20191008

NOTAGE de 2019-08-20 à 2019-10-08







2019 08 20


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Se résoudre à mourir.
À mourir, se résoudre.


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[brachy-logique][karl][rappel]
• Une personnalité [Ludwig Wittgenstein] que Bertrand Russell résumait en quatre adjectif : passionné, profond, intense, et dominateur.
(infra)
• Robbe-Grillet ? Drôle, décidé, sympathique, caustique [  ].
(Philippe Sollers, Un vrai roman, mémoires)



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[âge]
Wittgenstein est né l'année où Nietzsche s'est effondré, en 1889. Comme un passage de relai ? « D'autres travailleurs viendront… » (cf. rimbaud)


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[neutralisage]
François Noudelmann – Longtemps, Wittgenstein est resté connu pour son Tractatus-logico-philosophicus, seul ouvrage publié de son vivant. Cet ingénieur de formation s'était orienté vers la logique et opposait aux profondeurs philosophiques un usage clinique du langage. Il prétendait guérir ainsi la philosophie de son verbiage séculaire sur l'essence des choses. [  ]
Christiane Chauviré – [  ] Et sa caractéristique est d'avoir recommencé la philosophie à zéro – si on peut imaginer une pareille chose. Et ce, deux fois. Puisqu'il l'a fait d'abord dans le Tractatus [  ] et puis dans l'ouvrage fondamentale de sa seconde philosophie, Recherches philosophiques, et dans les deux cas il a essayé, en s'inspirant de philosophes positivistes au début, d'éradiquer la métaphysique, en la renvoyant à son propre non-sens, et cela en se basant sur une analyse du langage, révélant les propositions métaphysiques comme des non-sens. Et puis, ce mouvement se poursuit dans la seconde philosophie, mais de manière beaucoup plus concrète – c'est une philosophie du concret alors que le Tractatus était terriblement abstrait, péchait par excès d'abstraction –, dans la seconde philosophie, qui prend donc le tournant grammaticale, la philosophie doit montrer que la métaphysique, c'est de la mauvaise grammaire ; et que pour se délivrer de la métaphysique, pour accéder à l'apaisement, il faut retrouver la véritable grammaire de nos mots du langage ordinaire.
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 0'30)
+
Christiane Chauviré – [  ] en étudiant le fonctionnement réel du langage ordinaire, on aboutit à un objectif thérapeutique qui est de guérir le philosophe, bien sûr des illusions de la fausse profondeur, comme Nietzsche l'avait déjà dit, et aussi le philosophe doit se sentir apaisé par cette espèce d'analyse de la grammaire, là où les théories philosophiques, les doctrines, ne l'ont pas apaisé.
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 10')
+
[  ] c'est-à-dire le ressouvenir des règles du langage, que nous avons oubliées, à force de parler, au fond, et notamment en philosophie, c'est se ressouvenir des règles du langage, et [avoir] une vie synoptique des règles de son langage ou d'un segment de son langage, qui va permettre au philosophe de comprendre que le problème philosophique qui le tourmentait est né d'une mauvaise compréhension de la grammaire, est né d'un problème de mots. [  ] ce que veut faire Wittgenstein [  ] c'est simplement remonter à la source des problèmes philosophiques, et la source se trouve dans une mécompréhension de la grammaire.
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 18'30)
+
[Qu'est-ce qu'un jeu de langue, pour Wittgenstein et ce qu'il entend par grammaire ?]

(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 26'30)


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[neutralisage]
Christiane Chauviré – Alors, au fond, ce que dit Wittgenstein, c'est que la philosophie traditionnelle, métaphysique, c'est de la mauvaise grammaire. La philosophie s'édifie sur des incompréhensions du langage…
François Noudelmann – Mais pourquoi de la « mauvaise grammaire » ? C'est un usage parmi d'autres !
– Ah, c'est un usage comme un autre, mais qui tourmente les gens ! Qui pose des questions qui ne peuvent pas être résolues.
– Oui. Donc il faut poser des questions simplement si on a des réponses, quoi, c'est ça ?
– Voilà. Il faut reconstituer le chemin de la personne qui a erré, du fait de la mauvaise compréhension de sa grammaire. Qui s'est laissé fasciner par certaines expressions langagières, et lui montrer comment elle a failli par rapport au langage ordinaire, par rapport à la grammaire du langage ordinaire. Et c'est à ce moment-là que les difficultés philosophiques, les noeuds de la philosophie se dénouent, et laisse l'apprenti philosophe apaisé, là où aucune doctrine ne l'aurait apaisé.
– D'accord. Pas d'inquiétude, alors.
– C'est le quiétisme wittgensteinien. (rire)
– Oh, c'est le quiétisme un peu particulier quand même.
– Oui, c'est vrai.
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 28')
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[Witt : "airs de famille", (AF) entre les lignes ici, dans les ellipses]
Antonia Soulez – Et il s'agit de dénicher les préjugés grammaticaux.
F.N. – C'est ça. Et ça, c'est le rôle de la philosophie.
– Ah bah, c'est le rôle de la description !
– Et la philosophie est définie comme ça.
– Et la philosophie, c'est ça !
[  ]
Au fond, la méthode [  ] vient de ce qu'il n'est pas possible de définir les grandes choses. par exemple, la relation entre le monde et le langage, [  ], etc. Tout ça est indéfinissable.
– Donc, en fait, ça va vraiment à l'encontre de la tendance du philosophe habituellement, d'aller vers la généralité, de rechercher des essences, ou de chercher des unités.
– Absolument.
– C'est quand même exactement à l'opposé de ça. C'est quand même là une fracture très grande dans l'histoire de la philosophie.
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 30')


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[autophilosophe][parabole]
Élisabeth Rigal – Et je pense que méthodologiquement, comme le disait Antonia, ce concept est fondamental pour comprendre du moins la seconde position de Wittgenstein, puisque je crois que les « airs de famille » sont joués contre le Tractatus, où on cherchait un invariant, une unité formelle, on était au niveau des généralités, et c'est une critique de l'univocité, de l'idéal d'exactitude, de l'idéal de complétude, qui fait dire à Wittgenstein que tout nouvel exemple n'est pas une contradiction mais une contribution, donc on fait une typologie et pas de théorie – c'est la critique de la théorie –, et ça me semble tout à fait fondamental, puisqu'on lutte contre la puissance que Wittgenstein lui-même appelle « la puissance "dévoluant?" de la langue », dans laquelle la Tractatus lui-même était pris, et on travaille par recherche des analogies éclairantes, par exemple entre une recherche mathématique et une recherche esthétique, et par opposition à des analogies fourvoyantes [  ].
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 31'50)


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[Wittgenstein vs Deleuze]
… et je pense que Deleuze aurait aimé Wittgenstein, s'il avait pu lire la philosophie dite seconde…
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 35')


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[autophilosophe][pop][TP]
Antonia Soulez – Moi je suis plutôt partisan(e) d'une approche modeste, je parle pas de modestie au sens moral, hein, mais de partir d'en bas. Wittgenstein nous a appris à partir d'en bas. C'est ça qui est extraordinaire.
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 37'50)
+
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Christiane Chauviré – Il faut étudier la pensée, comme la marche ou comme le fait de manger, comme une activité humaine ordinaire.
(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 45')

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[ARG]
La phénoménologie, c'est une représentation immédiate de l'expérience immédiate.
(Élisabeth Rigal, Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 39'50)



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[ARG][intelligence][cosmo-logique][anthropo-logique]
Il me semble que l'enjeu de la deuxième philosophie, c'est de re-poser la question du sens du monde, mais un sens en fragments, éclaté, pas du tout de sens plein. C'est une critique de ce type de métaphysique, de la plénitude du sens, etc. [  ] Wittgenstein ne cesse de dire qu'il n'y a pas d'indépendance logique (qu'il y a donc des liens intrinsèques, indissolubles) entre l'expérience vécue et son expression. [   ] une question du sens du monde, mais le monde qui n'est pas objectif, qui passe par l'anthropologie, etc.
(…, Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 10'50)

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[intelligence][psycho-logique][cosmo-logique][anthropo-logique][M]
Ce que Wittgenstein met en question, c'est bien la manière de dire. Par exemple la manière de dire le monde. Par exemple, croire qu'on atteint le objets en les désignant. Par exemple, penser qu'il est possible de se comprendre avec des formules qui sont chargés malgré tout du désir de se comprendre mais ça ne suffit pas. Voilà. Donc je pense que c'est plutôt la manière de dire qui est centrale pour lui. [  ] Hein ? On croit qu'on saisit les choses directement, qu'il y a une saisie directe, [  ] et là on fait erreur. [  ] Mais les choses importantes le demeurent. Simplement, on ne peut pas prétendre les connaître et dire qu'on les connaît avec l'assurance que l'on affichait jusque là.
(…, Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 12'20)


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[TP][écolo-logique][pop]
Mais on revient à l'ordinaire, et moi je pense qu'on essaie de mettre à découvert la profondeur de l'ordinaire.
(…, Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 16'15)


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[TP][karl][noirage][âge]
J'aurai vécu.
J'aurais bien vécu, mais j'aurai vécu.
J'aurais bien vécu encore, mais j'aurai bien vécu.


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Très bon anniversaire, mon vieux ! 40 ans, ça y est. Du clan. Mais qu'importe, vraiment, si…
Donc reprends bien soin de toi, mais vraiment, sans plus attendre. Vraiment vraiment. Ci-joint, pour te re-(dé)montrer le chemin, te faire tilt, j'espère, dans sa simplicité. Plus un petit bonus pour la blague. Et un autre bonus ici, au cas où tu n'aurais pas ce deux EP de…
Et pour intro, je répète, ce résumé-clé, pour moi déterminant pour passer à l'action, et qui botte Lyme en touche, justement, ça devrait te plaire même si ce n'est qu'un rappel :


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[jus]
5 ou 6 carottes
2 gros quartiers d'ail
2 courgettes
1/3 concombre
grosse poignée de double persil
1 gros citron


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[bio-logique]
Douleurs au cou et craquement cervicales

(https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/forum/affich-2090958-douleurs-au-cou-et-craquement-cervicales)


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[bio-logique]
[  ]
Pour mieux comprendre la sensation de fatigue après une séance chez l’ostéo, il faut d’abord comprendre les effets d’un soin. Il y a d’abord le rebond inflammatoire qui survient dans les 48 heures après la séance chez l’ostéopathe. En effet, le corps va réagir dans le cadre du principe de l’auto-guérison. Certaines techniques utilisées par l’ostéopathe peuvent aussi créer une sorte de libération du corps ainsi des réactions au niveau du système nerveux. Après la séance chez l’ostéo, le corps va aussi libérer des toxines. Après toutes ces étapes, on passe alors dans le processus de guérison de haut en bas.
Pensez à bien vous hydrater après une séance chez l’ostéopathe. C’est une manière d’aider les articulations, les ligaments et les muscles à récupérer vite, surtout après les diverses manipulations réalisées par l’ostéo. Mangez aussi de manière équilibrée, autrement dit évitez de manger des aliments trop salés, trop gras ou encore trop sucrés.  Il est aussi recommandé d’éviter certaines positions et postures afin de ne pas générer de nouvelles tensions. Evitez notamment de rester assis ou debout trop longtemps ainsi que les longs trajets.
(http://www.dondusang-chantenay.fr/suis-fatigue-apres-seance-dosteopathie/)
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Dans les 2-3 jours suivant la consultation, le patient peut ressentir une fatigue, des courbatures voire la sensation d'une aggravation transitoire des symptômes. L’asthénie passagère provient du relâchement des tissus, mais également de la stimulation du système parasympathique, qui contrairement au système orthosympathique, met le corps en état de repos relatif dans un objectif de conservation d’énergie. Autrement dit, le corps se met en veille pour recharger ses batteries.
     A partir du 5ème jour, l’amélioration post-consultation se fait sentir. Les tissus se sont regorgés de sang, La remise en route d’une circulation lymphatique, artérielle, veineuse efficiente permet de ressentir les bienfaits d’un tissu bien irrigué.
     Dans les 2 semaines qui suivent, l’autorégulation du corps se poursuit. L’état d’équilibre se stabilise vers la 3ème semaine. Lorsque cet équilibre n’est pas consolidé, le corps peut revenir à son état original douloureux. C’est pour cela qu’il est conseillé de consulter un ostéopathe environ 3 semaines à 1 mois après le premier rendez-vous, même si vous avez l’impression que les symptômes ont disparu.
  N’oublions pas que, plus un trouble est ancien, plus il mettra du temps à disparaître.
(https://osteopathieversailles.fr/actualites/reaction-corps-apres-seance-osteopathie)
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L’effet rebond
Suite à une séance d’ostéopathie, des signes peuvent apparaître. Il s’agit de l’effet rebond. C’est une aggravation réactionnelle transitoire qui survient le lendemain ou le surlendemain d’un soin, alors que tout semblait aller pour le mieux. Cette phase est d’autant plus surprenante que la personne, rentrée soulagée par le soin, se sentait alors beaucoup mieux.

Cette phase peut durer jusqu’à 10 jours, durant lesquels tout est possible. Ce qui fait que si la personne ressort de la séance avec un soulagement et cette impression d’être dérouillé, les jours suivants sont moins glorieux. Apparaît une phase d’exagération parfois assez spectaculaire : fatigue, courbature, apparition de douleurs variées, impression d’avoir été passé sous un rouleau compresseur, etc. Normalement, au 11ème jour, tous ces symptômes disparaissent, y compris celui qui constituait le motif de la consultation.

La douleur n’est pas là pour nuire, elle a une fonction. Elle est un signal d’alarme qui oblige la personne à réagir, voire à chercher une aide extérieure. Elle peut être aigüe ou chronique, et plus ou moins expressive. A minima, elle subsiste en toile de fond comme une gêne supportable au fil des ans. Mais derrière cette douleur se dessine un système qui arrive aux limites de son adaptation. Le corps s’épuise à lutter contre un déséquilibre permanent.

Lorsqu’on lève l’obstacle, l’origine du déséquilibre, l’organisme peut enfin se lancer dans un processus de réparation. Celui-ci est consommateur d’énergie et provoque des œdèmes, dits de « réparation », aux endroits qui nécessitent un remaniement. Ces zones font partie de la chaine dysfonctionnelle reliant la cause du problème à son expression (le symptôme).

Malheureusement, aux endroits où l’espace manque (au niveau de la sortie des nerfs de la colonne vertébrale, la base du crâne, sous la clavicule, au niveau du canal carpien, certaines articulations, etc.) l’œdème fera compression, ce qui est douloureux, parfois plus qu’avant consultation.

Même si désagréable, cet effet rebond est donc de bon augure. Il révèle que l’organisme retrouve le pouvoir de corriger les problèmes à l’origine du symptôme. En général, cela montre que l’on a touché à une cause profonde et assure la disparition d’un amas de symptômes et de la non-réapparition de ceux-ci, sauf si la personne retombait sur la même cause. Ceci serait alors l’indice d’un traumatisme émotionnel inconscient sur laquelle il conviendrait de se pencher.

La personne peut donc naturellement présenter après une bonne séance des signes de fatigue, des courbatures, des douleurs migrantes (un coup le genou fait mal, puis la hanche, les lombaires, puis tout ça disparaît alors qu’une autre douleur survient à la nuque, etc.). L’intensité est tout à fait variable et semble dépendre de la chronicité, des tissus concernés et de l’importance du traumatisme à l’origine de tous ces maux.

En général, la séance apporte un gain. La personne se sent soulagée. Quelque chose vient de se libérer à l’intérieur et ça se ressent. En plus du retour de la mobilité, on a l’impression que « ça circule à nouveau ». Le reste de la journée, après le soin, se passe bien plutôt bien. Il arrive même qu’on exagère un peu. Certains qui avaient les épaules bloquées, en profitent maintenant pour nettoyer les rideaux ou tailler les haies, choses qu’ils avaient du mal à réaliser auparavant. Cela est fortement déconseillé, il convient de rester calme 2 ou 3 jours. Mais dès le lendemain, c’est parfois la surprise. Que s’est-il donc passé ?

Pendant le sommeil, le corps est entré dans une phase neurologique parasympathique, c’est-à-dire qu’il s’est mis en mode de récupération. L’organisme est en branle-bas de combat. Les cellules s’activent pour corriger tout ce qui peut l’être et cela se fait par de petites inflammations. Si beaucoup de choses sont à réparer, il est évident qu’il y aura des signes de fatigue, voire des courbatures. Quant aux douleurs, elles ne sont que la suite logique de ces inflammations qui compriment et chauffent, et comme tout cela ne se fait pas dans un état aigu, tout se passe à bas bruit : localement, on ne voit rien alors que l’organisme travaille d’arrache-pied en arrière-plan.

En réalité, même si ces signes sont expressifs les dix premiers jours en moyenne, les réactions de l’organisme en arrière-plan s’étalent véritablement sur un mois et demi. Cependant, elles ne sont plus conscientes, c’est-à-dire que la personne ne ressent plus de désagréments.

Néanmoins, il arrive parfois que les douleurs durent, malgré tout, plus longtemps que ces dix jours et que toute la période de réparation d’un mois et demi soit vécue avec difficulté. Du coup, l’organisme peine à se rétablir et cela se ressent. C’est pourquoi au-delà de deux semaines, une seconde séance peut être nécessaire pour libérer le blocage sous-jacent.

Là où la médecine allopathique s’occupe de réduire ou de faire disparaître les symptômes, les approches holistiques, elles, tentent de retracer l’histoire de la maladie et d’en corriger les causes sous-jacentes, car elles savent que si l’on n’atteint pas la cause, les conséquences s’éterniseront. Ces dernières confirment d’ailleurs le postulat de l’intelligence du corps.

L’idée est d’éradiquer la cause puis de laisser le corps annuler toute l’adaptation jusqu’aux symptômes, ce qui suppose une période de réparation intense, dont le début est marqué par ce fameux effet rebond. Les patients ont l’impression d’un retour en arrière, comme s’ils revivaient à rebours leurs anciens symptômes. On dit en ostéopathie que pour chaque année d’adaptation, il faut compter un mois de récupération. Cela ne veut pas dire que le patient ressentira cette activité de fond pendant toute cette période. Il sera libéré avant, tandis que l’organisme continue en sourdine à travailler sur sa lancée.

Si l’on ne s’attarde qu’aux symptômes, en les réduisant, d’autres apparaissent. Il n’y a aucun effet rebond. Le patient cherche un soulagement rapidement, il l’obtient, mais progressivement, plusieurs jours, semaines ou mois, voire parfois quelques années seulement après, surviennent d’autres problèmes. C’est pourquoi, il est intéressant de s’attarder beaucoup plus tôt sur le moindre signe que présente la personne, aussi minime soit-il, parce qu’il trahit déjà qu’il se passe une chose dont l’organisme n’arrive pas à se libérer. Inutile de laisser cela prendre des proportions avec le temps.

Le danger dans tout cela est de confondre cet effet rebond avec une aggravation vraie. C’est pourquoi il faut être vigilant et surtout à l’écoute du patient, mais également du corps, qui lui ne ment pas. Il apparaît qu’une vraie relation d’équipe doive s’instaurer entre le patient et le thérapeute. Le patient doit participer à sa santé et se responsabiliser. Quant au thérapeute, il doit apprendre à parler, à expliquer avec des mots simples et traduire (une sorte de feed-back) ce qu’exprime le corps.

La difficulté est de cerner si l’on est bien dans cette phase de réparation ou non, sachant que certains tissus (l’ovaire par exemple) peuvent réagir jusqu’à 3 mois après la séance.

Si la réaction est exacerbée, la personne est invitée à prévenir son thérapeute des réactions post-séances afin de s’assurer qu’il s’agisse bien de cet effet. Mais il faut comprendre qu’on ne peut demander à son corps de reprendre sa course effrénée sans une période de repos qui porte le nom de convalescence.
(http://www.pellen-osteopathe.fr/effet-rebond.html)



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[minimalisme]
titre :
mini
ma
liste
diét:éthique.


#i
[minimalisme]
mini ma liste :
Expérience de l'hôtel, fumio sasaki
Mac gyver
Huck en cabane
Thoreau
Nuit





2019 08 21


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Se reposer, comme une question.
Savoir se reposer, comme une question.
Se reposer, en question.

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Savoir se reposer soi-même et non des questions.


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(AF)
[autophilosophe][karl]
… philosophie = anthropologie, éthologie…

(Les Vendredis de la philosophie - 2008 - Ludwig Wittgenstein, 46' ?)


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Jean Giono, entretiens avec Taos Amrouche :
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(AF)
[giono]
[minimalisme][neutralisage]
Le bonheur se boit à des petites sources.
… dans une complicité avec les choses.
(Jean Giono, #38 Rechercher le bonheur, 0'30)
+

(Jean Giono, #38 Rechercher le bonheur, 5')

(Jean Giono, #39, Une aptitude innée au bonheur, 1')
+
Ce qui pour moi est une chose importante, c'est que le bonheur est un état neutre. Ça n'est pas un état flambant.
(Jean Giono, #40 Différencier joie et bonheur, 0')
+
Je ne suis pas parfaitement heureux. Et c'est précisément dans la limite où je ne le suis pas parfaitement que je le suis.
(Jean Giono, #41 Dites-nous votre recette du bonheur, 3'40)
+
… effleurons seulement le sujet, avec légèreté
(Jean Giono, #41 Dites-nous votre recette du bonheur, 4'30)
+

(Jean Giono, #44, La Ninie ou l'art de vieillir suite, 4'15)

+
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[rétention du bonheur, moissonné, et comme source romanesque]

(Jean Giono, #41 Dites-nous votre recette du bonheur, 5')

(Jean Giono, #42 Les vacances à Marseille)

(Jean Giono, #45 Une promenade d'après-midi, 2')


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[âge][neutralisage]

(Jean Giono, #44, La Ninie ou l'art de vieillir suite, 3'20)
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[la/ma mort]

(Jean Giono, #43 La Ninie ou l'art de vieillir, 0'15)


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[LT]
Le petit palais mozart…
(Jean Giono, #45 Une promenade d'après-midi)


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[Giono]
Jean Giono, entretiens avec Taos Amrouche (SUITE) :

• Sautons dans le sujet tout de suite. Vue par la fenêtre. Manosque… Dont le monde moderne n'a plus idée…
02 La légende de la bijouterie, 0'

• La vue de sa maison.
#10 La part de l'imagination dans le récit

• Je suis gêné avec la vérité, il faut que j'invente. Je n'aime pas donner au lecteur le document…
#10 La part de l'imagination dans le récit, 2' (+ #24 L'odeur de colle, 2'30)

• C'est ma pensée, et ça me fait plaisir de la penser.
#10 La part de l'imagination dans le récit, 4'

• allumer la pipe et les femmes (cf. #6, 0'40 : ne commencez pas à tressaillir avec votre âme de femme)
#14 Le témoignage du boulanger, 2'30

• Manosque. C'était une petite ville qui s'ennuyait. + Petite ville qui s'ennuie. Qui n'a pour se distraire que ces petites mesquineries + on écrasait mais toujours avec beaucoup de gentillesse… + pas de distraction comme le cinéma à l'époque, on se le faisait
#15 Les ragots de Delphine, 3'40 + #16 Organiser le scandale, 0'15 + #18 Piétiner les réputations, 1'50 + #26 Les enterrements de Mme Libeira, 1'

• Peut-être suis moi-même démesuré + votre sens de la démesure
#16 Organiser le scandale, 0' + #49 Le Zouave tromboniste, 5'

• que je vous raconte ma vie. On raconte toujours sa vie.
#17 La police chez Justinien, 0'

• le bonheur (et la classe) aussi dans la vieillesse
#44 La Ninie ou l'art de vieillir suite

• romans romanesques composés à partir de l'immense moisson des bonheurs du temps passé, réimaginés
#45 Une promenade d'après-midi, 3'

• son écriture manuscrite
#46 La genèse du hussard, 1'50

• il faut dans une oeuvre qui peut-être dramatique et pathétique il faut mettre des morceaux comiques
#49 Le Zouave tromboniste, 6'30







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[bio-logique]
Combien de temps le régime paléo dure ?
Le régime paléolithique doit, idéalement, être pratiqué à vie. Ses effets positifs sont constatés dès lors que le régime est suivi. De ce fait, ses adeptes adoptent généralement ce mode de vie à très long terme.
Les aliments permis
Dans le régime paléolithique, les aliments à consommer sont :
    •    de la viande maigre
    •    du poisson
    •    des fruits de mer
    •    des oeufs
    •    des fruits et légumes
    •    des huiles végétales non transformées
    •    des noix
Les aliments interdits
Pour suivre le régime paléolithique, il faudra supprimer de son alimentation :
    •    toutes les céréales et légumineuses
    •    les produits laitiers
    •    les tubercules (igname, manioc, pomme de terre)
    •    les produits sucrés et les produits transformés
    •    les boissons gazeuses
(https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Regimes/Fiche.aspx?doc=paleolithique_regime)
+
L’alimentation paléo n’autorise que les produits naturels et non transformés ; la viande, les poissons, les œufs, les fruits et légumes en sont la base. «On ne mange pas seulement de la viande, nuance Marion Kaplan en s'adressant à tous ceux qui critiquent le régime pour sa forte teneur en protéines animales. On peut être paléo et végétarien car il y a une grande part de fruits et légumes.»
 Ceci étant, la base de la pyramide alimentaire paléo est bien composée de protéines animales. Celles-ci doivent provenir d’animaux en liberté ou issus d’élevages biologiques. «Nous mangeons ce que les animaux mangent, s’ils ingèrent des céréales modifiées génétiquement nous le faisons aussi, donc il faut les fuir», souligne Marion Kaplan.  Les fruits et légumes, quant à eux, doivent être de saison et évidemment le moins traités possible.
[  ]
L’accent mis sur les protéines animales va également à l’encontre de nombreuses recommandations nutritionnelles issues de travaux sur les dégâts causés par une consommation excessive de viande.
+
Quant aux céréales, elles sont une source essentielle de fibres, vitamines et minéraux. Le régime crétois ou celui d’Okinawa qui font la part belle à ces aliments comptent parmi les meilleurs exemples d’alimentation dans le monde. Leur absence dans le régime paléo soulève ainsi des questions.
(http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/regime-paleo-aliments-interdits-bienfaits-sante-avis-240317-130668)




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[bio-logique]
[  ] l’alimentation de l’homme préhistorique. En effet, de nombreuses études anthropologiques, comme celle publiée dans la revue scientifique américaine Nature en 2012, prouvent que les chasseurs-cueilleurs se nourrissaient davantage de plantes, feuilles et fruits, plutôt que de viande dont la disponibilité était trop aléatoire.
(http://madame.lefigaro.fr/bien-etre/regime-paleo-aliments-interdits-bienfaits-sante-avis-240317-130668)


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Les symptômes des carences dépendent du nutriment en cause. Cependant, les carences nutritionnelles peuvent entraîner des signes généraux : fatigue, pâleur, perte de cheveux, constipation, étourdissement, palpitations ou encore dépression.
(https://www.naturellementmieux.fr/quels-sont-les-signes-dune-carence-nutritionnelle/)
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…principales carences en détail…
(https://www.nu3.fr/c/carences-nutriments/)


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[bio-logique]
La durée de la détoxification (ou détoxination) varie selon les individus, leur niveau d'encrassement, leur facilité à évacuer les toxines, l'alimentation etc... L'intestin, les voies urinaires, les voies respiratoires et la peau sont les principales voies d'élimination des toxines à la disposition de notre organisme. Lors de la détoxination, les toxines stockées dans nos tissus, repassent dans le sang pour être éliminés par ces voies. Un changement radical d'alimentation, sans transition, va libérer massivement les toxines présentes dans les tissus. Elles vont commencer à sortir des tissus et vont s'introduire dans la circulation sanguine en quantité et dans le foie, et peuvent causer de nouveaux dégâts. Vous pouvez éprouver quelques désagréments, maux de tête, crampes, malaises légers, éruptions, démangeaisons, mais très provisoirement. Il faut aider le foie à s'en débarrasser.
  Il est préférable de désintoxiquer son corps graduellement et d'évacuer les toxines. Les tissus humains sont souvent saturés de poisons, il faut libérer de la place pour permettre aux nutriments de valeur de pénétrer dans les tissus et être bénéfiques à la santé.
  Tout s'évacue plus facilement quand on consomme beaucoup d'eau en quantité au réveil avant de manger et qu'on mange bio et cru. Vous pouvez consommer également de la chlorella qui aide à la détoxination. Abordez l'Alimentation vivante progressivement. Le corps sera alors mieux à même de bénéficier des avantages de ce mode alimentaire. En général les éventuels symptômes désagréables dus à la détoxification ne durent pas.
(http://www.cfaitmaison.com/cru/transition.html)



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Pierre Hadot, grand spécialiste de philosophie antique, fut aussi le premier, en France, à écrire sur Wittgenstein, dans une série d'articles parus de 1959 à 1962. En les lisant, on comprend ce qu'a pu représenter la découverte, pour un philosophe français, d'une pensée alors quasi inconnue, qui joua un rôle décisif dans son cheminement philosophique. On perçoit aussi une nouvelle dimension de la philosophie de Wittgenstein. Les deux premiers textes, consacrés au Tractatus logico-philosophicus, sont une réflexion sur l'Indicible, à partir de la formule wittgensteinienne : " Ce qui s'exprime dans le langage, nous ne pouvons l'exprimer par le langage ". Les deux derniers, qui ont pour objet les Recherches Philosophiques, laissent entrevoir l'influence capitale qu'a eue sur Hadot la conception révolutionnaire du langage exprimée dans cet ouvrage ; les notions de jeu de langage et de forme de vie l'ont conduit à réfléchir sur la nature du discours philosophique : il n'y a pas "le" langage, ayant pour fonction de désigner des objets ou de traduire des pensées, mais des jeux de langage, destinés, entre autre, à produire un effet sur l'auditeur. Le langage philosophique devra donc être compris dans la perspective d'une activité déterminée, et comme un " exercice spirituel ".
(Wittgenstein et les limites du langage, Pierre Hadot, 2004)


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rdv.dentaire@rth.aphp.fr



#i
[TP[[sara]
Elle avait l'orgueil farouche et cocasse des piémontais.
(Giono, entretiens)




2019 08 22


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[à marie]

----- Message transmis -----
De : lllkll llll
À : Marie
Envoyé : jeudi 22 août 2019 à 14:04:52 UTC+2
Objet : Re: Monogamy, explained - YouTube

: )
Merci de cette attention.  Hélas, oui, c'est en anglais, et toi et moi on y est quand même super fort. Voire un peu paresseux de faire l'effort, (pour ce qui me concerne en tout cas).
Donc, me le rappeler quand je passerai un de ces quatrE ? (Mais comment y penser ?)
Si j'y suis pas passé avant. Au sens de trépassé. L'évolution des choses me fait pencher effectivement pour Lyme et pour un sérieux isolement (de travail concentré, et décisif ?) le temps de la traiter (si j'en ai la force), et ça peut durer longtemps. Mais chez toi, j'ai mes deux vestes de sortie, mon pied et ta caméra (outil de travail si je peux), quelques affaires dont deux guitares, tente Queschua, et le double de mes archives, et... mon extraordinaire affection pour Mariesolier. Seulement voilà...

Bon, (depuis) aujourd'hui, ça va mieux. Mais... Ces énormes dégringolades que je connais et continue de connaître, avec des symptômes aussi bizarres, me font penser qu'en effet c'est du lourd, et ressemblent tellement à ce que connaissent les malades de lyme, qui donc (par les méthodes les plus naturelles) mettent des mois voire des années à... Bref, n'en parlons pas. Mais au moins, entretemps, tu te seras libérée. Et si c'est à temps, on aura au moins réussi ça. Sinon mieux, puisqu'on a profité l'un de l'autre 3 belles années (certes un peu casanières à ton goût, mais tu connais mon avis sur les empêchements), plus une ; )
Bref...
Voilà l'humeur et la réflexion du jour en tout cas. Mais en devenir, comme tout ; )

Karl(do)

Marie :
Le mercredi 21 août 2019 à 00:24:49 UTC+2, marie a écrit :


Désolé c’est en anglais mais si tu arrives à avoir Netflix quelque part  ou à la maison un de ces quatres : )

Je pense que tu vas aimer : )

https://www.youtube.com/watch?v=DCGyLjBjuGI



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[bio-logique]
Les biofilms sont des communautés de micro-organismes en contact avec une surface. Bien que bénéfiques dans la plupart des environnements, les biofilms bactériens se développant sur des implants ou lors d’infections chroniques constituent des réservoirs de pathogènes à l’origine de nombreuses infections nosocomiales. Malgré la mise en œuvre de mesures préventives, les biofilms sont difficiles à éradiquer en raison de leur tolérance caractéristique à des doses élevées d’antibiotiques. Cette revue présente les progrès récents de la recherche sur la formation, les fonctions originales et le contrôle de ces communautés, qui permettent à présent d’envisager de nouvelles stratégies dirigées contre les biofilms.
[  ]
Le terme de biofilm a été proposé en 1978 pour désigner une communauté de microorganismes enrobés d’une matrice hydratée, riche en polymères extracellulaires, et en contact avec une surface [1]. Il est à présent associé à de nombreuses formations microbiennes caractérisées par l’expression de propriétés biologiques originales en comparaison avec des organismes isolés en suspension [2, 3].  À l’échelle de la planète, les biofilms jouent un rôle écologique majeur [4]. En revanche, leur développement a de nombreux effets négatifs sur les procédures industrielles ainsi qu’en médecine humaine, la formation de biofilms bactériens et fongiques sur les prothèses et cathéters contribuant au développement des infections liées aux soins [5, 6].
[  ]
Par ailleurs, si l’administration d’antibiotiques permet la disparition transitoire des symptômes en éradiquant les bactéries planctoniques, elle n’élimine pas le biofilm, qui pourra de nouveau constituer une source d’infection. Les biofilms constituent donc des réservoirs bactériens à l’origine d’infections chroniques ou récidivantes.
[  ]
Les infections buccodentaires (carie ou stomatite) impliquent également le développement d’un biofilm qui est, dans ce cas, fréquemment polymicrobien. La colonisation par une première espèce permet alors le développement d’un échafaudage de macromolécules favorisant l’adhérence d’autres espèces [5, 9]. Ces complications concernent donc de nombreux patients dans des contextes de soins très variés. Plusieurs approches thérapeutiques sont actuellement utilisées afin de prévenir le développement des biofilms ou d’essayer de les éradiquer.
[  ]
En cas d’infection liée à un matériel implanté, l’ablation de ce dernier est souvent recommandée, car son maintien expose à un risque élevé d’échec thérapeutique [26, 27, 29].
(https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2012/09/medsci2012288-9p727/medsci2012288-9p727.html)


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[bio-logique]

Qu'est-ce qu'une dent dévitalisée ?  « Une dent dévitalisée, c'est une dent à laquelle on a retiré le nerf, explique-t-il. Mais il ne s'agit pas pour autant d'un organe mort. La dent est en effet reliée à l'os par un ligament parfaitement irrigué. En cela, elle continue de vivre et ne se nécrose pas ». Pour simplifier, une dent dévitalisée n'est pas une dent morte mais une dent rendue insensible par la destruction du nerf.
[  ]
Pour dévitaliser la dent de son patient, le chirurgien-dentiste doit retirer complètement le(s) nerf(s). Réalisée sous anesthésie locale, l'opération (qui inclut la pose en bouche d'un minichamp opératoire) consiste à élargir la couronne de la dent pour accéder à la racine. Cette dernière est ensuite parfaitement obturée à l'aide d'une pâte antiseptique qui permet d'éviter toute infection, et il est fréquent que le praticien pose une couronne afin de prévenir une fracture ultérieure de la dent.
Dent dévitalisée : quels risques pour la santé ?
Quel risque pour la santé ? Notre spécialiste est catégorique. « Lorsque l'opération est correctement réalisée, il n'y a pas lieu de s'inquiéter ! » Ce n'est pas la dévitalisation qui peut s'avérer préjudiciable, mais une mauvaise obturation de la dent.  Même dans ce cas, les risques sont minimes, assure Laurent Barda. « Dans des cas rares (mais il y en a eu), une mauvaise position d'une couronne peut influer sur l'engrènement des mâchoires supérieure et inférieure. » Or un parfait engrènement - ou ajustement - est essentiel pour une occlusion correcte. « À terme cela peut entraîner des problèmes au niveau des cervicales, du dos... Par ailleurs, si l'opération n'est pas correctement réalisée, une lésion peut survenir à la base de la dent, avec le risque d'une infection locale. Selon les patients, cela peut résonner sur le reste de l'organisme et aggraver, par exemple, certaines pathologies cardiaques. » Est-ce particulièrement inquiétant ? Non, car de toute manière les infections dentaires - qu'il y ait en bouche des dents dévitalisées ou pas, sont une « porte d'entrée » bien connue des infections cardiaques. Voilà pourquoi il est recommandé de consulter son dentiste deux fois par an.
(https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/dents-dent-devitalisee-danger-sante-3434/)


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[bio-logique]
Les bactéries enfermées dans la dent sont des bactéries anaérobies, c’est à dire qu’elles n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre et se multiplier. Elles sont généralement considérées comme étant les plus toxiques. La dent dévitalisée devient un foyer infectieux qui peut avoir des retentissements sur tout l’organisme.  Ce foyer provoque des pathologies locales (granulome et kyste) et à distance (infection focale : dissémination des bactéries par la circulation sanguine dans tout l’organisme).  Les pathologies décrites ci dessous peuvent se déclarer soit peu après le traitement, soit quelques années plus tard.
(https://www.dentalespace.com/patient/63-dents-devitalisees-attention-htm/)





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Dans les rues de Paris, un vol toutes les 6 minutes.


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 David 3 juillet 2019 2 h 04 min  Bonjour à tous ! Je suis à ce jour déprimé et en même temps content d’avoir trouvé une réponse à mes malaises depuis tant d’années.. Après des années d’errance médicales où il me faudrait un livre pour tout raconter, j’ai décidé d’aller moi même vers un médecin qui est formé sur la maladie de Lyme. Par chance il prend des rdv très rapidement. Il m’a fait faire tout une série d’examen de prise de sang (15 tube / 15 pages de résultats) et la conclusion est Lyme + Babésiose + 2 autres infections dont je n’ai pas retenu les noms. J’ai a présent tout une liste de compléments alimentaires (15) et une liste de médicaments ( antifongique, 4 antibiotiques etc) à prendre sur 1 mois ! J’ai très peur de la réaction de Herx et je dois malheureusement attendre le mois d’Août pour commencer le traitement ( cause travail ) . La maladie me rend faible, jambes faibles, malaises, diminué , j’ai 32 ans j’ai l’impression de ne plus être bon à rien. Si vous voulez le nom d’un médecin formé pour Lyme et qui est très disponible ( en picardie ) n’hésitez pas , je suis prêt à aider car ce nest pas évident d’en trouver un !!
(https://francelyme.fr/site/temoigner/)
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Les pertes d’équilibres sont encore là de temps en temps. Quand à la piqûre de la tique, je ne me rappel même pas quand je me suis fait piqué! (cela doit remonter à plus de 10 ans!) Il faut absolument que les services hospitaliers prennent en compte et réagissent face à ce fléau! si la maladie est dépistée rapidement elle se traite aussi facilement qu’une grippe!
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Entre janvier 2018 et fin juin 2018, j’ai été traitée par anitibiothérapie + huiles essentielles+ vitamines + plantes. Le test Elispot réalisé fin août 2018 s’est révélé négatif: baisse spectaculaire des douleurs, troubles cognitifs persistants mais atténués. La période de répit a été de courte durée puisque début 2019, les douleurs ont repris et vont crescendo jusqu’à aujourd’hui. Dépitée, et devant le peu de résultats positifs des traitements antibiotiques suivis par nombre de patients, mon médecin privilégie l’option naturelle et me propose de suivre « le protocole B-H BUHNER » (Protocole naturel de guérison et de prévention de la borréliose de Lyme et de ses co-infections, développé et commercialisé aux Etats-Unis): coût de 300€/mois et sur 9 mois! Je me suis donné un délai de réflexion. Parallèlement, je lis qu’en Allemagne des traitements naturels sont également privilégiés. Quelqu’un a t-il l’expérience ou plus d’infos sur le protocole BUHNER? ou sur ceux pratiqués en Allemagne? merci à vous.
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 Les traitements sont toujours appuyés sur un solide arsenal de naturopathie, dont des anti infectieux, des antiparasitaires et des produits de soutien à la santé (pour l’énergie selon le sexe, la santé des phanères, la protection du système digestif …) ; si le tableau clinique est trop lourd (personne très affectée dans son quotidien), la personne est mise en plus sous antibiotiques. Ces traitements sont assortis de recommandations d’hygiène de vie (type d’exercice physique, alimentation, conseils détox divers) l’objectif des traitements étant une remontée des défenses immunitaires et la disparition des symptômes. A partir de là, patience et longueur de temps … accrochez-vous, mais de la bouche du médecin de nos enfants « on guérit sans séquelle de cette maladie si elle est soignée suffisamment longtemps, suffisamment précisément et suffisamment intensément ». Il recommande de cogner sur la bête de tous les côtés, avec le plus de techniques possibles, dans la limite de l’acceptabilité de l’organisme, y compris en termes d’herxheimer. Bon courage à tous
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mon médecin traitant. Celui ci me prescrit, non sans réticence et après avoir regardé la procédure "officielle" pour Lyme, un premier traitement de 3 semaines à l'amoxicilline (qui a eu un effet positif sur moi) ainsi qu'un anxiolytique (Lysanxia) pour mes tremblements "nerveux" et mon "stress général" bien que lui ayant expliqué que je n'était pas anxieux…
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C'est alors que ce médecin m'explique calmement (résultats d'analyses devant lui) que la maladie de Lyme sous sa forme chronique n'existait pas, et se met à nier en bloc la possibilité que je sois infecté par cette maladie imaginaire. Il me dit que si c'est effectivement Lyme, le traitement de 3 semaines à l'amoxicilline avait réglé le problème et que selon lui, mes symptômes sont psychologiques ou psychosomatique. Il conclue l'entretien par une phrase si douce pour un malade, je cite "il faut vous détendre Mr. … prenez du temps et allez boire des cocktails sur la plage". P.S.: je venais de lui dire que l'alcool provoquait une amplification de mes symptômes… Bref je vous passe les détails des trois autres RDV (étalé sur 4 mois) qui ont suivi avec cet infectiologue et qui ont abouti à la même conclusion "c'est dans ma tête".
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Quant à l'autre médecin, un généraliste phytothérapeute spécialisé dans Lyme, après une heure de consultation, je suis ressorti avec une ordonnance pour une antibiothérapie en alternance 3 semaines 2cp/jour de lymécycline, pause d'une semaine, puis 2cp/jour, 4j/semaine pdt 3 semaines d'azythromycine, pause d'une semaine et on recommence sur durée indéterminée et probiotique 2cp/jour pdt toute la durée du traitement.
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Quoi qu'il en soit je commence, donc mon super traitement «anti Lyme» suivi par mon médecin généraliste en Martinique. Les effets sont quasiment instantanés, quelque jours après le début du traitement je sens une nette amélioration générale notamment sur les tremblements et les maux de têtes mais aussi les affections cutanés. Néanmoins après trois mois de traitement, donc en janvier 2019 le bilan reste inquiétant, mon état général s'est fortement amélioré, mais demeurent quelques symptômes permanent comme les troubles mnésiques, la fatigue, le manque d'envie, et ceux qui sont moins fréquents et plus localisés comme les maux de tête, les affections cutanés et l'hyper-sudation. Bien que j'aille mieux, on conclu, avec mon médecin, et après consultation du «spécialiste» en France que Lyme aurait pu atteindre le système nerveux et qu'une IRM cérébral ne serait pas de trop. L'IRM faite en février 2019 montre une atrophie du lobe temporal droit 1-2 sur échelle Scheltens (Alzheimer). En soit si j'ai Alzheimer ça va c'est pas énorme comme «dégâts» ça correspond au premier stade d'Alzheimer, sauf que j'ai 33 ans et qu'Alzheimer est fortement improbable à mon age. Donc il reste la borréliose et plus précisément la neuroborréliose pour faire ce genre de «dégâts».
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Je resterai en clinique 3 semaines avec des hautes doses d’antibiotique et de la morphine les 7 premières nuits. Kiné chaque jour pour reprendre des forces dans les jambes. Repos. Après 3 semaines je rentre chez mois en prenant encore des antibiotiques pendant une dizaine de jours. Et des anti-douleurs que je prendrai pendant 6 mois chaque jour. Après 6 mois j’ai pu les diminuer lentement et récemment j’ai pu les arrêter.  Quelques symptômes reviennent journellement: fatigue, découragement, pointe dans les articulations, mal dans les cuisses. Mais je marche à nouveau très bien (depuis décembre) sensée retourner le pied, je roule à nouveau à vélo depuis janvier, je continue ma gym.
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mon histoire rapide mordu mai 2015 j ai eu les symptômes de la première phase en juin mais je me suis aperçu de ca bien plus en 2016 avec des symptômes migrants tel que extrême fatigue, douleurs articulaires, nausée, céphalés, vision, perte d’équilibre……
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Les premiers symptômes étaient assez importants, j’ai eu des problèmes de vue, je voyait flou et je n’avait plus vraiment d’équilibre.
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Ils m’ont dit qu’ils avaient sûrement fait le test Élisa, mais il n’est pas fiable.. Par la suite ma mère a voulu en avoir le cœur net et j’ai fait un nouveau test. Il a révélé la borréliose cette fois-ci. Je suis passé par plusieurs méthodes naturelles depuis. J’ai tout d’abord changer mon alimentation, je mange plus sainement, vu que la bactérie se nourrit de tout ce qui est mauvais. Je prends des probiotiques chaque jour, comme de la vitamine c pure, des gélules pour détoxifier le foie, les intestins.. Ensuite j’ai continué avec du tic tox acheté en Allemagne, il contient plusieurs huiles essentielles, par voir orale. Bon ça m’a vraiment fatiguée, les effets secondaires sont assez forts.. Ma mère m’a alors commandée un zapper MZ6 au canada. C’est un zapper qui envoie un peu d’électricité pour tuer les bactéries, sur différentes fréquences. J’attends de voir si c’est efficace. On cherche de nouvelles solutions au fur et à mesure… C’est vrai qu’en France cette maladie est méconnue..
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Chers Tous, Voilà presque deux ans que je suis revenue à la vie…je pense pouvoir dire que je suis guerie… j’ai commencé à oublier le traumatisme affreux de cette maladie. Si j’écris aujourd’hui c’est aussi pour remercier france lyme qui m’a soutenu dans l’horreur. C’etait en juin 2016 j’étais trés investie dans mon travail, ce soir là j’ai resenti une immense douleur, un peu comme un cri, j’avais compris qu’il y avait un problème. De l’horreur c’est devenu l’effroi…malgré les analyses. Vertiges, paralysie laterale,ne plus pouvoir se redresser dans un lit et maigrir. j’ai perdu 30 kilos en 6 mois, j’ai commencé à enchainer les malaises accelerations du coeur, un neurologue qui cherchait à faire un constat pour une eventuelle maladie pro à même dit que j’avais du faire un guillain barre. Bref, une vie entre parenthèse pendant un an. 1000 et un examens ne conduisaient nul part…on m’a donc conduite chez une Psychiatre et c’est elle qui m’a alors parlé du Lyme. Et oui je suis cavalière, mais je n’ai aucun souvenir de tique, nous avons fait des serologies et rien, sauf la piroplasmose et chlamidia pneumoniae et une réactivation du CMV…alors deux medecins ont essayé le traitement d’epreuve de 21 jours de docycicline, je suis revenue trois semaines et à nouveau la chute libre, on m’a alors placé sous cetriaxone en IV deux fois 21 jours, je n’avais plus le choix et ensuite j’avais encore de la pression dans les oreilles, des acouphènes. Alors deux fois quinze jours de zinat 500. Plus tous les complements alimentaires, une année de phyto derrière… Merci à mes medecins, merci au forum qui m’a permis de faire des traitements de fous sur des sérologies muettes. Merci à la vie pour cette nouvelle chance. La douleur était effroyable traumatisante, ne plus pouvoir articuler, tellement mal à la tête, se perdre dans sa propre maison, ne plus savoir ecrire, reactions allergiques en chaine l’effroie….Aujourd’hui cette histoire est derrière moi je suis revenue de l’impossible. Tenez bon, sentez votre corps, ne lâcher rien si vous êtes comme je l’ai été déjà presque partis…derrière les soins il y a le ciel bleu! J’ai mis un an pour guérir. Je suis en train d’oublier pour apprendre à vivre comme avant. j’ai repris mon travail à plein temps, j’assure à nouveau avec mes enfants. Et aussi incroyable que cela l’a été je suis revenue. Encore merci à mes deux medecins tellement engagés qui m’ont sauvé la vie. Leur acte de bravoure et leur engagement je ne pourrais jamais oublié. Alors courage, c’est possible…. on peut sortir de cet horreur. Christine
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me disant que tous les symptômes étaient dû au stress ( qui est la raison à tout des que les médecins ne trouvent pas ce qu’on a), a partir de ce moment là mon état s’est détérioré, j’ai eu toutes sortes de symptômes plus bizarres les uns que les autres, des Douleurs aux articulations, des spasmes musculaires, des troubles digestifs, des troubles de l’attention, de la mémoire fin bref il n’y avait pas un endroit de mon corps qui ne souffrait pas, j’étais perdue mon médecin traitant m’a clairement dit d’aller voir un psy que tout était psychologique il ne croyait pas du tout à tous ces maux. J’étais à bout physiquement et mentalement je n’avais plus la force de rien je ne sortais plus, n’aller plus au lycée ( l’année du bac en plus), je ne voyais pas le bout du tunnel, j’ai donc décidé d’effectuer des recherches par moi même et c’est à ce moment là que j’ai connu la maladie de Lyme, j’ai demandé à mon médecin de faire une sérologie qui est revenu négative et j’en ai fait une 2 ème un mois après qui revenu douteuse, sauf que le médecin n’a pas voulu les prendre en compte et donc n’a pas voulu me donner de traitement. Après 4 mois d’errance médicale j’ai trouvé un médecin par moi même spécialisé dans cette maladie, le traitement a été lourd, compliqué et long avec pour certains mois jusqu’à 30 comprimés par jour mais aujourd’hui j’ai 20ans ma vie est redevenue comme avant je prends toujours 2 gellules par jour pour retrouver un système stable car mon corps a été épuisé par les antibios, parfois j’ai quelques symptômes qui reviennent mais ça ne dure pas longtemps et c’est de plus en plus rare. Tout ça pour dire que quoi qu’il arrive ne perdez pas espoir, tout est possible un jour ou l’autre ça ira mieux, restez positif, ça aide énormément dans le processus de guérison ! Croyez en vos symptômes et ne laissez personne vous faire croire que c’est dans votre tête
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J’ai commencé un traitement par doxicicline qui m’a améliorée ,mais après les 21 jours une rechute est arrivée avec des problèmes cardiaques ,raison pour laquelle j’ai été hospitalisée en infectiologie et un traitement par rocephine iv pendant 1 mois a conduit à la disparition des symptômes .  Malheureusement j’ai rechuté 1 mois après l’arrêt du traitement et j’ai commencé a présenter des signes neurologiques ( maux de tète et de nuque , la lumière me dérangeait , des vertiges à ne plus tenir debout et je ne pouvais pas me lever du lit à cause de la fatigue … plus des frissons et transpirations ) . J’ai eu la chance d’être reçu en consultation par un grand professeur qui m-a donné un traitement de cheval en associant plusieurs antibiotiques oraux et iv pendant 5 mois .  Maintenant je me sens beaucoup mieux , je peux travailler,marcher,conduire ,profiter de ma famille, je n’ai presque plus de vertige . La fatigue à diminué et l’examen neurologique est devenu normal . Je dois bien sur continuer le traitement mais je souhaite témoigner pour vous dire que le traitement marche et on a des chances de guérison même si ce traitement est long et difficile à supporter des fois…ça vaut vraiment le coup! Et en plus le repos le plus souvent possible et les saunas m’ont beaucoup aidé . Je reprend le travail à 80% et j’ai pu partir 2 semaines en vacances tellement je suis mieux . Et chaque jour il faut sortir marcher ou faire une petite activité même pour 10 minutes (je sais que c’est difficile mais ca aide au moral ) . Courage à tous et ne perdez pas l’espoir !
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L’état de ma soeur se dégrade avec des hauts et des bas tout comme son moral. Je ne sais plus quoi faire quand elle se met à pleurer et nous dit qu’elle voudrait arrêter… J’espère que ce témoignage réveillera peut être certains médecins si beaucoup de gens signent des pétitions les autorités, laboratoires et médecins seront obligés de faire quelque chose !
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Là je commence à retomber malade, infection virale, bronchite, toux asthmatique et fièvre. Je suis épuisée et complètement abattue. Je n’ai plus goût à rien. Mes proches pensent à un burn out mais je n’y crois pas.  Je pars donc chez le médecin et là j’ impose une recherche active et très large pour comprendre mon état. Mes symptômes inquiètent le médecin qui pense de nouveau à une maladie auto immune mais fait aussi une recherche de Lyme. Trois semaines après je reçois mes résultats. Positive pour le western Blot sur la protéine 25 avec un Lyme présent et actif. Je demande tout de suite un traitement sous antibio qu’on me donne pour 28 jours. Je pense au vu de mes symptômes que ce n’est pas suffisant
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Ensuite, en 1999, les ennuis de santé ont vraiment commencé.  Tout un cortège de symptômes s’est installé allant des douleurs articulaires et musculaires, tendineuses, ligamentaires, migrantes, une intolérance au soleil, des palpitations, des vertiges violents, un urticaire chronique, un syndrome sec, un Crohn frustre, des paresthésies des membres inférieurs, des céphalées continues inexpliquées,une asthénie importante, le syndrome de Raynaud etc…
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 j’ai eu malheureusement un fauteuil roulant pendant une année en 2007 ne pouvant plus me déplacer autrement car en plus du reste, j’étais constamment essoufflée, manger me demander un effort considérable sans oublier les fausses routes liées au manque de salive, marcher était devenu impossible faiblesse musculaire, douleurs constantes. J’ai subi également comme beaucoup d’entre nous, l’incompréhension des médecins que j’ai consultés, ceux-ci ne comprenant pas mes symptômes m’ont mis un nombre incalculable de fois dans la case PSY c’est tellement plus simple ! Ils me disaient que j’avais des problèmes psychologiques liés à mon passé, que je somatisais, qu’ils ne voulaient plus me revoir… certains sont même allés jusqu’à me dire que je faussais mes prises de sang (ex gaz du sang très mauvais), la pneumologue a eu le culot de me dire que j’avais réussi à influer dessus par la pensée !!! De qui se moque-t-on ?!  En 2015 et jusquà début 2017, après avoir arrêté tous mes traitements qui me faisaient plus de mal que de bien, j’ai vécu une sorte de renaissance, j’allais bien, je me suis remise au sport que j’avais dû stopper, à raison de 4h/semaine, ma vie était belle, plus de souffrance, l’impression de commencer à vivre vraiment et en mars de cette année, tout a à nouveau basculer.
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 les médecins m’ont dit que ma place était en psychiatrie, mon test Elisa étant négatif, m’a fait remplir le questionnaire du Pr Horrowitz qui fait apparaître 157 signes cliniques de la maladie de Lyme parmi lesquels, en plus de ceux que j’avais auparavant, frissons inexpliqués, cystites non bactériennes récurrentes, douleurs pelviennes, fourmillements, engourdissements, sensations de brûlure ou de coup de poignard, vision floue, trémulations, tremblements des mains, de la tête, difficultés à marcher donc déambulateur depuis 1 mois, irritabilité, troubles du rythme cardiaque, fuites des valves mitrales et aortiques (mon cardiologue m’a dit que cela venait de la maladie de Lyme), confusion, brouillard mental, plus de mémoire à court terme, troubles de l’élocution et du langage, difficultés de concentration, impossible de lire, asthénie très importante, insomnies majeures, acouphènes, vertiges permanents inexpliqués avec chute, fasciculations des muscles du visage et du corps au repos, crampes et faiblesse musculaire, raideur du corps et de la nuque, crises d’angoisse alors que je n’en avais jamais fait auparavant, douleurs thoraciques importantes, difficultés à respirer, essoufflement à nouveau, fausses routes et j’en passe…
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Mais il y a 2 ans, les choses s’accélèrent : grosses douleurs articulaires et musculaires, arythmie cardiaque, grosses fatigues, passages à vide niveau moral, difficultés de concentration, manque total de force dans les bras, difficultés à rester debout, à marcher, on dirait une petite vieille de 80 ans !!!  Je reprends donc mes investigations, j’écris à la spécialiste en Allemagne (Dr.Hopf-Seidel) en lui décrivant mes symptômes, elle me confirme que pour elle, il n’y a aucun doute, je dois envoyer des échantillons de sang, mais sans prescription médicale, comment faire ? Et puis un jour, un ami de ma plus jeune fille me dit qu’il connait bien la spécialiste de la maladie de Lyme à Clermont-Ferrand et qu’il peut essayer de lui demander de me recevoir. Et 3 mois plus tard, je la rencontre, une personne discrète, très calme, peu bavarde, mais qui connait bien le sujet et qui recueille patiemment la description de mes symptômes.  Prescription d’antibiotiques naturels, qui me soulagent énormément, et batterie d’analyses, mon sang part dans un labo à Nice pour être analysé et bingo : c’est bien ça ! je suis soulagée de savoir, c’est un grand pas pour moi. Je n’ai pas encore commencé le traitement, qui sera long et sûrement compliqué, mais peu importe, je vais vers la guérison et l’élimination de ce poison, qui tôt ou tard aurait fait de moi quelqu’un d’autre. Et quand je lis vos témoignages, je me dis que j’ai bien fait de m’accrocher, certaines situations sont catastrophiques, je souhaite de tout cœur que les choses s’améliorent pour chacun(e) d’entre vous.  En résumé, pour toutes les personnes qui doutent, il faut impérativement consulter les spécialistes de cette maladie, demandez leurs coordonnées en vous connectant sur le site de cette association qui nous permet d’échanger (http://francelyme.fr/), il y a un classement par département et une adresse mail où vous pouvez écrire pour les demander, c’est très bien fait. Heureusement que ces structures se sont créées, elles répondent à un vrai besoin, elles nous permettent de nous sentir moins seul(e)s.  Et ne lâchez rien !  Bon courage  Sophie
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– Assez sportive, du jour au lendemain je ne me suis plus senti la force de courir, je dormais parfois 24h après 20 minutes de sport.
– Assez ambitieuse je me suis mise à déprimer et pleurer très souvent quant à mon incapacité à avoir la force et la rage d’y aller, j’étais menottée par ma fatigue.
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Il est très important pour moi de préciser que sous traitement pour Lyme TOUS ces symptômes ont disparu !!  Les médecins démunis me diagnostiquaient à l’époque une dépression, j’ai toujours refusé leurs antidépresseurs, ça me semblait trop facile pour eux, « allez pof, prends ça et tais-toi ». En famille on riait (moi comprise) de mon coté hypochondriaque. Mon médecin généraliste a fini par me dire un jour que j’étais bipolaire (Qu’est ce que j’peux lui en vouloir aujourd’hui rien que pour cette phrase!!) Un jour je suis venue la voir pour lui parler de Lyme j’avais fait quelques recherche de mon côté, et elle m’a dit en soupirant, sans que je ne dise quoi que ce soit, « Qu’est ce qu’il peut y avoir comme patients persuadés d’avoir Lyme en ce moment, c’est n’importe quoi… ».
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Plus envie de continuer à vivre dans cet état,et l’impression de devenir folle à essayer de comprendre les causes ! Je passe sur toutes les raisons psy. évoquées par les uns et les autres.
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Je vous encourage à acheter le livre de Michel Dogna  » 27 remèdes actuels  » où vous trouverez les conseils pour le zappeur et d’aller voir sur les sites du DR Ulda Clark, les témoignages et sur le site de Michel Dogna. Ce qui devient couramment admis; c’est qu’il faudrait se déparasiter ( vers, virus etc…avec le zappeur ou autre méthode) et se dépolluer des métaux lourds pour que les autres traitements ou compléments alimentaires puissent être plus efficaces. Je n’ai pas fait de tests car ils sont , à mon avis, trop aléatoires. je n’ai pas d’autres symptomes associés J’espère que mon témoignage vous sera utile.
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J’ai commencé mon traitement il y a 2 mois et je commence a sortir très doucement de ce cauchemar !!
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Cette maladie n est pas seulement difficile à vivre que par ses altérations, mais aussi par l incompréhension de l entourage et des médecins en particulier qui restent souvent perplexe devant sa complexité .. je souhaite bon courage à ceux qui luttent comme moi contre lyme au quotidien .
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La phase 3 avait alors commencé. En cours, j’avais des troubles de mémoire ou alors mon cerveau était vraiment ailleurs, beaucoup de palpitation au cœur, ce qui jamais ne m’était arrivé auparavant. Beaucoup de fatigue, plus aucune envie du jour au lendemain de sortir et de profité de ma jeunesse si je peux dire ça comme ça. J’avais beaucoup mal aux articulations des jambes des bras des mains des pieds etc.
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bonjour je suis atteinte la maladie de lyme depuis plusieur années ; sans le savoir ; les premiers signes pharatsésie des membres inferieur la nuit . suivie de grande fatigue .on fait le test négatf .depuis ces 4 année on passée ;et la je souffre mes jambes ne veulent plus me portées ;douleur dans les yeux ; sans parler des douleurs articulaire et j en passe .maintemant le test et bien positif .j ai plus aucune force plus de vie quand je peux me levée c est pour me remettre sur mom canapé .j ai 47 ans j ai perdu mom emploi d aide soignant en psychartrie .je me force a sourie a mom conjoint quand t il rentre du travaille .car ce n ai pas facile aussi pour les gents qui nous entours .quand t il en du monde .plus aucun menbre de ma famille veux me parlé .car pour eux lyme ce n et rien je fait du cinema
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Bonjour un témoignage de plus j’ai contracté cette maladie en août 2015 alors que j’ai fait retirer le tic en juin 2014 par un médecin en plus j’avais un cercle rouge autour du tic mais le médecin ma juste desinfecte après avoir retirer le tic résultats août 2015 douleur dals les articulations notament les bras je pensais que cete musculaires mais ensuite j’ai eu des douleur dans la nuque puis une paralysie faciale du visage côté gauche impossible de boire au verre on a pensé à un AVC et la prise de sang à rendu sont verdict 1 semaine cachet antibiotique puis 20 jours de piqûre intra musculaire et encore caché sauf que je suis pas allé au nou du traitement car les anti bio mon détruit le bide.sauf que maintenant depuis décembre je fait des crises soit disant d’angoisse douleur dans la poitrine raideur dans la nuque j’ais fait quelques séjour au urgences car c crise ressemble à des attaque cardiaque mais on me dit que je suis stressé que c de l’angoisse résultat partout ou je passe on me dit de vour un spyciatre et de prendre des anti depresseur mais je suis pas fou je dessus aucune crise comme ça avant.les médecins sen foute on est abandonné c triste je vie avec du xanax au quotidien c triste je suis encore jeune!J’ai pas une journée dans crise après les repas en fin de journée. Voilà j’ai 34 ans dans le limousin. La médecine nous abandonne c l’argent qui gouverne les hôpitaux nous regete.
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A 30 ans, on devrait accomplir ses projets, courir partout, s’occuper pleinement de ses enfants, être en forme pour réaliser ses rêves… Et non être dans un état de santé de quelqu’un de 60 ans.
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Je suis hospitalisé pendant 7jours jusqu’à que mon état s’améliorent. Pendant trois semaines j’ai 2gramme d’antibiotique en IV. Au jour d’aujourd’hui j’ai décroché mon bac avec mention et j’ai également eu mon concours de gendarmerie, mais en entrée d’école je suis déclarée inapte dû à une maladie existante avant l’incorporation. Durant la maladie j’ai perdue 11kg, la paralysie est toujours un peu présente au niveau du clignement de l’oeil droit mais rien d’alarment à l’oeil nu. Je suis actuellement en contact avec une sophrologue pour essayer de reprendre confiance en moi et calmer mon stress permanent.

(https://francelyme.fr/site/temoigner/)



#
4. Les rickettsioses ont comme signe distinctif une plaque noire sur le point de morsure.
(https://francelyme.fr/site/mediatiques/malades/symptomes/)
+
rickettsioses : [  ] L'escarre noirâtre correspondant à la morsure de tique est évocatrice. Une éruption maculo-papuleuse diffuse associée à une fièvre élevée, des céphalées, une toux sèche font évoquer le diagnostic confirmé par la sérologie. Le traitement repose sur les tétracyclines.
(https://francelyme.fr/site/mediatiques/malades/symptomes/)


#i
[àmouréinventer]
Baiser ensemble on finit par en avoir plein le cul.


#i
[Giono]
Jean Giono, entretiens avec Taos Amrouche :
# 36
#37 4'40 : le foie [bio-logique]
#50 père conteur, lui imagine
3' pour Machiavel
5'40 inventer Angelo
#53
4'15 AR, pourquoi des amours pathétiques
4'30 incomparable moi et la grandeur de la chartreuse de parme
#54
1' Pas deux Giono
3'30 visionnaire, c'est mon défaut
#55
2'30 chartreuse, ébloui
#56
0' création par le lecteur
#57
0' amatrice des histoires, tjs des histoires
+ #58 inventer des histoires
#59
Conteur, oralité



#i
[programme][intéressement]
Intéressement : stratégie individuelle

#i
Le serpent ne mange que les proies qu'il a tué lui-même.
(Cf. Docu France 5, BBC)

#i
[taisage]

(Giono, colline, 44')

#i
L'air brûle comme une haleine de malade.
(Giono, colline, 51'30)


#i
T-shirt vu (dans un supermarché) :
« Demain
Je le lève
De bonheur »

#i
[ ] malade. [ ] Elle regarde au fond d'elle-même.
(Giono, colline, 1:31')

#i
[politique]
... Fagot... on est plus fort…
(Giono, colline, 1:36'50)

#i
[éco-logique][cosmo-logique][noirage]
Écologie, Cosmo-logique, noirage
"C'est ça qu'il faut savoir pour connaître le remède."
(Giono, colline, 1:40'20''´)
+
20'
+
2:00'
+
2:42' commentaire psy de la scène

#
[épure]

(Giono, colline, 2:01')

#
[intelligence][physio-logique]
pensée // nuage
Formation des pensées // formation des nuages
Les pensées se forment comme les nuages.
Les pensées se forment évoluent comme les nuages.








2019 08 24

#
Mourir de mon vivant.
( = La maladie (de Lyme) me force à me retirer de ma vie, à mourir de mon vivant.)
Me résigner à mourir de mon vivant.
Me résigner à mourir de mon vivant. (Pour un temps ?)


#
[brachy-logique]
« Adieu ! »
« Il y a un monde de souffrance dans ce mot. » Comment peut-il y être contenu ? – Il fait un tout avec lui. Les mots sont comme les glands : un chêne peut en sortir.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.117)


#
Se résigner n'est pas se résoudre.
On peut se résoudre sans se résigner.

#
[bio-logique]
[à judicaël]
Le jeûne crée de l'acide urique ? Donc tu sais pas trop quoi faire ?
Je répète : il y a la détoxination d'un côté, qui relâche dans le corps, oui, l'acide urique accumulé (entre autres), et l'élimination de l'autre ! Voilà pourquoi je te parle de booster les émonctoires, quitte à laver le principal autant qu'il faut. Mais les reins.
Bon, moi, ça y est, vu mon état, mon parcours et les témoignages et les bouquins, je me fais de plus en plus à l'idée/l'état que j'ai bel et bien Lyme. Et que je suis donc pas sorti d'enfer. Et peut-être même que je ne vais faire qu'y entrer de plus en plus, et violemment encore à l'automne qui vient, comme c'est généralement le cas...

Non, contre Lyme, je dois totalement éviter les céréales, y compris malheureusement le sarrasin (mais qui, cultivé en Chine, m'a sans doute nourri de métaux lourds, par dessus le stock que j'avais déjà sûrement).
La viande, j'en mange un peu, mais... Bref, je te raconte pas à quel point je suis pas aidé. Par l'inflammation chronique extrême de mon intestin – qui chez moi se fissure. Donc, bien éliminer ? Comment veux-tu...
Non, a priori, me voilà parti pour la descente... Ne serait-ce que par le traitement présent et a fortiori à venir et les réactions de Herx qui s'ensuivent...
Donc toi, Lyme ou pas, oui, sauve-toi le plus vite possible tant que tu tiens debout. Pas comme moi désormais. Mais... il semble que je te vois encore grappiller... disons pour en faire le moins possible et au plus bref... "Oui, euh, maintenant que c'est la rentrée et que j'ai profité de mon été, je voudrais me débarrasser des cristaux d'acide urique que j'ai dans le cou". Tu parles... Je crois que l'investissement, comme la réforme de vie, doit être plus global et durable... Mais bon... Ceci sans vouloir te fliquer, mais... Conseil d'ami, plutôt. Et, on peut le dire, quelque peu éclairé désormais, mais... mais...
+
Et pour te rassurer, la quasi totalité des malades de Lyme ont une libido qui tombe zéro, ce qui est mon cas. Et pas le tien, je crois – moi j'en perds Marie, toi tu entames Lucie, si je puis dire. Donc, déjà, un point (pour te rassurer). N'est-ce pas ; )


#
[bio-logique]
La maladie de Lyme ou borréliose, est une maladie multisystémique transmise par les tiques, qui peut atteindre chaque organe et provoquer des symptômes divers et variés. Les agents pathogènes se dérobant au système de défense, les antibiotiques sont souvent impuissants contre eux. En médecine traditionnelle chinoise, dans l'ancien savoir médical indien, en homéopathie et dans la phytothérapie occidentale, il existe cependant des évaluations de thérapies efficaces. Le Dr Wolf-Dieter Storl, ethnobotaniste et lui-même victime de la borréliose, les a recherchées et testées sur lui-même avec succès, le point central de son traitement étant la cardère une plante sauvage indigène et la thérapie hyperthermique. Outre les aspects biologiques, culturels et sociaux de la maladie, cet ouvrage fort documenté ouvre le chemin vers un traitement holistique efficace de la maladie de Lyme.
(Guérir naturellement la maladie de Lyme : Traitement holistique et utilisations pratiques, Wolf-Dieter Storl)
+
J'ai dévoré ce livre qui aborde la maladie sous différents aspects. On apprend les plantes qui soignent, mais aussi les huiles essentielles, les bains de vapeur et aussi le jeûne et ses bienfaits (liste non exhaustive). Je réoriente mon combat contre cette maladie qui me pourrit la vie depuis plus de 10 ans
+
Plusieurs pistes concernant les protocoles de soins naturels mais qui ne sont pas approfondis. Dommage pour cette partie mais le livre reste très intéressant en ce qui concerne la cardère



#
[à Chen Tong/Mei]

Le samedi 24 août 2019 à 15:29:12 UTC+2, karl  a écrit :

Bonjour Mei,

Désolé pour le retard, dans ma réaction.
« Angoisse », le mot est un peu fort.
Pour le reste, on va essayer, oui. De faire comme ça. Même si, tu sais, je suis malade. Ça se confirme de plus en plus. Voilà pourquoi je dis « on va essayer », car je dépends beaucoup de cette maladie. Moi et donc aussi l'avancée de mon travail. Mais je travaille aussi beaucoup (beaucoup) à tenter de me guérir, et j'espère être à nouveau en forme en 2022 pour venir vous voir ! J'espère...
Mes meilleures salutations à Chen Tong,
Et à toi, chère Mei,

kARL


#
[giono]
[cosmo–logique][intelligence]
Colline, 33'


#
[brut]
[  ] où les pierres ont des visages comme des hommes mal finis.
(Jean Giono, Colline, 36'55)

#
[Scène de l'écrasement du lézard bien décrit(e).]
(Jean Giono, Colline, 39')

#
[taisage][philosavis]
Ce qui compte, par-dessus tout, c'est l'opinion de "Jeaumes". Mais il ne parle pas beaucoup. [  ] Ce qui compte, c'est l'opinion de "Jeaumes". Pour l'instant, il ne parle guère. [  ]
– Faudrait voir, se décide-t-il à dire enfin.
((Jean Giono, Colline, 44'))

#
L'air brûle comme une haleine de malade.
(Jean Giono, Colline, 51'30)


#
[programme]
Babette est là, une petite fille à chaque main, comme un bel arbre qui marcherait avec ses fruits.
(Jean Giono, Colline, 59'45)


#
[bio-logique][physio-logique]
Cette matinée calme les a un peu rassurés. Et surtout bonne soupe de choux et de pommes de terre qui tient au ventre et fait du bon sang net, tout de suite prêt, qui coule tout de suite dans les ruisseaux de la chair et de la cervelle, plein d'espérance.
((Jean Giono, Colline, 1:02'45))


#
[taisage]
C'est le silence qui les réveille. Un silence étrange. Plus profond que d'habitude, plus silencieux que les silences auxquels il sont habitués. Quelque chose s'en est allé, il y a une place vide dans l'air.
((Jean Giono, Colline, 1:03'30))


#
[TP]
[Le vieux (moribond) se souvient de tout, toutes sa vie, dans sa tête, par gros morceau, qui ne coulent pas encore assez par les yeux (larmes).]
((Jean Giono, Colline, 1:09'))


#
[apprentissage][âge]
Ça vient de naissance. Si tu l'as pas de naissance, tu peux te fouiller. C'est le ventre de la mère qui l'apprend, fallait t'y mettre à l'avance.
((Jean Giono, Colline, 1:12'45'))







2019 08 25


#
Repos, Alimentation, Sommeil : R.A.S.
Repos, Alimentation, Sommeil donnent R.A.S.
Repos, Alimentation, Sommeil forment l'acronyme d'R.A.S., comme Rien À Signaler.
Repos, Alimentation, Sommeil : R.A.S : Rien À Signaler.
Repos, Alimentation, Sommeil forment l'acronyme R.A.S, autrement dit : Rien À Signaler.


#
Quel est le plus important : le formuler ou s'en faire comprendre ?
Quel est le plus important : le formule ou s'en/le faire entendre ?


#
[bio-logique][pionnier][autophilosophe][défausophie][maudit][reconnaifiance][diét:éthique]
Il y avait là un homme, qui [  ] s'était exilé volontairement. [  ] Ce que la nature refusait au regard des hommes, il les découvrit aux yeux de l'intelligence. Après avoir, par la puissance de son génie, et par un travail infatigable, pénétré tous les secrets de l'univers, il les communiquait aux autres. [  ] il disait [  ] le principe des choses, ce que c'est que la nature, [  ] enfin toute sorte de vérités cachées. [  ] Le premier, il tint ce langage plein de sagesse, qui pourtant ne fut pas écouter : abstenez-vous, mortels, de souiller vos corps de mets abominables.
((Ovide, les Métamorphoses, Livre 15, "Pythagore", #05 D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne))
+
Les enseignements de pythagore
Il y avait là un homme qui était né à Samos, mais qui avait fui en même temps Samos et les maîtres de cette île et qui, par haine de la tyrannie, s'était exilé volontairement ; si éloignés de nous que soient les dieux dans les espaces célestes, il s'éleva jusqu'à eux par la pensée ce que la nature refusait aux regards des hommes, il le découvrit avec les yeux de l'intelligence. Après avoir par la puissance de son génie et par un travail infatigable pénétré tous les secrets de l'univers, il les communiquait aux autres ; entouré de disciples silencieux, que ses discours remplissaient d'admiration, il disait les origines du vaste monde, les principes des choses, ce que c'est que la nature, la divinité, comment se forme la neige, ce qui cause la foudre, si c'est Jupiter ou bien le vent qui déchaîne le tonnerre en crevant les nuages, ce qui produit les tremblements de terre, quelle loi préside aux révolutions des astres, enfin toutes sortes de vérités cachées ; le premier, il fit grief aux hommes de servir sur les tables la chair des animaux; le premier, il tint ce langage plein de sagesse, qui pourtant ne fut pas écouté:
« Abstenez vous, mortels, de souiller vos corps de mets abominables. Vous avez les céréales, vous avez les fruits, dont le poids fait courber les branches, et, sur les vignes, les raisins gonflés de jus ; vous avez des plantes savoureuses et d'autres que la flamme peut rendre douces et tendres ; ni le lait, ni le miel, qu'a parfumé la fleur du thym, ne vous sont interdits ; la terre, prodigue de ses trésors, vous fournit des aliments délicieux ; elle vous offre des mets qui ne sont pas payés par le meurtre et le sang. Ce sont les bêtes qui assouvissent leur faim avec de la chair, et encore pas toutes ; car les chevaux, les moutons et les boeufs se nourrissent d'herbe. Il n'y a que les animaux d'une nature cruelle et féroce, les tigres d'Arménie, les lions toujours en fureur, les loups, les ours, qui aiment une nourriture ensanglantée. Hélas! quel crime n'est ce pas d'engloutir des entrailles dans ses entrailles, d'engraisser son corps avide avec un corps dont on s'est gorgé et d'entretenir en soi la vie par la mort d'un autre être vivant! Quoi donc ? au milieu de tant de richesses que produit la terre, la meilleure des mères, tu ne trouves de plaisir qu'à broyer d'une dent cruelle les affreux débris de tes victimes, dont tu as rempli ta bouche, à la façon des Cyclopes ? Tu ne peux, sans détruire un autre être, apaiser les appétits déréglés de ton estomac vorace ? Mais, dans cet âge antique que nous avons appelé l'âge d'or, l'homme n'avait besoin pour être heureux que des fruits des arbres et des plantes que produit la terre ; le sang ne souillait point sa bouche. Alors l'oiseau battait l'air de ses ailes en toute sécurité ; le lièvre errait, sans avoir rien à craindre, au milieu des champs ; il n'y avait point d'hameçon pour accrocher le poisson trop crédule ; le monde ignorait la trahison ; nul n'avait de piège à redouter ; partout régnait la paix. Le premier, quel qu'il soit, qui, donnant un exemple funeste, convoita la nourriture des lions et engloutit de la chair dans son ventre avide, celui là ouvrit le chemin au crime ; ce fut peut-être à l'origine le meurtre des bêtes sauvages qui souilla le fer d'un sang tiède ; c'était assez ; on pouvait, je l'avoue, faire périr, sans manquer à aucun devoir, des animaux qui cherchent notre mort ; mais s'il fallait les faire périr, il ne fallait pas s'en repaître. Par la suite on poussa plus loin l'attentat; la première victime qui, paraît il, mérita de mourir fut le porc, parce qu'il avait de son groin recourbé déterré les semences et anéanti l'espoir de l'année. Le bouc, pour avoir mordu la vigne, dit on, fut immolé devant l'autel de Bacchus, qui voulait un châtiment ; ces deux animaux se sont perdus par leur faute. Mais quelle fut la vôtre, brebis, paisible bétail, né pour entretenir la vie des hommes, vous qui portez. un nectar dans vos mamelles pleines, vous dont la laine nous fournit de moelleux vêtements, vous qui nous êtes plus utiles vivantes que mortes ? Quel mal a fait le boeuf, cet animal sans ruse et sans malice, inoffensif, ingénu, né pour supporter les fatigues? Oui, vraiment, c'est un ingrat, indigne des présents de la terre, celui qui peut égorger son laboureur à peine délivré du poids de la charrue recourbée, et frapper de la hache ce cou usé par le travail, après s'en être servi tant de fois pour retourner le dur terrain de son champ et pour préparer ses moissons. Et ce n'est pas encore assez de commettre un tel crime ; on l'a imputé aux dieux mêmes ; on se figure que le sang d'un taureau laborieux est agréable aux puissances célestes. Une victime sans tache, que distingue sa beauté (car avoir plu est pour elle un malheur), parée d'or et, de bandelettes est amenée devant les autels ; sans se douter de ce qui s'apprête, elle entend réciter des prières ; elle voit poser sur son front, entre ses cornes, les fruits de la terre, dont la culture est son ouvrage et, quand elle a reçu le coup fatal, elle teint de sen sang le couteau qu'elle avait peut être aperçu dans une eau limpide. Aussitôt on arrache ses viscères de son sein encore palpitant, on les examine, on y cherche la volonté des dieux. Et après (tel est l'appétit de l'homme pour les aliments défendus !) vous osez, ô mortels, en faire votre nourriture ! Arrêtez, je vous en supplie, écoutez mes avis; quand vous donnerez en pâture à votre palais les membres des bœufs égorgés, sachez bien, comprenez, que vous mangez vos cultivateurs. (…)
Mais ne laissons pas nos coursiers, oubliant la borne qu'ils doivent atteindre, s'écarter loin de la carrière ; le ciel et tout ce qu'il y a dessous changent de formes, aussi bien que la terre et tout ce qu'elle contient, nous aussi, qui faisons partie du monde, puisque nous ne sommes pas seulement des corps, mais aussi des âmes légères, nous pouvons aller habiter des formes de bêtes sauvages, être cachés dans des corps d'animaux domestiques : ces corps, qui peuvent avoir reçu en partage les âmes de nos parents, de nos frères ou d'êtres qui nous sont unis par les liens du sang, en tout cas des âmes humaines, laissons les vivre tranquilles et respectés ; ne chargeons point nos tables de leurs chairs dans des repas dignes de Thyeste. Quelle habitude funeste il contracte, comme il se prépare bien à verser le sang humain l'impie qui, armé d'un couteau, déchire le cou d'un jeune taureau, et entend d'une oreille indifférente ses mugissements, l'homme capable d'égorger un chevreau qui pousse des vagissements semblables à ceux d'un enfant ou de manger un oiseau qu'il a nourri de sa main! Quelle distance y a-t-il de pareils actes à un crime complet ? à quoi ouvrent-ils la voie ? Laissez le boeuf labourer ou imputer sa mort à la seule vieillesse, la brebis nous fournir une armure contre le souffle glacial de Borée, les chèvres repues présenter leurs mamelles aux mains qui vont les presser. Plus de filets ni de pièges, ni de lacets, ni d'engins perfides ; cessez d'abuser l'oiseau avec des baguettes enduites de glu, de duper les cerfs avec des épouvantails de plumes, de cacher des hameçons recourbés sous des appâts trompeurs. Tuez les animaux nuisibles, mais ceux là mêmes, contentez vous de les tuer ; que votre bouche s'abstienne de pareils mets, qu'elle ne touche qu'à des aliments obtenus sans violence.
(Ovide, les Métamorphoses, Livre 15, "Pythagore", #05 D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
++
[pour les postiers]
SEMAINE ANTI-CARNIVORE, allez, pour éveil : #1.
(Attention, je vous livre là que de la bombe, du fulgurant, du condensé, à chaque fois. Merci otto ; )
Ici, Ovide évoque Pythagore, le premier philosophe de chez nous bien connu, de son temps, pour son végétarisme éclairé (qu'il était tout entier ?) :
« Il y avait là un homme qui [ ] s'était exilé volontairement ; [ ] ce que la nature refusait aux regards des hommes, il le découvrit avec les yeux de l'intelligence. Après avoir par la puissance de son génie et par un travail infatigable pénétré tous les secrets de l'univers, il les communiquait aux autres ; [ ] il disait [ ] les principes des choses, ce que c'est que la nature, [ ] enfin toutes sortes de vérités cachées ; le premier, il fit grief aux hommes de servir sur les tables la chair des animaux ; le premier, il tint ce langage plein de sagesse, qui pourtant ne fut pas écouté :
"Abstenez vous, mortels, de souiller vos corps de mets abominables. Vous avez [ ] les fruits, dont le poids fait courber les branches, et, sur les vignes, les raisins gonflés de jus ; vous avez des plantes savoureuses [ ] ; la terre, prodigue de ses trésors, vous fournit des aliments délicieux ; elle vous offre des mets qui ne sont pas payés par le meurtre et le sang. [ ] Le premier, quel qu'il soit, qui, donnant un exemple funeste, convoita la nourriture des lions et engloutit de la chair dans son ventre avide, celui là ouvrit le chemin au crime ; ce fut peut-être à l'origine le meurtre des bêtes sauvages qui souilla le fer d'un sang tiède ; c'était assez ; on pouvait, je l'avoue, faire périr, sans manquer à aucun devoir, des animaux qui cherchent notre mort ; mais s'il fallait les faire périr, il ne fallait pas s'en repaître. [ ] Quelle habitude funeste il contracte, comme il se prépare bien à verser le sang humain l'impie qui, armé d'un couteau, déchire le cou d'un jeune taureau, et entend d'une oreille indifférente ses mugissements, l'homme capable d'égorger un chevreau qui pousse des vagissements semblables à ceux d'un enfant ou de manger un oiseau qu'il a nourri de sa main ! Quelle distance y a-t-il de pareils actes à un crime complet ? à quoi ouvrent-ils la voie ? [ ]" »
(Ovide, les Métamorphoses, Livre 15, "Pythagore")


#
[physio-logique]
En général, je pense qu'on pourrait souvent trouver quelque indice du caractère des gens dans le choix des aliments qu'il préfèrent.
((Rousseau : Julie ou la nouvelle Héloïse, 4e partie, lettre 10, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne))

#
[bio-logique]
[  ] et sans le poisson qu'elle [Julie] aime aussi beaucoup, elle serait une véritable pythagoricienne.
((Rousseau : Julie ou la nouvelle Héloïse, 4e partie, lettre 10, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne))

#
[brachy-logique][formule]
Écrire court pour le faire sur la pointe des pieds.
Écrire court revient à le faire sur la pointe des pieds.
Écrire d'une pointe.
Écrire d'une pointe, sur la pointe de pieds.
Écrire d'une pointe, et ainsi sur la pointe de pieds.
Écrire d'une pointe, et ainsi sur la pointe de pieds.
Écrire sur la pointe de pieds, d'une pointe.

#
[brachy-logique][formule]
Écrire en vers pour la (rétention de) mémoire, comme en formules.
Le vers se retient, comme une formule.
La formule se retient, comme un vers mais un seul.
La formule est conçue pour se retenir, comme un seul vers.

#
[brachy-logique][formule]
La prose s'épanche/s'étale, la formule se retient.
La prose s'oublie, la formule se retient.
Le discours s'oublie, la formule se retient.

#
[physio-logique][bio-logique][moyenhomme]
[  ]
Ils savourent leurs chairs et vivent de la mort !
Aussi le sang tout chaud dont ruisselle leur bouche
À fait leur sens brutal et leur regard farouche.
[  ]
(Lamartine, la chute d'un ange, 7e vision, #16, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)



#
[àmouréinventer][postsexuel]
[  ] / les époux d'un moment qu'un vil désir accouple / [ ] / il échangent entre eux leurs banals amours / [  ]
(Lamartine, la chute d'un ange, 7e vision, #22, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)

#
[programme]
Pourquoi avait-Il créé un monde construit sur le meurtre ? Pourquoi avoir inventé des milliers d'espèces d'animaux [  ] qui ne pouvaient survivre qu'en en dévorant d'autres ?
(Isaak B. Singer(?),  , #33, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)


#
[bio-logique][moyenhomme]
[  ] le sang de l'animal tout juste égorgé, avalé cul sec tête en arrière pour régénérer leur corps fourbu, imbibé d'alcool, de sexe et de danse, venu aux aurores jusqu'aux portes de Paris pour boire une multitude de bienfaits et de fer et repartir rassérénés, requinqués, les sens en éveil, la peau électrique, les idées claires.
(Joy Sorman, #36, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)


#
[brachy-logique]
Et pourtant il va falloir [lors de la visite de l'abattoir] affronter le sang qui déborde, lui [le personnage] qui ne connaît que la chair compacte.
(Joy Sorman, #36, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)


#
[physio-logique][psycho-sommation]
Il y en a qui somatiseraient à moins.
(Joy Sorman, #39, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)

#
[àmouréinventer][TP][nokidding]
Ils s'uniront agréablement les uns avec les autres, ne faisant pas d'enfants au delà de ce que permettent leurs ressources, pour se préserver de la pénurie et de la guerre.
((Platon, La République, Livre 2, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne))


#
(AF)
[minimalisme][nokidding][diét:éthique][politique]
Examinons donc en premier lieu de quelle façon vivront les hommes qu'on aura ainsi équipés. Est-ce autrement qu'en faisant du pain, du vin, des manteaux, et des chaussures ? Ils se construiront des maisons, l’été ils travailleront la plupart du temps nus et sans chaussures, et l'hiver habillés et chaussés de façon suffisante. Ils se nourriront en préparant de la farine à partir de l’orge, et de la farine fine à partir du blé, cuisant l'une, pétrissant l'autre, disposant de braves galettes et du pain sur du roseau ou sur des feuilles propres ; s'allongeant sur des couches jonchées de smilax et de myrte, ils feront de bons repas, eux-mêmes et leurs enfants, buvant ensuite du vin, la tête couronnée et chantant des hymnes aux dieux ; ils s'uniront agréablement les uns avec les autres, ne faisant pas d'enfants au-delà de ce que permettent leurs ressources, pour se préserver de la pénurie et de la guerre.
Alors Glaucon se saisissant de la parole : - C'est apparemment sans aucun plat cuisiné, dit-il, que tu fais festoyer ces hommes.
- Tu dis vrai, répondis-je. J'avais oublié qu'ils auraient aussi des plats cuisinés ; il est évident qu'ils auront du sel, des olives et du fromage, et qu'ils se feront cuire des oignons et des verdures, le genre de potées qu'on fait à la campagne. Nous trouverons même le moyen de leur servir des friandises faites avec des figues, des pois chiches et des fèves, et ils se feront griller au feu des fruits du myrte et du chêne, tout en buvant modérément. Passant ainsi leur vie en paix et en bonne santé, et décédant sans doute à un grand âge, ils transmettront à leurs descendants une vie semblable à la leur.
Et lui - À Socrate, si c'était une cité de pores [/porcs ?] que tu constituais, dit-il, les engraisserais-tu d'autre chose ?
- Mais comment faut-il faire, Glaucon ? dis-je.
- Il faut précisément faire ce qui est admis, dit-il. Je crois que des hommes qu'on ne veut pas mettre dans la misère s'assoient sur des lits, dînent à des tables, et ont exactement les mêmes plats cuisinés et friandises qu'ont les hommes d'aujourd'hui.
- Bien, dis-je. Je comprends. Ce n'est pas seulement une cité, apparemment, que nous examinons, pour voir comment elle naît, mais encore une cité dans le luxe. Eh peut-être cela n'est-il pas mauvais : car en examinant une telle cité nous pourrons peut-être distinguer, en ce qui concerne tant la justice que l'injustice, d’où elles naissent un jour dans les cités. Certes, la cité véritable me semble être celle que nous avons décrite, en tant qu'elle est une cité en bonne santé ; mais si vous le voulez, nous considérerons aussi une cité atteinte de fièvre. Rien ne l’empêche. Car bien sûr à certains, à ce qu’il semble, cela ne suffira pas, ni ne suffira non plus ce régime, mais ils auront en plus des lits, des tables, et les autres meubles, et des plats cuisinés, c'est sûr, des baumes, des parfums a brûler, des hétaires et des gâteaux, et chacune de ces choses sous toutes sortes de formes. Et en particulier il ne faudra plus déterminer le nécessaire pour ce dont nous parlions en premier lieu, les maisons, les manteaux, et les chaussures, mais il faudra mobiliser la peinture et la broderie, et il faudra acquérir or, ivoire, et toutes les matières semblables. N'est-ce pas ?
- Oui, dit-il.
- C'est donc qu'il faut agrandir encore la cité. Car celle de tout a l'heure, la cité saine, n'est plus suffisante. Désormais il faut la remplir d'une multitude, du nombre de ces titres qui ne sont plus dans les cités pour pourvoir au nécessaire : ainsi tous les chasseurs, les imitateurs, tous ceux d'entre eux qui s'occupent de figures et de couleur, et la masse de ceux qui s'occupent de musique, des poètes et leurs serviteurs, rhapsodes, acteurs, choreutes, entrepreneurs de travaux, artisans qui fabriquent toutes sortes d'objets, particulièrement ceux qui touchent à la cosmétique des femmes. En particulier nous aurons besoin d'un plus grand nombre de gens pourvus d'une charge : ne semble-t-il pas qu'on aura besoin de pédagogues, de nourrices, de bonnes d'enfants, d'esthéticiennes, de coiffeurs, et encore de fournisseurs de plats cuisinés et de bouchers ? Et nous aurons aussi besoin, en plus, de porchers. Tout cela nous ne l'avions pas dans la cité précédente - car il n’en était nul besoin - mais dans celle-ci on aura besoin de cela en plus. Et on aura aussi besoin de toutes sortes d'autres bestiaux, pour ceux qui en mangent. N'est-ce pas ?
- Oui, bien sûr.
- Donc nous aurons aussi beaucoup plus besoin de médecins, en suivant ce régime, qu'avec le régime précèdent?
- Oui, beaucoup plus.
- Et le pays, lui, qui suffisait alors à nourrir les hommes d'alors, sera sans doute trop petit, au lieu d'être suffisant. N'est-ce pas ce que nous dirons ?
- Si, c'est cela, dit-il.
- II nous faudra donc nous tailler une part du pays des voisins, si nous voulons avoir un territoire suffisant pour y faire paître et pour le labourer ; et eux, il leur faudra à leur tour tailler dans le nôtre, si eux aussi se laissent aller à une acquisition illimitée de richesses, en transgressant la borne de ce qui est nécessaire ?
- Tout à fait nécessairement, Socrate.
- Nous ferons la guerre alors, c'est ce qui en découle, Glaucon ? Ou bien en sera-t-il autrement ?
- II en sera bien ainsi, dit-il.
- Ne disons encore rien, repris-je, de la question de savoir si c'est du mal ou du bien que cause la guerre, mais seulement ceci : nous avons découvert l'origine de la guerre dans ce qui, lorsqu'il y naît, est la source principale des maux des cités, maux privés aussi bien que publics.
(Platon, La République, Livre 2, #50-#52, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)




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(AF)
[bio-logique][minimalisme]

… quel orage vous pousse à commettre des meurtres, quand vous êtes rassasiés de biens et que vous regorgez de vivres ? Pourquoi mentez-vous contre la terre en l'accusant de ne pouvoir vous nourrir ?…

(Plutarque, 42.6-120(?),"Sur l'usage des viandes", discours 1er, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
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Tu me demandes pour quelle raison Pythagore s'abstenait de manger de la chair. Moi, au contraire, je m'étonne : quelles affections, quel courage ou quels motifs firent autrefois agir l'homme qui, le premier, approcha de sa bouche une chair meurtrie, qui osa toucher de ses lèvres la chair d'une bête morte, servit à sa table des corps morts, et pour ainsi dire, des idoles, et fit de la viande et sa nourriture de membres d'animaux qui peu auparavant, bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient ? Comment ses yeux purent-ils souffrir de voir un meurtre ? De voir tuer ? Ecorcher, démembrer une pauvre bête ? Comment son odorat put-il en supporter l'odeur ? Comment son goût ne fut-il pas dégoûté d'horreur, quand il vint à manier l'ordure des blessures, à recevoir le sang et le suc sortant des plaies mortelles d'autrui ?
        Les peaux se rompaient sur la terre écorchée 
Les chairs aussi mugissaient, embrochées,
Cuites autant que crues, et était
Semblable au boeuf, le ver qui en sortait.
C'est, bien sûr, une fiction poétique, une fable. Mais ce fut certainement un souper étrange et monstrueux, que d'avoir faim de manger des bêtes qui mugissent encore, d'enseigner à se nourrir d'animaux qui vivaient et criaient encore et d'ordonner comment les préparer, les bouillir ou les rôtir et les présenter à table.
Le premier qui commença à manger de la chair aurait dû y réfléchir, non le dernier qui bien tard, cessa de le faire; ou bien, on pourrait dire que ces premiers qui le firent eurent de bonnes raisons de le faire, vu leur disette et nécessité : car ce ne fut point par un appétit désordonné qu'ils auraient pris de longue main, ni par une trop grande abondance des choses nécessaires qu'ils en vinrent à cette insolence - convoiter des voluptés étranges et contraires à la nature - : bien plutôt pourraient-ils dire, s'ils recouvraient sentiment et parole maintenant : O que vous êtes heureux et bien-aimés des dieux, vous qui vivez aujourd'hui! En quel siècle êtes-vous nés! De quelle affluence de biens de toutes sortes vous jouissez! Que de fruits produit pour vous la terre, combien vous en vendangez, combien de richesses vous apportent les champs, combien de voluptés vous fournissent les arbres et plantes, que vous pouvez cueillir quand bon vous semble! Vous pouvez vivre en toutes délices sans vous souiller les mains, alors que notre naissance nous a fait choir en la plus dure et plus redoutable partie de la vie humaine et de l'âge du monde, et nous a précipités, au regard de la récente formation de ce monde, dans une grande et rigoureuse indigence de bon nombre de choses nécessaires : la face du ciel était encore couverte par l'air, les étoiles étaient mêlées à de troubles et lourdes humeurs, au feu et aux orages des vents, le soleil n'était point encore bien établi, ni son cours arrêté, certain et assuré
        De l'orient jusqu'en occident.
Non. Il revenait ouvertement sur sa course
Parcourant les saisons, changées en leur contraire, Saisons chargées de fleurs, de feuilles ou de fruits.
La terre était outragée par les courses des rivières au lit sans fond ni rive, dont la plupart était gâtée par des lacs et marécages profonds; des régions entières étaient sauvages, couvertes de bois et de forêts stériles. Elle ne produisait nul bon fruit, il n'y avait encore un quelconque instrument pour labourer la terre, ni aucune invention de bon esprit; la faim ne nous lâchait jamais, et l'on n'attendait point chaque année que la saison des semailles fût venue pour semer, car on ne semait rien. Ce n'est donc pas merveille si nous mangeâmes contre nature de la chair des bêtes, vu qu'alors on mangeait même la mousse et l'écorce des arbres, et que c'était une heureuse rencontre, lorsqu'on pouvait trouver de la racine verte de chiendent ou de bruyère. Quand les hommes avaient pu découvrir du gland ou de l'avoine, ils en dansaient de joie alentour d'un chêne ou d'un hêtre' au son de quelque chanson rustique où ils appelaient la terre leur mère, leur nourrice, celle qui leur donnait leur vivre. Alors, il n'y avait pas d'autre fête en la vie des hommes que celle-là; tout le reste de la vie humaine n'était que douleur, malaise et tristesse.
Mais maintenant, quelle rage, quelle fureur vous incite à commettre tant de meurtres, alors que vous avez à votre saoul grande affluence de choses nécessaires pour votre vie? Pourquoi mentez-vous, ingrats, contre la terre, comme si elle ne pouvait vous nourrir ? Pourquoi péchez-vous irréligieusement contre Cérès, inventrice des lois saintes, et faites honte au doux et gracieux Bacchus, comme si ces deux déités ne vous donnaient pas assez de quoi vivre ? N'êtes-vous point déshonorés de mêler à vos tables les fruits les plus doux à celui du meurtre et du sang?
Et puis, vous appelez bêtes sauvages les lions et les léopards pendant que vous répandez le sang, et ne leur cédez en rien en cruauté : car si les autres animaux meurtrissent, c'est pour la nécessité de leur pâture, mais vous, c'est par délice que vous le faites, parce que nous ne mangeons pas les lions ni les loups après les avoir tués en nous défendant contre eux, mais les laissons là; mais les bêtes qui sont innocentes, douces et familières', qui n'ont ni dents pour mordre, ni aiguillon, sont celles que nous prenons et tuons, alors qu'il semble que la nature les ait créées seulement pour la beauté et le plaisir.
Ni plus ni moins que si quelqu'un, voyant le Nil débordé, emplissant tout le pays à l'environ d'une eau courante, féconde et génératrice, ne louait avec admiration la propriété de cette rivière qui fait naître et croître tant de beaux et bons fruits, si nécessaires à la vie de l'homme, pour n'y voir qu'un crocodile nageant ou un aspic rampant, ou des mouches malignes, bêtes malfaisantes et mauvaises, et le blâmait pour ce fait; ou bien si, voyant cette terre et cette campagne couverte de bons et beaux fruits et chargée d'épis de blé, il apercevait parmi ces beaux blés quelque épi d'ivraie ou de la teigne, et, délaissant de recueillir et serrer ces belles moissons, ne faisait plus que se plaindre. Ainsi en est-il, quand on entend le plaidoyer d'un orateur en quelque cause et procès, qui, par un véhément torrent d'éloquence, tend à sauver du danger la vie d'un criminel, à prouver et vérifier les imputations et charges de quelques crimes : ce torrent, dis-je, d'éloquence qui court, sans simplicité ni limpidité, mais avec des affections de toutes sortes qu'il imprime dans les coeurs et esprits des auditeurs et des juges, qu'il faut tourner et changer en divers points ou bien les adoucir et les apaiser, délaisse, à bien regarder, la possibilité de peser et considérer le point et sujet principal de la cause, et s'amuse à recueillir des fleurs de rhétorique que le flux du discours' véhément de l'avocat a amenées avec passion dans son cours.

    Mais rien ne nous émeut, ni la belle couleur, ni la douceur de leur voix bien accordée, ni la subtilité de leur esprit, ni la netteté de leur vie, ni la vivacité du sens et l'entendement de ces malheureux animaux. Non. Pour un peu de chair, nous leur ôtons la vie, le soleil, la lumière et le cours d'une vie préfixé par la nature : et nous pensons que les cris qu'ils jettent de peur ne sont point articulés, qu'ils ne signifient rien, là où ce ne sont que prières, supplications et justifications de chacune de ces pauvres bêtes qui gémissent : si tu es contraint par nécessité, je ne te supplie point de me sauver la vie, mais si c'est par l'effet d'une volupté désordonnée, si c'est pour manger, tue-moi; si c'est pour manger par friandise, ne me tue point. O la grande cruauté! Comme il est horrible de voir la table des hommes riches servie et couverte par des cuisiniers et des sauciers qui préparent des corps morts, et plus horrible encore de la voir desservir, parce que le relief de ce qu'on emporte n'a plus rien à voir avec ce que l'on a mangé; ces pauvres bêtes-là ont été tuées pour rien. D'aucuns, évitant les viandes servies à table, ne veulent pas qu'on en tranche ni qu'on en coupe, les épargnant quand elles ne sont plus que chair là où ils ne les ont pas épargnées quand elles étaient encore bêtes vivantes, d'autres tiennent la nature pour cause et origine première de manger de la chair. Prouvons leur donc maintenant que cela ne peut être selon la nature de l'homme.
Tout d'abord, on peut montrer cela par la naturelle composition du corps humain, car il ne ressemble à nul des animaux que la nature a faits pour se paître de chair : il n'a ni bec crochu, ni ongles pointus, ni dents aiguës, ni un estomac si fort, ni les esprits si chauds pour pouvoir cuire et digérer la masse pesante de la chair crue; et quand il y aurait autre chose, la nature même, à l'égalité plate des dents unies, à la petite bouche, à la langue molle et douce et à la faiblesse de la chaleur naturelle et des esprits servant à la concoction, montre elle-même qu'elle n'approuve point chez l'homme l'usage de manger de la chair. Que si tu veux t'obstiner à soutenir que la nature t'a fait pour manger telle viande, tue-la donc toi-même le premier, je dis toi-même, sans user de couperet ni de couteau ni de cognée, mais comme font les loups, les ours et les lions qui, à mesure qu'ils mangent, tuent la bête aussi toi, tue-moi un boeuf à force de le mordre à belles dents, ou de la bouche un sanglier, déchire-moi un agneau ou un lièvre à belles griffes, et mange-le encore tout vif, ainsi que font ces bêtes-là; mais si tu attends qu'elles soient mortes pour en manger et as honte de chasser à belles dents l'âme présente de la chair que tu manges, pourquoi donc manges-tu ce qui a âme ? Mais encore qu'elle fût privée d'âme et toute morte, il n'y a personne qui eût le coeur d'en manger telle qu'elle est; mais on la fait bouillir, on la rôtit, on la transforme avec le feu et plusieurs drogues, altérant, déguisant et éteignant l'horreur du meurtre afin que le sentiment du goût trompé et déçu par tels déguisements ne refuse point ce qui lui est étrange.
Et certes, le Laconien jadis répondit à propos, lui qui, ayant acheté en une taverne un poisson, le donna au tavernier pour le lui préparer, et comme le tavernier demandait du vinaigre, du fromage et de l'huile pour ce faire : « Si j'eusse, dit-il, eu ce que tu me demandes, je n'eusse point acheté de poisson. » Mais nous nous mignardons si délicatement en cette horreur de meurtrir que nous appelons la chair, viande, et avons besoin d'autres viandes pour préparer la chair, y mêlant du vin, de l'huile, du miel, de la gelée, du vinaigre, ensevelissant à vrai dire un corps mort avec des sauces syriaques et arabiques; et les chairs étant ainsi mortifiées, attendries et par manière de dire, pourries, notre chaleur naturelle a beaucoup à faire à la cuire, et ne pouvant la cuire et digérer, elle nous engendre de bien dangereuses pesanteurs et des crudités qui nous amènent de graves maladies. Diogène fut si téméraire qu'il osa bien manger un poulpe tout cru afin d'ôter l'usage de préparer telles viandes par le feu. Ayant auprès et autour de lui plusieurs prêtres et d'autres hommes, il s'affubla la tête de sa cape et mit en sa bouche la chair de ce poulpe, disant : je fais ici un essai périlleux et me mets en danger pour vous. Vraiment, c'était un beau et louable danger, car il ne se hasardait point comme Pélopidas pour le recouvrement de la liberté de Thèbes, ni comme Arrnodius et Aristogiton pour celle d'Athènes, ce beau philosophe-là, combattant de l'estomac avec un poulpe, pour rendre la vie humaine plus bestiale et plus sauvage.
Manger de la chair nuit donc à la nature du corps, mais aussi grossit et épaissit les âmes par satiété et réplétion. Car l'usage du vin à boire et de la viande à manger à coeur saoul rend bien le corps plus fort et plus robuste, mais l'âme plus faible; et de peur que je ne me fasse l'ennemi de ceux qui font profession des exercices du corps, qu'on nomme athlètes, j'userai d'exemples de notre pays même, car ceux de l'Attique nous appellent, nous autres qui sommes du pays de la Béotie, grossiers, lourdauds et sots, principalement parce que nous mangeons beaucoup, comme Ménandre dit dans un passage

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[pour les postiers]
SEMAINE ANTI-CARNIVORE, allez, pour éveil : #2
Tu me demandes pour quelle raison Pythagore s'abstenait de manger de la chair. Moi, au contraire, je m'étonne : quelles affections, quel courage ou quels motifs firent autrefois agir l'homme qui, le premier, approcha de sa bouche une chair meurtrie, qui osa toucher de ses lèvres la chair d'une bête morte, servit à sa table des corps morts, et pour ainsi dire, des idoles, et fit de la viande et sa nourriture de membres d'animaux qui peu auparavant, bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient ? Comment ses yeux purent-ils souffrir de voir un meurtre ? De voir tuer ? Ecorcher, démembrer une pauvre bête ? Comment son odorat put-il en supporter l'odeur ? Comment son goût ne fut-il pas dégoûté d'horreur, quand il vint à manier l'ordure des blessures, à recevoir le sang et le suc sortant des plaies mortelles d'autrui ?
[  ] ce fut certainement un souper étrange et monstrueux, que d'avoir faim de manger des bêtes qui mugissent encore, d'enseigner à se nourrir d'animaux qui vivaient et criaient encore et d'ordonner comment les préparer, les bouillir ou les rôtir et les présenter à table.
[  ]  on pourrait dire que ces premiers qui le firent eurent de bonnes raisons de le faire, vu leur disette et nécessité [  ] vous qui vivez aujourd'hui! En quel siècle êtes-vous nés! De quelle affluence de biens de toutes sortes vous jouissez! Que de fruits produit pour vous la terre, combien vous en vendangez, combien de richesses vous apportent les champs, combien de voluptés vous fournissent les arbres et plantes, que vous pouvez cueillir quand bon vous semble! Vous pouvez vivre en toutes délices sans vous souiller les mains [  ]
[  ]  quelle rage, quelle fureur vous incite à commettre tant de meurtres, alors que vous avez à votre saoul grande affluence de choses nécessaires pour votre vie? Pourquoi mentez-vous, ingrats, contre la terre, comme si elle ne pouvait vous nourrir ? [  ] N'êtes-vous point déshonorés de mêler à vos tables les fruits les plus doux à celui du meurtre et du sang?
[  ]
Comme il est horrible de voir la table des hommes riches servie et couverte par des cuisiniers et des sauciers qui préparent des corps morts, et plus horrible encore de la voir desservir, parce que le relief de ce qu'on emporte n'a plus rien à voir avec ce que l'on a mangé; ces pauvres bêtes-là ont été tuées pour rien.
[  ]
et les chairs étant ainsi mortifiées, attendries et par manière de dire, pourries, notre chaleur naturelle a beaucoup à faire à la cuire, et ne pouvant la cuire et digérer, elle nous engendre de bien dangereuses pesanteurs et des crudités qui nous amènent de graves maladies. [  ]
(Plutarque, 42.6-120(?),"Sur l'usage des viandes", discours 1er)


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[intelligence]
[  ] mais il [Porphyre] regarde les animaux comme nos frères, parce qu’ils sont animés comme nous, qu’ils ont les mêmes principes de vie, qu’ils ont ainsi que nous des idées, du sentiment, de la mémoire, de l’industrie. Il ne leur manque que la parole ; s’ils l’avaient, oserions-nous les tuer et les manger ? Oserions-nous commettre ces fratricides ? Quel est le barbare qui pourrait faire rôtir un agneau, si cet agneau nous conjurait par un discours attendrissant de n’être point à la fois assassin et anthropophage ?
(Voltaire, Dictionnaire philosophique, "viande", #61-62, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
(http://www.monsieurdevoltaire.com/article-dictionnaire-philosophique-v-comme-viande-99844327.html)



Ici comme ailleurs, l'équilibre a été rompu ; l'horrible matière première animale est un fait nouveau, comme la forêt anéantie pour fournir la pâte nécessaire à nos quotidiens et à nos hebdomadaires gonflés de réclames et de fausses nouvelles ; comme nos océans où le poisson est sacrifié aux pétroliers. Pendant des millénaires, l'homme a considéré la bête comme sa chose, mais un étroit contact subsistait. Le cavalier aimait, tout en en abusant, sa monture ; le chasseur d'autrefois connaissait les modes de vie du gibier, et « aimait » à sa manière les bêtes qu'il se faisait gloire d'abattre : une sorte de familiarité se mêlait à l'horreur ; la vache envoyée chez le boucher une fois définitivement vide de lait, le cochon saigné pour la fête de Noël (et la femme du manant du Moyen Âge s'assied traditionnellement sur ses pattes pour l'empêcher de gigoter), ont été d'abord « les pauvres bêtes » pour lesquelles on allait couper l'herbe ou dont on préparait le repas de déchets. Pour plus d'une fermière, la vache contre laquelle elle s'appuyait pour traire a été une sorte de muette amie. Les lapins en cage n'étaient qu'à deux pas du garde-manger où ils finiraient, « hachés menu comme chair à pâté », mais ils étaient entre-temps ces bêtes dont on aimait à voir remuer les babines roses quand à travers leur grille on leur tendait des feuilles de laitue.
Nous avons changé tout cela : les enfants des villes n'ont Jamais vu une vache ou un mouton ; or, on n'aime pas ce dont on n'a jamais eu l'occasion de s'approcher ou qu'on n'a jamais caressé. Le cheval, pour un Parisien, n'est plus guère que cette bête mythologique, dopée et poussée au-delà de ses forces, sur laquelle on gagne un peu d'argent quand on a misé juste à l'occasion d'un grand prix. Débitée en tranches soigneusement enveloppées de papier cristal dans un supermarché, ou conservée en boîte, la chair de l'animal cesse d'être sentie comme ayant été vivante. On en vient à se dire que nos étals de boucherie, où pendent à des crocs des quartiers de bêtes qui ont à peine fini de saigner, si atroces pour qui n'en a pas l'habitude que certains de mes amis étrangers change de trottoir, à Paris, en les apercevant de loin, sont peut-être une bonne chose, en tant que témoignages visibles de la violence faite à l'animal par l'homme.
De même, les manteaux de fourrure présentés avec des soins exquis dans les vitrines des grands fourreurs semblent à mille lieues du phoque assommé sur la banquise, à coups de matraque, ou du raton laveur pris dans une trappe et se rongeant une patte pour essayer de recouvrer la liberté. La belle qui se maquille ne sait pas que ses cosmétiques ont été essayés sur des lapins ou des cobayes morts sacrifiés ou aveugles. L'inconscience, e conséquemment la bonne conscience, de l'acheteur ou de l'acheteuse est totale, comme est totale, par ignorance de ce dont ils parlent et par manque d'imagination, l'innocence de ceux qui prennent la peine de justifier les goulags de diverses espèces, ou qui préconisent l'emploi de l'arme atomique. Une civilisation de plus en plus éloignée du réel fait de plus en plus de victimes, y compris elle-même.
Et cependant, l'amour des animaux est aussi vieux que la race humaine. Des milliers de témoignages écrits ou parlés, d' oeuvres d'art et de gestes aperçus en font foi. Il aimait son âne, ce paysan marocain qui venait de l'entendre condamner à mort, parce qu'il avait, des semaines durant, versé sur ses longues oreilles couvertes de plaies de l'huile de carburant, jugée plus efficace, étant plus chère, que l'huile d'olive qui abonde dans sa petite ferme. L'horrible nécrose des oreilles avait peu à peu pourri l'animal tout entier, qui n'avait plus longtemps à vivre, mais continuerait jusqu'au bout sa tâche, l'homme étant trop pauvre pour consentir à le sacrifier. Il aimait son cheval, ce riche avare, qui amenait à la consultation gratuite du vétérinaire européen la belle bête à robe grise, fierté des jours de fantasia, dont une nourriture mal choisie semblait avoir été le seul mal. Il aimait son chien, ce paysan portugais portant chaque matin dans ses bras son berger allemand à la hanche cassée, pour l'avoir près de lui pendant sa longue journée de jardinier et le nourrir des restes de la cuisine. Ils aiment les oiseaux, ce vieux monsieur ou cette vieille dame des maigres parcs parisiens, nourrissant des pigeons, et dont on se moque bien à tort, puisqu'ils rentrent grâce à ces battements d'ailes autour d'eux en rapport avec l'univers. Il aimait les animaux, l'homme de L'Ecclésiaste, se demandant si l'âme des bêtes va en bas ; Léonard libérant des oiseaux prisonniers sur un marché de Florence, ou encore cette Chinoise d'il y a mille ans, trouvant dans un coin de la cour une énorme cage contenant une centaine de moineaux, parce que son médecin recommandait qu'elle mangeât chaque jour une cervelle encore tiède. Elle ouvrit toutes grandes les portes de la cage. «Que suis-je pour me préférer à tant de ces bestioles ? » Les options que nous avons sans cesse à prendre, d’autres les ont prises avant nous.
Il semble qu'une des formidables causes de la souffrance animale, en Occident du moins, ait été l'injonction biblique de Jéhovah à Adam avant la faute, lui montrant le peuple des animaux, les lui faisant nommer, et l'en déclarant maître et seigneur. Cette scène mythique a toujours été interprétée par le chrétien et le juif orthodoxes comme une permission de mettre en coupe réglée ces milliers d'espèces qui expriment, par leurs formes différentes des nôtres, l'infinie variété de la vie, et par leur organisation interne, leur pouvoir d'agir, de jouir et de souffrir, l'évidente unité de celle-ci. Et cependant, il eût été bien facile d'interpréter le vieux mythe autrement : cet Adam, encore intouché par la chute, aurait aussi bien pu se sentir promu au rang de protecteur, d'arbitre, de modérateur de la création tout entière, utilisant les dons qui lui avaient été faits en surplus, ou différemment, de ceux octroyés aux animaux, pour parachever et maintenir le bel équilibre du monde, dont Dieu l'avait fait, non le tyran, mais l'intendant.
Le christianisme aurait insisté sur les sublimes légendes qui mêlent l'animal à l'homme ; le bœuf et l'âne échauffant l'enfant jésus de leur souffle ; le lion ensevelissant pieusement le corps des anachorètes, ou servant de bête de trait et de chien de garde à saint Jérôme ; les corbeaux nourrissant les Pères du désert, et le chien de saint Roch son maître malade ; le loup, les oiseaux et les poissons de saint François, les bêtes des bois cherchant protection auprès de saint Blaise, la prière pour ces animaux de Césarée ou le cerf porteur de croix qui convertit saint Hubert (c'est une des plus cruelles ironies du folklore religieux que ce saint soit devenu entre-temps le patron des chasseurs). Ou encore les saints d'Irlande et des Hébrides ramenant sur le rivage et soignant des hérons blessés, protégeant les cerfs aux abois, et mourant en fraternisant avec un cheval blanc. Il y avait dans le christianisme tous les éléments d'un folklore animal presque aussi riche que celui du bouddhisme, mais le sec dogmatisme et la priorité donnée à l'égoïsme humain l'ont emporté. Il semble que sur ce point un mouvement supposé rationaliste et laïque, l'humanisme, au sens récent et abusif du mot, qui prétend n'accorder d'intérêt qu'aux réalisations humaines, hérite directement de ce christianisme appauvri, auquel la connaissance et l'amour du reste des êtres ont été retirés.
D'autre part, une théorie différente allait se mettre au service de ceux pour qui l'animal ne mérite aucune aide et se trouve démuni de la dignité qu'en principe, du moins, et sur papier, nous accordons à chaque homme. En France, et dans tout pays influencé par la culture française, l'animal-machine de Descartes est devenu un article de foi d'autant plus facile à accepter qu'il favorisait l'exploitation et l'indifférence. Là aussi, on peut se demander si l'assertion de Descartes n'a pas été reçue au niveau le plus bas. L'animal-machine, certes, mais ni plus ni moins que l'homme lui-même n'est qu'une machine, machine à produire et à ordonnancer les actions, les pulsions et les réactions qui constituent les sensations de chaud et de froid, de faim et de satisfaction digestive, les poussées sexuelles, et aussi la douleur, la fatigue, la terreur, que les animaux éprouvent comme nous le faisons nous-mêmes. La bête est machine ; l'homme aussi, et c'est sans doute la crainte de blasphémer l'âme immortelle qui a empêché Descartes d'aller ouvertement plus loin dans cette hypothèse, qui eût jeté les bases d'une physiologie et d'une zoologie authentiques. Et Léonard, si Descartes avait été à même de connaître ses Cahiers, lui eût soufflé qu'à la limite Dieu lui-même est « le premier moteur ».
J’ai évoqué un peu longuement le drame de l'animal et ses causes premières. Dans l'état présent de la question, à une époque où nos abus s'aggravent sur ce point comme sur tant d'autres, on peut se demander si une Déclaration des droits de l'animal va être utile. Je l'accueille avec joie, mais déjà de bons esprits murmurent : « Voici près de deux cents ans qu'a été proclamée une Déclaration des droits de l'homme, qu'en est-il résulté ? Aucun temps n'a été plus concentrationnaire, plus porté aux destructions massives de vies humaines, plus prêt à dégrader, jusque chez ses victimes elles-mêmes, la notion d'humanité. Sied-il de promulguer en faveur de l'animal un autre document de ce type, qui sera — tant que l'homme lui-même n'aura pas changé —, aussi vain que la Déclaration des droits de l'homme ? » Je crois que oui. Je crois qu'il convient toujours de promulguer ou de réaffirmer les Lois véritables, qui n'en seront pas moins enfreintes, mais en laissant çà et là aux transgresseurs le sentiment d'avoir mal fait. « Tu ne tueras pas. » Toute l'histoire, dont nous sommes si fiers, est une perpétuelle infraction à cette loi.
« Tu ne feras pas souffrir les animaux, ou du moins tu ne les feras souffrir que le moins possible. Ils ont leurs droits et leur dignité comme toi-même », est assurément une admonition bien modeste ; dans l'état actuel des esprits, elle est, hélas, quasi subversive. Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exercent si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons-nous, puisqu'il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu'il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures, si nous n'avions pas pris l'habitude de fourgons où des bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en route vers l'abattoir, moins de gibier humain descendu d'un coup de feu si le goût et l'habitude de tuer n'étaient l'apanage des chasseurs. Et dans l'humble mesure du possible, changeons (c'est à dire améliorons s'il se peut) la vie.
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[diét:éthique][écologie][bio-logique][moyenhomme][éco-logique]
Ici comme ailleurs, l'équilibre a été rompu ; l'horrible matière première animale est un fait nouveau, comme la forêt anéantie pour fournir la pâte nécessaire à nos quotidiens et à nos hebdomadaires gonflés de réclames et de fausses nouvelles ; comme nos océans où le poisson est sacrifié aux pétroliers. [  ] À une époque où nos abus s'aggravent sur ce point comme sur tant d'autres, on peut se demander si une déclaration des droits de l'animal va être utile. Je l'accueille avec joie, mais déjà de bons esprits murmurent : voici près de deux cents ans qu'a été proclamé une déclaration des droits de l'homme, qu'en est-il résulté ? [  ]
Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exercent si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les bêtes. Rappelons-nous, puisqu'il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu'il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures, si nous n'avions pas pris l'habitude de fourgons où des bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en route vers l'abattoir, moins de gibier humain descendu d'un coup de feu si le goût et l'habitude de tuer n'étaient l'apanage des chasseurs. Et dans l'humble mesure du possible, changeons (c'est à dire améliorons s'il se peut) la vie.
(Marguerite Yourcenar, Qui sait si l'âme des bêtes va en bas ?", D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
(http://bibliodroitsanimaux.free.fr/yourcenaramedesbetes.html)
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On m’a souvent accusée de plus de sollicitude pour les bêtes que pour les gens : pourquoi s’attendrir sur les brutes quand les êtres raisonnables sont malheureux ? C’est que tout va ensemble, depuis l’oiseau dont on écrase la couvée jusqu’aux nids humains décimés par la guerre.
(Louise Michel, "Mémoire(s)", #84-85, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
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[pour les postiers]
SEMAINE ANTI-CARNIVORE, allez, pour éveil : #3
RÉVOLTONS-NOUS CONTRE L'IGNORANCE, L'INDIFFÉRENCE, LA CRUAUTÉ, QUI D'AILLEURS NE S'EXERCENT SI SOUVENT CONTRE L'HOMME QUE PARCE QU'ELLES SE SONT FAIT LA MAIN SUR LES BÊTES. Rappelons-nous, puisqu'il faut toujours tout ramener à nous-mêmes, qu'il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés, moins de wagons plombés amenant à la mort les victimes de quelconques dictatures, si nous n'avions pas pris l'habitude de fourgons où des bêtes agonisent sans nourriture et sans eau en route vers l'abattoir, moins de gibier humain descendu d'un coup de feu si le goût et l'habitude de tuer n'étaient l'apanage des chasseurs. Et dans l'humble mesure du possible, changeons (c'est à dire améliorons s'il se peut) la vie.
(Marguerite Yourcenar, Qui sait si l'âme des bêtes va en bas ?)
Commentaire :
On m’a souvent accusée de plus de sollicitude pour les bêtes que pour les gens : pourquoi s’attendrir sur les brutes quand les êtres raisonnables sont malheureux ? C’est que tout va ensemble, depuis l’oiseau dont on écrase la couvée jusqu’aux nids humains décimés par la guerre.
(Louise Michel, "Mémoires")
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Commentaire :
Ils savourent leurs chairs et vivent de la mort !
Aussi le sang tout chaud dont ruisselle leur bouche
À fait leur sens brutal et leur regard farouche.
[  ]
(Lamartine, la chute d'un ange, 7e vision)



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(AF)
[écologie][cosmo-logique]
… la force de la nature…
Giono, Colline, cf. iphone


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[futur antérieur][pionnier][intelligence]
Mais combien sommes-nous, bien avant ces événements, qui ne pouvions passer devant l’étal d’un boucher sans éprouver du malaise, le voyant par anticipation dans l’optique de futurs siècles ? Car un jour viendra où l’idée que, pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans des vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu’aux voyageurs du 16e ou du 17e siècle, les repas cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains.
(Claude Lévi-Strauss "la leçon de sagesse des vaches folles : nous sommes tous des cannibales", #69-70, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
(http://mecaniqueuniverselle.net/textes-philosophiques/Levi-Strauss.php)


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[détail][éco-logique][intelligence][minimalisme][épure]
Je ne m’apitoyais ni sur les poissons ni sur les vers. C’était affaire d’habitude. Pour ce qui est de la chasse aux oiseaux, pendant les dernières années que je portai une carabine, j’eus pour excuse que j’étudiais l’ornithologie, et recherchais les seuls oiseaux nouveaux ou rares. Mais j’incline maintenant à penser, je le confesse, qu’il est une plus belle manière que celle-ci d’étudier l’ornithologie. Elle requiert une attention tellement plus scrupuleuse des mœurs des oiseaux, que, fût-ce pour cet unique motif, je m’empressai de négliger la carabine.
(Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, #71, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
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Infra : ((Jean Giono, Regain, chap.4, 0'35''))


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[bio-logique][diét:éthique][minimalisme][moyenhomme]
Comme nombre de mes contemporains, j'avais, au cours de maintes années, rarement usé de nourriture animale, ou de thé, ou de café, etc. ; non pas tant à cause des effets nocifs que je leur attribuais, que parce qu'ils n'avaient rien d'agréable à mon imagination. La répugnance à la nourriture animale est non pas l'effet de l'expérience, mais un instinct. Il semblait plus beau de vivre de peu et faire mauvaise chère à beaucoup d'égards ; et quoi que je ne m'y sois jamais résolu, j'allai assez loin dans cette voie pour contenter mon imagination. Je crois que l'homme qui s'est toujours appliqué à maintenir en la meilleure condition ses facultés élevées ou poétiques, a de tous temps été particulièrement enclin à s’abstenir de nourriture animale, comme de beaucoup de nourriture d'aucune sorte. C'est un fait significatif, reconnu par les entomologistes – je le trouve dans Kirby et Spence, – que « certains insectes en leur condition parfaite, quoique pourvus d'organes de nutrition, n'en font point usage » ; et ils établissent comme « une règle générale, que presque tous les insectes en cet état mangent beaucoup moins qu'en celui de larves. La chenille vorace une fois transformée en papillon... et la larve gloutonne une fois devenue mouche », se contentent d’une goutte ou deux, soit le miel, soit de quelque autre liquide sucré. L’abdomen sous les ailes du papillon représente encore la larve. C’est le morceau de roi que tente sa Parque insectivore. Le gros mangeur est un homme à l’état de larve ; et il existe des nations entières dans cette condition, nation sans goût ni imagination, que trahissent leurs vastes abdomens.
(Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, #72-73, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
(http://bibliodroitsanimaux.free.fr/thoreauevolutiongraduelle.html)
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SEMAINE ANTI-CARNIVORE : #6
Comme nombre de mes contemporains, j'avais, au cours de maintes années, rarement usé de nourriture animale, [ ] non pas tant à cause des effets nocifs que je [lui] attribuais, que parce qu'[elle] n'avai[t] rien d'agréable à mon imagination. La répugnance à la nourriture animale est non pas l'effet de l'expérience, mais un instinct. Il semblait plus beau de vivre de peu et faire mauvaise chère à beaucoup d'égards ; et quoi que je ne m'y sois jamais résolu, j'allai assez loin dans cette voie pour contenter mon imagination. Je crois que l'homme qui s'est toujours appliqué à maintenir en la meilleure condition ses facultés élevées ou poétiques, a de tous temps été particulièrement enclin à s’abstenir de nourriture animale, comme de beaucoup de nourriture d'aucune sorte. C'est un fait significatif, reconnu par les entomologistes – je le trouve dans Kirby et Spence, – que « certains insectes en leur condition parfaite, quoique pourvus d'organes de nutrition, n'en font point usage » ; et ils établissent comme « une règle générale, que PRESQUE TOUS LES INSECTES EN CET ÉTAT MANGENT BEAUCOUP MOINS QU'EN CELUI DE LARVES. La chenille vorace une fois transformée en papillon... et la larve gloutonne une fois devenue mouche », se contentent d’une goutte ou deux, soit le miel, soit de quelque autre liquide sucré. L’abdomen sous les ailes du papillon représente encore la larve. C’est le morceau de roi que tente sa Parque insectivore. LE GROS MANGEUR EST UN HOMME À L’ÉTAT DE LARVE ; et il existe des nations entières dans cette condition, nation sans goût ni imagination, QUE TRAHISSENT LEURS VASTES ABDOMENS.
(Thoreau, Walden ou la vie dans les bois)
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Commentaires :
« La fonction de la nutrition est de fournir à l'organisme de l'électricité sous forme de molécules ionisées chargées d'un potentiel électrique. C'est ce qu'en dit le professeur Jacques Loeb (1859-1924) père de la physiologie moderne.
En matière d'alimentation, la qualité prime sur la quantité. S'alimenter c'est refaire le plein d'énergie électrique, c'est refaire le plein de glucose vitalisé dans les fruits, les graines germées, les légumes frais et les noix. Ces aliments vitalisés devraient représenter 70 à 80% de la ration alimentaire. L'entretien du corps par l'apport des protéines n'est de loin pas aussi conséquent, il ne devrait représenter que 5 à 10%, au grand maximum, de la ration alimentaire. [Exactes proportions que proposait ici même et selon sa propre intuition notre pauvre Karl, hélas, lui, probablement condamné, car averti trop tard.]
(Marcel Monnier, "Graines germées, livre de cultures")
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Donc, hormèse par restriction alimentaire. [ ] Une étude en 1934, qui a été conduite sur les rats par quelqu'un qui s'appelait Marie Cowell(?) à l'Université de Cornell. Marie Cowell(?), elle a fait de la restriction alimentaire sur des rats, elle a diminué leur alimentation de 30 à 50 % à peu près, et ils ont prouvé que s'ils apportaient suffisamment de micro-nutriments, eh bien on doublait l'espérance de vie de ces rats, tout en maintenant un niveau d'activité et de vitalité qui était exceptionnel.
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - #5 - devenez plus fort, la puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement)




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[moyenhomme][bio-logique]
[  ] Et cependant la dame au cœur sensible mange ce cadavre de volatile avec une complète assurance de son droit en affirmant deux opinions qui se contredisent [:] la première, qu’elle est si délicate, comme l’assure le docteur, qu’elle ne pourrait pas supporter une nourriture exclusivement végétale, et qu’il faut à son faible organisme de la viande ; la seconde, qu’elle est si sensible, qu’il lui est impossible non seulement à elle-même de causer des souffrances à des animaux, mais qu’elle ne supporte même pas la vue de ces souffrances.
    En réalité, cette pauvre dame est faible, précisément parce qu’on l’a habituée à se nourrir d’aliments contraires à la nature humaine ; et elle ne peut pas ne pas causer de souffrance aux animaux, par ce simple fait qu’elle les mange.
(Léon Tolstoï, "plaisirs cruels" (les mangeurs de viandes), #83, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
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SEMAINE ANTI-CARNIVORE : #4.
[  ] mais il [Porphyre] regarde les animaux comme nos frères, parce qu’ils sont animés comme nous, qu’ils ont les mêmes principes de vie, qu’ils ont ainsi que nous des idées, du sentiment, de la mémoire, de l’industrie. Il ne leur manque que la parole ; s’ils l’avaient, oserions-nous les tuer et les manger ? Oserions-nous commettre ces fratricides ? Quel est le barbare qui pourrait faire rôtir un agneau, si cet agneau nous conjurait par un discours attendrissant de n’être point à la fois assassin et anthropophage ?
(Voltaire, Dictionnaire philosophique, "viande")
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[  ] Et cependant la dame au cœur sensible mange ce cadavre de volatile avec une complète assurance de son droit en affirmant deux opinions qui se contredisent [:] la première, qu’elle est si délicate, comme l’assure le docteur, qu’elle ne pourrait pas supporter une nourriture exclusivement végétale, et qu’il faut à son faible organisme de la viande ; la seconde, qu’elle est si sensible, qu’il lui est impossible non seulement à elle-même de causer des souffrances à des animaux, mais qu’elle ne supporte même pas la vue de ces souffrances.
    En réalité, cette pauvre dame est faible, précisément parce qu’on l’a habituée à se nourrir d’aliments contraires à la nature humaine ; et elle ne peut pas ne pas causer de souffrance aux animaux, par ce simple fait qu’elle les mange.
(Léon Tolstoï, "plaisirs cruels" (les mangeurs de viandes))


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[post][bio-logique]
Tout cela sera aussi infécond que le sang des petits enfants égorgés par Gille de Rez [sic, Gilles de Rais (ou, selon la graphie moderne, Gilles de Retz)] et d’autres fous dans l’enfance de la chimie. Une science, au lieu d’or, est sortie des creusets du grand œuvre ; mais elle en est sortie suivant le procédé de la nature des éléments que la chimie décompose et recomposera un jour.
Peut-être l’humanité nouvelle, au lieu des chairs putréfiées auxquelles nous sommes accoutumés, aura des mélanges chimiques contenant plus de fer et de principes nutritifs que n’en contiennent le sang et la viande que nous absorbons.
Eh bien, oui, je rêve, pour après le temps où tous auront du pain, le temps où la science sera le cordon bleu de l’humanité ; sa cuisine ne flattera peut-être pas autant au premier moment le palais de la bête humaine, mais ce ne sera pas trichiné ni pourri, et refera aux générations, exténuées des longues famines ou des longs excès des ancêtres, un sang plus fort et plus pur.
Tout sera alors pour tous, même les diamants, car la chimie saura cristalliser le charbon, comme elle sait du diamant consumé refaire la cendre d’un charbon.
Il est probable qu’à ce moment-là bien d’autres richesses et de plus beaux triomphes que le diamant vulgarisé appartiendront à la science qui se servira de toutes les forces de la nature.
(Louise Michel, "Mémoires", #85-86, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)
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SEMAINE ANTI-CARNIVORE : #7
[  ] Peut-être l’humanité nouvelle, au lieu des chairs putréfiées auxquelles nous sommes accoutumés, aura des mélanges chimiques contenant plus de fer et de principes nutritifs que n’en contiennent le sang et la viande que nous absorbons.
Eh bien, oui, je rêve, pour après le temps où tous auront du pain, le temps où la science sera le cordon bleu de l’humanité ; [  ] et refera aux générations, exténuées des longues famines ou des longs excès des ancêtres, un sang plus fort et plus pur. [  ]
(Louise Michel, "Mémoires")
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Commentaire :
Bref. J'en aurais d'autres ! Mais les extraits de cette semaine anti-carnivore étaient principalement piochés dans ce petit livre synthétique que je recommande : https://www.amazon.fr/Tous-v%C3%A9g%C3.../dp/2072778980



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[minimalisme][éco-logique]
Nous aménagerons la part de terre qui nous revient en la rendant aussi plaisante qu’il nous sera possible, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les bêtes de notre entourage ; nous prendrons au sérieux le rôle d’éducateurs que dès les époques préhistoriques l’homme s’est attribué. Notre part de responsabilité dans les transformations de l’ordre universel ne s’étend pas au delà de nous-mêmes et de notre milieu immédiat. Si nous faisons peu de chose, du moins ce peu sera notre œuvre.
((Élisée Reclus, "à propos du végétarisme" #89, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne))


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[éco-logique]![diét:éthique][bio-logique]
[  ] même nous irons jusqu’à prendre des salades, des choux et des asperges pour notre nourriture, quoique nous reconnaissions pleinement la vie chez les plantes aussi bien que chez les animaux. Mais il ne s’agit nullement pour nous de fonder une nouvelle religion et de nous y astreindre avec un dogmatisme de sectaires : il s’agit de rendre notre existence aussi belle qu’il est possible et de la conformer autant qu’il est en nous aux conditions esthétiques du milieu. De même que nos ancêtres ont été dégoûtés de manger la chair de leurs semblables et cessèrent un beau jour d’en charger leurs tables, de même que parmi les carnivores, il en est beaucoup qui se refuseraient à manger la chair du noble cheval, compagnon de l’homme, ou celle du chien et des chats, les hôtes caressés du foyer, de même il nous répugne de boire le sang et de broyer sous notre dent le muscle du boeuf, l’animal laboureur qui nous donne le pain. Il nous tarde de ne plus entendre les voix bêlantes des moutons, les mugissements des vaches, les grognements et les cris stridents des porcs qu’on mène à l’abattoir ; nous aspirons au temps où nous ne passerons plus en courant, pour abréger la hideuse minute, devant un lieu de tuerie aux ruisseaux sanguinolents, aux rangées de crocs aigus où pendent des cadavres, au personnel taché de sang, armé de hideux couteaux. Nous avons le souci de vivre enfin dans une cité où nous ne risquerons plus d’apercevoir des boucheries pleines de cadavres à côté des magasins de soieries ou de bijoux, en face de la pharmacie ou de l’étalage de fruits parfumés, ou de la belle librairie, ornée de gravures, de statuettes et d’oeuvres d’art. Nous voulons autour de nous un milieu qui plaise au regard et qui s’accorde avec la beauté. Et puisque les physiologistes, puisque — mieux encore — notre expérience personnelle nous disent que cette vilaine nourriture de chairs dépecées n’est pas nécessaire pour entretenir notre existence, nous écarterons tous ces hideux aliments qui plaisaient à nos ancêtres, et qui plaisent encore à la majorité de nos contemporains. Nous espérons bien qu’avant longtemps ceux-ci auront du moins la politesse de cacher leur nourriture. Les abattoirs sont déjà relégués dans les faubourgs écartés : que les boucheries suivent le même chemin, en se blottissant comme les étables dans les coins obscurs !
La laideur, telle est aussi la raison qui nous fait abhorrer la vivisection et toute expérience périlleuse, si ce n’est quand elles sont héroïquement pratiquées par le savant sur sa propre personne. C’est aussi parce que l’œuvre est laide que le naturaliste piquant des papillons vivants dans sa boîte, détruisant [45] toute la fourmilière pour compter des fourmis nous inspirent le dégoût. Nous nous détournons avec répugnance de l’ingénieur qui enlaidit la nature en emprisonnant une cascade dans ses tuyaux de fonte, et du bûcheron californien abattant un arbre de quatre mille années et de cent mètres de haut, pour en montrer les rondelles dans les foires ou les expositions. La laideur dans les personnes, dans les actes, dans la vie, dans la nature ambiante, voilà l’ennemi par excellence. Devenons beaux nous mêmes et que notre vie soit belle !
Quels sont donc les aliments qui semblent le mieux répondre à notre idéal de beauté aussi bien dans leur nature que dans la préparation dont ils devront être l’objet ? Ces aliments sont précisément ceux qui de tout temps furent les plus appréciés par les hommes simples de vie et qui peuvent le mieux se passer des artifices menteurs de la cuisine. Ce sont les œufs, les grains et les fruits, c’est à dire les produits de la vie animale et de la vie végétale qui représentent à la fois dans les organismes l’arrêt temporaire de la vitalité et la concentration des éléments nécessaires à la formation de vies nouvelles. Les œufs de l’animal, les graines de la plante, les fruits de l’arbre sont la fin d’un organisme qui n’est plus, le commencement d’un organisme qui n’est pas encore. L’homme les recueille pour sa nourriture sans tuer l’être qui les lui donne, puisqu’ils se sont formés au point de contact entre deux générations. D’ailleurs les savants qui s’occupent de chimie organique ne nous disent-ils pas que l’œuf, de l’animal ou de la plante est le réservoir par excellence de tout élément vital ? Omne vivum ex ovo.
(Élisée Reclus, "à propos du végétarisme" #90, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)

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SEMAINE ANTI-CARNIVORE : #5.
Mais combien sommes-nous [  ] qui ne pouvions passer devant l’étal d’un boucher sans éprouver du malaise, le voyant par anticipation dans l’optique de futurs siècles ? Car un jour viendra où l’idée que, pour se nourrir, les hommes du passé élevaient et massacraient des êtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans des vitrines, inspirera sans doute la même répulsion qu’aux voyageurs du 16e ou du 17e siècle, les repas cannibales des sauvages américains, océaniens ou africains.
(Claude Lévi-Strauss [mort à 101 ans], "la leçon de sagesse des vaches folles : nous sommes tous des cannibales")
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[  ] Mais il ne s’agit nullement pour nous de fonder une nouvelle religion et de nous y astreindre avec un dogmatisme de sectaires : il s’agit de rendre notre existence aussi belle qu’il est possible et de la conformer autant qu’il est en nous aux conditions esthétiques du milieu. De même que nos ancêtres ont été dégoûtés de manger la chair de leurs semblables et cessèrent un beau jour d’en charger leurs tables, de même que parmi les carnivores, il en est beaucoup qui se refuseraient à manger la chair du noble cheval, compagnon de l’homme, ou celle du chien et des chats, les hôtes caressés du foyer, de même il nous répugne de boire le sang et de broyer sous notre dent le muscle du boeuf, l’animal laboureur qui nous donne le pain. Il nous tarde de ne plus entendre les voix bêlantes des moutons, les mugissements des vaches, les grognements et les cris stridents des porcs qu’on mène à l’abattoir [  ]. Nous avons le souci de VIVRE ENFIN DANS UNE CITÉ OÙ NOUS NE RISQUERONS PLUS D’APERCEVOIR DES BOUCHERIES PLEINES DE CADAVRES à côté des magasins de soieries ou de bijoux, en face de la pharmacie ou de l’étalage de fruits parfumés, ou de la belle librairie, ornée de gravures, de statuettes et d’oeuvres d’art. Nous voulons autour de nous un milieu qui plaise au regard et qui s’accorde avec la beauté. Et puisque les physiologistes, puisque – mieux encore – notre expérience personnelle nous disent que cette vilaine nourriture de chairs dépecées n’est pas nécessaire pour entretenir notre existence, nous écarterons tous ces hideux aliments qui plaisaient à nos ancêtres, et qui plaisent encore à la majorité de nos contemporains. [  ]
Quels sont donc les aliments qui semblent le mieux répondre à notre idéal de beauté aussi bien dans leur nature que dans la préparation dont ils devront être l’objet ? Ces aliments sont précisément ceux qui de tout temps furent les plus appréciés par les hommes simples de vie et qui peuvent le mieux se passer des artifices menteurs de la cuisine. Ce sont les œufs, les grains et les fruits, c’est à dire les produits de la vie animale et de la vie végétale qui représentent à la fois dans les organismes l’arrêt temporaire de la vitalité et la concentration des éléments nécessaires à la formation de vies nouvelles. LES ŒUFS DE L’ANIMAL, LES GRAINES DE LA PLANTE, LES FRUITS DE L’ARBRE SONT LA FIN D’UN ORGANISME QUI N’EST PLUS, LE COMMENCEMENT D’UN ORGANISME QUI N’EST PAS ENCORE. L’HOMME LES RECUEILLE POUR SA NOURRITURE SANS TUER L’ÊTRE QUI LES LUI DONNE, PUISQU’ILS SE SONT FORMÉS AU POINT DE CONTACT ENTRE DEUX GÉNÉRATIONS. D’AILLEURS LES SAVANTS QUI S’OCCUPENT DE CHIMIE ORGANIQUE NE NOUS DISENT-ILS PAS QUE L’ŒUF, DE L’ANIMAL OU DE LA PLANTE, EST LE RÉSERVOIR PAR EXCELLENCE DE TOUT ÉLÉMENT VITAL ? OMNE VIVUM EX OVO.
(Élisée Reclus, "à propos du végétarisme")




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(AF)!
[diét:éthique][physio-logique][bio-logique]
...
((Kafka, lettre à Grete Bloch [3 mars 1914], #100, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne))

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33. lbíd.. p. 328. 34. « À part un peu de thé, j'ai presque jeûner pendant un jour et demi (lettre à Max Brod, mars 1910).
35. En mai 1911. Kafka va, à l'occasion d'un voyage professionnel, rencontrer un apôtre du naturisme, Moritz Sclmitzer, riche industriel, qui lui recommande de faire du jardinage, de prendre le soleil, de dormir la fenêtre ouverte. II est contre les médecins, les médicaments et les vaccins et est pour une alimentation végétarienne. Mais Kafka était déjà végétarien avant la rencontre avec Schnitzer, comme on le constate en lisant sa correspondance : « Rien n'est aussi bon que la nourriture du restaurant végétarien où je prends mes repas », remarque déjà Kafka à I'attention de Max Brod le 1 décembre 1910. Quelques mois plus tard, il raconte à sa sœur tout ce qu'il a mangé à l'hôtel, mais il précise que la viande a été donnée en partie au chat (« Toute cette viande que comme chacun sait je ne peux mâcher », carte postale à Ottla, 25 Février 1911). Deux ans plus tard, il a proposé à Felice d'adopter avec lui, lorsqu'ils vivront ensemble, un régime végétarien et s'enquiert de sa réaction : « Tu ne souffles mot de notre futur régime végétarien ? El moi qui m'attendais à des cris d'allégresse ! » (Lettre à Felice Bauer, 7 août 1911). Kafka note dans son journal le 8 mars 1914 : « À part une chambre et une pension végétarienne, je n'ai presque besoin de rien. »
36. Il ne fume évidemment pas non plus. Max Brod décrit Garta/Kafka comme menant « une existence tranquille et pure : pas d'aIcool, pas de viande. aucun excès ». M. Brod, Le Royaume enchanté de l'amour. op. cit.. p. 68.
37. Kafka suivait les conseils d'Horace Fletcher, pour qui la masticallon répétée permettait de gagner en force et d'être en bonne santé. Il s'agissait donc de mâcher chaque bouchée trente-deux fois avant de l'avaler. Cela avait aussi pour conséquence de manger moins et plus lentement.
[   ]
40. Le Danois Jen Peter Müller avait développé une méthode de gymnastique que Kafka pratiqua durant de nombreuses années. « Il ne me reste que la gymnastique à la Müller », écrit-il à Max Brod, le 10 mars 1910. ll évoque encore cette méthode deux ans après : « Ce matin, toilette, gymnastique de Mülller, gymnastique en groupe » (Journal, 9 juilllet 1912). Et en mai 1914, s'adressant à Felice, il s'imagine avec elle, « nus devant la fenêtre ouverte » pour « müllériser » (lettre à Felice Bauer. 25 mai 1914). La même année, il conseillera même à Grete Bloch de faire de la gymnastique et de se mettre au régime végétarien (Lettre à Grete Bloch, 3 mars 1914.)
(Bernard LAHIRE, Franz Kafka: Éléments pour une théorie de la création littéraire, note bas de page)
+
C’est en 1912 que Kafka devient définitivement végétarien. La même année, il rencontre Felice Bauer, une Berlinoise avec qui il se fiancera deux fois sans jamais aller jusqu’au mariage, et rédige la Métamorphose.
(Franz Kafka, métamorphose d’un omnivore en végé, par Lili Gondawa, 29 septembre 2013, https://www.vegactu.com/livres/franz-kafka-metamorphose-dun-omnivore-en-vege-8527/)


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[minimalisme][bio-logique]
Kafka note dans son journal le 8 mars 1914 : « À part une chambre et une pension végétarienne, je n'ai presque besoin de rien. »
(Bernard LAHIRE, Franz Kafka: Éléments pour une théorie de la création littéraire, note)

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On est cerné, il s'agit d'en faire de même.
On est cerné, discerner.

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Faute de cerner, discerner.


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[bio-logique]
[à judicaël]

Le dimanche 25 août 2019 à 18:03:12 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Jeûne hydrique (au lieu de...) , complément alimentaire pour les reins (au lieu de nutriments naturels), régime Seignalet (au lieu de complètement naturel, physiologique)... Bref, si j'ose dire, je vois le niveau. Haha...

Bon. Que dire ? Sinon arrêter de t'embêter. Chacun son niveau... de connaissance, de croyance, d'investissement... parce qu'aussi chacun son niveau de malaise, et non pas tellement de douleurs pour moi, non – ou dérisoires à côté du malaise et des troubles neurologiques et autres.
Ou peut-être, pour couper moins court, allez, bon sang, lis Norman Walker (en cadeau) et on en reparlera ? (Ou bien, ça va faire comme pour Deleuze et Laborit ? Haha...)
Lavements, oui, j'y suis venu. Pour bien faire.
Après, moi aussi, si j'avais le budget, je consulterais bien un professionnel, pour m'assurer, éviter d'éventuelles carences, etc., mais encore faudrait-il que lui-même soit au point, très avancé. Aussi avancé que Casasnovas, par exemple, sur la confiance faite au corps (et qui me parle), sa capacité d'autorégénération qui est tout simplement le propre du vivant. Donc, dans l'idéal, sans compléments alimentaires, sans régime restrictif spécial sinon tout simplement le plus « physiologique », c'est-à-dire le plus adapté à notre système digestif de grand singe, et... laisser le temps, et le repos, autre fondamental. Tout simplement. Mais très sérieusement. Sauf que ça paraît trop simple (au sein de notre culture interventionniste), on veut pas y croire. Toi, puisque c'est pas Lyme, plus léger, je pense qu'il suffirait juste de te rallier à ça, à cette simplicité d'approche, c'est-à-dire de la comprendre très profondément. Mais je peux pas t'inoculer tout ce que j'ai assimilé ces dernières semaines, surtout pas par écrit comme ça, vite fait, d'autant que tu lui résistes avec (sinon du haut de ; ) ton propre bagage (disons Seignalet), et donc chacun son niveau, et ses essais... car aussi chacun sa peine ! N'est-ce pas.
Alors je n'aurais qu'un dernier mot, ou deux : Norman Walker !!
Puis (sur les bases rappelées par Grosjean) Casasnovas, mais les bonnes vidéos, celles (souvent récentes) où il se résume le mieux, ou à recouper – si tu savais comme j'en ai bouffé cet été, et même recopié à la main, etc.
Mais parce que moi je me trouve vraiment à l'article... C'est ça, le truc. Je crois que je risque bien de pas passer l'hiver. À mon stade, la dilettante n'est plus possible, j'avoue. « C'est pour ça. » Ni plus ni moins.


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[écologie]
Bibliothèque Virtuelle des droits des animaux
(http://bibliodroitsanimaux.free.fr/index.html)


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[karl][bio-logique]
[  ] j'ai changé, d'ailleurs, ces derniers mois, très profondément. J'ai aussi beaucoup lu, beaucoup appris [  ]
(Macron, Kombini - "J'ai changé" : Emmanuel Macron répond à Konbini sur l'écologie, 1'15)


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[TP]
Frédéric Lopez – Vous savez qu'il y a un siècle, 70% des Français vivaient de la terre. [  ] Et aujourd'hui, 1% vivent de la terre. Et ce qui est fou, c'est qu'un Français sur deux aujourd'hui rêve de vivre en milieu rural, près de la nature. Et j'en fais partie, pour vous dire la vérité. J'en fais partie. Mais on le fait pas. Pourquoi on le fait pas ? Pourquoi on va pas s'installer à la campagne ?
[  ] Alors là on est dans le parc national des Cévennes [  ].
(Rendez-vous en terre inconnue/Nos terres inconnues - Nos terres inconnues - Dans les Cévennes avec Malik Bentalha, 3'20)


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Le sommeil sommeille en moi.
Faire que le sommeil sommeille en moi.
Faire que le sommeil sommeille en moi, en attendant.
Faire que le sommeil sommeille en moi, en attendant qu'il s'éveille.
Guetter l'éveil du sommeil qui sommeille en moi.
M'éveiller à l'éveil du sommeil qui sommeille en moi.
Guetter en moi l'éveil du sommeil.
Veiller à l'éveil du sommeil en moi.
Veiller au réveil du sommeil en moi.
Veiller au réveil du sommeil (qui sommeille en moi).







2019 08 26


#
[défausophie][noirage]
On pourrait mettre des prix aux pensées. Certaines coûteraient fort cher, d'autres très peu. Et quel est l'unité de compte pour les pensées ? Le courage, je crois.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.117-118)


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[défausophie][diét:éthique]
Quand la vie devient difficilement supportable, on espère que la situation va changer. Mais le changement le plus important et le plus efficace, celui de notre propre comportement, c'est à peine s'il nous vient à l'esprit, et nous ne pouvons nous y résoudre qu'avec difficulté.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.118)
+
#
[  ] il est tout aussi impossible de redresser sa vie grâce à une sagesse, qu'il l'est de forger le fer à froid.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.118)
+
#
[  ] il faut que nous soyons saisi par quelque chose et que nous soyons convertis. [  ]
La sagesse est sans passion. [  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.118)



#
[épure][TP][diét:éthique]
Il n'est pas nécessaire de regarder la folie comme une maladie. Pourquoi pas comme un soudain changement de caractère – plus ou moins soudain ? [  ] Pourquoi un homme ne deviendrait-il pas soudain encore beaucoup plus méfiant à l'égard des autres hommes ? Pourquoi ne deviendrait-il pas beaucoup plus renfermé ? Ou sans amour ? [  ] Et beaucoup plus inaccessible ?
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.120)


#
[bavardage][épure][brachy-logique][autophilosophe][intuitionage]
[  ] Son talent lui-même [à Lenau] est proche du mien : beaucoup de déchets, mais quelque belles pensées. [  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.119)

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[autophilosophe][intuitionage]
Je crois que Bacon n'était pas un penseur précis. Il avait de grandes visions, pour ainsi dire panoramiques. Mais un penseur qui n'a que cela est condamné aux promesses grandioses, et à ne pas les tenir.
Quelqu'un pourrait imaginer une machine volante sans entrer dans les détails. [  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.119)


#
Coût, rage, de la pensée.

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[moyenhomme][noirage]
Sur l'élevage et l'abattage des animaux :
- Marcel Cohen, Faits III, #10, chap. "cochons d'élevage".
- D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne : chap. de : Joy Sorman, Jean-Baptiste del Amo, Léon Tolstoï surtout, puis de Marguerite Yourcenar, etc.


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Au-dessus, le soleil chauffe les nuages. Il est fait beau, sur les nuages. Qui nous plafonnent.


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Tous les jours, à tout point de vue, je vais de moins en moins bien.
(<≠> Slogan de Coué)


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[bio-logique]
Selon certains chercheurs, plusieurs maladies ou problèmes de santé sont reliés à un manque d'enzymes. Le cancer, les maladies cardiaques. le vieilllssement prématuré, les allergies, l'obésité, les problèmes de peau, la fatigue chronique et la digestion lente sont quelques exemples. Des aliments riches en enzymes seraient une des clés de l'autoguérison. Les enzymes que nous apportent les végétaux crus nous fournissent la meilleure protection contre le vieillissement, les infections et la maladie. Elles construisent et réparent le corps et le cerveau. Elles soutiennent le travail du système immunitaire et apportent une énergie accrue à chacune des cellules de notre corps.
Les aliments cuits ne peuvent fournir aux cellules I'énergie nécessaire à leur fonctionnement maximal. Or, celles-ci doivent être au meilleur de leur forme pour accomplir leur fantastique travail de nettoyage et de construction de notre merveilleux corps. Croquons donc dans la nature toute crue !
[  ]
Les aliments crus renferment leurs propres enzymes, contrairement aux aliments cuits qui sollicitent nos propres enzymes pour être digérés. Ils sont donc plus digestes et leurs nutriments sont beaucoup plus assimilables.
Les enzymes des aliments vivants facilitent également I'assimilation des protéines.
Les aliments crus vous simplifient la vie Ils sont extrêmement simples et rapides á apprêter. Cela vous laisse plus de temps pour... savourer la vie !
(Colombe Plante, L’alimentation vivante - Une révolution pour votre santé)


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[minimalisme]
Là, maintenant [qu'on vit dans la forêt] on travaille juste quand on a besoin, de s'acheter des choses. Donc par exemple, j'ai acheté des panneaux solaires, eh ben j'ai travaillé, j'ai fait des ménages pendant deux trois mois pour pouvoir m'acheter mes panneaux solaires. On dépensait [dans le centre de Marseille] plus de deux mille euros par mois, alors qu'aujourd'hui on vit avec deux cents euros par personne [moi et mon copain], par mois. On a enlevé toutes nos factures d'électricité, d'eau, on paye plus de loyer [on a acheté ce petit terrain]. Donc les seules dépenses, là, qu'on a, ça serait parce qu'on a une voiture, donc assurance voiture, un petit peu de gasoil, et ce qui nous de nécessaire, comme la petite bouteille de gaz, le forfait téléphonique, parce qu'on veut pas se couper du monde, on veut garder internet. On a réduit notre temps de travail, pour avoir plus de temps de vie, en fait. Vous pouvez voir le potager en permaculture que l'on a fait. [  ]
(Alicia, Kombini - alicia vit dans la forêt depuis 2 ans, voici son mode de vie alternatif, 2'20)


#
[à romain]
Quelque chose m'a dit que... Et en effet... le nouveau Philippe Forest sort dans 3 jours !  Je reste roi de mes chagrins. Bref, Forest reste Forest ? Sa personne est d'ailleurs invitée au festival de Correspondances de Manosque, et donc ne sera sans doute pas sans passer à la Maison de poésie dans les prochaines semaines. Pas de quoi de m'en réjouir pour ma part, puisque... des raisons (mais déraison ?) de penser que moi-même n'y serai peut-être plus. En tout cas, ne prévois plus rien de ce genre.
Bien à toi, par contre,
kARL

#
[à Peggy Sastre]
Peggy :

ah ben merde... qu'est-ce que c'est que cette histoire ? je sais que la vie, tout le monde en meurt à la fin, mais la maladie de Lyme n'est pas mortelle, si ? sinon, je termine laborieusement mon prochain livre, oui, mais je vais surtout à Paris pour divers rendez-vous "professionnels" ultra chiants et je suis pas déjà partie que j'ai déjà envie de revenir !

Karl :

Le lundi 26 août 2019 à 19:57:00 UTC+2, karl  a écrit :


Mortelle, ça peut, si. Indirectement surtout, encore que. Mais morfler l'enfer, ça c'est sûr. Je te raconte pas. Ça vaut mieux. Et la suite ? N'en parlons pas. Je croise encore les doigts pour que ce soit pas ça (ni plus grave encore), mais les autres doigts sont-ils dans l'oeil ? Je le crains, je le crois.
Pour ce qui est de ton envie de pas y aller, de rester bien tranquille dans ton... laboratoire, et que je comprends bien bien, une citation de Wittgenstein que j'avais récemment notée pour moi :
« Il n'est pas nécessaire de regarder la folie comme une maladie. Pourquoi pas comme un soudain changement de caractère – plus ou moins soudain ? [  ] Pourquoi un homme ne deviendrait-il pas soudain encore beaucoup plus méfiant à l'égard des autres hommes ? Pourquoi ne deviendrait-il pas beaucoup plus renfermé ? Ou sans amour ? [  ] Et beaucoup plus inaccessible ? »
Et une autre pour la route, ta route, passée et avenir, et du même auteur :
« On pourrait mettre des prix aux pensées. Certaines coûteraient fort cher, d'autres très peu. Et quel est l'unité de compte pour les pensées ? Le courage, je crois. »
Et sur ce...
Bon courage encore !


#
Je croise les doigts, mais dans l'oeil.
Du fond de l'oeil je croise les doigts.
Dans l'oeil je croise les doigts.
Je croise les doigts dans l'oeil.
Je croise les doigts que j'ai dans l'oeil.
Croiser les doigts qu'on a dans l'oeil.


#
[cosmo-logique][noirage]
[On gagné cette fois contre la force de la colline, mais provisoirement, demain c'est elle qui gagnera, c'est une affaire de temps. Qu'est-ce qu'on aura fait au bout du compte ? On aura duré un peu plus, c'est tout.]
(Jean Giono, Colline, 2:33')


#
[lexico-logique][néo-logique][pharmaco-logique]
Les concepts peuvent alléger ou aggraver un mal, le favoriser ou l'empêcher.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.121)


#
[psycho-logique]
Les pseudos-explications fantastiques de Freud (justement parce qu'elles sont pleines d'esprit) ont rendu un mauvais service.
(N'importe quel âne dispose maintenant de ces images freudiennes pour « expliquer » avec leur aide des symptômes pathologiques.)
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.120-121)

#
[Pour manuella, cadeau]
Regina Wong, faites de la place

#i
[esth:éthique][M]
Avec le dos d'âne tu rebondis, avec la chicane tu négocies. Dans les deux cas tu ralentis, mais plus ou moins et d'une autre façon.
Le dos d'âne scie, la chicane négocie.

#i
[esth:éthique][M]
Le feu rouge ordonne, le rond-point coordonne.
Au carrefour, le feu ordonne, le rond-point coordonne.
Là où le feu ordonne, le rond-point coordonne, là où le dos d'âne sanctionne/secoue, la chicane négocie.
Là où le feu ordonne/ordonnait, le rond-point coordonne, là où le dos d'âne scie, la chicane négocie, etc.


#
[giono][prosexuel]
[La vie revient en lui, le désir]
(Giono, colline, 2:50')






2019 08 27


#
[TP][amphibo-logique][surdouage]
Visuellement, il y a une technique qui marche vraiment pas mal, c'est celle de la surimpression, pour réussir à montrer ce que le personnage est en train de penser ou d'imaginer. [  ] l'exemple le plus évident pour montrer une personnage faire preuve d'intelligence. Bah, vous l'avez sûrement deviné, je vais parler de… [  ]. [  ] On visualise ce qui se passe dans sa tête en surimpression, quoi, les deux temporalité se mélange, [  ] enfin l'esprit et la réalité. [  ] c'est une technique qui est très souvent utilisée [  ].
(Critique Masquée - Comment écrire et filmer l’intelligence, 51'15)


#
[surdouage][TP][karl]
Donc, là encore, on rentre dans une temporalité différente : son cerveau prend le temps de réussir à tout envisager, mais ça se passe en quelques secondes dans sa tête. [  ] tellement intelligent qu'il  ale temps d'analyser toute la scène, alors qu'en fait c'est quelques regards et quelques secondes qui passent.
(Critique Masquée - Comment écrire et filmer l’intelligence, 55'35)


#
[surdouage][TP][otto karl]
Il complique le tout visuellement pour réussir à nous faire comprendre que le personnage est surintelligent.
(Critique Masquée - Comment écrire et filmer l’intelligence, 56'25)


#
Se sortir les doigts du cul pour (se) les croiser dans l'oeil.
Croiser les doigts, mais sans les sortir du cul.
Croiser les doigts, mais dans l'oeil si on les sort pas du cul.

#
[no effort][rappel]
Ne rien dire que ce qui se laisse dire.
(Wittgenstein, Les nouveaux chemins, Le langage (2/4) - 15.03.2016 - Wittgenstein, "Ne rien dire que ce qui se laisse dire", [citation détournée de son sens originel])


#
Je n'ai rien à dire qu'à redire.    (= y redire, à ce qui est mal dit + redire ce qui est bien dit)
Je n'ai rien à dire qu'à (y) redire.



#
[formule][à mes parents]> voir fichier spécial
On se prend volontiers pour qu'est-ce qui nous prend.
Avoir quelque mérite nécessiterait d'être libre, d'en avoir. / Pour avoir quelque mérite il faudrait être libre, d'en avoir. / À mérite il faudrait liberté, d'en avoir.
Nos ressors ne sont pas du nôtre.
On est quoi de plus qu'un fruit de ses aïeux et produit de son environnement ? / On est quoi de plus qu'un fruit de ses aïeux produit de son environnement ? / On est fruit de ses aïeux produit de son environnement – quoi de plus ? / On est fruit de ses aïeux produit de son milieu/terrain – quoi de plus ?

Déjouer l'enjeu par le jeu.
On est mangé à la sauce qu'on nous dessert.
Mener sa vie à la démener ? / Mener sa vie plus que la démener / Ne pas mener sa vie à la démener. / Démener sa vie, ou la mener. / Mener sa vie sans la démener. / Mener sa vie, non la démener. / Mener sa vie à ne pas la démener. / Pour mener sa vie, ne pas la démener. / Mener sa vie de ne pas la démener.
Le cours des choses nous apprend.  / … nous en apprend
La déception est la mesure de l'attente. / La déception est mesure de l'attente.
En attendant, la vie passe… à la vitesse de la mienne.
Jeunesse passée, l'approfondir.


#
[âge][cosmo-logique]
Le temps efface.

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[âge]
Un jeune tout creux comme un mauvais radis, [  ].
(Jean Giono, Un de Beaumugnes, #4'45)


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[STO][âge]
C'était une fille. Je dis bien « une fille » et pas une femme, parce que, ici, une femme de la campagne, tu les connais comme moi, c'est du bois et de la pierre, ça marche comme un sein? qu'on porte, tout d'une pièce usée que c'est, par la terre et par l'homme. Ça, c'était une fille.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #8'45))


#
[karl][noirage][goût] [affinité]
[  ] je t'ai trouvé à mon goût avec tes mots durs, [  ]
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #12'30))

#
[STO][DTO]
Cette cochonnerie de travail, c'est pas fait pour moi. Non, très peu, c'est pas une vie. Faut être l'andouille, née de l'andouille pour s'accoutumer.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #13'20))


#
[giono regain][moderne]
Il était à la cool, le garçon.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #16'45))
+
À la cool.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #33' ?))

#
[giono regain]
Elle arrosait le regain.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #23'15))

#
[giono regain]
Cette histoire bouillait dans ma tête, comme du raisin écrasé.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #31'25))

#
[physio-logique]
Le plein-vouloir y était, mais de la force : où la prendre ? [  ] Ce vouloir de la tête [  ].
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, #32'10))

#
[childfree]
Pub : Vertbaudet, vous allez adorer être parents.
(vertbaudet - vous allez adorer être parent [pub])


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[bio-logique][marie][TP]
Il y a beaucoup de gens qui s'installaient l'été, et puis dès le premiers froids venus… (rire). Eh ouais, parce que c'est là que tu te rends compte que… Et d'ailleurs, il y a plein de couples qui séparaient parce que les femmes craquaient, hein ? Parce que c'était quand même des conditions de vie assez précaires parfois. Quand tu reprends des choses, que tu retapes la ruine, bon, c'est des images un peu, comme ça, d'Épinal, tu te dis : Waouh, la ruine, et tout… Mais bon, ça se fait pas en 5 jours, quoi ! Faut parfois des années, hein ? C'est… Et donc là, il faut tenir.
(En terres inconnues/nos terres inconnues - dans les cévennes avec malik bentalha, 27')



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[goût][giono regain][âge][affinité]
– Proust disait : les livres, c'est comme les lunettes, si ça vous va pas, jetez-les.
Xavier de la porte – Et alors, comment on sait qu'un livre ne vous va pas ?
– On le sait tout de suite ! Allez… Comment font les gens pour choisir ?
– Alors, non, [  ] je connais plein de gens qui achètent un livre et qui le lisent jusqu'au bout, qu'il leur plaise ou pas. [  ] Moi je jette les livres hyper vite.
– Alors, non, moi, j'ai deux options : ou je les trouve merveilleux, et je suis obligé presque de les fermer parce que deux pages me suffisent ! Et donc je les garde pour toujours. [  ] Mais ça veut dire qu'à ce moment-là les livres deviennent… presque sacrés, je veux dire. Et c'est vrai qu'ils m'appellent, ces livres-là, quand je passe… En disant : lis-moi, lis-moi ! Tu m'as pas lu ! [  ] Et il y a d'autres cas où évidemment un livre me convient pas. Comme la nourriture ! [  ] J'aime pas le chou-fleur. Je sais pas, tout d'un coup : gratin de choux-fleurs, par exemple. Donc il y a des livres qui sont comme des gratins de choux-fleurs. Donc je peux pas… Et je sais que je pourrai jamais.
– Jamais ?
– Non. Alors, je peux me tromper, bien sûr ! 30 ans après, dans une vieille ville, vous louez [  ]… ce qui est très très bien, c'est d'aller [  ] chez des gens et d'avoir des bibliothèques. Là, vous (vous) dites : oui, c'est vrai, c'est vrai, j'ai pas lu ce livre, de Giono, par exemple, ça m'intéresse pas, et puis tout un coup vous le lisez et vous vous êtes trompé, c'est vrai, ça peut arriver ! Mais c'est rare.
(Olivier Cadiot, Radio Nova - Olivier Cadiot - "La littérature est faite de détails" - Nova, 15')


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[goût][ARG][affinité][amphibo-logique]
C'est tout à fait agréable, vous savez, de lire inlassablement les mêmes livres(,) sans tout à fait les comprendre, aussi ! C'est assez merveilleux, hein, ça. Non ?
(Olivier Cadiot, Radio Nova - Olivier Cadiot - "La littérature est faite de détails" - Nova, 17')

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[brachy-logique][formule]
[Pour parler d'écriture/littérature] je parle de jardinage aussi beaucoup. De problème de glycines qui deviennent trop grosses, par exemple. Ça, ça m'intéresse énormément. [  ] La glycine, je dis ça sur les phrases. C'est vrai que [  ] faut faire attention aussi, c'est-à-dire que si vous commencez à vous occupez trop de vos petites phrases, eh bien ça devient des petits rosiers grimpants et puis au bout d'un moment le rosier il va finir par devenir impossible, énoooorme.
(Olivier Cadiot, Radio Nova - Olivier Cadiot - "La littérature est faite de détails" - Nova, 18')


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[programme][nokidding]
Thérèse – Firmin ? Fais-moi un enfant.
Firmin – T'es folle ! [  ]
– Et si c'était ce que je cherchais ?
(Les âmes fortes [film], partie 2, 6'45)

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[politique]
Firmin – Te réjouis pas trop vite. Faut se méfier avec les riches. Ils te donnent ça mais c'est pour pas te donner ça.
(Les âmes fortes [film], partie 3, 1')

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[noirage][âge][giono]
– On fouillerait, et on trouverait des choses. Tout le monde en a.
– Qu'est-ce que tu veux dire ?
– Je veux dire : être et paraître… La différence que c'est. Tu vas, tu viens, tu es quelqu'un, et puis… Un beau jour ça éclate.
(Les âmes fortes [film], partie 3, 10'30)

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[giono][défausophie][neutralisage]
Ne te préoccupe pas de lui. Monsieur le pasteur n'aime que les âmes… tièdes.
(Les âmes fortes [film], partie 4, 5')


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[àmouréinventer]
– On ferait mieux d'être amis, tu sais ?
– Mais je suis très amie avec toi. Je voudrais pas te perdre pour tout l'or du monde.
(Les âmes fortes [film], partie 6, 0'45'')

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[giono regain][brachy-logique][taisage][otto karl]
Écoute, moi je vais te raconter aussi une petite histoire, mais elle ne sera pas longue. Il y avait une fois un garçon qui s'appelait Casimir. [  ] il était grand, lent, et il ne parlait pas. [  ] Non, je te laisse terminer, [  ], tu dois connaître la fin des choses mieux que moi.
(Les âmes fortes [film], partie 6, 1'15'')


#
[giono]
Il y a des moments où la vérité, tu sais…
(Les âmes fortes [film], partie 6, 4'10)






2019 08 28

#
Je préfère le trip au hip, hop.
Au hip hop je préfère le trip.
Je préfère le trip au hip hop.
J'aime plus le trip que le hip – hop.



#
[-age]
Éthiquetage : [axio-logique]

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[minimalisme][formule]
Pub : Total direct énergie :
Vous en faites déjà beaucoup, à nous d'en faire plus.
>
Vous en faites déjà beaucoup, à nous d'en faire moins.



#
Tube digestif : son rôle dans l’émergence des maladies


La dysimmunité, le syndrome dépressif et les difficultés à concevoir favorisés par la dysbiose

Comment la dysbiose  (= déséquilibre du microbiote intestinale) va favoriser la dysimmunité, le syndrome dépressif ou les difficultés de la conception ?
La paroi intestinale régule l’immunité grâce à la présence de lymphocytes T régulateurs spécifiques. Mais elle abrite aussi de nombreux virus ou des bactéries qui détruisent le mucus et pénètrent en profondeur.  L’atteinte de la muqueuse enclenchera une baisse de l’immunité et une malabsorption qui favorisera l’expansion des virus. Ce cercle vicieux infectieux, amplifié par le stress et les carences nutritionnelles, accroit la survenue d’autres infections. Le virus prépare le terrain, la bactérie profite des dégâts. Elle consomme les sucres laissés disponibles  par la malabsorption, produit des graisses et encombre le foie, baisse l’immunité en générant une inflammation  chronique, signal d’alerte de l’organisme qui tente de se défendre,  et… favorise la réinfestation virale et la fragilité immunitaire.
Syndrome métabolique, syndrome dépressif, infertilité, la faute à la flore
On assiste petit à petit au développement du syndrome métabolique (hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie), à l’installation d’une immunodépression chronique, à la survenue de maladies auto immunes : un épithélium agressé en continu stimule en permanence le système immunitaire, qui finit par produire des globules blancs auto-réactifs (TH17), avec pour conséquence, l’apparition de maladies auto-immunes.

En cas d’immunodépression majeure, on pourra voir apparaître des cancers. Dans tous les cas, le stress oxydatif s’en trouvera augmenté. L’hyperperméabilité intestinale induite par des toxines digestives va progressivement s’étendre à l’ensemble des muqueuses et des barrières d’organe dont la barrière hémato-méningée.  Les bactéries coliques productrices de méthane consomment du tryptophane pour leur division.  Or le tryptophane est l’acide aminé précurseur indispensable à la synthèse de sérotonine, médiateur de l’adaptation et de la bonne humeur. Une telle flore digestive finira par générer un syndrome dépressif.

En cas de perturbation extrême du microbiote, le méthane sera aggloméré à d’autres gaz ou à des acides gras, formant ainsi des composés cycliques, ressemblant aux  hydrocarbures, qui vont favoriser le développement de troubles du comportement par auto-intoxication.  La capacité à concevoir est également affectée par la mauvaise santé intestinale. En rétablissant les fonctions optimales (bonne vidange du tube digestif, foie bien dégagé), les muqueuses digestive et utérine peuvent retrouver une bonne qualité et une bonne fonctionnalité. L’ovulation s’en trouve améliorée. La bonne santé digestive permet de restaurer une bonne immunité sans phénomène inflammatoire, ce qui prévient également les fausses couches.  L’immunodépression est transmise de la mère au fœtus, d’où l’importance d’assainir la flore avant la conception.
(https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=tube-digestif-role-dans-emergence-maladies-p4)





2019 08 29



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[Giono regain][plan]

Intro (Auteur et cinéaste, de Provence)
Moderne ?
Conteur, d'imaginaire, de grandeur
Ses références littéraires musicales
Du bonheur, et d'écrire
Politique et bibliographie


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[épure]
[  ]
Ses fameuses lignes mélodiques épurées [[ex. "Tommib"]] éclosent ici sous une allure 
plus angoissante et frénétique qu’à l’accoutumée, envoyant valdinguer 
blue notes, drills dissonants et breaks disloqués dans les méandres stratosphériques les plus barrés. [  ]
(adrien landivier, Squarepusher, éventrer la musique électronique 01/05/15, https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/squarepusher-damogen-furies/)

#
[giono regain]
Mythique, mystique, tellurique.




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[Giono]
Giono et Carrière
#1
Provence, Écosse
La langue provençale (de Mistral)
7' une Provence inventée, c'est mon droit
Soleil dramatique/tragique
Camargue
Corrida ridicule
Resté à Manosque
12'+14' la Provence Shakespeare
Voyage seul de jeunesse
#2
Prison, tranquille
... + 20'15 Petits événements et imagination taches sur les murs
Vivre de peu, la vacance, monastère
11' manque de lecture typographique, meilleure expérience de lecture
22'30 jamais tué un écureuil (// corrida)
# 3
Mon Dieu
Quand Dieu nous oublie on est tranquille
Moi indifférent
... (+ 11´40) Imperméable au catéchisme
8' la mort ok, mais la douleur physique
La mort de mes parents
La bible comme un livre d'histoire, une œuvre d'art
13' Le calme des églises, on est tranquille
15' guerre de 14
15'30 je n'ai jamais été malheureux
16' la mort, on est ici pour transformer de la matière, et après on est transformé soi-même
17' fourmi [intelligence]
18' quand il y a douleur, il y a plus de littérature, souffrance scandaleuse ("c'est toi qui souffres, pas celui qui t'aime")
#4
2' le plaisir d'écrire, à l'aventure, histoire que je me raconte avant tout à moi-même
Écriture resserrée, à la plume légère, encre noire,matériel fétiche
7'40 de la page au carnet à rature (// Otto, karl)
9'30 l'écriture ossifie, je prends pas de notes, sinon phrase trop dure pour entrer dans le texte, fluide
11'40 le poète enseigne à jouir
12'15 poète ? Pas besoin d'écrire
13'50 la réalité qu'importe, j'ai besoin d'inventer, transformer
16'30 un romancier est d'abord quelqu'un qui raconte des histoires
18' pas touché par la mesure souvent indigence
19' les auteurs, kipling, stendhal, pas Tolstoï, mais dostoïesvki
#5
2'30+8'30 Gide à Manosque après Colline
4' faute de budget, j'achetais les auteurs classiques
4'50 la littérature de Gide
5'20 la littérature apporte peu, Giono air frais, mais c'est fini
6'30 les auteurs anglo-saxons : Dickens, Sterne, etc.
H. Miller
8'30 jamais à mon aise avec Gide
Gide jouait aux échec et détestait le mangeur de grenouilles
13'30 genèse d'un roman, naissance d'un personnage, paysage inspiré par un mélange, puis tout va se reconstruire
20'30 mes personnages et mes histoires n'ont jamais existé comme tels, inventés.


#
- Ça va ? (+ à la selle)
- Ça (a)va(nce).


#
[Giono regain]
Être peinard, seul :
Prison, paysage d'Écosse


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[épure][giono]
"Poussé par ce démon ou ce péché de la démesure, je n'ai plus retrouvé l'économie de richesse qu'il y a dans Colline."
(Jean Giono, À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 23'50)


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(AF)
[épure]
… Style économe, épuré…
(Jean Giono, À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 24'15)


#
[giono]
Avec Colline :
J'ai pas fait un roman, j'ai fait un poème.
Un roman aurait dû être psychologique.
À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 27'30)






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[méta]
Alors vous faites aussi comme ça un travail de collecte d'articles, de photos ; et il y a cet ouvrage  qui est sorti… [  ] "otto", "otto"…
(À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 43'30)
+
[  ] et effectivement, oui oui, j'utilise toute cette énorme documentation que sont les articles de presse, les photos de presse, comme des rabatteurs d'idées, bien sûr, oui, j'aime beaucoup ça, et c'est très utile. [  ] Ça nourrit l'écriture directement, oui oui.
(Laurent Gaudé, À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 40'30)


#
[brachy-logique][maximalisme][minimalisme][pour vincent almendros]
Parce que c'est vrai que ça appartient plus à l'épopée, cette espèce de manière de dire qui on est et ce qu'on va faire, [  ] qui peut paraître grandiloquente, qui l'est parfois, mais en même temps ça a une beauté propre, c'est-à-dire que personne ne parle comme ça dans la vie, et c'est beau de voir jaillir cette chose-là. [  ] Je n'ai pas le talent peut-être de faire comprendre avec des personnages taiseux tout ce que j'aimerais qu'on comprenne. Donc à un moment donné ils le disent. Et puis j'aime bien être dans cette délivrance-là, de la parole, oui.
(Laurent Gaudé, À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 42'40)
≠ Almendros


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[giono regain]
titre : Giono jour d'hui, 50 ans après


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[méta][no effort][TP][otto karl][karl]
– Ça se chevauche. Donc… C'est pour ça que c'est assez difficile de dire combien de temps on passe à rêver à un livre. Moi je trouve que c'est le plus beau moment. C'est-à-dire que les choses ne sont pas encore cristalliser en une forme, c'est de l'imaginaire… le livre il est parfait à ce moment-là, hein, il est paré de toutes les vertus, il est magnifique, il est fort il est puissant, et on s'est pas encore confronté à la réalité du travail et de la sueur. Donc c'est un très beau moment, de construction et de rêve.
– Parfois on parle de la douleur de l'écrivain, vous semblez plutôt…
– Elle vient après, la douleur. En ce qui me concerne, elle vient après.
– Au moment de la réécriture, c'est ça ?
– Oui, oui. J'ai une première écriture qui est souvent heureuse. Je touche du bois pour que ça dure, mais… Mais oui, souvent. Dans une certaine forme d'ivresse, ,c'est-à-dire de plaisir de voir les choses couler pour la première fois. Et puis, après, la douleur elle arrive assez vite, avec la deuxième version, la troisième version, la quatrième version… Cette écriture-là, de reprise, d'essayer d'améliorer les choses, qui est infiniment importante, hein, je l'apprends au fur et à mesure que le temps passe, je pense que le livre se joue tout autant là, et si ce n'est même un peu plus là, dans ce travail un peu aride qui consiste à… à reprendre, à couper, à réécrire, mais c'est vrai qu'il y a plus l'ivresse. Il y a plus que la sueur.
(Laurent Gaudé, À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 47'45)


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[neutralisage][otteur][méta]
[  ] J'ai besoin du déplacement, de l'étrangeté, j'ai besoin de la découverte. Et puis, il y a cette chose commune, je crois, au voyage et à l'écriture, qui est que quand vous êtes dans un compartiment de train ou à votre place dans un train, à moins de parler à la personne qui est face à vous, tant que vous ne dites rien, ce qui est plutôt mon cas, vous n'êtes personne : vous avez pas de nom, vous avez pas de profession, on sait pas où vous allez, et c'est des moments finalement très très rares dans la vie, ces moments où on n'est personne pour personne, et je crois que ce sont des moments précieux, je crois qu'on ressource dans ces moments-là. Et il y a quelque chose de comparable dans l'écriture, on parle toujours de l'ego des auteurs, je crois qu'on en parle trop, au sens où je connais des tas de gens narcissiques qui sont pas écrivains et c'est pas forcément une caractéristique. Par contre, on a besoin de s'effacer, dans l'écriture. Enfin, moi je cherche un point d'effacement, pour que les personnages se déploient, et… parce que c'est eux que j'écris ! Et cet effacement-là, il ressemble beaucoup à l'effacement qu'on peut connaître dans le voyage. On n'est plus que des yeux qui regardent. Et ça fait du bien.
(Laurent Gaudé, À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 49'30)


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[giono]
Un romancier ? [  ] C'est en premier lieu un homme qui raconte une histoire ; en deuxième lieu, c'est l'homme qui raconte une histoire inventée ; en troisième lieu, c'est l'homme qui, au moment où il raconte cette histoire inventée, sublime. C'est-à-dire : il se sert de ses sensations pour les démesurer ou pour les rapetisser de façon à ce qu'elles entrent dans un drame qu'il a inventé et qui est à sa mesure.
(Jean Giono (archive), À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 51'30)



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[amphibo-logique][méta][formule][po:éthique][esth:éthique][M]
J'aime bien l'idée de l'engagement. Elle est difficile à définir parce que par contre je me méfie beaucoup d'une littérature qui voudrait être du côté du militantisme. Je crois que la littérature n'est pas là pour donner de leçon, à qui que ce soit, au lecteur, et donc il faut trouver l'équilibre. J'ai des choses à dire, j'ai envie de partager des idées, des opinions, des révolutions, des révoltes, mais pas de les asséner. Donc, il faut inviter le lecteur, plus que d'essayer de lui faire comprendre avec violence je ne sais quel message, il y a pas de message, il y a une invitation à la réflexion, et puis il y a un engagement effectivement dans le regard. Je pense que l'engagement de l'auteur il est dans son regard sur le monde, dans son regard sur les choses, dans le regard qu'il pose sur les gens, sur l'homme. [  ] Et si le lecteur se rend compte qu'il est d'accord avec cette vision-là, alors il y a – ce qui est assez magique dans la lecture – la rencontre, entre l'auteur et le lecteur.
(Laurent Gaudé, À portée de voix - 22 juil. 2012 - Dialogue inédit entre Laurent Gaudé et Jean Giono, 53'10)


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[minimalisme][diét:éthique]
– Donc, ce que tu dis, c'est : d'abord la qualité et pas la quantité.
– Complètement.
– C'est ça qu'on peut faire chacun, chacun à notre niveau ?
– Complètement. Et ce qui est fou, c'est que dans la qualité… en fait, elle te nourrit plus, donc tu en manges moins.
(Nicolas (éleveur de cochons), Tout compte fait, France 2, 1:57')


#
Magasins : O'tera
Kelbongou
Aurormarket
(Tout compte fait, France 2)





2019 08 30

#
[méta][plan]
O.K. : propos écrit
(O.K.) : propos transcrit officiellement
((O.K.)) : propos transcrit par moi / verbatim
[O.K.] : propos transcrite d'une oeuvre audiovisuelle (film)
{O.K.} : propos de chanson


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(AF)
[Giono regain][plan]

Intro
(Auteur et cinéaste, de Provence universelle) Moderne ?
Romancier conteur, d'imaginaire, de grandeur
Ses références littéraires musicales
Du bonheur, et d'écrire
Politique et bibliographie


#
[pharmaco-logique]
L'anti-venin (du mamba noir) est conçu à partir du venin.

#
[giono][défausophie]
– Mon mari, il inventait rien.
– Même pas la poudre.
– Quelle poudre ?
– Ah, commençons pas la philosophie, hein ?
(Cresus [film], 6'50)

#
[pour françois][minimalisme]
– Jules ?
– Ouais.
– Qu'est-ce que tu fais ?
– Rien.
– Quel temps fait-il ?
– Il fait pas de temps.
– Qu'est-ce que tu regardes ?
– Rien.
(Cresus [film], 7'20)
+
// Isabelle Huppert, itw tout le monde ne parle (cf. otto - écran total(?))
// Ne rien faire, Baumgartner



#
[giono regain]
Lampe :
- Début
- 23'10
- 28'20
- 1:28'50
- 1:30' (fin)
(Cresus [film])


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[giono regain]
32'20 Je me fous de Victor Hugo.
Écoute, je suis allé te chercher parce que je sais que tu es fort pour les choses modernes…
(Cresus [film])

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[apprentissage]
– Je te l'ai appris !
– Oui, mais entre ce que vous m'avez appris et ce que j'ai appris, je sais plus rien.
(Cresus [film], 36'10)

#
Le zéro ne se multiplie pas, il s'ajoute. Tu comprends ?
(Cresus [film], 36'15)



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[surdouage][brachy-logique][giono regain]
– [  ] et ainsi de suite.
– C'est un problème d'ainsi de suite. Et c'est à partir de l'ainsi-de-suite que je suis foutu. Parce que moi j'étais venu vous parler de… [  ]
(Cresus [film], 39'30)


#
[giono regain][trompette de la renommée]
– Vous êtes un morceau, vous. [  ] Je sais pas si c'est mes yeux qui grossissent. Je trouve que vous avez des dimensions terribles.
– Il faut pas regarder les dimensions, il faut regarder le savoir-faire.
(Cresus [film], 41'30)







2019 08 31


#
[minimalisme][giono][programme][éco-logique]
Mademoiselle Delphine – Ça coûte un argent fou !
Jules – Aujourd'hui, mademoiselle Delphine, c'est un jour sans arithmétique. Il est défendu de consommer de l'arithmétique. Il faut économiser l'arithmétique.
Mademoiselle Delphine – L'arithmétique se venge toujours de ceux qui l'économisent.
Le curé – Sauf, quand les premiers sont les derniers, mademoiselle Delphine.
Mademoiselle Delphine – On n'arrive à rien avec de semblables méthodes.
Jules – Mais, on veut arriver nulle part ! On est déjà arrivé. On est déjà là. On veut rester, un point c'est tout.
(Cresus [film], 1:01'20)


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[dié:éthique][épure][karl][TP][minimalisme]
D'abord, j'ai été seul. J'ai été seul et j'avoue que c'était extrêmement rafraîchissant. Parce que la solitude, quand  elle est obligatoirement totale, et qu'elle ne peut pas être interrompue, par le téléphone ou par des visites, est une chose admirable. Quand on sait, par exemple, qu'à partir de 10h du matin où on venait m'apporter la soupe jusqu'à 6h du soir où on venait me l'apporter encore, de 10h à 6h je ne voyais absolument personne et que j'étais sûr de ne voir personne, à moins d'un cas très exceptionnel, c'était parfait, j'étais à mon aide de façon parfaite.
(Jean Giono, Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 02 Deux expériences de prison : de l’importance de la porte et du plafond (Re-lectures du 12 août 2014, 3')
+
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[TP][karl][goût][épure][minimalisme]
Si je pouvais habiter un pays que j'aime, j'habiterais l'Écosse. C'est un pays que j'aime, parce qu'il y a des mystères, il y a des pluies, il y a des brouillards, il y a des grandes étendues vierges, il y a très peu de population, il y a de grands déserts.
(Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 01 L’enfance ou la Provence étrange (Re-lectures du 11 août 2014, 3')
+
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[TP][épure][minimalisme]
[  ] comme la vacance totale de quelqu'un qui est en prison dans la cellule. Mais, j'ai compris [  ] que, par exemple, dans une période comme le moyen-âge, au moment où il était si difficile de de vivre en société et si dangereux en même temps, on comprend très bien que le couvent et les abbayes aient pu exercer un attrait si considérable sur les gens. Parce qu'ils trouvaient à peu près ce que moi j'ai trouvé là ! Imagine simplement que, dans cette cellule, au lieu d'être une cellule complètement fermée et dans laquelle personne ne vient te voir, imagine-toi que cette cellule s'ouvre à des heures fixes, pendant lesquelles tu iras, les bras croisés [  ], tu imagines le bonheur ! Du personnage qui ayant quitté le "bonde"? du moyen-âge pouvait se retirer dans une solitude semblable à celle de la solitude des moines ! [  ] Mais, tu sais, c'est normal, c'est tout à fait normal. Il est normal que nous recherchions tous… et je crois que si aujourd'hui on faisait la recherche des gens qui aimeraient passer trois mois en prison, dans la situation que je t'ai dit, certainement que nous aurions beaucoup d'amateurs. On aurait beaucoup d'amateurs. Trois mois sans être dérangé par le téléphone, trois mois sans ennuis, trois mois sans courriers, trois mois sans personne du tout, avec la nourrir régulière… [  ].
J'ai dû faire au début 20 jours de cellule. 20 jours de cellule pendant lesquels je n'ai pas pu recevoir de visites, je n'ai pas pu recevoir de colis, je n'ai pas pu recevoir personne sinon la visite du gardien qui venait m'apporter ma gamelle à 11h et la gamelle à 5h. Le reste du temps, personne. Par conséquent, à ce moment-là, c'était la prison pure. Alors cette prison pure, je l'ai trouvée extrêmement agréable. Malgré tout, une chose me manquait, une chose me manquait, c'était la lecture. La lecture, entendons-nous, c'était pas la lecture pour nourrir mon esprit d'aventures nouvelles, car l'aventure que je vivais était suffisante, mais je me suis aperçu que mes yeux 5  ] avaient besoin de formes typographiques.
(Jean Giono, Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 02 Deux expériences de prison : de l’importance de la porte et du plafond (Re-lectures du 12 août 2014, 7'40)
+
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[épure][minimalisme][diét:éthique]
Par exemple, il m'arrive très souvent alors dans un village, ou traversant une ville, d'aller passer des heures et des heures dans l'église. Pourquoi ? Parce que c'est un endroit frais, calme, propre, qui sent bon, et où on est très bien.
(Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 03 l’enseignement de Jésus et les observations de la fourmi (Re-lectures du 13 août 2014) 3'30)



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[HN][multimédia][design]
Par conséquent, à ce moment-là, c'était la prison pure. Alors cette prison pure, je l'ai trouvée extrêmement agréable. Malgré tout, une chose me manquait, une chose me manquait, c'était la lecture. La lecture, entendons-nous, c'était pas la lecture pour nourrir mon esprit d'aventures nouvelles, car l'aventure que je vivais était suffisante, mais je me suis aperçu que mes yeux [  ] avaient besoin de formes typographiques.
[  ]
Ce dont mes yeux avaient besoin, c'était de la forme typographique. Sans tenir compte du tout du sens. Ça leur était égal.
(Jean Giono, Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 02 Deux expériences de prison : de l’importance de la porte et du plafond (Re-lectures du 12 août 2014, 11'+13'10)



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[neutralisage][minimalisme]
– Tu veux me demander si je suis chrétien, par exemple ? [  ] Je ne le suis pas.
[  ]
– Est-ce que vous pensez être athée ?
– Non. Moi j'occupe la position d'indifférent. D'indifférence. je suis indifférent en matière de religion. Tu sais que c'est le plus grand péché du monde. [  ] Parce qu'on ne peut pas être indifférent en matière de religion. On aime mieux un athée, ou on aime mieux un adversaire, on aime mieux quelqu'un qui croit en un autre dieu, [  ] mais pas un indifférent. Moi je suis indifférent.
– À quoi attribuer vous cette indifférence ?
– À rien, à ma nature. [  ]. Je crois. Je crois.
(Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 03 l’enseignement de Jésus et les observations de la fourmi (Re-lectures du 13 août 2014) 3'30)
+
infra : Alexandre Lacroix, Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien ?, préface à la deuxième édition (2018)
+
– Vous n'y croyez pas tout à fait. [  ]
– Ah non ! Je n'y crois pas du tout. C'est pas « [pas] tout à fait », c'est pas du tout, tu comprends ?  Je n'en fais pas étalage. Si j'en parle maintenant, c'est pas pour en faire étalage. Ça n'est ni pour le regretter ni pour l'étaler, c'est pour le dire, tout simplement. [  ] Je ne crois pas. [  ]. Moi je trouve que dans ma situation, je n'ai pas besoin de la foi.
(Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 03 l’enseignement de Jésus et les observations de la fourmi (Re-lectures du 13 août 2014), 13'30)
+
Ma situation est une situation d'indifférence, c'est beaucoup plus grave.
(Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 03 l’enseignement de Jésus et les observations de la fourmi (Re-lectures du 13 août 2014), 15'40)




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[noirage]
– Alors là, chose curieuse, la mort ne m'a jamais angoissée, et j'ai toujours trouvée au contraire que c'était extrêmement consolant de savoir que la mort existe.
– Même quand vous étiez jeune ?
– Même quand j'étais jeune.
– La mort ne vous a jamais paru scandaleuse ?
– Non. Oh non, oh jamais surtout un scandale. Jamais un scandale et une absurdité. Une chose normale et régulière. Il y a par contre une chose que je trouve anormale et un scandale, c'est la douleur physique. La douleur physique, je ne la comprends pas. Mais la mort, je la comprends d'une façon parfaite et je l'ai comprise dès le début. [  ]
Et j'ai moi-même demandé [  ] au docteur quelque chose qui puisse 5à mon père] lui permettre de passer de l'autre côté sans souffrances. Et le docteur m'a dit : simplement, faites-lui boire la potion que j'ai marquée. Alors, je le lui ai fait boire en connaissance de cause. Et lui aussi en connaissance de cause. Lui aussi. Il m'a dit : Ah tu me fais boire la potin qui m'aidera à passer de l'autre côté. je lui ai dit : eh oui, puisque que, qu'est-ce que tu veux, c'est pas la peine que tu souffres.
(Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : 03 l’enseignement de Jésus et les observations de la fourmi (Re-lectures du 13 août 2014, 9')
+
infra : giono sur la mort et la souffrance



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[bio-logique]
Sachant que vos cellules sont intelligentes et qu'à la seule vue d'un aliment cru, végétal et naturel, elles savent si elles en ont besoin, nous pouvons nous régaler avec les fruits que nous aimons le plus. [  ] régalez-vous avec les fruits que vous aimez le plus et tant que vous les aimez. Dès qu'elles auront reçu ce dont elles ont besoin, vous en aurez beaucoup moins envie.
(Irène Gosjean, http://www.santenaturopathie.com/fr/recettes?fbclid=IwAR0POq49ezz9TDZTWz1crbYPOLzSb7dzxOIw5lgDzVmlN9xTdCoUDrCaHBA)


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[politique]
Mais les flics ne savent pas ce qu'est la justice.
(Les fils de l'homme/Children of men [film], 13'45)


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J'ai su pour ta mère, je suis désolée.
(Les fils de l'homme/Children of men [film], 14'30)



2019 09 01

#
Dinard, appartement  : Aujourd'hui 80 000 €



2019 09 02


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[postsexuel]
A.T. – Qu'est-ce que c'est l'érotisme, pour vous ?
C.R.G. – C'est l'intellect qui passe dans la génitalité. Parce que la génitalité, c'est vraiment très simple.
(Catherine Robbe-Grillet, France Culture, Boomerang, déc. 2018, 17'30)
+
Je n'avais pas compris ce qui était simple.
(Vincent Almendros, Un été)
+
C'est super, dis-je.
(Vincent Almendros, Un été)



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[bio-logique][diét:éthique]
[pour david, pour lsp]
[rappel]
    Saisir la difficulté avec profondeur, c'est cela qui est difficile.
    Car si on Ia saisit superficiellement, la difficulté demeure ce qu'elle était. ll faut l'arracher avec les racines ; ce qui veut dire qu'il fait inaugurer une nouvelle manière de penser les choses. La différence est ici aussi tranchée que celle qui, par exemple, nous a fait passer du mode de pensée alchimique au mode de pensée chimique. – C'est le nouveau mode de pensée qu'il est si difficile d'établir.
    Une fois le nouveau mode de pensée établi, les anciens problèmes disparaissent ; mieux, il devient difficile de les ressaisir. Car ils ont leur siège dans le mode d'expression. Et s'il on change celui-ci par un nouveau, alors les anciens problèmes tombent avec l'ancien vêtement.
[  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.112)
+
Et surtout, ce petit montage d'otto, et là pour m'adresser aussi directement à Johannes Climacus :
#
Quand la vie devient difficilement supportable, on espère que la situation va changer. Mais le changement le plus important et le plus efficace, celui de notre propre comportement, c'est à peine s'il nous vient à l'esprit, et nous ne pouvons nous y résoudre qu'avec difficulté.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.118)
+
#
[  ] il est tout aussi impossible de redresser sa vie grâce à une sagesse, qu'il l'est de forger le fer à froid.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.118)
+
#
[  ] il faut que nous soyons saisi par quelque chose et que nous soyons convertis. [  ]
La sagesse est sans passion. [  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.118)


#
[éco-logique]
Voilà la Douloir. [  ] Il s'agissait de faire son plan. Je me mets dans le buisson, et je tire du sac mon beau veston de toile bleue, mon pantalon et mon béret. Une fois habillé, je comprenais que j'avais  bel air, mais j'osais pas encore. Quand c'est de finesse qu'il faut travailler, j'aime bien que le vent me flûte autour des oreilles. Je mange un morceau en pensant : c'est bien le diable si tu ne vois pas tout à l'heure quelqu'un qui te renseignera un peu. Voilà que vers midi, une chèvre débouche du tournant, puis deux, puis cinq avec deux chevreaux et un petit gars haut comme ça qui marchait en baissant la tête, occupé à gratter le ventre du cigale.
– Oh ! que j'y fais. [  ] C'est pas la Douloir, ça ?
– Oui, qu'il fait, le petit. [  ]
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 44'55))



#
Voilà la Douloir. On sentait bien que c'était pas riche, à voir le bois des portes et le rapiéçage du toit.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 44'55))
+
Les maisons, ces fermes seules comme ça au milieu des mauvaises terres, ça vit d'une vie de grande personne. Je dis : celles-là. Les autres, ça vit aussi, mais à la manière des gros lards qui ont de bedaines de 50 kg sur leurs jambes, des vies pas intéressantes pour deux sous. Ça rote, c'est orgueilleux de son appétit, et ça fatigue le pauvre monde avec ses exigences de riches. Les malheureuses, ça a plus de sel. C'est d'abord tout mussé? comme de honte derrière des barrières d'hall?, et quand on passe, ça offre doucement une treille de roses ou une belle glycine, pas plus, et puis les fleurs sauvages sont tout autour bien à leur aise, sans avoir peur. J'aime ça, moi.
La Douloir dormait et, dans son sommeil, elle laissait voir son corps de bouveresse. Ça n'était pas fameux.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 1:00'))


#
[otteur][multimédia][postmoderne]
On peut restituer en quelque sorte un ancien style dans une nouvelle langue ; on peut, pour ainsi dire, le jouer à nouveau dans un tempo qui soit à la mesure de son époque.
[  ]
Ce dont il s'agit en réalité, c'est de parler, peut-être inconsciemment, la langue ancienne, mais de la parler de telle manière qu'elle appartienne au nouveau monde, sans pour autant appartenir nécessairement au goût de celui-ci.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.127-128)


#
[noirage][défausophie][programme]
C'est étonnant, ce qu'on peut être menteur, au naturel.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 1:21'15))

#
[àmouréinventer]
Les femmes, voyez-vous, ça complique beaucoup la vie.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 1:28'15))

#
[jus]
- une 1/2 grosse courgette
- 5 carottes petites/moyennes
- 3 cm d'un gros radis noir
- 1 citron
- 3 quartiers d'ail
- un demi gros curcuma
- un demi gros fenouil



#
[éco-logique][karl][TP][minimalisme]
Après ça, il a été question de partir, vous pensez bien. Et tout de suite, et sans dîner et, comme ça. Mais ça ne faisait pas si exactement mon affaire. Un peu de respiration, que diable.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 1:49'15))
+
Je ne suis pas habitué à être bousculé, moi. Quand ça arrive, ça arrive une fois et pas plus.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 1:55'35))


#
[musique][diét:éthique]
Je me disais : alors, elle ne lui chante donc jamais, à son petit ? Elle ne sait pas que les mères, ça fait du lait et des chansons tout à la fois ? Le manger de la bouche, et le manger de la cervelle ? Ça sera donc un petit qui ne saura de la vie que les bruits, les bruits durs ? Il n'aura pas sous sa tête ces chansons de la mère, qui sont comme des fruits et que moi, tout malheureux que je suis, j'ai encore bien frais et bien ronds et bien juteux ?
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:04'))


#
[ARG][giono]
[belle description naïve d'un harmonica]
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:07'))

#
[musique][taisage]
[Tous les personnages de le ferme deviennent plus taiseux la journée d'après la nuit où ils ont entendu le beau chant de l'harmonica]
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, chap. 10, donc à partir de 2:09'45''))


#
[esth:éthique]
Cette fille-là, compagnon, c'était de la fine fleur, et il y a longtemps que je le savais, depuis le moment où elle avait bloqué son cheval et son char devant moi, d'un simple coup de son poignet juste. [  ] parce qu'elle est franche. [  ]  Il n'y avait qu'à voir comme elle se comportait avec l'attelage. On ne peut pas être d'une sorte avec les bêtes et d'une autre sorte avec soi-même.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:35'15''))

#
[symplicité][hoptique][taisage]
Enfin, il était venu le moment où tout était dit, sauf le plus dur. Il ne restait plus que ça à dire, le plus dur, et c'est bien excusable. Alors, elle est restée un long moment muette, c'est naturel. [  ] Moi non plus je n'osais pas parler. Que dire ? Et j'attendais, et je pensais : On se complique les choses, on se complique et c'est tout simple.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:36'30''))


#
[no effort][symplicité]
Cette corde nouée qui se dénoue toute seule.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:39'15''))


#
[nuit][-',-]
Oh, la belle nuit. [  ] il faisait si beau dehors. L'air était bon comme de la soupe, de la soupe d'arbres. Ça sentait la feuille humide et l'herbe épaisse. La nuit était sur nous comme un capuchon tout luisant. Il y avait des étoiles [  ].
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:44'15''))


#
(AF)
[àmouréinventer]

((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:50'30))


#
(AF)
[suicide]
Au point où il en était, ça faisait un homme voué à la mort.

C'était un homme qui avait rendez-vous avec la mort.

Et demain, il irait au rendez-vous.

Vous comprenez. Souffrir, avec le coeur qui se gâte comme une dent, et puis, là, à deux pas, le remède, le seul, à son idée, l'andouille.

((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:51'25))


#
(AF)
[symplicité][anaxio-logique]
S'il [Clarius] avait bien raisonné, son malheur, c'était lui qui se l'était fait. Du jour où il avait vu retourner sa fille, du jour où était arrivée de Marseille, par la route peut-être, avec son miston? dans le tablier, du jour où elle avait poussé la porte : « c'est moi, maman », il y avait qu'à remettre ça dans le train-train de la vie, s'il avait eu pour deux lires? de sens.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:53'25))
+
Vous me direz : ils s'aimaient comme des bêtes. Et je vous redirai : Oui, et après ? Le Clarius, tout intelligent qu'il était, tout homme qu'il était, n'arrivait pas à faire du bonheur avec ça, et, pour la même chose, il allait se flanquer à la Durance tout à l'heure.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 3:00'))


#
[programme]
Une mère comme ça, ça mélange sans honte l'amour du mâle et l'amour de son fruit.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:58'40))

#
[àmouréinventer][programme][enfantillage]
La vie était devant eux parce qu'ils s'aimaient et surtout parce qu'ils s'aimaient comme des gens libres. Vous me direz : comme des bêtes. Et puis après ? J'y ai bien réfléchi, à ça. [  ] ils étaient redevenus sauvages avec la purement et la simplicité des bêtes. Ils n'étaient pas compliqué, ils étaient sains, il étaient justes. [  ] Ils venaient au devant de la vie comme des enfants, les mains en avant, avec des gestes qui ne tombaient pas d'aplomb. [  ] Vous me direz : ils s'aimaient comme des bêtes. Et je vous redirai : Oui, et après ? Le Clarius, tout intelligent qu'il était, tout homme qu'il était, n'arrivait pas à faire du bonheur avec ça, et, pour la même chose, il allait se flanquer à la Durance tout à l'heure.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 2:59'15))



#
[TP]
Un beau travail, ça ne débute jamais par une crapulerie.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 3:02'30))

#
[Marie][TP]
Sa figure avait le sourire de l'herbe.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 3:08'))

#
[karl][TP][nokidding]
Des arbres qui avaient toutes les peines du monde à faire des feuilles, et qui ne pensaient guère aux fruits, comme de juste. C'était devenu une terre à primeur.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 3:12'15'''))



#
[âge][karl][TP]![nokidding][childfree]
Non, je peux bien vous le dire, maintenant. Ce garçon, cet Albin, il me tenait au fond des entrailles comme s'il avait été mien. Ça ne se voit pas tous les jours, savez-vous, un homme clair comme de l'eau, dans notre race, et on peut dire, dans les hommes en général. Vous avez beau rire, j'ai bien trente ans de plus que lui, et, au verso de l'âge, c'est pas rare qu'on se dise à soi-même, entre quatre'z'yeux?/adieux, tu pourrais avoir un garçon dans le genre de celui qui passe, si tu avais été un peu moins porté sur le goût des promenades. Laissons ça.
((Jean Giono, Un de Beaumugnes, 3:15'40))


#
[noirage][neutralisage][cosmo-logique]
Et voilà. Pourquoi se faire du souci, si la vie doit prendre ses propres décisions.
(Les fils de l'homme/Children of men [film], 55')






2019 09 03


#
(AF)(AV)
[karl][TP]
le ginke, oiseau migrateur, 3 saisons l'an // karl
((Jean Giono, Regain, chap. 2, 3'30)

#
[Giono]
Pan : comme un bruit de coup
(Chap.2, 25')
Pan : vent
(Chap. 3, 20')
Pan : dieu qui exige le silence et le repos à midi
(II chap. 3, 0'30 (note dbp))

#
[Giono][Giono regain]
Jean Giono // Jacques Perry
Jean Giono ->> Jacques Perry
Je me refusais à affilier Jacques Perry directement à Balzac. Giono était le chaînon manquant. Giono, lui-même influencé par la littérature anglo-saxonne (Dickens…), etc. Pour rappel, Jacques Perry a même été vivre en Provence, à cultiver à lavande, je crois.
Autre probable amateur de Giono : Jean Renoir (cf. Pan : vent, chap. 3, 20')


#
[fragmentage][âge][formule][brachy-logique]
graines germées // adolescent(e)s //  fragments/formules/formes brèves


#
[programme][prosexuel]
… la montée des chaleurs de la femme (Arsule)…
((Jean Giono, Regain, chap. 3, #17'))
+
((Jean Giono, Regain, chap.3, 19'50))
+
((Jean Giono, Regain, chap.3, 31'30))
+
((Jean Giono, Regain, chap.3, 33'20))



#
[nuit][taisage]
Tout par un coup, il est venu la lourde trêve du crépuscule. Il n'y a plus de vent, et il y a un grand silence, craquant comme une pastèque.
((Jean Giono, Regain, chap.3, 17'50))

#
(AF)(AV)
[âge][noirage][diét:éthique]
– Tu veux qu'on ouvre une boîte de sardines, Arsule ?
– On n'en a que deux, tu sais ? Et ça fait à peine le premier jour.
– C'est vrai. Il semble qu'ils sont sur le plateau depuis longtemps, longtemps. Ce qui était avant est devenu si petit. Tu sais à quoi je pense, Arsule ? Je pense que dans la vie, on est tout le temps trop bête. Quand on a de bonnes choses, on est toujours là à les garder pour le lendemain. Pour ce qu'on est sur la terre.. Je ne dis pas ça pour les sardines. Là, ça va bien, on les mangera demain. Demain, c'est pas loin. Quoique d'ici-là… Il y a mille fois le temps de… [  ] Mais crois-moi, la moitié du temps, on est des ânes. Une fois c'est une chose, une fois c'est l'autre qui vous tombe dessus, et, mon amie, c'est trop tard, raclé. Si on savait tout…
((Jean Giono, Regain, chap.3, 22'10))


#
[bavardage][taisage]
Il n'y avait toujours rien à écouter. Rien que le Gedemus. Il avait l'air de se soulager en parlant. Arsule écoutait les mots, mais autour des mots elle écoutait le silence aussi, parce que, vraiment, il y avait eu tout à l'heure, dans ce silence, quelque chose de pas naturel. Et on avait beau parler et parler, ça ne faisait pas que ce qui était venu tout à l'heure ne revienne pas.
((Jean Giono, Regain, chap.3, 23'))


#
[épure][dié:éthique]
Ils ont dû dormir assez longtemps. La fatigue d'abord, et puis aussi l'envie de ne plus rien entendre, de ne plus rien voir.
((Jean Giono, Regain, chap.3, 24'45))


#
Le jour est beau comme une large pièce d'argent toute neuve.
((Jean Giono, Regain, chap.3, 28'25))

#
[physio-logique][bio-logique]
Le soleil leur a redonné du goût, et ils ont osé se dresser.
((Jean Giono, Regain, chap.3, 30'35))

#
[taisage][TP][bessèges][minimalisme]
Il est allé guetté le renard. Ça se fait avec beaucoup de silence et peu de gestes. On se cache en colline, et on écoute. Si on sait lire dans les bruits de l'air, on apprend qu'il couche là, qu'il va de là à là, qu'il cherche les cailles, qu'il suit les perdreaux. Après, caler le piège, c'est un jeu.
((Jean Giono, Regain, chap.4, 0'35''))
+
Infra : Thoreau, cf. tous végétariens :
(Thoreau, Walden ou la vie dans les bois, #71, D’Ovide à Ginsberg, petit précis de littérature végétarienne)

#
[-,'-][DTO][minimalisme][épure][TP][bessèges][symplicité]
Il était couché dans l'herbe, et c'était pour le renard. Puis, petit à petit, il a glissé vers autre chose : au moral. [  ] Le voilà vide, tout d'un coup. Le vent toque du doigt contre lui, comme contre un baril, pour voir s'il reste encore du jus. Non. Panturle sonne sous le doigt du vent comme un baril vide. Il est revenu à la maison presque au soir. Il n'y avait jamais eu de renard sur la terre. [  ] Il se sent tout lavé de haut en bas, comme un drap avec un brosse. Il est tout blanc, il est tout neuf. Il va sur la terre avec un coeur propre.
Le jour d'après, il a quand même entendu le renard. C'est la grosse habitude. La mécanique de la tête qui tourne encore de son propre élan.
((Jean Giono, Regain, chap.4, 1'15''))

#
Il s'est réveillé comme un bloc de bois qui a plongé, remonte au-dessus de l'eau.
((Jean Giono, Regain, chap.4, 7'30))

#
[giono regain][plan]
Intro :
voix vs image
les arts doivent collaborer
Cresus : je t'ai choisi parce que tu sais y faire en choses modernes
PUIS
Réglons cette question tout de suite :
Giono, écrivain de Provence, mais non…
Autre dimension…
PUIS
Présentation de invités :

Soirée ARG
PUIS
Romancier moderne ?
Mouais.
Réglons cette question entre nous.
Même, essor/regain écologique.
PUIS
Qu'est-ce qu'un romancier.
Conteur, imagination, grandeur…
PUIS
Panthéisme
PUIS
Volupté, bonheur, jusque dans l'écriture
PUIS
Politique
PUIS/ET
Bibliographie et conseils
Colline : oeuvre chouchoute : économie de richesse
Karl : Aux adaptations de Pagnol, il y manque toute l'épaisseur sensuelle, voluptueuse et tragique et mythique du monde. Purement narratives; dramaturgiques, elles apparaissent étiques, squelettiques, seulement mélo-dramatiques… en comparaison.



#
[physio-logique]
La raison qu'il se donne, c'est [  ]. Le vrai, c'est [  ].
((Jean Giono, Regain, chap.4, 3'15))


#
[programme]
C'est des femelles. Il les laisse en paix, parce qu'il est chasseur, et que c'est sa provision à lui quelles ont dans le ventre. C'est une passion, qu'elle a, la terre.
((Jean Giono, Regain, chap.4, 6'))
+
Je sais pas dire/ Tous, ils ont leur femme. Cette passion qui lui a pris, à la terre. Cette passion…
((Jean Giono, Regain, chap.4, 31'40''))

#
[nuit]
Il a reconnu la nuit au goût de l'air dans son nez. Alors, il a ouvert les yeux, [  ].
((Jean Giono, Regain, chap.4, 21'35'))

#
[taisage]
Ils sont restés un moment sans rien dire. Elle s'est même forcée pour parler un peu.
((Jean Giono, Regain, chap.4, 29'20''))

#
[prosexuel][postsexuel]
Il a pris la main de la femme dans sa main…

elle avait fermé ses doigts sur la main de Panturle comme un museau de bon chien.

Des fois, selon ce qu'il dit, le gros index enjambe les petits doigts et les écarte, entre au milieu d'eux et serre. Des fois, c'est le pouce qui appuie là, au creux sensible de la paume, comme s'il voulait la crever, et entrer, et traverser. Des fois, c'est tous les gros doigts, qui serrent la toute petite main. Ça fait chaud dans tout son corps, comme si, d'un coup, l'été avec toutes ses moissons se couchait sur elle. Il est sous la lune comme sous le canon d'une fontaine.

((Jean Giono, Regain, chap.4, 30'10))


#
[cosmo-logique][épure]
La table est dans le coin, toute luisante, toute lavée, comme une grande roche carrée après la pluie.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.1, 1'05''))
//
Guillevic !

#
[TP][épure][-,'-]
Quand elle a ouvert le lit, le soir, ç'a été blanc comme au coeur d'un lys. Elle avait mis les draps. « Çà alors ! » a dit Panturle tout ébahi. Il a ôté son pantalon, il a ôté sa chemise aussi. « Faut bien en profiter ! » qu'il disait. Il est entré dans les draps, une jambes après l'autre, doucement. « C'est rude comme du sable frais ! C'est tout enlavandé, ce drap ! Dépêche-toi, Arsule ! Si tu en veux, je te vais tout prendre le bon de la toile raide. T'auras que la chiffe si tu tarde. »
((Jean Giono, Regain, partie II chap.1, 5'30''))

#
[végétarisme][bio-logique][physio-logique][épure][diét:éthique][minimalisme]
Puis, ils ont été inquiets tous les deux, à ne pas savoir de quoi. Inquiets au point de trouver les matinées amères. C'était dans l'air. Ça les remplissait d'amerture. C'était surtout après les chasses de Panturle que ça venait. C'était surtout quand ils quittaient sur la table le lapin étranglé, raide comme une racine, ou la caille écrasée par le piège. À ces moments-là, ni Panturle ni Arsule ne soufflaient mot. Une fois qu'ils avaient justement de quoi, en cette viande, voilà qu'Arsule met à bouillir des pommes de terre en quantité, et rien que ça, et qu'elle ne met que ça dans les assiettes. Panturle a regardé les pommes de terre, le lapin pendu au plafond dans une serviette, le sang sur la serviette, et les mouches. Il a regardé Arsule.
– Tu ne sais pas à quoi je pense ? il dit. Je pense qu'avec le fer qu'il y a en haut au grenier, en l'aiguisant, et en mettant un bon manche, ça ferait une bêche. Je pense que, sur le devers de la pente, du côté de Renne-Porc?, il y a une belle pièce qu'en mettant le feu aux genêts, ça mettrait de la terre à tout ce qu'on veut. Je pense aussi que, peut-être, je pourrais faire une charrue.
– Ça, c'est des choses ! a approuvé Arsule.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.1, 6'30''))
-> anti-carnivorisme
[Explication de ce trouble : il y manquait le pain fait par eux-mêmes.]
((Jean Giono, Regain, partie II chap.1, 16'30''))
« J'ai une femme, un ménage. Ça ne peut pas vivre de chasse ! Depuis qu'elle est là, j'ai besoin de pain. Et elle aussi. Alors… C'est naturel et c'est bon signe. [  ]
– [  ] L'envie du pain, la femme, c'est ça, c'est bon signe. [  ] »
((Jean Giono, Regain, partie II chap.1, 21'30''))
+
Il a retrouvé son instinct de tueur de bêtes pour enfoncer brusque le coutre? aigu dans la terre. Ella a gémi, elle a cédé. La scie a déchiré un bon morceau qui versait noir et gras. Et d'un coup, la terre s'est reprise. Elle s'est débattue, elle a comme essayé de mordre, de se défendre. Tout l'attelage a été secoué, depuis la mâchoire du cheval jusqu'aux épaules de Panturle. Il a tout de suite regardé le soc. Il est toujours entier, et c'est pourtant contre une bonne pierre qu'on est venu.
– « Tu y passeras quand même ! », dit Panturle, les dents serrées.
Maintenant, le grand couteau qui ressemble à un devant de barque navigue dans la terre calmée.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.2, 7'40''))


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[épure][minimalisme]
Note : [  ] les étapes de la transformation, depuis l'acquisition des allumettes – c'est de là que tout est partie – jusqu'à cette cuisine bien rangée, qu'il contemple en attendant le retour d'Arsule avec la chemise propre.
((Note bdp : Jean Giono, Regain, partie II chap.1, 7'50''))


#
Note : guérets : terres qui ont été labourées puis laissées en jachère.
((Note bdp : Jean Giono, Regain, partie II chap.2, 2'30''))
cf. Saint-Jouan des guérets

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[prosexuel]
On l'entendait taper du pied, secouer la chaîne, se gratter aux ridelles, et même hennir à la tremblade, comme une trompette, parce que c'était un cheval entier, qui prenait l'odeur d'une chèvre pour l'odeur d'une jument.
[  ]
« Attends un peu ! Avec ce cheval follet… Dès qu'il sent une femme près de lui, il fait l'andouille. »
((Jean Giono, Regain, partie II chap.2, 6'))


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[brachy-logique]
Le voilà même dans le sentier qui raccourcit les détours.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.3, 0'50))


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[âge][goût]
« Et s'il en a tant fait, c'est à cause de la mode. Çà ! Quand ça se mêle des gens, ça fait pas mal d'imbéciles. Mais quand ça se mêle des plantes, et des choses de la plante… »
((Jean Giono, Regain, partie II chap.3, 3'30))


#
[apprentissage]
[une sorte de Jean de Florette, professeur, qui, à partir du savoir des livres, se met à la terre… où tout finit par mourir aussitôt… Ça s'apprend pas dans les livres, ça…]
((Jean Giono, Regain, partie II chap.3, 3'40))

#
[neutralisage]
« Maire (sans étiquette) »
(Journal France, 20h, 3 septembre 2019, sujet "internats")

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[taisage]
± Le foie, contrairement à l'estomac ou à l'intestin, est un organe silencieux.
(Les pouvoirs du corps humain [émission])


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[taisage][épure][minimalisme]
Mais ils en ont assez de tout ce bruit ; de ces musiques, de tous ces cris, des pétards, et de tous ces gens qui boivent, et de tous ces marchands qui chantent, et de l'orgue qu'on tourne à tour de bras.
– Ça me fait un zonzon, dit Panturle, qu'à l'endurer je deviendrais fou .
– Et moi, dit Arsule.
Le vrai, c'est qu'ils ont soif d'être seuls dans leur silence. Ils ont l'habitude des grands champs vides qui vivent lentement à côté d'eux. [  ]
((Jean Giono, Regain, partie II chap.3, 22'30))

#
[taisage][diét:éthique]
Alors, il est venu l'heure de se séparer, parce que depuis un moment l'homme ne dit plus rien, tout saoulé de bonne soupe en dedans, et tout saoulé de bonnes images en dehors.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.4, 5'10))

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[âge][épure]
Panturle est à la réflexion. C'est un jour clair. On voit bien des choses. Ça arrive, net et propre devant les yeux, et l'on voit bien les pourquoi et les comment. Il voit l'ordre. Et c'est tout clair qu'il faut vider les ordures de l'autre côté du lila. Et c'est tout clair que… [  ]. Il comprend.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.5, 1'40))


#
[taisage]
Et tout ce qui est encore à dire, on le laisse dans le chaud du coeur, où c'est sa place.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.5, 3'50))

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[taisage][TP][bessèges]
Maintenant, Panturle est seul. [  ] Puis il a commencé à faire ses grands pas de montagnard. Il marche, il est tout embaumé de son joie. Il a des chansons qui sont là, entassées dans sa gorge à presser ses dents. Et il serre les lèvres. C'est une joie dont il veut mâcher toute l'odeur et saliver longtemps le jus, comme un mouton qui mange la saladelle? du soir sur les collines. Il va comme ça, jusqu'au moment où le beau silence s'est épaissi en lui, et autour de lui comme un pré.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.5, 5'))



#
(AV)
[physio-logique][noirage][âge][symplicité]
Alors, tout d'un coup, là, debout, il a appris la grande victoire. Il lui a passé devant les yeux l'image de la terre ancienne, renfrognée et poilue, avec ses aigres genêts et ses herbes en couteaux. Il a connu d'un coup cette lande/langue ? terrible qu'il était, lui, large ouvert au grand vent enragé, à toutes ses choses qu'on ne peut pas combattre sans l'aide de la vie. Il est debout devant ses champs, il a ses grands pantalons de velours bruns à cotes, il semble vêtu avec un morceau de ses labours. Les bras le long du corps, il ne bouge pas, il a gagné, c'est fini. Il est solidement enfoncé dans la terre, comme une colonne.
((Jean Giono, Regain, partie II chap.5, 5'45''))
+
Note : colonne dans la peintre classique = représentation de dieu, non ?







2019 09 04


#
[àmouréinventer][neutralisage]
– Oui, il vit, tout de même.
J.G. – Comment ?! Vous appelez pas ça vivre ?
– Ah, écoutez, c'est vivre de façon exaltée.
– Eh bien oui, mais… le reste, il vivra un peu d'une façon un peu paisible, quoi. Une vivra un peu paisible. Mais pourquoi des amours pathétiques ? Il peut très bien se contenter d'amours familières ! Il peut très bien se contenter de…
– Mais, ceci, on le trouve d'ailleurs assez dans La Chartreuse de Parme. Toutes ces variétés d'amour.
(Jean Giono, entretiens avec Toas Amrouche, #53 Le personnage de Carlotta, 4'20)


#
[âge][neutralisage][éco-logique]
– J'entends toujours autour de moi des gens dire : si je pouvais revenir à tel âge, ah, si j'avais vingt ans de moins ah, si j'avais 40 ans de moins… Non. Moi je me pose jamais cette question. Moi je suis extrêmement heureux à l'âge où je suis. Je ne retournerais pas même de six mois en arrière, je suis très bien, au contraire j'aime aller comme ça en avant, vers cet admirable repos que sera la mort, qui est admirable, qui ne fait pas peur… Je ferai peut-être comme tout le monde au moment précis où elle se présentera, c'est-à-dire que je mettrai mes mains sur la tête et je pousserai un grand cri, mais pour l'instant elle ne me fait pas peur.
– Et vous aimez la vie.
– Mais j'adore la vie ! Et c'est précisément pour ça que je trouve que c'st une terminaison logique et que c'est parfait. Mais, voyez-vous, il n'y a qu'un moyen de faire supporter la vieillesse, disait Stendhal, c'est la gloire et une âme ardente. Alors elle vaut peut-être mieux que la jeunesse, disait-il. Eh bien, moi, la gloire, n'en parlons pas, ne parlons pas de gloire, parlons simplement d'âme…
– De l'âme ardente.
– … même pas ardente.
(Jean Giono, entretiens avec Toas Amrouche, #43 La Ninie ou l'art de vieillir, 0'15'')
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[âge][neutralisage][éco-logique]
– Moi-même qui suis aux approches de la vieillesse, qui vois venir la vieillesse de même sans terreur, absolument sans terreur car je me rends compte que au moment-même où les passions s'assoupissent, où les forces qui se font désirer pour les passions s'assoupissent elles-mêmes, on n'a plus tellement besoin d'avoir une « vie ardente », comme disait Stendhal… il est vrai que Stendhal écrivait ça encore assez jeune, mais on n'a plus besoin d'ardeur ! On n'a besoin au contraire d'une sorte de paix, d'une sorte de terrain plat, de sentiers passants dans des endroits agréables, [  ] mais même là, peut-être que la vieillesse privée de ces grandes ardeurs, de ces grandes flammes, peut-être que cette vieillesse réservera encore de grandes possibilités de bonheur ! Enfin, il faut en tout cas l'espérer. On espère, toujours.
– Vous aurez comme ça cueilli les bonheurs de toutes les saisons, en somme.
– Mais oui, mais la vieillesse, c'est une très belle saison ! C'est un automne et un hiver, moi j'aime beaucoup les automnes et les hivers. Les printemps vous apportent autre chose ! Je crois que dans la vie il faut non pas désirer ce qu'on a pas mais aimer ce qu'on a ! Si, étant vieux, vous désirez être jeune, vous serez malheureux ; si, étant vieux, vous acceptez d'être vieux, j'estime que vous devez avoir encore une grande partie de bonheur ! Facilement perceptible, et à portée de votre main !
(Jean Giono, entretiens avec Toas Amrouche, #44 La Ninie ou l'art de vieillir suite, 3'20)



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[brachy-logique]
Le circuit long de l'intestin, le circuit court des reins.
En élimination, le circuit long de l'intestin, le circuit court des reins.
Le circuit long de l'intestin, le circuit court du rein.


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[otteur][otto][karl]
Ces pots de colle exerçait sur moi une très sérieuse attirance car je faisais, comme tous les petits garçons de l'époque, des découpages dans les catalogues que ma mère recevait, les catalogues des grands magasins de Paris [  ]. Alors je découpais des bonnes femmes et des bonshommes [  ] et ensuite je collais ces découpures sur des cartons pour les redécouper après et les faire tenir debout à la façon des soldats de plomb. Mais, pour coller tout ça, il fallait de la colle !
(Jean Giono, entretiens avec Toas Amrouche, #23 Le grand voyage immobile, 2'45)

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[Politique][programme]
L'homme n'est la matière première que de sa propre vie. Je refuse d'obéir.
(Jean Giono)(cf. photo, capture d'écran, un siècle d'écrivains)

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[brachy-logique][minimalisme]
Je disposais de peu d'argent pour acheter des livres. Et je j'achetai des livres qui avaient et qui pouvaient avoir une grande densité de lecture, et par conséquent de très bons livres [  ]
(Jean Giono, Jean Giono - 1965 12 25 - La nuit écoute - Jean Giono)


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Les symptômes de la maladie de Lyme :
Les symptômes de la maladie de Lyme sont multiples, peu spécifiques et diffèrent selon le stade de l'infection. La maladie de Lyme évolue en trois grandes phases, au cours desquelles elle se manifeste par des symptômes très variés qui s'aggravent avec le temps. Découvrez quels sont les symptômes de la maladie de Lyme correspondant à chacune de ces phases.
      Les symptômes de la phase primaire
     Les symptômes de la phase secondaire
     Les symptômes de la phase tertiaire ou tardive
[  ]
Les symptômes de la phase secondaire
En l'absence de traitement au premier stade de l'infection, celle-ci se propage dans tout l'organisme, atteignant le système lymphatique, les muscles, les tissus nerveux et le cerveau. Les symptômes qui s'étaient manifestés lors du premier stade de la maladie de Lyme vont généralement s'aggraver (courbatures, fatigue générale, douleurs articulaires, migraine...), tandis que de nouveaux vont apparaître, aussi divers que les zones infectées :
      paralysie faciale ;
     engourdissement des membres ;
     douleurs dans les mâchoires, la nuque, le dos, les bras, les jambes, etc. ;
     grandes difficultés à avoir une activité physique ;
     troubles du rythme cardiaque ;
     troubles de la vision ;
     insomnie ;
     transpiration la nuit ;
     troubles de la concentration ;
     pertes de mémoire ;
     vertiges
     etc.
  Il est important de comprendre que chaque patient ne développera pas nécessairement tous ces symptômes, mais peut-être juste quelques-uns et à des degrés d’intensité variables.
[  ]
Les symptômes de la phase tertiaire ou tardive
La phase tardive de la maladie de Lyme correspond à la maladie chronique de Lyme. Elle se manifeste des mois voire des années après le début de l'infection, sans que le patient ne fasse le lien entre celle-ci (si tant est qu'il s'en soit aperçu à l'époque) et ses symptômes, d'autant que ceux-ci peuvent correspondre à n'importe quelle autre maladie. En effet, l'infection n’a généralement jamais été soignée, s'est propagée à l'ensemble de l'organisme. Les symptômes sont donc très variés et peuvent différer d'un patient à l'autre. Cette phase n’est pas encore officiellement reconnue par les autorités de santé en France, mais elle l’est dans de plus en plus de pays, comme aux Etats-Unis. En phase chronique, on observe souvent :
      Des symptômes cutanés : l'érythème migrant continue à s'étendre, la peau s'amincit et noircit : c'est la maladie de Pick Herxheimer ;
     Des symptômes cognitifs, dus à l'atteinte neurologique : troubles de la vue, de l'équilibre, difficultés de concentration, pertes de mémoire, troubles de l'orientation, agressivité, dépression... ;     L'apparition ou l'aggravation des troubles du rythme, une tachycardie, des extrasystoles, dus à l'atteinte cardiaque ;
     Des douleurs intercostales, une sensation d'oppression et de manque d'air, dues à l'atteinte respiratoire ;
     Des troubles gastro-intestinaux et de la vessie ;
     Des douleurs neuromusculaires, en particulier une raideur susceptible d'entraîner des troubles de la motricité, des crampes, des tremblements, des fourmillements... ;
     De l'arthrite ;
     Des acouphènes (sifflements dans les oreilles) ;
     Une baisse de la libido
     Etc.
  Ces symptômes affectent considérablement le quotidien des malades, obligés de réduire leurs activités sociales et professionnelles.
  Si la maladie de Lyme n'a pas été diagnostiquée aux stades précédents, il est assez rare qu'elle le soit à ce stade tardif, où les symptômes peuvent correspondre à de multiples autres maladies. Très souvent, le patient est baladé de service en service jusqu'à ce qu'on lui diagnostique une pathologie proche de sa symptomatologie, comme un lupus, une fibromyalgie ou encore une sclérose en plaques... mais rarement une maladie de Lyme.
(Amélie Pelletier, Les symptômes de la maladie de Lyme, http://www.doctissimo.fr/sante/zoonoses/maladie-de-lyme/symptomes-maladie-de-lyme)


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[noirage]
« Nous sommes tous effondrés » par cette nouvelle, a réagi le producteur Jean-Luc Azoulay, qui travaillait avec elle [Ariane Carletti, du Club Dorothée] depuis des décennies. « C’était quelqu’un de formidable, toujours enjouée. Elle luttait contre la maladie depuis plusieurs années et on pensait qu’elle allait pouvoir échapper à tout ça mais hélas, elle est partie… », a-t-il ajouté.
(L.B., 04/09/19, 20 minutes, Ariane Carletti, animatrice du « Club Dorothée », est morte  DISPARITION L’ancienne figure du « Club Dorothée » est décédée mardi à l’âge de 61 ans, https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2596443-20190904-ariane-carletti-club-dorothee-morte?fbclid=IwAR2emZuvdQSARsOXE6PPpl7woE09v8mDQwF0OE2qL6s7hrYolArmsc2g7Mw)




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[neutralisage][défausophie]
Klaus Kinski était tellement hystérique sur le plateau de tournage [d'Aguirre, la colère de Dieu] qu'il fit peur aux Indiens à chaque fois qu'il se disputait avec Herzog.
Au deuxième jour de tournage Kinski demande à Herzog de renvoyer sans raison des membres de l'équipe. Ayant refusé, le réalisateur provoque la colère de l'acteur et celui-ci menace de quitter le plateau. Herzog menace l'acteur de le tuer d'un coup de pistolet s'il part. Kinski, terrorisé, hurle en vain « Police ! » au milieu de la jungle (il n'y a pas de village à moins de 650 km2) et reste sur le tournage.
Les figurants indiens, effrayés par l'ambiance apocalyptique du tournage, proposèrent à Herzog de tuer Kinski et de se débarrasser du corps dans la jungle. Herzog a refusé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Aguirre,_la_col%C3%A8re_de_Dieu)


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Par catherine, pour FELM :
En ce qui concerne Mélanie Laurent quelle était ta question De fait j'attendais toujours que tu me fasses quelque chose , 3 minutes... avec Tiziana  et sa chanteuse . En ciblant pas plus de 3,4 compositions: aboulker et les deux dernières qui sont des composition de Tiziana sur les poèmes du gars qui était là....Tu vois?


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[physio-logique][karl]
Il a dit ça [  ] parce qu'il n'était plus lui d'être obligé de tout quitter à la souffrance.
(Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 4'50)


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[noirage][âge][TP][maladie]
Faut plus penser aux jours d'avant, dit Thomas, on est entré en pleine saloperie.
(Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 11'40)

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La loi de l'hormèse dit qu'un organisme [  ] s'améliore à partir du moment où il se met dans des conditions qui sont aux limites de sa capacité adaptative mais qui ne les dépassent pas. Ça, au sein d'un océan de repos. [ ] Là, dans cette petite clé, je vous ai donné tout, tout…
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - 2 - la loi de la force, un principe essentiel contre l'épuisement, 10')


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[téléchargement]
Filmographie Marcel Pagnol
http://1welcomeathome.com/filmographiedemarcelpagnol.html
Pour Angèle, aussi ici :
https://ok.ru/video/1021561014872

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[Giono regain]
Pagnol a dit : « Si j'avais été peintre, je n'aurais fait que des portraits ». Peintre de la nature humaine, précurseur du portrait psychologique et de la valorisation de la culture régionale et provençale, il a légué à la postérité des portraits vivants des personnages de son enfance.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Pagnol)


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[éco-logique]
Graines germées // Mes formules [formule]
Lacto-fermentation // Mes notages [méta]
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[bio-logique][éco-logique][brachy-logique]
Les graines germées sont des aliments frais, naturels, bon marché, écologiques et très nourrissants car ils sont d'une richesse en vitamines et enzymes incroyables. Elles poussent en quelques jours avec un peu d'eau, de la chaleur, de l'air et un soupçon d'attention. Elles ne nécessitent ni terre, ni produit chimique et ne sont tributaires ni du temps qu'il fait, ni des saisons car elles se cultivent à l'intérieur, tout simplement chez soi. Les graines germées sont un petit jardin dans un coin de la cuisine et reproduisent la magie de la nature dans un simple petit bocal. Elles se mangent crues, mélangées dans les salades ou les crudités et peuvent s'apprêter de mille façons. Rien n'est plus vitalisant car les graines sont consommées vivantes et non dénaturées, ni par la cuisson, ni par le raffinage. Cet ouvrage est le plus complet. Il donne : toutes les étapes pour les cultiver par type de graines, les principaux constituants de chaque catégorie, toutes les méthodes de culture et enfin des recettes. Un ouvrage de référence sur le sujet.
(Les graines germées - Livre de cultures, de Marcel Monnier (Auteur) )
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[bio-logique][éco-logique][méta]
La fermentation, méthode la plus simple et la plus sûre pour conserver les aliments, a non seulement permis aux hommes de survivre aux pénuries, famines et épidémies de leur histoire, mais elle représente toujours une mine de bienfaits innombrables pour l'organisme humain. En effet, elle améliore la digestibilité des aliments, rend les minéraux mieux assimilables, détruit certaines substances nocives, réduit le lactose et permet une meilleure assimilation du gluten. Par ailleurs, elle enrichit les aliments en vitamines, acides aminés, et en probiotiques, si précieux au bon fonctionnement de notre intestin et à celui de notre système immunitaire. Cette méthode multimillénaire et simplissime convient parfaitement aux préoccupations de notre époque. À la fois écologique et économique, elle aide à préserver la biodiversité alimentaire, à lutter contre le gaspillage, à renforcer notre santé. Et tout cela sans utiliser la moindre énergie, contrairement à la congélation ou à la stérilisation. Avec les méthodes détaillées dans ce livre, les conseils et les 40 recettes déclinables à l'infini, à vous d'élaborer en toute sécurité ces merveilleux et délicieux aliments fermentés.(
(Aliments fermentés, aliments santé: Méthodes, conseils et recettes Broché – 18 février 2016 de Guillaume Stutin (Auteur), Marie-Claire Frédéric (Auteur) )



2019 09 05

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[perfectionnage]
Il y a une dizaine d'années, j'ai invité Marcel Monnier à écrire un livre pour partager son immense expérience dans ce domaine. Souvent par la suite, je lui rappelais ma demande et, avec un souci remarquable de perfection, il répondait qu'il n'était pas encore tout à fait prêt. Le livre que vous avez entre les mains représente une somme de travail extraordinaire. Tout ce qui est présenté a été passé au crible de la science, expérimenté et testé de mille manières. L'ouvrage de Marcel Monnier fera date et s'imposera pendant de nombreuses années, comme la bible des graines germées. Il enrichit tout ce qui a déjà été publié dans ce domaine d'une foule de renseignements d'une immense valeur pratique et pédagogique. Ayant l'avantage d'être présenté par un excellent travail d'illustrations, sobre, clair et très engageant, je suis persuadé que ce livre va se trouver dans beaucoup de foyers mais aussi servir de référence didactique en matière de nutrition et de santé publique dans les écoles et les collèges.
(Christian Tal Schaller, préface à : Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures)


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[bio-logique][diét:éthique][simplexité]
On ne le répètera jamais assez, perdre la santé c'est perdre la joie de vivre. Il suffit d'une maladie ou d'un accident pour nous rappeler la vulnérabilité du corps et les mauvais traitements qu'on lui inflige quotidiennement. Si la vie est coriace, ces épreuves douloureuses nous confirment également sa fragilité.
 Notre corps mérite soins et respect car il est le temple de l'esprit. Manger sain c'est manger simple et naturel. Si vous savez ce qui doit entrer dans votre organisme, vous tenez la clé de votre santé et de votre bien-être. Les graines germées incarnent l'aliment idéal à tous points de vue, et les consommer vous donne cette clé.
[  ]
 Je suis convaincu que cet ouvrage devrait non seulement se trouver dans tout foyer, mais aussi servir de référence didactique en matière de nutrition et de santé publique dans les écoles et les collèges. Il apporterait aux enfants comme aux adultes la connaissance des besoins vitaux du corps humain ainsi que les moyens infaillibles de se nourrir sainement pour un coût dérisoire. Alors, en un mot comme en cent : vive les graines germées !
(Serge Uebersax, avant-propos à : Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures)

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[brachy-logique][formule]
Les graines gernées, livre de cultures est un ouvrage pratique et concis qui ne s'érige pas en doctrine mais vous met en garde des conséquences liées aux mauvaises habitudes alimentaires avec leur triste cortège de maladies. Il s'avère indispensable à toute personne qui se demande comment améliorer et maintenir sa santé et sa vitalité, sans artifice et sans médicament. ll nous révèle le secret de culture de chaque graine et nous apprend, en toute facilité, à les faire germer soi-même à la maison. Enfin. il nous propose plusieurs recettes à découvrir, faciles à préparer et surtout à déguster !
(Serge Uebersax, avant-propos à : Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures)


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[bio-logique][éco-logique][simplexité][minimalisme]
Les graines germées sont des aliments frais, naturels, bon marché, écologiques et très nourrissantes. Elles poussent en quelques jours avec un peu d'eau, de la chaleur, de l'air et un soupçon d'attention.
 Elles ne nécessitent ni terre, ni produit chimique et ne sont tributaires ni du temps qu'il fait, ni des saisons car elles se cultivent à l'intérieur, tout simplement chez soi. Les graines germées sont un petit jardin dans un coin de la cuisine et reproduisent la magie de la nature dans un simple petit bocal. C'est charmant, ludique et enrichissant.
Source alimentaire remarquable, les graines germées sont des concentrés de nutriments et certaines sont même de très bon goût.
 Elles sont très riches en acides aminés, sucres, acides gras, enzymes, vitamines, minéraux, oligo-éléments et fibres. Elles contiennent également une multitude de substances biologiques actives comme des hormones et des substances phytosanitaires aux propriétés remarquables.
 Les graines germées se mangent crues, mélangées dans les salades ou les crudités. Elles font d'excellents müeslis, elles accompagnent les mets cuits et peuvent s'apprêter de mille façons. Rien de plus vitalisant que les graines germées car elles sont consommées vivantes et non dénaturées, ni par la cuisson, ni par le raffinage. Les graines germées c'est fraîchement bon et naturellement de notre temps. Nul besoin, d'un retour à la nature ; c'est la nature qui s'en revient chez nous, dans un petit coin de la cuisine.
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures, "les graines germées")


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[bio-logique][éco-logique][simplexité][minimalisme][diét:éthique]
Faisant des recherches dans les archives du Vatican dans les années vingt, il [Edmond-Bordeaux Szekely] tomba sur de vieux manuscrits rédigés et compilés par une communauté monastique qui vivait sur les rives de la mer Morte au temps du Christ : les Esséniens.
[  ]
manuscrits qui donnent des instructions précises sur la santé et la guérison par la pratique du jeûne et l'art de se nourrir avec des aliments vivants.

Quand vous mangez, consommez toutes choses
sous leur forme naturelle.
Ne cuisez pas, ne mélangez pas les aliments
et vous ne connaîtrez jamais la maladie.
E.B. Szekely/L'Évangile Essénien.

Les Esséniens étaient une communauté religieuse. Ils étaient appelés guérisseurs par leurs contemporains car ils obtenaient des guérisons remarquables en conseillant aux malades de consommer leurs aliments crus sans les mélanger entre eux, cueillis à l'instant dans le jardin potager en parfait état de fraîcheur et de vitalité.

Pendant plusieurs décennies, au Rancho la Puerta, en Californie du Sud nous avons poursuivi des recherches avec des groupes expérimentaux et des groupes de contrôle et nous nous sommes aperçus qu'en dépit d'un apport alimentaire respectant les normes classiques (protide, glucide, lipide), nous ne parvenions pas à obtenir des résultats statistiquement satisfaisants.
Au fur et à mesure que se déroulait ce que nous avons appelé la Grande Expérience, nous avons non seulement constaté la guérison de maladies apparemment incurables mais également été témoin de la réapparition d'une résistance immunologique parfaite avec un régime très en dessous des normes officielles. À de multiples reprises. nous avons constaté qu'une petite quantité d'aliments de qualité assure une guérison rapide, que 30 à 40 g de protéines provenant d'aliments non cuits et non manipulés sont plus efficaces que 60 a 80 g de protéines de moindre valeur...
Tout nous montrait que l'alimentation des esséniens permet une extraordinaire économie dans notre biochimie, évitant les déchets inutiles et assurant une très grande efficacité nutritionnelle à partir de petites quantités d'aliments. C'est par l'application de cette méthode très simple que nous avons pu établir avec plus de 123 000 personnes une extraordinaire statistique de guérison...
 Le potentiel créatif des aliments et leur faculté de régénération cellulaire devinrent de plus en plus évidents tout au long des expériences que nous poursuivîmes pendant plus d'un tiers de siècle, obtenant des résultats remarquables dans le traitement de plusieurs milliers de cas...
[  ]
le principe fondamental de l'alimentation : les aliments doivent être vivants au moment où ils sont consommés.
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures,"culture générale")

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[diét:éthique][ARG]
[  ] le principe fondamental de l'alimentation : les aliments doivent être vivants au moment où ils sont consommés.
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures,"culture générale")
+
#
[multimédia][simplexité][éco-logique]
Il y a pas d'état écrit. Et c'est très important, tu comprends ? Car l'état écrit… L'écriture ossifie une pensée, la durcit, la rend définitive. Si bien que même je ne prends pas de notes. Et que même, à un moment donné, j'ai usé d'un petit stratagème. Il m'arriverait assez souvent, au moment où j'étais dans un travail difficile, de trouver la solution de mes problèmes en allant me promener. Le mouvement de la marche activait probablement le mouvement de l'esprit, et je trouvais probablement en me promenant ce que j'avais vainement cherché à ma table. Mais, arrivé à ma table, quand je voulais faire entrer dans le texte déjà composé la phrase qui venait d'être écrite à l'extérieur, j'éprouvais une difficulté comme si la pièce de puzzle ne pouvait pas tout à fait entrer dans ses/ces rainures. Et j'ai compris que la phrase que j'avais écrite pendant la promenade était une phrase qui était trop pure pour pouvoir entrer dans le texte déjà travaillé, et qu'il fallait lui laisser une sorte d'indécision, pour qu'elle puisse ensuite s'adapter très exactement dans le trou que j'avais laissé dans le style de la page jaune [de mon manuscrit].
Alors, au lieu de partir avec un morceau de papier et un crayon, je partais avec rien. Je ne prenais rien pour prendre des notes. À ce moment-là j'avais une autre difficulté, c'était celle de me souvenir. [  ] Et ça, oui, c'était, aussi, désagréable. Alors j'ai trouvé un truc. Je partais avec un cahier de papier à cigarettes et une boîte d'allumettes. Bon. Mais lorsque j'avais besoin de noter quelque chose, j'allumais une allumette, et avec le charbon que produisant cette allumette, j'écrivais sur le cahier de papier à cigarettes. C'était noté. Mais c'était noté de telle façon que ça s'effaçait un tout petit peu. Si bien qu'en arrivant je ne savais plus très bien ce que j'avais écrit. Je savais vaguement ce que j'avais mis, certaines petites formes de la lettre pouvait  peut-être me suggérer le mot, mais pas tout à fait exact comme s'il avait été écrit avec un crayon sur une feuille de papier. Alors ça laissait à ce que j'avais noté l'indécision nécessaire pour que ça reste fluide, pour que ça puisse entrer dans mon texte.
(Jean Giono, Jean Giono s'entretient avec Jean Carrière : #04, 9'))


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Les avantages des aliments biogéniques et bioactifs.
• Ils sont capables de synthèses moléculaires.
• ils augmentent la résistance biologique et l'autoguérison.
• ils ne provoquent pas la leucocytose digestive, assurant une extraordinaire économie des métabolismes, car peu de déchets sont produits.
• ils assurent une assimilation progressive des sucres.
• ils régularisent le transit intestinal
• la sensation de satiété est plus rapide.
• ils apportent des nutriments condensés de grande qualité.
• ils améliorent le transport de l'oxygène.
• ils stimulent le métabolisme et la régénération cellulaire.
• ils renforcent la résistance biologique et l'auto guérison.
Les aliments biostatiques
J'ai appelé aliments biostatiques les aliments qui ne sont plus frais ou qui ont été cuits. Ces aliments ralentissent les processus vitaux et accélèrent le vieillissement de l'organisme.
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures,"culture générale")


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[défausophie]
Se perdre dans le profond
Sans voir à la surface
Dans les mots d'un prophète
Les réponses aux questions
Je les laisse aux grosses têtes
(Odezenne, "On naît on vit on meurt")


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[autophilosophe]
Un âme qui boîte met plus de temps
Mais elle arrive à la paix.
(Odezenne, "On naît on vit on meurt")


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[neutralisage]
[Au Japon, il y a un moi de surface et un moi profond, privé] C'est pas bien vu d'exprimer ce qu'on pense vraiment.
(Un entrepreneur français installé au Japon, Journal France 2, 13h, "Horizon Japon, entre conformisme et originalité")



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[brachy-logique][fragmentage]
La matière prend bien peu de place comparée au vide qui l'entoure. L' univers est fait de vides sidéraux avec, ça et là, des grains de poussières que l'on appelle planètes, étoiles et soleils. L'infiniment petit est comme l'infiniment grand : les milliards d'atomes qui composent notre monde matériel sont comme des systèmes solaires miniaturisés.
[  ] Là aussi le vide règne en maître. Si l'on compressait notre planète pour enlever tout le vide qui la compose, elle serait réduite à la dimension d'une tête d'épingle !
 Pourtant, ce vide n'est pas si vide que ça car il est rempli de champs électriques entre les noyaux et les électrons à faire pâlir toutes les centrales électriques du monde entier. Ces charges électriques sont le ciment qui tiennent ensemble tous les édifices de matières, animés et inanimés.
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures,"culture générale")


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[noirage]
« [  ], dit la mère. Que ça tourne comme ça voudra, mais que ça finisse. »
((Jean Giono, Le grand troupeau, #6, 14'45))

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[nuit]
La nuit étant usée d'étoiles, qu'on voit la trame du ciel.
((Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 5'30))


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[noirage][anaxio-logique][cosmo-logique]
– Il n'y a faute de personne, a dit le berger, c'est la faute au sort.
– Faute ou pas faute, à dite le papé, c'est quand même trop de souffrance pour les bêtes.
((Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 5'40))


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[bio-logique][minimalisme][diét:éthique][épure]
La vitalité des aliments.
La fonction de la nutrition est de fournir à l'organisme de l'électricité sous forme de molécules ionisées chargées d'un potentiel électrique. C'est ce qu'en dit le professeur Jacques Loeb (1859-1924) père de la physiologie moderne.
En matière d'alimentation, la qualité prime sur la quantité. S'alimenter c'est refaire le plein d'énergie électrique, c'est refaire le plein de glucose vitalisé dans les fruits, les graines germées, les légumes frais et les noix. Ces aliments vitalisés devraient représenter 70 a 80% de la ration alimentaire. L'entretien du corps par l'apport des protéines n'est de loin pas aussi conséquent, il ne devrait représenter que 5 à 10%, au grand maximum, de la ration alimentaire.
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures,"culture générale")


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[défausophie][philosophie][diét:éthique]
C'est pourquoi la joie dont l'ivrogne est transporté ressemble si peu à celle qui est ressentie par le philosophe.
(Spinoza, De la droite manière de vivre, ed. Allia, p.50)


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(AV)
[bio-logique][diét:éthique][STO]
J'ai la mort dans le ventre. C'est de la folie. On n'en peut plus. Il faut aller plus doucement. Pense aux bêtes. Devant, tu as Mécène/mes scènes?. Devant, tu as le clair de la route. Nous on est en plein malheur. Ça meurt, ça meurt. [  ] On leur demande trop à ces corps. Ça n'a pas été fait pour ça.
((Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 11'))


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[TP][maudit]
La malédiction se rappelait à mon souvenir. [  ] Inutile d'espérer avoir une vie normale. J'étais renvoyé à mon silence, et ma solitude. Je finirai donc mes jours seul, seul avec mon petit vélo*.
(Raoul Taburin [film], 33'10)
(* cf. un petit dans la tête ; )


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[affinité]
Comment se noue une amitié ? Pourquoi ? À partir de quelle intuition ? Notre complicité fut immédiate. Nous étions comme deux amis d'enfance.
(Raoul Taburin [film], 42'30)

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[défausophie][philosavis][moyenhomme]
C'est qui, cet intellectuel ?
(Raoul Taburin [film], 44'35)

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[àmouréinventer][childfree]
Donnez beaucoup. Il y a beaucoup d'amour à donner et de fatigue, là. Hein ? [  ] Pensez à ce matin quand vous vous êtes réveillés.
(Raoul Taburin [film], 47'55)

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– Comment tu faisais pour aller si vite, pour ne pas tomber ?
– Euh… Je sais pas… enfin… tu sais, moi, dans la vie, j'ai jamais tellement réfléchi, quoi… j'ai toujours foncé, sans me poser de questions, quoi… Enfin, c'est dans ma nature, quoi…
– Eh ben voilà, voilà, c'est ça… C'est dans ta nature.
– Et toi, dis-moi, Raoul, tu faisais comment, toi ?
– Pour ?
– Pour ne jamais être là où on t'attendait, quoi… jamais rien faire comme tout le monde.
– …
– Il suffit de te regarder réparer des vélos, t'es… t'es un artiste, quoi !
_ …
– Bon, Raoul, il faut que je te dise quelque chose…
– Mh ?
– Voilà, en fait… Moi j'ai toujours voulu être toi.
(Raoul Taburin [film], 1:03'50)


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[noirage][mort]
Si je m'en vais, [  ], c'est que le destin tire ma veste, [  ].
((Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 14'50))





2019 09 06

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[bio-logique][minimalisme][épure][no effort][autophilosophe]
L'hormèse, c'est [  ] une loi du vivant, il y a une loi du vivant [  ] qui s'appelle l'homéostasie. [  ] La loi de l'homéostatie, c'est la bonne nouvelle du vivant. La loi de l'homéostasie, elle te dit que puisque tu es un organisme vivant, c'est un principe qui est partagé par tous, [  ] eh bien tu reviens spontanément à l'état d'équilibre, de meilleur fonctionnement. Ça, c'est une loi du vivant. Tu as rien à faire, tu as juste à laisser faire. C'est la caractéristique du vivant, il est autoréparant. [  ] Nous sommes autoréparant. [  ] Là où l'homéostasie nous dit "Tout système vivant revient spontanément à l'état d'équilibre", [  ] l'hormèse, c'est un principe (biologique) du vivant,[  ] dit que : un effet bénéfique résulte de l'exposition d'un organisme à une dose d'éléments stressants, ou une dose de poison, si tu préfères, qui, dans d'autres cas, à plus fortes doses, se serait avérés toxiques. [  ] moi je dirais plutôt : une exposition à une dose adaptée. [  ] Moi je dirais en termes physiologiques : ce qui ne dépasse pas ta capacité adaptative te renforce.
[  ]
L'homéostasie elle te ramène à l'état de départ, l'hormèse elle te ramène à un cran supérieur. Tu vas t'améliorer, tu va devenir plus fort.
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - 5 - devenez plus fort la puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement, 2'+ 4'50)
+
D'autres articles sur l'hormèse : « When less is more », « quand peu c'est meilleur [/ plus], l'hormèse contre le stress et les maladies », donc encore une étude [  ].
Donc, hormèse par restriction alimentaire. [  ] Une étude en 1934, qui a été conduite sur les rats par quelqu'un qui s'appelait Marie Cowell? à l'Université de Cornell?. Marie Cowell, elle a fait de la restriction alimentaire sur des rats, elle a diminué leur alimentation de 30 à 50 % à peu près, et ils ont  prouvé que s'ils apportaient suffisamment de micro-nutriments, eh bien on doublait l'espérance de vie de ces rats, tout en maintenant un niveau d'activité et de vitalité qui était exceptionnel.
[  ] Mais pourquoi ? Ils se sont rendus compte qu'il y a plusieurs phénomènes. Le premier phénomène, on le connaît [  ], quand vous jeûnez il y a un processus qui s'appelle l'autophagie, dans lequel le corps vient nettoyer les parties les plus viciées de lui-même. Donc automatiquement, en laissant le corps se nettoyer de la sorte, il va s'en suivre que ce qu'il va rester après la restriction alimentaire, ça va être le meilleur de vous-mêmes. [  ]
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - 5 - devenez plus fort la puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement, 8')


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[pharmaco-logique][autophilosophe][apprentissage]
Simplement, si vous appliquez ça, si vous l'appliquez de manière raisonnable et raisonnée, c'est-à-dire en ne dépassant pas la capacité adaptative de votre corps, jour après jour, vous allez vous améliorer. Non seulement vous êtes un organisme homéostatique, qui rebient spontanément à l'état d'équilibre, mais vous êtes aussi un organisme hormétique, qui s'améliore si on l'expose à des éléments stressants qui ne dépassent pas sa capacité adaptative. Ça, c'est la bonne nouvelle du vivant.
[  ] Eh bien, il faut accepter de s'exposer de manière raisonnée à ces poisons… [  ] le terme de "poison" n'existe même plus, ça n'existe pas un poison, puisque c'est une question de dose et d'interaction avec l'organisme… [  ] [mais] de manière à bâtir une résistance et une vraie forcer. Devenez plus fort. [  ]
Cette extrême fragilité à tous les éléments qu'il y a dans notre environnement, elle est pas bon signe. Parce que je te signale que l'environnement, il va devenir de plus en plus stressant pour notre corps, et que si nous n'apprenons pas maintenant à développer de [  ] la vraie force [  ], eh bien à ce moment-là rapidement notre environnement ne va plus devenir vivable.
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - 5 - devenez plus fort la puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement, 25')


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La meilleure façon d'échouer, c'est d'abandonner.
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - 5 - devenez plus fort la puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement, 14'45)

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[ARG][neutralisage]
On dit aussi, Giono, c’est la beauté de la langue et du chant. On en a les preuves, dans les livres, mais aussi dans les enregistrements. Accent. Débit. Sa voix surgit du passé. Giono a publié son premier livre, Colline, en 1929. C’était il y a quatre-vingt-dix ans.
Les écrivains, alors, avaient dans la gorge la terre d’où ils venaient. Colette roule la Bourgogne, Genet traîne le Morvan, Paulhan pointe, aigu, et les lettrés, les éduqués, déjà n’ont plus d’accent, déjà, après guerre, ils commencent à parler tous pareil. Un jour, ils écriront des livres tout lisses, tout blancs, des livres de culture hors sol et qui seront parfois très beaux.
Lui, il charrie dans sa voix le troupeau des ancêtres et le souvenir des lieux. La brûlure du soleil qui pleut, l’ennui des insectes qui bourdonnent les jours d’été. Et le vent.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)


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Son corps sage.   (= son corsage)


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[bio-logique][brut][minimalisme]
Chauffés à plus de 50°C, tous les enzymes sont détruits. Ils ont perdu leurs charges électriques et n'ont plus la capacité d'allumer les catabolismes digestifs. Seuls les aliments crus contiennent les enzymes ainsi que les cofacteurs, vitamines et minéraux, requis pour le démembrement moléculaire lors de la digestion. L'aliment cru apporte non seulement des substances nutritives mais aussi des aides enzymatiques pour faciliter leur digestion. Pour combler le déficit enzymatique des aliments cuits, le corps suractive ses glandes productrices d'enzymes. Il n'est pas rare de constater le triplement du volume du pancréas, la principale glande à enzymes !
[  ]
La leucocytose digestive.
Après tous les dégâts occasionnés par la cuisson il serait très surprenant que le corps accepte ces aliments sans broncher ! Mais ce n'est pas le cas ! Face à l`assaut de tant de molécules dénaturées, il se protège en augmentant les effectifs de sa police organique, ses globules blancs, appelés leucocytes. La leucocytose digestive est le terme employé pour rendre compte d'une élévation momentanée des globules blancs contenus dans le sang.
Ce phénomène connu depuis très longtemps était considéré comme normal lors des maladies et après les repas (cuits). La quantité de leucocytes est de 6000 unités par millimètre cube de sang chez une personne en bonne santé. Mais cette quantité triple après l'ingestion d`aliments cuits. C'est le Dr. Koutchnakoff [/ Kouchnakoff?]qui démontra le caractère pathologique de la leucocytose digestive et que les aliments cuits en étaient la cause car les aliments cuits n'induisaient aucune réaction leucocytaire. Il compara ce phénomène à une mini leucémie dont les effets à long terme conduisent à la diminution de l'immunité... et donc à la maladie ! Si les conclusions de Dr. Kouchakoff [/Koutchnakoff ?] nous mettent en garde contre la toxicité des aliments cuits, il nous donne aussi les moyens d'y remédier. Il a constaté que si des aliments cuits étaient consommés avant ou avec les aliments cuits, cette leucémie digestive n'apparaissait pas (exception faite des aliments cuits sous pression et des conserves). Voilà de quoi nous rassurer avec un compromis simple à pratiquer!
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures,"culture générale")


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[écologie][diét:éthique]
L'écologie commence dans notre assiette
Nul ne saurait mettre en doute la pollution généralisée de la planète et les mouvements écologistes sont la pour nous le rappeler ! Il y a pourtant un sujet dont on parle peu, celui de notre propre pollution corporelle. Car il en va de l'écologie organique comme de l'écologie environnementale. Si l'usage intensif des engrais chimiques pollue la planète, l'usage intensif d'aliments antispécifiques à notre physiologie digestive (viandes, céréales) et dénaturés (transformés), pollue l'organisme. Cette pollution est la cause principale des maladies. Si ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour citer Hermès Trismégiste, qui indiquait par là que l'infiniment grand est comme l'infiniment petit, on pourrait ajouter que ce qui est à I 'extérieur est comme ce qui est à l'intrérieur : la planète polluée n'est que le reflet fidèle de notre pollution organique.
(Marcel Monnier, Graines germées, livre de cultures,"culture générale")






2019 09 07

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[jus]
- 7 carottes
- 1 entière gousse d'ail petite
- les 3/4 d'un gros concombre
- 2 bons curcumas
- 1 gros citron


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[giono regain][plan]

1/ Intro :
voix vs image
les arts doivent collaborer

2/ Présentation des invités

Karl : "je m'en fous de Victor Hugo", "je t'ai choisi parce que tu sais y faire en choses modernes". Soirée ARG, écrivain moderne.

3/
Réglons cette question tout de suite :
Giono, écrivain moderne ? et « de Provence », mais non…
Autre dimension… (Et même regain, par l'écologie ?)

4/
Qu'est-ce qu'un romancier.
Conteur d'imagination, exagération pour la grandeur…

5/ Panthéisme noir

6/ Volupté, bonheur, jusque dans l'écriture

7/ Politique, bibliographie et conseils
Colline : oeuvre chouchoute : économie de richesse
Karl : Aux adaptations de Pagnol, il y manque toute l'épaisseur sensuelle, voluptueuse et tragique et mythique du monde. Purement narratives; dramaturgiques, elles apparaissent étiques, squelettiques, seulement mélo-dramatiques… en comparaison.




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[noirage][TP][karl] [flou]/[ab]
Madeleine a le froid de la vitre contre le front, les larmes ont coulé sur la vitre, et ça a tout brouillé. Tout ce qu'on voit de ce plein milieu des blés verts, et de ces amandiers fleuris et de ces hirondelles, tout ça a été brouillé par les larmes. On ne voit plus, c'est tout tremblant. [  ] Si bel homme, si bien planté. Et puis ce rire qu'il avait. Non, ça a tout brouillé, ça a tout effacé, c'est tout trouble. Il n'y aurait qu'à ouvrir les fenêtres, tout redeviendrait clair.
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, "le printemps sur le plateau", #13, 6'30)


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[noirage]
– Alors, ça va ? Demande le père.
– Qu'est-ce que tu veux qui aille ?
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, "le printemps sur le plateau", #13, 8'))


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[autophilosophe][moyenhomme]
On a l'habitude des gens. On sait.
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, "le printemps sur le plateau", #13, 9'45))

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[physio-logique]
C'est pas le vouloir qui peut y faire.
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, "le printemps sur le plateau", #13, 16'50))

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[noirage]!
Pauvre, que tu [Arthur] es mort dans la terre comme une bête, tout seul. Alors qu'ici tu avais tout à revendre et que je t'aimais tant. Et que juste nous commencions à vivre.
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, "le printemps sur le plateau", #13, 23'))

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(AV)
[TP][LT]
Ils se sont embrassés de l'en-plein? des bras, pour se sentir le gros du corps.
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, "le printemps sur le plateau", #13, 23'))


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(AF)
[STO][diét:éthique]
[… quand on sent qu'on n'en peut plus, plus porter, plus supporter, qu'on est qu'un homme… et pourtant on nous en rajoute, sans fin…]
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, "le premier cercle", #14, 10'40))


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Et ? Quoi faire contre du fer ?
((Jean Giono, Le grand troupeau, partie II, #15, 7'))


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[Giono Regain]
Composer avec le bruit du temps et de la postérité.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)
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[  ] il faut en finir, en choisissant, en tranchant dans le vif de l’auteur, car trop d’angles sont possibles. Trop d’attaques. Trop d’infini dans la littérature. Pour ne pas se perdre, on ramasse, on condense. On digère et on restitue le produit de cette digestion rapidement, avec la sécheresse de la synthèse et son caractère impersonnel. On perd les oscillations du temps, de la jeunesse enfuie, on perd ce tremblé qui est, aussi, la manière dont on vacille lorsqu’on lit.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)


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[intelligence][noirage]
Il faut le comprendre. Il a vu 14-18. Que pourrions-nous savoir, nous qui en sommes vierges ? Comment connaître la solitude de ceux qui ont regardé la Grande Guerre fixement ? C’est ainsi qu’on n’y peut rien, et lui non plus.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)
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[noirage]
Le fantôme qui sourit obliquement connaît la noirceur humaine, l’épreuve et la perte, et il écrit comme personne, ou mieux que tout le monde. Il y a de quoi avoir un premier mouvement craintif. L’œuvre de Giono n’est pas taillée pour les douillets.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)

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[TP][maudit]
Fallait-il ne pas avoir peur qu’on leur dise, Pour qui vous prenez-vous ? Qu’on leur rie au visage ? Ou, pire, qu’on ne dise rien, comme si cela n’existait pas, comme si cela ne valait pas ?
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)


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[Giono regain]
À cette dernière qualité on ajoute volontiers l’étiquette de « provençal », sinon de « régional », ou bien, et là c’est comme un dernier coup de canif dans un cadavre encore chaud, « régiona- liste ». Tout cela est pourtant à côté de ses livres.
[  ]
 la Provence écrite par Giono provient de tout ce qui l’a construit lui, lecteur et écrivain né là-bas, qui a connu la dureté des êtres et des paysages arides, puis s’est trempé dans le métal fondu de la guerre avant d’en revenir tout raide, tout coléreux, et ne plus bouger. C’est une vérité intime, une vision grise. La Provence de Giono est une lumière de fer.
[   ]
Vus depuis mon enfance, les films de Pagnol étaient d’abord un accent, puis des paysages et, surtout, des êtres humains démonstratifs, démesurés et parfois inquiétants (je ne sais pourquoi Fernandel me terrifiait).
[  ]
J’étais loin de savoir, alors, que ce serait là mon premier contact avec Giono, que les immenses films de Pagnol, Angèle, La Femme du boulanger, venaient de ses livres à qui ils devaient une part de leur grandeur. Et que, dans leur beauté et leur théâtre, ils avaient sans doute contribué à installer ce qu’il faut bien appeler le malentendu provençal, détesté par Giono et qui aujourd’hui lui colle encore à la peau.
[ ]
la chanson ne cesse de résonner à nos oreilles. La Provence. La chaleur. L’huma- nité. Giono, le pâtre de Manosque, le monsieur en pipe et en veston, avec ses moutons et ses adorateurs. Il en est aussi un peu responsable, lui qui traîne à sa suite une troupe de gens émus par ses talents de conteur, il est vrai merveilleux. Son art du récit lui permet d’enrober ses interlocuteurs dans leur propre désir de fiction.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)


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[Giono regain][Giono]
Comme le petit soldat qui, « tout sali de sang », a rampé hors de sa tranchée, de son boyau, et s’est mis à écrire des livres hallucinés.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)
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[Giono regain][Giono]
La drôle de mixture Giono fusionne les épopées gréco-latines, et leurs bataillons de héros étincelants, avec la miséricorde biblique. L’écrivain mélange autant qu’il tord : le souvenir l’intéresse parce qu’il est loin de la vérité. Le souvenir parade et éblouit. Comme le train qui le mène au tunnel dynamité par les êtres surdimensionnés que sont ses cousins, il fend la réalité.
[  ]
À la fin de l’histoire, le fils préféré, Djouan, fait exploser la montagne et se déverser les eaux pour le plaisir. Cet acte gratuit fut, écrit Giono, sa « première leçon de poésie ». Le poète pose des bombes pour la seule jouissance que lui procure l’explosion.


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[bio-logique][TP]
Lorsque je suis seule il m’arrive d’écrire au lit pour mieux rêver, m’étirer, me tordre les vertèbres jusqu’à ce qu’elles craquent.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)

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[bio-logique][pharmaco-logique][TP]!
[  ] j’ai l’impression que mon père rétrécit sans savoir s’il faut imputer la faute de son recroquevillement au mal ou à son remède. Le cancer fait ça, qui vous empoisonne et que l’on combat par un empoisonnement supérieur. À poison, poison et demi. On verra bien, à la fin, qui a gagné la guerre.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)


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[TP]
Ils fixent le photographe de 1897, et le regardant, ils nous voient, nous.
[  ]
Ils regardent fixement l’appareil qui va les avaler, leur dérober l’âme et la faire voyager jusqu’à aujourd’hui.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)


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[Giono regain]
Après, il est employé aux écritures – il fait des calculs, et là, il est isolé.
Ce n’est pas qu’il s’ennuie. Giono est doté d’une faculté d’émerveillement à la fois épuisante et salvatrice : il a remarqué qu’il prenait plaisir à tracer les lignes sur le papier. Alors le travail de remplissage des cases est une aventure, une ini- tiation, un frissonnement : l’entrée dans le monde de l’encre et de la plume. Mais l’entrave du corps est plus forte que l’émerveillement. [  ]
Heureusement pour lui, il y a les livres. Il les accumule et les dévore en autodidacte. Le « bleu » de Jean le Bleu est à la fois la couleur de son uniforme, et cette part de lui-même absolu- ment personnelle, rêveuse, inaccessible à la contrainte. Aussi, il commence à écrire des poèmes, pour lui, d’abord en vers, puis en prose. L’influence de Giono poète est d’abord celle des grands Grecs : à l’achat, leurs livres sont moins chers que ceux des contemporains.
À dix-neuf ans, il part pour la guerre.
(Emmanuelle Lambert, Giono, Furioso)



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[  ]
La rupture des blebs ou des bulles dans la plèvre peut être favorisée par toutes situations entraînant des gradients de pression importants (efforts de toux, efforts physiques, modifications de pression atmosphérique, altitude, plongée sous marine, travail en caisson, ventilation mécanique par rupture d'une bulle juxta ou intra pleurale ou d'une volumineuse bulle intra parenchymateuse chez les sujets emphysémateux.
[  ]
Après traitement médical (drainage ou exsufflation), le taux de récidive est en moyenne de l'ordre de 20 à 35 %. Après traitement chirurgical par thoracotomie, le risque de récidive est quasiment nul. Après vidéo- thoracoscopie chirurgicale, le risque de récidive est pour l'instant mal évalué probablement supérieur à la thoracotomie mais inférieur à 5 %.
(https://www.em-consulte.com/rmr/article/144697)
+
Après la survenue d’une deuxième récidive [du pneumothorax spontané], les patients ayant nécessité un traitement chirurgical type thoracoscopie avec talcage ou bullectomie ou thoracotomie. Il n’y avait pas de récidive après la chirurgie.
(https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5429453/)


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[bio-logique]
Très riche en minéraux et en oligoéléments, l'huître fournit notamment du phosphore (95 mg/100 g), un minéral qui donne de l'énergie et contribue à la bonne santé des dents et des os, et du fer (2,1 mg/100 g), utile pour prévenir l'anémie. Huit huîtres comblent ainsi la totalité des besoins quotidiens en fer chez la femme (2 mg par jour entre la puberté et la néopause).  Cet aliment offre également de bons apports en cuivre (1,4 mg/100 g), en calcium (77,9 mg/100 g), et en zinc (26,8 mg/100 g). Ce dernier oligoélément aide notamment à stimuler les défenses immunitaires.  A ces nutriments s'ajoute une forte teneur en vitamines, particulièrement celles du groupe B.  L'huître est toutefois déconseillée en cas d'insuffisance cardiaque ou rénale sévère  (contre-indication absolue) et si le médecin vous a prescrit un régime contrôlé en sel.
(https://www.santemagazine.fr/alimentation/aliments-et-sante/lhuitre-un-tresor-de-bienfaits-nutritionnels-171000)


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± Bart, [ne te moque pas de ta soeur] on est en Amérique ! Chacun mange ce qu'il veut, à condition que ce soit trop.
(Les Simpson, sur W9, aujourd'hui, épisode lisa végétarienne se met à manger des insectes, etc.)

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[noirage][cosmo-logique]
Fiston, la réalité dépasse l'affliction.
(Les Simpson, sur W9, aujourd'hui, épisode bart à la recherche du grand amour)

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[àmouréinventer]
± Homer – … en est amoureux seulement juste avant le mariage. Après, on fait que rester avec qqn qui finit par nous détester mais qu'on n'a pas le courage de quitter.
(Les Simpson, sur W9, aujourd'hui, épisode Bart à la recherche du grand amour, veut retrouver Mary)


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[maudit]
Sous une apparence médiocre, c'était un génie.
((Les Simpson, sur W9, aujourd'hui, épisode Homer à la recherche de l'histoire de son p!re découvre son autre femme)


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On ne le répètera jamais assez, perdre la santé c'est perdre la joie de vivre. (S.U.)
Je suis moins attaché à la vie qu'à la joie de vivre. (O/<.)
+
Ma photo : Que ma joie demeure.







2019 09 08

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[hoptique][aventurage]
Si tu veux qu'aujourd'hui et demain ta vie change, eh bien il va falloir te mettre au challenge. Tu sais, il y une maxime que j'aime énormément chez les Marins américains, qui dit : « Tout le veut aller au paradis, mais personne ne veut mourir ». Ben, là c'est vraiment le moment où il faut se poser la question. Qu'est-ce que vous êtes prêt à faire pour [  ] aller enfin mieux.
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - 6 - s'arrêter de respirer - hypoxie intermittente, 25'40)
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Là où croît le danger croît aussi ce qui sauve. (Hölderlin)


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ronnie horn
Bridget Riley
robert irwin

lazlo thorsten Nagel

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[amphibo-logique][formule][TP][otto karl]
Lorsqu'il [Donalds Judd] s'aperçoit qu'il ne pourra jamais faire des tableaux qui ne représenteraient qu'une surface signifiante, sans profondeur, à moins d'en passer par la peinture monochrome, Donald Judd choisit de s'intéresser à l'élaboration d'œuvres qui ne seraient ni de la peinture ni de la sculpture : des volumes géométriques en trois dimensions, aux couleurs industrielles, des « objets spécifiques » (titre de son essai fondateur de 1965), entités tautologiquement réduites à la matière et au volume pur, qui ne proposent ni temps ni espace au-delà d'eux-mêmes, et dans lesquelles il n'est plus question de modelage, de taille ou d'élagage qui ont trop d'effets anthropomorphiques.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Donald_Judd)


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[minimalisme]=[minimage]


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[minimalisme]
Pour lui [Donald Judd], l'architecture devait être aussi minimaliste que les objets eux-mêmes.
(Arte - L'art s'invite dans le désert - Texas [à Marfa], 6'15)


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[TP][otto karl][minimalisme]
L'oeuvre la plus imposante [à Marfa] est signée Robert Irwin. Il aura fallu 17 ans à cet artiste américain pour transformer l'ancien hôpital militaire en une cathédrale de lumière(s). Il a d'abord divisé le bâtiment en deux parties distinctes, l'une lumineuse, l'autre sombre, grâce à d'infimes interventions architecturales.
(Arte - L'art s'invite dans le désert - Texas [à Marfa], 10')


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[minimalisme][no effort]
Dans les grandes salles d'exposition [à Marfa], on trouve ses oeuvres minimalistes en trois dimensions. Des séries d'objets puristes dont les couleurs, les formats et les matériaux varient. Donald Judd imaginait des oeuvres qu'il faisait réaliser par d'autres. Il fut un des premiers artistes à faire descendre les oeuvres de leur piédestal. Il les posait à même le sol, ou les accrochait aux murs, comme ses célèbres "Boxes".
Dans son atelier d'artiste, il expérimentait des matériaux, des couleurs et des formats, afin de fabriquer en série ses oeuvres puristes.
(Arte - L'art s'invite dans le désert - Texas [à Marfa], 13')

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[minimalisme][no effort]
Lazlo [Thorsten Nagel] peint avec de l'encre japonaise et pratique le one shot painting : chaque toile ne comporte qu'une seule et unique opération.
Le minimalisme et son langage figuratif restreint, ainsi que les artistes de la lumière et de l'espace qui ont oeuvré ici, à Marfa, ont aussi influencé son travail.
« Donald Judd me fascine depuis longtemps [  ]. »
(Arte - L'art s'invite dans le désert - Texas [à Marfa], 19'20)


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[multimédia][HN][otto karl]
L'artiste vidéo, G. Bal Kalif Hoffmal?? [  ]. Cet artiste multimédia travaille avec des photos, des vidéos, et des images projetées préexistantes. Il travaille par associations. Ses montages ne suivent aucune logique linéaire.
(Arte - L'art s'invite dans le désert - Texas [à Marfa], 22'15)










2019 09 09


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[FELM]
Compositrices d'hier et d'aujourd'hui
Tiziana de Carolis
Theodora Cottarel
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Isabelle Aboulker


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[amphibo-logique][formule]
… Syllepse…
(Canal +, Clique, 9 septembre)


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[simplexité]
± Tout ce qui est simple est faux, et tout ce qui n'est pas simple est inutilisable.
(Einstein?, cité par Érik Orsenna, Canal +, Clique, 9 septembre)





2019 09 10


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#8, 1'30
#8, 4'25 Avec un enfant, on rentre dans l'irrémédiable. Abasourdi par la fatigue, on conçoit trop tard ce que la vie donnée à d'irréparable. Toute naissance a ainsi des allures de tendre désastre. [  ] Passagers, les vivants exigent des figurants pour leur théâtre d'ombres. Absous-nous, petite fille, qui prend place dans notre monde de terreur et d'ennui.
#13 1'10 On est toujours impuissant à imaginer ce que souffre un autre.
#13 1'30 Les médecins nomment position antalgique, l'attitude exacte du corps souffrant qui, par l'extension des muscles, la disposition des chairs, relative la douleur. Tout se joue à quelques millimètres près pour la mise en jeu de cette quasi anesthésie naturelle.
#15 8'30 les médecins radiologues qu'on ne voit jamais, qui reste dans l'ombre
#15, 9'20 Être aimé est une question de survie. Ici [à l'hôpital] plus qu'ailleurs. Se rendre désirable afin que ce soit à son chevet que la nuit, pour la consoler et la distraire, s'attarde les plus douces des infirmières.
#15 14'50 La lumière est si grise qu'on pourrait en pleurer.
#16  5' Doit-on dissimuler la perte des cheveux ou, au contraire, l'assumer ? [  ] Du reste, la calvitie n'enlaidit pas les enfants, elle fait ressortir la lumière de leurs traits.
#16, 6'55 La compassion est de la sauvagerie déguisée.
#18 1'35+2'40 [àmoureinventer]
Pas de scènes dans leur vie, jamais de caprices ou d'éclats de voix, pas de bêtises ni de punitions. Pourquoi faudrait-il trépigner, hurler, menacer, gifler ? Pourquoi les enfants et les parents ne savent-ils le plus souvent que s'aimer à l'envers ? [  ] psychodrames [  ].
Laissons cela à d'autres, à ceux qui ont le temps de perdre leur vie, de la défaire et de la refaire en intrigues répétées, en mièvreries de haine.
#18, 6'30 Je ne vivrai pas sans souffrir un jour.
#19, 0'35 D'un naturel assez indolent, je [philippe forest] n'aurais jamais cru qu'il y avait en moi tant d'énergie froide et noire.
#19, 3'40 Je n'y peux rien, j'ai toujours su que j'appartenais au ciel.
#19, 4'20 leçon père pilote, goût de l'avion… [-,'-](AF)!
Oui, on s'envole. Pesanteur des jouets, relativité du temps et de l'espace, la meilleure leçon paternelle [  ]
#19, 6'30 (AF)!
#20, 1'15 Mais passé un certain seuil, rien n'est exclu, et surtout pas le pire.
#20, 18'50 La main de l'enfant a été prise dans le grand vide-ordure biologique de la vie.
#21, 0'50 Une part de vous-même n'existe plus. Elle vous précède dans l'abîme lourd et froid de la catastrophe. Vous êtes livide. Seul la pâleur de votre face vous trahit. Il n' y a plus personne à qui vous puissiez parler. Il n'y a plus rien que vous puissiez dire. Vous essayez de voir en esprit ce qui, vous l'espérez, ne sera jamais. Vous pensez qu'imaginez les choses est une façon de les conjurer.
#21, 2'20 Car vous ne savez rien de ce qui reste encore à venir, de l'obstination cruelle, de la vengeance impersonnelle de cette force sans nom qui s'est saisi au hasard de votre enfant, pour que dans le temps resplendisse sa splendeur noire. Mais vous vous raisonnez. Cela ne sera pas.
#21 … quand plus que merci…
#24 … écrire… bois… il n'y a pas de postérité… on écrit tjs au futur antérieur, j'aurai été… tout s'efface… on disparaît… (AF)
#25  1'50 Je me savais inapte au roman, incapable d'imaginer ou d'observer. Mon seul talent, je l'exerçais en lisant. Si je racontais, tout tournait aussitôt à l'abstraction la plus indéchiffrable, l'événement le plus simple prenait des proportions hiératiques d'emblème. J'aurais pu passer pour poète, bien sûr. Rien n'est plus facile aujourd'hui. Il suffit de connaître quelques astuces, et de prendre l'air impénétrable de qui, chaque jour, contemple face à face le mystère. Les poètes vivants que j'estimais se comptaient sur les doigts des deux mains. Tout le reste me faisait ricaner. Par prudence, je n'en avouais rien.
#26 … écrire par plus que nécessité… la plus noire est la vérité… (AF)!
#27 … le roman… (AF) [pour vincent]
2' La mort est ce par quoi nous découvrons le temps. L'anticipation de cet instant est ce par quoi prend forme sous nos yeux la conscience que nous avons d'exister. Alors, nous nous retournons et nous comprenons que c'est par la naissance que la mort est entrée déjà dans notre vie.
#28, 0'20[noirage][programme][nokidding] Nous pensions transmettre la vie, que nous avions reçue, et c'est la mort, que nous avons donnée.
#28 4'40 [nokidding] A-t-on jamais prêté attention à la décision prise par tel écrivain, ou tel autre, d'avoir ou de ne pas avoir d'enfant ?
#29 …parents et enfants (écrivains)…
Et tout retombe à la nuit sauf cette grande parole. Disons : d'amour. (// ma chanson/mon quantique à mes parents)
#30 0'20 L'énigme sensible de l'être ne finira pas de solliciter ceux qui gardent les yeux ouverts sur la nuit. Les coordonnées ont seulement changé. On ne peut exiger des livres vivants, qu'ils s'écrivent dans une langue morte.
#30 1:10 Quelques livres passent les frontières, traversent les langues. À la douane, on inspecte seulement leur apparence d'intrigue. Personne n'a l'idée de fouiller la valise à double fond des mots, de scruter la cage à sensation(s) des phrases. « Rien à déclarer ? – Si vous saviez… » La littérature vraie émet désormais se rendre courte. [  ] Les vivants parlent aux vivants. [  ]
#35 0'30 … nous nous réincarnerons en tournesols… toujours face soleil (AF)
3' fin de belle journée, coucher de soleil, d'un coup… (AF)
#39, 5'30 … premier jeu vidéo… deux barres écran tennis [TP]
(Philippe Forest, L'enfant éternel)
#43, dans les romans sur la mort, le pathos n'est pas distingué… mais alors qu'en est-il de la vérité (du vécu)…
L'écueil du pathos ? Je vais où le vent de la vie me pousse. Je mets le cap sur les récifs.
#46, 0'20 Nous usions du monde et de ses merveilles, mais avec discrétion. Nous pensions encore que le temps nous appartenait, qu'il y aurait toujours un jour où revenir sur nos pas. [  ] D'autres aventures nous étaient réservées. Nous le pensions. Il y aura eu temps de lieux, pourtant, où nous ne serons pas allés. À chaque fois que nous lui rendions visite à Louvier?, le père d'Alice tenait à nous emmener à Villequier?. Nous différions cette promenade.
(Philippe Forest, L'enfant éternel)
#46, 1'15
… Victor Hugo…
2'40 [neutralisage] Je crois qu'alors Hugo devient fou. Littéralement fou, mais d'une folie secrète, invisible, si radicale et entière qu'elle ne parvient pas même, d'abord, à informer ses mots ou ses gestes. [  ] Hugo est fou comme Artaud le sera plus tard. Mais sa folie à lui ne s'enferme pas, elle sait être plus rusée que la raison qui l'entoure. Hugo ne peut se permettre la démence brut où s'enfoncera Adèle, son autre fille. Ce naufrage de la volonté lui interdirait de mener à bien son travail véritable de démence. Hugo est fou, c'est entendu, mais il n'est pas dupe. [  ] Jusqu'où va la démence froide de Hugo ? Quelle est en elle la part de la crédulité et du jeu ? [  ] Je pense que Hugo a compris que pour laisser une chance historique à sa folie, il fallait lui donner une apparence conforme à la religion de son temps [  ].
[// Hamlet.]
#47
… Mallarmé… agonie et mort de son fils…
#48, 3'30 De ce deuil, Hugo n'a jamais voulu sortir. Et écrire fut pour lui donner forme à ce refus, le perpétuer, le rendre visible. L'oubli, dira-t-il, est une lâcheté. La vie y voue souvent si l'on n'y prend pas garde. La pensée doit être vigilante dans le cours des années. La poésie est le courage chiffrée de la mémoire.
[// Philippe Forest]
#49, 4'15 Les mots n'ont de pouvoir véritable qu'à condition de mettre à nu leur fondamentale impuissance à réparer quoi que ce soit du désastre du monde. La poésie est un deuil perpétué.
#49, 6'20 « [  ] le même matériau commun de détresse. Le poète se sauve par la grâce de son art ? Non, il fixe sur sa toile de sens le sort partagé, irrésolu. La note de certitude qui résonne dans tout grand texte ne garantit rien hors de la page.
#50
… le travail du deuil… faire son deuil…  Non.
1:10 [TP] L'existence passée n'est plus qu'une somme improbable d'anecdote, de récits invérifiables, qui fluctuent selon la mémoire de ceux qui, quelquefois, se souviennent encore. Le passé le plus proche se trouve projeté dans le lointain vertigineux des fables. [  ] Le vivant… (AF)[  ] il recouvre, il efface, il censure, il dresse ses décors indifférents sur le lieu du crime, soudoie les témoins, corrige les chroniques. Pour que ce qui a été ne soit plus, et pour que personne ne sache jamais ce qui adviendra de chacun.


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[bio-logique]
J.G. – Il y avait malgré tout [  ] la grande fonction du foie, qui est un viscère beaucoup plus important que le coeur.
T.A. – Je pense bien !
– Homère parlait toujours du foie…
– Et dans mon pays, en Kabylie, aussi, c'est le siège de tous les sentiments…
–  Les guerriers d'Homère avaient dans le foie le siège de la valeur et du courage. Et l'histoire de Prométhée n'est pas simplement une histoire de douleur. Si le vautour mange le foie à Prométhée, c'est parce que le vautour voudrait priver à Prométhée des grandes joies humaines qui consistent précisément à n'être pas des objets de cybernétique.
(Jean Giono, entretiens avec Taos Amrouche, #37, 4')



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Nous rapportons deux cas de maladie de Lyme révélés par une atteinte hépatique chez 2 hommes âgés de 71 et 59 ans. Dans le premier cas, la maladie était révélée par un ictère fébrile alors qu'elle se manifestait dans le deuxième cas par des anomalies des tests biologiques hépatiques à la fois à type de cytolyse et de cholestase, dans un contexte fébrile. La maladie de Lyme est une zoonose transmise par les tiques, et résulte de l'infection par Borrelia burgdorferi . Elle comporte plusieurs phases expliquant le polymorphisme des formes cliniques. Le tropisme cutané, articulaire et neurologique du germe explique que la symptomatologie extra-hépatique soit en général au premier plan. Les atteintes hépatiques de la maladie de Lyme sont rares, souvent asymptomatiques, avec une traduction purement biologique.
[  ]
Un homme, âgé de 71 ans, non alcoolique, sans antécédent pathologique notable, était hospitalisé pour un ictère et une fièvre. Il prenait de façon intermittente un anti-inflammatoire non stéroïdien (Profenid®) pour des céphalées. L'examen clinique montrait un ictère et une fièvre à 39,5 °C. Celle-ci était apparue depuis une semaine et n'avait pas répondu à l'amoxicilline, prescrite pendant 3 jours. Il existait des adénopathies cervicales et sous-maxillaires, bilatérales et indolores. L'examen neurologique mettait en évidence des troubles de la sensibilité profonde et une paraparésie des membres inférieurs. Les principales anomalies biologiques étaient les suivantes : bilirubinémie totale : 118
(https://www.em-consulte.com/en/article/98665)








2019 09 11


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Art, été.            (+ arrêter)







2019 09 12


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[éco-logique]
Cet ancien céréalier, aujourd'hui éleveur, a pris un virage écologique. Tout à commencé lors d'une promenade. [  ] « Je me suis dit : là il va falloir réagir, et penser à travailler différemment. » [  ] Ces vaches [écossaises] effectuent un travail phénoménal. Réputées excellentes débroussailleuses, elles empêchent le reboisement sauvage et naturel du marais. [  ] Mais ce n'est pas tout, le troupeau laboure naturellement la terre et enrichit le sol. Des vaches championnes de la biodiversité. [  ] « Quand le pied s'enfonce, il y a certainement des larves, des vers qui ressortent, et là, toc, le héron ramasse ce qui traîne un peu autour [  ] ». Et c'est cet homme, un agronome, qui lui a suggéré de s'intéresser aux vaches écossaises. Quinze ans plus tard, pari gagné, grâce aux vaches, une dizaine de plantes ont fait leur retour dans le marais. Comme la menthe. [  ] « Les vaches highlands sont comme des tondeuses, mais de super tondeuse vivantes, et par le fait qu'elles mettent à nu le milieu humide, cela permet à des plantes qui aiment le soleil de se développer. La menthe est une de celles-là. » [  ]
(France 2 - JT 13h - 10 septembre 2019 - Environnement les vaches écossaises pour un élevage plus écoresponsable)


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[neutralisage]
Au début du vingtième siècle, Mondrian est encore un peintre figuratif. Mais il a deux obsessions quand il représente un paysage : l'horizontale et la verticale. Pour lui, l'angle droit a une signification universelle. Cet arbre symbolise son parcours : en six toiles, Mondrian va progressivement le déconstruire, jusqu'à l'abstraction géométrique. « [  ] il va décomposer le motif [  ], il va aller au delà du motif ». Petit à petit, Mondrian réinvente son monde visuel. Il a son propre langage. Ni courbes, ni diagonales, aucune perspectives ; c'est un univers tout plat, créé à partir d'une surface blanche, une grille de lignes noires plus ou moins épaisses, et trois couleurs fondamentales, le bleu, le rouge, le jaune. [  ]
(France 2 - JT 20h - 11 septembre 2019 - Peinture, à la découverte du monde géométrique de Mondrian)


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[taisage]
Personnage – Tu ne diras pas un mot, ça tuerait le tragique.
Bart – Eh…
– Chut. Le tragique.
(Les Simpson, 13 sept 2019, sur 6Ter, épisode Bart a pris du poids, obèse, depuis l'installation de distributeurs de friandises à l'école)


2019 09 14


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[minimalisme]
Et autre point très important dans son esthétique, [  ] c'est son approche très minimaliste de la musique. Quand il [JOHN FRUSCIANTE] compose, en général, dans les couplets, la guitare elle prend très peu de place. Donc pour faire ça, soit il utilise des riffs avec des notes uniques, [  ], ou alors souvent quand il joue des accords il va pas jouer les 6 cordes de la guitare, il va s'arrêter soit à une triade ou alors à une version un peu plus minimaliste de l'accord. Donc par exemple, on a la progression d'Under The Bridge qui le montre bien : [  ]. [  ] Ou carrément, il y a des morceaux où il va jouer même que deux notes dans un accord. Donc par exemple il peut faire la tonique et la tierce mais une octave plus haut, [  ] voilà, et ça on le retrouve dans pas mal de morceaux. Et [  ] ça permet de créer une vraie évolution, une vraie progression. [  ] ça permet de faire rentrer le truc de manière beaucoup plus puissante que si on avait déjà eu des accords tout le long avant. Quand on a un son aussi épuré que lui, l'intérêt, c'est de pouvoir entendre toutes les nuances de jeu qu'on va vouloir faire. [  ]
Et [  ] si on prend le solo de "Can't Stop", c'est juste 4 notes. Voilà, donc quand je vous dis que dans les solos, faut pas avoir peur de laisser de l'espace et de faire des choses simples, bah là vous avez la preuve. [  ] Et c'est plus facile de faire une belle mélodie qui reste en tête avec 4 notes bien placées plutôt qu'avec 3000 notes à la seconde.
(Florent Garcia, JOHN FRUSCIANTE est-il un DIEU de la guitare ?, youtube, 5')




219 09 16

#
Mais il [Philippe Forest] fut toutefois séduit par la beauté du texte - "auquel on ne comprend rien, mais dont on éprouve le charme inintelligible, ironise-t-il. Chez Rimbaud, j'apprécie surtout la manière dont la poésie se retourne contre elle-même, se nie elle-même pour parvenir à son paroxysme. Une fatalité de bonheur est moins un livre sur Rimbaud qu'un livre avec lui. Comme je l'explique, son oeuvre m'est toujours apparue comme une sorte d'oracle inépuisable de laquelle on peut tirer tout et son contraire." D'ailleurs, ce passionné de lettres ne comptait pas forcément l'esthète de Mes petites amoureuses parmi ses plumes préférées.
(https://www.lexpress.fr/culture/livre/philippe-forest-une-raison-en-enfer_1788301.html)


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[ARG]
Et pour paraphraser une formule célèbre de Beckett, je dirais qu'il s'agit en quelque sorte de mieux ne pas comprendre Aragon, afin de le libérer de toutes les explications fausses dont en général on l'affuble afin de tenter de réduire, et bien en vain d'ailleurs, le mystère qu'il nous oppose.
(philippe forest - 2016 - Aragon, la poésie, 4'30)


#
[ARG]
… [nouvelle autobiographie]…
(philippe forest - 2016 - Aragon, la poésie, 17'30 (et qq minutes avant))


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[otteur]
Une poésie qui procède notamment [  ] par collage. Vous savez l'importance du collage dans l'oeuvre de Picasso, notamment. Peindre non plus comme on peignait autrement, mais peindre en assemblant des éléments déjà constitués du réel, au sein de la toile. C'est quelque chose de cet ordre qu'expérimentent Breton, Soupault, Aragon également, et qui contribue donc à l'idée qu'ils seraient en quelque sorte comme la relève ou le second souffle d'un cubisme poétique assez hypothétique dont le chef de file ou en tout cas l'inventeur aurait été Guillaume Apollinaire.
[  ]
Et qui montre bien comment l'expression de l'aveu autobiographique est prise en charge par une poésie qui cherche à mettre à distance [  ] le réel, à le chiffrer, à le déconstruire et à le recomposer, un peu donc dans l'esprit de ce qu'est en train de faire à la même époque la peinture cubiste.
(philippe forest - 2016 - Aragon, la poésie, 36'50 + 38'40)


#

(philippe forest - 2016 - Aragon, la poésie, 43'30)


#
[giono regain]
virgile.. l'épique…
(philippe forest - 2016 - Aragon, la poésie, 1:01)






2019 09 17


#
Philippe Forest, Tous les enfants sauf un
#5, 0'10
[noirage][intelligence]
Il en va ainsi de la vérité. Depuis toujours elle est connue de toutes et de tous et elle est sans cesse oubliée. C'est pourquoi elle demande perpétuellement à être redécouverte. Et elle ne peut l'être qu'à titre personnel, puisque la révélation qui la concerne ne prend jamais d'autre forme que celle d'une expérience. C'est-à-dire d'une épreuve.
#5, 0:50
Ces choses sont : l'extraordinaire immobilité du chagrin, l'effarement inaltéré devant la vérité. Elles sont l'objet de l'essai qui suit.
#5, 4'40
Le médecin qui calcule la croissance du mal chez son patient, et l'accompagne de fausses paroles de réconfort, [  ].
#5, 6'15
[  ] affichant tous les signes extérieurs d'un optimisme d'autant plus pathétique que la réalité la plus lourde le contredit de façon continuelle, cruelle et ironique.
[  ] pratiquer une sorte de politique volontariste de la bonne humeur, qui deviendrait assez vite insupportable s'il n'était immédiatement évident qu'elle ne sert qu'à masquer son contraire.
[  ]
l’angoisse proprement métaphysique que suscite le spectacle de la souffrance. De ce spectacle, l’individu provisoirement épargné par le sort parvient à se détourner, remettant à plus tard le moment de la méditation, espérant même qu’une disparition inattendue et soudaine (la mort subite, la mort idéale) lui permettra d’en faire complètement l’économie.
->
    Une grande mélancolie règne sur l’hôpital. Elle est d’autant plus puissante qu’elle s’exerce dans les services où l’échec médical est la règle, où le cancer, le sida, toutes les affections incurables, les formes les plus rédhibitoires de déséquilibre psychique, la vieillesse enfin ne laissent pas d’autre perspective au malade qu’une mort plus ou moins différée. Cette mélancolie gouverne les esprits qui réagissent contre elle, en secouent l’inertie comme ils peuvent, affichant tous les signes extérieurs d’un optimisme d’autant plus pathétique que la réalité la plus lourde le contredit de façon continuelle, cruelle et ironique. La plupart des médecins, des infirmiers, tout le personnel hospitalier ont décidé une bonne fois pour toutes de pratiquer une sorte de politique volontariste de la bonne humeur qui deviendrait assez vite insupportable s’il n’était immédiatement évident qu’elle ne sert qu’à masquer son contraire : une interminable tristesse qui confine souvent au désespoir, pousse tantôt à l’amour, tantôt à la haine du malade, et se solde par le lent abattement, le désinvestissement, le dégoût de tout, et parfois l’écroulement nerveux.
    La mélancolie hospitalière, on peut l’attribuer à l’angoisse proprement métaphysique que suscite le spectacle de la souffrance. De ce spectacle, l’individu provisoirement épargné par le sort parvient à se détourner, remettant à plus tard le moment de la méditation, espérant même qu’une disparition inattendue et soudaine (la mort subite, la mort idéale) lui permettra d’en faire complètement l’économie. Mais le médecin, l’infirmier, est rivé par profession à la réalité dont les autres se tiennent autant que possible éloignés. Il lui faut recourir à toutes sortes de stratagèmes pour obtenir le soulagement d’une diversion mentale qu’il acquiert souvent grâce au secours d’une foi laïque ou religieuse mais également par la pratique spontanée de l’indifférence hargneuse, de l’abêtissement volontaire, du cynisme tranquille — le cynisme surtout qui, comme on le sait, devient souvent comme une seconde nature chez les médecins.


#6, 30'
Le patient… (AF)!

#7
hommage à l'hôpital public français


#9
14' L'hôpital infantilise
14'20 Faulkner : nous sommes tous des enfants, sauf les enfants eux-mêmes.
16'40 5 [ ] grand optimisme qui, quoi qu'on dise, fait le fond même de notre idéologie, et prospère de la proscription systématique de la vérité tragique. [défausophie][noirage]
17'20 Il y a quelque chose d'universel dans la condition humaine, qui tient à ce que celle-ci est partout et toujours, par le désir et par le deuil, confrontation avec l'impossible réel. [noirage]
19'20 Sans doute est-il humain de vouloir « mettre ses jetons dans ses rejetons », selon la plaisante formule de Philippe Sollers dans Lois, dans Femmes et Paradis, contiennent [contenant ?] par ailleurs quelques unes des analyses romanesques les plus précoces et les plus profondes de la grande religion procréative dont nous sommes désormais les contemporains. [programme]
20'40 [  ] par la grande machinerie carnassière du monde.   // [giono]
20'55 [  ] la croyance commune qui les [= les enfants/rejetons] considère comme le placement affectif par excellence. Le plus sûr aussi. Or le retour sur investissement n'est pas toujours garanti. [nokidding][programme]

#10
0' Mais le ton lyrique que j'avais donné à mon récit [L'enfant éternel] m'a convaincu de tout reprendre une seconde fois. J'y avais mis trop de poésie. Dans Toute la nuit, je me suis donc essayé à tout dire de la façon la plus direct qui soit. [neutralisage]





#
[minimalisme]
D'un autre côté, on n'a jamais trop de bibelots.
(Un vent de folie [film], 15'10)

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[àmouréinventer][fragmentage]
Je dis seulement que je ne comprends pas l'idée de vivre avec une même personne jusqu'à la fin de sa vie. Comment faire un choix pareil ? Ça revient à choisir ce qu'on portera comme fringues dans 25 ans.
(Un vent de folie [film], 37'30)


#
[bio-logique][âge]
On s'en sort, non, on s'en sort pas. Moi j'ai des amis qui partent autour de moi, qui sont malades… Voilà, j'ai 46 ans, donc j'arrive à un âge où on commence à avoir des potes qui tombent malades. Et il y a des causes ! Et on sait pourquoi, en fait ! On sait maintenant !
(Guillaume Canet, C politique, la suite - émission du dimanche 15 septembre - avec Edouard Bergeon (au nom de la terre), Guillaume Canet, Olivier Roellinger, 46')









2019 09 19

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"Je reste roi de mes chagrins", "si je reste". (Au passage, je recommande la lecture de tout Philippe Forest. Et tout est dit ? Splendide.)
(Tweet de Otto Karl)
+
Commentaire de Otto Karl, sur lsp :
Et la photo ajoute tout à droite, j'ai même pas vu ni donc fait exprès, je crois : « Là où j'irai ».


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[pionnier]
Comme beaucoup, lui aussi [Picasso] a été ébranlé par l'oeuvre ["Le bonheur de vivre"] de son rival [Matisse]. Mais pour lui, ceux qui affirment que la peinture de Matisse est révolutionnaire se trompent, elle est un sommet de l'art, mais de l'art classique. C'est aussi ce qu'affirme Kandinsky, maître de l'abstraction. Il voit en voit en Matisse l'un des plus grands peintres contemporains, un génie des couleurs, mais un impressionniste viscéral, qui n'a pas rompu avec la beauté conventionnelle.
(Dan Franck, Les aventuriers de l’art moderne (16) - Bohème (1900-1906), Arte, 46')


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[otteur][éco-logique]
± Pub "Maïf" : Pourquoi choisir du neuf quand on peut faire du neuf avec du vieux.


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Scanner :
3 octobre
Clinique, rue maisonneuve, saint-malo, 12h
Dinard : près de l'hôpital Gardiner, à côté labo d'analyses, avant 12h30
IRM :
Produit injecté : Gadolinium



2019 09 20

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Chère Renée,
Je ne te donne pas beaucoup de signes, on peut le dire, mais pense souvent à t'en donner. C'est juste que je suis malade. Plus ou moins cloué, incapable de faire grand chose désormais, et désespéré de trouver ce que j'ai comme maladie. Ça fait deux ans que je cherche, qu'on cherche, en vain, et mon état ne s'améliore pas vraiment sinon l'inverse. Voilà. Je profite que tu fasses signe pour te faire signe moi-même, enfin. J'espère toujours te rendre visite dès que je pourrai, même j'en rêve car ce serait bon signe, mais le pourrai-je un jour de nouveau ? Rien n'est moins sûr, j'avoue. Et pourtant, je continue de rêver, que veux-tu...
Et toi ? Comment tu vas ? Pas trop diminuée (comme moi) par ta maladie (emphysème) ? Et le moral ?
Bien à toi,
kARL (ou son ombre)

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Netaniaou miaule.
Je serais pas étonné que Netaniou ne miaule.
Je serais pas étonné que Netaniou sache miauler.


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[au docteur Sigal Dray]
Bonjour,
Je vous prie de m'excuser d'en passer par ce mail.
J'ai dû annuler deux fois de suite un rendez-vous avec vous ce mois-ci (pour le suivi d'une suspicion de maladie de Lyme), mon état m'en a empêché, comme je suis actuellement en Bretagne (près de ma famille) et en proie à une grande faiblesse (y compris morale), en partie à cause de ce régime crudivore que je me suis imposé radicalement durant ces deux mois et demi, et à ce que j'interprète comme une progression de la maladie.
Mais aussi, à cause de cette fissure anale (que je traîne depuis de nombreuses années) qui, sous cette réforme alimentaire, s'est aggravée jusqu'à l'insoutenable et dont j'ai pris la résolution de me faire opérer au plus vite, sur place, dans la perspective de m'armer au mieux dans le traitement de cette probable maladie de Lyme car je sais combien l'intestin y est un allié essentiel et en même temps combien l'antibiothérapie le met à rude épreuve, or la terminaison du mien le rend déjà impraticable.
Seulement voilà, ne suis-je pas trop faible pour supporter cette opération (qu'on dit brève, mais…) ? Ne risque-t-elle pas d'aggraver mon cas (que je ne peux déjà plus supporter, à bout) ? L'opération (qui prévoit une faiblesse convalescente d'une semaine – en plus de celle qui me cloue actuellement ? – et une cicatrisation d'un mois et demi) ne sera-t-elle pas finalement vaine sous la violence de l'éventuel traitement de choc antibiotique qui s'ensuivrait ? Traitement de choc que pour ces raisons et d'autres j'aimerais autant éviter pour tenter de suivre la voie plus naturelle et douce savamment proposée (et détaillée) par ce livre de Judith Albertat (ci-joint), néanmoins je suis à cette heure-ci tellement désespéré, épuisé, à bout, que je crois que je pourrais y céder tout de même, et ce, grâce à vous, par vos moyens.
Mais, par l'un ou l'autre des traitements, quand ? Qu'en pensez-vous ? Que proposez-vous éventuellement ?
L'opération proctologique est fixée au 8 octobre prochain ici en Bretagne, à la Clinique de Saint-Grégoire près de Rennes.
Je viendrai vous consulter aussi tôt que je le pourrai ensuite – si j'y survis, si j'ose dire, car dans mon état…
En vous remerciant beaucoup, d'avance, de m'éclairer de quelques réponses ou conseils, en attendant cette consultation que j'appelle de mes voeux les plus pressés,
Bien cordialement,
Karl Dolédec

Bonjour,
Je vous prie de m'excuser d'en passer par ce mail.
J'ai dû annuler deux fois de suite un rendez-vous avec vous ce mois-ci (pour le suivi d'une suspicion de maladie de Lyme), mon état m'en a empêché :
Je suis actuellement en Bretagne (près de ma famille) et en proie à une grande faiblesse (pour ne pas dire détresse), en partie peut-être à cause de ce régime crudivore que je me suis imposé radicalement durant ces deux mois et demi, si ce n'est à une progression de la maladie.
Sous cette réforme alimentaire, s'est aggravée aussi jusqu'à l'insoutenable une fissure anale que je traine depuis des années et dont j'ai pris la résolution de me faire opérer au plus vite, sur place, dans la perspective de m'armer au mieux dans le traitement de cette probable maladie de Lyme car je sais combien l'intestin y est un allié essentiel et en même temps combien l'antibiothérapie le met à rude épreuve.
Mais pensez-vous que tout ça doit se faire dans cet ordre-là ? Moi qui à qui il arrive de ne plus tenir debout, ne suis-je pas devenu trop faible pour supporter cette opération (qu'on dit brève, mais…), et qui reporterait le traitement de Lyme ? Ne risque-t-elle pas d'aggraver mon cas (que je ne peux déjà plus supporter) ? L'opération (qui prévoit une faiblesse convalescente d'une semaine – en plus de celle qui me cloue actuellement ? – et une cicatrisation d'un mois et demi) ne sera-t-elle pas finalement vaine sous la violence de l'éventuel traitement de choc antibiotique qui s'ensuivrait ? Traitement de choc que pour ces raisons et d'autres j'aimerais autant éviter pour tenter de suivre la voie plus naturelle et douce savamment proposée (et détaillée) par ce livre de Judith Albertat (ci-joint), néanmoins je suis à cette heure-ci tellement faible, mal, désespéré, à bout, que je crois que je pourrais y céder tout de même, et ce, grâce à vous, par vos moyens.
Mais, par l'un ou l'autre des traitements, quand ? Qu'en pensez-vous ? Que proposez-vous éventuellement ? Opération avant ou après le traitement ?
L'opération proctologique est fixée au 8 octobre prochain ici en Bretagne, à la Clinique de Saint-Grégoire près de Rennes.
Je viendrai vous consulter aussi tôt que je le pourrai ensuite – si j'y survis, si j'ose dire, car dans mon état…
En vous remerciant beaucoup, d'avance, de m'éclairer de quelques réponses ou conseils, en attendant cette consultation que j'appelle de mes voeux les plus pressés,
Bien cordialement,
Karl Dolédec



Bonjour,
Je vous prie de m'excuser d'en passer par ce mail.
Mais, après un régime crudivore de deux mois et demi, je suis en état de malaise, de grande faiblesse (même de détresse), qui m'a empêché de venir vous voir, m'a fait annuler deux fois de suite un rendez-vous avec vous ce mois-ci.
Ce régime a également aggravé jusqu'à l'insoutenable une fissure anale (que je traîne depuis des années) ce qui m'a résolu à m'en faire opérer au plus vite, car je sais combien l'intestin est non seulement un allié crucial mais soumis à rude épreuve dans le traitement de la maladie de Lyme.
L'opération proctologique est fixée au 8 octobre, prévoit une semaine de faiblesse convalescente et un mois et demi de cicatrisation : croyez-vous que mon état général le permette ? Que ce opération (qu'on dit rapide) n'aggravera pas les choses, mon état que je trouve déjà intenable ? Et en tout cas retardera le traitement qui me semble désormais des plus urgents car je ne tiens plus, suis à bout, de forces et morales, ni même debout souvent, de plus en plus. Une grande faiblesse musculaire généralisée et (je crois) hépatique/digestive, etc.
Que pensez-vous du planning ? Ne croyez-vous pas qu'il faudrait l'inverser ? Tenter de traiter d'abord la suspicion de Lyme (par les grands moyens même si j'aurais préféré les plus doux et naturels, et paraît-il encore plus efficaces dans le fond, détaillés dans ce livre, ci-joint) ?
Mon lourd état actuel serait-il dû à une carence (par exemple de fer, ou que sais-je) dû à cette révolution alimentaire un peu rapide, ou à la seule évolution de la maladie supposée ? J'ai repris progressivement une alimentation plus généraliste, mais… Avec une digestion très lente, lourde, houleuse, et à la sortie, je vous raconte pas. D'où l'opération…
Mais qu'en pensez-vous ? Ne pourrait-on pas commencer le traitement antibiotique sans attendre (non seulement l'opération mais la cicatrisation) ? Mais pourrais-je le supporter à la sortie ? Ou bien, tant pis, réparer d'abord la sortie ? Et ce, sans risques qu'elle ne se refissure à nouveau sous la violence du traitement, croyez-vous ? Bref, je vous pose peut-être trop de questions, et croyez bien que je passerai vous consulter dès que je pourrai (je suis actuellement en Bretagne, près de ma famille, où est prévue l'opération), mais si vous pouviez me donner quelques éléments de réponse, voire la prescription d'antibiotiques si vous estimez qu'elle s'impose au plus vite, et qui peut-être me sauverait la vie, dont je me sens à bout, au bout.
En vous remerciant beaucoup, d'avance,
Bien cordialement,
Karl Dolédec

> version définitive envoyée, voir : 23 septembre









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[giono regain]
Vous avez, d’ailleurs, un bon nom, un nom qui n’appartient qu’à vous, je sais sa valeur, moi qui m’appelle comme tout le monde, et donc comme personne. Il sonne et il claque, deux syllabes, une rime interne, un rêve de rondeur. Giono, c’est beau, c’est gros, c’est musical, à peine prononcé qu’on en a plein la bouche, vous êtes une sucrerie, une pâtisserie du Piémont, les lèvres avancent et forment un rond, le « o » final file longtemps à l’oreille, il dit la chaleur. Votre nom est simple, il est massif, il suffirait presque à assurer votre présence : on dit Giono, et l’affaire est dans le sac. «Ah oui, Giono» (air pénétré).
(Emmanuelle Lambert, Giono, furioso, p.62-63)

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[giono regain]
Pour l’une c’est Le Hussard, Angelo, Pauline, leur amour chaste et vibrant sur le fil de la mort. Aussi, la beauté de Juliette Binoche et d’Olivier Martinez, Pauline et Angelo au cinéma, travaille efficacement pour votre persistance à nos rétines. Pour l’autre, ce seront les premiers livres, leur soleil de feu, leur Provence, et avec eux tous les malentendus possibles, charriés par ceux qui veulent faire de votre nom un label, un machin mis sur un tampon, « bon pour un tour en région ». Les plus aguerris portent dans leur cœur Un roi sans divertissement, livre étincelant de blancheur, enrobé dans un désespoir calme. Le point final apposé auprès du mot « chef-d’œuvre ».
(Emmanuelle Lambert, Giono, furioso, p.63)






2019 09 21

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[dié:éthique][bio-logique]
Dans son nouvel intérieur [cette fois bourgeois], Picasso devient irritable. Il se réfugie dans son atelier, sorte de Bateau-lavoir reconstitué. Il exige des nourritures saines : poissons, légumes et fruits. Il se met au régime, il boit plus d'eau que de vin. Il sort moins, et avec réticence. Il ne retrouve sa bonne humeur que le dimanche, lorsque viennent les amis, surtout Guillaume Apollinaire et Max Jacob.
(Les aventuriers de l'art moderne, 2/6, Arte, 9'15)

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[postmoderne][pionnier]
Et puis, un beau jour, il [Picasso] retrouve le sourire d'Apollinaire : la page est tournée. Apollinaire s'apprête à publier Alcools. Dans ce recueil de textes écrits entre 1898 et 1912, la ponctuation n'existe plus, la coupe des vers suffit au rythme de la poésie. Guillaume évoque son séjour à la Santé, ses amours, le pape Pie X, les sténodactylographes, l'avion, les sirènes. Depuis toujours, Guillaume Apollinaire se veut à la pointe de l'avant-garde.
(Les aventuriers de l'art moderne, 2/6, Arte, 9'40)



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À Audible, note de résiliation :
Élargir le catalogue. Littérature contemporaine, etc. En dehors de best-sellers. Mais ce service m'a donné des satisfactions, je vous en remercie et vous dit à bientôt peut-être, quand mon budget me le permettra de nouveau, j'espère. Car vous êtes très précieux, et l'avenir. Cordialement. Karl Dolédec




[au docteur Sigal Dray]






2019 09 22

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[noirage]
Comment profiter de la vie quand on sait ce dont elle est capable.
Comment profiter de la vie quand on sait ce dont elle est (au contraire) capable.
Comment profiter de la vie quand on comprend ce dont elle est tout aussi capable.
Comment savourer la vie quand on comprend ce dont elle est tout aussi capable.
Comment honorer la vie quand on comprend ce dont elle est capable.
Comment flatter le ventre de la vie quand on sait ce qu'elle a dedans.


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 Dans la mesure où les vertiges sont liés à un problème cervical, une ou deux séances d’ostéopathie suffiront à corriger le problème. Dans une approche crânio-sacrée, l’ostéopathe travaillera en douceur notamment au niveau de la nuque, du crâne et du bassin (approche crânio-sacrée).
(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=vertige)




2019 09 23


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Pour vérifier que l’anémie est bien due à une insuffisance de fer, le médecin demande aussi un dosage de la ferritine (protéine assurant le stockage du fer) présente dans le sang. La ferritine reflète les réserves de fer de l’organisme. Habituellement, un microgramme par litre de ferritine correspondant approximativement à 10 mg de fer en réserve.  Le taux normal de ferritine est compris entre 20 et 400 nanogrammes par millilitre (ng/ml) de sang (selon l’âge et le sexe du patient, et la technique de dosage utilisée). Une quantité de ferritine inférieure révèle une carence en fer.
À noter : en cas d’inflammation et d’infection, la ferritine sérique peut être normale ou même augmentée et ne reflète plus vraiment les réserves en fer.
(https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/anemie-carence-fer/symptomes-diagnostic)


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[au docteur Sigal Dray]

Le lundi 23 septembre 2019 à 16:52:57 UTC+2, karl  a écrit :

Bonjour,
Je vous prie de m'excuser d'en passer par ce mail.
Mais, après un régime crudivore de deux mois et demi, je suis en état de malaise, de grande faiblesse (même de détresse), qui m'a empêché par deux fois ce mois-ci de venir vous voir (pour cette suspicion de maladie de lyme).
Ce régime a également aggravé jusqu'à l'insoutenable une fissure anale (que je traîne depuis des années) ce qui m'a résolu à m'en faire opérer au plus vite, car je sais combien l'intestin est non seulement un allié crucial mais soumis à rude épreuve dans le traitement de la maladie de Lyme.
L'opération proctologique est fixée au 8 octobre, prévoit une semaine de faiblesse convalescente et un mois et demi de cicatrisation : croyez-vous que mon état général le permette, dans sa faiblesse et son urgence ? Que cette opération (qu'on dit rapide) n'aggravera pas cet état que je trouve déjà intenable ? Et en tout cas retardera le traitement qui me semble désormais des plus urgents car je ne tiens plus, suis à bout, de forces et morales, ni même debout souvent, de plus en plus. Une grande faiblesse musculaire généralisée et (je crois) hépatique/digestive, etc.
Que pensez-vous du planning ? Ne croyez-vous pas qu'il faudrait l'inverser ? Tenter de traiter d'abord la suspicion de Lyme (par les grands moyens même si j'aurais préféré les plus doux et naturels, et paraît-il encore plus efficaces dans le fond, détaillés dans ce livre, ci-joint) ?
Mon lourd état actuel serait-il dû principalement à des carences (par exemple de fer, ou que sais-je) dû à cette révolution alimentaire un peu rapide, ou à la seule évolution de la maladie supposée ? Depuis quelques jours j'ai repris progressivement une alimentation plus généraliste, mais… Avec une digestion très lente, lourde, houleuse, et à la sortie, je vous raconte pas. D'où l'opération…
Mais qu'en pensez-vous ? Ne pourrait-on pas commencer le traitement antibiotique sans attendre (la cicatrisation sinon même l'opération) ? Mais pourrais-je supporter le traitement du fait de la fissure ? Ou bien, tant pis, réparer d'abord cette fissure ? Et ce, sans risques qu'elle ne se refissure à nouveau sous la violence du traitement, croyez-vous ?
Bref, je vous pose peut-être trop de questions, et croyez bien que je passerai vous consulter dès que je pourrai (je suis actuellement en Bretagne, près de ma famille, où est prévue l'opération), mais si vous pouviez me donner quelques éléments de réponse, voire la prescription d'antibiotiques si vous estimez qu'elle s'impose au plus vite, et qui peut-être me sauverait la vie, dont je me sens à bout, au bout...
En vous remerciant beaucoup, d'avance,
Bien cordialement,

Karl Dolédec
P.-S. : rappel : livre/ebook ci-joint, de Judith Albertat, « Lyme, les solutions naturelles ».

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Le lundi 23 septembre 2019 à 17:03:29 UTC+2, dray sigal <dr.draysigal a écrit :

Bonjour
Je viens de vous envoyer une ordonnance d’huile de paraffine pour faire en sorte que vos selles soient plus « glissantes » et donc moins douloureuses. Il faut ue vous refassiez une prise de sang pour faire un état des lieux. Pour l’instant, pas de place avant le 3 octobre.
A bientôt

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Le lundi 23 septembre 2019 à 17:21:27 UTC+2, karl  a écrit :
Bonjour,
Et merci...
Pour les selles, j'utilise déjà du psyllium et des anti-inflammatoires, mais, je vais essayer... Merci !!
Hélas, à l'heure actuelle (en Bretagne) je ne suis pas en état d'aller jusque Paris, c'est à peine si je peux sortir m'acheter à manger. (Je suis au bord... au bord d'oser demander l'hospitalisation tellement je suis mal, mais l'hospitalisation pour quoi, va-t-on me demander.) Comment faire ? Pouvez-vous me prescrire cette prise de sang ? (Et je passerai(s) vous voir ensuite avec ma carte vitale autant de fois qu'il le faudra, je vous le promets.)
D'autre part, l'opération est fixée le 8. Si j'arrive à faire le voyage aller-retour le 3 ou 4 octobre, il sera sûrement trop tard pour la prise de sang et la décision, etc.
Je suis désolé de vous demander ça, mais croyez bien que c'est parce que j'y suis acculé, acculé... au plus mal...
Bien cordialement,
Et j'espère à bientôt, oui, mais...
Karl Dolédec


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[à Félicien]
Le lundi 23 septembre 2019 à 17:03:55 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Désolé, Félicien, mon état de santé ne me permet pas de te répondre... pour le moment seulement, j'espère...
C'est te dire aussi que de projets je n'en ai pratiquement plus, non, ne joue plus de la guitare, etc.
J'espère seulement (et si tu savais à quel point...) retrouver (ou "recouvrer", comme on dit) la santé, et alors t'écrire de nouveau, et reprendre le cours de ma vie, pour l'instant suspendu à cette maladie... anonyme...
Après deux ans d'enquête médicale, on pense à la maladie de Lyme, mais... J'espère t'en dire davantage un jour... J'espère...
Quant à toi, porte-toi bien, très bien, et loin (dans la vie), cher Félicien !
kARL (ou presque)

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Usé par une maladie du dos et la douleur qui le contraignent à porter un corset rigide, il [Herbert von Karajan] démissionne le 24 avril 1989 de l'Orchestre philharmonique de Berlin, et réalise le même jour, chez Deutsche Grammophon et avec l'Orchestre philharmonique de Vienne, son dernier enregistrement, celui de la Septième de Bruckner. Le 16 juillet suivant, il meurt d'une crise cardiaque dans sa maison d'Anif.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Herbert_von_Karajan)
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Le moindre pas le coûte désormais. Il est atteint de la maladie de Lyme, a subi un AVC, et son mal de dos chronique ne lui laisse aucun répit. [  ] « De quoi devenir fou ».
(Karajan - Portrait du maestro (Arte), 46', https://www.arte.tv/fr/videos/080106-000-A/karajan-portrait-du-maestro/)




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[de brigitte]

Dr Jean-Pierre Garcia
54, rue Henri Barbusse
75005 Paris
0156242626
mais il se peut qu’il soit déja à la retraite…et il faut attendre 6 mois pour un rdv

des spécialistes de la maladie de Lyme :
Sigal DRAY, médecin généraliste (Paris)
m’a été recommandé par le dr Perrone !

sinon aussi
Bernard TAILLEFER, médecin généraliste (Paris)

sinon
Hélène FOX, rhumatologue (Paris)
Gérard GUILLAUME, rhumatologue (Paris)

grand spécialiste, mais très cher et très peu disponible
Louis TEULIERES, médecin généraliste (Paris)
il effectue des recherches
http://www.associationlymesansfrontieres.com/recherche-sur-les-bacteriophages-appel-aux-malades-du-dr-teulieres/


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“Je suis fort près de croire qu'ils font plus de mal à la littérature en s'y donnant que nous en l'attaquant.”
(Louis Scutenaire)

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[TP][-,'-][épure]
Sur un toit, on est près du ciel. On se sent libre. C'est très beau. Ce sentiment de liberté, quand on regarde là-haut, c'est vraiment très agréable. Avoir vue sur le ciel, c'est magique.
(Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 2'30)


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[brachy-logique]
Le jardin zen miniature de madame "Ikichi"? [  ] se veut en harmonie avec les saisons.
Madame "Ikichi" : « [  ] Il y a du vert et du blanc, qui exprime les deux? sens. D'habitude, tout est vert, mais je préfère la discrétion, la retenue. C'est ça aussi le principe de "Shado"? [cérémonie du thé], l'humilité, la modestie. Quand on est en bas, on peut être gêné par les moustiques, le bruit, l'activité. Ici, c'est un jardin en boîte, mais c'est très propre. Et on peut tout voir d'un seul regard. La compression, la finitude, c'est réconfortant. Les jardins sans limites physiques, c'est terrible. »
(Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 4'20)


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[minimalisme][épure]
Kazuka, lui, redécouvre ses racines.
« J'ai habité aux États-unis et en Angleterre. Et une fois rentré, je me suis rendu compte qu'en fait je ne connaissais rien de mon pays. Ma femme m'a invité à une cérémonie du thé, c'est comme ça que j'ai commencé. Au début, je ne comprenais pas vraiment. Mais je crois que j'ai tout de suite été frappé par le minimalisme. J'ai été ému par l'expression de la beauté avec si peu de geste. Il faut se débarrasser de tout le bagage que l'on a amené avec soi, il faut se débarrasser de ses habitudes, de ses manies, il faut se rapprocher de son état originel. Faire le vide, se libérer, pour exprimer la beauté. C'est très difficile. »
(Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 6')


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[épure]
[Maître de Kendo] : « L'état de "mu" [prononcé "mou"], c'est-à-dire le vide, est très difficile à atteindre. Il faut balayer tout son champ de vision, sans se focaliser sur un point précis, comme si on regardait une montagne au loin. Si on se focalise sur quelque chose de précis, on se fait aspirer. »
(Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 13'30)
+
//
Cerveau et silence, Michel Le Van Quyen : ne pas se focaliser

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[autophilosophe][philosophie]
[Maître de Kendo] : « On dit souvent : le Kendo tout au long de la vie. Le plus important est de pratiquer dans la durée. Cela permet de faire l'expérience de la réussite, de l'échec, et de la découverte. Plus que la victoire ou la défaite, lors d'un combat de Kendo, c'est la persévérance, le désir de toujours s'améliorer qui compte. Ce sont des notions bénéfiques pour toute la société. »
(Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 14')


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[Agriculture urbaine, potager sur le toit.]
(Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 28')

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[japon]
Ça fait 15 mois que je suis ici, après avoir passé 14 ans aux États-Unis, le changement a été très brutal, la langue [en] étant la première raison, bien évidemment, mais j'ai l'impression pour ma part de vivre à la campagne, ici : c'est toujours très très calme, il y a très très peu de bruits, on est en sécurité complète, les gens sont en général très courtois, on est dans une ville qui est certainement la ville la plus propre au monde, et puis on y mange très très bien, partout, c'est l'une des raisons pour lesquelles les Français et les Japonais, dans gastronomie, s'entendent plutôt bien en général… C'est une vie assez aisée, il fait plutôt bon vivre à Tokyo.
(Manager du resto Alain Ducasse à Tokyo, Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 37'20)




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Les malades, on les nomme des « patients ». Ce terme vient du latin d’où dérive aussi le mot « passion » qui signifie « souffrance ». Mais il est difficile de ne pas l’entendre aussi dans le sens moderne qu’a pris cet adjectif. Car c’est d’abord d’une surhumaine « patience » que le malade doit faire preuve [  ].
Le défaut d’avenir arrache l’individu au monde social en lui interdisant toute possibilité de projet et le livre à une formidable oisiveté où éprouver le passage pur d’un temps vide. [  ]
strict désœuvrement qu’est devenue sa vie et dans le creux duquel grandit la mélancolie.
[  ] l’ennui a toutes les allures d’une passion à laquelle le malade tantôt résiste — essayant de ressusciter frénétiquement l’apparence d’un emploi du temps —, tantôt se laisse aller — découvrant parfois en lui l’immensité d’un continent mental dont il ne soupçonnait même pas l’existence. Le vertige d’une vacance ouvre ainsi dans le monde comme une parenthèse vide où va se loger l’inévitable considération de la mort qui vient. [  ]
Le patient est aussi celui qui subit. Il n’y a pas de sujet des soins. Car le principe même du traitement médical réifie celui qui s’y trouve soumis. Alors le malade découvre sa nouvelle condition d’objet. Sa seule contribution au protocole médical consiste dans l’assentiment de sa volonté à la condition nouvelle qui lui est faite. [  ]
L’objectivation nécessaire du mal que produit le regard médical se paie ainsi, pour le patient, au prix d’une dépossession subjective de son être. [  ]
Et la terrifiante passivité à laquelle il se résout, et dans laquelle il devine l’inertie définitive de la mort qui l’attend, l’enfonce plus profond dans la mélancolie.
La mélancolie du patient — autant que celle du médecin — est le tribut qu’il paie à la tenaille idéologique où le place son statut social de malade. Lui aussi il éprouve la contradiction même où l’inscrit sa condition nouvelle : en porte à faux soudain avec tous les principes qui faisaient sa vie et la mettaient en accord avec celle d’autrui.
    Alors même qu’il est tôt ou tard la sanction d’exister, le mal passe pour une dérogation coupable à la norme, une déchéance illégitime. Il ravit l’individu au monde de l’utile et le précipite dans une marge absurde dont on exige de lui qu’il sorte au plus vite : soit en regagnant le monde des vivants, soit en le quittant pour de bon. La guérison ou la mort excusent équitablement — parce qu’elles l’effacent — l’exclusion transitoire que sa condition vaut au malade. Mais si celui-ci s’éternise dans cet intervalle, la réprobation sociale lui est acquise. D’où le soupçon et la haine — pourquoi ne pas oser ce dernier mot ? — qui vont au handicap, à la longue maladie, à la souffrance chronique parce que ceux-ci pérennisent cette situation intermédiaire entre le monde des vivants et celui des morts et qu’ils rappellent le caractère précaire et poreux de la frontière qui les sépare.
    Une violence s’exerce contre les patients, que la comédie de la compassion ne parvient jamais à masquer tout à fait. Parce que la maladie témoigne de l’insupportable résistance du réel à la falsification idéologique. Et que ce démenti heurte de plein fouet la conscience commune. On reconnaît ainsi un malade au besoin qu’il éprouve toujours de se faire pardonner. Et à son incapacité à y parvenir totalement. Face au monde extérieur, cela signifie : s’excuser de ne plus être utile à la collectivité à laquelle il appartient, de manquer à son travail ou bien à sa famille, de présenter aux autres une image indigne et embarrassante de lui-même. Au sein même de l’hôpital, cela veut dire : demander qu’on lui pardonne de ne pas être conforme à l’image du patient idéal que suppose le traitement, de souffrir malgré tout, de ne pas répondre aussi bien qu’il faudrait aux drogues qu’on lui administre, de ne pas mettre assez de bonne humeur et de bonne volonté dans sa participation à la vie collective de l’institution.
    Le patient se sent toujours en faute. Et de fait, il l’est. Puisqu’il manifeste malgré lui la menace qui pèse sur chaque individu et qui introduit dans le système social — totalité supposée suffisante — l’agaçant grain de sable qui enraye toute la mécanique du monde.

On ne mesure pas assez l’ostracisme dont souffrent les malades. [  ]

    Alors le malade s’isole. Il fait sienne parfois la réprobation qui le frappe, s’enferme dans une passivité qui décourage toute compassion, témoigne d’un désintérêt de tout, interdit qu’on l’approche. Et, par une telle conduite, il n’est que trop visible qu’il cherche inconsciemment à se rendre le plus antipathique possible de manière à expier au prix d’un terrifiant esseulement la faute dont il se sent coupable. Ou bien il se révolte contre le monde, assume suicidairement le rôle sacrificiel que l’on a également écrit à son intention, appelant sur lui la haine de tous pour retourner contre autrui — irrationnellement et au hasard — la violence qui lui est faite. Mais, dans un cas comme dans l’autre, le résultat est le même.
    Le malade, une mesure de bannissement le frappe. Les visites s’espacent, la vie continue sans lui, elle se reforme indifférente et le vide qu’il a laissé dans le monde, elle le remplit avec une incroyable aisance. Celui qu’il était, dans son travail, parmi ses amis, dans son couple, un autre le remplace déjà. Et, s’il tarde trop à rentrer dans le rang, la venimeuse animosité des siens s’en prend à lui. Étranger à tout ce qui fut sa vie, il se retrouve en exil, chassé de sa maison, exproprié de partout, domicilié nulle part, proie étonnée d’une incommensurable mélancolie.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, "De la mélancolie hospitalière II")
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[pour les postiers][pour les parents], etc.
La mélancolie du patient [  ] est le tribut qu’il paie à la tenaille idéologique où le place son statut social de malade. Lui aussi il éprouve la contradiction même où l’inscrit SA CONDITION NOUVELLE : EN PORTE À FAUX SOUDAIN AVEC TOUS LES PRINCIPES QUI FAISAIENT SA VIE ET LA METTAIENT EN ACCORD AVEC CELLE D’AUTRUI.
    Alors même qu’il est tôt ou tard la sanction d’exister, le mal passe pour une dérogation coupable à la norme, une déchéance illégitime. Il ravit l’individu au monde de l’utile et le précipite dans UNE MARGE ABSURDE DONT ON EXIGE DE LUI QU’IL SORTE AU PLUS VITE : SOIT EN REGAGNANT LE MONDE DES VIVANTS, SOIT EN LE QUITTANT POUR DE BON. La guérison ou la mort excusent équitablement — parce qu’elles l’effacent — l’exclusion transitoire que sa condition vaut au malade. Mais SI CELUI-CI S’ÉTERNISE DANS CET INTERVALLE, LA RÉPROBATION SOCIALE LUI EST ACQUISE. D’OÙ LE SOUPÇON ET LA HAINE — POURQUOI NE PAS OSER CE DERNIER MOT ? — QUI VONT AU HANDICAP, À LA LONGUE MALADIE, À LA SOUFFRANCE CHRONIQUE parce que ceux-ci pérennisent cette situation intermédiaire entre le monde des vivants et celui des morts et qu’ils rappellent le caractère précaire et poreux de la frontière qui les sépare.
    UNE VIOLENCE S’EXERCE CONTRE LES PATIENTS, QUE LA COMÉDIE DE LA COMPASSION NE PARVIENT JAMAIS À MASQUER TOUT À FAIT. PARCE QUE LA MALADIE TÉMOIGNE DE L’INSUPPORTABLE RÉSISTANCE DU RÉEL À LA FALSIFICATION IDÉOLOGIQUE. Et que ce démenti heurte de plein fouet la conscience commune. On reconnaît ainsi un malade au besoin qu’il éprouve toujours de se faire pardonner. Et à son incapacité à y parvenir totalement. Face au monde extérieur, cela signifie : s’excuser de ne plus être utile à la collectivité à laquelle il appartient, de manquer à son travail ou bien à sa famille, de présenter aux autres une image indigne et embarrassante de lui-même. Au sein même de l’hôpital, cela veut dire : demander qu’on lui pardonne de ne pas être conforme à l’image du patient idéal que suppose le traitement, de souffrir malgré tout, de ne pas répondre aussi bien qu’il faudrait aux drogues qu’on lui administre, de ne pas mettre assez de bonne humeur et de bonne volonté dans sa participation à la vie collective de l’institution.
    LE PATIENT SE SENT TOUJOURS EN FAUTE. ET DE FAIT, IL L’EST. PUISQU’IL MANIFESTE MALGRÉ LUI LA MENACE QUI PÈSE SUR CHAQUE INDIVIDU ET QUI INTRODUIT DANS LE SYSTÈME SOCIAL — TOTALITÉ SUPPOSÉE SUFFISANTE — L’AGAÇANT GRAIN DE SABLE QUI ENRAYE TOUTE LA MÉCANIQUE DU MONDE.
[  ]
    LE MALADE, UNE MESURE DE BANNISSEMENT LE FRAPPE. LES VISITES S’ESPACENT, LA VIE CONTINUE SANS LUI, elle se reforme indifférente et le vide qu’il a laissé dans le monde, elle le remplit avec une incroyable aisance. Celui qu’il était, dans son travail, parmi ses amis, dans son couple, un autre le remplace déjà. Et, S’IL TARDE TROP À RENTRER DANS LE RANG, la venimeuse animosité des siens s’en prend à lui. Étranger à tout ce qui fut sa vie, il se retrouve en exil, chassé de sa maison, exproprié de partout, domicilié nulle part, proie étonnée d’une incommensurable mélancolie.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, otto-centons du chapitre "De la mélancolie hospitalière II")


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Nous n'aborderons pas les causes de faiblesse diaphragmatique telles que la dénutrition sévère, l'insuffisance cardiaque, l'âge avancé, la corticothérapie systémique, causes qui doivent cependant rester à l'esprit du clinicien.
[  ]
Notons encore la survenue possible de parésies diaphragmatiques lors de processus cicatriciels ou inflammatoires dans le cadre d'une tuberculose, ou d'une collection paramédiastinale (empyème). Enfin, la maladie de Lyme (infection à Borrelia burgdorferi), la mononucléose infectieuse et la diphtérie ont été associées à une atteinte diaphragmatique.
[  ]
Les paralysies diaphragmatiques qu'elles soient unilatérales ou bilatérales résultent de pathologies très diverses : le plus souvent iatrogènes (postchirurgicales) ou idiopathiques, elles surviennent aussi lors de traumatismes, de maladies systémiques, de pathologies infectieuses, ostéo-articulaires, d'affections neuromusculaires ou néoplasiques.  L'évaluation diagnostique doit permettre de définir la sévérité et le niveau du dysfonctionnement (central, périphérique ou musculaire). Le traitement d'abord étiologique repose sur la ventilation non invasive chez des sujets très symptomatiques ou sur la plicature chirurgicale.
(https://www.revmed.ch/RMS/2003/RMS-2458/23388)



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L’ostéopathie s’attache à observer votre organisme dans sa globalité.   A ce titre, votre ostéopathe recherche les interactions qui existent autour de votre pathologie. Par exemple, une douleur au bassin peut être la conséquence d’une instabilité de votre cheville.
(https://www.reflexosteo.com/pathologies/cervicalgie-mal-au-cou-2)

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Diaphragme, mâchoire et cervicales : quelles relations ?
La mâchoire est un pivot postural, c’est-à-dire qu’il constitue un élément central dans notre posture. A ce titre, il peut perturber le bon fonctionnement de la colonne vertébrale et particulièrement au niveau des cervicales.
Le diaphragme quant à lui, fonctionne grâce au nerf phrénique qui est en rapport étroit avec les cervicales. Ce nerf naît au niveau des cervicales puis descend jusqu’au diaphragme où il vous permettra de pouvoir respirer correctement ! Un diaphragme pas assez souple perturbera la mobilité de la colonne cervicale : les cervicales seront mises en tension bien plus rapidement qu’à la normale.
Ìl existe donc un lien physiologique évident entre les cervicales et le diaphragme, d’une part, ainsi qu’avec la mâchoire, d’autre part.
(https://www.reflexosteo.com/pathologies/cervicalgie-mal-au-cou-2)








2019 09 24

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Anniversaire Manuella (reçu livre ?)
Anniversaire CRG
Imprimer les 2 ordonnances
WeTransfer Catherine FELM


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[méta][formule][brachy-logique]
Lire un livre demande un temps fou, or nous vivons dans une culture de la citation.
(Kenneth Goldsmith, sur Twitter, @kg_ubu · 21m)

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[minimalisme]
Ces/Ses oeuvres sont toutes traversées par des considérations liées à la réduction, au minimalisme, à la façon d'organiser notre vie quotidienne afin de mener une existence la plus autonome possible. Dans sa propre maison aussi [à Andrea Zittel], chaque objet est mûrement réfléchi et a souvent plusieurs fonctions. L'artiste porte depuis des années de uniformes, qu'elle confectionne elle-même, et auxquels s'ajoutent immanquablement une paire de chaussures de montagne, issues du commerce celles-ci.
« Une grande partie de mon travail traite de l'étroite frontière entre liberté et restriction.J'ai compris très tôt que le plus simple pour être libre, c'est de rester vraiment petit, d'être capable de rétrécir pour habiter les failles des grands systèmes, de la bureaucratie et des autorités. Et quand je suis arrivée ici, j'étais comme ça. J'avais ma petite maison, mon terrain ; et avec le temps tout cela a grandi. »
(L'art s'invite dans le désert - Californie et Nevada, ARTE, 12')



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[pour Vincent][épure][goût][-,'-]
Cette vie ne convenait pas à tout le monde. Ces artistes étaient attirés par les vastes étendues, et cette lumière. Un tel paysage affine les perceptions sensorielles. C'est une force. Mais soit elle vous aimante, soit elle vous repousse.
(Merry Scully – conservatrice, New Mexico Museum of Art –, L'art s'invite dans le désert - Nouveau-Mexique, ARTE, 3'20)


#
[minimalisme]
Son style vestimentaire minimaliste [à Georgia O'Keef] témoignait de l'indépendance et de l'assurance d'une femme émancipée du début du 20e siècle. Georgia O'Keef demeure la seule femme à avoir marqué et transformé le langage pictural de la peinture américaine de son époque. À la fin de sa vie, elle ne peignait plus que des vues du mont Pedernal? qu'elle voyait de chez elle. « Si je le peins suffisamment souvent, dieu finira par me l'offrir », disait-elle. Devenue presque aveugle, elle peint sa dernière huile en 1972. Elle meurt en 1986 à Santa Fe, à 98 ans.
(New Mexico Museum of Art –, L'art s'invite dans le désert - Nouveau-Mexique, ARTE, 8'40)


#
[bio-logique][autophilosophe][TP]
Nous avons connu [  ] toutes ces choses que tout le monde craint de vivre. On a composé avec tout ça. Et de ce fait nous sommes devenus incroyablement résistants. Dans mon esprit, nous sommes comme ces très bons couteaux façonnés au feu et au marteau. Mon peuple a connu la brûlure du feu et les coups sur tant de génération qu'aujourd'hui il est le meilleur et le plus affûté des couteaux. Un couteau qui survivra à tout ça. Nous survivrons à tout ça. Le jour où les bâtiments s'écrouleront et les satellites tomberont du ciel, le jour où ils hurleront tous de terreur [parce qu'ils ne sauront pas quoi faire], ils viendront à nous et nous leur dirons : c'est comme ça que vous survivrez, voilà ce que vous devez faire pour cela.
(Cannupa Hanska Luger – artiste –, L'art s'invite dans le désert - Nouveau-Mexique, ARTE, 17'35)


#
(AF)
[neutralisage][épure]
Agnes Marteen…

(L'art s'invite dans le désert - Nouveau-Mexique, ARTE, 18'40)



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[bio-logique][lyme][plan][chronologie][historique]

ANTÉCÉDENTS :

BRETAGNE
Dans l'enfance, quelques crises de foie (foie fragile ?) pour presque rien, avec fièvres délirantes.
Mal des transports. (Oreille interne très sensible ? Confirmé depuis, je crois, par une kiné vestibulaire.)
1987?
Retrait de prémolaires (et deux premières dents de sagesse) + port d'un appareil dentaire à la mâchoire supérieure.
1990 ?
Appendicectomie
1992 ?
Ablation d'un kyste thyréoglosse + ganglion
(mais vomissements au réveil donc drain dans la gorge pendant plusieurs semaines)
1993 ?
Grippe
1995
Apparition de malaises suite à des efforts physiques/sportifs. Malaises vagaux ? Un médecin généraliste me déclare asthmatique à l'effort. Arrêt de mes activités sportives, nombreuses depuis l'enfance.

PARIS
1999
Pneumothorax bilatéral spontané. Talcage. (Un nerf intercostal affecté installe une relative insensibilité de surface au niveau du plexus, côté droit, disparue progressivement après 15 ans.)
2000
Crises d'angoisse, dont la répétition mène à un état plus ou moins dépressif durant un an, sous Lexomil. Je quitte Paris, et me requinque en Allemagne où je vivrai 4 belles années.

ALLEMAGNE
2002
Quelques soucis hémorroïdaires.
(Mes deux parents (ma mère suite à l'accouchement) en ont souffert et d'une fissure et s'en sont faits opérer.)
2005 été
piqûre de tique (en Allemagne), à l'aisselle gauche.

MARSEILLE
2006  
fracture bi-malléolaire de la cheville droite, deux opérations en un an (brochage, débrochage).


CÉVENNES
2009-2015
• Vie dans la région des Cévennes, avec promenades quotidiennes en forêt, et appartement propice à de nombreuses moisissures.
• Probable apparition progressive du psoriaris frontal (voire anal) et de la fissure anale.
• durant au moins une semaine, piqûres quotidiennes nocturnes par des punaises de lit ou autres (car invisibles).
• malaise très soudain et brutal avec fièvre (je crois), inexpliquée, diagnostic du médecin de garde : « sans doute un petit virus »
• malaise au lendemain de l'inhalation de fumigènes insecticides destinés à éradiquer une invasion de tiques(?) dans le vacant appartement voisin.
• infection urinaire (avec fièvre et douleur aux reins), traitée au bout de deux ou trois jours avec antiobiotiques sur une ou deux semaines.
• trois mois après l'infection urinaire et l'antibiothérapie, début de reflux-gastriques et spectaculaire changement de nature de mes cheveux qui graissent en deux jours (au lieu d'une semaine voire plus) s'affinent et tombent considérablement, pendant environ deux ans.
• 2010 été
tourista en Égypte (violentes diarrhées)
• 2014 été
intoxication alimentaire en Chine, vomissements et diarrhées durant 3 jours
• 2015 été
longue crise extrême de fissure anale
• 2015 hiver
vaccin anti-grippe
perte d'un bout d'amalgame dentaire (sur dent dévitalisée), recraché, dent non réparée durant l'hiver (passé en Allemagne), aggravation très nette du psoriasis sur le front, fissure anale non douloureuse et et selles bizarres (légèrement diarrhéiques).

PARIS
2016-2018
très mauvaise posture de travail au bureau, toute la journée
lit installé sous pente du toit supportant des panneaux photovoltaïques

2016 (janvier ?)
malaise avec fièvre, pertes blanchâtres par l'urètre, dégradation de mon état durant un weekend sans pouvoir consulter, puis prélèvement et premier traitement antibiotique, résultat : "… meningitidis" ? (bref, bactérie de la méningite), et alors deuxième traitement antibiotique plus approprié. (Par la suite, on me dira que cette affection est de l'ordre d'une MST.)
2016
Apparition de craquements systématiques à la jonction du bassin et de la jambe droite. Leurs répétitions génèrent douleurs (et léger malaise inflammatoire).
2016 07 25
après-midi (tournage) dans un champ (cultivé)
2016 07 29, (3 j. après)
Réveillé par une brûlure au niveau du plexus, comme un reflux gastrique mais très violent, s'étendant à tout l'abdomen jusqu'à m'empêcher brièvement de respirer. Un médecin parlera de gastrite, et en effet les médicaments prescrits peu de temps après ont semblé apaiser la brûlure persistante, mais appétit perturbé durant quelques jours.
2016 08 début, (quelques jours après)  
Éruptions cutanées : points rouges disséminés sur le ventre, le dos, les bras, les jambes.
Errance diagnostique, inefficace traitement par une combinaison d'anti-histaminiques, puis…
2016 08 25
Diagnostic d'une dermatologue : parvo-virus (confirmé depuis par une récente sérologie ?)
2016 hiver
Début de douleurs (par à-coups) dans la tête, qu'on dira névralgiques. (Surtout côté droit, je crois.)
IRM cervicale : RAS
2017 01 05
Vomissements toute une nuit : peut-être mini virus/gastro-entérite (transmis par une colocataire encore malade la veille) ?
2017 02
Apparition de claquements de la mâchoire qu'on me dit me (sub)luxée depuis longtemps. Claquements subreptices et très douloureux, toujours côté gauche, le seul côté par lequel je mâche/mastique depuis des années, côté dent/molaire dévitalisée. On refuse de me dévitaliser la même dent/molaire de l'autre côté.
En 2019, un amalgame d'une autre matière (généralement mieux supportée) permettra enfin d'atténuer la sensibilité de cette dent qui m'empêche néanmoins toujours d'exercer une forte pression et donc de mâcher vraiment de ce côté (droit).
2017 09 20
Test cardiaque confirmant de nombreuses extrasystoles quotidiennes apparues depuis quelques mois, voire un an. Et qui disparaîtront sensiblement à partir de l'effondrement.


EFFONDREMENT
2017 11 30
Meulage de l'amalgame de la dent/molaire sensible côté droit, pour tenter de soulagement les claquements ATM côté gauche, et essai de reprise de mastication gauche droit.
2017 12 01 (1 jour après)
vaccination anti-grippale
2017 12 02 (1 jour après)
Séance de footing (exceptionnelle)
Apparition des étourdissements/instabilité, puis bruit (crépitement) du côté de l'oreille (derrière la mâchoire) gauche. Craquement des cervicales. (Et toujours du bassin.)
Puis sensation de "bug" (visuel et nerveux) et de faiblesse à partir du milieu du dos, comme si on appuyait à ce niveau de la colonne/moelle épinière, envoyant une sorte de décharge (pour les bugs) et fragilisant très nettement ma position debout (« comme si le milieu de mat état affaibli, fendu », disais-je souvent)
2017 12 08 IRM cérébrale : RAS
2017 12 fin - 2018 01 début
Disparition (progressive) des étourdissements, puis répit total durant ces trois semaines de vacances.
À la fin des vacances, nouveau footing (exceptionnel) et réapparition sporadiques de quelques étourdissements/bugs.
2018 01 mi
Retour progressif des étourdissements, effondrement de l'état général, avec : mâchoire non alignée, claquements ATM gauche, craquements des cervicales (donc manipulations par moi-même) et du haut du dos, faiblesses musculaires surtout dans la jambe gauche (nette diminution du tonus), sensations de décharge électrique (dans la jambe gauche puis ici et là sur le corps), grande fatigue, angoisse, insomnies, membres "morts" durant le sommeil, épuisement…
À noter : sensation très étrange et perturbante (parfois à la limite du supportable) de fourmillements qui irradient tout le corps lorsque je courbe le dos+tête (comme si se redistribuait (à partir du diaphragme) la circulation sanguine et/ou nerveuse) jusqu'à l'apparition d'une sensation de détente aux effets parfois extrêmes (proportionnels au malaise ressenti lors de la pliure du dos) : chaleur et fourmillements par tout le corps, déclenchement de l'envie d'uriner (même si je viens déjà de le faire, je peux encoure uriner un peu), étourdissement, scintillements visuelles, etc.


2018 été (pas en vacances, mais surmenage)
Amélioration de mon état (sans rémission néanmoins)
2018 automne
rechute, et chronicité…
2019
Chronicité des étourdissements (et bugs), d'abord surtout en position debout puis parfois aussi allongée, ainsi que des raideurs et craquements des cervicales qui s'aggravent, du haut du dos, du bassin toujours, tressautements musculaires de l'oeil mais plus systématiquement (et surtout allongé et au réveil) derrière l'oreille/mâchoire côté droit, exacerbation du syndrome des jambes sans repos semblant s'étendre parfois à tout le corps, angoisses nocturnes, vision d'un oeil se trouble parfois brièvement…

Dans l'ensemble
Alternance de mieux-être et de mal-être parfois profond (avec envies suicidaires, etc.)

Aujourd'hui
Raideurs et craquements extrêmes et permanents du haut de la nuque/cervicales (dans le crâne), étourdissements/instabilité (systématiquement debout, parfois aussi allongé et même assis en particulier quand je parle), oreille gauche qui se bouche fréquemment, parfois sensation de (liquide) froid à l'intérieur de cette oreille, malgré des nuits à rallonge (avec réveils dépressifs), épuisement, grande faiblesse qui m'empêche de marcher plus de quelques mètres le plus souvent, fissure anale, troubles du transit, de l'appétit, malaises quotidiens de plusieurs heures, mal-être de plus en plus extrême…



REMARQUES
• Travail soutenu et prolongé, avec épaule droite contractée, toute la journée et la nuit sur ordinateur portable. Sur un modèle de MacBook Pro qui, dès le début, a provoqué chez moi un inconfort visuel. Aussitôt Apple a en remplacé l'écran par un autre neuf du même modèle, en vain. J'ai dû m'y résigner et m'y habituer (depuis 2011 ?).
• De 2009 à 2015 : marche à peu près quotidienne généralement dans les collines forestières.
• À partir de 2016 : cessation de toute activité physique (marche) et très mauvaise posture de travail à l'ordinateur (installation en région parisienne, et bureau-chaise très inadaptés).
• Quelques semaines/mois avant le début des étourdissements je me suis cogné par deux fois assez violemment à la poutre d'une chambre mansardée : au milieu de la colonne alors que j'étais courbé pour me relever, au front alors que j'étais courbé et pliais/cassais le cou.
• En position assise, posture droite, sentiment que ma tête n'est pas droite, pas alignée. Le noeud semble se situer au niveau de la mâchoire. (J'ai comme le sentiment que si j'arrivais à réaligner la tête, c'est la mâchoire qui ne le serait plus du tout, et celle-ci semble me l'interdire.)
• Un médecin du sport, un rhumatologue et un ostéopathe successivement ont cru noter une forte compression des premières cervicales (hélas peu visibles sur la radio), et un léger décalage de la deuxième cervicale.


SOULAGEMENTS
• Pas ou peu de sensation d'étourdissements/instabilité lorsque je suis assis en voiture ou en train (en marche), etc.
• Amélioration de mon état en période d'été, climat chaud ?
• Printemps 2018  : en pleine crise, massage soutenu du diaphragme par un jeune ostéopathe : à la sortie je titube, comme saoul, 15 minutes plus tard les étourdissements et tous les symptômes ont totalement disparu. Réapparition des étourdissements le soir, en position debout prolongée.
• Un massage très ferme (à la force des pieds/talons) de mon dos me soulagent des étourdissements pour quelques heures. (Malheureusement, depuis quelques mois, je n'ai plus moyen d'en bénéficier.)
• Une détente du haut des cervicales (à la jonction avec le crâne), par automassage. Et parfois, quand le coup est heureux, un mieux-être (avec regain d'énergie) spectaculairement immédiat par une traction (détente) de ces mêmes cervicales.



AGGRAVATIONS
• Étourdissements/instabilité principalement en position debout. Ou lorsque je parle, en contractant certainement le diaphragme. Désormais peu à peu aussi en position allongée, voire assise – avec évidemment dans ce cas une moindre sensation de faiblesse posturale, donc générale.
• Durable effondrement de mon état au lendemain d'une soirée (raisonnablement) alcoolisée en 2018, mais également après une soirée pizza+glace+gâteau en 2019.
• Après consommation d'alcool, surtout bière, je crois.
• Souvent après la nuit de sommeil. (Position prolongée et anarchique des cervicales et du dos ?) Surtout si froid ans la nuit ?
• En climat automnal/hivernal ?








2019 09 25

#
[amphibo-logique]
Comme on dit « Quand c'est flou, il y a un loup ».

#
[maudit]
[Topor disait] « Je préfère vivre dans le marge que mourir au milieu ».
(Jean-Michel Ribbes, Canal plus, L'info du vrai/Le mag, 25 sept. 2019)



####
[bio-logique][lyme][plan][chronologie][historique]
Karl Dolédec, né le 29/03/1976 :

ENFANCE
• Dans l'enfance,
plusieurs crises de foie (fragile ?) pour presque rien, avec fièvres délirantes.
Mal des transports. (Oreille interne très sensible ? Confirmé depuis par une kiné vestibulaire.)
• 1987?
Retrait de prémolaires et deux premières dents de sagesse (mâchoire supérieure)
Pour : port d'un appareil dentaire (mâchoire supérieure).
• 1990 ?
Appendicectomie
• 1992 ?
Ablation d'un kyste thyréoglosse + ganglion
(mais vomissements au réveil – par intolérance à la morphine – donc drain dans la gorge pendant plusieurs semaines)
• 1993 ?
Grippe
• 1995
Apparition de malaises suite à des efforts physiques/sportifs. Malaises vagaux ? Un médecin généraliste me déclare asthmatique à l'effort. Arrêt de mes activités sportives, nombreuses depuis l'enfance.

PARIS
• 1999 (hiver ?)
Pneumothorax bilatéral spontané. Talcage. (Le traumatisme d'un nerf intercostal installe une relative insensibilité au niveau du diaphragme, côté droit, disparue progressivement après 15 ans.)
• 2000 (hiver ?)
Crises d'angoisse, dont la répétition ou la menace mène à un état dépressif durant un an, sous Tercian puis Lexomil.

ALLEMAGNE
• 2002
Quelques soucis hémorroïdaires.
(Mes deux parents (ma mère suite à l'accouchement) en ont souffert et d'une fissure et s'en sont faits opérer.)
• 2005 été
piqûre de tique (en Allemagne, forêt noire), à l'aisselle gauche.

MARSEILLE
• 2006  
fracture bi-malléolaire de la cheville droite, deux opérations en un an (brochage, débrochage).

CÉVENNES
2009-2015
• vie dans la région des Cévennes : promenades quotidiennes en forêt, appartement avec prolifération de moisissures.
• probable apparition progressive du psoriaris frontal (voire anal) et d'une fissure anale.
• durant au moins une semaine, piqûres quotidiennes nocturnes par des punaises de lit (ou autres, car insectes restés invisibles).
• malaise extraordinairement soudain et brutal avec fièvre (je crois), inexpliqué, diagnostic du médecin de garde : « sans doute un petit virus »
• malaise au lendemain de l'inhalation de fumigènes insecticides destinés à éradiquer une invasion de tiques(?) dans l'appartement voisin, vacant.
• infection urinaire (avec fièvre et douleur aux reins), traitée au bout de deux ou trois jours avec antiobiotiques sur une ou deux semaines.
• (trois mois après l'infection urinaire et l'antibiothérapie) début de reflux-gastriques et spectaculaire changement de nature de mes cheveux qui deviennent gras en deux jours (au lieu d'une semaine voire plus) s'affinent et tombent considérablement, pendant environ deux ans.
• 2010 été
tourista en Égypte (violentes diarrhées)
• 2013?
retrait de la deuxième paire de dents de sagesse (mâchoire inférieure)
• 2014 été
intoxication alimentaire en Chine, vomissements et diarrhées durant 3 jours
• 2015 été
longue crise extrême de fissure anale
• 2015 hiver
vaccin anti-grippe
perte d'un bout d'amalgame dentaire (sur dent dévitalisée), recraché, amalgame non réparé durant l'hiver (passé en Allemagne), aggravation très nette du psoriasis sur le front, fissure anale non douloureuse et selles bizarres (légèrement diarrhéiques).

PARIS
• 2016-2018
très mauvaise posture de travail au bureau, toute la journée.
lit installé sous pente à 50 cm du toit supportant des panneaux photovoltaïques
• 2016 (janvier ?)
gros malaise avec fièvre, pertes (liquides) par l'urètre, weekend sans pouvoir consulter, puis prélèvement et premier traitement antibiotique, résultat : "… meningitidis" ? (= bactérie de la méningite), et alors deuxième traitement antibiotique plus approprié. (Par la suite, on m'apprendra que cette affection est de l'ordre d'une MST.)
• 2016
Apparition de craquements à la jonction du bassin et de la jambe droite. Leurs répétitions (systématiques par le geste de relever la jambe d'une certaine façon) génèrent douleurs et léger malaise (du genre inflammatoire ?).

• 2016 07 25
après-midi (tournage) dans un champ (cultivé)
• 2016 07 29, (3 j. après)
Réveillé par une brûlure au niveau du plexus, comme un reflux gastrique mais très violent, s'étendant à tout l'abdomen jusqu'à m'empêcher brièvement de respirer. Un médecin parlera de gastrite, et en effet les médicaments prescrits peu de temps après ont semblé apaiser la brûlure persistante, mais appétit perturbé durant quelques jours.
• 2016 08 début, (quelques jours après)  
Éruptions cutanées : points rouges disséminés sur le ventre, le dos, les bras, les jambes.
Errance diagnostique, inefficace traitement par une combinaison d'anti-histaminiques, puis…
• 2016 08 25
Diagnostic d'une dermatologue : parvo-virus (confirmé depuis par une récente sérologie ?)
• 2016 hiver
Apparition de douleurs (par à-coups) dans la tête, qu'on supposera névralgiques. (Surtout côté droit, je crois.)
IRM cervicale : arthrose légère détectée, mais…
Ces douleurs disparaîtront à partir de l'effondrement (décembre 2017).
• 2017 01 05
Vomissements toute une nuit : peut-être mini virus/gastro-entérite (transmis par une colocataire encore malade la veille) ?
• 2017 02
Apparition de claquements de la mâchoire qu'on me dit me (sub)luxée depuis un certain temps. Claquements subreptices et très douloureux, toujours côté gauche, côté dent dévitalisée, le seul côté par lequel je mâche/mastique depuis des années, car du côté droit la même dent/molaire m'empêche toute forte pression exercée et les dentistes refusent de la dévitaliser.
• 2017 09 20
Test cardiaque confirmant de nombreuses extra-systoles quotidiennes apparues depuis quelques mois, voire un an. Et qui disparaîtront aussi (à 99%) à partir de l'effondrement (décembre 2017).

EFFONDREMENT
• 2017 11 30
Meulage de l'amalgame de la dent/molaire sensible côté droit, pour tenter de soulager les claquements ATM côté gauche, et essai de reprise de mastication côté droit. Mais plutôt impossible encore.
• 2017 12 01 (1 jour après)
vaccination anti-grippale
• 2017 12 02 (1 jour après)
Séance de footing (exceptionnelle)
Apparition des étourdissements/instabilité, puis bruit (crépitement) du côté de l'oreille gauche (derrière la mâchoire qui claque). Craquement des cervicales. (Et toujours du bassin.)
Puis sensation de "bugs" (visuel et de tonus, comme si on me "débranchait" un bref instant) et de fragilité à partir du milieu du dos, comme si on appuyait à ce niveau de la colonne/moelle épinière, envoyant une sorte de décharge (pour les bugs) et fragilisant très nettement ma position debout (« comme si le milieu de mat état affaibli, fendu à cet endroit », disais-je alors)
• 2017 12 08
IRM cérébrale : R.A.S.
• 2017 12 fin - 2018 01 début
Disparition (progressive) des étourdissements, puis répit total durant ces trois semaines de vacances.
À la fin des vacances, nouveau footing (exceptionnel) et réapparition sporadiques de quelques étourdissements/bugs.
• 2018 01 mi
Retour progressif des étourdissements, effondrement de l'état général, avec : malaises (comme sous une vague inflammation généralisée, et parfois localisée : épaule, etc.), mâchoire à l'alignement chaotique, claquements ATM gauche, crépitements et craquements (dissymétriques) des (premières) cervicales et du haut du dos, faiblesses musculaires surtout dans la jambe gauche (nette diminution du tonus, par intermittence), sensations de décharge électrique (dans la jambe gauche puis ici et là sur le corps), imprécisions des gestes parfois, grande fatigue, angoisse, insomnies, fréquemment membres "morts" durant le sommeil, épuisement, légers troubles de la mémoire…
À noter : sensation très étrange (parfois à la limite du supportable) de fourmillements qui irradient tout le corps lorsque je courbe le dos+tête (comme si se redistribuait (à partir du diaphragme) la circulation sanguine et/ou nerveuse), suivie d'une sensation de détente aux effets parfois extrêmes (proportionnels au malaise ressenti lors du pliage du dos) : chaleur et fourmillements par tout le corps, déclenchement de l'envie d'uriner (même si je viens déjà de le faire, je peux encore uriner un peu), étourdissements, "scintillements" visuelles, etc.

• 2018
un amalgame d'une autre matière (généralement mieux supportée) permettra enfin d'atténuer l'hypersensibilité de la dent/molaire (mâchoire inférieure droite), qui m'empêche néanmoins toujours d'exercer une forte pression et donc de mâcher franchement de ce côté. Mais c'est déjà mieux.
• 2018 été (pas en vacances, plutôt surmenage)
Amélioration de mon état (sans rémission néanmoins)
• 2018 septembre
épisode de fissure anale douloureuse
• 2018 automne
rechute, et chronicité…
• 2019
chronicité des étourdissements (et bugs visuels), d'abord surtout en position debout puis parfois aussi allongée, ainsi que des raideurs, crépitements et craquements des premières cervicales (qui aujourd'hui s'aggravent encore) et du haut du dos, du bassin toujours, tressautements musculaires de l'oeil mais plus systématiquement derrière l'oreille/mâchoire côté droit (en position allongée et surtout au réveil ou dans la nuit) , exacerbation du syndrome des jambes sans repos puis semblant s'étendre parfois à tout le corps, angoisses nocturnes, vision d'un oeil se trouble parfois brièvement…
Tout ça avec des épisodes inexpliqués d'épuisement et de malaise (comme une vague inflammation générale), qui aujourd'hui s'étendent…

• Aujourd'hui
Épisodes de malaise qui se multiplient, plusieurs heures presque tous les jours, raideurs, crépitements et craquements permanents et de plus en plus intenses et extrêmes du haut de la nuque/cervicales (dans le crâne) et du dos, étourdissements/instabilité (systématiquement debout, parfois aussi allongé et même assis, en particulier quand je parle), diaphragme de plus en plus tendu, dur, et rebelle aux automassages, et des muscles tout autour des poumons, oreille gauche qui se bouche fréquemment, parfois sensation de (liquide) froid tout au fond de cette oreille, et malgré des nuits à rallonge (avec réveils dépressifs) épuisement et grande faiblesse qui m'empêchent de marcher plus de quelques mètres le plus souvent, libido zéro, fissure anale, troubles de l'appétit et du transit, parfois problème de tonus dans un bras ou dans l'autre, mal-être de plus en plus quotidien, et intense…
Depuis quelques jours, intermittente sensation de léger engourdissement de la lèvre inférieure, bourdonnements dans la tête, vraie douleur au niveau du bassin droit (où ça craque depuis 3 ans), grande faiblesse des jambes (en particulier de la gauche)…

REMARQUES
• Travail soutenu et prolongé, avec épaule droite contractée, toute la journée et la nuit sur ordinateur portable. Sur un modèle de MacBook Pro qui, dès le début, a provoqué chez moi un inconfort visuel très sensible. Aussitôt Apple a en remplacé l'écran par un autre neuf du même modèle, en vain. J'ai dû m'y résigner et m'y habituer (depuis 2011 ?).
• De 2009 à 2015, marche à peu près quotidienne dans les collines forestières (des Cévennes), puis à partir de 2016 et la réinstallation en région parisienne, cessation de toute activité physique (marche) et très mauvaise posture de travail à l'ordinateur, poste de travail très inadapté.
• Quelques semaines/mois avant le début des claquements et des étourdissements je me suis cogné par deux fois assez violemment à la poutre d'une chambre mansardée : 1/ au milieu de la colonne alors que j'étais courbé pour me relever, 2/ au front alors que j'étais courbé et pliais/cassais le cou (choc aux premières cervicales ?).
• En position assise, posture droite, sentiment que ma tête n'est pas alignée. Le noeud semble se situer au niveau de la mâchoire. (J'ai comme le sentiment que si j'arrivais à réaligner la tête, c'est la mâchoire qui ne le serait plus du tout, et celle-ci semble me l'interdire.)
• Un médecin du sport, un rhumatologue et un ostéopathe individuellement et successivement ont cru noter une forte compression des premières cervicales (hélas peu visibles sur la radio), et un léger décalage de la deuxième cervicale.
• Entrepris un régime crudivore (jeûne, jus de légumes, légumes, beaucoup de fruits, graines germées… + huiles essentielles contre Lyme, puis extraits de pépins de pamplemousse), radical, sans transition, de juillet à mi-septembre 2019, interrompu pour cause de grand affaiblissement, aggravation de mon état… (avec amaigrissement conséquent, teint pâle, tantôt jaune, etc.)

SOULAGEMENTS
• Pas ou peu de sensation d'étourdissements/instabilité lorsque je suis assis en voiture ou en train (en marche), etc.
• Printemps 2018  : en pleine crise, massage soutenu du diaphragme par un jeune ostéopathe : à la fin, je titube, comme saoul, 15 minutes plus tard les étourdissements et tous les symptômes ont totalement disparu. Réapparition des étourdissements le soir, en position debout prolongée. Et de tout le reste ensuite.
• Un massage très ferme (à la force des pieds/talons) de mon dos me soulageaient des étourdissements etc. pour quelques heures. Malheureusement, depuis quelques mois, je n'ai plus moyen d'en bénéficier.
• Une détente du haut des cervicales (à la jonction avec le crâne), par automassage. Et parfois, quand le coup est heureux, un mieux-être (avec regain d'énergie) spectaculairement immédiat par une traction (détente) de ces mêmes cervicales. Mais mieux-être tout relatif et très passager.

AGGRAVATIONS
• Étourdissements/instabilité principalement en position debout. Ou lorsque je parle (contraction du diaphragme ? ou mâchoire ?). Désormais peu à peu aussi en position allongée, voire assise – avec évidemment dans ce cas une moindre sensation de faiblesse posturale, donc générale.
• Durable et spectaculaire effondrement de mon état au lendemain d'une soirée (raisonnablement) alcoolisée en 2018, mais également après une soirée pizza+glace+gâteau en 2019.
• Après consommation d'alcool, surtout bière, je crois.
• Souvent après la nuit de sommeil. (Position prolongée et anarchique des cervicales et du dos, de la mâchoire ?) Surtout si froid dans la nuit ? Et surtout si la nuit succède à des automassages d'étirements des cervicales.
• En climat automnal/hivernal ?

EN RÉSUMÉ
• Foie fragile, appendicectomie, kyste thyréoglosse, talcage d'un pneumothorax bi-latéral spontané, malaises à l'effort…
• Mâchoire modifiée par extractions de dents de sagesse, de prémolaires, et le port d'un appareil dentaire durant l'enfance, et de deux nouvelles dents de sagesse adulte (env. 2013).
• Depuis des années, mastication principale voire exclusive du côté gauche, à cause de la présence côté droit d'une molaire trop sensible à la pression et qu'aucun dentiste n'accepte de dévitaliser comme son équivalente côté gauche.
• Plusieurs piqûres, de tique en 2005, puis de punaises (ou autres), et six ans de vie passés dans la forêt.
• Fréquentations de moisissures. Métaux lourds dans la bouche, dont cette expérience d'amalgame cassé presqu'avalé. Psoriasis, fissure anale, etc.
• À partir de 2016, sédentarité et très mauvaise posture de travail (quotidien et très soutenu) à l'ordinateur portable.
• Infection MST à la bactérie de méningite.
• Deux chocs à la colonne vertébrale, l'un au milieu du dos, l'autre aux (premières) cervicales.
• Après-midi de juillet 2016 passé dans un champ cultivé : parvo-virus, au moins… et ?…
• À partir de là, extrasystoles, puis douleurs intenses et brèves dans la tête, puis claquements violents et douloureux ATM gauche.
• Décembre 2017, en trois jours : meulage de la dent sensible, essai de reprise de mastication à droite, vaccination anti-grippe, footing exceptionnel, et aussitôt apparition des étourdissements et d'un crépitement derrière l'oreille/mâchoire gauche (qui disparaîtra très vite, sans revenir, sauf légèrement sous manipulation des cervicales sous un certain angle), crépitements et craquements des cervicales, "bugs" visuels et toniques, mais disparition des extra-systoles et des maux de tête fulgurants (supposés névralgiques).
• Fin décembre 2017 - mi-janvier 2018 : disparition de tous les symptômes, en trois semaines de vacances, mais après un nouveau footing exceptionnel, retour des étourdissements, craquement des (premières) cervicales, troubles neurologiques divers (problème de tonus (sensation de mollesse) de la jambe gauche, dysesthésies dans cette jambe et parfois ici et là sur tout le corps, étrange sensation au pliage du dos…), mâchoire à l'alignement chaotique avec claquements douloureux, angoisse, malaises, effondrement de l'état général…
 • 2018-2019
Alternance de mieux-être relatifs et de malaises, parfois profonds et inexpliqués, état apparemment aggravé par la consommation d'alcool ou autres, par les nuits de sommeil, par la station debout, chronicité et aggravation de l'instabilité/étourdissements en position debout (puis allongée voire assise désormais, dans une moindre mesure), soulagements de moins en moins efficaces (par massage du diaphragme ou du dos), aggravation des crépitements et craquements des premières cervicales et de l'état général devenu très faible, angoisse, épuisement, découragement profond, désocialisation, idées/envies de suicide, à bout…




2019 09 27

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[bio-logique]
À forte teneur en gras (80 %) et faible en glucides, le régime cétogène change fondamentalement le métabolisme du corps qui remplace le glucose par les matières grasses comme source d’énergie primaire. Les cétones sont un type de lipides ou gras, qui fournissent l’énergie aux muscles squelettiques, aux reins, au cœur et au cerveau.
(https://autismcanada.org/living-with-autism/treatments/biomedical/diets/ketogenic-diet/?lang=fr)
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[Régime Gaps.] Ce régime est extrêmement restrictif et n’a pas été validé scientifiquement. Malgré tout, beaucoup de parents d’autistes semblent le trouver quasi-miraculeux. Contre l’autisme, des modes alimentaires proches (sans gluten, sans lait, sans sucre) semblent aussi donner des résultats chez certains enfants. Certaines personnes l’utilisent aussi dans le traitement de la maladie de Lyme chronique, à l’instar de Judith Albertat, l’auteure de Lyme, les solutions naturelles. Il peut être essayé en cas de troubles de l’attention, d’autisme, de maladie auto-immune ou même de Lyme. De préférence avec l'aide d’une diététicienne ou d’un naturopathe qui le connaît.
(Le régime GAPS, par Lanutrition.fr, Publié le 08/11/2016, https://www.lanutrition.fr/bien-dans-son-assiette/les-regimes-sante/le-regime-gaps)




2019 09 28

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[noirage][philippe forest]
Chacun s’invente la religion qui lui paraît juste et digne. Je ne suis pas assez naïf pour ne pas réaliser que j’ai moi aussi ma religion. La conviction que je me suis faite que la mort est un scandale radical, dépourvu de sens, insusceptible d’être racheté dans l’économie d’une quelconque rédemption constitue l’article unique d’un « credo » dans lequel j’ai investi toute ma foi et auquel je me sais plus dogmatiquement attaché que le plus fanatique des fidèles ne l’est à son propre catéchisme. Devant la mort, il n’y a que des croyances. Elles ne se valent pas toutes. Mais toutes celles qui respectent la vérité tragique de l’existence témoignent de l’insoluble absurdité de la condition humaine et, en refusant cette absurdité ou bien en la revendiquant, elles finissent fatalement par lui donner sens.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. " de la religion et des rites")


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[noirage]
Mais la façon dont mon père a fini m’a souvent forcé à y penser : [  ] l’abattement soudain de ses derniers mois, l’inconsolable expression d’incompréhension et d’impuissance qui ne quittait plus cet homme dont toute l’existence avait été construite sur un idéal rigoureux d’engagement dans le monde [  ]
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. " de la religion et des rites")

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[  ] mesurer à quel point les croyances qu’on dit primitives règlent encore le monde d’aujourd’hui.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. " du deuil et de ses travaux forcés")


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[à cassandre]
Le mercredi 2 octobre 2019 à 13:19:22 UTC+2, karl  a écrit :

Salut Cassandre,
De passage en Bretagne, où me cloue un sérieux souci de santé (dont aucun médecin sur Paris pour l'instant ne trouve la cause ni donc le remède, depuis bientôt 2 ans), je prenais l'autre jour auprès de ma soeur des nouvelles de toute la famille Plantin (que tu penseras saluer de ma part ?), et voilà qu'elle me parle de ton goût voire ta passion pour le Japon : moi aussi, dis donc ! Et pas d'hier, ni assez studieusement encore, d'ailleurs, mais intensément. Au point de me dire que si je guéris un jour, voilà ce que par dessus tout je me promets de faire : d'honorer enfin ma vieille résolution d'aller y faire un tour un de ces jours. Ce que j'ai déjà manqué de peu en été 2014, quand un éditeur chinois m'a invité en Chine pour donner une série de conférences, mais une fois en Chine j'ai compris que l'escapade prévue vers le pays somme toute ennemi ferait un peu tache, un peu faute diplomatique. Mais aujourd'hui je me dis que la prochaine fois sera la bonne, allez, tant pis, sauf que d'après ce qu'il est convenu avec mon éditeur, ce serait pas avant 2022, et encore, à condition (que j'existe encore, déjà, et) que j'aille mieux et que je termine le bouquin qu'il attend de moi.
Du coup, en attendant, si tu voulais bien me dire deux mots de ta propre passion et ton expérience… Parce qu'on me dit que tu fais beaucoup mieux, toi, tu partages déjà carrément ta vie entre les deux pays ?! Wouah !! Le rêve…
Non ?
Tiens, l'autre jour, pour rêver encore un peu, du fond de mon pauvre état, je regardai pour la deuxième fois de suite ce documentaire, entre autres. Si ça te dit…
https://youtu.be/L5y4xKpsmXQ
… et de me raconter un peu, donc, tes propres pourquoi et comment, à toi... avec ce pays…
Sinon, t'inquiète, je passerai outre (voire outre-tombe ?) et te dis, euh... à bientôt, j'espère (en vie et bonne santé l'un comme l'autre, en tout cas toi !), par ici ou, qui sait, par là-bas ? ; )
kARL




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[bio-logique]
Légumes feuillus
https://infosante24.com/les-13-legumes-verts-feuillus-les-plus-sains/

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[physio-logique][psycho-logique]
[La maladie de Chron] On a longtemps pensé que le stress pouvait déclencher des crises. Cependant, les études réalisées jusqu’à présent semblent réfuter cette hypothèse.
((AF)…)

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[minimalisme]
Et je me suis dit que c'était le meilleur moment pour vous parler d'une tendance, justement de ceux qui ont renoncé à cette vie de palace. Ça s'appelle le mouvement minimaliste et ça ressemble à peu près à ça. Du blanc, du noir, du vide… Du vide… [  ] Voilà, du vide. [  ] Forcément, la personne qui a un petit peu lancé cette tendance est japonaise, c'est un garçon, il s'appelle Fumio Sassaki, et en 2015 il avait publié un bouquin qui s'appelait "Goodbye things", donc littéralement "Au revoir les choses". [  ] Le mouvement a pris de l'ampleur à travers le monde, et du Japon ça a vraiment conquis la planète, c'est devenu une philosophie, où on arrête d'accumuler des choses. Sur Instagram, il y a un hashtag qui est le "declutter", donc ça veut dire le désengorgement ou désencombrement, en anglais, et ça montre en fait tout ce dont les gens se débarrassent en ce moment pour faire du vide dans leurs appartements. Ça surfe un peu sur cette tendance Marie Kondo [  ]. Et puis, il y a aussi maintenant des influenceurs minimalistes, comme Joshua Becker, un américain [  ], [qui] a écrit "The minimalist home", un autre best-seller qui a eu un écho absolument international où les gens étaient super contents en disant : j'ai absolument tout bazardé chez moi et je suis super heureux. Il y en a même qui vont plus loin, qui décident carrément de renoncer à leur maison et à leur appartement pour habiter dans des espaces minuscules, pour être sûrs de ne pas avoir trop de choses. Il y a même une série qui leur est consacrée en ce moment sur Netflix, qui s'appelle "Tiny House Nation", donc "La nation des petites maisons" [  ]. Et je me suis dit qu'effectivement cette nouvelle philosophie de vie, bah c'était peut-être ça, la nouvelle vie de palace.
(Doriane … [chroniqueuse], Canal plus, L'info du vrai/Le mag, 25 sept. 2019 - [chronique] tendance au minimalisme, 0'15)

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[TP][àmouréinventer]
– Phil, tu as une petite amie ?
– Non.
– Trouves-en une…
– J'essaie.
– … et sois bien avec elle. Partage les choses. [  ]
(Magnolia [film], 19'35)


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[TP]
Ce truc-là aussi ça fout le camp ! Cette merde de chronologie de… Tu comprends ? J'arrive à me rappeler des choses, mais… pas dans l'ordre ! Tu vois ?
(Magnolia [film], 20'50)

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[noirage][maladie][suicide]
(Il tousse.) Je veux pas supporter ça plus longtemps.
(Magnolia [film], 21'15)

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[anthropo-logique][bio-logique][physio-logique]
Parce que c'est universel, les mecs. [  ] C'est anthropologique. C'est bio-logique. C'est animal.
(Magnolia [film], 26'30)

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[autophilosophe]
Vous vous imposerez une discipline.
(Magnolia [film], 27'10)

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[karl]
Personnage-victime : "Karl" (Karl Lessing). "Un beau garçon comme ça". "meurtrier de ce beau garçon". "pauvre Karl"."Vous n'êtes jamais allé chez Karl Lessing ?"."Un joli garçon comme lui"."un très beau garçon".
(Columbo [film], épisode "Viveca Scott, fondatrice d'une usine de cosmétiques, est menacés par son rival, David Lang".)

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[bio-logique][TP]
(scène près de la mer, entre Viveca et la jeune) Je vous ferai faire "une cure de désintoxication".
"Je crains que vous ayez perdu votre temps, excusez-moi."
(Columbo [film], épisode "Viveca Scott, fondatrice d'une usine de cosmétiques, est menacés par son rival, David Lang".)




2019 09 29


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(AF)
[minimalisme][brachy-logique]
… geste minimal…
… que les petits gestes génèrent souvent de grandes émotions.
… Ce style de danse minimaliste appelé "gaga".
(Arte, Metropolis, Tripoli (Liban) : Chorégraphe israëlienne  Sharon Eyal)


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L'association des anciens élèves du conservatoire national de Paris, Bernard de Crépy, Huguette Géliot
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Bon, si je me souviens bien, chère Catherine, tu es absente. Ça explique que tu n'aies pas encore téléchargé le WeTransfer (valable seulement 7 jours), que je risque donc de devoir re-uploder, de chez mes parents ; )
Pour le suivant, une question : est-ce que je détaille ces éventuels remerciements (ci-joints) en citant Bernard de Crépy et Huguette Géliot ?


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[de Pascale B.]

Le samedi 28 septembre 2019 à 22:55:24 UTC+2, Pascale Butel  a écrit :


Merci Karl des nouvelles de toi. Non, aucune lassitude de mon côté, tout signe de vie -quelle qu'elle soit- m'importe. J'aime beaucoup te lire, la façon que tu as d'orchestrer les mots est si singulière, tellement différente de tout ce que charrie la langue actuelle très appauvrie. Je te le redis, il y a tant de mouvement dans ta pensée, ta langue, ton écriture! Autant que dans la vivacité de la mer d'Iroise!
Se soigner naturellement n'est pas la seule possibilité (la nature n'est pas toujours si bonne qu'on le croit)... cela peut t'affaiblir aussi et certains médicaments permettent de vivre suffisamment mieux pour reprendre son souffle, son élan. Ce que je te souhaite infiniment!
Je reste persuadée et en attente qu'un jour nous fêterons ton sourire revenu avec force rires, joie, humour, soulagement! Et tu peux m'écrire quand tu veux, quand tu peux, j'en serai toujours heureuse. Parce qu'il faut bien "dire" aussi, la vie ça se parle aussi, ça peut passer par tous les canaux d'irrigation que l'on entrevoit comme possibles. Et puis je trouverais triste que tu choisisses le silence plutôt que l'échange. L'amitié, c'est le seul espace où tout peut converger librement. Pas d'enjeu, si ce n'est la présence à l'autre. La maladie, c'est aride, violent et sévère, et je suppose ce que tu endures, mais c'est une période de ton être présent, il y en aura d'autres bientôt. Je connais la maladie, pour moi-même et autour de moi pour des êtres que j'aime, mais cela n'empêche pas les liens d'exister et de se manifester avec grandeur!
J'espère que tu n'es pas tout à fait seul en Bretagne, même si le retrait s'avère parfois vital, essentiel, c'est sa durée qui mérite sans doute une mesure. Dis-moi.
De mon côté, je commence à en finir avec les plans, les projets (construits sur un magma de projections ou introjections, poids d'histoire, etc.), avec toutes ces chimères qui me figeaient. Je mets un pied devant l'autre, chaque jour, simplement, et je regarde, en m'étonnant de ne pas avoir compris plus tôt qu'il n'y avait rien à comprendre... Parfois il y a des rais de lumière, parfois non. Je travaille beaucoup, tout le temps, c'est devenu un mode de vie, intérieur et extérieur...
Je pense à toi comme à une belle rencontre de ma vie. Et je te souhaite de la vie belle à venir!
Pascale



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[bio-logique]
Les réponses du Pr. Isabelle Desguerre, neuropédiatre spécialiste des myopathies à l'hôpital Necker - Enfants malades :  "Certaines myopathies sont des maladies de la petite enfance. D'autres démarrent à l'âge adulte, où les premiers symptômes apparaissent après l'âge de 20 ans, 30 ans ou 40 ans… Les premiers symptômes d'une myopathie à l'âge adulte sont généralement une fatigabilité musculaire, des troubles de la marche, des difficultés à lever les bras, à monter les escaliers et parfois des manifestations cardiaques."
(https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-la-myopathie-se-declare-t-elle-a-tout-age-_5601.html)



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[bio-logique]
Intoxication aux métaux lourds : symptômes, tests, traitements Publié le janvier 31, 2016

(https://www.abcnaturopathie.com/intoxication-metaux-lourds-symptomes-traitement-test/)


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[àmouréinventer]
On ne doit jamais s'avouer que l'on s'aime – Le mystère de cet aveu est le principe vital de l'amour authentique et éternel.
(Novalis, Le monde doit être romantisé, ed. Allia)


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[épure]
[Ad Astra] Cette mise en espace dilate, agrandit, amplifie le nœud œdipien ; et en même temps, elle le dépouille, l’épure. Sur fond de grand monochrome noir constellé de faibles lueurs d’argent, le scénario grayen n’a jamais été aussi nu, linéaire, limpide, à l’os.
(Jean-Marc Lalanne, Les Inrockuptibles, http://www.allocine.fr/film/fichefilm-247520/critiques/presse/)


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[moyenhomme]
L’œuvre de James Gray jouit d'une reconnaissance critique plus grande en Europe qu'aux États-Unis. Comme l'explique Didier Péron, critique à Libération :  « James Gray, [  ] n’est pas ironique, il déteste l’action, l’esbroufe. Il parle aux adultes, pas aux ados,[  ]. C’est un cinéaste qui, pour les Américains, est très surestimé en Europe. Ils ne comprennent pas. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Gray_(r%C3%A9alisateur)


2019 09 30

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Bonjour,
Pour raison d'aggravation de mon état de santé, et n'ayant (donc) pas réussi à obtenir les examens qu'on m'a prescrits. Je suis dans un état de grande faiblesse, auprès de ma famille en Bretagne. Je ne pourrai pas me rendre au rdv fixé le 1 octobre à 15h40 avec le Dr Belkacem. Merci de prendre en compte cette information, et si possible de me fixer un rdv ultérieur. À partir du mois de novembre ? J'espère (eh oui, encore) être en état, cette fois, et à jour dans mes examens. (J'ai écrit ce presque même mail, l'autre jour, à l'adresse : bcrv@chiv.fr)
Merci de me confirmer la bonne réception de ce message et une prochaine date ?
Cordialement,
Karl Dolédec




2019 10 01

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[taisage][otteur][TP]
Faire œuvre de silence – sur Le Ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena, Par Sylvie Tanette
(https://aoc.media/critique/2019/10/01/faire-oeuvre-de-silence-sur-le-ghetto-interieur-de-santiago-h-amigorena/)

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Philippe fernandez, adresse
145 bis avenue de Choisy 75013 Paris

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[amphibo-logique]
Modalisation : présence, dans le discours, de marqueurs du doute et de l'incertitude.
(Clique, Canal +, du 30 sept 2019)


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Un grand univers immobile et indifférencié [l'hôpital] veille dans la marge du monde où s’agitent insoucieusement les vivants.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "de la mélancolie hospitalière I")


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[noirage][moyenhomme][défausophie][TP][pour les postiers]
    Une grande mélancolie règne sur l’hôpital. Elle est d’autant plus puissante qu’elle s’exerce dans les services où l’échec médical est la règle, où le cancer, le sida, toutes les affections incurables, les formes les plus rédhibitoires de déséquilibre psychique, la vieillesse enfin ne laissent pas d’autre perspective au malade qu’une mort plus ou moins différée. Cette mélancolie gouverne les esprits qui réagissent contre elle, en secouent l’inertie comme ils peuvent, affichant tous les signes extérieurs d’un optimisme d’autant plus pathétique que la réalité la plus lourde le contredit de façon continuelle, cruelle et ironique. La plupart des médecins, des infirmiers, tout le personnel hospitalier ont décidé une bonne fois pour toutes de pratiquer une sorte de politique volontariste de la bonne humeur qui deviendrait assez vite insupportable s’il n’était immédiatement évident qu’elle ne sert qu’à masquer son contraire : une interminable tristesse qui confine souvent au désespoir, pousse tantôt à l’amour, tantôt à la haine du malade, et se solde par le lent abattement, le désinvestissement, le dégoût de tout, et parfois l’écroulement nerveux.
    La mélancolie hospitalière, on peut l’attribuer à l’angoisse proprement métaphysique que suscite le spectacle de la souffrance. De ce spectacle, l’individu provisoirement épargné par le sort parvient à se détourner, remettant à plus tard le moment de la méditation, espérant même qu’une disparition inattendue et soudaine (la mort subite, la mort idéale) lui permettra d’en faire complètement l’économie. Mais le médecin, l’infirmier, est rivé par profession à la réalité dont les autres se tiennent autant que possible éloignés. Il lui faut recourir à toutes sortes de stratagèmes pour obtenir le soulagement d’une diversion mentale qu’il acquiert souvent grâce au secours d’une foi laïque ou religieuse mais également par la pratique spontanée de l’indifférence hargneuse, de l’abêtissement volontaire, du cynisme tranquille — le cynisme surtout qui, comme on le sait, devient souvent comme une seconde nature chez les médecins.
[  ]
Mais l’hôpital est l’espace irrésolu où s’affrontent deux logiques inconciliables : celle de l’idéologie et celle du réel. D’un côté, il doit collaborer au mensonge qui fait sa justification sociale et prétendre qu’il est, techniquement et économiquement, capable d’offrir ce corps parfait — éternellement jeune, beau et sain — qu’exige le désir unanime et pour lequel il prétend à une rétribution nécessaire et méritée. Mais, de l’autre, il ne peut complètement fermer les yeux sur la criante vérité dont sa pratique même le transforme en témoin : que la mort et la vieillesse existent pour tous, que le handicap et la maladie font continuellement tomber en morceaux ce fantasme narcissique que ne peut pas même garantir la lame la plus adroite du chirurgien esthétique, la parole du psychothérapeute le plus doué.
    Tous ceux qui travaillent la matière humaine sont soumis à ces deux exigences contraires. Je veux dire : les médecins, les infirmiers, les psychanalystes et les psychologues, les enseignants et les travailleurs sociaux. Et s’ils n’acceptent pas de collaborer au mensonge social — ne soyons pas trop compatissants avec eux : ils le font le plus souvent —, ils éprouvent chaque jour ce déchirement qui les laisse inquiets et les plonge dans un désespoir irrésolu. Car il y a un malheur médical. Et c’est avec lui — contre lui aussi — que s’exprime la protestation même qui, malgré tout, conserve encore vive en nous la revendication de rester humains.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "de la mélancolie hospitalière I")

+
    Une grande mélancolie règne sur l’hôpital. Elle est d’autant plus puissante qu’elle s’exerce dans les services où l’échec médical est la règle, où le cancer, le sida, toutes les affections incurables, les formes les plus rédhibitoires de déséquilibre psychique, la vieillesse enfin ne laissent pas d’autre perspective au malade qu’une mort plus ou moins différée. Cette mélancolie gouverne les esprits qui réagissent contre elle, en secouent l’inertie comme ils peuvent, affichant tous les signes extérieurs d’un optimisme d’autant plus pathétique que la réalité la plus lourde le contredit de façon continuelle, cruelle et ironique. La plupart des médecins, des infirmiers, TOUT LE PERSONNEL HOSPITALIER ONT DÉCIDÉ UNE BONNE FOIS POUR TOUTES DE PRATIQUER UNE SORTE DE POLITIQUE VOLONTARISTE DE LA BONNE HUMEUR QUI DEVIENDRAIT ASSEZ VITE INSUPPORTABLE S’IL N’ÉTAIT IMMÉDIATEMENT ÉVIDENT QU’ELLE NE SERT QU’À MASQUER SON CONTRAIRE : une interminable tristesse qui confine souvent au désespoir, pousse tantôt à l’amour, tantôt à la haine du malade, et se solde par le lent abattement, le désinvestissement, le dégoût de tout, et parfois l’écroulement nerveux.
    La mélancolie hospitalière, on peut l’attribuer à L’ANGOISSE PROPREMENT MÉTAPHYSIQUE QUE SUSCITE LE SPECTACLE DE LA SOUFFRANCE. DE CE SPECTACLE, L’INDIVIDU PROVISOIREMENT ÉPARGNÉ PAR LE SORT PARVIENT À SE DÉTOURNER, REMETTANT À PLUS TARD LE MOMENT DE LA MÉDITATION, ESPÉRANT MÊME QU’UNE DISPARITION INATTENDUE ET SOUDAINE (LA MORT SUBITE, LA MORT IDÉALE) LUI PERMETTRA D’EN FAIRE COMPLÈTEMENT L’ÉCONOMIE. Mais le médecin, l’infirmier, est rivé par profession à la réalité dont les autres se tiennent autant que possible éloignés. Il lui faut recourir à toutes sortes de stratagèmes pour obtenir le soulagement d’une diversion mentale qu’il acquiert souvent grâce au secours d’une foi laïque ou religieuse mais également par la pratique spontanée de l’indifférence hargneuse, de l’abêtissement volontaire, du CYNISME TRANQUILLE — LE CYNISME SURTOUT QUI, COMME ON LE SAIT, DEVIENT SOUVENT COMME UNE SECONDE NATURE CHEZ LES MÉDECINS.
[  ]
MAIS L’HÔPITAL EST L’ESPACE IRRÉSOLU OÙ S’AFFRONTENT DEUX LOGIQUES INCONCILIABLES : CELLE DE L’IDÉOLOGIE ET CELLE DU RÉEL. D’un côté, il doit collaborer au mensonge qui fait sa justification sociale et prétendre qu’il est, techniquement et économiquement, capable d’offrir ce corps parfait — éternellement jeune, beau et sain — qu’exige le désir unanime et pour lequel il prétend à une rétribution nécessaire et méritée. Mais, de l’autre, il ne peut complètement fermer les yeux sur la criante vérité dont sa pratique même le transforme en témoin : que la mort et la vieillesse existent pour tous, que le handicap et la maladie font continuellement tomber en morceaux ce fantasme narcissique que ne peut pas même garantir la lame la plus adroite du chirurgien esthétique, la parole du psychothérapeute le plus doué.
    Tous ceux qui travaillent la matière humaine sont soumis à ces deux exigences contraires. Je veux dire : les médecins, les infirmiers, les psychanalystes et les psychologues, les enseignants et les travailleurs sociaux. Et s’ils n’acceptent pas de collaborer au mensonge social — ne soyons pas trop compatissants avec eux : ils le font le plus souvent —, ils éprouvent chaque jour ce déchirement qui les laisse inquiets et les plonge dans un désespoir irrésolu. Car il y a un malheur médical. Et c’est avec lui — contre lui aussi — que s’exprime la protestation même qui, malgré tout, conserve encore vive en nous la revendication de rester humains.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "de la mélancolie hospitalière I")


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[pour gilles]
La route la plus dangereuse de France : la RCEA (de Bordeaux à Mulhouse)
(TMC, 90' enquêtes, record d'accident : enquête sur la route la plus dangereuse de France.)




2019 10 02



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[neutralisage][épure]
Mon goût de toujours pour l'épure, l'abstractisation (cf. les illustrations sur mon manuel d'anglais de 5e), car elle contient l'effacement propre à la vie ?

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[neutralisage][épure]
L'effacement est propre au "cessus" de la vie. (Au processus.)

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[noirage][neutralisage][épure]
La vie : le foisonnement et l'épure, prolifération et élimination à la fois, dans le même temps.



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[M][esth:éthique][épure][minimalisme][minimaximalisme]
On parle toujours de Kubrick souvent un peu trop vite comme un auteur incroyablement sophistiqué, c'est aussi un metteur en scène qui va incroyablement bien à l'essentiel, et avec une pureté, une épure très impressionnante. Et l'oeil rouge de Hal 9000, le ton égal de Hal 9000 s'avançant vers la mort, c'est la preuve de ça.
(La méthode scientifique - 20 09 2019 - Cinéma : la SF en quête d'auteurs, 33')
+
– Et mais surtout, il y a une composition des plans à l'intérieur de la station qui est un juste un bonheur à regarder. Et comme c'est Tarkovski, on a le temps de profiter de la composition.
– Vous voulez dire que les plans sont un peu longs ?
– Non, ils sont pas un peu longs, ils sont longs et c'est très bien comme ça. Il y a beaucoup de films qui essaient [  ] justement de ralentir le rythme, [  ] dans une espèce de posture d'auteur, où il y a rien à regarder. Alors que chez Tarkovski, oui, il y a des choses à regarder, c'est intéressant d'avoir le temps de regarder la composition, il y a pas de gras dans les décors. Kubrick fait ça aussi énormément, on a plein de moments où, oui, on a le temps de regarder et c'est fait pour, parce que c'est complexe ce qu'il y a à l'image, parce que rien n'est placé au hasard, et ça a un sens d'avoir tous ces éléments-là. Et, oui, il y a le temps, du coup, d'avoir ce contact émotionnel, de se poser la question, de regarder, de voir l'objet qui est là, on sait pas trop ce que c'est, et vraiment de profiter du rythme aussi [  ].
(La méthode scientifique - 20 09 2019 - Cinéma : la SF en quête d'auteurs, 46')

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[minimalisme][brut][otteur][minimaximalisme]
La chorégraphe Sharon Eyal mélange l'électro et le ballet, le pessimisme et l'hédonisme, le geste minimal et l'émotion maximale. [  ]
Son leitmotiv : « Je veux voir des ailes, pas des bras ». Ça veut dire avant tout de la légèreté. Ce n'est pas si facile à obtenir, vu le décor choisi : un parking brutaliste à plusieurs étages dans le sud de Londres, c'est là qu'Eyal a mis en scène sa dernière chorégraphie [  ].
(Arte - Metropolis - 27 09 2019 - Tripoli (Liban)La culture en Pologne / Alejandro Jodorowsky / Udo Lindenberg, 17'30)
+
Sharon Eyal a appris de son professeur, le chorégraphe "Oana Naharine"?, que les petits gestes génèrent souvent de grandes émotions. [  ] C'est aussi "Naharine"? qui lui style de danse minimaliste appelé "gaga". Elle l'a depuis longtemps développé, et se l'est approprié. Aujourd'hui encore, c'est la base de toutes les créations de son ensemble L.E.V..
(Arte - Metropolis - 27 09 2019 - Tripoli (Liban)La culture en Pologne / Alejandro Jodorowsky / Udo Lindenberg, 22')



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[TP][LT]
35 ans plus tard, [  ] l'amour est resté. Udo [Udo Lindenberg] est un habitué de l'Est de la république. Il a un faible pour Leipzig [  ]. Le voilà de retour cette fois-ci en tant que peintre. Le thème ? Sa relation avec l'Est. [  ] Comment est-ce arrivé ? « C'est venu comme ça, [  ] en passant. Comme un hobby. Comme des graffitis, les gens qui se mettent en route et taguent un peu partout, font leur(s) truc(s), quoi. »
[  ]
Udo est à la fois amateur et génial. Il n'a jamais appris à peindre.
« Tu ne dois pas apprendre les règles dans une académie ou ailleurs où ils vont te dire "non, ça ne marche pas comme ça ni comme ça". Oublie toute cette merde. Je n'ai pas pris une seconde des cours de dessin ou de peintre. Simplement comme ça, hop. Ça vient comme ça, d'un coup. Comme mon chant. Ça non plus je l'ai appris nulle part, non ? Comme un courant d'air tout d'un coup dans la rue. Tu comprends ? Ne pas l'avoir appris et le faire quand même, c'est mon truc. » [  ]
Faire, tout simplement. Y aller. Peu importe ce que disent les autres. Ça marche, auprès des habitants de Leipzig. Après tout, c'est de là qu'est partie la révolution pacifique de 1989. [  ]
[Dr Alfred Weidinger (directeur de musée) :]« Les Allemands de l'Est ne se laissent pas facilement duper. Ils voient  tout de suite si quelqu'un est authentique ou pas. C'est une des raisons. Ils ont vu qu'il était absolument authentique. Et c'est pour ça qu'ils le portent dans leur coeur. [  ] C'est tellement simple à faire. Et c'est toujours ce qu'il a fait [  ], il agit sur les gens, il va vers eux, il les valorisent. »
C'est notamment pour cela qu'il donne un concert intime dans un appartement, pour ces amis de Leipzig. [  ] Ce qui sonne kitsch chez les autres, sonnent vrai chez lui. [  ]
« Voilà, exprès pour Leipzig. [  ] Un truc génial. »
(Arte - Metropolis - 27 09 2019 - Tripoli (Liban)La culture en Pologne / Alejandro Jodorowsky / Udo Lindenberg, 3')

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[pour sandra]
Deuxième sujet. Modérément en Pologne…
(Arte - Metropolis - 27 09 2019 - Tripoli (Liban)La culture en Pologne / Alejandro Jodorowsky / Udo Lindenberg)

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[pour Lou]
Dernier sujet de l'émission, 35'30.
Si c'est encore d'actualité, et si tu veux le rencontrer (voire en guérir ? ; ), facile, apparemment il habite dans le quartier de la gare de Lyon.
(Arte - Metropolis - 27 09 2019 - Tripoli (Liban)La culture en Pologne / Alejandro Jodorowsky / Udo Lindenberg)


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[TP][noirage]
Imagine-toi. Pendant dix années, j'ai souffert chaque seconde de mon existence. Et tout est pour le bien. Parce que grâce à ça, je fais maintenant ce que je fais aujourd'hui. Je suis devenu un être humain. J'ai connu la souffrance. Avant, je l'avais pas connue.
(Arte - Metropolis - 27 09 2019 - Tripoli (Liban)La culture en Pologne / Alejandro Jodorowsky / Udo Lindenberg)


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[postsexuel][liste]
Calmos, bertrand blier
Lost in translation, sofia coppola



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[brachy-logique][formule][minimalisme][fragmentage][hoptique]
Ce qui va créer le blocage, ce qui va l'entretenir, c'est quand le système de régulation de l'équilibre est pris en défaut. Et il peut être pris en défaut par une infinité de facteurs : par un choc, par des contraintes, par une position prolongée désagréable, par un stress physique, par un stress psychologique…bref, j'en passe. En gros, quand le système de régulation [de l'équilibre] est pris en défaut, il envoie un message au muscle, [  ] de rester en contraction constante, c'est-à-dire d'être spasmé. Et un muscle qui est spasmé, il bloque le mouvement. Et par cette contraction, il bloque l'articulation. Et c'est ça qu'on appelle un blocage. Alors, [  ] ce système de régulation s'appelle la proprioception. Et la proprioception donne un nouveau repère de symétrie, [  ] qui n'est pas un repère cohérent. [  ] Parfois le corps va s'adapter, et va compenser ce nouveau système d'équilibre. En revanche, quand la compensation ou quand le blocage est à l'origine des douleurs ou des plaintes du patient, c'est à ce moment-là que l'ostéopathe intervient.
Pour être bien réalisée, la manipulation dont on parle doit respecter deux principes qui sont indissociables : la manipulation doit effectuer un tout petit mouvement, et de manière très rapide. [  ] On pourrait penser qu'il suffit d'étirer ce muscle [spasmé, contracté, raccourci], mais [  ] le problème, c'est que lorsqu'on étire un muscle spasmé, ça peut faire mal et en plus ça ne débloque rien. [  ] Quand on étire un muscle, il a un réflexe, qui s'appelle le réflexe myotatique, de se contracter. Alors, comme on ne peut pas utiliser l'étirement pour relâcher le muscle spasmé, l'ostéopathe, par sa vitesse de manipulation va au-delà du réflexe de contraction, pour donner une nouvelle information au muscle, qu'il peut être au repos, et c'est ça qui permet à l'articulation de bouger à nouveau. Ensuite, la manipulation, comme je vous disais, va être faite sur un tout petit mouvement.
[  ]
(La Chaine Santé - pourquoi les ostéopathes font craquer, 3'20)


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[TP][diét:éthique]
Je ne raconterai pas non plus les six mois que nous avons vécus ainsi, complètement à l’écart du monde, puisque j’en ai déjà fait le récit dans Toute la nuit. Sans doute, dans cet isolement absolu que nous avions voulu, avons-nous inventé notre propre manière de survivre mentalement et physiquement à l’épreuve que nous venions de vivre. La rupture de tout lien avec autrui, l’abandon du corps au sommeil, l’extase de l’esprit livré au pur mouvement du temps, l’agonie systématiquement subie du chagrin, le désœuvrement de l’ennui le plus rigoureux, toutes sortes d’interdits que nous nous imposions pour rompre le fil de notre existence ancienne afin de ne jamais oublier que ce fil avait été définitivement rompu, le travail obsessif de la mémoire qui passait par l’entretien de la tombe, la recollection de toutes les vieilles photographies — à quoi s’est alors consacrée Hélène —, toutes ces choses furent sans doute pour nous comme des rites que nous avons improvisés et dont je vois bien à quel point ils ressemblent à ceux dont parle Frazer et auxquels l’humanité a toujours eu recours.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "du deuil et de ses travaux forcés (II)")



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(AF)
[minimalisme]
[  ] En fait, tout ça était un petit peu lisse, et évidemment lisse comme l'iphone, et l'iphone, tous ceux qui ont un iphone ont le problème, c'est tellement lisse que ça nous tombe des mains. Et je me suis qu'en fait c'était là le problème. Le problème, c'est que le véritable mort-vivant d'Apple, c'était le minimalisme. En fait, ce minimalisme, il a même un nom, le véritable mort-vivant d'Apple, c'est Dieter Rams, c'est-à-dire la légende de chez "Braun"?, le prophète du minimalisme, dont Jonathan Ive, le designer d'Apple, a copié presque toutes les créations des années 60-70, on le voit, c'est assez frappant. Je crois, en fait, que le minimalisme, on n'en peut plus. D'ailleurs, Jonathan Ive lui-même n'en peut plus, parce qu'il a quitté Apple cet été, donc clairement on est à la fin d'un cycle. Et donc, ce sera bientôt fini, du minimalisme. Pas cette année, mais on voit des signes un petit peu apparents. Par exemple, …

(Aurélien Bellanger,  …, 1'45'')



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± Il faudrait que je pense à un truc positif pour (m'en)dormir. Un truc qui me fasse rêver… [Fantasme légèrement sexuel.]
Oui, enfin qui puisse me faire dormir quand même.
(Comme un avion [film])


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En cas de crise d’angoisse, la première chose à faire est de se concentrer sur sa respiration. En effet, la ralentir (en respirant dans un sac en papier par exemple) permet souvent de dissiper le malaise.
(https://www.maxisciences.com/crise-angoisse/crise-d-angoisse-symptomes-que-faire-et-comment-calmer-une-crise-d-angoisse_art36542.html)



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11 astuces pour calmer une crise d’angoisse

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Les crises d’angoisse sont des poussées soudaines et intenses de peur, de panique ou d’anxiété. Elles sont oppressantes et présentent des symptômes physiques et émotionnels. De nombreuses personnes qui en souffrent peuvent avoir des difficultés à respirer, transpirer abondamment, trembler, et sentir des palpitations cardiaques. (Voir notre article : qu’est ce qu’une crise d’angoisse ?)
Certaines personnes ressentent également une douleur à la poitrine et un sentiment de détachement de la réalité ou d’eux-mêmes. Elles peuvent ressentir l’impression d’avoir une crise cardiaque. D’autres ont cru avoir eu un accident vasculaire cérébral.
Les crises d’angoisse peuvent être effrayantes et vous toucher rapidement.
Voici 11 astuces que vous pouvez utiliser pour les calmer.

Utilisez la respiration profonde
Si l’hyperventilation est un symptôme d’une crise, qui peut augmenter la peur, la respiration profonde peut réduire les symptômes de panique. Si vous êtes capable de contrôler votre respiration, vous aurez moins de chances de ressentir l’hyperventilation qui aggraverait les autres symptômes – et la crise elle-même.
Concentrez-vous en prenant de profondes inspirations par la bouche et sentez l’air remplir lentement votre poitrine et votre ventre, puis laissez le ressortir.
Inspirez en comptant jusqu’à quatre, attendez une seconde, puis expirez en re-comptant jusqu’à quatre.
Prenez conscience que vous avez une crise d’angoisse
En prenant conscience que vous avez une crise d’angoisse plutôt que de penser à une crise cardiaque, vous savez que ça n’est que temporaire, qu’elle passera et que vous allez bien.
Éliminez la peur que vous soyez en train de mourir ou que la catastrophe imminente se profile car il s’agit de deux symptômes de la crise d’angoisse.
Cela peut vous permettre de vous concentrer sur d’autres techniques pour réduire vos symptômes.
Fermez les yeux
Certaines crises d’angoisse proviennent de déclencheurs qui vous submergent. Elle peuvent être alimentées par un environnement au rythme rapide avec beaucoup de stimuli.
Pour les réduire, fermez les yeux pendant votre crise. Cela peut bloquer tous les stimuli supplémentaires et faciliter la concentration sur votre respiration.
Pratiquez la pleine conscience
La pleine conscience peut vous aider à vous situer dans la réalité de ce qui vous entoure.
Dans la mesure où les crises d’angoisse peuvent provoquer un sentiment de détachement ou de séparation de la réalité, la pleine conscience peut les combattre à l’approche ou à l’événement.
Concentrez-vous sur les sensations physiques que vous connaissez, comme vous enfoncer les pieds dans le sol ou sentir la texture de votre jean sur vos mains. Ces sensations spécifiques vous ancrent dans la réalité et vous donnent un objectif sur lequel vous concentrer.
Trouvez un objet de focus
Certaines personnes trouvent efficace le fait de choisir un seul objet sur lequel concentrer toute leur attention lors d’une crise d’angoisse.
Choisissez en un bien en vue et prenez conscience de tout ce qui est possible.
Par exemple, vous remarquerez peut-être que l’aiguille de l’horloge tremble quand elle trotte et qu’elle est légèrement tordue.
Décrivez les motifs, la couleur, les formes et la taille de l’objet. Concentrez toute votre énergie sur cet objet et vos symptômes d’angoisse pourraient s’atténuer.
Utilisez des techniques de relaxation musculaire
Tout comme la respiration profonde, les techniques de relaxation musculaire peuvent vous aider à arrêter votre crise d’angoisse en contrôlant le plus possible votre corps.
Détendez consciemment un muscle à la fois, en commençant par quelque chose de simple, comme les doigts d’une main, et parcourez ainsi votre corps.
Les techniques de relaxation musculaire seront plus efficaces si vous les avez déjà pratiquées.
Imaginez votre havre de paix
Quel est l’endroit le plus relaxant au monde auquel vous pouvez penser?
Une plage ensoleillée avec un doux bruit de vagues? Un chalet à la montagne?
Imaginez-vous là-bas et essayez de vous concentrer le plus possible sur les détails. Imaginez-vous en train de sentir le sable chaud recouvrir vos orteils ou de sentir l’odeur forte des pins. Cet endroit doit être calme, calme et reposant. Pas de rues de New York ou de Hong Kong, peu importe combien vous aimez les villes dans la vie réelle.
Prenez des benzodiazépines
Les benzodiazépines peuvent aider à traiter les crises d’angoisse si vous en prenez une dès que vous sentez l’attaque se déclencher.
S’agissant d’un médicament sur ordonnance, vous aurez besoin d’une consultation auprès d’un médecin.
Ce médicament peut créer une forte dépendance et le corps peut s’y habituer au fil du temps. Il ne doit être utilisé qu’avec parcimonie et seulement en cas de besoin extrême.
Faites des exercices légers
Les endorphines permettent la régulation du rythme cardiaque.
Inonder notre corps d’endorphines peut améliorer notre humeur.
Parce que vous êtes stressé, choisissez des exercices légers et doux pour le corps, comme la marche ou la natation. Exception faite si vous hyperventilez ou avez du mal à respirer. Faites ce que vous pouvez pour reprendre votre souffle en premier.
Gardez de la lavande à portée de main
La lavande est reconnue pour ses propriétés apaisantes et de soulagement du stress. Elle peut aider votre corps à se détendre.
Si vous savez que vous êtes sujet aux crises d’angoisse, gardez une huile essentielle de lavande à portée de main. Mettez-en sur vos avant-bras lorsque vous en sentez monter une et respirez ce parfum.
Vous pouvez également essayer de boire du thé à la lavande ou à la camomille. Les deux sont relaxants et apaisants.
La lavande ne doit pas être associée aux benzodiazépines. Cette combinaison peut provoquer une somnolence intense.
Répétez un mantra
Répéter un mantra dans votre tête peut être relaxant et rassurant. Cela peut vous donner quelque chose auquel vous accrocher lors d’une crise de panique.
Que ce soit simplement «ça va passer» ou un mantra qui vous parle personnellement, répétez-le en boucle jusqu’à ce que vous sentiez que la crise s’estompe.
(https://www.lebipolaire.com/11-astuces-arreter-crise-angoisse/)















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[pour philippe]
On n'est pas systématiquement contaminé par une piqûre de tique, et peut-être pas toujours par la borrelia. Elle n'est pas la seule bactérie qui puisse détraqué un corps sans vraie défense. J'ai eu d'autres choses, c'est d'abord ça qu'on recherche avant de s'attaquer, par défaut et sans faire dans le détail, à la borrelia, et à mon propre intestin, car hélas ça fait pas dans le détail. Si ce n'est ce que propose Judith Albertat, mais la méthode est plus longue et coûteuse, mais plus saine, et même plus efficace sur le fond. Sauf que, voilà…








2019 10 03


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  Centre Hospitalier Universitaire de Rennes  2 rue Henri Le Guilloux 35033 Rennes cedex 9  Tél. : 02 99 28 43 21


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À Télécharger :
Comme un avion
Une vision du futur : l'art transgénique…
Arte, les derniers jours de l'Allemagne de l'est, documentaire

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[amphibo-logique]
± … on pouvait le comprendre d'une façon ou d'une autre.
(Arte, les derniers jours de l'Allemagne de l'est, documentaire)


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Quand les choses nous échappent, en revenir à notre respiration qui nous échappe.
Quand une réaction t'échappe, en revenir à ta respiration qui t'échappe.
Les choses aussi à mesure que notre respiration nous échappe.


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(V)
Signe lecture/player : ▶


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Comment débloquer le diaphragme & détendre le plexus solaire?

Le diaphragme est le muscle de la respiration qui délimite votre thorax et votre abdomen. Il est situé juste en dessous des poumons. C'est le diaphragme qui permet votre inspiration et votre expiration. Sachant que votre respiration est ce qui vous maintient en vie à chaque seconde, il est évident qu'un diaphragme bloqué, ou même légèrement tendu, entraînera de très nombreux problèmes de santé, au niveau physique, émotionnel et mental.
Je m'appelle Loris Vitry, je suis professeur de Yoga et coach en respiration. Au travers de mes formations en ligne, j'ai déjà aidé des milliers de personnes à débloquer rapidement leur diaphragme pour détendre leur plexus solaire (milieu de la poitrine juste en dessous de la jointure des côtes). Ce simple déblocage du diaphragme et de la respiration libère la plupart du temps l'individu d'un mal-être qui le ronge depuis plusieurs années!
Sur cette page que je vous conseille de lire attentivement, je vais vous exposer la seule et unique solution pour dénouer votre plexus solaire et débloquer DURABLEMENT votre diaphragme tendu. Voyons dans un premier temps la cause et la signification d'un diaphragme coincé ou bloqué.
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Le diaphragme est un muscle extrêmement sensible au stress, à la peur, aux chocs émotionnels et aux traumatismes psychologiques. Depuis votre naissance, chaque petit stress que vous avez vécu est venu perturber votre respiration en bloquant votre diaphragme.
Au fil des années, toutes ces petites tensions et contractions causées par des petits traumatismes émotionnels réguliers ont formé une réelle prison, un verrou puissant, un sérieux blocage de votre diaphragme et donc de votre respiration.
Au lieu de respirer et de vivre pleinement avec des respirations souples et libres, vous respirez à moitié et vivez à moitié. Inutile de vous dire que cette sous-respiration va engendrer un grand mal-être intérieur, physique et psychique. Si vous avez du mal à respirer profondément, si vous avez une difficulté à vous oxygéner, si votre respiration est bloquée, vous êtes sur le bon site.
Quelle est donc la cause et la signification d'un diaphragme contracté et bloqué ? Un passé émotionnel douloureux, un passé vécu dans le stress et l'anxiété, un passé ballotté par les chocs psychologiques, bref un passé qui a besoin d'être guéri et oublié. Pour cela, il faut libérer votre diaphragme coincé par ses tensions, il faut libérer votre respiration de sa prison émotionnelle.
La seule solution : débloquer votre diaphragme... Mais avant de vous expliquer comment détendre votre plexus solaire et dénouer votre diaphragme, voyons d'abord le fardeau que peut nous faire vivre une respiration bloquée...
Problème de diaphragme noué? Les symptômes

Des millions de gens souffrent sans le savoir d'un diaphragme tendu. Malheureusement, ces personnes se focalisent sur le symptôme en traitant leur problème spécifique sans réaliser que la cause première est un blocage du diaphragme.
Difficulté à respirer
Votre diaphragme est le muscle de votre respiration. Situé sous les poumons, c'est lui qui va tracter les poumons sur l'inspiration et l'expiration. Sans le diaphragme, les poumons ne pourraient ni se remplir ni se vider. Mais imaginez la situation si vous avez un diaphragme bloqué ? C'est le début de votre dégénération car vous aurez du mal à respirer.
Ce qui vous maintient en vie à chaque seconde; votre respiration; n'est plus possible normalement car votre diaphragme est trop tendu pour remplir et vider pleinement vos poumons. Cette difficulté à respirer va engendrer une mauvaise oxygénation du corps et donc un mauvais fonctionnement de tous vos organes, notamment de votre cerveau qui consomme plus de 30% de votre oxygène quotidien.
Un diaphragme bloqué, une difficulté à bien respirer, entraînent donc un mauvais fonctionnement de votre corps mais aussi de votre esprit. Maladies physiques et agitations mentales seront au rendez-vous!
Plexus solaire douloureux
Le plexus solaire se situe au milieu de votre poitrine, plus précisément juste en dessous de votre sternum (jointure des côtes). C'est le "creux de l'estomac" juste en dessous du sternum et au dessus de votre ventre. La zone du plexus solaire est extrêmement importante car c'est un carrefour de votre corps. Nerf vague qui contrôle vos intestins et votre digestion, système nerveux para-sympathique qui apaise votre organisme, réseau sanguin artériel qui capte l'oxygène des poumons pour être ensuite distribué dans tout votre corps par la pompe du coeur, bref votre plexus solaire est véritablement le coeur de la machine humaine.
Pour faire tourner cette machinerie parfaitement rythmée et organisée, il faut un élément crucial : un diaphragme libre de toutes tensions qui va masser à longueur de journée votre plexus solaire. Sur chaque inspiration/expiration, le diaphragme va masser votre coeur et l'aider à pomper le sang dans tout votre corps. Le diaphragme va masser vos viscères, c'est à dire tous vos organes digestifs ainsi que vos intestins afin de permettre une bonne digestion.
Imaginez un seul instant un diaphragme bloqué ? Premièrement, votre plexus solaire va devenir tendu et douloureux. Vous aurez comme une barre, une boule, un noeuf au niveau du ventre, du plexus solaire. C'est tout simplement un zone qui n'est plus massé de l'intérieur car votre diaphragme est bloqué.
Mal de dos
Votre diaphragme est attaché sur tous les contours des côtes, mais surtout au niveau de la colonne vertébrale. Un diaphragme tendu et bloqué va exercer une pression anormale sur les vertèbres où elles sont attachées. Cela va engendrer des douleurs dorsales et ce fameux mal de dos. Le point dans le milieu du dos qui fait mal, la nuque tendue, les lombaires et le bas du dos bloqué, ne cherchez pas plus loin, vous avez un diaphragme noué par les tensions et le stress.
Fatigue chronique
Votre énergie est produite à l'intérieur de vos milliards de cellules. Pour produire des molécules énergétiques d'ATP (adénosine triphosphate), vos cellules ont besoin de glucose (nourriture) et d'oxygène (respiration) pour oxyder votre nourriture. Le produit de cette réaction chimique est la produit d'énergie et de chaleur.
Mais si vous avez un blocage du diaphragme, votre apport d'oxygène sera insuffisant pour produire de l'énergie. Le résultat est une fatigue chronique qu'aucun stimulant ne pourra guérir. Vous devez obligatoirement débloquer votre diaphragme pour respirer correctement et bien oxygéner votre corps tout entier pour produire un maximum d'énergie.
Frilosité excessive
La température de votre corps est maintenue par vos milliards de cellules. En produisant de l'énergie (ATP), vos cellules produisent aussi de la chaleur. Cette bonne température corporelle permet le bon fonctionnement de tous vos organes.
Etre frileux / frileuse est le signe d'un métabolisme en sous régime (hypothyroïdie) causé par un manque d'oxygène. Pourquoi n'avez vous pas assez d'oxygène ? Et bien votre diaphragme est bloqué. Même un diaphragme légèrement tendu entraînera une mauvaise oxygénation.
Problèmes de digestion
Le diaphragme est un muscle situé juste sous vos poumons, mais aussi juste au dessus de vos viscères. Quand votre diaphragme fonctionne bien, il masse en permanence tous vos organes digestifs: votre foie, votre rate, votre intestin, etc. Ce massage permet un péristaltisme efficace et donc une évacuation des déchets efficace.
Mais si vous avez un blocage du diaphragme ? si votre plexus solaire est noué avec une boule au ventre ? comment voulez-vous ne pas avoir de problèmes de digestion ? Tous vos problèmes d'intestins irritables, de remontés acides, de lourdeurs et de lenteurs digestives, de gaz, d'éructations (rots excessifs), peuvent bien venir tout simplement d'un diaphragme bloqué.
Oppression sur le coeur
Le diaphragme est vraiment le centre de votre corps. Il opère en partenariat avec votre coeur pour pomper efficacement un sang riche en oxygène dans l'ensemble de votre corps grâce à son mouvement d'inspiration et d'expiration qui va masser le coeur...
De plus, votre coeur est protégé et entouré par une membrane qu'on appelle le péricarde. Le diaphragme est relié au coeur par l'intermédiaire de ce péricarde. Mais si votre diaphragme est bloqué, il exerce une pression anormale sur votre péricarde et donc sur votre coeur.
Cela se traduit par une oppression dans la poitrine, une impression d'avoir le coeur serré, le "coeur lourd". Cela engendre évidemment des problèmes de tension artérielle qui disparaissent rapidement grâce à une bonne respiration.
Anxiété généralisée
L'anxiété généralisée est simple à comprendre: vos milliards de cellules sont en train d'étouffer, elles n'ont plus assez d'air, plus assez d'oxygène pour vivre. Votre cerveau reptilien en charge de la survie du corps déclenche donc une anxiété permanente, qu'on appelle anxiété généralisée (TAG trouble anxieux généralisée).
Evidemment, si votre diaphragme bloqué ne fait plus son job, s'il ne contribue plus à produire l'énergie et la Vie à chaque seconde, votre corps va commencer à paniquer sérieusement. Vous vous sentirez de plus en plus mal intérieurement.
Crise d'angoisse
Cette anxiété généralisée chronique est le terrain parfait pour la manifestation de troubles paniques beaucoup plus violents. Il suffit d'une goûte d'eau pour faire déborder le vase. Votre corps est déjà en état de stress intense à cause d'un manque d'oxygène, causé par votre diaphragme tendu.
Il suffit d'ajouter un effort physique, un événement stressant qui vous fait stresser, ou encore quelques pensées négatives et votre cerveau reptilien déclenche l'alerte maximale : crises d'angoisse, attaque de panique, crise de spasmophilie, crise d'asthme ou d'hyperventilation, bref votre corps entre dans un état de trouble panique intense qui va générer des symptômes encore plus désagréables.
A moyen terme, ces troubles anxieux aigus vont générer des phobies, des peurs psychologiques anormales, des névroses, des pensées obsessionnelles, des pensées négatives, un mental agité, bref un corps anxieux privé d'oxygène va engendrer un cerveau anxieux et un esprit dysfonctionnel.
Encore une fois, des millions de personnes croient avoir un problème dans la tête, alors que leur problème vient d'un diaphragme bloqué qui n'oxygène plus, ni leur corps ni leur cerveau... Comment voulez-vous vous sentir bien, heureux, paisible, détendu, avec des pensées positives et joyeuses, si votre corps et votre cerveau sont privés d'oxygène, l'élément vital le plus important pour votre fonctionnement.
Comme vous pouvez le constater, votre diaphragme impacte non seulement votre corps mais aussi votre esprit. Dans les anciennes traditions, on dit que la respiration fait le lien entre le corps et l'esprit. Au niveau physique, cela se traduit par un diaphragme qui impacte directement votre corps et votre esprit.
Un diaphragme bloqué = un corps et un esprit tendus !
Un diaphragme libéré = un corps et un esprit détendus !
Voyons maintenant toutes les solutions possibles pour un déblocage du diaphragme et du plexus solaire.
Blocage du plexus solaire? Les fausses solutions

Il existe de nombreuses méthodes pour détendre votre diaphragme tendu, mais comme vous allez le constater, elles n'ont pas toutes les mêmes effets. En vérité, tout dépend si vous cherchez une solution à court terme ou une solution durable pour débloquer votre diaphragme à long terme.
Masser le diaphragme
Quand on a le plexus solaire tendu, la zone est congestionnée. Le simple toucher peut-être douloureux pour certaines personnes. Une première solution peut être de masser la zone du plexus solaire, la boule au ventre pour la détendre petit à petit. On peut également masser le pourtour des côtes pour atteindre le diaphragme.
Le massage du diaphragme est une solution à très court terme car masser le diaphragme ne relance pas son bon fonctionnement, mais surtout cela ne retire pas les tensions et blocages internes.
Huile essentielle
Certaines personnes aiment accompagner leur massage du diaphragme d'huile essentielle aux vertus apaisantes. Effectivement, certaines huiles essentielles ont la faculté de relâcher les muscles, il suffit donc de masser son plexus solaire pour ressentir un certain soulagement. Mais encore une fois, c'est une solution court terme qui ne vous libérera jamais en profondeur.
L'homéopathie
Certaines personnes utilisent l'homéopathie pour détendre leur diaphragme. Malheureusement, cette solution est peu efficace. Même si elle apporte potentiellement un soulagement temporaire, il faudra une action mécanique beaucoup plus puissante pour débloquer votre diaphragme et relancer son bon fonctionnement sur l'inspiration et l'expiration.
De plus, des granules ne retireront pas tous les chocs émotionnels somatisés dans votre diaphragme depuis votre naissance.
Le kiné
Votre médecin traitant vous prescrira peut-être quelques séances de kinésithérapie. Les kinés sont en général très bien formés sur le fonctionnement du diaphragme. Ils savent très bien comment le débloquer manuellement grâce à des exercices spécifiques. Malheureusement, n'espérez pas vous libérer définitivement de vos douleurs liés à un diaphragme tendu.
La solution du kiné pour débloquer son diaphragme est une solution à court terme pour se soulager temporairement.
L'ostéopathe
C'est la même chose pour l'ostéopathe. Il maîtrise en général parfaitement le fonctionnement du diaphragme. D'ailleurs, je pense sincèrement que 90% de leurs consultations tournent autour du diaphragme car c'est véritablement la clé du bien-être.
Malheureusement, l'ostéo pour se détendre le diaphragme, c'est bien, mais rapidement toutes vos tensions vont revenir si vous n'apprenez pas à vous libérer définitivement grâce à une bonne respiration.
Pour vous donner ma propre expérience, à l'époque, j'ai dépensé une fortune en séance d'ostéopathie pour débloquer mon diaphragme. A chaque fois, j'étais soulagé, mais en quelques jours / semaines, mes problèmes revenaient. J'ai compris qu'il me fallait une autre solution pour débloquer mon diaphragme à long terme et ne plus dépendre d'un thérapeute. Le jour où j'ai appris à bien respirer pour détendre mon diaphragme sur chaque respiration, je n'ai plus eu besoin d'ostéo ni de kiné.
Postures de yoga
Il existe de nombreuses postures de Yoga qui permettent d'étirer votre diaphragme pour libérer les tensions et les émotions somatisées. Je vous recommande d'ailleurs une petite routine matinale qui vous fera le plus grand bien. Etirer son corps en prenant quelques postures de Yoga ne peut que vous faire du bien.
Mais malheureusement, vous ne pouvez pas vous étirer toute la journée ou faire plusieurs séances de Yoga. Le Yoga et les postures, appelées aussi "asanas", sont des méthodes en compléments. Vous pouvez vous étirer pour devenir plus souple, mais vous allez forcément devoir BIEN respirer pour assouplir votre respiration de l'intérieur.
Et il n'est pas question de faire des exercices de respiration toute la journée, mais d'apprendre à bien respirer pour étirer seconde après seconde 24/7 votre diaphragme tendu. Au fil des jours, des semaines, des mois, vous allez libérer votre diaphragme et votre respiration de tous les blocages et toutes les tensions.
Blocage du diaphragme? La solution respiration

Votre respiration est clé pour débloquer votre diaphragme bloqué. Votre souffle est la solution ultime pour détendre votre plexus solaire tendu. Bref la rééducation de votre diaphragme lui-même est la seule option qu'il vous reste pour dénouer à tout jamais vos tensions et vous libérer de votre prison physique, émotionnelle et mentale.
Respiration thoracique
100% des personnes ayant un blocage du diaphragme respire avec leur cage thoracique. Leur diaphragme sous les poumons étant bloqué, elles n'ont pas d'autres solutions qu'écarter leur cage thoracique pour tenter de remplir leurs poumons d'air.
A l'inspiration, l'individu gonfle sa poitrine en rentrant le ventre, et dégonfle sa cage thoracique en sortant le ventre à l'expiration. Vous n'imaginez pas à quel point ce type de respiration est dysfonctionnel et épuisant pour votre corps. C'est ce qu'on appelle la respiration thoracique ou respiration haute.
La respiration thoracique va engendrer de très nombreux problèmes physiques (fatigue, épuisement, douleur, etc), émotionnels (anxiété, angoisse, stress, etc) et mentaux (peurs psychologiques, névroses, pensées obsessionnelles, etc).
Respiration diaphragmatique
Votre respiration est forcément diaphragmatique, puisque c'est votre diaphragme qui permet l'inspiration et l'expiration. Si votre respiration n'est pas diaphragmatique, c'est que votre diaphragme est bloqué, il ne bouge plus, et vous passez en respiration thoracique, ultime recours que votre corps a pour se contenter des miettes d'oxygène.
Une Respiration diaphragmatique est une respiration normale qui va masser la partie haute (poumons et coeur) et la partie basse (organes digestifs, intestins, nerf vague). C'est la respiration que vous devriez avoir et que vous aurez quand votre diaphragme va se détendre.
Respiration abdominale (ventre)
Dans le milieu de la respiration, on parle souvent de la respiration abdominale, c'est à dire de respirer avec le ventre. Cela vient du fait qu'une respiration diaphragmatique va presser sur les viscères, ce qui va faire ressortir votre ventre. C'est effectivement le cas, mais un énorme piège guette les pratiquants de la respiration abdominale avec le ventre: le relâchement complet du ventre.
Un des exercices les plus populaires pour débloquer le diaphragme est la respiration profonde. On vous demande d'inspirer au maximum en gonflant le ventre et d'expirer au maximum en dégonflant le ventre. Même si cela peut vous soulager sur l'instant, c'est une respiration que je déconseille fortement car elle n'enseigne pas comment bien respirer 24/7.
Vous ne devez SURTOUT PAS pratiquer la respiration abdominale profonde en permanence en croyant étirer et détendre votre diaphragme. Malheureusement, tout ce que vous ferez sera de relâcher excessivement votre sangle abdominale; vous aurez le ventre bombé. De plus, en relâchant complètement votre ventre, votre diaphragme n'aura plus de support sur lequel s'appuyer. Cela va exercer une traction excessive sur les vertèbres du milieu de dos, engendrant un mal de dos très inconfortable.
En vérité, votre sangle abdominale doit constamment être ferme et tenue (mais sans contracter les abdominaux). Cela se fait simplement en ayant une bonne posture.
Comment bien respirer au quotidien?
Comme vous pouvez le constater, il y a énormément de solutions pour débloquer votre diaphragme noué par les blocages émotionnels somatisés. La plupart de ces solutions donne des résultats très temporaire sur le court terme.
La seule et unique solution pour libérer votre plexus solaire définitivement est de réapprendre à bien respirer H24, seconde après seconde, souffle après souffle.
Encore une fois, il ne s'agit certainement pas de faire de la respiration profonde toute la journée; vous risquerez de créer encore plus de tensions; mais de bien respirer à chaque inspiration / expiration.
Si vous voulez vous libérer de cette prison physique, émotionnelle et mentale, vous n'avez pas le choix, vous devez revoir votre manière de respirer!
Comment respirer pour détendre son diaphragme 24/7?

A ce stade, vous avez compris que vous devez réapprendre à bien respirer au quotidien pour libérer et détendre votre diaphragme. Vous n'imaginez pas tous les bienfaits que cela va vous apporter au quotidien.
J'ai personnellement vécu l'enfer à cause d'un diaphragme bloqué pendant des années. A l'époque, je me focalisais toujours sur mes symptômes: stress, anxiété, mental agité, fatigue, dépression, insomnie, problèmes de digestion, etc... alors que j'avais tout simplement un diaphragme tendu à cause d'un passé émotionnellement lourd.
Le poids des émotions et les traumatismes psychologiques sont véritablement la cause ultime de ce blocage du diaphragme. Et la solution idéale le plus rapide et la plus efficace à long terme est de réapprendre à bien respirer pour libérer son diaphragme tendu.
J'ai personnellement mis au point une méthode complète pour libérer soi-même son diaphragme en apprenant à bien respirer 24/7. Cette formation pour apprendre à débloquer son diaphragme a déjà aidé des milliers de personnes à se libérer de leurs émotions refoulées, de leurs blocages émotionnels, de leurs tensions et douleurs physiques, bref de libérer leur respiration du poids de leur passé.
Réapprendre à bien respirer est l'outil qui vous permettra non seulement de détendre votre plexus solaire, mais c'est surtout l'outil qui vous permettra de guérir votre passé et d'évacuer vos anciens traumatiques psychologiques et émotionnels.
Ne perdez plus une seule seconde et découvrez ma formation complète pour retrouver tout votre potentiel physique et toute votre liberté émotionnelle.
Inscrivez-vous à mon atelier vidéo gratuit ci-dessous pour découvrir les ERREURS à ne pas faire en cas de diaphragme contracté et coincé : pranayama avec des respirations profondes, respiration consciente avec une rythme respiratoire sans pause, technique de respiration de sophrologie pour activer un soi-disant état de relaxation, respiration complète pour détendre soi-disant le système nerveux autonome et parasympathique, les formes de qi qong où l'on vous demande d'inspirer profondément pour libérer les muscles intercostaux et de forcer l'expiration en contractant les muscles abdominaux, etc...
Vous allez être surpris de toutes les erreurs que l'on peut faire en pratiquant MAL un exercice de respiration contre le stress...
(https://www.debloquer-diaphragme.com/)


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[noirage][style][intelligence][moyenhomme]
    Il n’y a pas beaucoup de choses qu’on puisse faire pour une personne endeuillée. Mais il y en a une qu’il faut tout à fait éviter, c’est d’entreprendre de la consoler. Car le réconfort fait violence à celui qui souffre en donnant tort à la douleur qui est devenue sa seule raison d’être. Le deuil est une folie sans doute et c’est pourquoi il est important de ne jamais le contrarier. Les mots de condoléances n’ont de valeur que s’ils donnent acte au deuil de son absolue justification, s’ils reconnaissent l’irrémédiable de la perte, ne prétendent pas la comprendre mais se contentent d’acquiescer au refus de réconfort que réclame l’individu en deuil. Car il faut même s’abstenir de dire que l’on comprend, puisque comprendre est impossible et particulièrement à qui n’a pas vécu une telle expérience. Or le propre de celle-ci, si commune qu’elle soit, est d’être toujours vécue comme unique et incomparable.
    Mais il est rare qu’une telle évidence soit entendue. La plupart des gens s’imaginent bien faire en répétant les pauvres mots qui leur semblent d’usage, ceux qui disent que « la vie continue », qu’ « il faut ne pas se laisser aller », que « tout finira par passer ». Il y en a même qui s’imaginent qu’il est de leur devoir de tenir un tel discours et qui, sans qu’on leur demande rien, s’attribuent auprès des personnes en deuil un rôle dont ils se figurent ainsi qu’il les grandit, les valorise. L’inepte condescendance dont ils font preuve à leur insu est un inépuisable sujet de comédie — qui ajoute un peu d’humour noir à l’histoire. Faire la morale, donner la leçon au deuil constitue une prétention assez ridicule si l’on y réfléchit. [  ]
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "du deuil et de ses travaux forcés (II)")
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Mail de karl aux Prat, et sms de Karl à Emmanuelle Lambert.


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[noirage][intelligence][pour les postiers]
[  ] Afin de comprendre Kierkegaard et pour donner sa vraie profondeur à son expérience, il suffit d’oublier qu’il est un penseur chrétien. Cela est d’autant plus facile que lui-même reconnaissait ne pas mériter un tel titre et n’être au fond ni penseur ni chrétien, simplement un individu qui adresse à toute la philosophie une question et qui ne se satisfait pas de la réponse que celle-ci prétend lui donner. Il y a, dit-il, dans la vie une épreuve par laquelle l’Individu, subitement « tombé du général », advient s’il le veut à la radicale singularité de l’existence, se détachant du mirage esthétique et même de la nécessité éthique, pour assumer seul l’impossible de sa condition. Job et Abraham connurent cette épreuve où tout leur fut ôté et qui les précipita dans un vertige incompréhensible à tous leurs semblables, les transformant à leurs yeux en monstre ou en déchet. De ce côté-ci de l’expérience se situe le paradoxe de la vérité qui oblige à ne pas se détourner de l’énigme de la souffrance. Car « il y a une plus grande misère que d’être le plus malheureux au sens du poète, et c’est d’être si incomparablement heureux qu’on ne comprend pas la souffrance qui est l’élément vital du religieux ». Le propre de l’expérience religieuse, telle que la définit Kierkegaard, consiste non pas à réconforter de la souffrance mais à « réconforter par la souffrance ». En ce sens, la compassion sociale dont je parlais plus haut constitue la plus extrême iniquité. En prétendant consoler la souffrance — et donc la faire disparaître —, elle prive l’individu du seul réconfort qui lui reste. Et, du même coup, elle lui barre l’accès à l’épreuve où lui serait révélée la vérité.

    La religion — mais je répète quel sens paradoxal Kierkegaard donne à ce mot et comment je l’entends après lui — arrache ainsi l’individu à toute raison. Le seul conseil que l’on puisse alors donner à un homme dans l’épreuve est le plus absurde qui soit. Il dit : « Désespère ! » Tel est pourtant l’impératif vrai puisque seul le désespoir place l’individu devant le mystère dont il doit répondre afin d’être. À cette condition tout lui sera rendu comme l’apprirent enfin Job et Abraham connaissant cette très singulière « reprise » dont Kierkegaard a fait le mot le plus énigmatique de toute la pensée. Chaque personne en deuil est semblable à eux, père assassin accompagnant son fils sur les pentes du mont Moria, homme déchu gisant sur son tas de fumier d’où il contemple le désastre de sa vie, chacun récipiendaire d’une vérité inintelligible qui le met à part et l’oblige à subir le sermon vain du monde. Et s’il survit à ce moment d’infinie déréliction, alors toute sa vie sera semblable à une interminable reprise — « ressouvenir en avant » — où l’épreuve s’abolit dans la reprise qui seule, pourtant, la conserve intacte, promesse inaccomplie et cependant nécessaire.

Tout cela se trouvant trop vite, trop mal dit. Et juste cependant.

L’individu en deuil « tombe du général » — selon le mot de Kierkegaard. Je veux dire que tout ce qui s’applique aux autres cesse de valoir pour lui. Sa situation le constitue en exception à la règle. Il est clair alors qu’une réprobation unanime lui est aussitôt acquise. Et que la demande sociale exige qu’il rentre dans le rang.

Tout le commerce du deuil s’en déduit — qui, déniant la vérité du désespoir, la livre à une exploitation méthodique. Vue depuis son envers, la société de consommation dans laquelle nous vivons est aussi une société de consolation. La même industrie fonctionne pour rendre le plaisir obligatoire et pour déclarer la douleur interdite.

C’est cette exigence de consolation qui règle le rapport ambivalent du monde aux malades, aux morts et à ceux qui leur survivent. La communauté des vivants se détourne de l’individu affligé — parce qu’il l’effraie. Mais, en même temps, elle ne cesse de retourner à lui. Un phénomène très évident d’aimantation attire chacun vers la personne en deuil. Je l’appellerai : la sentimentalité. Dans mon premier roman, j’en ai donné une définition que j’ai trouvée dans l’Ulysse de Joyce mais qui, en fait, appartient à un autre écrivain (il se nomme Meredith, voyez si vous le voulez les notes de la Pléiade) : « Le sentimental est celui qui voudrait le profit sans assumer la dette accablante de la reconnaissance. » Autant dire de la sentimentalité qu’elle constitue une escroquerie caractérisée puisqu’elle consiste dans le désir de profiter d’une émotion sans accepter d’en payer personnellement le prix. Une plus-value tout à fait conséquente se trouve ainsi dégagée.
    La sentimentalité est l’inverse de la pitié — au sens que Rousseau donne à ce mot — tout comme la charité qui l’accompagne est le contraire de la justice. Elle en simule la forme pour en usurper la place, et en renverser le sens. L’identification à la personne souffrante permet de jouir virtuellement d’elle et de soi-même en s’imaginant livré au même impossible : tout le sublime de la douleur et de la compassion se trouve ainsi disponible. Mais, comme l’expérience du malade n’est vécue que par procuration et qu’elle se trouve vidée de sa signification profonde, la sentimentalité, sous couvert de sympathie vraie, verse le néant de la douleur au sein du discours positif qui en assure l’évacuation.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "du deuil et de ses travaux forcés (II)")

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[pour les postiers]
[  ] Afin de comprendre Kierkegaard et pour donner sa vraie profondeur à son expérience, il suffit d’oublier qu’il est un penseur chrétien. Cela est d’autant plus facile que lui-même reconnaissait ne pas mériter un tel titre et n’être au fond ni penseur ni chrétien, simplement un individu qui adresse à toute la philosophie une question et qui ne se satisfait pas de la réponse que celle-ci prétend lui donner. IL Y A, DIT-IL, DANS LA VIE UNE ÉPREUVE PAR LAQUELLE L’INDIVIDU, SUBITEMENT « TOMBÉ DU GÉNÉRAL », ADVIENT S’IL LE VEUT À LA RADICALE SINGULARITÉ DE L’EXISTENCE, SE DÉTACHANT DU MIRAGE ESTHÉTIQUE ET MÊME DE LA NÉCESSITÉ ÉTHIQUE, POUR ASSUMER SEUL L’IMPOSSIBLE DE SA CONDITION. Job et Abraham connurent cette épreuve où tout leur fut ôté et QUI LES PRÉCIPITA DANS UN VERTIGE INCOMPRÉHENSIBLE À TOUS LEURS SEMBLABLES, LES TRANSFORMANT À LEURS YEUX EN MONSTRE OU EN DÉCHET. [  ]
Le seul conseil que l’on puisse alors donner à un homme dans l’épreuve est le plus absurde qui soit. Il dit : « Désespère ! » Tel est pourtant l’impératif vrai puisque seul le désespoir place l’individu devant le mystère dont il doit répondre afin d’être. [  ]  ET S’IL SURVIT À CE MOMENT D’INFINIE DÉRÉLICTION, ALORS TOUTE SA VIE SERA SEMBLABLE À UNE INTERMINABLE REPRISE — « RESSOUVENIR EN AVANT » — où l’épreuve s’abolit dans la reprise qui seule, pourtant, la conserve intacte, promesse inaccomplie et cependant nécessaire.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "du deuil et de ses travaux forcés (II)")






2019 10 04


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[minimalisme]
Ainsi, en respirant moins, plus calmement, pour stopper l'agitation, l'hyperventilation, vous désactivez votre stress à la source même ! [  ] Alors avant de vous parlez de la respiration intermittente, sachez qu'il existe des centaines de techniques de respiration. Mais en vérité une seule suffira pour retrouver toute votre confiance en vous.
(Loris Vitry - comment apprendre à respirer correctement, 6'30)
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Allez, chacun à son rythme, vous allez me faire trois respirations relaxantes : j'inspire sur un temps, à 100 % de mes capacités pulmonaires, et j'expire sur trois temps. [  ] Je tiens, je tiens, je bloque, et je m'active. [  ] Toujours en apnée.
(France 2 - envoyé spécial - que la force soit avec vous - 23 novembre - 2017 [par david], 18')


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[bio-logique]
Le stress s'accumule… Il y a des zones musculaires qu'on appelle des muscles à éponge émotionnelle.
(France 2 - envoyé spécial - que la force soit avec vous - 23 novembre - 2017 [par david], 21'50)

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[de yolande]
  Le vendredi 4 octobre 2019 à 11:58:55 UTC+2, Yolande a écrit :   Excuse-moi de te parler encore et toujours de la même chose ... Mais tu sais aussi que je suis comme beaucoup d'entre-nous "INCORRIGIBLES ". Re bises et Très Bonne Journée à Toi mon Grand ..... Héros !!! Maman À+


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[minimalisme][bio-logique]
Alors pour comprendre les bénéfices de la respiration intermittente, qui regroupe en fait le principe de tous les exercices de respirations de [  ] toutes les traditions, qui est de respirer de moins en moins. Donc, quel est le bénéfique de respirer de moins en moins ? C'est de s'oxygéner de plus en plus. Alors là, les gens, souvent, ils bloquent. Parce que comment, en respirant moins, on peut mieux s'oxygéner ? En général, les gens pensent qu'il faut respirer plus pour s'oxygéner plus. Alors c'est un mythe dont il faut se défaire le plus rapidement possible. On va améliorer son oxygénation en ralentissant sa respiration. [  ]
Quand vous instaurez une pause dans votre respiration, de quelques secondes, vous allez augmenter la sensibilité de [  ] vos milliards de cellules [  ] à l'oxygène. Vos cellules vont capter un un maximum d'oxygène parce que vous [les] en avez privé légèrement. C'est le même concept qu'on retrouve dans le jeûne intermittent. [  ] Au lieu de manger plusieurs petits repas dans la journée, on va repousser l'échéance de son premier repas. [  ] À ce moment-là, vous imaginez bien que ce repas-là [ce repas de fête], il sera parfaitement assimilé. C'est le même concept.
(Loris Vitry, La respiration Intermittente plus puissante que le jeûne intermittent, 9'20 + 12'20)



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[à yolande][de yolande]
Le vendredi 4 octobre 2019 à 11:58:55 UTC+2, Yolande a écrit :

Excuse-moi de te parler encore et toujours de la même chose ... Mais tu sais aussi que je suis comme beaucoup d'entre-nous "INCORRIGIBLES ". Re bises et Très Bonne Journée à Toi mon Grand ..... Héros !!! Maman À+

Le 4 oct. 2019 à 20:09, lll lkll lllll a écrit :
Ton grand héros, moi ?! Eh bah !...
C'est mignon, c'est drôle, et... mais... si tu le dis... même en pour la blague, hein ; ))

Le vendredi 4 octobre 2019 à 21:43:26 UTC+2, Yolande a écrit :
Oui oui mon héros ... Tu préfèrerais que je te dise mon grand zéro ? Non non .... Pas du tout mais j'aimerais bien que tu sois le Héros de plein de gens .... Tu en as les capacités Alors !!! Sur ce , très bonne soirée et nuit à toi !!!
Bises À+ "ton Héroïne de maman " Ah Ah !!!
Quand tu décongèleras ton poisson , inutile de le laisser décongeler tout seul tu le mets tout de suite sur le feu soit dans l'eau bouillante soit dans la poêle chaude et tu videras l'eau au fur et à mesure si tu le préfères doré avec un petit peu de citron en fin de cuisson ..... C'est meilleur . Sur ce grosses bises et Re Bonne Nuit !!! Maman 💕😴💤





2019 10 05


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(AF)

(France 2, JT 20h, 4 octobre 2019, Immobilier - micrologement, maxi profit ? [minimalisme])
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(Tout compte fait, Tout compte fait, Immobilier, comment bien se loger malgré la hausse des prix ?)

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[écologie][bio-logique][diét:éthique]
Aujourd'hui la dysbiose est générale, généralisée, de notre corps à la planète.
Titre (d'un essai qui serait à faire) : dysbiose.

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[neutralisage][-,'-]
Plus de confort, ça rend plus cool.
(Pub - Citroën gamme berlines)

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[pour les postiers][pour la roseraie][TP][LT]
Mon avant-garde de vie à Leipzig (Allemagne), celle de la Roseraie, celle de Marie Solier l'entrepreneuse propriétaire, un peu, et, en passant, celle de Black Mirror…
Le COLIVING ! (À partir de la 24e minute, après le chapitre sur les micro-logements.)
> Tout compte fait, Immobilier, comment bien se loger malgré la hausse des prix ?
(https://www.france.tv/france-2/tout-compte-fait/1075219-immobilier-comment-bien-se-loger-malgre-la-hausse-des-prix.html)








2019 10 06

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[noirage]
Le malheur veut qu'une fois lucide, on le devienne toujours davantage : nul moyen de tricher ou de reculer.
(Cioran, cité en exergue par Frédéric Schiffter, Philosophie sentimentale)

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[noirage][défausophie]
Souvent mes lecteurs me jugent non seulement sombre mais négatif. Ils me suspectent de prendre un plaisir vicieux à dénigrer la vie, laquelle, à les entendre, serait, malgré tout, belle et joyeuse. [  ] Il est vrai qu'il y a en moi un mécontent. Depuis l'enfance, je me tiens à distance des gens de bonne humeur, toute liesse me fait injure, je regarde avec dédain les enthousiastes, les partants, les motivés. Avec une certaine crainte aussi. Les optimistes excellents à remplir les bagnes et les cimetières. Cela signifie-t-il que je n'aime pas les gens qui aiment la vie ? Je fuis les inconscients qui ne veulent pas voir qu'ils ne jouissent que d'une existence conditionnelle, et que la mort est indifférente à leur amour de la vie.
((Frédéric Schiffter, Philosophie sentimentale, préface, #2, 4'))
 >> les inconscients qui ne veulent pas voir qu'ils ne jouissent que d'une existence conditionnelle, et que la souffrance et la mort sont indifférentes à leur amour de la vie.


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[brachy-logique][framentage][méta][formule]
L'idée sous forme brève plaît. Nombre de gens, à l'adolescence et même plus tard éprouvent de l'attrait pour les maximes, les sentences, les pensées. Preuve en est le succès des recueils de citations.
((Frédéric Schiffter, Philosophie sentimentale, préface))

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[méta]![otto]!
Séduit, le recopieur [de citations, etc.] réagit davantage en écrivain qu'en philosophe. Pour le philosophe, disait Jean-François Revel, une idée vaut d'être lu parce qu'elle est bonne, alors que pour l'écrivain, une idée est bonne parce qu'elle vaut d'être lu.
((Frédéric Schiffter, Philosophie sentimentale, préface))
> Moi, tant en écrivain, tantôt en philosophe, ou un peu des deux à la fois.

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[brachy-logique][formule]!!
Revanche de la formule sur le traité.
((Frédéric Schiffter, Philosophie sentimentale, préface))


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PRÉFACE :
Pierre Hadot distingue deux catégories de philosophes : les faux et les vrais. Ou, plutôt, les académiciens et les praticiens. Les premiers : les professeurs et les chercheurs; les seconds : les maîtres de vie. Au fondement de ce distinguo gît l’idée selon laquelle la philosophie, telle que la concevaient les Anciens, consistait non pas à passer des heures et des heures le nez dans des textes et à pérorer en chaire, mais «à se transformer soi-même» grâce à des «exercices spirituels».De même que l’athlète s’entraîne à la course, tonifie et accroît sa masse musculaire, observe un régime alimentaire pauvre en graisse et une hygiène de vie austère dans le but d’affronter toutes sortes de compétitions, le philosophe se forgerait une âme à toutes les épreuves de l’existence pour peu qu’il s’adonnât chaque jour à une gymnastique de l’esprit — avec, au programme, la concentration sur l’instant présent, la visualisation du tout du monde, les examens de conscience, un tri sélectif et avisé de ses désirs, la résistance flegmatique aux passions hostiles de ses semblables.
Autant n’ai-je rien à reprocher aux universitaires qui se contentent d’enseigner avec compétence ce qu’ils savent, autant je me braque contre certains d’entre eux qui se recyclent dans le commerce de sagesses – faisant accroire à un public semi-cultivé en quête de supplément d’âme qu’ils détiennent les recettes d’une vie heureuse et réussie.
Sans revenir à mes arguments déroulés dans Le Bluff éthique, je rappellerai simplement que s’il est exact que notre corps peut s’affûter et se fortifier par une constante activité sportive, notre psychisme, mélasse de drames, de remords, de regrets, de hantises, de déceptions, de blessures, d’humiliations, d’échecs, etc., demeure le même. Nulle ascèse, nul travail de nous-mêmes sur nous-mêmes, comme disent encore les prêcheurs de la vie bonne, ne donnera forme à cette pesante et inerte matière première. Nous pouvons bien nous instruire en tel ou tel domaine, élever notre niveau en mathématiques, perfectionner notre orthographe, étendre nos connaissances en physique quantique ou en langues orientales. Purement intellectuelles, ces formations ne demandent rien d’autre que de la compréhension, de la mémoire, de l’opiniâtreté. Purement psychologiques, les apprentissages de la sagesse devraient reposer sur la force conjointe de la raison et de la volonté. Or pareille conjonction est une fiction, une invention de philosophes. Une blague. Une escroquerie. Sans doute la raison nous ordonne-t-elle de cesser le tabac ou l’alcool. Reste une volonté de fer pour nous en tenir avec efficacité à notre décret. Or, la volonté ne peut rien contre la névrose qui nous incite au tabagisme ou à l’alcoolisme. Et, à supposer que nous ne fumions ni ne buvions plus, ce sera uniquement à cause de la phobie de tomber malade et non à cause de notre «ferme résolution», comme dirait Descartes, inspirée par notre bon sens – sans compter que nous nous assujettirons sans tarder à une autre addiction. Partant, nous ne nous gouvernons pas. Nulle méditation accompagnée de la décision de nous changer ne transfigureront notre caractère, c’est-à-dire les plis pris par notre âme depuis notre naissance et inscrits en elle comme de profondes scarifications. Tels qu’en nous-mêmes la vie nous fige et l’âge nous ossifie. Quant au bonheur, comme l’indique l’étymologie, il nous tombe dessus comme le malheur. Il est une factualité. Nul mortel n’est une providence pour lui-même. Stoïciens, épicuriens, spinozistes, et d’autres, se montrent plus superstitieux que le vulgaire à qui ils reprochent d’en appeler aux dieux afin qu’ils lui accordent la félicité. Au contraire du malheur, le bonheur ne laisse pas de traces mais des souvenirs qui viennent nous seriner la complainte des regrets. La sagesse relève de la croyance. Les exercices spirituels dont parle Pierre Hadot font songer à des gesticulations magiques. Au fondement de ces simagrées, le désir de conjurer la peur invincible de mourir et de perdre ceux que l’on aime.
Souvent mes lecteurs me jugent non seulement sombre mais négatif. Ils me suspectent de prendre un plaisir vicieux à dénigrer la vie — laquelle, à les entendre, serait, malgré tout, belle et joyeuse. Une amie me dit un jour que je lui rappelais ce marquis de Ximenez qu’évoque Chamfort à travers le témoignage de Monsieur d’Autrep: «C’est un homme qui aime mieux la pluie que le beau temps, et qui, entendant chanter le rossignol, dit : “Ah! La vilaine bête!”» Il est vrai qu’il y a en moi un mécontent. Depuis l’enfance je me tiens à distance des gens de bonne humeur. Toute liesse me fait injure. Je regarde avec dédain les enthousiastes, les partants, les motivés. Avec une certaine crainte, aussi. Les optimistes excellent à remplir les bagnes et les cimetières. Cela signifie-t-il que je n’aime pas les gens qui aiment la vie ? Je fuis les inconscients qui ne veulent pas voir qu’ils ne jouissent que d’une existence conditionnelle et que la mort est indifférente à leur amour de la vie.
À l’université, mes professeurs me traitaient de dilettante, estimant dommageable pour mon intelligence de cultiver la paresse. Je plaidais coupable. Je n’ai jamais eu d’amour, mais simplement du goût pour la philosophie. Je me suis prêté à elle sans jamais m’y donner. Je potassais les auteurs officiels rarement avec plaisir, mais me délectais de ces penseurs hors cadre, casseurs d’idéaux et de valeurs, rangés dans la rubrique «littérature»,  que l’on appelle les «moralistes». Ayant appris très tôt à penser dans leurs livres, je tiens depuis que philosopher ne consiste pas à enseigner à vivre ou à mourir, encore moins à nous consoler de notre finitude, mais à examiner la pertinence de notions tenues pour évidentes, à démystifier des foutaises ronflantes, à mettre un nez rouge aux idoles. En m’adonnant à ces exercices de lucidité, je ne vis pas mieux : je me divertis un peu.
L’idée sous forme brève plaît. Nombre de gens, à l’adolescence et même plus tard, éprouvent de l’attrait pour les maximes, les sentences, les pensées. Preuve en est le succès des recueils de citations. On en comprend la raison. Dans un même volume se côtoient une foultitude d’auteurs plus ou moins célèbres que l’on n’a en règle générale pas lus, mais qui, là, d’un mot, d’un paradoxe, d’une remarque, d’un trait d’humour, d’un sarcasme, d’une pointe tirés de leurs œuvres respectives, comblent l’esprit. Souvent l’amateur constitue pour soi-même, dans un cahier, un florilège plus sélectif que l’original. En recopiant tel ou tel propos, tout se passe comme s’il cherchait à participer non tant de la pensée de celui qui en est l’auteur, que de son talent d’expression. Séduit, le «recopieur » réagit davantage en écrivain qu’en philosophe. Pour le philosophe, disait Jean-François Revel, «une idée vaut d’être lue parce qu’elle est bonne», alors que pour l’écrivain «une idée est bonne parce qu’elle vaut d’être lue». Revanche de la formule sur le traité.
Ni recueil de citations ni traité, le présent ouvrage est un essai de réflexions, tantôt personnelles, tantôt «didactiques», inspirées par dix aphorismes empruntés à des penseurs et des écrivains qui m’ont marqué : l’Ecclésiaste, Montaigne, Chamfort, Schopenhauer, Nietzsche, Proust, Pessoa, Freud, Ortega y Gasset, Rosset. D’autres noms, bien sûr, méritaient de figurer parmi ces pages – et certains s’y sont glissés: Lucrèce, Machiavel, Hobbes, Stendhal. Si j’ai préféré m’en tenir à cette dizaine d’auteurs, c’est parce que depuis longtemps leurs pensées m’accompagnent et qu’il m’arrive souvent de les citer dans une discussion ou un texte. Ici, chacune de leurs phrases m’a entraîné à méditer, digresser ou divaguer autour du loisir, de la mélancolie et du deuil, de l’ennui et du plaisir esthétique, de l’admiration pour les maîtres, du chaos, de la vie sociale, de la violence morale, de l’illusion de la sagesse, de l’amour – autant de thèmes propres à un « voluptueux inquiet », selon une formule de Jean Salem. Peut-être qu’en passant d’une citation à l’autre, le lecteur ne verra pas un réel changement de chapitre. Rien d’étonnant puisqu’il s’agit d’un décalogue sentimental.
(Frédéric Schiffter, Philosophie sentimentale, préface)
(http://lephilosophesansqualits.blogspot.com/2012/08/philosophie-sentimentale-bientot-en.html)



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[minimalisme]
[±± je fais ça de manière minimaliste, je me filme de près, sans fioritures, etc., donc ça donne un truc léger, et les gens accrochent…]
(Anaïde Rozam, Clique, Canal +, première semaine d'octobre 2019)

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[bio-logique]
Réponse de l’ostéopathe  Bonjour,  Le lien mécanique entre les cervicales et la mâchoire est certain. Néanmoins, l’arthrose à elle seule ne justifie pas entièrement votre trouble.
(https://www.reflexosteo.com/actualites/jai-le-cou-qui-craque-71)

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[bio-logique]
Hartwich Rudy04 Nov 2015
Bonjour cela fait quelque temps que j’ai des douleurs chaque jour à l’arrière du cou, le cou qui craque assez fréquemment accompagné de maux de tête chaque jour . Je grince également la nuit et je fais également des paralysies du sommeil , est-ce que tout cela pourrait avoir un lien?
Depuis mes 15 ans ( j’en ai 25 aujourd’hui), je souffre de migraines. Mes maux de tête s’accompagnent de vertiges, vomissements, la vue qui baisse énormément, raideur au niveau de la nuque. Depuis quelques années, je ressens le besoin de me faire craquer la nuque, toujours du même côté. Si je ne peux pas la faire craquer, je sais à coup sûr que j’aurai une migraine car ma nuque est raide dans ces moments-là, j’ai comme des fourmillements puis je sens la douleur jusqu’en haut du crâne et derrière l’oeil gauche. Tout s’enchaîne très vite lorsque la migraine commence et cela dure 2 à 3 jours. J’ai des migraines 2 à 3 fois par mois depuis 10 ans maintenant. J’ai consulté 3 médecins différents, la première m’a dit que mes maux de tête étaient subjectifs donc j’ai vite été voir ailleurs et les autres m’ont proposé du Maxal comme médicament pour apaiser la douleur lors de migraine. J’ai également fais 2 séances d’acupuncture mais cela n’a rien donné. .Je souhaiterais voir avec vous si vous savez auprès de quel spécialiste je pourrais me tourner ? Je ne connais personne dans le même cas que moi, des connaissances souffrent de migraines et pas autant fortes et persistantes que les miennes !
J’ai une pression au niveau de la tête, douleur aux cervicales, mal de dos, mal a la cage thoracique aussi, maux de tête, d’où peuvent provenir ces symptômes ?
Merci pour votre aide.

Réponse de l’ostéopathe
Bonjour,
La douleur est souvent la résultante d’un déséquilibre global du corps. Le corps s’adapte en permanence aux contraintes qui lui sont imposées, ce qui lui permet de maintenir un équilibre global. Quand le corps n’arrive plus à compenser ces contraintes, des douleurs apparaissent. Elles peuvent être mises en lien avec vos activités au quotidien ou vos antécédents par exemple.
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[à yolande]
Le dimanche 6 octobre 2019 à 19:00:01 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Eh oui, le héros de plein de gens, dont "ma maman", j'en aurais en effet la teneur, il me semble aussi (et on n'est pas que tous les deux à le penser ; ), seulement voilà...
Ou disons : pas encore ?... et puis la maladie, sinon même bientôt la...
Bref.
Mais la discrétion (dont je me protège) est aussi une grande vertu ! Les héros sont souvent exposés à l'adversité, très souvent passionnément destructrice. Donc... La sagesse n'est-elle pas s'en préserver ?
Mais, tiens, j'y pense, je viens de changer la présentation sur la page d'accueil de mon site, qui ne représente jamais que la plus fine couche de flocons de neige sur un ICEBERG :
http://www.ottokarl.com/
Aurais-je l'occasion un jour de faire connaître ou suggérer l'ampleur de cet ICEBERG ? Ou bien, l'actuelle maladie (de plus en plus puissante) l'emportera ? Et alors, oh, après tout, "tombe la neige"... héroïne de maman... dont, comme je le dis toujours, j'aurai hérité du génie ! Mais pour 43 ans seulement ? Ce qui est pas mal, déjà, non ? Et ça a profité un peu, si si. Des gens en ont profité quand même, dont moi. Donc héros et heureux un peu quand même, allez, en passant ? ; )

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P.-S.
Et en cas de disparition, "Yolande", on se/nous chantera peut-être ça... ; )
Armelle Dumoulin - T'avoir connu (avec Yolande Moreau)
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Le vendredi 4 octobre 2019 à 21:43:26 UTC+2, Yolande  a écrit :

Oui oui mon héros ... Tu préfèrerais que je te dise mon grand zéro ? Non non .... Pas du tout mais j'aimerais bien que tu sois le Héros de plein de gens .... Tu en as les capacités Alors !!! Sur ce , très bonne soirée et nuit à toi !!!
Bises À+ "ton Héroïne de maman " Ah Ah !!!
Quand tu décongèleras ton poisson , inutile de le laisser décongeler tout seul tu le mets tout de suite sur le feu soit dans l'eau bouillante soit dans la poêle chaude et tu videras l'eau au fur et à mesure si tu le préfères doré avec un petit peu de citron en fin de cuisson ..... C'est meilleur . Sur ce grosses bises et Re Bonne Nuit !!! Maman 💕😴💤


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± Pourquoi les gens s'intéressent à l'art ? Parce que c'est la seule preuve de notre passage sur terre.
(Intouchables [film], au moment de l'achat du tableau "tache rouge sur fond blanc")


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[bio-logique][neutralisage]
Respirez doucement. [  ] Ça va aller.
(Intouchables [film], au moment de la crise nocturne)
// Loris Vitry

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[orthographe]
Bug… beuguer : bugger







2019 10 07

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[pour twitter][intelligence]
Il y a [] dans la vie une épreuve par laquelle l’individu, subitement « tombé du général », advient s’il le veut à la radicale singularité de l’existence, [] pour assumer seul l’impossible de sa condition. [] dans un vertige incompréhensible à tous [ses] semblables, [le] transformant à leurs yeux en monstre ou en déchet.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "du deuil et de ses travaux forcés (II)")


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Les symptômes du syndrome du côlon irritable
Les symptômes sont variés, mais toujours reliés au mouvement des selles et à la sensibilité, c’est-à-dire à la façon dont le cerveau interprète les signaux provenant des nerfs intestinaux. Les symptômes possibles les plus courants sont les suivants :      Douleurs abdominales importantes (crampes) : elles varient en durée, en gravité et dans le temps. Souvent, le fait d’aller à la selle procure un soulagement.     Diarrhée : l’évacuation peut être fréquente (trois fois ou plus par jour), avec selles liquides et molles, et souvent un besoin urgent.     Constipation : l’évacuation est souvent laborieuse, et survient moins de trois fois par semaine. Les selles sont dures et sèches.     Autres symptômes digestifs : alternance de diarrhée et constipation, ballonnements, gaz, nausées, brûlures d’estomac, mucus dans les selles, sensation d’évacuation incomplète.     Autres problèmes moins fréquents : fatigue et douleurs musculaires (fibromyalgie).
[  ]
Les déclencheurs les plus courants      Infection gastro-intestinale aiguë     Diarrhée des voyageurs     Intoxication alimentaire     Chirurgie     Antibiotiques ou autres médicaments     Déséquilibre bactérien ou hormonal     Stress physique, émotionnel ou anxiété.
(https://www.thierrysouccar.com/sante/info/le-syndrome-du-colon-irritable-quest-ce-que-cest-3370)



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[TP][noirage][karl]
Jusqu’à présent, si désabusé que je sois, je n’ai jamais réussi à me délivrer tout à fait d’une curiosité stupide pour demain. L’envie de savoir ce qui va malgré tout arriver me retient dans le monde. Le suicide est une énigme. On ne sait jamais la raison pour laquelle certains sautent le pas tandis que d’autres restent sur le bord du précipice, livrés à un vertige interminable et idiot qui s’éternise.
[  ]
Un certain « mauvais esprit » fut sans doute notre salut et peut-être notre bon génie. Nous voulions continuer à exister — fût-ce (l’expression est encore de Kierkegaard) comme une écharde dans la chair du monde.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. " du deuil et de ses travaux forcés (III)")
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[pour les postiers]
JUSQU'À PRÉSENT, si désabusé que je sois, je n’ai jamais réussi à me délivrer tout à fait d’une curiosité stupide pour demain. L’envie de savoir ce qui va malgré tout arriver me retient dans le monde. Le suicide est une énigme. On ne sait jamais la raison pour laquelle certains sautent le pas tandis que d’autres restent SUR LE BORD DU PRÉCIPICE, LIVRÉS À UN VERTIGE INTERMINABLE ET IDIOT QUI S'ÉTERNISE.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. " du deuil et de ses travaux forcés (III)")

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[programme][PMA][pour les postiers]
Je lis ce qui s’écrit partout et qui proclame la fin unanime du vieux modèle : familles décomposées, recomposées, déconstruction de toutes les identités sexuelles. Mais il me semble que le phénomène ne fait, en réalité, que manifester la toute-puissance intouchée de l’ancienne religion procréative qui constitue le fond le plus archaïque de la croyance et à laquelle la technique moderne donne l’occasion de régner d’une manière plus hégémonique encore qu’autrefois. Chacun réclame un enfant. Tout le monde veut devenir mère — et jusqu’aux hommes eux-mêmes. La maternité est ainsi devenue l’idéal universel — dans les sociétés développées du moins, là où les conditions de vie, les progrès de la médecine ont allégé sur la grossesse, l’accouchement, l’éducation la vieille malédiction très concrète de l’enfantement dans la douleur et de ses suites dont les femmes ont toujours eu à supporter seules le fardeau. À cette maternité idéale — par laquelle l’individu se réalise et acquiert l’identité qui le justifie — tout le monde aspire : les hommes et les femmes qui engendrent des enfants dont ils se désintéressent parfois aussitôt qu’ils sont nés, les parents stériles et les homosexuels qui attendent de la procréation artificielle ou du marché de l’adoption qu’ils les fassent coûte que coûte parents, et jusqu’à ceux qui, sans enfants, vont chercher la possibilité d’une parentalité symbolique dans une sorte de sublimation sentimentale qui les conduit à se convaincre que tous les enfants des autres sont également les leurs.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. " du deuil et de ses travaux forcés (III)")


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Il [Isaac] [  ] demanda grâce. Il l'implora pour sa jeune vie et ses belles espérances [  ].
(Kierkegaard, Crain et tremblement, #6, 3')


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Pour rétablir un équilibre entre l’oxygène inspiré et le dioxyde de carbone expiré, aidez-vous en soufflant dans un sac en papier. Ainsi, vous allez naturellement inspirer davantage de CO2.  Cependant, si cette technique est facile à reproduire chez vous, elle est moins évidente en public, d’autant que vous n’avez pas toujours un petit sac sur vous partout où vous allez.  Dans ce cas, apprenez à contrôler votre respiration comme montré dans cette vidéo. Alternez entre de petites inspirations suivies d’expirations longues et une respiration normale, jusqu’à ce que la crise de panique cesse. Elle dure en moyenne 10 minutes, rarement plus de 30 minutes.
(https://www.therapie-comportementale.net/crise-de-panique-crise-dangoisse-calmer-rapidement/)






2019 10 08


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Hôpital, mes codes :
kdoledec62895
oBA7gj88













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Jacques le Fataliste
Philosophie sentimentale
Don Quichotte



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Avant l'opération éventuelle :
• Si au réveil je deviens fou, suivre les recommandations du Docteur Perrone de l'hôpital de Garches, et m'administrer le traitement antibiotique contre Lyme. (Par le docteur Djonouma ? Sinon le Dr. Perrone si possible, sinon le Dr. Sigal Dray ?)
• Pas d'acharnement thérapeutique, et même pas le début s'il y a risque de séquelles (cérébrales).
• Adresses de mes contacts
• Philosophe éco-logique, flânage, cueillage, recyclage.



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. Déclaration trimestrielle + pro
. France 2 JT 5 septembre : sicile, village de bâtiments inachevés
. Pub nouvelle BMW X1 : choisis tes complices, tes meilleurs complices, et choisis d'être libre
. Canal +, Le Cercle, 7 sept : sur le film de Hfsia, tu mérites un amour [épure]
. JT TF1 13h, 7 sept, saint-malo
. Philippe Forest, pochettes et dates
. L'odyssée des primates, France 4
. Canal +, Clique, 13 sept., Aurélien Belanger : minimalisme devient ringard, kitch, l'époque est au baroque [minimalisme]
https://www.mycanal.fr/divertissement/aurelien-bellanger-que-reste-t-il-dapple-/h/12463416_50001
. Arte TV, les aventuriers de l'art moderne
. France 2 JT, 20h, 16 sept, la grande motte
. MINIMALISME :  Canal plus, L'info du vrai/Le mag, 25 sept. 2019)
. Arte, Metropolis, Tripoli (Liban) : Udo… Leipzig, Liberté art en Pologne… Chorégraphe israëlienne  Sharon Eyal
. Arte, La médecine thibétaine, l'art de guérir.
. France 5, 4 saisons, Jean Imbert : https://www.france.tv/france-5/quatre-saisons/quatre-saisons-saison-1/1066181-automne.html
. M6, 66 minutes, "orthographe, à qui la faute ?"
. M6, Capital, spécial pouvoir d'achat
. Arte : Coeurope : documentaire sur Charleroi
. propriétaires nemours : courrier
. WeWard ou Sweat Coin : être payé pour marché
. ARTE, sur les toits des villes
. Arte, Noces d'or (pour yolande)
. BNFA, Hans? Zorn
. France 2, JT, 20h, 4 octobre, micro-logements
. France 5, île de pâques, l'heure des vérités (pour philippe)
. Plus de confort, ça rend plus cool. (Pub - Citröen gamme berlines, C4 cactus, C3, C1)
. Tout compte fait, Immobilier, comment bien se loger malgré la hausse des prix ?  (pour tous)
. Tout compte fait, "banques : peut-on leur faire confiance ?" (pour gilles)
. Pub Atol : vous avez 40 ans, et vous avez survécu à ça




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clean challenge



### critique masquée, 47'30
Intelligence à l'écran :
Very Bad Trip
Fast and furios (personnage : dominique toretto)
The beautiful man




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