20210601

NOTAGE du 2021.05.01 au 2021.06.01

 

2021 05 01

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[téléchargement]
Jack Nicholson Filmographie
http://www.1welcomeathome.com/filmographiedejacknicholson.html




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["karl"][TP]
– Arrêt de bosser, 5 minutes, quoi. Allô ? Karl ? Karl, tu es là ? Allô ?
– Attends. J'ai trouvé mon bonheur.
(Pour le pire et pour le meilleur [film], 18')
+
Généralement je mets un point d'honneur à choisir mes modèles moi-même, mais Karl est encore plus maniaque que moi. Je parie qu'il a épluché voir CV jusqu'à la trame.
(Pour le pire ou le meilleur [film], 19'30)
+
["otto"]
[par le même personnage : "otto"]
(Pour le pire ou le meilleur [film], 20'30)



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[DE][maladie][automédecin]
Et comme on est à New York, son système immuniartre le lâche au premier problème. Du coup, la moindre otite... [  ] Du coup, la moindre otote, la moindre infection et on va aux Urgences, 5 ou 6 fois par mois.
(Pour le pire ou le meilleur [film], 22'40)
+
Et pour ajouter à la fête, ils [à l'hôpital] se sont trompés d'antibiotiques...
(Pour le pire ou le meilleur [film], 34')
+
Tu veux vraiment retourner aux urgences, ches ces incapables ?
(Pour le pire ou le meilleur [film], 57'50)




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[noirage][optimisme][TP]
J'ai jamais eu de peau, moi. des chiens, maintetant.
[Jack Nichoslon chante, au piano, le refrain de la chanson de Brian, des Monty Python "Always Look On The Bright Side Of Life"]
(Pour le pire ou le meilleur [film], 22'20)
+
(Pour le pire ou le meilleur [film], 40')
+
générique final
(Pour le pire et pour le meilleur [film], 2:14'45)

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[dépression][maladie]
...
A – Chochotte, va. Vous êtes indigne de votre dépression.
[  ]
B (en chaise roulante) – [  ] Je vais être obligé de quitter mon appartement. [  ] appele[r] mes parents au secours [  ]. Et j'ai perdu l'envie de peindre. Alors ma vie, celle que j'aurais voulue, elle est finie*. Cette vie-là a sauté. Et cetet sitaution me pèse tellement que ça m'étouffe quand je parle.
(Pour le pire ou le meilleur [film], 1:00')

* (VO) Tous mes rêves sont anéantis.



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[taisage][conférence]
[Après un silence.] Vous attendez que je dise quelque chose ? / Are you waiting for me to say something ?
(Pour le pire ou le meilleur [film] (VO), 1:05'40)

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[hoptique][DE][neutralisage][noirage]
– Tu es frustrée, alors ?
– Laisse-moi tranquille. Qu'est-ce que tu veux ? Est-ce que ça a un sens de penser à tout ce qui va mal ? Vraiment, maman, qu'est-ce que tu veux ? Quoi ?
– J'ai envie de sortir.
(Désarçonnée) – Ok !
(Pour le pire ou le meilleur [film] (VO), 1:12'20)

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[amphibo-logique]
– Peut-on interpréter ça autrement ?
– Non.
(Pour le pire ou le meilleur [film] (VO), 1:20'15')


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aborder les choses par un/le biais doux
communiquer par un biais doux


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[à romain]

Le samedi 1 mai 2021 à 18:47:02 UTC+2, karla écrit :

Catherine et sa complice m'informent à l'instant de cette imminente série d'émissions de Garigou... Consacrée à... Et au cercle d'invités pour le moins restreint, pas cherché plus loin.
Ah, ce bon déjà vieux Garigou, pas brutaliste pour un sou...

Alain Robbe-Grillet à redécouvrir – série de podcasts à écouter – France Culture

+


Ah si, pardon, j'ai réagi un peu vite. En dépliant le menu sous chaque émission apparaissent d'autres noms qu'en première vitrine, d'autres intervenants. Ouf. Ça s'annonce assez sage tout de même, à la Garigou-Lagrande, mais... C'est déjà ça ! Et quatre émissions ! Yes.





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[à Catherine et Beverly]



Le samedi 1 mai 2021 à 17:41:18 UTC+2, Beverly  a écrit :


Merci pour tout ça!
Dans un autre ordre d'idées....  étais-tu au courant de l'émission sur ARG?

https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-oeuvres/alain-robbe-grillet-a-redecouvrir-14-robbe-grillet-ou-la-vie-qui-revient

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Le samedi 1 mai 2021 à 18:57:15 UTC+2, karl a écrit :



Ah non, pas du tout ! J'étais pas au courant. Et c'est super ! Et imminent.
Ah, ce bon "vieux" Garigou, vieux jeu, très sage, comme-il-faut, n'est pas allé chercher très loin ses invités, ni beaucoup, on peut le dire, mais...
Même Catherine n'a pas été invitée ? Remarquez, l'émission, et qu'il m'arrive d'écouter, s'appelle, après tout, la compagnie des... oeuvres ! Mais, n'empêche. Non ?
Mais, si ?
+

Le samedi 1 mai 2021 à 19:08:05 UTC+2, karl  a écrit :


Ah si, pardon, j'ai réagi un peu vite. En dépliant le menu sous chaque émission apparaissent d'autres noms qu'en première vitrine, d'autres intervenants. Ouf. Ça s'annonce assez sage tout de même, à la Garigou-Lagrande, mais... C'est déjà ça ! Et quatre émissions ! C'est super ! En attendant donc impatiemment d'entendre le résultat, non ?

+

Le samedi 1 mai 2021 à 19:14:59 UTC+2, karl  a écrit :


Et merci, évidemment, pour ce signalement !
(Mon livre sur Alain, pour réintroduire à (la lecture de) son oeuvre mais de manière totalement transversale, surprenante, est d'ailleurs toujours sur le feu, ou ne demande qu'à y revenir, mais moi tellement sur le grill, que... Tout y est suspendu. Et même si tout le monde s'en fout, bien sûr. Je ne me le fais plus dire.)


+


Le samedi 1 mai 2021 à 19:23:03 UTC+2, karl  a écrit :


Et, côté théâtre, au cas où vous n'auriez pas eu vent de la « nouvelle création [d'Aurélien Bory,] "La disparition du paysage" [...] mise en scène d’un texte de Jean-Philippe Toussaint qui paraît aux éditions de Minuit, et qui est interprété, seul en scène, par Denis Podalydès »...
« Dans ce spectacle d'Aurélien Bory, La disparition du paysage, un homme parle, immobile, réduit à l’immobilité après un attentat dont il a été victime. Il se souvient juste de la déflagration. Devant une fenêtre à Ostende, livré, condamné à ses pensées, ses souvenirs, et ses observations minutieuses, un haut mur, peu à peu, envahit l’espace de la fenêtre, obscurcit et enferme la chambre où il est. »
Aurélien Bory : "J’ai toujours eu envie de déployer des paysages intérieurs"





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[à divers]



Le samedi 1 mai 2021 à 11:29:50 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Le mardi 27 avril 2021 à 23:24:30, Beverly & Catherine Robbe-Grillet :


Cher K

Merci! C'est un bon cadeau que tu nous fait. Je le téléchargerai et le mettrai au programme.
Comme se fait-il que tu l'as ?
Dès qu'on l'aura vu, on te fera signe.

En attendant, nous t'embrassons

B&C

+

De : Beverly & Catherine
Envoyé : samedi 1 mai 2021
Objet : Re: The Father, au cas où

Cher K

Merci! Merci!!
Tu nous a fait découvrir Zeller. Quel merveille!!
S'il te plaît, si tu en as d'autres à nous conseiller, nous sommes preneuses! (Zeller ou pas Zeller.)

B&C
❤️

+


De : karl
À : Beverly & Catherine
Envoyé : samedi 1 mai 2021
Objet : Re: The Father, au cas où

Chères B&C,

Un grand merci pour ce grand retour, enthousiaste.
Pour la suite, qu'on peut espérer du même cru, il y aura déjà l'adaptation (par lui-même encore) de sa trilogie, à commencer par Le Fils, déjà en préparation. Bonne nouvelle, non ? Mais patience, hélas.
Cinéma - Deux Oscars pour le Français Florian Zeller


Et, pour compléments à cette interview et cette découverte, si ça vous dit :
1/ Florian Zeller : "Anthony Hopkins a tout donné pour faire ce film"
2/ Florian Zeller nous raconte ce moment où il a annoncé son Oscar à Anthony Hopkins
3/ Et ici, plus people, paillettes, superficiel, mais qui contient la réaction (officielle) de Hopkins (par) lui-même :
Florian Zeller, triomphe aux Oscars ! - C à Vous - 26/04/2021

K.




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[karl][bavardage][affinité]
Elle – La première fois que je vous ai vu, je vous ai trouvé beau. Et puis, bien sûr, vous avez parlé.
(Pour le pire ou le meilleur [film] (VO), 1:42'40)


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[maladie][dépression][noirage][suicide][TP]
– Et vous, ça va ?
– J'en ai marre de me plaindre. J'ai besoin de me changer les idées.
– À quoi pensez-vous ?
– Au suicide, principalement.
(Pour le pire ou le meilleur [film] (VO), 1:45'40)
+
– Et toi, ça va ?
– Laisse tombre. Je commence à en avoir marre de me plaindre. Il faut que je pense à autre chose.
– Pourquoi ? À quoi tu penses ?
– Surtout à des façons de mourir.
(Pour le pire ou le meilleur [film] (VF), 1:45'40)



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[postsexuel]!
Lui (rageur) à lui (autre, et homo) – Vous avez couché avec elle ?
Elle – On s'en fout du sexe. C'était mieux que le sexe. On s'est câlinés. Il m'a donné exactement ce dont j'avais besoin.
(Pour le pire ou le meilleur [film] (VO), 1:50'15)




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[à katalin](brouillon inédit)



Salut Karl,

Effectivement tu n'es pas un champion de l'auto-présentation (si ça existe), ton site restant également assez secret sur ce sujet.

– C'est que, ce que je fais est très alternatif, transversal, inclassable, et disons aussi que je préfère l'infinitif au définitif, l'in(dé)finition à la définition, si tu préfères. Et on va dire.

J'ai quand même fait une présentation de toi et du projet car je ne peux pas balancer tes questions sans expliquer qui tu es, quels ont été tes rapports à Jacques, etc. Les gens comprendront mieux ta démarche et la mienne aussi.

Je te soumets donc le texte que voici:

Chers Amis,

J’aimerais demander votre participation à un projet en cours d’une personne que je connais bientôt depuis une vingtaine d’années,

– Bientôt une quinzaine d'années, et encore. Comme tu y vas...

depuis le jour où je suis tombée sur lui (et sa délicieuse compagne Deele) devant la grille de la maison d’Iverny. Ils cherchaient à rencontrer Jacques Perry…

– La première fois, en 2008 (je crois), j'étais tout seul. Et je suis tombé sur Jacques, sortant avec sa voiture, pour aller se faire masser. Il m'a demandé si je pouvais l'attendre une heure ou deux. Et c'est là qu'il m'a fait entrer et qu'alors je t'ai rencontrée. Avec Deele je suis revenu seulement l'année d'après, en été, comme convenu, invités à passer quelques jours chez vous. Hélas, tu as dû partir dès le lendemain de notre arrivée, mais... On est resté avec Jacques.

Par la suite, ils lui ont rendu plusieurs visites,

– Hélas, ce fut les deux seules. Puis des lettres.

animées de longues conversations et accompagnées de quelques plaisirs gastronomiques; et une vraie amitié est née entre l’écrivain âgé et le jeune admirateur. Cette personne s’appelle Ottokarl;

– Karl, de son prénom, se fait appeler (Otto)Karl. Plutôt. Et la parenthèse n'est pas si accessoire. Tu vois, quand je te dis que ce que je propose est très singulier, et, je crois, très avance, comme le temps passant tant à le démontrer de plus en plus...

il est philosophe d’écriture multimédia bien connu,

– Philosophe (d'écriture multi-média), ou à la limite : philosophe (d'écriture multimédia), mais la parenthèse est importante pour moi. Et "bien connu", c'est beaucoup dire. Je suis plutôt très "underground". Et à moitié volontairement.

auteur d’œuvres vidéo, animateur de soirées littéraires et… toujours passionné par Jacques Perry. À l’occasion de ce centenaire, il souhaite rendre hommage à Jacques en créant son portrait,

– "Portrait" au sens large, alors. Il faudrait pas donner de faux espoirs. Ce que je souhaite, c'est plus simplement donner envie de le lire, de le découvrir, le faire sortir de l'oubli actuel. Et donc faire parler des lecteurs convaincus – articles, journalistes ou anonymes – qui pourraient s'avérer convaincants, efficaces dans ce sens.

à partir de ses propres lectures, pensées, souvenirs à lui, et à partir de ce que les livres, l’univers, le personnage de Jacques signifient pour les autres, pour nous qui étions proches de lui. Afin de réaliser ce travail de synthèse, il a préparé un questionnaire que voici:

1. Comment avez-vous rencontré l'œuvre de Jacques Perry ?
2. Que vous apportent ses livres ?
3. Comment qualifieriez-vous son univers en quelques mots-clés ?
4. Quels sont vos ouvrages préférés, et quel(s) livre(s) recommanderiez-vous comme "porte d'entrée" dans l’œuvre ?
5. Que pouvez-vous dire de votre rencontre et de votre relation avec l’homme ?

Je vous transmets donc ses questions en espérant que vous serez nombreux à y répondre. Vous avez tout à fait le droit de rentrer dans les détails si vous le souhaitez! Envoyez vos réponses à moi (XXX@yahoo.fr) et je les lui ferai suivre. Il pourra éventuellement vous contacter par la suite s’il a besoin d’approfondir un sujet.


J'ai pris un ton un peu personnel pour mieux te situer. J'espère que ça ne te dérange pas. Dis-moi ce que tu en penses, si tu veux changer quelque chose.
Et tiens la barre!

– Merci, mais hélas, Katalin, je crains le pire. Mes troubles neurologiques s'étendent encore, et me font craindre, oui, le pire, y compris donc pour ce projet, que j'aimerais pourtant tellement... Mais je ne pourrais peut-être plus parler (les premiers signes apparaissent), en plus de ne déjà presque plus pouvoir marcher...


Bonne soirée,
Katalin






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[lecture][ascèse][TP]
C'est très agréable de se plonger dans une oeuvre, de découvrir toute une oeuvre.
(À quoi pensez-vous ? - 23/04/2021 - Antoine Compagnon : "S'immerger totalement dans l'oeuvre d'un grand écrivain, c'est un plaisir incomparable" , 1')

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[DE][VI]=[vie intérieure][refuge][apprentissage][autophilosophe]
citation de Marc Aurèle... prendre le large autrement...
vie intérieure... !
(À quoi pensez-vous ? - 16/04/2021 - Fatou Diome : « Si on ne peut pas partir en vacances, on peut partir en voyage à l'intérieur de soi, les paysages y sont immenses»,0'30 + 2'40)
+
[lecture]
...
(À quoi pensez-vous ? - 16/04/2021 - Fatou Diome : « Si on ne peut pas partir en vacances, on peut partir en voyage à l'intérieur de soi, les paysages y sont immenses»,0'20 + 2')


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[ascèse][confinement][lecture][refuge]
Même si je dois dire que je viens de passer une année délicieuse, pendant laquelle j'ai pu lire tous les livres de la pile qui gradissait dans l'entrée. J'ai pu expériemntrer la solitude comme jamais.
(À quoi pensez-vous ? -  19/04/2021 Laurie Anderson : "J'ai pu expérimenter la solitude comme jamais", 2')



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[convalescence]
(au chien qui leur fait la joie) – Mais tu es guéri, tu es tout guéri maintenant, tu es content.
(Pour le pire et pour le meilleur [film], 1:56')


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[!°]
Il y en a même une [recette] avec du requin. J'ai jamais cuisiné de requin, encore. On va se requinquer !
(Pour le pire et pour le meilleur [film], 1:58')



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[intelligence][surdouage][karl][CNV][brut][politique]
– Vous pouvez entrer si vous ne ruinez pas tout avec votre manie d'être vous. D'accord ?
– On pourrait essayer de vivre sans ces petites phrases assassines.
– Peut-être qu'on pourrait.
(Pour le pire et pour le meilleur [film], 2:07'10'')


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[ÀR]
Je ne doute pas que vous en soyez convaincu. mais vous ne me connaissez pas aussi bien que ça. Je ne suis pas une solution pour vous.
(Pour le pire et pour le meilleur [film], 2:10'15)


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[affinité]![intelligence][pour marie]
Tiens, j'ai un magnifique compliment à vous faire. [  ] Je pourrais bien être la seule personne de l'univers connu qui sache que vous êtes la meilleure femme qui soit. Je pourrais bien être le seul à avoir une idée du génie qui se manifeste dans chacune de vos actions, dans votre façon d'être [  ], dans chacune de vos pensées, dans votre parole, qui est toujours fidèle à votre esprit, qui est lui-même fidèle aux principes fondamentaux qui vous habirtent : faire le bien, être juste. La plupart des gens ne détectent pas ça en vous. Et moi je les regarde, me demande comment ils vous voient  [  ] devant eux [  ] sans savoir qu'ils ont vu la plus merveilleuse des femmes présentes et à venir. Et parce que moi je le vois, ça, je me sens privilégié, unique. Je me sens bien, quoi.
(Pour le pire et pour le meilleur [film], 2:10'30)




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[ÀR][à marie]

Le dimanche 2 mai 2021 à 14:58:22 UTC+2, lllkll llll a écrit :


Et surtout je voulais te parler des films d'Emmanuel Mouret, provisoirement disponibles sur Arte, et les autres que j'ai pu me procurer aussi. L'amour à réinventer par Emmanuel Mouret, ou plus exactement ce que j'appelle aussi « l'amour poli ».
Bon, si on excuse "Vénus et Fleur" d'en faire un peu trop, un peu gros, caricatural, dans ce qui peut passer d!ès lors pour une parodie d'un film de Rohmer, mais assez intéressant sur le fond, et si on passe vite sur son jeu à lui, sa diction empruntée, décalée, enfin on comprend vite qu'il aime le décalé, c'est clair, c'est son univers (et à la pierre richard), bref, si on accepte cet univers, ce style, alors... ça vaut vraiment le détour. Il n'est question que d'amour, d'amour ; ) mais... poli ! (Tout un art, oui, un art d'aimer.) Sans crise ni drame, c'est saisissant, et à la fois entre les lignes. C'est finalement tout un programme, une petite révolution qu'il propose. Après moi, certes, mais moi c'est fini, out, à la trappe. Bref, je te le recommande donc vivement, lui, et avant que ça ne disparaisse d'Arte, bientôt. Sans parler de ses autres plus récents, hélas pas sur Arte : "mademoiselle de Joncquières" et "Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait" (mais que j'ai pas encore vu, lui). Mais si tu accrochais, je pourrais voir ce que je peux faire, à la rigueur, et si j'y suis encore. Donc mets-y toi vite ? Si ce n'est déjà fait. Et si ça te dit ; )
L'art d'aimer : le cinéma d'Emmanuel Mouret - Cinéma | ARTE



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[DTO][hoptique][aventurage][TP][maudit][pionnier]
Afin d'illustrer le péril du conformisme et la difficulté de préserver ses convictions, John Keating [Le Cercle des poètes disparus] cite à ses élèves des vers du poème The Road Not Taken de Robert Frost : « Deux routes s'offraient à moi, et là j'ai suivi celle où on n'allait pas, et j'ai compris toute la différence »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Cercle_des_po%C3%A8tes_disparus)


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[hoptique]
"Le mouvement va chercher ce qui n'existe pas encore"
(Emmanuelle Huynh :  ou Paul Klee ; À quoi pensez-vous ? - 27/04/2021 Emmanuelle Huynh : "Le mouvement va chercher ce qui n'existe pas encore")


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[maladie]
 La parodontite résulte souvent de l'aggravation d'une gingivite, inflammation des gencives qui aurait atteint l'os d'en dessous, celui soutenant les dents et appelé os alvéolaire. Cet os très vulnérable, une fois détruit, ne peut plus se reconstruire seul. Cette maladie à évolution rapide peut être stoppée grâce au savoir faire d'un professionnel et votre application à suivre les recommandations d'hygiène bucco-dentaire.
  Vous pouvez suspecter une parodontite si vos dents bougent, vos gencives saignent ou que le liseret autour des dents est irrégulier, boursouflé ou rouge. Vous ressentez des douleurs plutôt diffuses, une sensation de pression dans les mâchoires ou de froid en buvant de l'eau fraîche. Vous pouvez également avoir un mauvais goût dans la bouche ou souffrir de mauvaise haleine (halitose).
[ ]
Accompagnez le traitement avec une hygiène rigoureuse  La réussite du traitement et la non-récidive de la parodontite dépendent du maintien de votre hygiène et du suivi chez votre chirurgien-dentiste. Venir à bout d’une parodontite prend du temps (en cas de maladie parodontale très avancée et de pertes osseuses importantes, les séances peuvent s’étaler sur une année).  Associés aux traitements chirurgicaux, une antibiothérapie et des bains de bouche appropriés aideront à vaincre les germes pathogènes. Vous pouvez notamment opter pour des bains de bouche d’argent colloïdal qui seront extrêmement efficaces contre les bactéries et qui optimiseront l’efficacité des antibiotiques.

  Bon à savoir : vous pouvez aussi réaliser quotidiennement un bain de bouche à l'huile de sésame ou à l'huile de coco. Ces bains de bouche à l’huile se révèlent très efficaces contre l'inflammation des gencives, la plaque dentaire et les caries. En pratique, placez une cuillerée à café d'huile dans la bouche le matin au lever et faites la circuler dans toute la cavité buccale pendant 10 à 20 minutes. Au bout de ce laps de temps, crachez l'huile.
(https://hygiene-dentaire.ooreka.fr/fiche/voir/355477/soigner-une-parodontite)
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La gingivite est un type de maladie parodontale caractérisée comme une inflammation de la gencive (gingivite), caractérisée par l'existence de saignements avec tuméfaction, rougeur, exsudat, modification des festons gingivaux et éventuellement une symptomatologie douloureuse. Le diagnostic repose sur l'examen clinique. Le traitement nécessite un assainissement dentaire professionnel, complété d'une amélioration quotidienne significative de l'hygiène dentaire du patient. Les pathologies cliniques plus avancées peuvent imposer une antibiothérapie et/ou une thérapeutique chirurgicale.
[  ]
  L'exposition à des métaux lourds (p. ex., plomb, bismuth) peut également induire une gingivite et la formation d'une ligne sombre au niveau du rebord gingival.
Gingivite non induite par la plaque
La gingivite non induite par la plaque survient chez un petit pourcentage de sujets. Les causes comprennent les infections bactériennes, virales et fongiques, les réactions allergiques, les traumatismes, les troubles cutanéo-muqueux (p. ex., lichen plan, pemphigoïde), et les troubles héréditaires (p. ex., fibromatose gingivale héréditaire).
Symptomatologie
Une gingivite simple débute par un approfondissement du sillon entre la dent et la gencive, puis par l'apparition d'un liseré gingival rouge et inflammatoire, en regard d'une ou de plusieurs dents, avec tuméfaction des papilles interdentaires et des saignements gingivaux spontanés. La douleur est habituellement absente. L'inflammation peut se résorber, rester superficielle pendant des années ou parfois évoluer vers une parodontite.


Prévention
  L'élimination quotidienne de la plaque avec du fil dentaire et une brosse à dents et le nettoyage de routine par un dentiste ou un hygiéniste à 6 mois à 1 an d'intervalle peut réduire la gingivite. Les patients souffrant d'une trouble systémique favorisant la gingivite seront traités par des séances de détartrage plus fréquentes au cabinet dentaire (de toutes les 2 semaines à tous les 3 mois).

Points clés
  La gingivite est principalement causée par une mauvaise hygiène buccale, mais est parfois due à des modifications hormonales (p. ex., grossesse, ménopause) ou certains troubles systémiques (p. ex., diabète, sida).
Le nettoyage professionnel avec ou sans rinçage antibactérien est habituellement un traitement adéquat.
Les causes systémiques doivent également être traitées.
(https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-dentaires/parodontopathies/gingivite)



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"Since I've Been Loving You", Khruangbin.



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[goût][âge]
Le dimanche 2 mai 2021 à 20:02:57 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
objet : ma chanson de ce dimanche, et suggestion

J'y reviens toujours, et si vous saviez... combien...
À Khruangbin. (Dont le style m'aurait sûrement bien fait chier il y a pas si longtemps quand j'étais jeune et bien portant, je vous l'accorde.)
Mais pour vous expliquer, ou suggérer ce que j'ai pas osé faire jusqu'ici... une toute partie du pourquoi, même s'il y a pas de pourquoi, ou trop complexe pour l'analyser honnêtement... Mais...
Disons, allez, que ma chanson préférée de Led Zeppelin, celle à laquelle je reviens toujours et toujours, toujours aussi adorateur et fasciné, alors que c'est un groupe que j'écoute par ailleurs presque pas, à l'exception de... celle-ci donc : Since I've Been Loving You. En grande partie, je crois, pour son toucher de guitare : minimal, extraodinairement économe, donc éthéré, caressant, il laisse sonner les cordes sans les rejouer, sans les refrapper de la main droite (Judicaël m'aidera peut-être sur le terme technique qui doit bien exister ?), glissant de sa main gauche, créant ainsi des pleins et des déliés, un putain de relief hyper cool, au sens fort car hyper décontract' et délicat dans la puissance. J'adore, ai adoré tout de suite. Or... je retrouve ça, un air de ça, chez Khruangbin. C'est ça le truc, ou l'un des trucs... qui me font, je crois, (bien) étonnement fondre pour (le style de) ce groupe – sur la base de mon état d'extrême faiblesse, et donc vieillesse, c'est bien possible. Mais par exemple, je crois bien retrouver un peu de ça sur mon morceau (toujours) préféré : Rules. Non pas exactement pareil, techniquement parlant, mais par un je ne sais quoi, cette coolitude, ce relief, cet air qui respire, fait respirer les notes et le reste, à la cool, plein de pleins et déliés, etc. (Et c'est tout son style, au gars !) Vous voyez un peu ? Entendez ?
Un peu moins marqué peut-être sur le tout premier album, quoique, dont voici d'ailleurs la perle, à mon goût, et ce sera là, allez, ma chanson de ce dimanche, après tant d'autres dimanches et semaines :
Khruangbin - Balls & Pins

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Le dimanche 2 mai 2021 à 20:48:02 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Allez, tu m'as eu à Since I've bee... qui est aussi ma chanson préférée de Led zep.

– Depuis ce mail ? ou depuis la fois où je l'ai envoyée en chanson de ce dimanche ? Ou depuis bien avant ? Je te demande ça car dit comme ça c'est ambigu et comme je te sais pas fan (non plus) de Led Zep...

J'ai pas le terme technique dont tu parles...

– Je pense que ça peux se trouver. Ça me dit quelque chose. Comme si je l'avais déjà su, ou croisé.

Toujours pas convaincu par Khruangbin, mais je crois voir le lien, oui. Cette espèce de retenue sur la guitare, pourtant Rock. Super sensuel. Ça baise langoureux et précis, quoi.

— Exactement, haha. Et/Car deux mots que j'ai bien failli employer : sensuel et (en même temps) précis.
Et pour Khruangbin, insister, persévérer ? « Encore un effort... » ? Te ramollir un peu vers la cool sensualité précise ? (Car le mec est hyper précis, oui. Et sensuel à tomber !) Ou la maladie ou la vieillesse ? Ou... bah, attendre d'atteindre mon âge ? Et/Ou mon état ? ; /)
Merci pour ton retour ! : )













2021 05 03

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[par loïc]
Parfaits courts-métrages auditifs, les morceaux de Paradigmes nous insèrent dans l’univers syncrétique post-moderne et chatoyant du groupe La Femme. Véritable pantagruélisme musical, le nouvel album du groupe prône avec une certaine coolitude ludique la liberté d’être ce que l’on veut à tel ou tel moment de la vie ou de la journée.

Je suis un rock critic fantôme. Tout en conservant une affection éternelle pour cette honorable activité qui a contribué à me former, je suis sorti de la course aux nouveaux sons il y a des lustres et ne reprends ma poussiéreuse plume pop-rock qu’en de rares occasions.
  Pourtant, je continue d’écouter de la musique quotidiennement, mais mon oreille me porte plutôt vers mes passions des 50’s, 60’s et 70’s (Elvis, Sinatra, Dylan, Stones, Hazelwood, Spector, Beach Boys, etc.) ou vers des « nouveautés » qui ne le sont que pour moi (cantates de Bach, musique religieuse de Vivaldi, BO de films, groupes de soul sixties méconnus, formations bebop, ou même chanson française si longtemps refoulée, bref, autant de musiques que j’ignorais ado et que je prise désormais comme des nectars élargissant mon champ de sempiternels trois accords).
  Quant aux vraies nouveautés, elles me semblent trop souvent des énièmes sous-Stones, sous-Dylan ou sous-Beatles, mais c’est sans doute là une impression de vieux fan usé par quarante-cinq années d’écoute pop-rock assidue. Et quand j’accroche vraiment à quelque chose de neuf, c’est le plus souvent du neuf qui ressemble à de précieuses antiquités (Richard Hawley, Daniel Romano…).
  Ce préambule en forme de mini-bilan de vie en rock pour dire que mon appétence absolue pour La Femme est une rareté, voire une forme de miracle : pour une fois, j’aime un groupe branché d’aujourd’hui sans effort, sans bémol, sans pose jeuniste ! Enfin, une formation iconique contemporaine me procure le même effet frissonnant que quand je découvrais David Bowie en 1972, Bruce Springsteen en 1975, Television ou The Clash en 1977 ! J’espère que si jamais les membres de La Femme lisent cet article élogieux, ils n’en soient pas refroidis sur le mode « wow, notre projet plait à un boomer, ça ne va pas, y a un problème ! ».
... [payant]...
(https://aoc.media/critique/2021/04/29/touche-francaise-vision-plurielle-sur-paradigme-de-la-femme/)


#<
otto karl
philosophe
à l'antique d'écriture multi-média
flâneur-cueilleur-distilleur
éthique-syncrétique-synthétique
post-moderne
-
otto karl
philosophe antique
flâneur-cueilleur-distilleur
d'écriture multi-média
éthique-syncrétique-synthétique
postmoderne
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otto karl
philosophe antique
flâneur-cueilleur-distilleur
multi-média
éthique-syncrétique-synthétique
postmoderne


#
[à gilles]


Le lundi 3 mai 2021 à 08:38:57 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :




Et qui t’invite en Allemagne ?

– Margaux. L'ex-coloc de Deele à Hambourg. Si ça te dit encore quelque chose...

Tu peux joindre le centre de vaccination de Nemours par téléphone pour prendre un Rdv (j’ai vu que doctolib n’est pas actif), tu verras leur réponse mais je pense qu’il te passeront...

– Merci mais, comme je te l'ai dit avant tout, j'ai pas changé d'avis sur le vaccin.
Ce serait seulement si je remontais la pente au lieu de la descendre presque sans frein, et si la proposition de Margaux se confirmait dans les faits, jusqu'au bout. Car ma réponse de malade (dont elle avait peut-être négligé la gravité et la non-vaccination etc.) l'a probablement refroidie, mais l'autre soir, à brûle pour point comme ça, elle m'invitait à venir m'installer si je voulais dans ce bout de forêt où elle vit désormais et se plaît tellement depuis un an ou deux (se remettant d'ailleurs elle-même d'une maladie), et que son frère vient de finir par lui acheter, en prime. Du coup, elle m'envoie direct et sans un mot de plus cette invitation, en allemand, que je te traduis en dessous :

Wir haben die Häuser im Wald gekauft.
Mein Bruder für mich.
Wenn du magst kannst du hier wohnen. Ein kleines Haus ist leer.
Vielleicht möchtest du mal wieder woanders sein :)
Es ist schön hier im Wald!
=
On a acheté les maisons dans la forêt.
Mon frère pour moi.

Tu peux
habiter ici si tu le souhaites.
Une petite maison est vide.
Peut-être que tu aimerais être à nouveau ailleurs :)
C'est beau ici dans la forêt!


#
[par david]
LAST WORDS.....
COCKPIT VOICE RECORDINGS, TRANSCRIPTS, AIR TRAFFIC CONTROL TAPES

You will need an MP3 player to hear the recordings.  

Caution, may be disturbing to some individuals! Discretion is advised!  

The reader of these reports is cautioned that the transcription of a CVR tape is not a precise science but is the best product possible from an NTSB group investigative effort. The transcript, or parts thereof, if taken out of context, could be misleading. The attached CVR transcript should be viewed as an accident investigation tool to be used in conjunction with other evidence gathered during the investigation. Conclusions or interpretations should not be made using the transcript as the sole source of information.

PlaneCrashInfo.com makes no claim of copyright of the audio files on this page. Copyright of Cockpit Voice Recordings belongs to the airline whose aircraft was involved in the accident.
x`
 
TRANSCRIPT
AIRLINE
FLIGHT
 
 
07 Jul 1962
Alitalia
771
Unable to make out your last message, will you please repeat
 
07 May 1964
Pacific Air Lines
773
Skipper's shot!  We've been shot. I was trying to help.
 
08 Nov 1965
American Airlines
383
Have you still got the runway OK? Ah .. just barely .. we'll pick up the ILS here.
 
30 Jun 1967
Thai International
601
I have no radar contact with you.
 
06 Nov 1967
Trans World Airlines
159
Not very # far off the runway. Sure as # isn't.
 
10 Aug 1968
Piedmont Airlines
230
Watch it!
 
05 Jan 1969
Ariana Afghan Airlines
701
We're finished!
 
20 Mar 1969
Avion Airways
-
Four two delta got the strobe lights in sight
 
05 Jul 1970
Air Canada
621
Pete, sorry.
 
08 Dec 1972
United Airlines
553
Sound of stickshaker begins and continues to end of recording
 
29 Dec 1972
Eastern Air Lines
401
Hey, what's happening here?
 
27Mar 1977
Pan Am / KLM
1736/4805
There he is .. look at him!  Goddamn that son-of-a-bitch is coming! Get off!
ATC
04 Apr 1977
Southern Airways
242
We’re going to do it right here.

11 Feb 1978
Pacific Western Airlines
314
He's the emergency he's crashed and is burning off the end of the runway.
ATC
25 Sep 1978
Pacific Southwest Airlines
182
Ma I love you.
 
23 Dec 1978
Alitalia
4128
So he gave us wrong indications. We thought we were to the left.
 
28 Dec 1978
United Airlines
173
United 173, Mayday!  We're... the engines are flaming out - we're going down!
ATC
25 May 1979
American Airlines
191
Look at this. He blew up an engine. Equipment. We need equipment.
CVR
31 Oct 1979
Western Airlines
2605
Charlie,Charlie get it up.
 
28 Nov 1979
Air New Zealand
901
Actually, these conditions don't look very good at all, do they?
 
19Aug 1980
Saudi Arabian Airlines
163
No need for that, we are okay, no problem, no problem.
CVR
13 Jan 1982
Air Florida
90
Larry, we're going down, Larry....  I know it!

01 Sep 1983
Korean Airlines
007
What's happened?
CVR
02 Aug 1985
Delta Air Lines
191
Push it way up.
CVR
12 Aug 1985
Japan Airlines
123
All hydraulics failed.
BDCST
22 Oct 1986
WNBC news copter
-
...hit the water...hit the water...hit the water.
 
08 Jun 1988
VASP
168
What? There's what?  Some hills, isn't there?
 
31 Aug 1986
Aeromexico
498
Oh  #### this can't be!Oh  #### this can't be!
 
09 May 1987
LOT Polish Airlines
5055
Goodnight, Goodbye, We Perish!
 
28 Nov 1987
South African Airways
295
We have, er, a smoke problem and we are doing an emergency descent!
ATC
28 Apr 1988
Aloha Airlines
243
We cannot communicate with the flight attendants.
 
26 Jun 1988
Air France
296Q
Watch out for those pylons ahead, eh. See them? Yeah, yeah, don't worry.
CVR
31 Aug 1988
Delta Airlines
1141
We got an engine failure.  We're not gonna make it. Full power..
 
08 Feb 1989
Independent Air
1851
Can't keep this SOB thing straight up and down.
CVR
19 Feb 1989
Flying Tiger Airlines
66
oh, i've got a hundred feet on the - shit
 
24 Feb 1989
United Airlines
811
What the hell was that?  I don't know.
 
07 Jun 1989
Surinam Airways
764
That's it I'm dead.
CVR
19 JUl 1989
United Airlines
232
Nah, I can't pull 'em off or we'll lose it, that's what's turning ya.
 
25 Jan 1990
AVIANCA
052
Flame out! Flame out on engine number four.
 
01 Feb 1991
USAir/Skywest
1493/5569
Okay, we just had a seven thirty-seven land and blow up
 
03 Mar 1991
United Airlines
585
Oh, God ... flip!
 
26 May 1991
Lauda Air
004
Ah, reverser's deployed.
ATC
04 Oct 1992
El Al
1862
Going down...eh...1862, going down, going down, copied going down?
 
21 Dec 1992
Martinair
495
A bit low, bit low, bit low.
 
31 Mar 1993
Japan Airlines
46E
Lost number one and two.
 
18 Aug 1993
American Int. Airways
808
There it goes, there it goes!  Oh no!
 
04 Apr 1994
KLM Cityhopper
195
Watch your speed. Going around.
 
26 Apr 1994
China Airlines
140
It's OK, It's OK, don't hurry, don't hurry.
 
02 Jul 1994
USAir
1016
Down, push it down.
 
08 Sep 1994
USAir
427
Hang on. What the hell is this?
 
31 Oct 1994
American Eagle
4184
OK, mellow it out, mellow it out.
 
13 Dec 1994
American Eagle
3379
Why's that ignition light on?  We just had a flame-out?
 
21 Aug 1995
Atlantic Southeast Airlines
529
Amy, I love you.
 
22 Sept 1995
U.S. Air Force
27
Crash landing.  We're goin' in.  We're going down.
 
20 Dec 1995
American Airlines
965
Uh.. where are we.
 
06 Feb 1996
Birgenair
301
Oh what's happening
ATC
11 May 1996
Valujet
592
Uh, smoke in the cockpit... smoke in the cabin.
ATC
17 Jul 1996
TWA
800
I think that was him.  I think so. God bless him.
 
29 Aug 1996
Vnokovo Airlines
2801
Mountains!!!
CVR
02 Oct 1996
Aeroperu
603
What shit have they done?
 
19 Nov 1996
United Express
5925
What, oooh ###. Oh ### me.
ATC
06 Aug 1997
Korean Air
801
Well, he must have crashed then.
 
26 Sep 1997
Garuda Indonesia Airlines
152
Aaaaaa. Allah Akbar.
 
16 Feb 1998
China Airlines
676
Oh my God!  Oh my God!
ATC
02 Sep 1998
Swissair
111
And we are declaring emergency now Swissair one eleven.
 
01 Jun 1999
American Airlines
1420
Aw ####, we're off course...we're way off.
 
31 Oct 1999
Egypt Air
990
I rely on God
 
13 Jan 2000
Avisto
-
OK we are ditching.
ATC
31 Jan 2000
Alaska Airlines
261
Ah here we go.
 
17 Jul 2000
Indian/Alliance Airlines
7412
Would like to do one 360 due to high on approach Sir.
 
19 Jul 2000
Airwave Transport
9807
What the #### is going on?
 
25 Jul 2000
Air France
4590
Concorde forty-five ninety you have flames, you have flames behind you.
 
31 Oct 2000
Singapore Airlines
006
#### something there.
 
04 Jul 2001
Vladivostokavia
352
That’s all guys! Fuck!
 
11 Sep 2001
United Airlines
93
When they all come, we finish it off.
 
12 Nov 2001
American Airlines
587
What the hell are we into. We're stuck in it.
 
08 Nov 2002
Richmor Aviation
-
Oh # what's that.
 
22 Jun 2003
Brit Air
5572
I have nothing in front of me.
 
03 Jan 2004
Flash Air
604
See what the aircraft did!
 
27 Aug 2006
Comair
5191
That's weird with no lights.
 
01 Jun 2009
Air France
447
Damn it, we're going to crash... This can't be happening!
 
17 JuL 2007
Tam
3054
Oh my god, oh my god
ATC
15 Jan 2009
US Airways
1549
We're gonna be in the Hudson.

12 Feb 2009
Continental Express
3407
We're down.
CVR
10 Apr 2010
Polish Air Force
1549
F*ckkkkkk

(http://planecrashinfo.com/lastwords.htm?fbclid=IwAR2mEkod7Ww7iowk9LNqV-wd0AYIMF2g_9ySGlk0Aj8dVO1gC27nuUWjyoE)



#
[confinement][ascèse][DTO][refuge]
...
(Une histoire particulière - 01/05/2021 (rediff) - La paresse est l’avenir de l’homme (1/2) : Les "Hikikomori", se retirer pour ne rien faire, 2' + 7')
+
[TP]
9'30
+
internet... amène le monde chez soi..
12'15


#
[affinité][politique][axio-logique][défausophie][EE]
C'est la première impression qui compte. La première impressionne ne laisse aucune seconde chance. Combien de temps nous faut-il pour nous faire une idée sur quelqu'un ? Est-ce qu'il me plaît ? Est-il sympathique ? [  ] Un dixième de seconde. Vous comprenez ? Tac. Pas plus. Eh oui, l'humain est une merveille de la nature. Et ce sont des instincts primaires.
(Bienvenue à la campagne [film], 11'15)
> OT - 2105 - Bienvenue à la campagne, la première impression [flair][affinité]


#
[optimisme][noirage]
Elle (en détresse au téléphone) – Je vais mourir.
Lui (se voulant rassurant) – Personne ne va mourir.
(The Guilty [film], 53'20)

#
[SSSSS]
– respirez profindément. Comme ça.
– Je vais mourir.
– Respirez avec moi. Respirez.
(The Guilty [film], 56'15)

#<
quelle diarrhée, quelle merde
quelle diarrhée verbale, de/quelle merde


#
[à romain][ARG][anaxio-logique]


Le lundi 3 mai 2021 à 12:35:54 UTC+2, Romain a écrit :


Par l'un des hasards qui fourmillent dans ma vie, j'ai lu, très peu de temps après mon dernier mail, et connaissant par avance ce que tu en penseras, l'extrait de l'excellent livre de Guillaume Dustan intitulé Nicolas Pages dans lequel il parle de littérature en général  et de ARG en particulier.  Intéresant, à mon avis:
L’art, je n’en ai jamais rien eu à foutre (sauf si on souscrit à l’opinion de Linsey Abrams, qui soutient dans Our History in New York – non traduit en français – que « l’art sert à essayer de nouvelles identités importantes16 »). C’est ma vie qui m’intéresse. Marguerite again (ibid.) : « J’écris sur les femmes pour écrire sur moi, sur moi seule à travers les siècles. » L’intérêt de toute cette tendance apparemment narcissique de l’art contemporain : se prendre pour sujet, c’est aussi faire éclater la dichotomie débile entre artiste et non-artiste. Montrer qu’il n’y a que des gens qui travaillent. Sur eux. Ce n’est évidemment pas un hasard si ce truc-là est pratiqué par des pédales et des gouines et des femmes féministes plus que par des hommes hétéros catholiques. Comme disait Hegel, le maître n’a pas besoin de travailler. Il devient con. C’est l’esclave qui finit par triompher. Renversement dialectique. La difficulté d’exister des pédés, c’est du pain bénit, du grain à moudre pour tout ce grand mouvement en littérature – moment toujours en train d’intervenir – d’abandon de ce qu’on pourrait appeler la grande fiction, par analogie avec la grande peinture ou la grande musique, au profit d’une sorte de narration domestique. « House literature » comme « house music ». Auto-fiction comme auto-gestion ou auto-édition. J’aime bien. « Je sors ce soir » au lieu de « La marquise sortit à cinq heures ». Évidemment qu’on n’est pas les premiers à faire ça : Le Sous-sol de Dostoïevski, c’est déjà ça – et c’est pour ça que je peux le lire alors que Les Frères Karamazov me tombent des mains. Le je proustien aussi bien sûr.
C’est qu’il n’y a pas trente-six solutions en littérature : soit on invente tout et on s’expose à une relative pauvreté de détail (sauf à réintroduire des petites merdes vécues dans l’histoire inventée) ; soit on raconte sa vie et on s’expose à une relative faiblesse dramatique (sauf à faire des mutants en greffant des événements et des personnages les uns sur les autres). En fait j’ai envie d’être beaucoup plus radical. En littérature, soit c’est soi, soit c’est du bidon. Les Vagues et La Promenade au phare c’est de l’autofiction. Madame Bovary c’est lui. Etc. De l’autre côté il y a Borges, Joyce, Faulkner, Robbe-Grillet (Robbe-Grillet !!! Il était venu donner une conférence à Henri-IV quand j’étais en hypokhâgne ; j’avais eu envie de le sortir par la peau du cou tellement on voyait que c’était un escroc), Perec, l’Oulipo, Claude Simon, Jean Rouaud… Litanie, liturgie, léthargie… D’accord il y a toujours des pages à sauver, quand par miracle ils mettent quelque chose vraiment d’eux sur le papier : les monologues de la putain enfermée dans Faulkner, des trucs dans le jeune Joyce. Mais enfin je suis désolé quand on a choisi l’art conceptuel il faut savoir faire court. Une fois qu’on a compris on a compris on passe à autre chose. Cf. les arts plastiques. Ces mecs ont monté des coups, c’est tout. Des hold-ups intellectuels. Malheureusement il se trouve que répéter le même tic ad lib n’en fera jamais autre chose qu’un truc. Ça marche parce que les gens sont impressionnables, et aussi parce qu’un certain nombre de mecs qui ne vivent rien trouvent ça super d’être légitimés dans leurs choix de merde par les cathédrales de non-sens érigées par d’autres mecs qui ne vivent rien. À noter que je dis mecs exprès. À quelques exceptions près, rares sont les femmes qui construisent ce genre d’usines à gaz.
Merde à la dictature du Vrai Roman, dans sa version de droite (classique avec un héros jeune et beau), ou de gauche (expérimental avec des chaises), analogon dans le ciel des idées de la dictature hétérosexuelle réelle. Merci Renaud Camus pour la liberté que vous m’avez donnée.

+
Le lundi 3 mai 2021 à 14:08:57 UTC+2, karl  a écrit :



Euh, soit dit en passant, Renaud Camus grand connaisseur et admirateur et intervieweur d'ARG, que je sache. Mais... Quelle diarrhée... Pour ne pas dire quelle merde... Et de si peu consistante. Bref, comme une diarrhée, quoi. À lire ta citation, et comme elle est sans guillemets entre autres bizarreries, je me suis demandé tout le long si c'était vraiment écrit, dans un livre. Mais, vraiment ? Putain, si c'est ça, Dustan...
Mais merci, du coup ! Et moi qui cherche à être toujours un peu juge, arbitre, clivant, moralisateur... Je comprends que c'est plutôt pas par là qu'il faut que j'aille. Sinon comme un poison, un contre-exemple radical, pour m'en guérir d'un coup ? Même si la guérison et moi, apparemment ça fait deux, donc à quoi bon... Tout. Mais merci...


+

Le lundi 3 mai 2021 à 14:45:19 UTC+2, karl  a écrit :


J'écouterai


– Ah, rien d'obligé, c'était pas pour ça que je te le signalai. Juste comme ça. Signalement : Garrigou - ARG, imminent.


et qui sait si ça n'entraînera pas un E nouvelle oscillation du bizarre balancier que me fait tour à tour admirer et mépriser ARG.


– Admirer et mépriser ? Euh, et le juste milieu, tu connais ? Tu saurais faire ? Haha...


  En ce mOment et jusqu'à nouvel ordre, je l'admire peu,  parce que trop loin de la vie et de ses mystères,


– Ou précisément tout le contraire. Il faudrait réviser ? Ne serait-ce que son Miroir qui revient. Hélas, seul tome auquel tu as eu accès, de sa trilogie des Romanesques. Hélas.


trop jongleur, trop cabotin, à surchiader la mise en scène  au détriment de la scène elle-même.


– J'espère que tu parles pas de son cinéma proprement dit, là. Parce que là, oui, il faut fuir. À part une ou deux réussites, dont une éclatante.
Pour le reste, tu sais, moi-même j'en prends et j'en laisse. Et répète que mon Robbe-Grillet préféré, c'est le théoricien ! Incontestablement. Beaucoup moins le romancier (dans son ensemble).


Ca me passera, ça reviendra.


– « La sagesse ne viendra jamais » ? Comme dirait l'autre. Tu crois que tu passeras ta vie, comme ça, à (devoir) balancer ? Au lieu de viser le juste milieu, sa sérénité, le repos du guerrier. Qui sait ! Si le guerrier ne se sentira pas fatigué, un jour... De grâce. Matinée... ? Mais de quoi ?
En 2011, un de mes articles portant déjà sur ce point – nodal – citait ce passage, de Virginia Woolf :
« De personne au monde elle ne dirait désormais qu'il était comme ceci ou comme cela. Elle se sentait très jeune ; et en même temps, indiciblement âgée. Elle passait au travers des choses comme une lame de couteau ; et en même temps elle était en dehors de tout, et elle regardait. Elle avait perpétuellement la sensation, tout en regardant les taxis, d'être en dehors, en dehors, très loin en mer et toute seule ; elle avait toujours le sentiment qu'il était très, très dangereux de vivre, ne serait-ce qu'un seul jour. (…) et pourtant, à ses yeux, c'était complètement absorbant ; tout cela ; les taxis qui passaient ; et de Peter ni d'elle-même elle ne dirait, je suis ceci, je suis cela.
Son seul don était de connaître les gens presque à l'instinct, pensa-t-elle en poursuivant son chemin. Si on la plaçait dans une pièce avec quelqu'un, elle faisait aussitôt le gros dos ou alors elle ronronnait. »



Tu connais Pierre Senges ?


– Oui et non. Je m'étais acheté, à l'époque, son Ruines-de-Rome, donc il y a presque 20 ans, mais sans réussir d'y pénétrer, et qui me hante depuis, je continue de tourner autour, car le sujet, le projet, le concept m'intéresse, dans le cadre de ce que j'ai vécu, ma passion pour les ruines, mais... Alors je l'ai téléchargé encore l'autre jour, en audio, pour lui redonner une chance. Bon, il y a de ça quelques mois sinon plus, si je puis dire. Donc merci pour la relance, mais je crains d'y arriver jamais. Mais tu m'y relances, merci.


C'est très bon, notamment Environs et mesures, c'est du Chevillard  en moins sec,  plus drôle.


– Ah mais j'adore le sec, moi, je crois.


Et aussi, je me demandais si l'idée selon laquelle la vie d'un même bonhomme se divise en deux périodes que sépare la mort d'un être proche était associée pour toi à un auteur ou en livre en particulier. Ca marche très bien pour Proust chez qui le renoncement au roman/journal et l'entrée dans l'oeuvre coïncide avec la mort de sa mère


– C'est clair, et notoire.


donc, pour mon essai sur Proust et le téléphone, ça pourrait m'être utile.
Pour ça et pour le reste, merci beaucoup.
R


– Bah, écoute, je vais réfléchir. Je pense direct au plus ou moins décrochage de Barthes après la mort de sa « mam », mais... Barthes qui introduit d'ailleurs quelque part cette idée du milieu de la vie, quel que soit l'âge, mais par une césure, une brisure, qui nous fait acter notre situation de mileu-de-vie. Il me semble. Il y a aussi évidemment, dans le lot (des demi-noyés), Philippe Forest. Et d'autres. Je vais y réfléchir. Ou, dans mon état, tenter. « L'idée selon laquelle la vie d'un même bonhomme se divise en deux périodes que sépare la mort d'un être proche » tu dis ? Et merci à toi aussi, va, ha.


#
[de liane]


Le jeu. 29 avr. 2021 18:49, lllkll llll  a écrit :

Hey, Liane,

J'espère... pouvoir te répondre bientôt – eh oui je vis encore un peu mais si peu, si atteint (de la maladie de Lyme, je suppose... par élimination après 3 ou 4 ans de vaines recherches diagnostiques) – mais dans l'immédiat et en tout cas très bon anniversaire à toi ! N'est-ce pas.
J'espère...

KArL


+

Le lundi 3 mai 2021 à 15:21:21 UTC+2, Lianea écrit :


Coucou Karl,

Je pensais à toi, de temps en temps, en espérant que tu allais mieux.
Je te souhaite aussi un joyeux anniversaire en retard en avance

et.. C'est 30 ans que j'ai eu doux Jésus!

Merci!
Et répond moi bientôt si tu le peux!

Liane





#
[à benoît]

Le lundi 3 mai 2021 à 17:08:29 UTC+2, karl  a écrit :


Cher Benoît,

Merci pour ton dernier mail dont l'amitié m'a touché, et la réponse bien éclairé(e). (Depuis, j'ai même réussi à me procurer, en format virtuel, le livre d'Éric Losfeld, Endetté comme une mule ou la passion d’éditer, pour voir s'il n'en disait pas plus. Apparemment non.)

Et à propos de Robbe-Grillet, sur l'indication de Catherine-Beverly je viens d'écouter l'émission La Compagnie des oeuvres, et... c'est encore une réussite, Benoît, tu es tellement fort... Fort comme j'ai trouvé ta conférence au Collège de France que j'ai vue et revue dès octobre et aussitôt partagée (notamment auprès de Vincent Almendros, plus amateur de BD que moi, et qui a adoré lui aussi, je crois – que je peux te le dire), et comme j'ai trouvé ta BD Comme un chef, donc, au risque de me répéter, mais que j'ai bel et bien offerte à toute ma famille pour Noël, recueillant d'excellents retours à chaque fois, tu t'en doutes, et... bref, comme pour tant de choses que tu fais. Tout. Tu es! un chef, Benoît. Vraiment. Respect, comme on dit vite fait. Mais je pourrais allonger la liste : admiration, amitié... (Et joie de t'écouter parler, ici ou là, de quoi que ce soit, et jamais assez, pourquoi pas des heures et des heures – tiens, comme dans cet épisode des Chemins de la philosophie, aussi, etc., etc.)

(De mon côté, d'un mot : ma santé ne se remet pas du tout, disons-le, d'une probable maladie de Lyme sinon pire, maladie encore si mécomprise (en charge) actuellement et qui me ruine « littéralement et dans tous les sens ». Me voici pratiquement et de plus en plus invalide, et j'en passe, mais au début d'une nouvelle étape dans mon (auto)traitement... Dernier espoir ? Bof. Mais... C'est la vie.)

N'empêche, avec mon amitié, cher Benoît, et merci, et bravo encore, et encore une fois... « tellement fort »...

Karl


#
[à Catherine et Beverly]


Le lundi 3 mai 2021 à 17:24:51 UTC+2, karl  a écrit :


Chère(s) B&C,

Décidément fort, habile et si brillant, « notre » Benoît Peeters. Vous trouvez pas ? Bien sûr, on aurait aimé qu'il puisse développer, voire ajuster certaines choses, et Catherine étendre sa belle et sensible lecture de Jeune mariée – qui sort d'où, d'ailleurs ? spécialement enregistrée pour l'émission ? Ah, si seulement ça existait en entier, comme je vous l'avais d'ailleurs proposé jadis, je serais preneur !
Je viens d'écrire à Benoît pour le féliciter.
Et vous écris à vous aussitôt pour vous remercier. En attendant la suite !
Bien à vous deux,
kARL




#
[politique][-',-]
MGL – Sa mère qu'il aimait aussi beaucoup, tout comme son père. En fait, c'est une famille assez unie. Ça ressemble/-ait à quoi, l'enfance des Robbe-Grillet ?  [  ]
BP – Je crois que c'était la réelle pauvreté, oui oui. Ils étaient Rue Gassendi dans un très petit appartement. Ils étaient donc deux enfants, Anne-Lise, l'aînée, Alain un peu plus jeune, il était très proche de sa soeur aussi. Et effectivement on s'accomodait de cette vie, où les individus ne semblaient pas se contrarier. Pas d'éducation religieuse, des convictions politiques non-conformistes mais ne semblaient pas peser sur la vie quotidienne et une confiance très grande dans l'idée que les enfants se débrouilleront, ce qu'ils ont fait très bien. Je crois, une place très importante de la lecture, de la rêverie.
(La Compagnie des oeuvres - 03/05/2021 - Alain Robbe-Grillet à redécouvrir - 1/4 - Robbe-Grillet ou la vie qui revient (avec Benoît Peeters), 22'30)
+
infra :
... famille idéal...
(Radioscopie - 28 juin 1976 - Jacques Perry, 33'30)



#
[à gilles]


Le 3 mai 2021 à 08:38, lll lkll lllll  a écrit :


Et qui t’invite en Allemagne ?

– Margaux. L'ex-coloc de Deele à Hambourg. Si ça te dit encore quelque chose...

Tu peux joindre le centre de vaccination de Nemours par téléphone pour prendre un Rdv (j’ai vu que doctolib n’est pas actif), tu verras leur réponse mais je pense qu’il te passeront...

– Merci mais, comme je te l'ai dit avant tout, j'ai pas changé d'avis sur le vaccin.
Ce serait seulement si je remontais la pente au lieu de la descendre presque sans frein, et si la proposition de Margaux se confirmait dans les faits, jusqu'au bout. Car ma réponse de malade (dont elle avait peut-être négligé la gravité et la non-vaccination etc.) l'a probablement refroidie, mais l'autre soir, à brûle pour point comme ça, elle m'invitait à venir m'installer si je voulais dans ce bout de forêt où elle vit désormais et se plaît tellement depuis un an ou deux (se remettant d'ailleurs elle-même d'une maladie), et que son frère vient de finir par lui acheter, en prime. Du coup, elle m'envoie direct et sans un mot de plus cette invitation, en allemand, que je te traduis en dessous :

Wir haben die Häuser im Wald gekauft.
Mein Bruder für mich.
Wenn du magst kannst du hier wohnen. Ein kleines Haus ist leer.
Vielleicht möchtest du mal wieder woanders sein :)
Es ist schön hier im Wald!
=
On a acheté les maisons dans la forêt.
Mon frère pour moi.
Tu peux habiter ici si tu le souhaites.
Une petite maison est vide.
Peut-être que tu aimerais être à nouveau ailleurs :)
C'est beau ici dans la forêt!

+

Le lundi 3 mai 2021 à 20:03:07 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Cette jeune fille ne me rappelle absolument rien…

– Eh oui, je m'en doutais...

Aller vivre à Hambourg, en forêt ? Il faudrait que tu y trouves du travail car sans travail, pas d’assurance santé ni complémentaire. Je ne connais pas le système Allemand. De plus, je crois me rappeler que sans emploi il n’est pas possible de s’y installer...
Je connais un peu la politique des assurances voiture puisque si tu te souviens, ils parlaient de mettre la Clio à la casse quand j’ai demandé que tu la ramènes en France.

– Ouh la, tu y es pas, avec toutes XxX€!X coutumières, car on y est pas encore, du tout. Je lui ai répondu que c'était sympa mais qu'il y avait tant d'obstacles... à commencer par la maladie grave. Et moi, lymé, aller vivre en forêt, parmi les tiques ? Mais bon... On sait aussi qu'un dépaysement (favorable) peut être très très bénéfique, pour n'importe quelle maladie. Pour le reste des questions, il y aurait de quoi m'arranger, peut-être, comme j'ai pu le faire la première fois, mais... On n'y est pas du tout ! D'ailleurs, depuis ma réponse, pas de réponse de sa part.

+



Le lundi 3 mai 2021 à 21:26:12 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Si ! Voilà qu'elle vient de me répondre. Assez longuement. Déjà, sur son bonheur émerveillé de vivre là-bas, mais ça je le savais, et sur son instinct qu'elle a écouté, de me le proposer aussi. En plus, le coloc de son copain (que je connais) est neurologue, et elle a un formidable naturopathe, dit-elle, ça je le savais aussi, mais... Bref, elle persiste et signe, apparemment. Malgré tout ce que je lui objecte, d'obstacles. Elle m'enverra bientôt des photos. Mais, on y est pas du tout. Même si je crois, et dans mon état aimerais surtout tellement y croire, aux cycles (dans ma vie). Là, ça correspondrait parfaitement, incroyablement. Mais... On sait que la vie est plus saloperie que ça.







#
[!°][conférence]
Est-ce que ça c'est très important ? Bah ça... Peut-être. Enfin non.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 5'15)


#
[karl][TP][s'injustifier][neutralisage]
Excusez-moi, je sers pas la main, parce que pour moi... c'est un petit peu difficile. Enfin, c'est... C'est comme ça, quoi.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 9'20)
+
– On s'embrasse ?
– C'est-à-dire... Je préférerais pas.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 11'50)
+
– Le Kung-Fu c'est un sport de contact.
– Contact ? Ah, c'est embêtant. C'est pas possible d'éviter de se toucher ?
– Non. Autrement il y a d'autres trucs : la pétanque, le monopoly.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 22')
+
(au médecin) – [  ] C'est un petit handicap, enfin pas grave mais qui est quand même embêtant, c'est... [  ] Le problème, c'est le toucher, quoi, quand il faut un contact. Parce qu'l y a forcément d'autre sgens qui sont avec vous, et vous devez... Alors ça devient dépible, très très pénible.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 25')



#
[de margaux]
Le lundi 3 mai 2021 à 20:45:37 UTC+2, margaux  a écrit :


Es ist das schönste Geschenk hier leben zu können. Obwohl es unfassbar ist, ist es wirklicher als jede Art Leben zuvor. Ich war hier vom ersten Tag. Hier fallen mir die Ameisen vom Kopf, die Dunkelheit ist schwarz, die Luft ist satt von Leben, kein Lebewesen interessiert sich für mich - was für eine Erleichterung!-zunächst dachte ich hier zu leben ist absurd, aber es ist kein absurder Ort, mehr ein Zen Ort. Ich frage hier kaum nach einem Sinn. Es ist gradezu unsinnig danach zu fragen. Jedes Gefühl ist hier so klar und kraftvoll, dass ich entweder verrückt werde oder damit leben lerne. Aber  keine Neurotik durch Schichten, Überlagerungen, Vermischungen und Irritationen.  

Ich weiß nichts über den Wald und ich möchte nichts wissen und finde jeden Tag soviel…das gleiche kann ich über mich sagen.

Das Leben hier hat mich gesunder gemacht und als ich am Samstag Blumen säte, kam mir die Idee dir zu schreiben. Ein Impuls. Je mehr ich darüber nachdenke, um so mehr ist es eine Chance. Natürlich wäre es nicht leicht für dich. Gesund ist es hier einfacher. Aber ich würde dir helfen. Du hättest viel Ruhe, gutes Essen. Der Mitbewohner von Felix ist Arzt, Neurologe. Und ich habe einen so guten Heilpraktiker.  Ich habe kein Interesse daran, dass Häuschen zu vermieten, aber es freut mich, wenn dieser Ort mehr geteilt würde. Nicht für jemanden, der mal der Stadt entfliehen möchte -davon gibt es viele- es ist schwer zu beschreiben, aber ich folge meinem Bauchgefühl. Vielleicht für jemanden, der sucht, schaut, in den Wald hinein lacht. Eine Resonanz findet durch den Wald.  Auch Gesundheit kann man finden.

Fotos folgen! :)

=

C'est le meilleur cadeau pour pouvoir vivre ici. Bien qu'incroyable, c'est plus réel que tout autre type de vie avant. Je suis ici depuis le premier jour. Les fourmis tombent de ma tête ici, l'obscurité est noire, l'air est plein de vie, aucun être vivant ne s'intéresse à moi - quel soulagement! - au début je pensais que vivre ici était absurde, mais ce n'est plus un endroit absurde endroit zen. Je ne demande guère de sens ici. Il est carrément absurde de poser des questions à ce sujet. Chaque sentiment ici est si clair et puissant que je deviens fou ou apprends à vivre avec. Mais pas de névrosisme par couches, superpositions, mélanges et irritations. Je ne sais rien de la forêt et je ne veux rien savoir et j'en trouve tellement chaque jour ... Je peux dire la même chose de moi. La vie ici m'a rendu plus sain et quand j'ai semé des fleurs samedi, j'ai eu l'idée de vous écrire. Une impulsion. Plus j'y pense, plus c'est une opportunité. Bien sûr, ce ne serait pas facile pour vous. C'est plus facile d'être en bonne santé ici. Mais je t'aiderais Vous auriez beaucoup de repos, de la bonne nourriture. Le colocataire de Félix est médecin, neurologue. Et j'ai un si bon naturopathe. Je ne suis pas intéressé par la location du chalet, mais je serais ravi que cet endroit soit partagé davantage. Pas pour quelqu'un qui veut fuir la ville - il y en a beaucoup - c'est difficile à décrire, mais je suis mon instinct. Peut-être pour quelqu'un qui cherche, regarde, rit dans la forêt. Il y a une résonance à travers la forêt. La santé peut également être trouvée. Les photos suivront! :)



#
[à katalin]


Le lundi 3 mai 2021 à 22:22:42 UTC+2, karl  a écrit :



Salut,

Merci de tes remarques, tout à fait justes. J'ai retravaillé la lettre :

– Et moi me suis permis, pour finir, de retravailler un tout petit peu la tienne, le plus légèrement et respectueusement possible, j'espère, pour te proposer ceci :

Chers Amis,

J’aimerais demander votre participation à un projet en cours d’une personne que je connais bientôt depuis une quinzaine d’années. Passionné par l'univers de Jacques Perry, il lui a rendu plusieurs fois visite à Iverny, en menant de longues conversations avec lui, suivies d’échanges épistolaires. Une vraie amitié est née entre eux. Cette personne s’appelle Otto Karl ; il est « philosophe (d’écriture multimédia) », donc auteur d’œuvres principalement audiovisuelles ; il est aussi animateur de soirées littéraires et… toujours passionné par Jacques Perry. À l’occasion de ce centenaire, il souhaiterait lui rendre hommage de cette façon : « donner envie de le lire, de le (re)découvrir, le faire sortir de l'oubli actuel autant que possible ; et, pour ce faire, recueillir la voix des lecteurs convaincus – articles, journalistes ou anonymes – potentiellement convaincants, en vue d'un projet de synthèse ». Il a donc préparé un questionnaire que voici :

1. Comment avez-vous rencontré l'œuvre de Jacques Perry ?
2. Que vous apportent ses livres ?
3. Comment qualifieriez-vous son univers en quelques mots-clés ?
4. Quels sont vos ouvrages préférés, et quel(s) livre(s) recommanderiez-vous comme "porte d'entrée" dans l’œuvre ?
5. Que pouvez-vous dire de votre rencontre et de votre relation avec l’homme ?

Je vous transmets donc ses questions en espérant que vous serez nombreux à y répondre. Vous ferez ça non pas simplement pour Otto Karl, mais en premier lieu pour Jacques. Vous avez tout à fait le droit de rentrer dans les détails si vous le souhaitez! Envoyez vos réponses à moi (XXXyahoo.fr) et je les lui ferai suivre. Il pourra éventuellement vous contacter par la suite s’il a besoin d’approfondir un sujet.

Dis-moi si ça te va comme ça.
J'ai quand même gardé "a rendu plusieurs fois visite", je trouve ça bizarre de préciser deux fois.

– Oh, il était moins question que tu le précises, toi, que je te le précise, moi. Pour mémoire, pour la "vérité" les faits entre nous.

Concernant le site, oui, c'est un plaisir de s'immerger dans les nombreux vidéos proposés et dans le labyrinthe "ottokarlesque", mais quand on cherche juste une info, c'est un peu compliqué...

– Je comprends. Peut-être forcé-je un peu trop les gens à s'immerger ?
Et labyrinthique, tu dis bien, et encore : j'ai tenu un blog de 2007 à 2017 et désormais ne publie que mes simpl(ex)es « formules » sur Twitter, entre autres, et auparavant mon site était beaucoup plus riche et (trop) foisonnant de tout ce que je fais... de multi-média, donc, c'est-à-dire aussi des documentaires audio, des interviews sauvages, des chansons, j'écris, je cite, etc. Je te dis ça surtout pour souligner le sens (littéral) que je donne à multi-média : multiples médias, donc multiples supports, etc. Quand j'ai été invité à intervenir dans un séminaire (consacré à ce qu'on appelle désormais les « humanités numériques ») à la Sorbonne, je m'en suis expliqué un peu plus explicitement, donné quelques clés peut-être, mais... n'ai pas (encore ?) publié cette intervention. Et ça, volontairement peut-être encore. Pour cultiver le flou, le labyrinthe, ma liberté... (Désolé, j'écris ça trop vite, trop mal, mais je voudrais t'envoyer ce mail dès ce soir.)

Écoute, je te remercie déjà d'avoir conçu ce projet et je suis sûre que tu réussiras à en venir au bout d'une façon ou d'une autre,

– Ça, c'est l'optimisme qui parle. Mon état/déclin me rend malheureusement plus sombre sur mes forces et mon avenir. Mais merci d'y croire, Katalin, à ci et à ça, et pour ce ménagement délicat :

mais va selon ton rythme, ne te mets surtout pas la pression.  On verra déjà si les réponses arrivent...

Bonne soirée
Katalin

– Bonne soirée à toi. Et je clique, j'envoie, pour tenter de réduire ton attente. N'hésite surtout pas à me proposer une dernière refonte (de ta présentation), je le prendrais pas mal. Ce ne sont (encore) que propositions.

kARL









2021 05 04




#<
on naissait seulement   (+ on essaie seulement)
sorti de rien, on naissait seulement



#
[TP]
... ça reste irréalisé...
(Une histoire particulière - 01/05/2021 (rediff) - La paresse est l’avenir de l’homme (1/2) : Les "Hikikomori", se retirer pour ne rien faire, 19')
//
infra :
Cioran : ... irréalisés...
+
... grande vie intérieure...
+
Slimani...


#
[éco-logique][téléo-logique][DTO][TP][zen]
[  ] j'avais transgressé la règle qui dit que l'on est là, et que l'orsqu'on est là on doit faire, on doit atteindre quelque chose.
(Une histoire particulière - 01/05/2021 (rediff) - La paresse est l’avenir de l’homme (1/2) : Les "Hikikomori", se retirer pour ne rien faire, 22'15)


#
[programme][ascèse][neutralisage]
... Hikikomori... garçons.... // anorexie pour le filles... refus de la maternité... injonctions...
(Une histoire particulière - 01/05/2021 (rediff) - La paresse est l’avenir de l’homme (1/2) : Les "Hikikomori", se retirer pour ne rien faire, 25')




#
[simplexité]
Et si les paresseux, finalement, nous apportaient bien plus que ce que nous pouvons imaginer ? Bill Gates lui-même n'a-t-il pas dit que pour un travail difficile il choisissait une personne paresseuse, parce qu'elle trouvait un moyen facile de le faire.
(Une histoire particulière - 02/05/2021 (rediff) - La paresse est l'avenir de l'homme (2/2) : Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur, 3')

#
[DE][[no effort][éco-logique][TP][politique][DTO]
L'énergie, ça ne se décrète pas. L'énergie, ça se puise dans le plaisir, dans l'envie, et ça se sont des valeurs qui [  ] ne se décident pas. Qui s'écoutent. Et pour ça, il faut une certaine paresse. Et je pense que c'est ça que j'essaie de vivre au quotidien, qui me guide, qui me donne de l'énergie à moi-même...
(Une histoire particulière - 02/05/2021 (rediff) - La paresse est l'avenir de l'homme (2/2) : Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur, 3'30)



#
[autophilosophe]
– C'est très ancien, le kung-fu ? C'est aussi vieux que l'acupuncture ?
– Oh, plus ! 2000 ans.
– 2000 ans ? Vous avez dû faire des études très très longues.
– Oui.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 30'30)


#
[bavardage][taisage]
– Je parle, je parle... Tu es réservé, toi. [silence] Mais c'est joli, la pudeur !
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 42'30)


#
[DE]
Bon allez, on va arrêter là. Il faut pas trop fatiguer la bête.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 45'45)


#
[ÀR]
Mais je vous arrête, hein ? Moi je suis marié, fidèle, monogame. C'est même une vocation, chez moi.
Allez-y.
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 46'20)


#
[philosophie][défausophie][autophilosophe][TP]
Histoire très immorale, en somme ? Pas du tout. Albin, notre héros, pense en vrai philosophe qu'il est plus urgent de trouver des raisons de vivre que des moyens d'existence. Apres mûre réflexion, il forme l'hypothèse que rien ne vaut sûrement l'amour fou. Justement il rencontre Lore. Tout cela se passe en mai 1968, quand les raisons de vivre sont mises par tout le monde en question, si bien que pour un peu de temps, tout le monde ou à peu près se trouve être philosophe.
(Josane Duranteau, à propos de La Liberté en croupe, de Jacques Perry)


#
[ÀR][karl]
C'est la plaisante histoire d'un jeune homme qui réinvente l'amour, même pour d'autres, en le cherchant pour son propre compte ; et qui le trouve (et eux aussi) dans le tohu-bohu de mai 68. En quoi il accomplit la révolution idéale.
(Luc Estang, à propos de La Liberté en croupe, de Jacques Perry)


#
[TP]!![karl][autophilosophe]!!
Lui, Albin, veut conformer tout de suite sa vie – sans égard à ceux qui l'exhortent à « écrire » – à ces principes où il pressent sa vérité.
Cette vérité, jusqu'à présent, il attendait qu'elle s'offre à lui. Comme il persistera d'ailleurs à l'être, « il était essentiellement disponible et démesuré ». Il a une multitude de dons, « la puissance de travail, la mémoire, l'endurance, l'obstination, la gaieté corporelle ». Il avait tout. « Tout. Sauf le premier désir. » N'importe quelle velléité, qu'il eût été capable de satisfaire, le limitait d'avance. Il la récusait donc. Il se laissait vivre, papa, de situation aisée, épongeant les dettes capricieuses.
(Luc Estang, à propos de La Liberté en croupe, de Jacques Perry)
>>>


#
["temps perdu"][TP]
> Une nouvelle chance [film] (affiche) "rattraper le temps perdu"


#
(AF)
[otto]
...
En réalité, Blum recherche dans la littérature d'hier et de toujours la confirmation de ses intuitions d'homme.
...
(Etienne de Montety ; ...  Le 04/05/2021 SÉRIEAlain Robbe-Grillet à redécouvrir (4 épisodes) Épisode 2 : La profondeur du jeu dans l'oeuvre de Robbe-Grillet


#
[!°][DE]
On attribue à Michel Audiard cette sentence, définitive, à propos de la campagne : ‘’à la campagne, le jour on s’ennuie, la nuit on a peur’’.
(https://www.franceculture.fr/emissions/la-transition/sommes-nous-faches-avec-la-nature)



#
[Otto karl][écologie][pionnier]
Qu'elle soit d'ordre scientifique, technologique, économique, démographique, numérique, géopolitique ou tout simplement personnel, la transition écologique soulève de nombreuses questions et implique des réflexions qui relèvent d'un large champ des savoirs.  S’impliquant lui-même dans l’expérience de la transition, et fort des débats qu’il a animés pendant presque dix ans dans le cadre du magazine Du Grain à Moudre, Hervé Gardette décrypte chaque matin ce mouvement - ces mouvements - dans lequel nous nous engageons.
(https://www.franceculture.fr/emissions/la-transition/saison-26-08-2019-29-06-2020?p=5)



#
[DE]
... paresse... bien-être... savoir ne rien faire...
(Une histoire particulière - 02/05/2021 (rediff) - La paresse est l'avenir de l'homme (2/2) : Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur, 11')

#
[eurêka][DE]
... eurêka surgit dans les moments de paresse...
(Une histoire particulière - 02/05/2021 (rediff) - La paresse est l'avenir de l'homme (2/2) : Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur, 22')


#
[cosmo-logique][éco-logique][EMI]
...
(Librairie Mollat - Corine Sombrun - La diagonale de la joie, 20')









2021 04 05

#

Le mardi 4 mai 2021 à 21:10:34 UTC+2, loïc a écrit :
objet : j'avance


dans paradigmes

et paradigme est décidément très bien -- ces lignes de cuivres et ces voix de femmes, ces "i" très articulés

d'autres m'ont beaucoup plu, hier, mais toujours un effet de surdose au bout d'un moment (hier, c'est pendant ton cher jardin que j'ai coupé, oreilles saturées)

mais je persévère



+

Le mercredi 5 mai 2021 à 08:49:55 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Merci pour ça !
Et pour ma part et indication, je l'écoute jamais d'une traite. Jamais. Mais butine régulièrement parmi mes préférées. En de petits shoots. Dont Paradigme, oui, à fond.
Et même si (même si tu sembles passer outre – donc à côté ? – et n'y persévères semble-t-il pas) ma plus grande rencontre de cette année, comme l'était Tamino de 2019, reste probablement Khruangbin, pour l'instant et mon propre étonnement.


#
[à Pauline]


Le mercredi 5 mai 2021 à 09:08:56 UTC+2, karl  a écrit :



Salut Pauline,

Et bon anniversaire ! avec quelques heures de retard cette année. Mais dans mon état, tu sais... j'ai quelque excuse, n'est-ce pas. J'y ai pensé une dernière fois hier soir mais, trop tard, j'étais couché. Et en grand malade, donc... Même si légèrement plus serein ces jours-ci, sous traitement antibiotique naturel – et d'espoirs ultimes ?
Mais pour le retard, pour ma peine, allez, ou l'inverse d'une peine, promis, je vais me revoir (le cultissime) "Phantom of the Paradise" ; )
J'espère que tu vas bien, toi, mais ça m'en a tout l'air, dis donc ! Et à propos d''air, des airs, justement ? (Et de l'acoustique, oui, de l'acoustique (pour toi)... La simplicité du bois ! ; )

kARL




https://www.youtube.com/playlist?list=PLOilV3YPjeTXVZbQBtKlz1gyobZLQCcn9

https://www.dailymotion.com/lll_otto_ll
https://rutube.ru/video/f2d207d0e548ea8f5e833c50f7877cf7/




http://www.ottokarl.com/wp-content/uploads/2019/10/OTTO-KARL-pre%CC%81sentation-accueil-site-011.png



#
[goût][DE][musique]
 – Un digestif. On se laisse un peu aller. Goûte.
– Ah, c'est pas mauvais. Ça me fait penser à du sirop pour la toux.
– Tu sais pas ce qu'il y a de bon dans la vie, toi. Il faut tout t'apprendre, hein ? On va se mettre un peu de musique. [Mirza][Nino Ferrer]
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 52')



#
(AF)
[automédecin][DE]
...
(Augustin, roi du Kung-Fu [film], 59'30)


#
[aux postiers][à gilles, yolande, manuella]

Je vous l'indique au cas où vous en seriez curieux, mais bon... Je comprendrais que ce soit pas une priorité dans vos vies, et le contenu un peu intellectuel, certes. (Mais la première avec "notre" Benoît Peeters évoque surtout sa vie et sa personne.)
Mais enfin, bon, pour signalement, au moins. Voici ce que j'écrivais à l'instant aux copains...

Je craignais les platitudes, le lissage France Culture (Garrigou-Lagrange), or c'est finalement assez frais, juste et puissant, bref plutôt réussi et plutôt à la hauteur (où je suis en accord sur beaucoup de choses), cette série consacrée à Robbe-Grillet toute cette semaine, avec Benoît Peeters en premier, Philippe Forest en troisième  (...). Vraiment, je vous la recommande vivement, et en particulier à Romain, bien entendu. (Dernier épisode demain, sur le point faible de l'oeuvre d'ARG, son cinéma.) Quelque chose me dit, et me l'a toujours dit, qu'un jour et peut-être prochain ARG fera son grand retour, avec l'avenir devant lui. J'y travaille, y travaillais tellement avant la maladie, mais...
Alain Robbe-Grillet à redécouvrir – série de podcasts à écouter – France Culture

+
[à loïc]

Le mercredi 5 mai 2021 à 18:59:11 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Ah ? Intéressant... (dont ces différences... d'accroche, ou plutôt de préférences. Même si les tiennes font partie des miennes, mais pas toutes au premier plan.)
J'irai tenter de capter l'écho (radio avec ma tête à moi) quand j'aurais fini, fait pause, de me délecter de cette série, que je te recommande vivement à toi aussi sinon à toi surtout, après avoir écrit ça aux postiers à l'instant :

Je craignais les platitudes, le lissage France Culture (Garrigou-Lagrange), or c'est finalement assez frais, juste et puissant, bref plutôt réussi et plutôt à la hauteur (où je suis en accord sur beaucoup de choses), cette série consacrée à Robbe-Grillet toute cette semaine, avec Benoît Peeters en premier, Philippe Forest en troisième (et où il est explicitement question de Houellebecq, versus ARG), etc. Vraiment, je vous la recommande vivement, et en particulier à Romain, bien entendu. (Dernier épisode demain, sur le point faible de l'oeuvre d'ARG, son cinéma.) Quelque chose me dit, et me l'a toujours dit, qu'un jour et peut-être prochain ARG fera son grand retour, avec l'avenir devant lui. J'y travaille, y travaillais tellement avant la maladie, mais...
Alain Robbe-Grillet à redécouvrir – série de podcasts à écouter – France Culture

+


Le mercredi 5 mai 2021 à 19:08:40 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Benoît Peeters qui m'écrivait encore ce matin :
"[  ]
La maladie te laisse-t-elle au moins la possibilité de lire et d'écrire ?
Ton érudition sur ARG devrait donner naissance à un petit livre pour le centenaire.
Tu sais que tu as un éditeur en Chine. Et tu en trouverais sans doute un en France.
[  ]"
Mais bon...
Et je sais pas si, maintenant que ça libère un peu de ton côté, je suppose – le long article (puissant ; ) accepté, dis ? –, tu prendras le temps si ce n'est déjà fait – je sais plus – de regarder sa conférence (brillante, comme toujours) au Collège de France, sur la BD :
Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris

J'aurais aussi une autre nouvelle, d'ailleurs, tiens... Sur un possible (quoique tellement d'obstacles) réexil en Allemagne, moi. On m'y invite, et concrètement. Mais... Tellement d'obstacles...






#
[bavardage][taisage]
...
Elle (intérieurement) – Je souhaiterais que tu te taises.
...
– Oh, et moi qui parle sans arrêt.
(Brève rencontre [film], 3' + 7'45)
+
[Elle] n'arrêtait pas de parler, j'avais envie de l'étrangler.
(Brève rencontre [film], 3' + 11'35)


#
[affinité][DE]
Elle (intérieurement) – Si je pouvais me confier à toi... Si seulement uu étais une amie sincère... Au lieu d'une relation que je ne prise guère.
(Brève rencontre [film], 7')


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[âge][ÀR][neutralisage]
Rien ne dure. Ni le bonheur, ni le désespoir. Un moment viendra où je ne souffrirai plus de tout ceci. Où je dirai en souriant : "Que je suis bête !". Non, je ne veux pas que ce moment vienne. Je veux me rappler chaque minute jusqu'à la fin de mes jours?
(Brève rencontre [film], 9')



#
["temps perdu"][automédecin]
– Il ne serait pas mauvais que tu voies le Dr Graves.
– Ce serait perdre mon temps.
(Brève rencontre [film], 12'15)

#
[musique][DE]
– Un peu de musique t gênerait ?
– Non. On contraire.
(Brève rencontre [film], 13'30)

#
[musique][!°]
Lui (se moquant avec elle de musciens amateurs)  – Il devrait y avoir une société protectrice des instruments de musique.
(Brève rencontre [film], 21'40)


#
[philosophie][automédecin][DE]
Lui (médecin) – Une seule méthode préventive vaut cinquante méthodes curatives. La médecine préventive concerne les conditions sanitaires de vie.
(Brève rencontre [film], 28'15)



#
[ARG]!
...
(La Compagnie des oeuvres - 03/05/2021 - Alain Robbe-Grillet à redécouvrir - 2/4 - La profondeur du jeu dans l'oeuvre de Robbe-Grillet (Mireille Calle-Gruber), 26')


#
[otto]!
... oto = oreille
(La Compagnie des oeuvres - 03/05/2021 - Alain Robbe-Grillet à redécouvrir - 2/4 - La profondeur du jeu dans l'oeuvre de Robbe-Grillet (Mireille Calle-Gruber), 43')



















2021 04 06


#
[éco-logique][DE]
... les fourmis...
... les paresseux... appétence à s'intéresser à autre chose... ne pas se focaliser... intégrer les détails...
(Une histoire particulière - 02/05/2021 (rediff) - La paresse est l'avenir de l'homme (2/2) : Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur, 13')


#
[surdouage]
... chef... ne savait pas gérer les priorités... prioriser...
(Une histoire particulière - 02/05/2021 (rediff) - La paresse est l'avenir de l'homme (2/2) : Cherchons F/H paresseux pour un poste de directeur, 19')


#
[politique][âge]
[  ] Comment avoir la nostalgie du passé quand le passé c’est l’esclavage, les serfs, les petites bonnes violées, les mariages arrangés, l’ignorance de toutes choses, les femmes muettes sauf à la cuisine, la torture, l’absence de droit de vote, le suffrage censitaire, le service militaire obligatoire, et pour en revenir à ce qui nous intéresse, les sodomites brûlés vifs ?
(Guillaume Dustan, Nicolas Pages, extrait d'extrait par Romain)






#
[JP][gourmandise][appétit]
...
(Brève rencontre [film], 33'30)

#
[ÀR]
Elle (à son mari) – Un inconnu m'a emmenée au cinéma.
Lui (occupé à des mots croisés) – Tant mieux pour toi.
– Il est très gentil. C'est un médecin.
– Honorable profession.
(Brève rencontre [film], 34'50)


#
[physio-logique]
Elle (en voix-off) – Notre comportement serait différent si nous vivions dans un autre climat. Nous serions moins renfermés, moins timorés.
(Brève rencontre [film], 40'20)






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[à loïc]


Le jeudi 6 mai 2021 à 14:12:14 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

1. Pour le réexil, rien n'est fait, loin, très loin de là. Mais la proposition vient de... Margaux. Que tu connais. (L'ex-coloc de Deele, tu sais.) Qui vit dans une forêt (près d'HH) et s'y plaît à fond, tellement que son frère vient de le lui racheter, ce bout de forêt. Contenant des habitations. Et, à la "Tortilla Flat", on dirait, voilà qu'elle a direct pensé à moi.
2. Paresseux. Ça a tellement de bon...
https://www.franceculture.fr/emissions/une-histoire-particuliere-un-recit-documentaire-en-deux-parties/la-paresse-est-lavenir-de-lhomme-22-cherchons-fh-paresseux-pour-un-poste-de-directeur-0
3. Ah. Aïe. Aïe. Je comprends la frustration. Mais quand même, c'est passé ! Et ça paraîtra, et avec ses retours ; ) Et faire plus court te fera-t-il un peu (plus adaptés) les pieds ? Qui sait ?
J'ai essayé moi aussi, de réduire au maxi, mais... Encore trop chargé. Mais... Ça donne provisoirement ça pour l'autoprésentation. Ai dû bâcler la finalisation pour faire vite, car le projet Jacques Perry est lancé désormais ; je t'en parlai peut-être un jour.
> ottokarl.com



#
[philosavis][neutralisage][ascèse][DE]
    [  ]
    Car ici, pour ne rien faire, on vous conseillera fermement de refuser les rendez-vous conviviaux. Ce n'est pas simple, parce qu'on aime ça. Mais c'est un chapitre essentiel de notre méthode. Refusez les pots, les apéros, les « traquenards ›› de fin de journée.
     Pourquoi cette ascèse ? Dans quel but, cette austérité ? Parce que ce sont des occasions où l'on croise des amis, de futurs amis, des amis d'amis, de vieilles connaissances. Et bien entendu, on y boit. Or la boisson favorise la conversation, les considérations variées sur le monde, les commentaires et les avis.
    Dans ces circonstances, il faut absolument se méfier des avis, d'abord quand ils émanent des autres. Parce que les avis des autres vous poussent, par phénomène de mimétisme alcoolique, à répondre et à surenchérir (ou à se distinguer, ce qui est, dans la situation qui nous occupe, la même chose). Il faut donc se méfier des avis, aussi quand ils émanent de soi.    Quoi qu'il en soit, l'échange en rendez-vous festif ou semi-festif aboutit généralement à un positionnement sur des sujets variés, plus ou moins liés à l'époque où l'apéro se tient. De là, dans une proportion estimée à quarante-deux pour cent des cas (ce qui n'est pas négligeable), cela mène à une nécessité d'affiner sa réflexion, et on se promet de trouver le bon argument, le bon chiffre, la bonne suite logique. Il faut alors mener des recherches, censées commencer le lendemain ou dans la semaine, à partir desquelles on envisage d'entreprendre des projets, d'ouvrir des chantiers...
    Il s'ensuit un sentiment de honte (il y avait des témoins, hier soir) et de frustration (le projet, quel qu'il soit, n'aboutira pas parce que de toute façon vous n'y croyez plus, à supposer qu'il ait jamais été crédible, la flamme qui vous animait ou son illusion sont bien loin derrière vous).

(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180710 - 7 - Xénophon et le piège de l'apéro, 1'30)
//
infra : Leïla Slimani : dire non



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[DE][zen]
Robert Filliou a dit aussi : « Quoi que tu penses, pense autre chose. Quoi que tu fasses, fais autre chose. Le secret absolu de la création permanente : ne désire rien, ne décide rien, ne choisis rien, sois conscient de toi-même, reste éveillé, calmement assis et ne fais rien. » C'est donc là qu'il nous intéresse. Créer et ne rien faire dans la même injonction : qu'est-ce à dire ?
Il y a du zen, dans cette citation.
[  ]
Attention, nous ne sommes pas en train de glisser vers un langage contemplatif et spirituel qui nous amènerait vers une forme de méditation. Celle-ci serait encore trop active pour nous. Nous exigeons la vraie fainéantise ! Mais tous les sens en éveil. C'est une forme de grand écart, recommandé par l'acrobate Filliou : ne rien faire et rester conscient.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180712 - 9 - Exigez la vraie fainéantise !


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[épure][brachy-logique]
Aller vers le rien nécessite un entraînement, mais quand ce rien est censé venir à vous, il faut patienter en ne faisant pas grand-chose. C'est la base de l'univers théâtral de Beckett. Une base ténue et moderne, qu'il s'attachera tout au long de sa vie à déshabiller encore, à amoindrir. Beckett aura toujours l'inquiétude d'en faire trop. Ses derniers projets relèvent quasiment du souffle, le texte est de plus en plus dense mais de moins en moins bavard. Beckett va vers l'esquisse et l'effacement.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180716 - 11 - Rien, une inspiration : Beckett et Seinfeld)

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[DE][minimalisme][épure][neutralisage]
Le rien existe par le creux qu'il crée, le potentiel qu'il appelle et la projection qu'il implique. Le rien, c'est la réalité augmentée mille fois, si on s'y prend bien. C'est l'abstraction, c'est échapper à la réalité, au concret, à la pesanteur. Le rien crée un appel d'air, un courant d'air, donc un mouvement.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180716 - 11 - Rien, une inspiration : Beckett et Seinfeld)


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[suicide][ascèse][maudit]
Dépressif depuis son enfance, Jack-Alain Léger se donne la mort en se défenestrant de son domicile au 8e etage, le 17 juillet 2013, à Paris. Il a rédigé une lettre de trois pages adressée à son tuteur dans laquelle il écrit, entre autres : « Ma mère n’a jamais réussi à se suicider. Moi, si.».
Dans le même article, Emmanuel Pierrat explique : « il a perdu pied [...] Il s’est coupé du monde. Il avait l’impression de ne plus pouvoir écrire, ou trouvait que ce qu’il écrivait n’était pas bon. J’ai tenté de le sortir de là, de lui trouver un endroit pour travailler, mais c’est très difficile de gérer une panne d’écrivain. Son appartement [...] devenait extrêmement sale. Ses amis se mobilisaient pour lui faire son ménage. Lui-même, jadis réputé pour sa «préciosité», ne se lavait plus. »
  Après sa mort, des personnalités lui rendent hommage. Yann Moix, dans Le Figaro écrit : « il faut rééditer tout Léger, le réhabiliter, le lire enfin, le relire vraiment ».
Cécile Guilbert note quant à elle29 : « Il y avait en lui du Don Quichotte et du Falstaff, de l'incompris et du bouffon. Un homme des Lumières par son courage intellectuel comme par le soin qu'il mettait dans ses plaisirs. Le monde des lettres perd un de ses génies. »
« C'est un des grands écrivains français, déclare Philippe Sollers, un célèbre méconnu. »
Le 10 septembre 2013, le centre national du livre organise une soirée spéciale en hommage à l'auteur.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jack-Alain_L%C3%A9ger)


#
[pharmaco-logique][philosavis]
Jean-Marie Bigard – C'est un outil, [  ] c'est un outil. Et un outil, tu peux t'en servir pour le foutre sur la gueule de quelqu'un, ou tu peux t'en servir pour tailler un bout de bois ou fabriquer un bateau. Mais ça n'est qu'un outil. Donc il y a pas de raisons de se mettre en colère à ce point [  ].
(INA Arditube (Tout le monde en parle) - Jack Alain Léger - Archive INA, 13')



#<
faire m'enferre me...
ne rien faire me diffère



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[à gilles, yolande, manuella]


Le jeudi 6 mai 2021 à 18:04:43 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

objet : nouvelle présentation sur mon site/otto karl

Pur bricolage avec les moyens du bord, et faisant clin d'oeil justement à mes bricolages compulsifs en carton-scotch de mon enfance, et au détourment du logo amazon que j'ai sur mon frigo depuis quelques années maintenant...
Si je peux, je reprendrai un peu ça. C'est un peu bâclé. J'ai dû finaliser vite, là, comme le projet Jacques Perry est lancé, sa femme a envoyé mon questionnaire... Enfin bref, je vous raconterai peut-être ça un jour... Si un jour (il y a)...

accueil


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[à gilles]


Le jeudi 6 mai 2021 à 12:19:59 UTC+2, Gilles  a écrit :


J’ai pris connaissance de l’épisode 1 avec Benoit PETERS, j’ai bien aimé.


+

Le jeudi 6 mai 2021 à 18:11:18 UTC+2, lll lkll llll a écrit :



: )
J'ai écrit à Benoît pour le féliciter, mais de toute façon, lui, c'est toujours un... sans-faute. Il m'a répondu, entre autres, qu'on attendait mon livre sur ARG, mais... voilà... la maladie... si longue et si grave... invalidante... et dont il s'inquiète évidemment. Et il y a sacrément de quoi, plus que de quoi. Le protocole Judith Albertat a l'air de... faire quelque chose... Mais je préfère ne rien avancer, à force de déconvenues de cet ordre.


#
[à gilles, yolande]


Le jeudi 6 mai 2021 à 18:14:40 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
objet : Vieux.. Anne...

Comme vous étiez au Vieux-Bourg, avez-vous pensé à dire à tata Anne que je pensais bien à elle, et souvent, que j'ai essayé de l'avoir au téléphone, sans succès, et que mon silence s'explique par mon seul état (grave) ? Et aussi son absence quand j'ai essayé de la joindre, certes. Mais vais réessayer. J'y pense presque tous es jours. Mais vous, lui avez dit ? Ou elle s'en fout, vous pensez ?


#
[aux postiers]

Hahaha... Encore une fois, il m'en faudrait pas beaucoup plus pour foncer, mais en temps et en heure, intelligemment, si seulement le contexte n'était pas celui-là, de maladie lourde et de covid (et de frontières), et que j'étais pas au RSA, il faut redire ça aussi. C'est pas du tout si simple. Du tout. Mais, je voulais vous dire : je réfléchis à aller tenter un séjour, en gardant bien sûr un pied à Nemours, pour voir. Sauf que... Voilà : le contexte doublement sanitaire... Mon invalidité croissante. Mais, j'ai entamé un cran de plus dans mon traitement, là, donc, comme je lui ai répondu direct, une heure après son mail : si mon état s'améliore concrètement/solidement ne serait-ce que d'un chouia, je lui fais direct le voyage. Seulement voilà. Aussi : Covid, vaccin, etc. Et moi philosophe + éco-logique ! Donc... Ha...


#

[à jef comyn]


Le lundi 4 janvier 2021 à 18:55:23 UTC+1, jean-François Comyn  a écrit :


Bonjour Karl,
Tout d'abord et avant toutes choses je te souhaite une bonne santé !
J'espère que le protocole pour te guérir mis en place donne de bons résultats...
J'ai bien pensé à toi en cette fin d'année en espérant que tu surmontes l'épreuve qui te tombe dessus !
Merci encore pour l'enregistrement reçu que j'ai écouté avec plaisir ( tout en me reprochant ma voix que je trouve "nasillarde" !)
Tu parles d'un blog ou d'un site mais je n'en ai pas l'adresse ?
En fait d'adresse, tu ne dis pas non plus où tu demeures en ce moment, ni tes coordonnées téléphoniques. Cela me permettrait de prendre de tes nouvelles de vive voix !
Je te joins la carte que j'ai concoctée cette année.
Bonne réception et passe mon amical souvenir à tes parents !
Jef COMYN
23 rue Croix Boissière
22490 LANGROLAY sur RANCE
06 83 02 67 40
02 96 89 12 49

+

Le jeudi 6 mai 2021 à 23:40:40 UTC+2, karl  a écrit :



Bonjour Mr. (Jef!) Comyn,

Ce mail date, en fait, de janvier-février déjà. Je le reprends pour finir par vous l'envoyer. Enfin. Croyez bien que dans un autre état je suis autrement plus réactif, mais... C'est que j'attendais d'aller mieux d'un chouia pour vous écrire, comme je vous le disais dans un autre mail, je crois. Seulement voilà... Alors, ces jours-ci... un peu mieux que ça n'a été, certes, mais... sans que ce soit bien ça, encore, et loin de là. Je peux désormais à peine marcher quelques mètres, continue de perdre en poids et en force (aujourd'hui vertigineusement amaigri et faible, en plus des 15 kg perdus, imaginez), et j'en passe – sur tous les symptômes, neurologiques et compagnie, qui sont les pires. J'essaie bien de me soigner, mais le plus naturellement/naturopathiquement possible... de cette maladie encore anonyme mais qui semble pouvoir être la maladie de lyme, mais version grave, qui atteint notamment le système nerveux : donc neuroborréliose. Or, à l'heure actuelle (et en France) – et ceci explique cela car les "lymés" connaissent le plus souvent et même typiquement cette errance diagnostique pendant des années, comme moi –, aucun test n'est fiable pour le/la valider avec certitude ni aucun traitement allopathique vraiment efficace et qui ne soit pas, par ailleurs, dévastateur. Je tente donc autre chose, et donc en aveugle. Et depuis des années maintenant, mais à la puissance supérieure depuis très peu (malgré le budget que ça demande encore et qui vient à manquer, malgré quelque(s) soutien(s)) et qui par quelques signes encourageants me redonne un brin d'espoir, ou d'espérance, comme vous diriez peut-être. Bref. Longue introduction, désolé(e), pour ce vieux mail resté en suspens, donc, mais auquel j'ai pensé souvent, comme à vous, donc, et vous l'envoyer, mais... Enfin, je suis désolé. Mais le voici, enfin :

Merci pour vos voeux, priorisant la bonne santé, oui, ça m'arrangerait, beaucoup, et même plus que beaucoup, car de la vie je demande, à peu de choses près, rien de plus que ça ; d'où la philosophie (qui est ma vie). Etc. Mais j'en suis pas là, car oui et non, le traitement a des effets, mais quelque peu voire plus qu'incertain(s), j'arrive pas encore à trancher, quoique de plus en plus (vers la désillusion) : je constate et subis certaines améliorations et dégradations à la fois. Ces temps-ci, l'ensemble est un peu plus vivable que ça n'a été, mais... encore loin du compte, et du conte de fée.

Pour ce qui est de votre voix (que vous vous reprochez sur la bande), on a souvent du mal à supporter d'entendre sa propre voix enregistrée, comme vous savez, mais si elle était si « nasillarde », imaginez le nombre de générations d'élèves que vous auriez traumatisées, or il n'en est rien, n'est-ce pas. (Au contraire ? ;)

Quant à mon site, sans parler du blog (2007-2017), l'ayant refondé (comme j'ai pu) il y a quelques années, simplifié et presque totalement évidé, il est aujourd'hui largement dérisoire, quasi à l'abandon, ou laconique et même archi lacunaire, enfin peu représentatif de ce que je fais, vis et propose vraiment, mais, avant tout, il faut ou faudrait vous dire ou suggérer la conception que j'ai de la philosophie, moi qui me dis philosophe, et le suis en effet, je crois. Mais selon ma conception, ma foi ; ), antique aussi bien qu'orientale, c'est-à-dire pratique : pour moi, comme pour quelques-autres (théoriciens y compris), la philosophie est avant tout une pratique, un mode de vie : « penser sa vie et vivre sa pensée », comme dirait l'autre. Certes, je l'ai étudiée des années à l'université, la philosophie, de plus en plus déçu, en suis diplômé, etc., et tous les jours sans exception m'en nourris, même compulsivement, mais pas seulement dans les livres, partout où je la trouve, c'est-à-dire sans discrimination (entre supports/médias, entre culture élitaire et culture populaire, etc.), c'est mon oecuménisme à moi, si j'ose dire, mon syncrétisme, que je rattache plutôt au courant postmoderne, mais bon... et idem quand il s'agit d'en produire, d'en publier ; et tout ça pour toujours mieux vivre, et si possible faire mieux vivre, (m')améliorer en sagesse, pratique, telle est ma priorité, depuis toujours. Voilà notamment pourquoi je ne fais pas carrière universitaire (dans la branche), éditoriale (dans l'urgence), etc., mais ma vie, en revanche, s'est menée toujours sous la force impérieuse de cet aiguillon, et sans (trop d')écarts, je crois. Alors, je vous indique l'adresse du site dérisoire, mais... (Et depuis quelque temps je suis surtout actif sur Twitter, mais en en faisant un usage presque exclusivement poético-philosophique, de publication.)
http://www.ottokarl.com/

Où je vis en ce moment, me demandez-vous ? Je vis en ce moment, et autoconfiné seul depuis janvier dernier, donc un an, une année (non seulement plus malade que jamais, mais) sans voir personne, du tout du tout (sinon par visionconférences), à Nemours, en Seine-et-Marne sud.
Vous me proposez d'en passer par un coup de fil, et je vous remercie vraiment de cette attention, ce geste, mais en temps normal je suis déjà pas très téléphone (d'ailleurs toujours dérbranché, le fixe), alors malade... Visioconférence, davantage. Et vous ? Si oui, (rendez-vous) Zoom ? Skype ? FaceTime ? Si vous voulez. (Bien que je fasse peut-être un peu peur à voir désormais ?)
En tout cas, j'apprécie beaucoup votre proposition (de me parler de vive voix), et si elle tient toujours et que vous êtes pas "visio" comme je suis pas téléphone, alors, et en fonction de mon état, je ferai peut-être un pas vers celui-là, si... Dites-moi ?

Mes parents vous transmettent leurs salutations en retour (de votre « amical souvenir »), et merci pour votre carte (annuelle) ! (Fut un temps, de jeunesse, où je m'étais passionné pour (le style de) Péguy. Quant au reste, ah, si seulement... !)
Et tous mes voeux à vous pour cette année, très sincèrement.

(Ah, si seulement) kARL

Voilà, pour ce vieux mail, mais toujours d'actualité, voyez. Mais aujourd'hui, comment allez-vous, vous, de votre côté ? Et ?
Etc.



#
[à katalin]


Le vendredi 7 mai 2021 à 15:34:48 UTC+2, karl  a écrit :



Salut,

Bien travaillé à deux, oui, même si je pensais pas proposer autant d'allers-retours, mais que tu as acceptés avec gentillesse, je t'en remercie ; comme de me contrecarrer sur mes idées sombres, malheureusement inspirées de mon état, vécu, réel, il faut bien le dire. Mais qui sait ? Si c'est pas toi qui l'emporteras. Qui sait, allez... Mais merci à toi en tout cas.
Et je t'informe que j'ai donc refondu un peu mon site hier, comme j'ai pu. Entre mon état et les travaux ici, plus envahissants que jamais et c'est pas fini. Mais je me console de ci ou de ça, et autant que possible, à la lecture (et l'étude) de Jacques.
En m'impatientant déjà presque d'éventuelles et promptes réponses aux questionnaires, ha...
Bonne journée à toi,
kARL
















2021 05 07


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[à gilles]


Le vendredi 7 mai 2021 à 09:18:20 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Non, contrairement à ce que tu imagines, elle ne s’en fout pas du tout, de même que Fabienne qui demande toujours de tes nouvelles.

– "Contrairement à ce que tu imagines", je suggérais moins qu'Anne (et compagnie) se foute de mon sort, encore que, qu'elle se foute plutôt pas mal que je m'intéresse au sien, et voudrais la joindre, etc.

Anne à beaucoup maigri et n’a pas une forme olympique.

– Aïe. Mais moi donc !

Elle a effectivement pris de tes nouvelles à quoi j’ai répondu qu’il y avait des jours avec et des jours sans,

– J'aimerais bien savoir à quoi ressemblent pour toi ce que tu appelles "les jours avec". Sinon à les faire remonter à... il y a quelques années maintenant. Aaah/À toujours minimiser...

mais que tu luttais avec courage et persévérance pour aller mieux.

– Mouais. On fait ce qu'on peut.

De plus, je ne savais pas si tu lui avais écrit ou pas.

– J'aurais fait ça entretemps ?

Elle s’inquiète pour Patrick qui n’est vraiment pas en bonne forme…

– Et moi donc ! Mais lui, au moins, on sait. Et de quoi...
Et on sait comment ça se terminera. Probablement. Tu crois pas ?

Si tu ne lui as pas écrit, à défaut, je pense qu’elle serait sensible à un appel téléphonique. En l’appelant entre 10h00 et 10h30, je pense que tu devrais pouvoir la joindre.

– Ok. Voyons ça. Mais hélas, en ce moment, pas possible. Je suis envahi depuis deux jours, et c'est pas fini. Par le plaquiste. Le chantier total, dans les courants d'air, la poussière (sur mon ordi etc.), tout ça pour du bâclage et du foutage de gueule car on me prévient de rien. Et hier il devait revenir l'après-midi, il n'est pas revenu. Et ça dure depuis deux jours. Et aujourd'hui ? Bref, je te passe sur tout ça... Envahi. Et risque covid, et ménage, et courant d'air, et presque rien pouvoir faire, ni sortir, etc. Aujourd'hui, depuis 8h c'est les électriciens, en plus des couvreurs, et... peut-être retour du plaquiste ? Bref, tout en suspens. Et (quel) dérangement !

Bonne journée ,
P@p.

Nb: Je précise que les familles DOLÉDEC et GUÉNIC prennent régulièrement de tes nouvelles.

– Merci, mais... Étrange d'en passer seulement par vous, non ? Et vous qui minimisez... (si si...)
En tout cas, ça y est, de mon côté, je viens enfin, hier soir, d'avoir pu (ré)écrire vraiment à Jef Comyn. Un de moins. Si j'ose dire. Un de moins à qui faire signe (de mes nouvelles), je veux dire.


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[à catherine et beverly]

Le vendredi 7 mai 2021 à 09:48:01 UTC+2, karl  a écrit :


Chères B&C,

Si je peux vous demander...
Qu'avez-vous donc pensé de cette série sur Alain ? Alain... ROBBE-GRILLET ; )
Lundi, avec mes félicitations, j'envoyais un petit cadeau à Benoît, en pensant (et de longue date !) vous le faire suivre.
Le voici (lien valide encore deux, trois jours ?):
Tour de table avec Jeanne-de-Berg-1985-made-in-Ch... Tong
https://we.tl/t-iqyrPr1qOh
Et le faire suivre à Chen Tong dans la foulée ?
Bonne journée à vous deux en tout cas,
kARL




#
[à chen tong, mei, olivier]


Le vendredi 7 mai 2021 à 10:44:54 UTC+2, karl  a écrit :


Bonjour à vous,

À vous qui ? Qui sera derrière cette adresse aujourd'hui ? Mei ou/et Olivier ? Chen Tong en tout cas, j'espère, car ce petit cadeau s'adresse à lui. Mais bonjour à vous tous, dont je n'ai pas de nouvelles depuis si longtemps. Et si longtemps que de mon côté je suis devenu malade et si malade... Sans désespérer jamais tout à fait d'en revenir et d'en finir un jour avec mon projet de livre sur Robbe-Grillet, pour Chen Tong. Et à temps ? Pour le centenaire ? Je suis hélas très très malade depuis (3 ans et demi mais gravement depuis) 2 ans, vraiment très diminué, très malade, si vous saviez... Mais un nouveau traitement me redonne un petit espoir ? D'aller mieux, au moins ? Assez pour reprendre et terminer le travail ? (Et ma vie ?) Bref.
Et de votre côté ?
Cette semaine sur France Culture s'est tenue une série d'émissions consacrée à Alain Robbe-Grillet.
https://www.franceculture.fr/emissions/series/alain-robbe-grillet-a-redecouvrir
La première avait pour invité Benoît Peeters, qui a évoqué ou cité le nom de Chen Tong au cours de l'émission. Si ça vous dit de l'écouter... En même temps que de recevoir ce petit cadeau vidéo... souvenir... Les deux archives se trouvent dans ce WeTransfer. Le lien est valide encore 3 jours.
https://we.tl/t-iqyrPr1qOh
Avec mes amitiés, cher Chen Tong, et chers Mei et Olivier...
kARL



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[à margaux]
Le vendredi 7 mai 2021 à 12:24:25 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

... !!!...
"Fotos folgen", sehr sehr gerne, und vielleicht dazu kleine videos (360° ; ) ? Wie du willst/kannst.
Aber auf jeden fall folge auch bald meine Antwort, Margaux, aber erstmal danke... schön, vielen dank...
und meine freundliche grüße auch zu deinem Orakel-Bauchgefühl : )) Oder ?


#
[à katalin]

Le mercredi 5 mai 2021 à 09:57:38 UTC+2,Katalin  a écrit :


Salut,

Non, ça me va, ce sont de petites améliorations qui rendent le texte plus fluide. Une seule chose: puisque tu as ajouté un "donc", je vais en enlever un, après "je vous transmets", sinon ça fait beaucoup.
C'est donc (!) cette dernière version que je vais transmettre aux membres.
On a bien travaillé à deux, n'est-ce pas?
En plus je suis ton côté optimiste, et tu peux compter sur moi pour contredire toutes les idées sombres que me communiques!
Je te souhaite une belle journée
Katalin
 

+

Le vendredi 7 mai 2021 à 15:34:48 UTC+2, karl a écrit :



Salut,

Bien travaillé à deux, oui, même si je pensais pas proposer autant d'allers-retours, mais que tu as acceptés avec gentillesse, je t'en remercie ; comme de me contrecarrer sur mes idées sombres, malheureusement inspirées de mon état, vécu, réel, il faut bien le dire. Mais qui sait ? Si c'est pas toi qui l'emporteras. Qui sait, allez... Mais merci à toi en tout cas.
Et je t'informe que j'ai donc refondu un peu mon site hier, comme j'ai pu. Entre mon état et les travaux ici, plus envahissants que jamais et c'est pas fini. Mais je me console de ci ou de ça, et autant que possible, à la lecture (et l'étude) de Jacques.
En m'impatientant déjà presque d'éventuelles et promptes réponses aux questionnaires, ha...
Bonne journée à toi,
kARL

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Le vendredi 7 mai 2021 à 15:51:48 UTC+2, karl a écrit :


P.-S. :
Tu ne m'as pas répondu sur l'archive Radioscopie 1976, mais j'en déduis que c'est parce que tu n'as pas (mieux).
Et, juste pour te les signaler l'une comme l'autre au cas où, deux séries (récentes) de l'émission La compagnie des oeuvres : l'une qui me fait penser (sans l'avoir écouté encore) à Jacques, évidemment (https://www.franceculture.fr/emissions/series/picasso-est-un-roman-0) et l'autre qui vient de s'achever cette semaine (https://www.franceculture.fr/emissions/series/alain-robbe-grillet-a-redecouvrir)

 


















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[ARG][otteur][otto]!
D'autant plus que... enfin, Robbe-Grillet faisait comme ça aussi pour la théorie – hier ça a été dit sur Barthes [/"otto" cf. ci-dessous] un petit peu, mais – il prenait ce qui était bon à prendre pour lui-même, pour sa théorie. C'est-à-dire que si il savait que [  ] il y a avait quelque chose qui pouvait se rapprocher de lui, il le prenait pour pouvoir mieux "vendre", j'allais dire, ses films.
(La Compagnie des oeuvres - 05/05/2021 - Alain Robbe-Grillet à redécouvrir - 4/4 - Le nouveau cinéma de Robbe-Grillet (François Jost, Éric Marty), 19'45)
+
– J'ai l'impression qu'il préférait le montage [au tournage], mais peut-être je me trompe. [  ] Ce qui est intéressant, c'est que... D'abord il aimait les contraintes, c'est vrai, puisqu'il avait dit, à un moment, que s'il ne réussissait plus à financer ses films, il ferait bien un film avec les plans des autres.
– Une reprise ! Ue forme de reprise, encore une fois.
– Voilà. Reprendre des plans puis les monter.
(La Compagnie des oeuvres - 05/05/2021 - Alain Robbe-Grillet à redécouvrir - 4/4 - Le nouveau cinéma de Robbe-Grillet (François Jost, Éric Marty), 27')
+
– Il y a de la réappropriation.
– Il s'appropriait tout ce qui l'aidait à, j'allais dire encore, à vendre son oeuvre.
(La Compagnie des oeuvres - 05/05/2021 - Alain Robbe-Grillet à redécouvrir - 4/4 - Le nouveau cinéma de Robbe-Grillet (François Jost, Éric Marty), 44')
+
["otto"]
(La Compagnie des oeuvres - 05/05/2021 - Alain Robbe-Grillet à redécouvrir - 4/4 - Le nouveau cinéma de Robbe-Grillet (François Jost, Éric Marty), 57'30)

>>




#
[formule][brachy-logique]
Il a une relation qui est compliquée avec les autres. La relation à autrui, elle est pas simple. Et peut-être que la voyante, c'est la formule magique du rapport à autrui et du rapport à soi, qui permet de court-circuiter le langage, qui permet de court-circuiter les relations pour aller directement, donc, au noyau.
(Sébastien Brebel ; Jean-Paul Hirsch - Sébastien Brebel Erre, erre, 11'20)
>
[pour twitter]
La relation à autrui, elle est pas simple. Et peut-être que la formule d'otto karl, c'est la formule magique qui permet de court-circuiter le langage, | de court-circuiter les relations, pour aller directement, donc, au noyau.
> formule(s) magic otto karl ?

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["karl"]
ka-
(Sébastien Brebel ; Jean-Paul Hirsch - Sébastien Brebel Erre, erre, 14')
(Sébastien Brebel ; Jean-Paul Hirsch - Sébastien Brebel Erre, erre, 4')
-arl
(Sébastien Brebel ; Jean-Paul Hirsch - Sébastien Brebel Erre, erre, 15'20)
d'otto
(Sébastien Brebel ; Jean-Paul Hirsch - Sébastien Brebel Erre, erre, 2')

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[psycho-logique][intelligence]
Il y a peut-être une chose, c'est que j'aime pas beaucoup la psychologie, ou que je suis mal à l'aise, on va dire, avec la psychologie comme explication des comportements.  [  ] C'est une façon pour moi de mettre entre parenthèse la psychologie ordinaire, les schémas explicatifs habituels, et c'est peut-être ça qui contribue à créer une atmosphère un peu étrange et des relations un peu décalées avec les personnages.
(Sébastien Brebel ; Jean-Paul Hirsch - Sébastien Brebel Erre, erre, 13')




























2021 05 08


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[DE][automédecin]
Ne rien faire permet d'aller mieux.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180718 - 13 - Ne rien faire et la santé, 0')

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[DE][épure][zen][TP]
Quand on ne fait rien, le cerveau fonctionne. Cela s'appelle le « mode par défaut » neurologique.
 Dans cette situation, la mécanique est quasi la même que lorsqu'on est occupé à une tâche précise. Un cerveau en action ne consomme généralement que cinq pour cent d'énergie de plus qu'un ciboulot au repos. Seulement, selon la situation, le cerveau ne fait pas appel aux mêmes zones et aux mêmes connexions. Il semble ainsi que les moments où on ne fait rien (ce « mode par défaut ») permettent de construire notre mémoire. Quand on ne fait rien, le cerveau fait le point. Il travaille à la synthèse des informations récentes et des informations anciennes. Il opère un tri salutaire et inscrit ce qui doit l'être sur notre disque dur personnel.

En échappant aux stimuli nombreux, aux alertes, aux sonneries, aux « pushs » fragmentés divers et variés, on se rassemble. On devrait s'obliger selon certains spécialistes, à des moments de jachère, pour continuer à fonctionner correctement. Et notamment pour mieux se souvenir.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180718 - 13 - Ne rien faire et la santé, 2')



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[aventurage][hoptique][goût][neutralisage][musique]
Le silence est donc un obstacle supplémentaire qui peut mettre votre détermination à ne rien faire à l'épreuve. Si vous devez choisir une ambiance sonore à votre oisiveté, trouvez-en une neutre et non régulière. Pas des notes harmoniques, qui risqueraient de vous amener à chantonner donc à trouver, retrouver ou inventer des paroles. Soyez dans l'absence de référence connue, piochez au hasard dans des œuvres que vous ignorez, souterraines, expérimentales, elles-mêmes issues de genres que vous soupçonnez tout juste. Passez-les en sourdine et en longueur.

Ainsi plongé dans l'inconnu, tout est neuf tout est frais. Vous pouvez commencer à (vous) inventer.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180720 - 15 - Quel son dans les oreilles pour ne rien faire ?, 1'30)


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[fragmentage][vrac]
Aujourd'hui, pour rendre hommage à cette multitude, nous fonctionnerons en fragments. Voici donc quelques vérités essentielles sur le ne-rien-faire, dans un désordre complet.
((Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180723 - 16 - Facettes du ne-rien-faire : chaussures, paresseux géants et Claude Rich, 0'15))
>
[pour twitter]
Aujourd'hui, pour rendre hommage à cette multitude, nous fonctionnerons en fragments. Voici donc quelques vérités essentielles | dans un désordre complet.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode))

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[à romain][âge]

– Bah, écoute, je vais réfléchir. Je pense direct au plus ou moins décrochage de Barthes après la mort de sa « mam », mais... Barthes qui introduit d'ailleurs quelque part cette idée du milieu de la vie, quel que soit l'âge, mais par une césure, une brisure, qui nous fait acter notre situation de mileu-de-vie. Il me semble. Il y a aussi évidemment, dans le lot (des demi-noyés), Philippe Forest. Et d'autres. Je vais y réfléchir. Ou, dans mon état, tenter. « L'idée selon laquelle la vie d'un même bonhomme se divise en deux périodes que sépare la mort d'un être proche » tu dis ? Et merci à toi aussi, va, ha.

+

Le samedi 8 mai 2021 à 10:09:45 UTC+2, karl  a écrit :



Je t'ai écrit cette petite liste aussitôt, mais... laissée en suspens en attendant de l'enrichir, comme ça me semble un peu pauvre en l'état, mais... suis tellement dérangé en ce moment, des travaux chez moi, non seulement sur le toit mais dans l'appart', etc., j'ai pas l'esprit d'y penser, donc autant envoyer au moins cette première fournée :

- Nino Ferrer s'est suicidé peu de temps après la mort de sa mère (qui vivait chez eux), je crois. Mais bon...
- Jean Giono, perd son (inséparable ?) meilleur ami à la guerre, et au retour devient Giono (c'est un peu la thèse d'Emmanuelle Lambert, je crois. Giono est né à la guerre, au traumatisme de la guerre, mais incluant la perte (décoiffante ? si tu captes le clin d'oeil) de son meilleur ami, Louis David, il me semble. Voir là-dessus son roman de guerre (pas très réussi) Le Grand Troupeau ? Mais bon...)
- Leïla Slimani, la mort de son père, injustement calomnié et emprisonné auparavant. Là, oui, je crois que c'est ce qui a décidé et continue de motiver sa vocation d'écrire, et de rage, et comme une ascèse. (Elle s'en confie dans des interviews, mais ou car aussi dans son dernier livre que je t'avais recommandé.) Mais bon...
- Dante ! À jamais inconsolable (et grand écrivain) d'avoir perdu sa Béatrice, enfant ?
– Et Victor Hugo, sa fille ? Comme Philippe Forest ? Et tant d'autres, oui.
Donc etc. etc. ?

+
Le samedi 8 mai 2021 à 13:49:43 UTC+2, Romain  a écrit :


Et perterson qui se foutait de la musique jusqu'à la mort de son frère pianiste qui l'attache pour toujours au piano. Et bien d'autres, bien sûr, mais ce qui m'intéressait surtout en te posant la question, c'était moins une liste de très nombreux exemples qu'une citation parlant de cette double vie sur laquelle j'aurais pu m'appuyer. Mais à vrai dire, c'était une facilité que de chercher la citation d'un autre, l'auteur (à la différence de l'otteur) est celui qui crée des phrases plutôt qu'il ne les recycle. N'empêche que, si tu trouves la citation de mes rêves, je la veux bien quand même.

+

Le samedi 8 mai 2021 à 14:22:55 UTC+2, karl  a écrit :


Une facilité, dis-tu ? C'est peut-être vite dit, ou vite dire. Et l'avenir désormais (à la mode) écologique, qu'on le veuille ou non – mais en vertu du Programme d'une espèce qui, comme de tout temps et partout, veut survivre –, cet avenir écologique, donc, valorisera peut-être de plus en plus cet art! de l'otteur (qui, de son empreinte, fait dans l'emprunt) contre ce travail, ce labeur de l'auteur (qui crée de son empreinte), ces deux parenthèses ne faisant qu'écho, Kéko, à ma formule (que tu connais sûrement pour me suivre assidûment sur Twitter, haha) :
l'auteur crée
de son empreinte
l'otteur fait dans l'emprunt
(O/<.)

Mais pour te répondre, ou t'avancer dans ta requête ou ta quête, je te le redis : Roland Barthes, me semble-t-il exprime quelque part quelque chose comme ça. Dans son "Roland Barthes par Roland Barthes" et/ou dans un de ses cours au Collège de France ?
Et, pour finir, un item de plus dans ma liste que j'ai, du coup, bien fait de pas m'emmerder à rallonger : Picasso ! Et la perte de sa soeur, qui l'a voué à la peinture par un pacte passé avec Dieu si elle mourrait. Bon, formulé comme ça, c'est peut-être pas super clair, mais si ça t'intéresse je te renvoie à "La Compagnie des oeuvres" série Picasso, récente.

+

Le samedi 8 mai 2021 à 14:29:11 UTC+2, karl  a écrit :


Et pour trace, au moins, de ce que je t'avance, ce vieil ottoarticle de 2009 sur mon vieux blog.
Et je me permettrais de souligner la bonne polyvalence de la toute première phrase, recoupant ainsi potentiellement ta recherche ou requête ?

Le "milieu de la vie" n'est peut-être jamais rien d'autre que ce moment où l'on découvre que la mort est réelle, et non plus seulement redoutable. Ainsi cheminant, il se produit tout d'un coup cette évidence : (...) je n'ai plus le temps d'essayer plusieurs vies. (...) pour celui qui écrit, qui a choisi d'écrire, il ne peut y avoir de "vie nouvelle", me semble-t-il, que la découverte d'une nouvelle pratique d'écriture.
(R.B.)

+

Le samedi 8 mai 2021 à 14:31:44 UTC+2, romain
Excellent !
+


Le samedi 8 mai 2021 à 14:45:57 UTC+2, karl a écrit :


Euh, de rien ?
Et c'est bien dans un cours au Collège de France (je les adore, du moins les deux premiers, sur le "Vivre ensemble" et le "Désir de neutre"), et il est bien question de deuil, hein, donc... à toi d'aller y voir de plus près ? et ainsi d'incidemment découvrir la splendeur et la puissance de Roland Barthes, ce d'ailleurs grand proustien, tiens :

Dans sa conférence au Collège de France de décembre 1978, intitulée "Longtemps, je me suis couché de bonne heure", Barthes dit : "Le "milieu de la vie" n'est peut-être jamais rien d'autre que ce moment où l'on découvre que la mort est réelle, et non plus seulement redoutable. Ainsi cheminant, il se produit tout d'un coup cette évidence : d'une part, je n'ai plus le temps, d'essayer plusieurs vies [...], d'autre part, je dois sortir de cet état ténébreux [...] où me conduisent l'usure des travaux répétés et le deuil. Or, pour celui qui écrit, qui a choisi d'écrire, il ne peut y avoir de "vie nouvelle", me semble-t-il, que la découverte d'une nouvelle pratique d'écriture".
(https://www.francisrichard.net/article-28094714.html)


+


Le samedi 8 mai 2021 à 15:02:44 UTC+2, karl  a écrit :



Et quel cadeau ! Quel envoi je te prépare ! WeTransfer à suivre tout de suite. Et à écouter tout de suite ? Haha.
Ce cours entier – le tout premier de son séminaire sur "La Préparation du roman" – consacré au sujet, ce sujet du "milieu de chemin de la vie", notamment sous le coup d'un deuil, et qui engage à s'engager par exemple dans l'écriture romanesque, pour ce qui le concerne... secrètement. Mais, il y aura eu l'accident : la vie, la mort. Après la mort de sa si chère mère, précisément. Le milieu de sa vie à lui. Juste avant d'y passer. Comme quoi, le milieu ne siège pas au milieu de l'âge, tu l'auras compris.
Et d'ailleurs, et j'y pensais aussi, tu trouveras aussi un auteur qui parle de ça, du choc qui coupe la vie en deux, en deux temps, deux âges, définitivement, c'est... Christopher Hamilton, dans son essai... (que j'ai lu, tiens, pile à moitié, à l'époque)
https://www.amazon.fr/Quarante-ans-crois%C3%A9e-Christopher-Hamilton/dp/2746735644
kARL, pour te servir ?

+

Le samedi 8 mai 2021 à 15:06:36 UTC+2, karl  a écrit :

Note :
Il y est évidemment question de Proust, entre autres.








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[à Romain]

Le samedi 8 mai 2021 à 14:29:47 UTC+2, romain a écrit :


Je viens de voir dans les nouveautés de la BNFA un Jacques Perry, Bel et moi, dont je te soupçonne d’être doublement à l’origine… Je lirai ça cette semaine.
 
+

Le samedi 8 mai 2021 à 14:38:58 UTC+2, karl  a écrit :



Oui, c'est de moi. Si je puis dire. Mais je sais pas ce qu'il vaut. C'est son dernier et posthume, je crois, et consacré à sa dernière femme, comme une déclaration d'amour, blabla. Je sais pas si c'est du niveau d'autres oeuvres, qui, elles, oui, pourraient bien de ravir, par leur fringale sensuelle (dixit Olivier Barrot), leur appétit de vivre, de bouffe, de sexe... de tout, de tout ce qui a de plus simple voire sauvage. Seulement voilà. J'ai commandé aussi son Yo Picasso, je pense, plus fort, mais... ma commande semble passer à la trappe.
Tu n'as pas épuisé un crédit pour "Bel et moi", si ? Car je peux te l'envoyer, si tu veux.













#
[éco-logique][symplicité][téléo-logique]
Ne rien faire, c'est se fier au hasard et abandonner toute idée d'objectifl de fonctionnalité, s'échapper du contingent.
[  ]
Ne rien faire est aussi un défi à l'improvisation. Car le rien-faisant n'est pas seul au monde. Il interagit, mais il n'anticipe pas le futur, ni ne tire de leçons systématiques du temps passé. Il est ici et maintenant. C'est bien l'attitude de l'improvisateur : oreilles ouvertes, se laissant traverser par le mouvement alentour. Tout cela quand même en fonction de la présence et du corps de l'autre : un « être là », un « être présent » qui ne serait pas le même la veille ou le lendemain, ou sous une autre météo.
L'absence d'action est faite pour nettoyer l'individu d'un objectif mental trop immédiat, d'un plan, d'un pattern, comme on dit en anglais. Ce qui se traduit par « patron ».
Soyons honnêtes : en tant que rien-faisant, on n'atteint ce degré de virtuosité qu'après un certain nombre d'années de pratique. Quand on débute dans l'art de ne rien faire, dans les premiers temps, on ne fait rien, tout bêtement. Bien plus tard, à force d'affinement, de précision du geste, d'attention à la brise alentour, de sensibilité qu'on aura enfin eu le temps de développer, cela prend une autre tournure, parfois majestueuse. Alors on ne fait rien, mais avec panache.
[  ]
voilà notre oreille qui se dirige vers l'intérieur, vers nos aspirations, nos réactions, nos petits battements.
[  ]
Dans cette tension contradictoire, ne rien faire rend du terrain à l'individu. À vous.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180724 - 17 - Hasards et improvisation)



#
[otto karl][écologie][éco-logique]
Les différents projets de Big sont tous conçus pour être à la fois écologiques et ludiques. Cette durabilité hédoniste est devenue la marque de fabrique de l'agence, véritable tête de file de la jeune architechture créative danoise et internationale.
(Arte - Architecture durable - Design danois : écologie et lignes épurées, 4'30)
+
... aussi écologique que surprenante...
(Arte - Architecture durable - Design danois : écologie et lignes épurées, 6')
+
... la forme est légère mais la structure solide, et entièrement recyclable [/recyclée]...
(Arte - Architecture durable - Design danois : écologie et lignes épurées, 7'40)
+
intervenant 1:
...
9' dialogue avec son environnement immédiat... épouse son environnement...
10' "otto"
intervenant 2 :
15'40 et il y a aussi tout un jeu, avec ces modules... empilés...
17'30 cette solution évite le gaspillage matériel... c'est l'addition de beaucoup de détails qui en fait une construction durable.
19' C'était une démarche durable bien avant que le concept ne soit à la mode. ... Elle relevait plus d'une démarche organique que d'un plan prédéfini.
+
ott- 13'10
-o  5'10, 5'40
-to  8'
ka-  5'20
kar-   7'45, 8'10, 13'10
+
Les plantes et la lumière naturelle ont un effet bénéfique sur l'atmosphère de travail. L'architecture écologique n'est plus simplement une affaire d'économie d'énergie, elle prend aussi en compte des valeurs douces, comme la qualité de la vue ou le fait de pouvoir prendre l'air sur un terrasse avec ses collègues.
(Arte - Architecture durable - Design danois : écologie et lignes épurées, 11'20)
+
– Le concept de durabilité englobe aujourd'hui des aspects très divers. Comme par exeple celui de durabilité sociale, qui est amené à occuper une place de plus en plus prépomdérante. Bien sûr, la dimension environnementale reste essentielle : il faut réutiliser les matériaux plutôt que d'en ajouter de nouveaux, utiliser moins de ressources. Et je compterai aussi la beauté parmi les crières de durabilité : on ne détruit pas un beau bâtiment, on essaie de le préserver, en le rénovant.
(Arte - Architecture durable - Design danois : écologie et lignes épurées, 11'40)
+
La piste est constituée de granulées synthétiques recyclés. [  ] Mais les Danois ont beau avoir la fibre écologique...
(Arte - Architecture durable - Design danois : écologie et lignes épurées, 23'40)



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[âge][créage][mort][maladie]
Le "milieu de la vie" n'est peut-être jamais rien d'autre que ce moment où l'on découvre que la mort est réelle, et non plus seulement redoutable. Ainsi cheminant, il se produit tout d'un coup cette évidence : (...) je n'ai plus le temps d'essayer plusieurs vies. [23'] (...) [26'40 + 30'15] pour celui qui écrit, qui a choisi d'écrire, il ne peut y avoir de "vie nouvelle", me semble-t-il, que la découverte d'une nouvelle pratique d'écriture.
(Roland Barthes, La préparation du roman I, 23' (autour de))
>
[pour twitter]
Le "milieu de la vie" n'est peut-être jamais rien d'autre que ce moment où l'on découvre que la mort est réelle, et non plus seulement redoutable.| plus le temps d'essayer plusieurs vies.| pour| qui| a choisi d'écrire| découverte d'une nouvelle pratique d'écriture.
(R. Barthes)


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[formule][!°]
La nostalgie n'est plus ce qu'elle était.
(Simone Signoret ?, en tout cas titre de son livre, préfacé par Maurice Pons)



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[//]
Générique 1 livre 1 jour // Générique Elementary


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[amphibo-logique]
Maurice Pons, né à Strasbourg le 14 septembre 1925 et mort le 8 juin 2016 à Andé, est un écrivain français. Romancier et nouvelliste, il est également l'auteur de traductions depuis l’anglais.
[ ]
En 1965, il publie Les Saisons. Cet inclassable récit, fable noire insaisissable, régulièrement rééditée, est un « roman-culte », le plus célèbre des ouvrages de l'auteur et sans doute son chef-d'œuvre.
[  ]
« Dans l’univers de Pons, le présent est un avatar, les noms changent, les visages sont floutés. Derrière une apparence de logique, le monde reste abstrait. On n'est sûr de rien du tout, sinon de mourir un jour. Aujourd’hui ! Énorme angoisse à laquelle s’ajoute celle d’écrire, raison pour laquelle Maurice le fait si peu. Et, à l’intérieur de ce chaos mental ténébreux, la grâce infinie du style. Substantifs pleins, adjectifs déliés. On se régale à ce festin morbide. Pons aura été l’un des écrivains les plus doucement bouleversants du XXe siècle. Au XXIe siècle, il continue. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Pons)
+
// 1965 : Vie d'un païen, Jacques Perry [JP]



#<
(à) l'économie durable d'une formule/des formules


#<
otto, (un) faussaire de karl (+ faux air)
sous ce faussaire d'otto, karl
-
sous ce faussaire
d'otto
karl
-
sous ce
faussaire d'otto
karl


#
[cagnotte][éco-logique]
Si on se retrouve coincé dans un ascenseur en panne, on sait qu'il faut appuyer sur le bouton Alarme, attirer l’attention, garder son calme en attendant l'arrivée des secours. Et en économie, ça marche aussi ?
(tweet renvoyant à cette page : https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-emission-du-mercredi-05-mai-2021?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1620374743)


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[politique][-',-]
Je note aussi que c'est une famille qui va bien, [  ]. Il y a pas de tensions [  ], les parents sont équilibrés [  ], ne sont pas inquiets pour elle... Voilà, c'est assez agréable, d'avoir une famile qui va bien, comme ça.
(La Critique - 07/05/2021 - Littérature jeunesse : « Lilly sous la mer » et « Tor et le cow-boy » de Thomas Lavachery et « Jefferson » de Jean-Claude Mourlevat, 19')
+
infra : Jacques Perry : famille idéale









2021 04 09


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Le vendredi 23 avril 2021 à 20:50:10 UTC+2, galitzine catherine a écrit :


Cher, très cher Karl, Je pense à toi souvent. D'ailleurs j'ai pensé à toi aujourd'hui et j'ai même failli te le dire. Je venais de regarder ta vidéo de la Gaité, pour la cent énième fois. Oui parce que je l'envoyais au Crédit Mutuel pour leur demander de l'argent pour payer des musiciens.
Et je me disais:  "Putain, il est fort!" Enfin quelque chose comme ça, moins vulgaire.

C'est vrai je ne t'ai pas répondu. Je n'ai pas d'excuse. Pas d'excuse excusable.
Quand je reçois un mail de toi, je me dis toujours : il faut que je prenne mon temps pour lui répondre. Ne pas dire n'importe quoi. Lui dire que je suis avec lui. Mais choisir mes mots. Ne pas dire des banalités. Bon je le ferai plus tard. C'est nul, je te l'accorde.
Mais p...., je suis tellement contente que tu ne m'en veuilles pas au point de ne plus jamais m'écrire!
En plus, dans ton dernier mail, tu me disais que tu voulais me proposer quelque chose et j'étais contente, et curieuse de savoir ce que tu voulais me proposer! Et je suis toujours curieuse...
Mais peut être ça t'es déjà sorti de la tête?

O Karl, c'est un tel gachis que tu te cloitres ainsi. Tu pourrais faire tellement de grandes choses. Rendre des gens heureux.
Est ce que tu vois toujours, ou correspond toujours avec ton amie charmante que j'avais rencontrée et dont, pardon, j'ai oublié le prénom. J'oublie les prénoms et c'est très gênant.
C'est vrai aussi, j'ai du mal à comprendre ta maladie. Du coup je ne sais pas comment je pourrais alléger ta peine. Et puis tu me dis que je ne peux pas en quelque sorte . Est ce qu'il y a des choses, des gens, des mots, des gestes qui te font du bien? Dis moi ce qui te fait du bien. Ne me réponds pas: rien.

Bon, je vais te donner de mes nouvelles. Peut être cela te distraira.

L'association prend de plus en plus de place dans ma vie. Cela me plait. Mais parfois je me demande si je ne m'investis pas autant pour échapper à ce que je devrais faire et que je ne fais pas. C'est à dire écrire un roman sur la vie de mon grand père paternel qui mérite qu'on s'intéresse à lui. En tous les cas, moi je m'intéresse à lui.
Mais curieusement pour moi écrire ce roman c'est beaucoup plus de travail (ah le travail...pouf, c'est chiant) que d'organiser des concerts. En parlant de concert, as tu vu le dernier que j'ai enregistré et pour lequel j'ai fait un petit scénar d'introduction dont je suis assez fière. J'ai écrit ça en 5 minutes, parce que j'avais peur que le concert "enregistré" soit chiant.

 Bon j'ai plein de concerts sur le grill qui devraient se faire un jour.

De mon côté, pendant le covid, je me suis remise au piano. Pour me motiver, je travaille des partitions que je chante. Un jour, je te chanterai quelque chose en m'accompagnant au piano!?

Peut être que je referai un spectacle avec ma belle soeur? Je nous ai écris une comédie musicale intitulée "Y a de l'embrouille dans l'air". C'est l'histoire de deux soeurs chanteuses, qui passent leur temps à s'engueuler. Hahaha.

J'aide comme je peux Dimitri NaÏditch. J'ai réussi à lui trouver un château pour tourner un clip vidéo pour la sortie de son prochain CD, mais ce con ne m'avait pas dis qu'il n'avait pas l'argent pour tourner le clip. C'est moi qui ait l'air d'une conne.
C'est fou ce que je deviens vulgaire. Non c'est mon troisième verre de vin blanc.
 Bon j'arrête là parce que je dépasse les bornes. Lesquelles?
Je regarderai ta vidéo, mais je ne suis pas sûre qu'elle va me remonter le moral.
Je t'embrasse, catherine


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Le dimanche 9 mai 2021 à 12:24:45 UTC+2, karl a écrit :



Ma chère Catherine,
Mon projet, non, ne m'est pas « sorti de la tête ». Du tout. Ni toi, non ; et moi pas fâché pour un sou, philosophe, il m'en faut d'autres ! Seulement... se parler plutôt, pour en parler ? Par visio ? Comme je te le proposais déjà, je crois. Et malgré mon apparence – 15 kg en moins, etc. mais s'il y a que l'apparence... Mais un léger mieux-être depuis quelques jours (à condition de pas trop marcher) : peut-être les effets (positifs) d'une nouvelle étape de mon auto-traitement draconien ? Et, à mon niveau (social), ruineux, il faut bien le dire. C'est au point (de ma ruine, dans tous les sens du terme) que j'en viens même à réfléchir (à moitié car l'oserai-je seulement  ?) à ouvrir une cagnotte amicale pour tenter de soutenir ma restauration, dans tous les sens du terme, haha. Bref. Bref. Une visio plutôt ? Si ça te dis. Sinon je te répondrai en quelques mots, va, mais déjà merci, en tout cas, pour tes mots à toi !
Ka...


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[à noan]


Le dimanche 9 mai 2021 à 12:33:35 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
objet : comme un ann...

Bon, tu répondras peut-être pas, « mais je te le dis quand même », comme dit la (pauvre) chanson, et parce que je te le souhaite quoi qu'il en soit, bon anniversaire à toi, Noan !! (Si je ne me trompe.) Cette année, a priori, pas de cadeau qui t'embarrasse. Ouf, hein ? Haha...
Et après l'Espagne (et le covid), toi ? C'est quoi la suite ? L'horizon ?
Etc.
kArL


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[JP][à Katalin]


Le dimanche 9 mai 2021 à 12:46:21 UTC+2, karl  a écrit :

Salut Katalin,

Lu Bel et moi. Waouh, en effet. Et donc pas que pour toi et tes raisons personnelles, non, c'est du bon, du très bon Jacques Perry, oui. Selon moi – et qui ai traversé ça de l'intérieur, un peu (sinon plus que je le crois ?), donc plein d'échos (sinon plus) et c'est très touchant, en plus d'être tout simplement très bon, très fort. Waouh ! Merci à toi pour ta recommandation (implicite) ! Etc.

kArL


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[JP][à romain]

Le dimanche 9 mai 2021 à 12:57:31 UTC+2, karl a écrit :


Non, Bel et moi, c'est du bon. D'un très vieil écrivain devenu (et réellement) dépressif, hélas, alors que « vitaliste » à l'époque, comme on disait à l'époque, mais avec encore assez de vitalité pour mener et livrer ce livre ultime, testament, le plus déstructuré qu'il ait fait peut-être, mais d'une main de maître, quoi qu'il en dise/écrive. Donc limite en vrac, comme j'aime, et comme il était sur la fin (car c'est un autoportrait, cette fois de lui-même, il faut bien le reconnaître), et tel que je l'ai connu, et tel qu'il m'a connu, car je me demande dans quelle mesure je lui aurais pas inspiré ce personnage de Bel. Sérieusement. Tellement d'échos... troublant(s)...

+


Le dimanche 9 mai 2021 à 14:34:30 UTC+2, Romain  a écrit :



C'est bien ce que je soupçonnais quand je te disais que tu en étais doublement à l'origine. Le jeune admirateur venu rencontrer le vieux maître et qui copine avec son épouse, ça m'avait l'air, à une transposition romanesque près, d'être à peu près ce que  tu m'en avais raconté.
Oui, je veux bien que tu me l'envoies pour m'épargner un crédit, même si, pour tout te dire, ma principale source a changé depuis quelques semaines. Je télécharge beaucoup sur z-library.org, bien achalandé, gratuit, jusqu'à 5ctéléchargements par jour, en epub ce qui, pour les retranscripteurs de citations et d'extraits que nous sommes , simplifie beaucoup la vie.
En fait, c'est dans le cadre plus vaste de ma réorganisation informatique, nouvelles applis de lecture, nouveau stockage, dont un dossier dropbox auquel je vais t'inviter dans lequel se trouve désormais toute ma bibliothèque, et vu que j'ai fini par payer dropbox, elle me suit partout.

+


Le dimanche 9 mai 2021 à 14:48:25 UTC+2, karl  a écrit :



Copiner avec son épouse, du moins dans ces termes romanesques, précisément pas. Ça, aucunement. Mais pour le reste... Mais comme en tremplin à son imaginaire, seulement. Même si, de mon côté, j'ai bien eu ce projet d'écrire un livre à deux mains, en plus de l'enregistrer pour de vrai, et d'aller vivre chez lui, comme je l'ai fait mais seulement deux trois jours, et à cet âge-là, de Bel. Bref. Le plus délicatement possible je serai sans doute pas sans soumettre à sa femme mes vagues soupçons, mais... Délicat... Et moi qui pensais bien qu'un jour peut-être je servirai de personnages de roman... Mais bon... Resterait à confirmer, et puis tellement réimaginé, que...
Bon, mais je t'envoie ça. Avant ton invitation Dropbox si elle advient et si je comprends bien...





#
[âge][maudit]
...
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 20'30)


#
[DE][malbouffe]
– Mayo ou moutarde ?
– Les deux. [  ] Et je prendrai des chips sauce barbecue. [  ] [(V) son assiette, sandwiches charcuterie et verre de lait !]
[  ]
Très bon sandwich.
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 34'50 + 38'20)



#
[DE][considération]
N'oublie pas ça, jeune homme. Il faut savoir apprécier ce que l'on a, tant qu'on l'a.
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 47')



#
[âge][TP]
J'ai voulu revoir des endroits où je suis allé autrefois. Tant de choses me sont arrivées dans ma vie que je ne me souviens plus d'eux. Des pans entiers de ma vie ont simplement... disparu. On peut dire que j'essaie de restaurer ces pans de mémoire.
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 55')


#
[pionnier]
"Tel un bûcheron, j'ouvre la voie."
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 58'20)
+
(V)
[enseigne néon pioneer"/"pionnier"]
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 59'15)


#
[âge]
Rien de plus ancien, donc, que l'inquiétude suscitée par la nouveauté.
[  ]
« Déclin », catastrophe » et « perdition », le lexique réactionnaire tient pour la fin du monde ce qui n'est jamais que la fin d'un monde, [  ]
[  ] ceux qui [  ] pensent que la la nostalgie d'une époque révolue justifie le rejet du contemporain.
[  ]
Comment puiser dans le passé sans s'y enfermer ?
(Adèle van Reeth, Vivre et revivre encore, "conservation ou momification", p58-60)
>
[pour twitter]
Rien de plus ancien, donc, que l'inquiétude suscitée par la nouveauté. | le | réactionnaire tient pour la fin du monde ce qui n'est jamais que la fin d'un monde, [  ] pense| que la nostalgie d'une époque révolue justifie le rejet du contemporain.
(Adèle van Reeth)
>>



#
[pour manuella]
https://youtu.be/VTB1oRl63FY
+
première page : "... manuella..."
+
#
[pour manuella]
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/virginia-woolf-une-chambre-a-soi



#
[ARG]!
C'est un roman aussi sur "qu'est-ce que c'est que notre vie ?". Il me semble que notre vie n'est pas simplement l'addition de ce qu'on a fait. Notre vie, elle est beaucoup plus que ça, en fait. Ele est... les rêves qu'on a eus qui n'ont pas été accomplis, les regrets, les choses sur lesquelles on se projettent... Plein de choses qui n'existent pas, et qui font notre univers mental.
(La Fringale culturelle - Jean-Claude Mourlevat : "Il est beaucoup question de la mort dans ce livre mais...", 6')














2021 05 10


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[à margaux]


Le dimanche 9 mai 2021 à 19:05:39 UTC+2, margaux  a écrit :


Ich plane die videos. Aber ich bin sehr ungeschickt. Ich versuche ganz nüchtern zu filmen. Bislang ist alles sehr hektisch.



Le dimanche 9 mai 2021 à 22:57:04 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Nicht schlimm, ungeschickte/hektische videos, Margaux. Wirklich egal. Mindestens schon einige Bildung, erstmal ? Bin ich, naja, (immer mehr) ungeduldig/neugierich. Bis jetzt bleibt das ein bisschen abstrakt, die Umwelt dort, obwohl die Abenteuer im allgemeinen mir gefällt (wie du weisst), und dein (tolle) Vorschlag konkret klingt, aber leider auch das Covid im moment, aber...
Sieht das ein bisschen so aus, drumrum ? ; )





Le dimanche 9 mai 2021 à 23:33:11 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :




– Du klingst auf jedenfall sehr glücklich, ja, und dort "adequat"... ; )
Einige Frage :

– Ich habe kein Interesse daran, dass Häuschen zu vermieten, aber es freut mich, wenn dieser Ort mehr geteilt würde.
– Das heisst : keine Miete ? Oder erstmal ? Oder kleine ? Oder wieviel ?
– Du hättest viel Ruhe, gutes Essen.
– Naja, toll ! Bio ? Hast du auch ein Gemüsegarten dazu ? Oder irgenwie geplant ? Nein ? 100% wildes Leben ?
Und, apropos wildes Leben : Internet ?
– Und ich habe einen so guten Heilpraktiker.
– Ja, du hast schon mir erzählt, und das ist super. Obwohl ich, ohne Geld genug dafür, auch selbst fast "Heilpraktiker" geworden bin. Ich hatte kein Wahl. Meine Krankheit hat mir gezwungen, (immer mehr und tieffer) zu studien...
– Der Mitbewohner von Felix ist Arzt, Neurologe.
– Also, quasi ideal ! Alle das. Aber Mitbewohner, das heisst ? Felix wohnt immer noch in der Stadt ? Und du, wirklich allein mit Fjalla im Wald ? Oder Felix und der Neurologe als deine direkte Nachbarn im Wald ? Oder wie ? (Sorry für meine alle Frage...)
— Natürlich wäre es nicht leicht für dich.
— Naja... Tja... Und kalt und nass im Winter, oder ? Usw ?
— Gesund ist es hier einfacher. Aber ich würde dir helfen.
—: ))) !!!... So, Margaux...





Le dimanche 9 mai 2021 à 23:29:27 UTC+2, lmargauxl  a écrit :


Die Sachen des vorigen Besitzers sind noch da. Demnächst werden wir alles einmal entrümpeln und leeren un enthippifizieren. Ich selbst habe nur sehr wenig Dinge. Aber zwei Sachen die du kennst. Ich werde sie dir morgen fotografieren






Le lundi 10 mai 2021 à 00:15:36 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Yeah ! Danke, Margaux !!
So, plötzlich mehr konkret ! Ach, schön und so, so ruhig ! (Vielleich zuviel wenn jemand Musik hören will ? Haha ; )
Und isoliert. Habt ihr trotzdem Nachbarn ? Wo steht das genauer ? Habt ihr Strom ? Haha, "sorry" für meine naive und pragmatische/sachliche frage.
Und im Sommer wird das wahrscheinlich mehr dunkel, wegen baümen, oder ? Habt ihr auch Wiese drumrum ? Kleine Hügle ? Und zu Hause, wie ist es ? Appetitlich, schon, ok, aber... aber, ja, wenn ich kann, ja, soll ich auf jedenfall sofort dich, euch besuchen ! Ich bin gespannt ! Das sieht so... aus ! Ich freue mich und bin wirklich gespannt.
Ja, morgen sendst du mir alle was du willst, margaux. Schön !... Und Danke schön !!...
...





Le lundi 10 mai 2021 à 00:22:58 UTC+2, lll lkll lllll < a écrit :



Und, haha, Fjalla !... Der "süße"...
Und, zu dir, "hallo", ja...
usw ; )
Danke, Margaux : )




Strom, Internet und einen eigenen Brunnen. Eine Sauna auch.

Es wird nicht sehr dunkel, denn die Häuser befinden sich in einer Lichtung und die Häuser haben sehr viele und grosse Fenster. Aber es wird im Sommer nicht so heiss, es behält ein WaldMikroklima. Der Wald ist durchzogen von Heide. Dadurch gibt es viele Flächen. Es ist der Beginn der Lüneburger Heide. Der Ort heisst Sprötze. Es fährt eine Bahn direkt nach Hamburg. Es sind nur 5 Stationen, dauert circa 40 Minuten.


Électricité, Internet et un puits privé. Un sauna aussi.
Il ne fait pas très sombre car les maisons sont dans une clairière et les maisons ont beaucoup de grandes fenêtres. Mais il ne fait pas si chaud en été, il conserve un microclimat forestier. La forêt est traversée par la bruyère. Cela signifie qu'il existe de nombreux domaines. C'est le début de la lande de Lunebourg. L'endroit s'appelle Sprötze. Un train va directement à Hambourg. Il n'y a que 5 stations, cela prend environ 40 minutes.


-Nein, keine Miete

-Es gibt hier viele Hofläden mit regionalen Produkten. z.B. den Demeterladen in Wörme. Ich plane einen Gemüsegarten. Ich muss nur lernen….gute Erde hab ich von den Pferden.

-Wlan. Gut! Ich kann Filme gucken :)

-Felix wohnt in der Stadt. Er hat da sein Atelier und vier Boote. Kleine…aber er liebt das Wasser. Er lebt in Hammerbrook an der Bille. Ein anderes Hamburg dort, sehr entspannt ohne die ‚üblichen‘ Hamburger. Ich bin gerne dort, aber mittlerweile sehr empfindlich mit der Luft. Die Luft im Wald ist einfach schöner.

- Es gibt sehr gute Öfen und die Häuser werden schnell warm. Mein Bruder hat in eine Familie geheiratet, der ein Wald gehört…Es gibt viel Holz =) aber für ein paar Minuten ist es im großen Haus  morgens kalt. Das kleine Haus bleibt längert warm.  die Häuser sind komplett trocken. Nichts feuchtes innen. Ich achte sehr darauf. Ich verabscheue prophylaktisch Schimmel.

- Nachbarn gibt es auch. In dieser Gegen gibt es viele Häuser im Wald, die nach dem Krieg entstanden sin, aber ich bin am Rande und deshalb habe ich vor mir den offenen Wald. In meiner Straße  ‚Weg‘ lebt noch ein Schlagzeuglehrer. Laute Musik ist kein Problem :)

=

-Non, pas de loyer
-Il y a de nombreux magasins à la ferme avec des produits régionaux ici. par exemple la boutique Demeter à Wörme. Je prévois un potager. Je dois juste apprendre ... J'ai de la bonne terre grâce aux chevaux.
-Accès Internet sans fil. Bien! Je peux regarder des films :) -Felix habite en ville. Il y a son atelier et quatre bateaux. Petit ... mais il adore l'eau. Il vit à Hammerbrook an der Bille. Un autre Hambourg là-bas, très détendu sans les hamburgers «habituels». J'aime être là, mais maintenant je suis très sensible à l'air. L'air de la forêt est tout simplement plus beau. - Il y a de très bons poêles et les maisons se réchauffent rapidement. Mon frère s'est marié dans une famille qui possède une forêt ... Il y a beaucoup de bois =) mais pendant quelques minutes il fait froid dans la grande maison le matin. La petite maison reste chaude pendant longtemps. les maisons sont complètement sèches. Rien d'humide à l'intérieur. J'y prête une très grande attention. Je déteste la moisissure à titre prophylactique. - Il y a aussi des voisins. Dans cette zone, il y a beaucoup de maisons dans la forêt qui ont été construites après la guerre, mais je suis à la lisière et j'ai donc la forêt ouverte devant moi. Un professeur de batterie habite toujours dans ma rue «Weg». La musique forte n'est pas un problème :)

+
buchholz in der nordheide
Le climat de Buchholz est classé comme chaud et tempéré. Il y a beaucoup de précipitations à Buchholz, même pendant le mois le plus sec. La température moyenne annuelle est de 8,3 ° C, avec une moyenne de 745 mm de précipitations en un an. Avec 43 mm, février est le mois où les précipitations sont les plus faibles de l'année. Juillet est le mois le plus humide de l'année avec 79 mm et aussi le mois le plus chaud avec une moyenne de 18 ° C. Janvier est le plus froid avec une moyenne de 2 ° C [2]
(https://de.wikipedia.org/wiki/Buchholz_in_der_Nordheide)

+

Sprötze est limitrophe au nord et à l'est du district de Trelde, qui appartient à Buchholz, au sud de la municipalité de Tostedt et à l'ouest de Kakenstorf. Il est situé sur la route fédérale 3 entre Rade et Welle et est traversé par le Sprötzer Bach, qui se jette dans l'Este dans une enclave de Buchholz dans la municipalité de Kakenstorf. Au sud-est du village se trouve le Brunsberg couvert de bruyère, d'une hauteur d'environ 129 m, l'un des plus hauts du nord de l'Allemagne. De là, vous pouvez admirer le Nordheide, la partie la plus septentrionale de la lande de Lunebourg. Au sud de Sprötze se trouve la zone forestière de Lohbergen. Le village se compose du village principal actuel, de la zone résidentielle forestière de Lohbergen, du Brumhagen un peu isolé et du centre équestre de Neddernhof sur la B3.
(https://de.wikipedia.org/wiki/Spr%C3%B6tze)

+
Le Sprötze original (Sproccinla) se composait de deux cours de huit à dix personnes chacune. L'endroit était bien adapté à la colonisation, car il avait une vallée ouverte au soleil à l'ouest et était par ailleurs protégé par des forêts et des chaînes de montagnes. De plus, un ruisseau a traversé le "village". Néanmoins, cet endroit a grandi très lentement pendant les 400 premières années. Après les 400 premières années, la population de Sprötze avait triplé (six familles). La cause de la croissance lente avait une variété de causes, telles que de nouvelles catastrophes, des guerres et surtout la peste. En conséquence, certaines cours sont restées vides pendant près de 100 ans.

+

Sprötze est le centre structurel des villages environnants de Trelde, Kakenstorf, Drestedt et également Welle. Au centre du village se trouve un centre d'approvisionnement local moderne avec EDEKA, Volksbank, boulangerie et service de restauration rapide. L'offre est complétée par plusieurs petites entreprises de services telles que les magasins à la ferme et les services de soins infirmiers. Sprötze est principalement façonné économiquement par les petites et moyennes entreprises artisanales et certaines entreprises agricoles. De nombreux résidents se rendent à leur lieu de travail à proximité de Buchholz ou de Hambourg. Il y a quelques décennies, il y avait une usine de tracteurs de la société Moorburger Treckerfabrik à Sprötze, mieux connue sous le nom de Ritscherwerke. Cela rappelle les noms de rues de la zone industrielle de Trelder Berg, qui portent tous le nom de fabricants de tracteurs.


+



Le lundi 10 mai 2021 à 11:04:24 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Das klingt ein bischen ideal, Margaux. Danke für deine Antwort !
Wald als Hütte, und (Lüneburger) Heide in der nähe, wo man atmen kann, unter dem Himmel ? Toll...
Sauna ? Wirklich/offiziel perfekt gegen meine Krankheit, wenn sie...
Usw.
Internet, (leider) ist es G5, oder ?
Bald ein "amateur" Gemüsegarten (um zu lernen) ? Super. (Ein altes Traum für mich...)
Usw. Toll, toll...
Ach, ohne Covid und meine Krankheit... würde ich fast sofort oder so früh wie möglich kommen, Margaux, für ein richtiges/konkretes Besuch, aber...
Naja, wenn eines tages das ernster wird... administrativ hier wäre kompliziert für mich, für das Geld, Versicherungsschutz, usw. (Kein Job außer Philosoph ; ) Aber ein kleines Job dort zu finden ? Wenn meine Gesundheit...) Aber ohne fest Mitte dort, das hilft natürlich viel, viel... um ein Trick hier zu finden. Aber... Naja, nicht einfach/leicht, aber... möglich ? Naja, ich habe das schon gemacht, als ich in Leipzig wohnte, aber... Andere Epoch, Gesellschaft, und Alte, und Gesundheit, und... so weiter.
Aber bin ich interressiert und motiviert, Margaux, ja. Warum nicht, zu probieren ! Erstmal besuchen, (seit langem) sehr gerne. Wenn meine Körper kann. Aber wie, wann, in diesem aktuelen Kontext ? Tja...
Sprötze – Wikipedia  ; ) [le blason de Sprötze]

+

Le lundi 10 mai 2021 à 11:37:22 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Nicht "Mitte", sondern "Miete", natürlich ; )

+
Das ist die Lüneburger Heide - so mag ich sie
https://youtu.be/Cf_Bu7oglqg
Kurzurlaub in der Lüneburger Heide
https://youtu.be/Yi5X_8Q-BaQ

+


Le lundi 10 mai 2021 à 20:12:31 UTC+2, margaux  a écrit :


Ja du kommst zu besuch! Und wenn es dir gefällt, bleibst du einfach. Ich zahle selber kaum miete und ich habe einen festen job. G5 ist es nicht, das gibt es hier nicht.

Schön, das Wappen kannte ich noch nicht!

=

Oui vous venez visiter! Et si vous l'aimez, restez simplement. Je paie à peine le loyer moi-même et j'ai un emploi permanent. Ce n'est pas le G5, ça n'existe pas ici. Bien, je ne connaissais pas encore les armoiries!

+

Aber ist es körperlich wahrscheinlich oder wahrscheinlich, dass du reisen könntest (unabhängig erstmal von Ovid) und du möchtest wahrscheinlich nicht geimpft werden -vermute ich- oder?

=
Mais est-il physiquement probable ou probable que vous puissiez voyager (quel que soit Ovide) et vous ne voulez probablement pas être vacciné - je suppose - ou?

+

 Le lundi 10 mai 2021 à 20:32:19 UTC+2, margaux ... a écrit :

Kennst du das japanische Waldbaden?

=

Connaissez-vous la baignade dans la forêt japonaise?


+



Le lundi 10 mai 2021 à 22:38:56 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Ja du kommst zu besuch! Und wenn es dir gefällt, bleibst du einfach.

– Oh, so klingt es tatsächlich so einfach, ja ! Aber dank dir, Margaux ! Ich habe noch nie "Tortilla Flat" (von Steinbeck) gelesen, aber immer darüber getraümt. Seit langem.

Ich zahle selber kaum miete und ich habe einen festen job.

– Man weiss ja nie, ob ich auch ein (kleines) Job dort kriege. (Wenn du ein Idee/Plan hast... Nochmal Dozent in der Uni ? Norchmal im Feld, als "Farmer" (: Woofing) ? In der Lüneburger Heide, als französiche Führer ? Haha...)
So würde es vielleicht (administrativ) noch einfacher werden. Oder nicht ? Ich habe bestimmt auch meine einige Projekte – das fehlt mir nicht ! so viel ! –, und (als Philosoph ; ) mein Art zu Leben, so frei (Zeit) wie möglich, ja, aber... Man weiss ja nie ? Weil auch immer offen an Erfahrung. Wenn ich ja genug gesund bin, also naja... Vielleicht nochmal wieder eines tages ? Und auch dank dir ? Das wäre...

G5 ist es nicht, das gibt es hier nicht.

– Das heisst... Internet wie ? Ach, "Wlan" ! Sorry. Kennte ich nicht (mehr) das Wort. Das heisst, du hast eine richtige "Connexion". Oder ? fest ? Zu hause ? Ncht durch Handy ? Wäre gut. Perfekt. Für mich und meinen Arbeit. Obwhol auch "Diät" von internet auch gut für mich wäre. Ich habe schon auch ohne Internet so viel zu tun. Und schon hunderte von Filme, Musik, Podcast, Ebook... immer mit ; )

Schön, das Wappen kannte ich noch nicht!

– Na ? ; )

Aber ist es körperlich wahrscheinlich oder wahrscheinlich, dass du reisen könntest (unabhängig erstmal von Ovid) und du möchtest wahrscheinlich nicht geimpft werden -vermute ich- oder?

– "Wahrscheinlich oder wahrscheinlich" ? Ja, also, kein Wahl : wahrscheinlich ; ) Ernster gesagt, ja, wahrscheinlich geworden. Viellecht. Im Moment. Meine Behandlung/Verarztung fängt vieilleicht langsam effizient an ? Das wäre toll. Nein, mehr als toll. Und dazu, deiner (wunderbar ; ) Vorschlag ? ... ... ...


+

Le lundi 10 mai 2021 à 23:01:04 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Kennst du das japanische Waldbaden?

– Ja, die "Sylvothérapie" sagt man auch, oder ? Und das dein Trick, deine haupte Therapy geworden, oder ?
Und damals in meinem Wald, das stimmst, dass ich ja (noch) nicht krank war ! ; )


Aber ist es körperlich wahrscheinlich oder wahrscheinlich, dass du reisen könntest (unabhängig erstmal von Ovid) und du möchtest wahrscheinlich nicht geimpft werden -vermute ich- oder?


– Nicht (mehr) geimpft werden, ja, das wollte ich nicht, oder nur erstmal, und vor allem in meinem Gesundheitszustand, sehr sehr schwach. Aber... wenn ich muss jetzt für das Besuch... Und wenn meiner Gesundheitszustand (genug) besser wird... Aber diese Krankheit ist so schwankend... Immer schlimm(er), aber mehr oder wenig höllisch je nach tag/Periode... (Das ist auch typisch von "Lyme".)
Und du und der Impfstoff ? Was hast dein Wahl ?

...




#
[  ]
Le bain de forêt ou baignade en forêt, une pratique venue du Japon
Cette pratique, que l’on peut appeler (avec beaucoup moins de poésie) sylvothérapie veut soigner le corps comme l’esprit. Soutenue par un médecin immunologiste japonais, le Docteur Qing Li, cette pratique serait révolutionnaire . Il affirme même que 2 ou 3 jours passés en forêt vous garantissent un mois de bon sommeil, de bonne humeur et un système immunitaire renforcé. Il tend même à démontrer que la seule vision des arbres est source de bonheur. Le bain de forêt peut se pratiquer de nombreuses manières, assorti de méditation, de yoga ou simplement de balade en plein conscience.
[  ]
(https://www.altitude.news/business/2020/12/22/hiver-bain-de-foret-japonais-morzine-shinrin-yoku/)

+
[DE]

02 mars 2017Natural Lifestyle
L'art japonais de la baignade en forêt
Le stress est tout simplement inévitable, et à un moment donné, la plupart d'entre nous cherchons des techniques pour réduire ou mieux faire face au stress de nos vies. L'un des trucs les plus courants pour réduire le stress est de sortir, de faire une promenade et de vous plonger dans la nature. Il ne fait aucun doute qu'un peu un peu plus d'une fois avec Mère Nature peut être une expérience réparatrice. Il y a de nombreuses façons de le faire, mais l'une des façons les plus thérapeutiques d'interagir avec la nature est une philosophie japonaise connue sous le nom de Shinrin-yoku, ou "bain de forêt".
Avant de vous demander si je suggère que vous allez vraiment prendre un bain dans la forêt, permettez-moi de clarifier ce qu'est exactement Shinrin-yoku. La philosophie est de passer du temps dans la forêt, d'être avec la nature et d'employer tous vos sens. L'idée est d'être libre de distractions et de ne pas avoir d'autre but que de profiter et d'imprégnez l'expérience au fur et à mesure que vous passez du temps à marcher dans un environnement forestier. Shinrin-yoku n'est pas une randonnée de nature, il ne s'agit pas d'exercice physique, d'enregistrement d'un certain nombre d'étapes ou d'amener vos jumelles à faire un peu d'observation des oiseaux. Il s'agit simplement d'être présent en ce moment, et de vous plonger dans l'expérience.
Bien que les premières images qui viennent à l'esprit lorsque nous pensons au Japon peuvent être les lumières vives de Tokyo, le Japon est en fait un pays très boisé.  Il y a plus de 35 ans, le gouvernement japonais a officiellement lancé un programme visant à encourager les citoyens à profiter de cette ressource naturelle, afin de réduire le stress et de mener un mode de vie plus sain.
Shinrin-yoku fait partie d'un programme de santé publique japonais dans les années 1980. Depuis lors, des responsables et des chercheurs japonais ont réalisé des dizaines d'études et d'essais, dépensaient des millions de dollars pour prouver scientifiquement les bienfaits du bain de forêt sur la santé. Les résultats étaient étonnants et comprenaient:
    •    Votre corps fait des globules blancs qui sont appelés NK, ou tueur naturel, cellules. Leur but est de faire partie de votre système immunitaire inné et d'agir comme première ligne de défense contre la formation de tumeurs et les invasions virales. Une étude de la Nippon Medical School de Tokyo a mesuré les niveaux de cellules NK avant et après les séances de baignade en forêt. Ils ont découvert que non seulement les niveaux de cellules NK étaient plus élevés immédiatement après le temps passé dans la forêt, mais ils sont restés élevés pendant un mois après l'expérience.
    •    Une autre étude a porté sur les niveaux de cortisol salivaire chez les participants qui ont passé du temps dans une ville trépidante contre seulement trente minutes passées dans la forêt. Ce qu'ils ont trouvé, c'est que les niveaux de cortisol ont été significativement réduits après une demi-heure dans l'environnement forestier. Les effets physiologiques de cette situation comprennent une diminution de la pression artérielle, une diminution de la fréquence cardiaque et une activité nerveuse parasympathique accrue, ce qui est le système qui s'oppose aux réactions de stress naturelles, telles que l'anxiété et la lutte ou la réaction en vol.
    •    Une étude qui a pris près de cinq cents participants et comparé leur bien-être émotionnel après avoir été dans un logement de la ville et après avoir passé du temps dans une forêt note que l'exposition forestière entraîne une diminution significative des sentiments de dépression et d'hostilité.
    •    En plus de tout cela, il a été démontré que le bain de forêt augmente les temps de récupération de la blessure, de la maladie et de la chirurgie, fournit une intuition plus claire, une meilleure concentration, des habitudes de sommeil plus saines et un flux ouvert d'énergie créative.
Une de mes premières questions concernant Shinrin-yoku concerne l'environnement. Qu'en est-il de l'environnement forestier qui rend l'expérience plus thérapeutique qu'une promenade sur la plage ou tout autre environnement naturel? La réponse doit être, au moins en partie, avec les phytoncides qui sont des composés antimicrobiens, des composés volatils libérés par la flore dans l'environnement forestier. La théorie est que lorsque vous inonrez l'air, les phytoncides ont un effet relaxant sur votre esprit et votre corps. Cependant, cela pourrait aussi être celui qui vous entoure dans la beauté tranquille de la nature est une expérience inspirante et la beauté naturelle majestueuse vous aide à vous sentir connecté à quelque chose de beaucoup plus grand que vous, ce qui peut vous aider à voir votre agitation quotidienne d'un nouveau point de vue.
Actuellement, il y a 44 forêts de Shinrin-yoku accréditées au Japon, et d'innombrables autres endroits non officiels à travers le monde. Si vous voyagez dans l'une de ces forêts peut être une vacance de rêve, le fait est que vous avez besoin d'un moyen de détresse dans votre vie quotidienne qui implique un peu moins de voyage et un peu plus de praticabilité. La bonne nouvelle, c'est que vous n'avez pas besoin d'une forêt accréditée pour profiter des bienfaits du bain de forêt. Si vous souhaitez donner à cette pratique relaxante et réparatrice une tentative dans le confort de votre quartier ou de votre forêt boisée locale, voici quelques conseils et conseils pour vous faire démarrer.
    •    Il est important de commencer par l'état d'esprit correct. Rappelez-vous qu'il n'y a pas d'objectif ici autre que de vous plonger dans les pouvoirs de guérison de la nature et de retrouver un sentiment de paix et de calme.
    •    Pour des raisons de sécurité, il est important de vous familiariser avec la région que vous emprunrez, mais vous devriez essayer de ne pas vraiment planifier une route. Au lieu de cela, simplement errer et laisser votre corps vous guider intuitivement par la nature.
    •    Vous pouvez choisir une marche guidée ou vous sentir plus à l'aise en groupe avec des amis. Si vous le faites, faites une promesse de garder le silence le plus possible au cours de l'expérience et réservez toutes les discussions pour la fin de la session Shinrin-yoku.
    •    Laissez les distractions derrière. Cela signifie que vous devriez enlever votre bracelet de remise en forme, votre compteur d'étape, vos boutons d'oreille ou tout autre appareil qui pourrait vous séparer de l'expérience. S'il est nécessaire d'avoir votre téléphone sur vous pour des raisons de sécurité, assurez-vous de désactiver tous les sons et notifications et ne pas être tenté de l'utiliser pour prendre des photos. Laisse ça dans ta poche ou ton sac.
    •    Faites un point d'ouverture de tous vos sens. Pendant que vous marchez, prenez peu de pauses maintenant et ensuite pour remarquer comment l'air sent, la couleur du ciel s'éveille à travers le sommet des arbres, la façon dont la terre se sent sous vos pieds, les sons que vous entenez et même le goût de l'air frais et propre. Permettez-vous que ces moments soient pleinement présents à tous les niveaux sensoriels.
    •    Lorsque vous trouvez un endroit qui vous parle, ou que vous vous sentez intuitivement à l'aise, arrêtez et assez-vous pendant quelques instants. Remarquez l'activité qui se déroule autour de vous. Il pourrait s'agir d'un oiseau flottant parmi les branches, d'un tamia au sol, ou des mouvements délicats d'un insecte en mouvement lent le long d'une branche. Prenez le temps de voir la vie autour de vous que vous avez rarement le temps ou l'occasion de remarquer.
    •    Une trentaine de minutes de bain forestier peuvent faire des merveilles pour votre esprit. Cependant, la plupart des séances ont tendance à durer de deux à quatre heures. Ayez une idée de la distance que vous pourrez parcourir, que vous marchiez d'une destination à l'autre ou si votre promenade sera circulaire, puis calculez vaguement le temps dont vous aurez besoin pour une expérience tranquille. Une bonne règle de pouce est de deux heures pour chaque mille et demi que vous projetez de marcher. Cela vous donne beaucoup de temps pour marcher à un rythme non-labored et profiter de l'expérience sans se sentir stressé ou stressé au sujet du temps.
    •    Apportez de l'eau et une lumière, nourrissant des collations avec vous.
Sachez que vous n’avez pas à trouver une forêt isolée pour pratiquer Shinrin-yoku. Même les gens qui vivent dans des zones plus urbaines peuvent pratiquer en profitant des parcs de la ville et de la ville avec de vastes arbres et un feuillage luxuriant. La recherche nous apprend que les sentiments de bonheur, de contentement et de plaisir sont vécus plus souvent et avec une plus grande intensité dans les zones qui sont plus peuplées de verdure naturelle. Plus les arbres sont grands et plus les feuilles sont luxuriantes, plus les émotions sont ressenties. Cela signifie que même si la forêt la plus proche est tout simplement hors de votre aire de répartition accessible, que si vous pouvez trouver n’importe quel endroit où les arbres, la vie végétale et la vie animale sont abondantes, vous pouvez faire l’expérience des avantages de Shinrin-yoku.
Selon de nombreuses études, Shinrin-yoku peut réduire les niveaux de stress et prévenir l’apparition de maladies graves telles que les maladies cardiaques ou peut-être même le cancer. Nous vivons des vies trépidantes et nous nous entourons dans des environnements urbains qui semblent ne jamais dormir. Nous nous sommes mis à penser que c’est la voie naturelle du monde, alors qu’en fait c’est exactement le contraire. Le bain en forêt est une technique de guérison qui peut aider à rétablir cet équilibre naturel et le rythme dans votre vie.
En tant qu’êtres humains, nous avons vécu en communion avec la nature depuis le début de notre existence. Nous sommes biologiquement programmés pour répondre à la nature sous toutes ses formes. Au fil du temps, nous nous sommes séparés du monde naturel, mais notre lien avec celui-ci existe toujours. Une grande partie du stress que nous ressentons dans les temps modernes est le résultat direct d’être hors de contact avec le rythme naturel de la vie, de ne pas savoir quand ralentir, quand dire non ou quand simplement arrêter et apprécier l’abondance qui est déjà dans nos vies. Shinrin-yoku est un moyen spirituel et scientifiquement prouvé de guérir notre corps et nos âmes en apprenant une fois de plus à se connecter avec la nature sur un plan intime et personnel. Il n’a pas d’importance la saison, n’importe quel moment est le bon moment pour essayer la baignade en forêt comme un stress busting, stimuler la santé et l’expérience embellissante de l’âme.
Ecrit par Angela Irish

(https://www.oznaturals.com/fr/blogs/the-natural-life/the-japanese-art-of-forest-bathing)



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[à katalin]


Le dimanche 9 mai 2021 à 12:46:43 UTC+2, karl  a écrit :



Salut Katalin,

Lu Bel et moi. Waouh, en effet. Et donc pas que pour toi et tes raisons personnelles, non, c'est du bon, du très bon Jacques Perry, oui. Selon moi – et qui ai traversé ça de l'intérieur, un peu (sinon plus que je le crois ?), donc plein d'échos (sinon plus) et c'est très touchant, en plus d'être tout simplement très bon, très fort. Waouh ! Merci à toi pour ta recommandation (implicite) ! Etc.

kArL

+


Le dimanche 9 mai 2021 à 19:26:14 UTC+2,  Katalin  P. a écrit :


Oui, Bel et moi, c'est très spécial, au début je n'étais pas contente que notre vie intime soit à tel point impliquée dans un roman - chose totalement inhabituelle chez Jacques -; mais je pense que finalement il s'en est sorti quelque chose de très fort et très touchant. À voir l'article de Jérôme Garcin  tout à la fin du recueil.
Je rentre de Paris où j'ai rendu visite à une vielle amie; journée de chaleur éprouvante, j'étais au bord du malaise et elle aussi. En plus elle fait une cuisine très grasse que j'ai du mal à digérer... ça ira mieux tout à l'heure.
Bonne soirée.
Katalin

+

Le lundi 10 mai 2021 à 15:42:46 UTC+2, karl  a écrit :


Ça va mieux ? Remise des lourdeurs cumulées d'hier ?
Eh oui, un parti pris totalement inhabituel chez lui, très étonnant, mais d'autant plus précieux ;  a fortiori quand on l'a connu un peu, mais assez pour le retrouver beaucoup, et plus profondément encore, et pour cause. (Et, je sais pas toi, mais... je me demande même si ce personnage imaginaire de Bel... euh...). Quant à ton personnage, je comprends que ça te gêne, ou t'ai gênée, mais il reste quand même très laconique, ce personnage... pointillé... beaucoup de pudeur quand même. Certes, moins de ton point de vue, mais de celui du lecteur... je crois.
Oui, l'article hommage de Jérôme Garcin, je l'ai lu, et relu, et l'avais déjà lu auparavant, il me semble. (Au fait, fait-il partie de ta "mail-liste" pour le questionnaire ?)
Mais, dis, et si j'ose aborder le sujet ou la question en priant que ce soit pas trop maladroit, les obsèques de Jacques ont donc eu lieu le jour de votre anniversaire de mariage ? Si oui, bah, ça alors ! Et donc, quand je te le souhaitais, l'autre jour... Bref. Que de maladresses ?
Mais... Ça va mieux ? Remise des lourdeurs cumulées d'hier ?

kArL

+



Le lundi 10 mai 2021 à 17:38:33 UTC+2, Katalin écrit :


Oui, merci, ça va mieux. C'est surtout la chaleur qui m'a mise KO. Et j'ai repris mon "régime" normal. Mais mauvaise journée aujourd'hui car j'ai très mal dormi (ça m'arrive), et je me bats avec une commande de papier... en général je déteste ça, de copier un modèle, en plus en 12 exemplaires similaires, mais on ne peut pas se permettre de la refuser. C'est toujours beaucoup de stress (pour pas grand-chose). Voilà, j'espère en venir à bout demain.

Eh bien c'est vrai que l'enterrement de Jacques est tombé sur le jour de notre anniversaire de mariage. C'est le destin qui a arrangé comme ça. Tu ne pouvais pas savoir, t'en fais pas. De toute façon ce genre d'anniversaire se fête à deux, sinon ça n'a pas d'intérêt.

Pour le questionnaire, j'avoue que Garcin a tellement écrit sur Jacques que je ne pense pas lui demander cela. Il a tout dit dans ses articles.

Bon, je vais pianoter un peu, ça va me décontracter, j'espère.
Bonne soirée!
Katalin




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[à Catherine et Beverly]

Le lundi 10 mai 2021 à 15:51:50 UTC+2, karl a écrit :


Chères B&C,
Dernier jour de validité du lien WeTransfer, il me semble. Pour rappel éventuel.
Et sans commentaire ? Dommage mais c'est aussi une option, oui, bien entendu(e).
Bien à vous,
K.

+


Le lundi 10 mai 2021 à 17:45:34 UTC+2, Beverly  a écrit :


Mais si!
Téléchargé et vu le jour même.
Merci!
Tu l'as envoyé a Chen Tong?

+

Le lundi 10 mai 2021 à 19:49:18 UTC+2, karl a écrit :



Ah ? Ok. Bon.
Et sans commentaire alors, comme sur la série d'émissions ? Ok. Option. Bien reçu. Merci. Hihi ; )
Envoyé à Chen Tong aussi dans la foulée, oui. Mais sans (encore de) retour non plus.
Bref, sans importance,
et alors plutôt bonne soirée à toi, à vous,
kArL








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[à romain]


Le lundi 10 mai 2021 à 16:25:58 UTC+2, karl  a écrit :



Non, idem :
Nom : livres électroniques
Et : 48  Go, espace insuffisant pour accéder au dossier

Et, détrompe-toi encore une fois sur mon goût, et tes déductions. J'aime les blancs mais j'aime aussi beaucoup que tout soit d'un bloc, oui, aussi, beaucoup, mais alors d'un bloc pur et net, bien foutu, justifié (y compris peut-être au sens typographique), radical. Figure-toi que j'ai longtemps été allergique aux alinéas dialogues dans d'un texte au point de reposer le livre presque aussitôt quand j'en apercevais, et je suis pas loin de l'être encore, je me dirais désensibilisé qu'à 20%. C'est te dire... Comme j'aime peut-être la pureté des formes, je crois. C'est possible. Moi, que ça respire, mais de bloc en bloc, brefs ou par grands aplats, voire d'un seul et unique bloc/aplat, oui. Du reste, exactement comme Autoportrait, d'Édouard Levé, qui tient en un seul bloc, et j'adore, comme les pages de Proust aussi, justement, etc., donc détrompe-toi encore une fois, méfie-toi de tes déductions volontiers un peu rapides, n'est-ce pas, mais sans trop de dommages cette fois, va, et merci. Je vais essayer de lire ça. Hélas, en format rebelle à mon ordi, mais... je devrais y arriver.

Et les autres Jacques Perry, oui, à fond. Mets-y ça dedans !
Quant à "Bel et moi", très sûrement plus fort et touchant quand on l'a connu dans ces/ses dernières années. Son chef d'oeuvre reste probablement "Vie d'un Païen", avec derrière lui quelques autres, comme peut-être "Yo Picasso", soi-disant, ou "L'Île d'un autre", peut-être, et... Mais c'est l'ensemble aussi, surtout ! Son univers, l'éthique de vie qu'il y suggère, et "communicativement", tiens. Et pour la presque anecdote, tiens, car ça vaut ce que ça vaut, je rappelle (haha) son palmarès :
Prix Renaudot 1952 : L'amour de rien
Prix de libraires 1966 : Vie d'un Païen
Prix de l'Académie Française 1975 : Le Trouble-Source
Prix du Livre Inter 1976 : Le Ravenala ou l'Arbre du voyageur
Désigné meilleur roman français de l'année par le magazine Lire, 1976 : Le Ravenala ou l'Arbre du voyageur
Prix Gustave Le Métais-Larivière 1980 : pour l'ensemble de son œuvre
Prix des bouquinistes 1995 : Le Cœur de l'escargot





Le lundi 10 mai 2021 à 13:57:35 UTC+2, Romain  a écrit :


Je pense avoir fait ce qu'il faut pour que tu puisses te promener et piocher dans ma bibliothèque sans qu'on te reproche de manquer d'espace. Essaie et dis-moi à l'occasion.
Sinon, j'ai lu Bel et moi, que je trouve touchant , intéressant, bien mené, mais pas un chef-d'oeuvre non plus. J'ai vu en revanche qu'il y avait quelques autres titres de Perry sur z-Lib, en plus de ceux de la trilogie par quoi tu me l'as fais connaître. Ils rejoindront bientôt ma bibliothèque.
Et puis, en pièce jointe, un article sur Proust qui pourrait t'intéresser. J'y apprends notamment que, contrairement à toi, il détestait les blancs sur la page et rêvait d'écrire "en bloc". Il y a aussi des choses sur son rapport à la ponctuation et aussi, —-on en avait parlé- de sa voix et du rapport entre on style et son élocution. Bref, comme ça m'a donné du grain à moudre et qu'on a toujours du mal à admettre quetout le monde n'habite pas le même moulin, je t'envoie.
R


#
[intelligence][apprentissage][âge][écologie][politique][végétarisme][aux postiers]
Et, à l'instant, dans un (très) bon livre dit "pour la jeunesse", tout récent, "Jefferson" de Jean-Claude Mourlevat, je lis et sélectionne :

[  ]
C'est immense, ce truc. Y avait plein de bêtes parquées en attente. Je leur ai rendu visite à toutes : aux cochons, aux moutons, aux vaches. ll y avait un vieux cheval, tout seul. Je lui ai caressé le museau. Après, je suis resté longtemps avec les vaches. Au petit jour, c'était silencieux. On entendait juste leur respiration. Elles avaient toutes leur numéro à l'oreille. Parfois, y en avait une qui meuglait. Ça puait l'angoisse, Jeff, je te jure. Juste du béton, de la ferraille et de l'angoisse. J'avais envie de leur dire : Ça va allez, les filles, mais je savais bien que c'était faux, que ça irait pas du tout. Quand le jour se lèverait et que les humains seraient de retour, ça irait même très mal pour elles. Je pouvais quand même pas leur dire : Bon, c'est pas grave, on vous a juste pris votre veau à la naissance ou presque, on a bu votre lait, celui qui était prévu pour lui, et maintenant on va vous abattre et prendre votre viande et votre cuir. Ça vous convient comme arrangement ? Ah oui, j'oubliais, on a bouffé votre veau aussi, mais en échange de tout ça, on vous a quand même donné un peu d'herbe à manger, hein ?

[  ]

– Mais pourquoi nous dites-vous tout ça ? demanda enfin M. Perlier, le timide écureuil. Je veux dire, qu'attendez-vous de nous ?
On y était.
[  ]
Jefferson reprit la parole et expliqua de son mieux [  ].
Il ne s'agissait pas de changer les habitudes des humains en un coup de baguette magique. Ça prendrait du temps. La seule solution était qu'ils arrêtent de manger de la viande, ou qu'ils en mangent moins. Tant qu'ils en mangeraient et qu'il y aurait de l'argent à gagner là-dedans, on massacrerait les animaux sans se poser la moindre question. Et on continuerait à faire croire aux gens que les animaux étaient fous de joie à l'idée de se sacrifier pour eux, il n'y avait qu'à voir les bouilles réjouies des cochons dessinées sur les vitrines des boucheries. Ce serait un très long combat et il faudrait sans doute encore quelques décennies, un siècle peut-être, avant qu'on se demande comment on osait faire ça avant.

Presque tous hochèrent la tête en signe d'approbation.

–  C'est comme pour l'esclavage ou la torture, lança Mme Schmitt, on a pensé pendant des siècles que c'était normal...
(Jean-Claude Mourlevat, "Jefferson")


















2021 05 11
#
[à gilles, yolande]



Le mardi 11 mai 2021 à 07:40:05 UTC+2, Gilles a écrit :


Bonjour karl,

Après la seconde injection du vaccin Covid 19 (hier), nous nous autorisons une sortie purement Bretonne au départ de Brest en suivant la côte atlantique en compagnie des Gicquel. Nous nous retrouverons ce jour à 14h00 à Guingamp.

Bonne journée à toi,

P@p.

+


Le mardi 11 mai 2021 à 08:31:26 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Sans vouloir casser voter élan...
C'est justement l'erreur à ne pas faire ! Et que "tout le monde" fait. Enfin voyons... Je vous l'ai dit et redit, vous n'êtes jamais aussi vulnérables que précisément maintenant, juste après l'injection, où votre corps se défend, donc s'affaiblit. Mais surtout, votre immunité n'est pas encore faite ! Et nombre de personnes tombent malades précisément à ce moment-là, en ce moment, exactement pour ces raisons... d'imprudence... de surconfiance... Rah aïe aïe... Les gens... Et que vous êtes aussi, apparemment !
On vous le rappelait (une fois de plus et sérieusement) pourtant pas plus tard qu'hier au JT de France 2, non ?
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-les-scientifiques-alertent-sur-le-risque-d-une-nouvelle-flambee-epidemique_4619005.html


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[maudit]
Nicolas Genka, né Eugène Nicolas le 3 décembre 1937 à Quimper et mort le 13 janvier 2009 à Nogent-sur-Marne, est un écrivain français.

Fils d'un Breton et d'une Allemande nommée Höhn, Nicolas Genka naît le 3 décembre 1937 à Quimper. Français par son père, il dispose également de la nationalité allemande. Il a une sœur, Renée.
  Il vivra une enfance difficile, son père devenant alcoolique et sa mère perdant la raison et mourant en 19514. La même année, à 14 ans, il part vivre chez un oncle russe à Douarnenez.

Nicolas Genka fait son entrée en littérature avec L’Épi monstre, roman centré sur l’inceste père-fille, écrit à son retour de la guerre d’Algérie. Préfacé par Marcel Jouhandeau, le livre est édité par Françoise d'Eaubonne chez Julliard.
  Publié en décembre 1961, L’Épi monstre connaît un certain succès de librairie avant d’être interdit par le ministère de l’Intérieur par un arrêté du 6 juillet 1962. Il devait être à l’origine traduit par Pier Paolo Pasolini, Yukio Mishima et Vladimir Nabokov, des parrainages significatifs.
  Jean Cocteau lui décerne le prix des Enfants-Terribles, créé pour l’occasion.
 Cet ouvrage vaut également à son auteur de voir sa maison en Bretagne mise à sac et un procès par son beau-frère qui l’accusa d’avoir écrit non pas un roman mais une autobiographie.
 À partir de 1999, date de sa réédition, le livre semblait toléré, sans toutefois que l’arrêté d’interdiction n’ait été abrogé ; il ne le fut que par un arrêté du 25 juillet 2005, à la suite d'une décision d'annulation du Conseil d'État du 27 juin 2005.

 En 1964, Nicolas Genka publie Jeanne la pudeur, soutenu par Louis Aragon et Jean Paulhan. Il obtient le prix Fénéon. En 1968 paraît L’Abominable Boum des entrepôts Léon-Arthur.
  Par la suite, Nicolas Genka se retire en Beauce et cesse de publier pour une longue période.

En 1999, Nicolas Genka est redécouvert lorsque L’Épi monstre et Jeanne la pudeur sont réédités. En 2001 devait paraître son quatrième ouvrage, Les Premières Maisons de la ville, supposé constituer le premier tome d’un cycle romanesque de neuf romans, intitulé Sous l’arbre idiot, qu'il avait rédigé tout au long des trente années de son isolement ; il n'est jamais sorti ni aucun des autres romans de la fresque.
 Il meurt le 13 janvier 2009 à Nogent-sur-Marne, à l’âge de 71 ans.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Genka)

+
[pour lsp]
Nicolas Genka fait son entrée en littérature avec L’Épi monstre, roman centré sur l’inceste père-fille, écrit à son retour de la guerre d’Algérie. Préfacé par Marcel Jouhandeau, le livre est édité par Françoise d'Eaubonne chez Julliard.
Publié en décembre 1961, L’Épi monstre connaît un certain succès de librairie avant d’être interdit par le ministère de l’Intérieur par un arrêté du 6 juillet 1962. Il devait être à l’origine traduit par Pier Paolo Pasolini, Yukio Mishima et Vladimir Nabokov, des parrainages significatifs.
Jean Cocteau lui décerne le prix des Enfants-Terribles, créé pour l’occasion.
Cet ouvrage vaut également à son auteur de voir sa maison en Bretagne mise à sac et un procès par son beau-frère qui l’accusa d’avoir écrit non pas un roman mais une autobiographie.
À partir de 1999, date de sa réédition, le livre semblait toléré, sans toutefois que l’arrêté d’interdiction n’ait été abrogé ; il ne le fut que par un arrêté du 25 juillet 2005, à la suite d'une décision d'annulation du Conseil d'État du 27 juin 2005.
En 1964, Nicolas Genka publie Jeanne la pudeur, soutenu par Louis Aragon et Jean Paulhan. Il obtient le prix Fénéon. En 1968 paraît L’Abominable Boum des entrepôts Léon-Arthur.
Par la suite, Nicolas Genka se retire en Beauce et cesse de publier pour une longue période.
En 1999, Nicolas Genka est redécouvert lorsque L’Épi monstre et Jeanne la pudeur sont réédités. En 2001 devait paraître son quatrième ouvrage, Les Premières Maisons de la ville, supposé constituer le premier tome d’un cycle romanesque de neuf romans, intitulé Sous l’arbre idiot, qu'il avait rédigé tout au long des trente années de son isolement ; il n'est jamais sorti ni aucun des autres romans de la fresque.
Il meurt le 13 janvier 2009 à Nogent-sur-Marne, à l’âge de 71 ans.

+
 Nicolas Genka : la mort d'un écrivain singulier
C'est un écrivain maudit qui est mort le 13 janvier à Nogent-sur-Marne : Nicolas Genka est l'auteur de deux romans sulfureux publiés dans les années soixante et censurés sitôt parus, malgré l'enthousiasme des cercles intellectuels de l'époque.
[  ]
(https://www.livreshebdo.fr/article/nicolas-genka-la-mort-dun-ecrivain-singulier)



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[TP][DTO]
Albin Carcès, évadé, révolté, a quitté sa famille parce que celle-ci lui de- mande trop souvent ce qu'il compte faire dans la vie. Or la famille n'y fait rien de bien satisfaisant.
(Robert Poulet, Le Spectacle du monde, juil. 69, à propos de La liberté en croupe, de Jacques Perry)


#
[vrac]?[TP]
José Corti, Souvenirs désordonnés, éditions José Corti



#
[à vendeur Rakuten]
Bonjour, pouvez-vous me confirmer que ce livre que vous vendez ("Le Ravenala ou l'arbre du voyageur", de Jacques Perry) est bien en édition poche ("livre de poche"), avec donc aussi la couverture qui s'affiche en présentation ? Et dans ce cas, je serais acheteur. Bien cordialement, KD


#
[1976][refuge]
Claude mourthé, Un pas dans la forêt, Gallimard, 1976. (Grand prix du roman de la Société des gens de lettres)
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[TP]
Claude Mourthé - La caméra
Claude Mourthé - Le temps des fugues
Claude Mourthé - Un pas dans la forêt
> Claude Mourthé - titres de ses livres [TP]



#
[vrac][EE][PE]
Un dictionnaire de citations [  ]. L'ordre alphabétique devant tout au hasard, c'est évidemment l'ordre le moins contraignant qui soit.
[  ]
Mais, il est facile de voir clair dans ce désordre puisque, encore une fois, on peut consulter ces livres comme des dictionnaires.
(Journaliste ; 1976/06/23 - Pleine Page - Jacques PERRY parle de son roman "Le ravenala ou l'arbre du voyageur", 1:05' + 1:06')


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[à margaux]

Le mardi 11 mai 2021 à 10:46:49 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Kennst du das japanische Waldbaden?

– Ja, die "Sylvothérapie" sagt man auch, oder ? Und das ist dein Trick, deine haupte Therapy geworden, oder ?
Und damals in meinem Wald, das stimmt, dass ich ja (noch) nicht krank war ! ; )

Aber ist es körperlich wahrscheinlich oder wahrscheinlich, dass du reisen könntest (unabhängig erstmal von Ovid) und du möchtest wahrscheinlich nicht geimpft werden -vermute ich- oder?

– Nicht (mehr) geimpft werden, ja, das wollte ich, ja, oder nur erstmal, und vor allem in meinem Gesundheitszustand, sehr sehr schwach. Aber... wenn ich muss jetzt für das Besuch... Und wenn meiner Gesundheitszustand (genug) besser wird... Aber diese Krankheit ist so schwankend... Immer schlimm(er), aber mehr oder weniger höllisch je nach tag/Periode... (Das ist auch typisch von "Lyme".)
Und du und der Impfstoff ? Was ist/wird dein Wahl ?

...


#
[à margaux]


Le mardi 11 mai 2021 à 22:22:15 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
objet : Kleidung


Ich wage es dir fast nicht sagen, dass es leider nicht so einfach ist, das zu entkommen, und... es ist für mich sowieso zu spät, glaubst du nicht ? Aber... fast umso besser ? (Obwohl es auch nicht so einfach ist, aber... ; ) Und wenn ich bald wieder fit genug werde (auch dank dir ? ; ) und du eines Tages gebissen wirst (leider ist es manchmal unsichtbar, und sind Zecken nicht die einzigen Vektoren, naja, tja), würde ich direkt wissen, wie man das direkt heilen kann, sogar dir die Krankheite direkt zu vermeiden. Also, ja, ich muss so früh wie möglich kommen, oder ? Mindestens falls, haha ; ))
Aber, soll ich auch sagen, deine aktuelle gesundes Leben und Glück sind schon deine beste Protektion. Ja, wirklich. Dein Immunsystem ist wahrscheinlich... "top" !

Wie ungefähr groß ist das kleines Haüschen ? Nur für ein Bett und einen Tisch ? ; ) Und welches ist es unter den dreien (im Video) ? Sorry. Diese frage (und viele andere in meinem Kopf) nur weil ich noch nicht kommen kann, ganz "einfach", zu Besuch. Naja. So, Antwort fakultativ ; )

Im Moment arbeite ich sehr konkret und tief (für sein Hundertjahrfeier, im "Collaboration" mit seiner letzte Frau, usw.) über ein französicher Schriffsteller, der (im 1976) ein Roman geschrieben hat, über eine harmonische Familie, die allein in einem riesigen Wald lebt. Ich hatte das Buch gerade gelesen, als du mir geschrieben hast ; )

USW.


+

Le mardi 11 mai 2021 à 19:05:00 UTC+2, margaux w. a écrit :
objet : Jobidee

Du kannst als Waldbademeister Waldbaden anbieten :)))

+

Le mardi 11 mai 2021 à 22:30:57 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Hahah... : ))
Ja !...
Viele frankofone Touristen würden direkt interessiert. Haha...
Naja, "viele" Idee werden wahrscheinlich kommen, wenn... Aber, erstmal, wie zu Besuch kommen ? In diesem Kontext.
Tja... ; /)



















2021 05 12

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Avant même qu'elle ait parlé, les caméras de Bouillon de culture vendredi l'ont choisie: elle, Christine Angot, auteur de l'Inceste et bête éditoriale de la rentrée. C'est vers elle que revient l'image, nous préparant à son numéro. Le titre de l'émission, les Ecrivains sont des gens bizarres, annonçait une foire: elle en est la femme à barbe, le clou. D'ailleurs, on dirait un clou. Ou un couteau. Dure et fine avec des cheveux courts, un visage pâle à l'os, une mèche qui tombe, un décolleté. Une androgyne en teck, prête à tout tailler, hacher, les femmes et les enfants d'abord, avec sa langue de rage et d'essoufflement, et qui, après la coupe, ramasse la sciure avec un sourire balayette. Sérieuse, orgueilleuse, prête à jaillir de la cage, Angot a faim et fixe la barbaque du jour, Jean-Marie Laclavetine, écrivain et lecteur chez Gallimard. Il vient de présenter son roman, Première ligne, histoire d'un éditeur qui refuse des tas de manuscrits. Pivot a demandé à tous sauf à Angot ce qu'ils en pensaient: du bien! «Et vous, dit-il à Angot, pendant des années vous n'avez pas été publiée. Comment l'avez-vous vécu?» Elle, souriante: «Pourquoi vous ne m'avez pas demandé à moi si j'avais apprécié ce livre?» «Ah! Je vous le demande si vous voulez!» s'exclame Pivot. Angot, lentement: «Je ne l'ai pas apprécié.» Pivot: «Pourquoi?» Angot: «Parce qu'il n'est pas bien. Et, heu, tout à fait insupportable.» Son visage est pris de tics. Ses yeux roulent sous l'effort. Dur de pas jouer le jeu, même quand on est là pour ça. Faudrait pouvoir s'échauffer. Laclavetine encaisse en silence sous la moustache, l'oeil humide. «C'est vraiment pas ce qu'on a envie de lire, poursuit Angot. Enfin, beaucoup de gens ont envie de lire ça, mais... ça n'existe pas. C'est des mots. DES MOTS. Du discours littéraire.» Elle cherche son rythme, sa scansion. «Donc là, quand même. QUAND MEME! Faut pas continuer à répéter comme ça sans arrêt que c'est bien, quoi. Non, ce n'est pas bien. Ce n'est PAS. BIEN. C'est autre chose, écrire. C'est la voix qui est juste ou qui l'est pas. Et là, non.» L'attaque vibre dans le silence. «Vous me dites que je ne suis pas ce que vous aimeriez que je sois, murmure Laclavetine, mais je n'y peux rien.» «Ah! Ça c'est certain», dit-elle. Dans son sourire, il y a du mépris; mais aussi autre chose que la mise en scène a préparée: ces deux-là se connaissent. Elle révèle donc qu'il a refusé l'un de ses manuscrits. «Ah bon?», s'étonne Pivot, qui joue le naïf: dans le milieu, tout le monde savait. Angot en a profité pour mâcher Laclavetine dans un livre. Aidé par des champs-contrechamps de corrida, on découvre ainsi l'envers d'une comédie. Angot dit qu'elle se sert d'elle, de tout, pour fabriquer sa langue: «de l'écriture». Laclavetine trouve qu'Angot se perd dans son ego. «J'ai beaucoup d'estime pour elle, dit-il, et je suis en attente"» «Alors ça, non!», crie-t-elle. «C'est mon droit de lecteur», murmure-t-il. «Vous n'avez aucun droit, claque-t-elle. Le lecteur n'a aucun droit, et certainement pas celui d'attendre des choses des écrivains.» Le lecteur, non. Mais le téléspectateur, lui, a bien eu ce qu'il attendait.
(Par Philippe LANÇON, https://www.youtube.com/watch?v=KpiMqnhRk_M)


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maçon de vivre par une façon de vivre
maçon de vie par une façon de vivre

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[féminisme][reine][princesse]
Son seul champ d'action se révèle, en définitive, être l'amour. Un amour sans frontières. Il [Albin, personnage narrateur] le détermine ainsi : L'amour est le seul dépassement convenable. Il faut, pour le réussir, deux personnes exactement appariées. Je suis par définition l'une d'elles. Je dois découvrir l'autre. C'est tout.
La couleur de peau lui est indifférente, de même que l'âge (entre douze et quarante, précise-t-il toutefois). Il rêve néanmoins d'une partenaire souple et même flexible, ni bavarde, ni savante, ni musicienne, ni capricieuse, ni brusque, ni bourrue, ni maniaque, ni ombrageuse, ni atrabilaire. Douce et tendre, habitée par une passion silencieuse,  lecture ou peinture.
(René Vigo, L'Est Eclair, à propos de La Liberté en croupe, de jacques Perry)





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[ÀR][prosexuel][âge][PS][FZAIOPMP][affinité]
...
Mais, deux mariages ratés m'ont appris ce qui marche et ne marche pas entre deux êtres. Crois-moi, nos deux gosses sont bien parties. Ils ont une relation très saine, spirituellement, affectivement et physiquement.
... leur vie sexuelle est torride.
Mes mariages ont raté à cause du sexue. Je suis une femme très sexuelle. Je n'y peux rien, c'est comme ça. Depuis que je suis gamine. J'ai eu mon premier orgasme à 6 ans, au ballet. Toujours est-il que je m'exciste au quart de tour et que je suis orgasmique.
...
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 1:35')


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[EMI]
... Uk sont là ce soir... Je les ressens. ... papa... maman..
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 1:38')


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[DE]
... je sais ce qu'il te faut... après cachet/drogue... et bon bain chaud... tu dormiras comme un bébé demain tu seras d'attaque...
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 1:39')


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[mort][cosmo-logique]
Je suis faible, et je suis un raté. Je ne peux rien y changer. Tôt ou tard, je mourrai. Peut-être dans 20 ans, peut-être demain. Peu importe. Après ma mort et celle de ceux qui m'ont connu, ce sera comme si je n'avais même pas existé.
(Monsieur Schmidt / About Schmidt [film], 1:55'45)
>
[pour twitter]
Tôt ou tard, je mourrai. Peut-être dans 20 ans, peut-être demain. Peu importe. Après ma mort et celle de ceux qui m'ont connu, ce sera comme si je n'avais même pas existé.
(Monsieur Schmidt / About Schmidt)


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[STO][STO][TP][éco-logique][zen][-',-]
[  ] tout le monde peinait et travaillait. Personne ne prenait le temps [  ], le temps de cueillir [  ], le temps de mettre des graines dans la terre pour manger tard et le temps de cueillir des fruits pour manger tôt.
(Jacques Perry, Les fruits de la passion, p 129)
>
[pour twitter]
| tout le monde peinait et travaillait. Personne ne prenait le temps|, le temps de cueillir|, le temps de mettre des graines dans la terre pour manger tard et le temps de cueillir des fruits pour manger tôt.
(Jacques Perry, Les fruits de la passion)


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[de margaux]

der Hund und ich sind schon sehr viel gesünder geworden, seitdem wir hier sind. Ich bin geschädigt, körperlich schon viel besser, aber ich brauche noch lange für alle mentalen und emotionalen beschädigungen. Ich habe aber schon so viel besser gelernt zu fühlen was ich brauche an essen, an Luft, an atmen und freiem denken. Aber der hund kann nicht lügen. Seine Augen sind klarer, das weiß im Auge ganz weiß, das Fell ganz weich und er ist freudig wenn er erwacht und lebendig und glücklich. Ich hätte es nicht über mein herz gebracht ihm diese Vitalität wieder zu nehmen. In dem kleinen Häuschen ist derzeit ein Ofen, ein großes Bett und ein kleiner wandschrank. Das große haus besteht aus drei räumen. In einem habe ich mein Bett und meine Sachen (ich habe nicht viel) in der Mitte ist der Ofen und soll ein Sofa hin und in dem dritten ist die Küche und ein Tisch gut zum arbeiten (ein schöner blick in den Wald)  und essen. Dann gibt es noch einen Garderoben und Vorratsraum. Ich arbeite unter der Woche jeden tag neun stunden. Das große haus ist dann ganz frei zu nutzen. wenn ich da bin wären es aber auch Gemeinschaftsräume. In einem weiteren haus sind dusche und bad und Sauna.

Ist das buch unheimlich? Oder positiv?

Ich hatte bereits eine Impfung mit biontech und habe nichts gespürt. Mitte Juni bekomme ich die zweite Impfung. Ich könnte dich mit dem auto abholen und du könntest den Sommer hier urlaub machen. ( wlan ist da, aber ich glaube nicht 5g)

=

le chien et moi sommes devenus beaucoup plus sains depuis que nous sommes ici. Je suis endommagé, physiquement beaucoup mieux, mais il me faudra encore beaucoup de temps pour tous les dommages mentaux et émotionnels. Mais j'ai déjà appris tellement mieux à ressentir ce dont j'ai besoin pour manger, respirer, respirer et penser plus librement. Mais le chien ne peut pas mentir. Ses yeux sont plus clairs, le blanc dans l'œil est complètement blanc, la fourrure est très douce et il est heureux quand il se réveille et vivant et heureux. Je n'aurais pas eu à cœur de lui retirer à nouveau cette vitalité.
Dans la petite maison il y a actuellement un four, un grand lit et un petit placard. La grande maison se compose de trois pièces. Dans l'un, j'ai mon lit et mes affaires (je n'en ai pas beaucoup) au milieu se trouve le poêle et un canapé et dans le troisième il y a la cuisine et une table où vous pouvez travailler (une belle vue sur la forêt) et manger. Ensuite, il y a un vestiaire et un garde-manger. Je travaille neuf heures par jour pendant la semaine. La grande maison peut alors être utilisée librement. mais quand j'y serais, ce serait aussi des salles communes. Une autre maison dispose d'une douche, d'une baignoire et d'un sauna.

Le livre est-il effrayant [/inquiétant/glauque]? Ou positif?

J'ai déjà eu une vaccination avec biontech et je n'ai rien ressenti. À la mi-juin, je reçois la deuxième vaccination. Je pourrais venir vous chercher avec la voiture et vous pourriez passer des vacances ici pour l'été. (Le WiFi est là, mais je ne pense pas que 5g)


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[à katalin]

Le mercredi 12 mai 2021 à 22:41:14 UTC+2, karl  a écrit :

Bien reçu, les deux, merci !
Et j'imagine que tu apprécies déjà... ces hommages individuels (et finalement inattendus) qui t'arrivent, comme ça, et comme ça pour t'accompagner (un peu tous les jours ?) ces quelques prochaines semaines ? Et, au final, en totalité, qui restera ; tous réunis en un c(h)oeur ? ; )
Bonne soirée à toi, en attendant... (la suite aussi bonne, oui, j'espère)
kArL



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[à ludvina]

Le mercredi 12 mai 2021 à 22:55:26 UTC+2, lllkll llll  a écrit :
onjet :  bon' ann'

En attendant que je te réponde (plus dûment), bon anniversaire à toi, Ludvina !
Et, merci... (Eh oui, c'est moi qui le dis. Aussi ; )
Mais, mes (oups, euh, non, aucune référence à ton âge, là, hein ; ) meilleurs voeux à toi de ma part... du gâteau, même si de mon côté c'en n'est pas, même si ça va un peu mieux ces jours-ci, mais passons, c'est pas le jour pour te rebassiner avec ça. Et, tiens, puisqu'il est question de bassin, ça m'y refait penser : re-bon anniversaire à toi ! J'insiste. Faute d'être super inspiré, tu vois, mais... le coeur y est, crois-moi... Croix de bois... et, oui, croix, puisqu'on parle de naissance en ce monde... mais... je m'arrête, allez, Lud... bon' ann' !...

(né) kArL




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[DE][programme]
« L'homme est fait pour agir ! » Auquel cas Pascal, car il n'est jamais à court de réponse, pourrait dire : oui, mais pourquoi, justement, il est fait pour agir, et pas pour se reposer, entre guillemets, c'est-à-dire jouir de son être.
(Les Chemins de la philosophie - 15/02/2021 - La chambre, enfer ou paradis ? (1/4) : Pascal, "Peut-on demeurer en repos dans une chambre ?" (avec Pierre Guenancia), 24'30)

#
[STO][programme]
...
(Les Chemins de la philosophie - 15/02/2021 - La chambre, enfer ou paradis ? (1/4) : Pascal, "Peut-on demeurer en repos dans une chambre ?" (avec Pierre Guenancia), 25'30)









2021 09 13

#
[à pauline]

Le jeudi 13 mai 2021 à 10:01:05 UTC+2, karl a écrit :

Et comme cadeau à retardement, tiens, peut-être...
Cette interview, ce témoignage de Dick Annegarn, qui devrait te parler sur pas mal de points, tout le long, à commencer par l'histoire de la boucle d'oreille – d'ailleurs, tiens, je fais commencer la vidéo là-dessus pour accroche, mais...
https://youtu.be/x3FBtV0AniA?t=178
P.-S. : Et quand je te parlais d' « acoustique » c'était un (deuxième) clin d'oeil à ce que j'ai pu croiser sur ta page facebook, et l'histoire du bois, elle, à ce que je te disais, jadis, sur ta voix, hein ? Je sais pas si... Mais passons ? Etc.


+

Le mercredi 5 mai 2021 à 09:08:56 UTC+2, karl a écrit :
objet :  hommÂge à...

Salut Pauline,

Et bon anniversaire ! avec quelques heures de retard cette année. Mais dans mon état, tu sais... j'ai quelque excuse, n'est-ce pas. J'y ai pensé une dernière fois hier soir mais, trop tard, j'étais couché. Et en grand malade, donc... Même si légèrement plus serein ces jours-ci, sous traitement antibiotique naturel – et d'espoirs ultimes ?
Mais pour le retard, pour ma peine, allez, ou l'inverse d'une peine, promis, je vais me revoir (le cultissime) "Phantom of the Paradise" ; )
J'espère que tu vas bien, toi, mais ça m'en a tout l'air, dis donc ! Et à propos d''air, des airs, justement ? (Et de l'acoustique, oui, de l'acoustique (pour toi)... La simplicité du bois ! ; )

kARL



#
[à margaux]

Le mardi 11 mai 2021 à 19:05:00 UTC+2, margaux  a écrit :


Du kannst als Waldbademeister Waldbaden anbieten :)))
+

Am 11.05.2021 um 22:30 schrieb lll lkll lllll


Hahah... : ))
Ja !...
Viele frankofone Touristen würden direkt interessiert. Haha...
Naja, "viele" Idee werden wahrscheinlich kommen, wenn... Aber, erstmal, wie zu Besuch kommen ? In diesem Kontext.
Tja... ; /)

+


Vielleicht hält du mich für verrückt wegen der Idee? Ich habe meine Motivation des Angebots hinterfragt. Etwas habe ich dazu bereits geschrieben.
Das andere ist, dass ich kein Interesse an Gesellschaft im konventionellen habe. Ich bin gern allein und ich bin gerne mit menschen zusammen, die damit selbst kein Problem haben. Und hier ist mir sehr bewusst geworden welche menschen mich geistig nachhaltig geprägt haben. So kam ich auf dich :)

Ich bin sehr intuitiv und denke oft erst später :)

=

Peut-être que tu penses que je suis fou de l'idée J'ai remis en question ma motivation pour l'offre. J'ai déjà écrit quelque chose à ce sujet. L'autre est que je n'ai aucun intérêt pour la société dans le conventionnel. J'aime être seul et j'aime être avec des gens qui n'ont aucun problème avec eux-mêmes. Et là, je suis devenu très conscient des personnes qui ont eu un impact spirituel durable sur moi. C'est comme ça que je t'ai rencontré :) Je suis très intuitif et je ne pense souvent que plus tard :)


+



Le jeudi 13 mai 2021 à 15:07:27 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Vielleicht hält du mich für verrückt wegen der Idee?

— Welcher Idee ? Der haupte, oder der Jobidee ? Sowieso nicht, nein, nicht "für verrückt". Vielleicht im Gegenteil. Und die Jobidee vieilleicht einfach zu früh ? (Auch im Sinne  "pionier".)

Ich habe meine Motivation des Angebots hinterfragt. Etwas habe ich dazu bereits geschrieben.

– Wegen meinem schlechten Deutsch und deinem sehr subtil bin ich mir nicht sicher, ob ich es gut verstehe. Hast du deinen Vorschlag geändert ?

Das andere ist, dass ich kein Interesse an Gesellschaft im konventionellen habe.

— ; )

Ich bin gern allein und ich bin gerne mit menschen zusammen, die damit selbst kein Problem haben.

— Ich könnte diesen Satz genau "unterschreiben"(?) ! Glaube ich.
Ich lebe gerne allein, und bin auch gerne mit anderen, trotz "menschen zusammen, die damit selbst kein Problem haben" sind ja so selten...

Ich bin sehr intuitiv und denke oft erst später :)

— Es ist manchmal genau das, was man für unser intelligentes/adequates Leben braucht, oder ? (Hast du aber dein Vorschlag geändert ? ; )
Ich selbst bin (sehr) intuitiv, glaube ich, und denke aber viel gleichzeitig, und bevor, und nach viele Dinge, wie du (vielleicht ;) weisst, vielleicht auch zu viel, aber da ist es mein Leben : Intuition und Reflexion. Kurz gesagt, Philosophie ? ; )
Und dein Vorschlag, wenn du es behaltest, kommt zu mir wie eine neue und spannende (philosophische) "Herausforderung"(?). "In vieler Hinsicht"(?). Unter anderem weil...

Und hier ist mir sehr bewusst geworden welche menschen mich geistig nachhaltig geprägt haben. So kam ich auf dich :)

— ... ich auch über dich sagen könnte ; ) und die positive Herausforderung(?) – ethische und politische, kurz gesagt philosophische – die für mich deine" extreme Sensibilität"(?) darstellen/erstellen(?).
Aber lassen wir das... Auf deutsch fühle ich mich so ungeschikt mich auszudrücken...(Höchstens ! Ich nütze ein Wörterbuch !...)


+




Le jeudi 13 mai 2021 à 15:19:56 UTC+2, lmargauxl  a écrit :


Die hauptidee meinte ich :) das Angebot steht. Ich wollte es nur noch mehr  erklären :)


+

Le jeudi 13 mai 2021 à 16:00:51 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Alles (also) klar : )
Aber vielleicht werdest du die Erinnerung/Prägung mehr als die Erfahrung des "Alltags" (und wärhend Covid) mögen. Deshalb, ja, lassen wir uns die Besuchzeit um mal zu sehen, ja. Auf jeden fall.
Info : Leider schützt de(ine)r Impfstoff nicht vor virale Übertragung, weisst du ? Ich denke, ich muss also das auch tun, wenn ich kommen will. Das war erstmal nicht meine Absicht, soll ich sage. Aber was (von alle das) war geplant ?
Bevor dein Angebot wollte ich erstmal warten, und warten... um mal zu sehen... (Ich lebe total konfiniert/eingeschlossen (und sehr krank) bei mir – Einzimmerwohnung – ohne direkt kontact, seit Januar 2020 ! Und so wollte ich noch weiter... und weiter...
Aber...
Und jetzt...
Naja...


#
(AF)!
[noirage][programme][autophilosophe]
... demi-habiles...
(Les Chemins de la philosophie - 15/02/2021 - La chambre, enfer ou paradis ? (1/4) : Pascal, "Peut-on demeurer en repos dans une chambre ?" (avec Pierre Guenancia) , 39')


#
[à katalin]

Le mercredi 12 mai 2021 à 22:41:15 UTC+2, karl  a écrit :



Bien reçu, les deux, merci !
Et j'imagine que tu apprécies déjà... ces hommages individuels (et finalement inattendus) qui t'arrivent, comme ça, et comme ça pour t'accompagner (un peu tous les jours ?) ces quelques prochaines semaines ? Et, au final, en totalité, qui restera ; tous réunis en un c(h)oeur ? ; )
Bonne soirée à toi, en attendant... (la suite aussi bonne, oui, j'espère)
kArL

+

Le jeudi 13 mai 2021 à 16:30:07 UTC+2, Katalin a écrit :


Oh, je ne fais pas ça pour recevoir des "hommages"... Mais j'espère qu'il y aura d'autres réponses. Attendons voir.
Bonne soirée,
Katalin


+

Le jeudi 13 mai 2021 à 19:57:31 UTC+2, karl  a écrit :



« Oh, » j'ai jamais dit que tu faisais ça pour ça !

(Mais suggéré que ça pouvait éventuellement compenser le report de l'anniversaire. Entre autres.)
Mais bon...
-ne soirée à toi,
kArL



#
[ÀR][physio-logique][DE]
... psychologique et physique... un peu les deux...
... il y a des gens qui manquent de vitamines, de fer ou de magnésium, eh bien moi je manque d'affection... d'affection physique...
(Un baiser s'il vous plaît [film], 11'30)


#
(AF)
[ÀR]
... amitié... amour... attirance... complicité...
(Un baiser s'il vous plaît [film], 38')



#
[ÀR]![postsexuel]
elle – Une femme, un jour, m'a dit : pour moi, l'homme idéal, ce n'est pas celui dont je tomberais folle amoureuse, mais celui pour lequel j'aurais une tendre affection, douce, paisible, et dont je n'arriverais même pas à être jalouse.
lui – Drôle de femme.
– Il faut dire que c'était une vieille femme. Mais je trouve ça très sensé. Pas vous ?
– Trop sensé, pour moi. J'ai un ami qui dit : on ne peut devenir sage qu'à la condition d'avoir été fou. Je crois qu'il a raison.
(Un baiser s'il vous plaît [film], 51')


#
[postsexuel][programme][ÀR](V)
[ils s'embrassent devant deux panneaux : feu/flamme + tête/danger de mort]
(Un baiser s'il vous plaît [film], 53'15)


#
[TP]
- [  ] Je ferai comme mon père avec les lapins.
- Ah bon, et y faisait comment ton père avec les lapins ?
- Tu le prends par les pattes arrière, tu le laisses pendoujller et tu l'assommes d'un coup de poing sur la nuque. Le lapin arrête de se débattre, il se tétanise, il tremble. Et toi, tu lui enfonces le couteau dans la gorge, au bon endroit pour que ça saigne bien.
- Tu vas en mettre partout.
(Jean-Claude Mourlevat, "Jefferson", #18, 18')
//
Guy Solier tuant et dépeçant le lapin devant karl



#
[TP]![mort][maladie]
Puis, lentement, il réussit à penser de nouveau. Ainsi, sa courte vie se finirait-elle dans la salle de bains d'un appartement inconnu de Villebourg, chez les humains. Il se dit qu'elle avait été belle, sa vie. Il avait eu de la chance : une enfance heureuse, des amis fidèles. Il avait beaucoup ri, lu des livres formidables, écouté de la musique. Il avait commencé des études. Bon, il y avait encore quelques petites choses qu'il n'avait pas faites. Il aurait bien aimé avoir eu une fiancée par exemple, avant de mourir. Ça oui, c'était un peu ballot de partir avant. Je suis quand même jeune, zut ! se dit-il et les larmes lui vinrent.
(Jean-Claude Mourlevat, "Jefferson", #18, 19'15)
>
Ainsi, sa courte vie se finirait-elle [ ]. Il se dit qu'elle avait été belle, sa vie. Il avait eu de la chance : une enfance heureuse, des amis fidèles. Il avait beaucoup ri, lu des livres formidables, écouté de la musique. Il avait commencé des études. Bon, il y avait encore quelques petites choses qu'il n'avait pas faites. [ ] Ça oui, c'était un peu ballot de partir avant. Je suis quand même jeune, zut ! se dit-il et les larmes lui vinrent.
(Jean-Claude Mourlevat, "Jefferson")
>>>







2021 05 14

#
[optimisme][noirgae][pessimisme]
Voilà ce qui allait se produire.
Comme son cousin était incapable de poser le pied par terre, Gilbert descendit à sa place, résigné au pire. Mais, comme il aimait souvent à le dire, le pire n'est jamais certain.
(Jean-Claude Mourlevat, "Jefferson", #20, ± 7')


#
[à lsp][à judicaël]
Judicaël :
Alors, j'ai raté quoi ? Karl, t'en es où de ton départ pour la maison dans la forêt ?

David :
ça se précise mais Karl craint que la fille veuille avoir un enfant avec lui. Ce qui l'embête aussi, c'est qu'il y a aussi des chevaux et des tiques. Par contre, la ville de Hambourg est à genre 20 minutes en train et ça, ça le botte. La fille lui a envoyé des vidéos du lieu. Il y a même un sauna ! Son mec qui vit sur un bateau est dégoûté mais elle a réussi à la convaincre. Karl espère qu'il ne viendra pas les tuer tous les deux dans la forêt.
+
Karl :
Haha... délirant. Merde, du coup, il va falloir que j'y revienne par écrit. Ne serait-ce que pour rétablir le truc...
+
Karl :
Vidéos reçues. Trois maisonnettes assez sommaires en (lisière) de forêt jouxtant (heureusement) la fameuse lande de Lunebourg (voir les images sur internet), dont une pour moi pour dormir surtout, une autre contenant douche, baignoire, sauna (donc idéal pour moi, le rêve), et une plus grande à elle et commune, puisqu'elle contient la cuisine etc. et elle travaille à l'extérieur 9 heures par jour (avec les chevaux). Je n'aurais pas de loyer (proprement dit) à payer ! Elle-même en paye un tout petit. C'est à se demander, oui, quelles sont ses motivations de fond, inconscientes dans son invitation car les raisons avancées semblent très sincères, et d'ordre spirituel, disons, amical. Mais, on connaît le Programme ? Ça se situe (non seulement à une heure de route de la chaumière bien amicale des parents de Deele, cool, mais surtout) à proximité d'une station de train qui mène à Hambourg en une demi-heure. Au village, quartier de Buchholz in der Nordheide (où je suis déjà allé et où le nom sonnerait pour moi comme un programme, tout un programme), magasin qui propose des produits locaux, et à la maison projet de potager (un de mes rêves). Elle y vit seule avec son chien. Son copain préférant vivre sur l'eau, il a je crois 4 bateaux/péniches, à Hambourg. Rien ne dit qu'il est inquiet ni rien, je le connais un peu et la connais, et c'est une fille moderne et hyper indépendante, et donc idem pour leur couple, la preuve. Mais elle, je l'espère, oui, (comme toujours, mais tellement déçu jusqu'ici des autres) aussi postsexuelle que moi sur le long terme, ce serait super. Mais avant de parler de long terme, on vise une premier séjour, pour voir si ça me botte, genre cet été (et ce serait chouette, oui, malgré les tiques, forcément) mais pour ça il faudrait que je sois (doublement) vacciné. Ce qui était pas dans mes plans. Ça craint. Elle le sera (doublement) en juin, elle, prête à m'accueillir. Que j'y passe quelques jours, semaines ou plus, j'aurais la grande maisonnette pour moi seul toute la journée, la semaine, puisqu'elle bosse, et... Etc. Elle se remet d'une maladie très lourde (elle a pris cher aussi, je crois, physiquement et moralement), et... on se retaperait donc un peu ensemble ? Si pour moi ça le fait. Pour elle, c'est déjà bien avancé. Avant tout grâce à cet endroit, voilà notamment pourquoi elle voudrait le partager. Notamment ? (En philosophe que je suis, je reste évidemment méfiant, prudent...) Endroit craignos peut-être la nuit, oui (il suffit qu'un pervers la repère et la suive ou autres, sans parler du risque de cambriolage, etc.), où en cas d'orage, ça, énorme, de très hauts arbres tout autour de la triple maisonnette, et puis les tiques et compagnie, oui, forcément... Et j'en passe. Et c'est si mal écrit. Désolé.



#
(AF)
[ÀR][programme][postsexuel][défausophie]
..
(Un baiser s'il vous plaît [film], 54')


#
(AF)!
[ÀR]
... séparation...
(Un baiser s'il vous plaît [film], 1:01')



#
[OIFR45793CG]
... rien ne me coupe l'appétit... même pas le deuil...
(Un baiser s'il vous plaît [film], 1:01')


#
[otto karl]
..
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode) - UEANRF_20180730 - 21 - Figure pop du ne-rien-faire : Gaston Lagaffe
+
(V) Philosophie magazine
Gaston, "un philosophe au travail"



#
[à margaux]


Le vendredi 14 mai 2021 à 22:36:19 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

der Hund und ich sind schon sehr viel gesünder geworden, seitdem wir hier sind. Ich bin geschädigt, körperlich schon viel besser, aber ich brauche noch lange für alle mentalen und emotionalen beschädigungen.


– Ich verstehe. Ich stelle mir vor...
Bei mir ist das gleiche, aber vielleicht umgekehrt : mental und emotional im Moment besser, aber körperlich sehr... beschädigt, geschwächt. (Dennoch träume ich davon, mit der Axt Holz zu hacken ; ) im Garten zu arbeiten und überall herumzulaufen ! Vielleicht aber bald ? Traüme ich... Und bemühe ich mich aber ; )



Ich habe aber schon so viel besser gelernt zu fühlen was ich brauche an essen, an Luft, an atmen und freiem denken.


- : ))
Ich habe auch gelernt, besser zu atmen (auch körperlich, meine ich), mein Rythmus besser zu folgen/respectieren (um zu schlaffen, essen, etc.), viel besser (viel mehr besonnen) zu essen, usw. Im moment, um mich zu heilen, darf ich mir nur gemüse, Samen, Ölsaaten und (leider tierisches) Eiweiß essen. Exlusiv. Auch (praktisch, und seit fast 2 Jahren) kein Obst mehr, leider. Leider. (Ich liebe das. Wie das Brot. Das Brot fehlt mir besonders, sehr sehr viel. Jahrelang. In deinem Video kann man ein stück Brot sehen, ach... das macht mir verrückt nostalgisch, das gibt mir so Lust, so appetisant ist es. Und deutsches Brot !... A(c)h...


Aber der hund kann nicht lügen. Seine Augen sind klarer, das weiß im Auge ganz weiß, das Fell ganz weich und er ist freudig wenn er erwacht und lebendig und glücklich. Ich hätte es nicht über mein herz gebracht ihm diese Vitalität wieder zu nehmen.


– Naja, klar ! Das kann ich mir sehr gut vorstellen !
Die Bedürfnisse eines Hundes sind vielleicht ja nicht genau die gleichen wie die eines Menschen, aber das (und manchmal sehr) überein stimmt, ja.


In dem kleinen Häuschen ist derzeit ein Ofen, ein großes Bett und ein kleiner wandschrank. Das große haus besteht aus drei räumen. In einem habe ich mein Bett und meine Sachen (ich habe nicht viel) in der Mitte ist der Ofen und soll ein Sofa hin und in dem dritten ist die Küche und ein Tisch gut zum arbeiten (ein schöner blick in den Wald)  und essen. Dann gibt es noch einen Garderoben und Vorratsraum.


– Ich schätze diese Details/Informationen sehr, vielen Dank !


Ich arbeite unter der Woche jeden tag neun stunden.


– Uah !...
(Also werde/würde ich zu Hause ja klar helfen. Wenn... (und) wenn...)


Das große haus ist dann ganz frei zu nutzen. wenn ich da bin wären es aber auch Gemeinschaftsräume. In einem weiteren haus sind dusche und bad und Sauna.


— : ))
Brrr... im winter, nein ? Aber...
(Und Klo dazu ? Oder wo ? Im Wald ? Haha. Wäre das eventuell kein problem für mich ; )



Ist das buch unheimlich? Oder positiv?


– "Tortilla Flat" (von Steinbeck), habe ich noch nie gelesen. Nur jedesmal die Anfang. (Zu (amerikanisches) "Roman" für mich ?)
"Le Ravenala ou l'arbre du voyageur" (von Jacques Perry), ziemlich positiv, ja, über eine harmonische Familie, die im Wald lebt, in der hat jeder seine eigene "Refuge" und respekt Zurückhaltung von jeder, usw. ; ) Aber dieser Roman von ihm (der überhaupt nicht in Deutschland existiert und ist heute in Frankreich fast total vergessen) ist nicht mein Liebling. Nicht so geschafft, finde ich.
Aber wenn du die Absicht hast, Französich (ein bischen) zu lernen... ; )


Ich hatte bereits eine Impfung mit biontech und habe nichts gespürt. Mitte Juni bekomme ich die zweite Impfung. Ich könnte dich mit dem auto abholen und du könntest den Sommer hier urlaub machen.


– : )) So würde ich also (zwei mal) eine Impfung wahrscheinlich auch kriegen sollen, bevor... und wenn...
Obwohl wir die langfristigen Folgen noch nicht kennen, und ich noch so schwach bin... Aber...


( wlan ist da, aber ich glaube nicht 5g)


– Kein 5G zum Gluck. Aber, ich meine : gehört das (= Wlan) dir, des Hauses, oder kriegst du das von einem Nachbarn oder so ? Nein ? Ist es fest ? (Aber das ist erstmal nicht so wichtig.)


... ; )



#
[1976][bélier]
Maurice de Vlaminck, pseudonyme de Maurice Devlaeminck, né à Paris le 4 avril 1876 et mort à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir) le 11 octobre 1958 est un peintre, céramiste, graveur et écrivain français.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_de_Vlaminck)


#
[JP][EE][style]
Grand admirateur de Vincent van Gogh, que son ami André Derain lui a fait découvrir, Maurice de Vlaminck s'en inspire fréquemment dans ses toiles de ses débuts, tant en utilisant une couleur très pure « sortie du tube » que par des effets de tourbillon. La Partie de campagne à Bougival (1905) en est un exemple frappant. Négligeant un peu les recherches de composition, il s'intéresse plus aux qualités spatiales et affectives de la couleur.

  Vlaminck passe de l'impressionnisme au fauvisme, plus rebelle, plus débridé. Il reste surtout lui-même, unique, au cours des longues années de sa vie de peintre. La forte personnalité de Maurice de Vlaminck se traduit clairement, par sa fougue et sa robustesse, dans une peinture à la pâte grasse, généreuse, et aux touches larges et sûres.
  À partir de 1907, Vlaminck perçoit les limites du fauvisme et découvre l'œuvre de Paul Cézanne. Son graphisme va en être profondément influencé et sa palette deviendra plus sombre. Il peint alors une quantité de paysages aux ciels tourmentés et orageux, exsangues des couleurs éclatantes de ses débuts.
  Vlaminck est l'un des premiers collectionneurs d'art africain. Il commence l'acquisition d'objets dès le début des années 1900. Son rôle pionnier comme découvreur de l'« art nègre » est reconnu par Guillaume Apollinaire en 191218. Cependant, cela n'influence guère sa peinture, contrairement à celle d'André Derain ou de Pablo Picasso.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_de_Vlaminck)












2021 05 15


#
[brachy-logique]
À Tahiti, la solitude et la détresse matérielle ne l'empêchent pas de réaliser certaines de ses plus belles oeuvres, où il retranscrit avec concision et intensité sa vision sensuelle et mystique de la vie.
(TV5MONDE - Les maîtres de la peinture moderne - Paul Gauguin, 10')


#
[de margaux]


Ich arbeite unter der Woche jeden tag neun stunden.


– Uah !...
(Also werde/würde ich zu Hause ja klar helfen. Wenn... (und) wenn…)

Haha nein so war das nicht gemeint. Ich arbeite nicht neun stunden, aber ich bin neun stunden weg. Wegen meinem eigenen Pferd. Aber das heisst nicht, dass du dann etwas machen musst. Ich wollte nur sagen, dass es ganz viel Freiraum und die Häuser alle ungenutzt sind. Und das finde ich schade. So war es gemeint :)

Das große haus ist dann ganz frei zu nutzen. wenn ich da bin wären es aber auch Gemeinschaftsräume. In einem weiteren haus sind dusche und bad und Sauna.

— : ))
Brrr... im winter, nein ? Aber...
(Und Klo dazu ? Oder wo ? Im Wald ? Haha. Wäre das eventuell kein problem für mich ; )

Es gibt ein Klo!


Ist das buch unheimlich? Oder positiv?


– "Tortilla Flat" (von Steinbeck), habe ich noch nie gelesen. Nur jedesmal die Anfang. (Zu (amerikanisches) "Roman" für mich ?)
"Le Ravenala ou l'arbre du voyageur" (von Jacques Perry), ziemlich positiv, ja, über eine harmonische Familie, die im Wald lebt, in der hat jeder seine eigene "Refuge" und respekt Zurückhaltung von jeder, usw. ; ) Aber dieser Roman von him (der überhaupt nicht in Deutschland existiert und ist heute in Frankreich fast total vergessen) ist nicht mein Liebling. Nicht so geschafft, finde ich.
Aber wenn du die Absicht hast, Französich (ein bischen) zu lernen... ; )

Ich hatte grade "Das rote Pony“ nochmal gelesen und war auch enttäuscht. Als Kind war diese Geschichte sehr traumatisch für ich und ich hatte es viel intensiver in Erinnerung.


Ich hatte bereits eine Impfung mit biontech und habe nichts gespürt. Mitte Juni bekomme ich die zweite Impfung. Ich könnte dich mit dem auto abholen und du könntest den Sommer hier urlaub machen.


– : )) So würde ich also (zwei mal) eine Impfung wahrscheinlich auch kriegen sollen, bevor... und wenn...
Obwohl wir die langfristigen Folgen noch nicht kennen, und ich noch so schwach bin... Aber…

Das ist natürlich eine massive Entscheidung. Überhaupt nicht einfach...



( wlan ist da, aber ich glaube nicht 5g)


– Kein 5G zum Gluck. Aber, ich meine : gehört das (= Wlan) dir, des Hauses, oder kriegst du das von einem Nachbarn oder so ? Nein ? Ist es fest ? (Aber das ist erstmal nicht so wichtig.)


Es gibt kein w lan vom Nachbarn =) ich habe ein eigenes plan, aber ich schalte es immer nur an, wenn ich es brauche. Meistens habe ich es aus

... ; )




#
["otto karl"]
Les Naufragés de l'autocar, John Steinbeck



#
[à catherine G.]






Le samedi 15 mai 2021 à 10:51:57 UTC+2, karl  a écrit :



Oh, j'écrivais pas ça pour ça. C'était même peut-être une maladresse d'en parler. Désolé. Mais merci, Catherine, pour l'éventuelle intention...
Je t'écrivais surtout pour te (re)dire ça : « Mon projet, non, ne m'est pas « sorti de la tête ». Du tout. (...) Seulement... se parler plutôt, pour en parler ? Par visio ? Comme je te le proposais déjà, je crois. »
Quant au traitement, bah... C'est tellement complexe, tu sais... Et déjà cette maladie... que tu dis toi-même ne pas comprendre. Et tu es pas la seule ! Les médecins et les tests actuels eux-mêmes, outre leur arrogance, sont dépassés. Pour mieux comprendre ce qu'il en retourne et ce qu'on dérouille, dans le désespoir et l'isolement de plus en plus grands puisque personne ne comprend, faute de mieux connaître, il faudrait justement mieux connaître ce cas très particulier de cette maladie dite émergente (multi-systémique) qu'est la maladie de lyme, j'entends sous sa forme chronique.  (Et si c'est bien elle dans mon cas, mais selon toute vraisemblance.) Mais je peux pas trop exiger ça des gens qui m'entourent, tu penses, et, du coup, ne comprennent effectivement pas très bien... cette maladie très spéciale (et donc ma situation)... alors que sa pandémie mondiale, elle aussi, s'étend à vitesse grand V.
Donc, parler de traitement alors qu'on tâtonne, tous, et hors des clous de la médecine conventionnelle qui, sur ce nouveau terrain, est larguée, et, au mieux, je dis bien au mieux, propose des traitements (antibiotiques, antiparasitaires, etc.) très très lourds et plus ou moins vains, voire dévastateurs. Bref, que te dire ? Le traitement est drastique et complexe, presque aussi complexe que la maladie, et... oui, ruineux, car hors des clous, rien n'est pris en charge. Sans parler de l'errance qui précède ! Et totalement caractéristique de cette maladie et de ces maladies dites émergentes en général, puisque... elles ont de l'avance, tout le monde est largué.
Mais disons, en deux mots, que le traitement consiste en un régime alimentaire hyper strict, drastique (uniquement légumes et protéines animales, et tout ça coûte cher, oui), pour soulager le système immunitaire, une complémentation (en vitamines de toutes sortes, et autres éléments) pour le soutenir et le booster, et des antibiotiques naturels que sont par exemple l'extrait de pépins de pamplemousse (moi que je prends sous sa forme boostée, dynamisée, qu'on qualifie de "3D"), les huiles essentielles ("3D" aussi), les teintures-mères (de plantes spécifiques), et j'en passe. Et suivant un protocole assez rigoureux aussi, proposé par des spécialistes, les meilleurs spécialistes en traitements naturels, les seuls qui donnent un espoir de rémission à peu près valable et non archi-délétère. Et je dis bien de rémission et non de guérison, mais qui permet de revivre à peu près normalement, je crois. On conseille aussi des séances de sauna, et plein d'autres choses, mais... que je peux pas m'offrir évidemment.
Sauf que... sauf que... Une copine (allemande) vient juste de me proposer, très spontanément, d'aller la rejoindre en Allemagne pour cohabiter dans une multi-maisonnette dans la forêt. (La forêt, mouais, je sais... les tiques !) Et multi-maisonnette, (presque) chacun la sienne, dont une dotée d'un sauna, tiens ! Alors... c'est très tentant. D'autant que l'exil en Allemagne m'a déjà sauvé une première fois, il y a 20 ans pile, et... j'ai tendance à croire à ce genre de signes, de cycles. Et qu'ici à Nemours, bah, c'est un peu la mort. D'ailleurs, la preuve. Ha. Même si la piqûre de tique qui me vaut probablement cette maladie, qui met souvent des années, oui, pour s'aggraver au point de se déclarer violemment et d'entraîner d'énormes souffrances et handicaps, date sans doute de 2005 (en forêt noire... allemande, aïe). Ou ?
Et, pour ça, devoir me faire vacciner (finalement au plus vite), alors que... Et toi, vaccinée ?
Quant à mon « amie charmante », Marie, contacts par sms et mails surtout, mais je ne la vois plus, non, puisque, je te dis, je n'ai plus aucun contact "réel", physique, "présentiel" avec personne depuis... janvier 2020 ! Si, j'ai subi des travaux sur mon toit pendant deux mois, là, ça m'a fait du contact par mes fenêtres, mais... Bref, pff... Tout ce long mail, trop long, trop bavard, et encore bien insatisfaisant pourtant sur le contenu (et la forme !) plutôt (ou plus tôt ?) qu'une visio... Ah, je te jure... Incorrigible qu'on est... L'un comme l'autre ?
Il (ce mail) date d'ailleurs en grande partie d'il y a quelques jours, puis suspendu, tellement décourageant par sa..., mais si j'ai la force de le reprendre, là, c'est à l'occasion d'un extrait vidéo que je voudrais t'envoyer illico... En clin d'oeil à ton projet... ton histoire... ta filiation... Et qui recouperait notre discussion visio, que je te propose toujours, donc, mais... Bref.
Et pourtant pas bref.
Ce...
kARL


#<
saisir les choses par le queue de leur principe
le philosophe cherche à saisir les choses par le queue de leur principe


#
[DE]
[sa mère –] Ne sors pas sans avoir un bon petit-déjeuner dans le corps.
(John Steinbeck, Le poney rouge)




#
(AF)!
[TP]["temps perdu"]
...
(Sideways [film], 5')




#
[dépression][pour vincent]
...
(Sideways [film], 15'40 + 37'30)



#
[pour stéphanie]
"Stéphanie" ? Joli.
méchante fille... fessée...
(Sideways [film], 30')


#
[MES][EE]
 Paris Match par Alain Spira
Ce film [Sideways] (...) aurait peut-être un bien meilleur cru sans une photo digne d'une piquette et une mise en scène un peu bouchonnée.
Cahiers du Cinéma par Charlotte Garson
Aimanté par le tourisme beauf qu'il chatouille, Alexander Payne chemine mollement sur l'autoroute du Buddy Movie initiatique aux gags poussifs.
Libération par Bayon
Trois situations ou formules ne sauvent pas la publicité déguisée Sideways de l'ennui mortel de sa réalisation road-movie semainier, ni d'un casting au diapason de sa laideur manifeste.
(Allociné)



#
[TP][JP]
Voyez-le lire ce que les autres ne lisent plus, aimer ce que les autres n'aiment plus, rêver ce que les autres ont déjà réalisé.
(Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres, "Au lecteur", p8)

#
[objoie]
... mon veston neuf...
(Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres, 1, #15'30)
+
... son vieux pardessus...
(Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres, 2, #1:56')

#
[postsexuel][surdouage][karl]
« [ ] Il n'y a rien au-dela de ces gestes fous. Tout ce qui peut se passer ensuite n'est que de la logique glissante. »
En effet, il frémit aux attouchements, aux visions, mais ne veut pas aller plus loin :
« L'accouplement me paraît transférer en un seul point de mon corps, et en un point, hélas, fait pour cela, toute la folie amoureuse. »
Curieux personnage, qui n'aime les trois jeunes filles que toutes ensemble. « Vos moments de simplicité, lui dit une des filles, ne sont pas les mêmes que ceux de tout le monde. Vous cédez à certaines impulsions bizarres et vous semblez ignorer les désirs ordinaires. »
(Gilles Costaz, Magazine Littéraire. sept.75, à propos de Le Trouble-source de Jacques Perry)



#
[pour romain]
Date de 1re diffusion : mardi 31/05/2016 Durée : 00:00:23 Résumé / Description de l'extrait : [Source France 3 Régions] : Un croquis de Marcel Proust représentant la cathédrale d'Amiens a été mis aux enchères, cet après-midi, chez Sotheby's, à Paris. Elle était "LA cathédrale gothique par excellence", pour l'écrivain. Ce dessin, réalisé entre 1901 et 1904, Proust l'avait envoyé à son amant, le compositeur Reynaldo Hahn. Il a été adjugé pour 38000 . (47000. avec les taxes) à un mystérieux acheteur, par téléphone ; à un prix bien plus élevé que sa mise à prix qui était de 8000..
(https://www.inamediapro.com/notice/G2092495_001_022?key=3246079234&nbResult=16&backUrl=%2Frecherche%2Fsimple%3Fanchor=4)

#
[pour romain]
Place de la toile - 2013-10-05 - Proust et les technos
France Culture - Suite d'archives consacrées à Marcel PROUST (avec Jacques Perry)
Les samedis de France Culture - 1976-03-06 - Centenaire du téléphone, centenaire d'E. Belin
RDF/RTF - On recherche - 1961-09-17 - Témoignage de Monsieur Héméry (sur Marcel Proust)


#
[TP]
... l'éternel retour du même selon Nietzsche... est-ce que tu dirais oui à la vie que tu mènes... la revivre...
(Adèle Van Reeth : Une philosophie de l’actualité - C l’hebdo - 20/03/2021, 1')













2021 05 16



#
[JP]
...
(1975/04/03 - France Culture - Un livre des voix - Le Trouble-source, de Jacques Perry, 1')


#
[JP][EE][perfectionnage]
Et la perfection, comme vous le pensez, comme je le pense en tout cas, est une chose assez glaçante.
(1975/04/03 - France Culture - Un livre des voix - Le Trouble-source, de Jacques Perry, 15')


#
[TP][alzheimer][symplicité]
– Un homme sans souvenirs est un homme perdu. William, le héros de Jacques Perry, en a plein, des souvenirs, et tous le rendent à sa vraie vie. Et il se rend compte que sa vocation s'est cassée. Comme celle de bon nombre de ses contemporains, d'ailleurs, de tous ceux qui l'entourent. « Nous sommes des fruits secs, écrit Jacques Perry, tout justement capables de lire et de réfléchir un peu. Notre sort est de vivre tout simplement. » [p. 70] Eh bien, comment vivre tout simplement ? Notre âme, en effet, est oblique, c'est la seule explication de ce glissement tangentiel, le corps reste là/las, et l'âme s'est retirée. Ou encore, un peu plus loin, p.242, « Je voudrais être entier, et je suis à plusieurs, à nous regarder agir et penser. » Comment peut-on retrouver le grand élan vital auquel Jacques Perry semble attribuer la perfection ?
(1975/04/03 - France Culture - Un livre des voix - Le Trouble-source, de Jacques Perry, 1'50)


#
[TP]![créage]
– Si toute sa vie a été une sagesse, une sagesse païenne mais une sagesse, est-ce que au point où il en est, c'est-à-dire à 90 ans, on peut parler d'une métamorphose de cette sagesse, disons [  ] une sérénité, un renoncement, un détachement ?
– Je ne sais pas ce qu'il va lui arriver... Il n'y aura pas d'autres livres, mais je veux dire que : il va écrire sa vie, et c'est peut-être en écrivant sa vie qu'il va trouver le sens de sa vie.
(1965-07-05 - France Culture - La semaine littéraire du 5 juillet 1965 - Jacques Perry, Vie d'un païen (22'), 28'30)

#
[à romain]


Le ven. 14 mai 2021 à 14:36, (otto)karl a écrit :

De mon pauvre côté, voici-joint, si ça t'intéresse, ce que donne la lecture numérique (mais nécessitant de sélectionner les passages un par un) sur ibooks. Je l'ai déjà fait quelques fois, tenter de vocaliser comme ça tout un livre, et c'est... Pff... galère et insatisfaisant. J'y suis jamais revenu ensuite, à l'écoute. Tellement galère et approximatif.


+


Le vendredi 14 mai 2021 à 15:10:47 UTC+2, Romain a écrit :


Effectivement... Fastidieux et peu concluant. Essaie de voir comment je peux t'offrir Voice dream dont je te garantis que ça changera ta vie. Lecture parallèle à l'oeil et à l'oreille de tous les formats (y compris @ epub pdf etc) avec signets, annotations  et passages surlignés qu'on peut exporter très facilement sous forme d'un fichier txt. Bref, c'est un outil génial. Le seul problème, c'est que je l'ai acheté avec mkn téléphone où on m'a donc demandé de la payer directement et je ne sais pas comment faire pour offrir une application à quelqu'un.  Sinon je l'aurais déjà fait. Donc, un peu comme si je te demandais de trouver le papier et la ficelle pour emballer ton cadeau,  dis-moi comment faire  et ce sera pour toi le début d'une nouvelle vie (un peu comme si ta mère mourait...)


+

Le dimanche 16 mai 2021 à 15:30:38 UTC+2, karl  a écrit :



Ma mère (en même temps que moi ?) se meurt à petit feu. Soit dit en passant. Puisqu'elle disparaît par le haut de la tête, sans trop le savoir, ou pleinement le réaliser. C'est déjà quelque chose, mais... À ce propos, écouté le cours de Barthes, toi ? Aucune nouvelles ou réaction depuis. Quant à ton cadeau, qui certes ne m'allégera pas de mon loyer, mais censément la vie, et donc je te remercie, bah... vois-tu, non, j'ai pas les moyens d'en profiter, non. Mon matériel actuel n'y est a priori pas adapté, compatible. (Tout un symbole, d'ailleurs, à petite échelle, des inégalités socio-économiques à la grande échelle. On sait que les pauvres n'ont souvent et (in)justement même pas le début de ce qui leur permettrait d'en recevoir un peu plus.) Mais je te remercie de ton intention... et me prends à rêver, bien abstraitement donc tranquillement, à cette révolution que tu me décris là, mais...
Et à propos de révolution, et technologique, et dans ma démente générosité de pauvre, j'ai fait des recherches privilégiées pour toi (je te raconterai peut-être ce que j'entends par "privilégiées) autour de Proust et le téléphone, même si je sais pas où tu en es, ni pourquoi, ou pour quoi, mais... entre autres je suis tombé là-dessus. Toi aussi ? Sinon, écoute. Là, je crois que, oui, écoute. (J'en suis au premier quart de l'émission, que j'écoute aussi pour toi, savoir si je te l'envoie ou pas, et... oui. Mais tu connais ?)
Proust et les technos



#
[à conny]


Le dimanche 16 mai 2021 à 15:57:24 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Ma chère Conny,
Bon anniversaire à ton tour !
Je sais pas si tu penses à moi, comme tu le dis, mais en silence alors, et pourquoi pas. (D'autant qu'il m'en coûte d'écrire des mails...)
Et me souhaite la santé ? Merci. Ou re-merci. Et c'est tout ce que je demanderais aussi, en effet, en plus d'éviter la ruine désormais... qui s'avance. Ah, la ruine... ; ) Ah, Leipzig... ; ) Qui ne me sauvera plus, donc. Quoique. "L'Allemagne" encore une fois ? Car il vient de prendre à une copine, à qui je demandais rien, de m'inviter à venir cohabiter avec elle dans une multi-maisonnette située en forêt à l'entrée de la "Lüneburger Heide" (que tu connais ?). Rien que ça. Et sans me réclamer aucun loyer. Quel geste !... Et ça te rappelle rien ? ; ))) Il y a 20 ans pile. Même si elle, c'est juste une copine – que je connais assez peu, on va dire.
Et si j'y arrive... physiquement et administrativement, car a priori ça m'intéresse, grave, pour tenter ma survie, mais une survie aujourd'hui tellement affaiblie et menacée, grave... Bref, si j'y arrive, donc, ça fera un drôle de rappel, de cycle... de cercle parfait, 20 ans pile. (Et encore, je rentre pas dans les détails de tous les signes, rappels, parallèles...) Mais... Bref... Dans mon état et le contexte pandémique, ça reste à l'état de projet, hélas, de folie, mais elle m'a proposé ça spontanément la semaine dernière... Voilà donc pour une partie de mes nouvelles.
Mais des tiennes, dis ? Des vôtres ? Et bientôt (vaccinées ? et) les vacances ? Mais territoriales ? Ou re-françaises ? Etc.
Bien à toi et vous deux, et bon anniversaire à toi toute seule, hein ! ; )

kARL (45 aussi, donc ; )



#
[à gilles (et yolande)]

Le 15 mai 2021 à 23:38, lll lkll lllll  a écrit :
Objet : lu !

Fini de lire, cette semaine. Donc, tranquille, à mon rythme.
Et, dans l'ensemble, assez apprécié. Merci (bis) !
https://pbs.twimg.com/media/Ew_ktyBWQAE8rvs.jpg:large
; )

+



Le dimanche 16 mai 2021 à 07:39:06 UTC+2, Gillesa écrit :


Merci pour ton message. Nous sommes à CROZON , temps mitigé, rentrons demain.
Bonne journée,
P@p/Mam
+

Le dimanche 16 mai 2021 à 16:00:13 UTC+2, lll lkll lllll <lkarll@yahoo.fr> a écrit :

: )
Et ce transit, en ce bout du monde, ne vous fait pas oublier l'anniversaire de Conny, si ? "Sans vous obliger", comme dirait l'autre.
Et mes amitiés aux Gicquel, en tout cas ! S'il est pas trop tard. Et bon retour à vous : )


#
[à judicaël]
Objet : du théâtrophone "A" nous ; )
; )
> pour judicaël - du théâtrophone "A" nous, le théâtrophone ancêtre de nos pratiques
+
Le dimanche 16 mai 2021 à 17:07:14 UTC+2, Johannes Judicaël a écrit :


Ah mais oui ! Je sais plus d'où mais je connaissais cet ancêtre du Streamin !

+

Le dimanche 16 mai 2021 à 19:59:21 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Du streaming ? Comme ils disent, oui, mais moi si je t'envoie çA (comme Dominique, A), c'est pour faire référence à nos coups de fil en concert. Aux tiens en particulier. Bon, c'est raté encore une fois, haha ; )



#
[TP][margaux][pour les postiers]
Tout le monde a le droit à un miracle. [  ] Si on pense à tous les trucs improbables qui se passent dans le monde, on se dit qu'il y en a forcément un qui arrivera à chacun d'entre nous. Dans mon cas, le miracle a été d'un autre genre : de toutes les maisons, [  ] je me suis retrouvé à habiter en face de Margo [/Margaux] [  ].
Comme on avait quasiment le même âge et la même adresse, et pour aucune autre raison identifiable, on est vite devenus amis.
(La face cachée de Margo [film], 0'30)
+
Beaucoup de choses ont changé dans les années qui ont suivi. Margo et moi on s'est éloignés l'un de l'autre.
(La face cachée de Margo [film], 4')
+
– Un! habitant.
– C'est elle.
– Il faut que tu y ailles, [  ].
– Quoi ?
– Si tu es sûr que Margo y est, il faut que tu y ailles tout de suite !
– Mais tu as écouté, ou quoi ? C'est dans l'état de New York, c'est foutu.
– Et alors ? Tu as une bagnole. Il est où, le problème ?
– Il doit y avoir 2000 bornes.
– Ouais. Et alors ? Il te reste plus qu'à faire 2000 km pour retrouver [  ] ta vie.
(La face cachée de Margo [film], 1:05'30)
+
– D'après les données du GPS, ça devrait être ici.
[cabane abandonnée. Il entre.]
– Margo ?
(La face cachée de Margo [film], 1:24'15)
+
Si je retrouve pas Margo, ce voyage n'a aucun intérêt.
(La face cachée de Margo [film], 1:27'30)
+
– Margo ?
[  ]
– Tu me connais même pas. [  ] Je me connais pas moi-même, putain. [  ] Sinon pourquoi je serais venue me perdre ici ?
(La face cachée de Margo [film], 1:33')
+
[ascèse][lecture]5TP]
Il y a pas grand-chose à faire, mais c'est idéal pour lire et réfléchir.
(La face cachée de Margo [film], 1:34'30)
+
... départ...
(La face cachée de Margo [film], 1:36'40)



#
[ÀR][conformisme]
... projets... me marier avec des enfants avant genre 30 ans...
... et ça sera le bonheur après tout ça ?
... j'ai jamais rien entendu d'aussi triste
(La face cachée de Margo [film], 12')


#
[PE][EE][politique]
kARL/kArL
+
Je suis une fervente adepte de la majuscule aléatoire. Je trouve que les lettres du mileu souffrent de discrimination.
(La face cachée de Margo [film], 13')


#
[postsexuel]
Le Napoléon des appendices sexuels : il a beaucoup d'importance dans l'histoire, mais il est tout petit.
(La face cachée de Margo [film], 16')



#
[PMLOIKJU]
...
(La face cachée de Margo [film], 24'30)

#
[défausophie]
Et j'ai encore jamais rencontré personne qui s'intéresse aux choses importantes.
(La face cachée de Margo [film], 25'30)



#
[aventurage][hoptique]
... ta zone de confort... le frisson... de ce soir... c'est ça que tu devrais ressentir tous les jours de ta vie...
(La face cachée de Margo [film], 28'30)

#
[postsexuel]
Il s'est rien passé avec Margo [  ] ? [  ] tu as un problème, mon pote. Tu as Margo [  ], il est 2h du mat', elle est céilbataire, elle danse, il fait nuit... Et tu tentes rien ! Ça je comprends pas.
– Ça n'a rien à voir. C'était (à) un autre niveau. On était connecté.
(La face cachée de Margo [film], 30'45)








2021 05 17

#
Et après, La France devenait complètement fausse. Et ils y sont allés, tout de même, parce qu'il faut aller vesr ce qu'on a voulu faire, ne serait-ce que pour s'en dégoûter aussitôt et revenir.
(Jacques Perry ; 1977-06-27 - France Culture - Le texte et la marge - (3'20) Jacques Perry, Les fruits de la passion, 10'30)


#
[maudit][médio-logique]
... pas chouchou des médias
... je compte sur l'avenir...
(France Culture - La radio dans les yeux (Alain Veinstein) - 13-01-1992 - Hommage à Henri THOMAS ou la joie de cette vie, 11')
+
[DTO]
...
un pauvre type... c'est quelu'un qui paye cher son existence mais qui ne la vend pas
(France Culture - La radio dans les yeux (Alain Veinstein) - 13-01-1992 - Hommage à Henri THOMAS ou la joie de cette vie, 14')



#
[multimédia]
... le livre, c'est fini... bientôt casque sur les oreilles... livres lus... par des académiciens...
(France Culture - La radio dans les yeux (Alain Veinstein) - 13-01-1992 - Hommage à Henri THOMAS ou la joie de cette vie, 12')


#<
inconfort me too


#
(AF)
[TP]!
...
(France Culture - La radio dans les yeux (Alain Veinstein) - 13-01-1992 - Hommage à Henri THOMAS ou la joie de cette vie, 47'30...)


#
[formule]![brachy-logique]
AV – Ce qui compte dans les Carnets, Henri Thomas, c'est pas surtout le style, la musique ? Parce que vous, c'est pas écrit à la diable, vos Carnets, hein ?
– Non, c'est très corrigé. Corrigé pour le style. Et je crois que le style en apprend beaucoup sur l'être. Vous savez, je prends pour modèle la phrase finale [sic] de L'Éducation sentimentale :
« Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente... la mélancolie des sympathies interrompues. » [sic]
[« Il voyagea.
Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
Il revint. »]
Une phrase pareille en dit beaucoup sur la vie. C'était mon ami Adamov qui me l'a citée. Dans les derniers temps. Au fond il n'aimait plus que ça. Il était passé par le communisme, et... ça l'intéressait plus.
Il [Adamov] m'a dit : « Il y a rien de plus beau qu'une belle phrase ».
(France Culture - La radio dans les yeux (Alain Veinstein) - 13-01-1992 - Hommage à Henri THOMAS ou la joie de cette vie, 49'30')
+
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 1:00')
+
[pour twitter]
Une phrase pareille en dit beaucoup sur la vie.| Au fond, dans les derniers temps, il n'aimait plus que ça. | Il m'a dit : « Il y a rien de plus beau qu'une belle phrase ».
(( Henri Thomas ))



#
[âge][noirage][dépression]
...
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 13'30)


#
[ÀR]!
...
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 14'30)


#
[noirage]!
Pourquoi "triste" ? Je crois que rien n'est vraiment triste dans le domaine du langage, à côté de la vie qui, elle, est atrocement triste puisqu'elel se termine par la mort. Aucune doctrine, si pessimiste qu'elle soit, n'égale la vie en horreur. [  ] Je trouve que la vie, en tout cas, est toujours plus horrible que les philosophies pessimistes. Elle est horrible !
(Henri Thomas ; Ah vous écrivez..., 32'30)


#
[TP][ascèse][-',-][DE]
[ ] je ne vivais que pour les réveils dans la nuit (étonné que d'autres les trouvent angois- sants), et je chérissais les après-midi d'hiver, où j'avais la sensation que le monde était à moi non pour que j'y « réussisse » (une carrière quelconque), mais pour y connaître les... visions, un bonheur hors de toute discipline. Il y avait peut-être là plus qu'une sensation, car je me demande si la joie que j'éprouve à revoir un tableau que j'aíme, à comprendre un livre, à apprendre, ne repose pas sur cette libération pour laquelle je fuyais tous mes devoirs.
(Henri Thomas, Le Migrateur)







2021 05 18


#
[JP]
Pour lui [Maurice de Vlaminck], tout commence en 1900, lorsqu'il rencontre le jeune peintre André Derain. Il lui fait découvrir Vincent Van Gogh, dont il s'inspire fortement dans les toiles de ses débuts tant en utilisant des couleurs très pures que par des effets de tourbillons. Sa forte personnalité se traduit clairement par sa fougue et sa robustesse, dans une peintre à la pâte grasse, généreuse, aux touches larges et sûres.
(TV5MONDE - Les maîtres de la peinture moderne - Maurice de Vlaminck, 0'30)
+
Cette peinture donc très colorée, outrancière, avec des couleurs pures.
(Véronique Alemany ; TV5MONDE - Les maîtres de la peinture moderne - Maurice de Vlaminck, 0'30)




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[âge][créage]
C'est vers 1925 que le déclic pictural de Maurice de Vlaminck va se produire. Il asseoit définitivement son style, qui s'assume n un mélange de tous ses tâtonnements et recherches précédentes.
Véronique Alemany – Alors ça y est, Vlaminck a percé sa toile, si je puis dire. Dorénavant il va y avoir cette communion entre les ciels et la terre. Vlaminck est nstallé à Auvers sur oise, et donc  il peint ce qu'il voit, ce qu'il aime, là où il se sent bien.
[  ]
Et toujours ce dualisme en la vie et la mort.
[  ]
ces fameux ciels...
[  ]
Maurice de Vlaminck a enfin affirmé son style qui sied à sa personnalité, rugueuse certes, mais tellement sincère.
(Véronique Alemany ; TV5MONDE - Les maîtres de la peinture moderne - Maurice de Vlaminck, 7')



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[créage][JP][méta][formule]
Pour décrire Jacques Perry, le premier adjectif qui vient à la plume, c'est évidemment « carré ». Solide, le cheveu dru, des yeux qui rient derrière leurs lunettes, I'abord direct. Comment et pourquoi il écrit, il l'explique avec beaucoup d`humour et de simplicité.

« Les bouquins ont une fonction de soupape d`échappement très forte. Avant de les écrire, je suis certain qu`ils sont déjà quelque part. À moi de les trouver.  Alors il y a d`abord six mois qui se passent en « état de gésine ou de gestation ». « Je m`aventure dans un immense pays où je sais que dans un endroit je vais trouver quelque chose. » Cette étrange alchimie de la création le pousse à faire des quantités de lectures. Les plus disparates en apparence. Encyclopédies variées, dictionnaires. « Il faut que je trouve deux ou trois petits trucs de départ, exactement comme l'huître perliére pour faire sa perle. Après quoi. c'est le début. »
(Danièle Mazingarbe, Femmes d'Aujourd'hui, 30 avr.75)


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[karl][méta][JP]
Déjà au premier coup de téléphone j’ai été saisie par la chaleur et la générosité qui émanait de  sa voix.  Puis impressionnée par sa liberté naturelle qui m’a fait oublier mes propres peurs et inhibitions (naturelles ou héritées de la dictature dans laquelle j’avais passé ma jeunesse). Il avait une énergie formidable, une curiosité inépuisable, un énorme appétit d’informations (il écoutait la radio même dans son bain, même en train de jardiner).  Il aimait la compagnie des autres, il recevait beaucoup, mais il revenait toujours vers lui-même, il restait un solitaire qui se nourrissait du monde…  Il avait aussi une confiance saine en lui-même, mais ça ne l’empêchait pas d’être tiraillé de doutes de temps en temps, d’avoir peur, surtout entre deux livres, de ne plus pouvoir écrire. Au fur et à mesure que ses forces baissaient, il perdait cette confiance et la dépression prenait le dessus.
(Katalin Perry, Questionnaire Jacques Perry)

+
[créage][perfectionnage]
« On doit être totalement pris par l'histoire. Moi [Jacques Perry] qui suis doué d`une extraordinaire faculté de détachement, je peux écrire utilement pendant deux heures, mais après je suis complétement mort. » Le reste de la joumée, c`est la liberté complète. « Je me sens comme un oiseau », ajoute Jacques Perry. Par contre, le rapport avec la vie s`avère très dur et très pénible lorsqu`il n'a aucun livre en train car il n`y a pas d`automatisme pour parer à la « page blanche mentale ». « Ce sont les quarante premières pages qui sont les plus difficiles. De toutes façons, il faut lire et relire dix fois ce qu`on écrit. Pour moi, le roman doit être un objet dur et précis. Une œuvre d'art. »
(Danièle Mazingarbe, Femmes d'Aujourd'hui, 30 avr.75)


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[à katalin]


Le 18 mai 2021 à 10:45, (otto)karl  a écrit :


1/ Super !...
Merci...

2/ Dis, sans avoir étudié ça de très près et tout vérifié, loin de là, je remarque quand même en passant que La Liberté en Croupe ne figure pas dans ta liste des « Romans de Jacques Perry » à la fin de Lire Jacques Perry, c'est volontaire, ou un oubli ? (Peut-être corrigé depuis ?)

kArL

+

Le mardi 18 mai 2021 à 11:01:18 UTC+2, Katalin  a écrit :


Non, c’est un oubli… je ne sais pas comment j’ai fait ça … je pense que c’est impossible à corriger, on réimprime déjà à cause de la qualité des photos… quelle bêtise!

J’ai eu Gilles Costaz (journaliste) qui demande un peu de délai avant de donner ses réponses.


+
[perfectionnage][karl]

Le mardi 18 mai 2021 à 11:54:08 UTC+2, karl a écrit :

Ah mais il y a pas urgence.
Le chantier principal dans lequel je m'engouffre (comme toujours) est déjà colossal, et foisonnant...
L'urgence serait plutôt que je guérisse (au moins un peu), j'oserais dire (et demander). Pour espérer en venir à bout, jusqu'au « fruit... »
Et puis, c'est pas moi qui reprocherais à qui que ce soit le temps pris pour l'exigence, le perfectionnisme... Au contraire.
Quant à, oui, bon, l'imperfection si légère de cette petite liste, il y aurait eu pire, largement, d'autant que ce livre est abordé dans le corps du tien, si j'ose dire encore, donc... C'est vraiment léger, allez. C'eût été à l'éditeur de le/la remarquer ? Que j'aurais dû être ? (Haha.) Car je suis un peu le champion – entre autres aptitudes. Pour ne prendre qu'un exemple, le premier qui me vient, je me souviens d'un copain qui a fait relire, en plus de lui-même des dizaines de fois, son manuscrit et ses épreuves à quantité de ses amis (journalistes, écrivains, etc.), moi je l'ouvre à peine, son livre imprimé, fraîchement publié, je le survole, et aussitôt lui relève une coquille, que tout le monde a donc laissé passer. (Il en revenait pas.) Il faut croire que moi je laisse « rien » passer ? (Haha.) Et c'est aussi bien dommage ? Même un de mes drames ? Ha...
D'ailleurs, tiens, dans ta « bouffée d’air fraîche », je me demande : tu voulais bien dire ça, ou « bouffée d'air frais » comme on le dit plus couramment ? Ton expression à toi est certes plus fraîche, mais nombreux pourraient la croire fautive – sans penser à l'accord que tu fais, toi, entre « bouffée » et « fraîche », mais de manière très originale et... fraîche, oui, mais... Question.






#
[à romain]

Le mardi 18 mai 2021 à 10:49:09 UTC+2, Romain a écrit :


Je te remercie beaucoup  pour l'émission Proust et techno qui m'avait échappée mais que j'écouterai avec plaisir.
Pour ce qui est de voicedream,  ça m'étonne que ton ordinateur ne soit pas en mesure de la supporter. C'est pourtant un programme moins lourd et moins exigent  que Final cut ou autre logiciel de montage.  
Quant à Barthes, j'y viendrai le moment venu qui ne se fera plus longtemps attendre.
Merci domc,
R

+

Le mardi 18 mai 2021 à 11:04:22 UTC+2, karl  a écrit :

C'est pas une question d'ordi ni de lourdeur, mais une question de système d'exploitation. Le mien, Mavericks, auquel je m'accroche (pour des raisons complexes à t'expliquer, technico-financières), est largement dépassé... par toutes ces nouvelles appli. Comme mon i-phone qui soit lui rester compatible. Bref, si ça te dépasse un peu, j'aurai peut-être l'occasion de t'expliquer légèrement...
Tu sembles pas très intenablement impatient – mais l'impatience, y compris à l'égard des autres, en plus de l'exigence, c'est à de mes travers à moi, je crois – de découvrir ça, bon... Dommage, car j'en avais d'autres à te proposer, en cadeaux, cette fois par WeTransfer, obligé, mais bon... (Sur l'histoire du téléphone, la personne de Proust, etc., mais bon...)
Toi, par contre, si tu as (tout de suite) le moindre livre audio supplémentaire (et même fait maison) de Jacques Perry, sur lequel je travaille (à fond) de mon côté... malgré... tout ce qui m'accable... je suis preneur immédiatement, impatiemment...

+


Le mardi 18 mai 2021 à 10:56:22 UTC+2, Romain  a écrit :


Et d'ailleurs, quitte à abuser, si ce n'est pas trop compliqué, peux-tu me trouver, plutôt qu'un lien de réécoute, un fichier mp3 de l'émission de Xavier Laporte?  Je n'arrive pas à le récupérer tout seul.
Merci d'avance.
R

+

Le mardi 18 mai 2021 à 12:10:36 UTC+2, karl  a écrit :


Bah, écoute d'abord, non ?
Et je t'enverrai le petit lot d'émissions dans le même unique paquetage ? (Ou ? Pas de chantage ?)
Ah, au fait, tiens, figure-toi que j'ai retrouvé chez Jean Cayrol le même usage que je faisais (en parlant de Marie) de « cossu » et dont tu te moquais, non sans délicatesse, ni sans raison – quoique, du coup ? Mais bon, Jean Cayrol, c'est très spécial, son style est très spécial, transversal, quasi psychédélique... transe... Mais un peu comme moi quand je parle ? Haha...
+
Le mardi 18 mai 2021 à 12:15:31 UTC+2, karl  a écrit :


Elle ne s'occupait plus de ses jambes ; seul le tronc lui importait ; alors là, elle avait un beau tronc respectable, cossu et gras.
Jusqu'aux hanches elle était soyeuse, brillante, un peu monumentale, bah, après c'était une couverture râpée d'où n'émergeaient que deux pieds bouffis qui ne restaient jamais en place ; [...]
(Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres, éd. livre de poche, p.78)




#
[otto][formule]
... le titre... seulement à la fin... comme une synthèse du livre... le titre me paraît condenser, enfin comprendre le livre.
(Jacques Perry ; 1965-07-05 - France Culture - La semaine littéraire du 5 juillet 1965 - Jacques Perry, Vie d'un païen (22'), 25')




#
[ÀR][prosexuel][postsexuel]
Elle – Si tu veux coucher avec moi, il faut vraiment que tu arrêtes de me dire que tu m'aimes, s'il te plaît.
Lui – D'accord.
– Embrasse-moi.
– D'accord.
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 34'50)



#
[ÀR]![postsexuel]!
« ... mes deux grands-mères...
Il ne fait pas mettre de la gravité là où il n'y en a pas. Non ? Quel mal y a-t-il à ce que deux corps s'entendent bien et prennent plaisir à la compagnie de l'autre ? »
je comprends son raisonmmenet mais je suis pas d'accord avec elle. Pour moi, l'amour, c'est quelque chose de grave...
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 41'30)



#
[!°][noirage]
– À cause de ce que je vais te dire.
– Je comprends pas.
– C'est normal, je t'ai encore rien dit.
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], ?')

#
[formule][noirage]
Comprends que quand je te dis de me dire la vérité, c'est une formule !
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 1:00')
+
(France Culture - La radio dans les yeux (Alain Veinstein) - 13-01-1992 - Hommage à Henri THOMAS ou la joie de cette vie, 50')


#
[objoie]
Pub Albin Michel :
Jacques Perry revient en force avec : Le Trouble-Source : un roman dingue et merveilleux, dans la même veine que « La vie d'un païen » (prix des libraires 1966)
Un volume 14 x20 de 288 pages sous jaquette illustrée en couleurs, pelliculée
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+
Papier brillant et résistant. Choisissez une jaquette pelliculée brillante pour protéger encore davantage votre livre et lui donner une finition encore plus élégante.
(http://www.picthema.fr)


#
[postsexuel]![ÀR]
Lui – Ce qui blesse véritablement, c'est le sentiment de honte que j'éprouve à l'égard de moi-même. En me laissant aller à cette attirance que j'avais pour elle, j'ai trahi un ami et je me suis humilié moi-même.
Elle – Mais, regarde, les livres et les films nous montrent qu'on n'est soivent pas grand-chose face au désir. Que c'est humain, de ne pas pouvoir résister.
Lui – Non ! C'est pas humain, justement. Être humain, c'est être capable de résister. Il y a des livres et des films qui montrent aussi des personnages qui savent résister.
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 1:70'30'')


#
[ÀR]
...
(Les choses qu'on dit, les choses qu'on fait [film], 1:37')



#
[PE][créage][-',-]
...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 08/12  (Je vivrai l'amour des autres et Lazare parmi nous), 10')


#
(AF)
[TP]![LT]!![amphibo-logique]
« Mon but, c'est mon chemin. »
J'ai toujours eu l'amour des terrains vagues, enfin des choses très vagues, comme ça.
... espace ouvert... en vous... disponibilité...
éloge des... terrains vagues... !!
(France Culture - 1970-01-22 - Notre temps - Jean Cayrol "histoire d'une prairie", 2')
+
...
(France Culture - Radio libre - 2005-03-19 - Hommage à Jean Cayrol (Avec Jean-Marc Roberts, Paul Otchakovsky-Laurens...), 25')
+
... terrains vagues... nous cherchions des hallucinations...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 02/12, 5'30)



#
[fragmentage][formule]!![pure][minimalisme][amateurisme]
... le monde est comme une pierre de lune... éclats...
– Ce qui revient à dire que ce monde et cette société dans laquelle nous nous trouvons condamne la littérature comme exercice discursif ?
– Non, elle [la société] veut simplement apprivoiser, domestiquer, si vous voulez, la littérature. Ce qu'elle voulait, c'est qu'elle lui ressemble. Du moment que ça lui ressemble pas, [  ] elle le rejette ! Mais en même temps, il lui fallait tout de même une avant-garde. Or, maintenant, vous savez très très bien que ça n'existe plus, les avant-garde. Il n'y a plus, si vous voulez, à trouver quelque chose d'autre ! Ça y est, déjà ! Partout ! Chacun a en lui une innovation ! Une trouvaille ! Vous comprendez. Et même dans les slogans que nous voyons sur les murs ! Aussi bien. Qui sont aussi une écriture. On peut très bien dire qu'une seule phrase dans sa vie ! Qui sait. Ou écrire trois pages ! Ce n'est pas gênant. On n'a pas... Si vous voulez... cette tradition de croire que par exemple on a une vocation d'artiste ou une vocation d'écrivain et qu'on va se faire au fur  et mesure parce que la maturité, l'expérience joueront, mais c'est pas vrai du tout ! Moi je connais des gosses de 11 ans qui sont beaucoup plus à l'état de maturité que certains grands critiques, à l'heure actuelle. Ça, ça fait aucun doute. Alors comment voulez-vous expliquer ça ? Puisqu'on a tout en soi. On a découvert qu'on a tout en soi. Avant, non. Avant on croyait qu'on allait l'apprendre., ou l'enseigner. Il n'y a plus d'enseignement. On l'a en soi. C'est ça qui est dramatique, parce quon sait pas comment se débrouiller avec tout ça. [  ]
(France Culture - 1970-01-22 - Notre temps - Jean Cayrol "histoire d'une prairie", 4'30)
+
... écriture révolutionnaire... langage poétique.. le plus simple naturel de tous.. (hélas, archive interrompue avant la fin)...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 12/12, 13')
+
[postmoderne]
... ils lisent  tout... plutôt les anciens... en livre de poche... pourquoi écrire ?... l'avant-garde n'existe plus... il faut aller au-delà...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 8'15)
+
– ... nous sommes gavés de sons, d'images...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 11')

>
[pour twitter]
Chacun a en lui| une trouvaille.| dans les slogans que nous voyons sur les murs, aussi bien. Qui sont aussi une écriture. On peut très bien dire qu'une seule phrase dans sa vie, ou écrire 3 pages.| [Sans] cette tradition de croire qu|on a une vocation| d'écrivain|.
((J. Cayrol))


#
[karl]
... son grand appétit... mais ne mangeait pas parfois pour plutôt parler...
(France Culture - Radio libre - 2005-03-19 - Hommage à Jean Cayrol (Avec Jean-Marc Roberts...), 14')

#
[programme]
J'ai [sic] parti du principe que tout le monde est programmé.
(Jean Tabary ; Apostrophes - 1985-02-15 - Les mauvais sentiments, 5'30)


#
[MES]![EE]
... de la vue... à la vision... par le cadrage...
(France Culture - Radio libre - 2005-03-19 - Hommage à Jean Cayrol (Avec Jean-Marc Roberts...), 26')










2021 05 19


#
[vie intérieure][ascèse][TP][maladie]
... le rôle du rêve qui était si important dans sa vie...
... l'homme lazaréen...
 Mais il est clair que Caryro était un homme qui vivait perpétuellement sur deux plans. Et pour qui l'homme de retour des camps était toujours sur deux niveaux d'existence. Et l'un de ses grands livres, qui s'appelle Lazare parmi nous, développe cette idée que on peut survivre aux camps à condition de vivre entièrement dans le rêve, et que les prisionniers étaient des rêveurs éveillés.
[  ]
Quelques lignes [  ] qui disent cette importance de ce rêve, qu'il appellera par ailleurs « des visions de secours ».
« ... sorte de maquis du monde réel... »
(France Culture - Radio libre - 2005-03-19 - Hommage à Jean Cayrol (Avec Jean-Marc Roberts...), 39'30)


#
[formule]
... la poésie se cherche aujourd'hui... doit scandaliser...
(France Culture - Radio libre - 2005-03-19 - Hommage à Jean Cayrol (Avec Jean-Marc Roberts...), 54')



#
[maudit][reconnaifiance][intelligence]
Le lecteur est la moitié de l'artiste.
(Nicolas Genka ; Du jour au lendemain - 1999-03-03 - Nicolas Genka, 1'30)



#
[otto karl]
La théorie, elle est venue après. J'ai moi-même réfléchi à ce que j'avais fait.
(Nicolas Genka ; Du jour au lendemain - 1999-03-03 - Nicolas Genka, 1'30)



#
[taisage][maladie][intelligence]
... pendant 3 ans je n'ai pas parlé...
... réapprendre à parler avec les autres...
... et en même temps je n'avais rien à dire...
... le malheur aide encore plus au mutisme...
... je me suis présenté comme un être clos, verrouillé. Et je crois que c'est une attitude naturelle chez tout le monde. Pour touts ceux qui ont vécu quelque chose d'exceptionnelle...
... parole conventionnelle... mais je ne serais pas aller plus loin... pas au delà d'un certain usage de la parole...
... on pense que si on dit bonjour, que si n dit cmment allez-vous, que si on demande des nouvelles, ce n'est rien ; mais c'est tout.
... je pense que je vivais dans un au-delà...
... un silence qui a duré... 10 ans...
... j'étais clandestin...
... j'étais contaminé... j'ai été humilié...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 01/12, 4'30)


#
[eurêka]
... premier vers d'un poème de La Révolution surréaliste... je ne sais pas de qui il est...
« L'île de cristal
où l'amour ressemble
à l'angoisse éteinte
au sanglcle la cire
au deuil de l'été... »
Eh bien, tout ça, vous l'avez absoluement dans tout ce que j'ai écrit. C'est à dire : la recherche de la transparence, la recherche... le deuil de l'été, mais si vous premier [  ] Le froid du soleil, c'est exactement la même chose, l'angoisse éteinte, qu'est-ce que c'est que j'écris, c'est une angoisse éteinte et qui se rallume de temps en temps... C'est de là peut-être qu'est parti l'étincelle, qu'est parti... tout.
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 02/12, 10'45)
+
C'est alors que Jean s'éveille brusquement de ses brumes poétiques somnambuliques, un beau jour, en tombant en arrêt dans la grande librairie Férel, rue de Grassi, devant un exemplaire de La Révolution surréaliste. ll tourne les pages, lit et relit un poème :
L'île de cristal
où l'amour ressemble
à l'angoisse éteinte
au sanglcle la cire
au deuil de l'été...
Coup de foudre ! Ces cinq vers le frappent au cœur comme d'un poignard de feu. De ces contrastes et de ce rythme naîtront les mots cayroliens. Il reparcourt cent fois le poème, au point qu'il le croit adressé seulement à lui, tel un rayon surnaturel. Les symboles, le vieux Parnasse, les glorieux aînés tombent à terre dans un grand craquement. C'est une nouvelle naissance à la poésie qu'il cherchait. « Le surréalisme avait frappé aux portes de Bordeaux, changé le décor, désaxé lordonnancement d'une ville comme tracée au compas. Maintenant, cette page me conduisait doucement vers cette quête d'une limpidité qui devait débarrasser le style de ses caillots, d'une centaine coagulation, et rendre au sang sa liquidité, sa fluidité, son coulant. ›› Jean va boire à présent à cette rivière fraîche et neuve du surréalisme, puis il s'en écartera, pour mieux y revenir. Ce mouvement ne sera pas tant, pour lui, la maîtrise du monstre de désir qui l'habite, autrement que par la censure et le refoulement, mais l'apprivoisement de ce qui est inanimé en lui, au risque de la dissonance. Enfin, la révolution par l'amour lui plaît plus que tout.
(Michel Pateau, "Jean Cayrol, Une vie en poésie")





#
[-',-][JP]
...  le monde poétique de Francis Jammes...
... ce qu'on aimait, c'était le côté exotique... de sa poésie.. des filles qui s'habillent avec des fleurs sur une plage  de sable plein de micas et de carapaces de craques, tout ce côté ensoleillé... c'était le départ... le répit...
... cet exotisme de pacotille...
... images d'épinal... goût...
... mais rilke... kafka... approche de la guerre... Mauriac...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 03/12, 2'30)


#
[ascèse][vie intérieure]
... de l'aventure immobile, dans lquelle maintenant je me trouve, parce que je pense que l'aventure n'existe plus, qu'elle ets immobile.
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 03/12, 6')

#
[pionnier]de soi-même[autovisionnaire]
... intuitif... pressentiment... [auto-visionnaire]... finalement tout anticipé...
... tu vas peut-être devenir quelqu'un d'autre...
... pour vous à quel point le pressentiment joue pour moi...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 04/12, 5' + 8' + 10')
+
... pressentiment... plus qu'intelligent je suis intuitif... qui flaire...
... j'écoute... happer tout ce qu'il y a autour de moi... [otto][otteur]
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 09/12, 8')
+
... pas un être intelligent mais intuitif... toujours en état de travail...
(1976-03-25 - France Culture - Questions en zig-zag - Jean CAYROL "histoire d'une maison", 4')

#
[taisage][neutralisage]
.. je n'écrivais plus... décidé d'être silencieux...
... se taire..  fait essayer de faire autre chose...

– ... la vie vous commande de vous taire...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 05/12, 6'30)


#
[TP][multimédia]
... des gens tout simples emprisonnés qui écrivaient des poèmes pour se souvenir de leur vie... ou des chansons...
... la littérature revenait par d'autres moyens...
... l'importance du langage... de la littérature...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 05/12, 10')
+
infra : Henri Thomas : ... adamov
+
#
[brachy-logique][TP][épure][formule]
langage... récupérer tout ce qu'il y a d'essentiel dans la vie...
... écrire sur les murs...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 06/12, 0'30)
+
infra : (France Culture - 1970-01-22 - Notre temps - Jean Cayrol "histoire d'une prairie", 5')

#
[créage][âge][ARG]
passé présent avenir en un tout... dans la vie.. et quand on écrit...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 06/12, 8')


#
[créage][eurêka]
... le temps du poème... instant... fulgurant... ≠ écriture en prose... prendre distance... le temps... recul... organisation artificielle... je m'ennuie...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 06/12, 10')
+
... poème ≠ roman, pas quelque chose de donné...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 07/12, 0')


#
[neutralisage]
... mes personnages... réels... les décrire tels qu'ils sont... en disponibilité... état d'escale.. vivaient dans des prairies aussi bien que dans des cabanes... société éclaté...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 07/12, ± 6')


#
[trompette de la renommée][créage]
publication et prix... vous pousse à écrire différemment... vous n'êtes plus libre...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 08/12, 0')



#
[multimédia]![TP]
littérature ≠... le cinéma !... on voit... direct... moi  paresseux...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 11/12, ± 8')
+
... cinéma est supérieur à la littérature... dans le sens de la satisfaction... de la méthode de travail... oeuvre plus collective...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 12/12, 3')

#
[brachy-logique][formule]
passé présent futur ... condensés... concentration des évenements... mon obsession... catapulter tout ensemble de manière à ce qu'il y ait le côté explosif de l'invention...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 11/12, 11')


#
[âge][JP][ARG][politique]
C'est une idiotie de le dire, mais c'est vrai, il y a eu une rupture en 1968 pour un écrivain comme pour in cinéaste, comme pour in homme de tréâtre, comme pour tout le monde. Si, véritablement, les gens ne l'ont pas subi sur le moment, c'est après qu'il y a eu un choc en retour, qui a été très très important, dont on n'est pas sorti. [  ] D'autre spart, les adultes étaient mis de côté. C'était une affaire de jeunes.
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 12/12, 6'40)
+
[otto][otteur][ARG]!
...
(France Culture - 1970-06 - Jean Cayrol entretiens 12/12, 8')



#
[karl][nuit][âge]
... l'heure du crépuscule...
(1976-03-25 - France Culture - Questions en zig-zag - Jean CAYROL "histoire d'une maison", 6')


#
[musique][karl][multimédia][pop]
... j'aime la chanson... pop musique... c'est un art dans lequel va se réfugier la littérature...
(1976-03-25 - France Culture - Questions en zig-zag - Jean CAYROL "histoire d'une maison", 8')
+
... j'aime beaucoup la chanson... et Alain Souchon...
(Apostrophes - 17/02/1978 - Histoires d'enfants (avec Jean Cayrol, Les Enfants pillards), 13'30
+
...
+
...
(France Culture - Radio libre - 2005-03-19 - Hommage à Jean Cayrol (Avec Jean-Marc Roberts...) ?')


#
(AF)!
[multimédia]![pop]!
...
(1976-03-25 - France Culture - Questions en zig-zag - Jean CAYROL "histoire d'une maison", 9')



#
[maudit]
... nouveaux écrivains... ceux qui sont pas connus... qui font dans la littérature du possible...
(1976-03-25 - France Culture - Questions en zig-zag - Jean CAYROL "histoire d'une maison", 12')

#
[otteur][épure][écologie]
... trop de choses... comment faire avec les déchets... de cette liberté du choix à l'embarras du choix... quoi en faire...
(1976-03-25 - France Culture - Questions en zig-zag - Jean CAYROL "histoire d'une maison", 13')



#
[formule]
Légèreté et profondeur en un même point d'équilibre sont-­ils le signe des chefs-­d'œuvre ?
(Philippe Piazzo, Aden, critique du film "Je rentre à la maison", https://www.allocine.fr/film/fichefilm-28470/critiques/presse/)




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[politique][ARG]
Qui de nous veille de cet étrange observatoire pour nous avertir de la venue des nouveaux bourreaux ? Ont-ils vraiment un autre visage que le nôtre ? Quelque part, parmi nous, il reste des kapos chanceux, des chefs récupérés, des dénonciateurs inconnus. Il y a tous ceux qui n'y croyaient pas, ou seulement de temps en temps. Il y a nous qui regardons sincèrement ces ruines comme si le vieux monde concentrationnaire était mort sous les décombres, qui feignons de reprendre espoir devant cette image qui s’éloigne, comme si on guérissait de la peste concentrationnaire, nous qui feignons de croire que tout cela est d’un seul temps et d’un seul pays, et qui ne pensons pas à regarder autour de nous et qui n’entendons pas qu’on crie sans fin.
(Jean Cayrol, Nuit et brouillard [film], les derniers mots)




#
[politique][STO][ARG]
... notre vie puzzle...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 12')
















2021 05 20




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[brut][karl]
– Il n'arrive pas à franchir le cap de l'âge adulte. Alors est-ce que c'est une nostlagie, comme ça ? [  ] Qu'est-ce que vous appelez être adulte, au fond ?
JP – Ah, je sais pas : être ennuyeux. Non, c'est-à-dire, non, être conventionnel, avoir une vie réglée, des opinions réglées, ne pas en changer, etc. Et voir une espèce de fausse... C'est un peu la langue de bois, adulte. Pour moi. C'est [le pays?] de langue de bois.
(1998-07-13 - France Culture - Panorama - Jacques Perry "Marin", 10')

+
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[TP][âge][karl][STO][DTO]
À quel moment perd-on ses rêves d'enfant ? Nos tourbillons, nos élans irrépressibles. Quand tout nous paraît possible. Quand tout est permis. À quel moment perd-on ce goût d'éternité ? Je crois que j'avais pas besoin d'être adulte, c'est tout. Ça vous tombe dessus du jour au lendemain, sans prévenir. On laisse nos rêves sur le quai, et d'n coup d'un seul on les voit s'envoler. Et c'est parti. On se lève tous les jours à la même heure, et on rentre épuisé. Chez nous, c'est 8 heures par jour. Vous me direz qu'ailleurs, c'est le même tarif. Mais chez nous, c'est... original.
(Les tribulations d'une caissière [film], 4')
+
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[childfree][STO]
– Tu as des enfants ?
– Non. [  ] Franchement je sais pas comment tu peux offrir un avenir à un enfant avec un salaire de caissière.
– Moi j'en ai un à la maison. Anatole, mon petit frère. Après l'accident de mon père, on s'est retrouvé tous les deux.
– Ça dout pas être facile. Tu t'en occupes toute seule ?
– Ouais. C'est comme ça. Du coup, gagner sa vie, ça devient une nécessité. Alors, comme dirait l'autre, j'ai laissé mes rêves sur le quais et je les ai regardé s'envoler.
(Les tribulations d'une caissière [film], 12')
+
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[childfree]
– Finalement on peut dire que une fois qu'il a passé cette enfance et cette adolescence, sa vie va être un peu terne et pas du tout à la mesure de ce que pouvait laisser espérer un début aussi prometteur. [  ] Vous nous le faites sentir, je trouve.
JP – C'est-à-dire qu'il fait beaucoup d'enfants – ce qui est erreur – à cette petite Aline, et après il se sent comme englué dans le pays, il est pris complètement par le... En fait, dans un marais on s'ensable, et on est pris par la vase. La vase des sentiments...
– Mais c'est quand même mélancolique, ça.
– Oui, et en même temps peut-être qu'il est vaguement heureux comme ça. Vaguement.
(1998-07-13 - France Culture - Panorama - Jacques Perry "Marin", 15'30)
+
#
– En fait, il [Vermeer] n'avait pas besoin de peindre pour vivre. Il travaillait surtout sur commande(s). Non, la vraie raison de ses dettes, ce sont ses enfants ! Vous vous rendez compte ? Dix ou onze enfants à la maison. Autant de bouches à nourrir !
– Pff. C'est effarant. [  ] Tout de même, onze enfants, c'est effarant.
– Non, catholique. C'est catholique [  ]
(2001-11-25 - France Culture - Fiction-Dramatique - Le Cas Vermeer, de Daniel Arasse, 5')

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[perfectionnage][TP][DTO][autophilosophe]
– [  ] il aurait dû peindre davantage. Peindre un peu plus vite, faire plus de tableaux, chercher à les vendre.
– Je vous l'ai dit : il ne peignait pas pour vendre.
– Mais peindre est une profession, c'est un métier !
– Pas pour lui.
[  ] Il n'aurait jamais peint plus vite. Pas plus de deux ou trois tableaux par an.
– L'orgueil ? Une vanité sociale ? [  ]
– C'est autre chose. Pour lui, c'est la peinture qui était noble. Un art noble. Il le disait souvent : s'il en avait fait un métier, un gagne-pain, justement, il l'aurait avilie. Il ne pouvait pas, sincèrement.
(2001-11-25 - France Culture - Fiction-Dramatique - Le Cas Vermeer, de Daniel Arasse, 6'20)



#
[STO]
Ici, "c'est nothing, no sun, no future".
(Les tribulations d'une caissière [film], 25'50)
+
(Les tribulations d'une caissière [film], 57')




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[ÀR][programme][flaire][affinité]
– Tout de suite je suis tombée raide dingue amoureuse. Ah bah, j'ai pas pu faire autrement, hein ? C'est chimique.
– Ça c'est vrai. [  ] Vous av[ ]ez raison. C'est chimique.
(Les tribulations d'une caissière [film], 42')




#
[défausophie][philosophie][autophilosophe][politique]
A – À quoi ça sert que je sache tout ça ?
B – Quoi, à quoi ça sert ? Mais la purée de ta mère, tu veux philosopher, ou quoi ?
C – Elle a pas tort, non ? [  ] de vouloir philosopher sur la grande distribution ?
B – Ah, tu crois ? [  ] Je vais te dire la vérité. Il y a pas de philosophe, [  ] , il y en a pas. Il y a juste 200 milliards de chiffre d'affaire pour la grande distribution. Tu as compris ?
(Les tribulations d'une caissière [film], 46'20)


#<
(merci à Les Tribulations d'une caissière [film])
pour passer à la caisse il faut bien souvent encaisser


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[JP][méta]![diét/éthique]
...Yo Picasso... c'était au moment du centenaire de naissance...
... je me suis mis à lire tout... à tout pomper...
... puis dans les derniers mois j'ai écrit...
... j'écris 2 heures par jour... et après... faire tout autre chose... jardin... cinéma... j'adore le cinéma...
(2005-03-06 - France Inter - Figures de proue (Jacques Chancel) - Jacques Perry, Oda, 14'30)
>
#<
[titre][JP]
Et moi, Jaques Perry
+
[multimédia]
... j'écoute énormement la radio... la télévision... je suis dans le coup des choses, mais je vis à l'écart.
– ... magnéto dans la poche... enregistre toutes les conversations...
(2005-03-06 - France Inter - Figures de proue (Jacques Chancel) - Jacques Perry, Oda, 21')


#
[brachy-logique]
– Alors, Guy Bertrand, on va vous retrouver dans une de vos "capsules", on dit pas "chroniques", chez vous [au Québec], mais "capsules", c'est cela ?
– Oui, tout à fait. Alors c'est capsules parce que c'est très court et que c'est complet.
(2005-03-20 - France Inter - Au fil d'Inter - La francophonie - référence aux propos de Jacques Perry, Oda, dans l'émission Figures de proue, 17'15)



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[à romain]
Le jeudi 20 mai 2021 à 23:25:54 UTC+2, karl  a écrit :
objet :  "agent secret", tu l'as quand même vu passer ?

Sollers, pour finir, reviendrait en grande forme, d'épure autobiographique. Je prends. Tout de suite.
Je viens d'en passer commande à la BNFA...
(Hélas sans grand espoir. Voilà des semaines déjà que, via la BNFA, j'ai passé commande du dernier et probablement superbe Chantal Thomas, au même mercure de France, et... j'attends toujours.)
Ci-joint l'unanime chronique du "masque et la plume" sur celui de Sollers...


#
(AF)
[âge][épure]!
...
(Le Masque et la Plume - 2021-03-04 - Les derniers livres de... Philippe Sollers, "agent secret")












2021 05 21



#
[à yolande]

Le jeudi 20 mai 2021 à 08:41:05 UTC+2, Yolande  a écrit :


Rien de spécial seulement un petit coucou , en vous espérant Tous en Bonne Santé !!!
Pour l'heure ici ça va .... Avons repris nos petites habitudes , le petit train train quotidien
Enfin !!! Presque , avec notre ennemi N°1 à Tous !!! Comme pour tout le monde ....
Je vous souhaite à TOUS !!! une très bonne journée ....
Gros Bisous  à Vous  .... À+ maman mamou Yolande 😷💕✌️

+

Le jeudi 20 mai 2021 à 16:03:13 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Ah bah oui, la « bonne santé »... J'oubliais... (J'ai oublié...)
Et toi ? ; )
Mais merci de ce coucou – et d'apparente bonne humeur, non ?
Bonne journée à toi surtout, maman ! Et à Manuella et ses loulous aussi ; )

+



Le vendredi 21 mai 2021 à 08:07:44 UTC+2, Yolande  a écrit :



Bonjour Karl et Merci !!! Pour ton mail que je reçois ou découvre ? ce matin seulement ....
Je ne sais pas de qui  ou de quoi ça vient ? Tout simplement de moi peut-être ? Rien de grave car rien d'urgent ... Du soleil encore ce matin, que tu découvriras un peu plus tard sans doute ?
Gros Bisous et Très Bonne Journée à Toi !!! Bises À+ maman 😷❤️🏖



#
[à romain]
Le jeu. 20 mai 2021 à 23:26, (otto)karla écrit :
Sollers, pour finir, reviendrait en grande forme, d'épure autobiographique. Je prends. Tout de suite.
Je viens d'en passer commande à la BNFA...
(Hélas sans grand espoir. Voilà des semaines déjà que, via la BNFA, j'ai passé commande du dernier et probablement superbe Chantal Thomas, au même mercure de France, et... j'attends toujours.)
Ci-joint l'unanime chronique du "masque et la plume" sur celui de Sollers...

+



Le vendredi 21 mai 2021 à 07:26:05 UTC+2, Romain a écrit :


J'avais entendu ce Masque et la plume et avais commandé à la BNFA dans la foulée.
Peut-être que les photos posent problème puisque dans le Sollers comme dans le Chantal Thomas que j'avais aussi demandé, il y a des photos. J'attends...


+

Le vendredi 21 mai 2021 à 08:45:38 UTC+2, karl  a écrit :



Le Chantal Thomas, grâce à toi, je l'ai. En epub.
Ci-joint.
J'en ai découvert aussi la critique "masque et la plume" hier, et... critique encore plus unanimement élogieuse et enchantée, car c'est une enchanteresse. Moi, comme tu sais peut-être, je la suis depuis 20 ans. Pour moi, et je le lui ai dit, et elle me l'a accordé, ravie, c'est une grande héritière de Barthes, sa fille spirituelle, comme un prolongement au dernier Barthes. Donc, non pas celui que du Barthes que tu conçois, dans ton apriori, non, l'autre, l'authentique, dernière période, le sensible sensuel philosophe ultra fin délicat subtil, et même quasi sage.
Bref, ci-joint le dernier Chantal Thomas, en te remerciant !



#
[maudit][pionnier][noirage][programme]
Ça veut dire que l'underground, c'est l'histoire des mecs qui se mettent à 100 mètres du problème pour voir à quoi ça ressemble. Donc c'est plutôt l'histoire de Galilé, si on veut. C'est tous les mecs qui ont des emmerdes, l'inderground. Parce qu'ils avancent une théorie à laquelle personne ne croit.
(Jean-François Bizot ; Campus, le magazine de l'écrit - 2001-12-13 - Avec Catherine Millet, Daniel Arasse etc. ("lipstick traces" 46' [leipzig traces][LT], 50' Jean-François Bizot), 49'30)

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[pop][TP][LT]
Le punk...
[  ]
C'était eux qui allaient changer la vie, en ne changeant absolument pas leur vie, ni leur tête, ni leur apparence physique, ni rien...
[  ]
Le punk, si vous voulez, c'est ça !
[  ]
Donc on avait envie de faire du reportage et de décrire la façon dont le réel fonctionne. [  ] c'est aussi pour raconter comment ça marche dans le quotidien. C'est-à-dire que, il est bien évident que le fait de raconter le quotidien [  ], par exemple – c'est une forme de littérature populaire –  ... [  ]
(Jean-François Bizot invité d'Apostrophes | Archive INA (09/12/1977), 4'30 + 8')



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[maudit]
Van Gogh disait à son frère Théo : le noeud de l'affaire, vois-tu, c'est que mes possibilités de travail dépendent de la vente de mes oeuvres.
C'est évident qu'on peut être une artiste parfaitement remarquable et rester méconnu, mais ça limite les possibilités de postérité, je crois.
Je pense que les historiens d'art travaillent sur un certain nombre de sources, et la plupart de ses sources sont des sources écrites et puis aussi des oeuvres elles-mêmes qui ne sont conserver dans les musées que si elles ont de la valeur. On conserve rarement dans les musées les oeuvres sans valeur.
(Harry Bellet ; Campus, le magazine de l'écrit - 2001-12-13 - Avec Catherine Millet, Daniel Arasse etc.



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[amphibo-logique][formule][TP][intelligence]
– Mais, il mélange tout ! On n'y comprend rien !
– Vous voulez trop que tout soit clair et distinct. Vous êtes trop pressé.
– Alors expliquez-moi. [  ] Si c'est une allégorie, il faut que tout ait un sens, vous êtes d'accord avec moi. [  ] Une allégorie banale.
– Comme vous y allez ! Vous n'aimez pas le tableau, c'est sûr.
– Non, non, non, je ne l'aime pas, il n'est pas clair, il ne signifie rien.
– Dites plutôt que vous ne savez pas ce qu'il signifie.
– Vous le savez, vous ?
(2001-11-25 - France Culture - Fiction-Dramatique - Le Cas Vermeer, de Daniel Arasse, 10'45)
+
– C'est subtil.
– Oui. Vermeer était subtil.
(2001-11-25 - France Culture - Fiction-Dramatique - Le Cas Vermeer, de Daniel Arasse, 23'30)
+
– Ce que vous venez de dire est très éloquent, mais c'est fragile.
– Peut-être. Ce qui compte, c'est qu'on voit mieux le tableau après, on le voit davantage. Il est plus riche, plus complexe. Plus subtil.
– Tout de même. J'admets que l'idée de Vermeer soit subtile. Mais sa carte est illisible. Comme démonstration, ce n'est pas réussi. [  ] Elle est floue ! On la reconnaît, mais on ne peut pas la lire !
– Mais, [  ] cessez un peu d'être savant, un instant. Ce n'est pas une vraie carte, c'est une caret de peinture, une peinture de carte ! [  ] Elle n'est pas là pour être lue, elle est là pour être vue. C'est un emblème de la peinture ! [  ] Ce qu'il faut regarder, c'est comment elle est peinte, comment elle s'accorde au reste du tableau.
[  ]
– C'est quand même un paradoxe. [  ] Un peintre fin qui peint flou, c'est pas sérieux.
...
[  ]
– Si nous avions le temps et si vous aviez la patience, je vous montrerais que c'est ça, la grande peinture ! Que c'est le comble de la peinture !
– Le flou ?
– Oui ! Le flou autour, ou à côté du précis. Quand c'est trop dessiné, trop précis, la vie est fixée, immobilisée. Et nos petites scènes sont jolies mais anecdotiques, c'est de la petite histoire superficielle. Vermeer, lui, dans ses petites scènes, il introduit toute la grandeur, toute l'ambition de la peinture, depuis toujours toujours.
– Écoutez, c'est bien trouvé, mais je ne suis pas convaincu.
[  ] ...
– La peinture de Vermeer n'est pas faite pour vous.
– Non. décidément, non.
– Elle n'est pas assez claire, pas assez simple.
(2001-11-25 - France Culture - Fiction-Dramatique - Le Cas Vermeer, de Daniel Arasse, 26'30 + 29'30 + 48'15)
+
//
[ARG] Alain Robbe-Grillet, entretiens : Kafka... précis...flou... écriture précise... monde flou...
+
[JP]
J'aime pas les descriptions. J'aime suggérer. J'aime que le lecteur fasse son image lui-même. Il faut aiguiller simplement les gens, avec une silhouette, une couleur de cheveux peut-être, une couleur d'oeil, mais à peine !  Quand on me donne, on me bassine avec une description, je l'oublie instantanément, dans le livre. Si on me dit : c'est une petite grosse, c'est une petite grosse, je le sais, mais j'ai pas envie qu'on me détaille absolument ses grains de beauté, son nez tordu ou je sais pas quoi, ça m'intrréesse pas.
– Ce qui vous intéresse, c'est quoi, alors ?
– Ce qui m'intéresse, c'est de faire marcher un personnage, qu'on y croit. J'aime prendre des situations extrêmement bizarres, et les rendre absolument crédibles. C'est ça qui m'intéresse. Et que ces personnages aient une épaisseur, une chair... Et dans Oda, ce sont pas des personnages extraordinaires, ce sont des personnages qu'on peut rencontrer tous les jours... Je n'aime pas les personnages trop forts. Madame Bovary n'est pas forte du tout ! C'est un personnage extrêmement fade. [  ]
(2005-03-06 - France Inter - Figures de proue (Jacques Chancel) - Jacques Perry, Oda, 24')


+
#
[TP]![otto karl]
– Je vous le dis, Vermeer a accepté sa situation. [  ] Il s'est adapté. Il n'est pas seul dans son cas. Mais lui, il ne renonce pas à son idéal de grande peinture. Il le représente dans L'Art de la peinture. Et il l'introduit dans les petites scènes de la vie quotidienne. Subtilement.
(2001-11-25 - France Culture - Fiction-Dramatique - Le Cas Vermeer, de Daniel Arasse, 25'50)



#
[ARG]
... Alain Robbe-Grillet... Cioran... qui m'intéresse...
(Bouillon de culture - 1994-04-22 - Apostrophes sept cent vingt cinquième, 33'45)



#
[génia-logique]
Je crois que tout écrivain qui réussit son livre, il devient ce que Nabokov appelait un enchanteur. Et il y a des écrivains qui, à l'évidence, sont de grands enchanteurs. Nabokov lui-même en était un. Et puis il y a des écrivains qui sont plus timides ou moins imporants, qu'on pourrait appeler des petits maîtres [  ], et je crois que ces gens-là peuvent nous donner des moments d'enchantements. C'est-à-dire tous leurs livres ne sont pas des enchantements mais ils ont su nous donner des enchantements et en fait ce que j'ai cherché, c'est ça.
(Daniel Rondeau ; Bouillon de culture - 1994-04-22 - Apostrophes sept cent vingt cinquième, 42'30)


#
[AR[lecture]
– ... grand paresseux ?...
ARG – ... mais les films et les livres, il y en a trop. Quand on entre dans une librairie...
... alors moi je lis aussi, je lis beaucoup... le temps de lire de très bien et quand j'ai lu un livre avec assez de passion je le connais par couer comme si je l'avais écrit moi-même... Et puis il y a d'autres choses que lire et écrire !... moi je m'intéresse à la botanique.
... et les voyages aussi !...
(Alain Robbe-Grillet ; Bouillon de culture - 1994-04-22 - Apostrophes sept cent vingt cinquième , ± 57')


#
[ARG]
... des inédits de robbe-grille...
... peut-être des petits trucs que j'ai perdus et qu'on retrouvera...
(Alain Robbe-Grillet ; Bouillon de culture - 1994-04-22 - Apostrophes sept cent vingt cinquième , 58')


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[âge][goût][affinité][DE]
Pendant longtemps, quand on est autodidacte, on lit dans Le nouvel Observateur, dans L'Express, dans les critiques "il faut lire tel(s) livre(s)", alors on lit, et on se dit mais moi je n'y comprends rien, je n'aime pas, je dois être tr!s bête puisque le critique [  ] a aimé. No, mais c'est comme ça. Et puis un jour arrive... ce que je crois avoir réussi... je ne consens à aimer que ce que j'aime vraiment. Ce qui ne veut pas dire que ce que je n'aime pas n'est pas bien. [  ] Et alors, donc, il y a des choses qui ne sont pas pour moi. Voilà.
(Louis Nucéra ; Bouillon de culture - 1994-04-22 - Apostrophes sept cent vingt cinquième, 59')
+
//
Barthes CF : esthétique de travail


#
[ARG]
... la biographie d'Alain Robbe-Grillet...
... mais un jour, il y aura une biographie d'Alain Robbe-Grillet, bien sûr !...
(Bouillon de culture - 1994-04-22 - Apostrophes sept cent vingt cinquième, 1:13'30)



#
[à Élise]


Le vendredi 21 mai 2021 à 14:59:12 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :




J'espère que ton ordinateur remarche pleinement.

– Ma connexion, tu veux dire ? Bah non, ça revient pas comme ça, hélas. La technicien n'a pu faire que constater, comme d'hab. Et mieux localiser le problème, c'est tout.


Hier, tu as évoqué un texte de Lagarce que je ne connais pas.


– Le Voyage à La Haye.
« Cette très belle chronique des dernières tournées à l’étranger d’un metteur en scène dont les jours sont comptés, fut écrite en 1994 par Jean-Luc Lagarce, auteur dramatique et metteur en scène qui aurait eu 50 ans en février 2007. À la fois récit et texte autobiographique, Le Voyage à La Haye expose des morceaux de vie d’un homme de troupe, homme de théâtre qui se souvient du voyage qu’il vient de faire en Hollande où se jouait une de ses pièces. Il y livre des vérités subtiles sur le quotidien des gens de théâtre mais aussi sur l’existence, le passage du temps et des choses et la volonté trop humaine de vouloir les retenir. »
(Source)


Tu l'as ? Sous quelle forme ?

– Sous sa forme interprétée. Par Hervé Pierre. Interprétation à laquelle j'ai assisté à la Maison de la radio, avant de la retrouver diffusée à la radio. Et j'ai beaucoup aimé les deux. Et parce que c'était pas "théâtre", justement. Le moins théâtral possible. C'était d'une sobriété radicale. Un comédien (Hervé Pierre), très bon, devant son micro. Et un texte pas (spécialement) écrit pour le théâtre, je crois. Donc, tout ce qu'il me faut, et moins ton truc à toi peut-être. Je crois (me souvenir, mais c'est loin, 1999) qu'il ne lisait pas, qu'il connaissait tout le texte par coeur, et l'interprétait à merveille, vraiment à merveille, rien à redire. Et avec son récurrent « j'ai pensé ça ». (Quelle trouvaille, ce ton pour le dire.)



Je veux bien aussi avoir accès à l'émission en question, évidemment, quand tu pourras avoir une meilleure connexion. Tu aimes bien Lagarce, pourtant, c'est du théâtre, non ?

– Eh non. Justement.
Et mon problème avec le théâtre, c'est avec le théâtre sur scène ! Grosse nuance. Détail de taille. Je peux lire, le théâtre. J'ai adoré Godot et Hamlet, par exemple, je le dis souvent, comme tu sais. Mais sur scène... laisse tomber, ça m'est à peu près insupportable. Physiquement. C'est comme ça. Tellement gênant pour moi ce pathos, ces manières, toujours un peu outrées, grandiloquentes, cette emphase... Disons.

Tu as vu le film de Dolan adapté de Juste la fin du monde ? Tu aimes bien Dolan ?

– Je me suis arrêté au premier tiers du film. Pas ma tasse. Sans doute un peu pour ces mêmes raisons. Trop théâtre, et théâtre au cinéma. Zeller, je trouve, s'en sort beaucoup mieux. Mais enfin ça fait longtemps que j'ai essayé le Dolan. C'est loin. Et Dolan ? Pas réussi à le découvrir à cause d'une problème de langue : le québécois hyper rapide, les sous-titres défilaient trop vite, ça m'a découragé et j'y suis pas revenu. Sauf à « Juste la fin du monde », et... ça m'a pas encouragé à m'y remettre, on peut le dire.

Pour les Mouret, il te manque de regarder aussi "L'art d'aimer". Je l'ai vu y a longtemps mais, dans mon souvenir, il est très drôle. Dis-moi si tu le trouves facilement.

– Oui oui, je l'ai téléchargé juste après notre avant-dernière visio, quand tu m'as signalé son existence sans te rappeler du titre, j'ai fait mes recherches, et... réussi à choper. Merci ! Pas encore vu. Mais merci du rappel, et du conseil. Mais, et toi, The Father ? (Et tu as vu La bande des quatre, de Rivette ? Et Je rentre à la maison, de Oliveira ? – des années que je cherche à le revoir et l'avoir, celui-là, vraiment des années, il m'a marqué, je sais pas pourquoi, et j'ai enfin réussi à la choper, cette semaine, impatient de voir s'il tient toujours le coup à mon goût.)

A bientôt !

– Inch Allah !
J'essaie de t'envoyer Le Voyage à la Haye... Le WeTransfer est lancé. Mais... Allez, croisage de doigts ! Sinon je réessaierai, allez. À ton service ; )


+


Le vendredi 21 mai 2021 à 15:16:22 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



En attendant... (Il y a des coupures mais WeTransfer a l'air de faire avec. Pour le moment. Doigts croisés.)
Sur mon rapport au théâtre, Otto s'est chargé de m'exprimer un peu, en résumé, dans ce vieil article (de 2014 ?), republié sur Youtube, et où, pour l'anecdote, j'apparais sur scène, à 11 ans, en photo. Bref, article phot(t)o Karl ? ; )
écran total contre le théâtre




#
[maladie][âge][TP]
... malade... priorisation des choses à faire... hiérarchisation...
(Axel Kahn atteint du cancer : vivre jusqu'au bout - C à Vous - 17/05/2021, 0')
+
priorisation... Oscar Wilde "faire de ma vie un chef d'oeuvre"...
(France Inter - Professeur Axel Kahn : "Mort ou pas mort, j’ai été intensément heureux", 4')



#
[à romain]

Le vendredi 21 mai 2021 à 18:08:04 UTC+2, Romain a écrit :


Grand merci. Je viens de le terminer, il est très bon comme la plupart des livres de celle que moi aussi je suis et lis depuis longtemps.
En parlant de Barthes, je l'ai z-libp:fier. J'ai tremblé en voyant un livre intitulé "Grain de la voix" mais qui, après examen, n'est pas un essai sur la voix mais un recueil d'entretiens. J'ai vu des choses intéressantes mais pas le "mélanges" qui rassemble ses articles sur Proust. Je l'ai en BNFA mais maintenant, grâce au merveilleux Voice Dream dont je t'ai parlé, je préfère l'epub. Si tu sais où le trouver, je prends.
Et tout cas, merci beaucoup!

+

Le vendredi 21 mai 2021 à 20:17:41 UTC+2, karl  a écrit :


Haha, si tu savais... comme "Le grain de la voix" fut un de mes livres de chevet. Au tournant des années 2000.
Mais un essai sur la voix ? Tu t'intéresserait à ça ? Et voix (enregistrées) des disparus, par exemple ? Tu as pensé alors au livre de Ryoko Sekiguchi "La Voix sombre" chez POL ?
Où le trouver ? Bah, sur ZLibrary en plein d'exemplaires, pardi ! Désolé, mon pauvre quota a déjà atteint ses limites du jour, mais sinon demain je te l'envoie. Ou toi à moi si tu es mieux loti en quota ?
Par exemple :
https://fr.1lib.fr/book/4750836/931700



#
(AF)
[multimédia]
poète... "poésie" contient tout... champ le plus large...
(France Culture - Du jour au lendemain - 2005-07-06 - Édouard Levé)


#
(AF)
[vrac]!
...
(France Culture - Du jour au lendemain - 2005-07-06 - Édouard Levé)



#
[taisage]
Je me souviens de mon grand-père qui vivait dans une ferme, et trempait son pain de maïs dans son lait caillé. Il n'aimait pas parler.
((Joe Brainard, I remember (je me souviens), #5, 25'20))


#
[!°]
Je me souviens de pets qui sentent les oeufs trop vieux.
((Joe Brainard, I remember (je me souviens), #6, 30'))


#
[flair][affinité][beauté]
Je me souviens d'une très jolie fille allemande, qui ne sentait pas bon.
((Joe Brainard, I remember (je me souviens), #6, 24'30))














2021 05 22


#<
une formule se détache de son support, comme une mélodie de sa chanson
la formule se détache de son support comme une mélodie
-
la formule se détache
de son support
comme une mélodie
-
la formule
se détache de son support
comme une mélodie
-
la formule
se détache de qui la véhicule
comme une mélodie

#<
il faudraitpeut-être me guérir de prévenir


#
[beauté][-',-][âge]
Je me souviens du grand amour fille de ma vie. Nous étions du même âge, mais elle était trop vieille pour le sien, et moi trop jeune pour le mien. Elle [  ] avait une petite nuque vulnérable, longue et mince, douce comme si elle allait se casser très facilement.
((Joe Brainard, I remember (je me souviens), #7, 6'45))



#
[programme][pour lorenz]
Je me souviens de m'être demandé pourquoi, puisque j'étais pédé, je n'étais pas plutôt une fille.
((Joe Brainard, I remember (je me souviens), #7, 12'45))


#
[épure][minimalisme]
Je me souviens, à deux occasions, de m'être débarrassé de tout ce que je possédais.
((Joe Brainard, I remember (je me souviens), #7, 13'))


#
[TP]
Je me souviens du fantasme de rendre la partie arrière d'une voiture « vivable », avec  des rideaux, une cuisine pliable, etc.
((Joe Brainard, I remember (je me souviens), #8, 8'45))


#<
[JP]
romans d'éducation à l'école de la vie, par l'exemple plus que par la leçon


#
(AF)!
[postsexuel]![ÀR]!
...
(L'art d'aimer [film], 6')


#
[TP][ascèse][-',-]

(France Culture - Matière à penser (Patrick Boucheron) - 2019-05-01 - Ailleurs, la Chine Voyager, revenir, traduire, avec Jean François Billeter, ± 3')
+
infra : "grande vie intérieure"


#<
du militantisme au mi-temps-tisme
au militantisme le mi-temps-tisme



#
[à marie]
Le samedi 22 mai 2021 à 15:58:57 UTC+2, lllkll llll  a écrit :


Un récent Emmanuel Mouret, et qui commence encore très fort... dans mon sens. (M'étonne pas qu'on me l'ait recommandé en particulier ? Je les ai maintenant tous vus, les Emmanuel Mouret, sauf celui-ci – et un autre mais a priori moins bon.)
Il est pas non plus sur Arte actuellement et, chopé en format léger (donc qualité moyenne), je viens de l'envoyer à une copine qui m'en a fait la demande. Donc si tu veux ne pas le manquer, en profiter...
Vraiment, il commence très fort... dans mon sens, celui de mon combat depuis tant d'années (un peu seul, jamais assez suivi...  : postsexuel + àmouréinventer) , et dans un sens qui pourrait t'interpeller, t'intéresser (de plus en plus, j'espère)... sinon mieux.
Lien valide 7 jours. Fais-moi signe quand tu l'as... ?
https://we.tl/t-Wk4WdxZE0A


#
[à romain]
Le sam. 22 mai 2021 à 15:46, (otto)karl  a écrit :

Bon, dans ton silence, j'ai dû me résoudre à l'échange dans ce sens, et entamer ainsi mon si petit quota sur ZLibrary, tant pis.
Et donc ci-joint.

+



Le samedi 22 mai 2021 à 15:58:12 UTC+2, Romain  a écrit :


Je ne t'avais pas compris. Celui-là, une demande plus explicite t'aurait permis de l'obtenir sans entamer tes crédits car je l'ai moi-même téléchargé la veille du jour où j'ai commencé à t'en parler dans nos échanges. Je croyais que tu parlais de Rokyo. Et soit dit en passant, quel dommage que tu n'accèdes pas au doss:er de la dropbox où tout le Barthes que j'ai ramassé ici et là n'attend que d'être rejoint par tes archives.  Je continue à croire qu'il dm oit y avoir un moyen pour que tu fasses comprendre à Dropbox que tu ne veux pas copier le dossier sur ton disque qui n'en a pas la capacité mais seulement consulter ce dossier en ligne et en télécharger rien que le nécessaire.
Enfin donc, j'admets que je te dois un z-lib donc n'hésite pas à demander. Surtout que, avec ma mauvaise manie de lire les livres, j'avoue qu'à la première frénésie  A succédé une période où, faute du temps de découvrir ce qu'il y a dedans, je ne télécharge même plus mes 5 livres par jour. Et pire, je dis "je" mais devrais dire "nous" car, le foyer n'ayant qu'une adresse IP,  non seulement Elise télécharge sur ma part mais même Haydée qui a la détestable manie d'y chercher des bd qu'elle lit en moins de temps qu'il n'en faut pour les télécharger.
Cela dit, d'un coup de 4g, les quotas se contournent donc n'hésite pas.
Et merci quand même.
R


+

Le samedi 22 mai 2021 à 16:03:01 UTC+2, karl  a écrit :

C'est le problème, c'est qu'on me lit pas vraiment, on me survole. Idem pour Élise. Et mon père. Et j'en passe. Que faire ? C'est décourageant, j'avoue. Mais la vie l'est, Romain. Ha.
Mais merci pour ce retour... au moins d'explication et de proposition généreuse. Merci !

+


Le samedi 22 mai 2021 à 16:15:27 UTC+2, Romain a écrit :


Que faire? Pour le cas précis, parler de manière moins énigmatique.  Pour te comprendre, il aurait fallu que j'aille voir le lien z-lib que tu m'avais envoyé. Pas le temps!  Si tu m'avais dit tout simplement: Le grain de la voix a été un livre d'une importance folle dans ma vie vers les années 2000, ça aurait sans doute suffi à ce que je me propose de te l'envoyer.  La es chemins sinueux  conviennent mal à ceux que leur planante nature porte au vol d'oiseau. Quant à chercher s'il faut préférer les oiseaux aux arpenteurs (terme dont je sais que tu apprécieras l'écho kafkaïen), ce serait entrer dans une casuitique d'autant plus regrettable que d'aime la diversité d'un monde où, parallèlement (donc sans jamais se croiser peut-être) ils cohabitent.


+

Le samedi 22 mai 2021 à 16:54:59 UTC+2, karl  a écrit :


Même si j'ai le goût de l'implicite, à fond, le goût prononcé, si j'ose dire en l'occurrence (comme j'ai osé dire à l'instant « la vie l'est, Romain »), et de l'énigmatique un peu, oui, pour moi dans cet échange il a toujours été évidemment question du Grain de la voix.
De mon côté, je croyais bien me souvenir que tu avais lu « La voix sombre », oui, et donc te demandais seulement si tu y avais pensé dans ton travail. Mais c'était une parenthèse. Après laquelle je revenais rigoureusement (serait-ce surtout ça qui manque autour de moi ? ha) à ta question, je cite : « Si tu sais où le trouver, je prends. »
Et je te répondais donc en m'y référant littéralement :

Où le trouver ? Bah, sur ZLibrary en plein d'exemplaires, pardi ! Désolé, mon pauvre quota a déjà atteint ses limites du jour, mais sinon demain je te l'envoie. Ou toi à moi si tu es mieux loti en quota ?
Par exemple :
https://fr.1lib.fr/book/4750836/931700

Après quoi, je reviens là-dessus dans un autre mail, et sans aucune référence à « La voix sombre » mais exclusivement à Barthes. Si tu appelles donc ça énigmatique...

Mais, euh, au fait, si ça s'intitule "Le grain de la voix", c'est pas tout à fait gratuit, hein. Tu sais ? C'est une expression bien fameuse, presque une notion, de Barthes. Donc, si cette voie, ce sujet t'intéresse... Barthes, oui, bien sûr. Et proustien s'il en est !
Mais tu me dis rien sur mon envoi du lien vers l'epub. Tu me l'envoies, toi, ou moi demain ?
Note aussi que Robbe-Grillet a écrit un "Pourquoi j'aime Barthes", et il est question, il me semble, de sa voix ! Qu'il aime en particulier. Elle figure même dans son j'aime - j'aime pas.
Etc.

Bref, etc. Oui.
Karl, l'arpenteur, oui.
Comme le disait d'ailleurs Stiegler à mon propos, m'(otto)traitant aussi, et pour commencer, de moulin à paroles, comme on venait lui et moi de se rencontrer, à l'époque de cet article... (mais ne t'attarde pas là-dessus, va, vole ! Vole ! Même si... Et merci. Si si.)
qu'est-ce que le (zigotto)philosophe






#<
un/mon goût pour l'implicite, prononcé
-
le goût
de/pour l'implicite
prononcé


#
[karl]?[brut][affinité]
Simenon... Vlaminck... sûr de lui-même... envie de s'accrocher à eux... ou ennemi n°1 pour les jaloux
(Georges Simenon ; France Culture - Radio Archives - 03-06-1994 - Maurice de VLAMINCK, 7')

#
[EE][brut][TP]
C'était des fauves [Vlaminck et Van Dongen], et ils étaient restés très près de la nature, avec une expression directe, très vivante, et même assez brutale de la nature. Qui contrastait avec l'art plus discret de leurs camarades où il y avait un peu d'influences de musée. Eux n'étaient pas du musée, leur musée, c'était la vie.
(France Culture - Radio Archives - 03-06-1994 - Maurice de VLAMINCK, 11')

#
[formule]![karl]!
Il [Vlaminck] avait un esprit assez universel. Et très souvent il résumait sa pensée en apophtegmes qui étaient fracassants et souvent précis.
[  ]
– Il y a aussi un Vlaminck philosophe, que vous avez bien connu.
(Florent Fels ; France Culture - Radio Archives - 03-06-1994 - Maurice de VLAMINCK, 17' + 19'15)
+
> [pour twitter]
Il avait un esprit assez universel. Et très souvent il résumait sa pensée en apophtegmes qui étaient fracassants et souvent précis. (( Florent Fels ))


#
[axio-logique]
... conservateur/réac... tranchant/sectaire... moralisateur... dont en tant qu'ami j'ai souffert... sévère... ennemi de picasso...
message à délivrer sur le monde... il jugeait son temps... violemment...
[  ]
le côté râleur qu'il pouvait pas mettrre dans sa peinture... il avait donc besoin d'écrire
(Florent Fels ; France Culture - Radio Archives - 03-06-1994 - Maurice de VLAMINCK, 19' + 27')


#
[méta][surdouage]
... immense curiosité jusqu'à la fin... ses derniers jours...
(France Culture - Radio Archives - 03-06-1994 - Maurice de VLAMINCK, 26'30)

#
[maudit][âge][pionnier]
Pour un artiste, dans le fond, il est nécessaire de vivre très très vieux. Certains artistes [ ]  qui n'ont pas eu de succès au début, qui ont passé inaperçus, eh bien c'est l'âge qui leur a donné leur situation véritable parce que ça a eu le temps de germer, cette petite graine qu'ils ont planté a eu le temps de germer, et ils sont les contemporains de ceux qui font la cueillette.
Prenez Van Gogh. S'il avait attendu 10 ans de plus, il aurait gagner sa vie, avec ses tableaux ! C'est malheureux qu'il n'ait jamais piu en vendre un.
(Pierre Mac-Orlan ; France Culture - Radio Archives - 03-06-1994 - Maurice de VLAMINCK, 35')



#
[JP][créage][cosmo-logique]
En somme, je suis, mais comme, je crois, presque tous les poètes, en général sont tous panthéistes.
(Guillevic ; France Culture - Pour ainsi dire - 1985-09-03 - Eugène Guillevic 1ère partie (entretien avec Jean Daive) , 11'20)


#
[formule]
Tu comprends l'importance du calembour pour un poète.
(Guillevic ; Serge Moati - 1978-04-28 - Eugène Guillevic poète, 3'40)


#
[bélier][29 mars]
Ernst Jünger, né le 29 mars 1895 à Heidelberg et mort le 17 février 1998 à Riedlingen, est un écrivain allemand.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ernst_J%C3%BCnger)



#
[pour vincent][épure]
le seau à charbon... j'ai réécrit et amélioré ce livre de jeunesse... livre de débutant... je l'ai écrit deux foi..  amélioré... supprimé 3 personnages... c'est un livre d'adolescence...
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 11'30)
>
objet : ma chè re-lise
















2021 05 23


#
[TP][karl]
– Je crois que c'est dans Poil de carotte que Jule Renard dit « Tout le monde n'a pas le bonheur d'être orphelin ».
– C'est ton frère, Poil de carotte.
– Ha, oui ! Avec un traitement beaucoup plus doux. Lui était traité plus doucement que moi. C'était beaucoup plus dire.
– On te battait ?
– Oh oui, terriblement. [  ] Elle me battait au martinet, me flagellait, enfin... [  ] Et puis les censures morales, [  ]. Il y a bien une torture morale, enfin. [  ] Alors, après, ça explique aussi la recherche de la fraternité. [  ]
(Guillevic ; Serge Moati - 1978-04-28 - Eugène Guillevic poète, 17'20)
+
– Vous êtes gentil, si je puis dire, avec votre petit garçon, d'abord parce que vous faites mourir ses parents.
– Oui, il faut faire de l'air. Oui.
– C'est gentil dans la mesure où soudain il est très libre.
– Oui, oui.
– [  ] Et [  ] il va être élevé chez son grand-père. [  ] Qui est un vieil original.
– [  ] Qui habite un fantastique endroit. [  ] C'est très beau. [  ]
[  ]
– C'est le vieillard et l'enfant qui recrée finalement une société qui leur ait particulière. Où tout est possible.
(1998-07-13 - France Culture - Panorama - Jacques Perry "Marin", 5'40 + 10'45)
+
– Et le grand-père le pousse vers cette liberté, justement.  [  ] Il y a pas de fonction d'autorité de la part du grand-père. Il laisse les vannes libres à l'imaginaire.
(1998-07-13 - France Culture - Panorama - Jacques Perry "Marin",10'45)
+
– [  ] Ce garçon à qui vous donnez cette enfance et cette adolescence si privilégiées, d'une certaine façon, en dépit de la guerre, des drames, etc. Je veux dire qu'il vit dans sa liberté, qu'il n'a pas les contraintes de l'école, qui n'a pas les contraintes absurdes du monde adulte, justement...
(1998-07-13 - France Culture - Panorama - Jacques Perry "Marin", 14'40)



#
[eurêka][formule][créage]
... on entre en contact avec quelque chose... c'est comem le toucher... c'est venu comme ça... d'où la nécessite d'une chose courte... brève...
(Guillevic ; Serge Moati - 1978-04-28 - Eugène Guillevic poète, 26'30)


#
[créage][affinité][TP][karl][ÀR]
C'est difficile de vivre, non ? Alors il y a différents recours, bien sûr. Il y a le poème, enfin. Mais il y a le poème. Le poème, je l'ai souvent, à bien des moments, [  ] considéré, vu, comme la touffe d'herbes à laquelle se raccroche le noyé.
– Mais tu te sens pas entouré de ce que tu as fait, protégé par ce que tu as fait, pris par ce que tu as fait ? Ces poèmes ne te tiennent pas chaud ?
– Non. Non. Quelquefois, un poème que j'avais oublié. "Tiens !" Enfin non. C'est pas ça. Moi ce qui me tient chaud, c'est beaucoup plus l'amitié, l'affection. Qui vient quelquefois, et même assez souvent, à travers les poèmes. Ça oui.
[  ] Non, [  ], ça aide pas à vivre. [  ] Si, [  ] c'est la chose à faire. "Poïen". [  ] C'est ça. Aller vers ça. Faire.
(Guillevic ; Serge Moati - 1975 - 1978-04-28 - Eugène Guillevic poète, 43'20)




#
[à fred]

Le dimanche 23 mai 2021 à 09:43:31 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Salut Fred, et bon anniversaire, va ! Mon vieux...

kArL
(lui, plus que vieux désormais sans que rien n'y fasse ni ne comprenne)




#
Si on m'avait donné un château, bien ruiné, bien solitaire, je l'aurais pris. J'en ai vu, comme ça. Mais non, c'était pas ma chance.
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 6'30)


#
[confluence]
Gide... "il faut être influencé !"...
Ceux qui ont peur des influences sont vraiment des médiocres. [  ] Quelqu'un qui est incpable d'admirer je ne peux pas m'intéresser à lui.
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 10'45)





#
[TP][méta]
... il faut que je note tout, tout !...
... commencement des carnets...
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 12')


#
[(p)références]
... j'ai été sauvé par Rimbaud...
... dans Baudelaire il y a beaucoup de remplissage...
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 14'30)




#
[vrac][surdouage]
Monsieur Palomar, Italo Calvino, Christophe Mileschi (trad.) :
Qu'y a-t-il de commun entre un pré, des vagues, les planètes du Système solaire, des tortues, un sein nu, une fromagerie parisienne, un gorille albinos, une pantoufle dépareillée ? Chacun de ces sujets est pour monsieur Palomar un défi à l'entendement. Chacun suscite en lui, qui les regarde attentivement et tente de les décrire, une cascade de pensées, d'associations d'idées, de questionnements qui, au bout du compte, le renvoient (et le lecteur avec lui) à notre inextinguible désir de connaître, autant qu'à notre ignorance des raisons du monde. Strictement ordonnés selon une logique explicitée par l'auteur dans une note finale, les textes s'entrecroisent, se répondent, formant un tissu chamarré où l'intelligence le dispute à la simplicité apparente, la multiplicité à la légèreté. Monsieur Palomar est l'un des tout derniers livres que Calvino a publiés de son vivant.



#
[postsexuel]
Le sein nu
Monsieur Palomar marche le long d’une plage déserte. Il rencontre de rares baigneurs. Une jeune femme est allongée sur le sable et prend le soleil les seins nus. Palomar, en homme discret, détourne son regard vers l’horizon marin. Il sait qu’en de pareilles circonstances, à l’approche d’un inconnu, les femmes souvent se hâtent de se couvrir, et cela ne lui semble pas bien : c’est dérangeant pour la baigneuse qui prenait tranquillement le soleil ; le passant se sent un gêneur ; le tabou de la nudité se trouve implicitement confirmé ; enfin, le respect des conventions à moitié est source d’insécurité et d’incohérence dans le comportement, plutôt que de liberté et de franchise.
C’est pourquoi, dès qu’il voit se profiler de loin le nuage rose bronze d’un torse nu féminin, il se hâte de détourner la tête de façon que la trajectoire de son regard reste suspendue dans le vide et témoigne de son respect courtois pour l’invisible frontière qui enveloppe les personnes.

Cependant, pense-t-il en avançant et en rendant leur liberté de mouvement à ses globes oculaires, dès que l’horizon est dégagé, ainsi faisant, j’affecte un refus de voir, c’est-à-dire que je finis moi aussi par renforcer la convention qui considère comme illicite la vue d’un sein, ou plutôt j’institue une sorte de soutien-gorge mental suspendu entre mes yeux et cette poitrine qui m’a semblé fraîche et agréable à voir, d’après ce que j’en ai entrevu aux limites de mon champ visuel. En somme, ma façon de ne pas regarder présuppose que je suis en train de songer à cette nudité, que je m’en soucie, et il y a là, au fond, une attitude rétrograde, indiscrète.
...
(Italo Calvino, Palomar (trad. Jean-Paul Manganaro, 1985), "Le sein nu")



#
["karl"]
Macron : ... carlito
(CONCOURS D'ANECDOTES vs LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, 7'50 + 17'50 + 11'
+ 29'40)



#
[(p)références]= les miennes !
– Vous lisiez quelles oeuvres de Gide [  ] ?
– Ah, j'ai toujours aimé L'Immoraliste, qui est un poème admirable.
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 39')


#
[TP][surdouage][karl]
Tout est resté inachevé, chez Sartre. Il a travaillé comme un démon/dément et tout est inachevé.
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 39'30)


#
[karl][spinoza][(p)références]
Vous savez, j'ai tout de même lu beaucoup de philosophie. Et j'ai fini par me ranger, si j'ose dire, sous la bannière de Spinoza. Vraiment, avec lui, on est en même temps libre et totalement bloqué. [  ] Par rapport au cinquième livre de L'Éthique, qui est le livre de la liberté de l'esprit. Et je crois que Spinoza est un saint, est une sorte de véritable gourou. Mais les autres philosophies...
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 46'30)
+
infra :
(Bibliothèque de poche - 1967-01-11 - Les livres de ma vie, Georges Simenon, 13')


#
[épure][neutralisage]
...
J'aime bien la sobriété.
... dédicace de simenon..« .  À André Gide qui m'a appris à simplifier. »
... Simenon est un très grand bonhomme...
... Gide l'a beaucoup lu...
Et on disait à Gide "que faut-il lire de Simenon" il disait "Tout !"...
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 50')
+
André Gide, André Thérive et Robert Brasillach sont parmi les premiers hommes de lettres à le [Georges Simenon] reconnaître comme un grand écrivain. André Gide, fasciné par la créativité de Georges Simenon qu'il avait souhaité rencontrer dès son succès policier, le questionna à maintes reprises, échangea une correspondance quasi hebdomadaire pour suivre les méandres créatifs de cet écrivain populaire et prit la surprenante manie d'annoter en marge tous ses romans, pour conclure en 1939 :
      « Simenon est un romancier de génie et le plus vraiment romancier que nous ayons dans notre littérature d'aujourd'hui. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Simenon)


#
[pour vincent][PE][âge][créage]
J'ai eu une jeunesse interminable. Je peux le dire. Et toujours je mettais la poésie au-dessus du roman. Au-dessus de n'importe quelle prose. Je n'étais pas content tant que je ne sentais pas ce niveau poétique. Et petit à petit je me suis habitué à écrire en prose. Je suis desecndu dans une espèce de carrière.
(Les hommes livres - 1989-11-27 - Henri Thomas, 8'30)


#
[à loïc]


Le dimanche 23 mai 2021 à 22:06:08 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


"la phrase finale" [sic]
"la mélancolie des sympathies" [sic]
certes
mais pour le reste, et surtout le final
(qui tendrait à m'encourager de me remettre aux formules, délaissées depuis des semaines, du moins, ah, si mon cerveau le voulait bien... Mais ne pas forcer ? Bien qu'atteint, me demande régulièrement ce qui t'occupe en ce moment, toi, dans l'après-coup. Pas le coup de mou, j'espère. De mon côté, la maladie, son essai de traitement et, à fond, un projet d'hommage à Jacques Perry, mais passons. À toi ?)
À toi,
K...

> pour loïc - Henri Thomas citant mal Flaubert mais heureusement Adamov mourant, bref, de Flaubert à la formule



#
Le dimanche 23 mai 2021 à 22:17:06 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
objet : Re: ma chanson de ce dimanche du français moyen (pour une fois ; )

Pour la curiosité, si vous y avez échappé.
Terminée deuxième de l'Eurovision hier soir. J'ai suivi car je sentais son (gros) potentiel. Racolage sur Piaf et Brel, à fond, jusque dans la mise en scène, mais malgré ça (car Piaf, moi, pas ma came du tout, mais là, elle, ça passe), la chanson me déplaît pas, la voix non plus, mais surtout le filmage final (sur elle finale), à la fois "sobre" et "puissant"...  comparé aux autres. Si vous aviez vu... Moi j'ai osé. Survoler/Survolé. Je l'attendais elle. Et ça a donné ça, et une chanson qui entête un peu, malgré le poison... du produit... racolage...
Eurovision 2021 : revivez le passage de Barbara Pravi avec sa chanson "Voilà"

+


Si, bon, elle me gave (vite), comme un gros bonbon (écoeurant), quand même, si. Non ? Mais c'est ma chanson de ce dimanche, que voulez-vous, elle "ritourne" mon cerveau... du jour...




#
[(p)références]
https://www.babelio.com/liste/2418/Georges-SIMENON-en-douze-1chefs-doeuvre
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Georges SIMENON en douze (+ 1) chefs d'oeuvre Liste créée par dourvach - 13 livres. Thèmes et genres :  Poétique des lieux ; mélancolie indicible des gens dits "ordinaires" : la magie Simenon ne se démodera jamais. Littérature ou "celle qui dure..."   1        Pietr-le-Letton Georges Simenon 40 critiques 25 citations  1931. Avec "Monsieur Gallet décédé", "Le pendu de Saint-Pholien", "Le Charretier de la Providence" et "Le chien jaune" : l'un des tout premiers "Maigret"... Ajouter à mes livres 2        La Maison du canal Georges Simenon 12 critiques 5 citations  1933. Un chef d'oeuvre insurpassable... et presque inclassable. Poétique de pluie fine et d'odeurs d'eaux stagnantes. Ajouter à mes livres 3        Les Gens d'en face Georges Simenon 9 critiques 7 citations  1933 ou l'existentialisme avant la lettre... Sur les bords de la Mer Noire, "être nulle part", c'est ici ! Ajouter à mes livres 4        Les Demoiselles de Concarneau Georges Simenon 20 critiques 18 citations  1936. Drame et culpabilité pour un impossible rachat ? Une aventure existentielle... Ajouter à mes livres 5        L'Assassin Georges Simenon 2 critiques 3 citations  1937. L'humain dans tous ses mystères... L'intériorité dans tous ses mouvements de fuite. Ajouter à mes livres 6        La Marie du port Georges Simenon 5 critiques 3 citations  1938. La rencontre d'Henri Chatelard (venu de "la ville") et de la jeune Marie, serveuse... Port-en-Bessin-Huppain et son Café : juste face au Bassin où les chalutiers partent "en fonction des marées"... le jour ou la nuit, cela dépend... Simenon romantique. Ajouter à mes livres 7        Chez Krull Georges Simenon 3 critiques 31 citations  1939 ou comment un cadre de vie, banal et quotidien, devient souricière pour un petit groupe d'humains... Une oeuvre dont la force dramatique (jusqu'à l'insoutenable) est proche de celle - indicible - du poignant témoignage de Wladyslaw Szpilman , "Le pianiste"... Ajouter à mes livres 8        Le Bourgmestre de Furnes Georges Simenon 18 critiques 16 citations  1939 : humanité et brumes épaisses sous le beffroi... Pourquoi vivre ? Proche de l'art de Stefan Zweig pour "La pitié dangereuse"... dont il est quasi-contemporain. Ajouter à mes livres 9        Il pleut bergère Georges Simenon 2 critiques 2 citations  1941. Un roman court, dense, normand et poignant -- d'une intense poésie de pluie. Ajouter à mes livres 10        La veuve Couderc Georges Simenon 14 critiques 8 citations  1942. Sur les bords d'un canal, le destin prend parfois la figure d'un ex-prisonnier... Oeuvre littéraire inoubliable : l'art "total" de Simenon. Ajouter à mes livres 11        Le train Georges Simenon 22 critiques 13 citations  1961. Une odyssée existentialiste durant la seconde guerre : vertiges de l'imprévu en chaque instant... Une extraordinaire épopée intimiste. Ajouter à mes livres 12        Betty Georges Simenon 4 critiques 6 citations  1961. Formidable étude psychologique. Nous suivons un processus autothérapeutique, heure après heure et en mode systémique. Magnifique "Betty" ! Ajouter à mes livres 13        La Disparition d'Odile Georges Simenon 2 critiques 1 citation  1971. Un des derniers chefs d'oeuvres de Simenon : l'affection d'un frère pour sa soeur saura-elle éviter un suicide ? Empathie et Littérature, quel beau couple !


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[brachy-logique][EE][épure]
À la différence de beaucoup d’auteurs d’aujourd’hui qui essayent de construire une intrigue la plus complexe possible, comme un jeu d’échecs, Simenon propose souvent une intrigue simple, mais un décor et des personnages forts, un héros attachant d’humanité, obligé d’aller au bout de lui-même, de sa logique.
 Le message de Simenon est complexe et ambigu : ni coupables, ni innocents, mais des culpabilités qui s’engendrent et se détruisent dans une chaîne sans fin. Les romans de l’écrivain plongent surtout le lecteur dans un monde riche de formes, de couleurs, de senteurs, de bruits, de saveurs et de sensations tactiles ; on y entre dès la première phrase…
[  ]
    La presse rapproche souvent Simenon de Balzac, mais ce cliché éculé, rejeté par le romancier lui-même, vient d'une citation invérifiable de Marcel Aymé qui aurait dit : « Simenon, c’est Balzac, sans les longueurs. »
Alain Bertrand, de son côté a dit de Simenon : « [Il] exprime peu pour sous-entendre beaucoup : nivelée jusqu'à l'indigence, sa prose gagne en suggestion ce qu'elle perd en expression. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Simenon)
+
infra :
Félicien Marceau définissait le héros simenonien en disant : "c'est l'homme des cavernes, plsuquelques névrose." Bon, c'ets une jolie formule. Non, mais c'est très vrai, comme formule. Simenon, lui, disait : mon héros, c'est un homme que je saisis au moment où il va passer la ligne. Aller au delà de lui-même.
(Pierre Assoulne ; Bouillon de culture - 1992-09-13 - Spécial Georges Simenon, 43'50)











2021 05 24


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[lecture][-',-]
...
(Portrait souvenir - 1963-12-07 - Georges Simenon et sa notion de bonheur parfait)

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[fragmentage][ARG]
... métaphysique éclatée...
... rassemblement de ces bribes... l'ensemble nous ne pouvons pas le voir... que des faits divers... j'ai pris un espace dans lequel toute l'histoire pouvait rentrer... passé présent avenir... totalisation des choses à l'intérieur d'un espace mental... nous avons besoin de cette ouverture vers autre chose...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 2'30)



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[amateurage][créage][DE]
Autrefois on était des militants de la littérature... je me considère comem un amateur... pas un professionnel dans l'écriture... écrire et faire autre chose après...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 8')


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[postmoderne][multimédia][lecture]
... nouvelle génération.. refuse les formes traditionnelle d'écriture... lisent les anciens grâce aux livres de poche... il lisent tout... s'accapare tout... qu'on ne leur imposent pas ce capital de culture... veulent être libres autonomes vis-à-vis de ce capital... contre... contre ce langage... avant-garde n'existe plus en littérature ni dans les arts. Nous sommes allés au delà.
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 9'30)

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[postmoderne][multimédia][amateurage]
comprendre qu'écrire c'est important et à la fois pas important... que tout le monde puisse écrire... il y a bien des peintres du dimanche...
...
utiliser tous les médias... la création ets partout... important, c'est de créer... le livre pas plus important... formidable si l'écrivainb pouvait faire de la peinture... chanter... faire de la pop muisque... dessiner... faire des films... faut être dans cet état de disponibilité pour inventer... donner aux gens à voir autre chose que ce qui est, un ailleurs... que chacun ait son arrière-paysage.. où chacun puissese former, se re-former... il faut pas vivre à plat !...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 18'30)


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[TP][vrac][fragmentisme][multimédia]=[MM][potsmoderne]=[PM]
... une journée... pleine de trous... on vit dans un puzzle... restituer ces débris... dans un livre dans lequel nous mettons tout... aujourd'hui trop d'événements... comment rassembler.. prendre du champ, du large... tous les moyens audiovisuels pulsent notre sensibilité... il faut que le monde entre chez nous... monde contemporain... nous somme sdans une décharge publique... les gens veulent tout vivre...
je pense qu'on peut se passer de la philosophie... – non, au contraire... aujourd'hui on déverse des poubelles sur la tête des philosophes...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 13')

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[défausophie][autophilosophe][philosophie]
je pense qu'on peut se passer de la philosophie...
– non, au contraire...
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 17')

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[brachy-logique][créage][perfectionnage]
... choix de faire des livres ou faire un oeuvre... donc possibilité d'échec dans un livre... l'écrivain n'a qu'un seul livre. Et au fond tous les livres qu'il écrit, c'est pour arriver à ce livre-modèle qu'il porte en lui et qui [  ] sera peut-être achevé ou peut-être inachevé.
(RDF-ORTF - Le Fond et la forme - 1970-02-19 - Tête à tête avec Jean Cayrol (histoire d'une prairie), 18')



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[//]
Alain Marchenay // Georges Simenon (Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon)




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[intelligence–[axio-logique]
– Personne comprendrait.
– Personne comprenait jamais.
(La Veuve Couderc [film], bande-annonce)


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[méta][TP][épure][minimalisme]
Chacun son mystère, son mirage. son « Ravenala », enfin, cet arbre exotique dont il faut bien se contenter de contempler les feuilles, puisqu`on ne peut les emporter pour les insérer entre deux cartons.
(François Cruciani, Var Matin République, 30 mai 76, à propos de Le Ravenal ou l'arbre du voyageur, de Jacques Perry)


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[ÀR]
«Comment est-il possible, demande le narrateur à sa mère, qu'un homme et une femme se satisfassent toute une vie ? » Alors Sandrine, la taciturne, réfléchit et répond ; « Quand le mystère demeure ». ll me semble que cette reponse peut s'appliquer non seulement aux deux époux. mais à tous les membres' de la famille, narrateur compris.
(François Cruciani, Var Matin République, 30 mai 76, à propos de Le Ravenal ou l'arbre du voyageur, de Jacques Perry)


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[goût][-',-][karl][(p)références][pour margaux]

« J'ai toujours adoré les forêts, et elles m'ont toujours fait éprouver un grand sentiment d'angoisse. J'aime les traverses, mais si on me proposait de vivre dans une maison comme la maison forestière de mon Iivre, je n'accepterais pas. Ma demeure idéale serait bâtie à l'orée d'une forêt avec, devant, une immense prairie qui descendrait jusqu'à la mer. Non loin de là, des montagnes... Malheureusement, tout cela me confinerait à la Cordillère de Andes ! »
(Jacques Perry ; cité par Gilles Dutreix, Nice-Matin, 2 mai 76, à propos de Le Ravenala...)


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[âge][karl][TP][DTO]
L'un des secrets, c'est de ne pas perdre le contact, de ne pas s'accepter comme adulte complet.
(Jacques Perry ; cité par Gilles Dutreix, Nice-Matin, 2 mai 76, à propos de Le Ravenala...)


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[politique][ÀR]
« Ce livre n'est pas idéaliste. Je propose un modèle de famille [:] le père, la mère, les enfants vivent chacun leur vie sans peser sur la vie d'autrui. Ils sont un peu et en même temps très ouverts les uns envers les autres. »
(Jacques Perry ; cité par Gilles Dutreix, Nice-Matin, 2 mai 76, à propos de Le Ravenala...)


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[autophilosophe][
ce qui l'intéresse c'est... l'homme nu... l'homme de partout...
Il est arrivé à une conclusion assez lucide et assez intéressante, [  ] c'est que, de par le monde, les hommes sont frères mais les hommes ne sont pas fraternels.
(Michel Carly ;  La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly), 4')
+
... le fond de l'homme est le même partout... mais homme français...
(Georges Simenon (archive) ;  La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly), 34'30)
+
(Georges Simenon (archive) ; La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 15')


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[mère][pour vincent]
manque d'amour de la mère... pour Simenon...
(Michel Carly ; La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly) ± 17' + 19'30)
+
(Bouillon de culture - 1992-09-13 - Spécial Georges Simenon, ± 33')
+
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 28')
+
//
[mère]
pour Henri Thomas...
pour Guillevic...



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[asymptote][créage][autophilosophe]
... en créant son personnage de maigret plus âgé, plus mûr que lui... il a créé un peu comme un idéal pour lui... atteindre ce qu'il est, son état d'humanité
(Michel Carly ; La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly), 27'45)
+
... maigret, c'est la force tranquille...
(Michel Carly ; La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly), 41'50)


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[père]
... socialiste... mon père, c'était la bonté...
(Françoise Fabian ; France 2 - 20h30 le dimanche, 9')
+
... mon père... égal avec tous...
m'a inspiré des traits de maigret
(Georges Simenon (archive) ;  La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly), ?')



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[anaxio-logique]
Comprendre et ne pas juger. C'était aussi en quelque sorte la devise du commissaire Maigret.
(Bernard Pivot ; Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 0')
+
... ne pas juger...
(La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly), ?')
+
Comprendre et ne pas juger.
... essayé de l'appliquer... lui pas tjs mais Maigret, oui...
(La Compagnie des auteurs - 14.03.2018 - Georges Simenon (3/4) : Simenon sensible, 15'45)

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[brachy-logique]
Tolstoï... guerre et paix... morceau de bravoure... 3000 pages... mais La mort d'Ivan Ilitch, à mon avis est un des plus grands joyaux de la littérature universelle de tous les temps, il n'y a que 45 pages... autre de ses nouvelles... maître et serviteur ... ces deux nouvelles suffirait à sa gloire...
(Bibliothèque de poche - 1967-01-11 - Les livres de ma vie, Georges Simenon, 4'30)



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[à david][mort][EMI]
Le cordonnier... Cancérologue atteint d'un cancer en phase quasi terminale, à l'entendre, et qui fait ses adieux... en fanfare – on... ?
>
Professeur Axel Kahn : "Mort ou pas mort, j’ai été intensément heureux"
> Axel Kahn atteint du cancer : vivre jusqu'au bout - C à Vous - 17/05/2021
+
David :
Rien après la mort, selon lui.
+
Oui, j'ai noté... Qu'il était complètement à côté, oui. Et pas que là-dessus. Déjà, le gars spécialiste d'une maladie qu'on guérit pas vraiment, et qui finit lui-même... Bref. Le médecin et mec on ne peut plus conventionnel. Ça lui fera drôle une fois de l'autre côté, d'avoir été si étroit toute sa vie.
+
Et "d'après lui", oui, contre des millions et millions d'autres, qui, eux, l'ont vécu. En ont vécu l'entrée. Et reviennent tous absolument convaincus... de la suite. Et plus aucune peur, aucune angoisse, aucune appréhension à son égard. "Choisis ton camp, camarade", sur la camarde.



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[pionnier][âge]
... aux états-unis... il comprend qu'il est dans l'avenir du monde...
(Michel Carly ; La Compagnie des auteurs - 12.03.2018 - Georges Simenon (1/4) : Une succession de cercles (avec Michel Carly), ± 50')



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[brut][affinité]
J'aime mieux être critiqué, même être détesté pour ce que je suis vraiment, que d'être aimé ou admiré pour ce que je ne suis pas.
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 21'30)


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[ÀR]
... amour-passion c'est une maladie... peut rendre fou... ça vous échappe... crimes passionnels...
... puis l'amour véritable... et le nôtre aussi charnel que spirituel etc. ... à côté de mes aventures... et sous le même toit... et au bordel...
.. plus de colère depuis 20 ans... depuis elle/Thérésa...
... femme jalouse... c'est cette fille-là ou moi...
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 27' + 29'45' + 38' + 39'30)


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[prosexuel]
... l'homme aux 10 000 femmes... c'est un besoin... il y a des gens qui en ont besoin... frôlement sur quai du tramway... érection... direct au bordel...
... et c'est malheureux... plein de femmes que je n'aurai pas...
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 34' + 36')
+
// Henri Thomas... (avec Chancel)


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[karl][autophilosophe]
J'ai un trait de caractère que je connais bien, c'est que je suis une sorte de Saint-Bernard : j'essaye toujours d'aider quelqu'un.
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 36'45)


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[féminisme][âge]
... à l'époque qui n'était pas la nôtre... pas la même mentalité vis-à-vis des femmes... aujourd'hui ça me paraît monstrueux... mon comportement était normal selon es idées de l'époque...
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 41'15)


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[reine][prince][L.]
couple parfait... la femme de Chaplin... s'il l'avait pas épousée, c'était moi... elle était comme thérésa ma femme actuelle... elle était en union parfaite, en synchronisation avec lui et il était pas facile...
... je n'ai jamais couché avec la femme d'un ami...
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 42')

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[âge][créage][DE][pour vincent]
... je revois en images, tout... pas la mémoire pour le reste... pareil dans mes romans... je n'ai jamais inventé un décor... une atmosphère... c'est de mémoire...
... pour m'endormir le soir je me fais mon petit cinéma...
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 44'30)


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[DE][repos]
Parce que J'ai toujours fait la sieste. Parce que c'est un gain de temps. On fait deux journées au lieu d'une.
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 45')


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[méta][surdouage][karl][TP]![autophilosophe][créage]
Parce que je voudrais connaître tout. Connaître le monde entier, vous comprenez ? [  ] C'est pas pour rien que j'ai eu 33 domiciles. [ ] C'est que je voulais toujours connaître autre chose. J'ai cherché l'Homme. Au fond, j'étais à la recherche de l'Homme. [  ] C'est une curiosité. Et tout ça, ça s'est emmagasiné, comme sur une pellicule, si je puis dire. [  ] Mais je ne fuyais pas. [  ] Non, je partais par curiosité.
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 45'30)
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mondain... pendant deux ans...
Parce que je voulais connaître l'homme. J'ai fait la chasse à l'homme toute ma vie, savoir ce qu'était l'homme. Donc toutes les classes, toutes les catégories d'hommes. Et pour les connaître, il ne s'agit pas seulement de lire les journaux ou de les voir de loin, il faut faire partie du groupe. Eh bien, j'ai fait partie du groupe, du tout Paris, pendant deux ans. Et j'étais en habit tous les soirs, et j'allais aux premières, et au dîners de premières, et aux soupers de premières, etc.
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 1:06'40)



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[JP][ascèse][créage]
Je faisais presque le contrepoint de ce qui m'arrivait. Au lieu de raconter le drame que je vivais, j'en racontais un tot diférent, et beaucoup moins dramatique. Mais j'avais besoin d'écrire qqch. Plus je vivais une période dramatique, plus j'avais besoin d'écrire.
– Quand vous écrivez, par exemple, Le Petit saint, qui est un roman optimiste...
– Ah, c'est mon [roman] préféré, c'est celui que j'aime le mieux.
– Là, vous êtes dans quel état pstchologique ?
– Ah bah là j'étais dans un état psychologique plein de couleurs, plein de... C'était un Paris que j'adorais... [  ]
C'est que quand je vivais une vie dramatique ou pénible, j'étais beaucoup plus tenter d'écrire qu'à des autres moments. Autrement dit, je me réfugiais dans le roman. Donc le roman était dans une tout autre atmosphère que la vie que je menais.
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 1:00'30)
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Le Petit Saint est un roman belge de Georges Simenon, paru en 1965 aux Presses de la Cité. [// Vie d'un païen, 1965 !]
Louis Cuchas est l'avant-dernier d'une famille de six enfants. Nés de pères différents, rien ne les rapproche, sinon le toit qui les abrite dans une promiscuité où le vice lui-même n'a plus de nom. Leur mère, partagée entre ses amants successifs et sa charrette de marchande des quatre-saisons, n'a guère le temps de s'en occuper. C'est parmi les petites gens du quartier populeux de la rue Mouffetard que Louis laisse le monde venir à lui, enregistrant sons, couleurs, images, sensations, sous la protection de sa mère, dont il est le préféré. À l'école, il s'isole, et son regard pétillant excelle à saisir les choses comme les gens. Le surnom de « Petit Saint » que lui ont donné ses condisciples a rapidement gagné les Halles où, à sa demande, il accompagne sa mère chaque matin, avant l'aube.
  Ses frères et sœurs vont déserter un à un le logis familial, Gabrielle ne reçoit plus d'hommes, Louis grandit. Il a quitté l'école et travaille la nuit aux Halles, mais il reste toujours le petit garçon aimable et pudique, avec son visage de fillette encadré de boucles délicates.
  Un jour, il se découvre une grande passion, la peinture. Désormais, il ne vivra plus que pour elle, s'efforçant de traduire à sa manière, dans la juxtaposition de couleurs pures, ce qu'il a accumulé en lui depuis vingt ans. C'est l'éclosion à une vie nouvelle qui le fascine, malgré les jours difficiles, et, en même temps, la première expérience amoureuse. Il déménage, quittant la rue de son enfance et sa mère qu'il aimera toujours tendrement. Ses toiles se vendent, sa popularité naît et croît grâce à son ami, Suard, qui a encouragé ses débuts. Mais peu soucieux d'argent et de gloire, il restera Louis, le mystérieux petit garçon à la fois proche et lointain – dont la renommée, auréolée de légende, fera plus tard un artiste célèbre.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Petit_Saint_(roman))

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[brut][anaxio-logique]
Il n'y a pas de morale. Parce que je ne crois pas à la morale. La morale, c'est d'être sincère. Tout simplement.
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 1:05'30)

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[politique][JP]
... il n'y a plus de liberté...
... si vous aviez vu les tribus...
(Apostrophes - 1981-11-27 - Georges Simenon, 1:06')


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["temps perdu"][TP]
Et tant pis si je perds mon temps.
(Michel Jonasz, Je voulais te dire que je t'attends)
+
« Je voulais te dire que je t'attends
Et tant pis si je perds mon temps
Je t'attends, je t'attends tout le temps
Sans me décourager pourtant
Comme quelqu'un qui n'a plus personne
S'endort près de son téléphone
Et sourit quand on le réveille
Mais ce n'était que le soleil »



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[(p)références]
... époque où j'étais plngé... dans la philosopie des siècles derniers... ça n'a pas duré... Kierkegaard m'a le plus frappé... et surtout Nietzsche... dévoré... que j'ai annoté... outrecuidance...
(Bibliothèque de poche - 1967-01-11 - Les livres de ma vie, Georges Simenon, 13')
> pour judicaël - Georges Simenon, m'ont le plus frappé Kierkagaard et surtout Nietzsche
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infra :
(Figures (Jacques Chancel) - 1989-10-11 - Henri Thomas, 46'30)


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[méta]![lecture][PM][multimédia]
Il faut vous dire que : je peux lire n'importe quoi, la dernière parge d'un journal, les petites annonces me passionnent énormément. [  ] Il y a du plaisir à tout lire, n'est-ce pas. Alors, en réalité, je ne dirais pas que je suis anti-littéraire, ce serait beaucoup dire, mais enfin, je ne lis pas seulement pour la valeur littéraire d'un livre. Je lis tout ce qui m'apporter, même à simple titre de curiosité. [  ] Tout peut m'intéresser. Alors, au fur et à mesure de ma vie... Tenez, par exemple, j'ai lu tout Escoffier. C'ets pour ça que je m'y connais assez bien en cuisine...
[  ]
Les petites annonces sont passionnantes. Enfin, ça, nous sommes loin du livre et de la littérature mais enfin, on n'en est pas si loin que ça. C'est pour vous expliquer qu'au fond le livre, tel qu'on le conçoit, ou la littérature telle qu'on la conçoit ne constitue pas tout mon horizon lecture, enfin.
– Et on aurait tort de séparer la lecture de la vie.
– C'est cela.
...
... mes grandes découvertes, c'est dans la vie...
(Bibliothèque de poche - 1967-01-11 - Les livres de ma vie, Georges Simenon, 16')

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À l'origine de la simplification des menus et de la cuisine légère, il y a un homme : Auguste Escoffier (1846-1935). Premier cuisinier, nommé officier de la Légion d'honneur pour avoir été ambassadeur de la gastronomie française à travers le monde, il est le précurseur de la cuisine moderne, et tous les chefs d'aujourd'hui reconnaissent ce qu'ils doivent à son œuvre. Le Guide culinaire reste l'ouvrage de référence pour tous les cuisiniers, qu'ils soient novices ou avertis, mais il est également une incomparable source de découvertes savoureuses pour l'amateur. Aide-mémoire pratique, il comprend plus de 5 000 recettes, des sauces aux hors-d'œuvre, des entremets aux pâtés et terrines, des rôtis aux potages, sans oublier les desserts, les compotes, les confitures et même les sandwichs. Il permet à tous de cuisiner en toute simplicité une multitude de plats. Publié ici dans sa version intégrale, ce qui fut l'un des grands best-sellers du XXe siècle révèle l'intime conviction de ce maître de la gastronomie : la cuisine est et ne cessera jamais d'être un art.
(https://www.amazon.fr/dp/B01C3LWGAU/ref=dp-kindle-redirect?_encoding=UTF8&btkr=1)


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[vrac][intelligence][zen][-',-]
Tout cela s`etait enregistré pêle-mêle. Louis n'avait jamais l`air d`écouter. Des voix lui parvenaient, avec toujours, surtout l'été, quand les deux fenêtres, celle de la cuisine et celle de la chambre, étaient ouvertes, le vacarme de la rue.
– Celui-là, il ne s`intéresse à rien.
C`était peut-être vrai. Certaines phrases, cependant, certaines intonations, se casaient dans sa mémoire, sans qu'il se préoccupât de les mettre en ordre, de les rapprocher les unes des autres, d`essayer de comprendre.
– Et pourtant, il a l'air intelligent...
À cause de son sourire, vraisemblablement, un sourire doux, sans ironie, sans méchanceté, sans agressivité, que quelqu`un compara un jour au sourire de saint Médard, dont l'église se dressait au bas de la rue.
ll était heureux. Il regardait. Il allait de découverte en découverte mais, au contraire de Vladimir, il ne s`efforçait pas de comprendre. Cela lui suffisait de contempler une mouche sur le mur de plâtre, ou des gouttes d`eau qui roulaient sur la vitre. Certaines gouttes d'eau, par exemple, plus grosses et plus troubles, rattrapaient les autres en coupant au court au lieu de zigzaguer. Parfois, cela durait des heures, avec, pour fond, l`énorme botte rouge à pompon doré qui servait d'enseigne au marchand de chaussures d`en face.
(Georges Simenon, Le petit saint, chp 1, 26' / Googlebook)

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#
[JP][zen]
Anne-Elisabeth Lemoine – Et Quentin Dupieux aime les cons ?
Adèle Exarchopoulos – Bah, je pense qu'il célèbre... c'est pas vraiment des cons... il célèbre l'amitié, la pureté, l'innocence, [ ] quelque chose de très innocent mais du coup hyper lumineux, hyper jouissif. Et c'est aussi simple que ça.
[  ]
AE Lemoine – Non, mais c'est vrai qu'on est plus heureux quand on est con. C'est ce que pense Quentin Dupieux. Parce que c'est difficile d'être conscient dans l'époque dans laquelle on vit.
[  ]
Pierre Lescure – C'est aussi un amoureux du premier degré.
[  ]
 David Marsais – C'est vrai que quand on est comédien, on a tendance à vouloir intellectualiser son rôle,  ais Quentin a un monde qui ne respecte que ses règles, donc ça sert à rien d'essayer de comprendre. Nous, il nous disait simplement : bah non, tu trouves une mouche et tu as faim, donc tu veux la dresser pour gagner de l'argent... et manger.
Grégoire Ludig – C'est primaire.
AEL – Ouais ouais, c'est ça.
(C à vous - Mandibules : quand Adèle rencontre le Palmashow - C à Vous - 12/05/2021, 2'30)
+
#
Et là, en fait, c'est un film extrêmement simple, très récréatif. D'ailleurs beaucoup moins tourmenté, beaucoup moins anxieux que ses films précédents, parce qu'en général c'était quand même assez glauques, finalement, les films de Dupieux. Et du coup, je trouve qu'on retrouve quelque chose de ses premiers films, c'est-à-dire cette impression que l'idiotie ou effectivement la bêtise sont une sorte de convention qui permet au film d'être ouvert à tous les horizons. C'est-à-dire de permettre absolument tout sans que rien ne fasse vraiment événement. Il y a quelque chose qui va de soi, dans le film, et ça, je trouve ça assez beau... [  ] Je trouve que c'est un film très très plaisant.
[  ]
Et en mettant un petit peu le frein sur la dimension anxieuse de son cinéma, il s'ouvre à quelque chose qui est de l'ordre de la camaraderie et de l'amitié, que je trouve très beau dans le film. C'est vraiment un beau couple d'amis, de personnages amis.
(Jérôme Momcilovic ; France Culture - La Critique - 21/05/2021 - Cinéma : "Mandibules" de Quentin Dupieux et "ADN" de Maïwenn (avec Jérôme Momcilovic, Charlotte Garson), 7' + 12'45)



#
[EE][neutralisage]
... dans le retrait... et qui amène aussi avec lui tout un cinéma anti-naturaliste, donc anti-hystérique...
(France Culture - La Critique - 21/05/2021 - Cinéma : "Mandibules" de Quentin Dupieux et "ADN" de Maïwenn (avec Jérôme Momcilovic, Charlotte Garson), 25'50)


#
Elle – Tu te rappelles de notre petite histoire  quand même ? Complètement foireuse. la première fois tu avais joui en... 2 secondes.
Lui – Ah ouais ! Ouais, toi aussi, ouais.
– Hahaha ! Non. Ah non, carrément pas.
– Non ?
(Mandibules [film], 38')


#
[à romain]

Le lundi 24 mai 2021 à 20:21:52 UTC+2, Romain  a écrit :


Avant tout, our ne pas multiplier les malentendus, sache que j'ai trouvé sur z-lib (pourquoi m'avait-il d'abord échappé?) le Marcel Proust - Mélanges de Roland Barthes.  Il a rejoint mon dossier Barthes.
Et aussi, à tout hasard, parce que je m'étonne d'entendre tous mes copains parmi les plus intellos tenir le daim pour un chef d'oeuvre, j'aimerais le voir mais ni Elise ni moi ne parvenons à le trouver en ligne. Toi qui es si bon  ce jeu-là, tu as peut-être une piste. Rien ne presse. Merci d'avance.


+

Le lundi 24 mai 2021 à 21:29:01 UTC+2, karl  a écrit :



Tiens, je connaissais pas l'existence de « Marcel Proust, Mélanges de Roland Barthes ». C'est inédit, ça. Mais, te voilà encore à esquiver un peu le Barthes-Barthes, du coup. Mais bon, si ça te fait une porte d'entrer... Qui sait...
Le Daim, je crois que je l'ai, mais n'ai pas réussi à le voir, pas trop tenté, comme je le dis sur LSP. Je sais pas qui sont tes copains, et s'ils connaissent vraiment l'oeuvre entière de Quentin Dupieux (comme je la connais), mais selon mes copains à moi, et d'abord mon flair et enfin les critiques, c'est peut-être précisément le moins réussi de ses films. Mais bon... Quant à vous le fournir, je fatigue un peu et surtout ma connexion, tu sais... Et la limite WeTransfer. Si je suis fort à ce jeu-là, il vous manque de pas l'être assez, j'avoue. Vous apprendriez un peu la technique de téléchargement, au moins, je pourrais encore vous renvoyer vers des liens, comme j'ai essayé de faire, mais vous savez pas faire. Je peux pas uploader comme ça à chaque fois, tu sais, avec ma pauvre connexion, et tout simplement le poids des films en général, qui dépasse la limite WeTransfer version gratuite. Ceux que j'ai pu vous envoyer jusqu'ici, un peu dans le demi silence retour, d'ailleurs, c'est parce qu'ils étaient exceptionnellement assez légers. Mais c'est vraiment de l'exception. Donc il faudrait vous déshabituer à mes services totaux, royaux, et vous habituer plutôt à savoir faire ? Ce serait beaucoup plus simple et léger. En tout cas pour moi. Haha. Tu crois pas ?

+


Le lundi 24 mai 2021 à 21:35:07 UTC+2, Romain  a écrit :


Si si.



#
[-',-][nuit]
C'est le noir que j'aime au cinéma et pas le film, ce noir où l'on est chez soi ; ça fait nuit artificielle ;
(Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres, p 96)


#
Les îles Logoden sont deux petites îles du Golfe du Morbihan, en face d'Arradon (Morbihan, Bretagne).
[  ]
Le nom semble être dérivé du mot breton logod qui signifie « les souris ». Logodenn est la forme singulative de logod dont l'équivalent français est "une souris". Il y a deux îles Logoden : La grande et la petite.
En 1979, c'est un des lieux de tournage du film Mon oncle d'Amérique d'Alain Resnais.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Eles_Logoden)
+
Logoden signifie "souris", comme les cobayes que l'on observe dans le film d'Alain Resnais. Comme le réalisateur a lui aussi grandi dans le Morbihan, à Vannes, ce n'est probablement pas fortuit.
(http://cavesdumajestic.canalblog.com/archives/2014/03/13/29429409.html)



#
Karl :
Le nouveau Quentin Dupieux ! (a l'air mieux que le précédent, que j'ai même pas eu trop envie de voir. Mais celui-ci...)
Mandibules
[  ]
En tout cas, je viens de le voir. Et deuxième partie meilleure que la première, je trouve. (Avec quand même un air de Breaking Bad dans la première, haha...) Et la fin (ne serait-ce qu'une scène de 3 secondes) pourrait rappeler peut-être quelque chose au Judicaël Johannes d'hier ; )
+
 Les Inrockuptibles par Bruno Deruisseau
Aussi léger et bienfaisant qu’une brise estivale, Mandibules est un conte d’été en forme d’éloge de la candeur.
 Télé Loisirs par Claire Picard
 En maître de l'absurde, Quentin Dupieux signe une nouvelle bizarrerie, indolente et parfois très drôle, dont il a le secret. Mention spéciale à Adèle Exarchopoulos, qui dévoile une veine comique insoupçonnée.
 Ecran Large par Simon Riaux
Après une première moitié laborieuse, où la petite musique tarée de Dupieux peine à trouver sa cadence, le film s'éveille soudain quand sa dimension chorale vire au concerto pour tronçonneuse.
(https://www.allocine.fr/film/fichefilm-274531/critiques/presse/)
+
#
[no effort][zen][vocabulaire]
indolence


#
[formule][brachy-logique][EE]
Félicien Marceau définissait le héros simenonien en disant : "c'est l'homme des cavernes, plsuquelques névrose." Bon, c'ets une jolie formule. Non, mais c'est très vrai, comme formule. Simenon, lui, disait : mon héros, c'est un homme que je saisis au moment où il va passer la ligne. Aller au delà de lui-même.
(Pierre Assoulne ; Bouillon de culture - 1992-09-13 - Spécial Georges Simenon, 43'50)
+
infra :
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Simenon)


















2021 05 25


#
[TP]["temps perdu"]
« J’aime que Picasso ait parlé non pas du « Temps perdu ou retrouvé », mais du « Temps à découvrir ». Et aussi : « Tout ce que j’ai jamais fait a été fait pour le présent, et dans l’espoir que cela reste toujours dans le présent... »
 Et aussi : « L’art des Grecs, des Egyptiens, et des grands peintres qui ont vécu à d’autres époques, n’est pas un art du passé ; peut-être est-il plus vivant aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été. » (Je souligne.)
Et aussi : « La jeunesse n’a pas d’âge... Il y a des jeunes aujourd’hui qui font plus vieux que certains artistes morts il y a plusieurs siècles. »
L’Eternel Présent, donc.
(Philippe Sollers, Un vrai roman : Mémoires)



#
Qu'est-ce que c'est qu'écrire, c'est donner un corps à ce qu'on a en soi.
(RTF -ORTF - Lire - 1967-03-17 - Jean Cayrol, "je vivrai l'amour des autres", 16')


#
(AF)!
[méta][multimédia][otteur]
...
(RTF-ORTF - Le temps de lire - 1970-01-29 - Jean Cayrol, Histoire d'une prairie (39'), 39'30)
+
... très souvent les phrases ne sont pas de moi...
(RTF-ORTF - Le temps de lire - 1970-01-29 - Jean Cayrol, Histoire d'une prairie (39'), 44')


#
[JP][symplicité][EMI][mort]
La mort, pour moi, n'existe pas. Ce que je voudrais être, c'est un homme très primitif. Enfin, j'ai une très grande admiration pour les êtres primitifs. [  ] Pour moi, dans le monde, la solitude n'existe pas, c'est plein de mondes. Je n'ai pas la sensation, la notion de la vie ou de la mort, j'ai l'impression qu'il y a un ensemble de tout.
(RTF-ORTF - Le temps de lire - 1970-01-29 - Jean Cayrol, Histoire d'une prairie (39'), 42'30


#<
fast(e) food


#
[otteur][otto][HN]
...
On copie la rédaction les uns sur les autres. Mais chacun comprend à sa façon les idées qu'il emprunte : il suffit de changer une image, d'ajouter une rature.
(Jean Cayrol, Histoire d'une prairie, p.6)


#
[DE]
– Vous voulez du sucre ?
– Non ! Merci.
(Le Daim [film], 6'45)


#
[objoie]![TP]
...
[  ]
Non seulement vous venez d'acquérir le blouson de vos rêves, mais en bonus vous recevez ce camescope numérique quasi neuf.
(Le Daim [film], 6'50 + 8'40)
+
#
[objoie]
Lui, à son blouson – Je sens qu'on va faire une belle équipe tous les deux.
(Le Daim [film], 18'40)
+
Elle – ... le vrai sujet c'est le blouson... le fait qu'on porte tous une coquille pour se cacher. Qqch qui nous protège du monde extérieur.
(Le Daim [film], 45')
+
infra :
... mon veston neuf...
(Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres, 1, #15'30)
+
... son vieux pardessus...
... ça le protège non seulement contre le froid mais contre la vie ; [  ] Il fait partie de sa personnalité, le fait ce qu'il est.
(Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres, 2, #1:56')



#
[TP]!![DTO]
A – Et "il" fait quoi quand la vie, [  ] ?
B – Là je suis au bar, je bois tranquille un verre...
– Non mais je veux dire : comme métier, il fait quoi ?
– Je... euh...
– Tu veux pas en parler ?
– Si si. Si si, bien sûr. Je suis... cinéaste.
– Ah ?
C – Et là vous êtes en tournage, du coup ?
– Ouais, possible, ouais. Carrément possible, ça.
C – C'est cool.
[  ]
A – Bah, tu as pas l'air d'être dans le vrai cinéma, quoi.
(Le Daim [film], 15'40)
+
...
(Le Daim [film], 26')
+
... (il sort son camescope)...
– ... c'est pour le casting...
– non non c'est le tournage là
...
c'est pas un peu bizarre comme film ?
... non, c'est génial...
(Le Daim [film], 39'30)
+
[brut][TP]
j'adore...
C'est comme un faux documentaire, un peu. Il y a un truc sauvage hyper intéressant, j suis à fond dedans...
(Le Daim [film], 44'30)
+
– Pourquoi vous me filmez, là ? C'est quoi, ce plan ?
– Bah, c'est mon métier.
– Ah oui ? Filmer les gens qui ont pas envie d'être filmés ? C'est quoi comem métier exactement ?
– Ça s'appelle faire un film.
– Ça s'appelle surtout faire chier le monde, là. Allez, arrête [  ]
(Le Daim [film], 46'50)
+
[otto karl]![TP][otto]
Georges – ... je suis tout seul pour la partie filmage...
Denise – ... parce que je fais du montage, en fait. ... mais ma vraie passion c'est le montage, ouais, carrément. Tu sais ce que je fais ? Je m'amuse à reonter des films qui existent déjà, et comme ça je change l'histoire. Et ça c'est cool.
(Le Daim [film], 24'15)
+
... t'as pas de producteurs... t'es juste un mec tout seul...
... ouais je suis tout seul... toi aussi t'es toute seule..
Ouais... on est tous tout seul, mais on peut être tout seul à deux [ÀR]!
(Le Daim [film], 1:08')





#
[TP][éco-logique][aventurage][!°]
– Et qu'est-ce que vous faites dans la région ?
– Bah, je suis parti de chez moi, assez tôt, j'ai roulé avec ma voiture et puis je sui arrivé là, quoi.
– Hm hm, d'accord.
(Le Daim [film], 21'40)


#<
on s'oublie en corps
ne pas s'oublier en corps



#
[à romain][à élise][à lsp]
Le mardi 25 mai 2021 à 09:48:25 UTC+2, karla écrit :


Par chance (pour vous, qui me le demandez), je dispose de ce film en format exceptionnellement léger. Que je peux donc, lui aussi, vous transmettre. Qualité médiocre, donc, mais meilleure que rien, pas vrai ? Même pour un Dupieux bof  bof, un peu raté ? À vérifier. C'est le seul que j'ai pas vu. Et pour cause ? Toute intuitive ?

+


Le mardi 25 mai 2021 à 16:36:51 UTC+2, karl  a écrit :


Je viens enfin de le voir, et... bah, en fait, c'est peut-être le plus... (disons) profond. Peut-être. Mais je me doute bien que plein de gens passent à côté de cette richesse de fond, à plusieurs fonds. Sans parler de la forme ! Non, il est pas si raté que j'imaginais. Du tout. Juste plus épuré, profond et mûr ? Peut-être et pour le dire vite. En tout cas, pour moi, possiblement le plus riche en matière philosophique. Merci de m'y avoir renvoyé, du coup ! Ou j'y serai venu après Mandibules ? Mais qu'importe.

+

[à marie]


Le mardi 25 mai 2021 à 16:44:58 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Vu !
Préféré la deuxième moitié à la première. Et... film d'été, de vacances, d'amitié... Et drôle – avec ces deux idiots. Et (donc) moins glauque que d'hab.
Mais trop lourd pour un WeTransfer. Mais du coup on m'a demandé le précédent, Le Daim, et celui-là je l'ai en format léger, donc ai pu le transférer. Il m'avait pas attiré, je le croyais raté, donc l'avais pas regardé. Je viens de le voir, et de commenter :
Je viens enfin de le voir, et... bah, en fait, c'est peut-être le plus... (disons) profond. Peut-être. Mais je me doute bien que plein de gens passent à côté de cette richesse de fond, à plusieurs fonds. Sans parler de la forme ! Non, il est pas si raté que j'imaginais. Du tout. Juste plus épuré, profond et mûr ? Peut-être et pour le dire vite. En tout cas, pour moi, possiblement le plus riche en matière philosophique. Merci de m'y avoir renvoyé, du coup ! Ou j'y serai venu après Mandibules ? Mais qu'importe.
7 jours en ligne s'il t'intéresse... (lui ? Non ? Rien  de tout ça ? Comme tu réagis pas...)

Quentin Dupieux - 2019 - Le Daim.mkv

+
[à lsp]
À Romain et Élise qui m'ont demandé le précédent Dupieux, LE DAIM, que j'ai découvert avoir en format léger donc uploadable, et croyais plutôt raté, donc l'avais pas encore vu. Eh ben... non. Peut-être le plus (subtilement) profond... Et donc disponible 7 jours sous un lien WeTranfer, si ça intéresse quelqu'un par ici... Qu'il ou elle me fasse signe par mail ! (Jean Dujardin est très bon, en plus. En plus du reste.)



#
[DE][liste]
fruits et légumes de saison :
https://www.saisons-fruits-legumes.fr/mois/juin


#
[défausophie][karl][brut]
... extrêmement excessif...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), ?')
+
... tempérament hyperbolique...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 7'30)
+
... excessif mais... primaire, sincère... pas modeste...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 11'30)
+
... des nouvelles... pcq il avait un trop-plein pas seulement d'idées mais de désirs...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 47')




#
[épure][simplexité]
... accéder à l'universel...
... ses histoires d'une telle économie de mots...
... secouait ses manuscrits... pour faire tomber les adverbes... quand ils tombent rien ne manque à la phrase.
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 8'30)


#
[amphibo-logique]
... Bach pour modèle... superposition des voix...
(Georges Simenon (archive) ; La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 7'30)


#
["otto"][otto]
... autodictionnaire.. qui est un travail de montage à partir de citations...
Oui, on bricole !
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 17'30)


#
[âge]
... « à 20 ans on est achevé d'imprimé ».
... Les structures sont là...
... les fondations de la maison sont là...
le fondement est là... va pas vraiment évoluer...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 19'30)


#
[TP][LT][karl]
voyageait pas ... vivait à l'étranger... près des gens... et à la campagne... rencontre des gens... comme cartier-bresson...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 21')


#
[apprentissage][créage]
« Je gâche du plâtre », c'est-à-dire j'apprends à écrire.
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 23'40)


#
[ARG]
Pedigree... c'est donc à la fois une autobiographie et totalement un roman...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 27'30)

#
[EE]
Gide pas romancier... incapable...
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), ± 30')



#
[cagnotte]
... donner un sens à ma vie... je voudrais être plus généreuse...
(L'art d'aimer [film], 19')


#
[ÀR]
... on est amis... mais suis pas indifférent à une autre dimension de ta personne...
... parfois je me demande si je suis pas un peu amoureux de toi
Elle – ... non non... je serai jamais à la hauteur de tes fantasmes...
(L'art d'aimer [film], 19'30)


#
[ÀR]
"... je crois que je souffrirai beaucoup moins si tu restes. Je ne t'empêcherai pas de te livrer à tes désirs. Tu feras ce que tu voudrais, je ne dirai rine. Je veux être là pour te serrer dans mes bras quand tu en auras besoin, quand tu rentreras chez toi."
...
La liberté qu'il lui avait offerte l'avait enchaînée à lui. L'attirance qu'elle avait pour les autres hommes ne faisait que raviver et intensifier le désir de Paule. Si bien qu'elle trouvait en lui tous les hommes qu'elle désirait.
(L'art d'aimer [film], 31')


#
[brut][karl]
– C'est que vous êtes tellement franche que je suis un peu désarçonné.
– Mais, je vous ai dit la dernière fois que j'aimais ce qui était naturel et spontané. Alors entre nous nous évitons les détours, d'accord ?
(L'art d'aimer [film], 33'40)


#
[ÀR]
... avant d'être un couple ils étainet amis, et lorsqu'ils se sont mis ensemble ils se sont promis de préserver cette amitié avant tout. Ce qui signifie pour eux : se parler librement et ne jamais empiéter la liberté de chacun.
(L'art d'aimer [film], 35'40)


#
[ÀR][PS]
...
(L'art d'aimer [film], 45')


#
[hoptique][aventurage]
Quand on part à l'aventure, on part à l'aventure ! Hein ? On se pose pas de questions ! On explore l'inconnu !
(L'art d'aimer [film], 54'30)


#
[taisage]
Maigret, ce qui est intéressant dans ce personnage, c'est dans son épaisseur. C'est pas ce qu'il dit, ce sont ses silences, mais la qualité de ses silences est tellement éloquente. Il y a une telle profondeur... C'est pour ça que Bruno Crémer, pour moi, était l'un des meilleurs Maigret de la télévision.
[  ]
Parce que d'abord il avait la silhouette. Et en fait il avait l'épaisseur. Il avait cette trogne extraordinaire. Cette force tranquille. Et, en fait, Crémer disait très peu de phrases, dans ses/ces feuilletons.
[  ]
C'est vrai que les grands Maigret, ce sont des personnages qui imposent par leur physique, et par leur façon de se taire !
(La Compagnie des auteurs - 13.03.2018 - Georges Simenon (2/4) : Un bloc compact (avec pierre assouline), 50'50)


#
[taisage]
On m'a dit : C'est pas des grands bavards.
...
(Rendez-vous en Terre Inconnue - Vianney en pays Afar : dans l'avion de départ)
+
(Rendez-vous en Terre Inconnue - Vianney en pays Afar : quand ils attentent la rencontre)



#
[pour vincent][EE]
écriture des sensations... les 5 sens...
(La Compagnie des auteurs - 14.03.2018 - Georges Simenon (3/4) : Simenon sensible (avec Bernard Alavoine), 22'30)











2021 05 26


#
[pour vincent]
... faire mouche, de vincent almendros... (chronique médiocre d'une libraire)
La Compagnie des auteurs - 14.03.2018 - Georges Simenon (3/4) : Simenon sensible (avec Bernard Alavoine), 31')

#
[JP][pour vincent]
...
(Georges Simenon (archive) ; La Compagnie des auteurs - 14.03.2018 - Georges Simenon (3/4) : Simenon sensible (avec Bernard Alavoine), 37')

#
[pour vincent]
Pedigree... roman autobiographie des sensations de l'enfance...
... les mots-matière...
(La Compagnie des auteurs - 14.03.2018 - Georges Simenon (3/4) : Simenon sensible (avec Bernard Alavoine), 44')



#
[JP][-',-]
la cuisine... la bonne bouffe... on mange beaucoup et bien chez proust... chez simenon...
(La Compagnie des auteurs - 14.03.2018 - Georges Simenon (3/4) : Simenon sensible (avec Bernard Alavoine), 40'45)


#
[JP]
.. pour la pléiade... sélection des oeuvres représentatives... porte d'entrée... image la plus complète de Simenon... et son évolution... Pour le centenaire de sa naissance...
(La Compagnie des auteurs - 15.03.2018 - Georges Simenon (4/4) : Difficile reconnaissance (avec Benoît Denis), 3')



#
... sur Mishima se donnant la mort (à 45 ans) le jour même après avoir remis son dernier manuscrit à son éditeur... + peur de sa vieillesse, du déclin...
(Apostrophes : Marguerite Yourcenar "Mishima ou la vision du vide" | Archive INA, 2' + 12')
//
Édouard Levé, son suicide, après Suicide (cf. presse + "Les Forçats"), peur/refus du vieillissement
+
mis en scène dans son propre film, "Patriotisme" :
(Yukoku (Patriotism) - Yukio Mishima 1966, 19')
(https://www.dailymotion.com/video/x11cps)
+
[à judicaël][à lsp]
Et à propos de suicide, retour (en détails) sur celui fameux et largement prémédité de Mishima, à 45 ans, notamment pour ne pas vieillir, et juste après avoir envoyé son dernier manuscrit à son éditeur... ça devrait en rappeler un autre à Johannes Judicaël, non ? Si. de toute évidence. On en parlait encore dimanche ; ) (Je précise que son film, où il met en scène ce suicide spectaculaire quelques années auparavant, est disponible sur Dailymotion. Mais... le récit par Yourcenar...)

#
[à élise][à romain]

De : (otto)karl Envoyé : mercredi 26 mai 2021 12:07
Objet : Zéphirine, plutôt, mais confirmation
 
Le "personnage" de Zéphirine (et non "Zéphira" ou autre) se trouve (bel et bien) dans le "roman" de Jean Cayrol, Je vivrai l'amour des autres.

+


Le mercredi 26 mai 2021 à 15:36:50 UTC+2, Elise  a écrit :


Merci ! Je l'avais moi-même déjà croisé chez Sade, je crois, ou, en tout cas, sûr, dans un roman du XVIIIe. Sans le Y de Zéphyr, donc.

On a vu "Le Daim". Quel drôle de film. Je n'ai pas compris pourquoi il était tant adulé. Ni drôle, ni profond, à mon sens. Bref. En tout, cas, merci encore pour le lien de téléchargement.


+

Le mercredi 26 mai 2021 à 15:57:38 UTC+2, karl  a écrit :

Il te manque peut-être d'être familière de l'univers de Quentin Dupieux. Non ? Tu le connais ? Bien ? C'est tout un esprit, en effet. Très très spécial. Et qui permet, quand on en en est donc familier ou client, je crois, d'accéder ensuite à la très subtile non seulement drôlerie mais profondeur de celui-là, moins (potachement) blagueur que les précédents. Mais glauques toujours ; sauf peut-être le dernier, "Mandibules", lui plus solaire. Mais la drôlerie aussi, si si. On le verrait ensemble, je t'indiquerais plein de blagues qui se jouent entre les lignes, dans les dialogues, et le jeu excellent de Dujardin, et la mise en scène, vraiment fine (cinémato-graphiquement ; )


#
+
 L'Express par Eric Libiot
Jusqu'à présent, les films de Dupieux laissaient sur leur fin. "Le Daim", lui, mieux construit, mieux raconté, mieux étrange, mieux drôle, court sans heurts sans donner une once d'explication rationnelle – principe du nonsense.
+
 Ecran Large par Simon Riaux
On retrouve dans "Le Daim" l'humour étrange et presque menaçant de Quentin Dupieux, ainsi qu'une large collection des dingueries les plus marquantes de ses précédents opus. [  ]
+
[minimalisme]
 Le Nouvel Observateur par Nicolas Schaller
Soyons clair : ceux qui goûtent peu à l’univers de Dupieux, capable de bâtir une scène autour d’un bruit d’essuie-glaces, devraient rester de marbre face au minimalisme absurde, à l’humour stagnant et à la torpeur anxiogène ici à l’œuvre. Les autres y verront une des plus belles réussites de ce drôle d’Oizo (son pseudo de musicien électro).
+
 Paris Match par Yannick Vely
La mise en scène est toujours d'une classe folle et Quentin Dupieux a tranché le gras qui parfois alourdissait ses films précédents.
(https://www.allocine.fr/film/fichefilm-261030/critiques/presse/)



#
[surdouage][karl]
Maigret – C'est difficile de pas être comme les autres ?
Enfant – Je suis pas comme les autres, moi ? Qui vous l'a dit ?  
(''MAIGRET A L'ECOLE'' [film] film avec Bruno Crémer, 50'50)


#
[autophilosophe][intelligence][pionnier][noirage]
Maigret – La vérité, c'est comme le parfum de la mer. Ça se respire, bien avant de l'apercevoir.
– On dirait du Baudelaire.
(''MAIGRET A L'ECOLE'' [film] film avec Bruno Crémer, 53'30)

#<
Faute de justice, la justesse.



#
[karl][autorevendication][trompette de la renommée]
– « Enfant, j'ai désiré la gloire ». Est-ce que vous, enfant, vous avez désiré la gloire ?
– Enfant, j'ai désiré la gloire, en effet.
– Et la gloire de l'écrivain ?
– Oh, je savais pas trop. Je voulais être quelque chose d'important. [  ] Qui intéresse les gens, qui leur parlait, faire une impression sur eux. Bien plus, j'avais même l'impression que c'était? arrivé, que ça se passerait. je sais pas pourquoi. [  ] J'en avais secrètement l'impression.
(Apostrophes - Marguerite Yourcenar répond à Bernard Pivot | Archive INA, 2'40)


#
[épure][brachy-logique]
Ce qui fascinant dans ce livre [votre premier livre, "Alexis ou le Traité du vain combat"], c'est l'extraordinaire économie du style. Il n'y a pas un gramme de chair en trop, chaque mot est à sa place. Et quand on pense que vous avez écrit ce livre à 24 ans, alors qu'à cet âge-là on a tendance au cotraire à en mettre trop, à en rajouter, c'est tout à fait étonnant. [  ] Bon, c'est superbe ! Je dirais que c'est une écriture quasiment janséniste.
(Apostrophes - Marguerite Yourcenar répond à Bernard Pivot | Archive INA, 5'40)


#
[ÀR][intéressement]
Vous m'aimiez. Je ne suis pas assez vain pour croire que vous m'aimiez d'amour.
(Marguerite Yourcenar, Alexis ou le Traité du vain combat)



#
[JP][créage]
– Oui, nos personnages nous modifient tous. Ils nosu apprennent... C'est ce qu'il y a d'ailleurs de si faux lorsqu'on s'imagine qu'un personnage, c'est nous. Si c'était nous, il serait aussi pauvre que nous. C'est-à-dire il aurait nos mêmes limites. L'important est d'avoir un personnage qui nous apprenne quelque chose, dont le tempérament, dont la vie soit assez différente pour que nous ayons en quelque sorte des rallonges.
– Mais en quoi Hadrien vous a modifiée ? La fréquentation d'Hadrien.
– Probablement son intelligence. Il était sûrement très intelligent.
(Apostrophes - Marguerite Yourcenar répond à Bernard Pivot | Archive INA, 16')

#
[formule][détail][perfectionnage][cosmo-logique][ARG][intelligence]
– Des phrases, moi, que je prends comem ça dans L'oeuvre au noir. Par exemple celle-ci, que dit Zénon : « Je me suis gardé de faire de la vérité une idole, préférant lui laisser son nom plus humble d'exactitude. »
– Oui. Ça, c'est une phrase qui m'importe beaucoup.
– Oui, sûrement.
– Oui. Parce que quand on parle de vérité, très souvent, on parle de théorie(s) qu'on prend pour la vérité. Ou de dogme(s) qu'on prend pour la vérité. Tandis que quand on parle d'exactitude, c'est sérieux.
(Apostrophes - Marguerite Yourcenar répond à Bernard Pivot | Archive INA, 22'30)
+
[ARG] ... parallélépipède...


#<
Au lieu de la vérit... exactitude.
véritExactitude plutôt

#
[-',-][JP][végétarisme]
– Un petit aperçu du style. On va voir par comparaison combien votre style a évolué, combien, même dans une oeuvre pessimiste comme celle-ci, le style peut être coloré, et riche : « La viande, le sang, les entrailles, tout ce qui a palpité et vécu lui répugnaient à cette époque de son existence, car la bête meurt à douleur comme l’homme, et il lui déplaisait de digérer des agonies. Depuis l’époque où il avait égorgé lui-même un porc chez un boucher de Montpellier, pour vérifier s’il y avait ou non coïncidence entre la pulsation de l’artère et la systole du cœur, il avait cessé de trouver utile d’employer deux termes différents pour désigner la bête qu’on abat et l’homme qu’on tue, l’animal qui crève et l’homme qui meurt. Ses préférences en matière d’aliments allaient au pain, à la bière, aux bouillies qui gardent quelque chose de la saveur épaisse de la terre, aux aqueuses verdures, aux fruits rafraîchissants, aux souterraines et sapides racines. » [(Marguerite Yourcenar, L’Œuvre au noir (1968), Gallimard, coll. « Folio », 1976, p. 240)]
– Oui, c'est qu'au fond Zénon aime beaucoup la vie.
– Il aime la vie !
– Il aime pas ce que les gens en ont fait. Mais il aime beaucoup la vie.
(Apostrophes - Marguerite Yourcenar répond à Bernard Pivot | Archive INA, 23')
+
#
[végétarisme]
Marguerite Yourcenar – En ce qui me concerne, je suis végétarienne à quatre-vingt-quinze pour cent. L'exception principale serait le poisson, que je mange peut-être deux fois par semaine pour varier un peu mon régime et en n'ignorant pas, d'ailleurs, que dans la mer telle que nous l'avons faite le poisson est lui aussi contaminé. Mais je n'oublie surtout pas l'agonie du poisson tiré par la ligne ou tressautant sur le pont d'une barque. Tout comme Zénon, il me déplaît de « digérer des agonies ». En tout cas, le moins de volaille possible, et presque uniquement les jours où l'on offre un repas à quelqu'un; pas de veau, pas d'agneau, pas de porc, sauf en de rares occasions un sandwich au jambon mangé au bord d'une route; et naturellement pas de gibier, ni de boeuf, bien entendu.
—Pourquoi, bien entendu ?
—Parce que j'ai un profond sentiment d'attachement et de respect pour l'animal dont la femelle nous donne le lait et représente la fertilité de la terre. Curieusement, dès ma petite enfance, j'ai refusé de manger de la viande et on a eu la grande sagesse de ne pas m'obliger à le faire. Plus tard, vers la quinzième année, à l'âge où l'on veut « être comme tout le monde », j'ai changé d'avis; puis, vers quarante ans, je suis revenue à mon point de vue de la sixième année.
    Mais cette question de la surveillance des aliments offerts au public touche aussi de très près à la défense des droits de l'homme. Pendant des années, nous n'avons pas mangé de raisin dans cette maison, pour suivre les directives de César Chavaz.
(Marguerite Yourcenar,  Les yeux ouverts. Entretiens avec Matthieu Galey.  Editions du Centurion, 1980, p. 287-302.)
(http://bibliodroitsanimaux.free.fr/yourcenardigereragonies.html

#
[formule][maudit][autophilosophe][ÀR][noirage]
Au fond, [Feux] c'est une livre de poèmes. [  ] Et en général les lecteurs ne se précipitent pas sur les poèmes.
– [  ] Et c'est parfois un livre de moraliste aussi.
– Au fond, tous les/mes? livres sont des livres de moralistes, on tâche de tirer une conséquence quelconque d'une expérience vécue.
[   ]
– Vous dites par exemple « L'amour est un châtiment. Nous sommes punis de n'avoir pas pu rester seul ». Je me demande si parfois il y a pas des phrases excessives dans ce livre.
– Oui, ça me rappelle un peu la phrase également excessive de Pascal qui disait que l'homme est puni de n'avoir pas pu rester dans une chambre. Ça se ressemble.
...
Là je crois que je réagis contre la tendance française [  ] au sentimentalisme amoureux.
...
– Cette passion que vous racontez, c'est une passion très douloureuse...
– Elles le sont toutes. Sinon ce serait pas des passions.
– Oh, il y a parfois des passions heureuses, je pense.
– Pour un temps !
(Apostrophes - Marguerite Yourcenar répond à Bernard Pivot | Archive INA, 25')


#
[autophilosophe][intelligence][noirage][maladie]
– Et [votre personnage] Alexis dit ceci : « Il est difficile de ne pas se croire supérieur lorsqu'on souffre davantage. »
– Oui, je crois que la plupart des gens se font cette illusion. Et c'est peut-être pas tout à fait une illusion car enfin ils ont appris certaines choses.
(Apostrophes - Marguerite Yourcenar répond à Bernard Pivot | Archive INA, 27')











2021 05 27


#
[(p)références]
Simenon, 3 romans de base, jalons :
les fiançailles de monsieur hire
la maison du canal
le coup de lune
+
les gens d'en face
(La Compagnie des auteurs - 15.03.2018 - Georges Simenon (4/4) : Difficile reconnaissance (avec Benoît Denis), 15'15)
+
[ARG]!
littérature phénoménologique
(La Compagnie des auteurs - 15.03.2018 - Georges Simenon (4/4) : Difficile reconnaissance (avec Benoît Denis), 16')


#
["temps perdu"]![TP]!
... capable de perdre son temps... flânerie... importante pour un écrivain... grande disponibilité... retrouver enfance...
(Lectures pour tous - 1958-08-27 - Jean Cayrol pour rendre hommage à son ami Albert BEGUIN avec qui il travaillait aux Editions du Seuil (itw Pierre Desgraupes), 5'20)

#
[formule][noirage]
Si la vérité n'était pas arrangée, elle dérangerait.
(Jean Cayrol, Lectures pour tous - 1963-05-29 - (24') Jean Cayrol "le froid du soleil", 29')


#
[à gilles]


Le jeudi 27 mai 2021 à 12:02:10 UTC+2, Gilles a écrit :


Bonjour Karl,

As-tu des nouvelles de l’intervenant internet pour ton installation ?

Bonne journée à toi,
P@p.


+

Le jeudi 27 mai 2021 à 17:44:09 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Aucune nouvelles, non. Mais la connexion semble à peu près rétablie. À peu près car j'ai un doute : hasard ? Bon, je suppose que ça suit son court, sans rien dire. Comme ma maladie. J'ai maintenant des difficultés (du moins désormais remarquables, nettes, éprouvantes, décourageantes) à taper au clavier. C'est te dire ! Et ne rien dire à la fois... de l'ampleur...
Donc, difficile de passer de « bonnes journées » puisqu'on m'enlève presque le seul truc qui me restait. (Mais merci : ) Et pourtant, par d'autres petites signes de rien du tout, comme d'hab, je micro-espère encore... dans mon traitement-régime... C'est fou, non ?
Mais toi, vous, de ton côté ?




#
[//][1957]
Jean Cayrol, La Gaffe, récit, Paris, Éditions du Seuil, 1957
//
Franquin, Gaston Lagaffe, 1957 sa naissance, première apparition



#
[zen][autophilosophe]
En premier lieu, il n'a pas peur de la mort. Cet inactif flamboyant est imperméable aux angoisses communes.
[  ]
Cette absence d'affect à l'égard des grandes questions, parallèle à un intérêt fondamental pour ce qui apparát aux yeux de tout un chacun comine négligeable, rend le Dude fascinant.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode), UEANRF_20180731 - 22 - Figure pop du ne-rien-faire : le Big Lebowksi)

#
[STO][DTO][TP][DE]
L'analyse est d'une synthèse remarquable, séparant d'une frontière infranchissable la bonne vie, ample et déliée, et le travail.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode), UEANRF_20180807 - 27 - « Si le travail c'est la santé, vous allez péter la forme »)



#
[éco-logique][TP][apprentissage]
En bon subversif inventeur qu'il est, Stevenson va plus loin encore. Il suppose que, dans nos souvenirs d'enfance, ce que l'on regrette, « ce ne solnt pas les heures passées à faire l'école buissonnière, car elles auront été exaltantes, instructives et bien remplies ». Et il prend son propre cas en exemple. « J'ai suivi bien des leçons en mon temps. Je n'ai pas oublié que le mouvement d'une toupie offre un exemple de stabilité cinétique. Je n'ai pas oublié que l'emphytéose n'est pas une maladie, ni le stillicide un crime. [...] Je n'abandonnerais qu'avec répugnance ces bribes de savoir mais elles n'ont pas à mes yeux la même importance que les connaissances hétéroclites que j'ai acquises dans la rue, quand je faisais l'école buissonnière. »
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode), UEANRF_20180808 - 28 - Être oisif avec Robert Louis Stevenson (1/3) : l’école buissonnière
+
// Jacques Perry [JP]
l'école de la vie



#
[éco-logique][TP]
Ainsi, selon Stevenson, ceux et celles qui mènent une << activité conventionnelle >> manquent de curiosité, ne se Î laissent pas surprendre, ne profitent pas de l'étonnement sur le chemin. Et puis << ces gens ne savent pas rester oisifs, leur nature n'est pas assez généreuse, écrit-il. Lorsqu'ils n'ont pas besoin d'a]ler au bureau, lorsqu'ils n'ont ni faim ni soif, l'ensemble du monde vivant cesse d'exister autour d'eux >›. Le monde des oisifs, comprend-on, est un monde sans utilité, mais foisonnant pour qui sait l'écouter et le regarder.
(Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode), UEANRF_20180809 - 29 - Être oisif avec Robert Louis Stevenson (2/3) : l’appétit des oisifs)



#
[EE][DE][MM]
...
((Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode), UEANRF_20180814 - 32 - La radio, bande son idéale du ne-rien-faire))


#
[zen][DE][-',-]
Et voilà qu'il [Mandryka] propose une histoire du Concombre masqué intitulé « Le jardin zen », où Chourave demande au concombre allongé devant son jardin labouré très proprement : « Qu'est-ce que tu fais ? » Réponse du Concombre : « Rien... Je regarde pousser les rochers... »
((Thomas Baumgartner, Un été à ne rien faire (méthode), UEANRF_20180821 - 37 - Trop zen pour moi, 2'))

+
[épure]
Histoire en dix pages, très désencombrée, presque sans texte, d’une grande simplicité. Le Concombre laboure un champ puis plante des arbres (« sbourifouris hâtifs ») autour. Il y sème ensuite du gravier, construit un mur pour le protéger et va s’enfermer dans l’abri qu’il a bâti pour « regarder pousser les rochers ». Comment décrypter cette histoire apparemment obscure ?
(http://www.mandryka.fr/bd4/blug/Alain.Corbellari_Les.Mondes.du.Concombre-23.html)











2021 05 28


#
[JP][-',-][EE][karl]?[objoie]
– Sa nervosité, son dynamisme... [  ] capable de dessiner merveilleusement... [  ] les choses immobiles, pcq là-dedans il mettait toujours de la vie. Il arrivait à rendre une moquette, avec ses petits poils comme ça, extrêmement vivante. Mais c'est surtout la nervosité du trait, cette façon de rendre la vie, la vie absolument.
– Chez Franquin, il y a beaucoup de tendresse et beaucoup d'humanité. Quand on voit une planche de Franquin, on sent la gentillesse du créateur, on sent que c'est quelqu'un qui donne tout ce qu'il peut, qui a refait 50 fois son crayonné, enfin c'est peutêtre parce que je suis auteur que je le sens, mais je pense qu'inconsciemment le lecteur il ressent que c'est qqn qui se livre, qui se donne vraiment très fort.
(Une vie une oeuvre - 25/10/2014 (1ère diffusion) - Franquin, 2')
+
... Marsupilami... où il se passe rien...
... premier album sans aventure... et dans lequel on sent toute sa tendresse pour le monde, et toute sa virtuosité aussi... une non-aventure...
(Une vie une oeuvre - 25/10/2014 (1ère diffusion) - Franquin, 14'40)

#
(AF)
[maximalisme][minimalisme][objoie]
... en rajoute...
... aurait pu être designer...
... tout caricatural...
... il est plus vif...
... expressif...
... des choses précises et foutraques...
(Une vie une oeuvre - 25/10/2014 (1ère diffusion) - Franquin, 16'40)


#
[automodèle][autoasymptote]
... Gaston... son propre modèle... à devenir
(Une vie une oeuvre - 25/10/2014 (1ère diffusion) - Franquin, 27'30)
+
//
Simenon... Maigret...
+
[JP]
Jacques Perry...

#
[karl]![TP]![DTO][otto][otto karl]
.. que ce qui l'amuse... contre la vie sérieuse...
... il passe sa vie à détourner...  trouver des usages nouveaux...
vulgate... situationniste...
(Une vie une oeuvre - 25/10/2014 (1ère diffusion) - Franquin, 30')


#<
l'issue fatale peut(-)être fractale
-
l'issue peut(-)être en réalité fractale
-
l'issue fatale peut(-)être en réalité fractale
-
l'issue
peut(-)être
fractale
-
l'issue
peut être
fractale
(O/<.)
+
en particulier :

l'issue fatale
peut(-)être
en réalité
fractale
(O/<.)



#
[objoie]
... ses nouvelles chaussures...
(Je rentre à la maison [film], 32')


#
[DE][repos][-',-]
... je me repose !... (grasse matinée / sieste)
(Je rentre à la maison [film], 57')
+
(Je rentre à la maison [film], ± 1:14')
+
(Philosophie Magazine, hors-série, "Gaston [Lagaffe], un philosophe au travail")
+
Je rentre à la maison. Je vais me reposer.
(Je rentre à la maison [film], 1:18'30)

#<
[rappel][objoie]
objoie, l'objet qui a le chic de mettre en joie
objoie, l'objet ayant le/au chic de mettre en joie
-
objoie
l'objet qui a le chic
de mettre en joie


#
[repos][DE]
Pour le héros de Franquin [Gaston Lagaffe], de même qu'un hamac s'installe entre deux arbres, un travail fructueux s'inscrit entre deux siestes.
(Philosophie Magazine, hors-série, "Gaston [Lagaffe], un philosophe au travail")
+
[pour twitter]
[Pour le travail,] la sieste | c'est un gain de temps. On fait deux journées au lieu d'une.
(( Georges Simenon ))

Pour [Gaston Lagaffe], de même qu'un hamac s'installe entre deux arbres, un travail fructueux s'inscrit entre deux siestes.
(Philosophie Magazine)

> Franquin - Gaston Lagaffe - Gaffes, Bévues Et Boulettes - extrait sieste en salle de documentation [repos][refuge][-',-]

#<
au hacker, le faire play
le faire play hacker/à coeur


#
[otto][otto karl][otteur]
... !!...
(L'Alphabet numérique - 04/10/2015 - Hacker (avec Michel Lallement))
+
#
[DTO][DE][otto karl][TP]
crackers ≠ makers... on ne travaille que si on y trouve du plaisir... un travail qui trouve en lui-même sa propre finalité...
(La grande table - 22/04/2015 - Hacking le pouvoir de la bidouille (avec Michel Lallement), 6'30)
+
... dans le philosophie du faire... si par hasard il y a des coséquences monétaires intéressantes, on les refuse pas pas, mais ce qui est premier, c'est le fait de trouver de l'intérêt, de la passion, du plaisir dans le travail qu'on réalise.
(La grande table - 22/04/2015 - Hacking le pouvoir de la bidouille (avec Michel Lallement), 21')
+
SB – Il y a une chose importante [  ] dans la philosophie du travail qui sous-tend ces expériences de kacking, c'est l'idée que le travail peut, après tout, être considéré comme une fin en soi, et que c'est dans cette optique-là que les gens se mettent à faire des choses sans nécessairement penser à la finalité sociale ou économique de leur activité.
ML – C'est même, en fait, la définition du "faire" que je propose, hein ? Le "Faire", c'est un travail qui trouve ne lui-même sa propre finalité. Et ça c'est important. Pcq ça redonne du sens à ce que l'on souhaite faire, à nos activités.
(La suite dans les idées - 31/01/2015 - Être dans le faire  (avec Michel Lallement), 24'30)

+
Il y avait l'idée qu'il faut redonner du sens à ce qu'on fait, avec cette nouvelle génération, c'est exactement ce que porte ce mouvement "makers", c'est l'idée qu'on va redonner du sens à ce qu'on fait. C'est ça qui définit l'identité du maker.
(L'invité innovation - 27/05/2018 - Quelle réalité sociale derrière les mots "makers" et "fab lab" ? (avec Michel Lallement), 2'30)
+
Donc on voit bien que cette philosophie du hacking qui consiste à dire "je travaille avant tout pour me faire plaisir, et non pas sous contrainte" peut avoir des répercutions extrêmement intéressantes du point de vue marchand.
(La suite dans les idées - 31/01/2015 - Être dans le faire  (avec Michel Lallement), 17'45)
+
...
Le hacking, c'est le fait de réinventer des activités qui trouvent en elles-mêmes leur propre fin. Et donc, on voit bien que derrière la philosophie du hacking, il y a cette idée de repenser complètement notre rapport au travail pour retrouver des formes d'épanouissement, de développement personnel, collectif, etc. [ ] Et cette philosophie du hacking, elle emporte avec elle une reconfiguration d'ensemble de notre vivre-ensemble.
(La suite dans les idées - 31/01/2015 - Être dans le faire  (avec Michel Lallement), 3')
+
[éco-logique][politique]
... le hacking.. c'est aussi hacker la société. Donc il y a une partie de ce monde hacker qui dit : cette philosophie du hack, qui consiste à bricoler, à transformer les choses de façon intelligente, de manière à favoriser une amélioratoon du bien-être de tous, ça concerne aussi la société.  Et donc ils ont des actions extrêmement concrètes... au nom de la philosophie du hacking...
(La grande table - 22/04/2015 - Hacking le pouvoir de la bidouille (avec Michel Lallement), 9'30)
+
... l'éthique hacker... refus de la marchandisation... y compris des informations...
(La grande table - 22/04/2015 - Hacking le pouvoir de la bidouille (avec Michel Lallement), 14' + 17'30)
+
#
[otteur][HN]
... contre la propriété intellectuelle... le partage sur internet !
(Raphaël Bourgois (chroniqueur) ; La grande table - 22/04/2015 - Hacking le pouvoir de la bidouille (avec Michel Lallement), 30')


#
[repos][DE]
- Une apologie des oisifs, suivi de "causerie et causeurs", Robert Louis Stevenson, éd. Allia
- Éloge de l'Oisiveté, Bertrand Russell, éd. Allia


#<
[otto karl]
double philosophe éco-logique, à l'ancienne, hacker, d'écriture multi-média.
(éco-logique : logique par le milieu ⓚ)
-
double philosophe hacker/maker, c'est-à-dire à l'ancienne, éco-logique, multi-média...
(éco-logique : logique par le milieu ⓚ)
-
double philosophe hacker/maker : (auto)philosophe à l'ancienne, éco-logique, multi-média...
(éco-logique : logique par le milieu ⓚ)
-
double philosophe hacker/maker, autrement dit philosophe à l'ancienne, éco-logique, multi-média...
(éco-logique : logique par le milieu ⓚ)
-
[otto karl]
Otto Karl, hacker d'être philosophe à l'ancienne, éco-logique, multi-média...
Otto Karl, hacker d'être philosophe (donc) à l'ancienne, (donc) éco-logique, (donc) multi-média...
-
Otto Karl
hacker d'être philosophe
(donc) à l'ancienne
(donc) éco-logique
(donc) multi-média...
-
Otto Karl
hacker d'être philosophe
à l'ancienne
éco-logique
(d'expression) multi-média...
-
Otto Karl
hacker d'être philosophe
à l'ancienne
éco-logique
multi-média...
-
[pour twitter]
Otto / Karl
hacker d'être philosophe
à l'ancienne
éco-logique ⓚ
multi-média...

ⓚ éco-logique : logique par le milieu
(O/<.)

#<
otto karl, autophilosophe, philosophe 3D
+
... avec en tête l'idée du do-it-yourself et de l'autosuffisance créatrice.
(Michel Lallement, "gaston le hacker", in Philosophie magazine, "Gaston, un philosophe au travail", p.46)


#
[EE]![PE]![symplicité]
... maker... c'est le contraire du "dire, c'est faire" ; c'est "faire, c'est dire". C'est-à-dire par le "faire", les "makers" essayent d'avoir un discours ou une portée politique.
(Isabelle Berrebi-Hoffmann ; La suite dans les idées - 02/05/2020 - Faire ailleurs, et autrement (avec Michel Lallement, Isabelle Berrebi-Hoffmann))
+
Avec l'idée que lorsqu'on bricole quelque chose on ne fait pas que bricoler du matériau, mais on bricole aussi la société, et on invente d'autres façons de vivre ensemble.
(Michel Lallement ; L'invité innovation - 27/05/2018 - Quelle réalité sociale derrière les mots "makers" et "fab lab" ?, 9')


#
[LT]
... je me suis inséré... l'idée c'est d'échanger en allemand... alors j'ai quelques notions d'allemand... en parle de tout et de rien... en se corrigeant mutuellement...
(La suite dans les idées - 31/01/2015 - Être dans le faire  (avec Michel Lallement), 10'30)







#
[à gilles]
Non non. Merci.
Et j'ai fini par rappeler. (Malgré mon état... Je vais devenir fou, pour de vrai... Et invalide suis déjà. Ne vais plus marcher. Peux plus. Si je deviens fou, pense au traitement antibiotique express, hein ? S'il est encore temps.)
Et là, tout autre discours, très étonnant, rien à voir. Incroyable, comme surréaliste. Comme si j'avais rêvé alors que le premier m'a rappelé deux fois, et m'affirmait qu'il faudra finalement changer ma box avant toute chose. Malgré toutes mes protestations et démonstrations, mais le mec c'était un mur... et d'une telle mauvaise foi (lui aussi ; ), mais que faire ? L'autre, le second, que j'ai eu tout à l'heure, rien à voir, me dit que la procédure via Orange était prévue (seulement...) début juin, je crois avoir réussi à la faire accélérer, mais... mouais... et en tout cas ma box actuelle a bien été testée comme opérationnelle par le technicien qui est venu l'autre jour, donc c'est à Orange d'intervenir. Et donc le premier m'aurait bien menti, etc. Incroyable les deux discours et rapports que j'ai avoir avec l'un et l'autre.
Quant à changer d'opérateur, non, pas encore.  D'autant que je suis en fin de vie, de validité – et/ou de vie à nemours, voire en france ? Mais merci...


+


C’est bien que ça s’arrange, et au plus vite.

– Ce serait! bien. Mais... Ne soyons pas dupes, trop optimistes/naïfs...

Début juin c’est à partir de mardi.. donc croisons les doigts !

– Quand tu es privé d'internet, et dans mon cas (très particulier – isolé, seul contact avec le monde, et travail, et prise de rdv pour vaccination éventuelle, etc.), et depuis déjà une semaine et sachant que la résolution ne se fera pas début juin, mais seulement la démarche auprès d'Orange ! Ça fait très très long. Très...

Fin de validité

– Fin de vie, ai-je dit plutôt, en l'occurrence.

à Nemours voire en France ?? Ne t’emballe pas trop sur ce sujet pour les raisons dont je t’ai (en partie) déjà parlé et j’aimerais bien qu’on en reparle.

– Mais je t'ai déjà répondu, et à tes objections. Tu te souviens ? Seulement, je vais te dire, dans mon état... Même si là-bas j'aurais sûrement plus de chances de guérir... mais... du moins si c'est bactérien ! Car je commence vraiment à me re-demander...

Je vais avoir la tête

– Et apparemment pas seulement la tête. Merde ! Un colo... Et c'est pas des vacances, ça ? On doit s'inquiéter ? Ou ?

prise la semaine prochaine (les peintres à l’appartement) et la semaine suivante, je serai au CHP de Saint-Grégoire pour une Coloscopie.

– Attention, là-bas, c'est des bourrins. À tous les niveaux. Les uns comme les autres. Lucas, Robert, etc. Mais bon, toi je sais que ça te convient... plus qu'à moi et manuella. Mais... merde ? Eh oui, le pain, le pain... ? ; /) En même temps, je

+


Le samedi 29 mai 2021 à 08:20:10 UTC+2, Gilles  a écrit :


Lorsqu’on prescrit une Coloscopie, comme tu le sais, rien n’est à exclure. S’il y a polype(s), il seront enlevés mais dans tous les cas ils seront analysés pour savoir si c’est malin ou bénin et il faudra encore attendre un certain temps les résultats. Affaire à suivre…

Bon week-end, P@p.



















2021 05 29

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[automodèle][autoasymptote][dépression][DE]
À la fin des années 1950, il crée en compagnie d'Yvan Delporte, le personnage de Gaston Lagaffe pour animer le journal Spirou, avant d'en faire une série à part entière. À la même époque, accablé par le travail, Franquin crée son atelier et y réunit de jeunes auteurs dont les plus fameux sont Greg, Roba et Jidéhem. Malade, puis en dépression dans les années 1960, il abandonne la série Spirou et Fantasio pour se consacrer entièrement à Gaston et pour écrire le scénario de la série Isabelle. À la fin des années 1970, Franquin est un des instigateurs de l'éphémère Trombone illustré où il crée la série Idées noires, qui par la suite est publiée dans Fluide glacial. André Franquin meurt en 1997 des suites d'un infarctus.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Franquin)
+
infra :
(Une vie une oeuvre - 25/10/2014 (1ère diffusion) - Franquin, 27'30)
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  Loin des contraintes du héros Spirou, Gaston permet à Franquin d'exprimer toute une part de sa personnalité : la paresse (jusque dans le dessin mou du personnage, qui, de son propre aveu, le repose énormément), l'insoumission à l'autorité et même un certain côté subversif : ainsi la gaffe no 1 (Spirou no 1026) représente Gaston désagrégeant une colonne militaire avec un sac de noix : un bon exemple du mépris de Franquin pour tout ce qui est militaire69. Franquin l'affirme : « Je déteste cordialement tout ce qui est militaire. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Franquin)
+
 En 1982, Franquin fait une nouvelle déprime et arrête ses différents travaux, aussi bien Gaston que les Idées noires.
En 1984, Franquin sort de deux années de dépression qui ont interrompu tous ses projets. Il est remotivé par une rencontre avec des enfants de onze à quatorze ans lors du festival de bande dessinée d'Angoulême qui lui ont raconté d'anciens gags de Gaston : Franquin prend conscience du plaisir qu'il donne à ses lecteurs.
 Il se remet à dessiner Gaston, même si l'énergie n'est plus aussi facile à trouver qu'autrefois.  En 1987, c'est le retour fracassant d'une de ses créations, le Marsupilami. André Franquin l'avait gardé pour lui lors du passage de relais de la série Spirou et Fantasio, mais n'avait jamais eu le courage de l'exploiter, autrement que par des gags ou des histoires courtes publiées occasionnellement.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Franquin)

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[EE][PE][détail][maximalisme][minimaximalisme]
Franquin est un des piliers de la bande dessinée franco-belge et de la première génération de l'école de Marcinelle. Il se distingue par la qualité de son dessin, notamment dans le rendu des mouvements, l'expression des personnages, ses décors très riches, ainsi que par l'inventivité de son humour, souvent coloré de poésie. Travaillant à une époque où la bande dessinée est essentiellement destinée aux enfants, il réalise des histoires accessibles à un jeune public, tout en insérant des détails qui n'apparaissent qu'avec une lecture plus approfondie. À partir de la fin des années 1970, il réalise des bandes dessinées à caractère plus adulte et politique, ou encore écologistes.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Franquin)
+
infra :
(Une vie une oeuvre - 25/10/2014 (1ère diffusion) - Franquin, 2')
+
À partir du 24 septembre 1959, la série va occuper une demi-planche du journal Spirou, preuve de son succès auprès des lecteurs. Pour réaliser le gag hebdomadaire, Franquin est aidé par le jeune Jidéhem qui a rejoint son studio. Il était prévu que par la suite ce dernier récupère seul la série, mais il n'aimait pas trop les gags, de plus Franquin estimait que sa façon de dessiner avec un trait raide n'était pas adaptée pour le personnage mou qu'est Gaston Lagaffe. Ce qui n'empêche pas André Franquin de confier les décors et l'encrage de la série à son jeune assistant.
  Dans Gaston, Franquin met en place un mécanisme de gag qui fait que le déroulement du récit est tout aussi important que la chute parfois simple. Pour construire son gag il peut aussi bien partir d'une idée de chute et construire l'ensemble de la planche jusqu'au dénouement, que d'une idée sur le déroulement et ainsi trouver une chute presque par obligation pour qu'elle arrive comme une cerise sur un gâteau.
  Loin des contraintes du héros Spirou, Gaston permet à Franquin d'exprimer toute une part de sa personnalité : la paresse (jusque dans le dessin mou du personnage, qui, de son propre aveu, le repose énormément), l'insoumission à l'autorité et même un certain côté subversif : ainsi la gaffe no 1 (Spirou no 1026) représente Gaston désagrégeant une colonne militaire avec un sac de noix : un bon exemple du mépris de Franquin pour tout ce qui est militaire69. Franquin l'affirme : « Je déteste cordialement tout ce qui est militaire. »
[  ]
À partir de 1968, Franquin, qui a abandonné la série Spirou et Fantasio, se consacre pleinement — et uniquement — à Gaston, produisant des gags en une planche. Dans le même temps, les personnages de Spirou et Fantasio disparaissent de cette série. En effet, pour lui, un personnage de bande dessinée ne peut pas apparaître en même temps dessiné par deux dessinateurs différents. C'est donc Léon Prunelle (en remplacement de Fantasio) qui deviendra le souffre-douleur attitré de Gaston, et ce, jusqu'à la fin de la série. C'est durant cette période que Franquin et Jidéhem arrêtent leur collaboration, ce dernier se consacrant désormais à sa propre série intitulée Sophie. Lorsque Franquin récupère seul la série, cela fait désormais des années qu'il ne s'est plus occupé des décors d'une planche. À cause de multiples tâches, il a dû déléguer cette partie de son travail et la réadaptation est difficile. Chez Franquin désormais, le décor fait partie du gag puisque de petits détails qui amusent le lecteur y sont incorporés.
 
L'univers définitif de Gaston se met en place durant cette période. Des personnages apparus très secondairement vont devenir beaucoup plus importants comme le dessinateur Yves Lebrac, l'agent de police Longtarin et surtout Mademoiselle Jeanne dont les sentiments pour Gaston Lagaffe ne sont plus cachés. Un peu plus tard, c'est le chat fou et la mouette rieuse qui intègrent l'univers de Gaston et rejoignent la grande ménagerie de la série déjà bien fournie.

En 1972, la signature de l'auteur présente en bas de chaque planche fait désormais partie du gag. Elle est adaptée à partir de la planche no 658 pour en sortir un gag supplémentaire dans le thème de la planche. Pour Franquin, cet empilement de gags est la preuve de sa peur de ne pas faire rire le lecteur et il se sent obligé d'en rajouter pour donner en plus du plaisir lors des relectures. Ainsi, d'autres gags en arrière-plan reviennent régulièrement dans les planches de la série comme le petit chien perdu, ou encore des fausses marques, ou fausses enseignes, écrites sous forme de jeux de mots, visibles dans la rue.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Franquin)



#
[brachy-logique][épure]
À partir de 1968, Franquin, qui a abandonné la série Spirou et Fantasio, se consacre pleinement — et uniquement — à Gaston, produisant des gags en une planche.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Franquin)



#
[-',-][refuge]
... d'être arraché à un univers qu'il considérait comme le sien, où il se sentait en sûreté. Il aimait la chambre... la chaleur que le poële dégageait...
(Georges Simenon, Le petit saint)



#
[taisage]
– Il parle pas beaucoup, ton fils.
Qu'est-ce qu'il aurait dit ?
((Georges Simenon, Le petit saint))


#
[âge][TP]
... à les cotoyer...
(Georges Simenon, Le petit saint)
+
Ils étaient tous différents... sauf le fait qu'ils vivaient tous sous le même toit... ils avaient peu de contacts...
(Georges Simenon, Le petit saint)

#
[ado][blonde]
Alice était blonde...
(Georges Simenon, Le petit saint)



#
[//][otto karl]
QRN sur Bretzelburg est la cinquante-neuvième histoire et le dix-huitième album de la série de bande dessinée Spirou et Fantasio, par André Franquin (dessinateur) et Greg (scénariste).
[  ]
Similarités avec Le Sceptre d'Ottokar
L'intrigue de QRN sur Bretzelburg est assez proche de celle du Sceptre d'Ottokar, aventure en bande dessinée des Aventures de Tintin, créée par Hergé (1938). Dans les deux cas, le héros apprend l’existence d'un royaume fictif méconnu, situé au cœur de l'Europe (le Bretzelburg pour l'un, la Syldavie pour l'autre). Découvrant que son roi est menacé par un complot visant à le destituer pour mettre en place une dictature, il s'y rend et tente de le déjouer. Et ce, en dépit des attaques de la part des nombreux membres de ce complot, infiltrés jusqu'au sein du pouvoir. L'un des membres n'est autre que le second du roi, qui trahit la confiance de ce dernier pour le déchoir de ses fonctions. Dans les deux histoires aussi, il est question de deux états fictifs limitrophes. Mais dans QRN sur Bretzelburg, la principauté voisine du Maquebasta est elle aussi victime du même complot. Alors que dans Le Sceptre d'Ottokar, la Bordurie voisine est impliquée dans le complot, ayant l'intention de l'annexer. Ces deux aventures semblent d'ailleurs utiliser les codes de la romance ruritanienne.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/QRN_sur_Bretzelburg)


#
[hacker][maker][créage][ascèse][autophilosophe]=sophie
– Ma petite Sophie, vous n'allez pas voir le défilé ? Oh, venez donc avec nous, mon enfant !
– Je voudrais terminer mon ouvrage. Amusez-vous bien, Madame.
(Le château ambulant [film][animation], 1'30)
+
dans la  même scène :
"a... coeur..."
(Le château ambulant [film][animation], 2'20)
+
"à" + "coeur"
et sophie rêveuse... "tu  es là, sophie ? Oh, toi alors."
(Le château ambulant [film][animation], 7'40)


#<
être hacker, c'est avoir son travail à coeur
être hacker/maker, c'est ne faire que ce qui nous tient à coeur
-
le hacker maker
ne fait que ce qui lui tient
à coeur
-
être hacker maker
c'est ne faire que ce qui nous tient   (+ ce qui nous tient (= debout))
à coeur
-
ne faire
comme travail
que ce qui nous tient
hacker maker
-
faire   (cf. le "faire", Michel Lallement)
seulement (ou à plusieurs)
que ce qui nous tient
hacker
maker
-
faire
comme seul travail
ce qui nous tient
hacker :
maker
-
faire
comme seul travail
ce qui nous tient
: hacker
-
faire seulement
ce qui nous tient
à coeur
nous tient hacker
nous fait maker
-
ne faire
que ce qui nous tient
hacker
-
faire
exclusivement/uniquement ce qui nous tient
hacker
-
faire
uniquement ce qui nous tient
hacker
-
uniquement ce qui nous tient
hacker
le faire
-



#
[maladie]
– Soigne-toi, ma fille.
– Facile à dire.
(Le château ambulant [film][animation], 13')


#
[âge]
Jamais je n'aurais imaginé que la vieillesse pouvait nous affaiblir à ce point.
(Le château ambulant [film][animation], 17'50)
+
Il y a au moins un avantage avec la vieillesse, c'est qu'on ne s'étonne plus de rien.
(Le château ambulant [film][animation], 21')


#
(V)[TP]
vue sur la mer et les toits et les mouettes // internat Institution Saint-Malo
(Le château ambulant [film][animation], 25'20)



#<
le philosophe est celui ou celle qui reste en pilotage manuel
le philosophe est celui ou celle qui maintient le pilotage manuel
le philosophe est celui ou celle qui maintient dans sa vie le pilotage manuel, comme le grand artiste dans ses oeuvres


#
[bouffe][-',-](V)[DE][gourmandise]
(bonne bouffe appétissante... qu'il pose sur table avec livres et bordel...
... nourritures terrestres...)
Bon, c'est l'heure du petit-déjeuner.
...
Je vous souhaite à tous un excellent appétit.
...
(Le château ambulant [film][animation], 27'20)


#
[maladie][mort][philosophie]
le feu – Sophie ! Je m'éteins. Je vais mourir si tu m'apportes pas une bûche. [ ] Vte. je m'éteins. je veux pas mourir. Ça y est. Ah non, ça y est pas.
(Le château ambulant [film][animation], 34')

#
[DE][repos]
Dis à la femme de ménage de se calmer. Le surmenage, c'est pas conseillé à son âge.
(Le château ambulant [film][animation], 35')

#
[montagne](V)
(soudaine vue dégagée sur la montagne)
C'est magnifique.
(Le château ambulant [film][animation], 36'30)

#
(V)[boucle]
le linge qui sèche et épouvantail
(Le château ambulant [film][animation], 39'30)


#
["temps perdu"][TP]
– Je t'avais dit pourrant de ne pas en faire trop. Je te l'avais dit ! Je perds mon temps ! Je suis humilié.
– Mais je les trouve très jolis comme ça, moi, tes cheveux. [  ]
– C'est fini pour moi. Autant mourir. Ça sert à rien de vivre quand on a perdu sa beauté.
(Le château ambulant [film][animation], 46')


#
[politique][neutralisage][trompette de la renommée][otto karl]
– Combien de noms as-tu ?
– Autant qu'il en faut pour vivre libre.
(Le château ambulant [film][animation], 53'45)


#
[EMI]
Je serai à tes côtés mais sous une autre forme.
(Le château ambulant [film][animation], 52')

#
[à sandra]
objet : VoiE.X
J'étais de tout coeur avec, Sandra, et (je) le reste pour la suite. Mais le corps ne suit plus. Du tout.
Sinon tu penses bien que je serais venu. Seulement voilà...
Mais longue vie et visibilité à tout ça ! À toi !
Seulement voilà...
(eX-)kArL


#<
de longitudes en lattitudes en lassitudes


#


Le samedi 29 mai 2021 à 22:18:12 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
objet : ma chanson de ce dimanche, un pavé à la cool

J'ai essayé d'aimer l'album, par nostalgie et gratitude pour le Stephen Malkmus de Pavement, mais... je retiens vraiment que la toute dernière (de son album solo 2020), mais sincèrement puisqu'en boucle. Mais bon, il faut être dans l'humeur ?... Molle... Cool... Folk... (Pour indication, et comme je quitte presque plus le fauteuil, tout ramollo et invalide, je lis... découvre (pour ainsi dire) Gaston Lagaffe en ce moment. Ce monde "trait" moelleux... comme un muffin, m'enfin.)
Ou bien, non ? Ça colle (aussi pour vous) ?
Amberjack



#
[PE][neutralisage][épure]
Bill Orcutt, VDSQ Solo Acoustic Vol. 10
"The blues, as abstract."
(https://vdsqrecords010.bandcamp.com/album/vdsq-solo-acoustic-vol-10)















2021 05 30

#
[TP][âge][créage]
Avec près de lui la tendresse de Didine, il conjurera le découragement de la vieillesse en écrivant sa vie dans un cahier d'écolier.
(Pierre-Gérard Michel, Le Berry Rép. 11 jan 1968, à propos de La Peau dure, de Jacques Perry)


#
[DE][karl][TP][maladie]
le feu (Calcifer) – Il y a des fuites d'eau ici, je vais m'éteindre. [  ] Fais vite, fais vite, je suis allergique à l'humidité.
(Le château ambulant [film][animation], 1:38')


#
[éco-logique]
Sophie au feu (Calcifer) – Quand on est malin comme toi on fait feu de tout bois.
(Le château ambulant [film][animation], 1:38'50)


#
[EMI]
...
... quelle sensation horrible. J'ai l'impression d'être coincé sous une pierre.
– Oh oui, un coeur, c'est lourd à porter.
(Le château ambulant [film][animation], 1:51' + 1:52'45'' + 1:54'15'' )


#
[vocabulaire][LT][TP][autophilosophe]
... observation participante... immersion...



#
[maudit][philosavis][noirage]
Qu'est-ce que je pexu te dire, monte ? Tu as raison. Quand on a raison, on a raison. Et tu as raison.
(Chinatown [film], 3')


#
[ÀR]
– Eh bien, dites-moi quel est votre problème.
– Mon mari.
(Chinatown [film], 3'40)


#<
le philosophe trouve de la philosophie à tout bout de champs des savoirs
à tout bout de champs des savoirs le philosophe trouve philosophie à son pied  (+ c'est le pied)

#
[STO]≠[hacker]
job/boulot = casse-croûte...
(Chinatown [film], 16'40 + 28'40)


#
[âge][vocation][TP][autophilosophe][otteur]
A – On dirait que ça marche, les affaires.
B – Je me débrouille.
A – Quelquefois ça prend du temps, pour un homme, de trouver sa voie. Tu l'as peut-être trouvée !
C – Ouais. En fouillant le linge sale des autres.
B – Ouais.
(Chinatown [film], 32'20'')


#
[DE][slow food]
Je prends mon temps pour déjeuner. Toute la journée parfois.
(Chinatown [film], 51'30'')

#
[1976]
Roman Polanski, Le Locataire (The Tenant)


#
[vocabulaire]
Le buddy movie1 ou le film de potes2,3 est un genre cinématographique qui consiste à placer dans l'intrigue principale d'un film deux personnages (et quelquefois plus) très différents, voire aux antipodes l'un de l'autre. En français, on parle, selon les cas, de « duos de choc », de « binôme (de flics) », ou encore de « films à tandem ».
[ ]
Spécialité du cinéma américain que l'on retrouve souvent dans les blockbusters, comme L'Arme fatale ou Men in Black, et leurs suites, on la retrouve aussi dans le cinéma français, notamment avec Louis de Funès et Bourvil, dans deux films de Gérard Oury, ou encore Gérard Depardieu et Pierre Richard, dans trois films ensemble de Francis Veber.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Buddy_movie)


#
[aux marchenay]

Le dimanche 30 mai 2021 à 16:06:36 UTC+2, karl  a écrit :
Objet : au faîte

Bonjour,

Mon état (de santé) comme celui de ma connexion internet-téléphone (depuis le retrait de l'échafaudage, y aurait-il un lien comme je le crains ?) ne me permettent pas de vous écrire plus long que : ce matin un bloc de ciment s'est soudainement détaché du faîte/faîtage du toit. Je l'ai entendu glisser tout à coup violemment le long de la toiture. D'après les débris retrouvés d'ailleurs assez loin dans la rue (photo ci-jointe) qui heureusement n'ont percuté ni le Velux ni aucun passant, et constatation ensuite depuis le Velux, ce serait toute la moitié d'un joint entre deux tuiles de faîtage qui se serait décroché (photo ci-jointe). Photos jointes, du moins, si la connexion internet de quelques secondes toutes les 5 minutes (voire aucune) le permet. Essayons, réessayons... entre deux longues coupures...
Cordialement,
Karl Dolédec
> aux marchenay - joint tuiles du faîtage




#
[végétarisme]
(poisson entier dans l'assiette)
– Ça vous dégoûte pas trop, j'espère ! Il paraît qu'on doit le servir avec la tête.
_ Ça ira. Moi c'est la tête de poulet qui me dégoûte.
(Chinatown [film], 1:01'30'')


#
[à yolande]
objet : au fait...

Eh ben, maman, bonne fête à toi !! De ma part à moi.
L'autre jour je t'ai commandé vite fait un petit livre, à toi et vous, pour l'occasion double. Que vous devriez recevoir bientôt.
Je t'en dit pas beaucoup plus car mon état... et celui de ma ligne internet... qui me laisse que quelques secondes toutes les 5 minutes, et encore...
Mais bonne fête à toi, chère maman ! Même si... On aurait rêvé, n'est-ce pas, d'autres conditions (de forme), d'autres circonstances... Que la vie soit plus belle (jusqu'au bout), plus une fête qu'elle n'est – n'est-ce pas ?
Mais bonne fête, va ! Au moins en souvenir du bon vieux temps... de notre jeunesse... des colliers de nouilles, poèmes ou autre foulard en soie peinte ; )
N'est-ce pas ? ; /)



#
[axio-logique]
Voyez-vous, [  ], la pluparr tdes gens n'accentent pas le fait que dans certaines circonstances, n'importe qui est capable de n'importe quoi.
(Chinatown [film], 2:03')










2021 05 31

#
[éco-logique]
... s'adapte... observe son adversaire... pour trouver la clé... et surmonter... vaincre... ce  qui paraissait impossible...
(Les Chemins de la philosophie - Philosophie des arts martiaux (1/4) : Bruce Lee, le combat en spectacle (avec Adrien Gombeaud), 19'30)

#
[simplexité][épure][minimalisme]
Bruce Lee : ...
(Les Chemins de la philosophie - Philosophie des arts martiaux (1/4) : Bruce Lee, le combat en spectacle (avec Adrien Gombeaud), 37')


#
[simplexité][PM]
... ce côté universaliste... qu'on cherche tous à être aujourd'hui... métisser... créer sa propre voie...
(Les Chemins de la philosophie - Philosophie des arts martiaux (1/4) : Bruce Lee, le combat en spectacle (avec Adrien Gombeaud), 41')


#
[taisage]
C'est Nietzsche ? Si tu ne parles plus c'est à cause de Nietzsche ?
(Little Miss Sunshine [film], 8'50)


#
[médio-logique]
... toutes les ficelles... on commence par un bouquin et... on se retrouve à la télé.. radio... c'est un art de mettre toute la machine en route...
(Little Miss Sunshine [film], 34')
+
Personne n'a entendu parler de vous. Alors les gens s'en foutent.
... on abandonne... c'est un combat que vous ne gagnerez pas...
(Little Miss Sunshine [film], 49'45)



#
[TP]["temps perdu"][maladie][autophilosophe][maudit]
... Proust... loser... mais travaillé... souffert... années de souffrance... et finalemet souffrance lui a beaucoup appris ≠ bonheur... maudit...
(Little Miss Sunshine [film], 1:23')


#
[à judicaël]

Le dimanche 30 mai 2021 à 21:05:49 UTC+2, Judicaël  a écrit :
objet : Re: Conseil des routeurs de France

Je rejoins Lucie à Istres en août et après, on veut rester une semaine dans le coin car elle joue à Aurillac après.
Vous qui avez sillonné toutes les régions, et j'imagine pas mal celle-ci, est-ce que vous auriez des coins à recommander dans les gorges du Tarn, qui se trouvent à mi-chemin entre Istres et Aurillac.
L'idée c'est de pouvoir se baigner dans les rivières, se balader, et quand même se poser un peu (donc idéalement rester plusieurs jours au même endroit et pas juste survoler).
Merci !

+

Le lundi 31 mai 2021 à 21:11:59 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Je connais pas assez bien (ou y ai pas assez squatté) pour te conseiller quelque chose... et d'aussi précis. Pensant que la fourchette était de Istres à Aurillac, j'avais d'abord envie de te répondre que ça dépendait ce que vous cherchiez : de l'espace dégagé et marin (mais plein de moustiques) alors La Camargue, plus touffu alors le Haut-Languedoc (qui avait fait forte impression du Deele quand je l'avais amenée chez Meilie), de grands plateaux dans le ciel alors les grands Causses, sinon les Cévennes ou l'Ardèche, pour ne pas dire le Quercy un peu plus loin, mais... tu vois... suis un peu à côté de la plaque, là... Les gorges du Tarn proprement dites, il me semble pas avoir exploré tant que ça. Surtout pour séjourner. Non, désolé, zut... je suis pas très utile, a priori...




Le dimanche 30 mai 2021 à 21:05:49 UTC+2, Judicaël  a écrit :


Je rejoins Lucie à Istres en août et après, on veut rester une semaine dans le coin car elle joue à Aurillac après.
Vous qui avez sillonné toutes les régions, et j'imagine pas mal celle-ci, est-ce que vous auriez des coins à recommander dans les gorges du Tarn, qui se trouvent à mi-chemin entre Istres et Aurillac.
L'idée c'est de pouvoir se baigner dans les rivières, se balader, et quand même se poser un peu (donc idéalement rester plusieurs jours au même endroit et pas juste survoler).
Merci !



#
[pour manuella]
(Little Miss Sunshine [film])











2021 06 01


#<
la souffrance, oui, si elle a une fin  (+ se termine + but)
la souffrance est plus endurable si elle a une fin
la souffrance est plus endurable quand elle se termine, qu'indéterminée


#
[eurêka]
C'est Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard (1965) qui a provoqué sa vocation. Formellement, Michael Snow sera sa deuxième profonde influence. Elle déclare le 5 juin 2004 au Centre Pompidou : « Godard m'a donné de l'énergie et les formalistes m'ont libérée. » Son travail est contemporain de celui des débuts de Wim Wenders.
André Delvaux l'a soutenue dès son premier court métrage, Saute ma ville en 1968, un film pré-punk, anarchiste, dans l’air subversif du temps8, où Akerman exprimait de manière explosive son besoin vital de libération.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Akerman)

#
[multimédia][créage]
« Mes peintures sont faites par un cinéaste, mes sculptures par un musicien, mes films par un peintre, ma musique par un cinéaste, mes peintures par un sculpteur, mes sculptures par un cinéaste, mes films par un musicien, ma musique par un sculpteur... qui parfois travaillent tous ensemble. En outre, mes peintures ont été en grand nombre faites par un peintre, mes sculptures par un sculpteur, mes films par un cinéaste et ma musique par un musicien. Il y a une tendance vers la pureté dans chacun de ces media en tant qu'entreprises séparées. »
(Michael Snow ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Snow)

+

#
[multimédia][otto karl]
... l'artiste multimédia...
... je cherchais le médium idéal pour exprimer au mieux mes idées...
(Tracks - NFT, cryptomonnaies et boom des oeuvres virtuelles - Tracks ARTE, 14'30)

#
[DE][musique]
Quand les gens vont bien, ils écoutent des chansons ; et quand ça va mal, {  ] ils veulent s'évader et cherchent également du réconfort dans la musique.
(Tracks - NFT, cryptomonnaies et boom des oeuvres virtuelles - Tracks ARTE, 20'50)


#<
[rappel]
ils accusent le monde au lieu de la vie


#
[karl][MES]
... souvent je comprends rien aux films... je divague... et j'adore ne rien comprendre...
(Quentin Dupieux ;  INTHEPANDA - QUENTIN DUPIEUX : Mandibules & son cinéma expliqué, ± 3')
+
#
[brachy-logique][pour vincent][karl]
... les films sont trop long... une heure de trop... on enlèverait une heure au moins... tendance à me faire chier même quand les films sont bons... resserré... le rythme est plus important que la durée... pas prendre en otage...
.. mais les gens ont l'air satisfaits... en veulent pour leur argent... les séries... pour moi ennuyeux...
(Quentin Dupieux ;  INTHEPANDA - QUENTIN DUPIEUX : Mandibules & son cinéma expliqué, 20' + 26'30)
+
#
 Positif par Jean-Pierre Coursodon  Magnolia est définitivement un film d'épanouissement. Paul Thomas Anderson continue dans la voie de son précédent opus : ampleur chorale et manipulation démiurgique de l'intrigue.
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 L'Evénement par n.c.  Si l'on aime les films généreux (trois heures quand même !) et si l'on est prêt à passer sur quelques redondances, facilités ou même fautes de goût, Magnolia est un savoureux kaléidoscope.
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 Cplanet.com par Jean Christophe Derrien  Paul Thomas Anderson a succombé à l'auteurisme aiguë, au film - pensum, à l'auto-indulgence. On a vraiment l'impression de voir un film où le réalisateur n'a pas estimé bon de couper les scènes redondantes, les passages mous du genou.
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 Libération par Philippe Garnier  On avancera sûrement que Magnolia s'autodétruit par sa longueur et son manque de substance. Mais d'autres réalisateurs aussi virtuoses qu'Anderson et parfois grandement aussi bêtes ont eu par le passé droit à notre indulgence (Scorsese, par exemple).
-
 Télérama par François Gorin  Le rafiot Magnolia tient les flots disons une bonne heure. Au forcing. C'est tendu, baladeur, pétri d'ambition, ça tangue et ça zigzague d'un "choriste" à l'autre (...). Une bonne heure, donc, et le film donne des signes de fatigue.
(https://www.allocine.fr/film/fichefilm-22858/critiques/presse/)





#
[multimédia]
... ce qui m'intéresse c'est de tout faire... et pas seulement réalisateur... ce qui m'amuse d'est de faire tout... écrire, montage, réalisation... musique avnt...
(Quentin Dupieux ;  INTHEPANDA - QUENTIN DUPIEUX : Mandibules & son cinéma expliqué, 12'30)


#
[créage][karl][fragmentage][postsexuel]
... j'écris tout le temps... projets... il y en a qui sont obsédés sexuels... moi obsédé par ce que je fais... boulimie de ce boulot... ma meilleure vie... passion...
Je préfère faire plein de petites oeuvres... tous les ans... plutôt qu'un éventuel chef d'oeuvre tous les 5 ans...
(Quentin Dupieux ;  INTHEPANDA - QUENTIN DUPIEUX : Mandibules & son cinéma expliqué, 30')



#
[programme][anthropo-logique][moyenhomme]
Parce que c'est universel, les mecs. C'est évolutionnel. C'est anthropologique. C'est biologique. C'est animal. Nous sommes... des hommes !
(Magnolia [film], 25'40)


#
[ÀR][intéressement][pour marie]
Tu crois que c'est ton amie. C'est pas tes amies. Tu crois vraiment qu'elle sera là, près de toi, quand ça va merder ? Hein, les gars ? Quand les choses se corsent vous croyez qu'elles restent près de nous à nous aider. Vous pouvez vous accrocher.
(Magnolia [film], 29'30)








##########

--
Rattrapage iphone




#
Lyme en résumé, comment se soigner
Revenu de tant de médecins, de tant de symptômes sans revenir, vous...

#<
(C'est être) Bonne poire que d'avoir bon espoir

#<
On récolte ces cons s'aiment

#<
Mes parents, sans leur erreur je serais pas né, sans leur aide je serais déjà mort.

#
Cavaillès Leguat suite et fin
Chp 14
Libéral et égoïste
Il possède un bien précieux : une histoire
Cède à la tentation
Peut-être que l'écriture
La vérité passionne l'humanité
Ce passé si dense que le présent ne pourra jamais plus le supplanter
Qui n'a pas tant vécu mais
Le livre ne vaudra jamais
Leguat à pu la connaître, enfant
Piochent dans le courant
Mais la pluie trouble tant l'ordre du monde



-

Micheline Dextreit
"arl"
12' 27'15
Ka
13'15 24' 24'45 28' 31'45 32'15
"Ott"
17'45 21'50 22'50
"Ens"
21' 21'15
"O"
26' 17'30 18'20 23'50
"Sens"
34'. 35'50
"Intelligence"
38'15. 41'45
Intellectuel pratique
41'
De terrain
42'15
C'est ça le principe
42'30
Guide... À bien vivre... Vaccination naturelle
44'
Superposés
46'
Ça s'est avéré tellement souvent
47'50



#<
Il y a une littérature qui se livre, une autre qui se retient
-
Il y a une littérature qui se livre, dans des livres, et une littérature qui se retient, comme une formule
-
Il y a de la littérature qui se livre, et de la littérature qui se retient
-
il y a une littérature qu'on livre et une littérature/autre qu'on retient
-
il y a une littérature qui se livre et une (littérature/autre) qui se retient
-
telle littérature se livre
telle littérature se retient  (cf. poésies, proverbes, contes...)
-
une littérature
se livre
une littérature se retient
-
littérature
il y a celle qui
se livre
il y a celle qui se retient
-
il y a la littérature qui
se livre
il y a celle qui se retient
-
il y a ce qui
se livre
il y a ce qui se retient


>>


#<
Vivre dans le rêve, irréalisé, à l'infinitif



#<
Maladie la vie   (+ malade dit la vie)
Maladie l'essence de la vie


#<
ma(la)de in...
made in malade



#<
Ceux qui ne comprennent pas le mal que c'est d'enfanter sont des sadiques
-
Qui ne voit pas le mal que c'est d'enfant/dans l'enfantement sont (des) sadiques
-
Sadique qui déjà ne voit pas le mal dans l'enfantement
-
Ça dit qui/qu'ils ne voient pas le mal dans l'enfantement/à enfanter



#
Schumann concerto pour violon
Brahms rhapsodie pour Julie


#<
La transcendance a dieu pour descendance
-
la transcendance a
pour descendance
Dieu
-
la transcendance a
Dieu
pour descendance
-
pour descendance
la transcendance a
Dieu





#<
On ne choisit pas de naître, on échoie
Naître n'est pas un choix, on échoie (+ on est choix)

#<
La montagne est minérale, la terre est végétale, l'air est animal


#<
Dans la gueule du loup veux-tu qu'on aille  (+ aïe)
dans la gueule du loup veux-tu qu'on soit
dans la gueule du loup veux-tu qu'on soit où/ou qu'on aille
-
dans la gueule du loup voulez-vous qu'on
soit
où qu'on aille   (+ ou + aïe)
-
dans la gueule du loup veux-tu qu'on
soit
où qu'on aille
(O/<.)



#<
Que le suicide ne soit pas toujours accessible rend la vie inadmissible, achève de la rendre inadmissible

#<
Il tombe sous le sens qu'on vit sans (lui).
-
il tombe sous le sens qu'on vit
sans


#<
Tombe sous le sens, qui en relève


#<
(Le) démon de la démonstration
Quel démon que la démonstration


#<
Le réveil/l'éveil nous fait prendre au second degré ce qu'on prenait au premier
Le réveil/l'éveil nous fait prendre à la légère ce qu'on prenait avec gravité
l'éveil nous fait prendre au dernier degré ce qu'on prenait au premier
l'éveil nous fait prendre au troisième degré ce qu'on prenait au premier
l'éveil nous fait restituer/resituer/rendre/remettre/replacer au dernier degré ce qu'on prenait au premier
-
l'éveil remet au dernier degré ce qu'on prenait au premier
-
remettre au dernier degré ce qu'on prenait au premier
remettre au dernier degré ce qu'on prend parfois au premier (+ par foi)
remettre au dernier degré ce qu'on a pu prendre au premier
remettre au dernier degré ce qu'on a pu prendre au premier par foi
-
remettre au dernier degré ce qu'on a pu prendre au premier

>>


#<
La vie est épouvantable comme un cauchemar, (du moins) le temps du cauchemar
-
Épouvantable comme, de l'intérieur, un cauchemar
... Comme De l'intérieur d'un cauchemar
la vie est épouvantable comme, de l'intérieur, un cauchemar
la vie est épouvantable comme un cauchemar, le temps du cauchemar
-
la vie est épouvantable comme un cauchemar
le temps du cauchemar
-
la vie est épouvantable comme
le temps du cauchemar
un cauchemar
-
la vie est épouvantable comme
un cauchemar
le temps du cauchemar
-
la vie est épouvantable comme
un cauchemar
le temps du cauchemar
-
dans son principe notre vie est
épouvantable comme un cauchemar
le temps du cauchemar
-



#<
(Puis) Celle qu'on aime ses frites/s'effrite.
(Bientôt) La cuisinière qu'on aime s'effrite.
Celle qu'on aime bientôt s'effrite.
Celle qu'on aime bientôt seulement/surtout s'effrite.
Celle qu'on aime bientôt surtout s'effrite. (+ sur tout)
-
celle qu'on aime
bientôt
surtout
ses frites
-
celle qu'on aime
très vite/tôt
surtout
ses frites

>>


#<
Ma vie ne tient qu'au fil de la/ma vitalité
la vie ne tient qu'au fil de sa vitalité
ma vie ne tient qu'au fil de ma/sa vitalité
mon envie de vivre ne tient qu'au fil de ma/sa vitalité
>>


#<
Un film se comporte dans un regard


#<
mon enfance fut bien lotissement
eu une enfance bien lotissement



#<
Karl aborde, Otto saborde


#<
L'histoire/expérience nous enseigne qu'avant de défendre les enseignes on se renseigne
-
L'histoire Nous l'enseigne
Avant de débattre d'une enseigne, on se renseigne

#<
(Naviguer/cheminer) entre ce qui est en place et les impasses

#<
ne pas mettre les deux yeux dans le même panier

#<
ses transports (amoureux) indiquent le transfert, attention au pot de terre...

#<
[Rappel]
Tenir moins à la/sa vie qu'à la/sa vitalité

#<
Notre/l'avenir est aux sectes et aux insectes.

#<
Le terrain fait celui de la maladie

#<
Morphée dodo
Morphée reset

#<
Les gens préjugent (pré-juges + les j'en-préjuge)
Leurs préjugés pensent avoir fait le tour de la question
Ils se satisfont de leur préjugé
Préjuger leur suffit/les replaît
-
Ton préjugé fait le tour de la question, penses-tu
Ton préjugé fait le tour de la question, pense-t-il, penses-tu
-
ton préju-
gé fait le tour de la question
penses-tu
(O/<.)

#<
Ils préjugent/tirent conclusion plus vite que l'ombre d'un doute
tirer conclusion plus vite que l'ombre d'un doute



#
Cioran, syllogismes de l'amertume (suite) :

Occupation d'insecte
comme tout iconoclaste
Premier acte de sabotage
On le menaçait du poing
Crispations
Vaccin contre l'absolu
Enfantillage du mystique
Le cynisme commet l'erreur
Plus assez de foi
Même pas moi
> amour lointain et vaporeux
Une boniche intraitable (// mégère)
En fausse l'exercice
Sudation sonore
Par l'introspection et l'anémie
En midinette
L'amour nous mène
À la malédiction du couple
De l'évidence inexprimable
Onomatopée de l'indicible
L'art de presser les ombres
Acrobaties du sublime
La souveraineté de ses maléfices
Honneur à notre cruauté
Je préfère une police
Sécrète du désastre
La France a élargir le domaine
Fanfaron de l'incurable
Même les sanglots
Bestiole lettrée
Contempler un sourire
> Les raisons d'euphorie qui devraient régler le jeu des vérités.
Perce le fou qui est en nous
Vais-je me tuer à l'aube
Sans éclater avec son système Qu'un artifice de l'instinct de conservation
Cette abolition
Cette foule d'ancêtres
L'usage du paradis
Fasse bon désespérer
Je ne suis pas poète
Dans la pâleur
Chacun sa folie
Un métaphysicien malgré lui
S'installer en citoyen
L'ombre qu'elles y ont
Mon anémie en flammes
Postillons
Que les bavards et
Retraité du suicide
Pascal... ses alarmes...
La maladie... Métaphysicien

#
Cioran, le mauvais démiurge
Un dieu suspect
L'inévidence d'un



#<
Les points de suture, ça tire un peu mais leur vertu en bouche un coin.


#<
Appeler un/son toutou "rien"


#<
Il faut toujours que l'homme voie tout en grand, en noir et blanc, à l'emporte pièce. Il y a dieu et démiurge, et il y a pédophile et violeur d'enfant, qui dit mort ne dit pas fin ni non plus révélation, qui dit au-delà ni dit pas révélation ni éternité, etc.

#<
Tout ça/la vie ne sort pas de nulle part.


#<
La mort des autres ne nous épargnera pas.

#<
[rappel]
le malheur n'arrive...
-
Ça n'arrive qu'aux autres qu'on est aussi bien pour/que les uns.
tout ça n'arrive qu'aux autres qu'on est aussi bien pour les uns
-
tout
ça n'arrive qu'aux autres
qu'on est aussi bien
pour les uns
-
ça n'arrive qu'aux autres
qu'on est aussi bien
pour les uns
-
ça n'arrive qu'aux autres
qu'on est aussi bien pour les uns
ou les autres
-
ça n'arrive qu'aux autres
qu'on est tous
pour les uns
-
ça n'arrive qu'aux autres
qu'on est aussi bien
pour les autres
-
ça n'arrive
qu'aux autres qu'on
est aussi bien pour les autres
-
ça n'arrive qu'aux autres
qu'on
est aussi bien pour les uns
et les autres
-
ça n'arrive qu'aux autres
qu'on
est aussi bien pour les autres
-
ça n'arrive qu'
aux autres qu'on
est aussi bien pour les autres
(O/<.)




#
[base]
(Comment je me nourris - 02/07/2019 - À la découverte de la spiruline (avec Laurent Lecesve), 6'40 + 17'15)
+
#<
Spiruline, ressort/spirale de vitalité
Spiruline, ressort de forme
Spiruline, ressort de forme, de vie, à la source
Spiruline, ressort de vie, de son origine/à l'origine/d'origine
Spiruline, ressort de vie, d'origine   (+ vide d'origine)



#
"On est six à avoir cette mention"
(Comment je me nourris - 02/07/2019 - À la découverte de la spiruline (avec Laurent Lecesve), ..')
>
#<
on est six à avoir cette mention   (+ sept)


#<
Regard d'
Un film
se comporte


#<
Pour rien au monde, mettre au monde, ne pas lui faire ça, ni à lui ni à moi ni à personne.


#<
Tu saisis mieux que tu ne ne penses
on saisit parfois mieux qu'on ne pense  (+ par foi)
parfois on saisit mieux qu'on ne pense

#<
Toute maladie (précise/donnée) est avant tout terrain

#<
Leur médecine s'attaque aux manifestations, cherche à les étouffer, sans écouter leur revendications de terrain.

#<
Même au point La maladie est tout terrain

#<
Les mots découpent le réel sans coup, s'en coupe


#
Johanna Spyri, Encore Heidi ! #6 :
Tout le monde doit recouvrer la santé
ils se connaissaient l'un l'autre
C´est une affaire de pratique plus que d'étude
Quatre semaines
(Johanna Spyri, Encore Heidi ! #6)


#<
Le soleil nous génère, nous régénère, nous brûle
L'eau nous constitue, nous ressource, nous noie,
La terre nous porte, nous nourrit, nous ratatine, nous enterre,


#<
Il y a ce qu'il y a à notre portée (de main) et ce qui le sera demain
Il y a ce qu'il y a à notre portée et ce qui le sera demain, apporté demain
Il y a ce qu'il y a à notre portée (du jour) et ce qui le sera demain


#<
Nos vies sous covid(e)
Nos vies conditionnées sous covid(e)
-
plus ou moins emballés par nos vies sous covid




———————
Rattrapage iphone

#<
On s'accroche à la vie comme une moule à son rocher de Sysiphe


#
Sylvie Cafardy
L'inverse
Les Invariants
Critère d'objectivité
Expériences de vie
Comme immatérielle
Effets antalgiques
Ni de boire
Panoramique
Partout à la fois
Revenus chez eux
Refléterait cette vérité
Regain d'intérêt pour l'acquisition de connaissances
À cette règle
Qu'il interprète comme des figures de sa religion
La religion, quant à elle, influence l'interprétation... mais pas les visions elles-mêmes.
Senti un froid
Avion... C'est net...
Hall d'entrée
Images subliminales
L'expérience autour de moi
Tout son système de valeurs
En se réfugiant dans l'oubli
Les hypothèses psychologiques
Volonté d'imposer leur
290 conscience er quantique
L'introduction dans la mort
Le plus douloureux, c'est l'incompréhension des autres
Ils ne savent plus comment
Plus rien qui vous agresse
J'ai peur de souffrir... L'enfer
Des blocages
Il n'y a pas à q´en faire
Ses muscles ont fondu
Perte de nous-même
364




#<
Face au (grand) loup l'étroit petits cochons
Le (grand) loup et l'étroit petit cochon


#<
L'eau nous renouvelle (la nôtre)
L'eau, c'est le renouveau
L'eau, c'est le re-nous-v-eau
Eau, renouveau

#
[liste]
avant le coucher :
Dents
Bouillir (pots + bouillotte)
Graines germées
Trempage graines
Vaisselle
Bouteille de chevet
Argile verre
Argile gencives


#<
Remède/thérapeutique/curative
L'argile agit agile


#<
La démocratie, si, impératrice
La démocratie, si, impérative

#<
Ma vie ne tient qu'à sa vitalité

#<
La vitalité peut être vite alitée

#<
La vie n'a pour finalité que sa vitalité
La vitalité pour finalité

#<
Homme zéro perd du terre un

#<
Les cons conçoivent moins qu'on le soit moins.
Les plus cons conçoivent moins qu'on le soit moins.

#<
Célébrité repéré(e).
Célébrité surveillée (+ t'es surveillé)
Célébrité surveillé, frère.
Célébrité surveillée, sœur.
Célébrité surveillée, petit frère.

#<
Otto justification par le/parle monde





#<
La vie ruse mute pour survivre/sa survie. (+ "la" virus)
La vie ruse en mutant pour sa survie
Comme le virus
La vie ruse
Mute pour survivre
-
La vie ruse
Comme le virus
Mute(nt) pour survivre
-
notre vie ruse
mute
pour survivre


#<
Écouter son corps sage
(pour ne pas y rester)



Ce train de vie revient à se jeter/passer dessous. Ou cet autre, à se passer de sous.


La cueillette à l'origine de l'art
(+ l'accueil est)
La cueillette à la base de l'art




#<
eût-il ou fût-il...  (+ utile ou futile)


#<
L'homme a créée dieu pour être moins seul
-
Dieu pour se sentir moins seul
Dieu contre la solitude

#<
(Le) Divindividuel

#<
Éclaircie tôt enfuie/en fuite/disparue



#<
Aucun qui ne soit devenu philosophe (à temps) n'a eu/produit d'enfants


#
Etgar Keret
1
Ces 90 000 dollars auraient pu le satisfaire, sauf qu'il était déjà malheureusement satisfait avec son 5 pièces en duplex au nord de Bonn.
2
6' dans les grandes lignes
3
1'
On ne sait jamais quand une langue étrangère peut vous être utile.

Un cabanon

5
0'30
Ils s'arrêtaient à mi-chemin
6
3' les copains d'abord
8
3' sur nous, ça marchait comme une pitié on magique, mais
15
Fin : cent pour seins
16
1'
Elle accepta de la quitter
Elle ne m'a pas quitté, nous nous sommes séparés.
2'15
19
10'
20
3' les magiciens ne travaillent pas. La magie n'est pas un métier. Ils vont d'un endroit à un autre et font ce qui leur plait.
23
1'
À mi-chemin
26
1'15 rasez-vous à l'eau chaude
1'45 son horloge biologique
n'est pressée d'aller nulle part




#
Etgar Keret, Incident au fond de la galaxie
11
1' la mémoire est un océan
11'45 son pénis dans la bouche
31
0'40 une publicité pour la vie
+ citation itw la grande table
3' table basse et taff philosophique
4'45 [princesse] [reine]
7'30 [postsexuel]
17'46 [philosavis] [cnv]
18'30 [Noirage] (méduse immortelle)
23' [TP] [DE] nostalgie
32
0'45 coups de poing d'enfant ; de la colère et peu de technique
1' [cnv]
8' [physio-logique]
je m'en veux de geindre comme une mère juive au lieu d'inventer une phrase positive [noirage][formule]
18' d'habitude je n'aime pas les femmes à chapeau. Artificielles. Mais elle... [goût][karl]
19
Désamorcer une bombe... résoudre une énigme... [amphibo-logique][formule]



#<
La musique ma compagne
Chaque nouvelle musique que j'aime ma compagne

#<
On-né pas on le devient


#<
Se donner le moyen de ne pas le rester

#<
L'eau qu'on boit importe dans ce qu'elle apporte et dans ce qu'elle emporte
l'eau bue importe dans ce qu'elle apporte et ce qu'elle emporte  (+ obus)

#<
Dormir une nuit simple comme un trait.


#<
Suivre les signes, signes les suivre.

#<
Le savoir est (de) l'eau au moulin de la sagesse. (+ moulin de la galette)
Que le savoir apporte de l'eau au moulin de la sagesse
Que l'expérience et le savoir soient l'eau du moulin de la sagesse

#<
Que la police arrête
De juger
Première Justice serait que la police arrête de juger

#<
La police arrête de gros poisson(s)

#<
Si le corps n'avait qu'une voix/voie on saurait laquelle suivre.
-
si le corps n'avait qu'une voix
on saurait laquelle suivre  (+ voie)


#<
Écouter son corps, s'il était seulement univoque
Écouter son corps, d'accord, si avec lui-même il était d'accord


#<
Écouter son corps mais à travers ce qu'on en sait, la connaissance qu'on en acquiert par tous les moyens, toutes les voies/voix
Être moins à l'écoute qu'en connaissance de son corps

#<
L'otteur sample, s'amplifie le droit d'auteur
-
par le sample
on s'amplifie
le droit d'auteur


#
Bonjour,
Vous me disiez que vous me diriez... et, surtout, qu'il y aura pas de dérangement. À croire que vous n'avez pas le début de l'idée du raffut que c'est quand on habite exactement sous le toit qu'on remplace. Même moi je n'imagine pas ça si grave. Ou bien était-ce aussi et sûrement pour miniser... Mais le tout est maximum, croyez-moi. N'importe qui dirait que c'est tout simplement invivable. Et pour combien de temps ? En bas, ils affichent un mois. Pensez-vous à un geste pour le loyer ? Et peut-être même une attestation pour me mettre en droit de quitter la région sous confinement ? Dans ces conditions (et de confinement H24), l'appartement (sous le toit) est invivable, vous savez ? Avec même des projections de tuiles sur les velux à l'instant, et j'en passe. Beaucoup. Beaucoup. Entre ce raffut complet (dès 8h45) et la présence (discutante) à mes fenêtres et au-dessus de ma tête en continue), en même que les seaux ou paquets de tuiles ou que sais-je qu'on traine en permanence le long du toit, les coups de marteau, etc., etc., c'est la totale. Je vous assure. Et pour combien de temps ? Je comprends bien qu'un jour ce soit nécessaire , même avant l'hiver et les! Hiver ensez-vous vraiment maintenir le loyer ?


#
Roger-Pol Droit
Spinoza
156
[amphibo-logique] [Cosmo-logique]


#<
L'essence / les sens
Ciel
Terre
Eau
L'essentiel terreau


#<
Former un fond, ou fonder une forme.

#<
Un peu de lecture, le silence, et dors.
Lis, le silence, et dors.
lis, (en) silence, et dors


#
Master Classe de Sabine Weiss
13'45 on peut faire tout avec pas grand-chose [minimalisme][minimaxialisme]
40'30 les livres c'est merveilleux, mais c'est vraiment encombrant [lecture]

#
(Bernard comment, tout passe)
9
19'30 qui s'amusent avec la balle sans forcément se la disputer
10
3' 45 Surtout ne rien entreprendre qui puisse rompre le fragile équilibre [postsexuel]
4' le sucer // Keret
11
5' quand on n'a plus personne avec qui parler de ses découvertes...
9' on dit que pères... Nourrissons...
15' traines de fumée
16'30 je lis ma mort dans leur regard
19' n'a jamais été du genre à poser trop de questions, à me et une enquête
19'45 la sieste [repos]
21'30 une dévastation botanique [LT]
23´30 les dimanches... Au moins j'ai gagné ma liberté...
35' jeunesse
36' vivre à l'hôtel


#
(Jean Cocteau, La difficulté d'être)
De mon style
0'30 !! conversation vs écriture [Multimédia]
4' le public
4'30 faire court et faire mouche
5'30 secouait l'arbre !!
Du travail
0'45 les dons risquent... première forme...
1' Ma famille... Ne jugeait qu'à la réussite.
3' Erik Satie
Polissait [épure]
6'30 leur contact ... Se réformer... [apprentissage]
9' conversation vs écriture (suite)
[surdouage]
10'30 public
Il ne recule pas facilement dans ses avis [trompette de la...]
11'20 [multimédia]
De mon physique
1'40 mes cheveux
De les évasions
9'
13' du génie... Talent... Pointe mais... !!
De la France
0' !
2' !
3'
Du théâtre
11'30 oubliant qu'un mur manque
12'30 pourquoi [multimédia]
14'30 théâtre =\= cinéma
18' le temps n'est pas, il est notre pliure.
18'40 j'obéis et je dirige [éco-logique]



#<
Virucide, le virus scie/si la branche qui le porte/nourrir

#<
[JP]
Jacques Perry, écrivain à redécouvrir d'un monde d'après
Changer de vie avec Jaques Perry
Meilleure vie avec..
JP plus en vie


#<
[JP]
Que penseriez-vous/diriez-vous (de redécouvrir) un écrivain qui a reçu les prix .. dont on a commencé par dire...
-
Que diriez-vous de redécouvrir l'œuvre d'un écrivain/romancier tour à tour récompensée/lauréats du prix ...
-
Que diriez-vous à la redécouverte...


#<
Le soleil brille brûle
L'eau se boit et noie
La terre (nous) nourrit et (nous) pourrit
L'air on inspire on expire
-
le soleil brille brille brûle
l'eau se boit et noie
la terre nourrit et pourrit
l'air inspire expire
-
le soleil brille brille brûle
l'eau se boit et noie
la terre nourrit et pourrit
tout est poison et remède à la fois
-
le soleil brille brille brûle
l'eau se boit et noie
la terre nourrit et pourrit
tout est remède et poison à la fois



#<
le soleil brille brille brûle


#<
[JP]
Questionnaire :
Que vous inspire/insuffle Jacques Perry


#<
Une chambre asseoit.



Leïla Slimani, dans La matinale de France Culture ?
3' + 13'30 + 19' + 28' [ascèse] [créage]
+ 27'30 [DTO] [neutralisage]
30'30 + 33' + 38' vie et liberté par l'imagination
4'15 [TP] // Jean-Paul Dubois
7'30
11' + 14'40 [ARG]
8'30 ? + 12'15 + 22' + 41'20 imagination, savoir, lecture
15' [neutralisage]
16'30 [l'art rage]
34' littérature, que ça palpite
34'45 personne ne connaît personne/personnage
43'30 politique violence intra familiale [TP][brut][CNV]
44' politique mentir contre fascisme [politique]


#
Leïla Slimani, le parfum des fleurs la nuit)
Début !! [ascèse][créage]
16-17 // Dubois prison
20 idem et [taisage]
22 [pour Vincent]
24
26 touristes
27 Venise
31 [taisage]
50 [lecture]
56 57 [no effort] [créage] art contemporain
59 60 [maladie]! [mort]
63 [neige] insaisissable comme écrire [politique]![créage]
66 que la [nuit]
71 ces vies englouties [TP]
73 le mouvement, fuir la cellule familial [tp]
74 [ascèse] [DE] : avoir la paix est un fantasme égoïste
68... [féminisme]
75 [féminisme]
78 [childfree]
79 [pour Manuella] suite à une chambre à soi
80 81 photo... Imprimer lieux bientôt engloutis... [LT]!! Que rien ne meurent tout à fait [TP] ![créage]
83 [épure] [minimalisme] [DE]
86 [EMI] Barthes
89 [LT][TP]!
93 Venise [LT]
97 [âge] [noirage] [mort]
99 [optimisme] [noirage]
...
Marylin Monroe
...
110 + 113 les morts... [TP] l'oubli...
Effacement...
Mon père obstacle à mon destin
114 [maladie]... comme un feu...
115 je ne suis pas en prison, je suis écrivain
120
Ne pas expliquer... [S'injustifier]
...
[L'art rage]
...
135 [TP] je vis la [nuit]... moi faire ... Pas de communauté de destin.. partie d'une minorité... Désir qu'on m'accepte et ne pas être des leurs
142 on ne se souvient pas de la main qui a frappé [TP]
147 la [nuit]!
149 [TP] habiter un lieu
159 écrire pour moi à été réparation
[Ascèse]


#<
Le sexe est un piège, une chose trappe.

#<
Prendre son médicalmant. (Le médical ment.)


#<
Sexe... Jeu d'une autre espèce.


#
[JP]
Comme s'il se voulait antidote à l'excès de cérébralité (-crasante)
Jacques Perry force le trait de l'art/savoir vivre simplement, le plus simplement du moi, à écouter son bon instinct, sa propre simplicité, de fond, savoir y revenir, s'y rallier, se ou s'y réaccorder.-
Jacques Perry pour se réconcilier avec son corps, recouvrer sa simplicité primordiale.
Vivre au plus simple, de ce qu'on est, (avec ce qu'on a : soi-même.) vivre au plus simple avec ce qu'on est(,) d'instinct.
Renouer avec une sagesse de la simplicité. La simplicité comme (clé d'une) sagesse primitive, élémentaire.
Obéir à sa simplicité.
Être à l'écoute de sa propre simplicité.




#<
Même quand "le soleil donne", le vent peut (venir) la changer.
Le vent peut changer la donne (aussi) du soleil.
-
le vent
peut changer la
donne aussi du soleil
(O/<.)


#<
Mettre fin au séjour.


#<
Notre/une vie n'est bientôt plus
qu'un vieux souvenir
de personne
-
notre vie n'est bientôt plus
qu'un vieux souvenir
de personne
(O/<.)
> IMG_2792 à nos morts oubliés inconnus


#<
Les monothéismes - religions sont de mauvaise foi.
nos religions sont de mauvaise foi
ces croyances sont de mauvaise foi
certaines croyances sont de mauvaise foi



#<
Formuler des idées sans arrêt.
Ne pas arrêter ses idées.


#<
Déterminer notre émancipation.
Déterminer nos conditions d'émancipation/libération.
Cultiver les déterminations de nos émancipations.


#<
Clé = levier

#<
Tant dépend du levier du soleil.
( + temps + temps)
Attendre du soleil de se/ce levier.
Ce levier du soleil.
La vie dépend du levier du soleil.
Tant relève
de ce levier
Du soleil





Slimani France culture matin
9" puissance de la vie intérieure



#<
Le courant alternatif nous rend continu .




#
Leïla Slimani, Chanson douce
36




#<
Qui dit vivre dit (aussi) la mort, sûre.
Vivre ne va pas sans la mort, sûre
-
à l'heure actuelle
qui dit vivre
dit aussi mort
sûre


#<
Notre alimentation, sans soupçon, est passée du poisson au poison

#<
(Chat) échafaudé craint l'Autre.

#<
Un coup de démocratie (jamais n') abolira le hasard ?

#<
Dieu ne joue pas au démocrate/Démocrite

#<
Une démocratie de boue.
Ne pas asseoir une démocratie de boue.

#<
Nos démocrassises (de boue)
Élever/dresser nos démocrassises.
Élever/dresser nos démocrassises de cour.




—————
rattrapage i-phone




#<
Démocratie ma tante en avait...
Liberté ta sœur
Fraternité ta sœur
Égalité puis quoi encore/mon cul
-
Liberté puis quoi encore
Égalité pas folle
Fraternité ta sœur
Démocratie ma tante en avait
-
Démocratie ma tante en avait
Liberté pas folle
Égalité puis quoi encore
Fraternité ta sœur





#<
Bretagne, cul de sac



#<
la vie est belle, de profil


#<
Trouver ça beau, à son pied (+ sabot)
qui trouve chaussure à son pied trouve ça beau/sabot




#
(Leïla Slimani, Chanson douce) :
Ils font l'amour, bêtement
Plutôt mourir
Affaissé ... Douche pourrir...
Rudesse de patronne
Lourds flocons
N'en veulent rien savoir
Répétition de tout
Du bonheur passé (tp)!
-
36



#<
Mener
Grand
Vie d'
Intérieure

#<
Par Heidi
Guérir par Heidi
Par Heidi ressusciter
+
#
Johanna Spyri, Encore Heidi :
# 8
11'
18'
26'30 patates pain pas oseille
27'30
30'30
#9
4'
5'45 8'30
17'
24'15
28' rente ! + héritage !
30'30
41'30. 42'15
43'15
44'

#<
À la guerre comme à la vie.


#<
Ici-bas est plongé/trempe dans l'eau de là-haut
Ici-bas est plongé/trempe dans l'eau de là
l'ici-bas baigne dans l'eau de là
ici-bas ça baigne dans l'eau de là

#<
Chacun est multiple, ce que reconnaît le vouvoiement
Le vouvoiement reconnaît que chacun est multiple / la multiplicité / pluralité de chacun
le vouvoiement reconnaît au moins la pluralité de chacun



#
(André Gide, L'immoraliste :)
Je lisais
Blonde
Je lis
Stoïcisme
Tu guériras
De son aile
M'éprenais en lui
D'aimer la vie
Je veux vivre
Près de l'être
Pas soigné comme il fallait
Devenir mon étude
Mangeais pas assez... Manger beaucoup
Pressentiment de mes nouvelles vertus
Encore loin d'aller bien
Sensibilité maladive
À l'air pur
Bégaiements de santé
Mille sensations
Mauvais temps
Si pur, si léger
Humeur fuyante
Fièvre heureuse
Je n'aurai plus assez de forces
Tantôt pire
Après cette longue agonie... Fuir les ruines...
En dehors d'elle
L'aile de la mort
Être secondaire
En jachère
Plus ardue
Ma Débilité nerveuse
Épiderme
Exercices physiques... comme un entraînement
Mon être neuf... Encore désœuvré... Façon provisoire
Plus savoureux bonheur
Charme adorable de vivre
Rythmes sûrs de mes muscles
Souvenir du bonheur
Récit du bonheur
Je me construisais une Éthique qui devenait une science de la parfaite utilisation de soi par une intelligence contrainte
Les jours se liaient
Volonté comme adoucie
L'esprit plein de santé
À régler et à ordonner toute chose... L'éthique fruste...
Fondre en nous la journée
Frémir une nouvelle vie
Plein de santé, d'appétit, de fraîcheur...
Empêchement d'écrire
Aucun n'a su être malade
Ceux qui m'avaient le moins compris
La sobriété pour une plus puissante ivresse
Le sens moral.... Celui de la propriété
J'ai l'horreur du repos
De n´avoir pas été compris à demi-mot
Des grands philosophes antiques
Moi c'est pcq je veux conserver que je souffre
À chacun sa valeur... On imite
Les gens à principes
Un vieux médecin... Nous avait tout d'abord rassurés à l'excès
Le futur désenchante l'heure présente
Je savourai(s) mon énergie
Des mille formes de la vie chacun ne peut connaître qu'une... Le bonheur ne se veut pas tout fait mais sur mesure
La vie de l'artiste... La vie du philosophe...
Vous qui vivez votre sagesse...
Je n'aime pas regarder en arrière
J'ai bien guéri tout seul
La maladie était entrée
De leur obscurité j'attendais pour m'éclairer qq lumière (s) [jp]
Ivre de nuit, de vie sauvage et d'anarchie
Tout se défait autour de moi
Tranquille bonheur... Repos pour qui ne se sent pas fatigué
Ainsi développai(s)-je mon amour
Horreur de la sympathie... Toutes les contagions s'y cachent
Marceline, elle, à besoin de luxe, elle est faible.
Et trouvai chaque jour plus d'une heure où méditer sur ce que je sentais devoir dire.
Secrètes indications sur la vie
Qu'à redire ?
Il me semblait alors que j'étais né pour une sorte inconnue de trouvailles
Honnêtes gens en horreur... Rien à apprendre... Suisse
Quitter l'abstraction pour la vie
Ma privation me grisait, et c'est de soif que j'étais ivre... Tous mes appétits éclataient [jp]
Combien de passions et combien de pensées ennemi peuvent cohabiter en l'homme
Se sentant condamnée
Je marchais au hasard... Je rôdais...
Je marchais vers la guérison
Ma neuve santé... Contacts hasardeux de la vie
Pauvreté de l'homme... accepte un travail sans plaisir. Tout travail qui n'est pas joyeux est lamentable
Je rêvais pour chacun
Exagère en chacun le point sur lequel il s'attache
Son art, il le vit
"Maintenant, tu te ceints toi-même, et tu vas où tu veux aller."
+
même pour porter l'eau... plus assez de forces
tantôt meilleure... tantôt pire
ma vie redevenait certaine








#
Leïla Slimani, le parfum des fleurs la nuit :

Voyageur compulsif
122
Leur considération
##135



#<
Longue éviter // longévité
Diktat de la longévité, éviter



#<
La vie est belle de mauvaise foi

#<
Bien être / Être bien dans son ascèse


#<
L'inconfort et confort
;[+ l'inconfort réconfort)

#<
Jouer d'un accord plutôt que dix cordes
Un accord ou dix cordes


#[JP]
Générosité, onctuosité...
Aisance, largesse, simplicité, pureté presque innocence, entièreté, plénitude (de sa nature, son désir, sa santé...), primitive, sauvagerie douce...
Vivre à son aise


#<
Je me suis un peu emballé, sans (bien) peser

#<
Le geste juste.

#<
C'est pas le tout de se dire de prendre soin de soi, il faut savoir le faire. Il faut le savoir faire.

#
[philosophie][autophilosophe]
Rappelant que les grecs ont appris aux hommes que le plus grand bonheur dont soit capable un philosophe qui travaille sérieusement est de comprendre, et de comprendre selon les principes.
(Ncp - Kierkegaard 4/4, 7'40)

#
Faire sa vie... Comme si immortalité de l'âme [EMI]
(Ncp - Kierkegaard 4/4, 29')


#<
Formhuiles essentielles


#<
Le théâtre fait des/une scène de quoi que ce soit, le cinéma fait écran
Le théâtre fait une scène de tout, à tout le cinéma fait écran

#<
Le théâtre fait une scène de tout
de choses que le cinéma met à plat
-
le théâtre fait une scène de ce que le cinéma met à plat


#<
Le théâtre engage, accapare, déclame en intérieur, prend racine (cf. Racine)
Le cinéma prend l'air, voyage...

#<
Le théâtre s'écrit (+ ses cris), le cinéma capte/se saisit




#<
Le théâtre déclame, le cinéma déroule

#<
Le théâtre s'écrit/s'écrie, le cinéma se réalise/s'accomplit

#<
le théâtre se met en scène, le cinéma se réalise

#<
Le théâtre (se) déclame, le cinéma (se) diffuse
le théâtre déclame, le cinéma diffuse
la littérature infuse, le théâtre déclame, le cinéma diffuse
le théâtre déclame, le cinéma diffuse, la poésie fuse


#<
Le théâtre prend racine, le cinéma prend l'air, de la lumière (cf Racine cf Lumière)
le théâtre prend racine, le cinéma prend l'air, des lumières
le théâtre prend racine, le cinéma prend la lumière/des lumières

#<
Le théâtre fait... , le cinéma fait bande à part

#<
Le théâtre (c'est) comme ça s'écrit, le cinéma (c'est) comme ça se joue/fait/prononce/projette/fait/passe/déroule/affiche
Le théâtre c'est comme ça s'écrit, le cinéma c'est comme ça
Le théâtre c'est comme ça s'écrit, le cinéma c'est comme ça s'éclaire. (+ s'écrie, ses cris ; + c'est clair)

#<
Le théâtre c'est comme ça, s'écrit, le cinéma c'est comme ça, c'est clair

#<
Le théâtre c'est comme ça
s'écrit
le cinéma c'est comme ça
se prononce / se fait

#<
Le théâtre c'est comme ça s'écrit, le cinéma c'est comme ça (se fait)
-
le théâtre c'est comme ça
s'écrit
le cinéma c'est comme ça
se fait

#<
Le théâtre s'écrit, le cinéma se vit

#<
Le théâtre (se) récite, le cinéma sur site


#<
La vie, une fois dedans, on y reste, poussières.

#<
La vie, une fois un pied dedans, on ne s'en sort que les pieds devant

#<
Un nouveau/autre jour pousse hier
Uń lendemain/lent demain pousse hier.


#<
J'aurai/Avoir fait un peu le tour de la vie, eût-il resté d'en faire d'autres  (+ utile)


#<
Coïter, c'est se mettre un peu dans la peau de l'autre.
-
coïter
c'est se mettre un peu   (+ se mettre (au sens sexuel))
dans la peau
de l'autre
-
se mettre un peu
dans la peau
de son partenaire/amant




#<
Faire sa/la cuisine/vaisselle dans le levier ?
Faire sa cuisine dans le levier.
-
faire sa cuisine
dans le
levier
-
faire cuisine
dans
levier



#<
Héros de sa vie il ne lui arrivera rien de mal, tu parles.
Héros de ta vie n'empêche pas d'y périr.
Héros de ta vie (tu) n'en sors/sort pas vainqueur
Héros de sa vie un jour (sera) mort
Héros de sa vie un jour meurt
Chacun se vit comme le/en héros d'une vie dont il n'est qu'un figurant
Héros d'une vie dont on est qu'un/que figurant.
héros d'une vie meurt/mort en figurant
héros de cette vie dont on est que figurant (+ érode)
on se vit comme héros d'une vie dont on est que figurant
-
héros de cette vie qu'en figurant
chacun héros d'une vie dont on est que figurant
chacun héros d'une vie en se le figurant
-
chacun se/ce figurant
héros d'une vie
-
chacun ce figurant
se figurant
héros d'une vie
-
chacun se figurant
héros d'une vie
-
se figurant
héros d'une vie
dont on est que figurant
-
chacun
se/ce figurant
héros d'une vie
-
chacun
"ce" figurant
héros d'une vie
-
chacun
ce figurant
héros d'une vie
(O/<.)








———————


rattrapage iphone




L'homme-dé

Théorie arrangeante. Elles le sont toutes.
Il a fallu que je rende les coups.
Il prend la vie trop au sérieux... Intolérant...
Une paire de seins merveilleusement pleins
À sa façon douce et simple
D'être marié
Devenez comme de mauvaises herbes, qui croissent et meurent dans les champs à l'insu de tous. Soumettez-vous au vent.
On ne peut pas soigner un patient sans avoir un échantillon de ses déchets.
Sombrait dans une indifférence voluptueusement sereine
Série limitée d'erreurs
Changer radicalement leur vie
La façon dont un homme choisit de se limiter
Méthode pour changer les hommes plus radicalement
Sans ses lunettes, elle me jetait un regard pénible
Chap 8





———————


rattrapage iphone


André Gide, Paludes :
Marais
Pourquoi célibataire ? Oh, Pour plus de simplicité.
Des notes... Ce que L'auteur veut dire
J'arrache les faits
Bien plus ternes
Pour me créer des surprises
Rien de mieux à faire... Pas ne rien faire
Ils ne sauraient pas se comprendre
Me maintient... Sentiers de la vertu
Me traite En Grand enfant... Ce que je sais n'est pas sérieux pour lui
Ils auront rempli leur place [sto]... Aussi petite qu'eux
Peu de choses me sont accordées, mais j'ai fait Mon bonheur de peu de choses
On s'étiole, dans ces pièces trop étroites
Mais elle n'est pas heureuse ! Elle croit l'être ! ... elle chercherait
Les grands paysages plats m'attirent
Un livre qui ne me distrait pas de ma pensée
Pas de remords de leur prendre leur temps
Pour rester vrai on est obligé d'arranger
Pourra rien faire d'autres avant (que) de mourir
Destinée faite sur mesure
Il suffisait de quatre mots. Mais je n'aime pas les formules. [formule]
La surprise même est mon but.
Mais songez que peut-être on ne vit qu'une fois.
Les œufs naissent pleins
Personne d'assez déshérité pour venir travailler sur ma terre
Que par les moyens énergiques
Pas une épingle
Je me tiens ici parce que

D'où la nécessité du voyage
C'est précisément ce qui te réjouit que je déplore
L'imparité porte en elle quelque promesse de bonheur... de liberté...
Qu'une serrure verrait le monde au travers [formule]
En lui donnant le spectacle de la santé [JP]
Cessez de regarder la maladie comme un manque
À faire comprendre
Une phrase de tout cela... Une petite idée...

Il cherche des gens à soigner
Le courage d'une impolitesse
Que les moments poétiques
L'Auteur ne sait jamais bien lui-même
Arrogance
Hors du temps
J'aurai tendu vers.... Lumière... Tout autour de moi
perdons chaque jour de la force
Et mes principes esthétiques s'opposent à concevoir un roman.
Et que se réduit à peu de choses ma pensée.



#
Off wieder sehen


#
Et Perpétuer l'espèce, c'est perpétrer la souffrance.
-
Perpétuer l'espèce de souffrance.
Perpétuer l'espèce, mais de souffrance.

Certaines réussites ne nous réussissent pas.
On apprend ses échecs, mais certains ne nous réussissent pas.
Certains échecs, comme certaines réussites, ne nous réussissent pas.

[JP]
Sommeil impératif
Impératifs besoins primordiaux




Blaise Pascal :
"Sans ordre" [vrac]


Correspondre par "minimailiste"



Sur cette maladie émergente
Encore si méconnue du public comme des médecins et si incomprise en charge




——————————
rattrapage iphone


Guérison n'est qu'ensemble (n'ait + on n'est + ...)


Sans horizon pas de guérison
Sans horizon (ne) guérit pas


Boire de l'eau nous (la) renouvelle, renouveau



Cagnotte
Participez à la restauration de karl que la maladie ruine sur tous les plans


Ah mener
La grande vie
Intérieure


L'optimiste se méprend, les pieds dans le tapis


Mes choux en France, mes réussites en Allemagne.
Mes choux en France, en/l'allemand me réussit/s.
Mes choux en France, me réussissent/réussis en Allemagne.



Ne plus rien faire, paresse/par reste de volonté


L'immoraliste :
Plus sauvage, et intact
[jp]
La plus excellente influence
Cette action commune
L'impossibilité de me faire entendre d'eux
Mais j'aime la Vie hasardeuse
Professer ma foi...
Savourai(s) mon énergie
Je marchais au hasard... Rôdais
Un pied de fenouil
Pour manger, elle accepte un travail sans plaisir [sto]



François Jost
28' + 44' [Otto]! Otteur
57'30 "Otto"


Picasso 1/4
9' ressemble à sa mère
11'50 très superstitieux
14'45 "karl" + entretenu toute sa vie [TP]
18' Paris ville des artistes à l'époque 19ème
21' àmouréinventer
32' pionnier maudit "les demoiselles d'Avignon"
50' plus que le travail [ascèse]
S'enferme dans le travail, pour ne pas mourir

Picasso 2/4
14' maudit amateurisme apprentissage
18' JP !


Ruiné
Par la maladie (probablement de Lyme)
L'errance diagnostique propre/caractéristique de cette maladie émergente multi systémique, dite de Lyme
Par ses traitements de plus en plus naturopathique, solution la plus pertinente dans ce cas



Perry, bel et moi :
Huître
Extraordinaire liberté
Écrit sur lui-même
Temps perdu
Des personnages hors du commun
Ne plus rien faire
Le travail imposé
De liberté, de décontraction
Toi, c'est inné
Tu n'es pas un génie
Parler et se taire
Un peu plus de 30 ans
Plus bander
Pages fulgurantes
Manie de lire
Le silence maîtrisé est aussi beau
Fragments de ses anciens
livres... je ne décris pas trop ...
J'écris le livre d'un livre
Ton ardeur à ne plus rien faire...
L'énergique du rien
L'éternité désormais fragile de Louis... Simplicité païenne...
Besoin d'être aimée et lui d'être admiré
Ses meilleures formules
Pourquoi admires-tu un auteur oublié
Mépris de la facilité comme de la complication
Le moins construit
Dans mon labyrinthe
Trop tard et trop jeune pour lui
Cette liberté d'écriture déconnante
La vieillesse m'a transformé
Laissons parler nos livres menteurs
Dû être peintre
Tout inventer avec des yeux neufs
Ceux qui s'enlisent dans la nécessité de la gagner
L'écrivain sorcier




Mourlevat, Jefferson
...!!
Meilleur refuge que chez soi
Trois choses
La jouer fin
Charme moins tape-à-l'œil
Les maniaques du rangement
Leurs larmes... Lâchent la bonde...
Mal à croire qu'il pouvait tuer autre chose que le temps
Lu une dizaine de romans
Se résumer en quelques mots
Leur deux QI
Crudités
Le foie
Un de ces petits riens qui vous ravigotent
Je commence par le début.
Faim
Bouffé votre veau
Tuent les animaux pour les bouffer
Avec douceur, comme un secret partagé
Bouilles réjouies
#18


Singularité différent

Différends par nos différences