20201208

NOTAGE du 2020 11 01 au 2020 12 07

 
2020 11 01




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formules comprimées capsules

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formules
fulgures
au point  (cf. Goldorak : Fulguropoing)
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une formule
fulgure
au point
-
une formule
au point
fulgure


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[pour twitter]
le désastre
covid-19
prévu dans les astres
> OTTO - le grand horoscope


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la forme parle fond


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[pour twitter]
[po/éthique][détail]
Je suis très attaché au formalisme. Je tiens à cette idée, je tiens à cette pratique. La façon dont un objet est construit et la façon dont il progresse à la fois ! La façon dont il est construit, dont il est structuré, la façon dont il est agencé jusque dans ses détails me paraît au moins aussi importante que le propos. Voilà.
((Jean Echenoz))
> OTTO - 2010 - (attachement) au formalisme


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["strontium"]
... ici je vais avoir ma quantité de strontium... Tu comprends quoi ?... J'avais une quantité de strontium... Mon taux ce strontioum augmente...
(Les bons profs - Datation absolue des roches de la croute continentale - SVT terminale - Les Bons Profs, 1' + 1'25'' + 2' + 2'40 + 3'15 + 3'35 + 3'50 + 4'15)
(https://youtu.be/_lQcRk-Lfxg)
+
(V)
What is STRONTIUM?
https://youtu.be/KS0VCEiqluk


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[  ]
Un drôle de petit mec, le jeune Sardou. Qui chante parfois des horreurs mais qui ne bouge pas d’un millimètre, devant son micro, face caméra, sous les yeux fascinés de son public. Il y a quelque chose de péremptoire, d’absolu chez Sardou. Ca ne bouge pas, comme Claude François, ça n’essaie pas, comme  Balavoine, d’imiter Morrison.
  C’est là, absolument incarné. Et c’est si puissamment là que c’était un défi, pour les adversaires qui défilaient à l’écran, pour toute la gauche culturelle, de Montand à Renaud, séduite malgré elle. Il faudra faire avec Sardou. Et cela fait un demi-siècle que ça dure.  Sardou, ce n’est pas un chanteur qu’on aime.  C’est quelque chose, de l’ordre de l’atavisme, avec lequel on a appris à vivre. L'âme de la France n’est ni bonne, ni mauvaise.  Ni liquoreuse, ni amère. Mais elle existe, incontestablement.  Aimer Sardou, à nous autres, Français, c’est notre péché originel.
(Aurélien Bellanger, https://www.franceculture.fr/emissions/la-chronique-daurelien-bellanger/peut-aimer-sardou)


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[défausophie][anaxio-logique][neutralisage]
– Dans Ailleurs, vous [Gérard Depardieu] dites justement que la culture permet de tuer la violence dans certaines personnes.
– Normalement, ça sert à ça. C'est vrai que plus tu es cultivé plus tu es tolérant.
(Konbini - Gérard Depardieu - De sa conversion à l'Islam à son avis sur Scorsese : Interview l Konbini, 8'15)

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[noirage][créage][pour manuella]
– Et dans ce roman [Ritournelle de la faim, JMG Le Clézio] la mère de l'héroïne [  ] a cette phrase : « La vie est un sac très lourd ».
– Oui, nous avons chacun un sac très lourd à porter. [  ]
– Est-ce que l'écriture permet de l'alléger, ce sac ?
– Pas vraiment, non non, pas vraiment. Non, l'écriture, c'est un peu de la danse [  ], c'est une façon d'oublier peut-être ce sac, enfin pour moi, je parle [  ] pour moi, peut-être que d'autres
ont envie justement de sortir les pierres du sac et de les regarder. Moi j'ai plutôt envie d'oublier que je porte un sac, sortir de moi-même et inventer une autre vie.
(JGM Le Clézio ; LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 27'30)


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[âge][àmouréinventer][ana-logique]
– Alors, on a, par exemple, le vaisseau du mariage, ensuite on a quelques pages plus loin, page 78 [Ritournelle de la faim, JMG Le Clézio], le vaisseau familial, et qui devient, [  ] page 77, le radeau du mariage. [  ] C'est une vision qui nous emmène où ?
[  ]
– Oui, c'est vrai qu'il y a un déclin, là.
(LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 28'30 + 31')

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[LT]
Et j'ai bien aimé écrire, par exemple, devant des terrains vagues.
(JGM Le Clézio ; LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 30'15)


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[taisage][créage]
Le silence, c'est d'une certaone manière plus confortable. Et puis [  ] le désir, c'est d'écrire, c'est pas de parler. Et peut-être [  ] qu'on écrit aussi pour ne pas parler. Parce qu'on a une envie, un désir très fort de travailler sur la langue, sur le langage, sur la langue française, sur cet objet-là, et que l'exercice, la tentative permanente de l'écriture est beaucoup plus précieuse, pour moi, que l'expression orale, disons.
(Jean Échenoz ; LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 40'45)
+
C'est-à-dire que moi je trouve surtout l'intérêt de ma vie dans le travail d'écrire, [  ] et le fait d'avoir à en parler est toujours un peu une étrangeté, par rapport au projet qu'on avait et au désir qu'on avait.
(Jean Échenoz ; LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 1'50)



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marchand/vendre/marchander, c'est pas mon rayon

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[pour vincent][TP]
Oui, souvent l'idée, et un lieu aussi. Un lieu ou des lieux. Parce que les lieux pour moi sont presque aussi importants que les personnages. Enfin je crois que les lieux sont aussi des personnages.
(Jean Échenoz ; LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 56'15)


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[pour vincent][maudit][karl]
Oui. C'est vrai que les écrivains sont fragiles... Enfin tous les êtres humains sont fragiles. Mais les écrivains sont vraiment des petites choses très fragiles, qui peuvent se casser facilement. Et donc tout ce qui leur apporte du soutien, qui leur remonte le moral, c'est bon, ça c'est très bon.
(JGM Le Clézio ; LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 4'15)


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[conférence][détail][multimédia][HN]
Regardez, et surtout écoutez.
(François Busnel ; (LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 21')


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[brut]
... la violence de la fin de Boléro de Ravel... // explosion bombe
(LGL - 9 octobre 2008 - INTEGRALE - Jean-Gustave Le Clézio et Jean Echenoz, 56'15)


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[résilience][pygmalion]
[Alain Barrière] Fils de mareyeurs, Alain Bellec naît le 18 novembre 1935 à La Trinité-sur-Mer. Élevé par sa mère, Marie-Louise Bellec (1903-1977), d'origine italienne, il grandit en Bretagne dans un environnement assez difficile où il rêve d’évasion. Entre les plages et la lande, il devient un enfant de la nature, rebelle et solitaire. Un instituteur providentiel se prend d’affection pour le gamin et lui ouvre les chemins de la connaissance. Contre toute attente, le futur Alain Barrière devient un élève modèle, curieux de tout.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Barri%C3%A8re)


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[maudit][moyenhomme]
...
(Françoise Hardy ; C à vous - 01_05_2018 - Françoise Hardy - extrait - l'album La Question [maudit])


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[pour twitter]
... Le noyau de l'affaire, c'est la fabrication d'une phrase, tout simplement.| Une phrase, c'est un peu une équation.| Il faut que chaque phrase soit traversée d'une espèce d'énergie... Qu'elle soit vivante.
(( Jean Échenoz ))
> OTTO - 2010 - V2 - au noyau de l'écriture, vivante, chaque phrase


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[médio-logique]
– Il fera un très bon maire. C'est ce que tout le monde raconte.
– Ah ouais ? Qui ça, tout le monde ? Avec qui tu discutes ?
– Bah, tout le monde à la télévison ! C'est le seul homme qui peut sauver la ville. Il nous doit bien ça.
(Jocker [film], 11'30)


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[noirage]
présentateur à la télé – Bonne nuit. Et surtout n'oubliez pas : c'est la vie !
(Jocker [film], 46'30)
+
Le même présentateur se fait tuer en direct, et son meurtrier le parodie, avant d'être coupé :
– Bonne nuit. Et surtout n'oubliez pas : c'est la...
(Jocker [film], 1:45'30)
+
chanson "That's life" pour finir le film, puis "the end"
(Jocker [film], 1:54')


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[noirage][neutralisage]
Tu sais ce qui me fait vraiment rire ? Avant je croyais que ma vie était une tragédie. mais maintenant je me rends compte que c'est une foutue comédie.
(Jocker [film], 1:21'10)
+
Je n'ai plus rien à perdre, maintenant. Ma vie n'est rien d'autre qu'une comédie !
(Jocker [film], 1:41'50)



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[intelligence][maudit]
– Hahahah...
– Qu'est-ce qui vous fait rire.
– C'est rien, je pensais à une blague. Hahaha...
– Vous voulez me la raconter ?
– Ça vous ferait pas rire.
(Jocker [film], 1:53')


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[àmouréinventer]![neutralisage]
... Le problème est que les gens s'attachent. Scènes... sanglots... Tout devient larmoyants. On devrait faire comme si l'on était entre deux avions. [  ] C'est fondamental. À celui qui fuit un amour, la vie offre un nouvel amour.
...
Tout à fait le genre de femme à fuir. Sotte, sentimentale, sérieuse. Il s'est avéré que j'étais son premier amour. Toutes les filles sont sentomentales quand il s'agit du premier amour.
...
(Ariane/Love in the afternoon [film], 56'20)
+
Elle fait semblant de ne pas être amoureuse/attachée – ... Ne vous affolez pas [  ], ce n'est pas mon genre. Je connais les règles : aimer et fuir. Tout le mond est heureux, personne ne souffre.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 1:19'30)
+
Lui – Les Françaises ont raison. Bonjour, adieu et entre les deux, l'amour. Pas de tralala, pas d'hystérie, pas les ruisseaux de mascara.
Elle – Nous ne pleurons jamais.
– C'est ce qui me plaît ici.
(Ariane/Love inthe afternoon [film], 2:03'15)


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[politique][défausophie]
Le monde vit sous la pression d'idées reçues que je trouve abominables.
(Albert Cossery, cité par Philippe Lefait face à lui, dans DMDM #329, 1:17')



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[pâte de Keyes]
 Réalisation d"une pâte adaptée aux inflammations gingivales  Aucune pâte dentifrice actuelle ne permet d'être extrêmement efficace dans l'assainissement d'une gencive inflammatoire, et dans le traitement des problématiques de déchaussement. Cependant, il est possible de l'obtenir en mélangeant bicarbonate de sodium et eau oxygénée.  Votre dentiste vous a prescrit eau oxygénée et bicarbonate de sodium dans le but que vous puissiez obtenir une pâte parfaitement adaptée au traitement des inflammations de gencive et des déchaussements.  - Versez un peu de poudre de bicarbonate de soude dans le fond d'un gobelet  -Saturez la poudre par de l'eau oxygénée à  10 volumes afin d'obtenir une consistance en "sable mouillé"  -laissez reposer le mélange 2 à 3 minutes, vous obtiendrez ainsi une mousse qui se substituera à votre dentifrice habituel.  Vous devrez alors rigoureusement et consciencieusement réaliser un brossage avec une brosse souple en allant de la gencive vers la dent et utiliser des brossettes interdentaires systématiquement à chaque brossage.  Un bain de bouche sera indiqué en rinçage après avoir effectué votre brossage  Un saignement pourra être observé au début du traitement ainsi qu'une sensibilité au froid; ces phénomènes seront réversibles au bout de quelques semaines. Une diminution du gonflement de vos gencives, liée à la réduction de l'inflammation, pourra également être visualisable, laissant apparaître ainsi le niveau réel de votre gencive.  Une fois assainie superficiellement au bout de quelques semaines, le praticien pourra engager les soins de lithotritie parodontale, nécessaire à la stabilisation de l'état de vos gencives.  voir: -les techniques de brossages         -la lithotritie parodontale        
(https://dr-olivier-lemaire.chirurgiens-dentistes.fr/Realisation-d-une-pate-adaptee-aux-inflammations-gingivales-Article-14098.aspx)
+
...
(https://www.implants-dentaire-hongrie.com/maladie-parodontale)






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(V)[poste]![glitch][CCCCC][célibataire]
télé noir et blanc car film noir et blanc. Il zappe à partir d'une télécommande filaire, sorte de console ! et mange peinard pui sva se coucher
(La garçonnière/The apartement [film], 10')
//
(Once upo a time... in Hollywood [film]) : il rente chez lui en célibataire peinard, mange et regarde la télé.


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[ascèse][àmouréinventer][CCCCC][célibataire]
– Je vous envie : célibataire, toutes les filles que vous voulez, ni tracas, ni préoccupations.
– Oui. La vie parfaite.
(La garçonnière/The apartement [film], 45')

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[épure][M][esth/éthique]
 L'Homme sauvage  (1968) de Robert Mulligan Film d'action, Western | 1h49 86%
“ Réalisation épurée, noblesse d'âme et suspense efficace, donnent à ce western toute son intensité dramatique, un must, un classique du genre ” — cancou
(https://www.vodkaster.com/listes-de-films/quel-film-est-votre-pepite-inconnue/1417493)


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[(p)références]
 Top 10 des films de Billy Wilder
https://www.vodkaster.com/listes-de-films/top-10-des-films-de-billy-wilder/1177201
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Ma mâchoire inférieure est tombée par terre
https://www.vodkaster.com/listes-de-films/ma-machoire-inferieure-est-tombee-par-terre/824298
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Quel film est votre pépite inconnue ?
https://www.vodkaster.com/listes-de-films/quel-film-est-votre-pepite-inconnue/1417493
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Mon coffre à pépites méconnues
https://www.vodkaster.com/listes-de-films/mon-coffre-a-pepites-meconnues/1035025



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[écologie][épure][taisage][otteur]
Le déchet le plus vert, c'est celui qu'on ne produit pas.
> France 2 JT 20h - 2020 11 02 - 03 - déchet le plus vert est celui qu'on ne produit pas



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[àmouréinventer]
Elle – J'ai très envie de tout laisser tomber.
Lui – Expliquez-vous.
– Mais enfin pourquoi faut-il aimer, voulez-vous me dire ?
– Je vous comprends trop bien.
(La garçonnière/The apartement [film], 1:28'30)



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[àmouréinventer]
Je dois reconnaître que j'ai l'art de m'éprendre de l'homme qu'il ne faut pas, là où il ne faut pas et à contre-temps.
(La garçonnière/The apartement [film], 1:29'40)



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[goût][affinité]
– Pour quelles raisons je ne peux arriver à aimer un garçon tel que vous ?
– Oui. Eh bien... Question de goût. On aime ou... on n'aime pas.
(La garçonnière/The apartement [film], 1:35'30)


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[àmouréinventer][diét/éthique]
Je voudrais savoir le temps qu'il faut pour se désintoxiquer de quelqu'un qu'on aime. Mais qui pourrait donc inventer un purgatif pour cette maladie.
(La garçonnière/The apartement [film], 1:43')


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[suicide]
J'ai chargé le Colt. les journaux fourmillaient de récits bouleversants de suicides, mais, croyez-moi, ça n'a rien de facile. Où faut-il tirer ? Ici [tête] ? Là [bouche] ? Là [coeur] ?
(La garçonnière/The apartement [film], 1:43'40)

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["karl"]
Je m'appelle Karl [  ].
(La garçonnière/The apartement [film], 1:45'35)
+
Elle – Arrête, karl !
(La garçonnière/The apartement [film], 1:48'35)












2020 11 03


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[formule][détail][considération]
– [  ] va jeter les base, tout simplement, d'un nouveau genre. Il va retourner les conventions et les clichés du filmm policier, de thriller traditionnel, et voilà qu'arrive le film noir.
– Il y a plein de choses que le film [Assurance sur la mort, Billy Wilder, scénariste Raymond Chandler] en effet doit à Raymond Chandler... Il y aussi le sens de la formule, il y a des dialogues qui sont croustillants, fins, ciselés, etc., et puis aussi des descriptions très précises d'intérieur, avec beaucoup d'objets, le détail des objets, ça aussi c'est quelque chose qu'on doit à Chandler. Mais il y a évidemment déjà une mise en scène fabuleuse, de Wilder.
(Mathieu Macheret ; Plan large - 19/01/2019 -
W comme Billy Wilder, le joyeux pessimiste (avec Julie Michot et Mathieu Macheret), 6')

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[otteur]
.. le bracelet de cheville... qu'elle [Ariane, cf. "Ariane"] va détourner, en fait...
Le détournement qui est présent chez Wilder sous plusieurs formes.
(Julie Michot ; Plan large - 19/01/2019 - W comme Billy Wilder, le joyeux pessimiste (avec Julie Michot et Mathieu Macheret), 6')


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[âge][ARG]
C'est un film qui marque sa position dans l'histoire du cinéma américain. C'est-à-dire quelqu'un [billy Wilder] qui vient après... Pas après le classicisme, mais disons dans la phadse terminale du classicisme. C'est quelu'un qui fera l'essentiel de sa carrière après-guerre. Et après-guerre, le cinéma américain est brisé.Il y a une conscience qui n'est plus la même que l'optimisme d'avant-guerre, des années 30 et 40, quelque chose a changé, il y a un scepticisme qui s'empare un petit peu de cette génération-là, et Billy Wilder il montre la face cahé de Hollywood, il montrre la cruauté qui régit un petit peu les rapports...
Alors c'est pas nouveaux... Josef Von Sternberg... avec Crépuscule de gloire...
(Mathieu Macheret ; Plan large - 19/01/2019 - W comme Billy Wilder, le joyeux pessimiste (avec Julie Michot et Mathieu Macheret), 22')


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[multimédia][HN]!
– Mais il y aussi cetet utilisation très psychologique de la musique chez Wilder...
[ ] c'est une musique de fosse, une musique de film, mais elle [l'héroïne], elle l'entend, cette musique.
– Oui, elle l'entend. Donc c'est une façon, et ça arrive à d'autres moments chez Wilder, de nous montrer ou de nous faire entendre, plutôt, ce que pense un personnage. Donc c'est une espèce de ce qu'on pourrait appeler une voix-off musicale, c'est-à-dire qu'au lieu d'entendre le personnage réfléchir avec des mots en entend cette musique qui est censée illustrer ses émotions, ses sentiments au moment précis de la scène. Et effectivement la scène finale de "Boulevard du crépuscule", que tout le monde connaît, ets une scène extrêmement cruelle dans laquelle...
(Julie Michot ; Plan large - 19/01/2019 - W comme Billy Wilder, le joyeux pessimiste (avec Julie Michot et Mathieu Macheret), 23'45)

+
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[détail][M][po/éthique]
... robe blanche... noire...
(Julie Michot ; Plan large - 19/01/2019 - W comme Billy Wilder, le joyeux pessimiste (avec Julie Michot et Mathieu Macheret), 35' ??)


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[noirage][neutralisage]
Antoine Guillot – Ce film [Avanti !] est sans doyte le moins cynique, il me semble, de Bily Wilder. C'est une sorte d'éloge de l'art de vivre et de la possibilité de vivre quelque chose d'authentique.
Mathieu Macheret – Oui, c'est ça. C'est pas un film cynique, c'est un film mélancolique, voilà.
(Plan large - 19/01/2019 - W comme Billy Wilder, le joyeux pessimiste (avec Julie Michot et Mathieu Macheret), 43'45)


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[pour vincent][po/éthique]
[  ]
Avec seulement 13 longs métrages en quarante ans, des Anges du péché à L’Argent, Robert Bresson a inventé une œuvre, des tentatives préférait-il dire, d’une rare cohérence esthétique et morale, dont il a consigné les préceptes sous forme d’aphorismes implacables dans ses célèbres Notes sur le cinématographe, devenu le bréviaire des cinéastes, qu’ils les appliquent ou non. Sa réputation radicale, austère, pour ne pas dire janséniste, ne doit pas pourtant faire oublier la dimension sensuelle, pour ne pas dire érotique, de ses films, une fête constante de l’œil, de l’oreille et l’esprit.
[  ]
(https://www.franceculture.fr/emissions/plan-large/b-comme-robert-bresson-ce-qui-linteresse-cest-reveler-et-latemporalite-de-ses-films)
+
La Grâce chez Robert Bresson est éminemment physique. Il y a un érotisme qui passe par la prédominance du geste et de la sensation.
Marcos Uzal
(https://www.franceculture.fr/emissions/plan-large/b-comme-robert-bresson-ce-qui-linteresse-cest-reveler-et-latemporalite-de-ses-films)



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[épure][brachy-logique][minimalisme][simplexité][M][po/éthique]
Donc ce dernier film américain de John Berry [Menace dans la nuit], il est aussi caractéristique d'un format, c'est celui de ces séries B, ramassé(es), hein, le film dure à peine plus d'une heure et quart, séries B percutantes, inventives, efficaces, qui étaient des véritables laboratoires formels et narratifs tels que Hollywood en produisait à la pelle, à l'époque. Et donc, le film sera lui aussi sacrifié, il fera un bide, "Menace dans la nuit"...
[ ]
La mise en scène de John Berry, elle impressionne par sa souplesse, son aglité, il passe des scènes tournées en extérieur dans des décors incroyablement vivants : l'entrepôt, la piscine, les vestiaires, etc., à des intérieurs particulièrement oppressants, il restitue le sentiment paranoïaque et en même temps tragique qui plane sur le parcours de Nick, parcours qui est une suite de mauvais choix, en fait, il va démultiplier les cadres et les points de vue originaux, dans tous les angles de l'espace, parfois les plus surprenants : la rampe d'un escalier, les recoins qui déforment un petit peu la vision, avec des visages inscrits au premier plan. Et il faut ajourer à tout ça une lumière toute en contrastes, en contrejours luisants, qui installent un climat moite et suintant, on est au coeur d'un été torride, dont... bah voilà, cetet chaleur pèse évidemment sur le destin tout tracé des personnages. Tout ça aurait suffit à déjà faire un grand film, s'il n'y avait en plus les acteurs, vraiment sublimes, magnifiques, déchirants.
(Mathieu Macheret ; Plan large - 19/01/2019 - W comme Billy Wilder, le joyeux pessimiste (avec Julie Michot et Mathieu Macheret), 51'45 + 56'10)



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[simplexité][po/éthique]
Un jour j'étais avec un producteur américain, [  ], il y a une trentaine d'années, et il m'a dit : Claude, je vais vous expliquer la différence qu'il y a entre le cinéma français et le cinéma américain : nous, on raconte des histoires simples avec de très gros moyens, et vous vous racontez des histoires très compliquées avec de petits moyens.
(Claude Lelouch (cité en archives) ; Plan large - 05/09/2020 - En direct du 46ème Festival du cinéma américain de Deauville - Jonathan Nossiter "Je pense que le cinéma comme l’agriculture est la recherche de ce qui peut nous alimenter au sens le plus profond" (avec Bruno Barde, Sylvie Pialat), 0'40)



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légitimité qui ?
légitimité qui, toi ?


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[àmouréinventer][pharmaco-logique]
Ah ! L'amour ! La tender passion, le doux poison.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 1:46'15'')

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[àmouréinventer][intéressement]
– Cette jeune fille vous intéresse-t-elle ?
– Bien sûr. [  ]
– je voulais dire... Êtes-vous amoureux d'elle ?
– Qui a parlé d'amour ? Bien des choses m'intéressent.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 1:55')

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[brachy-logique][pour vincent]
– J'ai le rapport complet [sur cette fille que vous recherchez]. [  ] [Il sort un gros dossier volumineux]
– C'est son dossier ?
– Non, c'est le vôtre.
– Voici le sien.
– Une seule page ?  Vous appelez ça complet ?
– Au détail près, monsieur. Complètement complet.
(Ariane/Love in the afternoon [film], ±1:58')


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[maximalisme][minimalisme][épure]
– J'ai besoin de votre aide. [  ] Asseyez-vous là-dessus [sur ma valise]. Je n'arrive pas à la fermer. [  ]
– Qui s'asseoit sur votre valise, d'habitude ?
– C'est un problème.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 52'25)
+
(Tentant de fermer une fois de plus sa valise trop chargée) – Je devrais savoir faire une valise, depuis le temps.
[  ]
– Je suppose que je tombe à pic pour vous aider à fermer votre valise.
– Tout à fait.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 2:01')


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[TP]
Elle – Nous avons vécu de bons moments.
Lui – Formidables.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 2:05'35)


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[maladie[psychosomatique][dépression][physio-logique]
L'année qui a suivi la mort de ma mère [quand j'avais 10 ans], j'ai eu une maladie bizarre. Il y avait une lutte en moi entre des forces de vie et des forces de mort qui me disaient "il y a plus rien à espérer".
(Edgar Morin (cité en archives], Edgar Morin - 28 minutes - ARTE)
> Edgar Morin - 28 minutes - ARTE - extrait- portrait (force de vie et de mort, maladie bizarre [maladie])


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[intelligence][philosavis]
Je ne discutais pas [avec elle, ne la contredisais pas]. Il ne faut pas réveiller la somnambule. Elle pourrait se rompre les os.
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 30'15)


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[premier de l'an][billy wilder]
(Ariane/Love in the afternoon [film], soirée entre eux deux)
(La garçonnière/The apartement [film], fin)
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 37' + 40'15 + 41'10-56'15)


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[maximalisme]
À la fin du mois de décembre, la pluie se mit à tomber. À tomber beaucoup, de façon démesurée, comme tout en Californie.
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 37'30)


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karl maximes
otto mixtures


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[astro-logique][pour vincent]
Sagittaire
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 22'30)
+
Scorpion [note : cohérent avec sa personnalité]
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 57')


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[âge][créage][otteur]
Je ne serai pas toujours lectrice. Je veux écrire !
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 1:00'25)
+
– [  ] mais e ne suis pas assez bonne pour écrire seule.
– Et les idées que vous avez, alors ?
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 1:13'25)

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[maximalisme]
Si son nom reste aujourd'hui associé excessivement à l'idée de démesure et de gigantisme au cinéma, apparaissant comme le représentant archétypal du film biblique (il n'en tourna pourtant que quatre dans sa carrière), Cecil B. DeMille n'en est pas moins l'un des réalisateurs les plus importants de l'âge d'or du cinéma américain. À l'instar de David W. Griffith ou Charles Chaplin, sa carrière a été décisive et son influence importante sur ses contemporains et les générations de cinéastes suivantes3,5.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Cecil_B._DeMille)


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[29 mars]
Jay Livingston est un compositeur américain né le 28 mars 1915 à McDonald, Pennsylvanie (États-Unis), mort le 17 octobre 2001 à Los Angeles (Californie).
Il a écrit la chanson Que Sera, Sera (Whatever Will Be, Will Be) en 1953 & Bonanza avec Ray Evans.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jay_Livingston)


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(AF)!!!!
[brachy-logique]!
...
(Librairie Mollat - 2020 10 - Raphaël Enthoven - Le temps gagné, début)
+
...
(Librairie Mollat - 2020 10 - Raphaël Enthoven - Le temps gagné, 5')
+
...
(Librairie Mollat - 2020 10 - Raphaël Enthoven - Le temps gagné, 50'30)


#
[multimédia][HN]!
... vous regardez Stallone, vous tomber sur Albert Camus...
(Librairie Mollat - 2020 10 - Raphaël Enthoven - Le temps gagné, 42')


#
[TP]
Jankélévitch a cette très belle phrase, il dit : vous ne pouvez pas ne pas avoir vécu ce que vous avez vécu. Et ce fait d'avoir vécu est un viatique pour l'éternité. C'est-à-dire le fait d'avoir eu lieu est un viatique pour l'éternité. Les choses sont éternelles d'avoir eu lieu.
(Raphaël Enthoven ; Librairie Mollat - 2020 10 - Raphaël Enthoven - Le temps gagné, 48'30)
//
J'ai : été. J'aurai ? Été.
//
[mes quantiques]
ma chanson sur mes parents

#<
[TP]
Mon selfilm rompt/perce/balaye la frontière entre être devant la caméra et derrière la caméra.

#
[affinité][âge][-',-]
Lui – Puis-je dire que vous sentez bon ?
Elle – Ce doit être mon nouveau shampoing.
– Ce n'est pas le shampoing. C'est comme du linge délicat fraîchement lavé, comme une voiture toute neuve. Quel âge avez-vous ?
– Vingt-deux ans.
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 1:23')


#
[maladie][TP]
Comment puis-je retraivailler si je vis un enfer ? Tu ne peux pas savoir par quoi je suis passée ces dernières semaines.
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 1:33')

#
[âge]
[  ] tu as 50 ans. Ne fais pas l'enfant. Avoir 50 ans n'a rien de dramatique quand on n'essaye pas d'en avoir 25.
(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 1:41'50)


#
[intelligence][folie]
La vie, qui peut être charitable, avait eu pitié de Norma Desmond. Le rêve auquel elle s'était cramponnée, éperdumment, l'avait emportée.

(Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard [film], 1:48')












2020 11 04


#
Soit je gagne, soit il(s) triche(nt).
(Donald Trump)


#
[à gilles]


Le mercredi 4 novembre 2020 à 08:18:16 UTC+1, Gilles  a écrit :


Aujourd’hui c’est la fête des ''Grands Charles’’ donc, BONNE FÊTE à toi !

P@p.


Le mercredi 4 novembre 2020 à 10:39:09 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Merci !
Toujours au rendez-vous ! J'y ai pensé hier soir. Je me suis dit, tiens, je devrais avoir des nouvelles et des vieux de papa demain, pour ma fête. En général le seul qui y pense (systématiquement), comme tu sais ; )
Merci, donc, et pour l'adjectif cadeau ! ; )

Le grand Karl, donc... fût-il bien diminué... (futile ? ; )

#
["temps perdu"][TP]
Mais alors justement, est-ce qu'à cet égard on peut rattraper le temps perdu ? Est-ce qu'il n'y a pas eu beaucoup d'années qui se sont passées sans finalement qu'il y ait de réactions ?
(Guillaume Erner ; [yt] Monique Canto-Sperber : "Trouver un langage commun entre tous les élèves", 4'50)

+
#
[suicide][réêl]
(Jouant à deux au jeu vidéo) – Non non non, vas-y... mais mais tu l'as raté, là. Suicide-toi ! Suicide-toi !... Suicide-toi !
(Grave [film], 1:01'50)



#
[épure][minimalisme]
Moi je trouve ça toujoirs très bien, qu'on voie très peu la bête ou le fantôme. [Sinon] il y a plus de tension, tu vois ? L'important, c'est de pas savoir quelle est la menace. Et là, là oui, moi je flippe à mort.
(Konbini - Vidéo Club spécial HORREUR avec Julia Ducournau /!\ - 18 ans /!\ | Konbini, 6'30)



#
[automédecin]
– Et il y a pas des médocs pour éviter ça ?
– La médecine, c'est pas une science exactes, hein ? Tu verras.
(Grave [film], 50')


#
[postsexuel]
(chanson) – Première leçon de séduction / Être une pute avec éducation / Se moquer des garçons / Préférer l'équitation / S'amuser de la fellation / Censurer l'appellation / Et assurer pendant l'action / [  ].
(Grave [film], 58'30)
>
Orties, Plus putes que toutes les putes, album "sextape"


#
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1323774050406117378
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1323528871430492160  = https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/confinement-en-belgique-les-librairies-classees-commerces-essentiels



#
[neutralisage][politique][laïcité]
La République et son principe de laïcité propose une société unie sur la base de l'abstraction des convictions religieuses, mais aussi, contrairement aux religions séculières, sur celles de l'égalité des droits et de la justice sociale.
(Jean-Pierre Obin, Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école, #74)
+
infra : Anastasia Colosimo
(Anastasia Colosimo, 'Nous sommes le seul pays au monde à avoir choisi ce modèle de neutralité absolu de l’État" , https://www.france24.com/fr/video/20171209-anastasia-colosimo-nous-sommes-le-seul-pays-monde-a-avoir-choisi-modele-neutralite-absolu-etat, 2'? + 4'45)
+
infra :
(Robert Badinter, RTL - Robert Badinter est l'invité d'Alba Ventura, 7'15)


#
[à loïc]
objet : tant que de petite forme on ne touche pas le fond...

Le mercredi 4 novembre 2020 à 18:28:04 UTC+1,loïca écrit :


(et mes formules?)

+

Le mercredi 4 novembre 2020 à 18:52:34 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

: )
Eh non. Désolé. Suis entré en phase otto. Signe que ma santé s'améliore(rait), dis donc ? Pas dit mais on pourrait croire. La phase devrait durer quelques articles encore, sur lesquels on bosse tous les jours depuis des jours, comme ceux qui sortent en ce moment, et... un retour des et vers les formules ensuite, j'espère.
cap sur
les formules
capsules
Ce sera quand tu auras terminé ta trad ? Où je te renverrai alors vers des trucs, aussi, pour l'instant je me retiens. Et même si je risque d'oublier en partie lesquelles, hélas. Voilà pourquoi j'insistais sur... ces deux vidéos de Richard Malka, qui seraient pourtant pas très longues à voir, au plus tôt, histoire que la réflexion fasse son chemin en toi pendant ce temps, mais bon... Et en complément, ou approfondissement, je suis même en train de me faire lire le livre de Jean-Pierre Obin (auteur du désormais fameux rapport Obin), "Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école". Et... wouw...
En plus d'essuyer de lourds effets de chélation, comme cette semaine. Du lourd.
Et de ton côté ? Avance ? Bout du tunnel ? (Vers les tunes ? Et les semi-vacances ! ; )



#
[apprentissage][défausophie][âge]
– Moi c'est comme ça que je danse.
– Il y a d'autres façons. Je vais vous montrer.
– Je danse de la façon qu'il me plaît.
– Bah oui. Seulement il y en a de meilleures. Laissez-vous aller. Comme pour la natation. Souvenez-vous, Nick.
(Menace dans la nuit [film], 20'40)



#<
la maladie nous fprce à être patient, et la patience c'est pas mon truc, ça fait deux


#
[maudit][TP]
Écoute, [  ] il est temps de perdre tes manières d'ingénue. Il faut commencer à vivre avec des gens à la page. Il faut courir ta chance. [  ] Tu es trop vieux jeu.
(Menace dans la nuit [film], 41')


#
Cette auto. Qu'est-ce qu'ils fichent ?! [À la livraison.]
(Menace dans la nuit [film], 1:05'15)
>
["otto"][otto]
Cet otto. Qu'est-ce qu'il fiche ?!
+
(Menace dans la nuit [film], 1:13'35)


#<
Fille (ou garçon) – Qu'est-ce que tu me veux, à la fin ?
Garçon (ou fille) – Tout.


#
["temps perdu"][TP]
Après tout, je n'ai pas perdu mon temps ! Moi aussi je me suis trémoussé comme tout un chacun dans cet univers aberrant.
(Cioran (cité par, je dirais, Angelo Rinaldi) ; Un siècle d'écrivains - Emil Cioran 1911-1995, 47'50)


#
["temps perdu"][TP]
Le maître – Fort bien, Jacuqes mais pourquoi gagner du temps ?
Jacques – Pourquoi ? Ma fois, j'en sais rien.
(Diderot, Jacques le fataliste et son maître, #01)










2020 11 05




#
[pour vincent][détail][lubitsch touch]
... objets signifiants... déjà langage...
(Natacha Thiéry ; Plan large - 27/06/2020 - L comme Ernst Lubitsch, un cinéma proprement érotique (Natacha Thiéry, Charlotte Garson), début + 24'30)
+
#
[brachy-logique]
Cette ouverture dont vous parliez, aussi, elle est extraordinaire. Et là, c'est un des traits de la "Lubitsch touch", c'est-à-dire l'espèce de concision extaordinaire, de manière très ramassée, très elliptique de nous faire entrer comme ça vraiment in medias res... en plus dans plusieurs temporalités, parce qu'on est à la fois un an après, on est à la fois en 1919, et o a des images mentales aussi, des combats, de la violence de la guerre, avec le son des bombardements, etc., et tout une série de fondus-enchaînés qui mélangent ça, et cettefin d'ouverture absolument saisissante où on se retrouve dans l'église vide, où on croit qu'il n'y a plus personne, et là finalement on voit les mains jointes de cet homme absolument boulversé de ce qu'il a fait, soldat pendant la gueyer il a tué un homme, voilà, un Allemand, un jeune homme de son âge, et c'est parce qu'il est si tourmenté par ce crime qu'effectivement il va aller dans le village et essayer de trouver la paix et le pardon auprès de cette famille.
(Natacha Thiéry ; Plan large - 27/06/2020 - L comme Ernst Lubitsch, un cinéma proprement érotique (Natacha Thiéry, Charlotte Garson), 18'30)
+
Parce que la "Lubitsch touch", c'est pas juste un trait particulier, c'est une combinaison de choses, et c'est parce que c'est une combinaison qe personne n'a réussi à égaler Lubitsch.
(Natacha Thiéry ; Plan large - 27/06/2020 - L comme Ernst Lubitsch, un cinéma proprement érotique (Natacha Thiéry, Charlotte Garson), 26'30)
+
#
[style]
... chez lubitsch... important de bien parler... élégance... Dimension érotique, érogène de la parole...
(Plan large - 27/06/2020 - L comme Ernst Lubitsch, un cinéma proprement érotique (Natacha Thiéry, Charlotte Garson), 36')


#
[pour vincent][un été]
... le roi du "slow bird" et du "double take", celui qui met toujours un temps de retard à comprendre... Important de bien s'exprimer...
(Plan large - 27/06/2020 - L comme Ernst Lubitsch, un cinéma proprement érotique (Natacha Thiéry, Charlotte Garson), 35')


#
[29 mars]
Carole Lombard commença une liaison avec Clark Gable au milieu des années 1930. Leur relation devait rester secrète car celui-ci était encore marié à sa deuxième femme, Ria. Finalement, après le divorce prononcé le 7 mars 1939, Gable et Lombard se marient le 29 mars. Ils s'offrent un ranch, ancienne propriété du réalisateur Raoul Walsh, dans la Vallée de San Fernando, Californie. Ils se surnommaient « Ma » et « Pa », et vécurent une vie humble et heureuse. Pour tous ceux qui connurent Gable, elle était la femme de sa vie.  Hors-écran, elle était très appréciée pour sa personnalité humble et son sens de l'humour légendaire. Elle aimait faire des facéties durant les tournages, et plaisanta notamment à propos de Gable (surnommé le « King of Hollywood »), « If his pee-pee was one inch shorter, they'd be calling him the Queen of Hollywood »6.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Carole_Lombard)
+
[balance]
Carole Lombard (née Jane Alice Peters le 6 octobre 1908 à Fort Wayne, Indiana, États-Unis – morte le 16 janvier 1942) est une actrice américaine de la première moitié du XXe siècle. Elle est surtout connue pour ses rôles dans des comédies des années 1930 devenues des classiques. Elle commence sa carrière à la fin des années 1920 dans la troupe des Bathing Beauties de Mack Sennett. Mariée à l'acteur Clark Gable, elle meurt dans un accident d'avion. [à 33 ans]

+
[rappel]
Encore sans enfants, il se remarie le 29 mars 1949 avec un ancien mannequin, Catherine (dite Dominique) Fournier (née à Saint-Étienne le 1er janvier 1918, morte à Évecquemont le 12 octobre 2002)54, avec qui il a trois enfants. (…)
Le 3 avril 1976, il préside la première cérémonie des César. Deux semaines plus tard, il est à l'affiche de L'Année sainte, de Jean Girault. Ce sont ses dernières apparitions en public et sur grand écran. (…) En octobre 1976, il apprend lors d'une interview télévisée du président de la FNSEA, Michel Debatisse, qu'il ne touchera pas l'indemnisation de l'« impôt sécheresse ». Comprenant qu'il ne sera jamais accepté par le monde paysan, il décide de vendre son domaine agricole normand de La Pichonnière.  Quelques semaines plus tard, le 15 novembre 1976, il meurt à l'âge de 72 ans des suites d'une leucémie à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. (…) Selon ses dernières volontés, son corps est incinéré.  Ses cendres sont ensuite transférées à Brest pour être dispersées en mer. (…) une cérémonie simple et solennelle à bord de l'aviso Détroyat. Ces honneurs militaires de la Marine nationale ne sont permis que sur autorisation exceptionnelle du président de la République Valéry Giscard d'Estaing.  L'urne funéraire est ouverte depuis la plage arrière de l'aviso, en mer d'Iroise, à 20 milles nautiques de Brest, au sud de la chaussée des Pierres-Noires.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Gabin)



#
[!]
Adolf Hitler plaçait Clark Gable au-dessus des autres acteurs ; pendant la guerre, il offrit ainsi une récompense à quiconque capturerait et lui ramènerait l’acteur sain et sauf.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Clark_Gable)



#
[HN][multimédia][otteur]
AvR – Au fond, pour vous, la philosophie est faite pour être pratiquée à la radio !
SL – Exactement. Mais j'ai touours apprécié ce médium, [  ] et je crois que ça compte beaucoup pour moi comme façon de faire de la philosophie, aussi.
(Sandra Laugier ; Profession philosophe (71/100) : Sandra Laugier : "C’est dans les détails de la perception du langage qu'émerge la philosophie", 4'30)
+
#
[multimédia][HN][pop][otteur]
Simplement, pour moi, le meilleur outil pour arriver à cette description exacte de la réalité, ça n'était pas, en fait, le langage de la science, hein, [  ] mais en fin de compte c'était plutôt le langage ordinaire. [  ] C'est le langage en tant qu'il est dit par des personnes ordinaires dans des situations de tous les jours. [ ] Et [  ] c'est le langage qui est, oui, comme dit Wittgenstein, en circulation, hein, qui est utilisé dans telle circonstance, donc il doit avoir une pertinence, hein, c'est vraiment le langage en tant que, pour avoir un sens, il doit être dit à quelqu'un, dans des circonstances et donc dans le contexte.
(Sandra Laugier ; Profession philosophe (71/100) : Sandra Laugier : "C’est dans les détails de la perception du langage qu'émerge la philosophie", 36')
+
[pop]
Faire réellement attention à autre, hein, c'est-à-dire aussi reconnaître l'importance d'autrui, et vraiment le reconnaître comme égal et comme en particulier aussi compétent que moi politiqement, intellectuellement. Donc on revient à cette question de la culture populaire, aussi, mais je crois que c'est vraiment ça qui est au coeur de la démocratie, hein, c'est quand même l'idée que l'idée que tous les citoyens d'une société d'État ont à dire quelque chose qui est valide, pour notre société.
[  ]
Et en réalité on en est très loin... [  ] au sens où on reconnaîtrait aussi ce qu'on doit, finalement, à toute sorte d'autres personnes dans sa propre existence sociale et intellectuelle. [  ] ...
Et donc, comment faire que l'avis, donc l'opinon, et la vie de chacun compte(nt) de la même façon.
(Sandra Laugier ; Profession philosophe (71/100) : Sandra Laugier : "C’est dans les détails de la perception du langage qu'émerge la philosophie", 43')
//
#<
le langage valide
de la prise

#
[neutralisage][politique][philosavis]
parole du philosophe = parole de n'importe qui
(Sandra Laugier ; Profession philosophe (71/100) : Sandra Laugier : "C’est dans les détails de la perception du langage qu'émerge la philosophie", 43')



#
[TP]
...
(Sandra Laugier ; Profession philosophe (71/100) : Sandra Laugier : "C’est dans les détails de la perception du langage qu'émerge la philosophie", 14')


#
[multimédia][HN][pop]
AvR – C'est un des premiers philosophes a avoir introduit le cinéma dans le domaine de la philosophie, il faut le dire. Sans doute le premier, d'ailleurs. Dans les années 60.
SL – Je crois que c'est vraiment le premier, historiquement...
– Avant Deleuze.
– Et d'une façon particulière, hein ? [  ] Cette façon de nous fraire comprendre qie la pensée était dans le film lui-même, en fait. Cad que c'était vraiment l'intelligence apportée par le film à sa propre réalisation, la contribution des acteurs du eju et de l'exeprience du spectateur à ce que c'était en fait que cette pensée du film.
...
(Sandra Laugier ; Profession philosophe (71/100) : Sandra Laugier : "C’est dans les détails de la perception du langage qu'émerge la philosophie", 16')



#
[centre][médio-logique]
Quant à vous, vous serez la face cachée de la lune.
(Haute pègre [film], 5')

#
[àmouréinventer][postsexuel][âge]
– Écoute, mon chéri. Du temps de votre père, on s'embrassait et on se mariait. Mais nous sommes en 1887 : l'ère de la bicyclette, de la machine à écrire et du téléphone... Un baiser, ça n'a plus la même importance ! Ce qui était mal hier est un jeu aujourd'hui. Un proverbe français dit : "les baisers sont comme des bonbons, qu'on mangent parce qu'ils sont bons". Les baisers sont des friandises : ils embellissent la journée. Pourquoi s'en priverait-on ?
– On peut donc embrasser une fille une fois sans... ?
– Dix, vingt fois... sans obligation.
[  ]
– Quelle meveilleuse époque ! [  ] Dites. S'il en est ainsi en 1887, qu'en sera-t-il en 1888 ?
(Le ciel peut attendre [film], 14'45)



#
[Billy Wilder]
Plans épurés
Beaux/Graphiques plans vides (// Ozu)
Premier de l'an
Envie (facile)/Tentation de suicide
intéressement
...


#
[Ernst Lubitsch]
Films polyglottes ou avec accents étrangers
spirituel, beaucoup d'esprit, sens de la formule, de la répartie, de l'humour, chez tous
scénarios simplexes
fondus enchaînés pour transition entre les scènes ou accélération de la narration
champagne (Ninotckka, Le ciel peut attendre (21'40)...)
plans se resserent au moment d'intensifier el drame
mouvements qui accompagnent la conversation entre des champs-contre-champs
il filme comme on converse élégament



#<
le personnage principal d'un film est le film lui-même
le personnage principal d'un film est d'abord/n'est autre que lui-même

#<
le personnage principal d'un récit, c'est lui-même
le personnage principal d'un récit ne doit pas nous faire oublier que c'est lui-même

#<
un film est un comportement audiovisuel qui en met d'autres en scène


#
[amphibo-logique][diét/éthique]
Le titre original du film (« Design for living »), plus subtil que le titre français [Sérénade à trois], possède d’ailleurs un sens polysémique : il évoque aussi bien la décoration intérieure d’un appartement (comment arranger un appartement étroit quand deux hommes et une femme y vivent ensemble ?) que les arrangements avec la vie, le dessein de vie que tout un chacun est tenu de former.
(Strum ; Sérénade à trois (Design for living) d’Ernst Lubitsch : une femme, trois hommes, mais deux choix de vie, https://newstrum.wordpress.com/2016/09/23/serenade-a-trois-dernst-lubitsch-une-femme-trois-hommes-mais-deux-choix-de-vie/)


#
[otteur][formule]
Lorsque Max rend visite à Tom pour lui dire en substance qu’il lui faut renoncer à Gilda, d’une part parce que lui, Max, était là avant, et d’autre part parce que Tom n’a pas les moyens de l’entretenir, ce dernier qui est en train d’écrire n’écoute que d’une oreille distraite ce sermon ; mais il lève la tête quand il entend le publicitaire résumer son discours par la formule suivante : « Immorality may be fun, but it isn’t fun enough to take the place of one hundred percent virtue and three square meals a day ». Immédiatement, Tom saisit l’occasion d’introduire ce mot dans sa pièce et le vole sans scrupules à Max, dont le visage prend alors les traits de la vertu outragée. Plus tard, à Londres, pendant la première de la pièce, Max, qui est dans la salle, rit de bon coeur lorsqu’un comédien utilise la même formule (on rit alors avec lui car on se souvient que Tom lui a volé cette réplique), puis soudain, se souvenant de l’origine du mot, son visage se fige et reprend les traits de la vertu outragée que l’on a déjà vus : on rit alors derechef, mais cette fois à ses dépens – gentiment car Lubitsch aime ses personnages et Edward Everett Horton rend Max sympathique. En deux scènes, Lubitch réussit ainsi à nous montrer de quoi se nourrit un auteur, non pas de trois repas par jour, mais des mots et des attitudes des autres qu’il vole parfois sans scrupules (Truffaut s’en souviendra dans La Nuit américaine (1973)), et à nous faire réaliser qu’il suffit d’une formule publicitaire bien employée pour faire rire.
(Strum ; Sérénade à trois (Design for living) d’Ernst Lubitsch : une femme, trois hommes, mais deux choix de vie, https://newstrum.wordpress.com/2016/09/23/serenade-a-trois-dernst-lubitsch-une-femme-trois-hommes-mais-deux-choix-de-vie/)



#
[politique]
– Savez-vous ce que représente le nazisme ? [  ] En dernière analyse, nous voulons un monde heureux.
– Et ceux qui refusent le bonheur n'y ont pas leur place. Oui, je comprends.
(To be or not to be [film], 41'15)


#
[politique]
– Et ce caviar, ça existe encore !
– Oui. Du côté des gagnants.
(To be or not to be [film], 47')












2020 11 06




#<
sécher les cours de natation

#
[rappel][brachy-logique][minimalisme][épure][pour vincent][fragmentage]
J.-F. D. — C'est que, comme lui, vous êtes l'homme du fragment, et vos écrits, fragmentaires.
C — Oui. Tout. Mais chez moi, c'est pour une tout autre raison. C'est que je m'ennuie. Quand je me mets à développer, j'appelle cela de la frivolité. Malgré moi, j'ai approfondi certaines choses, puisque tout ce que j'ai écrit tourne autour des mêmes choses. Mais je n'aime pas insister, je n'aime pas démontrer. C'est pas la peine. Ce sont les professeurs qui démontrent.
— (…) Vous ne démontrez pas, vous affirmez ?
— Voilà ! Je ne démontre rien. Je procède par décrets – entre guillemets, n'est-ce pas ? Ce que je dis est le résultat de quelques chose, d'un processus intérieur. Et je donne, si vous voulez, le résultat, mais je n'écris pas la démarche et le processus. Au lieu de publier trois pages, je supprime tout, sauf la conclusion. C'est à peu près ça.
— Aphorismes et fragments… Dans l'un et l'autre cas, il y a la volonté de ne pas en dire trop, de se borner au minimum.
— C'est exactement ça. De ne pas convertir les gens. De ne pas les convaincre. Je n'aime pas convaincre.
(Cioran, entretiens, p.41-42)



#<
faire aussi vide que possible



#
[pour manuella][intelligence]
... les cons... la bêtise...
(Maxime Rovère ; France Culture - Les chemins de la philsophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, 3')


#<
compression poétique
livraison de twittérature poétique
compression poétique, du tweet au livre
de la livraison tweet au livre poétweet
compression poétweet
formule poétweet pour un livre
livraison de formules poétweets
livraison de formules philosophico-poétweets
livraison philosophico-poétweets
formules philosophico-poétweets à livrer
conclusions philosophico-poétweets à livrer
conclusions poétweets à livrer
conclusions poétiques à livrer
conclusions à livrer poétiques (poétweets)
compressions poétiques à livrer (poétweets)




#
[conférence][s'injustifier]
Si ce n'est pas clair je vous l'expliquerai avec plaisir.
(Ninotchka [film], 12'35)

#
[postsexuel][féminisme]
Eux/Lui – Nous aurions dû apporter des fleurs.
Elle – Peu importe que je sois une femme. Seul le travail compte. ne perdons pas de temps. Allons-y.
(Ninotchka [film], 19'50)


#
["temps perdu"]
Mon dieu, j'ai dû perdre des années ainsi. Une grande partie de ma vie, gaspillée.
(Ninotchka [film], 25'30)


#
[PMLOIKJU][écologie]
De haut de la Tour Eiffel
– Regardez. Elle scintille.
– C'est beau, je l'admets. Mais quel gaspillard d'électricité.
– Quelle ville !
(Ninotchka [film], 30')


#
[TP][autophilosophe]
– Quelle est votre profession ?
– Ma profession ? Euh... Demeurer en bonne forme, l'esprit vif et alerte, [  ] quelle besogne terrible.
– Et vos devoirs envers vos contemporains ?
– Mes contemporains ? Oui... J'ai négligé un peu les contemporains.
(Ninotchka [film], 33' (VF))

#
[défausophie][autophilosophe][diét/éthique]
– Votre espèce n'existe pas en Russie.
– Merci. Ravi de l'apprendre.
(Ninotchka [film], 33'20)


#!
[programme][àmouréinventer]
– D'après vous. Vous êtes une experte. Se pourrait-il que je sois amoureux de vous ?
– Pourquoi compliquer les choses ? On emplie le mot "amour" pour désigner une simple processus biologique ou disons "chimique". Beaucoup de mensonges ont été écrits à ce sujet.
– Je vois. Que substuez-vous à m'amour ?
– Je reconnais l'existence d'une impulsion naturelle chez tous les êtres.
– Comment encourager cette impulsion chez vous ?
– C'est inutile.
– Biologiquement, nous sommes sympathiques l'un à l'autre.
– Vous êtes une fille extraordinaire. [  ] Quelle femme êtes-vous ?
– Ce que vous voyez. Je ne suis qu'un rouage ans la grande roue de l'évolution.
– Le plus adorable des rouages.
[  ]
– Vous êtes trop sentimentale.
– Oh, vous passez votre temps à tout analyser. je ne me laisserai pas faire. L'amour n'est pas si simple. [  ]
(Ninotchka [film], 35')

>>


#
[taisage]
Elle – Vous êtes très bavard.
Lui (l'embrasse enfin, puis) – C'est du bavardage, ça ?
– Non. C'est reposant. Encore.
(Ninotchka [film], 37'15)

#
[!]
grave erreur dans les sous-titres :
inversion entre la russie rouge et la russie blanche
(Ninotchka [film], 39'40)


#
[diét/éthique][défausophie][brut]
[  ] cette volonté de ne jamais faire de vagues pour ne pas avoir à les surmonter.
(Fabrice Caro, Le discours, chp1)

#
[ascèse]
[  ] comme je n'ai jamais démenti le moindre malentendu me concernant, tout autant par lâcheté que par paresse. À mon ancien boulot, tout le monde m'a appelé Aurélien pendant deux ans sans que j'ose rectifier. Alors tu vois, on n'est plus à ça près, Aurélien, passionné d'encyclopédies, ça ou autre chose, qu'importe, la réalité ne vaut pas suffisamment la peine pour que je m'échine à la faire exister.
(Fabrice Caro, Le discours, chp2)

#
[àmouréinventer]
Qu'est-ce que j'ai fait pour susciter un besoin de pause aussi pressant et abrupt ? Depuis trente-huit jours tourne en boucle une somme d'hypothèses et je me repasse le film de nos derniers mois, à quel moment a-t-elle basculé en mode pause ? Qu'ai-je fait de particulièrement pausifère ? Peut-être tout simplement m'être laissé aller à être moi, peut-être ne faut-il jamais être soi dans l'intimité si l'on veut qu'une relation dure comme au premier jour, persévérer à exhiber l'appartement témoin contre vents et marées, se contenter de montrer la vitrine. Le jour où l'on ouvre la porte de l'arrière-boutique, on crée un appel d'air et tout s'envole comme un tas de feuilles posées sur un bureau.
(Fabrice Caro, Le discours, chp5)


#
[politique][idéo-logique][physio-logique]

Sonia et moi nous sommes rencontrés à une soirée de réveillon, et elle m'avait immédiatement fait penser à Isabelle, une fille dont j'avais été fou amoureux à la fac. Isabelle appartenait à cette génération d'étudiantes qui voulait partir en Afrique, à cette époque c'était une fatalité qui s'abattait sans prévenir sur une certaine frange de la population féminine, on n'y échappait pas, l'acné à douze ans, l'Afrique à dix-neuf, elles attrapaient l'Afrique comme on attrape la varicelle. On les voyait, du jour au lendemain, transfigurées, transmutées, déambuler vêtues de sarouels informes, le vêtement le moins sexy qui soit, transformant le campus en immense course en sac. Tout juste sarouélisées, elles vous toisaient, vous écoutaient à peine, vos problèmes n'en étaient pas vraiment pour elles que la plaie suintante de l'Afrique empêchait de vivre sereinement. La pupille lointaine, elles savaient, elles, la valeur des choses. Lors de leurs prochaines vacances, elles allaient apporter des stylos au Bénin, peux-tu seulement comprendre ça dans ton petit cerveau étriqué d'Occidental nanti : des stylos au Bénin. Elles s'attelaient alors à une collecte parmi leur entourage, collecte qui avait moins pour fonction de collecter que de montrer qu'elles collectaient. S'engageait alors pour certains d'entre nous une course- poursuite quotidienne, voyant arriver les sarouels de loin, un vent de panique se levait, merde les stylos, quoi les stylos, les stylos, j'ai promis à Isabelle de lui faire passer un stock de stylos pour le Bénin et j'ai complètement oublié. Ainsi des groupes entiers de cerveaux étriqués d'Occidentaux nantis allaient se planquer à toutes jambes dans les toilettes de la cafétéria en attendant que l'Afrique soit passée. Je n'étais pas plus sensible que mes camarades au sort du Bénin à vrai dire, mais il m'était apparu très vite que si je voulais intéresser Isabelle, il fallait que l'Afrique m'intéresse. La misère de l'Afrique était un levier idéal pour régler ma propre misère sexuelle.

(Fabrice Caro, Le discours, chp5)


#<
littérature compassée du passé
art/oeuvre compassée du passé


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[diét/éthique]
L. Ruquier – Vous dites quand même que depuis cette intervention au Bataclan, vous ne pouvez plus voir un film aussi violent que vous en regardiez auparavant.
Jean-Michel Fauvergue – Oui. Je regarde Mimie Mathy. Camping. [  ]
– « Je ne supporte plus les films violents : les polars, les thrillers, les films de guerre... Plus que jamais un homme qui tue volontairement une personne sans défense me révolte, et la vue du sang m'est aussi difficile, j'ai besoin d'aller vers des choses plus légères et surtout plus douces. »
(ONPC - Jean-Michel Fauvergue - On n'est pas couché 21 octobre 2017 #ONPC, 11'20)




#
[diét/éthique]![politique]
– Peu importe, la cuisine ne m'intéresse pas.
– Qu'est-ce qui vous intéresse, alors ?
– L'avenir des masses.
– Il dépend aussi de la cuisine.
(Ninotchka [film], 42'40)

 
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[téléo-logique]vs[éco-logique][TP]
– Quel est votre but ?
– Doit-on toujours avoir un but ?
(Ninotchka [film], 44'20)



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(AF)
[humour]
...
(Ninotchka [film], 45')


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["karl"]
Puis-je dire aussi quel fut mon étonnement quand j'ai trouvé le livre de Karl [  ] à côté du lit de Moinsieur. C'est de la littérature [  ] que je repousse quant à moi avec horreur.
(Ninotchka [film], 53'40 (VF))


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[champagne]
(Elle découvre le champagne.)
– C'est bon ! Je croyais que c'était une boison forte. Quel goût délicat.
(Ninotchka [film], 1:03'15)


#
(V)
Bourrés, ils ouvrent le coffre-fort et sont déçus :
– Pas de musique.
– Pas de musique.
(Ninotchka [film], 1:14')


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[âge][TP]
Et m'apparaît que l'existence n'est pas un segment comme on en a parfois la perception mentale, mais un cercle de dix ans de circonférence sur lequel on toume comme un cheval de cirque, et tous les dix ans on passe par ce même point, [  ].
(Fabrice Caro, Le discours, chp6)
+
Chez moi, ce serait un cercle de 20 ans, comme je le conçois depuis quelque temps. Maladies, etc.
année 2000, année 2020...
(4 ans ?...) 24 ans, 44 ans...


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[audrey hepburn]
Laissons la parole à George Cukor : « My Fair Lady est un film charmant… Audrey a joué avec beaucoup de brio. Elle est inventive, modeste… Et drôle. Quand vous travaillez avec elle vous n’imaginez pas qu’elle est une super-star. Elle est pleine de tact, c’est la créature la plus charmante du monde. Rex Harrison est magnifique, il a réalisé une grande performance comme il l’avait fait sur scène  »…
(https://wukali.fr/2016/02/25/my-fair-lady-coulisses-de-la-realisation-d-un-grand-film-hollywoodien-2381/2381/)


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[affinité][ego]
Continuons notre promenade au cœur du Panthéon du cinéma mondial avec ce film américain de George Cukor de 1964, d’après la pièce de George Bernard Shaw  : Pygmalion (1914). Souvent surnommé : « la reine des comédies musicales  » par la critique unanime, Oscar du meilleur film, Oscar du meilleur acteur pour Rex Harrison, un enchantement pour les yeux, une merveille de réalisation où tout semble facile…
La réalité fut très différente : le metteur en scène George Cukor et son décorateur, déjà bien auréolé de gloire, Sir Cecil Beaton, s’affrontèrent en permanence sur le tournage, se détestant, à l’instar de l’acteur principal Rex Harrison et de sa partenaire Audrey Hepburn, car celle-ci avait tendance à lui voler la vedette, ce que ce « vieux cabot » d’Harrison ne supportait pas !
  Jack Warner, patron de tout ce beau monde, devait concilier, journellement, des oppositions irréductibles, des affrontements ridicules de personnalités antagonistes : il fallait avancer et terminer le film…A tel point qu’il devint un « maître dans l’art de la diplomatie hollywoodienne  »…Rétrospectivement, que le travail ait pu s’achever sans que l’un ou l’autre ne quitte le plateau tient du miracle : les avocats de chacun furent près d’intervenir !
(https://wukali.fr/2016/02/25/my-fair-lady-coulisses-de-la-realisation-d-un-grand-film-hollywoodien-2381/2381/)



#
[diét/éthique][épure][hoptique][-',-]
Je bois une gorgée de vin pour me donner du courage et me lance. Ludo, au sujet du discours que je dois prononcer; tu sais, je me disais, je crois que je vais laisser ce soin à quelqu'un d'autre, je le sens pas, tu me connais, je suis pas très doué pour ce genre de choses, il vaut mieux que je laisse un autre proche faire ça. Voilà, ce n'était pas si compliqué, je me sens délesté d'un fardeau, la vie m'apparaît large, dégagée et ouverte sur l'infini, je suis sur une route dans le désert du Nevada.
(Fabrice Caro, Le discours, chp7)

#
[vrac][po/éthique]
Je vais faire une liste, la voilà la solution, voilà ce qui va me sauver. Les listes ont toujours été mes fidèles alliées, j'ai toujours dressé des listes, pour tout et n'importe quoi. Écrire un discours, littéralement, de A à Z, avec sa ponctuation, ses mots au cordeau, donnerait forcément lieu à un discours figé, une lecture ennuyeuse et monocorde, d'autant que je n'ai pas Î l'åme d'un grand tribun. Je vais noter quelques mots-clés autour desquels broder, [  ].
(Fabrice Caro, Le discours, chp7)


#
[àmouréinventer]
Tout était simple au début avec Sonia. Tout est toujours simple au début.
(Fabrice Caro, Le discours, chp8)












2020 11 07


#
[-',-]
Why The Apartment is the greatest Christmas film of all time
Billy Wilder's 1960 classic reminds us of the true spirit of Christmas – togetherness, and hope for the future
The Apartment is the perfect Christmas film. Not Christmas as we'd like it to be – roaring fires, jingle bells, snow – but Christmas as it is in reality. Sometimes joyful, sometimes mundane, sometimes lonely. The holiday season has always offered introspection: we hope for a moment of thankfulness, but life in its strange cruelty can, for some, feel like the knife is only being dug deeper, as hard as we may try to stifle the prospect.
[  ]
(Clarisse Loughrey, @clarisselou, Friday 01 December 2017, 10:41https://www.independent.co.uk/arts-entertainment/films/features/best-christmas-movies-all-time-what-watch-apartment-billy-wilder-holiday-films-a8086416.html)




#
[âge]
 Non maman, pas là, pas l'histoire de la rougeole alors que Sonia attend ma réponse, pas l'anecdote où il t'a veillée tout de rouge vêtu, chaque fois que tu racontes cette histoire j'ai l'impression que tu la racontes en temps réel tant elle s'étire en longueur, alors avec le message de Sonia en attente, on va frôler l'éternité.
(Fabrice Caro, Le discours, chp9)


#
[àmouréinventer]
Il y a des codes, Ludo, sinon c'est le bordel. Sept milliards de névrosés, de toqués, d'inadaptés, essayant de vivre ensemble, se faisant croire que c'est possible, qu'ils sont des êtres sociaux, qu'on ne tue pas pour un grincement de fourchette dans l'assiette, qu'on ne quitte pas son amoureux parce qu'il fait du bruit en buvant son café. Un jour tu te réveilles, Sonia, et tu ne supportes plus ça, le bruit que fait l'autre en buvant son café, tu ne supportes plus son éternel t-shirt, toujours le même, celui qui t'émouvait tant, le matin tu ouvres la fenêtre de la chambre parce que l'odeur de l'autre t'indispose, tu dis J'ouvre il fait un peu chaud, alors qu'on est en novembre et qu'il fait moins trois dehors, un jour un message de ton amie Laure à propos d'une vidéo de chat qui rate un canapé t'intéresse plus que l'homme que tu as en face de toi. La pause était déjà écrite dans tous ces petits signes que je n'ai pas su voir.
(Fabrice Caro, Le discours, chp11)

#
[considération][-',-][TP]
Et peut-être, mes chers amis, faut-il y voir une morale qui serait : plutôt que de se rêver à la place du roi, sachons apprécier le bonheur quand il est là, sous nos yeux, et qu'on ne voit pas toujours... C'est d'autant plus injuste que je le voyais, moi, j'en étais conscient du bonheur d'avoir Sonia à mes côtés tous les matins, je n'avais pas besoin d'une pause pour le réaliser, vous comprenez ? Je ne méritais pas ça, pas moi. Qu'est-ce que j'ai fait pour la faire partir ? C'est pas possible, bon sang, on ne quitte pas les gens comme ça !
(Fabrice Caro, Le discours, chp12)


#
[mes quantiques][musique]
C'était il y a quelques mois, nous nous étions retrouvés dans une soirée d'anniversaire et il y avait ce type, ce grand brun un peu ombrageux. Il avait attrapé une guitare qui traînait dans le salon, comme ça, nonchalamment, s'était accroupi dans un coin et avait commencé à égrener quelques arpèges mélancoliques, des accords mineurs, de ceux qui pénètrent le cœur sans sommation, on n'a pas le droit d'enchaîner un Ia mineur et un ré mineur dans une soirée où les filles sont accompagnées de leur conjoint, c'est formellement interdit par les accords de Genève, on ne peut pas.
... Romain...
(Fabrice Caro, Le discours, chp13)


#
[créage][simplexité][perfectionnage]Eurêka]
Vient alors le moment où l'on sait que l'on n'ira pas plus loin, qu'on ne peut pas faire mieux. Si le poème est vraiment « réussi », une évidence nouvelle est née. [  ] Quand le poème est fini, il vous renvoie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p146+p147)
+
[pour twitter]
> OTTO - 2010 - formuler intouchable sinon rien


#
[intelligence][philosavis]
– Je crois que je vais dire la vérité.
– Ce ne sera jamais que le tienne.
(La Fille coupée en deux [film], bande-annonce)

#
[brut][noirage][formule]![brachy-logique]
– Je sais votre haine de l'évidence. Mais est-il possible, pour le moment ,de ne pas être trop subtil ?
– Vous allez devenir brutal, je le sens.
– Il y a des centaines de façons d'exposer ça. Mais je pense qu'on l'exprime mieux en une simple phrase.
(Ninotchka [film], 1:26'30 (VF))
=
– Je sais que vous n'aimez pas les vérités évidentes. Mais pour une fois je me refuse à être subtil ?
– Soyez franc, alors.
– Je pourrais le dire de cent façons différentes, mais je le dirai en une phrase.
(Ninotchka [film], 1:26'30 (VO))

#
[noirage]
Est-il possible de vous ramener à la réalité pour un moment ?
(Ninotchka [film], 1:46'30)


#
[objet][objoie]
... combinaison/nuisette en soie parisienne...
(Ninotchka [film], 1:34'50)

#
[âge]
Un petit peu de patience ! Puisqu'après tout voilà le printemps, n'est-ce pas ?
(Ninotchka [film], 1:38')

#
["temps perdu"][TP]
Tu me fais perdre mon temps, camarade. Fais ce que je te dis. Au revoir.
(Ninotchka [film], 1:44'35'')

#
[//]
Greta Garbo //
Isabelle Huppert
(Mylène Farmer)
...

#
[TP][défausophie]
Toute ma vie n'a été qu'un constant écart de conduite.
(Le ciel peut attendre [film], 4'20)


#<
les parents nous apprennent à marcher
enfant on apprend à marcher


#
[âge][noirage][défausophie][ado][parent]
– Quel âge as-tu ?
– Quelle question (papa) !... 43 ans.
– Alors tu peux regarder les choses en face. [  ] Je vais devoir te délivrer de tes illusions d'enfant. Mon fils, le Père Noël n'existe pas.
Et ton enfant... Tu ignores vraiment ce qu'il a ?
(Le ciel peut attendre [film], 20')


#
[surdouage][parent][!°]
la mère – Une étincelle, une tornade... Dieu m'en garde, je n'ai jamais rien senti de semblable. Ce n'est pas de moi que tu tiens ça. Et ton père n'a jamais eu d'étincelle.
(Le ciel peut attendre [film], 28'50)

#
[àmouréinventer]
– De qui tiens-tu ça ?
– De toi, maman. Quand j'étais petit, tu m'as fait croire aux contes de fées...
[  ]
– Quand deviendras-tu adulte ?
(Le ciel peut attendre [film], 29'50)



#
[TP]![DTO][yolande]
– Quand deviendras-tu adulte ? Je suis venue te gronder. Regarde ton cousin Albert, il est déjà avocat, et fiancé à une jeune fille de bonne famille. Il faut t'établir, fonder un foyer.
(Le ciel peut attendre [film], 30'20)


#
[âge][mort][noirage]
Moi, je suis vieux. Je peux disparaître d'un moment à l'autre.
(Le ciel peut attendre [film], 54'40)



#
[maladie][psychosomatique][diét/éthique]
[  ]
Au cours des années 1980, alors qu'elle est divorcée et que sa carrière s'essouffle, Stéphane Audran souffre de troubles psychosomatiques [??!] tels qu'une fatigue chronique, des évanouissements et des pertes de mémoire18. Elle s'intéresse alors à divers modes de guérison, notamment la médecine chinoise. En 2009, elle publie Une autre façon de vivre, un livre dans lequel elle compile le résultat de ses recherches sur la médecine, la cuisine et la culture en général et ses alternatives4.
Décès
Le 27 mars 2018, après avoir été hospitalisée une dizaine de jours à l’Hopital Américain, elle meurt à son domicile vers 2 h du matin, des suites d'une maladie19,20. Ses obsèques ont lieu le 3 avril 2018 en l'église Saint-Roch à Paris, connue comme la « paroisse des artistes ». Stéphane Audran sera ensuite inhumée le mercredi 4 avril 2018 à Tolla, une petite ville située dans le sud de la Corse20. Tolla est le lieu d'origine de la famille maternelle de l'actrice.
[  ]
Tout comme Claude Chabrol, Stéphane Audran avait un intérêt particulier pour la gastronomie. Par exemple, lors du tournage du Charme discret de la bourgeoisie de Buñuel, elle avait l'habitude d'apporter des plats à l'équipe du film4. En outre, la gastronomie est un thème qu'elle a largement abordé au cinéma, notamment dans Le Festin de Babette, mais aussi dans son livre Une autre façon de vivre (2009).
[  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9phane_Audran)



#
[mort]
Pierre Clastres, né le 17 mai 1934 à Paris et mort accidentellement le 29 juillet 1977 à Gabriac en Lozère, est un anthropologue et ethnologue français. [  ] Son œuvre la plus connue est La Société contre l'État.
[  ]
Il meurt en 1977 à 43 ans dans un accident de la route, laissant son œuvre inachevée et éparpillée.
[  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Clastres)

+

    En 1977, l'anthropologue Pierre Clastres perdait la vie dans un accident de voiture sur la commune de Gabriac.
 C'est aussi sur le territoire de cette commune que la jeune actrice Pauline Lafont a trouvé la mort le 11 août 1988, victime d'une chute accidentelle au cours d'une randonnée solitaire. Le 21 novembre 1988, un agriculteur des environs découvrait son corps par hasard au pied d'un à-pic rocailleux, au lieu-dit l'Adrech.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriac_(Loz%C3%A8re))

+

Elle est en couple avec le musicien Jacno de 1985 à sa mort en 1988.
Pauline Lafont meurt accidentellement en août 1988 au cours d'une randonnée, après avoir chuté d'une dizaine de mètres d'un pic situé dans la commune de Gabriac dans les Cévennes. Elle passe alors des vacances avec son frère aîné dans la maison familiale de La Serre du Pomaret, ancienne magnanerie et demeure familiale de Bernadette Lafont, dans la commune de Saint-André-de-Valborgne. Alors qu'elle est partie seule le 11 août pour une randonnée pédestre, sa famille pense qu'elle reviendra pour un festival en Suisse où elle doit recevoir un prix. Sa mère Bernadette Lafont donne l'alerte en fin d'après-midi. Pendant deux jours, 20 gendarmes, un hélicoptère et 40 pompiers battent la campagne. Son corps, presque réduit à l'état de squelette, est retrouvé par un agriculteur au fond d'un ravin au lieu-dit « l'Adrech » sur la commune de Gabriac, le 21 novembre 1988, soit plus de trois mois après sa disparition. Après de nombreuses recherches effectuées par son frère, l'armée mais aussi la police qui auditionne une centaine de personnes, une plainte contre X est déposée le 16 août par le frère de Pauline, pour « arrestation arbitraire et séquestration ». Pauline est identifiée par sa bague et sa denture. L'autopsie démontre qu'elle a fait une chute de 10 mètres et qu'elle est morte sur le coup. [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Pauline_Lafont)
 



#
[TP]
[à noan, ewen, manuella]

Le samedi 7 novembre 2020 à 22:37:52 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Zidane à la Toussuire, en passant ; )
Même moi je reconnais ! Donc je suppose que vous, en habitués...
https://youtu.be/cJ2qwa9EY20?t=768

Et, en passant et entre autres, l'utilité du fond vert dans les films :
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1324247913816641536?fbclid=IwAR1pNIccTMbClaFXgUdRB3kCSZTX7_9wWCWqz306o9owFwgD5rWM4DxWh8M

Etc. etc.



#
(V)[poste]
(Poulet au vinaigre [film], 46'45)














2020 11 08


#
[TP][29 mars]
Exceptées les scènes en Enfer, une sorte de grande salle d'attente, toutes les scènes du film [Le ciel peut attendre] se déroulent un jour d'anniversaire du héros.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_ciel_peut_attendre_(film,_1943))
+
Ce n'est pas exact. Au moins ce contre-exemple : il découvre la danseuse Peggy Nash le jour de son anniversaire, mais va la rencontrer quelques semaines plus tard chez elle.
-> (Le ciel peut attendre [film], 1:17'50)
Et la scène suivante, avec sa femme.
Et la suite encore. Conversation avec son fils.



#
[aventurage]
C'est si bon de retrouver le sens de l'aventure !
(Le ciel peut attendre [film], 1:14')


#
(V)[TP][gilles][//]
Il dort, ronfle dans son fauteuil.
(Le ciel peut attendre [film], 1:14'40)



#
[âge]!(V)
Et les anniversaires se succédèrent. De plus en plus vite. Il y eut de plus en plus de bougies, et de moins en moins de... [souffle, car souffle trop court sur les bougies du gâteau.]
[Lettre :] « Vous avez 45 ans. Il serait temps de fare examiner vos artères... [  ] »
Oui, j'eus 45 ans. Puis 46. 47. Puis je ne les comptais plus.
(Le ciel peut attendre [film], 1:16')
+
Le nombre de médicaments augmente avec les années. Me voici à 70 ans.
(Le ciel peut attendre [film], 1:44')


#
[âge]!
(elle lui fait prendre un gros coup de vieux, au vieux séducteur rouillé... aux vieilles méthodes... rateau... et elle lui donne 50 ans... + sa femme lui met des lunettes " pas étonnant que tu aies mal à la tête" sans lunettes)
(Le ciel peut attendre [film], 1:21')


#
[29 mars]
Helene Whitney, née Kenyon Fortescue, connue aussi sous le nom de Helene Reynolds, née à Washington D.C. le 4 juillet 1914 et morte à Atlantis (Floride) le 28 mars 1990, est une actrice américaine active au cinéma depuis 1939 jusqu'à la fin de la décennie suivante.
[  ]
1943 : Le ciel peut attendre (Heaven Can Wait) : Peggy Nash
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Helene_Whitney)



#
[âge][défausophie]
Il s'amuse. C'est de son âge.
(Le ciel peut attendre [film], 1:24')
+
– Qu'est-ce qui lui arrive ?
– Il est jeune, c'est tout.
(Le ciel peut attendre [film], 1:29'50)



#
[âge][àmouréinventer]
Il y a 15 ans... [  ] Quand tu étais absent je craignais les frasques de mon petit Casanova. Et le jour où j'ai constaté que tu commençais à avoir... un petit ventre, je me suis sentie plus à l'aise. Alors, j'ai compris que tu étais réellement à moi.
(Le ciel peut attendre [film], 1:30'30)



#
[âge][zen][HN][multimédia][TP]
Tu sais... Quand un homme atteint la soixantaine, son sang commence à couler plus lentement. Le torrent devient ruisseau. Tu sais de quoi j'ai eu envie, l'autre jour ? M[  ] M'asseoir dans un bon fauteuil, et lire pendant des heures.
– Fais-le donc ! [  ]
– Mes yeux sont fatigués.
– Fais-les soigner !
– [  ] jeme dema,nde s'il ne vaudrait pas mieux que quelqu'un me fasse la lecture.
(Le ciel peut attendre [film], 1:40'15)


#
[blonde]
... rêve...
[  ] une superbe blonde [  ]
(Le ciel peut attendre [film], 1:46')
+
... une belle blonde infirmière apparaît dans le miroir...
(Le ciel peut attendre [film], 1:48')


#
[beauté]
Nelly Brown, infirmière diplômée. Quand on la regardait, qu'importait qu'elle fût diplômée ou non.
(Le ciel peut attendre [film], 1:49')


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[suicide][TP][mort][maladie]
Voilà, Excellence, l'histoire de ma vie. Et je vous serais reconnaissant d'appuyer sir le bouton, qu'on en finisse.
(Le ciel peut attendre [film], 1:49'30)


#
[détail]
– Je ne m'attache pas aux détails.
– Moi, si.
(Laura [film], 4'45)


#
[intelligence][bêtise][défausophie]
La bêtise, mon vieux, c'est incurable. J'abandonne.
(Poulet au vinaigre [film], 1:05'15'')

#
– De quoi souffrez-vous ?
– Oh ! [  ] De tout ! [  ] C'est bizarre, non ? [  ]
– Ça relève plutôt des compétences d'un psychiatre !
[  ]
Vous êtes fou. [  ] Vous êtes un type fini.
(Poulet au vinaigre [film], 1:33'50)



#
[âge][aventurage]
À 49 ans, j'entrais dans l'aventure.
(Charles de Gaulle, cité dans Moi, Général de Gaulle, Ep1, France 2)



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[otteur]
Et il faut inventer des manières de recycler.
(Clique TV - Maxime Rovère : Le philosophe des cons - Clique Dimanche - CANAL+, 2'45)

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[multimédia][HN][pop][karl]
Mouloud Achour – On a quand même un philosophe qui nous parle de connerie, de tortue géniale et de San Goku.
Thomas Ngijol – Bah, je crois qu'aujourd'hui, ça va être de plus en plus le cas, hein. Je crois que... On va pas fare semblant, hein. Je pense que tu as grandi avec ça aussi.
Maxime Rovère – Ouais, et puis Tortue géniale, pour moi c'est une grande référence, je veux dire...
Mouloud Achour – Pour moi aussi, hein !
– Je suis deveu philosophe parce que j'aimais Tortue Géniale, quoi. Tout simplement.
M.A. – Ah bon ? Pourquoi ?
– Eh bah parce que ! Je veux dire...
Thomas Ngijol – Haha, il va pas philosopher sur ça. Tu peux le dire simplement, tu as regardé le Club Dorothée !
(Clique TV - Maxime Rovère : Le philosophe des cons - Clique Dimanche - CANAL+, 5'35)

>>


#
(AF)
[postsexuel]
Maxime Rovère – La sexualité [  ] est d'ailleurs exclue quand on travaille sérieusement, quand on fait sérieusement de la philosophie, on est complètement consacré aux concepts.
AvR – Bah, pourquoi pas ?
...
(Les Chemins de la philosophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, 20'40)


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[cosmo-logique]![autophilosophe]
Il suffit d'aller au bord de mer, un jour de vent, et d'observer (je dirais) le mouvement des vagues, pour voir, de ses yeux vu [sic], exactement ce que montre Tarkovski dans le film [Solaris]. C'est-à-dire il y a quand même quelque chose de beaucoup plus grand que nous, de beaucoup plus grand que l'humain, qui est en train d'agir, qui fabrique  en fait de l'existence... Et je dirais se donner à soi-même des repères dans la vie qui sont un peu plus grands que l'humain, y penser régulièrement... Encore une fois, se situer dans des coordonnées, qui sont pas seulement nos coordonnées sociales, qui nous sommes [  ] dans nos milieux humains, mais aussi se référer à ces forces de très grande ampleur et parfois de très longue durée qui passent à travers nous, c'est aussi une manière de faire de la philosophie.
(Les Chemins de la philosophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, 40')


#
[multimédia][HN]
– Alors que fait la philosophie que le cinéma ne fait pas, par exemple ? Quelle est la spécificité du travail philosophique par rapport à cette interrogation autour des interactions ?
– Alors nous, philosophes, d'abord on passe par le langage, alors que le cinéaste utilise évidemment un très grand nombre de procédures qui sont spécifiques, pas seulement la prise de vue mais le montage, la bande-son... enfin, il y a tout un travail qui est très complexe et qui mobilise un très grand nombre de sens, et (je dirais) toute une sémiologie qui chez nous est réduite aux mots. [  ] Nous avons deux modes d'expression principaux, l'un est le mot écrit, l'autre, c'est quand même l'échange oral. Faire de la philosophie, on le voit ici, c'est ce que nous sommes en train de pratiquer [  ], ça passe aussi par l'oralité, beaucoup.
(Les Chemins de la philosophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, 41'15)

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– Alors quelle est la spécificité du travail philosophique par par le cinéma ?
– Alors nous, philosophes, d'abord on passe par le langage, alors que le philosophe cinéaste utilise évidemment un très grand nombre de procédures qui sont spécifiques, pas seulement la prise de vue [parfois] mais le montage, la bande-son... enfin, il y a tout un travail qui est très complexe et qui mobilise (je dirais) toute une sémiologie qui chez nous est réduite aux mots. Mais faire de la philosophie, on le voit ici, c'est ce que nous sommes en train de pratiquer [  ], ça passe aussi par l'oralité, beaucoup.

>>


#
(AF)
[physio-logique]![ana-logique]
... la baleine sous le bateau...
(Les Chemins de la philosophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, 44')


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(AF)
[ab][philosophie]
(Les Chemins de la philosophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, début)
+
(Les Chemins de la philosophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, 46')


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(AF)
[diét/éthique]
... choisir son actualité...
(Les Chemins de la philosophie - Profession philosophe (70/100) : Maxime Rovère, 48')



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[à manuella]

objet : miraï

Le dimanche 8 novembre 2020 à 18:34:59 UTC+1, Manuella  a écrit :


Très très sympa cet animé !!!
Merci
Tellement de messages sur les émotions entre autre, et sur les liens


Le dimanche 8 novembre 2020 à 18:48:30 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


: ))
Et, j'y repensais... Je t'ai mis aussi Snow Therapy, que je te recommandais déjà depuis quelque temps. Hâte que tu découvres ça, aussi. Sur une problématique... disons, du déni... Je te dirais bien le pitch pour te donner envie, mais... Je me retiens. Au bout du premier quart d'heure réglementaire, on comprend. Et le cinéaste (Ruben Östlund) emploite là encore sa manière à lui de créer la tension dramatique, psychologique. Pourtant légère, mais profonde. Et ça se passe à la neige, aussi, tiens. Et en famille ; )



Le dimanche 8 novembre 2020 à 18:53:19 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Ah, je précise que je t'ai probablement mis une version (et c'est valable pour presque tous les films que je t'ai mis, je pense) où tu as le choix entre VF (parfois beurk) et VO sous-titrées. Accessible via le menu dans VLC. Au besoin, Ewen pourra peut-être te guider. Sinon moi ; )
Bonne suite ! Et merci pour ce retour ! Et d'y avoir "repensé", à cette clé, même s'il y a pas d'obligation, of course, il manquerait plus que ça, pour un cadeau ; )



#
[pour manuella][cadeau]
Maxime Rovere, Que faire des cons ?


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[ascèse][ego][diét/éthique][-',-][psycho-logique]
– Je m'intéresse beaucoup à moi-même. Je n'ai jamais rien trouvé de plus passionnant.
[  ]
– Vous devez vous sentire bien seul.
– Veuillez continuer votre psychanalyse ailleurs. Vous commencez à m'ennuyer.
(Laura [film], 18'20)

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[karl]
Elle avait une cahleur huamine, une vtalité, un magnétisme authentique. Où qu'elle se rendît, on la remarquait.
(Laura [film], 22'30)


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[amphibo-logique][psycho-logique]
– Vous aimez rester dans le vague.
– Je ne passe pas mon temps à m'analyser.
(Laura [film], 56'15)



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[àmouréinventer]
Elle – Aucune homem ne me prendra plus au piège, pas même vous.
(Laura [film], 1:17'50)

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[otteur][otto]
Voici Spinoza tel qu'en lui-même : il plaisante, travaille, s'inquiète, s'enthousiasme, parfois même se fâche. Des amis proches ou des lecteurs lointains lui écrivent des questions, auxquelles il répond comme il peut. Ses réponses ne sont pas celles d'un maître dispensant son enseignement, mais celles d'un homme construisant sa pensée dans la pensée des autres, avec leurs mots.
[  ]
(Spinoza, Correspondance – traduction, présentation, notes, dossier, bibliographie et chronologie par Maxime Rovere)



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[taisage][épure]
– Je ne sais plus quoi dire.
– Partez, vous n'aurez plus rien à dire.
(Cette sacrée vérité [film], 8'50)


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[àmouréinventer][!°]
... le mariage est une chose formidable...
(Cette sacrée vérité [film], 11'30)











2020 11 09



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[dépression]
... par la mise en scène, montrer ce que c'est une dépression... dans Hana-bi
(Plan large - 27/10/2018 - K comme Takeshi Kitano : ''Pour lui, le cinéma est une vertu" (avec Benjamin Thomas, Jean-Pierre Limosin, N.T. Binh)


#
[pour vincent][M][po/éthique][épure][minimalisme][neutralisage]
Benjamin Thomas - Pour moi, il [Kitano] a un regarde de peintre. [  ] Il y a constamment une tension chez lui entre des plans travaillés avec des lignes de fuite et des plans qui, comme dans ses peintures visent à aplanir l'image, en fait, travaille avec cette volonté de traiter l'image comme une surface plane. Et c'est constamment en tension chez lui. [  ]
Antoine Guillot – Oui, [  ] et ça il le dira dans votre film, Jean-Pierre Limosin, pour lui l'idéal d'une scène, c'est la scène du début d'Hana-bi, scène sur le parking [  ], [  ] une succession d'images quasiment fixes (enfin on est presque dans La Jetée de Chris Marker) avec cet idéal qu'il vous dira : moi, mon idéal, ce serait qu'on prenne un photogramme par scène et qu'on puisse faire un montage, comme ça, d'images fixes, comme on le fait dans la peinture. Et là, effectivement c'est pas seulement le peintre qui va citer ses peintures à l'image, il pene comme créateur d'images fixes.
(Plan large - 27/10/2018 - K comme Takeshi Kitano : ''Pour lui, le cinéma est une vertu" (avec Benjamin Thomas, Jean-Pierre Limosin, N.T. Binh, 39')



#
[anagramme]
Votre et voter son anagrammes.


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[ciel][cosmo-logique]
Image d'ouverture d'Hana-bi. Puis encore quelques secondes plus tard dès la deuxième scène, la caméra finit dans le ciel. Puis direct troisième scène ciel urbain. Et on y revient constamment : 13' 14'30...
etc.
22' kitano se penche avec le couteau au-dessus de l'ouvrier, et derrière lui le ciel, contre-plongée, puis au volant de sa voiture et reflet se déplace sur le pare-brise comme la course du soleil dans le ciel, puis (47'30) on s'arrête sur le tableau acctoché à l'hôpital avec trois personnages et le ciel


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(V)[japon][lumières rouges][nuit]
(Hana-bi [film], 27')


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(V)[programme]
peintures (signées Kitano) d'animaux-végétaux hybrides
(Hana-bi [film], 44' + 45'15 + 49'30)


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[surdouage][détail][ascèse][autorevendication]
[  ]  Keith Jarrett est un continent.
Si grand qu’il intimide. Je me souviens de mon effroi lorsque je me suis rendu chez lui, en octobre 2016. Je m’étais glissé dans une invitation qui ne m’avait pas été faite. Quelques mois plus tôt, tandis qu’il préparait un sujet de couverture sur les génies pour le magazine National Geographic, le photographe Paolo Woods m’avait demandé quel musicien répondait à cette étrange définition. Quelques noms s’étaient bousculés dans mon esprit et Keith Jarrett s’était rapidement imposé. S’il existe des génies, Keith Jarrett en est presque l’archétype. D’abord par sa précocité. Il naît le 8 mai 1945, dans une banlieue de Pennsylvanie; dès l’âge de 3 ans, il improvise seul sur le piano droit de son salon, il étudie avec une professeure d’origine russe, qui décèle chez lui une oreille absolue et une propension à la dépasser dès la deuxième leçon.

  Keith saisit tout, très vite, et s’agace de la lenteur des autres. Il développe avec le monde une relation de défiance ou d’extrême exigence qui nourrissent une légende de misanthrope. On se souvient de la terreur qu’il instillait parfois lorsqu’il était dérangé par un détail pendant un concert; en 2009, à Zurich, il s’était soudain levé au milieu d’une pièce particulièrement dense et avait demandé: «A quelle distance de la scène se trouve le public?» Comme s’il était heurté par une respiration trop lourde. D’autres fois, on l’a vu vertement tancer un spectateur bronchitique. Les profondeurs auxquelles il aspirait semblaient à la fois dépendre et souffrir de leurs témoins.
[  ]
C’est un ermitage. Presque un coffre-fort. Il y a deux grands pianos imbriqués, des orgues, un clavecin, des luths chinois, des percussions indiennes, la photographie de Keith Jarrett jeune, torse nu, sous laquelle il est inscrit en anglais: «Je n’ai pas besoin du soleil pour composer.» Il y a surtout des dizaines et des dizaines d’heures de bandes, des DAT surtout, éparpillées dans tous les coins, le Standards Trio à Montréal en mars 1993, toute la série de concerts du club Blue Note en juin 1994, des VHS des années 1980, une espèce d’inventaire universel des choses jouées. Keith Jarrett enregistre tout et écoute l’essentiel. Il traque ce qui, dans son jeu, ne procède pas de lui. Ainsi il est capable de traiter de son apport, de sa contribution, avec une espèce de franchise qui pourrait passer ailleurs pour de la prétention. Au New York Times, l’autre jour, il expliquait qu’il se sentait comme «le John Coltrane des pianistes»: «Tous ceux qui ont joué du saxophone après lui ont montré à quel point ils lui étaient redevables. Mais il ne s’agissait pas de leur musique. Ils se contentaient de l’imiter.»
[  ]
(Arnaud Robert , Keith Jarrett, les mains du miracle, https://www.letemps.ch/grand-format/keith-jarrett-mains-miracle?utm_source=twitter&utm_medium=share&utm_campaign=article)



#
[pour vincent][détail]
Baptiste Dericquebourg est agrégé de lettres classiques et enseigne la littérature en classe préparatoire. Le Deuil de la littérature (Allia, 2020), son premier livre, critique les méthodes de l’université française pour l’enseignement de la philosophie et de la littérature. À ses yeux, l’idolâtrie qui entoure les œuvres empêche les étudiants de s’approprier le langage et d’avoir une approche pratique de ces disciplines.

[  ]
Lorsqu’on est jeune et qu’on entre dans les études littérature ou de philosophie, on y vient la plupart du temps pour écrire. Pourtant, ce n’est pas du tout ce qui est enseigné dans les faits. On vient pour apprendre à faire des choses et on nous propose autre chose, on est orienté vers une autre pratique, notamment le commentaire du Corpus, au nom justement du service rendu à la littérature et à la philosophie.
[  ]
La philosophie qu’on enseigne correspond à une forme d’argumentation, d’analyse du sens des mots, d’examen de la validité des énoncés etc. Dans la catégorisation antique, cela relève de la rhétorique, de la partie logique de la rhétorique. En littérature, on fait surtout des exercices de commentaire de texte. Je propose d’unifier ces deux enseignements à travers la question du langage dont on peut apprendre à se servir dans un usage intérieur, la philosophie comme exercice spirituel, ou extérieur, la production de texte littéraire.

Mais ne faut-il pas être initié d’une certaine manière pour appréhender des textes difficiles comme Finnegans wake de Joyce ou les Recherches logiques de Husserl ?

Plus on apprend à se servir du langage et plus on devient un lecteur compétent.
[  ]

Est-ce avoir une conception conservatrice de la littérature que de penser qu’un écrivain se fait sans formation ? Que c’est une entreprise individualiste qui se passe d’un quelconque cursus ?  

Ce n’est pas parce que je propose de réorganiser ces cursus autour de la rhétorique que j’ai l’ambition de former 20 000 écrivains par an. C’est évident. En revanche, faire monter le niveau d’utilisation du langage est quelque chose d’accessible. Beaucoup de gens sont en difficulté avec le langage et souhaiteraient pourtant pouvoir réaliser des choses grâce à lui. Personne ne sait comment on devient un grand écrivain ni même comment une grande œuvre vit. Un chef d’œuvre ne vit qu’au profit de réemplois et de contresens. Réussir à faire un œuvre pertinente, pas une « grande » œuvre, c’est le croisement de plein de choses : une formation, une expérience, un travail continu, une occasion, etc.
[  ]
Ce ne sont pas les universitaires en tant qu’individus que je vise, mais la pratique dominante. De nombreux universitaires admettent dans le privé qu’ils ne savent plus où ils vont, que leur activité a perdu tout sens. Ils entretiennent malgré eux une pratique dont le but est de constituer le langage comme chose dont on ne fait plus usage, mais qui est le support d’un commentaire permanent. L’université produit aujourd’hui des montagnes de textes et n’a plus vraiment de direction claire. Elle s’est engagée dans une pratique liée à une esthétique que j’appelle le « Parnasse increvable », lequel considère que les discours sont des choses à admirer et qu’il faut produire des marginalia dessus.
[  ]
Un texte de Vittorio Alfieri (1749-1803), Du prince et des lettres, avait été un déclencheur pour moi. Quand Alfieri investit un texte, même s’il fait souvent des contresens, il le juge catégoriquement et s’engage. Il est capable de mépriser des grands noms de la littérature antique. Mais il le dit, il l’assume et peu importe. Cette sélection lui permet ensuite de composer ses propres tragédies.
On inviterait d’autant plus à lire en invitant à écrire. Ma position est de dire qu’on peut faire vivre le Corpus autrement. D’après moi, on le garderait davantage vivant en ne se souciant pas de le conserver. Le texte n’est pas un point d’arrivée. Il est fait pour être traversé. C’est parce qu’on s’en met plein les mains et plein les bottes qu’il peut être transmis. Je pense que tous les écrivains ont fonctionné comme ça. Dans sa correspondance, Flaubert explique qu’il relit Homère, Rabelais et Shakespeare. Quand vous voyez comment écrit Flaubert et comment ces trois-là fonctionnaient, c’est complètement antithétique. Mais en les lisant, il trouve des choses à réemployer pour son œuvre. Son idolâtrie est en fait une illusion. Il est en train de piocher des choses et de faire quelque chose de complètement différent.  [otteur]

Au lieu d’enseigner le commentaire, la comparaison, il faudrait envisager avec ses étudiants la production d’un type de texte en particulier, en piochant chez tel ou tel auteur. Analyser des textes et des techniques avec un objectif d’écriture, ça pourrait être une manière de changer les choses, de changer le rapport à la lecture et à l’écriture. Selon moi, ce serait particulièrement valide pour les plus jeunes. Les amener à l’écriture, plutôt que poser face à eux des textes impressionnants qu’ils sont sommés d’admirer. C’est un piège, celui du texte « scolaire » et ennuyeux.


(https://philitt.fr/2020/09/15/baptiste-dericquebourg-un-texte-litteraire-ne-doit-pas-etre-considere-comme-un-objet-que-lon-exhibe-dans-son-salon/)


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[pour vincent]
... ça paye, prof pour gosse de riches, elle est mignonne...
(Parasite [film], 8'45)


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[confinement][ascèse]
... vie dans le bunker... je suis bien, là...
(Parasite [film], 22'30)
+
Après autant de temps passé ici, tout commence à devenir un peu flou.
(Parasite [film], 2:03'30'')


#
[//]
Dans Rien sur Robert [film], le personnage de : Aurélie Coquille
//?
Émilie Cauquy est responsable de la diffusion et valorisation des collections films de la Cinémathèque française. Elle dirige le catalogue en ligne des restaurations et tirages, et a coréalisé l'édition du coffret Jean Epstein (Potemkine, 2014).


#
[poéthique]
L'avenir est au film qui ne pourra se raconter.
Germaine Dulac, citée dans "Robert Bresson et la chose venue de l’intérieur. Conférence d’Émilie Cauquy", 29'40)


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[éco-logique][téléo-logique]
Il y a un plan qui fonctionne bien à tous les coups : avoir rien prévu, rien de rien. No plan. Et pourquoi ça ? Tu as beau imaginer, penser, ça se passe jamais de la façon que tu crois.
Tu as vu ce bazar ? [  ] Alors, tu sais, rien prévoir, c'est beaucoup mieux. Il y a pas de mauvaise surprise, du coup.
(Parasite [film], 1:39'20)


#
[ARG][noirage][anthropo-logique][cosmo-logique]
Kurt/Kirk se trompait lourdement en disant où je ne savais où finit un film et où commence la vie. Un scénario doit être sensé, la vie est toujours insensée. [  ] il ne sa'gissait pas d'un scénario, comme je le regrette maintenant. Dans un film, tout aurait été plus vraisemblable que dans le vie.
(La comtesse aux pieds nus [film], 23')
+
Une fois de plus la vie a gâché bêtement le scénario.
(La comtesse aux pieds nus [film], 2:01'15)


#
(AF)
[objet][objoie][neutralisage][considération]
Antoine Guillot – [  ] passe aussi par la façon qu'a Bresson de filmer les objets. On a souvent l'impression que les objets, l'inanimé et ses modèles, le vivant, sont presque mis à égalité, il y a une façon de rendre très vivante [/vivants] ces objets.
Marcos Uzal – Oui, [  ] c'est-à-dire que les objets physiques sont aussi une pure présence, comme ça, de la même manière que les animaux ou de ce qu'il recherche sur les modèles. Donc effectivement, même dans ce travail sur les modèles, de dénument, il y a peut-être aussi l'idée de les mettre effectivement au même niveau que les objets, mais pas dans un sens négatif, dans le sens [  ] de la présence matérielle des choses.
Plan large - 22/09/2018 - B comme Robert Bresson (avec Émilie Cauquy, Marcos Uzal, 43'30)



#
[(p)références]
mon top 5 des films de bresson :
1- L'argent
2- Pickpocket
...
Une femme douce



#<
Hitler et compagnie allaient s'habiller en Asie.









2020 11 10

#
[postsexuel][àmouréinventer]
– Vous ne voudriez pas croire la vérité, j'en suis sûr. Parce qu'il vous faudrait admetrer qu'une homme et une femme peuvent avoir entre eux des rapports très différents des rapports physiques, et ce sont les seuls qui vous intéressent, je pense.
– D'accord. Ce que vous dites satisferait les souris de sacristie.
(La comtesse aux pieds nus [film], 38'30)


#
[formule][yolande]
Vous nous servez des phrases toutes faites, [  ]. [  ] Vous savez de la suite dans les idées. Il est difficile de dire le contraire.
(La comtesse aux pieds nus [film], 39'50)

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[rattrapage][cosmo-logique]![considération][créage][ascèse][po/éthique][objoie]
Le rôle du poète, il me semble, est de donner à vivre le sacré. À la limite, poésie et sacré se confondent. Le sacré est toujours à réinventer. Le poète, parce qu'il est l'homme du langage, a un rôle privilégié dans cette invention perpétuelle. Il lui appartient particulièrement de donner à la société cette fondation sur le sacré.
Dans les sociétés primitives, il n'y avait pas le profane et le sacré, tout était sacré : manger, marcher, dormir... Ces hommes vivaient à longueur de temps le sacré. Le monothéisme a, il me semble, créé cette distinction, d'où le malaise de la vie actuelle écartelée entre deux réalités. Il y a une erreur de l'idéalisme, au sens philosophique du terme.
En tant que matérialiste, j'invoque le sacré. Je rêve d'une société qui baignerait dans le sacré. Pour moi, le poète doit aider les autres à vivre le sacré dans la vie quotidienne. Le sacré, ce sentiment qui vous exalte, force votre respect, vous fait frôler quelque chose qui vous grandit et peut vous détruire. Le risque de la joie totale.
– Un quelque chose de grandeur cosmique ?
– Pour moi, oui. Si la femme aimée est sacrée, c'est que l'on a à travers elle des rapport avec le cosmos. Quand elle vous rejette, le cosmos se ferme. Sinon, pourquoi cette importance donnée à l'amour ? Voilà ce que j'appelle vivre en poésie. Vivre le sacré dans le moindre de ses gestes, ainsi que je l'ai écrit dans un poème de Sphère : [  ].
(Guillevic, Vivre en poésie, p138)
+
Vivre en poésie, faire qu'un objet quotidien, aussi modeste soit-il, l'herbe, devienne l'équivalent de l'océan ou d'un menhir.
Vivre un certain degré d'exaltation dans la communion avec les choses de tous les jours, le brin de bruyère comme l'océan.
(Guillevic, Vivre en poésie, p145)
+
Délirer, délirer
Dans du vrai
(Guillevic, Vivre en poésie, p152)

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[considération][ascèse][TP]
Vivre en poésie, ce sera le jour où chaque homme vivra selon le rituel qu'il se sera créé, inventé.
(Guillevic, Vivre en poésie, p139)


#
[po/éthique]!
Ces débats périodiquement ranimés sur le fond et la forme s'évanouiraient pour toujours si l'on gardait présent à l'esprit qu'ils reposent sur le paradoxe de toute expression : ce qu'on dit et la manière dont on le dit sont une seule et même chose, traduisent un seul et même mouvement.
(Michel Mourlet, "qu'est-ce qu'un scénario", Sur un art ignoré, p74-75)

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[po/éthique][minimalisme][neutralisage]
[ ] L'image d'Humphrey Bogart est liée à son allure, étroitement sanglé dans son imperméable, ses orbites sombres creusant, sous le feutre mou du détective privé, son visage plus ou moins plissé, son rictus de dérision perpétuelle et son geste machinal pour se tirer le lobe de l'oreille. Son jeu était toujours naturel.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Humphrey_Bogart)


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1954 : La Comtesse aux pieds nus, avec Humphrey Bogart
1954 : Sabrina, avec Humphrey Bogart
+
Humphrey Bogart tombe malade au milieu des années 1950. Atteint d’un cancer de l’œsophage, il refuse de consulter un médecin avant janvier 1956, mais il est déjà trop tard. Il meurt le 14 janvier 1957 à Hollywood.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Humphrey_Bogart)


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[ascèse]
En 1950 alors qu’il est président de la Screen Director Guild, Cecil B. DeMille profite d’une période où Mankiewicz est absent pour tenter une offensive pro-maccarthysme. À son retour, Mankiewicz s’oppose à la manœuvre et, soutenu par John Ford, repousse l’attaque.
  En 1951, après avoir tourné L’Affaire Cicéron, il quitte la Fox et Los Angeles pour aller s’installer au calme sur la côte Est.
[  ]
En 1953, il crée sa propre maison de production, Figaro Inc., qui produisit l’année suivante La Comtesse aux pieds nus. Les films suivants rencontrent moins de succès.
[  ]
En 1972, il tourne son dernier film, Le Limier.
Il se retire ensuite, se consacrant à la lecture et se tenant en retrait de l’industrie cinématographique.
  Il décède des suites d'un infarctus le 5 février 1993 à 6 jours de son 84e anniversaire au Northern Westchester Hospital de Mount Kisco dans l’État de New York.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_L._Mankiewicz)

#
[//]
Ava Gardner // Fanny Ardant


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[TP][karl]
Cela m'étonne qu'un homme comme lui se commette ici au milieu de gens comme nous.
(La comtesse aux pieds nus [film], 1:21'45)


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[nokidding][pharmaco-logique][cosmo-logique]
Elle – En fait, sommes-nous donc des êtres uniques ou indispensables sur terre ? Elle tournerait sans nous ! [  ] Pourquoi notre famille subsisterait-elle ? [  ]
Lui – Mais pourquoi ?
Elle – Parce que le monde subit d'énormes changements, et comme les dinosaures/dinosauriens on chercherait en vain notre utilité. C'est peut-être pour cela que je suis incapable d'avoir un enfant.
(La comtesse aux pieds nus [film], 1:38'15)


#
[prosexuel][àmouréinventer]
Elle – Vous allez sans doute rire. Il me baise [  ].
[ ]
Lui – Oh ! Il vous baise [  ]. Alors ? Ça vous suffit ?
– Non, bien sûr. Si. [  ]
(La comtesse aux pieds nus [film], 1:44'15)


#
[29 mars]
La comtesse aux pieds nus
[  ]
Tournage : du 11 janvier au 29 mars 1954
(https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Comtesse_aux_pieds_nus)


#
[àmouréinventer][esth/éthique]
Vous ne connaissez pas votre mari. Vous racontez les absurdités qu'ont laissé dans votre mémoire des films à bon marché. Votre époux n'est pas un mannequin fabriqué par je ne sais quelle comtesse de Ségur.
(La comtesse aux pieds nus [film], 2:02'45)

#
[pop][otteur][HN][multimédia]
Il est vrai que j'ai un attrait pour le langage populaire ; je ne suis pas la leçon de Queneau jusqu'au bout, mais je pense qu'il faut s'intéresser au parler des gens, ne pas utiliser la langue académique. Il faut nécessairement une bissectrice, une ligne intermédiaire en tout cas, entre la langue écrite et la langue parlée. D'ailleurs, il n'y a pas « la » langue parlée, mais « les » langues parlées. On ne peut pas ne pas écouter ces langages.
(Guillevic, Vivre en poésie, p144)


#<
[-age][lexico-logique]
équipage


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[à judicaël]


Le mardi 10 novembre 2020 à 09:44:12 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Ouf, non, j'ai finalement pu dormir : ) Mais je sens que je m'en remettrai pas de sitôt, haha... Qu'on ait pu refaire l'histoire à ce point-là dans mon dos, me la refaire à l'envers, pour le dire littéralement. Et je dis "on", car je suppose que ça circule entre vous, cette mystification, non ? Dont je me demande vraiment bien, sérieux, comment elle a pu germer... J'avoue, je me demande vraiment, tellement c'est loin de ma version à moi, c'est-à-dire de la réalité vraie de vraie, haha, mais disons-le, et avec des preuves que j'aurais au besoin (mais est-ce nécessaire ?), et de ma personnalité, comme je te disais hier, ça semble bien mal me connaître, non ? à mon sens en tout cas, bien mal connaître la nature de mes relations en général, des, j'oserais dire, rapports de force – qu'on sait me reprocher pourtant, n'est-ce pas, et certes plus paradoxaux avec Meilie –, et de sensibilité, de mon rapport au monde, quoi, même si justement ce rapport au monde a fait que je me suis arrangé pour que les séparations se fassent toujours dans le consentement, disons "démocratique", du moins avec les quatre principales  – "les quatre fantastiques". Ce qui m'a toujours fait dire, par respect, par discrétion ou élégance, allez, disons-le, qu' "on" s'est séparé. Mais si maintenant il faut vraiment rappeler la vérité... Maintenant que je découvre que par derrière on me la refait totalement à l'envers, haha...
C'est tellement un choc, j'avoue, que ce matin au réveil, je me sentais presque la force, l'impulsion, si j'étais pas si réaliste devant mon défaut de matos etc., de me mettre enfin au montage de mon "Temps Perdu" ! Haha... Tu vois ? À croire que, ce dont je doute peu, il faudrait un genre d'électrochoc comme ça, pour... enfin... et donc merci, hein ? Enfin, "presque". Haha... ; )
Et j'enverrais bien une copie de ce mail à David, mais...
(Et pour qu'au moins l'un d'entre vous m'explique... me fasse l'amitié de m'expliquer ce qui a ou aurait pu laisser penser ou finir par faire penser ou imaginer ça... Ha...)




#
[à gilles]




Le mardi 10 novembre 2020 à 16:48:09 UTC+1, Gilles  a écrit :


Et alors, que donne le mélange de Bicarbonate et Eau oxygénée ? Déjà un soulagement ou pas?


Le mardi 10 novembre 2020 à 17:27:12 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Euh, bah, euh, comme je t'ai dit, je l'ai pas encore acheté. Pour l'instant, seulement brosse à dents spéciale (donc), et de temps à autre bicarbonate. Et... traitement chélation. Repris hier. Le plus urgent, avec les dents, était qu'un dentiste pose un avis. Certes, conventionnel, mais au moins ça. Savoir ce qu'on dit un dentiste normal. Que je passe pas à côté d'un diagnostic normal. Donc merci encore – et ouf, puisque c'était ton dernier rdv de la série. Même si je crois que c'était évidemment plutôt lié à ma maladie générale. D'autant qu'on sait (si tu lis Françoise Cambayrac et autres) que les métaux lourds et les affections buccales sont très souvent associées, et a fortiori avec le strontium, certes bien plus méconnu, mais dont on sait qu'il fonce se réfugier, s'accumuler dans les dents, les os et les tissus conjonctifs. Donc... Je priorise les chélations, pour voir. Déjà. Plus les premières mesures que je t'ai dites ; )

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Le mardi 10 novembre 2020 à 17:38:17 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :





Ton choix de ne pas te vacciner reste une décision personnelle que je trouve très risquée

– Euh, non, la plupart des gens de mon âge ne se font pas vacciner, je te le rappelle.

quand on voit la violence de cette pandémie ainsi que la grippe saisonnière qui tue de nombreuses personnes tous les ans…

– Oui, j'étais le premier à me faire vacciner les années précédentes. mais tu sembles sous-estimer la toxicité de ces vaccins. Et enfin, songe peut-être à mieux considérer ce que je te dis, je répète :
Tu sembles avoir oublié, toi, comment ma maladie s'est déclenchée (...). [Le jour-même de ma vaccination grippale.]  Donc, malgré mon horreur et ma hantise de la grippe, je crois et gage que mes mesures actuelles, draconiennes, peuvent suffire à m'en protéger. [Puisque plus aucun contact physique, nettoyage intégral de mes courses surgelées, etc.] De même que si le vaccin anti-covid sortait demain, je ne le prendrai pas non plus, et resterai enfermé.

Pour le moment la question ne se pose pas pour le virus COVID 19 mais se posera sérieusement l’an prochain probablement.

– Si tout le monde ou la plupart se fait vacciner le virus disparaîtra (de notre quotidien) sans que j'aie besoin de me faire vacciner moi-même. Et qui sait si je serai pas guéri entretemps, donc... la question se reposera ou reposerait autrement.

J’espère que tu prends l’air à NEMOURS et que tu marches au moins une heure par jour?

– Je m'y efforce mais je fais ce que je peux dans ces conditions, lourdes, contraignantes, et de traitement, assez lourd aussi. Et la saison, elle-même peut engageante. Mais déjà les conditions. Et j'ai pas de jardin. Donc sortir est toute une expédition, et avec toutes ces portes fermées et potentiellement contaminées entre moi et l'extérieur, mais... sortie à peu près tous les jours, oui. Avec attestation (manuscrite) et tout et tout... le bordel...


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En me réveillant ce matin, je t'ai trouvé une idée d'activité éventuelle pour toi, au besoin. Mais ça inclurait de faire ça très sérieusement, c'est-à-dire assez pro(prement) sinon rien, disons. Ce serait de numériser vos/nos albums photos. Seulement voilà, ça inclurait, je disais donc, de te renseigner sur comment mieux utiliser ton scanner, ou un autre, que sais-je, mais pas faire comme tu fais d'habitude, et comme je ferais moi aussi, à la va que je te pousse : Une sorte de bricolage, truc vite fait à l'arrache, avec rendu très bas de gamme. Non, il faudrait faire ça bien. Et pas de manière approximative, inadaptée. Enfin je dis ça, c'est juste une idée, au cas où. Mais ça demanderait a priori de te renseigner sur une meilleure exploitation et meilleure technique de ton scanner pour arriver à un bon résultat, pro(pre), et ça je suppose que c'est un peu au-dessus de tes forces. Et je peux comprendre, ce serait aussi un peu au-dessus des miennes. Car comment exploiter comme il faut un scanner, pour un rendu adapté au support photo, à cet objet et cette tâche spécifiques ? Je sais... Tout un art, ou une science, une technique. Mais si un jour, tu t'en sens la motivation, d'abord informatique, puis opératoire... Idée comme ça, au cas où ; )
Car tu sais que c'est vite envolé, des photos... Pourtant uniques et précieuses. Et grâce auxquels je pourrais commencer à envisager le récit de... ce que j'appelle mon "temps perdu" – quand j'aurai un nouvel ordi, je pense. Bref, les archives de ma vie. Et je me vois mal commencer en plein milieu, c'est-à-dire à Leipzig, quand j'ai commencé à filmer. Il y a certains trucs par lesquels j'aimerais passer. Par exemple, déjà mon côté éveillé et éveilleur, enfant,  bébé même, avec mes « 'coute ! 'coute ». Mais par exemple seulement.

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Le mardi 10 novembre 2020 à 18:08:34 UTC+1, Gilles a écrit :



Sauf que tu as zappé une chose importante que ma dite Gautier Dieudonné : c'est l'addition des deux ingrédients bicarbonate et eau oxygénée qui fait l'efficacité du substitut au dentifrice classique. Ce qui n'empêche pas non plus d'utiliser de façon alternative un dentifrice classique.
C'est dommage que tu diffères ce traitement... Bref, c'est pour toi que tu fais.


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Le mardi 10 novembre 2020 à 19:23:15 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Oui, j'ai bien compris mais "c'est dommage que tu zappes" ce que j'essaie de te faire comprendre. C'est que la guérison pourrait aussi et plutôt (car plus sainement et efficacement) venir de l'intérieur ! De la guérison de l'état général ! De l'évacuation des métaux lourds. Relis-moi bien peut-être ? Pour essayer de mieux t'imprégner de cette logique. Logique de la guérison de l'état général, et non pas seulement des symptômes ! Bref, toujours cette approche disons naturopathique, holistique, qui s'oppose à l'approche de la médecine moderne conventionnelle, symptomatique, à laquelle tu sembles encore très acquis. Et pour cause. C'est notre culture de base. Mais qui est en train d'évoluer. En tout cas de mon côté ! Mais pas que. Heureusement.
Cela dit, oui, je ne fais que différer le probable complément de traitement, oui.





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Chère Anne, tata Anne,
Un léger mieux dans mon état de santé littéralement infernal (depuis trois ans et surtout un an), peut-être, et j'espère, en vertu d'un traitement entamé depuis quelques semaines, me permet enfin de te faire signe, de t'écrire pour te dire au moins que je suis là, que je pense bien à toi, vraiment, sincèrement, et à mon ton Jean, mon cher parrain, et que même si je ne suis pas très téléphone, ni très en forme, et de là ne réponds en général à presque personne qui m'appelle, pour toi, promis, je ferai exception. Autrement dit, tu peux m'appeler quand tu veux, dès que le coeur t'en dit, à ce numéro : 06 18 67 21 47.
Prends bien soin de toi, en espérant te voir bientôt, après tout ça, et d'abord te parler peut-être, j'espère. En tout cas, je t'embrasse. Et pense bien et très fort à toi, crois-moi.
kARL





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(V)[poste]
... devant leur repas asiatique...
(The Host [film], 1:49')




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[1976]
... Henri Langlois... décédé en 1977... J'avais un an !
(Émilie Cauquy ; La grande table - 13/09/2016 - Le cinéma japonais s'invite en France (avec Émilie Cauquy, Futoshi Koga, Pascal-Alex Vincent)


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[épure][japon]
... culture japonaise du jeter... et non pas archiver, comme chez nous... donc beaucoup de pertes...
(La grande table - 13/09/2016 - Le cinéma japonais s'invite en France (avec Émilie Cauquy, Futoshi Koga, Pascal-Alex Vincent), 17')


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[perfectionnage][M]
Otto Preminger était connu pour son caractère intraitable, autoritaire et colérique et ses conflits avec certains acteurs, dont Linda Darnell, Tom Tryon ou Jean Seberg, sont notoires.
[  ]
Les cinéphiles, notamment depuis les articles de François Truffaut ou de Jacques Rivette, lui portent une grande admiration fondée d'abord sur la beauté, la précision et la finesse de sa mise en scène (grâce à son expérience théâtrale et à sa pratique élégante des mouvements de caméra). Otto Preminger était également très apprécié des cinéphiles du mouvement MacMahonien.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Preminger)



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DANEY, Serge     1944-1992     Marc Cerisuelo     Dans Les théoriciens de l'art (2017) :
Mort du sida à 48 ans en 1992, Serge Daney a été le grand critique de cinéma de son temps, occupant en France une place qui ne peut être comparée qu’à celle d’André Bazin, une génération plus tôt. À l’instar de Bazin, il mourut jeune, écrivit beaucoup, élabora une vision originale du cinéma et des images, et resta attaché à la famille des Cahiers du cinéma, revue dont il fut lui aussi le rédacteur en chef de 1973 à 1981. Enfant pauvre de l’après-guerre, il découvre le monde au cinéma, d’abord avec sa mère, puis avec ses amis dans un Paris qui fut dans les années 1950 et 1960 l’incontestable capitale mondiale de la projection des films. Profitant du ciné-club animé par Henri Agel au lycée Voltaire, il rencontre adolescent un film essentiel dans son parcours : Nuit et Brouillard (A. Resnais, 1955) lui révèle à la fois la Shoah, la force du réel et la question de la forme. Comme la plupart des cinéphiles de sa génération, il sera très tôt un fervent admirateur du cinéma hollywoodien, notamment celui prisé par les Cahiers du cinéma : Daney rappellera souvent l’éblouissement de ses quinze ans quand il vit coup sur coup en 1959 La Mort aux trousses d’Alfred Hitchcock, Rio Bravo de Howard Hawks et Autopsie d’un meurtre d’Otto Preminger. Ces films étaient contemporains de Pickpocket de Robert Bresson et des premiers films de la Nouvelle Vague, mouvement issu des Cahiers du cinéma. Daney parvint à pénétrer le saint des saints en offrant à la revue « jaune » des entretiens recueillis à Hollywood avec son compère Louis Skorecki auprès de quelques vieux maîtres (Hawks, Sternberg, McCarey, Tourneur, Keaton)…
(https://www.cairn.info/les-theoriciens-de-l-art--9782130789871-page-141.htm)



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[à loïc]

Le mardi 10 novembre 2020 à 23:04:55 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

je n'avais jamais entendu parler d'Alain B,

– Alors pas issu du milieu populaire, toi. On pourrait dire. Car Alain Barrière, voyons. Enfin moi je le connaissais surtout de nom, et par cette chanson (presque son seul tube, mais tubesque), sauf que que je l'avais jamais vraiment bien écoutée, considérée.

jusqu'à ce détournement aperçu cette semaine

– Eh oui, de Clémentine Mélois, toujours.

et sinon, je bêche je bêche je bêche

la terre la terre la terre

d'où mon taire mon taire mon taire

– Et moi, plus bon à rien. Je galère sur otto, et plus aucune formule ne me vient, je cherche même plus, impression que le mécanisme est cassé et que ça reviendra plus. Peut-être un symptôme secondaire de ma maladie, que la chélation semble néanmoins ronger. Je voudrais surtout pas vendre la peau de l'ours alors qu'il court encore sur la banquise, mais... Et d'autant que cette intoxication a peut-être déclenché autre chose, genre Alzheimer, dont je serais pas loin de penser qu'en effet... Comme je sui splus bon à rien, niveau formule. Peut-être la pause a-t-elle trop duré ? Mais j'arrive pas à y revenir tant que j'ai pas terminé quelques otto articles, mais sans vouloir les bâcler non plus, comme d'hab. Alors ça me bloque, grave. Du coup, je passe mes journées à regarder des films, et à les indexer, les transcrire, comme d'hab, et entre autres prises... infinies... Mais aussi les observer de près, comme tu sais. Je me revois des classiques, et des contemporains.
Bref. Pour les nouvelles. Et à toi, bon courage, courage, courage, bêcheur !




#
[mort][//][affinité]
James Stewart meurt d'une embolie pulmonaire le lendemain de la mort de son ami Robert Mitchum, avec qui il avait fait un pacte de sang, le 2 juillet 1997. Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park à Glendale (Californie).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Stewart)



#
[âge][surdouage]
Pendant longtemps, j'avais attribué ma timidité à mon âge, comme un stade naturel de la puberté, une simple phase passagère, et il m'apparaissait évident qu'elle se dissiperait une fois devenu adulte au même titre que l'acné et les envies de traverser le Pérou en sac à dos – ou d'apporter des stylos au Bénin. Vers trente ans, j'avais dû me rendre à l'évidence : ma puberté était passée sans que disparaisse mon inadaptation au monde.
(Fabrice Caro, Le discours)


#
[pour marie][cadeau]
Fabrice Caro, Le discours


#
[àmouréinventer][célibataire]
– Vous êtes marié ?
– Non.
– Quelle chance.
(Autopsie d'un meurtre [film], 26'20)


#
[M][po/éthique]
Autopsie d'un corps // phénoménologie des corps au cinéma
Autopsie d'un meurtre // phénoménologie du corps du film










2020 11 11


#
[po/éthique]
Il y a les ingrédients et il y a la cusine
Un plat/met ne se réduit pas à ses ingrédients qui en font partie
La saveur d'un plat ne se réduit pas à ses ingrédiens


#
[diét/éthique]
– Quelle saloperie, ces sodas.
– Tenez, une cacahouète/cacahuète.  [D'un distributeur de cacahuètes]
– Non, merci.
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:03'50)


#
[amphibo-logique]
Il embroulle les pistes pour uen raison qui m'échappe.
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:25'15)


#
[Bong Joon Ho][po/éthique]
famille seule contre tous : parasite, the host, mother...
mépris de classes et lutte, révolte/vengeance de classe
parasitage : parasite, the host, mother...

#
[ana-logique]
[  ] séparer l'accomplissement du mobile de l'acte. C'est comem si on essayait d'extraire le coeur d'une pomme sans entamer la peau.
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:32')


#
[àmouréinventer][ÀR][célibataire]
– Je suis célibataire.
– Ça nous avance bien.
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:34'45)



#
(V)[noirage][N]
Deux phares de voiture dans la nuit noire, vers un panneau dont on ne voit que le verso et rien d'autre dans la nuit
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:46'30)


#
[otto preminger]
autoréférences :
Autopsie d'un meurtre (1959) : la femme de l'inculpé s'appelle "Laura" // Laura (1944)
Autopsie d'un meurtre (1959) : 1:48'30 le guichetier de l'hôtel lit un livre intitulé "Exodus" (1960)


#
[philosavis]
Tout ce que je vous demanderai, c'est de m'écouter juste quelques minutes.
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:50'05)

#
[pharmaco-logique][anaxio-logique]
J'apprécie votre affection poir votre père. Mais en tant qu'avocat, j'ai remarqué qu'on ne peu pas être tout bon ou tout mauvais. En approfondissant, on est l'un et l'autre.
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:50'50)


#
[!]
(On en tend légèrement le recul de la caméra, du travelling arrière ?)
(Autopsie d'un meurtre [film], 1:51'15)


#
[taisage][bavardage]
Dites n'importe quoi, mais parlez !
(Autopsie d'un meurtre [film], 2:34'30)


#
[intelligence][axio-logique]
Douze esprits différents, douze différents coeurs, venant de chemins différents de la vie. [  ] Et à ces douze personnes, on demande de juger un autre être humain, aussi différent d'elles qu'elles sont différentes entre elles. Et dans leur jugement, elles ne peuvent avoir qu'une opinion unanime. C'est un des miracles de l'esprits détraqué de l'homme, qu'elles y parviennent. Et dans la plupart des cas qu'elles le fassent bien. Loué soit le jury.
(Autopsie d'un meurtre [film], 2:35')



#
[diét/éthique][DH][maladie]
Je suis guéri. [  ] S'occuper de trucs qu'on aime fait partie de la cure.
(L'homme au bras d'or [film], 10' + 10'50)



#
[intelligence][childfree][enfantillage]
Elle, à son mari – Cette femme est folle !
La femme en question – Ne le sommes-nous pas tous, à un degré ou un autre ? Fous, je veux dire. Surtout les enfants. C'est pourquoi, avec un enfant, vous devez tout envisager.(Bunny Lake a disparu [film], 23'40)


#
[//]
François Mary/François Atlas/François and the Atlas Montains
//
Keir Dullea dans Bunny Lake a disparu.
Par exemple : 42'15



#
[enfantillage][parent]
– Les enfant sont à la merci de leurs parents. Et, pour la plupart, les parents ne valent pas grand chose.
– Ils ne mérient même pas leur enfants, parfois.
(Bunny Lake a disparu [film], 46')


#
En général, ce sont des rêveurs, des philosophes... Ce genre-là. C'est une carapce, j'imagine.
(Bunny Lake a disparu [film], 49'40)


#
(V)[poste]
Téléviseur dans un bistrot, le serveur zappe manuellement
(Bunny Lake a disparu [film], 1:04'50)



#
(V)
Une main referme en noir le carton générique
(Bunny Lake a disparu [film], 1:46'20)


#
[otto preminger]
- Preminger donne dès l'ouverture du film l'indice de la résolution de l'énigme, par la seule mise en scène, par un détail.
Laura [film] : un panoramique violent, et unique dans le film, vers le coupable pour son entrée en scène
Bunny Lake a disparu [film] : à l'ouverture du film, le frère, coupable du futur kidnapping, ramasse la peluche de Bunny dans le jardin, symbole du kidnapping
Fallen Angel : le policier coupable du futur meurtre est présent dans le café "Pop" dès le départ, dès l'arrivée du héros, et toujours en fil rouge, en fond, épieur (12'30)
- extrême fluidité, et précision de la mise en scène/caméra/montage, en amplitude des mouvementn, le moins de coupes possible
- on mange des sandwichs/hot dogs : Fallen Angel (3'45 + 43'5 + 45'50), Tempête à Washington, Autopsie d'un meurtre...
- neutralité (notamment morale, mais aussi sentimentale, pas d'effusion, de pathos, etc., bref, de ton.)



#
[célibataire][(p)références]
Heureux célibataires (ou pas) :
. Autopsie d'un meurtre [film]
. La garçonnière [film]
. Once upon a time... in Hollywwod [film] : Brad Pitt, rentrant chez lui, mais aussi avec la jeune hippie qu'il délaisse très facilement, sans consommer
...


#
[ÀR][(p)réferences]
Célibataires, le 7e art vous donne raison : l'amour c'est nul !
https://www.senscritique.com/liste/Celibataires_le_7e_art_vous_donne_raison_l_amour_c_est_nul/1211222


#
[amphibo-logique][formule]!
[  ] dans la correspondance de Jean Paulhan, passé maître dans la diplomatie éditoriale et le ciselage de formules à la fois limpides et indécidables.
(Jean-Louis Jeannelle, Le Monde, Publié le 08 décembre 2011 ; "Paulhan et son contraire", de Patrick Kéchichian : Jean Paulhan, l'homme surpris  ; Un portrait rend toute sa complexité à ce grand lettré, âme de la "NRF". https://www.lemonde.fr/livres/article/2011/12/08/paulhan-et-son-contraire-de-patrick-kechichian_1614670_3260.html)




#
[pour vincent]
(L'écriture c'est de la réécriture - Interview de Pierre Lemaitre, 5')
(L'écriture c'est de la réécriture - Interview de Pierre Lemaitre, 12')

#
[TP][diét/éthique][épure][minimalisme][HN]
Je n'ai plus le temps de lire, je suis obligé d'aller à l'essentiel.
(Yazmina Reza, Art, #26'10, https://www.dailymotion.com/video/x66105)










2020 11 13


#
[axio-logique][anaxio-logique][neutralisage][brut]
MARC.
J'aurais dû prendre Ignatia, manifestement. Pourquoi faut-il que je sois tellement catégoriquel ? Qu'est-ce que ça peut me faire, au fond, que Serge se laisse bemer par l'Art contemporain ?... Si, c'est grave. Mais j'aurais pu le lui dire autrement. Trouver un ton plus conciliant. Si je ne supporte pas, physiquement, que mon meilleur ami achète un tableau blanc, je dois au contraire éviter de l'agresser. Je dois lui parler gentiment. Dorénavant, je vais lui dire gentiment les choses...
(Yazmina Reza, Art, #?', https://www.dailymotion.com/video/x66105)


#
[po/éthique]
SERGE.
[  ] ne serait-ce que sa manière de chasser la fumée de cigarette...
MARC.
Sa manière de chasser la fumée de cigarette...
SERGE. Oui. Sa manière de chasser la fumée de cigarette. Un geste qui te paraît à toi insignifiant, un geste anodin, penses-tu, pas du tout, sa manière de chasser la fumée de cigarette est exactement au coeur de sa rugosité.
MARC.
Tu me parles de Paula, une femme qui partage ma vie, en ces termes insoutenables, parce que tu désapprouves sa façon de chasser la fumée de cigarette...
SERGE.
Oui. Sa façon de chasser la fumée la condamne sans phrases.
MARC. Serge, explique-moi, avant que je ne perde tout contrôle de moi-même. C'est très grave ce que tu es en train de faire.
SERGE.
N'importe quelle femme dirait, excusez-moi, la fumée me gêne un peu, pourriez-vous déplacer votre cendrier, non, elle, elle ne s'abaisse pas à parler, elle dessine son mépris dans l'air un geste calculé, d'une lassitude un peu méchante, un mouvement de main qu'elle veut imperceptible et qui sous-entend, fumez, fumez, c'est désespérant mais à quoi bon le relever et qui fait que tu te demandes si c'est toi ou la cigarette qui l'indispose.
YVAN.
Tu exagères !...
SERGE. Tu vois, il ne dit pas que j'ai tort, il dit que j'exagère, il ne dit pas que j'ai tort. Sa façon de chasser la fumée de cigarette révèle une nature froide, condescendante et fermée au monde. Ce que tu tends toi-même à devenir. C'est dommage, Marc, c'est vraiment dommage que tu sois tombé sur une femme aussi négative...
(Yazmina Reza, Art, #58', https://www.dailymotion.com/video/x66105)


#<
Pour résonner(/raisonner) le théâtre en fait des caisses
Pour résonner leurs pièces (de théâtre) en font des caisses


#<
[rappel]
Il y a ce qu'on retient
les souvenirs
et ce qu'on (en) retire
-
il y a ce qu'on retient
et ce qu'on en retire



#
[ÀR]
Elle – J'aime ta façon de parler.
Lui – J'aime ta façon de danser.
(Fallen Angel [film], 16'?)


#
(AF)!
[éco-logique][karl][âge]
A – Quand j'aurai envie. J'aime pas être forcé. C'est pas mon style. Ça doit venir tout seul. Et c'est pas le cas.
B – Un génie.
C – Vous êtes un artiste. [  ]
(Fallen Angel [film], 26')


#
[ascèse][lecture][diét/éthique][bavardage][aventurage][défausophie]
– Vous jouer, mais vous lisez aussi.
– Pas vous ?
– Pas depuis l'école. Les livres, c'est bidon.
– Certaines personnes aussi.
– Mais elles sont en vie.
– Les livres aussi.
– Vous pouvez sauter des pages. Pas avec les gens. Essayez dans la vie.
– Vous savez, [  ] ? Vous avez peur de la vie. Vous vous réfugiez dans les livres, la musique.
– respectez mes idées. je respecte les vôtres.
– Mais je vis, pas vous. Tout ce que vous ignorez, c'est ça, la vie.
– Par exemple ?
– Des petites choses. Le bowling, un bain de nuit... Danser, un baiser. Ou ce truc qui pétille. Vous avez été dans un bar ?
– Ça ne veut rien dire.
– Comme ça, non. Mais c'est un ensemble qui fait la vie.
– C'est vous qui avez peur, pas moi.
– Comment ?
– Vous ne savez pas ce que vous voulez. Voilà pourquoi/Et vous courez après toutes ces petites choses.
(Fallen Angel [film], 34'30)
+

#
[HN][otto][pop]
Je ne lis pas que de gros livres ennuyeux. Non. Depuis longtemps je découpe les publicités des revues. Parfois je crois être le mannequin dans ces publicités.
(Fallen Angel [film], 54')

#
[âge]
Charlotte Gainsbourg... vieillir... et complexée... car jamais été très belle... ma mère avait un niveau supérieur en beauté...
(Charlotte Gainsbourg & Yvan Attal - On n'est pas couché 26 octobre 2019 #ONPC, 9')


#
[aux postiers][juif]
Aux amis "juifs" (d'ici même ; ) qui ne se vivent pas comme tels au quotidien, une citation de Santiago H. Amigorena commentée par Yvan Attal, qui vont dans ce sens, ici (#)
https://youtu.be/9ixg6p_S-aw?t=1041
> (Charlotte Gainsbourg & Yvan Attal - On n'est pas couché 26 octobre 2019 #ONPC, 17'20)


#
[childfree][célibataire]!
Lui – Oui, la vie de famille.
Elle – Tu aurais préféré faire ta vie tout seul ?
– Le rêve ! Me coucher quand je veux, manger  quand je veux, ce que je veux... Mais petites barquettes individuelles Picard.
– T'est con.
– Me coucher dans un lit froid et vide sans rien avoir à partager, tous les soirs. Vieillir et crever seul. Ça, c'est la belle vie.
Et toi ?
– Moi je sais pas ce qu'aurait été ma vie sans nos enfants.
(Mon chien stupide [film], 52')


#<
ce cinéma/ces films made in Rance


#
[covid]
1 hospitalisation toutes le 3 secondes
et en réanimation toutes les 3 minutes



#
[TP]
En tout cas, il restera quelques souvenirs.
(Fallen Angel [film], 45'30)

#
(V)[pop]["pop"]
Bonjour, Pop.
(Fallen Angel [film], 1:02'30)
+
Vous me croyez, Pop ?
(Fallen Angel [film], 14')
+
Enseigne "pop's café"
(Fallen Angel [film], 2'20 + ... + 1:36'20)
etc.


#
[brachy-logique][TP][maudit][dépression]
– Je veux tout savoir sur toi.
– Ça se résume en un mot : un raté. [ ] Je suis fini. [  ] Je suis fatigué. J'ai l'impression d'avoir 1000 ans, (et de traîner [ ] derrière moi [  ].) Des chances que je n'ai jamais saisies. [  ] Envolée en fumée, comme tout le reste de ma vie. [  ] J'étais un beau parleur dans un monde de pigeons. Il ne me reste rien.
– Tu sauras ce que tu veux, quand tout ça s'arrangera.
– Si ça s'arrange.
(Fallen Angel [film], 1:21')



#
[brouillon inédit]

ahaha ce qui me dépasse, c'est à quel point ça te travaille !

– Parce que tu n'es (et ne t'imagines) pas à ma place ? Ou/Et n'as pas mon orgueil ou pas à la même place ?

Ca vaudrait peut être le coup, en effet, d'en faire un film !
Mais je t'avais dit, hier : pour moi (mais ok, j'avais cette impression, peut être erronée, je t'avoue que ça me paraissait pas super important...), t'avais toujours été celui, en effet qui dit "eh bien séparons-nous", mais quasi comme une rengaine, à chaque fois qu'il y a quelque chose qui coince.

– C'est ce que tu as vu, ça. Et non pas à chaque fois que ça coince, non. Heureusement ! C'est juste que je suis toujours prêt à la séparation, et en particulier si on me fait trop chier, si le couac s'annonce profond. Ça fait partie de mon rapport au monde, justement. Et qui rend peu probable qu'on me quitte, justement. C'est ça qui m'étonne ! Que tu aies pu penser ça. J'ai toujours préféré être seul que de ne faire emmerder. (Sauf, encore une fois, avec Meilie, où j'ai pu être un peu plus... "faible", disons. Mais je peux t'assurer que c'est moi qui proposé la séparation, c'était dans un aéroport en Écosse au printemps 2005.)

Et que, au bout d'un moment, pour X raison (besoin d'une relation plus "classique", peut être ?), elle disait "oui ok, on se sépare". Donc, d'un côté, oui, tu proposes le premier, et c'est d'un commun accord, mais vous vous séparez quand elles finissent par dire "oui ok, on se sépare". Mais ça revient peut être au même, non ?

– À mon sens, non. Je sais pas si ça revient au même, mais en tout cas ça part pas du même.
Je propose, et plus ou moins fermement selon la gravité, mais j'essaie de ne pas trop l'imposer. Sauf si elles sont folles, mais même là j'ai du mal, de faire ce mal-là. (Voir par exemple la relation avec cette Françoise. Qui tournait folle et pourtant j'essayais de la raisonner, de la sortir de son délire et de son attachement. Toujours en... "philosophe", quoi. Haha. Mais surtout, essayer de faire trop de mal, de couper trop fort, trop net, trop froid : fondamentalement pas méchant, moi, pas cruel – contrairement à ce que certaines pensent, confondant ma dureté, on va dire, mon intransigeance et mon indépendance (à presque tout prix) en insensibilité voire en sadisme – eh oui, Marie a pu me sortir ça – auquel je me sens pourtant largement étranger.) Donc, non, ça revient pas au même. Je le propose, et quand je le propose je suis toujours sincère, et suis prêt en à assumer les conséquences. C'est : tu marches avec moi, en complice, sinon on sépare nos chemins, car hors de question qu'on m'entrave, qu'on s'oppose, qu'on me fasse chier à ce point, de l'intérieur. (J'étais déjà comme ça enfant, contre les parents, qui de là m'en foutaient plein la gueule, mais... Et je devais quand même rester sous leur toit. Brrr...)
Bref, je disais : Je propose, en essayant de ne pas trop l'imposer, mais plus ou moins fermement selon la gravité.
Mais enfin, bon, je généralise, et on généralise beaucoup, je trouve, pour des cas qui étaient étaient à chaque fois particulier. Pour Conny, elle m'a imposé un chantage que j'ai refusé, naturellement, pour Meilie je l'ai proposé fermement (ce qui nous a pas empêché de rester "complice" un an de plus), pour Deele aussi, et Marie en transition douce...


+
Brouillon 2 :
 
Je t'ai répondu aussitôt mais ai laissé ça en brouillon, car ça m'a semblé trop long et pas assez fin, je voulais mieux y réfléchir, ne serait-ce que pour raccourcir. Mais après quelques jours, plus trop envie/l'esprit d'y revenir. Donc je laisse les longueurs dont tu m'excuseras, hein, et forcément les approximations, les généralités...

ahaha ce qui me dépasse, c'est à quel point ça te travaille !

– Parce que tu n'es (et ne t'imagines) pas à ma place ? Ou/Et n'as pas mon orgueil ou pas à la même place ? ; )

Ca vaudrait peut être le coup, en effet, d'en faire un film !
Mais je t'avais dit, hier : pour moi (mais ok, j'avais cette impression, peut être erronée, je t'avoue que ça me paraissait pas super important...),

– Bah oui, ça te concerne moins (et donc te touche moins) que moi, c'est clair, ça se comprend. Mais, imagine-toi quelques secondes... qu'on déforme à ce point ta propre histoire... Est-ce que tu aurais pas toi aussi un petit sursaut (d'orgueil ou/et de "justice") ?

t'avais toujours été celui, en effet qui dit "eh bien séparons-nous", mais quasi comme une rengaine, à chaque fois qu'il y a quelque chose qui coince.

– C'est ce que tu as vu, ça. Et non pas à chaque fois que ça coince, non. Heureusement ! Haha. Et c'est une légende qu'on a un peu grossi. Tellement ça peut choquer. Mais je suis vraiment comme ça et vraiment sincère quand je le propose, et sincèrement toujours prêt à la séparation si on me fait trop chier, si le couac s'annonce profond et obstiné. Ça fait partie de mon rapport au monde, justement. Et qui rend donc peu probable qu'on me quitte, justement., qu'on me devance là-dessus. Ça non. Et c'est ça qui m'étonne ! que tu aies pu penser ça, que c'était possible, et même régulier. Wow ! Le choc. Car j'ai toujours devancé, voir largement car Deele, par exemple, n'était pas du tout sur le départ, mais j'ai toujours préféré être seul que de me laisser emmerder, trop contester dans mon propre camp. (Sauf, encore une fois, avec Meilie, où j'ai pu être un peu plus... "faible", disons. Mais je peux t'assurer que c'est moi qui proposé la séparation, et fermement, c'était dans un aéroport en Écosse au printemps 2005. Et très tranquillement, d'ailleurs, ça s'est très bien passé. D'où la suite pendant un an.)

Et que, au bout d'un moment, pour X raison (besoin d'une relation plus "classique", peut être ?), elle disait "oui ok, on se sépare". Donc, d'un côté, oui, tu proposes le premier, et c'est d'un commun accord, mais vous vous séparez quand elles finissent par dire "oui ok, on se sépare". Mais ça revient peut être au même, non ?

– À mon sens, non. Je sais pas si ça revient au même, mais en tout cas ça part pas du même. Et, encore une fois, je le propose plus ou moins fermement. Or, évidemment, toi, tu n'as assisté qu'aux fois où je le propose moins fermement, avec un peu d'humour, etc., et pour cause ! Avec témoin...
Mais c'est  un fait que j'essaie de jamais trop l'imposer, le décréter tout seul, ne voulant pas faire trop de mal, couper trop fort, trop net, trop froid : fondamentalement pas méchant, moi, pas cruel – contrairement à ce que certaines pensent, confondant ma dureté, on va dire, mon intransigeance et mon indépendance (à presque tout prix) en insensibilité... voire en sadisme – eh oui, Marie a pu me sortir ça ! –, un vice auquel je me sens pourtant largement étranger. Donc, non, ça revient pas au même. Je le propose, et quand je le propose je suis toujours sincère, et suis vraiment prêt en à assumer les conséquences. C'est : tu marches avec moi, en complice, sinon on sépare nos chemins, car hors de question d'entretenir un ennemi intérieur, le poison du mépris, etc.
Enfin bref... Et là, c'est encore trop généralisé, pour des cas qui étaient à chaque fois particuliers.  Mais c'est profondément dans mon rapport au monde que de devancer, de proposer, et avec plus ou moins de fermeté. Si l'autre finit par "se reprendre", se rallier (c'est-à-dire à notre complicité), alors on reste ensemble, et si elle veut pas, ou pas assez à mon goût, alors je reste ferme dans ma proposition, jusqu'au-boutiste. Enfin bref... L'histoire (qui s'en fout pas mal) me donnera raison, ça je le sais. C'est tellement pas moi de me faire quitter. De même que les râteaux : connais (presque) pas. Trop fier. Trop prudent. Et pas vraiment attiré par ce qui ne l'est pas par moi. Et donc pareil dans un couple. Si  je sens que l'adhésion n'est pas presque totale, ou à 80%, disons, je prends les devants. Et ça me paraît tellement évident, que j'ai toujours fait comme ça, et tellement moi... pour le meilleur et pour le pire, d'ailleurs, mais renseigne-toi sur les Bélier (leur côté entier, sinon rien ;/), que... je suis un peu abasourdi que ça le soit pas autant pour quelqu'un qui me connaît depuis 20 ans ! Merde... Ça veut dire que... Oui... Merde...





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[épure][po/éthique]
« A partir de la fin des années 1960, les films de Preminger sont plus ingrats. En revanche, son dernier, « The Human Factor » (« la Guerre des otages » en VF, ndlr), est tellement dépouillé, épuré - composé presqu’uniquement de plans fixes - qu’on a l’impression qu’il n’y a plus de forme, plus de style. C’est un film très étonnant, d’une radicalité rare. Le seul cinéaste auquel je pourrais comparer le Preminger de « The Human Factor », c’est Manoel De Oliveira. On sent qu’il aurait pu démarrer quelque chose de nouveau avec ce film. »
(Nicolas Schaller, L'art moderne d'Otto Preminger, https://www.nouvelobs.com/cinema/20120917.CIN7266/l-art-moderne-d-otto-preminger.html)

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[po/éthique]

L'art moderne d'Otto Preminger
Vous avez jusqu’au 8 octobre pour profiter de la rétrospective que la Cinémathèque Française consacre au maître viennois. Le cinéaste et ancien critique Nicolas Saada nous dit pourquoi.
Par Nicolas Schaller
Publié le 23 octobre 2014 à 11h30 Mis à jour le 04 novembre 2013 à 00h07  (Frank Sinatra et Kim Novak dans « L'homme au bras d'or » (1955) © DR)

VIENNE
« Preminger était viennois, comme Fritz Lang avec lequel il partage la même date de naissance – le 5 décembre. Mais il s’est mieux américanisé que Lang. Ce dernier avait déjà une carrière de cinéaste avant d’arriver à Hollywood. Alors que Preminger s’est fabriqué comme cinéaste à l’intérieur du système américain grâce à sa rencontre avec ce grand directeur de studios qu’était Darryl F. Zanuck. Il a très vite cherché à être libre dans le traitement des sujets. Dans ses films de studio, il était déjà assez audacieux : le rapport très osé à la sexualité dans « Laura », l’adultère dans le trop méconnu « Femme ou maîtresse »… Il voulait aborder des thèmes qui étaient jusque-là tabous dans le cinéma américain, ce qu’il a fait en devenant son propre producteur au début des années 1950. Bien avant Billy Wilder et Stanley Kubrick. »

PURETE
« Pendant très longtemps, je n’ai rien compris à Preminger. Je trouvais son cinéma très âpre, assez peu séduisant, au sens où, pour moi, la mise en scène devait, à un moment donné, être un exercice de séduction. C’est plus tard, quand j’ai commencé à moi-même réaliser, que j’ai revu ses films et que j’ai réalisé à quel point c’était un sommet dans l’art de la mise en scène. Ce qui me semblait âpre et difficile me semble aujourd’hui être un plaisir et un enrichissement permanents des yeux et de la tête. La cinéphilie contemporaine fonctionne sur une culture du morceau, de l’extrait, de l’extraction. Or on aurait du mal à citer un morceau de bravoure d’un film de Preminger. Chez lui, c’est le film en soi, dans son intégralité, qui est un morceau de bravoure. En ce sens, c’est vraiment le cinéaste pur. »


CLASSICISME
« On dit parfois " Preminger, cinéaste classique". Or, pour beaucoup de gens, le mot « classique » est associé à quelque chose de vieux et de conventionnel. Aujourd’hui, quand on dit à quelqu’un « Tu devrais voir des classiques », j’ai l’impression d’entendre : « Tu sais tes grands-parents aimeraient bien que tu les appelles ». Les choses sont beaucoup plus complexes. Il suffit de regarder son œuvre à l’aune de ce qui se fait aujourd’hui pour prendre conscience que c’est un cinéaste ultra moderne. Chez lui, la mise en scène est souveraine, organique. Elle ne se voit pas. Preminger est un très grand orchestrateur de l'image mais sa fluidité est telle qu’on n’y fait pas attention. Quand on regarde de plus près comment ses films sont fabriqués, c’est ébouriffant. Surtout au regard des moyens techniques de l’époque. Très peu de metteurs en scène, à part peut-être Max Ophuls, ont fait preuve d’une telle élégance. Avec lui, on a le meilleur des deux mondes : le meilleur de la grande forme hollywoodienne « classique » - le glamour, la sophistication - et le meilleur de ce qu’a été le cinéma américain à partir d’Elia Kazan puis avec Nicholas Ray, Cassavetes, etc. – un rapport à la réalité du monde, à la fragilité des choses et des acteurs. On touche aux deux points sensibles du cinéma : la beauté et la vérité. »
INTUITIONS
« Quand il demande à Duke Ellington de composer la musique d’ « Autopsie d’un meurtre » (1959), Preminger comprend qu’Ellington est moins un simple jazzman qu’un vrai compositeur d’avant-garde. Quand il demande à Saul Bass de concevoir le générique de « L’Homme au bras d’or » (1955), il a le génie de se dire qu’un générique doit être soigné pour plonger le public dans l'histoire. Martin Scorsese m’a raconté qu’à l’époque, les projectionnistes avaient pour habitude de laisser le rideau fermé durant les génériques. Grâce à « L’Homme au bras d’or », ils se sont mis à l’ouvrir dès le début du film. »

FEMMES
« Preminger a compris très tôt qu’une des choses qui allait changer le cinéma, c’est la manière de filmer les femmes. Première figure, « Laura » (1944), pas du tout une femme fatale, mais une femme libre. Elle peut être mondaine, glamour mais elle a aussi une carrière à mener. C’est une femme ambitieuse mais pas garce, convoitée mais jamais manipulatrice. Et ça, c’est très beau. Dans une scène où Gene Tierney est interrogée par Dana Andrews, elle est éclairée par une lampe très puissante et son visage est presque blanc. La femme est-elle une personne ou une image ? Voilà ce que raconte la mise en scène sans jamais être ostentatoire. Et puis, un film sur un personnage qui ressuscite au bout de 40 minutes, c’est très audacieux. D’ailleurs, sans « Laura », je ne pense pas qu’il y aurait eu « Sueurs froides ». Autre personnage féminin sidérant pour l’époque : « Carmen Jones » (1954). Dans cette adaptation de « Carmen » de Bizet, Preminger impose un personnage fort de femme de couleur dans une société américaine et un cinéma où la discrimination raciale est très importante. On sait, en plus, que Preminger a eu une histoire avec son actrice, Dorothy Dandridge. Ce n’est pas rien.
Et puis, il y a Jean Seberg. Quand Preminger l’embauche pour jouer Jeanne d’Arc dans « Sainte Jeanne », il lui demande de se couper les cheveux. Puis, pour « Bonjour tristesse » (1958), il lui dit : « Garde cette coupe ». Et là, il impose un visage, une présence d’une telle pureté, d’une telle nouveauté. Preminger anticipe l’actrice de demain. Mieux, il anticipe l’idée qui va révolutionner l’histoire du cinéma : il fait le casting de « A bout de souffle ». C’est d’ailleurs en voyant « Bonjour tristesse » que Godard est tombé amoureux de Jean Seberg. »

TYRANNIE
« La manière dont Preminger se comportait sur ses tournages m’importe peu à partir du moment où ça ne se voit pas dans ses films. Contrairement à Fritz Lang, dont on sait que c’était aussi un vrai tyran, ce qui se ressent parfois à l’écran. Il suffit de voir Preminger dans les bandes-annonces de ses films ou dans ses entretiens pour la télévision : on sent chez lui une plénitude. Il n’y avait aucune fragilité dans son personnage public, c’était quelqu’un de très à l’aise. On retrouve cette aisance dans son cinéma. On sait, par exemple, qu’Hitchcock a souffert le martyr avec Paul Newman sur le tournage du « Rideau déchiré ». Alors que Newman a rarement été meilleur que dans « Exodus » de Preminger. »

MODERNE
« « Bunny Lake a disparu » est un de mes films préférés. Je l’ai montré à Géraldine Pailhas avant que l’on tourne « Espion(s) ». C’est le prototype des blockbusters d’auteurs d’aujourd’hui à la Fincher ou Christopher Nolan. Une histoire à "coup de théâtre" (une femme cherche son enfant et on se demande jusqu’à la fin si cet enfant existe), un personnage décalé (une Américaine à Londres), une réalisation suggestive… Il y a notamment cette scène magnifique du magasin de poupées : elle raconte par la mise en scène ce qui dans un film démodé de la même époque aurait été expliqué par du dialogue. Si on compare « Bunny Lake » (1965) au « Rideau déchiré » (1966) d’Hitchcock, un autre film que j’adore, on remarque qu’Hitchcock ne prend pas en compte ce qui est en train de se passer dans le cinéma, le fait qu’Antonioni et la Nouvelle Vague sont passés par là et que la donne a changé. Preminger, lui, a compris que le cinéma devenait moderne. »

HERITIER(S)
« Il y a du Preminger chez David Fincher. Et une vraie filiation entre « Tempête à Washington » (1962) et « The Social Network ». « The Social Network » traite du mécanisme des alliances financières, des associations d’argent, des relations de partenariat dans l’économie moderne. « Tempête à Washington » aborde la construction de la vie politique américaine, la manière dont les alliances et les mésalliances font et défont le pouvoir. Ce sont deux films qui portent un regard géométrique sur la façon dont le pouvoir s’organise – jusqu’à la composition des cadres et le choix des décors – et qui montrent comment l’humain contrarie parfois cette ordonnance. En cela, Preminger n’est pas un cinéaste de la géométrie pure, comme Fritz Lang, ou un cinéma de l’humain pur, comme Nicholas Ray et Elia Kazan. La géométrie et l’humanité vont toujours de pair chez lui. »

FIN DE CARRIERE
« A partir de la fin des années 1960, les films de Preminger sont plus ingrats. En revanche, son dernier, « The Human Factor » (« la Guerre des otages » en VF, ndlr), est tellement dépouillé, épuré - composé presqu’uniquement de plans fixes - qu’on a l’impression qu’il n’y a plus de forme, plus de style. C’est un film très étonnant, d’une radicalité rare. Le seul cinéaste auquel je pourrais comparer le Preminger de « The Human Factor », c’est Manoel De Oliveira. On sent qu’il aurait pu démarrer quelque chose de nouveau avec ce film. »

Par Nicolas Schaller

(Nicolas Schaller, L'art moderne d'Otto Preminger, https://www.nouvelobs.com/cinema/20120917.CIN7266/l-art-moderne-d-otto-preminger.html)















2020 11 13


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[épure][po/éthique]
Brulain 5,0 sur 5 étoiles
Le plus grand roman jamais écrit ?
Commenté en France le 23 septembre 2007
Prouesse encore inégalée, Robert Musil, de son temps surtout apprécié en tant qu'intellectuel, est parvenu à faire de la pensée un roman et inversement, à fusionner l'essai avec la comédie épique, alors que d'autres, tels Thomas Mann ou Herman Broch, ont (brillamment!) introduit la pensée dans le roman. Bien que volontairement non située dans le temps et dans l'espace, l'intrigue se déroule au tout début du 20e siècle probablement à Vienne, et met magistralement en scène les signes avant-coureurs des désastres qui s'annoncent. L'Homme sans Qualité est un roman existentiel (inachevé, mais pouvait-il l'être!) qui traite avec dérision et spiritualité de l'intelligence et de la modernité, que l'on peut lire et relire sans fin, un chef d'oeuvre littéraire d'une force proprement sidérante et d'une pureté confinant à la poésie.

(https://www.amazon.fr/LHomme-sans-qualit%C3%A9s-Robert-Musil/dp/2020238152/ref=pd_lpo_14_t_1/260-6724243-8340911?_encoding=UTF8&pd_rd_i=2020238152&pd_rd_r=0eaa09b7-3288-4206-9528-becb5a685e62&pd_rd_w=7z655&pd_rd_wg=AW8DI&pf_rd_p=a9e8383d-b25d-45ec-acc2-a094dd781c31&pf_rd_r=R1H0JF805F1QHBCVPNHF&psc=1&refRID=R1H0JF805F1QHBCVPNHF)


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[(p)références]
Malgré les louanges de la critique et les recommandations souvent enthousiastes d'autres écrivains, le roman de Musil [L'Homme sans qualités] se vendit mal lors de sa publication. Il est devenu aujourd'hui, avec Ulysse de James Joyce, Le Livre de l'intranquillité de Fernando Pessoa et À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, un classique de la littérature européenne du XXe siècle.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Homme_sans_qualit%C3%A9s)


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[TP][karl][affinité]
[   ] ; et dans la vie, ceux-là mêmes qui calculent froidement n'ont pas la moitié du succès qu'obtiennent les esprits bien dosés, capables d'éprouver, pour les êtres et les relations qui leur sont profitables, des sentiments vraiment profonds.
(Robert Musil, L'homme sans qualités (1), P1C3)

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[ÀR]
Dans un monde instable, plein de surprises désagréables, chacun a plus que jamais besoin d'un partenaire loyal et dévoué. Mais d'un autre côté, cependant, chacun est effrayé à l'idée de s'engager.
...
(Zygmunt Bauman, cité dans La grande table - 13/01/2017 - "Société liquide" : retour sur la pensée de Zygmunt Bauman, 10'30)
+
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[ÀR]
Xavier de la Vega – Vous avez consacré un livre aux relations amoureuses d’aujourd’hui.
– Est-ce un domaine privilégié pour analyser les sociétés d’aujourd’hui ?
Les relations amoureuses sont effectivement un domaine de l’expérience humaine où la « liquidité » de la vie s’exprime dans toute sa gravité et est vécue de la manière la plus poignante, voire la plus douloureuse. C’est le lieu où les ambivalences les plus obstinées, porteuses des plus grands enjeux de la vie contemporaine, peuvent être observées de près. D’un côté, dans un monde instable plein de surprises désagréables, chacun a plus que jamais besoin d’un partenaire loyal et dévoué. D’un autre côté, cependant, chacun est effrayé à l’idée de s’engager (sans parler de s’engager de manière inconditionnelle) à une loyauté et à une dévotion de ce type. Et si à la lumière de nouvelles opportunités, le partenaire actuel cessait d’être un actif, pour devenir un passif ? Et si le partenaire était le(la) premier(ère) à décider qu’il ou elle en a assez, de sorte que ma dévotion finisse à la poubelle ? Tout cela nous conduit à tenter d’accomplir l’impossible : avoir une relation sûre tout en demeurant libre de la briser à tout instant… Mieux encore : vivre un amour vrai, profond, durable ? mais révocable à la demande… J’ai le sentiment que beaucoup de tragédies personnelles dérivent de cette contradiction insoluble. Il y a seulement dix ans en arrière, la durée moyenne d’un mariage (sa « période critique ») était de sept ans. Elle n’était plus que de dix-huit mois il y a deux ans de cela. Au moment même où nous parlons, tous les tabloïds britanniques nous informent que « Renée Zellweger, qui a interprété le rôle de Brit, l’amoureuse transie du Journal de Bridget Jones et la pop’star Kenny Chesney s’apprêtent à annuler leur mariage, vieux de quatre mois ». L’amour figure au premier chef des dommages collatéraux de la modernité liquide. Et la majorité d’entre nous qui en avons besoin et courons après, figurons aussi parmi les dégâts…
(Zygmunt Baumann, https://ndlr.eu/modernite-liquide/)


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[formule][brachy-logique]
Tout ça résumé en une phrase.
(La grande table - 13/01/2017 - "Société liquide" : retour sur la pensée de Zygmunt Bauman, 12'20)


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[PM][lexico-logique]
... Postmoderne/Postmodernité... Concept bouche-trou temporaire...
(Zygmunt Baumann ; La grande table - 13/01/2017 - "Société liquide" : retour sur la pensée de Zygmunt Bauman, 13')


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[diet/éthique][ÀR]
Il [Zygmunt Baumann] a quand même une phrase que je trouve très jolie : Une vie passée à choisir est une vie précaire.
(La grande table - 13/01/2017 - "Société liquide" : retour sur la pensée de Zygmunt Bauman, 20'45)


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[autophilosophe]
Il a une forme d'intuition qui est formidable ! Ça vaut, des fois, bien des enquêtes.
(La grande table - 13/01/2017 - "Société liquide" : retour sur la pensée de Zygmunt Bauman, 28')


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[ascèse][TP]
exilé... permanence d'un lieu, enfin... je reste...
(La grande table - 13/01/2017 - "Société liquide" : retour sur la pensée de Zygmunt Bauman, 28'30)


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[ascèse][TP][diet/éthique][méta]
 Son pronostic, c’est que la réaction prend la forme d’une tribalisation. Voyez ces internautes « en quête de zones de confort », où – je cite Bauman – « chacun se retrouve en situation, aidé par la technologie numérique, de _faire sa petite cuisine informationnelle. Autant dire que la lisibilité du monde n’en ressort pas améliorée… »
[  ]
L’aspiration la plus répandue, écrivait Zygmunt Bauman, c’est « le nirvana de l’utérus ». Afin d’échapper à l’agitation sans but, à la surabondance vaine des objets et des informations à notre disposition, l’immobilité originale du fœtus. L’utérus en tant que « lieu sûr, où l’on ne se voit gère mis au défi, où l’on n’a guère à subir des interférences – un monde sans concurrents susceptibles de de compromettre le statut de son unique résidant, ou de lui subtiliser ses avantages et autres privilèges. »
(Brice Couturier ; Le Tour du monde des idées - 29/03/2019 - Une épidémie globale de nostalgie)


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[noirage][N]
Il est « pessimiste par intelligence ».
(Le Journal de la philosophie - 19/03/2013 - Zygmunt Bauman, les illusions perdues de la modernité, 4')


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[autophilosophe]!
Olivia Gesberg – S'il était spécialiste, dira un de ses amis de jeunesse, c'était de la vie, qu'il l'était, Sándor Ferenczi.
(La grande table - 11/11/2020 - Ferenczi, l’autre Freud (avec Benoît Peeters), 9'45)


#
[pour manuella]
... finalement importance de la reconnaissance du traumatisme d'enfance...
(La grande table - 11/11/2020 - Ferenczi, l’autre Freud (avec Benoît Peeters), 15')


#<
quand les signaux s'alignent dans un sens
quand les signaux s'alignent vers un sens
que les signaux s'alignent dans un sens
quand des signaux s'alignent dans un sens



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[neutralisage][politique][laïcité]
Et c'est une spécificité française, la laïcité. Déjà, il faut le dire. On est l'unique pays au monde à avoir choisi ce système-là, de neutralité absolu de l’État. Et aujourd'hui, face au retour du religieux, face au retour aussi d'un certain communautarisme, il est évident qu'il faut faire de la pédagogie. Et faire de la pédagogie, c'est aussi expliquer pourquoi nous avons choisi ce système, pourquoi nous considérons que, non, il n'est pas générateur d'inégalités, que non il n'est pas une restriction de liberté, mais qu'au contraire il permet la mixité, qu'il permet à tous de vivre ensemble.
(Anastasia Colosimo, 'Nous sommes le seul pays au monde à avoir choisi ce modèle de neutralité absolu de l’État" , https://www.france24.com/fr/video/20171209-anastasia-colosimo-nous-sommes-le-seul-pays-monde-a-avoir-choisi-modele-neutralite-absolu-etat, 2'? + 4'45)
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infra :
La République et son principe de laïcité propose une société unie sur la base de l'abstraction des convictions religieuses, mais aussi, contrairement aux religions séculières, sur celles de l'égalité des droits et de la justice sociale.
(Jean-Pierre Obin, Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école, #74)
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itunes :
... les russes n'ont pas encore la culture de la démocratie...
L'invité(e) des matins - 02/11/2015 - Un Nobel pour mille voix (avec Svetlana Alexievitch) [suite extrait]
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infra :
(Robert Badinter, RTL - Robert Badinter est l'invité d'Alba Ventura, 7'15)

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[esth/éthique][LT]
Helmut Walcha, né à Leipzig le 27 octobre 1907 et mort à Francfort-sur-le-Main le 11 août 1991, est un organiste et claveciniste allemand.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Helmut_Walcha)
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On retrouve chez Helmut Walcha un plaisir de jouer, un naturel, une gourmandise et un sens de la surprise qui passe par l’accentuation des dissonances.
(Quelles sont les meilleures versions de : Toccata pour orgue de Bach, du Miserere d'Allegri et de Short Ride.. d'Adams ? Publié le lundi 30 avril 2018, https://www.francemusique.fr/musique-classique/quelles-sont-les-meilleures-versions-de-toccata-de-bach-miserere-d-allegri-et-short-ride-a-fast-machine-d-adams-61676)


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[japon][(p)références]
Envies de Japon (contemporain)
(https://www.senscritique.com/liste/Envies_de_Japon_contemporain/1476144)


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[à romain]
Le vendredi 13 novembre 2020 à 21:36:23 UTC+1, karl  a écrit :



Merci pour la réf...
De mon côté actuel, car aujourd'hui même, je me suis enfin mis à découvrir par le texte (et non l'adaptation "Fiction" France Culture d'il y a 20 ans, comme je t'avais raconté) L'homme sans qualités, de Musil, et... sur le cul : ah oui, là, chef d'oeuvre, plusieurs crans au-dessus du lot, on marche dessus, même, c'est incontestable, d'autant qu'en plus je crois que c'est fait pour moi, haha, enfin c'est ce que les premiers chapitres me laissent croire, et premiers chapitres que je me repasse déjà volontiers, les mâchonne, tellement c'est dense, et de puissance... Bon, ça, c'est aujourd'hui. Et hier je découvrais cet album de Brad Mehldau, musique de film, "mon chien stupide", mauvais film, terrible, d'Yvan Attal, j'ai pas pu aller dépasser le premier quart d'heure, mais l'album, lui, promet bien mieux, quand ça commence ça, à mon goût. (Quant au tien, tu me diras peut-être...)
https://www.youtube.com/watch?v=3D4SsAdHvZQ

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Le vendredi 13 novembre 2020 à 21:53:34 UTC+1, romain a écrit :


Oui, Musil, chef d’œuvre, surtout au début car au milieu du deuxième tome, ça m’a paru bavard,même à moi, donc à toi !
Mais c’est d’une intelligence folle. Et un peu triste aussi, parce qu’inachevé, comme l’est le projet d’une vie, mais pas inachevé à la Proust qui a manqué d’une relecture, non non, là c’est bancal d’inachèvement, pas clos, et par là, infiniment touchant et triste.
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Le vendredi 13 novembre 2020 à 22:09:29 UTC+1, karl  a écrit :


Mais j'entends dire ici et là que ça n'aurait pas pu l'être. Achevé. Vu la tournure que ça prenait, dans sa tête, sa pensée. D'où déjà la deuxième partie, différente de la première.
D'une intelligence folle, oui, mais plus encore, encore plus que ça. D'où le chef d'oeuvre, quoi. Quant à l'inachèvement, c'est toute la vie, cette pute, et plus pute encore pour certains que pour d'autres, certes, et je pense à cet autre crève-coeur mais auquel je pense souvent, en tant qu'Otto, otteur : le deuxième volume de Bouvard et Pécuchet, qui m'aurait sans doute fait un immense allié avant l'heure, avant la lettre, avant l'écran – et un livre de chevet ?

[otto][otteur]




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[HN][pop]!
– Est-ce que tu pourrais nous parler de ta thèse de philo [  ] ?
– [  ] Sinon, ma thèse, c’est une thèse d’esthétique, autour du concept de représentation. J’essaie notamment de contester le grand lieu commun des études sur la modernité, à savoir : l’art contemporain présente des choses au lieu de les représenter. Et, je défends de façon assez optimiste l’art du XXème siècle en disant que, contrairement à ce qu’ont cru tous les intellectuels, le plus important dans l’art du XXème, ce n’était pas l’art contemporain, Warhol, Duchamp, Beuys, mais c’étaient au contraire les nouvelles formes de représentation, le plus souvent populaires, et qui viennent pour la plupart du XIXème siècle : la photographie, le cinéma, la science-fiction, le policier, la musique enregistrée, la télévision. Je suis assez méfiant envers l’art contemporain aujourd’hui, et en tous cas je pense que pour être vraiment moderne aujourd’hui, il faut arrêter d’être contemporain.
(Tristan Garcia, https://gonzai.com/tristan-garcia-entretien-culture-g/)




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[(p)références][maximalisme]
Back to basic maintenant. Parlons livres !
L’auteur qui m’a marqué adolescent, c’est Joyce. Tout Joyce : je suis de ceux qui lisent Finnegans Wake en entier, plusieurs fois de suite. Je le connaissais par cœur, je peux encore réciter la première phrase. Pour moi, c’est le dernier écrivain à avoir cru en la littérature au point d’en avoir fait quelque chose d’universel, d’encyclopédique, de vouloir y mettre le monde entier. Et je trouvais ça très beau, j’y croyais – et j’y crois- toujours un peu. Après j’ai une culture très classique de latiniste, j’aime beaucoup Tacite, les poètes comme Catulle, et de germaniste : j’aime Hans Henni Jahnn, Schiller, et comme tout le monde Thomas Mann, Musil, Doderer, toute cette période du roman germanique qui visait le roman total.
Et Walser ?
Non pas trop. J’ai un peu de mal avec la littérature de l’extinction, du silence.
Donc tu n’aimes pas trop Blanchot ?

Je déteste. Je trouve en plus qu’il a fait énormément de mal à toute une partie de la littérature française en la stérilisant. Il y a des gens qui ont littéralement arrêté d’écrire à cause de lui. Vraiment, ce qui m’a sauvé de Blanchot, ce sont les littératures populaires, comme la science fiction, ou le policier. Mais bon de manière générale, la littérature française, pas plus que ça en fait, ma grande passion c’est le polar et surtout la SF.
(Tristan Garcia, https://gonzai.com/tristan-garcia-entretien-culture-g/)


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[(p)références]
Bon puisqu’ on parle de Chabrol, on va reprendre notre conversation sur le cinéma, tu as commencé par aimer quoi ?

J’ai d’abord aimé des choses générationnelles, le cinéma américain des années 70, 80 : Spielberg, Lucas, Joe Dante. Mais ce qui a fondé ma cinéphilie c’est Dreyer, ça a été un choc quand je l’ai découvert. Le premier film ça a été Dies Irae, ensuite j’ai vu Gertrud, que j’ai mis plus de temps à aimer. Après j’aime aussi énormément Murnau et surtout Stroheim, Queen Kelly notamment, ou Greed.

Parle-nous de ta période Mac Mahonienne !

En effet, je me suis rendu compte que finalement, j’étais proche d’eux, même si je n’ai pas forcément d’affinités politiques avec eux, mais voilà j’ai énormément aimé Losey, Preminger, et Lang. Notamment, mon film préféré de tous les temps c’est Bunny Lake a disparu, de Preminger, qui est très difficile à trouver. Pour moi c’est comme Vertigo, une sorte de film absolu, qui tourne sur un enfant dont on ne sait pas s’il existe ou pas, un peu comme le personnage de Madeleine dans Vertigo.

Et Lang, alors ?

J’aime quasiment tout dans Lang. Aussi bien la période allemande qu’américaine. Autant Man Hunt, Moonfleet, le Dyptique Indien que les Nibelungen par exemple. Ses deux westerns notamment : Le Retour de Franck James et l’Ange des Maudits sont magnifiques. L’Ange des Maudits c’est un chef d’œuvre, avec l’incarnation même du héros langien. J’aime un tout petit peu moins certains de ses polars, comme l’Invraisemblable Vérité, ou Fury que je trouve plus grossiers.

Si je te dis Bazin ou Daney…

Disons que ce qui m’a formé, c’est avant tout le dictionnaire de Lourcelles, bien qu’il m’énervait avec ses parti pris, et son côté provocateur, par exemple il n’y avait qu’un Godard et encore en petite notule. Mais c’est vrai que Lourcelles c’est Misogushi, Lang… Là où je ne le suivais pas, c’est que j’ai toujours eu du mal avec Renoir, même si j’aime certains films de manière éparse : comme La Nuit du carrefour.
(Tristan Garcia, https://gonzai.com/tristan-garcia-entretien-culture-g/)
+
Alors pourquoi rencontrer Tristan Garcia, et son CV déjà épuisant : 27 ans, normalien, entrée fracassante à la NRF, Prix de Flore? Dans les dizaines de dossiers de presse photocopiés qu’on avait pu lire ici ou là, il disait pourtant bien la même chose que les autres. Une intuition ? Le désir d’en savoir plus ? Rendez-vous Porte de la Villette, pour éclaircir l’énigme. Au bout de trois minutes, on est rassuré : Tristan Garcia adore Melrose Place, se déclare ouvertement Mac Mahonien, et surtout, surtout ne veut plus parler de son livre. On peut commencer. (NDLR : Mac Mahoniens : tendance cinéphilique snob née dans les années 60, visant à détourner la ligne déjà officielle des Cahiers de la Nouvelle Vague).
(Tristan Garcia, https://gonzai.com/tristan-garcia-entretien-culture-g/)














2020 11 14


#<
du trille au tri


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[méta][simplexité][brachy-logique][otteur]
... divers témoignages... collage... exhaustivité... assemblage... tous les points de vue... jusqu'au récit de référence.
Pour passer de la vérité du témoin à la vérité de l'événement.
(L'invité(e) des matins - 13/11/2020 - Attentats du 13 novembre : la mémoire et ses impasses, avec Denis Peschanski et Laura Nattiez), 3' + 29')



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[brachy-logique][TP]
... condensation mémorielle...
(L'invité(e) des matins - 13/11/2020 - Attentats du 13 novembre : la mémoire et ses impasses, avec Denis Peschanski et Laura Nattiez), 30')


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[!][!°]
Cet attentat odieux qui voulait frapper des israëlites [/juifs] 5  ] et qui a frappé des Français innocents.
(Raymond Barre, Extrait de la réaction du Premier ministre Raymond BARRE après l'attentat à la bombe contre la synagogue de la rue Copernic à Paris, 3 octobre 1980, https://www.ina.fr/video/I09082508)


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[détail][considération][émission]
AlloCiné vous présente : Aviez-vous remarqué ?
(https://www.allocine.fr/film/fichefilm-266043/critiques/presse/)


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[TP]
J'étais Nouveau Roman, j'étais Nouvelle Vague, j'étais Nouvelle Cuisine... Enfin voilà, tout devait être nouveau.
(Benoît Peeters ; Les Gastronomades - Entretien dessiné avec Benoît Peeters et Aurélia Aurita, 6'30)

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[po/éthique][eurêka]
– [  ] Qu'est-ce qui vous a le plus passionné dans votre [découverte, au restaurant les Troisgros] de la haute gastronomie ?
– Vous savez, d'abord, la première fois on n'a pas vraiment idée de ce que ça va être. Et donc, moi j'avais l'impression qu'un restaurant comme ça, c'était la même chose que d'habitude, mais en très bon, en meilleur, en plus abondant. Et tout d'un coup, j'ai eu le sentiment, à la première bouchée, que c'est tout à fait autre chose, qu'on change de registre. Et donc, [  ] c'est la révélation, presque l'extase [  ].
(Benoît Peeters ; Les Gastronomades - Entretien dessiné avec Benoît Peeters et Aurélia Aurita, 9'15)
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[à romain][aux postiers]
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Et pour Romain, compléter (par otto et un détour) ce que je lui disais hier de mon choc, ma révélation à la lecture du début de "L'Homme sans qualité" de Musil, chef d'oeuvre notoire mais que je tends d'entrée, et c'est le cas de le dire, à valider comme tel, ce passage à 9' de la vidéo :
– [ ] Qu'est-ce qui vous a le plus passionné dans votre [découverte, au restaurant les Troisgros] de la haute gastronomie ?
– Vous savez, d'abord, la première fois on n'a pas vraiment idée de ce que ça va être. Et donc, moi j'avais l'impression qu'un restaurant comme ça, c'était la même chose que d'habitude, mais en très bon, en meilleur, en plus abondant. Et tout d'un coup, j'ai eu le sentiment, à la première bouchée, que c'est tout à fait autre chose, qu'on change de registre. Et donc, [ ] c'est la révélation, presque l'extase [ ].
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Et au fond de moi, ici, et peut-être que ça intéressera au moins Romain , je repense voire fais référence à cette citation de Proust publiée sur mon blog en mai 2009 : "C'est ainsi que bâille d'avance d'ennui un lettré à qui on parle d'un nouveau « beau livre », parce qu'il imagine une sorte de composé de tous les beaux livres qu'il a lus, tandis qu'un beau livre est particulier, imprévisible, et n'est pas fait de la somme de tous les chefs-d'oeuvre précédents mais de quelque chose que s'être parfaitement assimilé cette somme ne suffit nullement à faire trouver, car c'est justement en dehors d'elle."


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chaussons allemands, offerts par les Andrée
Chausson Kramsach Du confort, rien que du confort avec ce chausson signé Giesswein. En laine gris et doté ... Chaussures Homme Chaussons Giesswein KRAMSACH

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[LT][politique][neutralisage]
La Fin de l'homme rouge ou le temps du désenchantement (en russe : Время секонд хэнд (Конец красного человека)1) est un essai de Svetlana Aleksievitch paru en 2013. En France, l'ouvrage a obtenu le prix Médicis essai en 2013 et a été salué comme le « meilleur livre » de l'année 2013 par la revue littéraire Lire.
L'ouvrage rapporte de façon directe et neutre les témoignages et les propos désabusés d'ex-Soviétiques sur les changements sociaux brutaux qu'ils ont subis, malgré eux, avec la fin de l'URSS. Les propos sont désenchantés et expriment souvent le plus complet désarroi ressenti par les habitants. L'essai ne s'arrête pas seulement aux changements matériels et concrets subis par la population dans les années 1990, mais aussi par la rupture du paradigme communiste (mépris de l'argent et du capitalisme, fin de la culture intellectuelle…) et par la fin de l'espérance générée par l'idéal communiste. L'ouvrage fait aussi état de la nostalgie de l'URSS, sentiment ambivalent des générations qui s'étaient adaptées à la vie dans un état communiste et se sentent abandonnées depuis la dislocation de l'URSS, balançant entre une image plutôt positive de Staline, et celle très négative de Mikhaïl Gorbatchev et des protagonistes qui ont accompagné ou provoqué la fin du régime communiste.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Fin_de_l%27homme_rouge)



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[HN][multimédia][pop]
Clément Bénech – Je peux comprendre cette réticence, je l’ai moi aussi ressentie. Vue par l’angle de la littérature, la technologie est considérée comme un objet bas. Il y a aussi le fait que notre imaginaire littéraire est celui du XIXe siècle : on a été biberonné avec des romans des siècles précédents. C’est la raison pour laquelle on n’envisage pas la littérature avec des téléphones portables. On a l’intuition que la technologie ne relève pas du littéraire. Cette intuition me semble aujourd’hui fausse.
Après avoir fait un certain cheminement, j’ai ressenti une attirance précisément pour ce qui n’est pas littéraire. Les romans de Kundera m’ont influencé : il parle souvent de choses très triviales (comme de la merde dans l’Insoutenable légèreté de l’être). Il s’empare d’objets bas. Je trouve qu’il y a, dans ces objets bas, en l’occurrence Tinder, quelque chose qui appelle à être chanté.
Revue des Deux Mondes – Une poésie de la modernité ?
Clément Bénech – Oui, mais ce qui est moderne n’est pas bas par excellence. Par exemple, je n’ai pas envie d’écrire un éloge d’Emmanuel Macron. Non que je n’aime pas le bonhomme, mais c’est juste que c’est un objet haut et que donc ça ne m’intéresse pas. Une des fonctions de la littérature à laquelle je m’intéresse est celle de la célébration : on s’empare d’une chose basse et on essaie de l’élever, on lui fait un beau costume de langage.
Revue des Deux Mondes – D’où vient selon vous cette sacralisation de la littérature ?
Clément Bénech – On nous présente trop la littérature comme une grande chose fragile. Ce que je n’aime pas, c’est la littérature inerte et respectable. Une littérature jolie, avec des beaux mots qui se suivent les uns les autres. Je préférerais qu’on apprenne à aimer la littérature plutôt qu’à la respecter. Même si l’un ne va pas forcément sans l’autre…
(https://www.revuedesdeuxmondes.fr/clement-benech-prefererais-quon-apprenne-a-aimer-litterature-plutot-qua-respecter/)


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[strontium]
Les feux d'artifice, comment ça marche ?

Chaque fusée de feu d'artifice demande un mélange subtil de produits chimiques entre l'oxydant, le carburant et le colorant. Découvrez dans cette vidéo les rouages de la pyrotechnique en laboratoire.
A l’approche des fêtes nationales américaines et françaises, chacun s’apprête à aller se gaver les yeux à un feu d’artifice. Mais qu’est ce qui se cache derrière la science de la pyrotechnie ? Avant tout, c’est de la chimie. La chaine YouTube Reactions a mis en ligne le 30 juin une vidéo pour en expliquer tous les secrets. Cela va sans dire, on vous déconseille d’essayer de faire pareil dans votre salon !
Le professeur John Conkling, de l’université de Washington à Chestertown, Maryland, y livre les principes chimiques qui régissent les explosions colorées qui illuminent nos 14 juillet. Pour réussir un feu d’artifice il faut trois choses : un oxydant, un carburant et de quoi colorer le tout.
Un tir au mortier
Les produits riches en oxygène utilisés comme oxydant peuvent être du nitrate de potassium, du perchlorate de potassium ou encore du nitrate de strontium. Le carburant sert ensuite à contrôler la chaleur de l’explosion et la vitesse de sa propagation. En pyrotechnie, on peut utiliser du soufre, du charbon ou de la poudre d’aluminium.
La bombe à feu d’artifice doit être propulsée dans les airs par un mortier. Cela allume au passage une mèche dont la longueur est réglée pour la faire exploser au moment voulu. Elle va atteindre la charge de poudre au centre de la bombe et libérer les petites boulettes de produits chimiques qui vont colorer l’explosion.

Les maitres de la pyrotechnie réalisent leurs propres mélanges afin d’obtenir les couleurs souhaitées. Pour cela, ils jouent sur les produits et le fait qu'ils émettent de l'énergie lumineuse à des longueurs d'onde différentes, autrement dit des couleurs différentes. John Conkling présente plusieurs de ses mélanges.
De savants mélanges
L’association du perchlorate de potassium et de la gomme rouge va donner une belle teinte... rouge ! Tout comme avec le nitrate de strontium et le magnalium. Avec du carbonate de baryum, l’explosion vire au vert. Il passe ensuite au bleu, plus technique à obtenir, grâce à de l’oxyde de cuivre.
Pour créer les variétés de forme, les artificiers jouent sur la disposition des boulettes de produits chimiques à l'intérieur même de la bombe. Ils peuvent aussi y ajouter des produits supplémentaires pour que l'explosion s'étale davantage dans le ciel. Certaines bombes peuvent également présenter plusieurs étages.
Vu la vivacité avec laquelle de petits tas de poudre s’enflamment et explosent, on comprend bien les précautions nécessaires lorsque l’on veut maitriser l’art et la chimie des feux d’artifice. L’ensemble est contenu dans une sorte d’obus en carton, dont la taille réduite par rapport à l’explosion finale rappelle toute la force contenue dans ces poudres.
Par Maxime Lambert le 2 juillet 2014 à 11:59
Modifié le 23 mai 2019 à 12:11
(https://www.maxisciences.com/feu-d-artifice/les-feux-d-artifice-comment-ca-marche_art32943.html)



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["temps perdu"][TP]
Que de temps gâché, cher Jacques. Que de temps désespérement gâché.
(Bonjour tristesse [film], 9'20)


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[otteur][HN]
– Vous avez adopté une méthode particulière d'écriture, [  ] puisque vous avez décidé d'utiliser des fragments d'entretiens, d'utiliser des conversations, des interviews, [  ], comment avez-vous opté pour cette méthode d'écriture et que vous apporte-t-elle ?
–  Pour moi, il est devenu très très clair, au début de mon parcours [ ], que la vie passe tellement vite, qu'il y a une telle accélération ds évenements, [  ] et l'art est très en retard pour suivre cette évolution de l'homme. Et donc [  ] enregistrer [  ]. Mais ce qu'on vit, c'est un grand laboratoire humain [  ], au niveau des masses. Donc il fallait trouver une autre métode, un autre genre de littérature pour essayer de reconstituer aussi toute cette profondeur et toute cette masse d'informations. Pas quelque chose qui naît dans un cerveau, mais dans des milliers de cerveaux. Et je pense que j'étais pas vraiment novatrice de créer cette technique, parce qu'elle existait déjà [  ], mais après, moi, j'ai adapté ces techniques à ma propre expression.
(L'invité(e) des matins - 02/11/2015 - Un Nobel pour mille voix (avec Svetlana Alexievitch))
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[méta]
C'est une nouvelle forme. En fait, c'est le roman des voix, de diverses voix, le roman vocale. Donc j'ai, pendant presque 30 ans, réuni ces informations, pour savoir comment ces gens-là ont vécu, [  ]. [  ] C'est por cela que compiler toutes ces informations en un livre, c'était un travail très difficile. Mais j'ai voulu rendre ce chaos,cette chaudière russe... [  ]
(La grande table - 05.09.2013 - Svetlana Alexievitch, pour "la fin de l'homme rouge", 7')
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[esth/éthique][M][otteur][otto]
– Oui, Madame [Svetlana Alexievitch], quand on lit un grand livre, une grande oeuvre, et j'ai lu un grand livre grâce à vous, on est très vite convaincu que ce qui est important, c'est moins ce qu'on dit que la manière dont on le dit. Puisqu'on ets à la radio, c'est un livre radiophonique extraordinaire ! Puisque ce sont des voix, des centaines de voix montées, mixées par vous. [  ] Vous intervenez peu directement. [  ] "afin de saisir le moment", je vous cite, "que je guette dans toutes les conversations, celui où la vie, la vie toute simple, se transforme nen littérature". Vous pouvez nous expliquer ?
– On me pose la question, on me demande pourquoi moi j'existe pas moi-même dans le livre. Moi je donne la voix à ceux... [  ]
(Pascal Ory (historien) ; La grande table - 05.09.2013 - Svetlana Alexievitch, pour "la fin de l'homme rouge", 18')


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[childfree][programme]
Mais cette vie commence à leur peser.
[  ]
Léo Ferré – Le bonheur, c'est pas quelque chose qui dure 24 heures par jour. Chez nous, on a peut-être 5 minutes de bonheur par jour, et le reste du temps on souffre beaucoup parce que nous nous sommes imposé un esclavage avec ces petits êtres innocents et malins.

(France 2 JT 20h30 le samedi - 2020 11 14)
> France 2 JT 20h30 - 2020 11 14 - Léo Ferré esclavage avec les enfants/animaux/chimpanzé "pépé" [childfree]


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[ÀR]
Alors, c'est vrai, on ne chante peut-être plus l'amour pour toujours, mais en 2020 c'est encore mieux, on chante l'amoir pour tout le monde, [  ].
(France 2 JT 20h30 le samedi - 2020 11 14)
> France 2 JT 20h30 - 2020 11 14 - aujourd'hui on chante plus l'amour pour toujours mais pour tout le monde [àmouréinventer] + pomme reprend françoise hardy "tous les garçons et les filles" + mashup de propos sur l'amour

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[pour l'art rencontre]
Anouk Aimée – Ce qui est le plus beau, c'est le désir. Quand on a rencontré quelqu'un et on sait... qu'il va se passer quelque chose. Et c'est ce moment-là le plus beau, je crois.
(France 2 JT 20h30 le samedi - 2020 11 14)
> France 2 JT 20h30 - 2020 11 14 - aujourd'hui on chante plus l'amour pour toujours mais pour tout le monde [àmouréinventer] + pomme reprend françoise hardy "tous les garçons et les filles" + mashup de propos sur l'amour


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[TP]!
Gaël Faye – Si on attrape pas tout ce qui se passe autour de nous, ça disparaît. Tout disparaît, en fait. [  ] Et pour moi, le calepin, c'est une façon de rattraper un peu ce qui va disparaître. Un tout petit peu.
> France 2 JT 13h - 2020 11 14 - gaël Faye calepin [TP]!

 

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[TP][LT][âge]
Avec La Fin de l'homme rouge, Svetlana Alexievitch mettait à jour les vestiges de la civilisation soviétique ensevelis sous les mots des centaines de ceux dont elle avait recueilli les témoignages pour composer ce livre polyphonique - qu'elle appelait un "roman de voix". Dans son introduction elle écrivait sur sa méthode de travail : "Je pose des questions non sur le socialisme, mais sur l'amour, la jalousie, l'enfance, la vieillesse. Sur la musique, les danses, les coupes de cheveux. Sur les milliers de détails d'une vie qui a disparu. C'est la seule façon d'insérer la catastrophe dans un cadre familier et d'essayer de raconter quelque chose. De deviner quelque chose..."
(https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/la-nuit-revee-de-bernard-chambaz-211-svetlana-alexievitch-a-propos-de-son-livre-la-fin-de-lhomme)







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[TP]
Aux postiers :
Celle, c'est-à-dire voix/archive, de Bergson je connaissais déjà, mais des surprises par ici, trésors retrouvés, par l'instant peu mais encore à venir...
À la recherche des voix perdues : écoutez Bergson, Tolstoï, Durkheim...
> https://www.franceculture.fr/dossiers/a-la-recherche-des-voix-perdues-ecoutez-tolstoi-apollinaire-durkheim
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Vous pensiez impossible d'entendre leur voix, celles de ces artistes, intellectuels, gens des rues, titi parisien ou chanteuse bretonne d'un autre temps, morts depuis parfois plus de cent ans ? Détrompez-vous ! Des linguistes, producteurs, musiciens, inventeurs, ont, dès 1900, saisi la chance de pouvoir enregistrer les voix de leur temps. Le professeur de linguistique à la Sorbonne Ferdinand Brunot fonde les Archives de la Parole en 1911, et capte plus de 300 témoignages parlés, tandis que des passionnés comme Fred Gaisberg sillonnent l'Europe et le monde pour saisir les voix les plus prestigieuses. Aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale de France, en voici quelques unes, à écouter les yeux grands ouverts.
(https://www.franceculture.fr/dossiers/a-la-recherche-des-voix-perdues-ecoutez-tolstoi-apollinaire-durkheim)












2020 11 15



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[à judicaël][TP]

Le dimanche 15 novembre 2020 à 11:56:22 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


– Bon... Désolé d'en faire un peu long, mais... J'espère que tu comprendras, et dans tous les sens de l'expression ; )

ahaha ce qui me dépasse, c'est à quel point ça te travaille !

– Parce que tu n'es (et ne t'imagines) pas à ma place ? Ou/Et n'as pas mon orgueil ou pas à la même place ? ; )

Ca vaudrait peut être le coup, en effet, d'en faire un film !
Mais je t'avais dit, hier : pour moi (mais ok, j'avais cette impression, peut être erronée, je t'avoue que ça me paraissait pas super important...),

– Bah oui, ça te concerne moins (et donc te touche moins) que moi, c'est clair, ça se comprend. Mais, imagine-toi quelques secondes... qu'on déforme à ce point ta propre histoire... Est-ce que tu aurais pas toi aussi un petit sursaut (d'orgueil ou/et de "justice/justesse à rétablir") ?

t'avais toujours été celui, en effet qui dit "eh bien séparons-nous", mais quasi comme une rengaine, à chaque fois qu'il y a quelque chose qui coince.

– C'est ce que tu as vu, ça. Et non pas à chaque fois que ça coince, non. Heureusement ! Haha. Et c'est une légende qu'on a un peu grossie. Tellement ça peut choquer les normes. Mais je suis vraiment comme ça et vraiment sincère quand je le propose, et sincèrement toujours prêt à la séparation si on me fait trop chier, si le couac s'annonce profond, irréductible. Ça fait partie de mon rapport au monde, justement. Et qui rend précisément si peu probable qu'on me quitte, qu'on me devance là-dessus. C'est le truc. Et c'est ça qui m'étonne ! que tu aies pu penser ça, que c'était possible, et même régulier dans mes relations. Alors que c'est le contraire ! D'où, wow, le choc. Car j'ai toujours devancé, ne serait-ce que le risque... par exemple, Deele n'était pas du tout sur le départ... Ni... Ni... Etc.

Et que, au bout d'un moment, pour X raison (besoin d'une relation plus "classique", peut être ?), elle disait "oui ok, on se sépare". Donc, d'un côté, oui, tu proposes le premier, et c'est d'un commun accord, mais vous vous séparez quand elles finissent par dire "oui ok, on se sépare". Mais ça revient peut être au même, non ?

– À mon sens, non. Je sais pas si ça revient au même, mais en tout cas ça part pas du même. Et, sache que je le propose plus ou moins fermement. Or, évidemment, toi, tu n'as assisté qu'aux fois où je le propose moins fermement, avec un peu d'humour, etc., et pour cause ! Devant témoin...
Mais c'est  un fait que j'essaie de jamais trop l'imposer, jamais le décréter tout seul, le proposant avec plus ou moins de fermeté, de gravité, car ne voulant pas faire trop de mal, couper trop fort, trop net, trop froid : fondamentalement pas méchant, moi, pas cruel – contrairement à ce que certaines pensent, confondant ma dureté, on va dire, mon intransigeance (bien connue ?), mon indépendance (à presque tout prix) et une insensibilité... voire un certain sadisme – eh oui, Marie a pu me sortir ça ! –, un vice auquel je me sens pourtant largement étranger. Donc, non, ça revient pas au même. Je le propose, et quand je le propose je suis toujours sincère, et suis vraiment prêt en à assumer les conséquences. C'est : tu marches avec moi, en complice, sinon on sépare nos chemins, car hors de question d'entretenir un ennemi intérieur, avec le poison du mépris, etc.
Enfin bref... Et là, c'est encore trop généralisé, pour des cas qui étaient à chaque fois particuliers.  Mais c'est profondément dans mon rapport au monde que de devancer, de proposer, et avec plus ou moins de fermeté. Si l'autre finit par "se reprendre", se rallier (c'est-à-dire à notre complicité), alors on reste ensemble, et si elle veut pas, ou pas assez à mon goût, alors je reste ferme dans ma proposition, jusqu'au-boutiste. Enfin bref... L'histoire (qui s'en fout pas mal) me donnerait raison, dans ses preuves matérielles. Jusqu'ici, c'est tellement pas moi de me faire quitter. De même que les râteaux : connais (pratiquement) pas. Trop fier. Trop prudent. Et pas longtemps attiré par ce qui ne l'est pas par moi. Et donc pareil dans un couple. Si  je sens que l'adhésion n'est pas presque totale, ou à 80%, disons, je prends les devants. Et ça me paraît tellement évident que j'ai toujours agi comme ça, et tellement moi... pour le meilleur et pour le pire, d'ailleurs, mais renseigne-toi peut-être (haha) sur les Bélier (leur côté entier, sinon rien ;/), que... je suis un peu abasourdi que ça le soit pas autant, évident, pour quelqu'un (ami) qui me connaît depuis... 20 ans ! Merde... Ça veut dire que... Merde, oui... ; /)

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Le dimanche 15 novembre 2020 à 18:06:25 UTC+1, Judicaël  a écrit :


Ok, ok, je t'ai lu.
Mais ça donne envie de voir le film, du coup ! haha !



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Le dimanche 15 novembre 2020 à 18:31:38 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Euh, tu imagines bien, j'espère, que ces moments-là, précis, ce ne sont pas filmés. (À part peut-être avec Marie. Où à plusieurs reprises je lui explique que c'est dur, très dur, mais qu'il va falloir que je la laisse tranquille. Jusqu'au jour/soir où, alors qu'elle est en Normandie ou je ne sais où, je prends mes affaires et quitte la Roseraie, non pas à son insu ni fâché, du tout, mais sans qu'elle se doute que le virage est plus radical qu'elle n'imagine.) Pour les autres, ça se devinerait plutôt dans les archives d'avant et d'après, ou les échanges mail ou sms, oui. En tout cas, je sais très bien comment ça s'est passé, et comme je suis – c'est-à-dire bien trop fier/orgueilleux/dominant –, et je suis pour le moins très étonné que tu en doutes encore ! Par ton « ok, je t'ai lu ». Peut-être je pâtis du fait d'être, certes dominant, mais démocratique ou élégant, à ne jamais trancher tout seul, mais essayant toujours de convaincre l'autre de nous séparer d'un commun accord, jusqu'à ce que j'y arrive, ou bien que l'autre se rallie à la ligne que, j'avoue, j'impose. (D'où ce que vous appeliez les "karlettes" ?) Mais que tu en doutes, j'avoue, me sidère, vraiment, car... C'est même ce que toutes les filles/complices, toute ma vie, ont pu me reprocher : d'être trop intransigeant... sur mon indépendance, même plutôt forcenée, du genre : tu me suis ou alors on se sépare. J'ai toujours fait ça. Et dès le plus jeune âge, avec mes parents, donc j'en prenais plein la gueule, ma soeur en témoigne volontiers, mais... à ne pas céder, sur ma fierté, ma ligne... comme un caillou...
J'avoue, ton incrédulité là-dessus me sidère, oui. Je sais pas quelles infos tu as, de je ne sais qui, et qui te font croire que... mais, je te dis, peut-être que je pâtis de mon côté à la fois attentionné, respectueux, démocratique... "féministe", haha...

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Le dimanche 15 novembre 2020 à 19:15:41 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :




Et, encore une fois, pour quoi crois-tu que Deele me fait (disons) la gueule, au point de refuser de me voir depuis notre séparation ? (D'où ma chanson "deele", où je suggère n'avoir rien fait de mal que de nous séparer. Ce que pensent aussi ses propres parents.) Que Conny ne m'a plus parlé pendant 10 ans ? (J'ai refusé son chantage, choisissant alors la séparation. Naturellement. Car c'est dans ma nature de ne pas me soumettre, du moins autant que je peux, mais ça va loin, souvent trop, comme un con, mais...) Quant à Meilie, et ses larmes dans un aéroport d'Écosse, au printemps 2004, quand je lui ai soumis ma proposition (très) ferme ? Etc.
Bref, je comprends pas, vraiment pas, ce qui a pu te mettre sur la piste d'une interprétation inverse. Peut-être ma relation avec Meilie ? Peut-être l'épisode Iris ? Ou/Et des racontards ? Que sais-je. Gros mystère, sinon choc. Mais, oui, si, des archives sans doute nombreuses pourraient se retrouver et plaider largement en faveur de mes versions, j'en suis sûr. Même si, encore une fois, j'en fais pas forcément une fierté, de ces scénarios presque systématiques. Beaucoup peuvent voir ça comme un défaut, d'être aussi intransigeant/indépendant. À commencer par mes ex-complices, d'ailleurs. Car déjà au quotidien, elles me le reprochaient. Et en même temps c'est que qui précisément les attirait aussi. En partie. Car elles trouvaient aussi que c'était trop. Cette force obscure, de l'intransigeance et de l'indépendance, ce côté dur, droit dans ses bottes, sans concession, ne cédant sur presque rien, de ma ligne de vie. Ce côté certes un peu mis à mal par la relation avec Meilie, ça, j'avoue, même si toujours là quand même, mais un peu ébranlé, un peu plus flottant, ça, pas de problème pour l'avouer, mais c'est bien une exception, mais c'est moi qui ai fini par me séparer, dans cet aéroport, tout en maintenant la complicité. De toute façon, c'était moi le théoricien de tout ce qu'on faisait, comme tu sais. Enfin, comme tu sais peut-être, car je commence à douter que tu aies vu ou compris les choses comme je les aies vécues, et pourrais, oui, les prouver, mais... pff... à quoi bon se donner cette peine ? Car ça se fera peut-être tout seul avec le temps, ou l'oeuvre montée, oui. Si j'arrive jusque là.




Le dimanche 15 novembre 2020 à 18:47:15 UTC+1, Judicaël  a écrit :


Mais non, mais non, je t'ai lu et je comprends qu'il y a sûrement ce fait-là, que ça soit pas des ruptures franches, en mode "je te quitte" qui rend la chose plus floue.
Après, effectivement, que tu défendes aussi fort ça, ça me dépasse aussi, un peu. Mais je sais que tu n'es pas très "bon, après tout on s'en fout"...
Et elles, donc, si t'en parles avec elles, elles disent que tu les as quittées ou que c'est d'un commun accord ou que c'est elles qui t'ont quitté ?



Le dimanche 15 novembre 2020 à 19:41:33 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Oui, exactement, ça rend les choses floues, au point qu'elles finissent elles-mêmes par croire, avec le temps, que c'est un peu elles qui peut-être m'ont un peu quitté. Eh oui, ça va jusque là ! Mais pendant des années, j'ai plutôt pris ça pour une victoire. Je l'ai dit souvent. Que j'avais tellement "bien" gérer le truc, en douceur, démocratiquement, que... ça laissait la porte ouverte à ça, et à ce que leur amour-propre s'y engouffre pour se faire un peu son film, mais... que c'était tant mieux pour elles. J'ai toujours été content de ça, par égard et amitié pour elle. Toujours trouvé que c'était une réussite, de ma part – et de la nôtre. Mais de là à ce que les amis me lancent après-coup que c'est elles qui m'ont quitté, alors ça, non. Ça va trop loin. Haha. Et encore une fois, c'est sans doute aussi de ma faute, à toujours dire par exemple, par discrétion et amitié, "On s'est séparé", sans me vanter ni humilier de rien, évidemment, etc. Mais aussi parce que c'est vrai, j'ai crée le flou, l'amiable, j'ai jamais claqué la porte au nez de personne, jamais rejeté personne froidement. Même avec les folles, comme Françoise, j'ai un mal plus que fou à faire ça. Avec elle, j'ai mis un temps incroyable à comprendre que c'était finalement nécessaire, et encore, parce qu'on me l'a expliqué, et à m'y résoudre finalement, et m'y forcer, car c'est totalement contre-nature pour moi. De balancer quelqu'un. J'ai passé des mois, et même dès le départ, à tenter de lui expliquer, lui ai offert un livre sur Spinoza, le lui expliquai dans tous les sens, etc., lui expliquais l'illusion, la méprise, que l'objet (que j'étais) était second, accessoire, illusoire, sur le désir de fond. Bref, je cherche toujours le consensus dans ces histoires de séparation, à rendre l'autre philosophe. Mais les autres le sont tellement peu, au fond, ou au final... C'est au point que je me dis ou me redis maintenant que, si je survis et recouvre à peu près la santé, il n'y en aura plus, vraiment, je resterai seul (comme j'ai à peu près toujours été quant à moi), à moins de tomber, mais vraiment, sur une déjà-philosophe. D'où ce récent tweet :
https://twitter.com/ottokarlll/status/1316648253329494016
Etc.


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Le dimanche 15 novembre 2020 à 19:34:58 UTC+1, Judicaël  a écrit :


ahah oui, rassure-toi, pour Meilie, je voyais bien les choses comme ça !

Bon, et la chélation, alors, ça chélate bien ? Je vais rien conclure de ce que j'ai vu l'autre fois, mais d'apparence, en tout cas, tu avais l'air bien mieux que les dernières fois. Ca tient un peu, quand même ? ou c'était une brève éclaircie ?


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Le dimanche 15 novembre 2020 à 20:00:53 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Oui, avec Meilie, c'était vraiment particulier, m'étonnait beaucoup de moi-même, mais c'était pas seulement à cause d'elle, mais d'un intéressement qui allait au delà d'elle, c'était toute une vie que j'aimais, à laquelle je tenais. Avec l'équipe, la coloc, les ruines, le chien... la ville ! Que j'aurais dû quitter, sinon. Etc. Mais Meilie aussi et d'abord, qui mettait tellement de vie et d'aventure dans les choses... Bref.
Et l'autre couac dans ma vie, c'est l'épisode Iris. À cause d'un putain de quiproquo qui a tout enrayé (même si on était pas fait pour s'entendre), et je déteste l'injustice (me concernant). La preuve. Et d'ailleurs, oui, pour te répondre là-dessus, sur ma tendance à ne pas laisser passer, c'est... que veux-tu... mon côté (profondément) obsessionnel, quoi. (Mais aussi, on dit que les "surdoués" sont presque maladivement attachés à la justice. On va dire. Et obsessionnels, ça c'est sûr. Ils partagent ça avec les artistes. Et le sont parfois eux-mêmes, comme on sait ; )
Bah, la chélation, je t'en aurais bien dit beaucoup de bien, et mes espoirs grandissants, s'il y avait pas eu une régression ces derniers jours et donc un gros doute qui s'immisce quant à l'issue favorable par ce traitement. Mon cas ressemble aussi pas mal à ces "covid longue durée", donc un virus ou bactérie dont mon corps ne se remetterait pas ? Mais bon, à côté de ça, il reste des signes encourageants en faveur des effets bénéfiques, positifs, curatifs de la chélation, oui. Mais je reste encore prudent, et a fortiori depuis la légère rechute, là. Mais... Les médecins m'ont dit : amélioration à prévoir seulement au bout du 3eme mois de traitement. Donc... J'essaie de ne pas m'impatienter, même si amélioration j'ai sentie dès le départ, mais... pour le reste, c'est lent... Du moins, si...
Ah, si ça marche... Et sans séquelles ni contre-coup... Il faudra y foncer toi-même, mon vieux, car je crois bien que... Et je serais tellement content, qu'on soit guéri tous les deux ! Même si je crains que, guéri, tu retombes dans de putains d'excès qui te feront beaucoup... pour ne pas dire encore plus de mal. Je le crains seulement, t'inquiète. Et te préférerais quand même guéri, va ; ) Évidemment.









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[programme]
– Sois fort. Tu n'as pas de fierté ? Tout fonctionne.. n'est-ce pas ? (Geste qui évoque le coït)
– Oui, mais je ne fais pas d'enfant.
– Je vais te donner un idée. Mais je te préviens, c'est très puissant. [  ] Elle m'a donné mes dix enfants. [  ]
– [  ] Si ça fonctionne, elle me laissera peut-être tranquille.
– Ta femme ?
– Non, sa mère. La vieille veut des petits enfants.
(Apocalypto [film], 6')



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[M][esth/éthique][mac mahonien]
Né et grandi à Paris, Pierre Rissient atteint l’adolescence dans les années cinquante et c’est tout naturellement, dans l’abondance de la culture américaine après-guerre, qu’il devient cinéphile. Il fait partie du fameux cercle dit des mac mahoniens, groupe de critiques emmenés par le talentueux Michel Mourlet qui fréquentaient assidument le cinéma Mac Mahon (avenue Mac Mahon à Paris, la salle existe toujours, l’un des quelques trésors préservés de la topocinéphilie parisienne)
Dans ce cinéma, ils avaient établi un fameux carré d’as : Raoul Walsh, Otto Preminger, Fritz Lang et Joseph Losey. Des cinéastes qui ne faisaient pas dans le sentimentalisme ni n’abusaient d’ornementations stylistiques gratuites, menant leurs récits de manière sèche, autoritaire, dans un style sobre qui ne prenait jamais le pas sur le récit et l’action. Des cinéastes également portés vers la masculinité, dans leurs thèmes ou leur esthétique, point sur lequel insistaient les macmahoniens ce qui leur valut des soupçons de sympathies droitières, voire pire. Exagération des passions d’une époque fortement marquée par les luttes idéologiques. Par la suite, Rissient s’est fait connaître comme attaché de presse aux côtés de Bertrand Tavernier, en un temps où ce métier ne consistait pas seulement à s’occuper de la com’ de lancement d’un film mais aussi et surtout à faire découvrir au public français des cinéastes et films lointains et mal distribués. Si les cinéphiles d’ici ont pu voir le travail de cinéastes comme Losey, Dassin, Berry (tous black listés non par Mac Mahon mais par un autre sire d’origine écossaise, le tristement célèbre sénateur anticommuniste et paranoïaque Mac Carthy), c’est à ces deux-là qu’ils le doivent.
[  ]
(Serge Kaganski (2018) ;  Pierre Rissient : disparition d'un activiste cinéphile, https://www.lesinrocks.com/2018/05/06/cinema/actualite-cinema/pierre-rissient-disparition-dun-activiste-cinephile/)



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[pour gilles][cadeau]
chanson bretonne, Le Clézio ?



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[maladie]
Le fléau de la maladie nous frappe au gré de son caprice.
(Apocalypto [film], 1:10'30)


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[TP](V)
éclipse solaire
(Apocalypto [film], 1:17')


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[mort][noirage]
Un père, à son fils agonisant – Dors. Dors mon fils. La douleur ne sera plus. Dors.
(Apocalypto [film], 1:25'25'')


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[axio-logique][pharmaco-logique]
Il n'y a pas de mur pour séparer le bien du mal.
(Robert Musil, Les désarrois de l'élève Törless, 1906)
(https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/le-roman-de-lecole-14-frederic-joly-leleve-torless)



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(AF)
[TP][amphibo-logique][surdouage]
... L'homme sans qualités... qualités en quel sens...
ils se lasse... paralysie
(Philippe Chardin ; Les chemins de la philosophie - 29/08/2011 - La bêtise, si familière, si dérangeante 1/4 - Musil et Flaubert (avec Philippe Chardin), 9'20)


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[ARG][pharmaco-logique]
...
Musil pense justement que la définition de la bêtise, c'est l'explication unique. Et même quand il s'en prend à des philosophies, comme le freudisme qu'il n'aime pas, il le caricature beaucoup en disant qu'il veut tout expliquer par la vie sexuelle. Ou même avec Schopenhauer, qu'il aime pourtant davantage, qu'il résume juste par le vouloir vivre. Et souvent Musil, qui connaît très bien la philosophie mais qui s'en méfie, estime qu'il y a bien une sorte de dogmatisme, voire de terrorisme de la philosophie, alors que justement la bêtise c'est l'unicité des explications.
(Philippe Chardin ; Les chemins de la philosophie - 29/08/2011 - La bêtise, si familière, si dérangeante 1/4 - Musil et Flaubert (avec Philippe Chardin), 29'30)


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[brachy-logique][musique]
Je voudrais lire un autre texte, paradoxal et profanateur, de Musil sur la bêtise, [  ] la bêtise serait-elle musicale : « Répétitions prolongées, insistance obstinée sur un même motif, délayage des trouvailles, mouvement en rond, variations limitées sur ce qu’on a saisi à un moment donné, pathétique et véhémence tenant lieu d’illumination spirituelle : sans immodestie, la musique aurait le droit de prétendre que ce sont là ses particularités favorites ».
(Philippe Chardin ; Les chemins de la philosophie - 29/08/2011 - La bêtise, si familière, si dérangeante 1/4 - Musil et Flaubert (avec Philippe Chardin), 36'30)
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« Répétitions prolongées, insistance obstinée sur un même motif, délayage des trouvailles, mouvement en rond, variations limitées sur ce qu’on a saisi à un moment donné, pathétique et véhémence tenant lieu d’illumination spirituelle : sans immodestie, la musique aurait le droit de prétendre que ce sont là ses particularités favorites. » (« De la bêtise », cité par A. Roger, Gallimard, coll. « Bibliothèque des idées », 1988, p. 189, qui insiste à la suite de C. Rosset sur le caractère « tautologique » de la musique.) Voir plus loin « Un petit garçon en extase ».
(https://journals.openedition.org/recherchestravaux/451#ftn3)



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[taisage][intelligence][autophilosophe]
– Peut-être quand même chez les deux écrivains [Flaubert et Musil] une opposition de l'intelligence qui pense et de la bêtise qui parle. Hein ? Qui parle de manière intarrissable. [  ] Soit sous formes de tirades – et les tirades de Homais, bien entendu –, sous sous forme d'une espèce d'art pour l'art de l'altercation stupide. [ ] Et même dans Madame Bovary. Finalement quand Emma réfléchit à l'insuffisance de la vie, à la fin, il y a des choses très très belles. Autant elle est riducule dans ses dialogues avec Léon, [  ] la parole d'Emma est dérisoire, mais à la fin sa pensée désespérée sur l'insuffisance du désir, sur le "dégoût"? du désir est beaucoup plus belle, est beaucoup plus intéressante.
AvR – La bêtise est du côté de la parole, et aussi du côté de cette partialisation du savoir, dont parle Musil, cette ultra-spécialisation et cet éclatement du savoir en même temps, il en parle notamment dans L'homme sans qualités lorsqu'il décrit les soirées de Madame "Toutsi"?
...
(Philippe Chardin ; Les chemins de la philosophie - 29/08/2011 - La bêtise, si familière, si dérangeante 1/4 - Musil et Flaubert (avec Philippe Chardin), 41')
+
... la bêtise des spécialistes...
(Philippe Chardin ; Les chemins de la philosophie - 29/08/2011 - La bêtise, si familière, si dérangeante 1/4 - Musil et Flaubert (avec Philippe Chardin), 44'30)


#
[noirage][maudit]
Et la soeur [dans L'homme sans qualités] hésite, au fond, entre l'intelligence amoraliste, celle de son frère, [  ] et puis son second mari qu'elle ne peut plus supporter, [  ]  qui est un pédagogue progressiste, [  ]. C'est la bêtise qui rassure, d'une certaine façon, alors que l'intelligence transgressive est une entreprise effrayante.
(Philippe Chardin ; Les chemins de la philosophie - 29/08/2011 - La bêtise, si familière, si dérangeante 1/4 - Musil et Flaubert (avec Philippe Chardin), 45'20)


#
[  ] cette oeuvre inégalable et surtout inépuisable qu'est L'homme sans qualités, [  ] on n'en sort pas indemne [  ].
(Adèle Van Reeth ; Les chemins de la philosophie - 29/08/2011 - La bêtise, si familière, si dérangeante 1/4 - Musil et Flaubert (avec Philippe Chardin), 44'30)


#
[ascèse][politique][diét/éthique][écologie]
– Faut-il aller vers eux ?
– Il faut aller vers la forêt, et chercher une nouvelle vie.
(Apocalypto [film], 2:03'15'')


#
[âge]
Oui, quand on est jeune, on est plein de rêves qu'on ne réalise pas.
(La rue rouge [film], 7')

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["temps perdu"]
– Où vas-tu ?
– Là où je ne perdrais pas mon temps.
(La rue rouge [film], 24'20)


#
[ÀR]
– Mais [ma femme] je ne l'aime pas.
– Vous l'avez épousée.
– J'étais seul. Je ne pouvais supporter ma solitude.
(La rue rouge [film], 30'40)



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[1976]
Friedrich Christian Anton Lang, connu sous le nom de Fritz Lang [fʁɪt͡s laŋ]1, né le 5 décembre 1890 à Vienne et mort le 2 août 1976 à Beverly Hills, est un réalisateur austro-hongrois, binational allemand par mariage à partir de 1919 et naturalisé américain en 1935.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fritz_Lang)



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[célibataire][CCCCC]
(La rue rouge [film], 1:35')





2020 11 16


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[-',-][taisage]
Damien :
Longtemps avant Mezrahi...
Pierre Desproges - Interview Avec Francoise Sagan
https://vimeo.com/16867640?fbclid=IwAR1WMdLmMcCVwLbL2ADPEvvez0MtkH1lC5dcsRz__f0pFk_2T63EFFn0-IM
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Karl :
Pas encore revu ça, mais tu sais que Mezrahi n'a jamais caché sa filiation, hein ? Évidente, oui.
+
À fond, même. Moi je l'ai vue et revue et viens de la revoir. Et avec un autre, donc merci, mais je trouve ça extrêmement plaisant, l'ambiance que ça crée, disons détendue, très alternative, comme une respiration, du vide, un downtempo : grâce à lui mais sa réaction à elle, son "humanité", on va dire. Beaucoup moins stressée que nombre de victimes de Mezrahi, lui-même cherchant davantage à remplir l'espace-temps de trouvailles, alors que Desproges de vide. C'est peut-être elle, eux, ou une autre époque, ou sûrement tout ça à la fois, mais je trouve ça, certes moins "poilant" on va dire, moins embarrassant, mais ça vraiment plaisant et reposant. Merci pour le rappel. Je risque de me le repasser encore, rien que pour me détendre ; )



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[enfantillage]
Mari – Joyce [notre fille] est allée au lit sans rien dire ?
Femme – Ça a été la lutte habituelle. [  ]C'est un ange toute la journée, mais un démon le soir.
– C'est comme ça que je te décris. (Et il l'embrasse.)
(Règlement de compte [film], 9')

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[STO][DTO]
– Vous aimez ce boulot ?
– J'obéis aux ordres.
– C'est qu'on est tous censés faire.
(Règlement de compte [film], 27'15)


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(V)[film]
le flic avance et déborde le cadre
puis son interloculeur veut le fuir, entraîne le cadrage avec lui maisl le flic l'y rejoint
// le dialogue : "je vois. j'ai violé votre maison virginale, c'est ça ?"
(Règlement de compte [film], 29'10)


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[fritz Lang]
Vie quotidienne : les repas et la vaisselle (faite par les hommes) (La rue rouge, Règlement de compte...)


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[ÀR]
Elle – Chéri.
Lui – Hm ?
– Si je te dis quelque chose, tu promets de ne pas rire ?
– Promis.
– Je t'aime.
(Règlement de compte [film], 33'20)

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[à olivier chaudenson]

Le lundi 16 novembre 2020 à 11:36:47 UTC+1, karl  a écrit :


Salut Olivier,
Évidemment tu y as pensé, et probablement tu as vu ça, et entre autres, mais au cas où...
https://www.francetvinfo.fr/culture/spectacles/theatre/confinement-des-spectacles-diffuses-en-visioconference_4182443.html
Et, également au cas où, rappel de ce court-métrage de plongée... dans une maison... de strates, de mémoire, de verres de vin... ; )
La maison en petits cubes - short film.
J'espère qu'à part ça tu vas bien. (Oui ? Et le moral de la Maison ?)
(De mon côté, santé et budget ruinés, j'essaie de me remettre. Au bout de trois ans d'aggravation de mon état et de recherches tous azimuts, un examen de la dernière chance a révélé une rare et sérieuse intoxication à un métal lourd, le strontium, dont j'essaie aujourd'hui de me traiter, mais... Est-ce que c'est vraiment ça ? Ça...)
Bien à toi, n'empêche,
kARL

+



#
[à François]



Le dimanche 15 novembre 2020 à 12:43:36 UTC+1, François Matton  a écrit :


Quelles sont les nouvelles ?



Le lundi 16 novembre 2020 à 12:24:36 UTC+1, karl  a écrit :



: ) Désolé pour ce silence. C'est que... j'ai traversé l'enfer, mon vieux. Pour y retourner peut-être de plus belle, y passer ; sans en être vraiment sorti à cette heure, d'ailleurs. Mais, après trois ans d'aggravation de mon état et de recherches tous azimuts, un examen de la dernière chance a révélé, en septembre dernier, une rare et sérieuse intoxication à un métal lourd, le strontium, dont j'essaie aujourd'hui de me traiter (par des séances de chélations), et on me dit que ce sera long, mais... Est-ce que c'est vraiment ça ? Est-ce que ça suffira ?
Et toi ? Toujours ce (double) projet à la clé(ment) ? Et d'autres, probablement ? Et tes parents ? J'y pense souvent. Et figure-toi que je t'ai même répondu... aussitôt après que tu m'aies ou m'as donné de ces mauvaises nouvelles familiales, mais mon mail est resté en suspens, brouillon, et mon état n'a pas permis que je m'y remette.
Je t'ai quand même faits des clins d'oeil/hommages sur twitter, où je sais que tu vas pas, si ? Mais bon...
le 18 février :
https://twitter.com/ottokarlll/status/1229757290728841217
le 24 juillet :
https://twitter.com/ottokarlll/status/1286615217368182784
le 20 août :
https://twitter.com/ottokarlll/status/1296355311348064256
et le 20 août aussi :
https://twitter.com/ottokarlll/status/1296383212793597954
Et je découvre à l'instant que la Maison de la poésie est passée aux visio-soirées en direct, avec ce soir Lise Charles, tiens ! Comme tout se tient. Ou presque.
Mais toi, alors ? Et merci... : )

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Le lundi 16 novembre 2020 à 11:46:17 UTC+1, karl  a écrit :

Ah, ok, j'ai rien dit, je vois que tu y es passé, je veux dire : aux événements visio en direct ! Super !
Et j'espère que ça marche bien. Pff, désolé pour le dérangement...



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(AF)!!
[otteur][multimédia]!
...
(Arte - 28 minutes - Emmanuel Carrère - Face aux ténèbres- 28 Minutes - ARTE, 1')
//
Otto - Echenoz...
//
(https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/mocke-st-homard/)


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[psycho-logique][physio-logique]
... la piste chimique...
(Arte - 28 minutes - Emmanuel Carrère - Face aux ténèbres- 28 Minutes - ARTE, 6')


#
[taisage]
... françois roustand, maître zen... bouclez-la..
(Arte - 28 minutes - Emmanuel Carrère - Face aux ténèbres- 28 Minutes - ARTE, 8')



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[multimédia][PM]
Je crois que cette compénétration de la philosophie, de la science et de la littérature est évidemment essentiel pour Musil, et pour comprendre Musil.
(Bernard Dort ; Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 5')
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[neutralisage]
... distance... car combiner science et littérature ... mais pas comme chez Zola../ pas du tout événementiel...
(Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 20')


#
[ascèse][confinement][diét/éthique][TP]
– Personne ne peut rester isoler. Vous ne pouvez pas déclarer la guerre au monde comme ça.
– Sortez.
(Règlement de compte [film], 40'20)

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[TP]
il regarde et s'émeut de son appartement vidé avant de le quitter. Il vient de perdre sa perdre sa femme, il y avait des soyvenirs, de bonheur, qu'on a vu dans le films
(Règlement de compte [film], 40'40)


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[intelligence][physio-logique]
Les prisons regorgent d'abrutis qui se demandent pourquoi ils sont là.
(Règlement de compte [film], 44')


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[PMLOIKJU]
(Règlement de compte [film], 45')

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[brachy-logique][amphibo-logique]
Retour dans la neige, Robert Walser :
Une quinzaine de textes courts tirées des oeuvres complètes de Robert Walser (1878-1956) et destinés à mieux faire connaître au public francophone l'art de Walser, qui dit moins qu'il ne suggère, qui fait entrevoir des abîmes dont il ne dévoile pas les mystères.
(https://eole.avh.asso.fr/auteur/Walser%2C%20Robert?page=2)


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[brachy-logique][fragmentage]
Finnegans Wake, James Joyce :
Publié en 1939, ce roman a connu des publications partielles échelonnées sur les dix-sept années de sa composition, sous le titre provisoire de Work in progress. Texte rebelle et protéiforme, environ soixante langues et dialectes y sont amalgamés, il s'exprime par "épiphanies", ces instants où les mots comme des photos reconstituent la figure d'interférence, visible dans sa frange brillante.
(https://eole.avh.asso.fr/finnegans-wake-0)




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[TP][maudit]
– Je n'ai aucune ambition.
– C'est évident. C'est mieux comme ça.
(Règlement de compte [film], 56'15)


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[ascèse][défausophie]
C'est dur de rester ici, à penser, quand on a passé la majorité de sa vie sans penser.
(Règlement de compte [film], 1:13'50)

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[blonde][TP[[deele][taisage]
– Comment était votre femme, [  ] ?
– 27 ans, blonde, au yeux gris.
– C'est une description de police. Elel aimait cuisiner ?  Les surprises ? Qu'est-ce qui la faisait rire ?... Désolée, vous ne voulez pas en parler. Surtout pas avec moi.
– Avec personne.
(Règlement de compte [film], 1:14')



#<
À quelques-uns la vie ne revient pas
-
à moi   (+ à moi : au secours)
la vie
ne revient pas
-
à moi
la vie
ne me revient

#
(V)[!°]
l'acteur se trompe de côté de la face où il est censé avoir mal, par brûleur de café bouillant
(Règlement de compte [film], 1:23')

#
(V)[!°]
Dernière image du film, policier (avec meurtre et qui s'est ouvert sur un gros plan de pisloet), à l'arrière plan, derrièe le flic qui donne sa vie à son boulot de flic,  une affiche encourageant le don de sang : "Give blood now"
(Règlement de compte [film], 1:23')

#
[pour vincent]
... précision... et prose mais poète...
(Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 6')


#
[TP][maudit]
[  ] le sentiment aussi de plus en plus flagrant de l'échec du monde occidental, de l'impossibilité de mener à bien quelque chose dans ce monde.
(Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 8')



#
[TP][po/éthique][perfectionnage]
L'homme sans qualités... oeuvre inachevable... une somme qui se détruisait elle-même...
... négation du moi...
(Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 17')
+
[méta]![TP][ascèse][dité/éthique]
– [  ] mais parce que L'homme sans qualités, au bout d'un moment, ne peut plus absorber tout ce que Musil note dans le Journal.
– C'est pour ça que ça ne pouvait pas être terminé.
[  ]
« On voit que c'est justement l'intellect qui se révèle le plus apte et à former et à remplir une vie humaine. Dans le domaine sensuel, le fiasco est dfficile à éviter. Une certaine infécondité lui est inhérente. »
(Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 17')
+
... il recopiait des passages entiers... sans guillemets... par exemple de nietzsche...
(Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 27')
+
... non pas [fragmentage]...
C'est une écrivain qui postule une réalité et qui sait que cete totalité est impossible.
(Robert Musil : "Monsieur le vivisecteur : c'est moi" - rédiff de "Étranger mon ami", Dominique Arban et Bernard Dort évoquaient en 1982 le journal intime en deux tomes de Robert Musil, 29')


#
[téléchargement]
Fargo (série)

https://wwv.cinecomplet.net/series/comedie-s/1401-fargo/1-saison/1-episode.html?__cf_chl_jschl_tk__=5cb6cf2636e77268e6a7019962d433145c986c52-1605547507-0-AVFtqqPbgC3RS2V_T7PV7k2IP__k-bzR-21Zj-cbgKrWIEo-rckR07aotzliYpHevdO6zYZhlPSyhGv29QMDxGuuGArkTEQCifD6Pr9K56Hjm7Wdm8ClMbi1KVZaAABuY6KCDPhh7Xln71qQr5lt2KQ0fSJIkX0MmNnAlsVaVS58NJrQKZ82_RTtK7-wC1OchlpQHp_hgy9BzFG1hNJS-i55rPqX6qDkzfGsA1S0W77ctGkyjNDcmC16s_zTDI2Gyri3Z9B1EebYelFiou4Gqp_0yf0m1MiNniGFLI_muxuu8OTIDUjy5irnSO4wYG7yuu5byfR7uNygRzUuPa3-SZXIHNpxjTL2-GCOLmOsPn6EWtZ51_9IjItQz4rDh1LhLQ
















2020 11 17


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[médio-logique]
Nous, on a la chance d'être invité ce soir, et quelqu'un comme David Foenkinos vend très bien, donc d'une certaine manière il n'a pas besoin de Ruquier, mais moi je pense à tous les auteurs, à tous les auteurs qui aujourd'hui [  ] ne vendent plus rien, [  ].
> France 2 - On est en direct - Léa Salamé - Foenkinos vend bien il n'a pas besoin de ruquier [médio-logique])


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[maladie][TP][covid][covid long]
Dossier : Coronavirus Covid-19 "On a l'impression de mourir à petit feu", témoigne une Bretonne malade du coronavirus depuis huit mois Lundi 16 novembre 2020 à 20:12 - Par Benjamin Fontaine, Loïck Guellec, France Bleu Armorique, France Bleu

Amélie Perrier a 43 ans. Cette Bretonne a été infectée par le Covid au mois de mars. Huit mois plus tard, elle en garde de très nombreuses séquelles. Cette marathonienne témoigne des difficultés de son quotidien.

Alors que la France vit sa second vague épidémique de Covid-19, certains malades contaminés au printemps subissent encore les effets de la maladie. Entre eux, ils s'appellent les "J20" parce que leurs symptômes persistent encore plus de 20 jours après le déclenchement de la maladie.
Amélie Perrier est une Rennaise de 43 ans. Cette marathonienne est maman d'une petite fille de sept ans. Elle a contracté la maladie au mois de mars, depuis elle n'est pas guérie. Impossible pour elle de reprendre le travail ou son activité sportive.
"Au mois de mars j'ai été prise d'une forme de rhinite, avec une toux sèche et une petite fièvre de 38°C. Ca ne me semblait pas bien grave, je suis partie deux jours au ski. Je ne me sentais absolument pas concernée par le coronavirus, étant donné mon âge et mon état de forme. Je n'étais pas inquiète," confie la mère de famille.
Une souffrance physique et psychologique
Une dizaine de jours plus tard pourtant, les choses s'aggravent. "Je ne pouvais plus manger, je ne pouvais plus respirer normalement. J'avais l'impression que quelqu'un s'asseyait sur ma poitrine pour m'empêcher de respirer tellement j'avais des douleurs et des oppressions thoraciques." Amélie appelle le Samu. Elle est dirigée vers le CHU de Rennes au sein de l'unité Covid. Les examens concluent à une virose respiratoire. La Rennaise est renvoyée chez elle. "On ne pouvait pas savoir que c'était le Covid. A cette époque, on n'était pas testés."
La quadragénaire perd du poids, elle se sent faible. "Et puis j'ai fait un malaise sous la douche, j'étais incapable de respirer correctement et j'avais toujours cette petite fièvre." Son deuxième passage à l'hôpital n'apporte rien de nouveau à son dossier médical. Amélie Perrier est confinée dans sa chambre pendant onze jours. Elle ne peut pas voir son conjoint, ni sa fille. Elle souffre physiquement et psychologiquement.
Impossible de reprendre le travail
"J'avais l'impression qu'un tank m'était passé dessus. J'avais des douleurs articulaires, des douleurs au ventre aussi. J'étais vraiment très mal." Les jours passent et son état s'améliore. De nouveaux examens ne signalent rien d'anormal, à part quelques signes d'une embolie pulmonaire.
Plus d'un mois après le début de la maladie, Amélie reprend son travail d'attachée de presse en télétravail. "J'étais très heureuse mais ça a été le début de la fin. J'ai fait des crises inflammatoires, articulaires, cutanées. J'ai eu des fourmillements, des engourdissements dans les membres. J'étais de nouveau très, très mal. Je ne pouvais pas faire 400 mètres sans être essoufflée. Je ne pouvais pas descendre les escaliers de chez moi sans souffrir." Son médecin n'a pas d'autre choix que de lui délivrer un arrêt de travail qui se prolonge aujourd'hui.
Des douleurs et des brûlures "atroces"
La Bretonne doit attendre la mi-août pour retrouver une vie un peu plus normale. "Il y a malgré tout des rechutes. Du jour au lendemain, je vais avoir de nouveau une gêne respiratoire. J'ai des brûlures dans les bronches, des brûlures cutanées et des inflammations cutanées qui font terriblement souffrir et des douleurs articulaires qui me laissent clouées au lit pendant une journée."
Ce calvaire empêche la mère de famille de vivre normalement. Elle ne peut prévoir aucune activité physique ou sportive, aucune sortie. Dans son malheur, elle peut compter sur le soutien de son conjoint et de sa famille. "J'ai une pensée pour tous les gens qui n'ont pas cette chance.  Il y a des gens qui ne peuvent pas se soigner correctement ou qui perdent leur emploi. Il y a des problèmes sanitaires mais aussi une crise économique et sociale."
Un collectif de malades pour faire reconnaître le Covid long
Amélie Perrier a aussi trouvé du réconfort et des explications auprès d'autres malades rassemblés sur les réseaux sociaux derrière le mot-dièse #J20. "On a créé un collectif et des groupes de travail entre personnes qui souffrent de ce qu'on appelle le Covid long. Nous avons été reçus par l'Organisation mondiale de la santé le 21 août dernier." L'association Après J20 Association Covid long France réclame une prise en charge pluridisciplinaire des malades. "Nous voulons que le gouvernement Français reconnaisse le Covid long car ce n'est pas encore le cas contrairement à l'Inde par exemple."
Plus que Noël, c'est surtout les gens qu'il faut sauver.
La Bretonne ressent un peu de colère lorsqu'elle entend certains Français réclamer la réouverture de tels ou tels commerces. " Je fais encore des rechutes. Certains jours je ne peux pas me lever. C'est atroce et les médecins ne semblent pas savoir comment nous allons pouvoir nous en sortir. Les gens en bonne santé doivent se rendre compte des conséquences de la maladie. Ca peut arriver à n'importe qui, à n'importe quel âge. Beaucoup d'entre nous ont l'impression de mourir à petit feu, que nos vies sont diminuées. On enchaîne les arrêts maladies, on a des moments de grand chagrin. On a vraiment du mal à entendre qu'il soit nécessaire de sauver Noël. C'est surtout les gens qu'il faut sauver."
(https://www.francebleu.fr/infos/societe/video-malade-du-covid-depuis-le-mois-de-mars-rennaise-sequelles-1605544938)




#
[(p)référence][!°]
Thomas VDB @TheThomasVDB
C’est quoi les romans qui vous ont VRAIMENT fait pleurer de rire ? pas sourire : pleurer de rire
+
Erwan Desplanques @edesplanques En réponse à  @TheThomasVDB
Le monde selon Barney, de Mordecai Richler / Karoo, de Steve Tesich / Le Chameau sauvage, de Philippe Jaenada / Oreille rouge, d’Eric Chevillard / monsieur Songe, de Robert Pinget (+à peu près tout Jonathan Coe et Christian Oster).




#
[programme][âge][défausophie]
Mère – Seulement, fais bien... [= attention]
Fille – Je tomberai pas enceinte.
– Hm. Pff. Ça, c'est ce qu'on dit toujours.
(Le jeu de la dame [film][série], S1E4, 7'30)




#
[jean-françois comyn]
que sont devenus
nomade(s) improvisé(s)
retraite hantée et active
par l'Algérie
Sport à la plage et voile
Ouverture à l'idiot du village
Un patronyme pas commun : Comyn
Ateliers expérimentaux (dont informatiques)
Dispositifs pédagogiques : spacialisation du classement (effet Rosenthal sur Karl)
Favoritisme
En classe de neige à Chamonix, leçon d'éthique
Message/Gratitude de Frédéric Garcin
Éthique pédagogique (et ses contre-modèles)
Votre femme et le curé (catéchèse) et Erwan Delahaye
Artisan des générations en poste à Dinard
(Famille) Dans le même bateau
Fusion des écoles Saint-Jean et Sainte-Anne
Lannion et l'école alsacienne
photos dans le bureau avec Jef
l'ex-française Algérie et l'ex-Allemagne de l'est
(coexister avec les familles d'élèves et) l'oecuménisme écologiste
du berceau catholique (creuser jusqu') aux ponts inter-religieux / religions, inter-religions, creuser pour des ponts
prises photos
la grande forme par l'activité
au retour du jardin
+
profil littéraire pour les maths
tous les enfants là(-bas)
sortie d'école
a-ménagement de retraite connectée








#
[maladie]
Il arrive très souvent que des gens infectés soient asymptomatiques ou sinon, les symptômes pourront se faire sentir comme ceux d’une légère grippe avec fièvre, douleurs musculaires et maux de tête. Après deux semaines peuvent survenir une éruption cutanée et des douleurs articulaires, typiquement bilatérales et symétriques. L'ADN viral est retrouvé de façon inconstante au niveau des articulations. 

Les symptômes sont plus dangereux chez les gens immunodéficients car l’infection sera chronique et encore plus puissante.
  La maladie peut être compliquée d'une anémie aiguë, d'origine centrale (défaut de production d'hématie par la moelle osseuse) mais qui reste le plus souvent modérée.
[  ]
Le parvovirus B19 est aussi à l’origine de certaines hépatites même si son rôle est plutôt incertain.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Parvovirus_B19)




#
[surdouage][maudit]
Les personnes comme toi n'ont pas la vie facile. Les deux faces d'une même pièce. D'un côté un talent inouï, et de l'autre le prix à payer. Difficile à dire quel en sera le montant pour toi. Tu auras ta place au soleil mais pour combien de temps ? Il y a tellement de colère en toi. Alors fais bien attention.
(Le jeu de la dame [film][série], S1E4, ?')
> Le jeu de la dame - S1E4 - Les personnes comme toi n'ont pas la vie facile. D'un côté un talent inouï, et de l'autre le prix à payer. Tellement de colère en toi

#
[ascèse][noirage][célibataire]
Il n'y a pas à avoir peur du noir. En fait, j'irais jusqu'à dire qu'il n'y aurait pas à avoir peur de quoi que ce soit. Où que tu sois. La personne la plus forte est celle qui n'est pas effrayée d'être toute seule. C'est des autres que tu dois te méfier. Les autres personnes, elles te diront quoi faire, quoi ressentir et, avant de t'en rendre compte, tu consacres ta vie à chercher quelque chose que d'autres personnes t'ont dit qu'il fallait chercher. Un jour, tu verras, tu seras seul. Tu dois donc apparendre à te protéger et à prendre soin de toi.
(Le jeu de la dame [film][série], S1E5, 0')
> Le jeu de la dame - S1E5 - apprendre à être seul, prendre soin de soi, en se méfiant des autres
>>



#<
Je me compte au nombre des chiffres.













2020 11 18


#
[noirage][autophilosophe][formule]
Et je travaille aussi sur la base de l'idée de Proust, qui dit qu'il vaut mieux transformer le chagrin en idée(s). Pour reprendre ses mots, le chagrin perd sa capacité à blesser nos coeurs. Donc ce livre c'est aussi une manière de transformer le chagrin en idées.
(Par les temps qui courent - 16/11/2020 - Deborah Levy : "Ce livre est une manière de transformer le chagrin en idées" , 13')



#
[ÀR][enfantillage]
...
(Par les temps qui courent - 16/11/2020 - Deborah Levy : "Ce livre est une manière de transformer le chagrin en idées", 18' + 21')


#
[esth/éthique][style]
Ah, Duras, [  ] et elle parle exactement comme elle écrit. [  ] Personne n'a écrit sur la maison de manière aussi complexe et nette à la fois, que Marguerite Duras.
(Par les temps qui courent - 16/11/2020 - Deborah Levy : "Ce livre est une manière de transformer le chagrin en idées", 27'30)


#
Il a formé des générations de lecteurs. Voici les 6 leçons de Jean Starobinski, pour devenir un parfait lecteur.
1. Adopter un "oeil vivant"
2. Être sensible à la lettre du texte
3. Développer une curiosité infinie
4. Lire en philosophe
5. Mêler stylistique et psychanalyse
6. Se comprendre soi-même à travers les oeuvres
(https://twitter.com/franceculture/status/1328738669528756227)


#
[méta][brachy-logique][PM][multimédia]
Guitariste depuis l’adolescence, Mocke (qui s’appelait alors Dominique Dépret) a d’abord entendu Debussy (à l’âge où on ne sait même pas ce qu’on écoute), puis il a grandi avec le rock (sur l’axe Velvet Underground-Television), puis le jazz (des années 1920 à 1940 de préférence), puis les musiques traditionnelles du monde entier, et plus récemment la musique classique (Ravel, Messiaen et Debussy, la boucle est bouclée). En gros. Mocke met tout ça dans sa musique – le fruit confit d’une vie de mélomane et de guitariste. Mais on y entend aussi (ou plutôt pas) ce qu’il ne met pas : les plans de zicos, les exercices de style scolaires, l’esprit de sérieux des musiciens qui flirtent avec l’expérimental.
Deux ans après L’Anguille, Mocke sort St-Homard. C’est encore un coup de foudre. Ça s’appelle donc l’amour. D’abord, regardez cette pochette (créée par Rémy Poncet, encore lui). Cette pochette vous regarde, avec ses yeux de morses pétrifiés. On aurait envie de les caresser, on s’y écorcherait les mains. Des créatures fantastiques qu’aurait pu inventer Lovecraft s’il avait préféré ne pas faire peur. Un décalage ludique, une métamorphose poétique, qui est encore l’affaire de Mocke.
[  ]
“J’ai toujours été inspiré par des non-guitaristes. Le musicien dont j’ai le plus travaillé la musique, c’est le saxophoniste Lester Young. Mon trip, c’était de développer un phrasé proche de mecs comme lui. Je veux m’exprimer, plutôt que bien jouer de la guitare. Je cherche à faire une musique qui me permette de dire : cette guitare, ces notes, c’est moi.” [  ]
(https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/mocke-st-homard/)
+
infra :
(Arte - 28 minutes - Emmanuel Carrère - Face aux ténèbres- 28 Minutes - ARTE, 1')
//
Otto - Echenoz...




#
[lecture]
(Le jeu de la dame [film][série], S1E5 en particulier mais précédents aussi)

#
[lecture]
... un livre par jour.
+
la littérature occupait une grande place dans ma vie.
(Benoît Peeters, Comme un chef)

#
[jt france 2]
Les journalistes les plus supportables :
Justine Weyl (jolie, douce, sobre...)
Alexandra Bensaïd (décontractée, cool, alerte, claire, sobrement blagueuse)
-
Les moins supportables :
Rougerie
Heurtel
...



#
[anaxio-logique]
Tout comprendre, c'est savoir tout pardonner.
(L'esclave libre [film], 7'35)
//
Deleuze : Moins on comprend, plus on moralise.


#
[célibataire][CCCCC]
...
(Le jeu de la dame [film][série], S1E6, (-)39' + (-)43' + surtout (-)47')

#
[humour]
S'ils ont pas d'humour, qu'ils aillent se faire foutre.
(Le jeu de la dame - S1E6 -  (-)57')
> Le jeu de la dame - S1E6 - s'ils ont pas d'humour, qu'ils aillent se faire foutre


#
[esth/éthique][aux postiers]
Karl :
Moi qui suis pas très séries (et encore moins échecs !) je me suis laissé tenter par la mini-série Netflix "Le jeu de la dame" sur l'argument thématique du génie (évidemment), entre autres, et je le regrette pas. Je sais pas pour vous, mais... Disons que je vous la recommande. Scénaristiquement, extra-ordinaire sobriété dramatique, très bienvenue, échappe systématiquement à l'excès de pathos, de drame, yes. Et c'est pas un petit point, ça. Mais le reste. (Note : selon moi un petit air d'Isabelle dans le personnage principal, "Beth".)

Séries : "Fargo" et "Le Jeu de la Dame"
https://youtu.be/XOMds9KNjGs

Judicaël :
Yep, j'en ai beaucoup entendu parler. Déjà téléchargée, mais je finis autre chose, avant.

Karl :

D'autres, de ce niveau ? À me conseiller. Mais je doute que ça me parle ou me plaise autant que celle-là, qui réunit pas mal de choses pour moi, évidemment. Et qui suis pourtant pas amateur d'échecs pour un sou, ni d'addiction alcoolique ou médicamenteuse. Mais... un surdoué/génie obsédé est un surdoué/génie obsédé. Entre autres. Car le postsexuel est aussi un peu de la partie, et l'internat, et... etc., etc. Mais donc ? D'autres séries dont tu as entendu du bien ou en dirais ? Pour voir...

+
#
Merci pour vos (p)références, à vous, et pas à Judicaël Climacus , ce lâcheur. M. Robot, David , j'en avais été curieux mais ai assez vite décroché, à l'époque. Note que la liste, ici, est celle de 2020. Hier soir ai directement essayé "You", pourquoi pas, mais, pff, faudrait me forcer, puis "La Casa de Papel"... mouais, non, ridicule (ressucé de Tarantino) ... Et suis en train d'essayer "Dark", ressucé de "Stranger Things" dont j'avais décroché aussi. Pff, ces séries... Misant presque tout sur le scénario, oui, pff, et en l'alambiquant, l'outrant, le dramatisant, et surtout le diluant, le distendant terriblement... Quant au reste, Damien Martin : au jeu de l'actrice, euh... ça, ça relève surtout du metteur en scène, tu sais, et à ce que tu appelles "montage", euh... pour parler peut-être plus simplement de réalisation, non ? Si c'est le cas, alors, oui, j'ai assez bien aimé aussi, dont le choix des décors, qui en fait partie lui aussi tout simplement, avec le reste. Donc l'esthétique générale, oui. Ou, plus général encore, ce que j'appelle l'esth/étHique ! Et donc, oui, et c'est dommage, quand j'en aperçois d'autres, vraiment cette série se place sur le dessus du panier. La meilleure étant et restant Black Mirror, ça oui, of course. Et loin de devant, dans la course. Mais merci à vous, deux : )
+
Quant aux invraisemblances, aux trucs "peu crédibles", je serais curieux que tu m'en donnes un ou quelques exemples, Jérémy Damien, si tu as le temps. Sur le plan historique "guerre froide" ? Ou ? Le plan scénaristiques ? Sur le plan échecs, comme tu sais, la série s'est appuyée sur un conseiller de marque ô combien ! Du plus haute de gamme. Les acteurs ont appris à jouer, etc.







-

[rattrapage]




#####


#<
L'auteur forge son empreinte
L'otteur...

L'auteur signe son empreinte
L'emprunt signe l'otteur

L'auteur fait (son) empreinte
L'otteur (lui) dans l'emprunt

L'auteur se fait son empreinte
L'otteur (lui) dans l'emprunt




#<
Ceylan, oui
(C'est bon/bien)
Mais je préfère quand c'est rapide.


#
Jean Échenoz, Un an :
Et l'imperméable
Superflu
Cette ruine
Dans le récupéré
Sans merci




#<
[médio-logique]
À la une
(Des médias)
La face éclairée
De la lune
-
Leur une
N'allume que la face éclairée de la lune


#<
Adopter/de pénétrer de l'indifférence de la vie, pour s'en guérir

Interne à
L'école vacant(e)
À ses heures / Horaires
((Fixes/fermes)



#<
Cap sur
Les formules
Capsules


#<
Apprendre par le jeu plus que par les règles


#<
On est abandon-né

#<
Piège été pris ?

#<
Obscène de théâtre

#<
simplex
cinémat
graphie
-
simplex
cinémat o
graphie
-
simplexi
némato
graphie

La simplexicinémacité

#<
Économie de la formule
Éco-logique
Du recyclage

#<
Le cinéma est de nature à simplexifier
Les mots/la littérature à simplifier
-
Le réel est de de nature complexe
Les mots de nature à simplifier
Le cinéma à simplexifier

#<
La complexité / le complexe rend perplexe
La simplicité rend duplice
La simplexité complice
-
On est perplexe de complexité, duplice de simplicité, complice de simplexité



#
Échenoz master
24' 45' pré audiovisuelle
29' + 37'30! 50' pour Vincent


#
Films que j'aime qu'à moitié
La plage : 1
Mélancolia : 2
Schutz gets the blues : 2
La règle du jeu : 2
The edge of tomorrow : 1
Autopsie d'un crime : 1


#<
Sidération Cosmo-logique
Considération éco-logique
Réduction anthropo-logique

#<
La manie du philousophe est de philosophliquer/philosofliquer

#<
La vie est un siphon
La vie est ainsi faite/fête, un siphon
-
la vie est ainsi faite
un siphon


#<
la vie est
un siphon
des marionnettes


#<
La poésie en dit le maximum tout de suite, au plus vite, le roman fait dans la rétention, ménage le drame.


#
Echenoz, je m'en vais :
Perdre de vue
Membres gelés
Le reste du temps, c'est dimanche.
Faux mouvement


#<
Le froid tue et conserve

#<
Liberté égalité fraternité = laïcité

#<
[laïcité]
Laïcité de dieu


Jean-Pierre Obin, Comment...
#44
Perméabilité croissante des jeunes musulmans à l'islamisme
Ce "réislamisme de l'islam" (Gilles coppel)
Radicalisation : La conjonction chez certains d'une vision absolutiste de la religion et de la conviction que la violence est légitime pour l'imposer
...
Le communautarisme devient partout le destin du multiculturalisme.
Mais qui leur dit (aux immigrés accueillis et défendus) que leurs droits impliquent toujours des devoirs ? Et qui les leurs enseigne ? Qui se préoccupent de les considérer comme de futurs citoyens et pas seulement des victimes et des sans-droits ?
-
Au nom d'une solidarité avec les opprimés musulmans
-
#150

#<
Leur binôme n'a de raison d'être que pour des mômes
Les binômes se forment pour former des mômes/du môme


#<
La vie n'a qu'en faire, de nous.
Le monde n'a qu'en faire de nous.
N'avoir qu'en faire, des autre es.

#<
D'eux, nous.


#<
... Par...
Faite gymnaste
(Nadia Comaneci)

#<
Clair semer

#<
La vie on la quitte ou on l'acquitte et on la quitte

#<
La vie il faut bien l'acquitter


#<
Stigm
Attiser
La violence

#<
Parler de tout/du tout par des riens

#<
Exhausted de l'exhaustif

#<
[TP]
Montage  :
À/pour chaque lieu : ce que j'en retiens (images, souvenirs...), ce que j'en retire (leçons...)

#
France Culture - Plan large - K comme Kitano
15'30
25' mer [ARG]

#
France Culture - Plan large - B comme Bresson
19'50
23'

#<
Les jours se suivent/s'essuient et se ressentent.


#<
Les mots reconstituent, recomposent, le cinéma constitue, compose avec, consiste.

#<
À l'écriture en prose, l'écriture en prise, ou poésie

#<
À côté de ce qui se passe, ce qui passe

#<
Enfouir le travail dans son rendu

#<
Enfouir le fond dans la forme

#<
Pas d'histoires, des révélations

#<
Horizontal temps, sinon verticales

#<
Tout film/toute œuvre nous rapporte un rapport au monde.

#<
Impassible de prison
La nature impassible de prison

#<
La manière rend la matière

#<
Ils jugent plus qu'à leur quart de tour

#<
Laisser le commerce amoureux aux commerçants

#<
Sous les pics, sans trèfle, le cœur reste sur le carreau

#<
Trouver la formule qui embrasse ce qu'on brasse, qui nous embarrasse
Qu'une formule embrasse les pensées qu'on brasse qui nous embarrassent/dans l'embarras

#<
Un pro
De la
Crastination

#<
Impassible n'est pas français

#<
(De ma vie)
Je fais rien
Et de l'art
Par dessus le marché

#<
Philosophe, c'est tâcher que la vie princesse se fasse reine pour nous
Transmuer la vie princesse en reine

#<
Ne pas mourir tant que ma vie n'a pas fait sens

#<
Sans contrainte l'infini des possibles me noie.

#<
Par/dans/à travers l'œuvre, un rapport au monde entraîne le nôtre.
l'oeuvre d'art, c'est un rapport au monde qui entraîne le nôtre

#<
L'auteur crée la matière
De son empreinte
L'otteur l'emprunte

#<
L'auteur signe de son empreinte
L'emprunt signe l'otteur

#<
L'auteur fait/fabrique/crée/fournit son empreinte
L'otteur fait dans l'emprunt
-
L'auteur fait dans l'empreinte
L'otteur fait dans l'emprunt

#<
Pour empreinte de l'auteur l'otteur faut dans l'emprunt

#<
L'otteur fournit d'emprunts son empreinte


#<
L'empreinte fait l'auteur
L'otteur fait dans l'emprunt

#<
Ils en font des caisses
De super marchés



-



2020 11 19

#
[1976][noirage]
Né pour l'enfer [film], Denis Héroux


#<
pessimisme indécrottable, et pour cause (de merde)



#
[ÀR][autophilosophe][noirage][âge][physio-logique][surdouage]
Il est censé pleuvoir tout à l'heure. Les cicatrices le ressentent. Elles peuvent voir le futur, pour ainsi dire. Le tissu se durcit, et se contracte immédiatement.
(Dark [film][série], S1E1, 26'30)
 

#
[(p)références]
top meilleures séries netflix 2020
https://www.techadvisor.fr/banc-essai/maison-connectee/netflix-france-les-meilleures-series-3662349/




#
[optimisme][noirage][pessimisme]
– Ça doit être horrible pour vous deux. D'abord la disparition de [  ] votre fils, et maintenant celle de votre petit-fils. Mais, tu sais, toute la ville est à pied d'oeuvre. On va le retrouver.
– Peut-être. Ou peut-être pas.
(Dark [film][série], S1E2, 15'30)




#
[TP]
Cher journal, va te faire foutre.
(I'm not okay with this [film][série], S1E1, 0')


#
[TP][affinité][ÀR]
– Il y a que, quelque fois, j'ai l'impression que les personnes que j'aime ne m'aiment pas.
– Wouaw. Tu vises peut-être un peu trop haut, chérie.
(I'm not okay with this [film][série], S1E1, 16'30)


#
[affinité]!
Je sais pas trop expliquer ce que je ressens qunad je suis avec Stan. Tout ce que je sais, c'est que j'ai la sensation d'être un peu moins... bizarre.
(I'm not okay with this [film][série], S1E2, 16'30)


#
[objoie]
– Dis-moi laquelle [de ces ribes] tu préfères ? la belue, c'est pour mettre mes nibards sen valeur, et la rouge me fait de pkus belles fesses. Laquelle je devrais mettre ?
– Les deux ?
(I'm not okay with this [film][série], S1E3, 10'45)



#
[(p)références][séries]

...


JUDE

Par contre, autant Stranger Things, ça m'a gonflé, mais Dark ça m'a captivé. A regarder avec l'arbre généalogique de la série tellement c'est complexe, mais ça vaut le coup de "tafer" pour comprendre.

KARL
Oui, Dark, ça me semble mieux, moins distendu, mais... Je supporte pas (ou très mal) les histoires complexes. Je veux du simplexe, moi, toujours ! Toujours, toujours... Ça aussi, c'est toute ma vie, tout mon goût, depuis toujours. Sans me le formuler comme ça, puisque j'avais pas encore le mot.


JUDE

La vache, je sais pas par où commencer ! Difficile de savoir ce qui te plairait, aussi.
Je dirais : The affair. Notamment pour le format : chaque épisode, tu vois plus ou moins les mêmes scènes d'un point de vue différent. Sauf que ce qui est original, c'est que, c'est pas comme d'hab' où ça te permet de reconstituer tous les tenants et aboutissements. Là, tu te rends compte que les gens vivent tout simplement pas la même chose : le mec qui tombe amoureux, dans sa version, la fille a les cheveux détachés, et mini-jupe, alors que dans la version de la fille, elle est pas provocante et c'est lui qui la drague...
Donc en fait, tu n'as jamais accès au réel, mais simplement à 2 versions parfois inconciliables d'une même histoire.


JUDE

Chernobyl, aussi, excellent, sur ce qui s'est passé. Froid, implacable, haletant



JUDE

Leftovers : très beau, série sur les étapes du deuil. Le pitch : 2% de la population disparaît, d'un coup, comme ça, "pouf".
Et l'action commence 2 ans après. Comment vivre avec ça ? Quand quelqu'un de ta famille disparaît sans raison ? Comment se réinventent les religions, la science face à un mystère total ?



JUDE
Narcos : les vies fascinantes de Pablo Escobar and co. Démesures, luttes de pouvoir. On dirait du faux, alors que tout est à peu près vrai.


KARL
Oui, The Affair, c'est génial sur le papier. Ça aurait été carrément pour moi, donc bien vu, mais en théorie, car j'avais essayé à l'époque, et pas accroché. Non, vraiment, les séries, c'est pour l'instant pas ce qu'on fait de mieux, en cinéma. Je suppose que ça équivaut un peu aux feuilletons ou feuilletonisme du 19e siècle, quoi : c'était très rarement de la grande littérature. C'était pour ceux qui aiment qu'on leur raconte des histoires, quoi, et à n'en plus finir. Alors que moi, des fulgurances. Donc je suis mal servi. Chernobyl, oui, j'avais commencé mais étais pas dans l'esprit. Vais retenter peut-être. Et Leftovers ? Connais pas. Vais voir ça. Merci ! Là suis en train d'accrocher un tout petit peu à "I'm not okay with this", mais... Ah! Et Narcos. Non, je crois que c'est trop musclé, testostérone, etc., bref, virilisme blockbusté de base, quoi, non ? En tout cas à mes yeux peut-être.


JUDE
Ouais, Narcos, quand même un peu, en effet.
D'autres séries que t'as beaucoup aimé, histoire d'être inspiré ? J'en ai vu telllllement...


KARL
Et moi presque aucune. Pas mon truc, comme je te dis et tu vois. Pour moi, c'est Black Mirror, ce chef d'oeuvre, et... basta. Et deux autres séries, parce qu'autour d'un personnage surdoué (ça j'adore, naturellement) et même un peu postsexuel, en plus (et ça va avec ? ha !) : "Elementary" et "La jeu de la dame". Donc...


KARL
Bon, Leftovers, la bande-annonce me dit trop rien. Moi j'aime que ça décolle pas de la vie quotidienne, genre vers des trucs outrés, exagérés, extraordinaires et pathétiques. Mais au contraire que ça creuse l'ordinaire, le quotidien, le terre-à-terre, mais avec singularité, subtilité et fraîcheur. Ah ? Suits, tu dis ? Ah ! Génie ? Et avocat ? Deux bons points. Je vais voir ça, merci déjà !


JUDE

Bon ben sinon : https://www.senscritique.com/.../Les_series_avec.../1628505 
Les séries avec les personnages les plus intelligents Les séries avec les personnages les plus intelligents

JUDE
Breaking bad, t'avais testé, j'imagine ?

JUDE

Ah oui, la saison 1 de true detective, avec un policier cioranien qui cite du Schopenhauer, excellent.
Dexter, mine de rien, un peu de ça, aussi. Autiste/tueur en série, un peu, et en même temps flic traqueur de tueurs en série.
Mindhunter, j'ai adoré : naissance du profiling dans la police (analyser ce qui peut motiver un tueur...), avec comme perso principal un jeune loup plus malin que tout le monde, arrogant, mais qui a finalement souvent raison.

KARL
Breaking bad ? Beaucoup entendu parlé, mais non, jamais essayé, je crois. Je te dis, moi pas séries du tout, à la base. Donc presque rien essayé, mais à chaque fois que je m'y penche, c'est... désespérant (de conformisme, de kitsch, bâclage, et... bref, de médiocrité). Lost, par exemple, j'ai pas dépassé les 10 minutes, et ainsi de suite. Mais "Suits", ça me semble à tenter, allez. Quant au tueur en série, mouais, pas mon modèle, mais... En un mot, faut peut-être que ça se rapproche le plus d'une vie philosophique, quoi. Disons. Je suppose. À croire que c'est mon trip, de toute ma vie. Oui, il faut croire. Pas pour rien que la vie de prêtre m'a attiré, enfant, quand je connaissais pas encore la philosophie. Consacrer sa vie à l'intelligence, à l'amélioration de soi (and co.), et avec les moyens du bord, terre à terre, sur le terrain de la vie quotidienne. En tirer le meilleur, par intelligence, astuce... D'où ma passion pour (la série) Mac Gyver aussi, haha. Minhunter, je crains que ce soit plutôt psy... Mais c'est noté. (The mentalist, j'avais essayé, en psychologue-né que je suis, ha, et... ridicule. Et esthét(h)iquement déprimant, comme la plupart des séries, à mes yeux. Quand je parle de fraîcheur... Ça aussi, valeur centrale dans ma vie.) Enfin, difficile de cerner ce qui nous plaît dans ce qui nous plaît. C'est un ensemble, un cocktail d'élements. Là, dans "I'm not okay with this", ça rassemble quelques trucs, à ma grande surprise, et déjà l'humour (jusque dans la mise en scène plutôt bon esprit) mais... je crains que mon début d'intérêt s'émousse vite, que ça tienne pas le coup, ne monte pas en puissance, mais l'inverse. MERCI en tout cas !! Pour ces (p)références ! Je note je note... MERCI !

KARL
Et, senscritique, haha, c'est un site très au centre de mon quotidien ce moment, à fond, avec ses "tops" de tout et n'importe quoi. (Comme je me (re)tape bon nombre de classiques. Eh oui, loin des séries : les Fritz Lang, Raoul Walsh, Otto Preminger, Ernst Lubitch, Billy Wilder... !) Mais je connaissais pas cette liste, haha, merci !


+
#
The End of the F***ing World

DAMIEN :
C'est
David Serge
qui m'avait conseillé Breaking Bad et c'est vrai bon, scénar, jeu d'acteur, rythme... tout !

DAVID
ouais mais trop histoire pour qu'il aime je pense. j'aimais assez les plans fixes sur les décors qui ponctuaient la narration. ça reste peut-être une des séries qui m'a apporté le plus de plaisir.

DAMIEN
Mindhunter, c'était très bien aussi ! (et seulement deux saisons)
DAMIEN
Pas la meilleure série, mais dans le genre Sherlock génial:
https://fr.wikipedia.org/.../John_Doe_(s%C3%A9rie_t%C3...

KARL
Très a priori Mindhunter me semble moins kitsch que John Doe, en effet, mais je note ces trois-là de plus, pour voir, avec Breaking Bad, donc, ok, mais... pour préciser encore mon goût (dont je redis bien qu'il est sensible à divers ingrédients réunis, comme pour chacun) je crois que plus encore que le génie c'est le profil surdoué, qui m'intéresse. Dans Elementary, par exemple, c'est évident, et ça m'a agrippé tout de suite, et la copine qui me l'a conseillée s'y est pas trompée (et en plus, ça s'est avéré postsexuel, j'adore), et idem pour Le jeu de la dame : m'en fous un peu qu'elle soit géniale du moment qu'elle est surdouée, qu'elle a, jouit et souffre de ce rapport au monde très très spécial – que je connais. Voyez ? Enfin moi je vois. Haha. Et en général, ça, ça m'accroche grave. Et pour cause... De quoi me raccrocher...

KARL
En tout cas, MERCI À VOUS TROIS !! Et n'hésitez pas... Même si mes goûts, oui, sont très spéciaux, pour ne pas dire particulièrement exigeants, pointus, ou... étroits, haha, au choix ; )

JUDE
Ah Homeland, sinon, avec comme héroïne aussi une surdouée. Après c'est ambiance terrorisme, ce genre... Pas sûr que ça soit ton truc.


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[TP][épure][psycho-logique]
– Tu ne te souviens pas d'eux ?
– Non, madame. Quelque fois j'essaie de réfléchir. Je ne sais plus. Ma tête tourne. Ça me fait mal.
– Parfois le Seigneur nous rotège en ne nous laissant que les ouvenirs indispensables. ce dont tu ne te souviens pas importe peu. Tu fais partie de notre famille. Ne pose pas de question sur le passé parce qu'il n'y aura pas de réponse. Grandis en force dans l'amour qu'on a pour toi. Aussi longtemps que tu aimes en retour, tout ira bien.
(La vallée de la peur [film], 14)

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[esth/éthique][postsexuel]
L’Esclave libre de Raoul Walsh
Est-ce la sortie de Django Unchained et ses décors de plantations sudistes demain mercredi 16 janvier qui a donné à Jean-Max et François Causse l’idée de ressortir le même jour L’Esclave libre (Band of Angels, 1957) de Raoul Walsh en copies neuves? C’est possible et c’est une excellente initiative même si Tarantino n’est pas vraiment un cinéaste walshien (il se réclame davantage de Hawks et Leone que de Ford ou de l’auteur de Gentleman Jim.) « Le film romanesque par excellence » écrit Jacques Lourcelles à propos de L’Esclave libre dans son dictionnaire et on ne peut que lui donner raison.
Kentucky, 1850. La fille d’un propriétaire ruinée (Yvonne De Carlo) découvre que sa mère était noire. Elle manque de devenir folle, subit l’humiliation de l’esclavage avant d’être achetée par un mystérieux aventurier (Clark Gable) dont elle tombera amoureuse. L’Esclave libre compte parmi les nombreux chefs-d’œuvre de Raoul Walsh qui signe un sublime mélodrame à mille lieues de tous les Autant en emporte le vent du monde.
  Le film confirme l’affection qu’éprouvait Walsh pour les parias, les marginaux et les déclassés de toutes sortes, davantage que pour les figures héroïques qui sont finalement peu nombreuses dans son œuvre. Le couple d’amants impossibles formé par Yvonne de Carlo et Clark Gable est l’un des plus émouvants et sensuels du cinéma hollywoodien. L’une est marquée du sceau de l’infamie, l’autre charrie la faute d’un sombre passé. C’est le troisième film tourné coup sur coup par Gable et Walsh, duo de rêve, après Les Implacables et Le Roi et Quatre Reines. Une fois n’est pas coutume le titre français avec son admirable oxymore est plus beau que l’original.
(Olivier Père, https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2013/01/15/lesclave-libre-de-raoul-walsh/)
+
 "L'Esclave libre" : Raoul Walsh, le sexe au coeur du cinéma  Reprise d'un film de 1957 avec Clark Gable, sur un sujet proche de celui de Tarantino.

 Il est assez piquant de se rendre compte que la réédition en salles de L'Esclave libre a pour objectif de faire découvrir l'une des sources d'inspiration présumées du nouveau film de Quentin Tarantino. Certes, le contexte et l'apparent "sujet historique " de son récit (la traite et l'esclavage des Noirs américains) rapprocheraient superficiellement le chef-d'oeuvre de Raoul Walsh de Django Unchained. Il s'en distingue pourtant radicalement, parce que sa trame romanesque carbure à ce qui est très (trop ?) visiblement absent du film de Tarantino : une constante tension érotique qui détermine le comportement des protagonistes et l'enchaînement des situations. Si le sexe n'est pas le coeur du film de Tarantino, il l'est, spectaculairement, chez Raoul Walsh.
  Tourné en 1957, L'Esclave libre (titre français de Band of Angels) est l'adaptation d'un roman de Robert Penn Warren (1905-1989). Il s'agissait de toute évidence pour la Warner de confier à Raoul Walsh - alors au sommet de sa carrière et de son art et qui enchaîne, à ce moment-là, les chefs-d'oeuvre - une nouvelle production ambitieuse. Walsh avait transposé le best-seller de Leon Uris Le Cri de la victoire et allait ensuite s'attaquer aux Nus et les Morts, d'après Norman Mailer. C'est donc une nouvelle oeuvre de prestige que signe le réalisateur, avec une distribution de vedettes, certes sur le déclin : un Clark Gable vieillissant et une Yvonne De Carlo qui fut longtemps une tête d'affiche de la compagnie Universal.
(Par Jean-François Rauger Publié le 15 janvier 2013 à 12h59 - Mis à jour le 15 janvier 2013, https://www.lemonde.fr/culture/article/2013/01/15/l-esclave-libre-raoul-walsh-le-sexe-au-coeur-du-cinema_1817194_3246.html)




#
[noirage]∫brut][CNV][philosavis]
La vérité blesse parfois, [  ]. ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas de considération pour celui que j'ai blessé.
(L'esclave libre [film], 8'40)


#
["deele"]
Nooon... T'as encore jamais eu de plaisir avec un homme ? C'est ça, dis-le/deele. C'est ça, hein ? Dis-le/Deele. Tu as jamais eu un coquin ?
(L'esclave libre [film], 19')


#
[taisage]
– Qu'est-ce que nous disions ?
– Mais rien, monsieur. Rien depuis quelques instants.
(L'esclave libre [film], 34'50)


#
[objoie]
– Oh, que c'est joli. Elle est d'un effet magnigfique sur vous. Avez-vous remarqué le tissu ?
– C'est très joli. Depuis longtemps je n'ai pas eu le... J'adore cette robe !
(L'esclave libre [film], 41'30)

#
[viandard][diét/éthique][maximalisme]
– Ce grand paquet de lard [  ] a besoin de fortifiant. Fais-lui cuire une dinde. Et tu la farciras d'un lapin.
 – Ouais. Ajoute quelques bifteaks mêlés à des côtes de porcs. On va boir eun coup au bon vieux temps.
(L'esclave libre [film], 46'30)




#
(AF)
[otto]!
... un poète...
(Emmanuelle Lambert ; La grande table - Giono, le midi en partage, 8'45)
> otto - ...









2020 11 20


#
[TP]![âge]!
Il est possible que ce ne soit pas moi, d'ailleurs. Mais plutôt celui que je crouais être à cette époque. Ce n'était pas un mauvais gars. Jeune, affamé... [ ]
(L'esclave libre [film], 52')

#
[esth/éthique][po/éthique][maximalisme]
Monsieur semble vouloir employer des tas de mots qui ne signifient pas grand-chose. Excusez-moi s'il vous plaît.
(L'esclave libre [film], 1:02'45)


#
[ÀR]!
– [Votre compagne] Est-ce que vous me défendriez de la voir [en dehors],[  ]  ?
– Non. Je ne considère comme libre. Une invitée de la maison. Traitez-la d'une autre façon, à vos risques et périls.
(L'esclave libre [film], 1:04')


#
[lecture][TP][karl]
Elle lit un livre. Lui, derrière son épaule, commente :
– De la poésie française ! C'est certainement un cadeau de monsieur Charles.
(L'esclave libre [film], 1:06')


#
[politique]
Sans cesse vous essayez de frayer avec les blancs. Vous échaffaudez des espoirs de mariage avec ces messieurs qui vous tournent autour. Mais vous vous apercevrez que votre place est avec ceux de votre race.
(L'esclave libre [film], 1:07')



#
[mort][noirage]
Quel effet cela fait-il, Charles, de savoir ce qui ne peut manquer de vous arriver ?
(L'esclave libre [film], 1:13'15'')


#
(V)[maximalisme][américain][USA][politique]
Drapeau minimaliste, moins d'États dont de'étoiles et de bandes, qu'on remplace par le drapeau américain étasunien actuel, qu'on hisse.
(L'esclave libre [film], 1:16'45)


#
[politique][physio-logique]
Mais je n'ai pas fait ce monde. Et je ne me suis pas fait moi-même.
(L'esclave libre [film], 1:24'40)


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[esth/éthique][po/éthique][maximalisme]
Ils [Giono et Genet] sont quand même très différents, même s'il y a ce goût du style chez les deux, et d'une forme de flamboyance stylistique.
(Emmanuelle Lambert ; La grande table - Giono, le midi en partage, 19'45)


#
[diét/éthique][maladie][alzheimer]
Par David :
Alzheimer : le lien avec le microbiote confirmé ouvre de nouvelles perpectives
(https://www.leprogres.fr/magazine-sante/2020/11/19/alzheimer-le-lien-avec-le-microbiote-confirme-ouvre-de-nouvelles-perpectives?fbclid=IwAR1clLh7d3AmVAX6jMFNGjdXGw6OArxHD780QQqx1O_h4-d6oDcum0f_sOY)


Par Karl :
Eh oui. Je me bats avec ma mère depuis des années pour lui faire comprendre ça, mais... comme elle est persuadée d'avoir une alimentation (globalement) saine, à presque juste titre mais pas complètement, et comme si le microbiote ne venait que de là... Mais j'ai hérité de ça, et même chez moi, ça commence, je crois. (Avec des symptômes similaires aux siens.) Mais à vitesse grand V chez moi. En plus, ou sur la base de mes autres troubles sérieusement neurologiques qui n'ont que trop duré. Donc une dégénérescence neurologique généralisée. Mais qu'y faire ? J'aurai essayé. Vraiment. Avec l'état actuel de mes moyens et de nos connaissances. J'aurai essayé... d'en réchapper. Mais rien ne semble y faire.

+
#
Alzheimer : le lien avec le microbiote confirmé ouvre de nouvelles perpectives
Des chercheurs suisses et italiens viennent de confirmer le lien entre la composition du microbiote intestinal et le risque de survenue de maladie d’Alzheimer. Explications.
 Le ventre est notre deuxième cerveau : les bactéries intestinales sont connues pour influer sur le fonctionnement de notre cerveau.
La connexion entre ces deux parties de notre corps est telle que la composition de notre microbiote intestinal conditionne notre risque de développer un jour la maladie d’Alzheimer, principale cause de démence dans le monde.
Une piste envisagée depuis plusieurs années maintenant : le microbiote des patients diagnostiqués pour la maladie d’Alzheimer est en effet souvent altéré.
Pour mieux décrire ce phénomène, des chercheurs suisses et italiens* ont suivi 89 patients âgés de 65 à 85 ans.
Certains souffraient de la maladie d’Alzheimer ou autres troubles neurodégénératifs engendrant des perturbations de la mémoire similaires. D’autres étaient épargnés par ces atteintes.
Une inflammation sanguine à l’étude
« En utilisant la technique d’imagerie par PET Scan, nous avons mesuré la formation des plaques amyloïdes à l’origine du trouble neurodégénératif, les marqueurs inflammatoires sanguins, mais aussi les protéines produites par les bactéries intestinales** », décrit Moira Marizzoni, principale auteure de l’étude.
Résultat, un déséquilibre du microbiote intestinal favorise bien la formation de plaques amyloïdes au niveau du cerveau.
Comment l’expliquer ? « Des protéines produites par certaines bactéries intestinales, identifiées dans le sang des patients, pourraient modifier l’interaction entre l’immunité et le système nerveux et ainsi déclencher la maladie d’Alzheimer », détaille le Pr Giovanni Frisoni, l’un des chercheurs associés à l’étude.
« Un mécanisme inflammatoire au niveau du sang serait le vecteur entre le microbiote et le cerveau. »

Illustration Adobestock
Bonnes bactéries et probiotiques en prévention
Selon les scientifiques, « cette étude pourrait contribuer à développer de nouvelles stratégies préventives basées sur la modulation du microbiote des personnes à risque ».
Une idée, « administrer des cocktails de bactéries ou des probiotiques pour nourrir les bonnes bactéries de l’intestin ».
 Petit bémol en revanche. « Il ne faut pas se réjouir trop vite », prévient le Pr Frisoni. « Il nous reste encore à trouver la composition précise de ce cocktail de bactéries. »
Autre point, « l’effet neuroprotecteur pourrait être efficace seulement au stade très précoce de la formation des plaques amyloïdes ». Une complication potentielle alors que les diagnostics tombent souvent tardivement.  
(https://www.leprogres.fr/magazine-sante/2020/11/19/alzheimer-le-lien-avec-le-microbiote-confirme-ouvre-de-nouvelles-perpectives?fbclid=IwAR1clLh7d3AmVAX6jMFNGjdXGw6OArxHD780QQqx1O_h4-d6oDcum0f_sOY)





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[formule][karl][brachy-logique]
– Oui, alors ça, c'était effectivement le champion de la punchline, de la formule...
Benoît Peeters – Du bon mot.
[   ]
Oui, c'est une jolie formule. [  ] Ça me va bien.
(On va déguster - 21 janvier 2018 - Quand Benoît Peeters est tombé dans la marmite ! ["comme un chef", avec avec Aurélia Aurita], 10'30 + 11'15 + 15'30)

#
[karl][DE]
Cette cuisine, je l'aime. Et quand on aime, on partage.
(Paul Bocuse cité en archive dans On va déguster - 21 janvier 2018 - Quand Benoît Peeters est tombé dans la marmite ! ["comme un chef", avec avec Aurélia Aurita], 12'30)


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[épure][minimalisme][maximalisme]
Pourquoi, dans "Comme un chef", les plats sont-ils en couleurs alors que le reste est en noir et blanc ? Eh bien, pour plusieurs raisons. [  ] Au début, j'avais proposé un "Comme un chef" tout en couleurs, et puis, [  ] en fait, ça rendait pas très très bien, j'avais l'impression que le message se perdrait un petit peu dans la couleur.
(Aurélia Aurita ; France Inter [yt] - Aurélia Aurita et Benoît Peeters - comment avons-nous dessiné "Comme un chef" ?, 2'50)
+
...
(On va déguster - 21 janvier 2018 - Quand Benoît Peeters est tombé dans la marmite ! ["comme un chef", avec avec Aurélia Aurita], 23')



#
[sérendipité][éco-logique]
... endive... née d'une erreur de botaniste...
(On va déguster - 21 janvier 2018 - Quand Benoît Peeters est tombé dans la marmite ! ["comme un chef", avec Aurélia Aurita], 31')


#
[physio-logique][politique][âge]
Nous savons déjà que les homme sne font pas l'histoire, mais qu'ils sont façonnés par elle. L'histoire prend largement son temps.
(L'esclave libre [film], 1:28'50)

#
[âge][autophilosophe]
Oui, ma conviction demeure ferme, [  ]. Quoiqu'elle se soit modifiée par une meilleure connaissance de la vie.
(L'esclave libre [film], 1:41'30)


#
[-',-][diét/éthique]
Vous n'avez pas encore goûté aux alcools. Servez-vous du punch. Vous verrez, ça donne du goût à la vie.
(L'esclave libre [film], 1:41'40)


#
[surdouage]
J'ai essayé, j'ai essayé d'être normale. Mais j'ai pas été conçue comme ça.
(I'm not okay with this [film][série], S1E7, 21'10)











2020 11 21

#
[diét/éthique]!
Je pense que le cinéma, comme l’agriculture, est la recherche de ce qui peut nous alimenter, au sens le plus profond.
(Jonathan Nossiter ; Plan large - 05/09/2020 - En direct du 46ème Festival du cinéma américain de Deauville - Jonathan Nossiter "Je pense que le cinéma comme l’agriculture est la recherche de ce qui peut nous alimenter au sens le plus profond" (avec Bruno Barde, Sylvie Pialat...), 28')


#
[gilles]
ami mort : Marcel Urvoy


#
[féminisme]
5'
Une gifle, une gifle en retour
6'
Elle le suit en voiture, le soir même
7'30
et l'aborde
11'30
Je paie
21'45
sans détour, elle lui monte dessus et l'embrasse (alors qu'il a une copine)

(Un si doux visage / Angel face [film])



#
[créage][éco-logique]
... marre de composer : improviser...
(Par les temps qui courent - 17/11/2020 - Mocke : "Je ne voulais pas d'un pudding musical cérébral et indigeste", 9')

#
[ARG]!
Ce que je voulais faire, c'était [  ] créer une sorte de tissu musical mouvant, souple, avec des motifs musicaux, qui s'entrecroisent, s'emboîtent les uns les autres, se transforment, se modifient sans cesse. Et, le tout, sans qu'on se rende compte de se qui se passe derrière. Je voulais pas d'une espèce de pudding musical, cérébral et indigeste. [  ]  En fait, j'ai eu l'idée de composer un thème simple et un peu mélodramatique, qui soit suffisament simple pour être complètement déclinable. Et je voulais, donc, que la première exposition soit un peu en sourdine, et ensuite le réharmoniser, les faire évoluer sans cesse tout en gardant les mêmes notes, donc le transformer, puis incorporer d'autres motifs, d'autres leitmotivs sur le même principe, et essayer de garder, de conserver une trame émotionnelle. Et puis, ensuite, je voulais que l'ensemble se désagrège progressivement, se torde, de disloque, pour qu'à la fin le thème initial ressurgisse, harmonisé différemment mais avec cette fois tout son potentionnel mélodramatique, si j'ose dire.
(Mocke ; Par les temps qui courent - 17/11/2020 - Mocke : "Je ne voulais pas d'un pudding musical cérébral et indigeste", 11'20)



#
[ÀR]
Elle – Elle [Mary, votre copine] était plutôt fâchée, que vous en connaissiez une autre.
Lui – Écoutez, je suis libre.
Elle – C'est ce qu'a dit Mary, mais vous connaissez les femmes. C'est natureL
(Un si doux visage / Angel face [film], 18'45)

#
[créage][diét/éthique][ÀR]
Lui (écrivain, en panne) – J'ai travaillé sans cesse.
Elle – Dans ton bureau à écouter de la musique ?
– Toi qui écrivais un chapitre d'une traite ?
– C'est vrai. Avant de te connaître.
(Un si doux visage / Angel face [film], 27'20)


#
[ÀR]!
> France 2 JT 13h - 2020 11 21 - Affaire Daval "si tu m'aimes, comble-moi" [ÀR]!

#
[reine][ÀR]
Lui (à elle) – Tu sais quoi ? Tu es un brave type, pour une fille.
(Un si doux visage / Angel face [film], 39'30)


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[ÀR][postsexuel]
Avec toi, il y aura toujours tant de "Diane". Je veux un mariage, non une compétition. Un mari, non un trophée à défendre sans cesse.
(Un si doux visage / Angel face [film], 1:15'30)



#
[ÀR]














2020 11 22


#<
de la vie à l'oeuvre


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[M][po/éthique]
Puisque le cinéma ets un regard et une ouïe médiateurs entre le spectateur et les apparences, puisque l'organisation des apparences et sa saisie la plus efficace constituent la mise en scène, comment celle-ci sera-t-elle beauté, [  ] ? La réponse est : par la sélection des apparences, le récit sur un rectancle blanc de certains mouvements privilégiés de l'univers.
(Michel Mourlet, "Sur un art ignoré", in Sur un art ignoré, p45-46)



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[cadeaux]
Je ne mangerai pas de ce pain-là
Comme un chef
France 80
La vie d'une sainte, J.H.
La Nonne,  Comte d'Irancy
Antoine Buéno, Futur : Notre avenir de A à Z
Richard McGuire, ici  (pour Gaël)
Chris Ware ? (En anglais)
chansons bretonnes, Le Clézio
Maxime Rovere, Que faire des cons ?
Madame Bovary
Sous l'écorce, Lacarrière
Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède
La magie du livre
Julia Deck - Viviane_Elisabeth_Fauville (pour manuella ?)
Annie Ernaux, Les années (pour manuella)
Annie Ernaux, écrire la vie
Philippe Amador, Spinoza: A la recherche de la vérité et du bonheur
 Damasio, Spinoza avait raison : joie et tristesse, le cerveau des émotions


...


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[beauté][musique][ascèse][otteur][minimalisme]
Sur son deuxième album, la jeune Autrichienne Anja Plaschg, alias Soap&Skin, reprend Voyage voyage de Desireless. Respect. Pas pour l’original, mais pour la reprise. Parce que Voyage voyage, Soap&Skin la fait voyager voyager : dérobée au dance-floor synthétoc des années 80, les deux jambes cassées, habillée d’un piano et de violons, et déposée sur la banquise – dramatique, exsangue et sublime.
  La chanson de Desireless, on aimait bien l’entendre à la télé ou à la radio, pour trois minutes de nostalgie passagère. La version de Soap&Skin, chantée en français accent teuton (“voyache, voyache”) mais sans ironie post-machin, est déjà une amie éternelle. “Au-dessus des kapitâles, des idées fatââles…”  Anja Plaschg est une jeune (21 ans) femme fatale, fille cachée de Nico et Leonard Cohen, qui aurait été élevée au fond de la Forêt-Noire par la sorcière Diamanda Galás.
[ ]
Pour son deuxième album, Anja a changé de coiffure – et on découvre aussi en l’interviewant qu’elle est très belle, même les yeux baissés, façon Scarlett Johansson sans glamour, moins vamp que vampire.
  Ce deuxième album est né d’un drame personnel : la mort de son père, tué en 2009 dans un accident de vélo – comme Nico une vingtaine d’années plus tôt. Ce qui explique la récurrence de vélos cassés, comme des fantômes de vélos, dans l’univers visuel de Soap&Skin. Vater, la terrible première chanson de Narrow (et la seule chantée en allemand), est directement adressée à son père. “Tout l’album est teinté par la mort de mon père. Avant, j’aurais dit que la musique me sauvait, me protégeait. Mais là, pendant le deuil, j’ai découvert que la musique n’aidait pas. Ça m’a pris un an pour pouvoir enregistrer Vater, et envisager de refaire un disque.”
Anja a enregistré son album seule, dans son home-studio de Vienne. “Y compris les violons, sample après sample. Pour la chorale du morceau Wonder, j’ai demandé à mes amis de m’envoyer des pistes de chant par mail. Pendant un enregistrement, je préfère être seule, en dehors de toute sociabilité. L’émotion est plus juste quand je suis seule.” Paradoxe : ce deuxième album endeuillé est moins solitaire et douloureux que le premier.
  Plus subtil, plus doux, plus languide, moins hurlé, moins hostile. Même pas peur, mais envie d’écouter en boucle Cradlesong, Wonder et Lost, ballades brise-glace qu’auraient pu chanter Leonard Cohen, Nick Cave ou Cat Power. Quelques mois après le renversant premier album de la Finlandaise Mirel Wagner, une autre chanteuse des abysses atteint un sommet.

(https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/soapskin-le-feu-sacre/)



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[princesse]
Père (à propos de ses propres filles) – Viviane est gâtée, exigeante, fine et cruelle. Carmen est restée l'enfant qui aime arracher les ailes des mouches. Elles partagent les vices de tout le monde, en dehors de ceux qu'elles ont inventés pour elles-mêmes.
(Le grand sommeil [film], 7'30)


#
[blonde]
Lui (à une guichetière/réceptionniste blonde) – Non. mais je collectionne les blondes, aussi.
(Le grand sommeil [film], 13'30)


#
(V)[M]![esth/éthique]
Lui – A-t-elle oublié ce qui s'est passé pour Charles/Shawn Regan ?
Elle (sursautant puis se reprenant) – Que vous a-t-elle dit ?
– Ha. Pas le quart de ce que vous venez de me dire.
(Le grand sommeil [film], 26'30)



#
[!°]
Lui – Bonjour !
Elle – Vous êtes déjà levé ? Je commençais à que vous travailliez peut-être au lit, comme Marcel Proust.
– Qui est-ce ?
– Vous ne devez pas le connaître : un écrivain.
– Entrez dans mon boudoir.
(Le grand sommeil [film], 32'15)


#
[!°]
(elle se laisse tomber d'entrée dans ses bras) // "Rien du robert", le personnage d'Aurélie Coquille
(Le grand sommeil [film], 1'30)
+
...
(Le grand sommeil [film], 9'30)
+
Allez-y, grattez-vous.
(Le grand sommeil [film], 34')[brut]
+
...
(Le grand sommeil [film], 37'30)[pour l'art rencontre]
+
Elle (taxiwoman) – je suis à vous.
Lui – Ça ne me déplairait pas.
(Le grand sommeil [film], 39' + 40')
+
...
(Le grand sommeil [film], 49'30) [SSSSS]
+
[Les flics] seraient curieux de savoir d'où viennent les pruneaux que Geiger [assassiné] n'a pas digérés.
(Le grand sommeil [film], 50'10)
– Vous êtes mignon. Vous me plaisez.
– Oui. Et vous n'avez encore rien vu.
(Le grand sommeil [film], 52'40)
+
Dis-le à ton patron. (Coup de poing dans la gueule.) En te réveillant.
(Le grand sommeil [film], 1:14'15)
+
On ne t'a jamais appris qu'il faut pas réveiller les gens à 2h de l'après-midi ?
(Le grand sommeil [film], 1:19')



#
[pour l'art rencontre][!°]
Elle – Au revoir, monsieur Marlowe.
(La porte est fermée, elle doit d'abord la déverrouiller.)
Lui – Je l'ai fait sans intention !
– Vous devriez essayer.   (Try it sometime)
(Le grand sommeil [film], 37'30)
+
...
(Le grand sommeil [film], 1:02'30)
...  (I liked that. I'd like more.)
(Le grand sommeil [film], 1:15'40) // Ninotchka : "c'est agréable, recommencez". (VF)
Greta Garbo / Lauren Bacall
+
(Le grand sommeil [film], 1:38')
+
...
(Le grand sommeil [film], 1:44')
+
(Le grand sommeil [film], 1:53'20'')

#
[formule][amphibo-logique]
Pour finir, il ne reste plus que des formules. Et ce qu'elles signifient en termes humains, on aurait du mal à le dire : tout est là.
(Robert Musil, L'homme sans qualités)
+
#
[brachy-logique][formule]
[  ] Je n'ai plus le temps de lire. Je suis obligé d'aller à l'essentiel.
(Yasmina Reza, "Art")
[pour twitter]


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[pour vincent][cadeau]
> pour vincent - sunset boulevard - extrait - anniversaire


#
[téléchargement]
I Am Not Okay With This
https://wwv.cinez.net/serie-streaming/aventure-s/6620-i-am-not-okay-with-this/1-saison/1-episode.html

















2020 11 23



#
[M][esth/éthique]=[H]
L'idée simple selon laquelle l'essentiel du sens véhiculé par un film réside dans la matière même du film, sa « mise en scène », n'avait pas encore cheminé dans les esprits.
(Michel Mourlet, "Fritz Lang, mode d'emploi", Sur un art ignoré, p143)

#
[ab]
122. Photographiés sur un tourne-disque en marche, de petits tableaux figuratifs deviennent d'abstraits halos ronds.
(Édouard Levé, Oeuvres, §122, p68)

#
[ab]
165. Des photograhies floues représentent des oeuvres réalisées par des artistes myopes, telles qu'ils les voient lorsqu'ils ne portent pas de lunettes.
(Édouard Levé, Oeuvres, §165, p81)

#
[ab][lecture][neutralisage]
Lire est une manière de s'échapper, la myopie une façon de détourner le regard.
[  ]
Le flou me convenait. Les lunettes étaient utiles en classe pour lire au tableau, mais le reste du temps je préférais ignorer les détails. La vision brouillée gommait les aspérités, tout comme les fictions où je trouvais refuge.
(Corinne Atlan, Petit éloge des brumes, #7, 0'20'')


#
[otteur]
[   ] résument une histoire très compliquée, écrite en mettant bout à bout des résumés de films. [  ]
(Édouard Levé, Oeuvres, §101, p59)


#
[conférence]
– Avez-vous quelques idées là-dessus ? ( / – Avez-vous de bonnes idées ?)
– Oui, une ou deux.
(Le grand sommeil [film], 44'20)


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[mégère][mégéré][ÀR]
Elle – C'est toujours la même chose. J'ai encore jamais vu un homme qui tienne le coup jusqu'à la fin. Ça, jamais.
– On vous fait de la peine, mignone ?
– Eh bien, comme tous les hommes que j'ai connu.
(Le grand sommeil [film], 53'50)


#
[mégère][mégéré][princesse][surdouage]
Elle – Je n'ai rencontré personne qui ait pu me mater. Vous connaissez quelqu'un ?
(Le grand sommeil [film], 1:03'15)


#
C'est bon de vous embrasser, c'est délicieux, j'y passerais toute ma vie. Mais d'abord, je tiens à apprendre ce que cet homme sait sur vous.
(Le grand sommeil [film], 1:16'20 (VF))


#
[Howard Hawks]
- humour, plein d'esprit et de de décontraction
- femmes, jolies, ont des désirs, explicites, du caractère, des initiatives, entreprenantes, et même relou)
« Il parlait d'[avoir] une femme. Une femme forte qui lui donne des fils. Une femme comme vous. »
(La Rivière rouge [film], 1:45'15)
Lui – Levez-vous et tournez-vous.
Elle – Ne me donnez pas d'ordres.
– Ok.
(Et alors seulement, de sa propre initiative, elle s'exécute.)
(La Rivière rouge [film], 1:45'45)
Elle (tirant sur eux pour les séparer d'ent train de se battre) – Arrêtez. Arrêtéez ça. Obéissez.
[  ]
Lui – Épouse cette fille, Matt.
(La Rivière rouge [film], 2:04'20)
- pas de grande fluidité (comme chez Otto Preminger), de sûreté/fermeté, dans les mouvements, les cadrages, les coupes, le récit semble primer, parfois des légers recadrages, des plans presque dans le même axe (ex. Hatari ! [film], 2:11')
- solidarité, collectif...
- mise en scène pas d'une grande rigueur logique (par exemple : (Hatari ! [film], 1:03') "j'ai vu le Français qui vous observait, il n'avait pas l'air de... (alors que Wayne était placé dans son dos, au Français, Blain), (Hatari ! [film], 1:05') "toi..." (alors que le personnage est arrivé dans son dos sans s'annoncer, mais le seul debout, certes)...),
- ou mise en sa scène superficielle, tirée par les cheveux, attitude artificielle des personnages (Hatari ! [film], 1:12') John Wayne et le seau de lait sur la tête, qu'il laisse... Puis disposition des personnages dans le plans, pas naturelle, se maintenant de face (appelons ça du : #facing), comme sur une scène, et aussi dans la direction de leur regard quand ils ne parlent pas, pas naturelle (+ (Hatari ! [film], 1:56')..., puis 1:13'15'' "hé, il dit plus rien !", sans regarder vers l'éléphant, gags forcés (Hatari ! [film], 1:40'50'' + 1:41'), font semblant de, puis partent tous d'un coup après la conversation, comme par hasard la partie de cartes est terminée et tous les quatre vont se coucher en même temps  (Hatari ! [film], 1:58'30'')
bref, appelons ça #théâtrage
- thème du professionalisme


#
[brachy-logique][amphibo-logique]
... condensation... brume et brouillard...
(Corinne Atlan, Petit éloge des brumes, #3, 0'20'')



#
...
(Corinne Atlan, Petit éloge des brumes, #8-9)
+
[michel mourlet] il est un honnête homme pour qui la littérature, le théâtre et le cinéma forment un monde plus accompli que le monde, où les premiers éblouissements ne meurent jamais.
(Une vie en liberté, de Michel Mourlet, 2016)
+
Le cinéma, c'est autre chose. Si vous n'avez jamais découvert à vingt ans, surgie au bout d'une plage, une jeune fille nimbée de soleil qui vous apparaît soudain telle que vous la rêviez sans la connaître, vous ne pouvez imaginer ce que fut ma rencontre avec le cinéma. Moi qui, à cet âge, éprouvais une certaine difficulté à me saisir de la réalité, à m'accoler aux choses concrètes, qui sentais le sable du monde s'écouler entre mes doigts, soudain je le vis solide, compact, roc ruisselant de lumière et d'ombre devant moi ; un monde plus intelligent, plus signifiant, donc plus beau : plus vrai que le vrai. [  ]
(Michel Mourlet, L'écran éblouissant, 4e de couv.)





#
[M]!![po/éthique]
...
(Projection privée - 11/06/2016 - Michel Mourlet (puis Noël Herpe), 11')




#
[ÀR]
Lui – L'amour ! Vous y croyez vraiment ?
Elle – Passez-moi la barre [du bateau].
...
(La dame de Shanghaï [film], 22'40)


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[généraliste][autophilosophe]
Puisqu’on ne peut être universel et savoir tout ce qui se peut savoir sur tout, il faut savoir peu de tout. Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose ; cette universalité est la plus belle. Si on pouvait avoir les deux, encore mieux, mais s’il faut choisir, il faut choisir celle-là, [ ]

[pour twitter]
Car il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose ; cette universalité est la plus belle.
(Blaise Pascal)




#<
[reine]
force tranquillle










2020 11 24


#
[John Wayne]
Raide, hiératique, et parfois statique quand il déclame ses répliques...


#
[TP]
John Wayne, la traite de chèvre
(Hatari ! [film], 1:11'30)


#
[diét/éthique]
C'est facile. Je le nourris comme on le fait avec les bébés. On commence doucement par petites doses et on augmente progressivement.
(Hatari ! [film], 1:13'30)

#
[taisage][philosavis]
(Il s'emporte) – ...
– Écoutez-moi et taisez-vous.
– Pourquoi est-ce que je me tairais ?
– Si vous continuez, vous allez devenir ridicule.
– Ah bon. Je ne le suis pas encore ?
– Non, pas encore. Vous ne le serez que si vous ne m'étoutez pas.
– Bon, je vous écoute, allez.
(Hatari ! [film], 1:30'40'')



#
[enfantillage][programme]
... (très maternellement, elle s'amourache d'un éléphanteau orphelin et l'impose, en impose la garde)...
(Hatari ! [film], 1:07')
+
(Elle en impose un deuxième, à ses frais)
Voilà. C'est comme ça qu'on se faite posséder.
(Hatari ! [film], 1:31')
+
un troisième s'impose... "pendant que je dormais"... "viens, bébé"
(Hatari ! [film], 1:51')
+
... une femelle éléphant défend son petit, pour ne pas quel'autre femelle, humaine, s'en empare... puis le couple humain repart en famille... lui dit en avoir assez, d'éléphanteaux
(Hatari ! [film], 2:11')
+
... c'est ta maman...
(Hatari ! [film], 2:29')



#
[//]
Mardi Gras bb., "Baby elephant walk"
//
(Hatari ! [film], 2:06' + 2:38')


#
[ÀR][minimalisme]
– Une fille pour deux [hommes], c'est économique !
– Tout se fera en commun.
– Hum !
(Hatari ! [film], 2:21')


#
(V)
Un éléphant dans un magasin...
(Hatari ! [film], ± 2:40')


#
[formule][défausophie]
Nous avons un dicton, dans l'Indiana : "les oiseaux courageux font les chats gras"".
(Exodus [film], 8'50'')


#
[TP][dité/éthique]
Les lieux ne sont rien. Seuls les gens sont importants. Remplissez votre vie de gens.
(Exodus [film], 27'20'')

#
[1976]
Gérard Blain, Un enfant dans la foule [film]


#
(V)[poste]
(Gremlins [films], 15'15)


#
[//][ado]!
enfant = mogwaï -> gremlin = adolescent
(Gremlins [films])
+
Mogwai est la translittération du mot cantonais 魔怪 (mo gwai) (en mandarin : 魔鬼 ; pinyin :móguǐ) qui signifie « fantôme », « mauvais esprit », « diable » ou « Démon ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mogwai)



#
[(p)références][noël]
https://www.senscritique.com/top/resultats/Les_meilleurs_films_se_deroulant_a_Noel/2506128
https://www.senscritique.com/top/resultats/Les_meilleurs_films_de_Noel/529568









2020 11 25


#
(V)[programme][enfantillage][moyenhomme][écologie]
Avec mogwaï arrivent beaucoup de responsabilités.
(Gremlins [films], 4')
(Il l'embrasse pour la première fois au moment de lui confier le mogwaï/Gizmo, le lui mettre dans les bras, à elle. Sur les bras ! Tandis que lui part au combat. Marteau à la main.)
(Gremlins [films], 1:28'30'')
Puis arrive le soin des grands-parents
(Gremlins [films], 1:37'30'' + 1:39')
Je vous avez prévenu. Avec le mogwaï arrivent beaucoup de responsabilités. Mais vous n'avez pas écouté. Et vous voyez ce qui se passe. [  ] Vous faites avec mogwaï ce que votre société a fait avec tous les dons que la nature lui a offerts. Vous ne comprenez pas. Vous n'êtes pas prêts. [  ] Peut-être bien qu'un jour tu seras prêt. Jusque-là mogwaï t'attendra.
(Gremlins [films], 1:40')


#
[noirage][défausophie][moyenhomme]
OT - 2011 - Gremlins - feux d'artifices de rue [TP][LT]+ c'est là que j'ai compris que le père noël n'existe pas [noirage]!
+
France 2 JT 13h - 2020 11 26 - mort de maradona, c'est comme si enfant j'apprenais que le père noël n'existait pas (// Gremlins) [noirage][défausophie][moyenhomme]


#
(V)[poste]
poste téléviseur détruit à coup de marteau, puis plein d'autres s'allument
(Gremlins [films], 1:29'30)


#
[//]
Scène des nazis piégés et brûlés dans le cinéma :
Tarantino, Inglourious Basterds
//
Gremlins
//
Lubitsch, To be or not to be


#
[intelligence][détail][considération]
Pour comprendre, il suffit souvent d'écouter.
(Gremlins [films], 1:41')


#
[karl][méthodo-logique]
Tarantino est un réalisateur qui communique très peu sur ses projets et il est assez difficile de s'y retrouver entre les vraies informations, les rumeurs lancées par les nombreux fans et les projets avortés. En plus de cela, son travail constant sur plusieurs pistes simultanées rend difficile à discerner tous les projets sur lesquels il travaille. De manière générale, l'abondante culture cinématographique de Tarantino nourrit ses projets, toujours originaux, à l'exception de Jackie Brown, adapté du roman Punch créole d'Elmore Leonard.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Quentin_Tarantino)



#
[à nico r.]
Le mercredi 25 novembre 2020 à 11:30:48 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Hé, tu sais qui est le batteur additionnel de Radiohead depuis Kings of limbs ? Je me demandais, à force...
Et...
« Clive Deamer, par ailleurs batteur de Portishead, accompagne Radiohead sur scène depuis la sortie de The King of Limbs et participe à la tournée mondiale 2012 du groupe, ainsi qu'à celles de 2016, 2017 et 2018. »
On le voit pas mal ici, en live :
https://youtu.be/AgxMAR4eSBE
Et, surtout, moi je l'ai découvert là, à l'époque :
[FULL] Radiohead - The King of Limbs (Live From The Basement) 720p

+

Pas mal le CV! Mais quel est le problème avec leur batteur originel?

+
Tu crois que c'est lui qui envoie du bois là-dessus?
https://www.youtube.com/watch?v=00PdHIPjaWQ [Portishead - Machine Gun]

+

Aucun problème, non, lis bien. Il n'est que batteur additionnel. Principalement pour la scène. Et depuis The King of Limbs, parce que... album résolument percussif. La preuve ! Ils en ont eu besoin d'un deuxième, pour la scène, les "live". Mais l'ont gardé depuis en soutien, ou ami, et pour la scène, toujours.
Et pareil avec Portishead, non, là encore il n'est qu'additionnel, je crois. Le bois, le boss, ça reste Geoff Barrow ! ; )
Donc, le CV, bof. Euh... enfin...  disons. Haha...


#<
mais l'ange se mélange d'un démon
mélange d'enfer


#
France 2 JT 13h - 2020 11 25 - sainte-catherine catherinettes [programme]! ("je suis dans le flou" [amphibo-logique][ab])

#
[ÀR][programme][célibataire]
... tu as besoin de moi, d'une femme dans ta vie...
(La rivière rouge [film], 4')

#
[noirage]
[ ] [Walter Brennan] il est à ce jour le seul acteur à avoir été récompensé trois fois en cinq ans. [  ]
Il interprétera en 1959 le personnage du vieux cow-boy cabochard mais sympathique, Stumpy, dans Rio Bravo d'Howard Hawks. Ce personnage ne le quittera plus, sur le grand, puis sur le petit écran où il continuera d'apparaître dans des séries pendant les années 1960.
[  ]
Sur le tard, à la ville, Brennan fut un vieillard quelque peu excentrique, professant des idées conservatrices, voire réactionnaires. Misanthrope et désabusé malgré sa réussite, il présentait une forte analogie avec ses personnages cinématographiques.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Brennan)


#
[//]
La rivière rouge, de Howard Hawks, avec John Wayne et Walter Brennan :
thème musical, à 13'30 + 38' + 1:09' + 1:12'40 + 1:30'40 + 1:37'30
=
Rio Bravo, avec  John Wayne et Walter Brennan :
chanson (par Dean Martin, Ricky Nelson, et Walter Brennan)
=
confirmation :
My Rifle, My Pony and Me, de Dimitri Tiomkin, pour La rivière rouge.
Reprise dans Rio Bravo, avec des paroles de Paul Francis Webster.
https://youtu.be/AOF-Zd2UcO8


#
[à benoît]

[brouillon inédit]

J'ai tout récemment découvert une BD que j'ai pu lire, chose exceptionnelle pour moi (et a fortiori dans mon état, de plus en plus invalidé par une maladie sans nom), et même littéralement savourée (non pas la maladie, hein ?), et que je relis dans la foulée, mais, une question pour toi, si tu veux bien, sinon à qui d'autre mieux placé ? Car elle prête à Robbe-Grillet une citation que j'ai pour la part toujours attribuée à Valéry, mais par la seule rumeur, et que les sources internet entretiennent.
ne me rappelant pas l'avoir jamais lue moi-même à la source : mais laquelle ? Tu saurais me dire (avec certitude) ? En tout cas, félicitations et merci à toi ! À vous.
Et puisqu'on parle de Valéry, mes salutations amicales à Valérie... que l'on retrouve à la fin mais aussi dès le début de la BD, si je ne me trompe, en « amie de jeunesse », n'est-ce pas ?
Amitiés,
kARL

+

Le mercredi 25 novembre 2020 à 17:38:20 UTC+1, karl  a écrit :
objet : à l'un ou l'autre pôle ?

Cher Benoît,
De qui d'autre que toi pourrais-je espérer la réponse la plus sûre, du moins si tu veux bien, car elle concernerait à la fois Robbe-Grillet et Valéry, ainsi qu'une BD que je viens de découvrir et de lire avec passion, chose exceptionnelle pour moi et mon peu de goût pour la BD en général (et a fortiori dans mon état de plus en plus invalidé par une maladie sans nom qui me fait la peau depuis 3 ans), que j'ai même littéralement savourée jusqu'à me la re-servir, la relire dans la foulée, mais qui prête à l'un, Robbe-Grillet, une formule (ci-jointe) que, pour ma part, j'ai toujours attribuée à l'autre pôle, Valéry (haha), certes sur la seule foi de la rumeur publique, mais sans qu'une recherche internet (entreprise il y a quelques années déjà pour tenter de départager Catherine R.-G. et moi sur cette même question précisément) ne puisse m'aider à trancher... Alors peut-être que toi ? J'espère !
En tout cas, félicitations à toi, à vous, et merci pour ça, ce très beau livre ! Sincèrement. Je compte l'offrir à (mon ultime ?) Noël, et tout et tout.
Amitiés,
kARL



#
[mort][épure][minimalisme][diét/éthique]
Il (lit la bible ?) – "Nous venons au monde et en repartons sans rien. le Seigneur donen et reprend. Béni soit son nom."
(La rivière rouge [film], 4')


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(V)[prosexuel]
Il suce son doigt/majeur. Le met dans sa bouche. En fait, pour goûter du sucre, mais... TRès suggestif ou détournable.
(La rivière rouge [film], 31)

#
[à manuella]

Le mercredi 25 novembre 2020 à 19:44:45 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Encore une BD, donc. Exprès. Comme ça, c'est plus marquant et symbolique, toutes mes rares BD viennent de toi ; )
Et celle-ci de mon "copain" Benoît Peeters – que tu as vu avec moi à la Maison de la poésie.
Et j'ai vraiment bien aimé... Donc re-merci ! : ))
> pour manuella - IMG_0523* - BD cadeau "comme un chef", merci !



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Sébastien Tellier live arte
https://www.youtube.com/watch?v=C3B2omR-axI




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(AF)!
[otto karl]![pionnier]![otto]
...
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 17')
+
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 26'30)
+
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 30')
+
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 1:07'15)


#
[simplexité]
...
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 50'30'')

#
[épure][brachy-logique]
...
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 1:07'30)
+
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 1:19')


#
[TP]
...
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 1:20')


#
[minimalisme]
...
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 1:23')

#
[TP][ab][amphibo-logique]
non linéaire ... déchiffrer les rébus... les moments plus narratifs, les moments plus abstraits... Récits muets.
(Collège de France - Benoît Peeters, Génie de la bande dessinée. De Töpffer à Emil Ferris., 1:27'30)











2020 11 26


#
[nokidding][programme][écologie][éco-logique]
...
(Dimanche, et après ? - 26/05/2019 - Faut-il arrêter de faire des enfants ? (et bonne fête maman) (Antoine Buéno, Elisabeth Ballu, Gilles Pison), 15'30)


#
[programme]
...
(Dimanche, et après ? - 26/05/2019 - Faut-il arrêter de faire des enfants ? (et bonne fête maman) (Antoine Buéno, Elisabeth Ballu, Gilles Pison), 17')



#
[M][po/éthique]
...
(France Culture - La Dispute - Table ronde - "Ici" de Richard McGuire, 7'15)
//
Projection privée - 11/06/2016 - Michel Mourlet



#
[neutralisage][laïcité]
"L'État [  ] est neutre, il ne favorise pas une religion, [  ] mais les protège toutes, également. C'est ça, la liberté. Et c'est ce que garantit la laïcité".
(Robert Badinter, RTL - 26/11/2020 - Robert Badinter est l'invité d'Alba Ventura, 7'15)
+
infra :  Jean-Pierre Obin
(Jean-Pierre Obin, Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école, #74)

#
[karl][autophilosophe][philosophie][neutralisage][défausophie]
– Je n'aime pas ça. Ça va trop bien. Ça ira mal.
– Tu te plains toujours.
– Je n'aime pas que ça aille bien. Ni mal. Mais entre les deux.
(La rivière rouge [film], 42'30)


#
[dié/éthique][postsexuel]
Gare aux sucreries, au whisky et aux femmes.
(La rivière rouge [film], 44')

#
[téléo-logique]
Son obsession d'aller au bout l'avait transformé. Il avait toujours été exigeant. Il était devenu tyrannique.
(La rivière rouge [film], 44'30)


#
[autophilosophe][PM]
La poésie, la science, la philosophie ne sont pas essentiellement séparées les unes des autres.
(Wilhelm Von Humboldt, Cosmos)
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenneth_White)

#
J’ai plus en commun avec un scientifique ou un philosophe qui comprend l’idée géopoétique qu’avec un poète qui n’y entend rien.
(Kenneth White)
((https://fr.wikipedia.org/wiki/Kenneth_White)


#
[terroriste][physio-logique][islamiste]
Quand on tue un gars, pourquoi mettre le bon dieu dans le coup ?
(La rivière rouge [film], 1:05'15'')


#
(V)[ÀR]
À leur rencontre, elle reçoit une flèche (de cupidon ?) des Indiens, qui la cloue. Il l'en détache : « Vous êtes libre. »
(La rivière rouge [film], 1:30')


#
[psycho-logique]
Elle – J'ai peur, moi aussi. Alors je parle. Ça aide quand on a peur, de parler. Je me parle, assise devant un miroir. Mais ce n'est pas nécessaire, vous pouvez me parler. Je suis là. Envoyez-moi romener si vous voulez. Frappez-moi si ça vous aide. [  ] Mais surtout parlez-moi, cela vous fera du bien.
(La rivière rouge [film], 1:37')



#
[noirage][amphibo-logique]
Eisbär
Eisbär
Kaltes Eis
Kaltes Eis
Eisbär
Eisbär
Ooh Eisbär
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten…
(Grauzone (= Martin Eicher), "Eisbär")




#
[à nico r.][et aux autres]



Le jeudi 26 novembre 2020 à 19:32:06 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



1. C'est fou, chez moi tes hyperliens ne mènent jamais directement là où tu dis, et le plus souvent même dans un mur virtuel. Je dois systématiquement user du copier-coller pour y accéder. (Alors je sais pas pour les autres... et s'il y a moyen de...)
2. Tu risques d'être déçu mais cette chanson est de... Stephan Eicher ! Haha. Ou plus exactement de son frère (tout aussi suisse, oui) : Martin Eicher. Moi j'ai connu cette chanson en 2013, via la reprise de Rodolphe Burger dans son album "Psychopharmaka" (en écoute libre sur Bandcamp) qui m'a servi de source pour au moins une dimanche sinon plusieurs, et c'était donc en 2013 déjà, pff, alors que j'étais encore ton voisin, dis, je me souviens, me re-situe encore à Bessèges à l'écouter en boucle, cet album, que j'aime néanmoins bien moins que son chef d'oeuvre "Meteor Show", au Rodolphe. Bref. Intéressante nouvelle reprise, oui, en effet.
Mais, pour ta/votre culture, voici celle de Rodolphe Burger, donc, et qu'il lui arrive de jouer en live avec Stephan Eicher (voir sur Youtube) :
https://www.youtube.com/watch?v=GwmizYKDasY
Et la chanson originale qui, elle, date de 1981, du groupe Grauzone (des frères Eicher, donc, enfin Stephan n'était, je crois, qu'additionnel ; )
GRAUZONE - EISBAER (remastered) - official video

+

Un exemple de "live", donc. Avec ce son et ce touché de guitare de Rodolphe Burger inimitables et savoureux, même s'il a fait mieux...
https://youtu.be/E2PRN14Toas
Je précise aussi que d'après moi le jeune Dominique A, alors très friand de cold wave, a probablement dû passer par là, pour pondre ensuite son « Courage des oiseaux ». Car si vous comprenez un peu les paroles (minimales et obsessionnelles, donc, oui, un peu punk ; ) de cette chanson, Eisbär... moi je dis que le rapprochement peut se faire. Peut-être un peu tordu ? Mais...
Message principal pour ne pas dire unique et obsessionnel :
J'aimerais être un ours polaire
Au pôle nord
Alors je n'aurais plus à crier
Tout serait tellement clair

=

Eisbär
Eisbär
Kaltes Eis
Kaltes Eis
Eisbär
Eisbär
Ooh Eisbär
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten…







#
[TP]
Qui êtes-vous, Père Erwan Delahaye ?

    Le Père Erwan DELAHAYE au Pardon de Notre Dame du Bon Voyage, PLOGOFF, 16 juillet 2019
Revue de l’Institution de Saint-Malo - la Providence. Mai 2016
Le Père Erwan DELAHAYE
 
Propos échangés avec le père Erwan Delahaye
Il avait rêvé être ingénieur du son. L’appel de la vocation a fait de lui un prêtre, L 'homme d'église lance un appel d'espoir aux jeunes qui lui ont succédé ä l’ISM (institution de Saint-Malo) : dans le fatras d’'incertitudes, la foi permet de poser un regard bienveillant et joyeux sur le monde. Pantalon et gilet noirs, barbe sagement taillée, Erwan ne déparerait pas dans un studio d'enregistrement. Mais la croix discrète qu'il porte sur le cœur dit son engagement au service de Dieu et des hommes. Originaire de Saint-Briac, père Erwan, 39 ans, a vécu toute sa jeunesse sur la Côte d'Émeraude. Primaire à Saint-Briac, collège à Dinard, lycée à l’institution de Saint-Malo la Providence. Presque une affaire de famille : « du côté de ma grand-mère maternelle, plusieurs membres de ma famille sont passés par L’institution », explique-t-il.
Des activités variées
Des trois années qu'il a passées à l’institution de Saint-Malo, Erwan retient, au-delà de la qualité de l'enseignement, la richesse des activités qui occupaient les journées de cet interne en filière scientifique. « Nous avons monté le spectacle de fin d'année à la salle Bouvet, à Saint-Servan. Relancé l'orchestre et la chorale avec des copains. Participé à la réalisation d'un film sur l’Occupation et la libération de Saint-Malo. » Il se souvient encore des cours de musique d'Annick Ollivrin, de son professeur de mathématique, M. Rappet - « une figure marquante », ou encore du CPE, Jeremy Taylor, et du surveillant des internes, Théo Piel.
Bac en poche, il intègre les classes préparatoires au lycée Chateaubriand de Rennes, avec l’objectif d'intégrer la classe d'acoustique musicale du Conservatoire national de Paris. Mais l’appel de la vocation va modifier sa trajectoire.
Le choix du séminaire
« Cela a peut-être commencé à Saint-Malo, explique-t-il. Je sortais me promener à l'heure du déjeuner et je passais souvent à la cathédrale. Au titre de la chorale, nous chantions aussi la messe ». Ce n'est toutefois qu'en 2000 qu'il intègre le séminaire de Rennes, au plus fort de la vague de vocations suscitée par les appels de Jean-Paul II à la jeunesse. « J'ai prévenu mon entourage deux semaines seulement avant d'entrer au séminaire. Mais personne n'a été surpris ». Ils sont quatre à entrer avec lui en formation. 
En 2007, il est ordonné prêtre. Nommé à Fougères, il s'éclipse pour la Belgique afin de passer un Master de théologie. Il est vicaire de la paroisse de Saint-Grégoire-Betton, près de Rennes, depuis 2012. Le quadra adresse un conseil aux jeunes générations qui désespèrent parfois sur les bancs du lycée. « Soyez curieux et ouverts. Avec intelligence. Profitez de ces années pour poser des questions. Sachez lever le nez des manuels scolaires pour questionner vos professeurs. Ayez l'audace d'aller discuter avec eux en dehors des cours. Ils ont mille choses à vous transmettre. Après, il est souvent trop tard ».
Une certitude existentielle
Et Dieu, dans tout cela ? Que peut offrir la foi à des jeunes quotidiennement confrontés à la tentation matérialiste et individualiste ? « La foi en soi n'est pas une certitude comme on peut en avoir en maths ou en physique », prévient l'homme d'église. « Mais elle apporte l'accompagnement, une assurance existentielle de ne pas être seul. Parce que nous sommes accompagnés par quelqu'un qui nous aime. La question centrale aujourd'hui est celle de la solitude et la peur de cette solitude peut conduire à l'attirance de mouvements sectaires ou radicaux. Si j'ai la foi, je suis certain que Dieu m'aime et qu'il est à mes côtés. » La foi véhicule aussi un message d'espoir. « Il est très facile et très tendance d'assombrir le tableau. La foi permet de lever le nez du guidon, de prendre du recul. Elle permet de porter sur le monde un regard bienveillant et joyeux. Parce que le monde est aussi bienveillant et joyeux ».

Propos recueillis par Christian CURTENELLE
(https://cathedralerennescatholique.icodia.info/pages/divers/ErwanDelahaye.html)











2020 11 27

#<
le cinématographe est objectif de nature



#<
Moi et les noix de cajou (tout le jour), comme dans "Art" de Yasmina Reza.

#
[diét/éthique][physio-logique][OIFR45793CG]
Vous êtes fatigué, affamé et de mauvaise humeur. Nous parlerons quand vous aurez mangé.
(La rivière rouge [film], 1:42'30)


#
[ÀR]
– Vous l'aimez ?
[  ]
– Une femme peut-elle aimer une homem qui la quitte ?
– Elle le devrait pas.
(La rivière rouge [film], 1:44')


#
[téléo-logique][âge]
Les distances sont [= sont ressenties] pus courtes quand on sait où on va.
(La rivière rouge [film], 1:51')


#
[ÀR][défausophie][enfantillage]
Dans la vie, on a trois occasions de faire la fête. Quand on se marie, quand on a des enfants, et qua,d on mène à bine un projet insensé.
(La rivière rouge [film], 1:56')


#
[à Catherine]


Le vendredi 27 novembre 2020 à 10:53:33 UTC+1, karl écrit :
Re: Alan Robbe-Grillet aujourd'hui

Chère Catherine, et chère Beverly, bien entendu,
Au détour de cette page de BD (autobiographique) signée Benoît Peeters, ci-jointe, je lui posais de la question de savoir si cette citation était bel et bien d'Alain, comme vous le pensiez, et non pas de Paul Valéry comme je le pensais, mais sans que personne nulle part n'ait aucune preuve de rien, ne puisse trancher la question, et ce malgré toutes mes recherches. Or, Benoît, qui avoue lui-même d'indécidabilité de la chose me renvoie néanmoins vers cette source qui me semble en effet nous faire faire un pas vers le fin mot, en m'écrivant :
« Il y a polémique sur l’origine de la phrase, qui est somme toute assez simple pour avoir été prononcée par plusieurs. Voici l’explication la plus convaincante que je trouve.
https://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?t=63768 ».
En espérant que vous allez bien toutes les deux en attendant les vaccins (semble-t-il) très prochains qui devraient donc vous libérer, ouf ! Oui ?
Bien à vous en tout cas, en attendant,

kARL




#
[fragementage][otto karl]
[brouillon inédit]
Question rhétorique en réaction à l'autre question qui débarque un peu, si j'ose dire, comme un cheveu sur la soupe... que je cuisine et sers depuis 2007 ! Donc, une cohérence, ô que oui ! Mais, pour la saisir, peut-être remonter le fil (sans se limiter à la chaîne youtube qui n'est que l'entrepôt), les fils, et les relier ? Certes, tout apparaîtrait plus évident si je les reliais moi-même, s'il y avait la place pour les conférences multimédias que j'ai en tête depuis le départ, mais... Trop en avance. Toujours.

>

@oppor tunidad
C’est quoi le but de ta chaîne ?

Otto Karl
C'est quoi le but de la question ?

@oppor tunidad
c’est quoi le but de ta question rhétorique ? Je me demande juste, si il y a une cohérence entre les différents contenus publiés sur ta chaîne.

Otto Karl
Question rhétorique ? La preuve que non puisqu'elle obtient un développement de la question en question, d'ailleurs abrupte comme, je dirais, un cheveu sur la soupe que je sers pourtant depuis 2007 ! Certes par portions éparses, suggestives, condensées, mais d'une grande cohérence d'ensemble, oui. Encore faut-il suivre peut-être, sinon remonter le fil, ou les croiser, en explorant éventuellement au delà du seul fil de cette chaîne youtube qui me/nous sert de simple rampe de stockage depuis l'époque de notre blog (2007-2017 – et encore, secondaire à un premier fonds Dailymotion), mais aujourd'hui encore à l'époque de mes tweets complémentaires. Comme le dit une de mes formules (twitter, donc) mais c'est valable également pour ces (otto)articles vidéographiques (mashups) : « mes formules s'éclairent entre elles, à vous d'avoir de la suite dans mes idées ». À bon entendeur ? Quant au « but », euh... faut-il en avoir un, seulement ? (Habitude de dire que ma logique n'est pas téléo- mais éco-logique.) Même si, à terme, tout ça pourrait bien servir un jour à (égayer, ponctuer, rythmer etc.) de bien éclairantes et bien drôles conférences multimédias (« sandwichs ») que j'ai en tête et en rêve depuis des années, mais... sans opportunité de les proposer où que ce soit. Et pour cause – d'avance ?



#
[maudit][pionnier][otto karl]’HN]
[à david]

David :
https://www.20minutes.fr/.../2916995-20201126-patreon...

pour karl?

Patreon, la solution pour que les youtubeurs gagnent plus d’argent ?
La double promesse de Patreon pour les créateurs de contenus est simple : avoir une nouvelle source de revenus et entretenir un lien privilégié avec leurs fans

Otto Karl :

Mais ce que je fais intéresse qui, a priori ? Et comment me découvrirait-on là-dessus si on y a pas accès tant qu'on paye pas ? Et j'ai quel droit de détourner du contenu ? Etc. Cela dit, coïncidence, aujourd'hui même j'ai eu (une fois de plus, mais assez sérieuse, réaliste car réalisable, si ma santé pouvait revenir) une idée de chaîne, justement. Alors, qui sait... Mais tout ça à mettre à place, pour moi, tu sais... C'est souvent au-dessus de mes forces, toute(s) dévouées à... la pure création ! Haha ; ) Et encore. À la maladie avant tout, aujourd'hui. Mais merci : )


+

Est-ce que quelqu'un comprend seulement l'intérêt de ce que je fais ? En tout cas otto. Trois ou quatre fois qu'un internaute (anonyme ou l'un de vous, masqué ?) me relance (abruptement) pour comprendre quel est le but de ma chaîne. J'ai enfin daigné lui répondre aujourd'hui, en commentaire : https://www.youtube.com/watch?v=KgMlJrj035U


YOUTUBE.COM
évidence une simple phrase brutale
évidence une simple phrase brutale

+

Mais avant même mon idée de chaîne youtube tout à l'heure, j'avais encore ce matin une idée de podcasts ou autres, d'émissions... de tellement de choses... Car j'aurais tellement de choses à livrer, partager... Tout ce que j'accumule, comme connaissances, rapprochements et réflexions... qui débordent de partout, dans plein de domaines, et tout ça pour rien, dans le vent (où je finirai moi-même – sans jamais y avoir été)... Par défaut de canal, de médium ou média adaptés... Bref. C'est comme ça. « ... sommes venus trop tôt... » Mais c'est bien comme ça ? Me résumer par de simplexes formules et films (synthétiques), si ma santé me le re-permet, et basta ?





#
[strontium]
[  ]
Les fascias sont une membrane de tissu conjonctif tout comme les tendons et les ligaments. Ils ne possèdent pas de contours définis et relient les éléments anatomiques entre eux. Bien qu’encore souvent méconnus du grand public, ils sont observés et mis en évidence pour la première fois en 1800 par Bichat puis en 1936 par Salomon. Constitués principalement de collagène leur donnant un aspect gélatineux. On les divise en 3 couches reliées entre elles : la couche superficielle (présent directement sous la peau), profonde (au niveau du cou, du thorax, de la cavité abdominale et pelvienne) et la couche méningée (principalement intracrânien et constitué de la dure mère, la pie mère et de l’arachnoïde).

Cette fine membrane fibreuse est translucide, malléable et enveloppe l’ensemble des structures corporelles : les muscles, les os, les artères, les organes. Ils servent de matrice, de support au corps humain. On les retrouve partout dans le corps assurant une certaine continuité entre les différents systèmes. Les fascias sont innervés et vascularisés, et permettent également – grâce aux fibres tubulaires- de laisser passage au liquide lymphatique. C’est pourquoi il est important d’avoir une approche thérapeutique à leur égard. Lors de traumatismes, de mauvaises positions, de dysfonctions, ou de stress… les fascias vont avoir tendance à se rétracter, à perdre de la visco-élasticité. Cette perte de mobilité (on parle d’ « adhérence ») et cette diminution du glissement des structures entraine une altération de la vascularisation et des apports liquidiens pouvant être pourvoyeur de douleurs aigues ou chroniques, de crampes musculaires, troubles digestifs, névralgies, céphalées, fatigue...
Au fur et à mesure des années la recherche à permis de démontrer les capacités de contraction des fascias. Ces dernières pourraient augmenter les tensions corporelles. La présence de capteurs sensitifs au sein des fascias à permis de démontrer que le fascia serait davantage sensible à la douleur que le muscle.
[  ]
https://www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide/Fiche.aspx?doc=therapies_fascias_th



#<
grâce kelly irréelle

#
[théo-logique][laïcité][politique]
La Société religieuse des Amis est un mouvement religieux fondé en Angleterre au XVIIe siècle par des dissidents de l'Église anglicane. Les membres de ce mouvement sont communément connus sous le nom de quakers mais ils se nomment entre eux « Amis » et « Amies ». Le mouvement est souvent nommé simplement Société des Amis et le surnom de « quaker » apparaît le plus souvent dans la dénomination officielle, sous la forme Société religieuse des Amis (quakers).
[  ]
La Société des Amis se différencie de la plupart des autres groupes issus du christianisme par l'absence de credo et de toute structure hiérarchique. Pour les quakers, la croyance religieuse appartient à la sphère personnelle et chacun est libre de ses convictions. Le concept de « lumière intérieure » (inner light) est cependant partagé par la plupart d'entre eux, quelle que soit la signification donnée à ces mots. De nombreux quakers reconnaissent le christianisme mais ne ressentent pas leur foi comme entrant dans les catégories chrétiennes traditionnelles.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Quaker)


#
[TP]![âge]![LT]!
 “Ô ruines ! je retournerai vers vous prendre vos leçons, je me replacerai dans la paix de vos solitudes.”
(Constantin-François Volney, Les Ruines ou méditation sur les révolutions des empires [1791], cité sur a page Bandcamp de Cyril Cyril, "Certaine Ruines", 2018, https://cyrilcyrilband.bandcamp.com/album/certaine-ruines)

#<
Tout ce que je fais pour du vent où je finirai sans jamais y avoir été (de mon vivant).


#<
Je finirai dans le vent.
Finir dans le vent.


#<
de procès, j'en fais mon affaire

#
[ÀR][TP][postsexuel]
Les poupées d'abord.
(Traquenard / Party girl [film], 22'20)


#
[médio-logique][brachy-logique][physio-logique][esth/éthique][axio-logique][philosavis]
(ellipse fulgurante sur la plaidoirie qui attaque par sa conclusion : la presse à déjà condamné l'inculpé)
(Traquenard / Party girl [film], (16' +) 17'45)
+
> Robert Badinter explique la présomption d'innocence (1er avril 1985)

#<
le résutat 'appartient ni à l'auteur ni à l'otteur, c'est aux deux (+ CO2), réduction de l'son émission
l'otteur réduit son émission, c'est aux deux

#<
le droit (c')est le chemin le plus court

#
[musique][diét/éthique]
– Il nous faut de la musique.
– Oh oui. Ça n'irait pas, sans musique.
(Traquenard / Party girl [film], 34'10)


#
[génia-logique][conférence]
Voici donc l'homme de génie.
(Traquenard / Party girl [film], 49'20)
+
Rire. [  ]
Vous savez quoi, [  ] ? Votre homme de génie ne me plaît pas. Je n'aime pas son sens de l'humour.
(Traquenard / Party girl [film], 51'30)


#<
une crise passion  (+ crispation)


#
[amphibo-logique][formule]
Je les laisserai en tirer leur propre conclusions.
(Traquenard / Party girl [film], 1:20'50'')


#
[postsexuel][éphébophilie][âge][TP]
En 1936, Ray épouse Jean Evans (née Jean Abrams), une journaliste dont il divorce en 1940 mais qui lui donne un fils, Anthony Ray, dit Tony (1937-2018)16. Il commence alors à réaliser ses propres films : le premier, Les Amants de la nuit, puis en 1948, Secret de femme, avec Gloria Grahame, qu'il épouse à la suite du tournage en 1948 et dont il aura un fils, Timothy. Il s'en sépare en 1950, après avoir surpris Gloria couchant avec Tony (qui n'avait que 13 ans à l'époque) ; le divorce est prononcé en 1952. Tony épouse par la suite Gloria Grahame.
[  ]
[Rebel Without a Cause (La Fureur de vivre)] Le rôle principal féminin revient à Natalie Wood, alors âgée de 16 ans, avec qui [Nicholas] Ray aurait eu une liaison durant le tournage.
[  ]
Ray réalise Le Roi des rois et Les 55 Jours de Pékin. Le malaise cardiaque qui le terrasse sur le plateau des 55 jours brise sa carrière, il devient alcoolique et joueur compulsif, il perd sa fortune. De plus en plus exalté au sujet de James Dean, il affirme que ce dernier lui a légué des biens matériels. Restaurateur un moment, il fait faillite. Il se perd dans ses soucis financiers, sa santé est de plus en plus déficiente, il perd l'usage de son œil droit, et porte un bandeau noir. Il enseigne le cinéma de façon incongrue au Lee Strasberg Theater and Film Institute et au Harpur College of Arts and Sciences de la Binghamton University, succursale de l'Université d'État de New York, et réalise avec ses étudiants de New York We can't go home again, un autoportrait filmé en partie en vidéo, en 1973, avec pour actrice Susan Schwartz, sa quatrième et dernière épouse, une étudiante âgée de 18 ans rencontrée en 1969, à l'université de Chicago.
[  ]
Malgré plusieurs opérations, il décède d'un cancer des poumons le 16 juin 1979. Ses derniers mois de vie ont été filmés dans Nick's Movie par son ami Wim Wenders, qui l'avait fait jouer deux ans auparavant dans L'Ami américain.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Ray)
+
Gloria Grahame s'est mariée quatre fois : [ ] Enfin, elle épouse Anthony « Tony » Ray ; ils auront deux enfants : Anthony Jr Ray né en 1963 et James Ray né en 1965.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Gloria_Grahame)
+
En 1952, elle [Natalie Wood] rencontre Nicholas Ray dont elle tombe éperdument amoureuse. Elle a quatorze ans, lui quarante-et-un. Grâce à lui, elle obtient le rôle de Judi, le premier rôle féminin de La Fureur de vivre, rôle qui lui vaudra une nomination pour l'Oscar du meilleur second rôle féminin. Pendant sa liaison avec Ray, elle prend Dennis Hopper pour amant.
  Natalie Wood raconte avoir été hospitalisée à la suite d'un viol par un acteur et producteur célèbre en 1954, à l'âge de seize ans. Une rumeur, attisée par un commentateur se faisant passer pour l'acteur Robert Downey Jr., désigne Kirk Douglas comme l'auteur possible de cette agression.



#
[TP]
[à gilles]


Le vendredi 27 novembre 2020 à 22:53:21 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Super, mais, encore une fois, pourquoi te limiter aux seuls photos où j'apparais ? Toi qui dis t'ennuyer un peu du confinement. Pourquoi ne pas scanner tout le monde, toutes nos/vos photos ? Certes, c'est du boulot, mais... Précieux. Et qui t'occuperait bien, et très précieusement, donc.
Et d'ailleurs, je voulais réagir aussi là-dessus : super qu'il y a ait une photo de moi avec ma mobylette. Elle m'a été si précieuse... Avant les voitures... Mais déjà la mobylette. Certes, pas très belle, mais... Que de services rendus ! Et de joie... ; )



#
[amphibo-logique][mort]suicide]
L'ambiguïté d'une mort...
"Le 24 novembre 2020, Christophe Dominici [le petit grand rugbyman] est retrouvé mort au parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), après une chute d’une vingtaine de mètres. D’après un témoin, il aurait basculé soudainement au-dessus d’un parapet de béton bordant l’avenue de la Grille-d'Honneur, près de l'autoroute A13. Les premiers éléments de l’enquête ne permettent pas d’établir si sa chute est liée à un suicide ou un accident, mais l’autopsie écarte l’intervention d’un tiers. Le Samu a tenté de le ranimer, en vain."
(Wikipédia)
+
détails :
https://www.pressreader.com/france/le-parisien-paris/20201127/281827171322625?fbclid=IwAR0jucS_Ja2tkzDLZY2KVWC2cMFuwSRP19Evdesawf9wPiAVAo7oOKabxr4












2020 11 28


#
[bavardage][taisage][!°]
– Tu parles trop.
(Il veut alors ausstitôt le descendre puis le tabasse plutôt.)
(Les amants de la nuit [film], 2')


#<
le cinématographe/l'audiovisuel parle la langue des apparences, leurs amphibo-logique
-
à la littérature le langage de la conscience, au cinéma celui des apparences
à la littérature le langage de la conscience, au cinéma s'ajoute celui des apparences
au langage de la conscience, le cinéma ajoute celui des apparences


#<
[est/éthique]
les dialogues d'exposition grossière sont un bâclage
cf. les premières minutes de Les amants de la nuit, par exemple

#
[brachy-logique]
J'aurais préféré deux lignes. Les journaux en font toujours trop.
(Les amants de la nuit [film], 9'20)
//
infra : (Traquenard / Party girl [film], (16' +) 17'45)


#
[Nicholas Ray]
- ellipses
Traquenard [film] !
la scène du dernier cambriolage où l'un trouve la mort, dans Les amants de la nuit
- sensualité/volupté, rondeur de la mise en scène, des décors, association de couleurs, amorces, entremêlements, miroirs pour dédoubler, arrondir, circulariser, border encore un peu plus, flous (mises au point approximative // John Cassavetes), gros plans (peau, sueur...), boucle (du mouvement, mais aussi du décor (miroirs, amorces, etc.), et les derniers mots de "Les amants de la nuit" : je t'aime, Bowie" ! etc.)
- à travers, amorces, exemples innombrables :
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 1:11'50)


- sensualité des corps, exemples :
scènes de danse, et autres (Traquenard)
serrage de mains (Les amants de la nuit, 18'30)
cigarette
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 16'30)
les mains toujours (on dit que cette scène finale, alternative, ne serait peu-être pas de Ray)
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 1:20'45'')
- sensualité de l'image, exemples :
les amant de la nuit, 24'45-26'
- en couple, homme et femme sont de force égal, parité :
traquenard !
La amants de la nuit (symboliquement : 47'15 scène de voiture où les deux relaient au volant)
- fatalité/destin
– Tu te maries quand, Jim ?
– Bernie Tucker, tu connais ? [On va l'interroger pour l'enquête.]
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 14'20)
Panneau "One way"
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 18')

- la presse en fait trop
(Les amants de la nuit [film], 9'20)
et se trompe
(Les amants de la nuit [film], 55'50 + 1:03', en désignant le jeune comme le chef de bande)
(Traquenard / Party girl [film], (16' +) 17'45)
- jamais vu un billard sans une dispute
(Les amants de la nuit [film], 13'50)+(V)(Traquenard / Party girl [film], 1:02'40)
- les montres
(Traquenard) : tout le long du film jusqu'à la clé, pivot
(Les amants de la nuit [film], 20'40, 34', 36'40, 1:01'20, 1:03'25)
- les miroirs
Traquenard (dans les loges, notamment)
La amants (dans la cabane au début, puis 23' : "7 ans de malheur", 28' + 1:05' rétroviseur, 39'40, 1:07'40)
même une aveugle
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 46'20)
- en dehors du couple soudé, c'est chacun pour sa gueule
(Tout le monde doit vivre sa vie. Des vautours, voilà ce qu'on est, [  ]. (Les amants de la nuit [film], 1:27'40))



#
[noirage][karl][philosavis]
– (J'espère que) Vous avez raison.
– Bien sûr, que j'ai raison.
(Les amants de la nuit [film], 17')

#
[diét/éthique][-',-][objoie]
– C'est une vraie maison !
– Pourquoi pas ? On est vrais, nous aussi.
(Les amants de la nuit [film], 22'30)



#
[neutralisage][diét/éthique]
Un truc à apprendre, môme. Il faut ressembler aux autres.
(Les amants de la nuit [film], 22'30)


#
[massage][TP]
(Les amants de la nuit [film], 32'30)


#
[autophilosophe][covid][maladie][diét/éthique]
Elle (embrassant la mariée express) – Je vous souhaite santé, bonheur et prospérité.
Lui voulant faire de même, est rappelé à l'ordre et stopé :
– Herman, tu as un rhume.
– Je suis désolé. C'est vrai.
(Les amants de la nuit [film], 45')

#
[apprentissage][ÀR]
elle – Je t'aime tellement. Je ne sais pas embrasser. Il faudra me montrer.
lui – Je n'en sais pas beaucoup plus.
elle – On apprendra ensemble.
(Les amants de la nuit [film], 47'40)


#
[ÀR][affinité]
Lui – Et ces femmes qui n'attendent pas ?
Elle – Elles n'aiment pas. Une femme aime une seule fois. C'est comme les chiens.
Un mauvais chien prend ce qu'il trouve. Mais un bon chien... Son maître meurt, il se laisse mourir aussi. Et va mordre ceux qui voudront l'adopter.
(Les amants de la nuit [film], 54'15)


#
["temps perdu"]
Faut-il perdre du temps ?
(La mort aux trousses [film], 9'30)


#
[diét/éthique]
– Tu as de quoi boire ?
– Non, désolé.
– Tu as des bonbons ?
– Bien sûr ! Tiens.
(Il s'en goinfre. Puis continue à chercher de l'alcool (56'40))
[  ]
T'as vraiment rien à boire ? (57'10)
(Les amants de la nuit [film], 55'30)
+
(Les amants de la nuit [film], 1:04')


#
[ÀR][défausophie][mariage]
– On s'est mariés.
– Hé. On aurait dû t'apprendre la vie.
(Les amants de la nuit [film], 56'20)

#
["temps perdu"][STO][TP]
Prêt à travailler ? Pas de temps à perdre.
(Les amants de la nuit [film], 56'40)


#
[célibataire][diét/éthique][ascèse]
Je serai mieux tout seul. Je l'ai toujours été, du reste.
(Les amants de la nuit [film], 1:04'40)


#
[enfantillage][défausophie][maudit]
– [  ] Je vais avoir notre enfant. Je vais le garder.
– C'est bien. Il faudra qu'il ne laisse pas passer sa chance, comme nous.
(Les amants de la nuit [film], 1:10')


#
[enfantillage][programme][childfree]
Devenir père rend un homme responsable.
(Les amants de la nuit [film], 1:10')


#
[programme]
Tout le monde doit vivre sa vie. Des vautours, voilà ce qu'on est, [  ].
(Les amants de la nuit [film], 1:27'40)

#
[pour vincent]
L'écriture c'est de la réécriture - Interview de Pierre Lemaitre

#
[mes(p)références202011]
La garçonnière/The apartement, Billy Wilder
Boulevard du crépuscule/Sunset boulevard, Billy Wilder
Jeux dangereux / To be or not to be, Ernst Lubitsch
Autopsie d'un meurtre / Anatomy of murder, Otto Preminger
Bunny Lake a disparu / Bunny Lake Is Missing, Otto Preminger
Crime passionnel / Fallen Angel, Otto Preminger
Un si doux visage / Angel face, Otto Preminger
La rue rouge / Scarlet Street, Fritz Lang
Règlement de comptes / The Big Heat, Fritz Lang
Le grand sommeil / The Big Sleep, Howard Hawks
Traquenard / Party Girl, Nicholas Ray
Le jeu de la dame [série], Scott Frank et Allan Scott
I'm not okay with this [série], Jonathan Entwistle et Christy Hall
(Re) Laura, Otto Preminger
(Re) Hana-bi, Takeshi Kitano

L'amour est dans le pré [TV], M6

Un an, Jean Echenoz
Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école, Jean-Pierre Obin
Le discours, Fabrice Caro
L'homme sans qualités, Robert Musil : première partie
Comme un chef, Benoît Peeters et Aurélia Aurita
Dictionnaire du cinéma, Jacques Lourcelles
Petit éloge des brumes, Corinne Atlan
(Re) Sur un art ignoré, Michel Mourlet

Henri's Lament, Brad Mehldau
Relator, Pete Yorn (feat. Scarlett Johansson)
Goodbye (feat. Soap&Skin), Apparat
Voyage voyage, Soap&Skin
Anxiété, Pomme
Je sais pas danser, Pomme
Les séquoias, Pomme
Eisbär, Grauzone
Eisbär, Hyperculte
Homme, Hyperculte
(Re) Audeline, Alexandra Savior
(Re) MU.ZZ.LE, Gonjasufi
(Re) No Time To Die, Billie Eilish

>
[pour twitter]
#mestopsdumois
La garçonnière, Billy Wilder
Traquenard, Nicholas Ray
On the rocks, Sofia Coppola
Le jeu de la dame, S. Frank & A. Scott
Comme un chef, Benoît Peeters & Aurélia Aurita
Petit éloge des brumes, Corinne Atlan
Goodbye, Apparat
Homme, Hyperculte
MU.ZZ.LE, Gonjasufi
...

> KARL - 202011 - mestopsdumois

ce mois de novembre 2020
entre tout ce que j'ai visionné lu écouté
j'ai aimé

FILMS
The apartement (La garçonnière), Billy Wilder
Sunset boulevard (Boulevard du crépuscule), Billy Wilder
To be or not to be (Jeux dangereux), Ernst Lubitsch
Anatomy of murder (Autopsie d'un meurtre), Otto Preminger
Bunny Lake Is Missing (Bunny Lake a disparu), Otto Preminger
Fallen Angel (Crime passionnel), Otto Preminger
Angel face (Un si doux visage), Otto Preminger
Scarlet Street (La rue rouge), Fritz Lang
The Big Heat (Règlement de comptes), Fritz Lang
The Big Sleep (Le grand sommeil), Howard Hawks
Party Girl (Traquenard), Nicholas Ray
On the rocks, Sofia Coppola
The Queen's Gambit (Le jeu de la dame) [série], Scott Frank et Allan Scott
I'm not okay with this [série], Jonathan Entwistle et Christy Hall
[Re] Laura, Otto Preminger
[Re] Hana-bi, Takeshi Kitano

LIVRES
Un an, Jean Echenoz
Comment on a laissé l'islamisme pénétrer l'école, Jean-Pierre Obin
Le discours, Fabrice Caro (1/2)
L'homme sans qualités, Robert Musil : première partie
Comme un chef, Benoît Peeters et Aurélia Aurita
Petit éloge des brumes, Corinne Atlan
[Re] Sur un art ignoré, Michel Mourlet

MUSIQUES
Henri's Lament, Brad Mehldau
Goodbye (feat. Soap&Skin), Apparat
Voyage, voyage, Soap&Skin
Anxiété, Pomme
Je sais pas danser, Pomme
Les séquoias, Pomme
Eisbär, Grauzone
Eisbär, Hyperculte
Homme, Hyperculte
[Re] No Time To Die, Billie Eilish
[Re] Audeline, Alexandra Savior
[Re] MU.ZZ.LE, Gonjasufi






2020 11 29


#
(V)[poste]
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 2'15)

#
[éphébophilie]
Lui – Quel âge as-tu ?  (How old are you ?)
Elle – L'âge qu'il faut.  (Old enough)
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 6'15)



#
[à nico r.][et autres]

Le dimanche 29 novembre 2020 à 08:29:02 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Ma préférée de leur album ( Massif occidental ).
La seule que je retiens/valide totalement, avec leur reprise effectivement réussie d'Eisbär ; )
https://youtu.be/1pxGIcFNLZw
Et ici, une version "live" hyper réussie puissante, je trouve. Je serais devant j'aurais le frisson, je crois. (Malgré mon peu de goût pour la voix de la meuf, genre Catherine Ringer.) Il faut dire aussi que je suis déjà bien familier de la version studio, depuis l'autre jour, merci Nico : )
https://youtu.be/kgGf9EEJIzY?t=4

+

Le dimanche 29 novembre 2020 à 10:30:03 UTC+1, nicolas raffin  a écrit :



Ah ben tiens moi j'aime bien la voix un peu cassée de la fille, elle me fait penser à celle de Fishbach pour laquelle j'avais milité il y a quelques temps de cela. Sinon oui j'aime bien ces percus entraînantes, un côté "Human Behaviour de Bjork, non?
https://www.youtube.com/watch?v=p0mRIhK9seg

+

Le dimanche 29 novembre 2020 à 11:09:26 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :


Voilà vers quoi me mène ton lien, une fois de plus : Haha...
Oui, mais à la force du coude, ces percus-là. Alors que Björk...
Moi ça me fait encore plus penser au puissant groupe Wildbirds & Peacedrums pour lesquels j'avais aussi largement milité, et qui avait d'ailleurs repris, tiens tiens, "Human Behavior", face à Björk, si vous vous rappelez (d'un de mes dimanches)...
https://youtu.be/qD3HTevCH-Y
et vous rappelez de leurs propres et meilleures chansons... Je vous le souhaite ! (Voir d'autres vieux dimanches.)
Oui, moi j'aime pas trop ces voix féminines chargées, gutturales, théâtrales... Je trouve, disons peut-être, qu'elles puent de la gueule. Haleine chargée, quoi. Haha... Bref, euh, je débande, direct, en écoutant ces... Lulu. Fishbach y compris, même si je l'ai pas mal écoutée, à l'époque, bien obligé. Pour le reste, autour. Mais, par exemple, entre elle et son complice masculin sur cette reprise, je prends direct son complice, même sans bander. C'est sur lui que j'ai le frisson, pas sur elle. (Je crois que la langue arabe y aide aussi. Elle m'a toujours fait de l'effet.)
https://youtu.be/9kPLCxPmxA8

+


Voix rauques, voilà. Ça, dans pour les voix féminines, j'aime rarement, je crois. Et pour cause – de goût général.
En plus, elle, elle chante faux, dans ce "live" – d'Hyperculte. À moins que la dissonance soit volontaire, et dans ce cas chapeau, intéressant effet, j'essaie de m'y faire. Ce "live" est tellement réussi puissant.





#
[à Lou]


Le dimanche 29 novembre 2020 à 08:49:26 UTC+1, lllkll llll  a écrit :


NICO. R.
Aux accents bien punk 80 comme j'aime :
https://youtu.be/YuoXVP3SGNM

KARL
Tu risques d'être déçu mais cette chanson est de... Stephan Eicher ! Haha. Ou plus exactement de son frère : Martin Eicher. Moi j'ai connu cette chanson en 2013, via la reprise de Rodolphe Burger dans son album "Psychopharmaka" (en écoute libre sur Bandcamp) qui m'a servi de source pour au moins un dimanche sinon plusieurs, et c'était donc en 2013 déjà, pff, alors que j'étais encore ton voisin, dis, je me souviens, me re-situe encore à Bessèges à l'écouter en boucle, cet album, que j'aime néanmoins bien moins que son chef d'oeuvre "Meteor Show", au Rodolphe.
Bref. Intéressante nouvelle reprise, oui, en effet.
Mais, pour ta/votre culture, voici celle de Rodolphe Burger, donc, et qu'il lui arrive de jouer en live avec Stephan Eicher (ici par exemple) :
https://www.youtube.com/watch?v=GwmizYKDasY
Et la chanson originale (un peu culte) qui, elle, date de 1981, du groupe Grauzone (des frères Eicher, donc, enfin Stephan n'était, je crois, qu'additionnel ; )
GRAUZONE - EISBAER (remastered) - official video

KARL
Je précise aussi que d'après moi le jeune Dominique A, alors très friand de cold wave, a probablement dû passer par là, pour pondre ensuite son « Courage des oiseaux ». Car si vous comprenez un peu les paroles (minimales et obsessionnelles, donc, oui, un peu punk ; ) de cette chanson, Eisbär... moi je dis que le rapprochement peut se faire. Peut-être un peu tordu ? Mais...
Message principal pour ne pas dire unique et obsessionnel :

J'aimerais être un ours polaire
Au pôle nord
Alors je n'aurais plus à crier
Tout serait tellement clair
=
Eisbär
Eisbär
Kaltes Eis
Kaltes Eis
Eisbär
Eisbär
Ooh Eisbär
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten Polar
Dann müsste ich nicht mehr schrein
Alles wär so klar
Ich möchte ein Eisbär sein
Im kalten…


KARL

Ma préférée de leur album ( Massif occidental ).
La seule que je retiens/valide totalement, avec leur reprise effectivement réussie d'Eisbär ; )
https://youtu.be/1pxGIcFNLZw
Et ici, une version "live" hyper réussie puissante, je trouve. Je serais devant j'aurais le frisson, je crois. (Malgré mon peu de goût pour la voix de la meuf, genre Catherine Ringer.) Il faut dire aussi que je suis déjà bien familier de la version studio, depuis l'autre jour, merci Nico : )
Hyperculte - Homme


#
[pop]
Quoi, Pop ?
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 7'50)


#
[enfantillage]
– Sept gosses. Ça en fait de la marmaille.
– Nous on était neuf.
– Ma femme se plaint toujours d'être seule. Tu te maries quand, Jim ?
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], 14'10)

#
[neige]
(La maison dans l'ombre / On dangerous ground [film], deuxième partie du film)


#
[B]=[brachy-logique][lexico-logique]
Le mot « brume », qui vient du latin brevissima, a d'abord désigné le solstice d'hiver la journée la plus courte de l'année, puis par extension la période hivernale tout entière. Plus tard, le mot a signifié « brouillard de mer », ensuite « brouillard léger » sur la terre. Aujourd'hui, seule la distance de visibilité sépare la brume du brouillard : au-delà de mille mètres, on parlera de brume, et en deçà de brouillard. Mais il s'agit du même phénomène atmosphérique dû à la condensation : brume et brouillard sont des amas de minuscules gouttelettes d'eau en suspension dans l'air, autrement dit des nuages qui se forment au ras du sol.
(Corinne Atlan, Petit éloge des brumes)



#
[ciel][nuage][lecture]
Tête en bas sur une balançoire, je regarde les nuages filer dans le ciel et changer de forme. Tous les enfants aiment cette sensation de vertige, que l'on peut également éprouver en perdant son regard dahs l'immensité du ciel bleu.
Je préfère le vertige des nuages à celui de l'azur.
L'immensité de la voûte céleste me semble écrasante. Les nuages, eux, obéissent à ma volonté : leurs formes malléables se transforment à ma guise.
J'aime le rêve aussi. Le rêve endormi, ou mieux encore, éveillé.
« Le rêve cosmique, dans les demi-clartés du sommeil, possède une sorte de nébuleuse primitive d'où il fait sortir des formes sans nombre. Et si le rêveur ouvre les yeux, il retrouve au ciel cette pâte d'une blancheur nocturne - plus maniable encore que le nuage - avec quoi on peut, sans fin, faire des mondes. », dit Bachelard.
Et Sôseki Natsumel de renchérir, à propos de ses rêveries entre veille et sommeil : « Comme si j'avais mis deux univers dans le même vase et que je les mélangeais à l'aide du bâton de la poésie. Estompant les couleurs naturelles jusqu'à la limite du rêve, je les dilue dans le cosmos, vers le pays de la brume. ››
Bientôt la lecture m'offre une liberté du même ordre que la contemplation des nuages. Je découvre une fonction du langage qui me semble plus intéressante que la communication : inventer des histoires.
(Corinne Atlan, Petit éloge des brumes)




#
[po/éthique]=[PE][pour vincent][amphibo-logique]=[AL][japon]=[J]
Je cultivais ma préférence pour le vague. Seuls m'importaient les paysages à demi réels des contes. Mais la langue qui les décrivait devait être précise : alors l'image mentale pouvait s'épanouir avec une netteté que n'avait pas pour moi la réalité dite « concrète ». Ainsi, en dépit de ma vision floue, j'avais sans le savoir opté aussi pour l'acuité du regard, à travers l'amour des mots justes.
Peut-être est-ce pour cela que j'ai choisi par la suite le métier de traductrice, voué à la recherche des correspondances les plus exactes possible entre une langue et une autre. Et pour cela encore qu'intuitivement, sans rien en connaitre, je me suis intéressée très jeune à un pays où la brume, les phénomènes évanescents, l'ombre et les rêves sont rois, et où pourtant les trains partent et arrivent à l'heure.
Tout est affaire d'équilibre. Plus tard l'Asie m'a appris cela, aussi. Le nébuleux et le précis, le clair et le sombre, le visible et l'invisible se complètent plutôt qu'ils ne s'opposent. L'un ne va pas sans l'autre. L'univers qui m'entourait, enfant, était trop ordonné, trop propre. La moindre tache était traquée, les vêtements devaient toujours être bien repassés, les alïaires bien rangées. Me complaire dans le flou était une manière d'alléger la pression.



#
[noirage][!°][autophilosophe]=[AP]
Qu'est-ce qui traverse l'esprit de quelqu'un qui, tombant sur un tel cadre dans un rayon de grande surface, se dit Oh là là que c'est beau, il faut à tout prix que je mette ça dans mes toilettes ? Je me demande alors quelle citation je mettrais, moi, dans mes toilettes si toutefois j'y étais contraint un jour pour une raison que j'ai encore du mal à imaginer. Et je crois que Cioran serait tout indiqué : Une seule chose importe, apprendre à être perdant. Voilà ce que je mettrais aux toilettes, dans le salon, dans la cuisine [  ].
(Fabrice Caro, Le discours, #21)



#
[à yolande]

Le dimanche 29 novembre 2020 à 19:43:44 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Coucou Karl,

– Coucou maman,

tu ne reçois pas beaucoup de nouvelles de ma part ,

– Ni toi des miennes, d'ailleurs. Moi aussi je lève le pied. (Pour cause d'état de santé.) Et comme tu ne réponds pas non plus à certains mails, ou n'y reviens pas... ça s'espace... Mais, ça n'empêche pas que...

mais tu te doutes bien que je pense Très Fort à TOI !!!

– Oui, voilà, moi aussi, de mon côté. Réciproquement. Et bien évidemment. Mais bon, on se ménage ? Et je me dis aussi que c'est parce que tu t'ennuies pas trop trop, que tu trouves à t'occuper, ne serait-ce qu'entre la télé, Monique, et... Quoi d'autres ? Tu as repris la lecture ? Ou pas encore ? Pas les yeux pour ? Ou le coeur à ?

Sauf que je suis plutôt du genre pessimiste n'est-ce-pas ? Ça n'est pas nouveau ....

– En effet. Ce dont j'ai hérité direct, sans mélange, comme tu sais, mais... à 300 % ! Euh, merci ? Haha. Mais, oui. Car le pessimisme, c'est tout simplement le fond de la lucidité. Le pessimisme gagne toujours, d'où cette phrase ultra profonde de Cioran (toujours lui, celui qui avait un peu la tête et la chevelure de ton père) : « Une seule chose importe, apprendre à être perdant ».
C'est pas beau, ça ? Et moi-même je suis pas en reste pour pondre ce genre de phrases, de formules... « toute faites », oui, mais toute faites par moi-même, en digne héritier, n'est-ce pas ? Non pas Cioran, mais direct de Yolande Guénic Le Men ! Dite Dolédec ; )

Donc je laisse ton père s'entretenir avec Toi ....

– Oui, on entretient pas mal... d'affaires pratiques surtout, comme tu sais. Entre ma santé, l'auto, l'informatique, en ce moment les photos, etc., etc.

Sur ce Très Bon après-midi à Toi , Gros Gros Bisous (Par écrit je pense que ça n'est pas contaminant ..... Même si pour l'heure je ne pense pas y être ? )
Sommes toujours sous le soleil ça c'est bien .... Ça aide à passer ces moments un peu spéciaux ...

— Quand le soleil fera défaut, pense à ça, moi je trouve que c'est un bon remontant : (j'ai trouvé cette idée toute bête dans un livre, de la part d'un dépressif qui essaie de tenir : ) « Les jours commencent à rallonger après le 21 décembre. Quelque chose à quoi se raccrocher dans les périodes sombres. »
Donc c'est bientôt ! Même si, oui, bon, je sais...


À+ maman qui t'aime Très Fort 💋💕🍀🐞


— Eh ben, tant de trèfle et de coccinelle pour une pessimiste... ; )
Mais, allez, 💋💕🍀🐞 ! Et je t'embrasse aussi ! Et c'est pas parce que j'écris pas, ou moins, que je pense pas bien fort à toi aussi, tu penses bien. Hein ?

+

Merci pour ton long et gentil message !!! Rien à ajouter ... J'écris plus simplement que toi .... Normal , moins intelligente et moins instruite donc ... Mais !!! je préfère dans ce sens , avoir des enfants plus intelligents et plus instruits ça me va .
Très Bonne Soirée et Nuit à Toi .... Je vais mettre mes yeux à dormir
Bises À+ maman 😴💤💋🎬  (et toujours un peu de couleur ça fait du bien )



#
[-',-]
 « Les jours commencent à rallonger après le 21 décembre. Quelque chose à quoi se raccrocher dans les périodes sombres. »
(Matt Haig, "Rester en vie", citant un intrenaute)


#
[DH][-',-]
– Ça avance l'appartement ? Tu as fini la chambre ?
– Ils viennent de terminer. Et elle est très lumineuse. Je pourrais y être coincée pendants 5 blizzards sans déprimer une seconde.
– Ah, c'est super.
(On the rocks [film], 14'30)


#
[taisage]
– Tu sais pourquoi je l'adore ? Elle ne dit rien. Elle écoute.
– C'est la recrue parfaite pour toi.
(On the rocks [film], 22'30)


#
[programme][postsexuel]
C'est un homme. C'est sa nature. Les mâles doivent lutter s'ils veulent dominer, et féconder toutes les femelles.
(On the rocks [film], 24'40)


#
[dinard]
(Bill Murray) – La cité d'Émeraude, et que ça saute !
(On the rocks [film], 28'10)


#
[(p)référence]
Fillette – On regarde Breaking Bad.
Mère – Quoi ?
Fillette – C'est très intéressant.
Grand-Père – C'est une super série. Tu l'as regardée ?
Mère – Oui. Je l'ai vue, c'est géniale, mais c'est pas pour les enfants.
Grand-Père – Quoi ?!
(On the rocks [film], 29'45)


#
[ÀR]
Les femmes... On peut pas vivre avec elles, on peut pas vivre sans elles... Ça veut pas dire qu'on doive vivre avec elles.
(On the rocks [film], 40')

#
[maladie][TP]
– Parce qu'il s'agit de ma vie, là. Et elle est peut-être en train de tomber en ruine.
– Être dans l'incertitude, c'est ce qu'il y a de pire. Il faut que ton esprit s'apaise.
(On the rocks [film], 42')

#
[âge]
Sais-tu qu'une femme est au sommet de sa beauté entre l'âge de 35 et de 39 ans ?
(On the rocks [film], 42'30)


#
[DE][BL]
Tu sais ? Les Russes, ils nourrissaient les cosmonautes aux Beluga. Riches en protéines. Et du coup, leurs excréments n'étaient qu'un nuage de cendres.
(On the rocks [film], 50')

#
[programme]
– Est-ce qu'un homme peut se satisfaire d'une seule femme ?
– Chaton. C'est inscrit dans les gènes : il faut perpétuer l'espèce. [  ]
– D'accord. C'est aussi simple. Ok, c'est dans le gènes. [  ]
(On the rocks [film], 50'45)


#
[minimalisme][épure]
Hé. Voyage léger.
(On the rocks [film], 1:07'25)











2020 11 30


#
(V)[taisage]!
Tu parles beaucoup beaucoup. Ça me va.
(V)
(Une valse dans les allées [film], 6')

#
[facing]
On avance toujours les articles, quand les clients se sont servis. Sinon, l'étagère paraît toute nue.
(Une valse dans les allées [film], 17'20)


#
[EL][P][N]
La vérité se situe au milieu.
(Une valse dans les allées [film], 18()



#
[noirage][mort]
Le lundi 30 novembre 2020 à 09:22:38 UTC+1, Gilles a écrit :


Ah oui je vois pardon pour ma trop rapide lecture...
Sans transition :
J’ai appelé mon copain Joël Bovio ce samedi 28/11 pour lui fêter son anniversaire, il est décédé le soir même...
Je serai le dernier de la bande à partir...
P@p.

Gilles Dolédec
 0608991034
+

Le lundi 30 novembre 2020 à 09:50:09 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Aïe. Et mort de quoi ? Je veux dire : sans prévenir ?
Oui, ça arrive, et beaucoup plus souvent qu'on le croit, de mourir le jour même de son anniversaire. Il y a même un article Wikipédia qui recense les personnalités dont ce fut le cas.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_personnalit%C3%A9s_mortes_le_jour_de_leur_anniversaire
Le dernier de la bande : mais laquelle ? Est-elle bien définie ? Si oui, se composait de combien et de qui ? Et tu en as d'autres, de bandes. Dont celle formée désormais avec les Gicquel, mais bon... Oui, tout a une fin, mais tout est relatif, et peut-être plus qu'on le croit ! (Je te renvoie vers l'émission "Medium" sur M6, etc.) Mais... Oui... Comme le chante une de mes chansons... elle commence comme ça :
« La vie nous sépare
Me sépare de toi
Mais sépare
De tout
On a beau tenir
Retenir à nous
La vie pas
C'est tout
... »
« La vie pas, c'est tout », y entendre aussi « La vie passe, et tout », entre autres polysémies, comme d'hab, dans tout ce je fais, mon (grand) art !
Quant à notre bande à nous, je suis bien parti pour être le premier à partir, va. Déjà, je m'étonne d'être encore là. Mais tellement secoué...
Je sais pas quelle est la meilleure place. Partir en premier, en dernier, au milieu ? Il y a des pour et des contre dans chaque cas. Mais le mieux, ça reste : en douceur. Sauf que c'est tellement tellement rare, l'exception. Car la vie est... une putain de...






#
[ascèse][confinement]
[  ]
Si tu voulais me voir
Moi, je préfère le noir
Je n'veux pas sortir
Je n'veux pas me découvrir
Des failles, des failles
Des failles, des failles
[  ]
Et je sais pas danser
Je sais pas m'oublier
Et je sais pas danser
Je sais pas m'oublier
Je n'veux pas sortir
(Pomme, "Je sais pas danser")


#
[ÀR][P]=[programme]
Karl :
Haha ! Wouah ! Kasia !!
[  ]
Et, David , qu'est-ce qu'elle devient, tu sais ?
David :
pas du tout. elle vient de publier cette photo sur facebook après des années de silence.
Karl :
Ah !
Karl :
Ah, je crois deviner pourquoi, en fait. Classique. Après quelques années de couple (où on y croyait à fond, n'y était plus pour personne d'autre), on se remet insidieusement (voire inconsciemment) sur le marché. Ça vaut surtout pour les filles, je crois. Les garçons sont toujours un peu plus constamment dispo. Ha...




#
[ÀR][childfree][nokidding][enfantillage][programme]!
Quand ta mère et moi nous nous sommes rencontrés, elle était éblouissante. Tellement radieuse qu'elle ayonnait sur moi. Mais quand vous êtes arrivés toi et ta soeur, elle ne rayonnait plus que sur vous. Et quand quelqu'un d'autre m'a regardé avec ces yeux-là, j'ai su que j'avais besoin de ce regard. [  ] Tout ce qu'on veut, c'est être aimé, au final. [  ] Et puis ta mère ne voulait plus m'accompagner dans mes voyages. J'avais besoin de voyager. Elle voulait pas venir.
(On the rocks [film], 1:11'40)
//
le même Bill Murray dans Lost in translation, scène sur le lit
> Otto - ...


#
[humour][âge]
Je te reconnais plus du tout. Tu étais marrante, avant.
(On the rocks [film], 1:20'15)


#<
Elle – Je veux qu'on baise.
Lui – Minute, cocotte.
-
Elle – Je t'aime.
Lui – Minute, cocotte.


#<
Guy Marchand... de lui-même. Crooner intégral, à la vie comme à la scène.










2020 12 01

#
[politique][DE]
À imposer sa volonté, on finit par se sentir à l'étroit.
(Sôseki, Oreiller d'herbes)


#<
La brume est atteinte par la condensation
La brume est formée par la condensation
La condensation fait la brume
La brume est un effet de condensation
Le brouillard, effet/est fait de condensation
-
le brouillard
effet   (+ est fait de)
de condensation
-
le brouillard
effet
de condensation
(O/<.)


#
[à stéphanie]

Le mardi 1 décembre 2020 à 12:06:44 UTC+1, lllkll llll a écrit :


## Hello Stéphanie,
Eh oui, il m'en faut, du temps, pour te répondre !

Est-ce que tu as fais des tests pour la maladie de Lyme?

## Oui, mais des tests officiels, conventionnels qui, en France, ne sont pas fiables, pas fiables du tout. Mais même si ça ressemble à la maladie de Lyme, mon mal ne semble pas correspondre totalement. Depuis, j'ai démarché (un médecin alternatif) pour un test "intoxication aux métaux lourds", et celui-là est revenu positif, en particulier sur un métal lourd  dont l'intoxication est très rare, et chez moi très sérieuse : le strontium. Donc enfin une vraie piste, officielle. Car un autre médecin, et mes propres recherches, confirment que ça pourrait bien tout expliquer. Donc depuis octobre je m'inflige un traitement toutes les semaines, prévu pour 6 mois ! (Pour déloger et évacuer les métaux lourds, dont ce putain de strontium.) On verra...

J'ai pas trop des nouvelles de ma part, un truc que je viens de comprendre... Une carrière, sans enfants, 30 ans... Le monde ne change plus encore 😅
He he, après l'enfance, les études, les gens ...plutôt les adultes... n'ont pas de changement au quotidien pour raconter des nouvelles. Pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment aucune nouvelles à raconter. SAUF depuis ce mail, j'ai déménagé ahah. Je viens de m'installer avec mon ami a Nogent sur marne.

## Ah bon ?! Plus à la Roseraie ?!
Bah, euh... là... Si tu vas t'installer avec un mec, très classiquement, ça risque de t'enfermer encore plus dans... une routine, et des rails conventionnels. Tu crois pas ? ; /) Donc de moins en moins de choses à raconter, sinon les grands classiques : boulot, bébé, vacances... puis crises diverses : de la quarantaine, de couple, etc. Mouais. C'est vraiment ça que tu veux ? Et pourquoi pas, mais... Sûre ? ; )
Et ton ami ? C'est qui ? Un collègue, ou ?


Au début, c'était télétravail. Ensuite c'était au bureau en taxi (payé par la boite) Ensuite c'était RER avec précautions (masque et distance. Pas bcp de voyageurs, assez facile à maintenir) Depuis quelques semaines, les cas augment, donc je reprend le taxi. 45 euros l'aller. Heureusement que la boîte paie, mais c'est la France, on est très bien protégés en CDI. Je prévois une autre confinement ou au moins télétravail. Moi non plus j'ai pas envie de rattraper cette maladie...

## Et aujourd'hui, alors ? Attrapée ? Immunisée ? Évitée ? Et toujours en taxi ? Et toujours salariée (Marc Dorcel) ? Et en couple (inchangé) ? Bref, comment ça se passe pour toi ?
Pour moi, pas tous les jours facile, on peut le dire. Après 2 mois de traitement, dur, éprouvant, la maladie ne me lâche pas si facilement, et ne me lâchera peut-être jamais, et aura même ma peau peut-être bientôt. Mais... Et toi, dans ta jeunesse ? Comment ça va ?
Et, au fait, contente, je suppose, que Trump (le clown) soit viré de la maison ? ; )

Voila pour l'instant.
Bises

## Pour l'instant, oui. Mais aujourd'hui ? Du nouveau ? Des nouvelles, donc ?
kARL ; )



#
[à nico r.]
Une plongée au coeur des années (France) 80 ! En livre/roman, certes... (mais... ici, pour toi, audio ; ) Très remarqué et salué à sa sortie, en 2010. Madeleines à foison en perspective, ne serait-ce que par l'avalanche de name dropping. Si ça te branche. Option.
Et bon anniversaire en tout cas !
kARL


#
[TP]
[BD] The Time Before, Cyril Bonin, 2016 :
Réussir sa vie demande parfois d'écrire de nombreux brouillons. Un soir de 1958, le photographe Walter Benedict vient en aide à un vieux vendeur à la sauvette que des loubards agressent. En guise de remerciement, le vieillard lui offre un talisman garantissant une vie réussie à celui qui le porte. Il suffit à Walter de penser à un moment de sa vie pour y revenir et corriger une éventuelle fausse route. Walter a désormais en main l'instrument idéal pour réussir sa vie, devenir riche, séduire la femme qu'il aime : tout le temps nécessaire pour parvenir à une vie parfaite. Mais la perfection fait-elle partie de ce monde ?

#
[âge]
> Oscars 1970 Fred Astaire de bons restes


#
[téléchargement]
Breaking Bad
https://www.zone-annuaire.xyz/breaking-bad-2008-serie-complete/


#
[méta]![[créage][-',-][ascèse]
Le grand plaisir, c'est la préparation de l'écriture. C'ets pour ça que tous les autres romans ont pris 6 ans, et Le Pendule [de Foucault] 8 ans. Ça, c'ets el moment de la recherche, de la découverte, du plaisir secret, presque onaniste. Personne ne sait ce que vous êtes en train de faire. Après, l'écriture finale, d'habitude je la fais à le/la campagne parce que je me sens plus à mon aise, plus de silence, on peut travailler la nuit, avec seulement des chiens qui aboient dans la vallée... Et... Voilà.
(Umberto Eco, LGL - Dans l'univers d'Umberto Eco)
> LGL - dans l'univers d'Umberto Eco (extrait) [méta]!


#<
On est tous la moitié d'un con.










2020 12 02


#
[simplexité][lecture]
[  ] Jean-Christophe Bailly fait une déclaration d'amour aux livres. Il leur reconnaît cette capacité formidable pour des objets relativement petits et d'usage si simple, de contenir tout un monde. [  ]
(Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, 4e de couverture)
+
Un objet de petite dimension, épais de deux à trois centimètres, parfois un peu plus, qui peut tenir dans la poche, contient en lui tout un monde, des récits, des pensées, des impressions qu'il suffit de lire pour partager. Un livre est d'abord un objet, qui ne fonctionne que si on l'ouvre pour y rencontrer les signes qu'il contient et il en contient beaucoup.
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, #4'30))
+
Pourquoi fabriquons-nous encore des livres ? La réponse réside dans leur contenu et leur forme. J'en reviens donc à mon idée première, à cette capacité formidable qu'ont ces objets relativement petits et l'usage si simple et qui est celle de contenir tout un monde. [  ] la variété, l'extraordinaire diversité des livres. Même si l'on s'y perd, à chaque fois quelque chose s'ouvre, apparaît : une histoire, un poème, une réflexion, une explication. Nous embarquons dans un livre comme sur un bateau : il va nous emmener, nous ne savons pas où, mais nous pouvons en descendre à tout moment, et sauter sur la rive, si nous ne sommes pas content du voyage. Et il faut dire ici quelque chose de très important : ce voyage qu'est la lecture d'un livre, en règle générale, nous le faisons seul. Lire, c'est s'isoler.
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, #23'))
+
Si le livre, ce n'est pas parce que nous sommes attachés à de vieux objets, mais parce qu'il est extrêmement pratique. Tu es à la page 93 et tu te souviens que tu as lu quelque chose un peu avant, que tu veux retrouver, et tu le retroyves tout de suite.
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, "questions / réponses", #4'30))
+
(V)[lecture][HN]
(enthousiasme devant la découverte de la bibliothèque, des livres... mais finalement détruite par le feu... il veut sauver les livres, quelques-uns...)
(Le nom de la rose [film], 1:13' + 2:01')



#
[symplicité]
Pas besoin d'image, d'écran, de prise électrique, de batterie, le livre marche tout seul, il suffit de tourner les pages. C'est comme d'apprendre à marcher : les premiers pas sont difficiles, mais ensuite on se souvient même pas avoir appris. LIre, c'est comem marcher, mais au lieu de marcher dans la rue, nous marchons sur des chemins de signes que nous déchiffrons en avançant.
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, #9'))


#
[âge]
Même si en vieillissant les raisons de s'inquiéter et de s'attrister deviennent plus nombreuses, tout est intéressant, rien n'est insignifiant, [  ]
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, #26'30))
//
Guy Marchand - guy-marchand-la-mort-est-une-femme-que-je-vais-embrasser


#
[lecture][ascèse][autophilosophe]
Or, selon cette idée, les livres et la vie seraient différents. Or, à mon avis, non. Les livres contiennent la vie-même, un peu en conserve, certes, mais toujours la vie. Il doit arriver à certaines personnes de lire trop, mais ce n'est pas une maladie très grave. Peut-on lire trop ? Peut-être, mais le vrai problème, [  ] c'est plutôt que nous ne lisons pas assez. C'est ce qui est le plus répandu.
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, "questions / réponses", #3'30))



#
[-',-][TP][multimédia]
Je prends sovent le train, et je regarde les autres passagers. Ceux qui regardent le paysage sont de moins en moins nombreux, [  ]. Or ce qui défile par la fenêtre est un livre d'images extraordinaire. Dans le train, même si je lis un livre qui me passionne, regarder par la fenêtre est toujours une tentation. Même sur des parcours que je connais bien, je trouve toujours quelque chose d'intéressant à regarder. Il se crée une rivalité entre le livre et le paysage. Quand le livre l'emporte, c'est qu'il est vraiment très prenant.
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, "questions / réponses", #13'))


#
[lecture][autophilosophe]
C'est un des grands problèmes de l'enseignement primaire. Arriver à lire est une expérience complète, et ceux qui n'y arrrive pas perdent vraiment quelque chose, non pas la culture, mais quelque chose qui est en eux-mêmes.
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, "questions / réponses", #14'))


#
[pour vincent]
...
((Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, "questions / réponses", #16'))
> pour vincent - Jean-Christophe Bailly, La magie du livre, "questions / réponses", extrait



#<
[rappel]
du vécu/de ce qu'on a vécu il y a ce qu'on retient, il y a ce qu'on (en) retire, et il y a ce qu'on retrouve
-
de ce qu'on vit
il y a ce qu'on retient
il y a ce qu'on (en) retire
et il y a ce qu'on retrouve



#
[à loïc]

Le mercredi 2 décembre 2020 à 09:53:38 UTC+1, lll lkll lllll <lkarll@yahoo.fr> a écrit :




Salut Karl,

what's up ?


– Que dire ?


ici, le dernier chapitre a été envoyé jeudi


– Super !


depuis, les nerfs tombent et je m'en remets


– Gasoil.


on se refait un skype cette semaine ?


– Warum nicht, ja ! Wenn...


j'ai vu qu'une formule s'était re-frayé un chemin jusqu'à publication:


– Assez maigre. Mes neurones sont en noeuds, vraiment. Impossible d'en pondre, ni le goût de m'y remettre. Depuis des semaines. La tête ne peut réellement plus, vraiment, très con... crètement pas. C'est étrange, flippant, car ma foi très concret. Comme si j'étais devenu un autre. Y aura-t-il un retour (en grâce) ? Une fois chélaté ? Car pour moi ça fait presque aucun doute que la cause est directement physiologique : pathologique. Et avant de te faire des idées, un jegement sur ce que tu pourrais prendre pour un délire d'hypocondriaque, je te renverrais volontiers aux effets largement témoignés, reconnus des métaux lourds ou de lyme et autres (affections neurologiques) sur les fonctions cérébrales, et notamment ce que plein de malades-témoins s'accordent à nommer la "tête légère" ou le "brouillard mental". Jusqu'ici j'en étais à peu près épargné, et bien content sinon même reconnaissant, mais... Ça a tourné. Il semble. Je ressens maintenant exactement ça, et plus seulement des fois, non, chroniquement. Un brouillard. Plus les idées claires, plus de force mentale, et donc vraiment plus les neurones à formuler, ça vient plus, du tout, c'est cassé. Définitivement (pour le peu qu'il me resterait alors à vivre) ? Provisoirement ?


tu en es où de l'archive twitter ? tu crois que tu peux me l'envoyer bientôt ?


– Ça marche pas comme rêvé. L'archive nous arrive, en tout cas s'est ouverte à moi, sur mon ordi, en un bordel... Que je dirais inexploitable.



hugh (puisque le latin m'est interdit :)
 loic

– Interdit ? Qui a dit ça ? Encore une fois tu déformes. J'ai seulement dit que j'avais un mal fou à retenir la signification littérale de "tibi", que je dois donc régulièrement réviser, quand ça me prends. Alors, certes, j'avoue que c'est pas mon mot préféré du lexique, comme toutes les préciosités en général, mais... je l'ai jamais interdit ; )

– Au cas où, tiens : https://www.amazon.fr/Allemagne-m%C3%A9moire-lib%C3%A9r%C3%A9e-Christophe-Bourdoiseau/dp/2875230492/ref=pd_bxgy_img_3/260-6724243-8340911?_encoding=UTF8&pd_rd_i=2875230492&pd_rd_r=7836f4d1-fd09-480e-bcce-908cbce3d889&pd_rd_w=gTAaa&pd_rd_wg=VKy7Q&pf_rd_p=a23bc06b-c1d8-47e8-84ee-a2dc78a694f2&pf_rd_r=BH3GS4M2NDX5DDYXDQC4&psc=1&refRID=BH3GS4M2NDX5DDYXDQC4




#<
la mer est terrestre, la montagne est cosmique, universellement cosmique
-
la mer est terrestre
exceptionnelle
la montagne est cosmique
universelle
-
la mer (nous) est exceptionnelle
la montagne/roche (nous) est universelle




#
[taisage]
Un moine doit garder le silence, sauf si on l'interroge.
(Le nom de la rose [film], 19'30)



#
[PL]
– Avez-vous dans de nombreux cas recours à l'arsenic, [  ] ?
– Certes. C'est un remède très efficace des désordres nerveux. Mélangé et pris à faibles doses.
– Hm hm. Et en doses moins faibles ?
– La mort.
(Le nom de la rose [film], 26'20)


#
[ÀR][PS][C][F][A][P]
– Maître. Avez-vous jamais été amoureux ?
– Amoureux ?! À maintes reprises !
– C'est vrai ?!
– Oui, bien sûr ! Aristote ! Ovide, Virgile, Thomas d'Aquin... !
– Non non non, je voulais parler de...
– Oh. Ah. N'es-tu pas en train de confondre l'amour avec le désir ?
– Vous croyez ?
...
[  ]
– Mais les écritures sont tout à fait claires. Les proverbes nous mettent en garde. La femme s'empare de l'âme précieuse de l'homme. Tandis que L'Écclésiaste nous dit : plus amère que la mort est la femme.
– Oui, mais qu'en pensez-vous, maître ?
– Eh bien. Je ne peux pas me prévaloir de tant d'expérience, mais j'avoue que j'ai beaucoup de mal à me convaincre que dieu ait mis une créature aussi abjecte dans sa Création sans la doter peu ou prou de quelques vertus ! Hum ? Que la vie serait paisible sans l'amour, [  ] ! Tellement rassurante ! tellement tranquille !... Et tellement triste.
(Le nom de la rose [film], 26'40)
+
(Il hésite mais ne cède pas à la fille, et l'abandonne sur le chemin du départ, pour suivre son maître.)
Jamais je n'ai regretté ma décision. Car mon maître m'enseigna nombre de choses sages, justes et et vraies.
(Le nom de la rose [film], 2:05'30)


#
[humour][islamisme][laïcité]
[  ] autant que vous haïssez le rire. [  ]
(Le nom de la rose [film], 1:52'30)
(Il lit Aristote à voix haute) – « Nous traiterons maintenant de la comédie qui exhalte notre art de jouir du ridicule, en usant du vulgaire et en prenant plaisir à ses tares. »
(Le nom de la rose [film], 1:53'40)
– Mais qu'y a-t-il de si inquiétant dans le rire ?
– Le rire tue la peur, et sans la peur il n'est pas de foi.
[  ]
– Mais vous n'éliminerez pas le rire en éliminant ce livre.
– Non, certes, le rire restera le divertissement des simples. Mais qu'adviendra-t-il si à cause de ce livre l'homme cultivé déclarait tolérable que l'on rit/rie de tout ? Pouvons-nous rire de Dieu ? Le monde retomberait dans le chaos.
(Le nom de la rose [film], 1:56'20)



#
(V)[ciel][nuage]
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E1, 22'15)
Et nuages qui forment la figure d'une sorte de dragon + Corinne Atlan


#
[BL][F][S]=[simplexité]
Le haïku surprend dès l’abord par sa simplicité virtuose. Mais on devine qu’il est bien autre chose qu’une prouesse d’écriture, un exercice de style au parfum exotique ou le pendant littéraire de quelque subtil origami : cette fausse miniature déconcerte, sans qu’on appréhende tout de suite pourquoi.
[   ]
L’effet de surprise du haïku tient dans le contraste entre sa forme ramassée, qui fait office de ressort, et sa longue détente intérieure.
(Antoine Arsan, Rien de trop)


#
[formule]
la formule
fait vite le tour
de force


#
[AL]
Il faut lire le haïku comme on marche en forêt, sans rien chercher que la fraîcheur de l'air.
(Antoine Arsan, Rien de trop)

#
[EL][J]
Il suffit de parcourir l'histoire de la socièté nipponne pour constater que   celle-ci ne s'est articulée en fonction de pareille primauté. En schématisant de manière grossière, on pourrait dire qu'au Japon, c'est le contexte qui définit la personne ou lui dessine ses contours, et non l'inverse. Ainsi, le Japonais n'ordonne pas le mouvement du monde qui l'entoure, ne le ramène pas spontanément, et toujours, à lui-mème, dans une démarche centripète - comme nous le faisons si naturellement en Occident -, c'est le milieu environnant qui le modèle et lui confère sa conscience de soi, c'est de lui qu'il tire, d'une certaine manière, sa raison d'être, d'agir, de vivre ou de mourir. La fréquence et l'intensité des saluts, l'abondance des excuses, le sentiment d'être toujours un obligé, que l'on ressent si fort de la part des Japonais, surtout chez eux, ne sont que l'expression de surface de ce profond repli, qui n'a rien d'un repli sur soi.
(Antoine Arsan, Rien de trop)


#
[à manuella]


Le mercredi 2 décembre 2020 à 19:41:08 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :


: )
J'ai toujours autant de mal à répondre à cette question... du comment je vais. Disons que c'est pas la panacée, et je sais toujours pas vers où ça va. Ça bouge, là-dedans, je dirais même que ça secoue, mais sans se confirmer encore (avec assurance, garantie) dans une direction. Le traitement n'a pas l'air anodin. Possible qu'il me fasse plus de mal que de bien. Mais au point où j'en suis... Et comme il donne aussi des signes encourageants, je crois bien, abstraction faite des tracas et détraquages associés...

Je voulais te répondre aussi à ça en particulier : « car ce sont des livres que l'on lit et relit... même si toi d'avance tu lis et relis tes livres, là, il peut se lire comme on déguste un plat, juste pour le plaisir des sens ». Mais figure-toi que c'est déjà aussi en grande partie comme ça que je lis les livres de vraie littérature, les seuls rares que j'arrive à lire avec mes yeux. Car ils incluent le plaisir des sens, par la langue-même. Les autres, je les écoute. En gros. Mais, cela dit, oui, exactement, c'est la métaphore que j'ai filée moi aussi en écrivant à Benoît, en lui disant que je l'avais vraiment... savouré, et même re-savouré dans la foulée. Et donc merci encore à toi, et qui vas comment de ton côté ? Des choses se précisent ? Comment se passera noël ? (Et je suppose qu'Ewen ne repassera pas chez lui d'ici-là. Dommage pour son cadeau d'anniversaire, moi qui pensais à occuper un peu son confinement... Bon... Si j'avais su... Mais il y a beaucoup plus grave dans la vie. Ce que je vis là, notamment. Ce qu'on vit là, de tous les côtés. Et malheureusement, c'est pas fini. Donc bon courage aussi à toi, M'nuella ! ; )


#
[à judicaël]

Le mercredi 2 décembre 2020 à 19:51:34 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Bon, alors des nouvelles de cette chélation ?

: )
Pour te répondre, je vais me servir de ce que je viens de répondre à ma soeur, si tu veux bien :
J'ai toujours autant de mal à répondre à cette question... du comment je vais. Disons que c'est pas la panacée, et je sais toujours pas vers où ça va. Ça bouge, là-dedans, je dirais même que ça secoue, mais sans se confirmer encore (avec assurance, garantie) dans une direction. Le traitement n'a pas l'air anodin. Possible qu'il me fasse plus de mal que de bien. Mais au point où j'en suis... Et comme il donne aussi des signes encourageants, je crois bien, abstraction faite des tracas et détraquages associés...
À quoi j'ajoute : On m'a dit que l'amélioration notable interviendrait pas avant trois mois, et là j'en suis à deux (+?), peut-être, alors... Avec, comme je le disais à l'instant, des signes inquiétants et d'autres encourageants. Donc, vers où ça va pencher ? Ça...


On se refait une visio, bientôt ?


"Yep", why not ! Car, et toi, de ton côté ? Tu me diras ? Enfin, si je suis encore là, parmi nous, et en état, ça va sans dire ; /)
Mais merci, et donc à vite, s.i. ?




#
[apprentissage]=[AS][AP][DS]
– Tu ferais mieux que leur enseigner l'escrime, c'est plus utile.
– Il n'y a pas qu'avec une épée qu'on peut se protéger, il faut se servir aussi de sa tête. Mais ce sont des choses qui doivent vous échapper, [  ].
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E2 etc., 44')


#
[mort][suicide]
Mendoza – Je ne tiens pas à mourir. Du moins, pas encore.
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E2 etc., 46'')

#
[S]
Je vais esayer de dormir quelques heures. (Il détache sa cape et d'un même mouvement se couche immédiatement en s'en servant comme couverture.)
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E2 etc., 47'')


#
[P]=[pop]
Faites attention, il est en train de devenir trop populaire.
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E2 etc., 1:03')


#
[Otteur]=[O]
On comprend que l'auteur du haïku ne s'y pose pas comme tel, ne se mette pas en avant de son œuvre, mais se tienne caché derrière elle jusqu'à disparaître dans son énoncé – au moins à l'époque classique. Comme si l'aveu de sa sensibilité venait compromettre la saisie précieuse de l'instant, qu'il se sentait tenu de la brider dans l'expression de cette parcelle d'harrnonie se révélant d'elle-même, sponte sua, trop fragile pour supporter d'être alourdie par une autre présence. Comme si pareille révélation exigeait l'effacement de son messager.
[  ]
Cet effacement du créateur - en tant qu'art.iste et en tant que sujet - se retrouve aujapon dans de nombreux domaines de l'art, et notamment dans l'harmonie des jardins secs des temples de Kyôto.
(Antoine Arsan, Rien de trop)
+
D'une part, on l'a vu, l'auteur se dérobe, ne marque son texte qu'ã peine, d'autre part trop de regards après lui, [  ].
(Antoine Arsan, Rien de trop)
>>


#<
De quoi (se) retourner dans sa tombe.

#
≠[formule][brachy-logique]
« Le haiku n'est pas une pensée riche réduite à une forme brève, mais un événement bref qui trouve d'un coup sa forme juste. »
(Roland Barthes, L'empire des signe, cité par Antoine Arsan, Rien de trop)
> la formule est une pensée riche réduite à une forme brève

#
[E]=[épure][ML]=[minimalisme]
Dans le haïku, l'espace est compté, le choix du mot déterminant. l'expression s'y voit allégée de tout un vocabulaire adjacent - adverbes, conjonctions, relatives et surtout adjectifs, qui font pour nous son ordinaire - et les mots du poème choisis pour leur charge, qui s'accroît å raison de leur rareté : l'essentiel doit se dégager de l'accessoire. Écorcée, débarrassée du superflu, la langue est ramenée à son étiage et le langage à son essence. Rien de trop. Mais cette décantation n'est qu'un préalable obligé et l'essentiel, strictement épuré, devient accessoire à son tour. Les mots n'y sont pas réunis pour rayonner, pour mieux sonner ensemble, on n'attend d'eux aucune prouesse verbale – comme il arrive dans notre poésie.
[  ]
Ce dépouillement radical de la forme et du sens, appliqué à tout ce qui est vivant, conduit au nivellement des écarts entre les acteurs du poème, rapace ou graminée, insecte ou bat:racien, figure humaine ou minérale - le rocher, la montagne par't.icipent aussi de la vie -, et, ce faisant, met en lumière leur identité de nature : chacun des personnages du haïku trouve dans l'aut.re son semblable. Ils ne s'inscrivent pas dans un temps qui ressemble au nôtre, mais dans le cycle inaltérable des sai- sons. Le temps revient plus qu'il ne passe, et le haïku exprime cette assiduité dans l'impermanence, ce lien indéfectible ent:re l'éphémère de l'insta.nt et l'éternel retour - cerisiers du printemps, érables de l'autonme. Dans cette approche qui ignore la temporalité, la vie ne se déroule pas, elle se répète, toujours la même et chaque fois nouvelle.
(Antoine Arsan, Rien de trop)



#
[karl][maudit][moyenhomme][intelligence][surdouage]
A – Robert [éditeur] publie uniquement des livres qu'il aime, des bouquins de philosophie.
B – Ah, des tirages restreints. Des grands mots, pas de ventes.
A – C'est vrai.
C – Oh, Robert ne fait pas de concession au public. Savez-vous qu'il choisit ses livres en imaginant que les gens ne font pas que lire, mais qu'ils réfléchissent également. Un curieux garçon, mais il me plaît bien.
(La corde [film], 22'45)


#
[M]
(première) coupe franche du film, après celle de l'intro extérieur-intérieur
(La corde [film], 34'20)

#
[axio-logique]
théorie de l'homme supérieur qui aurait le droit de tuer
(La corde [film], 36')
//
... le droit de voler...
(Pickpoket [film])

#
[E][ML]
D'abord la grande simplicité de sa poétique. Né d'un refus de la lourdeur et des académismes en usage à la cour de Heian, à la fin du premier millénaire, le haïku a toujours gardé cette légèreté des origines, que les auteurs classiques ont portée à sa cime.
(Antoine Arsan, Rien de trop)


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[AL]
L'amour c'est comme un jour, ça s'en va, ça s'en va l'amour c'est comme un jour
(Aznavour)
+
"For me, formidable"
(Aznavour)
+
je suis un homme, oh, comme ils disent
(Aznavour)
...










2020 12 03



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[(p)références]
les albums les plus marquants DE ma vie :
...
michael jackson, Dangerous
Extreme, Pornograffiti
Extreme, III Sides To Every Story
Nirvana, Nevermind
Nirvana, In utero
Guns N' Roses, Use your Illusion I & II
Queen, Wembley 86
Lenny Kravitz, Mama said
Lenny Kravitz, Are You Gonna Go My Way
Soundgarden, Superunknown
Pearl Jam, Ten
Pearl Jam, Vs.
Pearl Jam, Vitalogy
Pearl Jam, No Code
...
Frank Black, Teenager of the year
...
Smashing Pumpkins, Mellon Collie and the Infinite Sadness
Nine Inch Nails, The Downward Spiral
Björk, Homogenic
Jay-Jay Johanson, Whiskey
Radiohead, OEUVRES COMPLÈTES
Joseph Arthur, Big City Secrets
Joseph Arthur, Come to Where I'm From
Brendan Benson, One Mississippi
Jeff Buckley, Grace
Jeff Buckley,  Sketches for My Sweetheart the Drunk
Korn, Korn
Korn, Life Is Peachy
Korn, Follow the Leader
...
Blonde Redhead, OEUVRES COMPLÈTES
...
Blur, 13
Tricky, Pre-Millennium Tension
Eels, ...
Dominique A, Remué
Alain Bashung, Fantaisie Militaire + OEUVRES COMPLÈTES
Katerine, l'homme à trois mains & Les créatures
Katerine, mes mauvaises fréquentations
Katerine, 8ème ciel
Mardi Gras bb., Alligatour soup
Mardi Gras bb., SuperSmell
...
Strokes, This is it
Cake, Fashion Nugget
The Sea and Cake, Nassau
..., Concerto en sol mineur de Ravel + Debussy, L'après-midi d'un faune
Frédéric Chopin, 26 Préludes par Martha Argerich

...
Camille, Le fil
Katerine, Robots après tout
Katerine, 52 reprises dans l'espace
...
James Blake, James Blake (2011) + EP 2010-2011
Nick Drake, OEUVRES COMPLÈTES
Stupeflip, The Hypnoflip Invasion
Diapsiquir, A.N.T.I.
...
Farao Till It's All Forgotten
...
Nils Frahm, Spaces
...

+
infra : Thom Yorke cité dans ... l'horizon n'existe pas...


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Comment décrypter les résultats d’un test de débit ?
Le débit montant
Le débit montant, ou bande passante en émission, mesure la rapidité d’émission d’un fichier par votre ordinateur sur internet.
Le débit montant ADSL des opérateurs est généralement inférieur à 1Mbit/s et peut atteindre 8Mbits/s en VDSL si vous disposez d’une ligne très courte, c’est-à-dire qui se trouve à moins d’un km du nœud de raccordement.
En fibre, les fournisseurs proposent un débit montant maximum de 600Mbits/s.
Le débit descendant
Le débit descendant, ou bande passante en réception, détermine la vitesse à laquelle un fichier peut être téléchargé vers votre ordinateur.
Les fournisseurs d’accès à internet proposent un débit descendant ADSL moyen entre 1 et 15Mbits/s et peut monter davantage grâce au VDSL :
     •    Free adsl : tout comme Orange, le débit moyen se trouve entre 1 et 15Mbits/s et peut atteindre 50Mbits/s en VDSL.     •    Bouygues ADSL : le débit ADSL peut aller jusqu’à 28Mbits/s et jusqu’à 100Mbits/s en VDSL.     •    SFR box adsl : le débit ADSL peut aller jusqu’à 20Mbits/s et jusqu’à 70Mbits/s en VDSL.     •    Orange internet adsl : le débit moyen se trouve entre 1 et 15Mbits/s et peut atteindre 50Mbits/s en VDSL. Avec la fibre, vous pouvez prétendre à un débit descendant bien supérieur, jusqu’à 1Gbit/s ou 8Gbits/s en fonction de l’opérateur choisi.
(https://www.jechange.fr/telecom/internet/guides/test-debit-3642)
 

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[formule][F][B]
Aucune acclimatation possible, la décharge du courant poétique est trop brève.
(Antoine Arsan, Rien de trop)


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[(p)références][goût][TP]![affinité]
Ma méthode sera très simple. Je dirai ce que j'ai aimé ; et tout le reste, à cette lumière, se montrera et se fera bien suffisamment comprendre.
(Guy Debord, Panégyrique I, Oeuvres, p1638)
>>

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[TP][musique][postradio][pionnier][otteur][maudit][(p)références]
[à judicaël]
Tu nous avais envoyé le Volume 1, oui. Et là c'est le 2.
Mais, tu sais, tu fais référence à Postradio auprès de certains par ici, je pense à Loïc et surtout Nico, qui n'ont pas vraiment idée de quoi tu parles, je pense. Pour moi, mon chef d'oeuvre de jeunesse, avec quelques autres trucs. Cette webradio totalement ou à 99,7% mashup, donc purement samplée de partout, etc., et est-ce que, 13 ans plus tard, Diapsiquir fait vraiment mieux ? Pour l'instant j'ai vu mieux nulle part, évidemment, et aussi évolué, et aussi avant-gardiste... ne serait-ce que d'un point de vue écologique, de transition écologique, haha, et c'était, oui, il y a déjà 13 ans ! Qui dit mieux ? Qui fait mieux ? J'adorerais. Comme j'adorerais que cette webradio existe encore. Mais ça m'a demandé tellement de boulot et valu si peu de soutien et de reconnaissance... Bref, je coupe ici la rengaine.
Mais pour rendre à Diapsiquir... pour moi ils ont pondu, avec A.N.T.I, un des albums français les plus puissants de ces dernières années. Un chef d'oeuvre aussi ? Et grâce te soit rendue de nous l'avoir fait découvrir à l'époque : ) Je me souviens encore l'écouter en boucle à l'été 2011 (entre autres du côté du roi Saint-Judicaël en forêt de Brocéliande ; ), en boucle avec The Hypnoflip Invasion de Stupeflip sorti la même année. Ah, il y a des grandes années, comme ça, en termes de production musicale. Comme, côté chansons françaises, le super cru 1998-1999, par exemple... (Avant 2011 et les super "Crou" ? ; )

+
[à loïc]

Le jeudi 3 décembre 2020 à 15:18:28 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Je vous ferai remarquer privément, cher monsieur Dol., qu'étant vocalement présent sur ladite postradio, j'ai quelque idée de ce à quoi elle ressemble

– Oui, la croûte de l'Iceberg, quoi, c'est-à-dire peut-être même ses (rares) croûtes, au lieu des perles, des sommets (inversés) qu'il recèle. Imagine quelqu'un qui te dirait "oh, j'ai idée de ce que c'est, Radiohead, j'ai écouté Pablo Honey". Ou bien, "Dominique A ? Je connais ! J'ai écouté son dernier album". Imagine...

Mais il est vrai que je n'ai pas encore pris le temps de tout écouter, ce qu'un jour ferai, si possible prochain, mais j'en doute

– Eh oui, le temps ne cesse de manquer, depuis octobre 2007 ! Haha...
Et Bessèges, je n'y ai vécu qu'une semaine. Haha...
Je dis ça, tu sais, la maladie te donne une autre conscience du temps qui passe. Mais des priorités, aussi, donc je comprends... (ce qu'il y a à comprendre, va ; )

PS : je me suis censuré dans le jeu de mots onomastique, mais "Dol et Dèche" était, dans toute sa grinçante référentialité, bien tentant

– "Dol & Dec" était déjà pris, si tu te souviens des témoignages récoltés à l'occasion de mes 40 ans, pris par Nicolas Boisnard, et Dull Headache par moi-même depuis des décennies. Et tu as réussi à t'en dégotter un autre ! Mais bon, en trichant un peu, soit. Et référence à quoi ? À la dèche des formules ? Si oui, pour réponse humoristique, voir peut-être mon dernier article publié, d'Otto. Encore presque chaud... et ignoré ? ; )

+


Le jeudi 3 décembre 2020 à 16:32:16 UTC+1, lll lkll lllll > a écrit :


Bon, et maintenant que du temps a passé, eh oui, ça n'arrête pas, c'est déjà plus le dernier article ("vidéographique" ; ) d'otto, mais l'avant dernier. Déjà. Comme quoi, la dèche... est bien relative, n'est-ce pas. Ça dépend de quel côté on regarde, comme d'hab. Otto est rarement en rade. Et même plus que débordé. Mais...


+

Le jeudi 3 décembre 2020 à 16:42:41 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :



En tout cas je te souhaite une belle décompression bien méritée, la vache. Tu dois être fou frétillant de joie, non ? Et avec de bons retours (de tes re-lecteurs et) de l'éditeur ? Etc. ?
Bref, relax(e) ! Yeah...



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[téléchargement]
grunge
https://discosgrunge.blogspot.com/2005/11/pearl-jam.html

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Avis sur
Mellon Collie and the Infinite Sadness
par khms

Critique publiée par khms le 20 décembre 2011
Après s'être révélé au monde avec le fantasque Siamese Dream, les Smashing Pumpkins reviennent plus fort et ambitieux que jamais, avec un double-album (ou triple vinyl, c'est selon) conceptuel représentant l'écoulement de 24 heures, du petit matin avec l'éponyme "Mellon Collie and the Infinite Sadness" à la nuit "By Starlight". Des propres mots de Billy Corgan, leader du groupe, cet album devait être le "The Wall" de la Génération X, pari réussi ou pas ?
En tout cas, les citrouilles font fort, puisque l'album couvrira après tout le répertoire musical qu'abordera le groupe tout au long de sa carrière, de la pop nostalgique avec "1979", au cybermetal "Zero", ou encore la très progressive "Porcelina of the Vast Oceans".
Plus que jamais, cet album jouera sur la dualité, du jour et de la nuit, du calme "Take me Down" et de la violence "X.Y.U.", de l'espoir "Tonight, Tonight" et du désespoir "Bodies" (et son énorme Love is suicide).
Long de près de deux heures, ce double-album sera un véritable voyage à travers toutes les facettes de la mélancolie, et la tristesse infinie, comme le titre de l'album l'explicite si bien. De la rage à la tristesse, la colère à la clémence, personne n'en sortira indemne.
Un petit mot sur la production de Flood, absolument parfaite puisque l'album n'a pas pris une seule ride. Il faut aussi compter sur les quelques folies des musiciens, comme sur la chanson "Cupid de Locke" où le rythme est battu par... Une paire de ciseaux ! Et tant qu'à parler des citrouilles, il faut dire qu'ils sont au sommet de leur forme, avec un Corgan (toujours aussi génial, ça va de soi), guitariste et chanteur, qui lâche un peu la pression sur ses partenaires, leur permettant de s'exprimer, comme James Iha, le second guitariste, qui parviendra à caler une de ses compositions (Take me Down), à D'Arcy Wretsky, la bassiste, de chanter sur "Beautiful", et même à Jimmy Chamberlin, un des meilleurs batteurs de sa génération (il suffit d'écouter "Bodies" ou "Porcelina of the Vast Oceans" pour se persuader de son talent) de pousser la chantonette, avec tous les autres membres sur sur un "Farewell & Goodbye" onirique, cloturant ainsi l'album comme il a commencé, avec quelques mesures de pianos.
Mellon Collie and the Infinite Sadness n'est peut-être pas le nouveau "The Wall", mais en tout cas, il s'en approche, jusqu'à le tutoyer. À l'image de "Bullet with Butterfly Wings" et son refrain désormais incontournable (Despite all my rage, I am still just a rat in a cage), ou Muzzle et ses paroles sur le ton de la confidence (I fear that I'm ordinary, just like everyone), ce double-album représente l'apogée des Smashing Pumpkins, du rock alternatif durant les années 90, voire même du rock, tout simplement. Un must-listen incontournable et intemporel dont on ne peut sortir inchangé.
(https://www.senscritique.com/album/Mellon_Collie_and_the_Infinite_Sadness/critique/9447210)



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(V)[poste]
Un gamin vient et allume la télé, dans un appartement pourri, ils regardent la télé, puis il se lève et zappe beaucoup, inutilement.
(Breaking Bad [série], S2E6, 7')


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[âge][prosexuel][FZAIOPMP][ado]
Les garçons et les filles étaient partout séparés. Les garçons, êtres bruyants, sans larmes, toujours prêts à lancer quelque chose, cailloux, marrons, pétards, boules de neige dure, disaient des gros mots, lisaient Tarzan et Bibi Fricotin. Les filles, qui en avaient peur, étaient enjointes de ne pas les imiter, de préférer les jeux calmes, la ronde, la marelle, la bague d'or. Les jeudis en hiver, elles faisaient la classe à de vieux boutons ou des figurines découpées dans L'Écho de la mode, disposés sur la table de la cuisine. Encouragées par les mères et l'école, elles étailent rapporteuses, "je vais le dire !" constituait leur menace favorite. Elles s'interpellaient entre elles en disant hé machine !, écoutaient et répétaient avec des chuchotements, la main sur la bouche, des histoires malpolies, ricanaient sous cape à l'histoire de Maria Goretti qui avait préféré mourir plutôt que de faire avec un garçon ce qui leur tardait tant d'avoir le droit de faire, s'eIÎrayaient de leur viciosité, insoupçonnée des adultes. Elles rêvaient d'avoir des seins et des poils, une serviette avec du sang dans leur culotte. En attendant, elles lisaient les albums de Bécassine et Les Patins d'argent de P.-J. Stahl, En famille d'Hector Malot, elles allaient au cinéma avec l'école voir Monsieur Vincent, Le Grand Cirque et La Bataille du rail, qui élevaient l'âme et le courage, refoulaient les mauvaises pensées. Mais elles savaient que la réalité et l'avenir se trouvaient dans les films de Martine Carol, les joumaux dont les titres, Nous deux, Confidences et Intimité, annonçaient la désirable et interdite impudicité.
(Annie Ernaux, Les années, 46'30)



#
[objoie][DE][-',-]
La réclame martelait les qualités des objets avec un enthousiasme impérieux, les meubles Lévitan sont garantis pour longtemps ! Chantelle, la gaine qui ne remonte pas ! l'huile Lesieur trois fois meilleure ! Elle les chantait joyeusement, dop dop dop, adoptez le shampoing Dop, Colgate, Colgate c'est la santé de vos dents, rêveusement, il y a du bonheur à la maison quand Elle est là, les roucoulait avec la voix de Luis Mariano, c'est le soutien-gorge Lou qui habille la femme de goût. Pendant qu'on faisait ses devoirs sur la table de la cuisine, les réclames de Radlio Luxembourg, comme les chansons, apportaient la certitude du bonheur de l'avenir et l'on se sentait entouré de choses absentes qu'on aurait le droit d'acheter plus tard. En attendant d'être assez grande pour mettre du rouge Baiser et du parfum Bourjois avec un j comme joie, on collectionnait les animaux de plastique cachés dans les paquets de café, les vignettes des fables de La Fontaine dans l'emballage du chocolat Menier, qu'on échangeait à la récréation.
On avait le temps de désirer les choses, la trousse en plastique, les chaussures à semelles de crêpe, la montre en or. Leur possession ne décevait pas. On les offrait à l'admiration des autres. Elles recelaient un mystère et une magie qui ne s'épuisaient pas dans leur contemplation et leur manipulation. Les tournant et les retournant, on continuait d'attendre d'elles on ne savait quoi après les avoir eues.
(Annie Ernaux, Les années, ± 48'30)



#
[//][-',-]
Georges Perec, Les choses (dont la 4e de couv, citant un commentaire de Perec :
La vie quotidienne d'un jeune couple des années soixante issu des classes moyennes, l'idée que ces jeunes gens se font du bonheur, les raisons pour lesquelles ce bonheur leur reste inaccessible - car il est lié aux choses que l'on acquiert, il est asservissement aux choses. " il y a, dira georges perec, entre les choses du monde moderne et le bonheur, un rapport obligé. une certaine richesse de notre civilisation rend un type de bonheur possible : on peut parler, en ce sens, comme d'un bonheur, d'orly, des moquettes profondes, d'une figure actuelle du bonheur qui fait, je crois, que pour être heureux, il faut être absolument moderne. ceux qui se sont imaginé que je condamnais la société de consommation n'ont vraiment rien compris à mon livre. Mais ce bonheur demeure un possible ; car, dans notre société capitaliste, c'est : choses promises ne sont pas choses dues ".)

//
Le progrès était l'horizon des existences. Il signifiait le bien-être, la santé des enfants, les maisons lumineuses et les rues éclairées, le savoir, tout ce qui tournait le dos aux choses noires de la campagne et à la guerre. Il était dans le plastique et le Formica, les antibiotiques et les indemnités de la sécurité sociale, l'eau courante sur l'évier et le tout-à-l'égout, les colonies de vacances, la continuation des études et l'atome. Il faut être de son temps, disait-on à l'envi, comme une preuve d'intelligence et d'ouverture d'esprit. En classe de quatrième, les sujets de rédaction invitaient à composer sur "les bienfaits de l'électricité" ou à écrire une réponse à "quelqu'un qui dénigre devant vous le monde modeme". Les parents affirmaient les jeunes en sauront plus que nous.

Dans la réalité, l'exiguïté des logements obligeait les enfants et les parents, les frères et les soeurs, à dormir dans la même chambre, la toilette continuait de se faire dans une cuvette, les besoins dans des cabinets au-dehors, les serviettes hygiéniques en tissu-éponge dégorgeaient leur sang dans un seau d'eau froide. Les rhumes et les bronchites des enfants se dégageaient avec des cataplasmes à la farine de moutarde. Les parents soignaient leur grippe à l'aspro avec un grog. Les hommes pissaient en plein jour le long des murs et les études suscitaient la méfiance, la crainte que par une sanction obscure, un retournement punitif pour avoir voulu monter trop haut, elles rendeht dingo. Des dents manquaient dans toutes les bouches. L'époque, disaient les gens, n'est pas la même pour tout le monde.

Le cours des jours ne bohgeait pas, scandé par le retour des mêmes distractions, qui ne suivaient pas l'abondance et la nouveauté des choses.
(Annie Ernaux, Les années)





#
[mort][âge][TP]
Toutes les images disparaîtront.
[  ]

les images réelles ou imaginaires, celles qui suivent jusque dans le sommeil

les images d'un moment baignées d'une lumière qui n'appartient qu'à elles

Elles s'évanouiront toutes d'un seul coup comme l'ont fait les millions d'images qui étaient derrière les fronts des grands- parents morts il y a un demi-siècle, des parents morts eux aussi. Des images où l'on figurait en gamine au milieu d'autres êtres déjà disparus avant qu'on soit né, de même que dans notre mémoire sont présents nos enfants petits aux côtés de nos parents et de nos camarades d'école. Et l'on sera un jour dans le souvenir de nos enfants au milieu de petits-enfants et de gens qui ne sont pas encore nés. Comme le désir sexuel, la mémoire ne s'arrête jamais. Elle apparie les morts aux vivants, les êtres réels aux imaginaires, le rêve à l'histoire.

S'annuleront subitement les milliers de mots qui ont servi à nommer les choses, les visages des gens, les actes et les sentiments, ordonné le monde, fait battre le coeur et mouiller le sexe.

...

(Annie Ernaux, Les années, 0')
+ //
France 2 JT 20h - 2020 12 03 - Macron Valéry Giscard d'Estaing une vie et puis plus rien maupassant [mort][âge][TP]



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[surdouage][intelligence]![philosavis]
Quoi ? C'est comme ça que tu vois les choses ? [  ] Je sais vraiment pas ce que je pourrais te dire de plus. Je saurais même pas par où commencer ?
> Breaking Bad - S2E6 - c'est comme ça que tu vois les choses ? pas quoi dire [surdouage][intelligence][philosavis]


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[politique]
On n'est pas assez cher. On accapare le marché et on augmente nos prix. C'est la base de l'économie.
(Breaking Bad - S2E7, 40'30)

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[téléchargement]
Breaking Bad
https://www.zone-annuaire.xyz/breaking-bad-2008-serie-complete/?__cf_chl_jschl_tk__=648c79a4a248b3a8397b3dd419544d1415f7bb4a-1607010636-0-ASnbKXp2SibgBaCzFv_Ge1HdkT0rH41HashMgmfYo8pJ3pG3hv3GvqILCLJIo6-ffT-vIO0Wvedv2qN9EMtC6oSvh7hxje2W59b9-kBvP1rD22DKIh-iLR8mU5M0kH62vnGDVjIqta8kl7oL7_OFnseQKsMNIRja381DMCG8bH8INUuDdUjOlOifwzQqWyzfilrECJFmfgLKdF5pj_exjdTrBs9BP918_cwu20_Wi_4uwZhTYXSMG0ZuDn5Pgoa9WSsNxBObEssq4ClR8ruq-5qxcUiRfIRYib4W3szyqs5mHEDyQaey0FuVDdeE27X-4r2fTnQ5XeVm1aJspAbPb_hj6gKIGP_4fMhzslNitSU5













2020 12 04



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[âge][noirage][covid][autophilosophe]=[AP]
Le Dr Nichols a eu la vocation médicale dès l'âge de sept ans, lorsqu'il a été hospitalisé en urgence pour se faire enlever une tumeur au cerveau: "J'ai pensé qu'il n'y avait rien de mieux au monde pour venir en aide à autrui que de consacrer sa vie à acquérir les compétences pour les sauver".
      Pourtant, "la pandémie m'a usé (...) Et je me rends compte que peut-être, je ne vais pas bien", conclut-il. Le médecin pense qu'il va se remettre mais s'est rendu compte qu'il n'est "peut-être pas la même personne qu'au début". "C'est dur à avaler", ajoute-t-il.
(https://www.bfmtv.com/international/etats-unis-un-urgentiste-juif-traite-un-patient-aux-tatouages-nazis-et-emeut-twitter_AD-202012030139.html)


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[laïcité][islamisme]
La religion catholique seulement, les autres étant erronées ou ridicules. Dans la cour de récréation, on braillait : Mahomet était prophète I Du très grand Allah l Il vendait des cacahuètes l Au marché de Biskra I Si c'était des noisettes l Ce serait bien plus chouette l Mais il n'en vend pas l Allah (3 fois).
(Annie Ernaux, Les années, ± 55')


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[axio-logique][conformisme]
Tout le monde savait distinguer ce qui se fait de ce qui ne se fait pas, le Bien du Mal, les valeurs étaient lisibles dans le regard des autres sur soi.
(Annie Ernaux, Les années, ± 57'30)


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[DE]!
... chips... créréales... pas de protéines ni légumes...
Comme tu es encore vivant ?
(Breaking Bad - S2E9, 13'30)


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[programme][PS]
Au-dessous de l'idéal et des yeux clairs s'étendait, on le savait, un territoire informe, gluant, contenant des mots et des objets, des images et des comportements : les filles mères, la traite des Blanches, les affiches du film Caroline chérie, les capotes anglaises, les mystérieuses publicités pour "l'hygiène intime, discrétion assurée", les couvertures du journal Guérir; “les femmes ne sont fécondes que trois jours par mois", les enfants de l'amouL les attentats à la pudeur; Janet Marshall étranglée avec son soutien-gorge dans un bois par Robert Avril, l'adultère, les mots lesbienne, pédéraste, la volupté, les fautes inavouables à confesse, les fausses couches, les vilaines manières, les livres à l'index, Tout ça parce qu'au bois de Chaville, l'union libre, à l'infini. Une somme de choses innommables - que les adultes seuls étaient censés savoir - se ramenant toutes aux organes génitaux et à leur usage. Le sexe était le grand soupçon de la société qui en voyait les signes partout, dans les décollelfés, les jupes étroites, le vernis à ongles rouge, les sous-vêtements noirs, le bikini, la mixité, l'obscurité des salles de cinéma, les toilettes publiques, les muscles de Tarzan, les femmes qui fument et croisent les jambes, le geste de se toucher les cheveux en classe, etc. Il était le premier critère d'évaluation des filles, les départageait en "comme il faut" et "mauvais genre". La “cote de moralité" affichée à la porte de l'église pour les films de la semaine ne concernait que lui.

Mais on déjouait la surveillance, on allait voir Manina la fille sans voiles, La Rage au corps avec Françoise Arnoul. On aurait voulu ressembler aux héroïnes, avoir la liberté de se comporter comme elles. Mais entre les livres, les films et les injonctions de la société s'étendait l'espace de l'interdiction et du jugement moral, on n'avait pas droit à l'identification.

Dans ces conditions elles étaient interminables les années de masturbation avant la permission de faire l'amour dans le mariage. Il fallait vivre avec l'envie de cette jouissance qu'on croyait réservée aux adultes et qui réclamait d'être satisfaite coûte que coûte en dépit de toutes les tentatives de diversion, les prières, en portant un secret qui rangeait parmi les pervers, les hystériques et les putains.

Il était écrit dans le Larousse : onanisme : ensemble des moyens adoptés pour provoquer artificiellement la jouissance sexuelle. L'onanisme détermine souvent des accidents très graves ; aussi devra-t-on surveiller les enfants à l'approche de la puberté. Les bromures, l'hydrothérapie, la gymnastique, l'exercice, la cure d'altitude, les médications martiales et arsenicales, etc., seront tour à tour employés.

Dans le lit ou les vécés, on se masturbait sous le regard de la société entière.

Les garçons étaient fiers de partir au régiment et on les trouvait beaux en soldats. Le soir du conseil de révision, ils faisaient la tournée des cafés pour célébrer la gloire d'être reconnus comme de vrais hommeb. Avant le régiment, ils étaient encore des gamins et ne valaient rien sur le marché du travail et du mariage. Après, ils pourraient avoir une femme et des enfants. L'uniforme qu'ils promenaient dans le quartier lors des permissions les enveloppait de beauté patriotique et de sacrifice virtuel. L'ombre des combattants vainqueurs, des GI, flottait autour d'eux. Le drap rêche de la vareuse, effleurée quand on se hissait sur la pointe des pieds pour les embrasser; matérialisait la coupure absolue entre l'univers des hommes et celui des femmes. A les voir on éprouvait un sentiment d'héroïsme.

(Annie Ernaux, Les années, ± 1:02')



#
[formule][pub]
TGV InOui. Voyagez avec votre temps.









2020 12 05


#<
il n'écrit pas à mon goût
-
sa parole me parle mais il écrit pas à mon goût
sa parole me parle mais il écrit trop pas assez à mon goût, comme diraient les jeunes, et moi amphibo-logiquement




#
[néo-logique][optimisme]
... qui n'est pas un rassuriste...
(Sud Radio - Pr Christian Perronne :"Moderna, Pfizer, ce ne sont pas des vaccins, c'est de la thérapie génique", 3'45)


#<
la défense du poisson-volant (cf. Les mystérieuses cités d'or, E3) ou celle du poisson-lune qui se gonfle (cf. Breaking bad, S2E7)


#<
... ou celle du cheval   (+ selle)

#
[noirage]
Malaparte, Le soleil est aveugle
> photo de couv' : Malaparte - Le soleil est aveugle


#
[tortue]
breaking bad, S1E5?
cités d'or, E5


#
[végétérisme]
... refusent de manger (de) la tortue, se replient sur (l'eau) des cactus... avant de fuir devant un éventuel prédateur finalement herbivore lui aussi
(Les mystérieuses cités d'or, E5)


#
[TP][mobylette]
"J'ai beaucoup souffert de ne pas avoir eu de mobylette", Jackie Berroyer, 2004
Journal intime pour tous, Jackie Berroyer


#
[TP] [mort]
Nous mourrons tous. Surtout vous. Néanmoins, il paraît que certaines gens ne meurent pas. Georges Brassens, par exemple. Yves Montand l'a dit. Un homme comme lui ne meurt pas. Montand non plus puisqu'un jour, sur un soupçon de paternité, on l'a déterré pour le faire parler. Doit-on alors en déduire que, n'étant pas des gens comme eux, nous autres, pékins moyens, mourrons tous bel et bien ? Des gens comme le comptable ou la concierge n'auraient donc pas droit à l'éternité ? Supposons que la concierge meure d'une chute. Une pancarte dirait au carreau de la loge : " La concierge est morte dans l'escalier. " En l'apprenant Yves Montand aurait déclaré : " C'est triste mais il faut s'y faire, des gens comme elle meurent tôt ou tard. Ils meurent et puis c'est tout. " Tout ça parce qu'ils n'ont pas écrit Le Gorille ou Les Copains d'abord ? Mais si un jour, vers neuf heures, l'humanité disparaît, il n'y aura plus d'éternité pour personne. On pourrait s'attendre, tel que c'est parti, à trouver là un très solide essai philosophique, et pourtant c'est un livre de potins. Ce n'est pas un livre sur Yves Montand, rassurez-vous. Ou bien déplorez-le. Il y en a plus sur lui dans cette quatrième de couverture que dans le livre même. Mais il y est question de bien des gens dont j'ai suivi le corbillard. Venez près de la cheminée, je vais vous raconter : il y a environ vingt-cinq ans, après avoir assisté quasiment seul aux obsèques de l'amant de la concierge d'Hara-Kiri, en vente partout à l'époque, j'en ai fait mon sujet du mois dans ce mensuel. C'est alors que Gébé, le rédacteur en chef, m'a dit : " C'est intéressant, tu devrais continuer. " J'ai donc commencé à voir un peu qui mourrait autour de moi.
( On ne se voit plus qu'aux enterrements, heureusement il y en a souvent, Jackie BERROYER, présentation)



#<
le récipient joue dans la réception du contenu
le récipient joue dans la réception du contenu (= récipient(s) émetteur oou/et récepteur)


#
[//][cabane]
Tao, avant la rencontre avec le groupe, habite seul dans une cabane perchée sur un arbre (géant)
(Les cités d'or [film[[série], E5 + E6)
//
Huck
(Tom sawyer [film][série])


#
(V)
...offrir au dieu soleil le coeur d'une jeune fille, en sacrifice...
(Les cités d'or [film[[série], E1 documentaire, 26')
//
(Apocalypto [film])


#<
au sommaire (des médias) ceux qui sont au sommet




#
[condor]
Solaris (la nef solaire) : comment ça marche
E7, 3'30, 6', 8', 9'45, 13'45, 15'25
E8, 3'
E9, 7'30 nouveau levier et explication
E9, 20', levier d'autodestruction
(Les mystérieuses cités d'or [film[[série])


#
[TP]!["temps perdu"]![autophilosophe]!
Esteban – Tu crois pas que tu es en train de perdre ton temps ?
Tao – Je dois savoir à tout prix de quoi est fait et comment fonctionne ce bateau. C'est pour la mémoire de mes ancêtres.
(Les mystérieuses cités d'or [film[[série], E7, 9'45)
>
Esteban – Tu crois pas que tu es en train de perdre ton temps ?
Tao – Je dois savoir à tout prix [  ]comment fonctionne ce bateau. C'est pour la mémoire [  ].


#
[physio-logique]
[  ] vous devez lui pardonner. C'est la souffrance qui le rend fou, c'est pas sa faute.
(Les mystérieuses cités d'or [film[[série], E8, 11')




#
[ML][TL][EC][P]
... réfléchir avant d'agir... avoir un plan... pour moi ta façon d'agir est incompréhensible
(Les mystérieuses cités d'or [film[[série], E8, 17' + 19')




-
rattrapage

#<
Forme et fond ne font qu'un

#
[brouillon]
Pas si rhétorique. La preuve.
Tout serait plus clair si j'avais d'autres supports d'exposition voire l'occasion de conférences ces multimédia dont elle serait matière.

Question qui se pose comme un cheveu sur la soupe que je sers depuis 2007, se poserait-elle si un en remontait le fil ? Et recoupait les fils ? Ou si, certes, on disposait d'autres supports d'exposition...


#<
On nous fait croire à pas de loup  (+ pas-de-loup)


#<
Faut-il un but dans la vie qui n'en a pas ?

#<
Si sûr du sursis
Sursis sûr


#<
Symptomatique
Leur
Surconsidération
des acteurs

#<
Envoyer promener ceux qui nous forcent à marcher/courir

#<
Entre   (= ne pas entrer + le "entre"/"between" n'est pas dans leur case )
Pas dans leurs spécialités/cases

#<
Je te vouvoie ou vous tutoie ?

#<
C'est sur une détente qu'on appuie
Prendre appui sur une détente

#<
Il a mis fin au séjour
Il a mis fin à son séjour
-
il a mis fin à son
ses jours


#<
Toucher le fond nous en ressort plus profond


#<
Le comportement d'un film s'évalue à l'écart/aux écarts qu'il prend/opère/manifeste sur l'impassibilité/neutralité/objectivité-née de l'objectif cinématographique

#<
La plupart des films rognent les ailes de la spécificité extraordinaire/incroyable/inouïe du cinématographe/médium, qui est de capter directement le langage du réel, sa Cosmo-logique.

#<
Briser le zèle



#
Corinne Atlan, Petit éloge des brumes :
Condensation
L'azur
Faire des mondes
Lecture
Myopie
Vision brouillée
Préférence Pour le vague
Des mots justes
Le nébuleux et le précis
Précieux colis ancien
Derriida
Rie n'est plus effrayant
Propre négatif
Un nageur
Complexité grammaticale
Et la noirceur
Vert du bocage
De semblable matière
Bouddhique du moi
Léonard de Vinci
Turner
Polysémique et volontiers allusive
Jamais revenue
La fin des temps
De la déperdition
L'équation
Moteur le plus sûr
La mémoire... soudaines trouées
Une montagne sans brume
Kyoto
Les pensées s'élaguent
... Vagabondage
Ce cheminement solitaire dans les montagnes
Toujours silencieux
Kenneth
Se nourrir de brume
Prendre racine
Comment ne pas être flottant
Sous le signe du flottement
Chronique de mon vagabondage
Sentiment poignant
Et irrésolus
Nécessité de l'errance
#51
Fil d'ariane
Culte des montagnes
Naviguer de l'un à l'autre
Dissolution du moi
Goût de la métamorphose... Ambivalence des formes
Oreiller d'herbes
Pas l'exhiber... L'estomper
Turner
Si irréel en somme
Abri provisoire
Temps cyclique
Parie sur l'incertitude
Pays à la fois
Peut changer votre vie
Que nos certitudes
Façonné mon esprit
+
Enfants de la nuée
+
Visibilité augmente
Ce que l'on tait
Nous respirons
Toute vie est une pensée

#<
Comme le temps casse/tasse

#<
Leipzig m'a donné/offert un peu de l'est/leste, de l'Allemagne.

#<
Estomper et se tromper

#<
Écouter/savourer des si belles musiques

#<
Mini
Maxima
Généra
Liste

#<
L'accumulé
M'accule
Aux formules
-
Par-ce que j'accumule
Je suis acculé
Aux formules
-
Ce que j'accumule (à formuler)
M'accule
Aux formules

#<
Le montage montre sans démontrer

#<
À s'éterniser on s'est terni/se ternit

#<
La contemplation du ciel nous met/"voyage" partout.

#<
Mon truc, c'est les épiphanies, la recherche et la trouvaille des principes, des formules.

#<
Chargé comme une formule

#<
Formuler ma philosophie par franches touches. (Cf french touch)

#<
La morale arbitre, l'éthique abrite




#
Sôseki, Oreiller d'herbes
À l'étroit
Naît la poésie
Vivable
S'abstraire
...
Des nerfs
Paysage
J'en ai assez
Morale
Univers impassible
Cloche... Son multiple
Ménagerai mes passions
L'électricité des passions
Paysage naturel
-
Marque d'impassibilité
Je me sens renaître
Une formule
Insoucieux/i soucieuse du monde
Événements terribles
Le bon sens
Bonheur immédiat
Femme malheureuse
Rustre d'en composer
L'hygiène des yeux
Pupilles
Heureusement dépassé
Partenaire
Mesquinerie
Nomade
Rien d'admirable
-
Elle a un grain
Plus l'âge à ça
Sa gouaille
Devenir un sage
Les femmes sont des sources d'ennuis. (// le nom de la rose)
-
Malaxe
Rien à gagner à sa survie
Pour trouver une réponse
Nulle part ailleurs
Reste vague
-
D'une telle minceur
Avec une habileté moins
Se condensera
-
Un roman
Puisque je suis peintre
C'est tout gâcher
C'est comme c'est écrit
Résumez
-
Cultivant son jardin
Suffit que je rende
Méduser
-
L'attitude de ce moine
Je m'abstiens
Magnolia
Partout à l'aventure
Approfondir votre ascèse
-
Je suis un peintre de premier ordre
Elle fait du théâtre
À travers cette optique sélective
Ceux qui rient
Exprime ses principes dans ses actes
Que l'or
Tous des chemins
La solitude s'étend
Ça va toujours quelque part
-
Aucune réflexion
Serait vertigineux et invivable
La piétine
Pas besoin d'en parler
Être coupé










2020 12 06

#
[soleil]
Ah du soleil, si seulement on avait un peu de soleil !
(Et le soleil apparaît, surgit de derrière la colline rocheuse)
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E9, 2'45)


#
[ÀR][couple][mariage]
(deux à la barre, chacun tirant vers lui)
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E9, 7'25)

#
[ÀR][ménage à trois]
(Esteban, Sia, Tao, embarquent dans la même barque, à l'étonnement inquiet de Mendoza. L'embarcation ne fait pas long feu. ça finit en couple et à 'eau.)
(Les mystérieuses cités [film][série], E9, 12'45)
mais ouverture positive pour le trio
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E9, 21')


#
[no effort]
(en ramant) – Soyez patient. J'ai pas l'habitude de ramer, moi !
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E9, 17'20)

#
[BL][formule][génia-logique]
– C'était comme un labyrinthe.
– Ça avait l'air d'aller dans toutes les directions, à l'intérieur.
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E10, 5'40)
+
Ceux qui ont construit cette caverne devaient avoir génie. C'est un véritable labyrinthe. C'est incroyable.
(Les mystérieuses cités d'or [film][série], E6, 13'40)


#
[maladie][TP][âge]
– Ça a été dur, [ ] vraiment dur. Vous savez pourquoi ? Je savais que ça approchait. Mon anniversaire.
– Ta renaissance.
– [  ] Je pensais pas tenir le coup.
(Breaking bad, S2E12, 7')


#
[ÀR][mégéré][célibataire]
Lui – C'est mon associé.
Elle (ayant pris subitement le pouvoir) – Ton associé, c'est moi.
À la télé (docu) – Hormais quelques individus solitaire, l'éléphant vit en société, et en société matriarcale, menée par...
(Breaking bad, S2E12, 33'50)
+
Les éléphants sont connus pour former une structure sociale matriarcale, c’est-à-dire que les femelles restent toute leur vie dans un groupe et ce sont elles qui le dominent. La femelle la plus âgée présente une certaine sagesse due à l'expérience et sert de guide aux autres membres du groupe pour éviter tout danger potentiel. Les mâles, quant à eux, partent à l'adolescence et rejoindront d'autres troupeaux, appelés également hardes, lorsqu'ils seront en âge de se reproduire.
(https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/grands-mammiferes/les-elephants-d-asie-forment-une-societe-basee-sur-l-egalite_107519)

#
[DE][PL]

[  ]
L'ancienneté d'un éléphant a plus de valeur en Afrique qu'en Asie
Des biologistes de l'Université de l'état du Colorado se sont intéressés à ce modèle social et plus particulièrement chez les éléphants d’Asie à travers une étude publiée dans le journal Behavioral Ecology. Ainsi, par de nombreuses observations, ils ont pu comparer les comportements observés à ceux réalisés par les éléphants d'Afrique. Au total, ils ont noté moins de trois cas de comportements dits "agonistiques" (renvoi, comportements de dominance) entre les individus asiatiques. Ce type de comportements a été constaté chez les individus âgés, plus enclin à s’imposer par altercations physiques. En revanche, les plus jeunes utilisent d’autres types d’interactions. Cela montre que, chez les éléphants d’Asie, les comportements de dominance ne suffisent pas à établir un modèle hiérarchique entre les individus comme il a été observé chez les éléphants d'Afrique... D'où l'idée que leur société est plus égalitaire !
Comment expliquer ce phénomène ? Les scientifiques ont déduit que l’écologie des habitats des deux espèces jouait sur la différence d’organisation sociale. En effet, les conditions environnementales sont beaucoup plus rudes en Afrique qu’en Asie. Les pluies y sont plus rares et la pression exercée par les prédateurs bien plus forte ; l’ancienneté d’un éléphant a donc beaucoup plus de valeur concernant la survie d’un groupe. En Asie, les ressources sont abondantes et prévisibles, et les prédateurs peu nombreux. Cela expliquerait que les éléphants d'Asie puissent prendre leurs propres décisions et évoluer sans respecter un modèle hiérarchique précis.
(https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/grands-mammiferes/les-elephants-d-asie-forment-une-societe-basee-sur-l-egalite_107519)




#
[maladie][dépression]
Accroche-toi. Le bout du tunnel est pas loin.
(Breaking bad, S2E13, 9'30)


#
[maudit]
Ce que vous aviez dit dans le désert, j'ai [finalement] saisi ce que ça signifiait.
(Breaking bad, S2E13, 22'40)


#
[parka]
https://www.devred.com/hauts/blousons-manteaux/parkas/parka-homme-casual-mikeh202117.html#color=690
https://www.devred.com/hauts/blousons-manteaux/parkas/parka-homme-casual-mlinerh202117.html#color=690






2020 12 07


#
– Tu nous as pourtant dit... [  ]
– C'était une façon de parler.
– Une façon de mentir, oui !
(Les mystérieuses cités d'or [film[[série], E10, 11'40)


#
[objoie][âge]
Temples incas mystérieusement bâtis et archi solides
(Les mystérieuses cités d'or [film[[série], E10, docu)


#
[otteur]
Isaac Hayes - ikes rap II, :  36e seconde : sample
->
Tricky, Hell Is Around The Corner
Portishead, Glory Box
Massive Attack, Eurochild (une partie de paroles de Tricky)

+


Sample Story #22 : pourquoi Portishead et Tricky se disputent la paternité d’un sample d’Isaac Hayes ?


Entre octobre 1994 et février 1995, deux tubes de trip hop composés par des musiciens proches les uns des autres sont sortis. Le problème, c'est que "Glory Box" de Portishead et "Hell Is Round the Corner" de Tricky sont tous les deux basés sur le même sample d’Isaac Hayes, et donc la même idée musicale initiale. Aujourd’hui encore, leurs fans respectifs tentent de savoir lequel de ces deux titres a été composé le premier, et donc de déterminer qui a volé qui.
Il y a un adage plus ou moins respecté dans le sampling : on n’échantillonne pas le même son que son voisin. Tenter de dénicher le sample unique, ultime, fait partie du jeu, en tout cas dans la mythologie qui entoure cette technique musicale. Mais ça, Tricky s’en fout. Après tout, qui a décidé de ce qu’il fallait sampler ou non ? Qui a dit qu’un morceau samplé par un producteur portait ensuite sa marque exclusive ? Personne. Lorsque le musicien de Bristol quitte le groupe Massive Attack et sort, en 1995, son titre "Hell Is Round the Corner", issu de son premier album solo Maxinquaye, il envoie balader toutes ces pseudo-conventions en un seul sample. Explications.


Samplé deux fois en quatre mois seulement
Le groupe Portishead a beaucoup de choses en commun avec Tricky. D’abord, tous viennent de la ville anglaise de Bristol, cité musicale s’il en est. Tous sont les fers de lance, de leur propre volonté ou non, du genre trip hop. Surtout, ils se connaissent bien, des membres de Massive Attack ou de Portishead ayant travaillé sur les projets des uns et des autres. Mais quand Tricky sort le morceau "Hell Is Round the Corner", ils se mettent à partager autre chose encore : un même sample. Plus précisément, le sample de la trente-sixième seconde du titre "Ike’s Rap II" d’Isaac Hayes, sorti en 1972 sur Black Moses, l’album culte de ce montre sacré du genre.


La basse et la mélodie de violons vous rappellent quelque chose ? C’est normal. Avant d’être samplées par Tricky, elles l’étaient par Portishead, sur ce qui reste encore aujourd’hui leur titre le plus connu, et de loin : "Glory Box". Un carton mondial tiré de leur premier album, Dummy, datant de 1994. Entre la sortie de "Glory Box" et celle de "Hell Is Round the Corner", il ne s’est écoulé que quatre petits mois. Mais comment un boy aussi talentueux et novateur que Tricky a bien pu se contenter de piquer la recette de ses potes pour en faire l’un des singles de son album ?

Des différences dans la manière de sampler
En fait, Tricky a travaillé durant plus d’un an sur son album Maxinquaye. Impossible, donc, d’affirmer qu’il en aurait volé l’idée à Portishead. Alors que le disque sort (et cartonne instantanément), il a déjà publié deux autres singles. La machine est lancée depuis bien longtemps. Alors oui, les deux morceaux samplés se ressemblent franchement. Mais si l’on tend bien l’oreille, ils ne samplent pas ce passage de "Ike’s Rap II" de la même manière.

D’abord, reprenons le titre original d’Isaac Hayes. Le sample se situe donc à la trente-sixième seconde, et se compose de deux mélodies ressemblantes, mais légèrement différentes. Elles se répètent en alternance. Ce qu’a fait Portishead est simple : ils ont pris le début de la seconde mélodie (la montée de violons), la fin de la première mélodie, et les ont assemblées pour créer un mélange qu’il répètent en boucle. En plus, ça tombe bien, la basse est exactement la même sur les deux motifs, elle vient donc se superposer naturellement, sans besoin de recoupe. Si l’on écoute le morceau de Tricky, on entend que celui-ci est allé au plus simple en n’échantillonnant que la seconde mélodie. C’est peut-être un détail pour vous, mais dans le sampling ça veut dire beaucoup.
Une ligne de basse piquée à un groupe belge ?
À l’époque où les deux morceaux sortent, le débat commence à faire rage entre les fans de la vague trip hop venue de Bristol : qui de Portishead ou de Tricky a eu l’idée de ce sample ? Qui en a fait la première démo ? Entre les lignes, il faut se poser la vraie question : qui a volé l’idée de l’autre ? La proximité de tous ces musiciens ne laisse pas vraiment planer le doute sur le fait que l’un d’eux ait pompé la recette du copain, ou qu’il s’agisse d’une compétition visant à déterminer qui ferait le meilleur morceau avec la même base musicale. Ce qui est certain, c’est qu’aux Mercury Prize de 1995, Dummy et Maxinquaye sont tous deux nommés pour l’album de l’année. Et c’est le premier qui raflera la mise.
Il n’y a toujours pas de réponse stricte à ces interrogations. D’autant qu’un autre débat a commencé à faire rage au début des années 2000. Le titre d’Isaac Hayes, "Ike’s Rap II", figurant sur un album majeur de l’un des plus grands chanteurs de soul, n’a pas eu besoin d’être samplé pour être considéré comme un classique du genre. Mais tout de même, sa popularité a repris du poil de la bête après ces échantillonnages à succès. Alors quand des mélomanes sont tombés sur un morceau de 1969 intitulé "Daydream", œuvre du groupe belge Wallace Collection, nombreux ont été ceux qui se sont demandé si Isaac Hayes lui-même n’était pas allé piquer sa ligne de basse mythique chez d’autres musiciens.


Ok, une descente de basse en demi-tons, ça n’est pas non plus ce qu’il y a de plus compliqué à composer, la coïncidence est donc totalement plausible. Mais de toute façon, le refrain de "Daydream" reprend ostensiblement la mélodie du "Lac des Cygnes" de Tchaïkovski. Finalement, tout le monde vole a priori quelqu’un dans cette histoire…
Par Brice Miclet, publié le 28/09/2018

https://www.konbini.com/fr/musique/sample-story-22-pourquoi-portishead-et-tricky-se-disputent-la-paternite-dun-sample-disaac-hayes/



#
[à nico r.]



Le mardi 1 décembre 2020 à 13:09:20 UTC+1, lll lkll lllll <lkarll@yahoo.fr> a écrit :


... euh... en tout cas bon anniversaire, mon vieux !
Au cas où tu en serais curieux, ce roman, qui s'est fait très remarqué à sa sortie, en 2019. Mais, pour toi, allez, en version audio. (Normalement destinée aux aveugles et malvoyants, donc... chut, top secret...) Et en option. Rien d'obligé. Mais...
Une vraie plongée dans les années 80 en France. Son univers (impitoyable) et name dropping à foison, comme les madeleines, du coup ? Et le reste...
Bonne plongée à toi ? En option.
Mais tous mes voeux, vieux, et ça pas en option ; )
kARL

+

Le mercredi 2 décembre 2020 à 10:37:21 UTC+1, nicolas r. a écrit :


C'est super gentil Karl, et en audio en plus, je ne pourrai même pas prétexter la fatigue visuelle de fin de journée 
Merci beaucoup!
De ton côté, du nouveau?

+

; ))
De mon côté, il y a eu de l'espoir, que j'essaie d'entretenir encore, mais dont la flamme se fait de en plus faible et fragile, à mon instar. De l'espoir, donc, lorsqu'on m'a en effet détecté et proposé de traiter une rare, exceptionnelle et sérieuse intoxication à un métal lourd, le Strontium – je sais pas si je t'avais dit, car je perds la mémoire aussi, entre autres pertes, et ce Strontium tout le monde (c'est-à-dire moi et les deux médecins qui, par quelque science de ça, ont connaissance de mon cas) se demande bien d'où ça pourrait me venir, alors peut-être Bessèges ? J'aurais des raisons de le penser, mais... En tout cas, j'ai commencé le traitement en octobre, dit de « chélation » de métaux lourds (on dit « kélation », hein), et c'est très dur, c'est du rodéo, on en morfle, mais... Si c'est pour aller mieux... Sauf que... malgré quelques signes parfois que je m'empresse de prendre pour des lueurs, ça n'a pas vraiment l'air... Alors, certes, on m'a dit qu'il fallait pas trop attendre de mieux-être avant 3 mois du traitement, prescrit pour six (moi(s)) et comme un cheval et dont j'allège donc un peu les doses, mais... L'espoir me fond un peu dans les chaussettes, comme les muscles, dont le coeur, et sans parler du reste. Grabataire je suis, et y resterai, je pense – sur le carreau. Vu mon état, je me donne encore peu à... à moins d'un "miracle scientifique" au troisième mois ? Même au quatrième, je serai pas contre. Mais... On semble pas y aller. Ça semble pas aller : ((
Mais merci... : )
Pfff...

+


Toi je suppose que ça baigne un peu quand même, malgré tout ça ? Oui ?
Et, d'ailleurs, que devient Anouk, tiens, dont c'est autour et au tour de l'anniversaire, là ? Par exemple. Mais les autres ? Bon, ce serait trop long, je suppose... Déjà que je t'impose pas de lecture avec tes yeux, alors... C'est pas pour t'en donner ici. Mais, disons, en deux mots ? Allez, pour ce mois-ci, le vôtre, au moins toi et Anouk, disons ? ; )



#
[à mila]


Le lundi 7 décembre 2020 à 18:06:37 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :
objet : ... sept... douze...

Très bon anniversaire, Mila !! Grandissante...
Je t'en écris pas plus car je suis pas en grande forme, elle "diminuante", comme une aile (qui me porte donc de moins en moins), mais je t'en souhaite pas moins ce bon anniversaire, donc, très bon anniversaire, Mila, sinon plus, bien plus que ça, évidemment ! ; )
youryour kARL ; )



#<
nos séries réconcortantes
-
nos séries
confort
tentent



#
[P]
Parce que c'est la loi de l'espèce humaine. Survivre. Et nous survivrons. [  ] Ouais. Il faut survivre. Il faut survivre. (On lui retire le micro.)
(Breaking bad [film][série], S3E1, 22')


#
[ÀR]
(Ouvrant son appartement solo) – Il y a des petites frictions dans le [= mon] couple en ce moment. Mais c'est temporaire. Juste le temps de respirer.
(Breaking bad [film][série], S3E1, 36'20)



#
(en espagnole sous-titré) – Je ne te savais pas si philosophe.
– Je pense écrire un livre.
– Peut-être, peut-être.
[  ]
Tu n'as rien à livrer ? Le temps presse, non ?
– J'ai tout mon temps.
(Breaking bad [film][série], S3E3, 1'40)


#
[minimalisme]
Wouh ! Intéressante, la déco. C'est... subtil. Le trip minimaliste, ça n'a jamais été ma tasse de thé.
(Breaking bad [film][série], S3E3, 16'30)


#
[(p)références]
[à nico r.]

Effectivement on n'est pas franchement à la pointe au niveau séries avec Pascale, et pas attirés par le format à la base

– Oui, comme moi.

mais on a quand même fini par trouver chaussures à nos pieds, quelques-unes, ça a commencé par True Detective, suivie par Breaking bad puis Friends avec 20 ans de retard ,

– Ah oui, Friends ?! En effet.

Le bureau des légendes et plus récemment, La joueuse d'échecs,

– Le jeu de la dame, tu veux dire ? Oui ,voilà, c'est parce que j'ai parlé de ça à des copains, en la leur recommandant, car une des rares séries qui a trouvé grâce à mes yeux, qu'on m'a sorti quelques autres titres dans la cible de mes critères, et, dans le lot... à Breaking Bad j'ai accroché. Et j'y suis. Saison 3. En parallèle des Cités d'or, ha.

10 % (pas exceptionnel mais drôle) et là je m'essaie à House of cards, super bien fait mais un peu difficile à suivre

– Moi ça j'aime pas, du tout, les scénarios complexes, compliqués. (Le pire que j'ai revu récemment : Inception. L'horreur.)
De manière générale, j'aime, et c'est un de mes mots-clé, mots d'ordre (que le philosophe que je suis développe depuis quelques années), la simplexité. Disons. Ça j'adore, et adore l'atteindre aussi dans ce que je fais.

quand on rentre Kapputt du taf. Sinon en animation on a regardé la dernière réalisation de Matt Groening, Désenchantée, géniale!

– Ah ? Connais pas. Tu as vu aussi que les gars de South Park ont réalisé un long-métrage ? Que j'ai téléchargé l'autre jour...

Et sinon oui j'ai regardé aussi quelques épisodes de Black Mirror, un peu dans le voyeurisme parfois mais sympa effectivement!

– Ah mais il faut tous les voir ! À part deux, trois plus faibles, pour moi c'est tous des perles, des bombes, de petits chefs d'oeuvre. Et comme tu sais je suis pas le seul à le penser. Mais bon, ça date un peu maintenant, ça manque...

Je crois que c'est Le bureau des Légendes qui m'a le plus marqué dernièrement...

– Oui, entendu parler. C'est noté. Entre autres.

Sinon cette vidéo de Tricky est tout à fait exceptionnelle! Il est tellement à part dans le paysage...

– Oui, je te le fais pas dire. Et à part dans le paysage ? Oui, c'est peut-être (en partie) pour ça, non pas pour le principe mais instinctivement, que c'est mon chouchou (de la scène Trip-hop) depuis le départ. Enfin, depuis mon choc "Pre-millenium tension". Hypnotique. Comme ce qu'il fait encore dans ce "live", là, et cherche à faire en général, je crois. Oui. (En finissant ad lib, là, sur ce qui pourrait devenir mon hymne : «  What a fucking game. I hate this fucking pain ». Si on élargit "pain" à "souffrance".) Et comme son concert auquel j'avais assisté à l'époque, où il était resté tout le long dans le noir, en silhouette devant nous, avec sa complice. Je raconte toujours ça. C'était d'abord décevant puis... fascinant. Et surtout, tellement lui. Tu sais qu'entre temps il a vécu des années à Paris, je crois. Autour de Barbès, il me semble. Bref. Mais, oui... Ce sera sans doute ma livraison de dimanche prochain, si je suis encore de ce monde et en état...




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[brachy-logique][HN][otteur][méta]
Le Tricky Kid, ancien membre du Wild Bunch bristolien de Massive Attack, à l'origine du Trip-Hop, s'est taillé une sacrée réputation, charriant entre autres toute une somme de malentendus sur sa personnalité.  Il reste néanmoins un excellent producteur (8 albums au total depuis l'incommensurable et culte "Maxinquaye", souvenez-vous, c'était en 1995) et un incroyable gourmand musical, digérant toutes ses influences avec une finesse aussi troublante que sa gueule cassée de poète-maudit (encore un malentendu). Il a créé son propre label, False Idols.  Tricky est notamment reconnu comme un "metteur-en-son" hors-pair de voix féminines. Parmi celles qui sont passées dans son studio: Martina Topley-Bird, Alison Goldfrapp, Björk, Alison Moyet, Neneh Cherry, Emilie Simon, PJ Harvey...
(https://www.trip-hop.net/groupe-67-tricky.html)


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[-',-][(p)références]
Quittant son Angleterre natale, il [Tricky] a même pris la tangente physiquement au début des années 2000 et s’en est allé vivre à New York, Los Angeles, Paris ou Tokyo, avant de jeter son dévolu sur Berlin, où il réside depuis 2015. Sur le plan musical, il a creusé son sillon, farouchement singulier, avant d'égrener des albums, plus ou moins denses, à intervalles réguliers depuis le milieu des années 1990.
  Très sombre, presque anxiogène, le splendide Pre-Millennium Tension (1996) apparaît comme son disque phare. Plus récents, Knowle West Boy (2008) et Mixed Race (2010), sur lesquels il évoque souvent un Tom Waits plus groovy, s’avèrent tout à fait captivants.

Parallèlement, Tricky a signé des paroles et posé sa voix, au timbre profond si envoûtant, pour divers morceaux d’autres artistes, notamment Bombing Bastards (1999) de Terranova et 2Thousand3 (2003) d’Agoria. Il a également mis ses talents de producteur au service de plusieurs artistes, dont Björk, Neneh Cherry et Martina Topley-Bird, celle-ci ayant été sa compagne, sa muse et sa vocaliste principale entre 1995 et 1998.
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(https://www.lesinrocks.com/2020/09/08/musique/musique/a-berlin-avec-tricky-qui-sort-fall-to-pieces-un-nouvel-album/)








2020 12 08

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[maudit][politique]
Il est plus important d'avoir de la chance, que du mérite.
(Georges Perec, W ou le souvenir d'enfance, chp24)


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le personnage principal d'un film est le film
le personnage principal d'un film, dont on suit les moindres faits et gestes, est le film lui-même
le personnage principal d'un film, celui qui nous entraîne le plus dans ses moindres faits et gestes, est le film lui-même
le personnage principal d'un film, celui dont les moindres faits et gestes nous entraînent, est le film lui-même

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