin et théories de l'art du XVIIe siècle : On peut pas être bon critique ou théoricien, bien juger, sans pratiquer soi-même
21' Nietzsche : faut toujours avoir des ennemis plus grands que soi. Moi c'est kant, et l'esthétique de Kant. Pour un retour aux approches précédentes : du goût.
28'15 le spectateur ignorant n'a pas « le goût de comparaison », donc ne peut pas établir de hiérarchie, etc.
30'+32'10 "otto"
30'30 Le discours (philosophique) sur l'art doit venir de l'art et non pas s'appliquer à l'art, c'est l'art qui doit nous apprendre à penser. Jugement esthétique nourrit par un jugement artistique, oui, mais :
31' le jugement de type : "ça me plaît", n'a aucun intérêt. Position de surplomb.
31'45 « Alors que l'art c'est ce qui dérange ! Mais ça c'est vrai de la littérature, de la peinture, de la musique… C'est ce qui nous met mal à l'aise, on ne sait plus quoi faire, quoi penser, etc. »

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Paul Valéry : « On pense comme on se cogne. »
On pense comme on se cogne. (Paul Valéry)

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ARG
Une oeuvre d'art nous laisse toujours en défaut.
« Cette altérité radicale du phénomène artistique. » (Jacqueline Lichtenstein)

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Il y a forcément plusieurs débuts.
(Sylvie Robic, Les doigts écorchés, première phrase.)


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Des flics ne sont pas les flics, des Français ne sont pas les Français, des femmes ne sont pas les femmes, etc.

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Il nous reste à évoluer.


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Bref, moins d'égarements, plus d'égards – d'intelligence, quoi.
Pour, à terme, mais qui sera sûrement loin d'être court, devenir « ensemble philosophe(s) », quoi. Toujours...
Et « dans les émeutes c'est pas les flics qui sont attaqués mais ceux qu'ils protègent et ce qu'ils protègent », je te le fais pas dire, sauf que la bêtise, d'un côté (flic) comme de l'autre (anti-flic), fait volontiers l'amalgame. Comme toujours, et toujours. Bref, c'est sûrement pas l'intelligence qui nous étouffe encore. (Et je dis bien « encore », car trop d'intelligence ne serait peut-être pas sans nous étouffer aussi, encore. ETC.)


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Ils t'en veulent d'avoir le dernier mot parce que ce qu'ils veulent avant tout c'est bavarder.
Pas de dernier mot qui tienne quand ce qu'on aime avant tout c'est de (continuer de) bavarder.


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Au lieu même d'en faire un plat, voir un relief. (Merci à Ludvina, mail du 22 mai 2016)
Au lieu même d'en faire un plat : un relief.

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À certains tout (leur) réussit, à d'autres tout (leur) rate/échoue.

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Sa mauvaise conscience lui servait de bonne conscience…
(ARG, Le voyageur, p. 472)

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Dans le couple à longue durée, soit faire le deuil de la sexualité (devenir postsexuel), soit admettre l'effet Coolidge.

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Ne pas admettre/tolérer/concevoir qu'une rencontre en gâche une autre.
Ne pas accepter/concevoir qu'une belle rencontre en gâche une autre.

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Ce que j'ai à dire est tellement subversif que je choisis (par faiblesse, délicatesse, amusement… ce qu'on voudra) d'en passer par la voix des autres, subvertie.

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Sur un même arbre, les fruits…
Les fruits d'un même arbre ne/n'en sont pas tous de même maturité.
Les fruits d'un même arbre ne/n'en sont pas tous (pour autant) de même maturité.

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Le gland de pénis ressemble plutôt à une cerise, et la graine à l'intérieur.
Le gland (du pénis) pourrait au moins aussi bien s'appeler la cerise, mais toujours une histoire de graine.

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Marguerite
28'30 l'argent n'a aucune importance, vous savez, l'important c'est juste d'en avoir
1h50' tu peux faire de grandes choses — non, les gens qui ont du succès et de l'argent ne peuvent pas comprendre
1h57' : il enregistre tout, ça doit être fatiguant de se souvenir de tout. Chanter.
1h58'15 : il n'y a que deux conduites avec la vie : ou on la rêve, ou on l'accomplit.


#
Youth
?' Artistes connus pour leurs seules oeuvres « légères »
12' je connais tout au sujet de l'amour
18' Comment ça !? Tu es d'accord avec les deux ?! (avis contraires) — Oui, j'ai toujours manqué de confiance de moi…
21'30 Je ne sais plus du tout si j'ai couché avec elle — Je me demande ce qui arrive à ma mémoire avec le temps.
22' Tellement d'efforts pour un si modeste résultat
33'15 image de femme nue allongée dans un cercle ovule
40'30 J'invente des histoires, donc j'ai besoin de croire celles qu'on me raconte. (≠ karl)
41'45 On apprend qqch, on est content, et on oublie de freiner.
43'15 la musique est la seule chose que je comprenne. Parce qu'elle n'a pas besoin de mots, elle est là, c'est tout.
52'30 (massage) on peut comprendre plein de choses par le toucher. Pourquoi on se retient de toucher. Parce que lié au plaisir. Si, j'aime bien parler, mais j'ai jamais rien à dire.
53'30 Lunette : Jeunesse = voir les choses de près, vieillesse = voir les choses de loin
1h16'30  ???
1h23' Parce que c'est l'avenir, et pour être exact c'est déjà le présent.
1h28 vous êtes doué pour filmer
1h30 Salope, elle va où souffle le vent. — C'est ce qu'on fait tous. Seul moyen de survivre dans ce monde.
1h30'45 Les hommes, les artistes, les plantes, on est tous que des figurants.


#
On s'occupe de ses enfants pour s'occuper de soi.
On s'occupe de ses enfants pour de soi s'occuper.


#
Quoi qu'on fasse on ne fait jamais que s'occuper.
Quoi qu'on fasse dans la survie on ne fait jamais que s'occuper.

#
Mon roi
9' ?
?' Vous allez vous marier — On va se marrer, plutôt.


#
Imaginez un peintre acculé de se faire écrivain pour se faire connaître en tant que peintre. On en est là. + Citation de robbe-grillet : d'hier soir
Imaginez n'importe quel artiste acculé de se faire écrivain pour se faire connaître dans son art. L'écrivain multimédia en est là.
Imaginez un peintre, un chorégraphe, un cinéaste, un acteur, un sculpteur, ce que vous voulez, acculé de se faire écrivain pour se faire connaître en tant que peintre. On en est là.
+ Citation de robbe-grillet : d'hier soir
Imaginez un peintre acculé de se faire écrivain de sa peinture pour (espérer) se faire connaître en tant que peintre. On en est là. + Citation de robbe-grillet : d'hier soir
« Or une littérature nouvelle est par définition ouverte à peu de gens. Comment la critique académique pourrait-elle en rendre compte ? Cela lui est d'autant plus difficile qu'elle a des idées sur la littérature. »
(ARG, LV, p.512)

#
Le livre est en déclin, et c'est sur cette pente qu'il faut encore aller se faire remarquer.

#
L'avenir est à l'écriture audiovisuelle. Le livre est en déclin, et c'est malgré tout sur cette pente qu'il faut encore aller (savoir) se faire remarquer / s'illustrer. Puisque les yeux y restent fixés.
S'illustrer, pour faire comprendre que ça se passe ailleurs / que c'est par ailleurs que ça se passe.

#
Venir au centre pour dire que c'est ailleurs que ça se passe.
Venir au centre (du/en déclin) pour dire que c'est ailleurs que ça se passe.
(Concéder à) Venir au centre du déclin pour décliner que c'est ailleurs que ça se passe, que ça reprend. « L'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse. »
Venir jusqu'au centre pour dire que c'est ailleurs que ça se passe.
Venir jusqu'au centre, où ça se casse, pour dire que c'est ailleurs que ça se passe.

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Se compromettre au centre mais promettre un ailleurs.
Se compromettre au centre mais (se) promettre (d')un ailleurs.

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(OTTO : citations, détournements, mash-up... : réécrivain.)
KARL : philosophe de terrain, selfilmé, d'écriture multimédia (films, textes, photos, chansons...)

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La grande bellezza (la grande beauté)
22' interview d'une artiste conceptuelle creuse
24'30 tu mérites ta carrière, et toi…
25' on est devenu un peuple d'interviewés
25'30 de nos jours pour qu'on croit en toi, il faut déjà que tu croies toi-même en toi
28' je ne suis plus comédienne, j'écris un roman, et je vais 
28'10 c'est bien le drame, on donne toujours le meilleur de soi aux inconnus
30' je ne suis pas misogyne, je suis misanthrope
31'30 Il crie : non je ne suis pas fou, j'ai des problèmes
33'30 après coucherie : elle : je manquais d'assurance ? — Ceux qui ont trop d'assurance vous oblige à…
35' après 65 ans, j'ai compris que je ne peux plus perdre de temps à faire ce que je n'ai pas envie de faire
43' le matin est une chose totalement inconnue pour moi
44' ta copine, c'est une connasse — elle est problématique — c'est une connasse, je les reconnais tout de suite [princesse]
45' (ma copine) elle est sympathique — Sympathique, ça veut dire qu'elle est moche.
50' les 4 vérités à une snob de mauvaise foi : nous sommes tous au bord du gouffre, notre seul remède est de nous tenir compagnie, de rire un peu…
58' Moi je cherche une fille ? Je cherche personne.
58'30 Vous ne voulez pas de mari. Vous avez tort : c'est beau une famille. — Oui, mais je ne suis pas porté sur les belles choses.
1h Madame [fanny] ardant — Oui. Bonne nuit.
1h03 mon hyperhidrose = terme médical désignant une sudation excessive.
1h04'30 postsexuel : venu vous voir sans arrière-pensée, pour une simple curiosité humain — Ça m'est jamais arrivé
1h05'30 proust : la mort peut nous saisir cet après-midi, pas demain ou dans un an — Pour l'instant on est le soir, donc cet après-mdi ça ne peut être que demain
1h05'45 Rien, tu ne dois rien prendre au sérieux
1h05'45 les choses ont trop complexe pour être comprises par un seul homme — Ce n'est pas parce que tu ne comprends pas, toi, que…
1h08' Paris/Rome (grande ville) te déconcentre pour écrire, on a besoin de concentration
1h12'30 Il se fout de ma gueule, ou quoi ? — C'est difficile de le savoir.
1h22 (J'ai toutes ces clés) Parce que je suis quelqu'un de fiable.
1h29'30 (Postsexuel) C'est beau de ne pas faire l'amour. — C'est beau de se sentir bien.
1h33' en été, résolutions pour septembre, pas tenues
1h33'45 la nostalgie : (distraction de ceux qui ont peur de l'avenir)
1h34'15 je suis tellement ordinaire. Mais il n'y a pas à s'inquiéter, c'est bien comme ça.
1h40'30 Quand vous vous lèverez, moi j'irai me coucher.
1h41' Beaux ces petits-trains. Parce qu'il ne vont jamais nulle part.
1h45' Une photo [otto] (selfie) de moi tous les jours, par mon père (pdt 14 ans), puis par moi
1h48'30 (postsexuel) Rappelle-moi, est-ce qu'on a déjà couché ensemble toi et moi ? Tant mieux. C'est qu'il nous reste quelque chose de beau à faire.
1h50 Tu as beaucoup changé. Tu passes ton temps à réfléchir.
1h50 personne ne s'adapte, la reine des inadaptés, tout le monde et choses meurent autour de moi
2h08' Pourquoi je ne me nourris que de racines. Parce que les racines sont importantes.
2'11 Ça se finit toujours comme ça, par la mort. Avant ça, la vie, recouverte sous des blablabla…


#
On déballe une mauvaise foi sur une mauvaise foi fondamentale.
L'homme, c'est mauvaise(s) foi(s) sur mauvaise foi.
L'homme, c'est mauvaise foi sur mauvaises fois.

#+
Mauvaise foi sur mauvaises fois.

#
L'angoisse fondamentale d'être là pour disparaître.
L'angoisse fondamentale d'être là pour ne plus l'être.
Notre angoisse est fondamentale d'être là pour ne plus l'être.
Notre angoisse est fondamentale que d'être là pour ne plus l'être.
L'angoisse fondamentale d'être là pour finir par ne plus l'être.

#+
Se faire une raison d'être là pour enfin ne plus l'être, sans raison.


#+
Se faire une raison d'être là sans raison, là pour enfin ne plus l'être, sans raison.
Se faire une raison de n'être bientôt plus là sans raison de l'avoir été.
Se faire une raison de n'être bientôt plus là sans autre raison de l'avoir été.
Se faire une raison de n'en avoir pas d'être là pour ne plus l'être.
Se faire une raison de n'en avoir pas d'être là pour bientôt ne plus l'être.
Se faire une raison de n'en avoir pas d'être là comme de ne plus l'être.


#+
On passe de l'être-né à l'être-morte.

#+
Néant, né en, mourant, mort en…
Né en, mourant, mort en…
Né en, vivant, mourant, mort en…

#
être-là des êtres-là

#
J'y/J'en mettrais ma main occupée.
Elle est belle. J'y/J'en mettrais bien ma main occupée.
Tellement sexy que j'y mettrais (bien) ma main occupée.
Tellement sexy… j'y mettrais ma main occupée.
À ce point sexy, que j'y mettrais (bien) ma main occupée.

#
Matrix I
? fibrillation, arrêt cardiaque
42?
50'40 pas seulement croire qu'on est le meilleur, mais le savoir
54'40 Pas prêts à être débranchés, donc collabos du système.
1h00 ? Heureux les ignorants
1h26 mort par débranchement : "non, pas comme ça"
1h28'15 les millions gens qui vivent leur petite vie anonyme, sans y penser
1h28'30 les hommes se sont représenter le monde comme purgatoire, et le monde idéal auquel on accéderait à la mort
1h47'30 Comprendre que : Une différence entre connaître le chemin et arpenter le chemin


#
Philosophe de terrain, philosophe appliqué

#
Garder le meilleur pour la faim.

#
Rater son entrain.
Encore un qui a raté son entrain.
Rater son entrain, d'entrée.

#
Marc-Aurèle et ses « Pensées pour moi-même ».


#
Foucault et ses phrases/formules

#
— Ça va ?
— Je sais pas, on est sûr de rien / Je crois / J'ai l'impression.

— Ça va ?
— Oh, on est sûr de rien.

#
— Ça va ?
— J'ai l'impression.

#
Politique de la carte blanche plus que la patte blanche.
Je marche à la carte blanche, pas à la patte blanche.
Marcher à la carte blanche plus qu'à la patte blanche.
De préférence la carte blanche que la patte blanche.
À la politique de la patte blanche, la politique de la carte blanche.

#
Krishnamurti, le sens du bonheur :
Les religions organisées
Vérité, à condition qu'en vous : « une révolution permanente »
« Ne vous laissez pas hypnotiser par les mots. »
« Tout sert de leçon ». (…) « Le maître c'est la vie elle-même, et vous êtes en état d'apprentissage permanent. »
32' qu'est-ce que L'INTELLIGENCE ?
38'40 « Ai-je dit [ça] ou est-ce votre interprétation de mes propos ? »
https://youtu.be/KR5XJLyUIDk?t=1h6m25s



#
Boire un coup a un coût.
À ce prix-là/tarif-là, boire un coup, c'est boire un coût.
Boire le coup, oui, mais du mal à avaler le coût.
À ce prix-là/tarif-là, est-ce que ça vaut le coût de boire un coup ?
Boire un coup a son coût.

#
Usul2000 - Le Journaliste (David Pujadas) [extrait] :
… le plus souvent, pour ces gens-là, il est inconcevable pour expliquer un comportement ou un fait de se dire qu'il n'est pas le produit d'une démarche consciente ou malveillante. À la droite de la droite, comme à la droite, on croit aux agents libres, dès lors s'ils trahissent, c'est qu'ils ont été soudoyés, ce qui est logique quand on veut tout expliquer par le pouvoir des individus et des groupes plutôt que par le poids des structures et des conditionnements.

OTTO :
… le plus souvent, pour ces gens-là, il est inconcevable pour expliquer un comportement ou un fait de se dire qu'il n'est pas le produit d'une démarche consciente[, qu'elle soit bien-] ou malveillante. (…) ils croient aux agents libres (…), [jusqu'à vouloir] tout expliquer par le pouvoir des individus et des groupes plutôt que par le poids des structures et des conditionnements.


#
[CONF]
Écriture par la matière/le matériau même.
Et non par quelque chose à dire, un contenu préexistant.
Écriture par la pointe du seul désir d'écrire, de donner forme à une matière, une matière/énergie qui nous traverse, qui nous plaît de formaliser.

#
[CONF]
Et moins la mise en forme d'un message préexistant.
Message préexistant qui donc procède d'un ailleurs (d'un amont, d'un aval, et moins de l'objet lui-même), d'un autre domaine que celui qu'il traite.
Et qu'il traite comme un outil, un moyen.

#
[CONF]
C'est l'écriture même qui communique (ce qu'elle peut, ou ce que le récepteur en recevra), et non la communication qui s'écrit.

#
[CONF]
Ces écritures trouvent la plus grande part de leur inspiration ailleurs – et peut-être alors leur justification. Dans un discours à tenir, à faire connaître. Et dont l'écriture n'est avant tout que le vecteur, la forme empruntée – et en effet souvent empruntée à une convention, des conventions formelles, eh oui, pour optimiser les chances que ce discours soit entendu. Car ce discours (rationnel) est ce qui prime. L'écriture peut être soignée, elle est secondaire.
Chez d'autres, le souci de l'écriture est premier.
De l'écriture, c'est-à-dire ?

#
[CONF]
De l'écriture, c'est-à-dire ?
De la formalisation. De la forme.


#
[CONF]
Otto c'est l'écriture de la matière inspirée par la matière même.
Otto c'est l'écriture inspirée du matériau lui-même. (Comme un sculpteur ?)
Une écriture qui doit se plier au matériau (qu'il emprunte) pour le plier.
Une écriture qui doit autant se plier au matériau (qu'elle emprunte) qu'elle ne la plie.


#
[Vulgarizators] Usul - Génération Youtube
Fin de l'intro, début du sujet : 9'
19'20 Wikipédia, vérifier la source [-> postinterview wikipédia]
21' On gouverne plus pareil un peuple d'experts-citoyens (≠ nos parents)




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[CONF]
C'est le matériau qui m'inspire ce que je veux en faire

#
[CONF]
Youtubers valorisés.
Littérature audiovisuelle ignorée/bafouée/inattendue.

#
[CONF]
On sait que les gens sont plus portés sur/lisent plus les journaux que les livres, et plus les livres que la littérature.

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[CONF]
L'avant-garde qui trébuche se fait piétiner par les rangs suivants/suiveurs, plus fraîche…

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[CONF]
Eux, comme devant un tableau, mais d'école, moi je propose autre type de tableau, de peinture, d'art.

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[CONF]
Engouement pour une marge qui devient un centre, à côté duquel on ne cherche plus, estimant que c'était déjà la marge

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[CONF]
Un gars comme nous, donc identification…
Mais pas faire une psychologie sociologique de l'engouement.


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[CONF]
Axoportraits
Aliagas, Roselmac…
Les animations Arte


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[CONF]
Font de la télévision ailleurs, mais pas si différemment.


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[CONF]
Fait pour un auditoire, motivé par son accueil et son succès
-> début de : Le Coup de Phil' #1 - L'Allégorie de la Caverne de Platon
Renvoie aux réseaux sociaux, où très actifs :
-> fin de : Le Coup de Phil' #17 - Le Surhomme de Nietzsche - YouTube_360p
Même signature finale :
"Je vous envoie du love et de la peace/pisse."
"Et n'hésitez pas à passer le coup de phil' à un ami."


#
[CONF]
La mise en scène de soi, façon lol, face caméra
Dans un décor signature
Souvent en dialogue avec (un autre) soi-même, ou des potes…
Souvent bruitages et incrustations ludiques…
Alterné avec des illustrations : animées, extraits, documents d'archives, premier ou second degré par détournement…


#
[CONF]
Copinage, solidarité, réseautage, complicité
LE FOSSOYEUR DE FILMS - Top 10 des légendes urbaines du cinéma (feat. Axolot)
Gigantoraptor (Aurélien Enthoven) - 20 000 ! — Bonus  : 0'30 (merci à toute notre communauté, e-penser, etc.)


#
[CONF]
NeoCast tient à repréciser que les critères de participation à la convention s’appuient uniquement sur la qualité des contenus proposés par les vidéastes sur leurs chaines dans le but de faire de cette manifestation un succès.

#
[CONF]
La culture c'est la règle, l'art c'est l'exception.
Youtubers relèvent d'une démarche culturelle (motivée par le public), ottokarl d'une démarche artistique.


#
[CONF]
« C'est dur de ne pas être à la mode pendant une quasi-génération » (Olivier Cadiot)


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[CONF]
Sébastien Tellier "L' Adulte" - Comité Des Reprises - PV Nova & Waxx
Fin : abonne-toi ! Objectif principal de l'ordre de mission.

#
«C'est dur de ne pas être à la mode pendant une quasi-génération» (Olivier Cadiot)


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[CONF]
Question de légitimité. Plus ou moins légitime de vulgariser, d'enseigner, etc., mais de faire oeuvre…

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[CONF]
Inspiré par le matériau (d'écriture), c'est sur lui que je travaille.
Je ne pars pas de l'idée, mais du matériau. (Les Youtubers, partent de l'idée…)

#
ARG
Liberté dans un labyrinthe

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Presque toujours les mêmes qui s'en sortent dans cette société… bourgeoise…. Ceux qui en sont(-nés). Non ?
À peu près toujours les mêmes qui tirent leur épingle du jeu de cette société bourgeoise. Ceux qui en sont(-nés). Non ? La plupart de ceux qui s'en sortent en ressortissent.
Dans la plupart des cas, ce sont ceux qui en ressortissent qui s'en sortent le mieux.



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À l'âge de la retraite il pourra enfin levé le pied, s'il l'a pas déjà dans la tombe sinon les deux ; )
À l'âge de la retraite il pourra enfin levé le pied, s'il l'a pas déjà dans la tombe, comme le premier.
À l'âge de la retraite il pourra enfin levé le pied, s'il l'a pas déjà dans la tombe, comme/avec le/son premier.
À l'âge de la retraite on peut enfin levé le pied, si on l'a pas déjà dans la tombe si ce n'est les deux.
À l'âge de la retraite on peut enfin levé le pied, si on l'a pas déjà dans la tombe, sinon les deux.

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En couple ou autre, ne pas se cacher le moteur d'égoïsme qu'on a sous le capot.

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Ne pas prendre le Motif/mobile pour le moteur.
Se garder/défier de prendre le mobile pour le moteur.
Se garder de prendre le mobile pour le moteur.
Ne pas confondre le mobile et le moteur. (O/<.)
Ne pas prendre le mobile pour le moteur. (O/<.)
+ 2018 08 15 +
Sous le mobile, un moteur.


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(Une fois) sur la toile, le motif n'est pas le modèle.

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[CONF]
Les youtubers artistiques, à création, font dans le fun et l'humoristique, c'est ceux-là qu'on va chercher. Sans doute pour se distraire d'un système de vie.  Au lieu de chercher à changer/réformer ce système, de vie. En s'intéressant à ce qui va dans ce sens, nous en sortiraient.



#
L'atelier du son - 140523 - Cinéma avec Jean Mallet et 23'30 Fabio Viscogliosi
24' par associations d'idée, de sensation  // conversation
Digression, saut dans le temps
26'15 lâcher-prise, la perte d'intention [d'intentionnalité], équilibre en le savoir et non savoir, ouverture à ce qui arrive, porté par les sensations, position que je recherche pour être dans le juste, dispositif de rêverie
27' le flou de la frontière [ambivalence]
29' invasion du cinéma dans nos vies, de la vie rêvée
31' Godard, A bout de souffle, stimulant, collage
31'30 Louise Brooks
31'45+45'+48' rire d'almendros
39'45 studio car bricolage, associations
44' Hitchcock, faux nuage dans La corde, et la mort aux trousses, er voir le film pour me mettre d'aplomb
45'15 la flânerie, l'art suprême zen (ne rien faire mais en étant là)
Occuper son temps, comment les gens occupent leur temps
46' nuages
47' django reinhardt
48' magnétoscope, re-regardait les films, re-lire livres, des films faits pour être revu : le plaisir moins au récit qu'au déroulé
50' les marx brothers


#
Petit, mes dents rayaient le parquet, aujourd'hui/depuis j'ai grandi. Fini l'ambition de bas étage.
Fini l'ambition (de balcon) de bas étage. Petit, mes dents rayaient le parquet, entretemps j'ai grandi.

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[CONF]
Je ne profite d'aucune communauté existante. Je suis même pas dans une niche, mais dans un trou. Une infractuosité sur la face cachée de la lune.

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Est-ce qu'il serait pas devenu ringard d'être (une) star.
Dans cette société de surveillance et bientôt d'hypersurveillance généralisée il sera bientôt plus ringard que jamais d'être star.
Dans cette société de surveillance et bientôt d'hypersurveillance généralisée il devient plus ringard que jamais d'être star.
Ne serait-ce pas devenu ringard d'être (une) star.

#
Le statut de star rend statue.
Rendu statue par le/du statut de star.

#
Des heurs et des heures.
Des jours et des heurs.
Des heurts des heures de désert.

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Recyclage, charognage/charognardage

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Survivre et se survivre, se prolonger hors la mort, telle est la vocation plus ou moins affirmée de l'être programmatique.

#
Ne rien accuser du coup.
Ne rien accuser du coup (porté).


#
Je n'aurai pas le champ ni le cran d'achever ce livre.

#
Et je serai mort au rez-de chaussée.

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Vos considérations/appréciations par-dessus la jambe m'en font une belle.

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Je fus choqué d'apprendre que les gens ne savaient pas lire les photographies… qu'ils ne voyaient pas la beauté – ni dans la composition ni dans le style. (Richard Billingham, cf. Pourquoi est-ce un chef d'oeuvre (photographique), p.175)

#
Faire que (notre) vie batte son train – sous-entendu son train(-train).
Faire que (notre) vie batte son train – autant dire son train(-train).

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Un insecte attiré par notre peau on songe à le tuer, et l'inverse s'il est de notre espèce et du genre… (-> seconde idée derrière la première : cf. otto - Flair play)
On songe à tuer un insecte attiré par notre peau, et l'inverse…
Plutôt que/Au lieu d'en être flatté, comme ailleurs entre nous, on songe à tuer un insecte très/manifestement attiré par notre peau.
On songe à tuer un insecte manifestement attiré par notre peau, et (dans notre genre) inversement entre nous.
On songe à tuer un insecte zélé d'attirance pour notre peau, et inversement entre nous, bien souvent.
Pourquoi ce traitement inverse pour l'insecte qui se montre attiré par notre peau.
Pourquoi ce traitement inverse quand il se trouve que cet un insecte qui est attiré par notre peau.
Pourquoi ce traitement inverse/hostile quand celui qui est attiré par notre peau se trouve être un insecte.
Pourquoi cette hostilité, bien souvent, quand celui qui se montre attiré par notre peau se trouve être un insecte.
Bien souvent l'hostilité réflexe/soudaine, au contraire, quand celui qui se montre attiré par notre peau se trouve être un insecte.
L'hostilité réflexe au contraire quand celui qui se montre attiré par notre peau se trouve être un insecte.


#
"La vraie jeunesse est affaire de maturité" (Marina de Van)

#
Prendre les coups durs comme des occasions de progrès philosophiques.
Prendre les coups durs comme autant d'occasions de progrès philosophiques.


#
[R]
Je sais pas si vous avez relevé à la télé, à la radio, ici et là, ce genre de faux dialogues planifiés, à la fausseté" décomplexée, assumée, mais où rien ne se cherche, ne s'égare, ne digresse, ne jaillit, où rien en naît devant nous, et en cela au sens propre rien de naturel, puisqu'étymologiquement naturel signifie…

#
[R]
Je sais pas si dans la chanson « Quand c'est » de Stromae vous avez relevé comme moi ce « et du poumon à mon père, tu t'en souviens ? ».



#
Que je cite une pensée n'est pas signe que cette pensée précède la mienne, mais la formule à sa manière.
Que je cite une pensée n'est pas signe que cette pensée devance/inspire la mienne, mais vient la formule à sa manière.
User d'une citation n'est pas n'est pas signe que sa pensée devance/inspire la mienne, mais vient la formule à sa manière.
Que je reprenne une pensée n'est pas signe que cette pensée inspire la mienne, mais vient la formule à sa manière.
Une citation ne remplace pas ma pensée, mais vient la formuler à sa manière.


#
Une citation corrobore, collabore tout au plus, mais ne…
Une citation corrobore, collabore tout au plus, mais ne…
Une citation élabore moins qu'elle collabore.
Détrompez-vous de croire qu'une citation élabore, elle corrobore, ou tout au plus collabore.
Avant d'élaborer ma pensée la pensée d'un autre la corrobore.
Une citation…

#+
Comprendre vraiment c'est avoir déjà compris, c'est être corroboré.
Comprendre vraiment c'est être corroboré.
Avoir compris c'est être corroboré.
Avoir compris n'est être que corroboré/confirmé.
Compréhension véritable n'est que confirmation.
Compréhension à la hauteur/digne de ce nom n'est que confirmation.


#
[R]
(p)relever

#
[R]
ott - onpc - aymeric caron
Je sais pas si vous avez relevé comme moi le paradoxe (ou ce que je crois être le paradoxe) de la position végétarienne, qui consiste à…

#
À la prochaine, si le lieu me prête vie.
À la prochaine, si lieu me prête vie.
À la prochaine, si ce lieu me prête vie.
À la prochaine, si le lieu me prête vie. (O/<.)

#

"A qui sait comprendre, peu de mots suffisent " Le rouge et le noir, Stendhal (merci à ludvina)


#
C'est la vi(tr)e.
De la vie à la vitre.
De la vitre à la vie.
De la vitre à la vi(…)e.
De la vitre à la vi/e.
De la vitre à la vie, tra l'à l'air.
De la vitre à la vie, tra là l'air. (O/<.)


#
Ils sont navrés de vrai.
Le vrai du vrai les rend navré.
Le vrai navre.
La vérité navre.
De leur havre, la vérité navre.
De leur envie d'havre, la vérité navre.
De leur envie d'havre, la vérité navre.
En quête d'un havre, la vérité les navre.


#
Pour ne pas se voir passé/passer de mode, (prendre soin de) éclater/percer sur le tard.
Pour ne pas se voir passé/passer de mode, percer sur le tard.

#
On est une réaction mettons chimique dans un milieu mettons chimique.
Tout un chacun n'est qu'une réaction disons chimique dans un milieu disons chimique.


#
Ni les joies ni les plaisirs ne compensent la souffrance.
À ne pas se mentir, on admet/sait que rien ne compense/rachète la souffrance propre à la vie.
À ne pas se mentir, on mesure que rien ne compense assez la souffrance de la vie.

#
LA MORT AUX TROUSSES
2'15
5' lent à te mettre en train, mais tu rattrapes vite le temps perdu
36'45 plan photo gratte-ciel
38' "tout ça est triste à mourir, pourquoi ça me donne envie de rire"
50'45'' comme photo —> comme otto
1h08 voilà l'autocar
1h25'50 -arl
1h40'20 je ne crois rien, j'observe
1h43'50 j'étais désoeuvrée cette semaine, j'ai décidé de tomber amoureuse
1h55'30 vérité, insinuations

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Aux kamikazes : Hey, les gars, (même publiquement) il y a d'autres façons de s'éclater.
Rappeler à ces pédés de kamikazes (qu'il y a) d'autres façons de s'éclater que de se faire sauter.
Rappeler à ces pédés de kamikazes (qu'il y a) d'autres façons de s'éclater que de se faire sauter, et de vouloir baiser tout le monde/un maximum de monde. Devenir postsexuels.


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Exit le sexe.
Exit le sexuel.
Le sexuel : exit.


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    Une fois, on demanda au réalisateur Wim Wenders quel était son premier souvenir de cinéma, ou plutôt, le souvenir du tout premier film qu'il eût réalisé.
    En grattant dans sa mémoire, Wenders se remémora cet après-midi où il s'était posté à la fenêtre du salon familial. Il avait en main la caméra 8 mm offerte par son père.  Avec naturel, il se mit à filmer la rue qui défilait devant lui. Cela lui apparaissait comme une évidence, le mouvement des passants et des voitures, sans autres péripéties que le cours de la vie, plane et quotidienne. Il filma jusqu'à la fin de la bobine car, disait-il, il ne pouvait imaginer faire autrement. Trois petites minutes de vie rendues à leur éternité.

Son père surgit et lui demanda ce qu'il faisait.
« Ben, je filme la rue, répondit le fils, un peu gêné.
– Ah bon, dit le père. Et ça sert à quoi ? »

Trente ans plus tard, avec la meilleure volonté du monde, Wim Wenders était toujours incapable de fournir une réponse.
(F.V.)



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Que nul n'entre ici s'il est malhonnête.


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Dès que, dans l’œuvre a été atteint un point d’accomplissement, une perfection réalisée, dès qu’un secret a été complètement dévoilé, dès qu’a été donnée une forme parfaite, (...) une révélation à un mystère dans l’ordre de la connaissance, ou pour parler approximativement, de la beauté : dans la science, ou dans la littérature, ou dans l’art – aussitôt après, c’est la mort.
La Disparition de Majorana, Leonardo Sciascia .

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Ne pas perdre de vue que les mots sont des conventions.
Ne pas confondre les mots avec ce qu'ils désignent conventionnellement.
Ne pas prendre les mots pour leurs référents.
Le mot n'est pas le référent, qui n'est lui-même que l'objet d'une convention, bref on ne parle que de convention de convention.
Le mot n'est pas le référent, relevant lui-même d'une appréhension conventionnelle, bref on ne parle que de convention de convention.


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Tout, dont chacun, n'est que réaction disons chimique dans un milieu disons chimique.
Tout est, dont chacun, réaction chimique dans un milieu chimique.
Au fond, on est un composé chimique en réaction dans un monde disons chimique.
Au fond, on est un composé chimique dans un monde chimique, en réaction l'un à l'autre.
Au fond, on est un composé chimique dans un monde chimique, en réaction.
Au fond, on est un composé chimique en réaction dans un monde chimique en réaction.
Au fond, on est un composé chimique en réaction d'un monde chimique en réaction.
Au fond, on est un composé chimique dans un monde chimique, en réaction.
Au fond, on est une réaction chimique dans un monde chimique.
Au fond, on n'est qu'une réaction mettons chimique dans un monde mettons chimique.
Au fond, on n'est qu'une réaction chimique dans un monde chimique.
On n'est peut-être jamais qu'une réaction, au fond, chimique dans un monde chimique.
On n'est peut-être jamais qu'une réaction au fond chimique dans un monde chimique.
On n'est peut-être jamais qu'au fond une réaction chimique dans un monde chimique.
On n'est peut-être jamais qu'une réaction chimique dans un monde chimique, au fond.
On n'est peut-être jamais, au fond, qu'une réaction chimique dans un monde chimique.
On n'est peut-être jamais qu'une réaction chimique dans un monde chimique, au fond.
En résumé, on est une réaction chimique dans un monde chimique.
En résumé, on est une réaction chimique dans un monde chimique.
En résumé, on est un composé chimique dans un monde chimique, en réaction.
En résumé, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction.
En résumé, on est une réaction chimique dans une réaction de monde chimique.
En résumé, on est une réaction chimique dans une réaction chimique qu'est le monde.
En résumé, on est une réaction chimique au sein d'une réaction chimique qu'est le monde.
Au fond, on est une réaction chimique au sein de la réaction chimique qu'est le monde.
En résumé, on est une réaction chimique dans un monde chimique qui réagit/réactif.
En résumé, on est une réaction chimique dans une réaction de monde chimique.
En résumé, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction.
En résumé, on est une réaction, au fond, chimique dans un monde, au fond, chimique en réaction.
En résumé, on est une réaction au fond chimique dans un monde au fond chimique en réaction.
En résumé, il se peut qu'on ne soit qu'une réaction chimique dans un monde chimique en réaction.
En résumé, on est qu'une réaction, au fond, chimique dans un monde, au fond, chimique en réaction.
En résumé, on est qu'une réaction chimique dans un monde au fond chimique en réaction.
En résumé, on est chacun et ensemble une réaction, au fond, chimique dans un monde chimique en réaction.
En résumé, on est chacun comme ensemble une réaction, au fond, chimique dans un monde chimique en réaction.
En résumé, on est chacun comme ensemble une réaction, au fond, chimique dans un monde chimique en réaction.
En résumé, on est chacun une réaction, au fond, chimique dans un monde chimique réactif.
En résumé, on est chacun une réaction chimique dans un monde chimique en réaction.
En résumé, on est chacun un réactif chimique dans un monde chimique, en réaction.
En résumé, on est un réactif chimique plongé dans un monde chimique, en réaction.
En résumé, on est un réactif chimique au coeur/sein d'un monde chimique, en réaction.
En résumé, on est une réaction chimique au milieu d'un monde chimique, en réaction.
En résumé, on est (peut-être) rien qu'une réaction chimique dans un milieu chimique, en réaction.
En résumé, on serait rien qu'une réaction chimique dans un milieu chimique, en réaction.
Au fond, on serait rien qu'une réaction chimique dans un milieu chimique, en réaction.
Au fond, on ne serait jamais qu'une réaction chimique dans un milieu chimique, en réaction.
Au fond, on n'est jamais qu'une réaction chimique dans un milieu chimique, en réaction.
Au fond, on est une réaction chimique dans un milieu chimique en réaction.
Au fond, on est chacun et ensemble une réaction chimique dans une réaction chimique qu'on appelle le monde.
Au fond, on est chacun et ensemble une réaction chimique dans une plus vaste réaction chimique qu'on appelle le monde.
Au fond, on est chacun une réaction chimique dans une plus vaste réaction chimique alentour.
Au fond, on est chacun une réaction chimique dans une plus vaste réaction chimique alentour, qu'on appelle le monde, les autres, la société, l'univers, etc.
Au fond, on est chacun une microréaction chimique dans une réaction chimique englobante, qu'on appelle le monde, les autres, la société, l'univers, etc.
Au fond, on est chacun une réaction chimique au sein d'une réaction chimique englobante, qu'on appelle le monde, les autres, la société, l'univers, etc.
En résumé, on est une réaction disons chimique dans un monde disons chimique.
En résumé, on est une réaction disons chimique dans un monde disons chimique.
En résumé, on est une réaction disons chimique dans une réaction disons chimique.
Au fond, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction.
Au fond, on est une réaction chimique du monde chimique en réaction.
Au fond, d'un bout à l'autre, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction. Et partie de celle-ci.
Au fond, d'un bout à l'autre, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction dont on est.
Au fond, d'un bout à l'autre, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction dont on est partie.
Au fond, de bout en bout/de A à Z, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction dont on est partie.
Au fond, on est une réaction chimique dans un monde chimique en réaction, dont on est.
Au fond, on est une réaction (mettons) chimique dans un monde (mettons) chimique en réaction, dont on est.
Au fond, on est une réaction (mettons) chimique d'un monde (mettons) chimique en réaction.
Au fond, on est une réaction (mettons) chimique dans un monde (mettons) chimique en réaction, dont on est… [+ dont on naît]
Au fond, on est une réaction (mettons) chimique dans un monde (mettons) chimique en réaction dont on est… [+ dont on naît]
Il semble qu'on soit, au fond, une réaction (disons) chimique dans un monde (disons) chimique en réaction dont on est.
Au fond, on est une réaction (mettons) chimique dans un monde (mettons) chimique en réaction, dont on est.
Au fond, on est une réaction (mettons) chimique dans un monde (mettons) chimique en réaction dont on est.
Au fond, on est une réaction au fond chimique dans un monde au fond chimique en réaction.
On est une réaction disons chimique dans un monde disons chimique, en réaction.
Au fond, on n'est qu'une réaction disons chimique dans un monde disons chimique en réaction.
Au fond, on n'est qu'une réaction disons chimique d'un monde disons chimique en réaction.
Mettons qu'on n'est qu'une réaction disons chimique d'un monde disons chimique en réaction.
Mettons qu'on est une réaction disons chimique d'un monde disons chimique en réaction.
Mettons qu'on n'est qu'une réaction disons chimique d'un monde disons chimique en réaction.

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On est chacun comme ensemble.

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À notre niveau, le Programme est sans dehors, mais…
Le programme offre une marge de manoeuvre, de le manoeuvrer.

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Au fond, je suis la logique de mon corps, physio-logique.
Au fond, je suis la logique de mon corps, physio-logique. (O/<.)

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Marie : Ah, il est 22h ?! Déjà ?! Mais tout à l'heure il était bien 19h, non ?

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Marie : À regarder Retour vers le futur j'ai pas vu le temps passer.

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Ton vrai boss c'est ton gosse, c'est pour lui que tu bosses.

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« J'ai trouvé un bon réactif contre la déprime : me prendre moi-même à contre-pied, sortir si j'ai envie de rester chez moi, inviter ce que j'évite et éviter ce qui m'invite ! » (Pandit Hi-Rû)  [Ok !]

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Considérer les mots sans s'y arrêter. Ne pas perdre de vue qu'ils ne sont que des conventions (de communication/compréhension).

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… un livre très étonnant, sur le silence, le refus de sa propre parole…
(ARG, LV, p.568 [à propos de L'Étranger, de Camus])


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Spoiler est une manière de spolier à quelqu'un l'émotion qu'il aurait prise


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À Vincent Almendros :
À ma promesse de te transmettre une coordonnée de Marie, celle-ci me répond qu'il serait ou lui semblerait plus naturelle qu'elle le fasse elle-même, la prochaine fois. Mouais, si on veut.

OU

Quant à ta requête d'obtenir l'adresse-mail de Marie, cette dernière me dit préférer te la transmettre par elle-même lors d'une prochaine rencontre, « ce serait plus naturel ». Aussi me vois-tu la braver ici, mais... comme je m'étais engagé, à la légère, auprès de toi :


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Extraits (parlés) d'un selfilm KARL 2005/2007
Pointillés d'un SELFILM KARL 2005/2007


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Qui reproche aux moralistes/moralisateurs de l'être ? Des moralistes/moralisateurs.
Qui reproche aux moralistes/moralisateurs leur moralisme ? Des moralistes/moralisateurs encore.


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La concision circonscrit mieux que de tentation de circonscrire.
Concision au lieu de circonscrire.
Circonscrire concis.


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Un livre ? Écrire un livre ? Pourquoi se livrer ?
Un livre ? Écrire un livre ? J'ai mieux à faire que de me livrer.

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On ne fait pas le choix de / On ne choisit pas sa naissance, sa génétique, son milieu, son expérience,

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Vaginalisme. Quand l'égoïsme de l'un épanouit l'autre.
Vaginalisme. Quand l'épanouissement égoïste de l'un épanouit l'autre.


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Mener sa vie à la démener. Ou démener sa vie à la mener.
Mener sa vie à la démener ?

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Ils démènent leur vie à la mener.

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La conscience s'interprète aux commandes d'un corps qui (la) commande.

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À quoi bon que l'eau soit bonne.
À quoi bon que l'eau soit bonne, quand on sait pas nager / y est pas.
À quoi bon que l'eau soit bonne quand on n'y prend pas part.
À quoi bon que l'eau soit bonne quand elle ne nous l'est pas.

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En quoi lait est bon/sain quand il ne nous l'est pas.

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KARL, selfimeur avant l'heur(e).

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C'est pas demain l'éveil ?
Quelque chose me dit que c'est pas demain l'éveil.


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Avoir la faiblesse d'être fort, ou la force d'être faible…
Avoir la faiblesse d'être fort, la force d'être faible…

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Le chien ne sait pas qu'il se trahit à nos yeux en frétillant de la queue.
Est-ce que le chien a conscience de se trahir à nos yeux lorsqu'il frétille de la queue ?
Est-ce qu'en frétillant de la queue le chien a conscience de se trahir à nos yeux ?
En frétillant de la queue le chien n'a pas conscience (à moins que ?) de se trahir à nos yeux.
Il est touchant qu'en frétillant de la queue le chien n'ait pas conscience (à moins que ?) de se trahir à nos yeux.
L'émotion du chien se trahit par sa queue.
L'émotion du chien est trahie par sa queue.
De sa queue à nos yeux l'émotion du chien se trahit.
L'émotion du chien est à nos yeux trahie par sa queue.
Le chien a-t-il conscience que sa queue le trahit sous/à nos yeux.

#+
On le sent frétiller comme le chien trahi par sa queue.
On le sent frétiller comme le chien se trahit par sa queue.
On le sent frétiller comme le chien se trahit par le mouvement de sa queue.
On le sent frétiller comme trahi par sa queue.
On le sent frétiller intérieurement/sur lui-même comme le chien se trahit par sa queue.


#+
[Jubilation frétillante qui se trahit/ qui perce.]


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Comme on fait son lit on se touche.
Nos gestes nous trahissent.Comme on fait son lit on se touche.

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Mourir avant les autres pour en être regretté. Tandis que le dernier…
Mourir avant les autres de la bande/clique pour en être regretté. Tandis que le dernier, qui a tout souffert, finit seul, oublié.

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Philosophe non pas au sens où on l'entend contemporainement, mais anciennement.

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Philosophe à l'ancienne, mais nouvelle formule, c'est-à-dire avec les moyens contemporains d'écriture et de mise en mémoire.
Philosophe à l'ancienne, mais nouvelle formule, c'est-à-dire avec les moyens contemporains d'écriture et mnémotechniques. Jadis hors de portée.

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Vous avez le menu, on aura la formule.

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Il y aura pas de dessert, juste un décès.
Il y aura souvent pas de dessert, juste un décès.



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Rattrapage fiches (début juin 2016)

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Éprouver mon sens de la formule n'est plus à prouver.
Mon sens de la formule étant éprouvé n'est plus à prouver.

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Approuvé mon sens de la formule n'est plus à l'être.
À prouver mon sens de la formule n'est plus à l'être.
À prouver, largement, mon sens de la formule n'est plus à l'être.

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Je n'ai aucune raison d'exister que (par) celle de mes parents.

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De la naissance à la mort, la reconnaissance ou la mort.

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On est à la merci du réel. Merci : /

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Mettre de l'eau dans son rêve.
Mettre de l'eau dans ses rêves.

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Mettre du vin dans son eau.
Mettre du v(a)in dans son eau.


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Mettre de l'autre dans son vin.


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— Il était tard.
— Et grenouille ?

— Il était tard.
— Devenu grenouille ?

— Il était tard.
— Du genre à devenir grenouille ?


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Il pleut – comme un con.

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Je penche, donc je suis.
Je penche, donc je (vous) suis.

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Ces vains scrupules, c'est comme de, avec le frein à main serré, rouler.
Ces vains scrupules reviennent à, avec le frein à main serré, rouler.
Ça revient à rouler le frein à main serré.

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L'humour est une folie qui sauve de l'autre.
L'humour est une folie légère qui sauve d'une plus grave.
L'humour est une folie douce qui sauve de la dure.
L'humour est une folie douce qui épargne la dure.
L'humour est une folie douce qui dévie/épargne (de) la dure.
L'humour est une folie douce qui sauve de la dure.


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On n'est pas vaginale quand on a 17 ans.


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Moins ajouter qu'ajuster.
Ne plus ajouter : ajuster.

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Détresser le stress.

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Barrage de la Rance : le courant fabrique du courant.
Barrage de la Rance, où le courant fabrique du courant.

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La posture n'est pas loin de l'imposture.

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Ma pensée est si subversive/difficilement recevable que j'anticipe sa/ma défense – jusqu'à l'en faire précéder.

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La vie est belle, dites-vous ? Ici comme là, je ne suis pas pour que des privilégiés fassent la loi.

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Pourquoi la pluie et le beau temps se décident par ceux qui n'ont connu que le beau temps.

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C'est le chacun-pour-soi de mauvaise foi. Demandez aux enquêteurs. Tout à chacun dissimule, efface, fuit, se cache, ment… pour sauver sa peau, à la moindre occasion. Le sens de la communauté et de la responsabilité, très peu pour la plupart, ça passe après.

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Complices et complaintes.
À mes complices de mes complaintes.

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Les livres sur les quais / (restent) à quai, il faut sauter dans le bateau (des écritures nouvelles), il est temps.
Les bouquins sont/restent à quai, il est temps de de sauter dans le bateau.
Sur les quais désertés les bouquins, il est temps de sauter dans le bateau, mouche.
Les bouquins restent à quai, tu ferais mouche à sauter dans le bateau.



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Il est encore temps de vivre avec le sien.
Il serait temps de vivre avec le sien.


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Mieux penser pour moins panser.
Penser plus pour panser moins.
Mieux penser pour moins panser (après coup).
Penser mieux pour panser moins.

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L'alcool toujours avec de l'eau sinon c'est pas cool.
L'alcool sans eau c'est pas cool.
(Al)cool


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[Slogan]
Vas-y cool sur l'alcool ou tu coules.
Un alcool prend deux eaux.
Un alcool pour deux eaux.
Entre deux eaux l'alcool.

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Formuler en basse définition. À la chinoise / À la philosophe chinois.

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— Les autres me font chier, je voudrais être seule au monde.
— Alors c'est toi-même qui te ferais chier.

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Les générations se suivent et se ressemblent.

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Les Hommes ne sont que passions, alors passons.

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Je ne cesse de mettre le point sur le « i » des passions des Hommes, maintenant fini, passons.
Lassé de mettre le point sur le « i » des passions des Hommes, passons.


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Les tracas se suivent et se rassemblent.

#
Relooke-toi avant de me reluquer.
Avant de me reluquer, relooke-toi.

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Marie :
Le désir est premier, l'objet est second. Il y a d'autres poissons dans la mer. Quand on a bien faim, une petite sardine ça dépanne*.    (* poisson pané)
Le désir est premier, l'objet est second. Il y a d'autres sardines dans la mer. Quand on a bien faim, un petit poisson ça dépanne*.    (* poisson pané)



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Faire qu'on survive au mieux en attendant de mieux vivre.
Faire qu'on survive au mieux en attendant de vivre mieux.
Survivre au mieux en attendant de mieux vivre.


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Marie : Je trouve que tu t'es un peu trop coupé la barbe que d'habitude.



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Quelle manie familière de tuer des animaux qui ne le sont pas.
Quelle manie par trop familière de tuer des êtres qui ne le sont pas assez.
Quelle manie par trop familière de tuer des êtres qui ne le sont que trop ou pas assez.
Quelle manie par trop familière de tuer des êtres qui le sont trop ou pas assez.
Quelle manie par trop familière de (vouloir) tuer des êtres qui le sont pas assez, ou trop.

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Le constat sans jugement.
Constater sans juger.
Constater n'est pas juger.

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Etienne Klein et Alexandre Astier - La conversation scientifique
10' scientifique : humilité et objectivité, 15' forme de vie qu'on reconnaîtrait pas comme telle, 20' enfantillage "je me backup", 22'30 obligé de s'en foutre,30'30 approfondir sa jeunesse,33' notes puis écrire en tout dernier


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L'idée étant que si on parle de littérature, qu'on essaie de se dépêtrer là-dedans, on finit par en faire sans s'en rendre compte. Et du coup, j'espère… La vraie promesse qui est à l'arrière de ce livre c'est : si voulez devenir écrivain, vous pouvez le faire en lisant seulement ! C'est-à-dire la littérature se reconstruit par sa réflexion, par son débat, par ses apories, par ses essais et ses erreurs, quoi ! Donc voilà. Donc c'est un livre pour moi et pour les autres, j'espère. Ce qui est quand même assez banal, non ?


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    Le minimalisme recherche la sobriété où l’économie des moyens crée la force des effets ; comme la présence à la fois minimale et sur-signifiante du décor. Le minimalisme donne un sens spécifique aux bâtiments, aux lieux et aux noms des lieux de manière métaphorique ou poétique. Cela permet d’en dire peu en faisant voir beaucoup.
    Cependant, ce courant se joint au postmodernisme. Celui-ci est un courant qui réagit contre le modernisme. Jean Echenoz mélange les styles, accumule les citations et crée des moments d'ambiguïté séduisante ce qui pourvoit le texte de plis, tout comme le mouvement baroque.
    Jean Echenoz utilise beaucoup l'ironie, surtout dans Je m'en vais. (…)
(Wikipédia, Jean Echenoz) [// Vincent Almendros]






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Sans la musique la vie serait une horreur.
Sans la musique la vie serait cette horreur.
Sans la musique ma vie serait une horreur.
Sans la musique la vie serait cette horreur.

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Avec ou sans la musique la vie est une erreur, mais sans la musique la vie serait une horreur.

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Après l'IDM, Intelligence Dance Music, l'IPR, Intelligente Post Réalisation.
De même qu'il y a l'IDM, Intelligence Dance Music, il y a l'IPR, Intelligente Post Réalisation.

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Tous des salopes.
Toutes et tous des salopes. À assumer.
Nous sommes presque tous des salopes, reconnaissons-le.
Nous sommes à peu près tous des salopes, reconnaissons-le.
Tous des salopes, et alors ?
À peu près tous des salopes. Et alors ?

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Je digresse et dégraisse.
Digressage et dégraissage.

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Aux kamikazes, j'aurais envie de dire que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater, et même de se faire sauter.
Aux kamikazes, j'aurais envie de dire que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater, y compris de se faire sauter.
Aux kamikazes, j'aurais envie de dire que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater, et même de se faire sauter.
À ces kamikazes, j'aurais envie de dire que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater, et même de se faire sauter.
Faire comprendre aux kamikazes que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater, et même de se faire sauter.
Rappeler aux kamikazes que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater. Et même de se faire sauter.
Aux kamikazes, rappeler que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater, y compris de se faire sauter.
Aux kamikazes, rappeler que dans la vie il y a d'autres façons de s'éclater, ou même de se faire sauter.
Initier les kamikazes à d'autres façons de s'éclater, dans la vie.
Initier les kamikazes aux autres façons de s'éclater, dans ce bas-monde.
Rappeler aux/Convaincre les kamikazes qu'ici-bas il y a d'autres façons de s'éclater, y compris de se faire sauter.
Rappeler aux kamikazes qu'il y a d'autres façons de s'éclater ici-bas, y compris de se faire sauter.
Rappeler aux kamikazes qu'il y a d'autres façons de s'éclater, y compris de se faire sauter, ici-bas.
Apprendre aux kamikazes qu'il y a d'autres façons de s'éclater, de se faire sauter.
Apprendre aux kamikazes qu'il y a d'autres façons de s'éclater, de se faire sauter.
Convertir/initier les kamikazes aux autres façons de s'éclater ici-bas, comme de se faire sauter.


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Poésies (Isidore Ducasse), Autoportrait (Édouard Levé), Je suis pour tout ce qui aide à passer la nuit / Mont Blanc / Apologie du slow (Fabio Viscogliosi), La joie de cette vie (Henri Thomas), Carnet de nuit (Philippe Sollers), Le Lao-Tseu (Lao Tseu), Le Tchouang-Tseu, Haïkus (divers), La Chambre Claire (Roland Barthes), Papiers Collés (Georges Perros), … (Nathalie Quintane), Les années (Annie Ernaux), Chroniques de la montagne (Alexandre Vialatte), Gilbert Léautier…
(Nietzsche), (Cioran), (Beckett), (La Rochefoucault), (Chamfort), (La Bruyère ?), (Pascal ?), (Rimbaud), (René Char)… Jean-Jacques Schuhl, La séquestrée de poitiers (André Gide)…

Poésies (Isidore Ducasse), Autoportrait (Édouard Levé), Je suis pour tout ce qui aide à passer la nuit / Mont Blanc / Apologie du slow (Fabio Viscogliosi), La joie de cette vie (Henri Thomas), Carnet de nuit (Philippe Sollers), Le Lao-Tseu (Lao Tseu), Le Tchouang-Tseu, Haïkus (divers), La Chambre Claire (Roland Barthes), Papiers Collés (Georges Perros), Gilbert Léautier, Nietzsche, Cioran, Jean Rostand, La Rochefoucault, Chamfort, La Bruyère, Pascal, Les Illuminations (Rimbaud), René Char, Georges Perec (Je me souviens)…

Poésies (Isidore Ducasse), Les Illuminations (Arthur Rimbaud), Autoportrait (Édouard Levé), La joie de cette vie (Henri Thomas), Carnet de nuit (Philippe Sollers), Le Lao-Tseu (Lao Tseu), Le Tchouang-Tseu, Haïkus (divers), La Chambre Claire (Roland Barthes), Papiers Collés (Georges Perros), Georges Perec (Je me souviens), Gilbert Léautier, Je suis pour tout ce qui aide à passer la nuit / Mont Blanc / Apologie du slow (Fabio Viscogliosi), Nietzsche, Cioran, La Rochefoucault, Chamfort, La Bruyère, Pascal, Les Illuminations (Rimbaud), René Char…

Poésies (Isidore Ducasse), Autoportrait (Édouard Levé), Le Lao-Tseu (Lao Tseu), Haïkus (divers), La Chambre Claire (Roland Barthes)…
Et aussi : Jean Rostand (Les pensées d'un biologiste), La joie de cette vie (Henri Thomas), Carnet de nuit (Philippe Sollers), Roland Barthes par Roland Barthes, I remember (je me souviens) (Joe Brainard), La mer c'est rien du tout (Joël Baqué), L'agrume / Eau sauvage (Valérie Mréjen), Le Tchouang-Tseu, Papiers Collés (Georges Perros), Georges Perec (Je me souviens), Gilbert Léautier, Je suis pour tout ce qui aide à passer la nuit / Mont Blanc / Apologie du slow (Fabio Viscogliosi), Les Illuminations (Arthur Rimbaud), Chroniques (de La Montage) (Alexandre Vialatte), Nietzsche, Paul Valéry, Cioran, La Bruyère, La Rochefoucault, Chamfort, Vauvenargues, Pascal, René Char, Jean Cocteau, Oscar Wilde…
+ Marcel Cohen (Faits)
+ Robert Bresson (Notes sur le cinématographe), Joseph Joubert (Pensées), Louis Scutenaire (Mes inscriptions), Guillevic, Un homme moderne (Benoît Bastide), Jules Renard (Journal), Ambrose Bierce (Épigrammes)…







#+
Jean-Jacques Schuhl, La séquestrée de poitiers (André Gide), Bouvard et Pécuchet Volume II inexistant…




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Je préférerais que les essais tiennent en un article plutôt qu'en un livre.
(Edouard Levé, Autoportrait)

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Ils sèment, oui.
Ils s'aiment ? Ils sèment, en tout cas.
Ils sèment plus sûrement qu'ils ne s'aiment.
Ils s'aiment ? De semer.

#
Ils s'aiment pour semer.

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Essaimer, est-ce aimer ?

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Mon insuffisance m’a voué au lyrisme frugal de la citation.
(Michel Foucault, Préface à La vie des hommes infâmes)

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Intelligence : réseau articulé et singulier de délires et de désirs.

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Presque, on peut dire que je suis passé de la Fac à la Caf.
De la Fac à la Caf.
Passer de la Fac à la Caf.

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Comme on se prend pour une personne entière on en attend une autre toute entière pour s'y déverser. Comme pour s'y transvaser?

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Leibniz, qui fut avec Newton le cerveau le plus productif de son temps, se faisait fort d'expliquer les grandes lignes de sa pensée (pourtant complexe) à n'importe quel honnête homme de son temps en un quart d'heure.
(Christian Godin, La philosophie (de l'âge classique à nos jours) pour les nuls, Introduction, p.1)


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Pour une fois, les meubles que je ramasse dans la rue, je crois avoir une idée ce qu'il est arrivé. Suite aux inondations historiques dans ma ville.
Pour une fois, les meubles que je ramasse dans la rue où ils s'amoncellent suite aux inondations ravageuses de la ville, je crois avoir une idée ce qu'il est arrivé, un part de leur histoire, de leur blessure finale, de leur traumatisme récent. Une fois n'est pas coutume.

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À les écrire je ressers mes pensées.
Finir par resserrer mes pensées plutôt que de les resservir.
En venir à…
Fatigué de les resservir, resserrer mes pensées.
Fatigué de les resservir à l'oral, resserrer mes pensées à l'écrit.
Fatigué/lassé de resservir mes pensées dans les conversations, les resserrer dans l'écrit.
Fatigué/lassé de resservir mes pensées dans les conversations infinies, les resserrer dans l'écrit, fini.
Lassé de resservir mes pensées dans des conversations généreuses, les resserrer dans l'écrit, pour m'en resservir.

#
Au lieu de resservir mes pensées dans des conversations généreuses, les resserrer, pour m'en resservir / ça peut servir.

#
Ne pas se laisser aller au couple. Au couplage tout au plus. ; mais découplage encore mieux.
Ne pas se laisser aller au couple ; au couplage tout au plus.


#
Qu'on ne me rebatte pas de leçon de convention (/) d'impensée.
Qu'on ne tienne pas des leçons d'impensée.
Non aux injonctions d'impensée.
Qu'on ne me ramène pas dans le giron de l'impensée.
Qu'on ne tente pas de me ramèner pas dans le giron des conventions d'impensée.
Qu'on me garde des leçons de code.
Qui te permet de me donner des leçons de code.
T'est-il permis de me donner des leçons de code.
Est-ce que tu as le permis / je t'ai permis de me donner des leçons de code. De conventions, si tu préfères.
Est-il permis à ceux qui tombent dans (presque) tous les panneaux de me donner des leçons de code ?
Est-il permis à ceux qui tombent dans (pratiquement) tous les panneaux de donner des leçons de code ?
Est-il permis à ceux que le hasard met sur notre route et qui tombent dans pratiquement tous les panneaux de nous donner des leçons de code ?
Est-il permis à ceux qui croisent notre route et qui tombent dans pratiquement tous les panneaux de nous donner des leçons de code ? de bonne conduite ?
Ceux qui tombent dans pratiquement tous les panneaux et qui, croisons notre route, s'empressent de nous donner des leçons de code ? de bonne conduite ? Est-il permis (de) ? / Est-ce permis ?
Tomber dans tous les panneaux (de la vie*) et donner encore des leçons de conduite, est-ce bien permis ? [*l'avis]


#
Tombé dans tous les panneaux il donne des leçons de conduite.
Tomber dans tous les panneaux et donner des leçons de conduite.
Tombé dans tous les panneaux ça donne des leçons de conduite.
Tomber/tombé dans les panneaux ça donne des leçons de conduite.



#
Si je ne suis/respecte pas les codes (de la route), qu'on nous rappelle/martèle à grand coups de panneau, c'est moins par ignorance que par volonté/expérience.
Si je ne suis/respecte pas les codes (de la route), qu'on nous rappelle/martèle à grand coups de panneau, c'est moins par inconscience qu'en conscience.
Si je ne suis/respecte pas les codes (de la route), c'est pas par inconscience. On nous rappelle/martèle assez à grand coups de panneau.
Si je ne suis/respecte pas les codes (de la route), on nous rappelle/martèle assez à grand coups de panneau, c'est pas par inconscience, mais l'inverse. Quand je vois le nombre d'accidents de ceux qui respectent les panneaux…

#
Quand je vois le nombre d'accidents de ceux qui respectent les panneaux, qu'on ne vienne pas me faire/donner des leçons de code. C'est pas permis.
Quand je vois le nombre d'accidents de ceux qui respectent les panneaux, il n'est pas permis qu'on me donne des leçons de code.
Quand je vois le nombre d'accidents de ceux qui respectent les panneaux et qui viennent donner des leçons de code, de bonne conduite. C'est pas permis.

#
Je crois remarquer que les juifs se font aussi beaucoup de mal à eux-mêmes.
Je crois remarquer que les juifs ont tendance à se faire aussi beaucoup de mal à eux-mêmes.


#
Passer du livre/lecture linéaire au livre/lecture aire.
Au linéaire je préfère l'aire.
Un livre/dispositif aire plutôt que/au lieu de linéaire.
Structure/lecture linéaire.
Linéaire
Livre/Lecture linéaire.

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On passe sa vie comme on passe son tour.
La plupart des vies se passent comme on passe son tour.
J'aurai passer ma vie comme on passe son tour ?
Passer sa vie comme on passe son tour.
Passer sa vie comme (on passe) son tour.
Passer sa vie comme on passe son tour. (O/<.)

#
Ouais, « la vie, la vie », ça te passera.
Ouais, vivre, vivre, ça nous passera.
Ouais, vivre, après tout, ça nous passera.
Ouais, vivre! vivre!, après tout, ça nous passera.
Ouais, vivre! vivre!, après tout, ça nous passera.
Ouais, oh, vivre! vivre!, après tout, ça nous passera. (O/<.)

#
Revenue de vacances, mâtinées/matinées de Grèce et de grasses matinées.
Vacances mâtinées de Grèce et de grasses matinées.


#
Un mélange de patience et de lenteur.
Un impatient contrarié – de lenteur.
Un impatient lent.
Un lent impatient.
Un impatient lent.


#
Impatience + lenteur taille/font une part de mon malheur.


#
Le bavard n'a pas d'âge pour le bavardage.
Le bavard n'a pas d'âge dans le bavardage.
Le bavard n'a pas d'âge dans le bavardage, qui n'est plus tellement du mien.
Le bavard n'a pas d'âge dans le bavardage, qui de fait n'est plus tellement du mien. [= de mon fait + de mon âge][À noter le paradoxe : je ne suis plus à l'âge du bavardage qui pourtant n'en a pas. Donc possible bavard moi-même malgré mon dire ?

#+
Qu'importe l'âge dans le bavardage, le bavard le reste…

#+
Le bavardage n'a pas d'âge, et n'est pourtant plus tellement du mien.
Le goût/vice du bavardage n'a pas d'âge, et n'est pourtant plus tellement du mien.  [mien = goût et/ou âge]
Je n'en suis plus à l'âge du bavardage, qui n'en a pas. [Pas d'âge + pas « -dage »]
Il n' y a pas d'âge pour le (goût du) bavardage, mais qui n'est plus tout à fait du mien.



#+
Bavard de nature, mais qui n'a plus l'âge du bavardage.
Bavard de nature, mais qui ne se sent plus l'âge du bavardage.
Bavard de nature, mais qui sent que le bavardage n'est plus sien.
Bavard de nature, sentant que le bavardage n'est plus tout à fait sien.
Bavard de nature, sentant qu'il a dépassé celui du bavardage.


#
L'incurie des incurieux.

#
Les artistes travaillent sur l'écriture et les plus travailleurs attendraient la reconnaissance à cet endroit.
Les plus travailleurs/acharnés des artistes qui tous travaillent sur l'écriture, la matière écriture, attendraient que la reconnaissance viennent sur ce point. Et sont déçus.

#
Avant de nous faire tout drôle, la mort nous fait tout froid dans le dos.

#
C'est d'abord dans le dos que la mort nous fait tout froid.
C'est d'abord dans le dos que la mort nous fait froid. (O/<.)


#
Charles Pennequin est né à Cambrai en 1965. Il est le premier récipiendaire du prix du Zorba qui récompense «un livre excessif, hypnotique et excitant, pareil à une nuit sans dormir» pour son recueil Pamphlet contre la mort, 2012.


#
Aïe, ça va faire mal. C'est ce que me dit mon petit doigt… coincé dans la porte.
Mon petit doigt me dit… qu'il est coincé dans la porte.
Mon petit doigt me dit qu'il est coincé quelque part.
Mon petit doigt me dit qu'il est coincé. (Aïe)
Mon petit doigt me dit aïe, il est coincé.

#
Songez par exemple au photographe-né à l'époque où l'appareil photographique n'existait pas encore. À sa vie, son malaise… Sa médiocrité en tant que peintre éventuel. Et songez que, transposé à votre époque, vous êtes peut-être dans ce même cas. Un artiste de génie pour un médium qui n'existe pas encore, ou du moins pour vous.


#
Un artiste de génie pour un médium qui n'existe pas encore, ou du moins pour vous.
Un artiste voué au/doué de génie pour un médium qui n'existe pas encore ou qu'il ignore.
Songez au malaise aphone de cet artiste, que vous êtes peut-être, voué au/doué de génie pour un médium qui n'existe pas encore ou que vous méconnaissez.

#
Refuser de donner cadre et corps, consistance à certains mots, certains sujets. Et ainsi déjouer telle termino-logique, idéo-logique…


#
Je suis assez en avance pour entrevoir celle d'Alain Robbe-Grillet.
Je suis assez en avance pour anticiper celle d'Alain Robbe-Grillet.
Je suis assez en avance pour prétendre à celle d'Alain Robbe-Grillet.
Je suis assez en avance pour prétendre à celle de certains autres.


#
Marie : internêtre

#
Je meuble sa vie, en commode.
Commode, je meuble sa vie.
Commode, elle meuble sa vie.


#
D'avoir fait bonne route jusqu'ici alors ne nous met pas à l'abri.
D'avoir fait bonne route jusqu'ici alors ne nous met pas à l'abri de la suite.


#
On ne se connaît soi-même que jusqu'ici.
On ne se connaît que de ce qu'on a été.
On ne se connaît qu'au passé.
On ne se connaît que par le passé. (O/<.)
On ne se connaît soi-même que par le passé.
On ne se connaît (soi-même et les uns les autres) que par le passé.

#
On ne se connaît soi-même que par le passé.
On ne se connaît soi-même qu'au passé.
Soi-même, on ne se connaît que par le passé.

#
Où donner de la tête entre… tant et temps…
Entre temps et tant, où donner de la tête ?

#
M'intéressent particulièrement les oeuvres/démarches de : Edouard Levé, Erwan Desplanques, Alain Robbe-Grillet, Vincent Almendros, Philippe Sollers, Chantal Thomas, Olivier Cadiot, Nathalie Quintane, Jean-Jacques Schuhl, Isidore Ducasse/Lautréamont, Marcel Proust, Annie Ernaux, Roland Barthes, Guy Debord, Jacques Henri Lartigue, Jorge Luis Borges, Marcel Duchamp…
Raymond Carver, Valéry Mréjen, Joël Baqué, François Matton, Nicolas de Staël…
Autechre, Radiohead, Blonde Redhead, James Blake…
Sans parler de ceux que je m'impatiente de découvrir !
+ Robert Bresson
+ Cartier-Bresson
+ Ozu


#
Souffrance sans conscience n'est que ruine de larmes/d'alarme.

#+
Science sans conscience n'est que ride de l'âme.

#
Je continue de regarder les filles sans savoir ce que j'en ferais.
Je continue de regarder les filles qui passent sans plus bien savoir ce que j'en ferais.
Je continue de regarder les filles sans plus bien savoir ce que j'en ferais.


#
Raphaël Personnaz & Mathieu Boogaerts - Ecrivain en Sibérie et poète en musique 14.06.2016 "
6'30' méthodo-logique boogaerts**
10' j'ai écrit à boogaerts, à l'époque, alors que j'avais rien fait dans la vie



#
Ça peut pas faire de mal - 20150912 - L'oeuvre de Fabio Viscogliosi
Début : fragments mais ensemble unitaire

13'30 petit doigt cassé
14'  la dernière fois que j'ai vu mes parents
30'30+42' "otto"
42'20 perec : butor, puzzle, pièce manquante = le livre qu'on écrira soi-même


#
« c'est du concentré, du concentrique, c'est supersonic » (Emission Supersonic, France culture)


#
Supersonic - 10.10.2015  - Voilà les hors-la-loi Franck Vigroux + 33'20 Fabio Viscogliosi
34'20+35'  "otto"
35'35 "otto karl"
40'45 dans toutes mes [oeuvres] formes, électricité et réaction en chaîne, arborescence
Toute réflexion est issue d'une expérience
Art de la digression
44'45 des livres-albums
46'30 "le fortuit révèle l'existence"
47' accident
Ordinaire/extraordinaire
56' le tableau doit parler par lui-même, et le livre doit parler dans le langage du livre, qui incorpore des sensations implicites pour le lecteur —> implicite, doit laisser à chacun sa liberté d'interprétation
57'30 [multimédia] depuis l'enfance


#
Dégraisser pour la grâce.
De grâce, dégraisse.


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Radio Shalom Besançon - Caractères, d'Alex Mathiot - Erwan Desplanques, Une chance unique :
formes brèves, mystère, infime, ténuité, subtil, désabusé, décalage, mélancolie, humour, court-circuit, microdrame, instant(ané), minimalismes, détournement des codes, intensité du dérisoire, de l'anodin, cru, tenu, écriture ramassée, fausse simplicité, poésie de la concision, contre effusion lyrique, ramasser ce qu'on a envie de dire, atteindre la précision (de langue, de l'image), couper, élaguer, atteindre efficacité parfaite de l'image poétique, prégnante en un minimum de phrases, barthes, haïku, photographie, art de la nouvelle, personnage à la fois en marge et volonté d'intégrer, ligne de crête, mélange de réticence et d'élan vers l'autre, maladroit, situations/rencontres à moitié avortées/ratées, complexes, mélange d'aventure et de réticence, humour, éléments burlesques, nouvelles, autre pratique de lecture, format riche, fécond, mais boudé en france…

Autothéorie et po/éthique de la concision
réjouissante po/éthique de la concision, autothéorisée, ici et là brillamment
po/éthique de la concision subtile, autothéorisée tout aussi brillamment
po/éthique de la concision subtile, autothéorisée tout aussi brillamment
po/éthique de la concision subtile, autojustifiée tout aussi brillamment
po/éthique de la concision subtile et son autothéorie, très brillantes l'un et l'autre
po/éthique de la concision subtile, par son brillant auteur autothéoricien


#
M6 info - 160630 - la tortue roue, un très beau film
« … une tortue rouge qui détruit ce que l'homme construit et qui lui rappelle qu'ici il n'est pas le roi. »
film d'auteur : laisse choix intuitif de l'auteur sans devoir se justifier auprès de la production [carte blance][s'injustifier]


#
Il y a les agrégés de philosophie, et les abrégés de philosophie.
Il y a les agrégés de philosophie, qui agrègent les discours, analyses, références, et il y a les abrégés de philosophie, qui abrègent.
D'un côté des agrégés de philosophie, ici ces abrégés de philosophie.
Loin des agrégés de philosophie, ces abrégés de philosophie.


#
Titre : abrégés de philosophie.

#
    ABRÉGER, verbe trans.  Étymol. − Corresp. rom. : prov., cat. abreujar. (…) B.− 1. ca 1160 trans. « rendre plus court (des vers) » (Wace, Rou, éd. Andresen, II, 3, ds T.-L. : Les vers abrigerum); 2. 1268 trans. « rédiger un texte (de loi) à partir d'éléments divers et antérieurs, en les ordonnant, au besoin en les réduisant » terme de dr. (Brunet Latin, éd. Chabaille, 82 ds T.-L. : il [Justinien] abreja les lois de code et de digeste) (…) II.− Hist. des acceptions attestées apr. 1789. − A.− Acception A (« rendre bref, plus court, réduire la durée ou l'étendue ») grande stab. sém. dep. le xiies. (cf. Wace ds étymol). − xiiies. : ma parole abregier. Rose, 19 671 (Gdf.). − xves. : Pour ce qu'abregeras ta vie. Ch. d'Orléans, 332 (IGLF). − xviies. : Nous savons abréger le chemin de l'amour. Regnard, Distract. (IGLF). B.− Acception B (« faire court, s'exprimer en peu de mots », gén. en constr. absolue); même ancienneté et même stab. : − xiies. : Mais pour plus abrisier [sic]. Geste des ducs de Bourg., 8661 (Gdf.). − xves. : Pour abreger, tous furent de celle opinion. Jehan de Paris, 25 (IGLF). − xviies. : On dit aussi abreger quand un supérieur est ennuyé d'un discours trop prolixe qu'on lui fait. Fur. 1690; cf. aussi Ac. 1694. − Rem. Au Moy. Âge, abréger, dans l'acception B, avait fini par signifier « écrire », « rédiger » (cf. étymol. B 2) : le Moy. Âge voyait dans la concision (brevitas) une qualité styl. D'où passage de l'idée de bon « abréviateur » à celle de bon « rédacteur », et passage du sens de « abréger » au sens de « rédiger ». Cf. E. R. Curtius, La litt. européenne et le moy. âge lat., chap. xiii, La concision, idéal de style. Rapprocher aussi abréger « rédiger » de abriever : FEW (s.v. brevis) indique que le lat. breve avait donné un adj. substantivé a. fr. brief « note de synthèse, petit document récapitulatif, lettre, chronique, registre à inscrire les droits, etc. »; d'où 2 composés synon. abriever et embriever « mettre par écrit., rédiger ». (…)


#
Faire dans l'abrégé en évitant le raccourci.
Abréger en évitant le raccourci.
Abréger sans faire dans le raccourci.



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Rattrapage

#
Gare-toi de me sous-entendre.
Préserve-nous de me sous-entendre.
Méfie-toi de me sous-entendre.
Défie-toi de me sous-entendre.
Épargne-nous de me sous-entendre.
Réserve-toi de me sous-entendre.


#
Je ne dis pas ce que tu me fais dire.

#
Tu m'autres/outres les mots de la bouche.
Tu m'autres les mots de la bouche.

#
Les volets qu'on voit clos ne nous disent pas si (derrière eux) les fenêtres le sont.
Les volets clos ne nous disent pas les fenêtres.
Les volets clos ne nous disent pas si les fenêtres…
Les volets clos ne nous disent rien des fenêtres.

#
Refuser de boire n'implique pas que je n'ai pas soif.
Refuser de boire n'implique pas l'absence de soif.
Se garder de boire ne regarde pas la soif.
Ne pas boire ne dit pas la soif.


#
Le respect ne se commande/s'exige pas, il s'inspire.
Plutôt inspirer qu'exiger le respect.
Il est plus sûr d'inspirer que d'exiger le respect.
Il est plus assuré d'inspirer le respect que de l'exiger.
Inspirer le respect est plus sûr que de l'exiger.
Inspirer le respect plutôt que de l'exiger.
Inspirer le respect plus tôt que de l'exiger.
Inspirer le respect est plus sûr que de l'exiger.
Inspirer le respect nous assure plus que de l'exiger.
Inspirer le respect assure plus que de l'exiger.   [wah, il assure !]
Inspirer le respect en impose plus que de l'exiger.
Inspirer le respect en impose davantage que de l'exiger.
Inspirer le respect en impose plus sûrement que de l'exiger. (O/<.)
Inspirer le respect en assure plus que de l'exiger.

#
Inspire, Shakespeare.
J'inspire Shakespeare.
Shakespeare inspire.
Shakespeare… inspire…

#+
Même expiré, cet artiste inspire.
Même expirée, cette oeuvre inspire.
Même expirée, une oeuvre inspire. Éternellement vivante.
Même expirée, une oeuvre peut inspirer. Jamais morte.
Même expirée, une oeuvre n'est jamais morte, et peut inspirer.
Même expirée une oeuvre n'est jamais morte et peut inspirer.
Même expirée une oeuvre peut inspirer, bref n'est jamais morte.
Tant qu'elle inspire une oeuvre même expirée reste vivante.
Même expirée une oeuvre n'est jamais morte tant qu'elle inspire.
Même expirée une oeuvre n'est pas morte tant qu'elle inspire.
Même expirée une oeuvre qui inspire n'est pas morte.

#+
Une oeuvre qui inspire est une oeuvre qui n'est pas morte.
Une oeuvre qui inspire encore est une oeuvre qui n'est pas morte.

#+
Une oeuvre vivante inspire.


#
Le respect n'a pas toujours le visage qu'on attend.
Ne respect ne se réduit pas à ses conventions/apparences.
Il y a parfois plus de respect, de ne pas (le) respecter.
On respecte parfois davantage à ne pas respecter.
Il y a parfois plus de respect dans l'irrespect.
Il y a parfois plus de respect caché dans l'irrespect.

#
Il arrive qu'à trop servir on desserve.

#+
Il arrive qu'à trop servir on encombre, et desserve.
À trop servir on encombre la table.
À trop servir on encombre, par exemple la table.


#
Dès son nom le théâtre annonce sa surcharge.
Le théâtre porte sa surcharge dans/dès son nom.
Le théâtre porte sa surcharge jusque dans son orthographe.
Le nom théâtre annonce bien sa surcharge.
Dès son nom le théâtre affiche sa surcharge.
Dès son nom le théâtre dit sa surcharge.
Rien que par son nom le théâtre dit sa surcharge.
Déjà par son nom le théâtre dit sa surcharge.
Déjà par son nom le théâtre manifeste sa surcharge.
Déjà par son nom le théâtre signale/indique sa surcharge.
Dès son nom le théâtre indique sa surcharge.
Jusque dans son nom, français, le théâtre annonce sa surcharge.
Jusque dans son nom (français) le théâtre annonce sa surcharge.
Jusque dans le nom qu'on lui donne le théâtre annonce sa surcharge et sa désuétude.
Jusque dans le nom qu'on lui donne par ici le théâtre annonce sa surcharge et sa désuétude.
Le théâtre porte sa surcharge jusque dans le nom qu'on lui donne/prête par ici.
Le théâtre porte son épée son chapeau son costume jusque dans le nom qu'on lui donne/prête par ici.
Le théâtre porte sa surcharge jusque dans le nom qu'on lui donne/prête par ici.
Le théâtre porte sa surcharge jusque dans le nom qu'on lui donne en français.


#
Sans flamme on s'enflamme.
L'entretenir, sinon sans flamme on s'enflamme.
Sans flamme par ailleurs on s'enflamme pour un rien.
Sans flamme par ailleurs ça s'enflamme pour un rien.
Sans flamme par ailleurs s'enflamme pour un rien.
Un sans-flamme pour rien s'enflamme pour un rien.
Entretenir la flamme par ailleurs, sinon on s'enflamme pour un rien.


#
Aphorismes ou : devises ?

#
Comme la musique, la peinture, etc. aussi, les mots ont le droit de ne rien raconter !
Comme la musique, la peinture, etc. aussi, la littérature a le droit de ne rien raconter !


#
La solution les intéresse/arrange moins que de la chercher/discuter/discutailler.
La clé les intéresse moins que la serrure.
La clé les intéresse moins que son verrou/sa serrure.
Il les intéresse moins de discuter de la clé que de son verrou.
Le verrou les occupe plus que la clé qu'on leur tend.
Tendez-leur la clé ils s'occupent encore du verrou, ils s'occupent.
Tendez-leur la clé ils s'occupent encore du verrou qui les occupent.
Tendez-leur la clé ils s'occupent du verrou.
À quoi bon tendre la clé à qui s'occupe du verrou.    [tendre ; vers où ?]
À quoi bon tendre la clé vers qui s'occupe du verrou.    [tendre ; vers où ?]
Tendez-leur la clé ils s'occupent le temps du verrou.
Tendez-leur la clé ils s'occupent tout le temps du verrou.
Tendez-leur la clé, ils s'occupent (le temps) du verrou.
Tendez-leur la clé, ils s'occupent pourtant du verrou.
Vous aurez (geste) de leur tendre la clé, ils s'occuperont (le temps) du verrou.
Ils s'occupent du verrou, et qu'importe la clé.
Que leur importe la clé, ils s'occupent du verrou.
Qu'importe la clé, ils s'occupent du verrou.
Qu'importe la clé qu'on leur tend, ils s'occupent du verrou.   [occupent : cf. WC/pièce occupée]
Qu'importe la clé qu'on leur tend, ils s'occupent (le temps) du verrou.
On leur apporte la clé, ils s'occupent encore du verrou.
Qu'on leur apporte la clé, ils s'occupent encore du verrou.
Qu'on leur apporte la clé, ils s'occupent décidément du verrou.
Qu'importe la clé qu'on leur apporte, ils s'occupent du verrou, d'un rien.
Qu'importe la clé qu'on leur apporte, ils s'occupent le temps du verrou.
Qu'importe la clé qu'on leur apporte, ils s'occupent tout le temps du verrou.
Qu'importe la clé qu'on leur apporte, ils s'occuperont tout le temps du verrou.
Qu'importe la clé qu'on leur apporte, ils s'occupent encore du verrou.
Qu'importe la clé qu'on leur apporte, ils veulent s'occuper du verrou.
Qu'importe la clé qu'on leur apporte, ils restent à s'occuper du verrou.


#
La clé les intéresse moins que son verrou, et le pied que sa verrue.
Moins s'intéresser à la clé qu'au verrou et au pied qu'à sa verrue.
Moins d'égard pour la clé que pour le verrou, pour le pied que pour sa verrue.
Moins d'égard pour la clé que pour le verrou, pour le pied de biche que pour sa verrue.
Moins d'intérêt pour la clé que pour le verrou, pour le pied de biche que pour sa verrue.
Ils s'intéressent moins à la clé qu'au verrou, au pied de biche qu'à sa verrue.
Ceux-là ont moins d'intérêt/curiosité pour la clé que pour le verrou, pour le pied de biche même que pour sa verrue.
Ceux-là sont décidément moins curieux de la clé que de son verrou, et même du pied de biche que de sa verrue.
Ceux-là sont moins portés sur la clé que sur le verrou, sur le pied de biche que sur sa verrue.
Ils sont moins portés sur la clé que sur son verrou, sur le pied de biche que sur sa verrue.
Ils sont moins portés sur la clé que sur son verrou, sur le pied, même de biche, que sur sa verrue.
Davantage portés sur le verrou que sur sa clé, sur les verrues que sur leur pied, même de biche.


#+
Se préoccuper occupe.
Se préoccuper occupe déjà.
Se préoccuper déjà occupe.
Se préoccuper est encore et déjà une manière de s'occuper.

#+
Ils prennent au sérieux les faux problèmes.
À s'atteler à des faux problèmes on trouve de fausses solutions.
Il faux problème(s). (Il faux probélamtiser)
Il leur faux problème.  (cf. clé, serrure)



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#
Grand Vin // Grand Écrivain

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Un scolie : une petite démonstration parallèle, qui va dans le sens mais qui s'exerce pas dans le même domaine. (Emmanuel Hocquard, Méditations photographiques sur l'idée simple de nudité, par jean-paul hirsch (yt))


#
recyclage, détournement/détournage, mash-up/mashup, sampling/samplage, réécriture/récriture, mix/remix/remake, réappropriation/réappropriage, réemploi/remploi, found footage/foundfootage, cut-up/hypercut, oeuvre transformative/transformage, braconnage, séquençage, compos(t)age, patchwork, citation/extraction, centons, postréalisation/postcinéma/postradio/postlittérature/postfilm/postlivre…



#
[à julien Lahmi, brouillon inédit]
Pourrait-on se rencontrer ?
De mon côté, bientôt 10 ans de mashup philosophique au quotidien, et 13 ans de selfilmage de ma vie, au quotidien, quotidien en liberté comme je suis déserteur du travail obligatoire (ou STO), philosophe, de terrain, et accessoirement d'expression multimédia, donc.
En 2003, j'enseignais l'histoire de la Nouvelle Vague dans une université de français en Allemagne, puis le cinéma que j'appelle « brut » ou « cinéma sans cinéma ». En 2007, je créais une webradio au contenu entièrement mashup (« la radio d'après la radio ») : POSTRADIO, mon blog de philosophie par citations, centons et mashup (dits « postréalisation »), et même un éphémère blog qui cataloguait les pionniers de ce que j'appelais le postcinéma (et que vous appelez aujourd'hui « mashup cinéma »), blog qui n'a pas survécu, tout comme ces site de compostage et détournement de l'actualité nommés lepostier puis les postiers.
Bien sûr, puisque très isolé dans ces pratiques, et encore aujourd'hui (car le mashup, déjà, mais philosophique, en plus, bonjour), je n'ai pas manqué de la théoriser, de la défendre, depuis 10 ans, tenter de la faire reconnaître, et développé mes notions « d'otteur » et de « postréalisation », entre autres… Et voilà que je vous découvre.
Pourrait-on se rencontrer, donc ? L'archive, la mémoire, le détournement, la réécriture, le montage, j'en suis obsédé. C'est ma vie depuis plus de dix ans.
Je prépare pour la fin de cette année un essai « mashup » qui m'a été commandé par un éditeur chinois, sur l'écrivain Alain Robbe-Grillet. Auquel vous n'êtes pas sans me faire penser. celui-ci ayant créer le mouvement du Nouveau Roman en s'employant à regrouper des auteurs d'horizons divers mais d'écriture nouvelle, révolutionnaire, créant ainsi un groupe dont bénéficiait chacun, par l'impact d'un groupe.


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Les insectes, la plupart des animaux meurent sans se soucier d'être enterré. A fortiori les poissons et autres animaux marins.

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Fruit(s) de mère(s) et légume(s) de père(s).


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Le glitch art est l'esthétisation d'erreurs analogiques ou numériques, comme des artéfacts ou des bugs, par corruption de code ou de données ou manipulations d'appareils électroniques (comme le circuit bending).
(…)
Le terme décrit les anomalies qui peuvent se produire dans les logiciels, jeux vidéo, images, vidéos, audio et toute autre forme de données. Il est associé à la musique depuis le milieu des années 1990 pour décrire un genre de musique électronique (le glitch). Peu de temps après, alors que des artistes visuels comme Serge Uro (dès 2004 sur le site fotolog) ou Tony "Ant" Scott commencent à adopter le glitch comme une esthétique de l'ère numérique, le glitch art en vient à faire référence à la totalité des arts visuels.
En janvier 2002, le collectif Motherboard tient une conférence sur le glitch à Oslo en Norvège, afin de « rassembler des artistes, universitaires et autres praticiens du glitch pendant un bref laps de temps et rassembler leurs travaux et idées avec le public et entre eux ».


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Le microsound (en), souvent utilisé comme synonyme de glitch, désigne un genre musical structuré plus précocement que le glitch (au début des années 1960) et qui l'englobe. Le principe du microsound consiste à travailler à partir de sons très courts (de l'ordre de la milliseconde) qui sont utilisés soit isolément, soit agrégés pour créer de nouvelles textures sonores. Dans ce dernier cas, on parle alors de granularité sonore. Cette musique ne fait donc pas uniquement référence à des sons issus ou simulant les dysfonctionnements électroniques, mais s'empare de n'importe quel matériau sonore15. Le microsound est généralement dépourvu d'éléments rythmiques répétitifs.  Théorisé à la fin des années 1950, le microsound prend son essor avec les premiers mini-ordinateurs, ce qui explique qu'il est encore aujourd'hui fortement associé au milieu de la recherche universitaire15. Milieu qui n'est pas toujours tendre, voir ignore les artistes glitch20. Parmi les compositeurs emblématiques de ce genre ou qui ont produit des œuvres fidèles aux principe du microsound, il faut compter avec Bernhard Guenter, Iannis Xenakis, Karlheinz Stockhausen, Kim Cascone, Oval, et Taylor Deupree15.


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(Inspiré par marie)
Je l'ai envoyé promener, en lui lâchant les baskets.
— Allez, va te promener ! — Ben oui, mais pour ça lâche-moi les baskets !


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John Oswald [compositeur] : « If creativity is a field, copyright is the fence » (« Si la créativité est un champ, le droit d'auteur en est la clôture »).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Oswald_%28compositeur%29)


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Oeuvre-phare, dans la nuit.

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(Comme) Je me remettrai pas de perdre mes cheveux, je m'en ferai remettre.
Comme je m'en remettrai pas de perdre mes cheveux, je m'en ferai remettre.
Comme je me remets pas de perdre mes cheveux, je m'en fais remettre.


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James Blake a une façon très personnelle de travailler, enregistrant l'intégralité de ses créations (album, remix ou EP) chez lui, dans son appartement, faisant ainsi parti de la génération dite des bedroom producer. Il écrit, compose, arrange et produit tous ses morceaux.  Sa technique de composition est basée sur la soustraction d’éléments, il part de compositions denses puis retire petit à petit des éléments pour ne garder que peu de notes. Brian Eno décrira le travail de James Bake en ces termes : " Il travaille principalement par soustraction, il prend beaucoup de trucs et finit avec des morceaux très squelettiques". D'où un certain minimalisme méthodique dans le travail de Blake.


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Intelligent dance music
(…)
Steve Beckett, copropriétaire de Warp, explique que la musique électronique publiée par le label ciblait principalement le public post-club ou domestique. Après le succès de la série Artificial Intelligence, l'« intelligent techno » devient le terme le plus utilisé, bien que ambient — sans suffixe qualificatif house ou techno, mais servant quand même à décrire une forme hybride — soit un synonyme commun.  À la même période (1992–1993), d'autres noms comme « art techno », « armchair techno », et « electronica » deviennent d'usage courant, mais tous tentent de décrire un genre musical dérivé de l'EDM ciblant les « sédentaires ». En ce temps, le marché britannique devient saturé par la sortie d'albums techno hardcore orientée breakbeat. Le mot « rave » devient une « insulte » mais également un terme alternatif décrivant les nightclubs londoniens jouant de la techno dite « intelligente » ou « pure » faisant appel à un public ciblé qui considère la musique hardcore devenue trop commerciale. En 1993, un nombre de labels catégorisés « techno intelligente » et « electronica » se créent, comme New Electronica, Mille Plateaux, 100% Pure, et Ferox Records.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligent_dance_music)


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 «Chiisakobe», deuil pour œil Par Marius Chapuis — 9 octobre 2015 à 17:36
(…)
Une traversée en solitaire car, comme l’expliquait le chercheur Jean-Marie Bouissou (1), «le héros à voie est hors de la société. Il n’a pas vocation à la servir. La seule chose qu’il donne à voir est la vertu de la voie en elle-même : rien, sinon l’idée que, pour maîtriser sa destinée, l’homme doit assumer pleinement ce qu’il veut être, en acceptant d’aller à des extrémités qui le mettront à l’écart de la communauté».
(http://next.liberation.fr/images/2015/10/09/shigeji-artisan-de-son-dessin_1400737)


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Dans la vie on remplit un trou qu'on n'est pas.

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Chaque écrit y va de son petit cri.


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Vi(e-d)e.
Vie de trop-plein.

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(Trop) longtemps voulu me faire voir à la lumière de la lune alors que je suis un/le soleil.
(Trop) longtemps voulu me faire voir/dévoilé sous la lumière de la lune au lieu d'attendre le jour.
(Trop) longtemps voulu me faire voir à la lumière de la lune au lieu de me préparer au jour, et grand jour.
(Trop) longtemps voulu me faire connaître à/par la lumière de la lune plutôt que de préparer le jour.
(Trop) longtemps voulu me faire connaître à/par la lumière de la lune plutôt qu'à mon étoile.
Longtemps voulu me faire connaître à la lumière de la lune plutôt qu'à (celle) mon étoile.
Longtemps voulu me faire connaître à la lumière de la lune plutôt que mon étoile.
Longtemps voulu me faire connaître à la lumière de la lune plutôt que par mon étoile.
Longtemps chercher à bénéficier de la lumière de la lune plutôt que de mon étoile.
Longtemps voulu briller à la lumière de la lune plutôt qu'à celle de mon étoile.
Longtemps voulu briller à la lumière de la lune plutôt que par mon étoile.


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Les jongleries en dehors, et jouer simple sur le terrain.
Maîtrise des jongleries en dehors, et du jeu simple sur le terrain.
Laisser les jongleries en dehors du terrain (de jeu).
Savoir jongler en dehors, et jouer simple sur le terrain.
Apprendre à jongler en dehors, et jouer simple sur le terrain.
Que les jongleries en dehors ne servent qu'à jouer simple sur le terrain.
Sorti des jongleries, le jeu simple sur le terrain.
Sorti des jongleries expertes, le jeu simple sur le terrain.


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Le défaitisme défait.
Le défaitisme peut défaire.
Le défaitisme à de quoi défaire.


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À de quoi / adéquat.
Il a de quoi te…
Il ? A de quoi te.
Il a de quoi te convenir.

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Un ballon rond et deux pieds, et pourtant pas deux mêmes façons de jouer au football.
Un ballon rond et deux pieds et jamais (au monde) deux mêmes façons de jouer au football.

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Je crois avoir beaucoup d'idées, c'est une erreur.
(Jean Paulhan, Guide d'un petit voyage en Suisse, p57)
+
Un sage est sans idée.
(François Jullien)
+
(Lao-Tseu, trad. Jean Lévi, p72)

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Cependant, le train allait son train…
(Jean Paulhan, Guide d'un petit voyage en Suisse, p32)

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Mais les psychiatres ignorent ce que savent tous les enfants : c'est que la vie menée durant l'occupation venait combler le vieux rêve, de tout temps poursuivi, d'une vie clandestine et libre, avec toute sorte de risques de torture et de mort, fausses cartes d'identité, fuites par les toits, cachettes dans les caves, métiers simulés ; bref une vie de bandits, mais de bandits qui se trouvaient par chance avoir pour eux leur bonne conscience, joignant au plaisir de la malhonnêteté les plaisirs (non moins grands) de l'honnêteté. An ! ça n'était pas facile de renoncer à tant de joie.
(Jean Paulhan, Guide d'un petit voyage en Suisse, p12)

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J'en souffris. Puis j'en souffris bien plus encore d'en avoir souffert. Là-dessus, je me sentis, je ne sais comment, débarrassé de moi, et je passai au paysage.
(Jean Paulhan, Guide d'un petit voyage en Suisse, p32)
+
Écrire l'histoire d'un contemporain guéri de ses déchirements par la seule et longue contemplation d'un paysage.
(Albert Camus, cité par Gilbert Léautier, en exergue de son Le Repaire du dernier cévenol.)

Il utilise le silence comme un son.
Points et virgules, ponctuations, blancs entre les mots, tout lui sert de parole.
Le silence d'ici ne dit pas rien.
C'est un cri du langage.
Il souligne le mot et force l'attention.
Il se passe quelque chose, dans les blancs…
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol.)


— Le destin parfois te prête une femme…
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p21)

— Un chien trop intelligent pour chasser.
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p33)

C'est au pinceau que je voudrais dire.
C'est au stylo que j'écris.
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p32)

Les photos fabriquent de l'oubli.
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p38)

Tant qu'une histoire n'a pas trouvé son sourire, je n'en parle pas.
Là, voilà.
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p38)

#
Tant qu'une chanson/oeuvre n'a pas trouvé son sourire, je ne la montre pas.

#
Dégraisser jusqu'à la grâce, ou sans perdre la grâce.
Enlever la graisse jusqu'à trouver la grâce.
Faire perdre la graisse sans perdre la grâce.
Enlever de la graisse sans perdre la grâce.
Dégraisser sans perdre la grâce.

#+
Dégraisser jusqu'à la grâce.

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Dans leurs oeuvres, leurs chants/interprétations, etc., ils confondent la graisse et la grâce.

#
Perte de grâce sous la graisse.
Baisse de grâce sous la graisse.

#
[Comment était-elle, gamine ?] Pour moi elle a toujours eu le même âge.
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p42)

#
Était-elle entêtée ?

#
Elle tire sur son ourlet.
Jupe sur les cuisses, pantalon dans la tête.
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p52)

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Si, j'ai un enfant. Moi. Et à charge.
Si, j'ai un enfant, et à charge. Moi.
Si, j'ai un enfant, et à charge : moi.
Moi aussi j'ai un enfant à charge : moi.
Moi aussi j'ai un enfant à charge, moi.
Moi aussi j'ai un enfant, et à charge, moi.
Moi-même j'ai un enfant à charge, moi-même.

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Ils se ressemblent tous comme des larmes.
(Gilbert Léautier, Le Repaire du dernier cévenol, p91) [// couples]

#
Mais c'était aussi une idée détestable, car il les exposait dans une langue où je reconnus d'abord de l'italien, puis de l'allemand, puis rien du tout.
(Jean Paulhan, Guide d'un petit voyage en Suisse, p61-62)


#
C'est du plus profond d'un être qu'émane le besoin de ruiner illusions et certitudes, facteurs du faux équilibre sur lequel repose l'existence.
(Cioran, entretiens, p115)
C'est du plus profond d'un être qu'émane le besoin de ruiner illusions et certitudes, facteurs du faux équilibre (...)
(Cioran)

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Il y a de bons entraîneurs qui n'ont jamais été joueurs ou de bon joueurs.
Pas nécessaire d'être (bon) joueur pour être entraîneur.
Pas nécessaire d'être (bon) joueur pour être entraîneur, bon danseur pour être chorégraphe…
On demande pas à un bon chorégraphe d'être bon danseur.


#
Temporiser le temps.
Temporiser les temps qui courent.


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De battre mon coeur s'arrêtera.
De battre mon coeur s'arrêter… ah.
De battre mon coeur s'arrêtrr… ah.
Lui aussi, de battre mon coeur s'arrêtr… ah.
De battre mon coeur aussi s'arrêtr… ah. (O/<.)

#
Le 12 septembre 1996, un fan obsédé, Ricardo López, poste un colis piégé à l'acide à la maison de Björk à Londres puis se suicide, mais le paquet est intercepté par la Metropolitan Police Service. López laisse un film qu'il a réalisé lors du processus de création de la bombe à l'acide qui était destinée à créer de sévères cicatrices sur le visage de la chanteuse ainsi que sur son torse. Les premières 18 heures de la bande vidéo montrent l'obsession de López pour Björk, la construction du dispositif, ses idées sur l'amour et d'autres sujets, ainsi que des remarques racistes envers l'ex-petit ami de Björk, Goldie. La vidéo se poursuit après l'envoi de la bombe et se termine avec une vue de López se rasant la tête, appliquant de la peinture sur son visage et se suicidant par balle face à la caméra  Dans ses rares commentaires publics sur cet événement, Björk a dit plus tard qu'il s'agissait d'une épreuve très difficile émotionnellement, et que celle-ci avait bouleversé sa vie et son quotidien à Londres. Selon elle, cela explique également en partie pourquoi elle a finalement choisi de quitter la scène au Royaume-Uni pour de bon, rejeter son image « mignonne » et commencer à écrire de façon plus personnelle avec Homogenic (1997).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Bj%C3%B6rk)


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Est-ce que le cul vaut le coup ? et la bagatelle la chandelle ?
Est-ce que le cul vaut bien le coup ? la bagatelle la chandelle ?
Est-ce que le cul vaut le coup ? la bagatelle la chandelle ?

#+
Est-ce que le cul vaut le coup qu'on se le casse ?
Est-ce que le cul vaut vraiment le coup qu'on se le casse, l'un ou l'autre ?

#
Tordre le cou au cul, qui vaut pas le coup.


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Il fait beau compter sur la vie, mais elle, part dessous…
La vie, il fait beau compter dessus, mais elle, part, dessous…



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Comment fournir un sens global qui résumerait le film, ou seulement son projet ? L’œuvre moderne n'est plus l'expression d'un sens, même confus ; …
(1974,ARG,LV,421)

… elle est seulement traversée par du sens, par une pluralité de sens, dans des directions multiples et souvent opposées : il y a dedans des courants de sens, et de contre-courants, et des remous plus profonds, et des rochers où tout sens se brise...
(1974,ARG,LV,422)


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Un avion cargo dans un stade de foot / arène de sport.

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Je ne sais pas si je m'énerve contre ton défaut de compréhension ou contre mon défaut d'éloquence.
Je ne sais pas si c'est pas davantage mon défaut d'éloquence qui m'énerve que ton défaut de compréhension.

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"Une phrase pour ma mère" de Christian Prigent, POL, 1996.

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Dans Autoportrait (Edouard Levé) : « Je préfère le désir au plaisir. » Dans Suicide (Edouard Levé) : « Tu préférais le commencement, parce que le désir l'y emportait sur le plaisir. »

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… avec cette idée qu'un haïku renferme deux mille pages en germe, que le minuscule contient l'immense, qu'un simple mot concentre un monde.
Minh Tran Huy Le Magazine littéraire, avril 2008 : Suicide, d'Edouard Levé

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Nemours est un amour (avec moi).
J'habite un Nemours.
J'habite à Nemours, qui avec moi en est un.
J'habite à Nemours, qui en est un, avec moi.
Avec moi Nemours en est un.


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Slogans pour la ville de Nemours :
Un Nemours de ville.
Ma ville mon Nemours.
Cette ville est un Nemours.
J'habite à Nemours, qui en est un.
Mon Nemours.
Nemours de ma vie/ville.
Le grand Nemours de ma ville.
C'est un Nemours.
Vous êtes à Nemours.
Vous êtes un Nemours.


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Aller au restaurant ? Non, plutôt rester manger chez moins cher.
Aller au restaurant ? Non, plutôt rester manger chez moi/ns cher.
Aller au restaurant ? Non, mon cher, plutôt rester manger chez moins.
Aller au restaurant ? Non, rester manger chez moi(ns), très cher.
Manger chez moins, mon cher, plutôt qu'au resto.

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La vie dans les plis d'une intelligence.
On vit dans les plis de son intelligence.
On vit dans les plis d'une intelligence propre.
On vit dans les plis d'une intelligence propre, et d'une autre collective.
On vit dans les plis d'une intelligence. Gare aux angles morts.
On vit dans les plis d'une intelligence propre dans les plis d'une intelligence collective.
La vie dans les plis d'une intelligence, on vit. (O/<.)
On vit dans les plis d'une intelligence.
On vit dans les plis d'une intelligence propre et collective.
On vit dans les plis d'une intelligence proprement collective.
On vit dans les plis d'une certaine intelligence.
On vit chacun dans les plis d'une intelligence propre, et d'une intelligence commune.
On vit chacun dans les plis d'une intelligence propre, elle-même plus ou moins pliée à une intelligence commune.


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À/sous la douleur, le chien crisse.
Aïe, le chien


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Katerine et Cadiot ont commencé par fuir d'écrire. (AF)

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C'est le jour et l'ennui.
Elle et lui, c'est le jour et l'ennui.
Lui et elle, c'est le jour et l'ennui.
Elle et lui, c'est les jours et l'ennui.

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Comment couper court à une discussion tirée par les cheveux.
Comment couper court à ce qui est tiré par les cheveux.
Couper court à ce qu'on tire par les cheveux.
Savoir couper court à ce qu'on tire par les cheveux.
À tirer par les cheveux il faut savoir couper court.
Quand on tire par les cheveux il faut couper court.
Pour ne pas trop tirer par les cheveux il faut couper court.
Pour ne pas trop tirer par les cheveux, couper court.

#
On est ce qu'on ment. « Je…
On est ce qu'on ment : « Je…


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Bande-dessinée. Ces mixages (de mots et d'images) et découpages sans fluidité.
Bande-dessinée. Ces mixages (de mots et d'images) et découpages heurtant ma fluidité (d'appréhension).
Bande-dessinée. Ces mixages (de mots et d'images) et découpages heurtant mes attentes de fluidité.


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Des phrases outils.
Formules ou/tils.
Formulti-usages.
Formoules.
Formoules, formulti-usages…
Formoules de pensée, formulti-usages…

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Caf : « A cette étape, vous pouvez joindre ces pièces sous format dématérialisé. »

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Formatérialisé / Form(dém)atérialisé
Format-e-rialisé


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Je suis malentendu.
Tout un chacun est malentendu.

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Chacun est enfermé en soi, en fermier de soi. « Il faut cultiver notre jardin ».
Enfermé en soi, en fermier de soi, « il faut cultiver notre jardin ».
Enfermé en soi, en fermier de soi, reste à cultiver son jardin.
Enfermé en soi, en fermier de soi, « cultiver son jardin ».
Enfermé en soi, en fermier de soi, « il faut cultiver son jardin ».
Chacun est enfermé en soi, en fermier de soi, reste à « cultiver notre jardin ».
Chacun est enfermé en soi, en fermier de soi, reste à « cultiver son jardin ».
Chacun est en soi-même enfermé, en fermier de soi ; reste à « cultiver son jardin ».  [étant soi-même]
Chacun est enfermé en soi-même, en fermier de soi, reste à « cultiver son jardin ». (O/<.)

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Rien d'arrêté, comme la vie.
Rien de garantie, comme la vie.

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Autant dire que c'est pour ainsi dire, si j'ose dire, parfait.
Autant dire que si j'ose dire c'est pour ainsi dire parfait.

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Je suis pour ainsi j'ose dire génial.
Je suis pour, ainsi j'ose dire génial.


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Respecter le droit d'auteur, citations attitrées ? Mais quand vous serez mort vous exigerez que vos molécules se reforment à l'identique, en vous-mêmes ?
Respecter le droit d'auteur, attitrer les citations ? Mais vous exigerez qu'après votre mort les molécules qui vous composent, et déjà récupérées/venues d'ailleurs, se reforment à l'identique, en vous-mêmes ?



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Malgré tout l'amour qu'il lui porte, sa maison ne le reconnaît pas, et sonne l'alarme.
Malgré tout le soin qu'il lui porte, ce soir-là sa maison l'y laisse, et s'alarme.


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Nos objets sont des putes. Ou la plupart.

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[brachy-logique]
Il a par ailleurs accumulé des listes d'idées d'expositions, d’œuvres, de situations, privilégiant l'idée à son développement, sans tomber dans le systématisme. (Wikipédia, Edouard Levé)
> Il a par ailleurs accumulé des listes d'idées de citations, privilégiant l'idée à son développement, sans tomber dans le systématisme.


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Pour nico b
https://madmimi.com/p/59ab18
+

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Désespéré par la tournure du monde.
Cette tournure du monde
Tout retourné par la tournure du monde.
La tournure du monde le retourne.
La tournure du monde lui retourne le coeur.
La tournure du monde lui retourne le coeur, puis le retourne.

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Inspiré par Marie :
Il fait pas toujours beau d'être belle.

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Enfermé en soi, en fermier de soi, il faut cultiver son jardin.
Enfermé en soi, en fermier de soi, reste à cultiver son jardin.
Enfermé en soi, en fermier de soi, ne reste qu'à cultiver son jardin.  (+ on ne reste là qu'à cultiver son…)
Chacun est en soi-même enfermé, en fermier de soi ; reste à « cultiver son jardin ». (O/<.)

#
Le public est plus émotionnel qu'intellectuel.
Le public s'atteint par l'émotionnel plus que par l'intellectuel.

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Le public s'atteint par ce à quoi il s'attend.
Le public s'atteint généralement par ce à quoi il s'attend.
Le public s'atteint généralement par ses attentes.
Le public s'atteint généralement via ses attentes.

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Femmes castratrices. Protège tes couilles et recompte-les.
Les femmes castratrices inspirent à protéger ses couilles et les recompter après coup(s).


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Moi je serais toi, comme on dit pour parler trop abstraitement…
Moi je serais toi, cela dit pour parler abstraitement, …

#
Ah, si seulement je pouvais avoir en employés ne serait-ce que le premier chiffre du nombre des siens : 2 !... Je serais déjà loin/heureux, loin/heureux, loin/heureux...

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On fête l'amour, pas la guerre.
Les hippies fêtent l'amour, pas la guerre.

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L'homme fait de la merde, l'amour, la vaisselle…
L'homme fait de la merde, l'amour, la vaisselle, le monde…
L'homme fait de la merde, l'amour, la vaisselle… le monde…

#+
L'homme défèquent le monde.
Si dieu a fait le monde, les hommes le défèquent.
Ce que certains ont fait, d'autres le défèquent.
Ce que l'un a fait, un autre le défèquent.
Le monde se fait et se défèque.

#+
Fake et dé-fake.
Des « fakes », dans ton cul.


#
(Etc.

#
On m'avait dit : te pose pas trop de questions, …, c'est la vie qui répond, à quoi ça sert…


#
OT/TOKARL : quand il cite ou extrait (… to karl)
OTTO/KARL : quand c'est otto
OTTOK/ARL
Bref, graduer la part de chaque…


#
mot de passe wordpress site : OTTOKARL
O/<SyStemeS

#
Notre intelligence/La psycho-logique a les yeux plus gros que le ventre.
L'anthropo-logique a le yeux plus gros que le ventre.


#
George W. Bush avait appelé le pays à s'unir : “Trop souvent, nous jugeons les autres groupes par leur pire exemple, alors que nous nous jugeons nous-mêmes par nos meilleures intentions.”
Nous jugeons volontiers les autres par leur exemple, et nous-mêmes par nos intentions.
Nous jugeons volontiers les autres par leur actions/agissements, et nous-mêmes par nos intentions.
NON

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ottokarl : automorphisme ?


#
otto/karl : dichotomie ?

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Cette méthode est bien connue sous le nom d'essais-erreurs.
[Maintenant] Modélisation d'un problème
Il  nous a donc fallu passer d'un problème réel à un problème standard, puis appliquer la solution standard au problème réel.
Cette façon d'opérer est aux antipodes d'une recherche de solution empirique, de type essais-erreurs, en permettant de nous guider pas à pas sur la voie de la solution.
(http://triz-experience.blogspot.fr/2011/06/la-modelisation-dun-probleme.html)


#
La méthode essai-erreur ou méthode essai et erreur est une méthode fondamentale de résolution de problèmes1. Elle est caractérisée par des essais divers qui sont continués jusqu'au succès de la recherche2 ou jusqu'à ce que le testeur arrête sa recherche. En science informatique, la méthode est appelée generate and test. En algèbre élémentaire, pour la résolution d'équations elle prend le nom de « supposer et vérifier » (guess and check). Dans le domaine des jeux vidéo, elle est appelée die and retry (« meurt et réessaie »).  Il s'agit d'une méthode non systématique qui ne fait pas nécessairement appel à l'insight, à une théorie ou organisation méthodologique. Lorsque les répétitions essai-erreur sont enchaînées selon des éléments théoriques, la méthode s'apparente à un empirisme guidé.  L'apprentissage par essai-erreur est également au cœur des théories comportamentalistes.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_essai-erreur)

#
L'heuristique (du grec ancien εὑρίσκω, eurisko, « je trouve »1), parfois orthographiée euristique, est un terme de didactique qui signifie « l'art d'inventer, de faire des découvertes ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Heuristique)

#
L’optimisation combinatoire, aussi appelée optimisation discrète, est une branche de l'optimisation en mathématiques appliquées et en informatique, également liée à la recherche opérationnelle, l'algorithmique et la théorie de la complexité. (…)
Dans sa forme la plus générale, un problème d'optimisation combinatoire (on dit aussi d'optimisation discrète) consiste à trouver dans un ensemble discret un parmi les meilleurs sous-ensembles (ou solutions) réalisables, la notion de meilleure solution étant définie par une fonction objectif. (…)
L'ensemble des solutions réalisables ne saurait être décrit par une liste exhaustive car la difficulté réside ici précisément dans le fait que le nombre des solutions réalisables rend son énumération impossible, ou bien qu'il est NP-complet de dire s'il en existe ou non.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Optimisation_combinatoire)

#
Avec OTTO/karl, le montage/détournement/réappropriation, on est dans une logique d'optimisation combinatoire.

#
Karl écrivain littéraire : (dans une logique) d'optimisation linéaire ?


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Trouver une solution optimale dans un ensemble discret et fini est un problème facile en théorie : il suffit d'essayer toutes les solutions, et de comparer leurs qualités pour voir la meilleure. Cependant, en pratique, l'énumération de toutes les solutions peut prendre trop de temps ; or, le temps de recherche de la solution optimale est un facteur très important et c'est à cause de lui que les problèmes d'optimisation combinatoire sont réputés si difficiles. La théorie de la complexité donne des outils pour mesurer ce temps de recherche. De plus, comme l'ensemble des solutions réalisables est défini de manière implicite, il est aussi parfois très difficile de trouver ne serait-ce qu'une solution réalisable.  Quelques problèmes d'optimisation combinatoire peuvent être résolus (de manière exacte) en temps polynomial par exemple par un algorithme glouton, un algorithme de programmation dynamique1 ou en montrant que le problème peut être formulé comme un problème d'optimisation linéaire en variables réelles.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Optimisation_combinatoire)

#
Pour certains problèmes, on peut prouver une garantie de performance, c'est-à-dire que pour une méthode donnée l'écart entre la solution obtenue et la solution optimale est borné. Dans ces conditions, à domaine égal, un algorithme est préférable à un autre si, à garantie égale ou supérieure, il est moins complexe.


#
Polynomial : Dont la complexité est polynomiale en les paramètres considérés.
Polynôme [poly- plusieurs, -nôme termes] : Combinaison linéaire des puissances d’une ou plusieurs indéterminées.



#
La recherche opérationnelle peut être définie comme l'ensemble des méthodes et techniques rationnelles orientées vers la recherche du meilleur choix dans la façon d'opérer en vue d'aboutir au résultat visé ou au meilleur résultat possible.  Elle fait partie des « aides à la décision » dans la mesure où elle propose des modèles conceptuels en vue d'analyser et de maitriser des situations complexes pour permettre aux décideurs de comprendre, d'évaluer les enjeux et d'arbitrer ou de faire les choix les plus efficaces.  Ce domaine fait largement appel au raisonnement mathématique (logique, probabilités, analyse des données) et à la modélisation des processus. Il est fortement lié à l'ingénierie des systèmes, ainsi qu'au management du système d'information.
(…)
La recherche opérationnelle peut aider le décideur lorsque celui-ci est confronté à un problème combinatoire, aléatoire ou concurrentiel.  Un problème est dit combinatoire lorsqu'il comprend un grand nombre de solutions admissibles parmi lesquelles on cherche une solution optimale ou proche de l'optimum. Exemple typique  : déterminer où installer 5 centres de distribution parmi 30 sites d'implantation possibles, de sorte que les coûts de transport entre ces centres et les clients soient minimums. Ce problème ne peut être résolu par une simple énumération des solutions possibles par l'esprit humain, puisqu'il en existe (30 x 29 x 28 x 27 x 26) / (1 x 2 x 3 x 4 x 5) = 142 506. Et même si un problème de cette taille peut être résolu par énumération par un ordinateur, les décideurs sont régulièrement confrontés à des problèmes infiniment plus complexes, où le nombre de solutions acceptables se compte en milliards de milliards (voir explosion combinatoire).
Un problème est dit aléatoire s'il consiste à trouver une solution optimale à un problème qui se pose en termes incertains. Exemple typique  : connaissant la distribution aléatoire du nombre de personnes entrant dans une administration communale en une minute et la distribution aléatoire de la durée de traitement du cas d'une personne, déterminer le nombre minimum de guichets à ouvrir pour qu'une personne ait moins de 5 % de chances de devoir attendre plus de 15 minutes.  Un problème est dit concurrentiel s'il consiste à trouver une solution optimale face à un problème dont les termes dépendent de l'interrelation entre ses propres agissements et ceux d'autres décideurs. Exemple typique : fixer une politique de prix de vente, sachant que les résultats d'une telle politique dépendent de la politique que les concurrents adopteront.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Recherche_op%C3%A9rationnelle)


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Recherche opérationnelle : ou éco-logique.


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L’aide à la décision est l’ensemble des techniques permettant, pour une personne donnée, d’opter pour la meilleure prise de décision possible. L’aide à la décision est principalement utilisée dans des domaines tels que la finance et la banque, l’informatique ou la politique.  Il est utile de bénéficier d'outils « simples » permettant de vérifier et d’analyser rapidement les informations afin de pouvoir prendre la décision a priori la plus adaptée à un instant donné et ce, sans nécessairement avoir des connaissances poussées en mathématique ou informatique. Les outils d’aide à la décision visent à cela. L'arbre de décision, un modèle de décision et d'autres méthodes d’aide à la décision permettent de fournir l'information, mais aussi de choisir parmi plusieurs solutions, selon des critères établis. Ces outils aident le décideur à formuler un choix de façon plus transparente et plus robuste.
L'aide à la décision reposait autrefois sur l'expérience individuelle, le savoir, l'expérience des conseillers des décideurs, ainsi que sur l'analyse historique. L'opinion et la subjectivité avaient une grande importance.  Au XXe siècle, des outils mathématiques1 sont introduits. Ces modèles et leurs algorithmes s'appuient sur des concepts et théories tels que les probabilités, l'analyse de la décision, la théorie des graphes, ou encore la recherche opérationnelle.  Rapidement, des systèmes informatiques d'aide à la décision sont apparus et ont pris une place croissante dans certains processus de décision, au point parfois de remplacer l'Homme par des processus automatiques.
(…)
L’objectif de la recherche opérationnelle [ou en abrégé RO] n’est pas de « prendre la décision » mais de clarifier une vision du contexte dans lequel la décision sera prise. On ne se soucie pas de la faisabilité de la décision, mais on s’attache plus à l’optimalité de cette dernière. Elle est réalisée grâce à la théorie des graphes mais également la programmation linéaire, non linéaire et dynamique ou encore des calculs de probabilités.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Aide_%C3%A0_la_d%C3%A9cision)


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modéliser : Concevoir, élaborer un modèle permettant de comprendre, d’agir, d’atteindre un but.         Nous modélisons tous sans le savoir : quand un enfant dit « j’ai prendu » au lieu de « j’ai pris », il a modélisé naturellement et fort intelligemment la conjugaison des verbes en « -endre » … mais dans ce cas, il lui reste à affiner son modèle !
(https://fr.wiktionary.org/wiki/mod%C3%A9liser)


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Programme, algorithme/algorYthme bio-logique…


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Le principe du parapluie
(https://www.youtube.com/watch?v=xrxNhYNUzKI)



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Marie : Walt Street.
Walt Disney, et Wall Street.

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Marie : Alors tu le postes, ce tweest/twist ? (= tweet)


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Marie : l'amour déforme.
La beauté déforme.

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La beauté déforme.
+
Rendu moche d'être beau.

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Philosophe (de) déformation.
Philosophe de formation et de déformation.


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[Photo de Jiyan]
Nouveau-naître dans d'aussi/de si beaux draps, d'aussi bons cadr(ag)es…
Nouveau-naître dans de si beaux draps, un aussi bon cadr(ag)e, comme si de rien n'était né, immédiatement décentr(alis)é et que la vie continue… avec moi, mais continue… moins autour de moi que moi dans elle, posé là sans poser, ni pause(r)…


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Tes plis froissent les plis de l'intelligence de l'autre.
Les plis de notre intelligence en froissent d'autres.
Il arrive naturellement que les plis de notre intelligence en froissent d'autres.
Il arrive que les plis de notre intelligence en froissent d'autres.
Naturellement les plis de notre intelligence en froissent d'autres.


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Je m'intéresse aux autres à l'aventure, pas à la flic.
Je m'intéresse aux autres plus à l'aventure qu'à la flic.
Je m'intéresse aux autres en mode aventure, plus qu'en mode flic.
Je rencontre l'autre à l'instinct, pas à la flic.
Je rencontre/jauge l'autre plus à l'instinct qu'à la flic.
Je m'enquiers de l'autre plus à l'instinct qu'à la flic.
Je m'enquiers de l'autre à l'instinct, pas à la flic.
À la rencontre, je m'enquiers de l'autre à l'instinct, pas à la flic.
Je m'enquiers de ma nouvelle rencontre à l'instinct, pas à la flic.
De l'inconnu que je rencontre/À la première approche, je m'enquiers plus à l'instinct qu'à la flic.
À la rencontre, je m'enquiers de l'autre plus à l'instinct qu'à la flic.
De l'inconnu que je rencontre je m'enquiers plus à l'instinct qu'à la flic.
De l'inconnu que je rencontre je m'enquiers à l'instinct plutôt qu'à la flic.
Au premier abord s'enquérir de l'autre à l'instinct plus/plutôt qu'à la flic.
Au premier abord s'enquérir de l'autre à l'instinct plus qu'à la flic.
En situation mondaine, s'enquérir de l'autre à l'instinct plus qu'à la flic.
S'enquérir de l'Autre à l'instinct, plus qu'à la flic.


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Admettre que la vie est monstrueuse à la base…
Admettre que la vie nous est monstrueuse à la base éviterait de stigmatiser certains de ces fruits.
Admettre que la vie nous est monstrueuse à la base nous débarrasserait de la notion/catégorie de monstre.

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Le réel déborde l'anthropo-logique.

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    Comment s'étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment         s'appelaient-ils ? Que vous importe ? D'où venaient-ils ? Du lieu le     plus prochain. Où     allaient-ils ? Est-ce que l'on sait où l'on va ? (Denis Diderot)

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Ne pas prendre pour argent comptant ce qu'on me raconte.

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Prendre ce qu'on raconte pour argent qu'on tend.


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Ne pas s'arrêter à ce que les gens pensent et disent d'eux-mêmes. (AF)
–>
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Ce qu'on dit de soi n'est pas une vérité en soi.
Ce qu'on a beau dire de soi n'est pas vérité en soi.
Ce qu'on a beau dire de soi n'est pas (une) vérité en soi.

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Ne rien prendre pour argent comptant, et encore moins de la fausse monnaie.

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Re(pre)ndre.
R(epr)endre.
Re(…)ndre.

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L'arbre qui tombe fait plus de bruit que la forêt qui pousse. (Proverbe africain ?)


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« Trop de paroles noient la vérité ! » (proverbe anglais ?)

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« L'arbre est connu par ses fruits , non par ses racines. » (proverbe espagnol ?)

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Une bonne parole éteint plus de feu qu'un baquet d'eau. (proverbe portugais ?)

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Un mot bien senti ne saurait s'abattre à coup de hache. (proverbe russe ?)

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Moins prendre à coeur qu'en main.

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 Attendez la nuit pour dire que le jour a été beau. (proverbe breton ?)

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Qui a des enfants ne mange pas les meilleurs morceaux. (proverbe basque)

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Celui qui suit sa tête suit la tête d’un âne. (proverbe breton)

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On ne peut pas manger des fraises à l'année. (proverbe québec)

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Ce qui est beau n'est jamais aussi beau que ce qui plaît. (proverbe corse)

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Il ne faut pas être plus catholique que le Pape. (proverbe québec)

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On ne demande pas à un cheval de pondre un oeuf. (proverbe québec)

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 Un petit chez-nous vaut mieux qu'un grand ailleurs. (proverbe québec)

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 Il est plus décent d’avoir un grand nez que deux petits. (proverbe breton ?)

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 Idiot fini s’il sait se taire a l’air d’un homme sage. (proverbe breton)

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Ne pas vendre les œufs dans le cul des poules. (proverbe breton)

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Ce qui est bien commencé est à demi fait ou achevé. (Proverbe basque ?)

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Le chien est le seul être sur terre qui vous aime plus qu'il ne s'aime lui-même. (Henry Wheeler Shaw ou  Fritz Von Unrub ?)

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Quand on trouve tout va bien dans notre vie c'est juste qu'on flotte sur de l'horreur.
Quand on trouve ça va bien dans notre vie c'est juste qu'on flotte sur de l'horreur.

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étroitement inspiré de marie :
Ce livre, c'est un peu comme certaines filles, tu as du mal à (r)entrer dedans, mais une fois que tu es dedans, c'est bon.


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À chanter sur l'air de « c'est la ouate » :
De toutes les manières / C'est twitter que je préfère.

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Lorenz : Je vais être canonisé, comme le Baron de Münchhausen.
– « Je veux » ou « je vais » ?
– « Je vais » et « je veux », chez moi c'est la même chose.

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Philosophie pour prévenir plutôt que de guérir quand le mal sera fait.

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Philosophie lutte contre la bêtise, donc contre violence, donc contre le danger.
Philosophie prémunit contre la bêtise, donc contre violence, donc contre le danger.

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On a pas tous le même sens de la responsabilité.
On a pas tous une aptitude égal à la responsabilité, droiture, rigueur.
On est pas égal en aptitude à la responsabilité, droiture, rigueur.

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Enfant innocent, adulte sensé, responsable ? Vaste blague, à carnage.


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Attention aux angles morts.


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Jean-Jacques Bonvin s'attache en particulier à la figure de Neal Cassady – paraissant sous le nom de Dean Moriarty dans Sur la route de Jack Kerouac –, dont la personnalité cristallise à elle seule les aspirations, la quête mais aussi les échecs de la beat generation : mettre en scène "des gestes éloquents qui se voulaient sans éloquence".
(http://www.editions-allia.com/fr/livre/541/ballast)
>
Éloquent sans éloquence.
Être éloquent sans éloquence.


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Cinéma sans cinéma, éloquent sans éloquence, etc.


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Frédéric : [si dans le slogan il y a] une feinte rhétorique, c'est encore mieux.


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Parc du jeu vidéo : PJV
Rêvez le parc de vos rêves.
Rêvez avec nous le parc de vos rêves.
Rêvez-nous le parc de vos rêves.
Rêv(élé)ez-nous / Rév(élé)ez-nous le parc de vos rêves.
Imaginez-nous le parc de vos rêves.
Proposez-nous le parc de vos rêves.
Suggérez-nous le parc de vos rêves.
Dessine-moi le parc de tes rêves.
Dessine-nous le parc de tes rêves.
Conseillez-nous le parc de vos rêves.
Tu imagines un peu, le parc de tes rêves ?
Vous imaginez un peu, le parc de vos rêves ?
Jouez à la création du PJV
faites partie de la création du PJV
Soyez une partie du PJV
intégrez la création du PJV
jouez un rôle dans la création du PJV
Le PJV, soyez de la partie !
Création du PJV, soyez de la partie !
Parc du jeu vidéo, soyez de la partie !
PJV à vous de jouer !
Parc du jeu vidéo si... avec vous !*
PJV pas sans vous !**
PJV avec vous !**
Parc JV avec vous !**
Parc du jeu vidéo le fera pas sans vous !***
* entendre : « aussi avec vous ! »
** entendre, avec l'accent du sud, de nîmes : « j'y vais avec vous/pas sans vous ! »
***
= il le fera pas sans vous
= ça le fera pas, sans vous
= (et) on le fera pas sans vous

Ce qui est bien avec cette piste, c'est que c'est déclinable, comme un gimmick, de reconnaissance, pour plein de petites annonces éventuelles :
Parc du jeu vidéo le fera pas sans vous !
Puis, pour parler de ci ou de ci :
Parc du jeu vidéo vous attend.
Parc du jeu vidéo vous invite
Parc du jeu vidéo vous invite à...
Parc du jeu vidéo vous remercie...
Etc.




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Consultation philosophique

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Formul(at)eur.com
Vous avez le sens des affaires, nous celui de la formule.
Vous avez le sens des affaires, nous celui de la formule, faisons affaire.
Vous avez le sens des affaires, nous avons le sens de la formule. Faisons affaire ?
Vous avez le sens des affaires, nous celui de la formule. Faisons affaire ?
+
Vous avez le menu, nous aurons la formule.
Dites-nous le menu, nous trouverons la formule.


Formul(at)eur.com : Vous avez le menu, nous aurons la formule.

Vous, le sens des affaires, nous celui de la formule. Faisons affaires ?
Dites-nous le menu, nous trouverons la formule.


Formul(at)eur.com… : Vous avez le menu, nous aurons la formule.
Vous avez le sens des affaires, nous celui de la formule. Faisons affaire ?

Formul(at)eur.com…
Vous avez le sens des affaires, nous celui de la formule. Faisons affaire ?
Vous avez le menu, nous aurons la formule.


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Haha, si j'ose rire…


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Prompts à me pomper sans m'en gratifier.


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La quête affective est au coeur de tout ce qu'on entreprend.
La quête affective est au coeur de chacun.


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Ah, ça pionce, ça pionce. Tu sais ce que tu es ? Un homo ça-pionce.
Ah, ça pionce, ça pionce… l'homo ça-pionce.

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Elle ne fait pas pitié, mais c'est pas pour autant qu'elle fait envie.
Mieux vaut faire envie que pitié, mais quand c'est ni l'un ni l'autre…






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Rattrapage

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Elle lui fait tout, tout.
Elle lui fait tout, tout. Sa chienne.


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Plus sain de vivre sans.

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On fête l'amour, pas la guerre.


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Marie : Bon, pour moi, c'est l'heure du jogging. D'enfiler! mon jogging [d'intérieur].


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Elle, re-coquette, lui cocu.
Une re-coquette fera cocu.
Re-coquette, signe de reconquête, et lui bientôt cocu.
Re-coquette, re-conquête, re-cocu.
Re-coquette, re-conquête, et lui re-cocu.
Re-coquette, re-conquête, re-cocu(e).

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Ne pas cesser de surprendre entretenir la flamme de la femme ?
Entretenir la flamme d'une femme.

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Amen ? Ah, merde.

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Inspiré par Ruth :
Avoir de l'argent, c'est pas gagné.
Et pour cet argent, c'est pas gagné.
Rêver d'argent quand c'est pas gagné.
Avoir de l'argent, c'est pas gagner/-é.


#
Avoir beaucoup d'argent, c'est pas toujours gagner.
Avoir beaucoup d'argent, c'est pas toujours gagné, ni gagner.


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Marie : Rien qu'à l'idée d'y penser, ça me fatigue.
Rien que l'idée d'y penser la fatigue.
Quand que l'idée d'y penser (nous) fatigue.


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Inspiré de marie :
Certains sont faits pour se marier, nous pour se/nous marrer.
Certains sont faits pour se marier, d'autres pour se/nous marrer.
Certains se marrent (entre eux), là où d'autres se marient (entre eux).
Entre eux, certains se marrent, quand d'autres se marient.
Quand certains se marient, d'autres, eux, se marrent.
Là où certains se marient, d'autres se marrent.
Là où certains se marient, d'autres se marrent.

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Au lieu de se marier, marrons-nous.
Au lieu de mettre le point sur le i, à se marier, continuons de nous marrer.


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On a la philosophie de son corps, et notamment de son âge, de l'âge de ce corps.
On a la philosophie de son corps, et notamment de son âge.
On a la philosophie de son corps, et ainsi de sa fatigue, de son âge.

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Un concombre, ça fait toujours du bien par où ça passe.
Un concombre, ça fait souvent du bien par où ça passe.
Ah, un concombre, ça fait souvent du bien, par où ça passe.


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Chanteur : trouver la voie de sa voix.

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Vouloir (se) faire (re)connaître ses talents, ses traces, relève encore de la logique de rentabilité.

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Poussières dans un rai de lumière.
Comme des poussières dans un rai solaire.
Comme poussières dans un rai de lumière.

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Dans le jardin (devant nous), Lorenz prend sa pause+pose.

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L'ambiguité d'un modèle qui prend sa pose+pause.
L'ambiguité d'un modèle prenant sa pause.

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Travailler comme un modèle prend sa pose+pause.
Je travaille comme un modèle prend sa pose+pause.
Je travaille contemplatif comme un modèle prend sa pose+pause.
Je travaille sans travailler, comme un modèle prend sa pose+pause.


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J'ai plus de joie à m'exprimer par les mots des autres que par les "miens".

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Dixit Frédéric Duciel : « feinte rhétorique ».

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Cette formule me va comme un slogan.

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Pour du moins verbeux, enlevez déjà le verbe.
Pour du moins verbeux, enlevez/ôtez déjà le verbe.
Pour du moins verbeux, passez-vous déjà de verbe.
Pour moins verbeux, se passer du verbe.
Pour du moins verbeux, économiser le verbe.


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Pisser dans la bouteille où/dans laquelle on a pas fini de boire ?  [Image mystérieuse pour moi aussi. à exploiter]
Pisser dans cette bouteille qu'on n'a pas fini de boire.
Pisser dans la bouteille qu'on n'a pas fini de boire.
C'est pisser dans la bouteille qu'on n'a pas fini de boire.

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Marie d'autant plus généreuse qu'oublieuse.
D'autant plus généreux qu'oublieux.

#
Inspiré de Marie.
Certains sont faits pour se marier, nous pour se marrer.
Là où d'autres se marient, nous on se marre.
Là où d'autres se marient, droits comme des i et les points dessus, nous on se marre.
Certains sont faits pour se marier, droits comme des i à mettre les points dessus, nous pour se marrer.
Certains conçoivent de se marier, droits comme des i à mettre les points dessus, et nous de se marrer.
Certains sont faits pour se marier, ensemble, droits comme des i à mettre les points dessus, nous pour se marrer.
Certains sont faits pour se marier, de concert/conserve, droits comme des i à mettre les points dessus, nous pour se marrer.


#
Respire sinon ça empire.
Généralement, plus tu respires moins ça empire.
Sauf cas d'exception, plus on respire moins ça empire.


#
Une cochonne dans chaque port+porc.
Une femme, cochonne, dans chaque port.

#
Couper court à ma folie/manie de l'exhaustivité (par mon génie de la formule). Contre-pied.

#
Elementary, épisode 1 : Les abréviations… (= brachygraphie)

#
Si tu te braques, change de braquet.
Avant/au lieu de te braquer, change de braquet. Descends.
Avant de te braquer, change de braquet.
Pour éviter de te braquer, change de braquet.
Eviter de se braquer, changer de braquet. Le régler.
Pour éviter de te braquer, change de braquet.
Pour ne pas te braquer, change de braquet.

#
Il a été mais c'est maintenant l'automne.
Il a été, maintenant l'automne. (O/<.)


#
Il a été, maintenant l'automne, et déjà l'hiver.
Il a été, maintenant l'automne, c'est déjà l'hiver.
Il a été, maintenant l'automne, donc déjà l'hiver.
Il a été, maintenant l'automne, devient l'hiver, jusqu'au printemps.
Il a été
maintenant l'automne
devient l'hiver
jusqu'au printemps
Il a été, maintenant l'automne, et c'est l'hiver.
Il a été, maintenant l'automne, et c'est l'hiver ; jusqu'au printemps.


#
Je vais me changer. — En quoi ?
Je monte me changer. — En quoi ?


#
Ocytocine : ocytoxine.

#
À ce stade, chacun retient son souffle, et tout le monde meurt asphyxié.
Au spectacle, chacun retient son souffle, et tout le monde meurt asphyxié.
Au spectacle, chacun retient son souffle, et tout le monde s'asphyxie.


#
Spectacle à couper le souffle, tout le monde en ressort asphyxié.
Spectacle à couper le souffle, tout le monde le retient, et s'asphyxie.
Spectacle à couper le souffle, d'ailleurs tout le monde le retient ; et s'asphyxie.
D'un spectacle à couper le souffle on ressort asphyxié.


#
Ceux-là s'entendent comme l'électronique et l'eau.


#
Au garage plutôt qu'en vitrine.
Le garage plutôt que la vitrine.
Au garage plutôt qu'en vitrine ?



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puBLicatiOn Globale/Générale

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La peur de la mort est au fond la peur de disparaître avant d’avoir connu l’accomplissement qui est notre désir essentiel. Quand cet accomplissement est atteint, la peur disparaît. (JF Billeter)
La peur de mourir disparaît avec le sentiment d'accomplissement.

#
une philosophie vivante, virale, accessible, non-jargonneuse ; en un mot : l’incarnation de la pop-philosophie
(http://lefeusacre-editions.tumblr.com/post/147794646623/pense-b%C3%AAte-02-esquisses-jean-fran%C3%A7ois)


#
"C'est peut-être aussi un cas à la limite entre la crise de folie meurtrière et le terrorisme", a également souligné le ministre. Après les attentats d'Orlando aux Etats-Unis et de Nice en France, des experts ont mis en lumière le dangereux écho de l'idéologie de l'EI sur des individus perturbés sans engagement idéologique évident.
(https://fr.news.yahoo.com/allemagne-lauteur-lattentat-serait-pakistanais-afghan-060328151.html)


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Les Choses (Georges Perec), Chaussure (Nathalie Quintane), Cure-dent (Jean-Yves Lacroix)…

#
Refuser de souffrir la vie.
Refuser (de souffrir) la vie.


#
Chez l'homme comme sur la route en l'absence de signalisation/cadre, la priorité se donne à droite.
De nature et tradition, l'homme donne priorité à droite.
De nature et tradition, l'homme donne priorité à sa droite.

#
Certes, entre le faire et le pas le faire il n'y a qu'un pas.
Certes, entre être et ne pas être il n'y a qu'un pas.

#
Certes, entre être et ne pas être il n'y a qu'un pas. Entre être et ne plus être, il n'y a qu'un plus.
Certes, entre être et ne pas être il n'y a qu'un pas. De même qu'entre être et n'être plus, il n'y a qu'un plus.
De même qu'entre être et ne pas être il n'y a qu'un pas, entre être et ne plus être il n'y a qu'un plus ? (O/<.)
De même qu'entre être et n'être pas il n'y a qu'un pas, entre être et n'être plus il n'y a qu'un plus ?

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Entre le faire et pas le faire, il n' y a qu'un pas, certes, et moi je dis qu'il n'y a qu'à pas.

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Miné par cet attentat à l'explosif/cette explosion.

#
D'être explosif le mine.
D'être aussi explosif le mine.


#
Étant insatisfait d'avoir publié ses poèmes de manière éparse durant vingt ans, ce n’est qu’à l’aube des années 1970 qu’il se laisse convaincre de les regrouper, avec quelques-uns de ses textes en prose, dans un recueil intitulé L’Homme rapaillé, qui sera son « maître ouvrage » (prix Guillaume-Apollinaire). Le publiant d'abord en 1970 aux Presses de l’Université de Montréal (et non pas aux Éditions de l’Hexagone), Miron retravaille constamment cette œuvre : sept éditions de ces textes auront été ainsi publiées de son vivant, sur quelque 25 ans. Cette œuvre fut aussi éditée en plusieurs traductions, dont : en italien, anglais, portugais, ukrainien, polonais, hongrois, roumain et espagnol.
Gaston Miron est encore aujourd’hui considéré comme un grand poète du Québec contemporain…
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Miron)

#
Vivre en ours à tours, c'est la santé ?  (= c'est là, sans « t »)
Aller/allez faire un tour un Tours comme un ours, pour sa santé. (= pour ça, santé)






#
je sais que d'autres hommes forceront un peu plus
la transgression, des hommes qui nous ressemblent
qui vivront dans la vigilance notre dignité réalisée
c'est en eux dans l'avenir que je m'attends
que je me dresse sans qu'ils le sachent, Avec toi
(Gaston Miron, Avec toi, extrait fin)

#
tu sais la carte de mon coeur
les jeux qui te prolongent
(Gaston Miron, Avec toi, mon bel amour, extrait)

#
Encore/encre
Ô, encre ! Encore.
Encore encre, ô !


#
On rechigne, puis re-signe.
Il arrive qu'on rechigne, puis re-signe.
Rechigner n'empêcher pas de re-signer.
Il arrive de rechigner, puis de se résigner à re-signer.
Rechigner, mais se résigner à re-signer.
Rechigner, puis re-signer, résigné.

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Quelle vie de paille, hein ?  (= vie de païen)

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Moi ça va encore. Jusqu'à ce que. (= casse + casque)
Ça tient la route. Jusqu'à ce que. [casse + juste casque]
Ça suit sa route. Jusqu'à ce que.
Ça roule, comme sur deux roues, jusqu'à ce que.
Ça roule, comme sur deux roulettes, jusqu'à ce qu…


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Hier, troll... Aide !... Aujourd'hui, trop jolie.


#
On aurait tort de parler à travers.
On a (pas) tort de parler à travers.
 Est-ce un tort de parler à travers ?

#
L'enregistrement a la vertu de nous faire nous exprimer de manière plus réfléchie, au sens propre.
Sous enregistrement la parole est plus réfléchie.
Sous enregistrement la parole se voit plus réfléchie.


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« Sa musique est définitivement organique, parfois tendue, parfois languide, toujours sensuelle, abandonnée mais tenue, des fanfares déglinguées y arpentent des cabarets en ruine, les musiciens semblent échappés d’un orchestre ivre et rescapés des salons du Titanic.» écrit dans un bel hommage l’écrivain Olivier  Adam, fervent admirateur du chanteur.
(http://www.maisondelapoesieparis.com/events/babx-et-les-poetes/)


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Je dérange les arrangés, les enragés… les cons vaincus…
Je dérange les arrangés comme les enragés…
Je dérange les arrangés autant que les enragés.


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Un convaincu serait-il toujours un con vaincu ?


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Sans doute, tout le monde s'en doute.
Tout le monde s'en doute, sans doute.
Tout le monde, sans doute, s'en doute.

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C'est du plus profond d'un être qu'émane le besoin de ruiner illusions et certitudes, facteurs du faux équilibre sur lequel repose l'existence. ((Cioran, entretiens, p115)
> C'est du plus profond d'un être qu'émane le besoin de ruiner illusions et certitudes, facteurs du faux équilibre sur lequel repose la coexistence.

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Qui ne tient pas à l'existence ne tient pas à plaire.
Qui ne tient pas particulièrement à l'existence ne tient pas particulièrement à plaire.


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La mienne tolère la folie des autres jusqu'à une certaine limite.


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La folie de l'un s'arrête où commence celle de l'autre.
La folie de l'un commence où s'arrête celle de l'autre.

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La vérité de l'un commence où s'arrête celle de l'autre.

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Chacun accommode le monde pour étendre sa propre puissance.

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Chacun a la philosophie de son intéressement propre.
Chacun a l'opinion/avis de son intéressement propre.
Chacun est de l'avis de son intéressement propre.
Chacun défend son intéressement.

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Chacun joue son propre intérêt. C'est avec ça qu'il faut composer.
Chacun joue son propre intérêt. C'est avec ça qu'il faut composer. En harmonie ?


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À défaut de commander, on commente.
À défaut de commander, on commente volontiers.
On commente, à défaut de commander.

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Leur mauvaise foi certaine.
Une mauvaise foi certaine.

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Personne n'échappe aux illusions, on y est tous. Seulement certaines sont plus délétères que d'autres. Beaucoup plus violentes. Et ce sont celles qui dominent aujourd'hui. Celles qui font rage.

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Ces illusions qui font rages.
Ces illusions communes qui font ra(va)ges / rages, et ravages.
Ces illusions communes qui font rages mènent aux ravages.
Ces illusions communes qui font rages préparent des ravages.
Ces illusions communes qui font rages et le lit des ravages.
Ces passions qui font rage et ravages.
Ces passions qui font ra(va)ges.
Ces passions qui font rages, va.


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Je n'ai pas vocation de me sacrifier à la survie de l'espèce à laquelle on prétend que j'appartiens.
Je n'ai pas vocation de me sacrifier à la survie de l'espèce qui prétend que je lui appartiens / se prétend mienne. Mais au contraire de m'épargner d'elle.


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J'ai vocation de m'épargner (de) l'esclavage.
J'ai vocation de m'épargner la dureté de mon esclavage.
J'ai vocation de m'épargner les fouets de mon esclavage.
Impossible d'échapper à l'esclavage qui est notre condition, mais aux coups de fouet, ouais.
On n'échappe pas à l'esclavage qui est notre condition, mais à ses coups de fouet, ouais.
On n'échappe pas à notre condition d'esclavage, mais à ses coups de fouet, ouais.
Tel un esclave, on n'échappe pas à notre condition d'esclavage, mais à ses coups de fouet, on peut essayer.
Nul n'échappe à notre condition d'esclave du Programme, mais à ses coups de fouet, on peut essayer.
On n'échappe pas à notre condition d'esclave du Programme, mais à ses coups de fouet, on peut essayer.
Personne n'échappe pas à notre condition d'esclave du Programme, mais à ses coups de fouet, on peut essayer.
Personne n'échappe pas à notre condition d'esclave du Programme, mais à ses coups de fouet, il y a des moyens : la philosophie.
Personne n'échappe pas à notre condition d'esclave du Programme, mais à ses coups de fouet, il y a au moins un moyen : la philosophie.
Personne n'échappe pas à notre condition d'esclave du Programme, mais à ses coups de fouet, il y a un moyen : la philosophie.
Personne n'échappe pas à notre condition d'esclave du Programme, mais à ses coups de fouet, il y a un moyen : se faire philosophe.
Personne n'échappe pas à notre condition d'esclave du Programme, mais à la plupart de ses coups de fouet, il y a un moyen : se faire philosophe.
La philosophie a vocation de nous épargner des/les fouets de notre condition d'esclaves.
La philosophie a vocation de nous épargner des/les fouets de notre condition d'esclaves à laquelle nul n'échappe.
Limiter les coups de fouet à notre condition d'esclave.
Personne n'échappe à notre condition/onto-logique d'esclave, mais en limiter les coups de fouet, les brimades ?


#+
Au programme, la propagande de la vie.
Nul n'échappe au Programme de la vie, certains seulement à sa propagande.
Personne n'échappe au Programme/à l'onto-logique, certains seulement à sa propagande.


#+
L'onto-logique ou le Programme : À son niveau, « la seule raison d'être d'un être, c'est d'être », et autant que possible n'être pas pour rien.
L'onto-logique ou le Programme : À son propre niveau, « la seule raison d'être d'un être, c'est d'être » et de continuer d'être, autant que possible, par tous les moyens.
L'onto-logique ou le Programme : À son propre niveau, « la seule raison d'être d'un être, c'est d'être » et de continuer d'être, autant que possible, par les moyens dont il dispose.
L'onto-logique ou le Programme : À son propre niveau, « la seule raison d'être d'un être, c'est d'être » et de n'être pas pour rien, donc de survivre autant que possible, matériellement et/ou immatériellement.
L'onto-logique ou le Programme : « La seule raison d'être d'un être, [du moins à son propre niveau,] c'est d'être », et de n'être pas pour rien, donc de survivre autant que possible, matériellement et/ou immatériellement.


#+
Comme tout être cherche à n'être pas pour rien, il admet difficilement n'y être pour rien.
Difficile pour un être conscient d'admettre qu'on n'y est pour rien.
Il nous est encore difficile d'admettre qu'on n'est et qu'on n'y est pour rien.
Il nous est encore difficile d'admettre qu'on n'est et qu'on n'y est pour rien.
On n'est comme on naît, pour rien.
On n'est comme on naît, n'y est pour rien.
On n'y est comme on n'est et comme on naît, c'est-à-dire pour rien.
On n'y est comme on naît, c'est-à-dire pour rien.
Encore difficile d'admettre qu'on n'y est comme on naît, c'est-à-dire pour rien.
Encore difficile d'admettre qu'on n'y est comme on est et comme on naît, c'est-à-dire pour rien.
Leur est encore difficile d'admettre qu'on n'y est comme on est et comme on naît, c'est-à-dire pour rien.
Leur est encore difficile d'admettre que, dans ce qu'on fait, on y est comme on est et comme on naît, c'est-à-dire pour rien.

#
Elle ne reperd/repère pas le nord.
C'est pas tant qu'elle perd le nord, c'est qu'elle repère pas.


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Je gagnerai peut-être à ne plus chercher à raisonner les gens… (en vue du mal qu'ils pourraient faire.)
Moins raisonner les gens à tout crin… à toute craindre.
Moins raisonner les gens à tout crin, -dre.
Se retenir de raisonner les autres à tout craindre.
À tout craindre, on s'en va raisonner les autres à tout crin.
À tout craindre, on s'en va raisonner à tout crin.
Ne pas raisonner autrui plus que de raison.
Ne pas raisonner plus que de raison.
Ne pas raisonner (autrui) plus que de raison.
Se retenir de raisonner autrui plus que de raison.

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Essayer de s'accommoder du monde avant de tenter de l'accommoder.
S'aventurer à s'accommoder du monde avant de tenter de l'accommoder.
Tenter de s'accommoder du monde/milieu immédiat avant de tenter de l'accommoder.
Moins se presser d'accommoder le monde que s'en accommoder.
Se presser moins d'accommoder le monde que de s'en accommoder.

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Vivre et laisser dire.
Vivre et laisser nourrir… leurs illusions.

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Pas doué pour botter en touche, j'en arrive aux coups francs. Et est-ce le but ?
Je ne botte pas en touche et c'est le coup franc. Et est-ce le but ?
Sur le terrain, prendre l'habitude de botter en touche pour éviter le coup franc. Et le but ?
Le but : botter en touche pour éviter le coup franc.
Botter en touche pour éviter le coup franc. Et le but ?
Botter en touche ou bien coup franc ? Ça dépend du but / quel est le but.
Je botte en touche ou je risque le coup franc ? Ça dépend du but.
En fonction du but, botter en touche ou risquer le coup franc.


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Botter en touche ou botter le cul ?
Je botte en touche ou je botte le cul ? En touche ou coup franc ? Ça dépend du but.
Je botte en touche ou je botte le cul et c'est le coup franc ? Ça dépend du but.
Mais sur le terrain, je botte en touche ou je botte le cul et c'est le coup franc ? Ça dépend du but.
Que faire ? Botter en touche ou botter le cul ?


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Quel bonheur/recours d'avoir ces complices dans la poche, que sont les livres qu'on aime.
Ces complices de poche.

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N'avoir que nos sens pour pleurer le défaut de sens.
Nos sens pour pleurer le défaut de sens.
On ne manque pas de sens pour pleurer le défaut de sens.
On ne manque pas de sens pour en pleurer le manque.
À croire que nos sens sont faits pour en pleurer le manque.
À croire que nos sens sont faits pour en souffrir le/du manque.

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Être né une mauvaise fois pour toute.
Faire naître une mauvaise foi(s) pour toute.

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L'existence se passe à raisonner sur l'irraisonnable.

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La bêtise m'est d'une telle violence, et la violence m'est d'une telle bêtise.
La bêtise est violence.


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Si le docteur Guillotin était à l’origine de l’invention de la guillotine, ainsi que le relève l’auteur [Frédéric Armand], il regretta toute sa vie sa création. Certes « il voulut (par ce biais) soulager l’humanité, (mais il) contribua sans le prévoir à la destruction d’un grand nombre d’individus ».
(Jean-Paul Fourmont, https://clio-cr.clionautes.org/les-bourreaux-en-france-du-moyen.html)

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Hormis la voix, l'instrument de musique qui m'émeut le plus facilement : piano, thérémine…


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Parler à voix « intensément basse ».
(Jean-Marie Gleize, citant Ponge, cf. Poésie & politique - 2012 07 23 - Jean-Marie Gleize - France Culture)

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Écrire est une manière de me faire penser.
(Nathalie Quintane présente Les Années 10, 1h07'30.)


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Avec Quintane, on sait qu’on tient une œuvre de survie, de celles qui sont profondément dans leur temps, c’est-à-dire un peu en avance, qui serviront avec quelques autres de repère dans cinquante ans.
(Éric Loret, http://next.liberation.fr/livres/2010/10/21/c-est-quoi-ce-tarnac_687948)


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Ça provoque mon envie, comme, un filet d'eau, de pisser.


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Stefan Zweig se suicide au lendemain d'avoir (posté) rendu son manuscrit du « monde d'hier », Edouard Levé deux trois jours après (avoir remis) son « Suicide ». [On dit parfois 10 jours après.]


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« Il a pas de couilles », ça veut dire quoi ? Qu'il a pas de point faible ?
Par « avoir des couilles » tu veux dire « avoir un point faible » ?
Par « avoir des couilles », si je comprends bien, d'expérience, ça veut dire « avoir un point faible » ?
Je suppose d'expérience qu'« avoir des couilles » veut dire « avoir un point faible ».
Je suppose d'expérience que par « avoir des couilles » on veut dire « avoir un point faible ».
Je suppose d'expérience que par « avoir des couilles » on veut dire « avoir un point faible », non ?


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Et si l'homme descend du singe, pourquoi il reste des singes ? Ils sont pas dégoûtés les singes qui ont pas évolué ? (Bun Hay Mean, le chinois marrant, 6'25)


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Le feu de circulation ne nous traite pas de la même façon que le rond-point.
Le traitement ne…
Le feu de circulation ne nous plie pas de la même façon que le rond-point.
Le feu de circulation ne nous traite et, à force, ne nous plie pas de la même façon que le rond-point. Par exemple. Car ainsi de tout ce qui nous entoure, constitue notre milieu.
Un feu de circulation ne nous traite et, à force, ne nous plie donc pas de la même façon que le rond-point. Par exemple.
Un feu de circulation et un rond-point ne nous traitent d'abord, et à force ne nous plient pas de la même façon à la vie.
Un feu de circulation et un rond-point ne nous traitent pas de la même façon à les vivre, et à force ne nous plient pas de la même façon à la vie.
Le feu de circulation et le rond-point, de même que le dos d'âne, le radar et la chicane, nous traitent différemment à les vivre, et à force nous plient différemment à la vie.


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Tel qu'ils nous traitent à les vivre ils nous plient à la vie. À force.
Tel qu'ils nous traitent à les vivre ils, à force, nous plient à la vie.


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Tel qu'on traite on nous plie, à force.


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Jusque-là c'était des textes souvent de montage (entre guillemets). Donc des textes courts, des blocs courts qui étaient assemblés après, une fois que tous étaient écrits. Donc j'ai jamais eu l'impression d'écrire beaucoup, de passer mon temps à écrire…
(La vie manifeste - Radio Grenouille - Nathalie Quintane. Réinjecter de la politique dans la littérature, 4'35)


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La vie manifeste - Radio Grenouille - Nathalie Quintane. Réinjecter de la politique dans la littérature #9'
9' Pour moi, mes thèmes et ma manière, c'est (discrètement) politique
15'30 christian bobin
16'15 Et je pense que l'essentiel de ce que je fais, c'est ça : faire attention à la manière dont on nous parle ! Et en rendre compte. (OK) !!!
La littérature qualité française, qui se regarde écrire…
17' FN à digne-les-bains
23'30 Je regarde pas (de l'extérieur), je suis comme tout le monde, je suis dedans.
23'45 quelle est la place que j'occupe dans le texte (TP)
24'45 style : « fantaisie réaliste critique ». Modèle : Gérard de Nerval, Nuit d'octobre
26'30 moi, penser par l'humour, l'humour dans la langue. Modèle total inatteignable : kafka.
28' vous chantez aussi quand vous faites des lectures : chanson.
30'45 pop plate et mal chantée
31' Je suis moins sensible à la voix qu'au montage, découpage, typographie, et maintenant aux guillemets, italiques, ponctuations : cette attention aux signes graphiques.
Cette attention aux signes.
32' Première période : Prélèvements dans le réel, flux, radio, montages, juxtapositions
Deuxième période : établir des rapports entre des choses qui nous paraissent séparées
33'30 écrire avec le dehors, disponibilité au monde, à ce qui arrive, pas d'inspiration mais infusion, glanage (sur internet), décantage… compte-rendu du flux internet…
34'45 Alain farat (« invention et résistance chez olivier cadiot et nathalie quintane ») : La forme ne préexiste pas au problème donné, en définitive elle s'invente dans une réponse que constitue le texte.
Tout à fait. pas d'intention, de truc à faire passer. Ça se fait en écrivant.





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Neil Jordan : « Les lions sont des chasseurs en embuscade, ils rampent sur leur proie, se rapprochent et bondissent sur eux invisible[s]. »
Un jour, Neil Jordan observa un lion traquer un impala et il a remarqué qu’il renonça à la chasse lorsque l’impala l’a repéré.
Ainsi, le scientifique s’associa avec le Botswana Predator Conservation Trust  et un des agriculteurs locaux pour une étude d’essai de 10 semaines, consistant à dessiner des yeux [sur le postérieur d']un tiers d’un troupeau de 62 bovins. Lorsque le bétail était regroupé chaque soir, ils comptabilisaient les vaches qui avaient survécu. Seules trois vaches ont été tuées par des lions au cours de cette période et elles n’avaient pas d’yeux dessinés sur leurs croupes. Et toutes les vaches peintes ont survécu.



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Renseignements : 06 18 67 21 47.


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Héritage mémoire
Mémoire en héritage
Votre mémoire en héritage
Transmission de mémoire



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Le sage n'aspire pas au plaisir, mais à l'absence de souffrance. (Aristote, Éthique à Nicomaque, VII, 11, …)



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Le sage n'aspire pas au plaisir, mais à l'absence de souffrance. (Aristote, Éthique à Nicomaque, VII, 11, …)
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Souffrir est une faiblesse, lorsqu'on peut s'en empêcher et faire quelque chose de mieux. (Isidore Ducasse)


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Otto Karl : otteur carreleur
Carreleur : Celui qui pose des carreaux, du carrelage. (Désuet) Savetier ambulant.
Carreler : Paver avec des carreaux. (Désuet) Raccommoder les vieux souliers, y poser une carrelure.
Carrelage : Type de revêtement de sol des immeubles, à base de carreaux collés.
Savetier : (Vieilli) Celui dont le métier est de raccommoder de vieux souliers. (Figuré) (Populaire) Mauvais ouvrier en quelque métier que ce soit. (Ichtyologie) Synonyme de épinoche, épinoche à trois épines dorsales (Gasterosteus aculeatus).
Épinoche :  (Zoologie) Espèce de petit poisson osseux, d'eau douce et d'eau de mer d'Europe, muni de nombreux aiguillons. (Zoologie) Variante d'épinoche à trois épines (poisson).
Les épinoches sont des poissons osseux de l'ordre des Gasterosteiformes et de la famille des Gasterosteidae.  Il en existe 16 espèces (certains auteurs ne reconnaissent que 7 espèces) réparties en 5 genres.  Leur nom commun provient de la présence d'épines dorsales dures et acérées qui les protègent d'une partie de leurs prédateurs.


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France Inter - 2014 12 03 - L'humeur vagabonde - Nathalie Quintane, femme de lettres et poétesse
12' plus textes indirectement puis directement/visiblement politiques
23'45 l'attention aux mots, à la langue, devenir le linguiste de l'expérience sensible



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« Les sages en font trop, et les autres pas assez » : entre les deux, le philo𝘴𝘰𝘱𝘩𝘦.


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« Les sages en font trop, et les [amis] pas assez » : entre les deux, le philo-𝘴𝘰𝘱𝘩𝘦.


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François Cavanna (1_5) - Hommage  23.06.2014
15' on nous fait vivre dans pacotille + RMi/RSA, 27' idéaux sublimes vers guerre sainte dangereux


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François Cavanna (2_5) - Hommage  24.06.2014
6' écologie/éco-logique le nouveau socialisme (karl)
11'30+17'45 je fais très attention à mes mots, pour éviter que, j'ai trop peu de Monsieur Ducon, qui vous guette, déforme
13' Les mérites de Brigitte Bardot, avec la souffrance animale
13'45 Animaux (abattoirs) /Hommes (Auschwitz) Toute souffrance est dégueulasse
15' Bardot FN discrédite son oeuvre
fin : pin's (en français épinglette, oui, mais je veux être compris), traduction interview/entretien

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François Cavanna (3_5) - Hommage  25.06.2014
Je me sens français, je suis français, de toutes mes fibres, jusqu'au fond de la fibre
Je me sens chez moi aussi en italie, mais en france chez moi tout court (TP)
5' STO m'a fait voir du monde et éveillé ma conscience politique, don pour les langues
8'+12' enfance mystique, premier en catéchisme, mais on peut pas croire au père noël toute sa vie
9'30 Son père « la patrie c'est là où on a du travail ». Or, en france, il y a plus de travail
12' cul-béni moi, profs militants, ils ne voyaient pas l'évolution qui grâce à eux s'était faite en moi
12'45 cerveau d'enfant apprentissage
15' racisme, nous italiens ont a eu une gueule à peu près humaine, mais les arables
16' quoiqu'on dise, on marche sur des oeufs
16'30 les chinois, le péril jaune, discret, ne s'assimilent pas
19'45 j'ai vécu les bombardements de berlin
22' les guerres sont voulues, pour d'autres motifs secrets, tout est truqué, je ne suis qu'une victime, un pauvre con qui ne peut que gueuler, avec un petite organe de presse
fin : Cavanna, devenu nom de plume. Si je m'appelais dupont, je porterais ce nom avec arrogance.



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Exploiter à mort.
Exploitation à mort.
Les ouvriers sont exploités à mort.


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Mais chui au méchoui, là.
Mais j'suis au méchoui, là, je te rappelle.


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Il y a-t-il parole plus égocentrique que de dire/lancer que la vie est belle ?
Il y a-t-il parole plus égocentrique et inconsidérée que de dire/lancer que la vie est belle ?

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"Ma philosophie ne m'a rien rapporté, mais elle m'a beaucoup épargné." Schopenhauer, Aphorismes sur la sagesse dans la vie.

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Je n'accepte pas de vivre au prix de ne faire qu'en souffrir.
Je n'accepte pas de (sur)vivre au prix de faire qu'en souffrir.
Je n'accepte pas de (sur)vivre au prix de la torture.

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On participe de l'infini et de l'éternité.
On participe, ici et maintenant, de l'infini et de l'éternité.

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L'Ethique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine  14.04.2016
10'45..., 22'45 éternité*, 36'+43'40 persubversion spinozienne (détournement, redéfinition), 41'20 conscience libératoire des déterminismes, 47'30 éternité contrebalance peur de la mort

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L'artiste et le philosophe par Philippe Grosos  15.04.2016
3' oscillations de l'un (artiste) [ARG] : « Et quelles différences y a-t-il entre les considérations de l'un et les oscillations de l'autre ? »
9'15+46' Sortir l'esth/éthique du seul domaine de l'artistique. Correspondances entre esth/éthiques :
)) L'idée qu'il est possible, au prix d'une certaine redéfinition de ce que veut dire esthétique, c'est tout l'objet du travail, de voir qu'une même intuition commune parcours une oeuvre, et qu'elle soit destinée, dans la pensée, à mettre en évidence une conceptualité ou une connaissance, c'est l'oeuvre d'un philosophe, ou qu'elle ait pour vocation, par la pratique de l'art, de montrer, si pour un peintre, ou de faire entendre, si c'est pour un musicien, une certaine façon d'être au monde, une certaine façon de penser le rapport au monde. ((
12' rare ou aucun sens d'être philosophe jeune, à 20 ans. Or Schelling.
13'35 "otto" "d'otto"
17'45 dangereux d'être brillant.
18'20 se libérer de son propre brio

OTTO/KARL

+43'


>> Pierre Zaoui, la discrétion


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Faites-le avant… ou plutôt que d'avoir des enfants.


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L'Ethique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude  13.04.2016
7' déterminisme intégral, aucune place pour la libre-volonté
14'30 on croit que l'autre est une volonté-libre, le début de la chaîne
Suite : … *


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« La causalité est celle d'un tout sur lui-même et non d'une partie sur une autre. » (Georges Canguilhem)



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L'année vue par la philosophie (1/5) : Comment philosopher dans l'urgence ?  01.08.2016
10' philosophe avis opinion temps long [philosavis]
18'30 tous philosophes. Doit pas être dans le bavardage.
21'45 tradition française, philosophe commente l'actualité. En irlande, c'est le poète.
34'20 « D'abord vivre, ensuite philosopher. »
Primum vivere, deinde philosophari / D'abord vivre, ensuite philosopher.


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L'homme est la mesure de toute chose : de celles qui sont, du fait qu’elles sont ; de celles qui ne sont pas, du fait qu’elles ne sont pas. (Protagoras)

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3'40
)) Il n'y a pas de terme à la recherche des raisons. C'est-à-dire que ce qui caractérise la recherche du principe de raison c'est qu'on est dans une régression infinie, qu'on cherche la cause mais qu'il y a toujours une cause à la cause, et que finalement il y a une sorte de déficience ontologique, ontique, fondamentale, qui est la marque du principe de raison et de la représentation en tant que telle. ((

5'40
La science a son mode de vérité propre, de validité propre.





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[pour l'art rencontre]
D'un quai à l'autre du métro, en attendant, XY tend son portable à la vue de XX, puis lui dicte soudain son numéro de téléphone.

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[pour l'art rencontre]
XY, stoppé par le vigile à la porte d'un supermarché (établissement) en train de fermer, négocie. XX arrivant derrière lui a la malice, une fois la négociation avancée, de se faire passer pour sa compagne, ou bien par maladresse/ambiguité verbale : « Merci, on n'en a pas pour longtemps. »/ « Merci, on fait au plus vite ! »
De là, ces deux-là se sentent obligés et amusés de faire les courses ensemble, jusqu'à la caisse. Où ils paient séparément ? Puis, sous le regard camarade attendri du vigile, montent dans la même voiture, se promettant de venir chercher l'autre plus tard, sur le parking, après la fermeture, quand tout le monde sera parti. Après dîner ?

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[pour l'art rencontre]
XY ne peut s'empêcher de regarder dans le rétroviseur central la conductrice de la voiture qui le suit, lentement, dans la file d'attente d'un feu rouge. Celle-ci peu à peu soutient son regard, lui sourit. Il tourne la tête, à l'intérieur de la voiture, puis peut-être par sa fenêtre ouverte, car il fat chaud, c'est l'été, et s'assure ainsi que cet échange n'est pas mirage. XX est d'humeur joueuse, communicative, le lui valide par signes (de salutations, d'imitation taquine, etc.). Au dernier arrêt avant feu vert, XY finira par sortir de sa voiture et venir embrasser XX par sa fenêtre ouverte. Sur la bouche. XX se montrant à la fois surprise et positivement réactive.

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[pour l'art rencontre]




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Oui, c'est du professionnalisme à tout craindre.



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Rattrapage

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Respecter ensemble les feux de signalisation (piétions) nous permet de concevoir autre chose que notre survie.
Respecter ensemble les feux de signalisation (piétions) nous permet d'élaborer autre chose que notre survie.
// passer de la posture à 4 pattes à la posture à 2 pattes dégage les mains
// le supermarché nous dispense de cueillir et chasser sans fin/pause
Mais excès : spécialisation et prolétarisation.

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Pourquoi je veux pas d'enfants ? J'en suis déjà entouré !
Pourquoi je veux pas d'enfants ? J'en suis déjà (trop) entouré, dans le monde !

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L'éjaculation faciale c'est s'permettre l'éjaculation sur le visage.
L'éjaculation faciale c'est s'per-mettre l'éjaculation sur le visage.

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Toute notre vie on ne fait que réagir au fait accompli d'être né.
Toute notre existence ne fait que réagir au fait accompli d'être né.
Toute notre existence ne fait que réagir au fait accompli d'être né (sans le vouloir).

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Toute notre existence ne fait que réagir au fait accompli d'être né, pour souffrir et mourir sans raison.


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Les moustiques ne sont pas les seuls responsables de nos piqûres mystérieuses.
Ne pas mettre (grossièrement) sur le (seul) dos des moustiques toutes les piqûres qu'on retrouve sur le nôtre.

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Notre vie/existence est une parenthèse.

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Réussir à ne pas rater sa vie.
Réussir (à ne pas rater) sa vie.

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Ce qu'elle a/porte de plus beau, c'est mon reflet dans ses lunettes.
Ce qu'il y a de plus beau sur/chez elle, c'est mon reflet dans ses lunettes.
Ce qu'il y a de plus beau sur elle, c'est mon reflet dans ses (verres de) lunettes noires.
Ce qu'il y a de plus beau sur elle, c'est mon reflet dans ses lunettes de soleil.

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J'aime moins qu'on m'aménage de la campagne que… la campagne.

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Ma compagne de la campagne.

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La campagne pour compagne.





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(AF) Virginie Despentes - Vernon Subutex Volume 1
7' école du punk rock*,
 11' je suis pas nostalgique par nature, mais aussi pcq trop de choses me plaisent de ce qui se passe actuellement,
13'30 les amis, les gens changent (se rangent, enfants, travail),
et ethnicisation
14' évolution de mon travail d'écrivain, apprendre à travailler en tant qu'écrivain, une discipline, mais révélation de vocation (ça et pas autre chose)
18' compréhension des gens empêche de les juger** (« tout le monde a ses raisons »), ça fait partie de la complexité de prendre de l'âge.
22' roman ≠ cinéma, moins de contrainte d'argent, de temps, etc., plus libre, lecteur prend en charge le boulot, et moins de censure qu'au cinéma, internet, et pire, à la télévision.
Inquiétudes politiques, extrême-droitisation.
37' il y a des lecteurs, des gens qui lisent, j'ai appris beaucoup par le romans, entrer dans la tête de plein de gens différents [intelligences]
38' le polar ≠ grand littérature (blanche), plus décomplexée, plus dynamique, plus en prise, on vise pas le nobel *
39' balzac, aujourd'hui plutôt dans les séries. Le roman n'a plus la même fonction qu'au 19eme siècle.
41'30 j'aurais pas penser de le faire en 3 volumes si je regardais pas autant de séries depuis des années, feuilleton
49'45 la célébrité la beauté ne rendent pas heureux apparemment, et haute mortalité
et célébrité ou pas c'est important pour les jeunes
52' le livre électronique, mais revenue au papier pcx je pouvais pas prêter
Je redoute que je serai plus payée pour mes livres, mais j'adore télécharger les films et séries.*
Mais la gratuité et piratage internet auront une fin et des conséquences peut-être graves.



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François Cavanna (3_5) - Hommage  25.06.2014
20' le culturel, la culture : les arts d'agrément
23' corrida
26' Picasso, contre la guerre et pour la corrida, mais pas tellement contre la guerre, si ?


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François Cavanna (5_5) - Hommage 27.06.2014
1' deux itinéraires d'écriture
1'45 Duras « Écrire c'est douter. »
« Moi je me méfie des belles formules, plus ou moins paradoxales qui font très chic. »
Écrire c'est raconter qqch ou expliquer qcch.
3'45 genèse de l'entrée en écriture : autographique
Raconter mon enfance, formidable. J'en étais déjà conscient, enfant, et je le disais. On cavalait partout.
Projet, refaire La guerre des boutons. Mais la figure de mon père a tout envahi.
10' le bonheur, l'émotion la transe d'écriture autobiographique, les phrases arrivent toutes seules, plus belles et justes (même les mots) qu'on se croyait capable de faire.
[// JP Toussaint, L'urgence et la patience, p43-44]
16'30 bien faire, faire parfait, comme un maçon le mur droit
17'30 tout est poésie, il n'y a que poésie (même la prose)
23' Toutes ces conneries pour supporter la vérité, éviter de la voir en face.
24' penser à sa postérité c'est encore un consolationnisme




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Jean le savait, à quarante ans, les choses basculent, elles prennent un air définitif, en conséquence de quoi il prenait grand soin à demeurer sur son fil invisible, frisant l'immobilité.
(Emmanuelle Lambert, La tête haute, p.20)

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J'avais vingt ans (ou vingt et un ans, peu importe, je n'ai jamais été à un an près dans la vie)…
(Jean-philippe Toussaint, l'urgence et la patience, p.10)

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La vie restera chose incertaine tant qu'il y aura des hommes.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.66)

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Les sots mettent du temps pour comprendre. Les intelligents pour ne pas comprendre.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.66)

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L'homme, somme de soustractions.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.66)

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Il y a du jeu entre l'homme et le monde, comme entre la porte et son armoire.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.66)

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Pour qu'un penseur soit intéressant, il faut qu'il ne puisse pas penser jusqu'au bout. Car il n'y a pas de bout. Il y a un charme. La pensée est enlevée, fait la roue, et ruine l'ambition d'absolu. Tout est à refaire, toujours, pour un homme d'esprit. C'est pourquoi la notion de progrès ne lui convient pas. Ce ne sont perpétuellement qu'essais, tentatives, pour faire sauter la machine. Qui ne saute pas.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.150)

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… le seul bienfait de la gloire est de mener à quelques-uns.
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, p. 135)

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Sachons gré aux tracas de la vie, ils nous divertissent de son horreur.
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, p.147)

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Passé un certain moment de l'existence, il ne peut plus y avoir de gaietés que sacrilèges.
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, p.142)

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Quelquefois, la souffrance nous relâche, mais comme un prisonnier sur parole.
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, p.140)

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La souffrance est certainement ce qui va le plus loin, mais vers où ?
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, p.140)

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Sans mes souffrances, je ne me reconnaîtrais pas.
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, p.143)

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La souffrance (…) : ce n'est pas hors d'elle, mais en elle qu'il faut rechercher le répit.
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, p.145)

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J'en ai assez dit pour rendre ce qui suit totalement dénué d'intérêt. Cette espèce de préface n'a peut-être été écrite que pour l'annuler davantage.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.20)

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Sa magie dépend du lecteur.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.17)

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La nature est faite d'aphorismes.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.19)

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Il y a dans toute grande compréhension une part d'incompréhension gracieuse qui fait sauter l'intelligence.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.36)

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La poésie donne le plaisir de ne pas avoir à comprendre. La compréhension elle-même est charmée, remet à plus tard. Car on ne comprend pas plus la prose digne de ce nom que la poésie ; mais on s'obstine. (…) Lire un poème, pour la première fois, un grand poème, c'est une corvée, un indispensable travail. Le poème se laisse comprendre plastiquement, est fait d'ombre et de lumière. Difficiles à dégager.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.85)

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Le mauvais comédien indispose.
Le bon tranquillise.
Le grand inquiète.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.85)

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Le vent est loquace, comme tous les solitaires.
(Georges Perros, Papiers Collés I, p.110)


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En ce moment, je travaille/m'évertue à me concentrer.
En ce moment, je cherche à me concentrer.


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2014 11 18 - Livre II (2/4) Qu'est-ce que la Volonté ? [Schopenhauer]
15'40 + 19' la Volonté ≠ volonté justifiée par des raisons, justifications, motifs (psycho-logiques)
La Volonté est irréductible aux raisons (psychologisantes). Occasionnalisme.
Il a déconstruit le concept de volonté.



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2014 11 19 - Livre III (3/4) L'art ou la revanche**
Jacques Brel : Quand on est choqué par la vie, on écrit des livres ou on fait des films, ou on écrit des chansons peut-être. C'est Brassens qui dit ça, il dit « Je pousse des p'tits cris comme un oiseau qui a mal ».
4' les filles et les chiens
5'+37' le joli ≠ le beau, beauté.
Le joli : imposture esthétique, excite le regard, relève de l'érotique plutôt que de l'esthétique.
La fonction de l'art (livre 3) c'est d'essayer d'anéantir [impossible !] au mieux, de diminuer ou suspendre au moins le Vouloir, la Volonté qui est source de souffrance, pour Sch.
Oui, nous sommes les esclaves du Vouloir.
La Volonté, sans autre but que de se vouloir elle-même.
Hommes, espèce vaguement consciente de ce Vouloir, mais c'est pas pour autant que nous en sommes pas les esclaves.
Sauf, lors de l'expérience esthétique.
Suspend le Vouloir-vivre, et nous le fait le contempler.
Voir les Idées. Fonction pédagogique. Genre de connaissance.
Contemplations des idées. Platoniciennes ? Mais dans ce monde.
19'45 livre 3, l'esthétique de sch.
19'45 C'est comme s'il prend des petits bouts des uatres philosophes pour forger sa propre esthétique. Sorte de bricolage, souvent marqué du sceau de la mauvaise foi. (PM)[détournement] Emprunts. En même temps, il tord, il tord kant, et peut-être hegel.
20'25 : génie, rapport au monde désintéressé, contemplatif.
+ 28' Handicap, inapte.
Entre le fou et l'enfant. 30'20 voilà pourquoi on met du temps pour reconnaître le travail/oeuvre du génie.
Dali (archive) : « Attention à jouer au génie, parce qu'on risque de le devenir. »
32' le joli, le sublime
joli : tte chose belle dans le genre enjoué. Il faut le réprouver.
37' le joli, domaine érotique
la femme belle calme les ardeurs …
39' (≠ nietzsche) La contemplation esthétique c'est une sorte d'extase anesthésiante, où nous prenons connaissance de ce qui nous meut.
40' Kant : le sublime (mathématique)
Contempler ce qui pourrait me détruire, m'anéantir.
43' le plaisir à contempler le héros qui court à sa perte. Parce que c'est la vie.
43'30 Maupassant, Bel ami : je suis vieux (la vieillesse)** [+ otto : chapitre (AF) sur la vieillesse. « Au bout du conte », etc.]
47''45 la tragédie montre sans fard ce que le Vouloir-vivre réserve à ses esclaves.


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Si je chante, si je compose, c'est parce que je me suis posé trop de questions auxquelles je ne trouvais pas de réponse. Je faisais trop d'introspection, je me regardais trop. (…) C'est la chanson qui a résolu mes problèmes et, il faut le croire, aussi beaucoup de ceux des autres… Je préfère rester en friche. (…) Pourquoi philosopher alors qu'on peut chanter ?
(Loïc Rochard, Brassens par Brassens, p.57)

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Je me borne à regarder ceux qui vivent autour de moi et cela me suffit pour faire de la philosophie : il y a tout là-dedans, toute la philosophie est là.
(Loïc Rochard, Brassens par Brassens, p.57)
->
Je me borne à regarder ceux qui vivent autour de moi et cela me suffit pour faire de la philosophie : il y a tout là-dedans... (G. Brassens)

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)) Quand on est choqué par la vie, on écrit des livres ou on fait des films, ou on écrit des chansons peut-être. C'est Brassens qui dit ça, il dit « Je pousse des p'tits cris comme un oiseau qui a mal ». (Jacques Brel) ((


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L'histoire d'une vie est toujours l'histoire d'une souffrance.
(Arthur Schopenhauer, cité par Frédéric Schiffter, dans Philosophie sentimentale)


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(C'est vrai que) Physiquement, vu de dos, je perds (un peu) la face.
(Avec mon pas de cul, c'est vrai que) Physiquement, vu de dos, je perds (un peu) la face.
C'est vrai que, de dos, mon physique perd un peu la face.


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[Une piste physio-logique sur la pédophilie ?]
Toujours selon lui [Conrad Murra], l’artiste [Michael Jackson] aurait été forcé à l’âge de 13 ans de de prendre des hormones pour repousser sa puberté et préserver ainsi sa voix.
Conrad Murray ajoute de nouvelles accusations de pédophilies : il affirme que Michael Jackson voulait se marier avec sa filleule Harriet Lester, la fille de l'un de ses proches, dont il serait tombé “amoureux” alors qu'elle avait 5 ans.   Il aurait, toujours selon ses dires, porté son “second choix” sur l'actrice Emma Watson, alors âgée de 11 ans, celle du premier Harry Potter. Des affirmations réfutées par les deux intéressés, qui parlent de propos “complètement ridicules”, rapporte le Telegraph.



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France Culture, NCC, Le monde comme volonté et comme représentation (avec Clément Rosset)

La vie de chacun de nous, à l’embrasser dans son ensemble d’un coup d’œil, à n’en considérer que les traits marquants, est une véritable tragédie ; mais quand il faut, pas à pas, l’épuiser en détail, elle prend la tournure d’une comédie. Chaque jour apporte son travail, son souci ; chaque instant, sa duperie nouvelle ; chaque semaine, son désir, sa crainte ; chaque heure, ses désappointements, car le hasard est là, toujours aux aguets pour faire quelque malice : pures scènes comiques que tout cela. Mais les souhaits ? jamais exaucés, la peine toujours dépensée en vain, les espérances brisées par un destin impitoyable, les mécomptes cruels qui composent la vie entière, la souffrance qui va grandissant, et, à l’extrémité du tout, la mort, en voilà assez pour faire une tragédie. On dirait que la fatalité veut, dans notre existence, compléter la torture par la dérision : elle y met toutes les douleurs de la tragédie ; mais, pour ne pas nous laisser au moins la dignité du personnage tragique, elle nous réduit, dans les détails de la vie, au rôle du bouffon.  (Monde, III, 407 ?)

La vie de chacun de nous, à l’embrasser dans son ensemble d’un coup d’œil, à n’en considérer que les traits marquants, est une véritable tragédie ; mais quand il faut, pas à pas, l’épuiser en détail, elle prend la tournure d’une comédie. Chaque jour apporte son travail, son souci ; chaque instant, sa duperie nouvelle ; chaque semaine, son désir, sa crainte ; chaque heure, ses désappointements, car le hasard est là, toujours aux aguets pour faire quelque malice : pures scènes comiques que tout cela. (…) On dirait que la fatalité veut, dans notre existence, compléter la torture par la dérision : elle y met toutes les douleurs de la tragédie ; mais, pour ne pas nous laisser au moins la dignité du personnage tragique, elle nous réduit, dans les détails de la vie, au rôle du bouffon. (Arthur Schopenhauer)
> La vie de chacun (), à l’embrasser dans son ensemble () est une () tragédie ; mais () en détail () une comédie.



On ne demande pas au philosophe de nous donner des raisons de vivre. (Clément Rosset)


Les grands hommes de pensée, comme les grands ruminants, sont ceux qui n'ont que ça à faire. C'est injuste peut-être, mais le monde est injuste. Il n'est pas là pour nous faire plaisir. (Raphaël Enthoven)


Palingénèse.
La mort ne tue pas.

20' amour, sentiment amoureux
on prend pour le plus personnel ce qu'il y a de plus impersonnel ! [programme]
Je t'aime ? Non, j'aime via moi toi qui n'es pas toi-même, mais autre chose.

21'45
Rosset : Ma première lecture philosophique : Schopenhauer (// K)
Deux chocs initiaux : Schopenhauer et Carmen de Bizet. (// Nietzsche)
Nietzsche : « Schopenhauer l'éducateur ».
Une fille dans le train à qui j'expliquais ça, elle a fini par pleurer et ne voulait plus me parler. (K)(TP) !
24' Allégorie du porc-épic. La bonne distance, moyenne.
« La conséquence de tout cela est que la sociabilité de chacun est inversement proportionnelle à sa valeur intellectuelle. Et dire de quelqu'un « il est sauvage » signifie déjà presque « c'est un homme de qualité. » Soit solitude soit vulgarité.

Rosset (->style) : « Au regard distrait, il apparaît comme… »

37' « De même, avoir l'esprit philosophique, c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire ; tandis que l'étonnement du savant ne se produit qu'à propos de phénomènes rares et choisis, et que tout son problème se réduit à ramener ce phénomène à un autre plus connu. »
(A. SCHOPENHAUER, Le Monde comme volonté et comme représentation, suppl. au livre Ier, c. 17, "Sur le besoin métaphysique de l'humanité", tr. Burdeau, Paris, PUF, pp. 851-852.)

38' Culte de la raison. Depuis christianisme/Platon. Importance est donner à l'intelligence. Schopenhauer l'inverse. Hapax/Ovni dans la philosophie occidentale. Spinoza d'abord mais c'était plus discret, mais frontal.



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Le monde n'est manifestement pas là pour nous faire plaisir. (OK)


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La vie des enfants c'est la mort des parents. (Hegel)


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« De même, avoir l'esprit philosophique, c'est être capable de s'étonner des événements habituels et des choses de tous les jours, de se poser comme sujet d'étude ce qu'il y a de plus général et de plus ordinaire ; tandis que l'étonnement du savant ne se produit qu'à propos de phénomènes rares et choisis, et que tout son problème se réduit à ramener ce phénomène à un autre plus connu. »
(A. SCHOPENHAUER, Le Monde comme volonté et comme représentation, suppl. au livre Ier, c. 17, "Sur le besoin métaphysique de l'humanité", tr. Burdeau, Paris, PUF, pp. 851-852.)
+
Je me borne à regarder ceux qui vivent autour de moi et cela me suffit pour faire de la philosophie : il y a tout là-dedans, toute la philosophie est là.
(Loïc Rochard, Brassens par Brassens, p.57)
+
OK : … philosophe, intelligence scientifique happée par l'urgence de vivre au mieux…


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On tâchera de faire bonne route, sinon, bah, on tachera.
On tâchera de faire bonne route ; sinon, on tachera.
On tâchera de faire bonne route ; sinon, on tachera.





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Ah c’qu’on est beau au bord de la mer, j’adore
Ah c’que c’est bien quand on fait la paire, tu trouves pas?
Ah c’qu’on est beau au bord de la mer, j’adore
Ah c’qu’elle est est belle sur nous cette lumière, tu trouves pas?
Ah la la c’que c’est tranquille
Ah ah la la c’que c’est tranquille
Ah c’que t’es belle au bord de la mer, j’adore
Ah c’qu’elles sont bien ces ballades à faire, tu trouves pas?
Ah c’que t’es belle au bord de la mer, j’adore
Ah c’que c’est bien quand on fait la paire, tu trouves pas?
Ah la la c’que c’est tranquille
Ah la la si c’était possible
Je t’assure qu’on va s’y plaire
Je t’assure que cet hiver tout ira bien
Je t’assure qu’on va s’y plaire
Je t’assure oui qu’au bon air tout ira bien...
Bien
Bien, tout ira bien
Bien
Bien tout ira bien

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De : karl
À :
Envoyé le : Dimanche 14 août 2016 8h36
Objet : suite à conversation téléphonique

Bonjour,
Pour faire suite à notre conversation téléphonique, et me présenter en deux mots…
Je suis philosophe multimédia (sous pseudonyme). Entre autres, je prépare actuellement un essai (sur un grand écrivain français, Alain Robbe-Grillet) qui m'a été commandé par un éditeur chinois suite à une série de conférences que j'ai donné en Chine en août et septembre 2014, à son invitation.
Mais, ce qui me retient actuellement en Bretagne et Normandie, c'est un projet d'entretiens enregistrés autobiographiques que j'ai eu l'idée toute récente de proposer à tout type de personnes, fort d'une bonne expérience en la matière de par mon activité, et mes activités passées. Long de quelques heures, en une séance ou plusieurs, le principe serait qu'ils me racontent leur vie, des souvenirs, ou un métier, une expérience, devant un micro ou une caméra, au choix. Après quoi, et après montage éventuel, ces archives leur appartiendraient, à destination de leur famille, etc. De cette activité (que je souhaite quelque peu rémunératrice) je suis à la période d'essai, avec déjà deux premiers rendez-vous qui me permettront, j'espère, de démarcher plus largement très bientôt. Par ailleurs, je mets en place un projet de post-interviews, dont je vous expliquerai le principe lors de notre entretien. Une de ces prochaines post-interviews devrait être avec le directeur de la Maison de la Poésie (à Paris) et du festival des Correspondances (à Manosque), voilà pourquoi je risque de devoir me rendre à Manosque pour assister à la prochaine édition qui aura lieu du 21 au 25 septembre. Et cela, sans savoir encore si j'en passerai par Nemours – ou pas, pour raisons économiques. En Seine-et-Marne, je prévois donc un retour à la mi-septembre, sinon alors à la toute fin septembre.
En espérant votre compréhension, et vous en remerciant dans ce cas,
Bien cordialement,
Karl Dolédec


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"C'est dans ses moments révolutionnaires que la culture prend conscience d'elle-même comme mensonge." (p. 59, Francesco Massi, supersitions, Ed. Allia)

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Mes régionalismes :
Y en a pas bezef
Il va le cotir
Il va le tosser
Il va finir à la jaille / C'est pour la jaille
Oh, ma doué
Baragouine [bara = pain, gouine = vin]
Dépiauter
Hucher (= gueuler)


(Voir fiche)

#
(J'ai) En tête, une oeuvre de rêve/rêvée.


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En venir à ne plus rien faire dans/pour ce monde,  et c'est la sagesse à grands (coups de) pas.
En venir à ne plus vouloir rien faire dans/pour ce monde,  et c'est la sagesse à grands (coups de) pas.
Commencer par ne plus vouloir, c'est la sagesse à grands « pas ».
Refuser de marcher, c'est la sagesse à grands pas.
Refuser de marcher dans les panneaux, c'est la sagesse à grands pas.
C'est la sagesse à grands pas, d'apprendre à dire non.
Ne plus vouloir marcher, c'est la sagesse à grands pas.


#
Yolande, levant son verre (et par erreur) :
À la tchin. [= à la tienne + tchin]



—————

Rattrapage



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Maire lors d'un mariage :
Au nom de la loi… je vous arrête tout de suite.
Au nom de la loi je vous… arrête tout de suite.
(En vertu des pouvoir qui me sont conférés.)

#
J'ai étudié, désormais j'élude.
J'ai étudié assez pour éluder.
J'ai étudié assez pour maintenant éluder.
Avoir étudié la question assez pour (ensuite/enfin) éluder.
J'ai étudié, maintenant j'élude.
J'ai étudié (la question), maintenant j'élude.
J'ai assez étudié la question, maintenant j'élude.

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CNV
Vu sur autoroute, panneau électronique :
« Faites une pause pour téléphoner. »
Injonction par maladresse.
≠ « Pour téléphoner, faites une pause. »

#
Une chevelure « fait » jeune. De là, vaut-il mieux vieillir sans elle ou (bien) sous elle ?
La chevelure est associée à la jeunesse. De là, vaut-il mieux vieillir sans elle ou bien sous elle ?

#
Cet homo ne s'intéresse qu'aux mots sexuels.
— Pas que.
Ce pédé ne s'intéresse qu'aux mots sexuels.
— Pas que.



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Tâcher de le prendre homo.

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— Tu es plutôt charpentée, comme fille.
— Il faut être charpenté pour te supporter, toi(t).

#
Il suffit d'observer/considérer extraordinairement l'ordinaire pour le rendre extra-ordinaire.

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Le grand public plébiscite le(s) documentaire(s) pourvu qu'il(s) soient animalier(s). Comme si l'humain était moins animal et/ou son environnement moins fascinant/poétique. Ou peut-être (dans) son traitement/à traiter.

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Marie se karl(is)e peut-être mais Karl aussi se marie.
Marie se karl(is)e peut-être mais Karl aussi n'est pas sans se marier.

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Faire fi de la téléo-logique ferait fi de l'axio-logique, c'est-à-dire de morale.
Faire fi de téléo-logique fait fi d'axio-logique. Celle-ci germant de celle-là.


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Nous sommes comme des horlogeries, plus ou moins complexes. Certaines indiquent les heures, d'autres seulement les minutes, d'autres les secondes, et d'autres l'ensemble. Aiguilles plus ou moins grosses, grossières. Mécaniques plus ou moins fragiles/précaires, en fonctions/proportions peut-être de leur complexité.

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Céline, Sade, etc. Artistes immoraux, dites-vous ? Et dieu, alors ? L'architecte esthète de tout, toute cette cruauté.

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La cerise ne me fera pas avaler le gâteau (pourri).
Quand la cerise fait avaler le gâteau de merde.

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C'est la cerise sur le râteau.

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Je ne m'épanouis pas dans l'esclavage, désolé. D'autres davantage.
Je ne m'épanouis pas, désolé, dans l'esclavage. D'autres, eux, davantage. Qui, là, ont l'avantage. [désolé, oeufs, las]

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Infatigable/endurant comme un saumon.

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Marie : Tu fais quelle taille, de vêtement ? Il faudrait trouver une coupe qui t'aille.
Une coupe qui t'aille serait de ta taille.
Te trouver une coupe qui t'aille.


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Si tu te rendais (le) compte de tout ce qui grouille/fourmille dans l'herbe quand tu ne vois que l'herbe.
Si tu te réalisais tout ce qui grouille/fourmille dans l'herbe quand tu ne vois que l'herbe.
Si tu te réalisais tout ce qui grouille/fourmille dans l'herbe là où tu ne vois que l'herbe.
Réaliser tout ce qui fourmille dans l'herbe quand on ne voit que l'herbe/al pelouse.
Réaliser tout ce qui fourmille/grouille dans les herbes quand on ne voit que les herbes.

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Se demander si on ne s'accroche/s'agrippe/sert pas plus qu'il n'en faut au/le manche du balai.

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– À vol d'oiseau c'est tout près, pourtant, c'est dommage/ballot.
Marie – Et tu crois qu'on peut y aller à vol d'oiseau ?

– À vol d'oiseau c'est pourtant tout près, c'est dommage/ballot !
Marie – Et tu crois qu'on peut y aller à vol d'oiseau ?

#
Prendre son courage à deux mains, ou (le remettre) à demain.
Prendre son courage à deux mains, ou l'y remettre.

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Bien sûr que (si) la vie a un sens. De la marche.
Bien sûr que si la vie a un sens : de la marche.
Bien sûr que si la vie a  au moins un sens : de la marche.

#
Le trop d'assurance assure la violence.
Le trop d'assurance (psychologique) assure la violence.
Le trop d'assurance (psychologique) assure la violence.
L'assurance (morale) assure la violence.
L'assurance (morale) assure surtout la violence.



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Y — L'amour/les hommes ne m'intéressent plus. J'ai donné.
K — Oui, mais reprendre c'est voler.

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Annick, d'infirmière à fermière, (avant tout) mère, et maire, qui veille au grain du Mesnil.
Annick, l'infirmière fermière, (avant tout) mère, et maire, qui veille au grain du Mesnil.
Annick, l'infirmière fermière, « avant tout mère », et maire, qui veille au grain du Mesnil.


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Guy, fuse et fustige entre ses vaches, ces connasses.
Guy, vif comme un lapin toujours en chasse, fuse et fustige entre ses vaches, ces connasses.
Guy, vif comme un lapin en chasse, fuse et fustige entre ses vaches, ces connasses.
Guy, vif comme un lapin, fuse et fustige entre ses vaches, ces/ses connasses.
Guy, vif comme un lapin, fuse et fustige entre ses vaches, ces connasses.

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Karl – C'est censuré par-tout dans le monde.
Marie – Par qui ?
->
C'est censuré par qui ? Partout.
Censuré par qui ? Partout.


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Je peux leur donner des cours particuliers les doigts dans le nez. Et ailleurs si affinités.
Donner des cours particuliers les doigts dans le nez. Et ailleurs si affinités.


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Et puis (j'ai la faiblesse) qu'elle soit une blonde, pas trop moche...
Je l'aime bien. J'ai la faiblesse qu'elle soit jolie.
Et puis, que veux-tu, j'ai la faiblesse qu'elle soit jolie.
C'est comme ça, j'ai la faiblesse qu'elle soit jolie.
C'est ainsi, j'ai la faiblesse qu'elle soit jolie.



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Mais enfin, c'est surtout, si si, qu'on est pas bézef, pas nombreux à clamer que la vie... c'est de la merde. Sur les doigts d'une main, même. (Qu'on se compte, hein.) Parce que c'en est, et je suis pour ainsi dire en mesure de le démontrer, moi. En toute logique. Fini le nietzschéisme-coué. J'ai dépassé ça. Voyons plus loin que le bout d'être né, et né programmé pour perpétuer une espèce malgré nous, et à quel prix. Un de mes derniers tweets : « Mais bien sûr que si la vie a un sens : de la marche. » Il y manque une virgule ? C'est exprès. Mon amphibo-logique ⓚ oblige.

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Voir plus loin que le bout d'être né – né programmé pour perpétuer une espèce à nos dépens, et à quel prix.

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Nico b., par erreur :
En période de vaches creuses.

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Inspiré de Nico b. :
Elle me convient. J'ai trouvé la bonne femme.

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Inspiré d'une chanson de Nico b.
Singer le monde qui.
Ils singent le monde qui.
Il singe le monde qui.


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L’humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. (Raymond Queneau)


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Pour décrypter les anagrammes, contrepèteries, homophonies, permutations et autres astuces de ces cent titres, on passera de la culture classique à la culture populaire, puisant dans des souvenirs de lectures, de chansons, de publicités ou de films.
(Extrait 4e de couv. de Cent Titres, par Clémentine Mélois)