20170329

NOTAGE de 2016-09 à 2017-03


Date: Wed, 7 Sep 2016 22:21:45 +0000
From: lkarll
To: nboisnard
Subject: Re: spasiba

Si pas visionné la vidéo quand j'y serai, pas grave. C'est juste en option. Mais...
Tiens, si tu as 4 minutes au petit dèj...
http://www.ottokarl.com/l-autre-bout-du-monde/
Ça nous avancerait peut-être dans le figuratif au cas où je t'en parlerais, de ce petit bout de délire spontané, avec ma nouvelle... euh... complice...
Elle est pas impeccablement à l'aise au chant, mais quand elle se lâche, se lance dans le délire, comme ici, ça passe mieux, et peut donner ce genre d'impros... ici relativement acrobatiques jouant sur la corde de la dissonance, par mon fait. (Avec même un pied de l'autre côté, parfois.) Mais tendre au maximum les harmonies, j'adore. Euh, est-ce que c'que j'dis a-t-il du sens aux oreilles d'un professionnel comme toi ? M'« enfin je me comprends. »
À tout'





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Tib1451 Tib1451il y a 4 heures
Tu te tapes encore une bombe avec ta guitare ?

otto karl il y a 20 secondes (modifié)
Pour moi la musique est une fin/faim en soi. Et d'un. Mais aussi le jeu. Donc si des « bombes » de ce genre ou/et d'un autre offrent de s'éclater avec moi, je demande pas beaucoup mieux. (K...)



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Un autre jour est possible - 20.01.2015 - Pessoa, un voyage entre rêve et folie (1_4) avec Bernard Chouvier _ Christine Laferrière - traductrice
3'10 déménagement, il nomade
12' violer la langue portugaise, et traduction/traducteur

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Mon rendez-vous, Mathieu Boogaerts
Gaston Miron (la marche à l'amour), Babx
L'autre bout du monde, Emily Loizeau
Bel être, Ludéal
Un déluge, Bertrand Belin



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Fils de, Archimède
Matthieu, Mathieu Boogaerts

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https://fr.news.yahoo.com/15-d%C3%A9clarations-d-amour-vraiment-125140122/photo-george-clooney-1473408568501.html
George Clooney  Après son mariage avec Amal, l’acteur parle d’elle dans un joli message : « je suis un homme très chanceux. J’ai rencontré la femme que je voulais désespérément épouser, et il y a une grande part de chance. »  Crédit photo : GettyImages


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https://fr.news.yahoo.com/15-d%C3%A9clarations-d-amour-vraiment-125140122/photo-jessica-alba-1473408568469.html
Jessica Alba  Pour son anniversaire, l’actrice a eu droit à une jolie déclaration de la part de Cash Warren, son mari : «J'ai toujours des papillons dans le ventre quand je suis près de toi. Je me réveille toujours au beau milieu de la nuit avec le sourire parce que tu es à côté de moi. Je ris toujours à tes blagues. Tu m'inspires toujours. J'admire toujours ta beauté. La seule chose qui a changé depuis le jour où je t'ai rencontré c'est notre âge. Joyeux annive



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[Fernando Pesso, alias] Bernardo Soares, Le Livre de l'intranquillité, Ática, Lisbonne, 1982 (journal aphoristique).

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Le mot « intranquillité », qui a été préféré à « inquiétude », est entré en français avec ce titre [Le livre de l'intranquillité] en 1988, même s'il avait été auparavant employé par Henri Michaux dans un poème peu connu, à l'insu de Françoise Laye et de Robert Bréchon. Pessoa avait également utilisé un néologisme en portugais.

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[Cette oeuvre] elle constitue un recueil inachevé de réflexions, de pensées, d'aphorismes et de poèmes en prose rédigés de manière inconstante et notés sur des feuilles éparses avec l'indication O Livro do desassossego entre 1913 et 19351. Ouvrage majeur de la littérature du XXe siècle, ce livre est considéré comme le chef-d'œuvre de son auteur.

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(AF) Cyrulnik - 2012 - Biologie de l'attachement [6' intelligence]
18'? : heuristique, c'est-à-dire…
51' Anosognosie : non-conscience de leurs troubles

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En « diarrhées émotionnelles » j'ai au moins les verbales.
Chez moi les « diarrhées émotionnelles » sont au moins (les) verbales.
Chez moi (ce qu'on appelle) les « diarrhées émotionnelles » sont verbales. Au moins.
Chez moi (ce qu'on appelle) les « diarrhées émotionnelles » sont, à tout le moins, verbales.


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Faire de la pub c'est faire sa/la pute.
Faire sa pub c'est (comme) faire sa/la pute.
Faire sa pub, sa pute.
Faire sa pub, pute.

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Avec moi il y a à boire et à manger, on peut me manger des yeux et boire mes paroles.
Face à elle il y a à boire et à manger : on peut la manger des yeux et boire ses paroles.

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Marie : Ma mère a « l'azheimèr »
Elle a l'azhei', mais mère.

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Boris Cyrulnik - La mémoire traumatique
32'30 contre la causalité réductrice linéaire à la descartes

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À giedré
On est si peu nombreux démontrer/à défendre l'idée que la vie… c'est de la merde. Substantiellement. Dans son principe même. De mon côté peut-être plutôt par l'angle du fondamental – esprit philosophique quand tu nous tiens – , toi par celui du trivial ou pittoresque, mais on en revient au même, à mon sens on bosse dans le même sens – tiens, en voilà au moins un –, pour la même cause, chacun à sa manière. La mienne n'étant pas beaucoup moins légère que la tienne, ne va pas te faire d'idée. Mais on est si peu nombreux… et l'un comme l'autre en toute indépendance, par dessus le marché… que… Ben voilà. Par solidarité, ou la complicité que je me sens. Ce Giedrécédaire. Ça m'a pris comme ça de le faire, d'un coup, des suites d'un de mes (nombreux) articles sur le thème du nokidding/childfree. Etc.
(OTTO) KARL
Présentation succinte ?
(Double) Philosophe multimédia
Otto : détourneur (qui, dans ton cas, exceptionnel, s'est interdit de trop déformer la source, et pour cause, pour plutôt la synthétiser, à ton service, du moins j'espère.)
Karl : philosophe de terrain, écrit, chante, se balade, selfilme son libre quotidien depuis 12 ans…
Prépare actuellement un essai (commandé par la Chine) sur un grand écrivain français très difficile et pour le moins sulfureux : Alain Robbe-Grillet.


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On préfère le moins-disant.
Préférence générale pour le moins-disant.

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« Sors de l'espèce si tu veux être homme. » (André Suarès)

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Laisser mûrir un fruit cueilli ? Le laisser mourir, oui.
Laisser mûrir un fruit cueilli ? Autant dire le laisser mourir.
Laisser mûrir un fruit cueilli est une manière délicate de dire le laisser mourir.

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En pratique, ne sommes-nous pas rien d'autre qu'une réaction chimique dans un monde chimique ?
En pratique, ne sommes-nous pas rien d'autre qu'une réaction chimique dans un monde chimique ?

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Schopenhauer, Spinoza… sont de mes camarades (de pensée), dont je n'ai pourtant pas lu plus de deux pages.

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J'aimerais écrire dans une langue qui ne me soit pas propre.
Edouard Levé, autoportrait, p121-2
+
… on ne peut pas faire autrement qu'avancer au gré des découvertes qui se présentent à nous, par hasard (…). On compose avec ces trouvailles (…). (…) c'est aussi une manière de déjouer les intentions. On ne sait pas ce que l'on cherche, on examine ce que l'on trouve. Il suffit de déplacer une expression, de la découper et de l'extraire de son contexte (…). Les mots sont les pièces d'un meccano à portée de main.
Fabio Viscogliosi, Apologie du slow, p.69


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J'aimerais écrire dans une langue qui ne me soit pas propre.
(E.L.)
... découpés tout simplement dans le discours de la société où je vis. [Mais] (...) cela constitue seulement ma langue, c'est-à-dire le matériau dont je me sers pour parler. Et ma parole, [elle] (...) c'est à la fois moins et beaucoup plus : sa mise en jeu, son détournement, son retournement, sa subversion.
(A.R.-G.)(O/<.)

… on ne peut pas faire autrement qu'avancer au gré des découvertes qui se présentent à nous, par hasard (…). On compose avec ces trouvailles (…). (…) c'est aussi une manière de déjouer les intentions. On ne sait pas ce que l'on cherche, on examine ce que l'on trouve. Il suffit de déplacer une expression, de la découper et de l'extraire de son contexte (…). Les mots sont les pièces d'un meccano à portée de main.
(F.V.)
Mais je récupère ma liberté dans les manipulations que j'opère à partir de ces éléments « obligés ». Je ne m'en sers que comme d'un matériau afin de produire un tout autre discours.
(A.R.-G., LV 457)


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Il m'intéresse trop peu de bavarder par l'écriture.
Il m'intéresse trop peu de bavarder par écrit.
Il ne m'intéresse pas assez de bavarder par écrit.
Il m'intéresse trop peu, je dirais pas assez, de bavarder par écrit. (O/<.)


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Pour nico boisnard :
Claro
Alexandre Vialatte
Olivier Cadiot
Edouard Levé
Salomé Leclerc
Les Hurleurs
Maria Pourchet
Pierre Grillet



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Faire une croix sur la religion (chrétienne).
Il croit faire une croix sur la religion (chrétienne).
Croire faire une croix sur la religion chrétienne alors qu'elle nous cloue.
Croire faire une croix sur la religion chrétienne qui nous cloue.
Se débarrasser de notre culture chrétienne, ce n'est encore que faire une croix dessus.
Croire s'émanciper de notre culture chrétienne alors qu'on ne fait qu'une croix dessus.
Se débarrasser tout à fait de notre christianisme, c'est/ce serait encore faire une croix dessus.
Comment se débarrasser du christianisme (qui est) en nous sans faire une croix dessus ?


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Le petit Jésus, il faut faire un croix dessus.
Faire une croix sur le petit Jésus.


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Ainsi, manifeste-t-il dans son écriture le souci d’une invention formelle constante, faite de découpages, de brisures, de simultanéités. Il garde pourtant toujours en ligne de mire la volonté de « rendre simples des choses compliquées ».
(Wikipédia : Olivier Cadiot)




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La poésie consiste à épurer la prose. J'allais sauver des fragments de poèmes involontaires dans des masses de prose. ( ) C'est dans cet esprit que j'ai ( ) pu, à l'intérieur d'un mot à mot inouï, trouver mon petit chemin. (Olivier Cadiot)

La poésie consiste à épurer la prose. J'allais sauver des fragments de philosophie involontaire dans des masses de prose et de paroles. ( ) C'est dans cet esprit que j'ai ( ) pu, à l'intérieur d'un mot à mot inouï, trouver mon petit chemin. (Olivier Cadiot)


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Il m'intéresse trop peu, je dirais pas assez, de bavarder par écrit. (O/<.)
La poésie consiste à épurer la prose. (Olivier Cadiot)
Mon philosophique sera poétique ou ne sera pas. (O/<.)
J'allais sauver [et composer] des fragments de [philosophie] (…) dans des masses de prose[, de paroles, de sons et d'images]. ( ) C'est dans cet esprit que j'ai ( ) pu, à l'intérieur d'un mot à mot inouï, trouver mon petit chemin. (Olivier Cadiot)
Je peux enfin ramasser la formulation de ma pensée d'avoir, en herbe, tant et tellement découpé et recoupé celles des autres. (O/<.)



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[Mon oeuvre actuelle.] Seuls les visionnaires apprécieront.
Sauf les visionnaires, les autres n'y verront que du feu/dalle.
Sauf les visionnaires, les autres n'y voient que du feu/dalle.
Il faut être visionnaire pour ne pas y voir que du feu.

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Tu m'avais demandé à quoi sert la philosophie. À respirer, à savoir pourquoi on respire, j'avais répondu. (Olivier Cadiot, Providence, deuxième page)


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Tu as des idées, mais elles sont trop courtes. Une idée longue, ça te dirait ?
(Olivier Cadiot, Providence, une des premières pages)

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J'aurais (du) mal à cautionner ça.

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D'un monde à l'autre soudain comme quelque insecte happé dans l'aspirateur.
D'un monde à l'autre, du sain au sac, tel cet insecte happé dans l'aspirateur.
D'un monde à l'autre, du sain au sac, destin de l'insecte happé dans l'aspirateur.

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Quand est-ce que l'homme s'est assuré de corrélation entre copulation et fécondation.
Comment l'homme est -il venu à saisir de corrélation entre copulation et fécondation.
Il fut un temps peut-être où les hommes ne remarquaient pas corrélation entre copulation et fécondation.
Il fut un temps peut-être où les hommes ne remarquaient pas corrélation copulation-fécondation.
Il fut un temps peut-être où les hommes n'avaient pas idée de la corrélation copulation-fécondation.


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)) La littérature, un intermédiaire entre les paroles et les choses.
(Olivier Cadiot, Le Mag de l'été - 2016 07 20)

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En expression philosophique, je suis plus chinois que de chez moi.

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Elle : Dans ma bouche, bite n'est pas péjoratif.
Dans sa bouche, bite n'est pas sale.


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« La règle de trois de Zapoleon, du nom d’un producteur qui estime qu’il faut écouter une chanson 3 fois pour savoir si on l’aime. »

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La captatio benevolentiae — qui pourrait se traduire du latin en « recherche de la bienveillance [de l'auditoire] » — est une locution latine définissant une technique oratoire cherchant, au début d'un discours, à s’attirer l’attention bienveillante et les bonnes grâces d’un auditoire.


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Soutenir que la vie est belle est le fait d'une innocence/ignorance ou d'une mauvaise foi.
Il suffit d'une mauvaise foi…

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« La vie est belle » : ment : insoutenable.
La vie est belle : ment : intenable/abject.




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Cher Chen Tong,

Il est vrai que ce projet, formidable, demanderait beaucoup de travail aussi du côté français. Et personnellement je serais très heureux de m'y consacrer le plus possible : rechercher (les personnes, les documents…), démarcher (les écrivains, les amis, les lecteurs, l'IMEC…), interviewer, retranscrire, biographer (?), photographier, documenter, etc. Hélas ! ma situation financière actuelle ne me le permet pas vraiment : elle m'oblige en ce moment à chercher/créer un « job », pour survivre. Survivre et ainsi pouvoir poursuivre le travail sur ARG que vous m'avez commandé.
Je suis pourtant tellement intéressé, inspiré et motivé par ce projet… que j'ose vous faire cette proposition : de me rémunérer quelque peu. Ainsi, il en serait fini de ma recherche d'emploi, et j'aurais le bonheur de pouvoir me consacrer autant que je veux à ARG, dans le cadre de ce magazine de rêve, inespéré. J'en serais très heureux et honoré.
Et ainsi, je me chargerais volontiers, si vous voulez, en France/Europe, d'une grande partie des recherches, démarches, interviews, photographies (lieux, personnes…), documents, montages de texte, etc. Ce serait sans doute passionnant pour moi, et pour vous aussi, j'espère.
À vous de me dire… si plutôt oui ou plutôt non...
Sachez que quoi qu'il en soit je vous aiderai dans ce projet, je le répète, formidable. Mais j'aimerais pouvoir m'y consacrer autant que possible. En faire le maximum, et non le minimum. Pour vous, et pour moi, et pour Alain Robbe-Grillet.

Avec mes amitiés,
KARL


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Autres idées :
– Mettre en perspective, d'une manière ou d'une autre, l'oeuvre d'ARG avec les auteurs/oeuvres qui l'ont tant marqué, et sans doute influencé. Dès son enfance, déjà, avec Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll), Les Contes de l'Inde (Rudyard Kipling), Les légendes bretonnes… Puis, dans sa jeunesse, L'Étranger (Camus), La Nausée (Sartre)… Puis, etc.
– Je disais « Alain Robbe-Grillet aujourd'hui dans les arts. » Mais y compris dans la littérature. Mettre en perspective l'oeuvre ou la poétique d'ARG avec celle d'auteurs contemporains…
Etc.

J'ajoute que :
De ces travaux, on peut imaginer une publication possible en France (et ailleurs), à l'occasion de l'anniversaire de la mort d'Alain, en 2018. Une publication qui recueillerait l'ensemble des magazines « Guide ARG » ou bien une sélection adaptée (au lectorat français/européen). La France commémore


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Les étrangers nous expliquent pourquoi ils détestent les français - documentaire en français
(AF) [à détourner] 14'15 opinions agaçantes, surtout quand elles sont justes
+ 1h05'15


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Je nivelle pas par quatre chemins.

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Je suis content, je contemple.
Contempler me contente.


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Sandra Reinflet, le même grand rire qu'Alessandra Sublet ?


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Depuis, le temps a passé et le contact s’est rompu entre les deux humoristes. Si elle [Virginie Lemoine] avoue être restée en contact avec les parents de Laurent Gerra, le lien qui les unissait jadis semble distendu. « On est toujours très heureux et émus de se voir, mais on ne se croise plus que rarement, raconte-t-elle. J’ai beaucoup de contacts avec ses parents mais, avec lui, non. Même si le lien est toujours là. »
(http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/virginie_lemoine_evoque_son_histoire_d_amour_avec_laurent_gerra_373336#xtor=RSS-50&utm_source=yahoo&utm_medium=rss&utm_campaign=yahooActu)


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C'est pas sympa de spoiler, de révéler la fin d'un film. C'est comme d'afficher sur le portail du jardin « Attention au chien », ou « Attention, chien méchant ».
C'est pas sympa de « spoiler » la fin d'un film. C'est comme d'afficher à l'entrée de la propriété « Attention au chien ».
C'est pas sympa de « spoiler » la fin d'un film. C'est comme d'afficher sur un portail « Attention au chien ».
C'est pas sympa de « spoiler » la fin d'un film. C'est un peu comme cette manie d'afficher sur un portail « Attention au chien ».
C'est pas sympa de « spoiler » la fin d'un film. C'est un peu comme d'afficher à l'entrée du jardin « Attention au chien ».
C'est pas sympa de « spoiler » la fin d'un film. C'est un peu comme afficher à l'entrée du jardin « Attention au chien ».

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Nos logiques divergentes. Éco-logique (logique du milieu, qui ne vise pour ainsi dire qu l'adéquation, l'à-propos) et téléo-logique (logique du but, qui se donne tous les moyens pour l'atteindre, presque à tout prix).


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J'ai tellement de tours dans mon sac… que j'en ai le tournis, d'ailleurs.


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– J'ai mes règles.
– Psycho-rigide, va !

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Entre nous, on est moins cul que cul-et-chemise. Et surtout pas cul-cul.
On est plus cul-et-chemise que cul et cul-cul.
Ensemble cul-et-chemise plutôt que cul et cul-cul.
Ensemble, on est moins cul que cul-et-chemise.
Ensemble, on est moins cul que cul-et-chemise.

#+
Les cui-cui c'est cul-cul.


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Elle a cette chance… que dis-je, ce bonheur de me connaître !

#+
Le bonheur du bon air de la campagne.
Le bonheur du bon air.


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Le vagin c'est un passage obligé, on y a tous goûté. Ou presque tous.
Le vagin c'est un passage obligé, on y a tous goûté en passant. Ou presque tous. (À part César…)
Le vagin est d'abord/d'entrée un passage obligé. Ou presque – rendons à César…


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Qui dit « me presser » dit « m'oppresser ».
Me presser c'est m'oppresser.

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Des trop riches, des trop pauvres. Mais la nature donne trop de chaleur l'été et trop peu l'hiver. Elle réserve tout à l'été, et on peut pas thésauriser de la chaleur de l'été pour l'hiver. Alors comment faire ?


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J'attends de voir mon compte en banque sortir la tête de l'eau pour voir… et boire autre chose.
J'attends que mes fiances/mon budget sortent la tête de l'eau pour voir, et boire autre chose.
Financièrement il faut avoir la tête hors de l'eau pour boire autre chose.


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Le Programme ?
Isidore Ducasse : « Toutes les lois ne sont pas bonnes à dire. » (Poésies, II, p. 61)


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Paris est belle, à la ville comme à la Seine.


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Une mine plus égayée serait plus égayant.

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C'est obscur. Mais on te comprendra peut-être un jour. Mais parce que ça deviendra plus clair ?

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D'ici-là, c'est sûr, de l'eau aura croulé/coulé les ponts, à force de couler dessous.

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La titre/dénomination de philosophe recouvre aujourd'hui indistinctement/indifféremment les chercheurs en philosophie et le philosophe proprement dit, c'est-à-dire le chercheur en sagesse.
Quand on met de côté les idéologues médiatiques, la titre/dénomination de philosophe recouvre encore aujourd'hui indistinctement/indifféremment les chercheurs et professeurs en philosophie et le philosophe proprement dit, c'est-à-dire le chercheurs et professeurs en sagesse.


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Hors paire ?! De mes couilles, ouais.

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Son mal de ventre, c'est du bidon.

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Comme danse du ventre, c'est un bide.
Comme danse du ventre, ça, c'est un bide.

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« Karlheinz Stockhausen a composé plus de 300 œuvres (le catalogue officiel recense 362 compositions) qui sont, selon lui, toutes imbriquées et finissent par ne plus former qu’un seul ensemble. »
(Wikipédia, Karlheinz Stockhausen)

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Discussions féminines, prétextes-tu ? C'est faire insulte à la gente.
Les discussions dites féminines font insulte à la gente.
Les discussions dites féminines font encore, de nos jours, insulte à la gente.


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Cité de la musique - Pierre Boulez : entretien enregistré en juillet 2007
14'
15'
24' inachevé
26' moments, instantanéités et ensemble, spontanéité
34'30+ ARG ?
1h02 simplifier (par un geste, pragmatique) sa réflexion pour transmettre
1h03 beaucoup bricolage, certes poétique


    •    1 "La composition est un choc" 02:40
    •    2 Années de formation 02:57
    •    3 Echanges et influences 05:39
    •    4 Autres cultures 03:16
    •    5 Gestation et devenir des oeuvres 04:59
    •    6 Hasard contrôlé 01:57
    •    7 Spirale, inachèvement 03:02
    •    8 Forme, trajectoire 05:00
    •    9 Technologie et geste musical 01:55
    •    10 Le Marteau sans maître (1952-1955) 03:33
    •    11 Poésie / musique, texte / musique 04:11
    •    12 Espace sonore 01:56
    •    13 L'opera 02:39
    •    14 La direction d'orchestre 13:18
    •    15 Enseigner 05:53
    •    16 Création de l'Ircam (1969) et de l'Ensemble Intercontemporain (1976) 04:07


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– Bian Eno.
– Bernard, tu veux !
– C'est-à-dire ?
– Bernard! Hinault.


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Le tireur embusqué, assassin d'une célébrité, attend son heure qui qui d'abord celle de l'autre, et sait qu'il passera alors de l'anonymat à la célébrité, en un claquement de doigt.


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Mon corps, cet hôte, autre.

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Respecter l'hospitalité de mon corps.
Respecter les règles d'hospitalité de mon corps.
Respecter chez mon corps les règles d'hospitalité.
Respecter envers corps les règles de son hospitalité.
Respecter son corps comme son hôte.
Traiter/Respecter son corps comme un hôte.


#
Ne pas se croire trop chez soi dans son corps.


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Mon Nemours même.


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Si je les avais connu à l'époque [de postradio] j'en serais probablement pas là ou comme ça aujourd'hui. Mais (encore) plus avancé dans la sensibilité/intelligence future ; ) Ce groupe n'est pas seulement bon, c'est un bond.
Dans l'intelligence future, comme c'est un bon, c'est un bond.

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Baisser les bras ? Mais les bras baissés se relèvent d'eux-mêmes quand ils trouvent quelque chose à porter. Quelque chose qui fait sens et envie.
Les bras baissés se relèvent d'eux-mêmes quand ils trouvent quoi porter.
Les bras baissés se relèvent d'eux-mêmes pour tenir quelque chose.


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Déplorer que les choses ne changent pas, sans changer soi-même ?


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Un esprit simple dans un corps simple. Un esprit simple dans un corps pas simple.

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Écrire en alinéas/par (coups d') alinéas.
Exemple :
Sol LeWitt, Alinéas sur l'art conceptuel, 1967

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C'est ce qui a fait notre succès [de postradio], sans doute. Ne pas être trop trop trop trop à la pointe. Juste trop trop à la pointe, c'est tout.
C'est ce qui a fait notre succès, sans doute. Ne pas être trop trop trop trop à la pointe. Juste trop trop à la pointe, c'est tout. D'où notre, hein ?, succès.


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Écriture par citations interposées.
Autoportrait par citations interposées.
Écriture par écritures interposées.



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Le microsound (en), souvent utilisé comme synonyme de glitch, désigne un genre musical structuré plus précocement que le glitch (au début des années 1960) et qui l'englobe. Le principe du microsound consiste à travailler à partir de sons très courts (de l'ordre de la milliseconde) qui sont utilisés soit isolément, soit agrégés pour créer de nouvelles textures sonores. Dans ce dernier cas, on parle alors de granularité sonore. Cette musique ne fait donc pas uniquement référence à des sons issus ou simulant les dysfonctionnements électroniques, mais s'empare de n'importe quel matériau sonore15. Le microsound est généralement dépourvu d'éléments rythmiques répétitifs.  Théorisé à la fin des années 1950, le microsound prend son essor avec les premiers mini-ordinateurs, ce qui explique qu'il est encore aujourd'hui fortement associé au milieu de la recherche universitaire15. Milieu qui n'est pas toujours tendre, voir ignore les artistes glitch20. Parmi les compositeurs emblématiques de ce genre ou qui ont produit des œuvres fidèles aux principe du microsound, il faut compter avec Bernhard Guenter, Iannis Xenakis, Karlheinz Stockhausen, Kim Cascone, Oval, et Taylor Deupree15.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Glitch_(musique))





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Tout est devenir.
« Je est un autre. »
La vie n'est pas morale. (Encore moins sentimentale.)
Le monde n'est pas humain.
Tout est mélange.

Chacun délire le réel pour sa réalité.
Il y a autant d'intelligences qu'il y a d'individus, et d'instants.
« Personne ne comprend personne », ne reste plus qu'à s'entendre.
Devenir ensemble philosophe(s).

Plus que la mort la souffrance est le vrai scandale de la vie.
« Être ou ne pas être… », pas question : naître pas. Jusqu'à nouvel ordre.
La seule excuse de « dieu », sinon d'en être impuissant, serait de n'être pas conscient de notre conscience, et donc notre souffrance d'exister, comme nous le sommes nous-mêmes des objets que nous créons pourtant.
Toute notre existence ne fait que réagir au fait accompli d'être né, malgré soi, pour souffrir et mourir malgré tout.
Chacun tend à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder. Et adoucir ainsi l'inconfort d'exister.

L'égoïsme de la survie individuelle ne fait que servir celle de l'espèce qui ne fait que servir…
Programmés que nous sommes pour perpétuer une espèce à nos dépens, et à quel prix. Ouvriers prolétaires de la vie.

Du premier esclavage, celui de survivre et même se survivre par tous les moyens, découlent tous les autres. Travail, famille, patrie…
Bien sûr que si la vie a un sens : de la marche.

« Nous avons voulu libérer le sexe, mais c'est peut-être du sexe que nous aurions dû nous libérer. Devenez postsexuel. » / Libérer le sexe ? S'en libérer d'abord.
Postsexuel ? Dépasser l'enjeu sexuel par le jeu.
Postsexuel ? Dépasser l'enjeu sexuel par le jeu, bien entendu consentant.
S'en libérant, libérer le sexe.
« L'amour », inventé, « est à réinventer », en se facilitant l'attache.

Chacun est à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement – quoi de plus ?
La notion de libre-volonté n'a jamais servi qu'à l'oppression.
Tous et chacun ne sommes, au fond, que réaction (disons) chimique dans un monde (disons) chimique.
Je suis (être/suivre) la logique de mon corps, physio-logique.
« La causalité est [toujours] celle d'un tout sur lui-même et non d'une partie sur une autre. »
Pour avoir quelque mérite il faudrait d'abord qu'on soit libre, et donc d'en avoir.
Les grands esprits de rendent compte.
(Même) comprendre n'est jamais qu'une impression.





Je suis la logique de mon corps, physio-logique.


« Les hommes sont conscients de leurs [actions] mais ignorent les causes qui les déterminent. »
« La conscience n'est que le jouet du corps. »
« Ce n'est pas la conscience qui déterminent la vie, mais la vie qui détermine la conscience. »



« On a la philosophie de son corps. »
Je suis la logique de mon corps, physio-logique.
Pour avoir quelque mérite il faudrait d'abord qu'on soit libre, et donc d'en avoir.
Les grands esprits de rendent compte.
(Même) comprendre n'est jamais qu'une impression.



Ton vrai boss, c'est ton gosse, c'est pour lui que tu bosses.
L'opinion : se débattre dans le fait insensé/accompli d'être né sans le vouloir, pour souffrir et mourir sans raison.



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Fa(m)ille.


#
L'invention de la carriole, moui, c'est quand même tiré par les chevaux.


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En 1987, il [Cioran] ponctuait son dernier livre Aveux et anathèmes par cette phrase à la fois désillusionnée et pleine d'humour, à l'image même du philosophe : "Après tout, je n'ai pas perdu mon temps, moi aussi je me suis trémoussé, comme tout un chacun, dans cet univers aberrant."


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Les « vérités », nous ne voulons plus en supporter le poids, ni en être dupes ou complices. Je rêve d'un monde où l'on mourrait pour une virgule.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume.)

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Au menu, c'est le Programme qui nous invite à faire tout ce qu'on fait. Sauf que c'est nous qui payons.


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La souffrance de l'existence est injustifiée et (d'ailleurs) injustifiable.

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En partant de l'idée/l'axiome que dieu est bon, il a fallu inventer le péché originel et le diable pour s'expliquer le mal qu'on essuie à tout vent.

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Comme The Velvet Underground, Wire est un groupe dont l'influence a surpassé les ventes de disques, relativement modestes.
(wikipédia, Wire)

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Je suis sain(t).

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karl :
le    lè     乐     heureux
kai ? ouvrir/ouvert


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La philosophie, amour de la sagesse, doit nous préserver de toute excès de passion, y compris donc pour/de la sagesse.
La philosophie, amour de la sagesse, se fait fort(e) de nous préserver de toute excès de passion, y compris donc pour la sagesse.
La philosophie, amour de la sagesse, se fait fort(e) de nous préserver de toute excès de passion, donc pour la sagesse y compris.


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Au lieu d'une somme, un sommaire.
Écrire, au lieu d'une somme, un sommaire.

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Marie :
Aaaaleluiah, aaaaleluiah, aaaaleluiaïe ïaïe ïaïe…


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Charles Juliet :  « Les mains ressassantes de Giacometti qui affirmait ne faire qu'en défaisant » in Apaisement, Journal VII.
// otto

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Dans la peau de Malkovich
4' Début : conscience = malédiction, car souffrance. Je suis dérangeant.
34' tu te rends compte d'un point de vue métaphysique
52' ceux qui tendent vers ce qu'ils veulent et les autres
58'40 Tu as opté pour l'amour glauque. C'est très mauvais pour la peau.
1h05'40 la vérité c'est pour les blaireaux


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 Olivia Phélip
Pourquoi Stefan Zweig fascine-t-il toujours autant?
(…)
6/ Ses textes adoptent le format court
Les formats de récits de Stefan Zweig se rapprochent le plus souvent de celui de la nouvelle. Des textes souvent courts et fluides, adaptés à une lecture moderne. La "longue" littérature exige une concentration qui fait défaut aux hommes et femmes pressés d'aujourd'hui. Une qualité pour la société moderne, qui a même accordé le prix Nobel de littérature à une spécialiste de la nouvelle, Alice Munroe. Pourtant, c'est cette qualité qui lui a été reprochée par ses détracteurs qui jugent ses textes trop "légers". Des récits-esquisses, qui suggèrent plus qu'ils ne démontrent. C'est ainsi que comme dans des pantoufles le lecteur se glisse dedans, en projetant son propre imaginaire. Version light et intense.
http://www.huffingtonpost.fr/olivia-phelip/stefan-zweig-livre_b_11572418.html



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ONPC 24 septembre
20' slimane
21'20
32'50+2h12' -arl
40'30 dieudo
54'20
1h20' rêve
1h34' à un certain âge plus envie de faire le guignol, moins superficiel
1h53'40
1h56'30
2h02'15 de l'écriture à la lecture
2h11 mourir à chq instant
2h13' papa maman
2h14'50 faire vivre les choses : roman ≠ témoignage [ARG]
2h17'
2h23'
2h23'30+2h26'30 galère + envie d'être écouté
2h30'30


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https://fr.news.yahoo.com/angelina-jolie-engage-vraie-olivia-pope-gagner-guerre-070116463.html

Angelina Jolie entend bien mener une guerre sans merci contre son ex, Brad Pitt. Pour gagner cette dernière, elle s’entoure des meilleurs. Elle vient d’engager Judy Smith, la « vraie » Olivia Pope. (…) Depuis l'annonce du divorce, Brad Pitt se dit brisé par le comportement de son ex. En plus des regards des média et du monde braqués sur lui, il a du se plier à un dépistage de drogues, suite aux accusations d'Angelina Jolie. En outre, il n'a pas vu ses enfants depuis plus d'une semaine.

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(merci à Marie)
Éco-logique : Chez d'autres, la fin justifie les moyens ; chez moi, ce serait plutôt les moyens qui justifient la fin.

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Pape François : « Qui suis-je pour juger ? » [= miséricorde]


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Patienter comme un moustique attend que tu dormes/que le sang dorme.


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Je suis passé d'un humanisme normal à… le dépasser.
Je suis passé d'une opinion commune à… la dépasser.


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ONPC Intégrale - 10 septembre 2016 On n'est pas couché le prime! #ONPC -
1h29'15, surtout
1h51' esprit de système (+ d'otto, otto, plusieurs fois par ruquier au cours de l'émission)

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Intégrale - 1er octobre 2016 On n'est pas couché #ONPC
7'+1h15'30 français râleurs, les français paradis enfer
20'30 Glucksmann contre les réac'
1h21'40 Il faut inventer la ville du future, c'est tout.
1h41'50 «Quand la politique rentre au prétoire la justice en sort. »
2h06'30 le rire désacralisateur français
2h12' la france est plus qu'un pays, c'est une idée


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Prendre courage à deux mains, ou le remettre à demain ?

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Memento
23'
53'

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Il en est sûrement qui se forcent à une vie exemplaire pour le plaisir coupable de condamner les autres/celle des autres.
Qui suis-je pour juger ? Il en est sûrement qui se contraignent à une vie exemplaire juste pour s'autoriser la/leur jouissance de condamner les autres/celle des autres.


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Intégrale - 27 août 2016 On n'est pas couché #ONPC - YouTube_720p
40'35 "-arl"
43' montage/détournement NKM (sic)
47'20+1h15'15 l'émigration des jeunes français, réussite hors la france
1h01'10+1h14'40
1h06'30+1h08'40 kamikazes sont pas d'abord religieux
1h1715 nouvelle émission de 11 ans
1h24'50 sur les sujets importants, dépasser les clivages
1h29'45 qu'est-ce qui est prévu et accidentel
(1'3230 j'adore les blondes)
1'33 boulimique de travail, par peur de la mort. Projet, la mort viendra après.
1h36' impôt, prélèvements à la source, pour parcours des acteurs
1h37' nouveaux philosophes




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L'Ethique de Spinoza (3/4)* : Parties III et IV: Affects et servitude  13.04.2016


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L'Ethique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine  14.04.2016
5' les remèdes de la raison
6' joie = passer d'une moindre à une plus grande perfection ; béatitude = la perfection même
7'25 récapitule, d'abord selon la science intuitive, tous les remèdes aux affects.
La puissance de la raison, comment elle peut avoir un empire sur les affects. Pcq la raison elle-même devient affective.
7'45 le fait de comprendre augmente la puissance d'agir, donc produit de la joie.
Donc la raison est joyeuse. L'expression d'une perfection. Avec retentissement affectif.
Seul un affect plus puissant peut venir à bout d'un affect triste, la tristesse liée à la servitude.
14' se transformer esprit et corps qui ne font qu'un, mais sous deux points de vues
14'40 sentons et expérimentons que nous sommes éternels

36' persubversion (lexicale) spinozienne, détournement, redéfinition
37' comprendre, c'est toujours comprendre par les causes
38' l'amour intellectuel de dieu






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J'ai jamais autant aimé Bob Dylan qu'en la personne de The Tallest Man On Earth.
J'ai jamais autant accroché à Bob Dylan qu'en la personne de The Tallest Man On Earth.
J'ai jamais autant accroché à Bob Dylan qu'en écoutant/découvrant The Tallest Man On Earth.

Note : Loïc, mes chansons, ou une d'entre elles, dans leur genre, ne sont plus les plus belles du monde ; )


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Du kaki assorti aux yeux de karl.
Le kaki s'assortit aux yeux de karl.
Kaki assorti aux yeux de karl.

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http://www.mediafire.com/file/oh9j0hb9z3ss9p9/An+Awesome+Wave%282010%29%5B320%5D.rar
https://www.zone-telechargement.com/musiques/83081-django-django-born-under-saturn-2015.html

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≈ alt+x
‹ alt+w
› alt+shift+w



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[Alt-j]
Alt-J oscille entre l’euphorie de voir enfin sortir sa musique de sa chambre et la naturelle inquiétude d’entrer dans la terrifiante industrie de la musique.
[django django]
Suivre la voie, en moins éclatée, du Beta Band (groupe du frère de MacLean), avec son mix de psychédélique, de folk, de trip-hop et d'électronique. Sauf qu'en concoctant à l'arrivée la rencontre concise entre l'élégance rigoriste des Talking Heads et la fantaisie de Hot Chip, Django Django a trouvé la recette miracle. Adieu le confort de la confidentialité, bonjour les grandes scènes du monde entier. (H.C.)
[Breton]
Grand groupe de scène, Breton est surtout un collectif multimédia, avec cinq types qui s’occupent aussi bien de leur musique que de leurs films (superbes), de leurs T-shirts que de leurs installations, de leurs livres que de leurs documentaires, de leurs remixes que des pochettes de leurs disques. “La musique représente le véhicule le plus efficace pour transmettre une idée. On a commencé par des films mais aucune structure ne voulait les diffuser. Ça aurait pris des années. On s’est dit : créons un groupe, on passera les films ou on montera des installations en jouant nos morceaux, on aura au moins mis le pied dans la porte. Et ça a marché.”
(Th.B.)
[Breton]
Et s’il perd ainsi en cohérence, on découvre la façon nouvelle qu’a eue Breton de multiplier les idées, de les faire cohabiter dans une vision globale de la pop, avec à la fois ses évidences et sa complexité. “La pop, pour moi, explique Roman, ça signifie qu’il y a une porte d’entrée pour accéder à une idée. Un peu comme un cube de béton avec une porte minuscule qui dévoile une sorte de chapelle Sixtine une fois que tu es dedans.”
(…)
Pour Breton, l’art est un enfermement et la musique ne s’envisage qu’entre des murs épais, dans des pièces sans fenêtres où les idées sont libres de tout réinventer. C’est sûrement dans cette abnégation, dans cette intransigeance que le groupe trouvera la force de continuer d’écrire son histoire – et celle de l’avenir de la pop. “Breton, c’est une gentille protestation contre le fait qu’on n’aurait jamais dû être musiciens. Etre un groupe, c’est embrasser son époque et aujourd’hui, ça signifie prendre tout ce que tu as à ta portée – un orchestre, Twitter, les appareils photo numériques, le field recording (enregistrements hors studios – ndlr) – et les mélanger pour créer quelque chose qui n’aurait pas pu exister il y a deux ans et qui n’existera peut-être plus dans quatre.” Rendez-vous est pris.
(O.B.)(M.d.A.)

  À Paris, Enrico Macias connaît le lot de tout postulant artiste. Il chante aux terrasses des cafés des grands boulevards, auditionne dans quelques cabarets de la Butte Montmartre, au Caveau de la République (comme « chanteur espagnol »), dans des salles de banlieue... Sans succès. Découragé, il va se « retremper » dans l’ambiance du Savoie, une brasserie de la République, point de chute des Pieds-Noirs qui devient son QG, où il retrouve quelque chose de « là-bas ».
    Il décide de changer de tactique, estimant qu’il vaut mieux se faire connaître par le disque. Comme le père d’Adamo, celui d’Enrico, Sylvain, va être d’un grand soutien. Il reprend contact avec son vieil ami, Ahmed Hachelaf, responsable du catalogue oriental chez Pathé-Marconi (et fondateur du Club du Disque Arabe en 1972). Aux studios de Boulogne, Enrico auditionne et enregistre une maquette. « Tes chansons ont besoin d’être remaniées par un professionnel, surtout en ce qui concerne les textes. » Deux jours plus tard, Enrico est présenté à Anne Huruguen, auteur-compositeur et aussi arrangeur. C’est à elle, avec parfois Eddy Marouani, que l’on doit les textes des chansons « identitaires » des débuts (Ma patrie) et la couleur particulière des premiers 45 tours de Macias. « Plus collaboratrice que censeur, elle fut pour moi d’un grand secours, me débarassant de certains défauts d’amateur, m’éveillant à l’harmonisation, me donnant plus d’assurance, plus de crédibilité pour affronter le grand public », reconnaît Macias. Ensemble, ils travaillent à son futur répertoire.
(Raoul Bellaïche, http://www.jechantemagazine.com/Dossier_Enrico_Macias/Dossier_Enrico_Macias/Entrees/2010/1/4_rendez-vous_au_cafe.html)

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mixcloud
otto_karl
nordexpr
systeme

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Presqu'île iceberg.
Iceberg presqu'insulaire.


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(( POSTRADIO )) °48
postréalisation (2008) : otto(karl), ottokarl.com
première diffusion : 2007 10 01

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Avant de m'incinérer laissez-moi macérer, comme ça si je me réveille dans le four je serais dans un tel état que j'aurais pas envie de vivre dans cet état.
Avant de m'incinérer laissez-moi macérer, pour que si je me réveille dans le four il ne m'intéresse pas de vivre dans cet état.
Avant de m'incinérer, assurez-vous que je sois bien mort en me laissant macérer, pour que si je me réveille dans le four il m'intéresse pas de (continuer de) vivre dans cet état.



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Enrico Macias :
"C’est idiot de vous dire ça, mais j’vous le dis : la vérité, quand ma femme est partie, j’étais content", a-t-il déclaré avant de s’expliquer : "Elle avait tellement souffert. Et maintenant, là où elle est, elle est mieux que sur terre. L’enfer, pour moi c’est sur terre. Quand vous voyez les attentats, vous vous dites que la vie n’est pas si belle que ça".

http://www.non-stop-people.com/actu/musique/enrico-macias-content-du-deces-de-sa-femme-suzy-ses-confidences-surprenantes-99292#AklupuH4A8sJAWMV.99


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[otteur]
Otteur = post-auteur / réauteur / (collaboratif) auteur d'après l'auteur (cf. postradio la radio d'après la radio)

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Avant de se plaindre/conclure qu'un aliment est peu digeste, songer à bien le mâcher, c'est-à-dire le traiter d'entrée.
Avant de se plaindre/conclure qu'un aliment est peu digeste a-t-on songé à bien le mâcher ?

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Est-ce qu'un écrivain doit avoir lu tous les…
Est-il attendu/exigé d'un écrivain qu'il ait lu tous ses prédécesseurs avant d'oser écrire ? Alors pourquoi d'un philosophe moderne ? Est-ce que Socrate avait lu ses prédécesseurs ? Et les maîtres Chinois?

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Otteur : post-auteur d'auteurs multiples. Mais comment ont été conçus les livres sacrés ou de sagesse ?


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[Autocuiseur] Il mélange indistinctement les saveurs des ingrédients.
[Autoclave] À l'origine, un autoclave est un récipient dont le couvercle est glissé à l'intérieur de l'enveloppe du récipient et qui se ferme hermétiquement sous l'effet de la pression intérieure de la vapeur. Il permet de dépasser la pression atmosphérique et donc de porter de l'eau liquide au delà de 100°C. Par la suite, d'autres types de récipients permettant cette action ont pris ce nom, bien que leur couvercle soit seulement apposé sur l'ouverture et maintenu en place par divers dispositifs.
(wikipédia)



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_Jean-Paul Sartre (1_4) - 2013 07 15 – Le garçon de café - L'Etre et le Néant
modèle l'intelligibilité
lecteur novice
la conscience n'est pas connaissance
31'45 lorsque je parle ma vie


# Im Sang-Soo-, The Housemaid [La Servante]
1h25'20 « Pardon d'être enceinte de vous qui m'êtes supérieur. »



#
L'important du bonheur d'une journée n'est pas la quantité de choses tu y fais mais la satisfaction qu'elles te font.
Le bonheur d'une telle journée vient moins de la quantité de choses tu fais que la satisfaction qu'elles te font.


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N'essaie pas de me bourrer le mou du tien.
N'essaie pas de me bourrer le mou par le tien.
N'essaie pas de me bourrer, du tien, le mou.
Ne cherche pas à me bourrer le mou par le tien.
N'essaie pas de me bourrer le mou avec du tien(s).
N'essaie pas de bourrer ton mou dans le mien.
Ne tente pas à me bourrer le mou par le tien.
Que l'on m'épargne de me bourrer le mou par un autre.
Ils essaient de me bourrer le mou par le leur.
Ceux-là essaient de me bourrer le mou par le leur.
Ceux-là essaient de nous bourrer le mou par le leur…
Ceux-là s'échinent/s'attachent à nous bourrer le mou par le leur…
Qu'ils nous épargnent de nous bourrer le mou par le leur…
Qu'ils nous épargnent de nous bourrer le mou par le leur…
Essayer à toute force de me bourrer le mou par le tien, épargne-moi.
Ne pas se laisser bourrer le mou par celui d'un autre.
Ne pas se laisser bourrer le mou par le mou d'un autre.
Rechigner à ce qu'on me bourre le mou par du mou.
Qu'on n'essaie pas de me bourrer le mou par du mou.
Qu'on ne s'acharne pas à me bourrer le mou par du mou.
Ne pas se laisser bourrer le mou par un autre mou.
N'essaie pas de me bourrer le mou par le tien. (O/<.)

#
Un mou qui voudrait s'endurcir en bourrant le mou d'un autre.
Un mou qui cherche à s'endurcir d'en bourrer un autre.


#
Bourrage d'un mou par un autre.
Bourrage d'un mou par un autre mou.



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Brachy-logique.
Du grec ancien βραχύς, brakhys (« court »).  Préfixe  brachy- \bʁa.ki\      Préfixe qui veut dire « court ».  Variantes orthographiques      brach- (devant une voyelle)  Antonymes      dolicho-

Brachylogie
     Du préfixe brachy- et du suffixe -logie.  Nom commun Singulier     Pluriel brachylogie     brachylogies \bʁa.ki.lɔ.ʒi\  brachylogie \bʁa.ki.lɔ.ʒi\ féminin      (Vieilli) (Désuet) (Linguistique) Manière de s'exprimer par sentences.     (Vieilli) (Désuet) (Linguistique) Sentence abrégée.

-> J'attaque par mes conclusions. Ne pas s'étonner qu'elles braquent.

brachygraphe \bʁa.ki.ɡʁaf\ masculin et féminin identiques      (Vieilli) (Désuet) Celui, celle qui écrit par abréviations.


LINGUISTIQUE A.− ,,Au sens large du mot, emploi d'une expression comparativement courte (grec brachys) : je crois être dans le vrai = je crois que je suis dans le vrai; en un sens plus spécial, variété d'ellipse, qui consiste à ne pas répéter un élément précédemment exprimé : venir à dix, c'est trop; (venir) à deux, (c'est) trop peu`` (Mar. Lex. 1933); ,,manière de s'exprimer par sentences et par maximes`` (Lar. 19e, Lar. 20e). B.− Péj. ,,Vice d'une élocution trop concise qui produit l'obscurité`` (Quillet 1965). Rem. Attesté dans la plupart des dict. gén. du xixeet du xxesiècle. Prononc. Seule transcr. dans Land. 1834 et Littré : bra-ki-lo-jie. Étymol. et Hist. 1789 (Gramm.). Empr. au b. lat. brachylogia « brièveté (louable) dans le langage » (ives. Diomède dans TLL s.v., 2161, 67) lui-même empr. au gr. β ρ α χ υ λ ο γ ι ́ α (dep. Hippocrate dans Liddel-Scott).
http://www.cnrtl.fr/definition/brachylogie


 Type d'ellipse dans le discours, qui aboutit à un texte concis par suppression de certains éléments d'une phrase, visant à renforcer la vivacité d'une expression. Exemple : La brachylogie est très proche de l'anacoluthe et du zeugma.
http://www.linternaute.com/dictionnaire/fr/definition/brachylogie/

+
Anacoluthe :
(1751) Emprunté au bas latin anacoluthon, lui-même emprunté au grec ancien ἀνακόλουθον anakólouthon (« qui n’est pas à la suite de »), composé du préfixe privatif ἀ-(ν) a-(n) et d'ἀκόλουθος akólouthos (« qui suit, qui s’accorde »).
(Linguistique) Rupture de construction grammaticale au milieu d'une phrase qui amène un élément ou un sens inattendu.
(+ En tant qu'audace de style, l'anacoluthe peut se justifier par une formulation inattendue mais puissante. Ce procédé est alors surtout l'apanage de la poésie ou d'un ouvrage à prétention poétique s'autorisant des licences.)
+
Zeugma :  Procédé rhétorique qui consiste à coordonner des éléments qui ne sont pas sur le même plan syntaxique. Exemple : Retenez cette date et une place au théâtre.


#
En relisant l'attrape-coeurs, je me suis délectée de cette tournure (je n'ai plus le texte exact sous les yeux, mais ça donnait à peu près ça): 
"Je leur ai dit que j'irai les voir si je passais un jour à Seattle; mais ça m'étonnerait. Que j'aille les voir je veux dire."
Comme le fait Renaud par exemple quand il dit :  "elle va se manger une pizza au jambon et au centre commercial"

L'exemple de Renaud est bien un zeugma, ce que Anne Quesemand [*] appelle un zeugma sémantique, qui attache deux termes d'un registre différent (propre / figuré). Un fil avait déjà traité de cette figure. Certains auteurs appellent attelage cette forme particulière de zeugma.      Quant à l'exemple de Salinger, j'opterais pour une hyperbate, ou bien une anacoluthe, voire une aposiopèse. Le débat est ouvert ...  [*] (Elles sont tropes ! Éd. Alternatives, 2005)

wikipédia : hyperbate : Pour Marc Bonhomme enfin, elle est une figure essentielle de l'ambiguïté qui fonde son effet esthétique sur l'indétermination du sens au sein du discours, comme l'amphibologie, la syllepse ou le zeugme.

#+
… l'asyndète et l'anacoluthe, figures de l'interruption et du court-circuit.
(Roland Barthes par Roland Barthes, Le cercle des fragments, p89)


#+
Asyndète : (Linguistique) Suppression des particules de coordination ou des conjonctions, et par extension de toute liaison attendue ou logique, dans l'ordre grammatical ou sémantique.      Un exemple d’asyndète célèbre est : « Je suis venu, j'ai vu, j'ai vaincu. »

Quasi-synonyme :
parataxe \pa.ʁa.taks\ féminin
(Linguistique) Juxtaposition de propositions, sans expliciter les liens de subordination qui unissent les différentes parties de la phrase.         Les bonnes fondent sur moi ; je leur échappe ; je cours me barricader dans la cave de la maison. est un exemple de parataxe par Chateaubriand.
(Linguistique) Juxtaposition de mots sans recourir aux prépositions.         On trouve une parataxe dans l’énoncé : « un vendeur chaussures dames est attendu au rayon chaussures sport » qui est pour : « un vendeur de chaussures pour dames est attendu au rayon des chaussures de sport. »

< > hypotaxe

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[mes quantiques]
Syllepse : \\ la structure en est souvent complexe, avec des sens superposés qui rendent aléatoire leur interprétation. La figure, à l’origine microstructurale, devient vite dépendante de la lecture personnelle.
 \\ Elle a ses origines dans l’esprit synthétique du langage, dans son dynamisme naturel à établir des rapports instantanés entre des idées.
\\ Le propre de la syllepse, qui apporte un accord sémantique en remplacement d’un accord grammatical, est d’être à la limite de ce qui est fautif ou acceptable, voire couramment lexicalisé, adopté par la langue. La syllepse peut même être admirée, dans le cas de la syllepse poétique, pour son audace, son ingéniosité.
\\ La syllepse sert la poésie moderne qui s'appuie souvent sur la jonglerie sémantique :…
\\ La syllepse permet de jouer sur l’équivoque : « Cette cantatrice se donne de grands airs. » (physionomie et chant).

Exemples :
\\ Une syllepse peut porter à la fois sur le genre et le nombre :  « J'ai appelé la police, mais ils ne sont pas encore arrivés. »
\\ Les fautes d’accord des verbes, par voisinage syntaxique, sont fréquentes dans l'écriture et la conversation. Dans « un espèce d’animal à fourrure », le genre du nom espèce adopte le masculin du nom animal qui s’est d’abord imposé à l’esprit.

#
Amphibo-logique :
L’amphibologie (substantif féminin), du grec amphibolia (action de « lancer de tous côtés »), est, en logique, une construction grammaticale qui permet à une phrase d'avoir deux sens différents (indécidabilité) et qui peut conduire à un raisonnement fallacieux.  L'amphibologie est également une figure de style qui consiste en une ambiguïté grammaticale qui peut donner lieu à diverses interprétations d'une même phrase.
\\ L'équivoque est encore plus facile en langue anglaise dont les structures grammaticales sont plus simples que celles du français…
\\ L'amphibologie fait partie de la classe des ambiguïtés. Longtemps perçue comme une faute de construction, elle est néanmoins très employées pour un objectif communicationnel précis. La figure repose sur une impossibilité de déterminer le sens, en raison d'un brouillage morpho-syntaxique : la construction de la phrase peut laisser apparaître deux interprétations différentes et concurrentes.
\\ L'amphibologie vise en majorité des effets comiques et ironiques[réf. nécessaire]. En ce sens, elle appartient aux jeux de mots et se rapproche de la syllepse, qui elle aussi, brouille la référence sémantique.
Figure « mère »: ambiguïté  \\ Synonymes : équivoque, double sens

Exemples :
« Et osent les vaincus les vainqueurs dédaigner »  — Joachim Du Bellay
      « L'oracle de Delphes dit à Crésus que s'il continuait la guerre, il détruirait un grand royaume — il n'avait pas précisé qu'il s'agirait du royaume de Crésus lui-même »  — Hérodote, Les Histoires
« Les vieux ne devraient pas être autorisés à conduire sur les routes, c'est bien trop dangereux. »
« Elle est sortie en pleurant du café. »
« Il quitte sa femme le jour de son anniversaire. »

Sous le pont Mirabeau coule la Seine / Et nos amours / Faut-il qu'il m'en souvienne  — Guillaume Apollinaire, Le pont Mirabeau Deux sens peuvent s'offrir ici au lecteur lorsque le poème est récité : seul le fleuve coule, ou bien les amours coulent également. L'ambiguïté éventuelle, selon la prosodie, n'existe cependant pas dans la version écrite en raison de l'accord du verbe.  [≠ mes quantiques]

La remarque du comique américain Groucho Marx « J'ai tué un éléphant en pyjama » est totalement impertinente : l'image naissant des deux sens possibles est surréaliste (un éléphant en pyjama ou le narrateur en pyjama tuant un éléphant).



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Jean Louis Marcel Charles, dit « Jean-Charles », né le 2 décembre 1922 à Saint-Aulaye (Dordogne) et mort le 21 juin 2003 à Cahors, est un humoriste et écrivain français.
Il récoltait les « perles », petites phrases involontairement humoristiques, dont il veillait à ce qu'elle soient « sauvages », autrement dit, qu'elles soient issues du fruit de ses enquêtes menées sur le terrain, et non de sa propre imagination, à l'exception de ses commentaires. Il écrivit d'abord Les Perles du facteur (1959), mais c'est La Foire aux cancres qui le consacra en 1962, se vendant à plus de 1,3 million d'exemplaires, en 24 langues.

EXEMPLES :
Alors les requins arrivèrent et mangèrent les femmes et les enfants d'abord. (Jean-Charles)
L'ennuyeux avec la gloire posthume, c'est qu'on ne peut en profiter qu'après sa mort. (Jean-Charles)
Le sucre est une matière blanche qui donne mauvais goût au café quand on oublie d'en mettre.  (Jean-Charles)
Encyclopédie: Pays des Cyclopes. (Jean-Charles)
Les trois grandes époques de l'humanité sont l'âge de la pierre, l'âge du bronze et l'âge de la retraite. (Jean-Charles)
Les pieds sont les organes de la circulation. (Jean-Charles)
Ma fille a une luxure à l'épaule. (Jean-Charles)


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L'amphibo-logique, « l'indécidhabileté » de mes formules, de mes quantiques… : de ma po/éthique. Ou : l'indécidabil.té !
L'amphibo-logique : équivocité, plurivocité, indédéterminisme, indécidabil.té…

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Indécidabil.té sémantique de mes formules amphibo-logiques.


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Va-t-en demander à une mouche d'automne/de septembre/de fin de saison de ne pas se coller à toi.
Va-t-en demander à une mouche d'automne/de septembre/de fin de saison d'être moins collante.
Comment attendre d'une mouche d'automne/de septembre/de fin de saison qu'elle soit moins collante ?
Va-t-en exiger, toi, d'une mouche d'automne/de septembre/de fin de saison de t'être/d'être moins collante.
Aller/Allez exiger d'une mouche de fin de saison d'être moins collante.
Aller/Allez demander à une mouche qui a froid d'être moins collante.
Aller/Allez expliquer à une mouche de fin de saison d'être moins collante.
Aller/Allez demander à une mouche de fin de saison d'être moins collante.


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Vous croyez/croiriez qu'une mouche qui vous colle, c'est de l'amour ?
Vous croyez/croiriez, vous, qu'une mouche qui vous colle, c'est de l'amour ?
Vous iriez jusqu'à croire qu'une mouche qui colle à votre chaleur, c'est de l'amour ?
Vous iriez jusqu'à croire qu'une mouche attirée par votre chaleur, c'est de l'amour ?
Vous iriez jusqu'à croire qu'une mouche qui vous colle, c'est de l'amour ?


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Si une mouche qui vous colle avait forme humaine vous appelleriez ça encore de l'amour ?
Si une mouche qui vous colle avait forme/physique plus engageant/-e vous appelleriez ça encore de l'amour ?

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La mort nous entoure beaucoup plus qu'on le voit. Le bois, par exemple.

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Glorieux, à l'instar du soleil.
Une étoile, (mais) à l'instar du soleil.
Comme une étoile, à l'instar du soleil.
Telle une étoile, à l'instar du soleil.
Était telle une étoile, à l'instar du soleil.  [+ était-elle…]

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Applis :
Littlesnitch
Vocalive
AirDrop


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La France ? Mais c'est encore Versailles !
La France (en) est restée à l'échelle de Versailles.
Oligarchie, droit du sang, passe-droit, aristocratie, tapis rouge, VIP… La France (en) est restée à l'échelle de Versailles.


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Le rationnel n'est qu'un masque de l'irrationnel.
Le rationnel n'est que de l'irrationnel qui sait se tenir.
Le rationnel est encore de l'irrationnel, mais qui sait se tenir.
Le rationnel n'est encore que de l'irrationnel qui a appris à se tenir.
Le rationnel n'est encore/jamais que de l'irrationnel qui sait se tenir.
Le rationnel n'est jamais que de l'irrationnel bien élevé, qui sait se tenir.

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Le rationnel n'est jamais que de l'irrationnel qui dit pas son fond.   [cf. qui dit pas son nom]


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Marie : À ce rythme, je me sens compressée.
Karl : C'est vrai que tu es un peu les deux.


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La vie est bien plus riche que ces/ses petits tracas.
La vie déborde ses petits tracas.


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Il avait raison de dépassionner l'affaire, aujourd'hui il a déraison.
Il aurait eu raison de dépassionner l'affaire, aujourd'hui il a déraison.


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[Projet Temperdu]
titre :
1, 2, 3, KARL
moi(s) après moi(s)


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Maîtrise et déprise.


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Ceux qui baisent baissent dans mon estime.

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Baiser dans l'estime.
Baiser dans l'estime, au lieu d'y baisser.
Baiser dans l'estime, au lieu d'y (ra)baisser.
Baiser dans l'estime, au lieu d'y baisser ou rabaisser.
Baiser dans l'estime, au lieu d'y baisser. (O/<.)
Baiser dans l'estime, au lieu même d'y baisser.


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Sexualité féminine/passive : se sentir sanctuaire et sac.

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Tout est mélange.
Et tout est mélange.

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Ne pas s'asseoir, sur quoi que ce soit, rester debout. Ça fait plus mal aux jambes, que ça muscle, mais moins mal au cul – quand on nous retire le truc.
Ne s'asseoir sur rien, rester debout. Ça fait mal aux jambes que ça muscle et moins mal au cul.



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Une sorte de vitalité me tient la tête hors de l'eau. La maladie m'y enfonce, me fait boire la tasse.


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 Farao - Till It’s All Forgotten Full Time Hobby - Pias.
[Kari Jahnsen, aka Farao] Une Norvégienne qui a le goût des motifs obsédants et des structures à tiroirs.
Rémi Boiteux, 09 octobre 2015.
http://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/farao-till-its-all-forgotten/



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Le secret consiste à aborder le processus créatif avec un oeil neuf et un esprit ouvert afin de repérer les continuités, les correspondances et les juxtapositions que d'autres n'auraient pas détectées. (…) jackpot en matière d'inspiration.
Erik Kessels, Parfaites imperfections, p.152

Où trouver l'inspiration ? La plupart des gens qui travaillent dans la création cherchent l'inspiration dans les mêmes lieux (les galeries d'art, les livres de photos, les salles de cinéma, les sites web ou encore les revues) voire chez d'autres artistes, ce qui finit par engendrer de toute évidence une certaine monotonie.
Ne faites pas comme tout le monde.
C'est ennuyeux.
(…) mais pourquoi se limiter lorsque la matière brute qui nourrit notre créativité se trouve autour de nous ?
(…) puise son inspiration dans l'univers quotidien, en apparence pourtant peu prometteur…
Erik Kessels, Parfaites imperfections, p.159

Peter Piller trouve un sens artistique accidentel à des images que beaucoup considéreraient comme ratées ou ne remarqueraient même pas.
C'est simple.
Il suffit de penser à regarder.
Erik Kessels, Parfaites imperfections, p.162


… du non-respect des règles. Ils montrent que le vrai peut être faux et que même si tout le monde préconise de tourner à droite, il peut parfois être préférable de bifurquer vers la gauche.
Ce livre est un éloge au courage d'échouer en beauté pour échapper à une assommante conformité. Il parle également au refus du connu au profit de l'inconnu.
Erik Kessels, Parfaites imperfections, p.6


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Comme les pierres nous sommes les produits par les chaleurs d'un volcan, son irruption, et par la suite ballotés, émoussés, cabossés, brisés par le terrain, le hasard des rencontres, jusqu'à l'émiettement, le retour à la poussière.




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Rattrapage

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Demandez à une gourde d'avoir soif… de savoir.
Demandez à une gourde d'avoir soif… d'au… tre chose.


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SMS à marie :
L'isolement affectif fait qu'on surinvestit une relation. Il faut des amis, pour ne pas surinvestir une seule relation.



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– Au revoir.
– Au reboire !


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Je l'ai découvert. Et ? Assez merveillé. (= À s'émerveiller.)
Découverte. Assez merveillée.



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Et par ici l'album. Album de seulement 10 chansons, Pauline ; )
Et de perles, selon moi. En grande partie.



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— Suicide-toi !
— Ben, je serais toi, oui, c'est ce que je ferais.


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Farao : live :


https://www.youtube.com/watch?v=CWQNMepvgPs   !!!
https://www.youtube.com/watch?v=Ho3WYxwcAL8
https://www.youtube.com/watch?v=MXtcUUdeYSs
https://www.youtube.com/watch?v=dVULduXkbvY



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Chacun tend à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder.  Mentir, se mentir, influencer, dominer, amadouer, s'enrichir, etc., tout est bon pour adoucir la dureté d'exister.


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Vous avez raison ? Non. Je partage ce point de vue.


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SANDRAnniversaire
Sandra Reinflet, la vie la vraie.


8/




De : (otto)karl
À : Sandra Reinflet
Envoyé le : Vendredi 11 novembre 2016 3h32
Objet : allez, dans ta boît... e-lettres, mais le jour j, férié

Chers parents de SANDRA,

Certes, mon témoignage ne vaut pas un article de Libération ou de votre journal (régional) préféré, mais disons-le, en retour clin d'oeil de ce que votre fille a bien voulu bien dire de moi à mes propres parents pour mon anniversaire, même topo, et avant ça sur les ondes de France Inter – toujours aussi un peu pour mes parents, d'ailleurs –, disons-le donc, sûrement après et avec tant d'autres témoignages, que votre fille est, allez en un mot – hélas trop banal, ici –, formidable, ou un autre, exceptionnelle. Tellement débordante d'envies, de vie, de talents, de facilités et de réalisations de tout ça, certes dans les limites trop étroites d'une existence déjà bien pleine, qu'elle serait bien en peine, et j'ai bien dit en peine, d'aller se ranger dans les petites cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra dont la vie voyage, comme on sait, au pouce et à l'oeil, à l'envie, et plus vite que les ombres. Et elle en vit, non ? elle arrive même à faire ça, et on l'envie, non ? à peu près tout le monde dans cette vie, dite de chien, rêverait sans doute de la sienne, de vie. D'une enfant toute grande, et la vôtre il paraît, qui, par un des tours inépuisables qu'elle a dans son sac, de voyage, se crée jour après jour les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude car presque toujours en compagnie, jouer à ce qui lui chante dès que ça lui chante, et en enchante son monde, qu'elle a d'ailleurs international, comme la classe, pour autant que, et c'est l'incroyable, elle y dispense en même temps une telle humanité, toute adulte celle-là, humanité envers l'autre, ici et là, je crois, partout dans le monde, qu'ils sont sans doute plein d'autres que moi sur cette planète qui pourraient, je pense, vous dire ce que je vous dis là, souscrire. On dirait volontiers qu'à sa manière, autrement plus valeureuse que la célèbre, Sandra est une sorte de… « miss monde ». Vous concernant, je me dis donc que l'expression n'est pas trahie par les faits, son destin, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde... Une enfant qui tourne (sinon danse) admirablement avec lui, quand la plupart des autres tournent, eux, plus ou moins au vin-aigre. Sandra reste vin. De Saumur ? Ou d'Alsace ? Au choix. Et se bonifiant avec l'âge ? La bouteille ? Que voulez-vous, un grand cru est un grand cru ! Et on vous le doit. Bravo et merci à vous ? De la part du monde, certainement, mais restons modeste : au moins de la mienne qui en fait partie, encore, mais entre tant d'autres souscripteurs potentiels.
Enfin, bravo et merci pour quoi, au juste ? Encore une fois, ou je résume, pour avoir mis au monde cette enfant (modèle pour les autres ?) qui a su s'armer des moyens adultes non seulement de le rester, enfant, et au monde, même de plain-pied avec lui, mais aussi d'humanité, des moyens adultes d'humanité, oui, bon, je me répète... Mais quand on la croise et, mieux, la connaît quelque peu, comme j'en ai l'heur, on peut se demander parfois (pardon pour l'expression, mais) d'où ça sort, comment ça tient, de quelle étoile, et pourtant la route, mais par quel miracle d'équilibre, d'adéquation, de bonne équation, etc. Mais, ne cherchons pas plus loin : naturellement (ou surnaturellement ?) il paraît que ça vient de vous, et puis de la vie, vécue, par elle, belle, et bien... Bravo, donc, et merci à vous, à elle… bien à vous,

KARL (2016.11.11)




7/
Chers parents de SANDRA,

Certes, mon témoignage ne vaut pas un article de Libération ou de votre journal (régional) préféré, mais disons-le, en retour clin d'oeil de ce que votre fille a bien voulu bien dire de moi à mes propres parents pour mon anniversaire, même topo, et avant ça sur les ondes de France Inter – toujours aussi un peu pour mes parents, d'ailleurs –, disons-le donc, sûrement après et avec tant d'autres, que votre fille est, allez en un mot – hélas trop banal, ici –, formidable, ou un autre, exceptionnelle. Tellement débordante d'envies, de vie, de talents, de facilités et de réalisations de tout ça, certes dans les limites trop étroites d'une existence déjà bien pleine, qu'elle serait bien en peine, et j'ai bien dit en peine, d'aller se ranger dans les petites cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra qui dans sa vie voyage, comme on sait, au pouce et à l'oeil, à l'envie, et plus vite que les ombres. Et elle en vie, non ? elle arrive même à faire ça, et on l'envie, non ? à peu près tout le monde dans cette vie, dite de chien, rêverait sans doute de la sienne, de vie. D'une enfant toute grande, et la vôtre il paraît, qui, par un des mille tours qu'elle a dans son sac, de voyage, se crée jour après jour les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude car presque toujours en compagnie, jouer à ce qui lui chante dès que ça lui chante, et enchante son monde, d'ailleurs international, comme la classe, dans la mesure où, et c'est l'incroyable, elle y dispense en même temps une telle humanité, toute adulte celle-là, humanité envers l'autre, je crois, ici et là partout dans le monde, qu'ils sont sans doute plein d'autres que moi sur cette planète qui pourraient, je pense, vous dire ce que je vous dis là, soussigner. On dirait volontiers qu'à sa manière, autrement plus valeureuse que la notoire, Sandra est une sorte de… « miss monde ». Vous concernant, je me dis donc que l'expression n'est pas trahie par les faits, son destin, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde… Une enfant qui tourne (sinon danse) admirablement avec lui, quand la plupart tournent, eux, plus ou moins au vin-aigre. Sandra reste vin. De Saumur ? Ou d'Alsace ? Au choix. Et se bonifiant avec l'âge ? La bouteille ? Que voulez-vous, un grand cru est un grand cru ! Et on vous le doit. Bravo et merci à vous ? De la part du monde, certainement, mais restons modeste : au moins de la mienne qui en fait partie, mais entre tant d'autres soussignataires potentiels.
Enfin, bravo et merci pour quoi, au juste ? Encore une fois, ou je résume, pour avoir mis au monde cette enfant (modèle pour les autres ?) qui a su s'armer des moyens adultes non seulement de le rester, enfant, et au monde, mais aussi d'humanité, des moyens adultes d'humanité. Quand on la croise et, mieux, la connaît quelque peu comme j'en ai l'heur, on peut se demander parfois (pardon pour l'expression, mais) d'où ça sort, comment ça tient, et la route, par quel miracle (d'équilibre), etc. Mais, ne cherchons pas davantage, naturellement (ou surnaturellement ?) il paraît que ça vient de vous, et de la vie, vécue, belle, et bien. Bravo, donc, et merci à vous, à elle… bien à vous,
KARL





6/
Chers parents de Sandra,
Certes, mon témoignage ne vaut peut-être pas un article de Libération ou de votre journal régional « vénéré » dont le nom m'échappe (Le Courrier de l'Ouest ?), mais disons-le, en retour clin d'oeil de ce que votre fille a bien voulu bien dire de moi à mes propres parents pour mon anniversaire, même topo, et avant ça sur les ondes de France Inter – toujours aussi un peu pour mes parents, d'ailleurs –, disons-le donc, sûrement après et avec tant d'autres, que votre fille est, allez en un mot – hélas trop banal, ici –, formidable, ou un autre, exceptionnelle. Tellement débordante de vie, d'envies, de talents, de facilités et de réalisations de tout ça, certes dans les limites trop étroites d'une existence déjà bien pleine, qu'elle serait bien en peine, et j'ai dit en peine, d'aller se ranger dans les petites cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra qui dans sa vie voyage, comme on sait, au pouce et à l'oeil, et à l'envie, et plus vite que les ombres. Et elle en vie, non ? elle arrive même à faire ça, et on l'envie, non ? à peu près tout le monde dans cette vie, dite de chien, rêverait sans doute de la sienne, de vie. D'une enfant toute grande, et la vôtre il paraît, qui, par un des mille tours qu'elle a dans son sac, de voyage, se crée les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude car presque toujours en compagnie, jouer à ce qui lui chante dès que ça lui chante, et enchante son monde, d'ailleurs international, comme la classe, car, et c'est l'incroyable, elle y dispense et dépense une telle humanité, toute adulte, envers l'autre, je crois, ici et là, partout dans le monde, au point qu'ils sont plein d'autres que moi sur cette planète qui pourraient, je pense, vous dire ce que je vous dis là, soussigner. On dirait volontiers qu'à sa manière, autrement plus valeureuse que la notoire, Sandra est une sorte de… « miss monde ». Vous concernant, je me dis donc que l'expression n'est pas trahie par les faits, son destin, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde… Une enfant qui tourne (sinon danse) admirablement avec lui, quand la plupart tournent, eux, peu à peu au vin-aigre. Sandra reste vin. De Saumur ? Ou d'Alsace ? Au choix. Et se bonifiant encore avec l'âge ? La bouteille ? Que voulez-vous, un grand cru est un grand cru ! Et on vous le doit. Merci à vous ? De la part du monde, certainement, mais restons modeste : au moins de la mienne qui en fait (encore) partie, mais entre tant d'autres soussignataires en puissance. Et grâce vous soit rendue pour quoi, au juste ? Encore une fois, ou je résume, pour avoir mis au monde une enfant qui a su s'armer des moyens adultes non seulement de le rester, enfant, et au monde, mais aussi d'humanité. Quand on la croise et, mieux, la connaît un peu, comme j'en ai l'heur, on peut se demander parfois (pardon pour l'expression, mais) d'où ça sort, comment ça tient, et la route, par quel miracle (d'équilibre), etc. Mais, ne cherchons pas davantage, naturellement (ou surnaturellement ?) il paraît qu'elle vient de vous, et de la vie (ô combien) vécue. Bravo, donc, et merci à vous… à elle… Bien à vous,
KARL







5/
Chers parents de Sandra,
Certes, mon témoignage ne vaut pas un article de Libération ou du Courrier de l'Ouest ou que sais-je, mais disons-le, en retour/pareille de ce que votre fille a bien voulu bien dire de moi à mes propres parents pour mon anniversaire, même topo, et avant ça sur les ondes de France Inter, toujours aussi un peu pour mes parents, d'ailleurs, disons-le donc, sûrement après et avec tant d'autres, que votre fille est, allez en un mot, formidable, ou un autre, exceptionnelle. Tellement débordante d'envies, de vie, de talents, de facilités et de réalisations de tout ça, certes dans les limites trop étroites d'une existence déjà bien pleine, qu'elle serait bien en peine de rentrer dans les petites cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra qui dans sa vie voyage, comme on sait, au pouce à l'oeil, large, à l'envie, et plus vite que les ombres. Et elle en vie, non ? elle parvient même à faire ça, et on l'envie, non ? à peu près tout le monde dans cette vie dite de chien rêverait de la sienne, de vie. D'une enfant toute grande, et la vôtre il paraît, qui, par un des mille tours qu'elle a dans son sac, de voyage, se crée les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude car presque toujours en compagnie, jouer à ce qui lui chante dès que ça lui chante, et enchante son monde qu'elle a vaste, mondial, car, et c'est l'incroyable, en ménageant une telle humanité, celle-ci toute adulte, envers l'autre, je crois, ici et là, partout dans le monde, au point qu'ils sont plein d'autres que moi, je pense, dans le monde entier, qui pourraient vous dire ce que je vous dis/vante là, soussigner. Car on dirait bien, oui, que Sandra, à sa manière autrement plus valeureuse que la notoire, est une sorte de miss monde. Vous concernant, je me dis donc que l'expression n'est pas trahie par les faits, son destin, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde… Une enfant qui tourne admirablement avec lui, quand la plupart, eux, peu à peu, tournent au vin aigre. Sandra reste vin. De Saumur ? Et se bonnifiant encore avec l'âge, la bouteille ? Que voulez-vous, un grand cru est un grand cru ! Et on vous le doit. Merci à vous ! De la part du monde, certainement, mais restons modeste, au moins de la mienne qui en fait encore partie, mais avec tant d'autres potentiels sousignataires. Merci pour quoi ? Encore une fois, ou je résume, d'avoir mis au monde une enfant qui se munit/fournit/dégotte/recèle des moyens adultes non seulement de le rester, et enfant, et au monde, mais d'humanité. Quand on la croise et, mieux, la connaît, comme j'en ai la chance/bonheur, on se demande encore parfois (pardon pour l'expression, mais) d'où ça sort, comment ça tient, et la route, par quel miracle (d'équilibre), etc. Mais, ne cherchons pas davantage, naturellement ou surnaturellement il paraît que c'est de vous, et de la vie. Merci donc, et bien à vous. Merci à vous, à elle, bien à vous,
KARL










5/
Chers parents de Sandra,
Certes, mon témoignage ne vaut pas un article de Libération ou du Courrier de l'Ouest ou sais-je, mais disons-le, en retour de ce que votre fille a bien voulu bien dire de moi à mes propres parents pour mon anniversaire, même topo, et avant ça sur les ondes de France Inter, toujours aussi un peu pour mes parents, d'ailleurs, disons-le donc, sûrement après et avec tant d'autres, que votre fille est, allez en un mot, formidable, ou un autre, exceptionnelle, tellement débordante d'envies, de talents, de facilités et de réalisations de ça, du moins autant que possible, qu'elle serait bien de rentrer dans les petites cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra qui dans sa vie voyage, comme on sait, au pouce à l'oeil, à l'envie, et plus vite que les ombres. Et elle en vie, elle réussit même à faire ça. À peu près tout le monde partout dans cette vie dite de chien rêverait de la sienne, de vie. D'une enfant toute grande, et la vôtre il paraît, qui, par un des mille tours qu'elle a dans son sac, de voyage, se donne les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude car presque toujours en compagnie, jouer à ce qui lui chante dès que ça lui chante, et enchante son monde mondial, car, et c'est l'incroyable, en ménageant une telle attention ou délicatesse à l'autre, ici et là, partout dans le monde, au point qu'ils sont plein d'autres que moi, je pense, dans le monde entier, qui pourraient vous dire ce que je vous dis là, soussigner. Par ce qu'elle fédère et génère, Sandra est à sa manière une miss monde. Vous concernant, l'expression n'est donc pas usurpée, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde… et j'en fais suffisamment partie pour vous suggérer, d'après les retours, que celui-ci vous remercie. Et une enfant qui tourne parfaitement avec lui, quand la plupart, peu à peu, tournent au vin aigre. Sandra reste vin, de saumur, et se bonnifiant encore avec l'âge ? Que voulez-vous ? Un grand cru est un grand cru. Et on vous le doit ! Merci à vous. De la part du monde, certainement, mais restons modeste, au moins de la mienne qui en fait partie, mais avec tant d'autres potentiels sousignataires. Merci pour quoi ? Encore une fois, ou je résume, d'avoir mis au monde une enfant qui se donne les moyens adultes de le rester, et enfant, et au monde.









4/
Chers parents de Sandra,
Certes, mon témoignage ne vaut pas un article de Libération ou du Courrier de l'Ouest, mais disons-le, en retour de ce que votre fille a bien voulu bien dire de moi à mes propres parents pour mon anniversaire, même topo, et avant ça sur les ondes de France Inter, toujours aussi un peu pour mes parents, d'ailleurs, disons-le donc, sûrement après et avec tant d'autres, que votre fille est, allez en un mot, formidable, tellement débordante d'envies, de talents, de facilités et de réalisations, qu'elle ne rentre évidemment pas dans les cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra qui dans la vie voyage, comme on sait, au pouce à l'oeil, à l'envie. Et elle en vie, elle arrive même à faire ça. À peu près tout le monde partout dans cette dite vie de chien rêverait de la sienne, de vie. D'une enfant toute grande, et la vôtre, qui, par un des mille tours qu'elle a dans son sac, de voyage, se donne les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude – car presque toujours en compagnie –, jouer à ce qui lui chante quand ça lui chante, et enchante, car, et c'est l'incroyable, en ménageant toujours une telle attention ou délicatesse à l'autre, ici et là, partout dans le monde, au point qu'ils sont plein d'autres que moi, je crois, dans le monde entier, qui pourraient vous dire ce que je vous dis là, sousigner. Car, eh oui, à sa manière, Sandra est une miss monde. Vous concernant, l'expression n'est donc pas usurpée, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde… et j'en fais suffisamment partie pour vous suggérer, d'après les retours, que celui-ci vous remercie. Et une enfant qui tourne parfaitement avec lui, quand la plupart tournent au vinaigre, au vin aigre. Sandra reste vin, de saumur, et se bonnifiant encore avec l'âge ? Que voulez-vous ? Un grand cru est un grand cru. Et on vous le doit ! Merci à vous. De la part du monde, certainement, mais restons modeste, au moins de la mienne qui en fait partie, mais avec tant d'autres, potentiels sousignataires.






3/
Chers parents de Sandra,
En vous remerciant d'avoir mis cette enfant au monde, qui fait l'admiration de se donner les moyens adultes de le rester, et enfant, et au monde, c'est-à-dire dans le monde, suivant ces envies d'enfant et ses réalisations d'adulte, dont font partie ses attentions à l'autre, à tant d'autres, partout dans le monde.








2/
Chers parents de Sandra,
Certes, mon témoignage ne vaut pas un article de Libération ou du [Dauphiné de Saumur], mais il m'importe à moi de vous dire, en juste retour de ce que votre fille a bien voulu dire de moi à mes parents pour mon anniversaire, même topo, et avant ça sur les ondes de France Inter, toujours aussi pour mes parents, d'ailleurs, un peu, il m'importe à moi de vous dire, sûrement après et avec tant d'autres, que votre fille est disons formidable, tellement débordante d'envies, de talents, de facilités et de réalisations, qu'elle ne rentre évidemment pas dans les cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra qui dans la vie voyage, comme on sait, au doigt/pouce à l'oeil, à l'envie, à l'envi. Et elle en vie, elle arrive même à faire ça. À peu près tout le monde partout dans cette vie de chien, effective pour la plupart, rêverait de la sienne, de vie. D'une enfant toute grande, et la vôtre il paraît, qui, par on ne sait quel tour, mais de force, se donne les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude – car toujours en compagnie –, jouer à ce qui lui chante quand ça lui chante, et enchante, car, et c'est l'incroyable, en ménageant toujours une telle attention ou délicatesse à l'autre, ici et là, partout dans le monde, au point qu'ils sont a priori plein, d'autres (que moi), dans le monde entier, qui pourraient vous dire ce que je vous dis là, sousigner (à l'éloge). Car, eh oui, à sa manière – et nettement plus valeureuse/salutaire que la célèbre –, Sandra est une miss monde. Vous concernant, l'expression n'est donc pas usurpée, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde… et j'en fais suffisamment partie pour vous suggérer, d'après les retours, que celui-ci vous remercie. Et une enfant qui tourne parfaitement avec lui, quand la plupart tournent au vinaigre, au vin aigre. Sandra reste vin, de saumur, et se bonnifiant encore avec l'âge ? Que voulez-vous ? Un grand cru est un grand cru. Et on vous le doit ! Merci à vous. De la part du monde, certainement, mais restons modeste, au moins de la mienne qui en fait partie, mais avec tant d'autres, potentiels soussignataires.



1/
Chers parents de Sandra,
Certes, mon témoignage ne vaut pas un article de Libération ou du [Dauphiné de Saumur], mais il m'importe à moi de vous dire, en juste retour de ce que votre fille a bien voulu dire de moi à mes parents pour mon anniversaire, même topo, et d'abord sur les ondes de France Inter, toujours aussi un peu pour mes parents, d'ailleurs, il m'importe à moi de vous dire, certainement après et avec tant d'autres, que votre fille est formidable, tellement débordante d'envies, de talents, de facilités et de réalisations, qu'elle ne rentre décidément pas dans les cases, les compartiments du train où vont les choses, c'est-à-dire trop droit et trop lentement, pour une Sandra qui dans la vie voyage, comme on sait, au doigt à l'oeil, à l'envie, à l'envi. Et elle en vie, elle arrive même à faire ça. Tout le monde partout, à la vie de chien pour la plupart, rêverait de la sienne, de vie. D'une enfant bien grande, et la vôtre il paraît, qui, par on ne sait quel tour, mais de force, se donne les moyens adultes de le rester, enfant, de continuer de jouer, coûte que coûte, et coude à coude – car toujours avec les autres –, jouer à ce qui lui chante, et enchante, car, et c'est l'incroyable, en ménageant toujours une telle attention à l'autre, ici et là, partout dans le monde, au point qu'ils sont a priori plein, d'autres, dans le monde entier, qui pourraient vous dire ce que je vous dis là, sousigner (à l'éloge). Car, eh oui, à sa manière, nettement plus valeureuse que la bien connue, Sandra est une miss monde. Vous concernant, l'expression n'est donc pas usurpée, puisqu'elle prend même son sens plein : vous avez mis, oui, une enfant… au monde… et j'en fais suffisamment partie pour vous suggérer, d'après ses retours, que celui-ci vous remercie. Et qui tourne parfaitement avec lui, quand la plupart tournent au vinaigre, au vin aigre. Sandra reste vin, de saumur, qui se bonnifie encore avec l'âge. Que voulez-vous ? Un grand cru est un grand cru. Et on vous le doit ! Merci à vous. De la part du monde, certainement, mais restons modeste, au moins de la mienne qui en fait partie, mais avec tant d'autres, potentiels soussignataires.













Bref, vous avez donné vie à un monstre, mais un monstre modèle…







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Apophtegmes, aphorismes, etc. : Philosophweet.
Cf. otto - moix/butor


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http://www.lesinrocks.com/2016/10/20/musique/leonard-cohen-interview-exclusive-chanson-minteresse-cest-celle-affamee-11872427/

Par Pierre Siankowski, JD Beauvallet

Leonard Cohen, interview exclusive :
“Je n’ai pas peur de la mort. Ce sont les préliminaires qui m’inquiètent” Le jeudi 20 octobre 2016

(…)
 A la fois bonze, poète et infatigable passant, de Montréal qui le vit naître aux collines du mont Baldy en Californie (où il pratiqua longtemps le zen, loin de tout), en passant par son île grecque d’Hydra, par New York, Nashville ou même Paris qui l’accueillit quelques saisons, Cohen a cultivé la disparition avec une science qui n’a toujours appartenu qu’à lui.
Il l’a cultivée pour notre plus grand bonheur, pour le sien aussi sans doute. Jusqu’à ce moment, très précis, où il adressa en juillet à sa muse mourante Marianne Ihlen (qui lui a inspiré l’une de ses plus belles chansons, So Long, Marianne donc) une lettre aussi bouleversante qu’évocatrice.
“Marianne, le temps où nous sommes si vieux et où nos corps s’effondrent est venu, et je pense que je vais te suivre très bientôt. Sache que je suis si près derrière toi que si tu tends la main, je pense que tu pourras atteindre la mienne. Tu sais que je t’ai toujours aimée pour ta beauté et ta sagesse, je n’ai pas besoin d’en dire plus à ce sujet car tu sais déjà tout cela. Maintenant, je veux seulement te souhaiter un très bon voyage. Adieu, ma vieille amie. Mon amour éternel, nous nous reverrons.”

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Endurer l'endurance des autres ?
Dans le bavardage, dans la bêtise, etc. Devoir endurer l'endurance des autres ?

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[Jambes brillantes/luisantes.]
Chaire brillante de la vie. Dont on ne peut plus s'illusionner une fois qu'on a vu la peinture.
Chaire brillante de la vie, dont on ne peut plus se leurrer une fois qu'on a vu le truc.
Brillance de la vie…
Chaire brillante de la vie ne sont que traces de peinture. Une fois compris, précarité de l'illusion.
Illusion d'optique sur la vie.
Illusion d'optique sur la chair brillante de la vie.


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Ne pas en vouloir à leur non-vouloir.
Ne pas en vouloir là où il n'y en a pas.
Ne pas en vouloir à qui n'en pas (de libre).
Ne pas en vouloir à qui n'en pas de libre.


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Putain, pour moi qui suis fan de grandiloquence, de flûte à bec (autant dire de pipeau), de focalisation sur le fait, abstrait mais chic/vendeur, de La Mort, l'abstraction de La Mort (du Moi-Je), au lieu de parler de la très concrète souffrance...
Il me semble bien plus superficiel/abstrait de s'inquiéter/se plaindre de La mort (pour soi) que de la souffrance.
Il me paraît tellement superficiel de s'angoisser de La mort (de soi) que de se plaindre de la souffrance (de la vie).

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Appelle ça des angoisses existentielles si tu veux, les médecins (légistes) n'auront peut-être pas le même avis.
Appelle ces tracas/symptômes/mes troubles somatiques des angoisses existentielles si tu veux, les médecins (légistes) n'auront peut-être pas le même avis.

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Tracas plus y penser.
Tracas pas y penser.

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Princesse : acide ; reine : alcaline.
En termes acido-basiques : princesse : acide ; reine : alcaline.
(O/<.)

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Dans ma vie : la charrue avant les boeufs, le dessert avant le plat/repas…


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Une reine : michèle lama
http://www.purepeople.com/article/serge-lama-son-epouse-michele-retrouvee-morte-a-son-domicile_a208065/1

À cette époque, l'interprète de 73 ans venait d'épouser celle pour qui il avait eu le coup de foudre vingt ans auparavant. Michèle et Serge Lama s'étaient unis lors d'une grande fête organisée à Paris. "Avec Michèle, c'est plus que de l'amour. Tous mes copains m'envient parce qu'elle me laisse ma liberté et mon indépendance. (...) Comme je suis orphelin, elle est à la fois ma femme, ma mère, ma soeur et aussi ma meilleure amie. (...) Elle est mon havre, mon port d'attache. C'est toujours près d'elle que je reviens. Elle est la femme de ma vie et le mariage sera comme une sorte d'ancrage", avait-il déclaré à l'époque.
Réputée pour son élégance, sa douceur et sa discrétion, Michèle Lama laisse derrière elle deux fils : Nicolas, né d'un premier mariage, et Frédéric, fruit de ses amours avec Serge Lama.

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L'élégance en mathématique
0'45


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Mes proverbes sont des sortes d'équations.
Mes proverbes/formules = équations.
Proverbes = équations.



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Chair de poule pour ça ?! Tu as la chair à fleur de peau, ma poule.


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De nos jours ce serait : le buzz ou la bouse.
De nos jours ce serait :  la bouse ou le buzz.  [// la bourse ou la vie]



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– Moi c'est Frédéric, avec un c.
— Et moi Frédérique avec un cul.


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Madame Bovary L1, 02
11' elle le regarda par dessus l'épaule en lui tendant son nerf de boeuf
12' critique de la psycho-logique


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— Il faut pas juger.
— On juge pas, on se moque.

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Chaque âge de la vie a ses vertus : jus de raisin, vin, vinaigre.
Jus de raisin, vin, vinaigre, chaque âge a ses/sa vertus.
Raisin, jus de raisin, vin, vinaigre, chaque âge a ses/sa vertus.
Graine, raisin, vin, vinaigre, chaque âge a ses/sa vertus.
Jus de raisin, vin, vinaigre, chaque âge a ses/sa vertus.
Jus de raisin, vin, vinaigre, à chaque âge ses vertus.
Chaque âge a ses vertus : jus de raisin, vin, vinaigre.
Chaque maturation a ses vertus : raisin, vin, vinaigre.
Chaque maturation/viellissement a ses vertus : raisin, vin, vinaigre.
Tout âge a ses vertus : raisin, vin, vinaigre.
Raisin, vin, vinaigre : tout âge a ses vertus ?
Raisin, vin, vinaigre : toute maturation a ses vertus ?

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À chacun d'intuitionner/inférer son propre mode d'emploi.

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Déclic / Dolédec

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— Tu sais bien que je n'ai d'yeux que pour toi.
— Ouais, mais les dieux sont tombés sur la tête.

Elle n'a d'yeux que pour moi, mais je crois pas en dieu.
Untel n'a d'yeux que pour moi, mais je ne crois pas en dieu.
Untel n'a d'yeux que pour moi, mais à dieu je ne crois.
Untel n'a d'yeux que pour moi, qui ne crois pas en dieu.
Untel n'a d'yeux que pour moi, qui à/en dieu ne crois pas.

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Marie, avec accent français :
J'ai fait une sorte de « burning-août » à la rentrée de septembre, et j'étais à deux doigts de reprendre la clope.
Quand j'ai fait une sorte de « burning-août » à la rentrée de septembre, j'étais à deux doigts de reprendre la clope.


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Les idées sont toujours plus grossières que la réalité.
Les idées ne font pas dans le détail de la réalité/du réel.
Les idées ne font pas dans le détail de la réalité. (O/<.)
Les idées ne font pas (assez) dans le détail de la réalité.

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Ocean 11 :
47' Je crois pas à la faiblesse. Et je crois pas aux questions non plus.
1h04 Langage non-verbal du film (M) : jointure du miroir qui partage le reflet de la tête, de l'esprit partagé, à double pensée.


#
Remplacer le goût de l'ordre par celui de la patience.
Le cas échéant, remplacer la pulsion de l'ordre par le goût de la patience.
Guérir du goût de l'ordre par celui de la patience.
Guérir de la pulsion de l'ordre par le réflexe de (la) patience.
Remplacer la pulsion d'ordre par le goût de la patience.
Remplacer la pulsion d'ordre par le réflexe de patience.
Remplacer la pulsion d'ordre par une patience.
Apaiser la pulsion d'ordre par une patience.
Contrarier sa pulsion d'ordre par une patience.
À sa pulsion d'ordre immiscer la patience.
À sa propre demande d'ordre répondre par la patience.



#+
Pour ne pas être tenté, patienter.
Pas tenté, patienter.
À patienter, on est pas tenté.

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Attirance pour les filles fragiles extérieurement et solides intérieurement.
Attirance pour les filles fragiles extérieurement solides intérieurement.
Attirance pour les filles d'intérieur solide d'extérieur fragile.
Attirance pour les filles d'extérieur fragile d'intérieur solide.

#
Tu dormiras moins mais mieux.
Dormir moins mais mieux.

#
Marie : Je suis pas bête, je suis linéaire.
Je suis pas bête (dans ma tête), je suis linéaire.
Je suis pas bête, dans ma tête, je suis linéaire.

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Lire demande un effort (mais) de passivité.
Lire demande un effort… de passivité.
Lire (me) demande un effort… de passivité.

#
Une détermination sans rigueur.

#
De la rigueur sans vigueur.

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Karl : C'est la fameuse formule de Voltaire, tu connais pas ?
Marie (sur le point de s'endormir) – De nom.


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Tout enregistrement a en soi une vertu scientifique.
Tout enregistrement a en soi vertu scientifique.

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La carotte qu'il me tend il peut se la mettre dans le cul.
Carotte tendue peut bien se foutre dans le cul.
Carotte tendue peut se foutre dans le cul.
Carotte tendue peut se foutre au cul.


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La littérature, c'est la liberté la plus totale. C'est l'endroit où on peut réinventer le monde, on peut visiter le passé, le futur, redéfinir le présent… Oui, c'est la magie. (…) Je pense que la littérature, son but ultime, c'est de devenir poésie. La poésie dans l'idée que ce que l'on peut dire, ce que l'on peut écrire, va nous dépasser, va dépasser le cadre de l'histoire, et devenir universel, intemporel…
(Gaël Faye, soundcloud pour Maison de la poésie)


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Infatigable artisan, Coutard déclarait d’ailleurs en pensant à Cocteau : «La vie est un couloir avec plein de portes. Il faut toutes les ouvrir et rentrer.»
http://next.liberation.fr/cinema/2016/11/09/raoul-coutard-une-lumiere-s-eteint_1527285?xtor=rss-450&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter




#
Pour s'en sortir sur » PC » il faut une formation ; sur « Mac », de l'intuition.


#
Don't act.
Dont acte, mais don't act.

#
Celui-ci est comme certains virus : faible à l'extérieur, mais tyran de l'intérieur.
Il en est qui sont comme certains virus : faible en société, mais tyran d'intérieur.
Il en est qui sont comme certains virus : faibles en extérieur, mais tyran de l'intérieur.
Il en est qui sont comme des virus : faibles en extérieur, tyrans de l'intérieur.
Certains sont comme certains virus : faibles à l'extérieur, tyrans à l'intérieur.
Certains sont comme certains virus : faibles en extérieur, tyrans de l'intérieur.


#
Publier un essai, pas une réussite.
Cet essai n'est pas une réussite.
Cet essai n'est donc pas une réussite.
Par définition, cet essai n'est pas une réussite.
Ce livre se veut un essai, pas une réussite.
Ce livre n'est pas une réussite, c'est un essai.
Ce livre n'est pas une réussite, juste un essai.
Ce livre ne sera peut-être pas une réussite, juste un essai.
Ce livre n'est peut-être pas une réussite, mais un essai.
Ce livre est au moins un essai.
Ce livre n'est peut-être pas une réussite, mais au moins un essai.
Ce livre n'est peut-être pas une réussite, mais au moins un essai. (O/<.)


#
Pas encore mangé. Si ! Par otto.
Pas encore mangé de toute la journée. Si, par otto. Dévoré.
Pas encore mangé. Enfin, si, par otto.


# ARG
On crée en permanence de la fiction dans la mesure où l'on perçoit toujours plus qu'on ne comprend.
On fictionnalise en permanence dans la mesure où l'on perçoit toujours plus qu'on ne comprend.

#
Quand un film vous ennuie, observez-le.

#
Ce qu'on prête à l'autre n'est qu'un rendu.

#
Apprêté pour un rendu.
Apprêté pour un vendu.

#
Je ne suis capable que de jeu. Hors du jeu, peux pas.
En dehors du jeu, peux pas : je ne suis capable que de jeu.

#
Je devrait s'écrire jeu.
Je devrait s'écrire et signifier jeu.
Je devrait signifier et s'écrire jeu.
Je devrait s'entendre jeu. (O/<.)

#
Je devrait se prendre pour jeu.


#
Hors du jeu, peux pas travailler.
Hors du jeu, peux rien faire.
Hors du jeu, peux pas travailler.
Hors du jeu, peux rien construire.
Hors du jeu, moi, peux rien faire.


#
L'artiste s'apprécie à l'oeuvre de sa vie, le philosophe à sa vie à l'oeuvre.
Un artiste s'apprécie à l'oeuvre de sa vie, un philosophe à sa vie à l'oeuvre.



#
Eh ouais, souvent trop ou pas assez, et dans les deux cas : superficiel, quoi. À côté. Déplacé. La classe, on connaît mal. Ou alors celle présentée par Fabrice, sur FR3.

#
Il y a ferme et fermé. Trouver la mesure. Une porte pas fermée n'en est pas moins ferme.
Une porte pas fermée n'en est pas moins ferme.
Une porte n'est pas moins ferme de n'être pas fermée.
Être ferme sans être fermé. Comme une porte.
Ferme sans être fermé. Comme une porte, en fait.
Ferme sans être fermé. Comme peut l'être une porte.
Ferme sans se fermer. Comme une porte.
Ferme comme une porte ouverte.
Être ferme sans être fermé, telle une porte ouverte.
Ferme sans être fermé, telle une porte ouverte.
Ferme et ouvert, telle une porte pas fermée. (O/<.)
Ferme et ouvert, telle/comme une porte…
Entre fermé et ouvert : ferme et ouvert, comme peut l'être une porte.
Ferme et ouvert, telle une porte… (O/<.)
Fermé ? Ouvert ? Ferme et ouvert, comme peut l'être une porte.
Fermé ? Ouvert ? Ferme et ouvert, telle une porte.



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Printemps d'été…
Automne hiver printemps ont été.
Automne et printemps ont été comme un hiver.
Automne hiver printemps ont été. De sa mère !
Automne, hiver, printemps ont été. De leur mère !
Automne, hiver, printemps m'ont (tous) été.
Automne, hiver, printemps m'ont (tous) été comme un gant.


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On n'est pas juste de se justifier.
Se justifier rate la justesse.
Se justifier n'atteint pas la justesse.
Se justifier n'est pas juste.
Se justifier manque la justesse.
À se justifier manque la justesse.
Se justifier manque de justesse.
À se justifier on manque la justesse.
Se justifier n'est pas juste, mais fier.
Se justifier est plus fier que juste.

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Je ne me fie pas à qui se justifie.
Ne pas se fier à qui se justifie.
Ne pas se fier à se justifier.
Se justifier n'est pas juste, ne pas s'y fier.
Se justifier n'est pas juste, opacifie, ne pas s'y fier.
Opacifier ou se justifier : ne pas s'y fier.
Se justifier n'est pas juste : oh, pas s'y fier.
Se justifier n'est pas juste, oh, pas s'y fier.
Se justifier n'est pas justice, oh, pas s'y fier.


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S'expliquer n'explique pas.
S'expliquer n'explique pas grand-chose.
S'expliquer n'explique pas ce qu'il faudrait.
Se piquer de s'expliquer.


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Rattrapage (auto-sms)
L'enfant/rejeton sort/vient au monde par le même trou/conduit qu'on l'a rentré/l'introduit. Il nous prend pas en traître.
Un rejeton vient au monde par le même trou qu'on l'y a mis, on nous prend pas en traître.
Un rejeton vient au monde par le même bout qu'on l'y a mis, le sale coup peut-être nous prend pas en traître, juste en otage/tenaille.
Un rejeton vient au monde par le même trou qu'on l'y a mis, on nous prend pas en traître.
Un enfant vient au monde par le même trou qu'on l'y a mis, on nous prend pas tout à fait en traître. (O/<.)


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Un rejeton vient au monde par le con qu'il y a mis.
Un rejeton vient au monde par les deux cons qu'ils y ont mis.
Un rejeton vient au monde par les deux cons qu'ils y ont semé.
Un rejeton vient au monde par les deux cons qui le sèment.
Un rejeton vient au monde par les deux cons qui le sèment. Qu'ils s'aiment, après ça.
Un rejeton vient au monde par les deux cons qui le sèment. Qu'ils s'aiment, après ça.

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Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a mis, dans l'autre con.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Les cons qui (le) sèment.
[= les cons qui s'aiment + les cons qu'il s'aime, etc.]
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé/mis, dans l'autre con. Des cons qui (le) sèment.
Un con ou un autre vient au monde par le con qui l'y a semé/mis, dans l'autre con. Des cons qui (le) sèment.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui (le) sèment. Pour donner/pondre un autre con, qui sait. [Idée de fin suggérée par marie]
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé ; dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner quoi ? Un autre con, qui sait.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner quoi ? Un con de plus, qui sait.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner un con de plus, qui sait.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a planté, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner un con de plus, qui sait.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a planté, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour, qui sait, pondre un con de plus.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner un con de plus, qui sait. Ou pas.
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner un con de plus, qui sait…
Tout rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner un con de plus, qui sait…
Tout rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Et voilà un con de plus, qui sait…
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner ce con de plus, qui sait…
Un rejeton vient au monde par le con qui l'y a semé, dans l'autre con. Des cons qui sèment. Pour donner un con de plus, qui sait… (O/<.)



#
C'est à chaque instant (de la vie) que la vie ne sera jamais plus comme avant.
C'est à chaque instant (de la vie) que rien ne sera jamais plus comme avant.
À bien y regarder, c'est à chaque instant (de la vie) que rien ne sera jamais plus comme avant.
À y regarder moins grossièrement, c'est à chaque instant (de la vie) que rien ne sera jamais plus comme avant.
C'est à chaque instant que rien ne sera jamais plus comme avant.
C'est à chaque instant que rien ne sera jamais plus (ou moins) comme avant.
C'est à chaque instant que rien ne sera jamais plus, ou moins, comme avant. (O/<.)

#
 Selon Caroline Ehrhardt, la réhabilitation de Galois dans la seconde moitié du siècle provient du fait que les mathématiciens ont les outils pour le comprendre et que l'objet de ses recherches est alors à l'ordre du jour. (wikipédia, Evariste Galois)


#
Merci à la muse Marie.
Marie : l'amuse-marie.
La muse Marie m'amuse.
–>
Ma muse de jeutelle une
 m'amuse.
Ma muse m'amuse.


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Ma muse m'amuse, la sienne gueule.

#+
M'amuser : ma muse


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Rien de tel que le paradoxe pour exprime le paradoxal de la vie.

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(Un) Être à la douce vitalité.

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Grâce qu'elle a, lui soit rendue.
Grâce qu'il/elle a, lui soit rendue.
Que la grâce qu'elle a, lui soit rendue.
Grâce lui soit rendue de celle qu'elle a.
Grâce lui soit rendue de la sienne.
Grâce lui est rendue de la sienne.


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J'accuse le coup, sans avoir aucune preuve.
J'accuse le coup, mais/même sans aucune preuve.
Accuser le coup, sans jamais aucune preuve.
Accuser le coup, sans aucune preuve.
Accuser le coup, mais sans aucune preuve.
Accuser le coup, sans aucune preuve. (O/<.) (Variante : Accuser le coup, sans les preuves. (O/<.))


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L'amour flou plutôt que (l'amour) fou.
Remplacer l'amour fou, à l'ancienne, par l'amour flou, à l'avenir.
Passer de l'amour fou, à l'ancienne, à l'amour flou, à l'avenir.
Passer (de l'amour fou, à l'ancienne, à l'amour flou,) à l'avenir.
Passer de l'amour fou, à l'avenir : de l'amour fou à l'ancienne, à l'amour flou.
Passer à l'avenir de l'amour fou, à l'ancienne, à l'amour flou.
Passer à l'avenir (de l'amour fou, à l'ancienne, à l'amour flou).
Passer à l'avenir (de l'amour fou, à l'ancienne), à l'amour flou.
Passer à l'avenir : de l'amour fou, à l'ancienne, à l'amour flou.
Passer à l'avenir : de l'amour fou, à l'ancienne, à l'amour flou. « L'amour est à réinventer, on le sait. » (O/<.)


#
Mes formultifonctions.
L'amphibo-logique de mes formultifonctions.
Mes philosophweets, sont des formultifonctions, comme des équations.
Mes formultifonctions, ici philosophweets.
Mes formulti-applications.
Mes formulti-usages.


#
Brachy-logique amphibo-logique de mes formultifonctions/formulti-usages.
Brachy-logique et amphibo-logique de mes formulti-usages.
Brachy-logique et amphibo-logique des formulti-usages.
Brachy-logique amphibo-logique de mes formulti-usages...



#
[Clitoridisme empêchant vaginalisme]
Mesdames, mesdemoiselles. À trop prendre/tenir son sexe par la main, il continuera de marcher difficilement tout seul.
À continuer d'entretenir son sexe par la main, il marchera difficilement tout seul.
À trop tenir son sexe par la main, il marchera difficilement tout seul.
À trop tenir son sexe par la main, il marchera difficilement tout seul, (de) par le monde.
À trop prendre son sexe par la main, il pourra difficilement (apprendre à) marcher tout seul.




#
La maman et la putain

?' Scène rencontre aux deux magots. Se taire ou parler bp : égal.
1h12' postsexuel. Quelle importance ! Rentrer son sexe dans un fille ou dans une autre.




#
Concentrer la formule pour une pensée déconcentrée.
Contracter la formule qui décontracte la pensée.


#
Contracter la pensée sous une formule décontractée.
Qu'une formule décontractée contracte la pensée.

#
Qu'une formule décontractée décontracte la pensée.

#
Décontracter la pensée en la contractant dans une formule décontractée.
Décontracter la pensée d'autrui en contractant la mienne dans une formule décontractée.
Décontracter la pensée en contractant la mienne dans une formule décontractée.
Décontracter le penser en contractant la mienne dans une formule décontractée.
Contracter de la pensée/de l'idée dans une formule qui n'en a pas l'air.

#
Sous-tendre une pensée dans une formule décontractée.
Tendre une pensée sous une formule décontractée.
Tendre une pensée sous formule décontractée.


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Intelligence = untelligence
À chacun son untelligence.
Untel a son untelligence.
À untel sa propre untelligence.
Untel a sa propre untelligence.
Untel recèle sa propre untelligence.
Untel manifeste/possède sa propre untelligence.
L'untelligence d'untel.
Untelligence d'untel.
L'untelligence d'untel...
Untel et son untelligence.
Chacuntel a son untelligence.
Tout un tel a son untelligence.
Tout untel a son untelligence.
D'untel l'untelligence.
L'untelligence d'untel.
Untel est untelligent.



#
Elle est passée de ma vue à ma vie.
Je l'ai vue et elle est passée dans ma vie.
Elle est entrée dans ma vue, et de là dans ma vie.
Elle est entrée dans ma vue, et aussitôt dans ma vie.
À peine entrée dans ma vue elle est entrée dans ma vie.


#
Notes en voiture :



#
Chacun agit en ressortissant de ressorts qui ne sont pas les siens.
Chacun agit en vertu d'un ressort qui n'est/ne ressortit pas du sien.
Chacun agit en vertu d'un ressort qui, lui, n'est pas du sien.


#
(R)emballer son emballement.
Savoir (r)emballer son emballement.

#
Je n'entends pas et n'attends pas qu'un philosophe agréé soit nécessairement agrégé.
En philosophie, pas nécessaire d'être agrégé pour être agréé.
Le cercle des philosophes agréés ne se réduit pas à celui des philosophes agrégés.
Je n'attends pas et n'entends pas qu'un philosophe soit agrégé pour être agréé/pour l'agréer.

#
Le « c'est vrai que » est un abus de langage.
Le « c'est vrai que » est un abus d'arrogance.


#
Détrompe-toi, je demande qu'à avoir tort.
Détrompe-toi, je demande que d'avoir tort.
Détrompe-toi, je demande que d'avoir tort.
Détrompe-toi, il m'arrangerait que d'avoir tort.
Détrompe-toi, il m'enchanterait d'avoir tort.



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Les premiers surhumains potentiels sont ceux qui ont des handicaps pour commencer. (Brian Johnson, patron du société d'augmentation)



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Pour l'art rencontre :




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– L'autre soir dans mon lit je me demandais qui dans mon entourage produit réellement des richesses... Beh en fait personne.
– Si on part d'une conception si bateau de la notion de « richesses », il va sans dire que je suis pas dans le même, à la « coule ».
Si on part d'une conception bateau de la notion de « richesses produites », il va sans dire que je suis pas dans le même, à la « coule ».


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Moi et le monde, à la cool, lui à la coule.


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L'écriture, comme moyen de création, de mémoire et de transmission.

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maverick :
Du nom de l’avocat et homme politique texan Samuel Maverick, qui refusa de marquer au fer rouge son bétail.
Franc-tireur (Figuré) ; personne agissant hors des structures.
(Très rare) Animal non marqué, surtout en parlant du bétail.





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 AVN - Henry Dougier, l’indocile activiste 3/5 « Ne pas perdre son âme »
début : …
10' *
12'50 mélange d'écritures
22'30 rêver+agir, et pas l'un sans l'autre sinon on est mort
25'30 l'élitisme français. Il faut valoriser à tous les niveaux.
26'50 il faut des leaders dans une démocratie participative


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INPI


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Pour avoir autorité il faut la faire.
Pour avoir autorité il faut la faire quelque peu.



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La vie nous prend pas en traite, juste en otage.
Le Programme ne nous prend pas en traite, juste en otage.
La vie nous prend pas en traite, juste pour un con. Et quand on est con on se/s'y sent trahi.
La vie nous prend pas en traite, juste en otage et pour un con. Et quand on est con on se/s'y sent trahi.


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Nuage otage, en rage, et c'est l'orage.
Rage du nuage otage, c'est l'orage.


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On est toujours en nage d'exister.
On est toujours en nage de se faire suer.
On est toujours en nage de couler.
On est toujours en nage de boire la tasse.
On est toujours en nage de patauger.
On est tous en nage d'exister.
Tous autant que nous sommes… tous en nage d'exister… On brasse…
Tous autant que nous sommes, tous en nage d'exister… On brasse…
Tous, ici, en nage d'exister. On brasse…

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On embrasse la vie ? Dire plutôt qu'on brasse, oui.
Embrasser la vie ? Dis plutôt qu'on brasse, oui.


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La vie, c'est tuant.

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Être malade me met hors de moi.

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Que je crève comme un chien plutôt que de hâter d’une seconde ma phrase qui n’est pas mûre.
(Flaubert à Maxime du Camp)


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La grande musique est avare de notes.
(Lao-Tseu, p.67)

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Qui sait ne parle pas.
Qui parle ne sait pas.
(Lao-Tseu, p.76)

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fusionne toute lumière,
unifie toute poussière,
émousse tout tranchant,
dénoue tous les noeuds.
Telle est l'obscure identité.
(Lao-Tseu, p.77)



Le peuple est pur sous un maître indulgent,
retors sous un régime tracassier.
(Lao-Tseu, p.78)


Immémorial est l'égarement des hommes.
(Lao-Tseu, p.79)

Le sage est carré sans être tranchant,
probe sans être méprisant,
droit sans être cassant,
lumineux sans être aveuglant.
(Lao-Tseu, p.79)
+
émousse tout tranchant
(Lao-Tseu, p.77)




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Le lésé et l'aisé.
Le lésé, d'un côté, et l'aisé, d'autre.
L'aisé fait un lésé.

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Le peuple n'existe pas. [Le peuple] C'est un agglomérat d'intérêts contradictoires.
(Éric Nalleau, Éric Zemmour face François Fillon, 16'30)


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Le ver d'oreille. La bouse ça colle au pied, et aux oreilles, à la tête, alouette, ah ah ah ah, aaaalouette gentille alouetteee…


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Un certain Johnny Depp disait : "Si tu aimes deux personnes, choisis la deuxième car si tu étais vraiment amoureux de la première, tu ne serais jamais tombé amoureux de la deuxième".


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Pour conserver sa flamme, à votre femme, respectez le mode d'emploi (en 7 leçons, de Brigitte Lahaie). Et ennuyez-vous(-deux) à mourir, mais mourir, mourir, mou... (ou rire ! Putain, plutôt, oui.)
https://fr.style.yahoo.com/la-rendre-amoureuse-en-7-le%C3%A7ons-135634701.html


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Fade intro you, ma(zzy) star.

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Elle est craquante. S'il y avait que moi, je serais presque amoureux.
Si de nous deux il y avait que moi, je serais presque amoureux.
Si de nous deux il y avait (pas) que moi, je serais presque amoureux.
Si de nous deux j'étais pas le seul, je serais presque amoureux.

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Une gueule mi-mexicaine, mais mimi.
Une gueule mi-américaine mi-mexicaine : mimi.
Les métis sont mimi.
Un métis est, par définition/nature, mimi.
Les métis, c'est mimi, par définition/nature.



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Par Thibault Malfoy - Paris J'écris #19 / Comment bien écrire ?
13'
24'
26'
28'30


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Massiv Attack. Avec toujours sur leur table (de mixage) leur grosse nappe.


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// QLPARG
Massiv Attack (wikipédia) : Mais, à peine le succès consommé, les contradictions les rattrapent : après le succès de Blue Lines, le groupe décide de prendre son indépendance vis-à-vis de Cameron McVey, mais sans vraiment savoir dans quelle direction aller. Le départ de la chanteuse Shara Nelson n'arrange pas les choses. « Nous avons alors été obligé de tout reconstruire, c'était comme un essai en perpétuelle évolution. Ça a vraiment été très stressant, car nous n'étions pas une unité cohérente de personnes qui travaillent dans la même direction ou qui ont une vision commune. Nous n'étions pas un groupe. »

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Farao, Bodies (acoustic)
couplet :
x x 9 9 8 10 - xx7777,
refrain
022002 - xx0202, I believe… x32030-xx2230 - x32200-x54400



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Avoir fait le tour est une manière de passer son tour.
Avoir fait le tour, passer son tour.
Avoir fait le tour est le signe qu'on passe son tour.

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Vivre à l'instar d'une vedette.
Vivre à crédit à l'instar d'une vedette.


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Until the lion learns how to write, every story will glorify the hunter. (African Proverb)
 Women Who Love Uncut Cocks - Part 7 ( NEW 2016)


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Pour mourir, vaut-il mieux crever ou s'éteindre ?
Pour mourir, vaut-il mieux se faire allumer, d'un coup, ou bien s'éteindre ?


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Meilleure qualité
Nuages (Réal. Michel Gondry)
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Vaginalisme : épanouissement d'égoïsmes respectifs à bénéfice réciproque.
Vaginalisme : égoïsmes respectifs s'adonnant au bénéfice réciproque.


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Faire mine d'être au charbon.
Aller au charbon, ou faire mine.
Aller au charbon, ou faire mine. Dors.
Plutôt que d'aller au charbon, faire mine. Dors.

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Miné d'aller au charbon.
D'aller au charbon, ça mine.


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Symplicité : « postcérébralité », agir dans sa réunion adéquate (syn-, du grec «sun», « avec », qui marque l'idée de réunion). Seconde nature intelligente acquise de la première.
Symplicité : seconde nature intelligente à soi.
Symplicité : seconde nature intelligente à la première.
Symplicité : seconde nature intelligente à la première.
Symplicité : seconde nature intelligente à soi et au monde.
Symplicité : seconde nature intelligente à soi et au monde.
Symplicité : seconde nature intelligente acquise à la première.
Symplicité : seconde nature acquise à l'intelligence à soi et au monde.
Symplicité : seconde nature mûrement acquise à l'intelligence à soi et au monde.


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:D ormir….
:D éconner…
: O h
Etc.


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Ralph Waldo Emerson « Fais ce dont tu as peur, et la mort de la peur suivra. »


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Le Cinéma, c'est l'écriture moderne dont l'encre est la lumière" J. Cocteau


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Le Passage, petit chef-d'oeuvre (...) signé @MichelGondry 1999)

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Entre complexité et simplification... DE (...) LA SIMPLEXITÉ !


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Personnalité entière, tentation totalitaire.
Difficile de demander à une personnalité entière d'échapper à la tendance totalitaire.
Difficile de demander à une personnalité entière d'échapper à la tendance totalitaire.

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Michel Gondry - Microbe et Gasoil
?' Les caïds des récrés sont les victimes demain.
14'"0 les amis c'est fait pour encaisser
19'30 Qu'est-ce qui est pire ? Tricher ou dénoncer.
31' on va défoncer le futur
32'45 Quoi que je fasse, je me fais engueuler. Autant faire ce que je veux, non ?
33' La mienne [ma mère] m'aime trop. Ça me fait pitié.
35' La côte d'azur c'est pour les tapettes du show-biz.
35'20 Tu sais on va faire toutes les petites routes de france, tous les coins perdus… (TP)
37' les mecs bourrés ça me dégoûte. L'alcool c'est la mort de la dignité.
J'organiserai jamais de fête chez moi.
37'30 Dans une soirée on parle pas, on danse à côté et en fini par l'embrasser.
39'20 Le problème c'est qu'on est sous-évalué, on évolue dans un contexte merdique, on peut pas s'épanouir. [Pionnier/reconnaifiance]
Qu'est-ce qu'on dira dans 30 ans si on se recroise et si on a pas réalisé notre rêve de voyager sur les routes de france… (TP) !!
43'20 À notre âge, les gars sont plus cons que les filles, c'est physiologique.
44' en route pour les routes de france !
46'45 les enfants sont pas responsables du bonheur des parents
52' on va à Nemours !
52'30
– C'est démoralisant ce que tu dis.
– Je sais.
(…)
– Tu as raison. De toute façon, tu as toujours raison, c'est énervant.
– C'est parce que je passe beaucoup de temps seul. J'ai un certain recul sur la vie, et je m'en fous de ce que les gens pensent de moi.
(…)
Pour être mon ami il faut une sacrée indépendance d'esprit…

52'40
Personne n'est venu à mon expo.
Justement, c'est parce que tu es en avance sur ton temps !
1h01'50 Ta personnalité n'a rien à voir avec tes cheveux
1h09'40 [Jeune puceau :] La coiffeuse, en fait, j'aurais aimé qu'elle me viole. [Pédophilie]
1h11'45
— être amoureux, je trouve que c'est une couleur noble, ou belle.
— Il y a pas de belle douleur.






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(AF) Microbe et gasoil
52'30
– C'est démoralisant ce que tu dis.
– Je sais.
(…)
– Tu as raison. De toute façon, tu as toujours raison, c'est énervant.
– C'est parce que je passe beaucoup de temps seul. J'ai un certain recul sur la vie, et je m'en fous de ce que les gens pensent de moi.
(…)
Pour être mon ami il faut une sacrée indépendance d'esprit…


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(AF) Julia Kerninon lit un extrait de son roman “Buvard” on Vimeo [fin la violence c'est ce qu'ils ne reconnaissaient pas]






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Elle unit la nuit.
On unit la nuit.
Mon univers s'unit à la nuit.
Mon univers s'unit à la nuit, dans tous les sens.
Mon sens s'unit à la nuit.
Unit et jour.
On (s')unit nuit et jour.
On unit jour et nuit.
Et unit jour et nuit.





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Chaque nouvelle affliction de mon corps est comme une pierre et le loup.

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La respiration ralenti le métabolisme ?
(cf.  10', Mon petit déjeuner, Thierry Casasnovas Regenere / Thierry Casasnovas, le chrétien : "reliance avec celui qui nous a créé", "diabolique"…)


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Le bonheur a les yeux fermés. (Paul Valéry)


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En te moquant de sa tenue/son goût, tu te moques de la pauvreté.
En raillant sa tenue, tu railles la pauvreté.
À travers sa tenue c'est de la pauvreté que tu te moques.
À travers sa tenue c'est la pauvreté que tu railles.


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D'autres se raillent de ses/leurs habitudes.
On ne sort pas des chemins en se raillant.
Ils se raillent des sentiers battus.
Ils se raillent du chemin des autres.
Ils se raillent des chemins de traverses.
Quel entrain à railler les chemins de traverses.



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Le réel est son double.
Leur réel est son double.
Le(ur) réel e(s)t son double.
Leur réel est son double. (O/<.)


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… dans cette nouvelle e-culture de la toute-vitesse, on s'habitue aux paradoxales lenteurs... et (presque) au silence... des retours…

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Gilles s'impatientant de Karl : Il sait pas ce qu'il fait là.
Karl : Et toi tu sais, toi ?

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Il t'apprécie, comme fille.
Il l'apprécie, comme fille.
Il l'apprécie, comme fille. (O/<.)


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Les ennemis du jeu de mots sont ceux qui croient qu'il y a quelque chose à dire.
Les ennemis du jeu de mots sont ceux qui croient qu'il y a sérieusement quelque chose à dire.
Les ennemis du jeu de mots le sont en vertus d'une foi dans un sens qui serait plus profond.

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Le sérieux est intenable. Comme l'humour parfois.
Le sérieux est toujours intenable, l'humour même parfois. C'est la vie.

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Formulti-usages/Formulifonctions/Amphibo-logiques :
Formules à double détente.
Formules à détentes multiples.

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Des vices pour la grimper.  [cf. lexique de l'escalade : dévisser : dévisse pour la grimper]

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Leur slogan, ça marque.
La signature, ça marque.
Le slogan/La signature de cette marque, ça marque.
On peut dire que ce slogan marque.
Pour un slogan, ça marque.
Pour un slogan, c'est réussi, ça marque.
Comme slogan, c'est réussi, ça marque.
Comme slogan (pour une marque), c'est réussi, ça marque.


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J'aimerais autant qu'on n'en arrive pas aux « mais ».
J'aimerais autant ne pas en venir aux « mais ».
Je préférerais qu'on en vienne pas aux « mais ».
Éviter d'en venir aux « mais ».


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Endimanché, le plouc aggrave son cas. Son 31 se fait 32.
Le plouc se révèle à l'endimanchement. Son 31 se fait 33.
Le plouc se révèle à l'endimanchement, où son 31 se fait 33.

#
iphone de marie
o9j198eb6kyv
http://cinema.arte.tv/fr/article/winter-sleep-de-nuri-bilge-ceylan


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démoralise en métaraison ? démoralisant mais t'as raison (O/<.)


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Marie : La compote de ma mère, c'est de la compote de compèt'.


#[]
Nous sommes condamnés... à jouer. (O/<.)


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S'en remettre, sinon à plus tard.
S'en remettre, sinon... à plus tard. (O/<.)

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Plus un message contient d'information, c'est-à-dire de choses ignorées ou même insoupçonnables par son destinataire, moins sa signification lui paraîtra évidente. (…) Un message aura d'autant plus de signification pour son destinataire qu'il contiendra pour lui moins d'information, et réciproquement.


Un message aura d'autant plus de signification pour son destinataire qu'il contiendra pour lui moins d'information, et réciproquement. (Alain Robbe-Grillet, Angélique, p.168)
Plus un message contient d'information, c'est-à-dire de choses ignorées ou même insoupçonnables par son destinataire, moins sa signification lui paraîtra évidente. ( Alain Robbe-Grillet, Angélique p.168)
[VOIR MEILLEURE VERSION BIEN PLUS BAS DANS CETTe PAGE]

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Marie : T'es pas adapté comme mec. Ou alors t'arrive pas à t'adapter à celui qui l'est pas.

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Marie : Moi je suis naturelle ! Tu m'as dit que la nature était dépensière, alors…
Tu m'as dit que la nature était dépensière… Eh ben moi je suis naturelle !


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C'est souvent ceux qui en inspirent le moins, qui en ont le plus besoin : d'amour.
C'est souvent ceux qui en inspirent le moins qui justement/précisément en ont le plus besoin : d'amour.
C'est souvent ceux qui en inspirent le moins qui justement en ont le plus grand besoin : d' « amour ».
C'est souvent ceux qui en inspirent le moins qui en ont le plus grand besoin : d'affection.
Ne serait-ce pas souvent ceux qui en inspirent le moins qui en ont le plus grand besoin : d'affection.


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Que celle des contrariétés ne recouvrent pas la voix des sentiments.
Que celle des contrariétés ne recouvrent pas la voix des sentiments de fond.
Que celle des contrariétés de forme ne recouvrent pas la voix des sentiments de fond.

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On est aussi libre que le vent. Ne l'est pas.
On est aussi libre que le vent – ne l'est pas.
On est aussi libre, oui, que le vent ne l'est pas.
On est aussi libre que le vent, oui, ne l'est pas.
On est aussi libre que le vent qui ne l'est pas.


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Les parents ne sont jamais que des enfants qui ont des enfants.
Les parents ne sont jamais que des enfants ; qui ont des enfants.


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Sans les autres nous aurions autant de sens qu'un chiffre sans les autres.
Sans les autres nous aurions autant de sens qu'un chiffre sans les autres. Nous en avons d'ailleurs autant avec.
Sans les autres chacun aurait autant de sens qu'un chiffre sans les autres. Et en a d'ailleurs autant avec.
Sans les autres chacun aurait autant de sens qu'un chiffre sans les autres. En a d'ailleurs autant avec.
Sans les autres chacun aurait autant de sens qu'un chiffre sans les autres. Il en a d'ailleurs autant avec.
Sans les autres chacun aurait autant de sens qu'un chiffre sans les autres. Et en a d'ailleurs autant avec.
Sans les autres chacun aurait autant de sens qu'un chiffre sans les autres. Et en a d'ailleurs autant avec. (O/<.)
Sans les autres chacun aurait autant de sens qu'un chiffre sans les autres. Qu'il en a d'ailleurs avec.
Sans les autres chacun aurait autant de sens qu'un chiffre sans les autres. Même s'il n'en a pas tellement plus avec.


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Les pas-beaux reconnaissent/honnorent la valeur beauté qui les fait pourtant souffrir.
Les pas-beaux reconnaissent/honnorent la valeur beauté qui pourtant les fait souffrir.
Les pas-beaux reconnaissent/honorent la valeur beauté qui pourtant les disqualifie.
Les pas-beaux ne sont pas les derniers à honorer la valeur beauté qui pourtant les disqualifie.


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Arte - Je me souviens donc je me trompe
0'30 intro
4'
7'25
12'45
16'30



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Ne m'oblige pas à croire ce que tu crois.


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[Programme]
Les esclaves sont rois.
Les esclaves sont les maîtres.


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Quand le dirigeant a un souci, les autres/sujets ont à s'en faire.
Quand l'un a un souci, l'autre doit s'en faire.
Quand l'un a un souci, l'autre (qui en dépend) doit s'en faire.
Un souci de l'un, l'autre a à s'en faire.
Quand l'un a un souci, l'autre a à s'en faire.
Avoir le souci de s'en faire.
Avoir le souci de s'en faire.



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Comment s'en sortir sans sortir. (Ghérasim Luca)

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Les parents ne sont jamais que des enfants qui ont des enfants. (O/<.)

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Assagir parfois plutôt qu'agir.
Assagissement pour seul agissement.

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L'homme vit sur la défensive.
La survie sur la défensive.

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Du premier esclavage découlent tous les autres.
Survivre et se survivre par tous les moyens est le premier esclavage dont découlent tous les autres : travail, famille, patrie…
Survivre et se survivre par tous les moyens est le premier esclavage d'où s'enchaînent tous les autres : travail, famille, patrie…
Survivre (dont se survivre) par tous les moyens est le premier esclavage dont ressortent tous les autres : travail, famille, patrie…
Survivre (dont se survivre) machinalement, par tous les moyens est le premier esclavage dont ressortent tous les autres : travail, famille, patrie…
L'attachement à la survie est le premier esclave…
L'instinct de survie est le premier esclavage dont découlent tous les autres : travail, famille, patrie…
L'instinct de survie est le premier esclavage dont découlent tous les autres. Chez l'homme : travail, famille, patrie…
Le programme de survie, en nous, est le premier esclavage dont découlent tous les autres.
L'instinct (programmatique) de survie est le premier esclavage dont découlent tous les autres.
L'instinct de survie est le premier esclavage, dont découlent tous les autres.
L'instinct de survie est le esclavage premier/fondamental qui enchaîne tous les autres.
L'instinct de survivre (dont se survivre) est l'esclavage fondamental/fondateur dont découlent tous les autres. Chez l'homme : amour, travail, famille, patrie…
L'instinct de survivre (dont se survivre) est l'esclavage premier/fondamental dont découlent tous les autres. Chez l'homme : amour, travail, famille, patrie…
L'instinct de survivre (dont se survivre) est l'esclavage fondamental dont découlent tous les autres.
L'instinct de survivre (incluant de se survivre) est l'esclavage fondamental dont découlent tous les autres.
Survivre (dont se survivre) par tous les moyens est le premier esclavage dont découlent tous les autres : travail, famille, patrie…
Survivre (dont se survivre) machinalement est le premier esclavage dont découlent tous les autres : travail, famille, patrie…
(Se) Survivre machinalement est le premier esclavage dont découlent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire, beauté…
L'instinct de survie machinal est le premier esclavage, dont découlent tous les autres.
L'instinct de survivre (dont celui de se survivre) est le premier esclavage dont découlent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire, beauté…
L'instinct de survivre et se survivre est le premier esclavage dont découlent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
L'instinct de survivre et se survivre est le premier esclavage dont découlent et dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
L'instinct machinal de survivre et se survivre est le premier esclavage dont dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage, l'instinct de survivre et se survivre, découlent tous les autres…
L'instinct de survivre et se survivre est machinal. De ce premier esclavage découlent tous les autres…
De l'esclavage par l'instinct de survivre et de se survivre découlent tous les autres…
De l'esclavage par l'instinct machinal de survivre et de se survivre découlent et dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire et beauté…
De l'esclavage par cet instinct machinal de survivre (dont se survivre) dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
De l'esclavage par cet instinct machinal de survivre (et jusqu'au delà de soi-même) dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire et beauté…
De ce premier esclavage, l'instinct machinal de survivre (et jusqu'au delà de soi-même), découlent et dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage, l'instinct machinal de survivre au mieux (et jusqu'au delà de soi-même), découlent et dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, découlent et dépendent tous les autres.
De notre premier esclavage, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, découlent et dépendent tous nos autres.
Du premier esclavage fondamental, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres.
D'un premier esclavage fondamental, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage, fondamental, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage fondamental, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage programmatique, l'instinct de survivre au mieux et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage programmatique, l'instinct de survivre optimalement et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage programmatique, l'instinct de survivre optimalement même au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage programmatique, l'instinct de survivre optimalement et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire et beauté…
D'un premier esclavage, programmatique, l'instinct de survivre optimalement et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
D'un premier esclavage, programmatique, l'instinct de survivre optimalement et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres.
D'un premier esclavage, programmatique, l'instinct de survivre optimalement et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres.
+ [photo :]
D'un premier esclavage, programmatique, l'instinct de survivre optimalement et jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
D'un premier esclavage, programmatique, l'instinct de survivre aussi bien que possible (et) jusqu'au delà de soi-même, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
D'un premier esclavage, fondamental*, l'instinct de survivre optimalement jusqu'au delà de soi-même,découlent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
Du premier esclavage, fondamental, qu'est l'instinct de survivre dont se survivre, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie, amour, gloire, beauté…
Du premier esclavage, fondamental et impensé/intouchable/incontesté, qu'est le principe (incontesté) de survie, dépendent tous les autres (dont on a mauvais jeu de se plaindre) : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
De l'esclavage premier, fondamental et largement inconsidéré qu'est le principe de survie (et de se survivre/ jusque transindividuel), dépendent tous les autres (dont on a mauvais jeu de se plaindre) : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
De l'esclavage premier, fondamental et largement inconsidéré qu'est le principe de survie (et de se survivre/ jusque transindividuel), dépendent tous les autres (dont on fait drôle de jeu de se plaindre) : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté…
De l'esclavage fondamental et largement inconsidéré sinon incontesté qu'est le principe de survie (et ce, transindividuel), dépendent (pourtant) tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté… dont on fait alors drôle de jeu de se plaindre, dupe.
De l'esclavage fondamental (et) largement inconsidéré sinon incontesté qu'est le principe de survie (et ce, transindividuel), dépendent (pourtant) tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté… dont on fait alors drôle de jeu (de dupes) de se plaindre.
De l'esclavage fondamental (et) largement inconsidéré sinon incontesté qu'est l'instinct d'autoconservation, dépendent tous les autres : travail, famille, patrie… amour, gloire, beauté… dont on fait drôle de jeu (de dupes) de se plaindre après.
De l'esclavage onto-logique découlent et dépendent tous les autres.
L'instinct de perpétuation est le premier esclavage, dont découlent tous les autres.
L'instinct de survivre directement et indirectement est l'esclavage fondamental dont découlent tous les autres.
L'instinct de survivre (dont celui de se survivre) est l'esclavage fondamental dont découlent tous les autres.
L'instinct de survivre (dont celui de se survivre) est l'esclavage fondamental dont dérivent tous les autres.
L'instinct de survivre (dont celui de se survivre) est l'esclavage fondamental* dont dérivent* tous les autres : travail, famille, patrie... amour, gloire, beauté...
D'un premier esclavage, survivre, découlent tous les autres. (Tout esclavage est fonction d'un premier, fondamental : survivre.)
D'un premier esclavage admis/qui va de soi, survivre (au mieux), découlent tous les autres. (Tout esclavage est fonction d'un premier, fondamental : survivre.)


* Parenthèse Culture 15 - Etienne Klein - La révolution quantique : 11'30
Et il pensait que l'entropie était grandeur fondamentale. Fondamentale ça veut dire qu'elle ne pouvait pas être dérivée d'autres grandeurs plus fondamentales qu'elle.



#+
L'instinct de survie est une machination.
L'instinct de survie, (en) machine à sexe, est une machination.


#
Survivre machinalement nous rend aussi libre que des machines.
Vouloir machinalement survivre nous révèle/dévoile aussi libre que des machines.
Vouloir machinalement survivre nous dévoile aussi libre que des machines.
Vouloir survivre machinalement nous révèle aussi libres que des machines.

#+
Le vivant est une machine qui se croit aux commandes.
L'être conscient est une machine qui se croit aux commandes.
Le vivant est une machine qui se croit aux commandes.

#+
L'instinct de survie est machinal.
Vivre est machinal.
Vivre, ne serait-ce que de respirer, est machinal.
Battement de coeur, respiration, etc., vivre est machinale.
La bio-logique est machinale.


#
On ne choisit pas de naître, ni de respirer, et tout le reste est la suite.
On ne choisit pas de naître, ni de respirer, et tout le reste ne fait pas exception à cette règle.
On ne choisit pas de naître, ni de respirer, ni de battre du coeur, la vie est machinale.
On ne décide pas de naître ni de respirer ni de battre du coeur, la vie est machinale.
On ne décide pas de naître ni de battre du coeur ne de respirer, la vie est machinale.



––––
rattrapage :

#
Tout est déjà là, qui n'attend que la découverte et le bon usage.
Tout est déjà là, qui n'attend que la découverte (du bon usage).
Tout est déjà là, qui n'attend que sa découverte et le bon usage.
Toutes les solutions sont déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
L'/Leur histoire a montré que toutes les solutions sont déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Tout le reste des solutions est aussi déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions restantes sont aussi déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions restantes sont déjà là, parmi nous, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions restantes aussi sont déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions (restantes) sont déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions (restantes) sont déjà là, devant nous, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions sont déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions ont toujours été et sont déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions (restantes) sont déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions (restantes) sont (elles aussi) déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Toutes les solutions (restantes) sont (aussi) déjà là, qui n'attendent que leur découverte.
Les solutions les meilleures sont toujours les plus simples, et qui n'attendent que leur éka…

#
Non pas vivre comme on l'entend, mais comme on s'entend.
Vivre non pas comme on l'entend, mais comme on s'entend. (O/<.)


#
Pub :
– Pourquoi vous chantez ?
– Parce que quand je parle vous comprenez pas.
OU
Par exemple, pour introduire le livre sur Giedré :
– Parce que quand je chante vous comprenez pas.

#
(M)
La façon avec/par laquelle on s'adresse à nous. Avant même que ça raconte quelque chose.
Prendre garde/Soyez attentif/réceptif à la façon avec/par laquelle on s'adresse à nous. Avant même que ça raconte quelque chose.
Développer la réception critique de la façon par laquelle on s'adresse à nous. Avant même que ça raconte quelque chose.
Il faut voir comme on nous parle, développer la réception critique de comme on nous traite, la façon par laquelle on s'adresse à nous, avant même que ça raconte quoi que ce soit.
Porter attention à…
Développer une attention critique à la manière dont on nous traite avant même et au delà de nous dire quelque chose.
Développer une attention critique à la manière dont on s'adresse à nous et nous traite avant même et au delà de nous dire quelque chose.
Développer une attention critique, dié-éthique, à la manière dont quoi que ce soit s'adresse à nous et nous traite avant même et au delà de nous dire quelque chose.
Développer une attention critique, dié-éthique, à la manière ou façon dont quoi que ce soit s'adresse à nous et nous traite, avant même et au delà de nous dire quelque chose. Voir ce qu'engage ce qui s'en dégage. Ce que dit la manière de dire.


#+
Il y a aussi (et d'abord) ce que dit la manière de dire. Il y a aussi ce qu'engage ce qui s'en dégage.
Il y a ce que dit la manière de dire. Il y a ce qu'engage ce qu'elle dégage.

#
D'écriture littéraudiovisiuelle.
D'écriture littérairodiovisuelle.

#
Ce qui nous botte, c'est l'interaction. Et on passe plus de temps à l'intermarché.
Ce qui nous botte, c'est l'interaction. Et on passe plus de temps aux intermarchés.



#
Marie : Je suis pas ta compagne, j't'accompagne.


#
Formule : c'est de la pensée en beauté.

#
Elle a l'air paniqué, et pas niquer pour une fille c'est difficile/dur à vivre.
Elle a l'air paniqué, et ça lui manque.
Elle est paniquée, et sûrement que ça lui manque.
Elle est paniquée, et c'est bien ce qui lui manque.
Elle est paniquée, et c'est sûrement ce qui lui manque.

#
Quelque chose me dit, sûrement l'habitude, que le héros (de ce film) va triompher à la fin.

#
Je voudrais éviter de sacrifier ton bonheur pour le mien.
Ne pas faire mon bonheur au prix du tien.
Ne pas faire me payer bonheur au prix du tien.

#
C'est la sensualité qui m'habite.

#
Les juifs sont très concentrés en israël ; )
Les juifs se concentrent en israël, et en allemagne, bien sûr ; )
Le peuple juif se concentre en israël, sans parler de l'allemagne à une époque.
Le peuple juif se concentre aujourd'hui en israël, parce qu'hier en allemagne.
Le peuple juif est aujourd'hui concentré en israël, parce qu'hier en allemagne.
Les juifs sont concentrés aujourd'hui en israël, parce qu'hier terriblement en allemagne.


#
On passe vite du fun au funèbre.
Passer du fun au funèbre.
Avec les jeunes, on passe vite du fun au funèbre.
Avec les jeunes, ça passe vite du fun au funèbre.
Avec les jeunes, ça peut vite passer du fun au funèbre.
Du fun au funèbre.

#
Quand ils étaient dans les affaires… Et maintenant qu'ils sont hors d'affaires, retraités…
Ils sont aujourd'hui retraités des affaires, hors d'affaire.

#+
Quelle affaire ! Te cuire un oeuf…
Quelle affaire, va ! Te cuire un oeuf…

#
Ça te dirait pas, plutôt, d'essayer : le sommeil. Bon, recette de grand-mère, je sais, mais…
Ça te dirait pas d'essayer plutôt une vieille recette de grand-mère mais qui a fait ses preuves : le sommeil.
Vieille recette de grand-mère : le sommeil.
Le sommeil. Recette de grand-mère, je sais, mais la meilleure.
Le sommeil a quelque chose d'une vieille recette de grand-mère.


#
Je ne m'excuse pas de penser du bien de moi.
Ne pas s'excuser de penser du bien de soi.


#
Alicia :
J'adore ! Pourvu que ça dure.

#
Les Japonaises sont prudes extérieurement/en public, mais au lit c'est Hiroshima.

#
Paiement uniquement par voie orale.

#
[Yolande] Elle marche où elle doit marcher. Si c'est dans le plat c'est dans le plat.
Marcher là où on marche, et si c'est dans le plat c'est dans le plat.
Marcher là où on veut marcher, et si c'est dans le plat c'est dans le plat.

#+
Marcher dans le plat, plutôt que le faire.
Marcher dans le plat, ou bien le faire.


———

#
Pas je t'aime /L'intérêt /L'un pour l'autre /S'il nous plaît /(...) /
Pas d'enfants /S'il te plaît /Restons-en /Nous /Pour de vrai...
(O/<.)

#
Il faut que ce qui nous allie mente.
Faire que ce qui nous allie mente.
À faire que ce qui nous allie mente.

#
Qu'est-ce qu'ils ont à entendre des jugements dans des remarques.
Prendre de simples remarques pour des jugements.
Mes remarques ne vont pas jusqu'au jugements.
Ne prends pas mes remarques pour des jugements.
Les jugements viennent de ton interprétation pas de mes remarques.
Il n'y a pas toujours de jugement dans les remarques.
Il n'y a pas toujours de jugement dans une remarque.
Il y a des remarques/observations qui n'incluent pas de jugement.
Distinguer remarque et jugement.
Distinguer observation et jugement.



#
On croit ce qu'on peut.
On croit ce qu'on peut, et souvent même un peu au delà.
On croit ce qu'on peut. Et souvent même un peu au delà. (O/<.)
On croit ce qu'on peut, sinon même même un peu au delà. (O/<.)

#
Secouez le cadavre… il bouge encore.
Secouer le cadavre, pour voir si… Il bouge encore.
Secouer le cadavre, pour voir/vérifier si… Et il bouge encore.

#
Marie (à karl) : Tu es un diamant brut. On devrait dire « abrupt ».

#
Tout noir ou tout blanc ? Essayer gris, pour voir. (O/<.)


#
L'optimisme leur semble de mise.
L'optimisme ravageur, qui te caresse d'abord pour te saigner ensuite.
L'optimisme est ravageur/sournois qui te caresse d'abord pour te saigner ensuite.


#
– Tu sais, on n'est pas Karl.
– Ah, vous avez pas de chance.

– Tu sais, je suis pas Karl.
– Ah, t'as pas de chance.

#
Marie souhaite un bon bain à Luise :
Bon ben… !

#
Nietzschéen ? Comme il est impossible d'être plus fort que la vie (qui nous broie), être plus fort en étant plus fier.
Comme on peut pas être plus fort que la vie, on est plus fort en étant plus fier.
On ne sera pas plus fort que la vie, soyons plus fier.

#
Mais en ce bas monde personne n'est assez sage pour être à l'abri d'une folie. (Le Roman de Renart)

#
La vie, dans son principe, plafonne la jouissance bien avant la souffrance.
La jouissance plafonne bien plus tôt que la souffrance.
Le plafond de la jouissance est fixé bien plus bas que celui la souffrance.

#
Quelqu'un vous ferait ce que la vie vous fait, vous lui en voudriez à mort.
Quelqu'un vous ferait subir ce que la vie vous fait subir, ou à votre voisin, vous lui en voudriez à mort.


#
Par son principe même de nous faire survivre pour son compte, la vie nous rend plus indulgent envers elle qu'envers n'importe qui nous en ferait vivre autant.
L'indulgence envers la vie est le signe même du programme.
L'indulgence envers la vie est la signature du programme.
L'indulgence envers la vie est l'oeuvre du programme.
L'indulgence qu'on nourrit pour la vie est alimentée par le Programme.
L'indulgence qu'on nourrit pour la vie est alimentée par son Programme.
L'indulgence qu'on nourrit pour la vie est alimentée par son principe même.


#
La vie nous programme à survivre pour son compte.
La vie nous programme à vivre pour son compte.
La vie nous programme pour son compte. Jusqu'à nouvel ordre.
Jusqu'à nouvel ordre. La vie nous programme pour son compte.


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Blague :
C'est la création qui me met en joie, et la fellation aussi. Tout ce qui finit en -tion ? Quand même pas.


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Au lieu de cultiver l'illusion que la vie est belle, cultiver des remèdes.
Au lieu de cultiver l'illusion que la vie est belle et notre amie, on cultiverait des remèdes.
Au lieu de cultiver l'illusion que la vie est notre amie, on s'empresserait de cultiver des remèdes.

#
On appartient à un tout qui est intelligent.
On fait partie d'une intelligence, c'est-à-dire d'un tout organisé.
On fait partie d'une intelligence, c'est-à-dire d'un tout dynamiquement organisé.
On fait partie d'une intelligence, c'est-à-dire d'une dynamique organisée.

#
Une cruauté non pas forcément d'intention mais de fait.
La cruauté de la vie n'est pas forcément d'intention mais de fait.
Je ne prétends pas que la cruauté de la vie soit d'intention mais de fait.
Je ne prétends pas que la cruauté de la vie soit d'intention mais de fait. Pas forcément intentionnelle mais opérationnelle.


#
Imaginez des parents qui torturaient vos frères et vous chouchouteraient.
Imaginez que la vie soit des parents, qui vous vous chouchouteraient peut-être mais tortureraient vos frères. Vous les trouveriez/estimeriez bons ?
À vous qui ne voulez pas en/peinez d'en voir le vrai visage, imaginez que la vie soit des parents, qui vous vous chouchouteraient peut-être mais tortureraient vos frères. Vous les trouveriez/estimeriez bons ?

#
Une fois le sexe introduit il se peut qu'on soit tenu par les couilles.

#
Pour s'endormir les moutons ne peuvent compter que sur eux-mêmes. (Jean Yanne)

#
2009-04-17
postmoderne ?

Si le modernisme se caractérise par la création de formes nouvelles, le postmodernisme réutilise des formes préexistantes. (...)
L'œuvre postmoderne se présente souvent comme un collage d'éléments hétéroclites (...) efface le temps et l'espace pour rendre toute la culture immédiatement présente, ainsi que la hiérarchie entre culture élitaire et culture populaire.
(...) là où le modernisme place l'auteur et la création au centre de son esthétique, le postmodernisme fait jouer ce rôle à l'interprétation. Le simple fait d'apporter un regard nouveau sur un texte ou une œuvre picturale amène à en faire une œuvre nouvelle. (...)
Ce regard ironique se pose aussi naturellement sur l'œuvre postmoderne elle-même, et aboutit à l'auto-commentaire.
(...) le modernisme cherche à construire une image fidèle du monde réel, en dépassant les limites de la perception humaine. Le postmodernisme s'interroge plutôt sur le statut du monde fictionnel créé par l'œuvre d'art et son rapport au monde réel...
(W.)


#
Je préfère l'audace à l'audience.
Plutôt la belle audace à la belle audience.
Plutôt l'audace à l'audience.
Plus à l'écoute de l'audace que de l'audience.


#
Mashuphilosophique
Le mashuphilosophique

#
Ce qui nous échappe nous échappe.
Nous échappe ce qui nous échappe.

#
Comment aviver les angles morts.
Comment aviver un angle mort.

#
La vie ne fait pas la différence.
Le destin ne fait pas la différence.
Le sort ne fait pas la différence.

#
La vie est une fable racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien. (W. Shakespeare)
(MacBeth, à la scène V de l'acte V cette définition de la vie : « It is a tale told by an idiot, full of sound and fury, signifying nothing »)

#
Tout le monde se croit carré, juste parce qu'il tourne rond.
Chacun croit tourner rond…
À tourner rond chacun se croit carré.
Chacun se croit carré juste à tourner rond.


#
À tourner seulement sur soi-même chacun croit tourner rond.
Chacun croit tourner rond quand il tourne seulement sur soi-même/lui-même.
Chacun croit tourner rond quand il tourne seulement en rond.
Chacun croit tourner rond quand il tourne…
Chacun croit tourner rond quand il tourne seulement sur lui-même.
Chacun croit tourner rond là où il tourne seulement sur lui-même.
Croire tourner rond quand on tourne seulement sur soi-même.
On croit souvent tourner rond quand il tourne seulement sur soi-même.
Croire tourner rond quand on tourne seulement sur soi-même.
Tourner seulement sur soi-même et on croit tourner rond.
Tourner seulement sur soi-même n'est pas tourner rond.
À tourner seulement sur soi-même on croit tourner rond.
On croit tourner rond aussi quand on tourne sur soi-même.
On croit tourner rond aussi quand on tourne seulement sur soi-même.


#
On apprend sur le tas de savoir vivre sur le tard.
C'est sur le tas qu'on apprend à savoir vivre sur le tard.
De sur le tas on apprend sur le tard à savoir vivre.

#
Karl (à Marie, par blague) : fais pas chier avec ton féminisme. Sous-merde, va.

#
Marie (à karl, en référence à « mon petit canard à l'orange ») : Mon petit connard à l'orange.

#
Les uns se sentent au top, les autres se sentent de/en trop.
Les uns se sentent au top, les autres en trop.
Certains se sentent au top, d'autres en trop.
D'aucuns se sentent au top, d'autres en trop.
D'aucuns se sentent au top, d'autRes en tRop.
D'aucuns se sentent au TOP, d'autres en TROP.


#
Quand tu es au top, n'en fais pas trop.
Au top, ne pas en faire trop.
Au top on a vite fait d'en faire trop.
Au top on a vite fait d'en faire trop, à la lettre.
Au top on a vite fait d'en faire, à la lettre, trop.
Au top on a tôt fait d'en faire trop, à la lettre.
Au top on a tôt fait d'en faire trop

#
Quand on se sent au top, se retenir d'en faire trop, ne serait-ce qu'à l'égard de ceux qui se sentent de trop.
Au top, se retenir d'en faire trop.
Au top, pas trop.
Au top, se retenir du trop.
Pour le top, se retenir du trop.
Le top n'en fait pas trop.
Au top, n'en faire pas trop.
Au top, n'en pas faire trop.
Du top au trop.

#
L'imbu est imbuvable.
L'être imbu est imbuvable.


#
Elle est potable, lui imbuvable.
Il est potable mais imbuvable.
Potable peut-être, mais imbuvable.
Potable mais imbuvable.
Peut-être potable mais imbuvable.


#
C'est dommage de réduire les choses à ce qu'elles sont.
C'est dommage de réduire les choses à ce qu'on croit qu'elles sont.
Ne pas réduire les choses à ce qu'on croit qu'elles sont.
Éviter de réduire les choses à ce qu'on croit qu'elles sont.

#
Laisser les choses à désirer.

#
Qui vit doit rester sur le qui-vive.
Qui veut vivre doit rester sur le qui-vive.

#
Mes formules s'éclairent les unes les autres.
Mes formules s'éclairent entre elles.


#
Mes formules s'éclairent les unes les autres. À vous d'avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres. Au lecteur d'avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, qui réclament d'avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Ayez donc de la suite dans mes idées qui en ont, mes formules s'éclairent les unes les autres.
Vous m'honoreriez d'avoir la suite dans mes idées qui en ont, mes formules s'éclairent les unes les autres.
Prière d'avoir…
Ayez donc de la suite dans mes idées, qui en ont, mes formules s'éclairent les unes les autres.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, ayez donc de la suite dans mes idées, qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, au lecteur d'avoir de la suite dans mes idées, qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres. Reste au lecteur d'avoir de la suite dans mes idées, qui en ont.
Mes formules s'éclairent avec le temps et les unes les autres. Reste au lecteur d'avoir de la suite dans mes idées, qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, pour qui a la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, au regard de qui a de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, à vous d'avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, qui laissent/demandent d' avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules qui s'éclairent les unes les autres demandent d'avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, à condition d'avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, pourvu d'avoir de la suite dans mes idées qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, pourvu d'avoir de la suite dans mes idées, qui en ont.
Avec un peu de suite dans mes idées qui en ont, mes formules s'éclairent les unes les autres.
Mes formules s'éclairent les unes les autres, qui demandent au lecteur d'avoir un peu de suite dans mes idées qui en ont.
Ces formules s'éclairent les unes les autres. Reste au lecteur d'avoir, au besoin, un peu de suite dans ces idées, qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres. Reste au lecteur d'avoir, au besoin, un peu de suite dans mes idées, qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres. À vous d'avoir un peu de suite dans mes idées, qui en ont.
Mes formules s'éclairent les unes les autres. À vous d'avoir un peu de suite dans mes idées... (O/<.)

#
"Avant, la médecine était basée sur un modèle patriarcal : le chirurgien faisait un peu ce qu'il voulait parce qu'il savait mieux que le patient ce qui était bon pour lui, confirme Martin. Il ne se posait pas trop de questions, le but était juste d'apprendre quelque chose à l'étudiant."
(http://www.francetvinfo.fr/sante/touchers-rectaux-et-vaginaux-sans-consentement-j-etais-un-peu-genee-mais-je-l-ai-fait-parce-que-je-devais-apprendre_1150033.html)

#
Foresti 12'
Il faut mentir aux enfants.
Moi, à ma fille, je lui mens à longue de journée, bien obligée : je lui mens ma race.
À mon enfant, je lui mens ma race, bien obligée.
53' : …



#
Interstellar
16'
Pionnier + 40 ans trop tôt ou trop tard
1h24' : physicien, je n'ai pas peur de la mort, j'ai peur du temps
1h24'20'' : pas remis en question la notion de temps
1h50'20 : Programme (instinct, enfantillage)



#
Otto s'exprime par des matériaux qui ne sont pas les siens au départ, karl s'exprime par des matériaux qui sont les siens dès le départ.
Otto s'exprime par des matériaux de récupération, karl par des matériaux d'opération.



#
Distinguer pédophile et violeur d'enfant, comme on distingue hétérosexuel et violeur.
Tous les pédophiles ne sont pas des violeurs d'enfants, de même que tous les hétérosexuels ne sont pas des violeurs.


#
Il y a plein de choses qu'on fait par innocence et qui n'en ont pas moins de conséquences.
L'innocence n'épargnent pas des conséquences.


# [Programme]
Croyant agir en individu nous agissons en tant qu'espèce.
Tout individu est agent de son espèce.
Croyant agir en notre nom nous agissons au nom de l'espèce.
Croyant agir pour le nôtre nous agissons au nom de l'espèce.
Croyant agir pour notre compte nous agissons pour celui de l'espèce.
Agissant pour notre compte nous agissons pour celui de l'espèce.
Agissant en individu nous agissons en tant qu'espèce.
Tout individu agit en tant qu'espèce.
Tout individu agit en tant qu'agent de son espèce.
Tout individu est agent de son espèce.
L'individu est agent de son espèce.
L'individu est agent de son espèce de vie.
L'individu est agent de son espèce de vie.

#
Je suis poète des mots, et toi poète sur pattes, et l'un comme l'autre poètes dans notre/sa culotte.


#
La vie est comme je la dis, c'est ça le pire.
Le pire c'est que c'est la vie.


#
L'homme lui-même est le démiurge d'objets dont il n'a conscience de l'éventuelle conscience.
Tout démiurge qu'il est de certains objets parfois complexes et intelligents, l'homme n'a pas pour autant conscience de leur éventuelle conscience.
Tout démiurge qu'il est l'homme


#
Être démiurge n'implique pas d'être devin.


#
[Mash-up]
De la purée épurée.
J'épure la purée.
De la purée-purée.
De la pure épurée.
De l'épurée.


#
Sully [film] :
6' Mais tout est sans précédant avant que ça arrive pour la première fois.


#
Tout ce qu'elle touche est beau, moi y compris.

#
Marie : Je m'en fous, de toute façon, il y a rien qui vaille chez moi.


#
En 2002, Pierre Mondy publie ses mémoires dans La Cage aux souvenirs. Il aimait citer son professeur René Simon pour amener une des raisons de son succès : « Qu'à talent égal, la chance fait la différence. Moi j'en ai beaucoup, j'ai rencontré des gens importants du spectacle qui ont été déterminants dans mon existence ».



#
2007-11-01
forêtre
J'errais, dans une décevante forêt, sur d'impossibles chemins ; voici la route : elle était toute proche. Quelques buissons, quelques arbres, et le silence intact me la dissimulaient.
(Roger Giroux)


#
Dans l'avion en vol : qu'est-ce que je fais là, si vite, si haut ?
Dans l'avion en vol : qu'est-ce que je fais là, si haut, si vite ? (O/<.)

#
Il pleut, comme un con. (O/<.)


#
Mes idées ont de la suite entre elles.


#
Une première n'a pas d'antécédent.
Une première est sans antécédent.
Une première est toujours sans antécédent.
Une première est toujours sans précédent.


#+
[Jeunesse]
Faire une règle/généralité sur peu d'antécédent(s).

#
C'est malheureusement la vie.
C'est malheureusement la vie. (O/<.)


#
L'humanité (et compagnie) ne pourrait bien être qu'une espèce-cobaye, à fin d'expérience ou de reconstitution.
L'humanité (et compagnie) terrestre ne pourrait bien être qu'une espèce cobaye, à fin d'expérience ou de reconstitution.
Nous ne pourrions bien être que les cobayes d'une expérience d'observation tierce ou de reconstitution généalogique/généalogico-historique.
Ne serions-nous pas sur terre les cobayes d'une expérience d'observation tierce ou de reconstitution généalogique/généalogico-historique.
Ne serions-nous pas sur terre les cobayes d'une tierce expérience d'observation ou de reconstitution généalogique/généalogico-historique.
Ne serions-nous pas sur terre les cobayes d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique.
Notre existence sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique.
Notre existence sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique, sinon d'un simple essai.
Notre existence sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique, en cours ou abandonnée.
Notre existence (à tous) sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique in vivo, en cours ou abandonnée.
Notre existence (à tous) sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique in vivo, en cours ou délaissée.
Notre existence (à tous) sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique in vivo, et plus ou moins suivie.
Notre existence (à tous) sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique in vivo, plus ou moins sérieuse/soutenue.
Notre existence (à tous) sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation voire de reconstitution historico-généalogique in vivo, plus ou moins compétente ou assidue.
Notre existence (à tous) sur cette terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation in vivo voire de reconstitution historico-généalogique in terro/terra, plus ou moins compétente ou assidue.
Notre existence (à tous) sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation in vivo voire de reconstitution historico-généalogique in terra, plus ou moins compétente ou assidue.
Notre existence (à tous) sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation in vivo voire de reconstitution historico-généalogique in terra, en cours ou non.
Notre existence (à tous) sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation in vivo voire de reconstitution historico-généalogique in terra, en cours ou à l'abandon.
Notre existence (à tous) sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une tierce expérience d'observation in vivo voire de reconstitution historico-généalogique in terra, en cours ou à l'abandon/plus ou moins sérieuse ou maîtrisée.
Notre existence (à tous) sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une expérience d'observation in vivo voire de reconstitution auto-généalogico-historique in terra, en cours ou à l'abandon/plus ou moins sérieuse ou maîtrisée.
    Notre existence (à tous) sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une expérience d'observation voire de reconstitution auto-généalogico-historique, in vivo, in terra, en cours ou à l'abandon/plus ou moins sérieuse ou maîtrisée ou suivie.
Notre existence (à tous) sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une expérience d'observation in vivo voire de reconstitution auto-généalogico-historique, en cours ou à l'abandon/plus ou moins sérieuse ou maîtrisée.
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une expérience d'observation, in vivo, voire de reconstitution auto-généalogico-historique, en cours ou à l'abandon/plus ou moins sérieuse ou maîtrisée.
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas l'objet cobaye d'une expérience d'observation, in vivo, voire de reconstitution auto-généalogico-historique, plus ou moins en cours ?
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude, in vivo, par reconstitution auto-généalogico-historique, plus ou moins en cours.
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude ?
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude, plus ou moins en cours ?
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude ? Plus ou moins en cours. Voire cobaye d'une reconstitution auto-généalogico-historique ?
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude ? Plus ou moins en cours. Voire par voie d'une reconstitution auto-généalogico-historique ?
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude, plus ou moins en cours ? Et peut-être même de reconstitution auto-généalogico-historique ?
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude ? Plus ou moins en cours ? Et peut-être même de reconstitution auto-généalogico-historique ? Ou d'autoreconstitution génétique ?
Notre existence sur cette Terre ne serait-elle pas simple objet d'étude ? Plus ou moins en cours ? Et peut-être même alors de reconstitution auto-généalogico-historique ? Ou d'autoreconstitution génétique ?


#+
Notre existence cobaye.
Notre existence cobaye.

#
Certains exposent leur avis, d'autres l'explosent.
Exposer ou exploser son avis.
Exposer son avis, ou l'exploser.


#
Le devoir conjugal, le devoir « spécorial », etc.


#
Le désir refoulé par soi ou par les autres.
Désir refoulé par les autres sinon alors par soi-même.
Quand ce n'est pas par soi, le désir est refoulé par les autres.


#
ARG/Elle est sucre-ni-touche

#
Tant d'artistes ratés en place, de ceux qui l'ont ratée.
Tant d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont ratée.
Tant d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont ratée.
Tant d'artistes ratés en place d'authentiques/de grands qui l'ont ratée.
Tant d'artistes ratés en place de ceux qui seulement l'ont ratée.
Tant d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont ratée seulement.
Tant d'artistes ratés salement en place de ceux qui l'ont ratée seulement.
Tant d'artistes ratés en place, celle de ceux qui l'ont ratée seulement.
Tant d'artistes ratés en place… de ceux qui l'ont ratée seulement.
Tant d'artistes ratés en place… de ceux qui l'ont seulement ratée.
Foule d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
FouleLégion d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Collectif d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Bon nombre d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Société d'artistes ratés en place de ceux qui seulement l'ont ratée.
Troupeau d'artistes ratés en place de ceux qui seulement l'ont ratée.
Tant d'artistes ratés en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Artistes ratés en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant d'artistes ratés en place, en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant d'artistes ratés en place – de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant d'artistes ratés en place, salement en place de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant d'artistes ratés sur la place… de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant d'artistes ratés en place, de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant de ratés en place, de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant de ratés en place, de ceux qui l'ont ratée seulement.
Tant de ratés (salement) en place… de ceux qui l'ont seulement ratée.
Tant de ratés en place… de ceux qui l'ont seulement ratée.


#
[reconnaissance sur le tard]
Si seulement je croyais encore en tout ça…
Si seulement je croyais encore en tout ça, je vous dirais merci.
Si seulement je croyais encore en tout ça, je vous dirais « merci », « je t'aime », « il était temps »…

#
Je n'en suis plus à croire à tout ça.
Je n'en suis plus à croire à tout ça, je n'en suis plus.
Je n'en suis plus à croire à tout ça, autant dire que je n'en suis plus.
Je n'en suis plus à croire à tout ça. Autant dire que je n'en suis plus.

#
Tant d'artistes pour si peu d'art.

#
Durer sans endurer. Endurer sans durer.
Vouloir durer sans endurer. Endurer sans durer.
Tenter de durer sans endurer.

#
Plus forts que les stars, les trous noirs.
Plus forts que les étoiles, les trous noirs.


#
L'habituel revient au galop.

#
Croire passer entre les gouttes quand c'est entre les nuages.
Croire passer entre les gouttes quand c'est entre les averses.

#
Ne pas prendre les gouttes pour des averses.


#
[Optimisme rêveur]
Dans les nuages il fait toujours beau.
Sur les nuages il fait toujours beau.
Sur les nuages toujours le soleil brille.
Sur les nuages le soleil brille toujours.
Sur un nuage le soleil brille toujours.
Sur un nuage le soleil brille toujours. Et des nuages on connaît la consistance.
Sur un nuage le soleil brille brille brille.
Sur un nuage le soleil brille, sans ombre.
Sur un nuage le soleil brille sans conteste. Puis vient la nuit.
Sur un nuage le soleil brille sans conteste. Mais n'en va pas moins se coucher.
Sur un nuage le soleil brille sans faute/conteste.
Sur un nuage le soleil brille sans conteste. Mais d'un nuage on connaît la consistance…


#+
Il préfèrent l'insolation à la désolation.
Ceux-là préfèrent l'insolation à la désolation.


#+
C'est beau de vivre sur un nuage. Mais on en connaît la consistance.
C'est beau de vivre sur un nuage. Avant la chute.
C'est beau de vivre sur un nuage. On en connaît la consistance, mais : chut…
C'est beau de vivre sur un nuage. On en sait la consistance, mais : chut…
C'est beau de vivre sur un nuage. D'un nuage on connaît la consistance mais… chut…
C'est beau de vivre sur un nuage. Bon, des nuages on connaît la consistance mais… chut…
Il fait beau de vivre sur un nuage. Des nuages on connaît la consistance mais… chut…


#
(Otto)Karl parle   Alain Robbe-Grillet   roman   nouveau   réalisme   mental   expérimental   parle   le monde   philosophique ?   d'avenir ?

Otto/Karl parle   Alain Robbe-Grillet.
Roman   nouveau   réalisme   mental   expérimental   parle   le monde.
Philosophique ?   D'avenir ?

Otto/Karl parle   Alain Robbe-Grillet   écrit   roman   nouveau   réalisme   mental   expérimental   parle   le monde.
Philosophique ?   D'avenir ?

Otto/Karl parlent
Alain
Robbe-Grillet
écrit
roman
nouveau
réalisme
mental
expérimental
parle
le monde
po/éthique
d'avenir ?



#
David Serge  : Voilà 1387584000 secondes de plus... ou de moins... ça ne change rien, on finit vraiment tous par y passer.
Otto Karl : Encore une fois et toujours, pour moi, le vrai problème ce sont plutôt les préliminaires... Longs de toute une vie, on pourrait dire. Mais... leur éventuel et très probable sommet sur la fin... Car, entre les rares qui meurent dans leur sommeil (soi-disant) et la plupart qui meurent épouvantablement torturés, psychologiquement ou par la maladie, bref l'agonie... ou la torture au sens étroit... Bref. Disparaître, qu'est-ce qu'on s'en fout. Bref, je comprends décidément pas trop cette peur. Et puis, la peur de mourir ne disparaît-elle pas avec le sentiment d'accomplissement ? Probablement que si. En revanche, la peur de la souffrance (extrême), elle...


#
Pour cause d'intranquillité sexuelle, toujours elle…


#
Mes proverbes :
Formulation + modélisation [d'une équation, par exemple]
= formudélisation


#
… à Berlin 12 jours... où c'était chaud quand même, allez, ça sentait bien le sapin par là-bas... bon je sais pas si ça sentait bon, mais « bien », en tout cas,
/<.
(Nous, on revient de 12 jours à Berlin, avec Marie, où c'était chaud, donc, comme leur vin chaud sur leurs marchés de noël ; )

Nous, on revient de 12 jours à Berlin, où c'était chaud, comme leur vin chaud sur leurs marchés de noël. … Ça sentait bien le sapin par là-bas... bon je sais pas si ça sentait bon, mais « bien », en tout cas,
/<.


#
Etienne Klein : « Tout livre achevé met au repos l'esprit de son auteur. »


#
« Au commencement était le verbe. Et la lumière fut. » [?]
Au commencement était le verbe. Et la lumière fuit.
« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »
Et la lumière fuit.
Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fuit.
Que la lumière soit ? Et la lumière fuit.


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Avec certains êtres, le temps posthume devient un temps vivant, subtil, nourricier.
(Etienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein)


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Si vous m'avez compris c'est que je n'ai pas été clair.
(Niels Bohr)
(Cité par Etienne Klein, Parenthèse Culture 15 - Etienne Klein - La révolution quantique, 1:10'50)


#
Tout livre, même s'il est écrit avec une honnêteté totale, peut toujours être tenu, d'un certain point de vue, comme sans valeur aucune. Et ce, parce qu'en réalité nul n'a besoin d'écrire un livre, étant donné qu'il y a bien d'autres choses à faire dans le monde.
(Ludwig Wittgenstein, cité par Etienne Klein en exergue du chapitre "Introduction" de Il était sept fois la révolution)


#
Mes postréalisations : mes mashups : des composites.

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[Aphorisme-jeu-de-mots à moitié gratuit]
Je préfère le vin d'ici à l'eau de là. (Pierre Dac)

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De tous les auteurs/artistes méconnus/confidentiels qui se présentent à moi/en rayon, pourquoi m'intéresser à celui-là plutôt qu'un autre, si la culture consiste à communier plutôt qu'à me singulariser.

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Théorie, théorèmes, équations…


#
Votre quête de faire la fête…
Votre quête de réveillon me fait penser à chat perché.
Votre quête de réveillon me fait penser à chat perché.
Leur quête de se caser me fait penser à chat perché.
Le jeu social est un jeu de chats perchés.
Le jeu social ressemble à celui de chat perché.
Notre jeu social ressemble à celui de chat perché.
Notre jeu social me fait penser à celui du chat perché.
Notre jeu social est comme celui de chat perché.
Notre jeu social a des airs de chat perché.
Notre jeu social a des airs de chat perché. Où chacun craint de ne pas se caser, le désert.
Notre jeu social, où chacun craint de se pas se caser, le désert, a des airs de chat perché.
Notre jeu social, où chacun doit se caser sinon le désert, a des airs de chat perché.
Notre jeu social, mais sans lui le désert, a des airs de « chat perché ».
Notre jeu social, mais sans lui le désert, a des airs de (celui de) chat perché.
Notre jeu social, mais hors de lui le désert, a des airs de (celui de) chat perché.
Notre jeu social, mais hors de lui le désert, a des airs de « chat perché ».
Notre jeu social, car hors de lui le désert, a des airs de « chat perché ».
Notre jeu social, car hors de lui le désert et le déshonneur, a des airs de « chat perché ».
Notre jeu social, hors de lui le désert, a donc des airs de « chat perché ».
Notre jeu social, car hors de lui le désert, prend des airs de « chat perché ».
Notre jeu social, car hors de lui le désert, a des airs de « chat perché ».
Notre jeu social, puisqu'hors de lui le désert, a des airs de « chat perché ».
Notre jeu social a des airs de « chat perché ».
Notre jeu social a des airs de « chat perché ». Qu'importe où et comment, il faut se percher, car hors de lui le désert.
Notre jeu social a des airs de « chat perché ». Qu'importe où et comment, il faut se percher, sinon…


#
Oui, je suis à cran – au-dessus.

#
[souris = fille]
Une queue dans la main, et la souris dépasse.
Une souris dans les mains et la queue qui dépasse.

#
Cerné par manque de discernement.
On se sent cerné souvent par manque de discernement.
Cerné ? Pense à discerner.
Tu te sens cerné ? Pense à discerner.
Cerné ? Penser à discerner.
Cerné ? Penser à discerner.


#
Elle a pris 20kg, et pas (que) sur ses épaules.


#
karl - 20170101 - avec lou
1'
l'hypersensibilité est première sur l'intelligence, qui en est la défense
l'hypersensibilité est première sur l'intelligence, qui en est l'arme de défense / l'armure
6'
vaginalisme
on se croit libre, mais comme le vent
effet de l'alcool, chaud, froid, fatigue…
équation : 0 + 0 = 0 x 0 = 02 + 02
8'15
Voir la vie telle qu'elle est donne une base plus solide.
12' Voir la vie en face, comme d'apprendre à maîtriser un programme informatique… : le sage.
17' discernement (travail, argent, potager…)
21'30 descartes et l'image de la forêt + mon allégorie de la mouche

#25'







#
Mes formules sont des concentrés…
Mes formules sont des pelotes, au lecteur d'en tirer le fil.
Mes formules sont des ramassis de développement.
Mes formules sont des concentrés de développement.
Mes formules sont des précipités de développement.
Au lecteur de développer lui-même
Je mets dans mes formules de quoi les développer.
Je mets dans mes formules de quoi les développer (par) soi-même.
Je mets dans mes formules leur propre développement.
Je mets dans mes formules leur propre développement, à faire soi-même.


#
C'est fleur bleue, ça ? Le bouquet, oui, plutôt.


#
Tu sens tout ? Et moi je sens qqn qui se fait des idées.

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Le sens qu'on prend dans la vie devient celui qu'on lui donne.
Prendre un sens dans la vie peut lui en donner, et inversement.


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Me passe pas un savon si tu es pas toi-même tout à fait propre.
Passer un savon sans être encore soi-même tout à fait propre ?
Tu me passeras le savon quand tu seras sûr d'être toi-même tout à fait propre.
Ne pas passer de savon tant qu'on se sent pas tout à fait propre.
Ne pas passer de savon tant qu'on est pas tout à fait propre.
Ne pas passer le savon tant qu'on est pas tout à fait propre.
Avant de passer un savon, vérifie ta propre-té.
Avant de passer un savon, assure-toi de ta propre-té.
Avant de passer ton savon, assure-toi de ta propreté.
Avant de passer un savon, sers t'en.
Avant de passer un savon, sers t'en pour toi-même.
Avant de passer ton savon, assure-toi de ta propreté.
Avant de passer ton savon, interroge ta propreté.


#
La compréhension des proverbes est contextuelle.
Comme pour les proverbes, la compréhension de ces formules est énigmatique et contextuelle.


#
De géniteur je resterai plutôt simple génie.
De géniteur je resterai plutôt génie.
De géniteur potentiel je resterai plutôt génie.

#
Traiter en pestiférer permet de soigner.
Considérer un malade est le premier pas vers le soin.
Tenir un malade à l'écart
Se préserver d'un malade est de premier soin.
Se préserver d'un malade pour mieux le soigner.
Heureusement que l'hôpital nous traite en pestiféré.
Avoir le soin de traiter le malade en pestiféré.
Avoir soin de traiter le malade en pestiféré.
Avoir soin d'être traité en pestiféré quand on est contagieux.


#
Compresser ma pensée.
Compresser ma pensée, mon univers.
Compresser ma pensée, mon univers.
Compresser ma pensée, pour moins oppresser.


#
Comprimer ma pensée.
Comprimer ma pensée, pour moins opprimer.
Comprimer plutôt qu'opprimer ma pensée.

#
Des comprimés de ma pensée.
Des comprimés de ma pensée, pour moins déprimer.
Des comprimés de pensée.

#
Des comprimés de philosophie.
Des comprimés de (ma) philosophie.

#
Vous déprimez de ne plus penser.
Déprimer de ne plus penser.
Déprimé de ne plus penser ? Ici des comprimés de pensée.
Déprimé de ne plus penser ? Mâchez ces comprimés de pensée.
Déprimé de ne plus penser ? Voici des comprimés de pensée, à ruminer.


#
[Quand on cherche on trouve.]
Quand on cherche on ouvre.
[La recherche peut être butée, obtuse. Donc, conseil…]
Si tu cherches, tu ouvres.
Si tu cherches, tu ouvres. (S'il te plaît)
Si on cherche, on ouvre.
Quand on cherche, on ouvre.
Quand on cherche, on ouvre. Quant à trouver…

#
Des formules cadeaux qui restent à déballer.


#
Des formules qui puissent emballer.
Des formules bien pesées qui puissent emballer.


#
– Emballé ?
– Parce que c'est pesé.

#
Je ne m'emballe que pour ce qui est pesé.
Ne s'emballer que pour ce qui est pesé.
Ne s'emballer que pour ce qui est pesé. Emballé ? C'est pesé.
Tendance à s'emballer pour ce qui est pesé. Emballé ? C'est pesé.
Ne s'emballer que pour ce qui est pesé.
S'emballer pour ce qui est pesé.


#
[L'analyste/intellectuel]
Il ne s'emballe que pour le pesé, et le peser.
Il ne s'emballe que pour peser le pesé.
S'emballer pour le pesé, et le peser.
S'emballer pour le pesé ; et le peser.
S'emballer pour le pesé ; voire le peser.



#
[Analyser]
J'aime peser ce qui m'a emballé.
Peser ce qui nous emballe.
Peser ce qui nous a emballé.
Peser ce qui nous emballe. Éthiquement et politiquement.
Peser ce qui m'emballe.

#
Peser sans repos.

#
Mes développements ou discussions sont vouées à la mise en équations.

#
Une pensée grandit à s'abréger.

#
À faire croire au père noël notre culture attardent les enfants, et le monde qui s'ensuit.


#
On infantilise les enfants, et avec eux le monde qui s'ensuit.


#
Si jamais il existe une vérité, elle viendra pas par ceux qui ont envie de quelque chose. (Alexandre Astier, cf. ottokarlexandre astier)
S'il existe une vérité, elle viendra pas par ceux qui ont envie de (croire en) quelque chose.

#
Chacun, en proie à une crainte continuelle et au risque de la mort violente, vit une vie solitaire, misérable, bestiale et brève. (Hobbes)


#
Mon oeuvre : Temperdu. Du coup, déjà j'ai rien à perdre.

#
Monter n'est pas grandir.
Monter (en grade, à l'étage, du col, etc.) n'est pas grandir.


#
Les filles
Pour les relations, Les garçons sont quantitativement exigeants dans la mesure où les filles le sont qualitativement.

#
Marie : Je suis pas bête, je suis spontanée, c'est pas pareil.

#
– C'est génial.
– C'est tout moi.

#
Un de perdu dix de retrouvables. « Un seul être vous manque et tout est repeuplé ».

#
Dégraisser pour la grâce.
Dégraisser jusqu'à la grâce.
Dégraisser (jusqu'à) la grâce.

#
Une grâce matinée de maladresse.
Touchante d'une grâce matinée d'une touche de maladresse.


#
Ne pas la léser de côté.


#
Des comptes à rendre à des cons.
Comptes à rendre à des cons.
Comptes à rendre à des cons. Merci, non.
Des comptes à rendre à des cons.
À des cons des comptes à rendre.


#
Ma réalité
« Je fais certainement de la peinture et de la sculpture et cela depuis toujours, depuis la première fois que j’ai dessiné ou peint, pour mordre sur la réalité, pour me défendre, pour me nourrir, pour grossir ; grossir pour mieux me défendre, pour mieux attaquer, pour accrocher, pour avancer le plus possible sur tous les plans, dans toutes les directions, pour me défendre contre la faim, contre le froid, contre la mort, pour être le plus libre possible : le plus libre possible pour tâcher – avec les moyens qui me sont aujourd’hui les plus propres – de mieux voir, de mieux comprendre ce qui m’entoure, de mieux comprendre pour être le plus libre, le plus gros possible, pour dépenser, pour me dépenser le plus possible dans ce que je fais, pour courir mon aventure, pour découvrir de nouveaux mondes, pour faire ma guerre, pour le plaisir ? pour la joie ? de la guerre, pour le plaisir de gagner et de perdre ».
Alberto Giacometti, Écrits. Ed. Hermann, 1997


#
Confucius (4/4) - 2017 01 05 - Confucianisme vs taoïsme 05.01.2017

2' " je n'ai que des conseils à offrir"

5'30 la pensée chinoise est une pensée par images

6' il faut être comme de l'eau

6'30 il faut se méfier du côté poétique vague, alors que c'est très précis

7'+19'45 ** "otto". [otteur] Il y a quelque chose dans l'individualité auto-affirmée, dans le fait de se penser comme auteur de sa vie (…) qui est fondamentalement illusoire, et pas seulement illusoire, génératrice de malheur et (…) de chaos. Et se considérer comme auteur, c'est un problème. Et cette idée-là est partagée à la fois par les confucéens et par les taoïstes, et la voie (Tao)… c'est le courant, presque océanique, c'est-à-dire une mouvementation [c'est-à-dire] le fait même d'être mouvement, (…) c'est un méta-mouvement, c'est le mouvement des mouvements, qui est par elle-même régulatrice, qui est par elle-même ordonnatrice. Autrement dit, l'auteur de ce qui est n'est jamais un individu, mais (on pourrait dire) un tout. L'ordre est toujours de l'ordre du tout. Et la grande question que se pose à la fois Lao Tseu et Confucius, c'est : comment tenir une place, comment avoir une place, comment habiter au sein de ce Tao, de ce courant, de cet ordonnancement. Et la seule solution c'est déjà, comme disait Confucius, vaincre son Moi, vaincre cette volonté de s'auto-affirmer, de s'auto-justifier en permanence pour écouter quelque chose qui nous dépasse.

16'15+18'45! éco-logique

17'45 le tyran c'est qqn qui confond la volonté commune et la volonté individuelle, (…) qui sacrifie la volonté commune pour sa volonté individuelle, et qui fait passer l'une pour l'autre.

26' changer les noms [néo-logique]

28' le taoïsme // anarchisme

30' Changer de système. Ne plus jouer le jeu de la particularité. Particularité qui compense, qui compense, qui compense. Non non, trouvons un autre ordre. Changeons de système. Et cet ordre-là on l'a sous les yeux. C'est le monde lui-même. C'est le monde naturel. Le Tao, c'est ça. Écoutons.

34' ordinaire
34'30 "au fond, c'est du bavardage"

40'15 Mais on sait très bien que pour changer il faut employer le paradoxe.

40'45 revenir au simple






#
L'horizon change à chaque pas.
L'horizon change au moindre pas.
Chaque pas change l'horizon.
Chaque pas transforme l'horizon.

#
Accepter de mourir aux hommes, pour y renaître.
Accepter de mourir aux hommes, et alors, peut-être…
Accepter de mourir à ces hommes-là, et alors peut-être…


#
Concéder plutôt/plus tôt que céder.

#
Personne n'intéresse pas.

#
Passer des avis tranchés aux avis retranchés.
De l'avis tranché à la vie retranchée.
De l'avis tranché à la vie retranchée. Et pareil de la vie.
Passer du tranché au retranché.
Passer du tranché au retranché.
Du tranché au retranché.


#
À la fois se servir et de préserver de la pensée des autres (philosophes)
À la fois se servir et de préserver des systèmes de pensée.

#
Comment convaincre des menteurs à eux-mêmes.


#
On est tous menteurs de soi-même.

#
Si tout est « génial » comment qualifier la marque du génie ?
La chouette géniale…
Je ne m'entends pas dans le génie de la chouette.
Ce serait génial qu'on arrête de confondre super/chouette et génial.
Ce serait chouette qu'on arrête de la confondre avec « génial ».
Ce serait chouette qu'on arrête de l'entendre comme « géniale ».
Ce serait chouette qu'on arrête de l'entendre « génial ».


#
[mes formules]
C'est vague. Mais d'un vague à lame.

#
Pensées évasives.
Pensévasives.

#
Pensées évasives ne sont pas vaseuses.
Évasif ≠ vaseux

#
La base la plus solide c'est de voir la vie telle qu'elle est (ou disons se manifeste à nous).

#
La philosophie tente d'apprendre à lire la vie.
Apprendre à lire la vie, et on sait comme c'est la facilite.
Se faciliter la vie à savoir la lire.
De même que savoir lire facilite la vie, se faciliter la vie à savoir la lire.
Savoir la lire facilite la vie, comme de savoir lire.
Savoir la lire (entre les lignes) facilite la vie, comme de savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie est au moins aussi utile que de savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie est pour le moins aussi utile que, de nos jours, de savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie, dans ses quelques lignes forces, est pour le moins aussi utile que, de nos jours, savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie (dans ses quelques lignes forces) est au moins aussi utile que, de nos jours, savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie (dans ses quelques lignes forces) est bien utile, comme de savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie (dans ses quelques lignes forces) est fort utile, comme de savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie (dans ses quelques lignes forces) nous la facilite au moins autant que de savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie dans ses grandes lignes de fond nous la facilite au moins autant que de savoir lire, dans la vie.
Savoir lire la vie dans ses grandes lignes de fond nous la facilite, comme de savoir lire, dans la vie.
De même que de savoir lire, dans la vie, savoir lire la vie (dans ses grandes lignes de fond) nous la facilite.


#
Comme pour tout programme, apprendre à le maîtriser pour en être moins victime.
Comme pour tout programme, apprendre à maîtriser le programme de la vie pour en être moins victime.
Comme pour tout programme, apprendre d'abord à maîtriser le programme de la vie pour en être moins victime.
Comme pour tout programme, apprendre d'abord à maîtriser le programme de la vie pour en être moins victime.
Comme pour tout programme, informatique par exemple, apprendre d'abord à maîtriser le programme de la vie nous en rend moins victime.

#
Se donner la peine de voir la vie telle qu'elle est nous en épargne d'autant par la suite.
Se donner d'emblée cette peine de voir la vie telle qu'elle est nous en épargne d'autant par la suite.
Se donner la peine d'admettre la vie telle qu'elle est nous en épargne d'autant par la suite.
Se donner la peine de voir la vie dans son horreur nous en épargne d'autant par la suite.
Se donner la peine d'assumer la vie telle qu'elle est nous en épargne d'autant à l'occasion.

#
La vie se réduit à quelques principes.
La vie se réduit à quelques principes observables.
La vie s'explique par quelques principes observables à notre niveau.
La vie s'explique par quelques principes observables à notre niveau.
À (se donner la peine) bien l'observer, la vie se réduit à quelques principes.
D'apparence complexe, la vie se réduit à quelques principes simples/simplexes.
D'abord/approche complexe, la vie se réduit à quelques principes simples/simplexes.
D'abord/approche complexe, la vie, à bien l'observer, peut se réduire à quelques principes simples/simplexes.
D'abord complexe, la vie, à bien l'observer, peut se réduire intellectuellement à quelques principes simples/simplexes.
D'abord complexe, la vie, à bien l'observer, peut se réduire intellectuellement à quelques grandes lignes.
D'abord complexe, la vie, à bien l'observer, peut se réduire intellectuellement à quelques grandes lignes de compréhension.


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Une manque de discernement nous fait passer à côté/rater la compréhension des/les grandes lignes de la vie…


# BOF
La vie nous comprend davantage qu'on ne la comprend.
Peut-être nous est-il possible/accessible de comprendre la vie autant qu'elle nous comprend.
La vie nous comprend, mais nous ?
Le monde nous comprend, mais nous ?
Le monde nous comprend, mais c'est peu réciproque.
Le monde nous comprend, lui.


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Aller dans un sens peut nous en donner/créer un.
Aller simplement dans un sens peut le générer.
Aller simplement dans un sens peut générer un sens.
Aller simplement dans un sens peut générer un sens, ou inversement.
Adopter simplement un sens peut générer un sens, ou inversement.
Marcher dans un sens peut générer un sens, ou inversement.
Marcher dans un sens à de quoi à générer un sens, ou inversement.
Marcher dans un sens conduit au sens, sinon inversement.
Marcher dans un sens peut générer un sens, sinon inversement.
Se lancer dans un sens fait qu'on peut s'y retrouver.
Se lancer dans un sens fait qu'on peut s'en trouver, sinon inversement.
Se lancer dans un sens peut nous en trouver un, sinon inversement.


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Elle est autrement intelligente.
On est autrement intelligent les uns des autres. [-> untelligence]


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La philosophie dans tous ses émois (1/4) - 2016 12 26 - La sobriété avec Hölderlin

25'30 pour loïc,  3'+32'45+36'+41'45+43'30 laisser être les choses (≠ otto, d'otto composteur à karl formulateur), 37'30 la naissance de la mort (// chanson karl : judicaël), 40'45 Heidegger essaie de les laisser parler eux-mêmes, les poèmes






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Les mauvais comédiens : juste jouer à parler autrement que normalement. Alors qu'au contraire…

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S'efforcer/se rassurer de voir la vie comme elle n'est pas, nous met en porte-à-faux.


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Confucius (1/4) - 2017 01 02 - Qui était Confucius ?

1' + 10'20 (+ 12'50 : d'autolégitimation) : conception décloisonnée de la philosophie, pluraliste (AF)!
4'30 recueil de très courts aphorismes, déroutants à la première lecture
8'45 "karl" + 12'45 : "d'otto" + 19'50 : "-arl"
31'20 si je suis connu c'est grâce à ce livre, et si je suis détesté/critique c'est aussi à cause de ce livre
40'10+41'25 « Être méconnu des hommes sans en prendre ombrage, n'est-ce pas le fait de l'homme de bien ? »
45'25 : à 40 ans, je n'étais plus dans la confusion de l'esprit
46'45 la sagesse c'est avoir l'oreille juste
47'20 maturité de matisse : j'ai atteint le trait juste, sans bavure, nécessaire



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Se débarrasser de la vie, c’est se priver du bonheur de s’en moquer.
(Cioran)

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Non, (Mr) Cioran, le suicide n'est pas toujours possible.
Non, Cioran, la vie ne permet pas toujours le suicide.
Si seulement le suicide était vraiment toujours possible, mais non.
L'enfer de la vie va jusqu'à priver de l'option du suicide.
Que la vie ne permette pas toujours le recours au/l'option du suicide.


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Bref efficace : brefficace.

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Mes formules sont des approximations volontaires.
Mes formules sont des approximations et pour cause.


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Rattrapage :
Oui, bon, j'ai pété, ça pue/sent, mais on va pas en faire tout un fromage, si ?

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… un philosophe (…) consulte avant tout sa propre expérience, médite aussi ce que disent les autres et fait un usage réfléchi du langage. (J.F. Billeter)
Un philosophe (...) consulte avant tout sa propre expérience, (...) et fait un usage réfléchi du langage. (J.-F. Billeter)


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… les équations sont formelles et austères, elles ont une apparence compliquée… (…). Fort heureusement, il n'y a pas à être chercheur (…) pour apprécier toute la poésie et la beauté d'une bonne équation, d'une équation importante. (…) elles révèlent des schémas et des régularités aussi belles que profondes. (…) Elles codifient des informations concernant le monde réel (…).
Il est arrivé bien souvent que l'histoire de l'humanité change de cap à cause d'une équation. Les équations possèdent des pouvoirs cachés. Elles révèlent les secrets les plus intimes de la nature. (…)
L'équation tire sa force d'une source simple. Elle nous dit que deux calculs, en apparence différents, possèdent la même réponse. (…)
La puissance des équations réside dans la correspondance philosophiquement difficile entre les mathématiques, création collective de l'esprit humain, et une réalité physique extérieure. Les équations modélisent des schémas profonds du monde extérieur. En apprenant à les valoriser, et à lire les histoires qu'elles racontent, on dévoile certaines caractéristiques vitales du monde qui nous entoure. En principe, il doit exister d'autres façons d'aboutir au même résultat. Beaucoup préfèrent les mots aux symboles ; le langage, lui aussi, nous donne un certain pouvoir sur notre environnement. Mais la science et la technologie sont parvenues à la conclusion que les mots sont trop imprécis, trop limités pour constituer une voie efficace vers les plus profonds aspects du réel. Ils sont trop teintés de présupposés humains. Les mots seuls ne sont pas capables de nous offrir les perspectives essentielles.
Les équations, si. Depuis des milliers d'années, elles comptent parmi les principaux moteurs de la civilisation. Tout au long de l'histoire, les équations ont tiré les ficelles de la société. Cantonnées aux coulisses, certes, mais leur influence était bien là, qu'on l'ait remarqué ou pas.
(Ian Stewart, 17 équations qui ont changé le monde, pourquoi les équations ?)

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… les équations sont formelles et austères, elles ont une apparence compliquée… (…). Fort heureusement, il n'y a pas à être chercheur (…) pour apprécier (…) la poésie et la beauté d'une bonne équation (…).
Elles codifient des informations concernant le monde réel (…).
Elles révèlent des schémas et des régularités aussi belles que profondes. (…)
L'équation tire sa force d'une source simple. Elle nous dit que deux calculs, en apparence différents, possèdent la même réponse. (…)
Les équations modélisent des schémas profonds du monde extérieur. (…) constitu[e] une voie efficace vers les plus profonds aspects du réel. (…) les perspectives essentielles.
(…) Tout au long de l'histoire, les équations ont tiré les ficelles de la société. Cantonnées aux coulisses, certes, mais leur influence était bien là, qu'on l'ait remarqué ou pas. (…)
Il est arrivé bien souvent que l'histoire de l'humanité change de cap à cause d'une équation. (…)
(Ian Stewart, 17 équations qui ont changé le monde, pourquoi les équations ?)


- Les équations sont formelles (…), ont une apparence compliquée.
- Elles codifient des informations concernant le monde réel (…).
- Heureusement, il n'y a pas à être chercheur (…) pour apprécier (…) la poésie et la beauté d'une bonne équation (…).
- Elles révèlent des schémas et des régularités aussi belles que profondes. (…)
- L'équation tire sa force d'une source simple. Elle nous dit que deux calculs, en apparence différents, possèdent la même réponse. (…)
- Les équations modélisent des schémas profonds du monde extérieur. (…) une voie efficace vers les plus profonds aspects du réel. (…) les perspectives essentielles.
- Tout au long de l'histoire, les équations ont tiré les ficelles de la société. Cantonnées aux coulisses, certes, mais leur influence était bien là (…)
- Il est arrivé bien souvent que l'histoire de l'humanité change de cap à cause d'une équation. (…)

(Ian Stewart, 17 équations qui ont changé le monde, pourquoi les équations ?)




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Mes compréhensions sont « relativement douteux quant à leurs détails probablement plus juste dans les grandes lignes ».
Ma lecture de la vie est relativement douteuse dans les détails et probablement plus juste dans les grandes lignes.
La lecture de la vie est complexe dans les détails et plus simple dans les grandes lignes.
La compréhension/L'appréghension de la vie est complexe dans les détails et plus simple dans les grandes lignes.
À comprendre la vie est complexe dans ses détails mais simple dans ses grandes lignes (de fond).


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[Nouvelle présentation ? O -> 0]
0/<. Mes formules sont des approximations, et pour cause.


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Qu'est-ce que tu fais dans la vie (comme travail) ?
– Je me travaille.

– Qu'est-ce que tu fais dans la vie ?
– « Le métier de vivre ».
– Non, mais… comme travail ?
– Je me travaille.

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Entre sobriété et ébriété : sobre ébriété.
Mélange de sobriété et ébriété : sobre ébriété.
Sobre-ébriété.
Karl & Marie, Sobre & Briété.
Sobriété ? Plutôt ébriété sobre.
Sobriété ? Plutôt (l'inverse :) ébriété sobre.

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ONPC janvier 2017
29'30 de l'entretien de vincent peillon (sur la défensive) : C'est un auteur dont je suis spécialiste, dont je me nourris, mais ce n'est pas moi.


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Marie oublie à mesure dans les petites largeurs.
On oublie davantage dans les petites largeurs que dans les grandes.
On oublie dans les petites largeurs, moins dans les grandes.
On oublie dans les petites largeurs, moins dans les grandes. Avant l'immense.
On oublie moins dans les grandes largeurs que dans les petites. Avant l'immense.


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K4RL
k4rl

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Révise, et ravise.



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: ) Hey Trump, du calme, c'est moins grave : non pas voler les mots des autres comme si c'était les siens, mais transformer les mots (images, sons...) des autres en siens. C'est pire ? Mais qu'est-ce qu'on fait quand on parle, et en l'occurrence quand on écrit ? Pas beaucoup moins, si ? On n'emprunte pas intégralement à sa langue et sa culture ? Bref bref... Révise... Et ravise... ; )

Otto transforme les mots des autres en siens.


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Avec toutes les gamelles qu'on prend/traîne on finit par faire sa petite cuisine.


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Écriture fragmentaire : écriture détachée.
J'écris détaché.
Écrire détaché.
Attaché à écrire détaché.


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(…) Souvent, c'est le foie qui ne va pas. Les misérables pensent que c'est la politique. Ce faisant, ils votent. (…)
(Georges Perros, papiers collés, p.152)


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(…) Il y a donc paresse à peu près généralisée. Et l'amour n'est pas la moins paresseuse de nos activités. Ni ce qui s'ensuit, tout l'appareil de la psychologie souffrante.
(Georges Perros, papiers collés, p.161)
->
L'amour n'est pas la moins paresseuse de nos activités. Ni ce qui s'ensuit, tout l'appareil de la psychologie souffrante. (G. Perros)


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Écrire par formules me répare d'être par ailleurs bavard.
Écrire succinct me répare d'être bavard.
Écrire succinct me soigne de mon bavardage, et m'en guérit ?

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Par l'écriture j'épure mon bavardage.


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Pour qu'un penseur soit intéressant, il faut qu'il ne puisse pas penser jusqu'au bout. Car il n'y a pas de bout. Il y a un charme. La pensée est enlevée, fait la roue, et ruine l'ambition d'absolu. Tout est refaire, toujours, pour un homme d'esprit. C'est pourquoi la notion de progrès ne lui convient pas. Ce ne sont perpétuellement qu'essais, tentatives, pour faire sauter la machine. Qui ne saute pas.
(Georges Perros, papiers collés, p.150)


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Je n'ai pu, à partir d'un certain âge, considérer la mer que comme la présence mouvante, ici bas, de la mort.
(Georges Perros, papiers collés, p.184)

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Objectivité, c'est subjectivité saturée. Mais être objectif avant d'avoir bouffé du subjectif jusqu'à la nausée, c'est comme entrer dans une église parce qu'il pleut.
(Georges Perros, papiers collés, p.162)


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La nature est faite d'aphorismes. La fleur, l'arbre… (…) L'oeuf est le plus bel aphorisme qui soit. (…)
(Georges Perros, papiers collés, p.19)

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Reste ceci : la note existe. Elle est très proche de l'objet. Elle dit à peine ce qu'elle veut dire. Elle est naïve, parce que confiante. Elle laisse l'intelligence de l'autre libre de la finir, de la commencer, ou de l'avaler. Elle est paresseuse et ne tient pas absolument à se faire entendre. À être prise aux mots. Mais préfère sonner, résonner. Son auteur et son lecteur doivent en sortir indemnes. Elle a le goût effréné de l'autonomie, de la liberté. Rien de moins familier, malgré les apparences. De moins « humain ». Le commerce l'indiffère. Elle est éminemment coquette, puisqu'elle se montre dans le but d'être seulement remarquée, « notée ». Elle ne dédaigne pas de laisser un souvenir impérissable. Mais plutôt par le parfum que par la parole. (Elle aime assez le paradoxe…) Son corps est la limite du fantomatique. Elle suggère. N'insiste jamais… (…)
(Georges Perros, papiers collés, p.12)


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Pas absolument ≠ absolument pas.


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Comme un oiseau peut se faire chier dans le ciel sans contrainte.
Comme un oiseau peut se faire chier dans le ciel sans structure.
Comme un oiseau peut se faire chier dans le ciel libre.


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« Ne pouvant rien faire, je passe des journées entières à marcher sur les collines. » Charles Juliet (Dans la lumière des saisons) (TP)

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Dégénération des générations.

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/ Ainsi / condamnée aux bravos forcés/ et suicidée par encumulation, / on s'est mépris sur / l'option informante
de l'Image qui, / si elle n'était pas morte, ferait encore envie /
à l'Histoire commode et à tiroirs / qui servit à justifier les dynasties, puis les nations, puis les impérialismes /, mais qui / n'a jamais servi à éviter une seule guerre, une seule crise économique ou une seule révolution /, lui préférant que /
le monde ne tourne pas rond / mais en rond, et qu'/ à l'ancienne / se rembobine, déclenche et se recharge, rembobine, déclenche et se décharge, comme s'il / reculait
une jambe à chaque fois qu'il avance l'autre.

Guy Bedos / Jean Baudrillard / Jacques II de Chabannes dit Jacques
de La Palice / Pascal Ory / Georges Braque / Uncle Ben’s / Robert Musil

(…)
La dénonciation est violente, ce qui resurgit dans la forme même choisie par les auteurs de ce récit-essai : des slashes scandent le texte, lui-même composés de citations, d'instantanés de discours de… Tocqueville, Debord, Van Damme, Jarry, Sontag, Bashung, Dieudonné, Chomsky, Ferré, Borges, Bouvard... ou encore Zebda. Le texte lui-même est un vaste détournement. Partant, il est en lui-même une fiction. Son existence ne vaut que par tous les autres qui l'ont précédé… Voici une écriture brillante, tissée de vrais et de faux passages à démêler.


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Ludwig Eduard Boltzmann (né le 20 février 1844 à Vienne, Autriche - mort le 5 septembre 1906 à Duino) est un physicien et philosophe autrichien. Il est considéré comme le père de la physique statistique et un fervent défenseur de l’existence des atomes1. Validant l’hypothèse de Démocrite selon laquelle « la matière peut être considérée comme un ensemble d'entités indivisibles », Boltzmann, à l'aide de son équation cinétique dite « de Boltzmann », a théorisé de nombreuses équations de mécanique des fluides et de théorie cinétique des gaz.
(…)
Il entretient des échanges, parfois vifs, avec les physiciens contemporains à propos de ses travaux. Cela l'affecte particulièrement et entraîne des crises de dépression qui le conduisent à une première tentative de suicide à Leipzig, puis à une seconde à Duino, près de Trieste, qui lui sera fatale. Boltzmann meurt avant même d’avoir vu ses idées s’imposer.  La tombe de Boltzmann au Zentralfriedhof porte une équation inscrite au-dessus de la statue du physicien, à savoir S = k log W, qui exprime l'entropie S en fonction du nombre W (pour Wahrscheinlichkeit, « probabilité » en allemand) de microétats possibles pour un macroétat donné d'un système thermodynamique fermé, avec k la constante de Boltzmann.


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Au fond, rien ne nous assure du sens qu'on donne/prête aux choses. Ce sens ne nous est pas donné par les choses, mais par nous-mêmes. Même pas donné mais prêté. Et nous ne sommes nullement assurés/informés de ce sur quoi il repose. Sur quelle base ? De quel droit ? En vertu de quoi ?

Au fond, rien ne nous assure du sens qu'on donne/prête aux choses. Ce sens ne nous est pas donné par les choses, mais par nous-mêmes. Même pas donné mais prêté. Et nous ne sommes nullement assurés/informés de ce sur quoi il repose. Sur quelle base ? De quel droit ? En vertu de quoi ?



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Je préfère la prendre en grippe que de la choper.
Je préfère la prendre en grippe que de la choper comme telle.
Mieux vaut la prendre en grippe que de la choper comme telle.


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(O)K = K̊
K + accent « rond en chef »


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Les Choses de Perec, par Benoît Peeters : 3h13'30
« Minimalement romanesque. »

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[Merci à Alexis Lavis (cf. avant-propos de L'espace de la pensée chinoise, je crois.]
Otto s'approprie les choses au sens où (il s'en rend propriétaire mais où) il se les rend propre.


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« La vie est belle, mais aussi cruelle. Pour preuve, ce fait divers… (C.S/L.K.) »
(http://www.ladepeche.fr/article/2017/01/10/2493235-la-mort-a-22-ans-a-peine.html?ref=yfp)

Vous reconnaissez que la vie est (très) cruelle et vous la dites pourtant belle, et vous l'aimez. Et vous seriez capable d'aimer quelqu'un d'aussi cruel ? Qui tracasse et torture à tour de bras. Alors pourquoi la vie ? La beauté que vous dites lui donnerait, à vos yeux, tous les droits ? Ou bien n'êtes-vous pas honnête avec vous-même et conséquent ? Syndrome de Stockholm ? Un tel traitement de faveur parce que vous implique… Que vous en êtes agent, complice…


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Bernard Stiegler : Le travail se fait de plus en plus hors emploi. Le pianiste travaille ses gammes comme le mathématicien travaille ses maths  : hors emploi… Entendu ainsi, travailler, c’est d’abord augmenter ses capacités – et ces capacités sont ce qui peut apporter au monde une richesse qui ne s’y trouve pas encore.
(http://rue89.nouvelobs.com/2017/01/11/bernard-stiegler-faire-seine-saint-denis-premier-territoire-contributif-france-266070)


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Liberté, c'est un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens ; qui chantent plus qu'ils ne parlent, qui demandent plus qu'ils ne répondent.
(Paul Valéry)

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Certes, mais… Marions César. Décidément étonnante et même de plus en plus fascinante cette grâce qu'elle a, elle, Marie, de se faire oublier... jusque dans l'histoire…

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«Cette correspondance, qui vient de paraître aux éditions de L’Herne, révèle le caractère hypocondriaque de l’écrivain [Cioran].  Toujours enrhumé, il se lamentait constamment. Avec humour, toutefois. Il avait très peur des microbes et était extrêmement attentif de son hygiène de vie, allant même jusqu’à se soumettre à un régime alimentaire très strict. Dans ses lettres, il réprimande fréquemment Armel Guerne, dont la santé était très fragile, pour son insouciance. D’après Vincent Piednoir, pour Cioran, la maladie était la révélation du néant de soi et pouvait par là conduire à la création. »
(https://coulissesdelaculture.wordpress.com/2011/03/21/le-paradoxe-cioran/)


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Or, c'est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher (…).
(Descartes, 17°s, Principes de la philosophie)
Or, c'est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher jamais de les ouvrir, que de vivre sans philosopher ; (...). (R. Descartes)

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Bon, alors, je résume un peu ce que vous avez dit, et je le caricature par conséquent : (…).
(Alain Badiou, La philosophie et son histoire : entretien entre Jean Hyppolite et Alain Badiou 1965, youtube)


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Je suis un peu surpris à l'idée d'avoir été mal compris.
(Georges Canguilhem, in Philosophie et vérité (1965) - Badiou, Canguilhem, Dreyfus, Foucault, Hypolite, Ricoeur, youtube)

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GASTON BACHELARD parmi nous, ou l'héritage invisible , par JEAN CLAUDE BRINGUIER [qui est l'intervieweur aussi, je pense].


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Nous sommes dans l'errance, d'où les erreurs.

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Dans la complicité on s'accomplit.
L'adversité nous avertit, la complicité nous accomplit.

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Quand on parlera de moi, ce sera à l'imparfait.
On ne parlera de moi qu'à l'imparfait.

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Je veux pas rendre malade qui que ce soit, à commencer par moi-même.
À commencer par moi-même, je veux pas rendre malade qui que ce soit.


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Je donne de la confiture, interceptée par des cochons.
Je peux réserver ma confiture, mais si des cochons l'interceptent…
Je peux bien réserver ma confiture, si des cochons l'interceptent…

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Avis contre avis c'est une vie contre une vie.

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On fait entrer/injecte le taureau dans l'arène comme sous la peau le vaccin d'un virus, affaibli.
On injecte le taureau dans l'arène tel un virus affaibli…
On fait entrer le taureau dans l'arène un peu comme un virus affaibli/désarmorcé qu'on injecte sous la peau. On appelle ça un vaccin. On se vaccine.

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Otto, philosophe virtuel // Gorillaz.

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Je sens que cette fatigue qui me gagne avec l'âge est plus sage qu'une fatigue de passage.

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La vie ne m'a jamais rien donné au moment où je le désirais trop fort.
La vie ne m'a jamais rien donné que je désirais trop fort.
La vie ne m'a jamais rien donné de ce que je désirais trop fort.
La vie ne m'a jamais rien donné quand je le désirais trop fort.
La vie ne m'a jamais rien cédé que je désirais trop fort.

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La vie ne m'a concédé que ce que je n'attendais plus.

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Alors elle(,) est hardie.  [cf. laurel et hardy]

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Elle part à la quéquête d'un garçon.
Elle part à la quéquête d'un mari.
Elle part à la quéquête d'un géniteur.
Elle papart à la quéquête d'un bèbègue.


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La vie est belle, en attendant les secours.

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Pas de sens et des larmes.     (cf. Du sang et des larmes.)

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Philosophe instruit par l'expérience.

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NCC - Bachelard - 01.07.2010 - L'imagination (5) (Cynthia Fleury)
26'30 communauté de pensées à travers le temps
44'45 rapport orphique au monde (= l'art d'y trouver sa place) ≠ rapport prométhéen (= rapport constructiviste et conquérant)


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Je crois qu'on peut aujourd'hui imaginer un changement profond dans la société, une transformation presque culturelle de la société.
(Arnaud Montebourg, Primaire de la gauche : deuxième débat - 15/01/2017, 1:14')


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Instruit par l'expérience, (…) je trouve qu'il y a une sorte d'immaturité de la démocratie française a guetté tous les 5 ans lequel des candidats sera le président ou la présidente providentiel(le).
(Benoït Hamon, Primaire de la gauche : deuxième débat - 15/01/2017, 1:32')

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Dans ce pays, il y a un mur des puissants. Invisible, mais bien réel. Devant lequel beaucoup de pouvoirs politiques se sont fracassés. La concentration des médias entre quelques mains pour éteindre le pluralisme…
(Arnaud Montebourg, Primaire de la gauche : deuxième débat - 15/01/2017, 1:35')



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M'importent : RADIOHEAD, BLONDE REDHEAD, Alain Bashung, Autechre, James Blake, The Strokes, Dominique (face) A, Les Hurleurs, Robert Wyatt, Farao, Mathieu Boogaerts…
M'ont importé : Joseph Arthur, Jay-Jay Johanson, Philscroum Production (Baise et Bute…)


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Brueghel L'Ancien, De Chirico, René Magritte, Nicolas de Staël, Malevitch,
Marcel Duchamp.


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Place aux jeunes, mais enfin qui l'ont déjà prise.
Place aux jeunes, qui ne m'ont pas attendu pour la prendre.
Place aux jeunes, déjà en place.

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Double prénom :
OttoKarl, Robert Wyatt, Claude François, Claude Simon…

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Louis de funès est de devenu célèbre à 50 ans, Après presque vingt ans de carrière sur les planches et dans des seconds rôles.

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« Dans le combat entre toi et le monde, seconde le monde. » (Kafka)

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« Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. » (Kafka)

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Le postsexuel est donc un antisexisme.

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Certains philosophes ou penseurs auraient-ils besoin d'instruction par défaut d'intuition brute ?
Certains philosophes ou penseurs auraient-ils besoin d'instruction par défaut d'intuition ?


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« Si vous ne faites pas un film vous-même, vous ne l'écrivez pas de votre écriture. Il faut monter son film soi-même : le montage c'est le style [...] Si vous faites tourner le film, si vous faites monter le film par quelqu'un d'autre, vous ne faites pas un film de vous. C'est un film mais ce n'est pas votre film. »
Jean Cocteau
(Plein feu sur les spectacles du monde - Par René Wilmet - Jean Cocteau parle du métier d'auteur de films (1ère diffusion : 01/01/1950))


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Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994)
14'30+23' l'attitude de Cioran m'agace, 23'15+25'40 aphorismes sont décevants, je suis doué pour ça, formules frappantes



14'30 l'attitude de Cioran m'agace
15' la lucidité de sert à rien, la lucidité on ne la choisit pas, ça mène au néant




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Rien n'est plus puissant qu'une idée dont l'heure est arrivée.
(Victor Hugo, citant par Benoît Hamon)

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J’ai beau regarder les hommes, soit avec un regard bienveillant, soit avec le mauvais œil, je les trouve toujours occupés, tous et chacun en particulier, à une même tâche : à faire ce qui est utile à la conservation de l’espèce humaine. Et ce n’est certes pas à cause d’un sentiment d’amour pour cette espèce, mais simplement puisque, en eux, rien n’est plus ancien, plus fort, plus inexorable, plus invincible que cet instinct, — puisque cet instinct est précisément l’essence de notre espèce et de notre troupeau. (…)
l’instinct de conservation, se manifeste, de temps en temps, sous couleur de raison, ou de passion intellectuelle ; il se présente alors, entouré d’une suite nombreuse de motifs, et veut, à toute force, faire oublier qu’il n’est au fond qu’impulsion, instinct, folie et manque de raisons. Il faut aimer la vie, car… ! Il faut que l’homme active sa vie et celle de son prochain, car… ! Et quels que soient encore tous ces « il faut » et ces « car », maintenant et dans l’avenir. Afin que tout ce qui arrive, nécessairement et toujours par soi-même, sans aucune fin, apparaisse dorénavant comme ayant été fait en vue d’un but, plausible à l’homme comme raison et loi dernière, — le maître de Morale s’impose comme maître du but de la vie
(Nietzsche, GS, §1, L1)



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… en attendant la comédie de l’existence n’est pas encore « devenue consciente » à elle-même, en attendant c’est encore le temps de la tragédie, le temps des morales et des religions.
(Nietzsche, GS, §1, L1)


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Notre crédulité (de sujet) lors des rêves nocturnes devrait nous faire douter (sérieusement) de son pendant diurne.
Notre crédulité pendant les rêves nocturnes devrait nous faire douter plus sérieusement de son diurne pendant.
Notre crédulité pendant les rêves nocturnes devrait nous faire douter sérieusement de son pendant d'éveil.
Notre crédulité en tant que sujet pendant les rêves nocturnes devrait nous faire douter sérieusement de son pendant diurne.
Notre crédulité subjective pendant les rêves nocturnes devrait nous faire douter sérieusement de son pendant diurne.
Notre crédulité subjective pendant les rêves nocturnes devrait nous mettre la puce à l'oreille quant à son pendant diurne.
Notre crédulité subjective lors des rêves nocturnes devrait nous mettre la puce à l'oreille quant à son pendant diurne.


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Dans la nature, la régularité des phénomènes est telle que l'homme en fait des lois. Pourquoi ne percevons-nous pas cette régularité dans les conduites humaines et n'en dégageons-nous pas des lois naturelles.
(Céline Belloq, Lâcher prise avec Schopenhauer, p.51)


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En m'inquiétant de perdre mes cheveux c'était sans compter que je perdrais la vie avant ça.
Perdre la vie plutôt que les cheveux ?
Perdre la vie avant les cheveux.
Perdre la vie avant ses cheveux.
Si ce n'est la vie, j'aurai bientôt perdu mes cheveux.


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À plus ou moins grande échéance chacun/on disparaîtra.
À plus ou moins grande échéance la déchéance.

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Dans la vie, on déchoit, on déçoit, puis on décède.

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La vie n'est pas rassurante. C'est tout mon problème. Et a fortiori celui des autres.
La vie n'est pas rassurante. C'est tout notre problème, à tous.


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[postmoderne]
… c'était un art composé, qui prenait en écharpe plusieurs goûts, plusieurs langages. De tels artistes provoquent une joie complète, parce qu'ils donnent l'image d'une culture à la fois différentielle et collective : plurielle. Cette image fonctionne alors comme le troisième terme, le terme subversif de l'opposition dans laquelle nous sommes enfermés : culture de masse ou culture supérieure.
(Roland Barthes par Roland Barthes, Charlot, p58)


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… j'écris des maximes (…) pour me rassurer. (…) La maxime est une sorte de phrase-nom, et nommer, c'est apaiser. ((…) l'immobilité de la maxime rassure les organisations affolées.)
(Roland Barthes par Roland Barthes, La maxime, p155-6)

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(…)  il énonce par fragments (risque d'aphorisme, risque d'arrogance).
(Roland Barthes par Roland Barthes, La récession, p134)


#
… l'éveil, la conscience, l'accumulation de sensibilité qu'on a le soir.
(Roland Barthes par Roland Barthes, Au petit matin, p111)


#
Production de mes fragments. Contemplation de mes fragments (correction, polissage, etc.). Contemplation de mes déchets (narcissisme).
(Roland Barthes par Roland Barthes, Du fragment au journal, p91)


#
Écrire par fragments : les fragments sont alors des pierres sur le pourtour du cercle : je m'étale en rond : tout mon petit univers en miettes ; au centre, quoi ?
(Roland Barthes par Roland Barthes, Le cercle des fragments, p89)

#
Aimant à trouver, à écrire des débuts, il tend à multiplier ce plaisir : voilà pourquoi il écrit des fragments : autant de fragments, autant de débuts, autant de plaisirs (…).
Le Zen appartient au bouddhisme torin, méthode de l'ouverture abrupte, séparée, rompue (le kien est, à l'opposé, la méthode d'accès graduel). (…) Sous forme de pensée-phrase, le germe du fragment vous vient n'importe où : au café, dans le train, en parlant avec un ami (cela surgit latéralement à ce qu'il dit ou à ce que je dis) ; on sort alors son carnet, non pour noter une « pensée », mais quelque chose comme une frappe, ce qu'on eût appelé autrement un « vers ».
Quoi, lorsqu'on met des fragments à la suite, nulle organisation possible ? Si : le fragment est comme l'idée musicale d'un cycle (…) : chaque pièce se suffit, et cependant elle n'est jamais que l'interstice des ses voisines : l'oeuvre n'est faite que de hors-texte. (…)
Le fragment a son idéal : une haute condensation, non de pensée, ou de sagesse, ou de vérité (comme dans la Maxime), mais de musique : au « développement », s'opposerait le « ton », quelque chose d'articulé et de chanté, une diction : là devrait régner le timbre. Pièces brèves de Webern : pas de cadence : quelle souveraineté il met à tourner court !
(Roland Barthes par Roland Barthes, Le cercle des fragments, p89-90)


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Valéry parlait de ces gens qui meurent dans un accident, faute de vouloir lâcher leur parapluie ; combien de sujets refoulés, déviés, aveuglés sur leur propre sexualité, faute de lâcher un stéréotype.
(Roland Barthes par Roland Barthes, La fatigue et la fraîcheur, p86)
—>
Valéry parlait de ces gens qui meurent dans un accident, faute de vouloir lâcher leur parapluie ; combien de sujets refoulés, déviés, aveuglés (…) faute de lâcher un stéréotype.
(0/<.)



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Mes buts débutent.
Mes buts débutent, par principe/systématiquement.
Mes buts dé-butent aussitôt.

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[jeu de mots, formules, etc.]
(… dans l'étymologie (…) lui plaît (…) l'effet de surimpression qu'elle autorise : le mot est vu comme un palimpseste : il me semble alors que j'ai des idées à même la langue – ce qui est tout simplement : écrire (je parle ici d'une pratique, non d'une valeur).
(Roland Barthes par Roland Barthes, Étymologies, p82)
->
... il me semble alors que j'ai des idées à même la langue – ce qui est tout simplement : écrire (...). (Roland Barthes)


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Les gens ne peuvent pas se passer de faire quelque chose de leur journée, de leurs mains, de leur vie.
Les gens peuvent rarement s'empêcher/se retenir de faire quelque chose de leur journée, de leurs mains, de leur vie.

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Me voici en personne, et comme personne.

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Démoraliser la pensée en démoralise certains.
Démoraliser ma pensée en démoralise certains.
Ma pensée à de quoi démoraliser.
Ma pensée à de quoi dé-moraliser.

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Tuer des nôtres ?


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Une éthique contre des étiquettes.
Une éthique forte contre des étiquettes.

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« Nous habitons des habitudes » (Sloterdijk)
(cf.  Le Journal des idées - Jacques Munier - Le nouveau siècle d'Alain Touraine)


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On ne m'entendra qu'en mon temps.   [+ qu'en montant]

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otteur :: auteur
otteur : ré-auteur, ré(h)auteur, post-auteur

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La maladie (fiévreuse) me plonge dans un cauchemar éveillé.
La maladie (fiévreuse) me plonge dans un enfer de cauchemar éveillé.
La maladie (fiévreuse) m'enferre dans un enfer de cauchemar éveillé.



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Intégrale - On n'est pas couché 21 janvier 2017 #ONPC - YouTube_720p
NINA LÉGER
— 36' —

— 2:38'40 —
2:45'35 : Alain Robbe-Grillet



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Les Racines du ciel - 2016 02 21 - Du beau, du bon, du vrai



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Les lendemains déchantent d'autant plus que les jours ont chanté.

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On est passé (ou "pas c") d'une cruche à la ruche.


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Valérie Mréjen.
Agenceuse de mots, traqueuse de fantômes, écouteuse hors pair de ces petits dialogues du quotidien qui racontent la vie telle qu’elle est, Valérie Mréjen travaille, comme Perec, dans la réalité la plus banale, la plus triviale, pour faire affleurer les sentiments enfouis qui ne peuvent se dire. Dans ses films et ses videos, comme dans ses livres, quelque chose de cruel, de douloureux, de tendre aussi, émerge des scènes apparemment anecdotiques qu’elle nous livre, avec une sorte de détachement troublant.
(https://www.franceinter.fr/emissions/l-humeur-vagabonde/l-humeur-vagabonde-10-fevrier-2014)


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La mort survient toujours inopportunément, c'est l'une de ses détestables caractéristiques. Elle brise net des trajectoires qui devaient prendre sens en se bouclant, en touchant au but, telle est du moins l'illusion qui nous permet de vivre. (Éric Chevillard, Le Monde, sur Forêt Noire de Valérie Mréjen)

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Un cher à chercher.
Chercher un cher.


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Fille, file, fil, fi, f.
Filles, fille, file, fil, fi, f,.

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L'amour violé (1977)

4'45 quand j'étais petite, je croyais que les vieux étaient nés déjà vieux
12'30 (TP) depuis que tu es en couple avec moi, te voilà une fille épanouie
42' (féministe) petite fille vrai garçon manqué, qui aime pas les poupées, sait pas éplucher des pommes de terre, c'est pas un boulot de fille, ça
48' Comment ça, violée ? – Violée. Sautée, baisée, enculée.
54' On se fait violer sans arrêt dans la vie. Et à côté du viol universel, le petit viol d'elle c'est rien du tout ?
55' J'essayais d'élever le débat, mais je sais pas ce que j'ai aujourd'hui je suis trahi par le langage.
55'30 (PS) peu de viol chez les animaux, en dehors des périodes de rut, les mâles s'intéressent peu au sexe sinon pas du tout
58'30 (féministe) petite fille : je veux pas être caissière, je veux faire un hold-up, je veux être gangster, il y a pas de raison
1h00'30 (PS) On peut se retenir, non ? On est pas programmé.  – Ben si !
1h09 Changer le monde ? De toute façon on est piégé de partout.
1h14'40 Vous portez plainte ? Vous savez ce qui vous attend : les interrogatoires, les enquêtes, les accusations… la mauvaise foi aussi !
1h20' (i) Vous êtes tous contre moi. Vous ne comprenez rien. – On ne comprend pas les mêmes choses, c'est tout.
1h22'30 cartes postales identiques (à la neige/montage) : il fait beau, le ciel est bleu, tout va bien
1h24'45 Quand je pense à tes beaux discours humanitaires… Les humiliés, les exploités…
1h38' [femme pas jeune ni jolie, dit :] Quand on est violé, c'est pas par hasard. Est-ce qu'on me viole, moi ?
1h39' (PS) Quoi que fasse une femme, qu'elle aguiche ou qu'elle aguiche pas, etc., tout est provocation.
Et vous ne savez pas retenir vos pulsions ?


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La vie c'est le nor-mal.
Vivre ça fait nor-mal.
Ça fait (trop) nor-mal de vivre.
Vivre à l'ouest ça fait (trop) nor-mal.   ["nord"]
Pourquoi philosophe ? Parce que vivre à l'ouest ça fait (trop) nor-mal.


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Bavard par pudeur.

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Il y a des gens qui parlent, qui parlent - jusqu'à ce qu'ils aient enfin trouvé quelque chose à dire.
(Sacha Guitry)


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Écouter sa première impression, son premier goût, c'est écouter son conservatisme.


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(AF) L'Atelier de la création - 2014 06 19 - (Auto)portrait(s) : 43'35
C'est là où ça marche. C'est-à-dire, pour reprendre la phrase de Matisse, « fatiguer le dessin ». C'est-à-dire que tu arrives à quelque chose où la lassitude te pousse à aller à l'essentiel, enfin à faire fi de tous les maniérismes, tous les souvenirs que tu peux avoir… d'influences, etc., et tu vas à quelque chose de probablement juste, c'est là où les dessins émergent. C'est vraiment un état de conscience différent, en fait.
(Yves Chaudouët. Ou bien Paul Cox ?)


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Quelle folie que les transports en commun : mettre tous les « eux » dans le même panier.

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C'est souvent que l'amour de la vie se casse les dents et même le cou sur l'humour de la vie.

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L'amour de la vie nécessite un humour à tout épreuve.
L'amour de la vie nécessite un humour à tout épreuve, contre celui/l'humour de la vie.
L'amour de la vie nécessite un humour fou, à tout épreuve contre celui de la vie.
On ne peut avoir d'amour de la vie que de/pour son humour, noir (et pince-sans-rire).

#+
(Se) forger un humour à tout épreuve de celui de la vie.

#+
L'humour de la vie est pince-sans-rire.

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Amour, amoureux… ? Je ne joue pas ce vieux jeu, de mots.

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“Dans les démocraties, chaque génération est un peuple nouveau.” (Alexis de Tocqueville)

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[quantique]
Ensuite, quand Wagner apparaît, à peine plus tard, et invente les accords pouvant appartenir à plusieurs tonalités à la fois, le monde change encore, et le critique académique perd de plus en plus pied. Si vous écoutez Tristan et Isolde, vous avez l'impression d'entrer dans une dissonance dès la première phrase, et de ne plus savoir où poser le pied pendant quatre heures. Ça bouge, il n'y a plus de terre ferme.
(ARG)(PR44)


#
Je suis téléphobe, téléphobique.


#
MAESTRO :


C'est laid le numérique. Ça ne vit pas.
– Oui, mais c'est l'avenir.
(32')

Arrêtez de vous en faire pour tout, comme ça. Vous allez vous rendre malade !
– J'aimerais tellement que vous ayez de meilleures conditions.
(Maestro, 32'10)

Un chien ça suit le mâle dominant.
(Maestro, 34'30)

– Vous savez, moi, la poésie je suis pas… je suis sûr de bien comprendre, en fait.
– Bah non, mais il y a rien à comprendre, il faut la sentir et la vivre. Et il faut avoir été malheureux en amour, peut-être.
(Maestro, 50'40)

Jouissez de la vie. Il est beaucoup plus tard que vous le pensez.
(Maestro, 1:28')


#
Avant sa mort [le 15 novembre 2009 au volant de son roadster Ariel Atom dont il perd le contrôle sur l'A13 dans le tunnel de Saint-Cloud], Jocelyn Quivrin travaillait au scénario d'un film inspiré de sa collaboration avec Éric Rohmer, et qui aurait été son premier long métrage en tant que réalisateur. Sa coscénariste Léa Fazer a ensuite tenu à mener le projet à terme : le film, intitulé Maestro, est finalement sorti en 2014.
(…)
Jocelyn Quivrin était le compagnon de l'actrice Alice Taglioni, avec laquelle il a eu un garçon, Charlie, né le 18 mars 2009. Sa compagne et lui s'étaient rencontrés sur le tournage du film Grande École.


#
Baudrillard -Mots de Passe - Introduction (1/16)
2'
« Le langage vous pense au moins autant que vous le maîtrisez. »



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Quelqu'un l'interroge : « Vous avez écrit que l'écriture passe par le corps : pouvez-vous vous[/nous ?] expliquer ?
Il s'aperçoit alors combien de tels énoncés, si clairs pour lui, sont obscurs pour beaucoup. Pourtant, la phrase n'est pas insensée, mais seulement elliptique : c'est l'ellipse qui n'est pas supportée. À quoi s'ajoute ici, peut-être, une résistance moins formelle : l'opinion publique a une conception réduite du corps : c'est toujours, semble-t-il, ce qui s'oppose à l'âme : toute extension un peu métonymique du corps est taboue.
L'ellipse, figure mal connue, trouble en ceci qu'elle représente l'effroyable liberté du langage, qui est en quelque sorte sans mesure obligée : les modules en sont tout à fait artificiels, purement appris ; je ne m'étonne pas plus des ellipses de La Fontaine (pourtant, combien de relais informulés entre le chant de la cigale et son dénuement) que de l'ellipse physique qui unit dans un simple meuble le courant électrique et le froid, parce que ces raccourcis sont placés dans un champ purement opératoire : celui de l'apprentissage scolaire et la cuisine ; mais le texte n'est pas opératoire : il n'y a pas d'antécédent aux transformations logiques qu'il propose.
(Roland Barthes par Roland Barthes, L'ellipse, p78)



#
Postsexuel ? Jouer au lieu de jouir. Préférer jouer que jouir.
Postsexuel ? Jouir de seulement jouer du sexe.
Postsexuel ? Jouer mieux que jouir.
Postsexuel ? Jouer mieux encore que jouir.
Postsexuel ? Jouir de jouer.
Postsexuel ? Jouir de surtout jouer.


#
On sait que le XXX c'est bon pour le cancer, mais il faudrait (trouver) contre ?

#
C'est pas que je comprends pas c'est que je donne pas voie, à ceryaines considérations.

#
Ses rires sont de gorge, les tiens du ventre. Les siens des smiley, ponctuant ses propos censément déconnants.


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L'un et l'autre qui se ressemblent, ça semble.


#
Postsexuel ? Littéralement : dépasser le sexuel (de base). Et plus précisément : dépasser l'enjeu sexuel, par le jeu – autant que possible et consenti.
Postsexuel ? Tenter de dépasser le sexuel, certes, littéralement, mais plus précisément l'enjeu sexuel (primaire, animal…) par le jeu (consenti), sexuel ou non, ou moins directement sexuel. Pervers ? Alors au sens propre – et non pas sale. Déjouer le sexuel par l'érotique ?


#
[postsexuel]
Dépasser/déjouer/pervertir l'enjeu sexuel par le jeu (consenti).
Dépasser l'enjeu sexuel par le jeu (consenti), sexuel ou non.


#
Le désordre du désir.
Les désordres des désirs.


#
Mes formules sont des form(ul)es, c'est-à-dire pétries par/d'un souci de la forme autant que de la formule.

#
Puisqu'on comprend mal mes formes, je me formule.
Puisqu'on comprend mal mes formes, je me formule, pour simplifier.

#
Je me cultive pour me simplifier, ou plutôt me « symplifier », si j'ose dire.

#
La beauté/Le bonheur d'une formule décide de m'arrêter/de ne pas développer/de sa taille.

#
Je crée des choses pour passer à autre chose.
Je me rends auteur de choses pour m'autoriser à passer à autre chose.

#
Marie : OK, on n'est pas ensemble. Comme ça on peut pas se séparer.

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L'impact de la révolution numérique va contribuer à raréfier le travail. Est-ce pour autant une mauvaise nouvelle ?
(RTL (yt), Benoît Hamon - se lâche sur Macron, Fillon, Ségolène Royal, 10')

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Pour percer, il faut se mettre en avant.
Pour percer, il faut se mettre à la pointe/en pointe.
Ma parole, pour percer, il faut se mettre en avant.
Ma parole, pour percer, il faut se mettre en avant. C'est une loi physique.
C'est comme pour tout, pour percer, il faut se mettre en avant.


#
Et ton livre ? Ses premiers pas ? Et, celui ou celle qui les fera bientôt, les siens ? Et qui en attendant te les fait gonfler...
Ça te gonfle pas trop ?
(Karl à Sandra)

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Est-ce que la nuit garde le souvenir du jour passé ? Comme la mort, elle, de la vie passée ?

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Inconnu du public/maudit, à l'in-star d'OttoKarl.

#
Alain Robbe-Grillet, le pop du Nouveau Roman.

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A priori elle a dormi chez elle. Mais je peux me tromper ; ou elle.
Je crois qu'elle a dormi chez elle cette nuit. Mais je peux me tromper ; ou elle.

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Ce n'est pas mon choux, c'est c'est mon choix.
Ce n'est pas mon choux, c'est c'est mon choix.

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Ce qui est, c'est qu'on skiait.

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Il n'y a pas de but dans la vie, sinon de réussir le chemin.


Alliant ses deux parcours

C'est donc tout naturellement qu'elle unifie, par des ateliers, son double parcours : la thérapie par la médiation théâtre.
C'est donc tout naturellement qu'aujourd'hui, par des ateliers, qu'elle unifie son double parcours : la thérapie par la médiation théâtre.
Aujourd'hui elle travaille donc elle unifie autant que possible son double parcours par des ateliers la thérapie par la médiation théâtre.
C'est donc tout naturellement qu'elle unifie aujourd'hui son double parcours : la thérapie par la médiation théâtre.
C'est donc tout naturellement que depuis quelques années elle unifie son double parcours : la thérapie par la médiation théâtre.


qu'elle tente d'unifier désormais…


#
Pauline, née (de travers) le 4 mai 1979.

#
Mes évidences ne sont pas les mêmes que les tiennes.
Nous sommes idiots l'un à l'autre quand mes évidences ne sont pas les mêmes que les tiennes.

#
Ceci dit me trompe peut-être.
Ceci dit (je) me trompe peut-être.
Ceci dit… me trompe peut-être.
Je dis ça, mais… Ceci dit me trompe peut-être.
Je dis ça, mais, ceci dit me trompe peut-être.


#
À la une, à la deux, à la dure.


#
Vivre à l'ombre de ses rêves trop grands pour soi.
Vivre à l'ombre sans fin de ses rêves trop immenses.
Vivre à l'ombre de ses rêves trop grands pour se faire.
Se garder de vivre à l'ombre de ses rêves trop grands pour se faire.
Vivre à l'ombre sans fin de ses rêves trop immenses/démesurés.

#
Avoir des rêves plus gros que le ventre.
Avoir des rêves plus gros que le centre.

#
Symplicité.
Conquérir une seconde nature plus intelligente (à soi) que la première.


#
Cet étonnement n'est rien de moins que le germe de la philosophie, affirme Aristote : « C'est par le s'émerveiller (to thaumazein) que les hommes, et maintenant et au début, [commencent et] commencèrent à philosopher. » « Tous commencent, nous l'avons dit, en s'émerveillant que les choses soient comme elles sont. »
(Belinda Cannone, S'émerveiller, p.78-9, citant Aristote, La Métaphysique, 1, 2, 982b, puis 983a. Cité par Michael Edwards, qui note que, comme chez Platon (Théétète), la philosophie trouve son origine non dans le substantif mais dans l'infinitif substantivé : « dans un acte prolongé de l'esprit » (De l'émerveillement, Fayard, 2008, p56)

#
J'ai toutes les peines à me soumettre à l'autorité d'un plan.
Peine à me plier à l'autorité d'un plan.

#
À force d'avoir du génie on peut dire qu'on en est un, non ?
À partir de quand avoir du génie nous fait en être un ?
À partir de quel point avoir du génie nous fait en être un ?
À partir de quel point avoir du génie nous en fait être ?
À partir de quel point avoir du génie nous en fait être un ?


#
La grande fatigue fatigue de tout.


#
La vie est meuble.
On s'attache à meubler une vie meuble.
La vie est meuble, qu'on cherche à meubler, à tout prix.
On cherche à meubler une vie pour se cacher qu'elle est meuble.
On s'affaire à meubler une vie pour se cacher qu'elle est meuble.
On s'affaire à meubler sa vie pour se cacher qu'elle est meuble.
Sur vie meuble, on meuble sa vie.
La vie est meuble, on meuble sa vie.
La vie est meuble, on la meuble.
La vie est meuble, alors on la meuble.

#
Se préoccuper est encore une manière de s'occuper.

#
Au lieu de s'occuper de soi, on occupe son temps.
Plu-tôt que de s'occuper de soi, on occupe son temps.



#
(AF) NCC - Bachelard - 28.06.2010 - Vie et oeuvre (1)

Début :
L'homme du tardif (K)
33'20
En mêlant les registres, Gaston Bachelard, l'homme du tardif, est en avance sur son temps. (K)


8'35 (TP) !
Détail immense qui est une manière de dire l'essentiel.

11'50
Et donc effectivement pour penser une trajectoire, pour penser une expérience poétique, pour essayer de raconter une vie et l'expérience de l'homme dans sa manière d'être au monde, ce qui intéresse effectivement Bachelard, c'est, dans la dialectique de la durée, c'est l'importance en fait, effectivement, du rapport à l'instant. Donc effectivement ce qui est central pour lui c'est la fulgurance de ce qui se manifeste dans l'instant plutôt que la continuité ou la linéarité, en fait, de la durée au sens bergsonien du terme. Donc c'est ce moment de la fulgurance qui est central chez lui. Et donc (…) ce qui l'intéresse dans la vie des images poétiques c'est comment elles sont toutes une façon, ces images, de réveiller de façon fulgurante notre manière d'être au monde. C'est pour ça d'ailleurs qu'il parlera d'images et pas de métaphores. Le souci du poète c'est effectivement de réveiller nos images du monde, d'éveiller de grandes images du monde, là où les métaphores sont, du point de vue littéraire, tellement bien inscrites, tellement formées et informées dans la dimension rhétorique qu'elles manquent en fait de la puissance d'expressivité attachée à l'image. Autrement dit, ce qui l'intéresse, pour employer une expression d'un autre philosophe qui est très discret dans son rapport à Bachelard qui est Ricoeur, ce qui l'intéresse c'est le vif de la métaphore [sic! de l'image ?], et donc parler de l'image, pour Bachelard, c'est mettre l'accent effectivement sur ce vif qui saisit l'instant, ce même instant qui nous saisi nous-même.
->(ARG)

16'10
R. Enthoven : « Avant de réfléchir Bachelard contemple, avant d'être adulte il est enfant, ce qui est très rare, avant d'être philosophe il est poète, en fait (…), on a l'impression en lisant Bachelard que (…) le poème l'emporte sur le théorème. »
-> KARL (OK)
17'+21'15+30'45
"k-"and vous dites "k-"e,  "-arl"(+44'50) est à la fois l'homme du théorème et du poème.
(22'30 "ott-"x3, 43'15+43'35+44'!, 40'15 "autour" = "otto", 22' "-o")

17'
Qu'est-ce qu'il en est du travail de l'imagination dans son rapport au réel ? Et l'idée de Bachelard c'est que, au fond, l'imagination c'est cette puissance créatrice en nous qui n'est pas simplement une puissance de création des images, mais une puissance de déformation des images. Autrement dit la force de l'imagination ce n'est pas de répéter le réel, mais au contraire c'est d'inventer une faille qui permet effectivement de le faire entendre, de le faire percevoir.

18'
On a le sentiment immédiat d'un homme qui n'envisage les choses justement que sous l'angle ou l'aspect de leur mobilité ou de leur dynamisme.

21'30
… Une philosophie du non. Faire des sciences c'est dire non aux préjugés, c'est dire non aux images premières, c'est se rappeler que quand l'homme va chercher à connaître il est toujours vieux d'une histoire, habité par la profondeur et l'épaisseur de toutes les images qu'il porte, de toutes ces images que de l'autre côté effectivement la poétique cultive.


Amoureux des mots dans leur puissance de rénovation de notre être-au-monde.


26'
[portrait/éloge de bachelard prof, par denise laborde]
C'était un homme dynamique. Il parlait d'abondance, et sa pensée semblait couler de source parce qu'il transmettait une conviction profonde. Il avait des évocations et des gestes nombreux pour parler des plaisirs enfantins que certains grands enfants ont conservé (ils se mettait du nombre) : le plaisir de tatouiller, de triturer, de pétrir… Alors il faisait le geste de la ménagère qui tripote sa pâte à tarte, ou bien il évoquait sa grand-mère champenoise prenant les différents éléments pour élaborer de la pâte… (K)

27'30
… il y a effectivement cette idée que le trajet qui nous mène vers la réalité est un trajet semé d'embuches et d'obstacles qu'il va falloir franchir, il appellera ça des obstacles épistémologiques (…), et l'enjeu c'est effectivement de dire que la réalité, qu'il s'agit de connaître, n'est pas donnée, elle est finalement à découvrir par une série de sauts, de combats qu'il va falloir mener. Et donc effectivement ce combat qui consiste à lutter contre nos intuitions premières, contre nos expériences premières, contre notre manière initiale d'être au monde, les évidences données par notre expérience corporelle, par l'ensemble  de ces expériences sensorielles auxquelles le poète pourra de nouveau être sensible, eh bien il s'agit pour Bachelard que la réalité du scientifique est une réalité conquise, elle n'est pas donnée elle est conquise par un esprit méthodique, mais combattant.


30'
Cet homme dual, profondément dual…

31'45
R. Enthoven – (…) l'idée même de dialectique chez Bachelard est une dialectique sans négation, en un sens, il n'y a pas de négation de l'objet que l'on surmonte.
– Tout à fait. C'est-à-dire qu'il y a en fait une sorte de dialectique à synthèse ouverte, qui ne cherche pas à se résoudre dans le dépassement de l'un par l'autre.
-> (ARG) (non-réconcilié)

37'
R. Enthoven : … Bachelard n'a pas de goût pour ceux qu'il appelle déjà les chevaliers de la table rase, entendez Descartes, ceux qui croient pouvoir abolir le passé et donner par là-même ou se donner par là-même une origine radicale. Ceux qui le pensent, contrairement à ce qu'ils pensent ne pensent pas vraiment. Penser, dit Bachelard, c'est aussi assumer la déformation constante de son esprit.




NCC - Bachelard - 29.06.2010 - scientifique (2)

2'
« Jamais peut-être il n'y a eu tant de philosophes et si peu de philosophie. » (Bachelard)

14'30 Les siestes profondes de Leibniz

16'30 Leibniz, scientifique mais qui pousse jusqu'aux confins de la poésie.

18'40+45'15
[À partir de 1905, Einstein, on entre dans « le nouvel esprit scientifique ».]

Le nouvel esprit scientifique (≠ l'esprit classique) :
Pascal Nouvel – Ce que dit la science ne croit plus qu'elle est l'expression d'une vérité absolue et éternelle. Alors que Newton pouvait encore penser ça, et pendant (…) un peu plus de deux siècles (…), après l'oeuvre de Newton, les physiciens pensent dans leur très grande majorité, pratiquement tous, en fait, que la physique a trouvé un socle tout à fait stable et tout à fait solide avec l'oeuvre de Newton. À partir d'Einstein, ce socle se trouve renouvelé, se trouve englobé dans une théorie plus grande, mais ce renouvellement ne touche pas seulement la théorie physique, il touche aussi l'idée de vérité. Parce que dans la mesure où pendant deux siècles et demi pratiquement on s'est convaincu qu'il y avait une vérité sûre et un socle de la physique qui ne pouvait pas être dépassé, et qu'on s'est aperçu qu'en réalité il pouvait l'être, eh bien aujourd'hui nous ne pouvons plus croire que la physique [k : ou vérité physique ?] soit intangible et soit là pour toujours, elle est simplement un état, plus ou moins transitoire, de notre connaissance. C'est ça le nouvel esprit scientifique pour Bachelard, c'est-à-dire c'est un état de la connaissance scientifique qui met l'accent sur son abstraction.
R. Enthoven – (…) Et donc le signe distinctif de l'âge contemporain, c'est un renoncement à la vérité qui dépasserait le registre du connu, du naturel, de l'immédiat, au profit d'une abstraction singularisante ?
Pascal Nouvel – C'est le fait que la vérité devient abstraite, au sens où elle n'est plus quelque chose à quoi on peut avoir un accès par une intuition concrète. Il faut passer par les mathématiques, il faut passer par une ascèse, par un détachement vis-à-vis des impulsions les plus spontanées, les plus sensuelles qui nous viennent du monde, pour accéder à la science. Ça c'est l'état du nouvel esprit scientifique. Et pour Bachelard il semble que ce renoncement, ce renoncement à la sensualité ait été qqch qui l'a poursuivi sans doute dans son travail de professeur (…), mais qui n'était pas tout à fait satisfaisant. Et il explique donc ça très bien dans Les Fragments d'une poétique du feu…
(…)
45'
R.E. — Qu'est-ce qui préserve le nouvel esprit scientifique du risque de caducité qui concerne ce qu'il a dépassé (…) ?
P.N. — Ce qui le préserve c'est (…) l'assurance qu'il a de pouvoir toujours se dépasser lui-même. C'est ça, au fond, le socle de confiance qui caractérise le nouvel esprit scientifique.
(…)
L'oeuvre d'Einstein, (…) donc la théorie de la relativité a été le point de départ d'une réflexion qu'on appelle aujourd'hui l'épistémologie et qui se fonde sur l'idée que il n'y a pas de vérité absolue mais il y a des vérités qui sont toujours provisoires. Et ce caractère provisoire de la vérité on le trouve déjà exprimé… [Karl Popper (sa théorie de la réfutation), Kuhn, Bachelard…]
(…)
Je pense que l'originalité de Bachelard par rapport à Kuhn, c'est qu'il tend à étendre son épistémologie à une domaine qui jusque-là n'était pas touché par l'épistémologie. C'est-à-dire que l'épistémologie, classiquement, ça concerne le domaine des sciences, essentiellement la physique, d'ailleurs, un peu la chimie, un peu aussi la biologie, un peu la psychologie par la suite, mais pour Bachelard ce sera (…) très vite aussi des domaines très éloignés de la science comme la littérature et la poésie. Et je pense que si on regarde les descendants de Bachelard, enfin ses héritiers spirituels, ses héritiers intellectuels, les Canguilhem, les Foucault, les Althusser, eh bien c'est surtout ça qu'ils retiendront, c'est surtout le fait que l'épistémologie il y a aucune raison de la confiner au domaine de la science, qu'elle peut aussi s'étendre à d'autres domaine, alors ce sera la médecine pour Canguilhem, ce sera les sciences humaines pour Foucault, ce sera la politique et surtout la réflexion marxiste pour Althusser, mais à chaque fois ce sera cette idée que l'épistémologie, la méthode épistémologique, la réflexion sur la connaissance n'a pas de raison d'être confinée au seul domaine des sciences.
-> (ARG)

22'
Et il explique donc ça très bien dans Les Fragments d'une poétique du feu, il dit : Tout alla un peu mieux dans ma vie de travail le jour où je compris que je pouvais, que je devais mener deux vies. (TP)(K)

23'40
Bachelard : aujourd'hui : Science -> Philosophie -> réunion (jadis intime) des deux
24' Bachelard : « À mon avis, la science contemporaine est à elle seule une philosophie active, une philosophie en acte. »

27'30
Mallarmé à Degas : Mais oui mais, le poème n'est pas fait d'idées, mais de mots.
Pour Bachelard : un poème est fait d'images. Or… de mots aussi, non ?

32'
R. Enthoven : deux moitiés de philosophe ne font pas un philosophe à part entière, le génie de l'idée n'est pas le génie de l'image et on ne fabrique pas de la philosophie en soudant les partie d'un corps.
≠ (OK) [mais à détourner]

32'50
« L'obstacle épistémologique » :
Alors, « l'obstacle [épistémologique] », il vient là pour expliquer que il y ait, selon Bachelard, des stagnations dans le développement de la connaissance scientifique. Il dit : il y a des stagnations, la pensée scientifique ne suit pas un rythme de progrès constant, certes elle progresse, mais elle progresse par stades, par plateaux continus, et puis elle saute à un certain moment à un autre plateau, et puis elle reste un certain temps sur ce plateau et de nouveau elle passe à un nouveau degré, un nouveau degré de progrès.
(…)
Lui pense que, dans la science en tout cas, bien sûr dans la poésie, dans d'autres domaines de l'expression, il n'y a pas ce progrès, mais dans la science il y a progrès. Ça c'est une notion qu'il retient du positivisme, si on veut. Et ce progrès il est par contre arrêté, il est stoppé pendant parfois des périodes assez longues, et la seule façon qu'il voit d'expliquer ces blocages, eh bien c'est de dire qu'il y a un obstacle, qu'il y a un obstacle à ce progrès. L'intention de « la communauté savante », comme il l'appelle parfois, c'est toujours de surmonter ces obstacles, mais il arrive que ces obstacles résistent assez longtemps. Et là il introduit l'idée d'une psychanalyse, (…) et sa manière de procéder, aller rechercher des pensées bloquées, des pensées arrêtées, des pensées refoulées, et il dit : eh bien, ça fonctionne de la même façon en science, il y a des obstacles qui sont des pensées refoulées.
(…)
… la valeur d'obstacles qu'ils pensent avoir.

35'30
-> psychanalyse au sens bachelardien

37'
Au départ, la psychanalyse du feu était un simple chapitre de La formation de l'esprit scientifique. Chapitre qui s'est détaché, qui a pris son indépendance, pour ainsi dire, et qui est devenu le livre inaugural du deuxième versant de l'oeuvre de Bachelard.

37'20
… des facteurs d'inertie qui naissent dans l'acte même de connaître et des mauvaises habitudes que l'on peut prendre, de cet inconscient qu'il faut détruire pour accéder à une connaissance objective.
Là, influence de Nietzsche.
S'intéresse non plus à la vérité, mais aux erreurs, qui nous fascinent.

39'50
L'origine des obstacles dont il parle ne réside pas dans une instance extérieure au processus de connaissance, c'est dans la connaissance elle-même qu'il faut situer l'obstacle épistémologique. Par exemple, accorder à l'observation première le primat sur toute chose, par exemple l'empirisme radical…




NCC - Bachelard - 01.07.2010 - L'épistémologie bachelardienne (4)

1'30
Ça reste un grand écrivain. Goût/sens de la formule, etc.

15'
Abstraction qui ne simplifie pas mais complexifie la réalité

19'30

-> (ARG)

24'


32'
Réalisme naïf (cf. Billeter)



34'40
L'imagination déforme, créatrice…


37'
1905, théorie de la relativité (Einstein) : Révolution spirituelle
Élargissement de la physique de Newton, qu'elle inclut. Synthèse transformante.

40'
Citation de Bachelard : obstacle épistémologique

-> (ARG)





#
Je ne suis pas assez sûr de ce que les mots veulent dire.


#
Smiley :
‹—
[alt+w, alt+-]

#
Idée de titre d'album :
ablum.
mubla.
bumal.
bamul.
laumb.

#
Au mot près :
Ici : « que » :
ne peut être discontinu < > ne peut être que discontinu


#
Il n'y a pas de bien-entendu (…) en dehors de ce que savait déjà le destinataire du message, ou du moins ce dont la probabilité était déjà très forte pour lui.
Plus un message contient d'information, c'est-à-dire de choses ignorées ou même insoupçonnables par son destinataire, moins sa signification lui paraîtra évidente. (…)  apparent paradoxe [donc] : un message aura d'autant plus de signification pour son destinataire qu'il contiendra pour lui moins d'information, et réciproquement.
(Alain Robbe-Grillet, (AOL, p168)

#
Dans mon échappée du peloton j'ai rejoint (celle d')Alain Robbe-Grillet, sans m'y attendre.

#
Postsexuel.
Comme l'enjeu sexuel est dépassé par le jeu, j'ai le droit de jouer avec qui je veux (et qui veux), qui me plaît.

#
Ceux qui mouillent les « que » de « te » et les « te » de « que » :
Françoise Lebrun (actrice), Marie-Pierre Lasusse (musicologue, essayiste, notamment sur Bachelard), Annick Duraffour (essayiste, notamment sur Céline « nazi »), Arwen [Lancien] (fille de Ludvina)…
+ Michèle Bernstein (ex-madame debord, ex-situ) ? Jean-Christophe Cambadélis (P.S.) ?
+
Anne Lauvergeon (https://youtu.be/a4oexmLEznk)


#
Je ne suis pas indécis, j'attends que le terrain décide.
Indécis ? Parce qu'attentif à ce que le terrain décide.
Indécis, j'attends que le terrain décide.
Indécis sur tout j'attends surtout que le terrain décide.
Indécis sur tout ? J'attends surtout que le terrain décide.
Indécis sur tout ? Comprenez que j'attends surtout que le terrain décide.
Indécis de tout, j'attends que le terrain décide.
Avant que le terrain décide, je décide d'être indécis de tout.

#
Otto : auteur/otteur « invanté ».

#
Il faudrait que je sois plus sûr de moi plutôt que surmoi.
Être moins Surmoi que sûr de moi.
Être plus sûr de moi que Surmoi.
Être plutôt sûr de moi que Surmoi.
Je serais plus noble de devenir plus sûr de moi que Surmoi.
Ce serait plus noble d'être sûr de moi plutôt que Surmoi.
Il serait noble que je sois plus sûr de moi plutôt que Surmoi.
Passer du Surmoi à (plus) sûr de moi m'anoblirait.
Passer du Surmoi à (plus) sûr de moi. Et ce serait plus noble / Et ça m'anoblirait.


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[Parabole]
La vie c'est comme la route. À chaque instant on est en danger de mort…
La vie c'est comme la route. Le danger de mort ou d'accident est de tout le instant, bien qu'on le néglige presque presque la plupart du temps. / Le risque d'accident voire de mort, qu'on néglige la plupart du temps, est de chaque instant. Les structures nous ordonnent. Il nous faut respecter un code, une convention, qui s'apprend, comme des lois, et peuvent aussi ne pas se respecter. Bien que tout le monde possède une puissance ou moins équivalente sous le capot, se doit, la plupart du temps, de la garder sous le pied, ou en des lieux et des instants plus qu'à d'autres, plus libéraux, où chacun peut réaliser plus ou moins sa puissance, en respectant celle des autres. Tous ne développent pas la même, en raison de leur tempérament, de leur humeur, leur envie, leur entourage, et surtout leur moyens financiers, leur classe sociale. Le savoir-vivre recommande notamment de respecter ses distances de sécurité. Il y a des professionnels de la route ou disons des routiers, des poids-lourds (avec beaucoup de roues, mais une certaine lenteur). De frêles deux-roues au comportement souvent impétueux, intempestif, peu raisonnable. Des arrêts d'urgence, des aires de repos…


#
Pour avoir une chance de passer un jour à la télé il faut parfois ne pas la regarder.
Pour avoir quelque « chance » de passer un jour sérieusement à la télé il faut ne pas perdre son temps à la regarder.
Le paradoxe était que ceux qui regardaient le moins la télé étaient les premiers à y passer. Aujourd'hui, la tendance s'inverse peut-être.


#//
Sollers, je crois, écrit quelque part que toutes les phrases devraient être des premières phrases. (Sous-entendu : caractérisées par leur force et leur nécessité, et leur évidence poétique/irrationnelle.)
Cioran, lui, disait ne livrer aux lecteurs que ces dernières phrases.


#
La vie c'est pas le tarte, ou sinon à la crème.
La vie c'est pas le tarte, si ce n'est à la crème.


#
De la vie ils ne retiennent que de la crème, et pas de la tarte.
La vie c'est pas de la tarte, dont ils ne retiennent que la crème.
Ils (se) font croire que la vie c'est de la tarte, mais dont ils ne retiennent que la crème.
À force de ne voir que la crème, ils prétendent que la vie c'est la tarte. C'est leur tarte à la crème.
À force de ne voir que la crème, ils prétendent que la vie c'est la tarte : leur tarte à la crème.
À n'en (re)garder que la crème, ils prétendent que la vie c'est la tarte. C'est leur tarte à la crème.



#+//
Sorti de notre bulle, le ciel est noir.
Sorti de notre bulle, le ciel est infiniment noir.
Sorti de notre bulle, le ciel est abyssalement noir.
Sorti de notre bulle, le ciel est abys-salement noir.
Sorti de notre bulle, le ciel se trouve être noir.
Sorti de notre bulle, il se trouve que le ciel est noir.
Sorti de notre bulle, il se trouve que le ciel est noir, et abys-salement.
Sorti de notre bulle, il se trouve que le ciel est noir, et abys-salement noir.
Sorti de notre bulle, il se trouve que le ciel est noir, en habit noir, et habit salement noir.
Sorti de notre bulle où on habite, il se trouve que le ciel est en habit noir, et habit salement noir.
Sorti de notre bulle où on habite, et qui nous habite, et nous habille, il se trouve que le ciel est en habit noir, et habit salement noir.
Sorti de notre bulle où on habite, autant qu'elle nous habite et nous habille, il se trouve que le ciel est en habit noir, et habit salement noir.
Sorti de la bulle qui nous habille, il se trouve que le ciel est en habit noir, habit salement noir.
Sorti de la bulle qui nous habille, le ciel est noir, en habit noir, et habit salement noir.


#
Habiter s'est s'habituer.

#
S'habituer, c'est un peu tuer.
S'habituer, c'est tuer sous l'habit.
S'habituer, c'est, sous l'habit, tuer.
S'habituer, c'est, derrière l'habit, tuer.
S'habituer, c'est un peu tuer, sous l'habit.
S'habituer, c'est un peu tuer, derrière l'habit.
Derrière l'habit c'est un peu tuer, s'habituer.
Derrière l'habit c'est (quand même) un peu tuer, s'habituer.
S'habituer porte bien ses noms : habit, tuer.
S'habituer porte littéralement ses noms : habit, tuer.
« S'habituer » dit tout de ce qu'il en est : habit, tuer.
S'habituer porte bien ses noms, littéralement : habit, tuer.


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On devient fou d'en être entouré.
Il y a de quoi devenir fou d'en être entouré.
De quoi devenir fou d'en être entouré.

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Petites Coupures, de Pascal Bonitzer, 55'30
Béatrice (Kristin Scott Thomas) : « J'aime trop facilement, trop vite. C'est ma recette pour être très malheureuse. »


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N'empêche, si les Français élisent Macron (et j'ai l'impression qu'on s'y dirige), il faudra plus venir nous faire croire qu'au fond ils sont pas heureux, ces Français. Apparemment tout va encore largement bien, puisque même en politique ils achètent encore et encore le plus marketing, s'emballent juste pour le plus bel emballage. Même sans rien dedans, juste la rebelotte.
Les gens s'emballent pour l'emballage.
L'emballage les emballe.
L'emballage les emballe, eux aussi.
L'emballage les emballe, avec.
L'emballage les emballe, avec lui.
Emballés par l'emballage.

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Les uns s'empaffrent, les autres s'empactent.
Les uns s'empaffrent, sur le dos de ceux qui empactent et s'empactent.
Les uns s'empaffrent, de ce que les autres s'empactent.
Les uns s'empaffrent, de ce que les autres empactent, et s'empactent, sans pacte.
Sans pacte, les uns s'empaffrent, de ce que les autres empactent, et s'empactent.


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Dans la vie, il faut que ça aïe. [emprunté à Marie, mais déjà trouvé avant, sans doute]
Dans la vie, faut que ça aïe.
Pour la vie, faut que ça aïe.

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L'âme et larmes artiste, sans les armes. (La lame.)
Larmes de l'âme artiste sans les armes…
L'âme artiste sans les armes. Larmes sans la lame.
L'âme artiste sans les armes. Larmes sans lame.
Larmes sans lame, l'âme artiste sans ses armes, sans sésame.
Larmes sans lame, l'âme artiste sans ses armes, ses armes son+sont sésame.
Larmes sans lame, âme artiste sans ses armes, son sésame.
L'âme artiste demande des armes, une lame, pour ne pas fondre en larmes.


#
Les médias dominants mettent en avant ce qui l'est déjà.
Les médias dominants ont tendance à mettre en avant ce qui l'est déjà.
Les médias dominants prétendent/ont l'impression de défricher quand ils promeuvent ce qui se promeut.
Les médias dominants sont promoteurs plus que défricheurs. Le centre ne connait/n'explore pas ses marges.
Les médias dominants s'avèrent plus promoteurs que défricheurs. Le centre ne connait/n'explore pas ses marges.
Les médias dominants s'avèrent plus promoteurs plus que défricheurs. Le centre néglige/ignore/ne connait/n'explore pas ses marges.
Les médias centraux s'avèrent plus promoteurs plus que défricheurs. Le centre néglige/ignore/ne connait/n'explore pas ses marges. Le centre ne connaît que sont cercle.
Les médias centraux s'avèrent plus promoteurs plus que défricheurs. Le centre ne (re)connaît que son cercle.
Les médias centraux s'avèrent plus promoteurs plus que défricheurs. Le centre l'est d'un cercle.
Les médias centraux s'avèrent plus promoteurs plus que défricheurs. Le centre ne l'est que d'un être cercle.
Les médias centraux s'avèrent plus promoteurs plus que défricheurs. Le centre est celui d'un cercle.


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On ne demande pas à Socrate d'avoir lu Kant pour être philosophe.
On ne demande pas à Socrate d'avoir lu Kant et Hegel pour le reconnaître comme philosophe.
On ne demande pas à Socrate et Tchouang Tseu d'avoir lu Kant et Hegel pour les reconnaître comme philosophes.
Est-ce qu'on demanderait à Socrate et à Tchouang Tseu d'avoir lu Kant, Hegel et tous les philosophes pour les reconnaître comme tels.
Est-ce qu'on demanderait à Socrate ou à Tchouang Tseu d'avoir lu Kant ou Hegel et tous les philosophes pour les reconnaître comme tels ?
Est-ce qu'on demanderait à Socrate ou à Tchouang Tseu d'avoir lu nos récents classiques avant de se prétendre/dire philosophes ?
Est-ce qu'on demanderait à Socrate ou Tchouang Tseu de maîtriser Kant, Hegel ou je ne sais qui, avant de se prétendre/dire philosophes ?
Que je sache, Socrate n'a pas attendu de lire les modernes pour être philosophe.
Que je sache, Socrate ou Tchouang Tseu n'ont pas attendu de lire les modernes pour être philosophes.
Que je sache, Socrate ou Tchouang Tseu n'ont pas attendu de pouvoir lire les modernes pour être philosophes, et au moins aussi bien.
Que je sache, Socrate ou Tchouang Tseu n'ont pas attendu de pouvoir lire les modernes pour être aussi bien philosophes.
Socrate ou Tchouang Tseu n'ont pas attendu de lire les modernes pour être aussi bien philosophes.
Socrate ou Tchouang Tseu n'ont pas attendu d'étudier les modernes pour être aussi bien (sinon mieux) philosophes.
Socrate ou Tchouang Tseu n'ont pas attendu d'étudier la philosophie moderne pour être philosophes aussi bien sinon mieux.
Socrate ou Tchouang Tseu n'ont pas attendu d'étudier la philosophie moderne pour être (aussi bien sinon mieux) philosophes.


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Vous connaissez ? Flippant.. https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Rosenhan  Et très condensé ici : http://twog.fr/lexperience-de-rosenhan/

Otto Karl La première phase je l'ai connue personnellement et racontée maints fois. Une fois qu'on est entré là-dedans, notre comportement (même normal) est vite pris pour un symptôme, une raison de plus de nous enfermer (physiquement et/ou chimiquement), et a fortiori quand c'est un comportement de protestation, de résistance... tout à fait justifié. Mais alors là je vous raconte pas... le caducée se mord la queue. Et c'est à devenir réellement fou. Il faudrait pas longtemps. J'ai connu.


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Bon app'… !
-et prèmidi.

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Pause… (tes fesses).

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Otto, pop'philosophe par la matière traitée, et moins par la cible. Karl, lui…
Otto, pop'philosophe par la source avant de l'être par la cible.
Avant de toucher la cible, pop'philosophe par la source.
Pop'philosophe au moins par la source, la cible, elle, on verra.
Otto est pop'philosophe au moins par la source, d'autres par la cible.
Certains (Otto…) sont pop'philosophes plutôt par la source, d'autres (Karl…) plutôt par la cible.
Avant la cible, Otto est pop'philosophes par la source. D'autres le sont directement par la cible, sinon seulement.



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« La prison pour mourir est une fade école. » (Jean Genet)
La prison (de souffrir) pour mourir est une fade école.
Souffrir pour mourir est une fade école.

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Une pensée éclair plutôt qu'une pensée claire.
Une pensée éclair au lieu d'une pensée claire.
Un éclair de pensée au lieu d'une pensée claire.
Un éclair d'idée au lieu d'une idée claire.
Une formule éclair au lieu d'une formule claire.
Une formule éclair au lieu d'une formule claire.

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Que le sexe ne soit pas au coeur de l'amour.
Que le sexe ne soit pas le coeur de l'amour.
Que le sexe soit éventuellement au coeur de l'amour mais pas le coeur de l'amour.
Que le sexe ne soit pas le coeur de l'amour, de l'intérêt.
Que le sexe ne soit pas le coeur de l'intérêt (qu'on a) pour l'autre.

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Le désir qui se déverse fait mousser, avant de s'émousser.

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Le désir s'émousse d'autant (plus) qu'il a fait mousser.
Le désir s'émousse d'autant qu'il a pu mousser.
Le désir s'émousse d'autant qu'il a pu se faire mousser.

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Le désir qui s'émousse n'amasse pas mousse.
Le désir s'émousse, n'amasse pas mousse.
Le désir n'amasse pas mousse, il s'émousse.


#
On s'énamore, et on s'émousse.

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Inspiré par Marie :
Faire passer les femmes de l'évier au levier.
Pour les femmes faire levier plutôt que l'évier.


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C'est un faux -tographe.
C'est un faux photographe. Et ce disant, il faut pas croire que je bafouille/bégaye.

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– On le fait ? Je suis chaude./ Tu m'as chauffée, là.
– Oui, mais tu es réglée, donc c'est réglé.

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[fellation] Tu lèches, tu laisses, tu lèches, tu laisses. C'est comme ça qu'il faut faire.


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« J'aime bien manger épicé, mais pas en même temps. » (Proverbe urbain)


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— Non, je fais seulement 72 kg.
— Ah, tu fais pas ton poids.

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C'est que de la philo. c4est-à-dire à moitié de la philosophie.


#
L'arabe c'est une langue très pimentée.


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Plaire moins largement mais plus sincèrement.

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Minette mi pas nette.

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Tous les moyens leur sont bons pour se rassurer de la vie qui ne l'est pas.
Tous les moyens leur sont bons pour se rassurer de la vie qui ne l'est fondamentalement pas.
Tous les moyens leur sont bons pour se rassurer de la vie qui fondamentalement ne l'est pas.
Par tous leurs moyens (ils essaient) se rassurer de la vie qui fondamentalement ne l'est pas.
Il sont tout (leur possible) pour se rassurer de la vie qui fondamentalement ne l'est pas.


#
Donner une direction à sa vie peut lui donner un sens, et inversement.
Direction et sens sont liés.


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Si tu savais le nombre d'années d'heures de travail acharné laissées sans suite ou sans traces, tombées à l'oubli aussi de mon côté, et peut-être surtout de mon côté, haha... Quand je suis pas en promenade et même quand j'y suis, je passe en moyenne 16 heures par jour, 7 jours sur 7, depuis au moins 10 ans, a m'acharner et m'arnacher d'un boulot de fourmi... qui finit en cigale... que personne n'entend, en plus.

#
D'avoir reçu ce que je propose, amphibo-logique comprise.


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[Allégorie]
Dieu // informatique




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2017 02 10 -  "Informatique céleste" de Mark Alizart

1'15 réussite magistrale, 6'45 onto-logique informatique (ok), 17'30 dieu selon karl,27'dispartion de l'homme selon foucault,28'les ordinateurs ont une conscience ?(ok),39'refaire le monde,42'30(auto)philosophe=accompagner ce qui pense en nous (ok)

11'30
La première chose qui saisit quand on lit Hegel c'est que d'une certaine manière on y comprend rien, mais Hegel le dit lui-même, hein, ça fait partie du processus, hein…
– Il assume la difficulté.
– … la proposition spéculative n'est pas une proposition d'entendement.

13'20
Toute chose est mue par un programme.



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Les chemins de la philosophie - Qui est Antonio Gramsci ?  24.02.2017

1' « Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres » (Antonio Gramsci, traduction citée par Serge Venturini dans Éclats d'une poétique de l'inaccompli, p.12)

5' ce livre introductif, qui lance une mode

12' le sens commun (fondé sur des vieux préjugés, mais se travaille par l'interaction)

13'20 Tout homme est philosophe

21' « Je hais les indifférent »


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[Abrégé, agrégés.]
Mes formules sont valises, d'autres sont plutôt bagages. (cf. la dédicace de Benoît Peeters)
Mes formules sont valises, les leurs plutôt bagages.
À la différence des bagages, mes formules sont valises.


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Pas (là) pour les idées, mais pour les aider.

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Le maLin a la main sur elle.
Elle est entre ses mains, le maLin.
Elle est au creux de sa main, le malin.
Quand elle est dans sa main il se croit maLin.
Quand elle est dans notre main on se croit maLin.
Quand elle est/s'insère dans notre main on se croit maLin.


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Chanson ou « quantique » (particulièrement amphibo-logique, parfois 3 ou 4 sens, sinon plus, par vers) au contenu certes peut-être plus ou moins énigmatique (non ?) pour ceux qui ne connaissent pas bien mes chapitres…
ııı Après tout et avant tout, c'est une chanson. Certes, il y a ici et là 3 ou 4 sens (sinon plus) par vers, par les jeux sur les mots, les scansions et intonations, etc., et des sens profonds, mais ça joue aussi de l'énigme (à déchiffrer), et surtout... de la musique ! Puisque c'est une chanson ; )


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Ce qui ajoute au trouble c'est que même frêles elles supportent les coups de butoir.


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Wow, il a fait un bond intellectuel, le G.W. Bush.
Et si on rapproche les deux citations, une déduction d'aveu se fait toute seule (« des gens comme moi... abusent du pouvoir ») :
« [George W. Bush] n'a pas été épargné par les médias pendant ses huit ans à la Maison Blanche mais prend leur défense. (…)
"J'estime que les médias sont indispensables à la démocratie. Les médias sont indispensables pour que des gens comme moi aient à rendre des comptes", a dit l'ancien président. (…)
"le pouvoir peut être très addictif et corrosif, et il est très important que les médias demandent des comptes à ceux qui abusent du pouvoir".
(http://www.lexpress.fr/actualite/monde/amerique-nord/george-bush-fils-critique-les-attaques-de-trump-contre-les-medias_1883988.html#xtor=AL-447)


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Oh, « l'astronomie », on croit ou on y croit pas.
On croit ou on y croit pas, à « l'astronomie ».

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zététique
–> zét-éthique


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[À la télévision,] les faux philosophes [… prennent ] au sérieux les faux problèmes [scientifiques proposés dans l'émission]. [… ⇒] il faudrait des commandos d'intervention philosophique rapide pour détruire les faux problèmes [scientifiques], pour faire du Wittgenstein dans la vie de tous les jours et spécialement dans les médias »  — Pierre Bourdieu, Les Usages sociaux de la science, p. 71


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Il y a 133 mots finissant par ETIQUE :
ACÉTIQUE ACINÉTIQUE AKINÉTIQUE ALOÉTIQUE ALPHABÉTIQUE AMAGNÉTIQUE ANACHORÉTIQUE ANDROGÉNÉTIQUE ANESTHÉTIQUE ANHYPOTHÉTIQUE ANTIDIABÉTIQUE ANTIDIURÉTIQUE ANTIÉMÉTIQUE ANTIPOÉTIQUE ANTIPYRÉTIQUE ANTISOVIÉTIQUE ANTITHÉTIQUE APLANÉTIQUE APOLOGÉTIQUE APORÉTIQUE APYRÉTIQUE ARITHMÉTIQUE ASCÉTIQUE ATHLÉTIQUE AUTOCINÉTIQUE BIOÉNERGÉTIQUE BIOGÉNÉTIQUE BIOMAGNÉTIQUE BIOSYNTHÉTIQUE CATÉCHÉTIQUE CHLORACÉTIQUE CHOLÉRÉTIQUE CINÉTIQUE COMÉTIQUE COSMÉTIQUE CRÉTIQUE CRYPTOGÉNÉTIQUE CYBERNÉTIQUE CYNÉGÉTIQUE CYTOGÉNÉTIQUE DIABÉTIQUE DIAMAGNÉTIQUE DIAPHORÉTIQUE DIÉGÉTIQUE DIÉTÉTIQUE DIURÉTIQUE DYSCINÉTIQUE DYSKINÉTIQUE EIDÉTIQUE ÉMÉTIQUE ENCOPRÉTIQUE ÉNERGÉTIQUE ÉNURÉTIQUE ÉPENTHÉTIQUE ÉPIGÉNÉTIQUE ESTHÉTIQUE ÉTIQUE EXÉGÉTIQUE FERRIMAGNÉTIQUE FERROMAGNÉTIQUE FRÉNÉTIQUE GAMÉTIQUE GANGÉTIQUE GÉNÉTIQUE GÉOMAGNÉTIQUE GYNOGÉNÉTIQUE GYROMAGNÉTIQUE HELVÉTIQUE HÉMATOPOÏÉTIQUE HÉRÉTIQUE HERMÉTIQUE HERPÉTIQUE HÉTÉROGAMÉTIQUE HOMILÉTIQUE HOMOCINÉTIQUE HOMOGAMÉTIQUE HOMOTHÉTIQUE HYLÉTIQUE HYPERKINÉTIQUE HYPOTHÉTIQUE IMMUNOGÉNÉTIQUE INDOLACÉTIQUE INESTHÉTIQUE LEUCOPOÏÉTIQUE MAGNÉTIQUE MASSORÉTIQUE MIMÉTIQUE MONÉTIQUE MONOCINÉTIQUE MONOPHYLÉTIQUE MORPHOGÉNÉTIQUE NÉPHRÉTIQUE NOÉTIQUE ONTOGÉNÉTIQUE ORGANOGÉNÉTIQUE PALÉOMAGNÉTIQUE PARAMAGNÉTIQUE PARAPHYLÉTIQUE PARASYNTHÉTIQUE PARÉTIQUE PATHÉTIQUE PÉRIPATÉTIQUE PHÉNÉTIQUE PHONÉTIQUE PHOTOMAGNÉTIQUE PHYLÉTIQUE PHYLOGÉNÉTIQUE PHYTOCOSMÉTIQUE PLEURÉTIQUE POÉTIQUE POLIORCÉTIQUE POLYSYNTHÉTIQUE PROPHÉTIQUE PROSTHÉTIQUE PROTHÉTIQUE PSYCHOGÉNÉTIQUE PSYCHOKINÉTIQUE PYRÉTIQUE RÉTIQUE RHÉTIQUE SALIDIURÉTIQUE SIGNALÉTIQUE SOVIÉTIQUE SPLEENÉTIQUE SPLÉNÉTIQUE SYNCRÉTIQUE SYNTHÉTIQUE TABÉTIQUE TACHYGÉNÉTIQUE THÉORÉTIQUE THÉTIQUE TONÉTIQUE ZÉTÉTIQUE

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Il y a 199 mots finissant par LOGIQUE  : AÉROBIOLOGIQUE AÉROLOGIQUE AGROBIOLOGIQUE AGROLOGIQUE ALGOLOGIQUE ALLERGOLOGIQUE ALOGIQUE AMPHIBOLOGIQUE ANALOGIQUE ANDROLOGIQUE ANTHOLOGIQUE ANTHROPOLOGIQUE APOLOGIQUE ARCHÉOLOGIQUE ASTROLOGIQUE AXIOLOGIQUE BACTÉRIOLOGIQUE BIOLOGIQUE BIOTYPOLOGIQUE BRYOLOGIQUE CANCÉROLOGIQUE CARCINOLOGIQUE CARDIOLOGIQUE CARPHOLOGIQUE CÉTOLOGIQUE CHIROLOGIQUE CHRISTOLOGIQUE CHRONOLOGIQUE CLIMATOLOGIQUE CODICOLOGIQUE COPROLOGIQUE COSMÉTOLOGIQUE COSMOLOGIQUE CRANIOLOGIQUE CRIMINOLOGIQUE CRYOLOGIQUE CRYPTOLOGIQUE CYNOLOGIQUE CYTOLOGIQUE DACTYLOLOGIQUE DENDROLOGIQUE DENTUROLOGIQUE DÉONTOLOGIQUE DERMATOLOGIQUE DIABÉTOLOGIQUE DIALECTOLOGIQUE DIALOGIQUE ECCLÉSIOLOGIQUE ÉCOLOGIQUE EMBRYOLOGIQUE ENTOMOLOGIQUE ENZYMOLOGIQUE ÉPIDÉMIOLOGIQUE ÉPISTÉMOLOGIQUE ÉROTOLOGIQUE ERPÉTOLOGIQUE ESCHATOLOGIQUE ETHNOLOGIQUE ETHNOZOOLOGIQUE ÉTHOLOGIQUE ÉTIOLOGIQUE ÉTYMOLOGIQUE EXOBIOLOGIQUE FILMOLOGIQUE FUTUROLOGIQUE GEMMOLOGIQUE GÉNÉALOGIQUE GÉOBIOLOGIQUE GÉOLOGIQUE GÉRONTOLOGIQUE GLACIOLOGIQUE GNOSÉOLOGIQUE GRAPHOLOGIQUE GYNÉCOLOGIQUE HÉMATOLOGIQUE HÉPATOLOGIQUE HERPÉTOLOGIQUE HIPPOLOGIQUE HISTOLOGIQUE HOMOLOGIQUE HYDROGÉOLOGIQUE HYDROLOGIQUE ICHTYOLOGIQUE ICONOLOGIQUE IDÉOLOGIQUE ILLOGIQUE IMMUNOLOGIQUE IRIDOLOGIQUE ISLAMOLOGIQUE KREMLINOLOGIQUE LARYNGOLOGIQUE LEXICOLOGIQUE LIMNOLOGIQUE LITHOLOGIQUE LOGIQUE MALACOLOGIQUE MAMMALOGIQUE MÉTALOGIQUE MÉTÉOROLOGIQUE MÉTHODOLOGIQUE MÉTROLOGIQUE MICROBIOLOGIQUE MINÉRALOGIQUE MORPHOLOGIQUE MUSÉOLOGIQUE MUSICOLOGIQUE MYCOLOGIQUE MYOLOGIQUE MYTHOLOGIQUE NARRATOLOGIQUE NÉCROLOGIQUE NÉOLOGIQUE NÉPHROLOGIQUE NEUROBIOLOGIQUE NEUROLOGIQUE NIVOLOGIQUE NOMOLOGIQUE NOOLOGIQUE NOSOLOGIQUE NUMÉROLOGIQUE OCÉANOLOGIQUE ODOLOGIQUE ODONTOLOGIQUE OENOLOGIQUE ONCOLOGIQUE ONOMASIOLOGIQUE ONTOLOGIQUE OPHTALMOLOGIQUE ORGANOLOGIQUE ORNITHOLOGIQUE OSTÉOLOGIQUE OTOLOGIQUE PALÉONTOLOGIQUE PALYNOLOGIQUE PAPYROLOGIQUE PARALOGIQUE PARASITOLOGIQUE PATHOLOGIQUE PÉDOLOGIQUE PÉTROLOGIQUE PHARMACOLOGIQUE PHÉNOLOGIQUE PHILOLOGIQUE PHONOLOGIQUE PHRASÉOLOGIQUE PHRÉNOLOGIQUE PHTISIOLOGIQUE PHYCOLOGIQUE PHYSIOLOGIQUE PLANÉTOLOGIQUE PNEUMOLOGIQUE PODOLOGIQUE POLÉMOLOGIQUE POLITOLOGIQUE POMOLOGIQUE POSOLOGIQUE PRÉLOGIQUE PROCTOLOGIQUE PSYCHOLOGIQUE RADIOBIOLOGIQUE RADIOLOGIQUE RHÉOLOGIQUE RHUMATOLOGIQUE RUDOLOGIQUE SCATOLOGIQUE SÉISMOLOGIQUE SÉMASIOLOGIQUE SÉMÉIOLOGIQUE SÉMIOLOGIQUE SÉROLOGIQUE SEXOLOGIQUE SINOLOGIQUE SISMOLOGIQUE SOCIOBIOLOGIQUE SOCIOLOGIQUE SOPHROLOGIQUE SPÉLÉOLOGIQUE STOMATOLOGIQUE TAUTOLOGIQUE TECHNOLOGIQUE TÉLÉOLOGIQUE TÉRATOLOGIQUE TERMINOLOGIQUE THANATOLOGIQUE THÉOLOGIQUE TOPOLOGIQUE TOXICOLOGIQUE TRAUMATOLOGIQUE TRIBOLOGIQUE TRILOGIQUE TYPOLOGIQUE UFOLOGIQUE UROLOGIQUE VÉNÉROLOGIQUE VICTIMOLOGIQUE VIROLOGIQUE VOLCANOLOGIQUE VULCANOLOGIQUE ZOOLOGIQUE
(https://www.listesdemots.net/f/l/7/motsfinissantlogique.htm)


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- ANALOGIQUE : [allégorie]
- ANAPO-LOGIQUE : Du latin apologia (« justification, défense »).
- ANTHO-LOGIQUE : Du grec ancien ἀνθολογία, anthología (« florilège ») : [TP]+[OTTO]
- CARPHO- LOGIQUE : Du grec ancien καρφολογία, carphologia (« ramassage de miettes, de copeau »), de κάρφος, « miette, copeau ».
- CODICO-LOGIQUE : (milieu du XIXe siècle) Du latin codex, codicis (« code ») et -logue.
CRYO-LOGIQUE :    Du grec ancien κρύος, krúos (« froid »). Préfixe servant à la formation de mots en rapport avec le froid (en chimie, physique, médecine…).
CRYPTO-LOGIQUE : Du préfixe « crypto- » (« caché ») et du suffixe « -logie » (« science »).
DÉONTO-LOGIQUE : (XIXe siècle) Emprunté à l’anglais deontology, composé à partir du grec ancien δέον, déon (« ce qui convient, ce qui est convenable »)
DIALECTO-LOGIQUE : (XVIe siècle) Du latin dialectus, issu du grec ancien grec ancien διάλεκτος, diálektos, dérivé de διαλέγω, dialégô (« s’entretenir »), composé de διά, diá (« à travers ») et λέγω, légô (« parler »).



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LEXICO-LOGIQUE
Du grec ancien λεξικόν, lexikón (« livre de mots »). 
Dictionnaire des locutions et formes propres à certains auteurs.
Le lexique de Platon.         Le lexique de Cicéron.         Le lexique de Corneille.    
(Linguistique) Ensemble des lexies (lexèmes, locutions, proverbes) d’une langue, sans distinction flexionnelle.  


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[Postsexuel]
Ne pas prendre le sexe trop à coeur.
Prendre le sexe moins à coeur.


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OCR reconnaissance de caractères
-> AlternativeTo



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Pulsion de la Propreté de la maison :
Frédéric > Lorenz > Marie > Karl > Lou    ?


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[intelligence]
Redéfinition de l'intelligence.
Intelligence au sens d'intelligence (qu'on a) des choses.


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Cioran, mélancolie, NCC - par aurelien demars
https://www.youtube.com/watch?v=6DMVA53onec
(AP)


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Ottokarl // Barbara : d'abord repreneuse des auteurs, puis grand auteur elle-même.

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Marie – Je sais que [face à ces filles] je fais pas le poids.
Karl – Ah bah si, justement. (Trop.)

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Tout ça l'accable « d'avantage ».

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Désirant le dur, faire durer le plaisir.

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Jusqu'ici la culture ne fait que relayer, seconder la nature.

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Dans un conflit / En confrontation, domine celui qui a moins à perdre.
Dans un conflit / En confrontation, domine celui qui a moins à perdre, selon son estimation.


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Marie : le problème est insolvable.


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[exergue ?]
Je n'écris pas de récits. Je n'écris pas de romans. Je n'écris pas de nouvelles. Je n'écris pas de pièces de théâtre. Je n'écris pas de poèmes. Je n'écris pas d'histoires policières. Je n'écris pas de science-fiction. J'écris des fragments, je ne raconte pas les histoires que j'ai lues ou les films que j'ai vus, je décris des impressions, je formule des jugements.
(Edouard Levé)


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Marie : Tu es ma grosse cerise sur un tout petit gâteau.

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À vivre, elle, c'est du gâteau, et moi la cerise.
À vivre, elle, c'est du gâteau, et moi la/sa cerise.

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À vivre, je suis pas du gâteau, je suis la cerise.

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La fable des matières.

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Fellation : massage qui va à l'essentiel.
Fellation : massage central.

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Elle conduit surtout à une métamorphose radicale de l’écriture, qui se fait intermédiale (le texte est désormais inséparable d’autres systèmes de signes et de médias, qui tous forment réseau), pour relever aussi d’une stratégie de post-production (la création, aujourd’hui, se pense et se pratique en termes de transformation d’autres œuvres, non pas de manière abstraite ou implicite, mais littéralement). Le glissement historique de la notion de « bibliothèque » à celle de « médiathèque » en est à la fois le symptôme et l’instrument, car il a sûrement contribué à l’accélération de ce bouleversement. Corollairement, c’est aussi notre rapport au texte et à l’œuvre, puis notre rapport à nous-mêmes qui subit de profonds changements. La culture contemporaine est moins une culture de consommation, comme il est dit encore trop souvent, qu’une culture basée sur le double mécanisme de la participation et de l’appropriation, dont Cinéma est un exemple privilégié mais nullement unique. (…)
En moins de 120 pages (mais Cinéma même n’en comptait que 128 aussi et on sent chez Colard le plaisir de coller à l’objet dont il parle), Une littérature d’après réussit le tour de force de faire comprendre les trois temps de la rencontre entre cinéma et écriture dans le roman de Tanguy Viel. L’avant : Colard dresse le tableau historique de l’impact du cinéma sur la littérature. Le pendant : il montre à l’œuvre la lutte d’un narrateur avec un objet filmique exceptionnel (ou rendu tel par l’écriture). L’après : son étude commence à esquisser le tableau de la littérature de demain qui se libère de la rivalité entre film et roman au moment d’entrer dans l’ère des remédiatisations en tous sens.
Jan Baetens est rédacteur en chef de Image (&) Narrative. Email : jan.baetens@kuleuven.be

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# postMODERNE
Dépasser l'enjeu moderne, par le jeu. (/<.)


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Intelligence : manière d'être au monde, d'être du monde
Intelligence : manière d'être au réel, d'être du réel
Intelligence : tournure de délire et d'être dans le réel
Intelligence : tournure de délirer et d'être le réel
Intelligence : tournure de délirer et d'être le réel
Intelligence : tournure d'être dans le réel
Intelligence : tournure individuelle du réel
Intelligence : tournure d'être du réel
Intelligence : tournure de délire et d'être du réel



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Le jeu fluidifie là où l'enjeu durcit.


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Le jeu déjoue l'enjeu

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Attendre tend ; le contraire détend.

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Otteur d'une littérature synthétique, postlittérature.


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Le cinéma est né avec l'industrie, par l'industrie, et peut aujourd'hui s'en émanciper.
Le cinématographe est né avec l'industrie, par l'industrie, et peut aujourd'hui s'en émanciper.
Le cinématographe est né avec l'industrie, par les moyens de l'industrie dont il a de quoi s'émanciper aujourd'hui, largement.
La cinématographie est née avec l'industrie, par les moyens de l'industrie dont elle a de quoi s'émanciper aujourd'hui, largement.

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Symplicité :
Seconde nature conquise dans l'intelligence à soi (son être-au-monde), passée de la (sur)complexité à la simplexité.
Spontanéité mûrie dans l'intelligence à soi, comme une seconde nature passée de la complication à la simplexité.
Spontanéité mûrie dans l'intelligence à soi, voire seconde nature plus intelligente à soi que la première, passée de la complication à la simplexité.
Spontanéité mûrie d'intelligence à soi, voire seconde nature plus intelligente à soi que la première, passée de la complication à la simplexité.



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Compliquer pour se simplifier la vie.
À simplifier la vie on la complique.
À trop simplifier la vie on se la complique.
À trop simplifier la vie (au départ) on se la complique (au final). Sa complexité nous rattrape.
Appréhender ses complications au départ permet…
-> Symplicité


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La vie exige un ajustement permanent.

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Malheureusement la vie vit s'apprend in situ, non libitum.

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La vie nous divise (par générations) pour mieux régner.

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Le sale coût de la vie.

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La souveraine habileté consiste à bien connaître le prix des choses. (La Rochefoucauld, §244)


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Des vues de l'esprit de gens qui ne raisonnent pas. (Jean-Luc Mélenchon, ONPC, 11 mars 2017)


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C'est ta vie, et c'est le mien.
C'est mon avis, mais fais comme tu veux. C'est ta vie, et c'est le mien.

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Disparaître ? Disparêtre.



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déclencheurs :
youtubeurs
puis :

puis :
Mode naissante des mots-valises, voire avec parenthèses intégrées, etc.
Puis :
Otto, l'homme réécrit
Puis :
Roman/Enquête sur Dupont de Ligonnès
Dans quelle france on vit, Anne Nivat
"En voiture citoyens !" La France en co-voiturage (LSP)
Autre projet pour 6 mois (LSP)
Secrets de femmes



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Les petits esprits sont trop blessés des petites choses ; les grands esprits les voient toutes, et n'en sont point blessés.
(La Rochefoucauld, §357)


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François VI, duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, né le 15 septembre 1613 à Paris et mort le 17 mars 1680 dans la même ville, est un écrivain, moraliste et mémorialiste français, surtout connu pour ses Maximes. Bien qu'il n'ait publié officiellement que ses Mémoires et ses Maximes, sa production littéraire est dense. (…)
Assagi, c'est alors que dans son château de Verteuil en Angoumois il rédige ses « Mémoires » qu'il consacre à la régence d'Anne d'Autriche et qui sont publiées sans son autorisation à Cologne en 1662. Le scandale le pousse à désavouer son œuvre. Il publia lui-même sa propre édition en 1665. Jouissant de la faveur de Louis XIV, il se consacre à la réflexion. Il fréquente dès lors les salons des « honnêtes gens » (…). Ses réflexions successives l'amèneront à publier un ouvrage inédit en 1665 : les Réflexions ou sentences et maximes morales (communément nommé « Maximes »), ponctué d'aphorismes philosophiques.
(…)
Il s'était consacré dans la solitude à l’écriture de ses mémoires alors que la fréquentation des salons lui servit pour la composition de ses fameuses Maximes. En 1662, la publication de ses mémoires par les Elzeviers causa du trouble dans le petit monde des salons. Beaucoup de ses amis furent profondément blessés et il se hâta d’en nier l’authenticité. Trois ans plus tard, il publia sans son nom les Maximes, qui l’établirent d’un coup parmi les plus grands hommes de lettres. (…) il était reconnu comme un moraliste et un écrivain de la plus haute valeur et il aurait pu entrer à l’Académie française sur demande. (…) Les Maximes forment une dénonciation inlassable de toutes les apparences de vertu.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_La_Rochefoucauld)
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Les « premiers stylistes » - si tout écrivain n’est pas styliste - seraient ainsi plutôt La Rochefoucauld ou même Pascal, du fait de leurs affirmations radicales quant à la vanité des choses humaines).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Bruy%C3%A8re)

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Le cardinal de Retz reste connu pour ses Mémoires, rédigés entre 1675 et 16773 et publiés seulement en 1717. Retz y raconte, d'une plume spirituelle et sous forme romancée, son implication dans la Fronde. Une phrase de ces mémoires a été reprise et mise en exergue par le photographe Henri Cartier-Bresson dans son ouvrage Images à la sauvette : « il n'y a rien dans le monde qui n'ait son moment décisif, et le chef-d'œuvre de la bonne conduite est de connaitre et de prendre ce moment ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Fran%C3%A7ois_Paul_de_Gondi)


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La Bruyère fut l’un des premiers écrivains à mettre en avant le style littéraire, en développant un phrasé rythmé dans lequel les effets de rupture sont prépondérants. Ce style incite à la lecture à haute voix, donnant ainsi à cette activité le statut de jugement moral grâce à l’effet rhétorique obtenu par la lecture orale sur les auditeurs. La Bruyère consacre au demeurant toute une section des Caractères aux effets pervers de l’éloquence. Nombre d’écrivains ont suivi le chemin stylistique tracé par La Bruyère : depuis Marivaux jusqu’à Proust et André Gide, en passant par Balzac.
(…)
Il mène une existence de retraite studieuse, vivant petitement, rue des Augustins à Paris. En 1679, un vol de 2 500 livres dans son secrétaire le laisse sans ressources. Il s’engage alors comme précepteur chez le marquis de Soyecourt. Il vend sa charge en 1686. La Bruyère connaît ensuite une remarquable ascension sociale qui lui permet d’accéder aux hautes sphères de la société aristocratique française, et d’y obtenir une avantageuse protection.
(…)
La première édition des Caractères paraît à Paris, chez Étienne Michallet, à l’automne de 1687, sous ce titre : les Caractères de Théophraste, traduits du grec, avec les Caractères ou les Mœurs de ce siècle. L’ouvrage comptait cent pages de traduction et deux cents pages originales. Le nom de l’auteur ne figura sur aucune édition publiée de son vivant. Cette première édition qui contenait surtout des remarques, et presque point de portraits, connut un succès très vif tout de suite. Dès lors, la biographie de La Bruyère se confond à partir de 1688 avec la vie de son ouvrage. Deux autres éditions parurent dans la même année 1688, sans que La Bruyère eût le temps de les augmenter notablement. En revanche, la 4e édition (1689) reçut plus de 350 caractères inédits ; la cinquième (1690), plus de 150 ; la sixième (1691) et la septième (1692), près de 80 chacune ; la huitième (1693), plus de 40, auxquels il faut ajouter le Discours à l’Académie. Seule la 9e édition (1696), qui parut quelques jours après la mort de La Bruyère, mais revue et corrigée par lui, ne contenait rien d’inédit. La vente de son ouvrage n’enrichit point La Bruyère, qui d’avance en avait destiné le produit à doter la fille de son libraire Michallet — cette dot fut ainsi de 100000 F à 3000000 F.
(…)
les passages abondent dans son livre où l’on voit qu’il partage, au contraire, et qu’il accepte toutes les idées essentielles de son temps, en politique comme en religion. Il critique les abus, mais il respecte les institutions. Son principe était de montrer aux gens leurs défauts afin qu’ils puissent se corriger. Il reconnaît même que certains maux sont inévitables. Il avait trop l’amour de son art pour être un révolté, et, comme l’a remarqué Nisard, il ne pouvait haïr ce qu’il peignait si bien. Cela posé, il reste que le ton des Caractères est presque constamment celui de la plus mordante satire. Il y avait en La Bruyère un mélange singulier d’orgueil et de timidité, d’ambition secrète et de mépris pour les ambitieux, de dédain des honneurs et de conscience qu’il en était digne ; il ressentit profondément, malgré son affectation d’indifférence stoïcienne, l’inégalité de son mérite et de sa fortune. Et son grand grief contre la société du XVIIe siècle est précisément de ne pas faire sa place au mérite personnel.  (…) Doué d’une sensibilité profonde et délicate, qui nous est attestée par certaines de ses réflexions sur l’amour et sur l’amitié, il n’est pas étonnant que La Bruyère, dont les instincts naturels étaient constamment froissés, finît par concevoir quelque amertume contre l’injustice du sort et l’épanchât dans son livre.
Son humeur aigrie fut admirablement servie par un style incisif, âpre, nerveux, hardi jusqu’à la brutalité. Sa phrase, courte, brusque, saccadée, est déjà celle du XVIIIe siècle ; le réalisme de l’expression, la crudité de certains traits, la tendance à peindre l’extérieur, les gestes des personnages, sont presque du XIXe. Et il nous ressemble encore par un trait qui le distingue de ses contemporains ; il est le premier écrivain pour qui le style ait eu une valeur propre, indépendante du sujet, et peut être vu comme le premier en date des stylistes (cela est toutefois contestable : l’adresse au lecteur des Caractères rappelle en effet que pour La Bruyère, le style doit être soumis à un double souci, celui de plaire et de se conformer à la singularité d’un objet d’étude, et qu’une écriture seulement plaisante, ne reposant que sur l’artifice esthétique du style, est à bannir. Les « premiers stylistes » - si tout écrivain n’est pas styliste - seraient ainsi plutôt La Rochefoucauld ou même Pascal, du fait de leurs affirmations radicales quant à la vanité des choses humaines).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_La_Bruy%C3%A8re



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Marie : "toujours un pet de travers"
Karl : Tu peux dire aussi "valétudinaire"


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Sébastien-Roch Nicolas, qui prit par la suite le nom de Chamfort, né probablement à Clermont-Ferrand le 6 avril 17401 et mort le 13 avril 1794 à Paris, est un poète, journaliste et moraliste français.
(…)
L'œuvre la plus célèbre et la seule lue de Chamfort a été publiée en 1795 par son ami Pierre-Louis Ginguené : Maximes et pensées, caractères et anecdotes, tirée des notes manuscrites qu'il avait laissées de Maximes et Pensées et de Caractères et Anecdotes. (…)
Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort souhaitait publier ses écrits sous le nom de Produits de la civilisation perfectionnée.
(…)
L'influence de Chamfort est importante sur les Romantiques allemands, notamment sur les frères Schlegel, et plus spécialement chez Friedrich Schlegel. L'idée de « fragment » chez Chamfort est l'une des sources du « fragment romantique ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C3%A9bastien-Roch_Nicolas_de_Chamfort)


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55 (IV) Les femmes vont plus loin en amour que la plupart des hommes ; mais les hommes l’emportent sur elles en amitié. (La Bruyère)

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Le plaisir peut s'appuyer sur l'illusion, mais le bonheur repose sur la réalité.
(Chamfort)

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Ce qui fait le succès de quantités d'ouvrages est le rapport qui se trouve entre la médiocrité des idées de l'auteur et la médiocrité des idées du public.
(Chamfort)

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L'homme arrive novice à chaque âge de sa vie.
(Chamfort)

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Plus un diamant est beau, plus il faut que la monture soit légère. Plus le chaton est riche, moins le diamant est en évidence.
(Chamfort)

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C'est après l'âge des passions que les grands hommes ont produit leurs chefs-d'oeuvre.
(Chamfort)

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Lorsqu'on a pénétré le fond des choses, la perte des illusions amène la mort de l'âme, c'est-à-dire un désintéressement complet sur tout ce qui touche et occupe les autres hommes.
(Chamfort)


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La pensée console de tout, et remédie à tout. Si quelquefois elle vous fait du mal, demandez-lui le remède du mal qu’elle vous a fait, et elle vous le donnera.
(Chamfort)

La meilleure philosophie, relativement au monde, est d’allier, à son égard, le sarcasme de la gaîté avec l’indulgence du mépris. (Chamfort, XXXI)

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Jamais, on n'a vu marcher ensemble la gloire et le repos.
(Chamfort)

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J’ai vu, dans le monde, qu’on sacrifiait sans cesse l’estime des honnêtes gens à la considération, et le repos à la célébrité. (Chamfort, XXXIII)
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Il faut qu’un honnête homme ait l’estime publique sans y avoir pensé, et, pour ainsi dire malgré lui. Celui qui l’a cherchée donne sa mesure. (Chamfort, XXV)

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La Nature ne m’a point dit : ne sois point pauvre ; encore moins : sois riche ; mais elle me crie : sois indépendant.
(Chamfort)

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 Le Fantôme de la Transparence, de Jean-Yves Girard :
Notre époque exige dans tous les domaines une transparence absolue. En logicien, l'auteur s'applique à dénoncer le leurre total que représente une telle aspiration, qui assimile le légitime besoin de clarification à la volonté de répondre à tout : le "transparentisme", comme il l'appelle, rime avec totalitarisme. La quête de transparence revient à imaginer un envers, un "au-delà des apparences" aux contours nets, intelligibles, immédiats : la sémantique. Par la même occasion, Jean-Yves Girard…


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On est physio-logique, on ne voit « que par [son] humeur »*.
(* La Rochefoucauld)

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Le Fantôme de la transparence - Jean-Yves Girard - Radio Campus Orléans - L'Émission de littérature

7'30+10'40 sémantique
8'30 axiomatique
10'+12'30 réalisme axiomatique
11' transparentisme



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[LE JEU ET LA CONTEMPLATION, "CONTRE LE TRAVAIL" :]
"Imaginons qu’un coquillage pensant émerge pour la première fois des profondeurs océaniques et offre ses valves à la lumière. Supposons qu’il sache ne pouvoir rester que peu de temps au sein de l’univers immense et bigarré et qu'il devra bientôt retourner à jamais au cœur des abysses obscurs de la mer. Comment pourrait-on justifier à ce coquillage qu’il lui incombe, non par nécessité, mais par devoir moral, d’employer ces quelques instants au travail ? Comment ne pas soutenir que son essence même, en tant qu’entité spirituelle et pensante, exige qu’il se consacre à la contemplation du spectacle grandiose qui se présente à lui pour un bref instant ? Et comment pourrait-on louer la grandeur morale de ce coquillage et lui reconnaître une spiritualité supérieure s’il dédiait ce bref moment au travail et non à la contemplation ? Or, l’homme n’est pas différent de ce coquillage qui surgit l’espace d’un instant à la surface de la vie et disparaîtra incontinent dans les abysses."
(...)
Rensi démontre ici, de nouveau, sa faculté de stimuler les esprits. Car si, à ses yeux, la haine que le travail inspire apparaît proportionnelle au désir d’atteindre la véritable destinée humaine, il valorise du même coup le jeu, l’art, la passion des sciences, toute activité susceptible d’échapper à la contrainte et au diktat de l’argent.
(https://www.editions-allia.com/fr/livre/776/contre-le-travail)


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Complice, comparse, compagnon, conjoint, collègue, camarade, acolyte…

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Soit dit en pissant

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Tant que les philosophes ne seront pas rois dans les cités ou que ceux que l'on appelle aujourd'hui rois et souverains ne seront pas vraiment philosophes... il n'y aura de cesse aux maux des cités.
(Platon, La République, 473d)

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Le siècle de Louis XIV a poussé à sa plus haute expression l'art de la formule brève et percutante. À la cour, sur le passage du roi, l'on disposait d'un instant, et d'un seul, pour faire fortune ou pour disparaître à jamais. Le trait d'esprit, le mot qui frappe ou parfois tue, la sentence, l'épigramme sont les produits d'une civilisation qui méprise les imbéciles et les médiocres.
(https://www.amazon.fr/Moralistes-du-XVIIe-si%C3%A8cle-Collectif/dp/2221065573)

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Trop de demande égale à moins d'offre. C'est une loi…
(Claude Arnaud, djal, 16')


# Je ne voulais pas être moi, de Claude Arnaud
Il avait passé sa vie à vouloir être d’autres, à emprunter l’identité de ses frères puis de ceux qu’il aimait. Ayant surmonté la mort de sa mère et le suicide de son aîné, vécu avec un homme puis un autre, il  pensait s’être trouvé. Mais son monde vole en éclats lorsqu’un deuxième frère disparaît en mer et que son père meurt. À tout juste quarante ans, Claude Arnaud devient le patriarche d’une famille de fantômes. La découverte d’Haïti et l’amour retrouvé, auprès d’une femme, lui permettront de reprendre goût à la vie et d’ordonner enfin, par l’écriture, les morceaux de son existence. L’histoire de cette renaissance est universelle : elle interroge ce qui, en chacun de nous, subsiste quand tout s’effondre.

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 La pensée console de tout, Chamfort (Auteur), Frédéric Schiffter (Auteur) :
"Le philosophe fournit une vision du monde ; le moraliste propose un regard sur l'existence. Affecté de la bile noire, Chamfort n'a pas la tête d'un raisonneur. Le travail intellectuel le rase. A l'instar de Montaigne, il n'étudie que ce qui lui plaît." (Frédéric Schiffter)

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Dans sa préface au recueil de maximes de Chamfort, Albert Camus avertit que l'on ne doit pas se fier au titre de l'ouvrage, car l'« intérêt » de cet auteur serait, précisément, qu'il n'aurait pas mis en formules son expérience du monde. Chamfort se serait appliqué à consigner des tableaux de mœurs et à collectionner des esquisses de personnages, si bien qu'il faudrait voir en lui un romancier et non le ranger dans la catégorie des moralistes, au côté de La Rochefoucauld. Maître en généralités, La Rochefoucauld n'enseignerait rien sur le cœur humain. N'ayant d'autre souci que de faire de belles phrases équilibrées confinant à l'abstraction, il échafauderait une mathématique des passions dont le postulat serait l'amour-propre. Et Camus de crâner : « Je donnerais volontiers tout le livre des Maximes [de La Rochefoucauld] contre une phrase heureuse de La Princesse de Clèves. » C'est à se demander si Camus ne confond pas La Rochefoucauld avec Spinoza - qui, lui, prétend définir les affects more geometríco. C'est à se demander s'il sait que La Princesse de Clèves est un roman composé à quatre mains par Mme de Lafayette et son frondeur d'amant. C'est à se demander, surtout, si Camus, en opposant Chamfort à La Rochefoucauld, ne cherche pas à régler ses comptes avec un XVIIe siècle dont le crime semble être, à ses yeux, d'avoir inventé la figure de l'honnête homme, antinomique avec celle que le XVIIIe aura promue - et qui pullulera par la suite, au XIXe et au XXe -, celle de l'intellectuel.
(Frédéric Schiffter, préface à "la pensée console de tout")

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Le genre humain, mauvais dans sa nature, est devenu plus mauvais par la Société. Chaque homme y porte les défauts : 1°, de l’humanité, 2°, de l’individu, 3°, de la classe dont il fait partie dans l’ordre social. (Chamfort)

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autophilosophe/confluence
Ce que j’ai appris, je ne le sais plus. Le peu que je sais encore, je l’ai deviné.
(chamfort)

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 Maximes/Pensées morales Poche – 30 janvier 2014 de Chamfort (Auteur), Genevière Renaux (Sous la direction de)
Présentation de l'éditeur :
Une langue ciselée, un ton mordant, un sens psychologique raffiné : la plume de Chamfort nous ravit et nous libère.

Biographie de l'auteur :
(…) Miné par la maladie, doutant de sa vocation malgré son succès, il [Chamfort] aspire à "retirer sa vie en lui-même". Il débute alors la rédaction de ce qui deviendra les Produits de la civilisation perfectionnée, ouvrage qui recueille notamment ses maximes et pensées, pour lesquelles il est passé à la postérité : mû par sa passion pour le coeur humain, associée à une exigence morale impérieuse, à travers la critique de la société de son temps, il dessine aussi le portrait du sage authentique, voué au retrait du monde.


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djal Claude Arnaud (Proust contre Cocteau)

4' - 5'15'' :
C'est comment deux natures extrêmement riches, extrêmement centrifuges, c'est-à-dire qui avaient tendance à sortir d'elles-mêmes et avec des capacités de projections hors d'elles-mêmes et d'empathie et de mimétisme extrêmement violentes dans le cas et de Proust et de Cocteau, ont cherché une solution, à travers la littérature, pour consister, s'unifier dans le cas de Proust, et au contraire dans le cas de Cocteau consister tout en jouant cette dispersion et même, d'une certaine façon, dans le cas de Cocteau, en surjouant cette dispersion, à travers une affirmation que je crois très moderne oui de la multiplicité et de la division de soi. Voilà. Donc c'est évidemment une des trames, c'est pas la seule mais je pense que c'est une trame très importante du livre. C'est comment d'un moi volatile, spongieux, là [/large ?], flou, océanique… et vraiment là-dessus ils se ressemblent par beaucoup beaucoup de traits, il y a une forme de gémellité que Proust souligne à plusieurs reprises, comment on va tirer des oeuvres en fait qui sont exactement aux antipodes ııı

6'42 - 13'45
Je pense que l'importance de Proust elle tient à cette oeuvre absolument unique, à l'ambition colossale de cette oeuvre qui a à la fois une dimension personnelle, ııı para-autobiographique, autofictionnelle – on va tourner autour de ses définitions, mais pour aller vite – et en même temps encore une tentative à la Saint-Simon – qui est un des grands modèles de Proust – de rassemblement d'une époque et en tout cas d'une classe sociale à travers une intrigue qui, elle, commence évidemment à devenir extraordinairement par moments insaisissable par rapport aux grands patterns du roman français du XIXe siècle qui étaient quand même aussi les grands modèles, entre autres à travers Balzac, de Proust. Je pense qu'il y a cette espèce de rassemblement, cette impression évidemment de « cathédrale » puisque lui-même n'a cessé d'employer le mot, qui de toute façon en impose par sa grandeur et par son ambition. Et il y a, à l'inverse, le projet de Cocteau, par ce mouvement moderne que j'ai essayé déjà de définir, de dispersion, d'éclatement, d'entreprise à très haut risque d'épreuve de soi, à travers des formes, des expressions artistiques différentes, joue un jeu qui est beaucoup plus expérimental d'une certaine façon, et sans doute beaucoup plus difficile à saisir pour le spectateur, le public ou le lecteur courant, disons.
Je pense qu'il y a un deuxième élément qui entre beaucoup en ligne de compte, ııı c'est que derrière l'entreprise de Proust il y a aussi un sacrifice extrêmement violent (je dirais), qui est le sacrifice de sa vie, de sa personne, de son corps, de sa sexualité, en un sens, de toute sa libido, de tout son désir de vivre, qui s'éteint quand le livre se termine, et évidemment il n'y a pas qu'une coïncidence dans cette concomitance. Et je pense que ce sacrifice, qui donne à Proust une auréole sanctifiante, place son oeuvre forcément au-dessus de celle de Cocteau. Pas seulement pour des raisons littéraires mais aussi pour des raisons d'ordre, oui, qu'on peut dire quasi sacré. Il y a cette holocauste de soi, que Cocteau n'a jamais pratiqué, même si on peut dire qu'aussi le travail de Cocteau est phénoménal, quand on regarde cette vie, ces soixante ans d'activité, de films, de poésie, de dessins, de théâtre, de création… Il meurt épuisé, mais il a vécu beaucoup plus longtemps, et il a vécu, on peut dire qu'il a vécu. Il a aimé, il a été aimé, il a été haï, mais c'est la moindre des choses.
ııı
Alors que Proust à quarante ans est toujours l'amateur, le procrastinateur qu'on connaît, qui est toujours en train de promettre un livre que personne ne voit venir, qui certes intervient ici ou là, ııı a écrit des pastiches… On le sait très très exceptionnellement intelligent mais on a toujours pas vu cette oeuvre-là ! Donc il y a une admiration indéniable, au tout départ, de Proust pour Cocteau. C'est très clairement celui qui admire, qui est en demande et qui est (oui) comme ébloui par la vélocité, la précocité, la maîtrise qu'à Cocteau de son style. Alors que Proust, bon, oui, trouve son style pâteux, se prend les pinceaux lui-même dans ses phrases ııı Et effectivement, Proust qui a un pouvoir mimétique monstrueux, dont il a longtemps souffert, on peut le dire ııı, ne pouvait pas lire quelque chose sans vouloir immédiatement en imiter le style, et la tournure. ııı C'est extrêmement puissant. ııı C'était aussi un jeu chez lui, parce qu'il y a une dimension ludique chez Proust et une dimension comique chez Proust ııı très importante ııı

Et plus Proust va aller profond dans l'exploration de lui-même et de son oeuvre et plus il va prendre ses distances avec la forme beaucoup plus brève que prennent les expressions artistiques de Cocteau.

Je pense qu'il a été injuste [avec Cocteau] dans le dernier tiers de leur amitié. Injuste parce que je pense qu'à un moment donné lui-même étant tellement soulagé et puis je crois heureux, à partir de 1919 ııı d'avoir trouvé, enfin, la solution formelle, puisqu'il y a eu cette tentative de Jean Santeuil, qui était beaucoup plus autobiographique, qui n'avait pas marché, qui n'avait pas abouti, donc il est tellement heureux quand enfin la Recherche prend forme et tient, est solide ııı … ııı Donc plus il prend confiance dans son projet littéraire, plus il se réalise, plus il sent bien qu'il est porté par une énergie énorme, plus les interventions que je qualifie d'(un peu) épileptiques de Cocteau, dans le champ poétique mais aussi chorégraphique, dans le ballet, dans la musique ııı lui semble une chose qu'il a dépassé, lui, complètement dépassé. Donc, je dirais Cocteau devient un lui-même mais un mauvais lui-même. Cocteau était un jeune et beau lui-même, brillant, doué, donc un lui-même surévalué, autant dans la deuxième partie, après 1918 en tout cas, Cocteau devient le mauvais lui-même, celui qu'il a abandonné derrière lui et qu'il accuse de dispersion, de mondanités, de snobisme, tous défauts qui étaient indéniablement aussi celui du premier Proust.

15'20 - 17'25
Ils se ressemblent beaucoup. Je pense que ce qui vraiment les distingue c'est la résolution à travers l'oeuvre, et le salut à travers l'oeuvre. Là ils ont vraiment deux politiques exactement aux antipodes, et je pense que l'imaginaire de Proust est encore marqué ııı par cette culture française d'origine royale, catholique, très centralisée, où on doit faire un roman-monde, avec d'une certaine façon une figure centrale qui serait comme dans Saint-Simon un roi, sauf qu'il y a plus de roi en France, mais qui s'organise comme ça, et « la cathédrale » on peut dire… c'est comme la cathédrale qui s'organise autour de dieu ! Cocteau, lui, n'a plus du tout ce système de référence, et vraiment quand il bascule dans la modernité, là-dessus sa bascule est totale.

19'35 - 20'
Ma thèse c'est que d'une certaine façon Proust se venge du jeune Proust, qui a perdu tout ce temps avant de se trouver littérairement, à travers Cocteau. Et là encore il y a un jeu de miroir dans le temps. De miroir trompeur, disons.


27'30 - 32'25
Et Proust ne raconte pas sa vie, Proust crée indéniablement un roman, ça c'est très très clair, et Cocteau a du mal a comprendre ça. ııı Comprendre que Proust essaye aussi de s'universaliser ııı il y a quand même une volonté de s'universaliser, de devenir personne d'une certaine façon, de devenir le vecteur d'un immense roman mais qui n'est pas l'autobiographie de Proust ni même transposée.
ııı
Ce que nous dit Proust c'est : tourne toute ta vie en encre, tout ton sang en encre, et meurs à la fin. Et là tu auras prouvé que tu est un écrivain. Et le reste du temps tu n'es qu'un Cocteau, au mieux. C'est-à-dire que tu n'es qu'une créature qui se disperse de livre en livre, d'émissions en émissions, mais qui n'est pas fondamentalement prêt au sacrifice suprême. Et évidemment qu'il est forcément (je dirais) un modèle et un ennemi, c'est comme ça que je le vis ! ııı
– Mais, une consolation pour Cocteau : avoir vécu pleinement.
– Il a vécu, oui, il a eu une vie, ııı il a vu quelque chose du monde, on peut dire, Proust, un moment, ne voit plus rien, ne voit plus rien que sa propre oeuvre.






# ııı pendant que Proust restait ııı ce dilettante, considéré comme impuissant, parlant d'une oeuvre qu'on ne voyait jamais et à laquelle on ne croyait pas. ııı qui doute, qui doute beaucoup, dont on doute encore plus, et qui semble incapable de ramasser sa pensée dans un livre. Et de ce paradoxe fondateur va découler une relation très riche, très complexe, qui va évoluer ııı
Ce sont deux formes d'expression esthétique radicalement opposées. Proust tente de rassembler toute son expérience sensible dans un seul livre ; Cocteau n'aura (je dirais) cessé de se décliner dans des formes esthétiques, artistiques, tantôt avant-gardistes, tantôt traditionalistes, différentes. Et donc, ııı alors qu'au départ il y a une forme de sensibilité extraordinairement voisine, « nos esprits, ces miroirs jumeaux », a dit Proust dans une dédicace à Cocteau ııı
(Librairie Mollat - Claude Arnaud - Proust contre Cocteau, 1'40)


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… devenu savant ?…
HC - 20140103 - Claude Arnaud (35'30)


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Armé d’un Leica discret et maniable, le photographe a arpenté les rues et les chemins du monde entier, à l’affût de « l’instant décisif », quand la signification et la composition se rejoignent pour devenir une image à la fois esthétique et pleine de sens. Cartier-Bresson considérait son appareil photo comme un prolongement de son bras – ce qui souligne son talent inégalé à composer spontanément une image capable d’évoquer le mystère, l’humour et l’universalité des personnes et des événements capturés par son objectif.
Henri Cartier-Bresson, photographe
http://livre.fnac.com/a9882793/Henri-Cartier-Bresson-Henri-Cartier-Bresson-photographe#ficheResume



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L'alcoolisme mondain en est un. Et qui, sous un coup dur de la vie qui n'en manque pas, peut se transmuer en l'autre. Comme l'eau en vin, de Jésus.
L'alcoolisme mondain en est un. Et qui, sous un coup dur de la vie qui n'en manque pas, peut se transmuer en l'autre. Comme l'eau en vin…


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Me débecte la manière de mettre, pour boire à la tasse, sa « bouche en ventouse », comme les chameaux.

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Le coeur m'en dit mais le devoir m'appelle.
(Les femmes mariées, 1982 [porno])

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Je veux tout pour vous faire plaisir. Et aussi pour prendre le mien.
(Les femmes mariées, 1982, 26' [porno])


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Tôt ou tard on en a plein le cul, d'une bite.
Tôt ou tard on en a plein le cul, de la bite.
Tôt ou tard elle en aura plein le cul, de sa bite.

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[Pharmaco-logique][Détournement léger, car Cioran pointe le recul seulement ou plutôt historique. Voir aphorisme complet.]
Avec le recul, plus rien n'est bon, ni mauvais. ııı
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p158)

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La vie ne deviendrait supportable qu'au sein d'une humanité qui n'aurait plus aucune illusion en réserve, d'une humanité complètement détrompée et ravie de l'être.
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p163)

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Tout ce que j'ai pu sentir et penser se confond avec un exercice d'anti-utopie.
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p163)

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ııı Cette perspective est déprimante, donc vraisemblable.
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p163)

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[Programme][Bio-logique]
Si chacun avait « compris », l'histoire aurait cessé depuis longtemps. Mais on est foncièrement, on est biologiquement inapte à « comprendre ». ııı
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p164)

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Montaigne, un sage, n'a pas eu de postérité ; Rousseau, un hystérique, remue encore les nations.
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p165)

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L'homme qui a complètement vaincu l'égoïsme, qui n'en garde plus aucune trace, ne peut durer au-delà de vingt et un jours, est-il enseigné dans une école védantine moderne.
Aucun moraliste occidental, même le plus noir, n'aurait osé avancer sur la nature humaine une précision aussi effrayante, aussi révélatrice.
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p166)

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[programme][bio-logique]
Ce qu'on appelle instinct créateur n'est qu'une déviation, qu'une perversion de notre nature ııı
(Cioran, De l'inconvénient d'être né, p167)

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[Programme][bio-logique][enfantillage]
Création, procréation. Créage, procréage.

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Se détromper avant de l'être.
Remettre en cause, se détromper avant de l'être, en effet.

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Que peut faire un détrompé face à des trompés et leurs trompettes.
Que peut faire un détrompé face aux trompettes des trompés.
Que/comment peut se faire entendre un détrompé face à la fanfares trompettante des trompés.
Détrompé contre des trompés trompétant.
Détrompé face à des trompés trompétant.

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Il y a les compétents et les trompétants.

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Se solidifier, s'endurcir, se ramollir, se liquider, s'évaporer.

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On se couche sur nos vestes froissées.
Tous habillés de nos vestes froissées.
Dans la vie, peu à peu, tous habillés de nos vestes froissées.

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L'augmentation de l'âge de la première grossesse chez les femmes américaines a engendré une demande accrue en spécialistes de la fertilité.
(Elementary, S0404, 2'35)

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Certaines chansons sont de vrais mystères, on se demande parfois où tous ces chanteurs trouvent leur inspiration.
(Elementary, S0404, 11'45)


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[Protto][Proto]
mot grec πρῶτος, prốtos (« premier »)


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Des qualités trop supérieures rendent souvent un homme moins propre à la Société. On ne va pas au marché avec des lingots ; on y va avec de l’argent ou de la petite monnaie.
(Chamfort)

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Nous ne sommes que de pas sages.
Nous ne sommes que des pas sages.
L'humanité n'est que de pas sages, rares sont ceux qui le sont.
L'humanité n'est que de pas sages, et l'exception de ceux qui le sont confirment la règle.
L'humanité n'est que de pas sages, car l'exception de ceux qui le sont confirment la règle.
L'humanité n'est que de pas sages, l'exception est de règle.
L'humanité n'est que de pas sages, les exceptions surhumaines.

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Sans cérumen, l'humanité serait déjà surhumaine. (« Du cérumen en excès peut gêner le passage des sons dans le canal auditif, causant une diminution de l'acuité auditive. » wikipédia)
Potentiellement surhumaine l'humanité reste encore cérumen.
Sans cérumen dans le cerveau, l'humanité serait déjà surhumaine.

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[Moyenhomme]
Ah, beh, c'est des "eux" ! Pff… (A, B, C, D, E, F)
Ah, beh, c'est des oeufs ? Pff… (A, B, C, D, E, F)
Ah, beh, c'est… des "eux" ! Pff… (A, B, C, D, E, F)

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« Les gens n’aiment pas la beauté parce qu’elle ne s’adapte pas à leur vilaine petite âme. » Claude Debussy

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[brachy-logique]
Le repos d’un écrivain qui a fait de bons ouvrages, est plus respecté du public que la fécondité active d’un auteur qui multiplie les ouvrages médiocres. C’est ainsi que le silence d’un homme connu pour bien parler, impose beaucoup plus que le bavardage d’un homme qui ne parle pas mal.
(chamfort)

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[Génia-logique] ou [Moyenhomme]
Ce qui fait le succès de quantité d’ouvrages est le rapport qui se trouve entre la médiocrité des idées de l’Auteur et la médiocrité des idées du Public.
(chamfort)

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[Génia-logique] ou [Moyenhomme]
Le travail du Poète, — et souvent de l’homme de lettres, — lui est bien peu fructueux à lui-même ; et, de la part du public, il se trouve placé entre le grand merci et le va te promener. Sa fortune se réduit à jouir de lui-même et du temps.
(chamfort)

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[Diét-éthique]
L'oreille conduit au cerveau.
L'oreille conduit au cerveau qui conduit.

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[astro-logique]
Quelques mois avant de naître dans ce monde, on est déjà dans ce monde. Un rien nous conditionne. Ne serait-ce que les saisons. Et un fruit de printemps n'est pas le même qu'un fruit d'hiver.
Quelques mois avant de naître au monde, on est déjà au monde. En boîte, mais par lui déjà conditionné. Alors ne serait-ce que par les saisons, justement… Et un fruit de printemps n'est pas le même qu'un fruit d'hiver. Etc.
Quelques mois avant de naître au monde, on est déjà au monde. En boîte, mais par lui déjà conditionné. Alors ne serait-ce que par les saisons, justement… Et un fruit de printemps n'est pas de la même trempe qu'un fruit d'hiver. Et ainsi d'une infinie variété d'influences. Mais des grandes lignes.
Quelques mois avant de naître au monde, on est déjà au monde. En boîte, mais par lui déjà conditionné. Et d'autant plus qu'immature, en gestation/formation. Alors, comme la terre sous l'influence de la lune et de sa position, ne le sommes-nous pas nous aussi, ou ne serait-ce que des saisons ? Or un fruit de printemps a d'autres caractères qu'un fruit d'hiver. Et ainsi d'une infinie variété d'influences. Mais des grandes lignes.

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[astro-logique]
Comme un fruit de printemps n'a pas le même caractère qu'un fruit d'hiver, deux enfants qui n'éclosent pas à la même saison.
Comme un fruit de printemps n'a pas le même caractère qu'un fruit d'hiver, tels deux enfants qui n'éclosent pas à la même saison. Et il est grossier de compter au nombre de quatre. Tout est gradation.
Comme un fruit de printemps n'a pas le même caractère qu'un fruit d'hiver, tels deux enfants qui ne germent et n'éclosent pas à la même saison. Et il est grossier de compter au nombre de quatre. Tout est gradation.
Comme un fruit de printemps n'a pas le même caractère qu'un fruit d'hiver, tels deux enfants qui ne germent et n'éclosent pas aux mêmes saisons ; saisons qu'il est toujours grossier de compter au nombre de quatre.
Comme un fruit de printemps n'a pas le même caractère qu'un fruit d'hiver, tels deux enfants qui ne germent et n'éclosent pas aux mêmes saisons ; saisons qu'il est toujours grossier, vu leur gradation, de compter/réduire au nombre de quatre.


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Le futile et l'utile.
Où est le futile et l'utile ?

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Joindre l'utile au futile.

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Utile ou futile ? Disons que c'est tout sauf utile.

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[Il] ne fait pas le distinguo. (…) [Il] peut vous arranger ça. Avec la neutralité morale de la peste noire.
– (…) Si ce qu'il fait est aussi maléfique…
– Pas maléfique, neutre. Tel un requin ou un tsunami.
(Elementary, S0403, 15')

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[Idée/Métaphore perso qui date pas d'aujourd'hui.]
Les requins ne font pas le mal, mais simplement mal.
Les requins font mal, mais pas le mal.
Les requins font mal sans faire le mal.

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Les requins de la finance, comme les autres, leurs homonymes, font du mal sans (une pleine/exacte/réelle) conscience du mal.

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– Je ne comprends pas. Cette immense découverte ce serait des ordures ?
– Vous savez que des savants les étudient ? Tous les déchets sont passés à la loupe, afin d'en apprendre davantage sur les différentes cultures à travers les âges. Il semblerait que nous sommes ce que nous jetons. Tout comme l'étaient les Romains ou le premiers colons américains.
ııı
– ııı Je doute fort qu'il ait étudié la culture mais plutôt qu'il devait chercher quelque chose et qu'il devait étudier ces rebuts afin de mieux localiser son beau trésor.
– Si c'est bien un trésor pourquoi est-ce qu'on l'a jeté ?
– Un déchet pour certains est un trésor pour d'autres.
(Elementary, S0405, 7')


ııı c'est moi. Six ans auparavant sur un site d'enfouissement de déchets.
– Et vous pouvez le prouver ?
– À condition d'avoir le courage de visionner une centaine d'heures de vidéo ! J'ai filmé toutes les étapes en me disant qu'un jour ça pourrait faire un chouette documentaire.
(Elementary, S0405, 22')


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Mes chansons/quantiques se brodent presque toutes sur un même PATTERN.
(En musique, le pattern désigne un motif rythmique de base. Employé le plus souvent à propos de la batterie, il peut être étendu à tout instrument pouvant jouer une partie rythmique (basse, piano, etc). En graphisme, le pattern désigne un motif graphique susceptible d'être reproduit, par exemple pour un pavage.)(Wikipédia)

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« J’ai eu le malheur de commencer mon livre par le mot « je » et aussitôt on a cru que, au lieu de chercher à découvrir des lois générales, je m’analysais au sens individuel et détestable du mot », écrit Marcel Proust.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_la_recherche_du_temps_perdu)

Son style reste très particulier. Ses phrases, souvent longues et à la construction complexe rappellent le style du duc de Saint-Simon, l'un des auteurs qu'il cite le plus souvent. Certaines nécessitent un certain effort de la part du lecteur pour distinguer leur structure et donc leur sens précis. Ses contemporains témoignent que c'était à peu près la langue parlée de l'auteur.

Ce style particulier traduit une volonté de saisir la réalité dans toutes ses dimensions, dans toutes ses perceptions possibles, dans toutes les facettes du prisme des différents intervenants. On rejoint les préoccupations des impressionnistes : la réalité n'a de sens qu'à travers la perception, réelle ou imaginaire, qu'en a le sujet.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%80_la_recherche_du_temps_perdu)


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Illiers-Combray est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire. (…)
Marcel Proust rendit la ville célèbre en la décrivant sous le nom de Combray dans son cycle romanesque À la recherche du temps perdu.
Le 8 avril 1971 « Illiers » est rebaptisé « Illiers-Combray » par décision du ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin pour le « centenaire de la naissance de Marcel Proust » en application d'un décret du 29 mars précédent, publié le 8 avril au JORF1. C'est une des rares communes françaises à avoir adopté un nom emprunté à la littérature.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Illiers-Combray

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[Programme]
Ouais. Mais ne tardez pas trop. Les nouvelles têtes, c'est bien, mais… Continuez pas tout seul. C'est le meilleur moyen de faire foirer le programme.
(Elementary, S0405, 16'20)

[Annonce répondeur portable de Sherlock] J'apprécierais un texto concis mais si vous n'avez pas d'autre choix, laissez-moi un message.
(Elementary, S0406, 16'20)