20200331

NOTAGE de 2020-01 à 2020-03-14



2019 12 31
[minimalisme][épure]

[  ] VLC média player [ ]
Une interface minimaliste
Notons enfin que ce lecteur multimédia est très simple à prendre en main et à configurer. Il bénéficie d'une interface épurée et minimaliste qui propose une personnalisation et une édition permettant à l'utilisateur de profiter de contrôleurs avancés ou au contraire d'une interface sans aucun contrôle.

(https://www.clubic.com/telecharger-fiche18833-vlc-media-player.html)



2019 01 01

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[noirage][défausophie][programme]
Ce sont les faits, [  ] c’est pas une opinion.
(The Wrong Side Of Right [film], 1:08’25)

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[programme][autophilosophe][brachy-logique][noirage]
– Oui, on doit s’en prendre à la source du problème. Aller à l’essentiel. [  ]
– Exact, oui, on travaille à un niveau plus abstrait. Avant tout, on cherche à sensibiliser.
((The Wrong Side Of Right [[film], 1:32’15)

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5 scènes pour comprendre le génie de Bong-Joon ho, Ludovic Béot, Inrockuptibles, 07/06/19
https://www.lesinrocks.com/2007/07/17/actualite-cinema/actualite-cinema/reportage-sur-le-tournage-de-la-possibilite-dune-ile/

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35 réalisateurs et réalisatrices dévoilent leurs films préférés de 2019
(https://www.lesinrocks.com/2019/12/31/cinema/actualite-cinema/35-realisateurs-et-realisatrices-devoilent-leurs-films-preferes-de-2019/)

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[nuit][cosmo-logique]
Jean-Marc Rochette – [  ] cet espèce de bleu presque noir, qui effectivement est un des marqueurs des ciels de montagne. C’est-à-dire que quand il fait beau, on n’a pas un ciel layette, on a un ciel vraiment d’encre, quoi, bleu d’encre.
Romain de Becdelievre – Où on voit la nuit derrière.
– Voilà, exactement. Le ciel noir est pas loin derrière, quoi.
(Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 7’)

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[âge][TP]
« Je pris possession de mon métier de guide […] Il me sembla devenir tout à fait le capitaine de mon existence. »
(Gaston Rébuffat, https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_R%C3%A9buffat)

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[pionnier]
« Je comprends mieux la raison qui nous pousse vers les grandes voies et les ultimes premières : ne pas se contenter de mettre les pieds dans les traces creusées par l'effort des pionniers. Être digne de l'héritage. »
(Gaston Rébuffat, https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_R%C3%A9buffat)


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[éco-logique]
Avant, l’alpinisme, c’était de la tauromachie…

Et Gaston Rébuffat [  ] qui a beaucoup écrit, beaucoup montré, beaucoup photographié, a changé le regard. Et lui, il a introduit une notion d’élégance. [  ] Et il dit, il explique qu’il ne se bat pas contre la montagne. Il est dans une espèce d’harmonie, qu’il a souhaité. Il y va, en montagne, parce qu’il a envie d’y aller, il en revient content d’y avoir été, et quand il est en montagne, il écoute, il partage, il est de nous raconter le bruit d’un piton qu’on enfonce selon la nature du rocher, une nuit de bivouac, etc. Il fait partager ça, sans faire peur. Et ça, c’est une notion très nouvelle. Et qui a été, à mon avis, un peu de cette évolution dont je vous parlais [  ].
(Yves Ballu [archive], Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 16’30)

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[âge][reconnaifiance][âge]
Ironie du destin, c’est sa mort, sans doute, qui dénoue ces contradictions et permet à Terray d’atteindre la dimension d’un mythe. On n’ose pas donner ce conseil, mais mourir jeune est pourtant le meilleur moyen de prendre dans la mémoire collective une place définitive et idéalisée.
(Jean-Christophe Rufin, préface à : Les conquérants de l’inutile, Lionel Terray)

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[cosmo-logique][symplicité]
Quand on grimpe…
… d’un seul coup je me sens bien. Je vois à quoi me sert mon corps dans son intégralité…
Le temps s’arrête…
Au sommet… le bonheur de voir les Ecrins à ses pieds…
(Jean-Marc Rochette, Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 20’30)


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[simplexité][formule]
– Et ça en donne une vision artistique.
– C’est clairement artistique. Il y a des voies, on dit : celle-ci est belle, celle-là est moins belle. La ligne est belle. Par exemple la face sud de la Meije, qui a été créée par un type qui s’appelle Pierre Alain dans les années [  ], elle est particulièrement belle. Parce qu’elle est droite. C’est-à-dire que vous avez le sommet, et la voie elle suit une pierre qui tombe, mais malgré tout il a choisi l’endroit le plus facile, dans la voie, il a pas fait ça pour la violer, il a suivi la structure de la face sud de la Meije, et il a choisi l’endroit le plus facile, et c’était le plus droit. Donc, c’est pour ça que c’est une voie magnifique. C’est comme pour les mathématicien qui trouve la formule parfaite, quoi. Alors, il y a des voies qui sont plus complexes, mais ça c’est une voie droite, parfaite… Il y en a plusieurs comme ça. Et notamment la Bonatti…
(Jean-Marc Rochette, Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 25’15)
+
Nous, on avait un bouquin qui s’appelait « Les cent plus belles courses de L’Oisans », de Gaston Rébuffat, et c’était notre évangile ! [  ] On commençait… Les plus faciles et puis il y avait la dernière, la plus dure. [  ] Et c’est lui, d’ailleurs, qui dit que la face sud de la Meije dont je parlais tout à l’heure, c’est l’une des plus belles voies de l’Oisans. C’était l’esthète absolu. La façon dont il décrivait les voies, par exemple, dans ses « Cent plus belles courses de l’Oisans », c’était extraordinaire, ça donnait envie ! [  ]
(Jean-Marc Rochette, Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 28’50)
#+
[simplexité]
Il y avait tout. Et ça résume un petit peu la caractéristique de cet homme-là, qui voulait faire ce qu’il y a de plus difficile, et ce qu’il y a de plus joli, de plus esthétique. Et ce qui est remarquable dans les voies Bonatti, c’est à la fois la difficulté de la voie, et l’esthétique de la voie. Et, c’est ça, c’est la marque de l’élégance et de la difficulté. Et je pense que peu d’alpinistes ont réussi cette espèce d’alchimie entre une voie d’extrême difficulté avec beaucoup d’intelligence et d’élégance.
Bonatti, c’est un garçon qui avait beaucoup de talent non seulement pour grimper mais aussi pour écrire. Et ça, c’est très rare. On s’aperçoit que les grands noms de l’alpinisme, c’est non seulement ceux qui ont réussi des grandes premières, mais ceux qui ont réussi à en parler.
(Yves Ballu, Rendez-vous TV Montagne - La voie Bonatti, 4’30)



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[cosmo-logique][montagne]
Un des plaisirs que me donnent la montagne, c’est un plaisir cosmique et sidéral.

(Gaston Rébuffat [archive], Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 27’30)

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(AF)
[otto][karl][TP][otteur]
Matière montagne // matière peinture : l’art de la matière

ce qui m’intéressait, c’est le travail de la matière…
Soutine… pas de dessin… prenait toute son aisance dans la matière elle-même…
(Jean-Marc Rochette, Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 39’45)
+
(AF)
… l’histoire de l’art est faite par des littéraires… et il y a les peintres qui la font…
… moi, mettre les mains dans la matière…
(Jean-Marc Rochette, Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 43’45)


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(AF)
La peinture-peinture…
[exploiter la puissance propre du médium]
(Jean-Marc Rochette, Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 46’30)


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[neige][épure][minimalisme][amphibo-logique][pour vincent]
Là, je me sens chez moi ! Et puis, pour un dessinateur, c'est quand même génial, parce qu'il y a pas besoin de se fatiguer à dessiner chaque brin d'herbe, chaque caillou... Hein ? Tout est fait, c'est le papier : blanc, comme le papier. Ce qui est intéressant dans les paysages de neige, c'est que, en fait, tous les plans horizons disparaissent, parce qu'ils sont recouverts de neige ; seuls restent les plans verticaux. C'est une pure suggestion ! Le lecteur comprend très bien que la neige étant blanche, je vois pas ce qu'on pourrait dessiner. Si ce n'est le sapin, le rocher, etc. Ça sert à rien de dessiner chaque détail, parce que le lecteur n'a plus de place, il étouffe sous les informations... C'est ennuyeux, c'est scolaire... Alors que dans la suggestion, le lecteur, il participe... d'une manière spontanée, il y a aucune réflexion, il y a aucun travail de sa part... mais spontanément il complète ce qui a été juste suggéré. Et je pense que ça crée une relation plus intime entre le lecteur et l'album [de BD].
(Cosey [dessinateur][archive], Par les temps qui courent - 07/05/2018 - Jean-Marc Rochette : "La montagne n'est pas un objet mort, elle respire, se contracte et bouge », 47’)




2020 01 02

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https://www.ladepeche.fr/article/2016/09/12/2417004-des-probiotiques-pour-garder-la-forme-cet-hiver.html

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https://ressourcessante.salutbonjour.ca/condition/getcondition/caillots-sanguins

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[otto][karl]
J'adore les trouvailles qui me parlent, me formulent. Ou s'y prêtent moyennant retouches. À me servir de matière première, pour modeler à ma patte.

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[otto karl]
L'avenir est à l'écriture audio/-visuelle. Et la mienne est écologique, en plus. Disons même par dessus le marché. De recyclage, d'un côté. Par mon double 100% virtuel, Otto. De selfilmage quotidien etc., de l'autre, par moi-même, Karl.

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[Rappel]
C’est de sa bouteille que le philosophe tire son génie, que l’artiste, lui, jette à la mer.
Le philosophe tire son génie de sa bouteille, que l’artiste, lui, jette à la mer.
Le philosophe tire son génie de sa bouteille, que l’artiste, à sa place/de se côté, jette à la mer.


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[formule]
Des formules qui m’aident à vivre et à me taire.

#
Je crois que ce qui marque l’alpinisme, c’est que avant l’action, il y a le rêve.
(Yves Ballu, Rendez-vous TV Montagne - La voie Bonatti, 5’25)



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[vrac]
Mini ma liste radieuse :

Méditer.
Neige.
Montagne.
Montage.
Trouvaille.
Formule.
Concision.
Épure.
Compact.
Vide.
Soleil.
Ciel.
Chalet.
Bois.
Silence.
Musique.
Dormir.
Confort.
Santé.
Confiance.
Simplexité.
Souffler/Respirer.
Avoir le temps.
Les aventures de Tom Sawyer (dessin animé)
Autoportrait, Édouard Levé
La poésie de Guillevic.
Chanter.
Les romans de Vincent Almendros.
...




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[AIT]
accident ischémique transitoire
https://www.docteurclic.com/conseil-pratique/faiblesse-d-un-cote-du-corps-que-faire.aspx

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[bio-logique]
[SEP]!
Extraits :
       Dans 15% des cas, principalement lorsque la maladie débute après 40 ans, les symptômes s'installent d'emblée sur un mode progressif en quelques mois. Ils se manifestent alors habituellement par une gène à la marche avec une faiblesse des membres inférieurs, des troubles de l'équilibre et des troubles urinaires. Des poussées surajoutées sont possibles mais rares. On parle de SEP primitivement progressive.
Chaque patient est un cas individuel avec un mode d'expression et une évolution de la maladie qui lui est propre. Il n'est donc pas possible, au moment du diagnostic, de prédire pour un individu donné, de quelle façon va évoluer sa maladie.
      Les symptômes
Les signes moteurs
Ils se traduisent habituellement par une faiblesse musculaire d'intensité variable, au niveau d'un membre ou d'un segment de membre, d'une moitié du corps ou des deux membres inférieurs.        A cette faiblesse musculaire peut être associée une raideur dans les membres [  ]
      Les signes sensitifs
Ils sont présents dans environ un tiers des cas. [  ]  Leur mode d'expression peut également être des sensations anormales, comme une impression de ruissellement, de peau cartonnée, de picotements ou de fourmillements, de striction, de douleurs ou de brûlures.
[   ]
      Les troubles de l'équilibre
Ils se traduisent par une instabilité à la marche et/ou à la station debout avec une impression d'ébriété, une sensation de se déplacer « comme un homme saoul ». Ils peuvent être associés à des troubles de la coordination des mouvements qui sont alors malhabiles et moins précis, à des vertiges ou à un tremblement. Ces symptômes sont en général liés à une atteinte du cervelet ou du tronc cérébral.
[  ]
      Les signes généraux
        Indépendamment des signes neurologiques, on peut observer une fatigue parfois intense et qui peut être véritablement invalidante pour la vie sociale, familiale et professionnelle.
        Il peut s'agir d'une fatigue « normale » survenant après un effort physique mais dont l'intensité est excessive et disproportionnée par rapport à l'effort réalisé. Parfois, c'est une fatigabilité qui est décrite : la fatigue s'installe et s'intensifie au fur et à mesure que l'effort est poursuivi, avec une récupération qui sera plus longue au delà d'un certain seuil. Elle peut être permanente ou très brutale, ressentie comme un véritable « coup de pompe » qui s'abat sans prévenir.
        Elle peut constituer un symptôme à part entière. Il est important d'analyser les facteurs susceptibles de la provoquer ou de l'aggraver pour une prise en charge optimale. En effet, elle peut également être la traduction d'une dépression, la conséquence d'un traitement ou d'une poussée ou encore de troubles du sommeil secondaires à des troubles urinaires nocturnes ou des douleurs.
          Quels sont les traitements de la fatigue ?
        Parallèlement ou indépendamment à cette fatigue, peuvent apparaître des difficultés de concentration, de l'attention ou de la mémoire. Ces troubles nécessitent une évaluation spécialisée afin de vérifier si leur origine est neurologique ou s'ils s'intègrent dans un syndrome anxio-dépressif.
       Les troubles psychologiques sont très fréquents et participent à l'aggravation de nombreux symptômes. Ils peuvent survenir à n'importe quel moment de la maladie, être réactionnels à l'annonce du diagnostic ou survenir en cours d'évolution, à l'occasion d'une poussée, d'une aggravation ou d'une situation difficile sur le plan familial ou professionnel. La dépression est un des symptômes les plus fréquents de la SEP. Beaucoup de personnes sont capables de faire face à ces situations avec l'aide de leurs proches, mais lorsqu'elles n'y arrivent pas ou plus, un soutien psychologique spécialisé peut s'avérer utile.
      Les manifestations « paroxystiques »
        Il s'agit de symptômes survenant de manière aiguë, « en éclair ». L'exemple le plus typique est celui de la névralgie faciale qui se traduit par une douleur très intense du visage, évoluant par salves.        Le signe de Lhermitte correspond à la séquelle d'une lésion localisée sur les voies de conduction sensitives de la moelle épinière. Il se traduit par une sensation de décharge électrique parcourant de haut en bas la colonne vertébrale et les membres lors de la flexion de la nuque.        Il peut s'agir de manifestations motrices : mouvements anormaux, spasmes, faiblesse musculaire brutale d'un membre ou d'un segment de membre.
        La sensibilité des symptômes à la chaleur peut être responsable de manifestations paroxystiques. Citée dans le phénomène de Uhthoff de la névrite optique, cette aggravation à la chaleur peut s'appliquer à l'ensemble des symptômes de la maladie. Ce phénomène est important à connaître car il peut faire penser à tort à une nouvelle poussée.
[  ]
...
(http://www.mipsep.org/mv/sep_symptomes.php)






2020 01 04

#
Il [le ciste] peut supporter le gel jusqu'à -15°C.
Poussant naturellement en garrigue et maquis, il résistera aux feux et se ressèmera même tout seul.
[  ]
Le ciste aime une terre très bien drainée, même pauvre et caillouteuse, acide ou calcaire. On le plante à l'automne ou au printemps en container. Il se plaît au plein soleil.
[  ]
Très résistant, le ciste n'aime pas l'humidité combiné au gel.
[  ]
Dans la nature les maquis de cistes peuvent s'enflammer tout seul grâce aux essences qui se dégagent des fleurs. La plante succombe au feu en entraînant la mort des plantes voisines. Ses graines qui résistent au feu ne tarderont pas à germer. Le ciste pouvait ainsi coloniser de grands espaces.
(http://www.1jardin2plantes.info/fiches/208/ciste.php)


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[méta][TP]
Tout est mélangé, j'alimente mon travail de beaucoup de lectures ; les lectures permettent de réfléchir, de se déplacer, de penser autrement. je me laisse dériver sur ces mouvements, et ça peut donner un projet artistique.
(Daphné le sergent, https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/daphne-le-sergent)


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[bio-logique]
5 bonnes raisons d’opter pour une cure d’argile
https://www.sensetsante.fr/bonnes-raisons-cure-d-argile/


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[musique]
La musique dit plus profondément la condition humaine que les mots.
(Anne Queffelec, https://www.franceculture.fr/emissions/par-les-temps-qui-courent/anne-queffelec-le-piano-est-un-orchestre-miniature)


#
Les ficheiers ibooks se trouvent dans :
~/Library/Containers/com.apple.BKAgentService/Data/Documents/iBooks/Books


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[zen][épure]
... faire le vide...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 10')


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[éco-logique]
...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 14'30)


#
[physio-logique][otteur]
... taoïsme contre la notion de mérite... (≠ Confucianisme)
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 20')


#
[symplicité]
... l'intentionalité contre-productive...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 23')


#
[taisage]
Confucius : ... ah, comme j'aimerais m'arrêter de parler...
le soleil fait tout, a-t-il besoin de parler pour cela ?
...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 33')


#
[perfectionnage][symplicité]
... Agassi... renoncer à la perfection...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 37')
+
(Romain Graziani, L'usage du vide, #29)

#
[no effort][formule]
... eurêka... Poincaré...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 43')
+
... les philosophes... Valéry...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 47')
+
[rappel]
#
Il arrive souvent que des choses se présentent plus achevées à notre esprit qu'il ne les pourrait faire avec beaucoup d'art.
(La Rochefoucauld, Maximes, §101)

#
[no effort][épure][otteur][symplicité]
...
(La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani, 56'30)





#
Dr Roll
Jérémy
Catherine
Mila
...









2020 01 05

#
Le vide est plein.
Faire le vide ; le vide est plein.



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[épure]![méta]![brachy-logique]
Le présent essai est la forme décantée et synthétique de ces années de recherches, de lectures et d'interrogations.
[  ]
Il m'a fallu livrer l'essentiel et taire tout le reste de la somme de lectures, de travaux et de notes qui se sont accumulés sur une dizaine d'années.
(Romain Graziani, L'usage du vide, introduction)


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[symplicité][no effort][éco-logique]
... ces états... réfractaires à la volonté intrumentale...
(Romain Graziani, L'usage du vide, #21)

#
[no effort]
D'ailleurs, on agit efficacement sur les autres que lorsque l'on ne cherche pas à agir sur eux.
(Pierre Hadot, cité par Romain Graziani, L'usage du vide, #22)


#
[TP][maudit]
... c'est au moment de renoncer que... eurêka...
(Romain Graziani, L'usage du vide, #24)


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[bio-logique]
Faiblesse
(https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/sympt%C3%B4mes-des-maladies-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/faiblesse)



#
[taisage]
A (Lino Ventura) – Il [C] est toujours comme ça ?
B ("Patricia") – Non. C'est son côté agaçant. Il faut qu'il parle.
[  ]
C (Claude Rich) – Qu'est-ce que vous en pensez ?
A – Rien.
(Les tontons flingueurs [film], 30')


#
Patricia – Entre nous, à qui penses-tu en général ?
(Les tontons flingueurs [film])

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[défausophie][philosophie]
Jean Lefebvre  – Aujourd'hui, les diplomates prendraient plutôt le pas sur les hommes d'action. L'époque serait aux tables rondes et à la détente. Hein ?
(Les tontons flingueurs [film], 1:04')

#
Jean Lefebvre meurt le 9 juillet 2004 à 84 ans, des suites d'une crise cardiaque dans sa résidence du restaurant La Bohème à Marrakech. Incinéré, ses cendres sont répandues sur le Mont-Blanc.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lefebvre)



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[TP][maudit][no effort]
Je m’étais arrêté dans la petite ville de Valognes, qui était le centre naturel de mon influence et, aussitôt que j’eus connu l’état du pays, je m’occupai de ma candidature. Je vis bien alors ce que j’ai souvent remarqué en mille autres circonstances, que rien ne sert plus au succès que de ne point le désirer avec trop d’ardeur. J’avais grande envie d’être élu, mais dans les conditions si difficiles et si critiques des affaires, je m’accommodais aisément de l’idée de ne pas l’être, et je puisais, dans cette attente paisible d’un échec, une tranquillité et une netteté d’esprit, un respect de moi-même et un mépris des folies du temps que je n’aurais peut-être pas trouvés au même degré si je n’avais été que sous l’empire de la passion de réussir.
(Alexis de Tocqueville [Souvenirs], ciré par Romain Graziani, L'usage du vide, #44)




2020 01 06

#
Condense OCR :
https://mac-quest.com/ocr/

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Blettes :
Cuisson à l’eau bouillonnante salée et citronnée…
Pour les feuilles :       Environ 2 à 3 minutes
Pour les côtes :       Environ 7 à 10 minutes
Cuisson à la vapeur (eau salée)…
Pour les feuilles :       Environ 3 à 7 minutes
Pour les côtes :       Environ 7 à 10 minutes
Cuisson à la poêle…
Pour les feuilles :       Environ 5 à 10 minutes
Pour les côtes :       Environ 10 à 15 minutes
Côté légumes, les bettes se marient à merveille avec l’ail, les oignons et les poireaux. Il en est de même pour les courges, les tomates, les poivrons, les choux-raves, les topinambours, les pommes de terre, les carottes, les courgettes… N’oubliez pas les champignons! [ ] Les bettes s’associent à merveille aux pâtes, à la polenta et au riz…
(https://papillesestomaquees.fr/les-legumes-de-a-a-z/bette-blette-poiree-a-carde/)


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[TP]
“Play”, le film d'une vie plutôt réussi(e)
27/12/19
 Play - Anthony Marciano Anthony Marciano, le réalisateur des Gamins, séduit avec Play, une comédie sensible et émouvante sur la fuite du temps.  Si, comme les images d’un film, la somme des instants vécus de nos vies pouvait se synchroniser à un logiciel de montage, quel film en ferions-nous ? Depuis son adolescence, Max filme presque tout de sa vie.   Pris d’une grande crise existentielle à l'aube de la quarantaine, il décide de rembobiner les images et de les monter pour en faire naître un film avec cette terrible question en tête : est-ce que le film de ma vie est réussi ?
(Ludovic Béot, Les Inrockuptibles, https://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/play-le-film-dune-vie-plutot-reussie/)


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[pionnier][TP][maudit]
Sur mes pas le monde se fait sans moi.


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(AF)
...
(Grand bien vous fasse - 02.01.2020 - Comment se débarrasser du superflu ?)
> OTT0 - 2001 - se débarrasser du superflu


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[épure][méta]
Et une des choses qui contribuent énormément au bien-être, qu'on appelle l'activation comportementale, c'est justement faire une tâche qui va avoir un but, qui a va avoir une fin, et avec laquelle on va pouvoir se renforcer une fois qu'on l'a faite. Et quand on propose à des patients, qui souffrent de dépression ou d'autre chose, de l'activation comportementale, on leur propose souvent : écoutez, faites du tri chez vous, faites le ménage, ou allez sortir [  ], mais on a cette idée de : faites une tâche qui va être réalisée, qui va se terminer, où il y aura un but, et quand elle sera terminée, vous verrez! ce que vous avez fait.
[  ]
Ça fait du bien de se dire : tiens, à un moment, je vais ranger.
[  ]
De se fixer un but et de réaliser une tâche, et de voir l'accomplissement de cette tâche, c'est quelque chose qui nous fait du bien.
(Grand bien vous fasse - 02.01.2020 - Comment se débarrasser du superflu ? (avec Stéphane Rusinek, Elvira Petit, Arnaud Gonzague)
> OTT0 - 2001 - se débarrasser du superflu, 8' + 12'30






2020 01 07

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[ ] mais j'ai très envie d'avoir plus de temps pour écrire et penser à ma propre vie.
(Pedro Almodovar, "je me suis mis à la peinture", les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019)


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[29 mars]
When We All Fall Asleep, Where Do We Go? (stylisé en majuscules) est le premier album de l'auteure-compositrice-interprète américaine Billie Eilish, sorti le 29 mars 2019.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/When_We_All_Fall_Asleep,_Where_Do_We_Go%3F)


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[TP]
Je croyais que mes délires n'intéressaient personne, alors cette récompense [Lion d'or à Berlin, pour Synonymes] m'a donné le sentiment que tout cela avait un vrai sens. Quand je regarde les deux autres films qui ont gagné à Venis et à Cannes (Parasite et Jocker – ndlr], j'ai le setiment qu'ils veulent être des films parfaits. Synonymes n'est pas un film parfait, c'est un film sauvage, libre. Cet Ours d'or est venu pour moi récompenser l'audace de l'imperfection. Et cela m'a libéré de beaucoup de craintes et d'angoisses que je pouvais avoir comme réalisateur.
[ ]
J'ai aussi adoré Bacurau, qui est une sorte d'exemple des avantages de l'imperfection. J'ai l'impression que cette nouvelle décennie sera celle des films qui osent se mettre en danger.
(Nadav Lapid, "l'audace de l'imperfection", Les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019)
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La conversation scientifique - 28/12/2019 - Que veut dire « faire le vide » ?, avec Romain Graziani*
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Infra : Romain Graziani, L'usage du vide : perfectionnisme/perfectionnage Agassi...



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J'ai absolument besoin de faire mon prochain film, Le Genou. Il ne me laissera pas en paix tant que je ne l'aurai pas fini.
(Nadav Lapid, "l'audace de l'imperfection", Les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019)
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Grand bien vous fasse - 02.01.2020 - Comment se débarrasser du superflu ?
cf. OTT0 - 2001 - se débarrasser du superflu
> "l'activation comportementale"

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Au 11e étage du Ace Hotel, je suis nu et me rase, le sourire aux lèvres, heureux de n'être pas mort avant de finaliser le son de mon disque.
Et puis soufain, patratras, le lustre commence à danser, les ampoules grésiller, des cris dans l'hôtel se font entendre. [  ] Mon premier réflexe ? Attrapper mon caleçon pour préserver un peu de dignité sous les gravats, parce que c'est sûr, tout va s'écrouler d'une seconde à l'autre et le monde va se vider comme de l'eau dans un évier. C'est l'image qui me vient.
La main serrée sur le caleçon, je pense à ma famille et mes amis en France, je me dis qu'au fond je ne leur ai pas fait trop de mal et que je les aime, j'ai fini mon disque hier soir et je l'adore, j'ai validé la pochette, elle est superbe, ma vie aura été pleine et inattendue. [  ] si je dois partir maintenant, je l'accepte et le comprends. [  ]
Les 30 secondes qu'a duré ce tremblement de terre (7,2 sur l'échelle de Richter) m'ont paru si longues que toute ma vie a défilé, s'est condensée en une mélodie du bonheur et j'étais résigné à partir... Puis ça s'est arrêté comme c'est venu [  ]. [  ] Sur la pointe des pides nous sommes allées voir le Pacifique dans l'après-midi. Tout était bénédiction : les cormorans, les joggeurs, les burgers, les skaters, les poubelles pleines, les voitures dégueu. Comme si de rien n'était, la mort passe, mais la vie continue.
Depuis ce jour de juillet, tout est cadeau pour moi, même quand il n'y a pas de cadeau, le soleil se lève derrière les nuages [  ].
(Philippe Katerine, "Mon premier réflexe ? Attrapper mon caleçon", Les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019)



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[éco-logique][épure][HN]
On est saturé d'informations, ça aussi on le sait.
(Capucine et Simon Johannin, "les mots n'ont plus autant de poids", Les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019)
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Grand bien vous fasse - 02.01.2020 - Comment se débarrasser du superflu ?
cf. OTT0 - 2001 - se débarrasser du superflu

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[génie]
[  ] un film sublime [J'ai perdu mon corps, de Jérémy Clapin], un chef-d'oeuvre dans le sens où je ne comprends pas comment on parvient à faire ça, d'où viennnet les choses pour qu'apparaisse une grâce si profonde
(Virginie Efira,"Je me demande si je tiendrai plus debout l'année prochaine", Les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019)

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[téléchargement]
https://www20.extreme-download.co/musique/variete-francaise/67454-katerine-confessions.html


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[minimalisme]
> [minimalisme] Bonsoir ! - minimalisme-la-cle-du-bonheur-bonsoir-du-02-03-canal plus


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[RDV]
Centre Falguières
CEFON 10 Rue Falguière 75015 Paris
24 janvier 16h30
Docteur Brigitte Branchereau

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L’entorse cervicale  L’entorse cervicale est une atteinte des ligaments du cou (élongation ou déchirure) secondaire à un traumatisme tels qu’un accident de voiture (whiplash), une chute, un impact lors d’un sport, etc. Le mouvement rapide soudain amène la colonne cervicale au-delà de son amplitude normale ce qui crée le stress sur les tissus ligamentaires. Il y a en général une réaction inflammatoire et les symptômes ressentis sont de la douleur et de la raideur. Selon la gravité de la lésion et les structures atteintes, cela peut parfois provoquer aussi d’autres symptômes tels que des maux de tête, des étourdissements, des changements dans la vision, etc. Votre physiothérapeute vous aidera à diminuer l’inflammation et récupérer la mobilité de votre cou.
...
(https://axophysio.com/douleur-au-cou/)



2020 01 08

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[épure][diét/éthique]
Il faut se donner les moyens, et on trouve le temps de le faire. Il y a toujours une réticence au départ : [  ] "mais je n'aurai pas le temps [  ], jamais je vais trouver le temps." Et finalement on le trouve. On fait des choses en moins. Des choses peut-être inutiles en moins, et si on veut on trouve le temps.
(Pr François Sztark, Enquête de santé - Méditation, une révolution dans le cerveau - Enquête de santé le documentaire, 23'50)


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[téléchargement]
Chernobyl
http://ciwol.fr/series/0_NEW_EPISODES/Chernobyl.S01.MULTi.1080p.10bit.WEBRip.x265-NSP/
Fleabag
https://www.primevideo.com/detail/0OB9NDUVQKFRSYRSCHT2A784TI/ref=atv_dl_rdr


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[bio-logique][épure]
L’importance d’évacuer ses émonctoires
(http://www.naturopathie82.com/archives/2013/05/31/27298426.html)




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[TP][brachy-logique]
Quand on fait une autobiographie, on est obligé de condensé puisque une vie c'est pas aussi palpitant, il y a plein de moments où... on s'ennuie, quoi. Donc ça, tu le montres pas, mais...
(Jean-Marc Rochette, tvmountain - Jean-Marc Rochette Ailefroide Le Loup Bande dessinée Casterman Rencontre à l'ENSA, 15'50)

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Après le succès tardif du “Transperceneige”, l’auteur de BD Jean-Marc Rochette est retourné dans sa montagne natale, le massif des Ecrins. Où il fait corps avec la nature et qui lui a inspiré “Le Loup”, un album quasi mystique. Une rétrospective lui est consacrée à Grenoble.  « Attention où vous mettez les pieds ! Les pentes sont raides, la roche est pourrie, il y a des couloirs d’avalanches un peu partout, même les loups jusqu’à très récemment ne s’aventuraient pas par ici. Même si Grenoble n’est qu’à une heure, on est au bout du monde. » Le massif des Ecrins n’est certes pas un terrain de jeu facile. Pourtant, plus Jean-Marc Rochette évoque la rudesse des conditions de vie, la route fermée en hiver, les hameaux inhabités pendant plusieurs mois, la quasi-absence de réseau téléphonique dans la haute vallée du Vénéon, plus son sourire s’épanouit.  Il fait grand beau et le dessinateur a décidé de nous présenter la star locale, la « reine Meije » (3 983 m), le dernier sommet alpin à avoir été vaincu à la fin du XIXe siècle. [  ]
(https://www.telerama.fr/livre/jean-marc-rochette-a-la-montagne,-il-y-a-une-magie-du-monde-dont-lhomme-des-villes-sest-deconnecte,n6283384.php)


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[cosmo-logique][noirage][anthropo-logique]
Si moi on me réintroduit le grizzly dans la vallée du Vénéon, je vais pas me déplacer du tout de la même manière. Ça, c'est sûr. Il y a une phrase magnifique de [Baptiste] Morizot qui dit : Un grizzly qui se lève, c'est toute la nature qui se lève avec lui. Non mais... Ça te remet à ton niveau, quoi. [  ] C'est que d'un seul coup, c'est toute la nature qui se lève, et toi tu baisses la tête, quoi.
(Jean-Marc Rochette, tvmountain - Jean-Marc Rochette Ailefroide Le Loup Bande dessinée Casterman Rencontre à l'ENSA, 40'50)

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[neutralisage]
– Donc il y a toute cette partie dessin, cette partie figurative, et puis il y a une volonté de votre part de tendre vers l'abstraction.
JM Rochette – Mh
– L'abstraction même la plus complète. Le couloir est une abstraction, mais porteur de...
– De sens, oui.
(Jean-Marc Rochette, tvmountain - Jean-Marc Rochette Ailefroide Le Loup Bande dessinée Casterman Rencontre à l'ENSA, 46')


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[po/éthique][brut][épure]
... la montagne comme des énergies...
... le cteur dde BD a une lecture très rapide... Il faut donner ce qui donne du sens...
Mon lectorat, qui est pas des spécialistes de la bande-dessinée, parce qu'il y en a qui qui compte les boutons de guestre...
... il y a un moment le lecteur ne voit plus le dessin, il le ressent...
(Jean-Marc Rochette, tvmountain - Jean-Marc Rochette Ailefroide Le Loup Bande dessinée Casterman Rencontre à l'ENSA, 47')


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[po/éthique][simplexité][ARG]
Une page, il faut qu'elle soit belle en tant que telle, mais le lecteur il a pas trop à se poser ces questions-là. Lui, il faut qu'il soit conduit dans le truc. Mais c'est vrai quemoi en tant que... Je veux que la page soit belle. Et je veux qu'elle soit harmonieuse. Et souvent il y a une logique, et quand tu suis la logique... Je sais plus qui m'a dit ça, c'est Brancusi qui disait : la simplicité, c'est quand la complexité a été résolue. C'est joli. Et c'est un peu ça. Quand une page est très simple, souvent, derrière, il y avait de la complexité, mais tu as trouvé des solutions. Bah donc, c'est simple, et le lecteur, lui, il a pas à savoir derrière si ça a été difficile ou pas, quoi. Il faut qu'il soit simplement bercé, quoi.
(Jean-Marc Rochette, tvmountain - Jean-Marc Rochette Ailefroide Le Loup Bande dessinée Casterman Rencontre à l'ENSA, 50'20)
+
La simplicité est la complexité résolue.
(Brancusi)
> [ARG]


#
Alors elle [Isabelle Merlet, ma coloriste sur Le Loup], elle est de Bordeaux, elle y connaît rien en montagne, quoi. la montage, c'est pas son truc du tout. Et alors elle faisait des trucs trop compliqués. Je lui ai dit : tu sais, en montagne, c'est hyper simple. L'ombre sur la neige, c'est la même partout. [  ] Il y a un bleu, et ce bleu, vous allez le retrouvez partout. Et elle me faisait des bleus différents. Je lui ai dit : non, il y a pas de raisons qu'il y ait des bleus différents... [  ] Il y a des valeurs, éventuellement, dans le bleu [  ]. Et donc elle a tout de suite pigé, et [  ] elle a trouvé le truc, quoi, et vraiment elel m'a impressionné.
(Jean-Marc Rochette, tvmountain - Jean-Marc Rochette Ailefroide Le Loup Bande dessinée Casterman Rencontre à l'ENSA, 54'20)


#
[maudit][âge]
C'est toujours pareil, c'est... comme disent les Américains : "shine or die", c'est "brille ou meurs", l'art. Il y a pas de... [  ] Si ça marche pas, fais-le pas [sic] ou bien supporte. C'ets le métier le plus cruel qui existe. [  ] Comme je dis, c'est les 40 premières années les plus difficiles, hein. Après ça va mieux.
(Jean-Marc Rochette, tvmountain - Jean-Marc Rochette Ailefroide Le Loup Bande dessinée Casterman Rencontre à l'ENSA, 1:00)


#
[À Jeremy H.]
Cher Jeremy,

En effet, ça fait bien longtemps...
Mais c'est aussi que je vais pas fort. Malheureusement. (Et toi, père ? Joie mais surmené, etc. ? Ou ? ; )
Depuis deux ans j'ai des troubles de santé (survenus d'un coup, le 1 décembre 2017, après une vaccination, aïe), mais qui se sont largement aggravés cet été, suite à régime alimentaire assez radical entrepris pour tenter de guérir. Raté. C'est tout l'inverse qui s'est produit, alors que j'étais en Bretagne, du côté de ma famille. Et depuis, me voilà tellement mal qu'incapable de rentrer chez moi (depuis 5 mois), car incapable parfois de faire mes courses, de tenir debout plus 10 minutes, etc., donc bloqué ici dans ma famille, et surtout dans un état... Je te raconte pas, allez. Et sans perspective concrète de guérison puisque, depuis 2 ans, aucun médecin ne trouve ce que j'ai !
Du coup, ça ressemble beaucoup à la maladie de Lyme, que les médecins connaissent (voire admettent) encore très peu. D'où cette errance diagnostique bien connue de tous les malades... Chez moi, en tout cas, ça touche et dérègle le système nerveux, ce qui est encore plus dur à vivre, et même parfois terrible. Mais je passe, allez...
Pour te souhaiter à toi une très belle et bonne année 2020 ! Donne-moi un peu de tes nouvelles, ça me ferait bien plaisir. (L'album que tu as composé pour ton amie (Melanie Dahan ?) est sur le point de sortir ? Ou sorti ?) Et encore plus plaisir qu'on se revoie bientôt, évidemment ! Ce serait bon signe, mais... (De nature et de circonstances, je suis pas très optimiste.)
Et je pensais justement t'écrire pour te demander de tes nouvelles, et aussi si tu connais le film (tout récent) Synonymes, de Nadav Lapid. À lire le "pitch", je me disais que peut-être... « Un jeune israëlien débarque à Paris (...) pour changer de vie, oublier le pays qui est le sien (...) ». Le film a reçu cette année l'Ours d'or à Berlin, mais... Tu l'as peut-être vu. Moi, pas encore, mais allez, au cas où, je te l'envoie par WeTransfer (le lien restera valide 7 jours) et tu le télécharges si tu veux, ok ?
Et dis-moi comment tu vas, toi ? Etc.

karl

P.-S.
Et je m'aperçois que tu m'as écrit il y a un mois déjà !
Désolé, Jeremy, dans mon état, le temps n'est plus le même.
Et il me semble avoir pensé presque tous les jours à te répondre. (Il y a aussi que mon ordi m'a lâché une semaine, la semaine des fêtes, mais passons.)
Désolé pour ce délai, donc. Mais dans mon esprit, je te répondais !




2020 01 09

#
Maux de cou / douleur cervicale ou cervicalgies
(https://youtu.be/Uuq6F_GCKhE)


#
[minimalisme]
L'album [Billie Eilish, When We All Fall Asleep, Where Do We Go?] est construit autour de la production de O'Connell, qui incorpore fréquemment des basses amplifiées, des percussions minimalistes et des sons supplémentaires de bruitage et acoustique.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Billie_Eilish)


#
[bio-logique][épure][minimalisme][diét/éthique]
L'environnement te serine que si tu veux une vie meilleure, il te faut aller vers plus, plus, plus – acheter plus, avoir plus, faire plus, baiser plus, être plus. Tu es bombardé non-stop de messages t'incitant à vouloir tout, tout le temps. [  ]
le souci, c'est que vouloir trop de trucs est préjudiciable à ta santé mentale. [  ] Si tu veux avoir une vie au top, n'essaie pas d'en vouloir davantage. Efforce-toi au contraire de baisser ton niveau d'aspiration, et de ne vouloir que ce qui est vrai, immédiat et important à tes yeux.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.5, 8'40)



#
[hoptique][no effort][TP]
Au cours de ma vie, je me suis pris le chou pour trop de trucs. Mais, pour un certain nombre de choses, j'ai aussi réussi à ne pas m'emmerder. Et, contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce sont ces choses dont je me suis royalement foutu qui ont fait toute la différence.
[  ]
ma décision de vendre l'essentiel de ce que je possédais et d'aller m'installer en Amérique du sud. Si je me suis pris la tête avec ça ? Bien sûr que non. Je suis parti et je me suis lancé, c'est tout.
Ces moments sans gamberge où tu te fiches éperdument des conséquences sont les plus décisifs, qu'il s'agisse un beau jour de prendre un virage professionnel à 180 degrés, d'arrêter tes études pour rejoinder un groupe de rock ou de plaquer ce type [  ].
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.12, #19')

#
[épure][diét/éthique]
[  ] ce que je te propose d'essentiel ici, c'est d'apprendre [  ] à faire le tri entre ce qui est vital pour toi et ce qui ne l'est pas [  ].
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.13, #24'40)


#
[surdouage][éco-logique][zen]
Subtilité n°1 : S'en foutre ne signifie pas être indifférent, mais être à l'aise avec le sentiment d'être différent.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.14, #26'30)

#
Subtilité n°2 : Pour se foutre de l'adversité, il faut donner de l'importance à quelque chose de plus important que l'adversité.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.16, #?)


#
[épure][diét/éthique][TP]
Conclusion : identifier ce qui a de l'importance et fait sens à tes yeux est sans doute le meilleur usage que tu peux avoir de ton temps et de ton énergie. Parce qu'à défaut, le risque est grand de galérer pour des choses qui n'en valent pas la peine.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.18, #34')

#
[hoptique][physio-logique]
Subtilité n°3 : Que tu t'en rendes compte ou pas, tu choisis toujours de tenir à un truc plutôt qu'à un autre.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.18, #34')


#
[âge][épure]
Quand tu es jeune, tout est à découvrir et tout te semble méga important. Alors tu te fais de la bile pour tout [  ].
Avec l'âge, [  ] tu deviens en fait plus sélectif et tu ne retiens plus que ce à quoi tu tiens le plus. C'est ce qu'on appelle la maturité, et c'est tout ce qu'il y a d'agréable ; tu devrais essayer, à l'occasion. La maturité, c'est ce qui se produit quand tu as appris à tenir seulement à ce qui en vaut la peine. [  ]
À l'approche de la cinquantaine, quelque chose d'autre se met à changer. Si ton énergie décline, ton idendité, elle, se consolide.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.18, #35')


#
[pour françois][noirage]!
[  ] bien perplexe [ce jeune prince], mais prenant conscience que la vie tout entière est une forme de souffrance : [  ]. [  ] Nul n'y échappe.
Des années plus tard, notre prince élaborait sa propre philosophie et la partageait largement. Son principe fondamentale, il est vain d'essayer d'y résister. Par la suite, il serait connu sous le nom de Bouddha.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.25, #44'50)


#
[noirage]![karl][défausophie]
Si je devais créer un superhéros, il s'appelerait Panda-Parle-Cash. [  ] et son superpouvoir consiterait à balancer à la figure des gens des vérités très hard sur eux-mêmes, des vérités qu'ils auraient grand besoin d'entendre mais refuseraient d'admettre.
[  ]
Ce serait salaud. Et relou. et en même temps édifiant. Ce serait surtout nécessaire, en fait. Après tout, les plus grandes vérités de la vie ne sont-elles pas aussi les plus désagréables à entendre ?
Panda-Parle-Cash serait le héros que personne n'aurait envie de voir mais dont tout le monde aurait besoin.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.25-26, #47'30)
+
– Je pense pas que vous voulez la vérité.
– Haha. Non.
(La Mule/The Mule [film](VF), 14'25)

#
[noirage][politique]
... leur petite vie...
cf.
L'art subtil de s'en foutre, chap. 1, la petite vieille à la caisse...
+
La fonte des glaces, Joël Baqué : la vie de Louis (avant son coup de foudre pour le manchot empereur empaillé), et déjà de son père (avant sa mort).


#
[-',-][diét/éthique]
A – Pourquoi on est là ?
B – Pour le meilleur sandwich au porc effiloché de tout le middwest. C'est pour ça.
 A goûte, a l'air d'acquiescer en gardant sa fierté.
B – Pas mal, hein ? Vous devirez prendre du bon temps quelquefois, comem ça, et profiter de la vie. C'est ce que je fais !
[  ]
Il y a pas de meilleur sandwich au porc effiloché au monde !
(La Mule/The Mule [film](VF), 55'15)




#
[TP]
– Qu'est-ce que tu viens faire ici [  ] ?
– Oh, je m'efforce de rattraper un peu le temps perdu. Et j'ai toujours pensé que l'éducation, c'est important.
(La Mule/The Mule [film](VF), 1:08')


#
[simplexité]
Le film [The Mule/La Mule] se ramifie en une multitude de tonalités qu’il module d’un trait limpide – et, vraiment, on n’avait pas vu cela depuis longtemps.
(Florence Maillard, Cahiers du Cinéma, http://www.allocine.fr/film/fichefilm-262272/critiques/presse/)
+
infra : Rochette citant Brancusi

#
[programme]!
Tout le monde suit le programme. Sinon, au revoir.
(La Mule/The Mule [film](VF), 1:10'30'')


#
[karl][yolande]
– C'est juste que vous avez vécu tellement longtemps que je crois que vous avez perdu votre filtre.
– Mon filtre ? Je suis à peu près sûr que j'en ai jamais eu !
(La Mule/The Mule [film](VF), 1:26')




2020 01 10

#
La mort, sûr(e).    (+ la morsure)

#
[autophilosophe][maudit][reconnaifiance]
Il [Schopenhauer] s'incrivait contre l'institution, contre l'enseignement universitaire, contre la philosophie officielle, et on comprend qu'il ait pu aussi développer une certaine forme de frustration de ne pas être reconnu de son temps comme un grand esprit et un philosophe à part entière. Alors, [  ] Schopenhauer avait une vision du monde originale. Quelle était cetet vision du monde ?
(Charles Robin - SCHOPENHAUER - La métaphysique, l'amour, le sexe, 1'30)

#
(AF)
[programme]!!
...
(Charles Robin - SCHOPENHAUER - La métaphysique, l'amour, le sexe)


#
[TP]!
Il [ce livre, L'autoportrait bleu] est venu d'une sorte d'urgence. C'est un vrai voyage que j'ai fait à Berlin, et une impression au retour qu'il fallait absolument que je comprenne ce qui s'était passé dans ce voyage et que j'en fasse quelque chose d'autre. [ ] L'idée, souvent, c'est que l'écriture permet de prendre un temps, que ne donne pas la vie quotidienne, vraiment un temps, rendre le temps beaucoup plus élastique, et prolonger des événements qui n'ont pas eu de prolongation. Donc se replonger dans des ambiances et essayer d'en cerner toutes les modalités, toutes les images adjacentes, etc. Donc l'idée, c'était vraiment de faire de cette temporalité très courte, qui est d'abord un voyage à Berlin qui fait une semaine, mais, encore plus court, un trajet en avion, et qu'à l'intérieur de ce trajet en avion d'une heure et demi se dilate en quelque sorte un ensemble de questionnements qui sont évidemment beaucoup trop vastes pour... même pour le narrateur [  ], mais qui font partie de ces courants de conscience, avec cette lenteur du courant de conscience et en même temps le stress qui est permanent dans cette histoire, puisqu'il y a [  ] une sorte d'urgence de vivre de cette fille, que je voulais faire ressentir aussi.
(Noémi Lefebvre, Autoportrait bleu (Mediapart), 0'30)



#
[méta][fragmentage]
Alors c'est une livre qui est composé d'extraits, [  ] d'extraits extrêmement bien choisis, si je puis me permettre. [ ] Ces extraits vous permettent de poser une question, de tenter d'y répondre.
(Sylvain Bourmeau, La suite dans les idées - 19/10/2019 - Quand la volonté nuit, en Chine et ailleurs, avec Romain Graziani, Jean-Philippe Toussaint (clé usb), 2'40)


#
[âge][TP]
Je ne suis plus que l'ombre de l'ombre de moi-même. Mon don est largement révolu.
(Le Transperceneige [film], 11'15)

#
[Zapping]
piste de titre éventuel: abrégés de philosophie en vrac

#
[TP]
– Ta mère, tu t'en souviens ?
– Je revois son visage, en flashs, de temps en temps. Mais c'est flou.
(Le Transperceneige [film], 12' ?)

#
[politique]
... l'ordre... doit être respecté... chacun doit rester à la place qui lui était prédestiné... restez à votre place...
(Le Transperceneige [film], 17')


#
(V)[neige]
(Le Transperceneige [film], 35'20)


#
10 exercices pour muscler son dos en douceur
(https://www.journaldesfemmes.fr/beaute/conseils-forme/2511109-10-exercices-faciles-pour-se-muscler-le-dos/)


#
[zen][bio-logique]
Après avoir subi la torture dans son pays occupé, l'abbé tibétain Phakyab Rinpoché se réfugie à New York en avril 2003. Il est hospitalisé d'urgence pour une gangrène sévère au pied droit. Alors que les médecins préconisent une amputation immédiate, il reçoit du dalaï-lama ce message : " Pourquoi cherches-tu la guérison à l'extérieur de toi ? Tu as en toi la sagesse qui guérit et une fois guéri tu enseigneras au monde comment guérir. "
Dans un petit studio de Brooklyn, Rinpoché médite pendant trois ans sur l'amour inconditionnel et les yogas secrets de l'énergie interne dont il reçut l'initiation à 16 ans. Il repousse l'infection et reconstruit les os de sa cheville, ce que seule une greffe osseuse permet normalement. Le docteur Lionel Coudron, après étude du dossier médical, qualifie cette double guérison de " phénomène d'une puissance exceptionnelle ". Ce livre est une contribution remarquable au débat sur les neurosciences contemplatives. Dans un récit passionnant, Sofia Stril-Rever nous fait vivre cette expérience singulière et universelle d'éveil à la nature aimante et lumineuse de l'esprit.
(La méditation m'a sauvé, de Phakyab RINPOCHE, présentation éditeur)






2020 01 11


#
[hoptique]
Les émotions fonctionnent elles aussi comme des signes biologiques propres à mettre sur la voie d'un changement favorable. [  ] si tu te sens en-dessous de tout, c'est parce que ton cerveau pointe un problème que tu n'as pas affronté ni résolu. Autrement dit, les émotions négatives constituent un appel à l'action. Quand tu les éprouves, c'est que tu es censé faire quelque chose. Les émotions positives, au contraire, te récompense d'avoir agit comme il faut.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.32, #54'30)



#
[TP][diét/éthique][QZETZ678LK]
Qui n'aspire pas à avoir la cote, à inspirer le respect, à susciter l'admiration ?
Il y a une évidence à vouloir tout ça.
Une question plus intéressante, que la plupart des gens ne se posent jamais, est : « Quelle souffrance veux-tu dans ta vie ? Pour quoi acceptes-tu de souffrir ? Pour quoi es-tu prêt à en baver ? »
[  ]
Malgré la puissance hallucinante de ce rêve qui m'accaparait la moitié de ma vie, je ne l'ai jamais réalisé. Et il m'a fallu pas mal de temps et moult efforts pour finir par comprendre pourquoi : je ne le voulais pas réellement.
Je kiffais le résultat, oui [  ] mais je ne kiffais pas assez le chemin pour y arriver. [  ]
C'est juste que ça me plaisait d'imaginer le point culminant.
[  ]
Je voulais la récompense et pas les efforts. Je désirais non le combat, mais la victoire uniquement.
Et la vie, ça ne marche pas comme ça, jamais.
Pour savoir qui tu es, tu dois savoir pour quoi tu es prêt à te battre.
[  ]
Parce que la joie réside justement dans l'action même d'escalader la pente.
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.34-37, #1:07'30)
+
[QZETZ678LK]
C'est le plaisir véritablement sans aucun mélange d'écrire. D'écrire, de me livrer à ce travail de marqueterie qu'est le style, remplacer tel mot par une virgule, remplacer cette virgule par un adverbe ou allonger la phrase ou la raccourcir, sentir le rythme se faire ou le chercher, se heurter contre les difficultés... [  ] Alors ça, c'est mon plaisir personnel.
(Jean Giono, archive, cf. OTTO  ou vidéo France Culture - Jean Giono, écrivain de la violence humaine (avec Emmanuelle Lambert), 3')
+
infra !! :
Et je vous jusre que si vous êtes amoureux des causes, alors les résulats se produisent naturellement et inévitablement. [  ] Dans mon monde de zen et de fonte, ceux qui réussissent sont ceux qui tomebent amoureux de l'entreaînement et pas des applaudissements.
(Marty Gallagher, préface à The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), Wim Hof, Koen de Jong, #04, 8'40)


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[HN][multimédia]
J'ai commencé les vidéos sur Youtube en 2012. Et c'était suite à la publication de mon premier livre, qui était un livre autoédité [  ] . Et depuis maintenant 6 ans, depusi 2012, je me suis habitué à intervenir sur Youtube. Alors au départ c'était surtout, en fait, pour parler du livre, c'était pour prolonger ce que je disais dans le livre, et uis pour essayer de le diffuser, de la rendre un petit peu plus accessible, puisque je sais que la population qui va sur Youtube et la population qui lit des livres, c'est pas exactement la même. Ça se chevauche, hein, mais il y a des personnes qui sont plus habituées au format vidéo et pour qui lire un livre c'est déjà un effort et c'est temps et de l'énergie.
(Charles Robin - Pourquoi je ferme ma chaîne YouTube, 2')
+
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[défausophie][pop][HN]
La philosophie, ça reste quelque chose de fondamentalement utile pour tout le monde. D'accord ? Et je pense que c'est ça qui fait défaut un petit peu dans notre époque. C'est-à-dire [ ] la dévalorisation de la culture comme étant quelque chose de [  ] forcément élitiste, alors que non, c'est tout simplement quelque chose qui demande du travail, qui demande à y passer du temps. Et Youtube permet ça, Youtube permet de proposer du contenu et donc de la réflexion à des personnes de manière beaucoup plus rapide qu'autrefois où il fallait aller en bibliothèque, lire des livres, etc. Bref.
(Charles Robin - Pourquoi je ferme ma chaîne YouTube, 6'45)

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[pop][HN]
[   ] en utilisant les codes actuels, en fait, pour que ces vidéos soient agréables à regarder, et qu'on passe un bon moment ne serait-ce que sur le plan visuel. Vous voez ce que je veux dire ? Je veux pas que ce soit une contrainte, en fait; de cliquer sur la vidéo. Et en faisant ça, j'espère toucher un peu plus de monde [  ].
(Charles Robin - Pourquoi je ferme ma chaîne YouTube, 25'40)

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[otto][TP][otto karl][HN]
Faire des vidéos montées, faire des vidéos écrites, faire des vidéos de qualité, en tout cas [  ] sur le plan formel, hein, c'est quelque chose qui prend énormément de temps. Et vous n'avez pas idée... [  ]
Le montage [  ]. C'est du temps ! Je veux dire, c'est du temps que vous utilisez. C'est pas du temps que vous passez à lire des livres, par exemple. Voyez ? Donc, ça prend du temps.
(Charles Robin - Pourquoi je ferme ma chaîne YouTube, 23'15)


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[formule]
Pourquoi ? Parce que j'estime que j'ai dit ce quej'avais à dire, j'ai pas de choses fondamentalement nouvelles à dire sur le sujet. Je pense que quand on a été dans le noyau de quelque chose, eh bien tout ce qu'on dit ensuite, tout ce qu'on voit ensuite, tout ce qu'on découvre, n'est que le prolongement ou la confirmation de ce qu'on avait déjà vu. Et donc je me sens pas de continuer à faire ça pendant des années.
(Charles Robin - Pourquoi je ferme ma chaîne YouTube, 6'45)




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[TP]
Julie Wolkenstein invente avec ce nouveau livre une émouvante forme d’autobiographie contemporaine. Et toujours en été s’inspire des jeux vidéos dits escape games (ou escape the room) dans lesquels les joueurs doivent explorer pièce par pièce une maison, un château, collecter des indices et ainsi progresser et finir par découvrir une histoire et ses secrets.
   Un escape game c’est comme la vie. Surtout lorsque cette vie (la mienne) est d’abord un lieu, une maison aux multiples pièces, chacune encombrée de souvenirs et peuplée de fantômes », écrit la narratrice. Les fantômes, il y en a deux principalement, le père, écrivain et académicien, mort en 2006, et le frère disparu en novembre 2017. Il y a aussi le souvenir de l’Anyway, le voilier du père transmis à son fils. La narratrice s’adresse à ses lecteurs et nous participons avec elle à la visite de la maison familiale de Saint-Pair-sur-mer dans la Manche. On remonte le temps, celui des étés des années 70 et 80, mais aussi de plus lointaines époques. Comme dans les escape games, il y a parfois des raccourcis topographiques à découvrir et à emprunter pour aboutir à des révélations. C’est en quelque sorte une « vie mode d’emploi ». Les pièces, les meubles, les objets de toutes sortes (tableaux, disques vinyles, horloges, livres, instruments de cuisine, jouets…) forment un drôle de puzzle autant spatial que temporel, à reconstituer pour faire apparaître avec bienveillance et mélancolie l’histoire d’une famille. Son humanité, avec ses failles et ses disparitions.
     Julie Wolkenstein, qui enseigne la littérature comparée à Caen, a publié 8 livres aux éditions P.O.L et y a traduit Edith Wharton et Francis Scott Fitzgerald. Elle a reçu le Prix des deux Magots en 2018 pour son dernier livre « Les Vacances ».
(Et toujours en été, Julie Wolkenstein, présentation éditeur, POL)


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[  ] Je ne suis pas superstitieux. Je ne suis pas fou. Mais son destin imite exactement celui d'un personnage de roman qu'elle ne connaît même pas. Et qui se termine par ma mort. Je peux peut-être déjouer cette espèce de malédiction. Je n'ai plus beaucoup de temps, je sais ce qui me reste à faire.
(L'excuse, Julie Wolkenstein, présentation éditeur, POL)
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infra aujourd'hui : L'art subtil de s'en foutre
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.34-37, #1:07'30)


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[esth/éthique]
Bien sûr, personne n'est dans la tête de Booba pour vérifier que c'est bien cette signification-là et pas uen auter qu'il a voulu donner à sa phrase. Mais un procédé littéraire n'a pas besoin d'être volontaire pour être techniquement valable.
(Le Précepteur [= Charles Robin], Booba te donne un cours de français, 2'15)


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[épure][minimalisme]
J’ai eu l’occasion pendant ces dernières semaines [  ] d’entendre à plusieurs reprises une phrase, un conseil même, comme une petite musique qui est revenue doucement mais sûrement à mes oreilles : « revenir à l’essentiel ».
Proches ou moins proches, ils avaient tous ça en tête… Pas seulement pour moi, mais pour chacun d’entre eux et pour eux-mêmes.
[  ]  mais je me suis demandé : pour faire quoi ? C'est quoi l'essentiel ?
[  ]
Mais pourquoi s’éparpiller ne serait-il pas essentiel ? Pourquoi se perdre dans la futilité ne pourrait-il pas être le sens de nos vies ? Au nom de quoi cela serait-il moins essentiel ? Quelle idée se font donc tous ces gens de ce qu’est l’essentiel pour penser qu’ils ne le font pas et qu’il faut y revenir ?
« Désencombrer », j’adore ce mot, je ne le connaissais pas. Mais en me plongeant dans toute la littérature sur le sujet, il m’est apparu comme un concept clé de cette pseudo-philosophie de l’essentiel. C’est drôle : l’essence qu’on connaît en philosophie aurait laissé sa place à l’essentiel, la complexité à la simplicité, la profusion au minimalisme.  
On voit bien que ce qui se rejoue, sous un autre nom, c’est pourtant l’éternel combat entre l’être et l’apparaître, entre l’essence et l’accident, entre accomplir des choses décisives, belles et vraies, et s’atteler à des tâches sans intérêt, moches et fausses, qui n’apportent rien…
Faire place nette serait donc le mot d’ordre… Mais pour laisser la place à quoi alors ?
(Géraldine Mosna-Savoye, La journal de la philo - 10/01/2020 - Anti-manuel de philosophie (13/37) Le "retour à l'essentiel", 0'20 + 2'+ 3')
(https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-philo-du-vendredi-10-janvier-2020)


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[épure]
[  ]
Que range-t-on quand on range un placard, une cuisine, un garage ? À quoi renonce-t-on quand on trie ? Qu’y a-t-il de nous dans nos livres, nos vêtements, dans nos maisons ? C’est le sens de cette méthode développée par Marie Kondo.
   Méthode de rangement, travail sur soi ou réflexion écologique, elle est avant tout un outil pour repenser notre rapport aux objets et pour voir ce qu’ils cristallisent et reflètent de nos préjugés, souvenirs, idées ou (mauvaises) habitudes.   Moins prescriptive que suggestive, elle ne pousse pas à un retour en arrière, à un ordre antérieur, mais nous enjoint de regarder nos manières d’être, clairement et distinctement, à travers nos objets. En cela, Marie Kondo est sûrement moins la prêtresse de l’ordre que du rangement qui fait place nette.
(Géraldine Mosna-Savoye, Le Journal de la philo - 25/01/2019 - Que range-t-on quand on range sa chambre ? (Marie Kondo, 4'30)
(https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-philo-du-vendredi-25-janvier-2019)


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[axio-logique][yolande]; )[communication non-violente]=[CNV]
Si vous avez des critiques à me faire, par exemple, faites-le, à partir du moment où c'est formulé sous la forme d'une question et non pas d'une invective ou d'une espèce de jugement d'inspecteur. Ça il faut savoir que depuis un petit moment je n'ai plus aucune considération, je ne prête plus aucune attention aux commentaires qui sont motivés par une mentalité d'inspecteur. la mentalité d'inspecteur, c'est celui qui vient vous voir pour vous dire en quoi vous vous êtes trompé et ce qu'il faudrait faire pour que ce soit correct. Voilà. Cetet mentalité-là me sort par les yeux maintenant, j'essaie simplement de la suppoorter sans que ça m'agace, hein, c'est un travail que j'essaye de faire, mais voilà, je ne prendrai pas en considération les messages qui sont dictées par cette motivation.
[  ]
Quelqu'un qui vient vous rentrer dans la gueule pour vous expliquer [  ], moi, je suis désolé, ma réaction primaire, c'est de réagir à une agression.
(Charles Robin - Pourquoi je ferme ma chaîne YouTube, 37')


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[taisage]
... maintenant, faire ce qu'il faut faire...
Je vais moins parler, je vais plus faire.
Changer les choses, ça passe par incarner les choses.
Ne plus dire aux autres ce qu'il faut faire et s'en abstenir soi-même.
... Plus donneur de leçon...
(Charles Robin - Pourquoi je ferme ma chaîne YouTube, 40'30)



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[brachy-logique]
Pour ne pas se perdre, on ramasse, on condense.
(Emmanuelle Lambert, Giono Furioso, p.23)


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[ARG]
En réalité, ce genre de portrait vient à la fin du voyage plutôt qu’au début, une fois qu’on a lu, relu, bien lu, assez lu, et qu’on pense avoir com- pris quelque chose. Ou bien, alors qu’on n’en peut plus et qu’il faut en finir, en choisissant, en tranchant dans le vif de l’auteur, car trop d’angles sont possibles. Trop d’attaques. Trop d’infini dans la littérature. Pour ne pas se perdre, on ramasse, on condense. On digère et on restitue le produit de cette digestion rapidement, avec la sécheresse de la synthèse et son caractère impersonnel. On perd les oscillations du temps, de la jeunesse enfuie, on perd ce tremblé qui est, aussi, la manière dont on vacille lorsqu’on lit.
(Emmanuelle Lambert, Giono Furioso, p.22-23)



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 Qu’est-ce que les troubles neurologiques?
Questions et réponses
Mai 2016
Q: Qu’est-ce que les troubles neurologiques et combien de personnes en souffrent-elles?  R: Les troubles neurologiques sont des maladies du système nerveux central ou périphérique. En d’autres termes ils touchent le cerveau, la moelle épinière, les nerfs crâniens, les nerfs périphériques, les racines nerveuses, le système nerveux végétatif, la jonction neuro-musculaire et les muscles.  Ces troubles comprennent l’épilepsie, la maladie d’Alzheimer et d’autres démences, les maladies cérébro-vasculaires, y compris l’accident vasculaire cérébral, la migraine et autres céphalées, la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, les infections du système nerveux, les tumeurs du cerveau, les troubles traumatiques du système nerveux tels que les traumatismes crâniens, et les troubles neurologiques liés à la malnutrition.  De nombreuses infections bactériennes (avec notamment Mycobacterium tuberculosis, Neisseria meningitides), virales (avec notamment le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), les entérovirus, le virus du Nil occidental, le virus Zika), fongiques (avec notamment Cryptococcus, Aspergillus) et parasitaires (notamment le paludisme, la maladie de Chagas), peuvent affecter le système nerveux. Les symptômes neurologiques peuvent être provoqués par l’infection elle-même ou par la réponse immunitaire.  Des centaines de millions de personnes dans le monde sont atteintes de troubles neurologiques. Environ 6 millions de personnes meurent d’un accident vasculaire cérébral chaque année, dont plus de 80% dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Plus de 50 millions de personnes dans le monde souffrent d’épilepsie. On estime que 47,5 millions de personnes souffrent de démence, avec 7,7 millions de nouveaux cas chaque année – la maladie d’Alzheimer étant la cause la plus répandue de démence, qui représenterait 60 à 70% des cas. La prévalence mondiale de la migraine est supérieure à 10%.
(https://www.who.int/features/qa/55/fr/)
+
#
Il existe de nombreuses sortes d’infections du système nerveux en fonction du germe et du type d’atteinte. Parmi les plus fréquentes : le zona, les méningites, la maladie de Lyme, les abcès du cerveau, les complications neurologiques des immunodépressions, la tuberculose du système nerveux, la neurosyphilis, l’infection par le VIH, etc.
...
(https://www.ffn-neurologie.fr/grand-public/maladies/infection-du-systeme-nerveux)







2020 01 12

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[épure][minimalisme]
Ce lundi 29 janvier [2018], l’identité visuelle des chaînes du groupe public évolue.
  Petite révolution sur les chaînes du groupe France Télévisions. Ce lundi 29 janvier, les logos des chaînes du groupe public changent. Les figures géométriques de couleurs qui ont habillé France 2, France 3 et les autres chaînes du groupe public depuis 2002 disparaissent. Ce nouvel habillage va désormais tourner autour de "points": les logos, les bandes-annonces, l'identité des programmes sur les réseaux sociaux, etc.
  Les nouveaux logos seront d’une grande simplicité: un point avec la couleur de la chaîne  [  ]
"pour mieux circuler sur les écrans numériques", selon M. Deloeuvre. France 2 garde son rouge, France 3 le bleu, France 5, le vert, France 4, le violet et France Ô et France 1ère, le jaune. Une version plus simplifiée existera également avec un seul point (couleur de la chaîne) et son numéro.
[  ]
(http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/les-chaines-du-groupe-france-televisions-changent-de-logos-des-demain_6f329a6e-0426-11e8-9c17-e8e9a4c74ce5/)


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[amphibo-logique][mes quantiques]
– Eddy de Pretto, pourquoi vous avez [  ] voulu [  ] que la maison de disque ne mette pas les paroles de vos textes dans l'album ?
[  ]
– Parce que j'avais envie de laisser libre interprétation à chacun d'écrire les paroles s'il le souhaite, et de les traduire comme il l'entend. Chacun entend ce qu'il veut aussi. C'est assez dense, j'imagine, il y a beaucoup de choses, et du coup il entend... parfois je reçois des traductions d'autres gens, avec d'autres mots mais qui peuvent aussi marcher ! [  ] J'avais envie de laisser ça à chacun pour l'écoute qu'il souhaite, et sa traduction possible.
(ONPC - eddy de pretto - on n'est pas couché - 3 mars- 2018, 0'50)


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[esth/éthique][amphibo-logique]
Tout cela a la grâce de n'être jamais dit, mais suggéré par la mise en scène, et c'est bien ce qui signe l'authenticité d'un cinéaste.
(Les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019, p.107, "Jésus, d'Hiroshi Okuyama")

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Qu'il le veuille ou non, Après la nuit n'est pas un film à effets, et tant mieux. Tout estnébuleux, laissé sans réponse, à l'image de cet amour dont on signore s'il pourra un jour renaître.
(Les Inrockuptibles [papier], 18 12 2019, p.111, "Après la nuit, de Marius Olteanu")



2020 01 13

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https://nutriphys.com/produit/teinture-mere-de-coriandre/
https://nutriphys.com/produit/teinture-mere-dail-des-ours/

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Je préférerais être détesté pour ce que je suis, qu’être aimé pour ce que je ne suis pas.
(Kurt Cobain)
(http://www.pixbear.com/news/kurt-cobain-22-bonnes-paroles-icone-grunge-89345.html)

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[trompette de la renommée][neutralisage][otteur][otto]
Je voulais avoir l’adoration de John Lennon et l’anonymat de Ringo Starr. Je n’ai pas voulu être un frontman. Je voulais juste être en retrait et être en même temps une rock star.
(Kurt Cobain)
(http://www.pixbear.com/news/kurt-cobain-22-bonnes-paroles-icone-grunge-89345.html)

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Plutôt être mort que cool.
(Kurt Cobain)
(http://www.pixbear.com/news/kurt-cobain-22-bonnes-paroles-icone-grunge-89345.html)

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[àmouréinventer]
Un ami n’est qu’un ennemi que l’on connaît
(Kurt Cobain)
(http://www.pixbear.com/news/kurt-cobain-22-bonnes-paroles-icone-grunge-89345.html)

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[karl][TP][lofi][brut][po/éthique]
Je n’ai jamais considéré les équipements musicaux comme très sacrés.
(Kurt Cobain)
(http://www.pixbear.com/news/kurt-cobain-22-bonnes-paroles-icone-grunge-89345.html)

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[noirage]
Personne ne meurt vierge… La vie nous baise tous.
(Kurt Cobain)
(http://www.pixbear.com/news/kurt-cobain-22-bonnes-paroles-icone-grunge-89345.html)


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Les procédures me fascinent, les processus mécaniques et humains. C’était l’une de mes obsessions sur Dunkerque. J’ai revu Pickpoket et Un condamné à mort s’est échappé rien que pour ça. Bresson détaille tout, crée du suspense avec des détails. Tout n’est que procédures, mouvements.
(Christopher Nolan, https://fr.wikipedia.org/wiki/Dunkerque_(film,_2017))




2020 01 14

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[Téléchargement]
Russian Doll
https://www6.french-streaming.com/17002-russian-doll-saison-1.html
https://dpstreaming.vip/poupee-russe-saison-1-complete-streaming-telecharger/
http://toptvshows.tv/russian-doll/season-1-download-episodes
https://wwv.kykfilmserie.com/episodes/poupee-russe-saison-1-episode-7/

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[rappel]
À propos de Hope Sandoval :
Otto karl en novembre 2016 :
Et, comme promis donc :
extrait de ce que j'ai retiré de mon premier mail, entre autres développements retirés :
«... la chanteuse elle-même, d'une présence scénique incroyable, par une supplément de sensualité, un « figisme » ou hiératisme quasi inexpressif (les bras derrière le dos, d'enfant punie, dont elle a d'ailleurs le gabarit), assez dark et inquiétant, et une beauté, déjà... saisissante, mais une voix, une voix... dont le timbre et l'art (tout en suavité vibrante, lenteur et nonchalance) rappellent très nettement, mais 15 ans en avance, une actuelle Lana Del Rey. (Et, de fait, après vérification, je suis pas le premier à le dire !) »



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Quand elle a fait le test de diagnostic Elisa, le seul autorisé en France, celui-ci s'est avéré négatif. Son calvaire était pourtant bien réel. Laura aujourd'hui va mieux, bien mieux. Mais avant d'en arriver là, cette quadragénaire, a vécu huit années en enfer : les élancements atroces, les épisodes d'incontinence, crises de tachycardie, mémoire défaillante, sans compter cette fatigue indescriptible qui vous broie en permanence le corps et vous vide l'esprit.
Cette vie qui part en capilotade aux prises avec les multiples symptômes de la maladie de Lyme, puis la remontée vers la lumière, cette mère de trois enfants la raconte avec tact, dans « J'ai surmonté la maladie de Lyme ». Pour le professeur Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses, qui a préfacé son témoignage, « l'histoire de Laura est criante de vérité. Elle représente le parcours type de centaines de milliers de personnes en France […] qui, atteintes de la forme chronique, souffrent le martyre sans comprendre pourquoi et surtout, sans que l'entourage, y compris les médecins consultés, ne comprennent non plus pourquoi ».  C'est bien là, tout le drame de cette pathologie qui peut se combiner avec d'autres infections jumelles, ce qui brouille encore plus les pistes. Face à ce cocktail, la recherche elle-même tâtonne.
[   ]
Il suffit d'écouter Louis, Séverine, Amaury, dont les témoignages s'entrecroisent avec celui de Laura. Pour sortir de Lyme, leur chemin aussi a été parsemé d'embûches, car les traitements antibiotiques doivent être adaptés au cas par cas.
  Pour Laura, « au bout de 6 ans d'errance médicale, 69 médecins rencontrés en France, en Allemagne, en Belgique », parmi lesquels « trois seulement ont envisagé un diagnostic de Lyme », la délivrance est venue après l'intuition que le diagnostic posé par un médecin allemand aux étranges méthodes, était « le bon », puis des mois plus tard enfin, par une prise en charge efficace aux Etats-Unis.
(http://www.leparisien.fr/societe/sante/maladie-de-lyme-les-huit-ans-d-enfer-de-laura-29-04-2019-8062392.php)




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[dié/éthique]
Quant aux aliments «industriels», vous les aurez sans doute oubliés tant les avantages de la nouvelle nutrition vous auront apporté: en général, le bénéfice sur la santé d’une réforme alimentaire aussi poussée est tel que l’on est vite convaincu de ne plus retourner à nos erreurs du passé!
Cependant, soyons clairs: on ne fait bien ce qu’on nous dit de faire que si on a compris l’intérêt de le faire!  »


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Farine de coco : ses propriétés nutritionnelles + comment la cuisiner
(https://www.chaudron-pastel.fr/2012/07/23/farine-coco-ig-bas-fibre/)


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[otto][zapping]
Giono s’est tant laissé aller à son goût de l’auto-invention qu’on le perd légèrement en route : lovés dans la chaleur de sa parole, pris dans le plaisir de se laisser mener au bout du compte, on oublie les livres – on inverse l’ordre des priorités.
Or, si talentueux soit-il, ce Giono, fabuleux conteur et poète lyrique, cette « eau de source du roman », comme le disait un André Malraux échevelé, la règle vaut pour lui : un écrivain, c’est d’abord son œuvre. Il le sait. Il l’a noté le 20 novembre 1935 : « N’être que mon œuvre. »
Le reste, l’alentour, rassasie notre besoin d’anecdote, d’histoire, de fictions – de veillée, le soir, à lire ou écouter. Et souvent, ça fait diversion.
Les entretiens d’écrivain doivent en conséquence être rigoureusement traités comme tout ce qui provient d’un écrivain : comme des récits, donc fatalement toujours, au moins pour une petite partie, des fictions, et plus particulièrement des fictions d’eux-mêmes. Leurs réponses sont ce fruit étrange, très beau en apparence, doux au goût et nappé de la connivence qu’ils établissent avec leur lecteur. Ce sont des organismes issus de la greffe entre plusieurs épidermes, celui de qui questionne, de qui répond et de qui lit. Un fruit cultivé et mûri artificiellement, dans des condi- tions où le lieu, le temps, la météo de l’instant et le bruit de la société se sont engouffrés.
Ce jeu est un jeu de dupe – où la place de la dupe est occupée tantôt par l’intervieweur, tantôt par l’écrivain. Et parfois par le lecteur. Il faut se faire à cette idée, et en sourire.
(Emmanuelle Lambert, Giono, furioso, p.86-87)


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[brut][diét/éthique]
Alors l'alimentation paléo auto-immune, on va vraiment aller vers des aliments bruts, non-transformés, qui sont complètement naturels.
(Elodie Leclercq - le régime paléo auto-immune, c'est quoi ?, 7'45)


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[épure][minimalisme][diét/éthique]
Troisième clé, c'est d'épurer son environnement. [  ] quand on est épuisé, on est plus sensible aussi à tous ces additifs [  ], et donc faites un tri... [  ]. Mais épurer son envoronnement, ça veut dire quoi ? [  ]
(Elodie Leclercq - fatigue chronique : 5 clés essentielles pour sortir de l'épuisement ou du burn-out, 8'30)


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La cinquième et dernière clé, c'est vraiment de revenir à soi, de réapprendre à s'écouter, à se reconnecter, parce que souvent aussi quand on tombe comme ça dans un épuisement, [  ] on est face, souvent, à des personnes qui ne se sont plus écoutées depuis très longtemps, qui ne répondent pas du tout à leur besoin, en fait, et qui suivent un peu en mode pilote-automatique tout ce qui se passe dans leur vie sans prendre le temps de vraiment s'écouter, de prendre soin d'elles, et de savoir ce dont elles ont vraiment envie, ce dont elles ont vraiment besoin.
(Elodie Leclercq - fatigue chronique : 5 clés essentielles pour sortir de l'épuisement ou du burn-out, 11'11)


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Petits pains sans oeuf et sans produit laitier keto / cétogène

 Petits pains sans oeuf et sans produit laitier / cétogène / keto / LCHF / sans gluten / vegan
4 octobre 2018 Aline (ketosanteplus.com)
     Temps de préparation: 20 minutes Temps de cuisson: 45 minutes Temps total: 1 heure 5 minutes       Portions: 6 petits pains   Il est important de leur donner la forme désirée avant de les mettre au four, car ils ne vont pas vraiment gonfler ou s'étendre. Ingrédients      1 tasse de farine d'amande     1/4 tasse de farine de lin     1/4 tasse de farine de coco     1/4 tasse + 3 c. à soupe de psyllium moulu     1/2 c. à thé de sel     2 c. à thé de poudre à pâte     1 c. à thé de gomme de xanthane, optionnel     2 c. à thé de vinaigre de cidre de pomme     1 c. à table d'huile d'olive     1 tasse d'eau chaude, température d'un bain chaud     2 c. à soupe de graine de sésame, optionnel
Préparation      1)      Préchauffer le four à 375°F. Recouvrir une plaque de cuisson d’un papier parchemin.     2)      Dans un grand bol, mélanger tous les ingrédients secs: la farine d’amande, la farine de lin, la farine de coco, le psyllium, le sel, la poudre à pâte et la gomme de xanthane. Brasser le tout.     3)      Ajouter au mélange le vinaigre de cidre de pomme, l’huile d’olive et l’eau chaude. Brasser durant 1 minute, le temps que l’eau soit absorbée par les ingrédients secs et qu’une pâte soit formée. La pâte sera molle et collante, c’est normal, mais vous devriez être en mesure de former des boules de pâte avec vos mains. Si la pâte est trop liquide, ajoutez plus de psylliums, 1 c. à thé à la fois, pour un maximum de 1 c. à soupe.     4)      Laisser la pâte reposer 10 minutes, pour laisser les fibres absorber le liquide. La pâte devrait être élastique, molle et facile à diviser en 6 boules.     5)      Rouler chaque boule de pâte entre vos mains et placez-les sur la plaque de cuisson. Pas besoin de laisser beaucoup d’espace entre les pains, ils ne prendront pas beaucoup d’expansion lors de la cuisson.     6)      Avec un pinceau à pâtisserie, badigeonner d’eau le dessus des petits pains et saupoudrer si désiré les graines de sésame.     7)      Cuire pour 40 à 45 minutes à 375°F.     8)      Laisser les pains refroidir complètement sur une grille avant de les couper.     9)      Se conservent 5 à 6 jours dans un contenant hermétique. Se conservent très bien au congélateur, vous pouvez facilement doubler la recette, pour en avoir en réserve.

(http://www.ketosanteplus.com/recipe/petits-pains-sans-oeuf-et-sans-produit-laitier/)
+
Note :
La poudre à pâte =
Descriptif de la poudre à pâte trouvé sur le site "Recettes du Québec" : Mélange de fécule de maïs, de bicarbonate de soude et de phosphate monocalcique. Egalement connu sous son nom commercial «Magic Powder». Utilisée dans les pâtisseries pour lier les ingrédients entre eux. Substitution 1 : remplacer 1 cuillère à thé de poudre à pâte par 1/4 cuillère à thé de bicarbonate de soude plus 1/2 cuillère à thé de crème de tartre. Substitution 2 : remplacer 1/2 cuillère à thé de poudre à pâte par 1 oeuf (sachant qu'une cuillère à thé se situe entre une cuillère à café et une cuillère à soupe). Attention ! Dans certaines recette, la poudre à pâte est de la levure chimique.

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[brachy-logique][taisage][épure]
Moins s'écouter pour mieux s'écourter.

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[otto][karl][taisage][épure]
Que ce grand bavard ait eu pour idéal le silence de la communication lorsqu’elle s’efface devant la poésie ne doit pas surprendre. Giono, en ce sens, est un poète parmi d’autres.
[  ]
« Ce que j'ai à dire je l'écris, le reste c'est zéro. »
(Emmanuelle Lambert, Giono, furioso, p.86-87)

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[-',-]
Là non plus, nous n’avons rien compris. Cela n’avait bien sûr aucune importance. Seul comptait le contact primitif avec la beauté, qui n’est pas affaire de compréhension.
(Emmanuelle Lambert, Giono, furioso, p.100)

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[à nico b.][sms][noirage]
Ah lala, ça sent la fin, le sapin, et pas de noël, la fin des Haribos, et c'est pas beau la vie.





2020 01 15

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[1976]
Raymond Queneau (1903-1976), poète et romancier, y vécut [à Épinay-sur-Orge, et Barnard Pivot. Et Emmanuelle Lambert...].
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pinay-sur-Orge)


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[TP]![-',-][noirage]
Dans les albums en voie de reclassement un monde englouti défile, dont émergent quelques figures familières, identifiées. Elles sont environ- nées de tout ce qui fait la densité fugace de nos vies : les êtres incertains, peut-être un voisin, ou une cousine, ou un ami de la pharmacienne. Un collègue. Un soldat sans nom. Un bouquet de fleurs, un chien ou un chat, des bébés de parents plus ou moins proches. Des vacances quelque part, une vieille voiture, des passants. Ces images flottent dans la mare des souvenirs, autour des personnages principaux. Eux ont droit à un nom, à des dates, à une légende précise et renseignée. Leur place est assignée, et se main- tient, ferme malgré le passage du temps.
(Emmanuelle Lambert, Giono, furioso, p.115)

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[noirage][défausophie][diét/éthique]
Il est presque étrange d’écrire ces lignes aujourd’hui, où règnent sur le marché du livre ce qu’on appelle les « feel-good books », main dans la main avec leurs jumeaux maléfiques, les livres de développement personnel. Ces ouvrages agissent sur nous comme le fait un shot de sucre, activant puissamment le circuit neuronal de la récompense – sans prémunir pour autant de la chute, une fois l’éblouissement du confort passé.
Or, si le livre de Giono est grand, c’est précisément parce qu’il refuse la consolation du premier degré ; c’est dans un second moment qu’il console ou apaise : une fois qu’on s’est reconnu dans cette condition commune à tous, et que, fort de cette reconnaissance, on a éprouvé un sentiment d’élévation. Faire de l’or avec de la boue implique tout de même de partir de la boue. Sinon, on fait du toc.
(Emmanuelle Lambert, Giono, furioso, p.121)


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A chaque écoute de ce disque merveilleux, l'émotion reste présente, intacte. Forever Changes, sous sa pochette colorée et psychédélique, est un des joyaux du rock. Je le dis honnêtement, il y a peu, très peu de disques comme celui-là.
Rendons hommage, d'abord, à Arthur Lee, chanteur/guitariste/compositeur de génie mort cet été, peu de temps après Syd Barrett. L'été fut fatal aux génies psychédéliques...

Cet artiste noir (de même que le guitariste Johnny Echols, voilà qui fait de Love un des premiers groupes multiraciaux du rock, avec les Equals) a signé ici, sur ce disque, les plus beaux textes de sa carrière. Parce qu'à l'époque, une époque à la fois bénie et troublée, le temps du Verseau cher aux hippies, Arthur se voyait mourir rapidement. Il a conçu ce disque comme un testament. Qu'on ne soit pas étonné, donc, de découvrir un disque sombre, froid, à l'inverse de pas mal de disques du genre (Sgt. Pepper, Magical Mystery Tour, After Bathing At Baxter's, j'en passe). Certains titres sont purement glaciaux : "The Red Telephone," macabre, avec, dans sa fin, cette phrase-clé serinée de manière hypnotique par Lee : 'they're locking them up today, they're throwing away the key. I wonder who it'll be tomorrow, you or me ?', suivi d'un 'freedom', le mantra hippie par excellence après 'fume, mec, c'est de la pure'.
D'autres titres ("Bummer In The Summer", "Maybe The People Should Be The Times Or Between Clack And Hilldale") sont très joyeux, groovy, rythmés, en exact contrepoint.

N'oublions pas aussi les cuivres, très importants dans le disque, qui parsèment la plupart des titres, comme sur la fin de "You Set The Scene", ou bien "Alone Again Or", un des deux titres chantés non pas par Arthur Lee mais par Bryan McLean. L'autre titre qu'il chante, "Old Man", est une pure merveille.
Pour ma part, l'intro de deux des titres me fait frissonner, sans doute l'irruption de la voix de Lee, à la fois paisible et méprisante. Ces deux titres sont "Andmoreagain" et "A House Is Not A Motel". Guitares, sèche et électrique, sublimes, orchestrations magnifiques... aah, le bonheur que ce disque !

Avec Forever Changes, Love (dont c'était le troisième album) a réussi un album à la fois merveilleux et oppressant. A la fois plein de peur et de beauté. L'exact reflet de l'ambiance de cette époque.
Echec lors de sa sortie, Forever Changes est un des rares disques dont je ne vois aucun défaut, à aucun niveau. Bouleversant.
(Par ZARDOZ, le 5 Novembre 2006, LOVE - Forever Changes (1967), http://fp.nightfall.fr/index_1147_love-forever-changes.html)
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Je devais subir une intervention chirurgicale, et on m'avait annoncé qu'elle aurait lieu 21 jours après la consultation, et j'étais persuadée que je mourrai pendant cette intervention chirurgicale. Et je me suis dit : alors, puisque tu restes que 21 jours à vivre, il faut que tu fasses quelque chose, il faut que tu te consacres à quelque chose. À quoi ? Bah, évidemment à l'écriture d'un livre. Alors j'ai pendant 21 jours écrit ce livre, et dans ce livre je voulais faire mes adieux au monde. Et alors je me suis rendu compte que le monde, je le connaissais pas, ou très peu.
(librairie mollat - Gaëlle Obiégly - Mon prochain, 1'30)


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[téléchargement]
https://losslessma.net/rock/psychedelic-rock/love-forever-changes-1967-2018-50th-anniversary-edition-remastered-4cd-dvd-hi-res/
Mais tout simplement :
https://www.youtube.com/watch?v=cPbNpIG8x_s&list=PLHIX5OHxFh7ElIuW_QrCP7dcNPLlj6of2


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[hoptique][TP]
Souvent on s'accroche à une idée de l'amour, on s'accroche à une croyance qu'on a eue, on veut pas la lâcher et va jusqu'au bout. Et puis un moment il faut lâcher. [  ] Et entrer dans une autre manière d'être. Donc, il faut rompre pour rentrer dans une autre manière d'être. [  ] C'est cette idée que, voilà, on est installé dans des vies, dans des conforts, dans des espoirs, et puis par moment ça glisse et c'est des moments encore plus importants parce ququ'on engage autre chose de soi.
(Noémi Lefebvre, Pas la peine de crier - 09/02/2012  - T'y penses en te rasant, j'espère (avec Noémi Lefebvre, 16')
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[TP][hoptique]
Mais il y a quand même beaucoup de petites morts pour vouloir... Il faut quand même avoir abandonné beaucoup de choses, il faut en avoir un petit peu bavé quand même, je crois. Alors, c'est très subjectif, il y a des gens qui, pour en baver, il leur en faut beaucoup, ils sont capables de faire face à des situations extrêmement terribles, bon, moi je suis plutôt une personne fragile, ma narratrice aussi, il suffit peut-être d'une relation un peu conflictuelle, une situation professionelle un peu instable, et tout de suite on a l'impression de devoir sortir de quelque chose d'extrêmement douloureux. Donc voilà. La volonté, elle a besoin, pour être nourrie, d'obstacles à franchir, de choses à oublier... c'est un mouvement quand même qui fait penser un peu à cette liberté sans issu de Thelma et Louise, c'est-à-dire c'est un sentiment de liberté qui est lié vraiment à une histoire de contraintes fortes.
(Noémi Lefebvre, Pas la peine de crier - 09/02/2012  - T'y penses en te rasant, j'espère (avec Noémi Lefebvre, 43')


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[symplicité]
Oui, moi j'admire la vie qui se vit sans se penser. Sans discours sur la vie. Parce que c'est un peu un rêve... [  ].
(Noémi Lefebvre, Pas la peine de crier - 09/02/2012  - T'y penses en te rasant, j'espère (avec Noémi Lefebvre, 50')

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[taisage][épure]![otteur][minimalisme]!!
Marie Richeux – Mais c'est pas un peu tiraillant, quand même, d'avoir ce désir de silence, au final, ce désir de non-explication, et par parallèlement à ça cet immense désir de littérature que prouve la vivacité de votre langue ?
– Ouais, alors ça, c'est mon truc en ce moment, c'est affreux, j'arrête pas de penser qu'il faudrait tout arrêter, tout le temps, et je suis très bavarde, je suis très bavarde d'écriture. J'imagine que la meilleure manière d'écrire, ce serait de ne plus avoir rien à écrire – donc je pense qu'il y a d'autres gens qui écrivent qui pensent comme moi.
– Ça veut pas dire ne plus avoir rien à dire.
– Non, mais le minimium. Parce qu'il y a trop de bruits,, il y a trop de cris, il y a trop de choses. [  ] Et la littérature nous crie aux oreilles tout le temps, on entend tout le temps... Il y a toujours des livres, toujours des trucs à écouter, toujours des nouveaux concerts à voir, à entendre, il y a trop. Et je pensais, en fait, le truc bien, vous allez pas me poser la question, mais si je vais sur une île déserte qu'est-ce que j'emmènerais, j'emmènerais peut-être rien du tout, en fait.
– [  ] Est-ce que c'est pour ça que ce roman se referme sur du silence ?
– Oui, il se referme sur le bruit qui est le silence, en fait. Il se referme sur... Voilà, en fait je rêve un peu d'être ce Victor Hugo [mon personnage] qui n'existe pas et dont je dis qu'il a été très parcimonieux dans son écriture, alors que Victor Hugo – celui que tout le monde connaît, j'entends – a écrit des pages et des pages, et je voudrais penser qu'il a recherché justement le minimalisme. Et voilà. Il y a beaucoup de créateurs qui diminuent... non pas par flemme, mais parce qu'ils voient aussi la vanité de créer pour créer, les grandes symphonies, les grands... Voilà, après ça devient plus que quelques notes et ça suffit, on en a assez entendu.
(Noémi Lefebvre, Pas la peine de crier - 09/02/2012  - T'y penses en te rasant, j'espère (avec Noémi Lefebvre, 51'30)

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[àmouréinventer]
C'est pas une solution, quoi. [  ] « Avoir quelqu'un à aimer* », est-ce que c'est ça, la solution ? Voilà. [  ] On n'a pas besoin de quelqu'un à aimer, on a besoin d'aimer, quoi. Donc... Voilà. À nous d'y aller et d'aimer. Mais il y a pas besoin de quelqu'un qui nous aime. Si on attend ça, ça va pas. Il faut d'abord y aller, s'enthouiasmer, pour des gens, pour des kangourous, pour... des choses comme ça, et puis après ça vient, en surplus.
(Noémi Lefebvre, Pas la peine de crier - 09/02/2012  - T'y penses en te rasant, j'espère (avec Noémi Lefebvre, 56'40 + 57'50)
* Jefferson Airplane, "Somebody to love".




2020 01 16

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[noirage][âge]
C'est en restant négative que j'arrive à rester jeune.
(Russian Doll [film], S01E01, 3')


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[noirage][karl][TP]
Je veux dire, le seul engagement impossible à tenir que je signerai sera avec l'unique personne qui sera à mes côtés à ma mort. Genre, qui prendra soin de moi quand je serai infirme et tout ce qui va avec. Donc, mon plan, c'est d'attendre [  ].
(Russian Doll [film], S01E01, 7'40)


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[TP][réêl]
A – Je me souviens pas de mon dernier repas. Mais toutes les autres choses sont super claires. Comme si elles s'étaient déjà produites et que je les revivais.
Je crois que je suis morte.
B – Tu sais, on l'est tous.
C – Elle [B] a vu un Felini, une fois.
(Russian Doll [film], S01E01, 15')


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[!°][neutralisage]
Hé, Nadia, t'es un peu théâtrale.
(Russian Doll [film], S01E01, 21'20)


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[épure]
Je garde beaucoup, et puis d'un coup je trie.
(Chantal Ladesou, France 2 - 2020 01 16 - Je t'aime, etc..., ranger sa maison, c'est ranger sa vie, 1'15)

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[épure][minimalisme]
Comment vous expliquez [  ] qu'aujourd'hui les gens aient autant besoin de faire le tri, de se délester, de réaorganiser leur intérieur voire leur vie ?
(France 2 - 2020 01 16 - Je t'aime, etc..., ranger sa maison, c'est ranger sa vie, 1'20)

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[TP]!
Chroniqueuse – Mais il y a des objets qui nous rappellent des moments de vie. Des moments de vie qu'on a aimés, auxquels on tient.
– [  ] Et les objets qui rappellent des bons souvenirs, moi je préconise de faire la boîte à bonheur, c'est-à-dire une boîte à souvenirs, où on va regrouper toutes ces petites choses-là.
(France 2 - 2020 01 16 - Je t'aime, etc..., ranger sa maison, c'est ranger sa vie, 3')




2020 01 17

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[STO]
Je comprends pas vraiment le rapport entre travailler et gagner sa vie, et je comprends pas vraiment non plus le rapport entre travailler et avoir un emploi. Enfin, c'est des choses pour moi qui sont très brumeuses, encore maintenant... [  ]. Et qui me posent problème, en fait.
(Noémi Lefebvre, Par les temps qui courent - 14/02/2018 - Noémi Lefebvre : ''Dire ce qu'on dit a du sens. Quand on dit que ça n'en a pas, méfions-nous'', 5'30)
+
[STO]
Et... Travailler et gagner sa vie son devenus deux choses qui sont associées de manière complètement pavlovienne, sans qu'on réfléchisse une seconde sur le rapport entre l'un et l'autre, quoi.
(Noémi Lefebvre, Par les temps qui courent - 14/02/2018 - Noémi Lefebvre : ''Dire ce qu'on dit a du sens. Quand on dit que ça n'en a pas, méfions-nous'', 19'45)


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[TP][minimalisme][politique]
Actuellement, si on gagne beaucoup d'argent, ça reste une référence. Il y a un moment donné où ce sera honteux peut-être. Ce sera ridicule. Bon alors, là, bon, le monde aura changé.
(Noémi Lefebvre, Par les temps qui courent - 14/02/2018 - Noémi Lefebvre : ''Dire ce qu'on dit a du sens. Quand on dit que ça n'en a pas, méfions-nous'', 20'45)
+!
Otto - pour changer de mode (de monde)



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[méta]
... lettres à un jeune poète, de Rilke... modélisation d'une conception de la poésie... cristalise romantisme, alors qu'aujourd'hui... autre poésie possible... plus dans le quotidien... dans la rue... de contact immédiat... éventuellement futile, provisoire... pas forcément se prendre au sérieux, ni génial...
(Noémi Lefebvre, Par les temps qui courent - 14/02/2018 - Noémi Lefebvre : ''Dire ce qu'on dit a du sens. Quand on dit que ça n'en a pas, méfions-nous'', 25'50)


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[créage][hoptique][pour vincent]
Et de se rendre compte de l'arbitraire du surmoi, de sa puissance arbitraire, et son autorité pure, en fait. C'est l'autorité pure. Et donc... La recherche poétique [  ] elle vient déjouer cette autorité pure, elle vient chercher quelque chose contre ça. [  ] Et c'est par la lecture et le temps de penser qu'on peut construire une forme de défense, et surtout d'activité en face de puissances d'autorité.
(Noémi Lefebvre, Par les temps qui courent - 14/02/2018 - Noémi Lefebvre : ''Dire ce qu'on dit a du sens. Quand on dit que ça n'en a pas, méfions-nous'', 30'+31'20)


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[DTO][noirage][philosophie][TP][otto karl][autophilosophe]
– Alors, dans un premier temps, ça permet peut-être de comprendre certaines mécanismes, parce que ça les met à jour de manière extrêmement simples, en fait. [  ] Donc, ça, c'est un moment réflexif qui peut être très accablant. Mais, en même temps, une fois qu'on comprend le mécanisme, bah forcément on peut mieux décider d'avoir une posture critique, de s'en sortir, aussi.
Moi je pense que K[  ], s'il a écrit son.. ce journal, et puis après s'il en a publié une partie après la guerre, [  ] alors que lui-même pouvait très difficilement survivre, c'était un moyen de changer les choses. Pour lui. Changer sa condition, mais changer aussi une vision. C'est lutter contre une vision générale de l'avenir ! Donc voilà, c'est ça. Dès qu'on réfléchit avec d'autres, qui ont été instruits par une expérience forte, [  ] qui ont dû conscientiser quelque chose, bah ça nous aide aussi à réagir et à trouver nos propres ressources, aussi, d'action.
Marie Richeux – Et en même temps, une grande partie du texte consiste à dire que ce temps de réflexion est absent, et qu'il est très difficile à conquérir, et qu'il n'est pas rentable, il n'est pas rémunéré, il ne correspond pas à ce qu'on vend justement dans le "package" de "réussir sa vie". C'est-à-dire que ce temps nécessaire à l'action [  ], il est à la disposition de qui et quand ?
– Bah, il est à la disposition de personne. Donc, il y a qu'un choix, c'est tomber en dépression, voilà, être assailli par des coups de fil de Pôle Emploi, parce que maintenant il vont chercher les gens : "alors, où vous en êtes ? est-ce que vous avez bien cherché un boulot ?"... Voilà. Donc en fait il faut essayer de sortir des mailles du filets, se faufiler, et être associal. Donc c'est pas un choix très simple, mais c'est vrai que ce temps-là, de réflexion critique, il est réduit comme une peau de chagrin, donc il faut vraiment le conquérir, et le conquérir de manière, souvent, plutôt difficile.
– C'est âpre, c'est rude.
– Oui, c'est rude. Après, ça peut être joyeux si on est soutenu, en fait, dans cette quête-là. C'est-à-dire qu'il y a possibilité de pas être complètement tout seul dans cette posture un peu de précarité...
– Mais il y a un prix à payer qui est très fort, aujourd'hui, dans la position que vous décrivez.
– Bah oui, mais je pense que le prix, il est encore beaucoup plus fort quand on prend pas ce temps-là, quoi. Mieux vaut parfois être un gros looser sur terre. Pour au moins avoir le temps de penser.
(Noémi Lefebvre, Par les temps qui courent - 14/02/2018 - Noémi Lefebvre : ''Dire ce qu'on dit a du sens. Quand on dit que ça n'en a pas, méfions-nous'', 45'(AF)?+47'30 !+50'15)


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[défausophie]
Parce que c'est quand même quelqu'un qui réflechit pas forcément... Elle se jure de relire Spinoza, qu'elle a vaguement lu. C'est pas une intellectuelle, pour le coup. Mais elle a quand même quelques idées de choses qu'il serait bien de faire, mais elle préfère regarder la télévision [  ].
(Nathalie Kuperman, « Je suis le genre de fille », une comédie sur les apparences et les non-dits pour Nathalie Kuperman, 3'35)


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[otto][créage][TP][otto karl][maudit][reconnaifiance][TGFRTGT6789I]
Pour terminer, je voudrais vous citer une phrase de Lachenal, que je trouve sublime. Lachenal en redescendant de l'Anapurna a écrit : « La gloire est une affaire privée ».
(Etienne Klein, La conversation scientifique - 30.07.2016 - Écrire la montagne, 57'45)


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[neutralisage][otteur]
[silence] Je sais pas ce que je peux vous dire sur moi, je... J'ai pas forcément grand chose de spécial à raconter ! [silence]
(Deux moi [film], 28'20)

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Faire son deuil, ça veut pas forcément dire oublier. C'est pas vivre sans. C'est vivre avec, mais sans que ce soit un fardeau.
(Deux moi [film], 34'30)
+
≠ Philippe Forest


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[noirage]
– Mais il faut faire confiance à la vie, vous savez ? Vous n'êtes pas obligé de fabriquer systématiquement des scénarios négatifs.
– Bah oui, mais quand même, il y a de fortes chances, là, pour que...
– Bah, non.
(Deux moi [film], 1:03'30)


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[programme][àmouréinventer][pour l'art rencontre][prosexuel][postsexuel]
... principe des moteurs à explosion... tout part d'une étincelle... énergie chimique en énergie physique...
(Deux moi [film], 1:08'45)


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[pour l'art rencontre][affinité]
Mais c'est quoi, pour vous, une vraie rencontre ?
(Deux moi [film], 1:11')

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[pour l'art rencontre][affinité]
Faire une rencontre, c'est trouver quelqu'un qui a du sens, pour vous.
(Deux moi [film], 1:12')


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[éco-logique][bio-logique]
Dans le domaine médical en général mais notamment dans le traitement  contre le cancer, nous avons toujours été habitués à préférer tout détruire ce qu'il y a autour de la tumeur, afin de supprimer toutes les cellules cancéreuses. L'immunothérapie propose d'activer et de renforcer le système de défense immunitaire. L'avantage, c'est que si c'est le système immunitaire qui détruit la tumeur, il y a peu de dommages colatéraux. Contrairement à la chimiothérapie qui détruit plus ou moins tout, mettant parfois même en péril le système immunitaire. Aujourd'hui nous pouvons voir le cancer comme une rupture d'équilibre, et non comme une agression. Toute relation vivante suppose un échange avec des corps étrangers. C'est cette notion d'échange qui nous paraît importante.
(Deux moi [film], 1:25')

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... c'est super, toi tu vas rester en vie...
(Deux moi [film], 1:32')

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[brachy-logique][épure][bavardage]
Non, je repense juste aux milliers de mots que les gens m'ont racontés, là, avant d'arriver à...  à sortir quelque chose.
(Deux moi [film], 1:35')
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infra : Noémi Lefebvre... minimalisme...


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[hoptique]
Si vous l'avez fait, c'est que ça avait du sens pour vous. C'est bien de faire les choses, Rémy. Vous avez besoin de ça, maintenant. Faire. Toucher. Vous avez le droit de toucher.
(Deux moi [film], 1:40')


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Euh. Je voulais vous dire... : merci.
(Deux moi [film], 1:41'20)






2020 01 18


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[otto]
Avec beaucoup d' "otto"... d'auto-dérision... en vous...
(François Busnel, « Je suis le genre de fille », une comédie sur les apparences et les non-dits pour Nathalie Kuperman, 7'35)


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Et puis... Peut-être que c'est ça qu'on appelle l'élégance, d'ailleurs.
(François Busnel, « Je suis le genre de fille », une comédie sur les apparences et les non-dits pour Nathalie Kuperman, 9'15)


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[bio-logique]
...
« Nous apprenons que le système immunitaire exerce beaucoup de contrôle sur l'organisme, au-delà de ce que nous considérons généralement comme l'immunité », souligne Alm.
  « "La sclérose en plaques pourrait être l'une des maladies sensibles au sel que nous serions en mesure de traiter à l'avenir avec des probiotiques personnalisés en complément des immunothérapies standard" », note Ralf Linker.
(http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2017-11-19/sel-sclerose-en-plaques-hypertension-microbiote)


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[ARG]
Titre : Robbe-Grillet, le pop du... quoi ?
Sous-titre : Projet d'introduction à Robbe-Grillet.

(ou : le pape du pop ?)

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[TP][méta][karl]
Victor Klemperer, né le 9 octobre 1881 à Landsberg (aujourd'hui Gorzów Wielkopolski, en Pologne), alors dans l'Empire allemand, et mort le 11 février 1960 à Dresde, à l'époque en Allemagne de l'Est, est un écrivain et philologue allemand. [  ] Il est le cousin du chef d'orchestre Otto Klemperer (1885-1973).
[  ]
Victor Klemperer a tenu un journal tout au long de sa vie. La partie qui couvre la période nazie a été publiée en Allemagne en 1995 avant d'être traduite en 2000 en français. Dans son Journal, il mêle les détails de la vie quotidienne, les observations politiques et sociales, les réflexions sur la nature humaine et sur la nature de la langue, toutes deux perverties par le IIIe Reich. Klemperer décrit les privations, les humiliations, l'asphyxie progressive de celui qui mène une existence de paria, les disparitions successives des amis et surtout de la très grande majorité des Juifs de Dresde. Il fait preuve d'une remarquable lucidité sur son sort, sur le sort de millions de Juifs dans les camps et affirme sa volonté de témoigner pour l'histoire.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Victor_Klemperer)


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[dié/éthique][bio-logique][épure]
Si vous consommez quantité massive de blé, vous avez un intestin qui est poreux, vous allez commencer à faire des allergies à tout et n'importe quoi. Et la solution, c'est pas d'enlever les allergènes, la solution c'est d'enlever le blé.
(Julien Venesson, Des mots et des maux - Comment avoir une alimentation sans blé ? - Julien Venesson, 14'20)


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[brut][dié/éthique][bio-logique]
Donc mangez du riz, des lentilles, des haricots rouges,des légumineuses,  du sarrazin, de la patates douces, des châtaignes... Enfin, redécouvrez des choses un petit peu plus basiques qui n'ont pas encore subi les modifications génétiques de ce type [blé, maïs, etc.].
(Julien Venesson, Julien Venesson - Gluten : comment le blé nous intoxique ?, 23'30)


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[bavardage][taisage][formule][brachy-logique]
Ils développent
Leurs arguments pour s'entendre parler, [  ]
(George Oppen, D'être en multitude, §13)


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[formule][otto][otteur]
– ... tout le monde ne sait pas forcément ce qu'est un formulateur. Qu'est-ce qu'un formulateur ?...
– Un formulateur [  ] c'est quelqu'un qui...
...
– ... vers notre formulateur. Puisque tu as mis au point des formules de très haute qualité. Avec des ingrédients de très haute qualité...
(Julien Venesson - Tout savoir sur le Laboratoire UNAE, 2'30 + 11'45)


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Au moment où [  ] on a décidé de quitter Paris. [  ] Nous en avons eu marre de Paris, pour tout un tas de raisons. Déjà, concernant ma santé, qui était vraiment pas bonne à l'époque, vivre à la campagne à changé beaucoup de choses favorablement. C'est certain que s'éloigner des sources de stress, c'est toujours meilleur.
Julien Venesson – Et puis, on avait envie de plus de nature, on avait envie de...
– Voilà, tout à fait.
(Émilie Venesson - Tout savoir sur le Laboratoire UNAE, 4'30)


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[TP][noirage]
Parce que souvent quand on est malade, même des petites choses comme ça [  ] pas forcément très graves, on se demande : mais quand est-ce que ça va s'arrêter ? Et aussi ça nous rappelle à quel point la santé, c'est quelque chose d'important. Ça nous rappelle qu'il y a vraiment pas grand chose qui vaille le coup de vivre ça.
(Julien Venesson, Julien Venesson - Ma femme fait un infarctus à 36 ans !?, 3')


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[âge][diét/éthique][bio-logique][pour yolande]
... augmentation de l'espérance de vie... mais pas en bonne santé...
(Julien Venesson - Gluten, comment le blé nous intoxique ?, 2')
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Néanmoins depuis vingt ans, les autorités sanitaires semblent prendre une direction commune dans tous les pays industrialisés et nous recommandent de consommer plus de fruits et de légumes, mais surtout plus de céréales, en particulier des céréales complètes, plus de légumineuses et plus de produits laitiers. Parallèlement, on nous conseille de diminuer notre consommation de viandes et de matières grasses. Ces conseils pourraient sembler judicieux si on en juge par l’espérance de vie qui ne cesse d’augmenter, mais si l’on observe plus précisément l’espérance de vie en bonne santé (un indicateur qui tient compte de l’incapacité fonctionnelle qui survient en vieillissant) et la prévalence des maladies, on constate en réalité que les habitants des pays riches sont de plus en plus malades : ils souffrent d’hypertension artérielle que l’on traite par des médicaments antihypertenseurs, d’excès de cholestérol que l’on traite par des médicaments hypocholestérolémiants, ils sont victimes de maladies auto-immunes traitées par de la cortisone et de puissants médicaments immunosuppresseurs, de cancers, de maladies cardio-vasculaires, de maladies neurodégénératives...
(Julien Venesson, Paléo Nutrition, introduction, p.8)
+
Infra :
Les rapports de l'OMS [  ] sont assez significatifs. Dans les 20 dernières années, même si l'espérance de vie a augmenté en occident de façon absolument incontestable, la qualité de vie, elle, a diminué. L'âge moyen auquel apparaîssent un certain nombre de maladies considérées comme graves [  ] a diminué de 7 ans. En moyenne, nous tombons donc malade 7 ans plus tôt qu'il y a 20 ans. Par contre, nous vivons plus vieux. Si nous relions ces deux éléments, la conclusion que nous pouvons tirer est que nous vivons plus vieux, mais plus mal et plus longtemps.
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #12, 1')
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On vit malade plus longtemps. (O/<.)
On vit (certes) plus longtemps malade. (O/<.)
De nos jours, on vit plus vieux et malade. (O/<.)
De nos jours, on vit plus longtemps malade. (O/<.)
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3 Français sur 4, après 65 ans, ont une maladie chronique. [  ] Il y en a 1 sur 4 avant 65 ans et 3 sur 4 après.
(RTS - Sédentarité, ennemi de la santé publique n°1 - Entretien avec François Carré, 8'20)



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[otteur][brut][bio-logique][éco-logique]
Pour savoir quelle est l’alimentation idéale, il faut déterminer quelle a été notre alimentation tout au long de notre évolution, et plus particulièrement au cours des millions d’années qui ont façonné notre génome, c’est-à-dire au cours du Paléolithique. Cette période démarre il y a environ 3 millions d’années avec l’apparition de la première espèce du genre Homo, Homo abilis. Elle prend fin il y a 12 000 ans environ avec les débuts de l’agriculture, c’est-à-dire la domestication des céréales. Notre espèce, Homo sapiens, est apparue au cours de cette période il y a environ 200 000 ans. L’homme paléo était donc un chasseur-cueilleur.
[  ]
Les premières données sur les populations modernes de chasseurs-cueilleurs ont été publiées en 1939 par le Dr Weston Price [  ].
Price explique que les maladies des pays riches comme l’hypertension artérielle, les caries ou la tuberculose sont inexistantes chez les chasseurs-cueilleurs traditionnels. De plus il rapporte que les tribus qui décidaient d’adopter le mode de vie des pays industrialisés voyaient leur état de santé se détériorer rapidement.
[  ]
En 1989, ce chercheur [Dr Staffan Lindeberg] découvre une population d’indigènes sur l’île de Kitava, en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui est alors considérée comme la dernière tribu de chasseurs-cueilleurs au monde. [  ] sur l’île de Kitava. La même année, Staffan Lindeberg décolle pour Kitava avec pour objectif d’étudier l’état de santé de ses habitants. Pendant 7 semaines il va enchaîner les rencontres et pratiquera 1 200 examens de santé sur des adultes âgés de 20 ans ou plus. Et les résultats sont surprenants : aucun habitant n’est en surpoids, aucun ne souffre d’hypertension artérielle, de diabète, d’accident vasculaire cérébral, d’ostéoporose, de maladie auto-immune ni d’acné, pas même chez les jeunes de moins de 25 ans !
L’alimentation des chasseurs-cueilleurs, c’est-à-dire paléo, puisque c’est cela dont il s’agit, n’est pas unique [  ]. Mais il y a des dénominateurs communs [  ].
[  ]
L’alimentation paléo est dépourvue de céréales, de produits laitiers, de sucre, de sel et d’huiles végétales. De prime abord spartiate, elle est en réalité goûteuse, variée et amène à découvrir de nombreux aliments que l’on n’a pas (ou plus) l’habitude de consommer. Les bénéfices que l’on peut en attendre se ressentent très rapidement et ce, en effectuant assez peu de changements somme toute.
[  ]
Quand on parle de Paléolithique, on parle de la période qui court depuis l’apparition des premiers hominidés, il y a environ 9 millions d’années, jusqu’au Néolithique il y a 10 000 ans environ qui est une période marquée par les débuts de l’agriculture, c’est-à-dire de la domestication des céréales puis des animaux pour l’élevage. Au Paléolithique, l’homme était donc un chasseur-cueilleur.
On pourrait penser que tous les chasseurs-cueilleurs ont disparu, mais il existe encore quelques peuplades dans des contrées reculées qui ont conservé un mode de vie, et donc une alimentation, quasi identique à celle des hommes au Paléolithique.
[  ]
Sur l’île de Kitava, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, les 2 300 indigènes vivent de la pêche et de l’horticulture. Malgré un nombre très important de décès à la naissance et pendant la petite enfance à la suite d’infections bactériennes (principalement le paludisme), l’espérance de vie à la naissance est de 45 ans, mais l’espérance de vie à 45 ans est de plus de 80 ans. Environ 6 % des habitants ont entre 60 et 95 ans. Les habitants ne consomment aucune céréale, pas de produits laitiers, pas de sucre et aucune huile végétale. Ils ne connaissent pas le surpoids, ne souffrent pas d’hypertension artérielle, de diabète, de maladie d’Alzheimer, de maladie de Parkinson, d’accident vasculaire cérébral, d’ostéoporose, de cancers, de maladies auto-immunes ou d’acné. La plupart des décès à l’âge adulte sont consécutifs à des accidents ou des blessures, plus fréquents dans un environnement sauvage. Les autres individus meurent de vieillesse, sans arthrose, sans cancers, sans infarctus.
Pour d’autres tribus de chasseurs-cueilleurs modernes, ce sont la guerre et les combats qui tuent.
[  ]
Au plan sanitaire, les chercheurs décrivent l’absence de maladies graves comme le cancer et signalent que 30 % des adultes atteignent l’âge de 60 ans et 20 % l’âge de 70 ans. Un constat similaire est fait chez les Indiens Yanomami des forêts amazoniennes. Expliquer cette absence de maladies chroniques représente un véritable challenge pour la science.
[  ]
On voit donc que, contrairement aux idées reçues, si l’on exclut les décès liés aux guerres, aux homicides ou aux infections, l’espérance de vie des chasseurs-cueilleurs est tout à fait comparable à celle relevée dans les pays industrialisés. Et fait remarquable: les populations de chasseurs-cueilleurs ne connaissaient que peu (voire pas du tout) la plupart des maladies de civilisation qui nous frappent nous Occidentaux, telles que les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension artérielle, le diabète, le cancer, les maladies auto-immunes, les maladies neurodégénératives ou l’acné.
[  ]
La différence entre l’alimentation traditionnelle inuit et celle de Kitava est frappante. Pourtant, des observations similaires sont faites dans ces deux peuplades: les maladies de notre civilisation occidentale y sont absentes, à l’exception de l’ostéoporose chez les Eskimos.
[  ][[éco-logique]]
On y constate très clairement un lien entre la latitude et les choix alimentaires, ce qui témoigne d’une évidence: l’homme paléo adapte son alimentation à son environnement.
[  ]
selon le Pr Lindeberg, l’homme à cette époque ne consommait donc pas de céréales, aucune légumineuse, pas de produits laitiers, pas de sucre, pas de sel et pas d’huiles raffinées.
[  ]
L’apprentissage de la chasse étant long, difficile et dangereux, l’homme paléo était avant tout un opportuniste. Lorsque le climat et l’environnement le permettaient, il consommait majoritairement des végétaux, une source d’énergie bien plus facile à obtenir.
[  ]
Même si le poids corporel des chasseurs-cueilleurs a tendance à varier légèrement en fonction des saisons86, 87, ces derniers ne connaissent pas la malnutrition et ne jeûnent pas. Les chercheurs expliquent que partout à travers le monde, ce sont en fait les débuts de l’agriculture qui ont conduit à des périodes de famine88. L’homme est devenu dépendant des récoltes au Néolithique. Il suffisait qu’une récolte soit mauvaise pour que la famine menace, les tensions naissent, des guerres éclatent… Et c’est aussi au Néolithique que l’on observe une dégradation de l’état de santé des populations.
(Julien Venesson, Paléo Nutrition, "introduction" + "partie 1")
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Pour savoir quelle est l’alimentation idéale, il faut déterminer quelle a été notre alimentation tout au long de notre évolution, et plus particulièrement au cours des millions d’années qui ont façonné notre génome, c’est-à-dire au cours du Paléolithique. Cette période démarre il y a environ 3 millions d’années avec l’apparition de la première espèce du genre Homo, Homo abilis. Elle prend fin il y a 12 000 ans environ avec les débuts de l’agriculture, c’est-à-dire la domestication des céréales. Notre espèce, Homo sapiens, est apparue au cours de cette période il y a environ 200 000 ans. L’homme paléo était donc un chasseur-cueilleur.
[  ]
Les premières données sur les populations modernes de chasseurs-cueilleurs ont été publiées en 1939 par le Dr Weston Price [  ].
Price explique que les maladies des pays riches comme l’hypertension artérielle, les caries ou la tuberculose sont inexistantes chez les chasseurs-cueilleurs traditionnels. De plus il rapporte que les tribus qui décidaient d’adopter le mode de vie des pays industrialisés voyaient leur état de santé se détériorer rapidement.
[  ]
En 1989, ce chercheur [Dr Staffan Lindeberg] découvre une population d’indigènes sur l’île de Kitava, en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui est alors considérée comme la dernière tribu de chasseurs-cueilleurs au monde. [  ] sur l’île de Kitava. La même année, Staffan Lindeberg décolle pour Kitava avec pour objectif d’étudier l’état de santé de ses habitants. Pendant 7 semaines il va enchaîner les rencontres et pratiquera 1 200 examens de santé sur des adultes âgés de 20 ans ou plus. Et les résultats sont surprenants : aucun habitant n’est en surpoids, aucun ne souffre d’hypertension artérielle, de diabète, d’accident vasculaire cérébral, d’ostéoporose, de maladie auto-immune ni d’acné, pas même chez les jeunes de moins de 25 ans !
L’alimentation des chasseurs-cueilleurs, c’est-à-dire paléo, puisque c’est cela dont il s’agit, n’est pas unique [  ]. Mais il y a des dénominateurs communs [  ].
[  ]
L’alimentation paléo est dépourvue de céréales, de produits laitiers, de sucre, de sel et d’huiles végétales. De prime abord spartiate, elle est en réalité goûteuse, variée et amène à découvrir de nombreux aliments que l’on n’a pas (ou plus) l’habitude de consommer. Les bénéfices que l’on peut en attendre se ressentent très rapidement et ce, en effectuant assez peu de changements somme toute.
[  ]
On pourrait penser que tous les chasseurs-cueilleurs ont disparu, mais il existe encore quelques peuplades dans des contrées reculées qui ont conservé un mode de vie, et donc une alimentation, quasi identique à celle des hommes au Paléolithique.
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Les habitants ne consomment aucune céréale, pas de produits laitiers, pas de sucre et aucune huile végétale. Ils ne connaissent pas le surpoids, ne souffrent pas d’hypertension artérielle, de diabète, de maladie d’Alzheimer, de maladie de Parkinson, d’accident vasculaire cérébral, d’ostéoporose, de cancers, de maladies auto-immunes ou d’acné. La plupart des décès à l’âge adulte sont consécutifs à des accidents ou des blessures, plus fréquents dans un environnement sauvage. Les autres individus meurent de vieillesse, sans arthrose, sans cancers, sans infarctus.
Pour [ces] tribus de chasseurs-cueilleurs modernes, ce sont [infections infantiles,] la guerre et les combats qui tuent.
[  ]
On voit donc que, contrairement aux idées reçues, si l’on exclut les décès liés aux guerres, aux homicides ou aux infections, l’espérance de vie des chasseurs-cueilleurs est tout à fait comparable à celle relevée dans les pays industrialisés. Et fait remarquable: les populations de chasseurs-cueilleurs ne connaissaient que peu (voire pas du tout) la plupart des maladies de civilisation qui nous frappent nous Occidentaux, telles que les maladies cardio-vasculaires, l’hypertension artérielle, le diabète, le cancer, les maladies auto-immunes, les maladies neurodégénératives ou l’acné.
[  ]
Même si le poids corporel des chasseurs-cueilleurs a tendance à varier légèrement en fonction des saisons, ces derniers ne connaissent pas la malnutrition et ne jeûnent pas. Les chercheurs expliquent que partout à travers le monde, ce sont en fait les débuts de l’agriculture qui ont conduit à des périodes de famine. L’homme est devenu dépendant des récoltes au Néolithique. Il suffisait qu’une récolte soit mauvaise pour que la famine menace, les tensions naissent, des guerres éclatent… Et c’est aussi au Néolithique que l’on observe une dégradation de l’état de santé des populations.
(Julien Venesson, Paléo Nutrition, livre vivement recommandé par otto karl ; )


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[défausophie][diét/éthique]
Cela va peut-être vous surprendre mais la plupart des sportifs, même de très haut niveau, n’ont presque aucune connaissance sérieuse en diététique. Mon ami Olivier Bolliet, préparateur physique d’athlètes de niveau olympique et auteur du livre de référence La Préparation physique moderne m’expliquait sans détour: «Aucun de mes athlètes ne s’intéresse à la diététique, ils estiment ne pas en avoir besoin. Il faut dire que leurs capacités physiques naturelles sont telles qu’ils n’estiment pas utile de s’y attarder. Il n’y a qu’en cas de blessures que certains se penchent sur le sujet.» Les sportifs qui nous inspirent et qui décrochent les plus hautes médailles ne sont donc pas toujours des exemples à suivre, sans parler de la question du dopage.
(Julien Venesson, Paléo Nutrition, "introduction")







2020 01 19


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[brut][diét/éthique][épure][minimalisme]
Toutes les recettes présentées ici sont conformes aux conseils du livre. Nous ne préconisons donc pas l'ajout de sel. Si cette transition aux repas sans sel vous parait trop brutale au niveau gustatif, commencez par ajouter un petit peu de sel à vos préparations, puis réduisez progressivement les quantités jusqu'à ne plus en mettre du tout. Vous serez surpris de votre capacité a vous adapter rapidement, et pourrez ainsi (re)découvrir la saveur riche des aliments bruts.
(Émilie et Julien Venesson, Vaincre la sclérose en plaques, "recettes")


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rattrapage d'hier ou avant-hier :
[nuit]
...
(Dubigbangauvivant - [Hubert Reeves] - pourquoi la nuit est noire ?, 0' + 1' + 3'10 dont résumé à 4'30 + 5'30)


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[Affiche dans le frigo]
« Ne pas déranger jusqu'au printemps. »
[  ]
Il lui faut hiberner durant l'hiver. [  ] Il lui faut un univers plus contrôlé pour son hibernation. Le réfrigérateur est idéal, puisque la température y est maintenue à 4° centigrade.
(Elementary [film], S0409, 0')

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[à judicaël]
Le samedi 18 janvier 2020 à 22:19:11 UTC+1, Judicaël Denecé  a écrit :

Alors, quelles sont les dernières nouvelles ?

Le dimanche 19 janvier 2020 à 18:53:26 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :
Salut,
que je salue. Et merci.
Eh ben, ça s'enfonce. Dans (sinon Lyme ou autre) la SEP ? Ça y ressemble de plus en plus. Et s'y enfonce de plus en plus, malgré certaines apparences auxquelles mes parents se raccrochent pour se rassurer ou tout simplement naïvement, mais moi je sais et sens bien que ça s'enfonce.
Mais, comme je devais brièvement libérer la chambre chez mes parents j'ai fait le pas et suis de retour à Nemours. Où ça continue de s'enfoncer, à coups d'espèce de poussées (sans trop de retours en arrière)...
Réussi à obtenir un rdv assez vite, le 22 janvier, avec le soi-disant (hyper-froid mais) hyper-fort médecin interniste haut de gamme (il exerce notamment à l'hôpital américain) ami du père d'Emmanuelle Lambert – qui veut me d'ailleurs me payer la consultation (chère) – pour le 22 janvier, mais serai-je seulement état de m'y rendre ? C'est pas gagné du tout, et ce serait terrible, mais je peux jamais savoir à l'avance, et quand bien même, même dans un bon jour, ça s'annonce très dur, une montagne. Je deviens grabataire, tu sais... Mais vraiment.
Vraiment... (Et touché au plus profond, au système nerveux central, avec toutes les conséquences y compris sur le moral, mais physio-logiquement, etc.)
Mais, et toi ? Encore bien valide malgré tout ? C'est déjà ça, c'est déjà tout.
Et que je salue. De mon déclin de ce je... ; /)


#
[TP][âge][créage][perfectionnage]
Faire des bons produits, c'est long, en fait. C'est ça, le truc.
(Julien Venesson - Tout savoir sur le Laboratoire UNAE, 30'25)

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[bio-logique]
Les réactions déclenchées par des aliments peuvent survenir de façon soudaine, dans les 2 heures suivant leur ingestion, ou de façon retardée, jusqu’à 48 heures plus tard.
(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=allergies_alimentaires_pm)



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[âge]
[  ] les ostéologistes (spécialistes de l’étude des os) ont de grandes difficultés à estimer l’âge d’un individu à partir de ses ossements lorsque celui-ci a dépassé 40 ans.
(Julien Venesson, Paléo Nutrition, "introduction")
> On est vieux dès 40 ans ?

#
[musique][noirage]
Sans la vie, la musique serait une erreur.
Sans musique, la vie serait une erreur ? En tout cas, sans la vie, la musique serait une erreur.
(cf. Sans musique, la vie serait une erreur. (Nietzsche))






2020 01 20

#
La société des chasseurs-cueilleurs est toujours basée sur le partage, le partage des tâches et de la nourriture. »
(Marylène Patou-Mathis [itw] – Julien Venesson, Paléo Nutrition. "Partie 1")


#
[taisage]
L'un pose des questions indiscrètes et face au silence de "Glass" (The Revenant), il l'interpelle :
– Glass ?
Glass – J'aime bien le silence.
(The Revenant [film], 21'45)


#
[TP]
– Le mieux à faire, ce serait de la finir rapidement.
– Ouais. Sauf s'il y a une chance pour qu'il s'en sorte.
– Qu'il s'en sorte ? Tu as vu ce que le grizzli en a fait ?
(The Revenant [film], 30'45)
+
infra : Rochette... grizzli...

#
Alors, aussi sûr que ce soir il fera nuit [  ]
(The Revenant [film], 1:30'30)


#
The Revenant [film], scène du partage de la viande de bison avec un étranger, dans la neige, la nuit...
//
JM Rochette, Le Loup, 92' : scène de partage de la viande de chamois avec le loup.



#
Nils Brion
4 rue de la Pérouse
75016 Paris
RER A + Ligne 6 station Kléber (- Paul Valéry)






2020 01 21


#
Infra (AF) : Romain Graziani, cf. la conversation scientifique "faire le vide" + la suite dans les idées "La suite dans les idées "Quand la volonté nuit, en Chine et ailleurs"
+
//
[en résumé (poétique) :]
Depuis peu je limite. J’ai trouvé une méthode qui pemet de développer les effets sans charger, il faut se concentrer pour se déconcentrer et sentir les idées dans un champ de betteraves.
(Noémi Lefebvre, Poétique de l'emploi, p.15)

+

#
[âge][créage]
Attends. Continue
À résister.

La pression n'est pas
Tout à fait assez forte.

N'écris pas maintenant,
Pas tout de suite.

Tu peux encore
Tenir.

(Guillevic, Art poétique, p.256)
+
// L'urgence et la patience, J.Ph. Toussaint


#
[style][TP][// Olivier Cadiot, Retour définitif et durable de l'être aimé]
Depuis peu je limite. J’ai trouvé une méthode qui pemet de développer les effets sans charger, il faut se concentrer pour se déconcentrer et sentir les idées dans un champ de betteraves. Des corbeaux marchaient sans ordre de personne, les nuages filaient leur ombre fragmentée sur les bois et les plaines, des topographies encore inconnues s’en allaient mourir dans l'oeil des satellites et l'air lourd effaçait les milliards de voix transportées sans bruit au long des extensions infinies de la wifi, l'opinion et la foule, la foule et la masse, la masse et les masses, les masses et les classes, à quoi bon y penser si ton père s’en va, comme au temps des trois ordres, à cheval en bagnole dans ta cervelle informe ? La catégorie socio-professionnelle n'a pas de réalité, la résistance est une notion d'électricité, le vocabulaire s’aveugle, le sujet est surveillé, le verbe ne fait rien, le complément est à ceux qui peuvent se le payer, oh j’aimerais bien manger quelque chose qui me cimente, des bananes ou des patates ou une platée de pâtes et boire du lait à la paille ou serrer une vache dans mes bras, une petite à ma taille avec des yeux mouillés, le tout dans une prairie de boîte a camembert, j'irais sur des chemins ronds et pasteurisés avec une rivière claire et des saules penchés, le dernier endroit où se demander s'il y a de la poésie ou non en ce moment.
– Allez, je plaisantais.
– ]'ai bien compris, Papa.
Les vélos, les vieux, les enfants, la technologie, le printemps, tout ça ne procure même pas de sentiment d'avenir.
– En réalité que tu parles de poésie ou d'autre chose, je dois te dire que ça n'a aucune importance
– Évidemment, Papa.
– Car tu n'as aucune importance.
– Je sais
– Ta vie n'a pas d'impoItance, l'Univers n'a pas d'impoItance, les détenteurs de la violence légitime ont toute l'importance et les conséquences de l'importance de ces irresponsables sont si considérables que tout ce que tu peux dire n'est vraiment rien du tout.
– Merci Papa, je sais déjà tout ça, tu me l'as dit cent fois et chaque fois ça me donne envie d'aller me faire mourir.
(Noémi Lefebvre, Poétique de l'emploi, p.15-16)


#
[  ] Cela fait plus de cinq ans que le cinéaste [Alejandro González Iñárritu] vit et respire The Revenant. Tout juste sorti de Biutiful, plongée âpre et poétique dans l'esprit d'un homme atteint d'un cancer, Iñárritu se laisse séduire par le roman de Michael Punke (Presses de la Cité), l'histoire d'un homme blessé qui tente de survivre en milieu hostile, dans les grandes plaines américaines. "C'est justement cette notion de survie qui m'a attiré. Les gens doivent se battre tous les jours contre la maladie, la mort de leurs proches, la ruine, le chômage... L'endurance et la résilience de l'esprit humain m'ont toujours ému." Soit. Mais dès le départ, le cinéaste pose une condition: tourner en décors naturels.
[  ]
DiCaprio donne son accord de principe et part tourner Le loup de Wall Street où, entre les prises, il se documente sur la vie des trappeurs. 

En septembre 2014, juste après avoir ouvert la Mostra de Venise avec Birdman, Iñárritu s'envole pour le Canada. Les premiers flocons de neige commencent à tomber. Le cinéaste met en place un camp d'entraînement pour que chacun s'aguerrisse à la vie des hommes des Rocheuses. Il faut manier les fusils à silex, apprendre dépecer les castors et à lancer des tomahawks. "Je voulais que l'aventure de l'équipe transpire sur le film, explique Iñárritu. Il fallait faire vivre aux spectateurs une émotion sensorielle à 360 degrés." 
(https://www.lexpress.fr/culture/cinema/le-tournage-de-the-revenant-voyage-au-bout-de-l-enfer-blanc_1761552.html)
+
Butcher’s Crossing, John Williams
... dans Les Rocheuses...
+
Pete Fromm est un écrivain américain né le 29 septembre 1958 à Milwaukee dans le Wisconsin.
Romancier et nouvelliste, il a connu un important succès public et critique grâce à Indian Creek, roman autobiographique dans lequel il raconte son expérience de la solitude au cœur des montagnes Rocheuses lorsqu'il était adolescent.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Pete_Fromm)


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[neige]
Le garde commença à parler de bois à brûler. Je hochais la tête sans arrêt, comme si j'avais abattu des forêts entières avant de le rencontrer. Il te faudra sans doute sept cordes de bois, m'expliqua-t-il. Fais attention à ça. Tu dois t'en constituer toute une réserve avant que la neige n'immobilise ton camion. Je ne voulais pas poser cette question, mais comme cela semblait important, je me lançai : Heu... C'est quoi, une corde de bois ? Ainsi débute le long hiver que Pete Fromm s'apprête à vivre seul au coeur des montagnes Rocheuses, et dont il nous livre ici un témoignage drôle et sincère, véritable hymne aux grands espaces sauvages.
(Présentation éditeur de : Pete Fromm, Indian Creek)



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[minimalisme]
Minimalism: Simple and Effective Strategies to Live a Meaningful Life, November 10, 2018 by John Williams
(https://www.amazon.com/Minimalism-Simple-Effective-Strategies-Meaningful/dp/1731118937)


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[TP]?[éco-logique][hoptique]
[  ] La Vie en chantier est une histoire qui touche au coeur. Pete Fromm écrit magnifiquement sur la vie qui donne toujours une seconde chance à celui qui sait la saisir.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=61590)


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[TP]?
Maddy s’était juré de ne jamais sortir avec un garçon du même âge qu’elle, encore moins avec un guide de rivière. Mais voilà Dalt, et il est parfait. À vingt ans, Maddy et Dalt s’embarquent dans une histoire d’amour qui durera toute leur vie. Mariés sur les berges de la Buffalo Fork, dans le Wyoming, devenus tous deux guides de pêche, ils vivent leur passion à cent à l’heure et fondent leur entreprise de rafting dans l’Oregon. Mais lorsque Maddy, frappée de vertiges, apprend qu’elle est enceinte et se voit en même temps diagnostiquer une sclérose en plaques, le couple se rend compte que l’aventure ne fait que commencer. Mon désir le plus ardent est le portrait d’un couple ancré dans le temps présent qui affronte avec courage et humour les épreuves de la vie. Avec sa voix pleine d’énergie, tout à la fois drôle et romantique, Pete Fromm nous offre une histoire d’amour inoubliable.
(https://ww2.french-bookys.com/roman-13734-Pete-Fromm-MON-DESIR-LE-PLUS-ARDENT-%282018%29)


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[neutralisage][pharmaco-logique][philosophie][diét/éthique]
All things in moderation... including moderation itself
(Serge A. Storms)
(http://www.encoredunoir.com/article-indian-creek-de-pete-fromm-96282637.html)
+
Tout avec modération... y compis la moderation elle-même.
Toute chose avec modération... y compis la moderation elle-même.


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– Regarde ces imbéciles qui font de l’escalade, ils seront bien avancés lorsqu’ils marcheront avec des béquilles comme ton cousin René…
La tradition familiale assure que, dès le plus jeune âge, j’ai été un enfant d’une vigueur exceptionnelle. Je pesais plus de cinq kilos à ma naissance et j’avais, paraît-il, une chevelure si abondante qu’à l’âge de quatre jours il fallut me conduire chez le coiffeur…
Ceux qui savent qu’à vingt et un ans j’avais le crâne à peu près aussi lisse qu’une boule de billard pourront mesurer toute l’injustice et l’ironie du sort…
Au cours de mon enfance, j’ai, semble-t-il, été doté d’une indépendance de caractère presque maladive.
(Lionel Terray, Les Conquérants de l'inutile, chap. 1)


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[âge][TP]
Lionel Terray est un alpiniste français né le 25 juillet 1921 à Grenoble et mort le 19 septembre 1965 (à 44 ans) aux arêtes du Gerbier dans le massif du Vercors.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Lionel_Terray)
+
LIONEL TERRAY S'EST TUÉ en compagnie de Marc Martinetti au cours d'une ascension dans le Vercors
(https://www.lemonde.fr/archives/article/1965/09/24/lionel-terray-s-est-tue-en-compagnie-de-marc-martinetti-au-cours-d-une-ascension-dans-le-vercors_2200806_1819218.html)


#
[épure][minimalisme][fragmentage]
[  ]
J'ai besoin de vide
Où le mystère que je dis mien
Puisse flotter à sa guise
(Guillevic, Art poétique, p.158)


#
[épure][minimalisme]

Il te faut de la pauvreté
Dans ton domaine.

C'est comme ce besoin qu'on peut avoir
D'un mur blanchi à la chaux.

Une richesse, une profusion
De mots, de phrases, d'idées

T'empêcheraient de te centrer
D'aller, de rester

Là où tu veux
Où tu dois aller

Ta chambre intérieure
Est un lieu de pauvreté.

(Guillevic, Art poétique, p.170)



#
[neige][épure][minimalisme][brut]
Winter est le récit de l'installation de Rick Bass et de sa femme dans un coin reculé du Montana en plein hiver. Pas d'électricité, pas de téléphone, juste un saloon à une demi-heure de route. Mais une vallée comme au début du monde, une nature splendide et cruelle. Par moins trente-neuf degrés, le rêve se fait parfois souffrance. Dans une prose lumineuse, le défenseur de l'environnement Rick Bass redécouvre, au terme d'un progressif dépouillement, l'essentiel.
(https://www.amazon.fr/Winter-Rick-Bass...)

#
[brachy-logique][formule][pour vincent]
Mon poème
[  ]
Il décèle comment
La terre se tasse

Pour se rassurer.
(Guillevic, Art poétique, p.186)


#
[neige][-',-][pour vincent]
La neige est un poème. Un poème d'une blancheur éclatante.
Elle recouvre en janvier la moitié nord du Japon.
Là où vivait Yuko, la neige était la poésie de l'hiver.
[  ]
Il décida de n'écrire que pour célébrer la beauté de la neige. Il avait trouvé sa voie. Il savait qu'il ne se lasserait jamais de cette vie étincelante.
[  ]
(Maxence Fermine, Neige, §5, p.19)
+
infra : (Cosey [dessinateur]...)


#
[épure][minimalisme][po/éthique][neige]
Il y a dix mille manières d'écrire, dix mille façons de peindre un poème, mais pour moi toutes ressemblent à la neige.
(Maxence Fermine, Neige, §10, p.28)

#
[TP][brachy-logique][épure]
C'est le moment de voyager sans bouger. C'est le moment de devenir poète.
Ne rien enjoliver. Ne pas parler. Regarder et écrire. En peu de mots. [  ]
Un matin, on se réveille. Il est temps de se retirer du monde pour mieux s'en étonner.
Un matin, on prend le temps de se regarder vivre.
(Maxence Fermine, Neige, §3, p.16)


#
[TP][épure]
Vraiment ?
Il me tente pas beaucoup, votre projet. Et j'en ai d'autres, qui plus est.
(The Revenant [film], 2:10'15)


#
[neige]
Dans la maison de ses vacances enfantines, enfouie sous la neige, au coeur de ses souvenirs, il regarde à la télévision le reportage auquel il a participé : son retour, vingt ans après, sur les lieux de la guerre, sa fraternisation avec l'ennemi d'hier, sa tentative d'exorcisme qu'il renouvelle en cette veille du premier de l'an. Felicity a treize ans, peut-être onze. Un soir de réveillon, pour tromper son ennui, et sa solitude momentanée, elle téléphone au hasard. Le hasard, c'est Homer. La gamine effrontée, dont la réflexion est d'une richesse étonnante, force peu à peu la solitude d'Homer.
(Cosey, Saïgon-Hanoï [BD], présentation éditeur)
+
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[neige]
Juniper Univails ne recherchait que le calme lorsqu'elle décida de s'éloigner de sa famille pour travailler à son nouveau roman. Mais, bloquée par la neige, elle est incapable de rejoindre le chalet légué par sa mère. La voilà contrainte de rester dans la tranquille petite ville de Mize, au coeur des Rocky Mountains, dans le Colorado. Elle y fait bientôt la connaissance de Tallulah, jeune beauté locale, instable et dévergondée. Entre ces deux femmes que tout oppose, une complicité va bientôt naître. Et petit à petit cette complicité va se transformer en amitié, comme si elles s'étaient déjà rencontrées...
(Cosey, Joyeux Noël, May ! [BD], présentation éditeur)

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[neige][TP]?
Les oies des neiges, William Fiennes :
Gravement malade alors qu'encore étudiant, ballotté entre hôpitaux et longues périodes de convalescence dans la maison familiale, William Fiennes retrouve par hasard dans une bibliothèque un livre de son enfance : "L'Oie des neiges". Et ce sera pour lui l'amorce d'une renaissance... Chaque été, les oies des neiges nidifient dans l'Arctique canadien. Et chaque automne elles migrent par millions vers le sud des Etats-Unis et le golfe du Mexique. Avant de refaire au printemps suivant le voyage en sens inverse. Pourquoi de tels périples, longs de près de cinq mille kilomètres, dont beaucoup ne reviennent pas ? Quels signes mystérieux leur indiquent qu'il faut partir ? Quelle force les pousse deux fois par an à quitter un lieu pour un autre, une maison pour une autre ? Autant de questions qui le fascinent, l'interpellent. Et voilà, pour s'échapper de la prison de la maladie, qu'il entreprend de faire à son tour ce voyage, à leur suite... Au final, un récit aux multiples rebondissements, tout autant sur la migration des oiseaux que sur la notion même d'errance, sur la joie de bouger, d'être en vie. Une oeuvre exceptionnelle qui fourmille d'histoires, d'anecdotes et de rencontres humaines. Couvert de prix dès sa parution, dont le Somerset Maugham Award, ce livre est pour Rick Bass "un véritable trésor"et pour Peter Carey "un enchantement".
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=30730)


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Peu à peu, tout me lâche.
> cf. Peu à peu tout me happe. (Bashung)




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Symptômes les plus notables :
- Instabilité, étourdissement devenu chronique (d'abord systématiquement en position debout, désormais parfois aussi dans les autres positions.)
Note : disparition de ces troubles assis dans un véhicule en mouvement : voiture, train...
- Sautes/Secousses internes : visuelle et du tonus, etc. (Parfois au rythme des pulsations cardiaques dans le crâne.)
- Tensions, crépitements et craquements des cervicales (surtout côté gauche et des premières cervicales) jusqu'au milieu du dos. Et claquements violents et douloureux de la mâchoire, côté gauche.
- Gêne, faiblesse et oppression au milieu de la colonne vertébrale/moelle épinière : sensation de pression (étau), "chatouillement" proche du syndrome des "jambes sans repos" (dont je souffre par ailleurs) mais au niveau du dos/la moelle épinière, et irradiant souvent vers les jambes ou les bras, voire (de plus en plus) tout le corps.
- Nette diminution de tonus/force/énergie dans les jambes (surtout gauche), parfois extrême (comme si elles étaient à moitié paralysées), et désormais de plus en plus dans les bras voire tout le corps.
- Sensation presque systématique d'irradiation parfois très intense (suivie d'une détente soulageante dans tout le corps, et une envie d'uriner) lorsque je maintiens une position dos+cervicales courbés.
- Nettes difficultés de rétention urinaire (depuis peu).
- Épisodes de malaises, oppressions, voire détresse ("énergétique"/"nerveuse" ?), parfois suite à un effort minime (une marche de quelques minutes voire une posture debout)...
- Sensations intermittentes de décharges froides ou électriques dans les jambes (surtout gauche) et parfois sur tout le corps ici et là ainsi que picotements et fourmillements.
- Quelques arythmies cardiaques, et long épisode d'extrasystoles (assez fréquentes) diagnostiquées par un cardiologue.
- Épisodes de tremblements, de secousse et d'imprécision dans les gestes, les mouvements, les déplacements/trajectoires...
- Sommeil mauvais : entrecoupé (voire insomnies), écourté ou à rallonge (de 9 à 12h).
- Fragilité nerveuse, anxiété, angoisse, idées noires...
- Libido zéro
Etc.


Facteurs aggravants ?
Hiver ?
Alimentation
Alcool
Sommeil/fatigue
Stress
...

Facteurs allégeants ?
Été ?
Massage très intense et profond du dos.
Très longue nuit de sommeil profond
Anxiolytiques
...






2020 01 22

#
J'avais oublié l'hiver en France. J'avais oublié que ça ne se termine jamais.
(Ce qui nous lie [film], 57'15)

#
C'est en travaillant la terre, en s'occupant d'elle, qu'on commence à sentir qu'elle nous appartient. C'est pas une histoire de [  ] titres de propriété. Mais étrangement lorsqu'on commence à sentir qu'elle nosu appartient, c'est aussi là qu'on s'aperçoit en fait qu'on lui appartient.
(Ce qui nous lie [film], 57'30)








2020 01 23

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[vocabulaire]
J'ai dormi comme un loir. Ah lala, j'étais toute flappie.
(William Fiennes - Les oies des neiges, chap 4, ±)

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[àmouréinventer][âge]
– Au début, tu me disais que le meilleur dans l'amour, c'était le tout début, les premiers mois. Ça paraît si loin maintenant.
– [  ] Mais après ces mois sans toi je pense plus du tout la même chose. L'amour, c'est comme le vin. Faut du temps. Faut que ça fermente. Le temps, c'est pas que du pourrissement.
(Ce qui nous lie [film], 1:27')



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[yolande][TP][axio-logique]
Ah bah, ce qui est sûr, c'est qu'il va passer son temps à te dire comment il faut que tu fasses, hein ? Il est comme ça, ça, on le changera pas.
(Ce qui nous lie [film], 1:29'30)

#
[goût][affinité]
Voilà. On n'a pas les même goût, dans les vie. Et ça fait un bon moment que je voulais vous le dire. [Ouf]
(Ce qui nous lie [film], 1:34'30)
+
C'est bon, j'ai mes idées, j'ai mon goût !
(Ce qui nous lie [film], 1:44'25'')

#
Ce qui nous lie est un fardeau.
(Ce qui nous lie [film], 1:36'50)


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[écologique]
... épandage des vignes... opposition bio...
(Ce qui nous lie [film], 1:37'30)


#
Mais son inconscient n'échappait pas à la règle, et ressemblait à une chambre d'adolescent : c'est le foutoir, mais tout y est.
(Joël Baqué, La fonte des glaces, #7, 12'30)


#
[intelligence]
Chacun fait du réel sa propre réalité.
(cf. Chacun délire le réel pour sa réalité.)

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[otteur][TP]
Comme beaucoup dans sa génération, il rompt avec toute approche biographique dans l'art, et crée ainsi, pour la première fois dans l'histoire de l'art, une oeuvre sans auteur.
(L'Oeuvre sans auteur - bande-annonce, 1'45)


#
L'art moderne. [  ] Comme son nom l'indique, il changeait presque tous les ans.
(L'Oeuvre sans auteur [film], 0'30)



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[SEP]
[à Véro]
 a écrit :


Est ce que tu pourrais te renseigner pour toi . Protocole d’hôpital ?
Je ne sais si cela te soulagerait
Bzz
https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/cannabis/sclerose-en-plaques-le-livre-qui-va-faire-du-bien-aux-malades_3795361.html
Veronique Cazalières


Le jeudi 23 janvier 2020 à 20:17:45 UTC+1, karl  a écrit :

Merci, Véro !
Le problème, c'est que cette maladie ne m'est pas (encore ?) diagnostiquée ! Les examens ne la confirme pas (encore. Même si ça y ressemble mais alors beaucoup. C'est encore plus dur à vivre, car encore moins pris au sérieux, des médecins comme des proches, je suis encore plus incompris, seul et balloté. Les montagnes sont plus que russes, là, tu peux me croire. Ça va très très loin.
Mais tout récemment j'ai découvert, lu et relu un livre encore mieux peut-être, au sens de plus efficient (et même inespéré ?) :
https://www.julienvenesson.fr/portfolio/vaincre-la-sclerose-en-plaques/
D'où ma toute récente orientation vers l'alimentation paléo, dont l'auteur est aussi spécialiste, et pas par hasard.
Merci, hein ? Je vais m'intéresser à ce livre aussi, pour voir. Car c'est l'enfer, et double incompris, en effet. Car il est dit. Mais pour moi pire encore, car... pas diagnostiquée. Ça peut aussi être Lyme, qui a le chic d'imiter la SEP. Donc contre quoi me battre, avec quels moyens ? Si c'est l'une ou l'autre ou encore autre chose. Etc.
Bref. Mais merci à toi, Véro : )

Le jeudi 23 janvier 2020 à 22:10:22 UTC+1, Véronique Cazalières  a écrit :


J’ai entendu parler du livre .
Mais à la pitié salpêtriere , ils savent normalement faire diagnostic de la
Sclérose en plaques .
Maladie de Lyme , dès que je rentre
De Nice , je téléphone à une amie qui a son filleul qui a la maladie de Lyme et est soigné bien maintenant
Je te donnerai toutes les coordonnées de sa maman qui me doit un service ( l’appartement d’élise est louée à ce jeune homme Nestor  ). Appelle sinon Elise , pour avoir tél du jeune homme Nestor  qui a la maladie de Lyme et est bien soigné .
Peut être une piste .
Bzz

Veronique Cazalières


Le jeudi 23 janvier 2020 à 22:18:28 UTC+1, karl  a écrit :

Merci mais il y en tant à dire et à redire à tout ça...
Non non, j'ai perdu confiance dans tout ça, le diagnostic à la pitié-salpêtrière  – des malades aux premiers symptômes, dont un ami à moi, peuvent errer pendant des années sans diagnostic posé)... et j'y suis passé... et Lyme, son traitement par antibiotiques (par le Dr Perrone ou autres) et ses limites et ses risques, n'en parlons pas, je connais bien tout ça... Ai lu et écouté plein de choses, étudié à fond, j'arrête pas, et depuis des mois et des mois. Si tu savais...
Mais sans diagnostic, traiter quoi ? J'essaie par l'alimentation, c'est la base, mais... Quel enfer, surtout depuis la dégradation violente de cet été...
Mais merci quand même, hein !



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[SEP][TP]
– Donc c'est une maladie latente. Parfois vous allez bien, comme ce soir, parfois vous avez du mal à manger votre nourriture puisque vous pouvez même pas soulever votre main, il y a des ondes électriques qui peuvent vous traverser le corps, vous avez des maux de tête incroyables, les amis vous lâchent, la famille vous soutient ou pas, et c'est ces montagnes russes émotionnelles et physiques qui semblent terribles. Avec ce sentiment « ouais, c'est inéluctable ».
– Oui, en fait, on est seul à subir la maladie [  ], et puis en même temps on est accompagné mais les gens ne comprennent pas. Et ça, c'est atroce, en fait.
(France Info - 22 janvier 2020 - Patricia Blondiaux, Sclérose en plaques le livre qui va faire du bien aux malades)
> OTT0 - 2001 - sclérose en plaques SEP Patricia Blondiaux



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[SEP]
De notre discussion, je ne me souviens que de cette phrase : « Tu as vraisemblablement une sclérose en plaques. » Trois mots que je connais à peine mais qui font terriblement mal.
[  ]
Contrairement à certains patients qui errent des mois ou des années avant d'obtenir un diagnostic et bénéficier d'un traitement, il n'a fallu que quelques jours pour mettre un nom sur mon symptôme, grâce au réseau de mon père, médecin à Metz, la ville où j'ai grandi. Une neurologue libérale m'avait initialement examinée et elle avait réalisé, quelques jours avant mon hospitalisation, des « potentiels évoqués », examen testant la vitesse à laquelle les nerfs conduisent l'influx nerveux. Ses conclusions m'avaient directement conduite en service de neurologie pour quelques jours. Je me revois allongée sur un braneard pour aller faire une IRM, l'examen analysant le cerveau et cherchant les fameuses « plaques ››, les lésions classiques de la sclérose en plaques. Les yeux au plafond, je me souviens de mon appréhension et d'avoir bloqué mes pensées durant toute la durée de l'examen. De toute façon, je ne m'entendais plus penser avec les bruits de marteau-piqueur de l'appareil ! Le chef de service m'avait examinée et il avait découvert des réflexes trop vifs au niveau des genoux et des chevilles ; il m'avait surtout interrogée sur la présence d'autres symptômes, comme des signes visuels. En première année de médecine, j'avais souffert d'un flou visuel inexpliqué durant six semaines : six longues semaines où j'avais été incapable de lire mes cours et de travailler, ce qui avait contribué à stresser encore un peu plus l'étudiante motivée que j'étais. Stress qui avait d'ailleurs été
l'étudiante motivée que j'étais. Stress qui avait d'ailleurs été invoqué pour expliquer cet incident, apparu juste après mes premiers partiels... Cette « névrite optique ›› (inflammation du nerf optique) était en réalité ma première « poussée ›› de sclérose en plaques puisque je souffrais d'une forme rémittente-récurrente, caractérisée par l'apparition de signes neurologiques qui régressaient partiellement ou totalement. Dans mon malheur, j'avais eu de la chance : même sans traitement, j'avais récupéré ma vision et, motivée par un très bon classement à mes partiels, j'avais réussi à avoir ma première année comme bizuth. Un diagnostic de SEP 2 à ce moment-là m'aurait inévitablement perturbée : la vie est parfois bien faite !
Dix-huit mois plus tard, j'intégrais peu à peu ce diagnostic, qui sonnait comme im couperet, définitif et implacable. À la suite d'une ponction lombaire, je souffris durant \me semaine de violents maux de tête et de vomissements, symptômes qui m'empêchèrent de trop penser au diagnostic. De retour dans la maison familiale, je restai en convalescence chez mes parents, qui me rassurèrent d'emblée sur leur soutien indéfectible, à la fois affectif et financier. Mon frère et mes sœurs réagirent chacun à leur manière, mais tous d'une façon aimante et chaleureuse.
L'inconnu s'ouvrait devant moi et je détestais cette impression... Ma connaissance de cette maladie chronique se limitait à quelques faits succincts : elle ne se guérissait pas mais un traitement de fond pouvait en ralentir l'évolution incertaine. Je n'avais qu'une certitude, celle de ne pas avoir le choix : je devais m'adapter à cette situation imprévue. Ce serait d'ailleurs l'une des principales découvertes liées à cette maladie : j'avais une capacité d'adaptation que je ne soupçonnais pas, doublée d'une grande capacité à positiver. Et pour mieux m'adapter, je me ruai à la bibliothèque de la faculté de médecine de Nancy, pour lire tous les ouvrages qui traitaient de la SEP. Je découvrais les différentes formes de la maladie, soit récurrente-rémittente par poussées, soit progressive avec un handicap croissant (d'emblée ou après une période avec des poussées). La première survenait plutôt entre vingt et quarante ans et concernait 85 % des formes de début. La seconde se manifestait plus souvent après quarante ans, lorsqu'elle était primaire (d'emblée). À l'époque, en France, la sclérose en plaques touchait deux femmes pour un homme et concernait soixante mille personnes. Aujourd'hui, on estime que cent mille personnes sont touchées en France, dont trois quarts sont des femmes. Contrairement aux idées reçues, les enfants ne sont pas épargnés méme si la maladie reste rare.

Imperméable à l'agitation environnante de la bibliothèque, je découvrais des symptômes tellement variés qu'ils en étaient vertigineux : outre ceux que j'avais déjà expérimentés, je pourrais souffrir de paralysies, de troubles de la marche, de pertes de sensation, de décharges électriques, de troubles urinaires, de l'équilibre ou de la déglutition, ou encore de douleurs... Les mots « canne » et « fauteuil roulant ›› s'imprimèrent dans mon esprit et, aujourd'hui encore, ils sont trop souvent associés à la maladie alors qu'ils ne concernent pas tous les patients, loin de là. Concentrée, je lisais que la maladie était imprévisible, qu'il était impossible d'en connaître l'évolution pour un patient donné, même si certains critères semblaient de meilleur pronostic – comme un début à un âge jeune ou un long délai entre deux poussées.

Cette façon de réagir, en absorbant tout ce qu'il était possible sur la SEP, semblera morbide à certains. C'était pour moi le moyen de mieux connaître l'ennemi, de mieux l'appréhender, à défaut de le vaincre définitivement. Je pars du principe que l'on combat mieux ce que l'on connaît. L'avenir me prouva que j'avais raison puisque, quinze ans plus tard, je me réveillai hémiplégique et restai combative...

Je repris ma vie d'étudiante et retrouvai mes amis avec joie ; je me sentais parfois tellement loin d'eux et de leurs préoccupations et, au début, je n'avais pas vraiment le cœur à participer aux fétes carabines.

Peu à peu, la vie reprit toutefois ses droits et les trois mots « sclérose en plaques ›› cessèrent de tourner en boucle dans ma tête. Le week-end, je retrouvais l'amour et l'humour de ma famille. Je me ressourçais auprès de la nature, dans les parcs nancéens, au bord de la Moselle ou à Chamonix, où je passais la majorité de mes vacances. En lisant des ouvrages sur le bouddhisme, je devinais que cette philosophie de vie m'aiderait à surmonter cette épreuve : l'art de vivre l'instant présent qu'elle prônait et la sérénité qui s'en dégageait me semblaient lumineux et attirants...


CHAPITRE 1 LES SYM PTOMES DE LA SCLEROSE EN PLAQUES

Les premiers mois, j'espérais de toutes mes forces que cette poussée soit la dernière et je m'accrochais à cette certitude. La fatigue s'était estompée et les fourmillements dans les jambes étaient très ponctuels, après une soirée tardive ou lorsque je restais trop longtemps debout. Un jour où je fléchissais la nuque, je reçus une décharge électrique le long de la colonne ; à la consultation suivante, mon neurologue m'apprit que ce signe, dit « de Lhermitte », était fréquent dans la SEP. Il survenait à chaque flexion prononcée de nuque, me rappelant la maladie et la possibilité de nouvelles poussées. Celles-ci finirent par se manifester, faisant éclater en vol mes espoirs, et certaines laissèrent des symptômes qui compliquèrent et compliquent toujours ma vie, mais auxquels j'ai appris à m'habituer. Encore aujourd'hui, la fatigue et les douleurs sont les manifestations les plus pénibles de ma maladie mais, en vingt-deux ans d'expérience, j'ai développé une facon de vivre particulière pour cohabiter plus sereinement avec elles.
[  ]
Elle m'angoissait souvent, puisque je ne savais jamais si je serais suffisamment en forme pour honorer mes engagements et qu'elle a contribué à mon changement d'orientation professionnelle. Enfin, elle me mettait en colère quand je me rebellais contre la maladie.
[  ]
l'asthénie provoquée par une maladie chronique. La mienne me donnait et me donne encore l'impression d'étre vide d'énergie et elle m'a parfois poussée à ne vivre que le jour, refusant dîners ou sorties nocturnes. Elle a alors posé un problème conséquent de communication et généré des incompréhensions : moi qui ne voulais pas me plaindre, j'étais lasse d'être l'éteignoir de service et me réfugiais dans le silence. Mes proches se posaient des questions sur une éventuelle dépression, ils s'inquiétaient pour moi et étaient désemparés de me voir si faible. Ce dialogue de sourds se termina lorsque nous nous rendîmes compte de l'importance de la communication en cas de symptômes invisibles. Ma famille et en particulier ma sœur jumelle me poussèrent à révéler ce qui tourmentait mon corps et, par ricochet, mon esprit. Moi, si pudique et si réservée, j'appris peu à peu à me dévoiler et cet enseignement de la maladie chronique reste primordial à mes yeux. Je mis en place des « points météo ›› de ma forme, où la fatigue et les douleurs remplacèrent le soleil et les nuages... Afin d'expliquer cette chape de plomb aux
...
(Charlotte Tourmente, Sclérose en plaques et talons aiguille. Dépasser la maladie et renouer avec son équilibre)


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[SEP]
[  ]
L’aluminium n’est pas présent à l’état naturel dans notre corps. Et pourtant nous n’avons de cesse d’en ingérer. On en trouve dans notre alimentation (farine, biscuit, lait en poudre), dans les produits cosmétiques (déodorants, crèmes solaires), dans de nombreux médicaments. Il est aussi utilisé dans le traitement de l’eau potable. Or de plus en plus de chercheurs signalent de manière alarmante les liens existants entre l’aluminium et de nombreuses maladies tel le diabète, les allergies, l’asthme, différents cancers, certaines maladies neuro-dégénératives comme la sclérose en plaque et la maladie d’Alzeihmer. Les médecins révèlent un véritable malaise sanitaire. La majorité des vaccins et leurs adjuvants contiennent de l’aluminium. Il est aujourd’hui prouvé que son injection intra-musculaire est susceptible de provoquer fatigues chroniques, paralysies articulaires et musculaires, troubles cognitifs et psychiatriques aigus pouvant conduire au décès.
L’aluminium colonise les organes, migre vers le cerveau où il s’accumule. [   ]
(Quand l’aluminium nous empoisonne, de Virginie Belle, présentation...)


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[SEP]
Bien que découverte au milieu du XIXe siècle, la sclérose en plaques (SEP) constitue toujours un défi pour la médecine. Cette maladie neurologique invalidante reste énigmatique (on ignore ce qui la provoque), sournoise (parfois plus de dix ans s'écoulent entre les premiers symptômes et la confirmation du diagnostic), inquiétante (elle touche de plus en plus de jeunes avant l'âge de 20 ans), et fréquente, avec 80 000 cas estimés en France en 2011.  Si la SEP reste si difficile à cerner - et surtout à traiter - ne serait-ce pas parce qu'il s'agit d'une maladie n'ayant pas « une » mais « plusieurs » causes ?  Ce livre fait une synthèse des différentes causes plus ou moins connues de la maladie, en s'arrêtant notamment sur l'aspect psychologique des patients et en mettant l'accent sur les apports de la méthode Kousmine. Il ne se veut pas manuel thérapeutique, mais est issu de 30 ans de pratique de l'auteur dans le traitement de la SEP, dont celui de son épouse. Il partage ici son expérience pour inviter les concernés à prévenir la maladie, à éviter ou espacer les poussées, à diminuer les traitements ou encore à retarder les séquelles.  Une analyse nouvelle sur la sclérose en plaques pour aider les malades à s'impliquer au mieux dans le processus de guérison, tout en poursuivant leur traitement officiel.
  « On ne saurait trop insister sur le fait qu'un malade atteint de sclérose en plaques est un intolérant définitif à nos erreurs alimentaires et que la correction de ces erreurs doit être faite à vie ! » Dr C. Kousmine
(Un autre regard sur la sclérose en plaques : Sur les pas du Dr C. Kousmine, de Alain Bondil, présentation)


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[SEP]
Le 3 avril 2015, on diagnostique à Marine, jeune étudiante dynamique de 21 ans, une sclérose en plaques, appelée plus communément SEP. L'urgence de la situation, le besoin de prendre une décision quant à la prise d'un traitement ou non et le manque d'informations, l'amène à s'interroger. "La maladie c'est toi qui l'a, il faut donc chercher la solution en toi". Son traitement ? Réaliser un projet rêvé : le voyage. Trois pays seront traversés : "La Nouvelle-Zélande sera mon terrain de jeux pour redécouvrir mon corps, mieux le ressentir pour mieux le défendre. En Birmanie, j'irai secouer mon esprit par la méditation pour aiguiser ma meilleure arme contre la SEP. La Mongolie sera l'étape-bilan à la rencontre de cette âme souvent délaissée alors qu'elle porte notre mémoire. Dans quel but ? Retrouver mon équilibre que la SEP tente de rompre." Par ce livre, Marine s'adresse à chacun de nous. Apprenons à nous faire confiance, croire en nos rêves. Son ambition ? "Faire fleurir chez d'autres une envie de s'envoler, car ne l'oublions pas, tout est possible."
(Seper Hero : Le voyage interdit qui a donné du sens à ma vie,
Marine Barnérias)
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=46317)


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[SEP]
Décidément, la maladie n'est plus ce qu'elle était ! Les certitudes d'hier sont devenues les grandes incertitudes d'aujourd'hui. Alors que la médecine officielle s'embourbe dans des impasses inextricables, une nouvelle vision de la santé, de la guérison et de l'être humain émerge avec de plus en plus de pertinence. Témoin d'une révolution copernicienne dans le domaine de la santé, ce livre présente une synthèse intelligemment nuancée de tous les nouveaux éléments qui peuvent permettre de prendre sa santé en main, de manière beaucoup plus autonome et responsable. Quelques questions fortes abordées dans cette chronique d'une révolution annoncée : - Est-il vrai que, lorsque les symptômes apparaissent, nous ne sommes plus malades mais entrons au contraire dans un processus de guérison ? - Quelles sont les étapes incontournables du processus de guérison ? Quels en sont les pièges et comment les éviter ? Pourquoi l'épreuve est-elle inévitable ? - Comment et pourquoi le cerveau déclenche-t-il des maladies alors qu'il est programmé au départ pour assurer la survie individuelle et collective ? - Comment certaines personnes parviennent à guérir complètement de maladies graves ou prétendument incurables (cancers, sclérose en plaques, polyarthrite, etc.) en résolvant les conflits qui sont à leur origine ? - Comment réconcilier les dizaines d'approches de santé disponibles pour bâtir une gestion intelligente de son capital santé ? Véritable message d'espoir pour tous ceux qui souffrent de maladies graves, pour tous les déçus des thérapies officielle, ou pour ceux qui espèrent enfin trouver une approche globale de la santé en articulant des thérapies complémentaires, le livre de Jean-Jacques Crèvecœur est à consommer sans modération... avec l'aval de votre médecin intérieur !
(Le langage de la guérison : retrouvez la maîtrise de votre équilibre et de votre santé ! Jean-Jacques Crévecoeur, présentation)

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[SEP]
Touchée par la sclérose en plaques, la Dre Terry Wahls est parvenue à retrouver sa mobilité et à se rétablir en adhérant aux concepts de la médecine fonctionnelle et en adoptant un régime alimentaire inspiré de celui de nos ancêtres du Paléolithique.
Le Dr Terry Wahls, après avoir développé la sclérose en plaques, a élaboré le protocole Wahls en fonction de l'importance de l'alimentation dans le traitement de la maladie.
(Sclérose en plaques : ma rémission grâce au régime paléo, Dre Terry Wahls, présentation)


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[SEP]
Sclérose en plaques: quelles sont les procédures de diagnostic?

Comment la sclérose en plaques est-elle diagnostiquée?
Il n’est pas simple de poser le diagnostic de SEP. En effet, il n’existe pas de test diagnostique spécifique pour la SEP.
Dans un premier temps, le médecin réalise une anamnèse de base (antécédents médicaux du patient) et note les troubles rapportés par le patient ainsi que les symptômes constatés lors de l’examen.
Etant donné que la SEP peut présenter divers symptômes, seuls les neurologues spécialisés sont aptes à diagnostiquer la SEP. Il faut tout d’abord exclure un certain nombre d’autres maladies, comme par exemple une inflammation des vaisseaux sanguins, des AVC répétés, une carence en vitamines et une encéphalite. Pour cela, il existe différents tests et examens:
    •    IRM / RMN, imagerie par résonance magnétique
    •    Analyse du sang et du liquide céphalorachidien (liquide présent dans le système nerveux central) par ponction lombaire
    •    Mesure de la vitesse de conduction nerveuse dans le système nerveux central.
Le diagnostic étant complexe à établir, on suppose dans un premier temps qu’il s’agit d’un stade ou d'une forme précoce de SEP. On sait aujourd’hui que la SEP est particulièrement active dès les premiers stades.
Afin d’éviter des lésions au niveau du système nerveux central, on commence désormais un traitement standard rapidement, aux premiers stades de la SEP. Il existe plusieurs médicaments efficaces pour le traitement de longue durée, qui peuvent pour la plupart être utilisés en phase initiale de la SEP.
Procédures de diagnostic et objectifs

Procédure de diagnostic
Objectifs
Examen neurologique
Test portant sur les anomalies de conduction des signaux nerveux, ainsi que sur les troubles moteurs et sensoriels. Evalue les modifications ai niveau des mouvements oculaires, de la coordination des extrémités, l’équilibre, la perception, le langage et les réflexes.
l'magerie par résonance magnétique (visualisation des lésions de la SEP)
Vérifie la présence de tissus cicatriciels (lésions) dans le cerveau et la moelle épinière et évalue la position et l’état des lésions. Pour confirmer un diagnostic de SEP, il est nécessaire que l’imagerie par résonance magnétique soit interprétée par un spécialiste.
Analyse du liquide céphalorachidien
Peut être utile pour identifier certains troubles du système immunitaire spécifiques de la SEP, comme une valeur élevée de l’immunoglobuline (IgG) par exemple, qui indiquent une destruction de la myéline.
Potentiels évoqués (tests électriques des voies nerveuses)
Ces tests aident à déterminer si la SEP a attaqué les fibres nerveuses visuelles, auditives ou sensorielles, en mesurant le temps nécessaires aux impulsions nerveuses pour parvenir au cerveau.

Comment l’imagerie par résonance magnétique peut-elle aider à diagnostiquer une sclérose en plaques?

TRM du cerveau
Cerveau présentant
des lésions
(points blancs)
Cliquer pour agrandir
L'magerie par résonance magnétique est utilisée depuis le début des années 80 pour rechercher d’éventuelles lésions causées par une démyélinisation au niveau du système nerveux central. Cette méthode permet de déterminer le nombre et l’ampleur des lésions.
L’IRM est utilisée dans le diagnostic de la SEP pour deux raisons: 1) Identifier des lésions multiples indiquant une dissémination dans le système nerveux central; 2) Exclure l’éventualité d’autres maladies. Elle sert également à analyser l’évolution de la maladie au fil du temps.
Utilisée de manière combinée avec les symptômes cliniques et les examens décrits plus haut, l’IRM constitue à l’heure actuelle la procédure la plus précise et la plus fiable pour le diagnostic de la SEP. Contrairement à la tomodensitométrie, cette procédure d’imagerie n’utilise pas de rayons X mais des champs magnétiques pour représenter les structures cérébrales selon différents points de vue.
Avec cette technique, toutes les modifications des tissus nerveux du cerveau et de la moelle épinière causées par une inflammation, aussi minimes soient-elles, sont visibles et peuvent être identifiées par le médecin sous forme de surfaces claires (plaques ou lésions). Bien souvent, elles sont visibles sur l’IRM avant même que les patients ne présentent de réels symptômes.
En règle générale, une IRM dure environ une heure. La procédure est indolore et n'a aucun effet direct sur le corps.
Analyse du liquide céphalorachidien
Afin de confirmer le diagnostic de SEP, le neurologue réalise un examen du liquide céphalorachidien (liquide présent dans le cerveau et la moelle épinière). Pour cela, une ponction lombaire est pratiquée en bas de la colonne vertébrale (où il n’y a plus de moelle épinière) pour prélever avec une aiguille un peu du liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Celui-ci est ensuite analysé en laboratoire.
Chez les patients atteints de SEP, ce liquide présente des modifications caractéristiques permettant de conclure qu’il y a inflammation au niveau du cerveau. La ponction lombaire est aujourd’hui indolore et réalisée sans problème. Les éventuels vertiges et maux de tête disparaissent généralement assez rapidement.
(https://www.santeweb.ch/Sujets_Prioritaires/Sclerose_en_plaques/Diagnostic/)





2020 01 24


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[âge][bio-logique][dié/éthique]
Les rapports de l'OMS [  ] sont assez significatifs. Dans les 20 dernières années, même si l'espérance de vie a augmentée en occident de façon absolument incontestable, la qualité de vie, elle, a diminué. L'âge moyen auquel apparaîssent un certain nombre de maladies considérées comme graves [  ] a diminué de 7 ans. En moyenne, nous tombons donc malade 7 ans plus tôt qu'il y a 20 ans. Par contre, nous vivons plus vieux. Si nous relions ces deux éléments, la conclusion que nous pouvons tirer est que nous vivons plus vieux, mais plus mal et plus longtemps.
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #12)

+

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On vit malade plus longtemps. (O/<.)
On vit (certes) plus longtemps malade. (O/<.)
De nos jours, on vit plus vieux et malade. (O/<.)
De nos jours, on vit plus longtemps malade. (O/<.)


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[pour vincent]
Consister à vivre, Christophe Mouton :
La vocation d'écrire naît-elle toujours de la perversion ? De la perversion subie ou de la perversion active ? Qu'y a-t-il avant la littérature ? L'enfance, bien sûr. Une enfance à laquelle il faut survivre.


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[nokidding]
Echographie du vide, Camille Bonvalet
Ca y est, Emmanuelle a atteint l'âge fatidique, celui des projets : mariage, procréation et achat immobilier. Sauf qu'Emmanuelle ne veut pas de bébé. Elle préfère de loin établir un classement des summer bodies à la piscine, jouer avec son chat et rêver de devenir quelqu'un. C'est décidé, elle va se faire ligaturer les trompes et l'opération aura lieu dans quatre mois (c'est le délai de réflexion légal). D'ailleurs, il faudrait peut-être qu'elle songe à l'annoncer à ses amis, à ses parents, voire, c'est vrai, à son petit ami. C'est le début d'un compte à rebours, le cheminement intime d'une jeune femme adorable mais un peu compliquée, déterminée à résister aux normes.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=63972)


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[minimalisme]
...
(L'oeuvre sans auteur [film], 13'15)
+!
[minimalisme]
infra : Streetphilosophie - Nils Frahm...

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[otteur][TP][âge]
Tout s'efface. C'est comme un grand vide dans son esprit. Pour tout dire, s'il ignore où il est, il ignore également qui il est. Harpo n'est plus Harpo. Harpo n'est personne.
(Ça peut pas faire de mal - samedi 4 janvier 2020 - Harpo, une odyssée miniature de Fabio Viscogliosi, 10'45)


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(V)[ab]
// Mes photos abstractisantes, floues
(L'oeuvre sans auteur [film], 18')
+
(L'oeuvre sans auteur [film], 30')


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[karl]["karl"]
Karl (nazi) – Comment pouvons-nous y contribuer ? Que pouvons-nous faire ?
Chef (nazi) – Je te remercie d'avoir posé cette question, Karl.
(L'oeuvre sans auteur [film], 20')
+
Karl !
Karl !... Attends, il faut que je te montre quelque chose.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 10:30')

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[LT]
...ruines de berlin... et du bureau...
(L'oeuvre sans auteur [film], 34'20 - 35'20, 51'40)

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Sur cette terre, l'espace est limité et les ressources aussi. Qui doit en disposer ? Les personnes malades ou [les personnes] en bonne santé ?
(L'oeuvre sans auteur [film], 37')


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– Mais je ne suis pas nazi. Les trois quarts des enseignants étaient au parti.
– Et c'est au quart restant que nous voulons confier la jeunesse.
(L'oeuvre sans auteur [film], 38')
> Heiddeger.

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(V)
... champ de blé agité par le vent...
(L'oeuvre sans auteur [film], 44'30)


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[TP][autophilosophe][formule][pour François]
[Le jeune descend de son arbre, court à travers champs, et... annonce à son père :]
– Papa ! Tu n'a plus de souci à te fiare. J'ai compris. J'ai compris !
– Qu'est-ce que tu as compris ? Tout. Comment tout est lié, que tout est lié. Tout. La formule de l'univers. Je n'aurai plus de souci à me faire, je n'aurai plus à avoir peur. Je suis intouchable.
– C'est bien.
– Non, papa, tu ne comprends pas. Tu n'as plus de souci à te faire non plus. Vraiment. Je n'ai même plus à devenir artiste, je peux choisir n'importe quelle profession, je trouverai le juste, le vrai !
– Je suis heureux pour toi, réellement.
– Il faut que je fixe ce moment ! Il faut que je fixe ce moment.
(L'oeuvre sans auteur [film], 45'30)
+
[  ] : ne jamais faire confiance à un écrivain qui aurait été incapable d'être aussi bien chirurgien, magistrat, pilote de ligne ou qui, si les circonstances s'étaient présentées, aurait manqué des moyens de le devenir.
(Philippe Forest, Sarinagara)

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[intelligence][physio-logique][surdouage]
– Tu fais ça pour te sentir supérieur à nous ?
– Quoi ?
– Ça. [  ]
– Je le fais parce que je le peux !
(L'oeuvre sans auteur [film], 49'10)

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[créage][symplicité][apprentissage]
Le prof d'art (mais réaliste-socialiste) – [  ] Travaillez votre artisanat. Et l'art qui conviendra naîra comme de lui-même à travers vous.
(L'oeuvre sans auteur [film], 49'10)


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[Lui et elle marchent côte à côté en silence.]
Elle (finit par dire) – Tu voulais discuter avec moi, non ?
Lui – À vrai dire, je voulais me promener avec toi.
– Eh bien d'accord. Dans ce cas, c'est moi qui ferai la conversation.
(L'oeuvre sans auteur [film], 58'50)

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... il voit/aperçoit son père pendu, qui vient de se pendre...
(L'oeuvre sans auteur [film], 1:02')

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[HN][mutimédia][TP][brut]
Pourquoi la plus banale des photos d'amateur a plus de réalité que mon tableau ?
(L'oeuvre sans auteur [film], 1:22'35)


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[DTO][STO]
– Tu aurais du travail d'un seul coup. Et même de l'argent !
– Ce n'est pas moi, ça.
– Moi, moi, moi...
(L'oeuvre sans auteur [film], 1:25')


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Un médecin est censé soigner, tout de même. Il est censé soigner, tout de même..
(L'oeuvre sans auteur (partie 2)[film], 7')


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George Orwell : le danger est de se comporter comme un grammophone/tourne-disque
Nazi puis Communiste.
(L'oeuvre sans auteur [film], 20' +  ? + ?...)
+
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 8')




2020 01 25

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[bio-logique][épure][éco-logique]
L'homéopathie considère que lorsque le corps a déterminé un processus pour se guérir, il faut l'aider à terminer le travail. Or, les homéopathes savent très bien que les symptômes sont les poubelles que le corps essaye d'évacuer. Il vont donc rechercher le remède qui accentuera les symptômes déjà manifestés par l'organisme, comme si on envoyait dans votre maison des renforts pour évacuer plus rapidement vos poubelles.
(Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison, #38, 0')


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[bio-logique][éco-logique]
En homéopathie, on dit que votre terrain est affaibli et que votre réactivité a diminué. Par réactivité j'entends votre capacité à faire face à ce à quoi vous devaez vraiment faire face, à savoir, dansnotre exemple, à l'infiltration d'eau et les égoûts bouchés. Vous gaspillez un temps précieux à poursuivre des rats [virus injectés par le vaccin] qui de toute façon auraient été évincés par l'organisme au moment opportun. Plus la personen st immuniée par des vaccins, plus on réduit sa réactivité. Il faut faire un choix. Ou bien, etre complètement immunisé et non réactif, autrement dit passif, ou bien être peu immunisé mais très réacyif, donc être capable de faire face seul et par soi-même au déséquilibre qui se produit. [  ] les adversaires de la théorie vaccinaliste ont toujours prôné le renforcement du terrain plutôt que la vaccination.
(Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison, #41, 14')



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[diét/éthique][autophilosophe]
Entreprendre un travail spirituel, c'est remettre les valeurs et le sens de la vie, de sa propre vie, au premier plan de ses préoccupations, c'est arrêter la course infernale dans laquelle on se trouve et où l'on ne se respecte plus en tant qu'être humain, en tant qu'individu, c'est un travail qui passe par le respect onconditionnel de soi, à commencer par ses besoins fondamentaux de sommeil, de verdure, de calme, d'harmonie, d'alimentations saines, etc.
Une fois réglé les aspects physiques, physiologiques, relationnels et psychologiques, je peux commencer à aborder la spiritualité dans le sens où on l'entend habituellement.
Le témoignage de ces ex-malades concorde : à partir du moment où ils ont accepté l'idée qu'ils ne se respectaient pas, et qu'ils devainet prendre en main leur propre dignité et leur propre intégrité, que leurs prpcessus immunitaires se sont remis en route [  ]. [  ] Il leur fallait vraiment procéder à tout un travail de récupération du respect de soi et de sa propre intégrité.
(Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison, #41, 18'30)



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[diét/éthique][autophilosophe]
La première chose que l'on peut, et même que l'on doit faire, c'est de s'informer. Cela paraît bizarre, mais le premier devoir d'un individu qui a décidé de prendre sa propre santé en main, c'est de se tenir au courant. [  ] Si vous voulez prendre votre santé en main, vous y arriverez en vous informant, en lisant. [  ] Il y a 30 ans d'ici, c'était un mérite de se tenir informé des thérapies parallèles. Aujourd'hui, il est enfantin de se documenter.
(Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison, #44, 0' + 1')

+

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(AF)
...
(Fabien moine, Fabien Moine -  santé : comment apprendre à s'écouter ?, 0' + 4'30 + 12' + 22')



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[physio-logique][bio-logique]
Mon hypothèse est que nous entrons dans l'existance avec un capital incomplet, un capital qui a déjà été entamé par notre ligée familiale et génétique.
(Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison, #42, 1'20)




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Ici, personne ne peint plus. Les gens veulent quelque chose de nouveau. Une idée. [  ] Ça ne sert à rien si quelqu'un a déjà eu l'idée.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 25'10)


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[s'injustifier][créage]
Mais aucun artiste ne devrait avoir à parler ainsi de son oeuvre.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 28'10)



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[politique][àmouréinventer]
On ne prête qu'aux...
Enfin, tu connais.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 28')

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Il veut prouver à sa famille...
[  ]
Moi je veux prouver à ma famile...
[  ]
Toutes ces histoires de famille, c'est de la merde.
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[s'injustifier][créage]
Mais aucun artiste ne devrait avoir à parler ainsi de son oeuvre.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 28'20)



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[otteur][HN][multimédia]
[  ] Mais je sais confusément que je n'y ai pas ma place, et je sens la partie perdue d'avance. Alors, je ferme les volets, j'étains les lumières et je retourne à mon écran, le lieu des obsessions magnifiques où les mirages de la vie se teintent de sublime. Je ne vois plus de monde, je ne vois plus le monde. J'essaie de le penser à travers les films, les films seuls, que je vois jour et nuit.
(Frank Beauvais, Ne croyez surtout pas que je hurle, bande-annonce [film])
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[otteur]
Ne croyez surtout pas que je hurle :
L’histoire amoureuse qui m’avait amené dans le village d’Alsace où je vis est terminée depuis six mois. À 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d’avenir, en plein cœur d’une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d’urgence. Je me sens impuissant, j’étouffe d’une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.
Date de sortie : 2019-09-25 Genres : Documentaire Titre original : Ne croyez surtout pas que je hurle La langue : French / Français



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[éco-logique][diét/éthique][pharmaco-logique]
Ce qui me semble évident, c'est que ces transformations et ces changements [dans le monde] accroissent considérablement les risques et les dangers pour l'organisme et pour notre santé. [  ]
La troisième attitude , que je partage et à laquelle je travaille, consiste à voir cette dégradation comme une opporunité offert à tous pour passer à un niveau supérieur de conscience.
Concrètement, ces agressions en tout genre nous incitent à accroître nos résistances individuelles, tant sur le plan physique que psychologique et spirituel. [  ] Et qui sait si nous ne serons pas tous capables, da,s une ou deux générations, de vivre dans un niveau de radiation qui nous serait fatal aujourd'hui ? Je suis persuadé que mutation il y aura.
(Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison, #52, 0'20 + 1'30)



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[DTO]
[  ] Le rendez-vous est fixé place de la Comédie, à Montpellier, sa ville natale où il a passé son enfance et fait ses études. Son père était cuisinier dans un collège, sa mère caissière. «Ils viennent d’un milieu assez populaire donc, la bande dessinée, ça leur faisait peur. Ils me disaient : "C’est bien beau, mais il faut d’abord que tu fasses de vraies études et que tu aies un vrai métier." Du coup, j’en ai fait pour leur faire plaisir.» Après un bac scientifique et une licence de physique, Fabrice Caro, qui n’est pas encore «Fabcaro», se dirige donc machinalement vers une carrière de prof et intègre un IUFM. A la fin de la première année, c’est le déclic : «J’ai eu l’écrit et, au moment de passer l’oral, j’ai eu une espèce de blocage de peur d’être prof à vie. J’ai tout laissé tomber et j’ai décidé de vivre de ce que j’aimais : la BD et l’écriture.»
(https://next.liberation.fr/livres/2018/01/17/fabcaro-a-mourir-de-rire_1623165)
+
... lâcheté salvatrice... me dire un boulot normal j'y arriverai pas... par peur...
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 41'30)




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[physio-logique]
[ ]
Fabrice Caro est quelqu’un qui doute. Angoissé, un peu, hypocondriaque, beaucoup. Ses BD regorgent de références à son état de santé. Quand il n’a rien sur le feu, il somatise, «pense à la mort» et à la maladie. Alors, dans sa vie, son quotidien, il se fixe des règles et s’y tient. Après avoir accompagné sa plus jeune fille à l’école, il travaille de 9 heures à 17 heures, musique à fond, guitare à portée de main. Il fume trois cigarettes roulées par jour, ne boit pas d’alcool avant 18 heures.
[  ]
Avec une moyenne de trois publications par an, il met trois ou quatre mois pour boucler un album et passe allègrement d’un projet à l’autre dans la même journée car il «se lasse très vite». Quand c’est l’été, il s’ennuie, pas de rythme, pas d’horaires. Alors, il entame l’écriture de romans qu’il ne finit jamais. En septembre, un grand éditeur l’appelle. Il est retombé sur Figurec et lui demande s’il a quelque chose à lui montrer. Il fait le pitch - «un livre où il ne se passe rien» - et envoie ses premières pages : banco. Il faut dire que depuis peu, on passe à peu près tout à Fabcaro.
[  ]
Problème, depuis ce succès fulgurant [de Zaï zaï zaï zaï], on attend quelque chose de Fabrice Caro. Et ça, ça ne lui plaît pas. «Je ne veux surtout pas faire des bouquins pour satisfaire l’attente de mon lectorat. J’essaie toujours de faire les choses en fonction de ce qui me fait marrer moi. » Du coup, il a fait Pause, où il revient à ses sources autobiographiques et s’agace gentiment de sa notoriété et de la nouvelle tendance - un peu trop lourde - qu’ont ses éditeurs à afficher de criards «Par l’auteur de Zaï zaï zaï zaï», sur toutes ses productions.
[  ]
«Avant qu’il ne soit question de "roman graphique", on était juste des auteurs autodidactes avec un trait très rude, très noir, et on n’était pas super bien vu dans le milieu. Peut-être que le succès lui a permis d’avoir plus confiance en son travail.» Fabcaro : «Ça fait quatre ou cinq ans que je vis bien de la bande dessinée. Je suis payé décemment tous les mois à dessiner et à écrire : c’est surréaliste. J’ai l’impression d’être milliardaire.»
(Par Jean-Baptiste Chabran photo Nanda Gonzague pour Libération — 17 janvier 2018, , https://next.liberation.fr/livres/2018/01/17/fabcaro-a-mourir-de-rire_1623165)



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[HN][multimédia]
... je suis très influencé par le cinéma... plus que par la BD... les codes cinéma...
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 12')
+
... je suis très influencé par le cinéma...
(Jean-Marc Rochette..., infra, mais pas retranscrit ?)


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[vrac][éco-logique][po/éthique][TP][brut][méta][surdouage][TGH45CXS34O]
– C'est une époque où j'aimais bien... je revoyais les films de Godard, je revoyais Pierrot le fou, ou des films de Lynch, comme ça, alors ça n'a rien à voir, moi je fais de l'humour, mais le côté construction narrative, le côté de... déconstruire, justement, ne pas forcément suivre une ligne narrative. Et moi je me suis aperçu que j'appliquais ça aussi à la BD, pour rester excité, je fais pas de scénario, j'improvise en permanence. Pour rester excité du début à la fin. Je passe pas par l'étape scénario, crayonné, dessin.
– Un cinéma libre, quoi, sur la page. Quelque chose qui sait pas où ça va exactement.
– Ouais. Oui Ça me permet de rester excité du début à la fin d'un projet. Parce qu'on passe quelques mois, et encore moi je vais très vite, parce que les dessins sont pas super donc ça va très vite, mais ne serait-ce que rester 3, 4 moi ssur un bouquin, il faut rester excité du début à la fin, sinon... c'est nul. S'il y a une espèce de ventre mou au milieu, « oh, pourquoi je fais ça... ». Donc, d'improviser... [≠ Jean-Marc Rochette, infra, itw, mais passage pas retranscrit ?]
[  ]
Bah, pour m'amuser, déjà. Je crois que c'est ma première contrainte. Je pense jamais au lecteur, je pense à m'amuser, moi.
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 13'30)
+
J'essaie de m'affranchir du lecteur, en fait. Pendant que je suis en train de faire un livre, je pense pas du tout au lecteur. de manière très égoïste, je pense à moi. Je me dis : il faut que m'amuse. Et j'essaie d'oublier le fait que je vais être lu. Je crois que si on fait un livre pour qu'il soit lu, en se disant "je vais m'adresser à telles personnes", je crois qu'on... ouais, c'est pas terrible.
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 37'20)
+
... le premier album... juste faire un livre... pas considéré le public... authenticité... moins de surmoi...
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 7'50)


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[TGH45CXS34O]
Jacques Perry, dans Apostrophes, sur son roman ... Suisse...


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[àmouréinventer]
Je sais pas, le couple, en soi, c'est déjà un truc qui, ouais, qui marche pas super bien... Moi je me suis aperçu que je travaillais beaucoup sur... j'avais beaucoup de tendresse pour les choses qui marchaient pas : les losers, les gens qui réussissent pas, les choses qui marchent. Et du coup, le couple, c'est un super terreau, pour ça, parce que ça marche pas ! C'est un truc qui marche pas. C'est une invention qui est jolie mais qui marche pas super. Et du coup, c'était pas très compliqué de partir d'une situation du quotidien...
[  ]
C'est un truc qui est pas naturel.
– D'être à deux ?
– Ouais. Mais on veut que ça marche. Il y a une image qui m'est venue il y a pas très longtemps, [  ] il y a les huppes...
... j'aime bien cet oiseau pcq il  a un vol hyper chaotique...
... et les huppes elles volent souvent par deux...
... et en fait, je me disais, c'est ça le couple... c'est chaotique, on sait pas où on va, mais on y va à deux...
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 16'50)


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[téléchargement]
https://www.ddl.best/films/films-hdlight/hdlight-1080p/175754-once-upon-a-time-in-hollywood.html


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[otto]
... détournement = votre humour, petite signature...
(Marie Richeux, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 29'50)
+
[pop]
... forme d'hommage à la culture populaire...
(Marie Richeux/Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 29'50)


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[taisage][intelligence]
Tu n'aimes pas parler de toi, hein ?
Mais tes yeux me disent que tu en as vu plus que nous tous.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 31'50)


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[créage]
Le prof d'art (en RFA) – [  ] et que tu n'exiges jamais que je regarde une chose que tu fais. D'accord ? De toute façon, tu es le seul à savoir si ça vaut quelque chose.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 32'30)

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– Ici, tu peux faire tout ce que tu veux.
– Si seulement je savais ce que c'est...
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 33'10)

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[ARG]
Dans l'art seulement, la liberté n'est pas une illusion. Seul l'artiste peut, après la catastrophe nazie, redonner aux hommes le sens de leur liberté. [  ] En vous libérant, vous libérez le monde. Vous êtes des prêtres, vous êtes des révolutionnaires, vous êtes des libérateurs.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 34')


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[nokidding]
Nous n'aurons pas d'enfants, Kurt.
Tes tableaux... Il faut que tes tableaux soient nos enfants, d'accord ?
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 40')


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[créage][brut][simplexité]
Alors, Lehmbruck. Il dit que toute oeuvre d'art doit avoir quelque chose des premiers jours jours de l'humanité.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 41'45)

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[bio-logique][TP]
... convalescence... un an... soigné par des Tatars nomades avec ce qu'il avaient...
graisse et feutre sur ma peau
... avant ça, j'avais rien vécu...
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 47'15)
//
Joseph Beuys : couverture de feutre


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[âge][maudit]
– Il faut avoir l'idée à 26 ans au plus, sinon ça ne donne rien.
– Pourquoi ?
– [  ] Picasso avait 26 ans quand il a peint Les Demoiselles d'Avignon, Duchamp 25 pour Nu descendant un escalier, Michel-Ange pour la Piétà.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 54'20)
+
Toujours à faire des études à 30 ans ? [  ]
Quand Mozart avait 30 ans, il était... il était mort.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 54'20)
+
Jeff Buckley : pas avant 47 ans ! (cf. Ott(o)...)


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[âge][bio-logique]
– Vous fumez ?
– 63 ans, c'est un bon âge pour commencer. Les conséquences auront du mal à me rattraper.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 59'20)


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[HN][pionnier][multimédia]
La peinture est morte, tout simplement. Comme la danse folklorique, la dentelle ou le cinéma muet.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 1:02)


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[otto][otteur][pop](V)
[... il peint en grand sur la toile un titre puis une photo de presse...]
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 1:03)
+
[karl][otto karl][TP](V)
[... il peint des photos de sa vie... et qu'il floute !]
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 1:08)
+
...
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 1:13)
+
Her Barnert, la plupart de vos tableaux sont peints d'après des photos d'amateur ou des revues.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 1:25'40)
+
infra : ibid (partie 1) :
Pourquoi la plus banale des photos d'amateur a plus de réalité que mon tableau ?
(L'oeuvre sans auteur [film], 1:22'35)
+
[otteur]
... tout cela, reproduit en peinture, mais flou. [  ] et crée ainsi, pour la première fois dans l'histoire de l'art, une oeuvre sans auteur.
(L'oeuvre sans auteur (partie 2) [film], 1:29')



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[épure][brut][brachy-logique][formule]
– Mais Bouzard, pour moi, c'est un virtuose, du trait. Alors on dirait pas, comme ça, parce qu'on pourrait dire... Les gens souvent cherchent des choses très léchées, très... Alors que lui va direct à l'essentiel. Moi c'est ce que j'appelle la virtuosité du trait. C'est-à-dire... Un petit peu ce que faisait Reiser, c'est-à-dire en quelques traits exprimer ce qu'on veut exprimer. Sans forcément aller chercher...
– Et alors on pourrait dire, Fabcaro, que c'est ce que vous faites ! Avec quelques traits, exprimer ce que vous voulez exprimer !
– Ouais. Sauf que quelu'un comme Bouzard peut tout dessiner. Moi je pense que je suis très limité dans le dessin. Vraiment. [  ]
...
Mais il y a énormément de choses que je sais pas dessiner.
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 44'30)


#
... Je sais pas dessiner une voiture...
(Fabcaro, Par les temps qui courent - 25/06/2018 - Fabcaro : "J'ai beaucoup de tendresse pour les choses qui ne marchent pas : le couple est un super terreau", 46'35)
+//
infra (mais pas retranscrit) :
... j'arrive pas à dessiner une voiture...
(Jean-Marc Rochette...)



#
[bio-logique][diét/éthique]
Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison
//
Fabien moine - santé, comment apprendre à s'écouter ?
!






2020 01 26


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[DTO]
C – Une vagabonde telle que vous doit bien avoir un nom.
A – Appelez-moi « vagabonde ».
B – Quand sera-t-elle apte à travailler ?
C – Pas maintenant.
B – Bien sûr.
(The Host [film], 5')


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(V)[diét/éthique][zen]
[Sa voix intérieure puis son bras/main lui ordonnent d'arrêter d'écrire et jette le crayon.]
– Arrête. Arrête !
Ce que tu fais est mal, et tu le sais.
(The Host [film], 11')


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[postsexuel][prosexuel]
Lui, postsexuel (gentleman, respectueux...), elle, prosexuelle (chaude).
(The Host [film], 13')


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[programme][postsexuel][prosexuel]
– Les humains sont très différents [  ]. Ils sont de fortes pulsions physiques, tout à fait inhabituelles. Vous devez être vigilante.
– Oui.
(The Host [film], 14'20)

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[TP][dié/éthique]
– Qu'est-ce que vous faites ici ? [À la campagne épurée]
– J'ai cru que changer d'air pourrait peut-être m'aider.
– Un changement.
(The Host [film], 18')

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[taisage][dié/éthique]
Voix intérieure – Si tu n'arrives pas à dire non, ne dis rien. Éloigne-toi.
(The Host [film], 18'15)

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[suicide][noirage]
– [  ] Il n'y a aucune issue.
Sa voix intérieure – Mais si ! Viens par là. Allez, [  ] fais-le. [  ] Allez, tu peux le faire. Ce n'est pas si haut, c'est facile ! Ça va bien se passer. Enjambe-la. Maintenant saute.
– Je peux pas !
– Mais moi je peux.
– Aaaah !...
(The Host [film], 25'?)


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[défausophie][épure]
A – Je veux simplement dire que c'est compliqué [  ].
B – Je peux simplifier les choses. [B s'apprête à trancher la tête de la fille, arme son geste...]
– Oui, moi aussi. [A le menace de son fusil.]
(The Host [film], 30'45)


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[noirage]
– C'est cruel [  ]
– La vie est cruelle.
(The Host [film], 31'30)

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[1976][futur antérieur]
Les Rescapés du futur (Futureworld) est un film américain réalisé par Richard T. Heffron, sorti en 1976. Il fait suite à Mondwest (Westworld) réalisé par Michael Crichton et sorti en 1973.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Rescap%C3%A9s_du_futur)


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[noirage][otto karl][autorevendication][autophilosophe]
– Il a tout compris. Il n'est pas fou. C'est un génie.
Sa voix intérieure – Il est un peu les deux.
– Oui, je me pose un tas de questions sur un tas de choses. Et je suis pas le seul.
(The Host [film], 46')

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[bio-logique][physio-logique]
J'ai également pu constater que le fait de ne pas être aligné avec son axe de vie, sa légende personnelle, pouvait avoir des conséquences morbides et déstabilisantes sur notre vie quotidienne.
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #104, 1')


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[téléchargement]
la collectionneuse
http://kebekmac.forumprod.com/4-contes-moraux-1967-1972-eric-rohmer-t9595.html
Avec au moins ce premirer lien :
https://1fichier.com/?fqh7cjl0g3nkgizkkvc8
https://uptobox.com/j3nqpvvpauyl


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[LT][TP](V)
Si c'est le cas, mes souvenirs sont faits de pierre.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 2')


#
(V)[TP][âge]
... elle remplace une horloge par un portrait,au mur...
(Un grand voyage vers la nuit [film], 8'45)


#
[LT](V)
fuite d'eau dans la cave et compteur et électricité
(Un grand voyage vers la nuit [film], 10')

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[TP]
Il tient l'horloge dans ses mains puis l'ouvre par l'arrière, le capot, et ttouve un papier à l'intérieur
(Un grand voyage vers la nuit [film], 12'40)
//
mon appartement parisien

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(V)!
pare-brise sous la pluie et tunnels
(Un grand voyage vers la nuit [film], 17')

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[otto karl][épure][otto]
De la purée (mashup) à l'épuré.

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[cure d'argile]
...
(https://www.sensetsante.fr/bonnes-raisons-cure-d-argile/)

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[TP]=[Temps Perdu]
On perdu beaucoup de temps.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 28'15)
+
Car qui sait comme le temps peut nous changer...
(Un grand voyage vers la nuit [film], 30'30)


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[TP][ARG][OUYTHGF498]
La plus grande différence entre le cinéma et la mémoire est qu'un film est faux. Il est fait d'images mises en ordre. La mémoire mêle le vrai et le faux, ses images apparaîssent à tout instant.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 35'20)
+
C'est une conteuse de génie. Je n'ai jamais pu démêler le vrai du faux.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 57')


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(V)
... des gens (asiatiques), pour la plupart endormis, dans un bus de nuit, roulant sous les lumières de la route...
(Un grand voyage vers la nuit [film], 46'10)

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[TP]
Et courir lui donne des vertiges.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 50'10)






2020 01 27

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[programme]!!
[  ] n'entrave pas le processus de survie et de reproduction de l'espèce. Il faut effectivement se rappeler que le fabuleux ordinateur biologique que nous sommes est programmé d'abord et avant tout pour la survie de l'espèce.
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #136, 6')


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[bio-logique][TP]
extrasystoles = pb de territoire
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #136?, 10'45)


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[pour manuella]
exprimer ses émotions pour éviter ou guérir la maladie
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #135)


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[physio-logique][bio-logique]
... énergie bloquée...
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #140)

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Ma réponse est : oui, la médecine classique est dans l'erreur. À travers tout ce livre, j'ai essayé de montré que l'erreur fondamentale de la médecine est d'utiliser ue méthode scientifique, linéaire et mécaniste, inadaptée à la réalité complexe et systémique du corps et de l'être humain en général. Pour moi, elle est également dans l'erreur car elle confond de manière presque permanente les causes réelles de la maladie et ses conséquences : les symptômes. [  ]
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison, #145, 45')



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[noirage][TP]
Le Noël dernier, j'ai été très malade, et j'ai failli mourir. J'en parle pas parce que ça met les gens mal à l'aise. Mais toi je sais que ça te gênera.
[  ]
Dr – Parlez-moi de votre alimentation.
Sa mère – Elle mange des cochoneries. [RDI4389678]
[  ]
– Votre suite, madame ! Tadah !
– Je sens que je vais avoir une vie sexuelle de folie ! Haha.
[  ]
Je suis en vrac.
Quand j'étais malade, c'était comme si j'avais perdu quelque chose de spéciale. Avant, je chantais, j'avais des rêves plein la tête. Maintenant j'ai tout le temps peur.
[  ]
– Pourquoi moi ?
– C'était écrit comme ça.
[  ]
Et maintenant ?
(LAST CHRISTMAS Bande Annonce VF (2019) Emilia Clarke, 0'15 + 0'45 + 1'50 + 2'40)



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[argile][bio-logique]
Comment procéder ?
    •    Achetez en pharmacie ou en magasin diététique de l’argile en poudre (blanche ou verte).
    •    Versez l’équivalent d’une cuillère à café d’argile en pluie fine à la surface d’un verre d’eau (évitez les instruments en métal). Surtout ne mélangez pas !
    •    Laissez reposer 5 minutes au minimum, 1 journée au maximum.
    •    Au moment de boire, mélangez la poudre et l’eau (avec une cuiller en bois) et ingérez le tout.
    •    Pendant les trois premiers jours, ne buvez que l’eau après décantation, pas le fond du verre, afin d’initier votre organisme en douceur. La plupart du temps, on prépare son argile le matin et on la boit au coucher, ou bien on la prépare le soir et on la boit au lever.
Une constipation peut survenir chez les sujets prédisposés, dans ce cas il est recommandé d’arrêter l’argile et de s’abstenir de tout laxatif car le transit reprendra spontanément quand le corps sera prêt. Pendant que l’argile restera bloquée dans les intestins elle soignera la muqueuse grâce à ses propriétés anti-inflammatoires et cicatrisantes. Laissez-la travailler tranquillement. Par la suite, il est préférable de consommer votre argile au coucher plutôt qu’au lever.
(https://www.alternativesante.fr/argile/devenez-geophage-mangez-de-l-argile)


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[TP]
Radiohead vient de lancer Radiohead Public Library, une archive libre alimentée par des productions du groupe souvent rares et indisponibles ailleurs. Hébergée sur leur site internet, cette archive regroupe des clips, des performances live et autres artworks recouvrant toute la carrière de la formation, ou encore d’anciennes versions de son site Web labyrinthique.
« Radiohead.com a toujours été exaspérant dans sa façon d’être imprévisible et peu informatif, peut-on lire sur le compte Twitter du groupe. Désormais, et de manière prévisible, nous l’avons rendu incroyablement informatif. »
[   ]
(https://www.20minutes.fr/arts-stars/people/2701999-20200125-video-radiohead-donne-acces-archives-site-internet?fbclid=IwAR235_c6pfJQkHMopgrfoRVqrVhsdfjXc8mDz25FrXBsOD6C8T6twOaDs9c)

+

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[TP][méta]
...
Et puis sa disparition [  ] . Il avait tout juste 30 ans.
J'ai voulu comprendre son parcours, sa manière de vour le monde. Six années de reportage, 100 000 photos, 2590 planches-contacts, c'était elles qui allaien pouvoir nous restituer quelque chose de son regard.
[  ]
Au travers son regard, Gilles Caron nous raconte l'histoire de son époque. Il nous raconte aussi son histoire.
(Mariana Otero - Histoire d'un regard, à la recherche de Gilles Caron (bande-annonce) [TP])


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[HN][multimédia]
... ne pas écrire... des lettres... c'est super gênant, je sais qu'elles sont pas bien écrites...
(Green book [film], 25'15)
+
... lettre...
(Green book [film], 41')
+
... lettre dictée...
(Green book [film], 1:07'30)
... lettre dictée...
(Green book [film], 1:22')
... oui, ça y est, vous avez le truc...
(Green book [film], 1:35')
Merci de l'avoir un peu aidé pour les lettres.
(Green book [film], 2:01'50)


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[taisage][bavardage]
... On peut avoir un peu de calme ?...
...
(Green book [film], 31'30)
+
//
– Taisez-vous, pour voir ? Ah oui, c'est mieux.
(OSS 117 [film] (ou ?))
+
Autoportrait bleu, Noémi Levebvre
(en tout cas le début)


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[po/éthique][esth/éthique][créage]
– Comment c'est ? [Votre plat]
– Salé.
[  ]
Trop salé, c'est triché/tricher. N'importe quel chef peut mettre du sel ! Faire un bon plat sans mettre de sel rien qu'en faisant ressortir les saveurs, ça, c'est la classe ! Il faut d'abord mettrre les bons ingrédients...
(Green book [film], 31'50)


#
[FELM]
//
(Green book [film], 37')
+
(Green book [film], 1:03'50)


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[surdouage][intelligence][karl]
Sa femme lisant sa lettre – « [  ] En gros, c'est un génie, je crois. Quand je l'observe en douce dans mon rétro, ça se voit qu'il a des tas de trucs qui lui passent dans la tête. Je crois que c'est ce que font les génies. Mais, ça a pas l'air marrant d'être aussi malin. »
(Green book [film], 41'20)


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– C'est une longue histoire, Tony.
Tony – Bah quoi, on n'a pas tout notre temps ? [Il coupe l'autoradio]. Je vous écoute.
(Green book [film], 49'30)


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[hoptique]
Ouais. Moi [si j'étais vous], je tarderais pas. Voyez, le monde est rempli de gens qui ont peur de faire le premier pas.
(Green book [film], 1:35'40)


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(V)
Tourne-disque (qu'on lance), et bonne bouffe de fête.
(Green book [film], 1:54')


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[TP]
Tu te souviens de Marie ?
(Green book [film], 2:40')


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[neige](V)
... des hommes/guides devant le panorama des montagnes enneigées...
(Premier de cordée [film], 13')
+
... éloge de la montagne, de la grimpe, des sommets... pas de lassitude...
– Oui, il n'y a que près d'elles qu'on peut être heureux.
(Premier de cordée [film], 18'20)
+
(V)[neige]
(Premier de cordée [film], 1:00')
+
(Premier de cordée [film], 1:04'20)
+
(Premier de cordée [film], 1:38'45)


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[âge][TP]?
Médecin – Pas d'imprudence, si tu veux guérir complètement !
– Complètement ? Alors, vous pensez qu'il ne me restera rien de ma chute, et que je retrouverai tous mes moyens ?
– Mais bien sûr, bien sûr.
– Vous me le jurez ?
– Les médecins ne jurent jamais. Mais je t'affirme que sauf complications, que je ne prévois pas, tu guériras.
(Premier de cordée [film], 23'30)
+
... je suis fichu... cul-de-jatte... infirme...
– Ne désespère pas, Georges. Il y a des imprévus.
– À moins d'un miracle.
– Mais ça arrive aussi, les miracles !
(Premier de cordée [film], 26')
+
Des miracles, il y en a aussi qui n'arrivent pas.
(Premier de cordée [film], 42'45)
+
...
– Tu te souviens, Aline, quand il est sorti de l'hôpital il y a un mois ?
– Oui, il pouvait à peine marcher.
[Mais... soudain le voilà pris de vertiges...]
(Premier de cordée [film], 26'50)
+
Médecin – ... des vertiges... oreille interne... mauvais équilibre... incurable...
...
(Premier de cordée [film], 29')
+
[bio-logique][TGFZ3LK90KP][Automédecin]
Se dit à lui-même – Non non, les médecins n'y connaissent rien. Il faut savoir par soi-même. Au fond, c'est très simple de savoir. [  ] Et si je tombe, tant mieux.
(Premier de cordée [film], 30'30)
//
[TGFZ3LK90KP][Automédecin]
(Jean-Jacques Crèvecoeur - Le langage de la guérison) !!
+ [TGFZ3LK90KP][Automédecin]
Fabien Moine... infra : (Fabien Moine -  santé : comment apprendre à s'écouter ?, 0' + 4'30 + 12' + 22')
+ Casasnovas...


Il faut combattre, Pierre. Il faut lutter. Il faut se surmonter.
[... il est encore pris de vertiges...]
..
Non ! Je veux sortir de là ! Je veux sauver ma peau !
... [ vertiges encore, mais il continue... parvient au sommet et s'effondre en larmes...]
(Premier de cordée [film], 31'40)
+
... depuis sa convalescence, il ne parle plus d'avenir...
(Premier de cordée [film], 36'50)
+ [TZO0768906]
... je n'ai rien à expliquer. Je change de métier... (devenir hôtelier.)
(Premier de cordée [film], 38')
+
... depuis l'accident c'était un autre homme...
(Premier de cordée [film], 39'45)
+
... [TEPLGT3456]
Et ça me rendait mauvais. Surtout auprès des gens que j'aimais le plus. [  ]
Vous pouvez pas savoir comme j'ai souffert. Et seul. Toujours seul. [  ]
– Ça se guérit aussi, le vertige. Si !
...
Et au printemps, [  ] tu retournes là-bas rétabli, courageux. [  ] Que (?) la montagne te revoie dans l'état où je t'ai trouvé.
(Premier de cordée [film], 47'50)
+
– Un commencement pourtant. Et puis, peut-être que cette maladie, ce n'est que de l'imagination. Que tu en es guéri sans le savoir. Mh ? [  ] Alors, je t'entraîne ?
(Premier de cordée [film], 57'30)
+
[... les vertiges le reprennent...]
(Premier de cordée [film], 1:02'40)
+
– Ah, comme elle tournait la montagne. La maladie ne pardonne pas.
– Mais tu pourras, Pierre ! J'ai été un mauvais entraîneur, je t'ai trop brusqué. [  ] Oh,je t'assures que c'est possible.
– Alors ça ne t'ennuie pas de faire la garde-malade ?
– Ne dis pas de bêtises.
(Premier de cordée [film], 1:06'40)
+
Garce ! Elle ne bouge plus [la montagne]. Je l'ai clouée.
[il se découvre guérit. À la faveur de la mort de son père, donc.]
(Premier de cordée [film], 1:36'10)


#
[apprentissage][bio-logique]
... rééducation de tes jambes... progressivement...
(Premier de cordée [film], 39'10)

#
[noirage][défausophie]
Que tu m'en veuilles un peu, au fond de toi, je l'excuse. J'ai tort d'avoir trop raison. Mais il y a des limites à tout.
(Premier de cordée [film], 39'10)

#
Au-dessous de 2000 mètres le monde pour elle n'existe pas.
(Premier de cordée [film], 44'40)

#
Tu as besoin de te détendre. Tu me sembles un peu cadenassé.
(Premier de cordée [film], 44'50)


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(V)
... l'acrobate tourne non-stop tourne sur sa corde...
(Premier de cordée [film], 46'30)





2020 01 28


#
[YUGR457909]
Tout est possible (The biggest little farm) [film] :
5' bouillon d'os, alimentation saine [diét/éthique][bio-logique]
agriculture saine, rêve de ferme traditionnelle faire pousser tout ce qu'on mange, vie pleine de sens, mais quotidien restait tellement éloigné de ce rêve, pas de solution, jusqu'au jour où... sérendipité...
+ 9'15 [TP][hoptique]
10'30 arrivé sur le terrain de la ferme, en friche, 80 hectares de terres à l'abandon, autouré des ruines de l'agriculture moderne monoculture
[bio-logique][santé][TP][éco-logique]
14'45
Alan York : L'objectif c'est de stimuler le fonctionnement des écosystèmes naturels. Ils s'autorégulent grâce à la diversité. Et comme ça on évite les parasites et les maladies épidémiques. [bio-logique][éco-logique]
Sauf que...
Alan avait promis que ce programme était simple... Se laisser porter... mais...
+
21'30 il fallait répandre un tas de micro-organismes bénéfiques pour le sol (compost...) [// microbiote]
28' Et pour Alan, toute cette diversité devrait finir par aboutir vers la simplicité. [simplexité]
Autorégulation... cercle vertueux... phase de régénération...
L'astuce, c'est d'équilibrer les besoins de la ferme avec ceux de la vie sauvage.
37'45 lente désillusion. c'est pas pcq on a la volonté qu'on est protégé. J'ai tout essayé pour qu'elle se nourisse...
42'30 invasion oiseaux parasites nuisibles, perte de 70%
Alan nous a expliqué que ces phénomènes finiraient par s'équilibrer, mais je ne vois pas comment ça peut changer.
47'30 On se sent dépassé...
32'20 + 43' Alan malade mourrant mort...

[éco-logique]
51'30
Alors pour chaque nouveau problème qui apparaît, je prends d'abord du recul, et j'observe.
52'50
L'observation, suivie de la créativité, sont devenues nos meilleures alliées.

[éco-logique][simplexité]
1:16'15
Vous faites appel aux pouvoirs de la nature. Qu'on peut mettre à profit sans trop d'efforts. C'est un peu comme un surfeur sur sa vague. [  ] Complexité, diversité... Tout cela va se nourrir et se fortifier.
1:18' Avec tout ce qu'on avait vécu, ce qu'Alan avait le plus souhaité pour cette ferme, et ce qu'il y a eu de plus difficile à réaliser, c'était ce qui se produisait là, sous nos pieds. Elle [la terre] était mort, compacte, dénuée de toute vie. Mais plus maintenant.
...
9 milliards de microrganismes... pour transformer la mort en vie...

+ [YUGR457909]
//
Baptiste Morizot, postface à Le Loup, Jean-Marc Rochette :
...
[   ] que l'on peut entrer dans des relations de respect et de réciprocité avec la vie sauvage.
[  ]
qu'on peut passer des formes de pactes et d'accords.
[  ] essayer d'inventer [  ] des relations mutuellement bénéfiques.
... biodiversité totale...
... !!

[éco-logique]
1:25'30
Si nous avons appris une seule chose : saisir l'opportunité et garder l'espoir. C'est ce qui nourrit la chance. C'est aussi simple que les vents qui tournent.

[TP]?
1:28'30 Jusqu'ici on a réussi à tenir, malgré toutes nos difficultés.



[TP]
26'15 « J'espère que tu t'es lavé les mains. »

27' l'oeuf dans l'oeuf

55'20 Bon, on connaît les pas de danses, mais les partenaires, eux, changent sans arrêt. [àmouréinventer]

(Tout est possible (The biggest little farm) [film]








#
Coriandre :
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Ail des ours :
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Cardère :
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Jiaogulan :
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Samento :
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(+)
Samento sans toa ou (recommandé) pur :
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[LT]
La renouée du Japon [  ] Chez nous, en Europe, [  ] on la rencontre surtout dans les friches, les décombres, décharges contaminées et sur les terrains industriels abandonnées.
(Willem Jacob, La madie de Lyme..., p116)

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[brut][épure]
Donc, c'est pas de dire "les minéraux sont bons", c'est "quels minéraux ?". [  ] qui plus ou moins biodisponibles, selon qu'ils seront d'origine physiologique ou non. [  ] Évidemment si l'on l'aliment complet et sous sa forme naturelle, sous sa forme simple, il est évident qu'il y a de grandes chances, par empririsme, qu'on suppose être (on va dire) dans la vérité.
L'accent doit être mis sur les aliments à forte teneur en minéraux.
... les fruits, oui, mais contiennent aussi une charge acide...
plus pertinent : les légumes, et encore plus les verts, chlorophyllés...
[  ]
... qu'on en transite vers le bio... on se rend compte qu'on mange moins... pcq on ets plmus rassasié en nutriments.
On mange du vide, souvent. C'est la même chose pour les aliments raffinés. On dépense une énergie folle pour enlever la coque nutritive d'un aliment. On va raffiner le riz... le blé... le sucre... le sel. On va garedr dans le sel quasiment que le sodium alors qu'il a 42 autres minéraux.
Pourquoi dépenser autant d'énergie et d'argent et appauvrir un aliment ? Évidemment pcq on peut le consommer plus, pc il est moins rassasiant. Et aussi pcq notre oeil voit dans le blanc qqch d'aseptisé, de pur. D'ailleurs, "les produits laitiers, des sensations pures", si vous vous rappelez du slogan. C'est essentiellement du marketing...
(Fabien Moine, L'équilibre acido-basique : clef de notre santé (Fabien Moine), 1:01'10)


#
... le gluten blé muté... comme nous, du coup, mais pas à la même vitesse... Avec des conséquences.
(Fabien Moine, L'équilibre acido-basique : clef de notre santé (Fabien Moine), 1:06')

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[épure][diét/éthique][minimalisme][no effort]
... moins... mais au bon moment...
(Fabien Moine, L'équilibre acido-basique : clef de notre santé (Fabien Moine), 1:09')

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[dié/éthique]
Tous les régimes.. courant alimentaires... paléo... crudivorisme... etc.
mais contradictoires... qu'est-ce qu'on fait alors ?...
(Fabien Moine, L'équilibre acido-basique : clef de notre santé (Fabien Moine), 1:13'15'')
Mais points communs/synchronicités entre ces différents régimes alimentaires, base : beaucoup de crudités, de légumes, peu de produits animaux, peu ou le gluten, peu ou pas de produits laitiers.
Base commune à tout ça. Donc, c'est de dire, au moins je vais aller dans cette dynamique-là, et je vais naviguer, et je vais faire ma propre tambouille...
...
Aller chercher plus d'alcalinité...
(Fabien Moine, L'équilibre acido-basique : clef de notre santé (Fabien Moine), 1:16'30)


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[DIY][RTG40LNGTYI]
...
(Billie Eilish Wins Song Of The Year | 2020 GRAMMYs, 1'50)


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[taisage]
Alexandre Pavot - la force du silence
[livre découvert chez Jacques Perry, dans notre chambre]


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[OIFR45793CG]
Elle me disait : "quand on est malheureux, on mange une pomme en entier, jusqu'au trognon". + (V)
(Un grand voyage vers la nuit [film], 1:01'50)
+
(V)
[le grand-père tend deux pommes à Heidi, gros plan sur les pommes et la réjouissance d'Heidi. Puis elle lui montre la table qu'elle a mise, rempli de bouffe.]
(Heidi [film][série], EP 38, 2'40)
+
[Pierre et Heidi mange chacun une pomme, réjoui. Pierre jette son trognon.]
Il fait beau aujourd'hui, hein ? [  ] On va faire de la luge ?
(Heidi [film][série], EP 52, 21'10)
+
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Alexandre Vialatte (vidéo) à propos de Pickwick : "c'est le bon sens même".
J'aime assez ce héros de Dickens qui cherche un pays bien sinistre, où il est un certain mérite à se montrer réellement jovial. J'aime assez qu'on enseigne aux hommes qu'en face des grandes difficultés, il y a plus de plaisir et d'honneur à manger une belle tranche de jambon de Westphalie arrosée d'un demi de bière bien fraîche qu'à se perdre en gémissements aigus. C'est le bon sens-même.
(Les sources d'inspiration d'Alexandre Vialatte, le catalogue de Manufrance et Dickens - L'invité du dimanche, 16 févr. 1969, 3')


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[6GHY320KNB]
Robbe-Grillet : « La littérature est ainsi [  ] la poursuite d'une représentation impossible. Le sachant, que puis-je faire ? »
Robbe-Grillet : « [  ] le problème insoluble de la représentation – ou de l'expression – est au coeur même de mon travail [  ] »

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[brut]
 En 2005, la London Film School (École du cinéma de Londres) organise un festival sur l’œuvre de Kiarostami, intitulé Abbas Kiarostami : Visions of the Artist (Visions de l’artiste), ainsi qu’un atelier. Ben Gibson, directeur de l’école, dit :      « Très peu de gens ont la clairvoyance créatrice et intellectuelle pour inventer le cinéma à partir de ses éléments les plus basiques, des fondations. Nous sommes très heureux d’avoir la chance de voir un maître comme Kiarostami qui pense les pieds sur terre. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Abbas_Kiarostami)


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[TP]
C'est pas la pluis qui fait peur. C'est vivre dans le passé.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 1:06)

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[brachy-logique]
Je te propose un raccourci.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 1:24'30)

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(V)
Longue scène du baiser devant la caméra qui tournoie autour.
(Un grand voyage vers la nuit [film], 2:08'40)


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Crise de foi.
En moi, un crise de foi.

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[lyme]
Maladie de Lyme
Symptômes et caractéristiques
Une compilation de la littérature revue par des pairs

" Initialement considérée comme une affection commençant dans la peau et impliquant progressivement les articulations, la maladie de Lyme est maintenant classée comme l'une des grandes imitatrices d'autres maladies d'une manière semblable à ce qui fut attribué à la syphilis."
Dmy PH. Clinical pathologie oorrclations of Lyme disease. Reviews of Inflzctious Diseases, Vol 11, Suppl. 6: S1487-S1493. 1989.
+
" Bien que la maladie de Lyme ait été initialement décrite comme une forme juvénile d'arthrite suivant le développement d 'un érythème migrant chronique..., elle est maintenant connue comme une maladie multisystème, avec une importante composante neurologique. "
Halperin JJ , Little BW, Coyle PK, Daltwyler RJ. Lyme disease: Cause of a treatahle peripheral neuropathy. Neumlogy 3711700-6. 1987.
+
" D'une maniere surprenante, les symptômes peuvent être variables, ainsi des jours de presque normalité peuvent alterner avec des jours de profond handicap. "
Pachner AR. Early disseminatcd Lyme disease. Am JMe¢1 98 (suppl):4A-30S-43S. 1995.
+
" La maladie de Lyme est maintenant démontrée comme impliquant presque tous les organes et systèmes d'organes dans les deux sexes. "
Dumy PH. Clinical pathologie eorrelations ol' Lyme disease. Rev Infizct Dis Vol 11(Suppl. 6):S 1487-S 1493. 1989.
+
Au stade chronique, on peut observer des neuropathies sensitives ou motrices, une encéphalopathie focale ou diffuse associée à une atteinte médullaire pouvant évoluer progressivement ou par poussées et donner le change pour une sclérose en plaques, des accidents ischémiques liés à une angiopathie. Cette variété de symptômes et les nombreuses similitudes avec la syphilis justifient de l 'appeler "la nouvelle grande imitatrice". "
Dupuis M.J.M. Les multiples manifestations neurologiques des infections à Borrelia burgdorferi. Rev Neuml (Paris). 144. 12. 765-775. 1988.
+
+
"La maladie de Lyme partage bien des caractéristiques avec d'autres maladies humaines à spirochètes. Ces similitudes incluent une entrée par la peau ou les muqueuses... ; spirochétémie au début de la maladie, avec une grande dissémination à travers les tissus et les fluides corporels ; puis un ou plusieurs stades de la maladie, souvent avec des périodes de latence intermédiaires."
Schmid GP, Ccnlcrs for Discasc Control. Epidemiology and clinical similarilics of human spirochclal discascs. Rev Infizc-tDù, ll(Suppl 6);s146o-9. 1989.
+
"Ce schéma d'infection persistante, maladie aiguë, maladie en rémission, et accès intermittent d 'exacerbation est typique d 'une maladie de Lyme humaine non traitée. "
Barlhold SW, de Souza MS, Janotka JL, Smith AL, Persing DH. Chronic Lyme borreliosis in the laboratory mouse. Am] Path, l43(3):959-71. 1993.
+
"Le spirochète de la syphilis peut vivre dans le système nerveux central pendant de longues périodes, comme il est démontré par le fait que des patients avec une parésie générale ne manifestent pas de symptômes avant les 15 ans suivant l'infection. Une longue latence dans le système nerveux central parait exister également dans la maladie de Lyme, avec des symptômes neurologiques ne se manifestant pas pendant des mois voire des années. "
Pachner AR. Neurologie manifestations of Lyme disease, the new “Great h'nitator.”. Rev InfDis, l1(Suppl fi);s14s2-6. 1989.
+
" Les réactions de Jarisch-Henxheima; peu communes dans d 'autres maladies microbiologiques, surviennent fréquemment dans ces quatre maladies (Maladie de Lyme, syphilis, leptospirose, fievre récurrenteL)"
Schmid GP. Epidemiology and clinical similarities of human spiroehetal diseases. Rev lnfl:ctDir, ll(Suppl. 6):Sl460-Sl469. 1989.
...






2029 01 29

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(V)
train qui passe en vision GoPro ronde
(Gemini man [film], 1'50)


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[TP]!
– Aucun comme toi. Aucun n'a le vécu que tu as.
– Ouais, je crois que c'est ça. C'est le vécu qui pourrait bien être le problème.
(Gemini man [film], 6')


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[TP][diét/éthique]
À force, ce genre de trucs te tapent dur le sytème. J'ai l'impresisn d'être blessé au plus profond de mon être. Je veux la paix.
(Gemini man [film], 6'45)


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[écologie][politique][YUGR457909]
[Une abeille l'aproche et il l'écrase ausstôt avec sa cassette. Sous les yeux de la guichetière.]
La guichetière – C'est pas votre truc, le vivre ensemble, on dirait.
– Une piqûre d'abeille et je suis mort.
(Gemini man [film], 8')
+
Infra, hier : tout est possible + Morizot rochette [YUGR457909] !



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[TP][childfree]
– Et toi ?
– Ni femme ni enfant et rien à faire à Paris.
(Gemini man [film], 9'15?)


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Bon bah, là, je suis grillée. Comme un toast.
(Gemini man [film], 16'10)



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[noirage]
Je pense que le paradis et l'enfer ne font qu'un. L'âme appartient au paradis et le corps à l'enfer.
(the house that jack built [film], bande-annonce)



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[téléchargement]
Kirill Serebrennikov - 2018 - Leto
https://www.enstream.co/film-leto-streaming


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[nokidding][programme]
– Si j'avais voulu que le monde profite d'un autre moi, j'aurais fait un enfant.
– Le programme est antérieur à... [  ]
(Gemini man [film], 57'40)


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[PM][postmoderne][méta]
Ma musique ? C'est un mélange de plusieurs styles : il y a du metal, il y a de la musique baroque, il y a de la musique électronique, de la musique des Balkans, quelquefois aussi de la musique indienne... C'est un mélange de beaucoup de genres, c'est un mix de toute la musique que j'aime. Et voilà. C'est quelque chose avec beaucoup de couleurs...
(Igorrr, Cinézik - Interview B.O, Bruno Dumont & Igorrr / Jeannette l'enfance de Jeanne d'Arc (Cannes 2017), 2')



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[philosophie]
– Vous êtes du genre minutieux.
– La prudence est ce qui me maintient en vie.
(Gemini man [film], 1:02'40)


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[pionnier][otto karl]
Je vous propose
D'ouvrir des choses
Des choses avec moi
Sur de nouvelles voies
[  ]
(Christophe, "définitivement", [album] Les vestiges du Chaos)


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Mais qu’arrive-t-il à Christophe Dechavanne ?
L’animateur de 62 ans a posté un message très inquiétant sur son compte Twitter. Si l’ancien acolyte de Laurence Boccolini dans Je suis une célébrité, sortez-moi de là a l'habitude de partager ses coups de cœur et ses coups de gueule sur le réseau social, cette fois, il a révélé à ses abonnés qu’il était très mal en point. « Je vais vous dire un truc…intime presque, a-t-il déclaré. L’homme qui écrit ce post est laminé, détruit, fracassé, diminué... une crotte. La fièvre monte exponentiellement au fil des heures. Je n’ai rencontré personne de Chine, beau pays. Je diminue doucement. À bientôt, j’espère les amis. »
Christophe Dechavanne malade
[  ]
(https://fr.news.yahoo.com/christophe-dechavanne-au-mal-inqui%C3%A9tant-104435287.html)




2020 01 30


#
[OUYTHGF498]
... la mémoire, cette chose informe...
(Philippe Forest, Sarinagara, #3 ?)

#
Une ruine ne cherche pas/plus à tout raconter. Abandonnée, elle abandonne. Son essence s'épure, pour laisser place au foisonnement extérieurement. Retraite.


#
Philippe Vasset, Une vie en l'air [LT]![TP]!
#3
5'45
ruine du futur
7'
tons d'algue... mangé de mousse, lierre...
8'45
un jour je suis monté, marche...
si souvent que mes souvenirs se mélangent [OUYTHGF498]
> palimpseste
11'
personne ne me voyait, jétais dans un pli dimensionnelle, une anomalie du plan, une faille inexplicable, anihilant espace et frontières
12'
le plus souvent possible... n'y faisait rien... trésor

#4
14'
Or, hanté je l'étais...
15'45
raves... dans des lieux désaffectés... serre en ruine...
19'30
tous ces verrous... sautèrent en moins d'une heure...
l'envie me prit d'y remonter...
en quelques secondes, je compris combien j'étais possédé par ce bâtiment, combien mon regard s'ajustait à son étrave... et je vis... toute la vanité de mes tentatives pour échapper à son emprise. Capitaine de vaisseau fantôme...
23'40
mon premier souci fut de rattraper le temps perdu. Voilà des années que je dansais dans des usines au lieu de le faire son mon rail, un correctif s'imposait.
25'45
Liza 'N' Eliaz
29' [TP]!
Ce qu'il m'offrait... c'était une hauteur, un retrait, une clé presque musicale à laquelle accordre ma vie. J'aurais voulu... vivre en bas comme je vivais en haut, dans un espace délié, sans injonction ni programme. Mais ce désir restait abstrait... et je demeurais en l'air.
33'45
Tel un exilé, je me mis à développer une nostalgie profonde pour mon vieux pays... j'en grandissais les qualités...
35'
déambulations labyrinthiques
36'45
... j'envisageais le désordre, dont l'aqueduc était porteur.
je voyais la rampe frapper la société au coeur et abattre... l'idée même de propriété.
42'25
et il suffisait de me regarder deux minutes pour voir je n'avais même pas les moyens de m'acheter un terrain vague.
... que je ne me moquais de personne sinon du monde...
43'30
... je pris conscience d'un secret...
... le rail n'avait aucune existence cadastrale...
L'ampleur de la révélation m'ébranla : l'aérotrain était un moment fantôme. Un château suspendu, un mirage administratif. Irrécupérable, il flottait en l'air, soustrait au régime de l'échange et de la propriété. Déclaer son indépendance était superflu, souverain il l'était déjà.
... le quai de béton en m'invitait plus à agir, il m'adressait une énigme. Je me mis à étudier sa strcture, belle comme une sculpture minimale... [minimalisme]
46'20 Donald Judd... Robert Morris.. Carl Andre... Sol LeWitt...[minimalisme]
49'20
les vandales, à mes yeux, n'avaient fait que rendre l'aérotrain à sa splendeur primitive. La structure n'était belle que dans sa rigueur et sa nudité. [minimalisme]![épure] Elel m'évoquait la pierre noire de 2001, L'odyssée de l'espace, le film de Stanley Kubrick...
C'était un lieu persistant, clos sur son échec et son inutilité.
52'15
J'ai toujours aimé marcher le long des routes et des rocades...
54'

Désormais, je n’avais plus de lieu, et il n’y aurait plus de remède à l’exil. J’étais le citoyen d’un État disparu, sans personne pour partager mes souvenirs : sur le rail, j’avais toujours été seul.
J’avais attendu, traîné, tergiversé, et maintenant c’était trop tard : le monolithe était brisé, et ma vie avec.
#5
0'
À partir de ce moment-là, il faut le reconnaître, ça a nettement flotté.
Je me pris d’une curiosité malsaine, et totalement déplacée, pour les citoyens d’États déchus, tous ceux qui masquaient leurs origines honteuses par plusieurs couches de fard. Je cherchais, derrière l’accent impeccable et les poses accordées de l’Allemand conquérant ou de l’Australien flegmatique, la faille qui révélerait l’ancien habitant de la RDA ou, mieux encore, le Rhodésien refusant obstinément de prononcer le nouveau nom de son ancien pays et gardant sur sa cheminée son passeport vert olive frappé du blason à pioche soutenu par deux oryx. Sans parler des Yougoslaves, des Yéménites du Nord et des anciens résidents britanniques de Hong Kong, rétrocédée à la Chine en 1997.
Grâce à Internet, tous ces exilés continuaient à vivre ensemble, organisant, loin des regards, d’émouvants rassemblements sous des drapeaux inutiles. Je m’identifiais à ces orphelins de territoire, je voulais être leur ami (j’ai toujours eu une notion assez floue du ridicule).
Car moi, je n’avais personne à qui parler de mon domaine confisqué. Je traînais un sentiment de gâchis, glissant à la surface d’un monde qui ne me concernait en rien. Même lointain, même amputé, l’aérotrain continuait de polariser ma vie, comme un site magnétique attire à lui l’événement.

3'15
Le spectre de l’aérotrain travaillait en silence. Vingt ans après, j’étais toujours aussi démuni sur son compte, mais lui me tenait, baleine spirite hypnotisant un nageur fasciné. J’étais hors des mots, dans la hantise, sans échappatoire, incapable d’articuler une phrase, un projet, toujours à concocter des stratagèmes alambiqués pour, au final, ne réussir qu’à frôler le cuir de cet insaisissable monstre.
Le seul moyen de me dégager de son emprise, c’était, encore, la fiction. [  ]
4'30
J’aimais ce conte, qui confortait mes instincts : je suis maladivement superstitieux et ai toujours considéré que, de toutes les propositions religieuses, l’animisme est sans conteste la plus séduisante.

5'
Toxicomane de l’aérotrain, j’essayai de tempérer mon addiction par d’autres substances. J’entamai une collection de routes abandonnées, pour voir si elles me procuraient des sensations aussi fortes que le viaduc de Jean Bertin.
9'
Je n’habitais plus rien. Habiter n’est pas vivre : il y a des logements pour ça. Habiter, c’est trouver, dans l’espace, une zone de coïncidence avec son périmètre mental. Un lieu de commerce avec l’étendue, un point de relâche des lois de la géographie. Habiter, c’est entrer dans sa tête comme on pousse la grille d’un parc et découvrir, sous une végétation chahutée par des animaux en maraude, ses propres pensées statufiées, ses phrases gravées, au canif, dans le bois des bancs et ses souvenirs nageant, taches floues, sous la surface des étangs. C’est être étranger à soi-même, renoncer à l’intériorité, s’ouvrir aux flux. Habiter est un travail, et je peinais sur l’ouvrage.
Faute de lieu, je cherchais une communauté. Des gens qui, comme moi, vivaient en exil, otages d’un espace inhabitable.

12'30
Elle aimait l’indécision du lieu, cette marge qui hésite entre présent et avenir, les herbes qui ensevelissent les postes d’aiguillage et saturent les mares, la silice et le verre qui, soudain, craque sous les pas, et les plaques de goudron liquéfiées par le soleil.


...

#5

...

20'
Littéralement habitée, elle leur raconte le lieu avant le chantier, les herbes, la paix, et la ligne des immeubles au-dessus de la végétation. Ils l’écoutent, surpris : c’est tout un monde qui excède leur plan, une profusion de récits qui débordent leurs maquettes.

...



#
[autophilosophe]
Un philosophe est fondamentalement quelqu'un qui n'a pas confiance, qui se méfie. La philosophie, c'est le contraire de la méditation pleine "confiance". Alors que le sage l'est redevenu, confiant ?


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(V)
Avion volant de nuit au-dessus des nuages, vu de l'extérieur
(Gemini man [film], 1:16'40)
+
Au sol.
(Gemini man [film], 1:21'50)


#
[TEPLGT3456]
"Fils" – Vous voyez pas à quel point je suis mal ?!
Son "père" – Foutaise !
(Gemini man [film], 1:20'20)
+
#
[TEPLGT3456]
Voix-off – Les ruines.
Elle, en pleurs, suppliante (hélas, pas à l'image) – Je vais pas bien. Vous trouvez que je vais bien ? Je vais pas bien. Pourquoi vous me regardez pas ?
(Les Ruines, bande-annonce VF, 0'50'')
>
(Les Ruines [film])

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[TZO0768906][DTO][hoptique][programme]
L'aîné – Tu dois te barrer vite fait. Tant que tu le peux encore.
Son jeune clone – C'est tout ce que je sais faire.
– [  ] Arrête maintenant. Tu as encore le temps de devenir queqlu'un d'autre.
– Bien sûr. Un médecin ? Avocat ?
– Un mari, un père. Tout ce que ce travail te permet pas d'être. J'ai fait une croix là-dessus. Ça serait un peu dommage de passer à côté de ça une deuxième fois. [   ] Encore une bonne raison de tout arrêter. [  ] "arl".
(Gemini man [film], 1:26')


#
[TP]
Père frappant son fils (à la tête) – Je m'efforce de faire de toi un homme. C'est moi que j'aurais dû cloner.
Son aîné vient le venger – Un père, aimant, présent, avisé...
(Gemini man [film], 1:31'20)



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[RDI4389678][diét/éthique]
– C'est pas bon pour toi.
[Canette de Coca-Cola. En fait, il lui propose plutôt du Coca, par substitution de verre et canette, mais facile à détourner. Couper de début de la scène.]
– J'aurais pensé que tu t'en fouterais.
– Ouais. On peut plus dire qu'on est ami. [ ] Fais attention à toi.
– Oauis, toi, aussi. Profite bien de ta retraite !
(Gemini man [film], 1:31'20)



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[brachy-logique]
Tu dois faire attention aux phrases trop longues.
(The Edge Of Seventeen [film], bande-annonce VF, derniers mots)

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[trempage]
    •    Amandes : 8 à 12 heures
    •    Noix du Brésil : 3 heures
    •    Noix de cajou : 2 à 3 heures
    •    Noix : 4 heures
    •    Noisettes : 8 à 12 heures
    •    Noix de Macadamia : 2 heures
    •    Noix de Pécan : 6 heures
    •    Sésame: 8 heures
    •    Graines de tournesol: 2 heures
    •    Graines de courge : 3 heures
    •    Graines de lin : 8 heures

(http://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/pourquoi-tremper-oleagineux.html)

#
La redécouverte de cette plante [la chia (> graines de chia)] s'est faite dans les années 1990 en Argentine, grâce au Projet régional de l'Argentine du nord-ouest. Des sélectionneurs ont réussi à isoler les graines les plus riches en nutriments qui sont de couleur blanchâtre. Une entreprise américaine (Core Naturals LLC) a déposé un brevet pour un cultivar nommé Salba, contraction de salvia (sauge) et d'alba (blanc), sélectionné pour sa forte teneur en acide gras oméga-3. Elle a développé la culture du Salba au Pérou et commercialisé les graines partout dans le monde. Elle s'est également implantée au Canada où elle finance les recherches cliniques sur les effets bénéfiques du produit à l'université de Toronto.  Il est donc à noter qu'aujourd'hui, et malgré les bienfaits donc elle semble être dépositaire, la graine de chia que l'on trouve dans le commerce est issue d'une seule et même entreprise (Core Naturals LLC)6, qui en détient le brevet et finance également les recherches sur lesdits bienfaits.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Chia_(plante))


#
[diét/éthique][bio-logique]
[  ]
Lors d'un changement de régime, notre organisme se sent fragilisé et stressé. Ceci peut même se transformer en une auto-intoxication en cas de régime trop strict et mal adapté à notre organisme, que les spécialistes nomment le « stress oxydatif ». En résumé : notre organisme, traumatisé par les mauvais choix qu'on lui impose pour perdre rapidement du poids, va se dérégler, est nos cellules s'oxyder. Cette oxydation des cellules est bien évidemment néfaste, car elle engendre un vieillissement prématuré de la peau, et des troubles intestinaux.
(https://www.fourchette-et-bikini.fr/maigrir/pourquoi-maigrir-trop-vite-est-il-dangereux-28887.html)
+
Chaque changement de régime ou de mode de vie crée un stress qui déstabilise l'organisme. Mais en période de régime strict, c'est vers une véritable auto-intoxication que l'on peut se diriger si les apports nutritionnels sont mal adaptés. "Un stress oxydatif fort est responsable d'une décharge de radicaux libres dans chaque cellule du corps. Un apport supplémentaire en antioxydants ainsi qu'un rééquilibrage protéines/lipides/sucres deviennent alors rapidement nécessaires. Surtout si les patientes qui se privent ne sont pas suivis médicalement et font de mauvais choix pour perdre du poids rapidement" explique le docteur Gondinet.
  Cette oxydation des cellules est néfaste. Elle crée notamment un vieillissement prématuré de l'épiderme, mais entraîne aussi un déséquilibre de la flore intestinale ainsi que d'une multitude d'échanges et de fonctions de l'organisme.
[  ]
il faut savoir que le corps va d'abord spontanément puiser dans le muscle et ensuite dans le gras. [  ]
Il faut compenser avec des protéines mais pour que cela marche, il faut consommer des protéines à haute valeur biologique avec des acides aminés essentiels" précise le docteur. "Sans cela, les patientes voient non seulement leurs muscles fondre, leur silhouette se fragiliser et être moins tonique.
(https://www.doctissimo.fr/html/nutrition/poids/articles/13593-dangers-perte-poids-rapide.htm)




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[à gilles][brouillon inédit]
Merci papa, mais... je tombe... et des nues...
Que maman s'y paume, et presque complètement même, je le conçois mieux (même si ça m'affecte beaucoup), mais... toi ? Malgré toutes ces semaines ensemble, ces discussions, explications, et ces livres et articles censément lus, et vidéos sur internet et pourtant je trie très largement (mais je crois que toi aussi, hélas), je sais plus comment te faire comprendre que le mal est beaucoup plus profond que tu sembles continuer de croire, par ton optimisme vraiment forcené. Et qu'il est avant tout physiologique/organique ! Mon système nerveux (au moins lui sinon plus !) est atteint, papa, et de plus en plus gravement, je sais pas comment le faire comprendre, et on sait justement que pour Lyme et la SEP et autres, c'est la double peine d'être ainsi (et à ce point) incompris, y compris de ses proches, car le mal se monte peu (ou très lentement) et il est tellement plus facile et rassurant (et à la mode) de psychologiser la chose, la cause. Or, non, l'angoisse, l'anxiété, ne sont que secondes ! Je supplie, vraiment, qu'on me croie. Et ? Ça ne suffit pas...
Oui, « épuisement » ? Donc un jour de repos dans la semaine, blabla ? Hélas, papa, je souffre de bien plus lourd que ça. Je finirai bientôt fou ou suicidé, et ce sera pas d'origine psychologique, tu peux me croire, ou je te supplie de me croire. Renseigne-toi (mais tu le feras pas, je sais, donc façon de parler) sur la syphilis qui à l'époque rendait malade, fou et suicidé, pareil, des gens qu'on prenait pour des gens qui devaient fous peu à peu. Depuis on a découvert que tous leurs maux était causé par une bactérie, et exactement de la même famille de celle de la maladie de Lyme. De ça ou d'autre chose, mais de ça je crois, je te jure, je ne sais plus comment tu le faire entendre, que mon mal est beaucoup plus profond, dévastateur et brûlant, et surtout organique, que tu sembles l'admettre. Pour te rassurer ? Ou/et par réflexe de croire (en) la médecine conventionnelle ? Mais qu'y puis-je ? J'aurais insisté pourtant... Offert des livres, renvoyé à des vidéos, des témoignages, des articles, des résumés... Sur l'errance diagnostique typique (des malades de Lyme, de la SEP, etc., ou des maladies rares ?), les symptômes neurologiques (et autres) parfois très lourds, le désespoir des malades et leur double peine d'être si incompris et inconsidérés... J'en suis là. Et même plus loin. Plus près du gouffre encore. Des plantes pour me calmer ? C'est gentil. L'aubépine est ma préférée, mais... j'ai des anxiolytiques. Et c'est trop peu, me semble tellement dérisoire pour me guérir. Si tu savais... Si tu étais dans mon corps 10 minutes...
Plutôt investir dans autre chose : : des plantes qui soignent, ou un complexe des vitamines haut de gamme que j'ai repéré (et que j'aimerais m'acheter), mais... À quoi bon désormais ? Je pense qu'il devient de plus en plus tard, et trop tard. Je ne sais plus comment le faire entendre... C'est comme ça. Ç'aura été comme ça. Mon sort.
(Allez, si un jour, la science démontre que tout ça était psychologique au départ, alors je t'offrirai un beau cadeau. Mais... Hélas... Et même, très malheureusement... Et pourtant, j'aimerais tellement avoir tort. Et continuer de vivre ! Mais...)
(« Sans transition », comme tu dirais, si tu as un film à aller voir mardi prochain, renseigne-toi peut-être sur le film : "Le Mans 66". Ou, à la rigueur, pour passer le temps et dormir un peu, souviens-toi que je t'ai mis "La Mule" sur ta clé, mais bon...)
Etc.
Ça me rappelle à mon épitaphe, prévue de longue date, et puisqu'il en sera bientôt question probablement, je te la rappelle :
Etc.
Bref.
Passons.
Si je tourne fou avant, n'oublie pas l'astuce (du Dr Perrone – hôpital de Garches) : les antibiotiques contre Lyme ! Balancez, tant pis. (Ou l'inverse : le jeûne très prolongé ? Se souvenir des expériences en Russie...)



Le jeudi 30 janvier 2020 à 16:31:47 UTC+1, Gilles  a écrit :


J'avais justement l'intention de t'envoyer des gélules à base de plantes comme je l'avais déjà fait dans un passé pas si lointain. Au risque de faire le mauvais choix, as-tu des préférences? (aubépine, lavande, passiflore, valériane) je crois que c'est ce que j'avais pris la dernière fois.
Avec ça, en autres, une journée de repos par semaine, de la marche à pied et tu vas remonter la pente qui te perturbe sérieusement depuis de nombreuses semaines...
De plus, on ne peut pas exclure une dose d'hypocondrie qui n'arrange rien à la chose. On en meurt pas mais c'est quand-même bien invalidant quand on sait que 20% des humains en souffre, c'est considérable!
Tu me fais suivre tes préférences dans le choix des gélules je gérerai demain ou samedi, merci.

À+ P@p.


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[TP][âge][TYTYTRERFR]
Il est possible... Enfin je crois... que je vais mourir bientôt.
(Sayonara [film], bande-annonce, 1')
+
Sayonara [film] :
Dans un avenir proche, le Japon est victime d’attaques terroristes sur ses centrales nucléaires. Irradié, le pays est peu à peu évacué vers les états voisins. Tania, atteinte d’une longue maladie et originaire d’Afrique du Sud, attend son ordre d’évacuation dans une petite maison perdue dans les montagnes. Elle est veillée par Leona, son androïde de première génération que lui a offert son père. Toutes deux deviennent les dernières témoins d’un Japon qui s’éteint à petit feu et se vide par ordre de priorité, parfois selon des critères discriminatoires. Mais doucement, l’effroi cède la place à la poésie et la beauté.




2020 01 31

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[aux Venesson]
Bonjour,
D'abord je veux vous dire que je trouve votre démarche formidable et très convaincante, à l'instar et la suite (quelque peu inespérée) de deux livres de vous que j'ai lus et relus (Vaincre la sclérose en plaques et L'alimentation paléo, sans parler de vos vidéos), mais découverts hélas trop tard, seulement ce mois-ci. Depuis deux ans je souffre d'un mal dont aucun médecin (conventionnel) n'a pu trouver le nom et a fortiori la cause, et encore moins le remède. Les troubles (de plus en plus invalidants et intenables) sont principalement neurologiques mais s'étendent, et, je dois dire, m'entraînement peu à peu vers le fond. Et d'abord le précipice ? Car rien n'y fait, malgré toutes mes recherches, acharnées, mes essais et mon autodiscipline. Avant de vous découvrir, j'ai tenté cet été un régime strictement crudivore, à base de fruits principalement (beaucoup trop, sans doute), de jus de légumes et de graines germés, or mon état s'en est en fait lourdement aggravé, sans que je m'en remette tout à fait ni ne récupère les 15 kg perdus aussitôt en 15 jours alors que je ne pesais déjà pas bien lourd (67 kg) pour ma taille (1m87). Il faut dire qu'avant d'entreprendre, il y a déjà quelques années (pour tenter de venir à bout d'un psoriaris), une réforme alimentaire, j'ai été, tout en restant filiforme, toute ma vie (43 ans) un gros gros mangeur et en particulier de céréales (à chaque repas : pain, pâtes, riz... en grande quantité ! Plutôt sarrasin depuis quelques années, mais...). Bref, pardon, je vais abréger. Mes symptômes et l'errance diagnostique qui m'affligent peuvent faire penser à la maladie de Lyme (imitatrice de la SEP mais plus parente de la vieille syphilis qui rendait fou et je le confirme), mais quoi qu'il en soit à une permabilité intestale que suppose entraver considérablement toute chance de rémission. (Je précise que, malgré quelques signes peut-être avant-coureurs, tout s'est effondré pour moi à la suite immédiate d'un vaccin (anti-grippe), le 1er décembre 2007.) Cet automne, j'ai pu consommer du bouillon d'os (bio) mais n'en suis plus en mesure désormais, alors pensez-vous qu'il y a vraiment de quoi restaurer la paroie intestinale dans votre formule synthétique haut de gamme, Elite ? Je vous demande ça car mon budget est plus que modeste à la base, désormais largement  fondu (comme moi) sous le coup et le coût de cette maladie anonyme.


 Je voulais vous dire aussi que, si je ne suis pas riche, c'est d'abord parce que j'ai fait le choix, à l'âge de 24 ans, de tout quitter (Paris, études, et surtout : travail salarié...), et m'y suis à peu près tenu, avant de revenir il y a 4 ans en région parisienne (erreur ?), mais côté campagne, auquel et à laquelle je tiens énormément (comme vous), et que si on état le permettait je vous proposerais de donner un peu de mon temps/énergie pour soutenir votre entreprise.



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[TEPLGT3456]
Il est vrai que j'ai une grande souffrance [  ], mais je souffre encore une grande souffrance, une souffrance inconnue, au delà de tout ce que tu pourrais imaginer.
(Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc [film], 20'45)
+
...
(Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc [film], 31'15)

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[TYTYTRERFR]
Et je sens pour bientôt venir ma mort humaine.
(Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc [film], 32'30)


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[goût]
Tous les goûts sont aimés sous le regard de dieu, tous les goûts sont chrétiens, tous les goûts sont sacrés...
(Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc [film], 28'30)


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[noirage][suicide]
Nous devons tâcher de toutes nos forces humaines à souffrir, du mieux que nous pouvons, et jusqu'à la souffrance extrême, sans nous tuer jamais. Tout ce que nous pouvons de la souffrance humaine. Voilà ce que nous devons faire ici-bas.
(Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc [film], 40')


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[LT]
Je n'avais pas du tout l'impression de m'appuyer sur mes expériences de la guerre, que j'avais repoussées au fin fond de mon cerveau. J'étais un jeune père de famille, enfin mentalement réinstallé en Angleterre – un pays que je j'aimais pas que je n'aime toujours pas – j'ai commencé à écrire sur des piscines vides, des hôtels abandonnés, des nights clubs? désertés, et je ne réalisais pas que c'était les hôtels abandonnés, les immeubles vides du Shanghaï en guerre que je décrivais, les nights clubs? fantômes dans lesquels je jouais [dans mon enfance, à Shanghaï].
(J.G. Ballard, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #1'30)




2020 01 01



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[LT]![TP]!!
Je n’ai pas de contre-modèle, je ne prétends pas légitimer mon besoin de friches et en faire une proposition cohérente, encore moins un programme. Je sais juste que j’ai besoin d’un monde troué, parcouru de lézardes et creusé d’échappées.
Or le monde qu’on nous propose est un monde à vivre, et pas à habiter. L’habitat, c’est du récit : ce sont des sensations projetées sur un lieu et d’autres, suscitées en retour par le même périmètre. Ce sont des incidents, ressaisis par la conversation, et des failles, colmatées par le fantasme. Habiter n’est pas une fonction : c’est un long travail d’échange avec le milieu, une garde baissée face à l’extérieur qui afflue. Mais quels courants brassent nos villes, zonées par type d’activité ? Que dire quand tout est fléché ? À quoi s’abandonner ?
Mon désir est déplacé, j’en conviens. Je voudrais juste vous faire sentir qu’il n’est pas seulement lubie. Qu’il pose des questions qui vont bien au-delà de ma personne, de ces travées mystérieuses, de la Beauce qui nous environne. Ne vous raidissez pas : je ne suis pas homme de conviction, ceci n’est pas un prêche. La seule dupe, ici, c’est moi : j’ai mis des années à cerner ce qui se jouait sur ce rail et, chaque fois que j’ai cru le comprendre, je me suis trompé. Ma vie en l’air est une longue suite d’erreurs et de malentendus, mais tous ces échecs me sont plus précieux que n’importe quel succès.
Et c’est là que je veux en venir, c’est cette volupté du désarroi que je voudrais vous faire toucher du doigt. Habiter, comme écrire, c’est travailler une énigme. Mais tout ce que l’on nous donne, ce sont des solutions, des réponses bien alignées, paramétrées, millimétrées. Où, désormais, nous perdre ?
Si toutes ces années jetées par-dessus bord doivent servir à quelque chose, c’est à ceci : inscrire l’aérotrain au patrimoine mondial de l’incertitude généralisée, en faire un Monument à la gloire de tous ceux qui préfèrent le tâtonnement à l’installation, tous ceux qui considèrent qu’une place ne se donne pas, mais se prend, tous ceux qui construisent leur lieu et, par touches successives, transforment l’espace autour d’eux, tous ceux qui persévèrent dans le froid et la nuit, tous les furtifs, les discrets et les petits malins, tous ceux qui forent le monde de minuscules galeries et sapent les fondations de ce décor qu’on nous présente comme réel.
C’est à ce cortège de saboteurs, trop nombreux pour les inscrire sur une plaque, que je veux dédier mon Mémorial. Que mes errements n’aient pas été en vain, que ma retraite soit tactique et que mon récit, loin de consacrer un échec, ouvre au contraire d’autres voies, enfonce des portes et brise des fenêtres, les vôtres peut-être, mais qu’importe ?
[ ]
(Philippe Vasset, Une vie en l'air, [la fin (ou presque)])

>
À david :
Je me disais, pour finir, et en tombant (toujours avec la même émotion et fascination) sur une ruine industrielle (et, direct, madeleine) ici encore, à Nemours, que... Mon temps perdu, ma vie serait sans doute à envisager comme une ruine (en friche). (Ce que je deviens, d'ailleurs, de toute façon.) De ce genre que j'ai tant aimé, et hanté, à Leipzig (et ensuite). Sans doute, en fait, comme un paradigme/modèle inconscient de ce que je tentais de faire de ma vie ? Cette poésie et cette politique d'une ruine industrielle en retraite et en friche...
Les derniers mots du livre de Philippe Vasset (auteur du "livre blanc", déjà) que je te recommandais vivement à sa sortie, je crois, Une vie en l'air, et que je t'offre en pièce jointe cette fois-ci :

Je n’ai pas de contre-modèle, je ne prétends pas légitimer mon besoin de friches et en faire une proposition cohérente, encore moins un programme. Je sais juste que j’ai besoin d’un monde troué, parcouru de lézardes et creusé d’échappées.
Or le monde qu’on nous propose est un monde à vivre, et pas à habiter.
[  ]
Que dire quand tout est fléché ? À quoi s’abandonner ?
[  ]
Ma vie en l’air est une longue suite d’erreurs et de malentendus, mais tous ces échecs me sont plus précieux que n’importe quel succès.
Et c’est là que je veux en venir, c’est cette volupté du désarroi que je voudrais vous faire toucher du doigt. [  ]
Si toutes ces années jetées par-dessus bord doivent servir à quelque chose, c’est à ceci : [  ] à la gloire de tous ceux qui préfèrent le tâtonnement à l’installation, tous ceux qui considèrent qu’une place ne se donne pas, mais se prend, [  ] tous ceux qui persévèrent dans le froid et la nuit, tous les furtifs, les discrets et les petits malins, tous ceux qui forent le monde de minuscules galeries et sapent les fondations de ce décor qu’on nous présente comme réel.
C’est à ce cortège de saboteurs, trop nombreux pour les inscrire sur une plaque, que je veux dédier mon Mémorial. Que mes errements n’aient pas été en vain, que ma retraite soit tactique et que mon récit, loin de consacrer un échec, ouvre au contraire d’autres voies, enfonce des portes et brise des fenêtres, les vôtres peut-être, mais qu’importe ?


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Nicolas Offenstadt, Le pays disparu – sur les traces de la RDA
#17
0'40
Ce sont des traces très formelles, trop bavardes, trop disciplinées. Les traces que nous avons suivies et pistées se nichent plutôt dans les bâtiments abandonnés, dans des sacs poubelles éventrés, dans les brocantes, sur des murs oubliés, ou dans des petits musées de bric et de broc.


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[TP][bio-logique]
Déjà, dans cette image de l’un des plus intimes familiers du duc d’Épernon et du marquis d’O, les vices d’un tempérament appauvri, la prédominance de la lymphe dans le sang, apparaissaient.
La décadence de cette ancienne maison avait, sans nul doute, suivi régulièrement son cours ; [  ]
[  ]
La mère, une longue femme, silencieuse et blanche, mourut d’épuisement ; à son tour le père décéda d’une maladie vague ; des Esseintes atteignait alors sa dix-septième année.
(Huysmans, À rebours, "notice")
+
infra : nerf vague
(> Quand la maladie est vague, c'est le nerf vague ?)

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Sa grande joie était de descendre dans le vallon, de gagner Jutigny, un village planté au pied des collines, un petit tas de maisonnettes coiffées de bonnets de chaume parsemés de touffes de joubarbe et de bouquets de mousse. Il se couchait dans la prairie, à l’ombre des hautes meules, écoutant le bruit sourd des moulins à eau, humant le souffle frais de la Voulzie. Parfois, il poussait jusqu’aux tourbières, jusqu’au hameau vert et noir de Longueville, ou bien il grimpait sur les côtes balayées par le vent et d’où l’étendue était immense. Là, il avait d’un côté, sous lui, la vallée de la Seine, fuyant à perte de vue et se confondant avec le bleu du ciel fermé au loin ; de l’autre, tout en haut, à l’horizon, les églises et la tour de Provins qui semblaient trembler, au soleil, dans la pulvérulence dorée de l’air.
Il lisait ou rêvait, s’abreuvait jusqu’à la nuit de solitude ; à force de méditer sur les mêmes pensées, son esprit se concentra et ses idées encore indécises mûrirent. Après chaque vacance, il revenait chez ses maîtres plus réfléchi et plus têtu ; ces changements ne leur échappaient pas ; perspicaces et retors, habitués par leur métier à sonder jusqu’au plus profond des âmes, ils ne furent point les dupes de cette intelligence éveillée mais indocile ; ils comprirent que jamais cet élève ne contribuerait à la gloire de leur maison, et comme sa famille était riche et paraissait se désintéresser de son avenir, ils renoncèrent aussitôt à le diriger sur les profitables carrières des écoles ; bien qu’il discutât volontiers avec eux sur toutes les doctrines théologiques qui le sollicitaient par leurs subtilités et leurs arguties, ils ne songèrent même pas à le destiner aux Ordres, car malgré leurs efforts sa foi demeurait débile ; en dernier ressort, par prudence, par peur de l’inconnu, ils le laissèrent travailler aux études qui lui plaisaient et négliger les autres, ne voulant pas s’aliéner cet esprit indépendant, par des tracasseries de pions laïques.
(Huysmans, À rebours, "notice")


#
Peu à peu, il les quitta, et il approcha les hommes de lettres avec lesquels sa pensée devait rencontrer plus d’affinités et se sentir mieux à l’aise. Ce fut un nouveau leurre [  ]
(Huysmans, À rebours, "notice")

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[goût][moyenhomme]
[  ] s’exagérer la portée des succès qu’un tout-puissant public réserve toujours et quand même aux œuvres écrites sans idées et sans style.
(Huysmans, À rebours, "notice")

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Quoi qu’il tentât, un immense ennui l’opprimait. Il s’acharna, recourut aux périlleuses caresses des virtuoses, mais alors sa santé faiblit et son système nerveux s’exacerba ; la nuque devenait déjà sensible et la main remuait, droite encore lorsqu’elle saisissait un objet lourd, capricante et penchée quand elle tenait quelque chose de léger tel qu’un petit verre.
Les médecins consultés l’effrayèrent. Il était temps d’enrayer cette vie, de renoncer à ces manœuvres qui alitaient ses forces. Il demeura, pendant quelque temps, tranquille ; mais bientôt le cervelet s’exalta, appela de nouveau aux armes. [  ]  ; alors, ce fut la fin ; comme satisfaits d’avoir tout épuisé, comme fourbus de fatigues, ses sens tombèrent en léthargie, l’impuissance fut proche.
Il se retrouva sur le chemin, dégrisé, seul, abominablement lassé, implorant une fin que la lâcheté de sa chair l’empêchait d’atteindre.
Ses idées de se blottir, loin du monde, de se calfeutrer dans une retraite, d’assourdir, ainsi que pour ces malades dont on couvre la rue de paille, le vacarme roulant de l’inflexible vie, se renforcèrent.
Il était d’ailleurs temps de se résoudre ; le compte qu’il fit de sa fortune l’épouvanta ; [  ]
la maisonnette où il se proposait de baigner dans une définitive quiétude.
Il fouilla les environs de la capitale, et découvrit une bicoque à vendre, en haut de Fontenay-aux-Roses, dans un endroit écarté, sans voisins, près du fort : son rêve était exaucé ; dans ce pays peu ravagé par les Parisiens, il était certain d’être à l’abri ; la difficulté des communications mal assurées par un ridicule chemin de fer, situé au bout de la ville, et par de petits tramways, partant et marchant à leur guise, le rassurait. En songeant à la nouvelle existence qu’il voulait organiser, il éprouvait une allégresse d’autant plus vive qu’il se voyait retiré assez loin déjà, sur la berge, pour que le flot de Paris ne l’atteignît plus et assez près cependant pour que cette proximité de la capitale le confirmât dans sa solitude. Et, en effet, puisqu’il suffit qu’on soit dans l’impossibilité de se rendre à un endroit pour qu’aussitôt le désir d’y aller vous prenne, il avait des chances, en ne se barrant pas complètement la route, de n’être assailli par aucun regain de société, par aucun regret.
(Huysmans, À rebours, "notice")



#
[brachy-logique][épure][minimalisme][-',-]
D’autres fois encore, quand le spleen le pressait, quand par les temps pluvieux d’automne, l’aversion de la rue, du chez soi, du ciel en boue jaune, des nuages en macadam, l’assaillait, il se réfugiait dans ce réduit, [  ]

(Huysmans, À rebours, chap 1)

#
Puis, au temps où il jugeait nécessaire de se singulariser, des Esseintes avait aussi créé des ameublements fastueusement étranges, divisant son salon en une série de niches, diversement tapissées et pouvant se relier par une subtile analogie, par un vague accord de teintes joyeuses ou sombres, délicates ou barbares, au caractère des œuvres latines et françaises qu’il aimait. Il s’installait alors dans celle de ces niches dont le décor lui semblait le mieux correspondre à l’essence même de l’ouvrage que son caprice du moment l’amenait à lire.

(Huysmans, À rebours, chap 1)


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[épure][refuge]
Mais ces extravagances dont il se glorifiait jadis s’étaient, d’elles-mêmes, consumées ; aujourd’hui, le mépris lui était venu de ces ostentations puériles et surannées, de ces vêtements anormaux, de ces embellies de logements bizarres. Il songeait simplement à se composer, pour son plaisir personnel et non plus pour l’étonnement des autres, un intérieur confortable et paré néanmoins d’une façon rare, à se façonner une installation curieuse et calme, appropriée aux besoins de sa future solitude.
(Huysmans, À rebours, chap 1)



#
Une affreuse dépression l'abattait maintenant, après la bouffée de confiance qui l'avait soulevé un instant.
(James Graham Ballard, L'île de béton, #7, 4'20)

#
[àmouréinventer]
Catherine [sa femme], non seulement elle supposerait qu'il avait passé la nuit avec Hélène, mais en outre elle ne s'en soucierait guère.
[  ]
Les meilleurs moments de sa vie, il les avait presque toujours passés seul. Vacances d'étudiant en Italie et en Grèce, trois mois en voiture aux États-Unis, après son diplome d'architecte. Depuis des années, il se recomposait la mythologie de son enfance, et se consolait de tous les échecs, en évoquant l'image d'un petit garçon qui jouait seul, interminablement, dans un jardin de banlieue bien protégé par une grille. [  ]
Son mariage avec Catherine, tout le monde l'aurait jugé raté d'après les critères habituels. C'était peut-être un mariage très réussi au contraire, et justement parce qu'il lui recréait ce jardin vide imaginaire.
(James Graham Ballard, L'île de béton, #7, 4'30 + 7')


#
[LT]
... rideau de verdure...
(James Graham Ballard, L'île de béton, #7, 6'30)


#
[taisage]
...
(Depeche mode, "enjoy the silence")


#
[nuit][TP]
[  ] car il ne vivait guère que la nuit, pensant qu’on était mieux chez soi, plus seul, et que l’esprit ne s’excitait et ne crépitait réellement qu’au contact voisin de l’ombre ; il trouvait aussi une jouissance particulière à se tenir dans une chambre largement éclairée, seule éveillée et debout, au milieu des maisons enténébrées et endormies, une sorte de jouissance où il entrait peut-être une pointe de vanité, une satisfaction toute singulière, que connaissent les travailleurs attardés alors que, soulevant les rideaux des fenêtres, ils s’aperçoivent autour d’eux que tout est éteint, que tout est muet, que tout est mort.
(Huysmans, À rebours, chap 1, #8'45)



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[1976][> fichier "1976 (reprise)"]
Les Eaux étroites est un recueil d'essais et de notes de lecture de Julien Gracq, publié en 1976.
+
Les Eaux étroites [de Julien Gracq] est un court roman de la rêverie associative. La scansion, le rythme, le cours en est les eaux, celles d’un affluent de la Loire, L’Èvre.  Les Eaux étroites est une sorte d’exploration, longtemps après, de ces lieux d’enfance, et l’écriture glisse au rythme d’un film qui se déroule, le mouvement d’une barque sur l’eau, ce que l’on y voit, et le mouvement sans retour du cours de ces eaux –, leurs sensations, leur mystique, sur une vie qui a eu lieu et qui regarde à présent, celle du narrateur.
(https://www.jose-corti.fr/titres/eaux-etroites.html)


#
[TP][LT]
[  ] trois pièces de Baudelaire : à droite et à gauche, les sonnets portant ces titres « la Mort des Amants » — « l’Ennemi » ; — au milieu, le poème en prose intitulé : « Any where out of the world. — N’importe où, hors du monde ».
(Huysmans, À rebours, chap 1, #19')

#
[diét/éthique][TP][bio-logique][refuge]
Il régla aussi les heures immuables des repas ; ils étaient d’ailleurs peu compliqués et très succincts, les défaillances de son estomac ne lui permettant plus d’absorber des mets variés ou lourds.
À cinq heures, l’hiver, après la chute du jour, il déjeunait légèrement de deux œufs à la coque, de rôties et de thé ; puis il dînait vers les onze heures ; buvait du café, quelquefois du thé et du vin, pendant la nuit ; picorait une petite dînette, sur les cinq heures du matin, avant de se mettre au lit.
Il prenait ces repas, dont l’ordonnance et le menu étaient, une fois pour toutes, fixés à chaque commencement de saison, sur une table, au milieu d’une petite pièce, séparée de son cabinet de travail par un corridor capitonné, hermétiquement fermé, ne laissant filtrer ni odeur, ni bruit, dans chacune des deux pièces qu’il servait à joindre.
Cette salle à manger ressemblait à la cabine d’un navire avec son plafond voûté, muni de poutres en demi-cercle, ses cloisons et son plancher, en bois de pitchpin, sa petite croisée ouverte dans la boiserie, de même qu’un hublot dans un sabord.
Ainsi que ces boîtes du Japon qui entrent les unes dans les autres, cette pièce était insérée dans une pièce plus grande, qui était la véritable salle à manger bâtie par l’architecte.
[  ]
Il se figurait alors être dans l’entre-pont d’un brick, [  ]
Il se procurait ainsi, en ne bougeant point, les sensations rapides, presque instantanées, d’un voyage au long cours, et ce plaisir du déplacement qui n’existe, en somme, que par le souvenir et presque jamais dans le présent, à la minute même où il s’effectue, il le humait pleinement, à l’aise, sans fatigue, sans tracas, dans cette cabine dont le désordre apprêté, dont la tenue transitoire et l’installation comme temporaire correspondaient assez exactement avec le séjour passager qu’il y faisait, avec le temps limité de ses repas, et contrastait, d’une manière absolue, avec son cabinet de travail, une pièce définitive, rangée, bien assise, outillée pour le ferme maintien d’une existence casanière.
Le mouvement lui paraissait d’ailleurs inutile et l’imagination lui semblait pouvoir aisément suppléer à la vulgaire réalité des faits.
[  ]
Le tout est de savoir s’y prendre, de savoir concentrer son esprit sur un seul point, de savoir s’abstraire suffisamment pour amener l’hallucination et pouvoir substituer le rêve de la réalité à la réalité même.
Au reste, l’artifice paraissait à des Esseintes la marque distinctive du génie de l’homme.
(Huysmans, À rebours, chap 2, #22')


#
[blonde]
Il n’est certainement pas, parmi les frêles beautés blondes et les majestueuses beautés brunes, de pareils types de sveltesse délicate et de terrifiante force ; à coup sûr, on peut le dire : l’homme a fait, dans son genre, aussi bien que le Dieu auquel il croit.
(Huysmans, À rebours, chap 2, #35'35)


#
[brachy-logique][neutralisage]
En effet, la langue latine, telle qu’elle fut pratiquée à cette époque que les professeurs s’obstinent encore à appeler le grand siècle ne l’incitait guère. Cette langue restreinte, aux tournures comptées, presque invariables, sans souplesse de syntaxe, sans couleurs, ni nuances ; cette langue, râclée sur toutes les coutures, émondée des expressions rocailleuses mais parfois imagées des âges précédents, pouvait, à la rigueur, énoncer les majestueuses rengaines, les vagues lieux communs rabâchés par les rhéteurs et par les poètes, mais elle dégageait une telle incuriosité, un tel ennui qu’il fallait, dans les études de linguistique, arriver au style français du siècle de Louis XIV, pour en rencontrer une aussi volontairement débilitée, aussi solennellement harassante et grise.
(Huysmans, À rebours, chap 3, #0'10)



#
[brachy-logique]
Tacite, le plus nerveux dans sa concision apprêtée, le plus âpre, le plus musclé d’eux tous.
(Huysmans, À rebours, chap 3, #6')


#
[formule][brachy-logique][amphibo-logique]
Bien qu’il fût assez ferré sur la théologie, les disputes des montanistes contre l’Église catholique, les polémiques contre la gnose, le laissaient froid ; aussi, et malgré la curiosité du style de Tertullien, un style concis, plein d’amphibologies, reposé sur des participes, heurté par des oppositions, hérissé de jeux de mots et de pointes, bariolé de vocables triés dans la science juridique et dans la langue des Pères de l’Église grecque, il n’ouvrait plus guère l’Apologétique et le Traité de la Patience et, tout au plus, lisait-il quelques pages du De cultu feminarum où Tertullien objurgue les femmes de ne pas se parer de bijoux et d’étoffes précieuses, et leur défend l’usage des cosmétiques parce qu’ils essayent de corriger la nature et de l’embellir.
(Huysmans, À rebours, chap 3, #14'15)








2020 02 02


#
(Il fait le geste de tenir de tenir appareil-photo-caméra, face caméra)
– Filme !
(Bacurau [film], 28'55)

#(V)
(Livres en piètre état dans la benne – à ordure ? Puis déversés par terre.)
(Bacurau [film], 29')

>
[multimédia][HN]
(Bacurau [film], 29') + (Bacurau [film], 28'55)
= Fini, les livres, filme !
+
Robert Kramer, in Chambre 666, de Wim Wenders

#
[diét/éthique]
C'est mauvais, c'est addictif, ça abrutit les gens. (Elle jette la boîte dans la poubelle.) La caisse est ici. Si vous en voulez, prenez-en. En connaissance de cause. (Puis les gens se servent en bouffe.)
(Bacurau [film], 36'40)


#
[âge]
Vieux, facétieux rigolard, chantant à la guitare – Profitez, la vie est ainsi faite que bientôt vient la vieillesse.
(Bacurau [film], 47')


#
[TP][LT]
(Il entre dans une espèce de ruine)
(Bacurau [film], 54'15)


#
On juge un homme plus par ses mauvaises actions que par ses bonnes actions.
(Bacurau [film], 1:07'30)


#
[noiarge]
A – Papa, qui a fait ça ?
B – Je ne sais pas.
C – Mon dieu !
(Bacurau [film], 1:25'15)

#
Aidez-moi. [  ] Je veux mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Aidez-moi.
(Bacurau [film], 1:37')


#
[TP][urbex][LT]
– Il est sur la carte, cet endroit ?
– À l'origine, non. Willy l'a découvert ces jours-ci. Je pensais que vous le connaissiez.
(Bacurau [film], 1:39'50)
+
[  ] j’avais compris que certaines constructions n’imprimaient pas les cartes et, bientôt, je traquais sur les relevés topographiques le bâti invisible et les aires privées de symboles. Cette quête de périmètres aveugles m’offrit de nombreux abris et, par couches de récits superposés, elle devint un livre*, une aire aménagée par l’écriture où je dressai le camp pendant plus d’une année.
(Philippe Vasset, Une vie en l'air)(* un livre blanc)
+
Lauréat du prix du Jeune écrivain 1993, il [philippe vasset] est l'auteur de plusieurs romans et d'un récit d'investigation (Un livre blanc). Dans la foulée de ce dernier ouvrage, il crée avec les artistes Xavier Courteix et Xavier Bismuth l'Atelier de géographie parallèle. Ce collectif, qui cherche à ouvrir de nouvelles perspectives à la géographie, s’intéresse particulièrement aux zones blanches, ces lieux indéterminés, en marge des villes, sur lesquels les cartes IGN restent muettes.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Vasset)
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Un livre un jour - Philippe Vasset Un livre blanc - Vidéo Ina.fr


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[minimalisme]
Sur le site CineChronicle.com, Arnold Petit écrit notamment « L’album dévoile un John Carpenter toujours aussi inspiré, dédiant un magnifique hommage à la grande époque de ses chefs-d’œuvre. Il privilégie ici une instrumentation épurée, plus volontiers orientée synthétiseurs à l’ancienne et guitares électriques qu’un son dépouillé et simple. (...) Quasi génie du minimaliste (mais pas autant qu’un Philip Glass), Carpenter parvient à se montrer aussi varié que surprenant et ce, dès la seconde piste avec l’excellent Obsidian, véritable voyage électro-rock progressif qui fait la part belle au son Midi (Musical Instrument Digital Interface), typique des années 80 »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Lost_Themes)






2020 02 03



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[autophilosophe][philosophie][défausophie]
Il se dit qu'à une pareille époque, il (lui) faudrait tout une trousse de secours imprimée dans le cerveau, avec le détail de techniques appropriées pour survivre à tous les désastres, réels ou imaginaires.
(James Graham Ballard, l'île de béton, #9, 1')


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[otteur]
Rapace, ou oiseau de proie, est un nom vernaculaire ambigu qui désigne un oiseau carnivore, au bec crochu et tranchant et possédant des serres. Les rapaces ont généralement une vue remarquable, de plus certaines espèces ont, chose peu commune pour les oiseaux, un bon odorat.
[  ]
Rapace est un emprunt au latin rapax, rapacis de rapere « emporter précipitamment ».
[  ]
Si les rapaces sont jugés aujourd'hui majestueux et que leur rôle bénéfique pour l'environnement — notamment la non prolifération des rongeurs ou des passereaux ou l'assainissement des carcasses mortes — n'est plus remis en cause, il n'en a pas toujours été ainsi. La fauconnerie, sport de noble, n'atténuait pas la perception négative qu'avait la population sur ces oiseaux. Buffon déclarait : « [...] les oiseaux de proie sont ignobles, immondes et lâches [...] ».
  Aussi, les chasseurs les tuaient probablement dès qu'ils le pouvaient. Si les ornithologues comprennent le rôle des rapaces dans l'écosystème au début du XXe siècle, l'extermination continue. Une distinction est cependant faite entre rapaces utiles et nuisibles, celle-ci est visible dans la première loi internationale sur la protection des oiseaux. [  ] En France, il a fallu attendre 1964 pour protéger certaines espèces. Certains chasseurs peu scrupuleux continuent malgré tout à les abattre. En 1972, un nouvel arrêté protège tous les rapaces diurnes et nocturnes en France.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapace)
//
chasseur-cueilleur
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(V)
image : "Rochette - Le Loup - détail de détail 3bis"


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[diét/éthique][maudit]
Il avait résolu de prendre du repos, de réfléchir, de faire le bilan. Pour commencer, il fallait bien l'admettre, il s'était imaginé plusieurs fois depuis son arrivée dans l'île, que tôt ou tard [quelqu'un] apercevrait sa voiture [/son auto], et que les secours arriveraient aussi inévitablement que si l'épave était restée sur la voie après avoir embouti le terre-plein central de l'autoroute. Or, c'était là une idée complètement fausse, une de ses théories rassurantes qu'il transportait dans son bagage. Étant donné la topographie singulière de l'île, la végétation qui la recouvrait, et sa collection de vieilles voitures [/autos] abandonnées, il y avait beaucoup de chances, au contraire, qu'on ne le remarque jamais.
Et, en plus, il fallait tenir compte des circonstances de sa vie professionnelle et de sa vie privée.
(James Graham Ballard, l'île de béton, #10, 0')



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[conformisme]
Le wagon va son train.


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[diét/éthique][TP]
Il avait détesté son corps blessé, et il s'était brutalisé pour s'efforcer à tenir. Mais maintenant mieux vaudrait y aller doucement et ne pas gaspiller ses ressources.
(James Graham Ballard, l'île de béton, #12, 1'40)

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Il se rendait compte qu'il n'était pas seulement à bout de forces, mais qu'il se conduisait avec une vague excentricité comme s'il avait oublié qui il était. On aurait dit que des morceaux de son esprit se détachaient du centre de la conscience.
(James Graham Ballard, l'île de béton, #12, 10'55)


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[LT]
... jardin... maison en ruine...
(James Graham Ballard, l'île de béton, #12, 11'45)
... ce triangle de terrain vague avait survécu... au milieu de... et survivrait...
(James Graham Ballard, l'île de béton, #13, 3')

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[refuge]
Et pourtant, il était un peu ragaillardi, content d'avoir agencé ce petit abri : cela ranimait son instinct de conservation.
(James Graham Ballard, l'île de béton, #12, 13'15)

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[pour philippe fernandez]
... la grande motte...
(James Graham Ballard, l'île de béton, #12, 14'30)


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[nuit](V)
Avion de nuit, vu de l'extérieur. Avion de ligne cette fois. Et vu de 3/4.
(New York 1997 [film], 10'35)
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infra

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Heidi (アルプスの少女ハイジ, Arupusu no Shōjo Haiji?, « Heidi, fille des Alpes ») est une série télévisée d'animation nippo-américaine en 52 épisodes de 24 minutes, produite par le studio Zuiyo Eizo (futur Nippon Animation) et diffusée sur Fuji Television du 6 janvier au 29 décembre 1974.  Réalisée par Isao Takahata, le layout était assuré par Hayao Miyazaki, la conception des personnages et la supervision de l'animation par Yōichi Kotabe. [  ] Par la qualité de sa mise en scène, Heidi est considérée aujourd'hui comme un tournant majeur dans l'histoire de la série d'animation télévisée, non seulement au Japon mais à l'échelle internationale.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Heidi_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e_d%27animation)








2020 02 04

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(V)[montagne][neige]
...
Oh, ce que c'est joli, la montagne.
...
(Heidi [film][série], EP 3, 8')

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[écologie]
Heidi, s'adressant aux fleurs cueillies rendues mortes qu'elle jette – Je vous demande pardon. Je ne cueillerai plus jamais de fleurs.
(Heidi [film][série], EP 3, 20')

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[diét/éthique][neutralisage][moyenhomme][autophilosophe]
Le message du faucon interprété par le grand-père :
– C'est sa façon à lui de se moquer des hommes, qui vivent rassemblés dans le monde d'en-bas, et qui passent le plus clair de leur temps à ne rien faire qu'à se disputer entre eux. [  ] Si ce faucon pousse de si grands cris, c'est pour dire aux hommes de la vallée : "si vous voulez être heureux et connaître le vrai bonheur, ne dépendez pas des autres, faites comme moi, ne vous mêlez pas des affaires des autres, volez toujours seul, haut, très haut, toujours plus haut dans le ciel".
Voix-off – Voilà donc le secret de grand-père. Lui qui, comme le faucon, s'est retiré, s'est retiré dans son chalet en haute montagne, loin des gens du village. En parlant du faucon, grand-père révélait ses propres pensées.
(Heidi [film][série], EP 3, 21')
+
Grand-père – Vois-tu ? Tous les oiseaux ne volent pas en groupe. Certains, comem le faucon par exemple, préfèrent la solitude des grands horizons.
Heidi – Ah bon ? Mais alors tu es un faucon ?
(Heidi [film][série], EP 8, 11'30)

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(V)[postsexuel]
lézard pourchassé par Heidi, qui sacrifie sa queue.
(Heidi [film][série], EP 3, 23'15)

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Heidi – Il faut bien que je le soigne, ce pauvre petit !
Pierre – Hahah ! C'est pas la peine, il est bien trop faible, c'est/je suis sûr qu'il va mourir.
– Non, il ne mourra pas !
– Je te parie que oui.
– Non ! Je le sauverai !
[  ]
le grand-père  – Laisse-moi le regarder. Mh. Tu sais, j'ai bien peur qu'il soit trop faible.
– Mais, grand-père, il grandira quand même ?
– Je ne sais pas, Heidi.
– Oui, il grandira !
(Heidi [film][série], EP 4, 9'15)


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Ce mal aura raison de la mienne.


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(V)
(feu de bois) > gif
(Heidi [film][série], EP 5, 21'45)
+
(Heidi [film][série], EP 9, 13'25)
+
(Heidi [film][série], Ep 16, 20'50)
+
(Heidi [film][série], Ep 16, 22')





2020 02 05

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[LT]
[Sabi]
Toutes ces choses disent le passage imperceptible du temps qui ravage, efface et oublie.
...
(Philippe Forest, Sarinagara, §12, #16)


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[TP](V)
Ah, tu vois que traire une chèvre est beaucoup moins facile que cela en a l'air.
(Heidi [film][série], EP 6, 5')
+
(Heidi [film][série], EP 6, 20'10)
+
... devenue adroite...
(Heidi [film][série], EP 7, 2'15)
+
(Heidi [film][série], EP 7, 5'45)
+
// moi en écosse (décor)
(Heidi [film][série], EP 12, 3'25)
+
... hé, mais tu as l'habitude, dis donc !...
Tu en connais des choses, toi !
(Heidi [film][série], EP 29, 13'20)


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[TP]
... biquette est jalouse... elle veut que tu t'occupes d'elle aussi...
(Heidi [film][série], EP 6, 6')


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[diét/éthique Heidi][RTESD4538HG]
L'appétit de Pierre gourmand et importance et convivialité du repas :
...
(Heidi [film][série]...
...
(Heidi [film][série]...
...
(Heidi [film][série]...
...
(Heidi [film][série]...
...
(Heidi [film][série]...
... pierre a mal au ventre, mangé trop de fromage
(Heidi [film][série], EP 6, 15')
+
(Heidi [film][série], EP 7, (2'+)2'30)
+
... gourmand comme il est, il mangerait tout.
(Heidi [film][série], EP 8, 15'15)
+
(Heidi [film][série], EP 9, 17'25)
+
... j'ai jamais mangé aussi bien de toute ma vie... Je suis pas si glouton que ça, tout de même.
(Heidi [film][série], EP 9, 19'45)
+
...
(Heidi [film][série], EP 12, 6'30)
+
... il faut que tu manges...
(Heidi [film][série], Ep 15, 9'20)
+
pique-nique gourmand
(Heidi [film][série], EP 29, 14')
+
...
(Heidi [film][série], EP 35, 19')
+
... pierre gluton...
(Heidi [film][série], EP 36, 11'15)
+
... tout le monde dîne d'une bonne fondue après l'emménagement dans la nouvelle maison...  (Pierre a aidé, il peut rester manger // David à Bessèges ? [TP] ; )
Pierre – Merci pour le repas. Je me suis bien régalé.
(Heidi [film][série], EP 38, 9'20 + 10')
+
[reprise d'un plan précédent puis : pierre se goinfre de pain jusqu'à presque s'étouffer, comme d'hab']
(Heidi [film][série], EP 38, 12'50)
+
Un inconnu invite Pierre à manger au restaurant et celui-ci ne peux pas s'empêcher de céder, malgré sa promesse, et se gouffre
(Heidi [film][série], EP 38, 18'45 + 19'40)
+
... reste manger avec nous, pierre, j'ai préparé du bon fromage...
(Heidi [film][série], EP 39, 7')
+
Ce grand nettoyage de printemps m'avait creusée, et le soir j'ai mangé d'un bel appétit.
(Heidi [film][série], EP 40, 4'30)
+
(Heidi [film][série], EP 40, 7'50)
+
– Elle [Claire] t'envoie de belles saucisses.
– Oh, c'est vrai ? Wouah ! Un cadeau pour moi ? Ah, c'est ce que je préfère, les saucisses ! Hum ! Je vais me régaler. Haha...
– [  ] « Gourmand comme il est, je parie qu'il pourrait les manger toutes en même temps. Je te conseille de les porter à sa mère et à sa grand-mère afin qu'elles puissent avoir leur part avant ce gloutin de Pierre. Même si je sais qu'il a très bon appétit, ne lui en donne pas plus chaque jour. »
(Heidi [film][série], EP 40, 20'20)
+
arrivée, découverte et réjouissance de : saucisses
(Heidi [film][série], EP 41, 10')
+
... en tout cas, pierre, tu manges avec appétit...
(Heidi [film][série], EP 41, 14'30)
+
Le repas sera prêt dans une minute. Vous savez, à la montagne, c'est à la bonne franquette. Reste à espérer que vous l'aimerez. Enfin, j'ai fait de mon mieux.
(Heidi [film][série], EP 42, 20'30)
+
... le dîner en question... bien fourni et sans manière... mangent avec les mains...
(Heidi [film][série], EP 42, 31'45)
+
Pierre – Veux-tu te taire, Heidi, tu exagères, je suis pas gourmand.
– Bien sûr, qu'il l'est.
(Heidi [film][série], EP 42, 21'30)
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... le déjeuner sera prêt dans une minute... dehors, décor magnifique...
allez, à table tout le monde !... tablée : lait pain fromage...
(Heidi [film][série], EP 43, 16'15 + 17'10)
+
– Attendez un peu, vous attendez votre déjeuner. [  ] Et en voici un pour toi, général, il est spécial.
– Tout ça pour moi tout seul ?
– Oui, je t'y ai mis de la viande séchée, ça te donnera des forces.
(Heidi [film][série], EP 45, 10'35)
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pierre ne boit pas dans un bol, attends de le voir boire.. J'arrive, je meurs de faim... il boit directement au pie de chèvre...
(Heidi [film][série], EP 45, 17')
+
– Je dois avoir une petite fringale.
– Haha, j'aime mieux ça mon garçon.
[  ]
– Oui, j'ai bien mangé, j'ai repris des forces.
(Heidi [film][série], EP 45, 20'15 + 21'30)
+
... promesse de bon repas cadeau pour Pierre...
(Heidi [film][série], EP 49, 4')
+
... le véritable festin !... où tout le monde est convié, à volonté...
(Heidi [film][série], EP 49, 20')
+
... on va aller voir Pierre au paturage... par surprise... lui apporter de la bonne viande séchée...
(Heidi [film][série], EP 51, 20')
+
[pique-nique autour du feu de bois la nuit d'été]
(Heidi [film][série], EP 52, 12'10)




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[diét/éthique]
C'est sucré, dis donc. [Cette sucette que tu m'offres, grand-père.] Je n'ai jamais rien mangé d'aussi bon.
(La suite : le dîner, avec sucette.)
(Heidi [film][série], EP 6, 21'45)


#
[montagne]
... Heidi trouvait encore plus d'attraits à la vie de montagne...
(Heidi [film][série], EP 6, 22'20)
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[TP]
Pour Heidi, la vie au grand air est un enchantement.
(Heidi [film][série], EP 7, 1'45)
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L'incident de la veille lui avait enseigné qu'il était dur de vivre à la montagne. Chacun nouvelle journée lui apprenait des choses.
(Heidi [film][série], EP 7, 21'40)





2020 02 06

#
[neige]
(Heidi folle de joie à la tombée de la neige)
(Heidi [film][série], EP 9)
+
(Heidi déchante car s'ennuie bloquée à la maison quand il neige.)
(Heidi [film][série], EP 11, 2')

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[noirage][neige]
Depuis longtemps tout est devenu noir pour moi, même la neige. [  ] Pour moi, le monde est sans couleurs.
(Heidi [film][série], EP 10, 10'20)


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[à brigittte]

Le jeudi 6 février 2020 à 23:32:49 UTC+1, karl  a écrit :

C'est très sympa, Brigitte. Le délai (bien anormal) de ma réponse te fait probablement deviner que... non... vivant, je ne suis presque plus. (C'est aussi que je voulais absolument joindre à ce mail quelques pages que je devais scanner, une fois rentré à Nemours, mais dont je repartirai peut-être bientôt... pour l'hôpital ? Ou pire ?) J'ai eu beau changer de régime, rien n'y fait plus, je n'ai même pas repris mes 15 kg perdus, etc. Je te raconte pas la descente... avec des hauts et des bas, mais sur un ligne qui semble sur le fond (ressenti) bien déclinante. Peut-être ai-je tort de m'obstiner auprès de ces « charlatans » qui, à étudier à fond la question, semblent pourtant bien sensés, et concorder. Ci-joint, encore de quoi verser au même dossier. J'espère que tu m'en voudras pas. Hein ? Promis ? (Et je pourrais t'en dire aussi beaucoup sur le jeûne, que j'ai bien étudié aussi...) Mais peut-être me trompé-je sur toute la ligne, et mon état (de mort ou de folie prochaines) en serait la preuve ? (Tu vois, je devance tes arguments, non ?) Ou peut-être faut-il du temps, comme on le prétend en effet, à cette approche alternative que j'essaie de mettre sur pied pour m'y faire tenir moi-même un jour à nouveau ? Hélas, avec trop peu de moyens/budgets pour une approche si coûteuse, et donc pour bien faire. Pff. Quelle idée d'avoir, depuis toujours, choisi cette vie désargentée ; ) Ou peut-être n'est-ce pas Lyme mais encore plus grave et incurable ? Et pourtant mes cervicales semblent bien de plus en plus prises, et les troubles neurologiques de plus en plus forts, jusqu'à la folie certaines fois (comme la nuit dernière). Etc. etc. Et tout ça m'use, m'épuise totalement, tu penses bien. Depuis 2 ans ! Et les 7 derniers mois d'enfer...
(Alors que) J'aimerais tellement, oui, fêter avec vous mon « retour parmi les vivants » ! Mais, comme tu vois, je crois que j'en suis loin. Et même sur le non-retour ? Comment faire ? En tout cas, je pense bien à vous moi aussi, en espérant que tout va pour vous, que vos projets prennent et tout et tout. Hein ? N'hésitez pas à me dire. Et de ne pas te fâcher sur ma pièce jointe et mon obstination (si peu fructueuse, surtout en cette saison d'hiver).
Et merci.
(J'envisage quand même, si je peux m'y trainer un jour, d'aller revoir le Dr Sigal Dray, mais... Trop faible désormais pour supporter le moindre traitement lourd ? Et si c'était pas Lyme ? Bon, tu vois, trop de questions, trop con...)
N'empêche, je t'embrasse, et vous salue bien ! Avec toutes mes pensées... de malade...
kARL


Le mercredi 8 janvier 2020 à 23:49:36 UTC+1, Brigitte Zieger  a écrit :


Hello Karl,
comment vas-tu, ton état s’est-il amélioré depuis le dernier mail...as-tu retrouvé des forces pour faire une cure d’antibiotique ?
J’espère que tu n’as pas succombé au sirène malveillante du Dr Perez (qui d’ailleurs n’est pas medecin mais pharmacien de metier… encore un de ces charlatans sur le net) car le jeun peux ête dangereux, il te faut toutes tes forces, ne pas manger provoque l’effet contraire.
Es-tu toujours en Bretagne ou de retour à Paris ? On aimerait bien fêter ton retour parmi les vivants.
Bises
B


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[à frédéric compain]
Le 6 févr. 2020 à 22:54, (otto)karl a écrit :  Cher Frédéric, Hélas, mon état de santé ne me permet plus grand-chose (en ce moment). D'où mon délai de réponse, dont je m'excuse. Deux ans que je traîne quelque chose qu'aucun médecin ne parvient à identifier, ni donc à guérir, et qui empire pourtant (surtout depuis cet été) au point qu'aujourd'hui me voici à peu près grabataire sinon pire... et tellement mal... (Maladie de Lyme ? Ou encore plus lourd et sans espoir ? Que sais-je... Mais qui pourrait bien me rendre fou.) Promis, si je m'en sors (suffisamment) et si ton invitation tient encore, je te fais signe ? karl

Sa réponse le lendemain  :
Ton message m’a beaucoup peiné.
Ta souffrance semble si violente.
Peut-être pourrais-je venir te voir dans les semaines qui viennent. Tu n’habites pas si loin ! (Nemours?).
Dis si tu peux ou si tu veux.
Frédéric,




2020 02 07


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[aux Venesson]

Bonjour,
D'abord je veux vous dire que je trouve votre démarche formidable et très convaincante, à l'instar et la suite (quelque peu inespérée) de deux livres de vous que j'ai lus et relus (Vaincre la sclérose en plaques et L'alimentation paléo, sans parler de vos vidéos), mais découverts hélas trop tard, le mois dernier. Depuis deux ans je souffre d'un mal dont aucun médecin (conventionnel) n'a pu trouver le nom et a fortiori la cause, et encore moins le remède. Les troubles (de plus en plus invalidants et intenables) sont principalement neurologiques mais s'étendent, et, je dois dire, m'entraînement peu à peu vers le fond. Car rien n'y fait, malgré toutes mes recherches, acharnées, et mes essais...
Avant de vous découvrir, j'ai tenté cet été un régime strictement crudivore, à base de fruits principalement (beaucoup trop, sans doute), de jus de légumes et de graines germés, or mon état s'en est en fait lourdement aggravé, sans que je m'en remette tout à fait ni ne récupère les 15 kg perdus aussitôt en 15 jours alors que je ne pesais déjà pas bien lourd (67 kg) pour ma taille (1m87). Il faut dire qu'avant d'entreprendre, il y a déjà quelques années (pour tenter de venir à bout d'un psoriaris), une réforme alimentaire, j'ai été, tout en restant filiforme, toute ma vie (43 ans) un gros gros mangeur et en particulier de céréales (à chaque repas : pain, pâtes, riz... en grande quantité ! Plutôt sarrasin depuis quelques années, mais...). Bref, pardon, je vais abréger. Mes symptômes et l'errance diagnostique qui m'affligent peuvent faire penser à la maladie de Lyme (imitatrice de la SEP mais plus parente de la vieille syphilis qui rendait fou et je le confirme), mais quoi qu'il en soit à une permabilité intestale que suppose entraver considérablement toute chance de rémission. (Je précise que, malgré quelques signes peut-être avant-coureurs, tout s'est effondré pour moi à la suite immédiate d'un vaccin (anti-grippe), le 1er décembre 2007.) Cet automne, j'ai pu consommer du bouillon d'os (bio) mais n'en suis plus en mesure désormais, alors pensez-vous qu'il y a vraiment de quoi restaurer la paroie intestinale dans votre formule synthétique haut de gamme, Elite ? Je vous demande ça car mon budget est plus que modeste à la base, désormais largement  fondu (comme moi) sous le coup et le coût de cette maladie anonyme. Ou bien, pourrais-je me contenter de la version Essentiel multivitamines ? Car il


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(V)[TP]
(vue subjective latérale d'une descente dans la neige, en glissage/ski/luge)
(Heidi [film][série], EP 11, 21'15)


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[à manuella]

Le vendredi 7 février 2020 à 17:01:51 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

– Ta nuit ?
Très longue (encore ce qui est déjà signe de maladie), pourtant sans l'aide d'anxiolytique (cette fois). Bien meilleure. Mais... là dans un état d'instabilité, et d'imprécision des gestes tel... D'ailleurs tout est tellement instable. Cette nuit sera peut-être terrible à nouveau, ou plus tranquille, je ne sais jamais. Ni l'état d'après. Il faut dire que, en plus, j'ai commencé deux traitements à peu près en même temps : antidépresseurs (alors que je sais, suis certain que c'est pas une dépression !) mais que je vais peut-être arrêter aussitôt, et aux plantes anti-lyme (du moins certaines – hélas, le budget me limite –, dont la caldère seulement à partir d'aujourd'hui et qui me vaudrait ces symptômes soudain plus extrêmes encore tout à coup, par réaction d'Herxheimer ? Ah, si seulement quelqu'un pouvait suivre et me dire tout ça...
Merci à toi en tout cas, de suivre mon état du jour !! Ces symptômes décrits plus haut sont tellement forts aujourd'hui que je ne pourrai bientôt plus passer inaperçu, mes gestes à la caisse du supermarché ont parfois été ceux d'un parkinsonien, comme ils le sont chez moi, mais là... Et tiendrai-je seulement bientôt ? Je lutte. Et tente de me dire que c'est une réaction d'Herx ?


#
[neige]
fleur ❀

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[s'injustifier][taisage]
... Hercule, le chien...
(Heidi [film][série], EP 12, 8'10)
+
// Catherine Robbe-Grillet, Alain, ... un "merde"...



#
[rappel]
#
Heidi (アルプスの少女ハイジ, Arupusu no Shōjo Haiji?, « Heidi, fille des Alpes ») est une série télévisée d'animation nippo-américaine en 52 épisodes de 24 minutes, produite par le studio Zuiyo Eizo (futur Nippon Animation) et diffusée sur Fuji Television du 6 janvier au 29 décembre 1974.  Réalisée par Isao Takahata, le layout était assuré par Hayao Miyazaki, la conception des personnages et la supervision de l'animation par Yōichi Kotabe. [  ] Par la qualité de sa mise en scène, Heidi est considérée aujourd'hui comme un tournant majeur dans l'histoire de la série d'animation télévisée, non seulement au Japon mais à l'échelle internationale.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Heidi_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e_d%27animation)
+
#
En 1971, Miyazaki quitte Toei et rejoint Isao Takahata et Yōichi Kotabe aux studios A-Pro.
[  ]
En juin 1973, le trio quitte A-Pro pour Zuiyo Pictures, une filiale de Nippon Animation. Ils travaillent pendant cinq ans sur les World Masterpiece Theater, séries de la Nippon Animation inspirées de romans occidentaux et pour la plupart distribuées en France. On peut par exemple citer Heidi, la petite fille des Alpes pour lequel Miyazaki a travaillé en tant que concepteur scénique et fait un voyage en Suisse pour s’inspirer des paysages. En 1975, Miyazaki se rend également en Italie et en Argentine pour préparer Marco.  En 1978, Miyazaki obtient chez Nippon Animation la possibilité de passer à la réalisation. [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hayao_Miyazaki)
+
Compagnon de route d'Isao Takahata, Hayao Miyazaki et Yasuo Otsuka, Yoichi Kotabe est considéré comme l'un des plus grands dessinateurs d'animation japonais de sa génération. [  ]   Yōichi Kotabe, élabora également le personnage d'Heidi dans la série réalisée par Isao Takahata d'après le roman du même nom.  Il collaborera par la suite à Nausicaa de la vallée du vent et au Tombeau des lucioles.
  Le terme character design (création stylistique de personnage) a été inventé par Isao Takahata pour décrire son travail sur Heidi.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Y%C5%8Dichi_Kotabe)


#
[TP]
[ ]
Le duo Takahata - Miyazaki remonte à loin, très loin - aux jours où ils terminaient leurs études à l'Université de Tokyo pour travailler ensuite dans l'animation de série télé dans les années 1960 et 70. Takahata se faisait un nom avec des adaptation en anime d'histoire comme Heidi, la petite fille des alpes ou Anne aux pignons verts. A la recherche d'une liberté créative et de budget qui leur permettraient de produire de vrais films, Takahata et Miyazaki font équipe en 1985 avec Tokuma Japan Communications afin de créer le Studio Ghibli. Une anecdote liée à ce projet est depuis devenue légendaire : Miyazaki, craignant qu'eux deux n'auraient pas mot à dire sur l'aspect financier, a demandé à Takahata de gérer le studio. Takahata a refusé, car il voulait rester un artiste et un créatif, pas un homme d'affaire apprêté. Miyazaki compris bien cette décision et ne lui demande jamais plus.  Ce qui était certainement la meilleure chose à faire, car Isao Takahata n'a jamais été très doué avec l'argent. En tant que producteur de Ghibli, sa réputation n'est plus à faire : avec Miyazaki en directeur créatif, le duo a offert au monde deux célèbres chef-d'oeuvre, Laputa - Le Chateau dans le Ciel et Nausicaä de la Vallée du Vent.
[  ]
(https://fr.ign.com/entertainment/35728/feature/isao-takahata-comment-la-tete-pensante-cachee-du-studio-ghibli-a-change-les-anime)



#
[maudit]
[Hayao Miyazaki]
Presque inconnu en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de Princesse Mononoké en 1999, ses films rencontrent ensuite un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où certains ont battu des records d’affluence.
[  ]
Au Japon, il [Hayao Miyazaki] est considéré comme l’égal d’Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent à Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eue de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hayao_Miyazaki)
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Isao Takahata (高畑 勲, Takahata Isao?) est un réalisateur japonais de films d'animation, né le 29 octobre 1935 à Ise et mort le 5 avril 2018 à Tokyo. Il est le cofondateur du studio Ghibli avec Hayao Miyazaki.  Sa notoriété en Occident vient principalement de son film Le Tombeau des lucioles, sorti en 1988. Considéré par ses pairs comme l'un des plus grands réalisateurs d'animation, il exerce une influence capitale sur l'évolution de son art au Japon comme à l'échelle internationale.





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[-,'-][neige]
La neige tombe à gros flocons, le vent souffle, le froid sévit. Je rentre chez moi en toute hâte, je prépare mon feu, ma lampe. J’attends ma maîtresse. Nous dînerons ensemble chez moi ; j’ai commandé le dîner, acheté une bouteille de vieux pomard, une belle tarte aux confitures (elle est si gourmande !). Il est six heures, j’attends. La neige tombe à gros flocons, le vent souffle, le froid sévit ; j'attise le feu, je ferme les rideaux, je prends un livre, mon vieux Villon. Quelles ineffables délices ! dîner chez soi, à deux, au coin du feu. Six heures et demie sonnent à la pendule : j'écoute si son pas n'effleure pas l'escalier. Rien – aucun bruit. – J'allume ma pipe, je m'enfonce dans mon fauteuil, je pense à elle.
[  ]
(Joris-Karl_Huysmans_-_Lâcheté)
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[neige]
juste moi ici – il n'y a que moi ici – et la neige tombe
(Issa, cité par Philippe Forest, Sarinagara, §24, p.80)


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[brachy-logique][épure][otteur]
Issa cite de Bashô ces seuls vers arce qu'ils dispensent désormais de tous les autres : [  ].
Philippe Forest, Sarinagara, §27, p.86)


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Hôpital Cochin
Service Pr Mouton
Dr Alice BEREZNÉ
Antiobiotique : ROCEPHINE






2020 02 08


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[autophilosophe]
– Tu dois bien avoir une spécialité ?
– Euh. Non, pas vraiment. Mais j'ai quelques idées.
(Kiki la petite sorcière [film], 10')
+
Se demande à elle-même – quelle est ma spécialité ?
(Kiki la petite sorcière [film], 10'30)



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(V)[TP]
(Elle s'abrite de la pluie/orage dans un train de marchandise // Meilie et moi dans un bateau.) "mais on va avoir des ennuis ! – Personne ne nous verra."
(Kiki la petite sorcière [film], 10'45)


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– La mer ! La mer !  Regarde ! Que c'est beau !
– Oh, tu parles, ce n'est qu'une immense flaque d'eau, rien d'autre !
(Kiki la petite sorcière [film], 13')


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(V)[TP]
(Croiser Nietzsche (en passant) dans une rue... de Gênes par exemple ?)
(Le passant sur le trottoir d'en face.)
(Kiki la petite sorcière [film], 17'40)


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– Cette ville me plaît énormément.
– Ne nous emballons pas.
(Kiki la petite sorcière [film], 35')


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(V)[TV]
[enfant assis devant la télé]
(Kiki la petite sorcière [film], 42'40)
+
[vieille dame assise devant la télé]
(Kiki la petite sorcière [film], 1:30')
+
[la télévision semble se détraquer, l'autre vieille dame tourne les boutons]
(Kiki la petite sorcière [film], 1:31'30)


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Willem JACOBS
Willem Jacobs a été formé en gestion environnementale, philosophie, anthroposophie, art-thérapie et a été cadre et consultant en entreprise. Il habite à côté d’Arnhem aux Pays-Bas, où il a ouvert un centre de soins thérapeutiques multidisciplinaire, qui propose également des formations aux médecins et thérapeutes à l’approche alternative de la borréliose de Lyme. C’est un passionné du jardinage de plantes médicinales et de fleurs. Il est par ailleurs le traducteur en néerlandais d’un autre livre sur la maladie de Lyme de Wolf-Dieter Storl.
(https://www.souffledor.fr/auteur/803-willem-jacobs)

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[âge]
[le four mal mal...]
Ah, les machines, c'est comme les hommes : ça vieillit mal !
(Kiki la petite sorcière [film], 53'50)


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[elle porte de rondins/bûches de bois // Karl [TP]]
Je refuse d'être payer à ne rien faire.
(Kiki la petite sorcière [film], 53'10)


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[TP]
[kiki fait une crêpe, dans une poëlle // karl [TP]]
(Kiki la petite sorcière [film], 1:04')
+
(Kiki la petite sorcière [film], 1:27')



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[un port aux airs de port breton]
C'est beau !
(Kiki la petite sorcière [film], 1:06')



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[bateau/ferry et vagues vus de la plage // Dinard [TP]!]
(Kiki la petite sorcière [film], 1:11'40)


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[STO]
Voler, c'est bien, mais quand on le fait pour gagner sa vie, c'est moins amusant. [// commerce/commerçant/business]
(Kiki la petite sorcière [film], 1:12'15)


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[minimalisme][épure][zen]
Elle est sympa, ta chambre.
(Kiki la petite sorcière [film], 1:20'50)
+
(Kiki la petite sorcière [film], 1:20'00)


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(...) Kiki la petite sorcière (...) n'a évidemment pas "pris une ride" en raison de sa splendeur plastique (...)
(Vincent Ostria, Les Inrockuptibles, http://www.allocine.fr/film/fichefilm-40137/critiques/presse/)


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[programme]
En fait, ce qu'il faut bien voir, c'est que : nous sommes programmés [  ]. C'est ce que je dis souvent, de toute façon, on peut le tourner dans tous les sens, on n'a pas le choix. Génétiquement [  ]
(RTS - Sédentarité, ennemi de la santé publique n°1 - Entretien avec François Carré, 2'38)

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– Madame, je n'entends rien d'anormal.
_ Mais, docteur, parfois j'ai des douleurs insupportables, dans la poitrine. J'ai des palpitation et mon coeur bat si fort que j'ai peur de m'évanouir.
– Vous n'êtes attente d'aucun mal. Vous souffrez seulement d'un excès de poids. [  ] Cet excès de poids est dû à une alimentation trop riche et un manque d'exercice. Il en résulte que votre coeur se fatigue.
– Mais, docteur, prescrivez-moi des médicaments pour maigrir !
– Madame, de tels médicaments n'existent pas. Faites de l'exercice, mangez moins, et vous maigrirez.
– Moui, meeeerci docteur.
(Flo et les robinsons suisses - EP 01 - la lettre, 3')
+
(RTS - Sédentarité, ennemi de la santé publique n°1 - Entretien avec François Carré)






2020 02 09


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« Il [le vieux/l'oncle de l'Alpe] a tout à fait l'air d'un païen. »
(Johanna Spyri, Heidi, #4'45)


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(V)[TP]?
// ma maladie, sa traversée ? (Si sortie il y a.)
(La Tortue rouge [film], 7'45)

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[childfree]
[homme et femme tenant l'enfant par la main, plage, horizon vide // Otto - titre ? : "fin" (ma nuit chez maud)]
(La Tortue rouge [film], 49'25)


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[minimalisme][épure]
– Je voudrais voir ce qu'il y a dans le chalet, dit Heidi.
– Eh bien, viens ! Et le grand-père, se levant, se dirigea vers la porte.
– Prends le paquet de tes habits, dit-il avant d'entrer.
 – Oh! je n'ai plus besoin de mes habits, répliqua Heidi. Le vieillard se retourna et fixa son regard sur l'enfant dont les yeux noirs brillaient dans l'attente des choses qu'elle allait sans doute trouver dans la cabane.
– Elle n'est pas dépourvue de sens, se dit-il à demi-voix ; puis il ajouta plus haut : Pourquoi n'en as-tu plus besoin ?
– J'aime mieux aller comme les chèvres qui ont des jambes si légères.
– Eh bien, c'est entendu, je veux bien ! réplíqua le grand-père ; mais apporte quand même le paquet, nous le mettrons dans l'armoire.
Heidi obéit. Le Vieux ouvrit la porte, et l'enfant pénétra après lui dans une chambre de moyenne grandeur qui occupait toute la largeur du chalet. Le mobilier n'êtait pas considérable; il se composait d'une table et d'une chaise; dans un coin, le lit du grand-père, dans l'autre, la grande chaudière au-dessus du foyer; contre le mur, du côté opposé, il y avait une grande porte que le grand-père ouvrit: c'était l'armoire; c'est là qu'il suspendait ses habits; sur une des tablettes, on voyait deux chemises, des bas, des mouchoirs; sur une autre, quelques assiettes, des tasses et deux verres, et sur le rayon supérieur, un pain rond, du lard fumé et du jambon. Le contenu de l'armoire était tout ce que le Vieux possédait et tout ce qui était nécessaire à son entretien. Dès qu'il eut ouvert l'armoire, Heidi s'avança vivement et y jeta son paquet tout derrière les
habits du grand-père, dans un coin où l'on ne pût aisément le retrouver. Puis elle examine attentivement la chambre et tout ce qu'elle renfermait, et dit enfin:
– Où faudra-t-il que je couche, grand-père ?
– Où tu voudras, répondit celui-ci.
C'était tout ce qu'il lui fallait. Elle se mit à examiner tous les coins et recoins du chalet afin de trouver la meilleure place pour dormir. Dans l'angle, au-dessus du lit du grand-père, elle aperçut une échelle dressée contre le mur; elle y grimpa bien vite et se trouva tout à coup dans la fenière où s'élevait un grand tas de bon foin parfumé; par une petite lucarne ronde on pouvait voir jusqu'au fond de la vallée.
– Oh! c'est ici que je veux coucher! s'écria Heidi. C'est si joli! Viens voir, grand-père, comme il y fait beau!
(Johanna Spyri, Heidi, #2, 2')
+
#
[minimalisme]
Soudain, le traîneau s'arrêta net. On était arrivé devant le chalet de Pierre le chevrier. [  ]
Heidi ouvrit la porte et entra dans une chambre très petite et très sombre. Il y avait dans un coin un foyer et quelques plats sur des rayons ; c'était la cuisine. Au fond il y avait une seconde porte que Heidi poussa et qui la conduisit dans une autre chambre étroite et basse. Ce n'était pas un chalet de berger comme celui du grand-père, avec une seule grande pièce en bas et une fenière au-dessus ; mais une vieille petite maison où tout était bas, étroit et resserré.
(Johanna Spyri, Heidi, chap 4)
+
//
Jacques Perry, Fringales : maison sur deux étages simples, en bas pour le corps, en haut pour l'esprit.



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[-',-]
Heidi tirait le sac dans tous les sens pour le déplier, mais ses petites mains ne venaient pas à bout de cette lourde étoffe. Le grand-père vint à son aide et l'étendit sur le drap. Heidi resta un moment en admiration devant cet arrangement et dit:
– Cela fait une superbe couverture! et tout le lit est magnifique! le voudrais qu'il fût déjà nuit pour aller me coucher. ll me semble que nous pourrions commencer par manger quelque chose, répondit le grand- père; qu'en penses-tu?
Dans son zèle à organiser un lit, Heidi avait oublié tout le reste; mais en entendant parler de manger, elle s'aperçut tout à coup qu'elle avait grand-faim, car, à l'exception d'un morceau de pain et d'une tasse de café clair au départ, elle n'avait rien pris de la journée; aussi répondit- elle avec empressement:
– Oui, allons manger quelque chose.
(Johanna Spyri, Heidi, #2, 6'45)



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La fin de la raison est proche, et il faut bien s'en faire une. (Et les deux.)



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[épure][minimalisme][diét/éthique]
Chantal Thomas : il faut seulement lire et relire un petit nombre de livres, de son choix. (cf. blog NE)
+
Orson Welles : J'ai seulement regardé en boucle ce film de John Ford, pour qu'il m'enseigne comment exprimer ce que je voulais exprimer. (cf. blog NE : le moyens de ses intuitions ?)


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(V)[TP]
// Not love song(s)
(La Tortue rouge [film], 55'45)
+
(La Tortue rouge [film], 1:05')


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(V)[TP][créage][autophilosophe][pionnier]
[travaille seul(e) à tailler un bout de bois dans un environnement épuré]
(La Tortue rouge [film], 1:06'20)
// !!
(Kiki la petite sorcière [film], 1:20'00)



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[autophilosophe]
Notre pouvoir ne réside pas dans notre capacité à refaire le monde, mais dans notre habileté à nous récréer nous-même.
(Gandhi)
(http://santenature.over-blog.com/2016/12/la-racine-de-cardere.html)


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[brut][LT][éco-logique]
Mais sans doute que toutes les cardères ont un effet thérapeutique contre la maladie de Lyme. En fait cette plante est plus connue sous le nom de chardon et nous avons de la chance, elle pousse partout de sorte qu'il n'y a pas besoin d'aller loin pour trouver et fabriquer son remède.
[  ]
Pas besoin de chercher bien loin, ces cardères poussent sur les décombres, le long des voies ferrées, au bord des chemins, sur des prairies ou des talus. et elles possèdent les caractéristiques suivantes, qui recouvrent la plupart des symptômes de la borreliose.
(http://santenature.over-blog.com/2016/12/la-racine-de-cardere.html)
+
Ses petites fleurs lilas apparaissent en été, à partir de juin. La cardère pousse spontanément dans l’ensemble de l’Europe, en Amérique du Nord, en Asie et en Afrique. Elle préfère les sols calcaires et sablonneux situés à moins de 850 m d’altitude. En France, il est possible de la rencontrer dans les talus ou en bordure des chemins.
(https://www.medisite.fr/dictionnaire-des-plantes-medicinales-cardere.1234173.8.html)



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Je me méfie toujours, car au début, je ne sentais presque rien et ensuite, les symptômes sont arrivés et presque du jour au lendemain, je me suis retrouvé grabataire, perclus de douleurs, de fièvre, en plein brouillard cérébral, et comme je sais que la bactérie borrelia burgdorferi peut rester tapie pendant de très longues années parce qu'elle est intra-cellulaire, il faut toujours rester vigilant. Comme d'autres infections dites "froides" ou "dormantes", ce germe microbien peut se réveiller à la faveur d'une faiblesse passagère, stress, infection, ou autre faiblesse de la réponse immunitaire, et vous envahir à nouveau. Même si je considère que pour l'instant, ça va bien, je sais que la "bête" est toujours là, tapie dans l'ombre, prête à bondir.  C'est dans ce sens que la cardère est intéressante. Elle a la faculté de déranger ces bactéries cachées, de les déloger et les faire sortir de leur cachette afin que les thérapeutiques anti-bactériennes que j'utilise par ailleurs puissent en venir à bout. (Extrait de pépins de pamplemousse 3D, Complexe H.E. 3D, Vitamine C à haute dose, au moins 5g/jour).
De toute façon, la racine de cardère est utile pour se désintoxiquer et est utile pour lutter contre la goutte, l'arthrose, les rhumatismes, les dermatoses, furoncles, acné, crises de foie, infections urinaires, elle aide aussi à décongestionner le foie. Donc, on ne perd pas son temps, les "vieux" et les rhumatismes, ce sont des "amis" de longue date. La cardère contiendrait de l'iridoide, de la saponine, des dérivés de la caféine, des sels de potasse et du glykosid Scabiosid. Ceci, ajouté à une alimentation paléo anti-inflammatoire, riche en ail et oignons dont les alcaloïdes (allicin) génèrent un effet anti-inflammatoire et anti-bactérien et qui stimulent l'activité des globules blancs, forme un protocole intéressant pour lutter contre la maladie de Lyme..
http://santenature.over-blog.com/2016/12/la-racine-de-cardere.html)



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[àmouréinventer](V)
(Kiki la petite sorcière [film], 1:11'15)
+
(Kiki la petite sorcière [film], 1:11'40)


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D’une manière générale, la question me semble d’importance puisque la borréliose sous sa forme chronique se transforme progressivement en problème de santé publique : les cas avérés d’arthrite, de paralysie, de sclérose en plaques, de démence avec enfermement psychiatrique, de fatigue chronique grave en rapport avec une infection aux borrélies semblent se multiplier. Or combien de malades ignorent encore ce qui les détruit à petit feu ?
[  ]
Car difficile à diagnostiquer, cette maladie touche des milliers de malades qui, aujourd’hui encore, se sentent abandonnés par la médecine et s’arrachent les cheveux pour s’en sortir. Abandonnés, oui, parce que la forme chronique de la maladie n’est pas vraiment reconnue et que les spécialistes se chamaillent entre eux - des discussions dont les malades finissent par faire les frais.
[  ]
« Parfois grave ou mortelle, la maladie est difficile à diagnostiquer en raison de symptômes variés, variables et peu spécifiques. La borréliose de Lyme est en effet caractérisée par une grande diversité pouvant affecter divers organes et systèmes.
Elle évolue sur plusieurs années ou décennies, en passant par trois stades (ces stades étant théoriques, car parfois peu différenciés et entrecoupés de périodes de latence ; ils peuvent se chevaucher pour certains symptômes). Non soignée et sans guérison spontanée au premier stade, après une éventuelle phase dormante, cette maladie peut à terme affecter directement ou indirectement la plupart des organes humains, de manière aiguë ou chronique avec des effets différents selon les organes et les patients, et finalement conduire à des handicaps physiques et mentaux.
Des séquelles et rechutes sont possibles. Les critères diagnostiques, dépistages, traitements, tout comme l’aspect chronique de cette maladie font actuellement l’objet d’une controverse dans le monde médical, entre experts mondiaux.
La borrélie peut infecter quasiment toutes les parties de l’organisme humain (système nerveux, système viscéral, os, cartilages, articulations, cerveau, moelle épinière). Déjouant le système immunitaire, cette bactérie est très mobile et surtout bien plus rapide que les globules blancs macrophages qui lui font la chasse. Etant par ailleurs un as de la cachette, elle peut ressurgir à sa guise (elle s’enferme dans des kystes qui lui servent de réserve ou se protège par des biofilms, des « cocons » dont la formation semble favorisée par la présence de métaux lourds dans l’organisme). Elle excelle aussi dans le travestissement et se rend invisible en parasitant des cellules saines. D’où la difficulté de la retrouver dans les analyses sanguines, de l’éradiquer par des antibiotiques et les risques de rechutes dans des périodes de faiblesse immunitaire. »
[  ]
Le malade a été piqué des années auparavant, la piqûre est passée inaperçue ou la personne ne s’en souvient plus. Les médecins sont dès lors prompts à taxer de psychosomatiques les maux dont souffre le malade.

[  ]
Et voici la postface écrite par le même docteur Richard Horowitz pour le livre de Judith Albertat, Maladie de Lyme, mon parcours pour retrouver la santé, paru lui aussi aux Editions Thierry Souccar :
[  ]
« La caractéristique essentielle de la maladie de Lyme, c’est que, souvent, les symptômes vont et viennent, associés aux bons et aux mauvais jours. Les douleurs articulaires, musculaires, les symptômes neuropathologiques de type fourmillements, engourdissement et brûlures vont et viennent également et ont tendance à migrer ici et là. Une antibiothérapie, qu’elle soit administrée pour la maladie de Lyme ou pour d’autres infections, va alors souvent apporter une amélioration ou au contraire une dégradation des symptômes en fonction de la capacité à tuer les borrélies. C’est ce qu’on appelle une classique réaction Jarish Herxheimer. J’ai aussi remarqué que les patients étaient souvent co-infectés par d’autres bactéries, des parasites et des virus. C’est, entre autres, ce qui explique pourquoi ils restent malades. [...]. Si ces co- infections ne sont pas correctement diagnostiquées et traitées, les patients restent malades de manière chronique.
D’autres terribles variables chez ces patients atteints de manière chronique sont les réactions auto-immunes, secondaires à la maladie de Lyme, les inflammations, la sensibilité d’exposition aux produits toxiques environnementaux dont les métaux lourds comme le mercure et le plomb, mais aussi les problèmes de détoxification, les troubles du sommeil, les troubles psychologiques sous-jacents, les dysfonctionnements hormonaux et ceux des mitochondries, en plus des déficiences en vitamines et minéraux [...] Tout cela explique en partie pourquoi de nombreux patients restent malades de façon chronique sans jamais trouver la cause de leur maladie. »
[  ]
à quelques détails près, son livre [Judith Albertat, Maladie de Lyme, mon parcours pour retrouver la santé] reproduit ma propre histoire.
Même galère, même croisade ; même incompréhension, même incrédulité et méconnaissance, avec toutefois moins d’arrogance de la part du corps médical suisse [  ] ; mais même conseil d’aller trouver un psychiatre ; mêmes moments de désespoir et de lassitude extrême ; même volonté de s’en sortir à tout prix en recourant à tous les moyens possibles, même aux plus extravagants. Dans son cas, il me semble néanmoins que la maladie se soit installée de façon plus abrupte que chez moi.
[  ]
je conseille aux lecteurs qui lisent l’allemand de consulter l’ouvrage excellent de Birgit Jürschik- Busbach, publié à l’automne 2011 et intitulé « Die verschwiegene Epidemie » (l’épidémie cachée). L’auteure y parcourt les dédales de l’ignorance et du déni relatifs à la borréliose de Lyme chronique, expliquant les motifs et motivations des « spécialistes » qui n’ont pas forcément intérêt à ce que la vérité sur cette maladie soit révélée. Son livre pourrait aussi bien s’intituler: ‘borréliose de Lyme: mensonge et propagande’.
[  ]
J’ai curieusement, et toujours sans rien savoir, « écouté mon instinct » et posé pas mal de gestes justes qui m’ont fait du bien, dont l’achat d’un sauna (ennemi juré des borrélies qui ont horreur du chaud), l’adoption d’une diète essentiellement alcaline (elles affectionnent les terrains acides pour prospérer et entretenir les inflammations qu’elles provoquent), à quoi s’ajoutent des jeûnes thérapeutiques annuels qui ont renforcé mon système immunitaire, en faisant, qui sait, mourir en grand nombre mes hôtes indésirables.
[  ]
les médecins que je consultais ne voyaient rien de précis, les radios ne faisant apparaître aucune lésion, aucune anomalie, et mes bilans sanguins n’indiquant à première vue ni inflammations ni carences.
Ne sachant plus que dire, mon médecin de famille diagnostiqua une dépression larvée. Le rhumatologue, lui, finit par évoquer des « défauts de fabrication » au niveau de mon anatomie et des faiblesses de constitution, probablement d’origine génétique. Le spécialiste consulté pour mes crises d’herpès récidivantes pensa, quant à lui, que c’était dû à ma nature trop sensible et donc à des émotions qui me jouaient de vilains tours. De là à évoquer des maux de nature psychique, le pas fut vite franchi.
Les malades atteints de borréliose chronique retrouveront dans ces quelques vers (trop poétiques pour décrire une réalité l’étant beaucoup moins), une description assez fidèle des douleurs neurologiques, musculaires, tendineuses et articulaires provoquées par une crise aiguë, crise pouvant durer quelques jours ou s’étendre sur plusieurs semaines, soit disparaître sans raison pendant une heure pour reprendre de plus belle après. De jour comme de nuit, comme si un tracteur vous était passé dessus. Combien de nuits passées, en position assise ou calée dans une dizaine de coussins, pour essayer de voler quelques heures de sommeil et de calmer les mille scénarios d’une tête en déroute ...
[  ]
L’idée était loin d’être folle : tout aussi sournois que la borréliose, le « mal français » [la syphilis] est en effet provoqué par un spirochète parent de la borrélie. Et comme la maladie de Lyme, la syphilis traverse différents stades de latence et de réapparition.
Pour les plus chanceux des malades de Lyme (ou des « Lymés » comme nous nous appelons affectueusement entre nous), les crises douloureuses s’en vont comme elles sont venues pour revenir au galop quelque temps plus tard. Puis, au fil du temps, la chronicité prend le relais et les médecins en perdent définitivement leur latin, les liens de cause à effet ayant depuis longtemps disparu.
Ironie du sort, la maladie ne m’a plus donné ne fût-ce qu’un seul jour de répit et s’est s’installée à plein temps à partir de septembre 2013, au retour d’un voyage magique à Compostelle : pendant quinze jours, j’avais réussi à parcourir à pied plusieurs étapes du chemin espagnol. En tout quelque 190 km. Je m’étais en effet sentie en pleine forme depuis deux mois, d’où ma décision de réaliser enfin ce vieux rêve. Et je décidai de donner à ce pèlerinage une valeur symbolique pour remercier la Vie de m’avoir fait le cadeau (du moins je le pensais) de cette « guérison » miraculeuse au bout de tant d’années de galère. Je me croyais donc tirée d’affaire et fis part de mon projet avec bonheur autour de moi.
[  ]
Désormais, le plus dur serait de ne plus savoir dans quel état je me lèverais le lendemain, pour autant bien sûr que je parvienne à m’extirper de mon lit, à me mettre en route... et à dissimuler mon état pour ne pas affoler mes proches qui, de toute manière, n’auraient pas réellement accordé de crédit à mes dires.
Mais les catastrophes ont parfois du bon : la désillusion, l’exaspération phénoménale et surtout les douleurs physiques quintuplées après mon escapade paradisiaque en Espagne me poussèrent à découvrir la véritable cause de cette galère et à livrer un combat dé-fi-ni-tif contre ces handicaps récurrents qui m’étaient devenus insupportables. J’irais chercher de l’aide coûte que coûte et cette fois-ci hors des sentiers battus puisque la médecine conventionnelle n’avait, en toutes ces années, jamais réussi à me donner les réponses que je cherchais.
Et je passai dès lors des heures au téléphone et devant mon PC pour me renseigner tous azimuts. Quelques mois plus tard, je mis le cap sur l’Allemagne.
[  ]
Dans leur cas, les antibiotiques ne se sont pas révélés efficaces puisqu’ils ont souffert de graves rechutes après quelques améliorations passagères. En outre, l’état très délabré de leur foie ne permettait plus l’administration buccale ou intraveineuse d’antibiotiques.
Chaque cas de Lyme chronique étant individuel, il présentera certains symptômes plutôt que d’autres parmi les quelque 80 que compte cette maladie. Les protocoles de traitement suivis sont donc habituellement le fruit de longues errances de la part du malade. Il ou elle optera pour telle ou telle solution, quitte à la lâcher plus tard si les résultats ne sont pas probants. Dans son livre, J. Albertat décrit en détail tout ce qu’elle a entrepris au fil des ans pour se soigner elle-même et son fils, atteint lui aussi par la maladie. Et ils ont fini par en triompher après avoir combiné méthodes naturelles et cures antibiotiques.
En ce qui me concerne, le diagnostic de Lyme stade 3 (borréliose chronique) avec co-infections est donc tombé fin janvier 2014 dans une clinique privée allemande. Lorsque j’ai eu dans les mains le résultat des analyses, ma joie était telle que j’ai embrassé le médecin. J’avais enfin la preuve que je n’étais pas victime de désordres psychiques, que je n’étais pas folle et que j’avais réellement quelque chose ! Et ça, depuis très longtemps. Mais j’allais assez vite déchanter face à la réaction du médecin : je compris que les traitements seraient longs, compliqués et aussi incertains face à un taux moyen de réussite de 65%.
[  ]
traitement aux antibiotiques à très hautes doses, principalement la doxycycline, l’amoxicilline, la ceftriaxone et la pénicilline. Ces antibiotiques sont administrés par voie intraveineuse ou orale en fonction du stade de la maladie. Or ce traitement lourd n’est pas sans risques.
Par contre, le traitement naturopathique spécifique qui m’a été proposé dans le centre relève de la phytothérapie et des médecines douces. Il est pratiqué selon deux protocoles; l’un par une combinaison de diverses teintures mères, l’autre par une combinaison de diverses plantes sous forme de capsules sans alcool, ce dernier protocole étant celui que les médecins allemands ont retenu dans mon cas.
[  ]
L’approche naturopathique et probiotique, donc celle que j’ai adoptée comme régime de croisière, se situe aux antipodes de l’antibiothérapie : les bactéricides naturels étant beaucoup moins agressifs, ils visent avant tout à renforcer le système immunitaire de façon à lui permettre de lutter sur plusieurs fronts à la fois et de faire face à une charge bactérienne chronique de borrélies à côté des autres virus, microbes ou levures auxquels le corps est exposé et qui se baladent donc déjà dans l’organisme.
S’y ajoute une diète alimentaire alcaline anti-inflammatoire18, autre pilier obligé de l’approche naturelle.
A mesure que j’absorbais à hautes doses les remèdes naturels allemands rapportés en Suisse, mon immunité a paru faire de premiers progrès: j’ai été débarrassée de crises d’herpès récidivantes pendant près de quatre mois ... Une première modeste victoire...
Les principaux remèdes sont l’ail, l’éleuthérocoque, les pépins de pamplemousse, l’extrait de myrtilles, le resvératrol issu du raisin, l’andrographis, le curcuma, la griffe de chat ou liane du Pérou, le cistus incanus et autres polyphénols pour leur rôle d’antioxydants naturels. S’y ajoutent les OPC et des bactéries probiotiques pour une flore intestinale saine, celle-ci jouant en effet un rôle capital dans les mécanismes de défense immunitaire. Ces produits peuvent être achetés à des prix tout à fait intéressants sur des sites de santé américains19.
Restaient désormais à s’attaquer aux douleurs invalidantes des inflammations musculaires, tendineuses et articulaires.

18 Viandes, poissons, fromages et autres produits laitiers, charcuteries, donc la plupart des protéines, ainsi que l’alcool, certains fruits et céréales et tous les sucres acidifient l’organisme et favorisent ainsi les inflammations. Leur consommation excessive est déconseillée depuis toujours aux patients souffrant de rhumatisme, de goutte et d’arthrite. D’où l’importance de miser sur les légumes qui, sauf quelques rares exceptions, sont alcalins.

[  ]
Renseignements pris, je me rendis en juillet 2014 chez une femme médecin suisse, aux méthodes révolutionnaires assez peu conventionnelles pour une interniste FMH.
[  ]
En résumé, le médecin commencerait par assainir le terrain pendant quelques mois en remédiant à tous les déséquilibres et carences possibles et imaginables. Elle ne passerait aux méthodes de la médecine classique, c’est-à-dire aux antibiotiques, que si les analyses devaient montrer que ce rééquilibrage n’avait pas été suffisant pour remettre le système immunitaire en marche20. Le rééquilibrage effectué, il permettrait le cas échéant de doser les antibiotiques au plus juste, de façon qu’ils soient mieux tolérés.
[  ]
J’allais trouver en cette femme médecin une thérapeute extraordinairement intelligente et professionnelle. En outre, c’est la seconde fois que j’entendrais prononcer une date : selon elle, si je m’astreignais à toutes ses recommandations, je me porterais déjà beaucoup mieux d’ici Noël 2014 et serais débarrassée des symptômes et des douleurs de la maladie dans une année, soit à l’été 2015. De la maladie, oui, mais pas des borrélies dont on ne se débarrasse jamais. D’où la nécessité de maintenir une discipline à vie et de procéder à des analyses sanguines régulières pour déceler les rechutes.
En fait, sa méthode est globale puisqu’elle attaque tout de front, rappelant ainsi l’approche du Dr. Horowitz de New York.
[  ]
Voici donc en résumé, et en termes extrêmement simples21, l’approche préconisée par cette femme médecin, approche dont j’ai compris l’essence et que j’ai adoptée avec bonheur ... et succès ... depuis quelques mois maintenant :
Selon elle, une borréliose déclarée – qu’elle soit aiguë ou chronique de stade 3 (dont elle ne met heureusement pas l’existence en doute mais à laquelle elle n’attache pas beaucoup plus de poids qu’à une autre pathologie) - est pour l’essentiel l’expression d’une immunité délabrée au fil des ans pour diverses raisons22. Elle commence donc par éliminer, à la lumière de son propre diagnostic, de tests et d’autres analyses pointues, toutes les causes potentielles d’inflammations - douloureuses ou non, connues ou non - qui sapent le système immunitaire de façon chronique, entretenant au passage les inflammations induites par les borrélies et dont celles-ci se repaissent à leur tour pour prospérer.
[  ]
Enumérées de but en blanc, les étapes qui suivent peuvent en déboussoler plus d’un et, au final, sembler insurmontables. Rassurez-vous, il n’en est rien. On ne les parcourt pas toutes à la fois : le médecin procède selon une lente et patiente progression. Les cas sont par ailleurs individuels et ce qui vaut pour moi ne s’applique pas nécessairement aux autres. Et ... il n’est jamais bon de s’avouer vaincu par avance !
Voici donc les jalons annoncés :
1. Diète pauvre en fructose et en lactose
Pour compléter ce qui m’avait été conseillé en Allemagne, adoption d’une diète alcaline, certes, mais surtout pauvre en fructose et en lactose. Donc pas de sucre (ni de fruits) sous n’importe quelle forme et pas de lait (le lactose est un glucide présent dans le lait). Cela vaut aussi pour tous les alcools-sucres (sorbitol, mannitol, maltose, isomaltose, xylitol, érythritol, etc. et même pour la stévia tant vantée parce que prétendument naturelle) qui tous freinent la résorption du fructose. Les borrélies raffolent de tous les sucres puisqu’ils créent un terrain acide qu’elles affectionnent.
La malabsorption du fructose (et du lactose) est une maladie intestinale dont souffrent, sans le savoir, quelque 30% de la population. Or les inflammations de l’intestin constituent une atteinte directe au système immunitaire. Ce trouble est dû à un déficit enzymatique entravant la digestion.
[  ]
Pour ce qui me concerne, je sais aujourd’hui que dois éviter le lactose mais que je peux manger du fromage à pâte dure (caséine). Il est important de faire la différence entre le lactose et la caséine. Comme évoqué précédemment, l’intolérance au lactose s’explique, chez bon nombre de personnes, par une absence totale ou partielle de lactase (l’enzyme permettant la digestion du lactose pour ensuite être métabolisé). Un individu peut être intolérant au lactose sans être intolérant ou allergique à la caséine. Source : Cuisine l’Angélique
Un test respiratoire (de l’haleine) peut confirmer s’il y a ou non malabsorption du fructose et déterminer les intolérances aux différents sucres (fructose, lactose, saccharose et sucres-alcools).
[  ]
La chose semble plus compliquée qu’elle ne l’est : il suffit de relire la liste plusieurs fois et de faire des essais en cuisine. Personnellement, je trouve assez rassurant de savoir enfin ce qui me fait du bien ou du mal. Et la gourmande que je suis a pu redevenir créative devant ses fourneaux. Les grands magasins offrent par ailleurs toute une palette de produits sans lactose (et sans gluten), ce qui facilite grandement la vie.
Pour les gâteaux, j’utilise maintenant du lait sans lactose ou du lait de riz (le premier est naturellement légèrement sucré et en vente en Suisse dans les supermarchés classiques), du sucre de raisin et de la farine sans gluten (pour le gluten, voir mes explications ci-après). Côté matière grasse et liants, j’emploie du beurre, de la graisse de coco bio fabriquée à froid ou du beurre de cacao pur (je l’ai fait venir d’Allemagne). C’est délicieux.
En ce qui concerne les préparations à base de chocolat, j’ai acheté de la masse (ou liqueur) de cacao 100% sans sucre que je mélange avec ledit sucre de raisin en faisant fondre le tout. Je me suis ainsi fabriqué des caramels au chocolat pour les petites fringales devant la télé le soir ainsi que 32 pots de confiture au cours de l’été 2014, avec un gélifiant à base de sucre de raisin (acheté en supérette) lequel permet de diminuer la proportion de fruits (moins de fructose !) tout en étant délicieux.
Certes, cela demande des ajustements, c’est un peu chinois au départ, mais j’ai vite pris le pli. Pareil pour les produits à éviter. C’est fou ce que l’on peut devenir inventif. J’ai eu des amis à dîner et leur ai servi un repas pour moi "diététique": ils n’ont rien remarqué et ont trouvé les mets très à leur goût.
Pour les crêpes, le sarrasin est une solution formidable24: j’en ai acheté non moulu, l’ai broyé dans mon moulin pour obtenir de la farine. Puis de l’eau, un peu de sel, un peu de sucre de raisin, pas d’œuf (il n’en faut pas), pas de lait (ou alors du lait de riz), et la pâte est prête.
S’il faut éviter le gluten, on peut aussi fabriquer de la farine de riz (blanc ou complet) de la même manière. Merveilleuse solution pour les mets salés ou sucrés.
Essayez, c’est vraiment passionnant !
[  ]
Analyse de la présence de métaux lourds dans le sang et dans la salive, métaux susceptibles eux aussi d’affaiblir le terrain en empoisonnant l’organisme. Selon le Dr Horowitz, les malades de Lyme fixeraient les métaux toxiques à des doses 6 à 10 fois plus élevées que la norme.
Voici d’abord, les résultats de l’analyse salivaire :
On remarquera ci-après des concentrations bien trop élevées d’or (Gold) et de mercure (Quecksilber), ce qui est probablement dû à l’interaction (corrosion) entre de vieilles couronnes en or et des amalgames oubliés ou cachés sous des réparations dentaires. Cap donc chez le dentiste pour me les faire remplacer par des matériaux neutres.
Remarquons en passant que l’or n’est pas un métal lourd mais que si le corps en est gorgé, il ne prélèvera plus les autres métaux utiles dont il a besoin (chrome, zinc, etc.). D’où de nouvelles carences, de nouveaux déséquilibres.
Compte tenu de tous ces résultats, j’ai pris la décision de ne plus pratiquer de jeûnes thérapeutiques pour soigner mes douleurs articulaires. D’une part, ils ne seront plus nécessaires au terme de ma « guérison » ; d’autre part, je sais aujourd’hui que les métaux lourds se fixent dans les tissus graisseux du corps et qu’ils ont la mauvaise habitude de s’en détacher lors d’une perte de poids trop rapide (ce qui est le cas du jeûne). Des doses massives de toxiques atterrissent par ce biais dans la circulation sanguine et génèrent de nouvelles inflammations et de nouvelles douleurs. C’est précisément ce qui m’est arrivé lors de mes deux derniers jeûnes thérapeutiques, dont le plus récent remonte à janvier 2014. Mais j’en ignorais encore la cause.
...

(Pauline, Lyme chronique le bout du tunnel [PDF])




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Certains des patients de Borreliosis les plus tristes que j'ai sont ceux qui ne suivaient pas mon conseil, et restaient sur des antibiotiques pendant une réaction Jarisch-Herxheimer. Pendant des mois, ils sont allés de plus en plus bas. Quand finalement ils ont arrêté les antibiotiques, ils sont restés plus bas. Ils n’arrivent pas à revenir à la normale.
[  ]
Ainsi, je conseille les patients qui ont une détérioration qui existe, après, ou avec les nouveaux symptômes que c’est une raison sérieuse de stopper les antibiotiques jusqu'à ce qu'ils se sentent mieux.
[  ]
Sur le questionnaire de Lyme Borreliosis, il y a environ 100 symptômes. C’est une liste ouverte. La triade classique des symptômes de la Borreliose est fatigue (fatigue, épuisé), douleur musculo- squelettique (les articulations, muscles, dos, cou, mal de tête), et changements cognitifs (perte de mémoire, concentration mentale diminuée, se rappeler avec difficulté ce que vous avez lu, désorientation, perte de forme, dépression). Ainsi, un Herxheimer habituellement inclut une détérioration de ces symptômes classiques dans la triade. Parfois un Herx est une détérioration de tous les symptômes. Soit un ou quelques symptômes peut empirer, alors que d'autres sont inchangés.
[  ]
Cette dose qui permet au patient de se sentir lentement amélioré peut amener à un herx léger dans ce cas la dose prise est correcte. C'est un “conte” de l’infection. Croyez-moi, les tortues gagnent la course et pas les lapins!!! Tout le monde veut être hier normal et sain, mais vous n'êtes pas devenu malade en un jour. Presque tous les patients de Borreliosis vont mieux.
(par gilles - les-Réactions-du-Jarisch-Herxheimer [PDF])



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(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=myofasciite-macrophages)

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Les personnes atteintes de Myofasciite à Macrophages peuvent aussi, comme de nombreux malades chroniques, subir une “dépression réactionnelle”, causée par la difficulté de vivre avec la maladie, les échecs thérapeutiques successifs, le scepticisme de l’entourage (c’est une maladie “qui ne se voit pas”) ou les actes de maltraitance infligés par certains soignants qui préfèrent psychiatriser les malades plutôt que d’envisager une origine vaccinale à leurs symptômes (“vous devriez consulter un psychiatre, vos symptômes n’ont rien à voir avec la vaccination”).
[  ]
Plusieurs scientifiques (Pr Shaw – Canada, Dr Seneff – Etats-Unis…) mettent aussi en cause l’aluminium vaccinal comme co-facteur possible dans l’incidence croissante de nombreuses autres pathologies (sclérose en plaques, sclérose latérale amyotrophique, troubles autistiques, fibromyalgies…), une perspective que les Pr Gherardi et Authier envisagent aussi.
(http://www.asso-e3m.fr/myofasciite-a-macrophages/quest-m-f-m/)


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Natsume Sôseki, c'est qui ?
C'est qui, Natsume Sôseki ?

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[pionnier][nokidding][maudit][otto karl][TP]
[à marie]


Le samedi 8 février 2020 à 10:57:35 UTC+1, solier marie a écrit :


regarde ça en ce moment sur Arte y'a des reportages en rapport avec le fait de ne pas avoir d'enfant mais c'est par rapport au climat donc beaucoup moins argumenté que toi : )

tu as encore de l'avance très cher Karl : )

Doit-on renoncer aux enfants ? - Alternatives #3 - la surconsommation | ARTE


Le dimanche 9 février 2020 à 19:36:02 UTC+1, lllkll llll a écrit :

Merci ; )
Oui, les arguments sont encore très en arrière et frileux, et... "bobos", quoi...
Mais, tu sais, mon avance est telle, je crois, et sur tellement de points, de plans, que... c'en est vertigineux. On peut même plus le mesurer...
À cette vidéo a succédé une autre qui, là, pareil, suggère toute mon avance, moi qui fais dans l' « upcycling » depuis si longtemps, et dans des domaines si inattendus encore... : autobiographique, littéraire, philosophique...
Etc. etc.
Mais je serai dégénéré, mort et oublié depuis longtemps quand on y arrivera (avec des moyens et une reconnaissance tellement plus... Bref. La vie. De la merde ; )
L'upcycling contre la surconsommation | ARTE


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(AF)
[nokidding]
...
(Arte - Doit-on renoncer aux enfants - Alternatives #3 - la surconsommation [par Marie])

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(AF)
[otteur][HN]
...
(Arte - L'upcycling contre la surconsommation ARTE)


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[brachy-logique]
Je vais essayer de le faire en peu de mots, d'accord ?
(Alice et le maire [film], 12')

#
[philosophie][autophilosophe]
– Ton poste, c'est de travailler aux idées. [  ] En fait, ton boulot... c'est de prendre du recul.
– Mais... C'est pas un travail !
– Quoi.
– Prendre du recul. Prendre du recul, c'est pas un travail ! Moi je sais même pas par rapport à quoi je dois prendre du recul.
(Alice te le maire [film], 4'30)
– Donc, vous êtes la philosophe ?
– Euh, je sais pas, enfin... non, je suis pas du tout philosophe.
– Ah d'accord, vous êtes pas philosophe ?
– Je suis pas philosophe mais j'ai déjà donné des cours de philosophie, à l'étranger notamment.
(Alice et le maire [film], 11'25)
+
infra :
[karl][formule][noirage][autophilosophe]
Heidi – Ah, regarde, j'avais raison [  ]
Pierre – Haha... Ah, tu as des bonnes idées, toi !
(Heidi [film][série], Ep 13, 13'50)

#
[défausophie]
En fait, j'ai l'impression que ça fait 20 ans que je pense plus. [  ] Il faut que vous me fassiez penser.
(Alice et le maire [film], 14')

#
[autophilosophe]
– Oui, mais en même temps, je vous dire, [  ] les universitaires, ils sont capables que d'une chose, c'est d'organiser des colloques. Alors, ils invitente d'autres intellectuels, pour parler entre eux en circuit fermé. On est bien obligé de faire appel à des sociétés extérieures [[/ philosophes extérieurs]] pour avoir des idées vraiment innovantes.
La philosophe, Alice – Bah oui, mais il faudrait qu'on nous écoute, un peu !
– [  ] Moi j'ai besoin d'intuition, j'ai besoin d'idées fortes, j'ai besoin de courage ! 
(Alice et le maire [film], 1:08'10)


#
[autophilosophe]
C'est un cliché, mais je vais vous le dire quand même : j'ai tout sacrifié à ma vocation. [  ] la politique, c'est comme la musique, ou a peinture, c'est toute la vie, tout le temps, ou rien.
(Alice et le maire [film], 33'15)
+
Otto - stiegler (philosophe, médecin, curé, 24h sur 24)


#
[formule]
– Mais, on doit absolument trouver une formule ?
– Euh, tu as le temps d'écrire un bouquin pour dans 8 minutes ? Et ensuite, il faut le résumer en 140 caractères.
(Alice et le maire [film], 39'50)

#
[formule]
On peut peut-être réformuler après avoir réfléchi, non ?
(Alice et le maire [film], 40')

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[formule]!
– C'est bon, cette formule, non ?
– Mouais.
– Non ?
(Alice et le maire [film], 1:29'10)
+
#
C'est bien dit.
(Alice et le maire [film], 1:40'00)

#
[politique]
– Souvent, on dit : je suis toujours de gauche, mais...
– C'est vrai. Alors, je suis toujours de gauche, mais... [  ]
(Alice et le maire [film], 44'15)

#
[otteur][HN][otto]!
En fait, l'ancien monde, c'est un compost.
(Alice et le maire [film], 46'50)


#
[TP]
– Tu fais plein de trucs, hein ?
– Bah oui. C'est souvent ce que les gens me disent quand ils viennent ici. Ils doivent penser que les artistes travaillent pas.
(Alice et le maire [film], 48')

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[nokidding][childfree][programme]
– J'ai pas d'enfants, j'ai pas de mec, j'ai pas de famille, là, j'ai 30 ans ! [  ]
En plus, j'en veux pas, d'enfants. Je veux juste me dire que je peux en avoir un jour.
(Alice et le maire [film], 1:14'40)


#
[noirage]
Elle est à l'hôpital psychiatrique, là. [  ] Enfin, c'est juste la contrepartie de sa lucidité. Son rapport extrêmement étroit à la vérité. Elle se raconte pas d'histoires, alors c'est sûr, de temps en temps elle nous laisse un peu sur le bord du chemin, quoi. Je sais si c'est la folie qui lui fait voir la vérité ou si c'est la vérité qui la rend folle, en fait.
(Alice et le maire [film], 1:15'40)


#
– Mais toi, ça va ?
– (M)Oui, oui, oui, ça va. Enfin, je suis quand même un tout petit peu angoissé, mais ça va.
(Alice et le maire [film], 1:16'30)


#
Bon, alors, j'arrête de me plaindre. Ça va, vous ?
(Alice et le maire [film], 1:20'30)
+
François Roustang, stopper la plainte







2010 02 10

#
[karl][formule][noirage][autophilosophe]
Heidi – Ah, regarde, j'avais raison [  ]
Pierre – Haha... Ah, tu as des bonnes idées, toi !
(Heidi [film][série], Ep 13, 13'50)
+
infra : Alice et le maire.


#
Bah, vas-y, dis-le. [Vas-y, "Deele"]
(Heidi [film][série], Ep 14, 5'15)
+
Cf. Heidi : « biquette ! »
(Heidi [film][série], notamment les premiers épisodes)
Par exemple :
« bonne nuit, biquette »
(Heidi [film][série], Ep 2, 18'20)


#
[dié/éthique]
– C'est l'heure de manger.
– Hein ? Je ne vois pas pourquoi tu t'inquiètes tant, on a tout ce qu'il faut, grand-père m'a donné du pain et beaucoup de fromage.
– Ça n'a rien à voir !
(Heidi [film][série], Ep 14, 5'25)


#
[noirage][politique ][programme]
– J'ai bien peur que oui. Tu sais, bien des choses ne peuvent être changées, dans ce monde, Heidi. Même si je le voulais, je ne pourrais rien faire de plus.
S'il fallait toujours écouter son coeur, tu sais, on ne survivrait pas.
– Je ne comprends pas, grand-père. J'essaie, mais je ne comprends pas !
(Heidi [film][série], Ep 14, 8'30)

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[à judicaël]

Le lundi 10 février 2020 à 11:56:38 UTC+1, Johannes C. Judicaëla écrit :
Alors 10 jours d'anti dépresseurs ? Tu sens quelque chose ?

10 févr. à 22:49
J'ai arrêté presque aussitôt ; /) Il y a déjà quelques jours. C'est trop barré, d'entrer là-dedans, alors que c'est pas le problème, et pour en ressortir comment ? Bref, je verrai si je reprends, et si j'ai pas tourné fou avant, car... quelque chose a bougé, j'ai franchi un palier, là. Soit dans l'évolution de la maladie, et là je donne vraiment plus cher de ma peau/raison (c'est la folie qui m'attend), soit par une réaction d'Herxheimer au traitement par plantes (que j'ai commencé à peu près en même temps, mais arrêté seulement aujourd'hui, pour voir... si ça se calme), et dans ce cas, on va dire que j'aurais un piste disons assez sérieuse, plus tangible que jamais. Mais si c'est pas ça, si c'est pas une réaction d'Herx, alors là... je suis mal... (et) très mal barré..








2020 02 11


#
Notre espérance de vie a connu une augmentation de malade(s).
Notre espérance de vie a connaît/subit/accuse une augmentation de malade(s).


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Consacrer à son corps ne serait-ce qu'un dixième du temps/soin qu'on lui a négligé (dont on l'a privé) jusqu'alors.
Désormais consacrer à son corps ne serait-ce qu'un dixième de l'attention et du soin qu'on lui a jusqu'à présent (qu'il est malade) négligé.


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[aux postiers]
Otto Karl
Entre parenthèse, tout s'explique :
Réalisée par Isao Takahata, le layout était assuré par Hayao Miyazaki, la conception des personnages et la supervision de l'animation par Yōichi Kotabe.
À savoir, pour ceux qui l'ignoreraient :
Tout simplement les futurs fondateurs du studio Ghibli !
Isao Takahata : Le Tombeau des lucioles, etc.
Hayao Miyazaki : Nausicaä de la vallée du vent, Le Château dans le ciel, Mon voisin Totoro, Kiki la petite sorcière, Porco Rosso, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, etc.
Quant à Yoichi Kotabe, leur compagnon de route [ ], il est considéré comme l'un des plus grands dessinateurs d'animation japonais de sa génération. [ ] Yōichi Kotabe, élabora le personnage d'Heidi dans la série réalisée par Isao Takahata [ ]. Il collaborera par la suite à "Nausicaa de la vallée du vent" et au "Tombeau des lucioles".
Le terme "character design" (création stylistique de personnage) a été inventé par Isao Takahata pour décrire son travail sur Heidi.


Otto Karl Et pour moi, ce dessin animé que je redécouvre depuis deux quelques semaines réunit non seulement tout ce talent, mais pour (me) servir la montagne, la neige, le chalet et la vie minimaliste, la campagne et les saisons, et... le japon (ou japonisme, son esthétique, élégante, épurée, etc.) ! Et même un peu de « La Collectionneuse », entre quand j'entends régulièrement appeler « Heidi ! » – je dis ça à l'attention d'Elise Sultan-Villet. Bref, je me doute que tout ça n'intéressera probablement que moi, mais je dis ça au cas où.



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[neutralisage]
[pour romain]
Son premier vrai livre, Sôseki le voit seulement paraître en 1905. Il s'intitule Wagahai wa neko de aru (Je suis un chat). Sôseki est alors âgé de trente-sept ans. ll lui reste à peine plus d'une décennie à vivre, une décennie au cours de laquelle il publie une dizaine de grands récits qui rencontrent un succès immédiat et avec lesquels, de l'avis unanime des critiques, s'invente le roman japonais moderne. Ce sont des livres très étranges, et que leur légère mais insistante étrangeté défend contre toute velléité de les interpréter, des livres dont personne ne semble trop savoir que dire, et dont la fausse farniliarité recèle comme la réserve rêveuse d'un secret.

L'univers de Sôseki est strictelnent contemporain de celui de Proust – ou de James. Et en vérité, il n'en est pas très diflérent. Dans les romans de Sôseki, on prend le paquebot ou bien le tramway, on lit le journal et on converse au téléphone, on discute art et littérature (D'Annunzio, Turner), il y a des demoiselles à qui l'on enseigne le piano ou le violon. Les histoires sont les mêmes : de jeunes gens s'interrogent sur le sens de leur vie, ils s'arrangent autant que possible de leur famille, ils se demandent comment occuper les journées oisives de leur vie, ils se marient, ils vont au spectacle et fréquentent des salons, il y a des affaires d'héritage, de dette et d'adultère, des drames parfois, et puis le temps passe. Bien sûr, des détails existent qui rappellent parfois au lecteur que tout ce petit monde vit de l'autre côté de la planète : il arrive que des femmes portent des kimonos, que le bruit de bois des geta résonne dans une ruelle et que, pour revenir du théâtre, on emprunte un pousse-pousse plutôt qu'une calèche. Et si l'on boit du thé anglais au lieu de thé vert, si on lit des journaux européens et fait venir ses vêtements de Paris, c'est par un snobisme bien compréhensible. Au fond, et comme dans les grands romans russes à l'intérieur desquels on se perd pareillement, seuls les prénoms changent mais Sôseki est bien placé pour savoir qu'ils ne signifient rien.

La vie que décrit Sôseki nous est moins étrangère que celle que peindront plus tard Kawabata, Mishima ou même Tanizaki. Sans doute parce que la page de l'Histoire nationale n'a pas encore tout a fait tourné pour lui et que les formes mortes du Japon d'autrefois n'ont pas acquis à ses yeux la vertu légendaire que leur accorderont des écrivains plus tardifs. Il n'y a pas de nostalgie chez Sôseki, juste une sorte d'effarement devant le mouvement s'accélérant du temps, ce mouvement qui rend également vaines les valeurs d'hier et celles de demain et laisse absolument solitaire, sans secours ni recours, conscience inquiète des vivants. À cela – et à rien d'autre – tient le secret Sôseki.
(Philippe Forest, Sarinagara)


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[...le grand-père charge contre l'école... inutile... enfermé... méchanceté... on perd son temps... temps perdu...plus heureuse ici... et  on apprend plus de choses ici...]
(Heidi [film][série], Ep 16, 20'45)

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[montagne]
S’installer, vivre, travailler à la montagne
Angélique et son compagnon vivent actuellement en Ardèche, face à Montélimar. Ils cultivent un rêve : vivre à la montagne, en Haute-Savoie, « en contact permanent avec la nature ». Ils désirent repartir de zéro :  changer de lieu de vie, d’environnement, de relations et de job. Le souci : « la peur de l’inconnu ». Ils interpellent toutpourchanger.com et ses visiteurs : « Avez-vous des conseils à nous donner ou connaissez-vous des personnes qui ont eu  cette envie de s’installer à la montagne ? » Un climat plus rude, d’autres habitudes, un contexte bien différent de la Provence... en bref, ils ont besoin de vos témoignages et remarques pour être sûr de prendre la bonne décision.
Les voyageurs de passage à la montagne restent rarement insensibles à la beauté des paysages et au charme des petits villages nichés entre deux vallons. L’hiver, les pistes sont envahies par les skieurs, qui laissent ensuite le champ libre aux randonneurs, amateurs de faune et de flore. Idyllique. Mais qu’en est-il pour les résidents permanents, qu’ils vivent de la montagne et de ses spécificités ou de toute autre activité ?
Vivre à la montagne
Être montagnard à l’année, c’est vivre au rythme des saisons. Le climat varie fortement et le tourisme suit le mouvement. En dehors des périodes de neige ou de la saison estivale, ceux qui y vivent soulignent le calme qui confine parfois à un manque cruel de vie. En particulier au cœur de l’automne et en fin d’hiver. A moins de choisir une des nombreuses villes implantées en montagne, cela ressemble à une vie rurale classique, mais souvent un peu plus isolée. Vous aimez le calme et la tranquillité, vous ne serez pas déçu.
Sachez que la période entre mars et mai n’est pas la plus jolie. Les paysages virent au marron et la neige dégouline. Mais c’est à ce moment là que la végétation pointe à nouveau le bout de son nez et redonne un coup d’éclat au décor. En septembre et octobre, la montagne devient magique, surtout lorsque l’été décide de se faire indien.
Circuler en montagne
A savoir, sans voiture point de salut. Routes escarpées, longues distances pour la moindre activité, il faut être conscient qu’au quotidien c’est parfois laborieux. Sans compter le coût de chaque déplacement. Seules les routes principales sont déneigées. Les intempéries n’empêchent heureusement pas de circuler l’hiver contrairement à d’autres régions peu habituées à ce type de climat. Les pneus neige sont obligatoires dans certaines régions. Et de toute façon, chaque situation comporte son lot d’inconvénients et d’avantages qu’il faut savoir peser pour décider en conséquence.
Travailler à la montagne
Côté emploi, que les monts soient pyrénéens, jurassiens, auvergnats ou alpins, les populations qui y vivent ont besoin comme partout de professionnels en tous genres. Il y a donc des places à prendre, que vous souhaitiez vivre de l’élevage, du bois ou du tourisme ou exercer une profession de la santé, de l’industrie, de l’artisanat, etc. Certaines zones sont beaucoup plus peuplées que d’autres. La Haute-Savoie bénéficie de nombreuses activités économiques, d’où une population bien plus importante que dans les Hautes-Alpes ou en Haute-Maurienne. A vous donc de choisir l’environnement qui vous convient le mieux.
A vous de jouer
Vous qui vivez ou avez vécu en montagne, racontez votre expérience à Angélique et à tous ceux qui rêvent d’y habiter et n’hésitez pas à souligner les avantages et les inconvénients d’un tel choix.
Vous avez des pistes en matière d’emploi ou de nouvelles activités à proposer. Comment se déroule la recherche d’un job à la montagne ? Quelles sont les spécificités ? Nous attendons vos témoignages.
(http://www.toutpourchanger.com/la-question-s-installer-a-la-montagne/)



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[refuge][montagne]
Ma cabane - Une échappée sauvage, Olivier Garance, Delphine Saubaber :
C'est une petite maison, posée dans un décor de montagne. Olivier en tombe amoureux. Il va y revenir, faire des retraites, en prendre soin comme d'une personne. Cette cabane, c'est sa forêt de Sibérie. Son asile. C'est un cri de révolte autant qu'un cri d'amour. Un endroit qui l'aide à vivre. Un rêve de gamin. Avec lui, nous ressentons l'épaisseur de la nuit comme celle du silence, nous éprouvons le froid et le parfum des petits matins... Nous vivons ce désir qui est en chacun de nous, celui d'une échappée sauvage dans laquelle enfin se retrouver.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=59184)


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[nokidding]
[le père qui vient de réprimander son fils qui parle mal, et bosse mal à l'école, comme sa mère s'en plaint juste avant, lance plusieurs fois alors qu'il prend le téléphone : ]
"No kidding ! No kidding !"
(Fargo [film], 12')

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[taisage]
– Non.
– Ça te défriserait de me parler ?
– C'est fait.
– "Non" ? C'est le seul truc que tu aies dit en 4 heures. Tu es un vrai moulin à paroles ! Quelle pipelette ! Mon vieux, faut se calmer ! Putain, je me faits chier à conduire depuis Brainerd, j'essaie de bavarder pour mettre l'ambiance, tuer le tuer le temps, et toi tu es pas foutu de dire un mot ? Et puis merde, je suis pas obligé de parler non plus. Tu vas voir ce que ça fait. Un putain de silence total. Moi aussi je peux jouer à ça. Tu vas voir ce que ça fait. Le silence total.
(Fargo [film], 14')








2020 02 12



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[éco-logique]
– Mais, mon ami, que prévoyez-vous donc [  ] ?
– Moi, je ne prévois rien du tout.
(Heidi [film][série], Ep 17, 4'45)


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[nokidding][childfree]
OTTO - 1504 - ce K de noKidding

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[nokidding][childfree]
cf. : Otto karl archives atelier : camweb : x1273qy_resistante-et-si-le-celibat-etait-un-acte-politique_fun [childfree][nokidding]


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[bio-logique][dité/éthique][RTESD4538HG]
Déjà, est-ce que c'est pas une question extérieure ? En ce moment il y a pas beaucoup de soleil, il y a des gens qui dépriment par le manque de soleil, tout simplement, c'est bien connu !
Donc, avant de penser à des grandes choses, pensez à des toutes petites choses pour reprendre le moral.
(Frédéric Saldmann, Le meilleur médicament c'est vous, jt France 2, 2013, 4'30)
+
– Mais vous dites : attention, avant de diagnostiquer un état de dépression et de vraie maladie, parfois il faut revenir aux basiques : par exemple, le sommeil.
– Oui, si vous manquez de sommeil, bah vous êtes simplement un peu déprimé. On s'est aperçu d'ailleurs que les gens qui ont moins de 7 heures de sommeil ont trois fois plus de risques d'attraper la grippe ! Et, si vous dormez pas bien la semaine, [  ] deux jours de grasse matinée, ça remet le compteur à zéro.
– [  ] Le rôle de la lumière. Vous dites que c'est un vrai médicament, la lumière.
– Ça booste, on pense plus vite et on est beaucoup plus gai.
(C à dire - L'hygiène, le meilleur remède santé ! #cadire 14.01.2019 [Dr Frédéric Saldmann], 8')
+
Bref : sommeil et soleil.
+
infra : (Johanna Spyri, Heidi, chap 4, #0')
infra : Heidi [film] : soleil


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[éco-logique][bio-logique][autoguérison]
Oui, on a, au plus profond de nous-même, des moyens d'autoguérison extrêmement puissants. Il suffit de les connaître pour les réactiver.
(Frédéric Saldmann, Le meilleur médicament c'est vous, jt France 2, 2013, 1'10)
+
Oui, parce qu'il existe au plus profond de l'être humain des moyens d'autoguérison extrêmement puissants, il suffit de les connaître pour les activer, et en bénéficier pour se preotéger de nombreuses maladies et aussi, souvent, en guérir ! [  ]
– Et d'éviter le recours aux médicaments.
– Oui, parce que chaque fois qu'on peut éviter les médicaments, c'est mieux, parce que parfois on est malade des médicaments.
(Frédéric Saldmann, C à dire, Votre santé sans risque #cadire 20-02-2017, 0'30)


#
... ne pas se serrer la main... poignée de main...
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 1'+37'20)
+
les japonais
(C à dire - L'hygiène, le meilleur remède santé ! #cadire 14.01.2019 [Dr Frédéric Saldmann], 0'40 + 1'50)
+
... vous êtes obsédé par les microbes... paranoïa ?... ça vous empêche de vivre...
Meilleure hygiène plus longue vie...
c'est des gestes très simples qui permettent de passer à travers beaucoup d'affections...
(Yann Moix, Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 20'40)


#
[japon]
Vous êtes un amoureux du Japon...
(C à dire - L'hygiène, le meilleur remède santé ! #cadire 14.01.2019 [Dr Frédéric Saldmann], 1'30)


#
[philosophie]
Moi, mon métier, c'est la médecine préventive. En fait, la prévention, c'est une médecine extraordinaire. Parce que quand on arrive avant, on change tout. Vous savez, dans la Chine ancienne, on allait voir son médecin quand on était en bonne santé et là on le payait. Si un jour on était malade, on accrochait une lumière rouge à l'entrée de son cabinet et le payait plus, ça voulait dur qu'il avait failli.
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 9')
+
// La crise [film] : allopathie ≠ médecin chinois


#
[méta][formule][créage]
Moi, mon métier, c'est la médecine préventive. En fait, la prévention, c'est une médecine extraordinaire. Parce que quand on arrive avant, on change tout.
[  ]
En fait, quand on exerce la médecine préventive, on veut communiquer. Pourquoi j'ai commencé à écrire des livres ? C'est très simple. Parce que je n'avais pas le temps de dire en consultation tout ce qu'il faut en prévention. Il faut à peu près une heure et demi ! Ou parfois, je dois l'avouer, ce que je n'osais pas dire. Donc en fait c'est la prolongagtion. [  ] En fait, c'est simple, c'est parti du terrain... [  ] Et également, les conseils marchent.
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 9')
+
infra :
Claire – Grâce à ce livre, j'ai l'impression d'être enfin utile.
(Heidi [film][série], EP 46, 21'50)


#
– Vous êtes contre les médicaments, en gros, au départ.
– J'en prescris quand j'ai pas le choix. Quand vraiment j'ai pas le choix.
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 10')

#
dormir dans le noir complet... au frais...
... dormir du côté gauche...
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 10'30)

#
[automédecin]
C'est des choses très simples qui fait [sic] qu'on va beaucoup mieux.
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 11')

#
[pour les postiers][âge][diét/éthique][automédecin]
... mesure des télomères = espérance de vie...
on peut les allonger... moins de stress, meilleures alimentation, activité...
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 14'30)


#
[otto][pop'philosophie]
– Tu dis que c'est des recettes de grands-mères, c'est plutôt des synthèses très simples, accessibles à tout le monde, de choses qui ont quand même rapport avec la recherche la plus actuelle !
(Yann Moix, Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 20')


#
D'ailleurs, vous dites que la lecture est un élixir de longévité, ça je m'en doutais.
(Yann Moix, Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 20'10)
//
Heidi [film]


#
[QLPARG]
...
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 33')


#
... génies... de grands obsessionnels...
(Yann Moix, Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 34')

#
[méta][otteur][otto karl][perfectionnage]
– Le fait de répéter... Il y a des gens qui répètent en cherchant des variantes sans arrêt. C'est-à-dire que c'est pas la répétition pure, c'est une obsession de la perfection...
– Du motif.
– Oui, du motif, et en fait ils vont chercher... Par exemple moi, [  ] on peut dire "c'est un obsessionnel", non, on cherche sans arrêt une autre direction en étant sur le même sujet.
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 34'30)


#
[TGFZ3LK90KP][automédecin]
Il faut qu'on soit notre premier médecin. Il faut être attentif...
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 36'30)


#
[ZAPNBU7890]
[bio-logique][épure][minimalisme][diét/éthique]
la faim... l'autophagie...
(C'est au programme - Santé, tout ce qu’on ne vous a jamais dit ! [Dr Frédéric Saldmann], 4'30)
+
... autophagie...
(C à dire - L'hygiène, le meilleur remède santé ! #cadire 14.01.2019 [Dr Frédéric Saldmann], 6')
+
... jeûne...
(C'est au programme - Santé, tout ce qu’on ne vous a jamais dit ! [Dr Frédéric Saldmann], 5'30)
+
#
... jeûne intermittent/séquentiel...
on sait faire face au manque, mais pas à l'excès
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 30')
+
[  ] 12 à 16 heures. Quand on fait ce qu'on appelle un jeûne séquentiel, on laisse à l'organisme le temps de souffler. [  ] C'est laisser au corps le temps de souffler, de régénérer...
(Frédéric Saldmann - C l'hebdo - Noël, les conseils du Docteur Saldmann - C l’hebdo - 23/12/2017, 9'30)
+
le petit déjeuner incontournable ? je sais pas pourquoi, aucune preuve de ça.
(Saldmann..., ?')
+
#!°
... il faut ton petit-déjeuner... je te le prépare. Puis : la nausée du matin...
(Fargo [film], 34'15 + 37'15)


#
[sèche-cheveux]!
– Le bruit du ventilateur permettrait de mieux dormir.
– Oui, parce qu'il y a des bruits blancs, qui permettent justement d'aider l'endormissement comme une sorte d'hypnose.
(C'est au programme - Santé, tout ce qu’on ne vous a jamais dit ! [Dr Frédéric Saldmann], 11'45)
+
OTTO - 1501 - ô séchoir à cheveux


#
[pour françois]
fessée = méditation
(Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 5'40)
+
... Le chat thérapeutique...
(C'est au programme - Santé, tout ce qu’on ne vous a jamais dit ! [Dr Frédéric Saldmann], 12'30)


#
[formule]
Ali Baddou – C'est une très belle formule !
(C l'hebdo - Noël, les conseils du Docteur Saldmann - C l’hebdo - 23/12/2017, 12'40)


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[otto]
par "otto"
(RTL - On a tellement de choses à se dire - Dr Frédéric Saldmann, La grasse matinée porte bien son nom - RTL, 6'30)

#
[bio-logique][diét/éthique][-',-][RTESD4538HG]
Le jour suivant le soleil se leva aussi radieux que la veille, Pierre et les chèvres reparurent à l'heure accoutumée, et toute la troupe reprit le chemin de l'alpage. Il en fut ainsi tout l'été, jour après jour, tant et si bien que Heidi, toute brunie par le grand air et le soleil, devenait chaque jour plus forte et plus robuste. Rien ne manquait à son bonheur ; elle vivait heureuse et insouciante, au jour le jour, comme les petits oiseaux dans la forêt.
(Johanna Spyri, Heidi, chap 4, #0')


#
[minimalisme]
Soudain, le traîneau s'arrêta net. On était arrivé devant le chalet de Pierre le chevrier. [  ]
Heidi ouvrit la porte et entra dans une chambre très petite et très sombre. Il y avait dans un coin un foyer et quelques plats sur des rayons ; c'était la cuisine. Au fond il y avait une seconde porte que Heidi poussa et qui la conduisit dans une autre chambre étroite et basse. Ce n'était pas un chalet de berger comme celui du grand-père, avec une seule grande pièce en bas et une fenière au-dessus ; mais une vieille petite maison où tout était bas, étroit et resserré.
(Johanna Spyri, Heidi, chap 4, # 11'30)
+
infra :
(Johanna Spyri, Heidi, #2, 2')


#
[pour Romain]
Quand on ne peut plus rien voir, on est encore plus content de pouvoir entendre de bonnes paroles, et j'aime beaucoup t'écouter parler ; viens, assieds-toi à côté de moi, et raconte-moi quelque chose [  ]
(Johanna Spyri, Heidi, chap 4, #18')

#
[âge][fraîcheur]
A-t-elle [Heidi] au moins l'air bien portante, Brigitte ?
Et chaque fois Brigitte répondait : – Elle est aussi fraîche qu'une fraise de montagne.
(Johanna Spyri, Heidi, chap 4, 28'40)
(https://www.lingq.com/lesson/chapitre-4-1-1352672/)


#
[TV][diét/éthique]
[ il s'acharne sur un poste télé qui marche pas.]
(Fargo [film], 47')
+ infra : kiki la petite sorcière
+ They live [film] (cf. OTT0 )


#
[TP][otto karl][autoportrait]
Tu perds ton temps, va ! [dit le grand-père en rabotant/taillant le bois // sulpture, montage]
(Heidi [film][série], EP 18, 4'15)
+
Et puis ce n'est pas tout. Il y a votre passé. Peut-être l'avez-vous oublié ? Il faudra en tenir compte, de votre fameux passé, que vous le vouliez ou non.
(Heidi [film][série], EP 18, 5'15)
+
(Heidi [film][série], EP 18, 13'15)




2020 02 13

#
Quoi manger ? Ce qui, à l'état sauvage, nous viendrait à l'idée de manger.
Quoi manger ? Ce qu'il nous viendrait à l'idée de manger à l'état sauvage.
Finalement, quoi manger ? De quoi s'alimenter ? Ce qu'on aurait l'idée et les moyens de manger à l'état sauvage.
Finalement, quoi manger ? Ce qu'on aurait l'idée et les moyens de manger à l'état sauvage.
Finalement, quoi manger ? Les commestibles qu'on aurait l'idée et les moyens de manger à l'état sauvage.
Finalement, quoi manger ? Privilégier les commestibles qu'on aurait l'idée et les moyens de manger à l'état sauvage.
Finalement, quoi manger ? Privilégier les commestibles qu'on aurait l'idée et la possibilité* de manger à l'état sauvage.   (* car suivant les saisons)



#
Être inapte aux sentiers battus nous fait parfois battre le nôtre.

#
[diét/éthique][OIFR45793CG]
Ne fais plus cette mine-là, veux-tu ? Console-toi, pauvre petite, et mange, fais-moi plaisir. Prends des forces ou bien tu seras malade, Heidi !
(Heidi [film][série], EP 19, 6'45)
+
infra : Heidi reprend cette idée :
Il faut que tu manges, si tu veux devenir un bon gros chat !
(Heidi [film][série], EP 23, 9'40)
+
infra :
– Pour dire vrai, rien ne me fait envie, grand-maman.
– Que dis-tu là ? Il faut pourtant que tu manges pour prendre des forces et guérir très vite.
(Heidi [film][série], EP 27, 14'40)
+
Heidi ! Viens manger.
(Heidi [film][série], EP 37, 4')
+
– Tiens, mange, ma chérie.
– Hum. Justement, je meurs de faim. Hum.
(Heidi [film][série], EP 37, 15'30)
+
Mademoiselle Claire ! Il faut absolument que vous mangiez trois repas dans la journée par ordre du médecin. C'est essentiel pour votre santé. Allez, mangez, mademoiselle Claire.
(Heidi [film][série], EP 40, 4'45)
+
Épuisement... Fringale...
– Oui, j'ai bien mangé, j'ai repris des forces.
(Heidi [film][série], EP 45, 20'15 + 21'30)


#
(V)[TP]![TYGFEPKLM]
[À travers un objet il repense à Heidi, en surimpression du l'objet. Madeleine.]
(Heidi [film][série], EP 19, 8'45)


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(V)[TP][LT]
[Arrivée en gare de francfort/Frankfurt am Main. Et présentation de la ville par la voix-off.]
(Heidi [film][série], EP 19, 13')
+
Départ de la gare de Francfort, pour son retour dans les Alpes.
(Heidi [film][série], EP 34, 1'10)

#
[à Nico R.]
Le jeudi 13 février 2020 à 22:44:40 UTC+1, nicolas raffin  a écrit :

Excellent, je clique sur l'épisode 52 [de Heidi] au pif et là, début de générique samplé par Odezenne… Tu as reconnu?

En plein « Dedans » !
Non, j'y avais pas pensé, pas rapproché. Je réécoute pas aussi souvent que toi, le fan !
En revanche, Heidi, j'y suis à fond. Mais rendu qu'à l'épisode 19. Je prends le temps, savoure, et fais plein de captures d'écran très précises, ça me prend un temps fou, mais permet justement de savourer.
Mais donc merci pour ce rapprochement, hahah ! excellent, comme tu dis. Et c'est dire comme "Heidi" est coté ? Moi, enfant, je lui avais largement préféré Tom Sawyer et les Cités d'Or, mais... Aujourd'hui que je rêve (très vivement) de montagnes, de chalet, de neige, de vie minimaliste au grand air, de Japon, d'épure (graphique)... Avec Heidi, je suis servi. Même si le mieux serait de le vivre. Mais si déjà je pouvais tout simplement continuer... de vivre... (Alors on en reparlerait. Mais...)


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[à yolande]

Le vendredi 14 février 2020 à 00:44:20 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

C'est, enfin si je puis dire, bien gentil, maman, mais aussi bien à côté de la plaque, sur ce qui est de ma situation réelle, qui semble en effet te dépasser... réellement. Mieux vaut que je n'y réponde pas, malheureusement ; et te laisser dans ton délire acharné qui, quoi que je fasse, quoi que je dise et redise et reredise et rereredise, revient à la charge régulièrement sans à peu près rien prendre en compte des connaissances, des lectures et du témoignage que je vous apporte, bref de ma situation réelle. De même avec ce que tu imagines (je ne sais sur quelle base) de mes amis qui, au contraire, me demandent régulièrement des nouvelles, etc. Certes, je me coupe aussi, mais pas pour les raisons que tu crois, que tu délires, mais bel et bien par la maladie même (qui est, je ne sais comment t'en convaincre et c'est une double souffrance, terrible, organique et non pas psychologique), l'invalidité et la pudeur, etc. etc. Enfin, laissons tomber. Vraiment, dans ton état à toi, il vaut mieux lâcher l'affaire, je crois, et tu as raison (en y revenant plutôt pas, comme tu faisais récemment). Hélas. Il faut lâcher l'affaire, oui. Protège-toi, oui. Et épargne-moi en même temps. Car, quand tu m'écrivais « Un petit Coucou Karl , je pense évidemment Très Souvent à Toi !!! De jour comme de nuit ... Seulement je pense qu'en ne t'écrivant pas je me protège un peu ..... Je suis égoïste mais !!! J'ai vraiment du mal à faire autrement ..... Je m'en excuse suis désolée .... Gros gros Bisous à Toi , maman qui t'aime Très Fort .... » je voulais te répondre justement (avant que tu me prennes de court à ces nouveaux mails fleuves et à côté de la plaque) que, justement, tu faisais bien de ne pas m'écrire, finalement, car j'ai déjà assez à répondre à tous les gens qui me demandent régulièrement comment ça va, et les symptômes, blabla, ça m'épuise (de leur répondre, et à propos d'un mal si mouvant, complexe, indescriptible et inimaginable), alors je me plaignais pas que... de ton côté tu souffles et, par la même occasion, me laisse souffler moi-même de ce côté-là, surtout si ça m'évite de répondre d'argumenter contre ces délires-fleuves et tout à côté de la plaque ; ) Et pour la centième fois.
C'est intéressant, ta théorie, je dis pas, mais hélas elle laisse de côté tellement de choses pour simplifier tellement les choses. Ah, si la situation était si simple, et le mal seulement psychologique... Alors que c'est exactement tout le contraire ! Mais ça, comment te le faire entendre, et retenir ! Donc, tu as raison, protège-toi... dans ton déni, ton ultra simplicité d'approche... ton délire, certes, et qui me désespère (au lieu de m'aider, hélas) mais puisque tu ne daignes pas en sortir, de ton simplisme, prise que tu es dans tes propres affaires, tes propres soucis... dans lesquels je dois te laisser (te dépatouiller) moi aussi, puisque j'ai à peu près tout essayer moi-même (et pas d'hier), mais... Rien à faire... Ne veut/peut rien entendre... Alors, tu as raison ? Laisse parler ton égoïsme et lâche un peu l'affaire, qui te dépasse, hélas... Comment elle me dépasse moi-même, certes, mais un peu moins ? Car je la vis et de plein fouet, et si tu savais... Devenir fou ou me suicider ? Oui, mais en vertu de la violence et la croissance d'une maladie organique, tu peux me croire. Même si tu t'obstines à ne pas me croire, je sais. Et donc, tant pis. (Et me renvoies toujours aux médecins, haha... Alors que ça fait deux ans que les consultes tous azimuts !) Il faut lâcher, maman... C'est, si je puis le redire, bien gentil, mais... il faut lâcher, oui... lâcher-prise, comme je te le conseille d'ailleurs si souvent, et à aussi toujours en vain : « Les chats ne pas des chiens » ? Comme tu dirais ; /)
Mais, encore une fois, j'aimerais tellement que ce soit si simple que tu le dis, aussi simple que c'est dans ta tête. J'aimerais tellement !!... ; )









2020 02 14

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– Étudier, ça veut dire s'asseoir sans parler ?
– Presque, si tu veux. Comme c'est toujours le précepteur qui parle, nous on se contente d'écouter.
– Oh ?
– Et puis fais attention, tu comprends ? On finit vite par avoir envie de dormir.
(Heidi [film][série], EP 21, 4')
+
infra :
(Heidi [film][série], Ep 16, 20'45)
+
Qu'est-ce qu'un professeur ? Quelqu'un qui doit parler pendant une heure, explique quelque part un poète américain. Et tout se déduit de cette simple définition. Sôseki enseigne malgré lui : il est cet homme, debout devant la grande solitude maussade de l'estrade et du tableau noir, qui parle tout seul. La cloche sonne. Jour après jour, heure après heure et d'année en année, il fait face à des écoliers qui le regardent fixement et qui, dans le silence approxirnatif de la classe, font vaguement semblant de l'écouter parfois. ll est cet homme qu'on paye pour ses mots et dont la parole s'épaissit jusqu'à prendre la forme immatérielle d'un objet absurde et embarrassant, concrétion de phrases cent fois répétées et qui retiennent en elles l'empreinte fossile d'un savoir sans emploi.
(Philippe Forest, Sarinagara)

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[à judicaël]
Mhhh, bon, je sais pas bien ce que tu veux dire par "c'est trop barré"...

– Voir la phrase complète : "C'est trop barré, d'entrer là-dedans, alors que c'est pas le problème, et pour en ressortir comment ?"

(...) Et de façon générale, je t'apprends rien, commencer 2 traitements "tests" en même temps, c'est forcément le bordel

– Bah, voilà.

(bon, je l'ai fait aussi, pressé que je peux être).
Les choses sont rarement aussi binaires. Ca peut être une réaction de machin,

– Retiens au moins l'abréviation (ça peut servir) ? Réaction de Herx.

comme ça peut être autre chose de finalement anecdotique...
Là, comment ça va ? Toujours enflammé ? Tu as quoi comme symptômes que tu attribuerais à cette réaction ?

– Je peux pas te dire. À la fois ça se focalise, ça semble décidément lié à des raideurs qui colonisent la colonne vertébrale et de plus en plus, et (donc) ça secoue/bug de plus en plus, et de plus en plus en permanence c'est-à-dire quelque soit la position, jusqu'à me rendre fou pour bientôt, on y vient, je crois, et à la fois je suis plus valide à la marche, moins de faiblesses, de  malaises hépatiques ou que sais-je. Mais neurologiquement, ça déconne grave, et va mal finir ? J'ai eu beau arrêté les plantes, là... En fait... quand un palier semble franchi... Ou alors ?... Bref, il y a eu un tournant, mais c'est un moment à passer ou bien un des derniers paliers avant le précipice ? Peux pas te dire, mais si le précipice je le frôle grave... Mais hier, par exemple, un soudain quasi répit de quelques heures dans l'après-midi. C'est juste fou, incompréhensible...
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Mhhh, bon, je sais pas bien ce que tu veux dire par "c'est trop barré"...

– Voir la phrase complète : "C'est trop barré, d'entrer là-dedans, alors que c'est pas le problème, et pour en ressortir comment ?"

(...) Et de façon générale, je t'apprends rien, commencer 2 traitements "tests" en même temps, c'est forcément le bordel

– Bah, voilà.
C'est exactement une de mes raisons.
D'autant que c'est pas deux mais 3 traitements que j'ai entamé en même temps, dont un que je continue : je bois de l'argile toute les nuits. (Entre autres mesures diverses.)

(bon, je l'ai fait aussi, pressé que je peux être).
Les choses sont rarement aussi binaires. Ca peut être une réaction de machin,

– Retiens au moins l'abréviation (ça peut servir) ? Réaction de Herx.

comme ça peut être autre chose de finalement anecdotique...
Là, comment ça va ? Toujours enflammé ? Tu as quoi comme symptômes que tu attribuerais à cette réaction ?

– Je peux pas te dire. À la fois ça se focalise, ça semble décidément lié à des raideurs qui colonisent la colonne vertébrale
Jusqu'à en particulier les premières cervicales (jusqu'à comprimer de plus en plus le cervelet, centre de l'équilibre et de la coordination des gestes, qui en effet s'affolent grave... mais d'eux-mêmes...)

et de plus en plus, et (donc) ça secoue/bug de plus en plus, et de plus en plus en permanence c'est-à-dire quelque soit la position, jusqu'à me rendre fou pour bientôt, on y vient, je crois, et à la fois je suis plus valide à la marche, moins de faiblesses, de  malaises hépatiques ou que sais-je. Mais neurologiquement, ça déconne grave, et va mal finir ? J'ai eu beau arrêter les plantes, là... En fait... quand un palier semble franchi... Ou alors ?...
Bref, il y a eu un tournant, mais c'est un moment à passer ou bien un des derniers paliers avant le précipice ? Peux pas te dire, MÊME si le précipice je le frôle grave... Mais hier, par exemple, un soudain quasi répit de quelques heures dans l'après-midi. C'est juste fou, incompréhensible... Car, la veille, la folie (à la nietzsche, je le sens bien, et le vis de plus en plus de l'intérieur, et comprends comme jamais ses migrations vers les climats plus chauds, etc., on souffre d'une bactérie parente ?) passait toute proche...




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[STO][TP]
[À marie]
Le vendredi 14 février 2020 à 15:43:08 UTC+1, lllkll llll  a écrit :

Haha ! Bien vu, et merci ! ; )
Si tu entends bien la même chose que moi par ce concept, mais je suppose que oui : Service du Travail Obligatoire, n'est-ce pas ?
Concept historique que je détourne allègrement, et avec quelque bonheur, je trouve. Hélas, dans le cadre d'une oeuvre vouée à disparaître dans l'oeuf. Désolé(e)...
Mais quelques traces provisoires dans la mémoire des rares proches attentifs ? C'est déjà ça ; )


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[éco-logique][bio-logique]
Comme vous allez le découvrir, ces solutions extrêmement simples ont été appliquées depuis des millénaires par toutes les médecines traditionnelles orientales. Du coup, vous vous demandez peut-être pourquoi vous n'en avez jamais entendu parler. La raison risque de vous choquer au début, mais elle deviendra tout à fait évidente à vos yeux lorsque vous prêterez attention aux indices qui vous entourent.

Il faut savoir que le modèle allopathique des soins de santé obéit à un système de pensée selon lequel notre corps fait des erreurs, qu'il est incapable de s'autoréguler, et qu'il n'y a rien à faire à cela. Convaincues du bien-fondé de ce système de pensée (merci la communication et le marketing!), des millions de personnes ont été, sont et seront amenées à prendre les médicaments que leur prescrivent leurs médecins, à mutiler leur corps, et empoisonner leur esprit par des croyances erronées. Résultat : une flambée des coûts, une dépendance accrue aux médicaments, et de nombreux échecs thérapeutiques. La médecine allopathique ne considère pas le corps du patient comme un partenaire sur la voie de la guérison, mais au contraire comme la cause première de la maladie. Or, rien n'est plus éloigné de la vérité.

La conception vitaliste de la santé fonctionne selon un modèle totalement différent : nous croyons que chaque élément du corps humain est nécessaire, que l'organisme est capable de s'autoréguler et que l'on ne peut être en bonne santé que si l'on respecte les lois de la nature. Nous croyons que chaque être humain possède un potentiel de guérison inné plus puissant que toute intervention extérieure. Nous croyons que rien ne peut mieux guérir votre corps que votre corps lui-même. Ce livre vous fournit une clé vers cette guérison. Vous seul pouvez faire le travail présenté dans les pages qui suivent: personne ne peut le faire à votre place!
(Sachin Patel, préface à "Activez votre nerf vague..., Navaz Habib)


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Lorsque le corps humain a la possibilité de récupérer, il peut se défendre et accomplir les tâches pour lesquelles ses cellules sont conçues, ce qui lui permet de surmonter nombre de ces pathologies. Mais le problème, c'est qu'aujourd'hui nous sommes trop nombreux à ne pas dormer cette chance à notre corps. Nous stressons notre organisme en avalant des aliments ultratransformés (produits par un système agro-industriel plus soucieux de rendements élevés et de commodité que de valeur nutritive), tout en passant de plus en plus de temps dans des espaces confinés, loin de la nature, à angoisser en permanence pour nos proches sans penser à prendre suffisamment soin de nous. Et bien entendu, nous attendons du système de santé qu'i1 s'adapte au rythme effréné du mode de vie contemporain. Il existe une solution à ce problème: il suffit que chacun redevienne responsable de sa santé. Plutôt que de compter sur la médecine, reprenez la main sur votre santé et n'u1jlisez les médecins que pour confirmer vos propres théories.
(Navaz Habib, Activez votre nerf vague...)


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[autophilosophe][low][TP]
POURQUOI L'APPELLE-T-ON NERF «VAGUE» ?
Le terme «vague» est dérivé d'un mot latin signifiant « errant, vagabond » et, dans une moindre mesure, « incertain, imprécis ». C'est en raison de la nature généraliste du nerf que les anatomistes et les chercheurs ont souhaité lui attribuer un qualificatif correspondant à ces caractéristiques. Avant de le qualifier de « vague », ils l'appelaient généralement «vagabond».
(Navaz Habib, Activez votre nerf vague, ...)


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[bio-logique]
Le principal neurotransmetteur utilisé par le nerf vague est l'acétylcholine (abrégée en ACh), une substance ayant un effet anti-inflammatoire majeur sur notre organisme.
Le NV constitue le principal système de contrôle de l'inflammation de notre organisme, et a de ce fait des effets considérables sur notre état de santé. Bon nombre des problèmes de santé dont souffrent mes patients sont dus au fait que certains organes ou certains systèmes, du tube digestif au foie et même au cerveau, présentent des niveaux élevés d'inflammation.
(Navaz Habib, Activez votre nerf vague, ...)



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Consommer (dont manger) console, en passant.


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[minimalisme][éco-logique][épure]
Avec ce guide [ Nouveauté Ma cosmétique minimaliste, Pauline Dehecq], dites bye-bye aux produits chimiques ! Pauline vous offre les bases d’une cosmétique minimaliste, avec pour chaque recette 3 à 7 ingrédients maximum : huiles végétales, beurres, argiles, hydrolats, huiles essentielles… des substances 100 % naturelles que l’on peut se procurer facilement et qui respectent la peau et l’environnement.
(https://www.thierrysouccar.com/sante/livre/ma-cosmetique-minimaliste-5512)
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[minimalisme][amphibo-logique][éco-logique]
Moins de flacons, moins de dépenses, des produits plus nobles et plus sains... Il n'y a que des bonnes raisons pour adopter le minimalisme dans la salle de bains ! Le mouvement Slow Cosmétique vous explique comment.
[  ]
Le mouvement Slow Cosmétique a un credo : « consommez moins mais consommez mieux » ! Alors pour bichonner la planète et préserver votre santé, on vous livre quelques tips pour une salle de bain minimaliste à souhait.
Le minimalisme, késako ?
Depuis quelques années, ce terme squatte magazines, sites internet et blogosphère. Le minimalisme, c'est se débarrasser du futile pour se recentrer sur l'essentiel et ainsi se focaliser sur des besoins réels. Une salle de bain minimaliste n'est autre qu'un endroit que l'on désencombre de cosmétiques superflus, à la fois côté nombre de flacons, mais aussi côté composition, en allant vers des produits plus bruts et polyvalents.
[  ]
Intelligents : répondant efficacement au trio gagnant nettoyage/hydratation/protection dont a besoin la peau.
[   ]
Voici les 10 ingrédients incontournables et multifonctions à avoir chez soi :      Un savon à froid : Pour remplacer le gel douche polluant et se laver  le corps, le visage et même parfois les cheveux. Vive le 2 en 1 !     Un hydrolat : Pour donner un petit coup de pep's au réveil, en guise de lotion tonique visage par exemple. (Voir nos conseils avec les hydrolats, stars de la Slow Cosmétique)     Une huile végétale : Pour démaquiller, hydrater et nourrir toutes les peaux. (Voir nos conseils avec les huiles végétales pour bien les utiliser)     Un beurre végétal : Pour venir à la rescousse des pieds abîmés, des lèvres crevassées et même pour masser bébé.     Une huile essentielle : Pour répondre à plusieurs maux du quotidien. (Voir nos conseils avec les huiles essentielles, actifs cosmétiques bienfaisants)     Une argile : Pour confectionner de redoutables masques visages maison. (Voir nos conseils avec l'argile, grande prêtresse de la peau)      Un gel d'aloe vera : Pour secourir corps échauffés, cheveux assoiffés ou peaux épilées. Voir nos conseils avec le gel d'aloe vera, le couteau suisse de la beauté     Du bicarbonate de soude : Pour réaliser dentifrices, déodorants ou encore gommages.     Du miel : Pour apaiser, hydrater et cicatriser les peaux les plus capricieuses.     Du citron : Pour assainir la peau ou encore parfumer un soin, et même servir de nettoyant ménager.
En apprenant à tirer le parti de chaque ingrédient, vous saurez les associer ou les substituer en fonction de vos besoins, afin qu'ils deviennent un véritable couteau suisse à la fois dans la salle de bains mais aussi en cuisine, au ménage, pour la santé, etc.
Et parce qu'avoir des ingrédients nobles, bruts et peu transformés c'est bien, mais passer du côté zéro-déchet de la force, c'est mieux, pensez à adopter progressivement :
      Les cosmétiques solides (savon, shampoing solide, dentifrice solide)     Les cotons lavables (et tant qu'à faire les serviettes hygiéniques lavables aussi)     La brosse à dent compostable     L'oriculi (finis les cotons-tiges)
[  ]
(https://www.slow-cosmetique.com/le-mag/cap-vers-le-minimalisme-avec-la-slow-cosmetique/)



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[minimalisme]
[Claire montre à Heidi que, elle, n'a rien, qu'une seule tenue et un chapeau, sa garde-robe et ses tiroirs pleins.]
(Heidi [film][série], EP 21, 10')

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[TP]!
Je t'ai pourtant dit qu'à l'heure de la sieste, je veux que tu emploies ton temps à bon escient !
(Heidi [film][série], EP 21, 11'45)

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(V)[TP]
[un oiseau voltige dans la maison // schierel]
(Heidi [film][série], EP 21, 14')

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[àmouréinventer]
– Hé, regarde, il est revenu !
– Oui, je savais qu'il [l'oiseau domestique] ne m'abandonnerait pas. On s'aime trop tous les deux. J'étais sûr qu'il reviendrait. [de lui-même, dans sa cage].
[  ]
Essaie de comprendre. Il préfère sa cage aux montagnes, que vexu-tu ! Il a toujours été habitué à vivre enfermé. Heidi, écoute, tout le monde n'est pas comme toi ! Cet oiseau ne connaît pas la montagne, moi non plus. Tu sais, jene sors que très rarement d'ici, il faut bien que je m'occupe autrement. [  ] Oh, comme je t'envie, si tu savais.
(Heidi [film][série], EP 21, 20'30)
+
[Heidi libère l'oiseau de sa cage]
(Heidi [film][série], EP 21, 13')


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[-',-][montagne]
Aussi se promit-elle de lui faire connaître un jour la féérie colorées des Alpes sous le soleil.
(Heidi [film][série], EP 21, 22'30)

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[montagne][apprentissage]
– Les Alpes ? Aucun intérêt pour votre éducation. Voyons, vous avez bien mieux à apprendre que les Alpes.
(Heidi [film][série], EP 22, 7')


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[multimédia][HN]
– Mais les livres et les images m'ont appris bien des choses. C'est très intéressant, tu sais ?
Tu vas voir. Je vais te les montrer. Je suis sûr qu'ils te plairont beaucoup.
– O, comme c'est joli.
(Heidi [film][série], EP 22, 1'40)



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(V)[LT]!
C'est l'échelle pour monter tout en haut. [  ] Alors, c'est beau ? La vie sur la ville est splendide, hein ?
(Heidi [film][série], EP 22, 19'15)


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[à conny]
Le samedi 8 février 2020 à 23:02:15 UTC+1, Cornelia Queck  a écrit :

Cher Karl,

j'ai pris du temps pour te repondre, mais avoir reflechi je veux surtout t'encourager de ne pas t'abandonner, comme ca a l'air pour moi en ce moment.

Je sens que tu te sens très mal, mais je t'en prie de ne pas abandonner de guerir et surtout de vouloir guerir, d'essayer de retrouver tes forces (mentales) dont je sais qu'il en a beaucoup, normalement. Déjà que tu te cache comme ca - je comprends ce besoin tout à fait et prends le temps qu'il te faut - mais tu sais, même si on se ne voit pas, ton esprit, ton humeur, s'il y en a pas, c'est une grande perte pour moi, et je pense pas seulement pour moi. Reprends confiance en tes forces, sur ce terrain tu n'est pas battable! Il faut pas se laisser gaspiller sa vie et ces talents par le physique de quel état qu'il soit.

Comme je peux pas être là, je suis très contente de te savoir chez ta famille et pas loins de la mer, je ne saurais pas mieux. Mais tu as déjà pensé à faire une cure stationnaire, bien adaptée à tes besoins et où tu pourrais parler avec des experts de plusieurs domaines en même temps? Pour qu'ils comprennent l'ensemble, pour avoir plusieurs avis? Pour trouver des traitement, de la nourriture qui n'aident pas seulement sur un seul point en empirant en même temps d'autres? On est tous des organismes trop comlexes pour qu'un seul spécialiste puisse tout comprendre, pour que nous-mêmes le puisse comprendre, nous qui sommes trop concernés, trop dédans, pas rarement dans un cul-de-sac. Quest-ce que t'en pense?

Moi, je pense à toi, crois à toi et te souhaite que ca ira mieux, de plus en plus.
Passe mes bonjours à ta famille
et tiens moi au courant, OK?

Ta Conny


Le vendredi 14 février 2020 à 22:26:39 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Chère Conny,
Un grand merci !! Pour ce mail. Auquel je voudrais répondre, mais... je m'économise, me ménage un peu, pour le moment. Ou, allez, en quelques mots :
Non, dans certaines situations et de plus en plus on est bien forcé de devenir le meilleur médecin de soi-même. Mais du coup aussi son propre cobaye, victime d'essais plus ou moins heureux ou malheureux, tâtonnants, et parfois délétères ou insuffisants, mais qu'y faire ? J'aurais presque tout tenté ou, comme j'ai pas le budget pour tout tenter, en tout cas "tout" étudié, et les médecins, eux, tous abandonné (mon cas). Donc...
Et je ne suis plus en Bretagne désormais, non, mais seul à Nemours depuis un mois. Je ne suis pas un bon malade facile à vivre peut-être, mais ma famille n'est en soi pas facile à vivre non plus, tu sais. Surtout que ma mère est malade elle aussi, sans le savoir/reconnaître, ce qui électrise nos relations  ; /)
J'espère que tu vas bien, toi, et Juli, et votre super duo ! Hein ?
Et merci pour ce mail, rare et précieux. Merci, Conny...
Et le meilleur pour toi, ne serait-ce qu'avec ma part !
(En ce moment, je repense très souvent à mon heureuse convalescence leipzigoise dans notre... dans ton petit appartement accueillant de Scharnhorststr. HH. M'accueillant de ma fuite parisienne. J'aimerais tellement pouvoir revivre une telle résilience... en pareille résidence. En tout cas, ce souvenir me nourrit, me fait tenir (encore un peu) en partie. Si si. Encore merci ; )
"kARL"


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[postsexuel]
Otto Karl [sur lsp] :
Dans la culture postsexuelle que j'appelle de mes voeux depuis belle lurette, et à venir j'espère, cette vidéo [de « revenge porn » contre Benjamin Griveaux] ne poserait aucune problème, aucun scandale. On est encore tellement coincé sur la question, et si peu visionnaire sur l'évolution inévitable de la notion de vie privée, et la question du sexe, mon dieu, quelle affaire ! De rien du tout. Oui, il a une bite, des désirs et s'en sert, etc. Oui. Et ?
Enfin, je me suis pas tellement intéressé à l'histoire, mais/car ça me semble tellement dérisoire. À moi qui suis (certainement) tellement en avance ? Il faut croire. Ou l'espérer ?







2020 02 15


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Il faut que tu manges, si tu veux devenir un bon gros chat !
(Heidi [film][série], EP 23, 9'40)
+
infra :
(Heidi [film][série], EP 19, 6'45)

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[RTESD4538DS]
Il y va de votre bien. Et n'allez pas oublier vos médicaments.
(Heidi [film][série], EP 24, 8'50)
+
infra : sacha Patel !

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Comment expliquer que le coté gauche de mon corps est tout le temps contracté?
Question détaillée  Question posée le 18/09/2015 par Hanane  ayant déja souffert d'une tendinopathie au niveau de l'épaule gauche, soulagé récemment par kénisithérapie;  des contractures et des douleurs musculaires déscendant du coté gauche de mon corps (de la nuque passant a travers le dos vers le genous et le cheville);  je travaille sur ordinateur, et j'adoptais une mauvaise posture pendant des année;  Depuis que je commance à corriger cette situation la douleur s'est propagé;  je fait peu de sport;  merci infiniment;  Signaler cette question 1 réponse d'expert

Réponse envoyée le 18/09/2015 par Marc Lesimple EIRL  Bonjour Hanane,  Les contractures d'un hémi-corps peuvent masquer une faiblesse de l'autre hémicorps. Aussi bien ce serait intéressant de chercher dans cette direction-là. Deux causes possibles (celles-ci ne sont pas exhaustives) à cela. La première peut concerner un problème de système nerveux central (cerveau, moelle épinière), la seconde serait plutôt un désordre hormonal. Dans le premier cas il peut être intéressant de consulter un spécialiste du système nerveux, comme un chiropracteur ou peut-être un neurologue. Le premier pourra lever les blocages qui apparaissent relatifs au côté incriminé. Le second pourra éventuellement vous donner un traitement. Dans le second cas, il conviendra de trouver le déficit hormonal ou même l'excès et de pratiquer les corrections nécessaires. Après quoi un traitement nutritionnel approprié pourra maintenir les hormones dans un équilibre de santé. Consulter un endocrinologue peut être une bonne idée, ou encore un praticien de santé manuelle comme un chiropracteur, ou une personne qui a l'habitude de vous soulager.  Bien à vous
(https://douleurs-musculaires.ooreka.fr/qr/voir/376094/comment-expliquer-que-le-cote-gauche-de-mon-corps-est-tous-le-temps-contracte)


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(V)[bio-logique][diét/éthique]
[Dans un rêve, tout le monde bouffe du pain, par plats, plâterées. Même les animaux.]
– Un vrai régal, je ne m'en rassasie pas. J'en suis à mon 130ème pains.
– Et moi, j'en ai déjà mangé 230 !
(Heidi [film][série], EP 25, 1'20'')
+
[le récit de ce réveil en plein pique-nique où pierre s'étouffe de pain, et flash-back... [erreur : heidi dit 230 au lieu de 130 pains]
(Heidi [film][série], EP 36, 11'30)
+
[heidi ramène du pain blanc frais à grand-mère qui s'en régale]
(Heidi [film][série], EP 34, 17'30)
+
[La demoiselle blinde/surcharge de sucre son café/thé.]
(Heidi [film][série], EP 25, 3'30'')




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[-',-][diét/éthique]
À l’inverse, pour imaginer comment on se sent en état parasympathique, imaginez-vous en vacances, à la plage. Vous entendez le va-et-vient des vagues. Votre corps est détendu, il digère bien, dort bien, et récupère de tous les stress qu’il lui a fallu affronter auparavant. Vous le savez parfaitement, on se sent généralement beaucoup mieux (et en bien meilleure forme) lorsqu’on est en vacances.
C’est lorsqu’on a du mal à passer d’un état sympathique à un état parasympathique qu’apparaissent les problèmes de santé. Et cela se produit lorsque l’on est confronté à des facteurs de stress constants, et qu’on les considère comme des éléments négatifs dans notre vie. Dans cet état, l’activité du nerf vague diminue tandis que celle des nerfs sympathiques augmente en continu. Lorsque cette situation perdure, le tonus du nerf vague va lentement diminuer, et un dysfonctionnement vagal en sera la conséquence finale.
[  ]
Pour retrouver la santé, il est donc essentiel de passer de nouveau en état parasympathique. Les patients dont l’état de santé s’améliore le plus rapidement et qui obtiennent les résultats les plus impressionnants sont ceux qui apprennent à se créer des habitudes de vie positives afin de réussir à passer plus rapidement et plus efficacement de l’état sympathique à l’état parasympathique. Mais pour pouvoir agir sur notre niveau de stress, il nous faut d’abord identifier tous les facteurs de stress auxquels notre corps est soumis, et en particulier les agents stresseurs invisibles qui se nichent dans nos «angles morts». Les stratégies que je recommande pour identifier ces derniers et créer des changements positifs dans leur quotidien seront abordées à la partie 3.
Ce n’est pas la charge que tu portes qui te brise, c’est la façon dont tu la portes.
LOU HOLTZ.
(Navaz Habib, Activez votre nerf vague)






2020 02 16

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Je ne veux pas que tu sois triste. Viens dans ma chambre, (pour) regarder des images.
(Heidi [film][série], EP 25, 16'40'')


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– D'abord, il y a même des gens qui ont inventé le terme de bibliothérapie. Parce qund vous lisez, eh bien vous développez votre champ d'émotions, vous allez en contact avec le monde, vous voyagez, on vous raconte des histoires. La dépression, et la déprime aussi, [   ] c'est un enfermement. Il faut arriver à sortir de cet enfermement. D'ailleurs la maladie mentale est un enfermement, on arrive pas à sortir de soi, de ses problèmes, de ses promématiques, on est centré sur son corps, sur sa douleur mentale. Eh bien la lecture, c'est une manière de sortir de soi, de sortir du monde, et les britanniques ont fait de grandes enquêtes là-dessus, et ils ont décrété que les Anglais qui lisaient plus que deux heures par semaines étaient 20% moins dépressifs que ceux qui ne lisaient pas. [  ]
Autre chroniqueur – Et si, en plus, on lit à l'extérieur, on va bénéficier de la lumière. Parce qu'on a pas parlé de la luminothérapie. [  ] Mais la meilleure lumière, c'est la lumièree naturelle.
(Dr Martine Perez (chroniqueuse), Europe 1 - Soigner la déprime sans médicament, 6'40)
+
Clément Rosset, Loin de moi.
+
infra : L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film] :les séance de lecture au dortoi, et en parculier la toute fin du film (cf. (L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:54'50))


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[TP][bio-logique]
Elle a succombé à l'ignorance.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 23')

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[bio-logique][diét/éthique][neutralisage]
– J'ai une déficience cardiaque.
– Ah oui ? Est-ce que c'est grave ?
– Non, non, ce n'est pas grave. On me conseille d'éviter les émotions fortes, les efforts, le stress, je dois garder mon calme si possible.
– Ce n'est sûrement pas très stressant, la vie, dans le coin.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 28')

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[programme]
Femme (qui vient d'avorter) – J'aimerais tellement avoir un bébé plus tard.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 28'30)


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Mais des citrouilles, pourquoi il y en a pas toute l'année ?
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 30'15)


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[écologie][otteur]
– Non, Homer/Homère est un nouveau cueilleur. Il va loger ici avec vous.
– [  ] Un nouveau cueilleur, hein ? Eh bien, tu dois avoir de l'expérience, je suppose.
– Homère n'a aucune expérience, Arthur, mais c'est un malin, vous verrez. Il apprend vite. [  ]
– Eh bien, je pense que ça, c'est historique. Une page d'histoire, [  ] n'est-ce pas ? Nous marquons l'histoire en accueillant ce jeune homme parmi nous. Sois le bienvenu, Homère.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 43'25)
+
Cela ne vous fend-il pas le coeur que notre Homère se retrouve cueilleur de pommes ? Ou qu'il ne se donne pas la peine de nous écrire un mot digne de ce nom ?
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 56'35)
>
[otteur]
Cela ne vous fend-il pas le coeur que notre Homère se retrouve cueilleur [  ], qu'il ne se donne pas la peine de nous écrire un mot digne de ce nom ?


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[TP][internat]
– C'était ce que j'aimais le plus, les soirées cinéma, à l'orphelinat. [  ]
– Ça ne te manque pas, tout ça ?
– Ça m'arrive, oui.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:05')
+
(V)[TP]
[soirée cinéma]
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 15')
+
[dortoir, on discute]
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:08')
+
[il revient dans le dortoir, vide]
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:53'20)


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J'aime la vie que j'ai ici. Ça me plaît de pêcher le homard et de cueillir des fruits. En fait, je ne me suis jamais senti aussi heureux. À vrai dire, je veux rester ici. J'ai l'impression d'être utile.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:14'30)

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[àmouréinventer]
Toi, quand je te regarde, c'est si doux et douloureux.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:15'15)

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[âge][ado]
Je pensais que tu étais sorti de l'adolescence. Cette période de la vie où on s'imagine avoir un terrible secret à cacher à ceux qui nous aiment.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:15'30)


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[neutralisage][zen]
– J'ai juste envie de rester là et de ne rien faire.
– Eh bien alors ne fais rien. C'est une bonne idée, c'est vrai !
Peut-être bien qu'en voyant venir les choses assez longtemps, je n'aurais alors plus rien à faire ou à décider, du tout. [  ] Etd'un autre côté, peut-être bien que je n'aurais pas cette chance-là. Et ce n'est pas ma faute. [  ] Les choses sont ainsi.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:31'30)
+
En tout cas, je n'aurai plus à attendre et voir venir.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:41')


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Chaque jour que dieu amène.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:39'50)
> Chaque jour que dieu "amen".



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[éco-logique]
Je veux seulement arranger les choses, et parfois il ne fait pas respecter les règles pour tout arranger.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:44'20)

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[TP]?
« C'est ainsi que je commençai(s) une nouvelle vie, avec un nouveau prénom et une nouvelle façon de voir le monde. Elle me paraissait sortir un rêve. La mémoire d emon ancienne vie est accompagnée d'un tel manque d'espoir que je ne saurais dire si elle a duré un mois, un an ou une éternité. Je sais seulement que cela fut, et que cela n'est plus. Et que jamais je n'y reviendrai. »
– Est-ce que c'est tout ?
– Non, le livre ne fait que commencer. La suite demain soir. Ne dévoilons pas déjà la fin de l'histoire.
(L'Oeuvre de Dieu, la Part du Diable [film], 1:54'50)



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[TP][éco-logique][otteur][otto][otto karl]!!
C'est difficile à expliquer, en fait, pourquoi on est passionné par quelque chose. Ça vient des tripes, alors, ça s'explique pas, c'est comme ça, c'est physique, on aime, on pourrait pas s'en passer, c'est ma drogue, moi, la cueillette.
...
(AF) !!!
...

(Laurent Martein - 2014 - Des montagnes et des hommes (ARTE), 9')









2020 02 17


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... maladie invisible, donc diffcile à vivre...
(Grand bien vous fasse - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 13')


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[bio-logique][diét/éthique]
Oui. Alors moi j'ai une vision un peu différente, donc je sais pas si je peux dire aujourd'hui encore que je suis atteinte d'une maladie de Crohn. Je crois que j'ai vraiment développé une inflammation intestinale parce que je ne respectais pas mes besoins vitaux et mes besoins physiologiques.
(Jeanne Deumier, patiente experte - Grand bien vous fasse - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 20')
+
C'est-à-dire qu'en fait je me suis aperçu que je n'avais jusqu'alors jamais respecté mes besoins vitaux et physiologiques, et j'ai effectivement entamé un vrai changement d'alimentation et de mode de vie. C'est toujours compliqué aujourd'hui parce que quand on veut sortir de l'alimentation moderne, eh bien on est en afit confronté à une solitude où il faut être différent des autres, mais l'alimentation est un pillier extrêmement important dans ces maladies.
(Jeanne Deumier, patiente experte - Grand bien vous fasse - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 27')
+
Non, ça fait des années que je suis sans traitements, mais j'ai également tout eu, et c'est au moment des immunosuppresseurs que j'ai commencé à me poser des questions, [  ] tout simplement parce que effectibement si vous avez un système immunitaire qui réagit de cette manière, c'est peut-être parce qu'il a quelque chose à vous dire ! Parce que c'est là pour vous protéger. Et là on va essayer d'empêcher finalement de le faire réagir, donc c'est un peu comme désactiver une alarme alors qu'il y a quand mêm le feu dans la maison. Et ça, ça me posait vraiment problème.
(Jeanne Deumier, patiente experte - Grand bien vous fasse - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 37'50)
+
– Comment contrôlez-vous votre maladie ?
– Je ne contrôle pas ma maladie. J'ai compris que j'ai nourri pendant des années l'inflammation, via un mode de vie complètement inadapté. Et je parle pas que de l'alimentation. [  ] une alimentation dénaturée, artificielle, [  ] sans fibres du tout. [  ] Ce qui a fait que j'ai commencé à avoir des soucis et des carences et un problème de dénutrition, c'est que je me nourrissais princiaplement de farine blanche transformée, de sucres, dès le matin, de soda light, que je faisais des régimes protéinés, et que j'ai commencé tout simplement à enclencher un processus d'inflammation.
– Et qu'est-ce qui a changé dans votre alimentation, dans votre assiette, aujourd'hui ?
– À peu près tout. [  ]
(Jeanne Deumier, patiente experte - Grand bien vous fasse - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 42'50)
+
... yoga, exercices physiques...
Et en fait c'est vraiment un cercle vertueux. C'est-à-dire que plus vous mangez mieux, plus l'alimentation vous fait du bien, donc elle impacte évidemment sur votre humeur. Comme vous bougez avec, ça se passe de mieux en mieux et donc vous rentrez dans un cercle où vcous y voyez toujours de plus en plus clair, vous êtes de moins en moins stressé, et donc vous en tirez des bénéfices énormes.
(Jeanne Deumier, patiente experte - Grand bien vous fasse - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 49'20)
+
Voilà. Je reste positive en tant que nutritionniste sur le fait  qu'on peut changer son alimentation en se faisant du bien. C'est vrai que c'est pas facile, vous le disiez : les supermarchés et autres regorgent de produits qui ne sont pas bénéfiques [  ], mais on peut se faire du bien avec une alimentation de saison bio, agréable, et on peut surtout améliorer son quotidien.
(Grand bien vous fasse - 2020 02 17 - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 52'30)



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[bio-logique][TGFZ3LK90KP]
Et nous n'avons pas, aujourd'hui en tout cas, de traitement qui soit capable de guérir ces maladies, mais c'est finalement le cas dans énormément de maladies.
(Grand bien vous fasse - Comment mieux vivre avec une maladie inflammatoire chronique de l'intestin ?, 36'30)

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La médecine actuelle est en impuissance chronique de guérir la plupart des maladies du même nom.


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[intelligence][surdouage]
Ah, j'ai beau faire de mon mieux pour essayer de la comprendre, elle me dépasse. Tout ce qu'elle dit, tout ce qu'elle fait parfois... Pour être vraiment franche, je pense que cette petite a l'esprit dérangé, je veux dire que je la crois folle, [  ] tout à fait folle.
(Heidi [film][série], EP 26, 5'30)


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[goût][pour vincent][karl]
 Le 30 janvier dernier, « le Monde » citait une phrase d’Emmanuel Macron trouvée dans un livre d’Etienne de Montety qui s’intitule « Dans la bibliothèque de nos présidents » : « Je n’aime pas lire les mauvais romans. » On reconnaît là la supériorité de notre Président, qui n’est certes pas n’importe qui, sans quoi il ne serait évidemment pas notre Président. Les mauvais romans, ajoute-t-il, « ça ne me détend pas du tout ».  L’homme commun, lui, lit des mauvais romans. Les mauvais romans le détendent.
[  ]
L’homme commun, face à un bon roman, serait tendu. La beauté d’une phrase agace l’homme commun. La puissance d’une narration le rend nerveux. [  ]
Par « bon roman », on entend le genre de roman qu’Emmanuel Macron aime lire. Le Président, il l’a dit à de nombreuses reprises, n’aime pas le « relativisme ». Au début de son quinquennat, il dénonçait « le relativisme absolu dans lequel nous sommes confondus » − phrase admirablement tournée, profonde et saturée de sens, qu’on ne pourrait assurément trouver que dans un excellent roman. Les relativistes, ennemis philosophiques du macronisme, s’imaginent que les croyances et les goûts sont divers.
[  ]

(Par David Caviglioli, l'Obs, Publié le 07 février, https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20200207.OBS24518/contrairement-a-vous-macron-n-aime-pas-lire-les-mauvais-romans.html?fbclid=IwAR1UGJZLM4_Wy1W3KF3Dsi18LxlPSY6tlzXSMjcg-MNaXcNh36LPQLpaETE)


#
(AF)
...
(Grand bien vous fasse - 2020 02 10 - Toutes vos questions sur la médecine du futur, 3'20)

#
(AF) !!
[neutralisage][brachy-logique]
...
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 1'30)
+
...
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 2')
+
...
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 4'30)
+
...
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 6'30)
+
...
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 8'50)
+
...
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 9'30)



#
[neutralisage]
Ce coeur qui réclame ceci ou cela
Dans la mer
Je relâche
– Hosaï [nom de plume signifiant "lâcher-prise"] –
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 4')
+
(Pascale Senk, Idées FM/IDFM - 31 octobre 2016 - L'effet Haiku, entretien avec Pascale Senk, 5')

#
[formule]!!
– Et je vous l'ai dit deux fois, parce que, à l'origine, les poètes japonias souhaitaient pouvoir dire leur haïku en un souffle.
– Et oralement.
– Oralement, oui. C'était complètement des échanges oraux.
– En un souffle et deux fois de suite.
– Absolument.
(Pascale Senk, Idées FM/IDFM - 31 octobre 2016 - L'effet Haiku, entretien avec Pascale Senk, 6')


#
[brachy-logique][pionnier]
[... C'est Bashô qui l'a formalisé... extrait de plus longs textes... et formalisé l'esprit...]
(Pascale Senk, Idées FM/IDFM - 31 octobre 2016 - L'effet Haiku, entretien avec Pascale Senk, 7')


#
[pop]
Kerouac... ses "pop haïkus"...
(Pascale Senk, Idées FM/IDFM - 31 octobre 2016 - L'effet Haiku, entretien avec Pascale Senk, 10'30)



#
[formule]
... tellement court que doit se dire deux fois...
(Pascale Senk, Haïku : short poems, strong effects | Pascale Senk | TEDxCelsa, 5)
+
(Pascale Senk, Rezozen - L'effet Haïku - Entretien avec Pascale Senk, 4' ?)



#
[brachy-logique]
On dit que les fondateurs de twitter se sont inspirés du haïku japonais pour crére leur réseau social.
(Pascale Senk, Haïku : short poems, strong effects | Pascale Senk | TEDxCelsa, 3'30)

#
[brachy-logique]
Si ce petit format se diffuse aussi bien, c'est qu'il diffuse l'essentiel.
(Pascale Senk, Haïku : short poems, strong effects | Pascale Senk | TEDxCelsa, 5'30)

#
D'abord, il y a cette brièveté. [  ] Nous qui croulons sous les blogs, trop longs, sous les commentaires, sous les dossiers nourris, le haïku, avec sa brièveté, nous rappelle que lavie passe en un souffle. Et à chaque fosi que vous écoutez un haïku, ce que vous entendez dans son silence, c'est cette vie qui passe. Et ça, ça vient de ce bouddhisme zen, qui a nourri cette poésie.
(Pascale Senk, Haïku : short poems, strong effects | Pascale Senk | TEDxCelsa, 5'30)


#
[minimalisme]
Le producteur et éditeur reconnu Jean-Pierre Dionnet, cinéphile, raconta qu'une personne avait convaincu Alain Delon de visionner Sonatine en prétextant que Kitano était fan du Samouraï. Pris de court, Delon dit du jeu de Kitano : « C’est quoi ÇA ? […], ce n’est pas un acteur […], il possède seulement 3 expressions faciales et en plus, il ne parle pratiquement pas ». La réaction de l'acteur français est partagée par l'ensemble des professionnels autour de Dionnet, qui lui est frappé et intrigué devant ce nouveau genre de long-métrage.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Sonatine,_m%C3%A9lodie_mortelle)

#
[TP]!
Cessez de perdre votre temps inutilement.
(Heidi [film][série], EP 27, 5')
+
Maintenant que tu sais lire, tu ferais bien mieux d'étudier au lieu de perdre ton temps à jouer.
(Heidi [film][série], EP 28, 8'30)

#
[âge]
Quel bonheur de vous voir en si bonne santé ! Vous êtes aussi radieuse que c'est à peine si vous faites votre âge. Vous débordez de vie. Et pourtant, le vieillessement. Comme il est dommage qu'aucune créature ne puisse échapper aux griffes impitoyables du temps...
(Heidi [film][série], EP 27, 12'40)


#
[OIFR45793CG][diét/éthique][bio-logique][M]![esth/éthique]!
– Pour dire vrai, rien ne me fait envie, grand-maman.
– Que dis-tu là ? Il faut pourtant que tu manges pour prendre des forces et guérir très vite. Tiens, sais-tu pourquoi les assiettes sont toujours rondes et recourbées comme le sont celles-ci ? Eh bien voilà, si elles sont rondes et recourbées, c'est parce qu'elles veulent qu'on ne perdent rien de toutes les bonnes choses qu'elles contiennent. Et toi, les entends-tu parler, les assiettes ?
(Heidi [film][série], EP 27, 14'40)


#
[TP]
[de la musique avec les verres et l'eau // schierel !]
(Heidi [film][série], EP 27, 17')
+
(Heidi [film][série], EP 31, 11'45)

#
[je vais te faire la lecture jusqu'à ce que tu dormes.]
(Heidi [film][série], EP 27, 21'20)
+infra : hier : europe 1 + surtout "l'oeuvre de dieu, la part du diable" et les scènes de lectures dans le dortoir.
+
[Heidi lit passionnément allongée par-terre !]
(Heidi [film][série], EP 28, 1'15)


#
[pionnier][karl]?
En raison de son caractère épineux et d'une forte tendance à drageonner, il [le prunellier] est très utilisé pour former des haies infranchissables pour le bétail. Comme l'aubépine, il peut former une haie ou un taillis inextricable en quelques années. Ses fruits étant appréciés des oiseaux qui disséminent ses graines, il est une espèce envahissante des friches et de certaines pâtures. C'est une espèce pionnière de pleine lumière qui tolère mal la concurrence.
[  ]
Les fleurs blanches apparaissent avant les feuilles.
[  ]
Son bois est très dur, il était utilisé comme bois d'œuvre, en marqueterie, pour des jouets et pour la confection des cannes appelées bâtons d'épines. En Irlande des cannes traditionnelles nommées shillelagh sont un élément du folklore celtique.
[  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Prunellier)


#
[TP]
[Heidi debout sur le rebord de la fenêtre, comme prêt à/près d'en sauter. // karl enfant à Lannion]
(Heidi [film][série], EP 28, 9')
+
[Cette fois l'envol de papillons par la même fenêtre et Heidi debout sur le même rebord]
(Heidi [film][série], EP 30, 20'15)


#
[refuge]
[Grand-mère fait découvrir à Heidi la pièce secrète, où elle se refiugiait enfant.]
(Heidi [film][série], EP 28, 10')

#
[bio-logique][diét/éthique][diét/éthique Heidi][brut][RTESD4538HG]
Tu dois dormir [  ]. Il faut que tu te reposes. Le médecin veut que dormes tous les après-midi. Mais, si tu veux, tout à l'heure on s'amusera ensemble. Dors bien.
(Heidi [film][série], EP 28, 6')
+
Écoute-moi bien, Claire. Ça n'est pas bon du tout pour ta santé, de rester enfermée à la maison toute la journée. Il y a trop longtemps que ça dure. Il faut que tu sortir, que tu t'exposes au soleil et que tu respires le grand air. Tu peux me croire ! Il n'y a rien de tel pour guérir très vite. [  ] Et en plus, dans la forêt, on s'amuse bien [  ].
(Heidi [film][série], EP 28, 14'30)
+
– C'est de la folie, pensez-y ! Mademoiselle Claire ne doit pas sortir, elle a besoin de calme avant tout. L'emmener faire un pique-nique en forêt, mais c'est prendre le risque de la rendre malade !
– Oh, mademoiselle, je me demande pourquoi vous envisagez toujours le pire. Vous arriveriez à me faire douter de moi. Je suis persuadée que le soleil et le grand air lui autant de bien que tous les remèdes dont on la gave !
(Heidi [film][série], EP 28, 16'30)
+
– Ça donne de l'appétit de se promener au grand air toute la journée. Et c'est si bon de manger dehors. Tu verras, même tes jambes iront mieux elles aussi.
– Je le voudrais tant.
(Heidi [film][série], EP 29, 14'20)


#
[philosavis][axio-logique]
J'ai remarqué que vous tendez à croire que vous avez toujours raison. Une fois n'est pas coutume, n'est-ce pas ? Alors laissez-moi agir comme je le veux.
(Heidi [film][série], EP 28, 17'15)


#
[minimalisme][épure]
Ne possédant rien
Le coeur en paix
Fraîcheur
(Issa)
(Idées FM/IDFM - 31 octobre 2016 - L'effet Haiku, entretien avec Pascale Senk, 23'50)





2020 02 18


#
[éco-logique]
Le Land Art


#
[minimalisme]
[Tu vas répondre ? – [micro coup de boule]
(Sonatine [film], 41')

#
[minimalisme]
[jeu des sumo de papier]
(Sonatine [film], 45')

#
[minimalisme]
[dans un décor que les deux personnages laissent à son minimum]
– Il pleut.
– Génial ! Hé, où est le shampooing ?
(Sonatine [film], 55')
+
[ils font vraiment leur shampoing et douche sous la pluie. mais la pluie s'arrête en plein milieu.]
– Mais c'est ce bordel ? Tu parles d'une douche.
(Sonatine [film], 57')

#
[minimalisme][s'injustifier]
La fille inconnue – Pourquoi tu veux pas que je revienne ?
Lui – Parce que je veux pas, c'est tout.
(Sonatine [film], 48'20)

#
[noirage]
– Mais la mort ne t'impressionne plus ?
– Parfois j'aimerais mieux mourir tant la peur est grande.
– Je ne comprends pas.
(Rires)
(Sonatine [film], 54'45)
+
infra :
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 2'20)


#
[éco-logique]!
Le haïku [  ] me permettait de décvelopper ce que les moins zen appellent le "shiori"?. Le "shiori"?, c'est la sympathie pour toute chose qui vient à vous. Les êtes vivants et le monde. [  ] En réalité, la sympathie pour les choses change votre vie. Donc, réalisant ça, je me suis, je peux dire, transformée.
(Pascale Senk, TEDx - Haïku - short poems, strong effects | Pascale Senk | TEDxCelsa, 8'30)



#
[épure][zen][minimalisme][brachy-logique][neutralisage]
Des moins errants qui partaient faire le tour du Japon avec un bol et un carnet, enfin quelque chose pour écrire, et qui ramenaient des instants de vie, des photographies (on va dire) existentielles. [  ] Et peu à peu je susi rentrée, donc, dans cette voie (on peut dire) littéraire, et qui m'a amenée à faire un premier livre. (  ] Donc, c'est à la foie une expérience personnelle et puis j'ai à coeur de faire découvrir ce format si dépouillé, si neutre, et en même temps si fort.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 1'20)


#
C'est la césure. C'est-à-dire que un haïku n'est jamais une phrase... ce qui pour nous est très compliqué, Occidentaux, parce qu'on a envie de développer notre pensée, de faire des phrases, et au contraire pour le haïkiste, cette photographie de l'instant n'a pas de ponctuation, mais des temps d'arrêt.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 3'30)
+
Voilà. On a une photographie, on n'a pas de point, on a un mouvement de déséquilibre, et on rentre dans l'âme du poète !
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 4'20)
#
Nous, on est habitué, dans la poésie, à fleurir, à vouloir faire beau, à vouloir faire des métaphores, et les Japonais nous ont appris à aller directement dans l'essence de la situation.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 4'40)

#
[brachy-logique][neutralisage][épure]
On enlève l'ego, on enlève le trop émotionnel, on enlève ce qui est superflu.
[   ]
on est dans une sitaution très concrète. Et à partir de là, la sitaution est épurée de toutes les projections qu'on va rajouter avec le pathos, l'émotionnel, etc.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 5' + 5'50)


#
[TP]
Cette nudité, cette simplicité du haïku fait que vous vous retrouvez à en écrire, naturellement, vous met plus en lien avec ce que vous vivez, c'est-à-dire que c'est une vrai méditation active, concrète : vous êtes dans une situation, vous regardez tout ce qui est autour de vous, vous vous baez sur vos sensations... [  ]
Et le fait de le retranscrire va constituer pour vous un trésor. C'est tous ces moments de vie, qui sont passés, et que vous pouvez quand même garder dans un recueil.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 6')
+
Ça oblige à la chose qui nous manque le plus, aujourd'hui, qui est l'attention. En psychologie, on est en train de découvrir que c'est l'attention qui guérit. L'attention aux choses, l'attention aux gestes, l'attention aux gens, et le haïku est naturellement ancré là-dessus. [  ] Donc, oui, c'est vrai ça l'esse,nce du haïku qui va vous aider à progresser, à être plus dans votre vie, surtout à être en lien avec les autres.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 7'50)
+
Et il restera de cette situation l'ADN de cette situation, quoi.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 9')
+
Et puis vous gardez ça dans votre cahier, et un jour, quand vous le rouvrirez, vous vous direz : mais oui, c'est vrai, j'étais à tel endroit, dans tel parc, et il s'est passé ça.
(Pascale Senk, Rezozen - Entretien avec Pascale Senk, 9'40)




#
[bio-logique][diét/éthique]
– Ça donne de l'appétit de se promener au grand air toute la journée. Et c'est si bon de manger dehors. Tu verras, même tes jambes iront mieux elles aussi.
– Je le voudrais tant.
(Heidi [film][série], EP 29, 14'20)
+
Infra : hier :
(Heidi [film][série], EP 28, 16'30)
etc.


#
[TGFZ3LK90KP][Automédecin][bio-logique]
– Ma petite Claire, qu'est-ce que tu as ? Réponds-moi.
Mais elle est malade, ça se voit. Jean, vous allez immédiatement chercher le docteur. Et surtout ne traînez pas en route.
(Heidi [film][série], EP 29, 17')
+
#
Heidi – Je vous en prie, docteur, il faut que vous sauviez Claire.
[  ]
Heidi – Je vous en prie, docteur, guérissez-la !
(Heidi [film][série], EP 29, 18'45+19'10)
+
#
– Claire, est-ce qu'elle va mieux ?
– Oh, ne t'inquiète pas, le docteur est auprès d'elle. Maintenant il n'y a plus rien à craindre.
(Heidi [film][série], EP 29, 19'30)


#
[pionnier][otteur]
Un nouvel âge approche, qui commence ce soir ! L'essor de l'empire OTTO[  ].
(Ottoman - L'essor de l'empire ottoman bande-annonce fin)


#
[minimalisme][neutralisage][amphibo-logique]
Son jeu d'acteur [à Takeshi Kitano] est caractérisé par un visage presque inexpressif. Il en a expliqué la raison en déclarant : « dans mes films et ceux des autres, j'essaie en général d'inhiber mes expressions faciales pour que le spectateur, suivant la situation, ressente ses propres émotions à travers mon personnage »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Takeshi_Kitano)
+
#
[formule][amphibo-logique]
D'ailleurs, un poète a dit : le haïku est comme un cercle, ouvert par le poète et fermé par le lecteur. Parce que c'est vous, par votre interprétation, qui allez le finir.
(Pascale Senk, TEDx - Haïku - short poems, strong effects | Pascale Senk | TEDxCelsa, 11'30)
+
[minimalisme][neutralisage][amphibo-logique][s'injustifier]
– Narrativement, vous mettez en place des puzzles peu évidents, ce qui oblige le spectateur à travailler avec le film.
– Je crois qu'il est très important de laisser travailler l'imagination des spectateurs. Cette tendance a été détruite par le cinéma américain qui mâche tout ce travail et ne laisse aucune autonomie de pensée au spectateur. Au Japon, la tradition théâtrale du nô laisse la sensibilité du spectateur faire une grande partie du travail de création du spectacle vivant. Le public charge le danseur de nô de tous ses fantasmes. Il faut revenir à cette forme d'expression artistique où tout n'est pas précisé et prémâché.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 4'30)
(https://www.lesinrocks.com/1997/11/05/cinema/actualite-cinema/takeshi-kitano-le-samourai/)




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[TP][HM][multimédia]
Pourtant, le cinéma est l'activité qui m'est la plus chère et je vais m'y consacrer de plus en plus. Je continuerai mes autres activités parce qu'elles me serviront de capteurs d'idées pour mes films. Mes films seront la synthèse de toutes ces activités.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 1')
(https://www.lesinrocks.com/1997/11/05/cinema/actualite-cinema/takeshi-kitano-le-samourai/)

#
[maudit][goût][moyenhomme]
C'est très bien comme ça, parce que je ne crois pas que mes films soient faits pour le grand public.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 2')
(https://www.lesinrocks.com/1997/11/05/cinema/actualite-cinema/takeshi-kitano-le-samourai/)

#
– Vous êtes au départ un artiste comique, mais vos films ont une forte tonalité élégiaque, voire quasi désespérée.
– La société japonaise est organisée de telle manière que mourir y est plus facile que vivre. Je ne suis pas désespéré mais je pense qu'il est plus simple de se laisser mourir que de résister et de lutter contre les règles sociales japonaises. [  ]
La société japonaise est tellement pesante qu'on se laisse écraser plutôt que de se rebeller ­ et il vaut parfois mieux se suicider que d'essayer de résister.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 2'20)
(https://www.lesinrocks.com/1997/11/05/cinema/actualite-cinema/takeshi-kitano-le-samourai/)
+
infra : (Sonatine [film], 54'45)
+
infra : Qu'est-ce qu'un Hikikomori ?


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[esth/éthique][neutralisage]
– Votre style se caractérise notamment par sa sécheresse, sa pudeur, son sens de l'ellipse. Avez-vous des influences déterminantes, qu'elles viennent du cinéma ou d'ailleurs ?
– Je n'ai pas d'influences conscientes. Je me méfie déjà de moi-même et je ne vois pratiquement pas de films parce que j'ai peur d'être influencé malgré moi.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 3'15)
(https://www.lesinrocks.com/1997/11/05/cinema/actualite-cinema/takeshi-kitano-le-samourai/)



#
Ma mère était une personne qui respectait la culture traditionnelle japonaise, les attitudes ancestrales, tout un ensemble de codes selon lesquels une personne doit être polie, décente, avoir le sens du respect. Mais ma jeunesse était en grande partie un combat contre l'éducation de ma mère, je luttais contre ces traditions qui représentaient un carcan. Cela dit, j'ai évolué et j'ai tendance à me tourner vers cette culture traditionnelle, vers ces valeurs et cette façon de penser. C'est une sorte de processus dialectique ; avant d'apprécier un ensemble de codes et de rituels, il faut s'en être éloigné et avoir expérimenté une certaine liberté. C'est comme la gravitation : après avoir goûté à l'expansion, je peux revenir vers mon centre, vers mes racines.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 11'20)


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[taisage][minimalisme][po/éthique][M]
– Votre personnage d'Hana-Bi est plus muet que jamais. Cela est-il lié au fait que votre style est de plus en plus mûr et maîtrisé ?
– Dès le début du projet, j'avais décidé que ce couple (Nishi et son épouse) aurait très peu de conversations. Je voulais que les seules lignes de dialogue de la femme, à la fin du film, soient aussi efficaces que possible. Ce couple est très mutique, il est dans une phase de sérénité, par-delà les mots. Quant aux autres personnages autour du couple, s'ils avaient été très loquaces, cela aurait tué la sérénité silencieuse du couple. Donc, j'ai préféré remplacer les conversations habituelles par différents mouvements ou techniques de caméra, par des effets de montage... J'ai préféré que ce soit la caméra qui parle plutôt que les personnages.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 11'35)
(https://www.lesinrocks.com/1997/11/05/cinema/actualite-cinema/takeshi-kitano-le-samourai/)


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[TP][politique][-,'-]
– Vos personnages ont souvent des activités artistiques. Quelle est votre vision de l'artiste dans la société en général et dans la société japonaise en particulier ?
– D'une certaine façon, je considère que l'agriculture est la base de la société et que l'art n'est qu'une option. Mais dans nos sociétés hyperindustrialisées et matérialistes, cette option prend une tout autre valeur et l'art peut devenir fondamental.
(Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 13'20)
(https://www.lesinrocks.com/1997/11/05/cinema/actualite-cinema/takeshi-kitano-le-samourai/)



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[TP]
[attraper le papillon // [TP] [contre-champ]
(Heidi [film][série], EP 29, 1'30)


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[simplexité]
[à Romain]
Si mauvaise que soit la connexion à Regnéville sur mer où je me trouve, j’ai fini, après trois tentatives, par télécharger Perry et t’en remercie.  J’attendrai sans doute une semaine ou deux avant de le lire car j’habite actuellement sur d’autres rivages où, d’ailleurs, en complément de Graziani, le livre sur la simplexité pourrait m’être utile. J’en ai oublié les références donc si tu peux me les redonner, c’est bien.  Et aussi, on sera avec Élise à Grez le dernier week-end de février où je joue Oscar à la Tête des trains, ce lieu étonnant et sympathique situé dans un village perdu du Gâtinais. Tu es Seine-et-Marnais ? Ce serait l’occasion…
R

KARL :
Ah ? Du coup, tu y reviens ? (Eh oui, tu finiras peut-être par saisir de mieux en mieux où je voulais en venir, avec tout ça. Haha...) La simplexité, Alain Berthoz, éditions Odile Jacob. Mais ce livre n'est malheureusement pas une réussite, selon moi. Ou, pour moi. (Catalogue scientifique plutôt que synthèse philosophique.) Resterait donc à écrire celui dont je rêverais sur la question, cette notion qui m'est si chère, et dont je m'étonne qu'elle n'ait pas encore pris, et même totalement. Je me serais bien chargé de cette mission, et j'en avais un peu l'intention en passant, mais... la vie m'a rattrapé, m'a "croche-pied" et bientôt déjà le trou. Sans rien du tout... En passant... Et même pas considérable... (On m'aurait laissé, allez, 5 ans de plus, je dis pas. Sans vouloir vendre la mèche, disons que la poudre était prête !) Mais à quoi bon tout ça ? Sarinagara...












2020 02 19


#
[bio-logique][diét/éthique]
Dans l’état de combat ou de fuite, nous nous mettons à transpirer, à trembler et, comme nous l’avons déjà évoqué, notre organisme envoie le sang loin de nos organes digestifs vers les muscles de nos bras et de nos jambes. Tandis que dans l’état de repos et de digestion, notre nerf vague commande au sang d’affluer vers les organes digestifs, ainsi que les zones du cerveau qui nous font nous sentir reposés.
Mais on ne passe pas d’un état à l’autre comme on actionne un interrupteur pour allumer ou éteindre une lumière. Il existe en réalité un continuum entre les deux. Pour que notre corps fonctionne de façon optimale, il faut qu’il se trouve du côté parasympathique de ce continuum pendant environ 80% du temps.
[  ]
« À l’inverse, pour imaginer comment on se sent en état parasympathique, imaginez-vous en vacances, à la plage. Vous entendez le va-et-vient des vagues. Votre corps est détendu, il digère bien, dort bien, et récupère de tous les stress qu’il lui a fallu affronter auparavant. Vous le savez parfaitement, on se sent généralement beaucoup mieux (et en bien meilleure forme) lorsqu’on est en vacances.
C’est lorsqu’on a du mal à passer d’un état sympathique à un état parasympathique qu’apparaissent les problèmes de santé. Et cela se produit lorsque l’on est confronté à des facteurs de stress constants, et qu’on les considère comme des éléments négatifs dans notre vie. Dans cet état, l’activité du nerf vague diminue tandis que celle des nerfs sympathiques augmente en continu. Lorsque cette situation perdure, le tonus du nerf vague va lentement diminuer, et un dysfonctionnement vagal en sera la conséquence finale.
Ces facteurs de stress chroniques de faible intensité, ce sont les petits tracas de la vie quotidienne: rester coincé dans les embouteillages sur le chemin du travail, aller chaque jour travailler dans des conditions qui ne nous conviennent pas toujours, s’inquiéter du prochain repas que nous allons prendre avec notre famille et que nous n’avons pas encore préparé, etc. Il existe ainsi d’innombrables petits facteurs de stress qui n’ajoutent peut-être que quelques centaines de grammes aux «haltères» que nous devons soulever chaque jour, mais qui, pris tous ensemble, pèsent beaucoup plus lourd qu’on ne l’imagine, générant un déséquilibre de la fonction de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS). Conséquence: une perte de contrôle de notre énergie et de nos niveaux de stress.
« Ce n’est pas le stress qui nous tue, c’est la réaction qu’il suscite en nous. »
HANS SELYE
Lorsque notre organisme est soumis à un stress chronique de faible intensité, il finit par ne plus être en mesure d’activer les processus nécessaires du nerf vague. Avec le temps, cet état sympathique de faible intensité va entraîner une diminution de l’activité parasympathique et, par ricochet, un accroissement de l’inflammation, une diminution de l’activité des cellules immunitaires, une mauvaise digestion, une baisse de l’efficacité des processus corporels de détoxification, et toutes sortes d’autres problèmes de santé. C’est la raison pour laquelle la plupart des personnes dont la santé est déficiente sont confrontées à de multiples pathologies. Ce sont différents organes qui sont touchés, et la santé de toutes les cellules qui est impliquée.

Pour retrouver la santé, il est donc essentiel de passer de nouveau en état parasympathique. Les patients dont l’état de santé s’améliore le plus rapidement et qui obtiennent les résultats les plus impressionnants sont ceux qui apprennent à se créer des habitudes de vie positives afin de réussir à passer plus rapidement et plus efficacement de l’état sympathique à l’état parasympathique. Mais pour pouvoir agir sur notre niveau de stress, il nous faut d’abord identifier tous les facteurs de stress auxquels notre corps est soumis, et en particulier les agents stresseurs invisibles qui se nichent dans nos «angles morts». Les stratégies que je recommande pour identifier ces derniers et créer des changements positifs dans leur quotidien seront abordées à la partie 3.
« Ce n’est pas la charge que tu portes qui te brise, c’est la façon dont tu la portes. »
LOU HOLTZ
(Navaz Habib, Activez votre nerf vague...)







2020 02 19


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– Parce que j'avais jamais compris que stresser, c'est une compétence, qui devrait s'apprendre, comme la bicyclette ou la plomberie...
– Quand vous dites ça, ça veut dire qu'il y a un bon stress et mauvais stress ?
– Oui, complètement. Et moi j'ai toujours eu cette image d'un stress qui était la cvhose à fuir par excellence, et en fait j'ai découvert en allant dans le froid extrême que comprendre ce que c'était que le stress, quel était son rôle dans la physiologie humaine et comment on pouvait en faire un allié, ouvrait une porte hallucinante vers le bien-être, parce que aller chercher des pics de stress extrêmement intenses mais ponctuels, on dispose d'un outil pour développer la capacité adapatative du corps, et de l'esprit, qui nous ouvrent des... voilà....
– [  ] Alors vous avez flashé sur une vidéo de Wim Hof [  ]
(Jean-Francois Tual, Sud Radio - "Le froid m'a sauvé" - Jean-Francois Tual, 1'15)


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[physio-logique]
C'est-à-dire qu'on apprend très humblement à ne pas chercher à contrôler intellectuellement la situation, [  ] mais à simplement accepter que nous sommes des êtres physiologiques, qui sommes dictés par l'état de notre système nerveux central, et qu'on dispose d'une passerelle pour influencer ce système nerveux, et cette passerelle c'est la respiration.
(Jean-Francois Tual, Sud Radio - "Le froid m'a sauvé" - Jean-Francois Tual, 3'30)









2020 02 20

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[méta][épure][minimalisme][no effort]
Quand on pratique l'étude,
Chaque jour on accumule.
Quand on pratique la voie,
Chaque jour on en fait moins.
(Lao-Tseu (traduction Jean-François Billeter), cité par François Roustang en exergue de "Il suffit d'un geste")
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infra : T.S. Eliot
+
infra : Anatole France


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[bio-logique][diét/éthique]
– Encore des médicaments ? [  ] Oh, je n'en veux pas.
[  ]
– Sois gentille et prends vite ton médicament. Allez, avale vite [  ].
(Heidi [film][série], EP 30, 7'15)
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Alors, qu'est-ce que vous voulez ? Dépendre de médicaments, de drogues, etc., ou vous voulez vous défoncer avec vos propres ressources ? [Celles de votre propre corps.] C'est là !
(Wim Hof,  This Trick Makes You Immune To Illness | Wim Hof on Impact Theory, 33'35')


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Wim Hof (dans son propre français) – Alors c'est pas de spéculation ici, non plus de la philosophie. C'est joli, la philosophie, mais quand tu es malade, tu veux être mieux, non ? Tu veux [  ] guérir.
– Donc on peut se guérir... de tout, pour toi ?
– Je crois, oui ! Mais : je crois.
(La télé de Lilou Macé - Maîtriser son corps - Wim Hof dit Iceman, 5')


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[bio-logique][diét/éthique][brut][physio-logique][RTESD4538HG]
Le médecin – Mais, tu sais, on ne guérit pas plus vite en prenant le double de médicaments. C'est notre organisme qui fait le gros du travail. Tout ce passe à l'intérieur ! Les médicaments ne font qu'aider notre corps à se défendre. Ce n'est pas tout, de se bourrer de médicaments, ce n'est pas suffisant ! Il faut aussi manger les aliments avec appétit pour qu'ils nous donnent des forces et sortir souvent au soleil. [  ] N'as-tu donc jamais remarquer qu'on se sent beaucoup mieux par une belle journée ensoleillée que par une journée de pluie ? Cela vient du fait que le soleil réveille l'énergie qui dort en nous. C'est grâce à lui que les arbres poussent et donnent des fruits. Sans le soleil, il n'y aurait pas de fleurs dans les champs. Il n'y aurait même pas de vie du tout sur la terre.
(Heidi [film][série], EP 30, 9'50)
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[physio-logique][RTESD4538HG]
Les deux frères se mirent en route pour le Sénégal, depuis Citar, sur deux vélos de ville tout à fait ordinaires. Pendant ce voyage, Hof découvrit la manière dont le soleil affectait son moral. Même si les deux frères étaient partis en automne, le soleil brillait sans arrêt. Ses mauvais souvenirs et ses pensées déprimantes disparurent pendant leurs étapes de jours sous le soleil. [Wim] Hof pensait régulièrement à Vincent Van Gogh, qui souffrait moins de dépression dans le sud de la France.
(Wim Hof, Koen de Jong, The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel),  "un vélo de ville au Sénégal", #14, 0'15)
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Ce qui m'intrigue et m'a incité à la réflexion de bien des manières, c'est le fait que les animaux de la forêt, des landes et des dunes, là où les tiques sont les plus présentes, ne sont jamais victimes de Lyme, contrairement aux animaux de compagnie qui passent leur temps couchés sur os canapés. Cela dit beaucoup sur les causes réelles de la maladie : un environnement dénaturé, aux influences nocives qui affaiblissent nos défenses naturelles.
(Willem Jacobs, La maladie de Lyme, une approche alternative pratique, p.183)


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Cold shower a day, keeps the doctor away.
(Wim Hof,  Alexander Pärleros - This Trick Reduce Stress, Anxiety and Depression | Wim Hof, 2'30)
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Cold shower a day, keeps the doctor away.
(Wim Hof,  This Trick Makes You Immune To Illness | Wim Hof on Impact Theory, 23'10)
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Cold shower a day, keeps the doctor away.
(Alexander Pärleros - 10 Min Ice Bath with "Ice Man" Wim Hof, 11'50)



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[YUGR457909][TGFZ3LK90KP][Automédecin]
Dans la société actuelle, les patients de la borréliose, de plus en plus nombreux, ont à relever le défi et à chercher une aternative à la médecine  conventionnelle en échec. Ce faisant ils peuvent initier des changements concrets, et beaucoup d'entre eux le font déjà.
Cette transformation fait partie d'un mouvement plus vaste. [  ] Cela obligera à la transformation de nos façons de vivre. [  ] Au lieu d'exploiter la nature, nous devrons la soigner. Nous allons devoir resserrer nos liens avec la nature, ne plus la vivre comme une menace, mais comme une aide à vivre qu'à notre tour nous soutiendrons.
(Willem Jacobs, La maladie de Lyme, une approche alternative pratique, p.182-183)
+
S'il y a quelque chose qui nécessiterait urgemment des recherches, vu la situation où se trouvent les malades de Lyme, ce sont bien les médecines alternatives.
[  ]
Pour ceux qui ont le courage de s'y atteler, il y a beaucoup de choses à découvrir, à apparendre et à réaliser en ce moment de transformation de notre culture médicale, et cela également grâce à Lyme.
(Willem Jacobs, La maladie de Lyme, une approche alternative pratique, p.188)
+
C'est ainsi que la bataille contre Lyme peut devenir aussi une voie intérieure riche de sens. À l'intérieur de l'état « être malade », se créer quelque chose de sain sur lequel s'appuyer et auquel donner un contenu personnel en accord avec nos propres aspirations.
(Willem Jacobs, La maladie de Lyme, une approche alternative pratique, p.169)

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[YUGR457909]
Danse avec les loups [film] !

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Et je pense que nous avons encore beaucoup à apprendre de la nature, parce que nous ne sommes plus en équilibre avec la nature. [  ] La nature est notre professeur.
(Wim Hof, TEDxAmsterdam - Wim Hof - 11/30/10, 1'10)
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Le froid a été mon professeur. Le sentiment appris à se laisser aller. Intuitivement, je sentais que : je peux le faire. [  ] Je suis entré et je l'ai ressenti. La connexion était là, par delà les mots, et c'est ce que je cherchais, puiser dans ue parie plus profonde du cerveau.
(Wim Hof,  This Trick Makes You Immune To Illness | Wim Hof on Impact Theory, 17')

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Mes (sains) hollandais : Spinoza, Vermeer, Willem Jacobs, Wim Hof, Brueghel L'ancien...


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[bio-logique]
Et l'inflammation, je vous le dis, est la cause toutes les maladies.
(Wim Hof,  This Trick Makes You Immune To Illness | Wim Hof on Impact Theory, 6')



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[bio-logique][diét/éthique]
À mesure que la recherche progresse, on découvre que certains aliments peuvent avoir un impact négatif sur notre santé cellulaire et intestinale, et qu’ils peuvent augmenter les niveaux d’inflammation. Comme nous l’avons vu au chapitre 6, il s’agit pour la plupart d’aliments ultratransformés, mais aussi d’aliments contaminés par des antibiotiques, des hormones, des produits phytosanitaires, ou génétiquement modifiés. Éviter de consommer ces aliments est essentiel pour protéger notre paroi intestinale, notre système de détoxification hépatique et, plus généralement, la santé de chacune de nos cellules.
Alors que signifie exactement choisir de «bons» aliments, des aliments sains ? En la matière, il suffit de suivre quelques règles simples: je vous conseille de manger des fruits et légumes biologiques cultivés localement, des œufs et de la viande maigre de poulets élevés en plein air, de la viande de bœuf maigre nourri à l’herbe, des céréales garanties sans OGM et, enfin, des graines et des oléagineux bio. Pour la majorité des gens, une alimentation «verte, propre et maigre» (voir chapitre 6), comportant de bonnes graisses et des aliments peu transformés, est la meilleure base de départ.
(Navaz Habib, Activez votre nerf vague...)


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The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel) :
Personne n'incarne mieux que Wim Hof les ressources inépuisables du corps humain.
La science a maintenant prouvé que la méthode légendaire Wim Hof de contrôle de la respiration et de l'entraînement au froid peut augmenter considérablement les niveaux d'énergie, améliorer la circulation, réduire le stress, renforcer le système immunitaire et combattre avec succès de nombreuses maladies.
  Wim Hof a lui-même couru des marathons à -30 °C en short, nagé des centaines de mètres sous la glace, s'est assis dans un réservoir de glace pendant 90 minutes sans que sa température centrale ne change, et augmenté son métabolisme de plus de 300 %.
  Après avoir fait connaissance avec sa philosophie dans le best-seller "Tout ce qui ne nous tue pas" (paru également chez Amphora), découvrez ici les principes fondamentaux de sa méthode.
Voici le livre qui vous donnera les clés pour sublimer votre extraordinaire potentiel.
https://www.amazon.fr/Iceman-Suivez-sublimer-extraordinaire-potentiel-ebook/dp/B07KFF3VBX
(The Iceman - Suivez le guide !: Pour sublimer votre extraordinaire potentiel, Wim Hof, Koen de Jong, David Manise (Traduction))
(https://www.amazon.fr/Iceman-Suivez-sublimer-extraordinaire-potentiel-ebook/dp/B07KFF3VBX)


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[brut][éco-logique][simplexité]
[  ] Les enseignements de Wim Hof nous montrent comment recalibrer nos corps d'une manière qui reconnaisse les extrêmes de notre environnement naturel comme des enseignements à célébrer et à interroger plutôt que des ennemis desquels il faut se protéger. Les intuitions les plus profondes de Wim résonnent avec nos ancêtres chasseurs-cueilleurs qui comprenaient la sagesse de l'adaptation au monde naturel plutôt que de tout faire pour le dominer et le contrôler.
(Christopher Ryan PhD,. auteur du best-seller du New-York Times « Sex at Dawn »)[YUGR457909]
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La science derrière œ livre démontre que nous pouvons tous augmenter notre récupération. maximiser notre tolérance à la douleur, augmenter massivement notre niveau d'énergie et même apprendre à contrôler l'inflammation... et tout ça peut être fait sans avoir recours à des médicaments toxiques. En fait, le système décrit dans ce manuel pourrait bien être la clé pour la production d'une génération d'athlètes renforcés... sans dopage ! »
(Paul « coach » Wade Auteur de « Convict Conditioning »)
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« Nous vivons dans un monde moderne chaotique, qui inclut des assauts quotidiens sur notre santé provenant d'horaires frénétiques, de mauvais sommeil, de stress élevé, de maladies chroniques, et de maladies infectieuses. Notre cerveau et notre système nerveux ont été piratés par cet environnement toxique, constamment en alerte rouge, avec de vraies conséquences sur notre santé physique et mentale.
Avec « The iceman - Suivez la guide », Wim Hof a donné un cadeau inestimable à la sante publique. La science derrière tout ça est solide, et les résultats sont factuels et mesurables. En lisant son histoire de vie remarquable, il est évident que cet homme n'est pas un charlatan.
À travers des années d'engagement et d'auto-expérimentation, Wim a compris empiriquement comment exercer un contrôle significatif sur le système nerveux autonome, un exploit jusque-là considéré comme impossible. Sa méthode a résisté à l'évaluation, sous la loupe froide de la science, étendant nos connaissances de ce qui est possible grâce à un entraînement sérieux dans ce qui est désormais connu comme la méthode Wim Hof.
Incroyablement simple, et incroyablement puissante, « The lceman - Suivez le guide » vous donne non seulement les clés de compréhension scientifiques mais les étapes de mise en pratique que vous pouvez intégrer à votre vie, pour reconquérir le contrôle sur votre cerveau sur-stimulé, augmenter votre résilience aux maladies, et commencer à vous guérir vous-même depuis l'intérieur. La méthode Wim Hof est devenue une pierre angulaire de mon hygiène de bien-être quotidienne, et en tant que médecin de la santé publique, je ne puis que la recommander assez chaudement. »
- Dr chris Hardy D.O. MPH, CSCS. Médecin de santé publique. spécialiste de médecine intégrative et auteur de « Strong Medicine »
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[simplexité]
« [  ] Ce livre est le chaînon manquant pour la plupart d'entre nous : la discussion au sujet de la respiration est si simple, et en même temps si pratique ; [   ] Rien dans ce livre n'est surfait, et nous parlons d'un homme qui nage sous la glace. La méthode est si simple, et si élégante. C'est incroyable, et je pense que vous appliquerez les techniques immédiatement. »
- Daniel John Auteur de « Never Let Go »
(Cités au chapitre "témoignages" par Wim Hof, Koen de Jong, The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel))


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[autophilosophe][hoptique][apprentissage][intelligence]
Et ce n'est pas parce qu'il est câblé différemment de nous à la base. C'est parce qu'il a investi du temps pour se recâbler lui-même différemment.
(Jesse Itzler, préface à The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), Wim Hof, Koen de Jong)


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[diét/éthique][-',-]
...
Une tâche créative après l'autre, puis m'évanouir le soir dans un coma de sommeil régénérant. Me réveiller, et recommencer.
(Marty Gallagher, préface à The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), Wim Hof, Koen de Jong)

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[QZETZ678LK]
Dans mon monde de zen et de fonte, ceux qui réussissent sont ceux qui tombent amoureux de l'entraînement et pas des applaudissements.
(Marty Gallagher, préface à The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), Wim Hof, Koen de Jong, #04, 8'40)
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infra !! :
...
(Mark Manson, l'art subtil de s'en foutre, p.34-37, #1:07'30)
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infra :
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],19')


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[TGFZ3LK90KP][Automédecin][physio-logique]
« Si nous, en tant qu'êtres humains, pouvont trouver les moyens de retrouver nos âmes, nous gagnerons la guerre. [  ] Je veux dire la guerre contre les bactéries et les virus. »
Ses exploits extrêmes ne sont pas une fin en soi. Il veut montrer ce dont le corps humain est réellement capable, pas seulement son corps à lui, mais celui de tous, incluant le vôtre et le mien.
Wim [Hof] n'est jamais malade. Pour beaucoup de gens, ses méthodes fonctionnent bien mieux que la médecine. Mais jusque tout récemment, la manière dont ses méthodes fonctionnaient n'était pas totalement claire. Maintenant, il y a une bonne nouvelle, ce secret que Wim avait pressenti depuis des décennies a été confirmé par la science : nous pouvons influencer notre système nerveux autonome.
(Koen de Jong - prologue à : Wim Hof, Koen de Jong, The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), #6, 3'30)



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[physio-logique][RTESD4538HG]
Les deux frères se mirent en route pour le Sénégal, depuis Citar, sur deux vélos de ville tout à fait ordinaires. Pendant ce voyage, Hof découvrit la manière dont le soleil affectait son moral. Même si les deux frères étaient partis en automne, le soleil brillait sans arrêt. Ses mauvais souvenirs et ses pensées déprimantes disparurent pendant leurs étapes de jours sous le soleil. Hof pensait régulièrement à Vincent Van Gogh, qui souffrait moins de dépression dans le sud de la France.
(Wim Hof, Koen de Jong, The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel),  "un vélo de ville au Sénégal", #14, 0'15)










2020 02 21


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“Où est passée la sagesse que nous avons perdue dans la connaissance ? Où est passée la connaissance que nous avons perdue dans l'information ?”
(T.S. Eliot, cité par Wim Hof, Koen de Jong, The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), #49)
> En anglais : "Where is the Life we have lost in living? Where is the wisdom we have lost in knowledge? Where is the knowledge we have lost in information? "
+
Infra :
(Lao-Tseu (traduction Jean-François Billeter), cité par François Roustang en exergue de "Il suffit d'un geste")



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[minimalisme][éco-logique][diét/éthique][ZAPNBU7890]
Hof ne mange presque pas – il petit-déjeune rarement et ne déjeune pas le midi. Il mange seulement le soir, autant qu'il veut et tout ce qui lui fait envie. [  ] Wim n'encourage personne à adopter sa façon de manger, mais il mange ainsi instinctivement.
(Wim Hof, Koen de Jong, The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), #50)
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[ZAPNBU7890][minimalisme][éco-logique][diét/éthique]
La plupart du temps, les autres grands mammifères mangent seulement une fois par jour. Ils ne sont jamais en surpoids et souffrent rarement de maladie cardio-vasculaires, de diabète ou de cancer. Comme nous sommes également de grands mammifères, Herring à fait l'hypothèse que nous ne sommes pas conçus pour manger toute la journée.
(Wim Hof, Koen de Jong, The Iceman - Suivez le guide ! (Pour sublimer votre extraordinaire potentiel), #50)
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infra : wim hof le dit lui-même :
...
(Wim Hof, Alexander Pärleros - The Secrets Behind Cold Exposure & Breathing, "Ice Man" Wim Hof, 1:04'45)


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Monsieur le candidat [professeur/précepteur] – [  ] et par l'isolement relatif de la vie des Alpes, quoique on ne puisse condamner absolument ce genre de vie et qu'il présente, au contraire, ses bons côtés, car un séjour dans les Alpes, quand il ne se prolonge pas au-delà d'une certaine limite, exerce sans aucun doute une excellente influence...
(Johanna Spyri, Heidi, chap.9, #6'30)
(https://www.lingq.com/es/aprende-frances-en-linea/courses/344741/chapitre-9-1-1352698/)

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[-',-][diét/éthique][bio/logique][RTESD4538HG]
Oh, un panier plein de soleil ! Voilà ce qu'il me faut pour Claire !
(Heidi [film][série], EP 30, 14'30)


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[diét/éthique][bio/logique][RTESD4538HG]
– Mais c'est du soleil. C'est bon pour sa santé, c'est le docteur qui l'a dit. Pour Claire, une promenade en forêt vaut tous les médicaments du monde !
– Tais-toi ! Tu ne vas pas te remettre à divaguer !
– Mais c'est le docteur qui l'a dit.
(Heidi [film][série], EP 30, 18'15)
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Heidi (en sortant dans la cour, suivie de Claire) – Wouh ! Regarde, il y a un beau soleil !
Le docteur (à la fenêtre) – Je constate que la santé de mademoiselle Claire s'est améliorée. Il faudrait cependant qu'elle profite davantage du grand air et du soleil.
La grand-mère – Je veillerai à ce qu'on vous obéisse. Merci pour tout ce que vous avez fait, docteur. Vous sachant près d'elle, je vais pouvoir retourner chez moi avec l'esprit plus tranquille.
[  ]
– [  ] C'est surtout en ce moment où elle va mieux que mademoiselle Claire aurait besoin de vous auprès d'elle.
(Heidi [film][série], EP 30, 21'30)





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(V)[otto karl]
[L'envol des papillons dans la maison, et par la fenêtre.]
(Heidi [film][série], EP 30, 20'15)


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– Dis que tu viendras, Claire.
– Dès que je serai rétablie. Ça, je te le promets.
(Heidi [film][série], EP 30, 21'05)


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Et si l’eau froide pouvait vous guérir ? Surnommé le « docteur de l’eau », l’abbé Kneipp a montré la force salutaire de l’eau sur la santé. Elle constitue le pilier le plus important de la philosophie de santé qu’il a développée à la fin du XIXe siècle et qui reste encore aujourd’hui un exemple en médecine naturelle.
« L’eau est ma meilleure amie et le restera jusqu’à ma mort », déclarait Sebastian Kneipp (1821–1897). Il faut reconnaître que ce bavarois, prêtre catholique, naturopathe et phytothérapeute, lui devait beaucoup ! A 25 ans, il contracte la tuberculose et est diagnostiqué incurable. Alors que son état de santé empire, il découvre un jour les travaux du docteur J.H. Hahn, premier hydropathe allemand (1696–1773), qui l’impressionne fortement. N’ayant plus rien à perdre, il décide de tenter l’expérience et va se plonger dans les eaux froides du Danube avant de partir pour un sprint. Il répète ces bains de courte durée dans les jours qui suivent et les complète par des bains partiels et des affusions, un moyen thérapeutique qui consiste à verser en nappe une certaine quantité d’eau sur une partie du corps. Il se réchauffe ensuite en faisant de la course à pied. S’il est pressé d’aller prendre ses bains, il l’est encore plus pour rentrer et se retrouver dans une chambre chaude !
  La méthode de l’abbé Kneipp est rude mais les résultats se révèlent surprenants sur son corps. Très vite, il se sent renforcé et son état de santé s’améliore constamment jusqu’à son complet rétablissement.
L’abbé Kneipp approfondit alors ses connaissances sur les bienfaits de l’eau. Son objectif est de rétablir l’ordre dans le corps et de l’endurcir pour contrer la maladie. Le principe d’action est simple : la contraction temporaire des vaisseaux sanguins au contact de l’eau froide suivie de leur dilatation stimule l’irrigation sanguine dans l’ensemble du corps. Ce mécanisme renforce les défenses naturelles, stimule le système nerveux ainsi que le métabolisme et revitalise l’organisme. Réalisée régulièrement, l’hydrothérapie soutient le système immunitaire à long terme et aide le corps à activer ses facultés d’auto guérison.
  Expérimentant tout sur lui-même, il perfectionne sa méthode de guérison et commence à l’appliquer sur des patients.
[ ]
Convaincu qu’une hygiène de vie harmonieuse et en équilibre avec la nature est indispensable à un bien-être durable (« la nature est la meilleure pharmacie »), l’abbé Kneipp poursuit ses recherches et développe une véritable philosophie holistique de la santé. Sa méthode repose sur 5 préceptes de vie indissociables les uns des autres : l’eau, pilier le plus important, les plantes, l’alimentation, « simple et saine », l’activité physique, régulière et sans excès (« pour rester en bonne santé, une personne doit se bouger »), et l’équilibre intérieur : « ce n’est qu’après avoir pris l’âme en compte que j’ai obtenu des résultats positifs », reconnaissait-il.
[  ]
Nul besoin d’investir dans des équipements onéreux, un lavabo, une douche, une baignoire ou une bassine suffisent. Sans oublier un minimum de constance car « tout le monde souhaite rester en bonne santé et vivre longtemps mais très peu sont prêts à faire quelque chose pour y arriver » !
Sebastian Kneipp recommandait d’appliquer de l’eau froide (entre 0 et 18°C) sur les zones du corps à traiter, 2 à 3 fois par semaine jusqu’à ce que le mal disparaisse. Attention toutefois à respecter certaines précautions, notamment localiser les applications en fonction du problème (l’eau froide décongestionne la zone traitée mais agit également à d’autres endroits par un effet dérivatif), maintenir le corps et la pièce au chaud avant toute application d’eau froide (le but n’est pas d’attraper un rhume !), ne pas rester trop longtemps au contact de l’eau froide (plus l’eau est froide, plus l’application doit être courte) et se réchauffer rapidement après l’application. Au lieu de se sécher avec une serviette, l’abbé conseille de se frotter avec les mains ou d’agiter les bras ou les pieds. Ces mouvements induisent une chaleur naturelle et prolongent la réaction de l’organisme.
  Muni(e)s de ces recommandations, vous pourrez ainsi tester les affusions des jambes en cas de jambes lourdes, de stress ou de lendemains de fête trop arrosés (!), ou celles du visage pour faire passer la migraine et les maux de tête (l’affusion du visage raffermit également la peau et rend le teint lumineux). Les bains de pied avec alternance eau chaude/eau froide facilitent l’endormissement tandis que le bain de bras froid est parfait pour booster l’organisme et résister à la fatigue, c’est un peu l’équivalent d’un expresso décaféiné qui stimule sans énerver !
(Axelle Partaix, Soigner avec de l’eau froide : la surprenante méthode de l’abbé Kneipp, 05 octobre 2017, https://fr.aleteia.org/2017/10/05/soigner-avec-de-leau-froide-la-surprenante-methode-de-labbe-kneipp/)







2020 02 22


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• The Fat White Family propose dans leur premier album "Champagne Holocaust" un Garage protéiforme, parfois bizarre dans les sonorités, pas toujours convaincant dans leurs expérimentations mais doté d'une énergie originale et toujours Punk. On sent très bien le côté un peu fou du groupe [  ], c'est vraiment dans l'esprit rock'n'roll, avec beaucoup d'humour dans les textes, tout en prenant le soin de proposer quelque chose de fondamentalement nouveau. Leur second album, Songs for Our Mothers, sera beaucoup moins audible (à mes esgourdes), un peu trop décousu, plus proche du dadaïsme musical que du Garage Punk.
(http://je-mattarde.com/index.php?post/Champagne-Holocaust-de-The-Fat-White-Family-2013)
• la formation la plus subversive de ces dernières années. (Valentin Geny, Les Inrockuptibles, 2019)
• leur musique aux fulgurances inouïes, qui ne passent pas inaperçues dans le rock anglais. (Noémie Lecoq, Les Inrockuptibles, 2015)
• un [premier] disque de glam noir et chaotique titré Champagne Holocaust (Olivier Lamm, Libération, 2019)
• Dans le contexte d’un rock britannique au maximum de la fadeur et de l’impensé petit-bourgeois, le bordel diablement intelligent et chantant de Fat White Family était comme une lueur d’espoir – non, tout n’était pas foutu pour la musique méchante et à guitare au pays d’Ed Sheeran et de Pret A Manger.
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Quelle est votre opinion sur l’évolution récente de la pop au Royaume-Uni ?  L.S. : Disons que ce sont les mêmes petits-bourgeois mais qu’ils cachent plus leur nature. (Libé, 2019)
L.S. : La politique, chez nous, a toujours été fortuite. Ça n’a jamais été le sujet, plutôt une étoile dans notre constellation.
S.A. : Notre sujet, c’est le ridicule.
[  ]
L.S. : Il y a une jouissance du grotesque chez nous. Ça rend notre travail plus facile, d’une certaine façon.
(https://next.liberation.fr/musique/2019/04/28/fat-white-family-notre-nihilisme-a-rencontre-celui-du-public_1723858)
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• Mieux construit et plus séducteur que ces bancals (mais excitants) prédécesseurs, Serfs Up, leur troisième opus, témoigne de l’impact d’un changement de mode de vie sur une production musicale. Sans gommer le venimeux cynisme qui a fait de la bande formée à Peckham, au sud de la capitale, les rockeurs les plus provocateurs du Royaume-Uni. (Stéphane Davet, Le Monde, 2019)



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[autophilosophe][physio-logique]
Alors il [Wim Hof] nous a invité à dîner avec son ami Rene Gude, un célèbre philosophe des sciences, qui a suivi la méthode Wim Hof quand les médecins lui donnaient 2 mois d'espérance de vie.
[  ]
– Exerce ton corps, l'ami !
– En tant qu'humain, ça vous a apporté quoi ?
– Je suis difficile à convaincre, mais toujours en quête d'un truc qui me donne un certain contrôle dans cette foutue situation. Vous avez une espérance de vie de 2 mois, là vous êtes hors de contrôle. C'est peut-être pareil pour le système immunitaire autonome. J'aimerais moi-même être un peu autonome. Et quand on peut faire un truc qui s'avère fonctionner et qui me fait me sentir mieux, c'est... très satisfaisant. C'était très satisfaisant.
Ne laissez pas les spectateurs croire qu'on prend le contrôle, puis qu'on roule jusqu'à la première montagne pour vaincre le cancer. J'aime pas ce discours de "vaincre le cancer". Mais quand on trouve une pratique que l'on comprend, qu'on peut suivre et qui satisfait, on retrouve un sentiment de contrôle, et j'aime beaucoup.
(L’incroyable homme de glace [film], 10'30 + 12')
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Wim Hof – On n'a pas besoin de psychothérapie. Putain ! Laissez rentrer l'air. Reprenez simplement le contrôle de vous-même. Reconnectez-vous au corps. Ce coup-ci, on est capable de tout nettoyer. [  ] Ce n'est ni philosophique ni sectaire. C'est de la chimie.
(L’incroyable homme de glace [film], 17'30)
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[  ] Maintenant j'ai le pouvoir. Et je veux le partager et montrer scientifiquement que, pour la dépression et d'autres maladies, presque toutes en fait, on peut apprendre à s'en préserver en développant l'intérieur du corps. Parce qu'on peut avoir une connexion directe à l'intérieur, qui va bien plus profond qu'on croit. Boom, je vais montrer au monde que, au lieu d'être spectateur impuissant, chacun peut prendre le pouvoir sur son propre système.
(L’incroyable homme de glace [film], 30'30)
(Avec sous-titres : https://video.vice.com/fr/video/inside-the-superhuman-world-of-the-iceman/55a66a5c6d832c01483498c1à)
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François Roustang, Un suffit d'un geste, ed. Odile Jacob.




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[simplexité][minimalisme]
Respirez ! C'est gratuit. / Breathe ! It's for free.
(Wim Hof, L’incroyable homme de glace [film], 30'30)
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infra :
Wim Hof – On n'a pas besoin de psychothérapie. Putain ! Laissez rentrer l'air. Reprenez simplement le contrôle de vous-même. Reconnectez-vous au corps.
(L’incroyable homme de glace [film], 17'30)
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[simplexité][minimalisme][dié/éthique][bio-logique][physio-logique]
– J'ai fait tout ça. Et la finalité de tout ça, c'est que : on peut très bien l'adapter d'une façon bio, gratos, hein ? Parce qu'en général l'humain il va chercher ce qui est compliqué, ce qui coûte cher et ce qui est pas bio, surtout. Hein ? Et là on a quelque chose qui est gratuit, qui est bio, on n'a pas forcément besoin de tambours, on a surtout pas besoin de drogues, d'ayahuasca [plante psychotrope, chamanique], d'iboga [plante psychotrope, chamanique] ou de quoi que ce soit, on peut simplement installer une transe par la relaxation, la méditation, un concept créatif...
Lilou – Devenir respirologue ?
– Devenir respirologue. Voilà. [  ] Il faut pouvoir s'amuser de respirer. Si on veut changer, il faut changer sa respiration. Voilà. Quand on a un grand changement à vouloir installer dans sa vie, [  ] travaillons notre respiration. Elle va tout de suite modifier notre comportement, notre vue des choses... [  ] C'est hyper simple !
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],10')
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[hoptique][brut]
On va commencer par la respiration. Vous allez voir : sentir c'est comprendre. Après, on peut se plonger dans des lecures scientifiques, des comparaisons et des statistiques, mais on n'en a pas besoin. Vous allez le sentir.
(Wim Hof, L’incroyable homme de glace [film], 3'30)
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Je dis toujours : sentir, c'est comprendre. Juste, fais-le et tu le sentiras.
(Wim Hof, Alexander Pärleros - The Secrets Behind Cold Exposure & Breathing, "Ice Man" Wim Hof, 26'20)



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[Même en faisant son jardin/potager... on peut entrer en transe... en connexion...]
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],11')


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[QZETZ678LK][apprentissage]
[   ] l'élimination naturelle, c'est ceux qui vont arrêter de le faire. Il y a ceux qui vont commencer, qui vont continuer à s'entraîner, s'entraîner, s'entraîner, et qui vont aboutir à quelque chose. Et puis, en cours de route, il y a tous ceux qui arrêteront, qui diront "ouais, ça marche pas", parce qu'ils voudraient que ça marche comme ça tout de suite. Ça marche pas forcément tout de suite. Mais parfois! ça marche comme ça tout de suite.
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],19')


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[intelligence][méta][otteur][otto]
Alors fabriquer sa réalité, c'est quoi ? C'est pouvoir recevoir, importer un maximum d'informations de nos environnements, les plus proches comme des plus lointains, et cet agglomérat d'informations on va appeler ça notre réalité. Voilà, ça c'est ma réalité. Le super problème c'est que... [  ]
[  ]
(Qu'est-ce) qui récolte vraiment ces informations ? C'est une toute petite partie de nous !
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],27'15)
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[otteur][méta]
On va pouvoir picorer comme ça toute la journée [  ].
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],32'50)


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[M][po/éthique]
On prend un monsieur lambda qui nous dit "je voudrais avoir beaucoup d'argent" [  ], mais qui intinsèquement pense que l'argent, c'est pourri, ça a détruit l'humanité, embrouillé ls hommes. Donc, qu'est-ce qu'il envoie exactement ? [  ] Parce qu'il dit "je voudrais beaucoup d'argent" mais il vibre le contraire.
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],30'10)



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[hoptique][autophilosophe][défausophie][intelligence]
Avant tout, il faut expérimenter. Sinon on reste dans un concept intellectuel, qu'on va trouver, oui, sympatoche, mais qu'est-ce qui se passera ? Rien ! [  ]  C'est la pratique qui va faire la différence.
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],33'30)
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[diét/éthique][autoguérison]
Moi je pense que raisonnablement quelqu'un qui ferait un essai sur les fameux 21 jours, [  ] et pendant ses 21 jours systématiquement il s'organise dans ses pensées et dans un fonctionnement chamanique : il va faire attention à sa respiration, il va favoriser son autoguérison au quotidien, donc avant tout il va bien faire la différence entre ses pensées placébo ou nocébo, comment je pense, hein, on est tous d'accord qu'on a un pouvoir d'autoguérison qui est complètement fou, incroyable, magique... [  ]
Mais, encore une fois, il faut installer une discipline. [  ] Sur les 21 jours. [  ] Donc, comment je pense jaujourd'hui ? Hein ? J'ai mal à tel endroit, [  ] mais comment j'ai pensé hier ? Voilà. On fait l'état des lieux, et on corrige ! Hein ? On s'auto-observe et on s'autocorrige. Pendant 21 jours.
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],34'30)



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[minimalisme][épure][diét/éthique][ZAPNBU7890]
[  ] le livre de France Guillain : La Mastication c’est la Santé qui prône l’art de mastiquer pour retrouver et apprécier toutes les saveurs des aliments mais aussi en extraire toutes leurs qualités nutritionnelles.
  En effet, dit France Guillain : «  la bouche se comporte comme un scanner pour le cerveau. (…) La mastication sert à analyser et à quantifier ce qui entre dans notre bouche. Il ne sert à rien de faire des combinaisons alimentaires intelligentes ou de manger bio si l’on ne prend pas le temps de mastiquer, de savourer en salivant ».
Elle s’appuie sur quelques exemples, notamment l’expérience vécue par des prisonniers américains lors de la guerre du Vietnam qui devaient se contenter d’une noix de coco par jour pendant un an, survécurent grâce à une mastication prononcée, soutirant de la noix de coco tous les nutriments nécessaires.
(http://vitalitenaturo.com/mastication-geste-simple-aux-multiples-effets/)


>
Dans son livre La Mastication c’est la Santé, France Guillain s’appuie sur quelques exemples, notamment l’expérience vécue par des prisonniers américains lors de la guerre du Vietnam qui devaient se contenter d’une noix de coco par jour pendant un an, survécurent grâce à une mastication prononcée, soutirant de la noix de coco tous les nutriments nécessaires.






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[minimalisme][épure]
Je m'étais promis, avant mes quarante ans, de vivre en ermite au fin des bois. Je me suis installé pendant six mois dans un cabane sibérienne [  ]. Dans ce désert, je me suis inventé une vie sobre et belle. J'ai vécu ne existence resserrée autour de gestes simples. [  ] L'immobilité m'a apporté ce que le voyage ne me procurait plus.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #40, 1')











2020 02 23


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[noirage][TP]
Tu sais, au moment de la mort, le corps va s'effondrer et libère toutes les informations qui ont pas été traitées. Quelqu'un qui quitte la terre, il avait en lui tout un tas d'informations, il a avait des croyances, il avait des souhaits, il avait des projets, etc. Bah là, ça, [  ] terminé, il quitte la terre. Donc, ça, c'est complètement libéré. Ce qu'on appelle le chant du signe. C'est complètement libéré et ça vient rejoindre cette nosphère. Donc, on a une banque de mémoire, cette matrice informationelle qui est en constant échange avec noter mémoire et aussi avec notre âme.
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],37'50)


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[physio-logique]
On est coupable de rien, on est responsable de tout. [  ] Et il y a que toi qui es responsable.
(Gérard Grenet, La télé de Lilou Macé - Nous sommes tous chaman ! Comment s'initier au chamanisme urbain et moderne [avec Gérard Grenet],42'45)




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[minimalisme][épure]
Je m'étais promis avant mes quarante ans de vivre en ermite au fond des bois.
Je me suis installé pendant six mois dans une cabane sibérienne sur les rives du lac Baïkal, à la pointe du cap des Cèdres du Nord. Un village à cent vingt kilomètres, pas de voisins, pas de routes d'accès, parfois, une visite. L'hiver, des températures de - 30 degrés Celsius. L'été, des ours sur les berges. Bref le paradis.

J'y ai emporté des livres, des cigares et de la vodka. Le reste – l'espace, le silence et la solitude – était déjà là.
Dans ce désert, je me suis inventé une vie sobre et belle, j'ai vécu une existence resserrée autour de gestes simples. J'ai regardé les jours passer, face au lac et à la forêt. J'ai coupé du bois, pêché mon dîner, beaucoup lu, marché dans les montagnes et bu de la vodka, à la fenêtre. La cabane était un poste d'observation idéal pour capter les tressaillements de la nature.
J'ai connu l'hiver et le printemps, le bonheur le désespoir et, finalement, la paix.
Au fond de la taïga, je me suis métamophosé. L'immobilité m'a apporté ce que le voyage ne me procurait plus. Le génie du lieu m'a aidé à apprivoiser le temps. Mon ermitage est devenu le laboratoire de ces transformations.
Tous les joins j'ai oonsigné mes pensées dans un cahier.
Ce journal d'eimitage, vous le tenez dans les mains.
S.T.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, "Un pas de côté")


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I always say : make of your winter a summer. What I do is, in wintertime I'm in shorts outside. [   ] I swim outside [  ].
(Wim Hof, Alexander Pärleros - The Secrets Behind Cold Exposure & Breathing, "Ice Man" Wim Hof, 19'50)

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[taisage]
Nous avons passé la nuit dans le village de Khoujir sur l'île d'Olkhon (se prononce Olkhraûne, à la nordique), et nous roulons vers le nord. Micha ne dit pas un mot. J'admire les gens mutiques. Je m'imagine leurs pensées.
[  ]
Il y a là tous les ingrédients de l'imagerie sibérienne de la déportation : l'immensité, la lueur livide. La glace a des airs de linceul. Des innocents étaient jetés vingt-cinq ans dans ce cauchemar. Moi. je vais y séjourner de mon gré. De quoi me plaindrais-je ?
Micha : "C'est triste."
Puis silence jusqu'au lendemain.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, "Février - la forêt", #50, 5'20)
+
...

+
infra : Fargo [film]


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L’impression d’avoir les oreilles bouchées est fréquente et nous allons vous expliquer ses principales raisons. Selon la cause, cette sensation d’oreille bouchée peut apparaître soudainement ou progressivement. Cela peut toucher les deux oreilles ou une seule. La principale origine de la sensation d’oreille bouchée est une perte auditive appelée hypoacousie, qui peut être causée par de nombreux facteurs ou états de santé, telles qu’une accumulation de cérumen ou une otite.
[  ]
Infections de l’oreille – Il existe d’autres types d’infections de l’oreille qui peuvent provoquer un gonflement du canal de l’oreille (notamment chez les nageurs). Cela peut être également dû à un rhume ou une grippe. Une inflammation du canal de l’oreille va causer un enflement de l’oreille interne et conduire à une sensation d’oreille bouchée, bloquée, inconfortable. Certains virus peuvent également être la cause d’infection de l’oreille et affecter l’oreille moyenne et la transmission des sons. Sur les conseils d’un médecin, la prise d’antibiotiques peut être recommandée.


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[otteur][méta]
[  ] c'est qu'il faut d'abord passer par la case cueillette. [  ] L'une des vertus de s'intéresser aux plantes sauvages, c'est que ça nous fait sortir, ça nous fait sortir de nos maisons, de nos environnements [  ], et ça nous amène à aller dehors, aller dehors collecter, et retrouver notre nature réelle de collecteur, on va dire, hein ? De jardinier de la nature, qui se sert dans une nature spontanée qui pousse et qui est à notre disposition. Regardez-moi cette abondance... [  ] orties qui s'offrent. On n'a plus qu'à les collecter.
(Thierry Casanovas - Jus d'ortie, la "bombe" nutritionnelle du printemps - www.regenere.org, 0'20)



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[brut][minimalisme][diét/éthique]
En s'orientant vers les plantes sauvages, on va vers ce qui est le plus nutritif, ce qu'on peut imaginer de plus nutritif. [  ] Ça n'a pas été sélectionné par l'homme, ça n'a pas été transformé, ça n'a pas été dénaturé, [  ] beaucoup moins concentré en principes actifs, [  ] on perd beaucoup de richesse nutritionnnelle. [  ] Ces plantes-là ont poussé sur des terroir sauvages, c'est-à-dire des terrains qui n'ont pas été affaiblis par la culture. [  ]
[  ]
Comme les plantes sauvages sont des plantes qui sont extrêmemnt chargées en micronutriments, on n'a pas besoin d'en mettre une grande quantité pour avoir beaucoup de principes actifs.
(Thierry Casasnovas - Jus d'ortie, la "bombe" nutritionnelle du printemps - www.regenere.org, 5'20 +9'50)



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[diét/éthique]
Casasnovas : n'allez pas trop vite... dans la transition alimentaire... en m'accusant que ça marche pas... Non, même si enthousiaste, allez-y doucement, adapation progressive !
(Thierry Casasnovas - Jus d'ortie, la "bombe" nutritionnelle du printemps - www.regenere.org, 10'15)

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[montagne][bio-logique]
On s'est rendu compte que les hommes du globe où les gens vivent le plus haut en altitude, ils ont une meilleure longévité, ils ont beaucoup moins de diabète, beaucoup moins de maladie cardiovasculaires, beaucoup moins de troubles métaboliques. Alors, est-ce que ça serait lié à la raréfaction en oxygène ?
(Thierry Casasnovas - S'arrêter de respirer ?? Sortir de l'épuisement n°6 - Hypoxie intermittente - regenere.org, 4'20)





2020 02 24

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[minimalisme][épure][dié/éthique][ZAPNBU7890]
– If you eat less, you become better. [  ] It's called now intermittent fasting. And I already did it when the name was not existed. [  ] I eat once a day 40 years long now.
– And how big is your meal ?
– I feel complete, done, it's normal. [  ] I just eat to? my heart content, and that's it.
– And you are never sick ?
– No. [  ]
You know, food eguals energy. But too much food takes energy to process. [  ] Breathing better. Breathing better equals also energy. If you breathe better, the oxygen gets better in the cell. [  ] Less food is needed to create all these molecules. [  ] Once a day eating is not only good for you, it's aslo making a solution for the food problem in the world.
[  ]
Conscious deep breathing wich has enabled us to go and stimulate our deeper physiology. We get more energy and we are able to connect with that deeper physiology. [  ] with that the immune system and the clean system [  ]
(Wim Hof, Alexander Pärleros - The Secrets Behind Cold Exposure & Breathing, "Ice Man" Wim Hof, 1:04'45)

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[t-shirt]
Just breathe. And we got this t-shirt, it says "freeze" at one side, und turn around, it says "breathe, mother fucker". Because it is so simple !
(Wim Hof, Alexander Pärleros - The Secrets Behind Cold Exposure & Breathing, "Ice Man" Wim Hof, 1:04'45)


#
(AF)
[TP]
Et j'ai eu un parcours médical, long, très long. Bien sûr, hein, quand on se sent mourir, globalement on cherche des solutions, à tout prix. Parcours médical classique, les hôpitaux du sud de la France je les connais à peu près tous par coeur, et puis dans la naturopathie et tout, j'ai cherché tous azimuts, un petit peu partout. Et pusi je suis arrivé à point [  ] de non-retour. Il y a un médecin qui m'a dit : là, dans 5 jours, vous êtes mort, c'est foutu.
[  ]
...
Pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait pour tomber malade ?
...
(Thierry Casasnovas, à l’école du corps intelligent | Thierry Casanovas | TEDxRoanne, 1')







2020 02 25

#
[méta][otteur][brachy-logique][simplexité][dié/éthique][bio-logique][ZAPNBU7890]
Nous n'avions aucune bonne explication à cela. J'ai donc plongé dans la littérature scientifique pour essayer de le découvrir, essayant de résoudre ce petit mystère.
[  ]
Donc, je rassemble les morceaux, les mets dans un livre, [  ]. Nous avaons donc imprimé ce livre, et il se résume une règle, 5 mots : mangez dans les cinq heures consécutives. Alors, quel est le reste du livre ? Il s'agit d'expliquer comment cela fonctionne réellement. Mais cela revient à cette seule règle : 5 heures. Et que ces 5 heures peuvent être à tout moment de la journée. [  ] Et ce que vous choisissez de manger pendant cette fenêtre, c'est aussi individuel. [  ] C'est le timing qui fait la différence.
(Bert Herring, The Mystery of Fast-5 and D.I.E.T.: Bert Herring, MD at TEDxRiversideAvondale, 6'40)


#
[méta][otteur][brachy-logique][otto]
Donc, je rassemble les morceaux, les mets dans un livre, [  ].
(Bert Herring, The Mystery of Fast-5 and D.I.E.T.: Bert Herring, MD at TEDxRiversideAvondale, 6'40)
+
Il [Christine [film]] reçoit un accueil critique plutôt favorable, avec 68 % de critiques positives, une note moyenne de 5,8/10 et, sur la base de 22 critiques collectées sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christine_(film,_1983)


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[diét/éthique]
[  ] les gens ne font souvent pas confiance à leur propre sens de ce qui est bon pour eux, ils ont besoin que ça vienne de l'extérieur. Et je dis que vous pouvez vous faire confiance. Vous pouvez faire confiance à votre corps. C'est bon, dans ce domaine.
(Bert Herring, The Mystery of Fast-5 and D.I.E.T.: Bert Herring, MD at TEDxRiversideAvondale, 10')


#
L'inflammation ets le principal outil de notre pour traiter quoi que ce soit. C'est son seul outil. Il jette simplement de l'inflammation sur tout ce qui ne va pas. Donc, si quelque chose ne va pas, l'inflammation monte, et si tout est bon, ça descend.
(Bert Herring, The Mystery of Fast-5 and D.I.E.T.: Bert Herring, MD at TEDxRiversideAvondale, 11')


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[hoptique][aventurage][défausophie]
Il y a une phrase d'Einstein que j'ame beaucoup, qui dit : la folie, c'est finalement de faire toujours les mêmes choses et d'en attendre un résultat différent.
(Thierry Casasnovas, à l’école du corps intelligent | Thierry Casanovas | TEDxRoanne, 4'50)


#
[  ] je vous conseille d’essayer la méthode Wim Hof. Internet vous dira que Wim Hof est un casse-cou néerlandais connu pour avoir battu divers records de résistance physique, mais pour avoir appris sa méthode, je le considère surtout comme un visionnaire.
(Navaz Habib, Activez votre nerf vague...)


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Méthode Wim Hof : ça marche vraiment ?
[  ]
En pratique, les globules rouges vont être gorgées d’oxygène, ce qui permet d’atténuer le taux de diffusion d’oxygène dans l’organisme (plus précisément les cellules, tissus, organes et muscles). Il faut savoir que le sang est utilisé par l’organisme pour diffuser de l’oxygène. Durant un épisode d’hyperventilation, le corps ne reçoit plus d’oxygène, produisant alors du CO2 ou dioxyde de carbone.
[  ]
Au cours de ce type d’exercice, le corps produit des hormones bénéfiques comme la dopamine, la sérotonine sans oublier l’adrénaline. Une sensation de bien-être envahit alors inévitablement le corps. En même temps, le pH corporel.
[  ]
En définitivement, la méthode Wim Hof est particulièrement avantageuse et agit à plusieurs niveaux. La circulation sanguine est indéniablement améliorée. Le corps devient plus endurant. Mieux encore les capacités cognitives, dont la mémoire, sont optimisées. Les défenses immunitaires sont boostées et l’organisme résiste bien mieux aux baisses de température. D’une manière générale, la santé physique et émotionnelle est améliorée.
https://www.parlons-sport.fr/methode-wim-hof/


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[otteur][otto][éco-logique][TP][otto karl]
La cueillir quel dommage !
la laisser quel dommage !
ah cette violette !
(Naojo, in Haïkus, anthologie, ed. points)


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[neige][postsexuel][prosexuel]
Je profite des bienfaits de la neige. Alors la neige est un peu mordante. [  ] Je rafraîchis les parties génitales qui souvent dans notre société sont un peu chaudes.
(Global Systema - Bienfaits et gestion du froid, 5'40)

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[minimalisme][épure]
Vivre en t-shirt, voilà un beau programme, un programme certes exigeant mais un programme qui nous ramène à l'essentiel. On a souvent l'habitude d'aller chercher les solutions à l'extérieur, et vivre en t-shirt, c'est venir réveiller notre chaudière intérieure et aller chercher les solutions à l'intérieur. Comment je fais pour me réchauffer ? Pour me réchauffer, ça demande d'ouvrir la posture. Et de relâcher les épaules. Plus je me tends, plus je me ferme, plus le froid m'est insupportable. Donc il faut que je l'accueille, comme un cadeau. Et que je m'ouvre à ce froid, que je le laisse circuler. Donc ça va me rétablir une bonne posture naturellement.  [  ] Et ce froid permet aussi de se sentir vivant.
(Global Systema - Bienfaits et gestion du froid, 6'30)


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[à erwan d.]

Le mardi 25 février 2020 à 22:31:56 UTC+1, karl  a écrit :

À première vue ou vision, c'est pas mal, c'est pas raté, mais je suis pas complètement emballé. Même si par son existence et pas foireuse il est gratifiant, c'est clair, le court-métrage vaut quand même pas la nouvelle, allez. La mise en scène est disons peut-être un peu plate, non ? à mon sens, manque un peu de sûreté, d'inspiration, de beauté ou d'évidence, notamment dans ses cadrages. Alors on pourrait dire que c'est volontaire, que ça reflète... que ça colle au propos, au "héros", mais... quand même, non, on n'y retrouve (certes suffisamment l'esprit, l'enjeu dramatique, ça c'est assez réussi, et donc le récit, ouf, et donc le film, ouf ouf, mais) pas totalement la force, l'aplomb, la maîtrise, la précision, le poids et donc la beauté du regard et du style qu'il y a dans la nouvelle, ta nouvelle.

Quant au dernier spécialiste de Lyme, tu sais, c'est un sujet compliqué. Beaucoup d'attente, déjà, beaucoup, de rareté aussi, de cachettes, et d'ignorance. Et, à la clé, dans ces pattes-là, traitement antibiotique de bourrin, de débutant, qui peut faire bien plus de mal que de bien. Cette maladie (émergente, comme on dit) nous prend de court. Et dans mon cas, on sait même pas si c'est ça. Car là aussi le diagnostic... c'est compliqué, dans cette maladie. C'est très compliqué, tu vois. Et sur mon cas... n'en parlons pas.  Bref, j'aurai vraiment pas eu de chance... (unique ?)

Et je t'écris tout ça encore une fois très vite, ça tangue, grave, ça va mal, donc je me dépêche, car la boucle (entre mes deux mails et ces deux ans) est en train de se boucler peut-être, mais pas dans le sens qu'on espère, je le crains. Bientôt la fin, la folie ou l'AVC (car la pression cervicale etc. est énorme et ne cesse de croître), mais... bon... Que dire de plus ? J'aurai vraiment... Bref.
Mais ç'aura été un bonheur (et un honneur, comme tu dirais ;) de te connaître, mon cher, comme de te lire.
En cas de malheur (qui semble de plus en plus inéluctable, hélas), très belle continuation à toi, Erwan, et à ta petite famille et tout et tout ; et tout.
...
"kARL"






2020 02 26

#
[au Dr Sigal Dray]
Le mercredi 26 février 2020 à 14:45:30 UTC+1, karl  a écrit :

Bonjour,

On s'est vu avant-hier.
1- D'avance, désolé pour ce premier point : mon état s'aggrave décidément, nettement, par les secousses, étourdissements, tremblements, et semble tourner à la folie, réelle, cependant que ma colonne (surtout cervicale) se tend et craque de plus en plus, donc tout ça est très lié : mais à quoi ? Et si ce n'était pas Lyme ? Ces tensions et craquements semblent affect[er] surtout la partie gauche du corps, de la mâchoire jusqu'à la jambe, et sans réellement de douleurs nulle part. Donc, ce tableau est-il vraiment compatible avec Lyme ? (Ne serait-ce pas plutôt une maladie neurologique rare ? Qui nécessiterait alors de m'orienter de toute urgence vers un service/médecin spécialisé ?) Bref. À mon avis, la fin et/ou l'entrée en folie (qui menace surtout au réveil, mais, je vous jure, très concrètement, et inexplicablement) est vraiment toute proche. Est-ce une "simple" méga Herx à cause de la méthode Wim Hof ? Car les plantes (dont la cardère), j'ai quand même suspendu le traitement depuis au moins une semaine maintenant si ce n'est deux. Une réaction Herx peut-elle se prolonger autant ? Bref. Désolé...
2- Je suis reparti sans feuille de soins, seul moyen de (tenter de) me faire rembourser des 75€, n'est-ce pas ? La CPAM vient de m'accorder la CMU, apparemment très vite et apparemment valable à partir du 1er février. Si mon état le permet, vous préféreriez que je repasse avec ma carte, ou bien, et ce serait préférable, vous pouvez me faire parvenir la feuille de soins, s'il vous plaît ?
3- Bonne continuation à vous, dans la vie et tout. Pour moi, il semble que ça se termine, et dans la détresse et le mystère les plus totaux, n'est-ce pas.

Bien cordialement,
"Karl Dolédec"




#
[TP]
Heidi (en pleurs et détresse) – Je te remercie, tu es trop gentille, Claire, mais c'est inutile, tu ne peux rien pour moi.
(Heidi [film][série], EP 32, 19'40 )
+
On dirait que tu as maigri, Heidi.
(Heidi [film][série], EP 33, 4')
+
Elle qui mangeait si bien, elle n'a presque plus d'appétit.
(Heidi [film][série], EP 33, 5'15)

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(V)
Ferme et ouvert, ouvert et ferme, comme une porte.
(Heidi [film][série], EP 32, 22'20+22'30)

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[Aby Warburg][TP]?
[  ]
Au cours de l'année 1918, Warburg rassemble des documents afin de comprendre le conflit qui se déroule sous ses yeux et, au sortir de la Première Guerre mondiale, finit par se croire le responsable de son déclenchement. Commence dès lors une période de folie qui durera jusqu'en 1923 ; qualifiée de « psychose aiguë », celle-ci se manifeste par des angoisses, un sentiment de persécution et des passages délirants (il entend les cris de sa famille sous la torture, croit que la viande qui lui est servie est la chair de ses enfants). Après avoir été interné pendant trois années dans une clinique d'Hambourg, il intègre la clinique Bellevue de Kreuzlingen, en Suisse, où il est suivi par Ludwig Binswanger.
  Binswanger estime à l'époque que bien que Warburg ait conservé toutes ses facultés intellectuelles, ce dernier n'est plus apte à mener sa recherche en raison des difficultés qu'il éprouve à se concentrer longuement sur un sujet précis. En 1923, Warburg propose un marché incroyable à l'équipe thérapeutique : s'il parvient à produire un travail scientifique, ceux-ci devront l'autoriser à mettre un terme à son séjour dans l'établissement. Le 21 avril, il présente à un public composé tout autant de soignants que de patients de la clinique une conférence sur les rituels des Indiens Hopis, qu'il mettra en relation avec le sacrifice, le débat sur la civilisation mais aussi encore avec l'art du Quattrocento. [  ]  Le résultat convainc les thérapeutes et Warburg sort de l'institution.
 Il continue sa recherche en travaillant sur un ouvrage inachevé, L'Atlas mnémosyne, jusqu'à sa mort due à une crise cardiaque survenue en 1929.  Il laisse derrière lui un héritage important, malgré le caractère spécialisé de ses publications, ainsi qu'une vaste bibliothèque qu'il constitua tout au long de sa vie comprenant 80 000 ouvrages. Transférée en 1933 en Grande-Bretagne à l'arrivée du nazisme, elle est désormais installée à Londres, à l'Institut Warburg. Les locaux de sa bibliothèque à Hambourg abritent à nouveau un centre de recherches.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Aby_Warburg)



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[ZAPNBU7890]
... jusuqu'à 12h, 12h30 où je prenss mon preier repas de la journée. [  ] Et ça régénère, grâce [  ] au jeûne intermittent. C'est ce que je pratique.
INSPIRE - Experience Potential - Méthode Wim Hof - RITUEL DU MATIN, 7'45)


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[Heidi, dans son rêve/délire, en chemise de nuit et pieds nus dans la neige ou l'herbe, la nuit, a soudain froid // Wim Hof]
(Heidi [film][série], EP 33, 7'30)

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[bio-logique]
Le docteur/médecin – Pleure, Heidi, il ne faut pas te retenir. Pleure, petite, soulage-toi. Essaie de dormir, tu verras, tu iras mieux.
(Heidi [film][série], EP 33, 11')

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[TP][montagne][diét/éthique][bio-logique]
– Non, il vaut mieux que vous commenciez par la soigner, puis je la ferai ramener chez elle. C'ets promis.
– Mais voyons, [  ] réfléchissez. Croyez-vous vraiment qu'un remède miracle puisse guérir du mal du pays, [  ] ? Non. C'ets l'air viviviant des montagne qu'il faut ! Et sans tarder ! D'après moi, si nous n'agissons pas rapidement en prenant les grands moyens, nous risquons de voir cette petite s'affaiblir de plus en plus chaque jour !
(Heidi [film][série], EP 33, 11'50)
+
– Pourquoi ne la soigne-t-on pas ici ? [  ]
– Écoute, Claire, pour sa santé il n'en est pas question. Si elle restait ici davantage, elle continuerait à se rendre malade, et à dépérir tous les jours un peu plus.
(Heidi [film][série], EP 33, 16')


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(V)
[Le chemin de fer vu de l'arière du train. Beau. Classe.]
(Heidi [film][série], EP 34, 3'30 + 3'55 !)

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Manger...
(Heidi [film][série], EP 34, 4'15)






(2020 02 26 -)
2020 02 27


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[minimalisme][diét/éthique]
Bien respirer, c'est tire le maximum de l'énergie de l'air, en usant le minimum d'énergie. Réapprenez ou apprenez tout simplement à respirer.
(Gérard Grenet, Vous aussi, vous êtes chaman !, #93, 0'30)


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Le soupir régule toutes les fonctions biologiques souffrant d'une dominante orthosympathique*.
* Ce qui tend à s'accélérer, se tendre, se crisper face au froid, au bruit, à la douleur et à toutes les formes de stress. Il aide au recentrage paisible.
(Gérard Grenet, Vous aussi, vous êtes chaman !, #97, 0'30)


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[nuit]
...
(Sadhguru Français - Se coucher tard : mauvais pour la santé ? | Sadhguru Français)


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[noirage]
Peu importe les bêtises que les gens peuvent penser d'eux-mêmes. Nous sommes juste un pop-up de cette planète. Vous avez vu ces pop-ups sur l'écran d'ordinateur ? Pop, pop. Oui ? Vous êtes juste un pop-up. Vous serez parti. Vous ne pouvez pas croire que vous serez parti. Ah ? Moi ? Je serai parti ? Oui, toutes les personnes très intelligentes, un nobre incalculable de gens qui ont foulé cette planète avant vous et moi, où diable sont-ils ? Pas un signe. Tous so,nt devenus de la terre, n'est-ce pas ? N'étaient-ils pas des pop-ups ? N'êtes-vous pas un pop-up ? Pop ! Pop. Vous pensez peut-être que vous avez une vie super et ceci et cela. En ce qui concerne la terre, elle ne fait que recycler son sol ! Elle vous envoie juste en haut et vous reprend, vous envoie en haut et vous reprend.
(Sadhguru, Se coucher tard : mauvais pour la santé ? | Sadhguru Français, 5')
+
... vous êtes juste un pop-up et vous allez disparaître...
(Sadhguru, Que faire quand on a le mal de vivre ? | Sadhguru Français, 2')


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[RTESD4538HG]
(AF)!
[diét/éthique][bio-logique]
... golf... aujourd'hui utilisez votre corps... hier, on l'utilisait beaucoup plus, je vous aurais dit de vous reposer...
...
(Sadhguru, Comment éviter 90% des maladies | Sadhguru Français, 0' + 6'30 + 10'30) /  (Sadhguru, La façon la plus simple de vivre en bonne santé | Sadhguru Français)
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// infra : exerce ton corps, l'ami. (L’incroyable homme de glace [film], 10'30 + 12')
+
... vos muscles, vos organes... pas seulement votre cerveau... ont besoin d'oxygène, d'air... faites marcher vos muscles, respiration...
(Sadhguru, 5 conseils pour purifier votre corps | Sadhguru Français, 2'40)
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Sentez le soleil. C'est très important. Vous prenez du soleil, de l'air, de la bonne eau. [  ] La lumière du soleil n'est pas devenue impure, n'est-ce pas ? Mettez-vous au soleil, tous les jours. [  ] Faites prendre le soleil à votre corps, chaque jour. Parce que la lumière du soleil est encore pure, n'est-ce pas ?
(Sadhguru, 5 conseils pour purifier votre corps | Sadhguru Français, 8'40)
// Heidi
+
infra : Sadhguru ... problèmes de thyroïde... 12'


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[diét/éthique]
Alors, quel genre de nourriture manger pour qu'il n'y ait pas d'inertie dans le corps ?
(Sadhguru, Comment bien Manger et moins Dormir, spécial étudiants | Sadhguru Français, 3'20)
+
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[diét/éthique][minimalisme]
Donc vous êtes censé mâcher votre nourriture. [  ] parce que vous avez des enzymes dans votre salive, où si vous prenez un peu de riz cru et le mettez dans votre bouche juste une minute, vous verrez, il devient sucré ici même. Parce qu'ici même les glucides sont convertis en sucre, ici même. [  ] Donc si vous mangez bien, on dit que 30 à 50% de votre digestion devrait avec lieu dans votre bouche. Donc cette partie du système digestif attend des aliments à moitié digérés ou partiellement digérés. Mais là maintenant la façon dont on mange, c'est : on y met de la nourriture non seulement non-digérée mais aussi partiellement détruite. Donc, la quantité de nourriture dont vous avez besoin pour obtenir la même quantité d'énergie a augmenté. Vous mangez beaucoup plus de nourriture que vous ne devrier manger, pour générer cette quantité d'énergie. À cause de cela, il y a de l'inertie dans le corps ! Parce qu'il doit traiter tellement plus de nourriture qu'il ne devrait, il y a de l'inertie.
Une fois qu'il y a de l'inertie, vous quota de sommeil augmente.
[  ]
Ce n'est pas que vous devez vous priner de sommeil, ce n'est pas le propos. Mais si vous mangez correstement et faites certaines choses avec votre corps, vous verrez, très facilement, en trois à quatre semaines, vous pourrez diminuer votre quota de sommeil. de 2 à 3 heures. [  ] si vous mangez juste consciemment, et apprenez juste à être assis correctement. Vous savez ? Juste la posture. La géométrie du corps, et ce qui entre dans le système. Si vous gérez simplement ces deux choses, vous verrez le quota de sommeil va juste diminuer, comme ça.
(Sadhguru, Comment bien Manger et moins Dormir, spécial étudiants | Sadhguru Français, 5'55)
+
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[diét/éthique][bio-logique][minimalisme]
Le sommeil n'est pas une exigence dans la vie. Ce dont le corps a besoin, c'est le repos. Le sommeil n'est qu'une forme de repos.
(Sadhguru, Comment Améliorer le Sommeil ? | Sadhguru Français, 0'15)
+
Parce qu'il [le corps] est bien reposé dans la journée, il ne peut pas dormir la nuit. Donc vous ne devez pas nécessairement dormir. [  ] Si votre corps se repose, vous verrez que votre quota de sommeil va naturellement diminuer.
... (AF)...
Donc, si vous améliorez la qualité de votre vie, naturellement le quota de votre sommeil va baisser.
... (AF)...
Alors n'essayez pas d'améliorer la qualité de votre sommeil, améliorez la qualité de votre vie. Alors vous dormirez naturellement bien aussi.
(Sadhguru, Comment Améliorer le Sommeil ? | Sadhguru Français, 3'15)
>
OTTO :
Ce dont le corps a besoin, c'est le repos. Le sommeil n'est qu'une forme de repos.
Alors n'essayez pas d'améliorer la qualité de votre sommeil, améliorez la qualité de votre vie. Alors vous dormirez naturellement bien aussi.
[Et même] vous verrez que votre quota de sommeil va naturellement diminuer.
+
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[diét/éthique]
Vous avez une diarrhée physique, vous avez mangé de la mauvaise nourriture, n'est-ce pas ? Si vous avez une diarrhée mentale, vous avez évidemment consommé quelque chose de mauvais.
(Sadhguru, Comment Arrêter les Pensées ? | Sadhguru, 4'20)


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[diét/éthique][bio-logique][brut]
Amenez juste 40 à 50% de la nourriture sous forme crue. Ça veut dire qu'elle est en vie. Ça doit être une cellule vivante. Ça peut être un légume, ça peut être un fruit, ça peut être un fruit à coque, ça peut être une graine germée. Au moins 40 à 50%, la nourriture que vous mangez doit être en vie. Vous mangez de la nourriture morte et vous voulez vivre ?
(Sadhguru, Comment bien Manger et moins Dormir, spécial étudiants | Sadhguru Français, 9')

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[diét/éthique][bio-logique]
Si vous regardez le mouvement des mâchoires, tous les carnivores ont seulement une action de découpe. Les herbivores ont une action de découpe et de broyage. Il y a des molaire. Mais les carnivores n'ont pas de molaires étalées. Ils sont juste des incisives, des canines, tout ressemble à des dents pour couper. Donc ils ne font que ça. Tous les herbivores broient la nourriture. Qu'est-ce que vous avez ? Les deux. Donc vous êtes censé mâcher votre nourriture.
(Sadhguru, Comment bien Manger et moins Dormir, spécial étudiants | Sadhguru Français, 5'15)


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[autophilosophe][RTESD4538HG]
Donc, développer sa sensibilité veut dire : si vous fermez simplement les yeux, vous devez savoir quelle est la phase de la lune là maintenant. Parce que tout cela joue sur votre corps. [  ] Avez-vous vu que si c'est la pleine lune ou la nouvelle lune, la mer tout entière monte ? Il y a des marées, n'est-ce pas ? [  ] L'océan tout entier tente de s'élever. 72% de votre corps est constitué d'eau. Vous pensez que rien ne s'élève ? Ça s'élève. Pour chaque position du soleil, de lune et beaucoup de choses qui ont lieu pour la planète, elles ont lieu pour vous ! Vous devez devenir sensible à la vie. Alors, vous serez comment gérer chaque aspect de votre vie.
(Sadhguru, Se coucher tard : mauvais pour la santé ? | Sadhguru Français, 9')



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[diét/éthique][épure]
Une fois qu'il y a un espace entre vous et votre mental, alors ce que le mental fait ou ne fait pas n'est pas un problème. C'est comme si vous étiez coincé dans les embouteillages. Vous savez, vous luttez dans le trafic. [  ] Supposez que [  ] vous flottez dans une montgolfière, et vous regardez tout le traffic. Très paisiblement : « La circulation ? Mh... » Pourquoi ? Il y a une distance, n'est-ce pas ? [  ] Donc, une fois qu'il y a une distance entre vous et votre mental, le mental n'est pas un problème. [  ]
Et de toute façon, si les pensées arrivent continuellement, si vosu avez une diarrhée mentale, de toute évidence vous avez mangé de la mauvaise nurriture, n'est-ce pas ? Oui ? Vous avez une diarrhée physique, vous avez mangé de la mauvaise nourriture, n'est-ce pas ? Si vous avez une diarrhée mentale, vous avez évidemment consommé quelque chose de mauvais.
Ce que cetet mauvaise chose pourrait être est que : dès que vous vous identifiez avec quelque chose que vous n'êtes pas, alors c'en est fini de vous, votre mental est une diarrhée constante.
[  ]
En ce moment, vos mains sont comme ça. Ou les tenez-vous statiques car sinon elles vont se promener partout ? Non. Vous pouvez les mettre comme ça. [  ] Si vous voulez les utiliser, vous pouvez les utiliser. Donc c'est un instrument utile. [  ] Si vos mains deviennent comme ça [sans cesse agitées], vous deviendrez ridicule, n'est-ce pas ? Si cela arrive aussi à votre mental, vous êtes tout aussi ridicule. [  ] Le fait est que la faculté la plus importante de votre vie est incontrôlable. [  ] Le problème est que la faculté la plus importante dans votre vie est hors de contrôle. [  ] Donc si vous devez être libéré de cette maladie, vous devriez arrêter de manger de la mauvaise nourriture. Mauvaise nourriture ou nourriture erronée signifie : que vous vous identifiez à des choses que vous n'êtes pas.
(Sadhguru, Comment Arrêter les Pensées ? | Sadhguru, 3')

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[intelligence][réêl][ARG]
Vous ne connaissez rien dans ce monde sans le contexte de votre expérience. [  ] Ce n'est que par ce qui se passe en vous que vous connaissez, ou que vous pensez connaître. Parce que vous ne connaissez l'existence qu'à partir du contexte de votre expérience.
(Sadhguru, La colonne vertébrale, l'axe de l'univers | Sadhguru Français, 1'30)
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Avez-vous jamais fait l'expérience de quelque chose à l'extérieur de vous-même ?
(Sadhguru, Comment Vivre Heureux ? | Sadhguru, 7'30)

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[TP][ascèse][brut]
De très nombreux philosophes sont allés dans la forêt, ont observé la vie naturelle [  ] qu'ont les animaux. Les gens ont été extrêmement attirés par cela. Et ils ont tenté de s'installer dans la forêt et de vivre exactement comme eux, simplement. Cet attrait est immense, en raison du chaos des société humaine.
(Sadhguru, La colonne vertébrale, l'axe de l'univers | Sadhguru Français, 13'10)

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[physio-logique]![diét/éthique][autophilosophe]
Est-il vrai qu'aujourd'hui, même médicalement, on sait que toute exéprience a une base chimique. [  ] Chaque expérience humaine a une base chimique. Ou, en d'autres termes, vous êtes une soupe chimique très complexe.
La question est juste ceci : êtes-vous une excellente ou une mauvaise soupe ? Si vous êtes une super soupe, vous avez bon goût. Pas pour quelqu'un, pour vous-même. [   ] Si vous vous sentez extréêmement bien en vous-même, parce que la soupe est super, alors les gens disent que vous êtes heureux.
[  ]
Donc, [  ] votre chimie doit être modifiée. [  ]
Une fois joyeux, vous ne serez plus en quête du bonheur. C'est notre plus grande erreur : nous sommes en quête du bonheur. Votre vie doit devenir une expression de joie. [  ] Alors ce que vous faites ou ne faites pas ne va pas déterminer la qualité de votre vie. La manière dont vous êtes intérieurement va déterminer la qualité de votre vie.
[  ]
Si vous pensez que vous allez extraire du bonheur de quelque chose ou de quelqu'un, vous allez être déçu parce que rien ne va marcher. À moins que vous ayez une chimie de joie en vous.
(Sadhguru, Comment Créer la Chimie de Votre Bonheur? | Sadhguru, 1'40)
+
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[  ] Un livre [La Tranformation intérieure, Sadhguru] éblouissant, par l'un des plus grands maîtres yogis indiens, pour que la paix et la joie ne soient plus seulement un but à atteindre, mais le socle de notre vie.
(Amazon, présentation éditeur)


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[bio-logique][programme]
Il est bien connu que chaque cellue du corps ets programmée pour la santé. Mais pourquoi causerait-elle une maladie ? Quelque chose de fondamentale a été déséquilibrée, où/ou il existe un certain degré d'incompréhension au sein du système lui-même, qui au lieu de créer la santé, crée des problèmes de santé.
(Sadhguru, Peut on guérir des maladies chroniques comme le diabète ou l'hypertension ? | Sadhguru Français, 0'30)


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[otteur][otto][otto karl][taisage]
Parce que le moment où vous imaginez qu'il y a une valeur à ce que vous pensez, alors vous ne pouvez pas l'arrêter. [  ] Quand vous voyez qu'il n'y absolument aucuen valeur de vie dans votre processus de pensée, que c'est juste de la mémoire qui se recycle, en fait c'est les mêmes bêtises qui se recyclent, mais si vous êtes excité, si vous êtes épris par ce recyclage, si vous pensez que c'est génial, vous ne pouvez pas l'arrêter.
Si vous en voyez les schémas, si vosu envoyez la stupidité, alors lentement vous vous éloignerez et ça va s'effondrer.
(Sadhguru, Devenez Silencieux | Sadhguru, 2'15)




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(AF)
[TP][QZETZ678LK]
...
(Sadhguru, Devons-nous Nous Fixer Des Objectifs De Vie ? | Sadhguru, 5')

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[TP][noirage]
Vous pensez que vous allez obtenir quelque chose à la fin ? Non, vous allez juste mourir un jour. La seule question est : quelle est la beauté, l'importance et l'intensité de la vie que vous avez vécue. C'est tout ce qu'il y a. [  ] Je veux que vous visitiez des maisons de retraite, des soins paliatifs, là où les gens approchent la fin de leur vie. Regardez-les juste et voyez. Que croyez-vous qu'ils ont obtenu ? Rien. Soit ils ont vécu une vie profonde, soit non. C'est aussi simple que ça.
(Sadhguru, Devons-nous Nous Fixer Des Objectifs De Vie ? | Sadhguru, 9'20)


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[diét/éthique][autophilosophe]
Vous devez comprendre un petit peu de quoi il s'agit. Est-ce que tout le mobde respire ici [dans cette salle], maintenant ? Vérifiez, s'il vous plaît. ne prenez pas les choses pour acquises. [  ] Ne consiédréez pas que c'est acquis. Respirez-vous vraiment ?
(Sadhguru, Qu'est -ce que la méditation ? I Sadhguru Français, 2'50)



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(V)
[Vue sur train à la fin du jour puis train de nuit, dans un paysage de campagne]
(Heidi [film][série], EP 34, 5'15)
un autre train, autre décor + décor épuré vu du train
(Heidi [film][série], EP 34, 6' + 6'15)
// [TP] italie


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[montagne][ TP]
– Tu te plais donc tant que ça là-haut ?
– Oui, bien sûr ! [  ] Jamais je ne pourrais vivre sans mes montagnes. Et vous ?
– Oh, moi, tu sais, je suis né dans ce pays, je ne prends même plus la peine de les regarder, les montagnes.
– Oh, pourquoi ? Moi je m'en suis tant ennuyée.
– Je t'avoue que je ne te comprends pas, toi qui avais la chance d'habiter la grande ville !
(Heidi [film][série], EP 34, 10'45)
+
Il n'y a qu'ici que je suis bien. je ne peux pas vivre sans mes montagnes !
(Heidi [film][série], EP 35, 15'45)
+
infra :
(Heidi [film][série], EP 36, 7'30)




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[cosmo-logique]
Parce que si vous n'effacez pas consciemment les limites de votre individualité, alors inconsciemment votre vie, c'est : vous contre l'univers. [  ] Ce n'est pas une bonne compétition. Vous contre l'univers, à coup sûr vous allez avoir envie de mourir. Lorsque vous faites face à une telle compétition, ça ne vaut pas la peine de vivre !
(Sadhguru, Que faire quand on a le mal de vivre ? | Sadhguru Français, 2'50)


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(AF)
[épure][diét/éthique][éco-logique]
...
(Sadhguru, Comment se simplifier la vie ? | Sadhguru Français, 2')



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[TP]
[Les chèvres, Heidi et Pierre dansent comme des fous. // [TP] moi et marie, moi et meilie, etc.]
(Heidi [film][série], EP 35, 11'40)


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[programme]
La vie avait suivi son cours : blanchette était déjà maman, et Lili allait bientôt mettre au monde un petit chevreau.
(Heidi [film][série], EP 35, 14'30)
+
J'ai bien hâte de le voir, ton petit bébé, tu sais, Lili ?
(Heidi [film][série], EP 37, 1'50)
+
impatience d'heidi... et mise bas (17')... oh, comme c'est mignon... il faut que je m'occupe d'elle (au lieu d'aller jouer avec pierre comme tous les jours)..
(Heidi [film][série], EP 37)

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[pyrénées]
Vallée de Cauterets  : le plus alpin (Vignemale), lacs (dont le lac de Gaube), diversité des paysages... ski alpin à la station de Cauterets








2020 02 28

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[Heidi se roule dans les fleurs // [TP] KARL - clip On est bien peu de chose  [isabelle mon amie la rose]]
(Heidi [film][série], EP 36, 5'10)


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(V)
[Pierre jette des fleurs, du haut du rocher, caméra subjective]
C'est pour fêter ton retour avec nous. Yaha !
(Heidi [film][série], EP 36, 5'30)


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[montagne][diét/éthique][TP][épure][-',-][RTESD4538HG]
Elles sont su jolies mes montagnes. Je les aime tellement. [  ] Si tu savais... Depuis le temps que je rêve de m'allonger au milie de mes montagnes et de regarder les nuages. Et dormir dans l'herbe, de respirer l'air, de ne rien faire d'autre que de se dorer au soleil.
(Heidi [film][série], EP 36, 7'30)
+
Heidi avait bein souvent rêvé à ce spectacle bien féérique entre tous. Cette fois, le rêve faisait place à la réalité. C'était bien elle, là, au milieu de ses chères montagnes qui flamboyaient sous les ardents rayons du soleil couchant. Son bonheur était enfin complet.
(Heidi [film][série], EP 36, 20'30)

#
Le philosophe tire son génie de sa bouteille – à la mer. (O/<.)

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[bio-logique]
Heidi les pieds dans l'eau d'un lac – L'eau est un peu froide, oh, mais ça fait du bieeen !
(Heidi [film][série], EP 36, 19'45)
//
Wim Hof

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[titre][projet]
Projet :
Ma philosophie de : ...
= mon amitié de la sagesse de : ...
Exemples :
Ma philosophie de : Heidi
Ma philosophie de : Alain Robbe-Grillet
Ma philosophie de : Philippe Forest
Ma philosophie de : l'amour
Ma philosophie de : la vie
Etc.
Ce que j'en retiens.
« Ici, donc, je reprends et je résume... ma philsophie de... »



#
ma
philosophie
mini
ma
liste

mini
ma
liste
philosophique


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– C'est une surprise.
– Oh, c'est une robe !
– Oui, je l'ai rapportée pour toi.
– Oh, mais c'est la même qu'autrefois. Merci grand père, merci !
[  ]
– Vous pouvez regarder. Et voilà !
Pierre – Ah çà, tu es comme au bon vieux temps
– Mh mh, Pierre a raison, tu es vraiment toi.
(Heidi [film][série], EP 36, 21'50)


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[diét/éthique Heidi][diét/éthique][bio-logique]
– Claire me dit qu'elle s'ennuie depuis que je suis partie.  Elle aimerait venir dans les Alpes pour me rendre visite.
– Fais voir [la lettre]. Ainsi tu crois qu'elle veut venir te voir ici ?
– Oui, moi je crois que ça lui ferait le plus grand bien si elle venait passer quelques mois parmi nous. Qu'est-ce que tu en dis, grand-père, hein ?
– Tu as sans doute raison. Rien ne vaut l'air des montagne. Tout y est si calme, c'est tout à fait ce qu'il lui faudrait. Je suis persuadé qu'elle se rétablirait très rapidement ici.
(Heidi [film][série], EP 37, 4'10)


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[brachy-logique]
– Ça y est, grand-père !
– Hein ? Tu as déjà fini ta lettre ?
– Oui. Écoute. [  ]
– Bah. Tu as terminé ?
– Ah ouais.
– Haha !... [  ] Tu ne trouves que que c'est un peu court ? Hahaha !...
(Heidi [film][série], EP 37, 4'10)


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[bio-logique]
Existe-t-il un lien entre arthrose cervicale et vertiges La Rédaction Médisite  La Rédaction Médisite, publié le 10/07/2015 à 10:22 Les vertiges peuvent avoir de nombreuses origines. Parmi elles, on trouve les troubles de la colonne cervicale. Ainsi, on peut se poser la question : existe-t-il un lien entre arthrose cervicale et vertiges ? En effet, si arthrose cervicale et vertiges (vertiges non rotatoires) sont liés, est-il possible de les soigner durablement avec un traitement approprié. C'est ce que nous allons voir.  Lien entre arthrose cervicale et vertiges  Chez certains patients, un canal cervical trop étroit peut entraîner des troubles de l'équilibre et des vertiges. Cela est dû à une mauvaise perception des appuis et du positionnement du corps. Néanmoins ce trouble neurologique concerne surtout les personnes très âgées. En revanche, les personnes plus jeunes peuvent être sujettes à de l'arthrose cervicale (cervicarthrose). Dans certaines positions du cou (notamment une hyperextension ou une inclinaison dans un sens et une rotation dans l'autre), l'arthrose va comprimer les artères vertébrales, bloquer partiellement la circulation et provoquer des vertiges non rotatoires. Les vertiges risquent surtout de survenir lorsque la cervicarthrose a entraîné la formation d'ostéophytes (développement osseux au niveau des vertèbres). A lire aussi : Images : La campagne étonnante anti-tabac australienne Arthrose cervicale et vertiges : traitements efficaces  Les traitements efficaces contre l'arthrose cervicale et les vertiges qu'elle peut engendrer sont ceux qui vont soulager durablement les vertèbres cervicales. Dans cette optique, l'approche proposée par les ostéopathes et les chiropracteurs est la plus appropriée. En effet, en rééquilibrant les appuis, les vertèbres n'exerceront pas les mêmes contraintes sur les structures voisines et l'arthrose cessera de progresser. De fait, les vertiges seront moins présents.
(https://www.medisite.fr/rhumatismes-articulations-existe-t-il-un-lien-entre-arthrose-cervicale-et-vertiges.891980.58.html)




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[bio-logique]
Et ça, c'est la notion d'hormèse. Ce qu'il faut bien savoir, c'est qu'un organisme qui est soumis à une demande adaptative chronique s'épuise. C'est-à-dire que l'adaptation chronique épuise l'organisme. Par contre, une demande adapative intense, je dirais même violente, à la limite de la capacté adaptative, [  ] une demande intense, ponctuelle, violente, va avoir tendance à améliorer la capacité adapatative, améliorer son élasticité. [  ] Jeûne, exposition au chaud, exposition au froid, pratique respiratoire, exercices physiques intenses... [  ]
(Thierry Casasnovas - La clé pour soigner toutes les maladies et devenir plus fort(e)- en 10 min- regenere.org, 9'25)
//
Wim Hof


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[TGFZ3LK90KP][automédecin]
Et une politique de prévention à l'échelle d'un pays, c'est simplement d'apprendre aux citoyens à se renforcer, à cultiver l'autonomie en matière de santé, à cultiver la force, l'adaptation, par une bonne pratique des lois fondamentales de la vie. C'est juste ça.
(Thierry Casasnovas - Survivre au Coronavirus (et autres Lyme, VIH , etc...), 7')

+

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[diét/éthique]
Si quelque chose est ressenti comme désagréable, la première chose est de regarder ça. Qu'est-ce que je fais de travers ici ? Est-ce que je mange mal ? Est-ce que je dors mal ? Suis-je mal assis ? Est-ce que je respire mal ? Est-ce que mon coeur bat mal ? Ma propre chimie va mal ! Quelque chose ne va pas avec ceci, pas avec cela.
[  ]
Donc, cette possibilité d'apporter de l'équilibre au système, en premier lieu, est la nature fondamentale du yoga. [  ] La première chose est d'apporter l'équilibre. Une fois qu'il y a de l'équilibre, ensuite vous pouvez construire une tour, par-dessus ça ! S'il n'y a pas d'équlibre, quoi que vous construisiez ne fera que créer plus de problèmes !
[  ]
Donc, au lieu d'essayer de faire ceci, cela, tant de choses, la première chose est de faire quelque chose pour apporter de l'équilibre.
(Sadhguru, La Vie Vous Fait Flipper ? | Sadhguru, 6' + 8'30)
//
Nietzsche, Ecce Homo
+
infra : Sadhguru, Quel est le but de la vie



#
[à gilles]

Le jeudi 27 février 2020 à 17:44:57 UTC+1, Gilles a écrit :

As-tu réussi à adapter ton traitement ?

Le vendredi 28 février 2020 à 23:21:22 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

À ton avis ?
Je ne suis plus en état de grand-chose, tu sais.
Et mon mail d'hier, en pleine crise (mais depuis des jours, et de plus en plus extrême à chaque fois, vers la folie) était encore plus sombre, et même très. Je l'ai suspendu.
Un ami m'a conseillé de ne pas hésiter à prendre les anxio, et même (sur l'avis d'une médecin amie) à me lancer vraiment dans les antidépresseurs qui, comme je le sais, jouent sur des neurotransmetteurs dont le dysfonctionnement peut entraîner des troubles neurologiques très divers et incompréhensibles. Je sais très bien ça. Mais je voulais pas... Et pas tout à la fois. Du coup, je suspens plutôt les plantes pour commencer par ça, les antidépresseurs, et anxiolytiques pour (maigres ?) filet(s) car on sait que les premiers effets secondaires des antidépresseurs peuvent être inverses, paradoxaux, et mener direct au suicide en début de traitement, etc. Et comme je suis déjà au bord, et de la folie, dans ces crises... énormes... de plus en plus folles, oui... et intenables... Mais vraiment... (Mais bon, qu'y faire ? Tout tombe mal. Et tourne mal ?)
Cette nuit a été meilleure, mais... comme tu sais (peut-être, si tu te souviens de ce que je dis là-dessus), chaque nuit remet tout à zéro, si ce n'est en vrac, chaque nuit et chaque jour voire chaque heure, c'est la roulette russe...

Et de votre côté ?


#
[à manuella]

Le samedi 29 février 2020 à 00:03:02 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Salut grande soeur M'nuella ; )
Oui, tu penses bien que j'avais regardé dans cette direction, puisque j'ai tout, tout regardé, étudié. J'ai même consulté au moins deux rhumatologues, dont un éminent et un autre plusieurs fois, mais... non, ça n'a rien donné. Et mes symptômes sont tellement plus forts, plus divers et plus déments, et qui semblent bien – ces derniers jours – mener au pire, mais... Qu'y faire ? Passons ? (Je ne ferme pas cette piste, hein ? Mais comme les médecins ne sont pas à la hauteur...)
Quant à toi... déjà ça va ? ça évolue ? Et tu sais sans doute que... Lyme a d'abord été connue (sous sa forme aiguë et non chronique) comme une maladie à symptômes articulaires, hein ? Donc... Cette piste ? Mais non, espérons que non.
Mais, j'ai une question, j'y reviens (car je crois t'en avoir parlé par sms, sans te poser cette question, mais...) as-tu déjà pris des antidépresseurs (à une époque) ? (Au moment du mariage, par exemple ?) Et ?
Car, comme je te le suggérais dans mon sms, je crois, en te parlant d'un défaut peut-être génétique au niveau de certains neurotransmetteurs (éventuellement et probablement via un souci du microbiote), les antidépresseurs jouent sur des neurotransmetteurs dont le dysfonctionnement peut entraîner des troubles neurologiques très divers et incompréhensibles. Donc, il est bon parfois d'essayer ça. Ça peut être "purement" chimique, les symptômes, comme leur résolution.
Suite à une discussion avec un ami, lui-même conseillé par une amie médecin sur mon cas, j'ai fini par céder, et commencé le traitement, hier, mais avec les risques que je sais, en début de traitement, d'un effet totalement inverse et donc très dangereux, pour je suis déjà au bord au bord du bord... et de la folie réelle, ces derniers jours... terribles... (Sauf aujourd'hui.) Mais... Qu'y faire ? Il faut bien... tenter d'essayer, voire d'installer un filet avant de reprendre éventuellement un traitement anti-lyme... même dérisoire, car je sais bien que...
Mais bon, peut-être que je serais balayer avant tout ça ! Si ce n'est par tout ça.
Tu ne m'as répondu sur (le livre audio) « Le langage de la guérison », mais bon... passons ?
Et moi, pas répondu sur la méthode Wim Hof, mais oui, le froid, le chaud, mais sa méthode est tellement puissante, et l'a prouvé scientifiquement, qu'elle transcende tout ça, elle est tout terrain. Hélas, elle ne guérit pas tout, mais donne un coup de boost et peut faire un bien fou, et en tout cas un effet fou... Sans y aller très loin, les bénéfices peuvent être immédiat : sa méthode de respiration spécifique et une douche par jour, et hop. Ça peut suffire. Et tu penses bien que j'ai bossé tout ce dossier aussi, je pourrais t'en dire long, même si les principes et pratiques sont très simples. Mais bon...
Et tu flippes pas autant que maman ne le dit sur le coronavirus, si ?
Même s'il faudrait peut-être ? Ou ne pas entrer dans la psychose, comme on dit ?
Mais... Bon... Putain de vie...








2020 02 29

#
[brut][esth/éthique]
La nudité ne va pas à tout le monde.
(Florence Foresti, César 2020, Florence Foresti : "Vous aurez plus de chances de nous choper avec un bout de pain" - César 2020 / OTT - 2003 - Foresti César 3)


#
[noirage][bio-logique][diét/éthique]
Florence (proposant du gel hydroalcolique) – Il vaut mieux prévenir que guérir, hein, surtout quand on n'en guérit pas. Voilà.
(Florence Foresti, César 2020, 33'15 / OTT - 2003 - Foresti César 2)


#
[goût][-',-]
– Mh, oui. Même si je l'ai déjà lu, ça me donne envie de le relire.
– Excellente idée.
(Heidi [film][série], EP 37, 10'15)

#
[formule][brachy-logique]
[Elle lui montre un tas de cartes postales, écrites et envoyés par lui-même.]
Elle – Ça, c'est que les miennes. Toutes les... Entre nous, on appelle ça "les phrases elliptiques". Mais peut-être qu'on se gourre avec "elliptiques".
Lui – Non. Enfin, je sais pas. Je comprends.
– On a tous notre collection.
[  ]
– C'est drôle quand même que tu écrives toujours sur des cartes postales, comme si tu étais toujours en vacances, comme si... comme si tous les facteurs pouvaient voir ce que tu écris, comme si...  enfin, je sais pas, tu laisses les gens voir ce que tu écris d'important, toi ? Quoique. C'est pas les trucs les plus...
(Juste la fin du monde [film], 22' + 23'30)


#
[minimalisme]
Le cinéma de Xavier Dolan est insatiable (…) "Juste la fin du monde", son sixième long métrage, concentre cette voracité – débauche d’énergie, de lyrisme, de vertige – dans un dispositif minimaliste de psychodrame.
(Vincent Malausa, Cahiers du Cinéma)


#
[esth/éthique][M]
 Le Parisien par Pierre Vavasseur
CONTRE : Sur les planches, c'était une pièce implacable, heurtée, fébrile. Sous la caméra de Dolan, c'est un numéro de cirque épuisant, la plupart du temps filmé au plus serré, une manie, décidément.
Libération par Luc Chessel
  Dolan a cette façon bien à lui de ne pas faire confiance à ses acteurs, de ne jamais leur abandonner la charge de produire un écart (un jeu) entre le texte et la signification. Chacun d’eux résiste donc comme il peut à cette rivalité du film avec la star (...).
(http://www.allocine.fr/film/fichefilm-237510/critiques/presse/)


#
[bio-logique]
La sclérose en plaques (SEP) est une maladie qui se manifeste différemment d'une personne à l'autre. Les symptômes sont variés car ils dépendent de la zone du cerveau, de la moelle épinière ou des nerfs optiques, où se produit l'attaque inflammatoire. Ainsi, ils peuvent correspondre à :
      des troubles de la sensibilité. Le patient ressent des fourmillements, des picotements, une impression de froid ou de ruissellement sur la peau, une sensation d'étau ou des douleurs. Ces troubles peuvent toucher un bras, le thorax, le ventre, les jambes ou une partie du visage.
     une paralysie ou faiblesse musculaire. Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire qui peuvent entraîner des difficultés pour marcher.
      des troubles de l'équilibre. Le patient a des vertiges, une instabilité, une sensation de tangage. Ces troubles sont souvent associés à une maladresse (difficultés à coordonner les membres).
     une atteinte visuelle. Elle se traduit par une baisse de l'acuité visuelle, qui peut s'accompagner d'une douleur autour de l'orbite, particulièrement lorsque l'œil est en mouvement. Il peut aussi s'agir d'une vision double (diplopie) ou d'une névrite optique rétrobulbaire (inflammation du nerf optique).
     une paralysie faciale, des troubles du langage ou des troubles urinaires.  Cependant, la plupart des personnes atteintes de SEP ne présentent pas tous ces symptômes.
      Ces signes cliniques sont souvent regroupés sous le terme de "poussée".  Malgré leur diversité, la poussée répond à une définition très précise : c'est l'apparition de nouveaux symptômes ou l'aggravation de symptômes déjà existant, pendant plus de 24 heures et en dehors d'une période de fièvre. Deux poussées distinctes doivent être séparées d'au moins un mois. Le plus souvent, une poussée s'installe en quelques jours, voire quelques heures et dure environ deux à six semaines. Habituellement, les symptômes régressent totalement en début de maladie. Malheureusement, après plusieurs années d'évolution, les poussées peuvent laisser des séquelles. Toutefois, le handicap n'est pas systématique et il peut varier aussi bien dans sa nature, son intensité que dans sa durée d'installation.
  A côté des signes évocateurs de la maladie, il existe des signes généraux, souvent présents dès le début de la maladie et fréquemment invisibles : fatigue extrême et inhabituelle, troubles de la mémoire ou de la concentration, épisodes dépressifs, anxiété, ...
https://www.arsep.org/fr/170-symptomes%20et%20pouss%C3%A9e.html



#
[neutralisage][autophilosophe]
Donc, l'une des premières étapes en yoga est ceci : que vous commenciez par vous identifier à votre ignorance, jamais avec/à votre savoir. Parce que votre savoir, peu importe son ampleur, il est minuscule dans ce cosmos, mais notre ignorance est illimité. Donc, pour souffler la plus grande bulle que vous voulez, le toute première chose est de ne pas vous idenfiez à votre savoir. Ça veut dire que vous ne vous identifiez pas avec votre mémoire accumulée. [Y compris votre méméoire génétique, héritée de vos parents.]
(Sadhguru, Sadhguru à Harvard : Comment Votre Génétique Peut Vous Piéger | Sadhguru Français, 1')
+
#
[  ]
Tu auras tant de choses à voir
Pour franchir la frontière du savoir
Recueillir l'héritage
Qui vient du fond des âges
Dans l'harmonie d'une chaîne d'amour
C'est l'histoire de la vie
Le cycle éternel
Qu'un enfant béni
Rend immortel
[  ]
(Le Roi Lion 1 [film])




#
[noirage][politique]
La vie n'est pas juste. Tu vois ?
(Le Roi Lion 1 [film], 4'30)


#
[surdouage][intelligence]
– Haha. Ce que tu es bizarre !
– Tu n'as pas idée...
(Le Roi Lion 1 [film], 12')
+
Parce que si ma subtile intelligence se taille la part du lion, sur le plan de la force physique, j'ai bien peur que la génétique n'ait pas jouer en ma faveur.
(Le Roi Lion 1 [film], 5'30)

#
[programme][àmouréinventer]
Je suis navré de perturber votre programme, les tourtereaux, mais vous n'avez pas le choix.
(Le Roi Lion 1 [film], 14'40)

#
[formule]
– Mais quelle phrase magnifique ! [  ] Philosophie.
[  ]
– C'est fastoche. C'est deux mots régleront tous tes problèmes.
(Le Roi Lion 1 [film], 43'05)

#
[àmouréinventer]!
Elle – Tu ignores ce que ça veut dire pour tout le monde. Ce que ça veut dire pour moi.
Lui – Hey, ça va aller.
Elle – Tu m'as tellement manqué.
Lui – Tu m'as manqué aussi.
Témoin 1 – Pff, Hônnetement, [  ] ça sent mauvais.
Témoin 2 – Oh, pardon.
– Pas toi. eux !
– Lui, elle, l'amooooour.
– Qu'est-ce qu'il de mal à ça ?
– C'est terrible, c'est affreux? Et ils se moquent de tout ! [  ] Quel magique unique. mais, dans cette romantique atmosphère, ça sent mauvais dans l'air.
(Le Roi Lion 1 [film], 56')


#
[-',-][neige][montagne][PMLKIO90]
4 mars
[  ]
À l'intérieur et à l'extérieur de la cabane [sibérienne], le sentiment de l'écoulement du temps n'est pas le même. Dedans, un ruissellement d'heures douillettes. Dehors, par -30 degrés, la gifle de chaque seconde. Sur la glace, les heures se traînent. Le froid engourdit le flux. Le seuil de ma porte n'est donc pas une latte de bois séparant le chaud du froid, le cossu de l'hostile, mais une valve d'étranglement soudant les deux globes d'un sablier dans lesquels la durée ne s'écoulerait pas à la même vitesse.
[  ]
6 mars
[  ]
La température chute subitement. J'abats du bois par -35 degrés et lorsque je rentre dans la cabane, la chaleur procure l'effet d'un luxe suprême. Après la froidure, le bruit d'un bouchon de vodka qui saute près d'un poêle suscite infiniment plus de jouissance qu'un séjour palatial au bord du grand canal vénitien. Que les huttes puissent tenir rang de palais, les habitués des suites royales ne le comprendront jamais. Ils n'ont pas connu l'onglée avant le bain moussant. Le luxe n'est pas un état mais le passage d'une ligne, le seuil où, soudain, disparaît toute souffrance.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #110, 2'35 + 12'30)
+
infra : !
(Sylvain Tesson, ONPC - Sylvain Tesson - On n'est pas couché 8 octobre 2011 #ONPC, 13')
+
infra : !
(Heidi [film][série], EP 38, 22'20)

>
Dedans, un ruissellement d'heures douillettes. Dehors, par -30 degrés, la gifle de chaque seconde. [  ] J'abats du bois par -35 degrés et lorsque je rentre dans la cabane, la chaleur procure l'effet d'un luxe suprême. Après la froidure, le bruit d'un bouchon de vodka qui saute près d'un poêle suscite infiniment plus de jouissance qu'un séjour palatial au bord du grand canal vénitien. Que les huttes puissent tenir rang de palais, les habitués des suites royales ne le comprendront jamais. Ils n'ont pas connu l'onglée avant le bain moussant. Le luxe n'est pas un état mais le passage d'une ligne, le seuil où, soudain, disparaît toute souffrance.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #110, 2'35 + 12'30)
//
Douche froide, Wim Hof.


#
[TP][noirage][intelligence][philosavis]
– Arrête ! Tu crois qu'il te suffit d'apparaître pour l'apprendre à vivre. Tu ne sais même pas par quoi je sui passé.
– Il suffirait que tu me l'expliques.
– Jamais.
(Le Roi Lion 1 [film], 1:00'15)


#
[taisage](V)
Stop !...   Chut !...
(Le Roi Lion 1 [film], 1:03'25)

#
[maudit][âge][TP]
Regarde en toi, [  ]. Tu vaux mieux que ce que tu es devenu. Il te faut reprendre ta place dans le cycle de la vie.
(Le Roi Lion 1 [film], 1:04'40)

+
#
[hoptique][apprentissage]
– Oui. On dirait que le vent a changé.
– Ah, changer, c'est bien.
– Oui, mais c'est pas facile. Je sais ce que je dois faire, mais... pour revenir il me faut faire face à mon passé. Et je l'ai fui depuis si longtemps.
[ ]
– Tu oublieras vite. C'est du passé. Haha.
– Oui, mais, c'est douloureux.
– Eh oui, le passé, c'est douloureux. Mais, à mon sens, on peit soit le fuir soit... tout en apprendre ! Ah, tu vois ?
(Le Roi Lion 1 [film], 1:05'40)


#
[nuit](V)
[Le singe exulte dans la nuit. Devant vaste paysage dégagé et le ciel légèrement étoilé. Montagnes au loin.]
(Le Roi Lion 1 [film], 1:06'15)






2020 03 01

#
[âge]
Après de longs mois, l'hiver allait s'effacer enfin, et la nature tout entière allait saluer bientôt le retour de son grand ami : le printemps.
(Heidi [film][série], EP 40, 0'15)
+
(V)
+
[âge][programme][neige]
Pas un oiseau ne crie. L'hiver a pétrifié la vie. Le monde attend son réveil. La neige, la chute d'eau, les nuages, le silence même sont en suspens. Un jour les choses reprendront cours. La chaleur descendra du ciel et le flux printanier gonflera les tissus de la nature. Les veines des bêtes battront d'un sang neuf, les thalwegs se rempliront d'eau, la sève des arbres pulsera. Les feuilles perceront la gangue des bourgeons, les neiges murmureront qu'elles veulent retourner au lac, les larves écloront, les insectes sortiront de la terre. Un ruissellement monstrueux nappera les versants. La vie coulera sur les pentes, les bêtes descendront boire et les nuages d'été ramperont vers le nord. Pour l'instant je suis seul à me débattre dans la poudreuse pour rentrer chez moi.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #110, 7'20)
+
#
Bientôt, l'automne allait parer les Alpes de ses couleurs féériques.
(Heidi [film][série], EP 37, 22'40)
+
... automne... bien vite cède la place à dame la neige...
(Heidi [film][série], EP 38, 2'50)


#
[DTO]
– Qu'est-ce que c'est, grand-père, qu'un déserteur ?
– Un déserteur ? C'est quelqu'un qui prend la fuite, qui veut se sauver.
– Ah...
(Heidi [film][série], EP 37, 11'15)

#
[TP]
Nooon, vous perdez votre temps. Inutile de discuter davantage. Mais oui, Il me faut cet argent maintenant, c'est tout.
(Heidi [film][série], EP 37, 20')

#
[TP][LT]![urbex]
[Le grand-père découvre, explore une ruine !!]
(Heidi [film][série], EP 37, 20'30)
+
[il restaure la maison/ruine]
(Heidi [film][série], EP 38, 1')
+
[Heidi la découvre. « Tu ne t'attends pas à ça, hein ? Allez, viens voir l'intérieur. »]
(Heidi [film][série], EP 38, 5'15)
+
Heidi (exploreuse) : Je me demande ce qu'il peut y avoir par là !
(Heidi [film][série], EP 38, 6'30)
+
// ruine superbe de Reudnitz ! Pièce avec bois, etc.  « il y a pas de toit » + grande chambre avec poelle (// ma chambre à Windscheidstraße + 12' !! – et même l'extérieur de l'immeuble y ressemble un peu, toit en cloche, délabrement de la façade, etc.)
(Heidi [film][série], EP 38, 5' + 6'50)
+
[découverte de la maison-ruine par Claire et Mademoiselle choquée...]
(Heidi [film][série], EP 42, 16')
+
Pierre pouvant passer pour un jubilant explorateur de ruine
(Heidi [film][série], EP 45, 7'20)


#
[TP]
[// contre-champ]
(Heidi [film][série], EP 38, 5'40)


#
[formule][politique][autophilosophe][TP]
Ceux qui ont approché Weininger ont dit qu'il était aussi fou et génial que Kafka. Il débitait à jets continus aphorismes et paradoxes.
(Roland Jacquard, L'enquête de Wittgenstein, p.31)
+
Wittgenstein n'oubliera jamais cette réflexion de Kraus : « Pourquoi un homme écrit-il ? Parce qu'il n'a pas assez de caractère pour s'en abstenir. »
[  ]
[Wittgenstein] : Contentez-vous de vous améliorer, c'est tout ce que vous pouvez faire pour améliorer le monde. 7 Comment ? En vous détachant des choses de ce monde. « Dans la vie, on ne doit pas s'encombrer », estait une des ses formules favorites.
(Roland Jacquard, L'enquête de Wittgenstein, p.33)



#
[àmouréinventer]
– Comment savez-vous que la personne avec qui vous êtes est la bonne personne pour vous ?
[  ]
– Personne n'a jamais trouvé la bonne personne nulle part. D'accord ? Si vous partez dans ce genre d'état d'esprit [  ] « J'ai trouvé la bonne personne ! ». Oh, vous serez bientôt déçu. Vous devez comprendre que la bonne personne n'existe pas.
(Sadhguru, Comment Trouver l'âme Soeur ? | Sadhguru Français, 0' + 2')


#
[nokidding]
01 - Roland Jaccard - Le danger d'engendrer**, Cioran Records (cf. Itunes)

#
[s'injustifier]
Je me justifie de moins en moins.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.27)

#
[dié/éthique][épure][bio-logique]
Je suis plus drogué par le plein air que par les drogues.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.33)

#
[no effort]
Je fais mieux les choses par plaisir et sans effort.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.39)

#
[diét/éthique][bio-logique]
Nager est une sorte de sommeil : je passe facilement du lit au lac. Si je nage une demi-heure le matin, je suis bien toute la journée.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.44)
+
infra : ...
(Sadhguru, Comment Améliorer le Sommeil ? | Sadhguru Français, 0'15)


#
[physionomie]
Eva Green (actrice) // Lisa (Leipzig)

#
Eva Green [  ] Fille de l’actrice française Marlène Jobert et du Dr Walter Green, chirurgien-dentiste franco-suédois, Eva Gaëlle Green naît le 6 juillet 1980. Elle a une sœur jumelle dizygote, Joy, plus jeune de quelques minutes [  ]. Elle est par son père l'arrière-petite-fille du compositeur français Paul Le Flemn, la nièce de l’actrice franco-suédoise Marika Green et du chef opérateur Christian Berger, et par sa mère la cousine des actrices et chanteuses Elsa Lunghini et Joséphine Jobert.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Green)




#
(AF)!
[minimalisme][TP][politique][DTO][épure]
...
(Natacha Polony et Sylvain Tesson, ONPC - Sylvain Tesson - On n'est pas couché 8 octobre 2011 #ONPC, 4'15)

+

#
[PMLKIO90][minimalisme][épure]
...
Moi, l'expérience que je fais du luxe, lorsque j'arrive dans ces endroits, dans ces steppes, dans ces forêts, c'est le comblement d'un manque. C'est-à-dire avoir eu froid, avoir eu faim, et tout à coup la souffrance s'arrête. Parce que vous rentrez dans la cabane. Enfin, une souffrance très relative, une petite souffrance physique. Mais elle s'arrête, tout à coup elle prend fin parce que tout à coup vous vous nourrissez d'un poisson ou bien vous rentrez dans la cabane. Et ça, c'est un luxe qui est bien supérieur à celui que j'ai pu vivre parfois, quand je suis parti faire un reportage, dans un palace, avec des baignoires, des jaccusi avec toujours plus de bulles... En fait, c'est toujours la dialectique du toujours-plus et du juste-ce-qu'il faut.
(Sylvain Tesson, ONPC - Sylvain Tesson - On n'est pas couché 8 octobre 2011 #ONPC, 13')
+
infra :
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #110, 2'35 + 12'30)



#
(AF)
[taisage][neutralisage]
...
(Sylvain Tesson, ONPC - Sylvain Tesson - On n'est pas couché 8 octobre 2011 #ONPC, 10')



#
[autophilosophe][automédecin]
...
(Sylvain Tesson, ONPC - Sylvain Tesson - On n'est pas couché 8 octobre 2011 #ONPC, 15'50)

#
[fragmentage][formule]!!
Audrey Pulvar – On a un peu de mal à vous suivre parce que : trop d'aphorismes tue l'aphorisme. Et d'ailleurs vous le reconnaissez un peu vous-même, hein ?
[  ]
Sylvain Tesson – Oui, c'est une maladie que j'ai, dont j'essaie de me guérir, mais je n'y arrive pas, c'est plus fort que moi. Enfin, vous connaissez cette maladie. Cette maladie de la formule. C'est quand on adore, quoi, faire une formule, faire un aphorisme. Et en plus, ça vous échappe, c'est affreux, en fait c'est une possession, on est possédé par un démon, qui est le démon de la formule, les formules sont les gravats pourtant de la pensée, et, voyez, même quand on critique la formule on en fait une.
(ONPC - Sylvain Tesson - On n'est pas couché 8 octobre 2011 #ONPC, 17'30)
+
D'où vient mon amour des aphorismes, des saillies et des formules ? Et d'où vient ma préférence des particularismes aux ensembles, des individus aux groupes ? De mon nom ? Tesson, le fragment de quelque chose qui fut. Il conserve dans sa forme le souvenir de la bouteille. Le Tesson serait un être nostalgique de l'unité perdue, cherchant à renouer avec le Tout. Ce que je fais ici, en me saoulant dans les bois.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, "11 mars", #120, 15'30)



#
[TP][bio-logique][diét/éthique][DTO][hoptique]
– Ça part quand même de cette chute, il y a deux ans [  ], une chute, coma, le corps un peu en miettes, l'esprit en alerte... Qu'est-ce que vous vous êtes dit, à l'époque ? « Si je m'en sors, je traverse la France à pied, seul » ?
– Oui, c'est ça, c'était une sorte de serment que je m'étais fait à moi-même sur un lit d'hôpital, [  ] j'aais passé plusieurs mois à l'hôpital. Et comme j'avais reconquis la possibilité extraordinaire de pouvoir me déplacer et de refaire ce que j'aime, c'est-à-dire marcher et dormir dehors, je m'étais dit que j'allais faire un voyage, mais...
[  ]
J'avais la certitude que la marche allait me permettre non seulement de reconquérir les forces musculaires – ça, c'est ce qu'on appelle la rééducation – mais également les forces intérieures. Parce qu'évidemment cette chute m'avait très légèrement déprimé. Et je savais que je pouvais demandé à la nature, à la pratique du terrain, aux nuits à la belle étoile de me revivifier, voilà, intérieurement.
[  ]
Au début, ça a été difficile pour moi. [  ] J'étais quand même un peu bringueballant, quoi. Je sortai de l'hôpital, j'étais à moitié... c'est ce que j'appelle être en loques, quoi, je clopinais. Puis, peu à peu, tout allait mieux.
[  ]
[  ] ce dispositif à la fois technique et marchand, on peut y échapper. Et on y échappe par le chemin noir. C'est pas dur, hein. Vous partez, comme ça, dans la forêt, comme un weekend... il suffit de rien : une carte, un bâton et puis éventuellement un sac de couchage pour bivouaquer, et déjà vous repratiquez le réenchantement, vous sortez du dispositif... [  ] Mais à ce moment-là, vous pouvez aussi prolonger le chemin noir, en vous, et le déployer dans une patrie intérieure, en continuant cette entreprise de dissimulation, de silence, de solitude... En inventant une forme d'existence, et en disant : non, merci, je ne veux pas de ce dispositif [  ].
(LGL - Sylvain Tesson évoque « Sur les chemins noirs », son dernier roman, 2' + 3'30 + 14'15)
+
#
Pendant un an, j'ai dépéri faute de voyage[s?].
(Édouard Levé, Autoportrait, p.?)


#
[TP]
// Sur le routes de France / Rodeo !
(LGL - Sylvain Tesson évoque « Sur les chemins noirs », son dernier roman, 3')


#
[physio-logique][po/éthique]
[... influence géo-logique sur nous... si vous habitez sur de l'argile, du calcaire ou du granit... vous n'êtes pas le même.]
(LGL - Sylvain Tesson évoque « Sur les chemins noirs », son dernier roman, 11'25)


#
[bio-logique][épure][diét/éthique]
J'en profite [  ] pour vous rappeler l'existence d'un élément que vous avez sans doute omis, qui s'appelle le ventre. Voilà. [  ]. Ça a une fonction digestive, ou respiratoire. Voilà. Donc si vous pouviez les intégrer [  ] une prochaine fois. [  ] Pensez-y, c'est une fonction vitale. Bref.
[  ]
J'ai fait très attention à mon hygiène de vie. [  ] Je me suis totalement détoxifié de l'intérieur, mais également de l'extérieur. J'ai cleané tout mon passé numérique aussi, hein.
(Florence Foresti - OTT - 2003 - Foresti César 1)



#
[TP][noirage]
Donc, vous l'aurez compris, [  ]là,  ces derniers mois, j'ai vécu une... comment dire ?... comme une expérience de fin de vie, par anticipation. Non, mais c'est pas désagéable, franchement je le conseille à tout le monde, ça permet de faire une petite répèt', quoi, ça permet de se projeter... et puis ça permet de faire le tri dans te relations, hein, moi je... Ah bah moi je sais qui sera présent le jour du grand départ et qui se contentera d'un pouce en bas sur Instgram, hein, moi je vous le dis. On sera pas sur une cathédrale, on sera plutôt sur une chapelle en terme de jauge.
[  ]
J'ai fait très attention à mon hygiène de vie. [  ] Je me suis totalement détoxifié de l'intérieur, mais également de l'extérieur. J'ai cleané tout mon passé numérique aussi, hein.
(Florence Foresti - OTT - 2003 - Foresti César 1)

#
[épure][minimalisme]
Je supprime le superflu.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.101)

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[épure][minimalisme]
L'abondance m'affole.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.?)




2020 03 02


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[pour Lorenz]
Autoportrait, d'Édouard Levé
Pour toi, Lorenz, pour voir...
Un de mes livres préférés, livre ftéiche même, de quoi t'inspirer peut-être... d'en avoir un dans ta poche en tout cas, voire de le lire ? Pour voir...


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Je ne souffre pas du froid.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.?)
//
Wim Hom

#
[diét/éthique]
Je ne me repose que contraint.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.?)


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[philosophie]
– Et, à ton avis, qui va se charger de son éducation ?
– Ses parents ?
– Ouais, bah ça c'est une affaire entendue, seulement là je te parle de lui apprenndre les choses essentielles de la vie !
(Le Roi Lion 2 [ film], 2'55)


#
[noirage]
Je suis on ne peut plus sérieux. Derrière chaque brin d'herbe le danger rôde.
(Le Roi Lion 2 [ film], 5'45)


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[princesse]
– Enfin, il n'y a vraiment personne pour m'écouter quand je parle ?
– Excuse-moi, j'étais un peu ailleurs. Tu disais quelque chose princesse ?
– Il n'y a pas qu'une princesse en moi. Ce n'est que la moitié de ce que je suis.
– Ah oui ? Et c'est quoi l'aiutre moitié ?
– Eh bien, euh... je... je... euh...
(Le Roi Lion 2 [ film], 8')
+
[princesse][reine]
– Une future reine se doit de...
– Et si j'avais pas envie d'être reine ? C'est pas drôle.
(Le Roi Lion 2 [ film], 15'15)


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[TP][DTO]
– Je fais ce que je veux, quand je veux.
– C'est vrai ?
(Le Roi Lion 2 [ film], 9'50)

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[diét/éthique][bio-logique]
Tu respires trop fort. Détends-toi. Il faut que tu fasses corps avec la terre, pour elle qu'elle épouse touts tes mouvements.
(Le Roi Lion 2 [ film], 40'20)


#
[physio-logique]
– Et puis d'un entourage superbe, qui m'a permis, avec l'affection que j'ai reçu...
– ... de guérir.
– Oui, finalement c'est aussi important que des médicaments.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 2')
+
... certains êtres à qui je dois davantage qu'à tout le corps médical...
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 13')



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[vrac]![TP]
Quant à son plan, nous nous flattons de démontrer qu'il n'en a point, qu'il écrit presque au hasard, mêlant les faits, les rapportant sans suite et sans ordre ; confondant, lorsqu'il traite une époque, ce qui appartient à une autre ; dédaignant de justifier ses accusations ou ses éloges [  ]
(Général Gourgaud, Examen critique de l'ouvrage de M. le comte Ph. de Ségur, cité par Guy Debord, en exergue de Panégyrique 1, Quarto p.1656)



#
[vrac][framentage]
Année vingt-quatre : Progymnasma, Patrik Ourednik, ed. Allia :
[  ]
Patrik Ourednik rassemble des bribes de souvenirs de 1965 à 1989, de ses huit ans jusqu’à la révolution de Velours et la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, alors qu’il est âgé de trente-deux ans. Vingt-quatre années comme autant de chapitres, eux-mêmes des pages de l’Histoire. Au-delà de la forme choisie par Perec pour Je me souviens, cette mémoire personnelle est surtout celle de toute une génération et les quatre cents coups perpétrés par l’auteur, alors gamin indocile et rétif à toute autorité, nous en apprennent beaucoup sur les conditions de vie, de l’économie à l’éducation, sous le régime communiste. Ici, chaque réminiscence personnelle est reversée au registre d’une mémoire collective. La présente édition française est par ailleurs complétée de notes, de commentaires et d’une foule de documents d’époque : articles de journaux, slogans, blagues politiques, graffiti... Par cette forme déjantée qu’il invente, Ourednik accomplit le tour de force de faire sentir au lecteur la notion de totalitarisme.
(https://www.editions-allia.com/fr/livre/815/annee-vingt-quatre)

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[vrac][framentage]
L'idée et la forme éclatée de cette œuvre [Je me souviens] ont été inspirées à Georges Perec par le I remember (Je me souviens) de Joe Brainard, qui en publia les premiers fragments en 1970.
L'ouvrage appartient au genre du fragment. Les souvenirs égrenés dans le livre de Perec commencent tous sauf un1 par Je me souviens et sont numérotés, de 1 (« Je me souviens que Reda Caire est passé en attraction au cinéma de la porte de Saint-Cloud ») jusqu'à 480 (« Je me souviens… » et au-dessous « (à suivre…) »). Courts, de quelques mots à quelques lignes, ces fragments mêlent tous les thèmes, cinéma, objets quotidiens, actualités, souvenirs de famille, d'école, littérature…  Selon la présentation que fait Perec de cet exercice de mémoire, ces je me souviens sont :      « des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d'un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine de faire partie de l'Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d'État, des alpinistes et des monstres sacrés.      Il arrive cependant qu'elles reviennent, quelques années plus tard, intactes et minuscules, par hasard ou parce qu'on les a cherchées, un soir, entre amis ; c'était une chose qu'on avait apprise à l'école, un champion, un chanteur ou une starlette qui perçait, un air qui était sur toutes les lèvres, un hold-up ou une catastrophe qui faisait la une des quotidiens, un best-seller, un scandale, un slogan, une habitude, une expression, un vêtement ou une manière de le porter, un geste, ou quelque chose d'encore plus mince, d'inessentiel, de tout à fait banal, miraculeusement arraché à son insignifiance, retrouvé pour un instant, suscitant pendant quelques secondes une impalpable petite nostalgie. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_me_souviens_(Perec))



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[politique]
[ ]
Nous n’avons aucun respect pour votre mascarade de respectabilité. Votre monde est dégueulasse. Votre amour du plus fort est morbide. Votre puissance est une puissance sinistre. Vous êtes une bande d’imbéciles funestes. Le monde que vous avez créé pour régner dessus comme des minables est irrespirable. On se lève et on se casse. C’est terminé. On se lève. On se casse. On gueule. On vous emmerde.
(Virginie Despentes, Césars : «Désormais on se lève et on se barre», par Virginie Despentes Par Virginie DESPENTES, romancière — 1 mars 2020 à 20:41 , https://www.liberation.fr/debats/2020/03/01/cesars-desormais-on-se-leve-et-on-se-barre_1780212


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[goût][LT]
Je pousse la porte de la cabane. En Russie, le formica triomphe. Soixante-dix ans de matérialisme historique ont anéanti tout sens esthétique chez le Russe. D'où vient le mauvais goût ? Pourquoi y a-t-il du lino plutôt que rien ? Comment le kitch s'est-il emparé du monde ? La ruée des peuples vers le laid fut le principal phénomène de la mondialisation. Pour s'en convaincre il suffit de circuler dans une ville chinoise, d'observer les nouveaux codes de décoration de La Poste française ou la tenue des touristes. Le mauvais goût est le dénominateur commun de l'humanité.
Pendant deux jours, aidé d'Arnaud, j'arrache le linoléum, les toiles cirées, les bâches de polyester et les papiers plastique qui recouvrent les murs. Au pied-de-biche, nous défonçons les coffrages de carton. Ce déshabillage met à nu les rondins perlés de résine et un parquet jaune pâle, de la couleur de la chambre de Van Gogh à Arles. Volodia nous regarde, constemé. Il ne voit pas que le bois nu, ambré est plus beau à l'oeil que la toile cirée. Il m'écoute le lui expliquer. Je suis le bourgeois défendant la supériorité du parquet sur le lino. L'esthétisme est une déviance réactionnaire.
Nous avons apporté d'Irkoutsk une fenêtre de pin blond à double vitrage pour remplacer le carreau qui diffuse dans la cabane une lueur de commissariat. Pour loger l'empiècement, Sergueï découpe à la tronçonneuse une ouverture dans les rondins. Il travaille nerveusement, sans répit, sans calculer les angles, corrigeant les erreurs à mesure que sa précipitation les provoque. Les Russes bâtissent toujours les choses dans l'urgence, comme si les soldats fascistes allaient débouler d'une minute à l'autre.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #50, 15'40)


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[karl][TP][méta]
On a l'impression qu'il va de centres d'intérêt en intérêts divers selon les journées. Il est anilmé par une curiosité et un étonnement permanents. Et surtout je crois qu'il n'a jamais rien placé au-dessus de toute vertu d'autre que la liberté.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 3'20)

+

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[karl][TP]![DTO]
Je trouve dans le mouvement un confort. Qui a évidemment son prix, son revers. Parce que [  ] c'est très amusant. Et puis un jour vous vous réveillez et vous vous apercevez que vous n'avez rien construit ùmais c'est peut-être pas grave ! L'essentiel étant de vivre libre. C'est pas dur de vivre libre. Mais, il faut simplement en payer le prix.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 17'40)


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[noirage]
La vie étant absurde, il faut de temps en temps accepter de manifester des comportements qui le sont aussi.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 8'20)
+
// Hamlet !


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[karl][TP]
– Est-ce que vous diriez que vous êtes asocial ?
– Je dirais que je ne suis pas contre toute expérience de solitude. Y compris prolongée. Mais je ne suis pas asocial, dans le sens où j'ai des amis !
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 8'20)

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[formule]
J'ai une empathie pour la main que je peux saisir. Parce que seule m'intéresse l'efficacité. C'est-à-dire que si j'apporte une aide, je veux qu'elle soit véritablement concrète. Ça ne m'intéresse pas de proclamer que je veux absolument la diffuser parce que j'ai une vertu en moi-même. Car à ce moment-là, ce n'est que du discours. [  ] C'est une manière de [  ] s'enfermer dans cette espèce de nuage de l'abstration, pour prétendre diffuser sa vertu, [  ]. Pour la transformer en un geste, il faut être capable de connaître celui à qui on la destine.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 9'30)


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[diét/éthique][bio-logique][TP]
Mais [  ] ça devait arriver. [  ] Cette espèce de forme de bouffonnerie, elle ne pouvait mener qu'à une chute. Et tant mieux, d'ailleurs. [  ] Il était temps que tout ça s'enraye. Il y a un moment où la surchauffe intérieure mène au pire.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 13'30)


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[minimalisme]!
Ça, c'est une caisse remplie de petits objets que j'ai, au cours de mes voyages, trouvés, récupérés. On a circulé, ona vu des choses, on a rencontré beaucoup de gens et puis finalement tout ça tient dans une petite boîte, quoi. De toute façon, nous-mêmes nous tiendrons dans un petit cendrier, donc il vaut mieux s'habituer aux petits contenants.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 17')



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[noirage][karl]
Je suis pas absolument sûr qu'on ne puisse pas conjuguer une certaine forme de gravité avec une forme de nonchalance ou de désinvolture. Je crois même qu'il y a quelque chose d'extrêmement similaire... [  ] Oui, on peut tout à fait vivre dans une sorte de fatalisme joyeux.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 20'20)


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[bio-logique][diét/éthique][hoptique][physio-logique]
... la marche... m'a guéri... rééducation...
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 21')


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[TP]
... j'écris dans mes carnets... mon journal... tous les jours...
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 33'30)

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[karl]
Si jamais j'ai un dieu, c'est le soleil. C'est le seul culte. [  ] C'est mon dieu, le soleil.
(Sylvain Tesson - Intégrale du 12/11/2016 - Thé ou Café, 35'40)


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[physio-logique]
– À quoi ça sert de faire ça ? Quel est le but de cet entraînement ?
– Haha. On ne s'entraîne pas, on s'amuse ! Haaa !...
– On s'amuse ?!
(Le Roi Lion 2 [ film], 42'15)

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[TP]
– Où est-ce qu'il nous entraîne ?
– Dans un endroit spécial, enfoui dans votre coeur.
(Le Roi Lion 2 [ film], 42'35)



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[diét/éthique]
Le régime dissocié (ou combinaisons alimentaires), ou a été mis au point par l'hygiéniste américain H.M. Shelton au début du 19ème siècle. Ce que recherchait H.M. Shelton par la dissociation des aliments, c'était un régime alimentaire favorable à la santé.
  Comment ? En prenant en compte le temps de digestion de chaque nutriment, le milieu acido-basique nécessaire à la transformation des aliments, et le lieu "principal" de digestion de chacun. En sachant également que nous dépensons environ 50% de notre énergie journalière pour digérer et assimiler, ce régime permet de diminuer ce taux et d'accroître le taux d'énergie restante pour les autres activités organiques, physiques et intellectuelles.
 N'étant pas tous égaux devant les lois de la nature, en fonction de la vitalité de chacun, pour un même repas, la digestion pourra être plus ou moins difficile. Pour les personnes à faible vitalité, cette énergie libérée du temps de digestion permettra de favoriser un "nettoyage" du corps qui redonnera du tonus et remontera la vitalité. Ainsi, la dissociation alimentaire permet une meilleure digestion, évite les désordres digestifs tels que lenteur, ballonnements, flatulences, fatigue après les repas ou fatigue générale...
(https://doctonat.com/regime-dissocie-dissociation-alimentaire/)
+
[OIFR45793CG]
Idée : Peut-être alors la consolation par la bouffe consiste à s'abrutir, que l'énergie soit allouée à la digestion excessive et à la réflexion excessive.



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[noirage]
[  ] Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. Et puis une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante.
(Sylvain Tesson, Une vie à coucher dehors, 4e de couv.)


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[TP][-',-]
Pendant cinq années, j'ai rêvé à cette vie. Aujourd'hui, je la goûte comme un accomplissement ordinaire. Nos rêves se réalisent mais ne sont que des bulles de savon explosant dans l'inéluctable.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, "9 mars", #120, 10'40)

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[anaaxio-logique]
Samuel Blumenfeld : Eastwood est abonné aux polémiques. [  ] Eastwood se conduit non pas en cinéaste politique, qui aurait un message à faire passer, mais en cinéaste tout court. Ce qu’il recherche c’est l’ambiguïté des personnages, une forme de gris, un comportement ni blanc ni noir qui fasse réagir le spectateur.
(https://www.franceculture.fr/emissions/signes-des-temps/clint-eastwood-ou-le-populisme-ambigu)


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[minimalisme][maximalisme][minimaximalisme][-',-]
Pour parvenir au sentiment de liberté intérieure, il faut de l'espace à profusion et de la solitude. Il faut ajouter la maîtrise du temps, le silence total, l'âpreté de la vie et le côtoiement de la splendeur géographique. L'équation de ces conquêtes mène en cabane.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, "11 mars", #120, 19')







2020 03 03


#
[montagne][neige][-',-][PMLKIO90]
Dehors, la neige s'était remise à tomber. Mais à l'intérieur de la nouvelle maison, tout n'était que bien-être et chaleur.
(Heidi [film][série], EP 38, 22'25)

#
[apprentissage]
Le métier vient avec beaucoup de persévérence, mon garçon, il faut continuer !
(Heidi [film][série], EP 39, 8'15)
+
[le grand-père l'embauche]
(Heidi [film][série], EP 39, 22'15)


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[diét/éthique]
– Tu es sûr de pouvoir l'arranger ? C'est pas trop difficile ?
– Mais non, tu verras. T'inquiète pas. C'est rien.
– Je voudrais tant que tu gagnes. Tu es bien sûr ?
– Oui, je vois ce que c'est. [  ] C'est une question d'équilibre. [  ] Mais oui, tout ira bien, allez, fais-moi confiance.
(Heidi [film][série], EP 39, 17')
+
infra : Sadhguru : ... équilibre...


#
(V)[TP]
[Beau plan subjectif du devant/de la pointe des skis (de la luge) dans la pente // [TP][Alpes, Cantal..]
(Heidi [film][série], EP 39, 21')

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(V)[soleil]
[Plan final sur le plein soleil dans le ciel.]
(Heidi [film][série], EP 39, 22')
infra : le soleil... pour la santé... + Sylvain Tesson : soleil serait mon dieu










2020 03 04


#
[TP]
J'avais toujours pensé que la quarantaine était un naufrage, mais pas à ce point. [  ] je flottais dans la nuit, je frôlais l'extinction des feux. Je m'acheminais de l'autre côté, « sur l'autre rive », disait Chevènement, victime d'un choc toxique.
((Sylvain Tesson, Pages arrachées à Sylvain Tesson (1/5) : "Se mettre en marche", 6'15))

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[noirage]
[  ] une guerre sans espoir, sous le Soleil indifférent, impassible, aveugle aux souffrances humaines.
(Malaparte, Le Soleil est aveugle, "Déclaration préliminaire et nécessaire")



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[à gilles]
Merci, mais... pour la millième et dernière fois, j'espère, si dépression il y a, elle est seconde, d'usure, d'épuisement... dans cette maladie organique et dégénérative. Je n'ai pas perdu le goût des choses que j'aime et que je voudrais faire, j'ai plein d'envies, de projets, de chantiers, qui sont barrés seulement par ces symptômes physiques, grandissants, invalidants, et à rendre fou. Voilà. je sais pas comment je dois le dire, l'expliquer.
Alors on me dira qu'une dépression peut se manifester aussi par des symptômes physiques, mais ça me semble un peu tirer par les cheveux. Je serais tombé en dépression juste après un vaccin et un footing ? J'aurais été mieux pendant 3 semaines, puis après un nouveau footing, je serais retomber en dépression pour ne plus en ressortir ? Et avec des symptômes énormes, et des craquements de la colonne, des cervicales, bien plus d'un côté que de l'autre, etc., une instabilité et des étourdissements au départ uniquement en position debout ? Bref... des choses très précises et non pas vagues. Enfin, voyons... Et surtout pas ce vague à l'âme, cette baisse d'appétence pour les choses, non ! Même si maintenant ça vient, c'est sûr... évidemment que la dépression croche et s'engouffre là-dedans, mais par usure, découragement, au vu de l'aggravation du mal et de l'impuissance, et de l'incompréhension... générale !
Et du maintien d'un environnement délétère, ça je veux bien croire. Pas de porte de sortie, comme le fut Leipzig à une époque, la belle époque, où lentement j'ai comme ressuscité ! (Pour y vivre finalement mes plus belles années : 2004-2005) Ici, cette fois-ci, point de sortie. Ni du lieu, ni de la maladie, ni de la semi-dépression qui s'en empare, mais qui s'en emparerait pour beaucoup moins que ça. Je sais même pas comment j'ai tenu jusqu'ici, et comment je teins encore à certains projets. Bien que de moins en moins, puisque je vais finir, oui, je pense, par abandonner la bataille (bien « inégale », oui, comme dit ton PDF). Le mal ne me laisse, semble-t-il, aucune chance.
Les antidépresseurs ont des effets secondaires assez forts et fous, qui me laissent 14 heures dans mon lit sans pouvoir rien faire, dans un état littéralement comateux, léthargique, délirant, impuissant, même de lever le bras, de me lever pour manger, etc. Et diarrhée, etc. Dans ce cas, je crois qu'on demande à changer de médicaments, de molécules. Hélas, le médecin qui m'a prescrit ça (le Dr Brion, mais déjà le Dr. de famille de Manuella) ne prévoit pas vraiment de me suivre. Tout le monde m'abandonne, tu penses... D'ailleurs, donner des antidépresseurs (parce qu'on sait ce que c'est) est comme un abandon en soi, déjà.




#
[éco-logique][TP]
Un art dont la maîtrise consiste à se mettre au diapason de la présence du monde, et c’est en cela que c’est de la poésie.
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, ?')
+
... art du tir à l'arc zen...
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 4'45)
+
... art du tir à l'arc zen...
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 22')
+
(AF)
[éco-logique][TP]!
...
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 7')
+
La photographie ajoute une sorte de contrainte poétique [  ] à la contrainte de se trouver là, d'avoir le bon réflexe, parce que contrairement au dessin il y a pas de « gomme à effacer », [  ] Henri disait une « gomme à effacer », [  ] C'est tout tout de suite, tout d'un seul coup, on retouche pas, et cette nécessité de ne pas retoucher il en fera une autre clé de tension poétique, mais il faut faire oeuvre, parce que la réalité, si vous voulez, et la vie, la vie dans son mouvement, recquiert une réponse, et la réponse c'est le dessin, c'est la photo, ça peut être le cinéma, si vous voulez.
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 16'40)
+
[TP]![M]!
... la grâce... c'est ce qui est donné... et un apaperil exiuste pour le saisir !
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 26'30 + 28')
+
Le hasard et la grâce donnée par le hasard dans Le Paysan de Paris d'Aragon, [  ] oui, il est est dans cette lignée-là.
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 31'15)




#
[épure]
Et marcher, évidemment, c'est se dépouiller.
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 8')


#
[otteur][HN]
... la photographie... permet effacement du sujet...
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 9'30)
+
 [éco-logique][TP]
– C'est de l'autoportrait ? De l'autobiographie ?
– Non, c'est de l'auto-effacement. C'est l'abandon, si vous voulez, de toute volition, de toute volonté...  Un art dont la maîtrise consiste à se mettre au diapason de la présence du monde, et c’est en cela que c’est de la poésie.
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 23'45)



#
[TP]
Alors ce besoin de prendre en photo, il est rigoureusement le même, à mon sens, que le besoin d'avoir un crayon ou un stylo pour dessiner. [  ] Même si Henri disait que certaines de ses plus grandes photos, il les avait dans sa tête et qu'il ne les avais jamais prises, mais en réalité il faut, d'une certaine façon, il faut faire oeuvre.
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 15'40)

#
[otto]
"otto"
(Jean-Pierre Montier, La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 16'30)


#
[otteur]
L'appareil photographique est pour moi un carnet de croquis, l'instrument de l'intuition et de la spontanéité, le maître de l'instant qui, en termes visuels, questionne et décide à la fois. [  ]
C'est par une économie de moyens et surtout un oubli de soi-même que l'on arrive à la simplicité d'expression.
Photographier, c'est retenir son souffle quand toutes les facultés convergent pour capter la réalité fuyante. C'est alors que la saisie d'une image est une grande joie physique et intellectuelle.
Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'oeil et le coeur. C'est une façon de vivre.
(Henri Cartier-Bresson, cité par La présence d'Henri Cartier-Bresson (2/4) : L’Art sans art de Cartier-Bresson, avec Jean-Pierre Montier, 25')


#
[montagne]
On retourne chez nous, à la montagne.
(Heidi [film][série], EP 40, 1')


#
[diét/éthique][bio-logique][OIFR45793CG][RTESD4538DS]
Mademoiselle Claire ! Il faut absolument que vous mangiez trois repas dans la journée par ordre du médecin. C'est essentiel pour votre santé. Allez, mangez, mademoiselle Claire.
(Heidi [film][série], EP 40, 4'45)
+
Il est tard. Allez, faites un effort, tâchez de dormir, vous avez besoin de sommeil.
– Oui, je sais.
(Heidi [film][série], EP 40, 5'40)
+
...
Allons, descendez manger tout de suite. Ou vous allez vous rendre plus malade encore.
(Heidi [film][série], EP 40, 8'40)
+
[automédecin]
– Je suis tout à fait prêt à t'envoyer en vacances quelques mois dans la Alpes, mais il me faut tout d'abord l'accord du médecin ! C'est ta santé qui est en jeu. Lui saura prendre la décision qui convient.
– Mais s'il ne veut pas que je parte en montagne ? Y as-tu pensé ?
– Eh bien, il te faudra rester ici. Et tu n'es pas si mal !
(Heidi [film][série], EP 40, 13'15)


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[diét/éthique][RTESD4538HG][-',-]
Je suis si bien, allongée dans l'herbe. Je m'étire au soleil, le vent me murmure de jolies berceuses et les cloches de chèvres battent la mesure tout autour de moi.
(Heidi [film][série], EP 40, 5'20)
+
Si tu venais passer quelque temps ici, tu te rétablirais bien vite. C'est grand-maman qui a raison quand elle dit que tu as besoin de grand air.
(Heidi [film][série], EP 40, 5'50)
+
Vous ici ? Auriez-vous déjà fini votre bain de soleil ?
(Heidi [film][série], EP 40, 6'40)

+
#[RTESD4538HG][diét/éthique][bio-logique]
Le médecin – Pour être franc, il ne fait pas de doute que la santé de vtre fille s'améliore. Changer un peu d'air lui ferait énormement de bien. Elle a grand besoin de soleil.
[  ]
Reste maintenant à savoir si l'endroit lui conviendrait. Comme je vous l'ai déjà dit, je suis convenaincu que l'air des montagnes ferait le plus grand bien à Claire, mais [  ]
(Heidi [film][série], EP 40, 14'40)



#
[TP][montagne]
Comment pourriez-vous entreprendre un tel voyage [dans les Alpes] dsans votre état ?
(Heidi [film][série], EP 40, 7'15)
//
infra : Sylvain Tesson, ... chemins noirs...
+
Dites-lui que je veux absolument faire ce voyage dans les Alpes.
(Heidi [film][série], EP 40, 9'10)

#
[allô]
Allez, à l'eau, allez !
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 6'50)




#
[philosavie][défausophie]
Ah, si les choses étaient aussi simples que dans leur tête.
Ah, si les choses étaient aussi simples que dans certaines têtes.

#
[philosavie][défausophie]
Ah, si la vie était aussi simple que leur avis...
Ah, si la vie était aussi simple que (dans) leur avis.

#
[TP]
// manivelle de mon bureau
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 13')


#
[brut][YUGR457909][politique]
Résolus au carnage. Prêts à exterminer toute forme de vie sauvage.
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 15'10)


#
[autorevendication]
Mais facilement. Mais, c'est très en-dessous de mon génie.
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 21')

#
[mort]
– Dis-moi, vieux Théophile, c'est comment d'être mort, alors ?
– Curieux, et pas désagréable. On est nulle part et partout à la fois.
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 28'50)


#
[minimalisme]
A – Alors, toujours rien, soldat ?
B – Euh, rien mon lieutenant.
A – Rien c'est déjà quelque chose.
C – Exact, mon lieutenant. Mieux vaut rien que quelque chose.
A – C'est vrai.
? – Ce rien à quelque chose de rassurant.
B (observant à travers ses jummelles) – Wouah ! Alors ça, c'est quelque chose. [  ] Un drôle de quelque chose se détache, mon lieutenant.
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 35'50)


#
[brachy-logique][minimalisme][fragmentage]
Rosebud : éclats de biographies, Pierre Assouline
Résumé  :
"ROSEBUD, nom, masculin, de l'anglais rosebud signifiant "bouton de rose", métaphore issue du film Citizen Kane... " Plus de trente ans que je cherche le rosebud en chacun. Ce petit rien qui nous trahit en nous dévoilant aux autres. Le rosebud peut être un vêtement, un objet, un geste. Un paysage de neige dans une boule de cristal. Une œuvre d'art éventuellement. Ou une madeleine. Ce peut être une trace ou une empreinte. Parfois même une simple page d'un livre. Ou un mot. Qu'importe si c'est juste un détail, pourvu que ce soit un détail juste. Rudyard Kipling, Henri Cartier-Bresson, Paul Celan, Jean Moulin, Lady Diana Spencer, Picasso, Pierre Bonnard cachent tous leur rosebud. Seuls des éclats de biographies, ombres de vérité, m'ont semblé à même de les révéler dans ce qu'ils ont d'insaisissable et d'essentiel.
(Pierre Assouline.)



#
[TP]
Certains ont une bonne étoile, d'autres une étoile de merde.
Certains ont une bonne étoile, d'autres une étoile de mer... de merde.



#
[politique][créage]
Et pour moi tout être humain est potentiellement un artiste. Arriver à s'exprimer, c'est autre chose, mais tout être sensible est un artiste. Les êtres humains sont sensibles. Et les chats aussi.
(Henri Cartier-Bresson, archive dans La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 2'30)

#
[amphibo-logique][otteur][ARG]
La photographie est une facçon de vivre, c'est une attitude dans la vie. Nous sommes comme des papillons, c'est assez grave... enfin, nous regardons à droite et à gauche, comme ça, et nous ne tirons pas de conclusion. Ce qui est beaucoup plus difficile pour un écrivain [  ].
(Henri Cartier-Bresson, archive dans La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 2'50)



#
[minimalisme][épure][DTO][japon]
Qu'est-ce qu'un Hikikomori ?
Maintenant, vous savez
Un Hikikomori est une personne vivant enfermée chez elle et ne prenant plus part à la société. Ce phénomène est surtout observé au Japon où il concernerait plus d’un million de personnes. Les autorités locales s’inquiètent de l’augmentation et du sort des hikikomori.
“Hikikomori” signifie “se retirer, se retrancher à l’intérieur de soi même”. La définition officielle du gouvernement nippon est la suivante : un hikikomori est une personne ne s’étant pas rendue à l’école ou au travail pendant au moins six mois et n’ayant eu pendant cette période aucune réelle interaction sociale en dehors du cercle familial. Les hikikomoris ne montrent pas forcément d’autre trouble de la santé mentale et sont rarement suicidaires.
Cette situation peut être due à un départ à la retraite, à une maladie, à des problèmes économiques, de relations sociales, de pression familiale ou à un traumatisme. Pour le sociologue Teppei Sekimizu, la société japonaise à cela de particulier qu’elle met l’accent sur les règles communes et que la valeur d’un individu est basée sur sa capacité à se conformer aux règles de la vie en groupe. Les Hikikomoris sont ceux qui ne rentrent pas dans ce moule et qui s’isolent.
Quand on met un nom sur ce phénomène au début des années 1990 au Japon, cela concerne surtout des jeunes personnes, qui n’arrivent pas à trouver du travail. Mais depuis trente ans, le phénomène se généralise et on observe autant de seniors que de jeunes hikikomori. Parmi les plus de 40 ans, plus de la moitié sont isolés depuis plus de cinq ans et un peu moins de 20% le sont depuis plus de vingt ans. Certains vivent avec leurs parents qui ont parfois 80 ans, et d’autres vivent seules, jusqu’à devenir des "kodokushi", c’est-à-dire des personnes qui meurent seules, sans que personne ne s’en rende compte, parfois pendant plusieurs mois.
[  ]
Des "Rental Sister[s]" – comprenez "soeurs de location" – rendent aussi visite à ces ermites des temps modernes pour créer une relation avec elles et les inciter à revenir à la vie sociale. Mais sortir de cette situation n'est pas chose facile. Beaucoup d'anciens Hikikomoris ont tendance à revenir à cette vie d'isolement, à laquelle ils ont pris goût.
(https://podcasts.ba-ba-bam.com/maintenant-vous-savez/202003020600-quest-ce-quun-hikikomori.html)
+
infra : Kitano (itw inrocks) : (Takeshi Kitano, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0084 kitano, 2'20)



#
[programme][childfree][nokidding]
[  ]
Une raison écologique de ne pas faire d’enfant donc... mais pas seulement.

Ces femmes souhaitent que le choix de ne pas faire d’enfant soit aussi respectable que celui d’en avoir. Elles en ont assez d’entendre parler d’« horloge biologique », de « vocation naturelle », et ne supportent plus le « devoir » d’enfanter. Pourquoi ne pourraient-elles pas décider de vivre sans enfant sans en avoir honte ou sans s’entendre demander à longueur de journée « qu’est-ce que tu attends ? ».
Lisa Hymas, co-fondatrice de Grist.org, un site politico-écolo, a choisi d’assumer et même de revendiquer le fait d’être « childfree » (sans enfant). En plus de l’argument écologique, elle n’hésite pas à clamer les avantages de la vie sans enfant : « aucun horaire, une carrière professionnelle plus épanouissante, faire du sport, dormir en suffisance, avoir du temps pour soi et pour les autres (notamment à travers un engagement humanitaire ou social), mais aussi s'autoriser des décisions impulsives, de la spontanéité, de l'aventure ! »
[  ]
C'est qu'on ne touche pas au sacro-saint droit de procréer sans être montré du doigt, ou sans provoquer l'indignation. Une étude de l'INED [  ] publié en 2014 [  ] montre que rester sans enfant demeure un choix de vie à contre-courant. En France, seuks 5% de femmes et d'hommes n'en veulent pas, la plupart invoquant des raisons libératrices face à la pression du faire-famille.
(ba-ba-bam.com - maintenant-vous-savez - Qu'est-ce que les Ginks ?)


#
[minimalisme]
[  ]
La méditation a une place importante dans la médecine ayurvédique. Elle permet de se concentrer, de se créer son propre espace et son silence. Elle augmente l'harmonie et diminue l'agitation. Elle consiste à concentrer toute son attention sur un seul objet (un lieu inspirant, un mantra, son esprit). Elle se pratique quotidiennement, à raison de 20 ou 30 minutes.
[  ]
(https://podcasts.ba-ba-bam.com/maintenant-vous-savez/202001300600-quest-ce-que-la-medecine-ayurvedique.html)









2020 03 05

#
[montagne][TP]
Quelle spendeur ! Et quelle vue magnifique on a d'ici !
(Heidi [film][série], EP 41, 4'40)
+
infra : premier de cordée (V)
+
De splendides paysages se présentaient à ses yeux éblouis. Tout autour de lui, tout n'était que paix et tranquilité.(Heidi [film][série], EP 41, 12'10)
+
Claire – Quelle jolie vue ! Arrêtez un instant, je vous prie.
Jamais je n'ai rien vu de si beau. Ah, j'en ai le coup de foudre. C'est splendide ! Quel bonheur d'être ici !
– C'est vrai ? Attends un peu de voir le chalet. En route !
(Heidi [film][série], EP 43, 10'50)
+
Claire – C'est beau ici. Et puis le ciel est si bleu ! Enfon tout ce dont j'avais rêvé. je sens la brise des montagnes.
(Heidi [film][série], EP 43, 14'20)
+
Claire – Quel merveilleux décor pour une salle à manger. Oh, je suis si heureuse de manger dehors. Oh, voyez-moi ce soleil, il fait si bon !
(Heidi [film][série], EP 43, 16'20)

#
[montagne][dité/éthique][bio-logique][RTESD4538HG]
Ici, au moins, on respire vraiment du bon air ! [  ] Pauvre petite Heidi, je ne m'étonne plus que la vie à Francfort l'ait fait dépérir.
(Heidi [film][série], EP 41, 6'15)
+
#
Écoute. Avec le bon air, Claire se portera mieux. Qui sait, peut-être même qu'elle pourra marcher.
(Heidi [film][série], EP 41, 11'45)
+
#[PMLKIO90][-',-]
De splendides paysages se présentaient à ses yeux éblouis. Tout autour de lui, tout n'était que paix et tranquilité. Il découvrit la douceur du repos après leur longue marche, et le plaisir d'un repas frugal dévoré à belles dents. Son coeur était en fête [  ].
(Heidi [film][série], EP 41, 12'10)
+
Le médecin – J'irai jusqu'à dire qu'elle [la grand-mère] se porte comme un charme. Vous [grand-père] de même, d'ailleurs. D'après moi, l'air vivifiant des montagnes y est pour quelque chose. Qu'en dites-vous ?
(Heidi [film][série], EP 41, 15'50)
Le médecin (au réveil) – Je ne me suis jamais senti si bien reposé ! Hum. Il fait si beau, ce matin, c'est merveilleux. Ha...
(Heidi [film][série], EP 41, 16'50)
+
Hum, du lait de chèvre. Claire serait bien mieux si elle pouvait en boire.
(Heidi [film][série], EP 42, 1'15)
+
Le médecin – Et ce voyage ne peut t'être que profitable. Rien de mieux que l'air des montagnes.
(Heidi [film][série], EP 42, 4'40)
+
Claire – Oh oui, je meurs vraiment de faim. Je crois bien qu'ici je vais enfin retrouver l'appétit que j'avais.
Grand-père – Haha, j'y compte bien !
(Heidi [film][série], EP 43, 16'20)
+
Mademoiselle – [  ] Il faut le voir pour le croire. Vous qui n'aviez pas d'appétit.
Claire – Ici, c'est différent, c'est bien meilleur. C'est curieux mais on dirait que les aliments n'ont pas le même goût.
GP – Haha ! Tu as raison, tout est plus frais, ici. Et puis l'air des montagnes creuse l'appétit, tu sais, ma petite fille. 
(Heidi [film][série], EP 43, 17'20)
+
– Mademoiselle Claire est loin d'avoir la santé de cette enfant [Heidi].
– Pourtant, si j'ai bonne mémoire, c'est bien le docteir lui-même qui a décidé que la vie en montagne ferait des merveilles pour la santé de Claire. Vous devriez en tenir compte.
(Heidi [film][série], EP 43, 19'30)


#
[RTESD4538DS]
De plus, je compte sur vous pour prendre vos médicaments.
(Heidi [film][série], EP 43, 21')



#
(AF)!
[nokidding][childfree][àmouréinventer]
...
(Quel Est le But de La Vie ? | Sadhguru, 4')


#
[noirage][otto karl : ma théorie du plastique/ordinateur !!][cosmo-logique][anthropo-logique]
Et si dieu ne savait pas que vous existiez ?
(Sadhguru, Quel Est le But de La Vie ? | Sadhguru, 4'30)

#
[cosmo-logique]
La création est ainsi faite que le créateur et la création ne peuvent pas être séparés. Vous voici un fragment de la création. En même temps, la source de la création palpite en vous.
(Sadhguru, Quel Est le But de La Vie ? | Sadhguru, 5'20)
// Spinoza
+
infra : (Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #160, 0')

#
[àmouréinventer]
Si vous construisez un cocon autour de vous, cela vous donne de la sécurité, mais ça vous emprisonne aussi.
(Sadhguru, Quel Est le But de La Vie ? | Sadhguru, 7'25)


#
[diét/éthique][épure][autophilosophe]
La première chose qu'il vous faut, c'est de l'équilibre. Si vous avez de l'équilibre alors vous pouvez grimper. [  ] Donc, la première chose est d'établir un équilibre. [   ] La liberté sans l'équilibre, c'est la destruction. Donc, la première chose, c'est de travail l'équilibre. Un énorme sens de l'équilibre.
...
(Sadhguru, Quel Est le But de La Vie ? | Sadhguru, 8'55)
+
infra : (Sadhguru, La Vie Vous Fait Flipper ? | Sadhguru, 6' + 8'30)
+
infra : premier de cordée [film]


#
[diét/éthique][bio-logique][éco-logique][hoptique]
... pour fortifier tes jambes... la montagne t'y forcera... c'est la volonté qui compte le plus... il te faut au moins la volonté d'essayer... Il te faut acquérir un bon sens de l'équilibre... Question de volonté... Ici, à la maison, confort, pas l'occasion... Mais tu te sens capable, en forme d'affronter la vie de montagne ?
(Heidi [film][série], EP 42, 4'40)


#
[aventurage][hoptique]
Hein ? Mais c'est insensé ! Partir ainsi à l'aventure, mais vous n'y pensez pas, voyons. La nuit peut les surprendre.
(Heidi [film][série], EP 42, 19'55)

#
[TP]
Mademoiselle Rougemont – Nous n'avons pas de temps à perdre.
(Heidi [film][série], EP 43, 6'20)
+
Pierre – Dépêchez-vous, voyons, on a déjà perdu trop de temps. Les bêtes ont faim. [  ] J'ai perdu mon temps à cause de vous.
(Heidi [film][série], EP 43, 12'50 + 13'30)


#
[brut]
Essayez de comprendre que cet endroit n'est pas fait pour des gens civilisés comme nous !
(Heidi [film][série], EP 43, 19'10)

#
[nuit][-',-]
... de mon lit je peux voir le ciel étoilé la nuit... quelle chance...
(Heidi [film][série], EP 43, 18'30)
+
(Heidi [film][série], EP 43, 22'20)


#
[neutralisage][anaxio-logique][ARG]
... il détestait les certitudes... les gens avec des certtitudes... il disait le contraire...
(Agnès Sire, La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 8')

#
[méta][formule][fragmentage][brachy-logique]
Parce qu'il aimait bien citer Anatole France qui disait « comme je n'étudie rien, j'apprenais [/ j'apprends] beaucoup ».  [  ] Les petites citations, d'ailleurs, c'est quelque chose qu'il aimait bien faire aussi.
– Oui. Il aimait beaucoup ça, oui.
(La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 13'50)
+
infra :
(Lao-Tseu (traduction Jean-François Billeter), cité par François Roustang en exergue de "Il suffit d'un geste")

#
[TP][brut][âge]
[Jacques Henri] Lartigue a toujours continué à faire des photos comme s'il avait 8 ans ou 12 ans, et faire la même chose, quoi.
(Agnès Sire, La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 16'10)

#
[TP]![éco-logique][méta][otto][otto karl]
– Pour moi, la grande jouissance, c'est d'être devant un sujet, hop, qui s'impose à moi, hop, et puis d'avoir appuyé au bon moment.
– Quel est le bon moment, justement, pour vous ?
– C'est un lien entre le sujet, qu'on sent intuitivement, et une composition rigoureuse, enfin une géométrie qui vous surprend.
[  ]
C'est de saisir les choses à la charnière. [  ] Et puis en face de la réalité, tout de même, c'est elle qui a le dernier mot. [  ] C'est-à-dire il faut s'oublier soi-même. Il faut laisser le sujet vous imprégner.
(Henri Cartier-Bresson, archive in La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 16'10)
+
#
[TP]![éco-logique][brut]
Moi j'ai une passion pour une seule sorte de photographie, c'est celle prise sur le vif. [  ]
Et ça, pour moi, l'appareil de photographie est l'instument idéal pour saisir le hasard objectif tel qu'il est défini par Breton. On s'oublie soi-même, n'est-ce pas...
(Henri Cartier-Bresson, archive in La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 25')
+
#
[otteur][éco-logique][TP]
Il a d'ailleurs lui-même toujours dit : « on fait de la peinture, on prend des photos ».
...
(Agnès Sire, La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 27'50)
+
#
[M]
... automatique !...
(Michel Frizot, La présence d'Henri Cartier-Bresson (4/4) : Cartier-Bresson regarde la Chine, avec Michel Frizot, 2')


#
[TP]![karl][brut][lofi]
Et, il s'est acheté un Leica, et c'est devenu un outil qui le quittera plus de toute sa vie. C'est-à-dire un petit appareil invisible, qui est qqch qui lui permet de danser, [  ] il pouvait danser avec cet appareil que personne ne voyait. Et voilà.
(Agnès Sire, La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 24')
+
le Leica... toutes ses qualités...
(Michel Frizot, La présence d'Henri Cartier-Bresson (4/4) : Cartier-Bresson regarde la Chine, avec Michel Frizot, 5'15)




#
Pour lui, c'était une bonne photographie uniquement quand la photographie rassemblait tous ces élements. C'est-à-dire la sensualité, la jouissance de la vie, le bon moment et la géométrie évidemment !
(Agnès Sire, La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 28'15)


#
[vagabondage][DTO][-',-]
... partir sur les routes... faire des portraits de écrivains qu'il aime... il aime lire... et le reste du temps et de l'oeuvre libre...
(Agnès Sire, La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 42'30)


#
[karl]
Il [Truman Capote] l'[Henri Cartier-Bresson] appelait « la libellule frénétique ».
(Agnès Sire, La présence d'Henri Cartier-Bresson (1/4) : La vie photographique d'Henri Cartier-Bresson, 43'15)
+
(La présence d'Henri Cartier-Bresson (4/4) : Cartier-Bresson regarde la Chine, avec Michel Frizot, 8')










2020 03 06
(AF)



#
[PMLKIO90][-',-]
Dans la forêt sibérienne, l'ermite dépense une immense énergie à chauffer son abri. Le corps y trouvera toujours sécurité et bien-être. Dès lors, l'homme des solitudes est prêt à courir les bois, à grimper les montagnes dans le froid et les privations. Il sait qu'un havre l'attend. La cabane remplit la fonction maternelle. Le danger est de se trouver trop bien dans sa tanière et d'y végéter en état de semi-hibernation. Ce penchant menace bien des Sibériens qui ne parviennent plus à quitter l'atmosphère de leur cabane. Ils régressent à l'état d'embryon et remplacent le liquide amniotique par la vodka.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 13 mars, #130, 4'30)
+
#
Longue corvée de bois. Encore un arbre scié, débité et rangé. Puis, à la pelle, je creuse des chemins dans la neige vers la rive, le banya et le tas de billots. Quatre heures de travaux quotidiens sont recommandées par Tolstoï pour avoir le droit de jouir du couvert et du gîte.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #140, 5'50)



#
Ils m'ont vu de loin et se sont dirigés vers cette silhouette qui avançait le long de la côte. En quelques secondes, Natalia étend une couverture sur le linoléum noir du lac et y dispose du cognac, une tourte au poisson et une thermos de café. Nous nous allongeons autour. Les Russes ont le génie de créer dans l'instant les conditions d'un festin. Combien de fois en ai-je croisé, de ces moujiks qui m'ont hélé au bord des pistes. D'un geste, ils proposaient de m'asseoir. Irmnuablement, dans ces situations, les convives se renversent par terre, se couchent sur les coudes, les jambes croisées, la chapka en arrière. Parfois un feu jaillit, des produits surgissent des sacs, on ouvre une bouteille de vodka, les rires fusent, les verres se remplissent. On partage un pain, on tranche le reste d'un foie d'élan. La conversation s'anime, articulée autour de
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 14 mars, #130, 6'30)



#
[nuit][karl]
Le soleil se couche déjà. je suis d'une complexion qui m'eût mieux disposé à vivre sur la rive orientale. Le soleil s'y lève tard et les soirées s'y traînent.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 14 mars, #130, 8'45)


#
[TP][karl][moyenhomme]
Je n'ai qu'une hâte : regagner mon désert.
[  ]
Quand ils partent, je respire. Ils ont allumé le gyrophare en prévision d'un embouteillage. Le silence me revient, l'inunense silence qui n'est pas l'absence de bruit mais la disparition de tout interlocuteur. Ilamour monte en moi pour ces bois peuplés de cerfs, ce lac gorgé de poissons, ce ciel traversé d'oiseaux, le grand amour beatnik m'envahit avec une intensité proportionnelle à l'éloignement de la bande de VM. Avec eux, tout ce que je crains disparaît : le bruit, la fierté d'être ensemble, la soif de chasse – bref la fièvre des meutes humaines.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 15 mars, #130, 11'15)

#
[brut][diét/éthique][TP]
À présent nous buvons un verre, chez moi. VM. dit en montrant la fenêtre : "J'ai vécu aux USA un an, je n'aime pas la mentalité des Américains. Ce que je veux c'est ça : la liberté, l'anarchie, le lac." On boit coup sur coup.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 15 mars, #130, 12')


#
[autophilosophe]
[Rousseau, dans Les rêveries du promeneur solitaire, #5 :] « 'l'homme civil veut que les autres soient contents de lui, le solitaire est forcé de l'être lui-même ou sa vie est insupportable. Aussi, le second est forcé d'être vertueux.»
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #130, 16'30)

#
[neige]
À midi, je regarde très attentivement la neige tomber sur les cèdres. je tâche de bien me pénétrer du spectacle et de suivre la course du plus grand nombre de flocons. Exercice épuisant. Et il y a des gens qui appellent cela de l'oisiveté !
Le soir, la neige toujours. Devant pareil spectacle, le bouddhiste se dit : "N'attendons rien de neuf" ; le chrétien : "Ça ira mieux demain" ; le païen : "Que veut dire tout cela ?" ; le stoïcien : "On verra ce qui adviendra“, le nihiliste : “Que tout s'ensevelisse." Moi : "Il faut que je coupe du bois avant que les rondins ne soient recouverts." Puis je me couche après avoir remis une bûche.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #130, 17'10)


#
[neige]
Le vent se maintient au sud. Le temps reste à la neige. Le blanc absorbe tout bruit. Il règne un silence rare et l'air est doux. Le thermomètre indique - 15 degrés Celsius.
19 mars
Cette nuit, les craquements m'ont réveillé. Un coup de boutoir plus fort que les autres a fait trembler les poutres de la cabane. La masse d'eau se rebelle conilre son incarcération et cogne au couvercle.
La neige toujours. L'immobilité encore. Jusque-là je voyageais comme une flèche décochée d'un arc. A présent je suis un pieu fiché dans le sol. D'ailleurs, je me végétalise. Mon être s'enracine. Mes gestes ralentissent, je bois beaucoup de thé, je deviens hypersensible aux variations de la lumière, je ne mange plus de viande. Ma cabane, une serre.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #140, 3'30)


#
[moyenhomme]
[Casanova] Sa critique à Voltaire des utopies humanistes : “Votre première passion est l'amour de l'humanité... mais vous ne sauriez l'aimer que telle qu'elle est. Elle n'est pas susceptible des bienfaits que vous voulez lui prodiguer... Je n'ai janiais tant ri comme lorsque j'ai vu Don Quichotte très embarrassé à se défendre des galériens auxquels par grandeur d'âme il venait de donner la liberté."
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #140, 7'45)


#
[lecture][minimalisme][diét/éthique][-',-]
Je redescends en deux heures par les longues allées blanches, les esplanades vides et les avenues silencieuses. L'hiver la forêt est ville morte. À la cabane, je replonge dans Casanova. Après sa visite de l'abbaye d'Einsiedeln : “Pour être heureux il me paraissait qu'il ne me fallait qu'une bibliothèque."
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #140, 10'30)


#
[diét/éthique][taisage][épure]
Le soir comme je n'ai plus grand-chose à faire après avoir rentré du bois pour cinq jours, je note sur un papier les raisons de ma retraite.

RAISONS POUR LESQUELLES JE ME SUIS ISOLÉ DANS UNE CABANE
J'étais trop bavard
Je voulais du silence
Trop de courrier en retard et trop de gens à voir
J'étais jaloux de Robinson
C'est mieux chauffé que chez moi, à Paris.
Par lassitude d'avoir à faire les courses
Pour pouvoir hurler et vivre nu
Par détestation du téléphone et du bruit des moteurs
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 22 mars, #140, 13'30)



#
[TP]
24 mars
Je n'ose me lever ce matin. Ma volonté est lâchée en liberté dans le champ des jours vierges. Le danger : demeurer tétanisé jusqu'à la nuit à regarder le blanc en disant : "Dieux ! comme je suis libre !"
Il s'est remis à neiger Il n'y a personne. Même pas un véhicule au loin. La seule chose qui passe ici, c'est le temps.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 24 mars, #150, 0')

#
[s'injustifier][formule][brachy-logique][fragmentage]
"Ce qui doit d'abord être démontré ne vaut pas grand-chose" (Nietzsche dans le Crépuscule ).
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 24 mars, #150, 1'50)


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[bavardage][psycho-logique][taisage]
Lady Chatterley. Au chapitre VII, Clifford, décidément, est bien visqueux. Il dégoûte la pauvre petite Constance : "Il parlait, il parlait toujours ; de toutes petites analyses de gens et de choses ; de motifs, de caractères, de personnalité : elle n'en pouvait plus... Elle était reconnaissante d'être seule." Je ferme le livre, je sors et prends la hache sous la neige et pendant deux heures vlan ! vlan ! comme un forcené, sur les billots, galvanisé par Lady Constance. Il y a plus de vérité dans les coups de ma hache et le ricanement des geais que dans les péroraisons psychologiques. Vlan ! Vlan ! "Ce qui doit d'abord être démontré ne vaut pas grand-chose" (Nietzsche dans le Crépuscule). Laisser la vie s'exprimer par le sang, la neige, le tranchant de la hache et l'éclat du soleil sur le ramage d'un freux.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 24 mars, #150, 1'20)
+
// infra : Sadhguru : on manque d'activité physique aujourd'hui, ça rend malade...


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[cosmo-logique][anthropo-logique]
Étrange, ce besoin de transcendance. Pourquoi la foi en un Dieu extérieur à sa création ? Les craquements de la glace, la tendresse des mésanges et la puissance des montagnes m'exaltent davantage que l'idée de l'ordonnateur de ces manifestations. Elles me sont suflisantes. Si j'étais Dieu, je me serais atomisé en des milliards de facettes pour me tenir dans le cristal de glace, l'aiguille du cèdre, la sueur des femmes, l'écaille de l'omble et les yeux du lynx. Plus exaltant que de flotter dans les espaces infinis en regardant de loin la planète bleue s'autodétruire.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #160, 0')
+
infra : (Sadhguru, Quel Est le But de La Vie ? | Sadhguru, 5'20)


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[TP][brachy-logique][minimalisme]
28 mars
[  ]
Ce soir, j'apprends l'éloge funèbre de Tao Yuamning, mort en 427 : "Digne dans mon humble hutte, à mon aise je bois du vin et compose des poèmes, accordé au cours des choses, conscient de mon sort, n'ayant plus ainsi aucune arrière-pensée"...
Et je me couche en pensant qu'il ne sert à rien d'écrire son journal quand certains sont capables de ramasser leur vie en trente mots !

29 mars
[  ]
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 28 mars, #160, 3'30)


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[diét/éthique][taisage][épure]
Je lis des vers chinois en sirotant une vodka. Le monde peut s'effondrer en aurai-je un écho ? Une cabane est un bunker de bois. Le beau blindage que celui des rondins ! Les poutres de pin, l'alcool et la poésie forment un triple caparaçon. "Ma cabane est loin et moi, je ne sais rien" : un proverbe russe né dans les taïgas.
Aux antipodes, les diktats de Paris : "Tu auras une opinion sur tout ! Tu répondras au téléphone ! Tu t'indigneras ! Tu seras joignable !"
Credo des cabanes : ne pas réagir.. ne jamais rebondir... ne pas décrocher... flotter légèrement saoul dans le silence neigeux... s'avouer indilférent au sort du monde... et lire les Chinois.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 28 mars, #160, 4'40)



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[brut][épure][DTO][politique]
Le bonheur d'avoir dans son assiette le poisson qu'on a pêché, dans sa tasse l'eau qu'on a tirée et dans son poêle le bois qu'on a fendu : l'ermite puise à la source. La chair l'eau et le bois sont encore frémissants.
Je me souviens de mes journées dans la ville. Le soir, je descendais faire les courses. Je déambulais entre les étals du supermlarché. D'un geste morne, je saisissais le produit et le jetais dans le caddie : nous sommes devenus les chasseurs- cueilleurs d'un monde dénaturé.
En ville, le libéral, le gauchiste, le révolutionnaire et le grand bourgeois paient leur pain, leur essence et leurs taxes. L'errnite, lui, ne demande ni ne donne rien à l'État. Il s'enfouit dans les bois, en tire subsistance. Son retrait constitue un manque à gagner pour le gouvemement. Devenir un manque à gagner devrait constituer l'objectif des révolutionnaires. Un repas de poisson grillé et de myrtilles cueillies dans la forêt est plus anti-étatique qu'une manifestation hérissée de drapeaux noirs. Les dynamiteurs de la citadelle ont besoin de la citadelle. Ils sont contre l'État au sens où ils s'y appuient. Walt Whitrnan : "Je n'ai rien à voir avec ce système, pas même assez pour m'y opposer." En ce jour d'octobre où je découvris les Feuilles d'herbe du vieux Walt, il y a cinq ans, je ne savais pas que cette lecture me mènerait en cabane. Il est dangereux d'ouvrir un livre.
La retraite est révolte. Gagner sa cabane, c'est disparaître des écrans de contrôle. L'errnite s'efface.
[  ]
La société de consommation est une expression légèrement infâme, née du fantasme de grands enfants déçus d'avoir été trop gâtés. Ils n'ont pas la force de se réformer et rêveraient qu'on les contraigne à la sobriété.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #160, 7'40 + 11')
+
#
Je dîne, les yeux par la fenêtre. Il y a des gens dont les repas proviennent exclusivement d'un paysage étendu dans leur champ de vision. C'est une définition de l'Éden. Vivre replié dans un espace que le regard embrasse, qu'une journée de marche permet de circonscrire et que l'esprit se représente.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, 2avril, #170, 10'15)



#
[brut][russe]
premier avril
Il est 9 heures, je lis cette phrase de lVIichel Déon : "Mais vous savez, malgré toute ma volonté, la solitude est la chose la plus difficile à protéger", quand la porte s'ouvre violemment. Quatre pêcheurs pénètrent dans la cabane sans somniation, avec cette énergie que les Russes mettent dans les choses. Les types viendraient me casser la gueule, ils ne procéderaient pas autrement.
[  ]
À chaque fois que les pêcheurs russes visitent ma cabane j'ai l'impression que la division de cavalerie est venue bivouaquer dans mon potager. Fatalisme, spontanéité, despotisme : les traits du caractère mongol ont été inoculés dans le système veineux slave. Le nomade affleure sous le bûcheron. L'affreux marquis de Custine avait raison : la Russie est "chargée de traduire l'Asie à l'Europe". Moyennant quoi, je passe une heure à remettre de l'ordre dans mon intérieur défait.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #170, 0'+ 8')


#
[TP]!
Ma caméra est posée sur l'étagère, j'appuie sur le bouton. La conversation monte, soutenue par la brûlure de la Kedrovaïa à 40 degrés. RETRANSCRIPTION DE LA CONVERSATION DU PREMIER AVRIL :
[  ]
L'enregistrement se termine ici.
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #170, 2')



#
[TP]?
Moi : Vous revenez d'où ?
Sania : Du cap Chartla.
Il y a ce pauvre gars, il est en train de crever là-bas. Pendant tout l'hiver il a passé son temps à crever.
Igor : Sans nana, sans personne ! Seul.
Sania : C'est la faute de son chef. Il l'a abandonné pour l'hiver et il ne l'approvisionne pas !
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #170, 2'45)




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[éco-logique]!
Tu te souviens de ce vieux dicton sicilien : Qui cherche son âne est souvent assis dessus. C'est toi qui me l'a appris. On cherche souvent des choses qu'on a juste sous le nez !
– Ha ! Sous le nez ? Hum, sous le nez... Sous le nez !...
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 44')


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[brut]
wim hof... par le froid...
Brrr... c'est froid... l'eau
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 46'30+ 47'30)


#
[montagne]
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 51')


#
[montagne]
ours des montagnes : têtu... et baisse les bras
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 54'15)


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[ma philosophie de]
...
(La présence d'Henri Cartier-Bresson (3/4) : Cartier-Bresson au Monde et à Magnum, avec Michel Guerrin, 1'00)


#
[minimalisme]
...
(La présence d'Henri Cartier-Bresson (3/4) : Cartier-Bresson au Monde et à Magnum, avec Michel Guerrin, 25'20)


#
[goût][karl]
champagne boisson favorite de robert capa
(Clara Bouveresse [voix], La présence d'Henri Cartier-Bresson (3/4) : Cartier-Bresson au Monde et à Magnum, 35')
+
(Clara Bouveresse, entrée libre - Magnum, une histoire contemporaine, 1'30)


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[otteur]
ils revendiquent le statut d'auteur, ce qui signifie...
(Clara Bouveresse, entrée libre - Magnum, une histoire contemporaine, 2'20)
+
... ce statut en danger...
(Clara Bouveresse [voix], La présence d'Henri Cartier-Bresson (3/4) : Cartier-Bresson au Monde et à Magnum, 52')


[moyenhomme]
Tu crois connaître les hommes parce que tu t'habilles comme eux, que tu as grandi parmi eux ?
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 53'40)
+infra : humanisme de voltaire critiqué par casanovas (Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, #140, 7'45)

#
[épure](V)
[balaie d'un revers de bras des piles de feuilles accumulées devant une baie/fenêtre. dégage la vue !]
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 54'30)

#
[TP]
chouchen ?
"liqueur de miel"
c'est fort mais c'est bon
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 58'35 + 1:00'40''+1:01'35'')


#
[otto]
(Clara Bouveresse [voix!], La présence d'Henri Cartier-Bresson (3/4) : Cartier-Bresson au Monde et à Magnum, 43'20)

#
[otto karl]!
(Clara Bouveresse [voix], La présence d'Henri Cartier-Bresson (3/4) : Cartier-Bresson au Monde et à Magnum, 48 ')


#
[mort]
... La mort du père, par le serpent des mers...
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 1:11'30)
//
infra : Le Roi Lion 1 [film]
+
(Le Pianiste [film], 17'15)


#
[dié/éthique]
J'ai sommeil à présent. Je crois que je vais dormir... jusqu'au printemps.
(La Fameuse invasion des ours en Sicile [film)], 1:15'45)
+
OTT(0)/OTT(O) - elementary - hiberbation (dans le frigo)... ?
+
infra aujourd'hui : (Sadhguru, Pourquoi Tant de Problèmes de Thyroïde ? | Sadhguru, 9'20)

#
[TP][montagne][-',-]
Votre structure physique est très étroitement liée à votre structure psychologique. Aujourd'hui il y a des preuves substantielles pour vous montrer que si vous êtes assis ici et pensez à la montagne, votre fonction glandulaire opérera d'une certaine manière. [  ] Juste une pensée, rien. Pas de contact avec la montagne [  ]. Juste une pensée va faire fluctuer la fonction glandulaire. Ce que je dis c'est que le système est raffiné au point d'essayer de tout calibrer pour vous garder en bon état.
(Sadhguru, Pourquoi Tant de Problèmes de Thyroïde ? | Sadhguru, 1'30)


#
[diét/éthique][bio-logique]
Tout bourdonne partout. [  ] Le fait même qu'ils [les gens] dorment 8 heures par jour n'est que ça : ils ne vivent pas dans leur habitat naturel. Ils essaient de se protéger, en dormant. Donc, pour vous protéger de la maladie, pour vous protéger des maladies mentales, pour vous protéger de toute sorte de déséquilibres, vous dormez. 8h, 10h par jour. C'est la moitié de votre vie ! Vous êtes mort.
(Sadhguru, Pourquoi Tant de Problèmes de Thyroïde ? | Sadhguru, 9'20)
+
infra : sadhguru... dormir... sommeil...


#
[noirage][programme]
La mort est toujours une bonne solution. Mais ce n'est pas la solution que nous cherchons. Nous cherchons une solution de vie [  ].
(Sadhguru, Pourquoi Tant de Problèmes de Thyroïde ? | Sadhguru, 9'55)


#
[RTESD4538HG][diét/éthique][bio-logique]
... trop peu d'activité physique... déséquilibre... l'activité est une solution simple, pour tout... Jouer dehors... sautez comme une sauterelle...
(Sadhguru, Pourquoi Tant de Problèmes de Thyroïde ? | Sadhguru, 9'55)
+
infra : (Sadhguru, 5 conseils pour purifier votre corps | Sadhguru Français, 2'40), etc.



#
[hoptique][défausophie]
Essentiellement, vous, votre problème fondamental est que vous êtes devenus vraiment sérieux au sujet de votre vie. [  ] Vous devez lâcher-prise.
(Sadhguru, Pourquoi Tant de Problèmes de Thyroïde ? | Sadhguru, 14'15)


#
[neige](V)
Alors tu veux dire que la neige fond, et qu'elle descend de la montagne jusqu'ici ?
(Heidi [film][série], EP 44, 4'30)

#
[diét/éthique Heidi][RTESD4538HG]
GP – Allez, Claire, Claire, ça vaut tous les médicaments du monde.
Heidi – Du bon lait frais, il y a pas meilleur pour la santé. Pas vrai, grand-père ?
(Heidi [film][série], EP 44, 6'15)
+
– Quel petit-déjeuner ! On s'est bien régalé.
GP – Aujourd'hui je vais faire du fromage.
(Heidi [film][série], EP 44, 7'20)


#
[brut]
Pierre – C'est la montagne, ici, vous feriez mieux d'aller pieds-nus.
Mademoiselle Rougemont – Hein ? Moi ? Marcher pieds-nus ? Mais à quoi penses-tu ?
– Au moins vous seriez mieux.
(Heidi [film][série], EP 44, 8'20)
+
[elle finit par enlever les chaussures que pierre lui a prêtées et marcher pieds-nus !]
(Heidi [film][série], EP 44, 10'40)
+
// Wim hof ? (suivez le guide ?) : marcher pieds-nus


#
[yolande][TP]
C'est une coccinelle.
(Heidi [film][série], EP 44, 9'45)

#
[diét/éthique Heidi][RTESD4538HG][brut]
... s'asseoir dans l'herbe...
(Heidi [film][série], EP 44, 13'20)


#
[RTESD4538HG][diét/éthique]
... faire la sieste tous les jours... le docteur a dit..
(Heidi [film][série], EP 44, 17'15)




#
[bio-logique]
[  ]
Peut-on comparer l'épidémie du CoVid-19 à celles du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) en 2002-2003 et du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) en 2012, causées elles aussi par des coronavirus ? "La fin de ces épidémies n’a rien à voir avec l’arrivée des beaux jours", assure la chercheuse. "Le SRAS ne s’est pas propagé dans l’espèce parce que la barrière était trop forte, rappelle quant à lui Frédéric Tangy. L’épidémie s’est arrêtée rapidement quand on a réussi à stopper la transmission de l’animal vers l’homme, il y a eu beaucoup moins de cas qu’avec le coronavirus actuel. Quant au MERS, il continue de passer de l’espèce animale à l’homme, il y a encore aujourd’hui des cas régulièrement dans les pays chauds comme l’Arabie Saoudite ; néanmoins la transmission interhumaine reste rare. Là, on a quelque chose de nouveau : la transmission interhumaine est grande et il est possible que le nouveau coronavirus ne subisse pas la saisonnalité".  D’autant que des tests menés sur le coronavirus lié au SRAS ont montré qu’il était relativement résistant à la chaleur : il ne se dégrade totalement que lorsqu’il est exposé à une température de 56°C pendant 20 à 30 minutes, ou 65°C pendant 5 à 10 minutes. "Il est possible que le nouveau coronavirus soit moins sensible à la chaleur car il se transmet entre humains dans des pays actuellement chauds comme Singapour, l'Australie ou la Malaisie. Mais de toute façon, quand les deux hémisphères sont atteints, la saisonnalité ne veut rien dire !" Un virus établi mais moins pathogène ?  Des propos que nuancent néanmoins Olivier Schwartz, qui explique que les cas restent "peu nombreux" dans les pays chauds. Il estime que la hausse des températures "ne va pas forcément éteindre l’épidémie du jour au lendemain, mais cela peut diminuer la propagation". C’est ce que l’on appelle l’immunité de troupeau : "quand le virus atteint un certain pourcentage de la population, il y a moins de personnes réceptives".  Comme toutes les maladies saisonnières, finalement : si elles sont plus virulentes en hiver, elles ne disparaissent pas pour autant tout le reste de l’année. "Ce qu’on peut espérer toutefois, c'est que le coronavirus, en s’établissant dans la population humaine, perde de sa pathogénicité", explique Frédéric Tangy. Le taux de mortalité de CoVid-19 est estimé à 3 % dans la population générale et à plus de 10 % chez les personnes âgées. Dix à vingt fois plus que la grippe. "Mais ces pourcentages s’appliquent aux personnes qui développent des signes cliniques, tempère Olivier Schwartz. Il y a certainement un nombre élevé de personnes infectées qui ne présentent pas ou très peu de symptômes. Le taux global de décès parmi les personnes infectées et donc très probablement plus bas que ces chiffres".  Prudence, donc : selon les trois chercheurs, l’effet protecteur des beaux jours sur l’épidémie de coronavirus reste purement hypothétique.  Ecrit par:  Morgane Garnier  Journaliste  Créé le 04 mars 2020
(https://www.doctissimo.fr/sante/epidemie/coronavirus-chinois/coronavirus-fin-epidemie-printemps)



#
[mort](V)
[Heidi cueille des fleurs, qu'elle arrache à la vie, laissant les autres sauves. Et juste avant, le grand-père fauchait l'herbe. Et tout l'épisode, le chien Hercule gobe des escargots, comme il l'a fait une première fois dans l'épisode précédent. + (Heidi [film][série], EP 50, 4'15)]
(Heidi [film][série], EP 44, 18')
+
...Grand-père fauche l'herbe... vu de près...
(Heidi [film][série], EP 45, 14'50 + 17'40)
+
(Heidi [film][série], EP 51, 16' + 18'20)



#
[Pierre / Annick Solier]
(...)
+
(Heidi [film][série], EP 44, 20')


#
[RTESD4538DS]
Et surtout, n'oubliez pas vos médicaments.
(Heidi [film][série], EP 44, 21'30)








2020 03 07



#
[TP]
Ne perds pas ton temps, je n'ai plus d'argent pour toi. Au revoir.
(Heidi [film][série], EP 45, 7'20)
+
Heidi – décidément, il n'y a plus de temps à perdre.
(Heidi [film][série], EP 45, 7'40)
+
Ne perdons pas de temps.
(Heidi [film][série], EP 46, 13'40)


#
[diét/éthique Heidi][RTESD4538HG]
...Attendez, votre déjeuner...
Bonne jour, Claire. Profite bien du bo air de nos montagnes. Tu verras comme il est pur, là-haut.
– Ah, merci, grand-père, je suis sûr que ça me fera du bien.
(Heidi [film][série], EP 45, 11'40)


#
(V)[àmouréinventer]
[Pierre, à la peine, porte Claire son son dos, elle, réjouie, comme sa copine Heidi à côté.
Faisons une pause. Non, sinon j'aurai plus le courage de repartir.]
(Heidi [film][série], EP 45, 11'30)
+
... Pierre n'en peut plus...
(Heidi [film][série], EP 45, 18'30)


#
[TP]
... Ah, si je pouvais marcher moi aussi... courir... marcher pieds-nus... Mais je veux pas me faire d'illusions...
(Heidi [film][série], EP 45, 14'45)
+
[TGFZ3LK90KP][automédecin][autoguérison]
... sans assistance/surassistance qui l'entretient dans sa maladie... elle se laisse faire...
(Heidi [film][série], EP 45, 14'50)




#
[au docteur Sigal Dray]
----- Message transmis -----
De : karl
À : Lll Lkll Lllll
Envoyé : samedi 7 mars 2020 à 17:56:12 UTC+1
Objet : Fw: Nouvelles

Le vendredi 6 mars 2020 à 16:30:03 UTC+1
dray sigal a écrit :

Comment allez-vous ? S.DRAY


----- Message transmis -----
De : karl
À : dray sigal
Envoyé : samedi 7 mars 2020 à 17:20:31 UTC+1
Objet : Re: Nouvelles

Je vous remercie de cette attention... !
Très mal. Je ne sais plus vers quoi me tourner, d'urgence, sinon la mort que pourtant que je ne veux pas, croyez-moi, je lutte mais je crois que je perdre la partie. Le mal est si fort, et la médecine apparemment si impuissante. Mon mal est directement lié à une sorte de tension extrême et grandissante (depuis 2 ans) tout le long des vertèbres et à leur jonction. Est-ce si impossible à examiner (par un service) ? Plus je fais craquer ces vertèbres (et en particulier cervicales, les premières) pour me soulager, plus j'en paye les conséquences par la suite, parfois très lourdes comme aujourd'hui où je tiens à peine debout. Désormais (ou surtout après ces manipulations musclées, acharnées), après deux heures de sommeil, je suis tenu éveillé toutes les nuits (jusqu'au petit matin) par des sursauts neurologiques (qui cognent, par flashes, directement dans la tête) et musculaires (de tout le corps ou d'un membre) systématiques au moindre début d'assoupissement. Vraiment systématiquement. Aucun répit. Je gémis des heures durant dans mon lit, en état second, épuisé, en proie à ces sursauts nerveux/neurologiques systématiques, jusqu'à ce que j'aie la force de prendre un anxiolytique.
J'ai commencé un traitement de Deroxat, seulement 10 mg pendant 4 ou 5 jours, l'ai arrêté aussitôt (trop brusquement ?) il y a deux jours (car ces sursauts ont alors commencé la nuit, et semble-t-il accentué la nervosité, et : diarrhée, voire nausée, etc.)

Lorsque je fais craquer mes cervicales et vertèbres, ça semble agir sur le mal mais... revenir sans fin : à peine craqués, détendus, étirés, les tensions et craquements reviennent presque aussitôt et indéfiniment, surtout d'un côté (gauche), sans relâche(ment), jusqu'à n'en plus finir (de les faire craquer) et devenir fou, et totalement saoul d'étourdissements, et de nervosité profonde, comme si les nerfs (et leur système central) n'en pouvaient plus d'être ainsi triturés sans cesse et me le faisant payer très cher ensuite. Mais comment faire autrement ? D'autant que le sang semble arriver de moins en moins à la tête (coups, pulsations intra-cranniennes, pression, bourdonnements, oreilles se bouchant, faiblesse et étourdissement quand je me lève, etc.) Comment faire ? M'en sortir ? Je vous assure, je suis au bord du bord...
Et la force de rien.
S'il m'en revient un peu, alors : aller consulter le service neurophysiologie de Nemours/Fontainebleau (à côté de chez moi) ? Mais où que ce soit, comment me faire prendre au sérieux ? Et hospitaliser ou examiner vraiment ?
Et par quoi remplacer le Deroxat ? (Pour essayer de créer au plus vite un filet de sécurité... Mais bien vain ? Bien trop tard ?) Le même médecin interniste m'avait prescrit aussi du Lyrica, je peux tenter ?
Bien cordialement en tout cas et MERCI, merci à vous...
Karl Dolédec (ou ce qu'il en reste...)



Le samedi 7 mars 2020 à 17:26:11 UTC+1, dray sigal a écrit :


Oui, tentez le lyrica.

Sigal DRAY



Le samedi 7 mars 2020 à 17:30:52 UTC+1, karl a écrit :


Mais les effets secondaires du Lyrica semblent tout aussi risqués, périlleux, que ceux du Deroxat, dans mon état (plus que) limite.
Mais bon, je vais au moins essayer de me traîner pour aller l'acheter. Merci.
Mais...
(Vers quel service hospitalier me tourner en cas d'urgence ? Ça... Et qui est déjà le cas, je crois. Mais...)



----- Message transmis -----
De : dray sigal
À : karl
Envoyé : samedi 7 mars 2020 à 17:33:43 UTC+1
Objet : Re: Nouvelles

Les urgences. Ils vous orienteront.

Sigal DRAY





#
[TGFZ3LK90KP][automédecin]
Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison :
#14
4'30
#16
0'30




#
[bande](V)
(Le samouraï [film], 1:03'20)

#
[formule][conférence][brachy-logique][bavardage]
– Tout ça pour me dire quoi ?
– Pour vous dire ceci : [  ].
(Le samouraï [film], 1:08'30)









2020 03 08


#
[TP]
Aucun d'entre nous n'avait de plan de carrière. On pensait pas que c'était possible. C'est ce qui nous sauvait.
(Vernon Subutex [film] S01EP01, 1'45)
+
#
[TP][LT]
On n'avait pas compris que les cailloux qu'on tenait dans nos mains étaient des diamants purs.
(Vernon Subutex [film] S01EP01, 33')

#
[minimalisme]
Il y a plein d'objets auxquels ont tient. Beaucoup plus que ce qu'on croit.
(Vernon Subutex [film] S01EP01, 12'20)

#
[TP][solotude]
Moi aussi je suis seul. Mais c'est bien d'être seul. Moi je me dis je suis peut-être un loser, mais je suis un loser libre. Libre de lever peinard, de boire mon café à mon rythme, libre de chosir la soupe que je veux manger [  ]
(Vernon Subutex [film] S01EP01, 13'10)

#
[formule][noirage]
Je vais te dire un truc qui pèse : [  ]
(Vernon Subutex [film] S01EP01, 29'30)


#
[otteur]
Karen Dalton Karen n'est pas une compositrice mais elle fait sienne chaque chanson qu'elle emprunte. Sur ses deux albums, elle reprend des chansons de Paul Butterfield, Richard Manuel, Dino Valente, Fred Neil, Tim Hardin, Leadbelly, Jelly Roll Morton, George Jones, Richard Tucker aussi bien que des versions personnelles de folk traditionnels.
+
et Bob Dylan qui l'incite à faire un disque :      « [  ] Sa voix me saisit immédiatement. Elle interpréta Blues on the Ceiling (qui est ma chanson) avec tellement d'inspiration que si elle m'avait dit qu'elle l'avait écrite elle-même, je l'aurais crue. [  ] »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Karen_Dalton)


#
[programme][chilfree][nokidding]
Père (accaparé par sa fille +12'30) – Tu en as fait, toi, des enfants ?
– Ah non, pas que je sache.
– Et ta blinde?, va, elle en veut, des gosses, ou ?
– Certainement.
– Alors fonce, mec ! Hé, vas-y, faut construire, on n'a plus vingt piges, là !
(Vernon Subutex [film] S02EP02, 9'30)
+
Ouais, mec. Après moi, c'est l'extinction de l'espèce.
(Vernon Subutex [film] S02EP02, 11'10)
+
#
[àmouréinventer][programme][childfree]
– Hé ouais, le couple longue durée, c'est pas facile tous les jours, mon vieux ?
– Bah ouais, c'est clair.
– Bah ouais, ça demande des efforts constants, tu vois ? Pourtant j'ai envie que ça marce, avec [elle], on n'a pas fait de gosses pour se séparer, tu vois ? Puis quand tu as le gosse, bah, tu es bien obligé de t'ajuster.
– Tu es un héros, mec. Moi j'ai jamais pu m'ajuster.
(Vernon Subutex [film] S02EP02, 16'15)
+
Le même (bourré) – Parce que les enfants, ça te structure.
(Vernon Subutex [film] S02EP02, 21'25)


#
[àmouréinventer]
...
– Pas besoin [de le tromper], c'est lui, c'est tout !
– Ok, je t'arrête là tout de suite parce que moi la guimauve, toutes les cucuserie, moi ça me donne envie de gerber.
– Ah non, mais moi il y a pas de guimauve, il y a pas de cucuserie, il y a rien du tout. De toute façon, on va parler de rien du tout, parce qu'en faut moi j'ai une règle dans le vie : c'est que je parle pas d'amour avec ceux qui connaissent pas.
(Vernon Subutex [film] S02EP02, 14')


#
[bande]
[Subutex avec un peignoir de Marie-Ange monte le son... et s'assoie par terre en pleurant...]
(Vernon Subutex [film] S02EP02, 29'15)

#
[téléchargement]
Cigarettes After Sex
https://www97.zippyshare.com/v/chL8mrA3/file.html


#
[TP]
Je comprends que vous soyez en vacances, mais ce n'est pas pour cela qu'il faut vous dispenser de travailler.
(Heidi [film][série], EP 46, 6'30)

#
[-',-][soleil][âge]
[la pluie cesse et retour du soleil, sous la tente et l'attente]
(Heidi [film][série], EP 46, 6'30)

#
Claire – Grâce à ce livre, j'ai l'impression d'être enfin utile.
(Heidi [film][série], EP 46, 21'50)
+
infra : (Frédéric Saldmann - On n'est pas couché 22 avril 2017 #ONPC, 9')


#
[TP]
[hommage à la grand-mère/grand-maman, les moments passés ensemble]
(Heidi [film][série], EP 47, 4')

#
[RTESD4538HG][diét/éthique Heidi][bio-logique]
Tu es toute belle. Tu es toute dorée par la soleil. Sais-tu que tu es resplendissante de santé ? [  ] Cette jolie jeune fille aux joues toute roses et rebondies ?
... pris de poids... bon appétit...
rien que du pain et du fromage et du lait de chèvre
ce sont nos belles montagnes qu'il faut remercier
grâce à la joie de vivre des enfants, bon air des montagnes et au soleil
(Heidi [film][série], EP 47, (7'+) 7'40 + 8'20+10'20)
+
#
[RTESD4538HG][RTESD4538DS]
[Claire, de mauvaises habitudes. Elle ne veut plus prendre ses médicaments, elle refuse même de faire la sieste. Et n'ouvre plus un seul livre.
Si elle ne prend plus ses médicaments, c'est peut-êter qu'elle n'en a plus plus besoin. Et vacances.]
(Heidi [film][série], EP 47, 12'50)


#
[montagne][-',-]
Quand je pense que me voici assise sous les arbres, devant ce merveilleux paysage de montagnes, à boire du lair frais. Ah, je dois vous avouer que pour une vieille citadine comme moi, c'est presque un rêve.
(Heidi [film][série], EP 47, 12')

#
[RTESD4538HG][TGFZ3LK90KP][automédecin]
– Que me dites-vous là ? Vous croyez que Claire marchera un jour ?
– Oui. Je suis persuadée qu'elle peut guérir, et bien vite? Quant à moi, cela ne fait aucun doute.
...
– Mon fils et moi avons renoncé depuis longtemps à l'espoir qu'elle se rétablisse jamais. On ne prononce plus le mot guérison chez [nous]. Nous avons été déçus si souvent que nous n'osons plus y croire à présent. Mais voilà que vous semblez si concaincu d'une prochaine guérison que vous me redonnez confiance, mon cher monsieur. Comment pourrais-je assez vosu remercier pour cetet lueur d'espoir ?
...
... c'est une certitude...
...
– C'est bien évident qu'il lui faudra de la patiente et beaucoup de courage. L'important, dans le cas de Claire, c'est qu'elle finisse par se convaincre qu'elle peut marcher comme vous et moi. Tout en dépend. Croyez-moi. Il suffit que Claire connaisse le plaisir de jouer avec d'autres enfants sans avoir à dépendre encore des adultes pour qu'elle ait la volonté de se lever et de marcher. 
(Heidi [film][série], EP 47, 15'35)
+
Faites attention, vous n'êtes pas si robuste. Tâchez de nous revenir en pleine santé.
(Heidi [film][série], EP 47, 20'35)
+
[ le miracle a lieu. Recommence, mets-toi debout. « Aie confiance ».]
(Heidi [film][série], EP 48, 14')


#
[diét/éthique][bio-logique]
maladie = déséquilibre
Infra : Sadhguru // Jean-Jacques Crèvecoeur, Le langage de la guérison

#
[pour twitter]
En tant que pop-up et a fortiori en temps d'épidémie réelle (de coronavirus), « on est bien peu de chose », comme nous le rappelle notre amie, via notre ami... pour qui j'ai bricolé ce petit clip amateur en 2016, avant de tomber... moi-même, en bien peu...
https://youtu.be/O8v5_tkk9Hk








2020 03 09

#
[brachy-logique][épure][taisage]
En vieillissant, je deviens bref.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.?)

#
[éco-logique]!!
J'admire l'intelligence des solutions écologiques.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.?)

#
[autoportrait]
J'aurai failli naître au bout de sept mois (de gestation), pour finalement naître à neuf. Nos ressorts ne sont pas du nôtre. Si j'aime mettre un peu d'ordre, j'aime aussi déjouer l'ordre.

Failli naître au bout de sept mois (de gestation), pour finalement naître à neuf. Etc. Bref. Passons.



#
[RTESD4538HG][diét/éthique Heidi][bio-logique]
[reprendre des forces par le bon air et encore une bonne nuit]
(Heidi [film][série], EP 48, 8')


#
[autoguérison]
[Claire se met debout, se lève.]
... Recommence... Aie confiance...
(Heidi [film][série], EP 48, 14')
+
... Il paraît que oui [je me suis mise debout], mais je ne peux pas le croire, ce serait trop beau.
elle sait qu'elle peit le faire... maintenant prendre de l'assurance...
Désormais c'est à elle qu'il appartient de vouloir guérir.
... je voudrais tant pouvoir...
... mais oui, tu sais bien que tu peux guérir..
... ce serait trop beau...
(Heidi [film][série], EP 48, 16')
+
Voix-off – Quel contraste pour elle qui n'avait eu pour horizon que les murs de sa maison de Francfort ! Le sentiment de liberté qu'elle éprouvait lui redonnait force(s) et courage.
(Heidi [film][série], EP 48, 22'25)
+
...
(Heidi [film][série], EP 49, 2')
+
...
(Heidi [film][série], EP 49, 6'40)
+
...
(Heidi [film][série], EP 49, 8'20)
...
+
...
(Heidi [film][série], EP 49, 9')
+
... la leçon/morale du grand-père directement à Claire...
Tes jambes ne vont pas t'obéir d'un coup... mais progressivement...
tout est une possible avec de la volonté [sic]
ce qui importe c'est que tu te persuades que tu peux guérir... puis histoire de patience, beaucoup...
(Heidi [film][série], EP 49, 19')
+
infra :
(Heidi [film][série], EP 47, 15'35)



#
[aux postiers]
Hier :
Effectivement les gens (dont les autorités) sont tellement dilettantes, tellement naïfs face à tout ça. Et vous savez que c'est pas d'aujourd'hui que je le pense, et prends les mesures au quotidien, parfois moqué, et pourtant... Mais seul, c'est assez vain. (Otto a même publié un article sur ça il y a longtemps, aussitôt retiré, censuré pour atteinte aux droits d'auteur.) Ne reste plus qu'à se dire, fataliste, qu'on est que des pop-up ? https://youtu.be/eF0ALyvvFFM

Qu'on est bien peu de chose, comme nous le rappelle l'ami...
https://youtu.be/O8v5_tkk9Hk

Autant vous dire que dans mon état actuel (plus que diminué), qui me laisse déjà bien peu de chances à terme, je n'en ai (plus) aucune face à ce virus violent (pandémique). D'avance, « à vos mouchoirs » ? Si oui, pour de vrai, car ce sera bien réel... qui nous pend au nez. Ces derniers temps auront donc été tellement violents pour moi. Un chemin de croix, et bientôt la croix elle-même, terrible, plus que terrible.
[  ]
David : Mais certes je conçois qu'on puisse aussi y survivre. Mais toi aussi.
Karl : Moi non. Dans mon état (si tu savais...) et avec mes poumons (mal) recollés, non. Il me suffit de le croiser, et je suis mort. Or, je pourrai pas ne pas le croiser. Si je suis pas mort avant, car j'en suis là ; vraiment. Quant aux cas asymptomatiques, les chiffres ne sont évidemment pas fiables, puisque, par définition... Autrement dit, combien de gens l'attrapent et n'entrent pas dans les stat' puisqu'ils ne se signalent même pas, et pour cause.

Aujourd'hui :
Je suis évidemment dedans, à plus d'un titre, et j'y passerai donc. Garçon, plus de 40 ans, poumons mal recollés, et actuellement extraordinairement affaibli (dont extrêmement amaigri) par une maladie chronique énigmatique et pourtant bien réelle, mais anonyme, et de fou. J'ai tout bon, tout faux. Tout ça tombe on ne peut plus mal. Et moi avec, donc. On parie ? (Mais renvoyons alors à "Sarinagara". Et... revoyons-nous de l'autre côté ? S'il y a.)
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-qui-sont-les-patients-les-plus-vulnerables-face-au-covid-19_3858491.html








2020 02 10



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Expositions :
Jean Giono
jusqu'au 17 février
Mucem Marseille
PAS VU (état de santé)

Charlotte Perriand
du 2 octobre 2019 au 24 février 2020
Fondation Louis Vuitton
VU (le dernier jour)

Pierre Soulages
Du 11 décembre 2019 au 9 mars 2020
Centre Pompidou
PAS VU (covid-19)



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[esth/éthique]
Il y a rien de telle que la violence pour bien communiquer.
(Vernon Subutex [film] S01EP05, 10'10)


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[à marie]
----- Message transmis -----
De : lllkll llll
À : Marie S?
Envoyé : mardi 10 mars 2020 à 16:31:25 UTC+1
Objet : Re: : )

Yeah. Et pas mal, en plus, le rendu. Merci pour ce clin d'oeil ; )

De mon côté, en attendant (plus concrètement que jamais, vu l'épidémie et ma fragilité non seulement pulmonaires mais désormais générale extrême) la fin toute prochaine, je regarde vite fait... la première saison de Vernon Subutex, en parallèle de mon dernier vrai petit bonheur, les 52 épisodes (bientôt derrière moi aussi) de la vieille série animée d'Heidi (neige, montagne, saisons, épure graphique, et existentielle, vie simple, gourmande, au grand air, peinarde... le rêve... Mais pour dans une autre vie, semble-t-il.)
Et dans Vernon Subutex (tu sais, tu trouvais qu'il me ressemblait sur les affiches... et, en passant, souvenir aussi qu'on avait commencé à écouter le bouquin dans ton salon, etc. etc. etc. Etc. etc.), je tombe là-dessus : lui aussi cueille des jonquilles ; )
En passant...
Salut, Marieso. Salut... Etc.


#
[noirage][mort]
La vérité de la vie, ce n'est pas la vie, c'est la mort.

#
[autoguérison]
... Tout l'épisode 50...
(Heidi [film][série], EP 50)

#
Heidi – Mais attends d'être parfaitement en équilibre avant de lâcher-prise. Autrement tu n'y arriveras jamais, voyons !
Claire – Je le sais bien, mais à chaque fois je l'oublie.
(Heidi [film][série], EP 50, 20'20)
+
//!
Sadhguru : équilibre !


#
– On savait, hein ? On savait que ça allait finir comme ça. Eh ben, ça fait pas moins mal le jour où ça arrive.
– Les morts sont pas tous pareils. Il y en a qui s'effacent tout de suite, on dirait qu'ils attendent que ça, et puis il y en a d'autres... qui tournent autour.
(Vernon Subutex [film] S01EP06, 6'40)


#
[âge][noirage]
Je veux juste vieillir tranquille, moi, c'est tout, c'est tout ce que je demande.
(Vernon Subutex [film] S01EP07, 7'45)


#
[TP][roseraie]; )
– Ah, t'es en coloc ?
– Ouais. Même coloc gratuite.
(Vernon Subutex [film] S01EP06, 7'50)


#
Tu sais, on choisit pas les personnes avec qui on vit les chocs, et... moi je suis là. C'est tout.
(Vernon Subutex [film] S01EP06, 9'45)





2020 03 11


#
[à gilles]
Le mercredi 11 mars 2020 à 15:41:11 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Bonjour Karl,
Je suis en mission APR pour la journée.

– Quelle inconscience, optimisme, voire... quand même... irresponsabilité... (vis-à-vis de... Mais qu'y puis-je ?)


Je souhaite avoir de tes nouvelles et savoir si tu as pris contact avec le praticien que je t’ai indiqué au service de Neurophysiologie de l’hôpital ?

– D'après mes renseignements, ce service n'est pas réellement effectif à Nemours même. Mais seulement sur les deux autres sites, Fontainebleau et Montereau, et encore, à certaines heures, et c'est seulement de la vague neurologie, apparemment. Néanmoins, j'en suis plus là, crois-moi. J'ai compris ou pressens que le covid-19 aura ma peau, pour finir. Mal recollé des poumons, et surtout malade chronique, affaibli et amaigri comme je suis à l'extrême... et dans un pays à la mentalité fanfaronne, inconsciente... immature... autant dire que je suis foutu. Je suis désolé d'avance de tout le tracas que ça engendrera. Par exemple de devoir vider mon appartement sans moi (après l'avoir rempli sans moi – comme une prémonition ?), d'organiser des obsèques où personne ne viendra, par peur, préoccupation, et si tant est que ce soit possible d'immédiat car il y aura peut-être aussi phase de quarantaine de ce côté-là, etc. Je suis désolé vraiment, d'avance.
Je sais pas ce qui m'aura rendu si malade et vulnérable (disons) d'un seul coup et de plus en plus, et maintenant, comme par hasard et le coup de grâce, ce virus plus menaçant et dévastateur (tu verras) que jamais, de tout ce qu'on a connu jusqu'ici... et encore sous-estimé à l'heure actuelle... Mais c'est irresponsable... D'attendre je ne sais quelle phase pour prendre des mesures qui s'imposerait immédiatement, et s'imposent réellement, tout simplement, par le bon sens même. Mais l'économie, la mentalité... l'immaturité... Et le toujours « ça n'arrive qu'aux autres ». Non, cette fois, le coronavirus n'arrivera pas qu'aux autres. Selon moi. Et moi-même n'ayant jamais été aussi faible de ma vie, en plus d'être à risques à la base car (mal) recollé des poumons, etc. Tout ça tombe très très mal, et j'y tomberai. J'en suis vraiment désolé d'avance. Si tu savais...
Il faudra lire "Sarinagara", de Philippe Forest. Hein ? Si possible. Où tout est dit du "désastre individuel et collectif". Qu'on est bien peu de chose...
Comme le rappelle ce clip de moi (publié ces jours-ci pour finir, et après le tournage duquel, en été 2016, mon état s'est d'ailleurs dégradé, y ayant contracté un parvo-virus, sinon plus), sur une reprise de Judicaël...
https://youtu.be/O8v5_tkk9Hk
Un simple pop-up que nous sommes chacun (si tu sais ce que c'est)...
https://youtu.be/eF0ALyvvFFM
Etc.
Philippe Forest dont toute l'oeuvre se base... émerge de la perte (irréparable) de sa fille de 4 ans.
Etc.
J'aurai eu tant de choses encore à faire, à vivre, à proposer...
Mais, il faut s'y résoudre désormais : je n'irai probablement pas plus loin. Et pas en douceur.
Ah, la vie... Pour ça, je vous remercie pas, on est d'accord. Mais pour le reste, allez... ; )
Prends bien soin de toi (c'est-à-dire aussi des autres par conséquent), même si je sais que tu le feras pas trop, hélas...


GILLES :

Et quelle peut-être notre position dans la situation présente? Qu'attends-tu de nous vraiment?
Je t'avoue que je suis un peu désemparé car tout ce que je te propose ne te convient pas vraiment... Je veux bien que tu me proposes des pistes car moi, je ne sais plus ...


KARL :
Le mercredi 11 mars 2020 à 23:58:31 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

Euh, si tu me lis bien, tu verras qu'il s'agit désormais d'autre chose, de considérer, dans ma situation de fragilité si anormale et extrême (non seulement pulmonaire mais générale), la menace terrible et terriblement réelle du covid-19.
Pour le reste, les récents 500 euros ont déjà été quelque chose.
Pour te dire, j'avais presque, ces derniers jours, l'espoir de commencer à me remettre peu à peu, hélas je dis "presque", car combien de fois j'ai pu y croire déjà... mais voilà que le covid-19 vient désormais tout faucher, mais très sérieusement. Il n'est plus question d'aller consulter et encore moins dans un hôpital à présent, sinon quand j'irai y mourir, prochainement, et si on veut bien de moi. Sinon, comment je ferai ici ? Ça...
Bref, l'horizon s'annonce au plus sombre, et bel et bien tragique désormais...
Vous, faites très très attention. Ce truc ne rigole vraiment pas. Quant à moi, au système déjà si affaibli (et aux poumons déjà mal recollés), je pense que j'y couperai pas, quoi que je fasse. Et il y a rien qu'on puisse tellement faire – sinon avoir les grands moyens de s'isoler et s'il n'est déjà pas trop tard. Mais je te remercie, papa...
Et retrouvons-nous de l'autre côté, un de ces jours ?



#
Édouard Levé ou l'esth/éthique de la liquidation. Comme j'aurais dû faire. Il est trop tard.

#
(V)[nuit]
Fondu jour-nuit sur le chalet de grand-père
(Heidi [film][série], EP 51, 5')


#
Essaie de ne pas mettre trop de poids à la fois sur une même jambe, si tu veux garder ton équilibre.
(Heidi [film][série], EP 51, 6'15)


#
[karl][TP][bio-logique]
[Vrai tangage/étourdissement/déséquilibre de Claire figuré par la caméra.]
(Heidi [film][série], EP 51, 13')


#
[bio-logique][esth/éthique]
Bon, les enfants, assez pour aujourd'hui. Tout ira mieux demain.
(Heidi [film][série], EP 51, 13'50)

#
[vrac]
Année vingt-quatre - Progymnasma 1965-1989, Patrik Ourednik, Ed. Allia


#
[noirage][csomo-logique]
La différence entre la nature et nous, c'est son indifférence.
La différence entre la nature/vie et nous, c'est son indifférence.
La différence entre la nature et nous, c'est son indifférence.
S'il y a une différence entre la nature et nous, c'est son indifférence.
S'il y a une seule différence entre la nature et nous, c'est son indifférence.
La différence entre la nature et nous, c'est son apparente indifférence.
La différence entre la nature et nous, c'est son indifférence. (Du moins apparente.)
La différence entre la nature et nous, c'est – à nos yeux du moins – son INdifférence.
La différence entre la nature et nous, ce serait au fond son indifférence ?
La différence entre la nature et nous, c'est pour nous son indifférence.




#
Mourir aujourd'hui présente l'avantage de ne plus avoir à le refaire.
Mourir aujourd'hui offre l'avantage de ne plus avoir à le refaire.
Mourir aujourd'hui offre le bénéfice de ne plus avoir à le refaire.
Mourir aujourd'hui, c'est au moins ne plus avoir à le refaire.
Mourir aujourd'hui, c'est au moins ne plus avoir à le refaire.
Mourir aujourd'hui offre l'avantage de n'avoir plus à le refaire.
Mourir aujourd'hui offre l'avantage de n'avoir plus à le refaire plus tard.


#
[autoguérison][bio-logique][dité/éthique][apprentissage]
... un peu tout l'épisode...
(Heidi [film][série], EP 51)

#
[bio-logique]
– Tu vas mieux, là, hein ?
– Ça va. La morsure... dégueulasse... de l'angoisse... je la sens plus.
– Ah bah, c'est vrai ! C'est un bon début, ça !
(Vernon Subutex [film] S01EP09, 13'15)



#
Quand le message de la dangerosité sur ce qui se passe n’atteint pas les gens, et que j’entends encore certains faire peu de cas des recommandations et des gens qui se rassemblent, se plaignant plutôt de ne pas pouvoir aller à la salle de sport ou faire des tournois de football, je frémis.
[  ]
Alors qu’il y a encore des personnes sur les réseaux sociaux qui se vantent de ne pas avoir peur et qui ignorent délibérément les conseils des médecins, en protestant parce que leurs habitudes de vie sont « temporairement » chamboulées, le désastre épidémiologique se produit.
[   ]
Les infirmières ont les larmes aux yeux car on ne peut pas sauver tout le monde, et les paramètres vitaux de plusieurs patients révèlent un destin déjà annoncé.
[  ]
Au cours de ces deux années, j’ai appris que les Bergamasques ne viennent pas aux urgences pour rien. Ils n’ont pas fait défaut à ce bon comportement, suivant toutes les indications données : une semaine ou dix jours à la maison, avec de la fièvre, sans sortir et risquer d’infecter des autres ; mais maintenant, ils n’en peuvent plus. Ils ne respirent pas assez, ils ont besoin d’oxygène.
Il existe peu de thérapies médicamenteuses pour ce virus ; le cours dépend principalement de notre organisme. Nous ne pouvons le soutenir que lorsqu’il n’en peut plus. On espère surtout que notre corps éradiquera le virus de lui-même, soyons réalistes. Les thérapies antivirales sont expérimentales sur ce virus et nous apprenons de jour en jour davantage sur son comportement. Rester à la maison jusqu’à l’aggravation des symptômes ne change pas la prognose de la maladie.
il y a le diagnostic, toujours le même : une pneumonie interstitielle bilatérale.  Expliquez-moi quel virus de la grippe provoque un drame aussi rapide ? C’est précisément là que réside la différence. Permettez-moi maintenant de m’attarder un peu sur la technique : dans la grippe classique, outre le fait qu’elle infecte une population beaucoup moins nombreuse sur plusieurs mois, les cas peuvent être compliqués moins fréquemment, uniquement lorsque le virus détruisant les barrières protectrices de nos voies respiratoires permet aux bactéries résidant normalement dans les voies respiratoires supérieures d’envahir les bronches et les poumons, provoquant des cas plus graves. Le Covid-19 a une influence insignifiante chez de nombreux jeunes, mais chez de nombreuses personnes âgées (et pas seulement), il s’agit d’un véritable SRAS car il atteint directement les alvéoles des poumons et les infecte, les rendant ainsi incapables de remplir leur fonction. L’insuffisance respiratoire qui en résulte est souvent grave et, après quelques jours d’hospitalisation, la simple administration d’oxygène dans un service hospitalier peut ne pas suffire.
...
(https://legrandcontinent.eu/fr/2020/03/10/coronavirus-un-temoignage-du-front/?fbclid=IwAR0a4RCwsK9RpwiM92IwATxFa3VYnShsSbZpdQBuuPqOrxyaCkbcMPBTMaM)

+
[aux postiers]
Karl :
Autant dire, autant lire que le pronostic est plus que noir pour ce qui me concerne. Foutu, et pour de vrai. (Tu as le chic, toi.) Et... ça revient à ce que je disais tout à l'heure dans un sous-commentaire réagissant au rassemblement fanfarons de Schtroumpfs posté en sous-commentaire par Jérémy Damien : "Qu'est-ce qu'ils sont cons. Alors qu'il suffirait de faire juste exactement l'inverse, juste quelque temps, même une période très courte. Et s'en serait fini de la propagation. En attendant que le moyenhomme devienne plus évolué, je serai mort."








2020 03 12


#
[nuit][-',-]
[pique-nique autour du feu de bois la nuit d'été]
(Heidi [film][série], EP 52, 12'10)


#
[diét/éthique Heidi][brut][RTESD4538HG]
Heidi (cueillant du raisin et Pierre des pommes, et autres car tous trosi s'en régalent ) – Ah, rien de meilleur que des fruits sauvages.
(Heidi [film][série], EP 52, 18'15)


#
(V)[saison][âge][neige]
Enchaînement en un beau fondu des saisons : de l'été à l'hiver
(Heidi [film][série], EP 52, 19'45)
+
[effets inverses, fondus vers le printemps, autour de leur jeu et rejouissance]
(Heidi [film][série], EP 52, 22'30)

#
[âge]
– Oh... Il pourrait se dépêcher d'arriver, ce printemps !
– Laisse-lui un peu de temps, quand même ! Tu verras [  ].
– Oui, avec le soleil, les oiseaux, les fleurs... [  ]
(Heidi [film][série], EP 52, 23'30)


#
Faut-il le vivre pour le croire ? À quand mais très bientôt et bien trop tard la prise de conscience et de responsabilité (à la hauteur de ce qui est en train de se jouer réellement) en France ?
OTTO - 200312 - (pour une prise de conscience et de responsabilité qui tardent en france)


#
[à david]
Mais bon, vu les stat', je serais toi, je m'inquiéterais pas trop. Alors que moi, dans mon double état... C'est mort d'avance, comme je le suis. Et dans quelles circonstances ! Car parions qu'on voudra pas de moi à l'hôpital dans un premier temps ? ("Maladie chronique inconnue, vous dites ? Mouais. Restez chez vous. On verra.") Et seul ici ? À faire comment ? Bref. Tu vois le tableau. Mais profites-en car il sera bientôt tout noir, NOIR. Effacé.



#
[à judicaël]
Johannes Climacus
Bon, je vais vais mettre les postiers en silencieux quelques temps. J'ai l'impression d'être sur doctissimo.
David Serge
ahahahah
Otto Karl
Pour info (encore et encore, et pour finir, t'inquiète tu seras très bientôt tranquille de ce côté-là) : quelque temps. Sans "s" à "quelque" ; )
Johannes Climacus
ah ben là je retrouve mes postiers. Mordant et enrichissant
Otto Karl
Mordant et enrichissant, tu verras que je le serai encore bientôt : pour la terre ! Puisque je m'en vais la mordre puis l'enrichir. (Mais comme le recyclage, c'est mon truc, je serai dans mon élément ? Voire à ma place ?)



#
[à Katalin Perry]

Le jeudi 12 mars 2020 à 19:19:46 UTC+1, karl a écrit :

Chère Katalin,

Merci à toi, mais... À mon sens, tu sembles un peu surestimer les forces de la volonté – voilà deux ans que j'essaie par tous les moyens de me rendurcir la peau, en vain, quoiqu'avec un peu de (ré)espoir ces jours-ci, hélas balayé par l'actualité –, et sous-estimer (comme encore la grande majorité de l'opinion française, hélas) celles du Coronavirus/Covid-19, dévastatrices. Et sa fatalité pour ce qui me concerne. À moins d'être par trop fataliste ? Mais j'ai toutes les raisons de croire que non, très malheureusement.

Alors, pour finir peut-être, au cas où, cette suggestion d'angle d'attaque pour l'hommage, qui pourrait interpeller, faire réagir (ne serait-ce que le milieu) ?
Jacques a reçu beaucoup de prix (à la fois de la critique et des lecteurs/libraires), et aujourd'hui on l'oublie ? Ça pose question, non ?
Idée d'intitulé : « (Dés)Oublier Jacques Perry ? » Etc. etc.
Mais c'est juste un exemple, j'en aurais (eu) tant d'autres, angles... qui auraient pu (tenter de) le remettre au goût du jour (le plus contemporain), j'aurais bien voulu essayer...
En tout cas, par cet exemple d'angle, je voulais te renvoyer, au cas où, à cet essai de Judith Schlanger, que je n'ai pas lu – Judith Schlanger oui, mais pas cet essai-là :
https://www.fabula.org/actualites/j-schlanger-presence-des-oeuvres-perdues_39795.php
Voilà. Que dire de plus ?
Au revoir, chère Katalin. J'espère. Mais, aussi affaibli que bien renseigné, je ne suis pas optimiste, et c'est peu de le dire.
(D'ailleurs, dis-moi, seulement si tu veux, Jacques est mort sans trop souffrir, au moins, lui ? Sinon moralement un peu, les dernières années, je sais, mais... Il y avait toi, n'empêche !)
Etc.
kARL



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[à Romain]

Le jeudi 12 mars 2020 à 23:12:56 UTC+1, karl  a écrit :

Merci Romain, bien intéressant peut-être effectivement, mais... cher ami, par ce mail tu sembles bien déconnecté, non seulement des postiers, accessoirement, mais de l'actualité, et c'est pas moi qui t'en blâmerais en temps normal, mais actualité cette fois majeure et déterminante, à mon sens. Laquelle promet de m'achever pour bientôt et pour de vrai. Me voici donc accaparé dans des priorités qui bêtement (dit) me semblent "prématurées", et pourtant vertigineuses de réalité nécessaire. Je repense beaucoup à cette immense Sarinagara dernière partie, et en effet ce sera bientôt pour moi (seul d'entre nous) Hiroshima ou Nagasaki.
Je te salue bien, et te remercie. J'ai vraiment été ravi... Contaminé moi aussi, pour le dire ainsi – en pied de nez à ce qui m'attend.
Puisque ce fut (pour ma part) immédiat, on aurait pu être amis comme ça encore des années, en communicatifs, à bien se marrer autour d'une table et ailleurs, et même toute notre vie.
Et on y reviendra, voire de plus belle, comme je reviendrai à ton mail-ci, si l'impératrice de vie nous épargne (assez), mais de mon côté, dans mon état, les chances sont devenues aussi maigres que ce que je suis devenu sur la balance... de cette putain de saleté de vie, de merde.
J'ai transmis ton mail (et ta conférence sur Céline) à la veuve de Jacques Perry, voici la sienne (XXXXà, etc. etc. Et l'ai renvoyée aussi à cet essai de Judith Schlanger, Présence des oeuvres perdues, qui d'ailleurs concernera plutôt la mienne, et encore ! Je rêve ? Sarinagara. Et donc ça doit être ça, oui : je dois rêver...










2020 03 13


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[TGFZ3LK90KP][automédecin][noirage][TP]
Louis XIV – Informez-moi lorsque vous serez décidé à me soigner.
– Oui, Sire.
(La mort de Louis XIV [film], 24'45)


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[bio-logique][diét/éhique]
... tous ces fruits... cette charcuterie... ces sucreries... pas bon pour la santé du roi...
(La mort de Louis XIV [film], 26'30)


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[TGFZ3LK90KP][automédecin]
– Moi, ce que j'aimerais, messieurs, c'est avoir des réponses.
– Mais vous savez comme moi, [  ] que la médecine n'est pas une science exacte qui apporte des réponses tel(les) que vous l'entendez. Mais, cette histoire d'alimentation est une piste à creuser. Je vais m'y employer.
(La mort de Louis XIV [film], 30')


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En ramenant le nombre de cas détectés au nombre de personnes testées, les estimations faites en France et dans de nombreux pays européens apparaissent donc vraisemblablement en dessous de la réalité. Rien qu’à Paris, par exemple, seulement 44 cas ont été identifiés d’après les données communiquées par l’Agence régionale de santé (ARS) le mardi 10 mars. Des chiffres étonnamment bas pour une ville qui compte plus de 2 millions d’habitants, et pour cause : comme le raconte Le Monde, le dépistage n’est pour l’instant systématisé nulle part. « Notre objectif n’est pas tant de connaître avec précision le nombre de cas de contamination, mais d’arriver à modéliser le nombre de cas graves pour savoir s’il faut s’apprêter à accueillir 100, 200 ou 500 personnes en services de réanimation », explique Aurélien Rousseau, directeur général de l'Agence régionale de santé Ile-de-France, dans les pages du quotidien.
[  ]
Le succès pour l’instant dans le contrôle du virus à Hong Kong n’est pas seulement dû aux contrôles de la population, mais aussi à notre préconisation précoce de porter des masques, au lavage de mains, et à la distanciation sociale. Sinon, avec une population aussi dense qu’à Hong Kong, l’épidémie se serait répandue comme en Italie ou à Daegu.” En particulier, il insiste sur le fait que, bien que contraire aux préconisations de l’OMS, le port de masque généralisé permet d’éviter que les porteurs asymptomatiques transmettent le virus. »
[  ] Certes, avec le masque, on ne se protège pas soi-même, on protège simplement l’autre. Mais si tout le monde se protège et si tout le monde met un masque… cela réduit forcément la diffusion. »
(https://usbeketrica.com/article/covid-19-il-aurait-fallu-s-inspirer-de-taiwan-mais-c-est-trop-tard?fbclid=IwAR0-j3mHmaj1YHvTwHpzuhOBHoJOSC_Eyv78YTMASZJzThh3MOTMIh9ijNc)



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[aventurage][hoptique][éco-logique]
L'aventure, c'est ce qu'on ne peut pas maîtriser. Donc c'est l'acceptation de sa faiblesse. Alors à partir du moment où vous vous lancez dans quelque chose où vous n'êtes pas sûr d'être celui qui va dominer et arriver à ses fins, on peut dire que vous êtes dans un intervalle d'aventure.
(Public Sénat - Voyage ascensionnel avec Sylvain Tesson et Etienne Klein - Livres & Vous... (18/05/2018), 10'30)


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[PMLKIO90][-',-]
...
(Public Sénat - Voyage ascensionnel avec Sylvain Tesson et Etienne Klein - Livres & Vous... (18/05/2018), 23')
//
Heidi [film][série]


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[physio-logique][montagne]
.. « Nous sommes les enfants de nos paysages »...
(L. Durrell, cité par Sylvain Tesson, (Public Sénat - Voyage ascensionnel avec Sylvain Tesson et Etienne Klein - Livres & Vous... (18/05/2018), 25'15)



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[rappel][noirage]
« ne [ ] jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. »
(Sylvain Tesson, ..., 4e de couverture)











2020 03 14


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[formule]
... équations...
(Étienne Klein, (Public Sénat - Voyage ascensionnel avec Sylvain Tesson et Etienne Klein - Livres & Vous... (18/05/2018), 40'30)

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[astro-logique]
Moi (Bélier) qui m'intéresse à Sylvain Tesson (Bélier, selon moi), adore (lire) Baudelaire (Bélier) et Cioran (Bélier).


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[TP]
[  ] je pensais aux gens que j'aimais et j'y pensais bien mieux que je savais leur exprimer mon affection. En réalité je préférais penser à eux que de les côtoyer. Ces proches voulaient toujours que "l'on se voie", comme s'il s'agissait d'un impératif, alors que la pensée offrait une si belle proximité.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins Noirs, p.19, #5)


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[aux postiers]
Et je sais tellement qu'on passera forcément ou très probablement par là, moi et des membres de ma famille proche vouée peut-être à la « décimation », en tout cas nous quatre, à risques. Et moi le premier. Aucune chances. Dans mon état (déjà grave), je m'y prépare, grave, sans rien pouvoir contrer. Et donc me prépare à ça aussi (qui réagit à cet article) : « je pensais aux gens que j'aimais et j'y pensais bien mieux que je savais leur exprimer mon affection. En réalité je préférais penser à eux que de les côtoyer. Ces proches voulaient toujours que "l'on se voie", comme s'il s'agissait d'un impératif, alors que la pensée offrait une si belle proximité. » (Sylvain Tesson) Je m'exerce d'ailleurs depuis quelque temps et ce matin en particulier, au sortir de ces sommeils de malade, à monter dans ma tête le film de ma vie, comme ça, par bribes, en vrac, d'urgence, stromboscopiquement, à toute vitesse, et du coup c'est comme ça que j'aurais monté mes archives, si la vie m'avait laissé... Eurêka trop tard. Je l'emporterai avec moi, comme tant et temps d'autres choses...


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[TP]
Le film de ma vie, je l'emporterai donc avec moi, comme tant et temps d'autres choses.
Le (sel)film de ma vie, je l'emporterai donc avec moi, comme tant et temps d'autres choses.
Le sel/film de ma vie, je l'emporterai donc avec moi, comme tant et temps d'autres choses.
(O/<.)


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[Giono]
... avec l'allure d'un héros de Giono...
(Sylvain Tesson, Sur les chemins Noirs, #6, 0'40)
+
...
(Sylvain Tesson, Sur les chemins Noirs, #12, 4')



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[taisage}[bavardage}
...
J'allais devoir me débarrasser de cette habitude de citadin de vouloir lier conversation.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins Noirs, #6, 1')



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[TP][RTESD4538HG]
Je fis les premiers pas en pensant que si je réussais cette traversée de France, ce serait une rémission. Si je n'y parvenais pas, je prendrai(s) mon échec pour une rechute. Elle était loin, la perspective de guérison ! Aussi loin que le Cotentin ! Je plaçais mon salut dans le mouvement.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins Noirs, #7, 0'30)


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[TP]!!!
Je fis un récapitulatif. J'avais mon objectif : chercher les friches et les jachères.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, #10, 4')
+
infra : (Philippe Vasset, Une vie en l'air, [la fin (ou presque)])
>
Pour Twitter :
Je fis un récapitulatif. J'avais mon objectif : chercher les friches et les jachères.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs)
[  ] je ne prétends pas légitimer mon besoin de friches et en faire une proposition cohérente, encore moins un programme. Je sais juste que j’ai besoin d’un monde troué, parcouru de lézardes et creusé d’échappées. [  ]
Si toutes ces années jetées par-dessus bord doivent servir à quelque chose, c’est à ceci : [  ].
(Philippe Vasset, Une vie en l'air)


+
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[TP][LT]
Traverser les friches donnait l'occasion de disparaître, noble fantasme.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, #11)


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[TP][PMLKIO90][noirage]
D'où me venait ce goût pour les virées doloristes ? Peut-être de la jouissance que je tirais de leur conclusion.
Quand pareilles inquiétudes pointaient, je revoyais celui que j'étais, un an auparavant, à l'hôpital, transbahuté de service en service ; un corps en miettes, planté de tubes. Puis je me souvenais du premier tressaillement éprouvé quand j'avais fait un pas, seul, hors de ma chambre, jusqu'au bout du couloir et que j'avais eu l'impression d'avoir gravi la Verte par le couloir Whymper. Et les noirceurs se dissipaient. Les ivrognes russes trinquent en affirmant que « demain sera pire qu'aujourd'hui ». Longtemps, je m'étais rangé à cette idée. Depuis ma chute, je me pénétrais du contraire : tout s'améliorerait.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, #11)



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(AF)

Sur le plateau, je goûtais déjà le suc de ces jours d'ivresse sèche. Le calcaire affleurait, cuit dans le four solaire. Il abritait des plantes, spécialisées dans la survie, des bouquets d'héroïnes inconnues.

Ma jouissance se nourrissait du retour de mes forces. Guérir tenait du processus végétal : la santé se distribuait dans l'organisme comme les fibres de la plante. Elle rampait, poussait. Mon soin était de la laisser se déployer en jouissant mezza voce de l'effort modéré de la marche. La quotidienne remise en route olïrait un plaisir de basse intensité, résumé à presque rien: détecter des traces de vie dans la montagne, de jolies trouées dans une échancrure, la vue d'un mas ou d'un chevet roman. Un engoulevent s'exfiltrait devant moi, c'était une vision pour l'éternité. Je jetais quelques lignes sur un carnet si le spectacle d'un chêne dans un champ blond m'inspirait un salut affectueux. Il me le rendait d'un battement de branche. La marche était une pêche à la ligne: les heures passaient et soudain une touche se faisait senti: peut-être une prise ? Une pensée avait mordu ! Le soil; je m'endo[mais et les images de la

(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs,



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[TP][brut]
Aller par les chemins noirs, chercher des clairières derrière les ronces était le moyen d'échapper au dispositif. Un embrigadement pernicieux était à l'œuvre dans ma vie citadine : une surveillance moite, un enrégimentement accepté par paresse. Les nouvelles technologies envahissaient les champs de mon existence, bien que je m'en défendisse. Il ne fallait pas se leurrer, elles n'étaient pas de simples innovations destinées à simplifier la vie. Elles en étaient le substitut. Elles n'offraient pas un aimable éventail d'innovations, elles modifiaient notre présence sur cette Terre. Il était « ingénu de penser qu'on pouvait les utiliser avec justesse », écrivait le philosophe italien Giorgio Agambem dans un petit manifeste de dégoût.



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...
(Coronavirus : mobilisation scientifique, leçons de l’histoire, 37'20 + 26' + 28' + 28'45)



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[à gilles, à yolande, à manuella]


Le samedi 14 mars 2020 à 23:47:23 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :


Je crois pas me tromper en disant que nous sommes tous fragiles, tous les quatre en tout cas. Moi évidemment plus que vous, dans mon état si affaibli déjà (et incompréhensiblement) et mal recollé des poumons, mais qu'y puis-je ? Vous prévenir vous, en tout cas : si vous voulez bien, prenez encore plus de précautions que prévu, et que préconisées, croyez-moi, qui me renseigne beaucoup et qui suis très à cheval sur tout ça depuis longtemps, comme vous savez, toujours très en avance sur mon temps, n'est-ce pas.

Entre autres : Méfiez-vous des porteurs sains qui sont partout, méfiez-vous des emballages, de l'argent, bref de tout objet (dont mobilier) touché par d'autres, votre (pas) propre téléphone portable (si vous l'utilisez à l'extérieur), vos cheveux, vos vêtements, etc. etc. Le mieux est certes encore d'avoir un (très) bon système immunitaire, certes, mais comme on ne sait jamais... et papa maman, vous avez (eh oui, c'est dur à croire, mais) passé les 70 ans et Manuella, tu sais comme moi que c'est pas notre point fort à nous (ces temps-ci), n'est-ce pas ? Déjà en temps normal, moi... mais alors là... à l'article de la mort (voire de la folie) comme je suis, c'est foutu, ce sera arrivé comme ça, tant pis, je vais y passer, grave, il y a de très très fortes chances, presque toutes les chances, mais vous ! Pas vous, hein ? Faites en sorte qu'on n'y passe pas tous quand même, et qu'il ne reste plus que les enfants, même s'ils forment une belle suite ; ) Mais ça peut vite se jouer, vous savez ? (Et s'il n'est pas trop tard, si on est pas déjà en incubation du virus. Que je vous souhaite alors le plus léger possible dans ses manifestations, et ses suites – ne croyez pas trop vite ceux qui vous parlent d'absence de séquelles, alors qu'on ne connaît presque rien à ce virus.)

Alors maman dirait « la peur n'évite pas le danger », c'est une des idées toute faites les plus aberrantes que je connaisse et qui me met toujours en rogne quand elle nous la sort, nous la sert, heureusement qu'elle en a d'autres, de meilleures, il y aurait un tri à faire dans ses formules, et d'ailleurs, comme vous savez, je m'y affaire (ou m'y affairais ces dernières années, hélas abrégées tout à coup, donc sans suite), à formuler les miennes, de « formules toute faites », dans l'esprit, en hommage et réponse à ma mère, donc, et sa sagesse populaire, mais le peuple n'est pas si sage que ça, vous savez, loin de là. Il suffit encore de le voir se comporter en ce moment même en France, dans cette crise, pour bien voir qu'il est, dans sa majorité, tout sauf mature, responsable, conséquent, bref intelligent. Ce qui est pas une découverte, de mon point de vue. J'ai même un concept pour désigner ça : j'appelle ça le « moyenhomme », c'est-à-dire l'homme parvenu seulement au moyen-âge de sa maturité, ou pour le dire autrement : l'homme moyen d'aujourd'hui est encore un ado, quoi ! Et encore, pas du niveau d'Ewen et Noan, très loin de là !

Bref, comment vous dire ? Songez au service livraisons à domicile, ou service Drive, mettez des masques (un peu efficaces), des gants ? Désinfectez peut-être les articles/emballages achetés, les poignées de portes, y compris du frigo après les courses, etc. ? Confinez-vous plus que vous ne le voudriez ? À vous de voir. Mais soyez bien plus prudents que ce qu'on vous demande. Moi je dis. (Aberration que de maintenir les élections, par exemple, entre autres insuffisances et hypocrisies des autorités. Et ce, malgré les mesures drastiques contre l'immaturité et donc l'incivilité des Français, etc.) Bon, moi, j'aurais beau tout faire, même me confiner (mais il faudra bien, même masqué, que je sorte un jour, et sorte de la bouffe de ses paquets, etc., donc je suis foutu, vraiment, je le sais), dans mon état de faiblesse, de maladie et poumons, je pourrai très probablement pas y échapper, et alors pas en réchapper, mais vous... Vous avez les moyens de faire ce maximum, le temps que ça passe. Le gros. Le pic. Après quoi, il faudra pas trop se relâcher non plus, ça c'est l'erreur n°2, mais progressivement quand même...

Et, en cas de malheur...
Ce matin, je lisais cet article...
https://www.7sur7.be/monde/un-medecin-italien-raconte-le-pire-ce-sont-les-gens-qui-meurent-seuls-et-qui-supplient-pour-pouvoir-dire-au-revoir-a-leurs-enfants~a1855449/?fbclid=IwAR12gfbXPPQnNNjgXFvrahln1iWfckDpKbURgTeLHNw9i4wZ717221OXup4
Et cet après-midi je tombais sur cette phrase dans un livre de Sylvain Tesson :

« (...) je pensais aux gens que j'aimais et j'y pensais bien mieux que je savais leur exprimer mon affection. En réalité je préférais penser à eux que de les côtoyer. Ces proches voulaient toujours que "l'on se voie", comme s'il s'agissait d'un impératif, alors que la pensée offrait une si belle proximité. »

Et en effet, je m'exerce depuis quelque temps, dans mes longs réveils noirs et difficiles, de véritable malade (pour de vrai, mais de quoi ? terrible mystère...), à repasser dans ma tête le film de ma vie, par flashes, associations, très rapides, stromboscopiquement, et je comprends que, comme chacun, je n'ai rien d'autre, amassé rien d'autre que ça, que c'est mon seul trésor et même la seule vérité... Et si vous vous y exercez vous-mêmes, à cet exercice, vous verrez qu'il y en a un paquet, de souvenirs, que ça manque pas ! Quitte à se repasser les mêmes images, et qui nous consolent de les avoir, de les avoir vécues. Et, allez savoir, peut-être bien, et certains témoignages et expériences tendraient largement à le confirmer, peut-être bien qu'on emporte tout ça avec nous, et même davantage que ces bribes fétiches de souvenirs, que c'est pas voué à s'effacer. Sinon à quoi bon ? Non, notre présence ici, notre existence, ne s'arrête sans doute pas à ce qu'on croit savoir. Imaginez... qu'on aurait été jetés ici comme ça, dans cet univers mystérieux, pour rien ? Sans suite ? Pourquoi pas, mais ça m'étonnerait bien fort quand même ; )
Ce disant, je ne verse pas dans les croyances toutes faites, religieuses, de révélation finale, etc. mais au moins dans l'idée d'une suite ? Comme la nuit vient après le jour, la veille après le sommeil, etc. ? Je le dis, d'ailleurs, entre autres, dans une de mes chansons :

On oppose
qu'après
la mort
la vie
ce serait
fini
ou l'infini

Mais tout ça
n'est guère
qu'une foi, contre
une autre
Deux fois
rien d'autre

En tout cas, une autre chanson de moi dit aussi, comme vous savez, en parlant de vous, de nous, elle dit à la fin, pour finir (et toujours avec mes jeux sur les mots, les sens multiples, multipliés par les sonorités, etc.), et pour finir aussi ce long mail spontané et qui se voulait d'abord très pragmatique, bref :

...
Ça finira
Comme ça
Entre nous
Sans tant de témoins
Que ça
Que nous

Qui disparaîtrons/disparaîtront
ensemble
Bout à bout

[pont]

Tout ça pour ça
Entre nous
Quel sens ?
Sinon que pour toujours
Il y aura
eu ce nous
Même qu'entre nous
il y aura
eu ce nous
Tels qu'on été
aura
entre nous

Même insensé
Il y aura
eu nous
Dans l'éternel
été
ce nous
Même oublié
Il y aura
eu ce nous

Tels qu'en enfants nés en-
-tre nous


; )