20210918

NOTAGE du 2021.07.25 du 2021.09.18

 

2021 07 25

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se défier de croire qu'on dit ce qu'on pense
se défier de croire qu'on dit bien ce qu'on pense
se défier de croire qu'on dit ce qu'on pense
qu'on dise ce qu'on pense, se défier de le croire
à ce qu'on dit (z') ce qu'on pense, se défier de le croire (+à ce qu'on dit + à ce qu'on pense + qu'on dise qu'on pense)
-
à ce qu'on dit/exprime
ce qu'on pense
se défier de croire
-
à ce qu'on exprime
ce qu'on pense
se défier de croire
-
à ce qu'on exprime
ce qu'on pense
et qu'on exprime ce qu'on pense
se défier de croire
-
de là
à ce qu'on exprime
ce qu'on pense
se défier de le croire



#<
on croit exprimer ce qu'on croit penser
-
on croit exprimer ce qu'on croit penser de ce qu'on croit comprendre
-
on croit exprimer
ce qu'on croit penser
de ce qu'on croit comprendre
-
de ce qu'on croit comprendre
on croit exprimer
ce qu'on croit penser
-
on croit exprimer
ce qu'on croit penser
de ce qu'on croit comprendre
de ce qu'on croit débattre
jusqu'à en découdre
-
on croit exprimer
ce qu'on croit penser
de ce qu'on croit comprendre
(de ce qu'on croit débattre)
(O/<.)



#
[otto karl][méta][autophilosophe][archéo-logique][éco-logique]
Il n’y a en effet pas de plus grande joie que de tout comprendre – d’être partout chez soi – d'être au fait en toutes choses et de pouvoir se débrouiller en toutes circonstances.
((Novalis, "À la fin, tout devient poésie", éd. Allia, cité dans : La Compagnie des poètes - 04/09/2020 - Pourquoi retraduire Novalis ? La passion cosmique de Novalis (avec Olivier Schefer), 2'))
+
Il n’est en effet pas de plus grande joie que de tout comprendre – d’être partout chez soi – d’y voir clair et de pouvoir se débrouiller en toutes circonstances.
(Novalis, les derniers fragments, 18 juin 1799, https://books.openedition.org/editionsulm/848?lang=fr)

>>>

#
[fragmentage][amphibo-logique][méta][PE][vrac][cata-logique]
... ils veulent penser le tout... mais pas à partir d'un système.. donc ils proposent des modes alternatifs de penser/pensées.. du cosmos, en fait, et de l'ariculation de l'homme et de la nature. Et ils sont très fasciné par [  ] ce qu'ils appellent le chaos, le Kunstchaos, le chaos d'art, le chaos artistique, comme une sorte de plénitude infinie de la vie. Donc il ya cette volonté de penser on pourrait dire le Tout mais en dehors de certains schémas logiques, et en inventant des modes de pensée ouverts..
– D'où le fragments, oui.
– Voilà. Mais le fragment n'est pas l'anti-Tout, parfois il l'est, mais aussi une autre façon d'articuler des éléments différents...
... qui vise moins à repenser par nostalgie un Tout qui a disparu qu'à la réinventer peut-être... qu'à réinventer un monde, nouveau...
(Olivier Schefer ; La Compagnie des poètes - 04/09/2020 - Pourquoi retraduire Novalis ? La passion cosmique de Novalis (avec Olivier Schefer), 11'30)
+
Olivier Schefer – ... où tout doit se réconcilier...
Manou Farine – ... comme des petites amorces... alors en même temps c'est le propre des fragments, cette joie de commencer, des commencements, qui se répètent en permanence, mais des petites amorces de fictions, de nouvelles, de contes...
(La Compagnie des poètes - 04/09/2020 - Pourquoi retraduire Novalis ? La passion cosmique de Novalis (avec Olivier Schefer), 25'30)

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[ÀR][ascèse][célibat][créage]
.« .. souhaite se marier... tombe d'abord amoureux... ele se refuse à lui... une autre... ainsi après trois chagrins successifs il se contente paisiblement de sa situation et devient un grand poète. »
(La Compagnie des poètes - 04/09/2020 - Pourquoi retraduire Novalis ? La passion cosmique de Novalis (avec Olivier Schefer), 26'20)

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[âge][mort]
« Je veux mourir jeune comme un poète joyeux. »
(Novalis, "À la fin, tout devient poésie", éd. Allia, cité dans : La Compagnie des poètes - 04/09/2020 - Pourquoi retraduire Novalis ? La passion cosmique de Novalis (avec Olivier Schefer), 27'40)

#<
écrire, c'est trouver sa langue dans la langue
(re)trouver sa langue dans la langue
l'écrivain a trouvé sa langue dans la langue

#[otto]

Le dimanche 25 juillet 2021 à 13:05:22 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :
O : ma chanson de ce dimanche, ottosamplageremix

Il y a trois semaines, Otto prélevait d'une soupe ("Bubble Pop") le meilleur morceau, à savoir son pont, pour un faire, une fois de plus, un morceau... comme à part entière, pour pouvoir en jouir en boucle, sans se farcir toute la soupe que voici. Ouille.
Ça a donné ça, que voici-joint. ( Pour en jouir sans fin ? ; )
> Bubble Pop, de Hyuna, par OTTO 2107, pont/bridge en boucle


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confronté/face à l'amour vampire, aïe  (+ ail : repoussoir des vampires)


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levain, levure, levier
vitesse/rythme levain, levure, levier
le vent, levain, levure, levier



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[intelligence][créage][termino-logique]
Parce que, évidemment, pour un écrivain, changer de langue, c'est un séisme.
(Corinna Gepner ; La Compagnie des poètes - 04/09/2020 - Pourquoi retraduire Novalis ? La passion cosmique de Novalis (avec Olivier Schefer), 49')


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OTT(O)- 2107 - n'entre pas dans le coffre de l'amour du couple.mov
OTT(O)- 2107 - ne l'accompagne pas dans le coffre (de l'amour) du couple.mov
OTT(O)- 2107 - ne l'accompagne pas dans ce coffre du couple
OTT(O)- 2107 - ne l'accompagne pas dans ce coffre, le couple
OTT(O)- 2107 - ne l'accompagne pas dans ce coffre le couple


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entre eux l'amour du couple plus que (de) l'amour
moins liés par l'amour que par l'amour du couple

#
[JFB][apprentissage][symplicité][intégration][autoconditionnement][PL]
...
(Mind Biscuit - Changer un rien pour tout changer : Le pouvoir des habitudes-Charles Duhigg, 1')
+
infra : JFB
Dan Ariely
Nudge


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[brachy-logique][politique]
« Parce que aujourd'hui on vit côte à côte, [  ] et, je le dis toujours, moi je crains que demain on vive face à face. »
Il [Gérard Collomb] a dit en deux phrases ce que répétait Le Pen depuis 45 ans. Ben voilà. CQFD.
(VA Plus - Le COMING OUT politique de Philippe CHEVALLIER (Chevallier et Laspalès) - Un Verre avec #3, 21')



#
[amphibo-logique]
... gimmick... « C'est pas faux »...
.. équivalent... vous vous en sortez en disant « Quelle soirée ! »... Tu mens pas... C'est pas faux.
(Antoine de Caunes - Konbini - De scorpions tueurs à leur personnage, le casting de Kaamelott nous parle du tournage, 8')


#
[MES]
... pour moi une répliques, c'est pas sémantique...c'est de la musique, c'est de la langue...
... le mec il commence à expliquer à sa femme qu'ils sont déjà divorcés, le mec il a sorti 3 répliques tu as son CV déjà... l'auetir qui se sert du comédien pour expliquer son script... mais c'est de la triche, ça... c'est pas des dialogues.. ce qui compte, c'est que ça sonne, pas ce que ça veut dire...
(Konbini - Video club : Alexandre Astier nous parle d'Asterix, de Tolkien et évidemment de Kaamelott, 3')
+
infra :
(Alexandre Astier ; La série Kaamelott au cinéma : l’humour c’est du sérieux - 28 Minutes - ARTE, 5')

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(AF)
[1976]![karl][astro-logique]![goût][affinité][70's]
... cinéma américain des années 70...
j'ai une petite théorie... on est toujours un peu ému par [  ] les oeuvres du moment où on est né... je suis né en 74... suis très touché par le cinéma (c'est vrai un peu américain) de ces années-là... mon frère... des années 80...
(Alexandre Astier ; Konbini - Video club : Alexandre Astier nous parle d'Asterix, de Tolkien et évidemment de Kaamelott, 4')


#
[style]
... éloge de Bertrand Blier... Buffet Froid...
(Alexandre Astier ; Konbini - Video club : Alexandre Astier nous parle d'Asterix, de Tolkien et évidemment de Kaamelott, 5')


#
[pygmalion]
> Un livre un jour - Enrique Vila-Matas "Cette brume insensée" [otto karl][ascèse] + "Rien n'est perdu" Pierre-Louis Basse "rien n'est jamais acquis" [pygmalion]


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[s'injustifier][créage]
... la fin des Vestiges du jour... fin parfaite je sais pas pourquoi... pcq mouvement poétique... là je le veux et je vais le faire... et pas me justifier... pourquoi ?... je vais lui répondre merde...
(Alexandre Astier ; Konbini - Video club : Alexandre Astier nous parle d'Asterix, de Tolkien et évidemment de Kaamelott, 20'30)











2021 07 26

#<
on peut toujours se détendre autour d'un noeud
on peut toujours, indéfiniment, se détendre autour d'un noeud
on peut toujours, indéfiniment, s'étirer et se détendre autour d'un noeud


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otto karl, upcycler durable, depuis 2004 pour Karl, 2007 pour Otto
> France 2 JT 20h - 2021 07 25 - upcycling vêtements [écologie][otto] + vacances près de chez soi [éco-logique][karl][TP] !


#<
noie le poison
la vie noie le poison
les bonheurs de la vie (en) noient le poison
les petits bonheurs noient le (gros) poison de la vie
les petits bonheurs pèchent/peinent à noyer le gros poison de la vie
les petits bonheurs pèchent à/de noyer le gros poison de la vie
le petit bonheur, la chance, pèchent à/de noyer le gros poison de la vie
la joie peine et le bonheur pèche à noyer le poison de la vie
le petit bonheur, la chance, pèche de/à noyer le gros poison de la vie


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[rappel]
devenir philosophe à temps épargne un enfant


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[à marie]
Le lundi 26 juillet 2021 à 14:00:34 UTC+2, lllkll llll a écrit :

: ) Je me doutais qu'au moins la photo te plairait.
(Elle me rappelle un peu ce que j'ai pu vivre, ressentir... dans mes échappées...)
N'oublie pas de vivre, toi, hein ? Les années passent. À la Roseraie ?
Bref, n'oublie pas... ne néglige pas, dans la durée, ta promesse à toi-même... sur ton éventuel lit de mort, tu sais ? ; )
Je te dis ça juste avant de prendre la route – sinon pire –, vers Dinard. Par surprise, inattendue. (En pleine quatrième vague, mais...)

> Twitter - retwitté par par Pierre Ducrozet - MondoDiVersi   Donzetti [photo noir et blanc fille suspendu au train dans la montagne]


#<
en août les juillettistes sont "out"
en août le pays est out
en août le pays est out, comme un juillettiste





2021 07 27


#<
la simplexité
c'est faire simple dans ce qu'on sait faire compliqué


#<
la simplexité
c'est faire simple dans le complexe
c'est faire complexe dans le simple


#
[JFB]
geste acquis, intégration acquise pour toujours "dans la personne"
Non :
il arrive, avec le temps, un accident, une maladie ou autres, qu'on perde la main



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nos réactions enchaînent


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06 12 89 80 71

0049 157 841 00 384



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[à loïc]


Le mardi 27 juillet 2021 à 23:47:33 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Bien rentré ? Et pas trop dégoûté ?
Désolé pour mon torrent, hein ? Et mon état. J'aimerais tellement être en meilleur...


#
[à loïc]


Le mardi 27 juillet 2021 à 23:54:28 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
O : les Proverbes de l'enfer, d'un autre que moi ; )

Ces fameux Proverbes de l'enfer (bizarrement titrés Proverbe de l'enfer, au singulier, dans l'édition Allia), et version epub ci-jointe du recueil entier qui contient ce (plus fameux) chapitre, le seul que j'arrive à lire, a priori, et comment ! J'y trouve comme un prédécesseur. Un peu. Non ? (Comme un d'Édouard Levé des tercets de Suicide, parfois.)
William Blake, donc. Yes ! (Non ?)















2021 07 28



#<
l'histoire fait leçon mais l'Homme fait buisson
l'histoire fait bien leçon mais l'Homme fait les buissons
le cours de l'Histoire fait bien leçon mais l'Homme fait les buissons
le cours de l'Histoire fait bien leçon mais l'Homme court les buissons
quand le cours de l'histoire fait leçon l'homme court les buissons
le cours de l'histoire fait bien leçon mais l'homme court les buissons
le cours de l'histoire fait bien leçon mais le jeune homme court les buissons
le cours de l'histoire fait bien leçon mais les jeunes hommes courent les buissons
le cours de l'histoire fait bien leçon mais les jeunes hommes courent les buissons
le cours de l'histoire fait bien leçon mais l'Homme fait, court les buissons
l'histoire fait bien leçon mais l'Homme fait les buissons, et l'histoire suit son cours (+ fait le son + suit son cours à elle toute seule + suit son cours à lui et ses buissons)+(son cours = cours + parcours)
l'Histoire fait leçon mais l'Homme fait les buissons, et l'histoire suit son cours
l'histoire fait leçon, l'homme fait les buissons, et l'histoire suit son cours
l'histoire fait leçon, mais l'homme les buissons, et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon
mais l'homme les buissons
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon, mais l'homme court, fait les buissons, et l'histoire suit son cours  (+ l'homme court, pas long, pas grand, pas vieux, petit)
-
l'histoire fait leçon
mais l'homme les buissons
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon
l'homme les buissons
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait (bien) leçon
mais l'homme fait/court les buissons
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait bien leçon
mais l'homme court les buissons
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon
mais l'homme les buissons
(et) qu'il court
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon
mais l'homme fait les buissons qu'il court
et l'histoire suit son cours (+ son "court")
-
l'histoire fait leçon
mais l'homme fait
court les buissons  (+ fait court + fait cours)
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon
quand l'homme, lui, fait, court les buissons  (+ il fait, tout court + lui fait court + lui fait cours)
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon
mais l'homme fait
court les buissons
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait leçon
mais l'homme les buissons
les court
et l'histoire suit son cours
-
l'histoire fait bien leçon
mais l'homme fait les buissons
les court
et l'histoire suit son cours
(O/<.)
-




#<
les motards ne font pas de vieux os avant de se casser

#<
la phrase nous conduit, la formule nous percute
la phrase conduit, la formule percute
le texte amène, la phrase conduit, la formule percute
l'intrigue roule, la phrase conduit, la formule percute  (= roule : trompe, embobine)
le discours/récit déroule, l'intrigue roule, la phrase conduit, la formule percute
le roman roule, le récit déroule, la phrase conduit, la formule percute
le roman roule, la phrase conduit, la formule percute
-
le roman roule
la phrase conduit
la formule percute
-
le roman (nous) roule
la phrase (nous) conduit
la formule (nous) percute
(O/<.)





#<
les/le/un breton même sans son air reste béton  (+ "son R")
un breton même sans son air demeure béton
un breton privé de son air demeure béton
un breton même sans son air demeure béton


#<
le slogan au contraire de son nom va vite et sans prendre de gant


#<
dans la vie on sait pas à quoi se tenir mais à on sait à quoi s'en tenir  (+ sans tenir)
dans la vie on sait pas à quoi se tenir mais à quoi s'en tenir
dans la vie on sait pas à quoi se tenir donc à quoi s'en tenir
la vie c'est comme de l'eau on sait pas à quoi se tenir mais à quoi s'en tenir   (+ à quoi = aqua)
oh/eau la vie on sait pas à quoi se tenir mais à quoi s'en tenir
oh/eau comme la vie on sait pas à quoi se tenir on sait à quoi s'en tenir
oh la vie rien à quoi se tenir mais à quoi s'en tenir
rien à quoi se tenir dans la vie mais, oh, à quoi s'en tenir
-
rien à quoi se tenir dans la vie
mais oh
à quoi s'en tenir
-
oh
rien à quoi se tenir dans la vie mais
à quoi
s'en tenir
-
rien à quoi se tenir dans la vie
mais oh
à quoi
s'en tenir
-
rien à quoi se tenir dans la vie
seulement oh
à quoi
s'en tenir
-
rien
à quoi
se tenir dans la vie
: à quoi
s'en tenir
-
rien
à quoi
se tenir dans la vie
donc/du coup
à quoi s'en tenir
-
à quoi
s'en tenir dans la vie
(oh) rien à quoi se tenir
-
rien à quoi se tenir dans la vie
seulement à quoi
s'en tenir
-
oh rien à quoi se tenir dans la vie  (+ aux riens + eau = aqua = à quoi)
seulement à quoi
s'en tenir


#<
de la stable écriture à l'instable écriture
des tables d'écriture à la stable écriture à l'instable écriture
des tables d'écriture de la loi/religion à la stable écriture littéraire à l'instable écriture audiovisuelle
des tables d'écriture de religion à la stable écriture papier à l'instable écriture écran
des tables d'écriture de pierre à la stable écriture papier à l'instable écriture écran
des tables d'écriture de pierre à la stable écriture de papier à l'instable écriture d'écran



#<
[reprise][autophilosophe]
philosophe
par et pour soi-même
paré pour l'ensemble/le tout
-
philosophe
par et pour soi-même
paré pour le tout
-
devenir philosophe
par et pour soi-même
paré pour le tout


>>>>


#<
tout simplement complexe, la simplexité
très simplement complexe, la simplexité
fort simplement complexe, la simplexité


#<
le simple ment complexe, la simplexité
quand le simple ment complexe et le complexe ment simple, la simplexité
quand le complexe ment simple, c'est le simplexe/la simplexité
quand le simple ment pour du complexe, c'est la simplexité

#<
du rempli au repli
ma vie, du rempli au repli
passer du rempli, au pli, au repli
passer du rempli, au pli et repli
le rempli aime le repli   (+ "m")
du rempli j'aime le repli


#<
tordre le bâton tordu dans l'autre sens mais pas plus que droit

#
(V)[ab]
// glitch
(Punch-drunk love [film] / Ivre d'amour [film], 10' + 1:21')

#
[postsexuel]
(... avec l'hôtesse érotique au téléphone... lui, pas prosexuel... veut faire connaissance, parler... elle, pro, ramène tout sexe et tout de suite...)
(Punch-drunk love [film] / Ivre d'amour [film], 25'40)

#
[//]
contrejour / bye-bye bailleur //
(Punch-drunk love [film] / Ivre d'amour [film], 47'40)

#<
pour moi la matière reste première, sa matérialité
considérer l'eau de là avant de se sidérer de l'au delà
avant l'au delà l'eau d'ici
considérer la matière comme première
rendez-vous, compte, avec la matière  (cf. Dominique A, "rendez-vous avec la matière")
toute/la matière reste première
toute/la matière reste première dans mon approche, ma considération

#<
ne pas considérer ce qui se passe considérer ce qui passe et par quoi (ça passe)
considérer par quoi ce qui passe et se passe passe  (+ ce passe-passe)(+ considérer par quoi passe ce qui passe et se passe)


#
[rappel]?
[ÀR][féminisme][sic][mégérage]
Pour la plupart d'entre elles, Albin est un tyran. Je réponds : si Lore aime Albin et qu'elle lui reconnaisse une supériorité, elle est heureuse de lui accorder sa confiance. Une fille qui se sent supérieure à un garçon doit le quitter aussitôt. C'est un amour condamné, une sorte de maternité incestueuse. Rien n'est plus triste et contre nature qu'un homme soumis.
(Jacques Perry, [à propos de La Liberté en croupe])


#
[à loïc]



Le mar. 27 juil. 2021 à 23:47, lll lkll lllll a écrit :
Bien rentré ? Et pas trop dégoûté ?
Désolé pour mon torrent, hein ? Et mon état. J'aimerais tellement être en meilleur...

+

Le mercredi 28 juillet 2021 à 17:51:15 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :





Bien rentré oui

Mais dégoûté ???

Triste, oui. Mais dégoûté ?

– Oui oui, "enfin je me comprends". Et par la route et par mon torrent, et mon état, etc.

Et content de t'avoir vu et écouté. Quant à moi parler, tu parles, je manque d'exercice !

– Mais parlé quand même. Allez, je t'ai laissé 20 % de temps de parole ? Certes, pourrais faire mieux. Mais...

Je repars avec une nouvelle idée, qui est que tu devrais vraiment chercher une „communauté“.

– C'est mal connaître que je ne cherche pratiquement jamais rien, ne force rien, me contente de trouver, de faire avec ce que je trouve, mais d'être le plus LIBRE aux entournures pour être en mesure de saisir toutes les occasions qui me paraissent intéressantes, à saisir, au bon moment, quand ça se présente. C'est ce que j'appelle mon éco-logique. Et m'est, je crois, constitutive, fondamentale.

Et je ne me rends pas compte, car je la connais fort peu et n‘ai jamais complètement „accroché“ avec elle, mais le cabanon de margot ne pourrait pas être ton chalet de heidi? Qui sait?

– Je te parlais aussi de Heidi pour finir en venir là, à te dire ça ! D'autant que ça se situe à Buchholz in der NordHEIDE ! Et que... plein d'autres signes (si tu savais...), auxquels mon éco-logique est très bougrement sensible. Mais, tu sais, avec Margaux, pour moi aussi c'est un peu bizarre. Elle est très spéciale, lunaire, ultra (trop) sensible, secrète (voire su genre forêt, pas pour me plaire, alors que moi plaine), très/trop délicate... Je me sens ou crains toujours d'être un peu mammouth, face à elle. Mais apparemment ça l'a pas braquée tant que ça. Même si je suis sûr qu'aujourd'hui elle m'idéalise un peu. Mais aussi peut-être elle a changé. Dit-elle en tout cas. Non seulement cette vie en forêt la transforme, mais aussi la maladie (lourde) qu'elle vient de traverser. Elle se sent tellement bien dans sa forêt, et comme guérie par elle, ou grâce à elle...
Mais, il y a des hic, pour moi. Et déjà administratif. Financier. C'est c'est du lourd, lourd. Comment faire au et avec le RSA, et la sécu, etc. Bref, je te passe tous les détails, qui tournent dans ma tête depuis des moi, et toutes les tactiques éventuelles, mais... c'est du lourd... Même si, la gratuité du loyer là-bas allège considérablement la perspective. Mais n'empêche... (Et elle est maligne, la guêpe ?)

En tout cas je viendrais t‘y voir, et de facon très intéressée car cela me/nous travaille vaguement aussi

– Et moi vous voir ? Car cette histoire de quartier décevant m'intrique aussi.

Luise, qui m‘avait expressément demandé de te passer son salut, à moi qui ne l‘ai pas fait, te verrait bien à la campagne, dans une ferme communautaire.

– Merci pour le salut, mais oubli qui m'a fait oublier le mien aussi ! De salut à Louise. J'y ai pensé juste après. Mais ça va tellement sans dire, entre nous, cela dit.

Et aujourd‘hui, quid? Bon jour ou mauvais jour?

– Meilleur : ) Mais... (Et pcq pas bougé de l'appart' ?)
Toujours pas le karl d'avant, c'est-à-dire la forme. Loin de là. Très.

+


Le mercredi 28 juillet 2021 à 12:16:54 UTC+2,loïc a écrit :


Ah oui, en effet il y a une parenté en ce que ces proverbes visent -- á première lecture trop cursive, mais j'y reviendrai -- en ce que la recherche esthétique vise à exprimer une philosophie ou -- si le terme n'était pas pré-empté -- une contre-philosophie et une contre-morale

Autre chose aussi : un grand merci pour ce grand petit livre que je lirai bientôt -- j'en ai deux commencés -- : te dirai




#
[à loïc]


Le mercredi 28 juillet 2021 à 18:12:40 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Tout à l'heure, de l'appart', hors connexion, je t'écrivais ça très mal, en pense-bête, brouillon, mais que j'ai pas la force de reprendre, et l'urgence de te le dire quand même avant que vous preniez la route, histoire que tu puisses y réfléchir éventuellement pendant, même inconsciemment...

Tu sais, Billeter, avant de faire oeuvre purement personnelle sur le tard, et quelle oeuvre, a fait toute carrière sur la traduction, l'analyse, le commentaire etc. de la culture et de la langue chinoises,  des penseurs chinois et en particulier Tchouang-Tseu. Pourquoi ne pas déployer ton propre génie pour ça toi aussi, pour l'analyse, le commentaire, en attendant... ce sera, quoi qu'il advienne du reste, au moins ça de fait, de réalisé (comme c'est en train, mais avec des freins ?), voire d'épanouissant. Pour mes formules, je parle toujours (de mes quantiques comme) du déclencheur, mais c'est passer un peu vite sur le fond(s). Mes observations, certes, mais aussi tout le travail d'otto. Des heures, des journées entières et des années à triturer, me traduire, me formuler dans la matière des autres, et à en titrer les fruits un par un. Dans ces titrages, qui tentaient de synthétiser encore en une fulgurance littéraire la synthèse (audiovisuelle ou non) achevée, apparaissait déjà, émergeait déjà la forme formule, mais sans s'en rendre compte. Bref, autrement dit j'ai pas hésité à me laisser en retrait dans ma propre expression/formulation, de moi-même, et puis un jour, sans l'avoir cherché, sans m'en être impatienté... ça a DÉBORDÉ par un autre canal, sinon deux, etc.
( Voir, entre autres, mon ottokiarostami, tiens : https://youtu.be/WcHmnU-Hr3U )
Bref, que seraient mes formules (et quantiques) sans ce long travail de maturation via (le (sur)travail d') otto... déjà oeuvre en soi... Pourquoi pas d'abord lâcher la bride sur ton propre génie de l'analyse, du commentaire, etc. À l'instar de Billeter, avant de... Pof ! Éclore sur les côtés ! Et directement mûr et génial ; )
Je pourrais te renvoyer aussi à la définition du génie par Gaëlle Obiégly (écrivaine, et que j'ai interviewée officiellement à la maison de la poésie), « Je nomme génie ce qui convoque l’individu à lui-même » et le récit qu'elle en donne de sa découverte en soi-même, en se découvrant justement des inaptitudes, c'est qu'on finit par le trouver, etc., etc. blabla, mais je passe, c'est assez... je te laisse tranquille... Mais méditer en douce ? ; )



#
[anaxio-logique]
[  ] je n'ai rien à dire d'une vertu qui ne me tente pas.
(Jacques Perry, Yo Picasso)


#<
muet (mais) comme une carte
on peut être muet comme une carpe et muet comme une carte


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[TP]![superposition]![brachy-logique][amphibo-logique]
Je crois que j'ai trop de souvenirs d'enfance et que je ne les détache pas assez. Chacun devient porteur de tous les autres.
(Jacques Perry, Yo Picasso)

#
[TP]![superposition]![brachy-logique][amphibo-logique]
Ce que j'aime dans l'écriture, c'est de pouvoir composer, relier, se souvenir tout le long d'un long chemin. Un tableau est toujours cadré ; c'est un espace clos qu'il faut organiser. Le chemin de ma vie commence à ma naissance et finit à ma mort, mais, si je veux, il précède mon entrée, dépasse ma sortie et s'égare en un milliard de routes. Je peux suivre quelques instants tous les hommes et toutes les femmes rencontrés.
(Jacques Perry, Yo Picasso)

#
[TP][PL][autophilosophe][DE]
Je ne sais ce que je serais devenu sans mes femmes et mes amis.
Je suis un homme qui n'aurait pu exister, voir et comprendre le monde, développer son art sans le concours de deux à trois cents personnes que j'ai eu la chance de rencontrer.
(Jacques Perry, Yo Picasso)


#
[JP]
On retourne à JP comme à une source. Mais alors source de quoi ? Quelle est sa teneur ? À quoi ça/elle tient ? À quoi ça tient que j'y tienne et que j'y revienne ? (Et que je sois pas le seul.)

#
[style][brut][perfctionnage][conformage][créage][génia-logique][apprentissage][simplexité][symplicité]
[  ] Je dessinais tout. [  ]
Aucun génie dans ces dessins. Pardon ! Je demande pardon à la cohorte zélée de mes adorateurs, mais rien de tout cela n'a le moindre intérêt. Je dessinais bien, c'est tout. Trop bien. Académique. À l'académie des Beaux-Arts l'enseignement le plus conservateur. Mes admirables plâtres. Quelle minutie, quelle exactitude ! Si j'avais continué, je serais devenu un roi du dessin à l 'américaine ou je serais aujourd'hui le pape de l'hyperréalisme.
Chaque fois que vous le pouvez, allez voir de vrais dessins d'enfants, si drôlement déformés-schématíques, avec les plus gais aplats de couleurs. Là, vous trouverez le génie de l'enfance. Il disparait sans remède dès que l'enseignement tue la spontanéité. On apprend à voir ! Il faudra des années pour oublier l'appris et retrouver la fraîcheur. C'est le travail de toute ma vie.
(Jacques Perry, Yo Picasso)


#<
se méfier de ce coffre, le couple  (+ ce qu'offre)
se méfier de ce qu'il y a dans ce coffre, le couple
réévaluer (sans cesse) le contenu de ce coffre, le couple
ce coffre, le couple


#
[DE][épure][malbouffe]["temps perdu"]
elle (lui tend une corbeille de croissants etc.)
– Goûtez. [  ] Ils sont délicieux.
– N'oublie pas ce que j'ai dit, Johanna. Je ne veux plus de choses indigestes.
– J'ignorais ça. Tu en as parlé sans doute à qqn d'autre.
[  ]
– Ma journée ne peut pas commencer par un conflit. Je t'en prie. Je dois livrer la robe aujourd'hui. Je ne peux pas laisser de place au conflit. Je n'ai absolument pas de temps à perdre au conflit.
(Phantom Thread [film], 4')


#
[EMI]
... maman... venue me visiter... je ressens clairement qu'elle est près de nous... j'espère sincèrement  qu'elle a vu la robe ce soir...
C'est réconfortant de se dire que les mrts veillent sur les vivants. Je ne trouve pas ça effrayant du tout.
(Phantom Thread [film], 10')
+
...
(La grande table - 08.02.2018 - L'amour sur mesure de Paul Thomas Anderson "phantom thread", 3')


#
[pour l'art rencontre]
(entre la serveuse et lui, coup de foudre en grâce, délicatesse)
(Phantom Thread [film], 12'30)



#
[taisage]
Si vous voulez faire un concours de regards avec moi, vous allez perdre.
(Phantom Thread [film], 21'40)



#
[célibat][CCCCC][ÀR]
– Vous êtes un homme très séduisant. Vous devez être entouré de beaucoup de femmes ravissantes. Oui. Alors pourquoi n'êtes vous pas marié ?
– [  ] Je pense que je ne suis pas fait pour me marier. Un célibataire endurci, comme on dit. Je suis incurable. Le mariage me rendrait dissimulateur, et je ne voudrais pas de ça.
– Vous semblez si sûr de vous.
– Je suis au moins sûr de ça.
– Je crois que vous faites semblant d'être fort.
– Non, je suis vraiment fort. [  ] Je crois que ce sont les nombreuses attentes et les espoirs des autres qui causent les peines de coeur.
(Phantom Thread [film], 22')




#
[goût][affinité]
elle – Vous avez le silhouette idéale
elle – ah oui ?
– Mh. Il aime les petits ventres.
(Phantom Thread [film], 30'30)













2021 07 29


#
[affinité][eurêka]
lui – J'ai l'impression de t'avoir cherché pendant une éternité.
elle – Tu m'as trouvée.
(Phantom Thread [film], 31'30)


#
[affinité][objoie]
Je me suis jamais trouvé jolie. J'ai toujours trouvé... que...
[  ]
Mais dans ces/ses vêtements, je suis devenue parfaite. Et je me sens bien comme je suis.
(Phantom Thread [film], 31' + 32'15)


#<
n'en fais pas une montagne, souris (plutôt)
c'est une montagne qui accouche d'un sourire
faire qu'une montagne accouche d'un sourire
au lieu d'en faire une montagne, un sourire
-
au lieu d'une montagne, (faire) un sourire
au lieu d'une montagne, faire (un) sourire

>>


#<
médecin crédule   (+ incrédule)


#<
une vie de chien aux aboies et la cravane passe



#<
Punch-drunk love / Ivre d'amour
décalé
dévié (à déviations)
design
épuré
abstrait


#
[à catherine et beverly]

On 23 Jul 2021, at 23:55, (otto)karl  wrote:



Merci (bien après-coup), chères B&C, pour ces mots – encourageants.
Même si, figurez-vous que toutes ces trouvailles sont aujourd'hui involontaires, le plus souvent, et pour ainsi dire. Mais (c'est) que je brasse tellement de choses tous les jours, dans ma curiosité et mes chantiers insatiables, malgré tout... (le mal...)
(...)
Ci-joint, un petit cadeau pour vous. Car je me dis que ce tout petit livre (d'un auteur que je connais bien, que j'aime beaucoup), ici en version ebook, pourrait bien vous...
Et justement, bien à vous en tout cas,

kArL


+

Le dimanche 25 juillet 2021 à 21:51:14 UTC+2, Beverly  a écrit :


Merci pour le livre, cher Karl!
Je l'ai téléchargé et dès qu'on aura terminé notre lecture de la Correspondance du Nouveau Roman, on s'y attaquera.
Une question..... parmi tous les livres que tu lis, qu'est-ce qu'il y avait dans celui-ci qui t'a donné envie de nous l'envoyer ? (La version ebook est parfait pour nous. Encore merci !)

Bises
B&C

+

Le jeudi 29 juillet 2021 à 17:18:17 UTC+2, karl  a écrit :


J'ai envie de vous répondre : au cas où !
Mais : agenda + de deuil (d'une compagne de toute une vie, de couple, réussi(e) aussi à sa manière) + sec, profond, résilient, philosophique + musique + etc.
Mais au cas où, seulement.
Et vous me direz peut-être ? Si...

kARL



#
[perfectionnage]
... on essaie simplement de faire au mieux... le film le mieux possible... jeune je cherchais plus la perfection... au cinéma il faut savoir tout faire... le réussir au mieux sinon à quoi bon... on essaie de faire les choses correctement...
(La grande table - 08.02.2018 - L'amour sur mesure de Paul Thomas Anderson "phantom thread", 10')
+

#
[perfectionnage][autorevendication]
– Il est parfait, ce film. [  ]
– Oui, assez parfait, je dirais.
... "le film parfait n'existe pas... la perfection est impossible..." et Milos Forman lui répond "Vol au-dessus d'un nid de coucou est un film à peu près parfait".
(La grande table - 08.02.2018 - L'amour sur mesure de Paul Thomas Anderson "phantom thread", 25'45)


#
[créage][âge]
... créateur-né... dès 5 ans... faire des film... notes... l'art m'a choisi... j'ai pas choisi...
(La grande table - 08.02.2018 - L'amour sur mesure de Paul Thomas Anderson "phantom thread", 13')


#
[créage][karl]![surdouage][DE]
Il y a quelques personnages que j'ai étudiés. [  ] Des personnages qui avaient des appétits absolument insatiables, mais qui étaient tout maigres, cad que c'était leur esprit qui travaillait à 1000 km à l'heure et c'était leur appétit de la vie, de la création, qui brûlait tout en quelque sorte. Je sais pas à quels personnages je pense, mais j'aime pas présenter les choses comme étant métaphoriques, pour moi les choses doivent être pragmatiques et non pas métaphoriques.
(Paul Thomas Anderson ; La grande table - 08.02.2018 - L'amour sur mesure de Paul Thomas Anderson "phantom thread", 22'40)
+
infra :
(Burning [film] , 8'20) !!

#<
si nos mères avaient su qur'elles nous empoisonnaient    (+ avec sucre)
si notre mère avait su qur'elle nous empoisonnait
si nos parents avaient su qur'ils nous empoisonnaient  (+ ils : les autres, les industriels, etc.)
si on avait su qur'on s'empoisonnait
-
si
on avait su qur'
on s'empoisonnait
-
si
on avait su qr'
on s'empoisonnait
-
si
on avait sucre
on s'empoisonnait
-
si
on avait su
-cre on s'empoisonnait
-
si
on avait su qu'r'
on s'empoisonnait
-
si on avait
sucre
on s'empoisonnait
(O/<.)

+
[NP][non-publié]
> ott(o) - 2109 - si on avait su qur'on s'empoisonnait


#<+
Jamais sucre on s'empoisonne


#
[princesse][reine][féminisme]≠
La couleur de peau lui est indifférente, de même que l'âge (entre douze et quarante, précise-t-il toutefois). Il rêve néanmoins d'une partenaire souple et même flexible, ni bavarde, ni savante, ni musicienne, ni capricieuse, ni brusque, ni bourrue, ni maniaque, ni ombrageuse, ni atrabilaire. Douce et tendre, habitée par une passion silencieuse, lecture ou peinture.
(René Vigo, L'Est Eclair, 1969, à propos de Jacques Perry La liberté en croupe)
+
Les femmes. peintes par M. Perry, seraient bien agréa- bles à rencontrer, elles sont belles, ten- dres, silencieuses et intelligentes, mais il y a un revers. à trop leur demander, à trop vouloir les démystifier elles ne sont que mystère, les héros mâles les per- dent soudain parce qu'elles sont trop amoureuses donc découvertes.
(Jean-Didier Wolfromm, Mag. LItt. No 30, 1969, à propos de Jacques Perry La liberté en croupe)




#
[âge][TP][eurêka][autophilosophe][apprentissage]
Je dois faire certaines choses. jJe croyais que mes jours étaient illimités. J'ai commis de nombreuses erreurs. Je les ai répétés. Je ne peux plus les passer sous silence. Il y a des choses qui me tournantes, des choses que je dois maintenant faire.. Et qui me seraient impossibles sans toi. Pour empêcher mon coeur de pierre de suffoquer. Et rompre le sort.
(Phantom Thread [film], 1:33')


#
[s'injustifier]
– Pourquoi ne m'as-tu rien dit ?
– Je n'en avais pas envie.
(Phantom Thread [film], 1:48'30)

#
[JP]
Oui, Anderson il est aime, un peu comme Orson Welles, les personnages quand dit en anglais "bigger than life", "plus grands que la vie". Il aime les monstres, il aime des personnages qui vont jusqu'au bout...
(Le Réveil culturel -  02/01/2019 - préférés/meilleurs films 2018 par Michel Ciment, 5')


#
[MES]![EE][considération]
C'est la capacité de rendre une histoire en image. Parce que, ça a l'air une banalité de dire cela,le cinéma est un art d'image, mais la plupart du temps on ne parle pas des images dans les compte-rendus de films, on ne parle pas de ce qu'il y a sur l'écran, on parle des dialogues, on parle des personnages, des psychologies. Ce sont des films, et celui-là en particulier, qui sont d'une splendeur visuelle sidérante, cad dès le début de ce film [  ] on est frappé, comme chez Max Ophuls, comem chez le strès très grands cinéastes, on est frappé déjà par la façon de rendre tactilement, de façon physique, sensorielle, un monde.
(Le Réveil culturel -  02/01/2019 - préférés/meilleurs films 2018 par Michel Ciment, 3')




#<
l'incompréhensible est compressible
l'incompréhensible est compressible – la preuve
le compréhensible est compressible


#
[lecture]
... vous arrivez à lire dans voter bain ?
... pourquoi lire dans son bain... pour se détendre... on s'ennuie...
... utiliser à pupitre à musique...
(Bone Tomahawk [film], 48')
















2021 07 30


#
[TP]![DTO][DE][otto karl]
Le bien-être du futur. Dès à présent.
(Pub Watch [montre])
+
Tel est le moment présent de l'histoire. Le capitalisme a créé en très peu de temps les conditions de son propre dépassement, mais nous ne franchissons pas le pas parce que nous ne concevons pas la liberté dont nous pourrions faire la conquête.
(Jean François Billeter, Esquisses, E2, p10)




#<
[JP][titre]
Titres :
Moi Jacques Perry
Ma philosophie (de) Jacques Perry
+
« (Quand) on aura dit de moi... de mes histoires... de mes personnages... de mon style/écriture... des effets... en somme... on pourrait venir à parler (après otto) de ce qu'(otto) karl relève et apprécie/retient plus que tout... cette quête de la symplicité... régime/intégration à la Billeter... »

#
[pour gilles]
– Voyant frein à main.
– Feu arrière stop gauche. (Seulement le feu stop. Pas la veilleuse. Ampoule P21/5W ?)
– Klaxon (faiblard cet été et H.S. l'hiver dernier)
– Horloge
(- Plage arrière molle.)
– Amortisseur (fuite) avant gauche
– Rotule axiale et direction droite
– Fuite cache culbuteur ?
– 3 c/c de borne? stab?
(voir la liste ci-dessous)

REVOICI LA FICHE/LISTE technique, de la main du technicien :
Entre ce que j'ai signalé et ce qu'il a relevé, au total.


#
[autophilosophe][JP][surdouage][karl][TP][DE][bouffe][méta]!
elle – Tu as entendu parler des Bushmen dans le désert du Kalahari ? Chez eux, il existe deux types de personnes affamées. "Affamé", en anglais "hunger". "Little Hunger" et Great Hunger". "Little Hunger" désigne quelqu'un qui a simplement faim. Et "Great Hunger", quelqu'un qui a soif du sens de la vie. Quelqu'un qui cherche toujours à comprendre pourquoi on vit et quel est le sens de la vie. Ce sont eux qui ont réellement faim et qu'on appelle "Great Hunger".
lui – Alors tu vas en Afrique pour rencontrer ces "Great Hunger" ?
– Cool, non ?
– "Great Hunger".
(Burning [film] , 8'20)
+
infra :
(Paul Thomas Anderson ; La grande table - 08.02.2018 - L'amour sur mesure de Paul Thomas Anderson "phantom thread", 22'40)
>>> otto


#<
la pelle et le balai font bon ménage  (+ la paix)
il faut reconnaître que la pelle et le balai font bon ménage
faire bon ménage comme la pelle et le balai
reconnaissons que la pelle et le balai, ou/tout comme l'éponge et l'eau, font bon ménage
-
la pelle et le balai font encore bon ménage
-
la pel-
le et le balai
font encore
bon ménage
-
la pelle et le balai
font encore
bon ménage

+
infra : la chaleur et la neige...

>>>>

#
[maturage][méta][créage][formule]
« Les bouquins ont une fonction de soupape d`échappement très forte. Avant de les écrire, je suis certain qu`ils sont déjà quelque part. À moi de les trouver.  Alors. il y a d`abord six mois qui se passent en « état de gésine ou de gestation ». « Je m`aventure dans un immense pays où je sais que dans un endroit je vais trouver quelque chose. » Cette étrange alchimie de la création le pousse à faire des quantités de lectures. Les plus disparates en apparence. Encyclopédies variées, dictionnaires. « Il faut que je trouve deux ou trois petits trucs de départ, exactement comme l'huître perlière pour faire sa perle. Après quoi. c`est le début. »
(Jacques Perry ;  Danièle Mazingarbe, Femmes d'Aujourd'hui, 30 avr.75)


#<
[JP]
En quête d'unité (avec soi-même, avec l'autre, fraternité, amour, etc.), de pureté (avec soi-même, avec l'autre...), de simplicité (à soi-même, à l'autre), de liberté (pour soi-même, pour les autres)...



#
[génia-logique][karl][célibat][surdouage][ÀR]
– Il a été aimé, mais il ne savait pas tellement aimer les autres, lui. Cad qu'il était, à mon avis, tellement génial, qu'il avait trop de faorce, trop de passion, trop de tout, et... il y a eu ces 4 ou 5 femmes très importantes dans sa vie, mais une femme il faut l'aimer beaucoup, il faut s'en occuper énormément, et Picasso n'était pas fichu de s'occuper d'une femme vraiment, il fallait qu'on lui cède devant tout, il n'avait pas l'esprit qu'il faut pour être heureux dans la vie privée.
– [  ] « Je suis une bête, faite pour peindre, et pour rien d'autre, ni l'amour, ni l'intrigue, ni l'aventure. » [  ] Il a constamment recommencé sa vie, même très vieux.
– Ah tout le temps ! À chaque femme.
... quand il était malade il se soignait très vite... mais jamais malade... fumait trop... peur de la mort...
... ses femmes... il les aimait mais il aurait fallu qu'elles soient des saintes... Françoise est restée jusqu'à la fin... [reine] mais il  s'est replié... ne voulait plus voir les gens... [ascèse]
(1982-04-28 - Le temps d'un livre - Jacques Perry, Yo Picasso (Audio), 4'15)

#
[politique]
Mais dans le sport, le malheur des uns fait le bonheur des autres.
(France 2 JT 20h, aujourd'hui, à la télé, toute fin du journal, reportage sur les J.O. Japon)
+
infra : karl à lsp : sport...


#<
le blanc du poulet // blanchiment d'argent
le blanc du poulet blanchit la réalité/crudité du cadavre, comme on blanchit de la l'argent sale
le blanc du poulet est la part (la plus) blanchie du cadavre, à nos yeux, comme (blanchi) de l'argent sale blanchi


#
[mort]
J'aimerais tant disparaître comme ce coucher de soleil. Mourir me fait tellement peur... Je préférerais disparaître comme si je n'avais jamais existé.
(Burning [film], 40'20)

#
[hacker][TP][jeu][DTO]
– Quel métier exercez-vous ?
– Je fais des choses par-ci par-là. Vous ne comprendriez pas. Pour faire simple, je m'amuse.
– Vous vous amusez ?
– C'est ça. Aujourd'hui, la frontière est ténue entre travailler et s'amuser.
(Burning [film], 41'40)


#<
avant de se déployer, se déplier
on ne se déploie pas sans se déplier
on (ne) se déploie pas sans se déplier
qui se déplie se déploie

>>



















2021 07 31




#<
rompre le fil/feel good
se sentir bien de rompre le fil good

#<
ni gloire ni château, les talents de mon père, le génie de ma mère
à défaut de gloire et de château, les talents de mon père, le génie de ma mère
à défaut de la gloire et du château, les talents de mon père et le génie de ma mère

#
[cata-logique][!°]
... annuaire... lacan...
(Pierre Desproges ; 1983/06/26 - FR3 - Le témoin de la semaine - Boîte aux lettres (Jérôme Garcin) - Jacques Perry, Folie suisse (Audio), 11'30 + 22')


#
... lire et relire et déguster Proust...
(Guillevic ; 1983/06/26 - FR3 - Le témoin de la semaine - Boîte aux lettres (Jérôme Garcin) - Jacques Perry, Folie suisse (Audio), 22')


#
... oeuvre complète de Cioran... grand moraliste magnifique... le plus grand humoriste du désespoir...
(Georges Walter ; 1983/06/26 - FR3 - Le témoin de la semaine - Boîte aux lettres (Jérôme Garcin) - Jacques Perry, Folie suisse (Audio), 22'40)



#
[formule][PE][EE][ARG][cosmo-logique]["formule"]
Cad qu'elle nous montre que la littérature, c'est une façon aussi de cerner ce qui ne peut pas être dit. Et constamment nous sommes en présence de ce noyau dur, de l'indicible, et c'est ça qui me passionne dans son livre. [ ] Oh, écoutez, il y a 36 formules... Non, moi je suis pour des livres qui nous prennent pour des adultes. Parce que je crois que là il y a une inflation de livres qui nous prennent pour des tourneurs de pages, bon, mais pas pour des adultes, et ça c'est une peu dommage.
(Bertrand Poirot-Delpech ; 1983/06/26 - FR3 - Le témoin de la semaine - Boîte aux lettres (Jérôme Garcin) - Jacques Perry, Folie suisse (Audio), 46'30)


#
[génia-logique]
C'est là où on s'aperçoit que, finalement...  c'est un génie. Finalement, je crois que c'est le mot qu'on peut [  ] prendre. C'est un mot devant lequel je recule toujours, pcq on ne sait jamais, mais là, c'est vraiment une oeuvre, à mon avis, géniale.
(Jean-François Josselin ; 1983/06/26 - FR3 - Le témoin de la semaine - Boîte aux lettres (Jérôme Garcin) - Jacques Perry, Folie suisse (Audio), 49')


#<
écrivain mine de rien   (cf. mine du crayon)
mine de rien écrivain devenir  (+ un écrivain + écrivain de rien + vain devenir)


#<
à la merci de rien  (cf. – merci – de rien)


#<
informer ne suffit pas toujours à former
informer ne suffit pas toujours à former, transformer

#<
se perdre c'est se rappeler (qu'est-)ce qu'on fout là
se perdre/s'égarer rappelle ce qu'on fout là


#
[maudit][pionnier][célibat][ascèse][créage][DE][vocation]
... Courbet... met 10 ans pour se faire reconnaître... faire accrocher ses toiles... dont on accroche que la moitié... peintre révolutionnaire... réalisme contre le romantisme... idée : mettre de l'art dans les lieux publics... précurseur... fils de paysan riche (≠ delacroix, aristocrate)... mangé, bu, vie de célibataire... femmes de sa vie, sont toujours passées... même femme et enfant... C'est un homme qui vit, qui boit, qui peint. Il voue sa vie à la peinture et à son sentiment  de la nature, et il se bagarre contre le pouvoir sans arrêt, pour imposer sa théorie.
... annonce les impressionnistes mais avec vigueur... et les choses abstraites... donc très en avance sur tous les points... mais il traite la mer en terrien... mer peut être labourée...
(Georges B(r)oudard? ; 1982-05-08 - France Culture - Le pont des arts - Jacques Perry, Yo Picasso, 5'20)


#
[ARG][TP]
Il annonce la couleur : c'est la mémoire ou l'oubli. Et l'oubli veut dire : le droit se rappeler un petit peu différemment. [  ] Quand on me demande "vrai ou pas vrai", je dis toujours : "choisis".
(... ; 1990-04-25 - France Culture - Lettres ouvertes du 25 avril 1990 - Jacques Perry, Les sables roses d'Essaouira, 14'30)




#<
crimimelle est maman
crimimelle est toute maman


#
[ÀR]![intéressement]
J'aime sa perversité naïve. Je l'aime sans l'admirer, et c'est un amour fraternel, non égoïste, je ne veux pas la posséder comme un avare, je l'aime comme j'aimerais une bête qui me choisirait pour son confort, mes caresses, ma compagnie.
((Jacques Perry, Les sables roses d'Essaouira))

>>>


#
[programme][ÀR]
elle (enceinte) – Je me demande si mon amour pour Victor était pas en partie lié aux qualités génétiques qu'il était susceptible de léguer à nos enfants. [Carton : "Chapitre 6 : le Miracle de la vie"]
(Mr et Mme Adelman [film], 45'50)



#
[karl][méta]
 [  ] Artiste sans œuvre, Roberto Bazlen (1902-1965) a toujours négligé de livrer ses écrits à la publication. On recueillit à sa mort ses "notes sans texte", qui comprennent ces pages consacrées à sa ville natale. Bazlen fait revivre Trieste et ses contradictions [  ]
(Roberto BAZLEN, Trieste, présentation éditeur, éd. allia)


#
[T]
poetry
https://movsbox.com/poetry-2010/



#
[génia-logique][karl][surdouage]
Et de me sentir en même temps plus fort, d'une autre race, plus, plus, à en mourir. Et je quittais brusquement la table qui m'avait accueilli. On craignait alors de m'avoir déplu. Les jeunes gens ont d'étranges privilèges : on les croit géniaux parce qu'ils sont timides et ombrageux.
(Jacques Perry, Yo Picasso)

















2021 08 01


#
[ascèse][rêvage][minimalisme]
Tous ceux qui  travailent longtemps « enfermés » regardent I'autre côté de ia rue et ses mystères encadrés. Il y a trop de vies et trop de gens partout. Le mieux est de rester tranquille et de regarder en soi, et juste de l'aulre côté de Ia rue.
(Jacques Perry, Yo Picasso)


#
[musique]
[  ] mais je n'ai jamais eu l'oreille délicate. Mes premiers oiseaux, colombes et pigeons, chantaient mal roucoucou coucou. J 'ai manqué de chardonnerets, de merles et de rossignols. je ne connais que les cuivres des arènes, cette musique de mort, un peu le cante jondo , les soleares ; j'ai trainé près des campements de gitans de Malaga quand ils chantaient et dansaient. _] 'ai entendu la musique de Stravinskí à cause de Pulcinella , celle de Satie par Parade, Le Tricorne de Manuel de Falla : Il le fallait bien, j'ai peint les décors, mais je ne peux chanter trois notes d'aucune de ces partitions. Si ! trois mesures chipées par Stravinsld à un air populaire dont je connais les paroles françaises parodiques : « Il avait une jambe de bois, et pour que ça ne se voie pas... ›› Je n'écoute jamais de musique, je n'ai pas besoin de musique. Ou alors c'est un jeu. Il m'arrive de jouer du xylopbone [JP], j 'ai même montré à jean Cocteau comment on trappe les lames avec les petits maillets. Les orphéons me font plaisir parce que j'aime bien sonner du clairon. j'ai agacé mes femmes en jouant, faux, du clairon. je revendique le droit au mauvais goût, à la lourdeur, à l'épaisseur de l'esprit. je déteste les düettantes, les évanouis mystiques. Ils ont cboisi une voie que je n'ai jamais pu suivre (j'ai essayé). _I'éprouve en les observant comme un petit fiisson de mépris. Ils s'éloignent trop du peuple et de ses forces obscures. je courais (pardon d 'avoir mêlé ma vie d'après à ma vie d'avant, Cocteau à Casagemas, mes femmes à mes putains) les bouges pour ne pas me couper du monde.
(Jacques Perry, Yo Picasso)

#
[TP]![karl][créage]
Je devrais écrire presque à cbaque ligne : je peins, je dessine. C'est évident pour moi, mais ceux qui ne peignent ni ne dessinent imaginent difiicilement ma vie, ce perpétuel prolongement de l'esprit et du corps en figures. Je me levais tard, mangeais un peu et buvais du café en tournant déjà autour d'une toile commencée.
[  ]
J'étais devenu un peintre sans y penser, comme si je n'avais pas d'autre destin possible.
(Jacques Perry, Yo Picasso)



#
[méta][âge][TP][LT][otteur][otto][karl][otto karl]
[  ] Je résous des problèmes que je ne saurais formuler. Moi qui n'ai pas le don des langues, il me semble que j 'en parle de nouvelles. Les portes intérieures s'ouvrent, les communications s'établissent, je suis lieu de rencontres, traversé de tous mes esprits possibles. Plus tard, j'apprendrai à me concentrer, jusqu 'à forcer à venir la courbe nécessaire, le ton juste placé où il faut. En ce temps de paresse nécessaire, je m'abandonne, je me laisse flotter entre tous les Pablos. Il me semble que j'aperçois tous ceux que je pourrais être, sans les voir tout à fait dans leur brouillard de lùnbes.
    Quand tout allait mal, je prolongeais ce temps suspendu. C'était bon de savoir se perdre et ne pas toujours tiavailler comme une mécanique folle. Les dangers que je courais, je les vois innombrables. Je pouvais me perdre dans toutes mes facilités, dans le dessin satirique, dans l'affiche, dans le dessin de mode [  ]
Je ne sais ce qu'était cette conscience qu'il y a quelque chose au-dessus que j'étais seul à pouvoir découvrir Seul, le seul. je ne me trouverais pas tout de suite. Il fallait de la force, de l'obstination et aussi de la souplesse, l'art des glissements. Prendre, je pouvais prendre à n'importe qui, c'était mon bien puisque cela passait ensuite par ma main. Transformer. Détruire ensuite quand je serais assez gonflé de suc, m'édifier sur les ruines.
(Jacques Perry, Yo Picasso)




#
[childfree]
... la plupart des parents auraient été outrés... sauf que la plupart des parents n'ont pas passé 9 ans avec un enfant tel que lui.
...
– Qu'est-ce qu'on va faire, putain ?
– Rien. Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? Il est trop tard pour que j'avorte ! On va rien faire. On va l'aimer. On va l'aimer autant qu'on peut. Je passe mes journées avec lui, je me colle à lui, je dois l'aimer. C'est mon fils. et je l'aime.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:06')


#
[postsexuel]
... supporte pas que ma fille... dans ce monde obsédé par le sexe et l'argent...
(Mr et Mme Adelman [film], 1:08'30)


#
[trompette de la renommée]
Victor traversait une période très difficile. Les deux romans qu'il publia ne rencontrèrent pas le succès. Nous découvrimes que la gloire n'était qu'une petite allumeuse.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:16'40)



#
[ÀR]
elle - Pendant 20 ans j'avais vécu dans la peur qu'il me quitte. C'est cette peur qui m'a permis de l'aimer si longtemps. Je n'avais plus peur.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:24')

#
[ado][axio-logique][âge]
la mère à la fille – Chloé, un jour tu coprendras sue c'esy pas simple.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:25'15)


#
[STO][politique]
La pauvre. Elle a fait 8 ans d'études, elle passe sa vie à chercher du boulot. Vous parlez d'un progrès !
(Mr et Mme Adelman [film], 1:30')

#
[brut]
Comme elle a dû souffrir de mes maladresses triomphantes ! En pensant la combler je ne faisais que la brusquer.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:32'15)

#
[affinité]
N'en déplaise à certains, on rencontre parfois l'amour irréversible.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:32'40)



#
[mort][âge]
Contre toute attente, lui qui avait toujours été en retard en tout, est mort de façon très prématurée.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:39')


#
[dépression]
... grave dépression... il a cessé de... Il passait ses journées à regarder les arbres...
(Mr et Mme Adelman [film], 1:42'40)

#
[âge]
Des années ont passé de façon assez cruelle sur le visage de Victor.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:43')



#
[alzheimer][euthanasie]
... comment s'appelle... c'est qui ?...
... il a commencé à perdre la mémoire...
... excuse-moi maman... il y avait tellement d'autres choses à dire... j'aurais pu écrire sur...
...
(Mr et Mme Adelman [film], 1:43'40)


#
[trompette de la renommée][neutralisage][DE]
– Pourquoi ne pas dire la vérité ? [Sur votre rôle d'auteure derrière l'auteur officiel, votre mari.]
– Parce que c'est mon droit. Les gens ne pensent qu'à la gloire aujourd'hui, à l'idée qu'on se fait d'eux. Ils n'ont plus aucun secret. Et moi j'adore les secrets.
– Mes lecteurs ont le droit de savoir !
– Pff ! Les lecteurs. On dort pas avec. J'en ai eu un, moi, de lecteur. C'était l'homme que j'aimais. J'ai eu tout ce que je voulais. Je vous jure qu'avec un peu d'humour et d'imagination, ce qui se passe entre deux personnes, ça peut valoir tous les honneurs.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:54'30)



#
[!°]
elle – Dites, vous n'avez jamais pensé aux implants capillaires ?
lui – Hein ? Euh, non.
elle – C'est un peu cher mais ça vaut le coup.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:55'40)



#
[style][EE]
Patrick Modiano... son bouquin de vieux... aucne audace formelle, aucune vision de la société. Il écrit comme un papy, Modiano. [  ] Non mais qui se souviendra de Modiano dans 10 ans, dans 20 ans ?
(Mr et Mme Adelman [film], 31')


#
[juif][!°][EE]
... mes parents juifs...
... je savais pas que c'était si important...
... aucun problème, au contraire... comment ça, "au contraire" ?
... écrivains juifs... [lecture]
+
... éloge des juifs...
(Mr et Mme Adelman [film], 32')
+
[juif]
...
(Mr et Mme Adelman [film], 39'30)

+
#
[juif]
[  ] Sur les murs, les menaçants AVIS À LA POPULATION se lisaient Bekanntmachung. L’administration et la présence allemandes se manifestaient à tous les carrefours sur les poteaux indicateurs. Leur caractère provisoire me réjouissait : ils étaient en bois.
    Chez les libraires, les livres de Bergson et de Freud avaient disparu. Les noms des auteurs juifs ne figuraient que sur la liste Otto, qui les interdisait. En principe, les bibliothèques publiques n’avaient plus le droit de les communiquer mais je connaissais une bibliothécaire moustachue qui courait me les chercher en enfer. Elle était si contente de mes goûts qu’il lui arrivait de me donner les livres interdits.  »
(Jacques Perry, Marin)


#
[PL][autoconditionnement]
C'est une maison qui ne nous ressemblait pas ; mais à laquelle on a peut-être fini par ressembler.
(Mr et Mme Adelman [film], 1:54'30)


#
[chine][TP][!°]
Il voyageait beaucoup pour promouvoir ses livres.
[  ]
– Et toi, c'était bien, la Chine ?
– Écoute, passionnant. [  ]
– C'est bon, la nourriture, là-bas ?
– Chinois.
– C'est-à-dire ?
– Écoute, beaucoup à base de riz. C'est un cliché, mais vérifié.
– Moi j'adore le riz.
(Mr et Mme Adelman [film], 52' + 54')

#
[poste](V)
... poste 70's seventies...
(Mr et Mme Adelman [film], 54'30)


#<
digne comme une digue   (+ graphiquement : "n" // "u")
on a rien à fouter là, mais on tente de rester digne comme une digue
en trop, trop avancé, dans la nature, on reste digne comme une digue
sans s'avancer davantage, rester digne comme une digue


#<
on récolte ce qu'on s'aime ?


#
[créage][PE][aventurage]
Matisse préparait ses toiles avec des croquis très précis où il notait les couleurs à employer, par zones. C'est un jeu trop volontaire qui oublie le hasard, je ne l 'ai jamais fait (déclaration imprudente : un spécialiste va exhumer un croquis-programme de ma main).
(Jacques Perry, Yo Picasso)


#
[midinage][affinité][confluence]
Mon Moulin de la Galette est faux avec bonbeur C'est une peinture qui n'est pas de moi et que j'aime. J''étais qui j'étais si je n'étais pas encore qui je serais, Picasso. RR. Picasso, comme je signais à Paris, était l'enfant de Lautrec et de Steinlen avec une goutte de sang de Renoir et tout le sang d'Espagne. Très provisoirement. Ce mode d'enfantement est très particulier : il suffit de voir des reproductions. Je ne rencontrerais pas Lautrec comme je l'avais espéré : Germaine m'avait appris qu'il était à Malromé, dans le château de ses parents, et qu'on le croyait perdu. Je verrais sans doute Steinlen mais, au fond, je m'en moquais ; la plus petite toile de lui, le plus simple croquis suffisaient à l 'aimer. Je devais tout voir, et tout essayer. Je me fabriquais des faims monstres pour avoir un jour faim de monstres.
(Jacques Perry, Yo Picasso)


#
[reine]![ÀR]![affinité][amour poli]
Aline préservait mes équilibres. Je la désirais toujours, je veux dire chaque jour. La vigueur de mon sang me poussait vers la Maraîchine, je gobais l’huître de son sexe, je l’ouvrais. Elle était comme une mer tranquille sur laquelle je pouvais m’aventurer ou m’immerger sans avoir mal au cœur. Tsala restait en moi comme celle qui m’avait fait sortir de mon corps dans une extase quasi mystique. Aline ne provoquerait jamais en moi cette évasion émerveillée de soi ; elle me faisait au contraire ressentir le plaisir d’être dans mon corps et en même temps dans le sien. Souvent, couchés sur le flanc droit, moi l’enveloppant, j’aimais m’endormir en elle sans éprouver le besoin de m’agiter et de me répandre. Je l’aimais comme un vêtement bien coupé, un gant chaud. À sa bouche, je buvais l’eau pure d’une source fraîche, je m’amusais à respirer avec elle et l’air oxydé que nos poumons rejetaient n’empoisonnait pas l’autre. Cela ressemblait à un amour profond. Pourtant, j’avais pu lui envoyer le gorayour pour une nuit et n’en pas souffrir. Je n’avais pas découvert la moindre trace de l’autre à la surface de cette peau, de ces seins caressés. Ces yeux couleur de marais qui avaient vu de près et de loin les yeux fous de Médard, fous de tendresse, d’amour ou de bestialité, était-il possible qu’ils ne fussent pas troublés ? Pourraient-ils jamais retrouver leur eau pure, la courbure normale de leur cristallin ? Mais Aline avait apparemment effacé les traces de cet amant fugitif.
(Jacques Perry, Marin)
+
infra : perry : les sables roses...
>
[PT]
[Elle] préservait mes équilibres. [ ] Elle était comme une mer tranquille sur laquelle je pouvais m’aventurer ou m’immerger sans avoir mal au cœur. [ ] Je l’aimais comme un vêtement bien coupé, un gant chaud. [ ] et l’air oxydé que nos poumons rejetaient n’empoisonnait pas l’autre. Cela ressemblait à un amour profond. [Au point que] j’avais pu lui envoyer [cet amant] pour une nuit et n’en pas souffrir.
(Jacques Perry, Marin)

>>>


#
[lecture][âge][karl]![TP][(p)références][confluence][maturage]
Si le livre était clair et ses mots simples, je lisais tout haut ; si j’avais choisi d’emporter un texte plus difficile, je me taisais et m’appliquais à rester concentré pour comprendre la pensée de l’auteur. Le langage mathématique de Spinoza ne me décourageait pas ; j’aimais l’exaltation lyrique de Nietzsche ou le cynisme de Pascal. Je ne lisais pas pour me distraire mais pour accoucher de ma propre pensée. Je n’y parvenais pas encore et ne me pressais pas.
(Jacques Perry, Marin)
+
#
[âge]["temps perdu"][créage][TP]
Il faut que j'écrive. [  ] J'ai perdu beaucoup trop de temps.
(Mr et Mme Adelman [film], 37'30)
+
#
– Qu'est-ce que tu voudrais qu'il [notre fils à naître] écrive, toi ?
– À la recherche du temps perdu, pour commencer, c'est pas mal.
(Mr et Mme Adelman [film], 45'30)


#
[karl]
Enfin, au départ, mon champ d'analyse, c'est pas vraiment le roman, c'est plutôt la poésie. Mais là je me suis quand même permis de vous faire quelques notes.
(Mr et Mme Adelman [film], 10')


#
[programme][ÀR]
Simone de Beauvoir associait la jalousie à l'instinct de propriété.
(Mr et Mme Adelman [film], 29')


#
[ado][âge]
– C'est votre premier [enfant] ?
– Oui. Ça fait bizarre, hein ? Dans pas longtemps je vais avoir un adolescent avec des pieds telement disproportionnés, des boutons plein la gueule...
(Mr et Mme Adelman [film], 46'20)


#
[programme]
(Il baise une fille aux chiottes en clamant : )
– Je vais être papa.
(Mr et Mme Adelman [film], 47')


#
[suicide]
(sa mère lit son livre, tue son chien adoré, et se suicide, rate avec le fusil, se jette par la fenêtre/défenestre)
(Mr et Mme Adelman [film], 50')



#
(AF)!
[physio-logique]
...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 11')
+

(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), ± 32')




#
[défausophie][physio-logique]
...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 23')
+
#
[autophilosophe]
... faire en sorte que les désirs de la raison soient plus forts que les désirs passionnels qui nous entraînent dans des directions néfastes...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 34'30)


#
[MM][HN][pop][conférence][otto]
AvR – Alors on va essayer de prendre un exemple non pas cette fois-ci dans le corpus des textes spinozistes mais dans un film, parce qu'on peut se demander si on est en train de raconter [  ] finalement ne fait sens que dans le cadre de la pensée spinoziste ou si on peut en faire l'expérience. Et évidemment on peut en faire l'expérience, en voici la preuve.
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 19'20)











2021 08 02

#<
des formules sacrées aux formules consacrées aux formules

#<
l'effort pour persévérer dans son être (cognatus) : l'effort du pervers dans son être
le connais-tu ce pervers dans son être
pour y persévérer l'homme est pervers dans son être
pour y persévérer l'être vivant est pervers dans son être
chacun pervers dans son être
pour y persévérer l'être est pervers dans son être

+
infra : ... la vie ruse mute...


#
[JP][politique][symplicité][pourvoir≠puissance]
...Toute tristesse est l'effet d'un pouvoir sur moi. [  ] qui empêche qqn d'effectuer sa puissance.
... il y a pas de puissance mauvaise... le pouvoir sépare toujours les gens qui sont soumis de ce qu'il peuvent... Se réjouir, c'est se réjouir d'être ce qu'on est, cad d'être arrivé là où on en est. Cad c'est le plaisir de la conquête... pour un peintre, c'est conquérir la couleur... Là, c'est la joie.
(Gilles Deleuze (archive) ; Les Chemins de la philosophie - 2020-05-06 - Quatre malentendus spinozistes (3/4) : "La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même" (avec Julie Henry), 20'10)
+
#
[politique][JP][vaginalisme][pourvoir≠puissance][pour margaux][ensemble philosophe]
pouvoir (s'exerce sur) ≠ puissance (s'exerce avec)
...
 partager avec d'autres
...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-06 - Quatre malentendus spinozistes (3/4) : "La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même" (avec Julie Henry), 25'30 + 29')
+
... par un égoïsme bien compris... agencer sa puissance avec celle des autres...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-07 - Quatre malentendus spinozistes (4/4) : "L’homme n’est pas un empire dans un empire" (avec Pascal Sévérac), 7')



#<
(quand) la puissance se durcit en pouvoir
le pouvoir, c'est la puissance qui se précipite/précipitée  (+ précipité chimique)
la puissance, ça gaze, le pouvoir, c'est dur
la puissance s'affirme/se durcit/se précipite en pouvoir
le pouvoir est le durcissement d'une puissance


#
[rappel]
[autophilosophe][défausophie][politique][ensemble philosophe]
Voilà donc la fin à laquelle je dois tendre : acquérir cette nature humaine supérieure, et faire tous mes efforts pour que beaucoup d'autres l'acquièrent avec moi ; en d'autres termes, il importe à mon bonheur que beaucoup d'autres s'élèvent aux mêmes pensées que moi, afin que leur entendement et leurs désirs soient en accord avec les miens ; pour cela, il suffit de deux choses, d'abord de comprendre la nature universelle autant qu'il est nécessaire pour acquérir cette nature humaine supérieure ; ensuite d'établir une société telle que le plus grand nombre puisse parvenir facilement et sûrement à ce degré de perfection.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement)
+
O/<. :
devenir ensemble
chacun
philosophe
+
// !
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-06 - Quatre malentendus spinozistes (3/4) : "La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même" (avec Julie Henry), 25'30 + 29')

>
[PT]
| il importe à mon bonheur que beaucoup d'autres s'élèvent aux mêmes pensées que moi, afin que leur entendement et leurs désirs soient en accord avec les miens |
(Spinoza)


#
[DE]!
... comment faire en sorte que les affects de joie soient plus forts que les affects de tristesse... nourrir les effects qui nous rendent joyeux... puissance d'agir liée à notre puissance de penser... donc prvilégier les idées quinous rendent joyeux... sans lutter contre les autres... sinon rajoute de la tristesse à la tristesse... trouble intérieur aussi chez le sage... les affects de tristesse vont progressivement devenir secondaires... ne pas me focaliser... les affects de tristesse vont prendre moins de place... non pas restreindre les plaisirs... mais d'abord béatitude... et ces affects de joie vont prendre plus de pace et laisser moins de place... choisir des habitudes... à chercher à être joyeux on passe à côté de la joie... la joie ne doit pas être visée... ça passe par des moyens, des rencontres... c'est comme par surcroît... se proposer quelques règles de vie... devenir des habitudes... devenu un mode d'être... y consacrer d'abord un peu plus de temps... d'abord pas grand effet.. puis peu à peu les affects de joie auront pris le dessus... même le sage rencontre des troubles intérieurs... se proposer des occasions qui pourraient devenir sources de joies... tenter le chemin... garder espoir... déjà l'imaginer possible pour soi... condition nécessaire... croire en une joie possible...en un demain différent... cette idée qu'on peut faire qqch est un préalable...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-06 - Quatre malentendus spinozistes (3/4) : "La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même" (avec Julie Henry), 31'+ 35')


#
[noirage][optimisme][programme][spinoza]=[deleuze]
Mais il y a un présupposé très fort dans la position spinoziste, qui est que [  ] le fait d'être, ou même l'être, est qqch que j'aime, il faut aimer être, il faut aimer la réalité pour avoir envie d'augmenter sa puissance d'agir...
... ce présupposé d'une valorisation de l'être même. Qui ne va pas de soi, en fait pardonez-moi.
... c'est qqch qui est assez peu remis en question par Spinoza... [suicide] ... il n'y a pas l'idée... qu'on puisse agir à l'encontre de soi-même... si c'est cas... c'est que je me suis trompé de moyen... ce présupposé n'est pas remis en question... si on va à l'encontre... c'est qu'une cause extérieure prend le pas sur nous...
... pas la prise en compte pas seulement d'une forme de dégoût de l'être, de l'existence, mais même de neutralité : nous pouvons ne pas ressentir de l'amour, du désir pour le fait d'être en vie... un affect positif qui me fait valoriser ma propre situation...
... présupposé puissant qui porte vers la vie... pas de neutralité...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-06 - Quatre malentendus spinozistes (3/4) : "La béatitude n’est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même" (avec Julie Henry), 45'15)


#
[formule]["formule"]
AvR – Si on revient précisément sur la formule, je voudrais qu'on essaie de la comprendre...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-07 - Quatre malentendus spinozistes (4/4) : "L’homme n’est pas un empire dans un empire" (avec Pascal Sévérac), 5'30)


#
[PL]
... empire dans un empire... comme si l'homme était imperméable aux déterminations... toujours en interaction.. causalité réciproque... l'homme est une puissance d'être affectée et d'affecter...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-07 - Quatre malentendus spinozistes (4/4) : "L’homme n’est pas un empire dans un empire" (avec Pascal Sévérac), 6')



#<
le présupposé du dieu bon incite au diable, à le créer, comme celui du libre-arbite incite à l'idée du vice, de la culpabilité
le diable se cache dans le dieu bon, le bon dieu
présupposer que dieu est bon pose le diable



#
[JFB]
... intelligence perceptuelle... au delà de l'intellectuelle...
(Par les temps qui courent - 27-05-2021 - Corine Sombrun : "La transe est un chemin vers la joie", ?')
+
... passages à différents régimes de l'activité au quotidien...
(Par les temps qui courent - 27-05-2021 - Corine Sombrun : "La transe est un chemin vers la joie", 34'30)
+
... devenir soi-même...
(Par les temps qui courent - 27-05-2021 - Corine Sombrun : "La transe est un chemin vers la joie", 37'30)



#
[pour manuella]
(Par les temps qui courent - 27-05-2021 - Corine Sombrun : "La transe est un chemin vers la joie")



#
[JFB]
les grecs anciens n'admirent que le fini... donc pas les paysages... indéfinis... sphères...
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 12')
+
... dans un paysage... en occident... on recherche ce qui est stable... on est tous un peu grecs... les asiatiques valorisent l'éphémère... l'accident... les mousses... tout ce qui est labile...
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 56'30)

#
[brachy-logique][DE]
... la savane... le condensé/combiné parfait pour l'homme homo sapiens...
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 15')


#
[cosmo-logique]
... voie d'accès à l'essentiel... ciel étoilé... regard avec l'autre...
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 19')

#
[beauté][pour judicaël]
... le beau... (vie) le sublime... (mort)... le picturesque... (difforme et biscornu)
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 21')


#
[cosmo-logique][beauté]
... les oeuvres d'art (à tout instant disponible, reproduites) ont perdu leur aura... pas les paysages...
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 41')

#
[cosmo-logique]![beauté]
... c'est métaphysique...
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 43')


#
[termino-logique][néo-logique][cosmo-logique]
... il faut juste réussir à... nommer ces émotions dans un vocabulaire qui n'est pas celui de la religion.
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 47'30)

#
[pour romain]
...
(La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix, 48' - 54')
> pour romain - Alexandre Lacroix, extrait de La Conversation scientifique - 23-08-2020 - La nature est-elle belle ? avec Alexandre Lacroix


#
[brachy-logique][politique]
On m'a chargé de hisser le drapeau. Et à moins d'une défectuosité de la machine, je le ferai. Une fois hissé, ce sera au peuple de le garder ainsi.
C'était mon discours.
(Léger rire de la foule.)
(Lincoln [film], 12')


#<
"il y a pas de mots" ? parle pour toi




#
tais-toi, ou je te tais
(OSS 117, n°1)
+
empressons-nous
(OSS 117, n°1)


#
[//][rappel]
Vincent Perez // Loïc W.



#
[lecture][!°]
... réalité virtuelle vs livre papier...
(La belle époque [film], 15')


#
[TP][créage]
– Tu bossais pas sur un BD ?
– Si, ça avance.
– Ça fait 4 ans que ça avance. Ça avance à reculons ?
– Plus personne n'achète de livres.
– Plus personne n'achète tes! livres.
(La belle époque [film], 17')



#<
les boeufs en fument
les boeufs le deviennent moins en en fumant


#
[lecture]
Tu l'adorais, ce gosse. Tu lui prêtais plein de livres.
+
... il m'a sauvé la vie... (±)
+
[  ] un soir il m'a offert ce livre [Martin Eden]. [  ] Je le relis tous les ans.
(La belle époque [film], 4'45 + ... + 1:04'30)

#
[formule]
Putain, je parle comme une chanson.
(La belle époque [film], 1:21')


#
[TP][politique]
– Mais tu es fou !
– Non, je suis pauvre.
(La belle époque [film], 1:37')



#
[âge]
– Vous m'appellerez ?
– D'accord. Quand ?
– Vite. Au plus vite. Le temps passe, vous savez ?
(La belle époque [film], 1:48'45)


#
[à catherine et beverly]



Le lundi 2 août 2021 à 22:13:21 UTC+2, Beverly  a écrit :


Nous venons de le regarder (Phantom Thread) avec beaucoup de plaisir. Merci pour la recommendation! Si tu en as d'autres, nous sommes preneuses. Nous partageons tout à fait ton goût.

Nous allons ce soir regarder Madame Bovary (de Chabrol). Je crains le pire.



+

Le mercredi 4 août 2021 à 00:47:26 UTC+2, karl  a écrit :



Oh, je crois qu'il vaut mieux que je limite, cible mes recommandations ou suggestions pour vous, dans la mesure où j'en vois tellement, de films, tu sais, vous savez... et depuis tant d'années... Encore bien plus que je ne lis de livres ou m'en fais lire. (Et sans parler de musique(s), et du reste.)
C'est juste que j'ai pensé, comme pour The Father, mais pour d'autres raisons évidement, que celui-ci pourrait bien vous plaire en particulier, vous parler, vous toucher. Et je suis content que vous ayez fait le pas, et que ça l'ait fait, comme on dit, et de ce retour, merci.
Et, puisque vous m'y encouragez, allez, je vous recommanderais bien, pour voir, deux des quelques récents que j'ai pu apprécier – à mon étonnement. Tout simplement les deux premiers films de Nicolas Bedos. Eh oui. De Nicolas Bedos.
Monsieur & Madame Adelman (2017)
La belle époque (2019)
Sûrement que le premier devrait intéresser Catherine, tu penses, vous pensez bien. Vraiment, essayez de ne pas le manquer. Mais le deuxième... et peut-être encore plus réussi, quoique moins (disons) vraisemblable, mais...

Quant à Chabrol, oui, avec Chabrol, tu as raison de craindre le pire, à côté du moyen, mais la Bovary, je crois que c'est pas son pire. J'en ai plus grand souvenir, mais... il a fait tellement pire, oui... pas photo...






2021 08 04


#
["karl"]
Prénom fénimin (d'une Libanaise vue à la télé) : Karlen


#<
notre monde se mire dans le sport
pas étonnant que notre monde se reconnaisse dans le sport
notre monde vénère le sport  (+ vénère : énervé)
notre monde énervé vénère le sport (comme son reflet)
le sport rejoue notre monde
notre monde vénère le sport qui le rejoue
notre monde et ses sports se relaient
notre monde est un terrain de compèt'
sacrifice, effort, compétition, classement, victoire, défaite, sélection, élimination, fierté, mérite, dépassement, jeunisme, rendement, performance
notre monde est très sport
notre monde est très sport, dans l'esprit
notre monde vénère vénère le sport
notre culture/société est très sport

+
cf.
Georges Perec, W ou le souvenir d'enfance





+
#
[rappel]
[TP]![formule][TP][éco-logique][MES]
C'est une drôle d'opération que celle qui consiste à faire sortir de soi, de son corps, ce qui les constitue, ces sortes de pensées pour les coucher sur du papier. Mon patron m'appelle le scribe parce qu'il me voit toujours écrire dans mon cahier. Il ne pense pas à Bartleby mais moi oui.
Je fais semblant de ne pas savoir écrire des nouvelles. En réalité, je saurais, mais je n'ai pas envie de changer la vie en histoire qui finit. Ça, finir, j'ai du mal. C'est trop triste. Capturer me plaît plus, saisir des poissons et les rendre au flux qui les garde vifs.
(Gaëlle Obiégly, N'être personne, p142)
+
#
Je voudrais bien raconter quelque chose, seulement l'angoisse rejette tout récit. Elle érige des scènes qu'elle broie par caprice.
(Gaëlle Obiégly, N'être personne, p148)

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[rappel][intelligence][surdouage][pour catherine]
Les gens complexes comme elle [Catherine Robbe-Grillet], créent toujours des malentendus.
(Sinziana Ravani, http://delibere.fr/miroirs-et-ceremonies/)


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[rappel]
[TP][karl][bavardage]
Elle [l'oeuvre de Pierre Weiss] a une présence trop intense, qui fait qu'on la veut mais on peut pas la supporter longtemps. [  ] Il y a beaucoup de choses qui, dans la vie vécue, vous sont insupportables et on a besoin de l'art pour les aimer. Et notamment, dernièrement, je lisais un livre magnifique de Laszlo Krasznahorkai, [  ] il s'appelle "Guerre et Guerre" [ ]. Et il y a un personnage, le personnage principal, il s'appelle Korim, il parle tout le temps, il parle, il parle… il est insupportable pour les gens avec qui il se trouve, mais il est génial, ce type. Seulement, il n'y a qu'un écrivain, il n'y a qu'un livre qui puisse accueillir de manière durable une telle intensité.
(Gaëlle Obiégly, 20.04.2014 - La Nuit rêvée de ... GAËLLE OBIÉGLY 07, 24'30)


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[neutralisage][ego]
Bizarrement la loi me fait plus peur que la punition. J’ai peur d’être condamnée à la prison, mais si je m’imagine en prison je n’ai pas peur. Il me semble, c’est frivole de penser de telles choses, il me semble qu’en prison je me libérerais. Mais de quoi ? Je crois que je me libérerais du regard d’autrui. Je réussirais au bout d’un moment à faire mes besoins en public. Je réussirais à n’être personne.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)


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[EMI][mort]
Il a fermé les yeux. Et il est parti. On ne sait pas où il se trouve. Parce que la mort, c’est vraiment grand.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)

#
[mort]
Je voudrais que la mort, elle ait un sens. Je voudrais qu’elle soit au quotidien brutale, inhabituelle, épouvantable comme à son annonce. Mais la vie a plus d’impact.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)

#
[maladie][mort][suicide][euthanasie]
Il n’était plus bon à rien à la fin et il trouvait qu’il fallait mourir vite, il avait des accès de fureur de plus en plus rapprochés. Je riais des fois à cause de sa colère, et il comprenait bien que mes crises de rire et ses invectives avaient la même origine.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)


#
[éco-logique][beauté][EE][cosmo-logique]
[  ] On pleurait, comme ça lui arrivait devant la beauté. Soudain il avait plein de larmes dans les yeux, ça pouvait arriver devant un magnolia, une œuvre, un acte d’insoumission.
    Alors qu’il gît sur son lit de mort, ce sont les spectacles ordinaires qui me font venir les larmes aux yeux, ce sont les actions simples qui me bouleversent. J’y vois la vie beaucoup plus que dans ce qui la représente, la met en scène.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)

#
[pour catherine][âge][TP]
    James Ménard (1930-2010). Cet homme, de quoi, de quel monde a-t-il été contemporain ?
    Des charrettes de foin tirées par des chevaux, les procès de Moscou, ni plaisanterie ni paradoxe, le succès de Tino Rossi, les congés payés, la mode du guignolet kirsch, des églises pleines de fidèles, Hitler, des mouchoirs brodés souvent offerts aux amoureuses, la Seconde Guerre mondiale, le Goulag, les guerres coloniales, des lettres écrites à la main, la Renault 4, Dany le Rouge, la cinquième semaine de congés payés, les exploits de Tabarly, la Citroën BX, plusieurs guerres en Afghanistan, en Irak, en Tchétchénie, l’aventure spatiale, des téléphones à cadran, la guerre du Biafra, la télévision, l’abolition de la peine de mort en France, le tourisme de masse, Internet. C’est ce qui a vécu avec lui. Il a commenté, évoqué, aimé parfois, haï le monde d’hier et le monde d’aujourd’hui. La représentation qu’en donnent le journal et la télé. Pas la radio. La radio il s’en foutait. Tous les matins, il s’est penché sur les nouvelles. Tous les matins, il dépliait le monde sur la table de la cuisine. Un monde en papier, pourtant il l’éprouvait.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)
+
//
Annie Ernaux, Nos/Les Années

#
[simplexité]
Il est à la fois complexe et d’une grande sérénité, comme la plus belle des cathédrales.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)

#
[politique]
James Ménard crie un juron dès qu’il voit un uniforme. Il tutoie les gendarmes, les policiers, parce qu’il les méprise. Il les méprise non parce qu’ils se mettent au service de la société. Il les méprise surtout parce qu’ils ne se sentent au service que des plus forts, des plus riches.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)

#
[beauté][childfree]
L’enfant s’appelle Ummech. La femme, je ne sais pas. Nous ne faisions qu’échanger des sourires et des signes de la main. Sa beauté surplombait la baie, elle semblait avoir mis le monde au monde et s’être retirée là, dans ces ruines, pour veiller, rafistoler, faire l’impossible avec tranquillité. Ummech n’est pas beau, pourtant il ressemble à sa mère. Elle a la pureté, la rondeur sèche, la puissance d’une voûte. Elle n’incarne rien d’autre qu’elle-même, elle ne représente rien de ce que les femmes, pour qu’elles intéressent l’Occidental, sont chargées d’évoquer : madone, combattante, soumise, cosmonaute, paysanne, mère, épouse, naturaliste, fille de, tout ça… La mère d’Ummech est mère mais lorsqu’elle marche avec le bébé dans un bras, elle est moins mère que les petites filles qui jouent avec leurs poupées. Elle ne parle pas beaucoup, mais elle n’est pas sauvage. Elle porte un voile, mais elle n’est pas voilée. De dos, elle a l’air de Marlene Dietrich dans la dernière scène de Morocco. Mais elle n’a rien d’une actrice. De face, avec la manière de nouer le foulard, et le regard, un peu Simone de Beauvoir. Elle n’est pas écrivain, c’est sûr. Bien qu’elle pense, elle n’est pas une penseuse. Elle travaille, pourtant on ne peut pas dire que ce soit une travailleuse.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)


#
[TP]
Je pourrais faire une tapisserie avec le prénom de toutes les personnes avec lesquelles j’ai entretenu jusqu’à maintenant un lien affectif.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)


#
[politique]
J’étais interne dans une grande ville très bourgeoise avec un château, des magasins de vêtements chers, une église et des gens propres sur eux qui vont à la messe. Je viens de la campagne la plus laide, la plus triste, la plus plate du monde où les terres et les hommes sont souvent la propriété de quelques familles catholiques qui se marient et se reproduisent entre elles depuis des siècles pour préserver le capital. Schématiquement, j’appartiens au camp adverse. Lorsque je les entends parler, exploiteurs et exploités, il me semble qu’ils sont d’accord et cela m’étonne.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)


#<
exploiteurs exploités oeuvrent dans le même sens, du travail
exploiteurs exploités défendent le même sens, du travail
exploiteurs exploités défendent le même parti, la même patrie, du travail
ils se croient/disent/s'affichent ennemis alors que du même parti, de la même patrie, du travail




#
[politique]
– Je me souviens bien, ouais. C'est toi qui voulait réussir dans les affaires.
– Bah, comme tout le monde.
(I feel good [film], 10')


#
[politique][malbouffe]
obèse... de mille-feuilles...
... opération de l'estomac... chirurgie esthétique...
... aujourd'hui leader de la pâtisserie industrielle...
... trouvé une gonzesse au Lion's club... le vrai rêve, quoi...
(I feel good [film], 16'30)

#
[politique]
– Tu vois ? Le système nous récompense toujours. Pourvu qu'on soit patient, ambitieux, travailleur.
– Oh ben, je connais plein de gens qui sont patients, ambitieux et travailleurs, qui sont au chômage, hein ?
(I feel good [film], 20')

#
[politique]
– Ce qui compte maintenant, c'est l'individu. Il faut qu'il se prenne en main. Toi, papa et maman, vous avez jamais cru au capitalisme. Jamais. Enfin merde. C'est pas Karl Marx qui va t'aider à avoir un jacusi ou une pergola !
– Ah non. Moi j'y ai cru, à une société meilleure, basée sur le partage.
– Bah oui, mais tu sais, maintenant c'est terminé, hein, le temps des cerises ; maintenant c'est le temps des noyaux. Tu as vu la crise ?
(I feel good [film], 20'45)

#
[taisage][bavardage][intelligence][DE]
...
– Arrête de parler, s'il te plaît. Ça me perturbe. J'arrive plus à penser à ce que je fais. Ça me dépasse. Ça me rend fou. Faut que ça s'arrête.
– D'accord. Je comprends, ouais.
– Non, tu comprends pas ! Tu me comprends pas.
(I feel good [film], 26'45 + 28'15)


#
[lecture](V)
(dans un bibliothèque Emmaüs, jusqu'au cou)
(I feel good [film], 29'30)


#
[!°][politique][loi de l'infini][JFB]
– Crois-moi, [  ] on a tous un rêve. Tous. C'est quoi, ton rêve, à toi ?
– Je sais pas. Une grande girafe qui essaye d'attraper le pompon dans une autotamponeuse ?
– Ah ouais. C'est pas banal.
– C'est mon rêve de cette nuit.
– Ah oui, non, mais... Moi je te parle d'un vrai rêve. Un vrai rêve. Je sais pas, moi, je voudrais que tu aies une voiture avec des vitres électriques, par exemple, que tu t'aies, je sais pas, moi, une paire de chaussures par jour, sept paires, en attendant d'avoir 365 paires ! C'est ça que je te dis. [  ]
– J'ai jamais eu envie d'avoir plein de choses, hein.
– Oui oui, bah alors, ça, évidemment... À ton avis, pourquoi les Russes boivent de l'alcool à 90 ? C'est parce qu'ils savent pas que le champagne existe !
(I feel good [film], 34'30)



#
[théo-logique]
C’est un miracle ou quoi ? Tout dépend de la manière dont on raconte les faits. Si je pense que oui, je m’en remets à une autorité supérieure, à Dieu. Si je pense que non, je crois que la cause de ce dénouement heureux se trouve en la capacité des humains à vivre ensemble le mieux possible. Dieu n’a rien fait. Il n’a jamais rien fait. Tout ce qu’il a fait comme miracle, c’est de s’approprier des faits qui ne lui appartiennent pas sans se faire prendre la main dans le sac, Lui. La manière dont on raconte une chose peut la faire passer pour un miracle et engendrer, ainsi, de la dévotion. Qu’est-ce que c’est, un miracle ? Une opinion illustrée par un fait auquel on fait dire ce qu’on veut qu’il dise. Ce fait pourrait être raconté d’une autre manière. Lorsqu’une chose est présentée comme un miracle, on cache le fait derrière une idéologie.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)


#
[pour vincent][créage][objoie][minimalisme][cosmo-logique][considération]
    [  ] je me suis rendu compte qu’on ne jouit pas des lieux, on ne peut pas jouir des lieux. Ils nous échappent, toujours. Un paysage, la mer, une chambre d’hôtel, un appartement somptueux, on n’en jouit pas. On en jouit, de l’appartement, si on est plusieurs, ça doit être la raison pour laquelle on invite chez soi. Pour ma part, c’est en le coulant dans le verbe que je jouis d’un lieu. Cela consiste à le confier à ce qui ne s’y trouve pas, aux mots donc. J’envoie des cartes postales, y compris de ma chambre faute d’y faire entrer personne. Les gens prennent des photos des lieux où ils vont, des lieux qu’ils aiment. Ils tirent un bénéfice, ils espèrent disposer davantage du lieu s’il est enregistré sur la pellicule. Ils pourront le montrer au moins. Est-ce que c’est une façon de jouir que de montrer ce qui nous fait jouir ? Il y a des gens qui font des aquarelles, ils se tiennent debout, ou ils sont assis dans un lieu qu’ils aiment. Ils jouissent en essayant de représenter ce qui les fait jouir. Ils le tiennent au bout du pinceau. On ne peut pas embrasser un paysage, on ne peut pas embrasser la mer, on ne peut pas embrasser un lieu, on ne peut pas embrasser une chambre d’hôtel. Littéralement, on ne le peut pas. À la limite, des draps, la moquette, une vague, un rocher, rien ne vous empêche de les embrasser mais embrasser le lieu, jouir du lieu c’est quand même plus que ça, plus complexe. Il me semble. Alors on emmène quelqu’un dans un lieu chéri pour y chérir la personne et tenter de posséder, de jouir par ce biais.
    Le tout premier récit auquel je me suis consacrée quotidiennement, je l’ai fait quand j’avais seize ans. Ça décrit un lieu où prend place une vie idéale, une vie à deux, une vie nue dont j’ai raconté la matérialité dans le détail.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)



#
[ÀR]!
Deux femmes vivaient ensemble. C’était Lulu et moi, grand amour. Ou amitié, je ne fais pas bien la différence. Du moins pas spontanément, il faut que je raisonne.
(Gaëlle Obiégly, N’être personne)


#
[à catherine et beverly]

Le mercredi 4 août 2021 à 18:34:06 UTC+2, karl a écrit :


Et, en passant à travers d'anciennes indexations d'archives, car en plus d'archiver j'indexe, répertorie à peu près tout, voici encore...
Ces deux extraits en un (ci-joint) remontent à une émission France Culture de janvier 2019. Donc pas si vieux que ça. Celle-ci-cliquable.
Bonne réception ?
> pour catherine et beverly - 2 extraits de France Culture, Les Matins - 2019 01 04 - Michel Houellebecq, écrivain prophétique ?


#[âge]
« L’arbre c’est le temps rendu visible » (Paul Valéry)
(https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-poetes/poesie-et-botanique)


#
[formule]
Tout ce qui nous tue pas nous rend pas mort.
(I feel good [film], 45'15)


#
[formule][autophilosophe]
elle (lit sur un carte) – « Nous avons autant besoin de raisons de vivre que de quoi vivre. » Mets-la dans ton porte-feuille, ça porte bonheur.
– C'est lui [l'Abbé Pierre] qui a dit ça ?
– L'abbé l'a dit.
(I feel good [film], 48')


#
[défausophie]
Lui – Salut. Ça va ? Ça te dirait de changer de vie ?
(Le gars/inconnu à sa fenêtre fait "non" de la tête et rentre.)
Lui (à lui-même) – T'es trop trop direct, aussi. Faut que je fasse gaffe.
(I feel good [film], 50')



#
[politique][capitalisme][JFB]
– Jacques, s'il te plaît. Jusqu'ici on a réussi à vivre ensembel sans que l'argent nous pourrisse. C'est beau. Alors, gâche pas tout.
– Monique, l'argent il pourrit pas forcément tout. Faut arrêter avec ça. L'argent c'est aussi la liberté, c'est la liberté de consommer, c'est la liberté de voyager, c'est la liberté de rien foutre, c'est même la liberté d'en donner, hein !
– Ah, évidemment. Moi, si j'en aurais [sic], ben, j'en donnerais aux autres, à toi, à tout le monde.
– Oui, bah voilà, oui, c'est bien ça le problème, oui. C'est bien pour ça que nous les winners on se garde tout le gâteau. Parce que les losers ils passeraient leut temps à s'offrir les miettes. Et à la fin il y aurait plus de gâteau. Et comme vous êtes 7 milliards...
(I feel good [film], 54')



#
[DE]
frère – T'es bipolaire, il m'a dit. [  ]
soeur – Ah ?
– Tu as pas remarqué que tu ris, tu pleures, puis tu ris, puis tu pleures, puis tu re-ris, et puis des fois tu re-pleures ? Ça date de quand ? Tu te rappelles ?
– Oh bah, grosso modo, si je calcule bien, c'est depuis que t'es là, je crois.
– Ah ? De toute façon il faut que tu prennes tes médicaments, parce que... Tu me promets que tu le feras ?
(I feel good [film], 59'30)


#
[lecture][affinité]
(Il surligne tout le livre de Bill Gates)
((I feel good [film], 1:02'40)

#
[taisage][cosmo-logique][-',-]
(expérience de la vache silencieuse)
(Alain Corbin ; Poésie et ainsi de suite - 24.06.2016 - Poésie et silence (avec Philippe Beck, Alain Corbin), 9'30)


#
[taisage][âge][maturage][créage]
On peut se taire longtemps avant de commencer à écrire. J'en sais quelque chose.
(Philippe Beck ; Poésie et ainsi de suite - 24.06.2016 - Poésie et silence (avec Philippe Beck, Alain Corbin), 34')

#
[taisage][cosmo-logique]
Il me semble qu'il faut pas l'oublier, ça, qu'il y a un élément chtonien, démonique, dans le silence. Il y a qqch d'effrayant.
(Philippe Beck ; Poésie et ainsi de suite - 24.06.2016 - Poésie et silence (avec Philippe Beck, Alain Corbin), 35'30)


#
[PL][défausophie]
...
L'idée spinoziste a progressé... Par contre, le sujet... de la liberté reste encore très discuté, et de ce point de vue Spinoza reste encore très sulfureux.
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 4'30)


#
[PL]![JFB]
... déterminisme universel... élargi jusqu'à l'homme... propose une toute autre définition de la liberté.
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 5')
+
... mais j'ignore complètement le mécanisme physiologique qui fait que je désire ce lait ou que je désire cet alcool quand je suis un ivrogne. Donc, l'ignorant, j'imagine qu'il n'y en a pas, et c'est cela que les hommes appellent "liberté".
...l'homme n'échappe pas à l'ensemble des déterminismes naturels...
... nous ignorons énormément de causes qui nous déterminent, et par conséquent la plupart du temps nous spensons que nous sommes indépendants de toute cause, nous sommes capables d'agir selon notre bon vouloir ou mauvais vouloir, etc.
... les hommes sont victimes de cette illusion du libre-arbitre... "ils ne s'en libèrent pas facilement", de cette illusion. Ce qui veut dire qu'ils peuvent quand même s'en libérer. Et c'est ça qui va être spécifique de l'homme... s'il réfléchit... l'homme a la capacité de se libérer... non pas au sens du libre-arbitre... mais se libérer des illusions, et la vraie liberté elle est là, dans la libération et non pas dans la simple faculté libre donnée dès le départ.
... cette liberté... est une libération... la connaissance et la liberté sont une seule et même chose. La libération est la vérité de la liberté... nous sommes libres dans la mesure où nous nous libérons de nos illusions, cela signifie que nous sommes plus ou moins libres... À la ,aissance nous sommes très peu libres... mais en développant noter connaissance... on est plus ou moins libre... totalement libre ça n'existe pas, mais... plus nous somems capables de rapporter nos connaissances à l'idée de dieu qui en est la cause première que nous ommes d'autant plus libre... plus nous connaissons les choses à partir de l'idée de dieu, plus nous connaissons les choses comme dieu lui-même, plus nous gagnons en éternité nous-mêmes... la liberté elle est là... confondre notre intellect avec l'intellect de dieu...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 11')




#
[rappel]
[PL]!
Et voilà cette fameuse liberté humaine que tous se vantent d’avoir ! Elle consiste uniquement dans le fait que les hommes sont conscients de leurs appétits et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés.
(Baruch Spinoza, Correspondance, Lettre 58, à G. H. Schuller, traduction Maxime Rovere, éd. GF-Flammarion)
//≠
[amphibo-logique]
Telle est cette liberté humaine que tous se vantent de posséder et qui consiste en cela seul que les hommes ont conscience de leurs appétits et ignorent les causes qui les déterminent.
(Baruch Spinoza, Lettre LVIII à Schuller [1674], trad. du latin par Charles Appuhn, dans Œuvres, vol. IV, GF Flammarion, 1966, p. 303-304.)




#
[PL][défausophie][acrasie]
L’expérience l’enseigne plus qu’assez, rien n’est moins au pouvoir des hommes que de modérer leurs appétits. Souvent, quand des affects contraires s’affrontent, ils voient le meilleur et ils font le pire. Mais, en dépit de cela, ils se croient libres ! Et cela vient du fait qu’ils ont pour certaines choses un appétit léger, et qu’ils peuvent facilement contrarier cet appétit par le souvenir d’une autre chose, souvent rappelée à leur mémoire.
(Baruch Spinoza, Correspondance, Lettre 58, à G. H. Schuller, traduction Maxime Rovere, éd. GF-Flammarion)
+
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-04 - Quatre malentendus spinozistes (1/4) : "La liberté n’est que l’ignorance des causes qui nous déterminent" (avec Ariel Suhamy), 30'30)









2021 08 05


#<
en mode philosophe
avant la mode
mode écologique
avant la mode
mode circuit court
avant la mode
mode recyclage
avant l'âge/mode
mode selfilm ⓚ
avant la mode selfie
bientôt selfilm
en mode déserteur du STO
pour le/sur revenu de base
avant la mode
en mode sobriété heureuse
avant la mode
-
avant la mode
en mode écologique
recyclage
selfilm
déserteur
sobriété heureuse
...

économie durable, éco-responsable...


#<
J'aurai anticipé la mode selfie par le mode selfilm et son concept/appellation
-
mode selfilm ⓚ
avant la mode selfie
bientôt selfilm
-
J'aurai anticipé la mode selfie par le mode selfilm et son concept/appellation
j'aurai anticipé la mode selfie par le mode et l'appelation selfilm
j'aurai anticipé de 20 ans la mode selfie par le mode et l'appelation selfilm
otto karl aura précédé la mode selfie par le mode selfim dès/depuis 2004
la mode selfie en viendra au mode selfilm, qu'otto karl aura largement anticipé et conceptualisé
à la mode selfie le mode selfilm, appellation d'origine otto karl, selfimeur de son quotidien/environnement/vie libre depuis 2004
anticipé la mode selfie par le mode selfilm puis le mot
-
en un mot et en mode selfilm bien avant la mode selfie
devancier de/devancé la mode selfie par le mode selfilm puis le mot avant leur mode à venir
devancier de/devancé la mode selfie par le mode selfilm et son mot et sa mode
-
de 15 ans
devancé la mode selfie
par le mode selfilm
et son mot et sa mode
à venir
-
devancé la mode selfie
par le mode selfilm
et son mot et sa mode
-
otto karl aura
devancé la mode selfie
par le mode selfilm
et son mot et sa mode
-
amplement devancé la mode selfie  (= amplement : plus ample que centré sur ma personne, mais l'environnement)
par le mode selfilm
et son mot et sa mode
-
amplement
devancé la mode selfie
par le mode selfilm
et son mot et sa mode
encore à venir
-
amplement
devancé la mode selfie
par le mode selfilm
et son mot et sa mode


>>>



#
[TP]!
    Ainsi, suspendu entre ciel et mer, je ne communiquais plus avec le reste du monde ; je pouvais analyser au plus serré chaque souvenir où apparaissaient Gervais, Morin, Louisa ou Tsala. Les images oubliées se présentaient nettement et avec force. Je goûtais ce temps indéfini, cette immobilité qui me permettaient d’imaginer un fragment de mon enfantement [  ].
[  ]
     Je pouvais prolonger à volonté ces petits films. Morin lançait et rattrapait plusieurs fois Louisa ; et moi, je répétais ces gestes autant que je le voulais. Je m’arrêtais sur une image, Louisa en l’air avec une expression mi-ravie, mi-fâchée et lui, ses grosses mains ouvertes prêtes à la saisir. En revenant en arrière dans le temps, je revoyais un livre en étoffe que je mâchais et ne parvenais pas à déchirer. Je ne savais plus ce qui était imprimé sur ce chiffon ; je pouvais y faire défiler comme sur un écran mou diverses scènes de mon enfance, l’une effaçant l’autre comme sur un palimpseste.
(Jacques Perry, Marin, p190)



#
[MES][EE][cosmo-logique][anthropo-logique][théâtre]
Si je ne travaillais pas à l’école, c’est qu’il fallait apprendre ce qui ne m’intéressait pas ou déjà plus. Ce fragment de Phèdre, je ne voulais pas l’ânonner ; j’avais lu toute la pièce et je n’aimais pas les pensées de ces gens tragiques. Don Juan recevait son créancier M. Dimanche et le renvoyait avec de bonnes paroles ; je souriais une fois, la première. Ensuite, cela ne m’amusait plus. M. Dimanche est trop bête et don Juan use de ficelles grossières. Justement, je ne comprenais rien au grossissement du théâtre. Je voulais m’émerveiller de vraies merveilles comme, dans la chambre de mes parents, une toile d’araignée tissée entre deux livres de messe espagnols (sans mouche attendant d’être mangée).
(Jacques Perry, Marin, p192)


#
[noirage][programme][écologie]
Je m’étonnais qu’il faille tuer des animaux et des plantes pour vivre. Comme la baleine, j’aurais aimé avaler un plancton invisible.
(Jacques Perry, Marin, p192)
+
infra : #< ... au programme... s'entredévorer
+
>
[PT]
[  ] qu’il faille tuer des animaux et des plantes pour vivre. Comme la baleine, j’aurais aimé avaler un plancton invisible.
(Jacques Perry)
-
Je m’étonnais qu’il faille tuer des animaux et des plantes pour vivre. Comme la baleine, j’aurais aimé avaler un plancton invisible.
(Jacques Perry)



#
[ascèse][TP]
En fait, je me forçais, par nécessité, sagesse et romantisme, à me satisfaire de mon sort d’exilé.
(Jacques Perry, Marin, p194)

#
[formule][brachy-logique]
Il était prêt à m’aider, de toutes les façons. Il parlait sur un mode à trois temps : « Pauv’ p’tit gars, drôle de vie. T’en fais pas. Je suis là. J’en ai vu ! Pas comme toi ! Bé-ro-ald ? J’l’ai con-nu. Dans le temps… M’son des Roses, ça t’dit rien ? » Se jugeant tout à coup indiscret, il se dépêcha de proposer : « On s’en va ; quand tu veux. Ou tu rest’ et j’te guett’. »
(Jacques Perry, Marin, p195)




#
[LT]!
(visite et guide d'un monument communiste en ruine)
(I feel good [film], 1:20'50)




#<
sous les pavés de bonnes intentions, la plage



#
Le jeudi 5 août 2021 à 11:29:19 UTC+2, Gilles  a écrit :


Bonjour Karl,

J’ai adressé un SMS à MARIE pour l’informer des dernières informations communiquées par le chirurgien hier soir.

Bonne journée,

P@p.

+
Le jeudi 5 août 2021 à 23:20:05 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



: )
Pendant ce temps je recevais la visite surprise d'amis leipzigois, ici, avec leurs deux enfants de 4 ans non-masqués, je crains le pire, jamais pris autant de risques, mais... pire encore, elle, est médecin, et mon cas bien au sérieux, hélas. Lui, c'est tout simplement Michael, si tu te souviens. Lui, parle encore des galettes de maman, faites à zollschuppen, et ils en ont mangé ici avant de repartir. En normandie, où ils ont passé la semaine. Bref...
Et maintenant j'attends le covid, ou pire, car c'est du sérieux, hélas...
Mais au moins un de nous deux a de bonnes nouvelles (sur sa santé), et à propager, c'est cool : )





#
[philosophie][archéo-logique]!
Voilà. je vais avoir 40 ans et, en fait, j'ai raté ma vie. Bon, les seuls qui peuvent un peu aider dans ces moments-là, quand on croit plus en rien, et qu'on n'a jamais cru en dieu, c'est... les philosophes allemands. Par exemple Schopenhauer, lui, il dit que :
– la vie est comme une broderie, on passe la première partie de sa vie sur cette partie-là, du côté joli de la broderie, mais on passe la deuxième partie de sa vie de l'autre côté, c'est moins joli, mais on voit comment sont agencés les fils, on voit comment c'est fait.
– Putain, c'est vrai. Merci Schopenhauer.
(Casse-tête chinois [film], 17'20)
> OT - 2108 - casse-tête chinois philosophe schopenhauer broderie [philosophie][archéo-logique]
+
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[archéo-logique][formule][brachy-logique]
... rencontre avec Hegel...
– Moi j'ai écrit un livre [  ] qui apporte une vision simple de la vie.
– Ah oui ? Je vous envie. Vous pouvez me citer une phrase ?
– « Tout néant est néant de ce dont il résulte ».
(Casse-tête chinois [film], 41')







2021 08 06



#
[malbouffe][acrasie][défausophie][DE]

fille – Maman, elle veut pas qu'on mange au MacDo.
père – Ah bon ? Pourquoi ?
– Elle dit que c'est pas bon.
– Ah ouais ? Ah merde. T'en veux plus alors ?
(Elle sourit et continue de se goinfrer.)
(Casse-tête chinois [film], 43'30)


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[ciel][politique]
...
Le seul truc qui intéresse les gens ici [à New York] c'est d'être proche du ciel. En réalité, c'est une ville qui est couper en deux. [  ] tu peux pas faire partie directement du monde des "up", tu fais partie du "down", tu habites downtown, tu as pas le droit au ciel, on fait bien comprendre qu'il faut partir d'en bas, tu es rivé au sol...
...
(Casse-tête chinois [film], 49')


#<
être comédien c'est savoir jouer le naturel
être comédien c'est savoir jouer son propre naturel
le comédien joue son propre naturel  (+ il le met en jeu, sur la table, au risque aussi de le perdre)
le comédien joue son naturel

>>>

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[défausophie][ÀR][amour poli]
Croyez-moi, peu de couple se séparent de manière aussi cordiale et je veous félicité pour la courtoisie que vous avez eue l'un envers l'autre. On juge souvent un couple à l'amour et aux années qu'il a partagés. Mais je pense que cet amour peut aussi se juger par le fait de se séparer avec dignité.
(Casse-tête chinois [film], 1:03'30)


#
[//]
(Casse-tête chinois [film], 1:07'30)
//
(Green Card [film])


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[DE][zen][épure]
... moments vides comme celui-là... se passe rien... aussi des moments de vie... c'était ça l'enfance...
(Casse-tête chinois [film], 1:13')


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[méthodo-logique]
Il faut travailler d'une manière un peu systématique, hein, sinon après on sait plus où on en est, là. Ok ? Donc il faut que tu les fasses toutes, hein ? Il faut les faire toutes. Sinon après on est paumé. Il faut un peu... Tu comprends ?
(Casse-tête chinois [film], 1:22'20)


#
[prosexuel]
...
Moi ça fait longtemps que j'ai pas baisé. Et toi, ça fait longtemps ?
...
... Si j'ai l'air d'une salope... j'en ai rien à foutre...
(Casse-tête chinois [film], 1:01')
+
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[prosexuel][childfree][STO]
Tu baises en ce moment, toi ?... Il faut que tu baises...
... je crois que tu es jaloux de ce que je vis. Je crois que toi aussi tu as besoin de baiser... Il faut que tu baises, là, que tu te tapes n'importe qui...
Moi j'aimerais bien baiser, mais avec les boulot, les enfants...
(Casse-tête chinois [film], 1:22'30 + 1:27')



#
[ÀR]
...
– Ça existe, ça ?
– Je sais pas si ça existe mais pourquoi pas ? On a le droit d'essayer. [  ] On a le droit d'inventer des trucs qui existent pas, non ?
... On peut au moins essayer. Attends, on a une chance de dingue... On se connaît par coeur...
(Casse-tête chinois [film], 1:29'50)


#
["otto"][autoportrait][otto karl]
... ses nombreuses autoprésentation... moi Christophe Tarkos...
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, 28')


#
[conformage]
... poète qui se veut poète... la poésie toute faite...
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, 30')

#
[formule][jeu][jouage]
... il introduit le jeu dans la domaine de la poésie...
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, ± 30'30)



#
[méta]![créage][formule]
Quand on regarde les carnets de Tarkos [déposés à L'IMEC], qu'il tenait constamment, parfois plusieurs à la fois, on se rend compte de la diversité des discours dans lesquels il était plongé, de la diversité de ses sources, de la diversité des choses qu'il entendait et qu'il lisait. [ ] Il y a vraiment de tout, et c'est un rapport au savoir, ça... C'est une ambition de totalité, et un peu folle, et c'est un rapport au savoir mais [  ] qui est pas désinvesti, qui est d'extériorité, qui est pas d'objectivité scientifique,[  ] je dirais que c'est un rapport "chaud" au savoir. Il dit que pour  aller savoir, pour vouloir et pour revouloir savoir, il dit, il faut se mettre en transe. Et il dit : la transe, c'est pas un biais, quand on se met en transe, on biaise pas, on triche pas avec le savoir, on épouse son objet, on y adhère momentanément.
...
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, 34')
+
infra :
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, 43')


#
[ARG]
Il suffit d’écouter quelques minutes les poèmes les plus « vus » pour être frappé par des « répétitions » – qui n’en sont pas. Ça ne répète jamais deux fois la même chose mais remue, ou bouge, lentement et par à-coups, dans un corps de phrases presque toujours ponctuées. Il y a comme un acharnement, ou plutôt une patience, à dire quelque chose de « logique », de sensé, qui se déboutonne de lui-même pour mieux partir en vrille.
(Nathalie Quintane, préface à Christophe Tarkos, Le Petit Bidon et autres textes, POL)








2021 08 07


#<
[archéo-logique][considération]
encyclopédisme pour universalisme
encyclopédisme est sur le chemin de l'universalisme
considérationnisme/observationnisme et encyclopédisme, deux voix/voies de l'universalisme


#
[éco-logique][téléo-logique]
Eh bien, soyons fou-fou, changeons de planning !
(David et Madame Hansen [film], 4')
(+)
#
["gilles"]
Ah, Gilles, que ferions-nous sans vous.
(David et Madame Hansen [film], 4'15)

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[vocabulaire][âge]
– Et calnicie.
– Pardon ?
– Calnicie. C'est pas comme ça qu'on dit ? Quand les cheveux deviennent blancs après un choc*.
– Si vous le dites.
(David et Madame Hansen [film], 5'30)
+
* calnicie subite
+
infra :
C'est ainsi qu'elle sortit de ma vie en sortant de ce café, sans un mot ni se retourner, après tout ce que nous avions vécu pas même un regard, rien, pour ne plus jamais réapparaître ni donner aucune nouvelle pendant dix ans. Un chef-d'œuvre de disparition ! Il fallut presque m'interner. Le lendemain, mes cheveux avaient blanchi d'un côté. Je n'en revenais pas.
(Grégoire Bouillier, Rapport sur moi, éd. Allia)


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[considération]
– Ça m'est jamais venu à l'esprit.
– Parce que vous ne savez pas regarder.
(David et Madame Hansen [film], 17'30)

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[défausophie][épure][maximalisme][conformage][!°]
– Comment ça, simple ? Qu'est-ce qu tu appelles simple ?
– Bah, je sais pas, on fera un anniversaire, mais... simple.
– Je comprends pas. Un anniversaire c'est un anniversaire, hein.
– Bah, par exemple, on fait les courses mais on prend pas de gâteau.
– Pas de gâteau ? C'est pas un anniversaire s'il y a pas de gâteau.
– Ouais, mais comme ça, ça fait un peu plus...
– Simple ?
– Ouais, voilà.
– Écoute, c'est déjà assez compliqué comme ça, on va prendre un gâteau. Hein ? Je préfère. Tu as la liste ?
(David et Madame Hansen [film], 18')



#
[programme]["programme"]
Hé ! Vous savez ce que j'ai en commun avec mon frangin ? [  ] Le programme !
(16 ans ou presque [film], 57')

#
[ado]![âge][karl]
L'homme n'a pas de plus grand talent que celui d'oublier. Mais ce talent est aussi un malheur. Car il est un oubli qu'il ne devrait jamais se permettre, c'est celui de sa jeunesse, de son adolescence.
[  ]
Alors, oui, ils sont plus légers, plus insoucients que nous, mais ils sont aussi bien plus graves, plus intransigeants, en fait ils sont tout simplement plus intenses que nous, plus vivants. Alors notre vie d'adulte nous la passons à construire l'avenir et à se rappler du passé, l'adolescent seul connaît encore ce trésor qu'on appelle le présent.
(16 ans ou presque [film], 1:18'30)


#
[princesse][reine]
elle – Est-ce que tu me trouves chiante ?
lui – Non.
[  ]
– Enfin je suis désolée, il y a quand même des raison des chiante aujourd'hui. Non ?
– Ouais, euh, je sais pas. Je sais pas. [  ] Non, je suis pas sûr. [  ] Je suis pas sûr qu'il y ait vraiment des raisons d'être chiante. D'ailleurs, tu l'es pas, donc ça tombe très bien.
(David et Madame Hansen [film], 56'30)

#
[MES][V][amphibo-logique]
(très heureux beau fondu enchaîné sur la bash de piscine)
(David et Madame Hansen [film], 1:12')


#
[termino-logique][EE][considération]
Il faut que tu comprennes que les ots ne sont pas que des mots. Chaque mot, c'est comme une petite éponge de mémoire. Alors en choisissant tel ou tel mot, c'est telle ou telle vision de la société qui s'exprime à travers toi. Tu comprends ça ? Alors voyou, par exemple, que tu viens d'utiliser, c'est un terme bassement policier, hein ? Qui met à l'écart, qui marginalise. En l'utilisant tu sers l'ordre conservateur. C'est pour ça qu'il faut êter vigilant.
(16 ans ou presque [film], 7'30)



#
[âge][ado][malbouffe]
... vous allez placer ces 12 flacons olfactifs dans l'ordre de vos préférences...
... l'échelle de vos préférences...
Alors, Sunday Crispy camarel, pizza chorizo, Big Mac, kebab, Dragibus, [  ] Miel pops, poulet purée, salade niçoise, gratin de courgettes, cabillaud, brocolis vapeur. Monsieur [  ], l'ordre que vous avez choisi, c'est l'ordre donné par 82% des sujets âgés de 12 à 16 ans. Étonnant, non ?
(16 ans ou presque [film], 15'30)


#<
Spinoza (re)bat des cartes   (+ Descartes)


#
[PL]
... puisque la force de la liberté c'est toujours [  ] de pouvoir s'arracher à l'ordre des déterminations finies dans lesquelles on est pris.
(ncc - 27.09.2012 - Liberté chérie - 4/4 - Spinoza et la libre nécessité (avec pierre zaoui), 11'30)


#
[PL]
... trois conceptions de la liberté...
(ncc - 27.09.2012 - Liberté chérie - 4/4 - Spinoza et la libre nécessité (avec pierre zaoui), 12'20)


#<
on est nécessairement libre
nécessaire-ment libre









2021 08 08


#
[symplicité]
... ces fous-furieux qui font le Tour de France...
(ncc - 27.09.2012 - Liberté chérie - 4/4 - Spinoza et la libre nécessité (avec pierre zaoui), ± 26'45)
+
#
C'est un fait d'expérience que les moments où on est le plus libre, le plus joyeusement libre, sont les moments où on se sent le plus déterminé, mais loin de souffrir de cette détermination, on la prend comme un renforcement de sa puissance.
(ncc - 27.09.2012 - Liberté chérie - 4/4 - Spinoza et la libre nécessité (avec pierre zaoui), 41')
+
... à chaque fois qu'on comprend pleinement la détermination de quelque chose, ça nous rend joyeux, y compris du pire.
... résignation ?...
(ncc - 27.09.2012 - Liberté chérie - 4/4 - Spinoza et la libre nécessité (avec pierre zaoui), 46')


#
[acrasie][PL]
...
(ncc - 27.09.2012 - Liberté chérie - 4/4 - Spinoza et la libre nécessité (avec pierre zaoui), 39')

#
[axio-logique][deleuze]
(critique l'axio-logique deleuzienne)
(ncc - 27.09.2012 - Liberté chérie - 4/4 - Spinoza et la libre nécessité (avec pierre zaoui), 44'30)

#
(AF)
[archéo-logique][considération][autophilosophe]
[  ] nous déterminerons les remèdes aux affects, remèdes dont je crois tout le monde a l'expérience, mais sans les observer avec soin ni les voir distinctement, par la seule connaissance de l'esprit. Et c'est d'elle que nous déduirons de ce qui concerne sa béatitude.
(Spinoza (cité) ; Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Ethique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 4'45)


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[DE][autophilosophe][libération spinoza]
raison-joie
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Ethique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 7'30* + 11'30)
* cf. infra : (Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 7'30)


#
[maturage][intégration][brachy-logique]formule]
Il faut se déprendre mentalement de tous les ouvrages de Spinoza dans lesquels il expose sa doctrine et se détacher de l'expression qu'elle assume afin de la repenser et de la revivre en soi dans sa ligne d'ensemble, et de se la représenter sous une forme figurative et presque plastique. Si l'on reparcourt en esprit les lignes du système spinozien, si l'on parvient à se le représenter de façon vivante et visible, ainsi qu'il advient pour la rose de Jéricho, qui laissée à elle-même se ratatine, se dessèche, devient squelettique mais s'épanouit en une merveilleuse floraison au contact de l'eau, si on laisse se développer et refleurir ce système dans la fluidité d'un esprit agile, chaleureux et complice, et qu'on le contemple intérieurement ainsi épanoui et refleuri ; alors, d'un ensemble froid, réduit et abstrus de propositions à l'aspect mathématique, voilà qu'il jaillit en une vision sublime et enthousiasmante. Alors il se dresse devant vous telle une conception, non pas seulement philosophiquement fascinante, mais poétiquement grandiose. Alors on comprend de quel immense poème ces formules sont le revêtement et l'écorce.
[  ]
(Giuseppe Rensi, Spinoza, éd. Allia)


#
[cosmo-logique]
Le sublime effort de Spinoza tient à ce qu'il contemple la réalité non pas avec des yeux humains, mais avec ceux-là mêmes de la réalité si celle-ci en était dotée.
(Giuseppe Rensi, Spinoza, éd. Allia)
+
... comprend à partir de dieu... avec dieu comme cause...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 37')



#
[âge][archéo-logique]
devenir/éternité
... ce qui reste, c'est l'ensemble des idées vraies.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 20')


#
[TP][autophilosophie][DE][bouffe]
... faire "un maximum" d'expériences pour développer puissance de comprendre...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 27')
+
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 24'30)


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[PL][DE][libération spinoza]
.. et finalement on vit tous aujourd'hui avec l'idée qu'on est déterminé par des causes qui nous dépassent, et en avoir conscience effectivement nous libèrent d'une certaine manière...
... la conscience des déterminismes est en effet libératrice...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 40'45)

#
[PL]
La question, c'est la question générale, en fait, du déterminisme, chez Spinoza, et lequel est un déterminisme absolu. Cad que rien n'échappe au déterminisme, tout est causé de manière nécessaire, [  ] et il ne reste pas une place même minime pour une quelconque volonté libre. Pour moi c'est absolument essentiel. Et ça commande évidemment toute la compréhension de l'Éthique et aussi ça commande la manière de le lire.
[ ]
rien n'échappe à ce déterminisme aboslu. Alors en effet c'est ça qui frappe et qui d'ailleurs séduit énormément...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 6'45)


#
[archéo-logique][JFB]
... il va produire une géométrice absolument implacable des affects, [  ] et elle est implacable : c'est comme ça que ça se passe, il y a des lois des affects.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 9')


#
[postsexuel][défausophie]
... ces joies passives...
... il y a un problème de l'amour cez Spinoa pcq il y a un problème du sexe... = chatouillement... et ce chatouillement veut dire qu'une partie est plus ffectée que les autres et ce plus-affecté fait qu'elle prend le pouvoir.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 20')

#
[politique][capitalisme]
[  ] nous vivons sous le règne de cet affect, véritablement, il a en qq sort pris le pouvoir : c'est l'avarice. L'avarice n'étant rien d'autre que le désir immodéré, même l'amour, des richesses. Donc je dirais que le capitalisme, au fond, est tout entier fondé sur l'affect d'avarice. Et la finance en particulier qui en est l'avatar actuel.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 33'45)


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[minimaximalisme]
kebab

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[programme]
... affects dit primitifs ou primaires... capables de produire tous les autres...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 33')

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[créage][perfectionnage][spinoza]
[  ] on a du mal à le lire mais il a dû avoir du mal à l'écrire, quand même.
– Il l'a écrit sur une dizaine d'années.
– Oui, euh, très longtemps.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 33'15)

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[suicide][programme]
On ne se suicide jamais. [  ] On est toujours tué. Cad que la destruction vient toujours de l'extérieur. Toujours. [  ] Et si c'est par maladie, c'est pcq une chose sera venu de l'extérieur perturber léquilibre du corps qui ne demande qu'à persévérer dans son être, en vérité.
Donc il ne peut pas y avoir dans une chose le germe de sa destruction.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 35'30)

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[DE]
... bp de choses veulent ma mort... la bouteille par exemple...
Et donc l'intérêt de la raison, c'est précisément de déterminer ce qui est par exemple la modération – dans le désir de l'argent, par exemple. Donc, apprendre la modération, apprendre donc ce qui est bon pour moi pour que effectoement je persévère dans mon être. Le problème c'est que le désir qe j'ai de persévérer dans mon être il se trompe d'objet. C'est ça le problème. Je me trompe de désir. Et si je me trompe de désir j'y suis pour rien. C'est pas la volonté. « Tu peux quand même t'en empêcher, de boire ! – Non, je peux pas. »
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 36')


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[formule]
Cette autre phrase de l'Éthique, qui a tourné au slogan : « On ne sait pas ce que peut un corps ». Parce que Deleuze a beaucoup insisté là-dessus.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 39'45)


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[défausophie][ascèse][DE][postsexuel]
"Il faut bien que le corps exhulte". Non, Spinoza, c'est pas "il faut bien que le corps exhulte", pas du tout. Il faut que le corps soit en santé, et l'esprit également en santé. C'est une hygiène. C'est une ascèse qui est une hygiène. [  ] "Ah oui, mais vous faites de spinoza un ascète, une pensée ascétique". [  ] Non, c'est pas un idéal ascétique, du tout, mais il y en a pour qui l'hygiène est déjà une ascèse. Vous comprenez ? C'est ça le problème.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 40')


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[bavardage]
... vous avez trop parlé... vous auriez dû davantage faire.
Je crois que quand on parle la langue du pays, on est pénalisé, pcq on parle trop.
(TF1 - grands reportages - mon métier de rêve)

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[apprentissage][DE][autoconditionnement][autophilosophe][pour margaux][pour michael]
La vie de solitaire n'est pas la vie rationnelle, pcq justement "Rien n'est plus utile à l'homme que l'homme", et que en plus, détail que j'adore, on risque de se mettre à imiter les affects des animaux. Pcq évidemment il y a un principe d'imitation des affects, et dès lors que le solitaire va imaginer que l'ours est son semblable, [  ] il risque d'imiter les affects de l'ours. Et tant qu'à imiter des affects, il vaut mieux imiter les affects des hommes, mais des hommes qui vivent sous la conduite de la raison. Et pour se faire il faut en rencontrer un, et à ce moment-là on va l'imiter.
... la vie est difficile sans l'aide d'un autre... la puissance s'en trouve augmentée... utile d'avoir à proximité d'autres hommes... le problème... la majorité... est faite de... insensés, sots... gens qui... n'ont pas encore une conduite rationnelle... guerre de tous contre tous... imitation... principe de concurrence... créer une collectivité d'hommes rationnels... créer un système politique... avec un pouvoir qui soit un pouvoir intelligent, cad qui soit inspiré par ceux qui vivent sous la conduite de la raison, cad une constitution rationnelle...
... ceux-là... forcément en petit nombre...
... constitution rationnelle à laquelle on forcera tous les "stulti" à obéir...
... quand on est rationnel on est libre, on ne dépend pas des choses extérieures...
... constitution démocratique au pouvoir...
... si je désire avoir une habitation... bon pour moi... je le désire aussi pour tous les autres hommes...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 44'30)
+
infra : Jamais l'aigle ne perdit plus de temps que lorsqu'il consentit à apprendre du corbeau.
+
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[ascèse]
Sa vie de célibataire fut frugale, ascétique, tranquille, entièrement consacrée à son métier, à sa méditation et à l'écriture de ses ouvrages. Afin de préserver cette tranquillité, il [Spinoza] alla jusqu'à refuser le poste de professeur pensionné de l'université d'Heidelberg que lui proposa le prince électeur du Palatinat. Il résida dans plusieurs villes hollan- daises (Rijnburg et Voorburg), entre Amsterdam où il naquit et La Haye où il mourut.
(Marc Halévy, Citations de Spinoza expliquées (Eyrolles, 2015))




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[DE][défausophie][autophilosophe]
... quand on est rationnel on est libre, on ne dépend pas des choses extérieures...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 49'30)



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[à gilles]


Le dimanche 8 août 2021 à 16:35:08 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :




Oui, je me souviens bien de MICKAËL,

– Michael. (Prononcé à l'anglaise. Comme "Michael Jackson". Car sa mère est écossaise.)

c’était le ‘’Chef’’ de la bande, c’est bien ça?

– Il y avait pas de chef, non. Mais, central, etc., il en faisait un peu figure, oui, figure douce, démocratique.

Le Covid, je suppose que tu portais ton masque, prudent comme tu es, je ne l’imagine pas autrement !!

– Eh non, à l'extérieur pas toujours.

Et puis si tu t’inquiète tu peux toujours faire un test PCR pour te rassurer, donc soit confiant !

– Merci mais a priori je vois pas du tout l'intérêt d'un test. Du tout.

Et alors, Mickaël savait que tu étais à Dinard?

– Oui oui...
Et ils étaient en séjour d'une semaine à Avranches. Et voulaient me voir. Mais moi, Nemours, état, etc. Je les ai quand même informé de mon arrivée ici et ils ont sauté, direct, je les ai retrouvé devant ma porte. La dernière fois qu'on s'est vu c'était d'ailleurs ici-même il y a 6 ans, eux alors sans enfants, et juste après qu'il m'ait longuement prêté son appart' à Leipzig –  pour l'hiver 2014-2015 je crois.



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[à michael]

avez-vous fait bon voyage ?
Je voulais vous dire que le samedi était le pire jour pour traverser la France, mais...
Et le jour-même de votre départ, voilà ce que je vois à la télévision. Un signe ?
Tu connais ? tu as pensé à ça ? La construction de maison avec imprimante 3D ?
Et depuis, j'ai pensé aussi, que : j'ai un ami (Loïc, français, que vous avez même rencontré à Zollschuppenstraße, quand j'étais chez toi, il était venu me rendre visite, de berlin où il vit depuis des années), qui a une copine et deux jeunes enfants aussi, et depuis qu'ils ont changé de quartier de Berlin, ils souhaitent éventuellement quitter la ville, pour rejoindre une vie plus collective, et ils aiment beaucoup Leipzig, voudraient même venir y vivre. Loïc y a déjà vécu, c'est là que je l'ai rencontré à l'époque, il était Dozent comme moi. Lui : intellectuel, traducteur, etc. Elle : psychologue professionnelle. Deux enfants, deux garçons, très jeunes aussi.
Leur envie de bouger semble très concrète, très motivée. Ça pourrait accélérer les choses ? Voire convaincre Stefan and co ?
Je vous mets en contact ?
J'aimerais bien.

±=


Le dimanche 8 août 2021 à 17:08:58 UTC+2, k.  a écrit :



Michael !

Habt ihr eine gute Reise ?
Ich wollte euch sagen, dass Samstag der schlimmste Tag war, um Frankreich durchzufahren, aber... War's ok ?
Und an dem Tag, an dem Sie gehen, sehe ich das im Fernsehen. Ein Zeichen ?
https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/design/habitat-imprimer-sa-maison-c-est-possible_4729743.html
Kennst du das ? Hast du diese Idee gehabt ? Haüser (Klinik oder so ; ) mit einem 3D-Drucker zu bauen ?
Und das habe ich inzwischen  auch gedacht :
Ich habe einen Freund (Loïc, Franzose, den ihr sogar in der Zollschuppenstraße kennengelernt habt, als ich bei dir war, der mich besuchen kam, aus Berlin, wo er seit vielen Jahren lebt), der auch eine Freundin und zwei kleine Kinder hat, und da sie jetzt in einen anderen Stadtteil (als Kreuzberg) von Berlin gezogen sind, wollen sie immer mehr die Stadt verlassen, und auch um ein kollektiveres Leben zu führen, und sie mögen Leipzig sehr, und wünschen regelmässig dorthin umzuziehen. Loïc hat damals schon dort gewohnt, dort habe ich ihn damals kennengelernt, er war Dozent wie ich, usw.
Er (Loïc) : Intellektueller, Übersetzer, usw. Sie (Louise) : Berufspsychologin. Zwei Kinder, auch zwei Jungen, auch sehr jung. Ihr wunsch, sich zu bewegen, scheint sehr konkret und motiviert. Und für ein mehr kollectives Leben Project !
Könnte das euer Project weiter/schneller tun ? Und sogar vielleicht Stefan und co. überzeugen, deblockieren ? ; )
Soll/Darf ich euch zusammenbringen ? Das wäre schön, ich würde gerne. Ich glaube, dass es Chance gibt, dass das...
Ok ?





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[pour Gilles]
13'30 - 17'38
(42')
1:04'
(Thierry Beccaro ; France 2 - Infrarouge - 2020 11 - Karine Dusfour - Bouche cousue)

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[TP]![internat]
.. toujours la dernière à sortir de cours...
Pcq j'étais heureuse d'être à l'école. Enfin, je veux dire, quand j'étais à l'école il pouvait rien m'arriver. Si j'avais pu aller à l'école le samedi, le dimanche, les jours fériés, les vacances scolaires, si j'avais pu dormir... J'aurais passé ma vie à l'école.
[  ]
J'étais toujours la dernière à sortir de cours. [  ]
(France 2 - Infrarouge - 2020 11 - Karine Dusfour - Bouche cousue, 18' + 20'30)
+
[taisage][karl]
Je vais bien pcq j'avance dans le vie. Mais j'ai très peur de m'arrêter, en fait. On me dit tout le temps "tu en fais trop, tu es tout le temps en train de bosser, tu peux pas faire une pause, un peu de silence, travailler dans le silence", mais c'est qqch qui m'angoisse beaucoup, le silence. J'ai besoin de bruit(s), j'ai besoin d'avancer, de suivre 50 trucs ne même temps, de... S'arrêter, c'est prendre le risque de se retourner et de repenser quand même au passé, et moi ça m'angoisse. Si je m'arrête 5 minutes, ma peine est infinie. Cette vie, avant que je sois placée [dans une autre famille ou foyer], j'en ressens une peine infinie. Et donc, c'est dangereux. Et donc il faut avancer.
(France 2 - Infrarouge - 2020 11 - Karine Dusfour - Bouche cousue, 1:08')

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[pour manuella]
Perches [  ] Bon, ben, je vais arrêter de manger... presque rien mangé pendant un an... plus de dents... ostéoporose... os d'une vieille...
(France 2 - Infrarouge - 2020 11 - Karine Dusfour - Bouche cousue, 20'30 + 1:06'30)


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[formule][style]
Ce dernier ouvrage [l'Éthique], manifestement le chef-d'œuvre de Spinoza, possède une singularité stylistique admirable puisqu'il est écrit sous le mode « géométrique » : axiomes, postulats, théorèmes, scolies et lemmes s'y enfilent sur le fil d'or de la méthode euclidienne. Ce mode d'écriture inverse les pratiques généralement admises en philosophie puisqu'il pose la conclusion avant d'en entamer la démonstration. L'usage voulait que la conclusion - comme son nom l'indique - close
le discours. Ce n'est pas le cas en géométrie ; ce n'est pas le cas pour l'Éthique de Spinoza... Cela n'en facilite pas la lecture car il y a là quelque chose d'artificiel dont, s'il semble garantir la rigueur absolue et mathématique de la construction, personne d'attentif n'est dupe.
(Marc Halévy, Citations de Spinoza expliquées (Eyrolles, 2015))
+
[formule][brachy-logique]
Spinoza pense en espagnol surtout et en hébreu, mais il veut écrire en latin de façon à atteindre un vaste public d'intellectuels européens ; il écrit dans un latin fragile, remanié par des Hollandais qui parlent une langue germanique, le néerlandais, langue parlée mais non écrite des Pays-Bas d'alors. Cet imbroglio linguistique ne facilite guère l'art de la formule compacte qui exige une maîtrise très profonde et subtile de la langue utilisée.
Il est donc difficile d'extraire, des textes de Spinoza, des citations courtes. Spinoza est un philosophe pointilleux, méticuleux, discursif; à l'inverse de Nietzsche, par exemple, il ne cherche pas la formule qui marque, 1'aphorisme qui enchante, l'image qui tue. Il préfère les raisonnements rigoureux et bien enchaînés où le sens vient du tout et non de la partie.
Dans les citations choisies ci-après, certaines reviendront à l'iden- tique plusieurs fois du simple fait que leur sens est si riche qu'il faudra 1'aborder avec divers regards.

(Marc Halévy, Citations de Spinoza expliquées (Eyrolles, 2015))



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[intelligence]
L'entendement, chez Spinoza, désigne la capacité de comprendre c'est-à-dire de transformer l'immense accumulation des faits vécus et perçus en une représentation valide et confirmée du Tout. L'en- tendement, au fond, désigne l'intelligence au sens large et étymolo- gique du mot : cette capacité de reliance de tous les éléments glanés au fil du temps de vie, en un tout structuré et cohérent.
(Marc Halévy, Citations de Spinoza expliquées (Eyrolles, 2015))



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[politique][défausophie][moyenhomme][JFB]
La liberté a toujours été propulsée, dans les discours, comme le moteur le plus profond, comme la revendication la plus essentielle de l'histoire humaine. C'est simplement faux ! Les masses veulent du pain et des jeux, plus de pain et plus de jeux, mais elles ne veulent pas la liberté. La liberté est un slogan qui cache tout autre chose: le désir de changer de maître. La masse des hommes ne saurait que faire d'une liberté authentique. Il faut beaucoup de talent et d'intelligence pour assumer une grande liberté. La plupart des hommes en resteraient désemparés car, après quelques jours de caprices éhontés, ils se retrouveraient face à leur immense vide inté- neur.
(Marc Halévy, Citations de Spinoza expliquées (Eyrolles, 2015))








2021 08 09


#<
on part en fumée, on revient en fumier



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[archéo-logique][minimalisme]
 En dégageant de l'observation la loi de l'intégration, nous progressons dans la connaissance de sujet que recherchaient les Lumières. Nous rejoignons Spinoza, qui se proposait, comme il l'écrivait dans l'un de ses premiers ouvrages, resté inachevé, le Traité de la réforme de l'entendement, de “connaître exactement notre nature, laquelle nous désirons parfaire, et en même temps ne connaître, de la nature des choses, qu'autant qu'il est nécessaire".*
(Jean François Billeter, Esquisses, éd. Allia)
* Traité de la réforme de l'entendement § 25.
+
Connaître exactement notre nature, que nous désirons parfaire, et connaître en même temps, de la nature des choses, autant qu'il est nécessaire ; [  ]
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement  ; > Traité de la réforme de l'entendement, trad. Auffret (Mille et une nuits, 2005))
+
Connaître notre nature puisque c'est elle que nous désirons perfectionner, et connaître aussi la nature des choses mais autant seulement qu'il nous est nécessaire.
((Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement (trad. Émile Saisset), #8, 0'15''))
+
Connaître exactement notre nature, que nous désirons porter à sa perfection, et avoir aussi de la nature des choses une connaissance sufisante.
(Spinoza, Traité de la Réforme de l'Entendement ;
> Traité de la Réforme de l'Entendement, Court Traité, Principes de la philosophie de Descartes, Pensées métaphysiques, trad. Appuhn (Œuvres I, Flammarion), PDF, p.193)


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[méta][épure][autophilosophe][archéo-logique][minimalisme]
39. On comprend alors aisément comment l'esprit, au fur et à mesure qu'il comprend davantage, acquiert en même temps d'autres instruments avec lesquels il avance plus loin dans sa compréhension. Car – on peut le conclure de ce qui a déjà été dit – il doit exister en nous avant toute chose, à titre d'instrument inné, une idée vraie dont la compréhension fait comprendre en même temps la différence entre cette perception et toutes les autres. En cela consiste la première partie de la Méthode.
Et comme il est évident que l'esprit se comprend d'autant mieux qu'il comprend plus d'éléments de la Nature, il en résulte que cette partie de la Méthode sera d'autant plus parfaite que l'esprit comprendra davantage, et qu'elle sera absolument parfaite quand l'esprit s'attachera à la connaissance de l'Être le plus parfait, ou y réfléchira.
40. En outre, à mesure que l'esprit connaît plus d'objets, mieux il comprend et ses forces, et l'ordre de la Nature. Or mieux il comprend ses propres forces, plus facilement il peut se diriger lui-même et se donner des règles. Et mieux il comprend l'ordre de la Nature, plus il lui est facile de se débarrasser de l'inutile : en quoi, nous l'avons dit, consiste toute la Méthode.
(Spinoza, Traité de la réforme  de l'entendement, trad. Séverine Auffret, 1996-2005, éd. Mille et une nuits)
=
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement (trad. Émile Saisset), #10, 3')
//
Infra :
#/< : encyclopédisme... universalisme...




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[archéo-logique]!![programme]![noirage]![philosophie][autophilosophe]![discernement][sotério-logique][libération spinoza]
La découverte que Spinoza met en lumière dans le Traité de la réforme de l'entendement est la suivante : l'homme peut se sauver du malheur d'exister, ensemble ou séparé, par la puissance de sa pensée.
Quelle est cette puissance ? C'est celle de l'idée vraie. Car « nous avons une idée vraie » (Traité de la réforme de l'entendement, § 33).
Spinoza ne dit pas qu'une idée vraie est hors de nous, quelque part ailleurs dans un lointain vague, ou donnée ou garantie par un dieu caché, ou réservée à quelques élus, non ; l'idée vraie est en nous (tous), nous l'avons ; mais le plus souvent, nous ne le savons pas. Ou plutôt, nous le savons, nous en avons bien l'intuition, et il nous suffit de réfléchir un tant soit peu sur cette idée pour savoir qu'elle est vraie, mais trop pressés, trop tiraillés par nos passions immédiates, nous oublions cette idée, il arrive même que nous la méprisions; il arrive surtout, le plus souvent, que nous la confondions. Nous la confondons avec ce qui lui ressemble vaguement, nous la mélangeons. Ce mélange et cette confusion sont naturels. Il est donné dans notre nature d'hommes, nés dans une communauté de vie qui n'est pas choisie mais seulement reçue, que nous confondions l'idée vraie avec d'autres idées, qui, elles, ne sont pas vraies. Ces autres idées nous sont aussi données immédiatement; elles sont la « connaissance du premier genre » avec laquelle nous vivons communément : expériences vagues, ouï-dires, fictions, dense tissu de l'imaginaire individuel et collectif qui voit des fantômes, des chimères, des anges et des diables. Ces autres idées ne sont d'ailleurs pas « fausses » par elles-mêmes, et Spinoza va jusqu'à penser qu'en toute rigueur elles sont irréductibles. Nous, hommes, qui ne sommes pas un Dieu-Nature éternel et absolument infini, qui ne sommes qu'une partie de ce Dieu (mais un peu lui quand même : « Homo Deus quatenus », « l'homme est Dieu, à un certain degré », dira-t-il ailleurs), nous ne pouvons pas ne pas imaginer, ne pas croire, ne pas ajouter foi à ce qu'on nous dit, nous ne pouvons pas ne pas sentir, nous émouvoir, désirer, attendre, craindre, espérer.
Mais ce que nous pouvons, qui est en notre pouvoir, c'est nous concentrer sur nos quelques idées vraies, nous donner la peine de les séparer nettement des autres, en rechercher la structure, en discerner le modèle, le mode de fonctionnement, en découvrir la puissance et la rigueur absolue.
[ ]
Cette idée, il reste à la déployer, à la faire descendre jusqu'à ses ultimes conséquences existentielles et jusqu'à un savoir aussi complet que possible. Ce ne sera pas chose facile, mais c'est une autre histoire, un autre voyage. L'important est d'ores et déjà de s'y tenir prêt.
[  ]
Mais cela, qui a l'air si simple, est peut-être le plus difficile : il est plus facile d'apprendre, d'emmagasiner des savoirs présentant indéfiniment l'aspect illusoire du neuf, de l'insolite ou du dogme, que de comprendre.
[  ]
Connaître, c'est comprendre. Non pas seulement comprendre la particularité des choses, le mécanisme du monde, à la manière du savant qui peut, comme individu, rester tout aussi amer, désabusé. Comprendre, c'est prendre ensemble, dans le Tout, à partir du Tout lui-même, comme cause génératrice de tout ce qui est. C'est dire que c'est aussi nous comprendre (nous-mêmes) : comprendre ce que nous faisons là, pourquoi nous souffrons, et comment nous pouvons opposer à cette souffrance ce qui est notre puissance d'êtres actifs, joyeux et intelligents. Mais c'est aussi « nous prendre les uns les autres », ensemble. L'ambition spinoziste n'est pas seulement de se forger une sorte de paix du sage pour soi tout seul : « Il appartient aussi à mon bonheur de m'appliquer à ce que beaucoup comprennent ce que je comprends... » (Traité de la réforme de l'entendement, § 14).
(Séverine Auffret, "le commencement de l'éternité", postface à : Spinoza, Traité de la réforme  de l'entendement, trad. Séverine Auffret, 1996-2005, éd. Mille et une nuits)
+
infra : [ensemble philosophe]

>
[PT]

l'idée vraie est en nous (tous),| et il nous suffit de réfléchir un| peu| pour savoir qu'elle est vraie, mais| nous oublions cette idée, il arrive même que nous la méprisions| il est plus facile| d'emmagasiner des savoirs| que de comprendre.| comprendre| pourquoi nous souffrons|

> Otto - 2109 - Séverine Auffret Spinoza à partir de l'idée vrai pour tous [archéo-logique][programme]


La découverte que Spinoza met en lumière dans le Traité de la réforme de l'entendement est la suivante : l'homme peut se sauver du malheur d'exister, ensemble ou séparé, par la puissance de sa pensée.
Quelle est cette puissance ? C'est celle de l'idée vraie. Car « nous avons une idée vraie » [  ].
[  ] l'idée vraie est en nous (tous), nous l'avons ; mais le plus souvent, nous ne le savons pas. Ou plutôt, nous le savons, nous en avons bien l'intuition, et il nous suffit de réfléchir un tant soit peu sur cette idée pour savoir qu'elle est vraie, mais [  ] nous oublions cette idée, il arrive même que nous la méprisions ; il arrive surtout, le plus souvent, que [  ] nous confondions l'idée vraie avec d'autres idées [  ]
Mais ce que nous pouvons, qui est en notre pouvoir, c'est nous concentrer sur nos quelques idées vraies, nous donner la peine de les séparer nettement des autres, en rechercher la structure, en discerner le modèle, le mode de fonctionnement, en découvrir la puissance et la rigueur absolue. [  ]
Cette idée, il reste à la déployer, à la faire descendre jusqu'à ses ultimes conséquences existentielles [  ]. Mais cela [  ] est peut-être le plus difficile : il est plus facile d'apprendre, d'emmagasiner des savoirs présentant indéfiniment l'aspect illusoire du neuf, de l'insolite ou du dogme, que de comprendre. [  ]
comprendre [  ] pourquoi nous souffrons [  ]. Mais [  ] L'ambition spinoziste n'est pas seulement de se forger une sorte de paix du sage pour soi tout seul : « Il appartient aussi à mon bonheur de m'appliquer à ce que beaucoup comprennent ce que je comprends... » [  ].
(O/Séverine Auffret)







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[brachy-logique][fragmentage][cata-logique][otto karl][amphibo-logique][spinoza]
Le maître déjà gravement malade n'aurait peut-être pas abandonné son projet, il l'aurait laissé provisoirement de côté pour un temps meilleur, comme il avait ajourné la publication, trop dangereuse et intempestive, de l'Éthique. Mais la mort serait venue plus vite, trop vite.
[  ]
Une chose est sûre : Spinoza n'a pas pris soin de « polir » le Traité de la réforme de l'entendement, ne l'a pas préparé pour la publication, n'a pas dégagé pour l'apprenti philosophe la formule établissant le pont qui mène d'un ouvrage à l'autre, d'un commencement à un autre commencement.
Tant mieux !
Il est émouvant qu'il ait laissé à ses lecteurs posthumes, à ces lecteurs qui ne sont plus forcément hantés par le rêve de la transcendance, le soin de faire par eux-mêmes, une fois mis sur la route, le pas qui mène jusqu'à l'expérience intellectuelle de l'éternité.
La philosophie, la sagesse, se communiquent mais ne s'assènent pas.
(Séverine Auffret, "le commencement de l'éternité", postface à : Spinoza, Traité de la réforme  de l'entendement, trad. Séverine Auffret, 1996-2005, éd. Mille et une nuits)
+
infra : ncc Macherey [spinoza]

>’
[PT]


Le maître déjà gravement malade [  ] n'a pas dégagé pour l'apprenti philosophe la formule établissant le pont qui mène [  ] d'un commencement à un autre commencement.
Tant mieux !
Il est émouvant qu'il ait laissé à ses lecteurs posthumes, [  ] le soin de faire par eux-mêmes, une fois mis sur la route, le pas [  ].
La philosophie, la sagesse, se communiquent mais ne s'assènent pas.

(Séverine Auffret, "le commencement de l'éternité", postface à : Spinoza, Traité de la réforme  de l'entendement, trad. Séverine Auffret, 1996-2005, éd. Mille et une nuits)

-
Le maître déjà gravement malade| n'a pas dégagé| la formule établissant le pont|. Tant mieux| qu'il ait laissé à ses lecteurs posthumes| le soin de faire par eux-mêmes, une fois mis sur la route, le pas|. La philosophie| se communique| mais ne s'assène| pas. (Séverine Auffret)
> Otto - 2109 - Séverine Auffert, le maître déjà gravement malade, a laissé faire le pont...





#
[poste](V)
(téléviseur entouré de livres et de plantes)
(Poetry [film], 3'40)


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[alzheimer]
5'20
12'15 !
1:11'30 ! diagnostic, déni...
(Poetry [film])

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[ado]
Tu as un début de moustache, mais tu te conduis comme un enfant.
(Poetry [film], 15'50)

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voir la vie en rosse
voir la vie en rolls
je vois la vie en rosse, d'autres voient la vie en rolls, sans parler de ceux qui la voient en rose
elle voit la vie en rose, moi en rosse, et d'autres en rolls


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[à loïc]
Le dimanche 8 août 2021 à 19:14:22 UTC+2, loïca écrit :



Peut t'intéresser ?

Clic

C‘est demain la rentrée d‘ernst… logistiquement, le quotidien va en prendre un coup… (l‘école est à 6 kilomètres et il n‘y a pas de ramassage, of course)

+


Le lundi 9 août 2021 à 19:05:03 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Un coup dans quel sens ?
Au contraire, plus tranquille la journée, non ?
Ici reçu, l'autre jour, la visite (surprise, après la tienne) de Michael (Leipzig) et Lisa et leurs jeunes jumeaux de 4 ans d'âge. Et ne fréquente quasi plus le hall, internet, tu l'auras remarqué. (D'autant que : vais mal. Et ne me parle plus de 20% de dépression, please. Je dis ça gentiment, hein. Mais, même Lisa, médecin urgentiste (si tant est que ça puisse faire autorité, et laquelle), a bondi quand j'ai évoqué ces courantes hypothèses psychologisantes qu'il faut bien dire un peu faciles, mais bon, et a plutôt pris mon cas très au sérieux. Et sans connaître pourtant 20% de mes symptômes !)
Mais content que la chanson de Genty t'ait touché. Te resterait plus, je répète, qu'à découvrir l'oeuvre tout entière. Un trésor pour des... comme nous ? ; )
Et je me et te félicite d'avoir enfin eu la curiosité de découvrir ce mail chanson parmi, hélas, tant d'autres... qui, je pense, passent à la trappe. Sinon du cliquage, peut-être de la persévérance à découvrir/aimer...
Mais passons. Et partons du hall. Et bon courage à toi pour et dès demain ! Et, etc.
Et merci pour le lien. J'irai lire ça là-haut... malgré mon état...


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[à lsp]
Le 25, compromis, vu que mon père en voudrait l'usage pour se reposer de son opération. À partir du 15. Donc... Sinon, oui, je serais resté beaucoup plus long. Comment veux-tu que je m'engage pour une date "si" lointaine ? Dans mon état... Mais... Pourquoi pas tenter (de se dire ça) ? Même si... Mais grave... Ça me paraît fou, moi pour qui désormais tout passe pour l'Himalaya, de plus en plus insurmontable... J'ai beau tout faire, même remanger à fond, etc. Les forces (physiques, musculaires) me lâchent...
+
Avec pourtant des rebonds, des jours (plus) avec, et qui relancent l'espoir, mais... de con. Non, se faire une raison.



#
[1976]
L'argent de poche [film]
+
[//][TP]
(Habillé un peu comme moi, enfant. À la même époque)
(L'argent de poche [film], 24')
+
petit-déjeuner : baguette, nesquik, lait
(L'argent de poche [film], 33')
+
nouveau-né (+ allaité)
(L'argent de poche [film], 1:21'30)
+
Allons, petit, raconte-nous ce que tu as fait avec tes cheveux...
(L'argent de poche [film], 1:00')
+
enfant violenté, battu, malheureux
(L'argent de poche [film], 1:35')
+
oeillades entre une écolier et une écolière amoureux
(L'argent de poche [film], 1:40')


#
[projet][TP]
> Télématin 07 août 2021 [projet]


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[TP][LT]
astuce de resquillage au cinéma
(L'argent de poche [film], 42'45 - 47'30)

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[FZAIOPMP]
filette – J'espère que ce sera une colonie [de vacances] mixte.
(L'argent de poche [film], 1')
+
(scène finale)
(L'argent de poche [film], 1:39')
+
(jeune garçon achète et offre des fleurs à une femme : roses rouges : "amour ardent")
– Tu remercieras bien ton papa.
(L'argent de poche [film], 1:19')














2021 08 10




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[pour manuella]
J'ai eu une enfance pénible. [  ] Et je me souviens que j'étais très impatient de devenir adulte parce que je sentais que les adultes ont tous les droits, qu'ils peuvent diriger leur vie comme ils l'entendent. Un adulte malheureux peut recommencer sa vie ailleurs, peut repartir à zéro. Un enfant malheureux ne peut pas avoir cette pensée. Il sent qu'il est malheureux mais il ne peut même pas mettre un nom sur son malheur. Et surtout, nous savons qu'à l'intérieur de lui-même il ne peut même pas remettre en question les parents ou les adultes qui le font souffrir. Un enfant malheureux, un enfant martyr se sent toujours coupable. Et c'est cela qui est abominable.
(L'argent de poche [film], 1:35')

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[politique][autophilosophe][DE]
Le monde n'est pas juste et ne le sera jamsais, mais il faut lutter pour qu'il y ait davantage de justice. Il le faut. On doit le faire. Les choses bougent mais pas assez vie. Elles s'améliorent mais pas assez vite. [ ] Et les améliorations ne sont obtenues que parce qu'on les réclame fortement. [  ]
Si je vous raconte tout ça, c'est pour vous montrer que les adultes, lorsqu'ils le veulent vraiment, peuvent améliorer leur vie, peuvent améliorer leur sort.
(L'argent de poche [film], 1:35'45)



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[programme]![autophilosophe][DE][TP][apprentissage][enfantillage]
    La vie n'est pas facile, elle est dure. Et il est important que vous appreniez à vosu endurcir pour pouvoir l'affronter. Attention, je ne dis pas "à vous durcir" mais "à vous endurcir". Par une sorte de balance bizarre, ceux qui ont eu une jeunesse difficile sont souvent mieux armés pour affronter les vie adulte que ceux qui ont été très protégés ou très aimés. C'est une sorte de loi de compensation.
    La vie est dure mais elle est belle, puisqu'on y tient tellement. [pétition de principe ?] Il suffit qu'on soit obligé de rester au lit à cause d'une grippe ou d'une jambe cassée pour s'apercevoir qu'on a envie d'être dehors, de se balader, pour s'apercevoir qu'on aime vraiment beaucoup la vie.
    Bon, maintenant vous allez tous partir en vacances, vous allez découvrir des endroits nouveaux, des gens nouveaux, [  ].
Et puis vous verrez, le temps passe très vite. Et un jour vous aurez aussi des enfants. Alors j'espère que vous les aimerez et qu'ils vous aimeront. À vrai dire ils vous aimeront si vous les aimez. Et su vous ne les aimez pas ils reporteront leur amour ou leur affection, leur tendresse sur d'autres gens ou sur quelque chose d'autre. Parce que la vie est ainsi faite qu'on ne peut pas se passer d'aimer et d'être aimé.
(L'argent de poche [film], 1:37'30)


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me voilà dans la fleur séchée de l'âge
me voilà dans la fleur de l'âge, (mais) séchée


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[amphibo-logique]
...pâte-mot/patmo...
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, ± 35' + 40')
+
[amphibo-logique][formule]
Patmo
Pour Tarkos, la poésie détestable, celle qui désamorce, ses poèmes, ses performances, la désignent en creux sans avoir à la nommer (« connaître ce qui est de la poésie pour pouvoir prendre tout ce qui n’est pas de la poésie », écrit-il). L’une de ses batailles : la lutte contre les noms qui mentent et donnent l’illusion de cacher derrière eux des entités réelles (comme le mot « mot »). Il n’y a pas de mot(s), il y a une pâte-mot, une chose élastique qui pèse, s’étire et se contracte, indistinctement son et sens : « une positivité totalement molle […] [qui] bouge très très peu et très doucement ». Patmo permet de sortir du vieux schéma de la forme et du fond ; c’est une « nappe où tout peut arriver de tout côté » qui rappelle les boules de Jean-Luc Parant (elles n’ont ni dessus, ni dessous, ni côté, ni sens). [  ]
(Nathalie Quintane, préface à Christophe Tarkos, "Le Petit Bidon et autres textes", POL)

>
[PT]
Pour Tarkos, [ ] Il n’y a pas de mot(s), il y a une pâte-mot, une chose élastique qui pèse, s’étire et se contracte, indistinctement son et sens [  ]. Patmo permet de sortir du vieux schéma de la forme et du fond ; [  ].
(Nathalie Quintane, préface à Christophe Tarkos, "Le Petit Bidon et autres textes", POL)


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[amphibo-logique]
Il y a pâte-mot
L’incertitude donnée au sens, il fait ce qu’il peut, il s’essaye, le sens est dans l’incertitude de sa démarche, de son trottinement, trottine, il ne va pas, comme les nuages vont, souffler inutilement formément grossièrement en étant toujours sûr d’être des nuages qui flottent dans l’air, il s’essaye, il ne sait pas, il ne sait pas ce qu’il va donner, il se reprend, il n’a pas la mesure de ce qui est bon, de ce qui est bien, de ce qui est clair, de ce qui est compréhensible, il glisse, il se laisse glisser, le mot explosion n’explose pas, ne fait pas le moindre bruit, ne fait pas l’explosion qu’il voudrait faire, est sans accent, est sans force, il vise quoi, il vise à côté, il vise dans le vide et passe dans le vide à toute allure, pour se perdre, pour rien.

 La liste des mots qu’il faut fusionnée donne une pâte molle. D’où le fait que tout ce que l’on dit a un sens de pâte, a une pâte de sens. Prend la forme d’une pâte. Après, la pâte peut se présenter dans n’importe quel sens, se renverser, se retourner, faire une boucle, faire des bouclettes, elle a toujours un sens, elle ne se déforme pas, puisqu’elle est une pâte elle peut prendre toutes les formes elle n’en reste pas moins sensée pleine de sens de ce qu’on dit, on peut la tirer et la tirer encore, l’allonger de beaucoup comme elle est élastique elle ne se casse pas et elle tient jusqu’au bout de toutes les manières qu’elle est tirée et contorsionnée, elle passe, elle se dirige vers la fin.

Pâte-mot est la substance, est la substance de mots assez englués pour vouloir dire, on peut se déplacer dans pâte-mot comme dans une compote, pâte-mot est une substance dont on peut mettre à plat la substance, on peut aussi la mettre pas à plat en bosse, en faire de la neige et en faire des nuages, il y a un certain nombre de composés qui peuvent être mis en tas, la compote, la neige, les nuages, la merde, la confiture, et le mélange de ces composés entre eux, eux est pâte-mot, [  ].
(Christophe Tarkos, "Le Petit Bidon et autres textes", POL)





#
[bavardage][taisage][otteur][intégration][autophilosophe][formule][Ot-To-Karl]
Il [Christophe Tarkos] m'avait dit dans un entretien, aussi : quand on parle, on ne fait que bourrer la relation entre les deux personnes, et la relation est déjà faite, ça faite juste remplir le tuyau. Donc il y a toujours cette idée de remplissage et de... il y a rien d'autre à faire que de malaxer cette pâte. Mais malaxer, c'est toujours quand même une vision un peu externe de ce qu'il produit. Ce qu'il produit, c'est au contraire remplir aussi ce qui est déjà rempli, en quelque sorte. Et c'est pour ça que c'est important qu'Antoine souligne ce rapport anti-propriétaire au langage qui fait que il a une grande érudition, il lit beaucoup, mais il y a très peu de noms d'auteurs qui circulent dans ses textes. parce que le noms d'auteur il est cadastralisant, il dit : voilà, à tel endroit il y a telle pensée. Lui, la pensée, il veut l'expérimenter, la remplir, la mettre en compote.
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, 43')
+
...carnets... savoir... transe...
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, 34')


#
[hoptique][DE][dépression][maladie]
Celui qui désire sans agir couve la peste.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
+
De l'eau stagnante n'attends que poison.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
+
Plutôt tuer un enfant au berceau que de nourrir des désirs jamais réalisés.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

>
Plutôt tuer un enfant au berceau que de nourrir des désirs jamais réalisés.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
Celui qui désire sans agir couve la peste.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
De l'eau stagnante n'attends que poison.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")


#
[intelligence][défausophie]
Le fou ne voit pas le même arbre que le sage.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

#
[DE][brut][malbouffe][paléo]
Toute nourriture saine s'attrape sans filet ni piège.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

#
[DE][ÀR][politique]
Un nid pour l'oiseau, une toile pour l'araignée, pour l'homme l'amitié.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

#
[formule][//]
La citerne contient, la fontaine déborde.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
+
[âge][anaxio-logique]
Le vin le meilleur est le plus vieux, l'eau la meilleure, la plus fraîche.
+
#
[//][édouard levé][formule]
Maudire fortifie. Bénir détend.

#
[brut]
Sois toujours prêt à dire ce que tu penses, et l'homme faux t'évitera.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

#
["temps perdu"][apprentissage][intelligence][parent]
Jamais l'aigle ne perdit plus de temps que lorsqu'il consentit à apprendre du corbeau.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
+
Le pommier ne demande jamais au hêtre comment il doit pousser, ni le lion au cheval comment capturer sa proie.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
+
infra : ... affects de l'ours...
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 13.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (3/4) : Parties III et IV: Affects et servitude (avec Bernard Pautrat), 44'30)


#
[autophilosophe][DE][défausophie][apprentissage]
La route de l'excès mène au palais de la sagesse.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")
+
Tu ne sauras jamais ce qu'est la mesure, tant que tu n'auras pas passé la mesure.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")


#
[défausophie][autophilosophe][apprentissage][transmission][âge]
Si d'autres ne s'étaient montrés sots, nous le serions.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")


#
[axio-logique]
Le corbeau voudrait que tout soit noir ; le hibou, que tout soit blanc.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

#
[éco-logique]
Le perfectionnement fait des routes bien droites, mais les routes tortueuses et sans perfectionnement sont les routes du Génie.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

#
[ARG]
On ne peut jamais dire la vérité de façon compréhensible sans en faire un objet de croyance.
(William Blake, Le Mariage du ciel et de l'enfer, "proverbe[s] de l'enfer")

#
(AF)
[épure][otto][pop][bavardage][PE]
...
(La Compagnie des poètes - Pour Christophe Tarkos, 50')
+
[otto]
54'45


#
(AF)
[acrasie][défausophie][libération spinoza]
...
(Confluences Colloque - Les remèdes aux affects chez Spinoza | Chantal Jaquet, 1')
+
[acrasie][libération spinoza][JFB][DE]
...
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 3' + 9' + 43')


#
(AF)
[neutralisage][termino-logique][néo-logique]
affects...
(Confluences Colloque - Les remèdes aux affects chez Spinoza | Chantal Jaquet, 4')
+
.. affects... passion est le terme des moralistes... spinoza opère un déplacement terminologique qui n'est pas neutre... affects terme plus neutre... phénomènes naturels... et pas des vices, des fautes...
(ncc -  25/02/2009 - spinoza l'éthique 03 (avec philippe Danino), 5'45)


##(AF)!
[DE][libération spinoza]
...
(Confluences Colloque - Les remèdes aux affects chez Spinoza | Chantal Jaquet, 9')
+
...
(Confluences Colloque - Les remèdes aux affects chez Spinoza | Chantal Jaquet, 11')
+
[PL][DE][noirage][programme][défausophie]
...
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 10')
+
...
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 46')



#<
racine et qua non   (cf. sine qua non)


#
[formule]
(Elle écrit son (premier) poème :)
Le temps passe, les fleurs trépassent.
(Poetry [film], 1:14')
+
[âge][mort][suicide]
(son deuxième poème  :)
Un abricot se jette sur le sol
Meurtri, foulé,
en vue de son renouveau
(Poetry [film], 1:38')
+
[âge][eurêkage][eurêka]
En les voyant tomber par terre, j'ai tout compris. Ils se jettent sur le sol, s'abîment, se laissent écraser, pour préparer leur renouveau.
Il m'a fallu arriver à cet âge pour comprendre les abricots !
(Poetry [film], 1:39'40)


#
[//]
(Poetry [film], 1:14')
//
(Patterson [film])



#
[brachy-logique]
(Il lit un poème, puis dit :)
C'est fini.
C'est bien parce que c'est court.
(Poetry [film], 1:44')


#
[épure][JP][DE]
Le corps doit toujours être propre, si on veut avoir une âme propre.
(Poetry [film], 2:05'30)


#
[TP][LT]
... ils jouent au badmington dans la rue... // Karl, Conny, Pierre à Leipzig
(Poetry [film], 17' + 2:06')


#
[suicide]
(... son poème d'adieu... lu...)
...
Moment de faire mes adieux
...
Adieux à la promesse qui n'est pas venue
...
Que vous sachiez de quelle ardeur
J'aimais
La longue attente
En plein jour d'été
Combien [  ]
Le coeur me battait
...
(Poetry [film], 2:09'30)


#<
comprendre avec soi
comprendre en soi
comprendre sur soi   (+ surseoir ?)












2021 08 11

#
[ensemble philosophe]
13. Mais comme la faiblesse humaine ne saisit pas cet ordre dans sa pensée, et qu'en attendant l'homme conçoit quelque nature humaine beaucoup plus forte que la sienne tout en ne voyant rien qui l'empêche d'acquérir une telle nature, il est poussé à chercher les moyens qui le conduiraient à cette perfection; et tout ce qui peut être un moyen d'y parvenir, il l'appelle « vrai bien » ; quant au « bien suprême », il consisterait à parvenir à jouir d'une telle nature, si possible avec d'autres individus. Ce qu'est cette nature, nous montrerons en son lieu qu'elle consiste3sans aucun doute en la connaissance d'une union de l'esprit avec la Nature tout entière.

14. Telle est donc la fin à laquelle je tends : acquérir une telle nature et m'efforcer à ce que beaucoup l'acquièrent avec moi; car il appartient aussi à mon bonheur de m'appliquer à ce que beaucoup comprennent ce que je comprends, de sorte que leur compréhension et leur désir s'accordent tout à fait avec ma compréhension et mon désir; il est nécessaire pour cela d'avoir une compréhension de la Nature suffisante pour acquérir une telle nature ; ensuite, de former une société qui permette au plus grand nombre d'y parvenir le plus facilement et le plus sûrement.
(Baruch Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, trad. Séverine Auffret)
+
infra : [ensemble philosophe]



#
[à loïc]


Le lundi 9 août 2021 à 22:26:24 UTC+2, loïc a écrit :



Un coup dans le sens que l'école est à 6kms, mal desservie, et que nous n'avons pas de voitures.

Moralité, ce matin : une heure de vélo allez-retour, et cet aprem deux et demie de bus...

Mais nous avons peut-être trouvé un covoiturage miracle et un vélo-cargo motorisé, le tout dans un mouchoir de rue de poche

bon mais tout cela pour te dire que le bus de l'aller n'était pas désagréable, loin de là, car j'ai retrouvé le plaisir de la lecture en transport en commun, et que j'ai fort appréciée ladite lecture et ledit livre lu.

de certaines "esquisses" qu'on m'avait si chaudement recommandées qu'on me les avait offertes

le début est splendide

et beaucoup de choses me parlent, en effet

merci !

***


je suis content d'apprendre que tu as eu de la visite, et quelle visite

moins content d'apprendre, enfin... "d'apprendre"... de voir confirmer mes craintes et soupçons que ton silence valait lancinement


je te serre dans les bras, cher grand Karl, et te prie de me tenir un peu à jour de tes montagnes russes

(tu es allée à Rennes, finalement ? pour la voiture, ou tu repousses à de meilleures auspices?)

tibi (et tant pis pour toi si tu ne veux pas comprendre)
 Loïc

Le lun. 9 août 2021 à 19:05, lll lkll lllll  a écrit :

Un coup dans quel sens ?
Au contraire, plus tranquille la journée, non ?
Ici reçu, l'autre jour, la visite (surprise, après la tienne) de Michael (Leipzig) et Lisa et leurs jeunes jumeaux de 4 ans d'âge. Et ne fréquente quasi plus le hall, internet, tu l'auras remarqué. (D'autant que : vais mal. Et ne me parle plus de 20% de dépression, please. Je dis ça gentiment, hein. Mais, même Lisa, médecin urgentiste (si tant est que ça puisse faire autorité, et laquelle), a bondi quand j'ai évoqué ces courantes hypothèses psychologisantes qu'il faut bien dire un peu faciles, mais bon, et a plutôt pris mon cas très au sérieux. Et sans connaître pourtant 20% de mes symptômes !)
Mais content que la chanson de Genty t'ait touché. Te resterait plus, je répète, qu'à découvrir l'oeuvre tout entière. Un trésor pour des... comme nous ? ; )
Et je me et te félicite d'avoir enfin eu la curiosité de découvrir ce mail chanson parmi, hélas, tant d'autres... qui, je pense, passent à la trappe. Sinon du cliquage, peut-être de la persévérance à découvrir/aimer...
Mais passons. Et partons du hall. Et bon courage à toi pour et dès demain ! Et, etc.
Et merci pour le lien. J'irai lire ça là-haut... malgré mon état...


#
[à margaux]


Le mardi 10 août 2021 à 08:56:37 UTC+2, margaux a écrit :


In der Bretagne heisst du bist nicht mehr in der Stadt. Das ist doch gut!

Es ist ja keine Verpflichtung zu besuch zu kommen. Du kommst irgendwann wenn dein auto und du gesund seid und es gut ist für dich zu kommen. Wir fangen jetzt auch an zu renovieren. Es wird alles sehr schön werden!

Ich bin gut, habe eine neue Lieblingsband. https://www.ryskinder.com.  https://ryskinder.bandcamp.com/album/rak-lhitim

Es ist nicht deins glaub ich :)

www.margauxweiss.de


En Bretagne, vous n'êtes plus en ville. Mais c'est bon ! Il n'y a aucune obligation de venir visiter. Vous viendrez un jour lorsque vous et votre voiture serez en bonne santé et qu'il sera bon que vous veniez. Nous commençons maintenant également à rénover. Tout sera très sympa ! Je vais bien, j'ai un nouveau groupe préféré. https://www.ryskinder.com. https://ryskinder.bandcamp.com/album/rak-lhitim Ce n'est pas à toi je pense :)


Am 08.08.2021 um 17:26 schrieb lll lkll lllll :

Margaux,

Natürlich vergesse ich dich nicht, und dein Angebot. Ich hoffe und plane ja immer noch dich zu besuchen, wirklich, aber...
(mein Gesundheitszustand... die Umstände... und ein leichtes problem mit meinem Auto, ich bin in der Bretagne im Moment dafür...)
Und du ? Wie... ?



#
[à michael]


On Sun, 8 Aug 2021 at 17:08, k.  wrote:
Michael !

Habt ihr eine gute Reise ?
Ich wollte euch sagen, dass Samstag der schlimmste Tag war, um Frankreich durchzufahren, aber... War's ok ?
Und an dem Tag, an dem Sie gehen, sehe ich das im Fernsehen. Ein Zeichen ?
https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/design/habitat-imprimer-sa-maison-c-est-possible_4729743.html
Kennst du das ? Hast du diese Idee gehabt ? Haüser (Klinik oder so ; ) mit einem 3D-Drucker zu bauen ?
Und das habe ich inzwische  auch gedacht :
Ich habe einen Freund (Loïc, Franzose, den ihr sogar in der Zollschuppenstraße kennengelernt habt, als ich bei dir war, der mich besuchen kam, aus Berlin, wo er seit vielen Jahren lebt), der auch eine Freundin und zwei kleine Kinder hat, und da sie jetzt in einen anderen Stadtteil (als Kreuzberg) von Berlin gezogen sind, wollen sie immer mehr die Stadt verlassen, und auch um ein kollektiveres Leben zu führen, und sie mögen Leipzig sehr, und wünschen regelmässig dorthin umzuziehen. Loïc hat damals schon dort gewohnt, dort habe ich ihn damals kennengelernt, er war Dozent wie ich, usw.
Er (Loïc) : Intellektueller, Übersetzer, usw. Sie (Louise) : Berufspsychologin. Zwei Kinder, auch zwei Jungen, auch sehr jung. Ihr wunsch, sich zu bewegen, scheint sehr konkret und motiviert. Und für ein mehr kollectives Leben Project !
Könnte das euer Project weiter/schneller tun ? Und sogar vielleicht Stefan und co. überzeugen, deblockieren ? ; )
Soll/Darf ich euch zusammenbringen ? Das wäre schön, ich würde gerne. Ich glaube, dass es Chance gibt, dass das...
Ok ?

+

Le mardi 10 août 2021 à 16:32:21 UTC+2, Michael a écrit :


Die Rückfahrt war gut - der Zug zwar voll aber wir hatten ja unsere Plätze reserviert. Mit Bela und Peer sind es auch eher die anderen die unter der Zugfahrt leiden (wenn wir Karten spielen dann sind die beiden ziemlich laut :).
Jetzt sind wir wieder wohlbehalten im fast coronfreien Sachsen (aktuelle 7,6 Infizierte auf 100.000 Einwohner) :)

Die 3D Betondrucker sind spannend. Damit lässt sich vielleicht irgendwann mal wieder richtig rund und organisch bauen und nicht mehr so eckig wie es Heute sein muss (weil günstig). Aber vermutlich dauert es noch lange bis es ohne Förderung günstig genug ist. Im Baubetrieb haben es viele andere technische Ideen auch nicht so weit geschafft (z.B. Roboter die eine Mauer mauern).

Du kannst L&L gerne mal meine Telefonnummer / E-Mail schicken. Berlin ist zwar sehr weit weg, aber du hast Recht: Warum nicht die Chance nutzen, vielleicht ergibt sich ja etwas.

Fahr mal in die Nordheide - zumindest für einen (spät) Sommer-Urlaub!
Wir siehen uns dann vielleicht dort?
Bis dann
Michael

=
Le voyage de retour s'est bien passé - le train était plein, mais nous avions réservé nos places. Avec Bela et Peer, les autres sont plus susceptibles de souffrir du voyage en train (quand on joue aux cartes, ils sont tous les deux assez bruyants :). Maintenant, nous sommes à nouveau en sécurité dans une Saxe presque sans coron (actuellement 7,6 infectés pour 100 000 habitants) :) Les imprimantes à béton 3D sont passionnantes. Alors peut-être qu'un jour il sera possible de construire à nouveau vraiment rond et organique et non plus aussi anguleux qu'il doit l'être aujourd'hui (car c'est bon marché). Mais il faudra probablement beaucoup de temps avant qu'il ne soit suffisamment bon marché sans financement. De nombreuses autres idées techniques ne sont pas allées aussi loin dans la construction (par exemple, des robots construisant un mur). Vous pouvez envoyer à L&L mon numéro de téléphone/e-mail. Berlin est très loin, mais vous avez raison : pourquoi ne pas tenter votre chance, peut-être que quelque chose se passera. Allez à la Nordheide - au moins pour des vacances (tardives) d'été ! Peut-être qu'on s'y verra alors ? Jusque là Michael



#
Site de margaux :

https://www.margauxweiss.de/


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=

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#
[à yolande]


Le mercredi 11 août 2021 à 12:22:45 UTC+2, lll lkll llll a écrit :


Merci, maman, pour les pommes, le poulet, les galettes... bref les victuailles d'hier !
Tout ça, hélas, ne me guérit pas, mais... Qu'y faire ?
Et quelle affaire, n'est-ce pas.
Mais, et toi ? Comment ça va (en ce moment) ?



#
[à désiré]

Le mercredi 11 août 2021 à 12:31:17 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
Bonjour Désiré,

Quelles mains de maître, décidément ! Belle réussite, quel beau travail, sur cette plage arrière ! Et encore une fois, donc ! Et donc encore une fois pour cette fois encore (mais la dernière vu mon état ?), bravo et merci à toi !
La plage arrière semble désormais presque plus solide et durable que la voiture même, pour un peu. Le mérite en revient au maître d'oeuvre ; )
Au plaisir d'une prochaine (même si, tu sais...),
Mais j'espère que tu te portes bien, toi, et Marie-Thérèse, etc.
Avec mes salutations et mes amitiés !

KARL





#
[archéo-logique][autophilosophe]
vocation archéo-logique du philosophe
3'15
C'est qqch qui est venu en moi comme une évidence. Je serais pas capable de faire autre chose. Parce que j'ai pas envie de faire autre chose.
20'
Inconsciemment le métier d'archéologue a surgi en moi.
35'30
C'est un métier de passion, d'une passion dévorante...
37' + 37'45 !
... ce sont des petites victoires, des petites joies, en fait. Des victoires, pcq, voilà, à partir du moment où on commence à comprendre, on est vraiment, mais, heureux, quoi. [  ] on part d'intuitions, on part d'observations, et puis, ce qui nous manque, bien évidemment, c'est les évidences archéologiques. Et puis maintenant, ben, il faut creuser, il faut avoir justement ces évidences.
(TF1 - Grands Reportages - 08-08-2021 - Mon métier de rêve)
//
spinoza

#<
logique d'approche par les principes, archéo-logique
archéo-logique d'approche par les principes
archéo-logique par les principes  (+ parle(r))
archéo-logique par le principe
archéo-logique par le principe des choses
archéo-logique par le principe du fonctionnement des choses
logique par le principe du fonctionnement de la chose, archéo-logique
logique par les principes, archéo-logique
la logique par le principe, archéo-logique
logique d'approche/de compréhension/détermination/appréhension/saisie/intelligence par le principe, archéo-logique
logique d'enquête/fouille par le principe, archéo-logique
archéo-logique, logique d'enquête par/sur les principes
archéo-logique, logique d'abord par les principes
archéo-logique, logique d'abord par le principe
-
archéo-logique
logique d'abord
par le principe
-
archéo-
logique d'abord
par le principe
-
archéo-logique
logique d'abord
par le principe des choses
-
archéo-logique
logique d'abord
par le principe de la chose/du truc  (+ le truc, l'astuce, leurre, trucage)
-
archéo-logique
logique d'abord
par le principe du truc
(O/<.)
-
archéo-logique
logique d'abord
par le principe des trucs




#<
le combat branle bas
quand le combat branle bas
il est des combats qui branlent bas  (+ il y a + untel est de tous les combats qui...)
réhausser le combat qui branle bas
certains combats branlent bas
ce combat (se) branle bas
ce combat branle bas



#
[STO]
Moi parfois le luxe c'est de pouvoir finir tôt. Partir à 17h30 et aller chez ma nounou, chercher mon bébé, et rentrer à la maison. Et ça c'est du luxe pcq on a pas le temps de faire ce genre de choses, pcq comme tout le monde on travaille on travaille on travaille. Donc le luxe, c'est ça, pour moi.
(TF1 - Grands Reportages - 08-08-2021 - Mon métier de rêve, 44')
+
France 2 JT 13h 11 août : Knorr !!!
[programme][STO]


#<
l'autodétermination par l'autoconditonnement
l'autodétermination par l'auto(re)conditonnement


##(AF)
[PL][symplicité]![intégration][JFB]![JP][libération spinoza]
... spontanéité réconcilie déterminisme et liberté ?... dépasse cette opposition...
... la liberté selon spinoza... c'est le développement d'une puissance... c'est une spontanéité qui s'apprend... permettre le développement de la puissance qui est en moi sans se soumettre aux causes extérieures... incorporation de ses gestes...
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 34' + 47')



#
[anaxio-logique][archéo-logique]
...les affects comme des phénomènes naturels... analyser les affects... ne pas en rire ni en pleurer... les comprendre... rendre intelligible leurs mécanismes... leurs causes...
... voir des mécanismes là où nous avons l'habitude de désigner des coupables...
... juger, condamner... mettre à jour des causes et des mécanismes... activité de comprendre... c'est ça qui va libérer... va produire aussi des affects de joie... va nous rendre de plus en plus actif plutôt de subir ces phénomènes-là sans rien y comprendre...
(ncc -  25/02/2009 - spinoza l'éthique 03 (avec Philippe Danino), 10'30)
+
... attitude compréhensive...
(ncc -  25/02/2009 - spinoza l'éthique 03 (avec Philippe Danino), 20'30)


#
[noirage][théo-logique][enfantillage][programme][optimisme]
±
– (Ma mère au téléphone)...
– Tu ne vas pas mourir. Tu es unique. Tu ne vas pas mourir.
– Ouais, c'est ce que croient toutes les mères. Je ramasse tous les jours des gars uniques. (Elle était dans le déni.)
– Dieu a un projet pour toi.
– Ouais, c'est ça. (Et j'ai raccroché.)
(Arte - Vietnam [film][docu] - 4/9 - ...')






2021 08 12


#
[postsexuel][POST-sexuel]
– Alors j'ai encore dû succomber à la tentation. C'est bien fini, tout ça. [  ] À partir de maintenant je m'achemine vers la chasteté.
– Oh viens, viens. Comme hier soir.
– Hier soir, c'était hier soir.
(Mais elle le chope dans le noir. [prosexuel])
(L'Amour en fuite [film], 0'40)


#<
(merci à une pub annonce Arte)
Otto Karl, philosophe antique, hi-tech
Otto Karl, philosophe hi-tech, à l'antique

#<
la vie est une mère de... je viens de le dire
la vie est notre mère de... déjà tout est dit
la vie, c'est la mère de... enfin tout est dit






2021 08 13


#
[trompette de la renommée]
(Soeur Sourire [film])



#
[DE][PL][JFB]
(< ... levier qu'est joie passive/l'affect de joie même passif car alors augmentation de la puissance d'agir... la raison a l'occasion de prendre le pas sur les affects passifs...
le désir qui naît de la joie est plus fort que le désir qui naît de la tristesse puisque le second contrarie le désir de persévérer dans mon être alors que le second va dans son sens, le déploie, le favorise...)
(ncc -  26/02/2009 - spinoza l'éthique 04 (avec Igor Krtolica), 11'30 - 18'15)
+
##
[JFB][PL][DE][archéo-logique][autophilosophe][libération spinoza]
... liberté selon spinoza... !
(ncc -  26/02/2009 - spinoza l'éthique 04 (avec Igor Krtolica), 47')

#
[acrasie][défausophie]
...
(ncc -  26/02/2009 - spinoza l'éthique 04 (avec Igor Krtolica), 20' - 31')


#
[politique]
... dans le Traité Théologico-politique envisage un salut par l'obéissance dans le cadre de la société... tandis que l'Éthique envisage/envisageait un salut par la connaissance et non pas par l'obéissance...
... il est pragmatique... il n'est pas possible que tous les hommes soient libres, cad conduits par la raison... seront toujours dans une certaine mesure passifs... donc quelques sont les mécanismes susceptibles de contrecarrer les conflits surgissant de ces passions...
... vous ne convaincrez jamais l'ensemble de la société de se débarrrasser de toutes ces idées issues de l'imagination... société entière ne sera jamais totalement libre...
(ncc -  26/02/2009 - spinoza l'éthique 04 (avec Igor Krtolica), 28'30)


#<
[symplicité][simplexité]
symplicté = simplexion : complexion devenue simplexe



#
[libération spinoza][JFB]
Ce qui est alors rernarquable est que l'homme est une partie de cet infini, et qu'il possède les mêmes structures et les mêmes caractéristiques que certains élérnents de cette Nature infinie: comme elle, il est matière et pensée.
Ainsi, pour réaliser ses aspirations les plus profondes, et cet absolu éthique dont nous avons parlé, il n'est pas nécessaire que l'homme sorte de son propre univers: c'est à l'intérieur même de la Nature infinie, c'est-à-dire au coeur de l'humanité finie et déterminée, que le sage peut trouver les ressources indispensables à la réalisation de son projet et le lieu même de cette réalisation.
Parce qu'elle est une philosophie de l'immanence, la philosophie spinoziste est une doctrine du possible: c'est au Coeur du réel que pourra se réaliser le projet d'une sagesse absolue comme expérience d'une joie souveraine et parfaite.
Ainsi sont données les conditions objectives d'une réalisation de l'absolu, ces conditions étant, dans le système de Spinoza, la doctrine Dieu-Nature et la nouvelle définition de la liberté comme autonomie et non comme libre arbitre. Mais à ces conditions doctrinales s'ajoute la lucidité de Spinoza: il n'affirme pas que «l'homme libre» n'agit que d'une façon adéquate et n'est jamais passif, il affirme seulement que chez l'homrne libre, la part d'activité est plus grande que la part de passivité.
Mais c'est précisément cet homme libre, ce sage qui sait ne pas pouvoir se désolidariser du monde naturel, qui est en mesure d'accéder à la joie parfaite. Cette joie, quant à elle, ne dépend que du seul entendement du sage et peut donc accéder à sa propre perfection.
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "absolu")
+
infra :
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 42')


#
[JFB][orro karl][autophilosophe]
Hegel et Bergson s'accordent, par exemple, pour reconnaître que tout philosophe commence par le spinozisme ou que tout philosophe possède deux philosophies, la sienne et celle de Spinoza.
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza)


#
[//]
Dois+nel ANtOIne // FrANçOIs Truf+faut  (faut // dois)(± truffe // laine : nel (en verlan)

#
[TP][deele]
Je ne tombe pas amoureux d'une fille en particulier. Je tombe amoureux de toute la famille. J'aime le père, la mère... J'aime les filles qui ont des parents gentils.
(L'amour en fuite [film], 17''40)


#
[symplicité]
Tu sais, je crois que vraiment tu manques de simplicité.
(L'amour en fuite [film], 22'15)


#
[ÀR]
« Les salades de l'amour » : livre d'Antoine Doisnel.
(L'amour en fuite [film], 19'50 + 25')


#
[ÀR][politique][s'injustifier][amphibo-logique][!°]
lui – Mais où tu vas ?
elle – Est-ce que tu me dis toujours où yu vas, toi ? Au revoir. À ce soir.
(Elle entre dans l'immeuble. Lui reste devant trois plaques sur la façade : Couturière ; Gynécologue ; Notaire)
(L'amour en fuite [film], 29'45)

#<
le philosophe a la raison pour passion
le philosophe a pour passion la raison   (// spinozisme ?)
le philosophe a la raison pour passion dominante
le philosophe a pour passion dominante la raison dominante
-
le philosophe a pour passion
dominante
la raison
dominante
-
le philosophe
a pour passion dominante
la raison dominante
(O/<.)





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[autophilosophe][philosophie][DE]![archéo-logique][pharmaco-logique][spinoza]
1. Après que l'expérience m'eut appris que tout ce qui arrive d'ordinaire dans la vie commune est vain et futile, ayant vu que tout ce qui était pour moi cause ou objet de crainte n'avait rien en soi de bon ou de mauvais, sinon dans la seule mesure où mon âme en était émue, je me décidai enfin à chercher s'il n'existait pas un bien véritable, communicable, et tel que mon âme, rejetant tout le reste, pût être affectée par lui seul ; bien plus, s'il n'y avait pas quelque chose dont la découverte et l'acquisition me feraient jouir pour l'éternité d'une joie continue et souveraine.
(Baruch Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, trad. Séverine Auffert)


#
[programme][politique][défausophie][moyenhomme][DE]
Considérons un homme X, quel qu'il soit, dans un état de pure nature, avant qu'il ne se soit uni à d'autres. Que fait-il ? Il s'efforce de persévérer dans l'existence. Il serait bien entendu absurde de le supposer sage et opérant sous la dictée de la raison. Il fait, en conséquence, ce que lui dictent ses affects, tout particulièrement ses désirs. Imaginant que telle chose est susceptible de lui permettre de vivre (tel aliment, telle boisson, par exemple), il la désire et tente aussitôt de se l'approprier, d'en faire sa chose. Et s'il le peut, il le fait. Mais l'Éthique nous a également appris que, pour peu que vienne à passer un deuxième de ces hommes à l'état de nature, Y, celui-ci désirera, par simple imitation, la chose possédée par le premier. Et la désirant, il tentera de se l'approprier à son tour. Ce qui, plus généralement, peut se dire : les hommes sont envieux et ennemis par nature. En l'occurence, cette hostilité peut fort bien se solder par un meurtre, [ ].
(Bernard Pautrat, "Pourquoi retraduit le Tractatus Politicus ?", introduction à Baruch Spinoza, Traité politique, trad. Bernard Pautrat, éd. Allia)
+
Article 8. Nous concluons donc qu'il n'est pas au pouvoir de tout homme d'user toujours de la raison et d'être au faîte de la liberté humaine, que, néanmoins, chacun s'efforce toujours de conserver son être autant qu'il est en lui, et que (puisque chacun a autant de droit qu'il a de puissance) tout ce à quoi chacun, sage ou ignorant, s'efforce, et qu'il fait, il s'y efforce et il le fait par souverain droit de nature. Il suit de tout cela que le droit institué de nature sous lequel tous les hommes naissent et passent l'essentiel de leur vie n'interdit rien, sauf ce que personne ne désire et ce que personne ne peut, il ne s'oppose ni aux conflits, ni aux haines, ni à la colère, ni aux fourberies, ni, absolument parlant, à quoi que ce soit que l'appétit suggère.” Là est l'audace, que le scandaleux Traité théologico-politique avait déjà énoncée : un droit qui n'interdit rien, à part – ô ironie – ce que personne ne peut ni ne désire faire.
(Bernard Pautrat, "Pourquoi retraduit le tractatus Politicus ?", introduction à Baruch Spinoza, Traité politique, trad. Bernard Pautrat, éd. Allia)


#
[politique]
Au terme du travail, je me trouve, on le voit, convaincu de la grande utilité théorique et pratique, c'est-à-dire politique, aujourd'hui, du Tractatus politicus. Ce traité de l'amendement de l'imperium quel qu'il soit, donc aussi du nôtre, s'adresse directement à nous et nous concerne tout autant que l'Éthique. La mort, en tranchant net le fil de la démonstration, nous a confié le soin de le renouer de nos mains, à nos frais. Le Traité est inachevé ? Notre démocratie l'est aussi. La paix n'est pas l'absence de guerre, dit Spinoza. La paix civile règne en France mais c'est une guerre froide, regrettable dans une nation si fière de sa démocratie. À nous donc de jeter les fondements de la meilleure démocratie possible, conduite comme par un seul esprit sous la dictée de la raison, c'est-à-dire intéressée, par principe, à la liberté et au bonheur de tous, mais alors vraiment de tous. À nous de trouver l'équivalent de ces conseils qui, dans la constitution aristocratique optimale, condamnent le pouvoir à l'intelligence politique mieux que ne le fait notre « représentation nationale”. À nous de trouver l'équivalent de ce conseil des syndics dont “le glaive dictatorial perpétuel”, dans la même constitution aristocratique, condamne le pouvoir à l'honnêteté. Allons, Français, faisons encore un effort, me dis-je. Liberté, égalité, fraternité ? D'accord. Oui, un genre de communisme, en somme – mais de la raison. Finalement, s'il me fallait donner un nom à l'affect qui en moi l'emporta jusqu'à me faire retraduire intégralement, avec une joie sans mélange, ce Traité politique, je crois que je dirais : la raison militante.
(Bernard Pautrat, "Pourquoi retraduit le Tractatus Politicus ?", introduction à Baruch Spinoza, Traité politique, trad. Bernard Pautrat, éd. Allia)
+
infra : Macherey [spinoza]
Séverine Auffert [spinoza]

>>>

#<
philosophe, militant de la raison, contre les milices des passions/de la déraison
philosophe, militant de la raison entouré/au sein/au coeur des milices des passions/de la déraison
militantisme de la raison au coeur des milices de la passion


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[romain et élise]


Le vendredi 13 août 2021 à 22:10:40 UTC+2, karl  a écrit :
Objet : accueil ?

Désolé, j'ai pas la force d'en écrire davantage... mais une jeune copine (non-intellectuelle, je le précise) m'a téléphoné, ça l'aurait arrangé de faire étape chez moi, à Nemours, lundi, elle voyage en mini-van ou un truc comme ça, remonte de la suisse, vers Ivry et la Bretagne, etc., et je suis pas sur place, d'ailleurs ne serai bientôt plus nulle part, préparez-vous, alors je peux pas l'aider, l'héberger pour la nuit, car apparemment ça l'arrangerait, j'ai cru comprendre, même si elle voyage dans un truc de voyage, mais... peut-être pour une douche ou... que sais-je... ou le sais trop bien, par expérience... Et donc, bref, si vous êtes encore sur place lundi et ouverts à cette mini-aventure d'accueil d'une nuit, ou avez un plan, genre chez Véro ou autre... ou simplement pour caser son van, où elle dormirait en sécurité...
Faites-moi signe, et malheureusement assez vite, cette conne me téléphone seulement aujourd'hui pour me demander...
Voilà, sur ce, je vous laisse, en vous remerciant, et je crois bien si bien dire, croyez-moi...
+


Le vendredi 13 août 2021 à 22:44:23 UTC+2, karl  a écrit :



Merci, Romain, pour ta réponse, et prompte ! Je confirme moi-même le numéro de téléphone de la Véro, que j'ai dans mon portable. Mais la force, la vitalité et le culot pour l'appeler et lui demander ça ? Ça, je sais pas...
Je vais y songer, mais... Merci en tout cas !
Et j'espère que pour toi, tout va...
Ah, tant de sujets probables et improbables qui s'accumulent, de discussions qu'on aurait pu avoir encore, autour de bières et autres... dans un air chaud, sous un ciel d'été renouvelé, presque indéfiniment... Seulement voilà, un des deux éléments semblent m'appeler à lui, car... je fonds littéralement... faute de foncer, et latéralement. Si j'ose dire vite. Mais merci, surtout. Ça je le dis pas trop vite.






#
[à lorenz]


Le jeudi 12 août 2021 à 07:33:11 UTC+2, Lorenz  a écrit :



Peux tu me relire bidou?

+


Le 12 août 2021 à 19:29, lllkll lll a écrit :



Je découvre ton mail à l'instant, comme je ne consulte internet qu'une demi-heure par jour, et en passant, ici, à Dinard, Bretagne. A priori je ne m'occuperai que des fautes, hein ? (et j'en vois déjà), car sinon, pour la rédaction en elle-même, je me connais, c'est un gouffre. Mais, surtout, parce qu'à distance ! On serait à côté, on en discuterait sûrement. Mais je vais regarder ça. Au plus vite, n'est-ce pas, j'imagine que tu préfères ; )


+



Le jeudi 12 août 2021 à 20:33:41 UTC+2, Lorenz  a écrit :


Oui “QUE” l’orthographe ;)
Mais je suis bien évidemment ouvert à toute proposition qui permettrait à ce texte de paraître plus naturel et léger:)
Il s’agit d’une présentation générale de mon futur établissement comme tu as pu t’en douter.
Sinon je suis à Marseille où j’ai croisé dame Solier et dans un instant Katia. Pour le reste j’avais prévu un peu de solitude avant que mes projets se voient changés par la présence de Sophie que je trouve toujours aussi délicieuse. Bref je t’envoie un peu du soleil local et attends ta réponse 🙏

Bien à toi ,

Lorenz Köhler


+

Nous sommes un salon de coiffure indépendant qui se positionne volontairement à l’opposé des chaînes/chaines de coiffure. Hybride entre un salon de quartier et un lieu concept, notre but est de pouvoir accueillir TOUT le monde. Nous essayons d’être le plus juste et inclusif possible tant au niveau de nos prestations que de leurs tarifs. Hors de question [de] réserver un style ou un tarif à un genre ou une texture de cheveux en particulier.
    Nos équipes sont à la fois en perpétuelle formation, recherche de nouveaux looks et [en même temps/néanmoins/cependant / [rien]] sensibilisées aux besoins quotidiens de nos clients. Notre but est de pouvoir proposer des coiffures à la fois ultra-portables et ultra-contemporaines. L’Indépendant sait jouer avec toutes les tendances tout en respectant l’identité et le mode de vie de chacun.
    Nous mettons également un point d’honneur à vous guider dans le choix et dans la fréquence des soins qui garantiront une longévité maximale à nos prestations. Avec comme partenaire la maison Davines, nous avons choisi une marque au positionnement éthique et durable.
    Dans un souci de valoriser le côté artisanal du métier de coiffeur, nous encourageons chacun des membres de notre équipe à affirmer son propre style en stimulant au quotidien sa créativité et son individualité. Tout est ainsi fait pour que vous puissiez trouver le coiffeur qui vous ressemble au sein de L’Indépendant.

Cordialement,

Lorenz Köhler

> pour lorenz - présentation avec corrections

+

Le vendredi 13 août 2021 à 22:29:16 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Des propositions, il y en aurait pas mal et trop à faire, disons, surtout dans mon état actuel, je suis désolé.
En gris(é), les mots que je contesterais (le plus). Je souligne "équipe" et "équipes" juste pour te faire remarquer que tu en parles tantôt au pluriel tantôt au singulier. Tu peux, mais... c'est volontaire ? Le reste, je mets en gras, regarde bien en détail, surtout, car ça se cache (pas) même dans les interstices, etc. Je propose aussi de mettre une majuscule aussi au "i" de "L'Indépendant", mais c'est une proposition. Etc. etc.
Pour les explications ou les suggestions, il faudrait plutôt m'appeler. Même si... mon état....
Et je réalise à l'instant que si c'est un texte de présentation générale, le "cordialement" s'adressait peut-être à moi, en fait. Oups. Et, tu pourrais faire plus court et percutant, etc. Mais on en est plus là. Je suis pas ou plus sur place et pas en état, surtout, etc. Crois-moi que c'est moi le plus désolé...
Mais, ci-joint... (Et appelle-moi si tu veux, essayons, si je peux, pas trop longtemps, et toi vacances... marseillaises ? Ah, j'ai vécu là-bas trois ans ! Y ai emmené Marie, qui apparemment apparemment y retourne... Bref, bref, la vie continue ! Sans moi...)
Mais toi, profite bien, mon vieux, ma vieille ! Avant la rentrée, patron ; )

> pour lorenz - présentation avec corrections

+


Le samedi 14 août 2021 à 19:07:08 UTC+2, Lorenz  a écrit :


Merci Karl!
Je réalise que je te demande beaucoup :) derniers jours a Marseille. Katia m’a rejoint.
Et après retour a Paris et ça va bosser :))

Des bisous KARL et merci d’avoir pris le temps de corriger mon text.
On se telephone bientôt

Xxx LKLKLKLKLK





#
[à LSP]
J'ai manqué les premiers, mais s'il fallait ne voir qu'un seul épisode, et même, oui, il peut suffire à lui tout seul, en guise de sacrée piqûre de rappel sur la vie, avant tout, et accessoirement la guerre, et celle-ci, ce serait celui-ci. C'est fort.
https://www.arte.tv/fr/videos/057385-004-A/vietnam-4-9/



#
Photographes voyageursTanzanie, les derniers chasseurs-cueilleurs  En Tanzanie, au coeur de l’Afrique orientale, une communauté de chasseurs-cueilleurs, les Hadzabe, parcourt la savane dans le plus grand dénuement. Ici, les hommes ne possèdent que ce que la nature leur offre. Avec son ami Gudo, le photographe Christophe Ratier part à la recherche d’une pierre mythique appelée Dondobi, cachée dans la savane et vénérée par ce peuple sans dieu ni chef.  Réalisation :      Nicos Argillet  Pays :      Canada      France  Année :      2017
> OT - 2108 - Photographes voyageurs - 2017 - Tanzanie, les derniers chasseurs-cueilleurs - (avec Christophe Ratier) extrait [politique][minimalisme]


#
Présentateurs JT France 2 : mon top :
1. Thomas Sotto (un peu cabotin)
2. Anne-Sophie Lapix + Julien Benedetto (eux, neutralité, sobriété quasi impeccables)
3. Laurent Delahousse + Jean-Baspiste? Marteau?






2021 08 14


#<
[formule][pub]
il y a pas mieux
Queschua
-
Que ça   (+ seulement ça)
il y a pas mieux
Queschua
-
Que ça ?
il y a pas mieux
Queschua


#<
notre environnement nous détermine considérablement
-
notre environnement
nous détermine
considérablement
-
notre environnement nous
détermine
considérablement
-
l'environnement détermine
le vivant
considérablement
(O/<.)



#<
(pour) la lumière au bout du tunnel, c'est mort



#
[JP][politique][DE]

(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-07 - Quatre malentendus spinozistes (4/4) : "L’homme n’est pas un empire dans un empire" (avec Pascal Sévérac), 8' + 34'45)


#
[DE]

(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-07 - Quatre malentendus spinozistes (4/4) : "L’homme n’est pas un empire dans un empire" (avec Pascal Sévérac), 27')


#
[libération spinoza][PL][éco-logique]
... devenir cause adéquate de ce qu'on fait, de ce qu'on pense...
(Les Chemins de la philosophie - 2020-05-07 - Quatre malentendus spinozistes (4/4) : "L’homme n’est pas un empire dans un empire" (avec Pascal Sévérac), 41')


#
[spinoza]
Spinoza n'est pas le philosophe froid et purement intellectuel qu'on présente d'habitude mais c'est un homme de passion. Et en lisant ce paragraphe on a le sentiment très calir qu'il s'énerve. Il y a qqch d'incompréhensible dans le fait qu'un aussi grand penseur que Descartes, qui a ouvert tellement de voies, [  ] comment il a pu s'égarer à ce point sur cette question spécifique [cf. la glande pinéale].
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 7'15)


#
["formule"][formule][fragmentage]
Oui, alors, c'est une formule d'annonce, et qu'il complètera par la suite. Il aurait dû, s'il avait été complètement explicite, écrire : [  ].
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 25'30)
+
["formule"]
... à l'aide de la formule...
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 22'30)
+
... ce qui est extraordinaire dans la formule...
... Spinoza y multiplie les formules...
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 30')

#
[ot to karl][otteur][autophilosophe]
Dans l'Éthique, Spinoza ne cite pratiquement jamais d'auteurs. Et même, à ma connaissance, c'est avec cette occurrence du nom de Descartes qu'apparaît l'unique référence explicite.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 5')


#
[archéo-logique]![épure]
[  ] ce philosophe [Descartes] qui a pris pour règle de ne tirer des conclusions que de principes évidents par eux-mêmes, de ne rien affirmer qu'il n'en eut une conception claire et distincte, [  ]
((Baruch Spinoza (lu) ; ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 6))


#
[amphibo-logique][spinoza][apprentissage][s'injustifier]
Mais justement, le texte de L'Éthique ne nous propose pas un programme de libération, s'il on peut dire, clé en main, il y aurait qu'à lire le texte et suivre et appliquer des recettes. Le texte, tel qu'il se présente à nous, nous met des obstacles, et nous demande de trouver en nous-même des moyens de les franchir.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 4')
+
[spinoza]
... alors c'est là qu'on, tuche des choses qui sont... difficiles à comprendre... même du point de vue de l'expérience qu'on peut en avoir... Alquié... "j'ai tout expliqué mais j'ai jamais rien compris"... on bute à un certain moment sur des choses qui sont non seulement difficiles à avaler mais à la limite de la compréhension... spinoza... à la fin de son ouvrage... nous pousse à la limite... au point où on se demande si on a bien compris, si c'est possible, si ça correspond à qqch de réellement admissible, et la réponse est suspendue.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 27')
+
infra : Alquié...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  33')
+
[spinoza][s'injustifier][amphibo-logique][formule]
Franchement je n'en sais rien. Je bute moi-même sur la limite de ce texte. Je vous dis franchement : l'amour intellectuel de dieu, la science intuitive et la connaissance du troisième genre, je n'y suis jamais arrivé. [  ] Spinoza nous pousse jusqu'à une certaine limite, il y a un élément de provocation dans tous ces passages du texte.
... 5e partie... rédigée peut-être antérieusement... la maladie... senti sa fin prochaine... pas retravaillé... moins travaillé... rédaction moins poussée... style plus direct, plus percutant...
Il a jugé que, au fond, c'était pas plus mal, à la fin de son livre, de jeter à la tête de son lecteur quelque chose d'énorme.
[  ] Ce retour, c'est à nous de le faire. Il n'éprouve pas le besoin de tout nous expliquer, de nous mâcher la tâche, de faire le travail pour nous. Il pose les jalons d'un itinéraire que nous avons nous-même à parcourir.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 34'50)
+
infra : [spinoza]
...
(Séverine Auffret, "le commencement de l'éternité", postface à : Spinoza, Traité de la réforme  de l'entendement, trad. Séverine Auffret, 1996-2005, éd. Mille et une nuits)
+
La « recherche de l'absolu » honore (ou disqualifie) ceux qui l'entreprennent, mais elle reste vaine par essence car l'« absolu » est l'impossible même. Dans l'opinion commune, cette recherche de l'absolu reste donc utopiste et idéaliste, condamnée à l'échec par son oubli du réel, toujours limité, jamais illimité.
C'est précisément cet écueil que la philosophie de Spinoza sait éviter. La fin suprême que recherche son éthique (qui est la joie souveraine, c'est-à-dire la félicité) est certes d'un accès difficile (cf. Éth. 42, Sc.), mais elle est accessible. Le chemin en est rude et escarpé, mais il existe.
C'est dire que la philosophie de Spinoza n'est pas une utopie de l'absolu mais une morale réaliste de l'accès à l'absolu: à l'extrême du sens et de la joie.
S'il en est ainsi, c'est en raison même du système ontologique qui soutient et justifie l'éthique spinoziste. Ce système est immanentiste. Il affirme l'unicité du monde.
...
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "absolu")
+
infra :
... Le Traité est inachevé ? Notre démocratie l'est aussi. ... À nous donc de...
(Bernard Pautrat, "Pourquoi retraduit le Tractatus Politicus ?", introduction à Baruch Spinoza, Traité politique, trad. Bernard Pautrat, éd. Allia)


#
[libération spinoza]
Pour lui, être libre, c'est connaître la nécessité, c'est la maîtriser, et on est libre dans la nécessite, pas contre elle.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 3'10)
+
La liberté, c'est justement de rapporter toutes choses à leur(s) cause(s), et leur(s) cause(s) c'est Dieu. C'est Dieu au sens où Spinoza le comprend, [  ] la totalité substantielle dans laquelle nous sommes compris, et à laquelle nous partcipons à tout moment, et qui produit tout ce que nous sommes, tout ce que nous faisons et tout ce que nous pouvons espérer.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 32'40)

#
[intelligence][autophilosophe]
Pour spinoza, l'idée est un acte. L'idée n'est pas « une peinture muette sur un tableau »...
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 10')


#
[DE][-',-][autophilosophe]
La récompense de la vertu, c'est la vertu elle-même. C'est le fait de la pratiquer. La vertu n'est pas un commerce, ce n'est pas un échange avec une entité extérieure nous attendrions... Il n'y a rien à attendre de Dieu. Il n'y a rien à attendre pcq Dieu, au sens où Spinoza en parle, nous a déjà tout donné. Seulement nous avons du mal à l'admettre, nous avons du mal à le comprendre. Il faut que vous arrivions à la comprendre.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 44'45)
+
infra : (Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  20')
+ (Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  23')
+
infra (aujourd'hui) :
... C'est dire que la philosophie de Spinoza n'est pas une utopie de l'absolu mais une morale réaliste de l'accès à l'absolu: à l'extrême du sens et de la joie.
S'il en est ainsi, c'est en raison même du système ontologique qui soutient et justifie l'éthique spinoziste. Ce système est immanentiste. Il affirme l'unicité du monde. ...
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "absolu")
+
À cet égard, la dernière Proposition de l'Éthique est particulièrement éloquente: «La Béatitude n'est pas la récornpense de la vertu, mais la vertu rnême ; et nous n'en éprouvons pas la joie parce que nous réprimons nos désirs sensuels, c'est au contraire parce que nous en éprou- vons la joie que nous pouvons réprimer ces désirs» (Éth. 42).
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "béatitude")


#<
c'est la maison pour laquelle je me réfugie  (cf. c'est la raison pour laquelle...)

#
[programme]
Et pourtant il faut vivre
ou survivre [  ]
être heureux ou malheureux
vivre seul ou même à deux
(Daniel Balavoine, Vivre ou survivre ?)



#
[autophilosophe]![TP][philosophie][DE]
La philosophie est! pratique...
... l'art de vivre... Comment faire pour bien vivre... la pratique de la vie.
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 46'30)
> Otto - ... - ?
+
#
[autophilosophe][philosophie][DE]
... philosophie pratique... L'Éthique... ça n'est que ça... comment faire pour bien vivre...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-11 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éclair de Spinoza, 2' + 9' + 20'30)
+
#
[spinoza][eurêka][apprentissage]
... si effectivement on se laisse happer par elle, [  ] alors cette machine qu'est le livre L'Éthique, ouvrage de géométrie sur nous autres, cette machine-là vous prend et vous change. Et elle vous change en un être en principe plus heureux, et au fond moi je serais prêt à affirmer que, en effet, elle vous change et dans le bon sens.
... lautréamont... les mathématiques sont sévères... // Spinoza... ce "tenir pour vrai" est essentiel... c'est ça qui vous change et qui vous fait entrer dans une autre dimension de l'existence, en fait... Spinoza change son lecteur... démontre des lois... il veut nous changer le regard... et il y arrive... nous faire vivre sous la conduite de la raison...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-11 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éclair de Spinoza, 9' + 21'30)
+
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-12 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - Lire l'éthique, 1' + 28')



#
[amphibo-logique]
Il y a énormément d'oxymores chez Spinoza, c'est un trait stylistique qu'il a. Mais alors, "amour de dieu", dans ce cas, doit se prendre avec les deux valeurs du génitif, la valeur subjective et la valeur objective. L'amour de dieu, c'est pas seulement l'amour que nous portons à dieu, mais c'est l'amour que dieu porte.
– Dieu, dit-il, s'aime lui-même d'un amour infini.
– Il s'aime lui-même, et s'aimant lui-même, spinoza dit : il aime les hommes, il nous aime, il s'aime en nous. Et c'est la meilleure définition qu'on puisse donner de la « science intituive »...
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 42')


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[ado]![rappel]
– Mais qu'est-ce qu'elle a ?
– 13 ans.
(La Boum [film] ?? (cité) ; ncc - 19.02.2016 - ''Spinoza, une anthropologie éthique'' par Julie Henry, 0'15)



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[archéo-logique]
Arkhè (en grec ancien : ἀρχή / arkhḗ) est un concept en philosophie de la Grèce antique, signifiant l'origine, le fondement, le commencement du monde ou le Premier Principe de toutes les choses. Le principe est ce qui commence mais également ce qui commande. Anaximandre, (610-547 av. J.-C.), passe pour être le premier à avoir utilisé ce terme pour désigner le principe des choses, mais son maître Thalès concevait déjà l'eau comme premier principe.  La philosophe allemande Hannah Arendt dans ses Considérations morales, a souligné l'importance de la signification double de l’Arkhè dans la mesure où le principe du commandement ne nécessite pas de précédent : le chef est celui qui crée (en grec ancien : ποιέω / poiéō) le jugement souverain, autonome de toute « jurisprudence ».  On retrouve arkhè dans le mot archange qui vient du grec ἀρχάγγελος / arkhángelos composé donc de ἀρχι- / arkhi- qui veut dire à la fois « commandement » et « commencement » (c'est, en quelque sorte la « tête ») et de ἄγγελος / ángelos, « messager ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Arkh%C3%A8)
+
Le mot "arkhè" nomme à la fois le commencement (l'originaire) et le commandement (l'autorité)

 Arkhè désigne :  - là où les choses sont supposées commencer, selon la nature ou l'histoire. Le principe est séquentiel, physique ou ontologique. C'est l'originaire, le premier, le principiel, le primitif.  - là où la loi commande, selon les hommes ou les dieux. Le principe est "nomologique" (selon les causes) ou jussique (selon la loi, la jus). C'est celui de l'autorité, de l'ordre social.

(https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0705011001.html)
+
Le mot principe est un des plus employés du vocabulaire philosophique. Il vient du mot latin principium qui a tout à la fois, comme le mot grec archè, le sens de commencement et de commandement, et il retient de son étymologie une double relation avec les idées de priorité et de supériorité, le principe étant à la fois ce qui précède et ce qui régit les choses qu'on lui rapporte.

http://www.cosmovisions.com/principe.htm


>
archéo : Arkhè : principe, c'est-à-dire à la fois commencement et commandement, autrement dit ce qui précède et qui régit les choses qu'on lui rapporte
-
archéo : arkhè : principe : à la fois commencement et commandement : ce qui précède et qui régit les choses qu'on lui rapporte
-
archéo < arkhè < principe < à la fois commencement et commandement < ce qui précède et qui régit les choses qu'on lui rapporte




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[à loïc]



Le lundi 9 août 2021 à 22:26:24 UTC+2, loïc a écrit :



Un coup dans le sens que l'école est à 6kms, mal desservie, et que nous n'avons pas de voitures.

Moralité, ce matin : une heure de vélo allez-retour, et cet aprem deux et demie de bus...

Mais nous avons peut-être trouvé un covoiturage miracle et un vélo-cargo motorisé, le tout dans un mouchoir de rue de poche

bon mais tout cela pour te dire que le bus de l'aller n'était pas désagréable, loin de là, car j'ai retrouvé le plaisir de la lecture en transport en commun, et que j'ai fort appréciée ladite lecture et ledit livre lu.

de certaines "esquisses" qu'on m'avait si chaudement recommandées qu'on me les avait offertes

le début est splendide

et beaucoup de choses me parlent, en effet

merci !

***

+


Le samedi 14 août 2021 à 22:10:45 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Rapidement. Désolé. Mais, substantiel.
Une seule lecture d'Esquisses ne suffit pas, tu penses bien. Mais peut aussi se complé(men)ter. Par exemple, ci-joint. Il développe sur la politique/l'Europe, et à la fin se résume sur le reste. Sans parler des autres oeuvres (dont sur la traduction, l'apprentissage de la langue, etc.), qui complètent et résument encore, mais que je te ferai suivre peut-être, si affinité, ou requête, etc. J'ai à peu près tout, de lui, en epub.
Et, autre chose, j'ai reçu ici Michael (que je te présente plus, mais sache que c'est du solide, intellectuellement et manuellement, c'était le pilier dans la restauration de Zollschuppenstr.) et Lisa et leur jumeaux de 4 ans, comme je t'ai dit. Ils m'ont confié qu'ils aimeraient s'installer en périphérie de Leipzig, et craignent de se retrouver seuls, donc voudraient un projet plus collectif. Mais ne trouve pas encore. Et des "oui oui" de certains mais... sans suite. Juste après leur départ, j'ai pensé à vous ! Avec un peu le même projet et votre envie de (pourquoi pas) changer de quartier pour... pourquoi pas Leipzig, surtout !
Alors direct, j'en ai parlé, enfin écrit à Michael aussitôt, pour introduire votre cas, mon idée de vous mettre en contact pour voir si ça pourrait pas... Et... il m'autorise à te transmettre son tel ou mail. Qu'est-ce que tu préfères ? Et ça te dit ?

biti




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[style][surdouage]simplexité][amphibo-logique]
Derrida... chose typique de lui : c'est plus compliqué, tout est toujours plus compliqué... pas de contradiction simple... un mot cache beaucoup de sens, qui eux-mêmes cachent beaucoup d'autres, cachent bp de mots... Derrida, est-ce de la littérature ou est-ce de la philosophie ? C'est plus compliqué que ça. C'est ni l'un ni l'autre, c'est les deux à la fois...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-10 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éternel retour du soleil, 13')

#
[karl][TP][ado][âge]
Et l'appétit que peut avoir un jeune homme [  ] pour la pensée nietzschéenne, qui est assez séduisante pour la jeunesse.
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-10 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éternel retour du soleil, 15'50)

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[politique][nietzsche]
Nietzsche... anti-démocratique.. pour la hiérarchie, un ordre hiérarchique, et contre ce qu'est la démocratie... pathos de la distance... supérieur-inférieur... la morale la bonne et la morale d'esclave... fait peu de cas de vie déclinante... Nietzsche de jeunesse... wagnérien... schopenhauerien...
Spinoza et Nietzsche... qui s'en revendique... lettre de Nietzsche... "j'ai un précurseur, et quel précurseur !..."...
Je crois qu'en effet la filiation existe. Je crois qu'ils se séparent en ceci que l'un est finalement et au bout du compte radicalement démocrate et l'autre finalement et avec beaucoup d'intelligence radicalement antidémocrate. Mais on peut passer de l'un à l'autre, apparemment. [Sous-entendu : Comme moi.]
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-10 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éternel retour du soleil, 24')
+
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[spinoza][programme]
(spinoza) amour de dieu // amor fati (nietzsche)
amour de ce qui est tel qu'il est // amour de ce qui arrive
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-11 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éclair de Spinoza, 19')
+
infra : cdlp - julie henry... (objection d'Adèle Van Reeth) [spinoza]


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[brut][karl][axio-logique]
C'est seulement pcq je suis dur avec moi-même que je peux me permettre de l'être avec les autres, figurez-vous.
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-10 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éternel retour du soleil, 19')



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[s'injustifier][épure]
... traduction de l'Éthique sans commentaire, sans notes, sans introduction...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-11 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éclair de Spinoza, ± 5')






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[deleuze]
... c'est tout à fait deleuze... c'est un mixe de Nietzsche et de Spinoza...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-11 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'éclair de Spinoza, 15')


#<
l'athée vie/a les cieux fermés   (+ vit : voir)











2021 08 15

#
[TP][DTO]
Spinoza excommunié à 24 ans, Karl déserteur du STO à 24 ans


#
[brachy-logique]
– Alors, je vais vous demander un exercice impossible pour un philosophe, c'est d'essayer d'être court.
R.M. – Je réussirai.
(Ça vous dérange - 29/08/2008 - Finalement, sommes-nous libres ? (avec Robert Misrahi), 1'30)


#
[libération spinoza][DE]
... moralistes... morale consiste à combattre les passions... les critiques comme des vices de la nature... En présentant les passions comme un objets d'étude, il n'en fait pas d'emblée une critique péjorative, il replace les passions au niveau d'un objet digne d'être connu, qui appelle notre connaissance, et dont nous allons pouvoir acquérir la maîtrise mais notre connaissance et non pas par un moralisme a priori.
... " ... comme s'il était question de lignes, de plans et de solides"... // [ARG] parallélépipède
... il va réhabiliter le désir. Pcq les passions ne sont qu'une partie du désir. Lorsque le désir devient passif il devient une passion, mais ce n'est pas le désir qui est en cause, c'est son dévoiement, sa fatigue, sa chute dans l'imaginaire, son renoncement à lui-même...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  14'45)


#
[éco-logique][DE][libération spinoza]
R.E. – Cad qu'un vrai but, c'est un but suffisament consistant pour demeurer une fois qu'on l'obtient.
R.M. – Naturellement.
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  20')
+
infra :
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 44'45)
+
#< butin... butiner...
+
#
Lorsque nous poursuivons l'impossible, c'est que nous sommes dans la passion etd ans l'imaginaire. Nous devons au contraire, si nous voulons gagner notre félicité, notre liberté et notre salut, [  ] nous devon faire que nos buts soient réels, réellement accessibles, et correspondent réellement à notre être, à notre essence profonde.
... alors c'est pas simple... d'où nécessaité d'une éthique... d'une reconstruction du désir et del personnalité... il y a les autres, la société... mais le but est immanent...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  22')
+
#
Pourquoi vivre ? Pour être heureux. Une fois qu'on accède à la béatitude [  ] on est dans la félicité, mais la félicité devient à la fois une justification et un contenu. la félicité est notre raison de vivre... Quel est notre sens ? c'est d'être heureux. Comment vivre ? En étant heureux. C'est-à-dire qu'en poursuivant la meilleure manière de vivre, en poursuivant le comment, nous répondons au pourquoi.
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  23')
+
Quant à la traduction d'Appuhn, elle est une simple para- phrase bien éloignée d'un texte important de l'Éthique puis- qu'il en est la conclusion. Appuhn écrit : «La Béatitude n'est pas le prix de la vertu, mais la vertu elle-même ; et cet épanouissement n'est pas obtenu par la réduction de nos appétits sensuels, mais c'est au contraire cet épanouissement, qui rend possible la réduction de nos appétits sensuels. » Pour exprimer de plus près la totalité du texte, en respectant son rythme, sa densité et sa musique sereine, poU;r exprimer notamment le eadem gaudemus, tout en appliquant notre principe de constance, nous proposons la traduction suivante : «La Béatitude n'est pas la récompense de la vertu, mais la vertu même ; et nous n'en éprouvons pas la joie parce que nous réprimons nos désirs sensuels, c'est au contraire parce que nous en éprouvons la joie que nous pouvons réprimer ces désirs. »
(Robert Misrahi, "principes pour un traduction française", in Spinoza, Éthique, trad. Robert Misrahi, éd. Livre de Poche)


#
[théo-logique][cosmo-logique]
... si dieu est infini... peut pas être au delà... en dehors... si dieu est infini il est le monde... il est sans au-delà...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  24')
+
(mais incluant l'invisible etc.)
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi) ± 49')


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[s'injustifier][DE][créage]
Il faut trouver une justification qui n'appelle plus de justification.
... la joie est la seule justification...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  27'45)


#
[otteur][formule]
... sa volonté de publication anonyme...
(Une vie, une oeuvre - 09/10/1986 - Vivre avec Spinoza (avec Robert Misrahi, André Comte-Sponville, Gilles Aillaud, Alexandre Matheron, Emmanuel Hirsch, Gilles Bernheim), ?')

#
[méta][surdouage][karl]
Du coup ma curiosité vira à la voracité.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)


#
[ascèse]
« Mais le climat ne lui réussit pas. Le destin règle la question : début juillet son père meurt, Jules hérite, le voilà rentier. En novembre, il démissionne.  [  ] Jules Prat, “retiré dans la vie privée”, comme il l'écrira à Grévy, va mener, “au sein des lettres et des arts, une existence studieuse et paisible”. "Au sein des arts” : il fréquente ses amis peintres, prend part aux expéditions qu'organise Nanteuil sur son fameux canot “La Grenouille”, mène la belle vie de bohème qu'on voit décrite dans le Journal des Goncourt, va au théâtre, une passion qui ne le quittera jamais, visite les musées : tout ce qu'il avait rêvé de faire. “Au sein des lettres” : sans doute est-ce dans ces années 1850 qu'il devient fou de Spinoza.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)

#
[JFB][politique][philosophie]
[  ] et pour ce faire, [Jules Prat] emprunte à la méthode suivie par Spinoza dans son Traité politique : il s'agit de bâtir ladite politique sur des fondations philosophiquement solides, et, en premier lieu, sur la notion de solidarité.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)


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[maudit][reconnaifiance][médio-logique][otto karl]
« Le livre n'eut aucun écho. Nul ne songea à le commenter politiquement non plus que philosophiquement. Alors que tant de plus hauts personnages, entre autres l'éloquent Adolphe Thiers, s'exprimaient chaque jour longuement sur la question, on n'avait évidemment que faire de ce philosophe anonyme aux idées un peu “exagérées”, comme on disait alors.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)


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[politique][autophilosophe][DE][libération spinoza]
[  ]  et la doctrine prise au sérieux pour ce qu'elle était dans l'esprit même de Spinoza, un outil de transformation de l'homme et de la société dans le sens de la plus grande liberté possible.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)

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[J.G. Prat traduction de l'Éthique, éd. Allia, d'après Bernard Pautrat]
Malgré les bataillons de chercheurs lancés à l'assaut de Spinoza, Prat, à la date d'aujourd'hui, est le seul à en avoir proposé, en français, un début de traduction. 1880 : Spinoza, Éthique : de Dieu. (Hachette). 1883 : Spinoza, Éthique : de l'Âme. (Hachette). Le texte de Spinoza est chaque fois précédé d'un bref sommaire, très clair et fort exact, résumant le contenu et rendant  bien la démarche démonstrative. La traduction en est, du moins à mes yeux, plutôt bonne, même si l'on y décèle ici ou là un contresens (qui n'en fait pas ?). Les manuscrits des Troisième et Quatrième Parties, seuls conservés, permettent de se faire une idée du travail considérable que Jules Prat consacrait à ses traductions : les pages sont constellées de retouches et repentirs, tant sur le fond que sur la forme, qui obéissent constamment au double souci de l'exactitude et de l'élégance.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)
+
Maintenant, je souhaite répondre à deux questions qui m’ont été posées. L’une : quel intérêt y a-t-il à publier une nouvelle traduction de l’Éthique, ancienne qui plus est ? L’autre : pourquoi un traducteur de l’Éthique (moi en l’occurrence) éprouve-t-il le désir de recueillir et éditer la traduction d’un autre traducteur, d’un de ses prédécesseurs ? Réponses très simples. Je sais ce que veut dire traduire l’Éthique. Ce travail, somme toute considérable, un inconnu total, Jules Prat, l’a accompli, et sa traduction est bonne, scrupuleuse, à peine vieillie. Prat avait fait de Spinoza sa cause. Personne n’a reconnu son travail, jamais, et il est tombé dans le plus total oubli. Cette édition se veut donc une réparation et un hommage, une stèle fraternelle dressée à la mémoire du valeureux J.-G. Prat, [  ]
(Bernard Pautrat, "Histoire du texte", postface à Baruch Spinoza, Éthique, trad. J.G. Prat, éd. Allia)



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[spinoza][ascèse][postmoderne][otto karl]
La lettre 72, publiée pour la première fois en 1862 par Van Vloten, où Spinoza s'exprime à propos de Leibniz, lui est l'occasion d'une note abondante et venimeuse dont je me borne à extraire ceci qui en donne le ton : “Leibnitz est un mondain ; Spinoza un solitaire. Leibnitz a inventé l'éclectisme, cette rhétorique lâche, qui encourage toutes les lâchetés ; Spinoza a fondé la philosophie de la liberté et de la justice."
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)


#
[TP]!
 En 1872, il [Jules Prat] a publié Les exploits du Deux Décembre, récits d'histoire contemporaine (Paris, Lachaud éd.). Afin de faire mentir l'adage selon lequel “les vaincus n'ont pas d'histoire”, quatre récits sur des “épisodes de la terreur blanche, monarchiste, bonapartiste et cléricale, en 1851 et 1852”, dans le département du Var. Il a sur chacun de ces épisodes patiemment enquêté, et il fournit les pièces justificatives, sans omettre de souligner la brillante carrière qu'ont fait, depuis, fusilleurs et mouchards. Ce livre fut un de ses rares succès, sinon de librairie, quoique Leroux l'ait réédité en 1873, tout au moins d'estime.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)


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[neutralisage][ascèse][trompette de la renommée]
Décidément, l'histoire est une grande machine à fabriquer des inconnus. Mais peut-être ses acteurs mêmes y mettent-ils du leur, parfois ? Élie Reclus, dès sa jeunesse, s'était donné pour règle : “Et surtout, mon ami, garde-toi bien de réussir”, et en effet cet homme rare, ce grand intellectuel, demeure presque inconnu.
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)


#
[politique][apprentissage][JP]
Et à la fin de cette Partie ll, alors que Spinoza expose combien la connaissance de cette doctrine est utile pour la pratique de la vie, Prat note en bas de page : "De cette théorie (…) retenons expressément ceci : C'est que ceux qui exercent quelque action sur les autres, ont pour devoir de faire de leurs Concitoyens, non des esclaves, mais des hommes libres.” 1884 : Spinoza. Lettres inédites de Spinoza. (L. Baillière et H. Messager).
(Bernard Pautrat, "Jules Prat, spinoziste", postface à Baruch Spinoza, Traité théologico-politique, éd. Allia)


#
Alquié ne comprenait pas spionza... peur de comprendre...
... christianisme surréaliste...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  33')
+
infra :
(ncc -  27/02/2009 - spinoza l'éthique 05 (avec Pierre Macherey), 27')


#
[téléo-logique][anthropo-logique][cosmo-logique][/\]
Nous n'avons pas à nous désolé du fait que la nature infinie n'ait pas de finalité. Puisque la finalité est une idée humaine.
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  34')


#
[JFB]!
...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  38')


#
[lecture][TP][-',-]
... emmener l'Éthique en vacances... pas à la plage... quoique... les joies de l'existence...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-11-18 - Spinoza selon le coeur 1/3 (avec Robert Misrahi),  41')


#
[acrasie]
... s'il fait (le) mal, c'est par ignorance...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 25')

#
[spinoza][programme]
... seul un désir plus fort peut lutter contre un désir... et pas la seule connaissance même vraie... le désir de vivre...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 29')


#
[DE][maladie][jeûne]
39' les malades sont réceptifs et plus crédules
40 le jeûne par un naturopathe
44'50 le jeûne : résultat des recherches
47' la dénutrition !
49' maintenir son poids à tout prix, surtout pas de régime, et diversifié pour pas de carences
51'45 surtout pas de régime, important de conserver les muscles, qui protègent
52'30 activité physique
(france 5 - cancer et alimentation,  faut-il tout avaler ? / > Enquête de santé - Alimentation, faut-il croire aux régimes anti-cancer)



#
[noirage][suicide]
...
Et puis, il ne faut pas faire semblant de déstester la vie quand on tient à elle.
(L'amour en fuite [film], 54')
 

#
[ÀR]
C'est vrai. Je ne suis pas jalouse et tu peux faire tout ce que tu veux. Mais essaie quand même d'être fidèle – dans ta tête. D'accord ?
(L'amour en fuite [film], 55'40)


#
["formule"]
± Non, pcq, tu as vu ? C'est quand même une bonne formule, hein ?
(Place publique [film], ± 50')


#
[libération spinoza][liberté misrahi][JFB]!
... spinoza n'a pas clairement dit que tout se passe comme si nous étions libres et que notre servitude était volontaire... si on l'interroge comme ça à ala hâte il va répondre par le déterminisme. Moi je repère qq endroits qui... pour sauver la cohérence de son propos, je dois affirmer qu'il sous-entend un certain pouvoir intérieur de liberté ou, comme moi je dirais, de conversion.
... si on on le prend à la lettre... déterminisme rigoureux... absolu... on ne va pas pouvoir comprendre l'itinéraire de libération, comment est-ce qu'on se sort de la passion...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 33'30)
+
infra :
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 13')



#
[PL][considération][archéo-logique][programme][autophilosophe][MES][DE]
Spinoza utilise le déterminisme comme instrument de connaissance, mais non pas comme un instrument de fermeture, ou comme un instrument d'humiliation, qui humilierait l'homme qui comprendrait enfin qu'il n'est rien. Spinoza [  ] est une philosophie de la liberté ! [  ] En même temps qu'il met en place un déterminisme pour comprendre la nature, il met en place une éthique qui finalement est expliciement une éthique de la liberté.
RE – Mais qui reste quand même prise dans l'enchaînement causal.
– Si l'on veut.
– Comment, "si l'on veut" ?
– À la condition de faire de cet enchaînement causal l'instrument de l'accroissement de notre connaissance.
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 38')
+
L'idée que tout est déterminé dans notre activité nous porte à mieux l'observer.
(Jean François Billeter, Esquisses, n°13)

#
[libération spinoza]![JFB][programme][DE]!
L'Éthique, jusqu'à la fin de Éthique IV, a consisté à construire la vie de l'homme libre. Un homme libre, c'est un homme qui ets assez conscient pour savoir que en lui son essence est le désir, le désir de vivre, et que seule la connaissance réflechie qu'il aura de ce désir de vivre sera en mesure de bien choisir ses désirs concrets.
– C'est ce que vous appelez "la liberté vraie"
– La liberté vraie. La liberté vraie, c'est l'autonomie. Cad le fait de parvenir enfin à se réaliser soi-même comme on se désire, à éprouver soi-même la joie qu'on désir, à savoir qu'elle ne dépend plus que de nous à un certain moment.
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 42')
+
infra :
Ainsi sont données les conditions objectives d'une réalisation de l'absolu, ces conditions étant, dans le système de Spinoza, la doctrine Dieu-Nature et la nouvelle définition de la liberté comme autonomie et non comme libre arbitre.  ...
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "absolu")
+
#
[JFB]![libération spinoza][symplicité]
... agir par soi-même et selon ses propres normes... mais alors quelle différence avec celui qui dit "je fais ce que je veux" ?...
... pcq réfléchi...
... accru son pouvoir intérieur par sa réflexion... celui qui a le plus acquis indépendance intérieure... le plus atteint la satisfaction de soi...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 43'30)








2021 08 16


#<
ça s'agit pas s'agiter  (+ s'assagit)
(il...) ça s'agit pas s'agiter
-
ça s'agit pas de
s'agiter
-
ça s'agit pas
de s'agiter



#<
que la gourmandise notre/le monde  (+ dise)

#
lucia :
dormir chez ? terrain ?
douche ?
vaccinée ?
vers quelle heure ?



#
[JFB]
Celui dont le Corps est doué d'aptitudes nombreuses possède un Esprit dont la plus grande part est éternelle
(Spinoza,  Éthique V, 39, trad. R.M.)
//
Un homme est d'autant plus libre qu'il a acquis plus de pouvoirs d'agir et qu'il est par conséquent capable d'agir de façon nécessaire dans un plus grand nombre de circonstances. »
(Jean François Billeter, Esquisses, n°12, p29)



#
[spinoza][programme][DE]
[  ]
C'est dire que le fondement de la «vertu» est le conatus et l'existence dynamique, et c'est en quoi consiste la nature de l'homme. C'est pourquoi l'éthique concrète peut se définir comme « la recherche de l'utile propre», cette «utilité» philosophique concernant et le corps et l'esprit.
Spinoza s'en explique clairement dans la remarquable synthèse du Scolie d'Éth. 18. Avant de poursuivre, et en guise d'étape préparatoire, Spinoza précise: «Puisque la Raison n'exige rien qui s'oppose à la Nature, elle exige [...l que chacun s'aime soi-même, qu'il recherche sa propre utilité, en tant qu'elle lui est réellement utile [...] et que, d'une manière générale, chacun s'efforce de conserver son être autant qu'il le peut.» C'est pourquoi «le bonheur consiste en ce fait que l'homme peut conserver son être». Ici, ne commettons pas le contresens que fait Nietzsche: le conatus n'est pas un « instinct », il n'est pas statique, il cherche constamment l'accroissement de sa puissance d'agir, et celle-ci (comme on l'a vu plus haut) est simultanérnent puissance du corps et puissance de l'esprit. Et si l'individu recherche cette «puissance» c'est qu'il saisit son accroissement comme une joie.
Spinoza n'hésite pas à préciser la signification concrète de cet «utile propre» qui est amour de soi et accroissement de son pouvoir d'agir et de sa joie: «Et seule, en fait, une superstition farouche et triste peut interdire qu'on se réjouisse. Car en quoi vaut-il mieux apaiser la faim et la soif que chasser la mélancolie [...]. Il appartient à l'homme sage, dis-je, d'utiliser pour la réparation de ses forces et pour sa récréation, des aliments et des boissons agréables en quantité mesurée, mais aussi parfums, l'agrément des plantes vives, la parure, la musique, les exercices physiques, le théâtre et tous les biens de ce genre dont chacun peut user sans aucun dommage pour l'autre » (Éth, 45, Sc.).
On le voit, le bonheur spinoziste n'est pas un ascétisme un « spiritualisme ». Le corps, ses pouvoirs et ses joies sont partout présents dans cet itinéraire de l'esprit qui passe de la servitude à la liberté et de l'ignorance à la sagesse.
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "corps")



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des mathématiques spinoza retient le sens de la démontration, otto karl (seulement) celui de la formule
des mathématiques spinoza retient le sens de la démontration, otto karl celui de la seule formule
des mathématiques spinoza retient le sens de la démontration, et euclidienne, otto karl celui de la seule formule, et non-euclidienne

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[EE][PE]
L'une des raisons de la célébrité et de la force intrinsèque de l'Éthique en est la forme démonstrative. Le titre entier de l'ouvrage est d'ailleurs: Éthique démontrée selon la méthode géométrique (more geometrico demonstrata). La « géométrie», ici, désigne aussi les mathématiques en général.
[  ]
Ce que vise l'auteur de l'Éthique est de parvenir à convaincre son lecteur de la validité des vérités neuves qu'il lui propose. Il ne souhaite pas opposer une conviction à une autre conviction, mais proposer des analyses du réel qui soient indépendantes. C'est le caractère apparemment paradoxal (ou «subversif», ou «scandaleux») de ces analyses, et par conséquent de ce qui pour Spinoza est la vérité, qui incite celui-ci à tenter de convaincre son lecteur par une démonstration rigoureuse de cette vérité.
[ ]
Spinoza souligne en fait l'aspect existentiel de sa doctrine: toutes les Démonstrations et tous les Scolies, si austères ou si techniques soient-ils, visent à établir valable- ment et les contenus concrets de la plus haute joie (la béatitude) et l'efficacité des voies qui permettent de l'atteindre: à côté de la connais- sance abstraite, universelle et discursive du deuxième genre, la connaissance intuitive du troisième genre, à laquelle finalement le sage a recours, est la démarche privilégiée. Mais elle doit nécessairement être précédée et préparée par la voie démonstrative, c'est-à-dire la raison universelle: «L'Effort, c'est-à-dire le Désir de connaître les choses par le troisième genre de connaissance, ne peut pas naître du prernier mais seulement du second genre de connaissance» (Éth. V, 28).
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "démonstration")


#
[libération spinoza]![DE][archéo-logique][programme]
En effet, le propos de Spinoza est de lutter contre servitude des passions afin de construire une éthique de l'« homme libre » (selon l'expression fréquente d'Éth. cette éthique se propose, entre autres buts, de lutter contre l'humiliation et l'ascétisme que préconisent certaines morales religieuses (cf. Éth. IV, 45).
Or, pour construire solidement cette nouvelle morale, Spinoza ne veut avoir recours ni à la simple exhortation à la vertu, ni à l'appel trompeur à la puissance de la volonté. Il affirme au contraire clairement (Éth. III, Préf.) qu'il convient de commencer d'abord par une connaissance rigoureuse des passions afin de définir ensuite quels sont nos véritables pouvoirs contre la servitude. Et l'on connaîtra les passions comme s'il s'agissait de lignes, de surfaces ou de volumes: c'est-à-dire par une méthode déductive en même temps que réflexive.
C'est ici qu'intervient l'idée de déterminisme.
[  ]
c'est le déterminisme qui va devenir un instrument de notre libération.
    On s'en rend compte d'une manière privilégiée par la connaissance des affects; mais l'origine et le fondement de toute détermination étant la substance, c'est le déterminisme ontologique et cosmique qui doit être établi en premier lieu.
    Après avoir établi l'unicité de la substance et défini Dieu comme étant cette substance unique (Éth. l, Il et 14), Spinoza évoque la causalité divine: «Dieu est cause immanente de toutes choses et non pas cause transitive» (I, 18). C'est de là que tout découle.
[  ]
L'homme n'a donc pas à convaincre, séduire ou accepter une Volonté transcendante, il a à connaître d'abord un déterminisme, celui des lois de la Nature, comme il est dit dans le Tractatus theologico-politicus.
Ce déterminisme, qui est donc celui de la Nature, concernera en conséquence le domaine des passions.
[  ]
Mais il n'existe aucun lien de causalité entre les idées et les corps: parce que les deux attributs sont distincts, les deux séries causales (Pensée et Étendue) sont également distinctes - on n'agit pas sur le corps en agissant sur l'esprit, ou inversement. Les idées agissent sur les idées et les mouvements du corps sur le corps.
La connaissance de ce déterminisme, double et parallèle, permettra en effet une action véritable contre les passions: seul un désir plus fort peut vaincre un désir, la raison ou la «volonté» étant par elles-mêmes totalement impuissantes. En effet: «Un affect ne peut être ni réprimé ni supprimé si ce n'est par un affect contraire et plus fort que l'affect à réprimer» (Éth. IV, 7). Et c'est par la connaissance des déterminismes qui président à l'enchaînement des affects que l'on sera capable de s'appuyer sur les affects les plus forts pour vaincre les affects moins consistants.
Plus précisément, c'est la connaissance des liens de causalité entre l'imagination et les différents affects qui permettra de distinguer les désirs passifs (les «passions») et les désirs actifs (actions, source de joie autonome), et de déployer, à l'aide de la connaissance, ces désirs actifs et autonomes qui formeront la véritable liberté.
Ces analyses psychologiques (dirions-nous) d'Éthique et d'Éthique IV sont faites par Spinoza en termes de causalité. Mais, parce que l'imagination «s'efforce d'imaginer» ce qui accroît notre puissance et suscite ainsi les associations de ressemblance, de continuité et de contiguïté, il nous paraît pertinent d'interpréter ces analyses causales en termes de motivations: la cause, ici, est souvent une raison, une ratio. C'est parce que l'enchaînement des idées, dans la succession affects, est un enchaînement de motivations que la connaissance peut changer ces motivations et viser une action qui soit pleinement sa propre cause, sa propre raison d'être, au lieu de déployer par l'imagination un désir soumis à l'extériorité, c'est-à-dire une aliénation et une servitude. [JFB]
Ainsi le déterminisme spinoziste est à la fois la raison de la cohérence du monde et la raison de l'intelligibilité de la vie affective. C'est à ce double titre qu'il est l'instrument de la libération que seuls la connaissance et le Désir (et non la volonté) peuvent entreprendre.
Instrument de notre liberté véritable, la connaissance du déterminisme est également l'instrument de notre sérénité. C'est en effet par la connaissance de l'unité de la Nature et de la nécessité rigoureuse avec laquelle elle déploie son action que le sage se réjouit de tous les événements qui marquent sa vie et son rnonde: ils sont l'expression du déploiement même de la nécessité divine, c'est-à-dire de la nécessité de la Nature. La béatitude est précisément la connaissance de cette nécessité et la jouissance d'être soi-même la force, l'expression et le déploiement de cette nécessité qui est « Dieu».
Béatitude se dit aussi Acquiescentia in se ipso: repos en soi-même, accord avec soi-même, c'est-à-dire, en fait, «Satisfaction de soi» (cf. Éth. IV, 52).
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "déterminisme")



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[ÀR]!
Je ne sais pas grand-chose de la vie, mais il me semble que deux personnes qui s'aiment devraient tout partager ensemble, et que dans un couple aucun des deux ne doit se sentir explu de ce qui arrive à l'autre. Ou alors, c'est que je ne comprends rien à l'amour.
(L'Amour en fuite [film], 1:23'20)

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[cosmo-logique][brachy-logique][formule]
... la connaissance du troisième genre... science intuitive...
... le sentiment d'éternité c'est aussi tout de même le sentiment de sa propre validité permanente...
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-16 - Spinoza selon le coeur 3/3 (avec Robert Misrahi), 36')


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[postsexuel][DE][ÀR]
... Spinoza... a un problème avec l'amour... maladie... délire... or inscrite dans la géométrie de l'homme... tout amour... tourne à la jalousie... haine... drame...
... la passion, c'est pas bon... spinoza... à la mode... pour en finir avec les passiosn tristes... mais avec les passions tout court !...
(Le Journal de la philosophie - 05/09/2011 - Ethica Sexualis, Spinoza et l'amour (avec Bernard Pautrat), 3')
+
#
[ÀR][amour poli][roi][reine]
... la libido rationnelle... l'amour sage... un homme sage rencontre une femme sage... ne pas se laisser séduire par l'apparence extérieure...
Mais alors évidemment, rencontrer une sage quand on est un sage, et un sage quand on est une sage, c'est pas évident non plus, hein ?
... mais atteindre au véritable amour... l'amour envers dieu...c'est un amour d'intelligence... ≠ amour ordinaire...
(Le Journal de la philosophie - 05/09/2011 - Ethica Sexualis, Spinoza et l'amour (avec Bernard Pautrat), 6')
//
#< pourvu qu'elle soit fine philosophe



#
[psycho-logique][!°]
– Non.
– Bah, qu'est-ce que vous faites de la psychanalyse alors ?
– Rien !
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 9'20)
 

#
[DE]
... donner des buts à la liberté réfléchie seconde... bonheur/accomplissement...
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 17'45)
+
#
[autophilosophe][DE]
...
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 21')


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[programme][liberté misrahi][ARG]
... ce qui me paraît l'essentiel chez Spinoza.. une théorie du désir... comme centralité... et une théorie de la joie, le désir poursuit la joie, tout cela est légitime. ... cela que nous recherchons tous... la joie... mais le déterminisme. Spinoza fonde tout sur le déterminisme... comment un individu peut prendre sur lui...
... rencontre avec Sartre... une philosophie de la liberté... mais lacune... sartre... liberté de base mais il ne lui assigen aucun but. On ne sait pas à quoi sert la liberté. Et puis, dans L'Être et le néant toute sle valeurs se valent. Puisque nous sommes totalement libres. Ça ne me satisfaisait pas non plus...
Alors... deux niveaux de la libertés...
... la première liberté... ne donne aucune indication sur un but...
... un être humain, c'est le désir, et le désir... est un grand mouvement dynamique à la fois créateur et qui poursuit la joie. Et ça c'est vrai pour tout le monde, tout le temps, toujours, partout. Même si on le nie.
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 2'30)
+
infra : (Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "effort (conatus)")
+
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[programme]![liberté misrahi]
(... notre Désir fondamental...)
... un être humain, c'est le désir, et le désir... est un grand mouvement dynamique à la fois créateur et qui poursuit la joie. Et ça c'est vrai pour tout le monde, tout le temps, toujours, partout. Même si on le nie.
... la vie est difficile... et puis en même temps... désir... nous refusons cette souffrance... nous considérons que la vie difficile n'est pas normale et n'est pas justifiée. Donc c'est que nous avons un autre horizon. Et d'où vient-il ? De nous même, cad de noter Désir, de notre faculté fondamentale d'accéder à : la joie.
... pas tonneau des Danaïdes... le désir aboutit... à satisfaction... il est un peu intelligent...
[/\]
... notre désir est totalement libre, mais au départ inadéquat...
... pour déployer des actions intelligentes... liberté première mais... il faut pouvoir d'arrachement...
... servitude volontaire...
... libre dans l'ignorance et la confusion...
... Sartre n'indique pas à la liberté des buts. Et moi je me propose de proposer des buts à la liberté réfléchie seconde... le bonheur que nous allons appeler, pour simplifier, accomplissement...
... accomplissement du désir... dans la joie...
... un être humain,c'est un être de Désir qui est libre et qui peut être intelligemment libre et désirant. Alors il n'y a qu'un but pour un être humain quand il ne se réfère pas à une transcendance, c'est la joie de vivre. C'est-à-dire l'accomplissment, lentement préparé, sur la base d'une transformation complète de l'individu, il va découvrir son autonomie, il va découvrir l'mportance centrale de l'autre, et il va découvrir... que la vie est destinée à la joie et non à la mort... le philosophes du désespoir sont dans la plus totale erreur... Heidegger...
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 5')
+
[suicide][noirage][programme]!
... Schopenhauer... hypocrite... un bon vivant qui préconisait la fin du désir. C'est lamentable comme contradiction chez les grands philosophes.
... ça a donné toutes les guerres d'Europe... Vive la mort !...
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 23')
+
...
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 37'45)
+
#
... souvenir de la joie... sur lequel j'ai bâti ma philosophie...
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 17')
+
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 33')


#
[DE][liberté misrahi][psychosommation][
... source de mon affect, c'est le désir... attitude que j'ai construite, et qe je peux déconstruire... nos affects... pas des feuilles mortes sur un étang... c'est notre désir qui se fait une certaine humeur, nous met dans une certaine perspective...
sartre... la conscience ... sa capacité de se mettre dans un état émotionnel... affectif... intentionnalité... autodétermination de la qualité de la conscience... colère ou impatience etc. ... des attitudes actives...
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 34')
+
#
≠[PL][/\][politique]
... puissance de la liberté en nous...
... notre vie est résultat de notre pensée... et non pas notre pensée le résultat de notre vie...
... c'est la pensée qui fait l'histoire... individuelle et collective...
... nous sommes capables de construire notre joie...
(Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 39'30)
+
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 19')



#
[/\][PL][liberté misrahi]
... je ne suis pas jusqu'au bout le déterminisme de Spinoza... il y a un fond de liberté... on a un pouvoir d'initiative...
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 13')
+
infra :
(Les vendredis de la philosophie - 2005-12-02 - Spinoza selon le coeur 2/3 (avec Robert Misrahi), 33'30)




#
[brachy-logique][pionnier][maudit][archéo-logique][autophilosophe][reconnaifiance]
De tout ce qu'a écrit mon père – et il a beaucoup écrit – je me souviens surtout de ceci : rien de ce qui résulte du progrès humain ne s'obtient avec l'assentiment de tous. Et ceux qui aperçoivent la lumière avant les autres sont condamnés à la poursuivre en dépit des autres.
[  ]
– Il [le bateau] s'est en allé [= a disparu à l'horizon de la mer]
– Qu'est-ce que tu en déduis ? Elle est ronde. Comme ça.
(Christophe Colomb [film], 2'30)
+
[conférence]
– Deux minutes, et déjà vous êtes un homme mort.
– Parce que je dis vrai ?
– Oui. C'est le bûché pour moins que cela. [  ] Apprenez à contrôler votre passion.
– La passion, c'est justement ce qu'on ne contrôle pas. [défausophie]
(1492 Christophe Colomb [film], 7'45)


#<
[enfantillage][politique]
du négoce pour les gosses


#
[taisage][bavardage][féminisme]
– Voeu de silence ? [  ] C'est bien ma veine.
– Écoutez, c'est moi qui parlerai pour nous deux. Vous hôchez la tête. D'accord ? Comme je fais avec ma femme.
(1492 Christophe Colomb [film], 20')


#
[JFB]
Les hommes se demandent comment vous savez où on est puisque depuis des jours on a perdu la terre de vue... vous vous repérez aux étoiles mais je ne sais pas comment.
(le sextant !)
... visez l'étoile polaire...
// Paradigme, couverture éd. Allia
(1492 Christophe Colomb [film], 37')


#
[confluence](V)
(1492 Christophe Colomb [film], 1:02'50)


#
[phénoméno-logique]=[considération][détail][JFB]
Il [Jankélévitch] décrit des choses concrètes et il tente de les décrire au plus près. Il m'intéresse donc pcq il fait [  ] oeuvre de phénoménologue. Il décrit concrètement les choses. Mais [  ] on peut très bien ne pas le suivre complètement dans ses analyses.
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 25'15)


#
[politique][philosophie][apprentissage]

(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 28')
//
devenir ensemble philosophe(s)

#
[liberté misrahi][/\]
...
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 29')


#
[ÀR][amour poli]
... pour ma femme... d'abord l'amour amoureux, ensuite l'amour fort, l'amour amitié...
... liaison... avec une autre...
... ma femme était philosophe...
... ma maîtresse... aussi une attitude philosophique...
... dans le respect de l'autre...
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 33'30)


#
[maudit][créage][-',-][autophilosophe]
... heureux de publier un livre... peu d'exemplaires... de succès... mais de bons retours...
... il y a accord complet entre ma vie et mon oeuvre...
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 38' + 41')


#
[âge][euthanasie][suicide][suicide médicalement assisté]
L'horizon du vieillissement [  ] devrait rester serein. [  ] Ce que je crains, c'est la grosse maladie qui rend impotent. Mon idéal [  ] : mener une vie heureuse, tranquille, et au moment où ça se gâte [  ] vraiment, refuser l'artisanat, la prolongation de l'existence. J'aimerais bien qu'on puisse terminer soi-même sa vie. Pour que toute la vie soit une vie heureuse d'abord, sereine ensuite.
(Hors-Champs - 2013-01-26 - Robert Misrahi 2/2, 43'30)


#<
avec l'âge ça se gâte   (cf. gâtisme)
>>>

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 [programme][STO][childfree]
Alors qu'on demandait qu'une chose : à travailler, pouvoir nourrir notre famille, comme tout le monde. Et on a tout donné, dans cette usine.
> OT - 2108 - France 2 JT 13h - 2021 08 11 - fermeture Knorr [programme][STO][childfree]


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OT - 2108 - Robert Misrahi vieillesse sereine [suicide médicalement assisté]
OT - 2108 - Ina - Lunettes Noires Pour Nuits Blanches" du 24 juin 1989 - Gainsbourg (invite Béatrice Dalle) [STO]
OT - 2108 - Photographes voyageurs - 2017 - Tanzanie, les derniers chasseurs-cueilleurs - (avec Christophe Ratier) extrait [politique][minimalisme]
OT - 2108 - Vietnam 01 [optimisme][noirage]
OT - 2108 - France 2 JT 13h - 2021 08 11 - fermeture Knorr [programme][STO][childfree]
Télématin 07 août 2021 [projet][TP]
arte - la turbulence rodin [hacker][autophilosophe] la recherche... + [maudit][reconnaifiance] fin




2021 08 17

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[pour manuella][rappel]
Damasio, Spinoza avait raison


#<
on n'est pas auteur de sa liberté, mais peut en devenir l'artisan (ou l'acteur, d'un metteur en scène)
la liberté oeuvre sans auteur, mais artisans  (+ oeuvrer + une oeuvre)

>>>


#<
[MES]
chaîne d'info continue (BFMTV) : plus d'improvisation(s), de flottements autorisés, et répétition, boucle, résumé, rappels, et moins linéaire autoritaire avec début et fin et il faut suivre, plus démocratique vis-à-vis du public, hospitalité, ouvert et vuvant à tout heure, pas d'horaire, mais aussi du plateau, plus ouvert à ln'imporet qui... et en direct... essais d'anticipations sur l'actualité...


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[princesse]->[reine]
(merci à lorenz)
https://www.youtube.com/watch?v=J76TiX-PElY
Monde des Titounis - Les petites princesses du monde - Chanson - Comptine

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[médio-logique]
Les critiques professionnels en quête de nouveauté, n'ont que trop tendance à oublier certains romanciers du moment qu`ils ne sont plus à découvrir, ils ne les intéressent plus.
(Léon-Gabriel Gros, Provençal Dimanche, 25 juil 76, à propos de Jacques Perry, Le Ravenala...)


#
[libération spinoza]
C'est d'ailleurs dans la préface d'Éthique III qu'il souligne explicitement son propos: l'établissement de règles pour la conduite de la vie (et l'accès au «bien véri-: table») suppose non pas une diatribe contre les passions, mais la connaissance de celles-ci afin d'être en mesure de les maîtriser, ce que ne saurait faire une «volonté» en fait purement fictive.
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "effort (conatus)")


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[programme]
«Aussi bien en tant qu'il a des idées claires et distinctes, qu'en tant qu'il a des idées confuses, l'Esprit s'ef- force de persévérer dans son être pour une durée indéfinie, et il est conscient de son effort» (Éth. 9).
Essentiellement, l'être humain est donc consti- tué comme un dynamisme, comme un effort explicite et conscient pour exister. «Persévérer dans l'existence» n'est pas une pesanteur ou un événement végétatif, c'est un acte parce que c'est un «effort », un mouvement dynamique, et que cet effort pour vivre encore est conscient de lui- même comme tel.
[ ]
L'effort existentiel (dirions-nous) est non seulement l'acte fondamental et premier de l'être humain, il est aussi la notion première qui permettra le développement de toute la psychologie et de toute l'éthique spinoziste. Le conatus est véritablement au centre du système.
En effet, le conatus n'est d'autre que le Désir souhaitant ouvrir la voie de la lutte contre les « passions». Spinoza identifie conatus et Désir: « Le Désir est l'essence même de l'homme (par la Déf. des Affects), c'est-à-dire (par la Prop. 7, Part. III), un effort par lequel l'homme s'efforce persévérer dans son être» (Éth. 18, Dém.). La fécondité de la notion de conatus vient donc de sa signification effective: concrètement, aussi bien pour le philosophe qui observe l'action humaine que pour l'hornme singulier qui déploie spontanément sa vie et son action, le conatus est en fait le Désir.
Toute l'analyse des affects sera une analyse des rnodifications du Désir, selon qu'il éprouve un accroissement de sa puissance d'agir (source de tous les affects de joie) ou une réduction, une diminution de cette puissance (source de tous les affects de tristesse).
C'est pourquoi, lorsque Spinoza dénombre trois affects primitifs, le Désir, la Joie et la Tristesse (Éth. III, Il, Sc.), on a le sentiment qu'il souligne en fait une seule réalité fondamentale: l'homme est essentiellement effort concret pour vivre et s'affirmer, c'est-à-dire conatus, c'est-à-dire concrètement Désir. Les nombreuses modalités de la Joie et de la Tristesse, c'est-à-dire tous les affects, ne sont que des formes de l'affirnation (croissante ou décroissante) du conatus, c'est-à- dire du Désir.
La conclusion s'impose d'elle-même: parce que l'effort existentiel est l'essence de l'homme et que cette essence est aussi le Désir (Éth. Déf. des Aff. 1), on peut dire que l'essence de l'homme est la poursuite existentielle de l'accroissement de sa puissance, c'est-à-dire la poursuite active de la Joie.
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "effort (conatus)")
+
infra : (Hors-Champs - 2013-01-25 - Robert Misrahi 1/2, 2'30)+...









2021 08 18


#
(AF)
... poète philosophe... poésie philosophique...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-13 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'art de la traduction, 11' - 17')
+
Cad que le théâtre, quand il est bien fait, peut concourir à vous rendre intelligent, [  ] à condition donc qu'il soit bien fait, et si ça rend intelligent, ça a forcément un rapport avec la philosophie qui quand même essaie de l'être en tout cas.
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-14 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - Philosophe et dramaturge, 10'30)

+
#
[formule][otto karl][poésie philosophique]
LUCRÈCE ET LA POÉSIE
C’est la grande affaire ; c’est le grand sujet. Évidemment on ne saurait oublier que Lucrèce est disciple d’Épicure. L’idée que Lucrèce serait empêtré dans la forme poétique, et qu’il fût son propre ennemi, que Lucrèce poète serait à lui seul un anti-Lucrèce, tant il serait embarrassé par Lucrèce le philosophe, est une absurdité.
[ ]
Or on ne peut pas, on ne doit pas séparer, chez Lucrèce, le fond de la forme. Pour de multiples raisons. La poésie n’est pas seulement ars dicendi (« art de la parole »), même si elle l’est aussi, consciemment, aux yeux de Lucrèce, comme on le voit à l’apologue du miel et de l’absinthe (IV, 1-25). Il y a beaucoup plus important et difficile à mettre en évidence. C’est ce que l’on pourrait appeler l’art du raisonnement poétique. Comme le dit Jean Bayet, « Lucrèce a essayé de penser en savant un système qui n’avait point pour but la connaissance du monde, mais l’apaisement moral de l’homme, et dont les prémisses étaient, partant, contradictoires, ou au moins inconciliables. […] De là un drame de la pensée, qui paraîtra enivrant si on se décide à le prendre comme tel, et qui anime tout le poème d’une torsion de Titan… » Mais c’est cette affirmation de Kant qu’il faut essayer de mettre en pratique : « La poésie est l’art de conduire un libre jeu de l’imagination comme une activité de l’entendement.
(Jackie Pigeaud ; présnetation de Lucrèce, La Nature des choses, éd. Folio)


#
[archéo-logique]
Je veux te révéler le principe des choses.
(Lucrèce, de la Nature, trad. Alfred..., éd. Gallimard)

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[génia-logique][style][EE]
... éloge de shakespeare... pourquoi génial...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-13 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - L'art de la traduction, 21')

#
[karl]?
... et cet homme-là m'a fait l'effet qu'il fait sur à peu près tout le monde... qqn de pas ordinaire... sur lequel je saurais éventuellement intarissable... en pas rencontré des quantités...
c'est un personnage exceptionnel... pas de bluff... générosité dans les idées, sous la forme de la sincérité, au fond, je crois c'est un type, s'il séduit à ce point-là... c'est pcq il donne, il paye de sa personne... d'une intimité folle... il se donne...
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-14 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - Philosophe et dramaturge, 7'40 + 11'40)


#<
si on n'est pas spinoza il nous reste à être philosophe

#<+[!°]
si tu n'es pas sage, tu deviendras philosophe


#<
l'Éthique change la vie
la com-préhension de l'Éthique change la vie
com-prendre l'Éthique change la vie


#<
v(irul)ent


#
[libération spinoza][JFB]
VII - On dit qu'une chose est libre quand elle existe par la seule nécessité de sa nature et quand c'est par soi seule qu'elle est déterminée à agir14• Mais on dit nécessaire ou plutôt contrainte la chose qui est déterminée par une autre à exister et à agir selon une loi particulière et déterminée.
(Spinoa, Eth. I, déf. VII, trad. R.M)


#<
[rappel]+
Socrate n'a pas attendu de lire Kant ou Hegel pour être philosophe (aussi bien, sinon mieux)
Socrate n'a pas attendu de lire Kant ou Hegel pour être philosophe, ni d'écrire (quoi que ce soit)


#<
Spinoza part d'une cosmo-logique ou plutôt onto-logique (voire théo-logique en apparence) ; Jean François Billeter part d'un phénoméno-logique ; et moi donc !


#<
spinoza procède par déductions et attend que son lecteur cède / de son lecteur qu'il cède

#<
spinoza met (le) dieu avant la charrue


#
[programme]+[axio-logique]!
Plus généralement, dit Spinoza dans le Tractatus theologico-politicus, les fameux «décrets de Dieu» ne sont rien d'autre que les «lois de la Nature ». [  ] Ordre et désordre, beauté et laideur, bien et mal ne sont que des jugements humains. Plus précisément, les valeurs morales sont en fait posées par le Désir (Éth. III, 9) et reprises, élaborées par la réflexion.
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "dieu")


#
[LT][TP]
Donc, ce type-là ensuite il atterrit, il retourne en allemagne, avec quand même des difficultés visà-vis de l'allemagne, je pense, et entre dans ce collectif, [  ] ils sont bons, c'est un collectif, avec des intentions que je dirais égalitaires ! Ils voulaient révolutionner qqch.
(Les chemins de la connaissance - 2005-10-14 - Ralentir travaux : Bernard Pautrat - Philosophe et dramaturge, 5'30)


#
[amphibo-logique]
    Le titre du poème lui-même pose problème. De rerum natura. Doit-on traduire De la nature ou La Nature des choses ? Cela peut sembler insignifiant. Comme le rappelle David N. Sedley, le poème De la nature d’Empédocle, le grand modèle de Lucrèce, s’appelait sans doute à l’origine De la nature des étants. Nous serions tentés de parler de La Nature des choses, les choses étant tous ces « étants » qui constituent une somme, et non une totalité organique.
    La question des res, des « choses », devient d’ailleurs vite urgente dès qu’on entre dans le poème. Faut-il chercher à varier les sens de res, dans la crainte d’être monotone ou flou ? Il nous paraît évident qu’il faut essayer de conserver le mot de choses, qui est aussi vague en latin qu’en français.
(Jackie Pigeaud ; présnetation de Lucrèce, La Nature des choses, éd. Folio)

#
[programme]
Hymne à Vénus
[  ]
Tu inspires à tous les êtres le désir de propager leur espèce.
(Lucrèce, de la Nature, trad. Alfred..., éd. Gallimard)


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[méta][formule][maturage][otto karl][fragemntage][méthodo-logique][créage]
      Pour moi, Blaise Pascal était d’abord un joueur qui avait pensé avec les catégories du jeu.           Quand je le lis, je suis euphorique ! Je trouve Pascal jubilatoire, son intelligence est telle qu’elle fait rire. Dans « Les Provinciales », quand quelqu’un arrive à mettre de l’ordre et de la logique face à toutes les tricheries, on a un moment de jubilation. N’étant pas scientifique, même des textes comme des considérations géométriques me donnent le sentiment de comprendre et je m’en sens réjoui.           Laurent Thirouin

  Avant les idées, il faut revenir aux papiers      Pascal philosophe autrement. Ce qui me frappe quand je discute avec les philosophes c’est qu’ils font toujours de Pascal un auteur d’idées… Mais pour moi c’est d’abord un problème de liasses, de papiers, d’ordre : c’est quelqu’un, d’après les témoignages recueillis, qui n’écrivait pas tout de suite et laissait mûrir ses pensées dans sa tête… Pascal est le penseur inverse de celui qui construit un plan puis l’habite. Il jette d’abord des formules qui lui plaisent, pour nous ça reste énigmatique…           Laurent Thirouin
 L'ordre des Pensées de Pascal
      Ce qui est acquis c’est que Pascal a écrit sur des grands papiers puis, un moment, il a découpé ces feuilles parce qu’il jetait ses pensées en désordre. Il les a ensuite rassemblées non pas pour faire un plan mais par familles de pensées. Quand on regarde ce classement, on voit qu'il est extraordinairement bizarre ! Il a fait une liasse divertissement : on s’attend alors à y retrouver tous les textes du divertissement or non… Il place certains divertissements dans la liasse Misère, Raison des effets, Philosophe… il en met partout ! Pourquoi ? Quelle est la clé ? Ce sont des questions littéraires qui ne se désintéressent pas du sens des Pensées mais qui partent du postulat que les idées ne planent pas, il y a d’abord des mots qui suscitent du sens…           Laurent Thirouin
(https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/blaise-pascal-vers-linfini-et-au-dela-44-portrait-dun-homme-joyeux)


#
[brachy-logique][formule][fragmentage][pionnier][vrac][autophilosophe]["karl"][noirage]
 – Il faut toujours voir contre qui parle Pascal. Il parle rarement d'une chose sans penser à ceux qui ont parlé de cette chose. Et pour les contredire. Et pour apporter autre chose que ce qu'ils ont dit.
AvR – C'est la difficulté des Pensées, puisque [  ] ce sont des textes parfois très courts, sous forme d'aphorismes, des fragments, parfois une seule phrase, qu'on a retrouvées sous forme de liasses. Et les éditeurs à travers les siècles se sont disputés pour savoir quel ordre donner à ces pensées, lui-même n'en ayant donné aucun.
Si bien que la lecture que l'on propose aujourd'hui de ces/ses textes ets parfois trop littérale : on extrait un fragment en disant voilà ce que Pascal affirme sur l'homme, or il faut toujours inscrire ce qu'il écrit dans un stratégie, vous l'avez dit, et surtout dans une histoire de la philosophie. Il le dit lui-même. Il dit : philosopher, ou vraiment philosopher, c'est se moquer de la philosophie. Il tourne le dos à la philosophie, mais lui-même propose une manière de penser, pour le dire dans le sens le plus large, qui est nouvelle et qui est conceptuellement très surprenante et très puissante.
– Très puissante, bien sûr.
...
Il y a pas de système, il y a pas de doctrine, il y a pas traité, mais... Il y a des pensées qui sont à mon avis plus fondamentales et plus incisives que beaucoup  de pensées philosopjiques enfermées dans les répertoires philosopiques, comem dans des textes sacrés, qui sont ennuyeuses, alors que Pascal n'est jmais... on ne s'ennuie jamais en lisant Pascal, c'est toujours une joie de l'esprit, même si cetet joie elle peut ête en demi-teinte, hein, pcq on en prend quand même plein la figure...
– Mais on se sent moi seul, CAR Lui seul, cquasiment, met des mots sur une expérience que nous faisons tous. Sa lucidté a ceci d'extraordinaire.
– Bien sûr. Et c'est en ce sens que c'est philosophique.
...
« J'écrirai ici mes pensées sans ordre, non pas sans dessein. » Ce qui veut dire que il n'est pas sûr du tout que Pascal ait songé à faire un traité systématique. [  ] Il n'ets pas sûr que Pascal n'ait pas voulu justement procéder par fragemnts, un peu comme Nietzsche [après lui]. Cad pour finalemen tdéconstruire la fermeture du système sur lui-même ou la possibilité pour le système d'être complet. Justement Pascal c'est un penseur de l'incomplétude. Quasiment au sens logique du terme. Cad qu'il s'agit toujours de trouver le sens, de manière justement à pouvoir apercevoir ses lacunes. Et ne pas le renfermer sur lui-même. C'est l'inverse de "l'idée claire et distincte", en un sens, hein. C'est l'idée qu'il y a des trous. [ARG][amphibo-logique]
Et donc finalement moi je suis pas surpris par le désordre des pensées, et par leur unité fondamentale. [  ] Cad finalement qu'elle tendent toutes vers le même point, qui est justement : Dieu. Qui est le center de la pensée pascalienne, évidemment. Il n'y en a pas d'autre. [théo-logique]
(Les Chemins de la philosophie - 24.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 1/4 - Portrait d’un homme contrarié (avec Pierre Guenancia), 16'30)
+
#< ... rien à dire, juste à redire...

#
[à Catherine et Beverly]

Le mercredi 18 août 2021  a écrit :


Chère Catherine,
Comme chaque année, une pensée pour vous en ce jour anniversaire.
Et pour Beverly, chère Beverly.
Hier, je croisais (à la télé) ce documentaire, ou disons reportage. Il me semble pas qu'Alain y soit cité – et pour cause –, du moins dans la portion que j'ai vue, mais ça aurait pu, disons qu'il y a échappée belle, au passage, mais... jusqu'à nouvel ordre (moral renforcé) ?
https://www.france.tv/france-5/le-doc-stupefiant/2038077-l-enfance-mise-a-nu.html
Bien à vous deux, trois,
kARL


#
[de benoît]

Le mercredi 18 août 2021 à 11:59:39 UTC+2, Benoît P. a écrit :


Cher Karl

Une pensée amicale, en ce jour anniversaire.
Tu sais peut-être, par Catherine ou Beverly, que je me suis lancé au mois de mai dans l’écriture d’un texte biographique sur ARG.
Les délais sont serrés, car le livre doit paraître dans un an exactement, pour le centenaire.
Je vais régulièrement à l’IMEC ; je lis, je cherche, je relis.
Il y a bien des sujets dont j’aimerais parler avec toi, si l’occasion se présentait.
J’espère que ton état de santé s’améliore et te laisse le loisir de lire et d’écrire.


Avec mon amitié.

Benoît












2021 08 19


#
[théo-logique]
Finalement chez lui [Pascal], dieu ça n'est pas une certitude, comme ça l'est chez Descartes, chez Spinoza, chez Malebranche, Leibniz, c'est [  ] une hypothèse. mais sans cette hypothèse le monde devient opaque, inintelligible. L'homme devient incompréhensible. Donc en un sens dieu a une fonction quasi épistémo-logique chez Pascal...
...
... pas le dieu des philosophes...
Ça n'est pas un dieu dont on conçoit l'idée et à partir de laquelle on déduit des propriétés...
... ne pas savoir ce qu'il est...
(Les Chemins de la philosophie - 24.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 1/4 - Portrait d’un homme contrarié (avec Pierre Guenancia), 22'15)

#
[défausophie][mort][JP]
...
... on a une idée du bonheur mais qu'on arrive évidemment pas à remplir... en un sens nous sommes insuffisants à nous-mêmes... nous ne parvenons pas à être à la hauteur de la grandeur de notre être...
(Les Chemins de la philosophie - 24.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 1/4 - Portrait d’un homme contrarié (avec Pierre Guenancia), 25'45)


#
[politique][défausophie][moyenhomme]
... habile... demi-habile... pensée de derrière...
...
(Les Chemins de la philosophie - 24.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 1/4 - Portrait d’un homme contrarié (avec Pierre Guenancia), ± 27')


#<
vivre/juger avec ces vérités  (+ sévérité)
comment juger sans ces vérités
comment vivre sans ces vérités
comment vivre la vie sans ces vérités
comment voir/accepter/admettre la vie sans ces vérités  (+ sensée)
-
on est censé vivre/voir la vie sans ses vérités
censé voir la vie sans ses vérités  (+ sensé : voir la vie sans...)(+ sans sévérité)
-
censé
voir la vie
sans ses vérités
-
s/censé
voir la vie
sans s/ces vérités
-
censé
voir la vie
sans ces vérités
-
est-on censé  (+ et ton sens c'est : voir la vie sans...)
voir la vie
sans ses vérités

>>>



#
[spinoza][cosmo-logique]
– "Dieu" ? Quel dieu ?
CC – La nature est leur dieu. C'est comme si Dieu et la nature ne faisaient qu'un. Ils le voient dans une feuille, dans une pierre, dans un coquillage.
(1492 Christophe Colomb [film], 1:14'30)


#
[politique][trompette de la renommée][DE]
Est-ce que s'élever si haut et en un temps si bref n'est pas un dangereux métier ?
(1492 Christophe Colomb [film], 1:19'20)


#
[féminisme]![ÀR]!
lui – J'aurais souhaité pouvoir t'offrir une autre vie. Je m'en veux, tu sais ?
elle – Ne dis pas que tu t'en veux, pcq c'est faux. Toi, tu mènes la vie que tu t'es choisie. Moi c'est toi que j'ai choisi.
(1492 Christophe Colomb [film], 1:20'30)

#<
quand on est né on n'est pas le cadet de nos soucis  (+ aîné)
-
quand on est né
on n'est pas le cadet
de nos/ses soucis
-
on est né
pas le cadet
de nos soucis
-
dès qu'on est né   (+ on est né des cons)
on devient pas le cadet
de nos soucis
-
quand on est né
on devient/est pas le cadet
de nos/ses soucis


#
[végétarisme][malbouffe][DE][ascèse][[-',-]
CC (dit dans une lettre) – Nous essayons de nous adapter àla nourriture des Indiens. La viande n'est plus qu'un souvenir pour nous. Mais dans moins d'une semaine, le moulin serait prêt à produire notre première farine. Bientôt nous mangerons notre propre pain. Plus jamais je ne sous-estimerai son goût, ni le simple bonheur domestique.
(1492 Christophe Colomb [film], 1:38')


#
[STO][DTO][politique]
– Il nous faut ces chevaux. (Pour hisser une cloche chrétienne en haut de sa tour.)
– Mon cheval ne travaille pas.
– Nous devons tous travailler, [  ]
– Pas mon cheval.
– Pardonnez-moi, [  ] mais c'est de votre cheval que je parlais.
(1492 Christophe Colomb [film], 1:34'30)
+
#
[STO][politique]
CC – Il faut que tout homme bien portant travaille. Tout le monde. Et j'entends la noblesse, aussi.
– Mais ils sont dispensés de travail.
– Tant pis. lci ils ne le seront pas.
(1492 Christophe Colomb [film], 1:40'45)


#<
quand on est/naît homme, il nous reste à devenir philosophe
homme, il nous reste à devenir philosophe, pour le supporter
qui naît homme reste à devenir philosophe  (Non : car on entend aussi "qui n'est homme")
quand on est/naît (homme), reste (encore) à devenir philosophe  (+ en corps)
(qu') homme, reste à devenir philosophe
quand on est homme, reste à devenir philosophe


#
[TP][cosmo-logique][éco-logique][MES]
Je puise la matière de nos histoires dans mes propres expériences sentimentales. et œlte façon de travaillez paren- IE de l`íI.I.lld)Î0gI`fi)hÎE, n'esl pas sans dan- ger Pour qualifier noue collaboration, RaI d'ailleuls l'hahilude de diœ que ie suis le fou et Benoit le garde-fou. Moi. ie vais au- devant des gem, des histoires, des menturœ. Gemélangedelafictionetdelanãaliléest difficileàviweetapufaimsouñrirmon entourage, victime de mon extravag,anoe de créateur Benoît agit plutôt comme un regard extérieur et me pemlel tk mieux vivre cette manièœ decnãerde I'autobiogra~ phie-ñction. En fait, je préfère le terme de "reportage" à celui d"'autobiographie", puisque ce n'est pas tellement moi qui m'intéresse. Je n'ai tout simplement pas envie de parler de ce que je n'ai pas vécues ou rencontrées. Sur ce point, Benoît et moi sommes d'accord : la réalité a toujours un cran d'avance sur l'imaginaire.
(Frédéric Boilet ; Benoît Peeters, Frédéric Boilet - Demi-tour [BD])
+
(Citation finale (de Christophe Colomb ?) en épilogue du film :)
"La vie a plus d'imagination que n'en portent nos rêves"
(1492 Christophe Colomb [film], 2:25')
+
[TP][cosmo-logique]
"Tous les OBJETS, tous les ÊTRES, tous les ÉVÉNEMENTS de ce monde ont une signification INCONSCIENTE, qu'on peut apprendre à décoder en pretant attention aux COÎNCIDENCES qui se présentent quotidiennement"...
(Benoît Peeters, Frédéric Boilet - Demi-tour [BD], p. 7)




#<
[JP]
l'art de vivre dans les romans (ou personnages) / l'univers de Jacques Perry


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[DE][-',-][malbouffe][bouffe]
Je me suis bien rembourré mon estomac.
(Rabelais, Gargantua, chp 5)


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[noirage][intelligence][pharmaco-logique][TP][âge]
Il se pourrait bien que l'espoir n'existe que dans le voyage, [ ]. Au début tout nous paraît encore possible. On est plein d'espérance, et plein de rêves. [  ] C'est loin de ce que j'avais imaginé au départ. M... avait raison, [  ] : le paradis tout comme l'enfer peuvent être terrestres, nous les emmenons avec nous partout où nous allons.
(1492 Christophe Colomb [film], 2:02')


#
[politique]
la reine – Le nouveau monde* est un désastre.
CC – Et le vieux monde**, un accomplissement ?
(1492 Christophe Colomb [film], 2:15'50))
* [que vous avez créé]
** [que vous gouvernez]

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[maudit][pionnier]
– Vous n'êtes qu'un rêveur.
– Regardez dehors. Que voyez-vous ?
– Je vois des tours, je vois des palais, je vois des clochers, je vois la civilisation. [  ]
– Tout cela fut créé par des hommes comme moi. Aussi longue que soit votre vie, Sanchez, il y a une chose qui ne changera jamais entre vous et moi : je l'ai fait, et vous non.
(1492 Christophe Colomb [film], 2:17')


#
[DTO][DE]
Me revoilà un homme libre. La richesse ne rend pas un homme libre. Elle le rend plus affairé.
(1492 Christophe Colomb [film], 2:19'45)


#
[TP][vrac]
– Un jour il va falloir tout me raconter.
– Oh, je ne saurais pas par où commencer, [  ].
– Dites-moi la première chose qui vous vient à l'esprit.
(après un long silence) – Je me souviens...
(1492 Christophe Colomb [film], 2:23'30)


#
[DE][méthodo-logique]
(la métaphore de la forêt où aller tout droit, de Descartes)
Les Chemins de la philosophie - 26.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 3/4 - Les mathématiques peuvent-elles nous aider à connaître le réel ? (avec Jean-Pierre Cléro), 42'30

#
[malbouffe]
En vrai, personnellement, moi j'aime trop les pâtes ! [  ] Personnellement moi les pâtes, c'est trop ma vie. Je pourrais manger ça tout un mois, moi ça me dérange pas ! Franchement, je vous jure, un jour venez manger le soir chez nous, hein, c'est trop bon.
(France 2 - Infrarouge - 2019 - Gosses de France, 6')


#
[programme][childfree]
"7 bénéficiaires de l'aide alimentaire sur 10 ont des enfants."
(France 2 - Infrarouge - 2019 - Gosses de France, 25'10)
> France 2 - Infrarouge - 2019 - Gosses de France - 7 bénéficiaires de l'aide alimentaire sur 10 ont des enfants [capture]


#
[postsexuel][programme][childfree][politique]
S'il faut que je sois enceinte, ce sera pas à 17 ans ni à 18 ans ni à 19 ans ni à 20 ans. Pcq ma mère je pense qu'elle regrette d'avoir quitté l'école jeune. Pcq comme elle était enceinte de mon grand frère, bah elle a quitté l'école. Elle avait 17 ans, je crois. Moi je sais pas pourquoi mais pour moi 25 ans, c'est minimum. je veux faire mes études d'abord.
(France 2 - Infrarouge - 2019 - Gosses de France, 33'20)

#
[STO][politique]
Mon but, c'est d'avoir 16 ans pour commencer à travailler, pour aider financièrement ma mère.
(France 2 - Infrarouge - 2019 - Gosses de France, 33'20)


#
[de loïc]

Le jeudi 19 août 2021 à 10:30:23 UTC+2, loïc a écrit :



tant de substance et déjà 5 jours de retard : pardonne-moi, karl, mes journées ressemblent à des planètes soudain rétrécies en galets : elles suivent les marées au lieu de les régler.

la "rentrée" -- au sens fort cette fois -- a été logistiquement intense et se complique aujourd'hui même d'un achat dont on ne sait encore s'il simplifiera (comme c'est son but) notre quotidien ou bien (comme c'est son risque) le compliquera encore : un vélo "cargo" pour transbahuter les enfants dans la ville sans trop d'efforts (celui-ci)

acheté d'ailleurs sur les deniers publics (les allocations allouées par la ville aux enfants de Berlin)

Le Billeter m'a donné envie d'en lire davantage, oui, et merci déjà pour cet e-rab, encore que je le guetterai surtout sur rakuten et compagnie (drôle : je fréquentai la librairie du même nom -- compagnie -- du temps de ma jeunesse quartier-latine)

je passe déjà tellement de temps sur l'ordinateur que les yeux m'en piquent au matin

merci aussi pour la connexion leipzigoise -- peut-être Michael et Lisa auraient envie de passer quelques jours à Berlin chez nous, cela pourrait être l'occasion de. Mais peut-être passerons-nous nous mêmes quelques jours à Leipzig cette automne...

Quant au projet ou au rêve de vie collective, notre quotidien pour l'instant n'autorise d'autres projets que lui-même, mais -- covoiturage et nouveau vélo -- tout est déjà installé au moins pour la partie transport, qui prenait encore tant de place il n'y a pas trois jours de ça

Cela dit, tu me posais une question nette : mail ou tel. Euh... les deux ?



et toi, comment va ? où te mènent tes si débiles guibolles ces jours-ci ? hors de l'antre ? dans l'entrée ? pardonne que je calembredaine sur ton grill, mais je préfère t'imaginer dans le Hall que dans le All. Mais pourquoi ce gel de Twitter ? dix-huit jours, c'est un record. La vue de ton internat n'a pas eu l'effet escompté ? (mâles ouin, oui, mais mal, ô combien !)

Et où en est le projet "Margot" ? (le projet Marre ? go !)

Bref. Tenons-nous, sinon (sous) la main, du moins au courant.

Tibi, ou plutôt, oui, verlanisons :

Biti
 Loïc










2021 08 20


#
[otto karl][noirage]
– Lire un peu de Pascal me redonne de l'euphorie. [  ] Je trouve qu'il y a qqch de jubilatoire dans Pascal.
– Je partage absolument votre point de vue, votre ressenti, mais comment vous l'expliquer, comment un texte aussi désespérant peut-il autant réconforter ?
– [  ] Je crois d'abord à cause de son extraordinaire intelligence, cad qu'il y a un moment où l'intelligence est telle qu'elle fait rire. [  ] Quand quelqu’un arrive à mettre de l’ordre et de la logique face à toutes les tricheries, à tous les à-peu-près, on a un moment de jubilation. [  ] j'ai le sentiment de comprendre deux trois choses, il me prend par la main, et je m’en sens réjoui. Je crois que Pascal est un de ces auteurs, il y en a pas tant que ça, qui vous donnent le sentiment qu'ils vous rendent intelligent. Donc ça fait plutôt plaisir.
(Les Chemins de la philosophie - 27.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 4/4 - Portrait d’un homme joyeux (avec Laurent Thirouin), 2')

#
[otto karl][autophilosophe][formule]!
Il est loin le temps où Pascal était considéré comme un sous-auteur pas assez conceptuel, [  ] les vrais grands philosophes allant vers de la philosophie ultra-conceptuel, alors que Pascal est à sa manière très conceptuel, il fait de la philosophie autrement, et je crois que [  ] tout le monde en est convaincu maintenant, il  n'y a plus à le prouver. [  ]Et moi, pour moi, [Pascal] c’est d’abord un problème de liasses, de papiers, d’ordre. C’est quelqu’un qui, d’après les témoignages qu'on a, n’écrivait pas tout de suite, il laissait dans sa tête, il laissait mûrir, il jetait sur des bouts de papier éventuellement, il attendait d'avoir un plan, il savait très bien que le plan il le trouverait en dernier, Pascal c'est le penseur inverse de celui qui construit un plan et qui après l’habite. Il cherche, il pense, il trouve des formules, parfois il jette des formules qui lui plaisent, pour nous c'est un peu énigmatique, hein ?
...
10'
...
11'45
En trois mots il arrive à vous mettre par terre.
13'50
... classement bizarre...
15'30
...
24'30
...

(Les Chemins de la philosophie - 27.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 4/4 - Portrait d’un homme joyeux (avec Laurent Thirouin), 4' + 10')

#
[méta][formule][maturage][otto karl][fragmentage][méthodo-logique][créage]
...

  Avant les idées, il faut revenir aux papiers      Pascal philosophe autrement. Ce qui me frappe quand je discute avec les philosophes c’est qu’ils font toujours de Pascal un auteur d’idées… Mais pour moi c’est d’abord un problème de liasses, de papiers, d’ordre : c’est quelqu’un, d’après les témoignages recueillis, qui n’écrivait pas tout de suite et laissait mûrir ses pensées dans sa tête… Pascal est le penseur inverse de celui qui construit un plan puis l’habite. Il jette d’abord des formules qui lui plaisent, pour nous ça reste énigmatique…           Laurent Thirouin
 L'ordre des Pensées de Pascal
      Ce qui est acquis c’est que Pascal a écrit sur des grands papiers puis, un moment, il a découpé ces feuilles parce qu’il jetait ses pensées en désordre. Il les a ensuite rassemblées non pas pour faire un plan mais par familles de pensées. Quand on regarde ce classement, on voit qu'il est extraordinairement bizarre ! Il a fait une liasse divertissement : on s’attend alors à y retrouver tous les textes du divertissement or non… Il place certains divertissements dans la liasse Misère, Raison des effets, Philosophe… il en met partout ! Pourquoi ? Quelle est la clé ? Ce sont des questions littéraires qui ne se désintéressent pas du sens des Pensées mais qui partent du postulat que les idées ne planent pas, il y a d’abord des mots qui suscitent du sens…           Laurent Thirouin
(https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/blaise-pascal-vers-linfini-et-au-dela-44-portrait-dun-homme-joyeux)


#<
cata-logique pascalienne   (+ la cata)
cata-logique de l'homme Pascal
-
cata-
(strophe)
logique
de l'homme
Pascal



#
[autophilosophe][DE][neutralisage][noirage]
Ainsi nous devons trabailler sans cesse à conserver cette joie qui modère notre crainte et à conserver cette crainte qui modère notre joie. Et selon qu'on se sente trop emporté vers l'un, se pencher vers l'autre, pour demeurer debout. « Souvenez-vous des biens dans les jours d'affliction, et souvnez-vous de l'affliction dans les jours de réjouissance(s) », dit l'Écriture [  ].
((Blaise Pascal (cité) ; Les Chemins de la philosophie - 27.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 4/4 - Portrait d’un homme joyeux (avec Laurent Thirouin), 26'30))


#
[eurêka]
... le mémorial... résultat d'un nuit d'expérience... mystique ou pas... subitement eu le sentiment que tout ce à quoi il croyait théoriquement, tout ce à quoi il voulait croire, tout ce dont il était convaincu mais [  ] ne vivait pas, a pris brusquement une existence, est devenu qqch de joyeux...
(Les Chemins de la philosophie - 27.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 4/4 - Portrait d’un homme joyeux (avec Laurent Thirouin), 35'30)


#
[maladie][noirage]
La maladie est elle-même le symptôme d'une réalité plus vaste à interpréter. La réalité commune à tous les hommes. De quelle maladie s'agit-il ? Nous ne le saurons pas. Les biographe s'épuisent en hypothèses, du typhus à un gros rhume, mais Donne lui-même ne parle que de sa maladie. Il faudra s'interroger sur ce possessif. Il ne la nomme à aucun moment.
...
((Franck? Lemonde? ; préface à John Donne, Méditations en temps de crise, #1))
+
infra :
#< maladie la vie
+
#
[maladie]!
Mais, comme le dit Pierre Klossowski, "je suis malade dans un corps ne me m'appartient pas. La souffrance n'est qu'interprétation de la lutte des fonctions, impulsions asservies par l'organisme, devenues rivales, celles qui dépendent de moi contre celles qui m'échappent" (Nietzsche et le cercle vicieux). On ne saurait mieux décrire le fonctionnement de la maladie dans le texte donnesque.
(((Franck? Lemonde? ; préface à John Donne, Méditations en temps de crise, #12'30))


#
[noirage]
Un Dieu ? Et besoin d'un médecin ?
((John Donne, Méditations en temps de crise))



#<
à la sueur de ton front tu gagneras ta peine  (cf. "à la sueur de ton front tu gagneras ton pain" – Bible ? dieu s'adressant à Adam ?)
-
à la sueur de ton front tu gagneras ton pain, à peine
à la sueur de ton front tu gagneras à peine ton pain


#
[ciel]!
... l'homme... élancé... fait pour contempler le ciel... ≠ autres animaux... le sol/la terre...
((John Donne, Méditations en temps de crise, #3, 0'))

#
[programme][âge]
La vieillesse est une maladie, la jeunesse est un piège.
((John Donne, Méditations en temps de crise, #7))

#
[mort][minimalisme]
Il n'y a pas grand-chose qui n'ait tué quelqu'un. Un cheveu, une plume l'ont fait. Et même notre meilleur antidote contre cela l'a fait. Le meilleur cordial? s'est avéré un poison mortel. [  ] Nous disons souvent que l'homme peut vivre de peu, mais hélas un homme ne peut-il mourir d'encore moins ?
((John Donne, Méditations en temps de crise, #7))


#
[noirage]
Des bonheurs de ce monde il [l'Homme] n'est que locataire, mais de la misère le libre détenteur. De bonheur il n'est que le fermier et l'usufruité, mais de la misère le seigneur et le propriétaire.
((John Donne, Méditations en temps de crise, #8))


#
[noirage]
L'homme qui par lui-même n'est que poussière coagulée transformée en terre par les larmes, sa matière est la terre, sa forme la misère.
((John Donne, Méditations en temps de crise, #8))

#
[noirage][maladie]
Point de misère qui égale la maladie.
((John Donne, Méditations en temps de crise, #8))

#
[-',-][convalescence][maladie][DE][considération]
Aucun homme ne va bien s'il ne comprend pas et n'apprécie pas son bien-être. Il n'en tire pas gaité et joie.
((John Donne, Méditations en temps de crise, #8))

 #
[hacker][DE]
[  ] je vis que l'acquisition des richesses, le plaisir des sens ou la gloire ne sont nuisibles qu'aussi longtemps qu'on les recherche pour eux-mêmes, [  ].
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §11, trad. S.A.)

#
[JFB][loi du fini]
[  ] je vis que l'acquisition des richesses, le plaisir des sens ou la gloire ne sont nuisibles qu'aussi longtemps qu'on les recherche pour eux-mêmes, et non comme moyens pour autre chose ; car si on les recherche comme des moyens, ils resteront mesurés et contribueront grandement, au contraire, à la fin pour laquelle ils sont recherchés — nous le montrerons en son lieu.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §11, trad. S.A.)


#
[pharmaco-logique]
[  ] il faut noter que « bien » et « mal » ne se disent que relativement ; à ce point qu'une seule et même chose peut être dite bonne ou mauvaise sous divers rapports, [ ].
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §12, trad. S.A.)
+
[  ] ayant vu que tout ce qui était pour moi cause ou objet de crainte n'avait rien en soi de bon ou de mauvais, sinon dans la seule mesure où mon âme en était émue, [  ]
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §1, trad. S.A.)

>>

#
[autophilosophe]![philosophie]!
Chacun peut déjà voir par là que je veux diriger toutes les sciences vers une seule fin, un seul but, à savoir : parvenir à cette suprême perfection humaine dont on a parlé. Il faudra donc rejeter comme inutile dans les sciences tout ce qui ne conduit pas à notre fin ; en un mot, toutes nos œuvres et toutes nos pensées devront être orientées vers cette fin.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §16, trad. S.A.)
//
#< philosophe... intelligence scientifique happée par l'urgence de vivre au mieux


#
[autophilosophe]
30. [  ]
Il en est ici comme des instruments matériels, à propos desquels on pourrait argumenter de la même manière : « Pour forger le fer, on a besoin d'un marteau, et pour avoir un marteau, il est nécessaire de le fabriquer; pour cela, on a besoin d'un autre marteau et d'autres instruments, qui nécessitent eux-mêmes d'autres instruments, et ainsi de suite à l'infini. » Or c'est bien en vain qu'on s'efforcerait de prouver de cette manière que les hommes n'ont aucun pouvoir de forger le fer...

31. Mais de même que les hommes, au début, à l'aide d'instruments innés, et bien qu'avec peine et d'une manière imparfaite, ont pu fabriquer des choses très faciles et, après avoir fabriqué celles-ci, en ont fabriqué d'autres plus difficiles avec moins de peine et plus de perfection, et, allant ainsi par degrés des œuvres les plus simples aux instruments, et de ces instruments à d'autres œuvres et instruments, en arrivèrent à pouvoir accomplir, avec peu de labeur, beaucoup de choses, et de très difficiles; de même l'intellect, par sa puissance innée 10, se forme des instruments intellectuels à l'aide desquels il acquiert d'autres forces pour d'autres œuvres11intellectuelles, et grâce à ces œuvres, se forme d'autres instruments, c'est-à-dire se donne le pouvoir de pousser l'investigation plus avant. Ainsi avance-t-il, de degré en degré, jusqu'à atteindre le comble de la sagesse.

32. Or il est facile de voir qu'il en est ainsi de l'intellect, pourvu que l'on comprenne ce qu'est la Méthode de la recherche de la vérité, et ce que sont ces instruments innés dont seuls il a besoin pour en fabriquer d'autres, afin d'aller plus avant.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §30-31-32, trad. S.A.)


#
[archéo-logique][programme][phénoméno-logique]
39. On comprend alors aisément comment l'esprit, au fur et à mesure qu'il comprend davantage, acquiert en même temps d'autres instruments avec lesquels il avance plus loin dans sa compréhension. Car – on peut le conclure de ce qui a déjà été dit – il doit exister en nous avant toute chose, à titre d'instrument inné, une idée vraie dont la compréhension fait comprendre en même temps la différence entre cette perception et toutes les autres. En cela consiste la première partie de la Méthode.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §39, trad. S.A.)
+
42. En outre, à partir de ce dernier point, à savoir que l'idée doit être en totale convenance avec son essence formelle, il est clair à nouveau que, pour que notre esprit reproduise un modèle complet de la Nature, il doit produire toutes ses idées à partir de celle qui représente l'origine et la source de la Nature tout entière, afin que cette idée soit elle-même aussi la source des autres idées.
43. Peut-être s'étonnera-t-on ici qu'après avoir dit que la bonne Méthode est celle qui montre comment l'esprit doit être dirigé selon la norme d'une idée vraie donnée, nous le prouvions par un raisonnement, ce qui semble montrer que cela n'est pas connu immédiatement. On pourrait alors se demander si nous raisonnons bien : [  ].
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §42-43, trad. S.A.)
+
#
[archéo-logique][autophilosophe]
[  ] si quelqu'un, par chance, avait procédé ainsi dans l'investigation de la Nature, c'est-à-dire en acquérant, suivant l'ordre dû, d'autres idées selon la norme d'une idée vraie donnée, il n'aurait jamais douté de sa vérité, parce que la vérité, comme nous l'avons montré, se manifeste d'elle-même, et tout se serait présenté à lui spontanément. [  ]
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §44, trad. S.A.)
+
#
[archéo-logique]
49. [  ] Troisièmement, nous avons appris quelle est la première voie dans laquelle l'esprit doit s'engager pour bien commencer, à savoir de continuer la recherche en suivant des lois certaines selon la norme de n'importe quelle idée vraie donnée. [ ]
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §49, trad. S.A.)
+
50. Commençons donc par la première partie de la Méthode qui consiste, on l'a dit, à distinguer et à séparer l'idée vraie des autres perceptions, et à fixer l'esprit pour qu'il ne confonde pas les idées fausses, les idées fictives et les idées douteuses avec les vraies, ce que j'ai l'intention d'expliquer ici amplement pour maintenir mes lecteurs dans la pensée d'une chose aussi nécessaire, et aussi parce que nombreux sont ceux qui doutent même des idées vraies parce qu'ils n'ont pas fait attention à ce qui distingue la vraie perception de toutes les autres. [  ]
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §50, trad. S.A.)


#
[autophilosophe][archéo-logique]
[  ], pour prouver la vérité et un bon raisonnement, nous n'avons besoin d'aucun autre instrument que de la vérité elle-même et d'un bon raisonnement ; [  ]
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §44, trad. S.A.)


#
[JFB][autophilosophe][DE][épure][minimalisme]
40. En outre, à mesure que l'esprit connaît plus d'objets, mieux il comprend et ses forces, et l'ordre de la Nature. Or mieux il comprend ses propres forces, plus facilement il peut se diriger lui-même et se donner des règles. Et mieux il comprend l'ordre de la Nature, plus il lui est facile de se débarrasser de l'inutile : en quoi, nous l'avons dit, consiste toute la Méthode.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §40, trad. S.A.)
+
[JFB]
45. J'ajoute que, de cette manière, les hommes s'exercent à leurs méditations intérieures. [  ]
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §45, trad. S.A.)


#<
convaincre pour vaincre une part de solitude
con mais vaincre la solitude
convaincre la solitude
convaincre (mais) la solitude
-
convaincre
la solitude
-
con-
vaincre
la solitude



#<
on s'entend de solitude (cf. "Cent ans de solitude")
s'entendre de solitude


#
[reconnaifiance][archéo-logique][optimisme][noirage][programme][philosavis][déniage][discernement][intelligence]
47. Si après cela quelque Sceptique demeurait encore dans le doute sur la première vérité elle-même et sur toutes celles que nous en déduirons selon la norme de la première, ou bien il parlerait contre sa conscience, ou bien nous avouerions qu'il y a des hommes dont l'âme est profondément aveugle, soit de naissance, soit à cause des préjugés, c'est-à-dire par quelque accident extérieur. Ceux-là ne se sentent même pas eux-mêmes ; [  ].
48. [  ] Si on leur démontre quelque chose : « ils ne savent pas si la démonstration est probante ou déficiente. » S'ils nient, s'ils concèdent ou s'ils s'opposent, ils ne savent pas qu'ils nient, qu'ils concèdent ou s'opposent. Aussi faut-il les considérer comme des automates totalement dépourvus d'esprit.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §47-48, trad. S.A.)
+
50. Commençons donc par la première partie de la Méthode qui consiste, on l'a dit, à distinguer et à séparer l'idée vraie des autres perceptions, et à fixer l'esprit pour qu'il ne confonde pas les idées fausses, les idées fictives et les idées douteuses avec les vraies, ce que j'ai l'intention d'expliquer ici amplement pour maintenir mes lecteurs dans la pensée d'une chose aussi nécessaire, et aussi parce que nombreux sont ceux qui doutent même des idées vraies parce qu'ils n'ont pas fait attention à ce qui distingue la vraie perception de toutes les autres. Si bien qu'ils sont comme des hommes qui, tant qu'ils veillaient, ne doutaient pas d'être éveillés, mais qui, ayant eu une fois dans leur sommeil — cela arrive souvent — la certitude d'être éveillés, après avoir ensuite découvert que c'était faux, se sont mis à douter aussi de leur état de veille.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §50, trad. S.A.)


#
[réêl]
[  ] Si bien qu'ils sont comme des hommes qui, tant qu'ils veillaient, ne doutaient pas d'être éveillés, mais qui, ayant eu une fois dans leur sommeil — cela arrive souvent — la certitude d'être éveillés, après avoir ensuite découvert que c'était faux, se sont mis à douter aussi de leur état de veille.
(Spinoza, Traité de la réforme de l'entendement, §50, trad. S.A.)


#<
[rappel]
critiquent le port du voile, du haut de leurs talons
critique du port du voile, du haut de talons  (: version plus ambiguë, ambivalente : critique du port du voile ET! critique des talons hauts + critique du port du voile depuis des talons hauts qui donc ne se remettent pas en question)
-
critique du port
du voile
du haut de talons
(oh)
-
critique le port
du voile
du haut de ses talons
hissés hauts  (cf. "Hissez haut! Santiano!")
-
critique le port
du voile
du (hissés) haut de ses talons
-
elle pense du mal  (+ du mâle)
du port du voile
du (hissés) haut de ses talons
-
voir le mal
dans le port du voile
du (hissés) haut de ses talons
-
du (hissés) haut de ses talons
elle voit le mal
dans le port du voile
-
oh
voir le mal
dans le port du voile
du haut de ses talons
hissés haut
-
-
épingle
le port du voile
du haut de ses talons aiguilles
-
épingle
le port du voile
du haut
de ses talons aiguilles

>>>




#
[//]
alain chamfort (à la chanson française) // benoît peeters (à l'intelligensia française) ?
... élégance, humilité, discrétion, physiquement, silhouette, longévité, pop, collaboration...


#
[maudit]
Le manque de succès, le manque de reconnaissance par le plus grand nombre me donne pas l'impression d'avoir tort, quoi.
(Alain Chamfort ; Alain Chamfort, le pape de la pop chic, fin)



#
(AF)
(Alain Chamfort, le pape de la pop chic [épure][créage][maudit])




2021 08 21


#<
[pharmaco-logique]
davantage d'inconvénients   (+ d'avantages)
que davantage d'inconvénients
que davantage d'inconvénients à vivre
-
(que) davantage
d'inconvénients
à vivre/exister
-
exister/l'existence
(c'est) davantage
d'inconvénients
-
l'existence
davantage
d'inconvénients






#
[vocabulaire]
mots opérationnels : un sens ouvert différent pour chacun
(cf. Canal plus - Clique - Mitterrand et la rhétorique des symboles)


#<
otto, ses formulations de seconde main
otto, otteur : auteur de seconde main
-
otteur
auteur de  (+ deux)
seconde main

l'otteur
est auteur de
seconde main
-
l'otteur
un auteur de
seconde main
-
l'otteur
auteur de
seconde main
-
un otteur
est un auteur de(ux)
seconde main
-
l'otteur
est l'auteur de
seconde main
-
l'otteur
est l'auteur de(ux)
seconde main
-
l'otteur
est cet auteur de(ux)
seconde main
(O/<.)





#<
on trouve intérêt dans l'intéressement mais qui se ment
on trouve intérêt dans l'intéressement mais (pas que, et) qui se ment  (+ mais on y trouve pas "que", dans le mot "intéressement")


#
[à loïc]


Le samedi 21 août 2021 à 17:07:49 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Désolé, je comprends pas. Ni la capture ni ce que tu en dis. Oups.
Mais, DANS L'IDÉAL (malheureusement loin du compte, n'est-ce pas ?), ça devrait pas être une découverte, zut. Voir le mail de 2017 que je viens de te renvoyer, et auquel je te renvoie donc. À l'époque j'aimais surtout "Easy way out", que j'ai tellement écoutée depuis, et "For the last", mais aujourd'hui j'écoute presque aussi bien les deux tiers de l'album, au charme...
Le tout dernier est moins bon, à mon goût, "une cuisine sans levier", comme dirait ma (future) formule ; ) Oui, j'en publie plus car moyennement en état, pas connecté et (donc) pas dans l'esprit. Car surtout dévoué à d'autres oeuvres, comme un con que je reste. Travail(le) sur Jacques Perry, avec une échéance, et Billeter, et... Spinoza ! Et... Otto un peu encore. Eh oui. Comme un con. Mais, si les poiSons me mangent pas, elles reviendront, j'y reviendrai et... merci pour ta fidélité à elles, ta relance... En attendant, il y aurait l'Otto-route à rattraper (ton retard), je suppose ; )
Allez, je me relis pas, je dois faire vite dans le hall et mon état...
Les contacts Michael viendront, mais... Et si vous voilà embourbé dans Berlin, ou resignataires pour un bail, à quoi bon, quoi ? Si ?


#
[à judicaël]

Le samedi 21 août 2021 à 17:49:05 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Bon, apparemment tu as pas passé le cap. Snif.
Du coup, je sais pas si ta mère aura l'esprit d'écouter ça. (Ou idée de livre cadeau ?)
"Se dire psychanalyste et croire éventuellement qu’on l’est" ; )
https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/prenez-place-sur-le-divan
Quant à toi... Allez, essayons (encore) ça, au cas où ? (Et au cas où tu serais encore là ; )
« La découverte que Spinoza met en lumière [...] est la suivante : l'homme peut se sauver du malheur d'exister, ensemble ou séparé, par la puissance de sa pensée. » (Séverine Auffret)
Et alors ce que j'ai trouvé de mieux pour l'instant, comme guide, à côté de Spino lui-même, que je lis de plus en plus dans le texte, d'ailleurs, eh oui :



#<
ne rien forcer que l'admiration
ne forcer que l'admiration

>>






2021 08 22


#
[noirage]
...
Il ['Homme] boit la misère et il goûte le bonheur, il fauche la misière et il glane le bonheur, il séjour dans la misière et il ne fait que passer dans le bonheur, et, ce qui est pire, sa misère est est positive et dogmatique, son bonheur contestable et problématique, [  ].
((John Donne, méditations en temps de crise, #13))

#
[noirage][nokidding]
Une femme est réconfortée par la naissance de son fils, son corps est soulagé d'un fardeau, mais si  elle pouvait lire prophétiquement son histoire, quel homme malade, peut-être quel fils malade il se révélera, elle recevrait un fardeau encore plus grand dans son esprit.
((John Donne, méditations en temps de crise, #13))


#
[minimalisme][épure]
Il n'y a pas un achat qui ne soit chargé d'encombrement secret.
((John Donne, méditations en temps de crise, #13))

#<
ce que j'apprécie moins permet au moins d'apprécier mieux ce que j'apprécie mieux
ce que j'apprécie moins permet au moins de mieux apprécier ce que j'apprécie mieux
ce que j'apprécie moins permet au moins d'apprécier mieux encore ce que j'apprécie mieux
ce que j'apprécie moins permet au moins de mieux encore apprécier ce que j'apprécie mieux
si ce qu'on apprécie moins ne pouvait que faire apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux  (+ ce con)
faire que ce qu'on apprécie moins ne fasse que faire apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux
que ce qu'on apprécie moins ne fasse que faire apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux
si ce qu'on apprécie moins ne pouvait que faire apprécier d'autant mieux ce qu'on apprécie (mieux)
si ce qu'on apprécie moins ne pouvait que nous faire apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux
faire que ce qu'on apprécie moins ne nous fasse qu'apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux
si ce qu'on apprécie moins pouvait ne nous faire qu'apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux
si ce qu'on apprécie moins ne pouvait que nous faire apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux
faire que ce qu'on apprécie moins ne fasse que nous faire apprécier mieux ce qu'on apprécie mieux


#
[noirage]
[  ] tant la terre est comme une marâtre par rapport à notre mère naturelle.
((John Donne, méditations en temps de crise, #18, 6'40))

#
[DE][pharmaco-logique][EMI][mort][réêl]
Les hommes naturels ont conçu un double usage du sommeil : qu'il est une régénération du corps dans cette vie et une préparation de l'âme à la prochaine ; [  ]. Nous nous couchons en espérant nous relever plus fort, et nous nous couchons en sachant que nous pourrions ne pas nous relever.
((John Donne, méditations en temps de crise, #18, 15'))



#<
patient médecin de soi-même
se faire médecin patient de soi-même  (+ se fermer)
-
patient
médecin
de soi-même
-
devenir/se faire/se rendre
patient
médecin
de soi-même
-
devenir  (+ accepter son sort et la durée + par la force des choses + on va devoir le devenir, à l'avenir, reprendre aussi un peu les choses en main)
patient
médecin
de soi-même
-
devenir
patient
médecin
de soi-même
(O/<.)



#
[DE][bouffe][réêl]
Ainsi de même que noius avons besoin du sommeil pour vivre complètement nos 70 ans, nous avons besoin de la mort pour vivre cette vie à laquelle nous ne pouvons survivre. Et, de même que la mort étant notre ennemie, Dieu nous permet de nous défendre contre elle, car nous nous ravitaillons contre la mort deux fois par jour à chaque fois que nous mangeons, de même Dieu nous ayant rendu la mort plus douce par le sommeil nous nous jetons dans les bras de notre ennemi une fois par jour en tant que le sommeil est la mort. Et le sommeil est la mort, autant que la nourriture est la vie.
((John Donne, méditations en temps de crise, #15, 2')

#
[mort][EMI]
Si l'homme savait le bénéfic[e de la mort, le confort de la mort, il solliciterait la mort, il l'inciterait à l'assister par tous les moyens dont il dispose. Mais [  ]
((John Donne, méditations en temps de crise, #16, 4')



#
[jeûne]+[pharmaco-logique]
...
((John Donne, méditations en temps de crise, #20, 3')


#<
quand c'est le rêve on réalise pas
quand c'est le rêve, pas évident de réaliser
quand c'est le rêve on réalise pas tout de suite  (+ ça prend du temps et de le réaliser et/ou réaliser)
quand c'est le rêve on réalise pas aussitôt (+ aussi tôt)
quand c'est le rêve on le réalise pas aussitôt



#<
le coeur a Pascal que la raison a Spinoza (cf. le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas)
-
le coeur a Pascal
que la raison
a Spinoza


#
[simplexité][formule][minimaximalisme]
Pour en revenir à la langue, je crois qu'on ne peut pas lire Pascal sans être faciné par la clarté, par l'immense simplicité justement de ses phrases, qui donnent pourtant tant à penser.
(Les Chemins de la philosophie - 24.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 1/4 - Portrait d’un homme contrarié (avec Pierre Guenancia), 10'15)

#
[LT]
(... fouille dans la benne déchetterie...)
(American Honey [film], 1'30)


#
[USA][malbouffe]
Une américaine pur sucre comme moi.
(American Honey [film], 20'55)
+
chanson – "Comme une/Cette américaine pur sucre".
(American Honey [film], 2:33'15''- 2:36')

#
[défausophie][politique]
Le peuple. [ ] lui il est bon enfant, il croit ce qu'on lui dit. Et même s'il est mal il pense que c'est normal d'être mal. Voilà.
(Les Chemins de la philosophie - 24.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 1/4 - Portrait d’un homme contrarié (avec Pierre Guenancia), 33')
+
[défausophie][politique][philosavis]
C'est comme pour régler un hôpital de fous. Mais simplement, vilà, les fous auxquels on parle ne croient pas qu'ils sont fous. Il pensent qu'ils ne sont pas fous.
(Les Chemins de la philosophie - 24.09.2018 - Blaise Pascal, vers l’infini et au-delà 1/4 - Portrait d’un homme contrarié (avec Pierre Guenancia), 37'45)







2021 08 23

#
[épure][loi du fini][méthodo-logique][DE][cata-logique]
Travailler au café m'aide aussi à me tenir tranquille. Chez moi je m'agite, je me lève pour déambuler, ce que je ne puis faire en public. Cette contrainte m'est favorable, elle m'empêche de me dissiper, elle me permet de garder plus facilement le cap. À la maison, je suis entouré de livres, de notes, de travaux qui attendent, de lettres auxquelles je dois répondre, etc. de sorte que je suis sans cesse tenté de sauter d'une chose à une autre. Au café, je n'ai que les quelques feuilles de papier et les notes ou le livre que j'ai apportés.
[ ]
Mais mon goût du retrait va plus loin. [  ]
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)


#
[eurêka][maturage][formule][créage]
Quand j'atteins cette souveraine disponibilité, un vide se crée. De ce vide presque invariablement, au bout d'un moment une idée surgit. Je la note si le mot juste se présente. [  ] Quand une idée m'est venue et qu'elle est notée, j'ai le sentiment que, quoi qu'il arrive, la journée n'aura pas été vaine.
[  ]
Quand j'ai raté mon coup et que la pensée erre dans les parages, je reprends mon immobilité et j'attends qu'elle se présente à nouveau. Il arrive que la prise soit prématurée. Dans ce cas, je la relâche et j'attends qu'elle revienne mieux formée.
[  ]
Quand quelques réflexions me sont venues et qu'elles ont trouvé leur expression juste, je quitte le café d'un pas détendu. Quand j'ai échoué, je m'en vais d'un pas pressé. J'ai hâte de passer à autre chose.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)
+
[formule]
    7. Au café, j'éprouve un bonheur particulier quand une idée nouvelle trouve son expression juste. La satisfaction est double : je découvre ma pensée et je sais que, grâce à la forme qu'elle a prise, je vais pouvoir la conserver pour un usage ultérieur.
    [  ] L'idée est d'abord une manifestation incertaine à laquelle le langage confère une forme définie et stable, et en même temps une certaine permanence : je retrouverai l'idée en me rappelant la forme qu'elle a prise dans le langage. L'écriture garantit ensuite cette permanence. Grâce à l'écriture, je retrouverai l'idée même si ma mémoire me trahit. Par cette double transformation, l'idée accède à la durée.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, II, 7, éd. Allia)


#
[phénoméno-logique][autophilosophe]
Souvent mes idées sont plutôt des observations. J'observe ce qui se passe. Au lieu d'essayer de comprendre les problèmes dont discutent les philosophes, j'ai pris le parti de m'intéresser aux phénomènes que je puis observer moi-même, les plus familiers, ceux qui forment “l'infiniment proche et le presque immédiat”. »
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)

#
[symplicité][maturage][simplexité]
Reprenons l'observation. L'ajustement des mouvements est pénible, il coûte de l'énergie. Quand ils s'unissent pour produire le geste, la dépense d'énergie baisse. Quand le geste est tout à fait au point, elle baisse encore. Le geste se fait comme de lui-même. La part consciente de notre activité, qui se concentrait sur l'élaboration du geste, est à présent libre. Elle se contente d'en contrôler l'exécution. Puis, à mesure que la maîtrise du geste progresse encore, elle jouit d'une liberté nouvelle. Elle a maintenant le loisir de se distancier du geste et d'en tirer une jouissance esthétique – celle que j'éprouve chaque fois que je verse du vin dans un verre et que je recueille avec précision la goutte.
[  ]
Observons encore ceci. À l'instant où mes mouvements s'unissent pour donner naissance au geste, un basculement se produit. Le corps o prend le relais. Ses ressources se conjuguent pour porter le geste. Un beau jour en servant du vin, j'ai senti que tout concourait soudain à la réussite de mon geste : l'aplomb, l'équilibre, la respiration, la coordination du regard et du mouvement du bras, une juste pesée de la masse du liquide et de son déplacement dans la carafe, etc. Tout cela se faisait subitement avec un parfait ensemble et venait d'en bas. Le corps o a ce pouvoir de rendre naturel ce qui a d'abord été artificiel.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)



#<
ne pas en vouloir au chien de en pas miauler
ne pas vouloir du chien qu'il miaule
du chien ne pas lui en vouloir qu'il ne miaule
le chien n'est pas bête de ne pas bêler
le chien n'est pas plus bête de ne pas bêler

#
[pour romain]
(Jean François Billeter, Un Paradigme, I, § 5, éd. Allia)


#
[intégration][apprentissage][maturage][eurêka][symplicité]
    Le geste fournit un paradigme, celui de l'intégration. Il naît d'un processus que j'appellerai le “travail d'intégration” et se développe ensuite par une intégration de plus en plus complète de l'activité. Le basculement est l'un des moments de cette progression.
[  ]
    Comme c'est toujours le cas, ce travail d'intégration a progressé d'un niveau au niveau supérieur. Le violoniste n'a pu aborder le niveau supérieur que lorsque le geste du niveau inférieur était acquis, ou en passe de l'être. Il a pu se livrer au travail d'intégration du niveau supérieur dans la mesure où les gestes des niveaux inférieurs étaient devenus naturels et se faisaient comme d'eux-mêmes.
    Cette progression vers le haut est allée de pair avec une ouverture grandissante vers le bas. À partir d'un certain moment, dans les profondeurs du corps o s'est formée l'émotion. Elle est montée dans le geste et l'a rendu émouvant. Quand le musicien accède à ces ressources-là, il acquiert aussi le pouvoir de parachever l'intégration de son jeu en donnant une unité vivante à une œuvre entière. Achèvement ultime : l'apparition du style, qui est la synthèse des ressources de l'artiste dans ce qu'elles ont de particulier.
    Dans l'activité que le violoniste déploie quand il est maître de son art, il n'y a plus d'opposition entre nature et culture. La “culture” de la musique ne serait rien sans la “nature” du corps o qui la porte et l'anime, ni la “nature” du corps o sans la “culture” de la musique qui l'unifie et l'exprime. Il n'y a plus alors qu'une activité supérieurement intégrée.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, I, § 5, éd. Allia)


#
[cosmo-logique][âge]
    Cette notion [d'intégration] a plusieurs vertus. Elle est d'abord le moyen d'appréhender et de réunir des données de notre expérience qui le plus souvent nous échappent. Elle nous permet ensuite de nous représenter l'ensemble de notre expérience de façon cohérente. Elle nous libère du dualisme qui oppose le corps et l'âme, la matière et l'esprit, la conscience et l'objet. Elle le fait à la condition, toutefois, que le changement de point de vue soit complet et que nous nous représentions l'activité comme le fond commun de tous les phénomènes, en nous et hors de nous. Autrement dit : que nous fassions d'elle la catégorie la plus générale et lui donnions la place qu'on a attribuée à “l'Être”, à “l'existence” ou à la “matière” par exemple. Ces termes premiers sont difficiles à définir, mais ils sont logiquement nécessaires. Le parti que nous prenons en faveur de l'un plutôt que des autres détermine toute la suite de nos raisonnements.
    Dans le choix que je fais en faveur de “l'activité” s'exprime une intuition proc173173he de celle que Spinoza exprime dans L'Éthique : “Il est dans la nature de la raison de percevoir les choses sub specie aeternitatis”, dit-il, c'est-à-dire du point de vue de l'éternité ou dans leur éternité, en d'autres termes : dans leur existence toujours présente. Je propose de considérer toute chose sub specie activitatis, “en tant qu'activité”.
    Mais si l'on adopte ce point de vue, se dira le lecteur, si l'on considère la réalité entière comme de l'activité et le sujet comme de l'activité qui devient par moments consciente d'elle-même et du monde, ne va-t-on pas se priver de tout repère stable ? Je lui répondrai que ses repères anciens vont en effet vaciller ou disparaître, ou seront du moins mis en suspens tant qu'il regardera les choses ainsi. Mais, en adoptant ce point de vue, ajouterai-je, il développera une connaissance nouvelle de la réalité et disposera de repères d'un genre différent : les lois de l'activité.
    La loi de l'intégration en est une : notre activité est susceptible d'intégration, telle est l'une de ses propriétés. Elle connaît des transformations qualitatives à mesure qu'elle prend des formes de plus en plus intégrées ; c'en est une autre. De telles lois nous serviront, en quelque sorte, d'instruments de navigation.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)


#<
à bout-portant le monde des bien-portants
à bout-portant le monde des bien-portants nous flingue nous autres
à bout-portant le monde des bien-portants et pourtant
-
les bien-portants à bout portant  (cf. pour le malade + pour le mass-murder)
les bien-portants à bout portant (de l'impotent)

#
[ARG]
Sans ces choses, nous ne vivrions pas dans un monde partagé, stable et familier, mais dans une réalité toujours mouvante et toujours étrange, dans laquelle nous ne reconnaîtrions plus rien de façon certaine et sur laquelle nous aurions la plus grande peine à nous entendre avec autrui.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)
+
Les habitués du laboratoire le savent bien : dans ses profondeurs, l'activité du corps o produit sans cesse des images incertaines et mouvantes qui rencontrent ou ne rencontrent pas les mots. Dans le rêve, elles ne les rencontrent généralement pas et se défont comme elles se sont formées, dans l'instabilité qui leur est propre. Mais j'ai noté que, quand des mots apparaissent à l'intérieur d'un rêve, je m'en souviens toujours de façon précise. J'ai aussi remarqué que quand je note un rêve, ce qui me paraît d'abord à peine saisissable se transforme sans difficulté en un récit articulé, aux contours nets, qui dit l'essentiel. Ce pouvoir fixateur des mots et des phrases m'étonne chaque fois.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)

#
[EE][JP][DE][autophilosophe][apprentissage][PL]
[  ] Valéry notait : “Le plaisir que me fait un homme par son être même, par son timbre, son abord, son tour de parole, je lui en suis plus reconnaissant que d'un service rendu, d'un bienfait volontaire. Un tel homme communique la vie, augmente la mienne.
(Jean François Billeter, Un Paradigme, éd. Allia)


#
[autoconditionnement]![PL]
On ne construit pas simplement sa maison, c'est avec elle que l'on se construit.
(Pub Leroy Merlin, "une vie à construire")
> Publicité Leroy Merlin 2019 - 90s - Une vie à construire


#<
l'amour sans "e"  (+ pas "amour-eux" + sans oeufs + sans eux)
-
(être) amour
sans
[e]
-
être amour
sans
[e]
-
être amour
sans
...eux   (= sans eux + sans le "-eux" de "amoureux")
fff  (+ pff + oeufs)
-
être amour
au final  (+ au final (= suffixe) du mot "amour")
sans [e]  (+ au final sans eux, et a fortiori à la fin, à la mort)
-
être amour
(mais) au final
sans eux
-
être amour
mais au final
sans eux/oeufs
-
être amour
mais au final
sans -eux
ni eux
ni oeufs
-
être amour
au final
sans "eux"
-
être "amour"
au final
sans "eux"

>>>>





2021 08 24

#<
 la libération consiste à tirer un certain parti des nos ressorts qui (certes au fond) ne sont pas du nôtre

#<
tir répartie de...
tir et partie du parti de la vie



#
[mort]
– Tu sais à quoi Dark Vador ressemble dans son costume ?
– Non, à quoi ?
– C'est un squelette. Comme nous tous.
(American Honey [film], 41'30)


#
[noirage][théo-logique]
Dieu peut aller se faire foutre. Dieu est un enculé.
(American Honey [film], 54'15)



#
[à judicaël]


Le mardi 24 août 2021 à 09:18:59 UTC+2, Judicaël a écrit :


Cioran : "avoir commis tous les crimes, hormis celui d'être père"
Judicaël : "avoir vraiment commis tous les crimes"

+



Le mardi 24 août 2021 à 10:38:51 UTC+2, David  a écrit :


Le fou.
Au revoir la vie.


+

Le mercredi 25 août 2021 à 00:51:32 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Et le seul, en réalité. (Sans lui il y en aurait aucun autre.) Et quels autres tu as pu commettre à part finalement lui ? Et le pire. Aïe aïe aïe.
Mais que dire ? Sinon, allez, félicitation, comme on dit ? ; )
Mais, oui, haha, adieu... notre vie en tout cas ?
De toute façon, moi... adieu tout court ?
Mais : Oh !!!
Etc.
Wouah...
Etc.
De combien de mois ? À quand la sortie prévue ? Les insomnies et tout et tout ? ; )



#
[à romain]


Le mercredi 25 août 2021 à 00:58:09 UTC+2, karl  a écrit :



Euh, je le dis dans le mail, si, que c'est un extrait de : Paradigme. Et si tu connaissais un peu mieux, allez, disons, mes classiques, haha... Paradigme, c'est évidemment (oups, hihi) de Jean François Billeter. Ci-joint epub, si tu veux. Mais cette version audio vient probablement d'AVH, que je peux t'envoyer aussi, si tu veux. J'ai lu ce livre il y a dix ans et l'ai relu récemment et le relis encore, tu vois. Et je t'en parlais l'autre fois, etc, etc.



Le mardi 24 août 2021 à 22:55:15 UTC+2, Romain  a écrit :


Non, tu ne me l'avais pas déjà envoyé,  pas plus que ne me dis précisément d'où ça vient, qui lit, si tu as d'autres extraits ou le livre complet. Mais en Tout cas, merci de si bien alimenter mes archives avec un texte dont, à ne point douter, je me reservirai. Merci donc.
R

Le mar. 24 août 2021 à 00:48, karl a écrit :
Si je te l'ai pas déjà envoyé... Non ?
C'est peut-être dans celui-là, Paradigme, qu'il se sert le plus de son exemple de l'instrumentiste. Et comment ! Extrait ci-joint.











2021 08 25


#
[vocabulaire][-age]
courrier d'adressage (du médecin généraliste vers le spécialiste)


#<
la plupart (des hommes/parents) n'ont commis aucun crime hormis le pire (de tous)
la plupart n'ont commis aucun crime hormis le seul
la plupart ne commettent aucun crime hormis le seul
n'ont commis aucun crime hormis le seul   (+ non-commis)
n'avoir commis aucun crime hormis le seul
n'avoir commis aucun crime hormis le seul qui/qu'il soit
-
n'avoir commis aucun crime
hormis le seul qui soit
qu'il soit
-
n'avoir commis aucun crime
hormis le pire qui soit
qu'il soit
-
n'avoir commis aucun crime
hormis le pire
qu'il soit

>>>>


#
(AF)
[noirage][défausophie][optimisme][programme]
...
(Les Chemins de la philosophie - 28.12.2015 - Blaise Pascal (1/4) : Le Dieu caché (avec Pierre Guenancia), 12')
+
...
(Les Chemins de la philosophie - 28.12.2015 - Blaise Pascal (1/4) : Le Dieu caché (avec Pierre Guenancia), 37')



#
(AF)
[philosophie]
...
(Les Chemins de la philosophie - 28.12.2015 - Blaise Pascal (1/4) : Le Dieu caché (avec Pierre Guenancia), 12'40)


#
[programme]
... divertissement... pour échapper à la conscience de sa condition...
(Les Chemins de la philosophie - 28.12.2015 - Blaise Pascal (1/4) : Le Dieu caché (avec Pierre Guenancia), 35')
+
infra :
C à vous - 2021 09 01 - C à vous la suite - Philippe Jaenada expérience autoconfinement pendant un an [confinement][ascèse][créage][style]


#<
au programme, divertissement(s)
au programme (de l'homme), divertissement(s)


#
(AF)
... l'habile...
(Les Chemins de la philosophie - 28.12.2015 - Blaise Pascal (1/4) : Le Dieu caché (avec Pierre Guenancia), 39')
+
infra :
(Les Chemins de la philosophie - 15/02/2021 - La chambre, enfer ou paradis ? (1/4) : Pascal, "Peut-on demeurer en repos dans une chambre ?" (avec Pierre Guenancia) , 39')



#
[noirage][défausophie]
Qui ne voit pas la vanité du monde est bien vain lui-même. Aussi qui ne la voit, excepté de jeunes gens qui sont tous dans le bruit, dans le divertissement, et dans la pensée de l'avenir ? Mais, ôtez leur divertissement, vous les verrez se sécher d'ennui ; ils sentent alors leur néant sans le connaître ; car c'est bien être malheureux que d'être dans une tristesse insupportable, aussitôt qu'on est réduit à se considérer, et à n'en être point diverti.
(Blaise Pascal, §164)



#
[philosavis][défausophie][noirage][intelligence]
≠ Descartes... le vrai ne coïncide pas du tout avec l'évidence, chez Pascal. Une proposition peut être vraie sans être évidente, certaines erreurs sont en qqsorte plus évidentes que des vérités et n'eh demeurent pas moins des erreurs.
(Les Chemins de la philosophie - 29.12.2015 - Blaise Pascal (2/4) L'imagination (avec Jean-Pierre Cléro), 10')

#<
[philosavis]
se tenir hors des sentiers débattus

>>

#
[à judicaël][à david]

Le mercredi 25 août 2021 à 13:49:00 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Tu veux dire quoi par "Adieu...notre vie" ?

– À ton avis ?
À mon âge et ma vie, j'ai perdu avec ça pratiquement tout le monde autour de moi. Avant qu'ils ne reviennent parfois quelques années plus tard, quand leur tête sort de l'eau, leur nez du caca, etc., mais... assez vidés, ils ont traversé le feu, et à moitié brûlé des ailes... Et j'en passe. Sans parler de ce qu'est devenu leur couple obligé. Mais, allez, passons, et félicitations !  Héhé ; )

Les insomnies, je connais déjà très bien avec mon sommeil pourri, donc bon...

– Rien à voir, je crois. Je suis entouré de gens qui m'en parlent. Les premiers temps (et leurs nuits), voire années, on existe quasiment plus (pour soi-même). Zombie. Sans parler des suivantes. Décevantes – quant à l'enfant et/ou celui/celle qui a servi pour le faire. Et l'adolescence, oh, putain.

Et sortie prévue autour du 19 mars.

– Ah ? Possiblement Bélier, alors ! Yeah...

+



Le mercredi 25 août 2021 à 14:14:07 UTC+2, Judicaël a écrit :


Mhhh, je veux pas m'avancer, mais je pense pas que ça change grand chose, "entre nous". Même hors Covid, on se voyait peut être 3 fois par an, et il reste les mails. Je pense pas que ça change des masses, ça. Mais on verra, bien sûr, je peux évidemment pas en être sûr.

On verra bien. Je me doute que ça va être un peu la tornade, mais je crois assez en ce qu'il y a à vivre "en échange".
Mais enfin, je comprends aussi pourquoi ça peut te paraître stratosphérique : j'ai sûrement moins la frustration de l'oeuvre, moins besoin de mobiliser mes ressources pour créer que toi, étant déjà dans pas mal de dynamiques de cet ordre depuis plusieurs années. Disons que ça m'apparaît maintenant comme quelque chose d'assez évident, alors que cela ne l'aurait pas été si j'étais encore avec ces types de frustration.
Les déceptions ? Je prends le risque. Même de perdre Lucie en route, je sais pas. C'est comme ça que je voyage, en tout cas. Y aura du tumulte, c'est évident, mais ça me paraît pas être que ça.


+
Le mercredi 25 août 2021 à 14:22:31 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Mhhh, je veux pas m'avancer, mais... Il y aurait tellement mais tellement de choses à redire à tout ça, de mon point de vue, et sur lesquels on aura peut-être l'occasion de revenir, et quasi point par point je pourrais, mais à quoi bon, et pour le dire alors en un mot, je dirais que, de mon point de vue, et (comme d'hab) dans tous le sens de la formule, tu t'avances, oui...

+
[brouillon]
Merde, pressé à répondre que je suis, dans ce hall, j'ai négligé à quel point ce mail pouvait être mal interprété, mal pris, car bien maladroit, j'avoue, surtout si je le précédais pas de ce que je voulais te répondre. Merde. La charrue avant le boeuf, encore, c'est tout moi. Du coup, je redescends spécialement pour ça. Et malgré mon état, et d'esprit, car je crois tenir mon autodiagnostic (myosite à inclusions – je l'avais déjà soupçonnée, mais, en s'affirmant, m'infirmant, s'aggravant, ça correspond plus que jamais !), et c'est pas gai, du tout. Du tout.

Du coup, je te lâche mon brouillon de réponse laissé(e) en suspens et à peine retravaillé(e), désolé, mais... Peut-être mieux que rien, même si très mal écrit...
Bref, je dis(ais) :

Parce que tu crois que l' "entre nous" se réduit aux croisages présenciels, et aux mails ? Et mails de quelle qualité, teneur, fréquence à l'avenir ? Tu ne peux pas en être sûr, dis-tu, mais moi, à tort ou à raison on va dire, plutôt certain.
Mais, oui, en effet, tu vivras autre chose "en échange". Et de mon côté la maladie. Donc... Oui, c'est la vie – les virages ; /)

Si je comprends/devine bien, mon nokidding serait, selon toi, un simple ou surtout childfree ? Et qui se résoudrait si je résolvais cette (énorme !) frustration de créateur que tu dis ? Ne te semblè-je pas plus frère d'âme de Cioran que ça ? C'est-à-dire non seulement childfree mais avant tout nokidding ?

Et – et c'est là le point qui éclairerait un peu mieux mon mail citatif maladroit –, ah, s'il n'y avait seulement que le risque de proprement perdre Lucie... Naturellement que tu le prends, ce risque. Tous les parents le prennent. Puisque c'est le moins grave de tous, et que tel est le programme – se servir de nous comme instruments pour perpétuer l'espèce. Mais donc, s'il y avait seulement que le risque de perdre, en attachement, l'autre géniteur... Et si ça faisait comme ça, hop, du jour au lendemain... C'est bien abstrait, donc. Car tellement d'autres pertes... et fracas et douleurs sur la route... Dans la plupart des cas, s'entend. M'enfin, tu verras. Même si j'espère pas ! Et, certes, tout un chacun escompte toujours passer entre les gouttes, de grêle, qui canardent voire dégomment les autres. De passer à travers, oui, en élu, avant, bien souvent de passer au travers, malheureusement. Encore une fois, je te le souhaite pas, tu penses bien, mais plutôt d'être l'exception qui confirme la règle, car la règle, selon moi, oui, ne fait pas de doute, statistiquement. Mais je te souhaite vraiment d'être l'exception, de faire partie des rares élus qui s'en sortent à peu près et à peu près intacts sinon mieux ; )
Enfin bref. Rappelons quand même qu'à l'origine je ne faisais qu'une blague pour faire écho à l' "au revoir la vie" de david, à qui tu pourrais donner d'ailleurs plus de crédit sur le sujet, si tu veux, mais... Et puis, ,je suis pas là pour défendre notre! vie – d'autant moins que la mienne n'est presque plus, et ne fera que diminuer comme peau de chagrin avant la fin –, tu défends la tienne, c'est normal. Et déjà, au fond, si si, un peu le nid (hihi ; ) ?
Enfin, aussi, par justice, souviens-toi que j'avais prédis ça depuis un certain temps. Cette nouvelle. Pas de réelle surprise de mon côté, donc. Il y a même des années, je t'avais dit... que toi, en tant que fils unique, et désormais installé... etc. Et souviens-toi que depuis ton installation avec Lucie, et ta situation stable, sur tes rails, que tu décris toi-même, là, ça devenait, pour moi, plus que prévisible et assez imminent. Donc, vraiment, pas de surprise, de mon point de vue ; )
Et, enfin, avant tout, je le répète, un rebond à la blague de david...




Et ça t'apparaît maintenant comme quelque chose d'évident. Si tu as bonne et juste mémoire, tu admettras que j'ai prédis cette évidence depuis un certain temps. Donc vraiment aucune surprise pour moi. C'est l'inverse qui m'aurait surpris. En bien, peutêtre, mais peut-être pas pour toi, fils unique, salarié stable, assuré, artiste équilibré, non-frustré, bref sur les rails. Que faire, sur les rails ? On finit par se faire chier. Donc je comprends. Haha...
Pour toi, tout va (en ce moment) comme sur des roulettes (et) sur des rails. Donc comment ne pas y venir ? Quand on a finalement rien contre l'idée de mettre quelqu'un au monde. De mon côté, de gros frustré donc, je lis peut-être moins Cioran mais le suis plus ?

Bref, sauf jumeaux, vous voilà bientôt quatre. Puisque désormais Cioran et toi ça fait désormais bien deux.





#
[ à loïc]

Le mercredi 25 août 2021 à 14:06:39 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Je t'ai pas encore dit ? (Parce que tout le monde commence à le savoir autour de moi...) Que depuis une semaine, j'ai inversé la stratégie, et pour le moins radicalement encore. Radikarlement ? Et redécouvre par l'occasion ma célèbre capacité d'ogre, gargantuesque. Je me goinfre exactement non-stop de 9h à 14h tous les jours, et dîne encore le soir. Des quantités astronomiques, oui, gargantuesques. Inimaginable et surtout impraticable pour le commun. Rares sont ceux qui pourraient me suivre, je crois. J'engloutis des kilos de bouffe et de presque toute nature. Et encore je me retiens, encore. Ça ne me guérit pas mais, d'après une balance, il semble que j'aie repris 5 kg en 5 jours, comme j'en avais perdu 15 en 15 jours. Et j'aurai au moins tenté ça... aussi.




Le mercredi 25 août 2021 à 11:08:14 UTC+2, loïc a écrit :



oups !
> https://www.franceinter.fr/femme-retrouvee-morte-lors-d-un-stage-de-jeune-des-participants-racontent-l-hecatombe-pendant-la-cure
Femme retrouvée morte lors d'un stage de jeûne : des participants racontent "l'hécatombe" pendant la cure, par Delphine Evenou publié le 24 août 2021 à 6h00

#
[taisage][-',-][affinité]
elle – Normalement je suis bavarde, et là pour le coup je me noie dans tes yeux, en fait. Tout d'un coup je dis plus rien.
lui – Ça te bloque ?
– Non, je suis bien.
– Moi aussi.
– Tu m'apaises, en fait.
(M6 - L'Amour est dans le pré - 2021 08 23 - Que sont-ils devenus, 39')

#
[bouffe][DE]
... pour reprendre de forces... et eau, source de vie...
> France 2 JT 20h - 2021 08 23 - Mauritanie, transporteurs du désert [bouffe][DE]


#
[libération spinoza]
... la puissance de la raison. Montrant comment elle peut avoir un empire sur les affects, non pas comme une instance extérieure qui régirait par des commandements mais pcq a raison elle-même devient affective. Le fait de comprendre augmente la puissance d'agir, et de ce fait produit de la joie, et donc cette raison [  ] elle-même est joyeuse, [  ] et c'est pcq la raison engendre la joie, que cette joie peut elle-même vaincre la tristesse liée à la servitude, du moins lutter contre elle, psq seul un affect plus puissant peut venir à bout d'un affect triste.
...
Voilà  pourquoi la liberté passe par la connaissance, et voilà pourquoi la liberté produit al béatitude ou est béatitude, dans la mesure où il ne peut pas y avoir de connaissance sans jouissance. Les deux ne sont pas antinomiques.
...
... que l'on comprenne que la raison n'est pas toute puissance. Mais en même temps cela ne veut pas dire qu'il faut se résigner à la passivité, il faut toujours comprendre la nécessité des choses et cette compréhension, au sein même de la passion, nous remplit de joie et joie qui va permettre de contebalancer la tristesse du fait que nous subissons les choses.
(Les nouveaux chemins de la connaissance - 14.04.2016 - L'Éthique de Spinoza (4/4) : Partie V : De la liberté humaine (avec Chantal Jaquet), 7'30)
+
infra : (Confluences Colloque - Les remèdes aux affects chez Spinoza | Chantal Jaquet, 9') etc.


#
[à lorenz]


Le jeudi 26 août 2021 à 00:23:36 UTC+2, Lorenz  a écrit :


Je t’appelle demain….

Ca ne me rassure pas :)
C’est un texte de présentation pour le site de reservations en ligne :)

Mon texte était mieux ?

Bon zzzzz
Hypnose et dodo

J’ai mangé une pizza - mauvaise con science

+


Le 26 août 2021 à 00:15, lllkll llll  a écrit :


Mes sentiments ? Pas très bon(s). Désolé.
Je sais pas quelles sont tes ambitions et tes objectifs, hein, mais ça c'est plutôt, si j'ose dire, très moyen, a priori. Sans même parler des fautes. Aïe.

+


Le mercredi 25 août 2021 à 23:47:59 UTC+2, Lorenz  a écrit :


On me propose l’es corrections ci-après

Quels sont tes sentiments ?

Cordialement,

Lorenz Köhler

Début du message transféré :

De: sophie c.
Date: 25 août 2021 à 23:14:50 UTC+2
À: Lorenz Objet: RE : Nouvelle tentative


Nous sommes un salon de coiffure artisanal, ne dépendant d’aucune chaîne, à la fois ancré dans son quartier de l’est parisien et en perpétuelle recherche créative. L’indépendant ambitionne de proposer des coupes contemporaines, portables, au plus près de l’identité de la ou du client. Pour tous les types de cheveux.
Pour ce faire l’équipe suit régulièrement des formations pour aiguiser ses compétences et ne pas rester figée dans des tendances surannées. Avec toujours ce leitmotiv : réaliser des coupes personnalisées et adaptées à la réalité de chacun.
Pour ce faire, les coiffeuses et coiffeurs de L’indépendant sont encouragées à stimuler leur créativité au quotidien et à développer leurs propres style et spécialités. En spécialistes de leur artisanat, ils sauront vous guider dans le choix et la fréquence des soins qui garantiront une longévité maximale à votre coupe.
Bref, vous trouverez forcément le coiffeur qui vous correspond à L’indépendant !
Avec comme partenaire la maison Davines, nous avons choisi une marque au positionnement éthique et durable, qui est également le nôtre.
 
A très bientôt au 203…… adresse
 
Lorenz Köhler
+ tel + mail + insta
 
+ une petite présentation de chaque coiffeuse, ce serait bien aussi non ?
 
Faudrait un coup d’écriture inclusive mais je suis une mauvaise lesbienne : je ne sais pas y faire
 
Bises !
 
+


Le jeudi 26 août 2021 à 00:45:55 UTC+2, lllkll llll a écrit :



Les deux sont moyens, mais le tien peut-être mieux, au final.
Je te rappelle que j'ai pas vraiment de connexion, hein. Seulement dans le hall de l'immeuble, la résidence où je me trouve encore. Mais bon... J'ai tes textes sur mon ordi. Donc...
Mais il faudrait peut-être simplement t'appliquer ? Haha... Tu sais, un texte, même bref, ça peut prendre des jours et des jours à pondre, ma cocotte ; ) J'en sais quelques chose, et pas que moi. Les écrivains, quand ils écrivent 10 bonnes lignes dans une journée ils sont déjà bien contents, crois-moi.





#
[pour david]
RSA : 497,50
APL : 271
Loyer : 467,57









2021 08 26

#
[-',-][bouffe](V)
(préparation du repas, oeufs à la poële, charcuterie, etc.)
(Le château ambulant [film][animation], ?')

#
[taisage]
– Tu peux me faire une faveur ? Puisque je paie. Tu pourrais ne pas parler ?
– D'accord, je me tais.
(American Honey [film], 2:12')


#<
le mâle défend son nid
le mâle ne voit pas le mal à défendre son nid
le mâle ne le voit pas à défendre son nid
on ne voit pas le mâle à défendre son nid
le mâle non plus ne le voit pas à défendre son nid
le mâle non plus ne voit pas le mal à défendre son nid
le mal on le voit pas à défendre son nid
le mâle ne se voit pas à défendre son nid  (NON ! ambivalence par juste)



#
[TP](V)
(elle piège l'insecte avec un verre pour le relâcher, comme je fais moi aussi)
(American Honey [film], 2:19')


#<
ne pas comprendre seulement qu'il y a nécessité, cad déterminisme, mais compendre la nécessité elle-même, cad sa teneur, ses ressorts, ses ficelles...
+
#<
[libération spinoza][JFB]
comprendre les ficelles permet de s'en tirer, moins pantin
comprendre les ficelles, s'en+sans tirer
à comprendre les ficelles le pantin s'en tire (mieux)
à les comprendre le pantin se tire des ficelles  (+ se tire lui-même certaines ficelles)
à les sentir le pantin se tire des ficelles
à les sentir le pantin s'en tire des ficelles
à les sentir mieux le pantin s'en tire mieux des ficelles
à les sentir mieux le pantin se tire mieux des ficelles  (+ se tirer lui-même + se tirer : se barrer)
à mieux les sentir le pantin se tire mieux des ficelles
à les sentir mieux, les ficelles, le pantin s'en tire mieux  (+ à les sentir mieux, il... sentir mieux + se sent mieux + )
à sentir mieux les ficelles le pantin s'en tire mieux
-
à sentir mieux
les ficelles
le pantin s'en tire mieux
-
à sentir
les ficelles
le pantin s'en tire
(mieux)
-
mieux
à sentir
les ficelles
le pantin s'en tire
-
à sentir un peu
les ficelles
le pantin s'en tire un peu
-
à sentir
les ficelles
le pantin s'en tire
davantage  (+ d'avantages)
-
à sentir davantage
les ficelles
le pantin s'en tire d(')avantage(s)
-
à sentir davantage
les ficelles
le pantin s'en tire davantage
(d'avantages)
-
à sentir davantage
les ficelles
le pantin s'en tire davantage
(O/<.)






#
[programme][conformisme][acrasie]
– C'est ce que Spinoza appelle le comportement de l'esclave. [ ] Le comportement de l'esclave, c'est celui, en fait, qui va agir en se conformant à des règles qu'il ne comprend pas, en essayant d'atteindre des valeurs qu'il n'atteindra jamais, et en espérant en obtenir qqch par la suite.
– Le comportement de l'esclave c'est-à-dire le comportement de tout un chacun.
– Le comportement de tout à chacun, tout à fait.
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 4'40)


#
[JFB][intégration][symplicité]
... comprendre et incorporer... intégrer dans mon corps cette compréhension...
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 15')

#<
on croit qu'on passera à travers les gouttes avant de passer au travers
avant de passer au travers on croit qu'on passera à travers
on se lance de croire qu'on passera à travers avant de passer au travers
on s'élance de croire qu'on passera à travers avant de passer au travers  (+ une lance)
avant de passer au travers on s'élance de croire qu'on passera à travers
avant de passer au travers on gage(ait)/fonçait/frondait/pariais de passer à travers
on pensait passer à travers les gouttes et on passe au travers dégouté
on frondait de passer à travers les gouttes avant de passer au travers dégouté
on frondait de passer à travers les gouttes avant de passer au travers
fronder/pari(er) de passer à travers avant de passer au travers
avant de passer au travers on frondait/pariait de passer à travers
avant de passer au travers, dégoûté, on frondait/pariait de passer à travers les gouttes
avant de passer au travers l'égoût on pariait de passer à travers les gouttes
-
on frondait de passer à travers les gouttes avant de passer au travers, dégoûté
fronder qu'on passera à travers les gouttes avant de passer au travers, dégoûté
avant de passer au travers on pariait de passer à travers
-
avant de passer au travers
dégoûté
on pariait de passer à travers
les gouttes
-
avant de passer au travers
on pariait/gageait de passer à travers
les gouttes



#<
(petit à petit) l'oiseux fait son nid
petit après petit l'oiseux fait son nid
petit tout petit l'oiseux fait son nid


#
[bouffe][DE][jeûne]
 ... si nous ne buvons pas, si nous ne mangeons pas, nous allons manquer de nourriture... manquer de qqch dont nous avaons besoin pour continuer à vivre... et l'existence est persévérer dans l'être, et persévérer dans l'être, c'est conserver aussi ma santé... et c'est bien que je conçoive qu'il me manque cette chose psq j'en ai besoin pour vivre.
(ncc -  24/02/2009 - spinoza l'éthique 02 (avec Julie Henry), 43'30)


#
[vocabulaire][TP]
Liste vocabulaire d'enfance (astuce de yolande) :
ostensible
nébuleux
belliqueux
...

#<
le programme nous fait la morale
ce qui nous fait la morale c'est le programme



#
[JFB]//
    Action - Activité
    Loin que la substance (ou Nature naturante) soit une réalité inerte, elle est au contraire carac- térisée par l'activité. L'essence de l'Être, qu'on désigne comme substance, comme Nature ou comme Dieu, est son activité même; sa. réalité est son effectivité, et celle-ci est une opération, un acte éternel et infini.
Pour Spinoza, en effet, «la puissance de Dieu est son essence même» (Éth. l, 34), mais cette puis- sance «n'est rien d'autre que son essence active» (Éth. 3, Sc.) et «il nous est par conséquent aussi impossible de concevoir Dieu comme n'agissant pas, que de le concevoir comme n'étant pas» (ibid.).
C'est cette activité de qui fonde l'essence de l'homme et la pose conséquent comme activité.
    Et c'est cette affirmation qui va devenir cen- trale et efficace dans l'analyse que Spinoza fait de la nature humaine. L'homme n'est pas une dua- lité faite d'une âme et d'un corps, mais une réa- lité unique comportant deux aspects: le corps et l'«idée» de ce corps.
[  ]
La béatitude, comme joie parfaite et stable, n'est rien d'autre que la jouissance sereine et joyeuse de sa propre activité.
(Robert Misrahi, Cent Mots sur l'Éthique de Spinoza, "Action - Activité")



#
[TP]!(V)
(Corsica Ferries aux abord de la corse et débarquement)
(Un moment d'égarement [film], 1')

#
[TP][âge]
– Tu as dû avoir une enfance magnifique, ici.
– Tu sais, l'enfance, ça dépend des parents, hein.
(Un moment d'égarement [film], 4')


#
[féminisme]
– Oh ! Vous avez pas de femme(s) pour balayer ?
[  ]
Elle sont bien, les maghrébines. Elles sont douces !
– Et puis elles font bien le couscous.
– Eh oui !
(Un moment d'égarement [film], 12'50)


#<
avant de boire la tasse on trinque
avant de boire la tasse il arrive qu'on trinque
on trinque et on boit la tasse  (= on espère, souhaite voire fanfarone d'optimisme, puis on morfle)(+ on morfle – "trinquer" –  et on morfle – "boire la tasse")
-
un jour
on trinque
l'autre on boit la tasse
-
dans la vie
on trinque
et on boit la tasse
-
la vie est belle
un jour on trinque
l'autre on boit la tasse
-
la vie est une fête
un jour on trinque
l'autre on boit la tasse
-
la vie est une fête
on trinque
on boit la tasse
-
la vie est comme des fêtes (+ défaite(s))
on trinque
on boit la tasse
-
la vie est salle des fêtes
on trinque
on boit la tasse
-
la vie est comme une  (+ commune)
tablée des fêtes (+ tabler + défaite)
on trinque
et on boit la tasse

>>


#
[ÀR][célibat][DE]
– Toi tu vas retrouver qqn.
– Bah, je suis pas sûr que ça me manque, hein.
– Ah ça, c'est ce que tu crois. Tu crois que ça te manque pas mais c'est ce qui te manque le plus.
– Ah oui ?
– J'ai l'impression.
(Un moment d'égarement [film], 18'35)



#
[taisage]
– Mais tais-toi, je te dis.
– [  ]
– Putain ! Mais qu'est-ce que tu comprends pas dans "tais-toi" ?
– [  ]
– Mais ta gueule ! Tu comprends, ça, ou pas ? Ta gueule !
(Un moment d'égarement [film], 56')


#
[ÀR]
C'est qui cette salope ? C'est qui cette pute ?
(Un moment d'égarement [film], 1:07')


#<
l'amour 2.0 commence en "chat" et finit en couille.


#
[défausophie][TP][aventurage]
– Mais c'est nul de passer à côté du bonheur, comme ça.
– Oui, bon, c'est nul mais c'est comme ça.
– Mais la vie ça sert à faire des trucs qu'on se rappellera le jour de notre mort.
(Un moment d'égarement [film], 1:19'30)









2021 08 27

#
[pop][autophilosophe]
... pop philosophie...
(Roger-Pol Droit, Maîtres à penser, 20 philosophes qui ont fait le 20e siècle, "gilles deleuze", 12')


#
[humour][formule][otto karl]
...
... ceux qui lisent nietzsche sans rire... c'est comme s'ils ne lisaient pas nietzsche...
(Roger-Pol Droit, Maîtres à penser, 20 philosophes qui ont fait le 20e siècle, "gilles deleuze", 14')


#
[considération][archéo-logique]![défausophie][déniage][autophilosophe][programme]
Êtes-vous bien attentif ?
[  ] qqch d'ordinaire [  ] normal [  ] cette chose ordinaire [  ]
Alors vous cherchez le secret. Mais vous ne le trouvez pas. Parce que, bien entendu, vous ne regardez pas attentivement. Vous n'avez pas vraiment envie de savoir. Vous avez envie d'être dupé.
(Le Prestige [film], 0'50 + 2'30)
+
...
(Le Prestige [film], 2:04'25)



#
[formule][brachy-logique][programme]
(Il ouvre un carnet de notes. Voix-off)
Un code, une énigme, une quête, une quête de réponses.
(... La clé [  ] tient en un seul mot, mais il faudra tout de même des mois pour [  ] comprendre le cheminement de sa pensée.)
(Le Prestige [film], 7')
+
infra : (Le Prestige [film], 42'35)

#
[formule]
Une formule magique ou deux, et hop, envolé.
(Le Prestige [film], 48'35)

#<
un philosophe s'y connaît en eux, comme un marin (s'y connaît) en noeuds

#
[TP][créage][ascèse][vocation]
Un dévouement total à son art. Le plus grand des sacrifices. Vous voyez ? C'est le seul moyen d'échapper (il montre de la tête le monde environnant) à tout ça. N'est-ce pas ?
(Le Prestige [film], 16'45)
+
Le sacrifice, [  ]. Voilà le prix d'un bon tour. Mais c'est une notion inconnue pour vous.
(Le Prestige [film], 2'00'15'')


#
[EMI]
J'ai connu un vieux marin autrefois. Il m'a raconté qu'il était passé par dessus bord, enchevêtré dans les voiles. Ils ont pu le repêcher, mais ils ont attendu 5 minutes avant qu'il ne tousse. Il a dit avoir la sensation de rentrer chez lui.
(Le Prestige [film], 26')
+
– Je vous ai raconté l'histoire d'un vieux marin, qui m'avait expliqué sa noyade.
– Oui, la sensation de rentrer chez lui.
– Je mentais. Il a dit : c'était le martyr.
(Le Prestige [film], 1:56'30)


#
[ÀR][âge][enfantillage]["deele"][pour judicaël]?[pour sandra]
– Non ! Tu as avoir un...
– Un bébé.
– Oh mon dieux ! [  ] C'est merveilleux ! On va avoir un bébé !
[  ]
Tout va bien se passer. Parce que je t'aime plus que tout.
– Dis-le encore ?
– Je t'aime.
– Pas aujourd'hui.
– Quoi ?
– Il arrive que ce soit faux et aujourd'hui tu ne le penses pas. C'est peut-être qu'aujourd'hui tu aimes la magie [ton métier-passion] plus que moi. J'aime être capable de faire la différence, pcq les jours où c'est vrai sont plus importants.
– Parfait.
(Le Prestige [film], 28' + 29'40)
+
– Tu as passé une bonne journée avec maman ?
Sarah, je t'aime.
– Tu vois, aujourd'hui c'est vrai.
– Oui.
Voix off (d'un témoin) :
J'ai vu le bonheur. Un bonheur qui aurait dû être le mien. Mais j'avais tort. Son journal dévoile qu'il n'eut jamais la vie que je lui enviais. Une vie de famille, qu'il désirait ardemment un instant pour la rejeter à la minute d'après, assoiffé de liberté. Son esprit est partagé, son âme ne connaît pas de repos, sa femme et son enfant son tourmentés par sa nature inconstante et contradictoire.
(Le Prestige [film], 46'45)
+
– Sarah. Quoi que tu puisses penser, la seule rivale qui partage mon ceur est notre petite fille. Je t'aime. Et je n'aimerai que toi. Pour toujours.
– Tu le penses aujourd'hui ?
– Absolument.
– Voilà pourquoi c'est si difficile quand c'est pas vrai.
(Le Prestige [film], 1:27')
+
(la crise grave/dispute)
...
– Plus de tours, plus de mensonges et plus de secrets. Est-ce que tu m'aimes ?
– Pas aujourd'hui. Non.
(À la la scène suivante elle se suicide, se pend [suicide])
(Le Prestige [film], 1:33')
+
– La vérité c'est que je n'ai jamais aimé Sarah. Je ne l'ai jamais aimée.
– Tu l'as épousée, tu as eu un enfant avec elle...
– Oui, une partie de moi l'a fait, mais pas l'autre.
[  ]
– C'est inhumain d'être aussi froid.
(Le Prestige [film], 1:38'30)



#
[pionnier][maudit][génia-logique]
– Mais c'est ton chef d'oeuvre ? Le grand Otto/Tour ?
– Non non, le monde n'est pas encore prête pour celui-là.
(Le Prestige [film], 28'15)


#
[bouffe]
Nos corps sont tout à fait capables de conduire et évidemment de produire de l'énergie. Avez-vous déjeuné/mangé [ ] ?
(Le Prestige [film], VF+VO, 50')


#
[philosophie][archéo-logique]
– Je vais vous dire la vérité.
– Alors ça, c'est une notion inconstante dans notre métier. Vous ne trouvez pas, mademoiselle ?
(Le Prestige [film], 1:04'30)


#
[génia-logique][maudit][otto karl][considération][ot to karl]
– Même su fond d'n théâtre je repère les méthodes qu'il emploie. Alors qu'est-ce que vous pourriez bien avoir à m'offrir ?
– Vous pouvez debinez ses trucs mais vous ne comprenez pas pourquoi nul ne voit que les vôtres sont meilleurs. Vous cachez ceci [/ceux-ci], il m'a fallu oivrir grand les yeux pendant le tour [  ] pour m'en apercevoir mais ceci fait de vous quelqu'un d'unique. Ceci prouve à la salle que vous n'utilisez pas de double. Vous ne devez pas le cacher, mais l'exhiber fièrement. [ ] le public doit savoir. Et je vous dirai de quelle façon.
(Le Prestige [film], 1:21')
+
infra : (Le Prestige [film], 54'30)


#
[mort][âge]
Alors. Les routes se séparent pour nous deux. Sauf que la mienne est beaucoup plus courte.
(Le Prestige [film], 1:53'30)


#
[à david]

Le jeu. 26 août 2021 à 01:41, lll lkll lllll  a écrit :
Pour info, j'ai regardé :
RSA : 497,50
APL : 271
Mon loyer : 467,57
ETC. !

+

Le vendredi 27 août 2021 à 17:51:44 UTC+2, David  a écrit :


Oui, loyer beaucoup trop cher ... il te reste 291 euros ...

Si on compte 25 d'EDF (mais pas évident à mon avis de dépenser si peu, 30 d'internet/portable ça fait 236 par mois soit 7.80 par jour...
possible de manger et de survivre mais pas plus...
chaud.

Nous, rentrés cette nuit à Djeddah.
Tu n'utilises pas whatsapp ?

+

Le vendredi 27 août 2021 à 19:12:41 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Loyer trop cher, c'est évident. Mais bien moins évident d'en trouver un autre, surtout dans mon état désormais, impossible. Sans parler de mon budget. Et tout ce qui le plombe encore tous les mois. Dont l'assurance voiture, et autres, etc. D'emblée je savais que le loyer serait trop cher mais j'avais pas vraiment le choix et me suis dit que ce serait une motivation pour trouver à gagner de quoi compléter, juste assez. Et j'avais commencé à trouvé, deux trucs, deux sources, et ça suffisait. Mais à peine trouvé, j'ai été fauché par la maladie. Et qui depuis hier me fauche de plus belle, je te raconte pas. Peut-être un truc que j'ai mangé, offert par ma soeur avant-hier. Je sais pas, je sais plus, c'est à devenir fou. Et invalide en tout cas, c'est maintenant à peu près sûr. Mes forces, mes muscles me lâchent. Via le neurologique. J'ai cru reprendre du poids mais à bien y regarder les muscles ne reviennent pas. À bien y regarder et à le sentir ! Et entendre ma colonne craquer de plus en plus. Et j'en passe. Si tu savais...
Bien rentrés, vous ? Cool. Et direct agressés par la chaleur ?
Whatsapp ? Non. Tu as vu mon vieil iphone dépassé ? Et, en plus, mon forfait à 0 € qui me prive, je le répète, d'internet. Donc aucune chance, je crois. D'autant que ça se termine pour moi. Vraiment. Mais merci encore pour ton cadeau d'adieu, les 200 €. Et ta visite ! ; /)



#
[à deele]

Le mardi 24 août 2021 à 11:05:46 UTC+2, Deele a écrit :


tu le veux ?
ça va ?


+


Le vendredi 27 août 2021 à 19:57:46 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Désolé, Deele...
J'ai pas cessé de penser à te répondre, crois-moi, mais... Mon état, et les circonstances... car (eh oui, j'ai réussi à m'y traîner, mais un peu forcé par une obligation) je suis à Dinard depuis un mois, avec la connexion seulement dans le hall, où je vais presque pas, pas la force, etc. Je suis revenu plusieurs fois sur un brouillon de mail, pour te répondre, mais... insatisfaisant, j'y arrive pas.
Surtout que la question, dont je te remercie, de savoir si ça va m'embarrasse toujours plus ou moins, vu que mon état, qui au fond ne fait jamais que décliner mais sournoisement, est tellement instable et incompréhensible, pour moi-même déjà, et alors d'autant plus incommunicable, et, oui, encore plus incompréhensible pour les autres. Et anonyme encore, sans nom, oui. Alors que mes muscles et forces déclinent depuis maintenant 4 ans, secoué de troubles neurologiques, etc. etc. Et j'ai tout essayé.

Pour ce qui est du classeur chansons, et tout le reste... (attends... je vais reprendre mon brouillon et piocher dedans...)

(...)
À part ça, je suis vraiment content (pour toi) que tu sois vraiment contente de ta performance pour cette "vraie conférence", tout en m'étonnant que ça semble extra-ordinaire. Parce que ? Pas assez de demandes ? Ou très prise par les enfants ? Ou les deux ? Ah, si on était... et si j'étais pas à l'article de la mort ou de d'abord l'invalidité, je me lancerais volontiers, là, au plus vite, dans (le projet d')une tournée de conférences en Allemagne (rien que) pour changer ça, si c'est le cas, et t'engager, évidemment. J'y pense d'ailleurs souvent, en rêve : te solliciter pour me traduire, si tu le voulais bien, car : qui de meilleure que toi ? À mon sens ; )
(Quand je repense à la première conférence que j'ai donnée en Chine, à la Foire du livre de Shanghaï, et l'interprétation catastrophique à laquelle j'ai eu droit... Après quoi, pour les suivantes, j'ai pu imposer mon interprète, qui n'était pas (encore) du métier mais avec qui je passais presque tout mon temps, en Chine, c'était sa mission, d'auxiliaire d'accueil, et devant ainsi comme un copain il me semblait évidemment de mieux en mieux placé, à la fin de mon séjour, pour m'interpréter en simultanée. Et j'ai bien fait de l'imposer à la place d'un pro. Il a assuré, et ça lui a mis le pied à l'étrier, l'a fait entrer dans le métier officiellement, et ça faisait partie de intentions ; )
Bref, je pensais faire court, et voilà que je parle trop encore...
Incroyable que tu sois tombée sur ce livret (chanson/guitare) ! Que de souvenirs, avec ce truc ! Qui m'était bien précieux à l'époque, pendant longtemps, pour animer les soirées, les gens, etc. Mais aujourd'hui...
Mais je suis très étonné de l'avoir laissé derrière moi. (Preuve, s'il en faut, que notre séparation n'était pas préméditée, du tout.) Ne me l'envoie pas, non, ce serait des frais et qu'est-ce que j'en ferais aujourd'hui ? Aujourd'hui que je ne peux presque plus rien faire, suis presque plus bon à rien, et n'ai presque plus le coeur à rien, du coup, pas même à la guitare, ni même terminer mes chansons qu'on me réclame pourtant beaucoup – dont mon chef d'oeuvre peut-être, du moins d'après Loïc qui l'adore, parmi d'autres qu'il adore mais celle-ci plus que toutes, ma chanson intitulée "Deele", eh oui ; ) Certains amis me disent même que c'est ce qu'ils préfèrent dans tout ce que je crée : mes chansons. Seulement voilà. Perfectionnisme, pas de bon matériel d'enregistrement, et... désormais maladie qui balaye tout, annule tout...
(...)
Allez, je coupe ici ce trop long brouillon mal écrit, mais j'ai plus la force de faire mieux et ta relance m'incite à te répondre au plus vite... En (m'excusant pour le délai et) te remerciant... Sincèrement...
...

J'espère que tu vas bien et tes parents, et ton frère, et tes enfants et tout et tout... (Oui ?) Et comme ça jusqu'au bout, que je te souhaite plus long et plus doux, plus confort que le mien !
(Merci aussi pour ta proposition de renvoi du classeur, hein, mais... laisse-le peut-être chez tes parents, et si je m'en sors un jour ou retrouve assez de forces pour m'y rendre, je le récupérerai à l'occasion. Que de souvenirs avec ce truc ! Et pas qu'avec lui ; )











2021 08 28




#<
nos prédécesseurs nous avancent – le travail
spinoza nous avance – le travail


#<
esthét.h.ique
éco.logique


#
[karl][maladie]
Spinoza mort d'une maladie inflammatoire d'origine inconnue ? Cachexie?
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, part0756_00_000, 0'40)


#<
ne voyant pas ce qu'il devint
en voyant pas ce qu'il devint  (+ en tant que voyant + un devin)
voyant pas ce qu'il devint


#<
avec Nietzsche se réjouir avec Spinoza se résoudre à Pascal
avec Nietzsche se réjouir avec Spinoza se résoudre avec Pascal (= en partant de Nietzsche, avec N. et/ou S. se réjouir, se résoudre avec S. et/ou P., avec P. s'y résoudre, formellement fin abrupte sans clôture : se résoudre sur du mystère, du vide, de l'in-fini, en suspens, l'énigme, le pari)
-
avec Nietzsche
se réjouir
avec Spinoza
se résoudre
avec Pascal
-
s'exhalter
avec Nietzsche
se réjouir
avec Spinoza
se résoudre
avec Pascal
-
avec Nietzsche
s'exhalter
se réjouir
avec Spinoza
se résoudre
avec Pascal

>>>


#
[malbouffe][DE][défausophie]
(elle mange du sucre la veille, gâteau, pensant qu'il lui en faut, du sucre, et le lendemain ne mange pas, donc hypoglycénie sans le savoir et malaise au tennis, et c'est pas la première fois)
(TF1 - grands reportages - 2018 - Un été à l'Ile de Ré, 46)
+
#
[bouffe][DE]
[  ] elle a déjà eu un souci lors d'un footing [  ].
– [  ] Elle avait oublié de manger juste avant. Donc [  ] on l'a vue revenir avec les pompiers, pcq elle avait fait un malaise. Donc c'est vrai que le fait d'insister sur la nourriture avant le match... C'est l'énergie, c'est la base.
(TF1 - grands reportages - 2018 - Un été à l'Ile de Ré, 47')


#
[noirage]
Exister comme on a pu
Puis partir comme on est venu
Comme un grain (d')une nuit d'automne
(Alain Chamfort, "Exister", in Le désordre des choses)


#
[pop]
tout est pop
regarde autour de toi
le monde est pop
tout est pop
plus que tu ne le crois
[  ]
tout prend l'eau
et on écope
c'est pop
[  ]
ça se téléscope non-stop
dans le kaleïdoscope
tout, tout est pop
(Alain Chamfort, "tout est pop", in Le désordre des choses)


#
Je continue à déplaire et je le déplore.
((Jean-Christophe Averty))



#
(AF)
[ado][âge][noirage]
±
A – L'adolescence est un âge difficile.
B – Oh, la vieillesse, c'est pas super non plus.
C – Moi, perso, je préfère m'exploser un bouton que de me chier dessus.
(papa ou maman 2 [film], ?')


#
[ÀR][postsexuel]
... manger ton plat préféré pendant 20 ans tu peux plus le supporter... plus envie... même en culotte rouge...
(papa ou maman 2 [film], ?')


#
[à Benoît]


Le mercredi 18 août 2021 à 11:59:39 UTC+2, Benoît P. a écrit :


Cher Karl

Une pensée amicale, en ce jour anniversaire.
Tu sais peut-être, par Catherine ou Beverly, que je me suis lancé au mois de mai dans l’écriture d’un texte biographique sur ARG.
Les délais sont serrés, car le livre doit paraître dans un an exactement, pour le centenaire.
Je vais régulièrement à l’IMEC ; je lis, je cherche, je relis.
Il y a bien des sujets dont j’aimerais parler avec toi, si l’occasion se présentait.
J’espère que ton état de santé s’améliore et te laisse le loisir de lire et d’écrire.


Avec mon amitié.

Benoît

+

Le samedi 28 août 2021 à 23:58:23 UTC+2, karl  a écrit :



Cher Benoît,

Bon anniversaire à toi, comme chaque année !
Et un grand merci ! Pour cette pensée amicale de l'autre jour j, qui m'a touché, avec ces bonnes nouvelles – quelle chance Alain a de t'avoir (enfin comme biographe) ! et, non, j'étais pas au courant –, ainsi que pour ton mail précédent, auquel, je te prie de me croire, je ne songeais depuis lors qu'à répondre, mais... mon état... et attendant finalement ce traditionnel 28 août pour que d'une pierre deux coups...

Dans cet ancien mail, laissé sans réponse – c'est te dire mon état –, tes questions étaient si sensibles, que pertinentes. Car, oui, plus encore que de ne plus pouvoir vivre, ma plus grande crainte porte désormais sur mon autonomie à survivre – est-ce que je peux encore faire mes courses ? Je voulais te répondre : à (grand) peine –, et sur ma validité à la lecture et surtout, oui, au travail (« Sans le travail, le vaisseau de la vie humaine n'a point de lest », comme disait Stendhal, confirmant Pascal, etc.). Les lectures audio – et là, une pensée pour Valérie – me sont plus que jamais d'un grand secours (grâce à des services associatifs gratuits pour lesdits « empêchés de lire ») ; et le travail se peut encore, oui, mais de plus en plus entravé, diminué (comme je suis moi-même) jusqu'à peau de chagrin. Et ce, depuis bientôt 4 ans et surtout 2 ans. J'ai eu beau essayer toute sorte de régimes et traitements, et d'exercices, et de m'accrocher, jour après jour, mes forces, physiques, neurologiques, et du coup morales, m'abandonnent, par paliers, poussées, mais inexorablement semble-t-il. Rien n'y fait.

Dans ces conditions, tout ce que j'ai pu savoir et accumuler sur notre RG commun est aujourd'hui en friche. Même si je continue d'en accumuler, en passant, pour mon projet d'introduction (de biais !) à sa lecture, mais d'en accumuler seulement, la mort dans l'âme, et seulement du versant théorique (et « pop », sur celui que je m'amuse à surnommer d'ailleurs « le pop du Nouveau Roman »)... Autant dire que nos discussions sur le sujet (versant biographique) te décevraient sûrement (désormais), même si je me tiens à ta disposition. À l'IMEC, que je pourrais mettre sur le chemin de mon prochain retour (de Dinard) en Île-de-France, si retour il y a, ou à Paris si je retrouve assez de forces un jour, ou encore et plus facilement en visioconférence, si tu veux. Mais, je t'aurai prévenu, averti : tous mes renseignements généraux sur notre RG, ARG, ne sont plus très frais dans ma tête, pas entretenus, en friche...

Quoi qu'il en soit, ton intention m'honore et je t'en remercie, comme de tes pensées amicales, et ces nouvelles dont je me réjouis, sincèrement, en te souhaitant bon courage pour ce chantier, au timing serré, oui, mais que tu assureras sûrement encore une fois « comme un chef », j'en suis sûr. Ce serait même la seule assurance que j'ai en ces temps si incertains, faibles, dures, voire de fin...

Tout à l'heure, sur France 2, je tombais sur ce reportage qui, au moins à la 5'50'', pourrait te parler, faire fort écho à ta propre histoire, illumination/révélation, biographie. D'ailleurs à quand ton autobiographie, dis ? (Si tu savais d'ailleurs combien de fois j'ai rêvé qu'on te propose ne serait-ce que de longs entretiens... Et si j'en avais (eu) les compétences...)
https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/20h30-le-samedi/20h30-le-samedi-du-samedi-28-aout-2021_4739331.html

Avec mon amitié aussi, tu sais,
et encore bon anniversaire à toi,

kARL

+
> pour benoît - France 2 - JT 20h30 le samedi - 2021 08 28 - cuisinier, le chef montagnard [vocation]


#
[maladie][mort][karl][//]
Cependant, Bloksma, dans «Spinoza, a Miraculously Healthy Philosopher››, soutient qu'en fait la cause du décès de Spinoza n'était pas la tuberculose pulmonaire mais plutôt la cachexie, un affaiblissement profond, probablement provoquée par une maladie inflammatoire inconnue.




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[à david]

Le dimanche 29 août 2021 à 00:13:26 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Mais enfin, voyons, merci mais, tu penses pas à la compatibilité avec mon Mac, si ? Et vieux mac, sur Mavericks. Non, si j'en changeais, il faudrait que les deux suivent, que ce soit les deux à la fois. Autant dire que ça n'arrivera pas. Et je perds de plus en plus de services. Plus d'accès à TF1, ni M6, ni Shazham, etc.
L'aliment (de la rechute) ? Biscuits faits maisons, avec que du bon, en théorie, mais contenant peut-être des noisettes non-trempées 12h – comme je le fais, moi, et qu'il faut le faire. Voilà mon soupçon, mais... non, j'y comprends rien encore à cette maladie, et suis pas le seul, comme tu sais. Mais le seul à y passer. Vraiment. Tu peines à croire, mais... tu verras. Hélas. Et très malheureusement pour moi. Et dans quel état d'abord, et via quel enfer ? Déjà traversé, comme un désert, qui me suffirait déjà largement, mais non...
J'apprends d'ailleurs aujourd'hui par son biographe que Spinoza ne serait peut-être pas mort des poumons, mais, écrit-il dans une note :
Bloksma, dans «Spinoza, a Miraculously Healthy Philosopher››, soutient qu'en fait la cause du décès de Spinoza n'était pas la tuberculose pulmonaire mais plutôt la cachexie, un affaiblissement profond, probablement provoquée par une maladie inflammatoire inconnue.
Voilà, de cachexie, comme moi ? Troublant, non ?


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[ à loïc]



Le vendredi 27 août 2021 à 21:33:54 UTC+2, loïc  a écrit :



Il m'a fallu digérer cette nouvelle qu'en effet j'ignorais.

J'imagine qu'il est inutile de pousser les hauts cris devant cette nouvelle embardée karlienne vers un extrême inverse ?

Il sera dit que je voudrai constamment te dire "attention" avec un sparadrap sur la bouche.

Tu sais, parlons de moi, que je deviens feignant même d'images ? La dernière phrase, par exemple, ce n'est pas exactement cela que je voulais dire, eh bien tant pis, je laisse.

Ah, si, je suis tombé par hasard sur cette page l'autre jour et je ne pouvais pas ne pas penser à ton propre intérêt pour la non-linéarité en matière de livre. Et puis en regardant l'adresse je vois "ourednik", auteur du longtemps seul volume d'alia sinon en ma possession du moins en mon sac de lectures (europeana) - il me semble d'ailleurs que nous avons déjà parlé de lui un jour. Bref, si tu ne connaissais pas son projet, il te parlera sans doute (le projet, à défaut de son exécution et d'autant qu'il existe aussi sur twitter.)

Que te dire d'autre ? Rien. De m'écrire même si je ne réponds pas, même si ce n'est qu'un mot.

Tibi
 Loïc

+

Le dimanche 29 août 2021 à 00:32:03 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Europeana est, oui, un de mes livres fétiches, modèles...
D'un excès à l'autre, oui, mais qui s'explique par une fringale physio... -logique ?
Mais cette embardée ne me guérit pas. C'est bien plus profond et grave, il faut m'y résoudre, m'y faire.
Et aujourd'hui même, entrant en possession de la biographie de Spinoza, version audio, que j'ai commandée, et fonçant directement à sa fin de vie (qui m'intrigue depuis tellement longtemps), j'apprends que Spinoza ne serait peut-être pas mort des poumons, comme on le dit toujours, mais, comme l'écrit son biographe dans une note :
Bloksma, dans «Spinoza, a Miraculously Healthy Philosopher››, soutient qu'en fait la cause du décès de Spinoza n'était pas la tuberculose pulmonaire mais plutôt la cachexie, un affaiblissement profond, probablement provoquée par une maladie inflammatoire inconnue.
Voilà au moins un, un point commun entre lui et moi ? Et mort à 45 ans comme moi ? Et publié posthumément par le soins de ses amis ? Comme moi ? ( Hihi ? ; ) Si tu n'étais pas si débordé déjà, je te demanderais d'ailleurs bien de commencer à rassembler-agencer mes formules (twittées) car... on s'approche... du terme... Mais bon... Laissons tout ça... L'idée, c'était qu'on aurait au moins pu voir l'effet psychologique que ça aurait eu sur moi, est-ce que ça m'aurait relevé, ou aidé à me relever... mais... si peu de chances... donc laissons tout ça, t'inquiète... Rien n'en vaut la peine, dans cette vie...
(Pour Billeter, d'Allia, tu comptes sur les aléas Rakuten ? Alors que je pourrais peut-être te guider un peu. Par exemple, vers Paradigme, ou autres, mais... Laissons ça aussi. Libre à toi ! Et qui suis-je ?)

Bientôt plus personne,














2021 08 29

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[anaxio-logique][archéo-logique]
[  ] j'ai mis tous mes soins à ne pas tourner en dérision les actions des hommes, à ne pas pleurer sur elles, à ne pas les détester, mais à en acquérir une connaissance vraie : j'ai aussi considéré les affecfions humaines telles que l 'amour, la haine, la colère, l'envie, la superbe, la pitié et les autres mouvements de l 'âme, non comme des vices mais comme des propriétés de la nature humaine : des manières d'être qui lui appartiennent comme le chaud et le lroid, la tempête, le tonnerre et tous les météores appartiennent à la nature de l'air. Quel que soit le désagrément que puissent avoir pour nous ces intempéries, elles sont nécessaires, ayant des causes déterminées par lesquelles nous nous appliquons à en connaître la nature.
(Baruch Spinoza, lettre, cité par Steven Nadler, Spinoza : Une vie)


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[autophilosophe]
Il se peut qu 'il ait été orienté vers Van den Enden par ses relatiohs commerciales, par ces mêmes personnes qui, à la fin des années 1650, compteront parmi ses amis les plus intimes et constitueront un cercle restreint soucieux d'encourager Spinoza à développer ses idées et d'autres opinions philosophiques.
[  ]
L'inscription de Spinoza à l'école de Van den Enden - où probablement, après son expulsion de la congrégation des fidèles et la fin de sa vie de négociant, il logea également et donna des coursí -joua un rôle crucial dans son évolution intellectuelle et personnelle. Il est vrai que les idées de Spinoza étaient déjà bien ancrées à l'époque où il se mit à l'étude du latin. À cette date, il devait avoir au moins conçu et peut-être également communiqué à quelques personnes (ce qui provoqua peut-être son excommunication) ses vues critiques sur la religion. Il se peut qu'il ait aussi commencé à formuler ne serait-ce que sous une forme rudimentaire, les principes politiques, éthiques et métaphysiques révolutionnaires auxquels il donnerait par la suite une expression écrite plus systématique. Il ne faudrait donc pas exagérer le rôle de Van den Enden dans la formation de la pensée de Spinoza. Il ne fait guère de doute que Spinoza fut très tôt un penseur original et indépendant. Cependant, à cette époque de sa vie, il avait beaucoup à apprendre et il allait se trouver exposé chez Van den Enden à une diversité impressionnante de textes, d 'idées et de personnalités d 'une grande importance.
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, #232 -233)


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[  ] et Spinoza possédait quelques-uns des ouvrages de Kerckerinck dans sa bibliothèque. Selon Colerus, cependant, cette amitié d 'ordre professionnel avait commencé à l'origine comme une rivalité pour gagner l'afl"ection de la fille de Van den Enden, Clara Maria : Van den Enden avait une fille unique [sic] qui possédait elle-même la langue latine si parfaitement, aussi bien que la musique, qu 'elle était capable d 'instruire les écoliers de son père en son absence, et de leur donner leçon. Spinoza dit souvent qu 'il en était tombé amoureux et qu'il avait eu dessein de l'épouser: Bien qu 'elle eût été de constitution fragile et disgracieuse de corps, il était sensible à la finesse de son esprit et à son savoir excellent. Cependant, son camarade d'études Kerkring, natif de Hambourg, remarqua cela et en devint jaloux. Kerckerinck n'était pas prêt à se laisser battre sur le terrain de l'amour. Il redoubla d 'efforts et gagna le cœur de la jeune fille au moyen d'un collier de perles.

C 'est là le seul témoignage dont nous disposons concernant une préoccupation romantique dans la vie de Spinoza. Et l 'histoire semble malheureusement apocryphe. Kerckerinck
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, #236)


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[ascèse][créage][DE]
Bien que né en France en 1596, René Descartes vécut en Hollande l 'essentiel de sa vie adulte. Il décida de s'installer dans ce pays (à la fin de 1628 ou au début de 1629), déclara-t- rl, à cause de la richesse et de la diversité de son commerce, de l'innocence de ses habilänts et du caractère tempéré de son climat. «Quel autre lieu pourrait-on choisir au reste du monde, où toutes les commodités de la vie, et toutes les curiosités qui peuvent être souhaitées, soient si faciles à trouver qu 'en celui- ci? Quel autre pays où l'on puisse jouir d 'une liberté si entière, où l'on puisse dormir avec moins d'inquiétude, où il y ait toujours des armées sur pied exprès pour nous garder; où les empoisonnements, les llahisons, les calomnies soient moins connus... ?›› Chose plus ùnportante encore, il put trouver aux Pays-Bas la paix et la solitude qu'il souhaitait pour poursuivre librement son travail, ce qui était impossible à Paris. «[...] en cette grande ville [Amsterdam vers 1 631] où je suis, ny ayant aucun homme, excepté moi, qui n'exerce la marchandise, chacun y est tellement attentif à son profit, que j y pourrais demeurer toute ma vie sans être jamais vu de personne ››. Descartes publia ses œuvres philosophiques à Amsterdam et ce fût dans la république de Hollande qu'il eut ses disciples les plus dévoués ainsi que ses critiques les plus sévèresí _
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, #243)
+
[ascèse][DTO][TP][autophilosophe]
Spinoza, le marchand, était sans aucun doute conscient de ce que le choix d'une vie philosophique signifierait pour lui en termes matériels. Mais il avait peut-être déjà décidé que «les avantages que l 'honneur et la richesse apportent» sont sans valeur lorsqu'on les compare aux récompenses qui accompagnent le savoir, la compréhension et le fait de mener (pour citer de nouveau Socrate) « une vie digne d'un être humain ».
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, #249)


#
[archéo-logique][autophilosophe]
D'autre part, il aurait trouvé un maitre en cartésianisme tout indiqué en la personne de Van den Enden. En fait, celui-ci avait la réputation d'être non seulement athée mais aussi cartésiení. Amsi, au nombre des «sciences» auxquelles il initiait certains de ses meilleurs étudiants, au moins en privé et discrètement, il devait y avoir celles d'inspiration cartésienne. Il leur faisait probablement lire le Discours de la méthode, ainsi que les essais mathématiques et scientifiques qui l 'accompagnaient, les Méditations métaphysiques, Les Passions de l'ãme, et surtout les Principes de la philosophie, cette tentative de Descartes pour composer un manuel de philosophie complet fondé sur des principes qui lui firssent propres et non sur la scolastique aristotélicienne, commençant par les éléments les plus généraux de la métaphysique pour culminer avec l 'explication mécanique de phénomènes naturels particuliers (tels que la gravitation, le magnétisme et la perception sensorielle chez l 'homme).
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, #245)

#
≠[EMI][théo-logique]
Dans l'Éthique, le chefïd'œuvre philosophique de Spinoza commencé au début des années 1660, tout comme dans le Court traité de Dieu, de l 'homme et de son bien-être, ouvrage quelque peu plus précoce (qui date peut-être de 1 660, quatre ans seulement après l 'excommunication !) qui contient nombre des pensées de l'Éthique exprùnées soit de manière quasiment complète soit sous forme embryonnaire, Spinoza nie fondamentalement l'idée que l'ãme humaine soit immortelle au sens où elle jouirait d 'une vie après la mort. Bien qu'il soit prêt à accorder que l-"esprit (ou une partie de l'esprit) est éternel et persiste en Dieu même après la mort du corps, il croit que l 'âme individuelle - si une telle chose existe - périt avec le corps.32LZ. Ainsi, il ny a rien à espérer ni à craindre en termes de rétribution ou de châtiment éternels. En fait, suggère-t-il, l 'espérance et la crainte ne sont que les affects que les dirigeants religieux manipulent pour maintenir leurs ouailles en état de soumission et d 'adoration. Ifidée de Dieu agissant comme un juge libre qui dispense récompenses et chãtiments se fonde sur un anthropomorphisme absurde.
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, #286)



#
[maladie][karl][TP]
J'ai besoin que ça guérisse pour pouvoir retravailler.
(Le Prestige [film], 33'30)


#<
quand on a fait le tour de la vie on est moins sensible à sa magie
quand on a fait le tour de la vie sa magie nous ébloui/aveugle moins, a moins de secret
la vie est moins magique quand on en a fait le tour (soi-même)
la vie a moins de magie quand on en a fait le tour
moins de magie quand on en a fait le tour
moins de magie aux yeux de qui en a fait le tour
plus de magie aux yeux de qui en a fait le tour
plus de magie quand on en a fait le tour
moins de magie pour qui en a fait le tour
-
moins de magie
pour qui en a fait
le tour
(O/<.)



#
[autophilosophe][archéo-logique]
– Et vous espérez trouver un grand secret là-dedans ? [dans ce journal/carnet d'un confrère]
– Je l'ai déjà trouvé. [[par moi-même]]
(Le Prestige [film], 42'35)
+
infra : (Le Prestige [film], 7')


##<
> voir fichier : MA PHILOSOPHIE (OTTO KARL)
résumé de ma philosophie par ses grands axes, dans l'ordre :
panoramaphilosophie

autophilosophe
archéo-logique
programme (STO, enfantillage, axio-logique, philosophie...)
postsexuel
àmouréinventer (intéressement...)
physio-logique
diét/éthique
esth/éthique (MES...)
simplexité (MES, minimaximalisme...)
cosmo-logique
éco-logique

-

autophilosophe
archéo-logique (phénoméno-logique...)
programme (noirage, STO, enfantillage, axio-logique, philosophie=transmettre, philosavis, politique...)
postsexuel (ÀR, intéressement...)
physio-logique (intelligence...)
défausophie
diét/éthique (considération, termino-logique, néo-logique...)
esth/éthique (MES, façonnage...)
cosmo-logique (anthropo-logique...)
éco-logique (pop, multimédia, otto (PR, RDF), karl (TP)...)
simplexité (MES, minimaximalisme, amphibo-logique, inclusif, audiovisuel, symplicité...)
symplicité (simplexion, politique, moyenhomme...)


#
[à loïc]


Le dimanche 29 août 2021 à 15:04:16 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Et, je crois pas que derrière cet andré ourednik (dont j'ai pas le courage d'étudier le projet d'abord obscur) se cache (notre) patrik ourednik, tu sais ?
Quant à son oeuvre, au Patrik, je la tiens à ta disposition en ebooks, si ça t'intéresse. Mais, en survol désinvolte, rien ne semble valoir son Europeana, à mon goût. Un livre de rêve, pour moi, comme (le si cata-logique) Autoportrait, d'Édouard Levé.


#
[à david]
Objet : sur les routes des USA, en van et en équipe (ultralibérale)... mais rêvant d'acheter une maison à la campagne...
 Rappel encore : Le dernier film d'Andrea Arnold (Fish Tank !, etc.), vu et approuvé (par moi, pour toi) : American Honey — Wikipédia


#
Re: ma chanson de ce dimanche
  Le dimanche 29 août 2021 à 15:29:44 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
   Le générique de fin de ce film-tour-de-magie qu'est Le PRESTIGE, de Christopher Nolan, – que vous avez vu et aimé ? – m'a rappelé à ce titre, de Thom Yorke...
Analyse
+
Analyse | Thom Yorke | From The Basement



#<
chacun est fruit de son arbre (généalogique) produit de son environnement
chacun est fruit de sa branche/son arbre produit de son terreau  (+ l'arbre lui-même produit de son terreau
chacun est fruit de son arbre produit de son terreau
chacun est produit du terreau de l'arbre dont il est fruit
chacun est fruit de son arbre produit de son terrain
chacun est produit du terrain (de la branche) de l'arbre dont il est fruit
chacun est produit du terrain de l'arbre dont il est fruit
-
chacun est produit du terrain
de l'arbre dont il est fruit
-
chacun est produit du terrain
de cet arbre dont il est fruit

>>>


#<
ne pas jeter le bébé de la vie après la mort avec l'eau du bain de la religion


#
[vocation][programme][créage][DE]
– Oubliez tout ça. Je sais reconnaître une obsession. Il n'en sortira jamais rien de bon.
– Est-ce que vous n'auriez pas sorti du bon des vôtres ?
– Au début, oui. Mais je les ai poursuivis trop longtemps. Je suis leur esclave. Et il viendra un jour où elles choisiront de me détruire.
– Si vous connaissez l'obession, alors vous savez que je ne changerai pas d'avis.
– Alors soit !
(Le Prestige [film], 51'30)


#
[montagne]
J'espère que vous aimez l'air de la montagne. Il me faudra un certain temps.
(Le Prestige [film], 52')

#
[maudit][otto][simplexité]
– Ils ont applaudi [  ] ?
– L'astuce était trop parfaite. Beaucoup trop simple. Les gens n'ont pas réalisé, n'ont pas eu le temps.
– C'est un mauvais magicien.
– Non, c'est un merveilleux magicien, mais un mauvais comédien, il ne sait comment se mettre en valeur, comment vendre son tour.
– Mais comment fait-il ?
– Il utilise un double !
– Non non non, trop simple. Ce tour est des plus complexes.
– Si vous dites ça, c'est parce que vous ignorez sa méthode. Il se sert d'un double, c'est le seul moyen.
(Le Prestige [film], 54'30)
+
infra :
(Le Prestige [film], 1:21')


#
[théâtre]
– Cet homme est dément !
– Bien sûr, c'est un comédien sans travail.
(Le Prestige [film], 57')

##[postsexuel][rappel]
faites monter l'aventure
au-dessus de la ceinture
(Alain Bashung, Faites monter)


#<
noix dans un verre d'eau
on se casse noie dans un verre d'eau  (+ on, ce casse-noix + on se casse, se noie dans... + on se casse et/ou noie dans...)
ce cas se noie dans un verre d'eau
-
on se casse
noie
dans un verre d'eau


#<
formuler des vérités sans faire d'histoire
formuler des vérités/idées/l'essentiel sans faire d'histoire
formule essentielle sans faire d'histoire   (+ formuler l'essentiel)-
-
formuler
l'essentiel
sans faire d'histoire



#<
quand on voit rose on se prend pas le chou
quand le sexe on le voit rose on se prend pas le chou
quand on est du genre à voir rose on se prend pas le chou  (cf. le genre)
du genre à voir rose on se prend pas le chou


#<
faire chou-rose  (cf. hermaphodite/androgyne ; cf. faire chou-blanc)









202108 30


#<
la terre tourne mal
le monde tourne mal
le monde est un rond/ronde/cercle qui tourne mal


#<
... on l'est... on finit à l'ouest
dans la vie on commence à l'est on finit à l'ouest
vivant à l'est, mourrant à l'ouest
l'âge lâche du lest et on finit à l'ouest
quand on lâche trop de lest on finit à l'ouest
à lâcher du lest on finit à l'ouest
à lâcher trop de lest on finit à l'ouest
à lâcher trop de lest ça (se) finit à l'ouest
-
à lâcher trop
de lest
on finit à l'ouest


>>>>


#
[théo-logique][juif]
L'une des leçons fondamentales du Traité théologico-politique, œuvre postérieure, est que le Pentateuque, c'est-à-dire les cinq premiers livres de la Bible hébraïque, n'a pas été écrit par Moise et que ses préceptes ne sont pas littéralement d'origine divme. Au contraire, si son enseignement moral véhicule bien un «message divin››, la Bible est l'oeuvre de divers auteurs et rédacteurs plus tardifs et le texte que nous avons est le résultat d'un processus naturel de transmission historique. Spinoza soutient également que si les Hébreux sont «élus» de quelque façon significative, cela tient seulement au fait qu 'il leur a été donné une «félicité temporelle du corps» et un gouvernement autonome. Avec l'aide de Dieu, ils sont parvenus à subsister pour une longue période de temps en tant que nation, qu'unité sociale ayant certaines lois particulières. La notion d'un peuple juif comme «peuple élu» n'a aucune signification métaphysique ou morale ; et une telle élection n'est pas nécessairement une chose qui leur soit réservée. Les juifs ne sont ni une nation moralement supérieure ni un peuple qui dépasserait les autres en sagesse.
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie, #288)


#
[philosavis][maudit][déniage]
C'est ce que suggère, en fait, une lettre du régent de Rotterdam Adriaen Paets à Arnold Poelenberg, professeur au séminaire remontrant d'Amsterdam. Paets était un homme cultivé qui avait des sympathies pour les arminiens et était connu pour être un défenseur de la tolérance religieuse. Dans sa lettre, datée du 30 mars 1660, il note qu'il a vu un certain libelle (libellum),
un traité théologico-politique [tractatum theologico-politicum], d'un auteur qui ne vous est certainement pas complètement inconnu, mais dont le nom doit pour le moment être tenu secret. [Ce traité] contient un argument de la plus grande utilité pour ces temps et dont l'essentiel ne se trouvera nulle part ailleurs. Surtout, l 'auteur analyse avec subtilité et précision la distinction entre lois positives et naturelles. Je prévois que nombreux seront les individus, théologiens principalement, qui, mus par leurs émotions et leurs odieux préjugés [...], calomnieront grandement un livre qu'ils ne comprennent pas.
Si Paets parle bien d'une première version du Traité théologico~politique de Spinoza, alors il fait preuve de prescience en ce qui concerne l 'accueil que le public réservera finalement à l'ouvrage.
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie)

#
[spinoza]
Ils suggérèrent quelquiconque lisait Moise et les prophètes attentivement était amené à la conclusion que l 'âme n'est pas immortelle et que Dieu n'est pas immatériel. «Que vous en semble?›› demandèrent-ils à Spinoza. «Dieu a-t-il un corps? [...] I'âme est-elle immortelle?›› Après quelque hésitation, Spinoza mordit à l 'hameçon.
]'avoue, [dit-1l], que, ne trouvant rien d'immatériel ou d'incorporel dans la Bible, il ny a nul inconvénient de croire que Dieu soit un corps, et d'autant plus que Dieu étant grand, ainsi que parle le Roi-Prophète, il est impossible de comprendre une grandeur sans étendue, et qui, par conséquent, _ne soit pas un corps. Pour les esprits, il est certain que l'Écriture ne dit point que ce sont des substances réelles et permanentes, mais de simples fantômes, nommés anges, parce que Dieu s'en sert pour déclarer sa volonté. De telle sorte que les anges et toute autre espèce d'esprits ne sont invisibles qu'à raison de leur matière très subtile et diaphane, qui ne peut être vue que comme on voit les fantômes dans un miroir; en songe ou dans la nuit.

Quant à l'âme humame, «partout où l'Écriture en parie, ce mot d'á`me se prend sùnplement pour exammer la vie, ou pour tout Î ce qui est vivant. Il serait inutile dÿ chercher de quoi appuyer son immortalité. Pour le contraire, il est visible en cent endroits, et il n'est rien de plus aisé que de le prouver: ››
Spinoza se méfia, à juste raison, des motifs de la curiosité de ses «amis» et interrompit la conversation dès qu'il le put. Tout d'abord ses interlocuteurs pensèrent qu'il s'amusait d'eux ou qu'il cherchait simplement à les choquer en exprimant des idées scandaleuses. lVIais lorsqu'ils virent qu'il était sérieux, ils commencèrent à oarler de lui à d'autres personnes.
(Steven Nadler, Spinoza : Une vie)


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[à judicaël]


Le lundi 30 août 2021 à 14:38:48 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



: )
Et la version "live" de from de basement" en bonus dans le mail, pas mal non plus, hein ?

(Et Le Prestige ? Le karl d'avant, c'est-à-dire en santé, t'aurait bien envoyé un extrait, et même un ottomontage de scènes pour la/ta circonstance, mais... Enfin, je viens de le revoir une deuxième fois, et... ouais, c'est vraiment un film-tour-de-magie, et dont, sur le fond, on peut tirer tellement de choses. Enfin moi. Je me doute bien que le grand public... mais sûrement bluffé au moins par le tour de magie. Allégorie du cinéma, et celui du réalisateur lui-même en particulier comme on peut le deviner à la dernière seconde, etc. etc., car tellement d'autres choses encore... Certes, ça n'a pas la fraîcheur sauvage (et tout autrement subtile) de "American Honey" que j'ai conseillé à David, car le dernier film de la réalisatrice de "Fish Tank", mais... Bref, c'est mes deux films du moment.)



Le dimanche 29 août 2021 à 17:41:09 UTC+2, Jude a écrit :


J'adore ce morceau, oui ! Le seul, je crois, que j'aime vraiment de cet album

Le dim. 29 août 2021 à 15:29, lll lkll lllll  a écrit :
Le générique de fin de ce film-tour-de-magie qu'est Le PRESTIGE, de Christopher Nolan, – que vous avez vu et aimé ? – m'a rappelé à ce titre, de Thom Yorke...


#
[à ewen et noan][à manuella]

Le lundi 30 août 2021 à 14:55:59 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Salut les gars,

J'aurais peut-être besoin de vos lumières (en vue, même si c'est déjà demain, de l'anniversaire du "pépère" ; ), car j'ai l'idée que peut-être un jeu de simulation de pilotage de voiture (idéalement de Formule 1) sur son Mac ou, mieux, sur sa télé, ferait peut-être un cadeau idéal pour le surnommé "papou". Certes, s'il daignait s'y mettre ? Car il faudrait une manette ? Et quel jeu ? Compatible avec sa télé (désolé pour ma naïveté j'y connais rien) et/ou son Mac.
Je vois ici F1 2017 (et ici en tuto vidéo), mais... Bref, j'y connais rien.
Mais vous ? Et pouvez m'aider ?

kARL



#<
"la vieillesse, ce naufrage" avancé
la vieillesse/maladie, ce naufrage avancé
ce naufrage avancé de la maladie


#
[maladie]!
La myosite à inclusions sporadique survient en moyenne au début de la soixantaine et touche trois hommes pour une femme. C’est une myopathie lentement évolutive, non létale, mais qui finit par être très handicapante. Phénotypiquement, la maladie touche exclusivement la musculature volontaire et ne comprend pas d’autre atteinte viscérale. Il s’agit d’une myopathie axiale (camptocormie, trouble de la déglutition) et des ceintures (notamment des quadriceps), mais aussi de la musculature distale (notamment des fléchisseurs des poignets et des doigts). Ces atteintes sont bilatérales et asymétriques. Aux membres supérieurs, le côté dominant est souvent plus longtemps préservé. La présentation clinique est très évocatrice et le diagnostic est affirmé par la biopsie musculaire qui retrouve des infiltrats inflammatoires endomysiaux (la myosite) et des dépôts amyloïdes généralement à proximité des vacuoles (les inclusions). Il y a débat à ce jour pour savoir si cette maladie est originellement de nature auto-immune ou dégénérative. Quoi qu’il en soit, les immunosuppresseurs habituels (corticoïdes, azathioprine, méthotrexate) ou les immunoglobulines polyvalentes ont fait la preuve de leur inefficacité voire de leur effet délétère. En attendant les résultats des essais thérapeutiques débutants, seul le maintien d’une certaine activité physique (kinésithérapie motrice, autoprogramme, etc.) ralentit la vitesse de progression de la maladie.
(Olivier BENVENISTE ; https://www.em-consulte.com/article/904274/la-myosite-a-inclusions) / (https://www.academie-medecine.fr/la-myosite-a-inclusions/)

#
[à judicaël]+david

Le lun. 30 août 2021 à 15:09, lll lkll lllll a écrit :

...
Et si tu revoyais Le Prestige aujourd'hui, et si je répondais à ton autre mail point par point, peut-être que cette scène, suivie de quelques autres sur le même fil, déroulant l'histoire de ce couple, te parlerait un peu différemment... ; )

– Non ! Tu as avoir un...
– Un bébé.
– Oh mon dieux ! [  ] C'est merveilleux ! On va avoir un bébé !
[  ]
Tout va bien se passer. Parce que je t'aime plus que tout.
– Dis-le encore ?
– Je t'aime.
– Pas aujourd'hui.
– Quoi ?
– Il arrive que ce soit faux et aujourd'hui tu ne le penses pas. C'est peut-être qu'aujourd'hui tu aimes la magie [= ton métier-passion] plus que moi. J'aime être capable de faire la différence, parce que les jours où c'est vrai sont plus importants.
– Parfait.

Allez, une autre scène, du point de vue d'un témoin :

J'ai vu le bonheur. Un bonheur qui aurait dû être le mien. Mais j'avais tort. Son journal dévoile qu'il n'eut jamais la vie que je lui enviais. Une vie de famille, qu'il désirait ardemment un instant pour la rejeter à la minute d'après, assoiffé de liberté. Son esprit est partagé, son âme ne connaît pas de repos, sa femme [Sarah] et son enfant son tourmentés par sa nature inconstante et contradictoire.

Ensuite :

– Plus de tours, plus de mensonges et plus de secrets. Est-ce que tu m'aimes ?
– Pas aujourd'hui. Non.

Et enfin, il se confie (enfin, "il", quand on marche dans ce film-tour-de-magie, donc avant de comprendre que c'est moins grave et pourtant, via le subterfuge, tout se dit ?) :

– La vérité c'est que je n'ai jamais aimé Sarah. Je ne l'ai jamais aimée.
– Tu l'as épousée, tu as eu un enfant avec elle...
– Oui, une partie de moi l'a fait, mais pas l'autre.


+

Le lundi 30 août 2021 à 16:10:31 UTC+2, Judicaël  a écrit :


Eh oui, mon âme n'a jamais connu, et ne connaîtra jamais le repos.

+


Le lundi 30 août 2021 à 16:46:57 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Ah, entretemps, je suis remonté et je redescends après t'avoir écrit ça...


Merde, pressé à répondre que je suis, dans ce hall, j'ai négligé à quel point ce mail pouvait être mal interprété, mal pris, car bien maladroit, j'avoue, surtout si je le précédais pas de ce que je voulais te répondre. Merde. La charrue avant le boeuf, encore, c'est tout moi. Du coup, je redescends spécialement pour ça. Et malgré mon état, et d'esprit, car je crois tenir mon autodiagnostic (myosite à inclusions – je l'avais déjà soupçonnée, mais, en s'affirmant, m'infirmant, s'aggravant, ça correspond plus que jamais !), et c'est pas gai, du tout. Du tout.

Du coup, je te lâche mon brouillon de réponse laissé(e) en suspens et à peine retravaillé(e), désolé, mais... Peut-être mieux que rien, même si très mal écrit...
Bref, je dis(ais) :

Parce que tu crois que l' "entre nous" se réduit aux croisages présenciels, et aux mails ? Et mails de quelle qualité, teneur, fréquence à l'avenir ? Tu ne peux pas en être sûr, dis-tu, mais moi, à tort ou à raison on va dire, plutôt certain.
Mais, oui, en effet, tu vivras autre chose "en échange". Et de mon côté la maladie. Donc... Oui, c'est la vie – les virages ; /)

Si je comprends/devine bien, mon nokidding serait, selon toi, un simple ou surtout childfree ? Et qui se résoudrait si je résolvais cette (énorme !) frustration de créateur que tu dis ? Ne te semblè-je pas plus frère d'âme de Cioran que ça ? C'est-à-dire non seulement childfree mais avant tout nokidding ?

Et – et c'est là le point qui éclairerait un peu mieux mon mail citatif maladroit –, ah, s'il n'y avait seulement que le risque de proprement perdre Lucie... Naturellement que tu le prends, ce risque. Tous les parents le prennent. Puisque c'est le moins grave de tous, et que tel est le programme – se servir de nous comme instruments pour perpétuer l'espèce. Mais donc, s'il y avait seulement que le risque de perdre, en attachement, l'autre géniteur... Et si ça faisait comme ça, hop, du jour au lendemain... C'est bien abstrait, donc. Car tellement d'autres pertes... et fracas et douleurs sur la route... Dans la plupart des cas, s'entend. M'enfin, tu verras. Même si j'espère pas ! Et, certes, tout un chacun escompte toujours passer entre les gouttes, de grêle, qui canardent voire dégomment les autres. De passer à travers, oui, en élu, avant, bien souvent de passer au travers, malheureusement. Encore une fois, je te le souhaite pas, tu penses bien, mais plutôt d'être l'exception qui confirme la règle, car la règle, selon moi, oui, ne fait pas de doute, statistiquement. Mais je te souhaite vraiment d'être l'exception, de faire partie des rares élus qui s'en sortent à peu près et à peu près intacts sinon mieux ; )
Enfin bref. Rappelons quand même qu'à l'origine je ne faisais qu'une blague pour faire écho à l' "au revoir la vie" de david, à qui tu pourrais donner d'ailleurs plus de crédit sur le sujet, si tu veux, mais... Et puis, ,je suis pas là pour défendre notre! vie – d'autant moins que la mienne n'est presque plus, et ne fera que diminuer comme peau de chagrin avant la fin –, tu défends la tienne, c'est normal. Et déjà, au fond, si si, un peu le nid (hihi ; ) ?
Enfin, aussi, par justice, souviens-toi que j'avais prédis ça depuis un certain temps. Cette nouvelle. Pas de réelle surprise de mon côté, donc. Il y a même des années, je t'avais dit... que toi, en tant que fils unique, et désormais installé... etc. Et souviens-toi que depuis ton installation avec Lucie, et ta situation stable, sur tes rails, que tu décris toi-même, là, ça devenait, pour moi, plus que prévisible et assez imminent. Donc, vraiment, pas de surprise, de mon point de vue ; )
Et, enfin, avant tout, je le répète, un rebond à la blague de david...




#
[vocation]
Il y a cette grande phrase de Genet qui dit que : il y a pas de création sans qu'un malhgeur s'en soit mêlé. Je pense que ça vient de là. Qu'il y a une chose qui fait qu'on... Je pense, une maturité en tout cas pour ce qui me concerne. D'avoir très vite la sensation [  ] qu'on est le chef de famille même si j'avais 3 ans ou 4 ans. Je fais ce métier pcq autrement je me serais flingué. C'était l'évidence. Vraiment, ma tête, mon corps sont fabriqués pour faire le métier que je fais. [  ] Ça s'est imposé, presque, de soi-même.
(Daho par Daho [film][docu], 0' + 4')
+
[créage][vocation]
Vraiment, je pensais pas que je pourrai faire ce métier longtemps. Pcq un moment donné j'avais la sensaition d'avoir épuisé tout ce qu'il y avait en moi ; et puis en fait ça [ ] se prolonge ; c'est différent.
Il y a qqch que j'ai découvert, en fait, récemment, qui est une chose toute simple, c'est que l'essentiel, c'est d'être à sa place. Ety que pour une fois, depuis des années, j'ai l'impression d'être à ma place.
(Daho par Daho [film][docu], 3')

#
[1976][BZH]
C'est vraiment vers 1976, par là, qu'on a commencé à sentir qu'il se passait des choses, et dans le monde, et à rennes un petit peu.
(Daho par Daho [film][docu], 18')

#
[TP]
En fait, il [cet album, La Notte] encapscule un été à Dinard, entre Dinard, Saint-Malo et Rennes.
(Daho par Daho [film][docu], 24')

#
[dépression]
succès... burn-out... tentation de suicide... psy...
(Daho par Daho [film][docu], 39')

##[noirage]!
sache que du berceau à la tombe
c'est dur pour tout le monde
rester debout mais à quel prix
(Étienne Daho, Le premier jour du reste de ta vie, in Daho par Daho [film][docu], 42'15)

#
[hoptique][amphibo-logique]
Mais tout peut changer aujourd'hui
est le premier jour du reste de ta vie
(Étienne Daho, Le premier jour du reste de ta vie, in Daho par Daho [film][docu], 42'20)
+
#
[créage][eurêka][formule]!
J'ai aimé cette phrase, je l'ai mise dans un coin de ma tête. Il y a un écho en moi avec cette phrase, ça veut dire qqch. Ne serait-ce que d'avoir cette phrase, c'est un encouragement.
(Daho par Daho [film][docu], 42')


#<
entre l'oeuf et la poule, il y a le cul
entre l'oeuf et la poule : le cul
entre l'oeuf et la poule on a le cul  (+ se trouve Le Cul : le sexe ; + on a le cul entre les deux, chaises, hypothèses + la chance)
on a le cul entre l'oeuf et la poule
entre l'oeuf et la poule on a le cul
-
entre la poule et l'oeuf, le cul  (+ poulet)
-
entre la poule et
l'oeuf
le cul
-
entre la poule et
l'oeuf
on a le cul



>>>









2021 08 31


#
[DE][bouffe]
± D'abord on boit de l'eau pour rincer la machine.
(M6 - L'amour vu du pré - 2021 08 30)

#
[bouffe]
± Je vais essayer de faire mieux. Donc rester dans ma bulle. Bien manger, bien boire, et demain retourner au charbon.
(Florian Jouanny, athlète paralympique)
> vidéo 2021 08 31

#<
on ne donne pas la vie, on l'impose
les parents ne donnent pas la vie, ils l'imposent
la vie n'est pas donnée, elle est imposée   (+ la vie est chère et notamment soumise à l'impôt)
la vie n'est pas donnée, elle est imposée, faut-il encore la gagner  (+ encore faut-il la gagner)

la vie n'est pas donnée
elle est imposée
faut-il encore la gagner
--
la vie c'est pas donnée   (+ s'est pas donnée)
mais imposée
et faut-il encore la gagner
-
la vie c'est pas donnée
mais imposée
et faut-il encore la gagner
(O/<.)




#<
la vie se défend à travers ses sujets
les voies de la vie se défendent par les voix de ses sujets


#
[médio-logique]
Moi je suis absolument neutre. J'ai juste le maillot sous la chemise.
(Bruce Toussaint, Journaliste, BFMTV, émission "Le Live Toussaint", 2021 08 31, 10h27, à propos du PSG qui devrait choisir de garder M'Bappé)



#<
ce culte du battant, c'est qu'on l'a dans le cul

#<
les fils de la vie -sion du philosophe
les fils de la vie si on philosophe   (+ vision philosophe)


#
[DE][bouffe]
± Il n'y a pas de régime miracle. Le seul, c'est celui du bon sens. Et ça, c'est bon à savoir.
(Michel Cymès, C'est bon à savoir, France 2)

#
le prénom de mon guide (L'île d'un autre, p197) : Mattius
(cf. France 2, ça commence aujourd'hui, 2021 08 31)


#
[bouffe][DE]
Non ! J'ai trop mangé, je suis fatigué.
(Danse avec les loups [film], ?', scène de l'échange de veste/costume/uniforme, après la chasse aux bisons avec les indiens/Sioux)

#<
l'homme de demain danse(ra) avec les loups   (cf. Danse avec les loups + J.M. Rochette)
l'homme d'avenir danse avec les loups
-
l'homme d'avenir
danse
avec les loups


#
[TP]
– Prends un homme avec toi, et vas-y. [chercher les fusils au fort]
– Je prends Tout sourire.
(Danse avec les loups [film], ?')
//
Karl choisit de prendre pour interprète français-chinois celui avec qui il a noué confiance et complicité et pour lui mettre le pied à l'étrier : Olivier Pan


#
[TP][LT]
Dunbar/Danse avec les loups sympahise avec l'ennemi dont il adope les moeurs et l'amitié et vit plus grand, plus ouvert, dans une sorte d'abandon, etc. son temps de bonheur // Karl à Leipzig

#
[montagne][-age]
alpage
estivage

#
["temps perdu"[TP]
le "temps perdu" en surface
(Étienne Daho, "en surface")


#
[pop][multimédia][HN]
± Tu as pas vu Point Break ? [  ] Il y a tout dans ce film. Tout.
(Brice de Nice [film], ?')


#
[à david]



Le lundi 30 août 2021 à 18:33:44 UTC+2, David  a écrit :


Une myosite mais.... "La tableau clinique est très évocateur, et notamment l'atteinte asymétrique des quadriceps, tibial, fléchisseurs des doigts et muscles palmaires. Le diagnostic peut être confirmé par des analyses biologiques (élévation du taux sérique des CPK), mais les résultats des biopsies sont sans appel lorsqu'elles présentent des infiltrats inflammatoires (la myosite) et des images de myodégénérescence (les inclusions, vacuoles avec dépôts amyloïdes proches de ceux rencontrés dans la maladie d'Alzeimher)4."

Pas si évocateur chez toi, non ? si ?

+

Le mardi 31 août 2021 à 23:43:22 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Si ! Parce que je t'ai pas dit seulement myosite, mais précisément myosite à inclusions : affaiblissement des muscles du bassin, quadriceps, ça à fond, et des épaules, d'où les cervicales, à fond, etc. Et la biopsie, seul examen qui pourrait le confirmer, on me l'a jamais accordée jusqu'ici. On cherchait moins rare, moins extraordinaire, surtout à mon âge. Et, s'attaquant aux muscles, le même processus qu'Alzheimer ? Et ça, Alzheimer, dans la famille de ma mère on est abonné.
Si ! Ça correspond, à fond. Et je délire pas. Je te décrirais les symptômes, tu y croirais comme moi ! Ou, mieux, te les ferais vivre ne serait-ce que 10 minutes...

+


Le mardi 31 août 2021 à 23:48:05 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



J'ai comme une myopathie dite des ceintures. Sauf que, comme on m''a pas trouvé de myopathie strictement génétique, peut-être hélas par un examen trop superficiel, je me rabats sur la myosite à inclusions, d'autant que je crois bien sentir, d'où la complexité et les hauts et les bas, que la maladie et ses poussées dépendent de ce que je mange, etc., donc de l'inflammation, et d'autoimmunité, etc. Sauf que, comme je le dis depuis des années, mon corps ne se remet jamais d'une poussée. D'où la dégradation constante, dans les vague, la dégénérescence qui semble inexorable crise après crise.



#
[à judicaël][brouillon]


Ok, ok, j'avais effectivement pas vu à quel point tu étais en rebond sur la blague de David, et oui, j'ai commencé à défendre un peu le "nid", oui. Bon, aussi, parce que je me demande aussi, évidemment, si je fais pas une connerie monumentale...

– Monumentale, tu verras, mais banale en tout cas, oui. Et regarde autour de toi comme c'est le bonheur...

Non, je ne suis sûr de rien. Je sais qu'il y aura des deuils à faire, je ne connais pas encore leur nombre et leur ampleur.

– Suffirait d'observer autour de toi, voire d'interroger les parents, en écrémant leur mauvaise foi (autodéfensive)...

Mais je prends le risque, parce que je sens - ou je suis programmé pour, si tu veux - que ça le jeu en vaut la chandelle (que je tiendrai dans les premiers temps, d'ailleurs).

– Oui oui, c'est la ruse de programme. Bien sûr. Nous faire croire que, et nous faire prendre le risque, de sentir que c'est le bon moment, ou que le jeu ou pari en vaut la chandelle, etc. Tout ça pour quoi ? Pour perpétuer l'espèce, à n'importe quel prix, y compris (et largement) du sacrifice des géniteurs. Sans parler, évidemment, de leur pauvre victime. Qui l'a vraiment, mais vraiment rien de demander.
La vie n'est pas donnée, elle est imposée. Un prochaine formule, en préparation, car on peut aussi l'entendre (un peu pour la blague) au sens économique.

Mais non, je sais bien que c'est pas que du childfree. Oui, oui, je te sais bien plus proche de Cioran que quand on s'est connu, par exemple... Et moi, sûrement moins ! A un moment, on a dû se croiser, d'ailleurs.

– Il me semble avoir toujours eu, et pour cause, une conscience tragique de l'existence. Largement et profondément. D'où mon nietzschéisme (d'alors).
Oui, l'autre jour, dans mon brouillon, je t'écrivais ça, aussi, comme blague, mais que j'ai gardée pour moi, entre autres :
Pour toi, tout va (en ce moment) comme sur des roulettes (et) sur des rails. Donc comment ne pas y venir ? Quand on n'est finalement pas si hostile à l'idée de mettre quelqu'un au monde. De mon côté, de gros frustré donc, je lis peut-être moins Cioran mais le suis plus ? Bref, sauf jumeaux, vous voilà bientôt quatre ? Puisque Cioran et toi faites désormais bien deux ? Haha ?

C'était une suprise pour pas grand grand monde, à vrai dire !

– Bah oui.
D'ailleurs le format couple est, au fond, fait pour ça, à la base. Et, si j'ose dire, tu as pas "testé" Lucie sur le long terme, ni avec certains de tes amis proches, d'ailleurs, héhé ; )... Est-ce que tout ça passera le cap, tiendra la... (haute) mer ? La traversée ? Bref, on dirait que le programme vous précipite. Mais bon, je juge pas, je comprends, je constate... On croyant bien, et là comme ailleurs, discerner les ficelles (du programme), mais... qu'y faire ? C'est programmé. Comment lutter ? D'autant que moi... : out.


#
[à ewen][à noan]


Le lundi 30 août 2021 à 18:30:11 UTC+2, Ewen a écrit :


Alors, techniquement

Il suffit uniquement du jeu et d'une manette effectivement :)
Et il pourra avec un cable HDMI et le bon adaptateur (usb-c vers hdmi) le brancher à sa TV pour avoir l'image en plus grand.

Mais dans la pratique...
Un mac n'est pas "fait pour" le jeu et que ce type de jeu (Réaliste + beaucoup de détails) est très gourmand. Le jeu risque de buger et de faire chauffer (très fort) son mac.

S'il a une excellente connexion internet : Une solution alternative peut-être un abonnement à une plateforme de cloud gaming. (Le mac ne chauffera pas et le jeu sera de bonne qualité)

Bref, ça dépend de ton but :
Initiation aux jeux videos, à raison d'une partie par jour max. Avec potentiellement quelques bugs.
Ou lui amener une expérience de jeu optimale et fluide sur le long terme.

Pour finir, le jeu F1 2017 m'a l'air d'être un bon choix niveau qualité / prix.
Il est compatible avec son mac, il faudra le telecharger via steam (Plateforme de telechargement de jeu) sur son ordinateur.

J'espere que j'ai été clair, hésite pas a m'appeler ou m'envoyer un mail si tu as d'autres questions. Je pense que ça a du en declencher des nouvelles.

Eweeeeen



On Mon, 30 Aug 2021 at 2:56 pm, lll lkll lllll  wrote:
Salut les gars,

J'aurais peut-être besoin de vos lumières (en vue, même si c'est déjà demain, de l'anniversaire du "pépère" ; ), car j'ai l'idée que peut-être un jeu de simulation de pilotage de voiture (idéalement de Formule 1) sur son Mac ou, mieux, sur sa télé, ferait peut-être un cadeau idéal pour le surnommé "papou". Certes, s'il daignait s'y mettre ? Car il faudrait une manette ? Et quel jeu ? Compatible avec sa télé (désolé pour ma naïveté j'y connais rien) et/ou son Mac.
Je vois ici F1 2017 (et ici en tuto vidéo), mais... Bref, j'y connais rien.
Mais vous ? Et pouvez m'aider ?

kARL



#
résidence le crystal, 15 Rue de la Malouine, 35800 Dinard










2021 09 01


#<
je suis abattu des records


#
Parfois la complexité reside dans le fait que l'énigme est simple. On cherche... alors que la résponse est sous nos yeux.

#
[trompette de la renommée]
Je suis tellement médiatisée que tout ce que je fais est déformé.
(Greta Thunberg ; Greta Thunberg, un avenir pour la planète (Arte))
 

#<
OTT(O) - 2108 - la vie est comme une broderie aux yeux du philosophe
Otto - le philosophe et les ficelles de la vie brodée
Otto - philosophie celle(s) de la vie brodée
philosofils de la vie brodée
philosophie celle de la vie est comme une broderie

#


Le mercredi 1 septembre 2021 à 12:46:49 UTC+2, Judicaël  a écrit :

Objet :

So Good !
Je me remets à l'album de Kazoo. La 2, je peux l'écouter en boucle, la rengaine de la fin me fait complètement fondre !


+

Le mercredi 1 septembre 2021 à 23:14:30 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Certes. Moi aussi j'aime, comme tu sais. Ça a été ma première préférée. Mais, comme tu sais aussi, celle que j'adore, en boucle, c'est Adult Baby. J'a-dore. Moi, tu sais, avec les contretemps, j'ai la fonte facile. Mais là, quelle subtilité, et cette scansion – dirais-je faute de trouver ou connaître le mot juste, mais tu sais comment on dit ? Ce flow ? Ce ? – comme libre, qui déborde les cases rythmiques, à la bashung... Je-l'a-dore.
Mais merci ton message. Et bonne suite de (re)découverte et pour de bon cette fois ? : )




#
[à beverly et catherine]



Le jeudi 2 septembre 2021 à 00:35:45 UTC+2, karl  a écrit :



Notamment je préparais un truc (selon moi) super, sur Alain. Qui aurait pu avoir un bel impact sur son retour en grâce. Pour son centenaire. Je l'aurais (a priori) bien intitulé : Pourquoi (pas) Alain Robbe-Grillet.
Des années que j'accumule des matériaux pour ça, pour ce projet. Ça l'aurait rendu (allez, dis[ons]-le) presque aussi « pop » que possible aujourd'hui, celui que je m'amuse d'ailleurs et justement à surnommer « le pop du Nouveau Roman », car c'est le plus pop ! Si on entend par là ce qu'il faut entendre aujourd'hui. Donc le plus d'avenir...
...
Mon ordi va couper, comme moi, faute de batterie, je dois donc vous laisser pour ce soir...
Bonne soirée, bonne nuit.. à vous en tout K.


+


Le jeudi 2 septembre 2021 à 00:26:49 UTC+2, karl  a écrit :



Merci : )
Hélas, je et ce que je fais sont du genre iceberg. Mais vraiment.
Et, pas de pot, coup de grâce, on sait qu'en ces temps-ci les icebergs sont en fonte, grave. La mienne est neuro-musculaire, grave, avec tout ce que ça entraîne, mais passons donc, puisqu'il faut...
Mais bien à toi et vous,
Ka...



Le mercredi 1 septembre 2021 à 23:59:49 UTC+2, Beverly  a écrit :


Tout à fait d'accord - avec tout!

+

Wednesday, 01 September 2021, 11:53pm +02:00 from (otto)karl




Ce que j'en pense, c'est que mon vrai génie ne se pose pas là, mais... (ha ! et merci pour ce retour.)
Et que cette démonstration est, selon moi, au minimum, de très très mauvais goût. D'autant plus que de bien mauvaise foi.


+


Le mercredi 1 septembre 2021 à 23:45:05 UTC+2, Beverly  a écrit :


Notre admiration pour toi est sans bornes! Vraiment!
Merci pour la vidéo qui a l'air de remuer le monde et que nous avons regardé avec intérêt mais, franchement - entre nous - il n'y a pas de quoi en faire un drame! Qu'est-ce que t'en penses?
Encore merci - tu es génial !

+

On 1 Sep 2021, at 23:33, (otto)karl wrote:


En état, je le suis à (grand) peine et le serai probablement de moins en moins, mais voici la séquence incriminée (de l'émission) sur twitter :
https://twitter.com/CotedIvoire_off/status/1432438795593555970

+


Le mercredi 1 septembre 2021 à 19:25:21 UTC+2, Beverly  a écrit :


Cher Karl,

Cette affair nous intrigue, mais je n'arrive pas à trouver la vidéo dont on parle. Il faudrait probablement chercher sur le dark web, non? Tu saurais faire?

https://www.20minutes.fr/monde/3113003-20210831-cote-ivoire-emission-televisee-viol-violeur-comme-invite-fait-polemique



#<
mash-up : salade composée









2021 08 02


#<
des gens meurent devant Télématin
mourant devant Télématin



#<
le programme, bio-logique (du vivant), commande de survivre pour soi-même sinon à soi-même.
le programme : survivre pour soi-même et/ou à soi-même.
le programme : survivre pour soi-même et/ou à soi-même, bref, en soi-même







2021 08 03

#
[reine][ÀR][lecture]
– Encore faut-il trouver l'oiseau rare.
– Qu'est-ce que c'est pour vous l'oiseau rare ?
– Oh, c'est très simple : belle, ça va de soi, souple, tendre, une passion silencieuse, la lecture ou la peinture, je ne vis que pour elle, elle ne vit que pour moi. Ouais, c'est à peu près ça.
– Bon courage.
(La liberté en croupe [film], 7')


#
[ÀR][conformage][âge]
Tu oublies quelque chose : les années. [  ] Les années passent et tout change. L'amour le premier. Lieu commun peut-être, mais comment lui échapper ? La vie est faite de lieux communs. Et je crains que ni toi ni moi n'y puissions rien changer.
(La liberté en croupe [film], 14')

#
[ÀR][DE]
Si vous pouvez plus vous admirez, séparez-vous, et devenez admirable pour d'autres.
(La liberté en croupe [film], 15'30)


#
[pionnier]["pionnier"]
Vous êtes un pionnier.
(La liberté en croupe [film], 17'20)

#
[programme][nokidding]
elle – Dans qq décades, l'accouplement se fera de façon tout à fait scientifique. Chacun de nous confirera une fiche très complète à un ordinateur. [  ]
lui – Insuffisance de stock. Et vous ?
elle – Je ne suis pas programmée(?).
(La liberté en croupe [film], ?')


#<
mourir en croisière s'amuse
mourir en pleine croisière s'amuse


#<
la croisière s'amuse en haute/pleine mer  (cf. en pleine merde)
la croisière s'amuse sur la mer  (+ sur l'amère)
"la croisière s'amuse" en haute mer (+ en hôte(-mère))
"la croisière s'amuse" en haute mer, autre zoo (cf. hautes eaux)
en pleine mer la croisère s'amuse
en pleine mer (du monde/globle...) la croisère s'amuse
en pleine mer d'océan la croisère s'amuse
-
la croisère s'amuse
en pleine mer
-
la croisère s'amuse
en pleine mer...
-
en pleine mer...
la croisère
s'amuse
-
en pleine mer
...
la croisère s'amuse
-
en pleine mer
la croisère
s'amuse
-
la croisière s'amuse
en pleine mer
...
-
la croisière s'amuse
en pleine mer...
(O/<.)



+
infra : formules ressemblées :
la vie est belle
de la merde
qu'on a dans les yeux


#
C à vous - 2021 09 01 - C à vous la suite - Philippe Jaenada expérience autoconfinement pendant un an [confinement][ascèse][créage][style]
+
infra : Pascal : ... divertissement


#
[à yolande]



Le vendredi 3 septembre 2021 à 09:14:47 UTC+2, Yolande  a écrit :


Bonjour Karl,

Suis un peu matinale pour Toi , mais !!! Tu le trouveras à ton réveil .... D'abord Merci pour les victuailles  que tu nous as gentiment données , quant à moi ? Pas tellement aimé .... Suis une Bonne Bretonne disons Française avant tout .... J'ai plutôt mal dormi cette nuit , car je crois bien que tu fais un peu fausse route au sujet de ton alimentation ... Tu es comme tous les Français conçu pour manger Français disons du moins européen .... Nous avons tout ce qu'il nous faut en France , dieu merci .... Alors !!! un petit truc par ci par là venant d'un autre pays, Je ne suis pas contre mais !!! trop c'est trop ... Et notre corps n'apprécie pas vraiment ce changement , alors !!! Si tu veux mon avis ? Tu dois faire marche arrière et manger Sainement et Français , du moins Européen .
Qui plus est , il n'y a plus beaucoup de vitamines et autres indispensable à notre Santé !
Trop de trajet ... (Le meilleur pour la santé est resté dans le bateau ou l'avion ....) Tu as tout ce qu'il te faut sur les marchés de Dinard et bien meilleur pour Tout !!! Si les Marchés du matin  sont trop tôt pour Toi ? Encore qu'ils se terminent assez tard 13h environ , le temps de remballer ... Il y en a un l'après-midi à St Énogat je ne me rappelle plus du jour , tu te renseignes ... Le mercredi à St Énogat je crois ? il est plus petit bien sûr !!! Mais suffisant pour toi il n'y a que l'alimentaire ...
Sur ce , Très Bonne Journée à Toi !!! Bises À+ maman ❤️ 😷 🏖

+

Le vendredi 3 septembre 2021 à 13:01:35 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Euh, maman, merci mais... ce serait pas plutôt toi qui ferais fausse route ? en croyant que je me nourris seulement de ça, alors que c'est pour vous faire (re)découvrir, et en croyant que le chou dit "chinois" ne pousse qu'en Chine, vient de Chine et ne vient pas de chez nous, haha, et que le chou rave est chinois alors qu'il est bien de chez nous mais juste un peu oublié et en plein redécouverte ! Quant au radis rose chinois j'ai découvert ça ici, à Dinard, et, à mon avis, il pousse local comme tout le reste !
Donc, tu t'égares... Et si tu savais que mon alimentation actuelle est plutôt constituée de courgettes, carottes, épinards, choux de toute sorte, etc. C'est-à-dire bien de chez nous, mais exactement comme le reste ! Tout est de chez nous ! Enfin voyons...
Mais merci quand même, hein ? Mais rassure-toi donc.
Quant au goût, et ton goût conservateur, tout est question d'assaisonnement et d'habitude, c'est comme tout, n'est-ce pas ? ; )


#
[à damien]


Le vendredi 3 septembre 2021 à 13:57:17 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Salut Damien,

Tu as raté, on peut le dire, quelques réunions postiers par visio (en fait, toute cette année et quasi toute l'année dernière, non ?), ce qui fait que tu es moins au courant que... mon état de santé ne s'améliore pas, c'est même l'inverse, donc je me meurs, dépéris plutôt qu'autre chose. Donc, non, moi très en retrait, c'est la dégénérescence (physique, neuro-musculaire, etc.) qui m'empêche presque tout et notamment de me rendre sur Paris, et... la ruine, dans tous les sens du terme, sur tous les plans. Donc, désolé pour les nouvelles, c'est plutôt pas gai, je sais, on peut le dire ; et plutôt mort, donc, pour ce qui est donc de me sortir. Avant d'être mort tout court, n'est-ce pas ; /)
Mais je salue ton invitation et te salue bien, Damien ! En attendant d'aller mieux (haha) ou d'y passer...
Pour info, Benoît Peeters est lancé dans un chantier antobiographique sur Robbe-Grillet cette année. Il m'a donc fait signe, voudrait parler avec moi, mais... mon état...
Et j'ai pensé à toi, voire à te l'offrir (s'il avait pas été finalement si bizarre, ce roman), en lisant un roman de Jacques Perry (qui un écrivain qui m'est assez cher, que j'avais été rencontré, et sur lequel même j'essaie de travailler en ce moment, à la demande de sa veuve, etc.)
Mais, et toi, toujours très occupé à ce que je devine (et je suppose que ta branche a de plus en plus d'avenir, et reconnu, enfin !), et toujours (heureux) avec... merde, son prénom... cette (tendre) française de Berlin ? ; )




#<
quand on perd son père  (+ ton père)


#<
naître pas
naître pas né


#
[BZH]1976]["otto"]
... miss bretagne...
... ta maman est née en 1976...
... un calendrier photos...
(Elle s'en va [film], 56')


#
[BHZ]
– Il est où, mon fils ?
– Ah. Il est sur la côte d'émeraude.
(Elle s'en va [film], 1:13')

#<
les uns consomment produits locaux les autres produits low cost
aux uns les produits locaux aux autres les produits low cost
produits locaux pour les uns aux autres produits low cost
produits locaux pour les uns produits low cost pour les autres
-
entre le global, le local et le low cost


#
[rappel][autophilosophe][philosophie][DE][pub]
La meilleure raison d'utiliser Sanitol, c'est la vie de tous les jours.
(Pub Sanitol)
>
#<
"la meilleure raison" d'être philosophe, "c'est la vie de tous les jours".
"la meilleure raison d'utiliser" la philosophie, "c'est la vie de tous les jours".




#
[à gilles]



Le vendredi 3 septembre 2021 à 16:45:50 UTC+2, Gilles> a écrit :


J’ai apporté la même réponse à ta mère concernant le choux-rave qui, évidemment n’a pas disparu de nos champs mais se fait peut-être plus rare ??
Nous en avons mangé ce midi, nous avons trouvé ça bon. Nous avons aussi manger du radis rose qui est lui-même moins fort que le radis noir.                      
Il nous reste le choux chinois à goûter (en principe ce soir)
Sans transition:
Il est prévu du beau temps ce week-end, j’ai proposé à ta mère de marcher le long de la mer à Dinard, et si tu es libre, nous t’invitons à nous accompagner à cette promenade digestive dimanche aprè-midi.

A+ P@p.


+

Le samedi 4 septembre 2021 à 19:19:20 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Si je suis dans le même état qu'aujourd'hui, c'est moins sûr que je puisse vous accompagner (en tout cas pas plus de quelques dizaines de mètres et sur la plage), et que vous puissiez voir ça sans vous fâcher. Et moi donc, si tu savais combien ça me fâche d'être d'être si diminué et diminuant inexorablement. Mais très sérieuse poussée cette nuit. Réveillé par la douleur, c'est une première, et avec à nouveau les longs gémissements au réveil, incompréhensibles mais plus forts que moi. C'est te dire l'état. Et donc rien n'y fait. J'ai beau manger et surmanger, comme tu sais, je fonds, m'effondre... Avec des semi-hauts, encore l'autre jour, avant-hier, mais hier déjà moins, et aujourd'hui au plus mal.
J'aurais une question à vous poser : à moins d'un abandon, l'hospitalisation semble inéluctable, et qui pourtant ne me sauvera pas, mais ma question est : vous préfériez que je tente l'hospitalisation à Rennes ou en Ile-de-France ? Dis franchement ta préférence.



#
[à katalin]






Le mercredi 1 septembre 2021 à 16:15:20 UTC+2, P. Katalin  a écrit :


Salut,

Ça fait longtemps.... Comment vas-tu? La santé? Si je me souviens bien, tu avais le projet de passer un peu de temps à Berlin, l'as-tu fait?
Moi, je suis partie en Hongrie pour trois semaines, pour voir famille, amis, et ça s'est très bien passé. Depuis j'ai recommencé à travailler, ça va plutôt pas mal. Je m'occupe aussi des préparatifs du 9 octobre. Détails techniques, acteurs, réception... tout le monde commence à être sur le front. Je voulais savoir si tu as avancé sur ce sujet, auras-tu quelque chose à proposer pour le programme? Il n'y a pas encore d'urgence, mais ce serait bien de voir plus clair les semaines qui viennent.
Donne-moi s'il te plaît de tes nouvelles. J'espère que tu vas bien et aussi que tu pourras laisser une empreinte sur notre petite fête en mémoire de Jacques!
À très bientôt
Katalin


+

Le samedi 4 septembre 2021 à 19:31:44 UTC+2, karl a écrit :



Katalin,
Je te donne juste un signe de vie, mais quelle vie.
Je lutte. Et m'effondre quand même. J'ai travaillé, en luttant, tout l'été, et mes forces me lâchant, continuant de me lâcher, j'ai compris que j'y arriverai pas, alors j'ai transmis l'affaire à Otto, si je puis dire, qui, j'espère, te rendra copie, oui, du moins si je m'effondre pas avant pour de bon, sur moi-même ou par une hospitalisation. Car aujourd'hui (en particulier) je suis très mal en point, crois-moi. Hors covid, je (me) serais déjà hospitalisé, depuis longtemps. Car j'ai beau tout essayer, rien n'y fait. Personne n'y comprend rien, voire n'y voit rien sinon la perte de poids (et de forces), mais rien y fait.
Voilà, je suis désolé, mais je voulais te faire signe. Te dire qu'Otto s'est mis sur le coup, mais qu'il dépend encore de mon état, qui... hélas...
Je suis plus que désolé, mais j'essaie, m'accroche, rien que pour te rendre quelque chose, mais... J'essaie... Croise les doigts...



#
[T]
La fleur de l'âge
https://www.zone-telechargement.name/films/dvdrip-mkv-x264/158543-la-fleur-de-lage.html







2021 09 05

#
[pour vincent]
... très espagnol... peur de la mort... dès que malade, anxieux, se soignait à fond.. mais en fait jamais malade... simplement il fumait trop... et mort vieux...
(1982-04-28 - Le temps d'un livre - Jacques Perry, Yo Picasso (Audio), 6')


#<
dans la vie on y passe

#<
la mort attend de nous atteindre







2021 09 06


#<
du néant à l'existence, de tranquille à la quille  (cf. jeu de quilles qui se font dégommer + l'expression : la quille : l'existence à une fin, retour vers le non-être)
du non-être, tranquille, à l'existence, (la) quille


#<
au style fleuri, le style huille essentielle
style fleuri ou huille essentielle
fleuri ou huille essentielle



#
[vocabulaire]
médecine intégrative, holistique

#
[pop][PM][TP][éco-logique]
philosophie, écriture, vie, oeuvre... intégratives, participatives


#
[pharmaco-logique]
poison - potion (remède)


#
[formule]["formule"]
Élise Lucet – Si vous deviez retenir une formule, ce soir, quelle serait-elle ?
– Il n'y a pas de formule. La seule formule qui soit bonne, c'est le sérieux et l'excellence.
(France 3 - 2019 - Pascal Drapier - La télé des années 90 - 2/2 - 1994-1999, 1:18')


#<
la philosophie, ça mène à tout, à condition d'en sortir
la philosophie, ça mène à tout, à condition de ne pas en sortir



#
[à pinni][de pinni]
k. schrieb am Mi. 16. Juni 2021 um 18:57:
Désolé, Pinni, je "veux" toujours que ton anniversaire soit en juin, et le 16 juin en particulier, je sais pas pourquoi (j'ai ça en tête), alors que c'est le 25 mai, non ? Pff. Certaines années j'y arrive. Mais là, c'est raté. Largement. Je suis très en retard. Désolé. Mais quand même, allez, ça n'empêche pas : très bon anniversaire à toi, chère Pinni ! Avec tous mes voeux, (car) toute mon amitié...
KArL

+


Lieber Karl, hab vielen Dank für deine lieben Geburtstagsgrüße, cette fois  prèsque deux mois de retard 🤭🙃 …. Egal, aber mindestens genauso herzlich!!! Übrigens der 25.5. ist richtig, aber ich freue mich auch über verspätete Glückwünsche sehr!!!! Also zerbrich dir deswegen nicht den Kopf, ich bin da sehr entspannt!
Ich hoffe, dir geht es mittlerweile wieder etwas besser und du kannst den Sommer etwas genießen!!!!
Wir sind durch die letzten Monate gesundheitlich eigentlich sehr gut gekommen.
Mittlerweile haben wir fast Herbst, ich hatte vor Monaten diese Mail begonnen, aber leider nicht beendet und abgeschickt . Irgendwie habe ich dann auch irgendwann das Gefühl gehabt, die Nachricht an dich gesendet zu haben … verrückt!
Ich hoffe, dir geht es einigermaßen gut und du hast bislang einen schönen Sommer gehabt.
Bei uns trudeln in den letzten Wochen ständig liebe Menschen ein. Das letzte Jahr war ja etwas „einsam“, das ist momentan glücklicherweise nicht mehr so!
Ich würde allerdings auch ganz  gerne mal wieder nach Frankreich reisen und mir die Welt aus einer anderen Perspektive ansehen wollen … mal sehen, vielleicht  im nächsten Jahr.
Ich denke jedenfalls oft an dich und wünsche dir, dass es dir gut geht!!!
Ganz liebe Grüße von Pinni
=
Cher Karl, merci beaucoup pour tes adorables voeux d'anniversaire, cette fois prèsque deux mois de retard 🤭🙃…. Peu importe, mais au moins aussi chaleureusement ! Soit dit en passant, le 25.5. est correct, mais je suis aussi très heureux des félicitations tardives !!!! Alors ne vous inquiétez pas pour ça, je suis très détendu à ce sujet ! J'espère que vous vous sentez un peu mieux maintenant et que vous pourrez profiter un peu de l'été !! Notre santé a été en fait très bonne au cours des derniers mois. C'est presque l'automne maintenant, j'ai commencé cet e-mail il y a des mois, mais malheureusement je ne l'ai pas terminé et je ne l'ai pas envoyé. D'une certaine manière à un moment donné j'ai eu le sentiment que je t'avais envoyé le message... fou ! J'espère que vous allez plutôt bien et que vous avez passé un bel été jusqu'à présent. Chers gens sont venus nous voir tout le temps ces dernières semaines. L'année dernière a été un peu "solitaire", heureusement ce n'est plus le cas en ce moment ! Mais j'aimerais aussi voyager à nouveau en France et voir le monde sous un autre angle... voyons, peut-être l'année prochaine. En tout cas, je pense souvent à toi et je te souhaite de bien te porter ! Salutations de Pinni











2021 09 07

#
Otto perry :
9'45
8'
11'45
13'45
(1:01')
#
31'15
32'30
35'-38'
#
34'30
36'45
#
20'50
22'
23'
24'30
#
1'
2'35




#
[à loïc]
Je te réponds très vite car, non, je vais très mal, et de plus en plus, mon état s'aggrave, m'effondre, je ne vois plus d'autre horizon que de mourir, tellement mon corps ne me porte plus, malgré la suralimentation, en fait, je continue de fondre, mes muscles, et mes forces (une myopathie au bas mot, et déjà très haut), et mes nerfs, plus rien n'y fera plus désormais, je crois, dans l'urgence je préparais une brève conférence (audio) pour présenter dans ces grandes lignes fondamentales mon système philosophique, pour faire comprendre sa puissance (à partir de mon « idée vraie » du programme – bio-logique), hélas aux seules générations futures s'il y en a pour s'y intéresser (ce qui dépendra de toi ? ;), j'ai cru remarquer que sans ça on passe à côté du poids de ce que j'avance, de sa cohérence, et selon moi (sa pertinence) imparable, selon moi en tout k, et que je peux démontrer (presque à la spinoza) seulement voilà... j'en préparais le plan ces jours-ci, d'urgence, dont moi seul pourrais mener à bien la réalisation, évidemment, seulement voilà... probablement pas dans cette vie...
Je te réponds très vite, donc, que Rencontre à Pékin n'a eu pour moi presque aucun intérêt – heureusement je n'ai fait que l'écouter, il me serait tombé des mains –, à la différence de son deuxième volet, Une autre Aurélia – journal de deuil de cette même femme – ; et que Leçons sur Tchouang-Tseu reste probablement mon préféré, et celui-là depuis plus de 10 ans (classé parmi mes 10 livres préférés de tous mes temps, mon temps perdu, cf. liste sur mon ancien site otto karl disparu(s)) ; que Paradigme (que je te recommandais personnellement, oui) m'a fait, bien que l'apprécier, lâcher la lecture des Billeter suivants, à cause de sa défense (obstinée, résiduelle) de l'idée de liberté, certes dans une conception très spinoziste, donc très relative et la plus acceptable, mais que je trouve encore relativement/partiellement malhonnête, mais avec qui j'ai renoué 10 ans plus tard (dans mon calendrier personnel et non le sien) grâce à ses Esquisses, peut-être le plus complet ou disons généraliste, mais Leçons sur Tchouang-Tseu reste pour moi le! livre essai (entre les lignes car évidemment non-thématisé en ces termes) sur ce que j'appelle la symplicité (en traversant le thème de la cosmo-logique, et autres), la symplicité qui est la notion ultime de ma philosophie, comme je le dis (depuis) toujours, mais qui ça pour l'entendre et s'y intéresser ? Concept à la fois heureux et malheureux, je le reconnais, et que je réfléchis donc à remplacer par "simplexion" (mélange de simplexité et complexion), lequel aurait pu t'intéresser au premier chef, peut-être (même sans le réaliser d'abord), si... si seulement... Seulement voilà...

Quand même je te transmets ici le premier jet de mon plan ici non-détaillé dans ses grandes lignes (de cette mini conférence à la Leibniz qui gageait de savoir résumer sa philosophie en 15 min, comme je t'avais raconté, et c'eut été mon défi, et que j'aurais pu relever, je crois, j'y travaillais, certes, dans quel état et quelle urgence, mais... Mais bon, oui, à quoi bon ? L'homme court les buissons...)

autophilosophe
archéo-logique
bio-logique (programme)
debrayage   (/neutralisage) (vs défausophie)
postsexuel
physio-logique
diét/éthique
esth/éthique
cosmo-logique
éco-logique
simplexité
symplicité

Tout ça, pour moi, est limpide, une autoroute, une allée d'évidence, "allée de lumière", comme dirait l'autre, toute ma vie j'ai connecté, articulé tout ça, mais sans jamais avoir l'idée ou la volonté de le systématiser linéairement, ce serait d'ailleurs difficile, mais j'étais prêt à relever le défi, pour qu'on comprenne que tout ce que je dis et formule, ici ou là, otto ou karl, relève de ce système de pensée, de cette philosophie toute personnelle, d'autophilosophe, puisque, à part le dernier Nietzsche, je n'ai lu dans ma vie et dans le texte pratiquement aucun philosophe, vraiment, j'ai trouvé ma philosophie par l'écoute (dont de France Culture, etc.), l'observation, la réflexion, et d'abord l'expérience, bref l'expérience, oui, et l'honnêteté intellectuelle, si j'ose dire, car je me rends compte qu'il en faut, et que c'est en réalité si rare et même (plus qu')exceptionnelle. Partir de l'idée, imparable, que la vie est souffrance, d'autant que personne n'a rien demandé, n'a pas demandé à naître, qu'on doit même (entre espèces vivantes et donc sensibles) s'entredévorer pour survivre, et que malgré ça (grâce au déni constitutif ou opérationnel de cette reconnaissance/lucidité) on ne peut pas s'empêcher de la refourguer, cette vie, la transmettre (ou de transmettre tout court), pour perpétuer sa propre espèce (via soi-même), survivre pour soi et à soi, bref, en soi, sans aucune autre raison, aucun sens, en dépit de la souffrance-socle (déniée) et parfois démente... reconnaître ça et que tout découle de ça, que de ça tout s'enchaîne, dont la morale (l'axio-logique) mais que, faute de mieux, de l'intérieur de ça aussi on peut tenter de quelque peu s'en sortir, allez, sans sortir, à condition de philosophiquement répérer les mécanismes qui nous broient, les ficelles, les écueils, les pièges, et a contrario les leviers... d'échappement... Bref... Oui... Si la maladie ne me balayait pas, crois-moi que j'aurais pu livrer tout ça, du reste comme je l'ai fait toute ma vie, mais éco-logiquement, au cas par cas, à l'ancienne, à l'antique, à la Socrate ou autres, donc dans la pratique, bref dans la notion que j'ai de la pratique philosophique, certes, mais pour finir finalement à moitié frustré peut-être (ou comme le dirait en tout cas Judicaël)  de ne pas avoir sacrifié à l'idole moderne de transmettre son propre système de pensée, d'un bloc, par écrit, sans que personne ne nous l'ai demandé, hors de tout contexte, donc non éco-logiquement, on va dire, mais... etc.







2021 09 08

#<
vivre c'est lutter pour survivre à l'enfer
vivre c'est lutter pour survivre dans l'enfer/en enfer


#<
[programme]
recherche d'amour pour la cohésion du groupe, et la guerre pour la cohérence du groupe


#<
sans enfer le paradis   (+ sans en faire)

#<
les espèces se perpétuent à la chaîne alimentaire (+ tuent à la chaîne)
-
les espèces se perpétuent
à la chaîne
alimentaire
-
les espèces (de vivants) se perpétuent
à la chaîne
alimentaire
-
les espèces vivantes
se perpétuent à la chaîne
alimentaire
-
les espèces animales se perpé-
tuent à la chaîne/en chaîne
alimentaire
-
les espèces se perpé-
tuent entre elles à la chaîne
alimentaire

>>>



#<
(il en va) de la vie de tous contre tous


#
[neutralisage][autophilosophe]
± Hier, j'étais intelligent pcq j'essayais de changer le monde ; aujourd'hui je suis sage, pcq j'essaie de me changer moi.
(Column McCann? ; LGL - La Grande Librairie - 2021 09 08, ?'/fin)



#
[maudit][pionnier]
> Pub Workday [maudit][pionnier]

#
[programme]![noirage][prosexuel]
...
(Arte - L’empreinte des glaciers - L’Autriche sauvage, sous le signe de l’eau, 3'45 - ...)







2021 09 09


#<
agent de son espèce  (cf. argent, espèce, liquide, liquidité...)
(en liquide) agent de son espèce à fructifier


#<
à quand la vie sous contrôle Z
-
À
quand la vie
sous contrôle
Z
-
À
quand la vie sous contrôle
Z
-
à
quand la vie sous contrôle
z
(O/<.)





#<
OTTO - 2109 - haute montagne de la vie (bio-logique)
OTTO - 2109 - la haute montagne de la vie en boucle (bio-logique)
OTTO - 2109 - la haute montagne de la vie, si bas, en boucle
OTTO - 2109 - haute montagne de la bio-logique en boucle
OTTO - 2109 - haute montagne de la vie en boucle (bio-logique)
OTTO - 2109 - haute montagne de la vie à la mort en boucle
OTTO - 2109 - vie à la mort en boucle   (+ via)
OTTO - 2109 - haute montagne/lutte de la (sur)vie en boucle
OTTO - 2109 - la (sur)vie en boucle
OTTO - 2109 - haute montagne de la vie en boucle (bio-logique)
OTTO - 2109 - haute montagne de la vie (bio-logique) en boucle
+

#<
à (se) perpétu(it)er
bio-logique à (se) perpétu(it)er


#<
les géniteurs suivent leurs fils en noeuds/eux
les géniteurs suivent les fils en noeuds/eux


#<
bio-logique à la via la mort
on vit à la mort  (+ via)
là via la mort


#
[à gilles]


Le jeudi 9 septembre 2021 à 17:02:53 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Merci : )
Figure-toi que j'y pensais depuis hier. Depuis qu'une dame ici dans le hall, avec qui j'ai sympathisé, me l'a conseillé. Elle m'a dit : allez à l'hôpital de Caen.
Drôle de coïncidence. Mais, depuis, je repenche pour la maladie de lyme. Certes, désespéré d'avance de l'incompétences des médecins, et la lourdeur que ce serait, leurs recherches, et des risques nosocomiaux à l'hosto, mais... les symptômes étant tellement spéciaux, mouvants, variables, au fond neurologiques puis musculaires (les muscles commencent à brûler de plus en plus de partout), etc. je me dis que... lyme... Mais qu'y faire ? Sinon reprendre le traitement, et le régime hyperstrict, et... une arme soi-disant lourde contre lyme : le sauna. Or, il y a un sauna là où on m'invite en allemagne. Je me dis que... Il faudrait vraiment que je tente... Il faudrait que j'en ai la force, la santé, mais... cercle vicieux... Mais il faudrait... vraiment... Grâce aux 500 d'Emmanuelle, j'ai l'idée de tester le sauna dès ici, dès la france, je sais pas où, mais... pour voir l'effet... si premier effet il y a...
Mais merci : /)





Le jeudi 9 septembre 2021 à 15:57:38 UTC+2, Gilles  a écrit :



https://www.chu-caen.fr/service.php?id_service=132

Pour info au CHU de Caen




#
[maladie][lyme]
vernadal
26 février 2020 10 h 57 min

Mon calvaire en résumé
Suite à des troubles du comportement alimentaire apparus en avril 2003 je rencontre ma nutritionniste régulièrement.
Peu à peu il me vient une douleur dans l’aine, la jambe gauche, le bas du ventre, j’ai l’impression de gonfler .Je fais des «gastros» à répétitions, des « rhumes » je me sens bizarre…Séjour en gastro à l’hôpital, examens … Rien c’est la tête pas de mon ressort !
Véronique ma nutritionniste pense à la maladie de lyme, analyses de sang, non on ne trouve rien.
Quoi qu’on ait qualifié cette maladie de rare, dans les campagnes, depuis des siècles on sait que les tiques apportent de dangereuses maladies aux animaux…… !
J’ai des séries d’antibiotiques pour les dents, les bronchites, par périodes je me sens mieux, jamais complètement.
Je travaille en intérim dans différentes entreprises qui me rappellent, je fais parti d’un club de randonnée, du VTT, j’adore. Je suis pompier volontaire.
De mois en mois, d’année en année la douleur persiste, s’intensifie, brûlures, fourmillements jusqu’au pied, fatigue, j’ai des périodes ou je ne peux pas travailler, j’ai du mal à marcher.
J’ai de plus en plus de mal à aller à la selle et surtout uriner. Et ré examens, consultations, radio échos scanner, IRM analyses. La Secu et la mutuelle financent ! On n’est même intervenu sur des pointes de hernies inguinales.
J’oubliais en deux fois on m’a enlevé un kyste dans le pli de l’aine ; pas sébacé, on ne sait pas…..
Ce n’est qu’en 2012, lorsque mon voisin se retrouve paralysé avec des troubles aux yeux « on lui découvre la bactérie » ; que l’on refait d’autres analyses de sang pour moi et là, on me détecte positif à lyme ! S’ensuivent des antibiothérapies, petites rémissions, gros herx… ! CHU neurologue, ponction, pneumologue, urologue etc.…
Je suis ASH en EHPAD depuis cinq ans, je n’en peux plus, douleurs aine et jambes, fatigue, jusqu’à la dépression et anorexie.
Hospitalisation en psychiatrie. On va passer les horreurs vécues !
Je termine mon séjour en épave, chouté ! Mais toujours les mêmes symptômes, contractures, piquées, brûlures, fourmillements avec encore plus de problèmes de vessie et intestin. Petite rémission, je reprends le sport et rebelote l’enfer ! Dernièrement j’ai consulté une jeune femme médecin qui s’intéresse VRAIMENT à cette bactérie plus intelligente que certains cerveaux humains ! La maladie devient chronique.
A ce jour j’attends les résultats d’analyses plus sérieuses, que je paie, faites dans un laboratoire autre que dans ma région Depuis des années mes revenus, loin d’un salaire de ministre, sont employés principalement pour essayer de me soigner, plutôt me soulager, osthéos, guérisseurs, traitements aux plantes, CBD et j’en passe !
Il est vrai que dans mon état mon argent ne peut pas me servir à me distraire ni à voyager puisque je passe mes journées ces derniers mois allongé, maximum faire le tour de mon hameau, ni a me costumer ou cravater puisque je n’ai même plus l’envie de me tenir propre. Cette souffrance physique et morale c’est mon quotidien ! Toutes ces années, de ma vie, perdues! C’est un gâchis ! J’ai 45 ans.
Et celle de mes parents, qui mon toujours accompagné ; bien malmenée !
Faut-il que MR Macron et tous les décideurs et « savants » ou membre de leur entourage soient contaminés pour que cette maladie soit reconnue et qu’on aide la recherche ….. !
C’est un fléau sur notre pays la FRANCE
Cédric Vernadal
(https://francelyme.fr/site/temoigner/)



#
[à un commentaure youtube]
vocation (archéo-logique) du philosophe
Pharmakos :
il y a 4 jours Archéologie du Savoir.
otto karl :
archéo-logique ⓚ du philosophe, surtout, dans le sens littéralement cavalier (à cheval entre grec ancien et français) que je donne à ce concept, c'est-à-dire « logique d'abord(er) par le principe du truc »



#<
de l'épistémo-logique, logique (de l'accumulation) du savoir, à l'archéo-logique, logique d'abord par le principe, l'idée vraie


#<
[DE]
Que les meilleurs grammes.


#
[childfree]![TP][karl]
– D'après toi, qu'est-ce que je suis, moi ?
– Comment ?
– Quel genre de type je suis, d'après toi ?
– Ben, le genre aventurier.
– [  ] Et voilà où est le problème, Simon. C'est qu'un aventurier, c'est pas un papa. Tu comprends ?  [  ] Je t'explique simplement, comme à un homme, comme à un pote, comme à un copain, pourquoi pas j'ai jamais eu de môme.
(L'as des as [films], 51'30)
>
OTT(O) - 2109 - aventurier ou papa, fait le choix
OTT(O) - 2109 - type aventurier, donc pas papa


#<
belmondo comédien (de théâtre), delon acteur (de cinéma)
-
belmondo
comédien
delon
acteur
-
(merde, ça marche pas dans l'ordre alphabétique)
Acteur
Belmondo
Comédien
Delon
-
belmondo
comédien
acteur
delon










2021 09 10

#<
l'ego avec du vent   (cf. "comme un légo avec du vent" gérard manset/alain bashung)


#
[philosavis][neutralisage][brachy-logique]
Moi je me félicite qu'on arrive à dépassionner le débat et à revenir à l'essentiel.
(Bernard Jomier (député) ; BFMTV - 2021 09 10 - Le Live Toussaint - à 10h10



#
["postradio"]
Belmondo – Enfin il y a bien un poste-radio, ici !
(L'as des as [films], 1:21'15)
+
(V)[poste]
(L'as des as [films], 1:23'15)


#
Otto[JP]
série montage ± 23'


#
[à gilles](AF)[brouillon inédit]

Le jeudi 9 septembre 2021 à 18:20:42 UTC+2, Gilles  a écrit :



J'ai un peu de mal à te suivre dans tes choix. Pourquoi allez chercher des soins en Allemagne quand on les a en France ? Des saunas il y en a à Rennes et probablement à Dinard et Saint-Malo...
De plus, tu parles de retour de Lyme alors que tu me demandais de trouver un centre de soins qui puisse investiguer une maladie que tu soupçonnes...

Si je peux me permettre, traite tes problèmes un par un, sinon du vas y perdre ton latin. Et puis, il te faut penser à tes finances... Essaye d'avoir un rdv à l'hôpital de Caen, tu seras déjà fixé de ce côté.
À+ P@p.

+

Je sais que mon éco-logique te dépasse, puisqu'elle n'est pas la tienne, de même surtout que ma situation, de maladie lourde (très spéciale) et d'errance médicale (très spécifique à Lyme, sinon d'une maladie rare) mais je vais nous épargner de tout te rappeler, réexpliquer ou re-justifier.
Ta réaction, et c'est bien le mot, me rappelle évidemment, entre autres, la vôtre quand, jadis, avant de m'effondrer, je vous disais quand j'en pouvais plus, de mon surmenage à Paris. « Mais, Karl, comment font les autres ? ». Puis, après, quand je me sortais pas de crises d'angoisse et que j'ai décidé de saisir l'opportunité, salutaire, salvatrice,d'aller vivre à Leipzig, je te raconte pas non plus le combat... « Nous qui t'avons installé, meublé... et tes études... » etc. Et pourtant, c'est ce qui m'a sauvé. Cette fois, 20 ans plus tard exactement, et même si je suis plus lourdement malade, une opportunité similaire se présente, et il s'agit pas d'aller trouver des oins là-bas, mais un autre cadre de vie qui, en plus, comme par hasard, offre des soins à domicile, en tout cas le sauna, dont on vante les effets sur Lyme.
Si ici je vais à l'hôpital et que je chope le covid, j'ai de très fortes chances d'y passer, tu sais ? Autant de risques qu'un obèse. Puisque mon IMC est beaucoup trop faible, comme moi. Etc. etc. puisque j'ai dit pourtant que je développerai pas tous mes arguments... puisque... à quoi bon... je sais que ça rentre pas... que c'est pas ta logique à toi, ni ta maladie, ton désarroi, ton errance, ta souffrance... ta vie... même si ça l'affecte, évidemment...








#
... prêt à tous les risques... pourront-ils en réchapper...
entre famine, avalanche, rut






#
[à loïc]

Le vendredi 10 septembre 2021 à 16:45:08 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Je te réponds très vite  – et finalement non, mail long, et suspendu quelques jours en brouillon – car, non, je vais très mal, et de plus en plus, mon état s'aggrave, m'effondre, je ne vois plus d'autre horizon que mourir, tellement mon corps ne me porte plus, malgré la suralimentation, en fait, je continue de fondre, mes muscles, et mes forces, et mes nerfs, plus rien n'y fera plus désormais, je crois, dans l'urgence je préparais une brève conférence (audio) pour présenter mon système philosophique, pour faire comprendre sa puissance (à partir de mon « idée vraie » du programme), hélas aux générations futures s'il y en a pour s'y intéresser, j'ai cru comprendre que sans ça on passe à côté du poids, de la solidité de ce que j'avance, de sa cohérence, et selon moi (sa pertinence) imparable, enfin, oui, selon moi en tout k, et que je peux démontrer (presque à la spinoza) seulement voilà... j'en préparais le plan ces jours-ci, d'urgence, dont moi seul, évidemment, pourrais mener à bien la réalisation, seulement voilà, probablement pas dans cette vie...
Je te réponds très vite, donc, que Rencontre à Pékin n'a eu pour moi presque aucun intérêt, à la différence de son deuxième volet, Une autre Aurélia, et que Leçons sur Tchouang-Tseu reste probablement mon préféré de Billeter, et celui-là depuis plus de 10 ans (classé parmi mes 10 livres préférés de tous mes temps, mon temps perdu, cf. liste sur mon ancien site otto karl disparu(s)), que Paradigme (que je te recommandais personnellement, oui, même si, si ce sont les questions de traduction, et donc littéraires ça m'étonne pas, qui t'intéressent le plus, plutôt que philosophiques, il y aurait aussi, mais je l'ai pas lu, son "trois essais sur la traduction") m'a fait, bien que l'apprécier, lâcher la lecture des nouveaux Billeter à cause de sa défense (obstinée, résiduelle pour ne pas dire arriérée) de l'idée de liberté, certes dans une conception très spinoziste, donc très relative et la plus acceptable, mais que je trouve quand même relativement malhonnête, mais avec qui j'ai renoué 10 ans plus tard (dans mon calendrier personnel et non le sien) grâce à ses Esquisses, à ce jour mon deuxième préféré et le plus complet ou disons général(iste) sur sa propre philosophie, mais Leçons sur Tchouang-Tseu reste pour moi le! livre essai (entre les lignes car évidemment non-thématisé en ces termes) sur ce que j'appelle la symplicité et qui est bien la notion ultime de ma philosophie, comme je le dis (depuis) toujours, mais qui, qui ça pour l'entendre et s'y intéresser ? Concept à la fois heureux et malheureux, que je réfléchis donc à remplacer par "simplexion" (mélange de simplexité et complexion), lequel aurait pu t'intéresser au premier chef, peut-être (même sans le réaliser d'abord), si... si seulement... Seulement voilà...

Quand même je te transmets ici le premier jet de mon plan ici non-détaillé dans ses grandes lignes (de cette mini conférence à la Leibniz qui prétendait pouvoir résumer sa philosophie en 15 min, comme je t'avais raconté, et c'eut été mon défi, et que j'aurais pu relever, je crois, j'y travaillais, certes, dans quel état et quelle urgence, mais... et puis à quoi bon ? l'homme court les buissons...)

autophilosophe
archéo-logique
programme  (/bio-logique)
défausophie ≠ neutralisage/débrayage
postsexuel
physio-logique
diét/éthique
esth/éthique
cosmo-logique
éco-logique
simplexité
symplicité

Tout ça, pour moi, est limpide, une autoroute, une "allée de lumière", comme dirait l'autre, toute ma vie j'ai connecté, articulé tout ça, sans jamais condescendre à le systématiser abstraitement, linéairement, ce serait d'ailleurs difficile, mais j'étais prêt à relever le défi, pour qu'on comprenne que tout ce que je dis et formule, ici ou là, otto ou karl, relève de ce système, de cette philosophie toute personnelle, ultra cohérente, et plutôt imparable...

Ici je coupe, mon brouillon... vraiment trop long... et sûrement déjà chiant, désolé. Donc, stop. À l'origine je voulais juste te répondre sur Billeter... (dont, j'insiste, je pourrais t'envoyer les fichiers epub, que tu pourrais tout simplement convertir en PDF si ça t'arrange, ça prend quelques secondes, et ainsi les feuilleter numériquement pour savoir lesquels a priori t'intéresseraient à l'achat papier d'occaz'. Mais bon...) Et ma philosophie à moi est tellement plus... mais n'existe pas, ou pour personne, que moi. Quel gâchis. Mais (selon elle) la pulsion de transmettre relève encore du Programme, de cet esclavage. Alors... Neutraliser tout ça ?


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[à loïc]
Le lundi 6 septembre 2021 à 12:43:17 UTC+2, loïc a écrit :




pour ton moulin (clic)

(et content de voir qu'il s'est remis à tourner)
+


Le vendredi 10 septembre 2021 à 16:50:45 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Il y va un peu (trop) fort pour une fois. Étonnant. Pas son genre. (Moi je vas pas jusque là, même si pas loin.)
Mais quel hommage (et involontaire de ta part, je me doute), il dit a, du moins officiellement, 4 ans jour pour jour avant ma naissance. Autrement dit le jour de mon anniversaire (4 ans) avant l'heure ; )
Merci : )
J'ose pas te demander ce que tu en penses, mais... ; /)



#
[à emmanuelle]

Le vendredi 10 septembre 2021 à 08:30:42 UTC+2, Emmanuelle  a écrit :


Chères amies,
chers amis,

le lundi 4 octobre prochain, à 19h, j'aurai la chance et la joie d'être sur la scène de la Maison de la Poésie avec Raphaëlle Leyris (Le Monde) et Véronique Vella (sociétaire de la Comédie-Française), pour une rencontre-lecture autour de mon dernier livre, Le Garçon de mon père (Stock).

J'espère vivement vous y retrouver.

À très bientôt,
Emmanuelle.


:::  Les réservations sont ouvertes 👉
https://www.maisondelapoesieparis.com/events/emmanuelle-lambert-le-garcon-de-mon-pere
Métro Rambuteau, RER Châtelet-les-Halles, bus 29 38 47 75


+

Le vendredi 10 septembre 2021 à 17:02:38 UTC+2, karl  a écrit :



Chère Emmanuelle,

J'ai bien reçu et commencé (autant que je peux) à lire ton livre, et merci... encore...
J'attendais de l'avoir lu pour te faire signe, mais cette annonce, bonne nouvelle – d'autant que j'ai pu lire le début accessible de l'article de Raphaëlle Leyris dans Le Monde –, me rappelle... tant de choses, certes – aujourd'hui lointaines, inaccessibles, effondrées pour moi –, mais accessoirement (à) ce mail que je t'écrivais en début d'été, avant de le suspendre – comme à peu près tout désormais :

Tu sais que tu y apparais ? À cet instant-là :
https://youtu.be/R2027YrsfqY?t=136
Je vois que ça prend. Et aussi sur toi ? Ou tu prends sur toi – de te plier à ce genre de... trucs, ou c'est avec joie ? Ou un mélange de deux ? Bref, je m'interroge en passant, et à la légère, hein, t'inquiète. Et j'attends ton prochain à la rentrée. Et te souhaite un bon été, et tout et tout.

+


Le vendredi 10 septembre 2021 à 19:12:35 UTC+2, Emmanuelle  a écrit :


Cher Karl
Ah mais je n'avais pas vu non !
Écoute : je m'y plie. En fait ça m'épuise, ça me demande un tel effort de sociabilité (et tu sais bien que même si je suis outillée, c'est dur et harassant pour nous autres).
Mais parfois il y a des moments formidables, une rencontre avec certains lecteurs ou, comme l'extrait, des choses musicales (j'adore être sur scène avec des musiciens)

Je t'embrasse







2021 09 11


#<
[rappel]
prolétaires de la vie unissez-vous
> otto - ...

#<
la vie est dure, et/mais de la feuille (à ça/cetet évidence/sa réalité)


#<
bête comme chou à voir la vie en rose
il nécessaire aux parents d'être bêtes comme choux à voir la vie en rose
bête comme chou à voir la vie à rose
c'est bête comme chou à voir la vie à rose, de là naissent les enfants
-
ils sont bêtes
comme choux
de voir la vie en rose
de là les enfants
-
ils sont bêtes
comme choux
de voir la vie en rose
de là viennent les enfants
-
les enfants viennent de (parents) bêtes
comme choux
de voir la vie en rose
-
bête comme chou
de voir la vie en rose
de là viennent/naissent les enfants
-
bêtes comme choux
ils voient la vie en rose(s)
de là naissent les enfants
-
bêtes comme des choux
de voir les vie en roses
de là viennent une part des enfants
-
bêtes comme des choux
de voir la vie en rose(s)
de là viennent une part des enfants
ici ou là
-
bêtes comme des choux
de voir la vie en rose(s)
de là naissent une part des enfants




>>>

+
infra : les cigognes apportent des poupées gigognes


#<
ne pas avoir la vie rose n'empêche pas de la voir rose
-
la vie pas rose n'empêche pas de la voir rose

>>>




#<
l'eau est source de vie, le feu source de mort, l'air les réunit, la terre les supporte
l'eau est source de vie, le feu source de mort, l'air les unit, la terre les supporte
l'eau source de vie, le feu source de mort, l'air les unit, la terre les supporte



#
Quand on mélange le vinaigre blanc avec du bicarbonate de soude, une réaction chimique se produit. Vous pouvez le voir aux bulles qui se forment lorsque les deux éléments entrent en contact. Que se passe-t-il ? En chimie, le vinaigre est un acide et le bicarbonate est une base. Ces deux réactifs vont échanger des protons, l'une des trois particules de l'atome, ce qui va former un élément nouveau, un gaz : le dioxyde de carbone. C'est ce produit qui va provoquer la création de bulles.
Sauf qu'une fois que la réaction chimique est terminée, le liquide restant n'est plus qu'un mélange d'eau salé, que l'on appelle acétate de sodium en chimie. Par conséquent, le liquide dont vous disposez n'a rien de miraculeux et ne sera pas plus efficace que des produits ménagers classiques.
(https://www.18h39.fr/articles/voici-pourquoi-melanger-du-bicarbonate-de-soude-et-du-vinaigre-blanc-ne-sert-a-rien.html)







2021 09 12

#<
[TP]
ma vie des hauts selfilmées


#
[maladie][lyme]!
Comment des dizaines de milliers de personnes, qui affirment souffrir d’un mal profond aux symptômes rudes et singuliers, se voient opposer par la médecine pour réponse : « Votre maladie ? C’est dans la tête ! » La maladie de Lyme fait aujourd’hui partie des maladies infectieuses les plus fréquentes en France, en constante augmentation chaque année. Pourtant, elle reste très mal diagnostiquée et fait l’objet d’une polémique unique en son genre, car sa forme chronique n’est pas reconnue par les autorités médicales. Cet ouvrage ne porte pas de conclusions sur les fondements scientifiques des uns ou des autres, ni sur les pathologies invoquées et encore moins sur cette guerre qui oppose les professionnels de santé, entre eux et avec les associations de malades. Les auteurs de ce livre ont parcouru la France pendant plus d’un an, partant à la rencontre de ces malades de Lyme. Autour d’un inventaire photographique, ils dressent le portrait d’une quarantaine d’entre eux. Un état des lieux d’une maladie qui brise, sans distinction de classe, le destin d’hommes, de femmes et d’enfants, de citadins et de ruraux, de jeunes et de vieux, de riches et de pauvres. Ces malades que certains qualifient d’« imaginaires » racontent les violences accumulées sur des années : les symptômes d’une maladie protéiforme, leur rejet par les hôpitaux et les organismes sociaux, l’incompréhension des proches devant un mal « sans nom », le peu d’empathie des employeurs ou des collègues de travail et, surtout, leur errance médicale. Ils témoignent du naufrage qu’ils ont vécu mais livrent aussi des pistes sur les initiatives et les traitements qui les ont aidés. En refermant ce livre, il ne sera plus possible de nier l’existence de ces malades.
(François Pont, Marc Lacouture, Les vies brisées de Lyme, présentation éditeur)


#
[DE]
±
– Où va-t-on ?
(Bourvil) – Vous, où vous voulez ; moi, dormir. Ça fait 48 heures que j'en ai envie.
(Le cercle rouge [film], ?', vers le premier tiers du film, dans la voiture après la scène dans le bar)


#
[CCCCC][célibat]
((bourvil) célibataire rentrant chez lui le soir donne à manger à ses chats)
(Le cercle rouge [film], ?')
//
One upon the time in Hollywood [film] : brad pitt rentrant dans sa carane et nourrissant son chien







2021 09 13

#<
quand la vie bascule personne ne pèse  (cf. le pèse-personne, la bascule)
quand la vie bascule personne pèse
quand la vie bascule ne pèse personne  (+ elle ne pèse personne + personne ne pèse)


#
[TP]
– Difficile de s'amuser quand on a de la mémoire.
– Alors pourquoi ?
– J'ai eu envie de prendre un raccorci, et je me suis paumé.
– Qu'est-ce qu'on va faire, maintenant ?
(Itinéraire d'un enfant gâté [film], 1:48'30)



#
[taisage][bavardage]
– Non, écoutez-moi, mademoiselle.
hôtesse de l'air – Asseyez-vous, monsieur.
– Mais comprenez-moi bien, mademoiselle. Il est pas du tout dans mon intention... Mademoiselle !
– Votre ceinture.
– Mais je...
– Bouclez-la. Hein ? (Elle lui boucle sa ceinture.)
(L'homme de Rio [film], 18')


#<
la bio-logique détermine


#
[maladie][aggravant]
noisette non-trempée ?
sauce vinaigrette de maman ?
-
chipolata très salée ?
coussin sous le corps pour dormir
jeûne (le matin)

#<
[programme]
de la mission première découlent toutes les soumissions  (+ sous-missions)
de la mission première de perpétuation de l'espèce découle toutes les soumissions
de la mission première de perpétuation de l'espèce dépendent toutes les soumissions



#
[amphibo-logique][neutralisage]
Yann Moix – Mitterrand? avait raison : "On ne sort de l'ambiguité qu'à son détriment".
(Touche pas à mon poste - 2021 09 13)


#<
tu as fait ce que tu as pu, tu as pu ce que tu as fait













2021 09 14

#
[rappel]
[brachy-logique][formule]
Catherine Robbe-Grillet (à Karl)
« J'aime bien que tout soit logé à l'intérieur d'une phrase. »
Catherine Robbe-Grillet me dit/confie : « J'aime bien que tout soit logé à l'intérieur d'une phrase. »


#
[rappel]
[brachy-logique][déniage][génia-logique]
 Epigrammes Broché – 5 juin 2014 de Ambrose Bierce (Auteur), Thierry Gillyboeuf (Traduction)
4ème de couverture :
Si ces épigrammes devaient être gravés sur la tombe d'un monument, ce serait un monument à la liberté de pensée. Que l'on en juge : "Chrétiens et chameaux accueillent leurs fardeaux à genoux". Ou encore : "Chez celui qui n'a jamais causé de tort à autrui, la vengeance est une vertu". C'est une collection d'aphorismes de cette trempe que renferme ce petit ouvrage, appelé à tenir dans la poche, sinon à occuper durablement sa table de nuit. Dans un style à la Flaubert dans son Dictionnaire des idées reçues, ces diatribes acerbes sonnent comme autant de piqûres de rappel. Laissez résonner en vous la formule impeccable et de circonstance : "Un auteur populaire est quelqu'un qui écrit ce que pense le peuple. Le génie les invite à penser autre chose".

>
[PT]
C'est une collection d'aphorismes [  ] acerbes [qui] sonnent comme autant de piqûres de rappel. Laissez résonner en vous la formule impeccable et de circonstance : "Un auteur populaire est quelqu'un qui écrit ce que pense le peuple. Le génie les invite à penser autre chose".
-
C'est une collection d'aphorismes [  ] acerbes [qui] sonnent comme autant de piqûres de rappel. Laissez résonner en vous la formule impeccable et de circonstance |
(Ambrose Bierce)



#
Le terrain de jeu est très accidenté, mais il y a tant à découvrir.
(L'Allemagne sauvage, sur les berges de l'Isar, Arte, 2021 09 14, ?')


#
[-age]
... ont été installés des points de nourrissage.
(L'Allemagne sauvage, sur les berges de l'Isar, Arte, 2021 09 14, ?')

#<
voir clair dans le noir, comme un oiseau de nuit

#<
la mort des uns fait la vie des autres

#<
[rappel]
[néo-logique]
Vieille logique, ornière : logiciel

#<
le climatosceptique l'est par ignorance  (+ laid) // [EMI]
climato-sceptique par ignorance
certains fondent leur doute/scepticisme sur l'ignorance , leur ignorance, leur cultive de l'ignorance
certains scepticismes se fondent sur une culture de l'ignorance
sceptique par ignorance
incurieux sceptique/scepticisme
un curieux scepticisme  (+ incurieux)

#<
[-age][néo-logique]
esth/éthique, impactage  (+ (em)pactage)
impactage esth/éthique

#<
la po/éthique (+ la peau éthique)


#<
la mante religieuse (a la religion) du tout cru

#<
(lancer) une fusée ou infuser
infuser une fusée


#<
les corps vidés sont (les) plus intelligents (+ les corvidés)

#<
la vie en rose ne manque pas de piquant
se piquer de voir la vie en rose
on se pique de voir la vie en rose
se piquer de pas voir la vie en rose

>>

#<
des idées à revendre, aucune à vendre

#<
[-age]
entourage


#
[pour manuella][cadeau]
> pour Manuella - Marianne Chaillan - In pop we trust - chap. "Friends, exister est-ce seulement vivre ?"


#
[intelligence][maladie][noirage]
Durant ces années douloureuses,  un proverbe arabe ne le quittera pas : il n'y a pas de malheur pire que celui qu'e l'on a.
(François Pont, Marc Lacouture - Les vies brisées de Lyme)
//
Je me crois en enfer, donc j'y suis.
(Arthur Rimbaud, Une Saison en enfer)


#
[à maria]
Le mardi 14 septembre 2021 à 19:52:08 UTC+2, karl  a écrit :

Chère Maria,

Au cas (peu probable) où tu n'aurais pas ouï ou "vu à la télé" que (même) Télématin nous vend, semaine après semaine, ton nouveau Feu, et encore ce matin (par Olivia de Lamberterie, à 2h29'35'' de l'émission), bref dans ce cas où, je te le dis ; et me réjouis que ça marche autant pour toi sur ce coup-ci – Sandra Reinflet m'a dit ça hier au téléphone – et te dis malheureusement pas "à bientôt", pour cause de maladie (de Lyme probablement, un enfer) qui m'éloigne désormais de tout, alors que c'eût été avec joie...
Bonne chance à toi, Maria !
(Feu ?) kARL






2021 09 15


#
[princesse][reine][féminisme]
...
(L'homme de Rio [film], 40')




#
[LT][âge]
(... retour dans sa maison d'enfance en ruines en friche...)
...
Ah, c'est comme tout, ça pousse, ça nous rajeunit pas.
...
(L'homme de Rio [film], 43'30)


#
[//]
L'homme de Rio [film], 1964
≠+//
Pierrot le fou [film], 1965
Comme en réaction directe à L'homme de Rio. (Jusqu'au perroquet (1:28' LDR), etc.)


#
[-age]
[politique]=équipage ?


#<
... voir iphone...
tant qu'il y a de la vie, il y a des/les poires

#<
les poires font vivre

#<
les poires font vivre, et tant qu'il y a de la vie...  (et tellement, au point que + étant)
les poires font vivre, et tant qu'il y a de la vie il y a des poires-
-
les poires font vivre
et tant
qu'il y a de la vie
(O/<.)





#
[à gilles]

Le mercredi 15 septembre 2021 à 19:28:08 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Je suis particulièrement (très) mal depuis ce matin, et par ces symptômes encore aggravés, vraiment énormes, je comprends à quel point c'est avant tout le système nerveux central (c'est-à-dire le cerveau) qui est atteint. Pas de pot. (Si c'est une borréliose, c'est au bas mot une neuroborréliose. Et très corsée. Invivable) Sauf Herx, je crois que je ne vais pouvoir qu'abandonner, vraiment, sincèrement. Je finis par en rêver – et idéalement d'euthanasie. Je vois pas comment je pourrais, voudrais survivre dans cet état. (La folie, la vraie, s'approche d'ailleurs de plus en plus près, comme ce matin. Le cerveau est clairement, vraiment atteint. Très concrètement. Autrement dit le système nerveux central, je le sens vraiment maintenant, et ça explique donc que je sois si mal, que ce soit si infernal/intenable (et contextuel) pour moi et si abstraitement vu de l'extérieur.) Mais, si on avait le budget, et je dis ça sincèrement, c'est pas une manière détournée de, voilà enfin et trop tard un naturopathe qui serait peut-être à la hauteur. Jeune, mais qui s'est guéri lui-même. Mais à quel prix...
TÉMOIGNAGE: MA GUÉRISON DE LA MALADIE DE LYME CHRONIQUE
+


Le mercredi 15 septembre 2021 à 19:34:48 UTC+2, lll lkll lllll - a écrit :


Je voulais pas te faire part de mon état terrible et ma tentation d'abandonner pour de bon mais j'ai pas pu m'empêcher de te le signaler, comme je suis en enfer, mais c'était en préambule à ça : Ewen m'a relancé il y a quelques jours pour savoir où ça en était, toi et le jeu de simulation F1. Moi-même je me le demande souvent, mais... par manque de santé et de connexion...
Je me doute que tu es plutôt dans la perspective du séjour camping-car, là, en ce moment, mais prévois d'y donner suite ?



#
[à katalin]


Le dimanche 5 septembre 2021 à 13:08:25 UTC+2, Perry Katalin  a écrit :


Bonjour Karl,

Eh bien, ce ne sont pas de bonnes nouvelles, j'espérais que tu te rétablirais tout doucement, tu avais quand même de meilleurs moments. En tout cas j'espère que la journée d'hier était particulière et que le reste du temps ça va un peu mieux... je te le souhaite. Je ne peux que faire ça, mais c'est étonnant que les médecins soient tellement impuissants devant ton cas. Accroche-toi, oui, c'est super que vous soyez deux pour affronter cela! ()

Je ne sais pas ce que tu nous mijotes, mais tu sais, pour le 9 octobre, il ne faut pas penser à quelque chose de très complexe. Le temps est limité (10 à 15 minutes max.), et puis il ne s'agit pas non plus d'une réunion d'académiciens! Mais je te fais confiance. Simplement je ne veux pas que tu t'engages à des travaux d'Hercule! Surtout pas dans ton état.

On se tient au courant? Je pense à toi, malheureusement je ne sais pas prier... Allez, courage!

Bises
Katalin

+

Le mercredi 15 septembre 2021 à 19:57:59 UTC+2, karl  a écrit :



Bonsoir Katalin,
Mon cas est malheureusement celui d'une probable maladie de Lyme très sévère, qui atteint, et de plus en plus, le système nerveux central, avec toutes les conséquences qu'on imagine pas. Bref, une neuroborréliose, mais très sévère, de plus en plus insupportable. Fini la vie comme dans les romans de Jacques, maintenant, la mort dans l'âme car je tenais tellement à cette vie, j'en suis à rêver (de plus en plus concrètement) d'en finir. Aujourd'hui au plus mal, j'ai attendu un répit léger pour finaliser ce que je (enfin, Otto) te prépare et on peut donc dire que ça y est, il y a quelque chose. Seulement voilà, vais-je ne pas mourir ou tourner fou avant de te l'envoyer ? J'ai laissé une note pour ça, à côté de mon ordi, mais... Ce sera très compliqué pour mon père, je suppose. Alors j'espère être encore là quelques jours pour te l'envoyer moi-même, mais... c'est compliqué aussi, car je suis dans un immeuble, ici, en bretagne, où la connexion est faible et seulement dans le hall d'entrée. Bref, je te signale juste qu'il existe enfin quelque chose, après des semaines et des semaines, ça y est, et que j'espère juste pouvoir (le peaufiner encore si possible) te le transmettre à temps, ou sinon qu'il y a une note, etc., mais...
Merci en tout cas. Et je suis désolé... de t'infliger cet état, d'être aussi mal, et aussi près de la sortie, la mort dans l'âme, car vraiment je voudrais et voulais vivre encore (comme je le faisais – en quasi païen), c'est pas pour rien que je me passionnais pour l'univers de Jacques, mais... la vie est quand même cette saloperie, la preuve...
Désolé, je me relis pas, et désolé pour ce mail, qui voulait juste te faire signe... et te dire que...



#
[HN][multimédia][écologie][otto > karl]
> France Info - L'invité éco - Environnement le journaliste Guillaume Pitron explore l’enfer numérique [HN][écologie][otto > karl]


#
[programme]
> La France Sauvage - île de france, une nature insoupçonnée
...
± 8'+18' [prosexuel][programme]
crapaud
...
11'
[autophilosophe][intelligence][archéo-logique]
Le rat. [  ] Le surmulot n'est pas là par hasard. Non seulement il s'adapte, mais il est remarquablement intelligent, capable d'observer, d'apprendre, de changer de comportement pour déjouer les pièges des humains.


#
[DE][bouffe]
Remettez-vous. Prenez un peu de riz !
(L'homme de Rio [film], 1:41'10)






2021 09 16

#<
[programme]
l'optimisme au programme dans la matrice
le programme c'est la matrice




#<
la vie passe devant la télé
devant la télé la vie passe  (+ la vie défile sur l'écran  + la vie passe avant, pourtant)
devant la télé la vie passe, avant pourtant  (+ jadis pourtant...)
-
devant la télé
la vie
passe
-
devant la télé
la vie
passe normalement
-
devant la télé
la vie passe
avant pourtant
-
devant la télé
la vie passe
pourtant   (+ pour temps)






#<
OttoPerry

1952
heureux lauréat arraché à l'oubli
-
1959
libre conteur presque philosophique
libre conteur presque philosophique de délicatesse
-
1965
s'aider à vivre en se projetant
le bonheur de se projeter dans quelque chose de plus heureux
le bonheur de se projeter à dans une vie heureuse
le bonheur de se projeter dans l'aventure d'une vie plus douée, plus heureuse
le bonheur de se projeter dans l'aventure d'une vie heureuse, douée de bonheur
le bonheur de se projeter dans l'aventure d'une vie douée de force, de liberté et de bonheur
finalement le bonheur et le recours de se projeter dans l'aventure d'une vie inventée heureuse de force et de liberté
auxiliaire de vie heureuse
finalement le recours de se projeter dans l'aventure d'une vie inventée heureuse de force et de liberté
à l'aide d'une vie heureuse d'invention, de force et de liberté
à l'aide d'une vie heureuse de liberté (dans l'aventure)
à l'aide d'une vie heureuse d'invention de liberté
à l'aide d'une vie heureuse de liberté (d'invention)
-
ce goût du bonheur dans la liberté
retrouver ce goût du bonheur (et) de la liberté
retrouver ce goût du bonheur de la liberté
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une gourmande curiosité sans complexe
une gourmandise de curiosité sans complexe
une curiosité à la gourmandise sans complexe
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explorer d'autres façons de vivre possibles et ensemble
explorer d'autres façons de vivre (ensemble) possibles
l'arbre de l'explorateur de vies possibles
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la voie du/le roman de la vie plus fraîche
la voie du roman de la vie plus fraîche
la voie sensuelle du roman de la vie plus fraîche
les fruits (frais) de la passion de la vie fraîche/romanesque
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roman d'apprentissage de soi et des autres
différents/divers romans d'apprentissage de soi et des autres
l'arbre des romans d'apprentissage de soi et des autres
l'arbre des romans d'apprentissage de soi et des autres dans l'élan d'/et l'ouverture
des romans d'apprentissage de soi et des autres
divers/différents romans d'apprentissage de soi et des autres
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peinture/peintre de l'intérieur d'une peau
de l'intérieur d'une peau, peinture
dans la peau de peinture
dans la peau (de peinture)
dans la peau (d'un fou) de peinture
peinture dans la peau de
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conteur du village
au village l'heureux conteur s'amuse comme un enfant
l'heureux conteur (du village) s'amuse comme un enfant au/dans son village
dans/au coeur de son village l'heureux conteur païen s'amuse comme un enfant
au coeur/imilieu de son village l'heureux conteur s'amuse comme un enfant païen
au coeur de son village le conteur païen s'amuse comme un enfant
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la dymanique de l'aventure hédoniste
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dépeindre des personnages hauts en couleurs
des personnages hauts en couleurs à dépeindre
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autoportrait de l'artiste en jeune homme
autoportrait de l'artiste en porte-parole de jeune homme
autoportrait de l'artiste en jeune homme
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le retour d'un jeune homme conservateur de ruines admirables
le retour d'un jeune homme charnel conservateur d'un château en ruines admirable(s)
le retour d'un cher jeune homme charnel conservateur des ruines d'un château admirable
cher jeune homme charnel conservateur des ruines d'un château admirable
cher jeune homme charnel conservateur des ruines de son château admirable
Jacques Perry, très cher jeune homme charnel conservateur des ruines d'un château admirable
Jacques Perry, très cher jeune homme charnel conservateur des ruines de son château admirable


#<
le poireau il faut le mastiquer  (cf. s'astiquer le poireau)
le poireau est à mastiquer
il faut (bien) mastiquer, en particulier le poireau
-
il faut (bien) mastiquer, le poireau surtout


#
[DE][brut][PL][bouffe]
Petite pensée pour mon ancêtre Homo erectus. Selon un article que je viens de lire, des recherches ont permis d’établir un lien direct entre la cuisson de la nourriture, le raccourcissement de nos intestins et l’augmentation de la taille de nos cerveaux. Cuisiner sa viande aurait permis à Homo erectus de la digérer plus vite et d’absorber plus rapidement ses calories. Toute l’énergie que devaient utiliser ses intestins pour transformer une nourriture crue a ainsi profité à son cerveau, dont le nombre de neurones a pu augmenter. En gros, nos cerveaux n’auraient pas autant de neurones si nos ancêtres n’avaient pas eu l’idée de cuire leur nourriture. Bon. Feu ou pas, mon cerveau va s’éteindre si je ne mange pas tout de suite.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)


#<
salam
malekoum
salam


#<
notre liberté (personnelle) n'est que de seconde main

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[PL][psychosommation][DE][maladie]
Comme un effet placebo, alors ? On sait aujourd’hui, répond Pierre, que l’effet placebo est subjectif mais réel et qu’il peut être à l’origine d’une guérison. Depuis quelques années on a mis en évidence un mécanisme neurologique impliquant le système dopaminergique du cerveau chez l’ensemble des patients qui répondent à l’effet placebo. Cela veut dire que l’effet placebo n’existerait pas chez certains ? Sans dire cela, nous pouvons avancer qu’il serait d’autant plus efficace que la disponibilité de dopamine est élevée chez les patients.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)


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piégé/piège été  (+ piégé ai-je été)


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[maladie][PL]
D’autres résultats ont ouvert des perspectives d’application dans des domaines comme les déficits d’attention, les problèmes d’anxiété et de stress, suggérant la possibilité que le cerveau puisse apporter des réponses à beaucoup plus de pathologies qu’on ne pense. Pour moi les états modifiés de conscience, dont la transe que vous m’avez décrite semble faire partie, sont donc un phénomène digne d’intérêt.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)
+
#
[surdouage]
Je dois avouer, répond Flor-Henry, que cette découverte bouleverse l’état des connaissances sur le cerveau. Regard approbateur d’Etevenon. Cela ouvre de toute évidence la voie à de nouveaux questionnements.
[ ]
Je vais chercher la tarte aux framboises. Il faut apparemment avoir un cerveau « solide » pour supporter une transe et en ressortir indemne, reprend Flor-Henry. Les chamanes, rétorque Etevenon, pratiquent ce genre d’exercice depuis des millénaires et leurs cerveaux sont plutôt très performants. J’enchaîne : En Mongolie ils sont ce qu’on appellerait ici des « hauts potentiels ». Gloria éclate de rire. Et nous, avec nos doctorats, serions plutôt des « bas potentiels » ! Je l’aime bien, Gloria. Je sers les parts de tarte avant de reprendre l’offensive : Je reste persuadée que l’état de transe n’est pas seulement accessible aux chamanes, tout le monde peut l’atteindre. Peut-être arriverions-nous même à démontrer qu’il donne accès à des ressources inexplorées ? Flor-Henry me regarde. Vous m’avez bien parlé d’une moyenne d’une trentaine de chamanes en Mongolie pour une population d’environ trois millions d’habitants ? Oui, je concède, c’est très peu. C’est donc bien ce que je pensais, assène Flor-Henry, nous sommes plus proches d’un pourcentage de dysfonctionnement cérébral que d’un potentiel cognitif. Je pioche une framboise sur ma part de tarte. Et s’il avait raison ? Pourquoi si peu de gens seraient chamanes, si l’accès à la transe est un potentiel en chacun de nous ?
Sans aller si loin, continue Etevenon, pourquoi ne pas dire simplement qu’il s’agit d’un état du cerveau que nous ne connaissons pas ? Après tout, ces recherches ne font que commencer, et tu ne vas pas en rester là, n’est-ce pas, cher ami ?
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)
+
En Mongolie en 2001, commencé-je, on m’a dit que j’étais chamane et, à Paris la même année, que je souffrais de troubles psychiatriques. Huit ans plus tard, je pense plutôt que les chamanes nous montrent une voie à prendre au sérieux. La transe qu’ils utilisent pourrait-elle être une capacité du cerveau que d’autres n’auraient tout simplement pas encore réussi à développer ? Pourquoi et comment ? Je n’en sais rien. Mais si l’accès à la transe se révélait effectivement une fonction cognitive, ne serions-nous pas tous capables de développer des capacités dites « chamaniques » ? L’important alors ne serait plus de se demander si nous le pouvons, mais de prendre conscience que nous le pouvons. Et du chemin à parcourir pour retrouver cette part de l’humain que la société occidentale s’obstine à ignorer. Après cette expérience en Mongolie, l’unique option qui s’est présentée à moi était de confronter la transe au seul langage que nous, Occidentaux, voudrons bien entendre, celui de la science…
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)

#
[brachy-logique][archéo-logique]
Se peut-il qu’à force d’exposition au son du tambour, notre potentiel se développe ? Ou alors Anne n’avait pas pu entrer en transe chez Enkhetuya parce qu’elle devait me surveiller. Son attention était focalisée. Cela impliquerait un rapport entre la focalisation et la capacité d’accéder à la transe. Chez la vieille chamane, c’est vrai, j’avais mis des bouchons d’oreilles pour ne pas entrer en transe. Anne se sentait libre pour une fois de vraiment vivre la cérémonie. Cela voudrait-il dire que, si on arrive à défocaliser l’attention, toute personne pourrait accéder à une transe ? Reste à trouver comment. Peut-être dans certaines séquences de tambour que j’ai repérées. Pas au début de la cérémonie, où le chamane joue un rythme bien régulier. Mais dès qu’il est en transe, possédé par l’esprit. C’est à ce moment, où le rythme change, que mon cerveau bascule irrésistiblement dans la transe. Devrais-je enregistrer ces séquences de tambour particulièrement efficaces ? Les isoler ? Les concentrer ? Oui. Comme une absolue de fleur, le concentré utilisé dans la note de fond d’un parfum, je pourrais imaginer une « absolue de tambour », un concentré des rythmes les plus efficaces pour induire une transe. Schlok, schlok, schlooook. Schlok, schlok, schlooook.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)
+
Je repense aux séquences de tambour dont je voudrais enregistrer une « absolue » des rythmes les plus efficaces pour me faire accéder à la transe. En comprendre les mécanismes neurologiques permettrait peut-être de les optimiser pour voir si elles déclenchent une transe sur plus de sujets que ne le permet le tambour traditionnel…
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)


#<
ce levier de bonheur



#
[de katalin]

Le jeudi 16 septembre 2021 à 08:41:47 UTC+2, Perry Katalin  a écrit :


Cher (otto)Karl,

Effectivement, ce n'est pas le genre de mail dont je rêve... Ça doit être extrêmement difficile et pénible à vivre. Parfois je me dis que tu exagères... mais non, je te crois, j'espère simplement que tu vois mal les choses et qu'il y aura une issue heureuse pour toi.  Que disent les médecins, y-a-t-il un traitement?
En tout cas, je te dis un énorme merci (et à otto) d'avoir fait ce "quelque chose" que j'ai hâte de découvrir. D'autant qu'on est en train de réunir les conditions techniques pour le 9, il faudra donc que je sache bientôt ce dont on aura besoin pour ta prestation. Mais je suis très heureuse qu'il y aura "quelque chose" de ta part pour l'anniversaire de Jacques, et ça malgré ton état et malgré toutes les difficultés qu'il impose. Bravo pour cet effort que Jacques aussi appréciera très certainement de là-haut.
En attendant la chose, je t'embrasse fort
Katalin


PS Envoie-moi ton adresse en Bretagne, que je puisse t'envoyer les pièces de théâtre et dis-moi ce qui te manque encore!


#
[mort][eurêka][cosmo-logique][-,'-][EMI]!!
Lettre à mon basilic
Je suis devenue rien. Ma plus belle expérience depuis le début de cette aventure en Mongolie. Je venais de sortir du tipi [  ]. Il faisait nuit. Et vu notre position géographique aucune lumière artificielle ne parasitait le ciel. Mes yeux balayaient les étoiles. Laissant mes pensées au repos. Quand soudain une force m’a traversée. Comme une foudre à la fois douce et infiniment puissante. J’ai senti mon corps se dissoudre. Devenir un rien, si vide de matière que plus rien ne pouvait l’atteindre ou l’agresser. J’ai eu alors la sensation d’être indestructible. Comme si en devenant rien j’avais soudain fusionné avec l’univers, pris sa forme et sa force. Partout et nulle part. Suffisait-il donc de devenir rien pour que rien ne puisse s’accrocher et faire mal ? C’était tellement simple et limpide tout à coup. Et si c’était juste ça, la mort ? Une dissolution de l’impression de ce « je » dans l’invisible. Merleau-Ponty l’avait-il perçu en parlant d’une réversibilité des dimensions de visible et d’invisible ? Ne plus opposer le visible et l’invisible, mais les voir comme un endroit et un envers : indissociables.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)

>
[PT]
... Suffisait-il donc de devenir rien pour que rien ne puisse s’accrocher et faire mal ? C’était tellement simple et limpide tout à coup. Et si c’était juste ça, la mort ? Une dissolution de l’impression de ce « je » dans l’invisible...
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)

> Otto - 2109 - Corine Sombrun, La diagonale de la joie, extase du devenir rien comme dans la mort, partout et nulle part [EMI]

Je venais de sortir du tipi [ ]. Il faisait nuit. Et vu notre position géographique aucune lumière artificielle ne parasitait le ciel. Mes yeux balayaient les étoiles. Laissant mes pensées au repos. Quand soudain une force m’a traversée. Comme une foudre à la fois douce et infiniment puissante. J’ai senti mon corps se dissoudre. Devenir un rien, si vide de matière que plus rien ne pouvait l’atteindre ou l’agresser. J’ai eu alors la sensation d’être indestructible. Comme si en devenant rien j’avais soudain fusionné avec l’univers, pris sa forme et sa force. Partout et nulle part. Suffisait-il donc de devenir rien pour que rien ne puisse s’accrocher et faire mal ? C’était tellement simple et limpide tout à coup. Et si c’était juste ça, la mort ? Une dissolution de l’impression de ce « je » dans l’invisible. Merleau-Ponty l’avait-il perçu en parlant d’une réversibilité des dimensions de visible et d’invisible ? Ne plus opposer le visible et l’invisible, mais les voir comme un endroit et un envers : indissociables.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)



#<
l'invisible n'a rien à voir  (cf. réalité quantique)


#(AF)
[symplicité]
.... transe... au piano...
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)

+
#(AF)
[créage][symplicité]
... transe...
(Le cercle de minuit - 1998 06 02 - Les grands entretiens du cercle - Karlheinz Stockhausen, ± 8')

#
(AF)
[automédecin]!
...
(Le cercle de minuit - 1998 06 02 - Les grands entretiens du cercle - Karlheinz Stockhausen, 9'45)
> OT - 2109 - Le cercle de minuit - 1998 06 02 - Les grands entretiens du cercle - Karlheinz Stockhausen (extrait) [automédecin]


#
["postradio"]
Il faut comme un postradio se mettre sur la bonne fréquence.
...
(Le cercle de minuit - 1998 06 02 - Les grands entretiens du cercle - Karlheinz Stockhausen, 16')


#
[TP][maladie][âge]["temps perdu"]
chanson (entonnée notamment par Camille) :

combien je regrette
mon bras si dodu
ma jambe bien faite
et le temps perdu
(Elle s'en va [film], 1:42')


#
[musique]
« Tu comprends ? Non, tu n’es pas d’accord. Bon alors je vais appliquer ma thérapie d’urgence no 1 : charger l’Helikopter-Streichquartett dans le lecteur de CD.
Stockhausen a composé cette pièce en 1992, à la suite d’un rêve où il voyait les musiciens d’un quatuor à cordes jouer en plein vol dans quatre hélicoptères. Tu le sais, elle a le pouvoir de me propulser hors de mes doutes elliptiques. Les pales des hélicoptères commencent à tourner. Vibratos du quatuor à cordes. Ils s’harmonisent avec les rythmes et les timbres des rotors des hélicoptères, devenus instruments de musique. Je vais tourner avec eux, tourner. Nettoyer. Ranger. J’ai de plus en plus besoin de tout ranger, tu sais, que tout soit net et en ordre. Moi qui étais bordélique. Peut-être un autre effet secondaire de la pratique de la transe. Pour une fois au moins, c’est utile…
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)


#
[TP][créage][fragmentage]
Stockausen a composé des œuvres comme le Helikopter-Streichquartett où les musiciens sont enregistrés en hélicoptère (voir aussi Luigi Nono).  Karlheinz Stockhausen a composé plus de 300 œuvres (le catalogue officiel recense 362 compositions) qui sont, selon lui, toutes imbriquées et finissent par ne plus former qu’un seul ensemble.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Karlheinz_Stockhausen)





2021 09 17

#<
[rappel]
les (témoignages) d'expérience de mort imminente/transitoire/temporaire s'inpirent moins des croyances populaires/religieuses que l'inverse
les (témoignages d')expérience de mort temporaire s'inpirent moins des imaginaires religieux que l'inverse


#
[eurêka][créage]
Tu savais que j’avais un rapport d’adoration au Sacre du printemps ? Non, mais ça ne m’étonne pas ! Le premier tableau est vraiment époustouflant : des vieux sages, assis en cercle, observant la danse à la mort d’une jeune fille qu’ils sacrifient pour s’assurer les faveurs du dieu du printemps. Stravinsky dit que cette scène s’est imposée à lui comme une vision à partir de laquelle il a eu l’idée du Sacre. Une sorte de transe ? Plus je la pratique, plus je me dis que l’inspiration en est une forme. Jan Kounen a remarquablement filmé cette première scène dans son Coco Chanel et Igor Stravinsky. Tu me diras ce que tu en penses ? m’a-t-il demandé avant que je voie son film. J’avais été scotchée à mon fauteuil.
Ce qui me touche, dit Dominique, c’est l’approche de la lenteur proposée par Sarkis. Sa façon de mettre en valeur les moments que tout le monde peut voir mais ne prend pas le temps de regarder. Je reste un moment devant Le Printemps et la Nuit où le feutre coloré de ses grands manteaux entre en résonance avec Plight, l’installation de Joseph Beuys. Lui-même se définissait comme un « chamane de l’art ». En parlant de nos sociétés occidentales, il n’hésitait pas à affirmer que « nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l’enfer de l’absence du chamane ».
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)


#
[cosmo-logique]
« Tout, comme toi, gémit ou chante comme moi ;
Tout parle. Et maintenant, homme, sais-tu pourquoi
Tout parle ? Écoute bien. C’est que vents, ondes, flammes
Arbres, roseaux, rochers, tout vit ! »
(Victor Hugo, « Ce que dit la bouche d’ombre », Les Contemplations.)
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)



#
[noirage][programme][archéo-logique][cosmo-logique][autohilosophe][otto karl]
La seule purification revient à ne rien nier, ne rien exclure, accepter donc le mystère de l’existence, la limite de l’homme, et cet ordre enfin où on sait sans savoir.
Neuf ans que la transe m’impose cet ordre où on sait sans savoir. Construisant un moi inédit dont j’ai essayé de ne rien nier. Les premiers gestes étaient brusques, violents. Je passais le plus clair des transes à me frapper en hurlant comme un loup. Avec des visions. Puis les gestes se sont apaisés, ils sont devenus plus harmonieux, jusqu’à ressembler à des gestes de qi gong. Aux cris d’animaux se sont ajoutés des chants, les chants amérindiens, puis un langage inconnu aux intonations de japonais, de mongol, de chinois ou d’amérindien, mais sans en être – je l’ai appelé « protolangage ». Et maintenant cette transe en dormant et cette nouvelle « entrée ». [symplicité]
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)
>
[PT]
[  ] ne rien nier, ne rien exclure, accepter donc le mystère de l’existence [  ] et cet ordre enfin où on sait sans savoir. [  ] Construisant un moi inédit dont j’ai essayé de ne rien nier. Les premiers gestes étaient brusques, violents. [  ] Puis les gestes se sont apaisés, ils sont devenus plus harmonieux, jusqu’à ressembler à des gestes de qi gong.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)
> Otto - 2109 - Corine Sombrun, La diagonale de la joie, accepter cet ordre où on sait sans savoir



#
[EMI][intelligence][PL]
Ce serait logique, son cerveau [à Abraham Poincheval] est entraîné à basculer dans ce mode de conscience modifié. « Amplifié » serait plus juste.
Je commence à entrevoir pourquoi certains développent des capacités dites « chamaniques » et pas d’autres. En fait le cerveau est une feignasse, il ne va pas développer ou entretenir des capacités dont il n’a pas besoin. Et sans un entraînement ou une stimulation forte, comme une situation d’urgence, une expérience de mort imminente, un état mis en évidence en 1975 sous la dénomination de near death experience (NDE), ou un choc psychologique violent, ces capacités restent en sommeil.
Je n’aurais sans doute pas pu les découvrir si je n’avais vécu deux de ces épreuves. Ton deuil. Et une NDE à l’âge de onze mois, suite à une vaccination contre la variole, obligatoire à l’époque à Ouagadougou où nous habitions. La réaction allergique au vaccin a provoqué un œdème pulmonaire aigu. Les médecins n’ont rien pu faire. Tous les signes de la mort clinique étaient là. Mais contre toute attente, je suis revenue. Flor-Henry m’a dit que cette expérience avait pu susciter l’ouverture dans mon cerveau de capacités hors normes. Les chamanes parlent de « maladies chamaniques » pour certaines formes d’épilepsie, d’arythmie cardiaque, encore mal répertoriées ou identifiées, mais dont les effets seraient les mêmes. Ceux qui y survivent sont considérés comme chamanes. Sans doute parce que leur cerveau a su trouver des stratégies de survie, ouvrir des alternatives à la mort qui l’ont obligé à passer en mode de conscience amplifié. Sans un stress profond de ce genre, ces capacités restent en sommeil ou se désactivent. Je suis néanmoins certaine qu’elles sont en chacun de nous.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)

#
[EMI]
Lettre à mon basilic
Son corps semble avoir grandi sous le drap blanc. Joseph est dans le coma depuis hier. J’ai envie de le suivre. Besoin de savoir. Transe douce. L’image s’impose. Un visage au-dessus de son visage. Le sien dans l’autre dimension ? Ce visage sourit pendant que l’autre dort. Impression qu’il me parle. J’entends qu’il est serein. Il est prêt. En sortant de la chambre je lui dis : Au revoir.
Il partira dans la nuit.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)

#
[EMI]
Un arrêt cardiaque, précise Marc Henry, professeur à l’université de Strasbourg, où il enseigne la chimie, la science des matériaux et la physique quantique. On m’a transféré d’urgence à l’hôpital mais pendant l’opération il s’est passé ce que je n’aurais jamais pu imaginer. Je ne sais pas ce qui voyait en moi, mais je baignais dans une ambiance vaporeuse immatérielle illuminée par une lumière intense, non éblouissante, avec des ombres fugaces qui semblaient s’adresser à moi. Par la vue j’étais ailleurs mais par le son j’étais toujours relié au bloc opératoire, je les entendais discuter, dire qu’ils devaient changer de protocole ; jusqu’à ce qu’on me fasse une anesthésie générale. Aucun souvenir de ce qui s’est passé ensuite. Quand j’ai rouvert les yeux, j’étais en vie. Sauvé. Mais cette expérience a changé radicalement mes certitudes sur la vie et la mort et j’ai gardé l’habitude de dire que je suis mort à quarante-sept ans. Une mort au sens chamanique du terme, nécessaire à une renaissance. Une transmutation. Vous comprenez, je suppose ? [  ] J’ai eu un parcours classique de chercheur, continue-t-il, sans beaucoup d’intérêt pour ces questions-là. Depuis cette expérience, je suis toujours chercheur, mais je cherche aussi d’autres voies de compréhension de ces phénomènes.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)



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[intelligence][cosmo-logique]
Serais-tu d’accord pour l’illustrer par cette citation de Chris Frith, un chercheur et professeur de neuropsychologie à l’University Collège de Londres : « Ce que nous voyons n’est pas le monde, mais un modèle du monde créé par notre cerveau » ? C’est un peu rigide, non ? Certes, mais tes étudiants doivent bien comprendre que plus ils entraîneront leur cerveau à vivre d’autres états, plus ils enrichiront leur palette de sensations, de matière à création. Ils devront ensuite la transformer pour en faire une œuvre, mais elle s’exprimera alors véritablement comme l’exploration d’un plus grand qu’eux, unique. C’est en développant cette unicité qu’ils pourront devenir et créer ce qu’ils sont, plutôt que ce qu’ils admirent. Dans ce sens j’ai pensé que nous pourrions leur faire créer un masque à l’image de la façon dont ils voudraient utiliser la transe pour explorer la réalité.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)


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[créage][symplicité][eurêka][éco-logique]
    Je retrouve Jean-Luc à 8 h 30 au café des Beaux-Arts pour notre débriefing matinal. As-tu bien apporté la vidéo de la transe que j’ai filmée dans la salle du conseil de l’école ? Je voudrais la montrer aux étudiants cet après-midi. Les gestes que tu fais sont vraiment de la danse. Il y a une expression artistique spontanée dans ce processus de transe. Tu n’as jamais pris de cours de danse ? Non, ni de chant. Jean-Luc opine.
    Je me demande, dit-il, si l’état de transe n’est pas la source d’un enseignement intuitif. Celui dont nous rêvons tous en tant qu’artistes. Savoir sans avoir à apprendre. Je suis certain que tu serais aussi capable de dessiner quelque chose d’intéressant. Dans cet état, concédé-je, je ne me pose effectivement pas la question d’avoir appris ou pas. D’avoir du talent ou pas. Il n’y a plus de doute ou d’autocensure, le poison de tout artiste. Je fais le mouvement qui s’impose. Dicté par le besoin de mon environnement de se remplir d’une couleur, d’un son, d’un geste. Voilà pourquoi c’est beau, approuve Jean-Luc. En fait, tu retrouves la spontanéité de l’enfant. Imagine cette technique appliquée à des artistes. Ils retrouveraient cette joie d’être, cette joie du dessin ou de la danse spontanés, mais augmentée de la technique académique. Le beau et le juste, enfin réunis. C’est ce que nous cherchons tous et à quoi nous accédons parfois, dans les moments de grâce, ou d’inspiration. Là ils auraient un outil pour le déclencher au lieu de l’attendre. Je tempère son enthousiasme : Sauf que l’outil pour déclencher cet état est loin d’être au point.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)



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[cosmo-logique][anthropo-logique][intelligence][eurêka]
Il faudrait commencer par ce constat : le cerveau reçoit des millions d’informations à la seconde. Or très peu deviennent conscientes. Si on parlait de bits d’information à la seconde, ce serait de l’ordre de 16 à 40 seulement. C’est très peu ! Oui et heureusement, car ce serait insupportable d’avoir conscience de ces millions d’informations, et source de graves troubles psychiatriques. Le cerveau doit donc faire un choix. Où va le reste ? Dans des systèmes infraconscients ou subconscients, comme vous voudrez. Le cerveau passe ainsi son temps à filtrer, trier, sélectionner les millions d’informations qu’il reçoit. Comment ? Probablement par différents systèmes d’inhibition, dont nous sommes loin de comprendre les mécanismes. Pendant la transe, mais cette hypothèse n’engage que moi, le cerveau filtrerait différemment ces informations, nous donnant accès à une réalité amplifiée. Ils en pensent quoi les chamanes mongols ? Ils parlent d’« accès au monde des esprits ». Qui serait, selon vous ? Un champ d’informations auquel la transe faciliterait l’accès. Cela rejoint un peu votre hypothèse. Tout se met à parler autour de nous. Une information arrive sans qu’on sache comment, un geste nous montre la direction à suivre, ce que nous savons sans savoir que nous le savons. Une autre intelligence est à l’œuvre, dont nous avons l’impression d’être le témoin. Elle est commune à tous, à tout le vivant. L’intelligence de la vie ? Marc opine : Ça me va.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)


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[PL][autoconditionnement][DE]![intelligence][maladie]
– Les travaux du biologiste Bruce Lipton ont montré que le cerveau de la cellule est sa membrane, le noyau permettant d’identifier le sexe. Or, la caractéristique de la membrane est d’être fortement hydratée. Tout comme la molécule d’ADN, dont la forme en double hélice ne peut exister que lorsqu’elle baigne dans de l’eau. Cette couche d’eau enrobant une membrane d’ADN est à l’origine du développement de l’épigénétique. Alors que la génétique correspond à l’étude des gènes, l’épigénétique s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être activés ou réprimés par une cellule, en fonction de son environnement.
– De son environnement ?
– Au sens large, oui. La cellule reçoit en permanence toutes sortes de signaux l’informant sur son environnement, de manière à ce qu’elle se spécialise au cours du développement ou ajuste son activité à la situation. Tout étant hydraté dans une cellule, c’est bien l’eau qui reçoit en tout premier lieu les signaux en provenance de l’environnement. Ainsi, par exemple, des signaux « toxiques » liés à une mauvaise alimentation, une exposition au stress ou au tabagisme sont susceptibles de conduire à des réponses épigénétiques qui peuvent être à l’origine du développement de pathologies.
– Ces études démontrent donc l’importance de vivre dans un environnement sain et serein, c’est ça ?
– Plus intéressant encore, elles ont permis de découvrir que la réponse biologique à un contexte environnemental ne dépend pas seulement de ce contexte mais de la façon dont nous le vivons. Plus nous vivons mal une situation, plus le signal envoyé à la cellule risque de conduire à des réponses épigénétiques favorisant des pathologies. Cela pourrait expliquer pourquoi parmi les personnes portant un même gène pathogène, certaines développent une pathologie et pas d’autres.
– Tu penses que l’état de transe pourrait faire partie des stimuli environnementaux favorables ?
– Possible, mais il va être compliqué de le mettre en évidence.
(Corine Sombrun, La diagonale de la joie)





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Le jeudi 16 septembre 2021 à 08:41:47 UTC+2, Perry Katalin  a écrit :


Cher (otto)Karl,

Effectivement, ce n'est pas le genre de mail dont je rêve... Ça doit être extrêmement difficile et pénible à vivre. Parfois je me dis que tu exagères... mais non, je te crois, j'espère simplement que tu vois mal les choses et qu'il y aura une issue heureuse pour toi.  Que disent les médecins, y-a-t-il un traitement?
En tout cas, je te dis un énorme merci (et à otto) d'avoir fait ce "quelque chose" que j'ai hâte de découvrir. D'autant qu'on est en train de réunir les conditions techniques pour le 9, il faudra donc que je sache bientôt ce dont on aura besoin pour ta prestation. Mais je suis très heureuse qu'il y aura "quelque chose" de ta part pour l'anniversaire de Jacques, et ça malgré ton état et malgré toutes les difficultés qu'il impose. Bravo pour cet effort que Jacques aussi appréciera très certainement de là-haut.
En attendant la chose, je t'embrasse fort
Katalin


PS Envoie-moi ton adresse en Bretagne, que je puisse t'envoyer les pièces de théâtre et dis-moi ce qui te manque encore!
 

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Le vendredi 17 septembre 2021 à 18:10:44 UTC+2, karl  a écrit :



Chère Katalin,
Si j'arrive (car crois-moi que c'est pas assuré) à te fournir ce que j'ai préparé, il faudra seulement un écran et du son, et de quoi lire des fichiers .mov ou .mpeg et dans un certain ordre, bref un programme comme VLC, par exemple, branché à un écran ou projecteur sonorisé.

Et si je te parle de très probable maladie de Lyme, c'est précisément (pour que tu apprennes) que la médecine est largement dépassée et dans le diagnostic et dans le traitement, et dans les recherches. Et cette maladie peut être très lourde, grave, infernale, comme chez moi (puisque neurologique : neuroborréliose), et comme on n'imagine pas, et en mène plus d'un au suicide ou à la folie – j'espère avoir la possibilité, à mon immense regret, de recourir à l'un avant l'autre –, sinon à l'invalidité. Il y a autant de formes à la maladie que de patients, la plupart en errance, incompris (en charge), et dont la vie se brise littéralement. Je peux même pas te raconter l'état dans lequel je suis, et l'enfer que je vis. C'est indescriptible. Et, crois-moi, oui, merci, c'est pas du tout exagéré. Si tu te renseignes un tant soit peu (sérieusement) sur cette maladie dite émergente... Mais déjà ce livre que je viens d'offrir à mes parents, pour tenter de leur faire comprendre, et m'accompagner mieux, dépassés qu'ils sont, comme tout le monde, et c'est encore plus dur à vivre, cette incompréhension, et cette dénégation et cette impuissance, c'est la double peine, alors qu'une seule suffirait déjà pour l'enfer.
Bon courage et bonne réussite à toi pour ces préparatifs. Etc. (J'espère que Jacques, en plus de se manifester déjà peut-être dans tout ça, m'a-t-il semblé, m'attendra de l'autre côté, oui, et d'après mes récentes études de plusieurs mois sur le sujet, je sais aujourd'hui qu'il y a de fortes chances.)

https://livre.fnac.com/a14942351/Francois-Pont-Les-vies-brisees-de-Lyme

Comment des dizaines de milliers de personnes, qui affirment souffrir d’un mal profond aux symptômes rudes et singuliers, se voient opposer par la médecine pour réponse : « Votre maladie ? C’est dans la tête ! » La maladie de Lyme fait aujourd’hui partie des maladies infectieuses les plus fréquentes en France, en constante augmentation chaque année. Pourtant, elle reste très mal diagnostiquée et fait l’objet d’une polémique unique en son genre, car sa forme chronique n’est pas reconnue par les autorités médicales. Cet ouvrage ne porte pas de conclusions sur les fondements scientifiques des uns ou des autres, ni sur les pathologies invoquées et encore moins sur cette guerre qui oppose les professionnels de santé, entre eux et avec les associations de malades. Les auteurs de ce livre ont parcouru la France pendant plus d’un an, partant à la rencontre de ces malades de Lyme. Autour d’un inventaire photographique, ils dressent le portrait d’une quarantaine d’entre eux. Un état des lieux d’une maladie qui brise, sans distinction de classe, le destin d’hommes, de femmes et d’enfants, de citadins et de ruraux, de jeunes et de vieux, de riches et de pauvres. Ces malades que certains qualifient d’« imaginaires » racontent les violences accumulées sur des années : les symptômes d’une maladie protéiforme, leur rejet par les hôpitaux et les organismes sociaux, l’incompréhension des proches devant un mal « sans nom », le peu d’empathie des employeurs ou des collègues de travail et, surtout, leur errance médicale. Ils témoignent du naufrage qu’ils ont vécu mais livrent aussi des pistes sur les initiatives et les traitements qui les ont aidés. En refermant ce livre, il ne sera plus possible de nier l’existence de ces malades.






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[à margaux](brouillon inédit)


Nein. Naja, ich stelle mir vor ! Das klingt sehr gut. Leider ist das Buch nicht übersetzt in Frankreich (wo man FAST! ein equilavent finden kann ?), und kann ich heute nicht mehr spazierengehen. Wegen meinem Gesundheitszustand, der diesen Monat noch schlimmer geworden ist, als ich versuchte fast normal zu essen. Pfff. Sehr schlimm ist es heute.
Daher mein Schweigen und meine Abwesenheit...
Ich möchte wirklich dich besuchen, aber... in meinem Gesundheitszustand ? Das sieht aktuel praktisch unmöglich aus, sehr éprouvant/beschwerlich auf jedenfall, und auch für dich, oder ? Aber trotzdem die! lösung um praktisch zu heilen ?

und das stört mich. Wie peinlich wäre es mir, in diesem ernsten, sehr herabgesetzten Zustand bei Ihnen zu sein. Sehr krank. Ich glaube wirklich, es ist Lyme-Borreliose. Es würde mir jedoch sehr gut tun, einen Tapetenwechsel zu bekommen, und, wissen Sie, eines der besten natürlichen Heilmittel gegen diese Krankheit, neben meiner Diät und natürlichen Behandlungen, ist die Sauna! Es scheint effektiv zu sein.

Es scheint effektiv zu sein.
Cela semble efficace.

Es scheint wirksam zu sein.
Cela semble efficace.
Und ich wäre sehr gespannt zu testen, zu ... heilen! Zumindest ein Minimum.



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[à margaux]
Le vendredi 17 septembre 2021 à 18:52:46 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Auf französich :
Margaux, je voudrais te répondre (sur plusieurs sujets, et que ce livre me semble, oui, passionnant mais qu'il n'est pas traduit en français, où on trouve presque! un équivalent ?), mais je suis trop malade... Je voudrais venir te rendre visite, d'autant que l'environnement et le sauna sont des armes réputées efficaces, très précieuses voire indispensables contre la maladie de Lyme, mais qui – si c'est bien elle dont je souffre – m'invalide de plus en plus et me fait vivre l'enfer, si tu savais à quel point...
Et ton bon naturopathe, etc. Je rêve de tout, de venir guérir (lentement mais sûrement) chez toi, mais... je crains que mon destin ne soit plus bref, noir, désespéré... Alors que ta proposition sonnait comme un miracle. Mais peut-être en me la faisant avais-tu oublié combien j'étais malade, n'est-ce pas ? Et pourtant, je voudrais tellement... venir... te voir... dans ce contexte... essayer d'y guérir... Grâce à l'environnement, dont le sauna (dont je paierais les frais), etc. etc. Et je sais qu'on aurait des choses à partager. Mais je suis piégé ici et cette maladie infernale me tue, littéralement. Putain. Que faire ? Au moins t'informer, te faire signe... te dire mes espoirs mais mon état...

Auf Deutsch via googletranslate+karl :
Margaux, ich möchte dir antworten (zu mehreren Themen, und dass dieses Buch mir ja faszinierend erscheint, aber nicht ins Französische übersetzt ist, wo wir fast! ein Äquivalent finden ?), aber ich bin zu krank... Ich würde dich gerne besuchen kommen, vor allem wegen der Umgebung und die Sauna sind Waffen, die als wirksame, sehr kostbare, ja unentbehrliche Waffen gegen Borreliose gelten, die mich aber - wenn es wirklich die sind, an denen ich leide - immer mehr lähmen und durch die Hölle gehen lassen, wenn du wissen würdest, wie...
Und dein guter Heilpraktiker, usw. Ich träume von allem, zu kommen und (langsam aber sicher ?) bei dir zu heilen, aber... ich fürchte, dass mein Schicksal mehr kurz, dunkel, verzweifelt ist... Während dein Angebot wie ein Wunder klang. Aber vielleicht hast du vergessen, wie krank ich war, als du es mir gegeben hast, oder ? Und doch würde ich so gerne... kommen... dich sehen... in diesem Zusammenhang... versuchen, dort zu heilen (und wieder zu leben)... Danke an die Umgebung, einschließlich der Sauna (die ich bezahlen würde ), usw., usw. Und ich weiß, wir hätten Dinge zu teilen. Aber ich bin hier gefangen und diese höllische Krankheit bringt mich buchstäblich um. Tja. Wie tun ? Informieren dich zumindest, lassen es dich wissen... erzähle[n] dir meine Hoffnungen, aber meinen Zustand...



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[amphibo-logique][formule]!["formule"]
– En quelques lignes, il y a beaucoup de choses. [  ] Il y a une portée même poétique ! [ ]
– ... derrière ce style-là, philosophique, qui lui est propre [  ], en fait on a quelque chose qui relève d'une réèl densité philosophique. ce qui fait que chaque phrase finalement doit être méditée, doit être ruminée, doit être reparcourue si on veut véritablement comprendre philosophiquement ce qu'il dit. Et c'est ce qui est assez merveilleux [  ], c'est qu'on a plusieurs niveaux de lecture. On peut tout à fait le reprendre, le relire et disons se laisser prendre par la musque des mots, par ces phrases très très belles [  ], avec un goût pour la métaphore, [  ] mais derrière ce style-là, on a quelque chose qui relève d'une densité philosophique, d'une rigueur philosophique particulièrement impressionnante, ou finalement chaque phrase demande à être déchiffrée, et demande à ce qu'on se creuse la tête.
– Exactement ! Ben, ça aussi c'est ce qu'on va faire, on va essayer de déchiffrer [  ].
[  ]
Les textes de Merleau-Ponty et celui-ci en particulier sont très denses, très beaux mais très denses. Une formule qui a peut-être marqué les auditeurs et qui est restée dans la postérité...
(Les chemins de la philosophie - 29.01.2018 - Mon oeil ! (1/4) : Merleau-Ponty, L'oeil et l'esprit (avec Lambert Dousson), 10'+11'+14'40)

> OTTO - 2109 - ...cité d'otto karl à déchiffrer














2021 09 18

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[éco-logique][créage][Otto Karl][TP]
...
(France Musique - No Limit (3) Karlheinz Stockhausen, maîtriser la démesure, première partie de l'émission)


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[ARG]
... humour... pas compris...
(France Musique - No Limit (3) Karlheinz Stockhausen, maîtriser la démesure, 37')

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[formule]["formule"]
... super "formule"...
(France Musique - No Limit (3) Karlheinz Stockhausen, maîtriser la démesure, 31'+39' ; 37'+53'!!+55'30)


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[brut]![lofi]!
Jean Dubuffet : ...
(France Musique - No Limit (4) De l'Hypercomplexité, 3')
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...
(France Musique - No Limit (4) De l'Hypercomplexité)

#<
philowsophie = philosolofi* = philofisophie = lofisophie = lofiso = lofisofilo = philofilosophie/philofilosophe
* amitié pour la sagesse basse définition, de qualité imparfaite


#<
[-age]
un piégeage (cf. chasse)


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[formule]
Bonaparte a le sens des formules. Il sait trouver les mots qui frappent. « Soldats, du haut de ces pyramides, 40 siècles vous contemplent. »
(David Chanteranne ; imineo Documentaires - Napoléon pour les nuls - Film documentaire, 11')

>>>

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[lecture]
Napoléon devient un lecteur acharné. Ce qu'il demeurera toute sa vie. Les biographies d'anciens chefs militaires le passionnent, ainsi que la philosophie, et plus particulièrement les théories de Rousseau sur le droit social.
(imineo Documentaires - De Bonaparte à Napoléon, 7')

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[EE][politique]
...
– Ah ça, c'est intéressant. Quand est-ce qu'on fait de la politique, nous ?
– Bah, par exemple, tout le temps.
...

(On est en direct - 12 septembre 2021 -  ... + 57')
> On est en direct - S2 - 12 septembre 2021 - Zemmour tout est politique, tout (le monde) fait politique