20201101

NOTAGE du 2020 09 07 au 2020 10 31

 

2020 09 07


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[apprentissage][symplicité]
... la différence entre maître et disciple...
sur la même voie, mais chez l'un ça se voit un peu plus
(Jacques Castermane, la sagesse exercée, #12, 11')



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[(p)référence][liste][symplicité]!
(Jacques Castermane, la sagesse exercée)
(Jean-François Billeter, Leçons sur Tchouang-Tseu)


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[maudit][moyenhomme]
...
Le public ne comprend pas ce qui est bien.
(Herbes flottantes [film], 23')


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[pour nico r.]
https://www.lemonde.fr/arts/article/2016/09/02/3d-le-leader-de-massive-attack-serait-il-banksy_4991878_1655012.html

https://parismatch.be/culture/scene/190448/la-rumeur-persistante-banksy-et-le-leader-de-massive-attack-ne-font-ils-quun

https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/09/02/03015-20160902ARTFIG00239-banksy-serait-il-un-des-membres-de-massive-attack.php

https://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2016/09/07/03015-20160907ARTFIG00195-banksy-n-est-pas-massive-attack.php










2020 09 08


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[épure][po/éthique]
Tu n'as coupé pas tes ongles. Il faut toujours avoir les ongles nets.
(Il était un père [film], 13'50)
//
Ozu

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[diét/éthique]
N'oublie pas de mâcher.
(Il était un père [film], 15'45)

+
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N'oubliez pas de mâcher.
(Été précoce [film], 5'20)


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[diét/éthique][perfectionnage][ascèse][créage]
Tu veux toujours aller trop vite. [  ]
Prends ton temps et réfléchis bien. [  ]
C'est bien. Il suffit de s'appliquer.
(Il était un père [film], 20'50)
+
Il faut faire de ton mieux. Il arrive bien sûr que le travail soit fastidieux. Mais plus on s'applique, plus on en tire du plaisir.
(Il était un père [film], 49'30)



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[bio-logique][diét/éthique]
Médecin, philosophe, pionnier du Jeûne Thérapeutique, le Dr Buchinger mène une vie foisonnante, au fil d’une époque agitée : ce fils de fonctionnaire vient au monde à Darmstadt, en 1878, suit des études de médecine, soutient sa thèse et traverse la Première Guerre mondiale dans la Marine, en qualité de médecin. Quand, en 1917, une grave polyarthrite rhumatoïde fait basculer sa vie.
Sa mobilité en est alors si réduite qu’il se voit contraint de quitter la Marine pour invalidité. Les souffrances devenues intolérables et l’impuissance de la médecine conventionnelle à le soulager le conduisent à se tourner vers des traitements alternatifs. En 1919, il se décide d’entamer un jeûne thérapeutique, recommandé et supervisé selon des méthodes traditionnelles par un praticien fribourgeois, le Dr Riedling. Et ce, pour un résultat au-delà de tout espoir : cette cure lui sauve la vie qu’il consacre désormais au développement méthodique d’une thérapie médicale, centrée sur le jeûne.
Focalisant son attention de praticien sur les différents aspects de la médecine holistique, tout en suivant son naturel spirituel, fasciné par les corrélations et interactions entre les différents mécanismes d’autoguérison du corps et de l’esprit, il finit par tout fusionner dans le Jeûne Thérapeutique Buchinger, outil de traitement global qu’il applique et optimise cliniquement avec succès dans différents lieux, dès 1920. En 1935, le « pionnier du jeûne » publie son œuvre maîtresse, toujours éditée à l’heure actuelle, « Das Heilfasten » ou le Jeûne Thérapeutique en français, dans laquelle il décrit méthodiquement la physiologie et les indications du jeûne.
Intimement convaincu que pour l’être humain « la nourriture spirituelle et culturelle est tout aussi vitale que la nourriture substantielle », Buchinger donne notamment des « consultations collectives », musicalisées par des symphonies de Beethoven ou le lyrisme de Goethe et de Rilke. Le jeûne mené sous surveillance médicale et dans une ambiance inspirante ne saurait être en effet réduit au simple correcteur d’une santé en déséquilibre à n’utiliser qu’à titre exceptionnel, mais devrait être vécu comme une voie : la « voie royale de l’art thérapeutique», laquelle permet d’amener tout un chacun à adopter durablement un mode de vie plus conscient, tout en sachant exploiter ses ressources naturelles d’autoguérison.
Et c’est pour s’être engagé dans cette voie et l’avoir explorée avec tant de succès que le Dr Otto Buchinger se voit décerner l’ordre du Mérite de la République fédérale d’Allemagne, en 1953.
[  ]
https://www.buchinger-wilhelmi.com/fr/100-ans-de-jeune-buchinger/
+

Il commence sa carrière de médecin dans la Marine durant la Première Guerre mondiale. Il se décrit comme un pacifiste, probablement en raison de cette expérience.  En 1917, Buchinger souffre d'une amygdalite, qui ne guérit pas complètement, et qui occasionne de douloureux rhumatismes, ces arthrites sont alors étiquetées rhumatisme articulaire aigu, (les antibiotiques ne sont pas encore connus à cette époque).  En 1919, Buchinger fait avec succès un jeûne pendant près de trois semaines avec un collègue, qui résout sa symptomatologie probablement en relation à un désordre métabolique.  Après la guérison, Buchinger se consacre essentiellement à une approche naturelle de la médecine, et étudie en détail le jeûne à l'aide de la littérature alors disponible.  En juillet 1920, il fonde un hôpital en Witzenhausen, et déménage en 1935 à Bad Pyrmont.  En 1953, Otto Buchinger fonda avec sa fille Maria Buchinger et son gendre Helmut Wilhelmi une autre clinique, à Überlingen, au bord du lac de Constance, en Allemagne. Après sa mort, en 1966, une autre clinique vit le jour à Marbella, en Espagne1.  En 1935, il publie son travail le plus important, intitulé Das Heilfasten und seine Hilfsmethoden (Le jeûne comme méthode d'assistance), et qui a fait l'objet de nombreuses rééditions depuis. Buchinger valide l'efficacité du jeûne thérapeutique, et met en évidence l'activation des pouvoirs d'auto-guérison de la physiologie lorsque le corps est nettoyé par cette méthode. Il utilise le concept de « purification », comme témoin de nombreux processus physiologiques favorables à la santé, actifs dans l'organisme à jeun. Et il développe la notion d'auto-régulation du corps, notion toujours valide dans le la médecine actuellement.  Buchinger est également l'un des partisans de la lebensreform, pour un « retour à la nature », et met au point sa thérapie en matière de nutrition et d'exercice physique. Il décrit l'alcool et l'usage du tabac comme nocif (ce qui est une pensée novatrice en ce début de XXe siècle).  Il était aussi favorable à la notion d'une « hygiène interne » dans la formation de l'esprit, à l'aide de « nourriture spirituelle », il conseillait à ses patients, par exemple, la lecture de la Bible, des psaumes ou des œuvres de Goethe et Rilke.  Otto Buchinger meurt en 1966 à l'âge de 88 ans. Sa clinique à Bad Pyrmont, est reprise par son fils Otto (II) Buchinger Hermann Ferdinand jusqu'en 1996, puis par son petit-fils Andreas Buchinger.  Aussi ses cliniques sont désormais soutenues et conduites par la 4e génération2.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Buchinger)




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[épure][minimalisme][diét/éthique]
« Du point de vue de l'évolution, il est probable que la survie s'accompagnait de périodes de jeûne. La situation que nous avons aujourd'hui, repas réguliers, frigos remplis, n'est historiquement pas normale. Ainsi il n'est pas étonnant que le corps rencontre des difficultés lorsqu'il ne jeûne pas. Quand il mange sans cesse. Notre patrimoine génétique semble être moins adapté à cette situation qu'au jeûne. »
Ainsi notre organisme serait mieux équipé pour supporter la carence de nourriture que l'excès.
(ARTE - Le jeûne, une nouvelle thérapie ?, 37'50)






2020 09 09


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Effets du strontium sur la santé
Le strontium ingéré se retrouve concentré à environ 99 % dans le système osseux, ainsi que dans le système conjonctif. Ingéré en trop grande quantité, le strontium provoque des troubles osseux proches du rachitisme. Le strontium a tendance à remplacer le calcium dans les os. De ce fait, le strontium 90, très radioactif, est particulièrement dangereux pour l'Homme.
(https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-strontium-14815/)
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Son isotope 90 est l'un des produits de fission (explosions atomiques, réacteur nucléaire) les plus dangereux. En effet, les expériences de Sydney Ringer ont montré, il y a plus de cent ans, que le strontium se substituait au calcium dans les os. En outre sa demi-vie est longue : presque 29 ans.
Les effets du strontium sur l'os peuvent se résumer ainsi :
      pris en remplacement du calcium ou en plus grande quantité que le calcium, le strontium provoque des troubles osseux rappelant ceux du rachitisme et une hypocalcémie.
[  ]
Sauf à très faibles doses, le strontium non radioactif est toxique pour l'animal et l'humain avec des symptômes variant selon l'espèce, l'âge, la dose, et peut-être d'éventuelles synergies avec d'autres produits ou selon l'isotope considéré. Chez l'homme, même à faible dose, le chromate de strontium (en) provoque des cancers du poumon11 quand il est inhalé.  Lorsque le strontium sous forme de carbonate (SrCO3) est ingéré par voie digestive, il peut provoquer des crampes, la contraction douloureuse de différents muscles et un effet purgatif31. Quant au nitrate de strontium (SrNO3), s’il est inhalé, il peut engendrer plusieurs problèmes de différents types (cardiaque, pulmonaire, hépatique et rénal)32. Le strontium radioactif provoque en outre une anémie et des carences en oxygène, et à plus forte dose des cancers, en affectant l'ADN des cellules qui y sont directement exposées.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Strontium)
+

Le strontium s’élimine par voie urinaire en quantité relativement plus importante que le calcium.  Les nombreuses études consacrées aux effets du strontium sur l’os peuvent se résumer ainsi :
      pris seul par voie buccale, en remplacement du calcium ou en plus grande quantité que le calcium, le strontium provoque des troubles osseux rappelant ceux du rachitisme et une hypocalcémie.
    pris en même temps que le calcium, il favorise l’histogenèse et pourrait s’opposer au développement de l’ostéoporose.
[  ]
Comme le strontium a beaucoup d’affinité pour l’os, on utilise par ailleurs du strontium radioactif dans le traitement des métastases osseuses. L’isotope radioactif administré est le Sr 89 dont la demi-vie est de 50 jours. Il s’accumule dans les métastases osseuses qui sont ainsi préférentiellement irradiées. Sa principale indication est le traitement palliatif des douleurs dues aux métastases osseuses du cancer de la prostate.
[  ]
(https://www.pharmacorama.com/pharmacologie/medicaments-elements/calcium-inhibiteurs-calciques-strontium/strontium/)
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  Les hypocalcémies ont des causes variées habituellement rénales ou endocriniennes .  Des hypocalcémies - définies par une calcémie inférieure à 85 mg/l - sont retrouvées en cas de diminutions d'apport ou d'absorption intestinale du calcium.  C’est aussi le cas quand il existe des carences en vitamine D, des hypoparathyroïdies, des insuffisances rénales et des baisses importantes du taux de magnésium sanguin.  L’hypocalcémie peut entraîner des tremblements musculaires, voire une véritable tétanie.  Chez les enfants, le principal risque est le spasme du larynx qui peut être à l’origine d’une asphyxie.  Chez l’adulte, ce sont les dysfonctionnements du coeur qui sont redoutés.  Les hypocalcémies sont généralement en rapport avec une maladie du rein (insuffisance rénale) ou avec un déficit en vitamine D ou en hormone parathyroïdienne.
(https://sante.lefigaro.fr/sante/analyse/calcemie/consequences-dune-hypocalcemie)

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[  ]
 Sur l’ensemble des vaccins analysés, voici les métaux (tous ne posent pas les même difficultés) qui ont été retrouvés : du tungstène (8/44), du chrome seul ou allié au nickel (25/44) mais aussi les métaux suivants : Zirconium, Hafnium, Strontium, Aluminium, Nickel, Fer, Antimoine, Or, Zinc, Argent, Platine, Bismuth, Plomb, Cerium.

Faut-il s’inquiéter de ces doses minuscules ?
Longtemps, depuis Paracelse, on a pensé que la dose seule comptait pour les toxiques (dont font partie les métaux lourds). Boire un tout petit peu de plomb ou de mercure ne posait pas de problème, pensait-on.  C’est, du reste, l’argument principal que mettent en avant ceux qui critiquent l’étude [3].  Et pourtant, cette étude ainsi que celles menées par le Pr Gherardi et son équipe au sein de l’hôpital Mondor, indiquent que de minuscules particules peuvent avoir un effet bien pire que des molécules beaucoup plus grosses.  Pourquoi ?  En raison des interactions qui existent entre les tissus ou les cellules vivantes et les métaux.
(https://www.ipsn.eu/des-nanoparticules-dans-les-vaccins/)
+
Le tissu conjonctif (TC) [ou système conjonctif] est l'un des quatre types de tissus biologiques animaux et humain qui soutient, lie, ou distingue différents types de tissus et d'organes du corps. Grande découverte de la fin du XXe siècle, 200 maladies orphelines du tissu conjonctif sont aujourd'hui recensées. Il tient son origine dans le mésoderme, au moment de la gastrulation, lors du développement embryonnaire. Les trois autres types sont l'épithélium, le tissu musculaire, et le tissu nerveux. Le tissu conjonctif se place entre d'autres tissus du corps, comme ceux du système nerveux. Le tissu conjonctif compose notamment les membranes externes qui enveloppent l'encéphale et la moelle épinière, ces deux établissant le système nerveux central, touchant la matière grise et la matière noire, la plus profonde. Il compose aussi les os, les vaisseaux sanguins et le sang, tous les organes, les yeux, la peau, les nerfs, les muscles, etc, et constitue 80% du corps humain.
[  ]
Un dysfonctionnement des tissus conjonctifs de soutien entraînera un déficit, des insuffisances, des inflammations, des pathologies, de tous les éléments organiques qui en dépendent, soit rappelons-le, 80% du corps.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Tissu_conjonctif)



>
[pour gilles][pour manuella]
objet : strontium en effet(s) ?

Quand je dis que non seulement tout a commencé par un craquement (osseux) au bassin, toujours là et que personne ne comprend, puis à la mâchoire, toujours là aussi, avant, via le coeur puis les étourdissements, cette soudaine pression et oppression de la moelle épinière et du système nerveux tout entier, et cette faiblesse non seulement généralisée mais en particulier de soutien le long de la colonne, sans oublier ces énormes et constants craquements (que je décris souvent, sans que les médecins n'y comprennent rien, comme entre les cervicales, à leur jonction, donc craquements) internes des cervicales jusqu'au crâne très profondément et indécrottables...

Et qu'on me diagnostique une surcharge/intoxication énorme (totalement aberrante) au strontium (qui pourrait venir d'un sol granitique du genre breton, me dit le médecin sans savoir que j'en viens, de l'eau et/ou l'alimentation issues de ce sol – accumulation depuis l'enfance et fixation dans les os et les dents, dit la science, je dis ça pour Manuella –, si ce n'est, me dis-je, du sol leipzigois ou bességeois, en plus, car... bref... je vous explique pas tout...)
En deux mots de résumé suggestif, donc, je cite :

Le strontium ingéré se retrouve concentré à environ 99 % dans le système osseux, ainsi que dans le système conjonctif.
(https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-strontium-14815/)
+
Le tissu conjonctif [ou système conjonctif] se place entre d'autres tissus du corps, comme ceux du système nerveux. Le tissu conjonctif compose notamment les membranes externes qui enveloppent l'encéphale et la moelle épinière, ces deux établissant le système nerveux central, touchant la matière grise et la matière noire, la plus profonde. Il compose aussi les os, les vaisseaux sanguins et le sang, tous les organes, les yeux, la peau, les nerfs, les muscles, etc, et constitue 80% du corps humain.
[  ]
Un dysfonctionnement des tissus conjonctifs de soutien entraînera un déficit, des insuffisances, des inflammations, des pathologies, de tous les éléments organiques qui en dépendent, soit rappelons-le, 80% du corps.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Tissu_conjonctif)



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Les 20 aliments les plus riches en chrome sont :
    •    Levure de bière
    •    Foie de veau
    •    Jaune d'oeuf
    •    Foie de volaille
    •    Poivre
    •    Flocons d'avoine
    •    Brocoli
    •    Gruyère
    •    Haricot vert
    •    Champignon
    •    Asperge
    •    Prune
    •    Noix
    •    Germe de blé
    •    Céréales complètes
    •    Chocolat noir
    •    Cresson
    •    Pomme de terre
    •    Bière
    •    Thym
[  ]
Si une carence en chrome est avérée, elle peut se traduire par des troubles du métabolisme des glucides et des lipides tels que le diabète, l'hypoglycémie ou l'excès de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie...).
(https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=chrome_nu)
+
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Description du sélénium
Le sélénium (symbole Se dans le tableau périodique des éléments) compte parmi les oligo-éléments antioxydants. Dans l’organisme, il est lié à différentes protéines et principalement stocké dans les muscles.
Les bienfaits du sélénium
    •    Le sélénium entre dans la structure de plusieurs enzymes anti-oxydantes : les glutathions péroxydases et la thiorédoxine réductase. Ces enzymes contribuent à neutraliser l’excédent de radicaux libres présents dans l’organisme, qui accélèrent le vieillissement cellulaire et favorisent la survenue de diverses maladies, notamment les maladies cardiovasculaires.
    •    La thiorédoxine réductase permet de régénérer les vitamines C et E, qui ont également une action anti-oxydante.
    •    Le sélénium est un modulateur des réponses immunitaires (notamment antivirales) et anti-inflammatoires.
    •    Il participe à la détoxification de certains composés toxiques, métaux lourds et xénobiotiques (molécules étrangères).
    •    Il intervient dans le métabolisme thyroïdien1.
[  ]
Sources alimentaires de sélénium
Les aliments les plus riches en sélénium sont les poissons et les fruits de mer. Ensuite, viennent les viandes, les abats, les œufs, les légumes secs, les aliments céréaliers complets et les fruits à coque.
La levure de bière peut compléter les apports.
[  ]
Plus fréquente que la carence, la déficience en sélénium peut être due à un apport insuffisant, notamment en cas de régime végétalien ou à une mauvaise assimilation consécutive à une affection de l’intestin grêle ( maladie cœliaque, maladie de Crohn…). Elle peut se traduire par une arythmie cardiaque, une moindre résistance aux infections, une faiblesse musculaire, une anémie, des manifestations arthrosiques. Associée à un déficit en iode, elle peut entraîner une hypothyroïdie (insuffisance en hormones thyroïdiennes)1-3.
L’excès chronique de sélénium induit une sélénose, qui se traduit par des lésions cutanées, une chute des cheveux et des ongles, des troubles digestifs, de la fatigue, de l’irritabilité, une haleine caractéristique à l’odeur d’ail et un goût métallique dans la bouche3. L’excès de sélénium peut être lié à une supplémentation excessive ou dans certaines régions, à l’ingestion d’une eau de boisson riche en cet oligo-élément. En France, la teneur en sélénium de l’eau du robinet est limitée à 10 µg par litre14.
Interactions
      L’assimilation du sélénium est réduite par des apports élevés en fibres, en phosphore ou en métaux lourds (plomb, mercure…)1.      Au sein des compléments alimentaires multivitaminés, l’association d’une forte dose de vitamine C, plus de 60  g, à du sélénite de sodium, peut empêcher le sélénium d’être assimilé. Une plus faible dose de vitamine C ne présente pas cet inconvénient15.
(https://www.doctissimo.fr/html/nutrition/vitamines_mineraux/selenium.htm)




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[ménage][cosmo-logique]
... linge qui sèche sur un fil
(Été précoce [film], 17'20)
+
... des fanions...
(Été précoce [film], 50'35)


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... les enfants lui font un masage du dos...
(Été précoce [film], 39')










2020 09 10

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[taisage]
Ça te déplaît, alors tu boudes et tu te tais. Comme toujours.
(Été précoce [film], 1:19'10)

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[bavardage][brut]
Il faut toujours dire ce qu'on pense. Si je n'avais rien dit, les choses en seraient restées là. Quelle chance que j'aie été si bavarde.
(Été précoce [film], 1:27'30)

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[TP][àmouréinventer][enfantillage][karl][célibataire]
Elle – À vrai dire, un homme qui, à 40 ans, continue une vie insouciante de célibataire, ça n'inspire pas confiance. Par contre, quelqu'un qui a un enfant, il me semble digne de foi.
(Été précoce [film], 1:52')


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[àmouréinventer][défausdophie][célibataire]
Je t'admire [  ]. [  ] Je me suis mariée sans jamais me poser la moindre question.
(Été précoce [film], 1:52'15)

 
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[TP][âge][minimalisme][diét/éthique]
– Nous en avons vécu, des choses. Pendant si longtemps.
– Il faut savoir se contenetr de ce qu'on a.
– En fait, nous avons été heureux.
(Été précoce [film], 2:03'15)



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[minimaximalisme]
[  ]
Comme nous nous fions toujours à l’avis des médecins, nous avons jugé utile de nous renseigner auprès d’eux et ainsi avoir un avis médical pertinent. Les nutritionnistes sont unanimes : la spiruline est un véritable concentré de nutriments. Bien qu’elle soit un peu moins riche en fibres que certains fruits et légumes, elle est recommandée pour ceux qui ont un peu de mal avec ces derniers notamment les enfants à condition de respecter la posologie. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est pas très énergétique en raison du peu de calories qu’elle renferme. Par contre, elle fortifie le corps et est idéale pour les personnes sportives et en récupération. Côté nutriments, on peut difficilement faire mieux et c’est pourquoi la spiruline est idéale pour les personnes qui ont des manques à ce niveau. Ses vertus fortifiantes, stimulantes et protectrices des systèmes immunitaire et cardiovasculaire sont attestées.


Oui, les recherches ne sont pas très avancées sur tous les plans pour la spiruline mais on a tous entendu autour de nous des médecins ou nutritionnistes la conseiller ou des personnes dire qu’elles se sentent mieux depuis qu’elles ont intégré la spiruline dans leur régime alimentaire. Et ça forcément ça nous porte à croire qu’elle est vraiment efficace. L’avis médical sur la spiruline est donc avéré, ne serait-ce que pour votre bien être général.
Cure de spiruline : avis et conseils
Si vous suivez une cure en raison par exemple d’une anémie ou d’une carence, il est important de consulter préalablement le médecin car il est le mieux placer pour vous prescrire les doses à prendre. Il est surtout important de prendre la spiruline progressivement. Le trop-plein de nutriments que contient la spiruline pris de façon brutale peut déstabiliser votre organisme.

[  ]

Quelles marques de spiruline choisir ?
Vous êtes comme nous convaincu par la spiruline mais ne savez pas à quelle marque vous fier ? Les marques ne manquent pas car le marché est en plein essor.
Spiruline Flamant Vert : notre avis
Pour avoir vu les effets de la spiruline commercialisée par Flamant vert, nous la recommandons à tous ceux qui souhaitent se mettre à la spiruline. La marque bénéficie du label Ecocert et a une expertise de plus de 20 ans dans la production d’une spiruline issue de l’Equateur où elle trouve les conditions propices à son bon développement. Vous pourrez ressentir très rapidement les effets bénéfiques de cette spiruline avec un regain de forme.
Spiruline Arkopharma : notre avis
Nous estimons par ailleurs que même si la marque Arkopharma n’est pas une marque bio, elle reste digne de confiance. Avec une spiruline ayant suivi des contrôles très stricts et des procédés de fabrication rigoureux, elle restitue toutes les vertus de cette dernière. Les résultats sont tout aussi bons avec cette spiruline. Quoi qu’il en soit, le goût de la spiruline ne doit pas être amer ou désagréable et sa couleur doit être foncée indiquant ainsi sa fraîcheur.
[  ]
(https://www.france-spiruline.com/avis-spiruline/)



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[goût][affinité]
Parce que finalement le meilleur vin reste celui qu'on aime 🍷
(Le Pot Commun – titre d'un mail publicitaire)


#<
les nuages n'ont pas d'âge
les nuages ont nul âge
-
les nuages
ont
nul âge
(O/<.)
+ Capture d’écran 2020-09-10 à 13.39.33 nuages [Ozu, été précoce [film]]



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– Que vas-tu faire ?
– La meilleure solution ets el suicide. Je ne vois rien d'autre.
(Quand une femme monte l'escalier [film], 44'45)


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[  ] la vie est un combat de tous les instants.
(Quand une femme monte l'escalier [film], 45'50)
 

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[noirage]
Ce qu'il faut de nuit, Laurent Petitmangin


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[âge][TP]!
...
(Ichiban Japan - Ma nouvelle vie au Japon : travail, appart, projets (Balade FAQ #7, 12')


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[sudouage][karl]
Et tout de suite, la personne est perçue comme étant "trop". Le mot "trop" est très souvent associé aux surdoués, que ce soit dans sa sensbilité, dans son hyper-exigence, dans (je disaris) la complexité de sa réflexion, "il complique tout" entre guillements, [  ] il a besoin d'aller plus loin.
(Monique de Kermadec ; RFi - 7 milliards de voisins - 2019 - Femme surdouée : solitude et différence, 13')


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[surdouage][intelligence]
 Les "surdoués" et les autres - Penser l'écart
Carlos Tinoco, Sandrine Gianola, Philippe Blasco
Comment expliquer la fascination pour les performances hors normes des "surdoués" ? Quel visage de l'humanité offrent-ils et que viennent-ils déranger ? Et si l'objet à considérer n'était finalement ni les "surdoués", ni les autres, mais l'écart qui les sépare ? On reproche aux "surdoués" d'être trop rigides, trop absolus, trop sensibles... On les incite à s'adapter. Cet essai leur propose au contraire de s'émanciper de leur désir de conformité et d'aller au bout de leur propre cohérence. Car, pour un "surdoué", prendre sa place dans le monde revient à l'inventer. Cliniciens, enseignants et "surdoués" eux-mêmes, les auteurs offrent une plongée inédite au coeur de la question de l'intelligence, confrontée aux acquis fondamentaux des sciences humaines et notamment de l'anthropologie. Aussi stimulant qu'émouvant, ce livre est une libération pour tous ceux qu'une étiquette pathologisante a enfermés, et une réflexion majeure sur notre condition humaine.
(4eme de couverture)
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=50113)













2020 09 11

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[à judicaël]

Le vendredi 11 septembre 2020 à 12:43:08 UTC+2, Judicaël  a écrit :

L'énergie revient quand même un peu, après une journée de plus à manger ?

Le vendredi 11 septembre 2020 à 13:13:11 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Un chouia, mais (l'hépatique et) les symptômes neurologiques deux fois plus. Au point que ça me semble intenable. Je suis secoué de plus en plus fort à l'intérieur, terriblement, et dans mes gestes, dans ma tête. Ça devient juste... voilà, la fin. Le mal est plus qu'enraciné, il devient/est devenu l'arbre. Il y a des coups d'accélération/poussée de la dégénérescence, comme ça, et voilà environ deux semaines qu'une dernière s'est enclenchée. Entraînant aussi le cardiaque, le visuel, l'hépatique, etc. Mais rien que les secousses suffisent à faire comprendre, et mourir.
Je suis malheureusement sérieux. Je sais plus où me mettre.


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[à manuella]


Le vendredi 11 septembre 2020 à 14:56:03 UTC+2, Manuella  a écrit :


hello
Comment se passe le jeune ?

dans la liste des médecins, tu vois lequel de ton coté ?


Le vendredi 11 septembre 2020 à 15:03:53 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


J'ai rompu le jeûne après 4 jours et demi, mais je suis très très mal. J'essaie de m'en remettre, mais si déjà je l'ai entrepris c'était à cause d'une nouvelle dégradation, donc ai tenté le tout pour le tout. Et apparemment je peux plus rien. Je suis encore tombé d'un palier, avant le jeûne, et trop bas désormais. En mangeant (des protéines), c'est mieux, mais m'enfonce d'autant plus dans les symptômes neurologiques, mais il y a aussi le coeur, l'hépatique, etc.
Mon médecin chélateur est le Dr Taillefer, mais a priori j'aurai plus le temps. (Il faut se résoudre à abandonner. C'est du très lourd, et qui dégénère depuis le début, comme je le redoudais.) Donc meilleure chance à toi, grande soeur !...

+


Un misérable part optimiste en moi me fait penser/espérer, encore, eh oui, que c'est, encore une fois, les effets d'une détox drastique et trop, et de trucs très toxiques... je pense ça notamment grâce aux symptômes hépatiques, terribles, comme l'été dernier, et l'automne, après l'opération, ça me semble assez probable, seulement voilà... Dégradation aussi neurologique, terrible, et cardiaque, et visuelle, etc.
Le corps se dérègle et (me) lâche, quoi.
Un autre médecin, interniste, note bien qu'il semble se défendre contre quelque chose, en permanence, mais quoi ?
Bien sûr, le strontium maintenant, on croit, et encore, ça c'est une autre part de la médecine, moins conventionnelle, mais on a pas tout tester. D'où l'intérêt des chélations même si. Car les chélations brassent plus large que les tests ciblées, évidemment. C'est d'ailleurs aussi leur défaut. D'où les supplémentations. Et d'où mon avis que les jeûnes sont plus sains. Seulement voilà...
Et avec le temps que ça a pris, tout ça. Y compris là encore, cet été, avec tout le monde en vacances. Et le covid, etc.
Allez, je te laisse, et t'embrasse bien fort, j'ai mon AVC (d'où les flashs que j'ai dans les yeux etc.) ou autre qui m'attend. Et les secousses internes, je te raconte pas. À quoi bon ? Trois ans que je leur décris ça, tour à tour, et que ça s'aggrave et que personne comprend. Alors...
(Alors que das quelques années, ça sera d'une évidence...)
Mais c'est comme ça. Venu trop tôt (ou trop tard).
Sur ça comme sur tant de choses : le selfilm, le recyclage, mash-up, formules/slogans, et tellement d'autres sujets et façons de vivre, etc.
Mais c'est comme ça. Va...

+
Le vendredi 11 septembre 2020 à 15:09:36 UTC+2, Manuella  a écrit :

Tu as eu le médecin ? il est au courant de ton état qui se dégrade ?
tu veux que je vienne ce week end ? que je vienne te chercher ?
Est ce que le médecin peut nous indiquer un hopital qui serait plus à même de te suivre ? moins "bourrin" !!!

+
karl :
Non. Le médecin s'occupe de sa part, et basta. Comme tous les autres. Et mon cas, dans sa globalité, n'est pris en charge par personne. Lui-même fait un peu partie des bourrins, forcément, en tant que médecin. La chélation chimique, c'est pas de la naturopathie, tu sais. Un hôpital moins bourrin ? Tu rêves. Même si je peux comprendre que tu viennes à en rêver. Et moins donc ! Mais... pas de ce monde actuel. Ni pas eu sur ma route. Et pas les moyens. Etc.
Qu'on vienne me chercher et me ramener (à l'hôpital) en bretagne, c'est ce que conseille aussi Judicaël, mais...
J'y réfléchis, MERCI, mais... A priori non, tu connais mon penchant... Et voir mon lien vidéo dans le testament, qui serait d'ailleurs à reprendre, et épurer un peu... Mais cette vidéo qui parle de tout simplement accepter de mourir à la maison, sans acharnement, etc. Et acharnement de qui ? De bourrins. Et dans quel contexte ? De pandémie. Etc.
Voilà. Aurais pas eu de peau. Mais une vie pas mal quand même, malgré tout ? C'est ce que j'ai essayé, par mes tout petits moyens, contre le grand monstre broyeur...


+


Le vendredi 11 septembre 2020 à 15:42:10 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Le médecin chélateur est d'ailleurs volontairement injoignable directement. Et mon cas le dépasse certainement, et déjà dans le temps. Vient de beaucoup plus loin. Qui prendrait ça en charge. Apparemment personne.
Je crois que je tiens mieux debout qu'hier et hier mieux avant-hier, mais... les symptômes neurologiques, eux... je te raconte pas. Dont secousses et scintillements dans les yeux et vue trouble, etc., signes probablement annonciateurs d'AVC, mais cette nuit, encore une fois, c'est le coeur et sa faiblesse qui me mettaient chaos et en état second. L'autre médecin me cherche une endocardite, mais j'ai plus moyen d'aller me faire examiner, où ? par qui ? et l'attente... Etc. Et ce sera même pas ça non plus, je suppose. Bref, on est dépassé. À commencer par moi. Mais merci à toi, M'nuella ;

+


Le vendredi 11 septembre 2020 à 15:49:59 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Donc non, j'attends encore une fois de voir si c'est pas les effets détox, contrecoups, à essuyer encore un coup, et ainsi de suite. Quel con, je sais. Mais je sais aussi qu'à l'hôpital... les bourrins n'y comprendront rien, me feront bouffer de la merde et me refileront le covid, ha. Alors autant parier encore sur l'alternative, à mes risques périls ? Mais risques et périls, n'est-ce pas la vie ? Alors certes..., mais...
La vie ; (

+
Le vendredi 11 septembre 2020 à 16:47:03 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Un léger mieux depuis quelques minutes.
Assimilation du repas ? Décidément plus aucune réserve.
Et avant réaction inflammatoire au repas ? Décidément plus aucune tolérance ?
Si j'avais pas fait le jeûne, je lancerais au plus vite la chélation, mais...
Et j'attends encore le zinc. Mais...
Et je crains que ça secoue, la chélation. Dans mon état.?
J'ai téléphoné à quelques cardiologues du coin, car on m'a prescrit (sûrement pour rien) un échodoppler (pour recherche d'endocardite, pff, pour rien), etc., mais... Rien de dispo, comme d'hab.
Bref.
Juste pour te dire : Un léger mieux depuis quelques minutes.
Si ça pouvait être la remontée de pente... au moins d'avant le jeûne, ou plutôt : d'avant la nouvelle poussée juste avant le jeûne d'urgence... Ah, on finit par se contenter de si peu.




#
[diét/éthique]
 Régime crétois ou méditerranéen
Le régime crétois, appelé aussi régime méditerranéen a démontré ses bienfaits pour la santé. Nous exposons ici ses principes, la liste complète des aliments pouvant entrer dans ce régime ainsi que des menus types.
...
https://doctonat.com/regime-cretois-ou-mediterraneen/



#
[surdouage][pionnier][maudit][reconnaifiance]

Et [le résultat du test du QI] ça a entraîner chez moi un double sentiment. Un sentiment de colère [  ], parce que je suis depuis 20 ans, au moins 20 ans (j'arrive à quantifier), toujours en avance sur mon temps...
Pour dire, j'ai lancé une entreprise de covoiturage en 1997, quand tout le monde me disait "ah mais non ça marchera jamais", moi j'avais le sentiment, j'avais l'intuition, qui est aussi une caractéristique forte, que ça allait se développer. Bon, on voit ce qu'il en est aujourd'hui. [  ] Donc, j'étais en colère parce que ce test, il mettait le doigt là-dessus, il [me] disait : vous êtes extrêmement doué pour savoir à l'avance, et pour déterminer ce qui va se passer. Et je me dis : s'il y a un outil aussi précis qui permet de savoir qui sont les gens qui sont capables de dire à l'avance.. pourquoi est-ce qu'on les met pas en avant et pourquoi on les écoute pas un peu plus ? Ça nous permettrait de gagner du temps... Notamment par rapport au réchauffement climatique, [  ] etc., parec que ça fait 20 ans que j'ai l'impression de prêcher dans le désert. Ça, c'est le premier sentiment.
Et le deuxième sentiment, c'était au contraire un apaisament.
...
(Grand bien vous fasse ! - 12 septembre 2017 - Comment identifier un adulte surdoué ?, 5'50)



#
[noirage][surdouage]
J'ai un quotien intellectuel de 130. Cela signifie tout simplement que je suis doué d'une intelligence exceptionnelle. C'est important, l'intelligence ! L'intelligence, c'est le seul outil qui permet à l'homme de mesurer l'étendu de son malheur.
(Pierre Desproges ; archive cité dans Grand bien vous fasse ! - 12 septembre 2017 - Comment identifier un adulte surdoué ?, 11')


#
[1976]
Otto Karl :
En 2017, le dictionnaire Petit Robert a diffusé une liste qui, de 1950 à 2014, recense pour chaque année les mots repérés pour la première fois dans la langue française...
L'année de ma naissance ? "Rasta" et "fluo". Je suis gâté.



#
[éco-logique][lécologie]
L'écologie, c'est aussi la sobriété.
(Pierre Humric (maire de Bordeau) ; JT 20h France 2, 11 sept 2020)


#
[métaux lourds]
Intoxiqué aux métaux lourds… ah vraiment ?
...
(https://lepharmachien.com/metaux-lourds/)


#
[épure][bio-logique][physio-logique]
Plus on fait rien [durant le jeûne], plus on déclenche une inversion énergétique, plus les organes [émonctoires] peuvent travailler, et donc plus ils éliminent, et plus on a de symptômes, de détoxination.
(Jeûne : symptômes de détoxination et explications (Fabien Moine), 6')











2020 09 12


#
[surdouage]
... portrait ! par liste...
(Grand bien vous fasse ! - 12 septembre 2017 - Comment identifier un adulte surdoué ? (avec Gabriel Wahl et Monique de Kermadec), 14'30 + 36')
+
> pour manuella - Grand bien vous fasse ! - 12 septembre 2017 - Comment identifier un adulte surdoué ? (Extrait) liste Gabriel Wahl


#
[à manuella]


Le samedi 12 septembre 2020 à 08:38:52 UTC+2, Manuella  a écrit :

il faut vraiment dégager ce stronium !!!!


Le samedi 12 septembre 2020 à 19:54:09 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Je crois malheureusement que c'est malheureusement plus complexe que ça. Que strontium ou pas, une maladie dégénérative est enclenchée et s'arrêtera pas. Et se trouve déjà trop avancée. Elle a franchit un palier de plus ces derniers temps, et j'irai sans doute pas beaucoup plus loin. Et crois-moi, mais vraiment, que j'en suis plus que désolé. Moi qui, ce matin encore, imaginant que ça pouvait être finalement que le coeur, puisque désormais les symptômes neurologiques accrus s'allègent lorsque je renverse la tête vers le bas, donc réinjecte assez de sang dans la tête, je suppose, je me suis dit "tiens, faiblesse cardiaque peut-être seulement et avec quelque solution ?", moi qui donc me refaisais aussitôt des rêves, des rêves de suite, sachant tout à coup vers quoi aller, quelle vie mener par la suite, mais... déjà tout retombe car je comprends que... Non.
Alors que j'aurais tant... mais tant...
Mais, bon... si j'ai mené la vie que j'ai menée, c'est déjà, je crois, grâce ou à cause de la maladie, des maladies qui ont échelonné ma vie dès le plus jeune âge et m'ont fait vouloir ensuite si fermement, à tout prix, je crois, profiter de chaque jour, d'un maximum de liberté...
Comme je l'aurais fait d'autant plus encore, peut-être, je l'ai imaginé ce matin seulement (mais encore en vain, comme un con, un dernier sursaut), si je m'étais sorti aussi de celle-ci. Mais celle-ci semble bien plus forte, avancée, immense et sans pitié ni porte secours, de salut.
Salut, va, ma grande soeur M'nuella ; )
Et je suis désolé...



#
[à charlotte]


Le samedi 12 septembre 2020 à 23:12:11 UTC+2, karl a écrit :


Charlotte,
J'espère que tu vas bien, as passé tout ça tranquille, bien contente de t'être réfugiée juste à temps, juste avant, quel flair – doivent se dire ceux qui te prenaient pour une folle –, et de multiplier maintenant les affaires (immobilières), non ? Tu y es encore ? Car il paraît que, dans cette crise, plein maintenant recherchent de la campagne (péri-urbaine) ! Bref, on a devancé. Ça nous étonne ? Si peu.
J'ai très souvent pensé à toi, voisine, mais si je t'ai pas écrit (remarque, toi non plus mais ça c'est toi ; ) à mon retour de Bretagne, c'est que j'ai mis finalement 6 mois pour revenir, déjà, et... dans quel état...
Ma question : est-ce que je pourrais t'appeler 5 minutes très bientôt, genre demain ? (Sinon ce soir, si tu es couche-tard.) J'aurais un truc à te demander...
Oui ? Non ? Dis-moi vite ?
J'espère vraiment que tu vas bien en tout cas. Toi et le petit (sûrement grandi).
kARL

Le dimanche 13 septembre 2020 à 00:27:56 UTC+2, Charlotte B. a écrit :


Oh Karl

Pardon.. Je viens de passer une année et demie pour le moins... Désagréable. Je te raconterai.
Je suis en plein week end familial dans les hauts de France donc je pense que je n'aurai pas le calme nécessaire mais appelons nous lundi ou mardi ? Sauf si c'est urgent ?


Le dimanche 13 septembre 2020 à 13:20:16 UTC+2, karl  a écrit :

Oui, disons que c'est assez urgent, mais, t'inquiète, assez désespéré pour que ça n'ait finalement pas tant d'importance. Et encore moins si tu n'es pas dans le coin.
Si je peux encore, je t'appellerai, oui, ok et merci à toi, mais disons donc pas avant mardi, en te faisant signe d'abord par sms. Et tu me raconteras, oui, mais... merde d'avance. En tout cas je te remercie, Charlotte, pour ta prompte réponse et positive, et bonne fin de weekend familial à toi, là-haut ! De...








#
[mort][TP]
Diana Rigg meurt chez elle à Londres le 10 septembre 2020 à l'âge de 82 ans, des suites d'un cancer qui lui avait été diagnostiqué en mars de la même année. Elle passe ses dernières heures entourée de ses proches à évoquer ses souvenirs.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Diana_Rigg)








2020 09 13


#
[à Rainer]


Le lundi 24 août 2020 à 14:10:44 UTC+2, Rainer Klose-Andree  a écrit :
objet : "Tillmann"

liebe Grüße


Rainer


Le dimanche 13 septembre 2020 à 13:03:21 UTC+2, k.  a écrit :


Das heisst ?
'till mann ?
Aber liebe Grüße zu dir auch, lieber Rainer.
Leider...
Leider...

Karl am ende.

(Mais le meilleur pour toi, et pour vous. Et merci, pour toujours, de votre accueil.)




#
[politique][trompette de la renommée]
Avant [le tube] « Tomber la chemise »,je payais mes croissants. Après je les payais plus. Je vais chez le boucher, il me dit "tu plaisantes". Je paye plus mon entrecôte. Je vais au resto, je vois débarquer 4 coupes de champagne. Et là on sent la lutte des classes se fracasser dans nos gueules, tu sais ? Oui, qunad tu accèdes, tu as droit, et si tu y accèdes pas, "crève".
(Les tubes de l’été ; France 2 JT 20h30 le samedi - 2020 09 12 - Les tubes de l’été, 16')



#<
Mourir comme on a vécu, incompris.
-
mourir
comme on a vécu
incompris     (+ mourir, comme on a vécu incompris)
-
mourir
comme on a vécu
incompris
(O/<).



#<
[rappel]
hors des clous
dans son assiette
et ses pompes/baskets
les pieds dans le plat
-
dans son assiette
et ses pompes
les pieds dans le plat
-
dans son assiette
et ses baskets
les pieds dans le plat
-
hors de clous
dans son assiette
et ses baskets
les pieds dans le plat
-
hors des clous
dans son assiette
et ses baskets
les pieds dans le plat
-
hors des clous
dans son assiette
et ses pompes
les pieds dans le plat







#<
on peut tirer son épingle du jeûne


#
[à loïc]
...
Etc.
Bref. J'arrête vraiment.
Et bon courage à toi !
Quant à moi, je suis outre.
Tombe.
K.
k.
>
#<
bon courage à toi
quant à moi
je suis outre
tombe


#
[à loïc]


Le dimanche 13 septembre 2020 à 20:33:32 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Merci de ton soutien encourageant, Loïc !
Même approximatif, puisque mes quantiques, ou ce que j'appelle tels, ne sont que mes chansons. Or là tu sembles parler de mes formules. (Imagine le traitre préfacier que tu ferais ! Haha.) Mais bon...
Je les publie sur twitter d'urgence pour ça, figure-toi, même un peu bâclés comme ces derniers, tout frais, trop frais torchés peut-être, mais... je les publie (quand mon état le permet et de là le coeur m'en dit) pour en valider/officialiser au moins quelques-unes, sur la masses des autres qu'on retrouverait dans mes notages – si on cherchait, et préférablement sur mes fichiers ordi plutôt que sur le blog posthume qui, encore une fois, ne souligne, lui, pas vers quelles formulations allaient mes préférences, mais préférences très datées parfois, donc à prendre avec tellement de pincettes, tellement une formule en chantier, laissée de côté, peut être soudain transcendée ou transformée en un éclair, des mois plus tard en passant, ou dès le lendemain. Je suis en train.. enfin, début août encore j'en étais à les récolter, de fichier en fichier, et les travailler, mais... arrêté par l'aggravation de la maladie... Et, il faut bien le dire, le manque de soutien comme toi (et judicaël qui simplement les like beaucoup), qui, même à lui seul et le mien, ma foi, me ferait grand bien et aller au bout du projet, si mon état le permettait. Seulement voilà. Il s'est encore effondré de quelques marches, décisives, malgré cette remontée inattendue depuis quelques heures, d'où... la reprise... en passant... con...
Mais merci pour ton soutien et ton encourageant ! Vraiment. Ta sensibilité extra-ordinaire, quoi. Voire ton dévouement – alors ça... Merci ! Et que je peux comprendre, d'ailleurs, moi-même je serais comme ça. Si...
Et qui sait...
S.i.
Mais... peu d'espoirs, très peu... très très peu...

+


Le dimanche 13 septembre 2020 à 20:45:52 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Et j'ai hâte, si tu savais, mais dans ma tombe déjà, qu'on en saisisse tous les sens, que ça fasse tilt sur tilt ! Qu'on se dise : Merde ! ça veut donc dire ça aussi. Mais quel génie !
Héhé...
Par exemple, celle de l'épingle tirée du "je", elle va dans tous les sens, éclatés, et même, pour une fois, possiblement contradictoires, mais justement cette complexité... (Il faut penser à la philosophie zen, et sa critique de l'ego, etc.)
Autre exemple, dans "nulle piété...", pareil : aucune piété à avoir, moi, disons, je propose, et critique par là-même la piété nulle de la part des autres qui vénèrent la vie, cette vie pourtant "sans", et elle-même "sans piété"
Etc. etc. etc.
Mais merci à toi ! Et chapeau, d'apprécier ! Moi qui suis si seul avec tout ça. Et en mourrai donc...
"mourir comme j'ai vécu incompris"
; /)

+



Le dimanche 13 septembre 2020 à 21:58:56 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Oui, faussé.
C'est d'ailleurs ce que je redoute pas mal, comme tu sais. Comme avec mes quantiques.
Mais, crois-moi, vu mon état et son évolution, j'aurai pas le bonheur d'être reconnu, même micro-reconnu de mon vivant.
Pour "quand c'est trop classe", certes, tout ça, et le "lutter" quand même, injonctif, oui, car je m'arrange de plus en plus, quand je peux, pour que le 1er et 3eme "vers" constitue un message caché ou un résumé (du résumé) ou autre... En plus de graphisme, ou sinon le graphisme, etc. etc. Mais dans celle-là, donc, tu sembles omettre le sens le plus terre-à-terre, "quand c'est trop classe, on peut pas lutter", c'est-à-dire : fruit de classe (sociale supérieure ou inférieure ou moyenne) ou non, quand c'est trop bien fait, classe, que ça atteint la grâce, on peut pas lutter, et ça n'appartient plus à rien de tout ça, qu'à l'aristocratie disons cosmique, ça transcende les classes, touchent à l'universel, à l'asymptote pour tous, fini la lutte.
Mais aussi le sens politique, bien sûr, "quand c'est trop classe"... quand c'est écrasant de classe sociale...
Enfin bref...
Mais désolé de pas réagir plus exactement à ce que tu dis, je l'ai lu en flou et neurologiquement tenaillé, intenu, car mon état se re-dégrade, là, c'est parti... après un si bref répit...
Je mourrai avant quoi que ce soit, crois-moi. Dans un "brouillon général". Sinon ce serait miracle vrai de vrai. Mais qui y croit encore, à ça ? Pas moi. Et je suis bien placé. Trop bien, hélas. Malheureusement.
Et si tu savais les projets (que j'adore) avec lesquels on m'enterrera (bientôt)... dans le vent...
Mais le pire, c'est que...

De la poussière qu'on naît à celle qu'on redevient on la mord tellement.
(O/<.)

+

Et cette chance (sur ma fin de vie, si dure) de t'avoir pour lecteur, spectateur et ami... pour ça aussi : décidément merci Leipzig ; )




#<
leipzig
capitale
dans ma vie
(O/<.)
-
leipzig
capitale
centre-ville
dans ma vie
-
leipzig
capitale dans une vie
la mienne



#
[goût][affinité][musique][(p)références]
Le lundi 14 septembre 2020 à 00:07:54 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :
objet : Re: ma chanson de ce dimanche et de tant d'autres, mais si de si peu d'autres que moi

Voilà. Comme on s'approche probablement de..., je reviens à ce morceau qui est un de ceux qui m'ont le plus fait fondre et suivi dans ma vie. Je pense qu'il ne plaira à personne ici, en tout cas jamais autant qu'à moi, je suppose, qui suis donc peut-être si singulier. D'ailleurs, c'est un rappel, et je crois pas avoir eu de (bons) retours. Mais, perso, je trouve ce morceau à pleurer, déchirant, et à la fois carrément rigolo. Et aux accents posthumains, etc. Bref, tout y est (pour moi). Il faut croire.
Il y a des trucs, comme ça, qui nous saisissent à la corde, nous bouleversent. Comme aussi les premières mesures de "La Nuit transfigurée", de Schoenberg (n'est-ce pas ? ; ), ou celles du Requiem de Mozart (n'est-ce pas ? ; ), pour rester en musique dite classique.
Mais ici, c'en n'est même plus. Ça transcende les genres et le reste, dont les humeurs/sentiments donc. On dirait de la musique électro – ça, c'est l'effet, le chic du thérémine.
Mais... Bon... Etc.
Le son est un peu faiblard, j'ai une version (soniquement) un peu plus puissante, mais bon...
Clara Rockmore Performs Tchaikovsky's Valse Sentimentale

+

Le lun. 14 sept. 2020 à 22:42, lll lkll lllll a écrit :
J'y repense : les auditeurs de Postradio ne le découvrent pas, je pense. Ça doit leur dire quelque chose, ce morceau ! Ça devrait ; )
Enfin, je crois.
+

Le lundi 14 septembre 2020 à 22:46:59 UTC+2, Judicaël  a écrit :


Aucun souvenir mais c'est très beau, oui !


+

Le lundi 14 septembre 2020 à 22:55:31 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Merci, et... tiens, tu es le troisième à apprécier ! À croire que les goûts évoluent ? Ou ?
En tout cas, Postradio... il suffirait de s'y replonger, dans les bons flux qu'il faut...
https://www.mixcloud.com/otto_karl/
Ah, 13 ans, cette webradio d'avant-garde... et toujours (trop) en avance encore aujourd'hui, comme malheureusement presque tout ce que j'ai proposé, je crois. Allez, nouvelle et dernière petite page de pub, pour finir ?
Merci de m'en excuser.
Le loup meurt...
dans sa peau ; /)









2020 09 14

#<
par delà  (+ par de l'amour-amitié)
amour-amitié  (+ par delà l'opposition amour-amitié + par la fusion des deux)
se faciliter l'attache
-
par delà
amour-amitié
se faciliter l'attache
(O/<.)



#<
par delà
mour-amitié
par de l'àmouréinventer



#<
quitte
l'amour (en kit)
pour de l'amour quitte
-
quitte
l'amour en kit
pour de l'amour quitte
-
quitte l'amour en kit
pour de l'amour
quitte
-
quitte
l'amour en kit
pour de l'amour quitte
-
quitte
le kit "amour"
pour de l'amour quitte
-
quitte
le kit amour
pour de l'amour quitte
(O/<.)
+
à l'amour
en kit
plutôt l'amour quitte
(O/<.)
+
quitter
le kit amour
pour de l'amour quitte
(O/<.)
-
au kit amour
plutôt
l'amour quitte
-
au kit amour
l'amour quitte
-
au kit amour
préférer
l'amour quitte
(O/<.)*




#<
avant le polyamour
l'amour
poli
-
avant le polyamour
au moins l'amour
poli
-
au polyamour
au moins l'amour
poli      (= nécessaire pour/impliqué par le polyamour, ou en deçà, sans aller jusque là)
-
au polyamour
au moins l'amour
poli
(O/<.)




#<
le symptôme est le dernier tome du mal


#<
[rappel]
tout
est
devenir
(O/<.)


#
[enfantillage][childfree][nokidding][TP][aux postiers][pour loïc]
Otto karl :
Je trouve pas les commentaires, et suis pas en état... mais je précise (pour la postérité, allez, même si tout ça sera relativement compréhensible par la plus-qu'hypothétique étude sérieuse de mon blog posthume ou mes "notages") qu'otto karl distingue le "nokidding" et le "childfree", à l'intérieur d'un plus vaste et vague chapitre "enfantillage". Je sais pas ce qu'il en est ici, mais...
+
Notages, infinie matière première pour conférences multimédias et bouquins et films (mashup ou extraits), ou synthèses, etc., en plus des mes nombreuses formules (en chantier), mais bon... Je précise ça là encore juste pour testament, quoi, que vous sachiez... et à quel point j'ai été fauché, en plein élan... et pleine richesse – de ce coté-là – et promesses de fou (certes)...
+
Conférences ou cinéconcerférences qui auraient été très pop et drôles, croyez-moi. C'était le projet. Sur le thème du nokidding, par exemple, et de tant d'autres, pléthore d'extraits de films, d'audio, de livres, recensés, indexés à la seconde près, recopiés à la main, etc. etc., et chapitrés, prêts à l'emploi, aux rassemblements, extractions ou synthèses, en mashups (textuels ou audiovisuels) ou en formules ou autres... Bref. Etc. etc. Une mine (cf. Le Temps Retrouvé, de Proust), une caverne d'Ali Baba... (que j'ai d'ailleurs incarné, cet Ali Baba, dans la seule pièce de théâtre que j'ai jouée, enfant, ha...)



#<
les formes
nous
forment
-
attention aux formes
elles
nous
forment
-
les formes
nous forment
attention
(O/<.)

+
#<
les façons
nous
façonnent
+
#<
les manières
nous
manient



#<
tant d'efforts  (+ temps)
pour
contre
et la mort   (+ pour contrer la mort)
-
que d'efforts
pour
contre
et la mort
(O/<.)
-
que d'efforts  (+ que ça : des efforts)
pour contre   (+ pour "contre" (= substantif))
et la mort
-
que d'efforts
pour
contre
et
la mort




#
[au Dr. Gilles Force][brouillon]
Bonjour,
Mon état s'aggrave au point que je ne pourrai plus résister bien longtemps de me livrer aux urgences, ou... au pire.
Le laboratoire me dit que la part non-remboursée et très coûteuse des analyses pourrait d'ailleurs y être prise en charge gratuitement. Ou par une hospitalisation de jour ? Comme me le recommande le labo.
Trois questions pour essayer de me faire tenir, jusqu'à trouver la force de revenir vous voir :
N'y aurait-il pas moyens d'explorer scrupuleusement la dimension mécanique ? (Rapport encore la colonne/les cervicales et la vascularisation du cerveau...)
Si je vous rappelle que les deux fois où je fus soulagé comme par miracle, du moins au début de la maldie, c'est par un massage très intense du diaphragme par un ostéopathe, et d'autres fois, par un massage du dos, très rude pratiqué avec les talons.

Au vu des différents examens, excluez-vous une maladie auto-immune ? Même rare.
Si je vous rappelle que ma soeur souffre de symptômes parfois assez similaires, à plus faible intensité, et survenus au même âge que moi, et dont personne ne trouve la cause non plus, même si ça semble lié à de très nombreuses intolérances alimentaires. Donc : microbiote ?
Et si je vous rappelle que le côté gauche en particulier semble de plus en plus pris, tendu, grippé

...

Croyez-vous vraiment à la fiabilité des tests Lyme ?




#
[rappel]
[noirage][âge][TP][maladie]
Faut plus penser aux jours d'avant, dit Thomas, on est entré en pleine saloperie.
(Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 11'40)

#
[rappel]
[noirage][mort][suicide]
Si je m'en vais, [  ], c'est que le destin tire ma veste, [  ].
((Jean Giono, Le grand troupeau, #7, 14'50))

#
[rappel]
La meilleure façon d'échouer, c'est d'abandonner.
(Thierry Casasnovas - sortir de l'épuisement - 5 - devenez plus fort la puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement, 14'45)

#
[rappel]
[noirage][cosmo-logique]
Fiston, la réalité dépasse l'affliction.
(Les Simpson, sur W9, aujourd'hui, épisode bart à la recherche du grand amour)



#<
je ne suis pas de ce monde
et bientôt plus
tranquille
-
n'être pas de ce monde
et bientôt plus
tranquille
(O/<.)







2020 09 15


#
mon projet
//
L’association a été créée en 2017 pour prendre soin des personnes gravement malades de la région toulousaine par le biais de l’écriture, notamment à travers la biographie hospitalière. Elle consiste à offrir à des personnes gravement malades de raconter leur histoire de vie à un biographe et de recevoir gratuitement le livre qui en contient le récit. Cela permet notamment de redonner du sens à sa vie, de restaurer l’estime de soi, d’améliorer sa qualité de vie et de préserver sa dignité humaine…
 
La Fondation accompagne ce projet pour une période de 3 ans, elle permet le démarrage de la biographie hospitalière au sein de plusieurs établissements de soins palliatifs de la région toulousaine.
> http://itavita.org/
(https://www.occitane.banquepopulaire.fr/portailinternet/Editorial/Informations/Pages/Ita-Vita-2020.aspx?EditorialVaryLevel=3&EditorialVaryHashPath=1119125987)








2020 09 15

#<
On ne respirera jamais après, c'est maintenant.
on ne respirera jamais après pour l'instant
on ne respire pas après pour le moment
on ne respirera pas après pour le moment
on ne respirera pas après pour le moment c'est maintenant.
-
on ne respirera jamais plus tard
pour maintenant
-
on ne respirera jamais plus tard
pour maintenant/le moment/l'instant
-
on ne respirera jamais après
pour l'instant
-
on ne respirera pas plus tard
pour le moment
(O/<.)







#
[de loïc]
Le mardi 15 septembre 2020 à 10:46:31 UTC+2, loïc a écrit :


très vite parce que plus les jours passent, plus la catastrophe vient :

j'adore me lever, travailler, avoir faim, regarder, voir que l'onglet de ta page twitter  est resté ouvert, vérifier les formules, en trouver une flopée, me réjouir, les trouver toutes très bien, me réjouir, et lire celle-ci:

homme seul
ou bien
mâle accompagné
(O/<.)

qui me fait me réjouir, certes, mais par éclat de rire

et qui confirme ce que je me disais hier que, sans réduire évidemment tes formules à cela,  tu transcendes la forme jeu de mot et la hisses au niveau du grand art, au pays de littérature

rire littéraire, donc, ou rire philosophique si tu veux

rire poétique

je suis en tout cas très heureux de voir qu'en dépit de ton état, la source (-krène) chevaline (hippo-) s'est remise à couler à flopées, pardon: à tweetées

merci pour ca !

(et merci à google de m'avoir redonné hippocrène contre pégase, sabot, source)

mais la trad

tchüß

+

#
[à loïc]

Le mardi 15 septembre 2020 à 19:46:47 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Très merci à toi pour ton appréciage et tes appréciations, très encourageant(s) tout ça.

+

Et à mon tour de t'encourager, pour ton labeur de trad express. Pas trop éprouvant ? Je suppose que si. Mais penser à souffler respirer, à soi – et à demander une prime ; )
Jeudi-si-on-peut (même 10 min) j'essaierai peut-être de te dire pourquoi je valide pas l' "outre tombe", du moins en l'état, ou pas encore. Etc.


#
[TP][parents]
... Discussion houleuse avec sa mère, à devoir répéter toujours les mêmes arguments, sur ses non-choix professionnels...
(Quand une femme monte l'escalier [film], 1:10')







#<
maladie
auto-immune
c'est la vie
(O/<.)



#<
au paradis
comment faire


#<
petit dé-jeûner
(puis) dé-jeûner
(puis) souper
-
petit-dé-jeûner
dé-jeûner
souper


#<
ni étirements
ni musculation
mouvement


#
[à judicaël][à loïc][à nico r.]

Le mardi 15 septembre 2020 à 15:56:06 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

En effet, même si, dans l'ensemble, ça me renvoie un peu trop aux albums d'avant Kid A, que je trouve/ressens (comme) d'un autre temps, d'une autre époque – de ma vie en tout cas, mais au delà d'elle aussi, je crois.
À partir de Kid A on est vraiment passé dans une autre ère, actuelle et d'avenir, et qui, perso, m'excite beaucoup plus, même si... bon...
Mais permets-moi – en rendant à César – de faire suivre aux deux autres de la liste du dimanche qui pourraient être intéressés comme nous. Et merci !


----- Message transmis -----
De : Judicaël
À : lll lkll lllllEnvoyé : mardi 15 septembre 2020 à 14:26:40 UTC+2
Objet : La compile qui fait du bien

https://www.youtube.com/watch?v=IdfxaGywaLY


+
Je veux dire : même le côté (modestement) acoustique, je le trouve un peu d'un temps passé – humain trop humain ? Ou alors ils sont pas si forts pour le sublimer ?
Je serais peut-être, a priori, en théorie, plus client de versions au contraire plus poussées dans l'électro... (le posthumain, quoi...), pour voir...
Pas toi ?
Et autre remarque : j'avais fait exactement le même travail, en plus petit, pour Mathieu Boogaerts, mais... jamais publié, comme 1000 autres travaux, en souffrance dans mes disques durs et timelines FCP....











2020 09 16


#<
s'en remettre
à plus tard   (+ s'en remettre, donc "à plus tard!")


#
TEFAL Poêle Wok 28 cm PRO INOX - INDUCTION Idéale pour la saisie des viandes
(https://www.tefal.fr/c/Po%C3%AAle-Wok-28-cm-PRO-INOX---INDUCTION-Id%C3%A9ale-pour-la-saisie-des-viandes/p/2100103633)


#
[àmouréinventer]
Comme je dis, "l'amour rend aveugle et le mariage rend la vue".
(... ; L'amour est dans le pré, saison 15, présentattion des nouveaux agriculteurs, partie 2)



#
[fragmentage][maximalisme]
Mezzé
Le mézé ou mezzé (même prononciation dans les deux cas) est une forme de repas de la cuisine levantine et méditerranéenne, (libanaise, turque, kurde, grecque, arménienne, iranienne...) composée d'un ensemble de plats servis en même temps.
Le mezzé est composé d'un ensemble de plats dont le nombre est généralement limité à une dizaine, mais qui peut atteindre la centaine lors d'une fête comme un mariage.
Chaque mets est servi dans une petite coupelle, de manière à pouvoir picorer en se servant à l’aide de pain pita.
[  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mezz%C3%A9)













2020 09 17


#<
entre le chien   (+ du verbe "entrer")
le loup
-
avec la nuit
entre le chien
le loup
-
à la nuit tombante
entre le chien
le loup


#
[méta]
J'ai regardé des vidéos de lui en boucle, pour vraiment comprendre le truc.
[  ]
...
[  ]
Des notes que je prenais des interviews, je notais tout ce qu'il disait, des mots qu'il répète souvent, etc.
(Christian Bale - Konbini - Batman, American Psycho, The Machinist : les faces cachées de Christian Bale, 1' + ... + 5'50)



#
[aux postiers]
(Sans référence à J.C., père de Judicaël qui, lui au moins, avait un copilote. Là, non : )
En 2001, alors qu'il [Rowan Atkinson, alias Mister Bean, etc.] est en voyage au Kenya avec sa femme et ses deux enfants, il emprunte un vol entre Nairobi et Mombasa. Après 45 minutes de vol, l'avion perdant anormalement de l'altitude, Atkinson se rend dans la cabine et constate que le pilote est inanimé. Alors qu'il n'a jamais piloté de sa vie, Rowan Atkinson parvient à redresser l'avion et à le maintenir en altitude. Il assène ensuite plusieurs gifles au pilote évanoui qui finit par se réveiller et se pose sans problème à l'Aéroport Wilson de Nairobi.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Rowan_Atkinson)


#<
sans boire
l'on    (+ l'eau)
stagne
-
sans bouger boire
l'on
stagne


#<
Nagori
vers   (+ hiver)
le printemps
-
Nagori
ver
le printemps
-
Nagori
vers      (+ vert + ver (cf. ver d'oreille))
printemps




#<
[amphibo-logique]
entre sens caché et sens gâché
entre sens caché et sens gâché se tient ma formule   (+ ma formule d'écriture en général)
entre sens caché(s) et sens gâché(s)
-
entre
sens caché(s)
et sens gâché(s)
-
entre
sens caché
et sens gâché
-
entre
sens caché(s)
et sens gâché(s)
(se tient ma formule)
-
entre
sens caché(s)
et sens gâché(s)
(O/<.)


#<
mes/les rébus rebuttent les lecteurs pressés

#<
tous rébus/rebus de la vie



#
[surdouage][TP]
L'enthousiasme seul est la vraie vie.
(Jean-François Champollion, cité par Europe 1 - Au cœur de l'histoire (Franck Ferrand) - Champollion, le père de l'égyptologie ,15' + 22')

#
[maladie]
...
(Jean-François Champollion, cité par Europe 1 - Au cœur de l'histoire (Franck Ferrand) - Champollion, le père de l'égyptologie ,19'30 + 20'50 + 40' )

#(AF)
[formule]!
[Jean-François Champollion] en a déduit que les hiéroglyphes sont un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase et presque dans un même mot.
(Le Point Genius - Portrait - Jean-François Champollion (Feat. Le Bizarreum), 12' [Le Point Genius alias PH Largillière])
>
[pour twitter]
"les hiéroglyphes sont un système complexe, une écriture tout à la fois figurative, symbolique et phonétique, dans un même texte, une même phrase et presque dans un même mot." (PH Largillière - Le Point Genius - Portrait : Jean-François Champollion)




#
(AF)
[surdouage]
...
(Le Point Genius - Portrait - Jean-François Champollion (Feat. Le Bizarreum), 2'45 + ...)


#<
le stress a le dos plus large que les épaules
avoir le dos plus large que les épaules
-
le dos large
mais jamais plus
que les épaules
-
le dos large
mais pas plus
que les épaules
(O/<.)










2020 09 18

#
[pour les postiers]
Importé de L'important.
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1305979572417069058
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1306324051296690184
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1306748530338430977
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1306508995805491201
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1306645348518109187
https://twitter.com/Limportant_fr/status/1306462645680246784
https://www.leparisien.fr/paris-75/deux-cyclistes-tues-en-24-heures-a-paris-15-09-2020-8385414.php
Les deux décès sont survenus samedi après-midi dans le 7e arrondissement et dimanche matin dans le 19e. En plein boom du vélo, le nombre de cyclistes accidentés a bondi de 30 %.
+
https://www.20minutes.fr/societe/2863119-20200916-abus-sexuels-porno-actrices-confient-difficultes-faire-comprendre-elles-violees
Dans le récit de ces mauvais films, on trouve toujours le même scénario. Des actrices jeunes et inexpérimentées à qui l’on impose des pratiques non prévues et/ou de multiples partenaires une fois la caméra enclenchée. « Ils misent sur le fait que les filles ne vont pas interrompre le tournage une fois que c’est parti, et ça fonctionne », se désole Manon.



#
[maudit][écologie][éco-logique][otto karl][pionnier]
Isabelle Carré – Du côté des Indiens, c'est du côté de ceux qui n'ont pas écrit l'histoire, du côté de ceux qui n'ont pas eux la parole, du côté de ceux qui ne se sont pas valorisés eux-mêmes, des héros, en fait, c'est-à-dire des cowboys, et du côté peut-être de cette vulnérabilité, ils avaient pas les bonnes armes...
F.Busnel – Dans le roman, vous dites "c'est du côté de ceux qui perdent à la fin". Est-ce qu'ils perdent vraiment ? Est-ce qu'ils perdent toujours ?
– Alors voilà, pour moi ils ne perdent pas, en fait. Ils perdent pas. Et on le voit bien, d'ailleurs, aujourd'hui, [  ] aujourd'hui, on le voit bien, d'un point de vue écologique, on se dit à quel point ils avaient raison, dans leur rapport au monde, et de leur respect de la nature, il faut qu'on se reconnecte à ça, il faut qu'on ait un côté un peu indien, ouais.
(Isabelle carré ; LGL - 2020 09 09 - S13 - Littérature, les femmes brisent le silence, 1:02'30)

>
[pour twitter]
la tâche de fournir | un certain nombre de formules magiques. | Ces propos, évocateurs et condensés, sont bien plus utiles à notre époque | que les tentatives, laborieuses et vaines, qui consistent à analyser | à l’aide des grands systèmes complexes |. (John Cowper Powys)
+ [Otto - 2009 - John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia - formules pour notre époque]
Comme j’ai été suffisamment chanceux pour échapper à une telle existence et revenir à une vie plus naturelle, [  ] je me vois confier [  ] la tâche de fournir à ceux se trouvant [  ] dans la situation que j’ai connue un certain nombre de formules magiques [  ]. [  ]
Ces propos, évocateurs et condensés, sont bien plus utiles à notre époque [  ] que les tentatives, laborieuses et vaines, qui consistent à analyser [  ] à l’aide des grands systèmes complexes [  ].
(John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia)


#<
au menu
sa formule
(O/<.)


#<
pas revenir sur ses pas
-
pas
revenir sur ses
pas
-
pas
revenir
sur ses
-
pas
revenir sur ses
...
-
pas
revenir
sur ses...
-
pas
revenir sur ses
(pas)
(O/<.)



#
[karl][aventurage][créage][éco-logique][téléo-logique]
... contre la dissertation...
(Emmanuel Carrère ; La grande librairie S13 : Yoga, bonheur et littérature, 6')


#
[ARG]
... la méditation...
(Emmanuel Carrère ; La grande librairie S13 : Yoga, bonheur et littérature, 9'30)


#
[dépression]
...
(Emmanuel Carrère ; La grande librairie S13 : Yoga, bonheur et littérature, 18')



#
[formule]![simplexité]
[  ] les mêmes vertus d'exactitude, de simplicité, de naturel, que je recherche pour ma part quand j'écris. Comme dit le Yi-King, l'antique livre de divination qui est la source et le cœur de la pensée chinoise : « La grâce suprême n'est pas dans I'ornement, mais dans Ia forme simple et pratique. »
(Emmanuel Carrère, Yoga)
+
>
[pour twitter]
Comme dit le Yi-King [  ] : « La grâce suprême n'est pas dans I'ornement, mais dans Ia forme simple et pratique. »
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L)
+
#
Un jour où, débordé par tout ce que j'avais à faire tenir ensemble, je pensais ne jamais m'en sortir; le Yi-King m'a fait cadeau de cette phrase qui aujourd'hui encore mel tient lieu d'art poétique : « La grâce suprême ne consiste pas à omer extérieurement des matériaux mais à leur donner une forme simple et pratique. »
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #28)




#<
pour vivre sans (faire de) pli
on repassera











2020 09 19



#
[maladie][mort]
Je continue à ne pas mourir.
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L)


#
[intelligence][noirage][maladie][[dépression][âge]
Il en a vu défiler des dépressions mélancoliques, dans le service qu'il dirige. Il sait évaluer le risque de suicide qu'il estimait, dans mon cas, très élevé, et je me rends compte moi-même, en relisant ces pages, que je ne trouve pas les mots pour rendre vraiment sensible cette « soulfrance morale intolérable » dont parle mon compte rendu. Si je ne trouve pas ces mots, c'est parce que j'ai trop de recul et de détachement aujourd'hui pour être capable de me rappeler de décrire, de nommer l'horreur dans laquelle j'étais alors plongé, et surtout, je pense, parce qu'il n'y a pas de mots pour ça. Ce que je raconte a l'air horrible mais c'était en réalité beaucoup plus horrible, d'une horreur irracontable, indescriptible, innomrnable et, le mot n'existe pas, peu importe, je l'invente : irnmémorable.
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L, #249)



#<
a
erré



#
C'est émouvant et cruel, cliez?? ce garçon de dix-sept ans, cette façon de ne pas se bercer d'illusions, cette conscience que la vie est une machine à séparer.
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L, #264)
+
[  ] Atiq se met soudain à pleurer pleurer comme un enfant. Sa tante ne le prend pas dans ses bras mais elle lui dit très gravement, comme on parle à un hormne, il se rappelle exactement ses mots : « Arrête de pleurer mon garçon, dans la vie on doit tout quitte, toujours, et à la fin c'est la vie qu'on quitte, alors ça ne sert à rien de pleurer, ne pleure pas. »
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L, #268)
//
[mes quantiques] la vie nous sépare



#<
jadis la musique se transcrivait, devait se transcrire pour se conserver, se transmettre, aujourd'hui elle s'enregistre direct. Ainsi de l'avenir de la littérature.


#
[ARG]
« La vérité unique, c'est l'idéologie. »
(Barbara Cassin, citée dans LGL - S13 : Yoga, bonheur et littérature, 51'50)
+
En fait, la béeauté me paraît plus importante que la vérité.
(Barbara Cassin ;  LGL - S13 : Yoga, bonheur et littérature, 55'40)


#
[méta][autophilosophe]
Vous savez, dans ce livre, je me suis accrochée à des phrases, qui m'ont marquée. Et c'est phrases, j'ai essayé de comprendre comment elle déterminaient ce que je pensais, aujourd'hui comme philosophe qui écrit des livres.
(Barbara Cassin ;  LGL - S13 : Yoga, bonheur et littérature, 53')



#<
[noirage]
ombre maîtresse au tableau
-
ombre
maîtresse
au tableau
-
ombre
maîtresse
au tableau (noir)
-
l'ombre
maîtresse
au tableau
(O/<.)


#
[mort]![cosmo-logique]
... résumé de la nouvelle "récession" de George Langelaan, in Nouvelles de l'anti-monde
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L, #288-299)








2020 09 20


#
[postsexuel]
Et c'est une une expérience qu'on ne peut faire que, finalement, pour parler comme Sophocle, quand le taureau sauvage s''est éloigné un peu de nous.
(Pascal Quignard ; La grande librairie S13 : Yoga, bonheur et littérature, 1:11'10'')
>
LGL - Pascal quignard [postsexuel] + Emmanuel Carrère [fragmentage][esth/éthique]


#
[formule]
Il y a des livres qui transforment la vie ! Il y a des phrases qui transforment la vie !
(Pascal Quignard ; La grande librairie S13 : Yoga, bonheur et littérature, 1:17')
>
LGL - Pascal quignard [formule] une phrase peut changer la vie


#
"[postsexuel]"
D’après l’étude publiée le 10 juillet 2019 dans la revue Biology Letters, oui, des conséquences d’ampleur ont lieu sur le métabolisme du lézard. Capable de rompre avec sa queue dans le but d’échapper aux prédateurs, le lézard dispose d’un réflexe de défense très intéressant. Ce processus s’appelle l’autotomie, et peut s’observer chez la majorité des lézards. Dans les faits, le reptile choisit de se séparer de sa queue dans le but d’échapper à ses prédateurs, le tout en la faisant gigoter pendant quelques instants afin de lui donner une porte de sortie. C’est un véritable sacrifice d’organe qui s’effectue en contractant des muscles qui sont emboîtés dans des cônes, qui se sépareront avec une netteté bluffante. La colonne vertébrale sera notamment brisée.
[  ]
Le phénomène est donc coûteux pour l’animal, qui peut d’ailleurs toucher négativement d’autres secteurs comme sa croissance, sa capacité de reproduction, sa survie ou encore son système immunitaire.





#<
pour du sans pli on repassera
-
pour du sans pli
on repassera
(O/<.)
-
pour une vie
sans pli
on repassera



#
[autophilsophe][défausophie]!
[  ] car nous ne partagions pas seulement, lui [Paul Otchakovsky-Laurens] et moi, le goût des effusions alcoolisées mais aussi la conviction qu'on est sur terre pour s'améliorer et qu'il est possible de s'améliorer, quel que soit comme disait Lénine le matériel existant, pourvu qu'on s'y applique sérieusement et assidûment. Ce trait, si on y réfléchit, n'est pas si répandu, c'est une autre des frontières qui divisent l'humanité. Presque tout le monde a un idéal du moi, une version de soi-même en mieux, mais c'est une catégorie particulière de gens, ceux qui pour se rapprocher de cet idéal et le rendre moins évanescent ont le goût de ce que Montaigne et les Anciens avant lui appelaient l'exercice - ou la meditatio.
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L, #375)
+
#
[apprentissage][symplicité]
Je n'ai pas atteint, je n'atteindrai pas ces sommets mais je progresse, on progresse toujours quand on travaille. Ainsi en est-il de tous les apprentissages : celui de la forme de tai-chi, celui d'une posture de yoga et bien sûr celui du piano, que je suppose assez voisin puisqu'il s'agit aussi de maîtriser un clavier. Des choses qui vous paraissaient impossibles, absolument et définitivement hors de portée, deviennent peu à peu possibles, presque sans qu'on s'en aperçoive. [  ]
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L, #382)


#
[TP][âge][affinité]
Je pense, j'ai toujours pensé que chacun de nous a autour de soi quelques personnes, ça peut être cinq, ça peut être dix, pas beaucoup plus, qui sont celles avec qui il traverse la vie. Avec Emmie, avec Hervé, avec Olivier avec Ruth, avec François, Paul faisait partie pour moi de ceux-là, le petit groupe essentiel de ceux avec qui on fait la traversée, et sa mort a été le premier grand deuil de ma vie jusqu'alors étonnamment préservée sous ce rapport.
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L, #376)


#

d'absolument essentiel pour le mien. Quel que soit le talent de Cormac McCarthy; cela dit, j'ai beaucoup de mal à le lire parce qu'étlant à ma grande surprise devenu presque exclusivement un lecteur de poésie, j'ai beaucoup de mal aujourd'hui à lire des romans. Tout en reprenant pour la troisième fois la même page qui, comme on dit, n'imprime pas, je me mets comme je le fais très souvent à marmotter intérieurement un poème, en l'occurrence un poème de Catherine Pozzi. ]'ai déjà cité d'elle quelques vers, que j'ai
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L)



#
gymnastique et qui n'ont que faire de Patanjali et qui n'ont nulle envie de sortir du samsara parce que le samsara ça s'appelle aussi la vie et lque, contrairement à ce que disent Patanjali et les siens, la vie, c'est bien. Pas que, évidemment, mais bien. Et je la trouve généreuse, si on considère mon ardoise, de me donner encore une chance. La jeune femme fait maintenant une posture appelée
(Emmanuel Carrère, Yoga, éd. P.O.L)


#
[ascèse][TP]
[  ] mes amis sont mes souvenirs [  ]
(Pascal Quignard, Tous les matins du monde)



#
[âge][ado]![physio-logique]
Madeleine devenait belle, d'une beauté mince, et pleine d'une curiosité dont elle ne percevait pas le motif et qui lui procurait des sentiments d'angoisse.
(Pascal Quignard, Tous les matins du monde)


#
[noirage][ascèse][-',-]
Il y a chez Épictète indiscutablement un ton spécifique, une veine particulière, qui entretient une profonde ressemblance psychologique avec la tendance de l'ascétisme sévère, on peut aller jusqu'à l'appeler puritanisme, qui s'est fait jour si tôt dans la Chrétienté même, et a détruit la beauté la plus expansive des tout premiers âges de cette religion ; mais à cela s'associe une certaine rudesse narquoise et farouche qui nous rappelle un peu Socrate ; quoiqu'elle soit absolument dépourvue de la plus subtile ironie ionienne, et de la sensibilité socratique au charme physique.

Il faut certes confesser qu'épictète a tendance, comme d'autres fameux puritains, à proférer de dures, d'inflexibles, de rébarbatives paroles ; mais [  ]

Malgré la rudesse, la sévérité, la droiture toute puritaine d'Epictète, on sent que l'homme - en cela semblable à Socrate - prenait plaisir à sa philosophie, et qu'il éprouvait une robuste délectation, et un rude penchant pour "le plaisir qu'il y a dans la vie même".

L'amour irrévencieux, à la façon de Diogène, de l'esclave pour la solitude, puis la manière capricieuse et tendre dont il adopte un enfant en danger pour lequel, de si mauvaise grâce, il lui faut engager un garde-malade, semble jaillir d'un certain enthousiasme et d'un certain amour terrestre pour l'existence, fût-elle réduite à sa plus simple et à sa plus pauvre expression ! La philosophie dans ses mains, nonobstant ses éléments rébarbatifs et sévères, prend une sorte de bonhomie bourrue, confortable et sans façon, et se teinte d'une manière de lueur de coin du feu.

(John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia)



#
[brut][noirage][neutralisage]
Nous avons besoin, aujourd'hui même, d'une manière de philosophie farouche, amère, indignée, d'une philosophie qui ne soit pas trop indulgente à l'égard des divinités pour le monde qu'elles nous proposent, ni à l'égard de nous-mêmes pour notre folle façon de transformer le mauvais en pire.

Il nous faut introduire dans notre philosophie cosmique un peu de la bile noire que nous mettons dans nos relations humaines. Il nous faut quelques arêtes pour introduire de l'austérité dans notre vision mentale, et que cette austérité se combine avec une nouvelle valorisation du pouvoir et de la magie de la volonté.

En d'autres termes - car qui nous empêche de convier comme l'a fait Hegel, Héraclite à notre rescousse ? -, il nous faut de la "lumière sèche". "La lumière sèche est la plus sage et la meilleure des âmes."
(John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia)
>
#
[pour twitter]
Nous avons besoin, aujourd'hui même, d'une manière de philosophie farouche, amère, indignée |. Il nous faut introduire dans notre philosophie cosmique un peu de la bile noire | il nous faut de la "lumière sèche".
(John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia)


#
[ascèse][TP][minimalisme][-',-]
Rousseau [  ] sixième livre des ses Confessions [  ] : « [  ] ; ici commence le court bonheur de ma vie ; ici viennent les paisibles, mais rapides moments qui m'ont donné le droit de dire que j'ai vécu... Je me levais avec le soleil, et j'étais heureux ; je me promenais et j'étais heureux ;... je parcourais les bois, les coteaux, j'errais dans les vallons, je lisais, j'étais oisif ; je travaillais au jardin, je cueillais les fruits, j'aidais au ménage, et le bonheur me suivait partout : il n'était dans aucune chose assignable, il était tout en moi-même, il ne pouvait me quitter un seul instant." Vers la fin des Confessions, nous trouvons Rousseau contraint de se réfugier sur l'île de Saint-Pierre au milieu du lac de Bienne, où se dressait une unique demeure solitaire. Il s'adonne en ces lieux à une véritable orgie de cette contemplation psycho-sensuelle qui le mettait au comble du bonheur, et à laquelle jusqu'à l'ultime moment il retourna si tranquillement. C'est l'étude de la botanique, selon le système de Linné, qui lui procura le meilleur prétexte à ces extases contemplatives sensuelles. Mais de Linné même il écrit: “Il a trop étudié la nature dans des herbiers et dans des jardins, et pas assez dans la nature elle-même. Pour moi, qui prenais pour jardin l"île entière, sitôt que j'avais besoin de faire ou de vérifier quelque observation, je courais dans les bois ou dans les prés, mon livre sous le bras : là je me couchais par terre auprès de la plante en question, pour l'examiner sur pied tout à mon aise... Souvent laissant aller mon bateau à la merci de l'air et de l'eau, je me livrais à des rêveries sans objet, et qui, pour être stupides, n'en étaient pas moins douces. Je m'écriais parfois avec attendrissement :Ô nature ! ô ma mère ! me voici sous ta seule garde ; il n'y a point ici d'homme adroit et fourbe qui s'interpose entre toi et moi !”
(John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia)



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[ascèse][neutralisage][-',-]
Le point jusqu'auquel ce que j'appelle “élémentalisme" a été conduit par Wordsworth, dont la poésie véhicule un ton de sévérité presque "peau rouge", peut se mesurer à la lecture du premier d'une série de quatre sonnets intitulés “conversations privées" :

Je ne suis pas Tel que beaucoup ou souvent je me complaise
À relever le coin de mon feu d'une conversation privée...
Mieux que semblable discours le silence long,
Le long, le stérfle silence s'accorde à mon désir ;
Rester assis sans émotion, sans espoir et sans but,
Dans la présence chérie du feu de ma maison,
Et tendre l'oreille au fouet de la flamme,
Ou au murmure de la bouilloire à peine fredonnant.
(John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia)


#<
On est dans un cri    (+ on naît)



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[noirage][moyenhomme][conformisme][défausophie][ascèse]
Le grégarisme absurde, incontrôlé de tant d'êtres humains qui se singent réciproquement, réduisent leurs différences, s'admirent, se désirent, s'envient, rivalisent, se tourmentent les uns les autres, est l'expression d'un effort qui vise à se soustrairre à cette solitude essentielle du soi.

La capacité que nous avons d'augmenter encore l'isolement de notre âme par un effort de la volonté est trop aisément oubliée de la plupart des êtres humains. MIais notre conscience n'est pas simplement un phénomène erratique dans un vide.
(John Cowper Powys, Une philosophie de la solitude, éd. Allia)



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Parce que c'est quand on perd les choses qu'on réalise leur importance...
(Anne Elisabeth Lemoine - C à vous - Vanessa Paradis, Présidente ! - C à Vous - 31/08/2020, 2'10)
> C à vous - 31 août 2020 - [confinement][maladie] Parce que c'est quand on perd les choses qu'on réalise leur importance...



#
[TP]!
... ouvert, où tous les arts vont être représentés. Parce que aimer le cinéma, ce pas n'aimer que le cinéma, c'est aimer le vin, c'est aimer les gens, c'est aimer la musique, c'est aimer la littérature...
Anne Elisabeth Lemoine – Et c'est aimer la cuisine ?
– Évidemment !
(Bruno Barde - C à vous - Vanessa Paradis, sa vie digne d'un scénario - C à Vous - 31/[08]/2020 , 4'15)
> C à vous - Vanessa Paradis - Bruno Barde "parce que aimer le cinéma, ce pas n'aimer que le cinéma, c'est aimer le vin, c'est aimer les gens, c'est aimer la musique, c'est aimer la littérature... la cuisine"





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(V)[poste]
avec la télécommmande et en le disant elle (nous) éteint avec regard caméra
(V for Vendetta [film], 4')

#
[confinement]
Ça veut dire dans un an ? Je vais rester coincée jici une année en entière ?!
(V for Vendetta [film], 29'30)


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[cosmo-logique]!
...
(Paul Veyne ; LGL - S07E02 - 11 septembre 2014 - Paul Veyne et Emmanuel Carrère, 20'30)


#
[suicide]
Vous [Paul Veyne] faites éloge du droit au suicide. Vous précisez que c'est dans des cas bien particuliers, se donner soi-même l'initiative pour éviter que la mort ne la prenne...
(François Busnel ; LGL - S07E02 - 11 septembre 2014 - Paul Veyne et Emmanuel Carrère, 47'40)



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[apprentissage][âge][goût]
[à loïc]


Le dimanche 20 septembre 2020 à 23:10:31 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Allez, un peu plus d'ouverture ? « Encore un effort... » ?
Quant à Therapie Taxi, oui, tiens, j'y avais pas pensé, mais moi l'album, j'aime (voire beaucoup) la moitié des titres de l'album (que j'écoute d'ailleurs plus, merci du rappel, mais tellement écouté à une époque), hélas seulement celui-là. Le suivant, pas accroché, mais survolé, alors peut-être moi aussi "encore un effort...". Je suis pour en général. Ce qui me différencie de 98% des gens – la preuve encore cette fois ? Je suis pour ce qu'Onfray appelait à une époque le "volontarisme esthétique", c'est-à-dire "travailler" à aimer : se laisser le temps, d'appréhender, de mûrir, d'apprivoiser la nouveauté (très "altérité") qu'on a le réflexe de rejeter d'abord. Bref. Etc.

+

Il y a qu'à voir ma notation (par astérisque, de 0 à 3 – étoiles)
Hit Sale en a 3, mais aussi anti-hit sale, et plein d'autres en ont deux, ou une. Très bon signe, ça.
Et les semi-acoustiques non plus, tu accroches trop ? Bizarre... (Mais comme toujours j'ai du mal à comprendre qu'on vibre pas à ce que je vibre... Je suis un peu con, j'arrive pas à m'y faire. C'est moi qui suis bizarre. Mais plus pour longtemps ?)





#
[rappel]
[pour twitter]
Plus l'objet était petit, plus il était susceptible de contenir, sous la forme la plus concentrée, tout le reste.
(Hannah Arendt, Walter Benjamin 1892-1940, éd. Allia)


#<
accro
boulot   (+ accro AU boulot)
dodo    (+ allez, AU dodo !) + (passionnés, au boulot, puis au dodo)
-
accro
boulot
dodo
(O/<.)










2020 09 21


#
[ARG][TP][créage][âge]
J'ai essayé d'écrire de pas mal de façon, enfin j'ai patiné pendant des années et des années à essayer de trouver une forme pour ça, et au fond j'ai eu l'impresison de la trouver à partir du moment où j'ai accepté... [  ]
(Emmanuel Carrère ; LGL - « Faire effraction dans le réel », ouvrage consacré à Emmanuel Carrère, 9')


#
[ARG][créage]
"des raisons" qui font écrire un écrivain
selon Orwell via Carrère
https://youtu.be/zAXqI6WuvK4?t=951


#
[bio-logique]
Le diagnostic de sclérose latérale primitive (SLP) est retenu sur l'installation d'un déficit moteur pyramidal débutant préférentiellement aux membres inférieurs avec un début possible aux membres supérieurs ou dans le territoire bulbaire, un âge de début initial proche de 50 ans, l'absence d'antécédent familial, une évolution lentement progressive, une atteinte sélective du neurone moteur central (NMC) et une absence d'atteinte du motoneurone périphérique (MNP). Les principaux diagnostics différentiels sont la sclérose en plaques primaire progressive, les paraplégies spastiques familiales et la sclérose latérale amyotrophique (SLA) en sachant qu'un débat a lieu pour savoir si la SLP est une variante de la SLA ou bien si ces deux affections sont réellement distinctes. Des auteurs anglo-saxons ont proposé une classification clinique des syndromes SLP. La forme pure est caractérisée par une atteinte élective du NMC sur une période de plus de 4 ans et ce diagnostic ne peut donc être porté de manière certaine avant ce délai car certains patients développent pendant cette durée des signes du MNP. Ils doivent être alors classés en SLA avec atteinte pyramidale prédominante, avec néanmoins une évolution plus lente que les formes classiques de SLA. Le terme de « SLP plus » est utilisé pour les patients qui développent des signes du NMC associés à une démence ou un syndrome parkinsonien, et de sclérose latérale symptomatique pour ceux dont la cause est possiblement déterminée, telle qu'un syndrome paranéoplasique ou une infection par le virus de l'immunodéficience humaine. Il n'existe pas de traitement curatif de la SLP et la prise en charge est uniquement symptomatique. Le texte complet de cet article est disponible en PDF.  Mots clés : Sclérose latérale primitive, Neurone moteur central, Motoneurone périphérique, Sclérose latérale amyotrophique
(https://www.em-consulte.com/article/174647/sclerose-laterale-primitive)
+
Maladies neurologiques et maladies psychiatriques (MNP)



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[rappel]
[âge]
La ville fut florissante
Puis en ruine
Enfin
Et c’était incroyable
Elle fut florissante de nouveau
(Gipi, Notes pour une histoire de guerre, [exergue][BD])



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[goût][afinité][(p)références]
Mon film préféré ! [  ] Ah, je ne m'en lasserai jamais. [ ] Vous ne l'avez jamais vu ? [  ] Vous devriez.
(V for Vendetta [film], 36')


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[neutralisage][humour]
– On dirait que vous riez de tout, Gordon.
– Uniquement de ce qui est important.
(V for Vendetta [film], 1:08')


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[rappel]
[noirage][TP]["temps perdu"]
Cela dit, ou ceci étant, et comme je ne cesse de le répéter aussi moi-même à ma façon :
« Tandis que nous nous flattons d'être, pour la plupart, assez méfiants vis-à-vis des statistiques, nous acceptons avec une déconcertante facilité la mesure officielle que livre l'espérance de vie : un Européen d'aujourd'hui, s'il est en bonne santé, a la conviction qu'il devrait vivre grosso modo quatre-vingts ans. Si quelqu'un vient à mourir plus tôt, s'il est fauché autour de la cinquantaine par un accident de voiture ou une maladie, c'est en général perçu comme une injustice, comme si la moyenne était un dû (à réclamer auprès de quelle administration compétente ?). Au-delà de quatre-vingts ans, nous avons tendance à minimiser la mort, comme si ce n'était plus vraiment le même événement, qu'il s'agissait d'un mal nécessaire ou en tout cas de quelque chose de moins grave et de moins tragique que la disparition d'un être humain (d'ailleurs, moi aussi, j'aimerais bien arriver jusque-là…).
Néanmoins, un tel pari statistique se révèle, examiné de plus près, franchement déraisonnable.
(…)
la conviction de disposer de quatre-vingts années risque de nous instituer dans un rapport inauthentique à nous-mêmes et à nos possibilités.
(…)
on se laissera aller, on passera des années à vivre sans se sentir vraiment impliqué.
(…)
L'idéal serait donc, plutôt que de nourrir de fastueux projets pour le demi-siècle à venir, de faire en sorte que nous puissions à chaque instant partir sans regret. »
(Alexandre Lacroix, Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien, p.154-156)



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[rappel]
[fragmentage][méta]!
Ce livre qui apparaît effectivement comme une collection de fragments. Plutôt comme une matière d'un livre à venir, ou à élaborer.
(Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993), 14'45)
+
#
Et Pessoa a traité ce thème de l'échec de façon non seulement récurrente mais je dirais presque avec prédilection. Et lui qui avait un amour de la perfection qu'on trouve dans ses poèmes, par exemple, passe son temps à dire, dans Le Livre de l'intranquillité, que ce qu'il préfère c'est l'inachevé, l'incomplet, pour cette vertu même de ne pas exister tout à fait. Et l'échec fait partie, je crois, de ce complexe – on pourrait presque dire – de l'inachevé : surtout ne pas achever, ne pas concrétiser, ne pas réaliser complètement. Et on peut dire que Le Livre de l'intranquillité, qui est resté sous forme de fragments, réalise parfaitement ce rêve de non-réalisation.
(Françoise Lay, in Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993, 17'45)
+
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[méta]
Jusqu'à sa mort en 1935, il [Fernando Pessoa] entasse ses manuscrits dans une malle. Ces fragments d'une oeuvre composite et inachevée ont été découverts des années après et publiés pour l'essentiel chez Christian Bourgois.
(Présentation Le livre de l'intranquillité, sur Amazon)



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[otto karl]![TP]!
Il se prépare à devenir le grand artiste qu'il s'attend à être un jour, un artiste vraiment moderne du terme, c'est-à-dire ne produisant rien, mais convaincu de son génie. Un artiste dégagé des exigences de l'oeuvre, un artiste de concept(s), de générosité(s). Son travail, c'est la création de sa propre légende. Aussi longtemps qu'il aura unseul disciple, il pourra croire au caractère sacré de son projet.
((James Salter, American Express))








2020 09 22

#
[suicide][dépression][TP]
... françois roustang...
... pas vraiment décidé à me suicider mais convaincu que j'allais le faire.
... un crochet dont j'ai testé la résistance...
... fait le ménage dans mon ordinateur...
... disposer de documents de première main sur une période de sa vie où on était totalement différent de celui qu'on est devenu, où on croyait dur comme faire quelque chose qu'à présent on trouve aberrant.
... pas laisser ces documents derrière moi...
... si je ne me suicidais pas, je regrettrai certainement de les avoir détruits.
... je me suis mis à écrire Un Roman Russe, qui m'a tiré du gouffre...
...
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", prologue #5)



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[physio-logique]
[  ] mais je ressemblais dans mes efforts au Baron de Münchhausen, qui pour se désembourber se tire lui-même par le cheveux. J'avais toujours cru ne pouvoir compter que sur moi.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #1)

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[àmouréinventer][dépression]
... nous nous aimions, c'est vrai, mais nous nou aimions mal.
... mariage malheureux, voué à un long et morose enlisement. Je me disais qu'il aurait fallu partir, mais je me craignais en le faisant de provoquer une catastrophe, de détruire Anne, de...
... pour justifier ma paralysie... persévérer dans cette situatiinb aâremment sans issue au lieu de jeter l'éponge comme le conseillait le bon sens. Le bon sens était mon ennemi.
...
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #2)
+
... car j'avais peur d'admettre que on désir réel allait à l'opposé de ma résolution.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #5, 2')


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[autophilosophe][symplicité][surdouage]
Mais jusqu'à l'âge de quatre-vingts ans elle a été l'une des personnes les plus exceptionnelles que j'ai connues, et sa façon de l'être bouleveisait tous mes repères. En ce temps-là, j'admirais et enviais une seule catégorie d'humanité : les créateurs. Je n'imaginais pas d'autre accomplissement dans la vie que d'être un grand artiste - et je me haissais parce que je pensais que dans le meilleur des cas j'en serais un petit. Les poèmes de Jacqueline ne m'en imposaient guère, mais si je cherchais autour de moi quelqu'un que j'aurais pu considérer comme un être humain accompli, c'était elle. Les quelques écrivains ou cinéastes que je connaissais ne faisaient pas le poids auprès d'elle. Leur talent, leur charisme, leur place enviable dans l'existence étaient des avantages spécialisés, étroits, et, même si je ne savais pas au juste sur quel chemin, il sautait aux yeux que Jacqueline était quelqu'un de plus avancé. Je ne veux pas seulement dire qu'elle leur était supérieure sur le plan moral, mais surtout qu'elle en savait plus long, qu'il s'établissait dans sa conscience des connexions plus nombreuses. Oui, je ne vois pas comment le dire mieux : elle était plus avancée - comme on peut dire, en biologie, qu'un organisme est plus évolué et par conséquent plus complexe qu'un autre.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #3)


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[neutralisage]
... Hervé... absence totale d'ironie... contrairement à nous... il ne faisait pas le malin...
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #4)


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[noirage][défausophie][moyenhomme]
... disons qu'Hervé fait partie de cette famille de gens pour qui être ne va pas de soi.
... les autres... n'ont pas de mal à passer outre.
...
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #4, 2'45)


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[refuge][-',-][diét/éthique]
Il y a donc vingt-trois ans qu'Hervé et moi, chaque printemps, chaque autonme, nous retrouvons dans ce village qui s'appelle Le Levron. Nous connaissons tous les sentiers qui sillonnent les vallées avoisinantes. Autrefois nous quittions le chalet avant l'aube et faisions de très longues marches, avec des dénivelées de plus de mille mètres qui nous prenaient toute la joumée. Aujourd'hui nous sommes moins ambitieux, quelques heures nous suffisent. Les amateurs de tauromachie désignent sous le nom de querencia la portion d'espace où, dans le terrifiant tumulte de l'arène, le taureau se sent en sécurité. Au fil du temps, Le Levron et l'amitié d'Hervé sont devenus la plus sûre de mes querencias. Je monte là-haut inquiet, j'en redesends apaisé.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #5)


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[TP]
Les messes de mon enfance ne m'avaient laissé qu'un souvenir de contrainte et d'ennui.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #6, 1'15)


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[mort]
Un moment va venir où ton père te lâchera la main. Tu te sentiras perdu, seul dans le noir. Tu appelleras au secours, personne ne répondra. Autant t'y préparer, mais tu auras beau t'y préparer tu seras surpris et tu flancheras.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #9)


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Je sors de la [librairie] hagard. En marchant dans la rue, j'essaie de me rassembler, de colmater. La parade consiste à me dire, d'abord que la plupart des livres qui viennent de me faire tant de mal sont mauvais, ensuite que si je ne peux plus en écrire c'est que je suis appelé à autre chose. À quelque chose de plus haut. Ce quelque chose de plus haut, je me le représente comme un grand livre, fruit de ces cruelles années de jachère et qui épatera tout le monde, renverra à leur insignifiance les produits de saison que j'en suis réduit à jalouser aujourd'hui.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #11)


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[neutralisage][anaxio-logique]
Je n'ai trouvé à redire ni au décor dont s'entoure Mme C., ni à sa façon de parler, ni à son aspect physique. C'est une femme d'une soixantaine d'années, douce, rassurante, d'une agréable neutralité.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #12)



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[TP][pour mémoire][pour gaëlle]
Je crois que ma vie touche à sa fin, et je veux raconter ma vie à quelqu'un. C'est la seule et unique autobiographie que j'aurai écrite, et, saigneur, je l'écris sur du papier toilette.
(V for Vendetta [film], 1:13')


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[philosophie][noirage][programme]
Ainsi donc vous n'avez lus peur de mourir ? Vous êtes entièrement libre.
(V for Vendetta [film], 1:20')
+
– Vous avez affronté votre mort, vous étiez si calme, vous étiez sereine. Essayez de retrouver cette paix intérieure.
– Oh, seigneur, je crois que ça y est. J'ai des vertiges. S'il vous plaît, faites-moi sortir.
Dieu est dans chaque goutte.
(V for Vendetta [film], 1:24')


#
[formule]
La vie serait une équation ? Et vous croyez que...
(V for Vendetta [film], 1:27'40)

#
[formule][autophilosophe][noirage][programme]![eurêka]
C'était une équation mathématique, qui se résolvait devant les yeux. Et j'ai réalisé que nous en faisions tous partie. Et que nous étions pris au piège.
(V for Vendetta [film], 1:42')


#
[politique]
Je suis flic, non ? Je dois savoir.
(V for Vendetta [film], 1:32')
+
On va faire ce pour quoi nous sommes payés : arrêter ce type.
(V for Vendetta [film], 1:39'15)

#
[covid]
Les masques, c'était une idée géniale.
(V for Vendetta [film], 1:47'45)










2020 009 23

#


Le mercredi 23 septembre 2020 à 09:23:05 UTC+2, lllkll llll a écrit :



Merde, Lorenz, j'ai oublié de te souhaiter ton anniversaire, mardi dernier [le 15 septembre], meeerde ! J'ai réalisé ça ce matin, au réveil, en pensant longuement à toi...
Il faut dire que j'ai toutes les circonstances atténuantes pour moi, c'est-à-dire toutes les circonstances contre moi, et que... j'y pensais pourtant très concrètement en (vous) envoyant, un peu en avance, ce livre "l'art de la délicatesse" dans lequel je suppose que tu mettras finalement pas le nez. (Si ?/Et pourtant...)
Mais comment ça va de ton côté ? Comment ça avance ? Comment ça se présente ? Et vous avez fêté ça ? Et bientôt 40 ans, à te faire souffler dans le cul, ou déjà ? Souffler dans le cul, je sais, mais 40 ans ? L'année prochaine, ou ? Ah, merde, j'y serai plus... Ou déjà ? Ah, merde, j'y suis déjà presque plus. (Si tu savais...) Et pourtant... (Si tu savais...)
Bref, tous mes meilleurs voeux à toi, mon vieux, ma vieille ! (( Encore tout jeune, va, t'inquiète ! ; ))


#
[mort][cosmo-logique]
Et aboutir à cet état d'être qui n'a plus lien à voir avec Ia vie et Ia mort. Découvir en soi, ce qui est au delà de la vie et de Ia mort.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #16?)
//
Spinoza : nous sentons et nous expérimentons que nous sommes éternels


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[est/éthique][apprentissage]
Par expérience, je suis convaincu que l'essentiel n'est transmissible que par une pratique vivante.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #16?)

#
[apprentissage]!
Sans cesse renouveler et approfondir le mênie exercice !
En Occident, on ne nous apprend pas à cultiver I 'esprit de répétition. Ce qui motive les enseignants et les pratiquants est l'esprit d'aoquisition et l'esprit de performance.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #17)




#
85% des métiers de 2030 n'existent pas encore

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10% de la population mondiale reste exclue numériquement


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Sans enracinement dans le Hara, la vie alfective se I:ransforme en turbulence émotionnelle. Bon nombre de maladies psychosomaI:iques, de troubles neurovégétatifs et de désagrémenis physiques ont leur source dans l'ignorance ou le refus du centre vital.

Demièrement, je lisais un compte rendu médical inquiétant : plus de 75 % des Français souffrent du dos. Au bout de quarante années de pratique et d'enseignement du Hara, j'obse1ve qu'un grand nombre de dorsalgies et de lombalgies ont pour cause un processus de décentration. Le centre de gravité étant déplacé, l'homme, comme une roue décenI:rée, ne tourne plus rond. Les dilférents groupes musculaires qui permettent et engagent notre activité quotidienne ne fonctionnent plus dans l'ordre naturel. Ce qui a pour effet un ensemble de cüspations qui ne peut abouI:ir qu'à un dos douloureux. [Un constat qui me touche d'autant plus que pendant mes études de kinésithérapie je n'ai eu aucune leçon en ce sens.

L'exercice du Hara nous invite à descendre jusqu'au fond de nos origines. Hara est le réservoir de nos forces naturelles. Lorsqu'il est ouvert aux forces les plüs profondes de l'êI:re, l'homn1e est naturellement stable. 11 retrouve un équilibre physique et, en même temps, un   intérieur ; il n'est plus aussi facilement emporté par les émotions ou par les idées noires.

(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #26)



#
[symplicité][apprentrissage][perfectionnage]
Je ne peux qu'indiquer qu'il est possible à chacun de faire l'expérience d'un niveau d'être autre que le niveau auquel nous vivons d'ordinaire : l'ego. Cette expérience ne peut être capturée par les filets de la pensée, de la conscience objectivante.
[  ]
Autrement dit c'est en pratiquant un exercice jusqu'à la maîtrise parfaite que celui qui s'exerce bascule du niveau d'être habituel : l'ego, à un autre niveau d'être : sa nature essentielle.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #36)



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[diét/éthique]
Le meilleur des anxiolytiques est : l'action. Par exemple : exercer quotidiennement la pratique méditative sans objet.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #37)



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[zen][défausophie][philosophie][diét/éthique][considération][-',-][TP][ménage][symplicité]
[   ] lorsque vivant en Forêt-Noire je me plaignais de perdre un temps fou à la supérette, au bureau de poste, ou d'être obligé de suivie un chasse-neige qui allongeait de trois quarts d'heure un trajet de trois kilomètres. Lamentation qui m'avait valu ce commentaire de Graf Dürckheim : "Mon cher ami, j'ai l'impression que vous n'avez encore rien compris au travail que je propose !"
Que fallait-il comprendre ?
Que la vie ne commence pas lorsque la vaisselle est rangée. Que la vie ne commence pas lorsque je sors du supermarché.
Pourquoi jugeons-nous qu'une action est banale ?
Parce que nous avons l'impression que notre vie est toujours inachevée. Notre attention est alors projetée sur le futur. Un futur qui seul pourrait nous donner un sentiment de plénitude, le bonheur. Bonheur illusoire puisqu'il est toujours pour après. Tellement après qu'il risque d'être éternel !
[  ]
Ces actions ne sont banales que pour celui qui les juge banales. Pourquoi ce moment pendant lequel je lave une assiette serait-il moins important qu'un autre moment de ma vie ?
Dans ce vécu, dans ces actions quotidiennes est la réalité de mon existence. Et qui plus est, l'acte de respirer cette action infaisable par le moi, est le substrat de toutes les activités que moi je peux entreprendre. À ceux qui ne comprennent pas ce que je veux dire, je dis : "Arrêtez de respirer !"
Je respire, donc j'existe ! Je fais la vaisselle, donc j'existe ! Mais au réel nous préférons souvent nos idées, nos rêves, nos fantasmes. Rêver sa vie paraît souvent plus séduisant que vivre sa vie.
La Voie de l'action ? C'est apprendre à vivre le moment présent. L'instant présent n'est jamais banal. L'instant présent est unique.
[  ]
Sur la Voie de l'action nous apprenons à faire une action pour elle-même. Chaque fois qu'une action est faite du mieux qu'il est possible, cette acI:ion peut conduire à un moment de satisfaction, de joie, de bonheur.
Découvrir la richesse du moment présent empêche le glissement dans la banalité.
D'acoord ! Mais quelle est la richesse du moment présent ? C'est celle que je lui donne !
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #38)
+
"Vous proclamez l'amour de Dieu ? Commencez par être un avec les gestes de vos mains lorsque vous épluchez les légumes", dit le maitre zen et moine domirricain Shigeto Oshida à des religieux occidentaux qui participent à une sesshin.
[  ]
Au participant à une sesshin qui lui faisait part de son désir de "vivre en harmonie avec l'Univers", un maitre zen répond : "Arrêtez de vouloir voir que tout l 'Univers est dans un dé à coudre. Il y est présent, mais tant qu'il y a un sujet qui voit et un objet qui est vu, il y a deux choses. La vie, la vraie vie, se vit dans la non-dualité. Pour voir l'Univers dans un dé à coudre, vous n'avez qu'à recoudre le bouton qui manque à vohe chemise !"

Ce maître zen invite l'hornme en chemin à considérer avec attention la tâche la plus banale, l'action la plus ordinaire. Il nous invite à prendre la vie comme elle est, sans mépriser le tout-venant. Il nous exhorte à prendre l'instant présent comme il est, parce que le champ de cette expérience mystérieuse qu'est l'acte de vivre est l'action dans laquelle vous êtes engagé ici et maintenant.
"L'homme du zen, dit Graf Dürckbeim, est là, entièrement là, présent à la tâche qui est la sienne à l'instant". Quelle tâche ? "Il peut s'agir de laver une assiette, de faire le ménage, de se raser ou de se maquiller".
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #38)
+
//
(Dominique Loreau, Faire le ménage...)
...


#
[philosophie][neutralisage][pharmaco-logique]
"Rien n'est absolu, excepté le reIatif", dit Hui-Neng.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #39)



#
[bio-logique]
[  ]
Les déficits moteurs atteignant qu'un seul côté du corps peuvent être retrouvés dans d'autres circonstances que l'hémiplégie comme dans les atteintes d'une zone bien précise du cerveau, le lobule para central, ou dans les troubles du cervelet, ou encore des atteintes des muscles d'un seul côté du corps.

L'hémiplégie peut également être une manifestation de l'hystérie de conversion. Dans cette forme d'hystérie, la personne présente des manifestations neurologiques comme l'hémiplégie alors même qu'il n'y a pas d'atteintes cérébrales.

Il est difficile de distinguer l'hémiplégie hystérique de celle qui est organique. Cependant, dans la première, une manifestation évocatrice de l'hémiplégie est absente : il s'agit du signe de Babinski, à savoir une extension du gros orteil quand on touche, on gratte le côté extérieur de la plante du pied.
(https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/hemiplegie/quest-ce-que-cest)
+
Troubles cérébelleux
[  ]
Les ataxies acquises peuvent résulter de troubles neurodégénératifs non héréditaires (p. ex., atrophie multisystémique), de maladies systémiques, de la sclérose en plaques, d'accidents vasculaires cérébelleux, de lésions crâniennes répétées ou d'une exposition à des toxiques ou être idiopathiques. Les atteintes systémiques comprennent l'alcoolisme (dégénérescence cérébelleuse d'origine alcoolique), la maladie cœliaque, le coup de chaleur, l'hypothyroïdie et une carence en vitamine E. Les toxiques comprennent le monoxyde de carbone, les métaux lourds, le lithium, la phénylhydantoïne et certains solvants. Des taux toxiques de certains médicaments (p. ex., les anticonvulsivants) peuvent causer une dysfonction cérébelleuse et une ataxie.
[  ]
(https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-neurologiques/troubles-du-mouvement-et-troubles-c%C3%A9r%C3%A9belleux/troubles-c%C3%A9r%C3%A9belleux)


#<
la mort est encore une aventure
certes brève il se peut
-
la mort est encore une aventure (de la vie)
certes brève
peut-être/c'est possible
-
la mort est encore une aventure
certes brève
qui sait
-
la mort est encore une aventure
qui sait
brève
-
la mort est encore une aventure
(de la vie)
brève il se peut
-
la mort est encore de la vie
une aventure
brève il se peut
-
la mort est encore une aventure
brève
il se peut/qui sait
-
la mort est encore une aventure
certes brève
il se peut/qui sait





#<
la mort est encore une aventure
de la vie
-
la mort est encore une aventure
de la vie
(mais) sans retour
-

#<
la mort
s'apprivoise
ou/sinon/et s'improvise
-
la mort
s'apprivoise
ou s'improvise
(d'ailleurs toujours un peu)
-
la mort
s'apprivoise
mais s'improvise
-
la mort
peut s'apprivoiser
mais toujours s'improvise
-
la mort
s'apprivoise
puis s'improvise
-
même apprivoisée
la mort s'improvise   (+ elle-même)




#
[surdouage]!
Si on envisage l'affaire de son point de vue à elle [Madame C., ma psychanalyste], j'imagine que je lui ai donné du fil à retordre – et cela d'autant que je suis redoutablement intelligent. Qu'on ne se méprenne pas : je ne pèche pas par orgueil en disant cela. Au contraire, je l'entends en mauvaise part, comme l'entendait ma marraine et comme je l'ai entendu le jour où, assise dans son fauteuil derrière moi, Mme C. a lâché sur un ton accablé : « Mais pourquoi faut-il à tout prix que vous soyez si intelligent ? » Elle voulait dire par là incapable de simplicité, tortueux, coupeur de cheveux en quatre, allant au-devant d'objections que persomre ne songeait à me faire, ne pouvant penser quelque chose sans penser en même temps son contraire, puis le contraire de son contraire, et dans ce manège mental m'épuisant sans profit.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #12)


#
[noirage][formule]
[  ] dans cette formule fulgurante, presque inadmissible [ ].
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #13)

#
[(p)références]
J'ai lu Dick [Philip K. Dick] avec passion, adolescent, et, à la différence de la plupart des passions adolescentes, celle-ci ne s'est jamais émoussée. J'ai relu régulièrement Ubik, Le Dieu venu du centaure, Substance mort, Glissement de temps sur Mars, Le Maitre du Haut Château. Je tenais leur auteur - et le tiens toujours - pour quelque chose comme le Dostoïevski de notre temps. Comme la plupart de ses fans, cependant, j'étais plutôt embarrassé par les livres de sa dernière période - comme les fans de Dostoïevski le sont par le journal d 'un écrivain, ceux de Tolstoi par Résurrection et ceux de Gogol par les Passages choisis de ma correspondance avec mes amis.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #16)



#
[à beverly][à catherine]


----- Message transmis -----
De : karl
À : Beverly
Envoyé : mercredi 23 septembre 2020 à 20:52:48 UTC+2
Objet : Cadeaux et voeux d'anniversaire pour demain

Chère Beverly,
Un peu en avance sur l'heure (car je ne sais pas dans quel état je serai demain), ce cadeau d'anniversaire pour Catherine et ses 90 ans (rien que ça) !
Avec tous mes voeux, non seulement à toi et vous deux en passant, mais à elle avant tout, bien sûr, avec ce petit mot contenu dans le mail WeTransfer (valable 7 jours) que tu viens normalement de recevoir :

Très bon anniversaire, chère Catherine. Pour cadeau, ces deux enregistrements certes sans prétention (de deux de vos livres) réalisés par un service pour malvoyants, mais ne serait-ce pas déjà ça ? Que ça existe. Et désormais aussi jusqu'à vous, vos oreilles, même si, de là, ça doit censément rester confidentiel, mais...
Amicalement,
kARL


#
[à Michael]

Le mercredi 23 septembre 2020 à 21:34:21 UTC+2, k. Hallo Michael,

Ich denke (sehr) oft an dich, an euch, aber... weisst du, seit jetzt 3 jahren bin ich krank, und immer mehr, und... Welche Krankheit ? Niemand weisst, niemand findet. (Das ist ja unglaublich, verrückt.)
Ich studiere selbst und habe Sprechstunde seit 3 Jahren, und... nichts, kein Licht, nur mein (neurologisch) Nachlassen aber schlimm, wirklich schlimm, ohne Witz, leider.
Aber ich hoffe ehrlich, dass es dir wirklich gut geht, und Lisa, und eurer Familie... 4 ? Oder noch mehr jetzt ? Ich wäre sehr neugierig, bevor zu sterben... (wahrscheinlich bald... ohne Lösung/Hoffnung, und – noch verrückter, oder ? – ohne "krankename"...)
Liebe Grüsse zu dir, zu euch...
...
kARL


#<
Certains raillent, d'autres ferraillent...
Certains raillent, d'autres ferraillent, et (pour) les autres... aïe.
-
certains raillent
d'autres ferraillent
aïe
-
certains raillent
d'autres ferraillent
les autres dérouillent
-
entre ceux qui raillent et ceux qui ferraillent
les autres dérouillent
aïe
-
les uns raillent   (+ rails)
les autres ferraillent  (+ ferail)
déraillent   (+ des rails)
(et) tout le monde dérouille   (+ dé-rouille)
-
on raille
on ferraille
on déraille
et tout le monde dérouille
-
on raille ferraille déraille
et tout le monde
dérouille
-
on raille ferraille déraille
et tout
le monde dérouille
-
on raille
ferraille
déraille
et tout
le monde dérouille



#
[ascèse][diét/éthique][épure][minimalisme]
À partir de ce weekend de Pâques, j'estime ma foi en grand péril, je dis volontiers, alors, « péril » plutôt que « danger », « opiniâtre » plutôt qu'« obstiné ›» : cette foi ne va pas sans pompe, ni affectation de grand style. Pour la protéger; je décrète l'état de siège. Couvre-feu et bourrage de crâne. Je fais retraite une semaine au monastère bénédictin de la Pierre-qui-Vire, en Bourgogne. Vigiles à 2 heures du matin, laudes à 6, petit déjeuner à 7, messe à 9, yoga dans ma cellule à 10, lecture et commentaire de Jean à 11, déjeuner à 13, promenade dans la forêt à 14, vêpres à 18, dîner à 19, complies à 20, coucher à 21. En bon obsessionnel, je suis ravi. Je ne saute rien. Très vite, je n'ai plus besoin de mettre le réveil pour me lever à deux heures moins le quart, prêt pour les vigiles. De retour à Paris, je m'efforce d'adapter la règle de Saint Benoît à ma vie citadine.
[  ]
Sitôt arrivé rue du Temple, une heure de yoga, trente minutes de prière, une heure de saint Jean, une heure de lecture (pieuse) avec mon riz complet et mon yaourt. Cinq heures de travail soutenu l'après-midi - je vais bientôt dire à quoi. Messe de 7 heures à Saint-Séverin, retour à la maison à 8. Là, c'est le plus difficile, j'essaie de mettre en pratique mes bonnes résolutions. Ne jamais faire deux choses à la fois. Laisser mes soucis au studio, pour être avec les miens disponible et de joyeuse humeur: Voir la vie quoI:idierme comme une suite d'occasions de choisir entre les deux voies : vigilance ou distraction, charité ou égoïsme, présence ou absence, vie ou mort. Et, comme je suis sujet à l'insomnie, suivre l'exemple de Charles de Foucauld qui sautait hors du lit dès qu'il se réveillait pour se mettre au travail, quelle que soit l'heure.

Je ne suis pas certain que ces programmes draconiens m'aient rendu spécialement plus agréable comme mari et comme père. Je suis même certain du contraire. D'inquiétantes notations, identifiant ma vie de famille à une croix dont je dois courageusement me chargeri me font penser qu'à mon échelle j'ai dû me comporter comme ces sombres puritains des romans de Hawthorne qui avec une implacable bénignité font vivre aux leurs, pour le bien de leur âme, un véritable enfer domestique.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #26)



#
[aux postiers]
Je signale, au cas où ça pourrait déclencher la curiosité (manquante ?) de certains à l'égard des ouvrages largement encensés d'Emmanuel Carrère, que... Houellebecq a écrit sur lui et que : « [Houellebecq et Carrère] n’ont cessé, depuis leur premier livre, de se lire, de se respecter, de s’admirer. Deux ouvrages consacrés à leurs œuvres permettent de comprendre la discussion passionnante qui les lie depuis vingt ans. »
[https://www.lesinrocks.com/2018/11/06/livres/livres/michel-houellebecq-et-emmanuel-carrere-destins-et-ecrits-croises-en-deux-textes/]


#
[âge][dépression][noirage][maladie]
Je préfère le Yi-King, qui dit quelque chose d'à la fois très voisin et très différent. En substance, c'est pourquoi il ne faut pas trop pavoiser quand on tiire un hexagranrme favorable : si on est au sommet, on va forcément redescendlre, et si on est en bas, on va probablement remonter. Si on a fait l'ascension par l'adret, on fera la descente par l'ubac. La nuit succède au jour; le jour à la nuit, les bons cycles aux mauvais et les mauvais aux bons. C'est tout simplement vrai, pas empoissé de morale, dirait Nietzsche. Ça dit que quand on va bien il est sage de s'attendre au malheur, et vice-versa, pas que c'est mal d'être heureux et bien d'être malheureux.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", une crise #29)













2020 09 24



#
[bio-logique][diét/éthique]
[  ]
Conclusion
Si vous vous trouvez mieux de manger des fruits en dehors des repas, continuez. Mais si vous vous privez de fruits aux repas parce que vous avez lu que cela « fermente », vous rend « alcoolique » ou augmente l’acidité gastrique, reprenez sans tarder vos anciennes habitudes. Et si vous souffrez de reflux gastro-oesophagien (RGO), sachez qu’il n’y a aucune raison d’éviter les agrumes ni même de les limiter. C’est la conclusion d’une étude américaine de 2006 qui analysait les données scientifiques disponibles. Ce que vous pouvez faire plus utilement contre le RGO, c’est : arrêter de fumer, maigrir si vous êtes en surpoids, éviter les aliments frits, le café, l’alcool et surtout bien mâcher aux repas car en se mêlant à la nourriture, la salive sécrétée pendant la mastication tamponne l’acidité gastrique. Cette question des fruits au repas est abordée avec des dizaines d'autres sur l'alimentation dans La Meilleure Façon de Manger, le guide de LaNutrition.fr (lire un extrait ICI  >>)
(https://www.lanutrition.fr/loeil-de-thierry-souccar/faut-il-manger-les-fruits-en-dehors-des-repas-)





#
[zen][apprentissage][défausophie][autophilosophe][philosophie][esth/éthique][symplicité]
Enchainés à ces réactions devenues autonomes, nous avons même l'impression qu'elles composent notre identité : "Laissez-moi hanquille, j 'ai toujours été comme ça !"
En même temps, n'est-il pas vrai qu'une personne qui respire le calme, la sérénité, et la paix intérieure nous interpelle, et que ces qualités d'être qui nous sont étrangères nous attirent ?
Le zen est parfois décrit comme étant la voie qui permet le passage de la maison du moi ordinaire à la maison du moi véritable. Ce déménagement n'est pas de tout repos, mais il est salutaire ; tant pour soi-même que pour les personnes avec lesquelles nous vivons.
[  ]
Cheminer sur la Voie de l'action, c'est apprendre à vivre, à exister dans une autre manière d'être que celle à laquelle on s'est identifié. Sur la voie spirituelle, la plus haute autorité est notre propre expérience. Cette autre manière d'être ne se révèle pas dans des concepts mais dans un vécu.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #40)



#
[apprentissage][symplicité]![âge]
S'ouvrir à une auIIe manière d'être implique l'exploration des ressources du corps.
"Le corps, par les seules lois de sa nature, peut beaucoup de choses dont son esprit reste étonné", écrit Spinoza. En écrivant cela, ce philosophe qui   la dualité corps-esprit témoigne d'une lucidité comparable à celle des maîtres zen. Ceux-ci enseignent qu'en explorant les ressources du corps chacun peut faire l'expérience d'une réalité mystérieuse : l'être, l'être en acte, sa propre essence.

Le moyen de cette exploration, dans la tradition du zen, est l'exercice.

Afin de libérer les ressources du corps, la personne qui se met en chemin est invitée à apprendre une technique. Une fois cette technique apprise, vous êtes invité à bien faire ce que vous avez appris. La troisième étape est l'exigence de maîtriser ce qu'on fait bien. Ce qui, pas à pas, vous conduit vers la maîtrise parfaite de ce que vous maîtrisez. Vous pouvez alors aborder la dernière étape... parfaire ce que vous maîtrisez parfaitement.

L'exercice ainsi conçu a pour sens l'achèvement de soi-même dans un processus de maturation qui n'a de fin qu'à la dernière expiration. Il nous faut admettre qu'être agité, impatient, méfiant est l'expression d'un manque de maturité.
[  ]
La maîtrise parfaite d'une action conduit à une bascule. Comme le plongeur qui, d'un instant à l'autre, passe du niveau aérien au niveau aquatique, la personne qui maîtrise parfaitement un exercice bascule d'un niveau d'action à un autre niveau d'action ; de l'agir au non-agir.

Le non-agir, source d'une action qui se fait dans la liberté de l'être.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #40)

+

La période qui conduit de l'apprentissage d'une technique à la maîtrise parfaite de la technique se révèle être un sérieux travail sur l'ego.

Lorsque la technique est parfaitement maîtrisée, l'homme en chemin fait l'expérience d'une action qui n'est plus un effet fabriqué mais un effet naturel. Libre des tripotages de l'ego, l'action qui se fait dans la liberté de l'être est réalisée en pleine confiance, l'âme en paix et l'esprit tranquille.

Il est particulièrement déconcertant pour l'homme occidental qui rencontre le zen d'entendre dire que la voie de l'action ne consiste pas à établir un nouveau rapport à soi-même en développant un savoir sur soi. La réponse que donne D.T.. Suzuki à Graf Dürckheim indique que l'enseignement du zen est paradoxal par rapport à notre recherche d'autonomie et de liberté dans l'application d'un savoir et de la maîtrise consciente de nos actes. La voie de l'action invite l'homme en chemin à se défaire du rapport habituel qu'il a avec lui-même. Comment ? En explorant les ressources de son propre corps.

(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #41)


#
[zen]
À Graf Dürckheim qui lui demande : "Que faut-il faire pour connaitre ce que le zen appelle le grand calme ?“, le maître répond : "Il suflit de laisser le calme sortir de soi".
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #41)





#<
cultiver une seconde nature au lieu de la première
s'édifier une  seconde nature au lieu de la première
s'édifier une (meilleure) seconde nature au lieu de la première
cultiver une seconde nature au lieu de sa première par défaut
cultiver une seconde nature au lieu la première par défaut
cultiver/s'édifier une seconde nature de qualité au lieu la première par défaut


#<
la nuque problématique/douloureuse a bon dos c'est-à-dire mauvais
la nuque problématique à laquelle on a accès a bon dos c'est-à-dire mauvais auquel on n'a pas
-
la nuque problématique
à laquelle on a accès
a bon dos
c'est-à-dire mauvais
auquel on n'a pas
-
la nuque problématique
sur laquelle on se focalise
a bon dos
c'est-à-dire mauvais
auquel on a moins accès
-
la nuque à problème
qui nous focalise
a bon dos
c'est-à-dire mauvais
auquel on a moins accès
-
la nuque nouée
a bon dos
c'est-à-dire mauvais
auquel on a moins accès
-
la nuque à problème
a bon dos
c'est-à-dire mauvais
auquel on a moins accès




#<
on est enveloppé de muscles


#<
coïncider avec soi-même
coïncider avec soi-même, dans chaque geste, à chaque instant
s'arranger pour coïncider avec soi-même
s'arranger pour se coïncider


#<
au lieu d'haranguer, arranger



#
[otteur][otto][autorevendication]
– [  ] au vol d'idées. Ça s'appelle l'extraction.
[  ]
– C'est moi le plus adroit des extracteurs.
(Inception [film], 3')

#
[intelligence][apprentissage]
Aucune idée n'est simple quand il faut la semer en quelqu'un.
(Inception [film], 20'30)
+
#
[maudit]
On a essayé. On a semé l'idée, mais elle a pas pris. [  ] Il faut simplifier l'idée pour qu'elle pousse naturellement. Art très subtil.
(Inception [film], 36')



#
[ARG]![réêl]
Dominic Cobb : On n'utilise qu'une fraction du potentiel cérébral, à l'état de veille. Endormi, l'esprit peut faire presque tout.
Ariane : C'est-à-dire ?
Dominic Cobb : Si vous dessinez un édifice, vous le créez consciemment. Mais on dirait parfois qu'il se crée tout seul.
Ariane : Oui. C'est comme si je le découvrais.
Dominic Cobb : C'est l'inspiration authentique. Durant le rêve, l'esprit fait ça en continu, nous créons et percevons notre monde simultanément. L'esprit le fait si bien qu'on ne s'en aperçoit pas. Ça nous permet d'accéder au processus.
Ariane : Comment ?
Dominic Cobb : En assumant le créatif. Là, j'ai besoin de vous. Vous créez le monde d'un rêve. Nous y amenons le sujet et il y déverse son subconscient.
Ariane : Comment je pourrais faire assez détaillé pour qu'il se croie dans la réalité ?
Dominic Cobb : Les rêves font vrai quand on est dedans, non ? Ce n'est qu'au réveil qu'on remarque leur étrangeté. Dites-moi, vous ne vous souvenez jamais vraiment du début du rêve. Vous atterrissez toujours au beau milieu de l'action.
Ariane : J'imagine.
Dominic Cobb : D'où on vient, là ?
Ariane : On sort à peine de...
Dominic Cobb : Réfléchissez. Comment êtes-vous arrivée ici ? Où êtes-vous, là ?
Ariane : On rêve ?
Dominic Cobb : En plein atelier pratique. Première leçon de rêve partagé. Restez calme.
(Inception [film], 26')
(https://genius.com/Christopher-nolan-inception-la-constitution-des-reves-annotated)




#
[M]
Faux raccord (mais puisque c'est un rêve, allez...) :
La librairie (Inception [film], 27'15) explose avant tout le reste, et au plan suivant, alors que tout le reste explose à son tour, la librairie est intact.



#
[symplicité]![no effort][autoconditionnement[[physio-logique][autophilosophe][apprentissage]
Le changement de soi-même ne peut être qu'un elfet naturel. Il ne s'agit donc pas de vouloir changer soi-même mais de devenir soi-même, de devenir celle, celui, qu'on est déjà au plus profond de soi.
[  ]
Oui, il est important de s'engager totalement sur la voie du changement. C'est pourquoi on l'appelle la voie de l'action. Celle-ci étant l'art de créer les conditions qui permettent au devenir soi-même de se réaliser par lui-même. Pratiquer régulièrement la méditation consiste à se rendre disponible pour ce qui nous échappe. Ce n'est pas ce que je fais qui opère le changement ; c'est le non-agir qui ouvre la voie au changement.
[  ]
Il s'agit moins de faire que d'accueillir ! Un accueil sans condition, sans référence, sans concept, sans analyse. L'essentiel n'est pas ce qui est accueilli. L'essentiel est l'attitude d'accueil qui, grâce à une pratique sans cesse renouvelée, se substitue à l'attitude volontariste du moi ordinaire.

La voie de l'action consiste en premier à se mettre, se remettre, en accord avec les lois du corps qu'on est.
[  ]
Dans tous les exercices proposés dans le monde du zen, ce qui importe est le passage d'un niveau d'action à un autre niveau d'action. Lors de l'apprentissage, le niveau d'action est celui du moi ordinaire qui engage la volonté, le désir de réussir; la persévérance, la concentration.

Lorsque le pratiquant accède à la maîtrise parfaite de la technique, il fait l'expérience que le moi ne doit plus contrôler l'action. C'est le moment de la bascule à un autre niveau d'action. Une expérience que fait tout artiste, tout artisan qui maîtrise son art. Ce moment où le pianiste, la danseuse, contemple une action qui semble se faire d'elle-même. "je ne sais pas ce qui s'est passé mais, ce soir, ce n'est pas moi qui ai joué !", s'exclame le concertiste en sortant de scène. Lâcher-prise du moi qui désire réussir à tout prix ; lâcher-prise du moi qui craint l'échec.

Les gammes, le travail à la barre renouvelés chaque jour; pendant des années, sont le vecteur de cette ouverture à une action qui n'est pas fabriquée par le moi ordinaire.

À cet autre niveau d'action se révèle un autre niveau d'être : notre vraie nature, notre nature essentielle.

Et voilà le changement !

Comment faire pour changer ? Simplement laisser le changement opérer en soi. Sur la voie de l'action, il ne faut pas essayer de fabriquer ce qu'on a à l'esprit ou ce que l'on considère comme devant être une manière d'être idéale. Il importe seulement de se mettre dans une atl:itude d'accueil afin d'accueillir ce qu'on est déjà sans l'avoir encore vu.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #42)

+
[esth/éthique][symplicité]
Le but du zen est l'éveil à notre nature essentielle. Chez celui qu'on appelle le maître, elle se manifeste, tout simplement, dans sa manière d'être et sa façon d'agir.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #42)


#<
nuque qui craque en a plein le dos
nuque à craque ment a plein le dos
quand une nuque craque, c'est souvent qu'elle en a plein le dos
une nuqye craquant a plein le dos



#
[fragmentage][no effort]
N'oublions pas qu'il n'est pas de tâche difficile qui ne pourrait être divisée en petites tâches faciles. C'est ce que propose la Voie de l'action.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #44)



#
[ego][défausophie][philosavis]
Un maitre zen écrit que l'homme identifié à l'ego est “un sac de réactions mentales, de réactions alfectives et de réactions physiques".
[  ]
me défaire des manifestations autonomes de l'ego, [  ].
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #44)


#
[psycho-logique][neutralisage][pour manuella]
Dans les années soixante-dix, lorsque j'étais chez Graf Dürckheim, la mode était aux psychothérapies expressives : "Tu dois exprimer ta colère, tu dois exprimer ta tristesse". Oui, on peut couper une mauvaise herbe à ras de terre, mais elle ne tarde pas à repousser et même à devenir plus forte. Donner libre cours à une réaction émotionnelle fait toujours du bien momentanément, mais le plus souvent cela ne fait que la nourrir.

L'expression thérapeutique des émotions vient de Freud. Il voit dans ce système thérapeutique le moyen de relâcher une pression due aux refoulements. C'est une solution séduisante, et même délassante. L'expression émotionnelle libère les contenus émotionnels, mais elle ne touche pas au processus émotionnel qui véhicule ces contenus divers.

(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #45)


#
[symplicité][créage][zen]
Et c'est cet autre niveau d'être qui est le but des activités artistiques et artisanales que propose le zen à ses adeptes. La maîtrise parfaite d'une action comme l'acte de marcher peut conduire celui qui marche à cet autre niveau d'être.

La vie spirituelle, c'est exister à cet autre niveau d'être.

C'est pourquoi il est dit que le zen prépare et favorise les conditions d'un déménagement : déménagement de la maison du moi ordinaire dans la maison du moi véritable.
(Jacques Castermane, Comment peut-on être zen ?, #46)


#
[rappel]
[pour twitter]
[ ] autour de l'essentiel [ ] on peut essayer de [ ] créer des petites fulgurances dans un livre, et puis laisser le lecteur se débrouiller avec tout ça.
((Marcel Cohen, France Culture, "Répliques"))

#
[TP]!
S'inspirer de souvenirs, c'esr radical pour confondre le réel et le rêvé.
(Inception [film], 32'50)


#
[noirage][défausophie]
Ils viennent pour être réveillés. Le rêve est devenu leur réalité. Au nom de quoi vous les contrediriez ?
(Inception [film], 43'40)

#
[ARG][philosophie][neurralisage]
Je suis devenu [  ] un sceptique. [  ] Un homme qui pense que le contraire de la vérité n'est pas le mensonge mais la certitude.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #1)


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[épure][zen]
[  ] un peu comme l'intérêt pour le bouddhisme chez nous : une religion à la fois plus humaine et plus épurée, avec le supplément d'âme qui manquait au paganisme à bout de souffle.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #4)







2020 09 25


#
[TP]![Carrère][autophilosophe]
Ceux qui ont connu les palabres politiques d'après Mai 68 se rappellent la rituelle question : « D'où tu parles, toi ? » Je la trouve toujours pertinente. Pour être touché par une pensée, j'ai besoin qu'elle soit portée par une voix, qu'elle émane d'un homme, que je sache quel chemin elle s'est frayé en lui. Je pense même que, dans une discussion, les seuls arguments de poids sont les arguments ad hominem. Paul faisait partie des hommes qui ne se font pas prier pour dire d'où ils parlent, c'est-à-dire pour parler d'eux, et Luc n'a pas tardé à connaître son histoire, aussi déroutante que ses discours.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #9)
+
Une fois passé de l'autre côté, on ne se rappelle même plus celui qu'on était autrefois, celui qui se moquait ou qui avait peur, c'est la même chose. Quelques-uns se le rappellent : ce sont les meilleurs guides. C'est pour cela que moi, Paul, je te raconte tout cela.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #9)


#
[pharmaco-logique][maladie][dépression][mort][eurêka][symplicité][défausophie][âge][hoptique][apprentissage]
[  ]celui qui s'appelait encore Saul essayait de résister. Il luttait de toutes ses forces, épouvanté par cette chose énorme et menaçante qui grandissait en lui et voulait l'en expulser. Il aurait voulu rester lui-même, continuer à s'appeler Saul, ne pas se laisser envahir, ne pas se rendre. Il pleurait, il était secoué de tremblements. Puis, d'un coup, tout a cédé. Il a accepté l'invasion. Et au lieu de le détruire, la chose énorme et menaçante qui avait grandi en lui s'est mise à le bercer comme un enfant. Ce qu'il avait tellement redouté lui apparaissait comme le plus grand bonheur, un bonheur inimaginable quelques instants plus tôt et à présent évident, imprenable, étemel. Il n'était plus Saul, [  ]
Tout était désormais transparence et lumière. Il n'était plus lui-même, il était enfin lui-même. Une épaisse membrane lui était tombée des yeux. Il voyait à nouveau, mais cela n'avait rien de commun avec sa vue d'avant.
[  ]
L'horreur et la pitié le saisissaient aussi quand il pensait à ceux, si nombreux, qui erraient encore dans ce monde enténébré, sans savoir, sans rien soupçonner. Il s'est juré alors de venir à leur secours, de n'en abandonner aucun, de triompher de leur peur de la métamorphose comme Jésus en personnel avait triomphé de la sienne.
[ ]
Paul faisait tout autre chose que démontrer, à l'aide des Écritures, la validité et les lettres de créance d'une doctrine. Il disait : Tu dors, éveille-toi. Si tu acceptes que ton cœur m'écoute, tu t'éveilleras. Ta vie changera du tout au tout. Tu ne comprendras même pas comment tu as pu vivre cette vie-là, lourde et enténébrée, comment d'autres continuent à la vivre comme si c'était la vie, sans se douter de rien. Il disait : Tu es une chenille, vouée à devenir un papillon. Si on pouvait expliquer à la chenille ce qui l'attend, elle aurait certainement du mal à le comprendre. Elle aurait peur. Personne ne se résout facilement à cesser d'être ce qu'il est, à devenir autre chose que soi-même. Mais c'est cela, la Voie. Une fois passé de l'autre côté, on ne se rappelle même plus celui qu'on était autrefois, celui qui se moquait ou qui avait peur, c'est la même chose. Quelques-uns se le rappellent : ce sont les meilleurs guides. C'est pour cela que moi, Paul, je te raconte tout cela.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #9)
//
Jacques Castremane "la liberté de l'être"



#
[noirage][maudit][défausophie][intelligence]
Si l'interlocuteur haussait les épaules, ce n'était pas la peine de continuer. Il serait aussi vain d'exposer la voie du Bouddha à quelqu'un que laisserait indifférent la première de ses nobles vérités – tout dans la vie humaine est changement et souffrance – et la question qui la suit logiquement : existe-t-il un moyen d'échapper à cette suite de changements et de souffrances ? Quelqu'un qui n'adhère pas à ce diagnostic et qui ne se pose pas la question du remède, quelqu'un qui trouve la vie très bien comme ça n'a aucune raison de s'intéresser au bouddhisme.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #10)
>
[pour twitter]
[   ] tout dans la vie humaine est changement et souffrance [  ]. Quelqu'un qui n'adhère pas à ce diagnostic et qui ne se pose pas la question du remède, quelqu'un qui trouve la vie très bien comme ça n'a aucune raison de s'intéresser [à ma philosophie]
(Emmanuel Carrère +(O/<.))
+
[Otto - 2009 - Emmanuel Carrère, Le Royaume, "Paul"- celui qui n'a aucune raison de s'intéresser au bouddhisme, à la philosophie]



#
[//][carrère][le royaume]
Il [Ernest Renan] pensait que pour écrire l'histoire d'une religion le mieux est d'y avoir cru et de ne plus y croire.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #11)


#
[eurêka][symplicité][apprentissage][intelligence]
La graine qu'on sèmera en lui fera germer une idée qui finira par le caractériser. Elle pourrait bien changer toute sa personne.
(Inception [film], 44'45)
+
Une idée est comme un virus. Résistante, hautement contagieuse. La moindre graine d'idée peut germer. Et ce faisant, te caractériser, ou te détruire.
(Inception [film], 1:59'40)
+
Je n'maginais pas que cette idée se répandrait en elle comme un cancer.
(Inception [film], 2:04'50)

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[conformisme][STO][stéphanie]
Murphy Blomdale est à un garçon volontariste, 100% américain, à la fois austère et hyperactif, cité en exemple par sa direction.
((Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 2))

#
[pour l'art rencontre][àmouréinventer]
Il lui reste trente minutes avant de rencontrer Nora. Mais cela, il l'ignore complètement. Pourtant, il est prêt. Il a besoin d'avoir une histoire. Tous les hommes, à un moment donné, ont sans doute besoin d'avoir une histoire à eux. Pour se convaincre qu'il leur ait arrivé quelque chose de beau et d'inoubliable une fois dans leur vie. Cette conviction, Blériot l'a pourtant eu autrefois, quand il s'est mis en méaneg avec Sabine. Mais depuis, il l'a perdue.
((Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 3))


#
[àmouréinventer][mégère][mégéré]
[  ] on devine encore par éclairs [  ] qu'il aurait mérité une autre vie que celle que lui a taillé sa femme.
((Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 4))



#
[confinement][ascèse][neutralisage][-',-]
Après s'être rasé, il enfile une chemise blanche à col cassé sur son jean et, malgré la chaleur annoncée, noue une petite cravate en cuir noir, avec ce perfectionnisme, cette élégance un peu obsessive, propres à ceux qui passent leur vie à attendre quelqu'un.
Pour se distraire de la pensée de Nora, il s'est mis à espionner sa voisine d'en bas, dans la cour, une Russe octogénaire, qui ne quitte plus son appartement depuis des années – il imagine arbitrairement une odeur de cretonne poussiéreuse et de chat incontiinent – parce qu'elle a apparemment décidé de regarder la télévision jusqu'à ce que mort s'ensuive.
En la voyant avaler ses tartines, Blériot se surprend parfois à l'envier de ne plus attendre personne.
(Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 5)


#
[àmouréinventer]!
Pourtant, les longs tête-à-tête, les nuits qu'on passe ensemble, les promenades à deux pendant les premiers mois permettent normalement à chacun de pressentir la part de bonheur ou de malheur que l'autre lui apportera. Et Blériot n'avait pas mis longtemps à deviner que la part de malheur serait la plus lourde des deux.

Mais il a fait comme si. Par manque d'assurance, par immaturité.
[  ]
Ce que la plupart des hommes recherchent toute leur vie, l'intelligence, la tendresse, la compréhension, l'indulgence, elle les lui apportait sur un plateau, et on aurait dit qu'il ne savait pas quoi en faire.
Après il a été trop tard.
[  ]
Ils pourraient se séparer, mais ils continuent à vivre ensemble, sans doute parce que dans leur confusion émotionnelle ils ont besoin d'ordre – même si chacun d'eux a son ordre à lui – et qu'ils ne redoutent rien tant que de voir leur vie livrée au chaos et à la dispersion.

Aujourd'hui le compromis tient toujours.

Les couples – le leur, en tout cas – ressemblent souvent à des organisation incohérentes, alors qu'ils sont en réalité une alliance d'intérêts bien compris.

En vertu de quoi, on peut devenir de plus en plus indifférents et de plus en plus inséparables.

Parfois, quand il pense à tout cela, qu'il parcourt la chaîne moléculaire de ses désillusions et de ses tristesses, Blériot ne sait pas ce qui l'angoisse le plus, de devoir un jour quitter sa femme ou de vieillir avec elle.
(Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 6)


#
[dépression][noirage]
Abrité sous un pas-de-porte, Murphy attend son taxi en furnant, pénétré par la désolation du monde, en lui et hors de lui.
(Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 7)


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[minimalisme]
The Fall est le 4e album studio du groupe britannique Gorillaz, paru en 2010. Enregistré en octobre 2010 durant la tournée du groupe Escape to Plastic Beach World Tour en Amérique du Nord, il a été entièrement conçu sur une tablette numérique iPad, et rendu disponible en téléchargement gratuit.
[  ]
Les premières critiques dans la presse soulignent l'aspect conceptuel de l'album. NME parle d'une « musique qui crée une sensation de mouvement perpétuel », l'usage de sons synthétiques rappelant « les origines numériques » de The Fall. Les Inrockuptibles mentionnent son « minimalisme » et une atmosphère évoquant « la lente glissade vers l’ennui des tournées sans fin ». Pour The Guardian, l'absence de guest-stars sur cet album « électronique » et « mid-tempo » en ferait « l'un des disques les plus personnels de Damon Albarn ».  La mise à disposition gratuite de The Fall a entraîné des comparaisons avec la démarche d'autres groupes de rock comme Radiohead et The Smashing Pumpkins. Ces contemporains de Gorillaz avaient également proposé leurs albums respectifs, In Rainbows en 2007 et Teargarden by Kaleidyscope en 2009, en téléchargement à un prix librement fixé par l'acheteur.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Fall_(album_de_Gorillaz))


#<
Sinon le confort, au moins le réconfort (du chez-soi).
-
sinon
le confort
au moins le réconfort
-
à défaut de confort
le réconfort
-
sinon le confort
le réconfort
-
sinon le confort
au moins le réconfort
(O/<.)


#
[intelligence]
...
– [  ] ça montre que la conception naïve selon laquelle on a un cerveau qui perçoit objectivement le monde est tout à fait fausse : notre cerveu est toujours guidé par ses idées, ses intentions, la consigne qu'on nous donne.
– [  ] on surestime notre capacité de voir le monde extérieur.
...
(Du bon usage du cerveau | Demain, l'école (1/2) | ARTE, 6'15)














#<
[intelligence][réêl]
Le réel donne le là, mais la réalité se rêve, elle.   (+ le "ré", le "la")(+ se révèle)
Le réel donne le là/la réalité se rêve, elle.
Le réel donne le là où la réalité se rêve, elle.
-
le réel donne le là
où la réalité se rêve
elle
(O/<.)

+
#<
[rappel]
chacun
dans l'ensemble
délire le réel
pour sa réalité
(O/<.)




#
[rappel]
[bio-logique]
L'attitude scoliotique :
C'est l'enfant qui "se tient mal". La cause la plus fréquente est basse : inégalité de longueur des membres inférieurs (la courbure disparaît en équilibrant le bassin), raideur ou rétraction d'une hanche, mauvaise attitude assise à l'école etc. Une attitude scoliotique ne devient jamais une scoliose. Une kinésithérapie de musculation, la correction de la mauvaise attitude assise à l'aide d'un lutrin sont des éléments importants de la thérapeutique.
(http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1274_scoliose.htm)
+
#
Scoliose: quels sports pratiquer ?
Certains sports sont particulièrement bénéfiques si vous souffrez de scoliose :      La natation (le dos crawlé, surtout) qui permet d’équilibrer les tensions le long de la colonne vertébrale.
      Les sports de combat, comme le judo ou le karaté car ils induisent de nombreux gestes automatiques. [// Jacques Casterman [zen]]
      Tous les sports de position verticale, qui maintiennent votre dos droit (le jogging et la course à pieds) et qui ne requièrent pas d’amplitude extrême (l’équitation)
  Autrefois, les médecins déconseillaient les sports dits asymétriques, comme le tennis ou l’escrime. Désormais, des études ont prouvé que ces sports ne doivent pas être proscrits.
    Certains sports à éviter en cas de scoliose
  En cas de scoliose, il n’y a aucune contre-indication. Evitez toutefois les sports qui impliquent un écrasement des vertèbres, comme l’haltérophilie ou l’acrosport (pyramides humaines). Si vous souffrez de scoliose chirurgicale (ayant nécessité une opération), oubliez le rugby et les autres sports de collision.
(https://www.pharmaciengiphar.com/maladies/os-et-articulations/scoliose/quel-sport-en-cas-scoliose)



#<
on touche le fond
de tiroirs
-
toucher le fond
de tiroirs
-
avec ça/cet album/cette oeuvre
on touche le fond
de tiroirs
-
avec cette oeuvre-là
on touche le fond
de tiroirs
-
avec cet opus-là
on touche le fond
de tiroirs
-
avec cet opus
on touche le fond
de tiroirs


#<
[anagramme]
opus et oups sont anagrammes.


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[bio-logique]
Ehlers-Danlos, une errance médicale jusqu’à l’absurde
Cette maladie rare du tissu conjonctif provoque des symptômes très variés et douloureux. Il faut en moyenne vingt ans pour obtenir un diagnostic.  «Mes douleurs se sont accentuées aux alentours de 40 ans, alors j’ai commencé à consulter. Aujourd’hui, j’ai 62 ans et mon diagnostic est tombé il y a à peine un mois. J’ai passé vingt-deux ans dans une errance médicale», explique Geneviève (1) pour qui «il n’y a pas de pire pénitence que de ne pas savoir de quoi on souffre».
Geneviève souffre d’un syndrome d’Ehlers-Danlos (SED). La forme classique toucherait entre 7000 et 35.000 personnes, selon les données officielles. La réalité serait plutôt proche du million de malades, estime pour sa part Claude Hamonet, professeur émérite de médecine physique et ancien responsable d’une consultation Ehlers-Danlos à l’Hôtel-Dieu (Paris).
Les origines génétiques ou épigénétiques du syndrome sont encore floues. Il s’agit d’un dysfonctionnement du tissu conjonctif. Celui-ci sert à soutenir entre eux les différents tissus corporels et lorsqu’il ne fonctionne pas bien, la peau est plus fine et le corps devient plus fragile. «Cela entraîne des saignements abondants, des intestins fragiles, des os qui peuvent se briser facilement (fractures spontanées du nourrisson), etc.», souligne le Pr Hamonet. «Je saigne systématiquement quand je me brosse les dents», explique ainsi Margot, qui raconte sa maladie sur la chaîne YouTube. En cause: des gencives trop minces et trop fragiles.
Un deuxième signe clinique concerne le dysfonctionnement de la proprioception, c’est-à-dire de la perception de son propre corps. «Les personnes avec un SED reçoivent de mauvais signaux issus des capteurs présents dans leur corps et à la surface de celui-ci», souligne le Pr Hamonet. Cela peut entraîner «des douleurs violentes sans raison ou, encore, une hypersensibilité aux bruits».
Des signes cliniques très disparates
Le quotidien peut aussi devenir très compliqué. «Il m’arrive le matin, quand je prends le petit déjeuner, de ne pas trouver ma bouche et que la cuillère vienne se loger sur ma joue», témoigne Geneviève. Une situation que connaît bien Margot, qui ajoute que «plus la fatigue augmente, plus c’est compliqué. Quand j’essaye de passer une porte, je vise toujours un peu trop à droite et je me prends le mur. De même, je me mords systématiquement la langue lorsque je mange. (…). La plupart de ces événements, pris un à un, peuvent sembler très communs, mais à nous, cela nous arrive tout le temps.»
Chaque individu présente des symptômes différents: fatigues, douleurs dans les muscles, dans les articulations, luxations, entorses, maladresse, hypermobilité (extrême souplesse des articulations) dans l’enfance ou l’adolescence, vergetures précoces, difficultés de cicatrisation, hématomes fréquents, hyperosmie (sensibilité excessive aux odeurs), difficultés cognitives (mémoire, attention, orientation), anxiété, hyperémotivité, etc.
Du fait de ces signes cliniques très disparates, la maladie est souvent confondue avec d’autres pathologies: la fibromyalgie, les polyarthrites, la maladie de Lyme, l’endométriose… Il faut donc en moyenne vingt ans aux patients, à partir du moment où apparaissent les premiers symptômes, pour se faire diagnostiquer un SED. «Il s’agit d’une maladie systémique, c’est-à-dire qu’elle touche tout le corps et se manifeste au niveau de tous les organes, explique le Pr Hamonet. Or aujourd’hui, les médecins spécialistes, qui concentrent leurs connaissances sur un organe ou un groupe d’organes, sont très mal à l’aise pour poser le diagnostic d’une maladie qui concerne tous les tissus humains et se manifeste par de multiples symptômes variables d’un jour à l’autre. Il arrive même au médecin, en l’absence de signes paracliniques (IRM, prises de sang, etc.), de conclure à un trouble psychique.»

Pas de traitement miracle
C’est ce qu’a vécu Geneviève, qui s’est vu orienter vers un service psychiatrique. «Je me suis fait traiter de malade imaginaire. À force, j’ai fini par douter de moi-même. Je me suis dit c’était moi le problème, que j’étais une hystérique ou une emmerdeuse.» Un outil de dépistage, sous la forme d’un questionnaire d’orientation, peut pourtant aider à détecter le syndrome.
Bien qu’il n’existe pas de traitement miracle pour cette maladie dont on ne guérit pas, différentes prises en charge sont proposées aux patients. Tout d’abord des orthèses (vêtements compressifs, ceintures lombaires, semelles particulières), qui permettent aux patients de recouvrir des sensations corporelles et un meilleur contrôle de leur motricité. La kinésithérapie et l’ergothérapie travaillent sur l’état proprioceptif des patients. «Le kinésithérapeute m’aide énormément, témoigne Margot. Je vais le voir deux fois par semaine, non pas pour améliorer mon état mais pour faire en sorte que cela ne l’aggrave pas.» L’oxygénothérapie, elle, agit sur la fatigue, les migraines et les douleurs des patients. «Elle compense probablement la mauvaise diffusion dans l’organisme de l’oxygène, une fois que celui-ci traverse les vaisseaux sanguins», estime le Pr Hamonet.
En septembre 2014, le médecin a créé un diplôme universitaire en formation continue à l’université Paris-Est Créteil, pour sensibiliser les professionnels de la santé à ce syndrome. Une formation en ligne a également été mise en place en lien avec le Groupe d’études et de recherches sur le syndrome d’Ehlers-Danlos (Gersed) depuis octobre 2016
(Par Aurélie Franc, https://sante.lefigaro.fr/article/ehlers-danlos-une-errance-medicale-jusqu-a-l-absurde/)



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[à gilles]

Le samedi 26 septembre 2020 à 14:45:06 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Encore Merci pour ces enregistrements, ce sera un bon support lorsque vous parlerez de moi plus tard…

– Parce que tu crois encore qu'il y aura un plus tard pour moi ? Non. Si tu savais... comme ça se présente... Très très mal.
Non, je t'envoie ça plutôt pour toi, et manuella et les petits-enfants. Pour moi, qui, oui, aurais été le premier à bien m'en servir, c'est fini.

Je crois comprendre dans tes propos que ton état ne s’améliore guère, il faudra qu’on en reparle car je vois mal comment tu pourrais rester dans cet état indéfiniment!

– Je ne reste pas dans cet état, et c'est pas qu'il ne s'améliore gère, comme tu dis en optimiste, c'est qu'il s'aggrave ! Neurologiquement. Et avec la saison qui arrive, et l'humidité par ici dans cet appart', direct, ce sera probablement ma dernière, mais pas belle du tout. Du tout.

Rien de ce que tu ingurgites de semble te faire profiter d’un mieux,

– Qu'est-ce que j'ingurgite ? Je me le demande.

j’en conclu qu’il faudra tôt ou tard prendre d’autres décisions médicales. Tu répètes à qui veut t’entendre que les médecins ne comprennent rien à ton cas, alors que fait-on dans ce cas?

– Me laisser mourir. (Dans tous les sens de l'expression.)
Comme je le répète aussi sans trop qu'on m'entende. Je suis en train de mourir, tout simplement, et me prépare à me finir moi-même, hélas, et si j'y arrive avant le pire. Car je ne cesse de repousser le grand saut... pour vous épargner, et en espérant toujours, mais... devant les faits, le mystère et la désinvolture médicale, de moins en moins, car c'est tout simplement infernal, épuisant, invivable jour après jour, depuis 3 ans, je sais pas si on se rend compte, et de l'aggravation réelle – qui dit tout sur l'avenir – et sans aucune solution voire l'abandon. Je voudrais tenter de commencer la chélation, comme prévu, mais... Suis en ce moment trop mal, trop affaibli, déjà trop limite...

On en reparle quand tu tu le voudras.
A+ P@p.

– Il faut te préparer, et préparer maman, très concrètement; à ce que je disparaisse – ne serait-ce que par moi-même. Car je ne vois pas d'autre issue. Et qui en voit d'autre ? Personne.
Que les médecins ne comprennent rie à mon cas, c'est pas moi qui le dis, c'est eux qui le reconnaissent. Et encore, le sous-estiment totalement, dans ses symptômes. Certes, littéralement inimaginables...
Mais merci...

+

Le samedi 26 septembre 2020 à 15:05:17 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Ah, je voulais te dire. Puisqu'on parle de ces archives, et que dans ces archives on parle d'héritage éventuel... et dont je ne verrai, vu mon état et sa pente raide, ma fin (très) prochaine, évidemment jamais le début de la couleur... et puisque les petits de manuella ne manquent (vraiment) de rien, si vous pouviez penser à financer celui ou ceux qui se proposent de servir mon oeuvre... J'y ai pensé, là, depuis, en y repensant.
Et puisque Loïc (Windels), sous le coup de sa passion profonde pour mes formules (après celle pour mes chansons, qu'il adore aussi, et mes films) se proposait l'autre jour de m'aider à les rassembler pour les publier, etc., alors même qu'il a déjà tant à faire et pas le sou, mais... se montre tellement enthousiaste, convaincu et confiant dans la valeur de tout ça, et alors qu'il est très bien placé et sensible et compétent pour en juger (normalien, agrégé de lettres, traducteur, auteur et compositeur lui-même, et tout simplement très sensible, profond et éclairé sur tout ça, etc.), je me dis que... si on pouvait l'y encourager, le soutenir... lui qui m'encourage d'ailleurs beaucoup et qui par ailleurs s'use (en ce moment-même encore) à des traductions très sous-payées, et malgré tout se promet de m'aider le plus tôt possible à finaliser la publication (papier) de ces formules (de génie ;), puis des chansons, etc., prêt à m'assister, me seconder dans les tâches... même si personnellement je sais que... je ne serai bientôt plus là pour les mener au bout... d'où leur publication express sur twitter, dans la limite de mes forces, et qu'il suit de près (comme Judicaël)... Mais bref, si on pouvait penser à ça... à lui... ou/et à n'importe qui (de sincère et de compétent) voudrait se mettre au service de cette oeuvre... aussi prometteuse qu'inachevée...
C'est une idée. Mais à considérer.
Et j'y repense aussi, d'hommage que les 10 000 n'aient pas suffi à l'achat d'un Van, ça m'aurait peut-être, qui sait, oui, sauvé la vie, juste à temps, comme mon exil à Leipzig en son temps. (Ah, Leipzig... capitale de ma vie, comme le dit une de mes formules...)


+

Le samedi 26 septembre 2020 à 15:14:28 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


D'ailleurs, si un jour, vous cherchez à comprendre la profondeur, le tour de force, le génie de ses formules (et des chansons, etc.), je répète (comme sur mon testament) : adressez-vous à Loïc, qui vous les analysera volontiers, comme il me le fait déjà vers moi quand il a deux minutes. Et l'a toujours fait de mes oeuvres, avec beaucoup non seulement de passion mais de brio, d'acuité et de perspicacité, et même exceptionnels, hors du commun. Même si le meilleur exégète de mon oeuvre reste moi-même, je crois, mais lui juste après, juste à côté, et avec ses outils et ses compétences à lui (que je n'ai pas), notamment d'universitaire entre autres casquettes. Sauf pour otto, qu'il comprend moins, mais comme beaucoup, et c'est un peu normal, un peu logique, et alors que pour moi... Mais, toujours cette avance... visionnaire ?...


+

Plutôt, la formule (certes beaucoup plus anecdotique que les autres, elles, philosophiques), c'est plus exactement :

Leipzig
capitale
dans ma vie
(O/<.)



#
[rappel]
[TP][autophilosophe]
L’homme vit souvent avec lui-même, et il a besoin de vertu ; il vit avec les autres, et il a besoin d’honneur.
(Chamfort, maximes et pensées, LXXIX, p.31)
//
Manuel d'Épictète



#
[//]
Angel Olsen // Grouper (alias Liz Harris)


#
[intelligence][défausophie]
... c'est un enfant de 7 ans...
... il est très immature...
... binaire...
... ne capte pas les idée complexe...
...
... enfant, il n'arrivat pas à se concentrer... entrait dans des rages terribles...
(Inside Trump [film][docu], 10'30 + 18'30 + 31' + 32'45)



#
[LT]![TP][âge]
– C'est votre monde ? [ruines]
– Ça l'a été.
[  ]
– Vous avez bâti tout ça ? C'est incroyable.
– On a mis des années. Avant de passer aux souvenirs. C'est par là.
Notre quartier. Des lieux de notre passé. Notre premier appartement. Puis on a déménagé sans cet immeuble. [  ]
– Vous avez reconstruit tout ça de mémoire ?
– On avait tout le temps, je te dis.
[  ] On voulait une maison mais on adorait ces immeubles.
(Inception [film], 1:55'20)



#
[âge][hoptique][diét/éthique][àmouréinventer]
Ton absence m'est insupportable, mais... on aura bien vécu ensemble. Et il faut que je renonce à toi. Il faut que je renonce à toi.
(Inception [film], 2:13'10)









2020 09 27


#
[mort]
La vie des morts consiste à survivre dans l'esprit des vivants.
(Cicéron)
(cité par Konbini - Marianne Chaillan - Philo ou Ghetto : qui de IAM ou Nietzsche a dit cette phrase ?)



#
[juif][esth/éthique]
Dans le monde gréco-romain du Ier siècle, les âmes pieuses n'avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent, c'est pourquoi elles ont tant aimé le judaïsme. De simple récitation, la prière devenait chez les Juifs une conversation où le cœur s'épanchait. Leur dieu était un interlocuteur, tous les interlocuteurs à la fois : confident, ami, père tour à tour tendre et sévère, mari jaloux à qui on ne pouvait rien cacher - on aurait préféré, quelquefois. Levant les yeux vers lui, on les plongeait au plus intime de soi. C'était beaucoup déjà, mais Paul demandait plus. Il demandait de prier sans cesse.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #17)
+
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Eh bien, ce dieu que vous vénérez sans le connaître, c'est de lui que je suis venu vous parler. »
Excellent début, que suit un petit topo sur le dieu en question. Ses traits sont bien choisis pour plaire à des philosophes. Il n'habite pas de temple, il n'a pas besoin qu'on lui fasse de sacrifices. Il est le souffle primordial, il a tiré le multiple de l'Un, il impose son ordre au cosmos. Les hommes le cherchent tous en tâtonnant, mais il est près du cœur de chacun. Un bon dieu bien abstrait, en somme, au sujet duquel il serait difficile de se fâcher. Pas un mot des particularités moins consensuelles du dieu des juifs : jaloux, vindicatif ne s'occupant que de son peuple. On écoute Paul, du coup, avec approbation mais sans enthousiasme. On espérait peut-être quelque chose de plus excentrique.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #21)


#
[àmouréinventer]!
Agapè, d'où Paul a tiré le mot « agape », est le cauchemar des traducteurs du Nouveau Testament. Le latin en a fait caritas et le français « charité », mais « charité », après des siècles de bons et loyaux services, ne fait de toute évidence plus l'affaire aujourd'hui. Alors « amour », tout simplement ? Mais agapè n'est ni l'amour charnel et passionnel, que les Grecs nommaient eros, ni celui, tendre, paisible, et qu'ils nommaient philia, des couples unis ou des parents pour leurs très jeunes enfants. Agapè va au-delà. C'est l'amour qui donne au lieu de prendre, l'amour qui se fait petit au lieu d'occuper toute la place, l'amour qui veut le bien de l'autre plutôt que le sien, l'amour affranchi de l'ego.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #18)



#
[épure][minimalisme][//]
succès du premier christianisme // vogue actuelle de minimalisme ?
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #19)


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[éco-logique][otteur][otto karl][pop]
Les Évangiles n'existaient pas encore : les premiers chrétiens n'avaient pas de livre sacré, mais les lettres de Paul leur en ont tenu lieu. On les lisait à voix haute lors des agapes, avant de partager le pain et le vin. L'église qui avait reçu une lettre originale la conservait pieusement, mais ses fidèles en faisaient des copies, qui circulaient dans les autres églises. Paul insistait pour qu'elles soient lues par tous car, contrairement à beaucoup de gourous, il ne faisait ni messes basses ni cachotteries. Il n'avait aucun goût pour l'ésotérisme, aucun scrupule à s'adapter à son public : par ce trait aussi, il ressemble à Lénine, estimant qu'il faut « travailler avec le matériel existant ». Tout le monde pouvait recevoir son enseignement et s'en approprier ce qu'il pouvait.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #20)



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[éco-logique]
On le traitait de « prêcheur de divinités étrangères », par quoi on devait entendre une sorte de Hare Krishna. « Mais qu'est-ce qu'il noirs raconte, ce perroquet ? », disaient certains. De fait, on le voit bien, dressé sur ses ergots, jacassant, irnportunant son monde, prêchant comme il le revendique lui-même dans une lettre, « à temps et à contretemps » - et Hervé me fait observer que cette façon de faire est l'exact opposé de celle que préconise Montaigne, dont l'idéal est de « vivre à propos ».
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #21)

#
[STO][DTO][épure][minimalisme][suicide]
Je n'ai pas encore eu l'occasion de le dire car: à Philippes, il s'est par exception laissé héberger et nourrir; mais Paul ne faisait pas que prêcher : il travaillait, et s'en faisait gloire. « Celui qui ne travaille pas, répétait-il volonI:iers, qu'il ne mange pas. » Comme Édouard Limonov le héros de mon précédent livre, qui a parcouru le monde avec une machine à coudre et, partout, gagné sa vie en retouchant des pantalons, Paul gagnait la sienne en tissant une toile rugueuse et résistante, servant à la fabrication de tentes, de voiles, de sacs pour le transport de marchandises. Pour quelqu'un qui aimait voyager et ne dépendre que de soi, c'était un choix avisé, l'assurance de ne jamais manquer de travail. C'était un choix plus surprenant pour un homme qui, issu d'une famille juive aisée, s'était autrefois destiné à la carrière de rabbin. Paul insiste assez, dans ses lettres, sur le fait que non seulement il travaille pour manger mais en plus il travaille de ses mains, pour qu'on comprenne qu'il n'y était pas forcé, que justement c'était un choix de sa part. Un tel choix, si on y pense, est rare. De grandes figures intellectuelles et morales du siècle dernier; Simone Weil, Robert Linhart, les prêtres ouvriers, ont voulu en s'établissant en usine partager une condition à laquelle le sort ne les aslreignait pas. Il me semble que nous sommes de moins en moins nombreux, aujourd'hui, à comprendre leur exigence, et ce qui est certain, c'est qu'à l'excepI:ion de Paul les Anciens ne l'auraient pas comprise du tout. Épicuriens ou stoiciens, tous les sages enseignaient que la fortune est changeante, imprévisible, et qu'on doit êIIe prêt à perdre tous ses biens sans murmurer; mais aucun n'aurait conseillé ni même imaginé de s'en défaire volontairement. Tous considéraient le loisir; le libre usage de son temps, ce qu'ils appelaient l'otium, comme une condiI:ion absolue de l'accomplissement hurnain. [fun des plus célèbres contemporains de Paul, Sénèque, dit là-dessus quelque chose d'assez mignon, c'est que si par malheur il se trouvait réduit à travailler pour vivre, eh bien il n'en ferait pas un drame : il se suiciderait, voilà tout.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #22)
+
... Paul tout fier de travailler... à son indépendance... et s'en vanter tout le temps, comme un tic...
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #27)


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[minimalisme][diét/éthique]
... sénèque... sa philosophie soïtienne ≠ sa vie
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #23)


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[mort][maladie]
Grecs et Romains croyaient les dieux immortels, pas les hommes. « Je n'existais pas. J'ai existé. Je n'existe plus. Quelle importance ? », lit-on sur une tombe romaine. Ce qui leur tenait lieu d'au-delà, et qu'ils appelaient les Enfers, les Anciens se le représentaient comme un lieu souterrain où les ombres des hommes trainent une sorte de semi-vie, ralentie, comateuse, larvaire, à peine consciente d'elle-même. Ce n'était pas un châtiment d'échouer là, c'était la condition commune des morls, quels qu'aient été leurs crimes ou leurs vertus. Personne ne s'intéressait plus à eux. Homère raconte dans l'0dyssée la descente d'Ulysse dans ce lugubre souls-sol. Il y rencontre Achille, qui a choisi une vie intense et brève plutôt qu'une vie moyenne et, là où il est maintenant, s'en mord les doigts : il vaut mieux être un chien vivant qu'un héros mort.

Si différents qu'ils aient été des Grecs et des Romains, les Juifs les rejoignaient là-dessus.
(Emmanuel Carrère, "Le Royaume", Paul, #27)


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[brachy-logique][formule]
[  ] en une phrase, elle [simone Signoret] dit beaucoup, une phrase très synthétique.
(France Culture - La vieillesse, le plus bel âge de la vie ? - Laure Adler, 15'30)



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[ascèse][neutralisage][DTO]
J'ai attendu impatiemment de devenir vieux, parce que ça pouvait être un moyen d'échapper à ce que les gens attendent de vous.
(Lars Norén, cité dans le livre de Laure Adler "la voyageuse de nuit", France Culture - La vieillesse, le plus bel âge de la vie ? - Laure Adler, 30')


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[à catherine][brouillon inédit]
Chère Catherine,

Ces lectures, je les ai cherchées et trouvées sur internet, en l'état. Sur ce site de l'association Valentin Haüy, sa bibliothèque en ligne. Je vous avais parlé, à plusieurs reprises, de ce genre de services. Depuis, mon état de santé m'a permis de m'y inscrire, et d'en profiter désormais plus que jamais car je ne peux plus vraiment lire – ni rien faire.
Ah, comme vous dites mais drôlement, "tout fout le camp" ! Et pas que pour moi, en effet. Même si aujourd'hui je donnerais tout pour être à la place de tant d'autres qui ne souffrent que du confinement, et pour eux, bien relatif. Pour vous, je comprends que les mesures soient assez drastiques, par prudence, et que vous sacrifiez beaucoup de choses. Mais pour mieux tout retrouver par la suite, n'est-ce pas ! De mon côté, sans doute trop radical, mais dans mon état... je me suis ultra-autoconfiné dès la mi-mars, avant le confinement obligatoire, et m'y maintiens depuis lors, sans aucun contact physique ni rien ; je ne mange pour ainsi dire plus que des légumes surgelés, directement livrés – dans mon tout petit studio à Nemours. C'est vous dire ! L'extrémité... Mais s'il n'y avait que ça... Je serais le plus heureux des confinés.
Non, j'ai jamais pris la peine de regarder Le temps retrouvé, de Ruiz, pour plusieurs raisons, et même si je sais qu'Alain y incarne Edmond de Goncourt, mais, puisque vous me le recommandez, ce sera fait bientôt – dans la mesure du possible.
Et, vous qui aimez Éric Laurrent, ou le lire, je vous suppose au courant de la sortie de son dernier roman, sinon alors je vous le dis. Et même lui, maintenant, est chez Flammarion, eh oui, décidément, vraiment "tout fout le camp". Encore un de fâché avec Irène, quoi.
Allez, je vous embête pas plus long, je suppose que les voeux d'anniversaire vous submergent aujourd'hui, mais 90 ans, c'est pas tous les jours et, comme vous dites encore drôlement, "il faut le faire" ! Alors encore très bon anniversaire à vous, et bientôt déconfinée, patience !


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[à Catherine]


Le dimanche 27 septembre 2020 à 23:57:15 UTC+2, karl  a écrit :



Chère Catherine,

Ces lectures, je les ai cherchées et trouvées sur internet, en l'état. Sur ce site de l'association Valentin Haüy, sa bibliothèque en ligne. Je vous avais déjà parlé de ce genre de services, pour malvoyants. Et celui-là, j'en bénéficie depuis peu, qui propose des lectures par des voix humaines, d'amateurs certes, mais... et de vos ouvrages plus qu'ailleurs. D'où ce cadeau.

Et en ce moment, et peut-être jusqu'à la fin ou presque, ces services me sont d'ailleurs très précieux, dans la mesure où je ne suis même plus en état de lire, eh oui, à mon âge, ni de plus faire quoi que ce soit, à peu près. Et toujours dans l'inconnu de ce qui me tue, littéralement, pas à pas, un palier après l'autre. Le déclin.
Ah, comme vous dites drôlement, "tout fout le camp" ! Certes. Et moi avec, bientôt, pour de bon.
Et dans un auto-confinement, moi aussi, mais total et en solo, qui dure depuis la mi-mars ! (Cloîtré dans mon tout petit studio à Nemours.) Vous vous rendez compte ? Mais je compatis aussi pour le vôtre, d'auto-confinement ! Pff. Quelle tuile, ça aussi, même si, pour ma part, je donnerais tout pour qu'il n'y ait que celle-là.

Non, j'ai jamais pris la peine – car je le redoute un peu – de regarder Le temps retrouvé, de Ruiz, même si je sais qu'Alain y incarne Edmond de Goncourt, mais, puisque vous me le recommandez, j'essaierai bientôt – dans la mesure de mon possible.

Et, vous qui aimez Éric Laurrent, ou le lire, je vous suppose au courant de la sortie de son dernier roman, sinon alors je vous le signale. Édité par Flammarion. Eh oui, même lui, désormais, et décidément... "tout fout le camp".

Allez, je vous embête pas plus long, et vous souhaite encore un très bon anniversaire malgré ces circonstances et privations... mais... 90 ans, comme vous dites encore drôlement, "il faut le faire", oui ! Et bientôt déconfinée, j'espère ! Pour en profiter doublement, à vous deux ! C'est ce que je vous souhaite sincèrement, avec tous mes autres voeux.

kARL (ou ce qu'il en reste – d'où ce mail un peu bizarre, bancal, non ?)









2020 09 28

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[pour vincent]
... plus difficile de traduire un texte court que foisonnant arborescent...
(Claro ; Boomerang - 16 sept. 2020 - Au clair avec Claro,  6'45)
+
... avant tout poésie, moi, plutôt que roman... pas le sens du romanesque..
(Claro ; Boomerang - 16 sept. 2020 - Au clair avec Claro, 16'40-18'30 + 22'35-24' + 25'45-26'25)
> pour Vincent - Claro, extraits de France Inter Boomerang du 16 septembre 2020


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[pour judicaël]
... la cancelled culture... et Yoga de Carrère...
(Claro ; Boomerang - 16 sept. 2020 - Au clair avec Claro, 10'30)



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[ARG]![pour loïc]
Le but de "Lot 49" [la collection, au Cherche-midi éditeur], c'était, voilà, de faire découvrir une littérature qui travaille le langage, les formes, etc., ce qui est un peu le but de toute littérature, mais c'était aussi pour contrebalancer ce que font pas mal d'autres éditeurs... [  ]
(Claro ; Boomerang - "Au clair avec Claro", 13'30)
+
– [  ] je sentais bien que j'étais pas du tout à l'aise avec la forme romanesque, mais je me suis dit : peut-être avec ce malaise on peut faire quelque chose en dynamitant un peu...
A.T. – C'est ça, en la déconstruisant...
– Voilà, en la faisant dérailler de temps en temps, la narration, etc. Alors évidemment les risques que ça encourt. C'est-à-dire que chaque livre est un échec, mais bon, pour moi, l'échec c'est aussi une forme de définition de la littérature.
– Et ce que vous dites aussi, qui est tout aussi facsinant, c'est que, écrire, c'est expérimenter.
– Bah, oui. Enfin, c'est ce qu'on pourrait croire. Pas forcément quand on ouvre les livres dans les librairies, mais... [  ] Non, pour moi, c'est évident. Quand on parle de littérature expérimentale, on en parle comme avec des guillemets dégoûtés, mais c'est... enfin je veux dire, c'est la défintion de Flaubert ! Flaubert est un écrivain expériemental qui a changé de genre à chaque livre... Enfin, voilà, c'est quand même... c'est ça !
– C'est-à-dire que Ssi la littérature est un art, c'est un travail et une expérimentation sur la langue, sur la narration...
– Voilà ! ça commence quand même comme un artisanat, il faut qu'il y ait aussi de la pensée, il faut qu'il y ait des tas de choses, enfin, il faut que ça bouge et que ça déraille ! Si ça déraille pas, ça ronronne.
(Claro ; Boomerang - "Au clair avec Claro", 23')
+
[pour loïc]
https://www.amazon.fr/Madman-Bovary-Christophe-Claro/dp/2070119955/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=Madman+Bovary&qid=1601288400&s=books&sr=1-2


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[diét/éthique][minimalisme][moyenhomme][esth/éthique]
Je ne faisais plus guère attention à la forme et au fond de ce qu'elle servait, un peu comme ces lecteurs, qui s'empifrent d'épais romans primés sans trop s'attarder sur leurs insipidités. Avait-elle été privée, très tôt dans la vie, de ces mets simples qui, tout en formant l'ordinaire, tempètent l'imagination ?
((Claro, Substance))


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[autophilosophe]
[  ] je me laissais aller à philosopher [  ]
((Claro, Substance))



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[ascèse][-',-][refuge]!
... la chambre obscure et interdite d'accès de la tante...
((Claro, Substances, #1 + #15))
+
//
Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace


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[esth/éthique]
On conseillera ce livre – unique – [Claro, Substance] aux grands lecteurs, qui font foi plus aux mots qu’aux gabarits classiques des histoires.
(Philippe Leuckx, https://www.lacauselitteraire.fr/substance-claro-par-philippe-leuckx)


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[digressage]![fragmentage][surdouage]
Mais je digresse. Et peut-être qu'une digression n'est pas vraiment une digression, peut-être que la plus courte distance entre deux idées n'est pas la ligne droite. Ruminez-moi ça.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[programme][prosexuel][ado]![âge][FZAIOPMP]
MALLORY : Je sais pas, Elsie, mais tout d'un coup j'ai envie de traîner avec les taureaux. Je sais pas ce qui m'arrive.
ELSIE (c'est moi !) : Je sais. Moi aussi.
MALLORY : C'est quoi notre problème ? Quand ce taurillon, Frank, tape du sabot et souffle, je ressens un truc bizarre et je me fiche qu'il ait de la morve partout sur le mufle.
ELSIE : Je sais, je sais. Je crois que ma mère m'en a parlé, mais comme ça, en passant. Elle a dit qu'un jour ce qui m'intéressait m'ennuierait, et que ce qui m'ennuyait m'intéresserait.
[  ]
Je suis juste excitée à l'idée de franchir la porte. Je veux dire, bon, j'aime bien les taureaux, mais d'une façon que je comprends pas bien, alors j'en ai légèrement peur, mais en fait, je veux juste un peu d'aventure. Voilà le genre de vache que je suis.
Mallory et moi, on a du mal à contenir notre excitation.
[  ]
Bref je dois reconnaître que le bruit que faisaient les taureaux était plutôt fascinant. Ça nous attirait, Mallory et moi, comme la musique des dieux. Des bruits qui nous paraissaient stupides il y a peu se changeaient en chanson des Beatles. (Référence à la pop culture - ça c'est fait.) Bizarre. Je pige pas. Mais c'est naturel, ça nous arrive à tous. Nous montions vers le pré des taureaux, et les taureaux savaient maintenant qu'on se dirigeait vers eux et bon sang ça les mettait dans tous leurs états. Et que ça souffle de plus belle, et que ça tape du sabot et que ça frime en courant et en se donnant des coups de tête entre eux. Mallory et moi étions assez bufflées – oups, pardon, bluffées... – qu'ils se donnent ainsi en spectacle rien que pour nous. Ça nous donnait le sentiment d'être deux vaches très spéciales. On se sentait belles et bovines.
Quand on est arrivées devant la clôture, les taureaux nous l'ont jouée « Hé ! salut ma jolie... », « Quoi de neuf ? », s'efforçant d'être cool, et c'est alors que j'ai compris, oui, on a franchi notre porte, mais on n'a pas pensé à celle des taureaux. Mallory s'en est aperçue au même moment que moi (vu qu'on est les meilleures amies du monde) et on a dit ensemble : « Oh non ! Comment on ouvre cette porte ? » Bon, pour être franche avec vous, j'étais un peu soulagée. Je sentais que je n'étais pas tout à fait prête à goûter la compagnie d'un taureau sans une belle et solide clôture entre nous, mais je ne pouvais pas vraiment dire ça à Mallory. Les taureaux me faisaient un peu flipper, d'aussi près. Une drôle d'énergie, si vous voyez ce que je veux dire. Les taureaux semblaient dire : « Tu veux que je défonce cette clôture, ma jolie ? alors sache que je le ferai, je vais la bousiller grave », et d'autres trucs dans le genre, et Mallory qui sourit béatement comme une idiote.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)




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[moyenhomme][style][esth/éthique]
Mon éditrice m'a dit aussi que mon récit devrait être écrit « davantage comme un scénario que comme un roman vu que c'est ce que veut le grand public - fini les livres, place aux films ». C'est donc ce que j'ai essayé de faire chaque fois que c'était possible.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)



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[àmouréinventer]![programme][enfantillage][noirage][nokidding]
MALLORY : Non, c'était, c'était... je peux pas décrire... on pourrait croire qu'échanger des fluides avec la bouche c'est la chose la plus vulgaire au monde, mais c'était pas vulgaire. C'était top. Je suis amoureuse.
ELSIE : Tu n'es pas amoureuse. Tu le connais à peine.
MALLORY : Mais c'est ça l'amour, Elsie, quand t'es dingue de quelqu'un que tu connais pas vraiment. Je vais faire des veaux avec lui.
J'allais me disputer avec Mallory essayer de la raisonner, mais je voyais bien qu'elle ne pouvait pas être raisonnée à ce stade, que tout - la lune, l'herbe, la brise -, de même que tout me rappelait maintenant la mort sanglante, tout lui rappelait Steve. Et l'amour. Et j'ai eu envie de lui dire ce que j'avais vu, puis j 'ai pensé, qui suis-je pour lui gâcher la fête ?
[  ]
Et le fait est que je me cognais très régulièrement la tête contre le mur de l'étable. À tel point que Mallory m'a prise un jour à part et m'a dit qu'elle s'inquiétait pour moi, que je me pelais le poil du front et que si je finissais chauve, aucun taureau ne voudrait de moi. Comme si ça m'importait. Puis Mallory m'a annoncé qu'elle était enceinte. Qu'elle portait le veau de Steve. Et j'étais heureuse pour elle, mais je savais que moi, je ne voulais plus de cette vie-là. Je ne voulais pas donner naissance à une autre vache dans ce monde horrible. Mais je ne lui ai pas dit ça. J'ai déposé un baiser sur son joli mufle et lui ai dit que j'étais heureuse pour elle, et je me suis collée contre elle et j'ai fermé les yeux, et quand je les ai rouverts, il était là de nouveau, juste à côté de moi, avec une balle de tennis dans la gueule, il m'attendait : le chien noir de la mauvaise humeur.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)
+
[autophilosophe][nokidding][diét/éthique]
C'est devenu une obsession. Toute la journée, tous les jours de toute la semaine, je pensais à l'Inde et presque à rien d'autre. J'ai pris mes distances avec Mallory qui grossissait de jour en jour, et ça me rendait triste, mais j'étais désormais une vache en mission. Je pensais constarnment à la façon dont je pourrais me rendre là-bas.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


[TP][otto karl][karl][multimédia]
Il est vrai que les projets de l’acteur [David Duchovny] s’enchaînent : « Je voudrais pouvoir faire tout ce que j’aime : de la musique, du cinéma, de la littérature. J’ai des idées pour un prochain roman, de nouvelles chansons. Aquarius va être de nouveau diffusé aux États-Unis. Il y aura X-Files, Twin Peaks... On ne m’oblige pas à choisir et c’est très bien. Tant que j’ai encore le temps et l’énergie, je veux continuer à faire tout cela. »
(https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/oh-la-vache-david-duchovny-maintenant-sur-l-etable-des-libraires/64928)




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[autophilosophe][TP][DTO][créage][perfectionnage]
Se cogner la tête sans cesse contre un mur n'est pas aussi désagréable que ça en a l'air. Comme de se balancer d'avant en arrière ou de faire les cent pas à la façon d'une panthère dans sa cage. C'est comme si vous arpentiez le même territoire encore et encore, en sachant que vous finirez par creuser un chemin si profond que vous allez faire une percée et atteindre le savoir que vous cherchez, fuir ce monde qui vous donne envie de vous cogner la tête contre un mur pour en trouver un autre, un monde meilleur.
Et c'est ce qui s'est passé.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)
+
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[créage][perfectionnage]
Quand j'ai une idée à trouver, d'abord, preemière chose, je sais plus qui a dit ça mais c'est vrai : "le génie, c'est de savoir s'obséder". Donc je me dis : ce weekend, je réfléchis [obsessionnellement] à ça.
(Thierry Ardisson, Konkini - Thierry Ardisson - Interview Sandwich, 1')



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[écologie]
Eh bien, je ne ferais jamais l'honneur de traiter un humain d'animal, parce qu'un animal tue peut-être pour vivre mais jarnais un aninral ne vit pour tuer. Les humains doivent mériter le droit d'être traités de nouveau d'animaux.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[défausophie][intelligence][moyenhomme][apprentissage][anaxio-logique]
Je vous présente des excuses, parce que je voudrais que ce livre soit drôle et non moralisateur, et je me suis disputée avec mon éditrice parce que je voulais laisser une partie du texte incendiaire, polémique, m'adresser directement à vous. Mon éditrice a dit : « Tu te rends compte que tu insultes tout ton lectorat, à savoir la race hurnaine ? Je ne crois pas que ce soit une stratégie gagnante. Les vaches n'achètent pas de livres. » Et j'ai dit : «Je sais, mais parfois il faut juste dire ce qu'on a sur le cœur: ›› Et mon éditrice a répondu: « Mais ils ont déjà entendu ça avant, ce n'est pas ça qui fait l'or'igina1ité de ton histoire. » Alors j'ai dit : « Ça m'est égal s'ils doivent l'entendre encore un millier de fois, c'est peut-être comme de se cogner la tête contre un mur; peut-être que c'est moi qui leur cogne la tête contre un mur et un jour le mur va se casser ou leurs têtes vont se casser et ils comprendront. » Et mon éditrice a dit : « Ils ont compris, c'est juste qu'ils s'en fichent. - Alors c'est qu'ils pigent avec leur esprit, intellectuellement, parce que s'ils comprenaient avec leur cœur et leur âme, ils changeraient, ils changeraient et rejoindraient le règne aninral et seraient fiers à nouveau d'être traités d'animaux. En attendant ce jour; je continuerai de cogner leurs petites têtes contre un mur.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)

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[écologie]
On ne peut pas juste porter la chaîne alimentaire autour du cou comme une babiole ou un collier. On en fait partie, et si on persiste à la traiter avec dédain, cette cháne finira par vous étrangler: Tu sais tout ce que je passe sous silence...
... la luzerne...
... eau...
... maladies...
...
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[anaxio-logique][neutralisage]
Moi : « Jamais je ne retournerai là-bas. Je déteste les gens. » Elle : « Ne hais pas. La haine est un poison que tu prépares pour ton ennemi mais que tu finis par avaler toi-même. »
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[postsexuel][TP][nuit]
Et donc je levais le loquret le soir quand tout le monde dormait et j'allais me promener en général sur les collines. Loin des taureaux. Les garçons ne m'intéressaient pas.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[moyenhomme][défausophie][philosophie][autophilosophe]
J'étais perplexe de voir comment les gens pouvaient nous maltraiter et nous manger d'un côté puis nous fêter de l'autre pour des qualités qu'ils admiraient. C'est alors que j'ai compris que les humains étaient très compliqués et confus et que je pourrais passer le restant de mes jours à essayer de les comprendre. J'ai décidé que je n'avais pas le temps de le faire. Je passerais les quelques années qu'il me restait sur cette planète à essayer de me comprendre, moi, [  ] .
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)



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ELSIE : C'est quoi les Juifs ?
JERRY : C'est une longue hlistoire, certains disent la plus grande histoire jarnais contée, mais en gros, les Juifs sont des chrétiens avec des favoris plus longs. Et un sens de l'humour plus développé.
[  ]
(Il brandit le vieux livre.) C'est le peuple du Livre. Le mot, la Loi.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)

#
[trompette de la renommée][diét/éthique]
ELSIE : D'accord, d'accord, mais ce que tu décris a l'air horrible, pourquoi voudrais-tu aller dans un endroit où on te déteste ?
JERRY : La haine peut être aussi utile que l'amour.
ELSIE : Je te suis plus, là.
JERRY : Parce qu'ils détestent tellement les cochons qu'ils ne nous mangent pas !
ELSIE : Ahhhhh...
JERRY : Ça sera le paradis. Je marcherai dans la rue, et les gens s'écarteront comme si j'étais Clint Eastwood. Personne ne m'adressera la parole, on ne me regardera même pas, mais surtout, je ne finirai pas dans leurs fichues assiettes à côté d'une saleté de compote de pommes !

Je devais bien l'admettre, Jerry n'avait pas tort, et je reconnus que mieux valait être un paria qu'un plat en sauce, surtout pour quelqu'un doté des compétences sociales rabougries d'un Jerry à qui la condition de lréprouvé pourrait même ne pas déplaire. Je serais une divinité et lui un démon, et nous serions épargnés tous deux.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[diét/éthique][karl][zen][esth/éthique][physio-logique]
Bon, nous autres les vaches on cormait assez mal les dindons. Ils sont parqués dans une zone distincte. Parfois on les croise quand on va au pré, mais on se parle rarement. Ils m'ont toujours paru très nerveux, le genre de nerveux qui finissent par vous user et vous rendre aussi nerveux qu'eux, du coup vous les évitez.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)



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[programme][enfantillage][karl][TP]![childfree][anaxio-logique][neutralisage]
ELSIE : Et je sais que tu ne peux pas venir avec nous, mais je reviendrai vous chercher, Elsie Jr. et toi, dès que j'aurai trouvé un moyen de le faire. MALLORY : Non.
ELSIE : Non quoi ?
MALLORY : Ne reviens pas pour moi, je ne te suivrai pas. Je ne quitterai pas cet endroit.
ELSIE : Comment peux-tu dire ça ? Tu sais ce qu'ils te feront ? Tu sais ce qu'ils pourraient faire à la petite Elsie. Tu connais le mot V.
MALLORY : Je sais, mais c'est la seule vie que j'aie jamais connue, la seule vie qu'aient jamais connue les vaches dans ma famille. Je ne suis pas courageuse comme toi. Tu es née pour explorer, pour découvrir de nouvelles choses. Pas moi. Je sais qu'il ne me reste pas longtemps à vivre sur cette ferme avant qu'ils me tuent, et qu'ils tueront mon bébé après ça, mais nous devons tous mourir un jour ou l'autre et je veux que le peu de temps qu'il me reste ici soit paisible, dans le pré, à jouer avec ma fille et son père. Tu as le droit de ne pas penser que c'est une belle vie, mais moi je trouve que si. Et un seul jour de cette vie signifie tout pour moi. Je t'en prie, ne me hais pas. Tu as le droit de penser que je suis lâche, mais je t'en prie, ne me hais pas.
ELSIE : Je ne te hais point, Mallory et je ne pense pas que tu sois lâche. En fait, tu es la femme la plus courageuse que j'aie jarnais connue.

J'étais sincère. C'était peut-être moi qui étais lâche de fuir ainsi. Ou peut-être qu'on était juste différentes, taillées pour des vies dilïérentes, et que chacune de nous faisait ce qu'elle avait à faire.  [  ]
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)




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[considération][mort][âge]
Alors que je quittais la grange pour la dernière fois, je me retournai et ressentis un besoin impérieux de rester. Pourquoi est-ce que, quand on quitte quelque chose, c'est le moment où on l'apprécie le plus ? Mon cœur débordait d'amour pour tous les aninraux, même pour les poules, les chiens, même pour les fermiers, et je songeais à tous les beaux jours qu'on avait vécus - ma mère et moi dans le pré, Mallory et moi la nuit, à discuter sans fin. Tant de souvenirs. Mais je devais partir.
Quand je me retoumai, le cochon me regardait. Et il dit : « Partir n'est jamais facile. Même si ça craignait ici. En général, partin où que ce soit, n'est jamais facile. »
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)










2020 09 29


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[brut][cosmo-logique][noirage][aventurage]
C'est une chose d'entendre le hurlement d'un loup et de le trouver très beau quand vous êtes à l'abri dans un enclos fermé à clé et protégé par des hommes et des chiens, mais c'est une autre affaire quand il n'y a rien que l'air nocturne entre vous et cette bête sauvage. Je me suis toujours considérée comme sauvage, mais ce soir-là j'avais des doutes.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[diét/éthique][esth/éthique][physio-logique]
Bon, j'aime pas trop juger les anirnaux, et je connaissais certains rats à la ferme qui étaient des braves gens, intelligents, industrieux, entreprenants - très important pour eux, la famille, de l'espèce solide. Mais ces rats-là étaient bizarres, et la seule conclusion que je pouvais tirer c'était qu'à force de vivre dans une grande ville coupée de la nature, on peut devenir cinglé. Parce que faut dire ce qui est, ces rats des villes étaient surtout des rats débiles.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[axio-logique][anaxio-logique][neutralisage][amphibo-logique]
[  ] et ça ne permet plus tellement une zone grise où [  ] le sens n'est pas très clair. Voilà.
(Adèle Haenel ; France Inter - Boomerang - lundi 28 septembre 2020 - Sous l'aile d'Adèle Haenel, 3'40)


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[apprentissage][PM]![pionnier]
– Et, après, il y a un travail quasiment postmoderne sur son corps. C'est-à-dire que... là en faisant du travail sur les questions de la danse, etc., je vois quels sont les blocages et quelles sont les crispations dans le corps. Et ça, c'est assez drôle de lire dans son corps.
A.T. – Vous voulez dire qu'on le déconstruit, aussi, son corps.
– Ah, on le déconstruit et on le sort de sa spontanéité historique. On lui propose des chemins plus doux. Parce que ce qui se sédimente dans le corps, c'est des techniques de résistances, et... qui servent un moment dans la vie, mais qui ensuite pérennisent ce à quoi elles ont résisté, en fait. Et donc, à un moment on arrive peut-être à déconstruire ces chemins-là pour s'élancer de manière moins crispée vers ce qui va advenir, en fait.
– Et ça aide, le cinéma ? le jeu... ? [  ]
(Adèle Haenel ; Boomerang - lundi 28 septembre 2020 - Sous l'aile d'Adèle Haenel, 26')

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[à vincent]

Le 29 sept. 2020 à 12:22, (otto)karl  a écrit :

Salut Vincent,
Je me demande où ça en est, tout ça : et l'avancée du roman, et vers Melun. Entre autres.
Mais, en attendant, ces quelques bouts d'une interview toute récente de Claro (dont je me doute que la prose n'est pas tasse, en tout cas très différente de la tienne), mais...
Cette petite sélection (de propos) pour toi ? Au cas où.
k.
<pour Vincent - Claro, extraits de France Inter Boomerang du 16 septembre 2020.mp3>



Le mardi 29 septembre 2020 à 21:38:01 UTC+2, Vincent a écrit :


Merci. Pour te répondre : rien. Tout ce que j’ai écrit est nul. Je suis au fond du gouffre.


Le mardi 29 septembre 2020 à 22:47:01 UTC+2, karl  a écrit :


C'est la mue !
Ce que tu écris n'est pas nul, c'est probablement qu'au fond tu mues, lentement, insidieusement, à ton insu.
Je parie.
Même si j'y serai plus, pour voir/lire le papillon.
Car du gouffre aussi je t'écris. Autre, mais... Abyssal – si tu savais.
Quant à toi, c'est avant tout qu'une question de... patience, patienter, moi je dis, en attendant – le plus "tranquillement" que tu peux – l'urgence, la bonne urgence ; ) Je sais, facile à dire.
Tiens, cette panne et le gouffre, ça me rappelle Yoga que je me suis fait lire, et, tu vois, la preuve, on en sort, on finit par en sortir ! Et briller à nouveau. Par la grande porte. Même si sur le moment on y croit justement, mais injustement, pas du tout, et c'est presque tout le problème, c'est ça le gouffre. Ni plus ni moins ? C'est de vouloir, et je peux bien le comprendre, précipiter les choses, la maturation des choses. En l'occurrence, de la mue ? Bon, je vais pas te resortir l'image de la chenille et du papillon, mais... (si, allez, tant pis) je crois que c'est d'une telle violence pour l'animal... qu'à mon avis dans son cocon il doit se croire parfois au fond du gouffre, lui aussi, une merde, une larve... alors même que ça travaille de partout, tout en lui le travaille comme il faut, à sa mue. Mais tellement lente et insidieuse, cette saleté... salutaire mais ; )
Moi j'ai confiance. Juste : patience. Je sais, je sais, mais... Patience ?

+

Le mardi 29 septembre 2020 à 23:34:53 UTC+2, karl  a écrit :


Sans même parler de mue (même si...), parlons au moins de maturation ?

Et ne perds pas de vue qu'il t'a fallu plus de 30 ans pour écrire tes 3 premiers romans. Alors... laisse un peu de temps (supplémentaire) au prochain ? Le temps qu'il lui faut à lui, (manifestement) plus qu'à toi. Pourquoi pas !
Ah, quand je pense à Dominique A devenu B, qu'on n'arrête plus, le pauvre (qui se rend pas compte), la cata...
; )





#
[mort][noirage]
À croire que nous tenions un siège, entre ici et l'au-delà, ce qui est sans doute une façon comme une autre de définir l'existence.
((Claro, Substance))








2020 09 30


#<
être à ce qu'on fait, faire à ce qu'on est


#<
la maladie, ce qu'on a perdu de vie, nous rend (nostalgique) à ce qu'on a perdu de vue
la maladie, ce qu'on a perdu de vie, nous rappelle à ce qu'on a perdu de vue


#<
cette chanson/ce couplet n'a l'air de rien
-
ce couplet n'a l'air de rien
mais son refrain
-
ce couplet n'a l'air de rien   (+ un air de musique (connue))
jusqu'à son refrain   (= son refrain y compris + mais son refrain, lui, oui)



#<
j'ai pas la fibre pour la pulpe, que le jus
ma formule n'a pas la fibre pour donner de la pulpe, seulement/juste le jus
une formule n'a pas la fibre de la pulpe, que du jus
une formule n'a pas la fibre pour la pulpe, seulement pour le jus
une formule n'a pas la fibre pour la pulpe, seulement pour le jus
pas la fibre pour la pulpe, que le/du jus(, concentré)
-
pas de/la fibre pour la pulpe
que du jus
concentré
-
zéro fibre pour la pulpe
que du
jus
(concentré)


#<
certains en sont aux dilutions (de plantes), d'autres aux huiles essentielles
aux uns les dilutions de plantes, à d'autres les huiles essentielles

#<
les uns plantent le décor, les autres décorent les plantes
on plante le décor ou on décore les plantes
on laisse en plan ou on plante le décor ou on décore les plantes


#<
qu'importe l'âge tout le monde dégage
pas d'âge pour dégager
à tout âge, tous, on dégage  (+ tousse ! cf. dégager les bronches)

#<
se déplier nous défroisse

#<
entre chiens
le loup


#
[hoptique][âge][dépression][maladie]
[  ] et il était clair qu'un jour je devrais choisir mon camp, car il était impensable que je demeure étemellement dans cet entre-deux, ni joyeusement mort, ni tristement vivant.
((Claro, Substance))



#
[style][esth/éthique][minimaximalisme]
La presse musicale ne cesse de s'émerveiller devant le retour improbable de Gil Scott-Heron, criant au miracle à la moindre note de son nouveau et pourtant très moyen I'm New Here, qui obtenait même un glorieux 10/10 sur Goûte Mes Disque. Pourtant, je ne cesse de froncer les sourcils en ne voyant dans ce retour gagnant qu'une vaste supercherie. L'homme est honnêtement une légende, pionnier à la fois du hip hop et du spoken word, et c'est sans aucun doute pour cette raison qu'un consensus mou entoure son nouveau disque. Après tout, pourquoi pas? La démarche est connue et vise à rendre à César ce qui lui appartient. Quant à nous, laissons s'égosiller les bobos sur ce qu'il reste du génial Gil Scott-Heron et penchons-nous sur le véritable génie de ce début d'année, celui qui va insuffler du sang neuf à cette année musicale bien morne : Gonjasufi, et son album récemment balancé par Warp. Gonjasufi partage avec Gil Scott-Heron une voix d'écorché vif, plaintive et terriblement humaine. L'un s'enlise dans un projet visant à poser sa voix fatiguée sur des  musiques lourdes et sombres, à la lisière du trip-hop et du dubstep, quand l'autre invente un collage foutraque, inattendu et follement bien torché. On a choisi notre camp.
Bien au delà de la musique, l'histoire qui entoure le personnage a déjà de quoi titiller le plus blasé des journalistes rock. Le type est aussi énigmatique qu'intéressant. Un rasta du désert de Las Vegas né d'un père éthiopien et d'un mère mexicaine, ayant grandi à San Diego, pratiquant le baseball avant de se blesser et de troquer sa batte contre platines et vinyles hip hop. Pourtant, l'homme n'est pas inconnu du milieu puisqu'il est déjà responsable, sous son véritable nom Sumach Ecks, d'obscurs albums dont personne ou presque n'a entendu parler, sauf peut-être le jeune DJ et producteur californien Gaslamp Killer, qui va alors lui proposer collaboration et production sur ses prochaines chansons - et donc celles du fabuleux A Sufi and a Killer qui nous occupe. (#[maudit])
Sachez quand même que sur le CV de l'énigmatique Gonjasufi figure également un job de pompiste pour avion, de professeur de yoga et une fameuse tendance au mysticisme et aux voyages de l'esprit. Une personnalité hors du commun dont on ne connaît encore que les contours. Certains illuminés s'amusent même à voir dans le projet Gonjasufi un papillonnage musical de Sufjan Stevens, ayant pour seul argument le prénom Sufjan qui résonne dans Gonjasufi.
Quoiqu'il en soit, A Sufi and a Killer sent la poussière, l'aridité, le funk, le blues et la folie, un trip au cœur d'une Amérique arty et en marge, à milles lieux de l'industrie de l'entertainment américaine dont on nous gave trop souvent. Un disque qui puise son influence dans la musique indienne, l'électronique, les chants de sioux, le bon vieux blues texan, la musique de western spaghetti ou encore le hip-hop voire le jazz. Une voix d'outre-tombe, rocailleuse et plaintive, qui nous égare dans des endroits inconnus ou le son des vinyles grésille parfaitement et les cris percent notre cœur. Un album fou, étrange, précurseur et fatalement magique. Le disque d'un voyage bordélique et céleste en compagnie d'un  rasta égaré, d'un tonton dingue de sons qui réinvente les contours de la pop music. Une voix et un style qui touchent au génie. Un album magistral et souvent magique, un disque qui mérite la note maximale, comme pour se dresser face au légendaire Gill Scott-Heron et voir ainsi lequel des deux disques tiendra sur la longueur. On a choisi notre camp, monsieur Scott-Heron peut déjà baisser la tête, il n'est pas le nouveau ici...
(Julien Gas, 21 avril 2010, http://www.goutemesdisques.com/chroniques/album/a-sufi-and-a-killer/)

+
The Caliph's Tea Party, Gonjasufi
Haut dans la stratosphère, devançant bien des concurrents, accroché à son Vaisseau-Mère suborbital, Gonjasufi. Un poème, un phénomène. Pour les moins lyriques, simplement l'un des meilleurs disques de l'année, quasi le seul réellement étonnant au milieu de cette multitude de sorties toutes plus prévisibles, formatées et référentielles les unes que les autres. A Sufi & A Killer, c'est la stupeur opiacée de Lee Scratch Perry mélangée à du hip hop abordé comme seuls Jonathan Richman et ses Modern Lovers abordaient le rock : douce dinguerie, fracassage love. Un truc d'outsiders totaux, le génie des alpages. Malgré ces torrents d'amour, impossible toutefois de nier un écueil maousse : Gonjasufi a beau être formidable, son disque mirifique, tout cela est dangereusement proche de l'une des zones musicales les plus interdites et sombres de l'histoire récente : le TRIP-HOP, cette horreur « urbaine » des années 90, ce papier-peint auditif pour cherpés en descente de taz, cette ambiance sonore pour sinistres shops vendeurs de designers toys.
 
Référence quasi-ultime dans le monde industriel musical actuel, divinement intouchable durant les années electro et toujours plutôt respectable depuis son recyclage mainstream, le label Warp. Un pedigree de oufs, une respectabilité de sainteté mais aussi, de temps à autre, des plans business plutôt bien pourris, de purs moments what the fuck, et pas que chez Jimi Tenor ou Maxïmo Park.
[  ]
(Serge, 15 octobre 2010, http://www.goutemesdisques.com/chroniques/album/the-caliphs-tea-party/)

+
[  ] Gonjasufi.
Repéré sur le morceau "testament" du second album de Flying Lotus, signé par le classieux label Warp, et soutenu par Mainframe et The Gaslamp Killer, voilà quelqu’un qui sait s’entourer. Cet homme, qui nous semble davantage sorti de nulle part, nous prend la main pour une visite d’un labyrinthe exotique, enfumé et divinement psychédélique. A Suffi and a Killer, sorti le 08 Mars 2010, peut presque être considéré comme une nouvelle drogue : agréable et déroutant, de part un irrésistible mystère, qui survit même au bout qu’une quarantaine d’écoutes (et plus) : une fois consommé, on ne peut s’en passer.

Sumach Ecks, de son vrai nom, se destinait d’abord au baseball avant une blessure qui le fit se tourner vers une nouvelle passion : le hip hop. Cependant, ces couches de sonorités tortueuses s’aventurent autre part, mélangeant des influences soul, rock, folk, et bien d’autres encore. L’album part donc dans de nombreuses directions. Ce réel désordre est à la fois son majeur atout, et sa supposée limite : le tout est d’apprécier de se perdre.

Les immenses dreads et la peau vieille contribuent à tracer la silhouette mystique du personnage. Mais c’est surtout le timbre de la voix particulier qu’on retiendra. Un ton plutôt rocailleux, qui nous transporte dans un voyage spatial, un tour culturel des ruines du monde, ou encore un road-trip temporel quelque peu magique. Talentueux, il réussit à nous hypnotiser dans une masse de sons justes et confus, à la fois extrêmement modernes et très anciens. Les morceaux sont courts, oscillant entre deux ou trois minutes. Cela détruit toute lassitude, et forme un ensemble d’enchevêtrements dynamiques. Si certaines chansons sont moins marquantes, "She Gone", "Ancestor", "Kobwebs", "Candylane" ou encore le single "Kowboys & Indians" sont de véritables gorgées de bonheur.

La musique de Gonjasufi parait intemporelle ; ce dernier fait reste à vérifier. Mais une chose est sûre, c’est l’une des meilleures découvertes de l’année. Une explosion de musiques, d’images, et d’identités, parfois dérangeantes, toujours surprenantes, formant un album fascinant et addictif, un tour du monde en une heure, et peu couteux.

En Bref : un talent, des influences, un entourage : une équation qui a largement portée ses fruits, pour un album enthousiaste d’imagination.
(LadyDay, http://www.desoreillesdansbabylone.com/2010/12/gonjasufi-sufi-and-killer-2010.html)


#
[style][esth/éthique]
[  ]Connan Mockasin[  ]
Forever Dolphin Love [  ] leur album, petite pépite de pop psyché qui a déjà marqué l’année 2011.
(https://sourdoreille.net/connan-mockasin-forever-dolphin-love-acoustique-scopitone-2011/)
+
[  ]
Miracle, donc. Il n'y a tout simplement pas d'autre mot. Miracle qu'une telle recette de merde accouche au final d'une pareille succulence! Miracle que ce groupe tordu et douteux sorte tout simplement le meilleur disque pop depuis longtemps. Très longtemps, même.
L'évidence des classiques, tout simplement. Il n'y a rien à dire sur Forever Dolphin Love : on l'aime ou on le quitte, on peut s'en foutre aussi. I like this, you dislike this, peu importe, et tout le reste n'est que mauvaise littérature, vain débat, histoire de goûts. La seule vérité qui s'impose, c'est que ce disque n'est pas du genre à survivre un trimestre ou deux avant d'être englouti dans les tréfonds de la mémoire collective. L'histoire de la pop va devoir en tenir compte. A nous d'inventer le monde qui va avec. Au groupe d'inventer une carrière qui ne fasse pas honte à cet album tenant plus de l'étrange magie que du jeu habituel sur les codes et les références, même s'il est clair que les mecs ont beaucoup écouté Air, Serge Gainsbourg époque Melody Nelson et sans doute aussi David Bowie, dans sa période maniérée des tous débuts.
Musicalité exceptionnelle et compositions parfumées au gentil psychédélisme, donc. Chansons qui esbaudissent comme une trop longue journée au soleil, guitares décrites par les Inrocks comme sonnant de façon « aquatique », ce qui est franchement ridicule même si on n'a toujours pas trouvé mieux pour décrire l'impression déstabilisatrice qu'elles procurent, elles qui semblent effectivement perçues sinon de sous l'eau, du moins dans un état de conscience quelque peu modifié. Saluons également la tristesse tenace qui se dégage de l'album, un bourdon omniprésent, une vibration nostalgique même quand la musique se fait plus entraînante et légère que sur le déjà culte et monumental "Forever Dolphin Love", pièce maîtresse dont la couche de couleurs criardes ne cache pas la profonde noirceur.
36 minutes au total, c'est court, c'est beau, rien ne dépasse et le business a donc décidé d'accompagner certains tirages de l'album d'un deuxième disque, live cette fois. Là non plus, rien à jeter. Mieux : ces versions enregistrées en public confirment le talent dingue du groupe, maître de ses instruments, maître de ses effets, ne jouant visiblement jamais deux fois ses titres de la même manière et restant malgré toute cette potentielle esbroufe une bande de mecs modestes, accessibles et sympathiques. Autant dire qu'à moins d'avoir vendu leurs âmes au diable, ces blaireaux là ont trouvé la pierre philosophale qui fabrique la meilleure pop, rend heureux, permet de séduire la terre entière, tout cela en se distinguant de tous les autres cons embarqués dans des plans musicaux plus ou moins similaires. Un miracle, qu'on vous dit. Un vrai, rare et bouleversant.
(Serge, http://www.goutemesdisques.com/chroniques/album/forever-dolphin-love/)




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[téléchargement]
https://musicadeoir.wordpress.com/2016/11/24/jonny-greenwood-discografia/
https://darkmor.ru/unformat/1456-unloved-heartbreak-2019.html
http://theuniverseisamachine.blogspot.com/
http://walkmanalienado.blogspot.com/2016/08/blieve-im-goin-down-kurt-vile-2015.html
https://quemtempoe.blogspot.com/2015/12/kurt-vile-blieve-im-goin-down-2015.html
http://downtempom.blogspot.com/2017/08/nicolas-jaar.html



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[esth/éthique]
Saura-t-on un jour qui est vraiment Kurt Vile ?
Les albums se suivent (le nouveau sort d'ailleurs demain) mais le personnage reste toujours aussi nébuleux.
Kurt Vile a passé ces dix dernières années sur le devant de la scène indie. Après avoir débuté sa carrière en 2005 chez les folkeux de War on Drugs aux côtés d’Adam Granduciel, Vile a sorti cinq albums solo. Du brumeux Constant Hitmaker au joyeusement décousu Wakin on a Pretty Daze, Vile n'a cessé d'évoluer, tentant sans cesse d'expérimenter avec les structure de ses morceaux. À en croire Kurt, son dernier album studio, B’lieve I’m Goin Down (qui sortira ce vendredi via Matador) est une version plus cohérente et plus mature de tout ce qu’il avait pu faire jusque là.
Si l'on retrouve son style inimitable, entre fingerpicking nébuleux et solos flamboyants, Goin Down… met incontestablement l'accent sur la production et les paroles. Plus que jamais, les morceaux semblent appartenir à un même ensemble cohérent. Du très joyeux « Pretty Pimpin » qui ouvre l’album, à l'hymne paisible « Wild Imagination », qui le referme, les morceaux s’enchaînent naturellement, avec une souplesse et une fluidité désarmantes de naturel.
J’ai pu parler à Kurt, au téléphone, alors qu’il était en pleine répétition dans sa ville natale de Philadelphie. Pendant que le groupe jouait en fond sonore, j’ai discuté avec Kurt de son amour pour Philadelphie et de son personnage foncièrement relax.
(Giaco Furino, https://www.vice.com/fr/article/rdpgwv/kurt-vile-interview-2015)

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[zen][symplicité][otteur][esth/éthique][po/éthique]
Giaco Furino – Quand on écoute ta musique, on a l'impression d'avoir affaire à quelqu'un de très détendu, relax. Tu es vraiment comme ça dans la vraie vie ?
Kurt Vile – Je peux être quelqu’un de relax, c’est un truc que j’aime bien chez moi. Mais je peux aussi l'être nettement moins. Parfois, je stresse aussi. Mais dès que je me mets dans la peau de mon personnage, dès que je monte sur scène ou que je me retrouve derrière un micro, c'est comme ça que je me sens. Après, est-ce que les gens ont la même impression, ça je ne sais pas.
C’est marrant de créer une sorte de mythologie autour de soi, de se fabriquer un personnage. Même si ça ne va pas aussi loin que quelqu'un comme Keith Richards, par exemple. C’est juste un truc en plus pour moi. Ça doit être dur de tenir son rythme tout le temps. Enfin, c’est sa façon de faire.
(https://www.vice.com/fr/article/rdpgwv/kurt-vile-interview-2015)


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[âge][(p)références]
Giaco Furino –  Pour finir, c’est peut-être une question clichée, mais qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
Kurt Vile – J’écoutais plein de trucs que je n’écoute plus beaucoup aujourd’hui. Quand on me posait cette question, je répondais Pharoah Sanders, Alice Coltrane et John Coltrane — période Spiritual. Avant ça, j’écoutais Jon Fine et Randy Newman. Parmi les trucs sortis récemment, j’écoute pas mal Grouper. J’étais très fan pendant un temps, et j’y reviens là. Courtney Barnett, également, j’adore son morceau « Depreston ». Il tourne en boucle.
(https://www.vice.com/fr/article/rdpgwv/kurt-vile-interview-2015)


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Tefal H8601914 Pro Inox Poêle Wok Inox 28 cm Tous Feux Dont Induction


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[taisage]
[Elle est considérée comme sorcière.] Si elle est taciturne, si elle se tait.
(Catherine Clément ; France Inter - Boomerang - 25 septembre 2020 - Clémente Catherine Clément, 9')


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[américain]
... fascisme...
(Catherine Clément ; France Inter - Boomerang - 25 septembre 2020 - Clémente Catherine Clément, 26')


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[politique][défausophie][moyenhomme][neutralisage][axio-logique]
[  ]
C’est pourquoi j’ai toujours un frisson dans le dos quand je vois se mettre en marche la mécanique américaine du Name and Shame, nommer et faire honte à celui, ou celle que l’on veut dégommer. Oui, je sais que c’est bien quand il s’agit d’une firme, d’une entreprise ou d’un fabricant que l’on veut critiquer. D’accord.
Mais quand Name and Shame s’applique à des personnes individuelles, je suis prise d’une frayeur incontrôlable venue des années 1940. Et puis, en écrivant ce livre sur les sorcières, j’ai vu (les archives en témoignent) qu’une femme supposée sorcière était toujours dénoncée par un voisin. Ou une voisine. Ou une sœur du même couvent. Ou un prêtre. On a le choix. Nous ne sommes plus au XVIIe siècle et les bûchers sont bien éteints. Mais je ne supporte plus cette atmosphère de dénonciation quotidienne. Je sais bien qu’elle a souvent pour but – c'est ce qu'on dit – de protéger les femmes des agressions masculines. Cela ne me console pas. Cela reste une parole de dénonciation. J’ai été prudente et gentille hein ? J’ai employé le mot « dénonciation ». Mais le vrai mot est « délation » et ça, non merci. Sans moi."

(Catherine Clément ; France Inter - Boomerang - 25 septembre 2020 - Clémente Catherine Clément, 28')


#<
dans quantité, on trouve quête (et quiet), dans qualité  on trouve (quête et) quiet


#<
le fort matériel, le confort matériel, l'inconfort matériel, le matériel

#
[rappel][pour loïc]
[mes quantiques]!
Une petite ritournelle de son cru exprime avec concision le fond de sa pensée.
(Robert Schulmann, Historien des sciences (Washington), enquête exclusive 2016 Albert Einstein portrait d'un rebelle Documentaire 2016, 6'15)



#<
devenir le génie de soi-même
être forcé de devenir le génie de soi-même


#
[brouillon inédit]
Tonton Jean, mon cher Parrain,
Je ne suis bien malheureusement pas en état de venir te dire au revoir cette fois – même pas par surprise comme j'ai pu le faire encore pour l'anniversaire de 80 ans –, car je suis plutôt dans celui de te rejoindre bientôt. Tu m'auras précédé comme pour m'y accueillir. J'aurai alors tout le loisir, tout le champ libre de te dire/exprimer combien tu as compté pour moi, combien tu comptes pour moi, depuis le jour où tu es devenu mon parrain, c'est-à-dire depuis le jour de ma naissance, mon parrain de dernière minute, par incidence, suite à l'incendie qui t'a gravement atteint, je suis né le lendemain, nos destins étaient liés, tu vois, du début jusqu'à la fin. Il faut le croire.
-
Je ne suis bien malheureusement pas en état de venir te dire au revoir cette fois – même pas par surprise comme j'ai pu le faire encore pour l'anniversaire de 80 ans –, car je suis plutôt dans celui de te rejoindre bientôt. Tu m'auras précédé comme pour m'y accueillir. J'aurai alors tout le loisir, tout le champ libre de te dire/exprimer combien tu as compté pour moi, combien tu comptes pour moi, depuis le jour où tu es devenu mon parrain, par incidence, c'est-à-dire depuis le jour de ma naissance, au lendemain de l'incendie qui t'a grièvement blessé, en héros. Nos destins étaient liés, tu vois, tu auras été, oui, mon parrain, mon cher parrain, du début jusqu'à la fin. Il faut le croire.

... combien tu as compté pour moi, comme un repère. Un re-père, est-ce que c'est pas le rôle d'un parrain, ça ? Que tu as donc assumé, libéralement, tranquillement, sans forcer, presque sans rien faire, sinon par ta bienveillance envers moi toujours, ton humour (ton sens de l'humour, de la dérision), ton élégance naturelle, disons-le : ta classe. Merci d'avoir été ce que tu étais, de être marié avec ma chère tata Anne, et d'avoir fait ses enfants-là, et ces petits-enfants, qui eux aussi me sont chers...


côté rigoureux et décontracté/déconneur


Je ne te ferai plus (jamais) la surprise de débarquer (sans prévenir) à ton anniversaire, cher parrain, je ne suis actuellement même pas en état de venir te dire au revoir, plutôt dans celui de te rejoindre bientôt. Tu m'auras alors précédé comme pour m'y accueillir, en parrain. Et j'aurai tout le loisir, j'espère, de te rappeler combien tu as compté pour moi, comme un repère, combien tu comptes pour moi, depuis le jour où, par incidence, un coup du destin, tu es devenu mon parrain, c'est-à-dire depuis le jour de ma naissance, au lendemain même de l'incendie qui t'a grièvement blessé. Et comme pour te consoler, on t'a refilé le bébé, pour filleul. Nos destins étaient liés, tu vois, et tu auras été, oui, mon parrain, tonton Jean, mais mon parrain, dont j'étais fier, et pour moi, je le disais, comme un repère. Et un re-père, n'est-ce que c'est pas le rôle d'un parrain, ça ? Que tu as donc assumé, libéralement, tranquillement, sans forcer, presque sans rien faire, sinon être toi, classe, sans rien forcer, mais par ta bienveillance envers moi toujours, ton humour (ton sens de l'humour, de la dérision), ton élégance naturelle, ta classe, et j'en passe. Et Jean passe, oui. Merci d'avoir été ce que tu étais, ce que tu as été et reste pour moi de si cher, de t'être marié avec ma chère tata Anne avec qui vous faisiez, et quel repère pour moi, comme un pillier, et d'avoir fait ses enfants-là, et ces petits-enfants, qui eux aussi me sont chers...


Je ne te ferai plus (jamais) la surprise de débarquer (sans prévenir) à ton anniversaire, cher parrain, je ne suis actuellement même pas en état de venir te dire au revoir, plutôt dans celui de te rejoindre bientôt. Tu m'auras alors précédé comme pour m'y accueillir, en parrain. Et j'aurai tout le loisir, j'espère, de te rappeler combien tu as compté pour moi, comme un repère, combien tu comptes pour moi, depuis le jour où, par incidence, un coup du destin, tu es devenu mon parrain, c'est-à-dire depuis le jour de ma naissance, au lendemain même de l'incendie qui a faili te tuer à l'âge que j'ai aujourd'hui.
Tu vois comme nos destins sont liés.
Et comme pour te consoler, grièvement blessé alors sur ton lit d'hôpital, on t'a refilé le bébé, pour filleul. Que je suis. Et parrain que tu étais, dont j'étais fier et le suis toujours, et pour moi comme un repère. Et un re-père, n'est-ce que c'est pas le rôle d'un parrain, ça ? Celui que tu as tenu tranquillement, sans forcer, presque sans rien faire, sinon être toi-même, sans forcer, mais par ta bienveillance envers moi toujours, ton sens de l'humour, de la dérision, de ma déconnade, et à la fois ton sérieux et ta rigueur quand il le faut, même ta douceur, ton calme, ton élégance naturelle, ta classe, et j'en passe. Mais Jean passe, oui. Merci d'avoir été ce que tu étais, ce que tu as été et reste pour moi de si cher, comme un repère, donc, à commencer par t'être marié à ma chère tata Anne avec qui vous faisiez, et quel repère pour moi, comme un pillier, un second foyer dans mon enfance, mon foyer de campagne, ah le vieux bourg, mon deuxième fief, et d'avoir eu ses enfants-là et ces petits enfants-là, mes cousins et petits-cousins, qui, va savoir pourquoi, me sont aussi chers...



Je ne te ferai plus (jamais) la surprise de débarquer (sans prévenir) à ton anniversaire, tonton Jean, mon cher parrain, je ne suis même pas en état de venir te dire au revoir, plutôt dans celui de te rejoindre bientôt. Tu m'auras alors précédé comme pour m'y accueillir, en parrain. Et j'aurai tout le loisir, j'espère, de te rappeler combien tu as compté pour moi, comme un repère, combien tu comptes pour moi, depuis le jour où, par incidence, un coup du destin, tu es devenu mon parrain, c'est-à-dire depuis le jour de ma naissance, au lendemain même de l'incendie qui a faili te tuer à l'âge que j'ai aujourd'hui.
Il faut croire que depuis ce jour nos destins sont liés.
Car, comme pour te consoler, grièvement blessé alors sur ton lit d'hôpital, on t'a refilé le bébé, pour filleul. Que je suis. Et parrain que tu étais, dont j'étais fier et le suis toujours, et pour moi comme un repère. Et un re-père, tiens, n'est-ce pas un peu le rôle d'un parrain, ça ? Celui que tu as tenu tranquillement, presque sans rien faire, sinon être toi-même, sans forcer, mais par ta bienveillance envers moi toujours, avec d'un ton sens de l'humour, de la dérision, de ma déconnade, et de l'autre ton calme, ton sérieux, ta rigueur, ta douceur aussi, bref la classe, ton élégance naturelle, et j'en passe. Mais Jean passe, oui. Un grand merci d'avoir été ce que tu as été et reste pour moi, de si cher, comme un repère, donc, à commencer par t'être marié à ma chère tata Anne avec qui vous formez comme un pillier, comme un second foyer dans mon enfance, mon foyer de campagne, ah, le vieux bourg... mon deuxième fief, de toute mon enfance, et puis d'avoir eu ensemble ses enfants-là, qui ont donné ces petits enfants-là, qui, va savoir pourquoi, me sont aussi chers, avec lesquels je me sens aussi bien qu'avec toi et tata anne, c'est dire sans doute tout ce qu'ils ont hérité de ta grâce...


Je ne te ferai plus la surprise de débarquer (sans prévenir) à ton anniversaire, tonton Jean, mon cher parrain, actuellement je ne suis même pas en état de venir te dire au revoir, plutôt dans celui de te rejoindre bientôt. Tu m'auras alors précédé comme pour m'y accueillir, en parrain. Et j'aurai tout le loisir, j'espère, de te rappeler combien tu as compté pour moi comme un repère, combien tu comptes pour moi, depuis le jour où, par incidence, un coup du destin, tu es, au dernier moment/in extremis, devenu mon parrain, c'est-à-dire depuis le jour de ma naissance, au lendemain même de l'incendie qui a faili te tuer à l'âge que j'ai aujourd'hui.
Il faut croire que nos destins sont liés.
Car, comme pour te consoler, grièvement blessé alors sur ton lit d'hôpital, on t'a refilé le bébé, pour filleul. Que je suis. Et parrain que tu étais, dont j'étais fier et le suis toujours. Et un re-père, tiens, n'est-ce pas un peu le rôle d'un parrain, ça ? Celui que tu as tenu tranquillement, presque sans rien faire, sinon être toi-même, sans forcer, mais par ta bienveillance envers moi toujours, avec d'un côté ton sens de l'humour, de la dérision, même de la déconnade, et de l'autre ton calme, ton sérieux, ta rigueur, ta confiance et ta douceur aussi, bref la classe, ton élégance naturelle, et j'en passe. Mais Jean passe, oui. Un grand merci d'avoir été ce que tu as été et reste pour moi, de si cher, comme un repère, et de t'être marié à ma très chère tata Anne avec qui vous formiez comme un pillier, un repère, oui, même comme un second foyer dans mon enfance, mon foyer de campagne, ah, le vieux bourg, et les heures que j'y ai passé... mon deuxième fief, de toute mon enfance, et puis d'avoir eu ensemble ses enfants-là, qui ont donné ces petits enfants-là, qui, va savoir pourquoi, me sont aussi chers, avec lesquels je me sens aussi bien, aussi à l'aise qu'avec vous deux, toi et tata anne, c'est dire sans doute tout ce qu'ils ont hérité de vous, et peut-être la réussite d'une vie, la tienne, dont la mienne se sera réconfortée, enrichi...





2020 10 01


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[ascèse][confinement][diét/éthique][âge]
[  ]
et l'on se sent tout seul peut-être
mais peinard
et l'on se sent floué par les années perdues
alors vraiment
avec le temps on n'aime plus
(Léo Ferré, avec le temps)


#
[àmouréinventer][TP]
[  ]
Elle [Hélène Devynck] explique que, depuis leur divorce en mars dernier, elle et lui sont “liés par un contrat qui l’oblige à obtenir [s] on consentement pour [l]’utiliser dans son œuvre”. Or elle précise : “Je n’ai pas consenti au texte tel qu’il est paru”. Si par le passé, elle avait accepté que son intimité soit utilisée dans les livres d'Emmanuel Carrère, elle le refuse désormais, et s'indigne que son souhait ne soit pas, selon elle, respecté: [  ]
(https://www.lesinrocks.com/2020/09/30/livres/livres/polemique-autour-de-yoga-helene-devynck-lex-compagne-demmanuel-carrere-repond/)



#
[esth/éthique][épure][minimaximalisme][brut]
Magistral Gonjasufi
Par Thomas Burgel - 27/01/12
MU.ZZ.LE
En 25 minutes et 10 morceaux arides, l’Américain mystique redéfinit sa propre magie : magistral. Critique et écoute.
Comme un moyen de conserver le contact avec les sphères spirituelles et mystiques auxquelles Sumach Ecks semble avoir accès, MU.ZZ.LE a été écrit en tournée -émotions violentes, rythmes durs, sociabilité totalitaire, contraintes sans doute folles pour un type que l’on décrit volontiers comme plutôt secret.
La route de ce deuxième album, suite du phénoménal (au sens propre du terme) A Sufi and a Killer de 2010 et d’un récent maxi balancé aux quatre vents sur le net, est courte : la majorité de ses 10 morceaux ne dépasse pas 120 secondes et, sans l’aide de ses Pygmalions Flying Lotus ou Gaslamp Killer, autoproduit dans sa retraite minérale et rocailleuse du désert de Mojave, MU.ZZ.LE est économe en moyens.
Les chemins empruntés par ce vrai faux mini album ne sont pourtant pas plus rectilignes, plus simples, moins dédaléens que ceux de son prédécesseur et, comme eux, ils mènent à l’extase physique et sensorielle. Le voyage vers le beau est ici, en revanche, beaucoup plus direct : ces 25 minutes embrumées sont en réalité 12 éternités et 13 univers, cette soul cosmique, ce hip-hop fracassé, ces samples vaporeux et ces chants spirituels, âpres et amers constituent un pendant pur, minimal, aride d’A Sufi and a Killer. Une redéfinition, magistrale car plus digeste sans doute, de la complexe sorcellerie de Gonjasufi.
+
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Gonjasufi joue la carte de l'improbable avec son nouvel album
19/08/16 parMaxime Delcourt
Callus
Fidèle à ses mélodies indociles, le producteur américain démonte le son sur un troisième album en forme de désordre nerveux.
  Bric-à-brac foireux ou fulgurance géniale, les avis divergent au sujet de Gonjasufi et de ses premiers albums (A Sufi and a Killer et MU.ZZ.LE). Une chose est sûre, l’Américain parvient systématiquement à intriguer, à bousculer les vieilles habitudes d’écoute en troussant des liens entre un hip-hop abstrait et des folklores indiens, entre des plages de musiques électroniques bercées au psychédélisme moyen-oriental et de vieux vinyles de soul 70’s tordus avec un malin plaisir.
    Son dernier album, Callus, potentiellement le plus fou d’entre tous, confirme cette tendance irréductible. Enregistrés entre Las Vegas, le camp Atwater Village à Los Angeles et Joshua Tree, où il réside, les dix-neuf morceaux réunis ici encouragent une fois de plus le dérèglement des sens, impriment leur trouble en profondeur et affirment Gonjasufi comme l’un des génies créatifs les plus avant-gardistes des années 2010.
  Les sceptiques peuvent bien ne voir en Afrikan Spaceship ou Shakin Parasites qu’un foutoir indigeste, c’est bien un nouveau tour de force sur le registre de la folie que réussit le Californien sur Callus. En refusant catégoriquement de calquer ses manières sur celles de ses aînés, mais en n’hésitant pas à solliciter leur contribution – cf. la présence sur trois morceaux de Pearl Thompson, guitariste des Cure –, Gonjasufi ne cesse d’outrepasser les codes et d’introduire en chaque genre musical des mutations génétiques improbables, soutenues par une évidente schizophrénie.
  Il y a ainsi dans ce troisième forfait des mélodies parfaitement pudiques et déstructurées, des chants transcendés et subtilement détachés, des expérimentations de laborantins et de la sorcellerie pop, dont la seule unité est le savoir-faire sonore d’un musicien plus que jamais en roue libre.
(https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/gonjasufi-callus/)
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[po/éthique][style][esth/éthique][brut]
Ecks said of the album [A Sufi and a Killer] : "I didn't want it to be too easy for the listener. I wanted it to hurt a little bit. I wanted it to get into a spot in the head that hasn't been hit".[2] Of its title he said "The Sufi side of life has helped me with my killer side so I try not to attach myself to any label. There's a Sufi and a killer in everybody, man, and I'll be whatever I have to be just to make it through".[3]
(https://en.wikipedia.org/wiki/A_Sufi_and_a_Killer)
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Gonjasufi / Callus [Warp]
par Benjamin Berton, 30 septembre 2016
Ceux qui aiment explorer de nouveaux territoires musicaux doivent absolument écouter ce disque. Au fil des écoutes (et on s’est donné le temps de le digérer), Callus qui signifie « rugueux » en anglais/américain s’est imposé non seulement comme l’album le plus impressionnant de son auteur, le mystérieux Gonjasufi, mais aussi probablement l’un des plus importants de cette année musicale.
Gonjasufi réussit ici rien moins qu’à proposer une nouvelle veine spiritualiste et désorganisée de dépassements des genres musicaux. Dit comme cela, cela flaire bon l’arnaque ou le truc de journalistes pour vendre un machin inécoutable. Callus (Warp) est en effet difficile d’accès, souvent dissonant. Mais c’est une réussite épatante et éprouvante, aussi déconcertante qu’a pu l’être à l’époque de sa sortie le Kid A de Radiohead pour les amateurs de rock bon teint. On ne parlait à l’époque que de déconstruire le format pop rock à coups d’électro acoustique. Gonjasufi mêle hip-hop, soul, garage, musique indus, le tout dans un bouillon psychédélique habité par la folie ancestrale et la dinguerie du désert. Enregistré en quatre années entre Las Vegas et le désert californien où il habite désormais, Callus est un album qui effraie par ses audaces et hypnotise par la recherche frénétique de beauté qui soutient sa création. Si on ajoute à cela l’apparence chamanique du bonhomme, sa propension à se balader avec une pelle à la main et la présence ici sur cinq morceaux de la guitare de Porl Thompson transformé en Pearl, l’impression de se retrouver plongé au cœur d’une perte de contrôle totale est omniprésente.
Callus disjoncte de partout. L’enregistrement est lo-fi, grésillant, composé de couches qui empiètent les unes sur les autres. La basse bave sur les côtés, tandis que d’étranges effets d’échos assourdissent l’arrière-plan. On croit entendre des fantômes chanter quand Gonjasufi se tait et on sait que des séquences électro s’enclenchent toutes seules et évoluent d’une écoute sur l’autre. Your Maker et Maniac Depressant, les deux morceaux qui ouvrent cet album, sont terrifiants et donnent un aperçu splendide sur la folie de Gonjasufi. La mélodie est jolie mais l’homme est brisé, fracturé du ciboulot et chante comme s’il n’en avait plus pour longtemps. L’impression est étrange. « Once in a while i feel ok/ Once in a while i feel ok/Once in a while…. I crack… I feel I crack….”. Parfois je semble aller bien, parfois je semble aller bien. Parfois je craque. Je craque. Je craque. Ce titre est probablement le meilleur résumé qu’on pourra trouver de Callus et de ce que fait Gonjasufi ici. Les textes évoquent l’Amérique qui vole en éclats et les 1001 manières qu’on peut trouver de se raccrocher aux branches : l’amour, le rêve, la drogue, la contemplation d’un paysage. La sensation est partout étrange. Le dérangement omniprésent.
Carolyn Shadows et le magnifique Ole Man Sufferah sont des morceaux habités, détraqués et hantés par des fantômes de l’Amérique. On s’embarque sur la terre des anciens. Les cassettes de Raudive tournent à l’arrière-plan pour saisir les morts. La terre est rouge. Les deux morceaux sont chantés depuis le territoire des ancêtres, depuis l’Outre Tombe. Des segments de mélodies (presque des comptines) tombent sur le sol. Pas étonnant qu’on trouve plus loin un morceau qui s’appelle Poltergeist. Le morceau incorpore des sons d’Asie ou d’Afrique. Il y a chez Gonjasufi une manière de digérer les influences et de prétendre embrasser toutes les musiques qui est époustouflante. Le résultat est parfois très beau, presque classique comme sur le magnifique The Kill, chanson somptueuse, un tube à l’échelle du gaillard. La guitare de Pearl Thompson ne se trouve pas ici par un hasard. Three Imaginary Boys est dépassé, emballé dans un sac à plastique et jeté au désert. Cela ne dure que 1 minute 44 mais cela suffit pour refaire le monde. La guitare de Pearl est utilisée à la perfection, parfois placée à l’arrière-plan pour structurer le morceau, parfois en soutien pour souligner la portée sépulcrale d’une ambiance.
La seconde moitié du disque connaît quelques chutes de tension. Cela se gâte avec le médiocre Prints of Sin, alambiqué et à la déraison forcée. Elephant Man et The Conspiracy poussent un peu loin la quête de l’invisible. Heureusement pour nous, Gonjasufi enquille tout de même quelques pièces de haute volée. Les chefs d’œuvre prennent parfois des allures de démo. Les textes sont psalmodiés, souvent rendus incompréhensibles par la douleur qui affleure et déchire le propos. On retient quelques phrases mantra, qui résonnent en nous bien après la fin des morceaux. “I was never meant to be so fucked up”, chante-t-il sur Shakin Parasites. Nous non plus.
Vinaigrette est imparable et Krishna Punk un parfait écho de la révolution en cours. Impossible de voir d’où vient le danger : il est partout ici, même lorsque la recherche semble se construire devant nous. The Jinx sonne comme un work in progress dont les contours sont encore incertains. On devine une saillie anti-religion mais le propos est dissolu jusqu’à la confusion. La transe n’est jamais loin. Certains morceaux servent de ponts vers d’autres séquences. Il faut retenir des harmonies, des séquences codantes, qui se répondent et s’assemblent presque par hasard devant nos oreilles. La mécanique à l’œuvre sur Shakin Paradises est impressionnante mais n’aboutit à rien d’autre qu’à accroître le désarroi. L’album s’enfonce dans un univers de plus en plus sombre et saturé d’ombres, de créatures des bas-fonds, de pertes de repères, de fausses pistes et de mauvaises idées. Par rapport à ces essais précédents, Callus va beaucoup plus loin. Il donne le sentiment que l’homme s’est élevé mais aussi qu’il est tombé en lambeaux.
Gonjasufi jongle avec les ambiances, garage, punk, gothique, avec une virtuosité et une audace sans précédent. L’évidence de certaines mélodies est sidérante et n’a d’égale que l’impact de certaines intonations. La voix de Gonjasufi gronde comme une prière à l’exorcisme. Elle soigne et fracture dans le même mouvement. Ce disque, comme les grands disques religieux, témoigne d’une vision dont on ne peut que soupçonner la dimension surnaturelle. La trace seule suffit à nous ébranler.
(https://www.sunburnsout.com/gonjasufi-callus-warp/)

+

Jim Carroll of The Irish Times commented "Listening to Callus, though, it’s clear that Ecks has done some hard living in the last few years and the songs are attempts at catharsis as he deals with events across both his homeland and his own personal universe. It’s dark, dissonant, raw and desolate, a collection of tracks which are often on the edge of collapse as Ecks pulls at the various threads holding them together."[10] Andrew Ryce of Resident Advisor stated "Callus was made over the course four years, through frustration and hopelessness. It's not always an easy listen. Sometimes it sounds uncomfortably close, other times it's off-piste and rambling. The clarity of the songwriting varies wildly across its 19 tracks, though the sound quality doesn't, always rendered with the lo-fi fuzz of a busted mic and a TASCAM four-track. Callus is the sound of someone exorcising their demons with nothing but a few pieces of gear and his own snarling weapon of a voice—and growing stronger for it."[4] John Paul of PopMatters added "With Callus, Gonjasufi has crafted an aural equivalent of this modern era. It’s a bleak, often painful listen that does not engender a sense of hope for the future. In this, the commentary acts as something of a self-reflection in which we see ourselves as we truly are as a society. It’s unflinching, unapologetic and at times bordering on unlistenable. But it’s a bold sonic statement that brutally conveys its intended message. In this, Callus proves a success."[9]
>
Jim Carroll de The Irish Times a commenté: "En écoutant Callus, cependant, il est clair qu'Ecks a vécu dur ces dernières années et les chansons sont des tentatives de catharsis alors qu'il traite des événements à la fois dans son pays d'origine et dans son propre univers personnel. C'est sombre, dissonant, brut et désolé, une collection de pistes qui sont souvent au bord de l'effondrement alors qu'Ecks tire sur les différents fils qui les maintiennent ensemble. "[10] Andrew Ryce de Resident Advisor a déclaré que" Callus a été fait au cours du cours quatre ans, à cause de la frustration et du désespoir. Ce n'est pas toujours une écoute facile. Parfois cela semble inconfortablement proche, d'autres fois c'est hors-piste et décousu. La clarté de l'écriture varie énormément sur ses 19 titres, bien que la qualité sonore ne le soit pas, toujours rendu avec le fuzz lo-fi d'un micro cassé et d'un TASCAM quatre pistes. Callus est le son de quelqu'un exorcisant ses démons avec rien d'autre que quelques pièces d'équipement et sa propre arme grondante d'une voix - et de plus en plus fort pour i t. "[4] John Paul de PopMatters a ajouté" Avec Callus, Gonjasufi a conçu un équivalent auditif de cette ère moderne. C’est une écoute sombre et souvent douloureuse qui n’engendre aucun espoir pour l’avenir. En cela, le commentaire agit comme une sorte d'auto-réflexion dans laquelle nous nous voyons tels que nous sommes vraiment en tant que société. C'est sans broncher, sans excuse et parfois à la limite de l'inécoute. Mais c’est une déclaration sonore audacieuse qui transmet brutalement le message voulu. En cela, Callus est un succès. "[9]
(https://en.wikipedia.org/wiki/Callus_(album))
+
Gonjasufi – Callus Posté le 31 août 2016by Les Oreilles Curieuses
Gonjasufi s’est fait très discret depuis son mini-opus MU.ZZ.LE en 2012. L’auteur (Sumach Ecks de son vrai nom) de son désormais classique A Sufi And A Killer s’est retiré de la scène musicale sans qu’on aperçoive avant de revenir en ce mois d’août avec un troisième opus du nom de Callus décidément barge et oppressant.
  Composé de 19 titres, le chaman californien a enregistré cet album entre Las Vegas et le fameux Joshua Tree. Et autant vous dire que l’on a affaire à un sacré bad-trip musical. Du désespoir et du malsain en ressort de ce Callus désorienté, cathartique et étrangement bordélique, comme en témoigne les titres crades comme « Your Maker » résolument dub, « Ole Man Sufferah » ou encore « Krishna Punk » où l’artiste dépeint un monde en noir et blanc en une grande prison aérienne où l’humanité est aliénée et souillée à tout jamais à cause de la situation géopolitique actuelle.  Paranoïaque le Gonjasufi ? Totalement ! Et ça s’entend par ses paroles comme sur « Your Maker » où il se demande: « Is anyone tired from working on a slave ship ? » ou sur « The Kill » et autres « The Conspiracy » où il prouve que de multiples complots sont joués contre nous et lui en particulier. Ce désespoir est accentué par son chant urgent et désordonné avec ses effets de mégaphone sans oublier de nombreux reverb et distorsions faisant de Callus une oeuvre cathartique. Allant des expériementations rock sludge (« Maniac Depressant »), du rock industriel (« Afrikan Spaceship »), du hip-hop (« Prints Of Sin »), du doom metal (« The Jinx ») et même du disco sur le décalé « Vinaigrette » en passant par de l’électro pure et dure, le Californien accompagné de Pearl Thompson (ex-guitariste de The Cure) sur quelques morceaux n’épargne aucun style musical.
  Ce qui est sur, c’est que Callus ne sera pas au goût de tout le monde à cause de son atmosphère oppressante et inaccessible du début à la fin mais c’est ce qui permet de voir ce que Gonjasufi a pu voir durant ces quatre années de silence radio: l’enfer et le désespoir. Et ce bad-trip est à se repasser une multitude de fois pour bien palper l’ambiance et l’univers incompris de l’artiste.  Note: 7.5/10
(https://lesoreillescurieuses.com/2016/08/31/gonjasufi-callus/)


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[pour twitter]
Les chefs d’œuvre prennent parfois des allures de démo.
(Benjamin Berton, à propos de Gonjasufi)
+
On retient quelques phrases mantra, qui résonnent en nous bien après [  ].
(Benjamin Berton, à propos de Gonjasufi, "Callus")
+
[rappel]
Les "Illuminations" [de Rimbaud] surgissent hors de la durée du travail, comme des brouillons parfaits. (Alain Borer, "Rimbaud, l'heure de la fuite")




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[maximalisme][minimalisme]
Le soufisme (en arabe : تصوّف, taṣṣawuf) est la vision ésotérique, et mystique de l'islam1. Il s'agit d'une voie d'élévation spirituelle par le biais d'une initiation dite tassawuf ou encore tariqa2, qui par extension désigne les confréries rassemblant les fidèles autour d’une figure sainte.
[  ]
La pratique de l'islam est l'un des principaux pré-requis du tassawwuf.
Mais si, pour certains, le soufisme consiste à « en faire plus » que les autres musulmans, en matière de prières et de jeûne, pour d'autres « il se situe uniquement au niveau de l'orientation intérieure et ne vise ni à rajouter des rites ni à en retrancher » (Ahmad al-Alawi)
Il se caractérise parfois par des pratiques ascétiques visant à purifier l'ego (comme la méditation, mouraqaba), mais l'élément commun à tous les soufis sans exception, c'est le dhikr (prononcer « zikr »), qu'on pourrait traduire par « remémoration » ou « invocation », qui consiste à se remémorer Dieu notamment en répétant son nom ou des formules pieuses telles que la chahada (le témoignage de foi) de manière rythmée. Le dhikr est considéré comme une pratique purificatrice de l'âme, car on juge que le nom d'Allah possède une sorte de valeur théurgique qui agit sur l'âme. Les formules varient selon les confréries et sont parfois accompagnées de musique et de danse (derviches tourneurs de Turquie), voire « hurlées », c’est-à-dire prononcées à très haute voix. Ces pratiques sont accomplies en privé ou en commun selon les cas.
[  ]
 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Soufisme)



#<
notre/toute existence est expéri
-mentale
-
notre existence est expérience mentale
expérimentale


#
[anagramme]
fonder et fondre sont anagrammes.
(cf. "Marie 23" sur site de rencontres : "ici pour fondre une famille")


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[à loïc]

Le jeudi 1 octobre 2020 à 22:21:59 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Moi je le connais [Rilès] depuis l'été dernier, où il est passé dans Clique (Canal +) et On n'est pas couché.
Je réfléchissais juste encore une fois me lancer de la compo électronique, si par miracle je m'en sortais, mais c'est mort. Une ancienne de mes formules (voir première livraison) : « quant à survivre, pour nous, c'est mort ».
Et quand je vois ça, je me dis que... c'est comme rédiger, on élabore, on ajoute, on ajoute, couche sur couche, en partant de presque rien... alors que moi, ce que j'aime/adore, c'est enlever, ôter, élaguer, épurer, modeler à partir d'une pâte, tailler et moduler dans le vif...
Mais merci pour ce partage. Et crois-moi que... les formules (malgré la manif et sa pancarte, drôle, ça), si ça se fait attendre, c'est parce que je vais mal, très, crois-même...
En plus, mon parrain vient de mourir, enterrement demain, où évidemment je pourrai pas me rendre. (Car) Et bientôt le mien. Vraiment. Que veux-tu... Alors que lui avait 87 ans, moi, même pas 45. Et lui d'un coup, moi... la torture de l'agonie, et sans nom... de rien... ni rien, pas de suivi, seul à agoniser, sans recours ni secours... Bref, je passe. Oui.

+

En revanche, avec certes ce qu'il me reste de vitalité, je me "passionne" pour Gonjasufi. (Ça y est, j'ai tout. Même toutes ses nombreuses participations, d'ailleurs beaucoup moins intéressantes que sa propre oeuvre, mais...) Un grand merci pour ça ! Pour mes derniers "jours"...

+

Le jeudi 1 octobre 2020 à 23:14:10 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Info surprise en attendant et au cas où il y aurait pas de demain  – ton "vison" rendu peau de chagrin –, c'est plutôt Gonjasufi qui m'inspire soudain l'envie, la pulsion, comme personne jusqu'ici, de pondre des chansons et de les enregistrer (à sa manière), avec ce côté sauvage et débordant (qui me correspond), putain ce lâcher-prise de génie qu'il a. Mais...
Dans mes rêves. De mourant...






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[esth/é(hique][brut]
Gonjasufi - "mandela effect" (2017)
Gonjasufi, avec son premier album, "a sufi & a killer", véritable trip halluciné et mystique, avait été une des plus belles découvertes de 2010. Les deux albums suivant, "MU.ZZ.LE" en 2012 et "callus" l'année dernière m'avait nettement moins emballé. Autant vous dire que la sortie d'un album de remixes et de raretés ne m'intéressais pas plus que cela.
Et pourtant, j'aurais eu tort de passer à coté de ce "mandela effect", car c'est clairement son meilleur disque depuis le premier. Malgré la diversité des intervenants conviés, on a affaire à un disque cohérent, et dans la continuité des précédents. On y retrouve en effet l'univers anxiogène et barré qui fait toute la particularité de la musique de ce shaman du désert.
De la reprise de "show" de Beth Gibbons & Rustin Man, au remix hip hop mutant et futuriste de "maniac depressant" par Shabazz Palace, à la version électro-acoustique de "the conspiracy" par Santino Romeri, la reprise tout en sensualité de "your maker" par Anna Wise, à l'électro psyché de "vinaigrette" par Dave Parley, ou encore la frappe afro-beat de Tony Allen sur "etherwave", "mandela effect" est une réussite de bout en bout.
(http://alternativeradio.over-blog.com/2017/03/gonjasufi-mandela-effect-2017.html)








2020 10 02


#<
créer des oeuvres qui nous devancent


#<
L'essentiel est presque bien dit et redit, en long, en large... Reprenons serré, de travers, à travers. Par les moyens d'avenir du présent. Pour le présent de l'avenir.
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L'essentiel est bien dit et redit, en long, en large... reprenons-le à travers, par les moyens d'avenir du présent, pour le présent de l'avenir.
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L'essentiel est bien dit et redit, en long, en large, reprenons-le à travers, par les moyens d'avenir du présent, pour le présent de l'avenir.
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L'essentiel est bien dit et redit, en long, en large, reprenons serré, à travers, par les moyens d'avenir du présent, pour le présent de l'avenir.


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de l'éco-logique du mashup (otto) à l'économie de la formule (karl)
de l'éco-logique de l'écologie du mashup à celle de l'économie de la formule
de l'éc(h)o logique du mashup à l'économie de la formule
de l'écologique du mashup (otto) à l'économique de la formule (karl)
otto, karl, de l'éco-logique du mashup à l'économie de la formule
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de l'éco.logique du mashup à l'économie de la formule, d'otto à karl
de l'éco-logique du mashup à l'économie de la formule, d'otto à karl
de l'éco-logique/l'écologie du recyclage à l'économie de la formule, d'otto à karl
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l'éco-logique d'otto karl, de l'écologie du recyclage à l'économie de la formule
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l'éco-logique otto karl
de l'écologisme du recyclage
à l'économie de la formule
-
l'éco-logique otto karl
dans/de sa vie et à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage
à l'économie de la formule
-
l'éco-logique otto karl
dans/de sa vie
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage
à l'économie de la formule
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l'éco-logique dans sa vie
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage
à l'économie de la formule
d'otto karl
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l'éco-logique d'otto karl
dans sa vie
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage
à l'économie de la formule
-
éco-logique otto karl
de sa vie
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
-
éco-logique
de sa vie
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
-
éco-logique
de sa vie
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage
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d'otto à karl   (+ aka)
-
éco-logique intégrale
de sa vie
à l'oeuvre
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éco-logique intégrale
de sa vie (de karl)
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
-
éco-logique intégrale
de sa vie
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
-
éco-logique
de sa vie même
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
en passant par l'autodocumentaire
-
éco-logique
de sa vie même
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
le tout en autodocumentaire
-
éco-logique
de sa vie même
à l'oeuvre autodocumentaire
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
-
éco-logique
de sa vie même
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
via l'autodocumentaire au total (temps perdu)
-
éco-logique
de sa vie même
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
via l'autodocumentaire au total (temps perdu)
-
éco-logique
de sa vie même
à l'oeuvre
de l'écologisme du recyclage (otto)
à l'économie de la formule (karl)
via et au total l'autodocumentaire (temps perdu)
(O/<.)


>
OT - 2009 - France Culture - Laure Adler, la vieillesse - jeune on n'a pas d'âge + du mashup aux phrases synthétiques
>
OTTO - 2010 - du mashup (otto) à la phrase-formule (karl)




#<
formuler avec la concentration qui nous manque
donner à l'oeuvre la concentration qui manque au récepteur/lecteur
donner à l'émission la concentration qui manque à la réception
donner à la formulation la concentration qui manque à la réception



#
[amphibo-logique][psycho-logique]
" Ce qu'on dit de soi est toujours poésie ", écrivait Ernest Renan [  ].
(Singulier pluriel, de Maurice Olender, présentation éditeur)


#
[programme]!
La science nous apprend que notre corps nous ment aux fins de satisfaire son dessein de survie. Ainsi, l'amour-passion éternel est un mirage créé par une hormone et l'exclusivité sexuelle une aberration au regard du fonctionnement du corps humain. Ces illusions déterminent encore aujourd'hui des règles de vie qui sont les mêmes que celles de l'époque où l'homme ne savait rien ou si peu. Pourtant, il est possible de vivre mieux : d'abord en comprenant le mécanisme de ces illusions, puis en mettant son intelligence au service de son bien-être plutôt qu'au service de son corps. Pour ceux qui souhaitent améliorer leur niveau de bonheur, comme pour ceux qui veulent faire évoluer les règles sociales et morales à l'aune des connaissances scientifiques les plus récentes, des solutions immédiates existent. Celles qui figurent dans ce livre.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, 4e de couverture)
+
#
[programme][postsexuel][diét/éthique]
[  ]
De la même façon que l’homme a créé les religions pour s’affranchir de la peur de la mort, il a créé le mythe de l’amour pour canaliser son énergie sexuelle. En reprenant et en vulgarisant les dernières découvertes scientifiques en matière de sexualité humaine, l’auteur dévoile les grandes illusions de la vie, créées aux fins de satisfaire un dessein biologique tendant à la perpétuation de l’espèce, et propose de s’en détacher pour privilégier le bien-être personnel.
[  ]
(https://rmc.bfmtv.com/emission/arthur-vernon-l-invite-de-15h30-949835.html)



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[anthropo-logique][moyenhomme][défausophie][diét/éthique]
« Les hommes préfèrent croire qu'ils sont des anges dégénérés plutôt que des singes évolués », disait William Winwood Reade. [  ]
Oui, nous sommes des singes évolués et c'est en cela que nous pouvons être heureux. D'un bonheur sans culpabilité, sans restriction, sans outre-monde. Un bonheur franc et massif d'immédiateté, dont Arthur Vemon vous offre ici les clés. Tout simplement.
(Peggy Sastre, préface à Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


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[diét/éthique][programme]
[  ] si le bonheur est devenu une denrée si prisée dans nos sociétés, c'est que nous sommes progressivement sortis d'une pure logique de survie. Et le processus est aussi éminemment estimable que fondamentalement sexuel.

Car pour les 200 000 générations pré-humaines et hulnaines qui nous ont précédées depuis l'âge des australopithèques Abel et Lucy le premier problème était de survivre : se nourrir, échapper aux prédateurs, aux conflits et aux maladies. Mais au-delà de la simple survie, le deuxième problème fondamental de la courte existence du Pléistocène consistait à savoir comment séduire celle ou celui avec qui l'on avait envie de s'accoupler pour éventuellement se reproduire.
(Peggy Sastre, préface à Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)




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[autophilosophe]
William Winwood Reade reflète son époque. Un temps où la conversation savante - Reade fait partie des nombreux correspondants de Darwin, il l'aurait même aidé à solidifier un des chapitres de The Descent of Man - valait davantage que les diplômes ou les adoubements académiques. Où le savoir était encore assez peu spécialisé et où n'importe quel individu - pour peu qu'il fut né homme et matériellement aisé - pouvait partir à la conquête du monde et se forger un bagage intellectuel sur la seule base de ses observations et de ses expériences. [  ]
Dans le livre que vous avez entre les mains, j'ai retrouvé comme un écho de cette époque aussi bouillonnante que naïve, dans le meilleur sens du terme. De ce temps où la science était vue comme l'un des facteurs essentiels d'émancipation, de progrès et de maîtrise. De maîtrise de l'homme sur son environnement et sur lui-même. [  ]
(Peggy Sastre, préface à Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)

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[autophilosophe][brachy-logique][apprentissage][détail][considération][diét/éthique]!
Cette proposition de philosophie de vie n'est pas théorique. Avant d'écrire ce livre, je l'ai expérimentée et je la pratique depuis plus de sept ans. Elle a littéralement révolutionné ma vie. Elle résulte d'un travail de recherche et d'étude de plus de douze ans. Il me semblait utile de la partager aujourd'hui, sans fioriture ni ambages. Certes, une lecture même attentive restera insuffisante pour révolutionner votre vie. Vous devrez penser chaque acte de la vie à la lumière de la nouvelle vision proposée dans ce livre. C'est un Iravail de chaque seconde. Le résultat m'a époustouflé.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, "avant-propos")


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[à loïc]
[esth/éthique]

Le vendredi 2 octobre 2020 à 11:26:06 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Oh, sur Rilès tu m'apprends rien. Je t'ai dit, je l'ai découvert dans ces deux émissions l'été dernier, 2019, où on met en avant tout ça, forcément (pour le spectacle/pittoresque), et après j'ai sûrement été compléter tout ça sur internet. Mais... Un garçon tout gentil passe-partout qui fait autant le consensus, et avec une musique apparemment si propre... Mouais... J'ai pas creusé l'oeuvre. Mais le bonhomme je connais, par la vitrine qu'on lui a faite.

Quant à Gonjasufi, de l'arrière-boutique, et son génie du lâcher-prise, non, je crois que je veux dire quelque chose de plus ou d'autre que ce « côté nonchalant précis ou je m'en foutiste travailleur » que tu pointes, c'est... je sais pas... qu'il arrive, dans ses formes, à conserver/préserver (sinon cultiver) le "chaos" de l'inspiration d'origine. Chose rare. Ce truc qui nous dépasse, déborde... les cadres, la formalisation... Il est très très fort.
Quant à ton passage obscur sur ses achats chez un disquaire, je me dis que tu fais peut-être référence à l'émission What's in my bag ? Que sais-je...




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[autophilosophe][formule][détail][généraliste][otteur][otto karl]![diét/éthique]
Je ne pense d'ailleurs pas que cet ouvrage comporte beaucoup de théories novatrices ! Un lecteur dira : j'ai déjà vu telle ou telle idée ailleurs. Certainement, mais ce constat est insuffisant. D'abord car il existe des nuances dans les idées. La citation d'un auteur est souvent un piège grossier : la beauté d'une formule fait qu'on la reprend, alors qu'après réflexion, on n'est d'accord qu'avec 90 % de ce qu'elle signifie. C'est sur les 10 % qui restent qu'apparaissent les erreurs et les malentendus. C'est la raison pour laquelle j'ai décidé, sauf rares exceptions esthétiques, de ne pas faire de citations.

Surtout, ce livre ne développe pas une idée dans un domaine particulier, mais une série d'idées dans dilférents domaines, et si toutes les idées ne sont pas chacune originales, c'est le rassemblement de ces idées, et à mon sens, l'immense cohérence de l'ensemble, qui confère une approche de la vie originale, et peut-être même révolutionnaire, selon le cheminement intellectuel que vous avez déjà parcouru.
 Comme chacun des sous-chapitres de ce livre mérite à lui seul un essai, il est vain tant de citer que de référencer, les choix seraient injustes, et surtout, tel n'est pas l'objectif de l'ouvrage. [  ]
Quant aux idées plus personnelles, l'objectif du livre n'est pas de les confronter avec les idées d'autres auteurs sur le même sujet. L'exercice critique consiste   comparer les différents chapitres de ce livre et apprécier leur cohérence sur sa proposition d'une certaine façon de penser. C'est sa seule prétention.
Mais aussi son ambition.
Plus précisément, cette ambition est double : d'une part, améliorer votre qualité de vie actuelle, d'un point de vue individuel ; d'autre part, faire que vous rejoignez la masse de ceux qui sont convaincus par ses thèses aux fins de faire évoluer certaines règles contraignantes ou morales désuètes, et que cette évolution vous offre un cadre de vie plus adapté à votre bonheur.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, "préambule")


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[formule][méta][créage][pop][simplexité][style][po/éthique][conférence]
Aux fins de faire passer au mieux ce message, je me suis posé beaucoup de questions sur la forme du texte : un roman, un essai philosophique, des fables ou contes, un guide pratique, etc. J'ai finalement estimé que le risque était trop grand qu'une forme originale altère l'argumentation. Cette demière me semble suffisamment intéressante pour ne pas l'agrémenter d'artifices. Et j'ai déjà tenté l'expérience du roman avec Comment je me suis tapé Paris ou L'origine de la misère (Éditions Tabou, 2010). Cette histoire énonce un certain nombre d'arguments repris dans ce livre, mais de façon éparse, donc moins cohérente. J'ai opté ici pour un texte à mi-chemin entre l'essai et le guide, en me fixant les principes suivants : que le texte soit le plus simple et le plus compréhensible possible - il n'est donc pas desI:iné aux universitaires - tout en évitant qu'il soit simpliste.
C'est dans ce même souci de vulgarisation que l'argumentaI:ion ne sera pas aussi détaillée et complète qu'elle peut l'être dans un ouvrage sérieux de philosophie, qui a pour vocation d'étudier toutes les variations sur le même thème. Je privilégie de nouveau la force de l'argument plutôt que la rigueur de la démonstration. Certains principes souffrent ainsi d'exceptions qui ne seront pas traitées dans ce livre, non pas par malhonnêteté intellectuelle, mais pour éviter de détourner l'attention du lecteur par des détails. Je resterai toutefois ravi de pouvoir poursuivre le débat et répondre à vos questions à mon adresse e-mail arthurvernon@live.fr, d'autant plus que ce livre a bien pour prétention de répondre à toutes celles que vous vous pbsez sur la vie, l'amour et le sexe.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, "préambule")


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[simplexité][mes quantiques];)[intelligence][cosmo-logique][anthropo-logique]
Il y a presque cent ans, la découverte de la physique quantique a révolutionné les connaissances dans le domaine des sciences physiques. La physique quantique est d'une complexité telle qu'elle frôle les limites de ce qui nous est intellectuellement accessible.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)

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[cosmo-logique]
J'oserai l'unique digression de cet ouvrage ici même pour émettre une hypothèse personnelle. Il y a presque cent ans, la découverte de la physique quantique a révolutionné les connaissances dans le domaine des sciences physiques. La physique quantique est d'une complexité telle qu'elle frôle les limites de ce qui nous est intellectuellement accessible. Je pense qu'une découverte similaire aura lieu en matière de biologie, plus précisément sur les fonctions du cerveau, et encore plus précisément en matière de communication humaine. De nombreux éléments tendent à montrer que la communication entre les hommes ne se limite pas à celle qui s'effectue grâce aux cinq sens. Je devine une forme de communication différente, inconsciente, l'émission de particules (quantiques ?) par le corps humain, réceptionnable par un autre individu. Je suis convaincu que deux individus placés dans le noir, dans le silence, sans aucun contact, communiquent entre eux. Mais je laisse les scientifiques mener les expériences en ce sens, et je clos cette digression qui n'a absolument aucun impact sur le reste du raisonnement. Le lecteur en retiendra simplement que je conçois que nous ne savons pas tout, mais que ce que nous ne savons pas, aussi extraordinaire soit-il, relèvera de la matière, et non de l'occulte.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)



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[intelligence][moyenhomme][pharmaco-logique]
On sait que certaines espèces animales ont disparu. La survie de l'homme n'a donc rien d'acquis.
À titre de comparaison, d'autres hominidés qui nous ont côtoyés ont disparu de la surface du globe, tel l'homme de Néandertal qui était un contemporain de l'Homo sapiens (noire espèce) sur une période d'environ 170 000 ans. L'homme de Néandertal serait apparu il y a environ 250 000 ans et aurait disparu il y a 30 000 ans environ. L'Homo sapiens est apparu il y a environ 200 000 ans. De la même façon que des chimpanzés côtoient des orangs-outangs ou des bonobos parmi les singes, l'homme a côtoyé une espèce qui lui était très proche sans être identique. Peut-être que si ce « cousin », a priori moins intelligent que nous, avait survécu, il aurait été plus aisé pour notre espèce de se rendre compte à quel point elle n'était pas unique et « spéciale ».
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)



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[programme]!![TP][noirage][reconnaifiance][physio-logique][philosophie]
C'est donc grâce à une lutte de tous les instants que les espèces survivent.
Deux principes fondamentaux guident ainsi la vie de chaque être vivant, quelle que soit son espèce.
Le premier principe fondamental est la survie du corps. Cette survie du corps ne signifie pas au sens strict la survie de l'individu, mais elle comprend aussi son bien-être : ce dernier crée une marge par rapport à la survie, et donc des réserves pour éviter la mort. C'est en application de ce principe que le corps va chercher à se nourrir et à se protéger des agressions externes (éléments climatiques, prédateurs, etc.) comme à rechercher tout ce qui lui permettra d'améliorer ses chances de survie dans le futur, par l'anticipation de toutes les catastrophes qui pourraient l'atteindre et la mise en œuvre de stratégies d'évitement.
Le deuxième principe fondamental est d'assurer la transmission de ses gènes. D'un point de vue évolutif ce deuxième principe est tout aussi important que le premier. Car si l'individu décède de mort naturelle, en parfaite santé et bienheureux avant sa mort, mais sans descendance, l'espèce y aura gagné autant que s'il était décédé dans d'abominables souffrances quelques jours apris sa naissance. Il est tout aussi indispensable de préciser que l'objectif de chaque individu est bien de transmettre ses propres gènes et absolument pas de se préoccuper de la survie de son espèce.
L'application de ces deux principes a des conséquences quotidiennes dans la vie de chacun, très souvent de façon totalement méconnue, qui seront explicitées dans les prochains chapitres.
Étant fondamentaux, ces principes [= Programme] s'affranchissent régulièrement de notre conscience pour la manipuler et satisfaire leurs desseins. Les intérêts suprêmes qui les meuvent surpassent largement l'intégrité de notre conscience. Être capable de discerner les illusions est nécessaire pour vivre mieux. Par nature, une illusion entraînera toujours à un moment ou un autre une déception : l'illusion ne fait que masquer une réalité qui finira par devenir évidente. Plus l'illusion se sera étendue dans le temps, plus la révélation sera douloureuse, voire traumatisante. Une grande partie de ce livre aura ainsi pour objet de dévoiler ces grandes illusions qui apportent insidieusement le malheur. Vivre avec la vérité permet d'affecter son intelligence au service de son bien-être plutôt qu'au service de son corps : c'est in fine la voie majeure vers le mieux-vivre.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


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[mort][aventurage]
Les moyens déployés en application du premier principe fondamental sont colossaux : les capacités du corps sont démultipliées pour éviter la mort, c'est le fameux instinct de survie. Mais le corps humain a voulu que cette phobie de la mort relève du conscient. L'être humain devait donc, en dépit de son intelligence, être convaincu de la nécessité d'éviter la mort quelles que soient les circonstances. Pour cela, il a créé une doctrine : la mort est impossible - cette doctrine agit comme une méthode Coué : l'important, c'est d'y croire. Et chacun croit ainsi originellement qu'il ne peut pas mourir. Or cette doctrine est confrontée à une tragique réalité : l'individu voit des êtres hurnains mourir autour de lui ! Et on lui a appris que tout être meurt avec le temps. L'individu sait donc qu'il va mourir, mais il ne peut le concevoir. Naît alors une angoisse terrible : qu'est-ce qui va m'arriver au moment de la mort ? Plus que de la mort, l'angoisse de l'individu est celle de l'inconnu.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, "la mort")

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[noirage][suicide][programme][philosophie][diét/éthique]
Faut-il donc tous se suicider pour en finir avec cette vie absurde ?
Absolument pas ! D'abord on ne lutte pas aussi facilement contre un principe fondamental, en dépit de toute son intelligence. Se suicider est un acte grave et désagréable qui fera l'objet de sensations très déplaisantes de la part du corps – tant l'acte est à l'opposé de notre constitution.
Or ma théorie est qu'une vie agréable passe par des sensations qui le sont tout autant (voir plus loin le chapitre sur le bonheur). Inutile donc de créer soi-même des événements pénibles : la vie s'en chargera.
Et s'il arrive que la vie amène des événements tellement terribles qu'ils surpassent la sensation désagréable du suicide, alors, cette dernière solution méritera d'être sérieusement considérée (en application de la formule du choix probabiliste hédoniste explicitée en préambule).
Mieux : nous avons tous une vague idée de la sensation désagréable que représente l'état pré-suicide (que ceux qui ne le savent pas se placent au bord d'un gouffre et se posent sérieusement la question : « Est-ce que je saute ? »). Il me semble rassurant de concevoir que cette sensation désagréable, même exacerbée, sera la pire sensation que je puisse ressentir de ma vie si je le décide.

En effet, un regard sur notre monde et son actualité apporte un lot de perspectives abominables sur notre futur : maladie, handicap, accident, misère, perte d'un être cher, etc.
Il s'agit bien de perspectives (cette nuance sera également développée dans le chapitre relatif au bonheur). Mais le concept est le suivant : ce lot de malheurs annoncés et cette dose de souffrance exceptionnelle, qui créent une angoisse énorme (et cette fois pour des éléments bien réels), peuvent être évités grâce au suicide.
Parmi les milliers de malheurs susceptibles de s'abattre sur un être humain, un seul échappe au remède miracle : l'accident paralysant, qui interdit l'autolyse. Un cas qui reste rare.  [[/\ Eh non, c'est pas le seul]]
La mort devient donc une alliée extraordinaire dans le cadre de notre vie quotidienne pour lutter contre la quasi-totalité des angoisses inhérentes à cette vie.
Quoi de plus rassurant que de se dire : si tel problème survient, il est de ma simple volonté d'y mettre fin instantanément.
À la naissance, chaque être hurnain devrait se voir remettre un pendentif dont le médaillon recèlerait une pilule létale indolore. Que chaque vie soit ainsi consacrée par le droit d'interrompre définitivement l'expérience.
[  ][/\]
De ce chapitre, il convient donc de retenir que la mort est une alliée exceptionnelle pour chaque individu tout au long de sa vie du fait qu'elle permet d'éviter les pires douleurs. Son administration relève du choix de chacun, aucune organisation sociale ne saurait donc admettre une peine capitale.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, "la mort")

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[mort][intéressement]
[  ] (quand on tient à quelqu'un, on est très malheureux si cette personne souffre – la mort n'est pas le summum de la souffrance, tout au contraire). Ensuite, et surtout, la souffrance réelle que nous éprouvons est bien une soulfrance complètement égoïste : c'est nous qui souffrons de perdre un allié. Les plus altruistes d'entre nous devraient donc êlre les moins sensibles à la mort d'un proche.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, "la mort")


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[29 mars][mort][âge]
Come On Die Young is the second studio album by Scottish post-rock band Mogwai. The album was released on 29 March 1999 by Chemikal Underground.
(https://en.wikipedia.org/wiki/Come_On_Die_Young)



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[mort][noirage][anthropo-logique]
Ce qui est dramatique, c'est bien évidemment la réponse donnée puisque les religions veulent faire croire qu'il existe quelque chose après la mort, le plus souvent, une nouvelle vie – mieux : un paradis.
Cette réponse est parfaite : elle colle parfaitement à la fois au ressenti humain, né de l'illusion résultant du premier principe fondamental de survie : la mort est impossible, et à la fois au constat que des gens meurent autour de nous. En fait, ils ne meurent pas, ils se débarrassent de leur enveloppe chamelle, et leur esprit va désormais se délecter des joies de l'au-delà.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, "les religions")











2020 10 03

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[défausophie][diét/éthique]
Vous les humains, vous êtes marrants, vous pensez en permanence à bouffer et en même temps vous voulez avoir l'air de quelqu'un qui ne mange jamais.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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Sigmund fraude.


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Ce pays [l'Inde] grouillait de vie, une vie pénible et coiorée.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)

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[anthropo-logique][cosmo-logique]
Ils formèrent une masse unique derrière nous, en nous visant avec leurs projectiles. La plupart nous ratèrent, mais une pierre m'atteignit à l'arrière-train. Ces hommes étaient peut-être dévoués à leur dieu, mais heureusement ils visaient mal.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)
>
Ces hommes étaient peut-être dévoués à leur dieu, mais [  ] ils visaient mal.



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[à loïc]
Dormi une heure toutes les deux heures, une heure sur deux, et très peu. Je paie cher, très, de toute façon. Suis malade, très. Désormais (fièvre et) nausée constante (due au traitement ou pas ?), plus tout le reste, sans amélioration, au contraire, malgré tout ce que je tente. Autant dire... Autant regarder la réalité/fatalité en face ?

Et de ton côté, pas trop entamé par cette prolongation ?

+

Il y a pourtant des signes, quelques trucs qui semblent pouvoir faire levier – c'est tout ce que je voudrais, une prise sur mon état –, mais... qui n'ont pas le résultat escompté. À moins d'une traversée... mais si seul en aveugle. Et puis non, regardons la fatalité en face.
Je sais pas si tu as vu le film d'animation "La tortue rouge". Oui ? Il y a une scène où le personnage (puis son fils par la suite) manque de se noyer ; et finalement il s'en sort d'une façon... qui fait image pour moi, parabole de cette éventuelle traversée ultra expérimentale et risquée vers la sortie, le salut, mais qui pour lui a lieu, pour moi ce sera plutôt... salut... tout le monde, je le crains sinon le pressens, grave, et comment !



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[bio-logique][métaux lourds]
Effets indésirables
    •    Nausées, vomissements
    •    Diarrhée ou constipation
    •    Eruptions cutanéo-muqueuses
    •    Rhinite et toux
    •    Possibilité d'odeur désagréable et de perte d'appétit
    •    Vertiges, céphalées, paresthésies
    •    Eosinophilie, élévation des transaminases
Le succimer étant éliminé par le rein, la fonction rénale doit être préservée.
+
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Succimer (DMSA)
C’est le chélateur de premier choix pour les intoxications modérées (plombémies entre 45 et 69 µg/100 ml), y compris chez les enfants. Il est aussi à utiliser dans les intoxications sévères pour poursuivre les chélations après les premières cures de Dimercaprol et d’Edetate disodium calcium. Il présente le grand avantage de pouvoir être administré par voie orale mais il faut savoir qu’il est 3 à 4 fois moins efficace que l’Edetate disodium calcium. Il n’est donc pas recommandé pour les intoxications sévères pour démarrer la chélation (Vale, 2001). Le Succimer chélate moins le zinc que l’Edetate disodium calcium.    Présentation, disponibilité: Voir ’Antidotes en Belgique’.    Indications: intoxications modérées et poursuite de la chélation dans les intoxications sévères.    Voie d’administration: orale.
    Effets secondaires: ils sont en général bénins et minimes: odeur « soufrée » de l’haleine et des urines, nausées, vomissements, diarrhée, augmentation transitoire des transaminases, rash, vertiges, paresthésies, thrombocytose, éosinophilie. Un cas d’hémolyse décrit chez un patient atteint de déficience en G6PD.
[  ]
(https://www.centreantipoisons.be/professionnels-de-la-sant/articles-pour-professionnels-de-la-sant/intoxication-au-plomb/traitement)



#<
[anagrammes]
urine et ruine sont anagrammes.

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[PM][LT][âge]
Je pouvais distinguer les sept îles qui composent Bombay. Je voyais déjà que c'était une terre de contrastes, les bidonvilles crasseux cédant la place aux récents irnmeubles étincelants et aux gratte-ciel. Ça ressemblait au passé et ça ressemblait à l'avenir – une contradiction vivante. Je doutais avoir vu jamais pareille richesse et pareille pauvreté, une telle misère et une telle beauté. Je commençais à être un peu nerveuse alors qu'on se préparait à atterrir.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)

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[affinité][surdouage][diét/éthique]
Je ne voudrais pas vexer les cochons et les oiseaux, mais parfois vous avez besoin de vous sentir proche des personnes qui vous ressemblent.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[aventurage][hoptique][diét/éthique]
J'avais passé du temps à rêver de l'Inde, c'est vrai. Mais je ne suis pas fâchée que l'Inde se soit révélée différente de ce que j'avais prévu, et n'ait pas au final correspondu à mon Inde rêvée. Sans ma vision d'une Inde idéale, je ne serais jamais allée nulle paljt, je n'aurais jamais vécu la moindre aventure. Peu importe au fond que les rêves deviennent réalité ou non, ce qui compte c'est d'avoir un rêve, qui vous pousse à faire les premiers pas.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[intelligence][anaxio-logique][programme][noirage][enfantillage]
Je sais que la nature est sanguinaire par essence. Je n'en veux pas au loup d'avoir tenté de nous manger ; c'est dans sa nature, c'est ce qu'il doit faire pour survivre. Et je sais qu'une vie comme celle de Mallory peut avoir de la dignité et de la sainteté, qu'on peut passer quelques chouettes années dans une ferme, avoir un enfant, puis être sacrifié pour nourrir quelqu'un. Il y a unie beauté simple et cyclique là-dedans. Il se trouve que je suis végétarienne, comme toutes les vaches, mais je ne suis pas naïve au point de demander à un tigre de renoncer à la viande et de manger des germes de haricots. Nous sommes tous des animaux et nous avons notre place au sein de la Nature.
(David Duchovny, Oh la vache !, trad. Claro)


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[noirage][diét/éthique]
Mais lorsqu'on sait que la récompense n'est qu'illusion, on se retrouve à avoir passé une vie triste, austère et pénible... pour rien.
Et alors même, ne le dira-t-on jamais assez, que la vie est dure par essence.
Rajouter de la soulfrance à la soulfrance, tel est aujourd'hui le modus operandi des religions, et pour ceux qui veulent vivre leur vie dans les meilleures conditions possibles, ce modus operandi est simplement inadmissible et doit être rejeté en bloc, par principe.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


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[programme][suicide]
L'individu est donc naturellement amené à toujours rechercher un bonheur plus important que celui qu'il éprouve.
Si un individu éprouvait une sensation de bonheur permanente, il n'aurait aucune raison de vouloir faire évoluer sa situation – et c'est cette stagnation que craint le principe de survie.
Réciproquement, la vie ne doit pas êlre insoutenable, sinon l'individu se suiciderait. Un mécanisme similaire d'adaptation se met donc aussi en œuvre en cas de malheur ressenti.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


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[à manuella]


Le samedi 3 octobre 2020 à 17:38:54 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Merci, M'nuella, pour ces pensées et ces attentions !
Je vais, disons-le, très mal. (Mon état se dégrade, comme ma vue, etc.) D'autant plus mal que je subis, en plus et peut-être, les effets secondaires de la première chélation que j'ai entreprise avant-hier, à dose prudemment réduite pourtant. Je ne peux te répondre que maintenant, avant je pouvais pas. (Idem pour mes formules, que je publie sur twitter par à-coups, seulement quand je peux, et néanmoins en accéléré pour au moins laisser celles-là à la postérité, et même si on en trouvera plein d'autres en chantier dans mes (fichiers) "notages", et dont, ça y est, un ami (Loïc Windels), bien placé et qualifié pour les apprécier assez pleinement (dans leur génie ; ), il les adore même, comme mes chansons (dites "mes quantiques"), se dit prêt et se propose même d'ores et déjà à/de me seconder pour leur publication, etc. Pour l'instant il doit terminer la traduction d'une livre de sociologie à rendre d'urgence à son éditrice, mais... juste après, il veut s'y mettre... Même si je serai peut-être déjà parti avant, certes, à la vitesse où ça va...)
Je veux bien tout ce que tu proposes, des funérailles, en te remerciant pour cette attention et cette délicatesse, et pour ça, rien de mieux, comme toujours, que WeTransfer ! En version gratuite et sans inscription, tu peux envoyer jusqu'à 2 Go d'un coup, et ce, indéfiniment, donc n'hésite pas. Tu devrais comprendre comment ça marche, non ? C'est tout simple (selon moi). Mais... Sinon, qu'un gus maison te guide ? Ou ?
Mais merci en tout cas ! Merci...
Et d'avoir aussi pensé à moi, car, oui, ça aurait été bien important pour moi d'y être. Hélas, mon état... (qui me fera bientôt le rejoindre, je crois...). En plus de la distance, et de risque sanitaire dont j'espère que vous ressortirez sains et saufs, vous autres. Sinon... bah, je donnerais encore moins cher de moi-même, et donc, pour ainsi dire, plus plus.



#
[diét/éthique][minimalisme][maximalisme}
Plutôt que de faire des bonds aux fins de progresser de façon vertigineuse dans le niveau de bonheur objectif ce qui ne garantit absolument pas un bonheur ressenti supérieur [ ], il est préférable de rechercher les « petits bonheurs » de façon à rester le plus possible dans un état de bonheur ressenti positif – cette situation entraînera mécaniquement un réajustement du référentiel à la hausse, ce qui satisfera les principes fondamentaux.
Bien évidemment, nous n'avons qu'une maîtrise très incomplète de notre courbe du bonheur, qui dépend autant de nos choix que des aléas de la vie. Ce constat n'empêchera pas de faire en sorte d'améliorer ce sur quoi nous avons une influence, plutôt que de nous résigner et subir.
Tel est l'enseignement fondamental de ce chapitre : le bonheur est relatifi la recherche du bonheur objectif maximal est survalorisée et sera déceptive ; en revanche, l'optimisation du bonheur ressenti améliorera significativement sa qualité de vie.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)



#
[ego][diét/éthique][programme][défausophie][neutralisage]
On dit de l'oisiveté qu'elle est la mère de tous les vices. C'est faux : elle a volé ce titre à l'orgueil.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


#
[suicide][TP][maladie][noirage]
L'orgueil est donc aussi le père de l'ambition.
Cet aspect de l'orgueil est déterminant dans noire élan vital. C'est parce que, par orgueil, l'individu tient à prouver sa valeur qu'il accepte d'affronter la vie et renonce au suicide. C'est parce qu'il est convaincu, toujours par orgueil, qu'il a les capacités pour mieux faire, qu'il accepte les soulfrances de la vie, persuadé du retournement positif futur de son existence.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)



#
[programme][àmouréinventer]
L'amour est le fils de l'ignorance et de l'orgueil.
Déjà, le terme même « amour » est particulièrement ambigu en langue française.
Il revêt en réalité trois sens fort différents.
Le premier est « l'amour passion » [  ].
Le deuxième est « l'amour familial » [  ].
Le troisième est « l'amour sexuel » [  ].
Seul un lien de chronologie existe entre ces I:rois significations du mot amour – dont chaque sens est tellement important qu'il aurait mérité une adaptaI:ion du vocabulaire pour qu'un mot propre le désigne (comme dans certaines langues étrangères) et éviter ainsi de malheureux arnalgames.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


#
[àmouréinventer]![programme][TP]
La seule certitude scientifique est que la lulibérine ne sera pas sécrétée pendant plus de quelques mois, voire quelques années, entre les individus d'un même couple.

Ainsi, en application des règles biologiques, la passion va quitter le couple, qui se maintiendra encore un certain temps pour assurer la survie de la progéniture, grâce à l'action de l'ocytocine. Certains avis scientifiques se sont prononcés sur une période d'environ trois ans, estimant qu'à cet âge, un enfant peut marcher, et qu'un individu seul (la mère généralement) est alors en mesure d'assurer sa survie. Cette durée est certes possible, mais sans que des expériences plus poussées aient permis de la valider – et au regard du vécu de chaque individu, il est illusoire de déterminer aujourd'hui une « période officielle biologique de vie en couple ».

Mais une fois la passion évanouie dans le couple, l'hypothalamus, l'organe sécrétant la lulibérine, ne va pas s'atrophier. L'individu est susceptible d'éprouver régulièrement de nouvelles passions tout au long de sa vie. À chaque instant, à chaque rencontre, la lulibérine peut être de nouveau sécrétée, et une nouvelle passion débuter. L'objectif utiilitaire est simple : chaque individu a plus de chance de mieux transférer son patrimoine génétique en le mélangeant à des individus différents plutôt qu'avec un seul – une application pragmatique et évolutionniste du proverbe des œufs qu'il vaut mieux éviter de mettre dans le même panier. Chacun a donc une vocation biologique à éprouver plusieurs passions dans sa vie.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, chap. "Synthèse des mécanismes horrmonaux de la transmission des gènes")
+
Et ce, même si l'individu vit heureux en couple. Au delà d'une certaine période, la passion disparaît dans le couple, ce qui ne remet pas en cause l'attachement que les partenaires peuvent éprouver l'un envers l'autre. Mais cet attachemeht, l'œuvre de l'ocytocine, est sans rapport avec l'objectif de féconder le maximum de partenaires possibles aux fins de transmettre ses gènes, et la lulibérine peut donc ressurgir à tout moment dans cet objectif. Un homme marié, sincèrement amoureux de sa femme, est donc susceptible d'éprouver une passion dévorante pour une tierce persorne. Alors que cette situation est biologiquement naturelle, elle est considérée comme dramatique par les règles sociales.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe, chap. "Comment est-il donc possible qu'un individu ayant des relations sexuelles heureuses (avec un partenaire ou même plusieurs) puisse malgré tout tomber amoureux d'une autre personne ?")

#
[défausophie][maudit][noirage][moyenhomme][àmouréinventer]
Les infomlations scientifiques qui précèdent sont plutôt récentes – elles ont émergé dans les armées 80, puis ont largement été développées depuis. Elles sont traitées dans des ouvrages scientifiques del vulgarisation à destinaI:ion du grand public, mais également dans des magazines ou des documentaires.

Toutefois, il est évident qu'aujourd'hui, le message n'est pas passé. En effet, ces informations relèvent de la bombe atomique par rapport à la culture humaine. Elles sont tellement révolutionnaires qu'elles aboutissent aujourd'hui à une réaction de curiosité et à une politique de l'autruche. Ces informations sont absorbées par le grand public comme si elles ne le concernaient pas, comme s'il était au spectacle et qu'on lui contait le fonctionnement biologique de l'être humain, cet autre – sans se rendre compte que c'est bien de lui qu'il s'agit.

Car si le poids de la biologie est évidemment fondamental dans la vie d'un être humain, l'information biologique, elle, ne l'est absolument pas – l'être humain a vécu sans cette information pendant des centaines de milliers d'années. En revanche, l'être humain vit dans une société qui a ses propres règles et sa culture, et qui constituent, eux, l'informaI:ion indispensable pour qu'il puisse vivre.

Dès lors que l'information biologique n'est pas intégrée dans l'information culturelle (voire même qu'elle s'y oppose), elle n'a qu'une valeur de divertissement.

L'un des objectifs de cet ouvrage est ainsi de contribuer à la diffusion de ces infomlations biologiques dans la culture humaine, et nous verrons ultérieurement tout l'intérêt d'une telle démarche.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


#
[àmouréinventer]!
Car dans toute l'histoire de l'humanité présente et à venir, il n'existe et n'existera certainement pas de plus grande illusion que celle de l'amour passion.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)

#
[àmouréinventer]![noirage]
Ainsi, si l'amour passion subjugue par ses promesses de plaisir fou et de bonheur infini, il se caractérise dans la réalité par des souffrances bien réelles.

D'abord, le refus de l'être idéalisé de devenir son partenaire heurte violemment l'orgueil et constitue souvent la première douleur que l'amour passion fait ressentir.

Si le couple se forme, la rupture sera une épreuve dont la dureté sera proportionnelle à la passion et à l'attachement. Des études scientifiques ont montré qu'une rupture était quasiment aussi domnrageable pour l'organisme que le décès d'un être très cher (parent ou enfant).
[  ]
Toutes ces douleurs sont-elles vraiment nécessaires ?
Certainement pas.
Une fois de plus, c'est la comlaissance qui vient au secours de nos malheurs.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


#
[àmouréinventer][programme]
Et donc, pour aller plus loin, ces sentiments si violents que nous éprouvons dans l'amour ne sont pas à destination de l'être aimé, qui n'est qu'un intermédiaire, mais bien de son sexe.
Cette révélation remet en cause notre système de pensée. [  ]
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


#
[maximalisme][programme][noirage]
Le principe de survie sous-tend un principe déjà exposé du « toujours plus ». L'individu n'est pas programmé pour être heureux, il est par nature un éternel insatisfait que la recherche du « toujours plus » protège des aléas et des dangers de la vie.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)
+
cf. chap. "le bonheur"



#<
[rappel]
l'attente/l'espoir fait la déception
l'attachement fait l'arrachement
...
la vie fait la mort
-
l'espoir fait la déception
la possession/l'acquis fait la perte
l'attachement fait l'arrachement
la vie fait la mort
-


#
[bio-logique][diét/éthique][politique]
[  ]
À la base, il y a une méprise: mettre tous les affichages LCD dans le même panier. Avant l'avènement du rétroéclairage par LED, les LCD étaient rétroéclairés à l'aide des tubes fluorescents à cathode froide, technologie également appelée CCFL et dont nous avons des souvenirs douloureux pour nous être payés des maux de tête carabinés en les regardant d'un peu trop près.
   Depuis 2008-2009, ces systèmes de rétroéclairage ont été remplacés progressivement (comme par exemple, sur l'écran d'un iPad) par des systèmes de rétroéclairage par LED.
[  ]
Il est envisageable que l'on trouve néanmoins des études dans les prochains mois ou dans les prochaines années qui décriront les méfaits de certains écrans rétroéclairés par LED, puisque la plupart du temps — tout comme pour la cigarette, l'alcool, les bombes d'insecticide ou la télé-réalité — nous sommes D'ABORD exposés au danger avant d'en être avertis. Mais je ne peux pas me prononcer maintenant. Attendons ce qu'en diront les spécialistes.
[  ]
(https://book-to-the-future.tumblr.com/post/37786609414/r%C3%A9tro%C3%A9clairage-par-led-un-point-n%C3%A9cessaire-pour)





#<
[rappel][programme]
de l'instinct de survivre et se survivre découlent/s'enchaînent tous les asservissements


#<
des routes à l'aller, déroute au retour

#
[confinement][ascèse][diét/éthique][TP]!
Évidemment, à chaque élection, le vote local fait froid dans le dos.
Les personnes que j'ai rencontrées ici et que j'aime vivent isolées. Le repli et l'autarcie s'imposent aux sages. Les échanges sont rares. Je n'ai pas d'amis au village, mes rapports avec l'extérieur se limitent à deux raids mensuels au supermarché le plus proche, véhiculé par ma mère, et au dîner dominical au restaurant qui, une fois la semaine, m'assure un minimum de contact humain. [  ]
Ici, personne avec qui m'entretenir, échanger des idée, encore moins les partager. [  ]
J'ai découvert une forme d'ivresse de la solitude qui peu à peu s'est transformée en vertige. Vivre seul, c'est tout d'abord le plaisir de vivre à mon rythme. Je dors peu, je dispose à mon gré de journées de 18 heures. [  ] la retraite m'offre la compensation d'une disponibilité de temps inouïe. Mais je suis trop fébrile pour lire longuement, et je ne vois plus de monde. Je ne vois plus le monde. J'essaie de le penser à travers les films, les films seuls, que je vois jour et nuit. Occupation principale et quasi unique [  ]. [  ] 3, 4, voire 5 films par jours. [  ] Le téléchargement illégal n'a pas de secret pour moi, de ??? en chaînes Youtube, je moisonne tout ce qui m'intrigue, excite ma curiosité, des oeuvres auxquelles je n'ai jamais eu accès et toujours voulu voir, aux découvertes les plus improbables. [  ] Tout y passe et je ne peux m'arrêter. Je gère mes téléchargements, j'archive, je me couche, et je recommence le lendemain. Je sombre littéralement de les films des autres, perds toute envie d'écrire, de filmer, de faire autre chose que regarder les films des autres. Le nid devient niche, le refuge : prison. Et ces films des autres ne sont plus que des miroirs, et non des fenêtres.
[  ]
Je m'impose cet exercice de cueillette pour sortir au moins une fois par jour, m'aérer, interrompre le flux des affairements quotidiens auxquels je m'adonne avec frénésie, afin de me retrouver le moins souvent possible face à moi-même. Probablement parce que je ne parviens plus à écrire depuis longtemps, il m'est intolérable de me sentir désoeuvré. je me persuade de n'être pas oisif en considérant tout comme travail [  ]. Je sais confusément que si l'ennui se frayait la moindre place dans ma solitude, elle se matérialiserait bien trop pour que je puisse continuer à la chérir. [  ]
(Ne croyez surtout pas que je hurle [film], 3'15 + 16')



#
[maladie]
Dans le documentaire I Remember Me (2000), Blake Edwards parle de son combat contre le syndrome de fatigue chronique.


#
[style][(p)références][beauté][postsexuel]
[  ]
Audrey Hepburn est considérée comme l'une des plus grandes actrices hollywoodiennes des années 1950 et 1960. Aux antipodes des pulpeuses vedettes de cinéma de l'époque, elle incarne un nouveau glamour, plus raffiné : silhouette gracile, visage fin, yeux de biche, sourire malicieux. En 1999, l'American Film Institute la classe à la troisième place de sa liste des plus grandes actrices de films américains de tous les temps, derrière Katharine Hepburn — avec laquelle elle n'a aucun lien de parenté — et Bette Davis.
[  ]
Son physique  était très éloigné des canons d'Hollywood qui, à l'époque, préférait les actrices aux formes généreuses comme Marilyn Monroe, Kim Novak, Lana Turner ou la française Martine Carol. « Elle est capable, à elle seule, de faire de la poitrine une valeur du passé », disait malicieusement Billy Wilder30. Audrey Hepburn incarne à l'inverse un « charme tout nouveau de « garçonnet manqué », mais très féminin par sa grâce, ses yeux immenses et ses longues jambes »15. Son choix, encore à l'encontre des stéréotypes, de conserver l'épaisseur naturelle de ses sourcils bruns contribue également à rendre sa « drôle de frimousse » (Funny face en anglais) inoubliable.  Ce style d'Audrey Hepburn est en bonne part le résultat de la rencontre avec le couturier Hubert de Givenchy en 1952, puis leur collaboration à l'occasion du tournage de Sabrina31 ; « Un mélange de mannequin ultra-chic et de ballerine classique » écrit Vogue en mars 1952.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Audrey_Hepburn)
>
[postsexuel]
« Elle est capable, à elle seule, de faire de la poitrine une valeur du passé », disait malicieusement Billy Wilder.
+
(V)
[Audrey Hepburn], ivre, voyant une stripteaseuse à forte poitrine ôte ses lunettes noires – Seigneur !
(Diamands sur canapé [film], 59')


#<
[complice]
mes muses sont celles avec qui je m'amuse



2020 10 04


#<
chaque heure suffit à peine
ah, chaque heure suffit à peine
-
ah
chaque heure suffit
à peine


#<
le mashup compile
le... complique/déprime
la formule comprime
-
le texte complique et déprime
le mashup compile
la formule comprime
-
le mashup compile
la formule comprime
pile
-
le mashup prise
compile
la formule comprime
pile/prime
-
le mashup compile
la formule comprime (pile)
l'un prise
l'autre prime
-
le mashup compile
la formule pile
l'un prise
l'autre prime
-
le mashup prise et compile
la formule pile
prime
-
le mashup prise
compile
la formule pile
prime
-
le mashup prise
compile
la formule pile



#
compiler :
Sens 1     Constituer un ouvrage à partir d'emprunts à divers auteurs.
Synonymes : plagier, amasser
Sens 2     Informatique     Convertir en un langage compréhensible pour un ordinateur.
(https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/compiler/)
+
compiler
1. Réunir des documents sur un même sujet à partir de diverses sources.
2. (Programmation) Transformer à l'aide d'un compilateur le code source d'un programme en logiciel exécutable.



#<
l'archivage/l'archive/l'archiviste empile
le mashup/centons compile
la formule pile  (+ verbe "piler")

#<
... épile
... compile
... pile

#<
le mashup importe, la formule exporte, et porte
-
le mashup importe
mais la formule qui porte
exporte
-
pour l'export
le mashup importe
la formule porte
-
pour export
le mashup importe
la formule porte
-
pour l'export
la formule porte
le mashup importe




#<
nos parents nous sèment
nos géniteurs nous sèment, très fort
le couple sème, très fort
le couple s'aime pour semer
ils s'aiment pour semer
on s'aime pour semer
s'aimer pour semer
ça, pour semer, on s'aime
on sème d'amour fou
-
entre nous
on s'aime pour s'aimer
et semer     (+ essaimer)
-
on s'aime
pour s'aimer
et semer
(O/<.)
+
Mon quantique : "Cassandre"


#<
faire face ou volte-face


#<
à l'horizon la prison
prisons l'horizon



#<
la possibilité même que (dans certains cas) le suicide soit impossible/inaccessible condamne (à mes yeux) la vie
-


#<
survivre
jusqu'à se survivre
tel est le programme
-
le programme
survivre
jusqu'à se survivre
-
le programme est
de survivre
à se survivre



#<
(quand on devient) vieux on devient vétilleux
on devient/devenu v(ét)i(ll)eux


#(AF)
[pop][autophilosophe][PM]
...
(Les Chemins de la philosophie -  25/09/2020 - Profession philosophe (67/100) : Benoît Peeters : "La biographie est la collaboration avec l'ombre d'un disparu", 13'35-16')


#
[ARG]
...
(Les Chemins de la philosophie -  25/09/2020 - Profession philosophe (67/100) : Benoît Peeters : "La biographie est la collaboration avec l'ombre d'un disparu", 27')


#
[ARG][amphibo-logique]

(Les Chemins de la philosophie -  25/09/2020 - Profession philosophe (67/100) : Benoît Peeters : "La biographie est la collaboration avec l'ombre d'un disparu", 36')


#
[karl][no effort][TP][créage][pour vincent]
... je préfère tout l'amont (au travail de l'écriture) au moment de l'écriture...
(Les Chemins de la philosophie -  25/09/2020 - Profession philosophe (67/100) : Benoît Peeters : "La biographie est la collaboration avec l'ombre d'un disparu", 42')

#
(AF)
[autophilosophe][centre][philosavis]!
...
(Les Chemins de la philosophie -  25/09/2020 - Profession philosophe (67/100) : Benoît Peeters : "La biographie est la collaboration avec l'ombre d'un disparu", 45'30-50'30)


#
[otteur]
[  ] et [par cette chanson] qui est peut-être une façon de laisser dire ce que j'ai envie de dire sur... [  ]
(Les Chemins de la philosophie -  25/09/2020 - Profession philosophe (67/100) : Benoît Peeters : "La biographie est la collaboration avec l'ombre d'un disparu", 50'45)


#
[défausophie]
– Une librairie !
– Voilà. Une de ces boutiques sinistres où l'on vend de la philosophie.
(Funny face [film], 9'40)

#
[PM][otto karl][beauté][esth/éthique]
(D')Une beauté synthétique tout au plus.
(Funny face [film], 15')


#
[diét/éthique][!°][autophilosophe]
Ne soyez pas sotte, tout le monde a besoin d'être embrassé. Même les philosophes.
(Funny face [film], 16'45)

#
[diét/éthique][autophilosophe][dépression]
En chantant – [  ] Ma quête philosophique m'a laissée à la dérive. [  ]
Où étais-je passée toutes ces années ? Est-ce drôle ? Ou dois-je me sauver ? dépuis combien de temps cela dure-t-il ? [  ]
(Funny face [film], 17'40)

#
[diét/éthique]
– Tenez-vous droite. En arrière, les épaules. Mademoiselle, vous ne pouvez savoir comme la façon de se tenir a de l'importance.
– Je ne suis pas venue ici pour faire de la gymnastique corrective. [  ] [blabla...]
– Je me demande quand elle respire.
(Funny face [film], 24'40)
+
[  ] mais je vous conseille de vous coucher plus tôt !
(Funny face [film], 48'20)


#
[àmouréinventer][féminisme]
Elle – Salaud ! Tu n'es qu'un salaud ! Je te déteste !
Lui (la gifle)
Elle (soudain amoureusement) – Ah ! Chéri...
(Funny face [film], 40'50)

#
[neutralisage][!°]
– Ils n'ont pas l'air contents.
– Ni mécontents, d'ailleurs.
– À votre avis, sont-ils satisfaits ?
– Ils n'ont pas l'air déçus.
(Funny face [film], 55')


#
[épure][neutralisage][minimalisme][DTO]
[  ] 1968. La même année, Audrey Hepburn annonce qu'elle met un terme à sa carrière. [  ]
Conformément à son retrait annoncé du cinéma, elle refuse la plupart des rôles qui lui sont malgré tout proposés, comme Out of Africa22. Cependant, elle joue dans quelques rares films comme La Rose et la Flèche avec Sean Connery comme partenaire en 1976.
  Elle fait une dernière apparition au cinéma, jouant le rôle d'un ange dans le film Always de Steven Spielberg en 1989. Le succès n'est pas au rendez-vous.
[  ]
Sa tombe, située dans le minuscule cimetière du village [suisse de Tolochenaz], est d'une très grande sobriété, à l'image de l'actrice. [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Audrey_Hepburn)


#
Le dimanche 4 octobre 2020 à 14:02:13 UTC+2, lll lkll llll a écrit :


Comment vous dire... Pour vous donner envie de découvrir... ce truc de fou, de ouf...
Je vous envoie l'album, tout simplement. Must. Incontournable. Au charme fou. De chef d'oeuvre lo-fi. Mon album de chevet depuis une semaine... que Loïc nous l'a recommandé. Par ici, donc :
Gonjasufi, "A Sufi And A Killer", 2010.
Mettons alors, en bonus, ma préférée de son deuxième album original sorti en 2012 ("MU.ZZ.LE"). Encore un exemple de ses excusions de trip hop enfumé, ensauvagé... (et encore, comme assagi comparé au premier album, "culte")
https://youtu.be/nW-ccM2DKnA
Et, même si aucun n'égale le premier album, il faudrait parler aussi de la suite de l'oeuvre, avec Callus (2016), et (d'auto-reprises) Mandela Effect (2017) qui le voit, sans trop de surprise (n'est-ce pas Nico R.), collaborer avec Beth Gibbons (Portishead), etc.
Mais, ne vous attendez même pas à du trip-hop, c'est beaucoup plus fou que ça, et ultra-transversal et -transgressif.
Mais... laissons plutôt parler ? Voir le mail suivant, qui devrait vous convaincre (d'être au moins curieux), j'espère...
Mais si je devais retenir un seul commentaire :
« Les chefs d’œuvre prennent parfois des allures de démo. »

+
Correctif :
Pardon, non, dans l'album "Mandela Effect", c'est pas une collaboration (directe) avec Beth Gibbons (cf. Portishead), c'est juste qu'il reprend "Show", de Beth Gibbons.

+

Le dimanche 4 octobre 2020 à 14:22:38 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


PAR EXEMPLES...

#0
Ecks [= Gonjasufi] said of the album [A Sufi and a Killer] : "I didn't want it to be too easy for the listener. I wanted it to hurt a little bit. I wanted it to get into a spot in the head that hasn't been hit".
("Je ne voulais pas que ce soit trop facile pour l'auditeur. Je voulais que ça fasse un peu mal. Je voulais qu'il entre dans un endroit de la tête qui n'a pas été touché.")

#1
Gonjasufi, avec son premier album, "a sufi & a killer", véritable trip halluciné et mystique...

#2
[  ] invente un collage foutraque, inattendu et follement bien torché.
[  ] A Sufi and a Killer sent la poussière, l'aridité, le funk, le blues et la folie, un trip au cœur d'une Amérique arty et en marge, à milles lieux de l'industrie de l'entertainment américaine dont on nous gave trop souvent. Un disque qui puise son influence dans la musique indienne, l'électronique, les chants de sioux, le bon vieux blues texan, la musique de western spaghetti ou encore le hip-hop voire le jazz. Une voix d'outre-tombe, rocailleuse et plaintive, qui nous égare dans des endroits inconnus ou le son des vinyles grésille parfaitement et les cris percent notre cœur. Un album fou, étrange, précurseur et fatalement magique. Le disque d'un voyage bordélique et céleste en compagnie d'un rasta égaré, d'un tonton dingue de sons qui réinvente les contours de la pop music. Une voix et un style qui touchent au génie. Un album magistral et souvent magique [  ].


#3
labyrinthe exotique, enfumé et divinement psychédélique. A Suffi and a Killer, sorti le 08 Mars 2010, peut presque être considéré comme une nouvelle drogue : agréable et déroutant, de part un irrésistible mystère, qui survit même au bout qu’une quarantaine d’écoutes (et plus) : une fois consommé, on ne peut s’en passer.

#4
[sa passion pour le] hip hop. Cependant, ces couches de sonorités tortueuses s’aventurent autre part, mélangeant des influences soul, rock, folk, et bien d’autres encore. L’album part donc dans de nombreuses directions. Ce réel désordre est à la fois son majeur atout, et sa supposée limite : le tout est d’apprécier de se perdre.

#5
 Un ton plutôt rocailleux, qui nous transporte dans un voyage spatial, un tour culturel des ruines du monde, ou encore un road-trip temporel quelque peu magique. Talentueux, il réussit à nous hypnotiser dans une masse de sons justes et confus, à la fois extrêmement modernes et très anciens. Les morceaux sont courts, oscillant entre deux ou trois minutes. Cela détruit toute lassitude, et forme un ensemble d’enchevêtrements dynamiques.

#6
La musique de Gonjasufi parait intemporelle

#7
[  ] MU.ZZ.LE est économe en moyens. [  ]
[  ] ces 25 minutes embrumées sont en réalité 12 éternités et 13 univers, cette soul cosmique, ce hip-hop fracassé, ces samples vaporeux et ces chants spirituels, âpres et amers constituent un pendant pur, minimal, aride d’A Sufi and a Killer. Une redéfinition, magistrale car plus digeste sans doute, de la complexe sorcellerie de Gonjasufi.

#8
 Bric-à-brac foireux ou fulgurance géniale, les avis divergent au sujet de Gonjasufi et de ses premiers albums (A Sufi and a Killer et MU.ZZ.LE). Une chose est sûre, l’Américain parvient systématiquement à intriguer, à bousculer les vieilles habitudes d’écoute en troussant des liens entre un hip-hop abstrait et des folklores indiens, entre des plages de musiques électroniques bercées au psychédélisme moyen-oriental et de vieux vinyles de soul 70’s tordus avec un malin plaisir.

#9
[à propos de l'album "Callus"]
Gonjasufi réussit ici rien moins qu’à proposer une nouvelle veine spiritualiste et désorganisée de dépassements des genres musicaux. [  ] Callus (Warp) est en effet difficile d’accès, souvent dissonant. Mais c’est une réussite épatante et éprouvante, aussi déconcertante qu’a pu l’être à l’époque de sa sortie le Kid A de Radiohead pour les amateurs de rock bon teint. On ne parlait à l’époque que de déconstruire le format pop rock à coups d’électro acoustique. Gonjasufi mêle hip-hop, soul, garage, musique indus, le tout dans un bouillon psychédélique habité par la folie ancestrale et la dinguerie du désert. [ ] l’impression de se retrouver plongé au cœur d’une perte de contrôle totale est omniprésente.
 Callus disjoncte de partout. L’enregistrement est lo-fi, grésillant, composé de couches qui empiètent les unes sur les autres. La basse bave sur les côtés, tandis que d’étranges effets d’échos assourdissent l’arrière-plan. On croit entendre des fantômes chanter quand Gonjasufi se tait et on sait que des séquences électro s’enclenchent toutes seules et évoluent d’une écoute sur l’autre.
[  ] un aperçu splendide sur la folie de Gonjasufi. La mélodie est jolie mais l’homme est brisé, fracturé du ciboulot et chante comme s’il n’en avait plus pour longtemps. [  ]  Il y a chez Gonjasufi une manière de digérer les influences et de prétendre embrasser toutes les musiques qui est époustouflante. Le résultat est parfois très beau, presque classique
[  ] L’album s’enfonce dans un univers de plus en plus sombre et saturé d’ombres, de créatures des bas-fonds, de pertes de repères, de fausses pistes et de mauvaises idées. Par rapport à ces essais précédents, Callus va beaucoup plus loin. Il donne le sentiment que l’homme s’est élevé mais aussi qu’il est tombé en lambeaux.
Gonjasufi jongle avec les ambiances, garage, punk, gothique, avec une virtuosité et une audace sans précédent. L’évidence de certaines mélodies est sidérante et n’a d’égale que l’impact de certaines intonations. La voix de Gonjasufi gronde comme une prière à l’exorcisme. Elle soigne et fracture dans le même mouvement. [ ]


#10
[à propos de l'album "Callus"]
Ce désespoir est accentué par son chant urgent et désordonné avec ses effets de mégaphone sans oublier de nombreux reverb et distorsions faisant de "Callus" une oeuvre cathartique. Allant des expériementations rock sludge (« Maniac Depressant »), du rock industriel (« Afrikan Spaceship »), du hip-hop (« Prints Of Sin »), du doom metal (« The Jinx ») et même du disco sur le décalé « Vinaigrette » en passant par de l’électro pure et dure, le Californien accompagné de Pearl Thompson (ex-guitariste de The Cure) sur quelques morceaux n’épargne aucun style musical.

...

ETC.


+

Le dimanche 4 octobre 2020 à 20:05:44 UTC+2, nicolas r a écrit :

J'aime beaucoup, mais vraiment beaucoup beaucoup beaucoup, je sais pas encore à quel point vu que la première écoute est en cours mais ça promet!
Merci

+

Rôhhh, "Holidays"...


Le dimanche 4 octobre 2020 à 20:31:14 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Comme tu dis, oui, "Holidays", rôoooh... Moi aussi je l'adore, et adoré tout de suite, avec les quelques autres au-dessus du panier, mais panier auquel on s'attache tout entier, à l'écoute. Mais d'abord, oui, celle-ci se détache du lot, avec, selon moi, "She Gone", "Ageing", "I've Given", "Made" ; puis assez vite se révèlent aussi "Advice" (que j'adore autant), "Kowboyz&Indians", puis... d'autres, tout plein.
Merci à toi, pour ce retour enthousiaste !
Et n'oublie pas "Timeout" du deuxième album, et... et...

+


Le dimanche 4 octobre 2020 à 20:30:50 UTC+2, Judicaël a écrit :


Ohhh, mais c'est pas mal du tout, ça !!


Le dimanche 4 octobre 2020 à 20:39:55 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


: ))
Et attends, attendez, d'autres coups de coeur vous attendent peut-être sur les autres albums. Je pense à quelques-unes pour chacun (de vous deux), mais... Dans l'ensemble, c'est quand même ce premier-là qui, dans son ensemble, reste largement au-dessus, je trouve. Son petit chef d'oeuvre, quoi. Sinon "un" (chef d'oeuvre) tout court, dans son genre... transgenre !






2020 10 05



#<
l'automne, c'est la/notre vie
l'automne, c'est la vie (vers...)
-
l'automne
c'est la vie
(vers...)   (+ ma vive ère ?)
-
l'automne
c'est la vie
vers
-
l'automne
c'est la vie
(vers...)
-
l'automne
c'est la vie
(vers)
(O/<.)


#<
[rappel]
"nagori"
vers
(le) printemps
-
"nagori"
vers
le printemps
(O/<.)

#<
le ver(s) est dans la vie

#<
[rappel]
se formuler par les/parlers autres
-
se formuler
parlers
autres
-
se formuler
par les
parlers
autres
-
se formuler
par les
autres


#
[philosophie][âge][autophilosophe]
– Oh, je n'en crois pas mes yeux : je vous croyais vieux.
– Ah ?
– Je veux dire... que philosophe [  ] évoque un certain âge, de la maturité !
– Je suis navré de vous décevoir, mademoiselle.
– Mais pas du tout. [  ]
(Funny face [film], 1:16')
+
#
[postsexuel][prosexuel][défausophie]
– C'est peut-être le plus grand philosophe depuis Aristote, mais c'est aussi un homme. Et, croyez-moi, il es beaucoup plus homme que philosophe.
– Insinueriez-vous qu'il s'intéresse à moi autrement qu'intellectuellement ?
(Funny face [film], 1:19'25)
+
– [  ] Je suis venu m'entretenir avec un philosophe. Et vous vous conduisez comme un homme.
– Mais je suis un homme ! Et vous êtes une femme.
– Ce n'est pas de cela que je voulais parler.
(Funny face [film], 1:34'10)

#
[autophilosophe][pop][reconnaifiance][lo-fi]
Philosophe de pacotille !
(Funny face [film], 1:22')

#
[humour]
Si vous n'aviez pas l'air aussi atrocement sérieux, ce serait extraordinairement drôle.
(Funny face [film], 1:19'15)


#
[àmouréinventer][neutralisage][!°]
– C'est impossible. Vous appartenez au monde de la mode. Nous sommes des gens froids, artificiels, totalement privés de sentiments. Vous n'avez pas le droit de tomber amoureux.
– Je suis un traître.
(Funny face [film], 1:21'25)


#
[àmouréinventer]
chanteuse pathétique chante – [  ] Je savais bien que je l'ai aimé.
– C'est pas de l'amour, c'est de la rage.
(Funny face [film], 1:24'20)


#
["temps perdu"][mes quantiques]
(en chantant et dansant avec guitare) – Ne perdez pas de temps.
[   ]
Vous êtes un génie.
(Funny face [film], 1:27'40 + 1:28'45)


#
[automédecin][réêl][brachy-logique]*[pour vincent][pour les postiers]
Il existe une nouvelle d'Edgar Poe, Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume, dont le narrateur visite un asile de fous. Avant d'entamer la tournée des cellules où on enferme les patients dangereux, le directeur le met en garde. Ces patients, dit-il, ont développé un délire collectif, étrangement cohérent : ils croient être le directeur et les infirmiers, enfermés par les fous qui ont pris le pouvoir dans l'asile et pris leur place. « Vraiment ? dit le visiteur, comme c'est intéressant. » Au début, oui, il trouve ça intéressant, mais à mesure que la visite avance il est de moins en moins à son aise. Les malades disent comme un seul homme ce que le directeur a prévenu qu'ils diraient. Ils supplient le visiteur de les croire, si peu croyable que cela paraisse, et de prévenir la police afin qu'on les délivre. Les entretiens se passent en présence du directeur, qui écoute les malades en souriant avec bénignité et de temps à autre cligne de l'œil à l'intention du visiteur, de plus en plus déboussolé. Le soupçon s'insinue en lui que la vérité pourrait bien être ce que disent les malades. Il se met à regarder son guide avec une inquiétude qui n'attend qu'un infime déclic pour verser dans la pure terreur. Et on dirait que l'autre s'en rend compte, qu'il en rajoute. « Qu'est-ce que je vous avais dit ? pérore-t-il. Ils sont convaincants, hein ? Et attendez, vous allez voir : le plus convaincant de tous, c'est celui qui prétend être le directeur. Un malade remarquable, vraiment, très remarquable ! Au bout de cinq minutes avec lui, j'en mets ma main à couper, vous allez croire que c'est moi, le fou dangereux ! Ah ah ah ! »
Sur ce thème angoissant, la littérature fantastique a donné des milliers de variations. Quelques-unes des plus mémorables sont dues à Philip K. Dick.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #34)
+
* Car finalement il résume ici en un paragraphe la nouvelle de Poe.


#
[philosophie][autophilosophe][défausophie]
La sagesse, c'est pourtant ce que tout le monde recherche. Même les viveurs, les voluptueux, les esclaves de leurs plaisirs soupirent après la sagesse. Ils disent qu'il n'y a rien de mieux, que s'ils en étaient capables ils seraient philosophes. Paul n'est pas d'accord. Il dit que c'est un but misérable, la sagesse, et que Dieu ne l'aime pas. Ni la sagesse, ni la raison, ni la prétention d'être le maître de sa vie. Si on veut cohnaître l'opinion de Dieu sur la question, on n'a qu'à lire le livre d'Esdras, voilà ce qu'Il y dit en toutes lettres : « je confondrai la sagesse des sages. Et l'intelligence des intelligents, je la jetterai aux ordures. »

Paul va encore plus loin. Il dit que Dieu a choisi de sauver les hommes qui écouteront, non pas des paroles sages, mais des paroles folles. Il dit que les Grecs s'égarent en poursuivant la sagesse, et que les Juifs s'égarent aussi en réclamant des miracles, et que la seule vérité c'est celle qu'il amlonce, lui, ce Messie crucifié qui pour les Juifs est un scandale et pour les paîens une folie. Car la folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que la force des hommes.
(Emmanuel Carrère, Le Royaume, 2-"Paul", #36)


#
[pour Vincent]
Antonioni, La notte/La nuit [film]

#
[postsexuel][àmouréinventer][taisage]
Elle - Ça vous embêterait que je reste encore avec vous quelques minutes ? Il n'y a aucun risque, soyez tranquille. Amis et rien d'autre. (Elle s'allonge sur son torse nu, elle le connnaît à peine.) On est amis, n'est-ce pas ?
Lui - Oui.
Elle - Bien. Maintenant on ne dit plus un mot. On se contente de dormir.
(Diamands sur canapé [film], 23')



#
[!°]
Comment on t'appelle, d'habitude ?
(Diamands sur canapé [film], 26'45)


#
[àmouréinventer]
Lui – Je t'aime tant, Irma.
Elle – Je sais, [  ] et c'est ce qui me fait de la peine.
(Diamands sur canapé [film], 54')

#<
on est (chacun) qu'une goutte d'eau dans la merde


#
[àmouréinventer]!
Lui – Dès l'instant où je vous aime, vous m'appartenez entièrement.
Elle – Non. Personne n'appartient jamais à personne.
– Vous vous trompez.
– Jamais je ne laisserai qui que ce soit me mettre en cage.
– Mais ! Je  parlais de vous mettre en cage ? Je ne veux que vous aimer.
– Mais c'est la même chose !
– Non, erreur. [  ]
[  ]
Vous savez ce qui vous fait défaut, mademoselle-je-n'appartiens-à-personne ? Le courage. Vous n'avez aucun courage. [  ] Dites-vous bien qu'on n'échappe pas à l'amour. Appartenir à un autre être est la seule chance qu'on a de connaître un bonheur véritable.
...
(Diamands sur canapé [film], 1:49')

#<
vademe.com

#<
va d'aimer comme









2020 10 06

#
[à manuella]

Le mardi 6 octobre 2020 à 12:12:46 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Un grand merci !!
Ça m'en donne une idée. Même l'arrivée au bourg/à l'église... Certes, c'est peu, mais déjà beaucoup, merci ! Merci vraiment d'y avoir pensé (pour moi) et de l'avoir fait et d'avoir réussi...
Le discours de papa est très bien, mais, dans son style, un peu factuel, informatif et assez neutre – un peu trop peut-être ? Je m'attendais à un peu plus d'effusions de la part des petits-enfants aussi, mais tout ça est resté... très digne, on va dire, au risque de neutraliser ou banaliser un peu l'affaire et, du même coup, Jean – tonton Jean, parrain. Mais bon, l'essentiel s'est passé dans la vie, entre Jean et tous ces gens, dans l'intime de leurs relations, et c'est là que c'est le plus précieux et pas sur une estrade publique en quelques mots devant d'autres gens, oui. Donc c'est bien. Et très bien voire excellente aussi cette formule finale – de qui ? je sais pas, connue peut-être, mais – prononcée par Félicien : "Papi, tu n'es plus là où tu étais, mais tu seras toujours là où nous sommes". Papa aussi a de belles phrases (à lui), sobres et concises pour bien dire qui... quoi... comment...

Enfin, de voir, grâce à toi, tonton Jean sur son lit de mort me fait, par surprise, réaliser plus concrètement que jamais que...
De là, je comprends mieux que jamais aussi peut-être comme ça peut être important, au moins dans un premier temps, pour acter le fait ; et que, donc, ça ait pu, oui, te manquer cruellement pour... qui tu sais.

Ces fragments de funérailles, c'est peu, certes, j'aurais voulu y être, avant, pendant et après, en être, mais c'est déjà beaucoup (pour y être un peu quand même), vraiment, donc vraiment un grand merci à toi, M'nuella... ! : )

+

Le mardi 6 octobre 2020 à 12:29:27 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Aujourd'hui ou en ce moment, mieux. Mais tout est très très relatif.
J'ai dormi bizarrement 9h cette nuit, comme ça m'arriverait il y a quelques semaines de dormir 12h par nuit, sans guérir pour autant, mais...
Car mon état général se dégrade, ça c'est net.
Aller sur Dinard, j'y songe pour cet hiver, quand ça deviendra invivable ici à cause de l'appartement humide sans chauffage digne de ce nom et supportable. Mais Dinard m'expose beaucoup plus fortement au covid. Voilà pourquoi...
Quant à un retour bretagne, j'essaie... d'éviter pour le moment... dans mon état de faiblesse nerveuse extrême, car de faiblesse tout court... Et même si, certes, je vais très très (très) mal. En santé, tout serait envisageable, mais là...
Et au point que je ne rêve même plus à la montagne.
Je ne rêve plus que d'une chose : guérir. (Après quoi tout redeviendra possible.)
Mais je rêve...
Mais, M'nuella, MERCI... ! : )



#
[ascèse][M][diét/éthique][beauté][style][esth/éthique]
Alors, je ferme les volets, j'éteins les lumières, et je retourne à mon écran, le lieu des obsessions magnifiques, où les mirages de la vie se teintent de sublime.
(Ne croyez surtout pas que je hurle [film], 17'50)

#(AF)
...
(Ne croyez surtout pas que je hurle [film], 20'40)


#(AF)
...
(Ne croyez surtout pas que je hurle [film], 23'40-26')


#
[maudit][formule]
Je rappe pour te prouver que je n'ai plus rien à prouver. Mon truc t'échappe comme de la petite monnaie au fond d'une poche trouée.
(Lucio Bukowski ; Lucio Bukowski X Oster Lapwass - Le feu sacré des grands brûlés - "C'est pas du rap")

#
[minimalisme][épure]’dié/éthique][considération]
[Je] construis mes jours avec des matières simples. Chaque centimètre carré sera ma terre sainte.
(Lucio Bukowski ; Lucio Bukowski & Oster Lapwass - L'homme alité - "Moondog")

#
[formule]
Pour ne pas couler je multiplie les doses. Aiguise mes mots pour mieux rentrer dans le vif des choses.
(Lucio Bukowski ; Lucio Bukowski & Oster Lapwass - L'homme alité - "Moondog")




#
Hépatite auto-immune
[  ]
Est-ce que c’est contagieux ou héréditaire?
Elle n’est absolument pas contagieuse. Généralement on ne la considère pas comme une maladie héréditaire, cependant une tendance aux maladies immunitaires peut être observée dans certaines familles. On peut donc penser que les enfants de patients atteints d’une hépatite auto-immune ont un risque légèrement plus élevé de développer des maladies immunitaires de la thyroïde ou du foie, ou encore l’arthrite. Cependant ce risque est seulement légèrement plus élevé que chez la population normale et donc la prévention génétique n’est pas nécessaire.
Symptômes
Beaucoup de patients ne présentent aucun symptôme. Ils se sentent en parfaite santé. L’hépatite auto-immune peut être révélée par un test sanguin de routine, qui montre une élévation du taux de certains enzymes fabriqués par le foie. Certains patients se plaignent de fatigue, de manque d’appétit, de somnolence, ou même de douleurs variées dans les muscles ou les articulations. Pour d’autres, c’est un jaunissement ou une coloration jaunâtre de la peau et du blanc de l’oeil qui constituent les premiers symptômes.
Indices pour le diagnostic
Une illustration montrant un patient faisant l’objet d’une biopsie du foie. La personne est allongée sur la table, tenant les mains d’un visiteur, pendant que le docteur insère une aiguille dans le côté droit du patient. Utilisé avec la permission de Mayo Clinic Utilisé avec la permission de Mayo Clinic. Tous les droits sont réservés.  Des tests sanguins révèleront presque toujours la présence élevée des enzymes ALT et AST fabriqués par le foie. De plus, d’autres tests sanguins révéleront la présence d’anticorps dirigés contre certaines parties de cellules différentes, comme l’anticorps anti muscle lisse et le facteur antinucléaire. À l’examen, le médecin peut découvrir des anomalies, par exemple une augmentation du volume du foie, une jaunisse, ou certains signes visibles sur la peau, suggérant une maladie chronique du foie. Finalement il faudra faire une biopsie du foie pour confirmer le diagnostic.
Biopsie du foie
Pour faire une biopsie du foie il faut introduire une petite aiguille dans le foie après avoir appliqué un anesthésiant local. Le risque de saignement est infime, et le léger inconfort de cette technique est généralement bien toléré par l’immense majorité des patients.
Traitement
...
Traitements alternatifs ou complémentaires
...
Existe-t-il un remède?
...
Peut on aider son foie à se guérir lui même?
Non, pas directement. On peut cependant l’aider en lui fournissant de bonnes conditions de travail, en mangeant des repas sains et équilibrés, en ne fumant pas, en consommant l’alcool avec modération, ou mieux, en s’abstenant totalement. L’obésité peut entraîner des dépôts de graisse dans le foie et augmente le risque chirurgical avec la greffe. Par conséquent, si vous avez de l’embonpoint, cherchez à perdre du poids progressivement et de façon soutenue. Faites entrer l’exercice dans votre routine: vous pouvez marcher, nager, faire du jardinage, des étirements. Souvenez-vous qu’une alimentation saine et l’exercice sont des composants importants de tout régime de perte de poids.
[  ]
(https://www.liver.ca/fr/patients-caregivers/liver-diseases/lhepatite-auto-immune/)


#
Hépatite auto-immune
[  ]
Etiologie :
L'étiologie fait probablement intervenir des facteurs déclenchants (virus, médicaments) et une susceptibilité génétique particulière (HLA DR3 associé fréquemment à des hépatites sévères, HLA DR4 à des hépatites moins sévères).
Méthode(s) diagnostique(s) :
Le diagnostic, qui est un diagnostic d'exclusion, repose sur les 4 éléments suivants : 1°) élévation chronique modérée des transaminases en absence de cause connue - médicaments, toxiques, maladie virale en particulier hépatites virales B et C, maladie métabolique génétique : déficit en alpha1 antitrypsine, maladie de Wilson, hémochromatose (voir ces termes) ; 2°) élévation des gammaglobulines au dessus de 1,2 fois la limite supérieure de la normale du laboratoire (dans 90% des cas) ; 3°) présence d'autoanticorps chez la majorité des patients, détectés par des méthodes d'immunofluorescence ou, dans 10% des cas, seulement par des méthodes Elisa ou de Western Blot. 4) biopsie hépatique montrant des lésions autour de l'espace porte et créant une hépatite d'interface appelée piecemeal necrosis.
[  ]
(https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC_Exp.php?Lng=FR&Expert=2137)


#
[  ]
Causes de l'hépatite auto-immune
La ou les causes de l'hépatite auto-immune sont inconnues. Pour faire le diagnostic, les causes habituelles d’inflammation hépatique doivent être écartées. On estime actuellement que le mécanisme déclenchant l’apparition de l’hépatite auto-immune nécessite des facteurs déclenchants (virus, médicaments) et un terrain de susceptibilité génétique particulier.
[  ]
(https://digestion.ooreka.fr/astuce/voir/641023/hepatite-auto-immune)


#
L’hépatite auto-immune est une maladie systémique, difficile à reconnaître en raison de sa présentation clinique variable et de ses caractéristiques histologiques qui ne sont pas strictement spécifiques. Plusieurs nouveaux auto-anticorps ainsi que des critères diagnostiques récemment simplifiés peuvent permettre au médecin de premier recours de progresser dans la démarche diagnostique. Ceci est d’autant plus important que l’hépatite auto-immune non diagnostiquée et donc non traitée a un mauvais pronostic et qu’un traitement immunosuppresseur mène à une rémission dans une grande majorité des cas.
[  ]
Présentation clinique
Près d’un tiers des patients atteints d’HAI sont asymptomatiques, ce qui peut contribuer à une reconnaissance tardive de la maladie, au stade de cirrhose dans 25% des cas.8 Le début est souvent insidieux, avec la présence de symptômes et signes aspécifiques (asthénie, état fébrile, inappétence, nausées, aménorrhées, rash, arthralgies prédominant au niveau des petites articulations) ou lié à l’atteinte hépatique (douleurs abdominales, ictère, hépatomégalie, splénomégalie). Une perte pondérale et un prurit sont plutôt rares et parlent en défaveur d’une HAI. Fréquemment, c’est une élévation chronique (> 3 à 6 mois) des transaminases (ASAT, ALAT) qui retient l’attention du médecin. Plus rarement, l’HAI peut se manifester par une hépatite fulminante (ictère, transaminases > 1000 UI/l).9
(https://www.revmed.ch/RMS/2013/RMS-382/Hepatite-auto-immune)




#
[  ]
La chélation est pénible. En Allemagne et aux États Unis on va à l’hôpital car c’est … abrasif, corrosif, l’impression de m’être injectée un genre de Destop médical bien acide.
Le médecin vous dit que non parce que c’est un homme donc ses ovaires ne prennent pas feu à chaque piqûre. Et que sans doute il n’a pas été chélaté. Et que sans doute il ne veut pas induire de croyances qui vous feront attendre des effets secondaires. Mais pas besoin de les anticiper, ils arrivent bien tout seuls, surtout pendant les premières injections, qui décollent les métaux et mettent en route le processus. Ensuite, on a de moins en moins d’effets physiques (à part rétention d’eau car acidification momentanée) mais par contre l’humeur en prend un coup, façon femme enceinte, hyper vulnérable, au bord des larmes pour rien, super sensible à la douleur.
Je croise des patients qui laissent tomber. Je vomis, je transpire,  je perds mes cheveux, je suis épuisée mais je sens entre chaque piqûre des progrès. Le premier symptôme à disparaître est la faiblesse des mains. Je retrouve l’usage de mes mains dès le matin, je peux ouvrir une bouteille d’eau dès le réveil (pratique avec un enfant en bas âge), et les migraines ne sont plus là trois fois par semaine de 18h à 4h du matin. Puis je descends à nouveau les escaliers en rigolant et en talons. Je n’ai plus de candidose digestive, je peux même boire un peu d’alcool ou consommer du sucre, il ne se passe rien d’épouvantable. Je ressuscite. Je vomis je grelotte mais je ressuscite.  Même fatiguée, j’ai une grande énergie, je retrouve ma sérénité que seuls les autres voyaient mais que ne sentais pas, j’arrive à trouver des ressources, que les métaux lourds maintenaient sous scellés.
Chaque piqûre me casse pendant cinq jours voire une semaine mais ensuite je sens les progrès. Selon les piqûres vous pourrez avoir un syndrome style grippe ou angine, car le système immunitaire se remet à tourner.
Je gagne du terrain pour la première fois depuis 2002 j’ai l’impression que mon corps m’appartient. Le décalage entre des apparences de jeunesse et de santé et un vécu où il n’y a pas de répit va peut être s’arrêter. Bonheur.
16 ans d’enfer prennent fin.
Ma vie était plombée sans que je sache pourquoi puisque je m’étais libérée des situations et des personnes toxiques, que j’ai une personnalité positive grâce à mon travail sur moi qui m’a permis de regagner ma joie d’enfant, et depuis quelques années ma vie me ressemble. So what ? Je m’en veux, je serre les dents, mon mari me dit que j ai des décharges musculaires dans mon sommeil, je m’en veux encore plus mais je me sens coincée sous un plafond de verre. On me disait de me reposer, mais le repos n’avait pas d’effet, puisque le sommeil était introuvable. 15 ans à dormir 4h par nuit. Ce traitement m’a sauvé la vie et j’envisage la grossesse beaucoup plus sereinement. Et c’est pour cela que j’en parle, car on n’a trop tendance à mentaliser et désincarner l’esprit, qui ne peut pas aller bien dans un corps perturbé.
[  ]
(https://marieestelledupont.com/metaux-lourds-et-moral-de-plomb/)


#
[dr. gilles forces]



De : karl 
Envoyé : lundi 5 octobre 2020 19:20
À : Gilles Force
Objet : pour une prochaine consultation
 
Bonjour Dr. Force,
 
Avez-vous reçu les résultats de mes analyses ? Moins quelques-unes que je n'ai pas faites faute de budget et de forces : anti-gangliosides, anti-Mag, sérologie babesia, sérologie Brucelliose, et pour Tropheryma whipplei. Le laboratoire, lui-même impressionné par le coût non-remboursé, m'a conseillé d'en passer, via vous, par l'hôpital (de jour) où tout ça serait pris en charge. Mais je n'ai désormais plus la force de rien, et...  les symptômes s'étant précisés... ou en tout cas je voudrais vous les repréciser si vous le voulez bien et si je peux, pour cibler peut-être davantage. Vous ne proposez pas de consultation vidéo ? Ça m'arrangerait énormément. Dans mon état, qui s'aggrave encore, m'empêchant de plus en plus même de conduire, entre autres.
 
Entretemps, un résultat d'analyse entreprise en parallèle, est tombé, celui d'une intoxication sévère et tout à fait extraordinaire (pour ne pas dire incompréhensible) au Strontium. Résultats ci-joints.
 
Mais avez-vous reçu de la part du laboratoire Bonhoure ceux que vous m'avez prescrits ? Quant au cardiologue, il ne trouve rien d'anormal.
 
Par ailleurs, vous semblez faire confiance au test Lyme officiel, mais... même si je veux bien vous croire, est-il à 100% fiable, ce test ? (Beaucoup de voix disent que non.) La bactérie n'est-elle pas connue pour se loger dans les tissus (et rester introuvable dans le sang, surtout avec ces tests qu'on dit limités, passoires), etc. ? Or chez moi c'est tous les muscles (du dos et des cervicales en particulier) qui semblent totalement pris, grippés, et très nettement de la partie gauche du corps, et une faiblesse générale, de plus en plus lourde, comme si c'était encore possible. Etc. Ou une autre bactérie ? Ai-je bien été débarrassé de celle de la méningite (cf. 2016) ? Etc. En tout cas, le foyer du mal semble se situer au niveau des cervicales et de leurs muscles et tout le long de la colonne, mais très profondément et indécrottablement, car j'ai beau renforcer, masser, étirer (à longueur de journée voire de nuit, depuis trois ans), les craquements, tensions et les malaises profonds sont permanents et indélogeables dans ces muscles (et ligaments, etc.) profonds, comme "internes". Sans parler du reste, du malaise général, de la faiblesse qui devient totale. Désormais, ça m'atteint aussi la vue, avec des flashs lumineux (à l'oeil droit surtout) et une baisse très très sensible, évidente et rapide, de la vue. Sans parler de la faiblesse (disons) "hépatique" : me voilà (plus que jamais) nauséeux nuit et jour depuis une semaine, ne pouvant presque plus rien avaler. Etc.
 
Voilà. J'aimerais qu'on puisse faire le point, avec ces nouveaux éléments sur lesquels j'aimerais insister pour explorer voire cibler encore davantage... Vous ne faites pas les consultations vidéos ? Ça m'arrangerait, je le répète, considérablement.
 
À vous, bien cordialement,
Karl Dolédec

+

Le lundi 5 octobre 2020 à 23:26:44 UTC+2, Gilles Force  a écrit :


Bonsoir,
Merci pour votre message et les résultats : d’accord pour une consultation par téléphone, je ne fais pas de visio.
Concernant le surdosage en Strontium (pouvez-vous réfléchir aux causes possibles d’intoxication ?), il est tout à fait envisageable qu’il soit à l’origine de vos symptômes.
Je vous propose une consultation téléphonique le mardi 09/10/20 de 14h à 14h20 environ.
Si ce créneau vous convient, je vous appellerai au 01 64 78 99 31.
Merci pour votre retour et bonne soirée
Dr Force

+

Le mardi 6 octobre 2020 à 14:15:14 UTC+2, Gilles Force  a écrit :


Bonjour,
Comme vous ne m’avez pas répondu, je vous propose une nouvelle date de RdV téléphonique : vendredi 9 octobre à 14h40, la consultation se déroulera sur 15 à 20 minutes environ.
Merci de me confirmer cette possibilité et votre numero de téléphone à appeler.
Bonne journée
Dr Force
 
+


Le mardi 6 octobre 2020 à 21:33:53 UTC+2, karl a écrit :



Bonjour,

Très bien, vendredi 9 octobre à 14h40, et au numéro de téléphone que vous avez relevé.

Vous ne m'avez pas confirmé avoir reçu les résultats d'analyses de la part des laboratoires Bonhoure (Nemours) et Cerba. Oui ? Car sinon, alors il faudrait que je vous les envoie d'ici-là.

Quant au Strontium, j'ai beau chercher d'où ça pourrait venir... Comment le saurais-je ? Certes, je suis originaire de Bretagne (sol granitique) et surtout j'ai longtemps vécu dans des régions profondément minières (dont j'ai bu l'eau du robinet, etc.), fréquenté des usines désaffectées, ou encore me nourris d'agriculture chinoise dont les sols sont sujets à caution, mais...
Mais, si je vous rappelle que ma soeur aînée souffre (depuis des années) de symptômes similaires aux miens, en partie seulement et plus modérés, et dont les poussées semblent fonction de l'alimentation, chez elle aussi, dont le corps (foie/intestins) supportent de moins en moins d'aliments, ne peut-on pas penser à une maladie auto-immune ? Genre, et même si les symptômes sont aussi voire surtout neurologiques : hépatite auto-immune, ou que sais-je. Les bilans effectués excluent-ils ce genre de pistes ? Voilà en avance le genre de questions que j'aimerais vous poser, vendredi.
Jeudi dernier j'ai entamé une première séance de chélation (par du DMSA), dont mon foie (et mon état) semble ne pas vouloir se remettre. Mais peut-être est-ce un signe ?
Bref, à vendredi 14h40, oui, j'espère, et merci à vous !
Bien cordialement,
Karl Dolédec


#
[mort]
Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
(Victor Hugo)
+
Tu es
Depuis que tu es partie
Tu es
Partout
(Pauline Croze)


#<
Je suis un pro, dis-je.



#
[à yolande]


Le mardi 6 octobre 2020 à 21:30:12 UTC+2, Yolande  a écrit :


Bonsoir Karl ,

Ah !!! C'est bien que Manuella ait pu filmer l'arrivée de tonton Jean au cimetière , si j'ai bien compris ? Je n'ai pas vu ça bien sûr !!! Enfin !!! Pas vu en photo . Mais en vrai oui !!!
Il n'est pas parti seul , l'église était bien pleine , il faut dire que c'était un ...
"vieux bourgeois " dans tous les sens du terme , natif du Vieux Bourg , fait toute sa carrière là-bas , dans le commerce en plus , investit dans plein de choses .... Y compris le comité des fêtes .... Nous n'avons pas vu pour l'instant ... Mais !!! nous le verrons certainement ça nous fera "plaisir" façon de parler et sans doute que tata Anne sera aussi contente de voir ça .... Elles est très forte pour l'heure , je ne sais pas si ça va durer ou si elle craque un peu plus tard ? Pour l'heure elle n'est pas seule le soir ni la nuit , mais évidemment que ça ne va pas durer .... C'était Patrick les 2 premiers soirs et Emmanuel ce week-end ... Pour s'occuper des papiers , mais tout est bien classé donc
Ça devrait le faire .... Tonton Jean avait de l'ordre .
Sur ce , je te souhaite une bonne soirée et nuit À+ maman 😴💤🎬


+

Le mardi 6 octobre 2020 à 21:53:32 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Oui, elle (cette vieille bourgeoise aussi, certes d'adoption ; ) est et sera encore entourée, je veux bien le croire, mais bientôt un peu moins, oui. Mais bon, quelque chose me dit qu'elle pourra aussi faire comme mémé l'a fait un peu, aller régulièrement chez l'un et chez l'autre de ses enfants. Sauf que ! Il y a le covid. Et à son âge...
Donc, comme d'hab, je crains voire prévois le pire. Car tous ces gens autour d'elle en cette période... Mouais.
Je comprends, mais... c'est très risqué, je crois.
Et certes pour nous tous.
Merci pour ton mail, et je vois, à ton ton, non pas tonton Jean mais ton ton à toi, qu'avec tout ça et le reste, tu sembles garder quand même ta vitalité... (qui te caractérise, entre autres ; )
Bonne nuit
😴💤🎬
Ou bonne journée à toi : )



#
[à gilles]


Le 6 oct. 2020 à 22:10, lll lkll lllll  a écrit :


Certes, j'y ai déjà répondu par un sourire clin d'oeil, mais... oui, je savais que c'était plus risqué, de te faire lire Nagori, avec ces passages qui sûrement t'ont peu intéressé, comme je t'avais prévenu, mais d'autres dont je me disais qu'au contraire... Qu'il te faudrait juste accepter de traverser les uns pour accéder aux autres et que dans l'ensemble ça te... Oui. Et si tu me dis que... ça a peu près marcher, alors super, je m'en réjouis, et bravo pour ta patience. Et même si j'en suis pas tellement à me réjouir ces temps-ci. Peut-être paie-je le prix de la première séance de chélation ?
Un témoignage de plus, mais très très intéressant, je lis :
Mais pas besoin de les anticiper, [les effets secondaires,] ils arrivent bien tout seuls, surtout pendant les premières injections, qui décollent les métaux et mettent en route le processus. [  ] Je croise des patients qui laissent tomber. Je vomis, je transpire, je perds mes cheveux, je suis épuisée mais... [  ] [Et ainsi chaque cure] me casse pendant cinq jours voire une semaine mais ensuite je sens les progrès. [  ]
Bon, mais... Malgré ce qu'en dit le Dr. Force, mais... parce qu'à court de pistes ? Je sais aussi que ça peut ne pas être ça et tout autre chose, de bien plus grave... et probablement, car pourquoi l'aggravation constante de mon état et la similarité des symptômes (certes plus partiels et vivables) dont souffre Manuella...
Mais bon, si on lit donc cet article témoignage (accessible en cliquant ci-dessus), quand même...
Mais bref, rdv téléphoinique avec le dr Force vendredi finalement. Même si lui n'est pas chélateur, mais puisqu'il admet l'hypothèse, c'est déjà qu'il y est ouvert, c'est pas rien.

+


Le mardi 6 octobre 2020 à 22:23:50 UTC+2, Gilles  a écrit :


J’espère et souhaite que tu sois récompensé de tous ces efforts, patience et ténacité...



+

Le mardi 6 octobre 2020 à 22:57:11 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Merci : )
Mais, hélas, et même malheureusement, non, je crois que je ne serai pas récompensé. Qu'on le sera pas. Malgré tout...
Mais, encore, un grand merci à toi d'avoir essayé aussi, avec tes moyens à toi, qui m'ont été, tu penses bien, précieux. Sans lesquels j'aurai dû abandonner depuis longtemps. Remarque, si c'en arrive au même point, ça t'aurait fait faire de sacrées économies ; ) Donc, désolé, mais... Oui, j'aurai presque tout essayé. Certes dans la limites de nos moyens et de nos connaissances. On n'est pas Donald Trump, c'est clair. Mais MERCI... encore...












#
[à lorenz]

Le 6 oct. 2020 à 18:00, lllkll llll  a écrit :


En 2018, entre tant d'autres...

Lorenz - Elle est mal coiffée.
Karl - Disons : c'est pas à ton goût.
Lorenz - Moui. Mais c'est vrai, à la fois.

+

Le mardi 6 octobre 2020 à 23:48:13 UTC+2, Lorenz  a écrit :


:)))
Je me reconnais a peine
J’ai tellement perdu ma joie de vivre.... me voilà de nouveau au chômage... et ce sentiment de solitude ....
Période compliqué pour moi


Envoyé de mon iPhone


+

Le mardi 6 octobre 2020 à 23:59:30 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Aïe. Aïe. Désolé d'apprendre ça, mon vieux, ma vieille...
Mais... allez, tente de relativiser en te disant que... c'est un cycle, et que de mon côté, moi, je suis mourant, et souffre l'enfer, et la diminution et le déclin toujours un peu plus. Je sais, ça aide peu... Mais si ça peut t'aider un tout petit peu... En te disant que pour toi, les beaux jours reviendront, comme le soleil après la pluie. Je te le souhaite à fond en tout cas, et ça devrait, va ! Juste une mauvaise passe/phase, et qui te fera savourer la suivante d'autant plus, comme une renaissance ! Allez...
Juste, patience ?
Oui, bon, je sais...
Mais, tiens le coup. Et ça reviendra. Avec la "santé", on peut tout.

Moi,
plus rien.








2020 10 07

#
[à loïc]

Le mercredi 7 octobre 2020 à 10:30:09 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Si tu lisais ce que je t'indique, au lieu de prendre ce temps pour chercher la petite bête, et contre un mourant à bout de force, c'est chic, tu comprendrais, j'espère, que ça aucune importance.
Se fixer ce but ? Haha...
Encore du psy. Comme si, dans mon état, il fallait pas d'abord guérir. Ne serait-ce qu'un minimum. Non non, je mets pas la charrue avant les boeufs, c'est toi qui n'as pas l'air de bien réaliser.
Et gagner de l'argent, crois-moi que ce but a été fixé il y a déjà quelque temps, d'où la maison de la poésie, et qui devait se multiplier, mais... par le fait, c'est annulé... En plus d'une idée très très bonne et accessible pour gagner un peu d'argent tout en gardant totalement ma liberté, etc. Seulement voilà. Entretemps je suis tombé malade et me dégrade, grave. Mourant...
Je sais, de l'extérieur, on a du mal à le réaliser, et on (se) raccroche au psy et à la volonté, mais...


#<
écrivain en prose, réécrivain en prise, auteur, otteur
-
écrivain en prose
réécrivain en prise
l'un auteur
l'autre otteur
-
À la prose de l'auteur écrivain, la prise de l'otteur réécrivain.



#<
À chaque moi son... (?) .   (+ moisson)


#
[philosophie][défausophie]
Mais philosopher, je l'ai dit, empêche de penser.
(Claro, Substance, #38)


#<
Ils s'affairent et savent faire.

#
[diét/éthique]
Mal de dos ? Le bon traitement, c'est le mouvement.
(Pub télé de l'Assurance maladie)
> photo capture écran + vidéo appareil-photo


#<
la vie, à mort

#<
Je serais nous, je nous méfierions.
Je serais eux, je me méfieraient.

#<
Je serais eux, je resterais pas (tous) dans le même panier.  (= je serais oeuf)
Je serais eux, je me mettrais pas dans le même panier.
-
je serais eux
je me mettrais
pas dans le même panier
(O/<.)

#<
Ils nous protègent comme la faune sauvage par les chasseurs.
Se sentir protégé (mais) comme la faune sauvage par les chasseurs.
Se sentir protégé comme par les chasseurs la faune sauvage.


#<
la vie est inhumaine
-
[rappel]
le monde
n'est pas humain
la vie est inhumaine
-
le monde n'est pas humain
la vie est (en soi)
inhumaine
-
le monde n'est pas humain
en soi la vie est
inhumaine
-
le monde n'est pas humain
en soi
la vie est
inhumaine
-
le monde n'est pas humain
la vie est
inhumaine
-
en soi
la vie est
inhumaine
-
en soi la vie est
inhumaine
(O/<.)


#<
la vie de chacun a son avis
-
la vie
de chacun
a son avis
>>



#
[à tata anne]
Je suis là aussi, tata. Hein ?
Bien malade, mais encore (un peu) là.
Et je pense bien à toi.
Si je pouvais, je viendrai même te voir, et tout, et tout. Ah, si tu savais comme j'aimerais être en état...


#
[//][conformisme]
Intonation formaté de journaliste :
Anaïs "Barr" // Catherine "Rougerie"


#<
[rappel]
la littérature fait rature et lit
la littérature nous fait rature et lit
la littérature donne rature et lit
-
la littérature
nous fait
rature et lit
-
la littérature aussi
nous fait
rature et lit
-
la littérature y compris
nous fait
rature et lit
-
la littérature aussi
nous défait et nous fait
rature et lit
-
la littérature aussi
nous défait et nous fait
rature et lit
-
la littérature nous fait
rature et lit
elle aussi
-
la littérature
nous fait elle aussi
rature et lit
-
la littérature
nous fait aussi
rature et lit
(O/<.)


#
[TP]![diét/éthique]
– C'est ainsi que vous vous travailllez, d'habitude, en vous baladant ?
– Je réfléchis ! Regardez mon front : il est tout plissé.
(Comment voler un million de dollards [film], 57'20)


#
Lui – Ça a marché.
Elle – Ce n'est pas ce que vous espériez ?
– Euh... Si. Si si.
– Reprenez votre calme. Vous êtes génial !
– Je sais, jes ais. (Mais) ça fait un drôle d'effet.
(Comment voler un million de dollards [film], 1:33')

#
[brut]
Extraordonaire, hein ? Il est toujours aussi brusque ?
(Comment voler un million de dollards [film], 1:52'20)

#
[au Dr. Force]

Le jeudi 8 octobre 2020 à 00:04:51 UTC+2, karl  a écrit :


Bonjour,

Vous ne me répondez pas sur les résultats d'examens, j'en conclue que vous les avez tous bien reçus. J'espère, car en 20 min. par téléphone... (Et dans mon état je ne peux quasiment plus lire. Ma vue souffre d'une sorte de tremblement permanent, et désormais d'un affaiblissement considérable, et comme un voile. Nerveusement ça m'est devenu très pénible, je ne peux même plus vraiment...)
Je vous décris ça pour prendre aussi de l'avance sur le rdv, car comment pourrais-je vous décrire mes symptômes en si peu de temps ? Si fluctuants, migrants et complexes. Chaque jour ils sont un peu différents. Et le plus souvent terribles. Et, dans l'ensemble, s'aggravant...
(Sclérose latérale primitive ? – car la partie gauche de mon corps semble beaucoup plus en cause, car notamment très et profondément contractée, sans que rien n'y fasse. La sclérose en plaques primaire progressive ?... Si vous avez une piste... Et plus légère et curable que ça, je l'espère !)
La chélation au DMSA (100 mg) m'a été prescrite par le Dr. Taillefer (Paris), à raison de 6 gélules le matin et 6 gélules le soir (+ charbon végétal), et ce, une fois par semaine. (Et supplémentation en zinc et sélénium le reste de la semaine.)  Un rythme que je ne pourrai pas tenir, a priori. La première fois, jeudi dernier, je n'en ai pris que 3 + 4 (au lieu de 6 + 6), et une semaine plus tard je n'en suis toujours pas vraiment remis.
Est-ce que ces chélations n'aggraveraient pas plutôt ma maladie si elle est, par exemple, auto-immune ou que sais-je ? Ou est-ce au contraire le signe que c'est la bonne voie ? Ce que j'aimerais tellement croire. Mais... Ça !...
Bonne journée à vous en tout cas, et à vendredi 14h40, j'espère.
Bien cordialement,
Karl Dolédec









2020 10 08





#<
le diagnosticien le plus pénétrant d'être le mieux placé, au premières loges, n'est autre que soi-même
aux premières loges des médecins est celui qu'on loge
le médecin de première est celui qu'on loge


...



#
[maladie]
... les désirs que j'ai eus... pendant sa maladie... je désire plus ce que je désirais... attendre que désir autre se forme...
(Roland Barthes, Journal de deuil, #22, 29 octobre)


#<
mon goût de la finition pour l'infinition
le goût de la finition pour l'infinition
-
le goût
de la finition
de l'infinition




#<
[rappel]
le moyenhomme
homme moyen
du moyen-âge de l'humain
-
homme moyen
du moyen-âge de l'humain
le moyenhomme
-
j'appelle moyenhomme
l'humain moyen
du moyen-âge de l'humanité
-
le moyenhomme
humain moyen
du moyen-âge de l'humanité
-
j'appelle moyenhomme
l'humain moyen
du moyen-âge (de maturité)
de l'humanité
-
le moyenhomme :
humain moyen
du moyen-âge de maturité
de l'humanité
-
humain moyen
du moyen-âge de maturité de l'humanité :
le moyenhomme
-
l'humain moyen
du moyen-âge de maturité de l'humanité :
le moyenhomme
(O/<.)



#<
les bonnes âmes n'ont souvent pas les bonnes armes dans ce monde


#
[simplexité][formule][TP][karl][otto karl]
À force de tourner autour du pot, Paul finit tout de même par lâcher ce qu'il a vraiment à dire, qui se résume très simplement : [  ].
(Emmanuel Carrère, Le royaume, 2-"paul", #40)


#
[blonde][/\]
Transposons, scénarisons, n'ayons pas peur d'enfoncer le clou. Calypso, qui est le prototype de la blonde, celle que tous les hommes voudraient se faire mais pas forcément épouser, [  ].
(Emmanuel Carrère, Le royaume, 2-"paul", #43)


#
[noirage][âge][maladie][éco-logique][mort][philosophie]
 Toi-même, si tu t'en vas, tu seras bientôt vieux, tu auras mal partout, ta vie ne sera plus qu'un couloir sombre qui se rétrécit et si atroce qu'il soit d'errer dans ce couloir avec ton déambulateur et ta perfusion sur roulettes tu te réveilleras la nuit ivre de terreur parce que tu vas mourir. C'est cela, la vie des hommes. Je te propose celle des dieux. Réfléchis.
C'est tout réfléchi, dit Ulysse. Et il part.
Beaucoup de commentateurs, de Jean-Pierre Vemant à Luc Ferry voient dans le choix d'Ulysse le dernier mot de la sagesse antique, et peut-être de la sagesse tout court. La vie d'homme vaut mieux que celle de dieu, pour la simple raison que c'est la vraie. Une soulfrance authentique vaut mieux qu'un bonheur illusoire. L'éternité n'est pas désirable parce qu'elle ne fait pas partie de notre lot. Ce lot imparfait, éphémère, décevant, c'est lui seul que nous devons chérir; c'est vers lui que nous devons sans cesse retourner; et toute l'histoire d'Ulysse, toute l'histoire des hommes qui consentent à n'être qu'hommes pour être pleinement hommes, est l'histoire de ce retour.
(Emmanuel Carrère, Le royaume, 2-"paul", #43)


#<
en marchand, en écrivain  (cf. Julien Gracq, en marchant, en écrivant)
en marchand, en écrivant

#
[maladie][dépression][diét/éthique]
Blériot, qui croit encore à la justice immanente, se demande quelquefois de quel prix il paiera cette vie mensongère.
D'un cancer du poumon ? D'un accident de voiture ? D'une dépression carabinée ?
De toute manière, il sait qu'il y aura quelque chose à payer.
(Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 13)


#
[psycho-logique][physio-logique][diét/éthique]
Conune il s'est convaincu depuis longtemps que la chimie est moins coûteuse que la psychologie, Blériot finit par prendre un valium et s'allonge sur son lit, les yeux dans la pénombre.
Recroquevillé en position fœtale, il ressemble à cet instant à un homme à la limite de l'épuisement nerveux, perdu entre ses problèmes de famille, ses soucis de traducteur et ses angoisses de mari adultère.
(Patrick Lapeyre, La vie est brève et le désir sans fin, chap 13)


#<
la vie, c'est que du bonus   (cf. "c'est que du bonheur")


#
[pour l'art rencontre][diét/éthique]
Lui – Est-ce que nous nous connaissons ?
Elle – Tenez-vous à ce que nous fassions connaissance ?
– Je n'en sais rien. Et vous ?
– je connais déjà un tel nombre de personne qu'il faudrait que lune d'entre elles vienne à mourir pour que je puisse me permettre d'en ajouter une à la liste.
– Hum. Eh bien, si l'une d'elles disparaît, faites le moi savoir.
– Lâcheur.
– Ça veut dire ?
– Que vous êtes vite découragé.
(Charade [film], 5'35)


#
(V)[mort]
À la morgue, en caméra subjective, de l'intérieur de la boîte/tiroir, on nous range, jusqu'à la fermeture, noir.
(Charade [film], 9'30)


#
[enfantillage]
Cessez ces enfantillages.
...
(Charade [film], 32'30)



#
[otteur]
Pour bénéficier de la protection par copyright, le droit américain imposait, avant 1978, que les œuvres portent une mention de copyright. Universal Pictures n'ayant pas correctement rempli cette obligation, le film [Charade] est entré dans le domaine public dès sa sortie4. Mais en 1993 suite au procès Stewart vs Abend 5, un film contenant un élément copyrighté, est de ce fait protégé par ce même copyright. Par ce jugement les films tels que Fenêtre sur cour et La vie est belle sont ressortis du domaine public. Pour Charade, ce fut la musique qui était toujours sous copyright et c'est Universal Pictures et Lobster Films qui en possèdent les droits conjointement.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Charade_(film,_1963)


#
[diét/éthique][eurêka][végétarisme]
(devant des carcasses suspendues) – Ça suffit pour vous rendre végétarien, vous ne trouvez pas ?
(Charade [film], 44'45)

#
[PMLOIKJU][nuit]
(Charade [film], 54')


#
[humour]
Elle – Vous ne pouvez pas être sérieux ?
Lui – Oh ! Vous venez de dire un mot terrible. [ ] "Sérieux". [  ] Je ne veux pas être sérieux. Et je ne tiens pas du tout à ce que vous le soyez.
(Charade [film], 1:30' [erreur])

#
[maudit][âge]
Nous aurons fait ce qu'il y a de plus difficile
et de moins glorieux : la transition.
(Gustave Flaubert)

#<
Otto/Karl double philosophe (de formulation) écologique depuis 2007.
Otto/Karl double philosophe (d'écriture) écologique depuis 2007.






20 10 09


#
[TP]![conférence]
Lui – Je vais tout vous expliquer, si toutefois vous consentez à m'écouter. [  ] Alors restez là et écoutez l'histoire de ma vie.
Elle – Fiction ou réalité ?
– Pourquoi ne vous taisez-vous pas ?
– Mais !...
– Vous allez m'écouter ?
– Allez-y.
– Très bien. Euh. Quand j'étais jeune homme...
(Charade [film], 1:16')



#<
"on ne meurt qu'une fois"
mais mourrant plusieurs


#
[à manuella]


Le mercredi 7 octobre 2020 à 09:45:54 UTC+2, Manuella a écrit :



Hello
Oui, t'inquiète, je ne laisse pas tomber cette piste !
j'ai rdv le 2 novembre avec un docteur indiqué sur la liste que tu m'as donnée, sur Laval.

As tu réussi à manger ce matin ?
Je t'embrasse
Ta Grande Soeur


Le vendredi 9 octobre 2020 à 15:23:14 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Super.
Moi, vais très très mal. Particulièrement aujourd'hui.
Mais viens d'avoir mon médecin, non pas le chélateur, mais l'autre, spécialiste en médecine interne (dont lyme, etc.), et qui s'y connaît aussi en métaux lourds et chélation, et... il se montre tout à fait preneur de cette hypothèse de l'intoxication au métal lourd qu'est le strontium qui, selon lui, oui, pourrait être à l'origine de tout, et tout expliquer. Il convient avec moi que le strontium va se loger dans les os mais aussi le tissu conjonctif qui, lui, soutient tous les organes – donc affecte tout, on va dire.
Mais surtout, et c'est ce que je voulais te dire, il me dit que les bilans réalisés excluent que ce soit une maladie auto-immune. Mouais. Du mal à le croire, mais... Je te dis ça pour te donner espoir aussi.
Il me dit qu'on trouve beaucoup de strontium dans l'eau de mer... Est-ce qu'on a bu tant que ça la tasse, enfant ? Ha. Peut-être, oui, et dans les piscines d'eau de mer (+ javel = métal lourd), et avec nos foies faibles (pour l'éliminer), le mien surtout... Mais... Non, d'après mes recherches, je soupçonne plutôt l'alimentation, moi. genre bio chinoise ou pakistanaise.
Bref.
Voilà pour toi, pour info. Donc vivement le 2 novembre, ou plutôt l'après : aux résultats de ton test. Même si... Mouais. Et je serai peut-être plus là. Même si ce qu'il me dit, je l'ai eu par téléphone à l'instant, me redonne un peu espoir/courage, alors que, vraiment, c'est l'enfer. Il me dit que si je continue les chélations, ça devrait aller mieux progressivement, et mettons d'ici trois mois, pour un traitement qui devrait en durer 6, effectivement comme me le prescrit justement mon médecin chélateur. Même si... si j'existe encore, ça pourrait durer davantage, comme pour l'instant je peux pas suivre le rythme proposé, d'une chélation par semaine.


#
[strontium][métaux lourds]
Solutions à l’hypersensibilité dentinaire
Les solutions les plus communes pour diminuer les épisodes douloureux sont en général : l’utilisation de brosse à dents souple, une bonne technique de brossage (mouvements plus circulaires et vibratoires qu’horizontaux), l’utilisation d’un dentifrice pour dents sensibles avec ou sans fluorures (voir notre section sur le fluor). Ces produits en vente libre contiennent du chlorure de strontium ou du nitrate de potassium, capables d’aller de façon temporaire obstruer les canaux de la dentine pour limiter la sensation douloureuse. Un effet calmant est noté après une utilisation biquotidienne sur une période de un à deux mois, mais demeure très variable d’une personne à l’autre.
(https://www.cliniquedentairegalt.com/soins-dentaires/hypersensibilite-dentinaire/)


#
Historique du strontium
C'est à partir d'un minerai découvert en 1790 près du village écossais de Strontian, la strontianite, que Davy isola le strontium en 1808. Propriétés du strontium
Le strontium est un métal mou et malléable, de couleur gris-jaune. Au contact avec l'air, un film d'oxyde protecteur se forme rapidement à sa surface. Il s'enflamme et brûle facilement dans l'air. Le strontium réagit avec l'eau pour donner de l'hydroxyde de strontium, substance corrosive, et de l'hydrogène.
Utilisation du strontium
Sous forme de chlorate ou de nitrate, le strontium fait office de colorant rouge, notamment dans les feux d’artifice. On le teste aussi comme dopant pour des catalyseurs expérimentaux de pots catalytiques. Le carbonate de strontium est inclus dans la dalle des tubes cathodiques pour ralentir les rayons X.  Avec le rubidium, il forme un couple dont la présence relative des membres permet une forme de datation. On retrouve l'hexaferrite de strontium dans certains aimants de réfrigérateur. Enfin, le strontium pourrait devenir une référence pour les horloges atomiques en remplacement du césium 133.
Effets du strontium sur la santé
Le strontium ingéré se retrouve concentré à environ 99 % dans le système osseux, ainsi que dans le système conjonctif. Ingéré en trop grande quantité, le strontium provoque des troubles osseux proches du rachitisme. Le strontium a tendance à remplacer le calcium dans les os. De ce fait, le strontium 90, très radioactif, est particulièrement dangereux pour l'Homme.



#
Le strontium est un métal gris qui, au contact de l’air, s’oxyde en formant une couche protectrice d’oxyde et peut s’enflammer spontanément. A l’état naturel, le strontium est principalement présent sous forme d’un minéral appelé célestine. Sa capacité à absorber la lumière et à la restituer plusieurs heures après est employée dans la production de peinture qui brillent dans l’obscurité.
La couleur rouge des fumigènes est apportée par le nitrate de strontium. 21 % de la production du strontium est utilisée par la pyrotechnie.

(https://www.lelementarium.fr/element/strontium/)
+
En 1790, Adair Crawford et William Cruickshank découvrent un nouvel élément en analysant un minéral, aujourd’hui la strontianite, provenant des mines du village Strontian en Ecosse. Thomas Charles Hopes confirma cette découverte et proposa le nom de strontia. Cependant, le nom fut choisi en 1808 par Humphry Davy qui isola l’élément par électrolyse et proposa le nom de strontium.
(https://www.lelementarium.fr/element-fiche/strontium/)


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Pesticides, produits chimiques, plomb… ce que j’ai trouvé en analysant mes cheveux  Durée de lecture : 7 minutes 4 janvier 2019 / Juliette Duclos (Reporterre)
[  ]
Le strontium est le deuxième métal lourd dans mon organisme dont le niveau est en alerte. « On l’observe des quantités élevées chez les noyés, car il est naturellement présent dans l’eau de mer, commente Matthieu Davioli. On le retrouve aussi dans les produits d’entretien ou certains aliments, comme les produits laitiers. » Sauf qu’à haute dose, le strontium provoque des troubles osseux. Mais François Veillerette me rassure : « Tout le monde en a. Là, c’est l’exposition sur plusieurs mois qui est mesurée, il n’y a pas d’alerte sanitaire à tirer. »
(https://reporterre.net/Pesticides-produits-chimiques-plomb-ce-que-j-ai-trouve-en-analysant-mes-cheveux)


#
Alginate : grâce à l’alginate, puissant capteur de métaux lourds, le mercure, l’aluminium, le cadmium, le cobalt et le radium ainsi que les substances radioactives seront piégés et éliminés des cellules. Ces différents toxiques s’accumulent progressivement dans notre organisme et à long terme peuvent occasionner des troubles. Le mercure que l’on trouve principalement dans les amalgames dentaires, les poissons et les pesticides est 5000 fois plus toxique pour l’organisme que le plomb. Il s’accumule surtout dans les organes vitaux comme le cerveau, les reins, le foie et le système nerveux. L’alginate permet aux fumeurs d’éliminer le strontium et le cadmium contenus dans les cigarettes. L’alginate est considéré comme le meilleur chélateur de métaux lourds, car non seulement il capte ces toxines, mais il favorise leur élimination vers l’extérieur de l’organisme(1).
(https://www.perfecthealthsolutions.eu/shop/product/500-metout-180-6#attr=)


#
[strontium]?
DOBOL FUMIGATEUR fumigène insecticide contre acariens, puces, moustiques, guêpes, mites, poux, mouches - Fumigène de 20g
Dobol fumigateur est une innovation technologique facile d’emploi. Ce nouveau procédé permet de désinsectiser totalement les locaux par diffusion d’un “brouillard” insecticide qui se propage rapidement dans les endroits les plus inaccessibles aux pulvérisateur.  La fumigation permet la libération de fines particules pénétrant chaque anfractuosité où les insectes pourraient tenter de se cacher.  Dobol fumigateur est d’une grande sécurité d’emploi, la diffusion de l’insecticide intervient après quelques minutes par réaction avec de l’eau. Pas de risque d’inflammabilité ou d’explosion.  L’efficacité est immédiate et totale, le brouillard émis ne produit pas de suie ni de dépôt résiduel.  Dobol fumigateur peut être utilisé pour le traitement de locaux entreposant des matériaux fragiles (livres, tissus, équipement informatiques, etc.) il ne tache pas les murs, tapisseries, tentures, vêtements, etc.  La cyphénothrine contenu dans le Dobol fumigateur est un insecticide, appartenant au groupe des pyréthrinoïdes, qui agit par contact et par ingestion sur le système nerveux des insectes. Il est doté d’un puissant effet de choc et d’une efficacité rapide.     Conditionnement : Boite de 20gr       Composition : 7.2% de Cyphénotrine
(https://toutpourlesnuisibles.com/tpln/article/Fumigene_Dobol_Fumigene_Pro_anti_insectes_cafard_mouches_punaises_puce_anthrene.htm)
+
La cyphénothrine est un insecticide synthétique à base de pyréthroïdes.
+
Les pyréthrinoïdes sont mortels pour les chats et les animaux à sang froid (poissons, abeilles, etc.)2. Par contre les effets sont mineurs sur les chiens2,3.  Sur l'homme, une exposition chronique aux pyréthrinoïdes n'a pas montré d'effets toxiques majeurs. Aucune lésion chronique d'organes n'a été mise en évidence chez des personnes exposées chroniquement sur une longue durée4. Mais les enfants, plus vulnérables, seraient plus touchés par une exposition à ces produits chimiques. Une étude menée par des chercheurs de l’Inserm5 et publiée en 2015, sur une cohorte de trois cents couples mère-enfant, tend à établir que les pyréthrinoïdes sont bien neurotoxiques pour les plus jeunes.  Les pyréthrinoïdes sont des perturbateurs endocriniens pour les mammifères et les poissons6,7.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Pyr%C3%A9thrino%C3%AFde)
+
Comme les autres pyréthrinoïdes, la perméthrine est neurotoxique. Sa toxicité chez l'humain n'est pas encore classée, mais elle est très toxique pour de nombreux animaux, et en particulier les chats6 et les animaux à sang froid comme les batraciens ou les insectes.  Chez les mammifères, l'absorption cutanée est très lente en comparaison de la dégradation de la perméthrine dans le corps, et notamment par le foie. De même, l'absorption digestive est très faible. Le risque toxique est donc mineur pour les mammifères dans les conditions de dosage normal, à l'exception du chat.  La perméthrine n'est pas tolérée chez le chat7,8, ; elle provoque des symptômes type convulsion9,8, hyperesthésie, hyperthermie, hypersalivation, pertes d'équilibre… Ces symptômes sont réversibles à condition d'être traités à temps, sans quoi l'empoisonnement peut être fatal9,8. Cette intolérance est due à un défaut en glucuronosyltransférase, une enzyme de détoxification commune chez les autres mammifères (ce défaut rend également le chat intolérant au paracétamol et à de nombreuses huiles essentielles). L'utilisation d'antiparasitaires externes à base de perméthrine est donc formellement contre-indiquée chez le chat9,8,10.  Les poissons et les batraciens sont également très sensibles à la perméthrine. Les oiseaux y sont résistants.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Perm%C3%A9thrine)


#
[considération]
Les minéraux industriels désignent les matières premières minérales qui sont mises à contribution dans la fabrication des produits de la vie quotidienne.
Les minéraux industriels servent dans un grand nombre d’industries en raison de leurs propriétés physiques et chimiques particulières.
QUELQUES APPLICATIONS DES MINERAUX INDUSTRIELS
    •    Une maison contient jusqu’à 150 tonnes de minéraux, présents dans le ciment (argile, carbonate de calcium), le plâtre (gypse), le verre, la peinture, la céramique, les tuiles et briques (argiles),…
    •    Une voiture contient jusqu’à 150 kilos de minéraux dans les pneumatiques (talc, carbonate de calcium), dans les composants plastiques (talc, carbonate de calcium, kaolin, sel).
    •    Le papier est constitué jusqu’à 50% de minéraux (carbonate de calcium, talc, kaolin, bentonite, sel).
    •    Les peintures sont composées de 50% de minéraux (carbonate de calcium, talc, silice, argile plastique, bentonite, mica, sel).
    •    Les produits céramiques (carrelage) sont constitués de 100% de minéraux (feldspath, argile, kaolin, talc, silice).
    •    Le verre contient 100% de minéraux (silice, feldspath, borate, dolomie, chaux, sel).
    •    le talc est un excipient idéal pour de nombreux médicaments (comprimé et poudres). Il est également très utilisé dans les confiseries et les aliments secs.
    •    la diatomite est utilisée dans les procédés de filtration de l’eau, de la bière, du vin et de l’huile
    •    La chaux permet de corriger la dureté de l’eau potable.
    •    le calcaire est une ressource adaptée à la fabrication d’alimentation animale.
    •    le sel est utilisé dans les industries chimique et pharmaceutique, dans l’alimentation humaine et animale, dans le traitement de l’eau ainsi que pour le déneigement des routes et infrastructures en hiver.
UNE LISTE (NON-EXHAUSTIVE) DE MINERAUX INDUSTRIELS
Il existe plus d’une cinquantaine de minéraux industriels.
Sont inclus dans les minéraux industriels :
    •    un grand nombre de minéraux non métalliques (Apatite Apatite Kyanite Kyanite Muscovite)
    •    quelques minéraux métalliques (les oxydes comme: Ilménite Magnétite Hématite Chromite Chromite)
    •    les pierres industrielles (calcaires,Quartzite, Marbre,… )
    •    quelques variétés de minéraux argileux (Bentonite, Kaolinite, Hectorite,…)
    •    certaines variétés de sels (sel gemme, Sylvite,…)
Sont exclus des minéraux industriels :
    •    La plupart des minéraux métalliques
    •    Les combustibles (charbon, pétrole)
    •    Les eaux minérales
[  ]

Listes de minéraux industriels
[  ]
MINÉRAUX DE STRONTIUM, STAUROTIDE, SYLVITE


(https://www.toutpourleforage.com/liste-de-mineraux-industriels/)


#
Strontium : Elément utilisé en peinture
(rapport-etude-polluants-chimiques-toxseek-281118 [PDF])




#
["temps perdu"][TP]
Tête de mule. Pourquoi perdre ton temps ? Pauvre idiot, je te répète que tu perds ton temps.
(Charade [film], 1:31'15)






2020 10 10

#<
... iphone..



#<
quand dans ses rêves on y croit, c'est que le sommeil est profond
quand on croit dans ses rêves c'est que le sommeil est profond
croire dans ses rêves, signe de sommeil profond
-
y croire
dans ses rêves
signe le/de/d'un sommeil profond
-
y croire
dans ses rêves
signe que le sommeil est profond / qu'on dort profond
-
y croire
dans ses rêves
signe le sommeil profond





#<
au milieu de la philosavis générale, la philosophie
au milieu de la philosavis générale, souvent défausophie, la philosophie
la philosavis (se) débat, pas la philosophie
la philosavis débat, la philosophie pas
-
la philosophie élève
la philosavis débat

#<
la philosavis est amour de l'avis, la philosophie amie de la sagesse

=
#<
la philosophie élève
la philosavis débat   (+ des bas)
l'une est amie de la sagesse
l'autre est amour de l'avis   (+ amour de la vie)
-
la philosavis est amour de l'avis
la philosophie est amie de la sagesse
la philosophie élève   (+ élève apprentie)
la philosavis débat
-
la philosophie est amie de la sagesse
la philosavis est amour de l'avis
l'une élève
l'autre débat   (+ l'une élève l'autre débat)
-
la philosophie est amie de la sagesse
la philosavis est amour de l'avis
l'une élève
l'autre débat
-
l'une est amie de la sagesse
l'autre est amour de l'avis
la philosophie élève
la philosavis débat
-
la philosophie élève
la philosavis débat
l'une est amie de la sagesse
l'autre est amour de l'avis
-
l'une élève
l'autre débat
la philosophie est amie de la sagesse
la philosavis est amour de l'avis
-
la philosophie est amie de la sagesse
la philosavis est amour de l'avis
la première/l'une élève    (+ première (élève) de la classe)
l'autre débat
-
la philosophie est amie de la sagesse
la philosavis est amour de l'avis
l'une élève
l'autre débat
(O/<.)



#<
la défausophie est défaut de sagesse, la philosophie est défi de sagesse
la défausophie est défaut de sagesse, défi de la philosophie
le défaut de sagesse est défausophie que défie la philosophie
la philosophie défie la défausophie
-
la sagesse
défi de la philosophie
défaut de la défausophie
-
la sagesse
fait/est le défi de la philosophie
et défaut à la défausophie
-
la sagesse
fait défaut à la défausophie
et défi de la philosophie
-
la défausophie
défaut de sagesse
défi(e de) la philosophie
-
la défausophie
manque de sagesse
défi(e de) la philosophie
-
défausophie
manque de sagesse
défi(e de) la philosophie
-
défausophie
(par son) manque de sagesse
défie la philosophie
dont c'est le défi
-
j'appelle défausophie
le manque de sagesse
défi(e de) la philosophie
-
la défausophie
manque de sagesse
défi de la philosophie
-
j'appelle défausophie
le/un défaut/manque/carence de sagesse
défi de la philosophie
-
j'appelle défausophie
le déficit de sagesse
défi de la philosophie
-
j'appelle défausophie
le déficit de sagesse
défi à et de la philosophie
-
j'appelle défausophie
le déficit de sagesse
défi philosophique
-
j'appelle défausophie
le déficit de sagesse
défi pour la philosophie
(O/<.)


#<
logique humaine
trop humaine
l'anthropo-logique
-
l'anthropo-logique
logique humaine
trop humaine
-
l'anthropo-logique
logique humaine
trop humaine
réductrice
de la cosmo-logique
(logique du réel)
-
j'appelle anthropo-logique
la logique humaine
trop humaine
réductrice
de la cosmo-logique
(logique du réel)
-
j'appelle anthropo-logique
ce qui relève de la logique humaine trop humaine
réductrice
de la cosmo-logique
(logique du réel)
-
j'appelle anthropo-logique
ce qui relève de la logique humaine trop humaine
réductrice de la logique du réel
cosmo-logique
-
anthropo-logique
ce qui relève de la logique humaine trop humaine
réductrice de la logique du réel
cosmo-logique
-
anthropo-logique
de la logique humaine trop humaine
réductrice de la logique du réel
cosmo-logique
-
ce qui relève de la logique humaine trop humaine
anthropo-logique
réductrice de la logique du réel
cosmo-logique
-
logique humaine trop humaine
anthropo-logique
réductrice de la logique du réel
cosmo-logique
(O/<.)

#<
je suis
la logique de mon corps
physio-logique


#<
mot nouveau
logique nouvelle
néo-logique
-
par le mot nouveau   (+ parle)
logique nouvelle
néo-logique
-
par le mot nouveau
nouvelle logique
néo-logique
-
par le mot nouveau
nouvelle logique
: néo-logique
-
par le mot nouveau
nouvelle logique
néo-logique
(O/<.)


#<
toute esthétique
est en soi une éthique
une esth:éthique
(O/<.)
+
toute poétique
est en soi une éthique
une po:éthique (O/<.)



#<
logique du milieu
éco-logique
-
logique d'à-propos
par le milieu
éco-logique
-
intelligence
par le milieu
éco-logique
-
intelligence d'à-propos
par le milieu
éco-logique
-
intelligence d'à-propos
logique par le milieu
éco-logique
-
éco-logique
par l'intelligence
du milieu
-
éco-logique
par l'intelligence
d'à-propos
du milieu
-
éco-logique
logique d'à-propos
par le milieu
-
éco-logique
logique d'intelligence
par le milieu
-
éco-logique
logique d'intelligence
par et pour le milieu
-
éco-logique
logique d'à-propos
d'intelligence par et pour le milieu
-
éco-logique
logique d'à-propos
d'intelligence par le milieu
(pour le milieu)
-
éco-logique
logique d'intelligence par le milieu
pour le milieu
-
éco-logique
logique d'intelligence pour le milieu
par le milieu
-
éco-logique
logique d'intelligence au milieu
(O/<.)





#<
[rappel]?
mettre la charrue avant les voeux


#<
chansons, oeuvres...
celle qu'on écoute jusqu'au bout
celle qu'on veut réécouter
celle dont on ne se lasse pas

#<
qu'est-ce qu'on veut que ça nous fasse, l'amour

#<
cette compil' il faut qu'on le fasse


#<
pour nous porter, porter notre attention, un film/une oeuvre se comporte
-
pour porter notre attention
un film/une oeuvre se comporte


#<
un film ne porte pas seulement un regard, il se comporte
-
pour porter son regard
et le nôtre
un film se comporte
-
pour porter un regard
le film se comporte
-
portant un regard
dont le nôtre
un film se comporte
-
pour porter un regard
dont le nôtre
le film se comporte
-
portant un regard
portant le nôtre
un film se comporte
-
portant un regard
pour le nôtre
un film se comporte
-
portant un regard
au lieu le nôtre
un film se comporte
-
pour porter son regard
dont le nôtre
le film se comporte
-
portant un regard
dont le nôtre
un film se comporte
l'appréhender ainsi / comme tel
-
pour déployer un regard
dont le nôtre
un film déploie un comportement
-
un film se comporte
en regard
du nôtre
-
dans son regard
pour le nôtre
attention  (+ "notre" attention)
un film se comporte
-
pour porter un regard
dont le nôtre
attention
un film se comporte
(O/<.)
-
dans son regard
portant le nôtre
attention
un film se comporte
-
portant un regard
dont le nôtre    (+ portant un/son regard "dans" le nôtre)
attention
un film se comporte
-
pour porter son regard
dont le nôtre
attention
un film se comporte
-
portant son regard
dont le nôtre
attention
un film se comporte
-
portant un regard
et nôtre
attention
un film se comporte
-
pour porter un regard   (+ pour portée)
et nôtre
attention
un film se comporte
-
en portant son regard  (+ "important" son regard)
et nôtre
attention
un film se comporte
-
pour porter son regard
et nôtre
attention
un film se comporte
-
portant son regard
et nôtre
attention
un film se comporte
-
portant un regard
et nôtre
attention
un film se comporte
-
à porter un regard
et nôtre
attention
un film se comporte
-
en portant un regard (+ emportant un regard)(+ "important" un regard)
et nôtre
attention
un film se comporte
-
en portant un regard
dont nôtre
attention
un film se comporte
-
en portant un regard
y compris nôtre
attention
un film se comporte
(O/<.)



#<
portant un regard
dont le nôtre
un film se comporte
et nous entraîne
attention
-
Portant un regard
Dont le nôtre
Un film se comporte
Et nous implique
Et nous entraîne
Attention
Dans son rapport au monde
-
Portant un regard
Dont le nôtre
Un film se comporte
À notre place
Avec le monde
-
les films nous impliquent et nous entraînent dans/à leur comportement/rapport au
monde/traitement du monde
-
Portant un regard
Dont le nôtre
Un film se comporte
Et nous implique
Et nous entraîne
Attention


#<
Les films entraînent notre regard dans le(s) leur(s), leur(s) comportement(s)
Les films entraînent notre regard dans leur comportement.

#<
Les films entraînent notre rapport au monde/regard dans le leur.


#<
Les œuvres/films entraînent notre rapport au monde/regard dans le leur/comportement.
Les œuvres entraînent notre rapport au monde/regard dans le leur/comportement.
Les œuvres d'art entraînent notre rapport au monde dans le leur.
Toute œuvre d'art entraînent notre rapport au monde dans le sien.

#<
Une œuvre d'art nous traite dans son traitement du
Monde
Dans son traitement du monde une œuvre nous traite


#<
une oeuvre nous traite autant que sa matière
à travers sa matière et sa manière une oeuvre nous traite
par sa matière et sa manière une oeuvre nous traite
-
une oeuvre nous traite par le traitement de sa matière
une oeuvre nous traite en traitant sa matière




#
[diét/éthique][OIFR45793CG]
Hm ! Quand je te vois un tel appétit, c'est que ça ne va pas !
(Charade [film], 4'15)


#<
[rappel]
naïf de croire qu'on ne s'alimente que de ce qu'on mange
ce qui nous alimente ne se réduit pas à ce qu'on mange
on s'alimente de ce qu'on ingère, et pas seulement de ce qu'on mange
ce qu'on mange n'est pas seul à nous alimenter
ce qu'on mange n'a pas l'exclusivité de ce qui nous alimente
-
pour une diét/éthique générale
car ce qu'on mange n'est pas seul
à nous alimenter
-
pour une diét:éthique générale
pour autant qu'on ne s'alimente pas
que de ce qu'on mange
-
philosophie pour une diét:éthique générale
pour autant qu'on ne s'alimente pas
que de ce qu'on mange
-
pour une diét:éthique générale
pour autant que ce qu'on mange
n'est pas seul à nous alimenter
-
philosophie diét:éthique
pour autant qu'on ne s'alimente pas
que de ce qu'on mange
-
ce qu'on mange n'est qu'une maigre part de ce qui nous alimente (par ailleurs)
-
ce qu'on mange n'est qu'une maigre part
de ce qui par ailleurs
nous alimente
-
ce qu'on mange n'est jamais qu'une part
de ce qui par ailleurs
nous alimente
-
ce qu'on mange n'est jamais qu'une part étroite
de ce qui par ailleurs largement
nous alimente
-
ce qu'on mange
n'est qu'une maigre part
de ce qui nous alimente
-
ce qu'on mange
n'est que maigre part   (+ maigre repas)
de ce qui nous alimente
-
ce qu'on mange
n'est que maigre part
de ce qui nous alimente
(O/<.)
-
ce qu'on mange
n'est que maigre part
de ce qui nous alimente
par ailleurs



#
[diét/éthique][TP]
– Le meilleur remède, c'est de faire ce que vous voulez pendant quelque temps.
– Merci docteur.
(Vacances romaines [film], 11'30)
+
– Pourquoi ne prenez-vous pas du temps pour vous ? [  ] Vivez dangereusement. Prenez toute la journée.
– Je ferais des choses que j'ai toujours voylu faire.
– Comme quoi ?
– Vous n'avez pas idée. J'aimerais tout ce que je veux faire toute la journée.
(Vacances romaines [film], 1:04'20)


#
[diét/éthique]
Oubliez le poésie et enfilez ce pyjama.
(Vacances romaines [film], 27'45)












2020 10 11


#<
diét:éthique
régime de vie
gilant à ce qui nous alimente
tant (que) nous détermine
-
diét:éthique
régime de vie
gilant à ce qui l'alimente
tant (que) le détermine
-
diét:éthique
régime de vie
gilant à ce qui l'alimente
tant le détermine
-
diét:éthique
régime de vie
-gilant à ce qui l'alimente
-tant le détermine
-
diét:éthique
régime de vie
-gilant à ce qui l'alimente
et l'alimentant le détermine
-
diét:éthique
régime de vie
-gilant à ce qui l'alimentant
le détermine
-
diét:éthique
régime de vie
vigilant à ce qui l'alimente
et l'alimentant le détermine
-
diét:éthique
régime de vie
vigilant à ce qui l'alimentant
le détermine
-
diét:éthique
régime de vie
-gilant à ce qui l'alimente
tant (que) le détermine
-
j'appelle (à la) diét:éthique
...
-
diét:éthique
ce régime de vie
gilant à ce qui l'alimente  (merde : cf. giler : verbe normand : // gicle, tomber)
tant
le détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
gilance à ce qui l'alimente
tant
le détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
-gilant à ce qui l'alimente
tant
le détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
-gilant à ce qui l'alimente
tant
la détermine
(O/<.)
-
diét:éthique
ce régime de vie
-gilant à ce qui en l'alimentant
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
-gilant à ce qui en l'aliment
-tant la détermine
-
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à ce qui l'alimente tant
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à ce qui l'alimente
et/car l'alimentant la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à ce qui l'alimente
et ainsi la détermine   (+ le régime détermine la vie)
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à
ce qui l'alimente
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant sur
ce qui l'alimente
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à
ce qui l'alimente
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à
ce qui l'alimente
ainsi la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à
tout ce qui l'alimente  (+ vigilant atout)
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à tout
ce qui l'alimente
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
vigilant à
tout ce qui l'alimente
la détermine
-
diét:éthique
ce régime de vie
(vi)gilant à
tout ce qui l'alimente
la détermine
(O/<.)



#<
tant que on (l')a pas digéré, on pourra toujours essayer d'en chier, rien


#<
ses égards se voient dans son regard
-
les égards d'un film
se voient
dans son regard
-
les égards d'un film
sont dans son regard
-
les égards
se trouvent
dans son regard
-
on trouve/voit ses égards dans son regard
-
dans le regard d'un film, ses égards
dans le regard d'un film se trouvent ses égards


#<
un film porte
un regard
dont le nôtre
(dans le nôtre)
-
un film porte
attention
un regard
dont le nôtre
dans le nôtre
(O/<.)



#
[(p)références]
mon top 5 des films avec Audrey Hepburn
1. Vacances romaines
2. Diamands sur canapé
3. Funny Face
4. My fair lady (mais 1er pour [àmouréinventer])
5. Charade
...

#<
un film n'est pas une fenêtre sur le monde, mais porte sur le nôtre
un film a une portée sur notre vie/rapport au monde



#
[SSSSS][diét/éthique]
Lui, à elle – Allez, respire. Respire profondément.
(Elle respire. Il l'accompagne sa respiration en posant la main sur son ventre à elle.)
(Sabrina [film], 17')


#<
presque tout se joue dans la musique

#<
la musique nous vibre
la musique nous remet en vibre
musique, supplément de vibre


#
[politique][diét/éthique]
Si l'argent était tout dans les affaires, ça ne vaudrait même pas la peine d'aller au bureau. Pour moi, l'argent n'est qu'un prétexte.
(Sabrina [film], 30'40)

#<
inter naître/n'être dans le monde
inter net toi...  (+ nettoie)

#
[autophilosophe][diét/éthique][ascèse][s'en sortir sans sortir][défausophie]
J'ai appris beaucoup de choses, papa. [  ] J'ai appris comment on doit vivre. dans le monde. Et avec le monde. Et je sais maintenant qu'il ne faut pas se replier sur soi-même, et attendre. Jamais. Jamais plus je ne chercherai à fuir devant la vie. Ni devant l'amour.
(Sabrina [film], 33'30)

#
[âge][àmouréinventer][postsexuel][FZAIOPMP]
Elle – David, aimeriez-vous m'embrasser ? [  ] Et sans hâte cete fois-ci. Pas lorsqu'on patinait ensemble. [  ] Vous ne vous rappelez pas ? [  ] J'avais 9 ans alors. Et vous aviez vos bras autour de moi parce que vous essayiez de m'apprendre à patiner. Et vous m'avez embrassée. Je n'ai jamais oublié.
(Sabrina [film], 51')
+
Elle – Je l'aime, je crois, depuis mon enfance.
(Sabrina [film], 57'50)
+
– Es-tu sûr que Sabrina veuille de moi ?
– Moi oui, elle veut de toi ! Elle t'a voulu toute sa vie.
(Sabrina [film], 1:44'45)

#
[FZAIOPMP][âge][àmouréinventer][postsexuel]
... la jeune fille amoureuse de/attirée par son oncle, depuis l'enfance...
(Summer wars [film][animation])


#
[conférence][TP]!
(guitare pour enfant ou ukulele cassé(e) à la main il dit)
– Pour créer l'atmosphère, gratte un air de guitare !
– J'ai encore le sens du ridicule.
– C'est/C'était une idée.
– Au fait, la musique pourrait m'aider.
(Sabrina [film], 1:07'35)
+
[mes quantiques]
Elle – Haha. Comment a-t-on pu écrire une chanson pareille ?
Lui – Elle est pleine d'esprit, tu sais ?
– Je peux en être une autre ?
– Bien sûr !
(Sabrina [film], 1:08'30)


#
[ascèse]
Elle – Je vous croyais fait pour vivre seul.
Lui – Ce n'est pas toujours par goût qu'un homme vit seul.
(Sabrina [film], 1:09'40)


#<
les mass-médias mettent en avant ceux qui l'ont déjà
les mass-médias font la gloire de ceux qui l'ont déjà
leur gloire est assurée par les mass-média
les médias nous vendent le plus ceux qui vendent le plus
les médias nous vendent les plus gros vendeurs
les mass-médias mettent en avant ceux n'en ont plus besoin
-
[médio-logique]
Les médias mettent en lumière les stars, c'est-à-dire les étoiles. Ou la face éclairée de la lune.
Les médias mettent en lumière les produits stars, c'est-à-dire les étoiles. Ou la face éclairée de la lune.











2020 10 12

#
[suicide]
– C'est la fenêtre ?
– Quelle fenêtre ?
– Oui, rappelez-vous. La fenêtre. Vous vouliez... (avec la main elle suggérer le geste de sauter)
– Oh, c'est vrai. Oui, en effet, c'est cette fenêtre.
– Qu'est-ce qui vous a empêché de sauter ?
– Des enfants jouaient à la marelle sur le trottoir.
(Sabrina [film], 1:16')


#
Audrey Hepburn chante en français "La vie en rose"
(Sabrina [film], 1:20')
(Sabrina [film], 1:21'35)


#
[TP]!["temps perdu"]![maudit]
Elle (dans cabine téléphone, raccrochant) – C'est idiot. Je parlais pour moi seule.
Lui – Tu as perdu ton temps ! Allons, viens.
(Sabrina [film], 1:31'35)
+
Lui – Je n'ai pas l'impression d'avoir perdu mon temps.
(Sabrina [film], 1:40'20)

#
[défausophie][âge]
Je ne comprends pas vce qui se passe en moi. Je suis partie pour voir clair en moi,  je croyais y être parvenu. Mais je n'ai guère changé. J'ai changé de coiffure, voilà tout.
(Sabrina [film], 1:35'30)


#
[physio-logique]
Elle (après une scène de larmes) – Oh, je me rappelle que je n'ai as déjeuné à midi.
Lui – C'est vrai ?
– Ni rien pris ce matin.
– Évidemment. Ça explique bien des choses.
(Sabrina [film], 1:36'30)


#
[DTO][TP][âge][diét/éthique][àmouréinventer]
père – Ce qui me console, c'est que tu n'as plus toutes ces folles idées en tête. Tu as enfin renoncé à David.
elle – Cher David. Je ne l'aile plus, c'est vrai. J'en suis guéri. Qui sait si j'en serai plus heureuse.
père – Ça n'aurait rien donné de bon, ma chérie.
(Sabrina [film], 1:46')

#
[aventurage][ascèse][-',-]
Moi qui suis toujours en proie au désir douloureux non du retour heureux mais de l'errance, je rencontre ici quelque chose qui m'accueille, me guérit.
(Corinne Atlan, Automne à Kyôto)

#
pharmacie coquelicots intermarché
pharmacoquelicots@gmail.com


#
[àmouréinventer][postsexuel]
– Très bien. Tu as le droit de faire tout ce que tu veux de ta vie.
– Merci.
– Mais un jour ou l'autre tu sauras ce qu'est vraiment l'amour. C'est le vinaigre et le miel. Et le vinaigre, moi je connais ! Ce qui me permet d'apprécier le miel.
– Julie Gianni est une amie. Il nous arrive parfois de coucher ensemble.
(Vanilla Sky [film], 8')

#
[TP]!
– On a failli y passer.
– Je sais. J'ai cru que ma dernière heure était arrivée. Et tu sais quoi ? C'est ta vie qui a défilé devnat mes yeux.
– Comment c'était ?
– Ça valait presque le coup de mourir.
(Vanilla Sky [film], 8'30)


#
[karl][surdouage][intelligence]
Si je parle, vous allez penser que je suis fou.
(Vanilla Sky [film], 13'20)


#<
philosophe à l'oeuvre
écologique
d'origine

#
[àmouréinventer][postsexuel]
(... la partenaire sexuel qui finalement, au fond, se révèle amoureuse, même à la folie... et c'est le drame... tourne au vinaigre....)
(Vanilla Sky [film], 39'30)


#
Et puis, je suis revenu à la vie. [  ] Sauf que ma vie à moi n'avit plus rien de normal.
(Vanilla Sky [film], 46'30)

#
[amphibo-logique][intelligence][surdouage]
Il suffit de lire entre les lignes.
(Vanilla Sky [film], 47'20)

#
[politique][simplexité]
"Quelle est la réponse à 9 questions sur 10 ? L'argent".
(Vanilla Sky [film] (VO), 47'30)

#
[automédecin]
Les médecins. Leur jargon, c'est leur force. Alors on étudie. [  ] On fait de son mieux.
(Vanilla Sky [film], 49'30)
+
Je me suis toujours méfié des médecins. Ce qui s'est passé ensuite était suréaliste.
(Vanilla Sky [film], 1:12')


#
[LT](V)
... dans la rue...
(Vanilla Sky [film], 1:09' + 1:18'40'' + 1:51'-1:54')


#
[intelligence]
Tu prends tes délires pour des réalités, mon pote.
(Vanilla Sky [film], 1:27'50)

#
[ARG][réêl]
Quelque fois, l'espit fonctionen comem dans les rêves. Les visages changent, une peronne en devient une autre. Le subconscient a des pouvoirs étonnant.
(Vanilla Sky [film], 1:39')


#
[TP]!
... life extension...  après sa mort, efaire sa vie en rêve créatif indéfini...
(Vanilla Sky [film], 1:45')

#
[TP][maladie][confinement]
Vous vous êtes enfermé pendant des mois. Vous étiez seul. Vous n'en pouviez plus de souffrir [  ], vous étiez très diminué.
(Vanilla Sky [film], 1:54')


#
[noirage]
Nous ne pouvons rien vous garantir. Mais, souvenez-vous, même dans le futur, le miel n'est pas vraiment le miel sans le vinaigre.
(Vanilla Sky [film], 1:58'30)

#
[âge][pionnier]
Mais ça ne peut pas être ça, le futur !
(Vanilla Sky [film], 1:59')

#
[programme][réêl]
– C'est sa nature de se battre pour exister. Mais il [cet homme] n'est pas réel.
– Je suis réel.
(Vanilla Sky [film], 1:59'20)

#
[réêl][TP][hoptique]
Je veux vivre une vraie vie. Je ne veux plus rêver.
(Vanilla Sky [film], 2:00'30)


#<
Pour le coup, on n'a pas raté le coche, marre du covid.
-
on n'a pas raté le coche
marre du covid



- rattrapage -

#<
Nost(antal)gie

#
[strontium]
Gasoil ? Vapeur diesel ?

#<
La vie (salope/que vous aimez) n'est fidèle à personne.

#<
Quand on croit dans ses ses Rêves/son rêve le sommeil est profond
Quand on y croit dans ses rêves...
Croire dans ses rêve, signe que le sommeil est profond

#<
D'entrée je dessers le fond des choses/de la sauce

#<
Change lui de flacon, la paille poussoir te sert encore d'abord de l'ancien

#<
Ne jugez pas, estimez
Au lieu de juger, estimer






2020 10 13


#<
Internet toile de nos vies rtuelles
Internet toile de no vies
Internet toile de nos Life   (+ no-life)
Internet interne étoile de nos lifes.
Interne étoile internet toile de nos lifes
internet toile (et) interne étoile de nos lifes
-
internet
toile et interne étoile
de nos lifes  (erreur : pluriel de "life" : "lives")
-
internet toile
et interne étoile
de nos "life"
-
internet
interne étoile et toile
de nos "life"
-
interne étoile
et toile interne
de nos "life"
-
internet
interne étoile
et toile interne
de nos "life"



#<
Par internet le monde vient à nous comme l'océan par la pluie


#<
Mais pour rouler, ça bosse.

#<
Le postsexuel déjoue/se joue/se détache de la gravitation sexuelle, donc de sa gravité
-
le postsexuel
déjoue la gravitation sexuelle
donc sa gravité
-
le postsexuel
déjoue
la gravitation sexuelle
-
le postsexuel
déjoue sinon la gravitation
du moins la gravité sexuelle
-
le postsexuel
déjoue
sinon la gravitation
la gravité sexuelle
-
le postsexuel
déjoue
la gravité sexuelle
-
le postsexuel
déjoue la gravité
sexuelle
(O/<.)
-
le postsexuel
défie la gravité
sexuelle
-
le postsexuel
sinon déjoue la gravitation sexuelle
défie la gravité sexuelle


#<
le postsexuel
défie la gravitation
sexuelle
(O/<.)



#<
La musique se joue de ce qui se joue

#<
la musique supplément de vibre
-
la musique
supplément
de vibr...
-
la musique
supplément de
vibr...
-
la musique
supplément de vie
br...
-
supplément de
vibr
la musique
-
ce supplément de
vibr...
la musique
-
la musique
ce supplément de
vibr
-
la musique
ce supplément de vie
br...
-
la musique
ce supplément
de vibr
(O/<.)



#<
la musique supplément d'harmonie


#<
musique
béquille
dans un jeu de quilles
-
musique
béquille
dans un jeu
de quilles
-
béquille
dans un jeu
de quilles
-
l'art
béquille
dans un jeu
de quilles
-
comme une   (merci à Loïc)
béquille
dans un jeu
de quilles
-
(c'est) jamais qu'une
béquille
dans un jeu
de quilles
-
que (de) béquilles   (+ queue)
dans un jeu
de quilles
-
comme autant de béquilles
dans un jeu
de quilles
-
comme béquille(s)
dans un jeu
de quilles
-
jamais que béquille(s)
dans un jeu
de quilles
(O/<.)



#<
il pleut
décor de
pluie
(O/<.)

#<
Le cinéma
par sa fenêtre
porte nos vies  (+ fenêtre et porte)



#<
Musique vibrato de la vie

#<
La Musique se joue de notre/la/nos vie/s

#<
Ces maximes minimalistes, maximinimalistes.
-
maximes
minimalistes
minimaximalistes
-
maxime
minimaliste
minimaximaliste


#<
Avec internet le monde vient à nous par la/sa fenêtre
Avec internet Le monde nous arrive par la/sa fenêtre
Le monde nous arrive par la/sa fenêtre,/: internet
Internet, Le monde nous arrive (et nous enjoint) par la/sa fenêtre
-
avec internet
le monde nous arrive
par sa fenêtre
(O/<.)
-
le monde nous arrive
par sa fenêtre
internet
(O/<.)




#<
Un film (par le sien) embarque/entraîne notre regard dans un/son comportement
(Po/éthique)
-
un film
entraîne notre regard
dans son comportement
(po:éthique)
-
notre regard est entraîné dans et par le comportement des films
-
les films
entraînent notre regard
dans leur comportement
-
les films
entraînent notre regard
dans le leur
de leur comportement
-
les films
entraînent notre regard
dans le leur
et nous impliquent
dans leur comportement
-
les films
entraînent notre regard
dans le leur
de comportement



#<
Une/toute esth/éthique nous entraîne dans un rapport au monde
-
une/toute esth/éthique
nous entraîne
dans un rapport au monde
-
toute esth:éthique
nous entraîne
dans un rapport au monde
-



#<
Internat
Interne à l'école vacante
Interne à ah ha l'école vacante, en rythmes (de vie)/au pas
-
interne à
ah ha l'école vacant(e)
au pas
-
interne à
l'école vacant(e)
au pas
-
interne à
l'école vacant(e)
réglée
-
interne à
l'école vacant(e)
en/aux règle(s)
-
interne à
l'école vacant(e)
à ses règles/son rythme/sa discipline/règlement
-
Interne à
L'école vacant(e)
À ses heures / Horaires
((Fixes/fermes)
-
interne à
l'école vacante
son rythme



+
#
[rappel]
[TP]![-',-]

Journée type d’un interne (à L'Institution-La Providence Saint-Malo)

Pour les lycéens
7h00
Réveil
7h00-7h45
Petit déjeuner
7h30-7h45
Retour des clés
17h30-17h55
Pointage au bureau
18h00-19h00
Etude
19h00-20h00
Dîner
20h00-21h00
Etude
21h00-21h45
Détente, douche, travail en chambre
21h45
Retour en chambres/dortoir*
22h00
Extinction des lumières

SILENCE COMPLET
*L’accès aux douches et les déplacements sont interdits.

(https://www.ism-lapro.fr/la-vie-en-internat/)


> photo  : Internat horaires - Journée type d’un interne (à L'Institution-La Providence Saint-Malo)*



#<
Rien qu'au nom
de la lourdeur
des conjonctions de coordination

#<
Le suicide est parfois inaccessible, la vie est par là inadmissible
Suicide parfois inaccessible, la vie par là inadmissible
-
suicide parfois inaccessible
la vie par là
inadmissible
-
au pire le suicide
pas toujours accessible
par là vie inadmissible
-
suicide
parfois inaccessible
la vie par là inadmissible

#<
Tout s'efface, toute cette farce, tout s'efface
Tout est farce, toute cette farce, tout s'efface
-
tout est farce
toute cette farce
tout s'efface


#<
lucidité mal barré(e)  (+ lucidité ? t'es mal barré(e))
ludicité mal vue

#<
La vie calvaire la mort
La vie cale vers la mort
-
la vie
cale vers  (+ une cale + caler : l'agonie)
la mort
-
la vie
cale vers
la mort
(O/<.)

#<
tant que c'est pas digéré, on pourra toujours essayer de se faire chier, rien
-
tant que c'est pas digéré
on pourra toujours essayer
de se faire chier
rien
-
tant que c'est pas digéré
on pourra toujours essayer
de s'en faire chier
rien
-
tant que c'est pas digéré
on peut toujours essayer
de se faire chier
rien
-
tant que c'est pas digéré
on pourra toujours essayer de se faire chier
rien
(O/<.)
-
tant que c'est pas digéré
on en sortira
rien


#<
Les sens/le sens de ma formule s s'éclate(nt)
Le sens de la formule s'éclate dans ces/cette formule/s
le sens de la formule s'éclate
ici le sens de la formule s'éclate
-
le sens de la formule
ici
s'éclate
(O/<.)
-
le sens
de la formule ici
s'éclate





#<
[covid][défausophie]
- les clients profitent de leur dernière soirée/sortie avant confinement
- moins prudents avec leurs proches puisqu'ils les connaissent et les fréquent régulièrement/au quotidien
- ne pas se priver de vivre
-
...


#
[rattrapage][méta][conférence]


Je trouve pas les commentaires, et suis pas en état... mais je précise (pour la postérité, allez, même si tout ça sera relativement compréhensible par la plus-qu'hypothétique étude sérieuse de mon blog posthume ou mes "notages") qu'otto karl distingue le "nokidding" et le "childfree", à l'intérieur d'un plus vaste et vague chapitre "enfantillage". Je sais pas ce qu'il en est ici, mais...



Notages, infinie matière première pour conférences multimédias et bouquins et films (mashup ou extraits), ou synthèses, etc., en plus des mes nombreuses formules (en chantier), mais bon... Je précise ça là encore juste pour testament, quoi, que vous sachiez... et à quel point j'ai été fauché, en plein élan... et pleine richesse – de ce coté-là – et promesses de fou (certes)...



Conférences ou cinéconcerférences qui auraient été très pop et drôles, croyez-moi. C'était le projet. Sur le thème du nokidding, par exemple, et de tant d'autres, pléthore d'extraits de films, d'audio, de livres, recensés, indexés à la seconde près, recopiés à la main, etc. etc., et chapitrés, prêts à l'emploi, aux rassemblements, extractions ou synthèses, en mashups (textuels ou audiovisuels) ou en formules ou autres... Bref. Etc. etc. Une mine (cf. Le Temps Retrouvé, de Proust), une caverne d'Ali Baba... (que j'ai d'ailleurs incarné, cet Ali Baba, dans la seule pièce de théâtre que j'ai jouée, enfant, ha...)


#

Otto Karl

Article de promotion :
« Nous aurons fait ce qu'il y a de plus difficile
et de moins glorieux : la transition. » Écologique.
otto/karl, double philosophe (d'écriture) écologique d'origine, depuis (officiellement) 2007



youtube.com
philosophe (d'écriture) écologique d'origine otto karl

Otto Karl


D'otto à... karl qui hésitait encore, croyant encore un peu trop à la vie, au monde, à ce qui pouvait s'y passer pour lui. En passant, donc, ici, au moins pour Jude, rappel de cette citation d'origine Pessoa (et sur du Nicolas Ker doublé de Houellebecq) « J'écris parce que la vie ne suffit pas ». https://youtu.be/vEg2RHFyO0A


YOUTUBE.COM
nigaud TO kARL

Otto Karl

Wouah. Mais merci twitter ? Mais quand même, merci ; ) Et l'autre, le principal article, aussi déjà ? C'est celui dont je te parlais hier en tout cas. Publié aujourd'hui.

Otto Karl

Auteur
L'eurêka(rl) est donc venu par les chansons, de sorte que de la formule otto on a glissé vers les formules karl... https://youtu.be/rDyOi5VINiY


YOUTUBE.COM
de la formule otto aux formules (eurê)karl


Auteur
Mais ici ou là, à l'oeuvre toujours cette intelligence combinatoire, dit l'article (héhé), pour atteindre le geste philosophique minimaximal(iste), la simplexité... https://youtu.be/-_7cm7XXZqs


YOUTUBE.COM
les formulations d'une simplexité l'autre, d'otto karl


Auteur
Et on aura beau commencer ou finir par reconnaître enfin la formule mashup, avec tellement de retard, finalement rien n'est aussi pratique, léger, rapide, fulgurant, minimaximal, synthétique et tout terrain que la phrase-formule, n'est-ce pas... https://youtu.be/YkjHO6xcKW4


YOUTUBE.COM
du mashup (otto) à la phrase-formule (karl)



#
[diét/éthique][défausophie]
grand-mère – C'est pour ton bien !
petite-fille – Comme tout ce que je déteste.
(La rumeur [film], 4'20)

#
[perfectionnage]
Je ne cherche pas le rapidité. Je cherche la perfection.
(La rumeur [film](VO), 5')
=
"... not speed, ... for perfection in life."
=
Oh, je ne cherche pas le vitesse, [  ] mais je cherche la perfection dans ce que je fais.
(La rumeur [film], 5')



#
[à vincent]

Le 4 oct. 2020 à 17:02, (otto)karl  a écrit :


Salut Vincent,
J'espère que tu t'en remets quand même, du gouffre, et t'y remets un peu, même dans la patience.
Et, "en soutien toujours", à l'instant j'entends "notre" "ami" Benoît Peeters (en podcast) sur France Culture...
Ci-joint, si tu veux. (Ça dure 1'24'')

<pour Vincent - toujours débutant, patience, c'est difficile d'écrire un bon livre.mp3>




Le dimanche 4 octobre 2020 à 21:33:38 UTC+2, Vincent a écrit :


Merci. Même si je ne réponds pas toujours, sache que ces « pastilles » me font du bien (surtout quand les écrivains racontent qu’il souffre - car je souffre, oui, et même physiquement (surtout physiquement !) quand je n’y arrive pas.)

Envoyé de mon iPhone



Le mardi 13 octobre 2020 à 14:46:34 UTC+2, karl a écrit :


Des souffrances physiques de quel ordre ? (Réponse facultative.)
J'imagine fêter un beau jour, ensemble, et comment, nos guérisons respectives. Et concomitantes ?
Mais je rêve pour ma part. (À l'heure où je t'écris, et c'est arrivé en une semaine il y a quelques semaines, je ne peux plus lire, et bientôt plus conduire, ma vision est devenue si faible, trouble et tremblante que mon système nerveux n'en veut/peut plus, entre autres dégradations... Même si, ça y est, j'ai commencé un (lourd) traitement de chélation des métaux lourds et en particulier de ce strontium dont mon intoxication extravagante est validée et pourrait bien, oui, selon un autre médecin encore, tout expliquer.)
Mais pas pour la tienne qui est plus que probable, s.i.
Juste : de la patience, ou/et des pas de côté pour sortir des rails (cf. ma pastille, oui, bien dit, sur Claro ; ), aller brouter d'autres choses, pour, en ruminant d'autres herbes, inattendues, sortir de ce cul... de sac, qui n'en est pas ? Moi je dirais (mais qui suis-je) : ne pas craindre de t'égarer, voire perdre ou prendre ton temps, pour mieux revenir à toi (autrement) ?
Rappel : bloqué au milieu de l'écriture... des Gommes (je crois), ARG est parti faire un voyage, collectif. Et, bonus (pour toute une vie), c'est là(-dedans) qu'il a rencontré Catherine, dès le départ (du train).
Et rappelle (à) toi ce crédo sur lequel je tombe à l'instant ?
En VF, ça dit : « Oh, je ne cherche pas le vitesse, mais je cherche la perfection dans ce que je fais. »
Et en V.O. sous-titrée, donc :

> Pour Vincent - La rumeur - "Je ne cherche pas le rapidité. Je cherche la perfection."

+


Le mardi 13 octobre 2020 à 16:21:01 UTC+2, Vincent  a écrit :


Merci Karl. Je t’écrirai plus longuement quand je serai moins débordé. Là je finis les cours et j’enchaîne avec une réunion jusqu’à tard ce soir. Tes mots me Font du bien. J’ai un peu mieux avancé et j’attends beaucoup (trop ?) des vacances...
C’est difficile. Et j’ai été - et suis encore - mal physiquement et psychiquement. C’est la vie.
Une étudiante Américaine m’a réjoui cependant à l’instant en lisant Un Été comme une réécriture de Méduse... et Pierre qui cherche à se dépétrifier.

Envoyé de mon iPhone



#
[à yolande]


Le mardi 13 octobre 2020 à 14:55:04 UTC+2, Yolande a écrit :


MERCI KARL , pour ton cadeau .... Ah !!! C'est cet été que je suis devenue vieille ? Et oui petit à petit ça  y fait ,  ça commence à compter , j'en suis consciente heureusement  quelque part ...
Et c'est vraiment pour les vieux , c'est écrit grand ... Super !!! Je pourrais même le lire sans verre correcteur , depuis mon opération de la cataracte ... Comme quoi il y a du bon dans la vieillesse !!! C'est certainement la seule chose ? Peut-être vais -je en découvrir d'autres dans la lecture du livre ??? À voir .... Plutôt à lire , sans trop y croire ...
Sur ce , Très Bonne Fin de Journée à Toi et encore Merci !!! À+ maman 🍀🐞🍾💋💕

Le mardi 13 octobre 2020 à 15:40:09 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Sur ce, surtout, bon anniversaire à toi, maman !!
J'ouvrais ma boîte mail pour te le dire, justement. Tu m'as devancé.
Et tu parles justement de cataracte, sans avoir l'air d'avoir pris connaissance du sujet du livre. Si ? Ha. Drôle ; )
Hélas, j'ai pas pu (me) le (faire) lire avant de te l'offrir, celui-là. Ou seulement le début et ce la presse on en dit. Mais celui que j'ai demandé à papa de te prêter, en revanche, oui. Je sais pas si tu auras la patience de le lire, lui, ou lui aussi, car il en passe par des passages a priori moins intéressants que d'autres, mais d'autres vraiment très intéressants – pour toi aussi, je crois. Cet autre livre s'appelle « Nagori ». Papa t'en a peut-être déjà parlé ou te l'a déjà refilé, oui ? Mais, bon, trop de lectures d'un coup, tout ça ?
Tu me diras ?
J'aurais aussi un autre cadeau, ce serait que, via l'écran (internet), je t'enregistre (son et image) à me résumer ton parcours de vie, année par année, comme l'a fait papa quand j'étais à Rennes, si tu te souviens. Et aujourd'hui cette vidéo existe, que je lui ai offerte l'autre jour, et c'est précieux. N'est-ce pas ?
Alors, ça te dirait d'en faire de même ? Certes, via internet cette fois, mais... On fait ce qu'on peut, dans ce contexte ! Et il faudrait que ce soit, non seulement en plusieurs fois, bien sûr, mais à des moments où on va pas trop trop mal, toi et moi ; )
Bref, dis-moi ? Si ça te branche...
Qu'on se branche... là-dessus ; )
Ce serait tout aussi précieux, je crois : )
Mais en tout cas, déjà, bon anniversaire à toi, maman !!... (Si tu le lis un peu, ce livre qui vient d'arriver, tu verras pourquoi tu es ou serais devenue vieille cet été ; )


#
[à gilles]

Le mardi 13 octobre 2020 à 09:30:53 UTC+2, Gilles a écrit :


Je pense que tu devrais consulter un Ophtalmologue, la prise en charge des frais engagés a été augmentée depuis cette année… La vue, comme tu le sais, est très importante...


Le mardi 13 octobre 2020 à 15:46:50 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :



Haha ou Ah, si c'était que ça... Une baisse de la vue... Si c'était pas bien plus neurologique, et relevant d'un état bien plus général... de dégradation... dégénérescence... Crois-moi qu'un ophtalmo (que j'ai consulté il y a déjà deux ans, donc déjà malade, et qui n'y a vu que du feu, évidemment) serait bien dérisoire, impuissant... Voire nocif si par miracle la chélation me faisait recouvrer ces fonctions dans quelque temps...



#
[au Dr Gilles Force]
Bonjour,
1/ Après les délais bancaires imposés par sécurité, le virement (de 80 €) a pu s'effectuer. Hier.
2/ Sauriez-vous me dire les indices qui vous font exclure l'hypothèse d'une maladie auto-immune ? Ça pourrait me rassurer un peu/beaucoup face à la migration et l'aggravation assez continue de mes symptômes (alors même que je ne vois aucune source de contamination par strontium dans mon quotidien), et ainsi m'assurer un peu plus dans mon traitement houleux et très pénible de désintoxication au long cours.
3/ Je vous confirme que vous-même prescrivez bien du DMSA (c'est-à-dire de l'acide dimercaptosuccinique) : "Le succimer (DMSA) est commercialisé en France sous le nom de spécialité Succicaptal®". (Source)
4/ Le strontium se trouve aussi dans les fumigènes, les peintures, les produits ménagers, etc., mais sans pouvoir expliquer mon intoxication, à part celle que j'ai subie il y a quelques années sous le coup d'un insecticide fumigène puissant (de couleur rouge, la marque du strontium ?). Et à moins qu'on n'en trouve aussi peut-être dans le talc avec lequel on "recolle" les pneumothorax, me disais-je ? Et dans ce cas, je m'intoxiquerais alors à chaque seconde par mes deux poumons depuis l'année 2000. Ou bien encore dans l'eau du robinet (de régions minières) ? Ou... Bref, à moins que vous me confirmiez pour le talc, hypothèse totalement personnelle et hasardeuse, mystère.

En attendant donc la feuille de soins et vous remerciant pour les soins déjà portés jusqu'à vos dernières ordonnances, bien reçues,
bien cordialement,
Karl Dolédec


#
[à manuella]

Le mardi 13 octobre 2020 à 07:58:44 UTC+2, Manuella a écrit :

Merci pour tes nouvelles. Tu commences quand la chélation ?
Je t'ai fait un virement sur ton compte   je voulais vérifier qu'il était bien arrivé, parce que papa m'a donné ton rib, et il n'était pas hyper lisible...
Je pense très fort à toi,
Bisous


Le mardi 13 octobre 2020 à 16:04:33 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Un virement ?!!...
Mais, non, aïe, rien reçu. Ou pour l'instant ?
Mais, un virement ?!!...
La chélation ? Bah, j'ai laissé passer un peu plus d'une semaine après la première prise/séance, et j'ai repris le poison ce matin même et a priori ce soir encore. Brrr... Mais en essayant d'y aller mollo encore cette fois sur la dose. Pour voir si je peux pas commencer ""léger"", et, à mesure que mon taux toxémique diminuerait, monter la dose ?
Mais, un virement ?!!... ; ) Comment ça ? Pourquoi ? Me soutenir (financièrement) dans ce traitement coûteux non-remboursé ? Ou ? : ))


Le mardi 13 octobre 2020 à 16:19:50 UTC+2, Manuella  a écrit :



Oui, c'est ça, te soutenir (trop peu) financièrement dans ce traitement
Je pense fort à toi pour cette nouvelle phase...
Peux tu me redonner ton rib ? que je vérifie avec ce que j'ai pensé voir comme chiffre sur celui envoyé par papa. Merci ! que l'argent aille bien là où je veux qu'il aille !!!!
Bisous


Le mardi 13 octobre 2020 à 17:00:41 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Oh, alors, MERCI !! D'avance. Avant que je te le redise...
Tu trouveras mon RIB en pièce jointe.
Non non, ce sera forcément déjà quelque chose, pour moi, ce soutien (inattendu, et de noël, on va dire ;), rassure-toi. Et si seulement ça pouvait marcher. Je crois sentir que la première séance (et ses suites, car ça semble se poursuivre tout seul les jours d'après) semble avoir fait bouger les choses, mais je m'illusionne peut-être... une fois de plus... Quoique ?
En tout cas, c'est l'expérimentation "totale", là.
Biiiise





#
[maladie][dépression]
Ah ! Nous remontons enfin la pente. Dieu merci.
(La rumeur [film], 5'45)

#
[automédecin]
Un docteur honnête crève de faim.
(La rumeur [film], 7'10)










2020 10 14



#<
À la philosophie qui prend la pop pour prétexte, celle qui prend la pop pour texte.
Au prétexte pop de la philosophie, la pop philosophie dans le texte



#<
À la philosophie par la pop, plutôt la philosophie qui la parle, qui parle pop
Il y a cette philosophie par la pop, et cette philosophie qui parle pop
À leur philosophie (scolaire) par la pop, cette philosophie qui parle pop.
Une philosophie scolaire par la pop, une autre philosophie parle pop. L'une se dit pop philosophie, dit pop philosophie.
Une philosophie scolaire par la pop
dite/se dit/s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
dit pop philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
et dite pop philosophie   (+ édite)
une autre philosophie parle pop
et dit pop philosophie   (+ édit)
-
une même philosophie scolaire par la pop
et dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
et dit pop philosophie
-
la même philosophie scolaire par la pop
et dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
et dit pop philosophie
-
(quand) la même philosophie scolaire par la pop
une autre philosophie parle pop
l'une est dite pop philosophie
l'autre dit pop philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie   (+ s'édite)
une autre philosophie parle pop
(et) dit pop philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
s'est dite
pop philosophie
une autre philosophie parle pop
elle
dit pop philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
elle dit pop philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
elle dit pop:philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
elle dit pop : philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
-
une philosophie scolaire par la pop
une autre philosophie parle pop
l'une s'est dite pop philosophie
l'autre dit pop : philosophie
-
une même philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
-
une même philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre pop philosophie parle pop
-
une même philosophie scolaire par la pop
une autre philosophie parle pop
l'une s'est dite pop philosophie
-
une philosophie scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
-
s'est dite pop philosophie
une philosophie scolaire par la pop
cependant qu'une autre philosophie parle pop
-
il y a une philosophie scolaire par la pop
et une autre philosophie qui parle pop
l'une s'est dite pop philosophie
l'autre fait pop : philosophie
-
une même philosophie
scolaire par la pop
s'est dite pop philosophie
une autre philosophie parle pop
-
s'est dite pop philosophie
une philosophie
scolaire par la pop
une autre philosophie, elle, parle pop
-
s'est dite pop philosophie
une philosophie
scolaire par la pop
une autre philosophie, elle, parle pop
-
s'est dite pop philosophie
une philosophie
scolaire par la pop
quand une autre
elle   (+ une autre aile)
parle pop
-
il y a cette philosophie scolaire par la pop
et cette philosophie qui parle pop
l'une s'est dite pop philosophie
-
il y a cette philosophie
qui s'est dite pop philosophie
scolaire par la pop
et cette philosophie qui parle pop
-
il y a cette philosophie
qui s'est dite pop philosophie
mais scolaire par la pop
et cette philosophie qui parle pop
(à travers elle/par ses moyens propres)
-
il y a cette philosophie
qui s'est dite pop philosophie
mais scolaire par la pop
et cette philosophie qui parle pop
par ses moyens propres  (+ c'est moyen)(+ impropres)
-
il y a cette philosophie
qui s'est dite pop philosophie
mais scolaire par la pop
et cette philosophie qui parle pop
par ses moyens propres
(O/<.)
-
il y a cette philosophie
qui s'est dite pop philosophie
mais scolaire par la pop
et cette philosophie qui parle pop
via ses moyens propres
-
il y a cette philosophie
qui s'est dite pop philosophie
mais scolaire par la pop
tandis qu'une autre parle pop
-
il y a cette philosophie
qui s'est dite pop philosophie
mais scolaire par la pop
et cette philosophie qui parle pop
par son langage/ses langages propres



#<
s'est dite pop philosophie
cette philosophie scolaire par la pop
tandis qu'une autre parle pop
(O/<.)






#<
À la vieille gamme de leur philosophie vieille dame, la philosophie nouvelle gamme, polygamme
 


#<
Ma chère lise
Un été
Faire mouche
-
ma chère Lise
un été
faire mouche
(O/<.)

#<
si j'y suis
une chance unique
l'Amérique derrière moi
(O/<.)

#<
Journal
Œuvres
Autoportrait
Suicide
-
Œuvres
Journal
Autoportrait
Suicide



#<
la gravité des faits l'humour  (+ défait) (+ la gravité des faits <> l'humour des faits)
-
la gravité
des faits
l'humour
-
la gravité
défait
l'humour


#<
il y a les dominants et les dominos

#
[simplexité][créage][style]
Ah là, oui. C'est simple, net, précis, comme un geste.
(Saint Laurent [film], 7'15)


#
[neutralisage][style]
À mon sens, parmi les jeunes, les nouvea    ux venus de la chanson, c'est assez celle qui se distingue [  ] par les qualités les plus éminentes. Les qualités de son [???], et puis la sobriété de l'interprétation. Je vous donne mon opinion. Mais j'ai l'impression que le public finira quand même par partgare ce point de vue.
(Georges BRASSENS parle d'Anne SYLVESTRE Vidéo Ina fr, 0'20)


#
[esth/éthique]’neutralisage][politique]
Le mercredi 14 octobre 2020 à 17:00:53 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Haha, cadeau du robot youtube... Car voilà, entre les lignes du seul titre, ça pourrait résumer ce je t'en dit, de Stiegler, et ce que j'ai perçu assez vite, à force d'en bouffer, au début :
éviter l'apocalypse (par) bernard stiegler
> pour judicaël - éviter l'apocalypse (par) bernard stiegler, en résumer de bernard stiegler




#
[moyenhomme][défausophie][maudit][politique]
Et cette masse, ce qui la caractérise parmi tant d'autres déterminations, c'est ce qu'ils appellent la stéréotypie. [  ] Ça signifie que les masses sont toujours en retard sur ce qui arrive. Elles sont figées, elles ont une compréhension toujours tardive des événements. Elles comprennent les choses toujours trop tard.
Donc, le fait que les masses ne soient pas spontanément éclairées remet en cause la théorie classique de la démocratie comme souveraineté populaire, l'idée qu'il y aurait un peuple souverain et que ce peuple serait éclairé pour se gourverner lui-même est pour Walter Lippmann une fiction rationnaliste qui ne tient pas debout et qui ne tient pas compte de la réalité de la nature de notre espèce et de la nature des populations qui composent nos démocraties.
(Barbara Stiegler ; France Culture - "S’adapter", nouvel horizon du libéralisme ? avec la philosophe Barbara Stiegler [yt], 8')


#<
internet toile de fond, puits sans fond
internet inépuisable puits d'autres sources (+ d'eau de sources)


#
[autophilosophe][philosophie]
D'abord, la connaissance des phénomènes biologiques n'existe que depuis quelques dizaines d'années, ce qui est infime dans l'histoire de l'humanité de quelques centaines de milliers d'années. Ensuite, les hommes se sont posé beaucoup de questions sur ce qu'ils ressentaient ; la philosophie a pallié le manque d'informations scientifiques.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


#
[postsexuel]
L'antiquité a constitué un véritable toumant dans la pensée moderne occidentale. La tendance « platonicienne » a considéré que la sexualité rapprochait par trop l'homme de l'aninal, l'empêchant ainsi de se transcender. D'autres penseurs de l'Antiquité, moins connus (Démocrite, Antisthène, Ovide), n'avaient cependant pas la même vision, en privilégiant la liberté et une certaine forme de matérialisme.
L'essor de la religion chrétienne a rapidement tranché le débat : la sexualité empêchait l'homme de vivre dans l'amour de Dieu.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)


#
[àmouréinventer]![programme]!
Une fois que l'on a ainsi conscience que l'amour passion n'est qu'un moyen pour avoir des relations sexuelles, la plupart des déconvenues engendrées par cet amour peuvent être largement relativisées.
(Arthur Vernon, La vie, l'amour, le sexe)







2010 10 15


#<
La musique escorte


#<
La musique doudou sort-elle
doudou sort la musique

#<
La musique mur du son
Mur du son que la musique
Mur du son de la musique
mes/mon mur/s du son de la musique
au pied du mur du son de la musique
dos au mur du son de la musique  (+ do)




#<
Pop culture prétexte à l'enseignement d'une philosophie scolaire qui s'édite pop philosophie
Pop culture prétexte à l'enseignement d'une philosophie scolaire qui s'est dite et s'édite pop philosophie
s'est dite et s'édite pop philosophie
Pop culture prétexte à l'enseignement d'une philosophie scolaire qui
Au lieu d'une pop culture prétexte à l'enseignement d'une philosophie scolaire qui s'est dite et s'édite pop philosophie, une autre pop philosophie pop culture dans le texte

#<
Une philosophie qui s'est dite/réclamée pop philosophie et une philosophe qui fait pop
au lieu d'une philosophie scolaire qui s'est dite pop philosophie, une philosophe qui fait pop
Celle qui s'édite pop philosophie n'est pas celle qui fait pop
il y a celle qui s'édite pop philosophie et celle qui se fait pop
il y a celle qui s'édite/s'est dite pop philosophie et celle qui fait pop
-
il y a celle qui s'est dite et s'édite pop philosophie
et celle qui fait
pop
-
il y a celle qui s'est dite et s'édite pop philosophie
et celle qui la fait
pop
-
il y a celle qui s'est dite
et s'édite pop philosophie
et celle qui la fait
qui fait pop
-
il y a celle qui s'est dite  (+ s'édite)
et s'édite pop philosophie
et celle qui la fait
et fait pop   (+ effet pop)
-
il y a celle qui s'est dite
pop philosophie
et celle qui la fait
et fait pop
(O/<.)
-
il y a celle qui s'est dite
pop philosophie
et celle qui la réalise
(qui) fait pop
>>



#<
Il y a cette pop philosophie de la glose/prose, académique, et cette pop philosophie de la prise, électrique
-
il y a cette pop philosophie de la glose/prose
académique
et cette pop philosophie de la prise
électrique
-
il y a cette (pop) philosophie de la glose
académique
et cette pop philosophie de la prise
électrique
-
dans un coin cette (pop) philosophie de la glose
académique
dans un autre cette pop philosophie de la prise
électrique
-
au tableau/sur l'estrade/devant nous cette (pop) philosophie de la glose
académique
dans un coin cette pop philosophie de la prise  (+ au coin, de la classe, en mauvais élève puni)
électrique
-
d'un côté cette (pop) philosophie de la glose
académique
dans un coin cette pop philosophie de la prise
électrique
-
au loin/au fond cette (pop) philosophie de la glose
académique
dans un coin cette pop philosophie de la prise
électrique
-
au fond cette (pop) philosophie de la glose
académique
et dans un coin cette pop philosophie de la prise
électrique
-
au tableau cette (pop) philosophie de la glose
académique
dans un coin cette pop philosophie de la prise
électrique
-
au tableau cette (pop) philosophie
de la glose
académique
or dans un coin cette pop philosophie
de la prise
électrique
-
est au tableau cette (pop) philosophie (+ étau)
de la glose
académique
et dans un coin cette pop philosophie
de la prise
électrique
-
au tableau cette (pop) philosophie
de la glose
académique
et dans un coin cette pop philosophie
de la prise
électrique
-
au tableau
cette (pop) philosophie
de la glose
académique
et dans un coin
cette pop philosophie
de la prise
électrique
(O/<.)
https://youtu.be/euF7_Y70qqI


#
[pop]
C’est du type branchement électrique.
(Gilles Deleuze, "Lettre à un critique sévère", Pourparlers p.17-18)


#<
"pourvu qu'elle soit"
fine
simplexe
philosophe
-
"pourvu qu'elle soit"
fine
philosophe
(O/<.)


#<
[pour twitter]
[pour l'art rencontre][âge]

c'est doux
c'est léger
et ça ne se repasse pas
je la prends
> OTTO - pour l'art RENCONTRE - du pur cachemire
https://youtu.be/Lldl9cvZiU0


#<
[rappel]
philosophe à l'ancienne
nouvelle formule
-
philosophe à l'ancienne
orientale
nouvelle formule
-
philosophe à l'ancienne
mais nouvelle formule
-
philosophe de terrain
d'écriture multimédia
autrement dit à l'ancienne
mais nouvelle formule
-


#
[mort][TP]
Je savais que ce mort, on le rangerait une fois pour toutes sous terre ; imaginait-il la chose du fond de sa nuit définitive, sa chair soudain rassise s'en doutait-elle, tout ce sang arrêté en lui, ces organes repus d'inaction, muscles et tissus s'asséchant, se tendant, lentement et exagérément, avant de laisser l'ensemble spongieux se relâcher, se détacher, se gâcher ; allait-il, sous mes yeux, libérer la monstrueuse énergie accumulée au terme d'un peu plus de sept cent mille heures, non pas donner un sens mais bel et bien une forme même déformée à l'expérience acquise au gré de ces cent cinquante millions de secondes passées à respirer sans jamais s'arrêter, cent cinquante millions de secondes qu'il lui aurait été impossible de raconter, partager, nommer et dont la synthèse, la patiente fusion, aussi méthodique fût-elle, ne pouvait aboutir qu'à la pire décoction humaine, car que faire de ces cent cinquante millions de secondes sinon une mélasse d'apnées mentales où s'entrechoquaient, dans le pêle-mêle de l'impossible réminiscence, la foule des choses vues, palpées, égarées, brisées, réparées, de nouveau brisées, et celle des sentiments esquissés, faussés, tus, égarés eux aussi, irréparés, et celle des visages si dissemblables qu'à tous les réunir on aurait vu enfin s'animer sous forme de flaque hideuse les traits tremblés de l'Autre tels qu'ils sont en vérité : inaccordés, inaccordables, oui ::: où avaient bien pu se réfugier les cent cinquante millions de secondes qu'avait été son existence, de combien d'entre elles aurait-il pu dire, quand s'était froissée la dernière, qu'il était fier, et l'avait chérie, et s'était promis de la reconnaître si jamais elle revenait, même altérée, même gâtée ?
(Claro, Substance)



#
[ARG]
Otto - (notre) art du pop art


#
[rappel]
[autophilosophe]!
Est philosophe celui qui le devient.
(Gilles Deleuze)


#
[princesse][childfree]
fausse crise de panique ou psychosomatique de la peste "Mary"
(La rumeur [film], 20'40)
... grosse fessée/claque sur les fesses de la peste en crise hystérique...
(La rumeur [film], 28')


#
["Marie"]["Deele"]
(La rumeur [film], 36'30)


#<
otto/karl double pop philosophe écologique d'écriture multimédia

#<
de l'écologique écriture de recyclage explicite (otto)
à l'économie de la formule synthétique
et de l'autodocumentaire temps perdu (karl)
l'éco-logique otto karl
100%
> otto/karl écologiques
https://youtu.be/1joLKR59pbg


#
[à loïc]


Le jeudi 15 octobre 2020 à 15:36:27 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Ah, merde. Malade de ?
Et Twitter malade de ? De ce que tu n'as pas relancé ton ordi (ou ton navigateur) depuis longtemps, peut-être ? Non, ce serait trop simple.
Merci en tout cas pour ce petit signes. Judicaël a l'air, lui, de décrocher. ne like plus vraiment. ou moins. peut-être à cause de ces tweets un forcé/explicatif/justificatifs/promotionnels que j'assume moins ?
Chélaté ? Oui, à nouveau. Beaucoup mieux passé. Mais à demi-dose, toujours.
Mais au vu de l'enterrinement du symptôme de ne plus pouvoir lire et de la perte de force, de masse musculaire, etc., je recommence à douter grave que ça puisse m'en sortir. Je me reconnais plutôt, puissance 10, dans ce profil des malades covid longue durée. Car, oui, j'ai moi aussi chopé des virus et bactéries, juste avant les premiers symptômes, et dont je ne me remettrais donc pas ? Et ces symptômes migrants, incompréhensibles, y compris des médecins. Et sauf que moi ça semble pas aller vers la rémission, même très lente... Et même si je vis un peu mieux ces jours-ci...
Coronavirus : le calvaire des malades longue durée

+

Le jeudi 15 octobre 2020 à 16:04:58 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Rappelle-toi mes arguments, à commencer par : le budgétaire !!!
Et tant d'autres ! La distance. Le covid. La durée du bienfait d'un ostéo fût-ce le meilleur, déjà perle rare. Etc. etc. J'y reviendrai pas, effectivement c'est épuisant. Dans mon état.
L'écriture ? Quelque chose me dit que je pourrai bientôt plus. Puisque, et c'est arrivé en une semaine, je peux désormais plus lire, et de moins en moins conduire. Seules choses qui me restaient, ne serait-ce que pour survire, me ravitailler (immatériellement et matériellement), etc.
La chélation, oui, d'autant que mon second médecin y croit, mais... C'est qu'un médecin ! Et parce qu'il trouve aucune autre piste...

+
Loïc :

c'est dans le budget qu'est le bug, oui
mais c'est un bug qui se répare, oui
oups ! simon et le devoir m'appellent !


#<
(merci à loïc)
"c'est dans le budget qu'est le bug"
-
budget réduit fait bug
la réduction de budget fait bug
le bug est dans le budget
le bug est dans le budget (réduit)
le bug est dans le budget, ses coupes
-
le bug est dans le budget  (+ aidant ? non)(+ dent)
réduit
-
le bug
est dans
le budget
-
le bug est
dans
le budget
-
réduit
le budget fait
bug
-
budget réduit
fait bug
-
des coupes dans le budget
font bug
-
le bug est
dans
le budget
(réduit)





#
[âge][TP]
Nous allons déjà commencer par fiche le passé au rancart. Et qu'on ne parle plus de ce qui pouvait être ou bien de ce qui aurait sû être.
(La Rumeur [film], 1:19'20)


#
[enfantillage]
– Oh, Joe, je veux avoir un enfant. Je voudrais tellement un enfant.
– Peut-être dans un an ou deux. Pour l'intsnat on n'a pas assez d'argent.
– Mais je ne veux pas attendre !
(La Rumeur [film], 1:19'20)


#
[intelligence][maudit][àmouréinventer][moyenhomme]
– Nous ne pouvons pas continuer comme ça, voyons, tout ce que je dis est déformé, mal interprété.
– Oui, chaque mot prend un nouveau sens. Enfant, amour, femme, ami. On ne peut plus se fier au mots.
(La Rumeur [film], 1:19'45)



#
[M][TP][créage]
Jacques Audiard – ... mises de place de plans-séquences pour avoir une assez grande amplitude de jeu, c'est-à-dire que le jeu soit le plus naturel possible... de liasser dvenir qqch, sans l'user... et après découper là-dedans.
Juliette W. (monteuse) – Moi je trouve que la caméra à l'épaule, ça donne une grande liberté de montage. Parce que dans la mesure où ma caméra est relativement libre, bah, le montage peut l'être aussi. On peut couper n'importe où, on peut faire ce qu'on veut. Quand c'est des plans fixes, c'est plus difficile de couper n'importe où.
J.A. – ... caméra à épaule... j'ai l'impression que ça respire mieux, que c'est plus beau.
(Transmettre le cinéma - Entretien avec Jacques Audiard et Juliette Welfling, 2'45)



#<
des amants peinent


#
[à loïc][formule]

Le jeudi 15 octobre 2020 à 23:36:33 UTC+2, lll lkll lllll



Oui, non, pas pour une formule, en effet. Il faut, au maximum, que ça claque comme un slogan. Que ce soit le plus simple(xe) et (for)multiusages possible. Comme tu sais.
Et dans la version, plus belle graphiquement...
le bug
est dans
le budget
... Ce qui me gêne, c'est qu'il y a "aidant" au milieu.
Alors que dans L'AUTRE OPTION, graphiquement moins simple/élégantE, on a, oui, la transformation, comme aux "chiffres et les lettres", et autour d'une... "dent". Donc...
Mais, bref ; )













2020 10 16


#
[créage][po/éthique][maudit]
Ces refus ne me faisaient pas plaisir, mais je n'ai jamais douté de ma vocation. [  ] Je crois voir que mes poèmes tiennent comme un ébéniste voit si son armoire tient.
(Guillevic, Vivre en poésie, p86)


#<
la morale moralise
l'éthique réalise
-
la morale défend
l'éthique incarne
l'une moralise
l'autre réalise


#<
L'auteur signe.( Où)
Prise (et) reprise signent l'otteur.
L'auteur signe (l'emprise)
-
l'auteur signe (de son emprise)
là où
prise et reprise signent l'otteur
-
l'auteur signe (son emprise)
là où
prise et reprise signent l'otteur

#<
prise et reprise de ce qui me branche
me parle
(se) dit l'otteur


#<
Il y a l'auteur traditionnel et l'otteur écologique

#<
otto, otteur écologique
karl, auteur économe

#<
L'auteur se voit (l')origine/se croit origine à l'œuvre. L'otteur se voile. Il s'y croit.
L'otteur s'y croise.
L'auteur se croit origine à l'œuvre.  (+ original)
L'otteur s'y croise. Là où l'autre s'y croit.
-
l'auteur se croit origine à l'œuvre
l'otteur s'y croise
là où l'autre s'y croit
-
l'auteur se croit/veut origine à l'œuvre
l'otteur s'y croise
l'autre s'y croit
-
l'auteur se veut origine à l'œuvre
il s'y croit
l'otteur s'y croise
-
comme origine à l'œuvre
l'auteur s'y croit
l'otteur s'y croise
-
comme origine
à l'œuvre
l'auteur s'y croit
l'otteur s'y croise
-
en/pour origine
à l'œuvre
l'auteur s'y croit
l'otteur s'y croise
-
en origine
à l'œuvre
l'auteur s'y croit
l'otteur s'y croise
-
l'auteur se veut origine à l'œuvre
là où l'otteur s'y croise
l'autre s'y croit
-
auteur
l'auteur s'y croit
l'otteur s'y croise
-
à l'origine
l'auteur s'y croit
l'otteur s'y croise
-
à l'origine de l'oeuvre
l'auteur s'y croit
l'otteur s'y croise
(O/<.)




+
citation deleuze, Dialogues : ... se prend pour un début


#
[otteur]
réécrivain taiseux (du bavardage du monde)
https://youtu.be/7o1aLWw_kOY

#
[otteur]
Au contraire, il faut parler avec, écrire avec. Avec le monde, avec une portion de monde, avec des gens.
(Gilles Deleuze-Claire Parnet, Dialogues, Page 66)


#<
bavardage révolu
c'est un bavardage qui est révolu
c'est un bavardage révolu
sinon résolu c'est un bavardage révolu
-
bavardage
révolu
(O/<.)


#<
L'auteur impose son empreinte. L'otteur emprunte.
À l'auteur l'emprunte, à l'otto l'emprunt.
L'un signe l'empreinte, l'autre signe l'emprunt.
L'un fabrique/construit son emprunte, l'autre empreinte.
L'un fait dans l'empreinte, l'autre dans l'emprunt.
L'un vante dans l'empreinte, l'autre fait dans l'emprunt.
L'un fait par/dans/sous/avec son empreinte, l'autre dans l'emprunt.
L'auteur produit/fabrique/invente/créé sous son empreinte, l'otto fait dans l'emprunt
L'auteur fait/crée par/dans son empreinte, l'otteur fait dans son/l'emprunt
L'auteur crée à/par son empreinte, l'otteur fait dans l'emprunt
L'auteur crée/fait son empreinte, l'otteur fait dans l'emprunt
-
l'auteur crée/fait/fabrique son empreinte
l'otteur fait dans l'emprunt
-
L'auteur crée à son empreinte, l'otteur fait dans l'emprunt.
-
l'auteur crée/fait/fabrique/forge son empreinte
l'otteur fait dans l'emprunt


#<
L'auteur fait empreinte, l'otteur emprunte

#
[otteur][ego]
– Personne ne connaît le nom des bâtisseurs. Quelles merveilles, ces hommes ont réalisées sans même penser à laisser à graver leur nom dans la pierre pour la postérité.
– Vous auriez gravé le vôtre ?
– Aujourd'hui, les artistes se préoccupent davantage de laisser un nom, qu'une oeuvre.
(Voyage à deux [film], 18'45)

>>

#<
Qui sait si le réel n'est pas plus réêl que réel.
Qui sait si le réel n'est pas plus rêvé que réel, plus réêl que réel.
... À moitié rêvé, plus réêl que réel.
Qui sait si le réel n'est pas plus rêvé que réel, plus réêl que réel.
-
qui sait si le réel
n'est pas plus rêvé que réel
plus réêl que réel


#<
Théâtre, tout est dit dans sa graphie/son nom.
Le théâtre, c'est comme il s'écrit.
(+ ses cris + s'écrie)(+ cf. Récitation c'est comme c'est écrit)
Le théâtre, c'est comme ça s'écrit.
-
le théâtre
c'est
comme ça s'écrit
-
le théâtre
c'est comme
il s'écrit
-
le théâtre
c'est comme ça
s'écrit
-
le théâtre
c'est
comme son nom l'indique
-
le théâtre c'est
comme son nom
s'écrit
-
le théâtre
s'écrit
comme il est



#<
Un livre est comme il se livre.
La littérature est comme elle se lie et rature.
Le théâtre est comme s'écrit



#<
obscène de théâtre





#<
notre expérience de vie est expéri-mentale
chaque expérience de vie est expéri-mentale
notre expérience de vie est, pour chacun, expéri-mentale
-
notre expérience est
pour chacun
expéri-
mentale
-
notre expérience est
pour chacun
expéri
mentale
-
l'expérience est
à/pour chacun
expéri
mentale


#
[automédecin]!
...
(Barbara Stiegler ; Citéphilo - Il faut s'adapter, sur un nouvel impératif politique ( 20/11/19 ), 1:04')


#
[M][esth/éthique][anthropo-logique][politique][téléo-logique][éco-logique]!
... de la téléo-logique à l'éco-logique...
(Barbara Stiegler ; Citéphilo - Il faut s'adapter, sur un nouvel impératif politique ( 20/11/19 ), 1:18'15)

#<
[téléo-logique]
avec votre obsession du but
allez vous faire foot
-
qu'ils aillent se faire foot
avec leur obsession du but
-
avec leur obsession du but
qu'ils aillent se faire foot
-
avec cette obsession du but
qu'ils aillent se faire foot
-
avec cette obsession du but
qu'on aille/aller se faire foot
-
avec cette obsession du but
on peut toujours
aller  (+ allez) (+ allée)
se faire foot
-
avec cette obsession du but
on peut toujours
aller
se faire foot
(O/<.)



#<
la logique du but
téléo-logique
-
la logique du sens
par le but/la fin
téléo-logique
-
à la logique du sens par la fin
téléo-logique
la logique du sens par le milieu
éco-logique
-
à la logique du sens par la fin
téléo-logique
celle du sens par le milieu (+sel) (+ la téléo-logique du sens par la milieu)
éco-logique
-
à la logique du sens par la fin
téléo-logique
celle du sens par le milieu
éco-logique
(O/<.)
-
à la logique du sens par la fin
: téléo-logique
celle du sens par le milieu
: éco-logique

+
#
ce qui compte, ce ne sont pas les débuts ni les fins, mais le milieu. Les choses et les pensées poussent ou grandissent par le milieu, et c'est là qu'il faut s'installer
(Gilles Deleuze, Pourparlers)

#<
[défausophie][hoptique][aventurage][diét/éthique]
ils préfèrent mourir que d'arrêter de vivre
ils préfèrent risquer de mourir que d'arrêter de vivre
ils préfèrent risquer la mort que d'arrêter de vivre
préférer risquer la mort que d'arrêter de vivre



#
[philosophie][autophilosophe][méthodo-logique]
Parce que je suis philosophe, de formation, et donc ça fait partie de mon métier de commencer quoi que ce soit par une problématique.
(Barbara Stiegler « Du cap aux grèves, Récit d’une mobilisation. 17 novembre 2018 – 17 mars 2020 », 0'20)

#
[style]
Karl :
Oui, beaucoup de droitards/réac détestent les pattes d'eph. Jean-Pierre Jeunet, notamment, violemment. Comme par hasard ; ) Moi, la mesure, c'est moins les pattes d'eph que les pattes évasées, le bootcut, comme on dit. Tout simplement ou surtout pour des questions de silhouette. Ça donne l'impression d'une base plus solide et à la fois souple. Bref, plus LARGE.



#<
covid les rues
remplit les hôpitaux

#
[àmouréinventer]
– Ils ont des têtes d'enterrement.
– Bah, il y a de quoi, le jour de leur mariage.
(Voyage à deux [film]), 2'20)


#
[rappel][2018 08 17]
[pour twitter]
Je préfère suggérer les choses que les dire. (G.B.) J'estime qu'il faut en dire peu, et permettre à celui qui vous écoute de continuer, de se faire sa fête tout seul. (G.B.) Je ne veux rien dire. Je veux suggérer des choses à ceux qui m'écoutent. (G.B.) (( Georges Brassens ))

#
[rappel][2018 08 17]
[pour twitter]
Je sais que le grand art consiste à éviter les effets plutôt qu'à les rechercher, mais dans la chanson on n'a pas le choix, vous êtes obligé de faire des effets sinon une majorité du public ne vous entend pas. (( Georges Brassens ))



#<
[rappel]
[  ] je suis nulle en titres et en résumés [  ]. j'écris des livres et des articles, pas des slogans.
(Peggy Sastre)
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)
[  ] je suis pas nul en titres et en résumés [  ]. j'écris pas des livres et des articles, mais des slogans.
(O/<.)
-
[  ] je suis nulle en titres et en résumés [  ]. j'écris des livres et des articles, pas des slogans.
(Peggy Sastre)
[  ] je suis pas nul en titres et en résumés [  ]. j'écris des slogans, pas des livres et des articles.
(O/<.)
[pour twitter]
Je suis nulle en titres et en résumés [ ]. [ ] j'écris des livres et des articles, pas des slogans.
(Peggy Sastre)
Je suis pas nul en titres et en résumés. Alors j'écris des slogans, pas des livres et des articles.
(O/<.)
-
Je suis nulle en titres et en résumés [ ]. [ ] j'écris des livres et des articles, pas des slogans.
(Peggy Sastre)
Je suis pas nul en titres et en résumés. J'écris des slogans, pas des livres et des articles.
(O/<.)


#
[otteur][ego]
– Personne ne connaît le nom des bâtisseurs. Quelles merveilles, ces hommes ont réalisées sans même penser à laisser à graver leur nom dans la pierre pour la postérité.
– Vous auriez gravé le vôtre ?
– Aujourd'hui, les artistes se préoccupent davantage de laisser un nom, qu'une oeuvre.
(Voyage à deux [film], 18'45)


#
[childfree][princesse]
... enfant fillette chiante capricieuse tyran, que les parents choisissent de laisser libre er décider...
(Voyage à deux [film], 23'30)
+
...
+
(Voyage à deux [film], 34'40+35') !


#
[psycho-logique][!°]
– On vous a psychanalysée ?
– Non.
– Et cependant c'est primordial !
(Voyage à deux [film], 24'15)


#
[formule]![créage]
(Il sort un carnet et un crayon de sa poche) – Je crois être arrivé à une bonne formule.
(Voyage à deux [film], 25'15)

#
[princesse][mégère]
C'est classique. Dès qu'on donne à une femme tout ce qu'elle peut désirer, on en fait une emmerdeuse.
(Voyage à deux [film], 29'15)












2020 10 17

#<
des fêtes d'hier aux faits divers


#
[maladie][métaux lourds]
 Impact des métaux lourds et des pesticides dans la maladie d'Alzheimer  Landreaud, Marlène (2018) Impact des métaux lourds et des pesticides dans la maladie d'Alzheimer. Thèse d'exercice en Thèses > Pharmacie, Université Toulouse III - Paul Sabatier. [img]     PDF Télécharger (5MB)
Résumé en français
La maladie d'Alzheimer est une pathologie neurodégénérative qui se manifeste le plus souvent à partir de 65 ans. De progression lente et insidieuse, elle associe des troubles cognitifs, des lésions cérébrales appelées plaques séniles et enchevêtrements neurofibrilaires, une atrophie cérébrale due à la perte neuronale, ainsi qu'une perturbation de divers neurotransmetteurs. Plusieurs facteurs étiologiques ont été déterminés. Parmi eux le gène de l'apoE qui présente un polymorphisme important, l'éducation ou encore le niveau de vie. Cependant, nombre de facteurs étiologiques restent à mettre en évidence et sont à l'étude. Les contaminants environnementaux attirent l'attention des chercheurs ces dernières décennies en ce qui concerne leur impact possible dans la maladie d'Alzheimer, et plus particulièrement les métaux lourds et les pesticides dont la neurotoxicité est bien connue et la présence ubiquitaire. Certains métaux sont indispensables au bon fonctionnement neurologique, comme par exemple le fer, le cuivre ou le zinc, et nécessitent une homéostasie fine. D'autres, comme les pesticides, sont des éléments indésirables dont la toxicité chronique cumulative peut entraîner des altérations cognitives et une perturbation des principaux neurotransmetteurs ou favoriser le stress oxydatif. Les métaux lourds et les pesticides sont également capables d'influer la formation, l'agrégation et l'élimination des peptides Aß ou encore la phosphorylation de la protéine Tau, que l'on retrouve dans la maladie d'Alzheimer. L'ensemble de ces effets est dépendant de la famille de contaminants étudiée, mais aussi de chaque contaminant au sein d'une même classe. Par ailleurs, les résultats des travaux parus à ce jour montrent une corrélation positive entre l'exposition aux métaux lourds et aux pesticides et le développement de la maladie d'Alzheimer, notamment lors d'une exposition précoce durant la vie fœtale ou l'enfance, ou encore chez les travailleurs exposés de manière chronique. Dans le contexte actuel avec une population vieillissante et l'absence de traitements efficaces, le cocktail de contaminants environnementaux auquel est continuellement exposée la population constitue un facteur de risque important contribuant au développement de la maladie d'Alzheimer qu'il est crucial d'explorer.
(http://thesesante.ups-tlse.fr/2222/)


#
[aux postiers]
« Ils ne passeront pas. » À ce moment-là, c'est le discours qui m'apparaît et me sonne le mieux senti et sincère, de Macron. Qui a l'air personnellement plus affecté et ferme que jamais ; comme moi, dont j'avoue que cet attentat m'émeut et me choque plus que tout autre jusqu'à présent, je crois. Car, notamment, ça ouvre la porte à l'autocensure jusque dans l'enseignement ! Par terrorisation. Là, c'est énorme. La presse, on sait ou savait qu'elle tiendra ou tiendrait, enfin je crois, j'espère, mais là...

#<
On fera bloc, note (-le / bien)


#
["otto"]["karl"]
1:13' "arl"
1:14'20 "o ka"
1:15'40 "otto"
1:27' "radical"
1:27'30 "ott"
1:36'30 "kar"
1:37'00 "arl"
36'15 "ka" (calme)
47'20 un grand philosophe... le philosophe... philosophe que je ne conaissais pas, sinon de nom
(Barbara Stiegler ; Citéphilo - Il faut s'adapter, sur un nouvel impératif politique ( 20/11/19 ))


#
Le samedi 17 octobre 2020 à 12:28:05 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :
Re: ma chanson de ce dimanche prochain, comme de janvier dernier

Aussi belle, réussie, "parfaite" qu'une fleur, cette chanson. À mon/mes sens. De Clara Luciani. Que j'écoutais et vous annonçais déjà en janvier dernier avant de "bifurquer"... Voir mail ci-dessus. Mais cette fois, c'est la bonne. Comme je la réécoute beaucoup ces derniers jours. Avec quelques autres réussi(t)es du même album, Sainte-Victoire, donc.

Mais celle-ci, pour moi, la meilleure de toutes...
Non seulement les paroles, mais...
Quelle trouvaille, ce saxo qui fait heureux écho et alliage à la texture de sa voix, etc.
car aussi l'inflexion du chant sur « c'est bête » (qu'on pourrait presque entendre en double : « ces bêtes », à la karl), inflexion qui constitue comme incise littéraire mais par une ingéniosité purement musical(e) et d'ailleurs nécessaire à la clarté immédiate des paroles, si vous réfléchissez bien, etc.,
car aussi ce riff de basse de base, cette rythmique batterie pas pauvre (pour une chanson pop, non ?), et puis...
eh oui, j'y entends du Steve Reich (ou consorts), derrière ! Truc de ouf, non, dans une chanson pop ? Vous entendez pas ? Pour ceux qui connaissent. Et puis...
Et puis, cette montée en puissance, la vache, et l'explosion (post)"rock", aux accès free jazz, comme, haha, toute proportion gardée, mais quand même, comme dans "The National Anthem", vous savez, dans cet album qui s'ouvre sur "Everything In Its Right Place". Mais, "quand rien n'est à sa place", ça donne ça : cette autre perfection... elle, pop. NON ? À laquelle vous avez échappé en janvier dernier (voir mail ci-dessous, donc), mais... Pas cette fois ?
Dites-moi ?
Les fleurs

Version alternative en faux live :
Clara Luciani - Les fleurs (live)




#
[à lorenz]

Le samedi 17 octobre 2020 à 19:00:40 UTC+2, lllkll llll  a écrit :

Super !
Bill Muray et Sofia Coppola à nouveau réunis !! J'étais pas au courant de cette sortie. Mais frustrante, du coup. Moi qui peux évidemment pas (me permettre d')aller au cinéma ces temps-ci, ni... Mais merci pour l'info frustrante ! Et même si cette nouvelle collaboration, ce nouveau film, ça pourra jamais être aussi bien que leur "Lost in Translation", mais... si déjà ça pouvait être presque aussi bie,. Mais déjà ça existe et ça sort, je savais pas, merci Lorenz ! Avec des thèmes qui croisent les miens, oui, mais... en plus bateau/banal, semble-t-il... A priori !

#
[à lorenz]

Le samedi 17 octobre 2020 à 21:35:26 UTC+2, lllkll llll a écrit :


Oui, c'est diagnostiqué, même s'il faut espérer que ça explique tout. Car ça a pu aussi déclencher autre chose. Ou faire partie de.
C'est un traitement coûteux et non remboursé. La France, contrairement à l'Allemagne, comme d'hab, ne reconnaît pas ce traitement, et le tolère à peine. La chélation des métaux lourds. (Ça se prononce "kélation", hein. Eh oui, je sais ; )
Et je me la fais à moi-même toutes les semaines, tu te rends compte ? Le pied, hein ? Mais, en fait, non, on n'est pas à la noce. C'est bien connu. Et je le subis, là. Nausées, etc. Mais si c'est pour guérir au bout. On sait pas, mais... si c'est pour ça... Je suis prêt à tellement de choses... Tellement je vis l'enfer. L'enfer. L'agonie vraie de vraie. Et depuis si longtemps. Surtout depuis un an. Depuis l'été dernier. Tu ne m'as pas revu depuis, ni marie, mais... si tu savais... l'aggravation... la dégradation... Et l'enfer, réel... Et d'ailleurs personne ne sait... à quel point. Personne ne peut imaginer ça. Même moi je pouvais pas, avant ça. Surtout, dans l'incompréhension totale, et des médecins, et de la plupart des proches – dont Marie encore aujourd'hui. C'est vraiment terrible, ça. Cette double peine.
Bref, c'est coûteux, mais deux médecins qui me suivent (et s'y connaissent un peu en la matière) ont l'idée qu'en effet cette intoxication extraordinaire au strontium pourrait tout expliquer car le strontium se réfugie dans les os, certes, mais aussi le tissu conjonctif, donc partout dans le corps ! Le tissu conjonctif soutient tous les organes, et dans les yeux, etc.
Et... Non, c'est tellement bizarre que j'ai ça, et ils n'ont même jamais vu ça, cette dose extravagante du (rare) strontium, chez personne, de toute leur carrière, qu'ils ne comprennent pas d'où ça peut venir, et moi non plus, malgré mes recherches. J'ai bien quelques pistes, mais... sans pouvoir les vérifier. En tout cas, si ça s'avère, si les 6 mois de chélation (dont ils prévoient un effet de soulagement pas avant 3 mois seulement ! même si peut-être que... un peu avant ça déjà ?) viennent à bout de ma misère, alors je continuerai peut-être les recherches pour comprendre d'où ça aurait pu ou pourrait venir. Par curiosité, savoir enfin, mais aussi pour éviter de continuer de me contaminer. Par exemple, je soupçonne la bouffe bio cultivée en Chine ou au Pakistan, mais... Entre autres pistes.





#

Le samedi 17 octobre 2020 à 13:22:35 UTC+ marie a écrit :


Bonjour,

Lorenz, mon coloc, m'a envoyé ça et je trouve ça assez intéressant la manière de dédramatiser cette maladie : )

Bisous.

Marie.


L'hypocondrie, une vraie souffrance

+




Le samedi 17 octobre 2020 à 16:28:46 UTC+2, Gilles a écrit :


Bonjour MARIE,

Je pense que l’hypnose fait partie des thérapies dont de nombreux patients sont satisfaits, indépendamment des messages lus sur ce site, j’ai dans mon entourage plusieurs témoignages positifs à ce sujet. Je connais aussi quelques personnes qui ont des difficultés à trouver le bon praticien. Toutefois, comme toutes ces consultations, il est indispensable que le praticien et le patient soient en parfaite osmose, probablement gage de résultats.
L’avantage ici, c’est qu’il s’agit d'une consultation à distance qui peut, pourquoi pas, éviter au patient de se trouver mal à l’aise face au thérapeute.

Karl aura tout loisir d’analyser, comme il sait le faire.

En tout cas merci d’avoir fait suivre cet article,

Bises et bon week-end,

Gilles


+

Le samedi 17 octobre 2020 à 19:12:20 UTC+2, lllkll llll  a écrit :

Je comprends pas à qui ça s'adresse, là. De quoi on parle, et pour qui. Si c'est pour moi, et je dis bien si c'est pour moi, alors... quelle insulte, encore à ce stade...
Mais, Marie, pour ta défense éventuelle, bien que maigre et malgré tes probables bonnes intentions (bien maladroites), disons que tu as peut-être pas été mise au courant de mon extra-ordinaire intoxication avérée, validée par les tests, au métal lourd bizarre qu'est le Strontium, contre lequel j'ai donc commencé un traitement, ni tout simplement des bilans sanguins qui prouvent, valident eux aussi qu'il y a bien une défense permanente de mon corps et son système immunitaire contre quelque chose, mais qu'on arrive pas à déterminer – sinon peut-être le Strontium, oui. En tout cas, face à ce genre d'hypothèse, ça c'est sûr. Sûr. À devenir fou, qu'on ose encore...
Du moins, ce n'est qu'une hypothèse. Car je peux pas imaginer qu'on puisse encore... Donc je comprends pas à qui ça s'adresse, là. De quoi on parle, et pour qui. Je comprends pas. Et j'espère bien me tromper dans mon hypothèse... vertigineuse, à ce stade, et depuis toujours.

+

Le samedi 17 octobre 2020 à 20:19:17 UTC+2, Manuella a écrit :

J'ai également été très choquée par ce mail que j'ai trouvé "décalé" (je pense que Marie manque d'infos à ce jour) et que j'ai par conséquent reçu avec bcp de violence.


Le samedi 17 octobre 2020 à 21:54:48 UTC+2, lllkll llll a écrit :

Oh, tu sais, je la subis depuis si longtemps... D'ici et là. Mais ça fait toujours un choc, oui, et souvent violent, voire très violent, oui. J'arrive pas ou peu à m'y faire, c'est idiot.
En tout cas, oui, je pense que Marie manque d'info. Elle en était encore restée... ma foi, à sa marotte, sa première hypothèse, maintenue obstinément depuis si longtemps, envers et contre tout, j'ai lui dire, essayer de lui faire comprendre... Mais, allez, encore une fois pour sa défense, elle m'a pas revu depuis l'été dernier, avant la dégradation très nette et vertigineuse de mon état. Donc elle ne peut pas imaginer – mais qui le peut vraiment ? – et ne s'y efforce pas trop non plus, je pense, certes... Mais bon, allez, ça partait sans doute d'une bonne intention, mais... très maladroite, je crois. D'autant que je connais largement ce sujet moi aussi, exploré cette piste, et je connais même cette vidéo depuis longtemps ! Puisque c'est moi-même qui lui ai fait découvrir cet hypnothérapeute, à Marie ! Et que je vis cette maladie jour après jour, heure après heure, depuis 3 ans ! Dont 1 an d'aggravation extrême et continue. J'ai vraiment eu le temps de me pencher et de creuser sur le sujet (de l'hypocondrie sous-estimée), oui, par la force des choses. Mais... Non. Piste résolument intenable. Comme mon état.
La chélation, concrète, organique, semble, en revanche, donner de premiers effets encourageants, mais... Je reste, comme d'hab ou désormais, extrêmement prudent. J'en ai tellement vu de toutes les couleurs depuis tout ce temps, et ce yoyo... Cet enfer...

+

Le samedi 17 octobre 2020 à 21:59:53 UTC+2, lllkll llll  a écrit :


Et, j'en oubliais le principal, merci à toi pour ta rescousse... dans cette (énième) secousse, oui.

+


Le samedi 17 octobre 2020 à 22:03:32 UTC+2, Gilles  a écrit :


Je suis de l’avis de Manuella sur le manque certain d’informations de Marie mais je n’y vois pas spécialement de violence mais plutôt de l’ignorance. Si vous ne communiquez pas plus que ça, elle a forcément quelques métros de retard. Toutefois, cet article sur l’hypnose que Lorenz lui a adressé prouve, s’il en était besoin, que lui non plus ne possède pas d’informations récentes à ton sujet.
Désormais avec ta réponse ils sont informés. Moi j’ai compris qu’elle nous adressait une information, comme elle l’écrit dans le sujet, je lui ai d’ailleurs répondu dans ce sens en disant que tu en ferais ta propre analyse. Personnellement, je lui est livré la mienne.

+

Le samedi 17 octobre 2020 à 22:14:31 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Oui, la violence de l'ignorance, tu sais...
Et pour que je lui communique un peu plus là-dessus, elle faudrait qu'elle se montre plus intéressée, vois-tu. Bien plus ! Or, sur le sujet, c'est désormais fin de non-recevoir systématique de sa part, depuis au moins un an. Et malgré tout, elle envoie ça. Y compris à moi, dans le lot. Non non, Marie a bien des qualités, mais parmi ses défauts : cette (violente) maladresse que je lui connais bien. Et qu'elle se connaît aussi, notamment grâce à moi, mais... Comment changer ça ? C'est une nature, on va dire.
Oui, ta réponse était pondérée, mais mon analyse a été faite, tu vois ? Et j'ai été le premier à avancer pour sa défense qu'elle manquait d'info, mais... quand bien même... Cette maladresse (même de bonne intention) lui ressemble malheureusement un peu trop.
Quant à Lorenz, rien ne dit qu'il lui a parlé de ça en pensant à moi, mais en tout cas le voilà informé lui aussi. Aujourd'hui même, à l'occasion d'un échange. Car j'échange même plus souvent avec lui qu'avec Marie, je crois. C'est dire... (Que Marie boycotte mes infos santé.)




#
[àmouréinventer][célibataire]
Lui – Qui peuvent bien être ces gens qui restent assis comme ça des heures, (et) qui n'ont rien à se dire ?
Elle – Des gens mariés ?
(Voyage à deux [film], 32'25)

#
[neutralisage]
Eux deux enlacés nus dans une chambre d'hôtel.
Lui – Qui es-tu ?
Elle – Une fille.
(Voyage à deux [film], 33'15)



#
[childfree][âge][programme]
Lui – Alors, ça te tente toujours d'avoir un enfant ?
Elle – Oui, ça me tente. Seulement pas celui-là.
– Pourtant il me sembel qu'avant de nous marier, nous avions bien décidé de ne pas avoir d'enfant.
– Eh bien, avant de nous marier nous n'en avons pas eu.
– Hum hum...
(Voyage à deux [film], 23'30)

#
[diét/éthique][jeûne]
– Mais petite, il faut y renoncer. Tu as vu les prix affichés ? C'est pas dans nos eaux.
– Oh ! Mais je meurs de faim, moi !
– Mais non, c'est psychique. Essaie l'autorestriction.
Elle (à elle-même) – Jee n'ai pas faim, tu n'as pas faim, il n'a pas faim, nous n'avons pas faim... J'ai faim !
(Voyage à deux [film], 44'45)


#<
[rappel][programme][cosmo-logiqiue]
tous
unis
vers
(O/<.)









2020 10 18


#<
Il essaie de semer (sa graine) comme un gland.
Un gland est fait pour semer (sa graine).
La vocation d'un gland c'est de/un gland est voué à/conçu pour semer la petite graine d'un être/hêtre.  (erreur : chêne)
Un gland, c'est fait pour...
Il est/C'est dans la nature d'un gland (que) de semer sa graine. (+ un benet + un pénis)(+ queue : pénis)(+ que : seulemnt)
-
c'est dans la nature
d'un gland
que de semer sa graine
-
c'est dans la nature
d'un gland
de semer sa graine
-
c'est dans la nature d'un gland
de semer sa graine
-
c'est dans la nature d'un gland
que de semer sa graine
(O/<.)



#<
Attiré/fasciné par le robbe-grillet de Barthes, j'ai découvert le robbe-grillet de lui-même/robbe-grillet
-
Attiré par le Robbe-Grillet fantasmé de Barthes
J'ai découvert le Robbe-Grillet de lui-même



#<
La formule condense

#<
[rappel]
La/les formule/s concentre, condense, pour qu'on danse entre.
Condense ta pensée, qu'on danse autour.
-
condense tes pensées
qu'on danse autour

#<
Faire naître (un être) c'est (comme) le jeter par la fenêtre.

#<
(Passer) Plus près de la mort, tu meurs. Tu y passes.
Passer plus près de la mort (comme je suis passer), on y passe/on trépasse.
On peut pas passer plus près da la mort sans y passer.
Plus près de la mort, tu meurs. On peut pas passer plus près da la mort sans y passer.


#<
Qui en souffre y réfléchit
Qui a mal y pense (pour panser)
Qui a mal en panse
-
qui a mal y pense, pour panser.
-
qui a mal
y pense
à panser
-
qui a mal
pense/panse


#<
avoir mal fait panser
les blessures font panser
la blessure fait penser à panser
-
la blessure fait
penser à
panser
-
la blessure
fait penser
à panser
(O/<.)
-
à la panser
la blessure
fait penser   (+ la blessure fait penser à la pensée, l'évoque par comparaison)
-
à panser
la blessure
fait penser
(O/<.)


#<
Décêle les ficelles
Déceler (les)ficelles nous en démêle un peu
Déceler (les)ficelles du jeu nous en démêle en/pour partie  (cf. "la partie" dans le exique du "jeu")
-
déceler les ficelles du jeu
nous en démêle un peu
pour partie
-
déceler les ficelles
nous en démêle
un peu
-
déceler les ficelles du jeu
nous en démêle
en partie


#<
Démêler les fils

#<
À l'âge des métaux lourds, la psychologie ne peut rien (y) faire.  (cf. âge de fer)

#<
Être en âge de faire/fer
être en âge de fer


#<
...
On est fait d'os et d'eau
...
Sac d'os et d'eau
Notre corps, ce cher sac d'os et d'eau. Ne pas l'avoir à dos.   (+ chair)
Ne pas se mettre à dos ce cher sac d'os et d'eau.
Plein le dos, de ce cher sac d'os et d'eau

#<
Expert émér-ite   (+ père et mère)
expert et mérite

#<
J'envie la campagne  (+ ville)





#<
Otto, otteur à rebuts
Karl, auteur à rébus

#<
Il s'agit moins d'une violence émise comme telle, mais de la violence reçue.


#
Le bavard/la prose s'imprime, la poésie/formule elle dans la mémoire
la prose s'imprime, la poésie elle dans la mémoire   (+ aile)
-
la prose s'imprime
la poésie
elle
dans la mémoire
-
la prose s'imprime
et la poésie
elle
dans la mémoire
-
(quand) la littérature s'imprime
la formule
elle
dans la mémoire
-






#<
la prose se lâche
la poésie se retient
-
la prose se (re)lâche
la poésie se retient
-
la prose se lâche
le poème se retient
(O/<.)



#<
la prose sert son sujet/contenu
la poésie resserre son contenu
-
la prose sert son sujet/contenu
la poésie resserre son contenu
-
la prose sert son contenu
la poésie le resserre
pour le reservir
-
la prose sert son contenu/sujet
la poésie le resserre/ressert
-
la prose sert son contenu
comme un plat
la poésie le resserre/ressert
-
la prose sert son contenu
comme un plat
que la poésie le resserre
-
la prose sert son plat   (+ style plat)
la poésie le resserre  (+ ressert)
-
la prose sert son plat
la poésie resserre le sien
-
la prose sert son plat
le poème resserre le sien
-
la prose sert son contenu
souvent comme un plat
le poème resserre le sien
-
la prose sert son contenu
le poème resserre le sien
-
la prose sert son contenu
le poème resserre le sien
(pour le resservir)
-
la prose sert son contenu
le poème resserre le sien
(à resservir)
(O/<.)
-
la prose sert son contenu
le poème resserre le sien
(pour resservir)
-
la prose sert son propos
le poème resserre le sien
à resservir



#<
Fanfaronner aveugle à ce qui nous pend au nez
Comment fanfaronner de ce qui nous y pend (+ pan !)

#<
Fanfaron né-
glige ce qui
nous y pend

#<
Quand on ne voit pas plus loin que son fanfaronner
Ne voyez pas plus loin que le bout de votre fanfaronnez



#<
"c'est que du bonheur"
dans le malheur
-
c'est que du bonheur
oui
dans le malheur
-
c'est que du bonheur
oui
dans notre/le malheur
-
"c'est que du bonheur"
dans le malheur (des autres)


#<
la logique du bref
-
la logique du (faire) bref
brachy-logique
-
la logique du (faire) bref
brachy-logique
-
la logique de la brièveté
brachy-logique
-
brachy-
logique
de la brièveté
(O/<.)
-




#<
la logique du long
dolicho-logique


#<
blonde, light, sans filtre
blonde, light, sans filtre, extra fine
-
blonde
fine
sans filtre
-
blonde
light
fine
sans filtre
-
blonde
fine
sans filtre
light
-
blonde
fine
light
sans filtre
-
blonde
fine
légère
sans filtre
(O/<.)

> photo : boîte à blondes - boite-a-cigarettes-fine-et-blonde-rose-de
> photo Gulia Enders ?
>>

#<
tout est
poison et remède
pharmaco-logique

#<
du soleil à la terre
en passant par l'eau qui nous constitue et nous noie
tout est poison et remède (à la fois)
pharmaco-logique
-
du soleil à la terre
et l'eau qui nous constitue et nous noie
tout est
poison et remède (à la fois)
pharmaco-logique
-
comme l'eau
qui nous constitue et nous noie
tout est
poison et remède à la fois
pharmaco-logique
-
comme l'eau
qui nous constitue et nous noie
tout est
poison remède à la fois
pharmaco-logique
-
tout est
comme/à l'instar l'eau
qui nous constitue et nous noie
poison (et) remède à la fois
pharmaco-logique
-
tout est
comme l'eau
qui nous constitue et nous tue
poison (et) remède à la fois
pharmaco-logique
-
tout ce nous constitue
nous tue
tout est poison remède
pharmaco-logique
-
il y a dsans ce qui nous constitue
ce qui nous tue
tout est
poison et remède
pharmaco-logique
-
il y a dsans ce qui nous constitue
ce qui nous tue
tout est
pharmaco-logique
poison et remède
-
l'eau nous constitue et nous tue
-
il y a ce qui nous tue
dans ce qui nous constitue
c'est pharmaco-logique
-
il y a ce qui nous tue
dans ce qui nous constitue
le poison et le remède
c'est pharmaco-logique
-
il y a ce qui nous tue
dans ce qui nous constitue
le remède poison
c'est pharmaco-logique
-
il y a ce qui nous tue
dans ce qui nous constitue
le remède poison
c'est pharmaco-logique
-
il y a ce qui (nous) tue
dans ce qui nous constitue
-
ce qui nous tue
dans ce qui nous constitue

>>



#<
la disparition des dinosaures
catastrophe
nous ont fait de la place et de l'énergie
-
la disparition d'une espèce
laisse place et énergie à la suivante
-
la disparition d'une espèce
laisse place et énergie aux suivantes
-
la disparition des dinosaures
nous a fait de la place
et de l'énergie


#<
toute catastrophe
fait place à la strophe suivante
-
toute catastrophe
fait place à la suivante
strophe
-
toute catastrophe
donne lieu à la strophe suivante
-
toute catastrophe
donne lieu la suivante
strophe
-
toute catastrophe
fait place à une suivante
strophe


#<
[postsexuel][féminisme]
Elle – Hum ! Des pilules ! Des pilules aux saucisses !
(Voyage à deux [film], 47')
En VO. : Des hamburgers en pilules !


#
[àmouréinventer][mégère][mégéré]
Lui – Quand est-ce que ça a commencé, tes petites vacheries ?
Elle – Tout de suite après le mariage, non ?
(Voyage à deux [film], 48'45)


#
[àmouréinventer]
Lui – Parce qu'on est marié ?
Elle – Oui. Rappelle-toi, quand ça nous a plus amusé de faire l'amour.
Lui – Ah oui. Quand le péché devient officiel. Ouais. Je me souviens.
(Voyage à deux [film], 49')


#
[TP]!
Moustiques... Tente sur le lit ! // TP !
(Voyage à deux [film], 50')


#
[enfantillage][programme][nokidding]
Lui (ironique ?) – Contribuer à l'expansion démographique : mon rêve.
(Voyage à deux [film], 50'30)


#
[psycho-logique][intelligence][défausophie][moyenhomme]
S'adressant au mec qui analyse tout psychologiquement etc.
– Je suis obligé d'avouer que voter imbécilité est presque inhumaine.
(Voyage à deux [film], 57')

#
[postsexuel][àmouréinventer]
Elle – Qu'est-ce qui provoque les disputes dans les ménages ?
Lui – Oh ! L'intérêt, le sexe... Le sexe, l'intérêt...
– Il veut, elle veut pas...
– Elle veut, il veut pas...
(Voyage à deux [film], 58')


#
[àmouréinventer]
Lui – Puisque nous sommes mariés, pourquoi n'es-tu pas heureuse ?
Elle – Parce que c'est comme ça.
– Tu n'as pas tenu ta promesse.
(Voyage à deux [film], 58'40)


#
[programme][àmouréinventer]
(Il l'embrasse.) – J'ai une de ses fringales. Pas toi ?
– Avec moi ou avec une autre, peu importe.
(Voyage à deux [film], 1:06')


#
[TP]!
 Critikat.com par Ophélie Wiel
"Voyage à deux", boudé par la critique et le public américains à sa sortie, qui ne comprirent rien – ou ne voulurent rien comprendre – à son scénario alambiqué, est un authentique chef d'oeuvre injustement méconnu.
Ecran Large par Julien Foussereau
Stanley Donen illustre ces différences temporelles par l'élégance habituelle de sa mise en scène en donnant un charme fou à la campagne française.
(https://www.allocine.fr/film/fichefilm-5151/critiques/presse/)
+
    Le montage est très intéressant : les quatre voyages sont mélangés, on passe d'une période à l'autre par un lien géographique (les deux voyages sont passés par là) ou par une situation similaire. Les époques sont différenciées par les changements de voitures, et surtout les tenues d'Audrey Hepburn, signées Paco Rabanne ou Mary Quant.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage_%C3%A0_deux)



#
[style][simplexité]
Plus tard, elle revendiquera la danse comme une école d'élégance. Être discipliné ; cacher l'effort et le travail ; ne jamais laisser percevoir que la légèreté.
(Arte - Audrey Hepburn - Le choix de l'élégance, 9')


#<
le théâtre se déclame
le cinéma se réclame  (+ réclame : publicité)
-
le théâtre se déclame
mais c'est le cinéma qu'on/qui se réclame  (+ réclame : publicité)


#<
du théâtre qui se déclame au cinéma qui se réclame
le cinéma qui se réclame du théâtre qui se déclame

#
[goût][style][minimalisme][maximalisme]
Comment deux actrices [Marilyn Monroe et Audrey Hepburn] aussi différentes ont-elles pu être pressenties por le même personnage ? À l'écran, elles sont deux séductrices à l'opposé. Marylin est la femme à l'excès ; et Audrey, l'éternel lutin.
(Arte - Audrey Hepburn - Le choix de l'élégance, 29')


#<
la vie enfer cadeau
-
la vie
enfer
cadeau
(O/<.)
-
la vie
enfer
mais cadeau
distille/disent-ils son charme
-
>>


#<
faire front mais avec ce ce qu'il y a derrière
faire front avec le pré-frontal
faire front mais le cortex qu'il y a derrière
faire front mais avec son cortex



#
[épure][neuralisage][minimalisme]
Audrey Hepburn a une silhouette différente, loin des canons de beauté de l’époque. Pourtant, l’actrice imprime un style : celui de l’élégance sobre. Elle est aidée en cela par son ami Hubert de Givenchy, qui réalise presque tous ses costumes de films, dont la fameuse robe qu’elle porte dans Diamants sur canapé (1961), de Blake Edwards. Bien que beaucoup lui déconseillent d’incarner une call-girl, Audrey Hepburn accepte de jouer dans cette adaptation du livre de Truman Capote, lequel aurait préféré Marilyn Monroe. C’est pourtant bien ce rôle qui l’impose définitivement comme une grande actrice, comme en témoignent encore ses prestations dans La Rumeur, Charade ou encore My Fair Lady.
(https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2018/12/30/audrey-hepburn-le-choix-de-l-elegance-une-vie-marquee-par-des-epreuves_5403587_1655027.html)


#
[bio-logique][diét/éthique][simplexité][éco-logique][anthropo-logque][automédecin]

iv Est-ce que l’échantillon de selles reste la seule alternative pour le diagnostic ?
Giulia Enders – Une prolifération bactérienne dans l’intestin est déjà détectable dans l’haleine du patient! En effet, les métabolites bactériens flottent à travers tout le corps, vu que l’intestin n’est pas un organe étanche. Absorbés par les poumons, ils sont ensuite expirés par le souffle. Nous pensons souvent de manière trop statique, alors que dans un organisme vivant, tout est en mouvement. Nos méthodes d’explications exclusivement rationnelles ne donnent qu’un aperçu simplifié du corps, ce qui n’est pas suffisant pour comprendre la complexité d’un être vivant. En outre, la vision purement rationnelle du corps, que bien des médecins considèrent comme la plus professionnelle, n’est pas idéale pour les patients. Il vaudrait mieux garder une part émotionnelle, pour offrir au patient une forme d’attention plus positive. Donner une meilleure image du corps est essentiel pour le bien-être personnel, et permettrait à bien des gens de mieux faire face à leur maladie et aux déficiences de leur corps.

iv Certains de ces troubles intestinaux sont-ils liés à l’évolution de nos habitudes alimentaires?
Giulia Enders – Nous avons éliminé un certain nombre d’aliments qui étaient très bons pour notre santé, comme, par exemple, la choucroute! C’est un aliment qui contient beaucoup de vitamines et de bonnes bactéries. Dans le passé, la choucroute était consommée très régulièrement durant l’hiver, et constituait une forme de cure pour la flore intestinale. En outre, nous consommons toujours plus d’aliments transformés, ce qui conduit à un déficit de fibres. Ces aliments transformés permettent de vite éprouver plaisir et satiété, car ils sont rapidement absorbés par le corps. Mais le gros intestin en sort souvent perdant, il se forme une véritable lutte au sein de l’organisme pour s’accaparer les aliments. Autrefois, on se nourrissait principalement d’aliments peu transformés, ce qui donnait un sentiment de satiété qui durait plus longtemps, et l’ensemble de l’intestin se voyait sollicité.
(https://www.invivomagazine.com/fr/focus/interview/article/175/giulia-enders-l-intestin-n-est-pas-un-organe-etanche)


#
[trompette de la renommée]
iv Votre ouvrage «Darm mit Charme» (Le charme discret de l’intestin) s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires en Allemagne. Comment avez-vous vécu ce succès littéraire?
Giulia Enders – Je me suis évidemment réjouie de l’attention suscitée par mon livre, mais il y avait aussi des aspects moins amusants ; par exemple quand des journalistes ont appelé ma grand-mère pour lui soutirer des informations personnelles à mon propos... J’aimerais bien continuer à écrire, pour expliquer aux gens à quel point le corps humain est quelque chose de beau, qu’il faut en prendre soin et lui accorder une attention positive, mais je ne veux pas en faire mon métier. Je n’aimerais en aucun cas devenir un personnage public.
(https://www.invivomagazine.com/fr/focus/interview/article/175/giulia-enders-l-intestin-n-est-pas-un-organe-etanche)


#
[-',-][physio-logique][diét/éthique][âge][créage][multimédia][minimalisme][beauté][style]

[  ]
De passage par Paris pour un colloque à l’Institut Pasteur, on la [Giulia Enders] retrouve dans les locaux d’Actes Sud, dans le VIe arrondissement. Souriante, pimpante, ce petit format s’émerveille du bureau où on s’installe, rempli de livres pour enfants. La voix est heureuse, et on est frappé par son ton riant, ce bonheur enfantin, pur, qu’elle dégage. Elle tente d’expliquer son succès : «Les lecteurs regardent leurs corps de manière différente, plus positive, alors que, souvent, l’intestin, la digestion, c’est dévalorisé, un peu tabou.» Elle décrit l’importance du tube digestif, de la bouche au rectum, avec méthode et passion et loue «l’architecte intérieur de nos entrailles», un «deuxième cerveau».
[  ]
Deux épiphanies l’ont poussée à étudier les intestins. A 17 ans, «sans aucune raison apparente», une plaie apparaît sur sa jambe droite. Malgré les pommades, ça ne guérit pas. Après plusieurs mois de recherches, elle en déduit que c’est sans doute dû à une mauvaise réaction à des antibiotiques. Et réalise alors que le savoir est une arme, décide de faire médecine. Puis, en première année, elle croise dans une soirée «un garçon qui avait l’haleine la plus fétide qui soit». Le lendemain, elle apprend qu’il s’est suicidé. «Se pouvait-il qu’une digestion défaillante, en plus de dégager cette odeur, influence notre état psychologique ?»
Attristée, Enders décide de s’intéresser au sujet, découvre que nos entrailles ont une influence sur nos humeurs.

En 2012, la jeune étudiante gagne un concours d’éloquence scientifique. Sa vidéo de présentation est vue des centaines de milliers de fois. Les médias germaniques adorent, forcément, cette jolie fille qui parle d’intestins. La belle histoire peut commencer. On lui propose d’écrire sur le sujet. «Ça a été une expérience étonnante, explique-t-elle. En médecine, si tu veux apprendre plus, tu travailles plus. Pour ce travail créatif, j’ai dû accepter l’idée qu’il fallait parfois faire des pauses, sortir se reposer l’esprit pour que l’idée vienne.» Elle est désormais riche, se moque un peu d’elle-même : «En allemand, on a une expression, "aus Scheisse Gold machen", j’ai transformé la merde en or.»

Sa sœur, Jill, 31 ans, a joliment illustré l’ouvrage et a été sa première relectrice. «Pour quelqu’un qui préfère plutôt traîner devant la télé qu’ouvrir des livres, elle a de vraies qualités d’écriture», s’enthousiasme son aînée. Toutes deux vivent près de la frontière française, à Karlsruhe, et résident l’une en face de l’autre. «On pourrait se parler avec un téléphone à boîte de conserve», s’amuse la cadette. Les deux frangines ont grandi à Mannheim, dans la même région, élevées par leur mère, divorcée, éducatrice artistique dans les écoles. Elle ne parle pas de son père. L’étudiante en médecine, très famille, un peu casanière, a le même petit copain, un ingénieur, depuis le lycée. Les voyages ne l’intéressent pas plus que ça, elle préfère traîner à la maison, sur son lit, à s’extasier sur les textures de son mur blanc. «Rien qu’en observant mes mains, je peux ressentir beaucoup d’émotions très rapidement.» Elle a vécu, tout de même, un an aux Etats-Unis, à la fin du lycée, dans la grande banlieue de Chicago. Elle sourit : «J’avais pris 15 kilos, je trouvais que ça m’allait pas mal.» Elle apprécie la capacité des Américains à poser des questions, à ne pas avoir peur de ne pas savoir, trouve les Allemands trop cyniques.
«Elle est très souriante, mais c’est une rebelle tout de même, juge son éditrice française, Martina Wachendorff. Elle ne prend pas de gants, parle de l’abus des antibiotiques, de l’alimentation industrielle, etc.» Giulia Enders critique une société devenue trop hygiéniste, au point que l’on perde nos protections naturelles. L’étudiante tente de combattre la peur des bactéries. «95 % d’entre elles ne sont pas dangereuses pour nous». Elle-même ne prend pas une douche tous les jours. En plus de ses études de médecine, elle termine un doctorat en microbiologie sur une nouvelle bactérie qui s’attaque au cerveau. L’auteure à succès a encore sept ans devant elle avant de devenir gastro-entérologue, et espère, de tout cœur, qu’elle deviendra «un bon docteur». Elle trouve qu’elle n’est pas particulièrement brillante, a simplement décidé un jour, au collège, de travailler, pour montrer à tous les «vantards premiers de la classe [qu’elle] aussi pouvait y arriver».

Giulia Enders boit très peu d’alcool, ne fume pas, ne prend pas de drogue, consomme le moins possible de gluten, de viandes et de produits laitiers, préfère les fruits et légumes bio. Tellement parfaite et stable, en apparence, on pourrait la trouver ennuyeuse, voire énervante. Même pas, elle est, simplement, attachante. Et puis, la future médecin ne veut forcer personne à l’imiter, «c’est à chacun de trouver son équilibre». Pour le sien, ça va, on n’est pas trop inquiet.
1990 Naissance à Mannheim.
2012 Gagne le «Science Slam».
2014 Parution en allemand de Darm mit Charme.
2015 Publication de l’édition française, le Charme discret de l’intestin (Actes Sud)


(Quentin Girard ; Libération, 29 octobre 2015, Giulia Enders, ben mon côlon , https://www.liberation.fr/france/2015/10/29/ben-mon-colon_1409800)










2020 10 19



#<
Vivre à la/en queue du bonheur
Vivre à la queue du bonheur en se disant ça/que c'est que du bonheur.
Ils se réjouissent de vivre à la queue du bonheur(, dans leur malheur)
C'est que du bonheur, disent-il à la queue du bonheur. (+ distillent)
Ils vivent à la queue du bonheur.   (+ vive... !)
ils vivent pourtant à la "que du bonheur".


#<
Pour le malheur et pour le pire


#<
(Un jour) Il faudra bien mourir au lieu de vivre.  (+ mourir bien)
-
il faudra bien mourir
un jour
au lieu de vivre
-
il faudra bien mourir
au lieu de vivre
un jour
(de plus)
-
un jour
il faudra bien mourir
au lieu de vivre
un jour
(de plus)




#<
La philosophie c'est une autre histoire/affaire que son histoire
(+ à faire)
La philosophie et son histoire c'est une autre affaire.
Entre son histoire et la philosophe c'est une autre affaire/à faire.
la philosophie et son histoire c'est une autre à faire
la philosophie c'est une autre affaire/à faire que son histoire
-
la philosophie et son histoire
c'est une autre affaire/à faire




#
la philosophie
c'est une autre affaire
qu'une histoire
à faire




#<
Sans les dire / s'enlaidir


#<
au définitif l'infinitif


#<
En ville il envie la campagne, à la campagne il envie la ville.  (+ "enviller" : rendre ville)


#<
savoure heureuse routine    (+ "savoureuse" mais le mot bégaye comme la routine)
-
savoure
heureuse
routine
-
savoure heureuse routine
(O/<.)


#<
aux nouveaux mots, de nouveaux remèdes, néo-logique


#<
[médio-logique]
logique des médias médiocres
médio-logique


#
[àmouréinventer]
– Tu sais ce que c'est, le mariage ? [  ] Le mariage, c'est quand la femme ne demande à l'homme d'enlever son pyjama que le jour où passe le blanchisseur.
(Voyage à deux [film], 1:12'15)


#<
On commence sous de beaux auspices et parfois on y finit.   (= hospice)
La vie commence sous de beaux auspices et s'y finit parfois/parfosi s'y finit/termine.


#
[pour lsp]
ils ne passeront pas
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/hommage-a-samuel-paty-maree-humaine-sur-la-place-de-la-republique-a-paris_4146953.html
+
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/antiterrorisme/hommage-a-samuelpaty-des-enseignants-emus-qui-sinterrogent_4146963.html
+
et pourtant, c'est mal barré
https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/religion-laicite/education-nationale-violences-intimidations-menacesdesprofesseurstemoignent_4146973.html
+
Economie : 1 million de Français ont basculé dans le pauvreté  Depuis le début de la pandémie de coronavirus, les demandes d'aide alimentaire ont bondi. Les associations tirent la sonnette d'alarme.
https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/entreprendre/aides/economie-1-million-de-francais-ont-bascule-dans-le-pauvrete_4146987.html


#
[!°][maladie][mort][défausophie]
Vous connaissez l'histoire, classique :
ce sont deux amis
– Ma femme est morte.
– Ah, et de quoi est-elle morte ?
– De la grippe.
– Ah, la grippe ? Ah oui, mais la grippe, c'est pas grave.
(Public Sénat - 69, année pandémique [docu], 38'45)

#
[esth/éthique][physio-logique][défausophie][politique][moyenhomme]
Si la grippe de Hong-Kong a disparu de nos mémoires, elle a profondément changé notre approche des épidémies.
Antoine Flahault – « C'est une pandémie qui annonce une sorte d'avènement d'une ère où l'on va maîtriser les épidémies de grippes, beaucoup mieux. On va pouvoir prédire el futur vaccin quelques mois à l'avance, on va pouvoir essayer de contrôer ce phénomène. Alors ça, c'est la belle image. Mais, on peut dire aussi que peu de leçons ont été tirées dans le grippes saisonnières. On a laissé continuer à voir nos personnes âgées mourir de la grippe à chaque saison d'une façon assez importante. On estime qu'il y a entre 300 000 et 500 000 décès dus à la grippe saisonnière chaque année dans le monde ! »
(Public Sénat - Sylvie Deleule - "69, année pandémique" [docu], 49'30)


#
[créage][eurêka][mes quantiques][otteur]

C'est dans un café, The Commons, appelé plus tard le Fat Black Pussycat, un après-midi d'avril 1962, que naît la chanson [Blowin' in the Wind]. Après une discussion d'ordre politique, quelques paroles sont rapidement posées sur le papier, puis quelques notes de musique.  Dylan se rend alors au Gerd's où se produisent notamment Gil Turner et les New World Singer. À l'entracte, Turner rejoint le coin des artistes, où Dylan joue sa chanson. Turner, enthousiaste, lui demande de la lui enseigner puis rejoint la scène où il annonce: « Mesdames et Messieurs, j'aimerais vous chanter maintenant une chanson de l'un de nos meilleurs auteurs-compositeurs. L'encre n'est même pas sèche et voilà à quoi ça ressemble. » Après que Turner l'a interprétée, le public est debout et l'ovationne; la chanson est un succès.  À propos de l'écriture de Blowin' in the Wind, Dylan dit au Los Angeles Times: « J'ai écrit cette chanson en 10 minutes, aligné les mots comme un chant religieux […]. C'est dans la tradition du folk. Tu prends ce qui a été transmis ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Blowin%27_in_the_Wind)
>>

#
[neutralisage][amphibo-logique][simplexité][mes quantiques]
Blowin' In The Wind est la première composition d'importance de Dylan, c'est également la plus célèbre des « protest songs ». Située dans un contexte de tension au Viêt Nam, du mouvement pour les droits civiques, la chanson ne fait pourtant allusion à aucun évènement particulier, ce qui contribue à la rendre intemporelle.
La chanson est constituée de trois strophes, chacune composée de huit vers. Chaque vers comprend une question, dont la réponse, toujours identique, constitue le refrain:
      « The answer, my friend, is blowin' in the wind
     The answer is blowin' in the wind »
  La brièveté du texte, ajoutée à la tournure interrogative, naïve du style, tend à souligner l'apparente simplicité de la réponse, indépendamment de la complexité des questions. Cependant, la réponse, vague, ne répond pas aux questions posées, claires et tranchées, et à l'aspect quantitatif bien marqué: il est seulement dit à l'auditeur où il peut trouver la réponse. 
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Blowin%27_in_the_Wind)
>>



#
[1976]
Nadia Comaneci - First Perfect 10 | Montreal 1976 Olympics
https://youtu.be/Yi_5xbd5xdE

#<
pas d'influence sans confluence
sous l'influence, la confluence
-
sous l'influence
la confluence


#
[automédecin][âge]
Je pense que dans deux siècles ou trois siècles, on rira de notre médecine comme on rit aujourd'hui de celle de Molière.
(Michel Onfray ; Michel Onfray face à Darius Rochebin sur LCI (13.10.20), 3'20)









2020 10 20


#
[politique][USA][américain][moyenhomme][défausophie]
J'ai très peur d'une guerre civile au États-Unis. Je pense que les États-Unis sont en train de crever d'angoise et de frôler [  ] le fascisme [  ].
(France Inter - Boomerang - 25 septembre 2020 - Clémente Catherine Clément, 26'15)


#
[pour loïc][pour vincent]
Pour sa carte blanche, Francis Cabrel a choisi de reprendre  « La balade des dames du temps jadis » de Georges Brassens
https://dai.ly/x7wwufs
+
OTT - 2010 - Cabrel éloge Brassens

#
[//][pour vincent]
Après quelques hésitations, la lumière apparut, blanche et crue, dans un tube à néon, éclairant l’affreux carrelage mural.
(Vincent Almendros, Faire mouche)
//
[  ] allumant la tube fluorescent au-dessus du lavabo. Ce tube, comme nous tous, connaît des réveils difficiles, crachote un peu de lumière en toussotant, bégaie quelques secondes avant de s'illuminer sur toute sa longueur.
(Jean Echenoz, Les Grandes blondes, p77)



#
[à vincent]

objet : livraison de vacances

Le mardi 20 octobre 2020 à 15:21:50 UTC+2, karl  a écrit :


Après quelques hésitations, la lumière apparut, blanche et crue, dans un tube à néon, éclairant l’affreux carrelage mural.
(Vincent Almendros, Faire mouche)

[  ] allumant la tube fluorescent au-dessus du lavabo. Ce tube, comme nous tous, connaît des réveils difficiles, crachote un peu de lumière en toussotant, bégaie quelques secondes avant de s'illuminer sur toute sa longueur.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes – que je suis en train de (me faire) lire. Quels sont tes autres préférés de lui, dis ?)


Le mardi 20 octobre 2020 à 15:23:13 UTC+2, Vincent  a écrit :


Un an !

+
Le mardi 20 octobre 2020 à 15:25:37 UTC+2, karl  a écrit :



Noté ; merci !

+

Le mardi 20 octobre 2020 à 15:22:32 UTC+2, karl  a écrit :


Guillevic (!), Vivre en poésie, p.97-98-99
> pour Vincent - Guillevic Vivre en poésie p97
> pour Vincent - Guillevic Vivre en poésie p98
> pour Vincent - Guillevic Vivre en poésie p99


Le mardi 20 octobre 2020 à 15:25:37 UTC+2, Vincent  a écrit :


Bah oui, c’est de la folie de vouloir écrire un roman comme un poète. Je vais devenir fou.


+

Le mardi 20 octobre 2020 à 15:44:35 UTC+2, karl  a écrit :



C'est parce que tu l'es sûrement déjà, je te rassure. Mais d'une folie douce, tu vois, ça tient bien.
Cela dit, souviens-toi du témoignage de Claro, oui – qui s'est mis en tête d'en finir enfin avec le roman, avec l'exigence du marché, de faire du/dans le roman même quand on est poète. Bon, mais je te conseille pas ce pas de côté. Même si c'est probablement l'avenir. Moi je dis. Mais si tu veux rentrer dans tes frais, au présent... et les journaux, et les foyers, et les coeurs du jour, alors... Roman toujours. Mais bon, les contraintes, les contrariés font souvent de grandes oeuvres ; )

Moi je me rends compte, enfin une fois de plus, qu'il y a que ça pour moi : la poésie. Le roman, je peux pas, ça prend pas. À part les tiens, et quelques rares exceptions. Je me répète, je sais, mais...
Même Echenoz le virtuose. Si c'était pas en lecture audio... Niet. A priori.

Tiens, deux de mes formules (même si je sais que tu en es pas trop friand – quand d'autres crient au génie, ouf), dont la deuxième encore en chantier, qui m'est seulement venue hier :

langue balise
de la prose
langue valise
de la poésie
(O/<.)

la prose sert son contenu
le poème resserre le sien
(O/<.)

Et toujours cette citation de Cadiot, reprise elle aussi dans mes tweets :

La poésie consiste à épurer la prose.
(Olivier Cadiot)

Et tout ça pour... encouragements. Dire que tu es pas seul. Même si seul au travail. Mais est-ce que tu peux faire autrement/autre chose ? Non, hein. Alors...


+


Le mardi 20 octobre 2020 à 16:02:21 UTC+2, karl  a écrit :



Tiens, en passant, je retombe sur trois autres formules... parmi tant...
Mais celles-ci peut-être que... Clins d'oeil en tout cas.

la vie
ne fait pas sens
mais sensation
(O/<.)

y aller par quatre chemins
en un seul
(O/<.)

se résoudre
à tout
résoudra tout
(O/<.)

...

Mais bon, bon courage à toi !
Que dire, que faire pour t'aider ou te soutenir ? (Une idée ?)
Mais enfin, ne néglige pas ta joie non plus. À faire ça. Hein ?
Un récent article d'Otto rappelait encore cette citation de Pessoa :
« J'écris parce que la vie ne suffit pas. »
Pas vrai ?
Alors se faire une raison, de cette folie ? Qu'on adore ; )


+


Le mardi 20 octobre 2020 à 15:23:35 UTC+2, karl  a écrit :


Ci-joint, éloge de Brassens par Cabrel, sur France 2.
Et, par ailleurs, ci-dessous, une reprise, sur France Inter. De "La ballade des dames du temps jadis".
https://www.dailymotion.com/video/x7wwufs

+


Le mardi 20 octobre 2020 à 15:24:44 UTC+2, karl  a écrit :


Ça m'y fait repenser.
Un de mes tweets, du 9 août dernier :

en chansons Brassens
a tout bon
mais en bouffe tout faux
(O/<.)

Si ce n'est frites, alors pâtes de gluten, beurre et fromage, comme quatre, à toute vitesse, comme un trou, sans mâcher.
Georges Brassens est mort d'un cancer de l'intestin à 60 ans. Et nous ?
Georges Brassens à table

+

Le mardi 20 octobre 2020 à 16:22:32 UTC+2, Vincent  a écrit :


Tout juste
Juste tout
Et rien

(Je te parodie)

+


Le mardi 20 octobre 2020 à 16:56:50 UTC+2, karl  a écrit :



Haha. Moque-toi. ; )
Mais, qui sait, un jour peut-être... peut-être que... (éclairé par des lecteurs directement adaptés ?)
Et tu te dira(i)s : Merde, sa simplicité grossière cachait une simplexité ! (Et une démarche : « Je sais que le grand art consiste à éviter les effets plutôt qu'à les rechercher, mais dans la chanson on n'a pas le choix, vous êtes obligé de faire des effets sinon une majorité du public ne vous entend pas. » (Georges Brassens))
Cela dit, pas mal, amusante, ta parodie, mais pas à la cheville. Tu concurrences bien mieux Echenoz sur son terrain que moi que sur le mien. Haha. D'ailleurs, entre nous, et pour ce que j'en connais, je perçois mieux ta filiation avec Echenoz qu'avec Toussaint. (Toi aussi ?) Mais ça reste vraiment toi que je préfère, largement. Eh oui, tu vois, je suis meilleur lecteur de toi que toi de moi. Ha. Et moi, au moins, cool, je me torture pas à faire (bon) récit. Hihi.

+


Le 20 oct. 2020 à 18:39, (otto)karl  a écrit :

Bah oui, c’est de la folie de vouloir écrire un roman comme un poète. Je vais devenir fou.

– Ou Nadia Comaneci ? ; ) Je tombe à l'instant sur cette interview d'il y a 7 ans, de Lola Lafon à propos de son roman "La petite communiste qui ne souriait jamais", centré autour de cette figure historique, de Nadia Comaneci, la gymnaste archi-virtuose :
« Elle [Nadia Comaneci] est vraiment menée par un désir, qu'elle n'identifie peut-être pas, et qui n'est pas le désir de gagner, c'est pas ça. C'est de parfaire un mouvement qui n'existe pas, en fait. De créer quelque chose d'impossible. De tenter quelque chose, en fait. [  ] Moi, en tout cas, de la fascination pour son désir ? Oui. Et c'est aussi pour moi un livre sur l'écriture, en fait, et sur la réécriture. »
(Lola Lafon ; Médiapart - Lola Lafon La petite communiste qui ne souriait jamais, 12')

Note (pour toi, au cas où) : Nadia Comaneci est cette gymnaste virtuose historique, donc, la première à avoir atteint objectivement la perfection dans sa discipline. Et la seule, à ce niveau-là ? Car : « première gymnaste de l’histoire à obtenir un score parfait aux Jeux Olympiques [1976]. Pendant les Jeux, elle a réussi à obtenir cette note à cinq autres reprises, pour finalement s’emparer de trois médailles d’or olympiques au concours général, aux barres asymétriques et à la poutre. » (source)

+

Le mardi 20 octobre 2020 à 18:42:04 UTC+2, Vincent  a écrit :

langue balise
de la prose
langue valise
de la poésie

Très beau.


#
[féminisme][pour isabelle][1976]
...
(Lola Lafon ; Médiapart - Lola Lafon La petite communiste qui ne souriait jamais, 6')


#
[perfectionnage][simplexité][pionnier]
Elle [Nadia Comaneci] est vraiment menée par un désir, qu'elle n'identifie peut-être pas, et qui n'est pas le désir de gagner, c'est pas ça. C'est de parfaire un mouvement qui n'existe pas, en fait. De créer quelque chose d'impossible. De tenter quelque chose, en fait. [  ] Moi, en tout cas, de la fascination pour son désir ? Oui. Et c'est aussi pour moi un livre sur l'écriture, en fait, et sur la réécriture.
(Lola Lafon ; Médiapart - Lola Lafon La petite communiste qui ne souriait jamais, 12')
+
Le monde n’était pas prêt pour la perfection. Pas même les tableaux d’affichage des scores des Jeux Olympiques de Montréal 1976.
  Cependant, l’enchaînement de Comaneci aux barres asymétriques était parfait. Sans la moindre erreur. Aucune.
  Lorsqu’elle eut terminé, les tableaux des scores affichaient la note de 1,0, incapables de faire numériquement honneur à sa virtuosité.
  Les juges lui avaient pourtant bien attribué la note parfaite de 10, faisant ainsi de Nadia Comaneci la première gymnaste de l’histoire à obtenir un score parfait aux Jeux Olympiques.
  Pendant les Jeux, elle a réussi à obtenir cette note à cinq autres reprises, pour finalement s’emparer de trois médailles d’or olympiques au concours général, aux barres asymétriques et à la poutre.
(https://tokyo2020.org/fr/actu/nadia-comaneci-une-pionniere-de-la-perfection)




#
[diét/éthique][âge][parents]
Ne vous laissez pas faire. Ne sacrifiez pas toute votre vie à la santé de vos parents et de vos grands-parents.
(Europe 1[yt] - André Comte-Sponville : "On ne peut pas sacrifier les libertés à la santé des plus fragiles", 9')



#
[noirage][défausophie][intelligence][philosavis]
Mais j'essaye d'apporter un peu de complexité, un peu de recul, un peu de nuances. Et du coup, ça afole ceux qui ont tellement peur, vous voyez ?
(TV5 Monde - L'invité - André COMTE-SPONVILLE dénonce la soumission insupportable face au COVID, 3')


 #
[créage][brachy-logique]
Il y a des textes [poèmes] que je traîne pendant des années avec moi. Un beau jour, je me dis : « Ça y est ! Celui-là, je le tiens ! » Il y a des jours de grâce. Il m'est arrivé de refaire plusieurs poèmes anciens – jusqu'à dix poèmes – le même jour.
Beaucoup de vers mal venus deviennent tout à fait autre chose.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.98)
Il y a en a [de mes poèmes] qui ont été remaniés dix fois, vingt fois et plus que ça. Il m'est arrivé d'écrire des poèmes de vingt vers dont il ne reste que deux ou quatre. Quelquefois, il ne demeure plus rien du premier jet. [  ] Lorsque je regarde mes cahiers de manuscrits, c'est plein de ratures.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.97)
[  ] j'ai à la fois confiance, en me disant : « Je crois que je suis fait pour ça, je crois que ce que j'écris a de l'intérêt », mais je suis très critique au cours du travail même. Je ne sais pas non plus établir une hiérarchie dans mes poèmes. Il y a des poèmes meilleurs que d'autres, qui ont plus de poids, etc., mais je suis toujours très critique à l'égard de chaque mot.
Une anecdote : [  ] j'ai toujours peur qu'un mot, que le sens que je donne à un mot dans un poème, ne soit contredit, gêné par son étymologie. [  ] Alors, je vérifie, je ne suis pas savant, je me méfie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.99)

>
[pour twitter]

Il y a des [poèmes] que je traîne pendant des années avec moi. Un beau jour, je me dis : « Ça y est ! Celui-là, je le tiens ! » Il y a des jours de grâce. Il m'est arrivé de refaire plusieurs poèmes anciens – jusqu'à dix poèmes – le même jour.
Beaucoup de vers mal venus deviennent tout à fait autre chose.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.98)

Il y a en a qui ont été remaniés dix fois, vingt fois et plus que ça. Il m'est arrivé d'écrire des poèmes de vingt vers dont il ne reste que deux ou quatre. Quelquefois, il ne demeure plus rien du premier jet. [  ] Lorsque je regarde mes cahiers de manuscrits, c'est plein de ratures.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.97)

[  ] j'ai à la fois confiance, en me disant : « Je crois que je suis fait pour ça, je crois que ce que j'écris a de l'intérêt », mais je suis très critique au cours du travail même. Je ne sais pas non plus établir une hiérarchie dans mes poèmes. Il y a des poèmes meilleurs que d'autres, qui ont plus de poids, etc., mais je suis toujours très critique à l'égard de chaque mot.
Une anecdote : [  ] j'ai toujours peur qu'un mot, que le sens que je donne à un mot dans un poème, ne soit contredit, gêné par son étymologie. [  ] Alors, je vérifie, je ne suis pas savant, je me méfie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.99)


+ [Otto - 2010 - Guillevic - retravail de maturation des poèmes]
Il y a des [poèmes] que je traîne pendant des années avec moi. Un beau jour, je me dis : « Ça y est ! Celui-là, je le tiens ! » Il y a des jours de grâce. Il m'est arrivé de refaire plusieurs poèmes anciens – jusqu'à dix poèmes – le même jour.
Beaucoup de vers mal venus deviennent tout à fait autre chose.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.98)

Il y a en a qui ont été remaniés dix fois, vingt fois et plus que ça. Il m'est arrivé d'écrire des poèmes de vingt vers dont il ne reste que deux ou quatre. Quelquefois, il ne demeure plus rien du premier jet. [  ] Lorsque je regarde mes cahiers de manuscrits, c'est plein de ratures.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.97)

[  ] j'ai à la fois confiance, en me disant : « Je crois que je suis fait pour ça, je crois que ce que j'écris a de l'intérêt », mais je suis très critique au cours du travail même. Je ne sais pas non plus établir une hiérarchie dans mes poèmes. Il y a des poèmes meilleurs que d'autres, qui ont plus de poids, etc., mais je suis toujours très critique à l'égard de chaque mot.
Une anecdote : [  ] j'ai toujours peur qu'un mot, que le sens que je donne à un mot dans un poème, ne soit contredit, gêné par son étymologie. [  ] Alors, je vérifie, je ne suis pas savant, je me méfie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.99)



#<
[rappel]
sain et sauf
qui peut

>>









2020 10 21

#
[minimalisme][brut][lofi]
C'est un projet qu'on a fait avec un copain. C'est un truc assez minimaliste, un album assez lofi, guitare électrique guitare acoustique et une espèce de boucle rythmique derrière. Voilà.
(Fab Caro ; Côté club - 20 octobre 2020 - Bachar Mar-Khalife, Chapelier Fou et Fab Caro, 25')


#
[noirage][hypocondriaque][maladie][mort]
...
(Fab Caro ; Côté club - 20 octobre 2020 - Bachar Mar-Khalife, Chapelier Fou et Fab Caro, 27' - 31')


#
["temps perdu"][TP][hoptique]
Mais je dis que : on perd du temps chaque jour, et que le temps perdu peut-être un jour ne pourra pas se rattraper. C'est maintenant qu'il faut agir.
(Marine le Pen ; Europe 1 [yt] - Marine Le Pen : "L'immigration massive est le terreau du communautarisme", 12')

#
[âge]
> M6 - L'amour est dans le pré - j'ai eu plusieurs vies, toutes belles, maintenant je sais ce que je veux pour ma dernière [TP][âge]
+
[rappel]
J'ai mis la moitié de ma vie pour savoir ce que je veux.
(OrelSan, "la fête est finie")


#<
comment faire partir le problème quand on en fait partie


#
[à marine]
  Le mercredi 21 octobre 2020 à 14:05:31 UTC+2, karl  a écrit :
objet : pour info simplement (+... )

Cet article/Cette info.
En espérant que tu te portes bien, toi. Justement bien mieux. De mon côté, on m'a enfin trouvé (mais à ma propre initiative !) une éventuelle (voire probable) cause à mon malheur, mon état qui n'a cessé de se dégrader depuis (trois ans, et vertigineusement, terriblement depuis) un an : un intoxication aux métaux lourds. Et qu'ici ou là, je crois, on soupçonne aussi dans l'endométriose. Voilà pourquoi je t'en parle. Quant à moi en particulier, donc : intoxication avérée, validée, rare et extravagante au... strontium. Eh oui, le truc super inconnu, qui va va se loger (non seulement dans les os, mais) dans les tissus conjonctifs, donc tout le corps .
Bref. Tout ça pour, à l'origine, simplement te transmettre cet article, et mes salutations amicales, en espérant que... toi... Oui ?
(Et moi ? J'espère. Je re-espère.)
kARL
> L'endométriose va (enfin !) être enseignée aux étudiants en médecine
https://www.magicmaman.com/l-endometriose-va-enfin-etre-enseignee-aux-etudiants-en-medecine,3664879.asp


#
[vrac][po/éthique]
Ce livre ne ressemble à rien qu'à son propre désordre.
(Aragon, "Henri Matisse")


#
[vrac]
Bertrand Belin, Vrac, éd. POL, 2020
+
https://youtu.be/a5O0l3P-nw4

#
[eurêka]
La confection même de ce manuscrit [Terraqué] m'a aidé à prendre conscience de mon domaine propre.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.104)
[  ] Terraqué a été publié, en avril 1942 [  ] Un tirage assez vite épuisé. À l'époque, les gens lisaient les poèmes. Il n'y avait pas beaucoup de livres. Et puis, en période d'horreur, on lit plus volontiers la poésie...
(Guillevic, Vivre en poésie, p.107)
>
[pour twitter]
La confection même de ce manuscrit [premier recueil de mes poèmes] m'a aidé à prendre conscience de mon domaine propre.|
[Il] a été publié,| tirage| vite épuisé. À l'époque, les gens lisaient les poèmes.| Et puis, en période d'horreur, on lit plus volontiers la poésie
(Guillevic)

#
Jean-Pierre Obin











2020 10 22

#<
Guillevic
alignement
de quanta
de poésie


#<
quanta
la poésie
de Guillevic

#
ce n'est pas dieu possible
ce n'est pas leur dieu possible
-
pas
dieu
possible



#
[à marie]
objet : Re: notre rennaise... Louise Bourgoin
  Le jeudi 22 octobre 2020 à 10:44:08 UTC+2, lllkll llll  a écrit :
> Louise Bourgoin : la fois où elle a trauma ses élèves, et 6 choses que vous ignoriez l Konbini
 ... comme Riad Sattouf, donc, même ville, même lycée, même époque :
> Louise Bourgoin et Riad Sattouf, interview croisée de deux ex-ados rennais

#
[à marie]


Le jeudi 22 octobre 2020 à 09:35:38 UTC+2, marie a écrit :


C’est pas vraiment que ça m’amuse, je dirais pas ça mais ça ne me dérange pas trop dans la mesure où j’ai un peu de temps en ce moment (je ne travaille que mercredi et jeudi).
Si tu veux je peux te porter tes affaires lundi après-midi ou mardi après-midi : ) ?
Et si j’en ai oublié ben tu viendras dire bonjour à la coloc et récupérer le reste : )
Qu’en penses-tu ?

+

Le jeudi 22 octobre 2020 à 11:02:46 UTC+2, lllkll llll  a écrit :

A priori lundi/mardi de la semaine prochaine, ça me paraît un peu tôt pour moi, pour plusieurs raisons. Peut-être lundi/mardi de la semaine d'après ? Et à confirmer d'ici-là ?
Tu en oublieras, des affaires, c'est à peu près sûr, inévitable.
Il y a les vestes, mes clés, mon rétroprojecteur, mes guitares, mes articles décathlon, mon bateau gonflable, ma boîte thermos, mes bouteilles etc. etc., ok, mais aussi la trottinette (sous le préau), etc., etc.
Et pour les disques durs, j'ai très très peur. Il faudrait pas les déplacer. Vraiment. C'est un trop gros risque, que tu le risques toi. Imagine la responsabilité, et la faible maniabilité... Dans ce gros cartons, par la trappe, et c'est tellement tellement tellement fragile et précieux... Ce serait terrible. Alors si ça te gêne pas... Et quand il restera plus que ça, ce sera vraiment pas grand-chose... En plus, c'est plus malin de pas les avoir chez moi. Comme c'est des sauvegardes (ultra précieuses, donc). Pas tous les oeufs dans le même panier. C'est pas pour ça que je t'en débarrasserai pas, hein, comme je t'ai débarrassé de moi-même(-malade), tu vois, tout finit par arriver, mais disons que ce serait plutôt voire vraiment à moi de le faire, de prendre ce risque de convoyage de ce carton. Vers où ? Ça je sais pas encore, mais probablement vers la bretagne ? Pas le choix. J'y irai peut-être, peut-être, cet hiver. Si... + S.i. !
Ok ? Et peut-être te guider par téléphone au moment de charger les affaires ? Mais tu risques de te faire chier... Je suis désolé... Enfin, c'est toi qui le proposes... Et , je suppose, pour faire de la place, et à mon/ma remplaçant/e ; ) Je comprends... Mais est-ce que tu mesures bien l'entreprise ? Qu'encore une fois je peux venir faire moi-même. Si mon traitement fait son effet... comme il a l'air de commencer à faire, mais... je reste prudent... (Les médecins ne prévoient une amélioration que dans 3 mois, mais, en même temps, ne connaissent pas vraiment ce métal lourd [strontium] dont je suis intoxiqué, sorti d'on ne sait où. Vraiment. Comme d'hab, quoi. Un truc exceptionnel et tellement singulier... comme il faut croire que je suis, pour le meilleur peut-être mais surtout car en tout cas pour le pire aussi ; /)


#
[à marine]

Le jeudi 22 octobre 2020 à 06:49:09 UTC+2, Marine  a écrit :


Merci Karl de cet article, de cette pensée ! et de ces nouvelles de ta santé, qui me désolent sincèrement (pour les maux qu'elles impliquent) et me font aussi espérer pour toi, très vivement, enfin, une vraie prise en charge et un possible soulagement à venir ?
Es-tu toujours à Nemours ?

Le jeudi 22 octobre 2020 à 11:23:50 UTC+2, karl  a écrit :


Oui, toujours à Nemours, en ours plus que jamais, car sans aucun contact, aucune fréquentation physique depuis janvier dernier. Autoconfinement complet, intégral, dès avant l'heure. Même mes courses (principalement surgelées) me sont livrées. Elles, depuis la mi-mars. Quoique j'ai tout récemment desserré un chouia l'écrou de mon ascèse de (grand) malade, en allant me ravitailler chez Picard une fois toutes les semaines ou deux semaines, mais le reste par Drive ou livraisons (e-commerce). Bref, c'est te dire. Et encore, presque rien. Grand malade.
Mais toi ? (Ou un Skype prochainement pour en parler plutôt ? Moins t'embêter à me répondre ? Comme tu veux.)
En tout cas merci – pour l'expression de ton empathie. Etc.


#
[autophilosophe][noirage][philosophie][physio-logique]
Donc toute philosophie passe par le fait qu'on souffre de quelque chose, et qu'on essaie de résoudre ce dont on souffre...
(Barbara Stiegler)


#
[grapho-logique]
Et si l'écriture inclusive avait sa propre typo ?
Tristan Bartolini, un étudiant genevois, a remporté ce 15 octobre le Prix Art Humanité 2020 de la Croix-Rouge pour son projet “L’inclusif-ve”, une police de caractères épicène.
Et si le masculin ne l'emportait plus sur le féminin ? Etudiant à la HEAD (Haute école d'art et de design Genève), Tristan Bartolini a conçu, pou r son projet de diplôme, un alphabet capable d’exprimer tout le spectre du genre. “Un thème au service d’une cause, en accord avec mes engagements et convictions”, explique-t-il dans La Tribune de Genève.
Pour signifier graphiquement l'inclusivité, l'artiste a élaboré de nouveaux signes typographiques mêlant à la fois les terminaisons masculine et féminine. Des traits et des ligatures pour ouvrir les mots genrés de notre langue à de nouvelles perspectives. Ici, le “e” et le “a” de “le” et “la” s'enlacent pour ne former qu'un, tout comme le “p” et le “m” de “père” et “mère”.
Pour celles et ceux qui verraient un affront à l'orthographe, l'idée n'est pourtant pas nouvelle. Notre alphabet fait déjà acte de digrammes soudés, le fameux “e” dans l'“o”. “Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme”, disait Lavoisier.
Exit le point médian
Au total, Tristan Bartolini a inventé plus de 40 caractères typographiques non genrés. Plus de tiret ou de point médian pour signifier l'inclusivité, mais des graphèmes uniques. “J’aimerais que ce projet ne soit qu’un début. Ce système de caractères peut s’adapter à d’autres polices d’écriture. Dès lors, ce serait bien que des typographes intègrent mes signes dans leurs propres créations. J’ai simplement créé un outil de communication. D’autres pourraient l’utiliser pour faire passer un message”, raconte, toujours au quotidien suisse, le typographe.
Pour “L’inclusif-ve”, Tristan Bartolini a reçu le Prix Art Humanité 2020. Ce prix, imaginé en 2015 par la Croix-Rouge de Genève, le Comité international de la Croix-Rouge et la HEAD, récompense depuis six éditions des projets qui conjuguent engagement humanitaire et élan artistique.
(Elsa Pereira - 21/10/20 - https://www.lesinrocks.com/2020/10/21/actualite/societe/et-si-lecriture-inclusive-avait-sa-propre-typo/


#
[diét/éthique][politique][hoptique]
[  ]
Dans cet essai critique de la collapsologie, il et elle affirment que “croire à l’effondrement, c’est faire l’économie d’une révolution sociale et politique”.
Après Penser et agir avec la nature (éd. La Découverte), sorti en 2015, Catherine et Raphaël Larrère, respectivement professeure émérite à l'université Paris-I-Panthéon-Sorbonne et ingénieur agronome, reviennent ce 10 septembre avec leur dernier livre, Le Pire n'est pas certain - Essai sur l'aveuglement catastrophiste (éd. Premier Parallèle). En 200 pages, la philosophe et le sociologue dénoncent la collapsologie - soit l'étude transdisciplinaire de l'effondrement de notre civilisation industrielle - comme un mouvement qui tend à dépolitiser l’écologie et à se renfermer dans l’inaction.
[  ]
En quoi la collapsologie est-elle un courant qui dessert l’écologie selon vous ?
C.L. - Elle globalise, elle donne comme unique horizon la certitude de l’effondrement et, à partir de là, elle ne permet pas de voir la multiplicité des possibles. On peut faire deux critiques au catastrophisme. D’abord, l’effondrement n’est pas certain, il n’est pas global et il n’est pas prévisible. Dans le livre, nous citons Edgar Morin qui dit qu'“il faut s’attendre à l’imprévisible”. On ne peut pas prévoir avec certitude l’effondrement alors que, ce qui caractérise le système complexe dans lequel nous vivons, c’est justement son imprévisibilité. La deuxième chose, c’est que cette certitude empêche de voir la diversité des situations et la possibilité de réactions politiques.
[  ]
R.L. - [  ] On reste dans l’idée que le monde ne peut pas être autrement, mais qu’il s’effondrera nécessairement de lui-même. Nul besoin alors de se fatiguer à militer, de chercher des alliés et de s’interroger sur les stratégies à prendre pour changer le cours des choses. La collapsologie est politiquement inoffensive.
C.L. - Il y a une sorte de fascination pour la fin, l’apocalypse, l’effondrement, et cela nous empêche d’agir - alors qu’on peut agir, et qu’il y a de nombreuses personnes qui agissent. C’est là-dessus que nous insistons.

(https://www.lesinrocks.com/2020/09/10/idees/idees/la-collapsologie-est-politiquement-inoffensive/)




#
[rappel]
#
[éco-logique][otteur][otto][otto karl]
[Route du rhum, bateau "Remade, Use it again"]
Une philosophie que toute la team a adoptée, à commencer par les plus jeunes, pour qui l'économie circulaire n'a plus de secret : « C'est la règle des trois "r" : reduce, re-use, recycle : réduire, réutiliser, recycler.
(Colas Pilliard, fils du skipper Romain Pilliard, 19/20 france 3 Bretagne, du 1er novembre 2018, 18')
> (AF)(18' la règle des 3 "R", RRR) JT 19/20 Bretagne - France 3 Bretagne
+
[  ]
Romain Pilliard, un skipper éco-responsable
"Le bateau est longtemps resté inutilisé sur un quai, non entretenu, ça fait plaisir de le voir prêt à disputer la Route du Rhum et refaire de la course au large. C'est une bonne chose pour ce bateau. Il accompagne bien le message de réutilisation, d'économie circulaire que nous portons à travers le projet Use it again "

Des vieilles voiles qui reprennent vie
"Concrètement, ajoute Romain Pilliard, sur les 7 voiles du bateau, on en a racheté une seule parce qu'il n'avait pas trop d'autres solutions. Pour les autres voiles, on a récupéré des voiles d'autres bateaux qu'on a du retailler, on a fait des modifications de plan de pont. C'est quelque chose qu'on a fait avec plaisir, avec la conviction qu'il fallait avancer dans cette démarche là."
Jamais de foils sur ce bateau
"Question performance, c'est un bateau tellement ancien qu'il n'y aura pas d'évolution technologique. Il n'y aura jamais de foils sur ce bateau. ça ne sert à rien parce qu'on sera toujours en deçà des performances des tout derniers bateaux Ultimes. On a un gros écart technologique, on l'assume tout à fait mais cela reste un trimaran qui va vite."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/saint-nazaire/route-du-rhum-remade-trimaran-ultime-porte-parole-economie-circulaire-1568244.html
+
...


#<
économie circulaire
des trois R
réduire réutiliser recycler
-
économie circule
R
comme Réduire Réutiliser Recycler
-
économie circulaiRe
de Réduire Réutiliser Recycler





#<
réduire
réutiliser
recycler





#<
on ne mettra pas tout en oeuvre


#
[à ewen]


Le jeudi 22 octobre 2020 à 17:50:23 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Salut EWEN et bon anniversaire !!!
Bon, pas beaucoup de nouvelles, dis, mais... On est habitué, pas vrai ? Et j'en donne pas beaucoup moi-même. Aussi parce que bien mauvaises, les miennes ! Quoique, peut-être sur une meilleure voie depuis que j'ai entamé un traitement de désintoxication aux métaux lourds ? Mais je reste très prudent, très très méfiant quant à me réjouir trop tôt. Même si, c'est clair, ce serait très, très, très, très... super.
Mais toi ? Sur quelle voie ? Comment ça va ? Comme en Savoie ? (Mouais.) Les vacances, quoi ? Ou ? Et ? Et où ?
Dis-moi un peu ? Ou, si tu veux, si tu préfères (plutôt que d'écrire), sois dernière ta mère à notre/un prochain rendez-vous Skype ? Si ça te branche, c'est le cas de le dire, et si tu es dans le coin. Et si... Et si...
Hein ?
Mais bon anniversaire en tout cas !
(Et pas trop galère, le covid ? Si, hein ? Tu parles d'un cadeau...)
K. Do. ; )



#<
[programme]=[rouage]


#<
des corps sublimes/superbes

#<
la covidvialité
le piège de la covidvialité


#
[défausophie][confinement]
– Qu'est-ce qu'on peut faire ?
– Rester bien sage pendant plusieurs jours ? Jusqu'à ce que ça se calme.
– Mais je pourrai pas rester sage. Pas même un seul jour.
– Ah ! Moi non plus.
(Voyage à deux [film], 1:13'45)


#
[TP][diét/éthique]
On a fait la bêtise de trop bien s'amuser.
(Voyage à deux [film], 1:18'35)



#
[aux postiers]
Rappel d'un article que j'avais(?) déjà relayé en 2018, je crois. Mais... C'est tellement... Ça en dit tellement...
1/ "les hommes gagnent en attractivité avec l’âge, avec un apogée aux alentours de 50 ans. À l’inverse, l’attractivité des femmes atteint son paroxysme à l’âge de 18 ans, avant de décliner année après année."
2/ "Les femmes asiatiques et originaires d’Amérique latine seraient celles qui plaisent le plus aux hommes, tandis que les hommes blancs et noirs sont considérés comme les plus attirants pour les femmes. Le niveau d’étude est également un critère essentiel"
3/ "nous délaissons de manière systématique ceux que nous jugeons moins bien lotis que nous. L’étude est claire : « Les gens tentent en majorité de séduire des personnes “trop bien pour eux”"
>

...
https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/08/24/sur-les-sites-de-rencontre-les-femmes-connaissent-un-pic-d-attractivite-a-18-ans-les-hommes-a-50-ans_5345978_4832693.html?xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F&fbclid=IwAR3WmrWf3pikLCfEDwFBPs9nT2pGuIMendm-3ICPcESzqTZwJ2kCwQEEQxs

+
ïnfra]
Christophe... la meilleure période de ma vie, vers l'âge de 50 ans, physiquement, tout











2020 10 23



#
[aux postiers][axio-logique]
Haha !... C'est plus fort qu'eux (lui), hein. Comme un toc. (Mais au moins ça réconciliation nationale, performative) Comme pour François Cluzet, par exemple, d'éructer contre... ci ou ça... ou ceux-là... Il peut pas s'en empêcher, même quand il se retient, passe à autre chose, il y revient, à la charge, peut pas s'en empêcher, plus fort que lui... dernière sortie en date...
https://youtu.be/LvftwKp-LTg


#
[aux postiers]
Quant à "on dirait Groland", combien de fois je me dis ça en regardant le JT. Notamment dans ce principe de la redondance entre le témoignage micro-trottoir et le commentaire du journaliste qui l'introduit, le spoile à moitié sinon plus. Genre : « Pour Mr Gérard, qui a tout perdu, c'est une catastrophe. » Et aussitôt Mr Gérard : « Ah, c'est une catastrophe... »

#
[rappel]
[forêtre][2007-11-01][TP]![maudit]
J'errais, dans une décevante forêt, sur d'impossibles chemins ; voici la route : elle était toute proche. Quelques buissons, quelques arbres, et le silence intact me la dissimulaient.
(R.G.)[Roger Giroux]
+
Jeanne Moreau, Au verso de ce monde (texte : Guillevic)



#
[à marie]
Le vendredi 23 octobre 2020 à 12:30:39 UTC+2, lllkll llll  a écrit :
objet : Re : Histoire Enfance Karl Janv 2019

Je réagis à cette à cette adresse aussi, directement, tant pis, comme l'autre (adresse) tu la consultes qu'une fois par mois et encore, j'ai l'impression... ; )
Wow ! Et tu ressors ça d'où, là, tout à coup, de quel chapeau ? (Et j'ai reçu que le "Histoire de famille" 2 et 3, c'est normal ?) En tout cas merci ! Parce qu'en général c'est moi qui fais ça pour les autres, encore tout récemment et encore tout prochainement, et sans presque jamais revenir sur les archives qui me concernent plus directement, et encore moins mes archives audio qui sont tellement nombreuses... et si difficilement référençables par la technologie retardataire... Et donc j'y reviens presque jamais, pour toujours avancer plutôt, comme tu dirais presque ; ) Et depuis quelques mois déjà dans mes formules et leur publication, par exemple, à fond, dont Judicaël se montre gros likeur et Loïc gros fan, même disposé à m'assister dans le projet de leur publication papier, mais là, pour le coup, il faut bien que j'aille les chercher y compris dans le passé, mes énormes fichiers notages, dans la perspective, en mourant, de laisser au moins ça ou celles-là, que je publie donc autant que je peux sur mon compte twitter, depuis des semaines, et... sans lâcher ce combat, oui, comme tu dis (un peu exagérément, parce que... bref...), puisque, tu vois, pas plus tard qu'hier encore je publiais ça ; )
https://twitter.com/ottokarlll/status/1319248625705299968
Et à l'instant retrouvais ça, grâce à toi, donc, merci aussi pour ça !
https://www.franceinter.fr/emissions/il-etait-une-fois-dans-le-web/il-etait-une-fois-dans-le-web-26-avril-2017
Les deux autres fichiers (et pas trois, donc ? c'est normal ?), je les transferts de ce pas à mes parents, de ta part ; )


#
[à loïc][formule]
Le ven. 23 oct. 2020 à 09:28, lll lkll lllll  a écrit :
Parmi les cent digressions, quand je te parlais des formules en préparation (molle) sur la musique, que j'assumais pas trop, je voulais aussi et d'abord te citer celle-ci, comme tu m'y as fait penser en parlant de béquille ou de quille, voilà pourquoi :

musique
béquille
dans un jeu
de quilles

Mais je me dis que je pourrais presque aussi bien, pour l'élargir, au multiusage, lui ôter son thème d'origine, la musique.

béquille
dans un jeu
de quilles

Voilà. Parmi cent...
Et en espérant que tu vis pas trop mal ce matinal après cette rallonge d'hier à la karl. Il faudra un peu plus de discipline, pour ne pas dire d'auto-... !


Le ven. 23 oct. 2020 à 11:39, loïc a écrit :

je dirais plutôt:

comme une
béquille
dans un jeu
de quilles

(par référence à l'expression populaire)

là pour le coup c'est du clef en main pour du multiusage

la musique, mais la littérature, la beauté, l'amitié

(nous reçoit) comme une béquille dans un jeu de quille

bref, à suivre

et merci pour cette pensée matinale, où j'ai dû en effet me servir de bombille comme béquille


Le vendredi 23 octobre 2020 à 12:41:57 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Oui oui, comme tout... ce qui soutient dans cette vie qui reste un jeu de quilles. Mais... non, pas vraiment pour le « comme une » en plus. À l'épure, à l'os. Que ce soit le plus sommaire possible pour servir, le plus base et slogan(esque), pour être le plus maniable possible. Multiusages. Comme une clé passe-partout, et sans trousseau, tu vois ? (Réduire l'impasse.) Autant que possible. Donc, même faire l'économie des articles quand je peux, etc., etc. Mais merci. Et de la validation, donc ; )
Quant à la bombille, je comprends pas bien, à moins que tu shootes au maté, le matin ? C'est ça ?


+

Le vendredi 23 octobre 2020 à 11:40:57 UTC+2, loïc a écrit :

(et ta bombille kelative, t'a-t-elle sucé tout métal de ta moelle, et toute force avec?)


+


Le vendredi 23 octobre 2020 à 12:46:26 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Bah, je peux pas trop dire, si ce n'est que la nuit fut... faible... Je veux dire : le repos. À gémir encore les dernières heures de non-sommeil, mais autrement, bien autrement que par la passé récent. Intéressant, ça. Bien intéressant. Autoscientifiquement parlant.


#
[autorevendication][créage][beauté]
...
(Pierre Michon ; DMDM L' Emission 124 : Jean Echenoz et Pierre Michon, 1'30 + 10' + 15' + 24'30 + 30'30)
+
[pour vincent][créage][épure]
...
(Jean Echenoz ; DMDM L' Emission 124 : Jean Echenoz et Pierre Michon, 51')
https://youtu.be/JwnK_qhpRGQ?t=3066

#
[pour vincent]
(Charles Juliet ; DMDM L' Emission 124 : Jean Echenoz et Pierre Michon, 9')
https://youtu.be/JwnK_qhpRGQ?t=3066



#
[ARG][pour Catherine]
... Nouveau roman... plutôt basé sur des refus... Et par Robbe-Grillet...
(DMDM L' Emission 124 : Jean Echenoz et Pierre Michon, 36'30)


#
dé[goût]
Philippe Lefait (capricorne), d'une solennité/componction... et maladresse, (psychologiquement) à côté de plaque...
François Busnel (Taureau)
Jean-Michel Aphatie (Vierge)
Marie-Sophie Lacarrau (Vierge)
...

#
[po/éthique]
Puis les livres suivants – les miens – ne poseront plus aucun problème particulier. Sauf, presque chaque fois, sur la question des virgules, seule divergence esthétique de fond entre nous. Jérôme Lindon est partisan, dès que possible, d’une scansion démonstrative de la phrase à l’aide de virgules, alors que je soutiens qu’il vaut mieux, tant qu’on peut, s’en passer, et que le rythme interne de la phrase doit pouvoir se soutenir seul sans qu’on y ait recours. Il nous arrive donc de passer pas mal de temps sur l’opportunité ou pas d’une virgule, déployant l’un et l’autre – car enfin, désormais, nous parlons et rions pas mal ensemble – d’interminables plaidoiries sur ce sujet, comme si l’avenir du monde et de la littérature en dépendait, ce qui est peut-être d’ailleurs, à notre avis dans ces moments-là, le cas. Parfois, sur telle virgule, c’est moi qui cède, mais quand même c’est quelquefois lui sur telle autre. Malgré ce véritable et grave enjeu qu’est la virgule, qu’il soit clair que, ces jours-là, on s’amuse bien.
(Jean Echenoz, "Jérôme Lindon", éd.de  Minuit + DMDM L' Emission 124 : Jean Echenoz et Pierre Michon, 42'40)
+
Jacques Dürrenmatt, La ponctuation /


#
[TP]["temps perdu"]
[ ] lui demandait âprement comment il pouvait perdre son temps à écouter ces conneries.
(citation lue de Jean Echenoz, "Au piano" ; DMDM L' Emission 124 : Jean Echenoz et Pierre Michon, 51')


#
[méta]![multimédia][karl][perfectionnage]
Et Dean Martin parce que j'ai une immense affection pour Dean Martin. D'autant plus que... Parce que pour le petit rôle que je lui [à Dean Martin] donne dans le livre.. Moi je fais un peu comme ça (que)... je me documente le plus possible, donc je tâche de voir le plus de films et d'écouter des chansons ! Et de lire sa biographie. Voilà.
(Jean Echenoz ; DMDM L' Emission 124 : Jean Echenoz et Pierre Michon, 54'30)


#
(AF)
[àmouréinventer]!
...
(Voyage à deux [film], 1:26'30)
+
(Voyage à deux [film], 1:29'40)



#
(AF)
[humour][karl]
...
(Voyage à deux [film], 1:32'40)


#
(AF)
[àmouréinventer]
Lui – On aurait mieux fait de se séparer.
Elle – Pourquoi ne l'as-tu pas fait ?
– Parce que je n'en ai pas eu le courage.
– Quoi ? Comment le courage ? Quel courage t'aurait-il fallu ?
– Le courage d'admettre que ce qui est fini est bien fini.
– Et qu'est-ce qui est fini ?
– Oh, tu sais parfaitement bien de quoi je parle.
– Oui, je sais.
(Voyage à deux [film], 1:35'30)
+
...
(Voyage à deux [film], 1:41')


#
[âge][àmouréinventer]
– C'est une chose qu'il nous faut admettre, nous avons beaucoup changé.
– Je l'admets, nous avons beaucoup changé.
– C'est triste, mais c'est comme ça. C'est la vie, quoi.
(Voyage à deux [film], 1:44'30)


#
["temps perdu"][TP]
Gonjasufi, "Holidays"
>
Those holidays
Lonely holidays
Holidays
Lonesome holidays
This life I live is like the lonely ways
The only way
Through these lonely days
Is to pick up those times I've thrown away
When will this feeling go away?
Oh, babe,
Holidays
Babe, my holidays
Baby, my holidays
Such a lonely day
Why would I waste my time with them that don't replay?
Why would I waste my life trying to rewind the only state?
In past times I never spent so much energy on one repaste.
This role had them all on- I know it's the only way.
Hey, hey
So when I feel like I ain't got time to stay
I'll call you on my phone on holidays
On a holiday
All the lonely days
Sitting holidays
Jagging my hollow way
Janesaw Jennylaw
It's the only way
Oh, my...


#
[-',-][diét/éthique]
Bien des années plus tôt, les parents de ma grand-mère avaient demandé que l'Assistance publique leur confia un orphelin pour les aider dans les travaux de la ferme, comme cela se pratiquait couramment alors, en ce temps où n'avait pas été élaborée la mystification complaisante et retors qui, sous couvert de protéger l'enfant, tend à ses parents un miroir flatteur, édulcoré, sanctuaire. Il suffisait alors que l'enfant mangeãt, couchât sous un toit, s'instruisit au contact de ses aînés de quelques gestes nécessaires à cette survie dont il ferait une vie. On supposait pour le reste que l'âge tendre suppléait à la tendresse, palliait le froid, la peine et les durs travaux qu'adoucissaient les galettes de sarrasin, la beauté des soirs, l'air bon comme le pain.
(Pierre Michon, Vies minuscules, "Vie d'André Durourneau")


#
[ARG][pionnier]
Écrire, ce n'est pas correspondre à quelque chose qui doit être fait.
(Pascal Quignard ; MICHON, ECHENOZ, BERGOUNIOUX, QUIGNARD & BON EN 1998 DANS «QU'EST-CE QU'ELLE DIT ZAZIE ?»)
















2020 10 24


#<
otto boussier
à/pour matière
fake karl
-
otto fake karl
-
karl fait otto
otto fake karl
-
karl fait otto
(comme s'il faisait) la tête
otto fake karl
-
karl fait
otto fake
karl
-
karl fait matière
otto fake
karl
-
karl fait
otto
fake karl
(O/<.)
-
karl fait otto
otto fake karl
(O/<.)


#<
otto bousier
car cette matière fake karl


#
"Il faut relaïciser ce pays", et "c'est maintenant ou jamais"...
"On a perdu 20 ans. Il va falloir 20 ans pour récupérer cette situation. Vous croyez [ ] qu'on en est arrivé là par excès de fermeté ou par excès de compromission ?". "Le rapport Obin [ ] il dit qu'il y a des professeurs d'histoire qui sont obligés de faire des cours avec le Coran sur le bureau sinon ils ne peuvent pas". (Rapport Obin auquel j'ai renvoyé, du moins au livre, dans un post ou commentaire précédent.) Etc.
(Me Richard Malka, l'avocat de Charlie Hebdo, est l'invité d'Alba Ventura, Contre l'islamisme, "c'est maintenant ou jamais", selon l'avocat de "Charlie Hebdo"
https://www.rtl.fr/.../lutte-contre-l-islamisme-c-est...)

+
[pour loïc]
N'est pas de gauche...
(François Hollande, les caricatures et la liberté d'expression - C à Vous - 28/10/2020, 8')
> https://youtu.be/OvXTP58dkZU?t=488

#
[à loïc]


Le ven. 23 oct. 2020 à 14:03, lll lkll lllll a écrit :

Publiée.
Mais autrement tournée, tu verras. Et avec d'autres, depuis ce matin.
Quant au monde qui "nous arrive" par internet, j'ai pas été au bout, mais... J'espère que tu l'avais, le pourquoi du "nous arrive" au lieu du "vient à nous" (du premier jet), sinon alors... à qui s'adresseraient mes formules ? Maudites comme elles seront de toute façon, ça c'est à peu près sûr. Et peut-être même plus que maudites, puisque peut-être laissées en l'état sur un compte twitter inconnu et à l'abandon... ; /)



Le vendredi 23 octobre 2020 à 21:05:14 UTC+2, loïc a écrit :



autrement bien tournée, oui

pour "nous arrive", j'imagine que c'est dans le sens que le verbe a dans des phrases comme "ce qui nous arrive dans la vie" et donc avec internet, ce qui nous arrive, c'est le monde, à l'échelle du monde tout entier

du reste, c'Est le charme planant de cette formule que j'aime beaucoup (ce charme de "l'évidence a posteriori" dont je te parlais sur skype)

avec internet
le monde nous arrive
par sa fenêtre

il y a un mystère clair dans lequel on a envie de plonger, comme en une onde (ou dans les bras de naïades... ha ha)

par ailleurs, non : il y aura livre -- si tu me laisses (impar)faire



Le samedi 24 octobre 2020 à 11:51:29 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Ah, si je meurs ou deviens débile, oui, je te laisserai (impar)faire, mais si je suis encore là et en état, il faudra peut-être laisser faire aussi mon perfectionnisme ? Qui, si si, vient à bout de certains chantiers. N'est-ce pas ? ; )


+

Le samedi 24 octobre 2020 à 12:21:28 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



ho oui tu vienx à bout de bcp de choses, c'est même qqc que j'admire, mais quelque chose me dit que le format livre lève des boucliers de trois cents coudées

– Non non. A priori, du moins. À partir du moment où la forme, de quelque nature qu'elle soit, me satisfait à peu près pleinement, à peu près parfaitement, alors... Même un livre est possible. Ça m'intimide pas tant que ça. C'est juste que pour une trouver une forme livresque (et sa putain de linéarité... et rédactionnalité... et solennité et... cetera) qui me convienne, il faut se lever... trois cents coudées, de casse-tête... Mais pour les formules, j'ai dit OK. Trouvé. Forme trouvée. Eurêka... rl ?

et que le parfait en l'état tend vers l'inatteignable

cela dit, je t'ai simplement proposé mon aide "éditoriale", et je maintiens : tu peux refuser !

– Tu y participes déjà, voyons ! Par tes retours, commentaires, avis avisés... Et on avait parlé qu'à partir de twitter tu les rassembles, les formules, mais bon... Ça...




#<
le punch du punk



#
[formule][karl]
Éric Dupond-Moretti, il a le sens de la formule.
(Éric Dupond-Moretti, l’ogre de la justice : Revoir l'enquête de BFMTV, 26')
+
Éric Dupond-Moretti use de formules-choc.
(Éric Dupond-Moretti, l’ogre de la justice : Revoir l'enquête de BFMTV, 34'40)

#
[perfectionnage][détail]
Vous connaissez la distance entre l'excellence et l'ordinaire. Quelques millimètres.
(Miss [film], bande-annonce, 0'40)


#<
une midinette fane
même une midinette fane
-
fane
une midinette
-
fane
la midinette
-
la midinette
aussi fan   (+ ausssi : à ce point)
-
la midinette
même  (+ m'aime + semblable)
fane
-
la minette
devient femme
la midinette
fane
-
la minette devient/devenue/passée femme, la midinette fane



#
[téléchargement]
bob dylan discographie
https://losslessma.net/rock/folk-rock/bob-dylan-discography-1962-2018/
https://nitroflare.com/folder/10973/L09xNQV9Cb0R5LkRfRGlzY29ncmFwaHk=




#
[à lorenz]
Le samedi 24 octobre 2020 à 23:59:19 UTC+2, lllkll llll  a écrit :



Vu et répondu aussi sur msg.
Oh, je sais pas si je te le conseille, comme je l'ai pas vu, moi... Mais, c'est à tenter, oui. J'ai essayé de voir si on pouvait déjà le trouver sur internet, mais (ça c'est de plus en plus difficile et) pour l'instant pas trouvé. Sans doute un peu tôt, ou alors ce serait une capture sur écran cinéma donc mauvaise qualité. Toi, il te fait la meilleure, n'est-ce pas ; )
Même si...
Et je voulais te demander : chômage à cause du covid ?
Et je voulais te remercier : pour ta remarque (qui m'a rendu un peu plus fin et donc critique) sur la probable hétéronormativité homo dans L'amour est dans le pré. Je pourrais pas en juger aussi bien que toi, mais... en gros, je crois bien que c'est un peu le cas. À voir ? Car n'empêche le mec est, a priori, assez sympathique, drôle et bon vivant. Et je me disais que...


#
[karl][àmouréinventer][philosophie][autophilosophe][diét/éthique]
Vivement impressionné par Gloire mais échaudé par la vie, il aime mieux prévenir que risquer d'avoir à guérir.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p246-247)










2020 10 25



#<(AF)
Savoure heureuse routine plutôt que douloureuse route

#<
Il y a des nuques craquantes

#<
Chacun vit d'une espèce
D'instinct de vivre

#<
Agréable à vie
-
Une reine est agréable à vivre, et à vie

#<
Les glands et leurs chaînes
Que/quand les glands se détachent /désolidarisent/de leurs chaînes

#<
Cri au génie
Posthume. (+ cryogénie)
-
Sa mémoire se conserve/est conservée/sauvergardée/restaurée (après coup)
(Mais) Par cri au génie
Posthume
-
son oeuvre se conservera/renaîtra
par cri au génie
posthume
-
oeuvre exhumée
par cri au génie
posthume




#<
(Ce poète/artiste a) Le compact dans l'œil

#<
Dans le hic du monde, la musique.
Dans le hic du monde s'amuse la musique.

#<
La musique
Le sol à sa portée

#<
Plutôt qu'à lui le ciel nous rappelle (déjà/au moins/en tout cas) à nous-mêmes.

#
[Programme] = engrenage (+ engrainage)

#<
Avec temps perdu (enregistré), fini la recherche du temps perdu.

#<
Prendre/appréhender les délires des autres comme un objet de curiosité, et non pas de révolte/contestation/polémique

#<
La mort, quand+qu'en sait-on
La mort, qu'en sait-on ? Sait-on quand ? Quand c'est ton camp.
a mort, qu'en sait-on ? quand ? Quand c'est ton camp.




#<
plus fort qu'eux lui
-
plus fort qu'eux
lui
-
plus fort
qu'eux
lui
-
plus fort qu'eux
lui
(O/<.)

#<
ce risque sur le gâtteau
c'est le seul risque sur le gâteau


#
c'est pour aujourd'hui et pour demain


#
[politique]
Vous voyez cette créature condamnée d'avance par ce langage qui l'empêchera toute sa vie de s'élever, [ ]
(My fair lady [film], 12'50)

#
[-',-]
Tout ce que je veux, c'est une chambre à moi
bien fermée pour que j'aie pas froid
et un énorme fauteuil
ah oui ce serait merveilleux
j'irais plus geler mes pauvres doigts
l'hiver je le passerais chez moi
mes joues, mes mains, mes pieds au feu
ce serait merveilleux
dans mon joli fauteuil
je bougerais plus jusqu'aux beaux jours
et je pourrais rêver d'amour
comme il ferais bon rêver
...
(My fair lady [film], 14'35)
+
// Dominique Loreau


#
[programme][enfantillage]
son père (abandonnique) d'Élisa – Je lui ai tout donné. Tout. et même en core plus. Je lui ai fait cadeau que personne d'autre pourrait lui donner une deuxième fois : la vie. Je lui ai donné al chance d'être dur cette  planète, je lui ai donné la terre, le soleil, la lune, les étoiles, le soleil qui brille et la lune qui fait rêver. [  ] Oui, je lui ai donné tout ça. Et puis j'ai disparu pour qu'elle puisse ne profiter à son aise.
(My fair lady [film], 20'30)


#<
l'otteur est un recyclauteur



#
[(p)références]
Jean Echenoz en 5 romans
Comment aborder Jean Echenoz ? La question se pose inévitablement face à cette œuvre conséquente – dix-sept romans et récits – qui, si elle jouit d’une évidente unité de style, se caractérise également par différents moments de rupture.

Aux romans d’espionnage foisonnants des débuts, marqués par la lecture de maîtres du roman noir comme Jean-Patrick Manchette, se sont substitués dès les années 1990 des textes aux accents plus intimistes qui, sans jamais renoncer à l’appel de l’aventure, examinent une certaine expérience des rapports humains contemporains, avec une économie de moyens et une distance qui font la marque d’Echenoz. Cette heureuse synthèse trouve sa forme la plus aboutie dans une série de textes plus réalistes rédigés à la fin des années 2000, inspirés par des personnages ou des moments historiques exceptionnels qu’Echenoz, écrivain dit minimaliste, ramène obstinément à hauteur d’homme.

À l’occasion de l’exposition Jean Echenoz : Roman, rotor, stator qui se tient à la Bibliothèque publique d’information du 29 novembre 2017 au 5 mars 2018, nous vous proposons une sélection de textes représentatifs des différents temps de l’œuvre du romancier.  Publié le 28/11/2017 - CC BY-SA 3.0 FR

Sélection de références

L'Occupation des sols
Jean Echenoz 
Minuit, 1988
“Sylvie Fabre luttait cependant contre son effacement personnel, bravant l’érosion éolienne de toute la force de ses deux dimensions.”
En 1988, après une série de romans d’espionnage, Jean Echenoz tient à publier aux Éditions de Minuit un texte à part : L’Occupation des sols. En une quinzaine de pages, le récit relate le deuil d’un père et d’un fils qui ont tout perdu dans l’incendie de leur appartement. De la mère disparue, il ne reste qu’une image publicitaire peinte sur le flanc d’un immeuble parisien en cours de réhabilitation. Mais peu à peu, la fresque maternelle de la rue Dieu disparaît, condamnée par un nouveau plan d’occupation des sols.
En reliant les êtres et les lieux à leurs propres mécanismes de destruction, Jean Echenoz livre un condensé narratif et émotionnel virtuose, variation habile sur l’éphémère de l’existence.
À la Bpi, niveau 3, 840″19″ ECHE 4 OC


Les Grandes Blondes
Jean Echenoz 
Minuit, 1995
Gloire voudrait simplement qu’on lui fiche la paix. Après une courte carrière dans la chanson sous le nom de Gloria Stella et cinq années derrière les barreaux suite à la mort suspecte de son producteur, elle mène une vie discrète en Bretagne. C’est sans compter sur l’opiniâtreté des collaborateurs de Paul Salvador, qui souhaitent à tout prix réaliser une émission sur Gloire. Pour se débarrasserd’eux, celle-ci se révèle prête à tout, quitte à faire une ou deux victimes et plusieurs milliers de kilomètres. 
 
Cette course-poursuite jubilatoire entre une héroïne forte et dangereuse mais dépassée par les événements et une bande de détectives empotés est un roman-charnière dans l’œuvre de Jean Echenoz. Encore très marqué par l’influence du roman noir ou d’espionnage, Les Grandes Blondes ménage des moments plus intimistes qui annoncent la tonalité et l’humour mélancolique de Je m’en vais ou Au piano.
À la Bpi, niveau 3, 840″19″ ECHE 4 GR


Je m'en vais
Jean Echenoz 
Minuit, 1999
“Chacun sait qu’on ne trouve personne quand on cherche, mieux vaut ne pas avoir l’air de chercher, se comporter comme si de rien n’était. Mieux vaut attendre le hasard d’une rencontre, surtout sans avoir l’air d’attendre non plus.”
“Je m’en vais”, ce sont les mots, laconiques, que prononce Félix Ferrer au début et à la fin du roman, sans que l’on sache réellement où, ni pourquoi. Entre les deux pourtant, on aura visité Paris, l’Arctique ou l’Espagne ; on aura pris des avions, un camion frigorifique et même un brise-glace… avant de revenir au point de départ. Notre héros, finalement, est comme le monde : il tourne en rond sans parvenir à sortir de l’impasse.
Comme dans chacun de ses romans, Jean Echenoz aime jouer avec son lecteur, multipliant les indices et les clins d’œil. Je m’en vais s’amuse de ces croisements, entre polar improbable, faux récit d’aventures et vraie parodie – à moins qu’il ne s’agisse de la suite d’Un an, paru deux ans plus tôt. Le jury du prix Goncourt, lui, ne s’y est pas trompé, couronnant le roman en 1999.  
À la Bpi, niveau 3, 840″19″ ECHE 4 JE


Ravel
Jean Echenoz 
Minuit, 2006
“À ceux qui s’aventurent à lui demander ce qu’il tient pour son chef d’œuvre : c’est le Boléro, voyons, répond-il aussitôt, malheureusement il est vide de musique.”
En évoquant les dix dernières années de la vie de Maurice Ravel, de 1927 à 1937, Jean Echenoz choisit de mettre en scène un artiste sur le déclin. Il y a certes le Boléro, dont l’immense succès à partir de 1928 repose en partie, selon le compositeur, sur un malentendu. Mais bientôt se font sentir les premiers signes de la maladie, qui contraignent Ravel à s’éloigner de la musique. De renoncements en échecs, Ravel n’est bientôt plus capable que de regarder en arrière. Avec sa concision et son sens habituel des formules lapidaires, Echenoz lui fait simplement dire que “quelque chose ne colle plus”.
Le portrait de cet homme qui voit son art lui échapper n’est cependant pas dénué de l’humour insolite propre à Echenoz ni de son sens du décrochage. Primesautier bien que crépusculaire, entêtant – à la mesure du célèbre Boléro -, Ravel, première pierre d’une “trilogie biographique” poursuivie avec Courir puis Des Éclairs, consacrés à Emil Zátopek et Nikola Tesla, garde toute sa légèreté même lorsqu’il évoque les angoisses du créateur face au passage du temps.
À la Bpi, niveau 3, 840″19″ ECHE 4 RA


Envoyée spéciale
Jean Echenoz 
Minuit, 2016
Une bande de barbouzes quelque peu désorganisés, un général sur le retour qui rêve d’un dernier grand coup, une jeune ingénue qui n’a rien demandé, et certainement pas qu’on l’envoie jouer les mouchardes en Corée du Nord… Tous les ingrédients sont là pour renouer avec la veine du roman d’espionnage rocambolesque, premier amour de Jean Echenoz.
Plus de vingt ans après Lac ou Cherokee, Echenoz démontre à nouveau sa virtuosité narrative : dans la folle machine qu’est Envoyée spéciale, tout – et, à l’occasion, n’importe quoi – peut alimenter le moteur de l’action. Interventions furtives du narrateur, deus ex-machina insensés, clins d’œil auto-référentiels insistants… Pastiche goguenard et retors, Envoyée Spéciale conjugue la malice pince-sans-rire du jeune Echenoz à l’impeccable maîtrise stylistique de l’œuvre de maturité.
À la Bpi, niveau 3, 840″19″ ECHE 4 EN
(https://balises.bpi.fr/jean-echenoz-en-5-romans/)
(Vraie source ? : https://www.babelio.com/liste/10196/Jean-Echenoz-en-5-romans)


















2020 10 26

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cap sur
les formules
(en) capsules
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cap sur
les formules
capsules
>>


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[formule][amphibo-logique][brachy-logique]
Capsule
Étymologie
      (Sens 1 à 8) Du latin capsula, diminutif de capsa (« coffret »).
     (Sens 9) Emprunt à l’anglais capsule, lui-même issu du latin capsula.
1. (Botanique) Fruit sec déhiscent, contenant de nombreuses graines, qui s'ouvre par plusieurs fentes, parfois par un couvercle ou par des pores.
      La balsamine porte des capsules qui éclatent dès qu’on les touche.
...
9. (Audiovisuel) Production écrite, orale ou audiovisuelle qui traite, de manière condensée, d’un sujet ou d’un thème donné.
     Une capsule radiophonique, une capsule vidéo.
(https://fr.wiktionary.org/wiki/capsule)


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un auteur à la otteur
un auteur à la otteur de ne pas s'affirmer tel


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otteur, auteur de seconde main



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[formule][humour]
Boum, ça fait une respiration. C'est [  ] un matériau à penser, à réfléchir. C'est des bouts de phrases. Des fois, ça peut avoir un côté mot d'esprit.
(Fabrice Luchini ; France Culture - Fabrice Luchini : "Il y a aujourd’hui un esprit de sérieux, de gravité", 2')
+
Je trouve ça bouleversant d'intelligence, d'humilité, de génie de formule.
(Fabrice Luchini ; France Culture - Fabrice Luchini : "Il y a aujourd’hui un esprit de sérieux, de gravité", 19'45)


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[pour manuella]
le ressentimisme...

(Fabrice Luchini ; France Culture - La grande table [yt] - Fabrice Luchini : "Il y a aujourd’hui un esprit de sérieux, de gravité", 5'45)
> https://youtu.be/4LtC55vX948?t=346



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[taisage]
– Pourquoi la radio ?
Olivia Gesbert – Parce qu’à la radio, l’écran est plus grand qu’au cinéma. C’est Orson Welles qui a dit ça, mais vous le saviez déjà, non ?
 – Si vous étiez une émission mythique ?
 Olivia Gesbert – Sans hésitations, ce seraient Les Nuits magnétiques présentées par Alain Veinstein en couple avec Paris dernière à l'époque Frédéric Taddeï. Repeuplée, avec eux, la nuit donnait envie.
[  ]
– Un moment de radio que vous aimeriez réentendre ?
Olivia Gesbert – Un silence d’Olivier Py, de Fabrice Luchini ou de Daniel Cohn-Bendit ? Mais je ne suis pas sûre que ça ait déjà existé... Ce sont des bêtes de micro, des bavards impérissables qui laissent peu de place au silence à l'antenne.
(https://www.telerama.fr/radio/olivia-gesbert-je-reve-eveillee-quand-je-suis-devant-un-micro,149923.php)

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Elle [Olivia Gesberg] n’invite à aucune plaidoirie tant s’impose la belle évidence de sa voix mate et sensuelle : une “voix plus mûre que mon âge, paraît-il”, confie-t-elle. Si les secrets de sa maturité lui appartiennent, la vivacité tranquille qui se dégage de ses débats sans effets de manche s’offre aux auditeurs d’Inter comme la marque d’une voie assurée. Un flagrant délice.
(Jean-Marie Durand, 2010, les Inrocks, Olivia Gesbert , éprise de justice, https://www.lesinrocks.com/2010/07/17/medias/radio/olivia-gesbert-eprise-de-justice/)



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le monde tourne, et le dos à certains
le monde nous tourne, et à certains le dos
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le monde tourne
nous tourne
et le dos à certains


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[TP][âge][ab][trompette de la renommée]
Vous [Angèle, à propos du succès] dites : ça va tellement vite, que ça finit par être abstrait.
(Pierre Lescure ; Les révélations des Victoires 2019 ! - C à Vous - 05/02/2019? 6'40)


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[postsexuel]![àmouréinventer][diéth/éthique][minimalisme][mégère][mégéré][célibataire]
– Je compte bien sur vous pour ne pas abuser de la situation avec cette pauvre fille.
– Envers elle ? Hah. Elle ne risque rien.
– Oh, mon cher [  ], vous êtes sûrement de bonne foi mais êtes-vous sûr d'être à l'abri de certaines défaillances lorsqu'une femme entre dans le jeu ?
– Il n'y a pas d'homme à ma connaissance qui puisse se vanter de l'être.
– Détrompez-vous, j'en connais.
– Moi non. Je sais que dès le moment où une femme pénètre dans ma vie, elle devient jalouse, exigeante, soupçonneuse et empoisonnante. Et que dès le moment où moi je me lie avec une femme, je deviens aussi égoïste et tyrannique. Et c'est la raison pour laquelle vous me voyez résolu à demeurer célibataire. Mais après tout, [  ] je suis un homme normal ! Je ne désire qu'une seule chose : être toujours indépendant. Vivre ainsi que je l'entends, et ne faire que ce qui me plaît vraiment. En somme, un homme normal. Et puis, si raisonable, courtois, et, je peux le dire, fort affable, toujours à la l'affût de ce qui est bon pour lui. Eh oui. Un homme très normal. Mais ! Encombrez-vous d'une femme, alors adieu tranquillité.
[  ]
suivant tout bêtement, et sans me faire de bile, la route que j'ai voulue, et sans fièvre, je veux glisser dans la vie sourire aux lèvres. En parfait gentleman.
Mais, une femme dans votre vie, et le bonheur, à tire-d'ail, s'enfuit.
[  ]
Encombrez-vous d'une femme, autant se faire hara-kiri.
[  ]
J'aime à vivre tranquillement. J'aime avant tout, bien au calme, dans le confort de ma chambre, savourer une atmosphère de repos, où de janvier à décembre je peux rêver, dormir, et philsophiquer. Dans ce havre de grâce, loin des foules, du vacarme des humains, du bruit des houles. Vivre tranquillement.
Mais ! Encombrez-vous d'une femme, et le sabbat va commencer.
[  ]
Dieu me préserve, oui, d'une femme dans ma vie.
(My fair lady [film], 40')


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[alcoolisme][diét/éthique][défausophie]
Et celui qui est né avec le gosier en pente, ça lui coûte cher. Croyez-moi.
(My fair lady [film], 56'40)


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[karl][conférence]
Mais voilà, l'homme qu'il nous faut ! À l'esprit philosophique dans toute l'acception du terme. [  ] Écrivez à ce philantrhope milliardaire qui cherche un conférencier. Recommandez-lui chaudement Monsieur Alfred Doolittle, éboueur de son état et néanmoins le moraliste le plus original d'Angleterre.
(My fair lady [film], 56'20)


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[défausophie][détail]
– J'en ai marre, moi.
– Je sais que c'est difficile, miss Doolittle, mais c'est une question de nuances.
(My fair lady [film], 59'50)

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[musique][intelligence]
– Oh non, non, non, non. Mais vous n'avez donc aucune oreille !
– Je peux recommencez, si vous voulez.
– Non non, inutile. Reprenons tout à la base.
(My fair lady [film], 1:05'30)


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[épure][minimalisme]
Surtout pas de fanfreluches. J'ai horreur de ces robes chargées de fleurs, de perles, un oiseau là, une plume ici... Nous lui prendrons quelque chose de simple, de discret, d'une élégance de bon ton.
(My fair lady [film], 1:16'30)









2020 10 27


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[techno-logique]
Ces peintres sont des premiers peintres paysagistes en France. Avant eux, le tableau n'était que toile de fond au tableau et était souvent un paysage de mémoire ou un paysage inventé. À partir du 19e, ces peintres sortent travailler en extérieur et une des grandes révolutions techniques qui va les conforter dans l'idée d'aller travailler en extérieur, c'est la création de la peinture en tubes. En 1841, Lefranc Bourgeois invente cette peinture en tubes, mais également la création du chevalet portable. Do,nc deux avancées techniques qui vont les conforter complètement dans l'idée d'aller travailler en plaine ou en forêt et donc de pouvoir étudier réellement le paysage.
(Frédérique Bourdeau, régisseur [régisseuse] des collections au Musée  de l'école de Barbizon ; Point de fuite - 10.09.2020 - les trésors de Fontainebleau, la forêt la plus courue de France, 3'40)
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Jusqu'au XVIIIe siècle, les peintres, ou leurs élèves, broyaient eux-mêmes les pigments en poudre avec le liant et ils les employaient aussitôt. Chacun développait sa technique, à base de différentes huiles, plus ou moins jaunissantes, utilisées crues ou cuites. Ainsi l'huile de lin, siccative et peu jaunissante, fut adoptée devant l'huile d'œillette et l'huile de noix, plus claires, mais moins siccatives1. Au XIXe siècle sont apparues les premières couleurs industrielles prêtes à l'emploi et présentées dans des récipients en vessies de porc séchées, et pliées en forme de sac. Ces couleurs devaient cependant être utilisées rapidement. En 1822 l'artiste anglais James Hams crée un nouvel emballage, des seringues en verre ou en métal mais leur coût élevé empêche leur diffusion2.  Le brevet d'invention du tube souple3 compactable, fermé hermétiquement à l’aide d’une pince et dont l'enveloppe est une feuille d'étain, est déposé à Londres en 1841 par le peintre américain John Goffe Rand (en)4. Ce nouvel emballage, rapidement commercialisé par Winsor & Newton (en), permet aux peintres de transporter ces tubes de peinture déjà préparés, pouvant ainsi plus facilement s’évader de leurs ateliers pour travailler en plein air.  En 1859, la maison Lefranc le commercialise en France, améliorant le principe du bouchon à pas de vis.
  Les historiens de l'art considèrent que le tube a « révolutionné » l'histoire de la peinture en favorisant l'essor de l'impressionnisme. La conséquence directe sur la révolution impressionniste est cependant à nuancer : le brevet d'invention date de 1841 tandis que la première exposition impressionniste date de 1874.
À partir des années 1920, les grands tubes sont en aluminium et les tubes de taille moyenne ou petite sont revêtus d'étain (moins coûteux que l'étain pur). Les tubes de peinture en plastique apparaissent au milieu du XXe siècle mais ils ne sont pas pliables (l'air, qui dessèche la peinture, entre dedans) si bien que les artistes ne les adoptent que lorsque ce problème est résolu techniquement par un revêtement d'aluminium2.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Tube_de_peinture_souple)


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[Théodore Rousseau [bélier]] Il est venu s'intaller à Barbizon, en 1847, en disant bah je m'installe à Barbizon et puis si on veut me voir on viendra me voir ici, j'ai plus rien à faire à Paris, et il y reste jusqu'à sa mort en 1867. [  ] Et il décrit très souvent des très très longues balades en forêt de Fontainebleau, où il adorait y aller la nuit, également. Il aimait se promener en forêt la nuit. Ce qui est assez rare.
(Frédérique Bourdeau, régisseur [régisseuse] des collections au Musée  de l'école de Barbizon ; Point de fuite - 10.09.2020 - les trésors de Fontainebleau, la forêt la plus courue de France, 6'10)
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[bélier][ascèse][pionnier]
Étienne Pierre Théodore Rousseau, dit Théodore Rousseau, né le 15 avril 1812 à Paris, mort le 22 décembre 1867 à Barbizon, est un artiste-peintre paysagiste français.
  Il est considéré comme étant le cofondateur de l'école de Barbizon. Il fut un observateur attentif de la nature à toutes les époques de l'année.
[  ]
Le premier constat que l'on peut faire en regardant ses « études » des années 1829-1834 est le suivant : cadrage du motif serré et aucune référence ni présence humaine, mais déjà l'écrasante omniprésence de la Nature, figurée dans des matières presque brutes. Cet effet est à mettre en perspective avec ce qui se passe chez les paysagistes anglais depuis une trentaine d'années. Rousseau n'est pas le seul à partir en quête de ce type de représentations ; Jules Dupré, qu'il fréquente, cherche à peindre « d'après nature » et fuit aussi Paris. Cependant, le jeune Rousseau a déjà trouvé son langage qui, en dépit d'un premier succès et d'une présence au salon, va susciter le rejet de la plupart des critiques installés15. L'ermite  Rousseau essuie un refus au salon de 1836, ce qui le conduit à partir s'installer à la lisière de la forêt de Fontainebleau, à Barbizon, une région où l'avait précédés dès le début des années 1820, Jules Coignet et Corot. Dans un premier temps, Rousseau est rejoint par Corot et Díaz, et plus tard, par Daubigny, Millet, Dupré, Daumier, Charles Le Roux, Troyon, Courbet... Tous ces artistes ne forment ni une colonie, ni une communauté soudée, et encore moins ne se rassemblent-ils ici autour de Rousseau ; ils s'y rencontrent, discutent, peignent, mangent et boivent ensemble parfois. Leur point commun est de rechercher, idéalement, une sorte de « nature intacte ou du moins préservée », un coin tranquille où poser son chevalet et trouver l'inspiration. Fontainebleau est un « atelier en plein air », permettant de capter avec précision de nombreux détails. Bien plus tard, cet élan fut appelé école de Barbizon, bien qu'aucun de ces peintres n'ait cherché à fonder un mouvement16.  Rousseau choisit de s'installer à l'auberge Ganne. En 1847, il loue une maisonnette de deux chambres et installe son atelier dans la grange attenante, au no 55 Grande Rue. Deux ans plus tard, le train dessert la région.  George Sand, qu'il va rencontrer à Nohant en 1846-1847, l'estime et prend la défense de son travail ; elle propose au « célibataire des bois » d'épouser sa « fille adoptive », Augustine Brault, que bien entendu elle dotera. Alors que la publication des bans est prête, une lettre anonyme accusant Sand de promesses malhonnêtes et Augustine de légèreté fait capoter le projet et l'écrivaine rompt toute relation avec le peintre17. C'est peu de temps après que Rousseau rencontre Jean-François Millet. Une certaine reconnaissance  La reconnaissance officielle de Rousseau vient le 1er avril 1848, lorsque Philippe-Auguste Jeanron et Charles Blanc se rendent, en un geste symbolique, dans l'atelier que Jules Dupré et Rousseau partageaient rue Pigalle pour leur commander une œuvre à chacun. Théodore Rousseau exécute Lisière en forêt de Fontainebleau, soleil couchant (musée du Louvre), une œuvre à la composition faussement classique.  Dès 1849, il renoue avec le Salon, où toutes ses toiles sont admises puisqu'il n'a plus de jury18.  Le salon de 1852 est celui de la consécration du peintre : il y expose Groupe de chênes à Apremont ; il est nommé dans la foulée, le 16 juillet, chevalier de la Légion d'honneur19.  Il s'investit dans la lutte contre l'abattage des arbres qu'il qualifie de « carnage » ou de « condamnation à mort ». Rousseau avait déjà dénoncé ce phénomène dans Le Massacre des innocents, une toile composée en 1847 (musée Mesdag, La Haye).  Théodore Rousseau participe à l’exposition universelle de 1855, où il obtient la médaille d’or18, puis, à celle de 1867, dont il préside le jury et obtient la médaille d’honneur20. Le 7 août, il est nommé officier de la Légion d'honneur et meurt d'un arrêt cardiaque le 22 décembre, à Barbizon, âgé de 55 ans.
[  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9odore_Rousseau)



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[autophilosophe][noirage][enfantillage][programme][àmouréinventer]
J'en sais tellement sur les restaurants, que j'en veux pas un à moi.
(Soul Kitchen [film], 18'20)


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[maudit][diét/éthique][goût]
– Ma bouffe me plaît pas non plus. Mais elle plaît aux clients !
– Les gens ne savent pas ce qui est bon. Ils mangent des saloperies !
– C'est le système...
– Tu es un opportuniste ?
– Non, mais je finance ça comment ?
(Soul Kitchen [film], 19')
+
!!
(Soul Kitchen [film], 21'30)



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Saviez-vous qu’il existait une « gare fantôme » au coeur de la Forêt de Fontainebleau ? En empruntant le Transilien R depuis Paris Gare de Lyon en direction de Montargis, vous vous retrouverez transportés au beau milieu de la forêt pour une randonnée d'anthologie !

La Forêt de Fontainebleau (77) est probablement l’un des plus beaux panoramas qu’offre la région Ile-de-France en automne… Des arbres aux feuilles mordorées mais également une multitude de champignons, châtaignes et animaux à observer. Mais saviez-vous qu’il existait un arrêt de « train fantôme » …  Ce n’est pas en direction de Poudlard,  ni la légendaire voie 9 trois quart mais une « gare » au coeur de la forêt de Fontainebleau. Pas de nom, ni de signalétique mais un arrêt au milieu de nulle part, secret gardé par les habitants de la région ! Enfin, jusqu’à ce que vous lisiez la suite et puissiez découvrir ce joyau de la région parisienne ! À LIRE AUSSI :  Tasmani : il est possible de louer une petite cabane auto-suffisante, fabriquée avec des matériaux recyclés Un arrêt fantôme pourtant bien réel :  Aucun nom, aucune gare, aucune signalétique… Quant aux agents de la SNCF, ils ne vous indiqueront pas non plus le chemin ! Pourtant la dépose en pleine nature existe vraiment ! Un doux rêve pour tous les randonneurs et passionnés de Nature !  Pour l’emprunter, il faudra vous rendre sur le quai voie 1 en direction de Fontainebleau. Et uniquement les samedis, dimanches ou jours fériés.  Concrètement, l’arrêt fantôme se situe entre la gare de Fontainebleau-Avon et celle de Bois-Le-Roi au sud de la Seine-et-Marne.  Au départ de la Gare de Lyon, prendre le Transilien R en direction de Montargis. Avant de monter dans le Transilien R, vérifiez que l’arrêt « Fontainebleau Forêt » est bien mentionné. Sinon vous serez quittes pour aller visiter le château de Fontainebleau, un joyau du XIIIème siècle !  Pour les horaires, ils sont aléatoires, mais il semblerait que 2 trains s’y arrêtent assurément. Ceux de 10h16 et 11h16 au départ de Paris Gare de Lyon. Renseignez-vous avant de monter et si votre train dessert l’arrêt, montez à l’avant du train car ce sont les seuls wagons à ouvrir leurs portes au beau milieu de la forêt. Vous descendrez alors au milieu de nulle part pour deux randonnés d’anthologie :      Gorges d’Apremont, 22 km et 5h30 de marche vous attendent     Hauteurs de Fontainebleu, 18 km et 3 heures au beau milieu de cette magnifique forêt

(Nathalie Kleczinski Envoyer un courriel 27 octobre 2020Dernière mise à jour: 26 octobre 2020 Temps de lecture 1 minute, https://www.neozone.org/insolite/saviez-vous-quil-existait-une-gare-fantome-au-coeur-de-la-foret-de-fontainebleau/)



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[brachy-logique][formule]
Et cette tension entre le geste libre de l'écriture et la typographie qui vient compresser une signe dans une petite forme, voilà, c'est vraiment fascinant.
(Émilie Rigaud ; France Culture [yt] - Émilie Rigaud, typographe du futur, 2'25)


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les pensées/formules compressés passent au-dessus des cons pressés


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[pour manuella]
Eva Illouz : "La Fin de l’amour"
https://youtu.be/DoKXqHwo5Lg?t=217
Eva Illouz
« Sociologue des émotions »

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la simplexité de l'écriture cinématographique
la simplex-cinémato-graphie

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[écologie][politique][maximalisme]
Le système dans lequel nous vivons c'est le capitalisme. Er c'est un système qui est à la fois productiviste et consummériste. Donc il a besoin de déverser sur les marchés des marchandises toujours nouvelles qui doivent consommer par qui ? Par nous, consommateurs. Pour nous convaincre de les consommer, ces marchandises, le capitalisme crée, périodiquement, des besoins nouveaux, don cartificiellement, pour que cette double logique du productivisme et du consummérisme fonctionne. [  ] Ces besoins artificiels ont un caractère nocif pour l'environnement, d'une part, ils sont pas soutenables, on s'en aperçoit de plus en plus, mais il sont également aliénant pour la subjectivité, et pour la personne.
(Razmig Keucheyan ; France Culture - la grande table - Comment distinguer les besoins réels des besoins superflus ? (Razmig Keucheyan), 0'50)


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[diét/éthique][musique]
Il y a des besoins vitaux, [  ], et puis il y a toute sorte de besoin qui sont des besoins de culture, qu'André Gorz [  ] appelle des besoins qualitatifs et que Agnès Heller appellent des besoins radicaux. Ça, ces ont des besoins de culture, par exemple : voyager, écouter de la musique, etc. Ce sont pas des besoins vitaux à proprement parler, mais c'est quand même des besoins qui donnent à la vie des individus son sens.
(Razmig Keucheyan ; France Culture - la grande table - Comment distinguer les besoins réels des besoins superflus ? (Razmig Keucheyan), 2')


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c'est une partenaire/copine pute hâtive   (+ putative)

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mettre de l'eau dans son vin rouge sang

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C'est une France [60% des Français] dont on pourrait dire qu'elle est structurellement confinée, la France des zones rurales et des petites villes.
(Salomé Berlioux ; France Culture - La grande table - Vue des campagnes, l’autre récit de la pandémie, 5')



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[fils de][affinité]
En 2013, il [Tacteel (cf. TTC), alias Jérôme Echenoz, né en [1976], fils de Jean Echenoz] coécrit deux titres, Christine et Dans le noir, avec Anna Jean [fille de Le Clézio] du groupe Juniore.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Tacteel)


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[(p)références]
Meilleurs albums français des dernières années :
Fantaisie Militaire
Remué
Meteor Show
Bâtards sensibles
Des visages des figures
Le fil
Michel
Les créatures & l'homme à 3 mains
The Hypnoflip Invasion
A.N.T.I

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2020 10 28

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[style][poét/éthique]
Pour revenir à votre livre, Jean Echenoz, on retrouve votre patte, c'est burlesque, c'est noir, c'est hyperréaliste, et c'est parfois complètement fantaisiste. Comme d'habitude, vous cassez les codes, les genres...
(Hélène Roussel ; [yt]France Inter - grand entretien d'Hélène Roussel - Jean Echenoz : "Un livre, c'est chaque fois relancer les dés, on ne sait pas ce qui va sortir")



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[méta]
J'avais envie de...
...
À partir de là, comment monter ça ? Bah, je sais pas... Un moment on se met à lire des choses, à regarder, à aller faire des interviews, à se documenter sous toutes les formes possibles, et en même temps qu'on acquiert des connaissances, ce qui d'ailleurs ne pourrait jamais s'arrêter... Un moment il faut.. En même temps qu'on acquiert ces connaissances, parallèlement le scénario se construit. Ce qui fait qu'il y a comme deux activités parallèles qui sont la recherche et puis l'élaboration. Ça se fait un petot peu en parallèle jusqu'au moment où il faut l'écrire.
(Jean Echenoz ; Bibliothèque Publique d'Information - Entretien avec Jean Echenoz, 3')

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[téléchargement]
Thelonious Monk, discographie
http://elbarberolocojazz.blogspot.com/2016/08/thelonious-monk-discography-1994-2010.html


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[maudit][esth/éthique]
The complete Blue Note recording
N le maudit. Réédité par Blue Note, l’essentiel de l’oeuvre d’Herbie Nichols, mort dans l’anonymat, révèle un artiste culte. Herbie Nichols est un “artiste maudit” sans légende (les seuls véritables !), un fantôme ordinaire qui, après une carrière météorique menée dans le plus total anonymat (il meurt en 1963, à 44 ans, après n’avoir enregistré […]
N le maudit. Réédité par Blue Note, l'essentiel de l'oeuvre d'Herbie Nichols, mort dans l'anonymat, révèle un artiste culte.
Herbie Nichols est un "artiste maudit" sans légende (les seuls véritables !), un fantôme ordinaire qui, après une carrière météorique menée dans le plus total anonymat (il meurt en 1963, à 44 ans, après n'avoir enregistré que six séances en leader !), hante comme malgré lui, secrètement et sans grand tapage, l'imaginaire du jazz contemporain. Redécouvert et réhabilité dans le courant des années 70 par des musiciens aussi importants que Steve Lacy, Misja Mengelberg ou Roswell Rudd, considéré aujourd'hui par la pianiste Geri Allen ou le trompettiste Dave Douglas comme une influence majeure aussi bien dans l'histoire du piano jazz que dans le domaine de la composition, Nichols continue de souffrir d'un mal bien commun en ces temps de culture rapide et de seconde main : une parfaite méconnaissance de sa musique faute d'un accès direct à son oeuvre enregistrée.
Voilà pourquoi cette réédition sous forme de coffret de l'intégralité des trois séances enregistrées par Nichols pour Blue Note entre 1955 et 1956 prend aussitôt des allures d'événement. On est en fait là en présence de l'essentiel de sa production, de la quintessence de son art. Une musique atypique, irréductiblement originale dans sa façon prophétiquement postmoderne de brasser tous les genres (Nichols a une formation classique, son phrasé kaléidoscopique s'en ressent, qui conjugue en quelques mesures le lyrisme de Chopin à l'aridité de Bartók...) et d'unifier en un grand mouvement syncrétique tous les moments de l'histoire du piano jazz : du grand ancêtre Jelly-Roll Morton comme soubassement stride de son jeu, à l'hyperclassicisme d'un Teddy Wilson, en passant par la virtuosité savante d'Art Tatum, sans oublier les grands contemporains du mouvement bop, Bud Powell et Thelonious Monk, tous se voient convoqués dans le style inimitable de Nichols.
Si l'on ne devait pourtant retenir qu'un nom de toutes ces influences, c'est bien sûr Monk, dont il fut l'ami plus que l'élève, qui s'impose ­ un lien de cousinage plus que de filiation, mais une réelle parenté entre les deux univers. Même sens de l'abrupt asymétrique dans l'équilibre des compositions, même qualité de mélodies énigmatiques et "hantétantes", même jeu sur la répétition. Nichols diffère cependant dans sa façon de penser sa musique à partir et en fonction du trio : une conception très particulière basée sur une sorte de continuum rythmique qu'il viendrait travailler par autant d'effets de montage ­ d'étranges "chants/contre-chants", d'hallucinants plans de coupe subliminaux, une façon unique de prendre du retard sur le temps pour le rattraper en de stupéfiantes accélérations : tout un langage qui n'appartient qu'à lui, un art du trio où, à force de se fondre, Nichols affirme son ineffable présence. Il est temps aujourd'hui de la considérer.
Stéphane Ollivier
(Par Laure Narlian [sic] - 30/11/97 - https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/the-complete-blue-note-recording/)


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[ARG][humour][po/éthique]
S'il y a quelque chose de l'ordre de la drôlerie, ce n'est pas involontaire, et c'est quelque chose que je cherche un peu mais c'est pas ça vraiment, ce que je cherche c'est plutôt des effets de distance. raconter uen histoire, c'est forcément aussi se mettre en scène en train de la raconter. Sans apparaître soi-même, mais enfin, bon... Commenter le fait qu'on la raconte et que quelquefois on la raconte mal et le dire. [  ] C'est les variations d'implication qu'on peut introduire dans un récit, dans une description, dans un dialogue, etc. [  ] C'est l'invention majeure du roman par Diderot, oui.
(Jean Echenoz ; Bibliothèque Publique d'Information - Entretien avec Jean Echenoz, 12')


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[ARG]
... le roman noir m'intéresse comme cadre... c'est une forme qui me paraît riche...
(Jean Echenoz ; Bibliothèque Publique d'Information - Entretien avec Jean Echenoz, 10')


#
[formule]![otto]
Le noyau de l'affaire, c'est la fabrication d'une phrase, tout simplement. Une phrase, c'est un peu une équation, il faut que ça délivre du sens, il faut que ça sonne, il faut qu'elle vive, en fait, il faut que chaque phrase soit traversée d'une espèce d'énergie... Qu'elle soit vivante.
On peut passer des heures sur une phrase pour, à la fin, la jeter, d'ailleurs, hein. On peut la tordre dans différents sens jusqu'au moment où on voit qu'elle donne pas ce qu'on attendait d'elle. Bon, et puis il y a la phrase qui phrase qui précède et celle qui suit aussi, donc...
Il faut trouver des agencements, enlever des éléments, rajouter d'autres, enfin...
(LGL - 2016 - L'univers de Jean Echenoz)
> LGL - 2016 - L'univers de Jean Echenoz - extrait - la phrase et le travail [formule][otto]

>>


#<
[rappel]
histoire à chut


#
[défausophie][covid]
Les contaminations ne résultent que de nos comportements individuels et collectifs. Le virus circule que parce que notre vie sociale le fait circuler, d'apéros en réunions de famille, parce que, en confiance, on a baissé le masque [...]. Aucun gouvernement ne peut stopper une épidémie, sauf en appelant les citoyens à la discipline. Ça n'a pas marché... [  ]
Mais la fambée épidémique actuelle découle d'abord d'imprudences individuelles, d'insouciance parfois revendiquée.
(Patrick Cohen ; C à vous - 2ème vague : tous responsables ? - C à Vous - 27/10/2020)


#
[aux postiers][aux parents][covid][défausophie]

Voilà. Il le dit publiquement pour moi qui suis privé de le dire publiquement comme je le dis par ailleurs, n'est-ce pas, et pas d'hier.
Aujourd'hui, disons :
"Les contaminations ne résultent "que" de nos comportements individuels et collectifs. Le virus circule que parce que notre vie sociale le fait circuler, d'apéros en réunions de famille, parce que, en confiance, on a baissé le masque [...]. Aucun gouvernement ne peut stopper une épidémie, sauf en appelant les citoyens à la discipline. Ça n'a pas marché..."
2ème vague : tous responsables ? - C à Vous - 27/10/2020




#
[(p)références]
films grand public que j'ai la faiblesse d'aimer :
pretty woman
retour vers le futur
greencard
jean de florette & manon des sources
le cercle de poètes disparus
un prince à new-york


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[épure–[lexico-logique]
On appauvrit la langue à vouloir l'épurer, disait-il [Alain Rey].
(France 2 - JT 13h, 28 octobre 2020)


#
– Quelle grâce immatérielle ! Elle semble avoir été élevée... parmi les fleurs.
– C'est juste. Il y a un peu de ça.
(My fair lady [film], 1:46'15)


#<
ces bien-nés ne voient pas plus loin que leur bout
ceux-là ne voient pas plus loin que le bout de leur bien-né


#
[princesse]
C'est une princesse !
(My fair lady [film], 1:57'25)
+
Quant à moi, je suis un foutu imbécile d'avoir prodigué les richesses d'un savoir exceptionnel, les trésors de ma cervelles, de mon couer à une petite garce comme vous.
(My fair lady [film], 2:06'20)


#
[ascèse][postsexuel][àmouréinventer][célibataire]
Vous pourriez même vous marier. Oui, c'est une idée. Il n' y a pas que des célibataires endurcis comme moi et le colonnel. Les hommes ont la manie du mariage ! Pauvres imbéciles. Surtout que vous n'êtes pas laide. Vous êtes même plutôt agréable à contempler.
(My fair lady [film], 2:03')


#<
la complexité cosmo-logique
la simplicité anthropo-logique
la simplexité éco-logique
-
dans/face à la complexité cosmo-logique
la simplicité anthropo-logique
la simplexité éco-logique
-
dans la cosmo-logique complexe
l'anthropo-logique simple
l'éco-logique simplexe
-
à la complexité cosmo-logique
répond la simplicité anthropo-logique
mais la simplexité éco-logique
-
à la complexe cosmo-logique
répond(ent) la simple anthropo-logique
mais la simplexe éco-logique


#
(AF)
[intelligence]
...
(Edgar Morin ; USI Events - 2014 - Le défi de la complexité - Edgar Morin, à l'USI, 5')


#<
[simplexité]
la simplexité de la la musique

#<
[simplexité]
la simplexité est constitutive au cinématographe
le cinématographe est naturellement doué de simplexité, bafouée par la plupart, et la littérature de simplicité, transcendée par certains/rares.
au cinématographe la simplexité est donnée, au littéraire/à la littérature elle est acquise/doit s'acquérir

#<
au traité qui déballe, la formule qui emballe
au volume/développement/discours/propos qui déballe, la formule qui emballe


#<
la pensée magique devance la science et parfois la devine
la pensée magique s'avance sans la science et parfois dedans


#
[futur antérieur]
... on ne peut pas anticiper ce que/comment sera l'avenir...
(Edgar Morin ; USI Events - 2014 - Le défi de la complexité - Edgar Morin, à l'USI, 41')
+
On est presque déjà dans la science-fiction.
(Edgar Morin ; USI Events - 2014 - Le défi de la complexité - Edgar Morin, à l'USI, 59')

#
["temps perdu"][TP][âge]
Elle (chantant) – Le temps perdu ne revient plus. Beaux parleurs je ne vous crois plus.
(My fair lady [film], 2:11')

#
[amouréinventer]!
Lui (chantant] – ... je voudrais que les femmes fussent comme nous... hommes amis...
(My fair lady [film], 2:27'30)

#
[brut][karl][TP][neutalisage]
Voyez-vous, le grand secret, n'est pas tant d'avoir de bonnes ou de mauvaises manières, ce n'est pas cela qui a de l'importance. Ce qui importe, c'est d'avoir les mêmes manières, avec tous les humains quels qu'ils soient.
(My fair lady [film], 2:36')


#
[amouréinventer]!
Elle – Un seul être vous importe : vous.
Lui – Bien sûr ! Et comme j'ai besoin de vous, je vous demande de revenir !
– Et vous me renverrez demain si je ne me plie pas à vos quatre volontés.
– Oui. Mais vous-même pourrez me quitter demain si j'ai le malheur de vous déplaire.
[  ]
En un mit, vous me reprochez de ne pas perdre la tête et de ne pas être ridicule.
– Non, ce n'est pas cela, c'est tout autre chose que j'aimerais obtenir de vous. Un peu de gentillesse. Je sais que je ne suis qu'une ignorante et vous un monsieur très savant, mais ce n'est pas une raison de me piétiner. Si je suis restée, ce n'est pas pour les taxis et les chocolats, mais parce que nous étions... bien tous les deux, et petit à petit je me suis... attachée à vous. Il ne peut être question d'amour entre vous et moi car je n'oublie pas qu'un monde nous sépare, mais d'amitié peut-être.
– Mais j'ai beaucoup d'amitié pour vous. [  ] Vous m'accusez d'égoïsme et d'insensibilité, d'accord, eh bien partez auprès de ceux qui répondent à votre idéal ! Mariez-vous avec un pourceau sentimental à la lippe baveuse qui vous régalera de coups de pied ou derrière. Si vous n'appréciez pas ce que vous avez, rocurez-vous ailleurs ce qui vous conviendra.
– Oh, on ne peut pas discuter avec vous. Vous retournez tout ce que je dis contre moi. Avec vous j'ai toujours tort.
(My fair lady [film], 2:37')


#
 Monique Chefdor
      auteure
   Agrégée d’anglais et docteur de littérature française et comparée.  Entre 1962 et 1997, Monique Chefdor a enseigné le français en Rhodésie du Sud (Zimbabwe actuel) dans l’enseignement secondaire, puis universitaire depuis 1965 à 1997 (langue et littérature française et littérature comparée), en Angleterre, aux États-Unis et en France.  Elle a également eu l’occasion de voyager dans le cadre de recherches ou de tournées de conférences en Allemagne, Afrique du Sud, Brésil, Hongrie, Pologne, Russie/URSS, Suisse. Monique Chefdor a également fondé en 1978 l’Association Internationale Blaise Cendrars, puis co-fondé l’Association Victor Segalen en 1988.  Elle est l’auteur de nombreuses publications en Anglais et en Français sur Cendrars, Chirico, Guillevic, Proust, Segalen, et d’écrits sur les rapports écriture /peinture dans les avant-gardes au XXe siècle.   Autres voyages : Alaska arctique, Antarctique, (péninsule, Mer de Ross, Mer de Weddell, les deux derniers avec équipes scientifiques) , Antilles, Argentine, Belize, Birmanie, Bouthan, Canada, Cambodge, Chili, Chine (cinq fois, dont Tibet oriental), Colombie, Costa-Rica, Crète, Egypte, Espagne, Ethiopie, Finlande, Iles Fidji, Galapagos, Grèce, Groënland, Guatemala, Honduras, Indonésie : petites îles de la Sonde, Iles Marquises, Ile de Pâques, Iles Vierges ( à bord en équipage de la brigantine Romance qui avait servi pour le tournage de South Pacific), Inde, Islande, Italie, Japon, Jordanie, archipel des Kerguelen, Laddakh, Laos, Liban, Libye, Maroc, Mexique, Nicaragua, Nouvelle Calédonie, Nouvelle Guinée/Papouasie, Nouvelle Zélande, Orcades, Ouzbekhistan ,Panama, Pays-Bas, Pérou, Polynésie (nombreux séjours), Portugal, Sardaigne, Seychelles, Spitzberg, Sri Lanka, Syrie, Turquie , aux USA : exploration approfondie des territoires Indiens du sud-ouest de 1966 à 1990 (régions des Indiens Navajos et Pueblos ), Vietnam, Yémen , Zanzibar.  En retraite depuis 1997, elle se consacre essentiellement au reportage photographique, tout en poursuivant néanmoins certains travaux littéraires, en particulier sur le poète Guillevic.  Retrouvez sur KuB une page traitant de l'exposition Tal Coat Guillevic et la Préhistoire.
(https://www.kubweb.media/fiche/biographie-monique-chefdor-auteure/)


#<
covid les rues
covid merde
covid côté


#<
passer au rouge avant de rester sur le "carreau"  (orthographe de la couleur ?)










2020 10 29


#<
l'église (de) notre drame


#
[maladie][mort][programme]![noirage]
... le temps du courage...
Mainteant, courage voudrait dire vouloir-vivre. Et on en a que trop.
((Roland Barthes, Journal de deuil, #45, 10 novembre))


#
[ab][neutralisage]
Frappé par la nature abstraite de l'absence. Et cependant c'est brûlant, déchirant. D'où je comprend l'abstraction.
((Roland Barthes, Journal de deuil, #46, 10 novembre))


#
(V)
il brûle son projet de vavances en chine
(Soul kitchen [film], 1:10'45)

#
[maladie][TP]
Je suis désolé. Mais je suis malade, tu comprends ? Malade.
(Soul kitchen [film], 1:14')



#
[orthographe]
mauvais prononciation courante :
cahier : cahiè
commissariat : commissériat
humoriste : humoursite
obnubilé : omnibulé
...











2020 10 30


#<
la vie est un siphon
la vie est ainsi faite/fête, un siphon
-
la vie est
ainsi faite
un siphon



#<
en gastronomie
il y a celle
et sel
> Otto - en gastronomie il y a celle et sel

#<
de la confiture
à des cons
friture
(de l'art et des cochons)
> Otto - de la confiture à des cons, friture ! (de l'art et des cochons)

#<
ce qui est biencompris du public
ce qui est bien incompris du public
-
ce qui est bien
incompris
du public
(pas haut niveau)
> OTTO - 2010 - ce qui est bien incompris du public (pas haut niveau)

#<
le grand public n'est pas au/haut niveau
pas haut niveau du grand public


#<
[écologie]
introduire le vert dans notre pomme
introduire le vert pour notre pomme

#
[beauté][simplexité][perfectionnage]
Elle apparaît – un ange –, remarquez ce halo tout autour une vapeur de flashs hystériques, elle s'élève au-dessus des lois, des règles et des certitudes, une malchine poétique sublime qui détraque tout.
On commente sa composition : oui, c'est vrai, il y avait déjà des prémices de Nadia dans la Olga des J.O. de Munich en 1972, mais là, avec Nadia, on a tous les plats servis au même moment ! La grâce, la précision, l'amplitude des gestes, le risque et la puissance sans qu'on n'en voie rien ! On dit qu'elle peut refaire son enchaînement quinze fois de suite. Et cette ossature... Des os en fils de soie. Morphologiquement supérieure. Plus élastique.
(Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais, #8, 1'45)



#
[pour olivier ch.]
à la maison, de la poésie
de la poésie à la maison



#
[épure][minimalisme][âge][neutralisage]
[  ]  car tout le monde tient à voir ses acrobaties enchaînées pendant lesquelles on craint que sa légèreté ne lui permette pas de retomber sur ses pieds. Et quand elle court vers ses sauts périlleux, ses coudes impriment plus de vitesse encore, la fermeté absolue de sa chair compactée dans son maillot blanc, elle est cette mécanique filante génialement échappée à son sexe, évadée vers une enfance merveilleusement lisse et supérieure.

On ne voit plus les choses de la même façon. Nadia est un nouveau départ. Les autres gymnastes sont erreurs, déformations d'idéal. Elle alourdit les années qui la séparent de celles qu'on commence à appeler "les autres", et qui, à l'instant où l'enfant rentre sur le plateau, tirent nerveusement le tissu sur leurs fesses. Ranger ces chairs, planquer tout ce qui soudainement semble de trop, incongru, ridicule même. Ces justaucorps, voilà qu'on les trouve trop échancrés, un peu étroits, peut-être, pour contenir les poitrines comprimées des jeunes femmes qui, lorsqu'elles s'élancent vers le cheval d'arçons, bougent imperceptiblement. Tout ça, seins, hanches, explique un spécialiste lors de la retransmission, ça ralentit les tours, ça plombe les sauts, c'est moins propre, comme ligne. Ludmila est "terriblement femme". Sur la photo d'un quotidien, à côté de la nymphette roumaine, elle paraît disproportionnée, quant à Olga, franchement, c'est presque embarrassant. La caméra s'attarde sur elle, livide après le sacre de sa rivale roumaine. Non, elle n'est pas fatiguée, elle est usée : elle a vingt ans, presque une – et on entend les rires des autres journalistes présents dans le studio – une vieille femme, on l'a un peu trop utilisée, hein.

D'autres froncent les sourcils, restons fair-play. Dame, oui, c'est pas mal ça, une grande dame, cette Ludmila. Et Olga, après tout, est une ancienne fée, un jour, Nadia vivra ce qu'elle vit. Au méme moment, l'image se fige sur la Roumaine au minuscule visage, son pouce qu'elle mordille nerveusement, alors le journaliste murmure : "... Elle a un si petit pouce."
(Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais, #8, 6')
+
Ludmilla Tourischeva
Ludmilla Tourischeva AA FX 1976 Olympics 9.90
https://youtu.be/cPGiPVQeOJo
+
Olga Korbut 1976 Olympics Team Optional UB
https://youtu.be/6zA5jk7EnaM
+
Soviet gymnast Olga Korbut charms the World | Faster, Higher, Stronger - BBC
https://youtu.be/FrDtXx87C38


#
(V)
dans les tribunes (70's) le public applaudit mécaniquement
(Soviet gymnast Olga Korbut charms the World | Faster, Higher, Stronger - BBC, 5'45)


#
[pionnier][Olga Korbut]
Un Anglais aflirme qu'elle est bien dans la continuité technique d'Olga K. mais il est aussitôt interrompu par l'entraîneur : "Nous représentons l'école roumaine, on ne copie personne."
(Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais, #10)
+
Olga Korbut, ou celle qui qui a innové et qui devait monopoliser la gymnastique après avoir gagner la faveur du monde entier à Munich.
(Radio-Canada Sports - [SOUVENIRS OLYMPIQUES] Nadia Comaneci - 1976 - Montréal, 5'35)


#
[perfectionnage][aux postiers]
La perfection a existé, elle est survenue (en gymnastique) en 1976, année de ma naissance. Et contre toute attente, même des compteurs, forcés de "beuguer".
> Radio-Canada Sports - [SOUVENIRS OLYMPIQUES] Nadia Comaneci - 1976 - Montréal
+
Tu as liké bien vite : tu connaissais ? Avais vu ou lu ? Moi depuis un peu plus d'une semaine j'y suis, et donc à écumer les vidéos de ses perf' 10/10, mais je suis content j'en ai trouvé une, là, qui les rassemble à peu près et dans l'ordre chronologique et avec commentaires francophones, en direct donc sur le cul en direct. Une rareté. Comme Nadia, quoi...



#
[Carotte olfactive de Bombay/de l'Inde][brachy-logique]
Elles étaient arrivées à Bombay en fin de matinée, sans intention particulière, parcourant aussitôt la ville en taxi, se laissant déposer n'importe où puis arpentant les rues à pied. Traversant un volume d'odeurs compact à dominante sucrée, concret comme un cumulo-nimbus à géométrie variable et provenant de toute espèce d'épices, d'encens, d'huiles essentielles et de fruits, de fleurs et de friture, de fumée, de corne brûlée, de naphtaline et de goudron, de poussière et de pourriture, de gaz d'échappement et d'excrément. Puis lorsqu'il arriva, vers Marine Drive, que les jeunes femmes longent des lieux de crémation, l'odeur des corps en combustion prit un moment le pas sur toutes les autres, nuancée selon leur classe sociale par celle des bûches entre deux strates desquelles ils partaient en fumée, santal ou bananier pour les riches, manguier pour le tout-venant. Elles passeraient ainsi la journée jusqu'au soir.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes)



#
[blonde]
...
+
Mais Salvador qui vient de se faire livrer un club sandwich avec une bière dans son bureau, n'avait pas la tête à répondre quand le téléphone sonna. Sous ses yeux, le dossier des grandes blondes était ouvert sur le point délicat des blondes artificielles. Bon, fit-il rapidement, oui, alors c'est raté ? Je ne sais pas, moi, voyez avec Jouve. Il raccrocha très vite pour éviter de perdre le fil, tâcher d'approfondir le point, pensant à voix haute. Notant sous sa dictée de l'autre côté du bureau, Donatienne projetait en même temps sur un écran mural des photos de Stéphane Audran, H'Angie Dickinson et de Monica Vitti pour stimuler la réflexion de Salvador. Qui dut observer une pause, déconcentré par le coup de fil. Puis :
- Toute blonde un jour ou l'autre, reprit-il, encourt le soupçon d'être fausse. Toutes s'exposent à ce doute, toutes prennent le risque qu'on les suspecte d'être artificielles. Or la fausse blonde est quelquefois plus pertinente, plus représentative qu'une vraie, qu'est-ce que tu en penses ? Mais Donatienne, ce jour n'avait pas le cœur à penser, ni même à parler sur son rythme habituel.
- Il faut voir, dit-elle, tu peux développer ?
- Je crois, dit Salvador. J'y reviendrai. Poursuivons. La fausse blonde est donc une catégorie spécifique, un style à part. Ce que n'est pas la fausse brune. La fausse brune est d'ailleurs improbable, on ne lui voit pas de raison d'être. Elle ne crée pas l'événement comme peut faire une fausse blonde, qui a choisi sa couleur dans ce seul objectif. Donc la teinture ne scandalise qu'à sens unique, tu me suis ?
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p104-105)
+
- Il semble, poursuivit Salvadon qu'existe chez les grandes blondes une conscience aiguë de leur particularité. Ce sentiment d'être spéciales, de constituer le produit d'une mutation, un phénomène génétique voire une catastrophe naturelle, peut encourager une certaine mise en scène d'elles-mêmes. Oui, fit-il, enfin bon. Je ne sais pas trop. Qu'est-ce que tu en penses ?
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p119)
+
Sur son bureau, son projet principal était rouvert sur le chapitre concernant les blondes artificielles - oxygénées, peroxydées, etc. Bon, fit-il rapidement, oui. Donc c'est encore raté ? Mais, sans trop écouter l'explication de l'autre :
- Un instant, lui dit-il.
Et se penchant sur les pages étalées devant lui, en marge de l'une d'elles il nota rapidement que le peroxyde d'azote est également utilisé pour la confection de certains explosifs, la propulsion de certaines fusées, voilà qui peut servir. Bien. Penser à développer ce point.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p126)
+
Je piétine un peu sur les grandes blondes, fait observer Salvador.
- Nous piétinons partout, dit-elle, depuis le début.
- Plus d'angle, je n'ai plus d'angle, dit Salvador. Les mensurations font-elles un angle ? Qu'est-ce que tu penses de Jayne Mansfield ? Et qu'est-ce que tu penserais de l'angle extraterrestre ? Tu vois, quelque chose dans le genre : vous avez toujours cru que c'étaient de petits hommes verts. Eh non, ce sont de grandes filles blondes.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p151)
+
 Il se remet à réfléchir. Reprenons, dit-il, note. Grandes blondes chaudes et grandes blondes froides, deuxième partie.
Donc il existe aussi de grandes blondes froides aux paroles mesurées, aux yeux radiographiques, aux tailleurs stricts. Elles sont peut-être plus distinguées, plus civilisées que les grandes blondes chaudes. Mais le monde, pour des raisons inverses, les redoute également. Au mieux, lunaires, elles se raidissent entre ses bras, au pire elles s'y évaporent. Elles s'exposent au risque de transparence, au péril chlorotique. Elles manifestent peu de gaieté. Eva Marie-Saint, dans le genre, est assez représentative. Il y a aussi un peu de ça chez Ingrid Bergman, par exemple.
- Chez Grace Kelly ? proposa Donatienne.
- Tout à fait, dit Salvador, tout à fait. Il peut y avoir un petit peu de ça chez Grace Kelly. Nous avançons.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p200)
+
A dix heures cinq, Personnettaz a pris congé des époux ]ouve et s'est dirigé vers le siège de Stocastic où, depuis neuf heures et demie, sur la question des grandes femmes blondes, Salvador a décidé de changer de méthodologie. De tout reprendre à zéro. De procéder par ordre. Et d'abord, qu'appelle-t-on blondeur ? Les encyclopédies françaises, qui s'accordent à la définir comme la couleur moyenne entre châtain clair et doré, ne mentionnent ensuite que deux ou trois nuances, le vénitien, le cendré, que sais-je. Les américaines établissent une typologie plus fine, distinguant le blond sable du blond cuivre et le blond platine du blond miel, sans oublier le blond sale (dirty blond). D'autres encore. Bien. Poursuivons.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p219)
+
 Mais vers midi cela se dégage, les nuages se dissocient, par les fenêtres le soleil découpe de grands parallélogrammes clairs sur le parquet, propulse des trapèzes dans les angles avec des ricochets de reflets. Si le beau fixe, pour autant, n'investit pas son âme, du moins Salvador pense-t-il : le soleil.
Considérons, se propose-t-il, les effets du soleil sur les grandes blondes. Réfléchissons. Pas de demi-mesure avec lui : le soleil bronze ou brûle, il vous tanne ou vous tue. S'il cuivre généreusement les grandes blondes chaudes et conquérantes, il calcine sans miséricorde les grandes blondes chlorotiques réfrigérées. Trop poreuses et translucides, les chlorotiques s'empourprent aussitôt, s'enfièvrent et se retirent. Restent les conquérantes, telles qu'au chapitre onze nous avons tenté d'en esquisser le portrait : leur épiderme plus dense, leur camation plus résistante accueillent en héros les ultraviolets. Oui, penchons-nous, se dit Salvador préférons nous pencher sur les grandes blondes bronzées. La porte s'ouvre alors : paraît une grande blonde bronzée.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p237)
+
De retour chez lui, dans sa cuisine américaine, après un peu de viande froide et de joumal télévisé, Salvador déplie, relit, développe rêveusement ses notes, s'exhorte à chasser Gloire de son esprili Reprenons. Donc, les grandes blondes conquérantes prennent le soleil, l'absorbent, l'assimilent puis l'arborent. Sous forme de pigments. Ainsi, les soirs d'été, dans les night-clubs, croisant leurs jambes interminables sur de hauts tabourets, rayonnent-elles comme des soleils portatifs. Le soleil, conclut Salvador est lui-même une grande blonde.
(Jean Echenoz, Les grandes blondes, p241)


#
["temps perdu"][TP][àmouréinventer][postsexuel][célibataire]
[  ] pourquoi ce temps perdu, ces sélections trop dures ! Et puis "elles". Toujours elles.
(Lola Lafon, La petite communiste qui ne souriait jamais, #12)
+
Otto - (my fair lady - encombrez-vous d'une femme... vivre célibataire tranquille... vivre tranquille (donc) célibataire... célibat terre-à-terre)




#<
[anagramme]
séisme et sexisme sont, plus qu'annagrammes, presque homonymes, à un X près.


#
[intelligence][anthropo-logique][âge][réêl]
traduire c'est trahir... aucune différence intrinsèque entre une perception et une hallucination... et l'émotion déforme... et la traduction par les mots... et pourtant que de gens ont cru à des vérités... et nous-mêmes !
(USI Events - 2014 - Le défi de la complexité - Edgar Morin, à l'USI, 6'20)


#
[idéo-logique]![anthropo-logique][théo-logique][axio-logique]
L'autre source d'erreur, c'est l'idéalisme. L'idéalisme, c'est pas seulement de croire en des idées, [  ]. Non, l'idéalisme, dans le sens où j'emploie ce mot, c'est cette façon que les esprits humains ont de secréter des idées, des idéologies, et ces idéologies prennent une réalité et une force qui finalement dominent nos esprits bien qu'elles aient été créées par nos esprits.
C'est un peu comme les dieux... qu'on a créés... et qui nous dictent quoi faire... se sacrifier...
(USI Events - 2014 - Le défi de la complexité - Edgar Morin, à l'USI, 15')
+
["-logique"][néo-logique]
... que j'ai appelé la dialogique...
(USI Events - 2014 - Le défi de la complexité - Edgar Morin, à l'USI, 18'30)



#<
[anagrammes]
épice et pièce sont anagrammes

#
[formule][pub]
Isotoner, ils ont tout pour plaire.

#
[formule][pub]
La meilleure raison d'utiliser Sanytol, c'est la vie de tous les jours. Sanytol, le geste sain.
>
Désinfectant multi-usages SANYTOL – Pub SANYTOL 2020
https://youtu.be/H-w5TgTFmEQ

#
[apprentissage]
Merci, donc, à la critique constructive...
> [pub] LIEBIG - Merci d'avoir fait grandir nos soupes


#
[musique]
(France Culture - La grande table - "Cerveau musical" avec Isabelle Peretz, 6')
https://youtu.be/ijT7nsA290I?t=367


#
[diét/éthique]
C'est assez incroyable ce que ça peut faire sur un être humain. [  ] Donc soyez vigilant sur la musique que vous écoutez.
(Michel Gautier ; La puissance cachée de la musique et ses pouvoirs | Michel Gautier | TEDxAlsace, 10'30)
+
(Michel Gautier ; La puissance cachée de la musique et ses pouvoirs | Michel Gautier | TEDxAlsace, 13'50)


#<
[expression que j'ai inventée et utilisée depuis Deele, donc bien avant de lire récemment Jean Echenoz, Les grande blonde, cf. infra "soleil portatif"]
blonde
soleil
portatif










2020 10 31

#
Echenoz, littérature pré/para-audiovisuelle :
sa poétique résumée : sa patte
influence cinématographique
Monk
Polar -> fidèle à forme romanesque



#
[à gilles]



Le vendredi 30 octobre 2020 à 18:56:14 UTC+1, Gilles a écrit :


Je voulais savoir où tu en es avec l'achat ou non de la couette que tu utilises à l'essai..




Le 30 oct. 2020 à 21:14, lll lkll lllll  a écrit :


Bah, les  deux dernières nuits ont été meilleures, grâce à une astuce, un réglage. Qui, donc, pour l'instant semble convenir. Ouf ? Du moins, j'espère. Donc ça, plus le contexte, je me vois mal faire la démarche d'un renvoi postal express ces jours-ci. Et donc a priori je vais la garder. Et dans ses dimensions, tant pis, car de ça aussi, je m'arrange, même si, à ce prix-là... mais je pouvais vraiment pas monter plus, une 200 x 220 (et merci pour ta proposition !) était beaucoup plus chère, alors que c'était exorbitant, bien au-dessus de mon budget normal, mais bon... Depuis quelque temps je suis de plus en plus acquis à l'idée qu'il vaut mieux investir dans la qualité, durable et qui met en joie au quotidien. Là, c'était le pari. Et pour un truc aussi important... voire déterminant... je me suis dis... Allez... ; )
Et une couette made in france du nom du nouveau premier ministre. Dont le site est très pédagogue sur les couettes, les critères de qualité en général, etc., etc.


Le samedi 31 octobre 2020 à 10:24:54 UTC+1, Gilles a écrit :


En même temps, 2m ça doit suffire sachant que tu ne vas pas l’utiliser en cachant ta tête et 2m de largeur sur un lit de 0,80m c’est bien.


Le samedi 31 octobre 2020 à 10:49:08 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


En largeur, oui, en longueur non, et je le dis et je le répète. Et je suis bien placé pour, n'est-ce pas. Car il faut border au niveau des pieds, et le volume des pieds et du corps sous la couette prend encore de la longueur de toile, et... pour rappel, je fais presque 1m90 ! Donc déjà trop grand pour le lit lui-même, impossible d'utiliser un oreiller sans le faire déborder ou sinon c'est les pieds qui débordent, et qui débordent toujours un peu au cours de la nuit, et qui deviennent donc glacés. Et en m'arrangeant au mieux, c'est toujours plus que limite, voire au-delà de la limite. Je suis pas idiot, tu sais, et je le dis et je le répète. En 44 ans, j'ai eu le temps de, tu crois pas ? Non, je suis trop grand pour ces dimensions normales. Ça rend les nuits pas faciles, acrobatiques, tendues, contraignantes, menacées (de froid et de torsions et tensions), et de là certainement moins reposantes que pour les autres. Ça, c'est certain. Et a fortiori dans une chambre mal isolée : de l'humidité, du froid, de la wifi et... (des odeurs de cuisine et) des bruits de frigo-congélateur toute la nuit, puis le matin des claquements de portes incessants entre chaque client de l'ostéo. Etc.

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Le samedi 31 octobre 2020 à 17:58:01 UTC+1, Gilles  a écrit :


Je ne doute pas un seul instant de ton autonomie et de ta prise de décision au sujet des différents achats, mais parfois une mise un peu supérieure peut améliorer encore ta satisfaction, surtout que tu avais bien compris que je t’aurais aider pour cet achat utile.
Déjà, si tu trouve une amélioration au couchage, c’est déjà important. Et si tu restes sur ta position, tu devras, comme tu le fais déjà, trouver des astuces.
J’ai vu sur internet la différence entre 200x200 et 240x220 = 205 € et 255 €, j’espère que ce ne sont pas les 50 euros qui t’ont effrayé.

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Le samedi 31 octobre 2020 à 18:07:54 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Non, erreur dans ta recherche de prix, hélas. J'aurais bien aimé que ce soit ceux-là !
Non, les miens, pour une quatre saisons donc, sont plutôt de 329 € pour une 200x200, énorme, et 409 € pour une 200x240, trop énorme, donc.
https://www.couette-castex.com/couettes-duvet-toutes-saisons/213-couette-duvet-canard.html
Eh oui, ça fait mal. Donc essayer de faire avec. Même si, à ce prix-là, j'aurais voulu d'une couette juste parfaite, sans devoir bricoler (comme d'habitude). Mieux qu'un objet, un "objoie", comme je dis parfois. Mais... Pas encore pour cette fois ?

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Le samedi 31 octobre 2020 à 18:19:33 UTC+1, Gilles  a écrit :


Je te donnerai 100 euros si tu n’es pas trop tard pour l’expédition ...

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Le samedi 31 octobre 2020 à 18:37:11 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Merci, mais je comprends pas. Tu veux dire : pour la remplacer par une plus grande ? Non non, c'est trop. Et trop compliqué/chiant. Ça marche assez bien comme ça, je me suis arrangé. Du moins j'espère. Car je crains les jours plus froids qui pourraient me surprendre là-dessus et me laisser les pieds glacés, car du coup je peux pas enrouler/border la couette sous le matelas, mais là encore je m'arrangerai. Non non. Mais merci ! Mais c'est vraiment assez cher comme ça, et même trop. En plus de mon traitement, etc. Et tout ça pour quoi ? Qu'est-ce que ça va donner ? Est-ce que je m'en sortirai un jour, je veux dire : autrement que pieds (froids) devant ? Mais MERCI, hein, merci : )

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Le samedi 31 octobre 2020 à 18:48:26 UTC+1, Gilles  a écrit :


Message bien reçu ;)


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Le samedi 31 octobre 2020 à 19:00:34 UTC+1, Gilles a écrit :


Dans tous nos échanges, j’ai oublié de te préciser que je suis très heureux que tu trouves un amélioration certaine de ton état de santé avec le traitement de Chélation. On ne lâche rien, et on croise les doigts !!


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Le samedi 31 octobre 2020 à 19:06:56 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


C'est gentil, merci : ) mais... Au contraire, si tu lis bien ne serait-ce que mes derniers mots, tu devrais sentir comme un doute...

Et tout ça pour quoi ? Qu'est-ce que ça va donner ? Est-ce que je m'en sortirai un jour, je veux dire : autrement que pieds (froids) devant ? Mais MERCI, hein, merci : )

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Le samedi 31 octobre 2020 à 19:10:39 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Même si au quotidien, oui, c'est beaucoup plus vivable en ce moment. Malgré les chélations, même si ça va encore... Ou grâce à elles ? Et ça ira de mieux en mieux ? Je sais pas.
Une question, d'ailleurs, tu revois bientôt Dieudonné ? Car mes gencives, ça s'arrange pas. Elles s'ulcèrent devant, et tellement que je commence à le sentir dans mes dents, fragilisées. On sait que strontium se réfugie en priorité par là, mais... Est-ce que c'est lié ? Pas sûr.




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[karl][TP]
Et ça, c'est ce que Bourdieu appelle l'effet Don Quichotte. Don Quichotte, c'est celui qui continue à fonctionner selon les normes des valeurs chevaleresques, alors qu'elles ont disparu de la socité. Et donc il est forcément ridicule.
(Gisèle Sapiro ; Les Chemins de la philosophie - 13/10/2020 - Sommes-nous tous les héritiers de Bourdieu ? (2/4) : Le goût est-il une question de classe (sociale) ? (avec Gisèle Sapiro), 24')


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[neutralisage][anaxio-logique][axio-logique][po/éthique][ARG]
Et il [Bourdieu] reconnaissait chez lui [Flaubert], en fait, cette espèce de lucidité sociologique extraordianire, et puis aussi la posture flaubertienne du narrateur distancié, légèrement ironique mais qui ne juge pas ses personnages, que Flaubert reprenant de la posture de médecin de son propre père, en fait, qu'il a introduit dans la littérature, mais qui n'existait pas avant lui dans la littérature française, et reprend aussi de Goethe, mais... Parce que Balzac juge ses persnnages, hein ? Il s'arrête, il les juge. Flaubert ne les juge pas. Et donc je pense que là Bourdieu reconnaît un peu de ce point de vue... et puis cette tentative d'avoir un point de vue des points de vue, en fait, de montrer les points de vue, aussi, avec le discours indirect libre, qui permet d'articuler la perception de l'espace sociale à partir de ces différents points de vue.
(Gisèle Sapiro ; Les Chemins de la philosophie - 13/10/2020 - Sommes-nous tous les héritiers de Bourdieu ? (2/4) : Le goût est-il une question de classe (sociale) ? (avec Gisèle Sapiro), 24'40)



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[politique][intelligence][physio-logique]
... opposition à Sartre et sa liberté du serveur...
(Gisèle Sapiro ; Les Chemins de la philosophie - 13/10/2020 - Sommes-nous tous les héritiers de Bourdieu ? (2/4) : Le goût est-il une question de classe (sociale) ? (avec Gisèle Sapiro), 32')


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[-',-][(p)références]
Bonne nuit, fille fluette.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 39')
+
Au revoir, fille fluette.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 1:02'20)

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[enfantillage][parent]
– Papa, je t'aime beaucoup.
– Je t'aime encore plus.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 46'20)
+
– Je t'aime beaucoup, papa.
– Et je t'aime encore plus.
(Ariane/Love inthe afternoon [film], 1:55')

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[formule][pub]
Proposition de slogan : "Un Pepsi et que ça saute !"
Approuvé par moi.
(Ariane/Love in the afternoon [film], 51'10)


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[po/éthique]
[  ]
Et il est singulier qu’on aime autant dévaler avec lui dans le creux informe d’une oeuvre destinée à rester toujours un peu brute.
Carrère, c’est un écrivain qui n’essaie pas de faire genre.
Ecrire un roman serait-il devenu quelque chose d’un peu poseur ? C’est ce dont Carrère a presque réussi à nous convaincre. Carrère qui serait devenu la mauvaise conscience des romanciers contemporains — on le reconnait ainsi, sans l’ombre d’un doute, dans la récente tribune de la romancière Nathalie Azoulai, qui s’interroge justement sur la pertinence du genre romanesque :  « mais pourquoi écris-tu encore des romans ? ».
  On serait surpris, je crois, si l’on prenait la listes des succès littéraires de ces 20 dernières années, du faible nombre de ces livres à être, techniquement, goncourables — à être d’authentiques romans. Et même une oeuvre aussi puissamment genrée  — poésie, nouvelles, chroniques et romans — que celle du génial Bolano perd peu à peu ses contours, dans l’énorme intégrale que les éditions de l'Olivier sont en train de publier : tout tend, dans ces 7000 pages, vers un long texte unique, vers le long monologue d’un écrivain de génie, d’un écrivain dont le génie prémonitoire serait d’être passé du statut de poète à celui de romancier, puis de celui de romancier à celui de poète — car le dernier genre, le seul genre, celui qui restera toujours, porte le nom ancien de poétique.
On ne lit pas des livres, on n’entre pas dans un roman : on découvre une poétique.
(Aurélien Bellanger ; Franve Culture - la chronique d'Aurélien Dellanger - le 21/10/2020 Est-ce que qu’on peut échapper aux genres littéraires ?)
(https://www.franceculture.fr/emissions/la-chronique-daurelien-bellanger/la-chronique-daurelien-bellanger-chronique-du-mercredi-21-octobre-2020)


#<
[conformisme]=[socio-logique]


#
[pop]
C'ets un élément de pop culture, [  ].
(Gérald Bronner ; LGL - 2018 - Gerald Bronner nous fait découvrir le « Cabinet de curiosités sociales », 3'30)


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[médio-logique]
...
(Gérald Bronner ; LGL - 2018 - Gerald Bronner nous fait découvrir le « Cabinet de curiosités sociales », 6')


#<
internet ample hi-fi

#<
corrélation n'est pas causalité

#
[maximalisme]
Le coronavirus a tendance a éditorialiser les gestes de santé publique, la focalisation de notre attention, et donc nous conduire à prendre un certain nombre de décisions maximalistes, qui nous rend, encore une fois, aveugles à d'autres questions de santé publique.
(Gérald Bronner ; Coronavirus : une épidémie de la peur ?, 4')


#
[minimalisme]
Petit conseil aux étudiants en école de journalisme, qui peinent à conclure leur article : si vous ne trouvez pas la phrase de conclusion, c’est que vous l’avez déjà écrite. En rajouter serait superflu.
[  ]
(https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-a-moudre/est-ce-que-ce-monde-est-serieux)