20200510

NOTAGE de 2020-03-15 à 2020-05-14



2020 03 15

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[DTO][TP]
[  ] de l'esquive. Il ne s'agirait pas de mépriser le monde, ni de manifester l'outrecuidance de le changer. Non ! Il suffirait de ne rien avoir de conunun avec lui. L'évitement me paraissait le mariage de la force avec l'élégance.

Orchestrer le repli me semblait une urgence. Les règles de cette dissimulation existentielle se réduisaient à de menus impératifs : ne pas tressaillir aux soubresauts de l'actualité, réserver ses colères, choisir ses levées d'armes, ses goûts, ses écœurements, demeurer entre les murs de livres, les haies forestières, les tables d'arnis, se souvenir des morts chéris, s'entourer des siens, prêter secours aux êtres dont on avait connu le visage et pas uniquement étudié l'existence statistique. En somme, se détourner. Mieux encore ! disparaître. « Dissimule ta vie », disait Épicure dans l'une de ses maximes (en l'occurrence c'était peu réussi car on se souvenait de lui deux millénaires après sa mort). Il avait donné là une devise pour les chemins noirs.
[  ] Vivre me semblait le synonyme de « s'échapper ».
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, #12)




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[TP][LT]!
Mais l'avenir ? Il ne suffit pas d'être puissant pour durer ; les lézards nous le rappelaient. Peut-être allions-nous quitter le devant de la scène ? Alors, quelques-uns d'entre nous, diminués physiquement, survivraient dans l'ombre, comme ces fils des dieux à écaille, pour se souvenir des heures glorieuses.
Je saluais les ruines que je croisais, ne manquais pas de les visiter.
[  ] Subsistaient ces chicots de murs plantés dans l'herbe jaune. C'étaient des endroits attirants. Chaque mur écroulé abritait la possibilité d'une halte. Elles étaient précieuses, ces zones de repli défendues par les herses de mûres. Une plage de silence valait un royaume.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, #12, 2'45)


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[montagne]
Quand un pays de montagne se modernise, l'homme ruisselle comme une nappe d'eau. Et la vallée, frappée d'Alzheimer ne se souvient même pas que la montagne a retenti de vie.
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, #12)



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[noirage]
Pourquoi de poussière-née à poussière-neuve doit-on à ce jour toujours tant la mordre ?
Né poussière on le redevient, mais pourquoi tant la mordre ? (O/<.)
Avant de redevenir poussière qu'on est, on la mord.
Avant de redevenir poussière qu'on naît on la mord.
Pour redevenir poussière qu'on naît on la mord.
Né poussière on le redevient, mais pour redevenir poussière qu'on naît on la mord.
Né poussière on le redevient, mais entretemps on la mord.
Pour redevenir poussière qu'on naît on la mord.
Pour redevenir poussière qu'on naît il faut dire qu'on la mord.
Pour redevenir poussière qu'on naît il n'empêche qu'on la mord.
Pour redevenir poussière qu'on naît il se trouve qu'on la mord.
Avant de redevenir poussière qu'on naît on la mord tellement.
(O/<.)
Avant de redevenir poussière qu'on naît on la mord, tellement.
De la poussière qu'on naît à celle qu'on redevient on la mord tellement.
De la poussière qu'on naît à celle qu'on redevient pourquoi faut-il qu'on la morde tellement ?


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Un soir à Saint-Dalmas, sentant grincer les armatures plantées dans mon dos, j'avisai un gîte. Oh, comme j'aurais aimé vivre au temps où ce petit dialogue eût été possible :
- Avez-vous un toit et de la paille ?
- On te donnera le pain et le vin si tu aides aux fenaisons.
Mais il fallait vraiment s'être cassé la figure pour rêver à pareilles conversations. On n'était plus au temps de Knulp, mon pauvre petit, me dis-je quand la dame aux longs cheveux bruns me déclara sur le seuil : « On vous aurait bien fait le tarif gîte d'étape mais on n'a pas l'accréditation administrative. » J'allais devoir être ingénieux pour échapper pendant des mois à la soumission du pays aux lois de l'adrninistration. Trouverais-je sur le territoire des zones franches épargnées par la politique du territoire ?
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs)
+
// Vie d'un païen, Jacques Perry


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[formule][amphibo-logique][philosavis]
On ne sait pas très bien, parfois, ce qu'on pense, mais on aime tellement le dire et le formuler, que parfois... C'est pas tellement que la parole dépasse la pensée, c'est que parole est tellement plus agréable que la conviction, que...
(Sylvain Tesson, Tesson, rebelles de père en fils - C l'hebdo - 10/06/2017, 5')

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[russe]
...
(RTS - Radio Télévision Suisse - Pardonnez-moi - L'interview de Sylvain Tesson & Philippe Tesson, 14')


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[mort][âge][hoptique]
Je crois que vous citez Jankélévitch, qui dit : la leçon que donnent les morts, c'est simplement qu'il faut se hâter de vivre. Je vous cite exactement ?
(RTS - Radio Télévision Suisse - Pardonnez-moi - L'interview de Sylvain Tesson & Philippe Tesson, 22'45)


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[à nico r.]
Le dimanche 15 mars 2020 à 17:24:57 UTC+1, nicolas r. a écrit :

Tu en es où?

Le dimanche 15 mars 2020 à 17:51:27 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

À vouloir tenter ça, ce que je préconise là, via deux experts.
https://youtu.be/lxsEE9KJJew
Mais sans grand espoir de passer à travers... avant que le « troupeau » n'ait constitué son immunité barrière, moi mon corps ne pourra pas. Entre ses poumons mal recollés il y a 20 ans et son état actuel, il a aucune chance. Alors seule la réclusion, l'autoconfinement radical, mais qui devra bien faire quelques écarts pour se ravitailler (notamment de légumes, même surgelés), même sous masques et gants et autres précautions, il suffira d'une goutte... et je serai emporté. Et sinon, alors par la maladie n°1 qui veut déjà ma peau ou ma raison. Donc, pour te répondre d'un mot : Cerné ? Condamné ?
Et toi, de votre côté ?
( Et tu te la fixes pour quand, dis, la mairie de Bessèges ? ; )





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[noirage][cosmo-logique]
Otto Karl
Non, vous verrez que ceux-là s'en sortiront dans leur immense majorité, et, si leur état le nécessite sur le brancard ou le billard, voleront même la place, la priorité à d'autres moins jeunes et/ou moins glamours qui, eux, auront pourtant respecté... eux-mêmes et les autres. La vie est tellement belle et juste, n'est-ce pas, on la connaît ! On la connaît.
Otto Karl
L'autre jour, Otto Karl voulait publier (toujours dans son ambivalence, sa polysémie, son amphibo-logique) : « La différence entre la nature et nous, c'est son indifférence ». Certes, apparente en tout cas. (Indifférence, et in-différence = non-différence, donc. Etc.)


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[à marie]

Le dimanche 15 mars 2020 à 09:54:52 UTC+1, lllkll llll  a écrit :


Recommandations sérieuses, et pile dans mon sens, au delà de l'hypocrisie officielle. Simples mais strictes. Et astuces ?
«La seule solution contre le coronavirus c’est un masque pour tous, partout, pendant trois semaines»


Le dimanche 15 mars 2020 à 18:51:48 UTC+1,  marie a écrit :


C'est très intéressant merci : ) Fais attention à toi, tu as déjà eu des antécédents ...


Le dimanche 15 mars 2020 à 20:07:23 UTC+1, lllkll lllla écrit :

Comme tu dis. Et qui ne me laissent pratiquement aucune chance... dans mon état de faiblesse extrême, maladie chronique inconnue et profonde, et avec ces poumons mal recollés, donc, oui... Aucune chance.
Je voudrais tenter ça...
https://youtu.be/lxsEE9KJJew
... mais j'ai pas les moyens, il faudra bien que je sorte acheter à bouffer, un moment. Et même masqué et ganté... ça devrait durer si longtemps... Or, la moindre faute, le moindre écart, la moindre goutte sur un paquet acheté (même si je prends soin de le désinfecter, etc.), et... j'y passe... Donc j'ai toutes les chances d'y passer, et non pas entre les gouttes. Et, le tragique, c'est que ma (fragile) famille aussi. (C'est-à-dire un peu la tienne. Ha. Puisque mon père me répétait encore l'autre jour par mail qu'il te considérait comme un membre à part entière de la famille, dis, rien que ça. Et toi qui n'es pas très famille... S'il savait... ; )
Bref, et moi qui (sinon sur la tienne, ma bien chère Marie solide ; ) ne suis donc pas très optimiste quant à ma survie, c'est le moins qu'on puisse dire. Et j'ai des raisons objectives de l'être, cette fois, n'est-ce pas ? Tu me l'autorises ? Prends légèrement soin des choses que j'ai laissées chez toi, hein ? Je parle pas des souvenirs, qui s'effaceront peu à peu, mais... les vestes (dont une à toi), les deux guitares, les clés de Nemours (à rendre), le projecteur (cadeau, comme le reste), le pied de caméra, etc., et surtout, surtout, les disques durs de sauvegarde (de mon Temps Perdu) !! Ça, c'est peut-être très important. Voir avec ma famille ou ce qu'il en restera. Quant à la tienne, je la crois assez bien à l'abri. N'est-ce pas ?
Prends bien soin de toi aussi ma Marie So Soleil, avec un pronostic beaucoup radieux pour toi et la suite...
Moi, ça s'arrêtera là, sans doute. Alors que... pourtant... J'aurais tant... Et...
Mais enfin, bref. (Ou, un livre à lire (bien jusqu'au bout surtout) ? Sarinagara, de Philippe Forest.)
Ou, autant dire mon épitaphe virtuelle, comme tu sais peut-être :
Etc.
Bref.
Passons.

; /

P.-S. :
OTTO - la mort cueille, même en pleine fleur...




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[à manuella, david, judicaël]
Le dimanche 15 mars 2020 à 20:45:52 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

... le cas qui arrivera sans doute, de ma disparition (très) prochaine.
Alors pour éventuel business, pour vous ou l'un de vous, ou aucun si ça n'intéresse personne. Ma soeur, ici présente, s'est déjà renseignée de son côté, récemment, donc elle aurait priorité, mais comme David était intéressé lui aussi depuis des années par ce projet...
Bref. Comme j'y pense, en passant...
En simple passant, oui. Voici-joint pour vous, au cas où. (Pas eu le temps de relire. Etc.)









2020 03 16

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[pour david]

.. nous avons tendance à nous abandonner à un biais cognitif qui est très connu qui est la surestimation des très faibles probabilités...
C'est peut-être un héritage
... nous sommes probablement les descendants des peureux...
(Gérald Bronner, France Culture - Coronavirus : une épidémie de la peur ?, 21')


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[TP][covid-19]
Et le monde retient son souffle, dans l'espoir pour certains (pas certains) de ne pas le perdre. (O/<.)
#COVIDー19 #CoronavirusFrance


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Le mal, c'est les porteurs sains. Malsains.
Eux, porteurs (mal) sains leur nom.

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La peur évite le danger.
La peur évite le danger, si...


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"Like". Mais si seulement c'est lui qui pouvait avoir raison... Et surtout, qu'on s'en sortent tous. Je veux dire : moi y compris. Car pour vous, ça devrait aller, non ? Moi je dis qu'il y a de fortes chances. Aussi fortes que celles que j'ai d'y passer, moi ; /
 David Serge heu non j ai plutôt l'impression que c est moi qui vais y passer ... voilà on sera à 15% de mortalité chez les postiers qui paieront un tribut un peu plus lourd que la moyenne.
Otto Karl
Ne nous battons pas pour affirmer lequel de nous va y passer. Les deux patrons, quoi. Créateurs du postier, des postiers, du principe, du nom... du renom. Haha. Non, et re-non, tu y passeras pas, allez. Je passe devant. Et des années devant ! Comme d'hab, toujours eu trop d'avance. C'est ce que je disais à sandra qui me disait penser beaucoup à moi ces temps-ci qui les font vivre, dit-elle, désormais un peu comme moi au quotidien. Eh oui, vraiment précurseur... J'étais. Et pas que là-dessus, comme on sait peut-être ! Ou s'en rendra compte ?



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Alors tu devrais aimer l'article publié par Jérémy Damien. Mais je crois qu'il est (très) risqué de se rassurer trop tôt. Enfin, encore une fois, vous, peu de risques. Moi entre mon état et mes poumons... J'ai vraiment tout... et donc toutes les (mal)chances d'y passer vraiment, en vrai. Mais bon, passons.

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Non, je connaissais pas. Mais ne faudrait-il pas trouver un juste milieu dans les infos ? faire un mix des moins rassurantes et des plus rassurantes ? Mais rassurantes pour qui ? Encore une fois, quand on présente un tableau comme le mien, qu'est-ce qu'on peut espérer ? Puisque le virus touchera plus de la moitié de la population, que le coup du confinement officiel va stopper nette la progression de l'immunité de troupeau donc cette barrière sur laquelle je comptais un peu, et... entre aujourd'hui et l'existence d'un vaccin (dans deux ans), vous imaginez le nombre d'occasions que je le chope ? Et sans aucune chance de victoire... Bref...



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[neige][TP]
Karl :
En classe de 4e (je crois), la prof de français nous avait fait lire un livre pour la jeunesse (la bonne idée, plutôt qu'un classique indigeste), et qui m'a marqué, et que je voulais (me faire) relire. Je l'ai donc racheté d'occasion il y a un ou deux ans, et... ce serait l'occasion, si la maladie/épidémie m'en laisse le temps... Car il est question de... confinement, ça on peut le dire ! (Mais dans la neige... un chalet...) :
Les enfants de Noé, de Jean Joubert :
Tout commence par une tempête de neige qui, en quelques jours, ensevelit tout : les routes, les arbres... et le chalet où vivent Simon, Noémie et leurs parents. Ni électricité, ni radio, ni télé. Ils sont coupés du monde et privés de tout confort. Peu à peu, les réserves en nourriture s'amenuisent, la maladie s'installe, les loups rôdent... Comment résister à la folie ? L'histoire de ces naufragés de la neige est à la fois un remarquable roman d'anticipation et un étonnant huis clos familial.







2020 03 17

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[rappel]
[pout twitter]
[confinement]
« [  ] je pensais aux gens que j'aimais et j'y pensais bien mieux que je savais leur exprimer mon affection. En réalité je préférais penser à eux que de les côtoyer. Ces proches voulaient toujours que "l'on se voie", comme s'il s'agissait d'un impératif, alors que la pensée offrait une si belle proximité. »
(Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs)

+
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[confinement][covid]
Ils se serrent la main.
(La Vénus à la fourrure [film], 42')
+
Elle l'embrasse.
(La Vénus à la fourrure [film], 1:06'50)
+
dernier plan du film
(La Vénus à la fourrure [film])


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[diét/éthique][physio-logique]
J'ai besoin de me détendre un peu [  ]. Ça passera mieux si je suis reposé. Hein ?
(La Vénus à la fourure [film], 7'20)


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[otteur]
... ah non non...
... il y a beaucoup de moi, là-dedans.
(La Vénus à la fourrure [film], 10'40)


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[épure]
À partir de Chinatown, ses mises en scène [à Roman Polanski] passent à un classicisme apaisé mais gardent le climat sombre ou inquiétant, le pessimisme fondamental et le perfectionnisme plastique des débuts145. Selon lui, Le Pianiste marque une rupture par sa volonté d'abandonner tous les « effets de cinéma » antérieurs. Polanski a alors souhaité raconter une histoire difficile sur ton sobre et épuré, exigeant que « le réalisateur s'efface pour garder la bonne distance. ». Pour les images du film, il a puisé dans ses souvenirs d'enfance et son expérience traumatique du ghetto afin d'être au plus près de la réalité. Aujourd'hui, il considère Le Pianiste comme son film le plus abouti. Pirates et Oliver Twist s'inscrivent, quant à eux, dans un cadre à part comme hommage nostalgique au cinéma hollywoodien d'antan, avec un message presque optimiste.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Polanski)


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[neutralisage][noirage]
Le réalisateur est particulièrement sensible à ce qu'il appelle « la précision et la distance que le survivant porte en lui » et confie le rôle de Szpilman [dans Le Pianiste] à Adrien Brody.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Polanski)

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[esth/éthique][anaxio-logique]
Bordel, cette manie, de nos jours, à tout ramener à un problème social à la con. [  ] Puatin, mais quel monde, apauvri, débile. Pourquoi on cherche toujours à tout ramener à quelquel chose d'autre ? Qu'est-ce que vous allez me sortir encore ? Le sexisme ? Le racisme ? La lutte des classes ?
(La Vénus à la fourrure [film], 28'45)


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[princesse][àmouréinventer]
– Si j'étais vous, je ferais attention. Votre femme idéale s'avèrera peut-être plus cruelle que vous ne le souhaitez.
– Je suis prêt à courir le risque.
[  ]
– Je suis une païenne. Ce qui veut dire que je suis jeune, belle, riche, et que je compte en profiter le plus possible. Je ne me refuserai rien. [  ] Je me moque de votre respect. J'aimerai l'homme qui me comblera, et je comblerai l'homme qui saura me rendre heureuse. Mais seulement tant qu'il me rendra heureuse. Ensuite, j'en trouverai un autre.
– Rien n'est plus terrible pour un homme que l'infidélité d'une femme.
– Pour la femme il y a pire : la fidélité forcée.
(La Vénus à la fourrure [film], 29'15)
+
... devenez ma femme... prenez le pouvoir... dominez-moi...
(La Vénus à la fourrure [film], 34'15)
+
...
(La Vénus à la fourrure [film], 36'30)
+
(La Vénus à la fourrure [film], 38')
+
... C'est de l'amour que tu me proposes ? Non, c'est le pouvoir. C'est le pouvoir, qui t'intéresse.
(La Vénus à la fourrure [film], 50'40)




+
#
[àmouréinventer]
esclave volontaire = maître
(La Vénus à la fourrure [film], 1:04')
+
// [ARG] CRG


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[pour Vincent]
Je sais ce que vous êtes : un hypersensuel, un ascète de la volupté.
(La Vénus à la fourrure [film], 29'30)


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[amphibo-logique][formule]
– Ah, ok, j'ai rien dit. C'est voulu. Vous voulez que ce soit ambivalent.
(La Vénus à la fourrure [film], 31'30)
+
...
(La Vénus à la fourrure [film], 38'25)
+
...
(La Vénus à la fourrure [film], 40'30)



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[pour l'art rencontre]
[  ] deux personnes qui sont unis à jamais. [  ] C'est chimique, c'est la rencontre de deux personnes qui met le feu aux poudres.
(La Vénus à la fourrure [film], 59')

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[!°][amphibo-logique]
– C'est quoi la manière moderne de dire « pour ainsi dire » ?
– « Genre ».
(La Vénus à la fourrure [film], 1:00'50)

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[noirage][défausophie][sic][optimisme]
Je vous l'avais dit. Tout finira bien.
(Le Pianiste [film], 5')
+
– Ça ne durera pas, ne vous inquiétez pas.
– C'est ce que j'ai dit, c'est trop... c'est trop absurde.
(Le Pianiste [film], 15'30)


+
Les preuves du contraire :
...
(Le Pianiste [film], 12')
+
...
(Le Pianiste [film], 49')


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[covid-19]
[   ] ce nouveau coronavirus pourrait survivre jusqu’à trois jours sur du plastique et sur de l’acier, et jusqu’à vingt-quatre heures sur des matières de type carton et papier. De quoi se faire une idée de survie du Covid-19 si éventuellement il était en contact avec les paquets de pâtes, de papier toilette et autres boîtes de conserve dont les Français constituent des stocks ces derniers jours. Mais aussi chez soi, sur les poignées de porte, les plans de travail, les robinets, etc. « Ces surfaces, ce sont les "fomites" : tous les objets potentiellement porteurs de germes et qui peuvent poser des problèmes en matière d’hygiène dans la gestion du coronavirus »
[  ]
Toutefois, la survie du virus sur certaines surfaces ne signifie pas nécessairement que les risques d’être infecté en les touchant soient avérés.  Ainsi, les particules du virus peuvent être présentes sans représenter un fort risque infectieux, puisque, comme le rappelle la Dre Angela Rasmussen, virologue à la prestigieuse université de Columbia à New York, « si les virus peuvent rester présents sur certaines surfaces plusieurs jours, le nombre de particules virales infectieuses se réduit considérablement, jusqu’à 1.000 fois », précise-t-elle sur Twitter.
[  ]
La Dre Rasmussen rassure au passage celles et ceux qui s’inquiéteraient de recevoir des cartons contaminés puisque le coronavirus n’y survit pas plus de vingt-quatre heures, mais appelle les livreurs à prendre des précautions d’hygiène supplémentaires. Car le respect des gestes barrières reste la clé contre la propagation du coronavirus.
(https://www.20minutes.fr/sante/2741523-20200316-video-coronavirus-combien-temps-survit-covid-19-poignees-porte-wc-autres-objets-quotidien)
+

Il n'existe actuellement aucune preuve que les aliments constituent une source ou une voie de transmission probable du virus.  Marta Hugas, responsable scientifique à l'EFSA, explique : « L'expérience que nous avons des épidémies précédentes dues à des coronavirus apparentés, tels que le coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV) ou le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV), montre que la transmission via la consommation d'aliments n'a pas eu lieu. Pour l'instant, rien n'indique que ce coronavirus soit différent à cet égard ».
[  ]
Les scientifiques et les autorités du monde entier surveillent la propagation du virus et aucune transmission par l’intermédiaire de denrées alimentaires n'a été signalée. Pour cette raison, l'EFSA n'est actuellement pas impliquée dans la réponse aux foyers épidémiques de COVID-19. Toutefois, nous surveillons la littérature scientifique dans ce domaine pour identifier toute information nouvelle ou pertinente à ce sujet.
(https://www.efsa.europa.eu/fr/news/coronavirus-no-evidence-food-source-or-transmission-route)


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[à david][aux postiers]
"C'est tellement évident pour moi. Il faut du costaud, type eau de javel, etc. D'ailleurs tu trouveras la liste dans l'article Médiapart, tu sais ? Ou endives, oui, et enlever les premières feuilles. Mais... non, c'est tellement naïf encore car tellement délicat. Ou de temps en temps, oui, en faisant hyperattention, ou par exemple à deux : un qui effeuille, l'autre qui découpe, etc. Car les premières feuilles tu les enlèves avec tes doigts, et qu'est-ce qui touche les feuilles suivantes ? Et ainsi de suite. Moi je suis tellement à cheval et exercé sur tout ça au quotidien (dans une certes moindre mesure), que... il faut imaginer ma détresse actuelle... Surtout que dans mon état et ma situation, les repas étaient devenus mes seuls petits bonheurs du jour. Vraiment. Mes crudités qui me réjouissaient etc. J'avais à peu plus que ça au quotidien, et Heidi... Mais vraiment. Et aujourd'hui ? Heidi c'est fini et on me retire ce seul truc, et en échange de quoi ? D'un stress immense, de guerre. Mais véritablement de guerre, je crois, ou pas loin. Avec la plus-que-menace de mort, je sais que ce n'est qu'une question de jours, de semaines maximum, ainsi que pour mes proches, dans l'éloignement, sans possibilité de rien. Mes parents ont 70 ans passés (mon père fragile des poumons, et ma mère fragile tout court), dans une grande ville, je sais qu'ils ne feront pas suffisamment attention, ou... combien de temps ? Et ma soeur, elle-même fragile, moins que moi-désormais mais fragile, est confinée avec ses trois enfants et son mari, forcément les risques... sont grands. Et les amis... Mais pour lesquels je m'inquiète beaucoup moins, car beaucoup moins à risque, je crois. Pour moi, dans ma situation, le stress est immense, on imagine pas... et donc les dégâts sur le système immunitaire, le corps, en plus des effets délétères de la bouffe désormais totalement inadaptée et très restreinte, en pénurie déjà, car j'essaie de retarder au maximum ma première sortie, pour tenter de tomber malade le plus tard possible... Mais vivre ça et donc si mal en attendant ? Et donc m'amaigrir (bien que ce soit plus vraiment possible, je suis un squelette) et m'affaiblir encore plus d'ici là ? Je sais pas si... ça vaut la chandelle..."



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[confinement]//Le pianiste
2'40
9' !
11'40
13'
13'45
36'30
54'
55'
...
1:15'
1:16'45
1:23'45
1:38'30
1:53'20

(Le Pianiste [film])



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[physio-logique][OIFR45793CG]
Mais vous êtes malades, ou quoi ? Vous n'avez pas mangé aujourd'hui, hein ? Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous êtes fous, tous. [  ] Vous n'avez pas dû manger aujourd'hui. Vous êtes fous.
(Le Pianiste [film], 14')
+
infra : (The Walk, rêver plus haut [film], 52'55)





2020 03 18

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[covid]
4'30
24' les masques !
C à vous - 17.03.20 - La France confinée, jour 1, avec gérald kierzek


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[À manuella]
Le mardi 17 mars 2020 à 17:47:52 UTC+1, Manuella  a écrit :

Comment vas tu ?


Le mercredi 18 mars 2020 à 15:01:52 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Comme d'hab, je ne sais pas quoi te répondre. À cette question.
Je me prépare ou plutôt m'apprête à mourir tout simplement. Et à souffrir sûrement beaucoup avant ça, ou alors (physiquement) un peu moins si je prends les devants. Mais déjà par la restriction de ma vie, de mon alimentation devenue misérable et délétère, etc. À quoi bon continuer comme ça, en sachant que de toute façon, quoi que je fasse, malgré toutes mes précautions et mon expérience en matière de protection sanitaire, j'ai à peu près aucune chances d'éviter de le choper, sur une si longue période (vouée à durer peut-être plusieurs années et en tout cas plusieurs mois), et si je le chope donc encore moins de chances d'y survivre. Alors que la plupart des gens, oui, il faut le dire et le redire. C'est la grande, la très grande différence entre la situation générale et la mienne. Je sais et sens bien que j'ai déjà une maladie (qui n'a même pas le crédit légitime et officiel d'avoir un nom), qui m'affaiblit considérablement et très concrètement, et j'ai les poumons déjà (mal) recollés, donc pour moi, c'est marre, c'est mort, le pronostic est... Bref, je te laisse conclure. Mais peut-être que ma maladie n°1 (et dans ce contexte de stress extrême et de bouffe réduite et délétère) m'aura balayé avant et d'ici très peu, ou moi-même.
Etc. etc.
J'espère que tu t'en sortiras, toi, M'nuella ! Ça devrait, merde ! Il faut ! Tu serais la dernière du clan n°1, car je crains aussi pour les parents, de plus de 70 ans, confinés ensemble, avec papa assez inconscient et béatement optimiste comme un gamin, bref son sens à lui du déni, et maman, pas si rigoureuse non plus sur les mesures idéales à adopter, je suppose, etc. Bref, je crains pour vous. Et pour moi, bah... je devine tellement l'issue... et mon corps me donne tellement de signes d'une maladie qui déjà me ravage, m'affaiblit totalement... sans que j'y puisse rien... Mon seul espoir et levier éventuels étaient devenus l'alimentation et la relaxation/détente et la patience, et... tu comprendras que... même sans imaginer concrètement à quel point... tout ça vient désormais tout balayer. Mais tout.
Etc. etc.
Que te répondre d'autre ? Je m'apprête... Impuissant... Sauf à prendre les devants... M'y apprête aussi... Même si transit par cette situation... Pour l'instant seulement capable de me renseigner sur l'affaire et ne rien faire plutôt que de """terminer""" mes affaires urgentes... Par exemple, une sélection de mes formules, etc. Non, transit, et à quoi bon tout ça ? Pourquoi ? Et pour quoi ?...
Etc.
Mais toi ? Et... & !




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[covid][confinement][noirage]
En attendant la fin de la fin du monde
Tu voudrais croire que l'histoire se terminera bien
Et pourtant à des kilomètres à la ronde
Dans le trou noir y a rien à voir
Ça va, ça vient
Et c'est peut-être ta dernière chance
Tu t'y fais à force d'y penser
Et c'est sûrement perdu d'avance
Comme quoi...
[  ]
(Juniore, "La fin du monde")





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[à gilles]


Le mercredi 18 mars 2020 à 17:42:32 UTC+1, Gilles  a écrit :


Et tu trouves ce dont tu as besoin à la Vie Claire?


Le mercredi 18 mars 2020 à 19:00:13 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

Euh, je suis pas sorti depuis le 8 mars. J'ai commencé le confinement avant les autres (voire bien avant si on compte ces derniers mois), anticipé, comme d'hab. Et, dans ma tactique, je suis pas près de sortir encore. J'attends les masques et essaie de retarder au maximum ma contamination fatale. La tactique est d'essayer de laisser passer l'engorgement, leur laisser le temps d'acquérir un peu de place, de l'expérience et peut-être un vague remède, mais l'espoir est bien maigre, comme moi et mon congélateur, donc ma réserve de légumes congelés. Évidemment plus question de manger des légumes frais. Même si on dit que. Mais le médecin qui intervient au JT de France 2, par exemple, qui en parlait encore l'autre jour, dit tellement de contre-vérités, d'approximations pour rassurer, maintenir les rangs, l'économie et le moral... Il ne cherche pas le zéro risque, comme je dois le faire moi. Et encore... Abandonner plutôt ? Car mon état est déjà très critique, comme tu sais... sans (vouloir) le savoir, dans ton optimisme acharné, n'est-ce pas. Et s'empire encore à ce régime (alimentaire et de stress de guerre) on ne peut plus délétère, régime de misère... Quelle fin... Et encore... Le pire (insoutenable ?) est à venir !... ; (

+


Le mercredi 18 mars 2020 à 19:06:33 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Correctif : pas sorti depuis le 10 mars. Donc 8 jours.
La Vie Claire, j'envisage d'y retourner, mais je retarde au maximum, donc... les laissant aussi se réapprovisionner, comme Picard dont j'attends beaucoup, malgré mon maigre congélateur hélas. Laissant aussi le temps aux gens d'incuber, et de s'éduquer, de prendre de meilleures habitudes de distance, etc.
Mais... je sais que tout ça est vain. Et que, même, mon état m'aura peut-être balayé avant ça. AVC ou autre...
Etc.
Eh oui, la Vie n'est pas... Claire, ni belle, non...
Loin de là.
Je répète : Lire "Sarinagara", en particulier le chapitre sur Hiroshima. Qui dit tout. Eh oui, la vie est comme ça, sans aucune pitié, mais vraiment aucune.


+

[à yolande]


Le 18 mars 2020 à 11:52, lll lkll lllll  a écrit :


Oui, comme je l'écrivais à papa à l'instant, je te le dis aussi, pour que tu le convaincs d'être un peu plus raisonnable et responsables (pour vous deux) : extraits :

Ne m'envoie surtout pas les écharpes. C'est pour vous ! Voyons...
Moi j'en ai. Et recevrai normalement quelques masques bientôt. Comme je t'ai dit. Donc surtout pas, et pas aller à la Poste. Ne pas sortir. Si tu savais..
Tu risques de contaminer toi-même et maman, puisque vous partagez l'appartement, et... les WC !
Ça rigole vraiment pas. Ce virus est très très contagieux.
(...)
Donc, c'est indispensable de vous protéger avec (à 70% peut-être, hélas, avec ces seules écharpes mais doubles, épaisses, il faut), et en même temps qu'avec les gestes barrières. Hyper scrupuleux, mais...
Maman me dit qu'effectivement tu respectes moyennement le confinement, emprunte encore les escaliers, les couloirs, je suppose que tu appuies sur les boutons d'ascenseur sans trop te méfier, puis les poignées de portes, etc. Catastrophe.
Pour moi, c'est une folie. Pour vous deux. Mais qu'y puis-je ?

Quant à moi, quoi je fasse... Je sais que...
Mais donc vous embrasse ; /)


Le mercredi 18 mars 2020 à 19:16:11 UTC+1, Yolande  a écrit :



Bonsoir Karl,

Toujours aussi pessimiste Karl , c'est vrai que c'est quand même très grave !!! Nous ferons le maximum pour y échapper ... Mais !!! pour nous c'est moins grave , avons fait notre vie .... Quant à Toi ? Il faut te confiner en ouvrant ta fenêtre le plus possible et mettre un masque dès que tu sors bien sûr !!! Chez toi tu n'en as pas besoin , ils viennent de le dire à la télé ... En attendant , Bon Courage à Nous Tous !!! Et surtout soyons Très Vigilants et ne sortons que vraiment quand il le faut c'est Tout ...
Grosses Bises à Toi et tu nous envoies des nouvelles tous les jours ...
Bises et À+ maman 🍀🐞💕


Le mercredi 18 mars 2020 à 19:23:44 UTC+1, Yolande  a écrit :


Ils viennent de dire restez chez vous le PLUS POSSIBLE !!!  J'espère que tu as de quoi manger nous , nous avons fait aujourd'hui le plein de pâtes et riz .... Je pense très fort aussi bien sûr !!! À Manuella et sa famille .... Re Bisous À+ maman 🍀💕🐞


Le mercredi 18 mars 2020 à 19:36:54 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Pour moi, c'est une évidence. L'idéal serait de ne pas sortir du tout – et c'est ce que je fais depuis 8 jours, et encore 8 jours ? Surtout si on a pas de masque (de qualité), aujourd'hui introuvables. Voilà la faute principale, mais gigantesque, de la France. La pénurie de masques (pour tous).
J'ai de quoi manger encore, oui, mais moins, et de la merde, qui aggrave mon état de santé, fout tout en l'air le régime auquel je me tenais avec tant de rigueur et qui devait peut-être me soigner. Là, tout est foutu. Comme moi.
Mais je te réponds au plus vite sur votre plein de vivres, pour vous rappeler à tous les deux ceci, de très important... (Voilà entre autres pourquoi le stress est immense pour moi car je suis conscient de tout ça, et depuis des années. Je ne cesse de le dire aux gens, mais qui sont encore loin loin... de voir les choses comme ça, les dangers partout entre les lignes... Ça aura enfin changé après cette épidémie, c'est sûr, mais pour moi il sera trop tard, j'y serai passé. Car mon état actuel ne me laisse aucune chance, je le sais.)
Mais, donc, ce rappel, fondamental pour vous. La transmission par les objets ! Dont les paquets que vous venez justement d'acheter (et touchés par le personnel etc. dont la caissière, et les poignées de portes, de frigo, de placards que vous avez ouverts et fermés pour ranger ces paquets, etc., etc.
RELISEZ DONC ÇA :
VIDEO. Combien de temps survit le Covid-19 sur les objets du quotidien ?



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[covid]

Covid-19 : branle-bas de combat au centre hospitalier du sud Seine-et-Marne Les hôpitaux de Fontainebleau, Montereau et Nemours se réorganisent complètement pour pouvoir accueillir les malades infectés par le coronavirus. Deux personnes y sont hospitalisées pour cette pathologie, dont une dans un état grave.
Tout est prêt. Il reste encore quelques détails à peaufiner, mais le centre hospitalier du sud Seine-et-Marne (CHSud77), qui regroupe les hôpitaux de Fontainebleau, Montereau et Nemours, est désormais organisé pour accueillir les patients atteints du coronavirus.
 Depuis vendredi, week-end compris, la direction et le personnel médical multiplient les réunions et les déplacements entre les trois sites pour être opérationnels. Un jeu de domino qui n'empêchera sans doute pas la douleur et les larmes, mais les réduira certainement.
  Ce mercredi matin, une seule personne est hospitalisée dans un état grave à cause de cette pathologie, à Fontainebleau. Huit autres personnes ont été diagnostiquées. Une seule est hospitalisée, les sept autres sont rentrées chez elles. Le bassin de vie de 200 000 personnes qui relève de ces trois hôpitaux est « pour le moment épargné par l'épidémie », assure Benoît Fraslin, le directeur du centre hospitalier.
  Pour autant, la capacité des services de réanimation et des unités de surveillance continue (USC), dotés de respirateurs artificiels et de masques à oxygènes, et qui donc accueilleront les malades les plus graves, a été doublée. A Montereau, une aile de chirurgie composée de neuf lits a été convertie en unité d'hospitalisation Covid 19 pour les patients moins atteints. A Nemours, six lits vont être dédiés à ces malades.  En tout, trente-quatre places pour les cas non graves et une vingtaine pour les cas graves sont immédiatement disponibles au sein du CHSud77. « C'est tout simplement lié au nombre de respirateurs que nous avons, précise Benoît Fraslin. Et il est peu probable qu'on en ait plus. Voilà pourquoi les pouvoirs publics ont décidé le confinement ». Les opérations non essentielles ont été déprogrammées  Car 60 % des lits dotés d'une assistance respiratoire sont déjà occupés pour des pathologies autres. « Nous cherchons bien évidemment d'autres respirateurs, nous ne baisserons jamais les bras, assure Lahcene Foudi, le chef des urgences du CHSud77. Nous avons de toute façon un stock pour fonctionner au-delà de nos habitudes ».
 [  ]
Aux urgences, sur les trois sites, deux circuits différents sont mis en place, un pour les personnes suspectées d'avoir contracté le virus, un pour celles qui ont un besoin plus classique, comme une fracture ou une appendicite. « Nous avons une diminution de 50 % de la fréquentation des urgences », remarque Benoît Fraslin.
  Deux docteurs, diplômés en infectiologie, mais jusqu'ici déployés dans des services de médecine, sont affectés à l'ensemble de l'établissement pour affiner le diagnostic des praticiens. Dans le circuit réservé pour les cas suspects, le personnel médical est équipé en masques, gants et surblouses. Tout le personnel au contact de patients porte un masque.
 [  ]
  Les visites aux patients, qu'ils soient atteints du coronavirus ou non, sont désormais interdites. Elles seront étudiées au cas par cas pour ceux en fin de vie.
[  ]
(Par Faustine Léo, Le 18 mars 2020, Le Parisien)
(http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/seine-et-marne-branle-bas-de-combat-au-centre-hospitalier-du-sud-seine-et-marne-18-03-2020-8283186.php?fbclid=IwAR2J_PeerYxlYx_H7BLVv5PC96qEHXawKfn4kR7gJ294P1IeshMJLNu6tVk)
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[à david]
david : voilà 1 seule personne, y'a pas mort d'homme !
karl :
; ) « Le bassin de vie de 200 000 personnes qui relève de ces trois hôpitaux est « pour le moment épargné par l'épidémie », assure Benoît Fraslin, le directeur du centre hospitalier. » Mais attends un peu... Et, je sais pas si tu as vu, mais ça y est, la France commence à considérer la proposition de Raoult et sa chloroquine. Bref, il faut tomber malade le plus tard possible. Et encore, si j'y arrive, ça suffira pas. Je le sais. Je suis trop affaibli par la maladie mystérieuse mais peut-être déjà virale ou bactérienne, et la vie de survie désormais qui fout tout en l'air. Si je tombe malade maintenant, on me laissera mourir car je serai un cas désespéré. Ils commencent à l'avouer. Ils trient, justement en fonction de ça. C'est fou... D'en être là, dans nos pays et de nos jours.







2020 03 19

#
Écrire sans je, mais jeux de mots.
Sans je, mais jeux de mots.

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J'aurai davantage anticipé que participé.

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Dépasser l'enjeu par le jeu. Déjouer le je par le jeu. Débordre le jeu par le jeu.



#
[covid]
[masquespourtous]
La généralisation des masques est donc une hypothèse de plus en plus plébiscitée par certains médecins. «C’est totalement opposé à ce que je pouvais dire il y a trois semaines, mais ces études me font militer pour la généralisation du port du masque, ou au moins dans les transports en commun», raconte par exemple le Dr Jérôme Marty, président du syndicat Union française pour une médecine libre (UFML). Tout individu devient potentiellement un agent contaminant même s’il ne tousse pas.  «Aucune étude n’a jamais démontré l’utilité de masques chez les non symptomatiques», nuance le Pr Antoine Flahault, médecin de santé publique à l’Université de Genève. «Sur le papier l’idée pourrait fonctionner, mais cela paraît irréalisable en pratique au vu de la carence actuelle de masques en Occident. La priorité doit donc être mise vers les personnes à risque et le personnel médical. Dans les EHPAD et les maisons de retraite, tous les personnels devraient en porter en permanence.»
[  ]
Quant à savoir quel type de masque est le plus efficace, plusieurs publications ont montré que face au coronavirus les masques chirurgicaux ont une efficacité équivalente à celle des masques spécialisés, appelés FFP2 pour «filtering face piece», littéralement «pièce faciale filtrante».  Ces masques s’ajustent mieux au visage et limitent toute pénétration de particules. Avec une nuance de taille pour les praticiens: les deux sont aussi efficaces si le soignant et le malade gardent leur masque mais ce n’est plus le cas si le médecin doit enlever le masque du malade pour examiner sa gorge. Dans ce cas les médecins sont mieux protégés avec un masque FFP2. Cependant, ces masques ont des propriétés thermostatiques qui imposent un changement toutes les trois ou quatre heures, quand les masques chirurgicaux peuvent se porter plus longtemps.
(https://www.lefigaro.fr/sciences/les-masques-sont-ils-vraiment-inutiles-quand-on-n-est-pas-malade-20200313)
+
"Ne portez pas des masques inutilement": le message d'alerte de Jérôme Salomon
https://www.bfmtv.com/sante/ne-portez-pas-des-masques-inutilement-le-message-d-alerte-de-jerome-salomon-1876765.html


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On pourra dire que la vie a employé les grands moyens pour avoir ma peau – déjà sur les os.
On pourra dire qu'avec cette épidémie massive/ce Covid-19 la vie a employé les grands moyens pour avoir ma peau. Dois-je être honoré ?
Dois-je prendre pour un honneur que la vie emploie de si grands moyens pour me faire la peau ? Et d'abord sur les os.


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[neige](V)
(Le Pianiste [film], 1:36'45)

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[noirage]
– C'est le comencement de la fin.
– Espérons-le.
(Le Pianiste [film], 1:38'20)


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[LT][urbex]
... ruines...
(Le Pianiste [film], 1:51'40)
+
(Le Pianiste [film], 1:55'45)


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Ha(sa)rd.


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Il y a longtemps que je t'aime / Jamais ne survivrai
Il y a longtemps que je t'aime / Jamais n'y survivrai









2020 03 20

#
Ne pas croire qu'en termes de mois et de moi on naît à neuf.


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[covid]
Quant aux hommes, s’ils sont plus fragiles que les femmes face à la maladie (2,8% de mortalité contre 1,7%), c’est peut être à cause du nombre plus élevé de fumeurs parmi eux, mais aussi parce que le système immunitaire des femmes est plus réactif - ce qui les rend d’ailleurs bien plus sensibles aux maladies auto-immunes.
(https://www.franceculture.fr/sciences/les-10-questions-que-vous-vous-posez-sur-le-coronavirus)

#
Les masques ont en effet peu d'utilité : les virus peuvent pénétrer par les yeux et les petites particules peuvent passer la barrière. Il faut donc s'équiper a minima d'un masque à particules FFP2, qui filtre 94 % des aérosols, pour que cela soit efficace. Au vu de la pénurie, il est cependant important de laisser la priorité des masques au personnel soignant ou aux personnes en contact avec des personnes infectées dans leur entourage proche.
(https://www.franceculture.fr/sciences/les-10-questions-que-vous-vous-posez-sur-le-coronavirus)


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[à gilles]

Le vendredi 20 mars 2020 à 09:55:17 UTC+1, Gilles  a écrit :


J’ai cru comprendre que le gouvernement pensait au confinement total en Ile de France et l’Est également, au vu des personnes qui ont formé des groupes  aux Buttes Chaumont le week-end dernier.
Pense à ton ravitaillement!

Bonne journée à toi et courage,
P@p.

Le vendredi 20 mars 2020 à 12:13:45 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Comme je t'ai dit, aucune sortie de prévue tant que je n'ai pas de masques (FFP2) qui devaient m'être livrés aujourd'hui mais les voilà bloqués à la doUANE, comme je le craignais. Si on me les confisque, les réquisitionne, je suis foutu. D'ailleurs, je suis foutu. Il n'y a aucun doute doute là-dessus. Déjà, au quotidien, mon état périclite, puis quand je serai contaminé (si ce n'est pas déjà le cas).
Hier, je me suis acheté un petit congélateur supplémentaire au mien, qui devrait m'être livré le 30 mars, mais en théorie. Car les livreurs pourront bientôt manquer cruellement, comme les routiers, et donc les vivres. On tente de nous rassurer, mais... eux le sont de moins en mois. Et on rend hommage aux seuls soignants, alors qu'il faudrait étendre l'hommage à eux aussi ! Ça les encouragerait sûrement un peu. Rien de tel que la reconnaissance... (Dont j'ai manqué moi-même à peu près toute ma vie. Je connais bien ; )

...




#
ottokarl @ottokarlll · 8h
Pourquoi les soignants portent des masques? Parce que ça protège! Non seulement des malades mais on sait que les porteurs sains sont aussi contagieux. Cherchez l'erreur, le mensonge d'État et ses relais qui déclarent l'inutilité des #masquespourtous! Scandale... encore à venir.


#

David Serge Merci à vous d'assurer l'immunité du troupeau... pour que j'en profite quand je rentre en juillet (si je ne meurs pas avant)      J’aime      · Répondre · 4 h  Otto Karl Otto Karl Je vais rien assurer du tout, moi, crois-moi. J'aurai pu assurer la formation des gens aux gestes barrières, vu comme ils sont encore tellement débutants et naïfs, mais... Il est trop tard, l'AVC menace plus que jamais (je le sens dans la nuque et la tête, etc.), et sinon le virus évidemment, imparablement. Et... Peut-être ne crois pas si vite qu'il y aura une réelle sortie de ce contexte ? Qu'on ne serait pas passé tout simplement à une autre ère ? (Où déjà, je ne serai plus. Ça fait déjà une grosse différence, n'est-ce pas ; )







2020 03 21

#
[neutralisage][TP]
... journal inventé...
(François Cusset, [2015] Les jours et les jours, #04-05


#
La nature aura donc employé les grands moyens pour me faire, et d'abord sur les os, la peau. Que d'honneurs ? (O/<.)
La nature aura donc employé les grands moyens pour me faire, et d'abord sur les os, la peau. Que d'honneurs ? (O/<.)


#
(V)[glitch][poste][bande]
(The Fog [film], 11'15)


#
[amphibo-logique][formule]
Un marin (dans le brouillard) – Qu'est-ce que ça veut dire ?
(The Fog [film], 18'40)

#
(V)[poste][bande]
(The Fog [film], 24'10)
+
(The Fog [film], 46'45)
+
beau, vintage
(The Fog [film], 54'50)
+
autoradio, de nuit
(The Fog [film], 1:12')

#
(V)[poste][bande]
... autoradio dans voiture sans toit au bord de la mer au soleil... la femme écoute le poste...
(The Fog [film], 29'35)


#
[TP][épure][minimalisme]
... Citizen Kane... Rosebud...
((Pierre Assouline, Rosebud, chap.1, début))
+
[TP][épure][minimalisme]
Au soir d'une vie, le regard est devenu tellement perspectif, qu'il faut produire un réel effort pour se défaire de l'ensemble, et en isoler une infime partie. Ainsi, à la fin le détail se mérite-t-il quand au début il s'offre.
((Pierre Assouline, Rosebud, chap.1, 4'30))

#
[pour vincent][considération]
Voltaire le dit une fois pour toutes : « La poésie n'est faite que de beaux détails, il n'y a pas à sortir de là. »
[  ]
Les détails
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.1, 5')

#
[  ] l'essentiel d'une vie gît dans l'ineffable.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.1, 11')


#
[àmouréinventer]
[  ] on peut aimer à la folie et aimer mal.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.2, 9'45)


#
[au docteur(e) Sigal Dray]

Le samedi 21 mars 2020 à 19:59:04 UTC+1, karl  a écrit :


Bonjour, et MERCI...
Je vous ai pas répondu aussitôt car je vous croyais en weekend. Et puis, vous savez, mes forces me lâchent...
Je pense aussi beaucoup à vous, m'étant déjà retenu à plusieurs reprises de vous demander comment vous alliez, vous, dans ces temps-ci ?
Moi, malgré mes précautions drastiques, des gestes barrières mis au point depuis des années et un confinement que j'ai devancé et maintenu jusqu'ici en gérant les rationnements, je sais que, dans mon état d'affaiblissement extrême (et si incompréhensible, moi dont la vitalité était pratiquement la marque !), la situation ne me laisse désormais plus aucune chances. N'est-ce pas ? D'autant qu'à ce régime de survie, quasi sans légumes (sinon maigres surgelés au compte-gouttes), ayant dû reprendre des aliments totalement inadaptés, de misère, de famine (céréales, pois, légumineuses), et si peu à chaque fois, et dans ce stress immense pour moi (dont les poumons sont, par dessus le marché, imparfaitement talqués depuis un pneumothorax bilatéral spontané il y a 20 ans exactement) et pour mes proches, mon état se dégrade à vitesse grand V. Et à manipuler mes cervicales qui ne cessent de se durcir et crépiter, jusqu'à me lancer des coups/douleurs dans le crâne et le cou, en annonce d'un AVC... ? Ces coups (ou je ne sais quelle secousse neurologique) me font même sursauter dans mon sommeil, sommeil à rallonge et pourtant exténuant. Donc, voilà, que je prenne les devants (comme j'y songe beaucoup) ou non, je sais que je suis à la fin. Que c'est une question de jours, de semaines... Aujourd'hui, fatigue extrême, c'est à peine si je tiens debout et même assis, et même mon cou... peut-être à force de manipuler mes cervicales ? Mais où j'ai cru trouver un levier d'action sur mon état, mais...
Je n'ai pas osé commencer le moindre traitement, au Lyrica, par exemple, car en effet, ces secousses dans la tête seraient peut-être en cause dans mon épuisement et donc mon état général. (Un neurologue me disait que ce syndrome de jambes sans repos entendu à tout le corps, comme je le décris parfois, comme de la micro-épilepsie, pourrait bien affecter sérieusement mon sommeil et donc le reste, oui.) La cause éventuelle : Lyme ? métaux lourds ? dent dévitalisée ? maladie auto-immune/ neurologique, mais laquelle ? Bref, etc.
Je ne prends que : spiruline + ail des ours + coriande + chardon-marie + vitamine D + vitamine B12 parfois + vitamine C.
À vous, je vous souhaite le meilleur, bon courage et bonne chance ! Vous tenez le coup ? Et par Skype désormais, ouf, oui, vous avez bien raison. Par quoi désormais je vous consulterai alors (par exemple pour des antihistaminiques au printemps ou de la chloroquine ; ), si, par miracle plus qu'improbable, je suis encore là dans quelques semaines ; )
(Vous savez, je n'ai toujours pas été remboursé (des 75 €) par la Caisse, mais j'y crois pas, car je vois pas comment elle le ferait, le saurait, puisqu'il me semble bien que vous n'avez pas utilisé ma carte vitale, donc comment serait-elle informée de la dépense ? Mais bon... pour un condamné, quelle importance à présent ? Même si dans ces temps de confinement, le moindre sous compte encore plus ? Mais bon...)
En tout cas je vous remercie ! (Et de me dire comment vous allez, vous ?)
Et de ce pas, je m'en vais... signaler auprès de mes proches votre sollicitude, pour au moins en laisser trace, témoignage. Merci encore ! Et...
Karl Dolédec









2020 03 22


#
[DTO]
déserteur de ferme... et déserteur de l'armée... attaché à rien, qu'à moi...
(The Homesman [film], 1:18')


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[à gilles]


Le dimanche 22 mars 2020 à 14:00:49 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Merci mais c'est le contenu qui m'intéresse. Mais tant pis, laisse tomber, de toute façon ça devient dérisoire, vu la dégradation de mon état et de la situation. Sans cette foutu maladie inconnue, j'aurais pu espérer. Tenir le confinement très longtemps, là,ne prévision (car j'ai du flair), je multiplier les commandes à distance, livrées, et même le drive Carrefour Market (car le site Picard ne veut rien entendre), etc. J'ai plein de stratégies, mais, hélas... Mon état, à ce régime, se dégrade tellement... qu'il risque fort de céder, ou/et moi...
Et pourtant, sans ça, grâce à mon intelligence et mon endurance, j'aurais pu avoir un espoir, et ça m'aurait tellement facilité, mais malheureusement l'accumulation d'handicaps est telle...
mais merci...



#
[noirage][TP]
C'est comme si on avait fait pousser un arbre pendant des années, et qu'une tempête le déracine puis l'emportait d'un coup.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.2)


#
[noirage]
... exécution de femmes otages en noir et blanc...
Il [Cartier-Bresson] la fixe [la toile] et répète : Il a tout compris, Goya, tout vu, tout dit. Tout.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3, 15')
+
Goya, mon dieu, tout est là.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3, 7'50)
+
[noirage][moyenhomme]
Regarde bien. Il n'y a que Goya qui ait compris la vie, la mort. [  ] Là où les philosophes échouent à expliquer la barbarie en lui [l'Homme], il [l'artiste] rescussite son fond bestial.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3b, 1')
+
Costes : innocents... coupables

+
#
[noirage][TP]
On raconte que Goya peint de moins en moins au fur et à mesure que ses tympans se déchirent. Sa palette s'assombrit, comme son caractère dans le temps même où son état de santé se dégrade. Ni ombres ni lumières, le ciel est plombé. Les personnages semblent enfermés dehors. Pas d'issue possible. Ce monde crépusculaire est condamné, si loin du Goya des portraits.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3b, 5')
+
... comme si Goya revenait aux portraits après avoir peint les Désastres de la guerre...
(Philippe Forest, Sarinagara, p. ?)


#
[s'injustifier][po/éthique]
...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3b, 9')
+
#
Mais le poète n'est pas tenu d'expliquer. ce qu'il écrit doit être entendu à défaut d'être compris.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4, 8')



#
[TP]
... perte de la photo souvenir... je n'en dors plus... mais tout gravé dans ta tête, non ?...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3b, 14'45)
+
#
[TP][LT]
Qu'importe les preuves, puisque seules les traces disent la vérité.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3b, 17')

#
[maudit]
Une oeuvre difficile commence toujours par avoir des amis, avant de gagner un public. Tant pis s'ils ne s'aiment pas.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4, 6'55)

#
[TP]
Et son départ volontaire est unanimement regretté.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4, 8'30)

#
[taisage]
...
Mais il connaît une autre langue, plus secrète encore : le silence.
Edmond Jabès... : ...  à l'acmé de sa puissance, on entend que lui par le truchement des mots.
Ceylan est de ceux qui savent installer le silence dans la conversation. Pas un de ces silences qui tiennent lieu de sagesse aux taiseux. Un vrai silence d'une semi-heure, remarquable de densité.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4, 9')
+
#
[taisage][bavardage]
[Henri Michaux :] On a parlé pour n'avoir pas à parler.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4c, 2'50)


#
[lexico–logique]
Le lexique est contagieux, à défaut du génie.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4, 9'50)


#
[épure][minimalisme]
Mais elliptique n'est pas laconique. Face à une telle économie de mots, en aplomb d'une si asphyxiante densité, on se surprend à ne plus le dire laconique mais lapidaire. Ceylan c'est : « nul ne témoigne pour le témoin ». Rien à ajouter, rien à retrancher.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4, 10')
+
... dans une telle condensation d'écriture...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4b, 5')
+
... marqué par la densité pointue de sa poésie...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4b, 19')

#
[TP][otto karl]
On est pris de vertige à la découverte des références autobiographiques [  ] qu'elle [l'oeuvre de Ceylan] débusque derrière chacun de ses mots. Un monde se cachait donc derrière chaque signe, que l'enquête met au jour.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4b, 4')

#
[pionnier][maudit][otteur]
Le philosophe [Heidegger] dit de Ceylan : Il est le plus loin en avant, et se tient le plus en retrait.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4b, 10'50)

#
[LT][-',-]
... de Chirico...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4b, 16')


#
[mort]
[Rancé consolant un ami à l'agonie :] « Le temps n'est plus digne de vous, il vous faut l'oublier et tout ce qui passe ».
L'homme s'éteint consolé.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4b, 17')


#
[otteur]
Un écrivain devrait se faire enterer avec sa bibliothèque. Parfois elle en dit davantage que sesp ropres livres, ses lettres, ses agendas.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4c, 5'30)

#
[épure][âge]
Plus un écrivain sent qu'il se rapproche de sa fin, plus ses mots se font rares et ses textes lapidaires. On les dirait déjà guettés par le silence des pierres.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4c, 5'40)

#
[mort][suicide]
... de la fierté rendue à l'homme par sa mort.
... toute mort volontaire nous demeure énigmatique...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.4c, 13')

#
[suicide][noirage]
se suicider reste la solution... plus noble...
...être ou ne pas être...
C'est d'y avoir égard qui fait si longue vie à la calamité.
...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.5, 14')
+
...
+
[suicide]!
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.5c)










2020 03 23


#
[suicide]![mort]
...
(Pierre Assouline, Rosebud, chap. 5b, 14')


#
[confinement]
À Rebours, Joris-Karl Huysmans
Les enfants de Noë, Jean Joubert
Dans les forêts de sibérie, Sylvain Tesson
Un bunker en banlieue, Jean-Louis Costes
Le joueur d'échecs, Stefan Zweig ?
Le journal d'un homme de trop, Tourgeniev ?
Nauvragé volontaire, Alain, Bombard
Pete Fromm, Indian Creek
...
Le jour se lève, Marcel Carné
Themroc, Claude Faraldo
Alexandre le Bienheureux, Yves Robert
Home, Ursula Meier
La grande bouffe, Marco Ferreri
Rio Bravo, Howard Hawks
...



#
[goût]
[véritable élégance... vulgaire si elle se réduit à la mode]
(Pierre Assouline, Rosebud, chap. 6, 14'45)

#
[esth/éthique][no effort]
[les Anglais manquent de la sprezzatura italienne...]
(Pierre Assouline, Rosebud, chap. 6, 16')





2020 03 24

#
[à Ewen]
Mastiquez, les cocos.

Le mardi 24 mars 2020 à 16:07:04 UTC+1, Ewen L.D.  a écrit :


Ptn bien vu, c'est grave intéressant.
Il résume bien

Mais c'est grave dur de prendre le temps, t'sais parfois j'essaye de savourer et tout.
Impossible, j'ai trop envie d'avoir la bouchée d'après et pas envie que le gout devienne fade.

Bref, faut encore de l'entrainement

Bien vu Gilles ce guerrier pour la noix de coco


Le mardi 24 mars 2020 à 16:16:38 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Je comprends : ) Mais attends, ça viendra peut-être peu à peu quand la bouffe se fera plus rare. (Comme elle se fait déjà chez moi qui ne suis pas sorti depuis le 10 mars. Devançant – comme toujours – le confinement, avant d'être presque aussitôt suivi par le troupeau contraint et forcé, lui, au lieu de renforcer notre immunité pour tous, car telle était ma stratégie : https://youtu.be/lxsEE9KJJew ; )
Et donc, comme il se peut (et se devrait, car le virus est beaucoup plus contagieux que les gens le croient encore, qui se comportent donc encore très naïvement, comme d'hab) que le confinement se renforce, et donc le rationnement... Il se peut que tu y viennes de plus en plus, à bien mastiquer. Et moins des pâtes ou sucreries que des noix de coco, hein, c'est mieux ! ; )



#
[Giono]
...
(Sylvain Tesson : "La première victoire du virus, c'est la peur", 13'30)



#
[-',-][noirage]
... moi... seul rescapé... je me vengerai mais je me plains pas... c'est exaltant de galoper... seul au monde... débarrassé de toute attache... se venger de la vie... qui me fait souffrir... vengeance du survivant...
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #3, 8'45)
+
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #5, 32'15)
+
// infra :
Polanski : survivant :
Le réalisateur est particulièrement sensible à ce qu'il appelle « la précision et la distance que le survivant porte en lui » et confie le rôle de Szpilman [dans Le Pianiste] à Adrien Brody.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Roman_Polanski)


#
[anaxio-logique][moyenhomme][noirage]
Il y a sûrement des innocents, mais des innocents par hasard. Ils ont jutste pas eu l'occasion d'être coupables.
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #3, 11'15)
+
infra :
Regarde bien. Il n'y a que Goya qui ait compris la vie, la mort. [  ] Là où les philosophes échouent à expliquer la barbarie en lui [l'Homme], il [l'artiste] rescussite son fond bestial.
(Pierre Assouline, Rosebud, chap.3b, 1')








2020 03 25

#
J'aurai anticipé le droit de retrait/la désertion du STO (depuis 20 ans), le selfimage de mon quotidien (depuis 15 ans), l'esthét(h)ique écologique (depuis 15 ans), la philosophie multi-média (depuis 12 ans), les gestes barrières (depuis environ 8 ans), le confinement...
J'aurai devancé le droit de retrait (depuis 20 ans), désertion du STO, le selfimage de mon quotidien (depuis 15 ans), les gestes barrières (depuis peut-être 8 ans), le sans contact, le confinement... mais aussi l'esthét(h)ique écologique (depuis 15 ans), la philosophie d'écriture multi-média (depuis 12 ans), l'orthographe inclusive, les formules valises...
Et pourtant je disparaîtrai du monde de demain. J'appartiendrai au monde d'avant. Et j'aurai pas... Bref, dans/sur mes pas, le monde se fera sans moi.
+
[rappel]
Sur mes pas, le monde se fera sans moi. (O/<.)


#
[zen][diét/éthique]
J'aime pas m'énerver. Ça m'irrite.
(Roubaix, une lumière [film], 1:17'25)

#
[noirage]
Moi aussi je trouve que la vie devrait être enchantée. Comme ton enfance. Mais elle l'est pas.
(Roubaix, une lumière [film], 1:31')


#
[-',-]
Parfois, on sait pas pourquoi, tout s'illumine.
(Roubaix, une lumière [film], 1:32'45)


#
[physio-logique]
– J'ai des idées noires.
– Repose-toi.
(Roubaix, une lumière [film], 1:33'45)


#
(V)[covid]
[décrochage de guirlande électrique de noël : fini la fête, fini les fêtes]
(Roubaix, une lumière [film], 1:35'15)

#
C'est pas pour t'enfoncer. J'ai pas besoin d'appuyer.
(Roubaix, une lumière [film], 1:42')


#
Picard :
RÉFÉRENCE : WCY2364391 COMMANDE PASSÉE LE : 25/03/2020 LIVRAISON : le lundi 27/04 entre 15h00 et 17h00


#
[pour catherine g.]
... les russes blancs...
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #5, 5')


#
[noirage][pessimisme][-',-]
Putain, j'y crois pas. Hier on se voyait mort au pied du mur, et là je touche le mur. Il y a un piège, je te dis, une arme secrète.
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #5, 25'40)

#
Pas d'obstacle à défoncer. Ça paralyse le guerrier. Foncer dans le feu de l'action, c'est plus facile. Pas le temps de réfléchir et pas le choix. Ou tu fonces ou tu meurs. L'obstacle transcende, le vide angoisse.
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #5, 27'15)


#
[karl][autophilosophe]
– Qu'est-ce que tu fais ?
– Je pense.
(Le fugitif [film], 25')

#
[TP](V)
(Il se taille la barbe aux ciseaux // [Karl])
(Le fugitif [film], 27'20)

#
(V)[bande]
Allons-y.
[L'autre lance la bande...]
[  ]
Repasse-moi la bande.
...
(Le fugitif [film], 49'45)


#
[intelligence]
... Il est trop malin...
(Le fugitif [film], 58')


#
[néo-logique]
...
Je veux pas vous entendre employer des mots qui veulent rien dire.
(Le fugitif [film], 1:14'30)


#
[masques FFP2]
Des différentes méthodes essayées par la compagnie 4C Air, trois sont ressorties comme étant efficace, c'est-à-dire que plus de 99% des E. Coli ont été tuées et que la capacité de filtration est conservée à 95%:
- La mise au four pendant 30 minutes à 70°C
- Vapeur d'eau bouillante pendant 10 minutes
- Soumission à un rayonnement UV pendant 30 minutes
Par contre, les méthodes de décontamination des masques à base d'alcool ou de chlore sont déconseillées car elles abîment le filtre du masque et réduise donc sa capacité de filtration.
(https://www.rtl.be/info/magazine/sante/coronavirus-un-masque-ffp2-peut-etre-reutilise-a-condition-d-etre-decontamine-voici-la-methode-1206557.aspx)


#
[axio-logique][politique]
Les morts-vivants veulent se venger des vivants, les entrainer dans la mort avec eux.
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #5, 30'30)
+
[covid]
... m'inoculent leur virus...
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #7, 8')


#
[noirage][!°]
Pour la première fois, [  ] on dirait que la chance te sourit. Elle se fout de ta gueule, évidemment.
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #6, 9')


#
[àmouréinventer]
L'amour est un rêve qui n'aime que les rêveurs.
(Jean-Louis Costes, Grand Père, #7, 7'30)








2020 03 26

#
Avant j'étais réveillé par l'envie de de vivre, depuis que je suis malade je suis réveillé par l'envie de mourir.


#
[TP][-',-]
C'est vrai. C'était le bon temps. On a eu du bon temps, [  ].
(Hostiles [film], 13')


#
Quand le chef ordonne, le Comanche fait.
Quand un chef ordonne, le Comanche fait.
Quand la tribu l'exige, le Comanche fait.


#
[TP]
– Elle a plus toute sa tête, [  ]
– Ouais.
– Qu'est-ce qu'on va faire d'elle ?
(Hostiles [film], 42'40)


#
[cosmo-logique][noirage]
– Oui, je crois en dieu, [  ]. Mais, apparemment il s'est détourné de ce qui se passe ici depuis longtemps.
(Hostiles [film], 53'50)


#
[méta][autophilosophe]
Par le savoir, on emplit ses greniers de tous les biens précieux et désirables. Un homme sage est plein de force. Je dois chercher encore.
(Hostiles [film], 54'40)


#
[noirage][TP][âge]
– Comment est-ce que tu vas, [  ] ?
– J'ai été mieux?
– Ça se voit pas.
(Hostiles [film],1:02'50)



#
[dépression][suicide]
Je ne ressens plus rien. Tu as été un très bon ami, [  ].
(Hostiles [film], 1:32'00)
+
(Hostiles [film], 1:40')



#
[mort][suicide][noirage]
Parfois j'envie le côté définitif de la mort. La certitude. Et je dois chasser ses pensées qui m'envahissent, quand je suis faible. On ne s'ahabiturea jamais aux voies sinueuses du Seigneur, [  ].
(Hostiles [film], 1:44'30)

#
[mort][noirage]
– J'ai perdu bien des amis, et vous aussi.
– De grandes pertes pour nous deux. Mais nous savons que la mort n'épargne personne.
[  ]
– Une partie de moi meurt avec vous.
(Hostiles [film], 1:49')








2020 03 27


#
Mes Westerns préférés : [Non, voir meilleure liste à suivre : infra]
Danse avec les loups, Kevin Costner (1990)
Les frères Sisters, Jacques Audiard (2018)
Hostiles, Scott Cooper (2017)
Django Unchained, Quentin Tarantino (2012)
Remarquables :
The Homesman,  Tommy Lee Jones (2014)
Trois enterrements, Tommy Lee Jones (2005)
L'homme qui tua Liberty Valence, John Ford
Rio Bravo
...
+
#
Mes films préférés :
Lost in translation
Somewhere
La Collectionneuse
Ma nuit chez Maud
A most violent Year
Fish Tank
Danse avec les loups
Die Polizistin
Tom Sawyer (Animé]
Heidi [Animé]
....


#
[intelligence]
père – Le jour où tu seras à ma place, tu comprendras.
fils – Je ferai tout pour jamais y être.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 7'25)



#
[LT][TP][-',-]
– C'est la meilleure période de toute ma vie.
– Pourquoi vous êtes partie ?
– J'avais les poumons fragiles, et le docteur a dit que je devais aller dans une région plus sèche.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 24'30)


#
[goût][beauté][karl]
– Tu es du genre fluette.
– C'est comme ça que je me sens.
– C'est rien. Les filles fluettes j'ai rien contre. Tant qu'elles ont les yeux verts [  ]. Tu as les yeux verts. C'est pas grave, le vert c'est pas obligé.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 26')
+
J'y ai connu une fille. [  ] Elle avait les plus beaux yeux verts. Les yeux les plus verts que j'ai jamais vus. Comme les vôtres. Je regardais au plus profond de ses yeux et leurs couleurs se mettaient à changer. Toutes les couleurs de l'océan. Comment vous appelez-vous, déjà ?
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 46')



#
[cosmo-logique][noirage][mort][neutralisage][autophilosophe]
Parfois un homme doit faire preuve de sagesse pour voir à quel point il n'est rien.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 31'55)



#
[superstition][TP]
Rappelez-moi de ne pas jouer au pocker dans cette ville.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 39'50)

#
[anaxio-logique]
Nous n'avons pas à imposer nos manières aux autres.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 42'15)

#
[formule]
Proverbe 21.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 43'35')


#
[DTO][TP]
– Moi je gagne honnêtement ma vie.
– Honnêtement peut-être mais ce qui est sûr, c'est que tu la gagnes pas.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 53'20)


#
[intelligence][affinité][défausophie]
– J'aime pas pas parler avec toi, [  ]. C'est juste que t'es pas passionnant. [  ] c'est toujours le même refrain. Tu as déjà lu un autre livre que la bible, dans ta vie ?
– Pas besoin.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 1:02'40)
+
Sa conversation va me faire mourir d'ennuie.
(Les sept mercenaires [film], 1:07'05'')


#
[noirage][mort]
Le jour de ma mort, je serai libéré de cet enfer.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 1:03'50)


#
Gilles :
Coronavirus : voici les bons gestes à adopter quand on fait ses courses https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographie-coronavirus-les-bons-gestes-a-adopter-quand-on-fait-ses-courses_3885509.html#xtor=CS2-765-

Karl :
Tu as donc compris en même temps – si tu me lis et m'entends dans mes recommandations depuis des semaines, pour ne pas dire des années – que tout ça ne m'apprend rien, et que ce serait même moi qui aurais encore à leur apprendre. Tout ça garde encore de la naïveté, des lacunes, mais on progresse, au moins, et à vitesse grand V même. On se rapproche de ce que j'ai largement anticipé, même si dans mon état, ça ne suffira pas à me sauver.


#
[âge][politique]
J'entends parler de crise, mais la définition de la crise c'est que, après la crise, ça revient comme avant. Or, là, je pense que c'est une catastrophe, c'est pas une crise. Ça repartira, je pense, j'espère, mais pas comme avant. [  ] un changement de culture, un changement de valeurs sociales. [  ]
Après chaque catastrophe, il y a un changement de culture. [  ] Après chaque catastrophe, la vie reprend, mais pas comme avant. Et on voit une hiérarchie des valeurs sociales, des valeurs moraless souvent complètement métamorphosées.
(Boris Cyrulnik, France Inter - Boris Cyrulnik, "Après chaque catastrophe, il y a un changement de culture"? 6'30 + 8')


#
[mort][réêl][superstition]
Dehors, il fait 5 °C, le temps est gris et venteux. Dans un instant, le prêtre va célébrer la messe d'enterrement de maman. Une coccinelle se pose sur ma main. D'où vient-elle, en ce mois de janvier ? Quelques semaines plus tard, une deuxième coccinelle surgira, et d'autres encore... J'aimerais imaginer que c'est maman qui se manifeste, et, pourtant, le doute m'assaille. La prudence voudrait que je n'y croie pas, mais, au fil du temps, de nouveaux signes - un papillon, une biche, une bague... - m'entraînent dans un monde parallèle. Comme si les êtres disparus n'abandonnaient pas leurs proches et continuaient à les aider. Saint Augustin et Victor Hugo auraient-ils raison : les morts seraient-ils "des invisibles, mais pas des absents" ?
(Florence Belkacem, Coccinelle, présentation éditeur)
+
[  ] j'ai fait imprimer le poème du chanoine Henry Scott Holland, « L'amour ne disparaît jamais », parfois attribué - à tort - à Paul Claudel ou à Charles Péguy.
« La mort n'est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours. Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l'avez toujours fait,
N'employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l'a toujours été
Sans emphase d'aucune sorte, sans trace d'ombre,
La vie signifie tout ce qu'elle a toujours signifié,
Elle est ce qu'elle a toujours été.
Le fil n'est pas coupé,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin. Juste de l'autre côté du chemin.
Vous voyez : tout est bien.
(Florence BELKACEM, Coccinelle)


#
[TP][âge]
- Comment comptez-vous développer l'histoire, au juste ? m'avait-elle demandé, le regard perdu au loin parce qu'elle calculait le pourboire.
- Je vais me projeter dans plusieurs avenirs possibles simultanément, aurais-je dû dire, un léger tremblement dans la main ; je m'appliquerai à passer de l'ironie à la sincérité dans une ville partie à vau-l'eau, tel un aspirant Whitman de cette grille urbaine vulnérable.
[  ]
Je me trouvais là car, à l'âge de trente-trois ans, un médecin m'avait découvert par hasard une dilatation de l'aorte entièrement asymptomatique, susceptible de provoquer une rupture d'anévrisme, à surveiller de près et sans doute à opérer, l'explication la plus commune d'une telle malformation à mon âge étant le syndrome de Marfan [  ]
(Ben Lerner, 10:04)
+
#
[TP]
Un certain "Ben", trentenaire de Brooklyn, a connu le succès avec son premier roman. Il doit écrire de nouveau, mais la page blanche le guette. En parallèle, il veut faire don de son sperme à sa meilleure amie, mais au détour d'un examen, on lui diagnostique une grave maladie cardiaque. Ben se retrouve, sans le vouloir, à un carrefour de sa vie. Au même moment, l'arrivée de l'ouragan Sandy plonge New York dans une ambiance d'apocalypse... Ingénieux et férocement ironique, 10 : 04 suit les pas et les pensées d'un jeune homme d'aujourd'hui, dans son cheminement tant physique que psychologique. Ben Lerner s'impose à nouveau avec ce roman virtuose comme l'écrivain le plus intelligent de sa génération. Déjà, dans Au départ d'Atocha, il se moquait des poncifs du "grand roman américain" dans lequel ses compatriotes s'extasiaient sur le charme d'une Europe désormais livrée aux attaques terroristes. Avec 10 : 04, il accompagne dans ses vagabondages son personnage de hipster lunaire, confronté de nouveau à la violence destructrice - cette fois, de la Nature.
(Ben Lerner, 10:04, présentation)

>
[] on lui diagnostique une grave maladie []. Ben se retrouve, sans le vouloir, à un carrefour de sa vie. Au même moment, l'arrivée de l'ouragan Sandy plonge New York dans une ambiance d'apocalypse...
+
- Je vais me projeter dans plusieurs avenirs possibles simultanément, aurais-je dû dire, un léger tremblement dans la main.
(Ben Lerner, 10:04, éditions de L'Olivier)



#
[programme]
Bon, tu sais, [  ], en général, les gens veulent vivre.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 1:32'20)
Regarde, c'est des animaux. Du premier au dernier.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 1:34'10)

#
On dit que prudence est mère de sûreté.
(3h10 pour Yuma / 3.10 to Yuma (remake 2007) [film], 1:35'45)

#
« La peur n'évite pas le danger », mais en protège. « Prudence est mère de sûreté. »


#
[à romain][grand père, de Jean-louis costes]
Allez, pour éventuel cadeau pour toi, une petite bombe sans filtre ? Découverte, pour ma part, en 2006 ou 2007. Dédicacée, pour l'anecdote, en 2008.


#
[autophilosophe][défausophie][apprentissage]
Alors apprenez. Ou mourez.
(Les sept mercenaires [film], 9'35)


#
[TP]
Vous savez, jamais j'oublierai ça. Même si je vivais 100 ans.
(Les sept mercenaires [film], 17'45)

#
[TP][karl][otto karl][multimédia][HN]
– L'argent, ça compte pas pour lui.
– Il manie toutes les armes et vous dites que l'argent ça compte pas pour lui ?!
– Les gens ont des raisons différentes d'exercer leur art. On en voit qui ne pensent qu'à faire fortune, et d'autres... [  ]
(Les sept mercenaires [film], 33'35)


#
[postsexuel]
– Je crois que si ça dure un peu, on va tous se changer en moines.
– Oh, il y a de l'espoir ! J'ai vu des filles passionnantes, hier, [  ] on a parlé de la pluie et du beau temps et on s'est séparé vers le nuit.
(Les sept mercenaires [film], 49'25)

+
#
[postsexuel]
Quant aux femmes, elles me sont devenues indifférentes depuis mes 83 ans.
(Les sept mercenaires [film], 1:07'25)


#
[TP]
– Quelle perte de temps !
– Ouais.
les sept mercenaires
(Les sept mercenaires [film], 58'20)


#
[défausophie][optimisme]
– Ça me rappelle ce bonhomme qui, chez moi, dégringolait du 10ème étage.
– Oui ? Quel rapport ?
– Comme il passait chaque étage, les gens pouvaient l'entendre répéter « Jusqu'ici ça va. Jusqu'ici ça va ».
(Les sept mercenaires [film], 1:08')
//
La Haine, Mathieu Kassovitz : fameuse intro : « Jusqu'ici tout va bien »


#
[noirage][pessimisme]
Ça en fait, des « si » !
(Les sept mercenaires [film], 1:09')


#
[mes quantiques][TP]
– Tu sais pas ? Il vont faire une chanson sur toi [  ]. Les paysans, c'est ça, ils font des chansons sur les grands événéments de leur vie. Et ils les chantent pendant des années.
– Tu crois que ça vaut le coup ?
(Les sept mercenaires [film], 1:27'30)
+
(Les sept mercenaires [film], 1:29'15)








2020 03 28


#
[éco-logique][suicide]
– Et on ne peut pas avoir tous les atouts en main.
– Est-ce qu j'ai dit ça ? J'ai seulement qu'il est sage, parfois, de plier avec le vent. Ou on est brisé.
– Tu veut t'en aller ?
– Eh bien, quelque fois dans la vie, il faut savoir boucler sa valise à temps.
(Les sept mercenaires [film], 1:38'40)

#
[childfree][enfantillage][programme][STO][DTO]
Vous me croyez brave [  ] Eh bien, vos pères sont plus braves parce qu'ils ont des responsabilités. Pour vous, vos frères, vos soeurs et vos mères. Et ces responsabilités sont comme un bloc qui pèse une tonne. Il les plie, il les broie, et puis il finit un jour par les enfoncer en terre. Et personne n'est là pour leur dire de faire ça. [  ] J'ai jamais eu, moi, ce genre de courage. Mener une ferme, peiner comme un mulet du matin au soir sans savoir si ça en vaut la peine, ça, c'est de la vraie bravoure.
(Les sept mercenaires [film], 1:50')
+
[les enfants conduisent à sa mort, à se faire tuer. « On l'a pas fait exprès.»]
(Les sept mercenaires [film], 2:03')

#
[noirage][-,'-]
Il m'a fallu un certain temps pour savoir que la vie n'est pas si mauvaise. J'ai de trop bons souvenirs de ce village et je veux dormir dans des draps. Je crois bien que je vais y retourner faire un tour.
(Les sept mercenaires [film], 1:54'20)
>
Il m'a fallu un certain temps pour savoir que la vie n'est pas si mauvaise. J'ai de trop bons souvenirs [  ] et je veux dormir dans des draps. Je crois bien que je vais y retourner faire un tour.
(Les sept mercenaires [film], 1:54'20)


#
[otteur][noirage][cosmo-logique]
Vous êtes pareils au vent : vous soufflez sur la terre et partez au loin.
(Les sept mercenaires [film], 2:05'30')



#
[prosexuel]
[geste symbolique de la fille désirante]
(Les sept mercenaires [film], 2: 05'50'')


#
[nuit]
[Melville s'est intallé des rideaux, caviarde ses fenêtres pour travailler dans le noir de jour comme de nuit.]
(ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 0')
//
Je croyais travailler mieux la nuit que le jour, jusqu'au jour où j'ai acheté des rideaux noirs.
[  ]
Pour supporter l'après-midi, je le transforme en nuit froide : volets clos, rideaux fermés.
(Edouard Levé, Autoportrait, p. 34-35 + 42)
+
[rappel]
Le jour m'éblouit
Le soir m'apaise
La nuit m'enveloppe
(Édouard Levé, Suicide, p.101)


#
(AF)
[childfree]
...
(ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 18'30)


#
[épure][minimalisme]
Le Samouraï est un film sur la solitude d'une homme. On ne sait rien sur le personnage de Jeff Costello, les dialogues ont presque disparu. Le film est tellement épuré qu'il devient presque abstrait. Et pourtant, il s'en dégage une fascination irrésistible.
(ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 29'30)



#
[minimalisme][épure][neutralisage]
– Melville lui aussi se radicalise, comme son cinéma. [  ] Avec le temps, il s'est composé un masque qui creuse une disatnce entre lui et les autres.
Bernard Stora – Quand on allait chez Melville, il ouvrait son placard, et il y a pendus 10 costumes exactement les mêmes. 5 paires de bottines excatement les mêmes. 3 [chapeaux] Stentson. C'était un personnage déguisé.
[  ]
– À l'abri des studios Jenner [les siens], son enfermement volontaire semble avoir trouvé son point d'équilibre.
B.S. – [  ] Il s'était bâti une maison qui était un décor.
– Tout se mélange.
(ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 31')
+
// Inspecteur Gadjet, Steve Jobs, etc.




#
[à gilles]

Le samedi 28 mars 2020 à 21:02:26 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Merci pour ce Western en Français, ce qui est rare...

– Rare ? Oh non. En France, la plupart des westerns sont accessibles en version française. Comme il sont pour la plupart anciens et qu'on doublait tout à l'époque, et qu'ils se destinent à un public populaire... Donc, je vois pas ce qui te fait dire ça...

Ça en fait deux facilement accessibles, ce qui m'aidera à meubler le temps de confinement.
Et toi, comment meubles-tu ce temps?

– Comme je t'ai déjà dit. Je souffre beaucoup et suis tellement faible que je me prépare à mourir. Donc je ne fais rien. Je souffre, me prépare à la mort, écoute quelques livres pour le plaisir et regarde des films... westerns en particulier en ce moment ; ) Là où la vie humaine a peu de prix, où plein de braves types meurent sans en faire une histoire. Ça m'aide peut-être à accepter la mienne, de mort très  prochaine et souffrance extrême, tout en me faisant voir du soleil et des grands espaces, et me distrayant légèrement. Mais, la souffrance... de mon déclin grandissant... Me gâche tellement... tout...

Lecture, montage, (Giono tu m'as dit pas en ce moment) il faut trouver de quoi s'occuper quand-même...

– Pour moi, le confinement ne serait pas vraiment un problème puisque plus ou moins mon quotidien où je ne m'ennuie jamais, si seulement... je n'étais pas aussi malade... et mourant... pour de vrai, et bientôt aidé du covid-19 ? Ou déjà avant, et indirectement à cause de lui, bien sûr, puisque mon état déjà grave s'est nettement aggravé encore suite au changement (brutal et forcé) de régime. Tout se sera décidément acharné contre moi, pour en finir. Mais le chemin de croix aura été long et terrible, je n'ose encore imaginer la croix/crucifixion elle-même, puisque c'est inimaginable, mais je m'y prépare donc pour très bientôt, ou me prépare à la court-circuiter. Puisque déjà mon état actuel m'inspire d'y couper court, covid ou pas. Mais le covid aura été le coup de grâce, de précipitation ?...

Merci encore,
P@p.
Ps: des nouvelles de Marie?

– Oui et non. Mais moins régulièrement qu'avant. Je n'en cherche pas vraiment. De Lorenz, plus, et d'autres amis, mais à qui je réponds pas vraiment, tellement diminué que je suis.
Mon congèl' est malheureusement plus petit que je l'imaginais, à l'intérieur. Et aujourd'hui, me suis traîné pour sortir marcher, souvent au bord de la syncope, et... de là, comme un con, en pleine île-de-france, j'ai improvisé un détour par le (certes mini-) Carrefour, imprévu, donc pas équipé de masque ni de gants (seulement de mon écharpe), mais devant la faible affluence entraperçue et mon malheur de me priver autant de légumes, j'ai craqué, me suis mis en risque, grave, mais mon état est tellement faible... tellement mal et maladif que je me suis dit : après tout, autant en finir, tant pis...


#
[TP]
... Courteline... « Mauvais souvenirs, soyez pourtant les bienvenus, vous êtes ma jeunesse lointaine »... mauvais souvenirs... nostalgie...
(ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 31')


#
[mort][réêl][noirage]
Je voudrais tout de même vivre, et je vais mourir. Et je n'ai pas peur. C'est impossible de ne pas avoir peur quand on va mourir. C'est parce que je suis trop borné, trop animal pour y croire. Et si je n'y crois pas jusqu'au dernier instant, jusqu'à la plus fine limite, je mourrai jamais.
(L'armée de ombre [film], cité par ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 41'20)
+
infra : mail d'aujourd'hui à gilles



#
[àmouréinventer]
« La seule solution que j'ai trouvée pour ne pas être trahi, c'est de vivre seul », écrit Melville.
(ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 48'50)


#
[autorevendication]
[On lit sur un carton/cartel :] It's hard to be humble when you're as great as I am. / Difficile de rester humble quand on est aussi génial que moi.
(ARTE Cinema, Melville, le dernier samouraï | Documentaire complet, 52')


#
[à manuella]

Le dimanche 29 mars 2020 à 00:50:54 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

Merci grande soeur M'nuella, mais ce sera mon dernier. Je vois pas d'autre issue.
On peut dire que la nature aura sorti le grand jeu pour m'abattre, n'est-ce pas, et y arriver en effet. D'une façon ou d'une autre. Mais comme « on est bien peu de chose... »
Mais merci : ) Et longue vie à toi, ma grande... soeur ! En revanche ! ; )


Le dimanche 29 mars 2020 à 00:03:55 UTC+1, manuella a écrit :


Bonjour P'tit Frère

Je te souhaite un bon anniversaire !!!
Je t'embrasse très fort 😘
Ta grande soeur
M'nuella

Ps je t envoie un autre petit message tt à l' heure av une petite surprise ...







2020 03 29


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[à Marie Malbert Marchenay]

Le dimanche 29 mars 2020 à 10:12:55 UTC+2, karl  a écrit :


Bonjour,
Et merci beaucoup pour cette attention !
Je suis resté à Nemours, et y ai même anticipé le confinement, m'interdisant de sortir. Mais mon état se dégrade encore, à ce régime. Alimentaire en particulier. Car contre ce genre de maladies, dont la maladie de Lyme (supposée), l'alimentation est primordiale, décisive. J'avais donc entrepris une réforme, très stricte depuis des mois et des mois, et... depuis cette épidémie tout s'effondre, fini les légumes, désormais surgelés sinon rien ou trop peu, je dois évidemment compenser par des céréales, aliments qu'on sait « de famine », totalement inadapté(e)s à mon état, de même que l'eau du robinet (et le stress), et les effets n'ont pas tardé. Je dis "le stress" car je sais que dans mon état désormais très dégradé (par on ne sait quoi) et se dégradant encore, et aux poumons déjà recollés il y a 20 ans, je dois dire, la moindre contamination par le Covid-19 ne me laisserait très sûrement aucune chances. D'où les mesures drastiques – à part un malheureux écart hier, comme un idiot, mais affamé de légumes –, mais qui resteront sans doute insuffisantes. Donc préparez-vous à remettre le studio en location, si j'ose dire ?
Mais vous ? Comment allez-vous ? Et de même, et même si j'évite au maximum de sortir, me faisant livrer, désinfectant les paquets, les laissant en quarantaine, etc., dites-moi si vous avez besoin de quelque chose, d'un service, etc. Il peut être autre qu'alimentaire, encore. Par exemple, des films que vous voudriez voir (j'en ai des centaines et les trouve facilement), des livres, etc., que sais-je. N'hésitez pas non plus. Et, vraiment, merci encore !
Et bonne chance à vous ? Qui allez bien ? Dites-moi... (Tant que je suis encore là.)
Bien à vous,
Karl Dolédec


Le samedi 21 mars 2020 à 17:54:19 UTC+1, Marie M. a écrit :


Bonjour
Je voulais juste avoir de vos nouvelles.
Avez vous pu rejoindre le domicile de vos parents ?
Ou êtes vous restes à Nemours?
Auquel cas, si on peut vous être utile.
N’hésitez pas à nous demander.
Bien à vous
Marie Marchenay

Marie Malbert Marchenay




#
[de Pinni]


Le dimanche 29 mars 2020 à 00:42:25 UTC+1, Corinna  a écrit :


Lieber Karl,
herzlichen Glückwunsch zu deinem Geburtstag, alles Liebe, Gute, Gesundheit, Freude, schönes Essen, guten Wein, liebe Menschen und ganz viel Spaß in deinem neuen Lebensjahr!!!!
Ich hoffe, dir geht es trotz Coronakrise gut und du kannst Dinge tun, die dir Spaß machen und für die jetzt die richtige Zeit ist!!!!

Uns geht es eigentlich sehr gut, wir sitzen hier auf unserer "Scholle" und haben tausend Dinge, die wir tun können und auf die wir uns voll und ganz konzentrieren können, ohne das Gefühl zu haben, etwas anderes zu vernachlässigen. Alles ist auf Besinnung eingestellt! Hoffentlich verändert das die Lebenseinstellung von vielen, lässt sie anders auf die Dinge sehen und sich wieder auf Wesentliches konzentrieren. ... On va voir ...

Übrigens habe ich vor ein paar Wochen angefangen, mal wieder ein bisschen mein Französisch zu reaktivieren. Leider findet der Kurs jetzt natürlich nicht statt, aber mein Wunsch, daran zu arbeiten ist auf jeden Fall da. Steht zwar noch "in den Kinderschuhen", aber ich werde die Idee weiterverfolgen.

Leider ist's schon spät und ich bin gestern früh aufgestanden ...

Alles Liebe, grosses bises à la Francaise!!! sans "contacte" ...
Herzliche Grüße von Pinni





#
[pour gilles][esth/éthique][po/éthique]
...l'historique du western...
(Cine70s - "John McCabe" présenté par Jean-Baptiste Thoret, 12' + 29' + 40'30 + 44')


#
[po/éthique][M]!
...
(Cine70s - "John McCabe" présenté par Jean-Baptiste Thoret, ... + 45' + 50'30)


#
moderne...  = ... déceptif
(Cine70s - "John McCabe" présenté par Jean-Baptiste Thoret, ... + 48')


#
[hoptique][épure]
On rentre à l'intérieur de soi pour aller, au fond, à l'os de ses désirs.
(Jean-Baptiste Thoret, Road Movie avec Bernard Benoliel et Jean-Baptiste Thoret, 12'15

#
[noirage]
– Le moins qu'on puisse dire, c'est que tes paroles manquent de miel. En te regardant, de loin, j'étais tenté de te voler un baiser, bien que tu sois très jeune, malade et pas très jolie. Mais maintenant je suis plutôt tenté de te faire 5 ou 6 caresse avec ma ceinture.
– Hum. Les deux choses me seraient aussi déplaisante l'une que l'autre.
(True Grit [film], 27')


#


Le dimanche 29 mars 2020 à 14:10:46 UTC+2, karl a écrit :



Si peu – « capable ».
D'où mon silence (dont je m'excuse), bien chère Catherine.
Les forces me quittent toujours un peu plus, jusqu'à celles de communiquer, et avant le souffle qui devrait lui aussi, pour bientôt, me quitter à son tour selon toute vraisemblance et malgré mes précautions extrêmes, ayant même anticipé et radicalisé le confinement en escomptant sur l'immunité dite « de troupeau » mais aussitôt avais-je mis ça en place en attendant/priant que ça passe, que j'ai été par lui rattrapé, avant d'attraper bientôt, si ce n'est déjà fait, ce qu'il a à me donner, décidément : mon sale sort, celui d'une mort qu'on dira prématurée même s'il se faisait déjà tard... À ce régime, au sens large qui devait continuer de me faire manger à 80% des légumes pour tenter sinon de guérir du moins d'aller mieux et qui a dû basculer d'un coup vers une alimentation de survie (à base de céréales) dont les effets délétères se sont faits sentir aussitôt, en plus du stress et de la mauvaise eau (du robinet), etc., mon état s'est encore dégradé, comme si c'était possible, mais, oui, manifestement, et, pour te répondre enfin, je suis (confiné) à Nemours, dans mes 25 m2.
Et toi, avec Anna, j'ai bien noté, et vous imaginais... Et voulais te répondre, y pense tous les jours, et tous les jours pas la force ; aujourd'hui davantage, jour de mon anniversaire, d'ailleurs, tu as bien fait de me relancer, pour m'en relancer la force – d'urgence, pour te rassurer, enfin entre guillemets et provisoirement –, et comme une petite pensée cadeau par la grâce de tes antennes ? Ta grâce tout court.
Tout court cependant, et moi à ma perte. On pourra dire que la nature y aura mis, coup sur coup, couche sur couche, les grands moyens, n'est-ce pas ! Mais toi, mais vous, comment vous portez-vous dans tout ça, dont ce confinement ?
Ah, si seulement j'étais pas si malade et en sursis de quelques jours ou semaines, le confinement ne me serait presque d'aucun poids, entouré de mes quelques affaires je ne m'ennuie jamais, ne me suis jamais ennuyé, passionné que je suis par tant de choses... à créer et découvrir encore et encore, dommage que la vie veuille, et si résolument, me finir : peut-être alors par pudeur ? J'en saurais déjà trop et le voudrais sans fin ? ; )
Mais vous ? Mais toi ?
Dis-moi vite si tu peux, avant que...
Mais je t'embrasse. Et toutes les deux. Et merci...
kARL


Le dimanche 29 mars 2020 à 12:40:51 UTC+2, galitzine catherine a écrit :


Cher Karl,
Ton silence m'inquiète. Es tu encore capable de me donner de tes nouvelles. Ou es tu? je t'embrasse fort, cat

Catherine Galitzine



Le samedi 21 mars 2020 à 19:11:19 UTC+1, galitzine catherine  a écrit :


Cher Karl,
Comment vas tu? 
Es tu toujours à Nemours?
Ici cloitrée avec Anna. Concerts tous annulés....
Je pense à toi, kiss, cat

Catherine Galitzine



#
[physio-logique]
C'est votre état de santé qui vous donne du vague à l'âme.
(True Grit [film], 28'20)


#
[amouréinventer][childfree]
Il [le cheval] sait même pas qu'il a quelqu'un sur le dos. Vous êtes trop légère.
(True Grit [film], 29'20)

#
C'est un cheval, madame. Comme tous les autres, il aime les pommes.
(True Grit [film], 28'30)
+ (V)
(True Grit [film], 33'15)
+
infra :  (Un grand voyage vers la nuit [film], 1:01'50) etc.


#
Je pratique [  ] l'art vétérinaire, et la médecine sur les êtres humains qui veulent bien se laisser faire. [ ] L'un de vous deux at-il besoin de soins médicaux ?
– Non.
(True Grit [film], 51'10)



#
[âge]
Ah, j'ai pris un coup de vieux.
(True Grit [film],1:41')


#
[âge][TP][noirage]
Le temps nous file entre les doigts.
(True Grit [film],1:44')


#
[no effort][TP][créage]
...
(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #1')

#
[physio-logique]
dépression... je me sens mieux aujourd'hui, après avoir enregistré Shleep... plus détendu... heureux... physiquement plus solide et en bonne santé...
(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #2'15)
+
// Mathieu Boogaerts : ... ça me fragilise...


#
(AF)
[perfectionnage]![créage][autorevendication]
...
(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #6'15)
+
... mais certains atteignent des sommets... moi seulement des colines...
(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #3'30)


#
[brut][po/éthique]
En termes de qualité sonore, je n'ai pas les mêmes valeurs que beaucoup de musiciens.
...
Ils [les ingénieurs du son] ont toujours cette tendance à vouloir tout lisser, en particulier dans le rock. Moi, j'aime que la musique un peu négligée, débraillée, sale, abîmée.
(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #8'25)
+
#
[brut]
Après tout, le rock classique, ce n'est que des guitares trop bien accordées, sans défaut, et ça, ça ne nous ressemble pas.
(Placebo/Brian Molko, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #1'30)



#
[formule][épure][brachy-logique]
Très bien, faisons comme ça, tirons un peu de quintessence. [Il applaudit]
(La Vie rêvée de Walter Mitty [film], 16'15)


#
[créage][symplicité][âge][apprentissage]
... plus théorique quand j'étais jeune.. cherchais à comprendre...
...
L'objectif était d'atteindre un stade où je saurai faire les choses automatiquement. S'il m'arrive de développer des théories, c'est rétrospectivement, et c'est à mon sens un travail intellectuel un peu complaisant. Les théories ne sont que des gaz. La pratique instinctive de la musique, voilà la figure de proue de mon travail. C'est elle qui me fait aller de l'avant. J'ai besoin des lumières qu'elle m'apporte, de ses jaillissements, de ses feux d'artifice.
...
Lorsque vous êtes plus âge, vous savez quoi faire de vos idées. Quand vous êtes jeune, vous n'avez pas forcément une idée très claire de ce que vous voulez. Alors vous bouillonnez... ...

(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #13'30)



#
[simplexité][mes quantiques][formule]!
Je me suis posé la question une fois : ce que tu dis dans tes chansons, le dirais-tu dans ta vie, au quotidien ?
(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #18')


#
[créage][âge][ARG]
... différentes période de mon oeuvre... // train en gares
(Robert Wyatt, Les Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #21')













2020 03 30

#
On a appris hier que le chanteur Christophe, [  ] avait été placé en réanimation, contaminé par le Covid-19.
Le chanteur de 74 ans commençait à s'inquiéter de son futur comme il le disait à Paris Match en décembre dernier, rapporté sur PurePeople : "Avant, je te disais que je me foutais du temps qui passe. Mais là, je ne vais plus te le dire. Je vais avoir 75 piges. L'inconscience que j'ai toujours eue est en train de me quitter doucement."  Souhaitons lui, ainsi qu'à tous ceux qui sont ateint par ce virus, de guérir et de se remettre le plus vite possible.
(https://mradio.fr/news/people/41058/le-chanteur-christophe-en-reanimation-touche-par-le-covid-19?utm_medium=feed&utm_source=twitter.com&utm_campaign=Feed%3A+mradio)


#
[suicide][mort]
La place d'un homme n'est pas au bout d'une corde.
(Les Affameurs [film], 5')



#
[mes quantiques]
... leur chant est plaintif...
(Les Affameurs [film], 8'45)

#
[blonde]
... cette blonde modeste... très jolie...
(Les Affameurs [film], 8'45)

#
[âge]
Lui – Et moi ?
Elle – Oh, pour un homme d'un certaine âge, vous êtes très bien.
(Les Affameurs [film], 27')


#
[politique][anthropo-logique][âge]non-[éco-logique]
[le projet États-Unis U.S.A. en résumé... une terre nouvelle... où faire pousser... construire...]
(Les Affameurs [film], 32'30)
+
... terre neuve... et puis les hommes sont venus piller et tuer...
(Les Affameurs [film], 35')



#
[confinement]
... manque de provisions bientôt...
(Les Affameurs [film], 34')
+
... pourquoi ne pas les avoir livrées...
(Les Affameurs [film], 36'30)
+
... les provisions manquent... les envoyer...
(Les Affameurs [film], 42')
+
...
(Les Affameurs [film], 49'45)
+
... merci... pour les provisions...
(Les Affameurs [film], 50'50)
+
... et le ravitallement ?... c'est pas la nôtre...
on a à peine de quoi aller jusqu'au printemps...
... nos provisons valent plus que de l'argent...
(Les Affameurs [film], 58')


#
[karl]
– Tu as une idée, [  ] ?
– Oui, j'en ai quelques-unes.
(Les Affameurs [film], 46'20)


#
[s'injustifier]
– Pourquoi ?
– Si tu ne saisis pas, je ne peux pas te le dire.
(Les Affameurs [film], 57')


#
[bio-logique]
... tu sens la farine et le beurre... enterr dans ton corps et te donner l'énergie ?
(Crazy Heart [film], 37')


#
[TP]
...
C'est merveilleux, les souvenirs.
(Crazy Heart [film], 39'45)


#
(V)
... au mileu de nulle part...
(Crazy Heart [film], 52'50)

#
... votre état de santé général est menaçant...
(Crazy Heart [film], 55'50)


#
[à annick et guy]


Le lundi 30 mars 2020 à 22:26:56 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Chère Annick, Cher Guy,

Merci à vous pour cette attention très ponctuelle et ces voeux.
Hélas, depuis deux ans, et avec une nette accélération encore cet été et ces jours-ci, mon état ne fait que se dégrader, cette fois jusqu'au point limite, je le crains.
J'espérais pourtant (et faisais tout pour) remonter la pente, et ainsi pouvoir revenir vous voir avec plaisir, trinquer le bon cidre, re-bien manger entre deux rigolades, le bon esprit, les bulletins météo, etc., vous aider à ranger le bois, comme Guy l'attendrait de moi, et tout et tout,... mais... hélas... vu la dégradation extrême de mon état de santé et le contexte actuel je n'ai maintenant quasiment plus aucun espoir... de survie, tout simplement. Disons les choses.
Sincèrement...
Bien à vous, par contre, portez-vous bien et le plus longtemps possible, hein ? Et je transmets vos amitiés à mes parents, comptez sur moi. Et merci... pour tout...
kARL


Le dimanche 29 mars 2020 à 15:36:09 UTC+2, Guy SOLIER  a écrit :


Bonjour Karl,
Nous t'envoyons ce petit message pour ton anniversaire
Nous te souhaitons que ta santé s'améliore et que oeuvre littéraire évolue.
Avec toutes nos amitiés
Transmet également nos amitiés à tes parents
Annick et Guy


#
[à monique]

Le lundi 30 mars 2020 à 22:39:35 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Merci Monique pour ces voeux encore cette année !
Et la dernière, je crois. Car mon état de santé périclite, non, je ne vais pas mieux du tout, du tout du tout, hélas, et le confinement, comme vous dites, – mais surtout par le régime alimentaire qu'il m'impose – est venu encore aggraver les choses qui étaient déjà si graves... que c'est même plus la peine. Et dans ce contexte épidémique ? Plus aucune chances de rien.)
Faites attention avec ce qui vient l'extérieur, chère Monique, le pain et le reste. (Mais vous êtes du métier, vous connaissez les risques ; ) Et, à ce régime confiné et en partie ravitaillé donc, je vous souhaite de passer entre goutte(lette)s, puis de retrouver (avec d'autant plus de joie) votre chère partenaire de jeu ! Et tout et tout...
Et je vous salue bien ! Pour finir...
kARL .


#
[à Lorenz]
Merci Lorenz !
Des voeux et du re-compliment en passant.
Quant à la vidéo... C'est du Lorenz, quoi. C'est comme si j'y étais ! ; )
Et... pas besoin de te faire entrer la date du 29 mars dans la tête, hein, je serai plus là pour la prochaine, hein. Donc, tranquille... ; )
Merci vieux ! Oups, c'est moi le vieux. Mais plus pour longtemps. Ouf  ? ; /)


#
[à ludvina]


Le lundi 30 mars 2020 à 22:57:05 UTC+2, lllkll llll a écrit :



Désolé de ne pas te répondre plus moi aussi, mon état (devenu assez extrême, d'une faiblesse et d'un malaise indicibles) ne me permet plus grand chose, je me sens vraiment sur la fin, c'est net que mon corps me lâche, et avec ce virus... n'a désormais plus aucunes chance de réchapper à rien, et mais merci, Ludvina, évidemment, merci...
Et porte-toi bien, toi, et au mieux le plus longtemps possible ! En mémoire... ; )
(Feu) kARL
Tiens, justement et pour finir, une de mes chansons préférées de Christophe (qui vient de se faire hospitaliser), reprise en duo avec Feu! Chatte... ; )

+


Le lundi 30 mars 2020 à 23:04:12 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Et en bonus, tiens, retrouvée « hier », cette même chanson reprise par moi-même, en passant, m'amusant (avec les moyens du bord), il y a déjà quelques années. (En 2010 ?)
Bref...
(Je te précise aussi un truc avant de partir : je ne suis pas vraiment fan de Bertrand Belin – comme tu l'es presque devenue, toi ? –, du moins le compositeur-chanteur, je le trouve lassant, etc., et que j'ai rencontré depuis, d'ailleurs, breton comme moi, mais passons... Et partons ? En tout cas moi ! Pas toi ; )
k...

#
[à judicaël et les autres]
[PJ : le beau bizarre, par karl]


       Le lun. 30 mars 2020 à 13:05, Johannes C. Judicaël  a écrit :      Ah mais ouais ! Tu me l'avais déjà envoyée. Excellent, putain. Les poils sur les bras, direct
  Le lundi 30 mars 2020 à 13:58:56 UTC+2, Johannes C. a écrit :   D'ailleurs, tu pourrais renvoyer une récap' de tous tes morceaux déjà enregistrés, même à l'état de démos ? merci !


Le lundi 30 mars 2020 à 23:35:26 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Merci « Jude » ! Et merci à tes poils, puisque ça se commande pas, ça, les poils ! Donc merci aussi à eux directement.
Quant à la récap', tu m'excuseras ainsi qu'Élise (merci ; ), et je m'en désolerai à mon imminent dernier souffle mais je crois que j'ai pas vraiment le coeur... la santé pour constituer un truc qui serait de toute façon tellement lacunaire, minable, décevant... : si réducteur, tout simplement et je crois. Autant dire que j'ai raté ma voie ? Enfin, de ma voix etc., je pensais bien faire quelque chose, même une fois passé  « philosophe », mais... Et puis, jusqu'au bout, manque de matos et de rencontre(s) décisives pour m'y mettre un bon coup ? Malgré pourtant les encouragements en particulier de Loïc ici présent. Mais de rencontre collaborative, je veux dire... Car seul, apparemment, la vocation n'était pas assez forte ? Contrairement à la tienne dans ce même domaine.

Tiens, ça me fait penser à ce passage assez marquant, à valeur générale, édifiant (n'est-ce pas ?), de L'art subtil de s'en foutre :
https://youtu.be/OpJy3A117V0?t=3946
Je te... vous le recommande, vraiment. Non pas le bouquin, mais ce passage. Ça dure 3, 4 minutes. Mais vraiment...
Bref, mais n'empêche, s'il y avait eu une rencontre (genre groupe)... ou du matos... Mais avec des "si"...
En tout cas, merci à toi, à vous, dont Loïc (très encourageant), mais, comme vous savez, il se fait tard pour moi... Déjà ? Déjà, oui. Mais merci vraiment...



#
[à deele]


Le dimanche 29 mars 2020 à 19:31:43 UTC+2, Deele  a écrit :


bon anniversaire à toi ! malgré tout ...
qu'est-ce que tu as fait aujourd'hui ?
je pense à toi !



Le lundi 30 mars 2020 à 23:51:03 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Merci Deele.
Ce que j'ai fait ? Je ne fais plus rien, tu sais, que principalement souffrir, décliner (sans comprendre), angoisser et m'apprêter (autant que je peux) à la mort prochaine. Mais laquelle ? Viendra-t-elle de mon état déjà moribond (et toujours déclinant, et encore plus dans ce confinement extrême qui me force à un régime inadapté, etc.) ou, de fait de cet état, du Covid-19 pour me balayer ? Ou de moi-même pour en finir, juste avant ? Je sais pas encore. Mais ce que je sais, en revanche, c'est qu'il n'y aura sans doute plus de 29 mars pour moi. Et ni pour toi, du coup, à m'y souhaiter quoi que ce soit. Ouf ?
Dans le souvenir de "tout", de "nous", je te souhaite bonne chance et belle vie à toi, Deele...
Etc. etc., surtout ; /)
K...


#
[à fred]


Le mardi 31 mars 2020 à 00:20:01 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Merci, vieux !
Et je l'ai lu le soir-même, figure-toi, ton mail. On était bien le 29, mais avant le coucher.
Et merci pour l'ordonnance !
Bon, par ma folie et surtout mon état, c'est pas demain que j'oserai aller dans une pharmacie, mais...
Et mon état, je te raconte pas... Sa dégradation encore... Au point que je pense même être balayé avant de choper le covid-19 qui de toute façon, dans cet état d'amaigrissement, de faiblesse, de déclin extrême, et les poumons mal recollés il y a 20 ans (je sais pas si tu sais si c'est un facteur à risque, aggravant, mais... je suppose que oui, bien sûr), me balayera. Mais dans quelle autre souffrance et détresse encore ! Bref, allez, ne parasitons pas ta nature zen, à toi, et sevrée au lait d'outre-mer... (tiens, une idée : en retraite, et en malouin, tu pourrais écrire toi aussi tes « Mémoires d'outre-...mer », toi, pardi ! ; )
Quant au film catastrophe que tu décris non sans l'ironie de ton zen toujours, malheureusement on le vit un peu ici pour de vrai, sur le terrain métropolitain... Il y a quelque chose de surréaliste... J'aurai au moins vu ça avant de partir, on va dire. Mais m'en serais bien passé peut-être. Puisque j'en trépasserai. De ça ou de mon propre état, mais que j'avais encore l'espoir de retaper. Mais plus maintenant. À moins d'un pur miracle, mais ça on y croit pas, n'est-ce pas.
Tu m'as fait marrer, comme d'hab, avec tes blagues et ton coup du bal masqué... Et ça m'a fait penser, via le cliché de la Compagnie, que moi aussi, tiens, je me rappelle, il m'est arrivé de "créoler" ! Avec (une) Maoui-Thérèse, ou presque ; )
(Voir, éventuellement, la vidéo ci-dessous...)
J'en ai fait long parce que j'ai adoré chanter dans cette langue, je crois. Comme quoi... (J'aurais peut-être dû te suivre... Euh, mon pauvre. Mais le pauvre, non, c'est surtout moi, allez, toi, ça va aller, tu l'auras bientôt, oui, ton bal masqué ! Et mérité ? Voire une médaille ? Mais tranquille, zen... Ne change rien ! ; )
Bon courage à toi quand même, au cas où, et "bonne" fin à moi ! (Oh, K... ? (T'es) Où ?)
Et merci Fred ! Et je t'attendrai là-haut, ou en-dessous, enfin quelque part... (Et le pire, c'est que je suis relativement sérieux, car je vais vraiment mal, je suis vraiment très atteint par on ne sait quoi, et m'amenuise de jour en jour. Juré.)
marguerite & compagnie - ba moin en ti bo



...







2020 03 31


#
[noirage]![mort]
- [Elle] est décédée ?
– Il y a deux ans en octobre.
– Qu'est-ce qui est arrivé ?
– Tout.
(Crazy Heart [film], 1:14')


#
[childfree]
fatiguée... il a tellement d'énergie que parfois il m'épuise...
(Crazy Heart [film], 1:22'20)


#
[zen][diét/éthique][épure][minimalisme]
Un jour à la fois.
(Crazy Heart [film], 1:34')
+
(Crazy Heart [film], 1:45')


#
[montagne][karl]![TP]![éco-logique]
On les appelait : les montagnards. C'était une nouvelle race d'hommes. [  ] Plus indiens que les indiens eux-mêmes – sauf par le sang. Ils ne connaissaient d'autres lois que la leur, erraient comme des nuages poussés par le vent, ne se fixaient nulle part, marchaient toujours. Leurs mocassins et les sabots sans fer de leurs chevaux ne laissaient pas de traces. Comme les indiens, avec lesquels ils vivaient en paix, ils se contentaient de ce qu'ils trouvaient, et c'était peu. La montagne, la forêt, la terre hostile, étaient pour eux aussi immuables que les astres. Et aussi implacables.Très loin, derrière les montagnes, au dela de l'étendue des plaines, ils avient laissé les gens de l'Est. des gens qui à leur manière ne connaissainet pas non plus le repos.
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 8'25)


#
– Mais ce sont seulement les sentiments, qui compte(nt) !
– Tu n'as aucune logique, Eve.
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 16'20)


#
[affinité][pour l'art rencontre][àmouréinventer]
– Je veux [  ] qui ait une bonne odeur.
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 16'20)

#
[diét/éthique][bio-logique]
Ah, mais il ne faut pas trop manger après qu'on a eu l'estomac vide, madame.
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 20')


#
[montagne]
"montagnard"
... c'est le beau montagnard dont tu rêvais ?...
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 19'40)
+
...
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 16'35)
+
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 29'30)


#
[psycho-logique][physio-logique][programme][TP]
– C'est mal poli de demander à une fille la raison de ce qu'elle fait pour un homme.
[  ]
Est-ce que les filles indiennes sont belles ?
– Vous savez, à mon idée ça dépend surtout du temps plus ou moins lon qu'on est resté sans en voir une !
– Il y a longtemps que vous n'avez pas vu de femme blanche ? [// mon voyage en Chine] [  ] Je vous paraîs jolie ou non ?
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 22'40)


#
[physio-logique]
– Dis-moi pourquoi tu pleures ?
– Pour rien, père.
– À quelle heure t'es-tu couchée ?
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 26')


#
[TP]
[  ] j'ai fait toute ma vie des efforts pour éviter de devenir millionnaire et, ma foi, j'y suis arrivé !
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 33'45)


#
[covid]
Ô Seigneur. Nous te remcions de nous avoir sauvés. Nous confions les âmes de nos morts à ta bonen garde. Nous prions pour nos blessés guérissent vite.
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 36'50)

#
[psycho-logique]
La vérite, c'est que vous ne savez pas ce que vous pensez.
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 37'55)


#
[àmouréinventer][karl]
... je sais que je continuerai à aller voir la bête sauvage... je suis pas taillé pour être un mari...
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 38')



#
[de Loïc]et [à loïc][à judicaël] et élise
[mes quantiques]


Le lun. 30 mars 2020 à 12:53, lll lkll lllll  a écrit :

Et quand j'e(n) donnais encore de la voix, du Beau Bizarre, expérimentalement vite fait, DIY, avant de passer au murmure vocal ces dernières années, et au mur, Karl, cette année – mais je vous attends derrière.
Redécouverte d'une archive ci-jointe. (Hélas, en version mp3. En .wav, c'est quand même mieux.)



Le lun. 30 mars 2020 à 13:05, Johannes C. a écrit :
Ah mais ouais ! Tu me l'avais déjà envoyée. Excellent, putain. Les poils sur les bras, direct


Le lun. 30 mars 2020 à 13:58, Johannes C. a écrit :
D'ailleurs, tu pourrais renvoyer une récap' de tous tes morceaux déjà enregistrés, même à l'état de démos ? merci !


Le lundi 30 mars 2020 à 15:46:42 UTC+2, Elise  a écrit :


A moi aussi ! Merci !



Le lundi 30 mars 2020 à 23:35:26 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Merci « Jude » ! Et merci à tes poils, puisque ça se commande pas, ça, les poils ! Donc merci aussi à eux directement.
Quant à la récap', tu m'excuseras ainsi qu'Élise (merci ; ), et je m'en désolerai à mon imminent dernier souffle mais je crois que j'ai pas vraiment le coeur... la santé pour constituer un truc qui serait de toute façon tellement lacunaire, minable, décevant... : si réducteur, tout simplement et je crois. Autant dire que j'ai raté ma voie ? Enfin, de ma voix etc., je pensais bien faire quelque chose, même une fois passé  « philosophe », mais... Et puis, jusqu'au bout, manque de matos et de rencontre(s) décisives pour m'y mettre un bon coup ? Malgré pourtant les encouragements en particulier de Loïc ici présent. Mais de rencontre collaborative, je veux dire... Car seul, apparemment, la vocation n'était pas assez forte ? Contrairement à la tienne dans ce même domaine.

Tiens, ça me fait penser à ce passage assez marquant, à valeur générale, édifiant (n'est-ce pas ?), de L'art subtil de s'en foutre :
https://youtu.be/OpJy3A117V0?t=3946
Je te... vous le recommande, vraiment. Non pas le bouquin, mais ce passage. Ça dure 3, 4 minutes. Mais vraiment...
Bref, mais n'empêche, s'il y avait eu une rencontre (genre groupe)... ou du matos... Mais avec des "si"...
En tout cas, merci à toi, à vous, dont Loïc (très encourageant), mais, comme vous savez, il se fait tard pour moi... Déjà ? Déjà, oui. Mais merci vraiment...



Le mardi 31 mars 2020 à 00:00:36 UTC+2, loïc a écrit :



ci-jointes ou ci-clicables:
- nos vies de consort
- que la vie en soi
- tout seul dans le décor (chef d'oeuvre ! (karlien))
- du brassens reprisé (chef d'oeuvre ! (ottokarlien))
- et un duo sur l'amour-est-à-dépasser-on-le-sait (le montage du clip n'est pas de karl)
- et un autre "duo" sur skype d'une très belle chanson intitulée "lui" (???) et que j'ai toujours appelée d'après ses premiers mots: "du nombre où l'on dort". J'en ai d'ailleurs une version chantée/commentée volée à karl sur skype et que je tends à préférer, si jamais vous êtes intéressés et si karl le permet (pour les autres, je me permets, puisqu'elles sont sur le net ou ont fait l'objet d'un envoi groupé)

Bien à vous deux + Karl
 loic

ps: celle que je regrette ne pas avoir, même à l'état d'ébauche tronquée, c'est "deele", selon moi son chef-d'oeuvre avec "dans le décor"

-


Le mardi 31 mars 2020 à 02:01:24 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Waouh !
Je suis touché.
Mais, en même temps, qu'est-ce que je disais...
Car ça paraît bien maigre et faiblard, quand même.
Si je suis encore en vie et en état, demain, j'en envoie d'autres, allez. (Et encore toujours trop peu même si on dira qu'elles se ressemblent toutes ?) Sinon vous en (re)trouverez certaines dans « mes chansons de ce dimanche », puis dans mes archives surtout, et notamment dans ce dossier prêt à l'envoi que je viens de constituer d'urgence, mais le transfert s'annonce trop long, et le lien manquant (dans le mail de Loïc) vers la chanson LUI... (dont la version n'est pas terrible en effet) et des clips de reprises (parmi d'autres, mais dont celles de Camille, avec Liane, dans mon « pour de l'amour quitte ») et jusqu'au clip de ma chanson préférée de Loïc lui-même (auteur-compositeur) tout en bas de cette page... ici...
Bref, et quelques autres sur Youtube mais en passer par mon site, quoi... enfin bref...
Mais j'en découvre d'autres dans mes archives, mais tellement de manquantes aussi, tellement...
C'est lamentable...
Et que je sois si près de la fin, peut-être cette nuit/aujourd'hui même, car vraiment je vous raconte pas l'état et les signaux, les alertes du corps, affolantes... de réalité... affolante... mais qu'y faire ? Même pas appeler le 15, puisque...




Le mardi 31 mars 2020 à 02:58:07 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Et il faudrait re-préciser des choses aussi pour Élise, notamment, par exemple que la chanson "tout seul dans le décor" évoque deele que je prononce "dis-le" en français et se prononce "dèèès le" en allemand, que toutes ces chansons jouent DONC à fond sur les mots, démultiplient les sens, les superposent, d'où leur nom clin d'oeil puisque je les appelle « mes quantiques » en vertu de ce principe de superposition etc., cette amphibo-logique, comme je dis aussi, et rappelons aussi, après rimbaud, que l'amour n'est pas à dépasser mais « à réinventer, on le sait » (chapitre "àmouréinventer" ; ), cela dit pour loïc qui connaît bien mieux son Baudelaire (et son Flaubert) que mon Rimbaud ; )
Dire aussi, que la reprise de Brassens est un mix astucieux de deux chansons de ce dernier, et, comme il n'est pas précisé dans le clip de Sandra, ni dessous, nulle part (qui crée même l'ambiguïté avec le « avec », dans la présentation), que la chanson "Cassandre" est bien de moi, paroles et musique – ma première chanson aboutie, et à peu près d'un jet –, et y gagne à ce que je la chante bien plus bas dans la tonalité, telle que je l'ai composée, mais... comme la voix de Sandra n'était pas compatible à cette tessiture, pour le duo... On a dû... monter... monter... trop haut...
Bref, bref, etc.
Et parmi toutes les oubliées, Judicaël se souviendra peut-être d'une chanson (d'un quantique) très black metal, disait-il en l'écoutant, très sombre... par la musique même, les accords... à fondre et se flinguer ; )
Et qu'on se souvienne notamment de « tout autour de moi » dite « karl », de « la vie nous sépare », de « à ah nos belles années », etc., etc.
Mais bon...
Passons, quoi. Hélas...
Et merci à vos deux, et trois...
Qua... rl


Le mar. 31 mars 2020 à 12:07, lll lkll lllll  a écrit :

https://we.tl/t-iESAgBs1EX
Lien valide 7 jours.
J'y ai passé la moitié de la nuit, pour le faire d'urgence, donc il en manque encore. Mais surtout tout ce qui n'est pas enregistré, et ne l'a pas été (depuis presque 30 ans, de perdus donc), toutes mes reprises de Radiohead et de tant d'autres, pour finir par celles de Boogaerts avant que je ne mette soudain aux miennes presque exclusivement, bizarrement.
Bref, pour ce tout petit paquet (de merde(s)), grâce soit quand même rendue à vous trois : à Judicaël pour sa demande, doublée de celle d'Élise, et à Loïc pour l'impulsion finale par sa collection immédiate... évidemment très touchante...
Allez, je vous déclare ma flamme, à la vie à la mort, avant la nuit... et l'autre bout du monde... etc.
« à la vie à la mort » à la mer à l'arrache



Le mar. 31 mars 2020 à 12:51, Johannes C.  Judicaël a écrit :
Super, c'est téléchargé ! Merci !



Le mardi 31 mars 2020 à 14:27:34 UTC+2, Elise S.-V. a écrit :


Merci beaucoup !



---------- Forwarded message ---------
De : Loïc W
Date: mar. 31 mars 2020 à 21:18
Subject: Re: d'urgence : maigre et lacunaire répertoire enregistré
To: Johannes C.
Cc: lll lkll lllll + Elise


Quel plaisir de les rentendre toutes à portée de clic !

- "La liberté ta soeur" : que j'aimais tant et aime (toujours (au))tant : je sais à la première qu'elle tournera en boucle (catégorie: chef d'oeuvre)

question technique d'enregistrement, mon équipement électronique est tout pourri depuis plusieurs moi, aussi, je ne peux pas juger du "grain", mais la qualité d'ensemble me paraît au contraire très satisfaisante

- sort des consorts : karl y tenait tout particulièrement, et je crois me rappeler que judicael l'appréciait aussi plus particulièrement (?). Elle n'est pas dans mon haut du panier, peut-être justement pour la valeur que karl lui attache d'aller très loin (trop pour moi) dans le jeu ottokarlien de superposition des couches de sens. Et puis je n'exclus pas d'y revenir (la fin, par exemple, plus directe, m'accroche davantage) - je précise (pour ceux que ca intéresserait) que ce qui me plaît d'emblée ailleurs, c'est l'amalgame que je ressens comme absolument sans faille d'une langue et d'une musique, langue énigmatique et  transparente à la fois (c'est ce deuxième terme, je crois, qui me manque ici), acrobatique et naturelle, absolument singulière, avec un effet paradoxal de précision du sens et de floutage sonore -- et une musique entêtante faite de nappe instrumentale et de planeur vocal (que je souhaite parfois même plus entêtant lui-même, souvent quand j'ai l'impression que Karl sacrifie à sa supposée incapacité mélodique et tente d'y échapper, comme dans cette variation dans les aigus ajoutée à "lui" dans une version qui vient de passer dans mes oreilles et que je lui ai déjà maintes fois "reprochée")

-- lui, donc, que j'aime (hors variation) beaucoup

-- la vie en soi, que j'aime aussi, notamment par son caractère très quintessenciel quant au style minimaliste (dans le même genre, il y avait plus radical dans ma mémoire, une chanson qui manque et me plaisait beaucoup: cf plus bas)

-- carrefour cécile : mais oui ! je l'avais oublié celle-là, et elle aussi est revenue d'un bloc dans mes oreilles et mes penchants - peut-être pas la meilleure version que j'ai entendue? en tout cas,  - et au pire en puissance -- chef d'oeuvre (cette fin, putain, cette fin ! tout le texte, l'amenée, la chute, la pause, les hmmmmodulations et la chute chut !)

-- tout seul dans le décor (qui s'appelle donc bien comme ca !) je passe: chef d'oeuvre (que j'ai gravé parmi mes chansons-préférées-de-tous-les-temps sur un disque et qui, loin de dépareiller, me fiche le frisson sitôt que ses accords embrayent -- faisant le vide autour de soi pour naître)

-- cassandre : je passe, et je la passe : je l'ai peut-être trop entendue de l'avoir montée en bo d'un film-lettre que j'avais adressé à karl. Et puis... je voudrais la version dont tu parles plus basse et en karl seul ? Car trop entendue ou pas, elle est quand même très très très bien... (d'ailleurs, je la passe pas: elle passe, là, au moment où j'écris et... ca passe ! bon ok, j'arrête !)

-- ah nos belles années : bien sûr ! il m'arrive encore de la chanter comme ca, à l'improviste, paf ! dans la rue. ah mais tiens, c'est marrant c'est hyper lent le début ! pas mal du tout, ah ok ! ca accélère au tempo que j'avais encore en mémoire : j'avais oublié l'intro. Bon, celle-là aussi est vraiment une réussite. Cette attente interminable, cette guitare qui nous prend par la main, puis la voix, puis les mots... (en revanche, là, je voudrais écouter avec du bon son car il m'a semblé que la balance voix/guitare était parfois déséquilibrée? mais comme je dis, mon ordi est en fin de parcours et commence sa fin par perdre la carte... son) Ah par contre, tiens, je me souvenais pas non plus de cette fin abrupte : j'attendais une reprise de la guitare aprÈs longue pause. Il faudra que je réécoute sans écrire. Bon, mais de toute facon : elle est de celles que j'aime sans réserve.

-- au moins si encore : ah... tu nous frustres, là ! (pas de texte)

-- et ca replonge: ah oui j'aime bien celle-là parce qu'à la fois la guitare ressemble à beaucoup d'autres mais la mélodie est très différente (en revanche, là, évidemment, pour le son, c'est pas mon ordi :), parfois elle fait même presque anormalement "normale" (en majeur?) (avant de re-mineur-et-moduler à la karl)


voilà.

voilà la liberté ta soeur qui revient (avec le même plaisir, la même évidence d'emblée là -- qu'est-ce qu'elle est belle)

pour judicael et elise, qui seront peut-être étonnés de mon insistance: je suis assez entier dans mes goûts et j'ai dit trois cent vingt mille fois à karl qu'il était un de mes chanteurs/compositeurs préférés (qui ne sont pas légions mais le seraient-ils, quoi?) et m'étonnant chaque fois d'aimer autant ce que j'aime (car oubliant d'une fois sur l'autre), j'ai l'enthousiasme répétitif. Mais bref, Karl me semble avoir, comme chanteur, tout: une voix, un style mélodique bien à lui, et non seulement un style mais un jeu de guitare qui, pour autant que je sache, est tout à fait singulier (tiens, ca lui fait un point commun avec... brassens), une écriture personnelle oh combien (là je ne m'étends pas: c'est mon rayon), et même (ce qui, comme le jeu de guitare est une cerise de forme sur le gâteau de fond, est une sorte de cerise de fond sur le gâteau des formes) un propos

un grand merci, donc, karl, pour ces chansons, et un grand bémole:

où est deele ?

où est karl ?


si tu as des "Fetzen" (des lambeaux) de ces deux chansons, je suis preneur superlatif

d'ailleurs, si tu retrouves quoi que ce soit d'autre (une version de lui sans la montée vocale, une d'au moins si encore avec bribes de texte, des versions alternatives des autres, etc.), ne t'arrête pas en si bon chemin !

Ah, et autre chose qui me tient à coeur: ta reprise de brassens (ou plutôt, comme je te l'avais dit, ton brassens reprisé) n'est précisément pas une reprise mais une chanson bien à toi, peut-être la plus complètement à toi, si tant est qu'otto est la moitié oubliée de karl chanteur et qu'il a trouvé là moyen de se faire lui aussi compositeur. @Elise et Judicael: Karl, en collant deux chansons et en changeant un mot a complètement changé le sens des deux et créé une chanson non seulement nouvelle, mais ottokarlienne en diable (sur la forme, puisqu'il y a mash up, et sur le fond, puisqu'il lui fait dire, par ce changement de mot -- et quel mot ! le mot ! -, ce qu'il dit partout ailleurs) -- sans compter qu'il karléise la musique et la mélodie de brassens et que ca colle à la perfection

J'ajoute donc in extremis à ma revue de tes chansons :

-- l'herbe de la mauvaise réputation : chef d'oeuvre

bien à chacun de vous,
 loic




Le mardi 31 mars 2020 à 21:29:34 UTC+2, loïc a écrit :



un ps pour toi seul:

qu'il manque deele et karl ne me paraît pas un hasard

d'abord parce que malgré mon ami karl, je reste un indécrottable romantique

ensuite parce que karl chanteur, c'est quand même surtout karl-devenu-chanteur-après-avoir-rompu-avec-deele

tu as réussi un de ces trucs de dingue que font les vrais auteurs, à savoir fondre un trou de tristesse dans une forme pour, subjectivement, l'objectiver

comme dit la vox populi: c'est mon avis et je le partage (ou comme me disait ernst à qui je faisais remarquer que les problèmes, dans les décisions collectives, commencaient quand tout le monde n'était pas du même avis, "nan mais je serai d'accord moi" - sous-entendu: avec moi)


bref, je veux deele

(avec italiques pour pas porter à confusion)


et karl, aussi, si tu as qqc, même si je sais bien qu'elle représentait une gageure, plus une idée de chanson qu'une chanson

(cette histoire de réaction, tu sais?, qu'on est toujours une réaction chimique -- dans mon esprit il n'y avait qu'une seule phrase répétée sans cesse)



mais je veux je veux je veux je veux pouvoir entendre

dis-le car la vie

cesse


tibi
 loic






#
[À loïc]


Le mardi 31 mars 2020 à 23:24:22 UTC+2, lll lkll llllla écrit :



WOUW !!
Alors là...
Et ça une fois dit, et pour t'éclairer, il y a aurait tellement de choses à te répondre...
Te "détromper" sur certains points de détail, faire remarquer certaines choses, te rappeler que tout ça n'est que brouillons et parfois juste des esquisses (comme « à ah nos belles années » que je joue d'ailleurs pour Marie, d'où cette intro en arpèges, comme Marie aime les arpèges et comme je le signale au début), etc. Bref, je ne doute pas qu'après cette phase d'écoute et de réaction spontanées mais qui me fait dire wouaw, tu corrigeras toi-même certaines idées, te rappellera peut-être que je t'ai dit que plusieurs versions ou bouts de versions se trouvent évidemment dans mes archives (vidéo) accumulées toutes ces années, tu penses, (où tu pourras tenter de les retrouver ?) il m'est arrivé de me filmer chez moi à en jouer quelques bouts, et en particulier au moment de leur création, ou la création fulgurance des toutes premières, en hiver 2014-2015 (où tu m'avais rejoint) à Leipzig, où je crois pas être devenu tout à coup « chanteur » comme tu dis ni non plus sur le seul coup de la séparation d'avec deele, je l'étais avant, évidemment, mais auteur-compositeur provisoire devenu, oui, et sous le coup de la chanson que j'ai faite pratiquement d'un jet, d'un coup, pour le projet de Sandra : Cassandre. Après quoi, j'ai fait "La liberté ta soeur" ou "Lui"... (j'insiste sur les points de suspension puisque "Lui..."c'est le début de "Luis", je te l'ai dédiée après coup, si tu te souviens ; ) je crois...
"Tout seul dans le décor", je traînais avec moi les accords depuis longtemps, qui m'obsédaient, me plaisaient beaucoup, mais depuis que je fais de la guitare (depuis mon adolescence) j'ai accumulé tellement mais tellement de débuts de chanson, de riffs, d'abord enregistrés sur un dictaphone puis sur mon ordi, des centaines, vraiment, donc je me disais que j'en ferai sûrement rien, de celle-là non plus, comme de toutes les autres en puissance, puisque... j'étais pas auteur-compositeur, pas foutu capable d'élaborer une chanson (en français !) en partant de ces débuts que j'aimais, mais celui-là je le lâchais pas si vite et disons qu'il est bien tombé, car sinon j'aurais fini par l'oublier comme tous les autres, mais il est resté quelques mois... le temps que je me transforme d'un coup en auteur-compositeur provisoire sur le coup de Cassandre.
Le sujet de Deele, lui, est arrivé lorsque je me suis retrouvé en allemagne quelques mois plus tard, seul dans la maison de ses parents, « tout seul dans le décor », avec ces accords-là qui me tournaient dans les doigts, donc, et par l'encouragement des parents de deele, avant le vrai gros déblocage quelques jours plus tard, à mon arrivée à Leipzig. Là, ça a été l'avalanche : « Karl », « Deele », À ah nos belles années », etc., etc. en seulement quelques jours. (Je crois, 15 chansons assez valables en 15 jours, j'ai même crains d'en devenir fou, ça s'arrêtait pas. J'ai dû moi-même mettre le hola. Pour ne pas passer Horla ; )
Et te préciser aussi, notamment, que si la chanson « Karl » n'est pas enregistrée, c'est par principe, oui, et c'est ce qui te fait parler « d'une idée de chanson plus qu'une chanson » ? Oui et non, c'est par principe, oui, que je l'enregistre pas, pour ne pas la figer, elle, puisqu'elle ne parle que de ça, et ainsi qu'elle soit à chaque fois différente en fonction de l'humeur, de ce que m'inspirent le moment et le « tout autour de moi », et elle est conçue pour ça, avec sa boucle dans laquelle je me sers à mon gré, et c'est très sincère de ma part, pour moi l'enregistrer ce serait comme la tuer... dans son principe et son message, son essence pour ainsi dire, et pourtant... j'aimerais beaucoup, oui... mais... Enfin, de toute façon, je me souviens même plus comment jouer certains passages de "Deele", par exemple. (Et plus du tout de tellement d'autres !) J'ai essayé à l'instant malgré mon état, mais... Il faudrait que je retrouve les auto-tutos que je retrouve pas mais qui doivent être quelque part dans mes disques, ou bien retomber sur une de mes archives vidéos où je la joue, enfin la tâtonne, puisque je me suis jamais arrêté à un texte définitif, validé... Ça a beaucoup varié... Hélas... (Tu verrais les brouillons... infinis... Ou les verras ? Dans le dossier "CHANSONS de moi". Attention les chansons portent souvent un autre titre, de travail.) Car le sentiment a été plus fugace que l'élaboration de la chanson. Erreur. Et aujourd'hui me voilà plus capable de presque rien, sinon d'un AVC ou de trépasser. Eh oui, la vie est une saleté.
Que te dire d'autre encore, de très pragmatique, (car) à part mon Wouaw! qui est le principal à dire...
Bon, comme je me sens mal, je crois que vais m'arrêter là (pour cette fois), pour le reste il faudrait plutôt skyper, mais si la vie m'en laisse le temps... Et en tout cas, je te salue grand, haut, et te remercie beaucoup pour ces analyses, mieux : ces appréciations ! Évidemment flatteuses, trop, mais comme au chevet d'un mourant, donc je comprends, mais... quand même ou justement, un grand merci à toi, vraiment, un grand merci, Loïc !
Et, ah oui,
Dis-le car la vie
Passe

Et non "cesse". Car avec ce « passe », si je puis dire encore en jeu de mots, je l'invite à passer, justement, elle, à passer me voir, à changer de politique.
Etc. etc. Bref, tant de choses à dire (en plus du principal Wouw ou Wouaw), et pourtant plus le temps, plus la santé, plus rien.
Encore un fois, et pour rappel, si ça te dit, sur le désastre, individuel et collectif, pas mieux que : Sarinagara, de Philippe Forest... Et tout est dit ?
Si tu veux je te l'offre ? Te dois bien ça ? Au moins. Dis... Hein ?










2020 04 01

#
[bio-logique]

1'20
6'
Beur FM - [AVS] L’importance du terrain pour rester en bonne santé - Michel Odoul


#
[noirage]
Né poussière on le redevient, mais pourquoi tant la mordre ? (O/<.)

#
[covid][bio-logique]
#COVID19 #coronavirus
En gestes barrières j'aurai beau faire, même en expert, j'ai pas le bon système immunitaire. La porte. Bye.



#
[à erwan]
[rattrapage]
Le lundi 2 mars 2020 à 20:42:05 UTC+1, karl  a écrit :


[  ] : ne jamais faire confiance à un écrivain qui aurait été incapable d'être aussi bien chirurgien, magistrat, pilote de ligne ou qui, si les circonstances s'étaient présentées, aurait manqué des moyens de le devenir.
(Philippe Forest, Sarinagara)

&

Pour le moral, pour le sommeil (eh oui), pour les hormones (pff), pour le système immunitaire, c'est clair, etc., etc., oui...
Cold Shower Benefits ► 10 Epic Benefits of Cold Showers

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Et pour l'après-coup, du genre :

« La température chute subitement. J'abats du bois par -35 degrés et lorsque je rentre dans la cabane, la chaleur procure l'effet d'un luxe suprême. Après la froidure, le bruit d'un bouchon de vodka qui saute près d'un poêle suscite infiniment plus de jouissance qu'un séjour palatial au bord du grand canal vénitien. Que les huttes puissent tenir rang de palais, les habitués des suites royales ne le comprendront jamais. Ils n'ont pas connu l'onglée avant le bain moussant. Le luxe n'est pas un état mais le passage d'une ligne, le seuil où, soudain, disparaît toute souffrance. »
(Sylvain Tesson, Dans les forêts de Sibérie, "6 mars")



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[prosexuel][postsexuel][àmouréinventer]
– Aucun homme ne vous accompagne ?
– Non, je voyagerai toute seule.
– En tout cas pas dans mon convoi.
– Ah ha. Une jolie fille toute seule, c'est juste bon pour transformer les hommes en sauvages, comme s'ils l'étaient déjà pas assez.
...
(La Conquête de l'Ouest [fillm], 54'15)
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(La Conquête de l'Ouest [fillm], 57'20)


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[à lou]


Le jeudi 2 avril 2020 à 00:05:01 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Salut Lou,

Apparemment Marie ni personne ne t'a dit ou rappelé qu'à cette heure-ci je suis plutôt mourant, tu sais, par cette maladie lourde qui ne cesse de s'aggraver (très sérieusement depuis cet été puis ces dernières semaines), sur quoi le covid-19 n'aura (très) bientôt aucune pitié, ne fera aucun pli. Crois-moi.
Donc je te réponds (au moins une première fois) très vite, avant une deuxième fois peut-être si j'en ai l'occasion et les forces... et tu penses bien que pour ce qui est des archives etc. (et je compatis à fond pour ta perte, et le sentiment second) moi aussi je suis dans cette problématique comme jamais, moi qui vais très bientôt tout perdre, tout laisser en plan derrière moi, tous mes chantiers, mes formules, mes projets, mes archives, tout et tout... mais, rapidement, donc, pour te répondre sur l'idée du dessin-quand-même-pour laisser-trace, même fixé on a toujours cette fixette, oui, enfin certains d'entre nous... J'avais envoyé cette vidéo à François Matton il y a quelques semaines, mais l'ai publiée tout à l'heure spécialement pour toi, te l'envoyer en réponse ou réaction clin d'oeil, donc, d'otto ; )
https://youtu.be/F9i_lbEydWs
Voilà, mais c'est Karl qui te salue bien, ma chère... en attendant... ton cadeau et la mort... ou la mort avant ton cadeau ? Et la détresse et la souffrance extrêmes en passant. Car, comme le dit une de mes formules, publiée tout à l'heure dans ce tweet (hélas, toutes ces formules vouées au néant désormais) :
https://twitter.com/ottokarlll/status/1245460361693802499
Krl


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[de loïc][mes quantiques]


Le jeudi 2 avril 2020 à 00:21:43 UTC+2, lwindels  a écrit :



à moi de mettre les choses au clair (dans l'ordre de ton mail)

-- je sais le caractère esquissé, en mouvement, pris sur le vif de ces prises - et me souviens, que j'évoque, de nos propres "prises de bec" à propos de changements intervenus entre deux versions que j'avais entendue, toi prétendant -- non sans quelque raison, sans doute -- que mon oreille conservatrice s'en tenait à sa "première fois", moi arguant hier que l'introduction d'une variation visait surtout à remplacer ta prétendue inaptitude mélodique par un peu de varietur sans voir que la monotonie rompue de micro-inflexions fait bien plutôt partie du charme que du problème, bref visant à combler une lacunecracher le qui en réalité est une plénitude

-- je me doute aussi que tu dois avoir des pépites dormant dans tes cartons d'archives filmées et c'est pourquoi je redis-le dis-le dis-le jusqu'à te faire cracher le morceau

-- tiens à propos d'archives, je suis retombé sur la vidéo que j'avais prise de ta visite à plouha, la premiÈre, où nous n'étions que toi et moi, et où tu m'avais, pour la première fois je crois bien, chanté ton répertoire... je suis donc retombé dessus, c'est-à-dire sur son (s)os: j'ai bien l'image, oui, un karl de dos attablé dans la salle à manger, avec sa guitare et qui, visiblement, chante... mais sans le son (une heure durant !)

-- que tu fusses chanteur avant, euh, karl... je te connais depuis l'avant maelie, alors oui, merci, je suis au courant :-) donc ce que tu dis était, en effet, ce que je disais: je parlais du déclic compositionnel qui t'a fait passer de repriseur hors-pair à autre chose, et puis bien sûr que ce serait réducteur que de tout réduire à cela, mais il me semble quand qu'il y a aussi ce truc de dingue là-dedans, qui n'est pas rien

-- je me rappelle très bien de l'avalanche

-- pour les oublis, je te jetterai pas la pierre. J'ai écrit combien? 40, 50 chansons ? 30 seulement ? en tout cas je n'en joue que... deux. Pour les autres, il faut revoir, reprendre, rentendre... mais pour la plupart, ca revient vite. Il faut dire aussi que le jeu de guitare n'est jamais à ton niveau de complexité, loin de là mais enfin, si tu survis, tout va bien

-- (et puis Cassandre, comme déclic, tu es bien gentil, mais le sujet est précisément... enfin bref) (d'ailleurs tu le dis "et là, ca a été l'avalanche", alors je me tais) (merci, au passage, de me préciser l'origine spatiale tout à fait référencé de ce début/décor qui me touchait déjà tellement sans rien savoir de ses coulisses tangibles)

-- ben oui mais les enregistrements live c'est pas fait pour les chiens (quelle expression ! spéciste !) et ca fige pas, enfin pas pour toi: je te demande pas de l'écouter je te demande de pouvoir, moi, l'écouter)

-- appréciations au chevet d'un mourant mon cul. Que je me sois bougé le mien pour les écrire, peut-être, mais quant au fond, je te l'ai dit mille fois déjà. Seulement, et je le comprends seulement maintenant, karl ne croit que ce qu'il lit, pas ce qu'on lui dit. J'aurais donc dû te l'écrire depuis belle lurette, voilà tout. Mais te mettre en compagnie de brassens et de "dieu", quand même, cza aurait pu te mettre la puce à l'oreille (mon dieu qui n'en arrête pas de vieillir, d'ailleurs, même si je ne désespère pas d'une nouvelle cure de re-jouvence au détour d'un cd prochain, mais passons)

-- cesse, passe: quel lapsus ! qui ne dit rien d'autre que j'ai la tête et l'esprit pleins de tes avertissements funèbres. Alors je te propose une chose. Non, je te propose deux choses:

1/ si, sans parler de lyme ou quoi que ce soit qui te ronge ou que tu fais te ronger pour te creuser un trou dont tu aies l'assurance que rien ne te pourra plus tirer, si, donc, sans parler de cela puisque c'est -- semble-t-il -- inenparlable, tu survis au corona-virus, trouvons une semaine cet automne, viens à berlin, emporte judicael, s'il peut, dans tes bagages, viens seul sinon, avec un équipement rudimentaire suffisant, je prends une semaine, et on enregistre quatorze de tes chansons - je n'y connais rien techniquement, mais toi oui et on aura huit petits jours et un objectif unique que je me fais fort de te faire tenir. Deux (versions de) chansons par jours. Evidemment, il te faudra les avoir revues un peu. Mais en attendant la mort, il faut bien s'occuper (je ne suis pas cynique). Et si tu survis deux ans de plus, on remet ca, d'abord parce que ce sera intéressant de voir ce qu'elles sont devenues, ensuite parce que ca atténuera peut-être interieurement le côté "figement". On pourrait aussi faire ca à plouha. Ca me demanderait de l'organisation, mais huit jours, rien d'inenvisageable. Et puis ca me rabibocherait avec plouha (il faut bien être égoiste)

2/ donne-moi une date, cette fois sans parler de corona-trucmuche, mais bien en pensant au reste, donne-moi s'il te plaît une date à laquelle, tu en es sûr, tu ne pourras pas ne pas ne plus être en vie. Un terminus ad quem, comme dit l'école, ou plutôt "ad mortem". Si tu la dépasses, tu me devras quelque chose (je réflechis encore quoi, mais ce sera faisable).

bon, et puis après ces deux propositions, trois requêtes :

deele deele deele !


tibi, sans relire
 loic









2020 04 02

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[à lou]

Le jeudi 2 avril 2020 à 10:56:17 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Et je tombe là-dessus à l'instant, sans savoir ce que ça vaut vraiment dans le contenu, mais le coup pour toi d'y jeter un oeil, voire un peu plus si affinité – probable vu les quelques résonances déjà ?
https://www.editions-allia.com/fr/livre/243/le-travail-du-dessinateur


#



Le mercredi 1 avril 2020 à 09:02:45 UTC+2, manuella a écrit :


Hello
Oui, je desinfecte à fond !!!
Je ne pourrai pas être certaine à 100% mais je fais mon max
Toi, comment vas tu ?
Gros bisous
Prend bien soin de toi


Le jeudi 2 avril 2020 à 11:37:08 UTC+2, Manuella  a écrit :


Juste, comment est ce aujourd'hui ? ta nuit ?
Je t'embrasse très fort !!!


Le jeudi 2 avril 2020 à 12:18:29 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


L'enfer continue...
Au point qu'il devrait bientôt prendre fin, je pense, par un avc, le covid ou autres. Mais vraiment, je vis ma fin de vie plus concrètement que jamais. Alors même ou au point que des amis, même encore (trop) incrédules (et pourtant je suis au bout), commencent à percuter et, pour l'un, me proposent d'enregistrer une série d'entretiens (s'il n'y en a pas qu'un, puisque...), ou de leur envoyer les rares et maigres enregistrements lacunaires de mes chansons, j'ai refusé, n'en ayant plus la force, le temps et l'envie de faire suivre cette misère si lacunaire puisque 95% de mes chansons ne sont pas enregistrées, mais un ami (très fan de mes chansons, et autres) l'ayant fait aussitôt à ma place avec ce qu'il avait collectionné, y ajoutant des liens internet etc., j'ai dû m'y mettre pour compléter un peu et leur ai envoyé, d'urgence, donc avec encore des manques et puis d'autres directement trouvables sur internet...
Mais bon, si le package sous le lien valide encore 4 jours, t'intéresse aussi... Mes propres (5% de) chansons à sens multiples superposés dites (pour cette raison) « mes quantiques », et, en bonus etc., presque tous les dûaux, dont avec toi ; )
https://we.tl/t-iESAgBs1EX
Si un jour et si besoin, tu veux entendre t'expliquer en quoi « mes quantiques » sont souvent des chefs d'oeuvre, interroge un certain Loïc Windels qui les adore et les analyse volontiers, en spécialiste qu'il est. Et il y aurait moi, aussi, mais... Ce sera pour une autre fois, une autre vie, apparemment, a priori ; /
Juste une question que je voulais te poser depuis longtemps, ah, et même plusieurs :
– Portes-tu une ou des dents qu'on t'a dévitalisées ?
– As-tu consulté l'angiologue ? Si oui : et ?
Etc.
Et je voulais et dire aussi : oui, les surfaces, mais y compris les articles achetés à l'extérieur. C'est ça que je veux dire et ne cesse de rappeler, même si pour ma part je pourrai pas y échapper. Et vu la grave défaillance de mon système immunitaire, et de mon état de santé général... qui ne cesse de se dégrader encore et encore, donc... et je ne peux plus rien consulter, vérifier, alerter... Juste attendre... que ça casse...
Mais merci, M'nuella, et meilleure chance à toi ! (En bretagne, vous avez de la chance, l'épidémie donc la contamination reste modérée, je crois. Cool ; )




#
[TP]
Je voudrais, désormais, mener une existence confortable et, principalement, contemplative. Avec de la griserie dans l'esprit, avec de fugitives émotions, je voudrais, du matin au soir, admirer la beauté du monde et savourer des “nourritures terrestres”.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)

#
[diét/éthique][bio-logique][autophilosophe]
Heureux sont ceux qui ont un mauvais estomac, car ils seront vertueux.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)

#
[âge][politique]
Les richesses sociales sont limitées en quantité ; le travail est fatigant ; l'être humain est condamné à vieillir et à s'affaiblir. Cela, on ne le changera pas. Ces trois conditions expliquent les convoitises du Pauvre et les précautions que prend le Riche pour que son coffre-fort ne soit pas ouvert avec effraction. Elles expliquent les lois que les hommes ont faites pour qu'il y ait dans la société un ordre durable.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)



#
L'opulence pour tous suppose un travail collectif formidable. Or, moi, je voudrais une société où le travail corvée serait réduit au minimum et où l'on aurait, chaque jour, beaucoup d'heures pour aimer, pour jouir de son corps et pour jouer avec son intelligence.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)


#
[intelligence][cosmo-logique]
Penser, réfléchir, est le fait d'une intelligence imparfaite. L'Intelligence Infinie ne pense pas : elle se confond avec l'absolue stupidité ! Dieu ne se dit sûrement rien du tout.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)


#
[TP][autorevendication]
J'ai toujours eu de si bons amis que je continue à penser un peu de bien de moi-même.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)


#

Le pauvre et le riche peuvent commettre les mêmes erreurs ; mais, pour le riche, ces erreurs auront des conséquences moins graves.
[  ]
Le riche a le choix : il peut être généreux ou ne pas l'être. S'il le voulait, il pourrait, pendant quelques années, mener une existence de pauvre. Le pauvre, lui, n'a pas le choix.
[  ]
L'argent, c'est la vie future.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)


#
[àmouréinventer]
Souvent parce qu'ils sont pauvres, des époux qui ont cessé de s'aimer, des êtres qui se détestent doivent continuer à vivre ensemble. La séparation n'est pas à la portée de toutes les bourses.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)


#
[DTO]
Mais à l'individu qui n'a aucun goût pour les travaux forcés, il reste une ressource : c'est de s'en aller.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)

#
[DTO][TP]
[  ] le délicat que je suis était fait pour dépenser aristocratiquement l'argent gagné par les autres.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)

#
[suicide]
ROUSSEAU me dirait que mon suicide sera une mauvaise action car, en vivant, je pourrais faire encore un peu de bien.
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)

#
[àmouréinventer]
Pour que la société dure avec sa structure actuelle 1, il faut que les individus se marient et fondent des familles. Mais dans l'immense majorité des cas, le mariage est un lien qui fait souffrir. Deux êtres “qui sont faits pour s'entendre” ne sont pas nécessairement faits pour vivre ensemble, du matin au soir et du soir au matin, quarante ans de suite. Parce qu'ils sont doués de sensibilité et d'imagination, par le simple fait qu'ils sont vivants, l'homme et la femme sont incapables d'obéir au représentant de l'État qui leur dit : “Il faut que désormais vos sentiments ne changent plus.
[  ]
Ceux qui se marient ne savent jamais ce qu'ils font.
...
(Henri Roorda, Mon suicide, ed. Allia)








2020 04 03

#
Mon ouest terne.


#
[diét/éthique][!°]
– Je fais solennellement la promesse, si dieu vient à mon aide, [  ] de ne plus jamais boire de liquide fermenté ou bien distillé, y compris le vin, la bière et le cidre.
– [  ] d'alcool, de vin ou de bière.
[La horde sauvage [film], 7')

#
[diét/éthique][défausophie]
"Le guide de la tempérance" ? Haha...
(La horde sauvage [film], 7'30)

#
[les enfants tortures et brûle le scorpion]
(La horde sauvage [film], 1'30 + 15')


#
[âge][TP] ±[ARG]
À mesure que la vie avance, les images se voilent. Il ne reste que des souvenirs. Certains sont réels et d'autres imaginaires. Je me souviens bien d'elle. Du moins, je crois.
(Brimstone [film], 1'30)

#
[noirage][intelligence]
Je peux vous parler de l'enfer, vous parler [  ] de la souffrance. Plusieurs d'entre vous ont essayé d'imaginer ce que c'est. C'est pire encore.
(Brimstone [film], 6'15)


#
[TP]=[temps perdu]
Inutile de perdre votre temps.
(Brimstone [film], 15')


#
[noirage]
[la souffrance du deuil te passera peu à peu]
(Brimstone [film], 17')
≠ philippe forest


#
[noirage]
Achève-moi. Je t'en supplie. Abrège ma souffrance.
(Brimstone [film], 39')

#
[taisage]
[elle se coupe la langue par elle-même]
(Brimstone [film], 1:14')

#
[covid][à david]
N'envisage pas trop le pire, il n'arrivera qu'à moi. Ton système immunitaire est bon. D'où les grippes brèves, etc. Et quel est le seul de nous trois, toi, deele, moi, à faire une tourista direct en égypte ? Bref. Signe de faiblesse du système. Et c'était il y a dix ans ! Et alors que j'étais pas hyper malade comme aujourd'hui. Bref, tu feras partie des 98%, va. Moi, jamais. Et si j'y passe pas avant. Mon état, qui s'aggrave grave, est vraiment très préoccupant. Et au bout le covid ? Est-ce que ça vaut bien le coup ?


#
[bio-logique]
popeye07 - 28 sept. 2009 à 08:59 Docteur Pierrick Hordé - 7 oct. 2018 à 17:10 Bonjour,voila je vous explique mon problème après une grosse période de stress j' ai été pris de vertiges grosse fatigue douleur cervicales et dos .bon maintenant j' ai réglé tout mes problèmes du au stress mais j'ai toujours les mêmes symptômes depuis un an et demi donc après des tas d 'examen révélé négatif.j ai décidé d aller voir un ostéopathe résultat j'ai les cervicales très très tendu je doit y retourner dans 15 jours il m a dit que l' on ne pouvais pas tout remettre dans l ordre en une seul séance .se qui m 'inquiète c'est que je ne dort pas trop je fais des petites crises d angoisse sans raison mal a la poitrine vertiges .Ma question est : tous ses symptômes peuvent ils être provoqués par ces cervicales ou pensez vous qu ' il y a a un autre problème ? Je vous remercie d'avance pour vos réponses .

 tutur12 26 sept. 2010 à 16:32 Bonjour à toi,  J'ai fais aussi des crises d'angoisses pendant 1 an : résultat, prises d'anti dépresseurs, psy, exam: tout normal Rien n'y fait. Quand un jour j'ai décidé d'aller voir l'ostéopathe très compétent, qui m'a expliqué que la cause pouvait venir de là. Mes cervicales était bloqué, empêchant le bon afflux du sang et créant ces angoisses ! Après 1 séance, tout est rentré dans l'ordre !! Je n'y croyais pas et pourtant... La cause est que j'ai porté des bagues dentaires qui m'ont déplacé mes cervicales. Effectivement mon orthodentiste m'a dit que c'était très rare, mais possible !! Donc oui je confirme les cervicales peuvent être la SEULE cause de tes angoisses. Si tu habites à proximité de Paris je pourrais te donner l'adresse si tu le souhaites. Bon courage
...

(https://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/forum/affich-438515-vertiges-fatigue-angoisse-mal-aux-cervicales)



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[lost in translation]
Mais je voyage beaucoup. Europe, Japon. [  ] J'aime beaucoup vivre dans les hôtel. J'ai grand comme ça.
(Sofia Coppola [de l'époque Virgin Suicide], Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0036, 7')
+
– C'est important de raconter une histoire ?
– Ce que je préfère, c'est créer une atmosphère. À mes yeux, l'intrigue est secondaire.
(Sofia Coppola [de l'époque Virgin Suicide], Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0036, 8')


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[neutralisage]
Comme actrice, j'étais beaucoup dans la rétention. Je trouve la mise en scène plus satisfaisante. Je suis sûr que si une fille entrait dans la pièce, vous pourriez dire si elle est actrice ou metteur en scène. Dès qu'elles ont quelqu'un en face d'elles, les actrices s'animent et attirent l'attention sur elles. Je préfère qu'on ne fasse pas trop attention à moi. Et puis, fondamentalement le cinéaste décide alors que l'acteur s'exécute. Quand vous êtes actrice, vous ne pouvez pas dire "ce canapé est trop horrible, il faut le changer". En tant que metteur en scène, je peux. Ce n'est pas que je suis obsédée par le contrôle, mais j'ai un univers visuel, que je tiens à exprimer.
(Sofia Coppola [de l'époque Virgin Suicide], Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0036, 12')


#
[noirage][karl][TP]
– En 1986, alors que vous aviez 15 ans, vous avez perdu votre frère [  ] dans un accident. Est-ce que votre regard sur la vie a changé depuis ?
– Bien sûr. Vous réalisez que la vie est fragile. Et du coup, vous profitez davantage de chaque seconde. Vous savez que rien n'est acquis, que rien ne dure. C'est important de comprendre ça. [Il] aimait beaucoup la vie. Il m'emmenait faire des trucs tellement drôles. Très souvent, quand je m'amuse, je pense à lui et je me dis qu'il aurait adoré ça.
...
Il m'a définitivement influencée. C'est grâce à lui que j'ai compris que s'amuser est la chose la plus importante dans la vie.
(Sofia Coppola [de l'époque Virgin Suicide], Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, speechgen0036, 12'45)








2020 04 04


#
[programme]
Tu es une femme, maintenant [  ]. Ton corps est prêt pour avoir des enfants.
(Brimstone [film], 1:28'15)


#
– C'est le sort de la femme.
– Qui en décide ?
– La Bible !
(Brimstone [film], 1:29')


#
[noirage][suicide]
Maman, c'est pas une vie. Plutôt mourir que de subir ça.
(Brimstone [film], 1:46'30)


#
[àmouréinventer][!°]
Il (la traine par terre dans la boue) – Je vais t'aimer, et toi, tu vas apprendre à m'aimer. C'est la volonté de Dieu.
– Je te tuerai.
(Brimstone [film], 1:53'30)

#
[àmouréinventer][programme][âge][!°]
– Je l'aime !
– Non, tu ne l'aimes pas. C'est de la luxure.
– Oui, c'est ça.
– Je vais te faire passer l'envie de ressembler à ta mère.
(Brimstone [film], 1:53'40)


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[otto][LT][otto karl][HN][otteur]
[  ] c'est à la déchetterie qu'[il] trouve son bonheur. Un lieu qu'il fréquente assidûement depuis 15 ans.
– Souvent, dans ma tête, j'ai plusieurs projets qui sont rangés dans des tiroirs, et donc je suis en alerte, je suis ouvert à... tac ! Et je vois des objets : et ça, dans ma tête, tac, ok, ça va aller pour ce projet, ça pour ce projet. Mais il ya beaucoup de choses qui vont naître quand on y sera, hein.
(Nicolas Savoye, France 3 - Journal régional 12/13, 17 mars, "initiatives locales : l'art de la récup' ")

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[otto][otteur]
Clémentine Mélois – Oui, c'est irrévérencieux, mais en même temps [  ] c'est une sorte de détournement [  ] C'est un truc complètement... punk, en fait. Et maintenant [  ] Et la littérature, pour moi, fait partie intégrante de ma vie, j'ai des bouquins partout, et je vois pas pourquoi on ne pourrait pas s'en amuser, le détourner, enfin, en faire quelque chose de vivant... [  ] C'est s'amuser sérieusement. C'est pas de la blague. [  ] Ça m'amuse, ça m'amuse beaucouP; [  ] Et donc je jeu, mais je joue très sérieusement.
(TV5 Monde - Clémentine Mélois (@Clemelois) Twitter - jouer sérieusement, 1')

#
Le pays psy.
Le pays des psys.

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[fragmentage][neuralisage][!°]
Conformément à mon habitude, j'ai lu son livre de la première page à la dernière, sans rien sauter. Eh bien, Pierre LAROUSSE est, à première vue, un écrivain absolument incohérent. Il n'a aucune suite dans les idées. Il passe sans transition de l'album à l'albumine. Vous croyez qu'il va vous parler de l'almanach et, tout à coup, c'est une gracieuse almée qu'il vous présente. ( Que dirait FREUD ? ) Sans crier gare, il saute brusquement d'un mamelon sur un mameluck. Et pourquoi rapprocher soudain l'alouette de l'alouate, sapajou d'Amérique ? A la longue ce continuel sautillement de la pensée devient fatigant pour le lecteur.
      Le défaut que je viens de signaler n'a pas la même gravité pour tout le monde. Ainsi, il permet aux gens pressés de comprendre clairement une page du volume sans avoir lu les précédentes.
      Pierre LAROUSSE semble accorder aux petites choses autant d'importance qu'aux grandes. Ainsi, il consacre le même nombre de lignes à l'éternuement qu'à l'éternité ! En somme, ce qui frappe dans son livre, c'est à la fois le fourmillement des idées particulières et l'absence totale d'idées générales. Il aurait du plaisir à étaler ses connaissances, que je n'en serais pas surpris outre mesure.
      Mais, je l'ai dit, Pierre LAROUSSE a aussi des qualités de premier ordre. Il sait tout. A côté de son érudition prodigieuse, le science d'un POINCARÉ ( Henri ) ferait triste figure. Et quelle richesse de vocabulaire ! Notre auteur est sans doute le seul écrivain connu qui emploie tous les mots de la langue française. ( Il ne veut ignorer que les mots inconvenants. )
      Il faut admirer aussi la parfaite impartialité de Pierre LAROUSSE. Bien qu'il aborde tous les sujets, on peut lire son ouvrage jusqu'au bout sans rien deviner de ses opinions en matière de religion, de morale ou de politique. Il expose avec la même objectivité les théories de ses adversaires et les siennes. C'est à se demander si le cœur de cet homme a jamais battu. Mais, alors pourquoi a-t-il tenu à reproduire sur la couverture de son livre le gracieux profil de cette femme ( Madame LAROUSSE, sans doute ) qui souffle sur une fleur ? Mystère.
      Malheureusement, ce qui manque, dans le Petit Larousse illustré, c'est le style. Pierre LAROUSSE ne sait pas écrire parce qu'il ne sait pas se borner. Il veut tout dire. Pour ne rien oublier, il a eu cette idée puérile de réunir dans un même chapitre tous les mots commençant par une même lettre. Et, comme s'il voulait économiser le papier, il abrège ses phrases, il abrège même ses mots. Il est pressé comme s'il craignait de ne pas pouvoir terminer sa tâche. En dépit de son apparente incohérence, cet homme avait sûrement un plan qu'il a suivi de A jusqu'à Z. Mais qu'a-t-il voulu dire ? C'est ce que nous ne saurons peut-être jamais. 
(HENRI ROORDA - ŒUVRES COMPLÈTES - tome II - ALMANACH BALTHASAR - pages 355, 356 et 357 - Éditions L' Âge d' Homme, Lausanne 1970 , http://chaleins.over-blog.com/article-28226264.html)


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[formule][brachy-logique]
Si l'écrivain avait des égards pour le lecteur pressé, il rassemblerait dans une dernière page les phrases les plus remarquables de son oeuvre.
(Henri Roorda, Le pessimisme joyeux : 404 pépites d'humour et d'humeur)


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[à loïc][TP][mes quantiques][formule]

Le dimanche 5 avril 2020 à 00:51:42 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Pour te répondre (très brièvement), et tant mieux ouf que tu aies fini par répéré les indices typologiques du type "teaser", ça m'évite d'y revenir pour te dire ce que j'entendais par "esquisse", en effet, et par le fait que tu finirais par saisir tout seul (ces détails) avec le temps. Comme tant d'autres détails, je suppose. Y compris dans mes rares « quantiques » enregistrés, je pense, et ce même si tu en es le récepteur en chef, bien au dessus du lot, mais même moi en les réécoutant je redécouvre à quel point elles recouvrent tellement de jeux de mots, de polysémies à tiroirs, multiples, tous azimuts... que c'en même presque incroyable, même de moi-même qui me savais pourtant doué en la matière, par les titrages, des années durant, de mes articles sur mon vieux blog et les articles d'otto en général, mais là... À faire tenir ça dans des chansons... Wouah? J'avoue, tu as raison. Haha...  « J'ai toujours eu de si bons amis que je continue à penser un peu de bien de moi-même, disait Henri Roorda dans son « Mon Suicide » ; )
Et c'est d'ailleurs de là, de ces chansons/quantiques (dont le déclic a été, si si, Cassandre – après certes au moins deux étapes : avoir appris à jouer Boogaerts et achat de la guitare Godin) que sont nés mes formules dont le déclic et aussitôt l'avalanche, eux aussi, suiveront peu de temps après, de même qu'OTTO est tout simplement né avec Postradio, et même (de même que tout le style révolutionnaire purement écologique/mashup de Postradio) plus précisément de sa seule bande-annonce, publiée en juillet 2007 juste avant de partir à l'aventure au hasard Sur les routes de France en compagnie de David pour réaliser cet audio « documentaire sans sujet » dont malheureusement, sans aide encore fois, trop seul, j'ai dû interrompre le montage des épisodes, au 7 ou 8ème, je sais plus... Bref, tout ça se reconstitue dans mon esprit. mais, si si, le déclencheur, déclic, pour les chansons, et d'après moi, fut Cassandre. Par la trouvaille d'un type d'accords ou d'écarts de notes, qui servira de base à la plupart de mes autres chansons/quantiques, alors certes je traînais ce truc avec moi depuis quelque temps, je crois, mais ça s'est vraiment débloqué avec Cassandre, d'un jet, et avec (enfin !) des paroles en français qui soient pas ridicules et même satisfaisantes (car direct "amphibo-logiques",vlan), après quoi s'est enchaîné la suite, les suivantes, par une deuxième vague certes tsumani celle-là dès mon arrivée (retour émouvant) à... Leipzig – et voilà peut-être ma muse, cette ville ! Désolé pour ton romantisme, hein... Mais ça veut dire aussi que tu en es à l'origine, puisque c'est toi qui m'a mis sur le coup, le projet de Sandra. Etc.
Bref. Qu'est-ce que je voulais dire ?
Merci pour les photos ! Celle de l'escalator j'avais déjà... prise... car déjà repéré le logo, tu penses bien, et d'autres encore, et en Allemagne aussi – ah, toutes ces photos et vidéos qui verront jamais le jour –, mais... c'est chic et touchant de ta part d'être sur le coup aussi, je vois, MERCI !
Ah, voilà ce que je voulais dire aussi et avant tout : pour ton projet, de "stage d'enregistrement", c'est juste que... à l'heure actuelle (et a priori finale) je suis pas du tout en état (d'esprit) de me projeter, même à la semaine prochaine. Il faut bien comprendre, et apparemment c'est difficile, que je me vis vraiment comme un condamné, réellement, qui vis ces derniers jours voire semaines. Et qui m'empêche toute projection, tout projet...
D'ailleurs, quand j'y réfléchis, à m'assister dans ces enregistrements tu tomberais de haut et de fatigue et d'accablement en découvrant ma paranoïa laborieuse et fastidieuse de perfectionnisme handicapé... d'un interprète radicalement incapable d'aligner une chanson de A à Z sans ratage, et même très loin du compte – je pense que je serais pas fait pour la scène, que dalle. Moi, c'est "Glenn Gould", tu vois, enfin très-sous-Gould, car sans montage, moi, niet, ce serait rien, de la merde, insortable.
Bref, j'écris hyper mal, là, car hyper pressé, juste pour te donner un signe et quelques éléments de réponses, de réaction... ne pas te laisser comme ça sans nouvelles, sans réaction sur ta proposition... bien amicale, ma foi. Et j'aurais bien aimé, te penses ! Ces cadres (à séjours) prétextes... Mais... Loin de moi l'envie de me faire rêver alors que je verrai pas la fin de l'année ni même déjà le début de l'été. Alors... comme on le dit dans le film "Crazy Heart" (découvert l'autre jour, et que je te recommande, d'ailleurs, car non sans échos à ce qui nous occupe ici, tu verrais ! ; ) : « un jour à la fois ».
Allez, je relis pas. Pour te donner signe le plus vite possible. Ah merde, 0h51, tu dors sans doute déjà. Mais comme je suis même pas sûr de la minute d'après, j'envoie quand même, allez, tant pis pour les coquilles et la médiocrité de ma plume...
Et je disais « brièvement », au départ du mail ? Mouais...

















2020 04 05

#
[covid][confinement]
...
(rio bravo [film], 1:48'20)

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[covid]
N'enlève jamais le masque. [  ] Le temps vient [  ] où l'homme juste doit porter un masque.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 4'30 + 6'20)
+
[test nasal]
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 42'45)
+
Tu veux que je porte un masque ?
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 52'45)
+
Nous avons constaté en bas un certain nombre d'infractions caractérisées aux codes sanitaires.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 56'45)
+
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 1:55'50)
+
N'enlève jamais le masque.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 2:20'00)


#
[mort]
B (sur qui A point son flingue) – Ce qui vient après ne m'effraie pas.
A – Il y a rien, qui vient après.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 17')

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[pour lorenz]
C'est pas ce que vous croyez, messieurs. C'est juste que j'aime les belles choses.
...
Il a voulu me violer avec une patte de canard.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 1:05')

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[philosavis][défausophie]
– Nous sommes d'accord ?
– Pas tellement, non.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 1:24'35'')


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[TP]
– Ils comprennent rien, ils parlent seulement (le) chinois.
– Ils ont saisi le message.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 1:29'30)


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[politique]
Si c'est hommes-là représentent la loi, je préfère être hors la loi.
(Lone ranger, naissance d'un héros [film], 1:55'40)


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[autophilosophe][philosophie]![formule][programme]
Un philosophe est une machine à faire de l’unité. Mettre de l’unité dans le monde sensible ; rattacher les phénomènes les plus divers à une cause générale, toujours la même, c’est, pour l’intelligence, le jeu le plus passion- nant. Cette recherche de la loi a, d’ailleurs, donné, dans le domaine de la physique, des résultats merveilleux. Mais, souvent, le travail auquel les philosophes se livrent n’est qu’un jeu. Il y a des penseurs qui, heureux de la formule saisissante qu’ils ont trouvée, oublient qu’en mettant de l’unité dans les mots on ne supprime pas la diversité, peut-être essentielle, qu’il y a dans les choses.
S’il y avait plus d’unité dans les phénomènes, notre intelligence en saisirait un grand nombre avec un effort moindre. Notre besoin de généralité est donc un besoin normal de notre esprit. Mais, à supposer qu’il y ait une Volonté dans l’Univers, rien ne prouve que celui-ci soit constitué de manière à satisfaire un jour tous les besoins de l’esprit humain.
(Henri Roorda, Le rire et les rieurs)



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[vrac][brachy-logique]
Moi j'ai eu le même plaisir qu'en lisant Europeana. C'est cette capacité qu'a Ourelnik, avec son style, avec son humour, à synthétiser en tellement peu de phrases, en tellement peu de pages, finalement (j'ai envie de dire) l'ensemble de la pensée humaine. C'est assez incroyable. C'est un glisseur..
(Radio Libertaire - "Classé sans suite" de Patrik Ourednik, 6')

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[blonde]
– Elle avait des cheveux jaunes comme... je sais pas...
– Comme des cheveux coupés par un rayon de soleil ?
– Ouais. Ouais, dans ce genre-là. Oh, bon sang, ce que tu causes bien, toi.
(L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford [film], 9'40)

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[lexico-logique]
On en cache, des choses, dans le vocabulaire !
(L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford [film], 10')

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[àmouréinventer]
Tout ce que tu as à faire, [  ] c'est déviner ses désirs et pas y aller de main morte.
(L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford [film], 10'15)






2020 04 06

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[ARG][QLPARG]!
[  ]
je rêve toujours d'écrire un genre de livre tel que la question : « D'où ça vient ? » n'ait pas de sens. Je rêve d'une pensée vraiment instrumentale. Peu importe d'où elle vient. Ça tombe comme ça. L'essentiel, c'est qu'on ait entre les mains un instrument avec lequel on va pouvoir aborder [  ]
(…)
La question « D'où est-ce que ça vient ? [  ] » me paraît finalement une question d'identité, donc une question policière. (...)
S'il y a chez [untel] des choses vraies, on peut les utiliser comme instruments sans avoir à les citer, les reconnaîtra qui veut bien ! Ou qui en est capable... (...)
(Michel Foucault)(cf. OTTO - de la lecture sans lecture à l'écriture sans écriture)



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— Michel Foucault —
Je n'aime pas l'écriture. Être écrivain me paraît véritablement dérisoire. [  ] Je dis souvent : ah, quand viendra le jour où je n'écrirai plus ! Ce n'est pas le rêve d'aller au désert, ou simplement à la plage, mais de faire autre chose que d'écrire. Je le dis aussi en un sens plus précis, qui est : quand est-ce que je me mettrai à écrire sans qu'écrire soit « de l'écriture » ? Sans cette espèce de solennité qui sent l'huile.
[  ] Je voudrais échapper à cette activité enfermée, solennelle, repliée sur soi qui est pour moi l'activité de mettre des mots sur le papier. (...) [≠ écriture bricoleuse, ludique, qui compose avec l'alterité…]
Le plaisir que j'y prends est tout de même très opposé à ce que je voudrais que soit l'écriture. J'aimerais que ce soit un truc qui passe, qu'on jette comme ça, qu'on écrit sur un coin de table, qu'on donne, qui circule, qui aurait pu être un tract, une affiche, un fragment de film, un discours public, n'importe quoi... [  ]
[Je rêve d’] Une écriture discontinue, qui ne s'apercevrait pas qu'elle est une écriture, qui se servirait du papier blanc, ou de la machine, ou du porte-plume, ou du clavier, comme ça, au milieu de tas d'autres choses qui pourraient être le pinceau ou la caméra. Tout ça passant très rapidement de l'un à l'autre, une sorte de fébrilité et de chaos (...)
[  ]
je rêve toujours d'écrire un genre de livre tel que la question : « D'où ça vient ? » n'ait pas de sens. Je rêve d'une pensée vraiment instrumentale. Peu importe d'où elle vient. Ça tombe comme ça. L'essentiel, c'est qu'on ait entre les mains un instrument avec lequel on va pouvoir aborder [  ]
(…)
La question « D'où est-ce que ça vient ? [  ] » me paraît finalement une question d'identité, donc une question policière. (...)
S'il y a chez [untel] des choses vraies, on peut les utiliser comme instruments sans avoir à les citer, les reconnaîtra qui veut bien ! Ou qui en est capable... (...)
(Michel Foucault)(cf. OTTO - de la lecture sans lecture à l'écriture sans écriture)



>
# Je voudrais échapper à cette activité enfermée, solennelle, repliée sur soi qui est pour moi l'activité de mettre des mots sur le papier.
# [Je voudrais] écrire sans qu'écrire soit « de l'écriture »[,] sans cette espèce de solennité qui sent l'huile.
# J'aimerais que ce soit un truc qui passe, qu'on jette comme ça, [  ] qui circule, qui aurait pu être un tract, une affiche, un fragment de film, un discours public, n'importe quoi... [  ]
# [Je rêve d’] une écriture discontinue, qui ne s'apercevrait pas qu'elle est une écriture, qui se servirait du papier blanc, [  ] ou du clavier, comme ça, au milieu de tas d'autres choses qui pourraient être le pinceau ou la caméra.
# Je rêve d'une pensée vraiment instrumentale. Peu importe d'où elle vient. [  ] La question « D'où est-ce que ça vient ? [  ] » me paraît finalement une question d'identité, donc une question policière.

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Je voudrais échapper à cette activité enfermée, solennelle, repliée sur soi qui est pour moi l'activité de mettre des mots sur le papier
écrire sans qu'écrire soit « de l'écriture »
sans cette espèce de solennité qui sent l'huile.
que ce soit un truc qui passe, qu'on jette comme ça,
qui circule, qui aurait pu être un tract, une affiche, un fragment de film, un discours public, n'importe quoi...
une écriture discontinue, qui ne s'apercevrait pas qu'elle est une écriture, qui se servirait du papier blanc,
ou du clavier, comme ça, au milieu de tas d'autres choses qui pourraient être le pinceau ou la caméra.
Je rêve d'une pensée vraiment instrumentale. Peu importe d'où elle vient.
(Michel Foucault)



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[à Rainer, Pnni, Tillmann]
Le mardi 7 avril 2020 à 00:17:49 UTC+2, k.  a écrit :


Chers Rainer et Pinni et Tillmann,
Ich habe die Email von Pinni bekommen, genau am 29. März, und dann die SMS von Rainer, mit dem Foto (mit der naja gefährlische Klo Kerze ; ) und euren Freundliche Glückwünsche. Vielen Dank, ihr !
Leider Glück habe ich nicht (mehr), und also Wünsche jetzt fast auch nicht mehr. Da ist fast nichts mehr möglich für mich, und ertsmal zu hoffen. (Nach zwei Jahren, und jetzt der Covid dazu.)
J'ai passé de formidables moments avec vous. Parmi les meilleurs...
Que la vie vous préserve, vous, le plus longtemps et le mieux possible.
Vous me manquez, tous, et la maison, et tout, et tout, mais...
« La vie est une bougie dans le vent » – proverbe japonais, "Das Leben ist eine Kerze im Wind" –, (na)ja, et sur moi le vent s'est levé... très fortement... Bis...
Das... (kARL)

+
OTT0 - 2004 - pour rainer & pinni, ma bougie**








2020 04 07

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[TP]
– En 1986, alors que vous aviez 15 ans, vous avez perdu votre frère [  ] dans un accident. Est-ce que votre regard sur la vie a changé depuis ?
– Bien sûr. Vous réalisez que la vie est fragile. Et du coup, vous profitez davantage de chaque seconde. Vous savez que rien n'est acquis, que rien ne dure. C'est important de comprendre ça.
[Il] aimait beaucoup la vie. Il m'emmenait faire des trucs tellement drôles. Très souvent, quand je m'amuse, je pense à lui et je me dis qu'il aurait adoré ça. [  ]
Il m'a définitivement influencée. C'est grâce à lui que j'ai compris que s'amuser est la chose la plus importante dans la vie.
(Sofia Coppola, en 1999, in Les Inrockuptibles)


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Raoult
6'15
10' philosavis
12'20 + 14'40 + 16' les Chinois pragmatiques


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[confinement]
Il faut la jouer (con)finement.
La jouer (con)finement.


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[fragmentage][suicide][brachy-logique]
Se résoudre à couper court.
Par le fragment ou le suicide, se résoudre à couper court. Ou à l'être.


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[karl][noirage][TP][physio-logique]
J'avais de l'énergie à revendre, aujourd'hui à racheter.
J'avais de l'énergie à revendre ; aujourd'hui à racheter.

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[noirage][suicide][réêl]
– Tu as déjà pensé au suicide ?
– Bah, je peux pas vraiment dire ça. Ha. J'ai toujours préféré faire autre chose. Et soit... mes problèmes changeaient, je finissais par les voir sous un autre jour.... Comme on dit, tout peut arriver. Et ça m'a jamais paru respectable.
– En tout cas, je peux t'assurer une chose : on n'a plus peur de mourir quand on a déjà jeté un oeil de l'autre côté. On n'a pas plus envie de regagner son corps que d'engloutir son propre vomi.
(L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford [film], 1:37'30)


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[astro-logique]
0'25
14'
29'
37'30... 39'... 40'30...
21'45
(Roland Legrand - Horoscope 2020 - Année majeure et historique)









2020 04 08



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[astro-logique]
1'30
4'45
8'30
12'40
(Roland Legrand - 2020, année de grandes réalisations et de grands changements !)


#
[astro-logique]
8'

(Roland Legrand - L'ascendant Cancer en 2020)


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[TP]
Il s'imagina dans un cercueil. Et il songea à l'avenir, et aux choses merveilleuses qui pourrainet devenir réalité.
(L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford [film], 2:01'30)


#
S'agir, agir, ci-gît.


#
[amphibo-logique][mes quantiques][formule]
– La qualité du film [Bone Tomahawk] doit aussi beaucoup à la richesse de ses dialogues. Comment les avez-vous composés ?
S. Craig Zahler – Les plus beaux dialogues jamais écrits pour le cinéma sont ceux du Grand chantage, d'Alexander Mackendrick : ils sont réalistes tout en multipliant les métaphores géniales. C'est ce que j'ai cherché dans Bone Tomahawk : mes dialogues sont très riches en métaphores, avec de nombreuses répliques « obliques », pleines de sous-entendus. Je suis très soucieux de la véracité historique du vocabulaire : j'ai lu beaucoup de bouquins écrits dans les années 1880-1920, et je pense que les mots employés par mes personnages sont assez proches de ceux utilisés à la fin du XIXe siècle. Avec beaucoup moins de jurons et de grossièretés que dans la série Deadwood, un peu caricaturale à mon goût... Dans l'Ouest de la conquête, les mots avaient plus de poids qu'aujourd'hui, parce qu'une erreur de vocabulaire pouvait aussi bien déclencher un éclat de rire qu'une fusillade !
(https://www.telerama.fr/cinema/bone-tomahawk-avec-un-supplement-d-horreur-le-western-est-encore-meilleur,142227.php)


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Sur les routes de France (2007) Ep.1, Avignon
Sur les routes de France (2007) Ep.1+, Avignon (POSTFACE)
Sauvage gonzo « documentaire sans sujet » au hasard des routes de France, de ses passants, dans l'été 2007. (Publication inachevée.)


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[!°][politique][conformisme][1976]
Alors rentre dans le rang, ou je te ferai une si grosse tête que ta mère devra te recommencer.
(Josey Wales hors-la-loi [film][1976], 14'30)


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[formule][noirage][politique][cosmo-logique]
Je pourrais citer un autre dicton : Ne me pissez pas sur les pieds en me faisant croire que c'est la pluie.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 15'40)


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[TP][autophilosophe][éco-logique]
– Ça ne sert à rien de cavaler à découvert. [  ] Et si on se met à galoper au lieu de réfléchir, eh ben... on finira au bout d'une corde avant la nuit.
– Et où on va, comme ça ?
– Aux réserves indiennes. On sera tranquille en attendant que tu guérisses.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 22'35)



#
[karl][astro-logique]
Tu as rien à craindre, je me sens plus solide qu'un Bélier.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 38'35)



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[aux postiers][à david]


Le mer. 8 avr. 2020 à 18:57, lll lkll lllll  a écrit :
Et... Allez, je vous le dis, de mon côté, je viens de republier (sur la page Postradio) les 10 premiers épisodes de notre « Sur les routes de France (2007) », soit dit pour info... en (simple) passant... en sursis...
https://www.mixcloud.com/otto_karl/
(Documentaire feuilleton sauvage et « sans sujet »... qui aurait pu devenir mythique si moyens j'avais eu d'en mener le montage à terme. N'est-ce pas. En l'état, il y manque les 90 ou 95% restants. Qui auraient été tellement... Sachant la suite de ce qu'on y a vécu... en été 2007, donc...)



Le jeudi 9 avril 2020 à 00:23:14 UTC+2, David  a écrit :


Pas trop tard pour continuer le montage non?


Le jeudi 9 avril 2020 à 00:50:24 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Euh...
Avec ma non-santé...
Et ton non-soutien... ne serait-ce que financier... ; )
Si. Plutôt, si. Et pourtant, ce serait grandiose. Une somme. Une Odyssée... sauvage. Un must. Un feuilleton foisonnant, dans lequel l'auditeur pourrait se fourrer et se refourrer sans cesse. Comme je l'ai fait un peu aujourd'hui. C'est tellement riche... Et ce le serait tellement plus encore, sachant tout ce qui reste. Seulement voilà... Et ça fait des années que je... Mais enfin maintenant, comme je le craignais, c'est a priori trop tard (pour toujours), si.
(Ah merde, c'était un mail collectif. Moi qui pensais ne répondre qu'à toi... Allez, tant pis, j'envoie.)









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Le professeur
Qu’est-ce qu’un chef? (1)*

Nous sommes mi-mars. Dans les médias, on parle alors beaucoup du professeur Raoult.

C’est une grande passion française que, pour beaucoup, d’avoir un avis sur tout, y compris quand on n’a ni compétence ni travail à convoquer ou à mobiliser en la matière.

J’ai souvenir d’un intellectuel français aujourd’hui académicien qui fut capable en son temps de donner un avis sur un film qu’il n’avait pas vu… Il disait aussi, en mai 68, qu’il fallait "essayer des enfants"; il profère aujourd’hui sa haine de cette époque mais sans pour autant faire son autocritique … Il y eut un temps un avis gastronomique publié par un critique sur un site Web alors que le restaurant n’était pas encore ouvert. C’est sans compter sur les journalistes qui tiennent chronique littéraire depuis des décennies et qui encensent ou démontent un livre juste parce qu’il faut détester ou vénérer son auteur pour de pitoyables raisons mondaines (la plupart du temps parisiennes) dans lesquelles le ressentiment, plus que l’oeuvre, joue un rôle majeur. Quand Bernanos écrit: "les ratés ne vous rateront pas", il affirme un vérité psychologique majeure…

Pour le professeur Raoult, c’est facile d’avoir un avis sur son travail: il suffit de juger son physique… La télévision raffole de ce genre de raccourci qu’on dira pour rire intellectuel. Cet homme a un curriculum vitae planétaire long comme deux bras, mais il donne surtout l’impression de sortir d’un album genre Astérix et les vikings, ce qui suffit à avoir un avis: pour les uns, c’est bien le signe qu’il est tout dans le paraître et qu’il n’y a donc rien à en tirer (et de lister sa mégalomanie, sa paranoïa, son caractère de cochon, son orgueil, son délire, ses coups de gueule, sa gestion de dictateur ), pour les autres, c’est bien la preuve qu’il n’a rien à voir avec les pisse-froids à la Légion d’honneur qui, costumés et cravatés, affirment à longueur d’écran avec une même componction que le virus ignore les frontières avant de porter à notre connaissance qu’il reconnaît tout de même celles de Schengen, que ce ne sera qu’une grippette avant de bramer partout qu’il s’agit d’une grave épidémie, que le masque ne sert à rien mais qu’il faut en fabriquer par millions.

Lui, il continue. En adepte du Nietzsche qui écrit dans Le Crépuscule des idoles: "Un oui, un non, une ligne droite", Didier Raoult tient un cap, le même qui lui vaut, sur la planète entière, le respect y compris de ses pairs -c’est dire. Quand même les envieux et les jaloux sont obligés de faire taire l’envie et la jalousie afin de tirer leur chapeau au grand homme, c’est qu’il faut bien se rendre à l’évidence: cet homme porte plus que lui, il est très exactement ce que Hegel appelle un grand homme: un homme qui fait l’Histoire en même temps que l’Histoire le fait.  

Du fond de mon lit où je ruisselais de la fièvre d’une dengue, j’ai souvenir d’avoir entendu la voix pincée de l’un de ces Saint Jean bouche-d’or médiatiques (médecin sur les plateaux de télé et journaliste dans le bloc opératoire…) qui disait du professeur Raoult qu’il "travaillait loin de Paris". Tout était dit! D’ailleurs peut-on même parler de travail quand on est si loin de la capitale? A Marseille, ne sont-ce pas des menteurs? Des va de la gueule? De hâbleurs? De ces spécialistes de sardines qui bloquent le port? Marseille! Et puis quoi encore? Cet homme qu’on pouvait, en allant vite, prendre pour Johnny Hallyday dans les années soixante-dix, cet homme avait donc le front non pas d’être payé pour chercher sans trouver, comme à Paris, mais payé pour trouver après avoir cherché, et qui trouvait, comme dans ce désormais fameux navire amiral mondial français: l’Institut hospitalo-universitaire Méditerrané-Infection. Cet homme, donc, avait le front de prétendre soigner et guérir le coronavirus avec une combinaison de médicaments simples ayant l’avantage de coûter peu et d’être efficace. Mais, en même temps comme dirait l’autre, ce protocole présente l’inconvénient majeur, pour l’industrie pharmaceutique, de ne pas dégager des fortunes en jouant avec la santé des malades.      

C’est une pièce tragique, comme chez Eschyle, Sophocle ou Euripide, qui se joue sous nos yeux: d’un côté faire fortune en sacrifiant la santé des gens, ce qui suppose que, connivent avec l’industrie pharmaceutique, le pouvoir opte pour la mort des gens comme une variable d’ajustement du marché qui, avec le temps, donc avec l’accumulation des cadavres, rend le produit médicamenteux désirable, donc rare et cher; de l’autre sauver les gens le plus possible, le plus vite possible, au moindre coût, mais de ce fait ne pas dégager les bénéfices planétaires escomptés par l’armée des mercenaires de l’industrie pharmaceutique.

On aura compris que, dans ce qui oppose le professeur Raoult à ses adversaires (le plus notable semblant monsieur Lévy, notoirement monsieur Buzyn à la ville...), c’est le triomphe d’une vieille opposition. Le vieux couple qui oppose le héros et le salaud; ou bien encore: le professeur qui hait la mort et aime la vie contre les administratifs de la santé qui aiment la mort et haïssent la vie; c’est l’antique opposition entre le lion à la crinière menaçante qui les conchie tous ou les pangolins dont on fait des soupes fétides.

Une étrange ligne de partage sépare les tenants du pouvoir, l’élite pour le dire dans un mot simple, et ceux qui subissent ce pouvoir. La fracture qui opposait les gilets-jaunes et leurs ennemis semble se superposer à la carte de ceux qui estiment que le professeur Raoult incarne un monde dans lequel on trouve la province, la campagne, la ruralité, la pauvreté, les ploucs, les paysans, les incultes, les sous-diplômés, etc.

En face se retrouvent les Parisiens, les académiciens à la Lambron, snob comme un lycéen de province alors qu’il a plus que trois fois dépassé l’âge, l’inénarrable Cohn-Bendit, que son passé de pédophile devrait éloigner définitivement de toute antenne mais qui, dans le style avachi et grossier qui est le sien depuis un demi-siècle, demande au professeur de "fermer sa gueule".

C’est du même monde que procède Patrick Cohen, journaliste multicartes du nationalisme maastrichtien et qui a récemment parlé d’une "giletjaunisation de la crise sanitaire" sur le plateau de "C’est à vous" (25 mars). C’est donc dans une émission du service public que Patrick Cohen a fustigé ceux qui avaient le tort de croire que cette crise était mal gérée par le pouvoir macronien…

C’est  également Michel Cymes qui, après avoir annoncé qu’il en irait d’une simple grippette avec ce coronavirus, donne aujourd’hui des leçons dans un émission du service public où il est, nonobstant son impéritie, présenté comme référant en la matière… Le même Cymes tacle le professeur; il est vrai que, flanqué d’Adriana Karembeu qui lui apporte la caution intellectuelle et médicale qui lui fait défaut, le faux drôle peut pendant ce temps-là passer à la caisse avec ses multiples activités tarifées.  

N’oublions pas Alain Duhamel, chroniqueur maastrichtien à Libération, journal progressiste qui estime que l'horizon sexuel indépassable consiste aujourd’hui à copuler avec des animaux et à manger des matières fécales (la pédophile, c’était avant…), pour qui le professeur Raoult est "un anticonformisme de l’établissement un peu déséquilibré psychiquement"… Il en faut de la haine pour se permettre pareil jugement qui concerne le plus intime d’un être et le traiter tout simplement de fou comme au bon vieux temps de l’Union soviétique qui psychiatrisait toute pensée critique.

Enfin, cerise pourrie sur le gâteau du pouvoir, il faut également compter avec les services du journal Le Monde ("journal vichyste du soir" disait de Gaulle dans les années cinquante) qui instruit le 28 mars un procès en complotisme -jadis, on leur aurait dû le procès en Inquisition, le bûcher des sorcières, le Tribunal révolutionnaire et autres juridictions où le but consiste à tuer d’abord puis d’instruire ensuite. Il faut à ces journalistes-là amalgamer le professeur Raoult aux complotistes, à l’extrême-droite, au Rassemblement national, à la gauche radicale, aux Russes, aux trumpiens, aux climato-sceptiques, à l’antisémitisme, et, bien sûr, aux gilets jaunes. Les amis d’Adolf Hitler n’y sont pas, mais c’est parce que Le Monde n’aura probablement pas réussi à les joindre…

Quand on voit tous les ennemis de cet homme on a franchement envie d’être son ami…

C’est donc précédé par ces tombereaux d’injures qu’en Martinique, avec le décalage horaire, j’ai reçu un matin très tôt le message d’un amie journaliste franco-libanaise qui me demandait si elle pouvait donner mes coordonnées téléphoniques au professeur Raoult. J’ai posé la question: de qui émanait ce souhait? D’elle? Pas du tout, mais de lui qui souhaitait me parler. "Il aime beaucoup ton travail" me dit-elle, "il souhaiterait juste te parler". J’ai donc bien évidemment donné mon accord…

C’était assez surréaliste de converser avec cet homme que la presse mondiale sollicitait et qui trouvait le temps d’une conversation philosophique. Je l’imaginais croulant sous les sollicitations planétaires et nous parlions de… Nietzsche. Le Gai Savoir fut pour lui comme une révélation. Nous avions donc cela en commun de découvrir vers l’âge de quinze ans une pensée généalogique -aussi bien généalogique d’une civilisation, d’une culture que d’une vie personnelle et privée. Le philosophe véritable n’est pas celui qui cite une grande figure de l’histoire des idées comme il invoquerait une sculpture de Verrocchio, une peinture du Greco (cet homme accuse d’ailleurs la flamme montante du Grec…) ou une œuvre de Spinoza. C’est celui qui, après la lecture d’une œuvre ne vit plus la même vie qu’avant: Le Gai Savoir peut en effet changer la vie de qui vient de le lire.

Qu’est-ce qu’être nietzschéen ?

Il y a plusieurs façons de l’être et l’on peut l’être de façons diverses dans une même vie… Bien sûr il y a les plus simples qui sont les plus fautives et qui ne nécessitent pas grand chose, sinon la plus bête façon de tomber dans tous les pièges tendus par le philosophe: c’est ne rien voir de son humour, de son ironie, de son cynisme (au sens grec du terme: de son diogénisme…), c’est tomber à pied joint dans sa misogynie, sa phallocratie, c’est ne pas voir que chaque revendication d’un désir de force procède chez lui d’une envie de compenser une faiblesse anatomique, physiologique, idiosyncrasique, c’est confondre le Juif de l’Ancien Testament qui, via Paul, rend possible le christianisme, et le juif de l’industrie du XIX° siècle. Il y a plus d’une erreur à commettre quand on ouvre un livre de Nietzche à cet âge où le monde s’offre à nous dans son vaste chaos.

Ce Nietzsche dont nous parlions, lui et moi, c’est celui de nos dix-sept ans avec lequel on construit le plus solide en soi: c’est celui de la force que définit toute violence qui sait où elle va, la violence étant quant à elle une force qui ne sait pas où elle va, vers quoi elle va.

La proximité de cette oeuvre vécue un longtemps forge l’être comme un épée.

Ce que le professeur Raoult retint de Nietzsche, c’est son noyau d’or: une méthode. Il faut laver Nietzsche de la lecture gauchiste effectuée par les déconstructionnistes à la Deleuze et Guattari, à la Foucault aussi, qui ont confondu la lecture que Nietzsche effectue de la vérité, une somme de perspectives, avec la négation de toute vérité. Que la vérité soit une somme de perspectives n’est pas abolition de la vérité, négation et suppression de la vérité, mais bien plutôt lecture de la vérité comme les cubistes la déplieront bientôt pour en montrer la plus grande complexité.

Tout excité par la densité de cette conversation sur la méthode nietzschéenne dans un temps suspendu qui est celui du jour qui se lève en Martinique, je passe à une figure nietzschéenne elle aussi: celle de Paul Feyerabend dont j’aime le Contre la méthode, un livre sous-titré "Esquisse d’une théorie anarchiste de la connaissance".  D’abord, bien sûr, il connaît ce texte de 1975, mais il l’a enseigné dans des séminaires dont je découvre l’existence…

Outre Nietzsche et Feyerabend, il se fait que j’aime une troisième référence philosophique en matière de méthode: c’est celle de La Formation de l’esprit scientifique de Gaston Bachelard. Cette proposition pour une psychanalyse de la connaissance objective (pas une psychanalyse freudienne mais jungienne…), permet en effet de voir comment se construit un savoir, ce que sont les obstacles épistémologiques et les ruptures épistémologiques, comment on construit et on déconstruit un savoir, scientifique ou autre.

Je regarde vers la mer, le matin est rouge, le soleil lisse la mer en nappes orangées. Le professeur Raoult me demande si je connais une phrase de Husserl qu’il me cite -je ne la connais pas. Elle dit en substance que la vérité se cache et qu’elle dissimule surtout l’essentiel qui reste celé. L’ombre de Nietzsche plane sur cette discussion  entre deux temps décalés par le chronomètre. La conversation se termine. Le silence qui suit cette conversation est encore notre conversation. Ça bruisse et danse comme à proximité d’un rucher. Chacun repart vers ses rûches…

Quelques jours plus tard, je quitte la Martinique. On annonce un confinement plus drastique, il est question d’un embargo total des vols, d’une interdiction des échanges entre l’île et la métropole, d’un prochain vol prévu en juin… Dorothée nous réserve un billet de retour en urgence. Nous partons. Ma mère a quatre-vingt cinq ans, elle ne tient pas une grande forme, je ne voudrais pas ne pas pouvoir ne pas m’occuper d’elle. Et puis, si le coronavirus devait faire son travail, mon passé étant un passif, infarctus, AVC, accidents cardiaques, je préfère me trouver en métropole. Enfin et surtout, je ne veux pas exposer Dorothée à ce qui ne serait pas le meilleur pour elle.

Nous avons des masques et des gants. Mais la situation sanitaire est catastrophique dans l’aéroport: une file d’attente sur une centaine de mètres, les gens sont à touche-touche, pas un uniforme, ni policier, ni gendarme, ni militaire, pas de personnel aéroportuaire, il va falloir attendre trois heures les uns sur les autres. Les valises et les sacs copulent dans un grand désordre tropical. Il fait chaud, tiède, moite. Les gens vont et viennent. Les enfants sont assis sur les bagages. Mais pas seulement. Lors de l’embarquement, tout le monde se rue sur tout le monde. L’appareil est un Boeing 747 affrété pour Corsair, soit quatre à cinq cents personnes en meute…

Tout le monde pense au coronavirus à cet instant: comment passer à coté? D’autant que les huit heures de vol vont s’effecteur avec un air brassé qui est celui du bouillon de culture de tout le monde… Mon voisin éternue comme un héros de Rabelais -il en fout partout…   Je lis Le Destin des civilisations de Frobenius, mais j’ai l’impression d’en apprendre plus  avec ce vol qu’avec ce livre…

Arrivée dans un aéroport vide, nous récupérons notre voiture, nous rentrons en Normandie. Trois heures en solitaire sur l’autoroute. Caen est une ville morte. Me voilà chez moi. Par mon balcon j’avise un ville à la Chirico: pas âme qui vaille, mon frigidaire est vide, la lumière est celle d’une ville après la fin de monde, un genre de blancheur propre à l’idée que je me fais de l’apocalypse…

Le lendemain matin, terrible mal de tête, courbatures comme si j’avais été roué de coups, début de fièvre -je la supporte habituellement assez mal… Elle va grimper en continu jusqu’à atteindre 40°, elle ne quittera pas cet étiage pendant une semaine, nuit et jour. Je crains pour Dorothée qui a prêté son appartement à son fils. Elle est confinée avec moi. Je ne voudrais pas l’exposer; je lui confesse mes symptômes, elle m’avoue les mêmes… Nous appelons notre médecin qui, au vu de ce que nous lui racontons, conclut que tout cela ressemble bel et bien au covid -9… Avec prudence et force circonspection, il convient que c’est ça -"Vous l’avez chopé…" nous dit-il avec une vraie tristesse dans la voix.

Nous vivons donc le covid de l’intérieur: il n’est plus à craindre, il est là. Plus besoin d’avoir peur qu’il nous tombe dessus, il est dedans nous. C’est désormais la roulette russe.

Il me vient à l’image une sortie de tranchées pendant la Première Guerre mondiale: certains se prennent la balle en plein tête, c’est fini pour eux, la guerre est terminée mais la vie aussi; d’autres passent au travers des impacts de balles et d’obus qui sifflent, ils n’en prennent aucun, tous passent miraculeusement à côté; un troisième se prend un éclat dans l’épaule, c’est juste assez pour sortir du jeu et retrouver l’hôpital, mais pas trop pour ne pas se retrouver allongé dans un cercueil, à deux doigts c’était l’artère. Qu’est-ce qui justifie le trou dans le front? Tous les impacts à coté? La balle au bon endroit qui libère? Le hasard et rien d’autre…  Dieu n’existe pas, il aurait sinon un sacré culot.

Je songe donc à ce virus et à ce qu’il va faire de Dorothée, de moi. Je songe à mes morts et je n’imaginais pas que je devrais envisager les retrouver conduit par ce genre de virus issu d’une soupe chinoise de pangolin ou d’un bouillon de chauve-souris. Je transpire nuit et jour à 40 degrés. Mon cœur bat à tout rompre. Je sens les emballements de diastoles et de systoles que je connais bien. Je retrouve les pétillements, les crépitements, les griffures sur la peau de mon cerveau abîmé par les AVC. Je renoue avec les forages qui m’avaient troué le cerveau à cette occasion. Un jour, deux jours, trois jours, quatre jours, cinq jours, six jours à ce rythme entre 38 et 40 de température… Le cœur qui bat la chamade, la pression artérielle qui cogne contre les tubulures. Je ne m’étonnerai pas que tout ça lâche d’un coup.

Dorothée ne va pas bien. Elle accuse des symptômes méningés. Elle est hospitalisée six jours. Je suis seul, en tête à tête avec ce cerveau brûlant et brûlé, guettant la surchauffe qui m’emportera peut-être tout entier comme une hache tanche d’un coup le nœud gordien. Chaque matin, dans mon lit trempé comme une soupe, je me réveille en me disant  que ça n’aura pas été cette nuit.

Et puis, le 28 mars à 20h03, je me décide à envoyer un texto au professeur Raoult pour lui raconter ce qui se passe en quelques lignes -diarrhée, migraines, température, courbatures, antécédents d’infarctus et d’AVC, tension élevée, j’ajoute que Dorothée est dans le même état, mais hospitalisée … Il me rappelle dans le quart d’heure et me demande si je souffre d’anosmie et d’agueusie: anosmie et agueusie, non, je n’ai pas perdu le goût mais il s’est modifié –tout est devenu terriblement amer.

L’échange a duré moins de quatre minutes. Il conclut: "ça n’est pas le covid". Puis une phrase qui se perd après cette information qui me sidère et qui donne une posologie de je ne sais quel médicament pour je ne sais quel cas. J’étais, nous étions positifs au covid: nous ne l’étions plus. Mais quoi alors? Il n’y avait plus rien ni personne au bout du fil. Sauf cette fulgurance dont seul est capable celui qui sait parce qu’il voit.

L’hôpital fit savoir quelques heures plus tard à Dorothée qu’elle n’avait pas le covid, donc probablement moi non plus. C’était une dengue autrement dite une maladie tropicale. Celui qui avait lu Nietzsche quand il avait une quinzaine d’années n’avait pas effectué tout ce compagnonnage avec Le Gai Savoir en vain –il en avait appris la sapience véritable. Il est un chef.

On comprend que pareilles visions déroutent les benêts qui ne les comprennent pas -Alain Duhamel et Daniel Cohn-Bendit, Marc Lambron et Michel Cymes, le journaliste du Monde et quelques autres faisans qui sentent la haine comme de vieillies charognes puent la mort quoi qu’elles fassent... Le professeur Raoult dispose de la ligne directe avec la Vie. Un effet de sa longue fréquentation du Gai Savoir de Nietzsche. Que pourraient bien en savoir les petits hommes qui grouillent dans Zarathoustra?

Michel Onfray
(https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-professeur?mode=video&fbclid=IwAR2XT05BDo5510VcEjnEzZQZfmWtNEqWd54Rqx4vZk0zCyZmKuBTHR7f524)















2020 04 09

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[âge]
– J'étais un homme puissant. Mais le poids des ans se fait sentir.
– C'est pas le poids des ans, c'est le poids des vieilles habitudes.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 56'30)
+
Tu devais avoir raison. J'ai constaté que j'étais pas encore si vieux.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 1:12'20)


#
[àmouréinventer][politique]
– Elle dit aussi que tu es un guerrier fantastique, et qu'aujourd'hui elle t'appartient à cause de tout ce que tu as fait pour elle.
– Dis-lui que je la remercie mais je ne veux pas qu'on m'appartienne.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 58'30)

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[pour yolande][karl][communication non-violente][CNV]
Et puis, y aller en douceur, c'est pas mon fort.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 1:01'50)

#
Le fragile est agile, mais argile.
Argile, fragile, agile, fragile, argile.


#
Moi qui ai tant devancé, je ferai partie du monde d'avant.
Moi qui ai tant devancé, je ferai soudain partie du monde d'avant.


#
[politique][TP]?
Tu sais ce qu'elle m'a dit ? Que c'est la première fois qu'elle possède une vraie maison, bien à elle. [Elle] a dit qu'ici on est chez nous. Et que c'est notre maison à tous.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 1:35'30)


#
[TYGFEPKLM]
[La nouvelle maison et nouvelle équipe lui font penser à sa vie d'avant, par flashs.]
(Josey Wales hors-la-loi [film], 1:36'10)


#
[affinité][mes quantiques]
Vous avez une chanson préférée ?
(Josey Wales hors-la-loi [film], 1:49'20)


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[diét/éthique][suicide]
Il faut savoir partir au bon moment.
(Josey Wales hors-la-loi [film], 1:55'20)
+
// infra : Se résoudre à couper court ?



#
[TP][suicide]
C'est dans les années 1950 que sa carrière démarre véritablement, notamment grâce au collectionneur Duncan Phillips qui lui achète plusieurs tableaux et, après un long voyage du peintre en Europe, lui consacre une salle entière de sa collection. C'était le rêve de Rothko, qui souhaitait que les visiteurs ne soient pas perturbés par d'autres œuvres. Les années 1960 seront pour lui la période des grandes commandes publiques (université Harvard, Marlborough Gallery de Londres, chapelle à Houston) et du développement de ses idées sur la peinture.
  Mais cet élan créateur et de reconnaissance est stoppé par la maladie, un anévrisme de l’aorte handicapant l'empêchant de peindre des grands formats. Mark Rothko se suicide en 1970 à New York.
Œuvres
Rothko était un intellectuel très doué, un homme cultivé qui aimait la musique et la littérature et était intéressé par la philosophie [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Rothko)
+
[neutralisage]
Vers l'effacement du moi ?  Chez cet artiste, la couleur est débarrassée de l'objet et devient l'unique objet de vision. Dans son œuvre intitulée Number 12 (1949, huile sur toile, 171,61 × 108,11 cm) et dans d'autres similaires, il joue avec les bandes et cela lui permet de développer davantage la dimension de l'expression par rapport à celle de la couleur. Selon Hugues de Chanay, sémiologue (professeur - Université Lumière Lyon 2), Mark Rothko déplace sciemment le centre d'intérêt : acte de voir et non plus acte de comprendre.  Sublime abstrait, selon Rosenblum en 1961, cet artiste réussit à nier dans son travail l'individuation personnelle grâce à cet effacement du soi et par conséquent rend son œuvre plus « sublime » encore.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Rothko)

#
[simplexité][formule]!!
Je veux, écrivait Mark Rothko dans le New York Times, exprimer une idée complexe en termes simples. [  ]
À contempler ses dernières toiles, tout indique que lorsque Mark Rothko s'est donné la mort, en 1970, il était sur le point de révéler une vérité [  ].
(Jean Mineraud, Les Dessous du visible - Mark Rothko - L'humaniste abstrait, 3'45)







2020 04 10


#
[maudit][pionnier]
Les punks des années 70 ont désormais fait place aux cyberpunks. Eux aussi proclament un "No Future" mais inversé : "Nous avons déjà demain, c'est aujourd'hui que nous voulons."
(Cyberpunk, par Mark Downham, présentation éditeur Allia)
+
Otto - divers articles où : « c'est l'avenir, et c'est maintenant ».


#
[TP][karl][autophilosophe][DTO]
Si Rothko devient artiste, [  ] c'est pour une raison sociale et une raison politique. [  ] Après s'être rendu compte [  ] de l'imposture. [  ] Il avait tout pour réussir. [  ]
Il est devenu artiste, si vous voulez, comme une identité sociale, pour trouver une identité sociale. Parce que, à partir du statut d'artiste, on a quelque chose à dire sur le monde.
(Une vie, une oeuvre : Mark Rothko (1903-1970), 23')
+
otto - Formule ROThkO marK


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[TP]
Une mystérieuse préparation à base d’albumine et de radium, mise en contact avec la pellicule cinématographique, lui permet de cloner toute personne ayant été filmée.
(XYZ, par Clemente Palma, présentation éditeur Allia)


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[TP]
"L'atelier rouge" de Matisse...
(Une vie, une oeuvre : Mark Rothko (1903-1970), 32'45)
//
TempsPerdu, brouillons et archives posthumes...



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[formule][brachy-logique]
Alain Veinstein – L'idéal, ce serait de pouvoir faire un livre qui se réduirait à une seule phrase ?
Erwan Desplanques – Sans doute, oui.
(Du jour au lendemain, 19/01/2013, 6'15)
+
[rappel]
Je préférerais que les essais tiennent en un article plutôt qu'en un livre.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.27)

>
Je préférerais que les essais tiennent en un article plutôt qu'en un livre. (Édouard Levé, Autoportrait)
Alain Veinstein – L'idéal, ce serait de pouvoir faire un livre qui se réduirait à une seule phrase ? Erwan Desplanques – Sans doute, oui.
(("Du jour au lendemain" 19/01/2013))



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[TP]
... pas assez courageux pour renoncer à réussir...
... les figures vraiment héroïques... des gens qui assume l'échec jusqu'au drame, jusqu'à la folie, jusqu'au suicide...
je suis sans doute privé de cette dimension héroïque-là, ce qui fait que je survis...
... vous avez tout plaqué pour rien...
(Du jour au lendemain, Philippe Forest "le siècle des nuages", 10'10)


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[noirage][TP]
Souvent on est saisi par des événements qui peuvent sembler insignifiants ou dérisoires mais à travers lesquels s'exprime toute la détresse d'être au monde.
(Du jour au lendemain, Philippe Forest "le siècle des nuages", 27')










2020 04 11

#
[TP]
Une vérité si générale, si universelle soit elle ne peut, profitablement, s'exposer que si l'on raconte à qui et comment, dans quelle(s) circonstnace(s) et sous quelle forme elle se manifesta. Je tairai cependant mon nom. Il n'importe pas.
(Philippe Forest, Crue, #5, 1')

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[bio-logique][lyme]
Didier Raoult lance des recherches tous azimuts au Sénégal. Sur le paludisme, la borréliose, la rickettsiose, la malnutrition, le lavage des mains – « qui peut réduire de 50 % les maladies diarrhéiques et de 30 % les maladies respiratoires »… Le médecin français travaillait déjà avec ses équipes sénégalaises sur d’autres formes moins sévères de la famille des coronavirus qui existaient dans le pays, causant rhumes et pneumopathies.

(Didier Raoult l’Africain : sur la piste de la chloroquine, de Dakar à Brazzaville 11 avril 2020 à 11h30 | Par Marième Soumaré et Rémy Darras Mis à jour le 11 avril 2020 à 13h12 , https://www.jeuneafrique.com/923934/societe/didier-raoult-lafricain-sur-la-piste-de-la-chloroquine-de-dakar-a-brazzaville/?utm_source=facebook.com&utm_medium=social&utm_content=jeune_afrique&utm_campaign=post_articles_facebook_11_04_2020&fbclid=IwAR2oJKzyW39IaZRZBWLKH8d0zDD-0EdAjBSJXBJxR--fSpPOj5aF8cVrsVI)


#
[karl][brut]
Décrit comme un anticonformiste en lutte contre les dogmes, familier du terrain mais rétif aux sentiers battus, le professeur Raoult n’hésite pas à se rendre dans les campagnes africaines. « C’est un éléphant qui aime aller au contact des gorilles », remarque, depuis Brazzaville, le docteur Jean Akiana, directeur chargé des technologies de la santé au ministère de la Santé et chercheur au Laboratoire national de santé publique.
[  ]
Le thème de la conférence ? « La désobéissance au cœur du processus de l’innovation en matière de recherche ». Réputé pour ne pas s’embarrasser de manières et s’affranchir de la doctrine, insulté par certains, adulé par d’autres, Didier Raoult est un personnage clivant. Et il semble n’en avoir cure. « Je ne pouvais pas imaginer que [mes études] déclenche[raient] des passions de cette nature, je ne sais même pas d’où elles viennent », déclare-t-il dans une vidéo mise en ligne le 8 avril, dans laquelle il annonce les résultats imminents de sa nouvelle étude, réalisée cette fois-ci auprès de 1 000 patients.
[  ]
Dans un récent baromètre Odoxa, Raoult l’iconoclaste apparaît en tout cas en deuxième position des personnalités préférées des Français.

(Didier Raoult l’Africain : sur la piste de la chloroquine, de Dakar à Brazzaville 11 avril 2020 à 11h30 | Par Marième Soumaré et Rémy Darras Mis à jour le 11 avril 2020 à 13h12 , https://www.jeuneafrique.com/923934/societe/didier-raoult-lafricain-sur-la-piste-de-la-chloroquine-de-dakar-a-brazzaville/?utm_source=facebook.com&utm_medium=social&utm_content=jeune_afrique&utm_campaign=post_articles_facebook_11_04_2020&fbclid=IwAR2oJKzyW39IaZRZBWLKH8d0zDD-0EdAjBSJXBJxR--fSpPOj5aF8cVrsVI)



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[programme][multimédia][HN][brachy-logique]
– Il faudrait qu'il lui fasse des enfants, à sa femme. Comme ça, le tableau serait complet.
– Ouais. Un bon tableau vaut mieux qu'un long discours.
(Open Range [film], 27'20)

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[épure][neuralisage]
Après des études de marketing, il [Kevin Costner] trouve un emploi dans la protection rapprochée. Mais une rencontre inattendue avec Richard Burton dans un aéroport le pousse à changer de métier.
La carrière de Kevin Costner connaît des débuts difficiles, mais sa patience sera peu à peu récompensée car il arrive à intégrer le casting de Silverado, son premier western (son genre de prédilection). Il connaît enfin le succès en incarnant Eliot Ness dans Les Incorruptibles de Brian De Palma, en 1987. Dès lors, il obtiendra des premiers rôles d'envergure, caractérisé par un jeu toujours très retenu, épuré et sans fioriture, souligné par une voix posée.
En 1990, il entreprend de se lancer dans la réalisation, en adaptant le roman de son ami Michael Blake, Danse avec les loups. Il retrace l'histoire d'un officier de la guerre de Sécession muté dans un fort abandonné proche d'un village sioux ; un peuple dont il découvrira les valeurs et les vertus. Cette épopée humaniste remporte un succès impressionnant, couronné par sept oscars (dont celui du meilleur film).
[  ]
En 2002, il sort son troisième film comme réalisateur, Open Range, western dans la veine de Danse avec les loups, qui connut un succès modeste.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Kevin_Costner)



#
[cosmo-logique][politique][-',-]
Le pays est tellement beau, qu'on oublie laréalité, ici. On risque de finir par perdre de vue tout ce qui est compliqué.
(Open Range [film], 27'20)

#
[diét/éthique][bio-logique][défausophie]
J'ai acheté du sucre en ville. Il est dans le charriot. [Ils en exultent et se précipitent vers le chariot]
(Open Range [film], 33'30)
+
Je veux m'offrir des sucreries.
...
(Open Range [film], 1:31'40)


#
[covid][confinement]
Mettez vos masques [  ]. Vous entendez pas ? Mettez le masque !
(Open Range [film], 36')


#
[TP]
– C'est très bien, ce que t'as fait [  ].
[Il vient de l'enterrer et plante une stèle] – Il faut bien qu'un homme laisse une trace de son passage. Ça aura disparu à la prochaine tempête.
– C'est pas ça qui compte.
(Open Range [film], 42')
+
(Open Range [film], 43'35)

#
[TP][lofi]
... préféré les armes un peu lourdes.
Toi, tu préfères les armes légères, je crois.
(Open Range [film], 17')

#
[bougie qu'elle allume]
(Open Range [film], 48'15)


#
[karl[yolande][brut]
A – Vous savez, moi je dis ce que je pense. En bien ou en mal.
B – C'est tout à votre honneur.
C – On voit que vous vivez pas avec lui.
(Open Range [film], 1:03'30)
+
5pour manuella][physio-logique]
– Depuis longtemps, j'essaie d'oublier des mauvais souvenirs, mais parfois le passé remonte.
– Oui. Moi je me sens mieux quand j'arrive à dire les choses plutôt que quand je les enfouis.
– J'essaie d'apprendre à le faire. Je fais ce que je peux.
– Oui, tout le monde en est là.
(Open Range [film], 1:25')


#
[STO][DTO][politique]
– Je travaille pour toi, Boss.
– Non non non. Personne travaille pour personne, [  ].
(Open Range [film], 1:17')
+
C'est justement ce que je respecte le plus chez toi, que j'ai toujours respecté. Ta façon de traiter les hommes et les bêtes. La fdaçon dont tu me traîtes. Tu évites les histoires autant que tu peux.
(Open Range [film], 1:36')
+
... chocolat fondu... trop attendu...
La retraite et le chocolat, on attend trop, toi et moi.
(Open Range [film], 1:39'30)



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[anthropo-logique]
– C'est grâce à vous, mademoiselle, je vous remercie.
– Mais non, remerciez Dieu, plutôt, c'est grâce à lui.
– Vous avez raison, mademoiselle. On va faire un effort.
(Open Range [film], 1:21'20)


#
[autophilosophe]
– Tant mieux. Enfin, je veux dire, c'est bien qu'on le sache. C'est jamais bien de se tromper. Personne n'a envie de ça.
(Open Range [film], 1:26')

#
[OIFR45793CG]
... si je meurs... je veux d'abord m'offrir des sucreries... chocolat noir... et meilleurs cigares...
(Open Range [film], 1:31'30)
+
(Open Range [film], 1:37'30)
+
... trop attendu... chocolat fondu...
(Open Range [film], 1:39')


#
[psycho-logique][hoptique][intelligence]
Je n'ai pas toutes les clés, [  ] mais je sais que la plupart des gens se font des idées fausses sur leur vie, sur ce qu'ils ont fait, sur ce qu'ils veulent, et, pire encore, sur les choses qu'ils croient mériter. Et ces idées fausses qu'ils se font sur eux, et sur leur vie, ça occupe toute la place. Et à force, ça les empêche de penser à ce qu'ils pourraient! être.
(Open Range [film], 2:05')
+!
Houellebecq, djal (cf. OTT - ... le moi...)


#
[âge][affinité][pour l'art rencontre][goût]
Elle (Sue) – Vous savez l'âge que j'ai ?
– Ça m'est égal, l'âge que vous avez.
– Il y en a de plus jolies et de plus jeunes.
– Je trouve que vous êtes la plus belle de toutes les femmes.
(Open Range [film], 2:09')


#
[âge][àmouréinventer]
Je pensais pas vivre aussi longtemps. Avec la vie que je menais, j'y comptais pas trop. Et ça m'était égal. Maus devoir repartir en pensant que je vous reverrai jamais plus, ça j'avoue que j'avais encore rien vécu de plus affreux. Je sais que je peux être un mari à la hauteur.
...
Voulez-vous êtes ma femme ?
...
(Open Range [film], 2:09'25)



#
[bio-logique][TP][formule]
... les signes...
... spectaculaires...
... rhébus...
... personne ne sait le sens dans lequel il faut les lire...
... une fois que vous détenez la clé...
et l'on s'étonne alors d'avoir mis si longtemps à la trouver...
... raconter les événements les uns après les autres et dans l'ordre où ils se déroul§rent... pourtant ce n'est jamaids comme ça qu'on la découvre...
(Philippe Forest, Crue, #7, 0')


#
Bien sûr, si l'on y réfléchit, c'est toujours chez des morts que l'on vit.
(Philippe Forest, Crue, #7, 4'40)
+
J'aime habiter dans une maison chargée par l'histoire des autres [  ].
(Édouard Levé, Autoportrait, p.44)
+
J'ai été une seule fois le premier à vivre dans un appartement.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.29)



#
[noirage][pessimisme]
Les mauvaises nouvelles me déplaisent, mais réjouissent ma paranoïa.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.42)


#
[brachy-logique]
Je suis attiré par la brièveté de la langue anglaise, plus courte que la langue française.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.51)
+
I am drawn to the brevity of English, shorter than French.
(Édouard Levé, Autoportrait)


#
L'accent américain me fascine et me révulse à la fois : effet comique des syllables mangées, effroi devant une parole dominante.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.55)

#
[princesse]
Je ne courtise pas une femme capricieuse.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.64)



#
Jérôme Salomon a aussi insisté sur le fait qu'il commençait "à y avoir de plus en plus de malades qui n'ont pas le Covid mais qui ont subi les conséquences de ce confinement prolongé du fait qu'ils n'ont pas osé aller voir leur médecin." D'où ce rappel qu'il s'est permis de faire : "Les personnes qui ont besoin d'un suivi et les personnes qui sont atteintes de pathologies chroniques doivent appeler leur médecin et si elles ont un rendez-vous dans le service hospitalier qui les suit, elles doivent y aller pour éviter d'avoir une aggravation de leur état", a conclu le directeur général de la santé.
(https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-un-tres-haut-plateau-epidemique-semble-se-dessiner-selon-le-directeur-general-de-la-sante_3910935.html)







2020 04 12

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A ceux qui rêvent d’une chambre à eux, de quatre murs, d’une porte qu’on puisse fermer. D’un lieu d’où ils pourraient ne pas sortir et où personne ne pourrait entrer.
(Leïla Slimani, "À ceux qui rêvent d’une chambre à eux, de quatre murs, d’une porte qu’on puisse fermer..." - Leïla Slimani, France Culture, Lettres d'intérieur)


#
Sortir me demande une préparation  mentale intense, digne d’une sportive de haut niveau, car pour moi une fois dehors tout n’est que danger ! Et c’est dans cet angoissant état d’esprit, que je t’ai vu, loin, sur ce terrain de foot, insouciant, jouant avec tes copains, vous touchant, vous tapant dans les mains comme des chevaliers invincibles protégés par le bouclier de la jeunesse.
(Ariane Ascaride, "Aujourd'hui, je te demande pardon..." - Ariane Ascaride, France Culture, Lettres d'intérieur)

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Maison de la Poésie Sylvain Prudhomme - Par les routes
37'30 musique










2020 04 13

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[western]
Mes westerns préférés :
Danse avec les loups (Kevin Costner, 1990)*****
Les Frères Sisters (Jacques Audiard, 2018)***
Hostiles (Scott Cooper, 2017)***
Appaloosa (Ed Harris, 2008)**
Open Range (Kevin Costner, 2003)**
The Homesman (Tommy Lee Jones, 2014)***
Josey Wales hors-la-loi (Clint Eastwood, 1976)**
Django Unchained (Quentin Tarantino, 2012)**
Comancheria (David Mackenzie, 2016) (± western, néo)
Trois enterrements (Tommy Lee Jones, 2005)** (± western, néo)
The Revenant (Alejandro González Iñárritu, 2015)**
3h10 pour Yuma (James Mangold, 2007)*
Bone Tomahawk (S. Craig Zahler, 2015)**  – le plus drôle (dialogues) et finalement gore à la fois –



Les westerns alternatifs :
La Dernière Piste (Kelly Reichardt, 2010)* – le plus original, progressiste et minimaliste // réal. Monte Hellman –
L'Ouragan de la vengeance (Monte Hellman, 1965)*
The Shooting / La Mort tragique de Leland Drum (Monte Hellman, 1966)


Autres :
True Grit, (Ethan Coen et Joel Coen, 2010)
The Salvation (Kristian Levring, 2014)
Blackthorn (Mateo Gil, 2011)


Peut-être (revoir) :
Impitoyable
Rio Bravo
L'homme qui tua Liberty Valence
La prisonnière du désert
La chevauchée fantastique




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[intelligence]
Tu as légèrement interprété ce que j'ai dit, mais... c'était bien l'idée générale, oui.
(Django Unchained [film], 1:14'50)


#
[noirage][défausophie]
On vit souvent, sans le savoir, en voisin de l'enfer. Comme on ..?. le démenti qui crève les yeux, on se convainc qu'il n'existe pas.
(Philippe Forest, Crue, #7, 6'45)


#
[TP][karl]
Une fois que vous les avez, [  ] vous pouvez mettre en pratique votre grande vision. Autrement dit, ne pas mettre la charrue avant les boeufs.
(Django Unchained [film], 1:39')


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[dié/éthique]
– Une part de gâteau.
– Je ne suis pas friand de sucre. Merci.
(Django Unchained [film], 2:01')


#
- Chochotterie de français !
(Django Unchained [film], 2:02'10)


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[otto][fragmentage]
Et tout le jour, et tous les jours, tu donneras de grands coups avec une grosse masse, pour faire que de gros cailloux deviennent de petits cailloux. [   ] Tu perdras pas ton [temps].
(Django Unchained [film], 2:16')

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[cosmo-logique][anthropo-logique][éco-logique][TP]
Je n'avais aucune raison de douter que ce que nous étions en train de faire faisait partie d'un avenir prévisible. Mais la vie a le chic pour faire en sorte que ce qui est prévisible n'arrive jamais. Et ce qui est imprévisible devienne notre vie.
(Appaloosa [film], 4')
+
infra :
(Appaloosa [film], 1:43'15 + 1:47'15)

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[covid][confinement]
– [  ] mais on va rendre cette ville plus stricte qu'un corset de bonne soeur. Il faut que vous rédigiez des lois pour qu'on les fasse appliquer.
– Mais nous en avons, des lois !
– Vous devez en avoir plus.Il nous faut plein de lois pour que tout ça soit légal.
(Appaloosa [film], 6'30)


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[âge]
Bah ! C'est peut-être pas le bon moment encore ! Ça ne veut pas dit qu'il ne viendra pas.
(Appaloosa [film], 13'40)


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[brut][à judicaël][TP]
Le lundi 13 avril 2020 à 15:15:30 UTC+2, Judicaël  a écrit :

Vous aviez pas fait une version avec Marie ? Ca me revient, là. Parce que ça risque d'être notre prochaine reprise, avec Lucie.

Le lundi 13 avril 2020 à 15:39:43 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Bah si, oui !
https://youtu.be/7hy4wrziENI
Avant quelques autres... reprises...
Mais celle-ci brut, sans coupe, et avec les limites de la presque-chanteuse Marie, singulièrement approximative, mais dont perso je tire profit, par les oreilles, moi qui aimes les harmonies aventureuses très audacieuses pour ne pas dire : trop, pour la bienséance. Mais que perso j'adore.
Sa voix à la Catherine Ringer (sur celle-là), moins, mais... L'ensemble m'enchante quand même.
La vôtre sera sans doute plus... « chanteuse ». On fait avec ce qu'on a. Moi j'en avais une presque... Mais je trouve ça tellement... disons rock... ou punk, ou brut, sauvage... comme j'aime...
Tiens, me revient une citation de Brian Molko (Placebo) :
« Après tout, le rock classique, ce n'est que des guitares trop bien accordées, sans défaut, et ça, ça ne nous ressemble pas. »
Et de Robert Wyatt, tiens :
« En termes de qualité sonore, je n'ai pas les mêmes valeurs que beaucoup de musiciens. [  ]
Ils [les ingénieurs du son] ont toujours cette tendance à vouloir tout lisser, en particulier dans le rock. Moi, j'aime que la musique soit un peu négligée, débraillée, sale, abîmée. »
Bref, c'est signé ? Mais grâce à (la particularité de) Marie sur ces coup-ci ; )
Maintenant à vous de jouer ? En plus sortable ; )




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[TP][LT]
... quartiers [  ] où j'avais grandi, où j'avais vécu.
J'y retournais parfois,, et n'y retrouvais plus rien de ce que j'avais connu. Il n'y a pas de sensation plus étrange que celle qu'il éprouve lorsque ses pas conduisent un homem devant un lieu qu'il a, dans un passé lointain, habité. On voudrait pousser la porte, s'en revenir chez soi. On se demande qui poursuit l'existence, qu'on a autrefois menée, dans une maison qui n'est plus la sienne, sur laquelle on n'a plus aucun droit, où sa place n'est plus. Facile, on se figure être un fantôme, revenu hanter, invisible, les lieux où jadis il a vécu.
((Philippe Forest, Crue, chap.3 (fin), #8, 8'45))


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[noirage][brut]karl]
A – Est-ce qu'il [C] me dit la vérité [  ] ?
B – [Il] dit toujours la vérité.
A – Non, personne ne peut dire toujours la vérité.
C – Pourquoi ça ? [  ] J'ai toujours pensé que c'était simple, la vérité. On dit à un home ce qu'on pense.
A – Et à une femme ?
(Appaloosa [film], 25'40)


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[intelligence][amphibo-logique]
– Je ne suis pas certain de comprendre.
– Ouais. Moi non plus, j'en suis pas certain. Bonne journée.
– Oui. Héhé...
(Appaloosa [film], 29'40)

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Sauver les phénomènes Herman Leo Van Breda Nouvelles dictatures européennes et Seconde Guerre mondiale La montée des périls (1920-1939) ‘‘L’importance de l’héritage spirituel de Husserl était telle, disais-je, qu’il fallait se décider si possible à le mettre tout entier à la disposition des chercheurs. Même si les circonstances actuelles ne permettaient d’en publier dans l’immédiat que certaines parties, il fallait le faire en tenant compte du fait que plus tard le monde philosophique désirerait, sans le moindre doute, pouvoir replacer ces parties dans l’ensemble de l’œuvre. Si telle était bien la perspective dans laquelle il fallait situer tout travail relatif à ces papiers, le seul moyen efficace d’en entreprendre l’élaboration était sans doute la création de ce que j’appelais, déjà en ce moment, les Archives-Husserl.’’ Sauver les phénomènes est le récit aussi véridique qu’haletant d’une entreprise sans équivalent : le sauvetage, à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, des archives Husserl. Dès 1933, le philosophe Edmund Husserl, fondateur de la phénoménologie et auteur de Recherches logiques (1900-1901), se voit rayé de la liste officielle des professeurs d’université en raison de son ascendance juive. Jusqu’à sa mort en 1938, il connaît une solitude toujours grandissante, bien qu’il fût, de 1916 à 1933, une grande gloire de l’université de Fribourg. Lorsque le père franciscain Herman Van Breda, alors étudiant en philosophie à Louvain, entre en contact avec sa veuve pour consulter les archives de son mari, elle se trouve elle-même sous le coup des mesures antisémites décrétées par le régime nazi. La première rencontre a lieu le 29 août 1938. Van Breda prend alors la pleine mesure de la masse de documents laissés par Husserl. Il découvre de nombreux inédits, une bibliothèque riche de plus de 2700 volumes, dont une bonne partie annotée de la main du maître : une manne inépuisable pour comprendre la pensée de Husserl. Van Breda pressent que les clefs pour retracer la genèse du courant phénoménologique, et bénéficier d’un éclairage philosophique entièrement nouveau, sont à portée de main. Il décide de mettre à la disposition des chercheurs cet héritage en créant un centre d’études consacré à l’œuvre de Husserl ainsi qu’en entreprenant un patient travail d’édition. En pleine montée du nazisme, il est inenvisageable qu’un tel institut puisse voir le jour en Allemagne. Les précieuses archives doivent être abritées en dehors des frontières du Reich. Mais comment les déplacer jusqu’en Belgique ? Comment inciter la veuve elle-même à émigrer ? À la suite des premières attaques allemandes contre la Tchécoslovaquie, la mise à l'abri des archives est urgente. Van Breda envisage alors de faire appel aux services diplomatiques belges établis en Allemagne et de sauver ce patrimoine de la destruction en employant les mêmes moyens dont usent les nazis dans leur entreprise de spoliation des œuvres d’art et des bibliothèques : la valise diplomatique. Un périlleux périple commence dans la clandestinité. Ce document rare, qui se lit comme un roman policier, retrace l’aventure d’un trésor de la pensée.
(https://www.editions-allia.com/fr/livre/823/sauver-les-phenomenes)
+
Comme tous les lecteurs attentifs des travaux que Husserl avait publiés vers 1930, j'avais remarqué qu'il y signalait, à plusieurs reprises, l'existence de textes philosophiques, écrits par lui, mais non encore publiés. Il y ajoutait même qu'il avait autorisé la consultation de ces textes à certains de ses disciples de la dernière heure. Ces inédits, affirmait-il enfin, fournissaient des compléments importants pour la compréhension de l'œuvre éditée, et élucidaient toute une série de problèmes que les commentateurs de cette œuvre n'arrivaient pas à résoudre. Lors de mon voyage à Fribourg, je me proposais alors de détecter, au moins en partie, ces inédits pour les utiliser, si possible, dans le travail sur la réduction que j'avais en chantier.
(Herman Leo Van Breda, Sauver les phénomènes)




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[âge]
... le gens changent peu...
... les mêmes goûts...
... j'ai si peu changé depuis que j'ai 16 ans... j'ai juste vieilli, quoi...
... Ce qui vous obsède la fin de l'adolesecnce vous obsède toujours jusqu'à votre mort, pratiquement.
(Le tête à tête - 21 avril 2013 - Michel Houellebecq, 18'15)


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(AF)
[autophilosophe][défausophie][noirage]!
...
(Le tête à tête - 21 avril 2013 - Michel Houellebecq, 19'15)
>
OTTO - 2004 - noire lucidité ès poire dès le départ


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[TP]!
– Vous-même, vous vous êtes retiré, un moment. Vous êtes allé vivre en Irlande, vous êtes allé vivre dans un île en Espagne. Internet a joué un rôle là-dedans, vous pensez que ça aurait été différent sans internet ?
– Bah, ça [internet] m'a facilité le fait de me retirer, oui. [   ] C'est vrai qu'avec internet, la chose n'a jamais été aussi facile. Ça, je pense que ça change objectivement le monde, oui.
(Le tête à tête - 21 avril 2013 - Michel Houellebecq, 47'10)



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[noirage]
Ce que je sais à soixante, je le savais aussi bien à vingt. Quarante ans d’un long, d’un superflu travail de vérification.
(Cioran, De l'inconvénient d'être né (1973)
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[noirage][programme]!
On est et on demeure esclave aussi longtemps que l’on n’est pas guéri de la manie d’espérer.
(Cioran)
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[mort][noirage]
L’homme accepte la mort, mais non l’heure de sa mort. Mourir n’importe quand, sauf quand il faut que l’on meure.
(Cioran)


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[LT][RDF][TP]
Fordetroit, Alexandre Friederich
Résumé
"C'est bien les kilomètres bruts, le fait d'être coupé de son histoire, en lieu inconnu, avec des chiens et un homme qui manipule une lampe, un homme coupé de soi, le fait d'explorer cet abri neuf, dormant peu, ne dormant pas puis dormant dix, douze, quatorze heures, physiquement soustrait, c'est bien ce refuge hors de soi que je viens trouver et les voitures qui filent le long de la John C. Lodge Freeway emportent des parties de mon corps. Dans quelques jours, quand elles auront tout emporté, j'obtiendrai ce que nul n'obtient dans un monde familier : une disparition." Autrefois métropole trépidante, Détroit forme aujourd'hui un décor de carton-pâte. Entièrement dévastée, elle répond désormais aux besoins de l'industrie du cinéma, ou bien de photographes néo-romantiques, en arrêt devant ces splendides ruines postindustrielles. Alexandre Friederich a choisi, lui, de pénétrer, par la petite porte, si désertée soit-elle, de s'y installer momentanément, de se laisser absorber par cette ville anthropophage. Détroit lui a inspiré un texte fulgurant, mi-récit d'aventure mi-reportage, forme qui lui permet, insidieusement, d'écrire un véritable roman d'anticipation. Puisque la fin du monde a déjà eu lieu ici, tentons de voir dans cet espace-laboratoire ce qu'il en reste. Quelle forme de vie est encore possible après la faillite d'une cité entière, autrefois théâtre d'’un essor économique sans précédent ? La débrouille à petite échelle, l'autogestion localisée. L'auteur décrit avec humour ces menus bricolages, ces petits potagers, ces traces aussi insignifiantes que significatives d'une vie en devenir. Enfourchant son Roadster (d'occasion), il recherche moins les vestiges du passé que la présence. La fascination pour la ville-­fantôme cède devant celle de ses habitants en chair et en os, âmes égarées, voyous, buveurs, ouvriers, chômeurs et autres éclopés du Henry Ford Hospital. À la grandiloquence des images de dévastation, il préfère la trivialité d'instants ou de conversations volés, sauvés de l'oubli – une mère ébahie devant son enfant, soi-disant précoce, les recommandations littéraires d'un ancien pousse-caddie ou Lee et sa sombre histoire de lapins. Détroit forme une maquette à grande échelle du monde à venir. Ce livre en est la parabole.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=62711)


#
[méta]!
Donc, tout ça, ça fait quand même pas mal de matériau accumulé en vue des travaux d'écriture ultérieurs !
(Alain Veinstein, Du jour au lendemain, avec Alexandre Friederich pour "Ogrorog", 5')













2020 04 14

#
[TP]
Vous perdez votre temps [  ].
(Appaloosa [film], 39')


#
[karl][psycho-logique][otteur]
... ne pas creuser en moi... pas écrivain de l'ego...
(Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 1'30+2'30+16'45)


#
[formule]!!
Nous avons besoin de médiateurs intelligents, nous autres lecteurs un peu paumés, pour passer d'une impression confuse à une formulation précise.
(Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 2'40)

#
[bio-logique][noirage][âge]
ralentir cette accélération qui nous mène au désastre
(Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 12'30)


#
[noirage]
Le monde est une souffrance déployée. A son origine, il y a un noeud de souffrance.
(Houellebecq, Rester vivant)
(Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 19'45)
+
La première démarche poétique consiste à remonter à l'origine. A savoir : à la souffrance.
(Houellebecq, Rester vivant)


#
[STO][DTO]
Oui mais, c'est son travail. C'est pas sa vie, ça.
(Appaloosa [film], 44')


#
[princesse][àmouréinventer]
...
(Appaloosa [film], 45')
+
– Si [il] me tue, tu crois qu'elle s'en ira avec lui ?
– Ben... Je pense qu'[elle] a besoin d'être avec un homme.
(Appaloosa [film], 1:20'15'')
+
...
Je persiste : Je suis pas sûr que ce soit de l'amour.
(Appaloosa [film], 1:23'+1:24')
+
Elle – ... J'ai peur tout le temps. [  ]. De tout. de me retrouver seule, de ne pas être avec la bonne personne, de ne pas avoir d'argent, ou d'endroit pour vivre.
(Appaloosa [film], 1:26'30)
+
Elle – Elle te garde en réserve. [  ] C'est pour ça qu'elle est aussi gentille avec toi.
– Tu crois pas qu'elle [l']aime ?
Elle – Dans ce pays, l'amour, c'est pas facile pour une femme. C'est surtout une affaire d'hommes, l'amour. Je sais pas ce qu'elle ressent, elle ne le sait probablement pas elle-même, d'ailleurs. Elle sait que c'est lui le mieux placé. Et elle restera avec lui tant qu'il le sera.
(Appaloosa [film], 1:30'30)
+
(V)
(Appaloosa [film], 1:40'30)


#
[neutralisage]
« Je ne comprends pas les gens qui trouvent que Michel Houellebecq n’a pas de style. Faut-il qu’ils manquent d’oreille ! Houellebecq a le style imperturbable, c’est bien différent — le style Buster Keaton, deadpan, pince-sans-rire, tongue in cheek. En fait c’est un des tons les plus difficiles à trouver et surtout à garder, à tenir sur la distance. Lui s’acquitte de cet exercice de haute voltige avec une virtuosité sans égale, qui forcément se doit de rester discrète, comme tout le reste : il y a là une contradiction dans les termes, cette maestria pataude, qui fait toute la tension de la phrase et de la page, page après page (je suis en train de lire Sérotonine). Un autre avantage, c’est un effet comique permanent. On connaissait l’Apocalypse en riant, voici la dépression planétaire à se tordre : plus c’est triste, plus c’est drôle ; plus c’est désespéré et désespérant, plus on s’amuse. »
(Renaud Camus, cité dans Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 20'15)


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[neutralisage][ARG]
...
(Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 25'? + 27')


#
[psycho-logique]
... critique de la psychanalyse et ses effets... impitoyable école d'égoïsme... pétasses d'un égocentrisme délirant...
(Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 33')


#
[défausophie][moyenhomme][s'injustifier][intelligence][noirage][programme]
« [  ] sont des signes extrêmement clairs.
Et je comprends, aujourd'hui, le point de vue du Christ, son agacement répété devant l'endurcissement des coeurs : ils ont tous les signes, et ils n'en tiennent pas compte. Est-ce qu'il faut vraiment, en supplément, que je donne ma vie pour ces minables ? Est-ce qu'il faut vraiment être, à ce point, explicite ?
Il semblerait que oui. »
(Michel Houellebecq, "Sérotonine", cité dans Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 43'15)
(http://www.quecherchezvous.fr/2019/01/serotonine-genial.j-ai-cherche-mais-je-n-ai-pas-trouve.html)

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«Mon travail est assez conceptuel, mais il y a plusieurs degrés de lecture, reconnaît-elle [Clémentine Mélois]. J'aime l'idée que je n'aie pas besoin d'être à côté pour expliquer.»
(https://bibliobs.nouvelobs.com/actualites/20180208.OBS1937/clementine-melois-l-artiste-qui-a-epile-l-origine-du-monde.html)


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[amphibo-logique]![formule][mes quantiques]
Tout l'intérêt [  ] de ces fins houellebecquiennes, c'est justement de nous laisser en suspens. Houellebecq ne tranche jamais les questions à la fin de ses romans. C'est toujours le travail d'un suspens, qui est réversible et qu'on peut, du coup, entendre, comme on choisit de l'entendre. [  ] Cette question que vous pointez reste, encore une fois, indécidable.
[  ]
On n'en maîtrise pas les effets. C'est un peu la littérature houellebecquienne. Elle est efficace, mais on ne sait pas exactement ce que ça produit.
– [  ] cette indécidabilité.
(Répliques - 2019 01 - Le mystère Houellebecq, 48' + 50')

+

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[brachy-logique][amphibo-logique][formule]
Non, mais, ça c'est sûrement parce que je suis doué pour ça, pour les formules, pour écrire des formules frappantes. Mais, je veux pas laisser se bloquer une pensée...
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 25'40)




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Il lit [Emerson peut-être ?] – « Je dois faire uniquement ce qui me concerne moi, pas ce que peuvent penser les autres. Cette règle, tout aussi ardue à appliquer dans la vie réelle qu'intellectuelle... »
(Appaloosa [film], 57'50)



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[noirage][karl]
– Comment ça va ?
– Comment ça ?


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(AF)
[karl][TP]
Je vais quitter cette ville.
[  ]
[  ] au moins dans un avenir prévisible.
Et pour ce qui n'était pas prévisible, eh bien, c'était là, devant moi, en train de m'attendre. Je me dirigeais vers le soleil couchant, droit vers l'ouest, tranquillement. La route allait être longue. Je n'avais aucune raison de me presser.
(Appaloosa [film], 1:43'15 + 1:47'15)
+
infra :
Je n'avais aucune raison de douter que ce que nous étions en train de faire faisait partie d'un avenir prévisible. Mais la vie a le chic pour faire en sorte que ce qui est prévisible n'arrive jamais. Et ce qui est imprévisible devienne notre vie.
(Appaloosa [film], 4')



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[vrac][TP]
Voyage, Jean-Luc Hees
Résumé :
La mémoire n'obéit qu'à ses caprices. Il n'y a aucune chronologie ni logique à attendre d'elle. Jean-Luc Hees n'a donc pas cherché à ordonner ses souvenirs de bourlingueur des ondes. Il nous les offre en vrac, restituant ainsi une émotion intacte. Ce diable d'homme aurait bien du mal à se conjuguer au passé. Jean-Luc Hees semble éprouver, à l'instar d'un Jacques Brel, la nostalgie du Far West [  ]. Il se livre aussi à de magnifiques exercices d'admiration dès lors qu'il évoque des amis dont la seule indélicatesse fut de déserter la planète. Un livre d'aventures à hauteur d'homme.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=34324)


#
[M][esth/éthique]
 (...) Appaloosa est un western un peu décalé, parsemé d'humour, explorant un territoire fictif inhabituel (...)
(Jean-Luc Douin, Le Monde)
+
(...) Le plaisir qu'on tire de la vision d'Appaloosa est presque magique : il n'y a pas de morceau de bravoure, ni de scène inoubliable. Juste un film solide, clair et précis. Des westerns comme ça, on en redemande...
(Jean-Christophe Derrien, MCinéma.com)
+
Ce western chamboule relativement les codes du genre en prenant son temps, en privilégiant l'étude appronfondie des personnages et l'atmosphère au détriment de l'action.
(Stéphanie Belpêche, Le Journal du Dimanche)
+
Un hymne à l'amitié, à l'honneur et plus encore à un genre : le western (...) Rarement la lenteur aura vibré d'une telle épaisseur (...) Ca, c'est du cinéma !
(Philippe Trétiack, Elle)
(http://www.allocine.fr/film/fichefilm-123208/critiques/presse/)




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(AF)
[psycho-logique]
...
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 20')


#
[politique]
Résumé de la thèse sociologique de Houellebecq, par Houellebecq
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 29'45)
+
[physio-logique][politique]
... dépression... inévitable...
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 35')



#
[lecture]
... des semaines à lire... m'a tenu hors de la dépression...
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 36'30)
+
... je lis beaucoup...
(Le tête à tête - 21 avril 2013 - Michel Houellebecq, ?')



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[otto][karl][ottokarl]
masse ... multiplication des informations... par l'informatique en réseau... sympathique pour pirates [hacker]...
... il faut des moments où il se passe rien... il peut pas y avoir de pensée sans moments de repos, de repli sur soi... confronté au monde... moments lents... que ça fermente...
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 41'20)

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[aux postiers]
Et, je vous en parlais aussi l'autre soir, prenant l'exemple de David, radical, de moi et Johannes Judicaël du sien propre, rappelons-nous, tiens, qu'Édouard levé l'a formulé comme ça : « J'ai trop le sens de l'absurde pour prendre l'accent des langues étrangères. » ; )
>
J'ai trop le sens de l'absurde pour prendre l'accent des langues étrangères.
(Édouard levé, Autoportrait, p.42)

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[à lorenz]
(...) Je ne dis pas « Quitte ou double », « Chiche », ou « Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras ». (...)
(Édouard levé, Autoportrait, p.43)
>
Je ne dis pas « Quitte ou double », « Chiche », ou « Un tiens vaut mieux que deux tu l'auras ».
(Édouard levé, Autoportrait, p.43)














2020 04 15


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... i-phone...

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la croix rouge :
2 à 14 €

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[-',-]
Le bonheur est peut-être la réalisation pleine et effective d'un cliché. Tu as eu la chance de vivre des années Heidi.
(Michel Besnier, La vie de ma femme, p.33)


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[àmouréinventer]
J'aimerais me faire à l'idée d'un amour dépassionné.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.104)
//
= Pour de l'amour quitte (O/<.)

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[àmouréinventer]
L'amour ne me distingue pas.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.110)


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[neutralisage][style][esth/éthique]
J'aime le style plat des comptes rendus policiers.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.108)
//
[TP]
état des lieux de mon appartement parisien rue paul bert

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[LT]
Dans une usine abandonnée, j'ai senti une odeur mélangée de poussière, de cambouis, de vieux parquet, et de sueurs fossiles.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.107)


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[programme]
Tels sont les pièges de la nature. C'est par de tels détours que la race se perpétue.
(Alexandre Vialatte, Chroniques, "découragement de l'hippopotame", cf. Et c'est ainsi qu'Allah est grand, p.49)

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[àmouréinventer]
L'homme et la femme ne s'entendent si mal que parce qu'ils habitent la même maison.
(Alexandre Vialatte, Chroniques, "dernières nouvelles de l'arche de Noé", cf. Et c'est ainsi qu'Allah est grand, p.36)



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[à marine]

Le mercredi 15 avril 2020 à 19:35:43 UTC+2, karl  a écrit :
objet : fin du mo...


Chère Marine,
Si j'ai pas donné de nouvelles si longtemps, c'est que mon état (de santé) n'a cessé de se dégrader (avec une énorme accélération cet été) jusqu'à aujourd'hui et demain, avant d'être probablement emporté après-demain – c'est tout de suite – par un moyen ou un autre (cumulé), en tout cas les grands, c'en est presque flatteur, les grands moyens, mais j'espère bien que le tien tient le coup, les poumons, tout...
J'ai répondu à ton dernier mail qui désespérait un peu quant à notre projet, mais l'ai laissé en brouillon, en suspens, tout ce temps, sans jamais retrouver la force de le reprendre – devinant aussi peu à peu que tu étais passée à autre chose, et notamment ce roman de fin du monde –, alors qu'il se chargeait de te... de nous encourager. Mais ça me paraît désormais si loin, tout ça, si inaccessible à mon état tellement atteint, si diminué aujourd'hui, et qui attend sa fin, concrètement, mais pense régulièrement à toi et ton projet de fin du monde, si je puis dire... La preuve, pour clin d'oeil et salutation en passant qui en profite pour te souhaiter le meilleur, et durable, cet extrait d'Europeana – une brève histoire du XXe siècle –, de Patrik Ourednik (érudit loufoque...) :
« Et certains disaient que la fin du monde était pour bientôt tandis que d'autres disaient qu'elle était pour plus tard. Et les anthropologues disaient que l'idée de fin du monde était importante pour les individus et la collectivité parce qu'elle permettait d'évacuer la peur et l'agressivité et d'accepter sa propre mort. Et les psychologues disaient qu'il importait que l'individu décharge son agressivité et que le mieux était de pratiquer la compétition sportive parce qu'elle permettait de décharger son agressivité et faisait beaucoup moins de morts que la guerre. »


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[formule]![no effort]
Fort de ses trouvailles, il commence à avoir des phrases définitives. [  ] Devient-il fou ? Manifestement non ; il plaisante avec le sérieux d'un enfant.
(Erwan Desplanques, Une chance unique, "Une véritable petite révolution parisienne", p.143-144)


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"Ce n'est pas une question de croyance, c'est une question de scientifique. Je suis convaincu que c'est un grand scientifique, et je suis passionné par ce qu'il dit et ce qu'il explique", a relevé Emmanuel Macron sur RFI. Pour le chef d'État, Didier Raoult est "vraiment une de nos plus grandes sommités en la matière".
(Emmanuel Macron, https://www.france24.com/fr/20200415-covid-19-pour-emmanuel-macron-la-bi-th%C3%A9rapie-propos%C3%A9e-par-didier-raoult-doit-%C3%AAtre-test%C3%A9e)


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[esth/éthique][po/éthique]
... ville de détroit... une des rares capitales USA non quadrillées... hasards rencontres...
((Alexandre Friederich, Fordetroit, #21-22))

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[pionnier]
À quoi bon être premier quand on est unique ?
((Alexandre Friederich, Fordetroit, #81, 0'))


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[noirage]
Et si la plus grande misère était du côté de la lutte ? Car enfin, à quoi bon remonter une pente glissante ?
((Alexandre Friederich, Fordetroit, #81, 0'35))


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[pionnier][HN]
L'avenir est là où on le pense.
((Alexandre Friederich, Fordetroit, #119, 0'30))

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[LT][âge]
Un bâtiment est une ruine quand il cesse d'être aimé.
((Alexandre Friederich, Fordetroit, #127, 0'10))


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[minimalisme]
Un matin, je demande [  ] « il n'y a pas de magasin ? » Non pas que cela m'intéresse, je n'ai besoin de rien et d'ailleurs tout achat impliquerait l'achat d'un sac, car je vais les mains dans les poches.
((Alexandre Friederich, Fordetroit, #129))

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Non, vraiment, je ne sais pas. Je crois que les femmes commencent par m'aimer, et puis elles se rendent compte que je suis ivre de la terre entière, et elles comprennent alors que je ne puis me concentrer sur elles seules bien longtemps. Cela les rend jalouses.
(Jack Kerouac, Satori à Paris, #9, 1')


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[bretagne]
... français d'origine en bretagne ≠ français parisien
(Jack Kerouac, Satori à Paris, #16, 1')



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[bio-logique]
David Serge a partagé un lien. 1 h  https://www.alternativesante.fr/…/covid-19-la-piste-du-micr… alternativesante.fr Covid-19 : la piste du microbiote, vers un nouveau paradigme ?
Otto Karl :
Bien sûr, pour moi tout ça n'est pas vraiment une découverte. Et voilà pourquoi je sais que je suis foutu. Je suis seulement étonné qu'on y vienne déjà, à en parler... Mais le 24 mars je tweetais déjà ça : https://twitter.com/ottokarlll/status/1242523546573815808 « Le défi de la prochaine ère (où je ne serai plus) sera de renforcer notre système immunitaire. Soit : de penser et panser notre dysbiose généralisée : de nos intestins à la planète, et l'inverse. Comme d'autres (éclairés), j'avais commencé à le faire, mais...     #dysbiosegénérale »
Otto Karl :
C'est notamment comme ça que je m'expliquais que les enfants et les jeunes sont si peu, si faiblement touchés. Parce que je connais tout ça. Ils sont beaucoup moins pourris... par les bactéries accumulées avec le temps et nos vies... Pour moi, c'était très clair. Mais qu'y faire, pour ce qui me concerne ? D'autant que... plus possible de manger frais. Mon état, déjà bien faible, s'est d'ailleurs dégradé aussitôt, à la reprise de l'alimentation délétère forcée par le confinement.









2020 04 16

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16 avril 2020
BENOIT HAMON : "Notre société s'est lourdement trompée en préférant les biens aux liens"

La mise en œuvre d’un revenu universel d’existence et la promotion de l’écologie sociale sont les deux réponses les plus adéquates pour surmonter la crise due au Covid-19 et assurer la relève de la France, estime, dans une tribune au « Monde », l’ex-candidat socialiste à l’élection présidentielle.
Comment nommer correctement la période de bascule que nous traversons ? Pressentir que quelque chose de majeur va naître des conséquences de cette pandémie ne nous éclaire pas pour autant sur le monde qui se prépare et sur l’influence que nous aurons sur lui. Et cela nous inquiète.
Une maladie n’a pas de sens en soi. Sans surprise pourtant, les uns y verront un nouveau fléau annonciateur de la fin du monde, les conspirationnistes, une nouvelle preuve du complot mondial ourdi dans le dos des peuples, d’autres, la confirmation de l’effondrement global des sociétés humaines.
S’il fallait quand même se risquer à l’allégorie, on pourrait y interpréter la réaction immunitaire d’une planète blessée et harcelée par l’activité humaine et l’hybris capitaliste.
Mais c’est une parabole hasardeuse, car la nature ne se venge pas. Elle se transforme sous le joug d’un modèle de développement aberrant, ignorant la finitude des ressources naturelles et la fragilité du monde vivant.
Le roi est nu
La seule chose dont nous sommes certains, c’est qu’à continuer comme avant ces crises seront toujours plus intenses et plus fréquentes.
Le roi est nu. La première grande pandémie de ce siècle révèle le spectacle cruel d’une « start-up nation » sûre d’elle-même, incapable de stocker et de produire une pièce de quelques centimètres carrés de tissu indispensable pour protéger des millions de vies, à commencer par celles de ceux qui soignent tous les jours.
L’alternative au statu quo ou au repli nationaliste sous le seul prétexte de reconstituer une souveraineté industrielle disparue, c’est l’écologie sociale.
Il faut retrouver une souveraineté sanitaire, réorienter les politiques publiques vers la « bonne santé », c’est-à-dire une amélioration globale de l’état de santé de la population.
Cela passe par la « démarchandisation » de l’offre de soins et de la protection sociale, la reconstruction de l’hôpital public et l’indispensable revalorisation des métiers et carrières des soignants.
Cela oblige à viser l’excellence du soin tout autant que celle de la prévention, grâce à l’éducation à la santé, à une lutte déterminée contre les perturbateurs endocriniens et toutes les formes de pollution, à des politiques de prise en charge des addictions et de réduction des causes de maladies chroniques.
« Le passage à une autre société plus tempérante, plus respectueuse des personnes et de l’ensemble du vivant suppose que nous changions aussi notre regard sur le travail »
Il faudra engager une transition écologique et énergétique radicale au niveau européen et permettre le changement d’échelle de l’économie sociale et solidaire.
Toutes ces politiques n’ont de sens qu’à condition d’être pilotées par une puissance publique forte, nationale et européenne, adossée à des institutions démocratiques fondées sur l’intelligence collective, l’Etat de droit et la séparation des pouvoirs en lieu et place de la dérive autoritaire que l’on observe dans toute l’Europe.
Mais le passage à une autre société plus tempérante, plus respectueuse des personnes et de l’ensemble du vivant suppose que nous changions aussi notre regard sur le travail.
Reconnaissons que notre société s’est lourdement trompée en préférant systématiquement les biens aux liens, la valeur économique à la valeur sociale.
Qui ne voit pas l’absurdité d’un système qui demande à une infirmière d’être « rentable » en privilégiant les malades les plus « rentables » au nom d’une logique politique et financière qui a transformé l’hôpital de centre de soins en centre de coûts et de profits ?
Le travail est de moins en moins corrélé à l’emploi et au salaire
La crise due au Covid-19 accentue une réalité qui lui préexistait, le travail est de moins en moins corrélé à l’emploi et au salaire. Les personnels de santé travaillent sans relâche et ne comptent même plus les heures supplémentaires accumulées, non récupérées, non payées.
Les réfugiés jusqu’ici habitués au visage inflexible et soupçonneux de l’administration française dans l’accueil des étrangers sont soudain appelés à la rescousse pour prêter main-forte aux agriculteurs.
Des millions de travailleurs s’improvisent enseignants à domicile, télétravaillent et se distraient comme ils peuvent au cours de journées qui mêlent, sans qu’il devienne possible de les distinguer, le travail et le non-travail.
Les héros de notre époque ne sont soudain plus les jeunes gens issus des grandes écoles, priés de devenir des millionnaires décomplexés, mais une foule d’anonymes, payés entre un et deux smics, aides-soignantes, infirmières, éboueurs, caissières, logisticiens, chauffeurs-livreurs,
fonctionnaires de catégorie B et C qui, chaque jour, chaque nuit, se lèvent, travaillent, tombent malades pour nous transporter, nous nourrir, nous alimenter en énergie, en Internet et nous soigner.
Ceux-là même dont les gouvernements successifs ont facilité le licenciement, dégradé les conditions de travail, bloqué l’évolution des salaires, retardé le départ à la retraite sont ceux qui tiennent le pays debout et que l’on envoie « à la guerre » en les payant, jusqu’à présent, uniquement de mots et d’applaudissements pour leur héroïsme ordinaire.
Une prestation d’urgence de 1 300 euros
Dans plusieurs pays occidentaux, la proposition d’un revenu universel d’existence ou d’un revenu de base réapparaît avec la crise.
L’Allemagne en débat. En Italie, la gauche reprend la proposition d’un revenu universel et inconditionnel de remplacement le temps de la quarantaine. L’Espagne l’étudie pour répondre à la tragédie sociale créée par l’épidémie. Le Canada s’y engage en créant une prestation d’urgence d’un montant de 2 000 dollars canadiens (1 300 euros) attribuée – de droit – à toute personne privée d’emploi, confinée à domicile ou mobilisée auprès d’un malade.
La réponse sociale française est insuffisante et reste arrimée aux cendres d’un monde qui se consume sous nos yeux. L’accès au chômage partiel est conditionnel et de surcroît réservé aux salariés.
Il est loin de couvrir les besoins de tous ces travailleurs, notamment les indépendants, dont la propagation du Covid-19 et les décisions de confinement du gouvernement ont brutalement réduit les revenus à néant.
« Nous ne fabriquerons pas de société plus coopérative, moins égoïste et moins cupide sans donner davantage d’autonomie et de liberté à chaque citoyen »
Un revenu universel et inconditionnel réparerait cette injustice. La force du revenu universel, c’est qu’il subsiste, quoi qu’il advienne, qu’il est toujours là quand une crise majeure survient.
Qui peut affirmer que d’autres crises sanitaires mondiales liées aux conséquences écologiques du néolibéralisme n’auront pas lieu à court terme ?
S’il faut bien sûr prévenir ces crises en reconstituant une réponse sanitaire efficace, il faut nous prémunir de leurs conséquences économiques et sociales tragiques. Le revenu universel et inconditionnel est l’antidote social à la répétition de ces crises sanitaires.
Qu’il paraît soudain encore plus ridicule le débat sur le financement du revenu universel d’existence quand le coût de cette crise engloutira des centaines de milliards d’euros pour peut-être ne rien changer aux fondamentaux d’un système économique prédateur pour l’humanité et l’ensemble du vivant !
Le revenu universel d’existence est enfin un outil incomparable d’émancipation. On peut aujourd’hui avoir un emploi et un salaire sans vivre décemment, sans être véritablement libre ni maître de son destin.
En libérant chacun d’une dépendance exclusive au revenu qu’il tire de l’emploi, le revenu universel donne une capacité de négociation et de choix à chaque individu. En ce sens, le revenu universel d’existence permet l’exercice d’une citoyenneté intégrale, y compris dans l’ordre économique.
L’émancipation sociale passe par cette pratique individuelle de la liberté. Nous ne fabriquerons pas de société plus coopérative, moins égoïste et moins cupide sans donner davantage d’autonomie et de liberté à chaque citoyen.
La crise accouchera d’un nouveau monde. La tentation de conserver l’ordre ancien, quel qu’en soit le coût pour les libertés et les droits démocratiques, sera grande. Là où croît le péril croît aussi ce qui sauve, écrivait Hölderlin (1770-1843).
Le revenu universel d’existence est, parmi une série de ruptures radicales indispensables, la réponse pleine de réalisme et de confiance qu’espèrent, de plus en plus nombreux, des millions de nos contemporains.
Benoît Hamon a fondé le mouvement Génération.s. Ancien ministre délégué à l’économie sociale et solidaire et à la consommation (2012-2014), puis ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche (2014), il a été le candidat du Parti socialiste à l’élection présidentielle de 2017.
(http://alainramos.canalblog.com/archives/2020/04/16/38205282.html)




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Il lit (la bible) – « Car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »
(La dernière piste [film], 7'30)


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(V)[TP]
[il se réveille, cheveux long, de sa nuit dans la tente d'où il sort, dans un champ]
(La dernière piste [film], 8'40)


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[covid][confinement][TP]!
Et il s'est mis à l'abri aussi vite qu'il a pu. Il s'est dit qu'il allait passer l'orage, mais une fois à l'intérieur, [  ] Joe se trouva en plein dilemme, le pire de tous : une mort certaine dehors, une mort certaine dedans.
...
(La dernière piste [film], 9'45)



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Free Foucault est une plateforme décentralisée et non-censurable donnant accès à une version restaurée des enregistrements - ainsi débarassés de leurs grésillements - des cours dispensés par Michel Foucault au Collège de France entre 1972 et 1984. On s'étonnera peut-être qu'il ait fallu attendre 50 ans pour que les enregistrements des cours de « l'auteur en sciences humaines le plus cité au monde » - hier encore réservés aux amis du Collège de France - soient enfin restaurés et rendus à l'écoute des nigauds ordinaires. On s'étonnera aussi qu'il ait fallu, pour cela, l'intervention d'un pangolin. Ne s'en étonneront en vérité que les fonctionnaires médiocres, nuls, imbéciles, pelliculaires, ridicules, râpés, pauvres, impuissants de la république.  Cette plateforme repose sur la technologie IPFS. Chaque enregistrement y est découpé en une multiplicité de petits fragments eux-mêmes éparpillés à travers une multiplicité de serveurs. Cette fragmentation-dispersion de la donnée, rendant inassignable « l'hébergeur » de ces enregistrements, constitue la meilleure défense contre la censure. Nous pensons aussi que Michel Foucault aurait apprécié le procédé : c’est, après tout, par ce type de dispersion que s'organise l’art de n’être pas tellement gouverné. Sa voix se dupliquera désormais de serveurs en serveurs, de fragments en fragments, comme une épave heureuse. Nous espérons ainsi que cette technologie permettra à la voix de Michel Foucault de vivre éternellement.  Pour des raisons techniques nous publierons un cours par semaine. Actualité oblige, nous inaugurons le lancement de cette plateforme avec la publication de « Naissance de la bio-politique ». Dans ce cours, dispensé entre 1978 et 1979, Michel Foucault analysait « la manière dont on a essayé, depuis le XVIIIe siècle, de rationaliser les problèmes posés à la pratique gouvernementale par les phénomènes propres à un ensemble de vivants constitués en population : santé, hygiène, natalité, longévité, races… »  Vous pouvez nous suivre et nous insulter sur twitter à @LEcrevisses et nous envoyer vos mots d'amour à lesecrevisses [at] protonmail [dot] com. Si vous avez trop d'argent vous pouvez décharger votre excédent de bitcoin à l'addresse bc1qlr02wyeeuqxwtgahqjcmjh9qtr03n7dd56nz4e.
(https://freefoucault.eth.link/?fbclid=IwAR3PguZ9UDDtAyE3MMpgoft80SWtpwiT_yXZfjYVOxGbqP61yJq6QWB-QQQ)



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[optimisme][noirage][pour gilles]
Toi et ton optimisme !...
(La dernière piste [film], 35')


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[TP]
On n'est pas perdu. On n'est pas perdu, on cherche juste notre chemin.
(La dernière piste [film], 40')

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[intelligence][politique]
A – Il préférera mourir que [de?] nous aider.
B – Ils n'ont pas la même conception de la vie que nous. C'est une chose avérée !
C – On a besoin de lui.
(La dernière piste [film], 48')


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[noirage]
Ce qui est sûr, c'est qu'on n'en peut plus, de cet enfer.
(La dernière piste [film], 49')



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[formule]![no effort]
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Fort de ses trouvailles, il commence à avoir des phrases définitives. [  ]
(Erwan Desplanques, Une chance unique, "Une véritable petite révolution parisienne", p.143-144)
Non, mais, ça c'est sûrement parce que je suis doué pour ça, pour les formules, pour écrire des formules frappantes. Mais, je veux pas laisser se bloquer une pensée...
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 25'40)
Devient-il fou ? Manifestement non ; il plaisante avec le sérieux d'un enfant.
(Erwan Desplanques, Une chance unique, "Une véritable petite révolution parisienne", p.143-144)




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[formule][amphibo-logique][intelligence][maudit]
B – [Elle] l'a vu laisser ça dernière lui tout à l'heure. [  ] On l'a surpris en train de laisser un message [  ] Regardez, regardez ! Ça veut dire quelque chose ! Il fait ça depuis qu'il est avec nous.
A – Qu'est-ce que ça veut dire ?
B – Aucune idée, mais ça a certainement un sens pour quelqu'un.
C – C'est un message ! C'est évident !
[  ]
B – Ouvrez les yeux. Dieu sait où il nous conduit, ce sauvage.
[  ]
E – Retournez vous coucher. La lumière du soleil nous aidera à yn voir plus clair. [  ] Attendons un jour de plus.
(La dernière piste [film], 1:06')
+
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– C'est-à-dire que j'ai une caractéristique, qui est pénible, hein, d'ailleurs : quand je dis quelque chose et que l'interlocuteur comprend pas, je répète inlassablement.
AV – Ça peut durer longtemps.
– Bah oui, ça peut durer longtemps. C'est pour ça que je pense que s'il y avait pas des gens qui me faisaient savoir qu'ils ont ressenti mes livres, je continuerais à écrire le même sans arrêt, obsessionnellement.
(Houellebecq, Du jour au lendemain, 6')

+
Il m'arrive de retourner mes interlocuteurs contre moi par un excès d'argumentation.
(Edouard Levé, Autoportrait, p.24)


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[covid][âge][diét/éthique]
On va traverser. Et une fois de l'autrre côté, on prendra un nouveau départ. On doit tous... on doit tous reprendre des forces.
(La dernière piste [film], 1:16')


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[hoptique][psycho-logique][!°][anthropo-logique][physio-logique]
– Vous n'avez vraiment aucune idée de ce que vous faites.
– Vous non plus, [  ] vous nous l'avez prouvé à plusieurs reprises.
(La dernière piste [film], 1:18'45)


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[minimalisme]
 Cahiers du Cinéma par Vincent Malausa  Si "La Dernière Piste" glisse comme une évidence dans l'oeuvre de Kelly Reichardt, qui trouve dans le western une forme d'horizon à son goût pour les grands espaces (à l'image de ses deux premiers films, "Old Joy" et "Wendy et Lucy"), sa beauté demeure suspendue à un fragile équilibre d'étrangeté et de classicisme.
Critikat.com par Clément Graminiès  D'une intelligence rare, le film saisit par sa pureté esthétique (les modèles hollywoodiens semblent revenir d'entre les morts) et son acuité – parfois déstabilisante – à poser de véritables questions morales. La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Le Figaroscope par Emmanuèle Frois  "La Dernière Piste" est une oeuvre sobre, intense, austère, pleine de sueur, de poussière et de silences. Superbe ! La critique complète est disponible sur le site Le Figaroscope
Le Monde par Jacques Mandelbaum  Ce western, digne, à certains égards, de ceux de Monte Hellman, est un des chapitres les plus originaux et saisissants de cet interminable épilogue du genre. La raison en est simple : "La Dernière Piste" est tout sauf un film terminal. C'est un peu la scène originelle de la conquête de l'Ouest. La critique complète est disponible sur le site Le Monde Les Inrockuptibles par Serge Kaganski  La réalisatrice d'Old Joy relit le mythe de la conquête de l'Ouest et substitue à l'épopée un réalisme dur et coupant. La critique complète est disponible sur le site Les Inrockuptibles Marianne par Danièle Heymann  "La Dernière Piste", dans sa grâce austère, n'est pas seulement belle, c'est un grand film mystérieux et élégiaque, un western d'avant le western. La critique complète est disponible sur le site Marianne TéléCinéObs par Lucie Calet  Magnifique western contemplatif et bressonnien, "La Dernière Piste" pose la question de l'absurde et de la foi, se recentre sur une femme forte (Michelle Williams), opte pour un format carré qui rappelle la peinture, distille une certaine ironie (...) et incite à une lecture contemporaine : des Etats-Unis vus comme un pays perdu. La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs TéléCinéObs par Pascal Mérigeau  La cinéaste (...) s'attache aux détails, objets, gestes, regards, qui sans le cinéma se perdraient dans l'immensité des paysages, et avec eux jusqu'au souvenir de ces êtres sortis de nulle part (...) considérés au prisme d'un regard qui entend embrasser et l'espace et le temps. La critique complète est disponible sur le site TéléCinéObs Brazil par Sylvain Blanchard  L'image est proprement magnifique, captant chaque rocher, semblant s'accrocher à chaque grain de poussière et chaque squelette de végétation. L'enfer traversé s'en trouve magnifié... La critique complète est disponible sur le site Brazil Chronic'art.com par Jérôme Momcilovic  Filmant depuis le point de vue des femmes, reléguées à l'arrière du convoi, Reichardt offre moins un contrechamp critique que la possibilité d'un regard inédit, quasi-documentaire parce que borné par l'exigence simple de l'observation, sur la marche concrète de l'histoire. La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com Excessif par Romain Le Vern  On n'est jamais loin de l'éblouissement mélancolique et crépusculaire des néo-westerns élégiaques avec le décor-purgatoire, les personnages fantomatiques et le non-événement comme moteur dramatique. Kelly Reichardt réussit une merveille de concision, toute entière tenue par la croyance dans ce qu'elle raconte. La critique complète est disponible sur le site Excessif La Croix par Arnaud Schwartz  (...) "La Dernière Piste" s'offre comme une méditation très réussie sur l'espoir et la confiance, à l'heure des choix cruciaux, par des hommes et des femmes ordinaires, au sens fort. La critique complète est disponible sur le site La Croix Libération par Didier Péron  Le film produit un violent contraste avec tous les westerns vus jusqu'à présent, même ceux que l'on a qualifié de contemplatifs (...). L'espèce d'"arte povera" que la cinéaste applique au genre, transforme les épisodes classiques (...) en quelque chose d'absolument inédit. L'impression de véracité historique et le geste d'ultrastylisation minimaliste vont de pair, le film gardant l'équilibre entre naturalisme et allégorie. La critique complète est disponible sur le site Libération Positif par Pascal Binétruy  Reichardt réussit là où beaucoup ont échoué, et parvient à transmettre une impression de découverte, d'immensité et de première fois en filmant des plaines caillouteuses bordées de collines minérales, en rendant palpables l'attente et le passage du temps, en privilégiant les menus gestes du quotidien. La critique complète est disponible sur le site Positif Première par Gérard Delorme  Comme dans son précédent film, "Wendy et Lucy", Kelly Reichardt utilise la forme classique du road-movie pour porter un regard âpre et personnel sur la mythologie américaine. La critique complète est disponible sur le site Première Télérama par Jacques Morice  La marche, la relation étroite avec la nature, l'inquiétude qui plane : c'est ce qui nous avait tant plu dans les précédents films de Kelly Reichardt. (...) Le retour aux sources concerne ici le genre lui-même, celui 100 % américain du western, mais réduit à sa plus simple et touchante ­expression, sans être totalement démythifié. La critique complète est disponible sur le site Télérama L'Express par Eric Libiot  Kelly Reichard tourne le dos à la péripétie. Mais peu à peu se dégage une force naturelle, une sorte d'errance fascinante (...). Le film déroule sa beauté minérale, n'évite pas l'ennui et ne le refuse pas non plus, partant du principe qu'il habite aussi les personnages. La critique complète est disponible sur le site L'Express Studio Ciné Live par Sophie Benamon  Voir le site de Studio Ciné Live La critique complète est disponible sur le site Studio Ciné Live Le Journal du Dimanche par Barbara Théate  Le côté documentaire sur le courage des pionniers et le jeu tout en retenue des acteurs ne suffisent pas à faire oublier l'ennui sidéral de ce film. La critique complète est disponible sur le site Le Journal du Dimanche











2020 04 17

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UnAE
S76systeme
: annulé


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[nuit]
... je me couche au lever du jour...
J'ai toujours aimé traîner tard la nuit, écouter des disques, à penser, à faire tout ce qui me passait par la tête, [  ] à pas me lever le matin...
(France Inter [vidéo] - Une nuit chez Christophe, 0'10)
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...
(Christophe - On n'est pas couché 13 septembre 2008 #ONPC, 12'30)
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... vous vivez à l'inverse des autres... en décalage avec les autres...
(Christophe - Thé ou Café, 1'15)
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...
(Christophe - Thé ou Café, 18'15)
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– On raconte partout que vous vivez la nuit. C'est vraiment vrai, vous dormez le jour et vous vivez la nuit ?
– Oui, je vis la nuit.
[  ]
... je me couche toujours vers 4, 5h du matin, parce que j'ai toujours envie de faire du son...
[  ]
– Vous avez la belle vie, au fond !
(Christophe - On n'est pas couché 11 février 2017 #ONPC, 10'45)


#
[TP][âge]
... ma route... j'ai fait des arrêts...
... ma collection de films...
(Christophe - Thé ou Café, 12')



#
... je ressemble à ma mère... dure... artiste... speed...
(Christophe - Thé ou Café, 3')


#
[HN][multimédia][otto karl]
... j'ai attendu que la technologie s'améliore...
(Christophe - Thé ou Café, 8'25)

#
... j'ai chanté... pas comme un chanteur, mais parce que les échos que je pouvais mettre sur ma voix me donnaient envie de chanter...
(France Inter [vidéo] - Une nuit chez Christophe, 3'50)
//
OttoKarl : J'ai rien à dire, juste à redire.
J'ai rien à dire ; à redire, juste.
+
Infra :
#
[otto][otteur][HN]
Je suis dans des nouvelles matières, et ce sont ces matières-là qui me donnent des idées de mélodies, des idées de mots, des idées de faire un album au bout d'un moment, quoi.
(Christophe, L'invité - CHRISTOPHE : « Mes paradis perdus », 18'30)
+
... la réverb... les delay...
(Par les temps qui courent - 13/05/2019 - Christophe : "Adolescent déjà, je voulais être un peintre du son", 15')


#
[TP]
En fait, j'aimais être en pension. La pension pour moi c'était une façon de m'isoler, et d'être assez libre au milieu de tous ces gens...
... une manière d'échapper à cet univers familial...
(Christophe - On n'est pas couché 11 février 2017 #ONPC, 7')


#
[TP][hoptique]
... j'ai cette inconscience en moi qui date depuis, à mon avis, très longtemps, et qui ne m'a jamais quitté...
(Christophe - On n'est pas couché 11 février 2017 #ONPC, 8' + 15'30)
+
#
[karl][TP]
... une "liberté" qui est un cadeau, chaque jour, parce que je suis debout, d'abord. Et c'est ce qui compte le plus, pour moi, chaque jour, c'est en fait d'être là, la santé, quoi, le reste je m'en tape. Vous voyez ce que je veux dire ?
(Christophe - On n'est pas couché 11 février 2017 #ONPC, 15'30)









2020 04 18

#
[-',-][rappel]
Le bonheur est peut-être la réalisation pleine et effective d'un cliché. Tu as eu la chance de vivre des années Heidi.
(Michel Besnier, La vie de ma femme, p.33)


#
[otteur][otto]
si [ ] je repasse [  ] le scénario des événements, j'ai l'impression qu'il a fait l'objet d'un montage maladroit. On a mis bout à bout des séquences empruntées à des films différents. Cela se voit à l'endroit du collage. D'où les incohérences que moi-même je constate. Et je conçois bien qu'il sera très difficile, du coup, à quiconque de prendre pour argent comptant l'histoire que je relate.
((Philippe Forest, Crue, #28, 0'30))


#
[HN][otto]
Je ne sais plus très bien les mots que j'ai utilisés. Sans doute d'autres, moins emphatiques que ceux-là et plus appropriés pour une conversation courante.
((Philippe Forest, Crue, #28, 2'20))


#
[pour dimitri][otteur][HN][otto]
...
(Philippe Forest, Crue, #21, 3'45+ 12'30)


#
J'allais dire : avec virtuosité. Mais el mit suggère que l'artiste en fait trop afin de mettre en valeur la maîtrise à laquelle il est parvenu. Tandis que tout paraissait naturel dans sa manière à elle.
((Philippe Forest, Crue, #21, 5'15))
+
virtuosité... confond l'art et la performance...
(Édouard Levé, Autoportrait, ?)


#
[àmouréinventer]
La jalousie, la stupide certitude qu'ont certains hommes que les femmes avec lesquelles ils ont couché leur appartiennent, la conviction qu'ils ont des droits sur elles et peuvent légitimement des comptes à ceux qui le leur contestent, tout cela suffit parfois à rendre fou. Il y en a beaucoup d'exemples, parfois d'une brutalité et d'une bêtise sinistres, et particulièrement dans les jounaux à a rubrique des faits divers.
((Philippe Forest, Crue, #22, 2'30))


#
[symplicité][physio-logique]
En tout cas, dans l'état de fatigue où je me trouvais, l'alcool n'a pas tardé à produire sur moi son effet salutaire. Le cerveau se met à flotter dans le tête.
... cloisons mentales... fluidité... nouveaux organes... la conscience semble claire comme jamais...
((Philippe Forest, Crue, #22, 5'30))
+
... l'effet de l'alcool, qui me rendait inhabituellement bienveillant.
((Philippe Forest, Crue, #22, 14'))


#
[bavardage][karl]
Nous avons fait connaissance. [  ] Une phrase en entraîne une autre. Sous l'effet du whisky, j'ai trop parlé. Je disais des choses, je m'entendais dire des choses que je me repentais d'avoir dites dès le moment où elles sortaient de ma bouche, mais que je me sentais incapable de retenir.
((Philippe Forest, Crue, #22, 6'30))


#
[otto]
... pour la vérité... il faut... pseudonyme... masque...
(Philippe Forest, Crue, #22, 8'30)


#
[noirage][philippe forest]
...
(Philippe Forest, Crue, #22, 13'30)


#
[pour l'art rencontre][affinité][symplicité]
...
(Philippe Forest, Crue, #23, 2')



#
[psycho-logique]
...
(Philippe Forest, Crue, #23, 5')


#
[programme][affinité]
Sachant que, dans certaines limites, n'importe quel homme convient à n'importe quelle femme. Et inversement. Chacun fait l'affaire. Ce n'est qu'une question de chance(s), dont décident les circonstances. Il n'y a rien à expliquer.
(Philippe Forest, Crue, #23, 7'30)
+
Spinoza : Le désir est premier, l'objet est second.



#
[éco-logique][minimalisme]
Il ne faut pas exiger du monde davantage que ce qu'il est en mesure parfois de vous donner. J'avais au moins appris cela de la vie.
(Philippe Forest, Crue, #23, 9')

#
[brut][esth/éthique]
L'Ouragan de la vengeance (Ride in the Whirlwind) est un film américain réalisé par Monte Hellman, sorti en 1965.
+
La Mort tragique de Leland Drum (The Shooting) est un film américain réalisé par Monte Hellman, sorti en 1966.

Commentaire extrait de la critique du journaliste S. Roulet parue dans le périodique Télérama n°976, p.57 : "Les procédés du western habituel, ses suspens truqués ont été soigneusement gommés. Les personnages ont retrouvé du même coup, presque spontanément, cette lenteur cinglante de crudité, de matérialité du vrai cinéma".  Le réalisateur du film devait avouer dans le n°154 de la revue Cinéma 71 avoir "essayé de montrer, avec un regard neuf, les réalités de l'Ouest américain et cinématographiquement parlant, de capturer la manière d'être, les sentiments, le rythme et le parler de l'Ouest".
(https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Ouragan_de_la_vengeance + https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Mort_tragique_de_Leland_Drum)









2020 04 19


#
[autophilosophe][politique]
"L’éthique est une gestion non catastrophique des situations : elle pondère les risques, anticipe, prévient, circonscrit et réglemente. Dans l’approche capitaliste, elle est donc secondaire."
(Alexandre Friederich, cité par Éditions Allia @EditionsAllia, pour renvoyer à H+, Alexandre Friederich)


#
[japon]
"Le côté déjanté de la littérature japonaise est minoré"
Un an après Fukushima, l'auteure et traductrice Ryoko Sekiguchi répondait à vos questions sur les rapports France/Japon depuis le Salon du livre de Paris.
loma: bonjour melle Sekiguchi, quelle a été votre première impression à votre arrivée en france?
Ryoko SEKIGUCHI: J'ai décidé de venir en france sans penser qu'il y avait un tel "désordre". Les Français étaient si mal habillés! Ce n'est pas du tout comme ça que les Japonais les imaginent. Mais j'ai adoré cette liberté vestimentaire.
chris: bonjour, quel est votre auteur français préféré?
Ryoko SEKIGUCHI: J'aime toujours les auteurs que je suis en train de traduire. Pendant que je les traduis, j'ai l'impression qu'ils viennent squatter chez moi. Chacun d'eux devient partie de ma famille. Mais chez les classiques, Diderot, pour l'Encyclopédie. C'est plein d'enseignement amusants: comment un chien pêche les crabes, comment fait-on de fausses perles à partir d'écailles de poisson?
Tuco77 : L'ancienne génération [japonaise, ndlr] semble très bien s'accommoder de l'incontestable modernité de la nouvelle. A quoi cela est dû? Le souci du consensus ou une profonde adaptabilité?
Ryoko SEKIGUCHI: C'est justement un cliché. C'est la même chose en France. J'ai un ami français de 80 ans qui est sur Facebook.
tuco77 : En 2012, comment définissez-vous la civilisation japonaise? Occidentale ou asiatique?

Ryoko SEKIGUCHI: Je préfère parler de culture japonaise. Ma théorie, c'est que tout comme une langue ou une littérature, les apports extérieurs sont nécessaires. Il n'y a pas de civilisation ou de culture pures.
Laura : Bonjour,
La littérature traditionnellement lue au Japon est-elle celle qui est importée en France ? J'imagine qu'elle est plus dense... Y a-t-il des types d'ouvrages, des courants, des auteurs qui ne sont pas traduits ?

Ryoko SEKIGUCHI: Oui. Le côté drôle, déjanté de la littérature japonaise est relativement minoré ici. Mais par rapport à d'autres pays, comme les Etats-unis, la France traduit beaucoup, et offre un bon aperçu.
Tuco77 : Pour vous, la gastronomie japonaise est-elle la plus raffinée au monde?
Ryoko SEKIGUCHI: Chaque fois que je suis dans un pays, je trouve que sa gastronomie est la meilleure du monde. J'ai été en Syrie et en Iran, et j'aurais pu manger de cette façon toute ma vie.
tuco77  : la catastrophe nucléaire de Fukushima a-t-elle ébranlé la certitude des japonais à l'égard du progrès scientifique?
Ryoko SEKIGUCHI: On peut dire que oui. Et comment. Non seulement la certitude à l'égard du progrès scientifique, mais toutes les certitudes.
italia315 : Est-il vrai que les japonais trouvent les européens moches et sales?
Ryoko SEKIGUCHI: Vous ne trouvez pas que les Japonais sont des maniaques de l'hygiène?
japophile: Bonjour, de quel préjugé français envers les Japonais avez-vous le plus souffert?
Ryoko SEKIGUCHI: Plutôt agacée. Mais je voudrais répondre que, en tant qu'écrivain et traductrice, c'est le préjugé selon lequel toute la littérature japonaise est "poétique". Elle est bien plus diverse que ça.
slim : quel roman conseilleriez-vous pour découvrir la littérature japonaise?
Ryoko SEKIGUCHI: Je suis contre cette question au singulier. Il n'y a pas un livre qui représente la littérature japonaise. Pour la littérature classique, cela pourrait être Tanizaki. pour la littérature contemporaine, Yoko Tawada.
tuco77 : Les français lisent de moins en moins (et boivent de moins en moins de vin! tout fout le camp!) existe-t-il le même phénomène au Japon?
Ryoko SEKIGUCHI: Quand j'étais petite, les parents n'aimaient pas qu'on lise des mangas, parce cela nous éloignait des livres. Aujourd'hui, les parents préfèrent que leurs enfants lisent des mangas plutôt qu'ils jouent à des jeux vidéos.
On lit peut-être de moins en moins, mais avec les emails on n'a jamais écrit autant. Je n'ai pas de jugement là dessus, mais c'est curieux.
Quant à l'alcool, les Japonais boivent toujours autant, et ça fait plaisir.
(Par Laurent Martinet, publié le 16/03/2012 à 17:30 , L'Express, https://www.lexpress.fr/culture/livre/le-cote-dejante-de-la-litterature-japonaise-est-minore_1094576.html)




#
Qui sait respirer l'air de mes écrits sait que c'est l'air des altitudes, un souffle rude. Il faut être bien fait pour lui si on ne veut pas y prendre froid. La glace est proche, la solitude formidable - mais que tout est calme dans la lumière ! Comme on respire librement ! que l'on sent de choses au-dessous de soi ! Philosopher, comme je l'ai toujours entendu et pratiqué jusqu'ici, c'est vivre volontairement sur la glace et les cimes, à la recherche de tout ce qui est surprise et problème dans la vie, de tout ce qui, jusqu'à présent, avait été tenu au ban par la morale.
(Nietzsche, Ecce Homo)
+
#
« Car c'est ici notre altitude, car c'est ici notre patrie : nous sommes trop haut, la pente est trop raide [  ] »
(Nietzsche, Ecce Homo, citant Zarathoustra...)


#
[princesse]
cf.
(The Shooting [film])


#
[princesse][nokidding][àmouréinventer]
Elle est encore de mauvais poil ?
(The Shooting [film], 21'50)
+
No kidding.
(The Shooting [film], 21'30)


#
(V)[pharmaco-logique][soleil]
Charmant (vo) / Quel soleil ! (vf)
[quelques heures plus tard, par une ellipse/un raccourci fulgurant]
Maudit soleil ! / C'est infernal, ce soleil. (vf)
(The Shooting [film], 25'15)
+
[soleil plombant, cheval qui s'en meurt.]
(The Shooting [film], 1:'10)


#
[princesse][beauté]
... parce qu'elle est jolie...
– Être jolie, c'est rien. Ça ne fait plaisir qu'aux yeux.
Un serpent est plus joli qu'arc-en-ciel, mais quand il mord, ça fait mal.
– Je suis content que tu e sois pas fou d'elle. [  ] Parce que moi je le suis.
[  ]
– Oublie-la [  ]. Elle a d'autres intérêts que toi.
(The Shooting [film], 36'50)
+
Si tu continues à penser à elle, je ne te respecte plus. Tu oublies qu'elle t'a presque tué.
[  ]
Tout ça pour cette chose qui ne mérite pas le nom de femme.
(The Shooting [film], 49'20)


#
[princesse]
Vou êtes prête à tout détruire. Jusqu'à vous-même.
(The Shooting [film], 48')




#
pessimisme éclairci, ouvert, solaire, dégagé...


#
[aux postiers] et autres
ma chanson de ce dimanche, à nous, reprise à Nicolas... en 2016, mais...
... en ces temps de covid19, les paroles résonnent...
croire en ma(l)chance – en ces temps de covid19.

Croire en ma chance
Croire en notre amour impossible
Quelle décadence
Que de voir toutes ces choses invisibles
J't'ai pas causé à toi
J't'ai pas causé de problème

Croire en demain
Croire que les secours vont venir
Donne-moi la main
Tu sais ta fièvre finira bien par guérir
Nos grèves finiront bien par servir
A quelque chose enfin
A quelque chose ou à quelqu'un
[  ]
Quelle insolence
Vouloir vaincre toutes ces choses invincibles
Home sweet home
Dans une ville fantôme

J'suis descendu au Paki
T'acheter un paquet d' clope et j'suis
Jamais rev'nu
[  ]
Croire en sa chance
Mourir un drapeau blanc dans la main
Quelle élégance
Que de croire en l'amour de son prochain
+
Judicaël :
Wow ! Super beau, et puis la "fille d'à côté" qui peu à peu s'anime, participe, chante, joue...
+
Loïc :
ah tiens, j'ai pas envoyé mon mail hier soir (écriture pas inspirée du tout) :  ---  très frais, très touchant-pas-pathétique
et pis j'étais pas franchement convaincu par les paroles en les lisant, sauf par à coups, mais en chanson, ca passe (sauf l'accord majeur septième machin truc sur "nu", je trouve) et puis réentendre la voix juste fausse de marie mêlée à la tienne, c'est chouette (pas trouvé d'autre adjectif)
+
Karl

Le lundi 20 avril 2020 à 17:39:58 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Certes, la voix juste fausse de Marie mais que je trouvais ici justement assez en pointillée pour ne pas la taxer de trop de fausseté.
Ah bon ? L'accord septième sur "nu" ? Ah bon. Moi j'entends pas le problème. Au contraire. En général, plus l'accord est tendu, torturé, plus j'aime. C'est mon truc. Et pour le dire vite et sans science.
Merci pour le touchant « très frais, très-touchant-pas-pathétique » peut-être assez juste et en tout cas recherché, visé. Donc super, merci ! Encore in the mille, des deux côtés ? ; )
Les paroles ? Évidemment les paroliers de chansons sont rarement à mon niveau et au tien, mais... Et ça fait donc des chansons.
En tout cas, les échos sont étrangement forts avec la situation. Dans mon intelligence à moi, du moins, dont je sais qu'elle est généralement un peu seule sur le coup... dans ses hauteurs ou galeries de rapprochement...
Et à propos de hauteurs... et même si tu es moins friand de l'otteur Otto que de l'auteur Karl... je fais suivre ça... Otto y a beaucoup beaucoup travaillé, même comme un fou (car il faut vraiment l'être, je crois, vraiment), ces derniers jours, à cette nouvelle postréalisation, comme une manière d'épilogue à « noire lucidité ès poire dès le départ » et de prologue à ce « croire en ma(l)chance », car c'est d'ailleurs dans cet ordre que je les ai publiés, comme d'hab, je prends soin de ça aussi, comme un con... et encore merci à toi pour cette appréciation ! (En espérant que ça va toujours, oui ?)
pessimisme ouvert/solaire



#
[TP]!!
[rattrapage]
[par romain]
Un lien avec « Sur la route » dont l’auteur, en résonance avec ce que tu disais la semaine dernière, écrivait dans Big Sur : « Mon œuvre, comme celle de Proust, ne comprend qu’un livre unique aux vastes dimensions ; cependant mes expériences ont été décrites au fur et à mesure et non après coup, sur un lit de malade. »


#
[un des entretiens qui m'ont le plus intéressé, marqué dans ma vie (qui se termine), donc [rappel]]
[s'injustifier][psycho-logique]
...
(Kubrick par Kubrick | Documentaire complet | ARTE Cinema, 4'15)


#
[méta]
...
(Kubrick par Kubrick | Documentaire complet | ARTE Cinema, 6'25)



#
[otto][multimédia][HN]
[à romain]

Karl
Je dois le dire : des jours et des jours de travail acharné, obsessionnel, pour obtenir ce truc, cette synthèse bi-personnelle... si fluide et peut-être évidente... que tout le monde attribuera le contenu à du Houellebecq pur jus, et pourtant... alors, certes, comme sa voix est très reconnaissable et qu'il y avait moyen, le défi était de ne pas trop le trahir non plus... et, au visuel, bidouille non pas d'un mais de deux épisodes de Heidi, etc., etc.  Bref. Suite à l'otto-article précédent ("noire lucidité ès poire dès le départ) et précédant le clip "croire en mal(l)chance – en ces temps de covid19"... qui s'intitulait d'abord "(sans y) croire en ma chance", en plus juste peut-être...
OTTO - Pessimisme ouvert/solaire

Romain :
Oui! Sauf le dernier "certes", une vingtaine de secondes avant la fin dont la sécheresse et la précipitation révèle qu'il y a montage. Je me demande s'il n'y a pas moyen de faire en recyclant l'autre "certes" quelques secondes plus tôt.

Karl :
Oh, ça fait des années maintenant qu'otto ne cherche plus à effacer à tout prix les traces de coupe, puisque déjà il les signe (à l'image), mais aussi les cultive parfois au son, et même de plus en plus, ça a été dur et ça l'est toujours parfois, virtuose et obsédé qu'il est de fluidité ou paradoxalement de pureté ou que sais-je, mais... Et... figure-toi que l'autre "certes" n'en est pas un autre, mais bien exactement le même, et déjà trafiqué pour l'adoucir (volume inférieur, fondu sonore, etc.), mais je voulais qu'il garde aussi cette trace de bricolage car cette incise-là (« certes temporaire ») est précisément le plus gros écart infligé au propos d'origine, un vrai risque de trahison, car Houellebecq ne précise absolument pas ça, de son côté. Or, nous, on pouvait pas laisser passer ça, cette (éventuelle) proposition d'optimisme pur. Impossible. On a mis l'après-midi à chercher un « peut-être » dans la même bande, au lieu du « certes », mais... Houellebecq n'en dit presque jamais, en fait, ou de pas compatibles... Entre nous, j'espère qu'Élise te décrit parfois le visuel, car il joue aussi tellement... Les éclairs au moment d'évoquer les formules et comme si Houellebecq en était lui-même un peu troublé, au moment de Cioran on est abrité de la pluie on la regarde mais on est abrité (c'est l'attitude de Cioran, dont j'ai toujours dit qu'il exagérait sa pose et sa prose), au moment final de la possibilité de bonheur et d'optimisme Heidi s'avance entre l'ombre (de la grotte) et la lumière (du soleil après la pluie), au moment de la lucidité qu'on choisit pas, hop, indication de la haute altitude montagnarde (référence implicite à Nietzsche, la lucidité d'altitude, d'abord explicite par une citation mais qu'on a retirée, de même qu'on a retiré au dernier moment une citation finale de Michel Besnier, au moment de l'arc-en-ciel conclusif et lui-même tout un symbole qui en dit long (pas d'arc-en-ciel sans pluie et soleil à la fois) : « Le bonheur est peut-être la réalisation pleine et effective d'un cliché. Tu as eu la chance de vivre des années Heidi. ») ETC. ETC. ETC. Mais merci pour ce retour...
+
infra :
Le projet de Léonard, ici, C'est la sprezzatura : cette invention italienne qui définit une sorte de désinvolture savante, ou l'art de cacher l'art. Déjà, il se refuse à faire étalage de son savoir, à laisser paraître dans sa peinture son degré de maîtrise, tentation à laquelle cèdent si souvent ses pairs.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci...)
+
OTTO - ( l'art ) de l'inframince











2020 04 20

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[pour twitter]
... Croire que les secours vont venir
Donne-moi la main
Tu sais ta fièvre finira bien par guérir
Nos grèves finiront bien par servir...

Quelle insolence
Vouloir vaincre toutes ces choses invincibles
Home sweet home
Dans une ville fantôme...
https://youtu.be/vUpRqiyCnLw  [croire en ma(l)chance – en ces temps de covid19]


#
(AF)
...
(Philippe Forest, Crue, #26, 10'30 et fin)



#
[covid]!!
...
(Philippe Forest, Crue, #33)



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[otto][otteur][HN]
Je suis dans des nouvelles matières, et ce sont ces matières-là qui me donnent des idées de mélodies, des idées de mots, des idées de faire un album au bout d'un moment, quoi.
(Christophe, L'invité - CHRISTOPHE : « Mes paradis perdus », 18'30)
+
infra :
(France Inter [vidéo] - Une nuit chez Christophe, 3'50)


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[maudit][reconnaifiance]
Qu’il s’agisse de Sixto Rodriguez, Vashti Bunyan ou Arthur Russell, l’époque ressuscite, à coup de storytellings bien huilés, nombre de losers magnifiques passés à côté du succès. Une reconnaissance inespérée qui soulève l’inévitable question: qu’est-ce qui peut bien faire la réussite d’une existence? Sans aller jusqu’à peindre une fresque parsemée de détails tragiques qui serviraient à nourrir une postérité mythique, il y a quelque chose d’éminemment envoûtant chez les artistes qui ne parviennent pas à susciter l’attention qu’ils méritent. C’est le cas de Poni Hoax.
(Florine Delcourt, Poni Hoax, le groupe culte que (presque) personne ne connaît — 25 avril 2018, http://www.slate.fr/story/160859/poni-hoax-groupe-culte-nicolas-ker)


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David Serge
ça a l'air d'aller toi ? ça va mieux ?
Otto Karl
Du mieux d'un côté, et du nettement pire de l'autre. Je sais pas à quelle sauce... vers où ça penche... Si la pente n'est pas remontante (via des symptômes plus spectaculaires encore à cause de mes nouvelles manip' ?), alors elle est très déclinante. Le cerveau est atteint, c'est clair et net. Mais au moins, la maladie sort de plus en plus clairement de son trou, s'affirme (de ce côté-là) bien plus franchement... Donc je me résous à y passer (cette année), quoi, c'est tout. Et je fais tout en fonction. Dans un adieu au monde, à ma vie.



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[créage][no effort][formule][mes quantiques][symplicité][otto karl]
En fait, mon mode d'écriture est très simple. C'est que, je me prends la tête 24h sur 24. Tout m'interpelle et je théorise tout. Franchement. C'est parce que j'ai fait des sciences. En fait, après je fais des théorèmes., en fait. [  ] Mais en fait, je suis tout le temps en train de penser à de strucs comme ça, à faire des liaisons, des choses. Et après, quand Laurent me dit « tiens, est-ce que t'as une idée de chansons ? », ben je sors toute cett emerde que j'ai cogitée, en fait, je trouve toujours quelque chose à dire, et après je trouve le titre de la chanson, je sais quel est le thème, et c'est le slogan, c'est comme une espèce de slogan publicitaire.
(Nicolas Ker, Poni Hoax, Drunk in the House of Lords [film], 10'15)


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[otteur][méta]
... Bouvard et Pécuchet... des copistes... puis accumulent les savoirs... et redeviennent copistes... à quoi bon...
– Et toi ? Tu penses que tu vas redevenir copite ?
– Bah, je le suis ! Haha... [  ] Une petite touche de... une petite touche de...
(Nicolas Ker, Poni Hoax, Drunk in the House of Lords [film], 27'40)

#
[politique]
Londres... c'est l'enfer... la pire de toutes les grandes villes qui nous tue...
(Nicolas Ker, Poni Hoax, Drunk in the House of Lords [film], 27')


#
[âge][créage][noirage][TP]?
Il faudrait que j'écrive, putain. Il faut que je me lance. En même temps, Beckett, c'est mon idole en littérature, et il a commencé qu'à 50 ans, donc j'ai le temps. Pour l'instant, je suis trop con, trop jeune, trop teubé... Je suis pas encore assez dégoûté par le monde, je pense. Je suis encore un naïf.
(Nicolas Ker, Poni Hoax, Drunk in the House of Lords [film], 49'15)
+
// Jeff Buckley, otto - [47 ans]
+
Christophe : meilleure époque de ma vie... 50 ans...



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[po/éthique][amphibo-logique][créage]
Une démarche créative qui rappelle celle de William H. Gass : pour l’auteur de l’ouvrage métafictionnel Le Tunnel, décédé en décembre dernier: «La littérature n’avait pas à essayer de résoudre, de conclure, de parvenir à une vérité ou un sens», mais elle se devait «de fabriquer, avec le langage, un objet qui donne aux gens la possibilité d’une expérience nouvelle», expliquait-il à Télérama.
(Florine Delcourt, Poni Hoax, le groupe culte que (presque) personne ne connaît — 25 avril 2018, http://www.slate.fr/story/160859/poni-hoax-groupe-culte-nicolas-ker)
+
// deleuze : des effets de connaissance...



#
[créage][otto karl]
Je ne suis ni nouvelliste, ni romancier, ni essayiste. Si l’on tient absolument à me qualifier, je suis styliste.
+
Ce qui m’intéresse, en tant que poète, c’est de fabriquer, avec le langage, un objet qui n’existait pas auparavant et qui devient réel. Tangible. Comme une sculpture.
(William H. Gass, https://www.telerama.fr/livre/disparition-de-lecrivain-americain-william-gass,16227.php)
+
infra
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 35')


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[politique][àmouréinventer][noirage]
[  ]
À la fois méditation sur l'histoire et ceux qui l'écrivent, pastorale américaine et cauchemar non climatisé, Le Tunnel est une prodigieuse et terrifiante plongée dans la noirceur de l'humain, une tentative pour exposer au plein jour cette part maudite que Gass appelle " le fascisme du cœur ".
(Le Tunnel, de William H. GASS (Auteur), présentation éditeur)
+
#
[noirage]
Ne regardez jamais sous la surface de la vie, parce que sous la surface de la vie vous ne trouverez pas de jolis bancs de poissons agiles, d’algues se balançant, […], au son d’une musique aquatique, ni même de cigales quelque part dans leur sommeil de sept ans, ou des taupes creusant obstinément leurs gouleyantes galeries ; sous la surface de la vie se trouve la fosse, l’abîme, l’horrible vérité, une vérité avec laquelle on ne peut pas vivre, qu’on ne peut supporter : l’inutilité humaine, notre inutilité, la vôtre, la mienne.
(William H. Gass, Le Tunnel, cité par Éric Bonnargent, Éric Bonnargent et Gilles Marchand, libraires d'un soir (Librairie Charybde, 6 mai 2015, 25'40)
+ (https://charybde2.wordpress.com/2015/05/20/invite-du-blog-eric-bonnargent-a-propos-du-tunnel-de-william-h-gass/)
+
//
Philippe Forest, Crue : la thèse du voisin du narrateur

>
[à judicaël][aux postiers]
À propos de "ne pas toucher" et de lecture, et de « je viens de lire », moi je viens de lire, entre autres : « Ne regardez jamais sous la surface de la vie, parce que sous la surface de la vie [ ] se trouve la fosse, l’abîme, l’horrible vérité, une vérité avec laquelle on ne peut pas vivre, qu’on ne peut supporter [ ]. » (William H. Gass, Le Tunnel)


#
[ARG][anthropo-logique][surdouage][PM]
Aparté ironique, car, depuis plus de quarante ans qu’il écrit, William Gass s’est inscrit, de façon radicale, à rebours du réalisme. Tranquillement et fermement aux avant-postes de la modernité esthétique – c’est d’ailleurs à lui que l’on doit l’invention du terme « métafiction », désignant un récit fictif qui ne cherche pas à créer l’illusion du réel, mais attire au contraire l’attention du lecteur sur le processus d’écriture en cours. Et c’est en tant que figure essentielle du courant moderniste que Gass est reconnu, à l’instar d’un John Barth, d’un Robert Coover ou d’un Thomas Pynchon – les contemporains capitaux dont on cite volontiers les noms, aux côtés du sien. « S’il faut absolument que je me définisse, disons que j’appartiens au modernisme tardif, poursuit Gass. Ce terme englobe des auteurs dont les œuvres sont assez dissemblables, mais que fédèrent un certain nombre de refus, voire de dégoûts. Et le réalisme est un de ceux-là, de même que la narration. Pourquoi refuser le récit ? Tout simplement parce que la vie ne se raconte pas ainsi. Parce que l’Histoire est une suite d’accidents, et pas un récit construit. Ce que nous, écrivains dits “postmodernes”, essayons de faire, c’est de dire un monde plus compliqué qu’on ne l’a cru longtemps, plus insaisissable que ne le prétend le réalisme. »
(Nathalie Crom - Télérama, le 07/12/2017, https://www.telerama.fr/livre/disparition-de-lecrivain-americain-william-gass,16227.php)
+
Marine Riguet (à moi, par mail, aujourd'hui) :
[  ] (la fin du monde était un projet de colloque, non de roman - je ne saurai jamais faire récit) [  ]



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[TP][âge][childfree][surdouage]
Antonio Caballero, "Un mal sans remède" (qui s'arrêtera d'écrire volontairement après ce livre. Tout dans un. [minimalisme]
... C'est un poète qui n'écrit pas... Il reste dans son lit... (+ 52' : il n'écrit pas parce que... idéal de dire... choses plus complexes qu'on ne peut... + 56'30)
Rimbaud à 31 ans était mort... et moi j'ai rien fait...
Sa copine est chiante... elle veut un gosse... bébé... ce truc horrible... Non, jamais.
(Éric Bonnargent, Éric Bonnargent et Gilles Marchand, libraires d'un soir (Librairie Charybde, 6 mai 2015, 48')

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[otto karl][karl][âge][créage][TP][no effort][perfectionnage]
[  ] Dans un roman picaresque ["Un mal sans remède"], l'écrivain colombien [Antonio Caballero] dresse le portrait d'un poète dans le Bogota des années 1960. Magistral... Terminé en 1984, il y a vingt-cinq ans, «Un mal sans remède» a nécessité, pauses nombreuses comprises, douze ans d'écriture. C'est que Monsieur Paresseux n'écrit pas tous les jours que Dieu fait : «J'y travaillais quand j'avais le loisir de le faire. Je n'étais pas pressé. Pendant des années, je l'ai laissé de côté. J'aime écrire, quand je trouve le ton. Mais ce ton, on le perd souvent.» En somme, le roman n'avait qu'à se débrouiller tout seul, en l'absence du capitaine. Mais la surprise, à l'arrivée, était de taille : le livre, haut en couleur, à l'ironie toute joycienne, était irrésistible. Un des romans essentiels de la littérature sud-américaine. (Didier Jacob - Le Nouvel Observateur du 12 novembre 2009 )
(https://www.amazon.fr/dp/B005R9K2A2/ref=dp-kindle-redirect?_encoding=UTF8&btkr=1)


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[TP][bio-logique](V)
Un mal sans remède, Antonio Caballero.


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[téléchargement][poni hoax]
http://paneuropeanrecording.com/releases/poni-hoax-a-state-of-war/
+
https://gfxcosy.com/print-templates-psd/business-cards-postcards/13512-tropical-wedding-suite-3327823.html











2020 04 21


#
[otteur][otto]
moisson (commentatrice youtube)
Bonjour ! Quel est le nom du monsieur qui parle svp ?
otto karl
Comme toujours, c'est Otto (Karl), puisque, comme toujours, depuis 12 ans que j'exerce, ce montage est un détournement ! Mais qui, cette fois, dans et via ses manipulations, respecte plutôt le propos d'origine, qui est ou serait donc de Michel Houellebecq, of course. Voilà pour vous répondre. Bien gentiment ; )



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[psycho-logique]
... chez Huysmans... cette psychologie dans la non-psychologie... no-psychologie... c'est la actes et les interactions... pas besoin de surligner pour le lecteur...
(Erwan Larher, libraire d'un soir (Librairie Charybde, 14 mars 2018, 49'45)

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[1976][karl][TP]
L' Œuvre au noir, Marguerite Yourcenar :
Avec le personnage de Zénon, alchimiste et médecin du XVIme siècle, Marguerite Yourcenar, l'auteur des Mémoires d'Hadrien, raconte le destin tragique d'un homme extraordinaire. C'est toute une époque qui revit dans son infinie richesse.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=16937)


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[neutralisage][pour Loïc]
Ouais, ce texte [Salammbô, de Flaubert], c'est à la fois lyrique et sobre. [  ] Je trouve qu'il y a une sobriété dans le lyrisme.
(Erwan Larher, libraire d'un soir (Librairie Charybde, 14 mars 2018, 56'40)

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[noirage][karl][TP][TYGFEPKLM]
Aucune raison pour que du jour au lendemain je sois mort. Que ma vie mon passé soient anéantis. Tout cela est un mauvais rêve : un canular. C’est ça. Un canular.
(Oliver Rohé, Terrain vague, ad. Allia)
+
« Aucune raison pour que du jour au lendemain je sois mort. Que ma vie mon passé soient anéantis. Tout cela est un mauvais rêve : un canular. C’est ça. Un canular. »
Un homme, cloîtré dans une pièce, revient, au fur et à mesure que le soleil se lève puis décline, sur son passé. Les bruits du dehors qui lui parviennent ramènent à sa mémoire les bribes de son passé, à l’époque de son “heure de gloire” [  ]
(présentation éditeur de : Oliver Rohé, Terrain vague, ad. Allia)

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[otteur][neutralisage]
Défaut d’origine, Oliver Rohe :
“Personne n’est singulier ; personne n’est original : personne ne peut donc raisonnablement et de quelque manière que ce soit prétendre à l’individualité.” Dès les premières lignes, Défaut d’origine plonge le lecteur dans la tête du narrateur, un certain Selber, qui a entrepris un voyage en avion pour retrouver son pays natal qu’il s’était pourtant promis d’oublier définitivement. Très vite un deuxième personnage, Roman, un ami de longue date resté là-bas, envahit le livre. Ses pensées se mêlent inextricablement à celles du narrateur en un flux ininterrompu d’une noirceur féroce. Le refus de la patrie, la guerre, la relation castratrice mère-fils, l’enfermement, la maladie, la quête identitaire (ou plutôt la nécessité de s’en défaire), le corps et les limites qu’il impose, le rapport à l’Autre et à l’Ailleurs : autant de thèmes qui s’enchaînent et s’entrecoupent de remarques sur le rôle de la langue dans laquelle on s’exprime, ou celui de l’écriture elle-même, de la parole ou du silence. Au fur et à mesure du texte, on assiste à la dépersonnalisation progressive du personnage de Roman, véritable dépossession de soi, au profit d’une tentative de fusion dans l’Autre (d’abord avec les objets, puis avec ses amis, puis dans la langue française, pour aboutir enfin à une fuite dans l’écriture au sens large). Ce phénomène fait écho à la dilution du narrateur lui-même, qui parle les paroles de Roman, qui pense ses pensées et qui est sans cesse menacé de devenir le simple réceptacle de ce long monologue. Oliver Rohe entretient une tension dramatique croissante, jusqu’à ce que se révèle quel est ce “défaut d’origine“ fondamental.
(présentation éditeur Allia)




#
[manuella :]
Tes textes, tes phrases, tes chansons, chacun peut se reconnaître.  Tu es une personne qui n'enferme rien, ni personne, et tu es un philosophe qui avec ses mots, n'enferme pas non plus... ton écriture amène une ouverture, un questionnement, tu n'enfermes aucune idée, tu les décortiques... chacun peut y voir ce qu'il a envie de lire, de comprendre, au moment où il te lit.  C'est cela que j'adore dans ton écriture. Je voyage au coeur de moi ! 


#
[taisage][prosexuel][àmouréinventer]
... ces sauvages t'ont arraché la langue... devait être horrible pour toi... mais je vois ça comme un don, pour moi...
(The Salvation [film], 49'20)



#
[otto karl][karl]![TP][perfectionnage][maudit]
Arthur Russell, né Charles Arthur Russell Jr. le 21 mai 1951 et mort le 4 avril 19921, est un compositeur, chanteur et violoncelliste américain.  Bien qu'il ait rencontré ses plus grand succès dans la musique de danse populaire, sa carrière fut également liée de très près à la scène rock new-yorkaise et à la musique savante ; il a ainsi collaboré avec des artistes comme Philip Glass, David Byrne ou Nicky Siano. Relativement inconnu durant sa vie4,1,5, une série de rééditions et de compilations de ses œuvres ont permis de le redécouvrir et lui ont apporté une certaine notoriété durant les années 2000.
[ ]
Arthur Russell Russell est mort du SIDA le 4 avril 19921 à l'âge de 40 ans. Le 28 avril, Kyle Gann lui rendit hommage dans les colonnes de The Village Voice et écrivit : « Ses prestations avaient été très rares ces derniers temps à cause de la maladie, ses chansons étaient si personnelles qu'il semble qu'il s'est simplement évanoui dans sa musique. »
  Russell était prolifique, mais il était également connu pour laisser des chansons inachevées et réviser constamment ses œuvres. Ernie Brooks affirma que Russell "n'était jamais parvenu à une version définitive de quoi que ce soit", tandis que Peter Gordon déclara à son sujet : "sa quête n'était pas de parvenir réellement à un produit fini, mais plutôt de faire en sorte d'explorer ses différents modes d'expression musicale". Il laissa à sa mort plus de 1 000 bandes d'enregistrement, dont 40 étaient différents remixes d'une même chanson.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur_Russell_(musicien))



#
[programme][politique]
A (traitre, menacé par B) – Écoutez, j'ai besoin de... je veux seulement gagner ma vie ! C'est tout ! Rien d'autre. Je suis un homme d'affaires.
B (frappant violemment A d'un coup de crosse) – Pas même un homme.
(The Salvation [film], 1:06')

#
[  ]
Jugeant sans complaisance sa vie d'homme et son oeuvre politique, Hadrien n'ignore pas que Rome, malgré sa grandeur, finira un jour par périr, mais son réalisme romain et son humanisme hérité des Grecs lui font sentir l'importance de penser et de servir jusqu'au bout. " [  ]
(Mémoires d'Hadrien, Marguerite Yourcenar, présentation éditeur, http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=4498)


#
[vrac][méta]
... Sei Shonagon, "Notes de chevet"...
catalogue... notes... construction du monde par la liste...
... en liste, ça a forcément un effet poétique...
Et
Jerome Rothenberg, "Les techniciens du sacré"... [méta]
...
(Céline Minard, libraire d'un soir (Librairie Charybde, 2 mars 2017), 1'30, cf. extrait)


#
[âge]
Ce que je trouve bien, quand on vieillit, c'est qu'on change de gueule.
(Christophe - Thé ou Café, 9'45)


#
[no effort]
... chansons écrites en 5 minutes...
et d'autres, plus longues, mais tout aussi intéressantes...
(Christophe - Thé ou Café, 12'30)


#
[ARG]
... autofiction... actuels écrivains du "je"... sollers, etc. ... pas en rupture avec l'avant-garde des années 60, 70, Claude Simon, Duras...  grands écrivains du "je"...
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 19/01/2012, 5')


#
[TP][po/éthique][esth/éthique]
Et Joyce dit qu'il préfère Rousseau racontant un vol  insignifiant qu'il a effectivement commis plutôt que Dostoïevski racontant un crime très spectaculaire qu'il n'a fait qu'imaginer.
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 19/01/2012, 12')


#
... projet de Barthes "lelivrelavie"...
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 19/01/2012, 13'30)


#
[noirage][défausophie]
Oublier, fermer les yeux, c'est notre devise.
(L'homme des hautes plaines [film], 25'15)
+
// Clément Rosset, notamment OTTO - l'idée philosophe de clément rosset
+
Philippe Forest, Crue, p.?
+
infra : ... par lâcheté ou par ignorance ?



#
[postsexuel]
On ne va pas sacrifier tout ce qui est en jeu à une histoire de sexe !
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 19/01/2012, 29')


#
[princesse][prince]
Les mecs caractériels, j'ai pas trop envie de les voir.
(Christophe : interview vidéo Qobuz, 24')


#
[âge]
... ma période de vie, mon âge préféré  a été : à 50 ans
(Christophe - Thé ou Café, 9')
+
... à 50 ans, comme j'étais bien... et album Bevilacqua
(Christophe : interview vidéo Qobuz, 32')
+
... âge d'or... autour de mes 50 ans... rien ne me résistait... je me sentais presque beau... resté gravé dans ma mémoire... album Bevilacqua...
(Télérama - Christophe chez lui - entretien sur petits papiers colorés, 5'15)

#
[PM][HN][otteur][pop]
Ce qui est postmoderne dans le livre, c'est l'ironie, la distanciation, le jeu sur les citations... [  ] Et le livre est écrit tout à fait au second degré parce que Joyce joue de tous les clichés de la littérature sentimentale pour faire dire à cetet littérature sentimentale le contraire de ce qu'elle dit d'habitude [  ]. Donc, ça c'est sûrement une dimension postmoderne du livre, ouais.
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 19/01/2012, 29'50)
+
Umberto Ecco... qu'est-ce que le postmoderne... C'est l'homme qui dit à la femme qu'il aimme « comme on dit dans les romans de Barbara Cartland, "je t'aime" »... Cartland sentimentalisme et Houellebecq cynisme...
Il joue avec ce que son époque produit de pire.
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 19/01/2012, 30'45)


#
[méta][PM]
Parce que c'est un livre qui, comme les précédents [[miens]], réfléchit sur lui-même et donc se pose la question de savoir ce que c'est qu'un récit.
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 23/02/2013, 4'10 )


#
[nuit][réêl]
...
– Vous croyez qu'on voitr plus loin, la nuit ?
– ... Il y a quelque chose dans l'espace de la nuit qui fait que le monde s'ouvre sur un autre espace plus lointain – bon, qui est banalement celui du rêve...
... l'espace de la nuit, c'est aussi celui du conte et celui du récit...
... hymne à la nuit...
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 23/02/2013, 5'30)
+
...
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 23/02/2013, 12'15)



#
[po/éthique][goût][PM][karl]
... hybridité de mes romans et de ce que j'aime...
... qui ne respecte pas le format du « roman roman »... néo-réaliste... romans romanesques... récits classiques...
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 23/02/2013, 17'45)

#
[épure][minimalisme]
(Une vie, une oeuvre - Le 23/03/2019 - Jean Degottex, à l’essentiel (1918-1988))












2020 04 22


#
... être bon ou pas bon en interview... dépend de l'intervieweur... s'il y a eu qqchose de vrai...
(Par les temps qui courent - 13/05/2019 - Christophe : "Adolescent déjà, je voulais être un peintre du son", 5')
> Alain Veinstein


#
Déjà foutu (pour de vrai), moi, alors encore plus, si...
https://youtu.be/nHh6kat9pxc


Au moins à l'attention de David, va... ; )
https://youtu.be/cAmGu2Z5BwI



#
[éco-logique][politique]
...
(Le grand entretien - 3 avril 2020 - Bruno Latour : "Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, c’est gâcher une crise", 9')


#
[à rainer][par rainer]

Le mardi 7 avril 2020 à 00:17:49 UTC+2, karl a écrit :


Chers Rainer et Pinni et Tillmann,
Ich habe die Email von Pinni bekommen, genau am 29. März, und dann die SMS von Rainer, mit dem Foto (mit der naja gefährlische Klo Kerze ; ) und euren Freundliche Glückwünsche. Vielen Dank, ihr !
Leider Glück habe ich nicht (mehr), und also Wünsche jetzt fast auch nicht mehr. Da ist fast nichts mehr möglich für mich, und ertsmal zu hoffen. (Nach zwei Jahren, und jetzt der Covid dazu.)
J'ai passé de formidables moments avec vous. Parmi les meilleurs...
Que la vie vous préserve, vous, le plus longtemps et le mieux possible.
Vous me manquez, tous, et la maison, et tout, et tout, mais...
« La vie est une bougie dans le vent » – proverbe japonais, "Das Leben ist eine Kerze im Wind" –, (na)ja, et sur moi le vent s'est levé... très fortement... Bis...
Das... (kARL)


Am 07.04.2020 um 00:35 schrieb k.:

Et amitiés (en retour) de mes parents. (Eux aussi bien menacés, à présent... Mais vous, non ? Sortez-vous en ! Faites-moi cette amitié, bitte schön.)

Rainer :

Lieber Karl,
ich muss ich muss ich muss ich muss ich muss an dich denken:
La vie est une bougie dans le vent,
in dem die Flamme brennt.

Bitte, let's´talk it over...one more time

Rainer



#
[noirage][intelligence]
La souffrance sépare. Cela, je l'avais appris de la vie.
(Philippe Forest, Crue)



#
[noirage]
Mais j'ai fini par me convaincre qu'il était malgré tout dans le vrai. Une grande épidémie sévit en secret, qui explique tout, des plus grands événements jusqu'aux plus petits. Elle fait partout et toujours s'en aller la figure du monde. Elle ravit les individus les uns après les autres, les enlève à la réalité et, en leur lieu et place, fait s'étendre un grand vide qui est le demier mot du monde et où se précipite toute l'énergie aveugle et dévastatrice qu'il recèle en son sein.
[  ]
Il y a eu déjà beaucoup de livres à traiter du temps qui détruit tout, du néant qui nivelle, du grand rien où tout finit. Il y en aura encore beaucoup d'autres. Ils s'entassent dans des bibliothèques où personne ne les lit. On ne leur recomlaît de signification que figurée. Quand c'est littéralement qu'ils s'expriment. On veut que la vérité soit toujours à venir, qu'elle reste à découvrir. Non, depuis les origines, elle a été révélée aux hommes. La vérité toute nue, toute crue, comme il aimait à le dire. C'est juste que personne n'y prête jamais attention.
(Philippe Forest, Crue, #40, 3' + 9')
+
Karl : on leur donne la clé, ils continuent de... la serrure...


#
Je l'attends. Je veux penser qu'il tiendra promesse. Où qu'il soit, je ne l'imagine pas ayant renoncé à son rêve. Un jour, le livre dont il m'avait parlé paraîtra. Celui dans lequel il exposera la grande théorie dont il m'avait longuement entretenu, où il dira enfin tout ce qu'il savait et dont il ne m'avait révélé que des bribes incohérentes et hallucinées. Je le guette.
[  ]
Une grande angoisse ne me quitte pas à l'idée de laisser passer son livre. Ou même, l'ayant lu, de n'avoir pas su le reconnaître sous les dehors qu'il lui aura donnés. Il voudra avoir adressé au monde un signe. Espérant qu'il trouverait au moins en moi un lecteur.
(Philippe Forest, Crue, #40)


#
Un jour de pluie, je partirai. Et jamais l'on n'entendra plus parler de moi. Il ne restera rien. Même pas des traces de pas dans la terre gorgée d'eau sur laquelle s'abat le perpétuel déluge de la vie. À peine le souvenir très vague de cette vérité vraie que, je le sais, moi aussi, à mon tour, j'aurai crue.
(Philippe Forest, Crue, #40, 11'30)


#
[défausophie]!!
Vous voulez qu'il ne vous arrive rien. Oui, mais vous ne voulez rien faire pour l'empêcher. C'est par lâcheté ou par ignorance ?
(L'homme des hautes plaines [film], 41')
+
infra :
Oublier, fermer les yeux, c'est notre devise.
(L'homme des hautes plaines [film], 25'15)

#
La vie ne (re)tient pas le coup.
La vie ne tient ni ne retient pas le coup.
(cf. Karl - la vie sépare)


#
[prosexuel][programme]
Elle – Vous n'êtes qu'une bête.
Lui – C'est toi qui me fais cet effet-là.
(L'homme des hautes plaines [film], 1:00'40)

#
[postsexuel]
– Mais vous prenez vos désirs pour des réalités.
– Ah parce que je vous désire, moi ?
– Oui, et je serais ravi de vous rendre service. Seulement de temps en temps il faut se reposer.
– De me rendre service ?
– Écoutez, j'ai une proposition à vous faire : revenez dans une demi heure, et je verrai ce que je peux faire pour vous.
(L'homme des hautes plaines [film], 1:12'30)



#
[diét/éthique]
... pas de dessert...
(L'homme des hautes plaines [film], 1:02')
+
(L'homme des hautes plaines [film], 30'40)
+
Fabien Moine : dessert = une aberration

#
[âge]
– Tu as une idée du temps que ça prendra ?
– Toute la vie s'il le faut.
(L'homme des hautes plaines [film], 1:03'15'')
+
infra : les grands génies...


#
[TP][karl][dié/éthique]
La solitude me donne de la constance.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.17)

#
[à loïc][mes quantiques][noirage][karl]

Le jeudi 23 avril 2020 à 01:58:32 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Quant à « à la vie, à la mort », oui, bien sûr, c'était une de mes chansons de ce dimanche, et plutôt deux fois qu'une, puisqu'aussi une de mes propres reprises, en vidéo. Comme tu le sais sans doute, même si me vient un léger doute en te lisant.
Pour le reste, j'y reviendrai, j'espère, s.i.
Mais « pessimisme solaire », belle otto... ou autodéfinition plutôt, oui, je suis assez d'accord, et je l'ai senti comme ça, pourtant in extremis, la trouvaille.
Etc. etc.
Quant à « mettre en musique », non, merci pour l'honneur, mais je crois qu'il faut pas trop y compter. Non seulement parce que je meurs, mais parce que pour les chansons je procède vraiment (et sans doute exclusivement ?) en sens inverse : d'abord du yaourt, dans lequel doivent ensuite se fondre les mots en s'écartant le moins possible de ce yaourt instinctif et impérieux. Mais je pense que tu t'en doutais un peu...
Etc. etc.


#
La différence entre la nature et nous, c'est son indifférence à nos yeux.
(O/<.)








2020 04 23


#
[western]
9 idées reçues sur le Far West, les cow-boys et les Indiens Par François Vey - Publié le 05/12/2018
...
https://www.geo.fr/histoire/9-idees-recues-sur-le-far-west-les-cow-boys-et-les-indiens-193726


#
[TP]!
Ma vie tout entière est devenue une dérive.
(Ralph Rumney, Le Consul, ed. Allia)



#
Patricia Coroller
Association Nemours :
MDS - Maison Départementale des Solidarités


#
[âge][intelligence][noirage]
Je le revois, lui, mon père, vieillissant, et ce qu'il disait parfois du naufrage d'avoir vécu. Il ne se plaignait pas. Il n'avait rien à regretter de sa vie, je crois. C'était autre chose. Au fond, il n'en revenait pas. Que tout soit allé si vite et se trouve désormais accompli. Qu'il y ait eu toute cette accumulation d'instants avant d'attendre la fin. Autour de lui, il cherchait quelqu'un qu'il puisse prendre à témoin de son étonnement. Et il n'y avait personne, bien sûr Pas plus moi qu'un autre. Personne puisque l'expérience est chaque fois si singulière qu'on échoue soi-même à la comprendre et qu'il est du coup impossible de la communiquer de la transmettre à quiconque. Au mieux, on laisse aux suivants un signe pour plus tard afin qu'ils s'en souviennent le jour où, après vous, leur vient la même surprise et qu'ils découvrent que, sur eux, le temps à son tour a passé et que, pas davantage que vous, ils ne trouvent désormais quelqu'un avec qui partager l'évidence de leur étonnement. Personne puisque ceux qui ont su sont morts et que les autres, pour eux, l'heure de savoir n'est pas encore arrivée.
(Philippe Forest, Le siècle des nuages, "prologue", p.14, #2, 5')




#
[japon]
... mode du japon... avec clichés voire racisme... le japon ≠ celui d'Amélie Nothomb...
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 17/06/2014, 27'20)
+
... Tokyo ne ressemble pas à l'image qu'on s'en fait...
C'est une ville où il fait bon vivre, en fait. Voilà. On se sent libre. En tout cas, moi je me suis senti libre à Tokyo.
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 17/06/2014, 31'30)

#
[TP][LT]!!
C'est une ville [Tokyo] où il fait bon vivre, en fait. Voilà. On se sent libre. En tout cas, moi je me suis senti libre à Tokyo. Quand je suis parti au Japon, en 1999, j'avais besoin de partir. Et j'ai trouvé là-bas une sorte de répit miraculeux, et donc j'ai eu comme une dette à l'égard du Japon, et sans doute est-ce cette dette que je ne cesse d'essayer en vain de rembourser de livre en livre.
(Philippe Forest, du jour au lendemain, 17/06/2014, 31'45)


#
[goût]
... Godard : en fait, il y a pas tant de livre set de films que ça... on a dix doigts... il y a dix films...
Pour moi : deux films de Kurosawa "rêves" et "madadayo"

+
#
[mes films préférés] entre autres, en vrac, et vieille liste qui aurait été à actualiser davantage :
Lost in translation, Sofia Coppola (2003)
Somewhere, Sofia Coppola (2010)
Ma nuit chez Maud, Éric Rohmer (1969)
La Collectionneuse, Eric Rohmer (1967)
Fish Tank, Andrea Arnold (2009)
Danse avec les loups, Kevin Costner (1990)

Les Valseuses, Bertrand Blier (1974)

Buffet Froid, Bertrand Blier (1979)

Les aventures de Tom Sawyer, [Nippon Animation] (1980)
Les Frères Sisters, Jacques Audiard (2018)
...


Puis :
Le goût de la cerise, Abbas Kiarostami (1997) 
Un monde parfait, Clint Eastwood (1993)
A most violent year, J.C. Chandor (2014)
Un jour sans fin, Harold Ramis (1993)
Edge of tomorrow, Doug Liman (2014)

Greencard, Peter Weir (1991)
Victoria, Sebastian Schipper (2015)
Rien sur Robert, Pascal Bonitzer (1998)

Le Goût des Autres, Agnès Jaoui (2000)

Die Politzistin, Andreas Dresen (2000)
Trans-Europ-Express, Alain Robbe-Grillet (1967)
Hana-bi, Takeshi Kitano (1997)
La Maman et la putain, Jean Eustache (1973)
Libre et assoupi, Benjamin Guedj (2014)

...

Puis peut-être, mais avec tant d'autres...
Gare du Nord, Jean Rouch,
Retour vers le futur (la trilogie), Robert Zemeckis,
Sue perdue dans Manhattan, amos kollek
Halbe Treppe, Andreas Drezen

Calmos, Bertrand Blier
Gadjo Dilo Tony Gatlif
Les apprentis, Pierre Salvadori

Edvard Munch, Peter Watkins
L'avventura, Michelangelo Antonioni

Le Crime de Monsieur Lange, Jean Renoir

Die fetten Jahre sind vorbei (the edukators), Hans Weingartner

Le journal de michel, Mathieu Boogaerts

Acouphènes, François-Xavier Drouet (2004)

L'amour, l'après-midi, Éric Rohmer
Fight Club, David Fincher (1999)
La plage/The Beach [seulement les 25 premières minutes, avant l'île], Dany Boyle, 2000
Heidi [Animé]

...
...


#
[blonde]
Je crois qu'il les préfère blondes.
(Ma nuit chez Maud [film], 37'40)


#
[automédecin]
– Comme je suis assez fatiguée ces temps-ci, le médecin m'a dit de rester au lit le plus longtemps possible.
– Le médecin, c'est toi ?
– Évidemment.
(Ma nuit chez Maud [film], 38'45)








2020 04 24

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[brachy-logique][formule][otteur][politique]
En tentant de résumer ainsi un texte [Pourquoi l’Europe, Réflexions d’un sinologue, Jean-François Billeter] en forme de libelle philosophique, qui lui-même condense des décennies d’étude et de réflexion (je pense au Dictionnaire philosophique portatif de Voltaire mettant au net les engagements militants de toute une vie), j’ai bien conscience de renforcer les angles vifs d’une démonstration nuancée et subtile. Mais je ne pense pas brutaliser la pensée de l’auteur. Un libelle a par définition une dimension pamphlétaire, et celle-ci n’est pas absente d’un ouvrage qui livre de la Chine une image d’autant plus violente, voire négative, pour un esprit occidental, qu’elle laisse subsister, dans ses marges, le fantôme d’une autre Chine, celle qui aurait pu émerger en différentes occasions historiques. Hélas ! la pesanteur de la tradition l’a étouffée. Une Chine qui aurait peut-être vu naître la notion de sujet, au sens d’une conscience humaine autonome et libre, et non à l’autre sens du mot, celui de soumission à une autorité dite intrinsèquement supérieure.
(Maurice Mourier, Contre l’autorité, 22 avril 2020, https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/04/22/contre-autorite-billeter/)


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[à félicien]
Salut Félicien,
Et désolé pour le retard dans ma réponse. Mais qui sera succincte et pas très gaie, car je vais pas bien, ça on peut le dire, pas mieux, pire. Que te dire ? Je crois bien m'acheminer vers la fin, et avec d'autant plus de probabilités que... « dure époque », comme tu dis. Qui ne me laisse à peu près plus aucune chance. Depuis le confinement, que j'ai d'ailleurs anticipé (comme tant de choses dans ma vie, si tu savais, et tu verras peut-être... ce serait chouette ; ), mon état s'est encore dégradé, et je peux plus rien faire contre ça désormais : ni mieux m'alimenter, ni (re)consulter des médecins (qui jusqu'ici, depuis plus de deux ans, n'y comprennent rien, et pourtant... mais c'est généralement le cas dans des maladies dites « émergentes », ou sinon rares), etc.
Donc... Foutu...
Mais toi, de ton côté, comment ça se passe ? Et ça se passe où ? Tu es chez toi ? Confiné avec qui ? Ta copine ? Et le (non-?)boulot, comme ça se gère ? Dur dur ? Comment ça se passe ? Hélas, je pourrai peut-être pas te répondre au prochain mail, si ça continue comme ça, sur cette très mauvaise pente, et à cette vitesse, mais j'aimerais vraiment bien savoir, avoir de tes nouvelles, Félicien...
Et je te salue bien ! (Et te souhaite sincèrement le meilleur pour toute la suite... dans le nouveau monde qui... vous attend.)

kARL (ou ce qu'il en reste)



#
Extrait du film documentaire de Serge Bromberg, lui-même composé des rushes du film amorcé par Henri-Georges Clouzot en 1964. Images sublimes d'essais (?) lumière... Musique additionnelle: Bruno Alexiu


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[affinité][pour l'art rencontre]
Michel Henry philosophe, en fait une description phénoménologique ainsi que de la relation amoureuse dans son livre Incarnation, une philosophie de la chair. L’érotisme serait-il la promesse de la coïncidence, comme il l’affirme ?
(http://www.linflux.com/art/lerotisme-a-loeuvre/)
+
Selon Georges Bataille, il n'y a érotisme que pour un individu fini, centré sur lui-même, et qui se sent pourtant poussé à se fondre, au risque de s'y perdre, en une communauté avec autrui, communauté charnelle, communauté du sentant et du senti, écrit Lévinas pour décrire la proximité sensible des corps, c'est-à-dire la volupté. L'érotisme doit beaucoup à la curiosité, ou plutôt la fascination, pour un corps fait autrement que le nôtre.  Plus profondément, l'érotisme est la promesse de la coïncidence, pourtant impossible sinon charnellement, entre ces deux mondes que sont deux personnes distinctes (voir Le Banquet de Platon et le discours qu'il met dans la bouche d'Aristophane).
(http://www.guichetdusavoir.org/viewtopic.php?f=2&t=21410&p=39344&hilit=culture&sid=4bfdbf11734cad7b3205c313e6fef157)



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[programme](V)
... romy schneider réjouie avec sa poussette et son bébé...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 18'20)


#
[ARG]!
... la jalousie... déforme platstiquement l'univers du personnage... non-sécurité visuelle... mise en question des logiques visuelles...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 22'30)
+
Clouzot voulait adapter Le Voyeur, déjà, il me semble. Ou La Jalousie, justement ?


#
[TP][méta]
... l'important, c'est de tourner... de tourner jusqu'au bout... encore quelques images...
... puis infarctus...
... ça tombait bien... on était trop mal embarqué...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:27')
(+)
#
...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, début')
#
[méta]!!
Mais cette accumulation de recherches, tous azimuts, nous paraissait une sorte de réservoir, dans lequel il puiserait, le moment venu, pour construire quelque chose.
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 44'15)
+
#
(V)
... Reggiani court... entouré de deux visions... dont celle d'un mur...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:14'30)
+
... il manquait un producteur... sinon on sait plus bien après quoi on court...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:22')
+
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:29'30)

#
[physio-logique]
... il avait une maladie mystérieuse... tellement tendu... fièvre de malte ou semi-dépression...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:25')


#
(V)[réêl][intelligence]
... au marché...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:00'20)
+
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:25'30'')


#
(V)[prosexuel][programme][TP]
... reggiani court... à l'horizon... derrière romy schneider tirée sur skis nautiques...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:06'45)

#
(V)
Visuel final... splendide... sur Romy Schneider...
(Serge Bromberg et Ruxandra Medrea Annonier - 2009 - L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot, 1:31')
ou
(romy schneider dans l'enfer [scène finale])


#
[karl]![otto karl]![TP][méta]!
... ne finissait rien...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 0'50 + 1'30)
+
... mais ces fameux carnets...
... un philosophe par les arts... (+ 52' : il a la peinture pour philosophie)
... ne jamais refermer les chapitres de la connaissance...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 5'15)
+
#
[TP]
Mais, Leonard, tu devrais te concentrer sur ton métier, qui est la peinture. Pourquoi perds-tu ton temps avec ces inventions ?
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 37'50)

+
#
[rappel]
#
[TP][rappel][infra][méta]
Marion Gaudin – Elle était prolifique, l'oeuvre de Leonard de Vinci, j'ai lu qu'il avait un peu de mal à achevé tout ce qu'il entreprenait.
François Saint Bris – Oui, Leonard, c'est le goût de l'inachevé, il saute d'un sujet à l'autre, c'est sa fantaisie…
(Yahoo [vidéo] - 500 ans après Leonard de Vinci, France et Italie célèbrent le génie, 0'50)
#
[TP][otteur][HN]
Car vous allez découvrir que le vieux sage à la barbe foisonnante a d'abord été un jeune aventurier avide de touts sortes d'expériences, que le peintre se voulait avant tout ingénieur, et que cet inventeur prolifique a aussi été, assez souvent, un plagiaire [cf. 38'].
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 0'50'')
+
#
[otteur][TP]postmoderne][méta][multimédia][otto karl]
Un jour, écrit [Vasari], le père de Léonard lui aurait demandé de décorer une sorte de bouclier de bois utilisé comme épouvantail, on appelait cela une "rondache".
– Il va prendre différentes parties d'animaux, [  ] et L. va assembler toutes ces parties des animaux qu'il peut ainsi découvrir dans ses pérégrinations au sein de la campagne et en faire une sorte de monstre fabuleux qu'il va placer sur cette "rondache".
[  ]
– Cette rondache, si L. ne l'a jamais peinte, ce qui est tout à fait possible, en revanche la manière dont il l'a conçue, en partant de cadavres d'animaux qu'il a assemblés, etc., elle, est tout à fait léonardienne et c'est un mode de fonctionnement que léonard emploiera à plusieurs reprises.
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 8')
+
#
[formule][amphibo-logique][brachy-logique][minimalisme]
Pour représenter un visage, exprimer un sentiment, Léonard procède par une superposition d'innombrables couches, toujours avec très peu de peinture. C'est ce qu'on appelle le "sfumato", traduisez par "vague", "nuancé", qui brouille les contours. Une technique que les successeurs de Léonard ne parviendront jamais à s'approprier vraiment.
– [  ] Cette magie du rendu des volumes avec aussi peu de moyens à sûrement participé à une fascination à la fois de ses contemporains et évidemment de ses successeurs.
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 4'45)
+

(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 13'30)
+
Il peignait essentiellement avec le gras du doigt, dans cette technique du sfumato, tellement extraordinaire qu'elle ne permet pas de retrouver le dessin sous la peinture. Ce qui est assez étonnant, il n'y a pas de dessin en quelque sorte, le dessin il naît peu à peu.
– C'est l'estompage des contours…
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 55'25)
+
#
[méta][formule]
[  ] Léonard va travailler sur chaque détail, [  ] il imagine parfois des personnages ou des visages qu'il va inclure dans des tableaux bien plus tard parce qu'il aura gardé ces/ses croquis, [  ] également sa fameuse technique des contours quasi invisibles qui fait à la fois toute la grâce et le mystère de sa peinture.
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 1:03')
+
#
[bélier][pionnier]
[  ] et faire de LdV, le génie universel, un génie visionnaire. Dans sa vie comme dans ses oeuvres, Léonard n'aura cessé de se démarquer de ses contemporains, de les surprendre, de les dérouter, et ce faisant de bâtir involontairement son propre mystère. Dès l'origine il s'affiche comme différent. Léonard est né le 15 avril 1452, ici [  ]
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 5'30)
+
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[TP][karl]
Mais le jeune homme ne fait pas que travailler. Il passe au moins autant de temps à s'amuser.
– Il était joyeux, il était sympathique, [  ] c'était quelqu'un qui débordait de vie.
– L. est surdoué, brillant, et pourtant il ne connaît pas la carrière fulgurante qu'il espérait. Il a 30 ans déjà quand arrive enfin la commande, qui peut-être pourrait le lancer. Un couvent lui demande Une adoration des mages.
– C'est sa première grosse commande florentine, elle est vraiment importante, c'est un tableau magnifique, il fait preuve d'un esprit quasi révolutionnaire déjà dans [  ] sa composition, la peinture est pratiquement achevée et il n'y a plus qu'à poser les couleurs, [  ] et, très mystérieusement, L. disparaît, et s'en va à Milan.
– Là, on aborde un domaine très très important chez L., c'est le domaine de l'inachèvement. L.  est un homme qui travaille lentement, L. est un homme qui a du mal à achever ses oeuvres, et à ce niveau-là chez L. il y a sans doute un problème.
– Un problème de taille. Car L'Adoration des mages est la première d'une longue série d'oeuvres que L. laissera inachevées.
– En réalité, une grande partie des tableaux de L., y compris La Joconde, sont des tableaux qui ne sont pas terminés.
– Ainsi le peintre génial éprouvait les pires difficultés à finir son travail. Une des clés de ce syndrome de l'inachèvement se trouve au Palazo Veccio(?)… [  ]

(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 14')
+
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[multimédia][HN][karl][TP]
Le plaisir de Léonard était de combiner diverses passions, et reste la recette ultime de la créativité. De même, sa capacité à être en dehors des clous : enfant illégitime, gay, végétarien, gaucher, facilement distrait et parfois hérétique.
(Walter Isaacson, biographe, cité par https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/leonardo-dicaprio-sera-leonard-de-vinci-dans-un-biopic/84322)

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[  ] Quelle obsession profonde le pousse à séduire tous ceux qui l'approchent ? Pourquoi cette frénésie de tout connaître, tout explorer, tout essayer, pour toujours tout abandonner, sauf ceux qu'il aime ? Sa ville, Florence, le boude. Rome le rejette, mais fait un triomphe à Raphaël. Venise se méfie de lui... Pourquoi ? [  ]
(L'obsession Vinci, de Sophie Chauveau, http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=11513)
+
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[TP][méta]!!
Visionnaire de génie, séducteur invétéré, esprit mordant, Léonard de Vinci (1452-1519) veut tout connaître du monde. De la physique à la botanique, de la géologie à l'anatomie, en passant par l'astronomie, la musique, les mathématiques, l'architecture, la sculpture, le dessin, la peinture, rien ne doit échapper à son insatiable curiosité. Pourtant, si l'on excepte son goût pour l'organisation de fêtes spectaculaires, nombre de ses travaux restèrent à l'état d'ébauches. Ainsi, à peine une douzaine de tableaux peuvent-ils lui être attribués avec certitude. Et si ce n'étaient les milliers de pages de ses fameux Carnets, l'emploi du temps de l'inépuisable inventeur resterait une énigme que Sophie Chauveau tente ici de percer. En toile de fond : l'Italie de la Renaissance.
(Léonard de Vinci, par Sophie Chauveau, http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=16740)
+
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(AF)
±[karl]?
 …
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 23'20)
+
… considéré comme l'homme le plus beau de sa génération…
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 30'40)
+
#
[TP][DTO]
Léonard est donc rejeté. À 50 ans il est toujours à la recherche d'un mécène, d'un employeur, celui que nous voyons comme un génie universel était alors un fugitif en quête de survie.
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 35'20)
+
#
[détail]
Il y a d'autres cartographes à son époque, mais des cartes aussi précises que les siennes il n'en existe pratiquement pas. Leonard est une véritable éponge qui absorbe les savoirs-faire des autres et qui souvent est capable de les magnifier, d'en tirer le maximum.
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 37')
+
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[TP][méta]
Or, au moment où Léonard va perdre espoir, son horizon s'éclaircie du jour au lendemain quand le nouveau roi de France, plein de fougue et tout auréolé de sa victoire à Marignan, l'invite à venir résider à sa cour. François 1er a 20 ans, on a su lui faire remarquer le génie de Léonard.
Serge Legat – Toujours cette quête de reconnaissance, ça c'est quand même à mon avis l'aiguillon de toute la vie de Léonard de Vinci : être reconnu, être reconnu à sa vraie place, et pour Léonard, sa vraie place, c'est la première. Et là il comprend qu'en France, sa vraie place, elle sera celle-ci.
[  ]
Léonard vit les trois dernières années de sa vie dans cette maison paisible, confortable, il continue d'écrire, il dessine librement, [  ], il tente de mettre de l'ordre aux notes et aux croquis accumulés depuis si longtemps. [= ses codex]
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 45')
+
#
[méta][TP][pionnier]
L'homme qui vient de s'éteindre était en avance sur son temps. [  ] Il aura surtout été le plus fin, le plus génial, le plus intuitif des observateurs. En laissant derrière lui ses codex, Léonard léguait à l'humanité des centaines d'idées étranges et de schémas fascinants, pour des mécanismes en tout genre, pour seulement une vingtaine de tableaux reconnus.
(L'ombre d'un doute - Léonard de Vinci, l'homme du mystère, 48'30)
+
#
[simplexité]
L'intérêt pour de Vinci n'a jamais diminué depuis cette période. Giorgio Vasari, dans Le Vite, édition de 1568, introduit son chapitre sur Léonard de Vinci avec les mots suivants :
« Dans le cours normal des événements, beaucoup d'hommes et de femmes sont nés avec des talents remarquables ; mais, parfois, d'une manière qui transcende la nature, une seule personne est merveilleusement dotée par le paradis avec beauté, la grâce et le talent dans une telle abondance qu'il laisse les autres hommes loin derrière. Tous ses actes semblent inspirés et, de fait, tout ce qu'il fait vient clairement de Dieu plutôt que de compétences humaines. Tout le monde reconnaît que c'était vrai pour Léonard de Vinci, un artiste d'une beauté physique étonnante, qui a affiché une grâce infinie dans tout ce qu'il a fait et qui cultivait son génie si brillamment que tous les problèmes qu'il a étudiés, il les résolvait avec facilité. ».
Giorgio Vasari pose ainsi les premiers jalons du mythe de Léonard de Vinci : peintre parfait, courtisan et bel homme, génie ombrageux fasciné par la laideur, mais incapable d'achever ses travaux, les anecdotes de Vasari étant reprises et remaniées dans les biographies de Léonard de Vinci jusqu'à aujourd'hui.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onard_de_Vinci)
+
#
[  ]
– Pour moi, aujourd'hui, la façon dont j'imagine l'être humain, ça se rapproche plus [  ] d'un Léonard de Vinci, tu vois, par exemple, qui à son époque s'intéressait absolument à tout, c'est-à-dire qu'il avait [  ] des savoirs et des connaissances dans tous les domaines. Et aujourd'hui, moi je pense que l'être humain avec sa capacité, doit tendre vers ce genre de chose, parce que nous non seulement on s'enrichit de tout ça, on s'émerveille du monde [  ].
– [  ] Jusqu'à une époque récente, tous les chercheurs, les Pythagore, les Hypocrate, c'était des gens, ils étaient philosophes, poètes, mathématiciens, physiciens… D'ailleurs notre époque, ça ferait rigoler, on te dirait : personne ne peut être poète, philosophe, eh bah si, bah si. Alors, en même temps, ils étaient peut-être pas aussi précis que les super spécialistes de maintenant, mais en même temps ils avaient une vision tellement générale que ça leur donnait une efficacité incroyable. 

(Régénère - Diversion ! - Pierre Etchart / Thierry Casasnovas, 10')
+
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[karl][surdouage][pop'][méta]!
On lui conseille de s'inscrire en thèse à son retour d'Alexandrie, ce qu'il va faire, donc il va inscrire successivement plusieurs thèses, qu'il n'achèvera jamais*, [  ] mais il commence à développer son oeuvre. Alors il faudrait arriver à dire quelque chose du foisonnement des intérêts de Roland Barthes*. C'est quelqu'un qui s'est pas fixé sur un objet, et qui s'est intéressé à finalement à tout ce qu'il pouvait rencontrer. Ce qui le passionnait, c'est la force ou l'intensité du présent telle qu'elle lui arrivait à la pensée… [  ] Tout l'intéresse. [  ] Et donc il cherche aussi une méthode pour arriver à penser ensemble les formes artistiques, mais aussi les formes populaires, mais aussi, voilà, la publicité, toute sorte de choses. Donc c'est quelqu'un qui recherche à ce moment-là un système pour penser ensemble ces différences. [  ] Et donc il y a cet espoir qui ne l'habite pas seul, hein, qui habite énormément de ses contemporains, l'espoir de trouver un système permettant de penser cette multiplicité des objets du monde. Donc il pense pouvoir la trouver par le structuralisme, donc il y a cet effort scientifique, voilà… dont il s'écarte, mais là encore dont il n'est pas le seul à s'écarter, c'est-à-dire que ce désir de système, cette utopie du système, elle va sombrer pour énormément de gens en même temps [ ]
(Tiphaine Samoyault, La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 48'50)

* // infra : Léonard de Vinci



#
[rappel][infra]
[brachy-logique][multimédia]
[  ]
c'est [le sketchnoting] avant tout une façon de simplifier l'information et de cultiver la pensée visuelle et la créativité au quotidien.
[  ]
Il suffit de se replonger dans les carnets de notes du célèbre Léonard de Vinci pour réaliser que [  ] Léonard pensait déjà en images, en mots, en schémas. [  ] Plus près de nous, Jacques Prévert utilisait aussi une technique similaire qui ne s'appelait pas encore sketchnoting mais contenait un grand nombre d'éléments, couleurs, textes, dessins. Son travail préparatoire pour le film Les Enfants du paradis est à ce titre remarquable.
    Dans les années 1970 en Californie. des consultants américains posent les bases de la facilitation visuelle ou graphique comme un outil permettant de capitaliser les échanges au cours d'une réunion ou d'un séminaire. Ils produisent en temps réel une synthèse visuelle, traduisent la parole en images, donnent à voir ce qui est dit. Des images simples, des effets de lettrage, des structures simples pour organiser l'espace visuel, nous sommes déjà très proches du sketchnoting [  ]
Le boom des technologies numériques provoque un besoin permanent d'apprendre et de se mettre à jour. [  ]
L'effet de surprise, le côté à la fois ludique et synthétique des notes visuelles séduit la communauté des designers d'interaction qui adoptent progressivement le sketchnoting.
[  ]
Pourquoi aujourd'hui ?
Nous sommes aujourd'hui bombardés d'informations que nous subissons passivement. [  ]
Le contexte de communication est de plus en plus visuel, et il devient essentiel de naviguer dans l'information plutôt que de la lire. Cette nouvelle manière de saisir l'information se développe en tant que stratégie cognitive. Cela ne signifie pas que nous devions laisser tomber la lecture plaisir. La joie de dévorer des romans reste présente. Nous sommes nous-mêmes, de gros consommateurs de récits, d'histoires, de nouvelles en version papier ou digitale et nous conservons toujours le plaisir du livre. Sinon vous n'auriez pas cet ouvrage entre les mains. Toutefois, [  ] il est impératif d'alléger la masse d'informations à laquelle nous sommes soumis et de la simplifier pour éviter la surcharge cognitive et le burn-out au bout de la route.
[  ]
Ce contexte nous pousse à utiliser de nouvelles approches et méthodes pour changer de regard et imaginer de nouvelles solutions.
[  ]
une approche douce et écologique de travailler et d'apprendre.
[  ]
une manière d'affirmer une approche collaborative, ludique et innovante du travail.
[  ]
Ceci nous oblige à nous centrer sur l'essentiel et à augmenter notre concentration. Nous développons des qualités d'écoute plus fortes, de synthèse pour regrouper en une page les informations sur un sujet.
[   ]
Les outils de pensée visuelle comme le sketchnoting permettent de simplifier la complexité. C'est ce que l'on appelle la simplexité.
( La SIMPLEXITÉ est une notion émergente d'ingénierie et des neurosciences sur l'art de rendre simple, lisible, compréhensible les choses complexes. De même que « complexe » ne doit pas être confondu avec « compliqué », « simplexe » ne doit pas être confondu avec « simple ». Une « chose simplexe » est une « chose complexe dont on a déconstruit la complexité que l'on sait expliquer de manière simple ». (Source = Wikipédia) Avec le sketchnoting, c'est la simplexité qui est recherchée, le fait de détricoter la complexité en produisant une représentation synthétique et simplifiée. )
La pensée visuelle étant de plus en plus présente dans notre entourage (infographies, interfaces numériques, Mind Mapping…), le langage visuel devient la langue que nous pouvons tous parler. Elle est moins sujette aux barrières culturelles et normatives que le langage verbal, et favorise un mode non linéaire d'acquisition des connaissances. Le sketchnoting est une façon de travailler cette compétence au quotidien.
Les Anglo-Saxons l'appellent la « Visual Litteracy › (alphabétisation visuelle).
[  ]
Ces dernières années, l'apport des sciences cognitives nous a permis de constater que, dans notre cerveau, nous avons plus de neurones dédiés à la vue qu'à tous les autres sens combinés. Cette capacité à construire des images fonctionne d'ailleurs même quand nous avons les yeux fermés, et même quand nous dormons.
La perception sensorielle est principalement à dominante visuelle. Et nous nous appuyons tous sur cette préférence, même ceux qui sont malvoyants car ils peuvent créer des représentations visuelles et spatiales intérieures.
Les études récentes soulignent que l'on interprète une image beaucoup plus rapidement qu'un mot. Il suffit de 11 millisecondes pour reconnaître une image. L'utilisation de la sketchnote permet donc d'être dans cette logique de balayage visuel plutôt que dans une lecture linéaire. Elle rejoint les nouvelles habitudes de consultation des contenus digitaux (lecture des tablettes, écrans d'ordinateur, Smartphones…).
(Audrey Akoun, Philippe Boubobza, Isabelle Pailleau, Travailler avec le sketchnoting, Comment gagner en efficacité et en sérénité grâce à la pensée visuelle, éditions Eyrolles)
+
#
[rappel]
[  ]
Et c'est vrai que chez [Bruno] Munari, dans sans travail, on retrouve cette espèce de simplicité, dans ses formes et dans la manière aussi de s'adresser aux gens, en fait, en laissant toujours un place à chacun, dans ses oeuvres comme dans ses livres, comme dans ses objets de design, où on est toujours face à des objets non-finis. Même pour les objets design de Munari, on pourrait parler de "design non-fini" : c'est toujours à la personne qui les [  ] regarde de les compléter, de les terminer à sa manière.
(Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 28')


#
[TP]
... la joconde...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 18'30)

#
[amphibo-logique]
de la joconde... le sourire... qui peut dire une infinité de choses... mystérieux... rempli de messages... ouvert à l'interprétation...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 19'30)
+
... son regard qui nous suit... et un sourire très énigmatique...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 20'50 + 21')


#
[cosmo-logique][otto][otto karl][karl][TP]
... vibration de la vie ... vivant... sans contour... que transitions internes...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 22'45)
+
... il va vouloir représenter.. retranscrire le rythme et l'énergie de la vie...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 28'45)


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[HN][mulimédia]
... à l'époque... tous les artistes sont polyvalents...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 26'30)


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[po/éthique]![ARG]
poète... c'est faire... poïen, en grec, c'est faire, c'est fabriquer... l'imaginaire, l'avenir, le monde...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 35')
+
(William H. Gass, https://www.telerama.fr/livre/disparition-de-lecrivain-americain-william-gass,16227.php)

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[pionnier]
... Leonard... a anticipé 5 siècles...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 37')


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[simplexité]
... observe la chauve-souris... et "conçois en fonction"
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 37'30)
+
#
[autophilosophe][karl][TP][méta]
... pour devenir le plus grand peintre... se passionner de tout...
... être universel...
... c'est pas de la dispersion, c'est de la cohérence !...
... scientifique autodidacte...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 42')


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[karl][TP][analo-giques][méta]
... ses différents carnets... petits, de promenades... et ses carnets d'atelier...
... analogies...
... volumes considérables...
... impression qu'il n'a presque rien fait... or il n'a pas cessé...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 45')


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[perfectionnage][cosmo-logique]
... peindre peu, mais peindre parfaitement...
... et expérimenter, ça ne s'achève jamais...
... le miroir du monde...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 50')


#
[apprentissage][âge]
...
... tu étudieras dans ta jeunesse, de façon que ta vieillesse ne manque point d'aliments...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 51')

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[apprentissage][autophilosophe]
Leonard : « Alors que je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir. »
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 51'30)


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[HN]![multimédia]![otto karl][autophilosophe]
... il a la peinture pour philosophie...
... peindre pour Leonard est une opération qui recquiert toutes les connaissances, et presque toutes les techniques...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 52')


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[âge][perfectionnage][TP][méta]!
... Vasari : les grands génies, moins il travaillent, plus ils oeuvrent.
... chez Leonard, la recherche est un absolu. Et elle prend le temps qui est nécessaire. Et s'il faut 20 ans pour faire un tableau, il faut 20 ans pour faire un tableau. Et s'il faut toute une vie...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 53'50)
+
infra : (L'homme des hautes plaines [film], 1:03'15'')


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[créage][cosmo-logique][otto karl][perfectionnage]
... nécessaire de tout connaître... pour recréer le monde en vérité...
(Une vie, une oeuvre - Le 20/04/2019 - Léonard de Vinci, une poétique de l'inachevé (1452-1519), 55')

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[TP][karl][méta]!
Leonard de Vinci, par Sophie Chauveau
Résumé  : Visionnaire de génie, séducteur invétéré, esprit mordant, Léonard de Vinci (1452-1519) veut tout connaître du monde. De la physique à la botanique, de la géologie à l'anatomie, en passant par l'astronomie, la musique, les mathématiques, l'architecture, la sculpture, le dessin, la peinture, rien ne doit échapper à son insatiable curiosité. Pourtant, si l'on excepte son goût pour l'organisation de fêtes spectaculaires, nombre de ses travaux restèrent à l'état d'ébauches. Ainsi, à peine une douzaine de tableaux peuvent-ils lui être attribués avec certitude. Et si ce n'étaient les milliers de pages de ses fameux Carnets, l'emploi du temps de l'inépuisable inventeur resterait une énigme que Sophie Chauveau tente ici de percer. En toile de fond : l'Italie de la Renaissance.





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(V)
... il fonce seul au grand galop sur un cheval dans désert soleil couchant fin de journée...
(Blackthorn [film], 9'30)


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[noirage][âge][mort][programme]
Je vous en prie. Je voudrais seulement vivre encore un peu.
(Blackthorn [film], 13'10)

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[TP][karl]
À croire que la première de ses œuvres fut sa vie même.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #40, 11'20)

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[nokidding][programme]
Quant à sa mère, à deux collines de chez son grand-père, de grossesse en grossesse, entre nouveau-nés ou enfants mort- nés, elle vit enceinte et sous la domination du mari coléreux à qui on l'a donnée. C'est peu dire que l'enfant sauvage se forge une image de la maternité sinon dangereuse - on en meurt vraiment beaucoup alors -, du moins repoussante. Les enfants aussi meurent...
Léonard de Vinci n'aura ni ne voudra jamais d'enfant. Explicitement dans ses Carnets s'étale son horreur pour ces femmes en gésine, ces maternités grasses, répandues, assassines. Et le sexe féminin paraît un gouffre dans ses dessins prétendument anatomiques. Comme le dit André Chastel dans son Traité de peinture, Léonard de Vinci témoigne d'un « dégoût apitoyé pour le mode de propagation de l'espèce ».
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #50, 10')



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[Leonard de Vinci][beauté]
Andrea Verrocchio ouvre grandes les portes de son atelier et sans doute de son cœur à l'éphèbe Léonard. C'est de lui qu'on tient la première description du « phénomène ». Un phénomène, oui, vraiment. Car sitôt arrivé à Florence, le superlatif s'empare de lui. Le dithyrambe le suit, l'éloge le précède. Sur tous ses contemporains, il semble trancher.
Grâce, beauté, talent, humour: intelligence, gentillesse... Ilémerveillement pousse sous ses pas. Son physique défie tous les éloges. Vasari, même Vasari n'ose le détailler tant il est hors du commun. D'autres parlent de ses contours angéliques, de ses yeux clairs, bleus ou verts, personne ne tranche, de ses cheveux blonds ou roux, on opte pour le blond vénitien. Une carnation claire, un grain de peau serré, magnifique. Un corps d'éphèbe élancé. Et, chose remarquable à l'époque, une taille gigantesque. Il dépasse le mètre quatre-vingt-dix. Quant à sa voix, belle bien sûr, elle serait terriblement haute. Suraiguë même. Et il en jouerait comme d'un instrument magistralement travaillé. Sa gentillesse est légendaire, son humour fait florès. Sociable et bon camarade, il se taille dans la confrérie des peintres, artistes, artisans - ainsi sont classés les Florentins - une solide réputation de bon vivant.
Inutile de s'appesantir sur son talent, ou plutôt ses talents, voilà plus de cinq siècles que le monde s'en charge.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #50, 13'15)


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[bélier][surdouage]
Même si Léonard s'avère l'élève le plus doué, la beauté, la justesse, l'approche du trait comme des couleurs sont toujours et avant tout le fruit d'années de travail. Il en a le talent, des capacités immenses. Il doit pourtant en passer par ces années de peine, de patience, d'apprentissage minutieux. Verrocchio est d'autant plus exigeant qu'à dix-huit ans Léonard déborde d'amour pour la vie, d'énergie jaillissante, de désirs dispersés en tous sens et dans toutes les directions. Il va se discipliner. Dompter son tempérament désordonné. Démesuré.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #60, 6')


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[otto karl][LT]
Toute sa vie, il dessinera de la main gauche, mais il ne peint qu'avec la droite, après quelques années d'entraînement intensif. Durant l'apprentissage, la copie joue un grand rôle. La beauté des ruines exerce un attrait si neuf qu'on n'a de cesse de les reproduire. Léonard fait une fixation sur les drapés, les plissés, les clairs-obscurs, les enchevêtrements de volumes, où il excelle.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #60, 7')

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[otto][otteur]
Le projet de Léonard, ici, C'est la sprezzatura : cette invention italienne qui définit une sorte de désinvolture savante, ou l'art de cacher l'art. Déjà, il se refuse à faire étalage de son savoir, à laisser paraître dans sa peinture son degré de maîtrise, tentation à laquelle cèdent si souvent ses pairs.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #60, 14')


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[TP][autophilosophe]
Il ne se contente pas de travailler pour rien, c'est-à-dire exclusivement pour lui-même, il profite de ce temps « libre » pour améliorer ses techniques, suivre de nouvelles intuitions artistiques, s'engager dans l'étude de la philosophie. Ce faisant, il s'éloigne toujours davantage des peintres ofliciels et paraît encore moins à la mode...
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #70, 7')



#
[politique][!°]
– Tu es riche, pas vrai ? Je veux dire : ta famille ?
– Eh bien, ça dépend à qui tu me compares, en fait.
– À des pauvres.
(Blackthorn [film], 31'10)



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[affinité][TP]
L'amitié est le bien le plus précieux que puisse avoir un homme. Elle a plus de valeur que l'argent, la terre, les cheveux ou le bétail. C'est sans doute la seule chose qu'on oublie jamais, et qui dure éternellement.
(Blackthorn [film], 31'30)
+
infra : ... de bons amis...
(Blackthorn [film]...


#
[à Marie M.]

Le vendredi 24 avril 2020 à 23:04:50 UTC+2, karl  a écrit :



Bonjour,
Et merci à vous.
Croyez bien que ce n'est la mésaventure du jour qui m'a pas rappelé à votre souvenir, chaque jour je compte vous répondre, mais mon état décline tellement que... les forces, l'élan me manquent de plus en plus. Comme de répondre à qui que ce soit.
Les symptômes neurologiques s'affirment de plus en plus, et graves, entraînant le moral avec eux, donc, disons les choses, même si je préférerais – ainsi que la politesse – vous donner de bonnes nouvelles. Ça varie toujours selon les jours, mais ces derniers, la pente est raide, et semble sans retour.

Apparemment tout va bien de votre côté, malgré le temps long et les journées courtes, comme vous dites. Et sur ce, encore une fois, n'hésitez pas vous non plus (même si je ne serai sans doute bientôt plus), à me demander... des films ou autres, pour les passer, ce temps et ces journées. Et merci, en tout cas, pour ces attentions, cette attention à mon égard. J'apprécie vraiment. Et vous souhaite le meilleur pour la suite, et toute la suite.
Bien à vous,
Karl Dolédec


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[à doris]


Le vendredi 24 avril 2020 à 22:46:53 UTC+2, karl  a écrit :



Merci Doris,
Moi aussi je prends le temps, car ça va vraiment mal.
Et depuis si longtemps... Mais les troubles neurologiques s'aggravent, grave, en ce moment... Et m'inspirent (voire m'incitent) de plus ne plus concrètement d'en finir, moi-même. Tellement c'est invivable et semble sans issue.
Cette proposition de skyper, si ça va encore pour vous, et si j'ai tenu le coup jusque là, je dis : pourquoi pas ; et surtout, MERCI !
Dis-moi le jour et l'heure qui vous conviendraient, et je te dirai si...
Je peux jamais promettre trop en avance, car mon état fluctue d'un jour à l'autre voire d'une heure à l'autre, mais au fond toujours vers la dégradation, je crois, et ces derniers temps malheureusement accélérée.
J'espère que ça va pour vous, dans cette épidémie.. Moi, je crois qu'il en sera bientôt plus question.
Mais... Dis-moi ?
Et je t'embrasse aussi, en te remerciant...
karl




Le samedi 11 avril 2020 à 21:40:47 UTC+2, Doris  a écrit :


Salut Karl,

Tout d’abord je suis désolée d’avoir mis autant de temps pour réagir à ton email. J’étais un peu choquée vu son contenu et je ne savais pas trop comment réagir. Et je ne le sais toujours pas... Tu as de l’aide ? Tu veux qu’on skype ? Denis a eu des périodes dans sa vie où il savait qu’il avait quelque chose de grave mais les docteurs ne trouvaient rien/refusaient de faire les examens nécessaires. Je ne sais pas si c’est ton cas mais ça pourra peut-être te faire du bien de partager un peu ?

Prends bien soin de toi !
Je t’embrasse
Doris

Sent from my iPhone

On 7 Apr 2020, at 19:08, karl  wrote:


Bon anniversaire J+1, Doris !
Hélas, mon état de santé de s'est pas amélioré depuis l'année dernière, c'est même le contraire, dégradation nette et incessante, donc là j'ai plus la force de rien, désolé... d'où mon silence toute cette année et mon jour de retard, mais je m'apprête assez concrètement à mourir... de ce mal si mystérieux sinon du Covid19 qui crochera dedans sans probablement me laisser aucune chances, tellement affaibli que je suis désormais.
Mais bon anniversaire à toi ! En espérant que tout va bien de ton côté, et même très bien, j'espère... que la vie te préserve ! Malgré tout ce qui arrive... et ce qui n'arrive pas...
Et (pour la dernière fois ?) je te salue bien, chère Doris... (Ainsi que Denis et vous quatre !)
kARL





#
[âge]
Parfois je me dis qu'il y a que deux moments importants dans la vie d'un homme : l'un quand il quitte son foyer et l'autre quand il y retourne. Tout le reste n'est que... au milieu.
(Blackthorn [film], 38'20)


#
[noirage]
Regarde la vérité en face, on est toujours perdant, [  ].
(Blackthorn [film], 46'40)


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[àmouréinventer][ménage à trois]
...
Qu'on parte tous les trois.
...
(Blackthorn [film], 15')
+
...
(Blackthorn [film], 32'30)
+
Je n'abandonne aucun de vous deux. Je veux seulement protéger notre enfant.
(Blackthorn [film], 46'20)
+
Je vous aime tous les deux. Dis-le lui.
(Blackthorn [film], 47'30)
+
– Qu'est-ce qui te fait croire qu'il est de toi, ce gosse ?
– Aucune importance. Il reste quand même mon fils.
(Blackthorn [film], 1:03'40)



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[à Sébastien]
Salut Seb,
Et merci pour ce partage.
Dans les deux trois vidéos que j'ai consultées, j'y ai pas retrouvé mon rire, mais bien mal placé que je suis peut-être (ou pas les bons passages ?), et bien mal en point surtout pour explorer et t'en répondre davantage, mon état n'a cessé et ne cesse de se dégrader, et en accéléré ces derniers temps, donc...
Mais merci pour cette pensée, et ce partage... d'ingéniosité, en effet, et la démarche tout à fait saluable, le gars.
J'espère que tu portes bien, toi, et comme ça jusqu'au bout, entre les gouttes, et vers le nouveau monde d'Après... qui vous attend. Faites-en bon usage ? À la Barnabé, genre ? De ton côté, j'en doute pas ! ; )
Très bonne suite à toi, donc.
kARL (ou ce qu'il en reste, sans (le) rire)



#
[otto]
Dans une solitude de cimetière, un genou en terre, le regard éperdu, le saint semble se frapper la poitrine d'une pierre aussi pétrifiée que lui- même. Un lion sauvage pour seule compagnie. Ilascétisme est le vrai sujet de ce premier sfunlato de l'Histoire. Le sfunlato est une technique, peu à peu mise au point par Léonard, qui consiste en une manière de voiler en estompant les contours, sans doute du bout des doigts, d'où l'impossibilité de copier la moindre ébauche de Léonard. Ici, le peintre cherche à démontrer l'indémêlable de l'ombre et de la lunrière : « 0 Peintre, ne cerne pas tes corps d'un trait, notanrment les choses plus petites qfμe nature, car non seulement elles ne peuvent montrer leurs contours latéraux mais, à distance, leurs parties mêmes seront invisibles6.>› Ainsi explique-t-il sa recherche vers le sfunlato. Et aussi ceci : << Pour qu'un objet fasse corps avec ce qui l'entoure, il doit porter un peu des teintes avoisinantes7... >› Ainsi 55 s'efforce-t-il de fondre la figure dans l'espace en superposant de très fines couches de peinture pour adoucir les contours par l'illusion d'un voile de fumée - le sfumato.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #70, ...)










2020 04 25

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En prémonotion ? Mon sigle... de pendu allongé : O/<.
Parce que la médecine n'aura pas trouvé le fin mot (des maux) ? Fin.


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Mon état (neurologique) ne cesse de se dégrader, ces derniers temps en accéléré, jusqu'à l'intenable, l'invivable sans répit.


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[au Dr Sigal Dray]


Le samedi 25 avril 2020 à 11:00:12 UTC+2, dray sigal  a écrit :


Bonjour
Comment allez-vous avec ce confinement ?

Sigal DRAY


Le samedi 25 avril 2020 à 12:35:45 UTC+2, karl  a écrit :

Bonjour,
Et merci.
Mon état est au plus désespéré. Pourrais-je peut-être vous consulter (en vidéo), si vous avez une idée... ?
Mes symptômes musculo-neurologiques se sont tellement affirmés désormais, qu'ils sont peut-être plus nets, plus identifiables ? Puisqu'en plus de la perte de poids et de force, des secousses dans la tête et le long de la moelle épinière et dans les gestes, il semble qu'il y ait une crispation de toute la partie gauche du corps, à commencer par le côté gauche des cervicales que je peux faire craquer à volonté et hélas indéfiniment, ce qui d'abord me soulage, jusqu'à parvenir parfois à supprimer mes étourdissements et secousses dans les gestes, désormais chroniques (en station debout) et de plus en plus intenses et affolants, puis peu à peu aggrave mon état et m'en demande d'en faire toujours plus pour me soulager, hélas, de moins en moins. Si vous voyez à quoi ça pourrait correspondre, pourrais-je vous consulter ?
Sinon un neurologue à distance ? Comme j'y songeais. Avant d'abandonner tout à fait la partie ? D'autant que ce Covid, oui (et sans même parler du confinement, en effet), ne me laisse pas beaucoup de chances non plus, dans mon état... (M'empêchant même de tenter l'ablation d'une dent dévitalisée de ce côté gauche, comme par hasard ôtée depuis longtemps chez mon père et ma soeur, et qui pourrait peut-être...)
Mais j'espère que de votre côté tout va ("relativement") bien. Ça serait au moins ça, dans ce monde.
Bien cordialement,
Karl Dolédec


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[covid][confinement]
Mais juste avant cet aifront, tout s'interrompt.
La peste de 1485 ravage la Lombardie. Elle tue un tiers des Milanais. Léonard aime passionnément la vie. Il oblige donc tous les siens à partir au plus vite dans n'importe quelle campagne voisine. Il a déjà croisé la «Visiteuse ››, comme on l'appelle par superstition à Florence, pour ne jamais la nommer il sait que l'unque recette pour lui échapper est celle de Boccace : la fuite à la campagne toutes affaires cessantes. Il se contente de l'appliquer. Grâce à quoi, Zoroastre, Atalante et les frères Prédis en réchappent.
Au retour, ils se retrouvent avec leur Vierge aux rochers sur les bras. Non seulement, elle leur est refusée, mais en
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #80, 6')


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[TP][nuit]
Toute sa vie, Léonard va lutter contre sa paresse à se lever matin. Plus que cela, il semble atteint d'une manière d'incapacité à émerger de son sommeil qu'il juge sacré. Il n'a pourtant de cesse de se le reprocher il rêve d'en guérir, mais il a beau inventer des tas de systèmes de réveils, plus bruyants et dérangeants les uns que les autres, il n'y a que certaines commandes, et encore, au début du travail, qui le font lever aisément. La perspective d'une seconde Vierge aux rochers est loin d'avoir ce pouvoir. Voler, s'élancer dans l'espace ? Bien davantage !
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #80, 7'45)


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[TP]![méta]!
On sait tout cela parce qu'à dater de ce premier séjour à lVIilan Léonard prend sa vie en note, sa vie intellectuelle, ses projets, ses rêveries, ses comptes de ménage au quotidien, ses aphorismes, ses croquis de tout, machines, sculptures, peintures, objets dont le sens aujourd'hui échappe... Il fabrique lui-même des cahiers cousus main, de sorte qu'ils tiennent dans sa poche afin de les avoir toujours sur luië. Il les noircit de cette écriture qui a tant fait jaser et qui accrédite sa réputation de sorcier ou d'espion. Ecriture dite spéculaire, c'est-à-dire lisible seulement en reflet dans un miroir. Ce n'est sans doute pas par souci du secret ni pour mieux dissimuler ce qu'il écrit qu'il use de cette écriture, mais plus sûrement parce qu'en bon gaucher janlais contrarié cette manière de faire est la seule qui lui soit naturelle et aisée.
On a plus de sept mille pages de la main de Léonard, sans compter tout ce qui s'est « égaré », dont on n'a pas pris soin et qu'on a proprement gaspillé. Ses notes elles- mêmes se présentent sous trois formes : des feuilles volantes d'origine, ou arrachées de ses cahiers pour se passer de main en main. Des recueils reliés mais qui furent réunis après sa mort, appelés des codex. Ils ont le format d'un atlas. On en a retrouvé à ce jour vingt-neuf.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #80, 9')
+
[amphibo-logique][méta][pop]
Dans ces périodes d'inertie forcée, il prend beaucoup de notes. Toujours l'oisiveté mène à l'écriture. Ce qui n'est pas sans causer de gros problèmes d'approvisiormement en papier. Ce ne sont pas tant les grandes feuilles de papier pour le dessin et les études préparatoires qui font défaut, que le papier d'utilisation courante, pour noter ses idées en perpétuelle évolution, ébullition serait plus juste. Idées qui seront mises au propre, ensuite, espère-t-il, un jour. Il va jusqu'à s'approprier des feuilles prises sur un registre judiciaire comportant une liste d'amendes pour délits mineurs, datée de décembre 1489, afin, en les repliant plusieurs fois, de fabriquer ses petits carnets. Il y écrit au recto ses premières farces et facéties, tirées de cette littérature populaire qu'il adore. Toute sa vie, il recueille des petites histoires populaires, souvent salaces, toujours courantes. Il apprécie surtout celles qui se moquent des prêtres et des prédicateurs, les belle facezie, courts récits comportant un double sens érotique ou sexuel.
Jeu de mots, jeu d'esprit : Léonard parvient à rassembler pas moins de cent cinquante-quatre rébus sur les deux faces d'une même feuille grand format ! Pictogramme dessiné sommairement, dont l'ingéniosité de l'invention fait le charme.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #80, 13'30)
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[méta]![pop]
Dans ses Carnets se rencontrent pêle-mêle tous ses centres d'intérêt. Artillerie, nouveaux modèles de bombarde, note sur la mécanique et l'architecture, esquisses de portique et apparats de fête, projets de guerre sous-marine, croquis d'animaux, dessins de grotesques, têtes et corps de monstres, profils de somptueux jeunes hommes, fleurs extrêmement détaillées, précises... En revanche, on y trouve peu ou pas de notations intimes : Léonard s'est toujours méfié des mots et fuit le genre littéraire. Son style est des plus secs. Familier et laconique, il en use comme un artisan de ses outils, en les ménageant.
Surtout, il consigne ce qu'on appelle aujourd'hui ses rêves de machines, dont les historiens s'accordent désormais à penser qu'elles sont peut-être de simples citations copiées sur d'autres artistes : de ces idées qui traînent dans l'air du temps... On envisage telle ou telle chose, et chacun dans son coin tente d'y apporter un début de solution.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #80)


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À la fin tout devient poésie, Novalis :
“Entendement, imagination – raison – tels sont les minces treillis de l’Univers en nous. Quant à leurs merveilleux mélanges, conformations et passages, pas un mot. Il n’est venu à l’idée de personne de s’enquérir de forces encore neuves et inconnues – et de rechercher leurs rapports communs – Qui sait quels merveilleux rassemblements­, quelles merveilleuses générations s’annoncent encore dans notre intériorité.”
Réconcilier l’homme et l’univers, l’homme et le règne animal, l’homme et l’homme… Portés par une passion cosmique démesurée, habités par une volonté de synthèse forcenée, il y a dans ces manuscrits de 1799-1800 un souffle primitif et chaotique.
Fragment après fragment, Novalis condense sa pensée et mêle digressions sur l’infini de l’univers, pensées désarticulées et ponts jetés entre des disciplines en apparence éloignées, conférant à l’ensemble le rythme d’une respiration magique. À la confluence de la mystique, de la science et de la poésie, rien ne l’intéresse plus que les relations universelles, signes que tout phénomène est toujours déjà au cœur des autres phénomènes, comme un accès immédiat à un univers infiniment complexe. Pour restituer une totalité disparate, quelle forme plus adaptée que celle de ces fragments ? Chaque mot devient signe d’une réalité plus large, chaque remarque ou description d’un phénomène est toujours livre à venir.
C’est ainsi que Novalis nous initie à un royaume magique où la poésie peut devenir cet élément merveilleux qui habite tous les êtres sans possibilité d’exclusion, où tous les champs couverts par l’esprit humain – la philosophie, la science, l’art, la religion – sont transfigurés. Un monde où, pour que ses mystères soient révélés, À la fin tout devient poésie.


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[po/éthique]
Un roman doit être poésie de part en part.
(Novalis)


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[pour vincent]
Un roman doit être poésie de part en part.
(Novalis, À la fin tout devient poésie)
+
infra :
Voltaire le dit une fois pour toutes : « La poésie n'est faite que de beaux détails, il n'y a pas à sortir de là. »
((Pierre Assouline, Rosebud, chap.1, 5'))



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[karl][méta][surdouage]
Mais quoi qu'il fasse, à quoi qu'il s'occupe, toujours la curiosité le démange. Savoir, comprendre, encore...
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #100?)


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[simplexité][reconnaifiance]
Fabuleux maître d'œuvre de spectacles ahurissants, on prend Léonard pour un grand magicien.
Pour autant, ça ne fait toujours pas de lui un sculpteur ! Il n'est pas le premier à avoir conçu des automates, il s'ancre même dans une tradition bien établie. Mais ses solutions techniques sont d'une extrême élégance. Leur inspiration est issue de quantité de savoir-faire, extérieurs au monde du théâtre.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #100?)



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[karl][perfectionnage]
Impossible pour lui de travailler a fresco qui exige un travail rapide, sur un fond que sa récente édification a laissé humide. Même pour une peinture murale, Léonard choisit l'huile qui, séchant moins vite, permet de traîner en longueur suivant l'humeur et le loisir, d'atermoyer sur le finissage de l'œuvre. L'huile autorise une réalisation plus lente, plus conforme à sa façon de procéder. La lenteur avec laquelle travaille Léonard a fini par devenir proverbiale. Après de longues et lentes études préliminaires, il lui faut plus de trois ans pour en venir à bout.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #100?)
+
infra :
... d'en finir avec ce qui l'angoisse le plus dans la peinture a fresco, l'obligation de travailler « sans repentir » sur une aussi grande surface.
+
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Souvent dans sa vie, il se retrouve contraint pour nourrir les sliens de « chasser la commande », de courir le cachet. Paradoxalement, après l'avoir obtenue, souvent il oublie de livrer. Perfectionniste et touche-à-tout, il passe toujours joyeusement du coq à l'âne.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #100?)



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[TP]![DTO]
– Tu serais riche aujourd'hui ! [  ]
– Ha. Riche ? J'ai toujours vécu libre. Il y a pas plus grande richesse. Et j'ai aussi eu de bons amis.
(Blackthorn [film], 52')
+
infra :
L'amitié est le bien le plus précieux que puisse avoir un homme. Elle a plus de valeur que l'argent, la terre, les cheveux ou le bétail. C'est sans doute la seule chose qu'on n'oublie jamais, et qui dure éternellement.
(Blackthorn [film], 31'30)


#
[mort]
Dans ce cas, on est libre. Ça me plaît bien d'être mort. Si seulement j'avais su ça plus tôt !
(Blackthorn [film], 1:03'30'')
+
Il y a des moments où on préférerait être mort. Vous êtes pas de mon avis ?
(Blackthorn [film], 1:16'50'')



#
[âge]
Ouais. Je crois qu'on peut pas nous reprocher de prendre de l'âge !
(Blackthorn [film], 1:10'45)



#
[mort][suicide][euthanasie]
... j'ai toujours su que tu serais le dernier...
... fais-le...
(Blackthorn [film], 1:21'45'')
+
//
Les frères sisters [film] : très mourant, très souffrant, il lui demande une arme pour se tuer...


#
[montagne][-,'-](V)
Allez, viens ! Filons ! Regarde, voilà tes montagnes ! Nous y sommes presque !
(Blackthorn [film], 1:25')
+
(V)
(Blackthorn [film], 1:28')
+
(V)!
(V)
(Blackthorn [film], 1:30'15'')


#
[brut][esth/éthique][LT]
J'aime bien quand on laisse pousser les herbes, comme ça, c'est tellement plus beau !
[  ]
Mes parents ont une petite maison de campagne [  ], avec un gentil petit gravier, ds jolis petits gazons, des petites fleurs... Enfin, tu vois le genre. Et chez les voisins, c'est exactement la même chose.
Mais, je sais pas, quoi, j'ai jamais été dans la campagne, comme ça, ici c'est complètement sauvage.
– Bah, tu as qu'à rester.
(Quatre aventures de Reinette et Mirabelle [film], 5'45 + 11')


#
[intelligence]
– Non mais j'ai très bien compris.
– Mais il s'agit pas de comprendre ! C'est vrai que tout le monde dit toujours « j'ai compris, j'ai compris », n'empêche qu'on a beau te dire qu'une fraise rouge est meilleure qu'une fraise verte, tant que tu y auras pas goûté, eh ben, tu auras rien compris !
(Quatre aventures de Reinette et Mirabelle [film], 17'35)

#
[taisage]
...
(Quatre aventures de Reinette et Mirabelle [film], 1:22')


#
[taisage]
Je regrette d'avoir parlé, mais pas de m'être tu.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.47-48)
+
J'écris peut-être ce livre pour ne plus avoir à parler.
(Édouard Levé, Autoportrait, p.36)
+
...
(Édouard Levé, Autoportrait, p.101)













2020 04 26

#
[confinement]
... encotre trois mois... faire la tête...
Elle – Et tu es ici avec moi, tu es ici avec moi pour la période la plus longue depuis qu'on est marié. Tu ne trouves pas que c'est agréable ?
(Bone Tomahawk [film], 6'30)

#
[à gilles][axio-logique]
Le dimanche 26 avril 2020 à 10:37:17 UTC+2, Gilles a écrit :

Michel Onfray sur France Inter



Le dimanche 26 avril 2020 à 11:02:00 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Encore une fois, Onfray n'est plus tellement une référence pour moi. Je m'en suis plutôt distancié. Je garde une sympathie, une gratitude, mais distanciées. J'adhère pas à toutes ses prises de positions, morales, à tour de bras, sur n'importe quel sujet. Pas assez philosophe, plutôt (devenu) idéologue.



#
[perfectionnage][DTO][TP]
Mackendrick commença sa carrière américaine en dirigeant Le Grand Chantage (Sweet Smell of Success, 1957) un film produit par Hecht-Hill-Lancaster (HHL — Norma Productions). Ce film, qui devait connaître un certain succès public, a pour protagoniste un agent de presse — Tony Curtis — embarqué dans un complot manigancé par un éditorialiste influent — Burt Lancaster — lequel entend bien mettre un terme à la relation qu'entretient la plus jeune de ses sœurs avec un musicien de jazz. Les relations furent assez houleuses entre Mackendrick et les producteurs du film, car le côté perfectionnisme du réalisateur n'était pas sans agacer ces derniers. Après Le Grand Chantage, Mackendrick revint en Grande-Bretagne pour mettre en scène, en 1959, son second film estampillé HHL, Au fil de l'épée (The Devil’s Disciple), mais il fut renvoyé après à peine un mois de tournage à cause des tensions qui couvaient depuis la première collaboration, et c'est Guy Hamilton qui fut appelé pour le remplacer. L'expérience marqua profondément Mackendrick.
[  ]
Il n'est pas difficile de comprendre la raison qui poussa Mackendrick à quitter la réalisation pour l'enseignement. « Il dépensait davantage d'énergie à négocier ceci ou cela, qu'à mettre en scène. » Lorsque les studios Ealing furent mis en vente, Mackendrick avait tout d'un coup les coudées franches pour poursuivre une carrière de réalisateur indépendant, mais c'est une chose à laquelle il n'avait jamais été préparé :  « Aux studios Ealing… j'étais un enfant horriblement gâté, car on enlevait de mes épaules le poids de tous les problèmes logistiques et financiers, quand bien même je ne pouvais pas décider du film que je voulais faire. J'ai trouvé bien plus de satisfaction dans l'enseignement, pourquoi cela ? Eh bien simplement parce que, quand le monde que j'avais connu chez Ealing a sombré, j'ai découvert à Hollywood que, pour faire des films, il faut être un excellent négociateur… chose pour laquelle je n'ai aucun talent. Je me suis aperçu que ce n'était pas mon truc, et donc je suis parti. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexander_Mackendrick)


#
[défausophie][philosophie][autophilosophe]
Un conseil, en passant : Apprenez à vivre.
(Le grand chantage [film], 15'30)


#
[blonde][!°]
Un sénateur, un journaliste et une chose blonde et ondulée.
(Le grand chantage [film], 19'30)

#
[otteur][otto][HN]
Oui. Ils ne peuvent rien faire sans nous. Notre bon ami [  ] a dû oublier de l'expliquer : c'est nous qui fournissons la matière première.
(Le grand chantage [film], 24'30)

#
[psycho-logique][s'injustifier]
Tu en es encore à vouloir des explications.
(Le grand chantage [film], 29'20)

#
[noirage]
Il tape à la machine puis décroche le téléphone – Oui, [  ] ? Tu as l'air rudement heureux. Pourquoi trouves-tu la vie belle et pas moi ?
(Le grand chantage [film], 45')

#
[axio-logique]
Marie, tu essaies de me faire de la morale, mais tu y perdras ta beauté et ta jeunesse.
(Le grand chantage [film], 49')


#
[!°][affinité]
[  ] vous êtes parfaitement stupide et vous n'avez rien dans le ventre. Je ne vous aime pas, point virgule.
(Le grand chantage [film], 54'40')


#
[noirage]!
Vous savez, [  ], j'ai comme une vague impression que vous avez une fausse conception de la vie. C'est ça, la vie, tâchez de vous y faire !
(Le grand chantage [film], 56'40)


#
[brut]
– Mais qu'est-ce qui plaît tant à Suzie dans ce garçon ?
– Son honnêteté. Aiguë. Jusqu'à la nausée.
– Qu'entends-tu par "honnêteté".
– C'est un peu comme de la dynamite, qui n'attend qu'une allumette.
(Le grand chantage [film], 1:03')


#
[reconnaifiance][!°]
– Oh, votre thé, qu'est-ce qu'il pue !
– C'est de la soupe !
– Oh ? Est-ce que je pourrais en avoir un peu ? [  ] Oh, mais qu'est-ce que ça sent bon, maintenant que je sais que c'est pas du thé mais de la soupe !
(Bone Tomahawk [film], 10'10)

#
[programme][politique]
(Ils baisent. Elle sur lui, à son rythme à elle.)
Lui – On va le faire normalement, d'accord ?
Elle – Tu n'apprécies pas mon sens de l'initiative ?
Lui – Ça doit être mon instinct.
(Bone Tomahawk [film], 14'20)


#
[brut][karl]
J'espère que tu trouveras pas ça abrupt, mais : [  ].
(Bone Tomahawk [film], 39'45)


#
[surdouage][intelligence][moyenhomme][défausophie]
L'intelligence est le seul avantage qu'on a sur ces hommes des cavernes. On va éviter de le perdre.
(Bone Tomahawk [film], 39'45)
+
[philosophie][autophilosophe][àmouréinventer][TP]
– C'est pas vous qui commandez !
– Non. Mais je suis le plus intelligent de nous quatre et je vais tout faire pour qu'on reste vivant.
– Ah tiens, le plus intelligent de nous quatre. C'est vrai, ça ,
– Oui. Le shérif [  ] a un femme, [l'autre] aussi, et vous vous êtes veuf.
– Oui. Et alors, quel rapport avec l'intelligence ?
– Les hommes intelligents se marient pas !
– Les... Ok !
(Bone Tomahawk [film], 46')


#
[!°]
– Attendez, je vais vous aider.
– Je peux y arriver.
– Mais pas avec élégance !
(Bone Tomahawk [film], 43'35)


#
[bio-logique]
La douleur est le langage du corps. Vous avez intérêt à l'écouter.
(Bone Tomahawk [film], 43'45)

#
[!°][âge]
– Quelle heure il est ?
– Il doit être 9h, mais on se croirait déjà la semaine prochaine.
(Bone Tomahawk [film], 1:01')


#
[reine][postsexuel]
A – [Elle] se serait jamais laissée monter par un métèque.
B – Vous en avez fait une sainte-ni-touche ?
A – C'est une jument intelligente, et loyale.
C – John, je crois qu'elle leur a résisté.
[  ]
B – C'est vrai, c'était une brave jument.
(Bone Tomahawk [film], 1:03')


#
[épure][minimalisme]
– On va emporté le strict minimum et enterrer le reste.
[  ]
– On va prendre que l'essentiel.
(Bone Tomahawk [film], 1:05')


#
[suicide]
Il va me falloir le fusil. Laissez-moi des bâtons de dynamite. Et surtout, revenez pas avant que je m'en sois servi. Je suis beaucoup trop vaniteux pour vivre comme un mutilé. C'est ici que mon chemin s'arrête. Je voudrais un cigare.
(Bone Tomahawk [film], 1:28'50)

#
[mort]
– Ça va aller, [  ] ?
Mourant – Non.
– Vous en êtes sûr ?
– J'en suis sûr.
[   ]
– Tu diras au revoir à ma femme. Je dirai bonjour à la tienne [défunte].
(Bone Tomahawk [film], 1:59'40)


#
[TP]["temps perdu"]
Repartez par où vous êtes venus. Perdez pas de temps.
(Bone Tomahawk [film], 2:00'30)

#
[karl]
"Tout à fait"
(Bone Tomahawk [film], 2:04'20)


#
[noirage]
La vie est une comédie écrite par un auteur sadique.
(Café Society [film], Woody Allen – bande-annonce VF)
+
La vie est une comédie écrite par un scénariste comico-sadique.
(Café Society [film], 1:15'15, VF et VO)


#
...
(La Conclusion (par Aurélien Bellanger) - 24/04/2020 - La conclusion personnelle)

#
Le bonheur est toujours apporté demain.
Tout est à portée de main, mais apporté demain.
Nos rêves sont à portée de main, mais apporté demain.
Tout ça est à portée de main, mais sera apporté demain.
C'est toujours à portée de main, mais souvent apporté demain.
C'est à portée de main, mais apporté demain.
Quand c'est à portée de main, mais apporté demain.
À portée de main, mais apporté demain.
(O/<.)



#
[karl]
Ici [au cou ], j'avais un Saint-Christophe, que ma grand-mère m'avait offerte, pour me protéger des accidents.
(Télérama - Christophe chez lui - entretien sur petits papiers colorés, 11'30)
+
... ma première voiture, juste après le permis, c'était une 4L...


#
[brachy-logique][taisage]
– Et si je peux ajouter quelque chose...
– Non, c'est bien comme ça.
(Le grand chantage [film], 1:06')



#
[axio-logique][anaaxio-logique]
– Attendez, [  ], je ne vous ai pas  accepté comme juge, que je sache. Alors, rendtez votre fouet et peut-être écouterai ce que vosu avez à dire.
(Le grand chantage [film], 1:07'50)







2020 04 27

#
[télécharger]
Horace & Pete (= Louis CK)
https://streaming.voir-films-series.net/horace-and-pete-saison-1-voirfilms/2/


#
[!°]
Je vais rentrer chez moi. Peut-être bien que j'ai laissé mon humour dans un tiroir.
(Le grand chantage [film], 1:14')


#
[surdouage]
Tu as un cerveau magnifique, [  ], sers t'en.
(Le grand chantage [film], 1:14'15)


#
[àmouréinventer]
– Ne retire pas déjà la passerelle, [  ]. Tu voudras peut-être remonter à bord.
– [  ] Je veux bien être ton chien, porter un collier. Mais s'il doit se transformer en noeud coulant, vive la liberté.
(Le grand chantage [film], 1:14'30)



#
[diét/éthique]
On dirait une gosse de 10 ans. Et vous me donnez l'impresison d'être aux aboies. Vous ne cessez pas de tourner en rond sur vos pattes d'oiseau, nerveuse, n'arrivant à rien, avec un art pour tout louper et pour mal tomber. Et vous reboncez avant même d'avoir lutté.
Un instant ! C'est la vérité, et la vérité fait mal.
(Le grand chantage [film], 1:28'50)


#
[noirage]
C'est la vérité, et la vérité fait mal. Venez me voir, [  ] et je réviserai vos idées erronées sur la vie.
(Le grand chantage [film], 1:29')

#
[suicide]
...
(Le grand chantage [film], 1:29')


#
[physio-logique][anaxio-logique]
Tu as fait tant de mal que je devrais te haïr. Mais non, je te plains.
(Le grand chantage [film], 1:35'15)


#
[amphibo-logique][intelligence][maudit][formule]
– Alors, c'est ça.
– C'est ça.
– Je vois pas l'idée.
– Je sais !
– Qu'est-ce que les gens vont faire avec ?
(Steve Jobs [film], 18'40)


#
[autorevendication]
Nous saurons bien assez tôt si tu es Léonard de Vinci ou si tu crois juste l'être.
(Steve Jobs [film], 28'30)


#
[rappel]
Dans mes pas, le monde se fera sans moi. (Avec moi mais pas.)


#
[intelligence]
– Tu es le seul qui vois le monde à ma manière.
– Personne ne voit le monde à ta manière.
(Steve Jobs [film], 31'25)


#
[formule][amphibo-logique][mes quantiques]
Ça sonne très bien comme ça, mais ça veut pas dire grand-chose, haha.
(Steve Jobs [film], 43'15)

#
[éco-logique]
Les choses ne deviennent pas ce que tu penses parce que tu l'as décidé.
(Steve Jobs [film], 51'35)


#
[mes quantiques]
– Eh ben, j'écoute deux versions de la même chanson. Et quand j'arrive à la fin, je rembobine et je recommence. C'est la même chanson, mais les versions sont différentes.
– Quelle chanson ?
– OK. [  ]
[  ]
– De quoi ça parle ?
(Steve Jobs [film], 58')



#
[minimalisme]
... Steve Jobs chez lui (comme sur la fameuse photo)
– Quand vas-tu avoir des meubles ?
(Steve Jobs [film], 1:02')


#
[otto karl][HN][maudit]
La technologie n'a pas progressé aussi vite que j'en avais besoin.
(Steve Jobs [film], 1:12'30)
+
Cette victoire ne fait pas oublier l'essentiel. La technique qui peine à suivre. Car comment fondre pareil géant ? Aucun moule n'est assez grand et, bien sûr, pour tout simplifier, Léonard veut le couler d'une seule pièce ! Comnent envisager les délicates étapes de la fonte et de la fusion ?
(Sophie Chauveau, Léonard de Vinci)


#
(V)
...
(Steve Jobs [film], 1:13'45)

#
[autophilosophe]
– Tes produits sont meilleurs que toi [, Steve].
– C'est ce à quoi j'aspire. Et de le reconnaître fait toute la différence.
– Ce n'est pas binaire, Steve. On peut être doué et humain, les deux à la fois.
(Steve Jobs [film], 1:41')
+
(Steve Jobs [film], 1:52')


#
(V)[conférence]
[le public, dans la deuxième moitié du cadre, applaudit devant la scène apple conférence vide]
(Steve Jobs [film], 2:02'15'')


#
[TP]
[projet/promesse du iphone... pour remplcer le walkman... je vais mettre 1000 chansons dans ta poche]
(Steve Jobs [film], 1:54'40)


#
[rappel]
La vie est un jeu de hasard dont on n'a pas les cartes, que les j(e)tons. (O/<.)



#
(V)![glitch]!
(Odezenne - Hardcore - Clip Officiel [par nico r.], la toute fin du clip)









2020 04 28


#
[liste d'achats]
Bouchons d'oreilles
graines germées
huiles
huile de coco



#
[défausophie]
Tu as jamais compris que rendre les coups, ça fait qu'empirer les choses.
(Comancheria [film] / Hell or High Water, 13'10)

#
[mort][noirage]
– À t'entendre, on a l'impression qu'on va pas s'en tirer.
– J'ai jamais connu personne qui s'en soit tiré. Jamais. Et toi ?
(Comancheria [film] / Hell or High Water, 18'30)


#
[philosavis]
Quand tu auras plus personne à contredire, tu vas vraiment t'emmerder. Il te faut un passe-temps. Et vite.
(Comancheria [film] / Hell or High Water, 23'15)


#
[autophilosophe][programme]
L'heure n'est pas aux considérations secondaires.
(Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, introduction à l'intervention du Premier Ministre Édouard Philippe du 28 avril 2020 à l'Assemblée Nationale)


#
[noirage]!!
Nulle impuissance à dire cela. Seulement la conscience d'être ramené au tragique de toute histoire individuelle ou collective, qui rend dérisoire toute vanité.
(Richard Ferrand, président de l'Assemblée nationale, introduction à l'intervention du Premier Ministre Édouard Philippe du 28 avril 2020 à l'Assemblée Nationale)
//
Philippe Forest


#
[princesse]
– J'en sais rien, j'ai jamais eu des [filles/copines] douces.
– Ah ouais, toi, tu les aimes vénères, toujours prêtes à s'en prendre aux autres.
– C'est vrai, je crois que tu as raison.
(Comancheria [film] / Hell or High Water, 58'20)


#
(V)[PM][HN]
[vers la ville de POST, route et panneau, trains]
... il y a du monde, dans cette ville...
(Comancheria [film] / Hell or High Water, 1:05'45)


#
[karl][TP][!°]
– Elle est trop grosse.
– Je sais, on me le dit souvent.
(Comancheria [film] / Hell or High Water, 1:06'30)


#
[minimalisme][PM]
Mélangeant les genres du western, du thriller et du film de casse, il  [Comancheria / Hell or High Water]raconte l'histoire de deux frères originaires du Texas interprétés par Ben Foster et Chris Pine, qui commettent une série de braquages pour sauver leur famille de la banqueroute. Deux Texas Rangers désabusés (Jeff Bridges et Gil Birmingham) se lancent à leurs trousses.
[  ]
Le tournage [de Comancheria / Hell or High Water] a eu lieu au Nouveau-Mexique (Clovis, Portales, Tucumcari, Albuquerque).
  Le réalisateur David Mackenzie et son directeur de la photographie Giles Nuttgens ont privilégié une mise en scène minimaliste, mettant en valeur les comédiens et la lumière naturelle du Nouveau Mexique. Des caméras numériques de haute précision ont été utilisées ainsi que le format CinemaScope, pour un style visuel contemporain. Par ailleurs, David Mackenzie a voulu réduire au maximum le matériel de tournage. Par exemple, aucun clap n'a été utilisé.
  Le film est dédié à David John Mackenzie (1929-2015) et Ursula Sybil Mackenzie (1940-2015), les parents du réalisateur David Mackenzie qui sont tous les deux morts pendant qu'il faisait ce film.
Le film a reçu un très bon accueil critique. Le Chicago Sun-Times écrit que "dans les grandes comme les petites lignes, Hell or High Water est un film tellement magnifique, dur, élégiaque et intelligent que j'ai eu envie de le revoir au moment où il s'est terminé."
(Wikipédia)
+
#
[PM]
 Le Dauphiné Libéré par Jean Serroy :
Western, thriller, film de braquage, road-movie ? Un peu tout cela à la fois, dans un film riche des multiples ressources de son scénario et de son casting.
+
 Transfuge par Frédéric Mercier :
"Comancheria" retrouve la vigueur originelle des westerns. Un délicieux bain de jouvence.
+
 Bande à part par Isabelle Danel :
Quelque chose d’une réalité que le film distille tout en jouant l’efficacité de la mise en scène et la rapidité du montage, le tout saupoudré d’élégants dialogues à l’humour parfois désespéré. Le casting, impeccable, est la cerise sur ce gâteau, du genre pièce montée : western ET thriller ET constat social sur un mode réjouissant.
+
Culturebox - France Télévisions par Jacky Bornet  :
Avec son humour élégant, sa mise en scène efficace, mais sans esbroufe, ce polar westernien est racé comme un Mustang.
+
 La Croix par Corinne Renou-Nativel:
 Drôle et intelligent, ce film à la croisée de plusieurs genres met face à face deux duos de héros attachants, voleurs et policiers, dans un Texas économiquement exsangue.
+
 Les Fiches du Cinéma par Delphine Cazus :
Un film lumineux, dans lequel les règles classiques du bon et du méchant sont effacées. [anaxio-logique]
(http://www.allocine.fr/film/fichefilm-206412/critiques/presse/)



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[covid]
Coronavirus en Seine-et-Marne : nette chute du rythme quotidien des hospitalisations et des décès
Si le nombre de décès dus au Covid-19 continue de croître dans les hôpitaux et cliniques de Seine-et-Marne, c’est à un rythme quotidien fortement ralenti, divisé par sept en une semaine.
...
(http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/coronavirus-en-seine-et-marne-nette-chute-du-rythme-quotidien-des-hospitalisations-et-des-deces-26-04-2020-8306187.php)


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En France, Patrick Floersheim (décédé en mars 2016) a été la voix française régulière de Jeff Bridges, de 1987 (Nadine) à 2015 (Le Septième Fils).
1998 : The Big Lebowski ; 2009 : Crazy Heart ;
2016 : Comancheria

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[âge]
Car en temps normal, je l'étais moi-même à cet âge-là. 40 ans : normal.
Car en temps normal : 40 ans, normal.

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Elle (se dit à elle-même devant le miroir, en respirant) – Détends-toi. Détends-toi.
(Sicario [film], 3'30)


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[esth/éthique]
Lors de sa présentation au Festival de Cannes 2015, Sicario reçoit des critiques plutôt positives. Variety écrit ainsi "l'intrigue noueuse requiert une grande attention mais ne devient jamais trop difficile (ou volontairement opaque) à suivre. [...] Comme dans les films de Clint Eastwood ou Michael Mann, la violence est sauvage et étonnante, mais jamais outrancièrement spectaculaire, chaque balle tirée a des conséquences pour la victime et le tireur."
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Sicario)



#
Motel :
(Comancheria [film] / Hell or High Water, ... + ...)
(Sicario [film], 56' + 1:20'30 + 1:21'20)
(The Neon Demon [film], 14'45 + 20'30 + 25'10 + 27'10 +53'40 + 1:08'40 + 1:11'40)
(Rubber [film]) !
...



#
(V)
(Voiture (police) sur route de sable et beau ciel d'orage orageux)
(Sicario [film], 1:22'10)


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– Ce n'était rien de personnel. [De ma part, d'avoir fait tuer ta femme et ta fille.]
– Pour moi, si.
(Sicario [film], 1:46')




#
[à yolande]
Le lundi 27 avril 2020 à 20:00:20 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Merci maman, et coucou surtout.
Je préfère pas te parler de ma santé (et du moral qui décline avec), si ton moral à toi n'est déjà pas bon.
Hélas, je vivrais tellement mieux ce confinement, sous la menace extrême pourtant, mais auquel je suis quand même déjà très habitué dans ma vie, comme tu sais, il me faut pas grand chose, je m'ennuie jamais, tout me passionne, et aussi bien dans mon coin. Mais... hélas... mon état ne me permet pas d'en "profiter" comme j'aurais pu. Disons juste ça, allez.
Mais quand je vois des gens en pleine santé s'en plaindre, je me dis que c'est vraiment mal foutu, et s'ils savaient... comme il y a bien pire que leur situation.
[  ]
Et, allez, en passant, un petit clin d'oeil pour toi : quand on demandait à Christophe pourquoi avoir choisi ce pseudonyme, voici ce qu'il répondait :
Christophe chez lui - entretien sur petits papiers colorés

+

Le mardi 28 avril 2020 à 11:18:11 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Sauf que, maman, il ne s'agit plus d'hypocondrie dans mon cas, dans mon état. Tu sembles le zapper complètement, et c'est d'autant plus dur pour moi. Comme pour toi peut-être. Suite à quelques premiers signes, la maladie s'est déclarée exactement le 1er décembre 2017, et ne cesse depuis de s'aggraver, jusqu'à devenir de plus en plus intenable. Je dis ça pour te prévenir, pour la millième fois, que je pense ne plus aller très loin. Et il y a le covid, oui, en plus, en plus, qui nous laisse peu de chances, certes, mais... d'abord ça, de plus en plus fort, lourd et invivable. Et que les médecins, qui ne sont pas des dieux, figure-toi, et se donnent si peu la peine, n'arrivent pas à diagnostiquer, e qui est moins rare qu'on le croit, figure-toi aussi. Ou relis ce que je vous ai proposé de lire, etc. Mais passons ?
Comme je te le disais hier, s'il n'y avait encore que le confinement et la menace du covid, pour moi...
Mais toi, profite, autant que tu peux. Et sans t'occuper de mes relations, que tu ne fais qu'imaginer à ta sauce, purement hypothétique et pourtant sûre d'elle-même. Quant à la mort, à force d'y penser moi aussi, et pour cause, et donc plus qu'à mon tour, je me dis qu'il faut bien terminer un jour, comme il faut bien terminer un repas, mais en se réjouissant qu'il fût assez bon (sinon riche), il faut l'espérer.
Une de mes formules dit bien : Être en en vie sans en être envieux.
Et hier encore je (ou otto) publiais ça, en passant :
c'est ça la vie/c'est sale la vie...

+
Le mardi 28 avril 2020 à 11:32:59 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Mais je pourrais aussi essayer de te remonter le moral, même artificiellement, certes, mais... avec quoi ? Et comment ?
Si tu veux voir ou revoir un film, ou écouter une ou des chansons, fais-moi signe ! Ou un livre. Ou, déjà, rebrancher la lampe luminothérapeuthique que je vous ai offerte... ; )








2020 04 29



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Il se dit à lui-même (pendant le crash) – Ça y est, c'est le moment de ta mort. Je n'ai pas peur. Je n'ai pas peur.
(État second [film], 32')
+
#
Il (se dit à lui-même dans le miroir, après le crash d'avion et touchant  blessure) – Tu n'es pas mort.
(État second [film], 6'50)
+
#
[TP]
– Où étais-tu ?
– Je visitais mon passé.
– Mais pourquoi n'as-tu pas dit que tu étais en vie ?
– Je pensais que j'étais mort.
(État second [film], 23'10)
+
#
[noirage]
Regardez. Regardez-les. Ils ne savent pas ce que ça veut dire "mourir". Nous, oui. Nous sommes passés par là.
(État second [film], 43'50)
+
#
– Ça y est. C'est l'instant de ma mort.
...
Je suis vivant ! Je suis vivant !...
(État second [film], 1:49'30)



#
[brut][karl]
– je peux vous parler franchement ?
– Je préférerais.
(État second [film], 19'15)


#
(V)
(il court dans la foule traverse la chaussée, mais surtout : défilement de voitures – possibilité de boucle)
(État second [film], 25')


#
[àmouréinventer]
– Qu'est-ce que ça signifie ? Est-il amoureux d'elle ?
– Pas de façon rationnelle.
– L'amour n'est pas rationnel.
– Ce n'est pas de l'amour.
(État second [film], 50'10)


#
[philosavis]![axio-logique]!
La pire erreur des hommes est dans leur opinion.
(Léonard de Vinci (C. A. 153, v.), cité par Sophie Chauveau, Léonard de Vinci)
+
Rien au monde n’est plus trompeur que notre jugement.
(Léonard de Vinci (LU. 65.), https://fr.wikisource.org/wiki/Textes_choisis_(L%C3%A9onard_de_Vinci,_1907)/Morale)

#
[TP][mort]
La vie bien remplie est longue. (T. 34, r.)
Si comme une journée bien remplie donne un bon sommeil, une vie bien employée procure une mort tranquille. (T. 27, r.)
(Léonard de Vinci, https://fr.wikisource.org/wiki/Textes_choisis_(L%C3%A9onard_de_Vinci,_1907)/Morale)

#
[programme]
La luxure est une cause de génération.
La gourmandise entretient la vie.
La peur ou la crainte la prolonge.
La douleur est le salut de l’organisme.
(Léonard de Vinci, https://fr.wikisource.org/wiki/Textes_choisis_(L%C3%A9onard_de_Vinci,_1907)/Morale), (ASH. I. 32, v.)

#
[formule][àmouréinventer]
Le bois nourrit le feu qui le consume. [  ]
(Léonard de Vinci, https://fr.wikisource.org/wiki/Textes_choisis_(L%C3%A9onard_de_Vinci,_1907)/Morale),(ASH. I. 22, v.))



#
[politique]
– Évidemment c'est dans mon intérêt d'obtenir le plus d'argent possible. En fait, c'est c'est mon travail. Je ne m'excuse pas pour cela.
– Non, c'est l'Amérique des 90's. Plus personne ne s'excuse.
[  ]
– C'est la loi. Pas un truc que j'ai inventé.
(État second [film], 1:01'30)
+
// pas même un homme.



#
[noirage]
Le pilote (au passagers) – Je ne vais pas vous mentir; ça va être violent. Peut-être même pire. Faites attention à ce que le personnel va vous dire. Et bonne chance à vous tous.
(État second [film], 1:14')


#
[neutralisage][zen]
– Dis-moi adieu, Max.
– Adieu ? Pourquoi devons-nous nous dire adieu ?
– Parce que c'est ainsi.
– Je ne veux pas te dire adieu.
– Dis-le comme ça n'avait pas d'importance. Adieu, Max. S'il te plaît, Max, dis-le.
(Sur un ton dégagé) – Adieu, Carla.
(État second [film], 1:41')


#
[mort][épure]
« L'âme arrive à la fin de son long voyage, seul et nue... »
(État second [film], 1:44'15)

#
ottokarl @ottokarlll · 1 min
En réponse à  @GrandeLibrairie   et   @EditionsAllia
Dommage, La P'tite Librairie fait des fautes d'orthographe. Eh oui... "Eh oui" ne s'écrit pas "Et oui". Eh non, malgré la mode, je sais ; )


#
[moyenhomme][défausophie]
Les gens croient ce qu'on leur dit.
(The Neon Demon [film], 18'45)


#
(V)[nuit][-',-][ciel][PMLOIKJU]
(elle (et lui), sur le toit d'un gratte-ciel la nuit au-dessus de la ville (dont gratte-ciel) et ses lumières et la lune, dans le vent de l'été)
(The Neon Demon [film], 21'20)

#
(V)
(il éteint les lumières sur la mannequin et avance dans un pièce totalement noir dans un couloir de lumière)
(The Neon Demon [film], 35')

#
[âge]
A – Ça va plus durer longtemps.
B – Ça veut dire quoi ?
A – Ça veut dire que tu es bientôt périmée. Qui préfère la viande avariée à la chair fraîche ?
C – Personne.
(The Neon Demon [film], 40'15)

#
[beauté][esth/éthique]
La beauté ne fait pas tout, elle est tout.
(The Neon Demon [film], 1:05'25)



#
(V)
(lumière et rideaux associations de couleurs, un peu 70's, et blonde allongée lit capitonné et soie)
(The Neon Demon [film], 1:20'50)

#
(V)
(embarqué à fond dans une décapotable, horizon mer, deux blondes cheveux au vent)
(The Neon Demon [film], 1:36'30)


#
[suicide]
(The Neon Demon [film], 1:44'45'')




#
[à liane]

Le mercredi 29 avril 2020 à 20:14:36 UTC+2, lllkll llll a écrit :

Salut Liane, et bon anniversaire !
Sans doute pour la dernière fois de ma part.
Car mon état de santé ne s'améliore pas, au contraire, et dans ce contexte, en plus... bref, l'un dans l'autre, à peu près plus aucune chances pour moi... de m'en sortir.
Il m'arrive de réécouter nos duos ces temps-ci, mais passons... Et tes chansons ? Après tes deux maquettes, et mes retours, j'ai plus rien reçu. J'espère ne pas avoir été maladroit dans... mes sincères appréciations pourtant ! Allez, mais de toute façon il n'est plus temps, manifestement, mais temps de partir, pour moi, d'une façon ou d'une autre.
Toi, reste, et tiens bien le coup, hein ! J'espère qu'à la Réunion ou ailleurs, tu vas bien, et iras loin ! Bon anniversaire à toi en tout cas. Pour le moins.
kARL
On sait bien que demain n'appartient qu'à la nuit... ne m'en voulez pas... nous livrons à l'hiver des combats difficiles... pour rien... vous, ne vous envolez pas... quelques mots futiles pour se faire ses adieux... à la vie...
« à la vie à la mort » à la mer à l'arrache





#
... Kangourou...
(Premier contact [film], 39'45)

#
[HN][multimédia]![surdouage]
Comme leur langage ou leur corps, leur langage écrit ne se déploie pas dans une direction ou dans l'autre. Les linguistes parlent d'une orthographe non-linéaire. ce qui soulève la question : pensent-ils de la même façon ?
(Premier contact [film], 55')

#
[formule][no effort][simplexité]
Un heptapode peut écrire une phrase complexe en deux secondes, sans effort.
(Premier contact [film], 55'25)

#
[àmouréinventer][intelligence][CNV]
– C'est fascinant de vous voir contourner des pièges de la communication dont j'ignorais même l'existence. C'est peut-être pour ça que... que je suis encore célibataire.
– Croyez-moi, on peut très bien comprendre la communicationet rester célibataire.
(Premier contact [film], 56'40)


#
[lexico-logique][néo-logique][intelligence][po/éthique]
– J'ai déjà lu quelque part que lorsqu'une personne se retrouve complètement immergée dans une langue étrangère, elle peut carrément reconfigurer son cerveau.
– Oui, l'hypothèse de Sapir-Whorf. C'est la théorie voulant que la langue qu'on parle détermine notre façon de penser, et...
– Ouais, affecterait notre façon de voir les choses...
(Premier contact [film], 1:01'30)
+
...
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_Sapir-Whorf)



#
(V)[minimalisme]
... chambre à coucher minimaliste !...
(Premier contact [film], 1:02'50)




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[bio-logique][covid]
Le Center for Disease Control and Prevention, ou CDC, a rajouté six nouveaux symptômes à la liste de ceux causés par le coronavirus SARS-CoV-2.  Les symptômes suivants, en plus de la fièvre, de la toux sèche et d’un essoufflement, peuvent être synonymes du Covid-19 :      des frissons ;      des tremblements répétés ;      des douleurs musculaires ;      des maux de tête ;      une gorge sèche ;      une perte de goût ou d’odorat.  Les observations de terrain indiquent que la maladie semble prendre des formes très diverses en fonction des patients. En effet, les médecins soupçonnent aussi que le SARS-CoV-2 peut affecter le système nerveux central ou le système cardiovasculaire. Ce tableau clinique étoffé, mais non exhaustif, pourrait améliorer le diagnostic des patients présentant peu de symptômes ou une combinaison de symptômes inhabituelle.
(https://fr.yahoo.com/news/covid-19-six-nouveaux-sympt%C3%B4mes-073100164.html)









2020 04 30

#
[futur antérieur]
Positif, par Adrien Gombeaud :
Villeneuve signe [avec Premier contact] un film de science-fiction unique, qui n'aboutira pas à un futur fantasmé mais à une célébration du présent.
(http://www.allocine.fr/film/fichefilm-226509/critiques/presse/)


#
[noirage]
Le réel vous rattrappe, on peut pas échapper à la violence du monde.
(Mia Hansen-Løve, Arte - Rencontre avec Mia Hansen-Løve pour son film "Maya", 4'30)


#
[physio-logique]
... les lieux ont une influence sur les sentiments... je crois à ça...
(Mia Hansen-Løve, Arte - Rencontre avec Mia Hansen-Løve pour son film "Maya", 7')


#
[brut][karl]
... casting... j'ai reçu beaucoup de vidéos de jeunes filles... qui étaient déjà trsè conscientes d'elles-mêmes, très apprêtées, très sophistiquées, très actrices déjà... et puis... chez elle... une franchise, un naturel, une simplicité extraordinaire(s), quelque chose au fond d'assez brut chez elle, qui m'a énormément saisi chez elle... et en même temps beauté, délicatesse...
(Mia Hansen-Løve, Arte - Rencontre avec Mia Hansen-Løve pour son film "Maya", 18'20)


#
[CNV][physio-logique][éco-logique]
– Si tout ce qu'on vous donne, c'est un marteau...
– Tout le reste est un clou.
(Premier contact [film], 1:04'50)

#
[amphibo-logique]
On ne peut pas savoir s'ils comprennent la différence qu'il y a entre une arme et un outil.
..
(Premier contact [film], 1:07')


#
[covid]
... coopoération entre tous les pays... partager les données...
(Premier contact [film], 1:23'45)

#
[vaginalisme][àmouréinventer]
... un jeu à somme non nulle...
(Premier contact [film], 1:20'30 + 1:24'45)


#
[amphibo-logique]
... Anna/Hannah... palindrome...
(Premier contact [film], 1:36'30 + 1:47')

#
... pour eux... le temps n'est pas linéaire...
(Premier contact [film], 1:38')


#
[bio-logique]
Vertiges d’origine cervicale : mythe ou réalité ?
...
(https://www.revmed.ch/RMS/2009/RMS-219/Vertiges-d-origine-cervicale-mythe-ou-realite)


#


Bonjour,
Et merci.
Mon état est au plus désespéré. Pourrais-je peut-être vous consulter (en vidéo), si vous avez une idée... ?
Mes symptômes musculo-neurologiques se sont tellement affirmés désormais, qu'ils sont peut-être plus nets, plus identifiables ? Puisqu'en plus de la perte de poids et de force, des secousses dans la tête et le long de la moelle épinière et dans les gestes, il semble qu'il y ait une crispation de toute la partie gauche du corps, à commencer par le côté gauche des cervicales que je peux faire craquer à volonté et hélas indéfiniment, ce qui d'abord me soulage, jusqu'à parvenir parfois à supprimer mes étourdissements et secousses dans les gestes, désormais chroniques (en station debout) et de plus en plus intenses et affolants, puis peu à peu aggrave mon état et m'en demande d'en faire toujours plus pour me soulager, hélas, de moins en moins. Si vous voyez à quoi ça pourrait correspondre, pourrais-je vous consulter ?
Sinon un neurologue à distance ? Comme j'y songeais. Avant d'abandonner tout à fait la partie ? D'autant que ce Covid, oui (et sans même parler du confinement, en effet), ne me laisse pas beaucoup de chances non plus, dans mon état... (M'empêchant même de tenter l'ablation d'une dent dévitalisée de ce côté gauche, comme par hasard ôtée depuis longtemps chez mon père et ma soeur, et qui pourrait peut-être...)
Mais j'espère que de votre côté tout va ("relativement") bien. Ça serait au moins ça, dans ce monde.
Bien cordialement,
Karl Dolédec



#
(V)[karl][TP]
(... se coupe la barbe.. un peu comme moi...)
(Maya [film], 2')

#
[psycho-logique]
– Vous envisagez un soutien psychologique ?
– Je l'envisagerai si nécessaire mais je préférerais pas. Je m'épanouie dans l'action, pas dans la parole.
– Votre métier à portant à voir avec la parole.
– Oui, mais une parole en prise avec des événements concerts, la réalité tangible.
... dans un canapé à parler de moi...
analyser... disséquer...
Il m'a tué, le psy, avec ses questions.
(Maya [film], 7'35)
+
... non, ni psychanalyse ni bouquin. Ma thérapie à moi passe pas par ça.
(Maya [film], 19'40)


#
– À quoi tu passes tes journées, à part pêcher ?
– Je prends des notes. En vue d'un livre.
(Maya [film], 19'30)

#
[politique][intelligence]
Aucun monde n'est plus réel qu'un autre.
(Maya [film], 55'20)

#
[optimisme][noirage]
– Tu sais pas ce que j'ai vécu pendant pendant ta captivité. Mais au fond de moi, j'ai toujours pensé que tu rentrerais.
– J'aurais bien aimé avoir la même certitude.
(Maya [film], 56'40)

#
[àmouréinventer]
– Et si je t'aime ?
– Écoute. Je veux pas pas être amoureux ni être en couple. Ni rien de ce genre.
[  ]
Je suis journaliste de guerre. C'est ma vie.
(Maya [film], 1:19'30)

+

#
[DTO][TP][karl]
Léonard a toujours dit à son propos, et à la troisième personne : « Ne comptez pas sur lui, car il a une œuvre à accomplir qui lui prendra toute sa vie. » Aucun autre lien jarnais ne le retiendra. Aucun autre maître que sa liberté. On peut le nommer traître, lui sait où vont ses fidélités. En aucun cas à ces politiques instables et incertains.
 Pas une ligne de ses nombreux Carnets ne trahit une critique ou une approbation des événements du temps. À croire que cela ne le concerne pas. D'ailleurs ça ne l'intéresse qu'en proportion du dérangement que cela peut lui causer. La guerre interrompt son travail, lui vole son bronze, la chute d'un souverain annule éventuellement les commandes de ses protecteurs, ou change leur nature, sinon... ? Rien. La politique n'est pour lui qu'anecdotes, épiphénomènes, péripéties, ennui, en regard de son travail.
(Sophie Chauveau, Léonard de Vinci, #120, 1'40)



#
[méta]!
Dans ses Carnets se rencontrent pêle-mêle tous ses centres d'intérêt. Artillerie, nouveaux modèles de bombarde, note sur la mécanique et l'architecture, esquisses de portique et apparats de fête, projets de guerre sous-marine, croquis d'animaux, dessins de grotesques, têtes et corps dle monstres, profils de somptueux jeunes hormnes, fleurs extrêmement détaillées, précises... En revanche, on y trouve peu ou pas de notations intimes : Léonard s'est toujours méfié des mots et fuit le genre littéraire. Son style est des plus secs. Farnilier et laconique, il en use comme un artisan de ses outils, en les ménageant.
 Surtout, il consigne ce qu'on appelle aujourd'hui ses rêves de machines, dont les historiens s'accordent désormais à penser qu'elles sont peut-être de simples citations copiées sur d'autres artistes : de ces idées qui traînent dans l'air du temps... On envisage telle ou telle chose, et chacun dans son coin tente d'en apporter un début de solution.
(Sophie Chauveau, Léonard de Vinci, #80, 17')


#
[méta]
L'anatomie lui ouvre le monde. Ivre de chercher, ses curiosités se multiplient : il en dresse des listes mirobolantes :
[ ]
Sa boulimie de savoir ne connaît pas de bornes. Chaque domaine approché lui en ouvre un autre. Et l'anatomie sert de passerelle entre les différentes disciplines qu'il recoupe afin de démontrer qu'elles ont toutes partie liée.
(Sophie Chauveau, Léonard de Vinci, #90, 8')



#
(V)[nuit][-',-]
(... eux en scooter dans la ville, sur le pont et sur autoroute en Inde la nuit...)
(Maya [film], 1:35')


#
[TP]
La seule chose que j'ai toujours voulu faire, c'est rien. Juste être bien. Être tranquille et qu'on me laisse tranquille.
(Libre et assoupi [film], 2'50)

#
[TP]
Et voilà tous les lits de ma vie.
(Libre et assoupi [film], 2'50)


#
[TP][STO][DTO]
...
(Libre et assoupi [film], 4'40)
...
(Libre et assoupi [film], 51')
+
J'ai rien contre l'idée de travailler, du moment qu'on ne m'y oblige pas.
(Libre et assoupi [film], 16')
+
(AF)
– Quoi, ton but dans la vie, c'est de toucher le RSA ?
– Non. Mais tu sais que le mot "travail", ça vient du latin "tripalium" qui veut dire "torturer". Ah, quand on sait ça, ça donne moins envie de travailler, hein ?
[ ] Moi, je me contente de peu, tu sais.
...
(Libre et assoupi [film], 18'15)
+
...
(Libre et assoupi [film], 20'30)



#
[TP][DTO]
– Ouais. J'aime beaucoup apprendre.
– Mais pas travailler.
– Non.
(Libre et assoupi [film], 8')


#
[STO]
Ouais, stagiaire, c'est la version moderne d'esclave.
(Libre et assoupi [film], 8'15)

#
[amphibo-logique][moyenhomme]
On n'aime pas ce qui est implicite, ici. On aime les choses dites, claires, simples. On aime l'explicite. L'implicite, c'est sournois, c'est fourbe. Avec l'implicite, on passe à côté de sa vie, on rate des histoires d'amour, on pense que c'est pas nécessaire de dire "je t'aime" à sa femme parce que c'est implicite, et un jour elle part.
(Libre et assoupi [film], 16')


#
[TP][mort]
– Il a eu une belle vie.
– À quoi ça sert ? À quoi ça sert d'avoir une belle vie si on meurt ?
(Libre et assoupi [film], 24')


#
[perfectionnage][karl]
Si on lui passe peu comrnande, en revanche tout le monde le connaît, et chacun a un avis sur Léonard. Sa célébrité est réelle même si elle ne lui rapporte rien. Or, plus que de reconnaissance à cette heure, c'est d'argent qu'il a besoin. Donc besoin d'achever au plus vite, d'en finir avec ce qui l'angoisse le plus dans la peinture a fresco, l'obligation de travailler « sans repentir » sur une aussi grande surface.
Peindre à fresque, c'est appliquer directement ses couleurs sur un enduit frais sans reprise ni rattrapage ultérieurs possibles. La rapidité de séchage permet juste d'enduire la partie du mur à peindre dans la journée ; d'où cet autre nom de giomate : peinture à la journée. Dans de bonnes conditions atmosphériques, les fresques se conservent spécialement bien en comparaison des peintures dite a secco : sur enduit sec.
[  ]
Il refuse de peindre à fresque, c'est-à-dire d'appliquer directement ses pigments sur du mortier frais. Il va donc ressusciter une technique « à l'encaustique ›› préconisée par Pline l'Ancien. Il n'a pas trouvé plus moderne !
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #150, 20')
+
infra : ... a fresco...




#
En 1505, Michel-Ange, qui vient d'obtenir dans la même salle, et pour le mur d'en face, la corrmiande de La Bataille de Cascina, se met aussitôt au travail, avec le zèle d'un tueur. Il déteste Léonard qui représente l'exact contraire de ce qu'il est. Avare quand Léonard est dispendieux, introverti là où Léonard en rajoute dans une joie parfois forcée mais souvent sincère, entouré de jeunes et beaux garçons, alors que Michel-Ange, d'une laideur légendaire, dit de lui-même qu'il est « seul comme un bourreau ››.
En peinture, il se veut meilleur que Léonard, ce grand spécialiste de l'inachèvement, mais meurt de jalousie devant son travail. Alors, bien sûr, en débarquant avec un an de retard sur lui dans la salle du Conseil, il « met les bouchées doubles » pour supplanter son rival, et, si possible, lui faire rendre gorge, au moins en peinture. D'autant que, sculpteur avant tout, le primat de la peinture est inacceptable pour Michel-Ange.
[  ]
Insulté publiquement par un Michel-Ange des plus hargneux, Léonard se contente de noter dans son carnet : « La patience contre les injures joue le même rôle que les vêtements contre le froid : à mesure que le froid augmente, tu dois te couvrir de vêtements plus nombreux. » Sa manière à lui - aujourd'hui on dirait non violente - de résister à la méchanceté acharnée de Michel-Ange.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #160, 0')










2020 05 01


#
[TP][DTO]
– Tu te rends compte que si tu mettais autant d'appplication à bosser qu'à éviter de le faire, tu serais le roi du monde ?
(Libre et assoupi [film], 27'20)



#
(AF)!
[moyenhomme][conformisme][DTO][TP]
– Je me présente. Je suis Richard. Je suis un Français moyen.
...
– Je veux rien faire. [  ] J'aime le temps perdu. J'aime les parenthèses. Les choses suspendues. [  ] J'aime aussi beaucoup tout ce qui précède quelque chose.
...
Revenu de base...
– Je vais vous aider.
...
(Libre et assoupi [film], 29'30)


#
[autophilosophe][-',-]
Elle (du haut de la ville) – C'est beau, non ? [  ] Ouais, ça fait du bien de prendre de la hauteur, je trouve.
(Libre et assoupi [film], 35')
+
– C'est beau.
– Bah oui, c'est beau. Et à la fois c'est moche.
(Libre et assoupi [film], 57'20)


#
[DTO]
(V)
En sens inverse de la marche de ceux qui veulent gagner leur vie :
(Libre et assoupi [film], 20'30)
+
(Libre et assoupi [film], 27'20)
+
(Libre et assoupi [film], 37'40)
+
(Libre et assoupi [film], 1:10'30)
+
(Libre et assoupi [film], 1:28'45)



#
[DTO][TP]
... critiques et incompréhension et culpabilisation face à la DTO... des camarades et des parents...
(Libre et assoupi [film], 4' + 45' + 46'50 + 51'15)


#
[enfantillage][programme]
... des enfants, oui, je veux en avoir, mais pas tout de suite...
(Libre et assoupi [film], 47')


#
[TP][noirage]
– Bah non, malheureusement ça se passe pas comme ça.
– Bah, c'est con. C'est dommage que la réalité manque d'imagination.
(Libre et assoupi [film], 50')

#
[!°]
– Moi je me trouve pas crédible en Père Noël.
– Mais si !
– Non, je crois pas en moi. Je te jure.
(Libre et assoupi [film], 52')


#
[TP]!
– Mais toi, toi, pourquoi tu écris pas ? Tu as du talent. [  ] Profite de tout le temps que tu as pour écrire ! [  ]
– Non, j'ai rien à raconter et puis j'ai pas de talent, donc...
– Oh, mais tu es con, quel gâchis ! Non mais, sérieusement. Elle ressemble à quoi, tes journées, [  ] ?
– Bah, je lis, je regarde des films, je reste sans rien faire. Et souvent je danse.
(Libre et assoupi [film], 53'15)


#
[àmouréinventer]
– Vous savez, [  ] dans mon histoire d'amour, j'ai souffert à cause du chagrin, mais ça valait le coup.
– D'être malheureux ?
– Non, d'avoir été heureux avant. Avoir été amoureux ! M'être senti vivant ! Vous avez pas envie de connaître ça ?
– Hum, non.
(Libre et assoupi [film], 58'30)
+
[postsexuel]
– Tu as pas envie de vivre des vrais trucs ? Tu as pas envie de baiser ?
– Non, ça va.
– Moi j'en peux plus, mec. Ça fait un an et demi que j'ai pas baisé.
(Libre et assoupi [film], 1:02'30)



#
[axio-logique][philosavis]
– On est d'accord ?
– On est d'accord.
– Bon. Très bien. J'aime bien cette attitude.
(Libre et assoupi [film], 59'35)


#
[programme]
Non, ça sert à rien, tu es programmé pour perdre.
(Libre et assoupi [film], 1:05'50)
+
RSA... c'est pas la vie que je veux, moi... je veux un boulot qui me plaît, une meuf, mon appart'...
(Libre et assoupi [film], 1:08')


#
[conformisme](V)
(... rangée de poupées russes...)
(Libre et assoupi [film], 1:10'55)


#
[noirage][hoptique]
Philippe Petit est un funambule français, né le 13 août 1949 à Nemours (Seine-et-Marne). Il est connu pour ses traversées entre des monuments ou des sites mondialement célèbres, notamment la traversée, illégale, entre les sommets des deux tours du World Trade Center, à New York le 7 août 1974.
[  ]
Citations :
"Quand je vois trois oranges, je jongle, quand je vois deux tours, j'ai envie de passer de l'une à l'autre." (déclaration lors de son arrestation le 7 août 1974, après ses traversées entre les deux tours du World Trade Center)
     "Ma criminalité est purement artistique. Si j'avais demandé l'autorisation et qu'on me l'avait refusée, j'aurais fait cette traversée quand même. Mais je n'y ai même pas songé. Pour moi, c'est une évidence : il n'y a pas besoin de permission quand on a envie de faire des choses belles. Il faut les faire, c'est tout."
     "Être funambule, ce n'est pas un métier, c'est une manière de vivre. Une traversée sur un fil est une métaphore de la vie : il y a un début, une fin, une progression, et si l'on fait un pas à côté, on meurt. Le funambule relie les choses vouées à être éloignées, c'est sa dimension mystique."
     "Pour moi, ça paraît tellement simple que la vie doit être vécue sur le fil. D'entretenir sa rébellion, de refuser de se conformer aux règles, de refuser son propre succès, de refuser de se répéter, de voir chaque jour, chaque année, chaque idée comme un réel défi. Ainsi, nous vivrons notre vie sur la corde raide."
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Petit_(funambule))

+

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[défausophie][perfectionnage][détail]
La plupart des funambules meurent à l'arrivée. Ils croient qu'ils sont arrivés, mais ils sont toujours sur le fil. S'il te reste trois pas à faire et que tu fais ces trois pas avec arrogance, si tu crois que tu es invincible, tu vas mourir.
(The Walk, rêver plus haut [film], 26'30)




#
[neutralisage]
... arrête d'en faire des tonnes... je t'ai de ne rien faire... à l'extérieur... mais à l'intérieur...
(The Walk, rêver plus haut [film], 13')


#
[karl][TP]
... était devenue ma première complice...
(The Walk, rêver plus haut [film], 20'30)
+
Annie ? Merci. Merci pour tout.
(The Walk, rêver plus haut [film], 1:53')
+
J'aimerais porter un toast, maintenant, à vous tous : mes complices. Je sais que je suis parfois un peu difficile, mais, mais... vous m'avez jamais laissé tomber. Et c'est bien grâce à vous si j'ai pu parmrcher sur ce fil. Alors [  ] je vous remercie.
(The Walk, rêver plus haut [film], 1:50'45)


#
[otto][karl][otto karl][pionnier]
– Tous les artistes sont des anarchistes, dans une certaine mesure. Tu crois pas ?
– Si.
(The Walk, rêver plus haut [film], 23')
+
Eh bien, c'est tout à fait illégal, il n'y a aucun doute. Extrêmement subversif. Sans parler du fait que c'est dangereux. Il n'y a vraiment qu'un tordu, un antisocial, un anarchiste plein d'aigreur et d'amertume [/enragé (cf. version sous-titrée)] qui puisse avoir un intérêt pour ça [/entreprendre une chose pareil]. Vous avez votre "otto"/tour.
(The Walk, rêver plus haut [film], 48'45)



#
(V)
(travelling le long de la façade du gratte-ciel World Trade Center)
(The Walk, rêver plus haut [film], 33'50)




#
[noirage]
La ligne de vie c'est comme une ligne de pêche, à un moment ça mord. Au moins au bout.
Au fil de la vie c'est comme au fil de pêche, au bout ça mord.


#
[physio-logique][OIFR45793CG]
– Pourquoi est-ce que personne ne m'écoute quand je parle ? Ça vous intéresse, ce que je...
– Philippe, tu devrais manger quelque chose.
(The Walk, rêver plus haut [film], 52'55)
+
Infra :
Mais vous êtes malades, ou quoi ? Vous n'avez pas mangé aujourd'hui, hein ? Qu'est-ce qui vous arrive ? Vous êtes fous, tous. [  ] Vous n'avez pas dû manger aujourd'hui. Vous êtes fous.
(Le Pianiste [film], 14')



#
[éco-logique]
... Le vin est tiré, il faut le boire.
(The Walk, rêver plus haut [film], 54'20)

#
[PMLOIKJU][nuit](V)
(... la ville (la nuit), des hauteurs...)
(The Walk, rêver plus haut [film], 1:17')


#
Mon ami, merci.
(The Walk, rêver plus haut [film], 1:34')

#
[PMLOIKJU]
(... la traversée sur le fil... entre les tours...)
(The Walk, rêver plus haut [film], .. 1:40'...)
+
//
(État second [film], la scène où il est en terrasse ou haut d'un gratte-ciel)


#
[ciel]
Allongé sur le dos, je ne vois que le ciel.
(The Walk, rêver plus haut [film], 1:42')


#
[affinité][TP][LT]
 La célébrité a-t-elle changé votre carrière ?
Oui, après les tours, mon téléphone sonnait jour et nuit. Toute l'Amérique et le monde entier me proposaient des spectacles... mais rarement la France ! Je suis resté aux États-Unis parce que c'est le pays qui m'a accueilli à bras ouverts et que le mien ne m'accueillait pas du tout, donc c'était naturel de rester un an, dix ans et maintenant plus de trente-cinq ans à New York.
(Philippe Petit, funambule (nemourien), https://www.lepoint.fr/cinema/the-walk-philippe-petit-a-66-ans-je-marche-encore-sur-le-fil-28-10-2015-1977353_35.php)



#
[rappel]?
[minimalisme]
Cat Power, de son vrai nom Charlyn Marie "Chan" Marshall, née le 21 janvier 1972 à Atlanta, en Géorgie, est une chanteuse et parolière américaine. Le style musical de Cat Power est minimaliste et dépouillé, en particulier au début de sa carrière.
(https://en.wikipedia.org/wiki/Cat_Power)
+
[mes quantiques][épure]
Cette artiste indépendante et vagabonde nous offre un nouveau joyau mélancolique. [  ] Cat Power, c'est une voix unique et des chansons minimalistes, une simplicité qui nous fait frissonner.
– La structure de mes chansons, c'est souvent trosi accords. Parfois un seul accord répété. Ça crée une sorte de méditation, puis la mélodie et les mots me viennent.
(Entrée Libre - 2018 11 - Trois bonnes raisons d'écouter Cat Power - YouTube)



#
[amphibo-logique][formule]
Qu'est-ce qu'il y a, quoi, tu t'imagines que... il y a un message à comprendre, c'est ça ? un code à déchiffrer ?
(Tristesse Club [film], 23'30)



#
– Alors, j'au demandé à Léon ce que tu faisais dans la vie, mais il n'est pas fichu de me répondre.
– Eh bah, tiens. Bah, je fais rien.
– Mais tu vis comment ?
(Tristesse Club [film], 28'40)
+
//
infra : (Libre et avachi [film])


#
[covid]
Réalisé par des médecins, le site "stop-postillons" donne néanmoins ce conseil, si l'on ne peut pas désinfecter son masque tout de suite : "le garder dans une boîte hermétique (par exemple une boite en plastique désinfectée avec de l'eau de Javel)", puis "attendre 1 semaine".
(https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographie-coronavirus-comment-entretenir-les-masques-de-protection-en-tissu_3937079.html)


#
[àmouréinventer]
... souffle au coeur... c'est génétique...
– Bah, toi, tu as pas des problèmes de coeur, toi ?
– Beh si, comme tout le monde.
(Tristesse Club [film], 35')


#[!°]
– Vous avez garé le même regard. Un peu triste, comme ça.
– Je suis pas triste.
– Non ?
– Non, ça va très bien.
– Bon, si on dansait ?
– Non.
(Tristesse Club [film], 38'10)

#
[politique]
(Elle lance un slow, pour danser.)
Lui – Bon, ben, je mène, hein ?
Elle – Bah, vous plaisantez, personne ne mène.
(Tristesse Club [film], 38'45)


#
[suicide][TP]
Si un jour je réapparais, je désire être incinéré. Le corps, au fond, ne représente que peu de chose. Ce qui reste, ce qui compte, c'est la mémoire.
(Tristesse Club [film], 1:19'30)











2020 05 02




#
[TP][autophilosophe]
– Du coup, le temps qu'il me reste, je préfère le consacrer à autre chose.
– À quoi, alors ?
– [  ] Sinon, je vois ma copine. Je profite de la vie.
– Tu as bien raison, il y a pas que la philo !
(L'avenir [film], 10')


#
[karl][STO][noirage][àmouréinventer]
Tout le monde n'a pas ta clairvoyance.
(L'avenir [film], 19')


#
[àmouréinventer]
– Il faut que je te dise : J'ai rencontré quelqu'un.
– Comment ça ? Et pourquoi tu m'en parles ? Tu aurais pas pu le garder pour toi ?
– Je vais partir vivre avec elle.
(L'avenir [film], 30'50)
+
Ah non, mais t'en fais pas pour moi, je vis ça très bien.
(L'avenir [film], 39')
+
Tu sais, c'est pas si grave. Ma vie n'est pas foutue pour autant. Au fond, je my étais préparée. Et puis, je suis pas à plaindre. J'ai la chance d'avoir une vie intellectuelle bien remplie. Ça me suffit pour être heureuse.
– Vraiment ?
– Ah oui, vraiment.
– Quelle sagesse.
(L'avenir [film], 40')
+
Lui – ... seul à noël ? t'inquiète, un bon livre... et du saucisson...
(L'avenir [film], 1:33')



#
[àmouréinventer]
Leur fille – Je sais que tu as une histoire avec une femme. [  ] T'inquiète pas, je lui dirair rien [à maman]. La seule chose qu'on [mon frère et moi] te demande, [  ], c'est de faire un choix.
(L'avenir [film], 23'40)
+
#
[optimisme][àmouréinventer]
Lui – Tu crois pas que tu exagères ?
Elle – Mais c'est toi qui veut pas voir la réalité en face. Tu fais comme si tout allait continuer comme avant. Tu es sur quelle planète ? Ouh ouh, réveille-toi !
(L'avenir [film], 42'30 + 43'10)


#
[otteur]
(... discussion autour de ... remettre en question la notion d'auteur...)
... trop vieille pour cetet radicalité...
(L'avenir [film], 1:08')


#
[PM]
– Dis-moi, j'ignorais que Zizeck [Slavoj Žižek] faisait partie de tes références. Tu trouves pas ça vaseux ? [[OK : Si !!]]
– J'ai beaucoup de livres. Ça veut pas dire que je suis d'accord avec tout ce qu'il y a écrit dedans.
(L'avenir [film], 1:15')

#
[TP][autophilosophe]
... accorder ses idées, sa pensée et sa vie... comportement au quotidien... mode de vie... bourgeois ? schéma stérile...
(L'avenir [film], 1:15'30)


#
[réêl][TP]
« Tant qu’on désire on peut se passer d’être heureux ; on s’attend à le devenir : si le bonheur ne vient point, l’espoir se prolonge, et le charme de l’illusion dure autant que la passion qui le cause. Ainsi cet état se suffit à lui-même, et l’inquiétude qu’il donne est une sorte de jouissance qui supplée à la réalité, qui vaut mieux peut-être. Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! Il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère et l’on n’est heureux qu’avant d’être heureux. »
(L'avenir [film], 1:23', citant Jean-Jacques Rousseau, Julie ou La Nouvelle Héloïse (1761), 6e partie, Lettre VIII)


#
[programme]
Pourquoi tu es venu, déjà ? Ah oui, Schopenhauer !
(L'avenir [film], 1:32')
>
= Pourquoi tu es venu [[au monde]], déjà ? Ah oui, Schopenhauer !

#
[autophilosophe][âge][défausophie]
– C'est pas un peu tôt pour commencer la philo ?
– Oh bah, il est jamais trop tôt, hein !
(L'avenir [film], 1:34'45)


#
[neutralisage][noirage][!°]
[  ] – Ici, la situation est sérieuse mais pas catastrophique.
[  ] – Ici, la situation est catastrophique mais pas sérieuse.
(Slavoj Zizek, Répliques - 05/03/2011 - L'apocalypse selon Slavoj Zizek, 2')



#
[brut]
Saboter sa beauté.


#
[àmouréinventer]
Quand l'un croit trouver chaussure à son pied, l'autre se fera marcher dessus.
Chercher chaussure à son pied c'est chercher à piétinner l'autre.


#
[noirage][mort]
Leonard dit que c'est le côté poignant de la vie, et que nous devons non seulement célébrer sa fuytilité, mais fêter la vie justement pour son insignifiance. C'est trop profond pour moi. Mais, maman a le don de résumer ça ainsi : Il faut vivre chaque jour comme si c'était le dernier, parce qu'un jour ce sera vrai !
(Café Society [film], 16'15)


#
[àmouréinventer]
L'amour non-récciproque tue plus chaque année que la tuberculose.
(Café Society [film], 24'30)


#
[brut][reine][karl]
Elle – Si on dinait ensemble mercredi ?
Lui – Oui ! Ça marche ! Un dîner, donc ? Magnifique. je t'emmèenrai dans un resto très chic.
Elle – Hum, mais alors il faudra que je m'habille, il faudra faire des cérémonies. On peut pas plutôt rester chez toi ? Et je nous ferai la cuisine.
– C'est vrai ? Quoi ? Tu sais cuisiner ?
– Oh ! [  ] J'arrive à peu près à faire des spaghettis aux boulettes de viande.
– D'accord. Formidable.
– Et ainsi tu pourras passer tes disques de jazz que je rêve d'écouter.
– Oui, formidable. [  ]
(Café Society [film], 25'40)


#
[reine]
Je suis rongé de culpabilité vis à vis de Karen, parce que je n'ai pas le moindre reproche à lui faire ! Elle est brillante et enjoué et loyale ! Pour le sexe, il y avait rien à dire ! Mais avec l'autre femme, c'est fantastique !
(Café Society [film], 40'50)


#
Mais ( ) la vie n'en fait qu'à sa tête.
(Café Society [film], 1:02'30)


#
Le corps n'en fait pas qu'à sa tête.

#
À sa tête, un chef qui n'en fait qu'à la sienne.




#
[nokidding][childfree]
Son épouse [  ] ne venait plus que très rarement. Car elle avait cédé aux joies de la maternité. 
(Café Society [film], 1:06'30)
+
– Elle est devenue très casanière depuis l'arrivée de notre fille.
– Scénario bien connu. Dès qu'elles deviennent mères absolument tout va à vau-l'eau. Vous voyez ce que je veux dire, n'est-ce pas ?
– Ah çà, oui.
– Ce sont les hormones. Elles ne reviennent jamais dans certains cas.
(Café Society [film], 1:10')
+
– Quand je suis né, tu as arrêté de travailler combien de temps ?
– Quatre ans !
– Bah dis donc, c'est beaucoup !
– Non, c'est passé trop vite.
– Tu l'as fait uniquement pour t'occuper de moi ?
– Ouais. J'ai adoré ça. J'avais pas envie de reprendre.
(Libre et assoupi [film], 1:18'10)


#
[TP]!
Essayons de remonter le temps en flânant. Rien de plus facile.
(Café Society [film], 1:12'20)

#
[réêl][mort]
La religion juive ne croit à la vie après la mort. [  ] Bah, j'ai besoin de croire que tout ne s'arrête pas d'un seul coup. Tu peux me comprendre ! J'ai besoin de croire qu'une partie de moi sera encore là, qu'on a une âme en nous.
(Café Society [film], 1:23'20)
+
– Moi j'ai pas peur de mourir !
– Toi tu es trop bête pour te rendre compte des implications.
– Je dis pas que cette idée me botte ! Et je résisterai à la mort, de toutes mes forces !
...
(Café Society [film], 1:24')
+
Dommage qu'il y ait pas de vie après la mort, dans la religion juive. Il y aurait plus de clients qui frapperaient à la porte.
(Café Society [film], 1:25')


#
[taisage][s'injustifier]
Une absence de réponse, c'est déjà une réponse.
(Café Society [film], 1:24'50)



#
[childfree][àmouréinventer]
– Je n'ai jamais vu de couple plus heureux. Je vous assure, vraiment, leur union est absolument sans faille. Bon, dites-nous, alors, quel est votre secret ?
[  ]
– Eh bien, nous avons les mêmes centres d'intérêt, nous apprécions les mêmes films, nous aimons tous les deux les enfants.
– Hein ?
– Les enfants des autres ! Haha...
(Café Society [film], 1:28'40)






#
Qu'il les ait ou non commencés, retouchés, arrangés, une fois encore, une dernière fois, ces tableaux qui l'ont suivi jusqu'ici, il les aura laissés inachevés. Inachevés comme toute vie, comme la sienne surtout, qui touche à sa fin.
Un artiste ne se sent-il pas toujours le père de ses œuvres ? Plus ou moins, sans doute. Si c'est exact, pour Leonard, l'identification avec son père a-t-elle eu pour conséquence fatale son terrible sens de l'inachèvement ? Comme son père, il ne cesse d'engendrer sans trêve et en toute insouciance et, comme lui, ensuite il ne s'en soucie plus ! Pas davantage, en tout cas, que son père ne s'est soucié de lui. Aucune sollicitude ultérieure n'a modifié cette compulsion, qu'elle dérive d'impressions de la première enfance ou non. Déduction facile ou impalpable réalité, Léonard a « inachevé » ses œuvres et sa vie avec un singulier talent pour le faire savoir et le regretter tout en même temps. Mais ne pourrait-on pas avancer comme certains historiens, que ce sont justement cette versatilité et ce goût pour l'inachevé qui ont enrichi ses perspectives ?
[  ]
Mais comme il met une certaine coquetterie à présenter toutes ses œuvres comme inachevées, et ce, jusqu'à sa mort, [  ]
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #220, 11'30)



#
[noirage][âge]
Vers la fin, à petits pas
C'est l'heure terrible où surgissent les regrets tapis dans l'ombre. Jeunesse, force et beauté, que sont-elles devenues ? Pourquoi s'être tellement fatigué à chercher les secrets des cieux ? Ridé comme un vieux débauché, chauve désormaisï et sans dents, vieilli avant l'heure, les membres déformés par la goutte, le bras droit, qui domptait hier les chevaux les plus rétifs, paralysé. C'est donc ça, une vie ? Ça peut se réduire ça ! L'angoisse sourde, le désespoir latent qui l'ont poussé dans sa jeunesse à peindre son Saint Jérôme, voilà qu'il les reconnaît aujourd'hui. Toute sa vie, il a cherché comment ouvrir de l'intérieur les portes de la prison. Chaque fois, il s'est imaginé avoir trouvé. Toujours il s'est grisé de liberté, et voilà que c'est déjà fini !
[  ]
Dépourvu d'amhition comme de nécessité, rien ne l'intéresse plus vraiment. Mettre au propre ses cahiers ? Il s'y emploie avec l'aide de Melzi. Accéder aux moindres désirs du roi ? Il ne le peut plus désormais que par délégation. Le mine un désespoir morne de n'avoir pas accompli le quart de ses intentions et de constater son impuissance grandissante. Trop tard ! Est venu le jour où tout est trop tard.
Une forme insidieuse de chagrin le ronge un peu plus chaque jour. La clarté du ciel, la beauté limpide des paysages qui l'entourent le laissent sans émotion. Il s'enferme dans une forme de maladie, fatigue, paralysie ou ennui mêlés. Chagrin définitif d'avoir perdu Salaï ? Il commence par ne plus monter à cheval, ne plus se promener, ne plus sortir... Léonard devient ce vieillard mystérieux que décrit son autoportrait à la sanguine conservé à Turin. La mort vient mais, comme toujours avec lui, en prenant son temps.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #220, 19')



#
[symplicité]
Tous ses visiteurs s'extasient devant la stupéfiante virtuosité de l'infirme paralysé, malade, gauche, et dont la sûreté, la simplicité, la vibration radieuse du trait continuent d'émerveiller. Outre ce dont chacun témoigne, l'irnmense gentillesse de son accueil est attestée par tous.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #230, 1'20)








2020 05 03


#
1519 : année terrible.
C'en est fini du mouvement. L'artiste ne peut plus voyager. La paralysie le gagne, l'ensemble du côté droit est atteint. Bientôt Léonard ne peut plus sortir que soutenu par Melzi et Battista. Et, comme il croit toujours que la vie est synonyme de mouvement, il ne peut douter que la fin approche.
[  ]
Léonard sent venir la mort. Le froid s'insinue. [  ]
Le temps le presse. La vie s'effiloche. Il est encore pleinement conscient mais pour combien de temps ?
[  ]
Léonard n'a jamais rien brusqué, pas même sa mort. Tout se déroule doucement, à son heure. Tranquillement autant que mourir se peut. Le 2 mai 1519, il a beau écrire dans son camet, « Je continuerai...», suivi d'un « etc. » plein d'espérance, après l'appel de Mathurine à manger la soupe avant qu'elle ne refroidisse, il s'effondre. Et ne se relève pas. Battista, Melzi, Mathurine se précipitent à ses côtés. Les yeux du maître ne s'ouvrent plus. Effondré sur la table où il prenait des notes, il est mort. Au travail.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci, #230, 5' + etc.)



#
[taisage]
Tu as pas bu ton verre de "fareme ta gueule", ce matin ?
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 6'10)


#
[karl][otto karl]
Je ne m'y connais pas vraiment en poésie, mais je sais que [il] aimait celle-là. [  ] ce genre de trucs [  ]. Je partage la sagesse, il disait, quand je lui demandais de la fermer. Peut-être que c'était son but. [  ] Parce que [il] était comme ça. Il pensait toujours aux autres.
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 6'40)


#
[psycho-logique][s'injustifier]
Toujours vouloir des réponses, ça c'est le désir qui parle, mon vieux. Ces conneries, ça embrouille les pensées Et il faut pas être dans cet étét d'esprit, surtout pas quand tu es coincé ici.
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 31'30)


#
[neutralisage]
– Vous avez des trucs ?
– « Agis toujours avec détachement. Quelque soit l'action à accomplir. [  ] » Écoute, [  ], tu n'es pas obligé de te battre pour dieu ou pour la patrie, mais trouves quelque chose de plus grand que toi-même.
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 31'45)



#
[postsexuel]!
Tous les pénis ont le même Q.I., [  ]. Sois plus intelligent que ton pénis. Me suis-je bien fait comprendre, [  ] ?
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 1:01'20)

#
[symplicité]
Vous êtes des guerriers. Embrassez votre peur et votre entraînement vous guidera.
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 1:05')



#
[moyenhomme][défausophie]
On est une nation d'enfants, [  ]. On va ailleurs pour grandir. Parfois pour mourir.
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 1:46')


#
[noirage][mort]
N'oublie pas, la balle a déjà été tirée.
(Un jour dans la vie de Billy Lynn [film], 1:46'15)



#
De la cuisson de pois cassés émane une odeur de raclette.


#
[à gilles]
Le dimanche 3 mai 2020 à 11:32:35 UTC+2, Gilles  a écrit :

Je vais te faire un virement bancaire, ta situation financière se stabilise-t-elle?

Le dimanche 3 mai 2020 à 17:57:25 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Merci, Papa. Mais, tu sais (pas), je suis en fin de course et donc de course(s). Ça devient de plus en plus évident, à mesure que la maladie progresse, de plus en plus vite, de plus en plus fort. Et moi l'inverse. Il y a vraiment quelque chose de (neuro-)dégénératif, il y a de moins en moins de doutes, à mesure que ça s'affirme, s'aggrave et s'accélère...
Je suis désolé...
(Certes, le budget fond, mais comme moi aussi... À quoi bon ? Mais, encore, MERCI !...)


#
[beauté][goût][affinité]
Donc, là, elle me donne des conseils pour publier. [  ]
Publier un texte, c'est aussi trouver une maison d'édition qui nous plaise, et qui fasse des choses qui ressemblent à ce que, nous, on fait. Donc, le meilleur moyen de voir ça, c'est d'aller se poster au milieu d'une librairie, et on regarde deux choses, on regarde qui fait des livres qu'on trouve beau – parce qu'un livre c'est aussi un objet et qu'on en publiera pas deux mille dans nos vies, donc autant qu'on soit content de tout – et puis on regarde, voilà, si on fait des romans, ça sert  à rien d'envoyer un truc à une maison qui fasse que de la poésie, tout ça... Et [  ] voilà, on se fait une petite liste de qui publient des livres beaux qui peuvent ressembler un peu à ce qu'on fait et on envoie les manuscrits.
(Alice Zeniter, Arte Radio - Bookmakers : Alice Zeniter (1/3), 4'50)


#
[otteur]
... vol... citation... à concasser... hommage...
(Alice Zeniter, Arte Radio - Bookmakers : Alice Zeniter (1/3), 9')


#
N'en vouloir qu'à la vie, c'est-à-dire à personne (d'entre elle).


#
[physio-logique]
Tu sais, moi j'ai commencé la luminothérapie. Eh ben, ça va beaucoup mieux !
(Libre et assoupi [film], 1'30)



#
[programme]
– Et comme ça, bah, je laisserai une trace de mon passage sur terre !
– Haha. C'est génial. C'est un peu mégalo, mais... c'est génial.
– Non. Non, c'est pas mégalo. C'est : exister.
(Libre et assoupi [film], 35'20)



#
> Libre et assoupi [film] pour otto-montage :
15'50 - 16'10
29'45 - 34'
18'15 - 19'50
4'20 - 5'40
8'15 - 8'30
9'10 - 9'30
45' - 46'
46'50 - 48'40
51'40 - 52'
53'15 - 53'40
56'20 - 57'25
1:08'30 - 1:09

1:03' invite l'autre à la désertion
1:13'45 leçon de morale

+
En sens inverse de la marche de ceux qui veulent gagner leur vie :
(Libre et assoupi [film], 20'30)
(Libre et assoupi [film], 27'20)
(Libre et assoupi [film], 37'40)
(Libre et assoupi [film], 1:10'30)
(Libre et assoupi [film], 1:28'45)


#
[STO][physio-logique][PMLKIO90]
Vous savez ce que Rousseau a dit ? « C'est pour parvenir au repos que l'homme travaille. »
(Libre et assoupi [film], 1:16'10)

#
[aux postiers et autres]
  Le dimanche 3 mai 2020 à 23:28:31 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Alors que je croule... coule... (pas cool...) ... pensant évidemment, dans cet état, vous épargner d'une "chanson de ce dimanche", ce dimanche, avant de vous épargner tout court pour le reste de votre vie, et dès bientôt... Voilà que youtube m'offre ce cadeau... du nouveau titre des Strokes, m'informant par là qu'un nouvel album vient de sortir ! Wouah. (Cadeau de départ ? Charmant. De quoi presque rendre grâce à la vie, avant de rendre l'âme.) Je télécharge. Mais déjà ce titre, assez à la hauteur... The Strokes - At The Door (Official Video)



#
[téléchargement]
The Strokes [2020] The New Abnormal
https://anonfile.com/X2T5Pendo1?dl=PPfAU8Lh
ou
https://dbree.org/v/2aac98?dl=PPJaCvBD








2020 05 04

#
[considération][détail]
... pas d'école ... appris l'art en observant...
(Jean-Michel Basquiat | ARTE, 10')


#
[s'injustifier][psycho-logique]
...
(Jean-Michel Basquiat | ARTE, 25'15)


#
[maudit]
Il y a tellement de gens que l'art néglige. Parce que tout dépend de celui qui tient le pinceau.
(Jean-Michel Basquiat | ARTE, 35'30)



#
[TP][mort][suicide]
Jean-Michel avait invité tous ses amis pour son exposition à la galerie [?] en 1988. Toute l'exposition était une prophétie de sa mort. Il y a une grande toile de la mort représentée par un cheval. C'est une oeuvre difficile à regarder. Ce que j'ai vu, c'était une énorme souffrance. C'était une représentation très claire et très profonde de ce que Jean-Michel avait en tête à ce moment-là. Il y a une autre toile sur laquelle était écrit "l'homme meurt, l'homme meurt". Cela ne suggérait pas un simple "au revoir", c'était un adieu, je l'ai senti.
(Jean-Michel Basquiat | ARTE, 49')


#
[childfree]
Mes félicitations aux futurs parents. Serrez-vous bien les coudes, hein ?
(Toni Erdmann [film], 10'30)


#
[vrac]
Patrik Ourednik, Europeana...


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[style][po/éthique][pour vincent]
Je veux que le lecteur ne soit pas arrêté par ce qu'on appelle la surface de la langue. [  ] Mais une fois que j'ai dit ça, la question se pose de savoir est-ce que je pourrais faire le contraire, de toute façon ? [  ] J'ai renoncé à être une immense styliste il y a longtemps.
(Alice Zeniter, Bookmakers : Alice Zeniter (2/3), 9')


#
[reine]
C'était vraiment une belle femme. Une reine.
(Mystic River [film], 35'10)


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[noirage][brut]
Il fallait que ce soit dit. C'est tout.
(Mystic River [film], 43'10)


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[fragmentage][neutralisage]

Une bombe à fragmentation
Par Marie Fouquet et Tiphaine Samoyault dans Magazine littéraire
daté avril - 608 mots
Plurielle, ouverte, contradictoire et rigoureusement indisciplinée, l'oeuvre de Roland Barthes laisse aux penseurs contemporains un champ immense d'exploration.
Il y a quarante ans, un 26 mars, mourait Roland Barthes, renversé par une camionnette. Cette mort accidentelle éteignait la vie d'un écrivain et d'un penseur qui avait beaucoup écrit contre elle - il était par exemple fasciné par les fictions dont les personnages pouvaient dire « je suis mort ». Après sa disparition, certains de ses concepts ont pris une résonance quasi prophétique, rendant paradoxalement impossible la sacralisation de l'homme et offrant une proximité infinie de son oeuvre, et plus encore de la littérature, à son futur lectorat.
La pensée de Barthes est plurielle et a ouvert la littérature à des définitions nouvelles. Elle joue, précisément, de différents masques « qui se montrent du doigt », tel que l'exprimait Barthes lui-même et tel que le développe Mathieu Messager dans ce dossier (p. 90). Et c'est ainsi qu'elle est appréhendée tout au long de cette entreprise : au-delà d'une pensée binaire, une pensée transgenre, strictement indisciplinée, et plus que tout sur le plan politique et idéologique. Portée par une voix fédératrice, la pensée de l'auteur s'est intéressée à une variété infinie d'objets - la littérature, la linguistique, la publicité, la culture de masse, la mode, la photographie, l'amour, le cinéma -, et ses réflexions ont essaimé dans de très nombreuses branches des sciences humaines, tout en continuant à toucher un vaste public grâce à une écriture nuancée, fragmentaire, accueillante. Aussi porte-t-elle en elle une puissance de préfiguration. Tiraillée entre le goût des classiques et l'attrait pour le moderne, elle est contradictoire et à la recherche de solutions inédites. C'est la position du précurseur, celui qui court devant. Il se porte à l'avant des modes, des propositions, des mouvements. Il a ouvert aussi la voie pour penser un nouvel ordre du monde et des savoirs : la fin du livre, l'hypertexte, le fragment, le retrait de l'argumentation logique, l'extension du biographique et de l'autobiographie... Voilà certaines des questions que Barthes a pensées et qui font de son oeuvre un immense champ d'exploration pour nous aujourd'hui.
Étrangères, au féminin
Il est surprenant que Barthes n'ait pas été plus sollicité par les études de genre, tant sa pensée, subtilement, y conduit. « Ce féminin » qui fera l'avenir du sujet est le point de départ, aussi, de la rencontre entre Roland Barthes et Julia Kristeva, cette « étrangère » qui porte l'« autre langue », ce lieu de l'interstice, ce lieu cavalier où l'on « se fait étranger à la langue », où l'on « fait de la langue un travail » (lire entretien p. 82). En mettant en cause le pouvoir abusif de la langue, en ce qu'elle oblige à figer les êtres et les choses dans des essences, en dénonçant le déguisement du culturel en naturel (les fameuses « mythologies »), il récuse les ordres établis et les autorités arbitraires. Il propose alors des forces moindres, mais infiniment plus ouvertes à la variation : l'écriture, la déprise, le neutre.
Les contributions de ce dossier visent toutes à montrer ce dépassement des genres et des catégories. Barthes est transgenre, parce qu'il est sensible à la dimension de pouvoir et d'histoire qu'il y a dans toute parole. Comme l'explique ici Marie-Jeanne Zenetti (p. 95), il supporte mal qu'on l'enferme dans une discipline, dans un adjectif ou dans une alternative. Il voit là une violence, s'interroge sur les moyens d'y échapper et les rassemble sous un nom : le neutre. Dans son vocabulaire, le neutre n'est ni la tiédeur ni le juste milieu ; c'est un principe actif qui suspend le conflit. Barthes, oui, fut transgenre, en ce qu'il résista aux assignations identitaires et se voulut toujours, ainsi que l'écrit Magali Nachtergael (p. 92), « oblique et résolument à la marge ».
Professeur de littérature comparée à la Sorbonne-Nouvelle, Tiphaine Samoyault est aussi critique et essayiste. Elle a notamment écrit une biographie de Roland Barthes (Seuil, 2015) et tout dernièrement Traduction et violence (Seuil, 2020).
Photo : Roland Barthes © Ulf Andersen/Aurimages







2020 05 05


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maladies rares/orphelines

– Maladie de Huntington
...
https://vimeo.com/179508811
– La chorée de Huntington
– Amyotrophie spinale proximale
Quatre formes ont été définies selon l'âge d'apparition et la sévérité de la maladie : le type 1, forme la plus sévère, débute avant l'âge de 6 mois, le type 2 débute entre l'âge de 6 et 18 mois, le type 3 débute dans l'enfance ou l'adolescence, et le type 4, forme la moins sévère, débute à l'âge adulte (voir ces termes). Ces quatre formes sont caractérisées par une faiblesse musculaire et une atrophie de sévérité variable, touchant avec prédilection les muscles des membres inférieurs et les muscles respiratoires. La faiblesse musculaire est, en règle, symétrique et progressive. Une scoliose, des rétractions musculaires, et des contractures articulaires peuvent apparaître. Une constipation et un reflux gastrooesophagien sont fréquents.
— La dystrophie musculaire d'Emery-Dreifuss
— L'hydrocéphalie à pression normale
— La maladie de Steinert
— Les myopathies des ceintures
— La sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot
– Le syndrome d'Ehler-Danlos
...
(https://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2001/mag0126/dossier/sa_4000_maladies_orphelines_niv2.htm)






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[mort]
La mort, on y va seul.
(Mystic River [film], 1:55'15)

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[réêl]
...
(Mystic River [film], 2:00)




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[autophilosophe]
– Vous avez uen spécialité ?
– Oh ! La vie.
(Toni Erdmann [film], 1:08'10)


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[TP]!
Tu sais... cette question que tu m'as posée, à Bucarest. Sur la vie. Sur ce qui est digne d'être vécu. Le problème, c'est que souvent le quotidien prend le dessus. On fait ceci ou cela, et pendant ce temps, la vie passe. Comment veux-tu retenir les instants ? Parfois, comme ça, je me souviens... Quand tu as appris à faire du vélo... Quand un jour je t'ai retrouvée à un arrêt de bus. Mais tout ça, on ne le comprend qu'après. Sur le moment, ce n'est pas possible.
C'est ça.
Attends. Je vais chercher l'appareil-photo.
(Toni Erdmann [film], 2:33'30)



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[TP][po/éthique]
Mon goût pour l'inachev...
Ma pratique de l'inachev...
Ma culture de l'inachev...


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Cette farce m'efface.










2020 05 06


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[à judicaël]
Le mardi 5 mai 2020 à 18:51:53 UTC+2, Johannes C.a écrit :

Et cette fois, c'est pas une reprise !
https://soundcloud.com/user-668337203/a-distance

Je me suis laissé aller à une petite vibe Dominique A, je dirais période "L'horizon".
Et Lucie chante décidément très bien... !



Le mercredi 6 mai 2020 à 13:28:08 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Excuse(z)-moi, je suis pas vraiment en état de réagir, et le serai sans doute de moins en moins (jusqu'à plus bientôt du tout – maladie clairement (neuro)dégénérative, et qui s'accélère vraiment, grave, je risque d'en finir bientôt), mais bien joué !... Continuez. Avec, si possible, des textes légèrement plus intelligibles (au mixage, toujours ce même souci pour moi) et à la fois moins "textuels" par ci par là quelques fois ? Ce souci pour moi, que les paroles soient paroles au maximum, donc musique, et pas texte/intelligibilité à caser. Si tu vois ce que je veux dire...
Mais le (beau) pont, oui, L'Horizon...
Enfin, bien joué, et continuez.
Et sur ce, un grand salut, mon vieux...


Le mercredi 6 mai 2020 à 13:52:29 UTC+2, Johannes C. a écrit :

Merci, merci, mais...
Mais alors, qu'est-ce qui se passe comme (nouveaux ?) symptômes ?!


Le mercredi 6 mai 2020 à 14:18:30 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :
Toujours les mêmes en de plus en plus lourds et en accélérés, j'ai pas la force de te les décrire ou redécrire... C'est largement indescriptible (car en plus des symptômes physiques, ça touche au plus profond, au cerveau/système nerveux central), et tellement fou... et littéralement intenable (sans aucune perspective de nomination et de soins...)
Je voudrais pourtant continuer de vivre, crois-moi, je m'accroche, mais je sais que je gagnerai pas, ça ne fait que s'aggraver, à la folie, littéralement, c'est intenable... on m'a à l'usure... et au réalisme... Et si je tourne pas fou avant, comme ça menace grave, très grave... très concrètement... nuit après nuit...
Et crois-moi (je supplie !) que c'est pas de l'hypocondrie. Je supplie...


Le mer. 6 mai 2020 à 14:23, Johannes C. a écrit :
 Ah non mais je te crois (et te croyais déjà) c'est aussi d'ailleurs ce qui me mine d'autant plus. C'est d'intuitionner et de se sentir bien inutile... Je le redis quand même : "si y a quoi que ce soit..", comme on dit, mais je le pense.



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[TP][otteur][otto karl]
[  ] pas besoin d'argent, les amis. On pêche, on cueille... on chasse ! Et on peint. On peint !
(Gauguin, voyage de Tahiti [film], 4')
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« ... la poésie est en plein essor. Il suffit de redevenir chasseur-cueilleur. »
(Olivier Cadiot, Histoire de la littérature récente, p.45)
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Tu es un sauvage, cher Gauguin. Comme nous tous. Mais toi, tu as décidé de t'en souvenir.
(Gauguin, voyage de Tahiti [film], 12'40)


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[autophilosophe][HN]
Moi je dis que la vie ne s'apprend pas que dans les livres.
(Gauguin, voyage de Tahiti [film], 9'10)


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[à gilles]

Le mercredi 6 mai 2020 à 16:05:16 UTC+2, Gilles  a écrit :


Bonjour Karl,

Ton courrier est dans ta boite aux lettres


Le mercredi 6 mai 2020 à 16:24:55 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Merci !
Mais moi bientôt dans la mienne.
(Tout s'accélère, à une vitesse... Je crois qu'il y a plus rien à y faire. Sinon...)




Le mercredi 6 mai 2020 à 16:33:01 UTC+2, Gilles a écrit :


Crois moi, même si tu me dis que ce n’est pas ton métier, il faudrait que tu marches!!
Dommage que tu ne saches pas mieux écouter les autres...



Le mercredi 6 mai 2020 à 16:45:11 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Dommage que tu ne saches pas mieux m'entendre.
Et je marche, me force, presque tous les jours. Mais le peux de moins en moins. C'est net que tu n'imagines pas la dégradation, très nette. Et la folie qui menace, grave, car le cerveau est atteint, et elle m'emportera avant que je puisse en finir moi-même ? Car je tarde à m'y résoudre. Je trouve ça tellement dommage, tellement gâché... et je voudrais tellement continuer, moi... Mais l'évolution de la maladie (sans doute maladie "rare", en fait, c'est-à-dire à base génétique) m'accable tellement, en devient littéralement invivable... c'est une folie, un tourbillon...
Et si j'avais découvert cette page avant... Moi qui demandais à Manuella de m'accompagner... mais où ?
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies-orphelines/16092-diagnostic-maladie-rare.htm
(Quant à écouter les autres, mon oeuvre te prouverait que je ne fais que ça. Mais passons.)








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Le diagnostic des maladies rares

Dossier
    •    Maladies orphelines
Voir aussi
    •    L'essentiel sur les maladies rares
    •    L'enjeu des médicaments orphelins
    •    Panorama des maladies rares
La meilleure compréhension de l'origine génétique des maladies rares, ainsi que le développement de l'offre de soins pour les personnes atteintes ont permis d'améliorer l'accès au diagnostic. Un préalable indispensable à une prise en charge adaptée.



Le diagnostic est une étape clé de la prise en charge des maladies rares.
Les centres de référence et de compétences pour faciliter le diagnostic des maladies rares

Le diagnostic des maladies rares nécessite une connaissance approfondie de la complexité de ces maladies, des outils diagnostiques performants et la contribution de nombreux acteurs du monde médical et de la recherche.
Pour répondre à ces exigences, le Ministère de la santé, dans le cadre du 1er plan maladies rares, a mis en place des centres de référence experts des maladies rares. Ces centres réunissent dans un même lieu les différents acteurs impliqués dans le diagnostic et la prise en charge d'une maladie (neurologue, rééducateur, généticien…). Il existe plus de 700 centres de référence et centres de compétences en France sur des pathologies ou groupes de pathologies rares. La liste de tous les centres de référence et centres de compétences Maladies rares en France est disponible sur le site Orphanet.
Pour les maladies neuromusculaires, 75 consultations spécialisées sont réparties sur tout le territoire. Leurs coordonnées sont disponibles sur le site internet de l'AFM-Téléthon.
Les examens pour le diagnostic des maladies rares
La première étape pour établir le diagnostic consiste à expliquer au médecin, au cours d'une consultation, toutes les informations importantes sur sa maladie : quels sont les symptômes ressentis ? Depuis quand sont-ils présents ? Comment évoluent-ils ? Y a-t-il d'autres membres atteints dans la famille ?… Le médecin effectue également un examen physique (examen clinique) pour rechercher d'éventuels signes liés à la maladie. Pour les maladies neuromusculaires, il examinera notamment la diminution de la masse musculaire, la raideur articulaire, les difficultés respiratoires…
Parfois, cette étape est suffisante pour que le médecin ait une idée claire du diagnostic possible. Dans ce cas, il prescrit un test génétique pour établir le diagnostic avec certitude. Pour réaliser ce test, un (ou plusieurs) gène(s) de l'ADN de la personne est analysé en laboratoire, à partir de cellules sanguines extraites d'une prise de sang. Cette analyse peut mettre en évidence l'existence d'une anomalie (une mutation) au niveau du gène étudié. Il ne permet pas de prédire les conséquences qu'une mutation aura sur la santé de la personne : pour une seule et même anomalie génétique, des membres d'une famille peuvent être touchés par une forme peu sévère d'une maladie, alors que d'autres seront plus gravement atteints.

Souvent, des examens complémentaires pour orienter le diagnostic sont nécessaires. Dans les maladies neuromusculaires, ils permettent d'étudier le fonctionnement des muscles et de leurs nerfs chez la personne qui consulte et de guider l'analyse génétique : dosage des enzymes musculaires (en particulier la créatine phosphokinase -CPK) dans le sang, électromyogramme et/ou mesure des vitesses de conduction nerveuse, biopsie musculaire, scanner ou IRM musculaire…
Ces examens permettent d'envisager certains diagnostics possibles et d'en éliminer d'autres. Ainsi, le médecin peut choisir le ou les gènes à analyser en priorité. Tester tous les gènes impliqués dans les maladies neuromusculaires serait long et coûteux : plus de 100 gènes ont déjà été identifiés dans ces maladies et d'autres restent encore à découvrir.
Maladies rares : l'attente diagnostique
Il est souvent nécessaire de rencontrer de nombreux médecins avant d'être orienté vers les professionnels experts. La démarche diagnostique est parfois longue, parfois difficile.
Les tests génétiques ne permettent pas toujours de déterminer le gène en cause. Cela ne signifie pas pour autant que le diagnostic suspecté est faux : tous les gènes impliqués dans les maladies rares n'ont pas encore été identifiés. L'absence de confirmation du diagnostic par l'analyse génétique peut être une situation difficile à gérer, source de frustrations, d'angoisses…
Des recherches sont encore nécessaires pour identifier de nouveaux gènes et perfectionner les techniques d'analyse génétique. Grâce aux progrès des connaissances depuis les années 1990, il est possible aujourd'hui de préciser un diagnostic pour lequel aucune anomalie n'avait pu être identifiée il y a seulement 20 ans. Enfin, le développement et la diffusion des nouvelles techniques de séquençage de l'ADN à haut débit permettront de raccourcir considérablement le délai avant d'aboutir à un diagnostic précis.
Cet article a été rédigé par l'AFM-Téléthon. L'AFM-Téléthon est une association de parents et de malades qui mène un combat sans relâche contre des maladies génétiques, rares et lourdement invalidantes.
AFM-Téléthon 
1 rue de l'Internationale 
BP 59 
91002 Evry cedex 
Tél: +33 (0)1 69 47 28 28
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies-orphelines/16092-diagnostic-maladie-rare.htm


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 Pour les maladies neuromusculaires, il examinera notamment la diminution de la masse musculaire, la raideur articulaire, les difficultés respiratoires…
[  ] pour une seule et même anomalie génétique, des membres d'une famille peuvent être touchés par une forme peu sévère d'une maladie, alors que d'autres seront plus gravement atteints.

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Consultation adultes - Créteil
Médecin coordinateur : Professeur François-Jérôme Authier
Téléphone : 01 49 81 44 96
CHU Henri Mondor - Consultation Nerf Muscle Centre de références des maladies neuro-musculaire
51 Avenue du Mal de Lattre de Tassigny
94010 CRETEIL Cedex


Consultation adultes - Paris
Médecin coordinateur : Professeur Bruno Eymard
Téléphone : 01 42 16 37 74
Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière - Consultation de Pathologie Neuromusculaire du Centre de Référence Paris Est et de l'Institut de Myologie
47-83 Boulevard de l'Hôpital
75651 PARIS
Consultation adultes - Paris
Professeur Bertrand Fontaine
Tél : 01 42 16 17 94
GH Pitié Salpêtrière - Fédération de Neurologie - Bâtiment Castaigne
47-83 boulevard de l'Hôpital
75013 Paris Cedex 13

Consultation adultes - Rennes
Médecin coordinateur : Docteur Dominique Ménard
Téléphone : 02 99 28 43 21/42 18
CHU Rennes - Consultations multidisciplinaires des MNM de l'adulte
2 Rue Henri Le Guilloux
35033 RENNES Cedex


Consultation Enfants - Nouvelle-Calédonie
Docteur Isabelle Missotte
Téléphone : 00 687 25 67 60
Fax : 00 687 25 67 59
Centre Hospitalier Territorial - Hôpital de Magenta - Service de Pédiatrie
27 rue du 18 juin BP J5
98849 Nouméa


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Maladies rares : les médecins très mal (in)formés

Dossier
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Voir aussi
    •    L'essentiel sur les maladies rares
    •    L'enjeu des médicaments orphelins
    •    Panorama des maladies rares
Les patients atteints de maladies rares sont souvent confrontés à une errance diagnostique, en partie liée à un manque d'informations des professionnels de santé. Pour réduire les inégalités de soins qui en découlent, un effort à destination des médecins apparaît primordial.


A l'aube du second Plan national maladies rares, qui doit être présenté lors de la Journée internationale des maladies rares par Nora Berra, secrétaire d'État à la Santé, une enquête révèle les lacunes des professionnels de santé dans ce domaine.
Maladies rares : un niveau de connaissances des médecins très faible…
Les maladies rares répondent à une définition bien précise : il s'agit de maladies qui touchent moins de 1 personne sur 2 000, soit moins de 30 000 personnes au total en France. Dans notre pays, on estime à un peu plus de 3,5 millions le nombre de personnes atteintes d'une maladie rare.

Inscrit parmi les axes stratégiques du Plan national maladies rares 2005-2008, qui a été reconduit en 2009, le développement de l'information des professionnels de santé semble ne pas avoir atteint son objectif, si l'on en croit les résultats de l'enquête réalisée pour la Fondation Groupama pour la santé par l'agence Kantarhealth. Qu'ils soient spécialistes (251 dont 101 pédiatres, 50 neurologues, 50 pneumologues et 50 rhumatologues), ou généralistes (252), les 500 médecins interrogés ont un faible niveau de connaissances sur les maladies rares, dont ils sous-estiment très largement le nombre : les généralistes l'évalue à environ une centaine, quand il en existe en réalité plus de 7 000 !
"Le problème, estime le Pr Marc Brodin, professeur de santé publique, c'est que la définition [des maladies rares] est une définition de santé publique ; or, les médecins ne raisonnent pas en termes de fréquence de maladies, leurs études médicales se font par "appareil", par fonction, ou éventuellement par type de patients (les gynécologues par exemple), et les maladies sont abordées par gravité et capacités de traitement". Il propose donc de "reverticaliser" l'information entre les sociétés savantes et les médecins, de manière à ce que ces derniers soient formés sur les maladies rares qui touchent les organes de leurs disciplines.
… qui entraîne une errance diagnostique préjudiciable
Dans le détail, cette étude, à la fois quantitative et qualitative, montre toutefois de grandes disparités entre les médecins, selon qu'ils sont généralistes ou spécialistes. Cela se traduit par des comportements très différents des uns et des autres.
    •    Les premiers reconnaissent volontiers leur manque de connaissances, et par conséquent, passent rapidement la main aux spécialistes libéraux ou hospitaliers dès lors qu'ils n'arrivent pas à poser un diagnostic. Ils interviennent dans un deuxième temps, une fois que le diagnostic a été posé, pour être aux côtés de leurs patients dans leur nouveau combat ;
    •    Les seconds, quant à eux, savent les attentes qu'ont les patients envers eux et se font donc un devoir de poser le bon diagnostic. Dans l'impasse, ils multiplient les examens, au risque de faire perdre du temps à leur patient pour lequel la précocité du diagnostic est souvent un critère de succès du traitement qui en découle. "Ils ne saisissent pas toujours l'importance d'un diagnostic précoce dans le cadre d'une maladie rare et donc l'intérêt de déléguer rapidement à des experts, à l'hôpital ou à des Centres de Référence", analysent les responsables de l'étude.

Cette méconnaissance des maladies rares est à l'origine même de l'errance diagnostique dont sont victimes la plupart des patients, errance qui est de 8 ans en moyenne pour le syndrome de l'X fragile, de 12 à 13 ans pour le syndrome de Marfan, mais qui peut aller jusqu'à 30 ans dans le cas du syndrome d'Ehlers Danlos. Autant d'années d'ignorance à ne pas savoir ce dont on souffre. Autant d'années d'incompréhension à ne pas savoir contre quoi lutter.
"On doit combattre l'isolement des patients. Le rôle des médecins généralistes est primordial, ils doivent aller vers la pédagogie du doute, insiste Viviane Viollet, présidente d'Alliance Maladies Rares et mère de deux adultes atteints d'une maladie rare. Quand des patients se présentent avec des signes chroniques, répétitifs, les médecins généralistes doivent se poser la question : et si c'était une maladie rare ?"
Des médecins qui ne savent pas où trouver l'info sur les maladies rares
L'enquête met par ailleurs en évidence l'absence de repères des praticiens, et plus particulièrement des médecins généralistes, à l'égard des outils d'informations existants. Très peu connu, le site Orphanet répond pourtant parfaitement aux besoins qu'ils expriment lorsqu'on les interroge sur leurs attentes : ce site d'informations dresse un tableau de toutes les maladies rares recensées, allant de leur définition aux centres de référence hautement spécialisés, en passant par la stratégie diagnostique, la prise en charge, et les essais thérapeutiques réalisés et en cours. Les seuls à savoir un peu mieux chercher et trouver l'information sont les pédiatres et les neurologues, naturellement plus confrontés à des maladies rares. Conscients des lacunes qui sont les leurs au niveau de la relation patient-médecin, les spécialistes souhaitent par ailleurs être formés à l'annonce d'un diagnostic de maladie rare.
"Le premier Plan national maladies rares a permis d'identifier plus de 2 000 maladies grâce à un test biologique de dépistage, a amélioré l'accès aux soins grâce à la labellisation de 131 centres de référence choisis en fonction de leur expertise et a également amélioré la qualité de prise en charge des malades en obligeant les organismes d'assurance maladie à rembourser les médicaments qui n'ont pas d'autorisation de mise sur le marché, rappelle le Dr Brodin. Le second plan devra essayer de reprendre ça, et de développer la formation continue des médecins par les sociétés savantes, de prendre exemple de ce qui est modélisé dans d'autres programmes (la coordination des soins et l'annonce du diagnostic dans le Plan Cancer notamment)".

Deux prix pour soutenir la recherche contre les maladies rares
La fondation Groupama pour la Santé devrait être en mesure de financer davantage de projets en 2011, grâce au Fonds de Dotation qui a été adopté en avril 2010. Ce fonds permet de recueillir des dons privés, ce qui était jusque-là impossible, et de les redistribuer intégralement aux chercheurs et aux associations. Au total, la fondation devrait pouvoir disposer de 900 000 € pour soutenir des actions innovantes.
Le 13 octobre 2011, elle remettra ainsi pour la première fois le "Prix de l'insertion sociale", d'un montant de 20 000 €, à l'association qui présentera un projet permettant de "recréer du lien social, pour les enfants et adultes que la maladie isole". Le même jour, elle remettra la "25ème bourse de l'Espoir" (97 500 €) à un jeune chercheur sélectionné parmi la quarantaine de postulants. En 2010, c'est Cécile Hubsch qui a reçu le prestigieux prix, pour sa thèse sur les dystonies. Elle recevra ainsi pendant trois ans un salaire annuel de 32 500 € brut, versé à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière où elle effectue ses travaux.

Ecrit par:
Amélie Pelletier
Journaliste

(https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies-orphelines/14941-maladies-rares-medecins-mal-informes.htm)


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David Serge alors ta santé s'améliore vraiment pas ?


Otto Karl Vraiment pas.



Otto Karl C'est l'inverse. Quelque soit la cause, peut-être génétique à la base, genre maladie rare, c'est neurodégénératif, ça fait plus beaucoup de doute. En tout cas, c'est ce que je vis. Pour finir. Mort bientôt ou dément d'abord.



Otto Karl Vous vous occuperez de mon site ? (Comme ça, vite fait, y garder un oeil.) J'ai, entre autres vertus, devancé tellement de choses... à commencer par la transition écologique, dans mon éco-logique, et pour le monde de l'Après. Pensez à republier peut-être des anciens articles perdus par le crash partiel de Dailymotion et quelques autres (dont un important) sur RuTube, etc. etc. Mais bon, je sais... Et loïc, lui, voudrait mes chansons ("mes quantiques"), et sans parler de mes formules, mais bon... Qu'y faire ? Relire Philippe Forest, pour se rappeler l'universalité du désastre (individuel et collectif) de la vie ? Même si... pas tous à la même enseigne, certes... et accessoirement sur ce point... [l'un parti... l'imparti à l'oeuvre] https://youtu.be/yVrn7qj1ngg

Otto Karl Lou aussi voudrait que je rassemble et publie mes formules, mais... Il n'est vraiment plus temps. Je peux presque plus rien. Elles se trouveront en grande partie, en brouillon et sans sélection apparente sur mon blog posthume. L'une d'elle dit d'ailleurs : "Sur mes PAS, le monde se fera sans moi".

David Serge Mais pourquoi tu vas pas voir un médecin ?



David Serge On en est toujours au même point. Si tu étais mourant comme tu le dis, il ne te laisserait pas rentrer chez toi, si ??


Otto Karl Que répondre à une telle candeur, et encore à cette heure ? Wouw. Et, pour rappel, ça fait deux ans et demi que je vais voir des médecins. Un jour, peut-être, si l'expérience t'en offre la révélation, tu reviendras de cette bien croyance bien naïve et réflexe en l'omniscience et omnipotence médicales. Crois-moi (enfin, autant que tu peux) qu'on en est loin, loin. Et je suis mourant, oui, car non seulement au plus faible d'un état incompréhensible mais aussi suicidaire acculé à l'être. J'aurai lutté, tenté de tenir... vraiment... Et j'essaie encore, mais je sais que s'annonce intenable, comme ça l'est déjà à peu près. C'est vraiment terrible, terrible... Et à force, et par l'aggravation apparemment inéluctable...





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[autorevendication]
... je suis un grand artiste... je le sais... voilà pourquoi j'ai enduré...
(Gauguin, voyage de Tahiti [film], 25'30)









2020 05 07


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[TP][otto karl][amphibo-logique]
Le reste n'était qu'obscurité, Jon Savage :
[  ]
Le reste n’était qu’obscurité est le fruit de trente années d’entretiens croisés avec les plus proches témoins du groupe le plus fascinant du rock anglais : Joy Division. Jeunes, désabusés, confrontés à la misère, Ian Curtis, Peter Hook, Stephen Morris et Bernard Sumner vont inventer, à partir de la spontanéité du punk, un style hybride et inédit, nimbé de l’aura de mystère des paroles de leur chanteur. [  ]
(Présentation éditeur Allia, https://www.editions-allia.com/fr/livre/868/le-reste-n-etait-qu-obscurite)





2020 05 08

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[rappel]
Socrate n'a pas attendu du lire Kant ou Hegel pour être philosophe.
(O/<.)
Socrate n'a pas attendu du lire Kant ou Hegel pour être philosophe aussi bien – sinon mieux.



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[À gilles]

Le vendredi 8 mai 2020 à 12:28:27 UTC+2, Gilles  a écrit :

Tu vas comment ce vendredi ?
Je t’ai adressé ce matin la synthèse des nouvelles dispositions COVID-19


Le vendredi 8 mai 2020 à 12:46:49 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

J'en serai plus là, tu sais. Avec ou sans covid, je m'éteins...
Consulté un médecin (d'origine allemande) hier par vidéo, hélas express, surtout pour un cas si « compliqué », reconnaît-il (plus franchement que les autres), et il voudrait me voir, m'ausculter en vrai, sauf que...
Car ça neurodégénère à toute vitesse désormais. Le cerveau ne cesse de me secouer, les muscles cervicaux de se durcir (à la folie) et les autres de fondre pour ne plus me soutenir, entre autres.
Je suis vraiment, vraiment désolé... que ça aille (oui, aïe) dans ce sens et pas dans l'autre. Je suis désolé...


Le vendredi 8 mai 2020 à 14:37:06 UTC+2, Gilles  a écrit :


Et pourquoi contactes-tu un médecin alors que tu étais, il y a encore 24h, orienté vers les spécialistes AFM Téléthon dont tu as une antenne à CRÉTEIL … c’est à dire à une encablure de chez toi ?
Qui plus est, avec un rdv médical, tu seras prioritaire dans les transports en commun avec un masque et un rdv médical, sachant qu’il y aura désormais des priorités aux heures de pointe pour les gens qui se rendent au travail.
Je te rappelle également que la réservation est désormais obligatoire pour tous les trains.




Le vendredi 8 mai 2020 à 14:51:27 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Parce qu'il est (vraiment) trop tard, si tu m'entends bien. Comme je te le disais il y a 24h...
Vraiment trop tard... pour engager tout ça, et dans ces conditions. Si tu savais... l'accélération...





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[à marie]

Le vendredi 8 mai 2020 à 11:18:13 UTC+2, marie  a écrit :

Pourquoi   :(((    C'est une photo plutôt poétique : ) c'est nous?

Le vendredi 8 mai 2020 à 13:13:49 UTC+2, lllkll llll a écrit :

Oui, c'est nous.
Et mon titre n'est pas : (((
C'est un malentendu. Parmi d'autres, mais pour celui-là heureusement que tu me demandes...
Ça voulait juste représenter l'arc-en-ciel. (Certes, symbole du « soleil sous la pluie », comme dit ma chanson, et clin d'oeil perso entre nous...)
Probablement que je m'en vais, Marie...
Mon état neurodégénère en accéléré désormais. Je me plains pas, puisque pas le droit ici, je te le signale seulement. Longue et belle vie à toi, Marie(So) !
Parmi mes affaires, guitares, vestes, clés, projecteur, archives, etc., il y a aussi la tente Quescha et les bouteilles... elles, qu'il faudrait peut-être ne pas laisser sous le toit, chaud-froid-chaud-froid (de quoi faire couler ton nez, comme le mien désormais, je t'ai chopé ça aussi, eh oui), s'il n'est pas déjà trop tard, si le vin n'a pas déjà tourné. Comme moi de l'oeil bientôt. Mais on se retrouvera ?
Je t'embrasse (bien), Marie...
https://twitter.com/ottokarlll/status/1258705431440035840
(Les postiers te parleront peut-être d'un blog posthume – accessible via mon vieux re-blog Nordexpress – qui ne fait que reprendre mes notages totalement brouillons, évidemment pas relus (avec des choses certainement beaucoup trop privées), mais où se trouvent en pagaille mes formules ou brouillons de formules... que Lou me dit de rassembler et publier, mais... Il n'est plus temps désormais, si on savait...)
Je t'embrasse bien fort, Marie... Marie(So)... Et...



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[à Denis]

Le vendredi 1 mai 2020 à 11:38:40 UTC+2, Denis a écrit :


Salut,

Attaché à l'email, le bouquin.

Pour moi, il devient vraiment intéressant à partir du chapitre 2 de la première partie. Donc, il faut pas se faire une idée sur le chapitre 1. Ensuite les parties 2 et 3, ça touche bcp plus à la religion je trouve, mais la partie 1 est vraiment intéressante.

Bien sûr, il faut faire le tri, mais certaines choses tournent à la démonstration et certaines évidences se révèlent d'elles-mêmes (enfin, je trouve)

A+ et bon courage. N'hésite pas à m'appeler si tu en as besoin.

Denis


Le vendredi 8 mai 2020 à 17:36:20 UTC+2, karl  a écrit :

Merci, Denis.
Hélas, j'aurai très probablement pas la force...
J'ai (donc) réussi à me le procurer en version audio, et ai commencé à l'écouter, et c'est pile dans le sujet, merci, mais là encore, même en audio, je pense que je serai mort (ou dément) avant d'arriver au bout. Car je me trouve (vraiment) au bout. La gravité de mon état s'accélère encore ces jours-ci, à la folie, sans qu'aucun médecin n'y comprenne rien. J'aurai malheureusement pas rencontré les bons. Mais merci à toi et à Doris, merci...
(Tiens, en passant, et très accessoirement, un de mes articles récents... celui-ci très modeste et accessoire... mais pour votre quotidien et réflexion et faire suite à ce que je vous disais de mon goût pour cette langue anglaise, etc., blabla... : https://youtu.be/0KNUM9Fl3KA)
Voilà. Bon. Tu parles d'une sortie...
Mais encore merci.
K...

#
[rappel]
Chacun tend à accommoder le monde pour mieux s'en accommoder. (Quitte à l'amadouer.)
(O/<.)







2020 05 09

#
[réêl]
Je crois à la résolution future de ces deux états en apparence contradictoires que sont le rêve et la réalité, en une sorte de réalité absolue, [  ].
(André Breton, cité par Patrik Ourednik, Année vingt-quatre (Progymnasma 1965-1989))

#
[à gilles]


Le samedi 9 mai 2020 à 06:52:39 UTC+2, Gilles  a écrit :


Et pourquoi ce médecin plus qu’un autre, est-il spécialisé ? Je suppose qu’il doit exercer à Paris ou région parisienne. Il t’a été indiqué par quelqu’un ?


Le samedi 9 mai 2020 à 13:18:01 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

C'est par doctolib, donc...
Médecin (soi-disant) interniste, allemand (formé en allemagne, donc culture plus avancée et en tout cas double), disponibilité rapide et visioconsultation pas chère, et Paris 11e, etc.
Bref. Mais ne cherche plus à comprendre. Je sais bien que tu es dépassé, je vois bien...
Et ton optimisme/relativisme t'aveugle... vraiment... sur la réalité. Mon pessimisme n'en est plus, c'est du réalisme. Je sais, c'est inconcevable, et pourtant... Et ça paraît rien, juste des mots de plus, et pourtant... J'en vis la réalité vraie, tu peux me croire... Même si tu n'y arrives pas. (Et même si tu auras essayé, en passant, c'est de ça que je te remerciais l'autre jour, en passant, mais...) Donc passons... Puisqu'il faut...


Le samedi 9 mai 2020 à 13:31:29 UTC+2, Gilles  a écrit :


Ah oui, d’accord, par doctolib.
Et tu as pris un rdv futur?



#
[noirage]
Mais j'ai fini par me convaincre qu'il était malgré tout dans le vrai. Une grande épidémie sévit en secret, qui explique tout, des plus grands événements jusqu'aux plus petits. Elle fait partout et toujours s'en aller la figure du monde. Elle ravit les individus les uns après les autres, les enlève à la réalité et, en leur lieu et place, fait s'étendre un grand vide qui est le dernier mot du monde et où se précipite toute l'énergie aveugle et dévastatrice qu'il recèle en son sein.
[  ]
Tout cela, il me l'avait longuement expliqué. Telle était l'« épidémie » dont il m'avait parlé. Un grand vide existe qui appelle à lui toutes les choses vivantes. Elles disparaissent. On ignore où et ce que deviennent les êtres qui, un jour, s'évanouissent sans que rien ne reste de ce qu'ils ont été. Le trou s'ouvre que creuse le temps. Il aspire les hommes, et avale avec eux le monde dans lequel ils ont vécu.
(Philippe Forest, Crue, §28+§29, #39+#40)



>

Mais j'ai fini par me convaincre qu'il était malgré tout dans le vrai. Une grande épidémie sévit en secret, qui explique tout, des plus grands événements jusqu'aux plus petits. Elle fait partout et toujours s'en aller la figure du monde. Elle ravit les individus les uns après les autres, les enlève à la réalité et, en leur lieu et place, fait s'étendre un grand vide qui est le dernier mot du monde et où se précipite toute l'énergie aveugle et dévastatrice qu'il recèle en son sein.
[  ]
Tout cela, il me l'avait longuement expliqué. Telle était l'« épidémie » dont il m'avait parlé. Un grand vide existe qui appelle à lui toutes les choses vivantes. Elles disparaissent. On ignore où et ce que deviennent les êtres qui, un jour, s'évanouissent sans que rien ne reste de ce qu'ils ont été. Le trou s'ouvre que creuse le temps. Il aspire les hommes, et avale avec eux le monde dans lequel ils ont vécu.

(Philippe Forest, Crue)




#
[covid][déconfinement]
Dès que la chose fut de nouveau possible, je sortis de chez moi. Je n'étais pas le seul. Des milliers, des dizaines de milliers de personnes se retrouvèrent dans la rue. Paralysant par leur présence les premiers efforts des autorités afin de rétablir les conditions d'une circulation normale dans la cité. Ébahies. Voulant vérifier par elles-mêmes ce qu'il était advenu de la ville. Prosaïquement soucieuses de se dégourdir les jambes, de se soustraire au huis clos auquel elles avaient été contraintes. De petites foules se rassemblaient à tous les carrefours. Le plus souvent, les gens restaient silencieux comme si les mots leur avaient manqué pour dire ce qu'ils venaient de vivre. Mais il suffisait que se manifeste quelqu'un d'un peu volubile pour que s'engage une grande et interminable palabre portant
sur le désastre. Chacun prenait alors des nouvelles d'autrui, échangeait d'invérifiables informations, s'épanchait sur sa situation. Comme si la ville avait été soudainement libérée. Alors se forma la légende qui, depuis, entoure ces événements et dont personne ne peut plus dire quelle est la part de vérité qu'elle contient.
...
(Philippe Forest, Crue, chap.27)


>

#Déconfinement
Par le même Philippe Forest, du même "Crue" (2016), chap.27 :
Dès que la chose fut de nouveau possible, je sortis de chez moi. Je n'étais pas le seul. Des milliers, des dizaines de milliers de personnes se retrouvèrent dans la rue. Paralysant par leur présence les premiers efforts des autorités afin de rétablir les conditions d'une circulation normale dans la cité. Ébahies. Voulant vérifier par elles-mêmes ce qu'il était advenu de la ville. Prosaïquement soucieuses de se dégourdir les jambes, de se soustraire au huis clos auquel elles avaient été contraintes. De petites foules se rassemblaient à tous les carrefours. Le plus souvent, les gens restaient silencieux comme si les mots leur avaient manqué pour dire ce qu'ils venaient de vivre. Mais il suffisait que se manifeste quelqu'un d'un peu volubile pour que s'engage une grande et interminable palabre portant
sur le désastre. Chacun prenait alors des nouvelles d'autrui, échangeait d'invérifiables informations, s'épanchait sur sa situation. Comme si la ville avait été soudainement libérée. Alors se forma la légende qui, depuis, entoure ces événements et dont personne ne peut plus dire quelle est la part de vérité qu'elle contient.
(Philippe Forest, Crue, chap.27)




#
[pour romain itw]
Écriture multimédia est multidimentionnelle...



#
[nuit][mort]
La nuit, le jour. Il y eut la nuit puis il y eut le jour. Comme le disent toutes les fables quand elles racontent comment l'obscurité accoucha de la lumière. Si bien que c'est la nuit qui toujours précède le jour Le second sort de la première. Et puis la nuit revient enfin, qui est le moment le plus vrai de la vie.
(Philippe Forest, Le chat de Schrödinger)



#
La vérité de la vie, c'est la mort ; de même que la vérité du jour est la nuit.
(O/<.)







2020 05 10


#
Etc.
Bref.
Passons.


#
De l'inachev...


#
Point-virgule final ;
 


#
[non-][brachy-logique][= Philippe Forest][TP]
On aurait dit qu'elle rêvait à demi éveillée. Dans les moments les plus noirs. Mais, lorsque tout allait un peu mieux, son songe ne la quittait pas. [  ] Je ne sais plus lequel de nous deux avait dû prendre à l'autre cette idée absurde, prendre l'autre à cette idée absurde : qu'il fallait coûte que coûte continuer à raconter, que tant que l'histoire ne serait pas terminée rien ne pourrait nous arriver à elle, à sa mère et à moi. Quitte à devoir se confier au soin d'un récit insensé, assez ample pour contenir en lui toute la mémoire des mondes.
(Philippe Forest, Le chat de Schrödinger, chap 5)



#
[rappel]
Se tenir toujours prêt au départ.
...



#
[rappel]
[épure]![brachy-logique][formule][méta]![no effort][TP]
ARG – [  ] Flaubert [  ] son dispositif de création était extrêmement lourd, puisqu'il pouvait passer des semaines sur une seule phrase.
RMA – En effet, toutes les oeuvres que Flaubert a publiées sont, en gros, dix fois moins volumineuses que leurs brouillons et leurs travaux préparatoires.
ARG – Oui, après une période de rêverie dirigée, Flaubert commençait par écrire une espèce de scénario, en style télégraphique, dont chaque épisode était ensuite développé à outrance, dans toutes les directions possibles, par dilatations successives. Puis intervenait une phase d'être condensation : il supprimait des paragraphes entiers au profit d'une seule phrase, de quelques mots, voire d'un seul. C'est un travail monstrueux auquel ma nature ne m'incline guère. Il faudrait un temps fou et j'ai toujours eu le don de savoir le perdre.
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices [avec Roger-Michel Allemand], p.172-173)
+
infra : (Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale)
+
#
[TP][no effort]
RMA – Quelles sont vos habitudes ?
ARG – Tout d'abord, j'écris le matin, car c'est un moment de bonne intellectualité où je me sens frais, l'esprit aiguisé, les sens en alerte. L'après-midi, je flâne, je cultive l'art de perdre mon temps, je fais la sieste. [ ] Le soir, quand d'autres activités ne me requièrent pas, j'écoute très souvent de la musique classique.
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices [avec Roger-Michel Allemand], p.169)



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Le plus terrible n'est pas la mort, mais de mourir.
Le plus terrible n'est pas la mort, mais le mourir.
On ne souffre pas de la mort mais de mourir.



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[à liane]
Le mer. 29 avr. 2020 20:14, lllkll llll  a écrit :

Salut Liane, et bon anniversaire !
Sans doute pour la dernière fois de ma part.
Car mon état de santé ne s'améliore pas, au contraire, et dans ce contexte, en plus... bref, l'un dans l'autre, à peu près plus aucune chances pour moi... de m'en sortir.
Il m'arrive de réécouter nos duos ces temps-ci, mais passons... Et tes chansons ? Après tes deux maquettes, et mes retours, j'ai plus rien reçu. J'espère ne pas avoir été maladroit dans... mes sincères appréciations pourtant ! Allez, mais de toute façon il n'est plus temps, manifestement, mais temps de partir, pour moi, d'une façon ou d'une autre.
Toi, reste, et tiens bien le coup, hein ! J'espère qu'à la Réunion ou ailleurs, tu vas bien, et iras loin ! Bon anniversaire à toi en tout cas. Pour le moins.
kARL
On sait bien que demain n'appartient qu'à la nuit... ne m'en voulez pas... nous livrons à l'hiver des combats difficiles... pour rien... vous, ne vous envolez pas... quelques mots futiles pour se faire ses adieux... à la vie...
« à la vie à la mort » à la mer à l'arrache




Le vendredi 1 mai 2020 à 20:00:30 UTC+2, Liane  a écrit :


Karl!

Merci pour ton message qui me fait à la fois super plaisir et en même temps me rends bien triste.
Je me demande comment on vit quand on sait que c'est bientôt fini? On a trouvé ce que tu as finalement?
Tu es toujours dans les Cévennes? J'espère dans un lieu où tu t'y sens bien.

Moi aussi je réécoute de temps en temps nos chansons. j'ai revu la video et je me suis trouvée si jeune!
Je voulais te dire que je suis désolée pour l'épisode de la réisdence avortée en Bretagne. Je pense que j'étais trop jeune justement, et je n'ai pas su comment réagir avec mon copain qui était très jaloux. Enfin c'est fait, mais quand même.

Pour la musique, j'ai apprécié tes commentaires. Sache que c'est un domaine dans lequel j'ai si peu confiance en moi. Je ne prends pas autant mon pied en solo qu'avec des gens. C'est pas comme ça que je décolle. Je connais mes défauts, trop propre trop de contrôle trop bien faire. Je ne sais pas comment sortir  de ça et parfois ça me prend la tête! J'ai bien essayé de lâcher la bête de plein de façon différentes, la volonté j'en ai :) C'est peut-être le problème. Bref, "faire gaffe à l'amour et moins aux chansons" c'était très bien dit et pil poil pointé.
Depuis l'année passée j'ai plutôt fait de la musique avec une amie, on a un duo de chanson qui s'appelle Dominique et Chantale. Encore rien à faire écouter. Je t'enverrai une maquette de ma chanson en cours, je vais essayer de finir ça!

Tu filmes toujours ta vie? C'est qui la porteuse de bikini dans les dunes dans ta belle video (j'adore! la chanson!) :) ?

J'ai pour projet après le confinement, si possible, de vadrouiller en France un petit peu. Qui sait si tu seras encore là?

Bise de Belgique
et bon anniversaire dans le vent paske je sais toujours pas quand c'est



Le dimanche 10 mai 2020 à 20:33:44 UTC+2, lllkll llll  a écrit :


Liane !
(Aïe, je sens que je vais faire long, hélas.)

Non, on n'a pas trouvé ce que j'ai. C'est ce qui rend la chose encore plus difficile à vivre, et à souffrir. (Maladie de Lyme ? Ou pire ?) Quant à la fin, elle arrivera soit par ça, soit par moi-même à cause de ça, soit par le covid, car dans mon état, et avec mes poumons déjà très fragiles... Bref. Pratiquement aucune chances de survie, comme tu vois ou devines.

Non, après 6 ou 7 ans passés là-bas, je ne vis plus dans les Cévennes, depuis 2015, et officiellement 2016, mais en région parisienne. Me suis, de nouveau, rapproché de Paris, mais côté campagne, j'y tiens beaucoup. À Nemours exactement – où je me sens bien ? Bof. Mais jusqu'à récemment je passais les trois quarts de mon temps dans une coloc amie, une maison avec jardin aux portes de Paris, bien agréable... Entretenant une relation de complicité, que d'autres diraient de couple mais je me préserve de ce format (« l'amour est à réinventer, on le sait » ; ), avec la fille que tu dis en bikini et qui, en fait, n'était qu'en sous-vêtements, puisque l'un et l'autre en impro, à l'arrache, si je puis dire.
Mais cette année mon état de santé, toujours plus en déclin, nous a éloigné, et même par un choix volontaire, pour finir... comme mon état peine à se retaper, et s'écroule même plutôt...
Ce qui est curieux chez elle, entre autres vertus et pour le domaine qui nous intéresse toi et moi, c'est que c'est une semi-chanteuse, une chanteuse (que je qualifie d') approximative, à la justesse (harmonique et rythmique) très aléatoire, fragile, instable. C'est très curieux. J'avais jamais vu ça à ce point chez quelqu'un. Un mélange de justesse hasardeuse et de dérapage incontrôlé.
Par exemple ici (et qui m'entraîne à fausser un peu moi-même parfois, et à m'adapter toujours, mais au final ça donne des surprises et dissonances que j'aime beaucoup, du brut et des tensions harmoniques, sur le fil, comme j'aime, et idem pour les films... du sauvage, quoi, improvisé, aventureux, etc. Comme dans ce film lui-même, donc, mais sans aucune coupe, pour une fois)
https://youtu.be/7hy4wrziENI
À l'inverse de celui-ci, qui ne joue que des coupes, dans un mélange complexe de clip et de making-of de nos impros de cette reprise (que tu connais peut-être ?) :
https://youtu.be/5EV_ZXnbN-8
Etc.
Mais, bref, bien différent de toi, qui es une chanteuse 100%, sûr(e). Tu devrais avoir tellement confiance, au contraire. Mais le perfectionnisme, ah lala, crois-moi que je peux comprendre. Mais, même si tu as peu d'égards et de regard sur l'écriture audiovisuelle, il me semble, comme j'ai cru le noter, note un peu mon approche, ça pourrait te... :
J'enregistre à l'arrache, puis monte en orfèvre, pour ne pas dire en maniaque. D'où ce mélange de sauvagerie, de lâcher-prise à la prise, et de réécriture ensuite mais vraiment obsessionnelle, du moindre détail, pas une fraction de seconde, pas un détail (du montage) que je laisse au hasard, crois-moi, alors qu'à la prise, à la capture, je ne fais que ça au contraire. Bref, tout ça pour te dire : pourquoi ne pas t'y mettre un peu... au montage – Glenn Gould l'avait compris –, et donc au lâcher-prise en amont ? Ça t'aiderait peut-être, non ? Et si c'est pas déjà ce que tu fais !
Oui, si je suis encore en vie et en état, envoie-moi tes maquettes, oui, volontiers. Moi, des amis à moi demandent aussi des miennes, surtout si je dois bientôt mourir ou pire. Car j'ai quelques fans... des mes propres chansons (privées)... un peu spéciales... à la fois minimalistes et complexes, bref  disons « simplexes » ; )

Au fait, tu dis avoir revu notre vidéo, mais la bonne, j'espère ! (C'est le maniaque qui parle ; ) Non pas la pré-version que je t'avais envoyée mais bien celle que j'ai mise en ligne sur Dailymotion (et qui s'y trouve toujours), et quelques années plus tard, sans y retoucher, sur Youtube, en en simplifiant le titre :
https://youtu.be/6F6FeO2mQr0

Oui, je filme toujours ma vie, au quotidien. Enfin, malade et depuis le confinement, nettement moins, là. À la différence des autres, qui s'y mettent. Toujours pareil...
Mon anniversaire, c'est un 29, aussi, et pile un mois avant le tien. Mais passons, puisqu'il y aura bientôt plus lieu de.

Quant à l'histoire de « résidence avortée en Bretagne », c'est bien dommage, oui, mais merci d'y revenir et avec ce recul de la maturité – eh oui, on a toi et moi sept ans de plus aujourd'hui –, on se serait vraiment amusé et en aurait sorti de belles choses, je crois. Sans même parler de ce que tu aurais évidemment apporté toi, j'avais dans les mains et la tête une quinzaine de chansons (ou je devrais dire : de propositions de reprises originales) de Camille à ce moment-là, dont j'ai su tout de suite, à ton annulation-surprise par téléphone, que tout ça s'envolait et s'envolerait... Et, ironie du sort, tout ça pour des histoires de... qui justement étaient le sujet même du projet ! Mon combat (philosophique). Déjà dans le premier volet (d'où le sous-titre « pour de l'amour quitte » et les sous-titres un peu énigmatiques peut-être) mais qui devait devenir beaucoup explicite dans le second. D'ailleurs, si tu pouvais – allez, avant ma mort, donc très vite ? – m'ôter d'un doute (qui me travaille depuis) : ton copain à l'époque, c'était pas (notre) Maxime, hein ? Il me connaissait pas ? (Sinon en vidéo peut-être ?)

Et, bref, copain ou copine ou pas, désormais, et si ma santé le permet un de ces jours, pourquoi attendre le déconfinement (et ton passage par ici ou en bretagne, oui, tu serais la bienvenue, j'apprécierais non seulement de te revoir mais de chanter avec toi, vraie chanteuse, qui chantes avec tant de facilité et de bonheur, si si, essaie de me croire, et on s'était bien entendu là-dessus, en plus, malgré ma petite voix et mes approximations vocales qui me font honte notamment sur « pâle septembre », tiens, là aussi déjà un mélange de chanson et de making-of, ah oui, tiens, et comme notre film tout entier, d'ailleurs, en fait, tiens... Ah bah, finalement je me recycle, alors ! Ou développe, allez, on va dire... Tout un style ! ; )... Bref, je disais, copain ou copine jaloux ou jalouse ou pas, désormais, pourquoi ne pas se tenter un duo par skype/zoom, un jour, et comme c'est la mode... Donc à fuir ? Mais, en même temps... pourquoi s'en priver ? et pour en faire autre chose, ou de très adaptée, au contraire, j'aurais déjà une idée. Mais bon... Si ça t'intéresse, fais-moi signe, mais... J'ai peu d'espoirs de survivre/tenir jusque là... Mais, au moins un skype, me dispenserait ou m'aurait dispensé de faire un mail aussi long, à la faveur d'un léger répit mais qui ne durera pas, mon état ne fait que s'aggraver, et en accéléré ces jours-ci... Voilà pourquoi... (et pourquoi je t'écris si long et si mal...)
Mais, pour finir là-dessus, moi aussi je m'épanouis... ou m'éclate ou m'éclatais nettement mieux en duo qu'en solo... D'où notre session qui m'a paru beaucoup trop courte, à l'époque, et unique, en plus : « je dois être au théâtre à 9h » et « ciao », eh oui, déjà ça coupait court, alors que... J'aurais tellement aimé qu'on multiplie tout ça, les sessions, rien que pour le plaisir... que dis-je, le bonheur! de chanter avec toi... et d'en faire quelque chose qui ait du chien, de la gueule ; )
Allez, pour l'instant, j'en ai fait beaucoup trop long, bavard et mal foutu. Pour un mail d'adieu probable, c'est un peu con, mais il te reste toute la vie pour le lire, si tu veux, vie que je te souhaite longue (mais pas trop non plus) et belle surtout !
Adieu ou à bientôt, chère Liane...
K...




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Sauver les meubles, et sauver l'immeuble.
Sauver les meubles, et sauver l'immeuble si possible.
Pourquoi sauver les meubles quand on peut sauver l'immeuble.
Sauver les meubles, et l'immeuble si possible.
Quand certains veulent sauver les meubles, d'autres veulent sauver l'immeuble.



#
[covid]
Entre octobre 1918 et janvier 1919, la grippe dite espagnole frappe tous les continents. Nous savons aujourd'hui qu'elle avait pour origine un virus aviaire muté. Nous savons également que 100 ans plus tard, toutes les conditions pour une pandémie aussi dévastatrice sont à nouveau réunies.
(Les vétos [film], 3')
+
(Les vétos [film], 17'45)
+
Et comme vieux, tu es dans la catégorie à risques.
(Les vétos [film], 19')



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[autophilosophe][défausophie]
C'est très bien pour toi si tu es philosophe.
(Les vétos [film], 17'30)


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[dié/éthique][àmouréinventer]
– J'ai que toi.
– Moi aussi j'ai que moi. Et ma vie elle est pas ici.
– Ok. J'ai compris, va.
(Les vétos [film], 18')


#
A – Ça fait longtemps qu'il a arrêté de jouer ?
B – Bah, il joue plus depuis qu'il est malade ! Mais personne ici n'est foutu de trouver ce qu'il a.
C – À son dernier bilan, à part les blancs, tout est bon, hein ?
(Les vétos [film], 26'15)
+
... vie en confinement... doit pisser à l'intérieur...
(Les vétos [film], 38'20)
+
... le chien retrouve les autres chiens, dehors, et la santé...
(Les vétos [film], 1:06')



#
[!°]
Bah, elle à un drôle de sens de l'humour, oui, c'est ça.
...
(Les vétos [film], 27')










2020 05 11

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[éco-logique][!°]
C'est une parisienne. Elle est pas... équipée pour... la vraie vie, quoi.
(Les vétos [film], 50')

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[TP]["temps perdu"]
On perd notre temps, c'est évident.
(Les vétos [film], 56')


#
[Programme]
Lui (à elle) – Instinct de survie !
Elle... l'embrasse.
(Les vétos [film], 1:04'30)

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[marie][TP]
A – Elle serait cintente Marie.
B – Marie ?
C – C'était ma femme.
(Les vétos [film], 1:07'10)



#
... le syndrome du Titanic...
(Nicolas Hulot, France Inter [vidéo] - Nicolas Hulot : "Le temps est venu de la lucidité" - Les entretiens confinés, 7'15)

#
[défausophie][optimisme][noirage][philosophie]
Le temps est venu de la lucidité, c'est-à-dire de ne pas fuir la réalité. [  ]
Moi l'avenir ne m'inquiète que lorsqu'on lui tourne le dos. [  ]
Moi, ce n'est pas la réalité, qui m'effraie, c'est le déni de réalité.
... est-ce que nous serons capables d'anticiper ?...
(Nicolas Hulot, France Inter [vidéo] - Nicolas Hulot : "Le temps est venu de la lucidité" - Les entretiens confinés, 10'30)




#
[TP]["temps perdu"]
... obsédé par le temps perdu...
(En liberté ! [film], 1:22'50)


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[mort][suicide][TP]
– Et il se passe quoi après ?
– Il se passe rien, [  ]. C'est fini. Tu comprends ?
– Oui, je comprends.
(En liberté ! [film], 1:41')



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[pour les postiers][TP][esth/éthique]
Comme moi, des (néo)westerns et même du Melville, mais pas pour m'endormir : pour ne rien faire de mes derniers instants/temps, sinon toujours mes "notages" pour d'improbables (néo)otto, repreneurs du... allez, "trésor" que je laisse...
Emmanuel Macron s’endort devant des films très noirs à l’Elysée - Gala
https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/emmanuel-macron-sendort-devant-des-films-tres-noirs-a-lelysee_447517 :
[extrait]
[  ] Si certains journalistes avaient pu le trouver "affalé" lors d'une rencontre, c'est maintenant Brigitte Macron qui dévoile un peu plus de son intimité au palais de l'Elysée. On le sait : Emmanuel Macron a une réputation d'insomniaque et pour s'endormir, le chef de l'Etat a une astuce. Comme le dévoile Paris Match, qui dresse un portrait de son épouse et de son travail pour la Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France, le président de la République regarde des films de Jean-Pierre Melville, jusque tard dans la nuit. Un choix loin d'être anodin quand on étudie la filmographie de ce réalisateur de légende, maître du polar français. Beaucoup de ses longs-métrages abordent en effet des thématiques sombres comme la solitude, la violence, l'échec ou encore la mort.
  "Est melvillien ce qui se conte dans la nuit, dans le bleu de la nuit, entre hommes de loi et hommes de désordre, à coups de regards et de gestes, de trahisons et d'amitiés données sans paroles, dans un luxe glacé qui n'exclut pas la tendresse, ou dans un anonymat grisâtre qui ne rejette pas la poésie", analysait le journaliste Philippe Labro en se basant sur Le Samouraï, chef d'oeuvre de Jean-Pierre Melville sorti en 1967. Espérons que l'ambiance noire de ses films n'influence pas trop le chef de l'Etat.





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[bio-logique]
... sclérose en plaques...
       Dans 15% des cas, principalement lorsque la maladie débute après 40 ans, les symptômes s'installent d'emblée sur un mode progressif en quelques mois. Ils se manifestent alors habituellement par une gène à la marche avec une faiblesse des membres inférieurs, des troubles de l'équilibre et des troubles urinaires. Des poussées surajoutées sont possibles mais rares. On parle de SEP primitivement progressive.
       Chaque patient est un cas individuel avec un mode d'expression et une évolution de la maladie qui lui est propre. Il n'est donc pas possible, au moment du diagnostic, de prédire pour un individu donné, de quelle façon va évoluer sa maladie.
...
(http://www.mipsep.org/mv/sep_symptomes.php)



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[TP][philippe forest][po/éthique]
– Qu'est-ce qui fait votre singularité [dans ce mouvement de l'autofiction] ?
– Dans les derniers livres, en tout cas, c'est la volonté de ne pas m'en tenir à l'énoncer de ma propre vie, mais d'essayer d'élaborer quelque chose de fictionnel, de poéstique, voire de philosophique à partir de quelque chose qui reste malgré tout un texte qui est gagé sur l'expérience personnelle. Il y a un noyau autobiographique qui depuis mon premier roman, L'Enfant éternel, est présent, et qui continue à être présent, même dans Le chat de Schrödinger.
(Philippe Forest - Joao Antonio Minhoto Mendes - Le chat de Schrödinger avec Philippe Forest [Rencontre-lecture avec Philippe Forest animée par Jacques Lindecker], 2'15)



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[philippe forest][po/éthique][ARG]
J'aime les livres à l'intérieur desquels on se perd, et j'essaye de faire des livres à l'intérieur desquels le lecteur, à son tour, se perd ou s'abîme. Donc il faut me faire confiance, il faut accepter de rentrer dans le livre, et là on va comprendre...
(Philippe Forest - Joao Antonio Minhoto Mendes - Le chat de Schrödinger avec Philippe Forest [Rencontre-lecture avec Philippe Forest animée par Jacques Lindecker], 6')



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[intelligence][réêl]
Pour moi, tout est fiction, de toute manière. [  ] C'est-à-dire nous sommes des êtres de fictions, des êtres qui n'appréhendons la réalité qu'à travers les fictions que nous fabriquons.
(Philippe Forest - Joao Antonio Minhoto Mendes - Le chat de Schrödinger avec Philippe Forest [Rencontre-lecture avec Philippe Forest animée par Jacques Lindecker], 13'50)

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[ARG]![réêl]
...
(Philippe Forest - Joao Antonio Minhoto Mendes - Le chat de Schrödinger avec Philippe Forest [Rencontre-lecture avec Philippe Forest animée par Jacques Lindecker], 20')





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[otteur][otto karl][maudit]
La gloire posthume est l'un des articles les plus rares et les moins recherchés de Fama, bien qu 'elle soit moins arbitraire et souvent plus solide que les autres, dans la mesure où elle n'échoit que rarement à une pure et simple marchandise. Le premier bénéficiaire est mort et de ce fait n'est pas à vendre. [  ]
+
Nous ne pouvons savoir s'il existe quelque chose comme un génie complètement méconnu, ou si c'est le rêve de ceux qui ne sont pas des génies ; mais nous avons des raisons d'être certains que la gloire posthume ne sera pas leur lot. La gloire est un phénomène social ; [  ]
+
Il était un écrivain-né, mais sa plus grande ambition était de produire une œuvre consistant entièrement en citations ; [  ]
+
Comment auraient-ils pu comprendre un auteur dont la plus grande fierté était que "le texte est fait presque entièrement de citations" - "la plus folle technique de mosaïque inimaginable" - et qui accordait la plus grande importance "aux six phrases qu'il avait mises en exergue ". "Personne ( ) n'en pourrait rassembler de plus rares et de plus précieuses ?" (Briefe, I, 366). Il faisait penser à un maitre qui aurait façonné un objet unique, pour le mettre en vente au plus proche marché !

...
ETC.!

(Hannah Arendt, Walter Benjamin 1892-1940, ...)
(Voir livre annoté ou timeline Final Cut Pro, entre autres projets inachevés... entre autres timeline FCP7 et FCPX... de toutes les périodes...)


...




2020 05 14

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[méta]!
Je ne veux pas dire que Benjamin passait d'un jour à l 'autre ni même d'une année à l'autre de la collection des livres à la collection des citations (propre à lui seul) bien que ses lettres témoignent parfois d'un déplacement d'accent conscient. En tout cas, rien ne le caractérisait mieux dans les années trente que le petit carnet à reliure noire qu'il portait toujours sur lui et où il inscrivait sous forme de citations ce que sa vie et ses lectures quotidiennes lui apportaient en fait de "perles" et de "coraux", pour les exhiber et les lire à l 'occasion par la suite comme les pièces d'une collection précieuse. Et dans cette collection qui n'avait plus rien d'une lubie, on pouvait sans difiiculté trouver à côté d'un poème d'amour ignoré du XVIIIe siècle la dernière information donnée par le journal [  ]
(Hanna Arendt, Walter Benjamin 1892-1940, ...)


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[intelligence][réêl]
Chacun, comme l'ensemble, délire le réel pour sa réalité.
Chacun, en plus de l'ensemble, délire le réel pour sa réalité.
En plus de l'ensemble, chacun délire le réel pour sa réalité.
Dans l'ensemble, chacun délire le réel pour sa réalité.
Chacun, dans l'ensemble, délire le réel pour sa réalité. (O/<.)

= la réalité du réel donc (insaisissable, non-cernable), la réalité de chacun et la réalité de l'ensemble (des "chacun") dont il participe, et qui l'inspire (dans son délire) qu'il inspire (dans son délire). Bref, retour à la formule, c'est mieux dit. Mais très amphibo-logiquement.




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[âge][mort]
– Voilà. Il est temps de se dire au revoir.
– C'est venu plus tôt que je pensais.
(Hostiles [film], 2:02'10'')

...

...

...


























+++++++++++++++++++++++

NOTAGE bâclé (car la fin), sur iphone Ab 2020 03 11

#
- il est mort
- oh non ! de quoi ?
- au nom de rien, de lui-même, de cette putain de vie.

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Mémorial carnac
Epitaphe


2029 03 15

[covid]
Le monde retient son souffle, dans l'espoir de ne pas le perdre.
Le monde retient son souffle, pour certains dans l'espoir de ne pas le perdre.

Que s'amuse-gueule dans ce casse-gueule de/qu'est la vie.
On remplit le casse-gueule s'amuse-gueule, tant qu'on le peut.

2020 03 18

Le défi de la prochaine ère sera ou serait bien de renforcer notre système immunitaire.  Le restaurer intelligemment. En même temps que de soigner la dysbiose planétaire. C'est ce que j'essayais de faire déja,
mais un peu seul et trop tard.


Nous sommes en guerre. Et elle est mondiale. Serait-ce pas la troisième guerre mondiale ? Qui aura ma perte, je le sais.


2020 03 26

L'optimisme est un déni de réalisme.


2020 03 27

Ça n'arrive qu'aux autres que nous sommes, tous.
Ça n'arrive qu'aux autres, que nous sommes aussi pour les autres.




3020 04 15

#
Avant de s'en réveiller , d'en
Chapitre, on prend aussi seeeieuselent le rêve pour la réalité.

#
Erwan Desplanques, une chance unique :
Les cairns
8'30
17'
22'30
23'

La belle équipe
0'45
1'15 l'ivresse de l'inaction
3'30
8'45 personnalité  - caractère
11'
12"45 âge expression
14'30 amphibo-logique

Des horizons sous...
9'

Une véritable...
3'40 il y a, sous l'eau, le miracle de la vie qui circule au ralenti
1'15 vie = dessèchement de notre eau
5'45 formule !
8' Otto et karl : pêche et film
12' technique en retard sur l'ambition
14'40
15'45 Otto pirate fluidité
19'45 plus d'ambition, dit l'essentiel
21'45 laisser une trace

2020 04 21

Philippe Forest, Crue :

"La souffrance sépare."

34

38
35, 9' !
11'
Ou bien ce qui en usurpe le nom.
j
j
2020 04 24

De Vinci (biographie)
11' 20 ! Vie tp
#50
9' nokidding !
(10' le personne de léonard)
#60
6' bélier
6'50 beauté de ruines 
14' sprezziatura ; effacer traces de sa maîtrise

120
1'
Une œuvre à faire !
130

80
16'
90
7'

130
13'
18' ruine LT !
19' arg
20'45 concerté et vivant

140
1' indépendance pour des études
4' fond ciel bleu
4'49 surdouage
9' !! La pire erreur des hommes est dans leur opinion.
15'

150
3' alimentation

160
8'50 neutralisage
13' amphibo
17'50 bélier
170
0'
2'
10' bélier
12' vrac
14' machiavel

180
5' méta !!
9´ méta !
12'15 AR
15' la beauté : l'énigme et sa solution
190
2' malade ! Méta ! + 200, 13'
6'50 tp ?
200
2'
9' charrue avant les bœufs, Otto avant karl
12' karl ! Tp
16'30 ana-logique
210
4'40 François 1er
7'39 neutralisage
8'40 surabondance donne création pas le manque
12' tp karl
220
7'50
.11'30 Inachèvement !
15'45 Amphibo-logique androgyne
18' noirage tp !



#
Saboter sa beauté.

#
Arasse, On n'y voit rien
#5
20'


2020 05 05

Philippe Forest, Le siècle des nuages
...
25' Tp !!




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#
[liste][vrac]
Mini ma liste souvenirs radieux/consolateurs :

Chalet (imaginaire, cf. celui de Charlotte Perriand)
Épure
Tom Sawyer
Internat Saint-Malo
Période Leipzig ! (convalescence leipzigoise chez Conny/nous, puis 2004-2005 avec Meilie (& co) la grande et belle vie, poétique, libre, solaire...)
Kebab (Leipzig)
Dieskauerstrasse (ma mini-chambre)
Collines (bessèges)
Radiohead
Deele
Marie Roseraie
À la neige
Postradio (notamment "esprit de noël"+"fêtes de fin d'années…" (en suède) (§21 + §22), etc.)
Marseille, rue de ma fenêtre
Écosse à la ferme et dans l'herbe
Coltines (dernier répit, de vacances, avant la maladie...)
Mobylette
Soirs d'été
Mes road trips
Schierel

...


#
[vrac]
Mini ma liste radieuse/réconfortante/j'aime :

Méditer.
Neige.
Montagne.
Montage.
Trouvaille.
Rencontre.
Formule.
Concision.
Épure.
Compact.
Soleil.
Ciel.
Chalet.
Bois.
(Silence.)
Musique.
Bien dormir.
Confort.
Santé.
Confiance.
Simplexité.
Souffler/Respirer.
Avoir le temps.
Les aventures de Tom Sawyer (dessin animé)
Autoportrait, Édouard Levé
Chanter.
Un bon repas.Une bonne nuit.
Les nuits d'été. (Climat)
Complicité.
Bonne santé.
Vadrouille/vagabondage
Foisonnement.
Belles ruines.
Repaire.
Refuge.
Le (ré)confort avec l'inconfort (volontaire).
Flâner
Découvrir
Explorer
Les heureuses rencontres
...


Oeuvres : Radiohead, Blonde redhead, Robert Wyatt, Alain Bashung, Dominique A (et pas Dominique B), Philippe Forest, Édouard Levé, Sofia Coppola : Lost in Translation + Somewhere, Heidi, Tom Sawyer, Guillevic, Éric Rohmer : La Collectionneuse + Ma nuit chez Maud, Takeshi Kitano : Hana-bi, Abbas Kiarostami : Le goût de la cerise, Andrea Arnold : Fish Tank, Vincent Almendros, Erwan Desplanques, Philippe Forest Sarinagara, Patrik Ourednik Europeana..
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Roland Barthes, Édouard levé, Vincent Almendros, Erwan Desplanques, Kenneth Goldsmith, Chamfort, Guillevic, Alexandre Vialatte...
LARGEMENT INACHEVÉ...




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