20190820

NOTAGE de 2019-07 à 2019-08-19



2019 07 01

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Pour le dire d'un trait un peu ra(p)ide.

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C'est ce genre d'animal qui peut tomber dans des pièges (même) pas tendus.
C'est ce genre d'animal (distrait) qui peut tomber dans des pièges (même) pas tendus.

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[vrac]
Disparate contre classement :
[  ] la sérendipité de Boucicaut.
Fondateur du Bon Marché, il classifia d'abord les marchandises à vendre, selon des étagères et des rayons rangés. Chaque paquet bien tranquille sur son siège, classifié, ordonné, comme des élèves en rangs ou comme des légionnaires romains dans leur camp retranché. Le terme «classe» signifie, à l'origine, cette armée en rang serré. Or comme, pour la première fois, son grand magasin, aussi universel pour le Bonheur des dames que l'université pour le plaisir d'apprendre, groupait tout ce dont un chaland pouvait rêver : alimentation, vêtements, cosmétiques, le succès n'attendit pas et Boucicaut fit fortune. Le roman qu'Émile Zola consacre à cet inventeur raconte sa déconvenue, les jours où le chiffre d'affaires, plafonnant, reste longuement constant.
Un matin, saisi d'une intuition subite, il bouleversa ce classement raisonnable, fit des allées de la boutique un labyrinthe et de ses rayons un chaos. Venue acheter des poireaux pour le bouillon et devant, par ce hasard vigoureusement programmé, traverser le département des soieries et dentelles, la dame grand‐mère de Petite Poucette finit par acheter des parures en plus des légumes... Les ventes alors crevèrent le plafond.
Le disparate a des vertus que la raison ne connaît pas. Pratique et rapide, l'ordre peut emprisonner pourtant ; il favorise le mouvement mais à terme le gèle. Indispensable à l'action, la check­‐list peut stériliser la découverte. Au contraire, de l'air pénètre dans le désordre, comme dans un appareil qui a du jeu. Or le jeu provoque l'invention. Entre le cou et la tête coupée apparut le même jeu.
(Michel Serres, Petite Poucette)


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Minimaximalisme : densité
Maximinimalisme : légèreté? (AF)


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[éco-logique]
Garder à l'esprit celui de la vie.
Pour moins en souffrir, s'y briser, garder à l'esprit celui de la vie.


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[rappel]
Amené à se perdre dans les têtes, la concentration devra se retrouver dans les oeuvres.
Amené(e?) à se perdre dans les têtes, la concentration pourra se retrouver dans les oeuvres.
À mesure qu'elle se perd dans les têtes, la concentration pourrait bien se retrouver dans les oeuvres.

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Mourir, c'est nous fait les pieds – devant.


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Poésie         vs Prose
Archéologique vs Historiographie
Énigme         vs Discours

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[noirage][moyenhomme]
Le milieu naturel des terriens ne serait-il jamais qu'un océan de larmes ?
(Connaissance du monde [film], Philippe Fernandez, 30'40)

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[autophilosophe][simplexité][formule]
Être un bon observateur veut dire être capable de poser des questions pertinentes à la nature ou, ce qui est équivalent, d'avoir une interface qui laisse le monde apparaître suffisamment simple pour assurer la survie. Nous avons besoin de géométries simples et efficaces comme interfaces, à l'inverse de ce qui se passe nécessairement dans les théories physiques.
(Alain Berthoz, la simplexité, #79)






2019 07 02


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(V)
[Logo recyclage animé]
(La révélation des Pyramides [film], 23'30'')


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Quand un archéologue ose sortir des voies balisées il n'obtient apparemment plus de crédit pour ses recherches.
(La révélation des Pyramides [film], 50')

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[politique][postmoderne]
– Pour avoir un monument qui tienne, on est obligé de construire quelque chose d'hétérogène – dans la dimension, de manière à ce que s'il y avait un stress, par exemple un tremblement de terre, la muraille ne s'écroule pas.
– N'ayant pas des blocs médulaires, il y a pas de lignes de fracture, donc chaque bloc reprend les contraintes de l'autre, donc un mur qui est très très robuste.
– En effet, ce type d'assemblages résiste le mieux aux séismes. Et la preuve la plus flagrante en est la grande pyramide, toujours en place.
(La révélation des Pyramides [film], 15')


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[formule][simplexité][densité]
Il paraissait effarant qu'une construction pourtant si simple en apparence puisse contenir autant d'informations.
(La révélation des Pyramides [film], 1:16')


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[défausophie][philosophie][noirage]
Seuls les faits comptent. Et mon informateur se tient à la disposition de tous ceux qui voudraient participer à ce gigantesque travail de compréhension auquel il nous invite tous. Car selon lui, les actuels changements de notre climat sont les prémices de ce bouleversement annoncé par les bâtisseurs. Bien que cette thèse soit effrayante dans ses conclusions, on ne peut rien en dire sans la vérifier. Dans le doute et compte tenu des enjeux, il me semble qu'elle mérite qu'on s'y intéresse de très près. Car si les bâtisseurs ont pris la peine de nous avertir, c'est probablement qu'il existe des moyens d'en réchapper. Dans le cas contraire, il aurait été inutile de le faire.
(La révélation des Pyramides [film], 1:38'15, (les derniers mots du documentaire, conclusion))


#i
[esth:éthique]
Quel est l'important : ce qu'une œuvre respire ou ce qu'elle inspire ?
Est-ce qu'une œuvre inspire ce qu'elle respire ? Ou, dit autrement, est-ce qu'elle engage à ce qu'elle dégage ? Continuité directe ?
Objection à ma critique d'Amélie Poulain ?


#i
[lyme][plan]
Tique
Pso
Fissures
Infection urinaire + antibio
Cheveux
Coude
Pso et Fissures (vaccin et plombage)
Régime alcalin
Position et sédentarité
Méningocoque + antibio
Bassin
Cœur extrasystoles
Tête coups
Mâchoire
Vaccin
Effondrement (étourdissement, oreille, puis cervicales)
Répit (mais maladie)
Effondrement (+ cervicales, dos bizarre, alcool, brasero crâne... Libido nulle...)
Allègement été 2018
Effondrement
Allègement été now


#i
[axio-logique]
Ça se fait pas de dire que ça se fait pas.
Est-ce que ça se fait, de dire que ça se fait pas ?


#i
[intelligence][simplexité]
D'une façon plus générale, la complexité du monde peut être facilement vaincue si notre cerveau construit une certaine cohérence entre les composantes du réel.
(Alain Berthoz, la simplexité, #83, 30')


#i
[ARG]!
...
(Alain Berthoz, la simplexité, #83-84, 0'30'´)


#i
(AF)
[intelligence]
...
(Alain Berthoz, la simplexité, #84-86)












2019 07 03

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En tout cas, la prédiction du réalise :
Ayant côtoyé quelques-uns des plus farouches opposants à ce genre de thèses qu'ils repoussent sans même les considérer, je ne doute pas du sort que risque de subir ce film. Ce travail sera probablement déformé, pris en défaut sur des détails et sorti de son contexte pour être ridiculisé, ou, pire, on attaquera les personnes sans répondre à leurs questions.
(La révélation des Pyramides [film], 1:38')


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[formule][brachy-logique][amphibo-logique]
Donc il y a là une qualité de forme que je trouve très très belle ! C'est comme un diamant, c'est tout petit, mais il y a un effet de facettes, de manière d'attraper la lumière et de renvoyer le monde…
(Jean-Luc A. d'Asciano, Place aux nouvelles - Jean-Luc A. d'Asciano - Cigogne, 3')


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[surdouage][méta]![TP][karl]
L'hypersensibilité cognitive, une insatiable curiosité.
La curiosité est l'une des facettes les plus évidentes de ce type de personnalité, tout comme elle est sûrement l'une des plus exaltantes. Pour peu, une fois encore, de s'en rendre compte et de l'apprivoiser ! Cette curiosité naît jeune. Très jeune ! Parfois même chez le nourrisson, qui monte des signes d'éveil et une vivacité accrue par rapport à son âge. Dans cette curiosité à son environnement, l'enfance précoce se caractérise [  ].
[  ]
Mais finalement j'ai l'impression d'accumuler des connaissances superficielles plutôt que d'être capable de devenir, comme je l'aimerais, experte dans chaque domaine.
    Néanmoins, plus j'avance dans la vie, plus je me rends compte que ces connaissances grappillées à droite à gauche finissent par se rassembler. Et qu'elles formeront peut-être, au final, un ensemble cohérent. Comme les pièces d'un vaste puzzle finalement mises bout à bout. C'est ce qu'explique avoir ressenti Rémi. Il explique : « Il s'est produit quelque chose de magique, c'est-à-dire que tous les domaines auxquels je me suis intéressé depuis tout petit se sont mis à converger vers ce fil directeur. [  ] Ça a été comme un melting-pot, comme un brassage [  ]. On accumule tout un tas de choses tout au long de sa vie, on s'intéresse à tout, on change tout le temps, on est insatisfait, et la difficulté est de trouver le fil conducteur de tout ça, de trouver sa passion qui mènera au bonheur. Mais une fois qu'on l'a trouvée, tout s'éclaire, parce que tout trouve son utilité.
(Daisy Lorenzi, Singuliers & ordinaires, parcours d'adultes à haut potentiel intellectuel, chp. "quand tout est amplifié, p.64+p.67)
+
Nietzsche, Ecce Homo : …tous les écarts, les égarements, un jour tout converge et sert à la grande tâche…


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[-age]
grappillage  [méta]!
brassage
triage


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[surdouage][karl][autophilosophe]
[  ] on prévoit toutes les possibilités imaginables du projet. »
    Cette faculté est liée à l'intuition, une capacité généralement très développée chez les personnes à haut potentiel. Penser, presque instinctivement, un problème sous tous ses angles permet souvent de « sentir » la suite des événements. Le problème, c'est que ce mécanisme est inconscient. C'est le propre des pressentiments. [  ]
Ce qui est problématique, c'est d'arriver à convaincre les autres ! Le revers de cette intuition, c'est ce qu'on appelle « le syndrome de Cassandre ». Capable de prévenir[/prédire ?] l'avenir, cette figure mythologique est aussi condamnée à ne jamais être crue. Analyser tous les risques, c'est parfois passer pour le rabat-joie de service, quand on ne cherche qu'à se prémunir des conséquences négatives. « On a une forte envie d'aider, car on voit que ça ne va pas marcher. Mais si on le dit, on ne nous croit pas et, si on ne fait rien, ça revient au même résultat. C'est extrêmement frustrant », poursuit Fernand. Comme lui, Benoît estime qu'on le voit « comme quelqu'un de négatif, qui est là pour casser les projets ».
(Daisy Lorenzi, Singuliers & ordinaires, parcours d'adultes à haut potentiel intellectuel, p.84)


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[minimalisme][formule][neutralisage][épure]
[  ] les toiles de Mondrian, artiste hollandais du XXe siècle sont d'une sobre simplicité. Elles contiennent de grands blocs de couleurs primaires (rouge, jaune et bleu) sur fond blanc, séparés par des lignes noires qui se croisent à angle droit. [  ] Il [Mondrian] espère qu'en réduisant à l'essentiel les composantes de sa toile, en éliminant courbes et couleurs intermédiaires, il pourra générer des constats universels épurés de toute subjectivité. Contrairement aux enlumineurs, il ne dispose pas ses éléments selon une structure géométrique régulière, mais trouve équilibre et harmonie en créant un arrangement étonnamment sensible de larges blocs aux couleurs tranchées.
    Si Mondrian cultive des effets de contrastes radicaux entre ses couleurs, Josef Albers [[1888- 1976/03/25]] choisit d'explorer les alliances plus subtiles.
(Susan Woodford, Apprendre à lire les images, p.104)

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[brachy-logique]
[  ] les toiles de Mondrian [  ] de grands blocs de couleurs primaires (rouge, jaune et bleu) sur fond blanc, séparés par des lignes noires qui se croisent à angle droit.
(Susan Woodford, Apprendre à lire les images, p.104)


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[neutralisage][minimalisme][épure][1976]
Josef Albers, né le 19 mars 1888 à Bottrop en Allemagne et mort le 25 mars 1976 à New Haven aux États-Unis, est un peintre et enseignant de l'art. Josef Albers enseigna au Bauhaus d'octobre 1923 à avril 1933. Il est considéré comme un des initiateurs de l'art optique, ou Op art, et son Interaction des couleurs, comme un classique de l'enseignement des arts visuels.
[  ]
Expressionniste à ses débuts, Albers produit ensuite de la peinture abstraite géométrique.
[  ] Son œuvre autant que son enseignement se basent sur la complexité de l'appréciation perceptive de formes colorées simples, notamment le carré, auquel il consacre à partir de 1950 la série « Homage to the Square » (Hommage au carré), dans laquelle il varie les couleurs d'aplats carrés imbriqués.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Josef_Albers)
+
[autophilosophe]
L'ouvrage [L'interaction des couleurs, fondation d'une didactique de la vision] inverse l'ordre habituel des enseignements ; au lieu de dispenser d'abord les bases théoriques, pour aller vers la pratique, il suit une démarche expérimentale, commençant par des manipulations et des observations, avant de produire des conclusions théoriques. Quant à celles-ci, il conclut que le triangle de Goethe est « le système de représentation le plus condensé et le plus clair ».
[  ] La version originale était un portefeuille de grandes dimensions avec le texte et des sérigraphies réalisées pour permettre les expériences visuelles. Une édition de poche rendit l'ouvrage plus accessible en 1971 ; il a été traduit en plusieurs langues et réédité.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Josef_Albers)


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[noirage]
La vie m'est insupportable, pardonnez-moi.
(Dalida, lettre avant son suicide)
+
Dans sa vie privée, pourtant, rien ne change vraiment. Elle a en effet une liaison secrète avec un médecin qui se finit assez mal. Noyée dans un profond mal-être et lasse de cette solitude qui la pèse, Dalida a du mal à remonter la pente. Elle ne supporte plus la souffrance morale et, considérant que la vie ne peut plus rien lui apporter, décide de s’endormir à jamais dans la nuit du 2 mai 1987, laissant pour dernier message : "La vie m'est insupportable, pardonnez-moi".
(http://dalida-forever.over-blog.com/pages/Biographie_en_francais-577886.html)
+
#
Alors que la douzième saison de L’amour est dans le pré est en cours de diffusion sur M6, les fans de l’émission n’oublient pas Jean-Pierre Le Guelvout. Figure emblématique de la saison 5 du programme, l’agriculteur a mis fin à ses jours le 14 décembre 2016, provoquant alors une vive et douloureuse émotion. Un peu plus de six mois après sa disparition, sa sœur, Marie, dévoile dans Le Télégramme les raisons de ce drame.
À jamais traumatisée par cet acte désespéré, elle raconte que Jean-Pierre avait laissé une note pour expliquer son geste tragique disant : "Quand le désespoir est plus grand que l’espoir. Je n’en peux plus de souffrir. Les vaches m’ont tué." Marie ajoute : "Un mois avant de se suicider, il m’avait dit qu’il était épuisé physiquement. Deux jours avant, il était allé voir son médecin. Mon frère, il était en burn-out. Mais, avec André (leur autre frère qui travaille sur l’exploitation, ndlr), ils en avaient déjà traversé tellement, des épreuves… Et puis ils n’étaient pas isolés, il y avait toujours du monde à la maison."
(https://www.programme-tv.net/news/evenement/l-amour-est-dans-le-pre-2017/121355-l-amour-est-dans-le-pre-5-le-mot-d-adieu-ecrit-par-jean-pierre-avant-son-suicide/)



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[HN][à marine]
Nous combattons actuellement contre une tendance. Mais cette tendance périra sous la poussée d'autres tendances, et alors on ne comprendra plus notre argumentation dirigée contre elle ; on ne verra plus pourquoi nous avons dû dire tout cela.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1942, p.105)


#i
Il veut faire son Proust et ça fait prout.
Qui essaie de faire son Proust fait (son) prout.
Il vise Proust risque de faire prout.


#i
Fellation : "le partage du sensible".







2019 07 04

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[simplexité]
Les gens ont l'impression que si on simplifie, on va faire moins d'efforts. Mais on va pas faire moins, on va faire mieux. [  ] Donc en un sens, la simplification constitue bien un nivellement par le haut.
(La faute de l'orthographe | Arnaud Hoedt Jérôme Piron | TEDxRennes, 15'30)

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La faute de l'orthographe | Arnaud Hoedt Jérôme Piron | TEDxRennes
Otto Karl : [like]
Mais à discuter ça aussi. Car bien insister sur la simplification via un consensus très réfléchi, et non par l'anarchie du chacun-son-orthographe, comme ça pourrait être entendu. Ces complications actuelles contiennent et permettent aussi tellement de nuances et de jeu. Etc.




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[noirage]
Romain Villet Un sujet de plus dont il faudra qu'on parle! Parce que qu'y gagne-t-on? L'arrêt des souffrances? Son état paraît assez comparable à une anesthésie pour douter qu'il souffre? La fin d'un temps qu'il pourrait trouver long? Il n'est pas plus en mesure de consulter montre et calendrier que de se dire qu'il s'emmerde. Le respect de sa volonté? 1. Sa volonté n'existe plus. 2. Je croyais que tu tenais la volonté pour la ruse de ceux qui ont la bêtise de se croire maîtres de leur destin. Et puis on a vu trop de gens dire qu'ils renonceraient à la vie si leur était ôté un enfant, la vue ou des jambes pour courir, et, une fois la chose redoutée arrivée, se dire que cette vie d'endeuillé, d'aveugle ou d'amputé n'était, contre toute attente, pas aussi dénué de charme qu'il l'avait cru à l'heure de leur ignorance.
Qu'y gagne la société? Un lit d'hôpital, des salaires de soignants, bref, des bricoles au nom desquelles seul le pire cynisme dégueulasse et comptable peut se croire autoriser à faire mourir un type de faim et de soif. Qu'est-ce qui presse? Le leasing du Kangou de ses héritiers? L'envie de ne pas laisser la mort lambiner dans une époque où l'on se flatte que tout aille vite? Que Sénèque se suicide, grand bien lui fasse et bravo à lui mais que l'Etat suicide Vincent Lambert, la foule applaudira sans moi qui suis d'une part étonné qu'elle se réjouisse à ce point, et d'autre part, trop occupé à m'en laver les mains.


Otto Karl « Un sujet de plus dont il faudra qu'on parle! Parce que... » tu sembles faire peu de cas d'un sérieux angle mort, et chez moi bien vif : qu'en sais-tu exactement, avec certitude, de son état de conscience et donc de souffrance ? Souffrance dans ce cas-là infernale, dans sa durée. Donc, dans le seul doute, lui abréger ça autant (donc aussi vite) que possible. Etc. Malgré tous tes arguments germés sur cet angle mort, pour moi c'est, si j'ose dire, l'évidence même. Mais... dont il faudra qu'on reparle, oui, si je suis pas dans sa situation moi-même très bientôt !



Romain Villet Ne faisons pas parler les morts, même si ce ne sont que des angles. Oui, angle mort il y a. Qui devient un angle simplement évanoui si l'on songe à tous ceux qui reviennent du coma et qui en reviennent, comme d'une anesthésie, sans souvenir d'y avoir souffert ou d'y avoir été conscient. J'ai vu de près des gens en fin de vie et j'en ai entendu émettre les plus poignants gémissements qui soient alors même qu'ils n'étaient plus conscients et plus en état d'exprimer clairement et verbalement quoi que ce soit. De leur souvenir, je tire la conclusion que, par des gémissements, par des crispations musculaires, par des mouvements oculaires, le mourant qui n'est pas apaisé ce distingue de celui qui l'est. Dans le cas de Lambert, le seul fait qu'on évoque jamais sa souffrance mais toujours la chétienté de sa famille et l'expression de sa volonté à l'époque où il en était capable, me porte à croire qu'il ne souffre pas. Qu'on me montre ou m'apprenoe que ce n'est pas le cas, et alors je consens bien sûr à ce qu'on le soulage, et même, pourquoi pas de manière définitive. Seulement à ma connaissance, on n'en est pas là. On est seulement ici en présence d'impatience et en présence de militants qui voudraient que le biologique ne soit qu'une baliverne archaïque dont l'homme civilisé et progressisté dispose à sa guise. Il y a tant de gens pour souscrire et se réjouir de ces thèses qu'en ne joignant pas ma voix à la leur, ils ne perdront pas grand-chose.



Otto Karl Je répète donc, espèce de croyant dans le discours médical pseudo-scientifique : "qu'en sais-tu exactement, avec certitude, de son état de conscience et donc de souffrance ? (...) Donc, dans le seul doute, lui abréger ça autant (donc aussi vite) que possible." Mais il faudrait développer, je sens ça...


Romain Villet Je mets le discours médical (pseudo ou pas, qu'importe comme la suite de ma phrase te le montrera) dans le même sac que mes sens: je n'ai pas la bêtise de les croire infaillibles mais je refuse celle, bien plus grande encore, de ne le accorder aucun crédit. Ce qui fait de moi, une fois de plus, le disciple convaincu de Montaigne dans l'indépassable Apologie de Raymond Sebon.
De certitude, non, je n'en ai pas, et toi pas davantage. Nous voilà, ici comme souvent, condamnés au doute. Et donc obligé de s'en remettre à nos présomptions. Me répétant à mon tour, j'ai connu l'anesthésie et, si j'en juge par le souvenir que j'en ai, elle écarte la douleur. Et d'après les témoignages des ex-comateux qui en sont revenus, cet état ressemble davantage à un paisible néant qu'aux flammes de l'enfer ou aux tortures du purgatoire.
Et enfin, en admettant qu'il y ait un doute, c'est un des cas où j'aime autant retenir l'adage: dans le doute, abstiens-toi.
-Abstiens-toi de quoi? rétorquera ta si sympathique mauvaise foi, de nourrir lambert ou de le tuer. J'aime bien les vivants ne serait-ce que parce qu'ils sont, à côté des quatre vingt milliards de morts qu'a déjà connu notre espèce, comme les génies, une minorité que, soudainement rallié au gauchisme, je me plais à voir protéger. Les vivants, si désespérants soient-ils, sont une minorité porteuse d'espoir.
Depuis l'ouverture hier de notre discussion, je cherche à me souvenir des détails de la bio de Duras, vers la fin des années 80, que les médecins donnaient pour morte, et qu'un genre de miracle (si on appelle ainsi les phénomènes que le scientisme des carabins bornés ne permet pas d'expliquer) a vu revenir à la vie pour un dernier tour de piste qu'elle paraît avoir plutôt apprécié.
Donc abréger les souffrances, oui, mais à condition qu'elles ne soient ni hypothétiques, ni supposées par un tiers qu'angoisse d'ailleurs la douleur elle-même que l'idée terrifiante qu'il s'en fait.



Otto Karl Ouh la la, bref, c'est bien joli, de gloser là-dessus, mais selon moi bien théorique. Je crois que le problème de fond qui nous oppose dans cette affaire, ou l'un d'eux, c'est, comme entre le commun des mortels et moi, du reste, notre différence de rapport à la mort. Pour moi la mort est bien plus souhaitable que l'empêchement de vivre et/ou l'extrême souffrance, et qu'à ma mesure je connais un peu pour de vrai, si si. Mon rapport à la souffrance n'est pas que théorique, je peux t'en dresser le tableau et encore partiel, et mon attachement à la vie n'est pas de l' « à tout prix ». Entre autres défauts, tu prends des exemples positifs, de ceux qui s'en sortent, les exceptions que les esprits en effet droitards brandissent toujours volontiers comme une preuve des règles qu'ils édifient au nom de je ne sais quelle nature, ah les lois naturelles, la défense de vie à tout prix et de ses lois d'airain... Mais la considération des autres ? Les perdants ? Ceux qui n'en reviennent pour témoigner ? Ou qu'on ne veut pas entendre ? Etc. Ou simplement d'un rapport moins premier degré à la vie, moins bêtement/programmatiquement pro-vie. Bref, bref, bref... "Encore une petit tour de piste" que certains apprécient, mais en l'occurrence des alcoolos, des envieux, qui en veulent toujours plus, pas mourir, pas mourir, mais d'autres pas, et j'en connais, sache-le. Comme dit le philosophe otto karl dans une de ses formules : « être en vie, pas envieux ». Mais bref bref bref...
    •   
    •    Romain Villet A qui réponds-tu? En tout cas pas à moi qui, à aucun moment ni dans cette conversation ni ailleurs, ne sacralise la vie et ne me présente comme un partisan de la "vie à tout prix"...
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    •    Otto Karl Indirectement si si. Inconsciemment. Non pas "à tout prix" mais "de préférence". Car il semble que pour toi, même s'il y a doute, plutôt choisir de faire confiance aux croyances des médecins et ainsi (voire pour ainsi) choisir la vie (et la vie pour la vie, comme par principe, car quelle vie que la sienne !), alors que moi, s'il y a le moindre doute, je dis bien, je ne cesse de le répéter, eu égard particulier à la gravité (ou si tu préfères : la nullité) de son état (et ce que ça peut engendrer de torture, ne serait-ce que par l'ennui), choisir la mort. Je dis bien : dans le soupçon du moindre doute qu'il puisse vivre ça comme un enfer, en vertu d'une conscience (et donc de la souffrance) sous une infra-forme qui échapperait à la nôtre actuelle, bien grossière... Il y a encore peu de temps la plupart des hommes ne prêtaient ni n'imaginaient aucune conscience aux animaux, a fortiori aux végétaux, et donc aux états végétatifs en général. Or... Or... Un jour... est déjà venu... et d'autres encore viendront... où on sera toujours un peu moins cons... j'espère bien !
   
    •    Otto Karl J'aurais dû dire, jouant du sens propre, étymologique : moins idiots !
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Johannes Climacus Depuis que j'ai eu vent de ce cas, je me dis que plutôt que de le tuer, ils pourraient mettre de la musique et des podcasts cools : http://sante.lefigaro.fr/.../9905-dans-coma-depuis-23-ans...


sante.lefigaro.fr
Dans un «coma» depuis 23 ans, il était en réalité conscient
Dans un «coma» depuis 23 ans, il était en réalité conscient



Johannes Climacus D'ailleurs, si un jour je tombe dans le combat, je le dis et répète : me laissez pas dans le silence !!



Otto Karl Dans le "combat", comme tu dis, moi je suis déjà tombé, de naissance, mais si je tombe dans le coma pour longtemps, alors je le dis et le répète : ne me laissez pas en vie ! Je préfère a priori incomparablement la mort que la maladie lourde et a fortiori le stade végétatif, quel enfer. Rien qu'une maladie qui me cloue au lit à ne rien faire que souffrir et je vis l'enfer pour de vrai, le cauchemar éveillé mais bien réel et dont je ressors jamais indemne ; et ces expériences s'accumulant depuis mon plus jeune âge, imaginez dans quel état je suis aujourd'hui, dans quel rapport au monde, noir de chez noir : « tout ce qui ne me tue pas me rend simplement... plus bizarre », et pas si simplement, non.


Romain Villet En l'occurrence, le cas du Figaro n'est pas un coma mais un locked in syndrome. Il y a tout de même de l'un à l'autre la réelle différence qui existe entre l'endormissement et la paralysie. Mais bon, je prends bonne note de vos volontés, et pour l'un de vous deux au moins, je les respecterai. Plutôt JSB ou ACDC?

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Johannes Climacus Romain Villet t'alternes !



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[intelligence]
De moins en moins idiots aux autres formes de conscience.
De moins en moins idiots aux autres formes de conscience que la nôtre.


#
[humour]
Dans la musique même :
Pavement, en général mais le summum : "Silence Kit", l'intro de la chanson !!!
The flaming Lips
The Resident

Jusque dans les clips, autodérision :
Paul Simon, You Can Call Me Al
The Lemon Twigs, As Long As We're Together (merci à marie)
OK Go (?)



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[karl]
Johannes Climacus Je crois que j'aurai(s ?) du mal à me suicider, parce que je trouverai (s ?) jamais de formule suffisamment définitive.


Johannes Climacus Quoique la dernière pensée de Drieu, qu'il a racontée dans son journal après s'être raté une première fois, "Enfin, je vais savoir", est assez séduisante.


Otto Karl Trouver la formule définitive, à ce moment-là tu n'en es plus là, et même... elle te vient, plus ou moins bonne, et tu l'acceptes comme elle est, comme tu es précisément en train d'accepter que justement rien n'est définitif, pas même ton existence, ce que tu as de plus chère et qui te constituait tout entier. Bref. (À part ça, je renvoie à un passage de La nébuleuse du crabe, de Chevillard, comme je l'ai déjà raconté par ici, me semble-t-il ou entre nous, où le personnage de Crabe, à force de rédiger, rectifier indéfiniment son mot d'adieu avant suicide reprend peu à peu goût à la vie – par l'écriture, donc, il faut croire.)

    •    
Johannes Climacus Remarque, "Bref", c'est pas mal non plus !


Otto Karl Ou tu laisses ouverte une BD ? ; )
"Bref" ? Moi, mon épitaphe s'il y en avait, était publiée (depuis longtemps) sur mon blog et se trouve censément connue (mais à peine) de mes proches, à qui je la rappelle régulièrement (mais bon…):
Etc.
Bref.
Passons.

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Ou dans l'autre sens, voire un autre ordre ? Mais graphiquement croissant ou décroissant, comme ça, car le graphisme aussi étant important, mais bon, à croire qu'il faudra que je révise (voir mon blog), haha ! Ou réfléchisse deux secondes de plus, mais dois filer. Donc…
Passons.
Bref.
Etc.

Je crois, quand même :
Etc.
Bref.
Passons.


#
Otto Karl Mais à discuter ça aussi. Car bien insister sur la simplification via un consensus très réfléchi, et non par l'anarchie du chacun son orthographe, comme ça pourrait être entendu. Ces complications actuelles contiennent et permettent aussi tellement de nuances et de jeu. Etc.


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[karl]
– Il s'appelle Karl [  ]
– [  ] Karl
(Arrête-moi si tu peux [film], 4'30)
+
#
D'accord, Karl, rentrons chez nous.
(Arrête-moi si tu peux [film], 8'30)
+
"Karl"
(Arrête-moi si tu peux [film], 29')
+
(Arrête-moi si tu peux [film], 43')
+
Et pourquoi, Karl ?
(Arrête-moi si tu peux [film], 51'30)
+
– Comment vous appelez-vous ?
– Karl…
(Arrête-moi si tu peux [film], 53')
+
Bonsoir, Karl.
[  ]
Vous êtes sûr de ça, Karl ?
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:03'45+1:04'15)
+
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:28'15)
+
Rah, Karl…
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:36')
+
C'est pas grave, Karl. [  ] Au fait, joyeux noël, Karl.
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:37'30)
+
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:39'15'')
+
Non, Karl, vous l'avez laissé s'échapper.
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:50'30)
+
Hey, Karl ! Joyeux Noël, Karl !

(Arrête-moi si tu peux [film], 1:53'20)
+
[nokidding]
Vous avez des enfants, Karl ?
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:56')
+
C'était vraiment bien joué, Karl.
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:56'30)
+
Karl ? Karl…
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:58')
+
Bonjour, Karl.
(Arrête-moi si tu peux [film], 2:07'45)
+
Salut, Karl.
(Arrête-moi si tu peux [film], 2:09')

#
Mais si, tu comprends. Parfois c'est plus facile de vivre dans le mensonge.
(Arrête-moi si tu peux [film], 2:11'50)


#
[défausophie][noirage]
Annonce de la mort du père. "Ton père est mort". Crise. Souvenir.
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:59')





#
Vous savez, les médecins ne savent pas tout.
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:11'45)


#
[TP]
… la souris de noie dans le seau…
(Arrête-moi si tu peux [film], 10')


#
[HN]
Le personnage principale apprend tout (savoir-faire) par l'audiovisuel.
(Arrête-moi si tu peux [film], 1:29'30)



#i
[éco-logique]
Berthoz, la simplexité :
#121 éco-logique







2019 07 05

#
Marie – Les chiens ne font pas des chats.
Karl – En l'occurrence, moi c'est une chatte qui m'a fait.

#
[formule][brachy-logique]
Quand tu arrives à condenser une semaine de recherches en une tirade, sans que le personnage tu l'aies vu faire des recherches, fatalement ça a l'air d'être un génie.
(Critique masquée, Comment écrire et filmer l’intelligence, 6')
+
#
[formule][brachy-logique]
Franchement, tu as déjà encore autant de bonnes choses encapsulées dans une phrase aussi concise ?
(The social Network [film], 45'40)




#
[ARG]
C'est parce qu'on ne comprend pas qu'on comprend.
(Critique masquée, Comment écrire et filmer l’intelligence, 17'50)


#
[bio-logique]
Sans gluten : les produits autorisés et les intredits
https://www.papillesetpupilles.fr/2009/03/intolerance-au-gluten-les-produits-autorises-les-produits-interdits.html/



#
Que le hacking commence !
(The social Network [film], 9'40)

#
[HN]
Monsieur Zuckerberg, il s'agit d'une séance du conseil de discipline. Vous êtes accusé d'avoir intentionnellement [  ] violé les règles du copyright, violé les lois sur la vie privée [  ]. Vous êtes également accusé d'avoir enfreint le règlement [  ] sur la diffusion des images numériques.
(The social Network [film], 18'40)
+
#
Eux, ils trouvent que c'est un petit peu du vol de propriété intellectuelle.
(The social Network [film], 47'45)
+
#
Inutile d'être spécialiste en propriété intellectuelle pour comprendre la différence.
(The social Network [film], 1:03'10)


#
– [  ] Est-ce que j'ai toute votre attention ?
– Non.
– Ne pensez vous pas que je la mérite ?
(The social Network [film], 49'35)


#
[TP]
Sur internet. [  ] Comme si toutes tes pensées qui se bousculent dans ton crâne étaient tellement brillantes que ce serait un crime de ne pas les partager. 
(The social Network [film], 52'40)


#
[HN]
David Fincher est passionné par la scène démo, une sous-culture informatique qui s'intéresse particulièrement à la création artistique sous forme de programme comme la musique assistée par ordinateur, l’infographie et la programmation.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/David_Fincher#Style)
+
La scène démo, ou demoscene en anglais, est une sous-culture informatique ayant pour but la création artistique sous forme de programme, fondée sur les trois domaines que sont : la musique assistée par ordinateur, l’infographie et la programmation.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Sc%C3%A8ne_d%C3%A9mo)
// Ce que j'appelle "poésie informatique" ?


#
[HN][TP][intelligence]
Vous avez mémorisez ça au détriment de quoi ?
(The social Network [film], 1:01'40'')

#
[HN][otteur]
Bien que le service ait été fermé par décision judiciaire, il a ouvert la voie à de nombreux autres programmes pair à pair semblables : Gnutella, Freenet, Kazaa, LimeWire, Scour Inc. (en), Grokster (en), Madster (en), eDonkey2000 et plusieurs autres. Certains de ces services ont implanté une architecture décentralisée, ce qui les a rendus beaucoup plus difficile à contrôler par l'industrie de la musique.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Napster)
->
Otteur : décentralisation de l'auteur


#
[HN][TP][politique]
La vie privée est un vestige d'une époque révolue.
(The social Network [film], 1:08'20'')


#
[épure]
Enlevez le « The » [à « The Facebook »]. Juste « Facebook, c'est plus net.
(The social Network [film], 1:10'55'')

#
The social Network [film], version lourde multi ≠ version légère française : 1:04'05 ≠ 1:01'30 : 2 mn 30 d'écart sur le compteur.


#
[bio-logique]
métaux lourds :
https://www.alternativesante.fr/metaux-lourds/contrer-l-intoxication-aux-metaux-lourds
+
https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/1148-Intoxication-aux-metaux-lourds-detoxifier-en-cas-de-troubles-de-la-sante/p-1005-QUE-FAIRE-Intoxication-aux-metaux-lourds

#
[bio-logique]
https://www.alternativesante.fr/virus/cmv-le-virus-que-tout-le-monde-a-mais-dont-personne-ne-parle

#
[bio-logique][TP][karl]
« Pour chacun de mes symptômes, plus d’une cinquantaine, on recherche puis on élimine toutes les maladies connues. Mais ce que je ressens ne correspond à rien de ce que les médecins connaissent, de ce qu’on leur a enseigné, alors je continue à errer d’un rendez-vous à l’autre.
À chaque examen, il y a cette attente, que ce soit avant le rendez-vous ou pour recevoir le résultat. L’attente. La patience n’est pas mon fort. Être patiente, dans les deux acceptions du terme – la malade et celle qui attend –, est pour moi une réelle épreuve, mais j’apprends chaque jour à décélérer un peu plus.
Pendant tout ce temps où le mal qui me ronge n’est pas identifié, mon esprit s’affaire et s’épuise à imaginer tous les scénarios possibles. Les jours, les semaines, les mois, les années passant, je cultive l’espoir « aberrant », incompréhensible pour certains, qu’un résultat positif soit enfin trouvé. Je veux mettre fin à cet inconnu. Ensuite, tout sera plus « simple », je pourrai me soigner, retrouver la forme et reprendre enfin ma vie d’avant.
Mais non. À chaque examen, la même absence de diagnostic : rien de « suffisamment anormal » pour expliquer l’inexorable détérioration de mon état physique.
[  ]
Ma frustration est d’autant plus grande que je songe que peut-être, si je disposais du vocabulaire médical adéquat pour décrire mes symptômes, je pourrais les mettre sur de nouvelles pistes… Mais je n’ai que mes maux, augmentés par ma souffrance intérieure ; une souffrance qu’ils ne comprennent pas davantage.
« Ces éminents praticiens cherchent à appliquer leur savoir sans faire preuve d’aucune souplesse. Alors tant pis pour moi, qui n’entre pas dans leurs schémas, ne correspond pas à leurs normes : je les encombre.
À défaut de chercher d’autres pistes, de se remettre éventuellement en question ou d’admettre qu’ils ne savent pas forcément tout, la majorité des médecins a tôt fait de me cataloguer comme affabulatrice et de m’abandonner à l’énigme totale que constitue ma maladie. Je me retrouve seule ou presque, sans aide pour comprendre et décrypter ce que je ressens. Isolée, face à la souffrance physique et aux symptômes incohérents, inexplicables.
Combien de médecins n’ont pas le courage, l’humilité, l’honnêteté, de me dire tout simplement : « Je ne sais pas ». »
[  ]
De surcroît, à l’incompréhension du corps médical s’ajoute celle de ma famille au sens large, de mes « amis », pourtant si nombreux. Tout ce beau monde n’a jamais rencontré un état pareil au mien, personne n’a jamais vu ça. À nouveau, je perçois chez mes interlocuteurs comme un soupçon insidieux, qui me donne l’impression qu’ils me prennent pour une hypocondriaque. Ou même une tire-au-flanc. Comme s’ils ne me connaissaient pas ou qu’ils oubliaient qui je suis en temps « normal ».
J’encaisse des « Mais bouge-toi, ça ira mieux. » J’ai envie de hurler : « Croyez-moi ! J’ai envie de faire mille choses ! Ma tête bouillonne d’envies mais il se passe quelque chose d’anormal dans mon corps. Il ne suit plus. Arrêtez de penser que j’invente une souffrance ! »
Pourquoi mes souffrances semblent-elles ainsi agacer, exaspérer, la majorité de mes interlocuteurs, qu’ils soient médecins ou non ? Est-ce parce que le mystère que constitue mon mal les renvoie à quelque chose d’insupportable enfoui en eux ?
Je finis par me taire. Me taire car personne ne comprend, ne veut comprendre ou ne peut comprendre. Parce que je réalise qu’avec mes explications plus ou moins longues, je m’épuise en vain. Pour survivre, enfin, surmonter seule mes souffrances invisibles.

À force de vivre dans un monde où l’on privilégie les apparences, je constate tout simplement que l’on respecte, que l’on considère bien plus quelqu’un qui a le bras ou la jambe dans le plâtre qu’une personne qui souffre sans signes apparents. La vue est devenue le sens dominant.
[  ]
Je décide que je me sortirai de cette « aventure » dont je me serais bien passée. Mais puisqu’elle est là, j’évolue avec elle.
Je décide aussi de ne plus faire de comparaisons avec ma vie d’avant. Avant la maladie, s’écrivait en quelque sorte le premier livre de ma vie. Désormais, je suis entrée dans le deuxième. Et je prépare le dénouement de cette aventure, l’après, le troisième tome.
Je suis déterminée à m’en sortir. Je trouverai une issue. J’ignore – et les médecins aussi – quand et comment ce moment viendra. Mais je décide de laisser de côté ces questions pour avancer. Profiter de chaque petit moment, si petit, si infime soit-il. Regarder la vie différemment. Pour la première fois depuis que les symptômes se sont manifestés, je parviens à relativiser. »
[  ]
Après le diagnostic, et avec la progression de la maladie, je n’ai pas seulement opéré un sacré nettoyage dans mon entourage, mais aussi auprès des médecins. Seules des personnalités à l’esprit ouvert peuvent me soutenir, continuer les recherches, me conduire vers une solution salvatrice.
[  ]
Il est difficile de décrire une de mes journées types puisque chacune dépend des symptômes dominants du moment, qui se manifestent de façon plus ou moins forte. Imprévisible, ce cocktail peut évoluer au gré des heures.
[  ]
Après chaque effort, je suis très essoufflée et les vertiges me guettent. Mon mince capital énergétique s’envole immédiatement. Je dois vite me mettre sur « pause », me « recharger », allongée, pendant trente minutes, une heure, parfois plus ; comme les toutes premières voitures électriques de très faible autonomie. D’ailleurs, outre l’absence d’effort physique ou intellectuel, cette pause me permet aussi de me déconnecter du stress, du bruit.
En fait, ma vie fonctionne comme le langage morse ! Un effort alterne toujours avec un temps d’arrêt.
[  ]
« le test d’intolérance alimentaire. Sceptique, au départ, sur le lien entre maladie neurologique diagnostiquée et alimentation, je dépasse vite mes réserves : non seulement ce lien existe, mais il est déterminant.
Ce test d’intolérance, appelé ImuPro, effectué sur 267 aliments et additifs alimentaires, est réalisé sur moi à partir d’un prélèvement sanguin, envoyé dans un laboratoire spécialisé, à l’étranger. Développé par R-Biopharm et désormais réalisable en France, à Metz, ImuPro permet également d’obtenir des résultats quantifiés. Certains laboratoires d’analyses médicales français proposent aussi un test d’intolérance alimentaire. Ils utilisent des techniques différentes et ne testent pas tous ni le même nombre ni la même préparation des aliments qu’ImuPro. Même si tous ces tests révèlent des informations précieuses, ils demeurent onéreux et non remboursés.
[  ]
Mais combien de médecins sont formés pour faire le lien entre l’alimentation et ces troubles et maladies en grand nombre ? Ils sont malheureusement bien rares.
[  ]
L’objectif de ce nouveau mode d’alimentation est d’arrêter la fabrication abusive d’anticorps et son effet boule de neige. Effectivement, je constate une amélioration, au moins sur un point : les infections ORL. Elles durent désormais moins longtemps et sont de plus en plus espacées. Un progrès qui me fait remonter de quelques niveaux des profonds sous-sols où j’avais échoué. En même temps, je constate un début de diminution de la constipation.
[  ]
L’hypothèse d’une infection due à un vaccin est évoquée, mais comment la prouver ?
[  ]
Une fois dans l’organisme, la bactérie [de Lyme] peut s’infiltrer partout : cerveau, tissus, artères, os… et y sommeiller longtemps, des années parfois, pour se réveiller, notamment à l’occasion d’une faiblesse immunitaire.
La biologiste américaine Eva Sapi explique que la Borrelia se déplace rapidement dans l’organisme et peut changer d’aspect. Entre autres, prendre des formes suivantes : spirochète, kystique ou biofilm. La bactérie s’enveloppe dans ce dernier afin de se protéger du système immunitaire.
Sans traitement antibiotique immédiat, la Borrelia a le dramatique pouvoir de provoquer diverses pathologies aiguës ou chroniques. Ces dernières peuvent être neurologiques – comme j’en fais l’expérience – cardiaques, arthritiques ou dermatologiques.
[  ]
Entre autres particularités, « la maladie de Lyme s’exprime pour ainsi dire de façon différente chez chaque individu ».
[  ] La piste d’une transmission par voie sexuelle est également avancée54. Ces fortes suspicions nous prouvent une fois de plus que la recherche devient tout aussi urgente que l’information au public.
[  ]
Mon expérience de malade et ce que mes lectures m’ont appris me donnent aujourd’hui la certitude que la maladie de Lyme sera l’un des prochains scandales de santé publique en France.
[  ]
Abandonnés, d’innombrables patients, mal ou pas diagnostiqués, sont toujours abreuvés de traitements allopathiques inappropriés, inadaptés, juste bons à camoufler provisoirement leurs symptômes. Sans parler de ceux qui, culpabilisés, taxés d’hypocondrie, de mensonge, continuent de sombrer dans les antidépresseurs.
(Sophie Bennarosh, « Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête... ni dans la vôtre !)




#
[anaxio-logique]
Le juge est parti.
Juge est parti.

#i
[simplexité]
Berthoz :
#119
C'est bel et bien un système simplexe, puisqu'il possède des propriétés complexes qui simplifie la neuro-computation.
#120fin-121
Devant la complexité du monde, le vivant trouve des solutions d'une exceptionnelle élégance, au prix de détours apparents qui détiennent en eux-mêmes une certaine dose de complexité.
... [éco-logique]

Chap.2 #121
#124
[ARG]
( ) le cerveau travaille en réalité dans une géométrie non-euclidienne ( ). ( ) Le cerveau utilise des processus multiples et plusieurs géométries.

#125
1' [détournement]

#i
Laisse mes tétons et mets tes tongs.


#i
Kiné
15
13h30
17
17h30






2019 07 06


#
La liste des symptômes liés à une intoxication – qui peuvent se manifester de nombreuses années après le début de celle-ci, et de manière différente d’une personne à l’autre, rendant le diagnostic plus complexe encore – est impressionnante. En plus de la fatigue, le Dr Horowitz cite notamment « douleurs articulaires, paresthésies, dysfonctionnement cognitif, angoisses, dépression, pertes d’équilibre, symptômes visuels, auditifs, variations pondérales, sensibilités accrues aux infections, symptômes cardiaques (palpitations, douleurs thoraciques). Tous ces symptômes peuvent être causés ou exacerbés par les toxiques environnementaux et les métaux lourds.
[  ]
J’ai enfin la confirmation de mon hypothèse : je suis bel et bien empoisonnée aux métaux. Sans aucune ambiguïté, les métaux passent du statut de suspects principaux à celui de coupables avérés. [  ]
Ces résultats expliquent, entre autres, la très forte atteinte de mon système nerveux central et l’effondrement de mon système immunitaire. L’une des particularités du mercure est en effet qu’il laisse s’installer les bactéries... Je comprends mieux pourquoi tous mes passagers clandestins se trouvent très bien chez moi et n’ont aucune raison d’en partir : mon organisme constitue pour eux l’auberge idéale, sous la protection du mercure. Ils y invitent même toutes leurs « connaissances ».
[  ]
Cet empoisonnement explique aussi l’échec de tous les traitements anti-infectieux entrepris depuis plus d’une décennie. Il est grand temps d’informer tous ces imposteurs que « l’établissement » va fermer pour rénovation ! L’heure du grand nettoyage au « karcher » a sonné !
[  ]
Quelle que soit la méthode de désintoxication choisie, je comprends qu’il est important, de nourrir l’organisme les cellules, avec des compléments alimentaires naturels : minéraux, oligo-éléments, huiles bio, oméga 3, vitamines, probiotiques, enzymes… Cet apport permet d’aider l’élimination des métaux chez ceux qui les ont accumulés. Ces remèdes sont adaptés à chaque individu et à sa progression dans la désintoxication. Comme tous les autres traitements, la désintoxication ne relève en aucun cas de l’automédication. Il est indispensable d’être suivi par un médecin, naturothérapeute ou autre, qui déterminera la nécessité éventuelle de stimuler plus ou moins les défenses immunitaires en fonction de l’état de l’organisme.
À cet égard, on lira avec profit dans l’ouvrage de Françoise Cambayrac Maladies émergentes : comment s’en sortir ? les recommandations de supplémentations du Dr Melet.
[  ]
Pour trouver un dentiste qui respecte le protocole de dépose avec précaution, il existe plusieurs pistes : interroger votre médecin spécialiste des métaux ou consulter l’Académie internationale de médecine orale et de toxicologie130 (IAOMT), qui dispense une formation internationale agréée des dentistes pour la dépose des amalgames dentaires, avec les précautions nécessaires.
[  ]
Puis, je comprends que j’ai expulsé un vieil amalgame de ma langue.
[  ]
Plusieurs patients souffrant de la maladie de Lyme ont eu des réactions de Jarisch-Herxheimer sévères pendant la chélation.
[  ]
Je ne suis plus seule décisionnaire, la pollution électromagnétique dépend de nous tous. Beaucoup de gens sont indifférents, ignorent ceux qui font état de premiers symptômes, ceux qui tirent la sonnette d’alarme. Pourtant, nous sommes tous concernés, comme le clame le Dr Béatrice Milbert : « Le défi du xxie siècle, c’est la maîtrise de l’hygiène chimique et électromagnétique, qui est en lien avec la résurgence de maladies infectieuses comme Lyme. » Et le Pr Dominique Belpomme136 précise qu’aujourd’hui 2 à 10 % de la population européenne est EHS137. Dans les cinquante prochaines années, la projection est estimée à 50 % de la population.
[  ]
Dans mon cas, un constat me trouble fortement : la superposition des symptômes. Nombre d’entre eux s’avèrent communs à l’Encéphalomyélite myalgique, à la maladie de Lyme et ses co-infections, et à l’intoxication aux métaux. Parmi eux, je cite, la fatigue chronique, les troubles cognitifs, la sensibilité aux infections, les douleurs musculaires et articulaires, les paresthésies, les pertes d’équilibre et troubles de la coordination, les palpitations, l’hypersensibilité auditive et visuelle, les variations pondérales.
[  ]
Je finis par découvrir que mes « coupables » seraient aussi incriminés dans de nombreuses pathologies, récemment dénommées « maladies émergentes139 ». L’empoisonnement aux métaux serait la principale origine de plusieurs d’entre elles, dont l’étiologie reste officiellement inconnue à ce jour.
J’ai recueilli une série de constats, compilé les observations de différents médecins, qui toutes convergent.
[  ]
Le Dr Dietrich Klinghardt, médecin allemand exerçant aux États-Unis, est l’un des premiers spécialistes internationaux des effets de métaux lourds sur la santé humaine. Il expliquait, lors d’une conférence à Zurich, le 31 octobre 2001, que « les métaux lourds jouent un rôle primordial dans toutes les maladies chroniques ». Voici ses principales conclusions, après plus de vingt-cinq ans de travaux :
« – Les maladies chroniques sont causées, induites ou aggravées par les neurotoxines. Les métaux lourds ne sont pas des carcinogènes mais des neurotoxines, des poisons pour le système nerveux.
– Les intoxications aux métaux lourds entraînent des infections chroniques qui se logent là où se trouvent les dépôts de métaux lourds. La médecine fait erreur en traitant les infections sans modifier le milieu par l’élimination des métaux lourds.
– Nous avons tous dans notre corps une accumulation de diverses neurotoxines qui provoquent ensemble un effet de synergie. Une étude clinique américaine a démontré que même des gens en bonne santé ont dans le sang au moins 70 produits toxiques différents.
– Comme le mercure a une importance significative dans l’accumulation des toxines, lorsque celui-ci est évacué les autres toxines s’échappent alors d’elles-mêmes. »
C’est ainsi que nombre de ses patients atteints de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, d’autisme, d’épilepsie, de problèmes d’attention, de schizophrénie, de sclérose latérale amyotrophique, de fibromyalgie, d’asthme et de plusieurs autres maladies souvent considérées comme incurables ont pu soit être guéris, soit voir leur état de santé s’améliorer nettement.
Le Dr Horowitz précise quant à lui que « tout comme les SIMS (maladie de Lyme et ses co-infections), les intoxications environnementales imitent les manifestations de nombreuses pathologies. Leurs symptômes sont exactement les mêmes que ceux que nous observons en cas de maladie de Lyme persistante, notamment les acouphènes, les maux de tête, les symptômes de la fibromyalgie, la fatigue, le Syndrome de fatigue chronique, les pertes de mémoire, les symptômes psychiatriques avec sautes d’humeur, les crises de panique et les troubles de l’apprentissage ».
[ ]
« Voici un extrait de leurs interventions concernant les « vaccins et maladies environnementales émergentes147 (M2E) ».
« Les M2E désignent un ensemble de pathologies qui forment entre elles un continuum. Ces affections se caractérisent par une détresse de l’organisme dans des conditions où la plupart des autres individus n’accusent aucune souffrance. L’exposition à un effort, à un stress, à un agent chimique ou physique se manifeste, chez les sujets touchés, par des symptômes non spécifiques qui conduisent, à mesure que leur gravité progresse, vers une véritable désaffiliation sociale.
Cette hypersensibilité se retrouve dans la fibromyalgie, le Syndrome de fatigue chronique, le Syndrome de l’intestin irritable, le Syndrome post-traumatique, le Syndrome de la guerre du Golfe, la sensibilité chimique multiple ou le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques… […]
Les personnes touchées sont en très mauvaise santé et leur qualité de vie est sensiblement amoindrie. Leur prise en charge n’est absolument pas satisfaisante car les médecins sont généralement désemparés face à eux. »
Les intervenants estiment que la question des M2E ne pourra pas être résolue en éludant la question de la toxicité, notamment celle du mercure des amalgames et des vaccins.
[  ]
Dans ses ouvrages, Françoise Cambayrac cite de nombreux témoignages de malades souffrant de fibromyalgie ou d’autres maladies qui, une fois désintoxiqués aux métaux, se portent bien, ou beaucoup mieux.
[  ]
Mes recherches m’ont permis non seulement de mettre en lumière l’implication hallucinante - des métaux dans mon histoire médicale mais aussi de réaliser que plusieurs maladies émergentes sont concernées. Bien que celles-ci soient de cause officiellement inconnue, elles ont de manière évidente un élément commun : l’intoxication aux métaux.
[  ]
Étrange ! Pourquoi, en près de deux décennies de maladie, n’ai-je jamais entendu parler de tout cela ? Pourquoi a-t-il fallu que je me décide à enquêter par moi-même pour commencer à comprendre ? À la vérité, cette enquête n’aurait jamais dû exister : ces informations devraient être de notoriété publique, tout comme les études publiées par les rares médecins français qui travaillent sur les intoxications aux métaux.
D’ailleurs, je n’aurais pas davantage dû recevoir ce vaccin s’il avait été retiré, comme ç’aurait dû être le cas, depuis tout ce temps.
[  ]
Mon état de santé résulte d’un scénario que j’ai pu reconstituer ainsi : mon organisme accumule dangereusement les métaux depuis ma vie in utero. Mal équipé (gène ApoE4), il est dans l’impossibilité de les évacuer spontanément. Parmi les dégâts causés par cette pollution, mon système immunitaire devenu défaillant laisse tous les agents infectieux qu’il croise (virus, bactéries, parasites) élire domicile dans mon organisme, les allergies se développer… C’est sur ce terrain devenu pollué et saturé que, lors de ma grossesse, l’embrasement général pourrait avoir été causé par une étrange allumette : un composant du vaccin GenHevacB. De plus, mon ÉlectroHyperSensibilité est une autre conséquence de la saturation de mon organisme par les métaux.
La pièce maîtresse du puzzle mystère demeure donc l’empoisonnement aux métaux.
[  ]
Il [le Dr Richard Horowitz] insiste notamment sur le fait que « c’est sans doute pour cela que tant de patients ne vont pas mieux après le traitement “standard” de la maladie de Lyme : un mois de doxycycline ou de Rocephine® (ceftriaxone).
Une approche globale semble plus que jamais indispensable.
[  ]
À la réflexion, j’ai trouvé dommage de me taire plus longtemps encore, alors que je suis convaincue que la plupart des pistes que j’ai explorées et que je rapporte ici pourront être utiles à d’autres tout de suite. Le temps est trop précieux quand on souffre.
Deux autres raisons m’ont également encouragée à compléter mon premier témoignage sans plus attendre. D’une part, depuis que j’ai commencé mon entreprise de la désintoxication aux métaux, j’ai rencontré d’autres malades lors des séances de chélation, beaucoup plus avancés dans ce processus : ils vont nettement mieux ou sont guéris. Certes, ils sont souvent moins atteints, moins accablés de symptômes que je ne le suis, mais leur progression est prometteuse. D’autre part, les nombreux témoignages d’ex-malades, diversement diagnostiqués, dont fait écho dans ses livres Françoise Cambayrac, elle-même ex-fibromyalgique, sont particulièrement encourageants.
[  ]
Finalement, souffrir d’une maladie orpheline m’aura amenée à opérer une longue quête en moi-même, à trouver cette force intérieure, dès l’instant où j’ai compris que je ne pouvais attendre indéfiniment une solution extérieure toute faite, un traitement déjà codifié, comme pour les maladies connues.
[  ]
(Sophie Bennarosh, « Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête... ni dans la vôtre !)
+
Nietzsche, Ecce Homo : je suis finalement mon meilleur médecin, eux nuls

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[bio-logique]
Otto Karl Voilà, une des signataires de ça m'a reçu aujourd'hui et semble vouloir me traiter (en commençant comme il se doit par des examens plus particuliers) : https://www.nouvelobs.com/.../maladie-de-lyme-le-cri-d...


nouvelobs.com
MALADIE DE LYME. Le cri d'alarme de 100 médecins : "Il y a urgence"
MALADIE DE LYME. Le cri d'alarme de 100 médecins : "Il y a urgence"



David Serge "En conclusion, on peut affirmer tout d'abord que nombre de tiques ne sont pas porteuses de la bactérie (mais nous ne disposons pas de données récentes pour la Belgique). Ensuite que la morsure d'une tique infectée ne provoque pas toujours - loin s'en faut - une maladie de Lyme. Après une morsure, 4 personnes sur 1000 seulement développeront des symptômes sévères."

    •    
Otto Karl Mais c'est pas du tout la question. (La plupart des "lymeurs" n'ont même pas de souvenir de piqûre. Et j'en connais une, c'est une piqûre de punaises de lit. Auxquelles et à laquelle j'ai eu droit moi aussi.) La question c'est les symptômes ! A fortiori quand ils sont toujours un peu les mêmes ou du même ordre, et décidément inexpliqués par les examens classiques, au terme d'une interminable errance...


Otto Karl D'autre part, ça dépend du système immunitaire, des co-infections et des régions ! Voire du temps que ça prend, parfois des dizaines d'années. Et en île-de-france, par exemple, les chances sont plus grandes.



Johannes Climacus Sauf qu'il y a sûrement plein d'autres possibilités que la MDL pour expliquer ces symptômes. Mais les "errants", comme Karl ou moi, on y passe forcément, par cette case.
Là, Karl, c'est sa période. J'ai eu la mienne (je suis évidemment en train d'y repenser, du coup), mais de très grandes chances qu'on reparle de tout ça dans 2 ou 3 ans, et Lyme aura été écarté.. Et reviendra peut être. C'est cyclique.
Simplement le besoin d'avoir un semblant d'explication, de réponse. Alors que pour tous ces troubles, la médecine, c'est le putain de Moyen Âge. Peut être que dans 25 ans, pour Karl ou moi, on dira "ah oui, ben c'était *nom d'une nouvelle maladie*, en fait, mais on savait pas la détecter à l'époque.



Johannes Climacus "Un même été, j'ai attrapé six tiques, ce n'est que quatre ans plus tard que j'ai été persuadé d'être atteint de la maladie de Lyme, après voir lu sur un site Web la liste des symptômes."
(Edouard Levé, Autoportrait, p96-97)
Que tu m'avais envoyé, Otto Karl, justement


Otto Karl Oui oui. Je pense aussi un peu comme toi. Et pense en première alternative au métaux lourds ! et d'ailleurs, c'est lié. Les métaux lourds empêche le corps de lutter efficacement contre les bactéries, etc. Surtout si en plus on le nourrit de gluten et produits laitiers. La boucle est bouclée ? Mais ensuite, c'est le comment... Et pourtant, c'est pas faute de m'être renseigné, mais c'est lourd de lancer tout ça, après un tel parcours, et coûteux... Et pas simple. Alors que dans quelques années, oui... En une semaine, ce sera réglé. Comme la pénicilline aujourd'hui contre la syphilis, dont sont morts fous maupassant et peut-être nietzsche, entre autres. D'ailleurs, pour nietzsche, je pense de plus en plus à Lyme ou un truc du genre, tout simplement, ça y ressemble beaucoup ! Eh oui, je sais, je lance un scoop ; ) Cela dit, il n'empêche que... Lyme, c'est sûrement pas totalement bidon. Pour "preuve", la dernière émission que j'ai postée en commentaires. À ne pas manquer !


Otto Karl Et la boucle se boucle encore mieux quand on sait le rôle du stress dans tout ça, et Lyme en particulier. Donc, tout est lié, et nous perd...


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L'avis de scientifiques, spécialistes de toxicité mercurielle :
Tout médecin, tout dentiste devrait, devant des patients souffrant de pathologies à étiologie douteuse ou de maladie auto-immune, se demander si le mercure qui s’échappe des amalgames a pu contribuer à leurs symptômes.
(Maths Berlin. Rapport officiel suédois sur les risques liés aux matériaux dentaires : Mercury in dental-filling materials – an updated risk analysis in environmental medical terms. An overview of scientific literature published in 1997-2002 and current knowledge, 2003.)
Par conséquent, les amalgames, en tant que source majeure d’exposition au mercure pour la population générale, devraient être considérés dans le diagnostic différentiel des patients examinés pour des problèmes neuropsychiatriques ou des pertes de mémoire à court terme.
(ME Godfrey et coll. Apolipoprotein E genotyping as a potential biomarker for mercury neurotoxicity. Journal of Alzheimer’s Disease 5 (2003) 189–195)
(https://www.non-au-mercure-dentaire.org/maladies.php)

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[taisage][méta][formule][TP]
Je privilégie donc l’écriture [  ]  plutôt que de multiples conférences privées pour mes innombrables interlocuteurs. Parler constitue toujours le même énorme effort pour moi. Pourquoi m’épuiser davantage à tenter d’expliquer l’impensable ? Pour me préserver physiquement, je dois imposer le silence autour de moi.
(Sophie Bennarosh, « Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête... ni dans la vôtre !)


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On ne connaîtrait « le cœur des choses » qu’à travers les sentiments qu’elles éveillent en nous. C’est ce que formule le mono no aware, principe littéraire japonais, définissant les émotions qui naissent en nous au contact des faits et des choses comme le seul moyen d’en connaître leur substance. « Le sentiment des choses » en est une traduction possible et élusive.
Elodie Royer et Yoann Gourmel sont critiques d’art et commissaires d’expositions. [ ]
(Exposition "Le sentiment des choses", 15.12.11-26.02.12, https://www.fraciledefrance.com/sentiment-choses/)

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[esth:éthique][po:éthique][vrac][fragmentage][ARG]
Elodie Royer – Oui, [le relation subjective aux objets] c'est quelque chose qu'on a toujours, en tout cas je crois, essayer de mettre en avant dans nos expositions, de vraiment privilégier l'expérience qu'on peut faire d'une oeuvre, d'une exposition, et donc en plaçant toujours au centre la place aussi du spectateur. Par la manière de faire des expositions, par la manière d'associer les oeuvres entre elles, par des choix de scénographie, en tout cas de privilégier cet accès pour que le spectateur puissent s'insérer dans les oeuvres, se les approprier, les transformer à sa manière. Donc c'est quelque chose qui a toujours été important pour nous [Yoann Gourmel, Elodie Royer]. Et effectivement quand on a rencontré pour la première fois fois cette idée de "mono no aware", du sentiment des choses, ça venait nous parler de façon très directe, et c'est à partir de ce moment-là… on a envie de travailler sur ça. Et c'est vrai que chez [Bruno] Munari, dans sans travail, on retrouve cette espèce de simplicité, dans ses formes et dans la manière aussi de s'adresser aux gens, en fait, en laissant toujours un place à chacun, dans ses oeuvres comme dans ses livres, comme dans ses objets de design, où on est toujours face à des objets non-finis. Même pour les objets design de Munari, on pourrait parler de "design non-fini" : c'est toujours à la personne qui les [  ] regarde de les compléter, de les terminer à sa manière.
(Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 28')
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Cf. Infra : Léonard de de Vinci, inachèvement…


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En 1813, une démonstration devant l'Académie française de médecine, dirigée par M. Touéry, un pharmacien de Montpellier, a permis de conclure qu'une dose létale de strychnine pouvait être neutralisée si celle-ci est enrobée dans du charbon végétal. Une étude récente a établi que le charbon végétal pouvait adsorber certains virus tels que la variole du mouton, le rotavirus, l'entérovirus et la fièvre aphteuse. Des essais cliniques sur des rats ayant ingéré des gélules de charbon végétal sont arrivés à la conclusion que ce produit naturel ralentissait le vieillissement. En effet, ces rats ont vu leur espérance de vie grimper de 34,4%, en raison de l'amélioration de leur flore intestinale et des processus d'élimination et d'assimilation.
(http://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/charbon-vegetal.htm)


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[intelligence][surdouage][autorevendication]
En anglais, ils ont cette expression qui dit : "to smart for your own good" : "Tu es trop intelligent pour ton propre bien-être ". [  ] C'est quelqu'un qui se considère au-dessus des autres, parce qu'il est clairement plus intelligent que la moyenne, tout en manquant cruellement de confiance en soi. Ce qui fait qu'il est dans cette sorte de zone paradoxale, où il rabaisse tout le monde pour se faire sentir plus important, et ne fais aucun effort pour s'adapter à la personne à qui il est en train de parler.
(Critique masquée, Comment écrire et filmer l’intelligence, 38'50)



#i
Véro
130 rue Wilson

#i
Lucie (de chez Véro) - moi j'utilise des mots juste pour m'exprimer.
Karl - et moi des mots justes.

#i
Simplexité
#####139

#i
Marie :
Bah, irène Grosjean dont tout le monde se fout de ma gueule, elle dit que...

#i
Comme traitement, il me faudrait un traitement de faveur...











2019 07 07

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[bio-logique]
Je le vivais mal partout.
Je le vivais… mal… partout.

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[formule]
[Entreprise] Dietaroma, « partageons l'essentiel »




2019 07 08

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[bio-logique][TP]
On fait des tests, on ne trouve rien et un jour ou l'autre, on finit par se retrouver chez le psychiatre avec des antidépresseurs... entrant ainsi dans une spirale infernale dont on sort rarement indemne. C'est un peu l'histoire de la syphilis, qui autrefois était considérée comme une maladie mentale, avant qu'on ne découvre qu'elle était due à une bactérie. Et le parallèle n'est pas gratuit : la bactérie de la syphilis appartient à la même famille des spirochètes que les borrélies de la maladie de Lyme.
(https://www.alternativesante.fr/lyme/maladie-de-lyme-l-epidemie-silencieuse)


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[bio-logique]
Un remplaçant du Tic Tox ?
Il faut citer ici une synergie d'huiles essentielles qui existe depuis plus de vingt ans et qui a fait ses preuves dans la lutte contre les virus et les infections microbiennes. Cette synergie est aujourd'hui employée avec succès par de nombreux patients infectés par les borrélies. Elle n'est pas interdite à la commercialisation (notamment parce que son fabricant ne fait aucune allusion à la maladie de Lyme dans ses documents de vente). Elle a pour nom Alternativ'aroma et mélange, dans une base d'huile végétale de Perilla frutescens bio, des huiles essentielles de :      Cinnamomum camphora bio,     Melaleuca quinquinervia bio,     Trachyspermum ammi,     Laurus nobilis bio,     Origanum compactum bio,     Cinnamomum zeylanicum bio,     Eugenia caryophyllus bio,     Citrus paradisii bio,
Si vous souffrez de la maladie de Lyme, cela ne vous coûtera que quelques euros pour vérifier si les symptômes dont vous souffrez sont atténués par la prise de ce mélange. Normalement, vous devriez ressentir une amélioration au bout de 3 semaines de prise (20 gouttes, soit 1ml, à diluer avant un repas, dans un verre d'eau. Un flacon vous fera 15 jours. Si vous trouvez ça trop fort au goût, optez pour la formule en gélules).  Mais méfiez-vous, car la bactérie est particulièrement résistante et lorsqu'elle est attaquée elle peut générer des réactions inflammatoires assez violentes (réaction de Jarisch-Herxheimer). Diminuer alors la posologie ou arrêter totalement le traitement pendant quelques jours et boire suffisamment (1,5 l/j). Il est ensuite conseillé de faire trois mois de cure. Ainsi, les huiles essentielles auront le temps d'imprégner l'ensemble de votre organisme et ne laisseront aucune échappatoire aux bactéries.  Si vos symptômes sont très handicapants, je vous recommande de faire d'abord un traitement d'attaque de deux semaines (20 gouttes, soit 1mL, à diluer avant chaque repas, dans un verre d'eau, une cuillère de miel ou un support neutre, 3 fois par jour). Un flacon vous fera alors 5 jours.  Pour une pathologie aussi complexe et résistante, il ne faut pas hésiter à multiplier les approches. Pour faire le point sur les intérêts et limites des traitements antibiotiques, adopter les bons gestes après une piqure ou gérer une infection chronique à Lyme, vous pouvez également lire le dossier en cinq parties du Dr. Naïma Bauplé, celui plus récent de Dimitri Jacques, ou consulter la formule de l'aromathérapeute Aude Maillard chez nos confrères du magazine Plantes & Santé.
(https://www.alternativesante.fr/lyme/maladie-de-lyme-l-epidemie-silencieuse)


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[bio-logique]
En parallèle, j’entrepris de réparer mon «terrain», en adoptant une alimentation équilibrée et hypotoxique sans sucre, sans gluten et sans laitage. J’étais convaincue que cette approche marcherait… J’étais pourtant loin du compte!
Mes symptômes et mes rechutes persistaient et j’étais fatiguée mais aussi hantée par des vertiges et des sensations d’ébriété chroniques. Je compris alors qu’il fallait aller beaucoup plus loin.
(Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)
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De très nombreux malades de Lyme se plaignent de douleurs dentaires ou de la mâchoire qui ne sont pas toujours objectivées.
(Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)

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Le microbe n’est rien, le terrain est tout», concédait Pasteur avant sa mort, paraît-il, à l’instar du célèbre physiologiste Claude Bernard et du scientifique Antoine Béchamp!
(Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)


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« L’esprit humain est comme un parapluie : il ne sert que s’il est ouvert. »
(WALTER GROPIUS, DESIGNER AMÉRICAIN)
(Cité par Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)




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[bio-logique]
Mr Yannick Schraen (père de Yannick) – C'est très compliqué. Il y a pas de nom sur une maladie. [  ]
Frédéric Lopez – [  ] dans le regard des gens [  ] Vous sentez une suspicion. Comme il y a pas de nom, on a l'impression qu'il y a pas de maladie. Et donc il souffre d'une non-maladie. [  ]
– Voilà. C'est bizarre. Et donc s'il y a pas de maladie, c'est forcément que ça se passe ailleurs. Et si c'est ailleurs, c'est dans la tête.
(Maladie de Lyme : le combat d'un père contre les médecins, 15')



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[pour judicaël]
Qu’est-ce qui est le plus difficile dans votre approche ?

C’est la réforme alimentaire. Prendre des compléments alimentaires n’est pas un gros changement pour la plupart des gens. Mais renoncer aux glaces, gâteaux, chocolat ou même aux céréales pour les végétariens, c’est très difficile. Surtout sur du long terme.

Justement, quelle alimentation préconisez-vous ?

À force de chercher partout, notamment dans les publications traitant des maladies auto-immunes, de l’intestin, je suis tombée par hasard sur le régime GAPS popularisé par Natasha Campbell. Elle a conçu ce régime pour son enfant autiste en reprenant des travaux qui existaient depuis 50-60 ans. Et ça marche, tant pour l’autisme que pour de nombreuses pathologies environnementale à composante infectieuse. Je me demande comment on a pu passer à côté de ça. Il s’agit d’un régime sans céréales et sans sucres au sens large, hypotoxique, encore plus restrictif que le régime Seignalet. La bonne nouvelle par contre c’est qu’on n’a pas à le suivre toute sa vie : entre 6 mois et 2 ans « seulement ». Cette réforme alimentaire est un indiscutable allié des soins de Lyme.

En combien de temps constate-t-on des résultats quand on suit ce régime ?

Si vous ne mangez plus d’aliments pro-inflammatoires alors que vous en consommiez avant, les bénéfices se voient dès 2 jours à 1 semaine. De manière plus générale, il faut 3-4 mois pour constater des résultats. Le problème c’est que dès que ça va mieux, les patients observent moins bien la réforme alimentaire. C’est une approche qui demande de rester très rigoureux. Idéalement il faudrait avoir un thérapeute qui connaisse bien Lyme et cette réforme alimentaire mais ce n’est pas facile à trouver.
La nutrition reste le phare du traitement. Bien respecter cette réforme permet aussi de ne pas acheter trop de compléments alimentaires. De toute façon, dès qu’il y a un écart, le patient le paye tout de suite avec le retour des symptômes.
(https://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/la-maladie-de-lyme/j-albertat-lon-peut-soigner-la-maladie-de-lyme-par-lalimentationr)



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[âge]
L’avocat est un fruit climactérique, ce qui signifie qu’il poursuit son mûrissement une fois cueilli.
(https://www.satoriz.fr/cuisine/les-fruits-oleagineux-coco-olive-avocat/)


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[autophilosophe]
    Nos patients consultent Internet, se renseignent et interviennent dans des forums. Leurs souffrances et nos impasses thérapeutiques les conduisent à chercher des informations «tous azimuts», à expérimenter l’automédication ou à s’engager dans l’errance thérapeutique. Certains peuvent se révéler de véritables «experts» et des partenaires qualifiés pour nos recherches.
    Patient expert, cheminement thérapeutique participatif : ce parcours vers la santé se révèle aussi comme un tremplin vers l’avènement d’une nouvelle conscience. Comment prendre sa santé en main, comment participer à devenir auteur et acteur dans sa destinée? Ceci implique un changement de mode de vie qui passe par une métamorphose du rapport à soi-même et au monde. Lorsque cette métamorphose est introduite par paliers avec mesure et bon sens, elle se révèle source de joie de vivre et procure de nouvelles vigueurs.  »
(Docteur Albert Werckmann, préface à Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)
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Ce chemin, complexe c’est certain – il ne ressemble en rien de celui auquel nous sommes habitués aujourd’hui en termes de prise en charge des problèmes de santé – est celui que j’ai emprunté moi-même et que les patients que j’ai accompagnés ont pris aussi. C’est celui qui me semble apporter les meilleurs résultats pour lutter contre la chronicité. C’est un chemin long, très long, en plusieurs étapes. Il demande un investissement personnel important, de la rigueur, de la patience et de l’optimisme.
(Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)
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Les citoyens, dans leur grande majorité, se représentent la médecine comme la source principale de santé à laquelle seuls les professionnels de santé peuvent donner accès.
Ce système dominant de pensée est une grande et dangereuse illusion. La santé et notamment l’espérance de vie dépendent un peu de facteurs génétiques, principalement de nos comportements et de nos environnements économiques et socioculturels, très peu de la médecine et des médecins.»
PR CLAUDE BÉRAUD, ANCIEN MÉDECIN-CONSEIL NATIONAL DE LA CAISSE NATIONALE D’ASSURANCE-MALADIE.
(Cité par Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)


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[BNFA]
Éric Chevillard, L'explosion de la tortue
Judith Schlanger, ma vie et moi
Jacques Perry, Vie d'un païen
Ma chère Lise, Vincent Almendros
L'essentiel et rien d'autre, Fumio Sasaki


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(réf. : Judith Schlanger, ma vie et moi)
-> Ma vie e(s)t pas moi.

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[karl]
Les constitutions naturopathiques
Le Neuro-Arthritique
Le neuro-arthritique est souvent élancé. mince. longiligne avec une ossature peu développée. Le type neuro-arthritique a un système nerveux toujours en éveil et peine à se détendre. Il aime l'effort intellectuel. Il craint le froid et aime le chaud, se couche tard, se lève tard et a un sommeil léger. Il est souvent plus délicat et se surveille en permanence. ll a tendance à somatiser les événements par la rumination mentale. ll est constamment en train de penser et d'être dans la sphère intellectuelle. ll ne peut pas faire d'excès de table sans en ressentir les conséquences, il fait d'ailleurs en général très attention à son alimentation et à sa santé, cherchant lui-même à adapter son alimentation à sa capacité digestive (régime dissocié, monodiète, Seignalet, etc.). ll est plus prompt à la déminéralisation, l'acidose tissulaire, l'arthritisme, rhumatismes, la dystonie neuro-végétative, les pathologies nerveuses (stress. sclérose en plaques, dépression, angoisses...)
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)


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[bio-logique][épure][minimalisme][éco-logique]
Il n’y a pas de moyen plus direct, plus radical, plus efficace, de ramener le corps à son état de fonctionnement optimal que de jeûner...
Et pour cause, c’est la nature du vivant que d’être auto réparant, c’est notre caractéristique unique, et pour que cette réparation advienne, la première des règles c’est : ne rien faire et laisser faire. En d’autres termes, faire une pause, d’un mode de vie antinomique avec nos besoins vitaux, et permettre au corps de réguler et rééquilibrer ce qui doit l’être.
(Thierry Casasnovas, préface à Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)
+
Le jeûne donne une sensation de liberté et de légèreté inégalée.
Surtout, le jeûne confronte notre peur la plus profonde : celle de manquer. Et c’est peut-être cela le plus grand bénéfice d’une période de jeûne. Lorsque l’on se passe de nourriture pendant 1, 2 ,3 jours, voire une semaine, deux semaines ou quatre semaines pour avoir un effet sur les pathologies les plus graves, on se rend compte que si on ne mange pas… et[/eh] bien, on ne meurt pas ! Contrairement à ce que l’on nous a toujours dit ! À l’inverse, on se sent plus léger, plus lucide, plus énergique et en meilleure santé. On a cette fierté d’avoir obtenu la victoire de l’esprit sur le corps certes, mais on se sent surtout très libre, libre de toutes les peurs et angoisses véhiculées par notre société (et les médias). Lorsqu’on ne mange rien à un repas, deux repas, ou peut-être quelques jours, on n’est pas dénutri mais on est au contraire nourri (par ses propres ressources), détoxiné, revitalisé et en pleine forme, à condition, bien sûr, d’avoir choisi de ne pas manger. L’échec d’une première cure de détox ou de jeûne est souvent dû à la peur d’être affamé et non à la faim réelle, qui ne se manifeste pas avant de nombreux jours de jeûne. Les petits gargouillements d’estomac le premier et deuxième jour dissuadent de nombreuses personnes de poursuivre leur jeûne plus de quelques heures, alors que ces petits symptômes inconfortables sont la porte d’entrée nécessaire pour expérimenter la puissance et la beauté du jeûne.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)
+
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Mais le jeûne est surtout la méthode royale de santé !
Il améliore, voire guérit, la plupart des pathologies et maladies en quelques jours voire quelques semaines.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)
+
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Aujourd’hui, l’alimentation est la première cause de mortalité dans la plupart des régions du monde, excepté dans certaines régions de l’Océanie et de l’Afrique sub-saharienne. [  ] L’obésité progresse à une vitesse vertigineuse dans le monde entier.
[  ]
Le rythme de vie effréné dans lequel nous vivons provoque aussi un stress chronique (90 % des personnes en souffrent) et il nous est difficile de trouver du temps pour nous. Nous sommes en permanence connectés, au téléphone, aux réseaux sociaux, à l’internet et aux autres… et un peu moins à nous-mêmes.
[  ]
Le jeûne permet de prendre du temps pour nous-même, de faire une pause alimentaire et mentale. Pendant cette pause alimentaire, nous allons économiser 40 % de notre énergie, normalement affectée à notre digestion, pour renouveler les cellules de notre corps, mais aussi détoxiner les organes, les tissus et notre esprit. Lorsque l’on jeûne, nous économisons l’énergie digestive, la plus consommatrice d’énergie, mais aussi l’énergie de mobilité (on fait moins de sport et moins de mouvements) et l’énergie intellectuelle (on se repose plus). L’énergie disponible est principalement alors affectée au nettoyage du corps.
Durant le jeûne, on se sent souvent euphorique, grâce à l’augmentation de la sécrétion de sérotonine, nous ressentons une stabilité émotionnelle plus grande, un bien-être ainsi qu’une vitalité accrue.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)



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[autophilosophe]
Le jeûne a depuis quelques années bonne presse. Toutefois comme c’est trop souvent le cas malheureusement, quand quelque chose est très simple, nous avons tendance à le compliquer, pour le réserver à certaines catégories de « spécialistes ».
Il en est de même pour le jeûne. S’il est vrai que celui-ci s’est démocratisé dans les esprits comme dans les pratiques, il n’en reste pas moins qu’il est toujours présenté comme une pratique « dangereuse » qu’il faut obligatoirement expérimenter accompagné de « spécialistes » dans des structures spécialisées... Et pourtant rien n’est plus erroné.
Un spécialiste du jeûne, c’est quelqu’un qui a jeûné.
(Thierry Casasnovas, préface à Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)
//
Est philosophe celui qui le devient. (Gilles Deleuze)



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[Pour Stéphanie]
Personnellement, je pratique le jeûne pour regagner des kilos et permettre à mon système de mieux absorber les nutriments que j’ingère. De nombreuses personnes ont jeûné pour grossir avec un grand succès et de nombreux bienfaits. (…) Avec un jeûne modifié de quatre jours (…), j’ai repris, dans les trois semaines qui ont suivi le jeûne, 3.5 kilos alors que mon poids ne cessait de décroître depuis des mois et avait fini par atteindre 40.5 kilos. Tout le monde dans mon entourage s’opposait au jeûne et beaucoup me disaient que j’étais anorexique. Mais ni l’alimentation protéinée, sucrée, grasse, ou l’alimentation de santé basée sur les fruits et les légumes, ou la ribambelle de compléments alimentaires que je prenais n’avaient eu un quelconque effet. Le jeûne est pour moi LA recette miraculeuse, si elle est bien sûr appliquée sous tous ces aspects : physique, mentale, émotionnelle, et spirituelle.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)
Sa réponse :
Peut être que ça peut marcher. Mais j'aime trop la bouffe pour jeûner.
"the two best things in life can be done on a table"


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[àmouréinventer][liste]
films :
Lost in translation
Les corps impatients

(La confusion des genres ?)


Plus relativement :
La maman et la putain



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[brachy-logique]
Rate pas le coche. Voilà. Je vois pas ce que je pourrai ajouter.
(The social Network [film], 1:16')


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(V)
Le jour se lève sur la ville américaine…
(The social Network [film], 1:20')


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[HN][TP]
On pourra voir les photos qui illustrent les grands moments de notre vie sociale. C'est la vraie numérisation de notre vie. On n'ira plus à une soirée juste comme ça, on ira à une soirée avec son appareil-photo numérique. Et nos amis revivront la fête en ligne. Et ils tagueront. [  ] On vivait dans des fermes, après on a vécu dans les villes et on va finir par vivre sur internet.
(The social Network [film], 1:47'25)


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(AF)
[TP][otteur][politique][HN]
Pour être invisible dans la société de traçabilité, devenez un « furtif »
Dani Legras — 8 juillet 2019
De quelle manière contourner la tyrannie de la transparence et revenir à une approche plus sensorielle du monde qui nous entoure?
Adepte d'une sorte d'«épicurisme technologique» (un usage raisonné des outils numériques), Damasio s'interroge sur une société du contrôle qui submerge l'humanité de façon exponentielle. «J'ai cherché à savoir comment des êtres vivants pourraient échapper à un régime qui génère de la trace en permanence pour les GAFAM. L'empire digital est un empire 100% surveillé», souligne-t-il.  Le constat est alarmant: la technologie s'invite dans notre quotidien et dans notre intimité de façon profondément intrusive, voire indésirable. Comment peut-on se soustraire ou au moins s'esquiver d'un monde hyperconnecté qui exploite notre attention jusqu'à la moelle et s'empare de ce qui est personnel ou confidentiel?  La réponse poétique proposée par Alain Damasio – et qui sert de jolie métaphore à nos vies surveillées–, ce sont «les furtifs». Créatures vivantes capables d'écritures cinétiques, évoluant dans les angles morts (et dans les interstices), sortes de mutants insaisissables qui fusionnent dans leur corps le minéral, le végétal et l'animal, dans le but de passer inaperçues et d'éviter la prédation de l'être humain.
[  ]
Le roman est tellement en phase avec l'air du temps et l'allégorie si puissante que la question s'impose :
Comment peut-on devenir des furtifs et s'émanciper du diktat numérique ainsi que de l'emprise des objets connectés sur notre vie personnelle? Comment se garder d'être tracé·e en permanence ? De quelle manière contourner la tyrannie de la transparence et revenir à une approche plus sensorielle du monde qui nous entoure?
Damasio prône, lui, un rapport sans interface avec le dehors, avec l'étranger, avec l'animal, la plante, la pluie, avec l'autre qu'on ne connaît guère. Il considère qu'on aurait tout à gagner à déchirer à la main le «techno-cocon» qui nous rassure et qui nous gère. Furtif, donc.
[  ]
Dans l'essai Mobilisation totale, le philosophe italien Maurizio Ferraris affirme que pour la première fois dans l'histoire du monde, grâce au téléphone mobile, nous avons l'absolu dans notre poche. Mais, tempère-t-il, avoir le monde en main signifie aussi, automatiquement, être aux mains du monde.
(http://www.slate.fr/story/179292/societe-tracabilite-numerique-furtifs-alain-damasio)


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Keyser Söze est un criminel dont la cruauté et l'influence sont devenues mythiques parmi les forces de l'ordre et les criminels eux-mêmes, doutant de son existence, voire la niant.  Dans le film, Keyser Söze est harcelé par une bande rivale de Hongrois en Turquie, qui ont fait irruption dans sa maison, ont violé sa femme et menacent ses enfants. Plutôt que de voir sa femme et ses enfants tomber aux mains de ses ennemis, Keyser Söze les tue lui-même, puis exécute tous les membres de la bande (sauf un, qui est chargé de répandre la nouvelle). Enfin, il pourchasse et élimine tous leurs proches.  Une des phrases les plus célèbres du film, prononcée par Verbal Kint, est : « Le coup le plus rusé que le Diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu'il n'existe pas ». Elle ressemble1 à une phrase issue du Joueur généreux de Charles Baudelaire (« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas ! »2), et sert à faire comprendre l'une des idées principales à propos du personnage de Keyser Söze : que tout le monde, même ceux qu'il emploie, en viennent à douter de son existence.

Le spectateur est amené à comprendre que Roger « Verbal » Kint est un pseudonyme de Söze. Roger « Verbal » Kint est interprété par Kevin Spacey et Keyser Söze, apparaissant en flashback, par Scott B. Morgan.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Keyser_S%C3%B6ze)
+
[  ]
Épilogue
On revient à l'interrogatoire de Verbal, qui a fini son histoire. [  ] Sa caution ayant été versée, Verbal quitte le poste de police. Kujan, resté dans le bureau du sergent Rabin, réalise alors que des noms et détails mentionnés dans l'histoire racontée par Verbal proviennent en fait du tableau d'affichage, et que le nom de Kobayashi est celui de la marque du fabricant imprimée sous sa tasse de café. Se rendant compte que Verbal a tout inventé, il se lance à sa poursuite, passant près d'un fax qui est en train d'imprimer le portrait-robot de Keyser Söze : c'est le visage de Verbal. Celui-ci vient de sortir du poste de police, sa jambe et sa main redevenues valides. Il monte à bord d'une voiture conduite par son complice (celui présenté sous le nom de Kobayashi) qui s'éloigne.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Usual_Suspects)

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[bio-logique][noirage][TP]
Sa copine – Ça prendra fin si on…
Dean Keaton – Ça finira jamais, point final. [  ] C'est fini. Je suis fini.
– Me laisse pas tomber maintenant, Dean.
– Ça finira jamais.
– Je t'aime. [  ] Je t'aime. Tu m'entends ?
(Usual Suspects [film], 26'30)


#
[bio-logique]
Je chierai (probablement) du sang ce soir.
(Usual Suspects [film], 30'05)


#
Tenant lieu de lieutenant.



#
[otto karl][TP][multimédia]
John Ottman est à la fois le monteur et le compositeur de la musique du film [Usual Suspects].
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Usual_Suspects)
+
John Ottman est un compositeur, monteur, réalisateur et producteur américain né le 6 juillet 1964 à San Diego, Californie (États-Unis). C'est un collaborateur régulier des réalisateurs Jaume Collet-Serra, et surtout Bryan Singer, de tous les longs métrages duquel il a assuré le montage et la musique, à l'exception du premier X-Men. Il remporte l'Oscar du Meilleur Montage pour Bohemian Rhapsody (film).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Ottman)


#i
[brachy-logique]
Formuler concis non rien.

#i
[programme]
On se fait une raison d'exister.

#i
[TP]
Voilà en quoi a consisté mon temps perdu.

#
Jean Michel jacobowicz
L'hypnose douce


#i
Vasarely, La Dispute, France Culture :
11'
13'30
19
















2019 07 09

#
Tout ça se termine.
Tout… ça se termine.
Tout… ça… se termine.


#
[épure][minimalisme]
[  ] la philosophie du jeûne qui est une décision personnelle qui vise à libérer les toxines, libérer les choses du quotidien, les préjugés et dogmes. Cet affranchissement des concepts bien établi ne peut se faire que lorsque le jeûne physique (arrêt de la nourriture) s’accompagne d’un renouvellement de l’esprit (des pensées), d’une libération de nos jugements, conditionnements et d’un changement de rythme de vie pendant cette période.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)


#
[brachy-logique]
bréviligne (<> longiligne)


#
[diéth:éthique]
Car c’est à ce moment [de la reprise alimentaire] que le jeûneur peut avoir des pulsions alimentaires pour des aliments qui ne sont pas des nutriments, mais des aliments plaisirs qui encrassent l’organisme.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)


#
[minimalisme][brachy-logique][diét:éthique][autophilosophe]
Le jeûne change profondément notre perception de la nourriture et de la vie. Nous prenons conscience de notre comportement alimentaire, nous devenons plus attentifs à la façon de nous nourrir, et nous nous sentons surtout libérés de la peur de manquer ou de mourir de faim. Lorsque l’on a réussi à sauter un repas, puis deux, puis trois, on sait désormais que rien d’horrible ne va se passer et que l’on ne va ni « tomber dans les pommes », ni mourir… C’était personnellement la plus grande révélation que j’ai eu lors de ma première cure de jeûne alors que j’étais sujette aux crises d’hypoglycémie.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)

#
[minimalisme]
[   ] dans une boutique bio, on se rend compte que l’on achète l’essentiel et que l’on achète plus tout ce qui remplissait notre caddie du supermarché…  »
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)

#
[éco-logique]
Manger bio est excellent pour la santé mais penser bio est également important. Bien manger et bien penser sont les clés de notre santé et du bonheur… alors commençons par les pratiquer !
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)
+
« Anne-Marie, 63 ans -retraitée - a jeûné en août 2016
« Je voulais effectuer un nettoyage cellulaire et cela a marché… [  ] J’ai l’impression de vivre un nettoyage sur tous les plans car je remarque de plus en plus de synchronicités parlantes ou étranges… Je ne fais rien pour les provoquer, j’observe et j’accueille simplement.
(Justine Lamboley, Jeûner à la Maison : Le guide pratique pour faire un jeûne ou une cure détox)


#
[épure][minimalisme][éco-logique]
Il n'est jamais trop tard pour entreprendre une démarche personnelle vers la santé et devenir l'artisan d'un bien-être à toute épreuve. Il est illusoire de croire que les médicaments peuvent apporter une vraie guérison. Ils peuvent soulager momentanément mais c'est toujours le corps qui se guérit lui-même grâce à la puissance de ses mécanismes de régénération. Depuis des millénaires, le jeûne s'est imposé comme une voie royale pour permettre à l'organisme de se dépolluer et de rétablir ainsi toutes ses fonctions au niveau optimum. Véritable "chirurgie sans bistouri" il assure un retour à la santé rapide. Grâce à l'ensemble des moyens holistiques issus des traditions de tous les pays et de toutes les époques de l'histoire, jeûner n'est pas une épreuve mais un temps merveilleux de transformation et de régénération. Découvrez votre potentiel d'auto-guérison et faites confiance à la sagesse de votre "médecin intérieur"! Il vous mènera vers le bien-être et la santé totale avec une facilité qui vous stupéfiera !
(Le jeûne holistique : Manuel d'auto-guérison totale Broché, de Christian Tal Schaller, Johanne Razanamahay)
+
Depuis des millénaires, l'urinothérapie (amaroli) a montré sa prodigieuse efficacité, et des centaines de travaux scientifiques lui ont été consacrés. Pour notre époque menacée par l'abus de chimie, cette thérapie, qui est déjà pratiquée avec succès par des millions de personnes dans le monde, peut devenir un des piliers d'une véritable " écologie intérieure ". Découvrez que votre corps est porteur d'une sagesse infiniment plus grande que celle de tous les médecins et scientifiques et guérissez de tous vos maux !
(Urinothérapie : Amaroli, la découverte d'une écologie intérieure, 2007, de Christian Tal Schaller, Johanne Razanamahay-Schaller )



#
(V)
Sorte de glitch latéral aux nuances de gris !
(Usual Suspects [film], 32')


#
[otteur][otto]
La plus grande victoire du diable a été de convaincre le monde qu'il n'existait pas.
(Usual Suspects [film], 32')

#
– Vous êtes prêts ?
– Je le serais si j'avais pas besoin de te répondre.
(Usual Suspects [film], 1:16)


#
(AF)
[éco-logique][minimalisme]
6'
7'
8'
10'30
13'20
14'
(Thierry Casasnovas - 2016 01 - Lyme, la tique "émissaire" - www.regenere***)


#
[éco-logique]
Le transhumanisme et, en face, le retour au vivant sont des grands thèmes du livre. Je trouve que la conception de l'humain sous-tendue par le transhumanisme est complètement idiote: l'humain n'a pas à être augmenté. Concevoir l'humain comme insuffisant et pouvant être augmenté par la technique, c'est une vision du monde qui est, à mon avis, un syndrome de décadence.
On est une espèce extraordinaire, avec des puissances et des capacités incroyables, il suffit de les habiter. Et quand tu commences à dire: «Il manque ceci, il manque cela», c'est que tu n'es pas là, tu n'es pas présent. C'est ça que ça traduit, le transhumanisme. Pour moi, c'est une très mauvaise piste.
À l'inverse, l'une des grandes voies positives qu'on voit apparaître aujourd'hui, même chez les jeunes, c'est une reconnexion à l'écologie, un renouement avec le vivant. On reprend conscience qu'il existe un monde vivant et qu'on doit retrouver ce lien qu'on a perdu depuis les deux siècles de la révolution industrielle. On est rentré dans un monde productiviste monstrueux, en se disant qu'on allait piller la terre indéfiniment pour développer notre civilisation. Et on a coupé ce lien.
Dans les imaginaires, pendant très longtemps, depuis les années 1970, le cyberpunk a été construit sur l'hybridation avec la machine, le fantasme que la machine allait nous libérer. Ça a été le grand vecteur de la SF, mais c'est en train de passer. Et c'est aussi parce qu'on vit dans un monde cyberpunk : le smartphone, même s'il n'est pas greffé sur nous, est greffé dans notre tête et nos pratiques: notre façon de draguer, de vivre, de travailler, de penser, de jouer... Le cyberpunk, on est en plein dedans. Alors ce qui me paraît enviable aujourd'hui, c'est les formes de reconnexion avec le vivant dans toute son ampleur.
(Alain Damasio, Alain Damasio: «Dans la situation actuelle, la furtivité devient un enjeu massif», par Pauline Bock, 05/06/2019, i,n Korii, https://korii.slate.fr/et-caetera/alain-damasio-les-furtifs-interview)



#
[minimalisme]
On est dans une société de l'image extrêmement forte, où l'image imprime les imaginaires et les pré-hante.
Je considère que le son est un vecteur de libération et d'émancipation fort, puisqu'il permet de fabriquer des images soi-même, de faire soi-même le travail d'imaginaire.
(Alain Damasio, Alain Damasio: «Dans la situation actuelle, la furtivité devient un enjeu massif», par Pauline Bock, 05/06/2019, i,n Korii, https://korii.slate.fr/et-caetera/alain-damasio-les-furtifs-interview)


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[ARG]
Pour moi, un mot appelle à des sons, à du toucher, des sens très concrets. J'utilise la polyphonie dans le récit, qui évolue au fil du livre. Dans La Horde du Contrevent, j'avais vingt-trois personnages, dont huit qui parlent régulièrement, chacun avec ses sonances, son rythme, sa vision du monde... Ce qui crée des dynamiques de récit très différentes.
Je trouve ça beaucoup plus fort qu'un seul narrateur omniscient, ça rend le livre vivant. La réalité ne peut pas être décrite d'une seule tête, je trouve ça un peu facho de faire un seul récit, avec une seule voix. Le style polyphonique correspond aussi à ma vision politique: quelque chose d'ouvert, de pluriel.
(Alain Damasio, Alain Damasio: «Dans la situation actuelle, la furtivité devient un enjeu massif», par Pauline Bock, 05/06/2019, i,n Korii, https://korii.slate.fr/et-caetera/alain-damasio-les-furtifs-interview)


#
[politique]
Dans la situation actuelle, la furtivité devient un enjeu massif, [  ]
On a atteint des niveaux de fichage et de contrôle inédits. [  ]
les couches technologiques, panoptiques, de surveillance sont très déployées.[  ]  comment faire ? Je n'ai pas de solution. Dans le livre, il y a le côté romantique, l'organisation du brouillage, du sabotage, des machines à faire le flou... En réalité, c'est extrêmement difficile.
(Alain Damasio, Alain Damasio: «Dans la situation actuelle, la furtivité devient un enjeu massif», par Pauline Bock, 05/06/2019, i,n Korii, https://korii.slate.fr/et-caetera/alain-damasio-les-furtifs-interview)

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[éco-logique][style]
Mais ensuite, quand le livre démarre, je me laisse une très grande liberté dans la conduite du récit. Ma trame est ultra lâche, très grossière. J'ai des éléments de récit, mais je garde le tout très flou, pour conserver une spontanéité et un maximum de vitalité dans le style. Et ça donne ce côté très vivant. Si je suis trop cadré, c'est grippé, trop rigide.
Je le vois, dans Les Furtifs : les chapitres que j'ai le plus cadrés ne sont pas les meilleurs, même s'ils ont été beaucoup bossés. J'articule une dimension improvisée à une vision très structurée au départ.
(Alain Damasio, Alain Damasio: «Dans la situation actuelle, la furtivité devient un enjeu massif», par Pauline Bock, 05/06/2019, i,n Korii, https://korii.slate.fr/et-caetera/alain-damasio-les-furtifs-interview)


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[minimalisme][TP]
– Il s'est passé quinze ans entre La Horde du Contrevent et Les Furtifs : en littérature aussi, vos absences sont marquées...
– [  ] Je ne pourrais plus reproduire le travail d'immersion de La Horde, même si maintenant que mes filles ont grandi, je pourrais faire un livre par an sans souci. Mais quel sens ça a? Pour être présent, histoire de faire un ruisseau de livres? Je ne vois pas l'intérêt.
– On devra encore attendre quinze ans pour le prochain roman?
– Je suis sur une série télé et une série radiophonique, mais je vais y aller doucement, je n'ai pas envie de me re-saturer. J'ai passé quinze ans à faire 150 projets, je n'ai pas envie de retomber là-dedans. C'est facile d'en faire trop, parce que je suis sollicité sur plein de projets passionnants. Et c'est génial. Mais c'est dangereux, aussi. À un moment donné, il faut savoir ralentir le rythme.
(Alain Damasio, Alain Damasio: «Dans la situation actuelle, la furtivité devient un enjeu massif», par Pauline Bock, 05/06/2019, i,n Korii, https://korii.slate.fr/et-caetera/alain-damasio-les-furtifs-interview)





2019 07 10

#
[ARG]
B. Peeters – La légende, ce serait de dire qu'Alain [Robbe-Grillet] ne sait pas raconter, qu'il n'y a pas d'histoire dans ses livres, ce qu'on se plaît à raconter quand on ne l'a pas lu, c'est évidemment une matière narrative très forte, elle est là tout le temps, simplement elle est indirecte, elle est compliquée
E. Lambert – Elle est mouvante !
– Elle est mouvante ! Mais ses romans sont extrêmement narratifs. Certains le sont de manière très directe, comme Djinn ou Les Gommes, d'autres de manière plus ondoyante, comme La Maison de rendez-vous ou Souvenirs du Triangle d'or, mais tout ça raconte tout le temps. La seule chose que ça ne produit pas, c'est de l'unité. [  ] On peur raconter, mais on ne solidifie pas ce récit, il est instable, [  ] ça raconte tout le temps, mais même très émouvant, c'est même très prenant, et en même temps le [lecteur] est un peu fâché parce qu'au moment où il faudrait conclure, c'est-à-dire rassembler, le sol se dérobe.
(Benoît Peeters, OTTO - Réaborder Alain Robbe-Grillet, par l'oeuvre complète et lui-même, 36')


#
[simplexité][éco-logique]
Autant de matériaux pour vous motiver à tenter cette expérience du jeûne, qui est une expérience dans lequel le corps exprime toute sa perfection, sa génialité : l'autophagie. [  ] le corps se nettoie de lui-même, de façon parfaite, totalement orchestrée, il suffit juste de lui donner les bonnes conditions pour ça, et les bonnes conditions, c'est privation de nourriture, [  ] il se met automatiquement en autophagie.
(Thierry Casasnovas - Que manger avant et après un jeûne, 9')


#
[simplexité][éco-logique]
éco-logique : simplexité
L'éco-logique, c'est la quête de la simplexité d'action et de réflexion. Et la simplexité, c'est l'élégance.




2019 07 11

#
[TP]
«J'aurais voulu être un bateau que l'on rend à la mer.» L'énoncé de Catherine Poulain, bergère, ouvrière viticole dans les Alpes-de-Haute-Provence, et autrice de Le grand marin et Le cœur blanc, pose le décor d'emblée. Esprit libre, Catherine Poulain a commencé à voyager très jeune. Elle a pêché pendant dix ans en Alaska, a travaillé dans une conserverie de poisson en Islande, sur les chantiers navals aux États-Unis, elle a été ouvrière agricole au Canada, barmaid à Hong Kong. Ne jamais avoir aimé la facilité, voilà le fil d'Ariane de cette vie définitivement éloignée du «techno-cocon» pointé par Damasio dans Les Furtifs.
(Dani Legras, Pour être invisible dans la société de traçabilité, devenez un «furtif», 8 juillet 2019, http://www.slate.fr/story/179292/societe-tracabilite-numerique-furtifs-alain-damasio)


#
(AF)
[surdouage][karl][détail]
Comment filmer un personnage particulièrement intelligent ? Quelles sont les méthodes et les techniques, les astuces que les réalisateurs vont trouver pour réussir à imager un intellect supérieur ? [  ] Déjà, première technique, [  ] ce sont les gros plans, les fameux inserts, sur les détails et indices que remarque Sherlock Holmes. [  ] On pense notamment [  ] à Limitless, où les premiers effets de la drogue qui rend donc intelligent sont donc de resserrer la vision du personnage principal. Il se concentre sur des détails. Donc on va avoir une succession de plans extrêmement rapprochés, des plans subjectifs du personnage principal [  ] sur des détails. Et [  ] ces plans-là sont une des étapes pour nous montrer le gain d'intelligence du personnage principal. Mais il y a en a d'autres. Il y a par exemple un changement de colorimétrie et de luminosité. La scène qui, avant, était un peu grisâtre et sous-exposée gagne une espèce de teinte orangée, chaude, se réchauffe, mais surtout devient plus lumineuse. Une application finalement littérale du principe d'illumination.
Il y a une autre technique qu'ils utilisent pour montrer cette espèce de gain d'intelligence du personnage principal, c'est, une fois la succession de gros plans donc sur les détails sur lesquels le personnages se concentre, on a ce plan subjectif du héros qui effectue un travelling-arrière. On commence donc en très gros plan sur le personnage qui est en train de lui gueuler dessus, et la caméra recule et finit quasiment par changer de focale, [  ] et on va se retrouver avec un plan qui ressemble quasiment à un plan GoPro, qui crée un[e] espèce d'effet fisheyes [= effet fisheye], permettant de montrer encore une fois que la vision du protagoniste s'est agrandie [/élargie].



(Critique masquée, Comment écrire et filmer l’intelligence, 43'40)


#
[otto karl][TP]
[  ] tous les exemples de la création visuelle d'une intelligence supérieure.
(Critique masquée, Comment écrire et filmer l’intelligence,44')


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[otto]
Alors aujourd'hui, je voulais terminé un peu cette série par une vidéo de synthèse. Qui pourrait couper court à toute discussion, d'une certaine manière, on va dire.
(Thierry Casasnovas, Le jeûne , point final : Le miracle de l'autophagie !, 0'50)


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[éco-logique][minimalisme]
L'autophagie, ce processus [  ] devant lequel je ne cesserai de m'émerveiller toute ma vie durant, je pense, qui est ce qui se passe quand on laisse le corps tranquille.[  ]
Et il est clair que si la question de l'autophagie actuellement est si importante, c'est parce qu'on est une civilisation de l'ultra-abondance alimentaire, dans laquelle il y a des sollicitations pour manger tout le temps. Et donc, en fait, on ne laisse plus la place au processus autophagique.
(Thierry Casasnovas, Le jeûne , point final : Le miracle de l'autophagie !, 1' + 11'20)


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[simplexité]
Pour que le cops entre en processus autophagique et que ce miracle, cette merveille, se passe dans le corps, bah il faut juste s'arrêter de manger, il faut juste être en situation de privation de nutriments. C'est tellement simple, et c'est tellement évident. [  ] C'est certainement le chemin. C'est le chemin par lequel vous allez pouvoir reconnecter à cette force de vie qui est en vous, et arrêtez/arrêter de croire que la solution elle vient de l'extérieur alors que tout est présent à l'intérieur. Quand je te parle d'un processus aussi complexe que l'autophagie, qui s'appuie sur tellement de systèmes (endocrinien, circulatoire, nerveux…), qui est orchestré par le corps, là tu touches vraimentr la perfection du vivant, la merveille du vivant.
(Thierry Casasnovas, Le jeûne , point final : Le miracle de l'autophagie !, 16'20)



#
(AF)
… ça recycle le vicié en nous, pour produire de l'énergie…
(Thierry Casasnovas, Le jeûne , point final : Le miracle de l'autophagie !, 6'30)


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[TP][DTO]
Une vie ne prend du sens que par ton activité, par ce que tu manifestes, en grande partie, mais ce que tu manifestes ne se peut que parce que tu as eu aussi un temps de repos et d'inspiration.
(Thierry Casasnovas, Le jeûne , point final : Le miracle de l'autophagie !, 9'30)


#
[bio-logique][éco-logique]
Pierre Etchart – Et il y a un symptôme beaucoup plus vicieux, qui fait que [  ] le symptôme, si on ne le comprend pas, on en fait son ennemi, et à partir de ce moment-là on se met en concurrence avec lui. Alors que le symptôme, quand on le comprend d'un point de vue physiologique, on se rend compte que c'est le meilleur allié de l'organisme. Parce qu'il est là pour révéler le fait qu'il est en action pour traiter une problématique en amont.
[  ]
C'est-à-dire que si on n'est dans l'incapacité de comprendre et d'analyser les principes qui sous-tendent tout symptôme, eh bien il va aller en s'aggravant et le corps va aller en s'aggravant. Donc si on ne comprend pas le symptôme, on se met en compétition avec le symptôme, ça veut dire qu'on arrive pas à travailler en accord, en osmose avec l'organisme. Du coup, si la compétition se met en place, il y a deux choses, c'est que : on arrive pas à traiter la cause mais en plus on devient dépendant d'un système extérieur, vu qu'on accepte pas que notre corps travaille pour nous.
Thierry Casasnovas – Mais c'est ça, en fait, le gros problème. C'est qu'on part d'un paradigme dans lequel le corps ne fait que dysfonctionner et nous compliquer la vie au travers de symptômes qui sont là pour nous atteindre, finalement. C'est vraiment le paradigme de départ, de regard sur le corps : est-ce qu'on regarde le corps comme une machine imparfaite qui dysfonctionne en permanence, ou est-ce qu'on le regarde comme un magnifique système adaptatif qui fait tout ce qu'il peut, avec toutes ses ressources, pour s'adapter à des changements d'environnement.  
(Pierre Etchart, Régénère - Diversion ! - Pierre Etchart / Thierry Casasnovas, 5'55+7'30)

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[éco-logique][autophilosophe][généraliste][méta]
Pierre Etchart – Alors que la seule chose sur laquelle il faut véritablement faire des réformes, c'est sur notre façon de réfléchir aux choses, et de se réapproprier le savoir pour obtenir de la connaissance.
Thierry Casasnovas – D'ailleurs, [  ] selon toi, pour ne pas être esclave d'une personne qui nous dirige, qui nous ballade, on ne peut pas faire l'économie d'un minimum de connaissances sur à peu près tout, ou en tout cas à peu près tout ce qu'on rencontre dans notre vie.
Pierre Etchart – Oui. [  ] Ce n'est pas l'idée, de tout savoir sur tout. Mais par rapport à notre environnement, il faut savoir un peu sur tout, mais par rapport à l'environnement. [  ] Il serait plutôt intéressant pour lui de connaître [  ] les principes qui sous-tendent le fonctionnement de tous ces mécanismes-là, pour pouvoir faire le nécessaire pour faire de la prévention par rapport à sa santé et ne pas attendre de devenir malade pour dépendre de spécialistes. C'est ça, le problème, c'est qu'aujourd'hui comme on a délégué l'ensemble de notre savoir, on n'a plus aucun moyen de réfléchir et de prendre du recul par rapport à la "véracité" (je dirais) de ce qu'on nous dit, on est obligé de gober, de croire, et donc si la personne veut nous dire "il faut que tu achètes ça", bah on est obligé de le croire, sinon[/si] on n'a pas de référentiel.
– [  ] L'alternative [  ], c'est [  ] d'être capable de se déterminer par soi-même en fonction de ses connaissances.
– Pour moi, aujourd'hui, la façon dont j'imagine l'être humain, ça se rapproche plus [  ] d'un Léonard de Vinci, tu vois, par exemple, qui à son époque s'intéressait absolument à tout, c'est-à-dire qu'il avait [  ] des savoirs et des connaissances dans tous les domaines. Et aujourd'hui, moi je pense que l'être humain avec sa capacité, doit tendre vers ce genre de chose, parce que nous non seulement on s'enrichit de tout ça, on s'émerveille du monde [  ].
– [  ] Jusqu'à une époque récente, tous les chercheurs, les Pythagore, les Hypocrate, c'était des gens, ils étaient philosophes, poètes, mathématiciens, physiciens… D'ailleurs notre époque, ça ferait rigoler, on te dirait : personne ne peut être poète, philosophe, eh bah si, bah si. Alors, en même temps, ils étaient peut-être pas aussi précis que les super spécialistes de maintenant, mais en même temps ils avaient une vision tellement générale que ça leur donnait une efficacité incroyable. 

(Régénère - Diversion ! - Pierre Etchart / Thierry Casasnovas, 10')
+
Isaac Newton (25 décembre 1642 J – 20 mars 1727 J, ou 4 janvier 1643 G – 31 mars 1727 G) est un philosophe, mathématicien, physicien, alchimiste, astronome et théologien anglais, puis britannique.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Newton)

#
(V)
… Intro du film…
Décors modernes vides.
Puis, gars sur balcon du building prêt à sauter, la nuit.)
(Limitless [film], 1')
+
(V)
(Spider-man, new generation [film], 1:23'20'')
+
la jeune fille en voile blanc sur le balcon, dans… L'exorciste 2 ?


#
[karl][TP][maudit]
J'avais été à deux doigts d'avoir un impact sur le monde, et maintenant la seule chose sur laquelle j'allais avoir un impact, c'était le trottoir.
(Limitless [film], 2')

#
[pour Lou][minimalisme][épure]!
[Il range, nettoie… épure son appartement. Et ça lui rend les idées claires et se met au travail créatif.]
(Limitless [film], 14'20)
+
(Limitless [film], 26')


#
[programme]
Mais notre instinct nous pousse à nous raccrocher à la vie.
(Limitless [film], 1:19'40)
+
#
[programme]
C'est la base de la nature humaine, on est programmé [  ]
(Limitless [film], 27'15)

#
(V)
[à l'eau]/[allô]
(Limitless [film], 29'15)

#
(AF)

(Limitless [film], 33'30)

#
[jeûnage]
Tu as pas mangé depuis combien de temps ?
(Limitless [film], 36'25)

#
[karl]
Karl ne devrait plus tarder.
(Limitless [film], 36'40)

#
[formule]
– Vous êtes en train de nous faire croire que vous avez une formule.
[  ]
– J'ai une formule, ne vous en déplaise.
(Limitless [film], 38')


#
[otto karl]
Au moins vous présentez les choses de manière un peu plus originale.
(Limitless [film], 38'45)


#
(V)
[Il vomit, la caméra se renverse.]
(Limitless [film], 48'40)

#
(AV)
[  ] Karl, j'en ai ras le bol de ce petit merdeux
(Limitless [film], 1:12'40)


#
Merci d'être passé, Karl.
(Limitless [film], 1:31'15)



2019 07 12

#
[1976][karl]
1977, apparition à Lyme de la maladie de Lyme.

#
(AF)
[éco-logique][minimalisme][formule]
Pierre Etchart – On cherche le grain de sel dans l'horlogerie. [  ] Où est le grain de sel, le grain de sable dans la personne actuellement. Et nous, on va très délicatement et de façon extrêmement humble et le plus courtement possible retirer ce grain de sel, et hop, on va se retirer, tout doucement, sans faire de bruit. Et on va laisser l'homéostasie et la nature ainsi que l'environnement oeuvrer.
Thierry Casasnovas – Oui, c'est ça que j'ai beaucoup aimé dans l'approche que tu décrivais, c'st-à-dire : faire le moins possible.
– Le moins possible. Le moins possible. Parce que, comme disait l'un des grands ostéopathes qui s'appelait William Garler Sutterland, c'est que, aujourd'hui, l'un des grands problèmes, c'est que les gens sont sur-traités parce qu'ils sont justement sous-diagnostiqués. Et l'intérêt d'un diagnostic poussé, c'est justement de synthétiser la problématique…
Thierry Casasnovas – Et aller vraiment au grain de sable. Pas plus.
– Voilà. Parce que vous avez d'autres [  ] personnes, d'autres thérapeutes, hein, [  ] , qui vont par exemple pas trop travailler sur le diagnostic. Ils vont regarder un petit peu mais ils vont pas avoir une compréhension globale. Et donc ils vont être obligés de taper un peu partout en se disant [  ] il y a dû avoir un truc qui a dû faire du bien, donc ça devrait aller.



(Pierre Etchart, Thierry Casasnovas - Ostéopathie de terrain [Pierre Etchart], agir le moins possible pour laisser place à l'homéostasie - www.regenere.org, 6'30)
+
Pierre Etchart, ostéopathe à Bayonne ( 68/70 Rue d'Espagne , 64100 Bayonne, pierre.etchart@gmail.com )


#
[simplexité]
En attendant, les malades de Lyme peuvent déjà faire appel à des outils antiseptiques naturels existants et qui ont fait leurs preuves en termes d’efficacité. Leur point fort : contrairement aux antibiotiques de synthèse, les molécules qui les composent sont très nombreuses et très diverses ; elles sont donc indécodables par les bactéries et ne peuvent générer de résistances.
(Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)



#
[bio-logique]
Biocitrucid.



#
[bio-logique][éco-logique][diét/éthique]
A ce sujet, voici un extrait d'un super article paru dans Alternatives Santé n°39: intitulé "Judith Albertat : "Sans une telle charge toxique, la maladie de Lyme n’existerait pas"":
[  ]
– Que proposez-vous ?
– Je propose de restaurer le terrain en diminuant la charge toxique globale, de réparer l’intestin par la méthode Natasha Campbell : aucun glucide, sauf celui des fruits, aucun hydrate de carbone, éliminer toutes les céréales, absolument toutes, et tout ce qui contient de l’amidon.
– Mais que peut-on manger alors ?
– Le modèle paléo me semble le plus adapté, en éliminant toutefois les racines comme les patates douces, les topinambours ou les ignames qui contiennent de l’amidon et qui sont transformés dans notre intestin par les bactéries pathogènes en acétaldéhyde, un puissant neurotoxique.
– Réparer ce terrain permet-il aussi d’identifier ce qui relève de la maladie de Lyme ou du mode de vie délétère ?
– Tout à fait. Maintenant, tout serait dû à la maladie de Lyme. Mais qu’est-ce qui en relève vraiment ? Qu’est-ce qui relève de la toxicité ? Qu’est-ce qui relève de notre intestin en dysbiose permanente ? C’est pourquoi je propose de traiter la dysbiose intestinale, de recomposer le terrain, de diminuer la charge toxique et de diminuer la charge infectieuse par des huiles essentielles".
(https://regenere.org/forum/physiologie/lyme-antibiotiques-jeune-intermittent-t18616.html)





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[bio-logique][éco-logique]
Re: Un mode de vie physio peut-il avoir raison de Lyme ? de Manubesac le 13 Septembre 2015 23:09 Bonjour,  Aux grand mots les grands remèdes!!   As tu déjà entendu parler du MMS. Alors effectivement ça n'est pas très naturel mais vu que tu as déjà fait plein de réformes.....  Je te mets le lien d'un article écrit par Michel Dogma ( naturopathe connu) sur comment guérir lyme avec le MMS.    Bonne continuation.  Manubesac Petit Posteur    Sexe:  Messages: 13 Inscription: 18 Février 2014 21:48 Haut Re: Un mode de vie physio peut-il avoir raison de Lyme ? de magnetic le 21 Mai 2017 12:21 Toujours la même réponse et qui est valable pour la plupart des pathologies ! La cause des causes. Bien sur les solutions d'appoint locales pourquoi pas, mais allez dans la profondeur de la réflexion. Le Docteur Morse le dit tellement bien et efficacement en deux phrases ! [Lyme, Candidose, Syndrome du côlon irritable… "Il s'agit d'une acidose systémique, d'une congestion lymphatique systémique"] Que faire donc ? travaillez sur l'élimination, la décongestion, le jêune, c'est malheureux mais c'est toujours la même réponse à toutes ces pathologies !  magnetic Posteur Occasionnel    Sexe:  Messages: 84 Inscription: 04 Janvier 2015 20:02 Haut Re: Un mode de vie physio peut-il avoir raison de Lyme ? de ilios le 22 Mai 2017 13:00 Un mode de vie physio peut-il avoir raison de Lyme ?  OUIIIIII ! J'en suis la preuve alors au boulot ! Deux routes s'offraient à moi, je pris celle ou l'on allait pas et j'ai compris toute la différence.  ilios Posteur de Bronze    Sexe:  Messages: 283 Inscription: 28 Septembre 2014 16:32 Haut Re: Un mode de vie physio peut-il avoir raison de Lyme ? de dom le 23 Mai 2017 13:50 Bonjour Hanna Valérie, Quand le système immunitaire est HS, le "mode de vie physio", indispensable certes, n'est pas "suffisant". D'autant d'ailleurs qu'il y a autant de "mode de vie physio" que d'individus... Cette appellation étant très individuelle. LA réponse, toujours la même sur ce site: le jeûne. A son propre rythme, sans perdre de vue la finalité: retarder le petit-déjeuner, ensuite le supprimer et passer au jeûne intermittent puis continuer graduellement, jusqu'à 36 heures de jeûne sec (1 jeûne = du soir au sur-lendemain matin). A partir de là, multiplier les petits-jeûnes secs, répéter et répéter encore...  Je vais être claire, y'a pas l'choix, y'a pas d'alternative, et soit dit entre nous, y'a pire comme punition car on devient très vite accro à cette fabuleuse hygiène de vie. Ma propre pratique est de deux jeûnes secs par semaine, et cela depuis janvier 2016. Ainsi, j'ai définitivement "tordu le cou" à fibromyalgie (le fauteuil-roulant étant l'unique proposition de la médecine), burn-out et "tutti frutti", je n'étais que douleurs de la tête aux pieds... Aujourd'hui, je souhaite ma santé à tous! Bonne pratique, Dom
(https://regenere.org/forum/physiologie/mode-vie-physio-peut-avoir-raison-lyme-t7366.html#p121135)


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[bio-logique]
Alternativ'aroma :
• Huile végétale : Périlla bio (1350 mg) • Huiles essentielles : Ravintsara bio (22,5 mg) Niaouli bio (45mg), Ajowan bio (22,5mg), Laurier noble bio (22,5mg), Origan bio (22,5mg), Cannelle écorce bio (15mg), Girofle clou bio (15mg), Pamplemousse zeste bio (7,5mg)


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[bio-logique]
En fait, si on a un terrain sain, dans un environnement sain, la borréliose de Lyme ne pose pas de problème, [ ] n'a jamais posé de problème puisqu'elle existe depuis 300 millions d'années [ ]
(Judith Albertat, Une des conséquences de la pollution : la maladie de Lyme. Conf. de Judith Albertat)

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Il faut évaluer notre environnement toxique quotidien [  ]
(Judith Albertat, Une des conséquences de la pollution : la maladie de Lyme. Conf. de Judith Albertat, 12')

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[TP]
Le vendredi 12 juillet 2019 à 17:33:06 UTC+2, lwindels  a écrit : I love dicos :
Jeu ? point. Mais "secteur d'activité dont la motivation n'est pas l'action efficace sur la réalité mais la libre expression des tendances instinctives, sans aucun contrôle d'efficacité pragmatique"

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(AF)
[éco-logique][minimalisme]

(Françoise Wilhelmi de Toledo, L'art de jeûner par Françoise Wilhelmi de Toledo | iMagination Week)


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[minimalisme]
L'être humain a tendance à toujours, quand il y a un vacuum, quand il y a une vacance, à le remplir. Donc il faut être vigilant [  ].
(Françoise Wilhelmi de Toledo, L'art de jeûner par Françoise Wilhelmi de Toledo | iMagination Week, 34')

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[programme][défausophie][éco-logique]
Il est vrai que les cellules cancéreuses sont des cellules extraordinairement dégénérées. Et elles savent faire qu'une chose, c'est se multiplier, se multiplier… Elles respectent plus les voisins, elles respectent plus rien, mais elles savent que se multiplier et elles consomment énormément de sucre. Elles sont aussi stimulés par certaines protéines, mais essentiellement par le sucre.
(Françoise Wilhelmi de Toledo, L'art de jeûner par Françoise Wilhelmi de Toledo | iMagination Week, 46'45)


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[postsexuel]
[par Judicaël, citant un graffiti croisé dans la rue]
"cherche plan tête sans prise de cul"

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[minimalisme][brachy-logique]
> Blow up - Hong Sang-soo par Sébastien Betbeder ARTE
Titre officiel : La Nuit au l'amour a failli disparaître (à partir des films de Hong Sang-soo), Blow up, Arte, 2017



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[éco-logique][physio-logique][politique]
Puisque la santé, c'est d'adaptation. Donc quand une personne est en faible santé, eh bien ça veut dire qu'elle a une capacité adaptative qui est faible.
(Thierry Casasnovas, Le " jeûne déguisé" + le jus des Ninja !!, 5')
// Nietzsche





2019 07 13

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[bio-logique][pour Sigal Dray]
- test de mobilisation des métaux lourds par DMPS
- dosage du glutathion + supplémentation en glutathion permettra de favoriser l’évacuation des métaux lourds logés dans les cellules mais aussi de mieux supporter les traitements.
- Profil des acides gras
- Vitamine D
En cas de maladie de Lyme, les récepteurs de la vitamine D sont inhibés. Il est donc en général nécessaire de se supplémenter, après avoir contrôlé les taux de vitamine D et de 1,25-OH-D. Une supplémentation de réparation en cas de carence importante sera de 4 000 UI par jour. Une fois le taux optimal atteint, le maintien d’une prise quotidienne de 2 000 UI est souhaité tout au long de l’année, sauf durant les 2 mois les plus ensoleillés de l’année.
- Vitamines
- Taux de Zinc (Zinc aussi contre l'excès de cuivre)
- Silice/silicium
- Bref : analyse spectrale d’oligoéléments


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[éco-logique]
Pierre Etchart – Donc il faut absolument comprendre que le corps et la nature savent. [  ] Nous on sait pas, c'est-dire que nous on est en train d'apprendre. [  ] Mais lui, il sait, le tissu sait. C'est comme si un élève voulait apprendre à son maître. Il faut laisser pour l'instant le maître… Parce que le maître a énormément d'avance sur nous, et le maître, c'est le tissu.
(Pierre Etchart, Thierry Casasnovas - Ostéopathie de terrain [Pierre Etchart], agir le moins possible pour laisser place à l'homéostasie - www.regenere.org, 10'30)


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[postsexuel][contre le viol]
Justement on se bat contre ça. [  ] C'est le plus subtil possible. C'est-à-dire que si on veut travailler avec des tissus profonds et surtout.. il faut savoir que les tissus… on est dans du vivant. Donc si on veut pouvoir intervenir, il faut avoir l'autorisation des tissus. Et si on veut avoir l'autorisation des tissus, il faut être très doux. Si vous êtes agressif avec les tissus, vous allez avoir une constriction réflexe, et vous ne pourrez rien faire, sauf si vous faites du catch, et que vous taper fort, mais là vous êtes dans du spectaculaire.
– On passe en force.
– On passe en force, mais là par contre on est complètement à côté, quoi.
[  ]
Et donc, avec qui est-ce qu'on peut faire le mieux de la prévention ? Les enfants. Voilà.
(Pierre Etchart - Thierry Casasnovas - Ostéopathie de terrain [Pierre Etchart], agir le moins possible pour laisser place à l'homéostasie - www.regenere.org, 16'45 + 19'10)


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[rappel]
[titre][liste][vrac]
livre :
    mini
    ma
    liste

ou

    mini
    (maxi)
    ma
    liste


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[TP][noirage]
Le cours de la vie est un fleuve sans frein.
Le cours du temps est un fleuve sans f(re)in.


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[bio-logique][éco-logique]
… même à l'agonie le corps fonctionne parfaitement…
(Thierry Casasnovas - Questions & réponses "spécial rentrée 2017" n°132- www.regenere.org,  1:14')

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… laisser faire le corps, même pas antibio par huiles essentielles…
(Thierry Casasnovas - Questions & réponses "spécial rentrée 2017" n°132- www.regenere.org,  1:16'+1:18'20)

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[bio-logique]
Nettoyer le foie : jus de betterave et curcuma (cf. jus "hepato", sur regene.org)
(Thierry Casasnovas - Questions & réponses "spécial rentrée 2017" n°132- www.regenere.org,  1:22')

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[éco-logique][physio-logique][bio-logique]
Ça paraît un truisme, mais quand tu n'as plus d'énergie pour t'adapter à ton environnent, tu ne t'adaptes plus à ton environnement. Et que tu ne t'adaptes plus à ton environnement, alors à ce moment-là des symptômes apparaissent.
(Thierry Casasnovas - Questions & réponses "spécial rentrée 2017" n°132- www.regenere.org, 1:23'20)


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[programme]

(Thierry Casasnovas - Questions & réponses "spécial rentrée 2017" n°132- www.regenere.org, 1:24")


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[simplexité][anthropo-logique][cosmo-logique]
Pierre Etchart – En science, nos connaissances aujourd'hui, elles sont extrêmement limitées. C'est-à-dire que beaucoup de gens sont persuadés lorsqu'ils écoutent les spécialistes qu'on a tout vu, on a tout fait, allez circulez il y a rien à voir, [  ] mais on ne sait [  ] rien, ce sont les balbutiements, les balbutiements.
Thierry Casasnovas – Et en même temps, on n'a pas besoin de rentrer dans une telle complexité.
– Absolument pas. Ce n'est pas nécessaire.
– Tu avais une phrase qui m'avait beaucoup touché, tu disais : Je crois pas qu'on aura un jour un modèle assez complexe pour décrire les besoins vitaux d'un humain. Et on en a pas besoin.
(Pierre Etchart, Régénère - Diversion ! - Pierre Etchart / Thierry Casasnovas, 20'30)


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[bio-logique][physio-logique][éco-logique}
« Seuls les tissus savent ». Ça signifie finalement qu'il y a que notre corps véritablement qui sait, et notre seule façon de répondre véritablement [à] ses besoins, c'est d'augmenter, de développer notre capacité à l'écouter, améliorer la qualité de notre dialogue.
(Pierre Etchart, Régénère - Diversion ! - Pierre Etchart / Thierry Casasnovas, 22'30)


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[simplexité][brachy-logique][épure][surdouage]
Érik (architecte et prof d'archi) – C'est pas évident de tout caser. J'arrête pas de reprendre mes plans. J'aimerais faire simple, mais j'arrête pas de compliquer les choses. Et ça devient illisible. Au début, tout était clair.
Emma – Oui, ton ébauche était très claire.
(La communauté [film], 29'50)


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[TP]?
Funérailles… jettent les cendres dans la mer…


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[àmouréinventer][postsexuel][politique]
S’inspirant de son enfance passée dans une communauté, Thomas Vinterberg, révélé par Festen (1998), délivre [ici, dans La Communauté] une fine étude de mœurs sur fond d’utopies collectivistes, très en vogue dans les années 1970. Explorant d’abord les soubresauts de la vie de groupe, le film se resserre progressivement sur le couple formé par Erik et Anna, dès lors que celle-ci propose à la maîtresse de son mari d’intégrer la bande, inconsciemment guidée par l’espoir que leur relation adultère soit une passade. Mais face à l’inéluctable réveil de la nature humaine, l’idéal s’effrite peu à peu jusqu’à l'implosion.
(https://www.arte.tv/fr/videos/084629-000-A/la-communaute/)


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[taisage][minimalisme]
Takeshi Kitano - 1997 - Hana-Bi : le personnage principal (joué par Kitano), hyper taiseux
+
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Son jeu d'acteur est caractérisé par des expressions du visage presque inexistantes. Il en a expliqué la raison en déclarant : « dans mes films et ceux des autres, j'essaie en général d'inhiber mes expressions faciales pour que le spectateur, suivant la situation, ressente ses propres émotions à travers mon personnage.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Takeshi_Kitano)



#
[noirage]
Beaucoup de ses films [Takeshi Kitano] font preuve d'une philosophie sombre, voire nihiliste mais non sans humour ni affection pour ses personnages.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Takeshi_Kitano)


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[M][épure][simplexité]
C'est simple, c'est beau, c'est l'intelligence faite film.
(Première, à propos de L'été de Kikujiro, de Kitano)


#i
À quoi bon adhérer ? (Est-ce qu'on adhère, nous ?)
Adhérer trop Satanas



2019 07 14

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Paradoxalement, le sujet des cavitations n’intéresse quasiment personne dans le monde médical, en France notamment. C’est somme toute logique puisque quasiment personne ne s’intéresse non plus en France au sujet de la toxicité des dents dévitalisées qui lui est très lié. Dans les pays germanophones et anglophones notamment, où on s’intéresse beaucoup plus à la toxicité des dents dévitalisées, on s’intéresse aussi logiquement beaucoup plus aux cavitations. On les appelle les N.I.C.O. en anglais qu’on peut traduire par cavité osseuses non infectieuses même si parfois elles sont aussi infectieuses semblent-t-il.
[  ]
La cavitation provoque des maladies par des mécanismes un peu similaires, mais pas tout à fait identique toutefois, à ceux de la dent dévitalisée, qu’on appelle communément l’infection focale. La cavitation est souvent une niche de bactéries toxiques qui diffusent ses toxines mais c’est aussi un trou d’os qui perturbe la circulation de l’énergie. Arriver à guérir les cavitations peut se révéler très efficace pour redonner la santé aux patients, comme je l’ai déjà dit. Il m’est parfois arrivé de soigner immédiatement des maladies qui résistaient à tout, juste en soignant une cavitation. Il y a quelques témoignages vidéo qui en parlent sur le site www.sante-dents.com. Le traitement des cavitations est donc en soi un nouvelle médecine, tout comme enlever des dents dévitalisées d’ailleurs.
[  ]
La mise en évidence des cavitations n’est pas facile à réaliser. La radiographie osseuse avec injection de Technetium radioactif est un outil que le Dr Meinig, l’américain qui a écrit des ouvrages sur la toxicité des dents dévitalisées, disait avoir utilisé sur lui même. Personnellement, j’hésiterai à me faire injecter un produit radioactif dans l’os même si c’est un examen médical courant aujourd’hui. On peut aussi faire un scanner de la bouche qui peut parfois les mettre en évidence mais pas toujours. Un oeil avertit peut parfois les voir avec une simple radio panoramique dentaire. Des personnes possédant un appareil de morathérapie ou autre appareil du même genre, utilisant des ondes magnétiques pulsées notamment, peuvent aussi parfois arriver à diagnostiquer la présence de cavitations avec les mesures électroniques réalisées par ce genre d’appareil. Mais l’outil issue de la technologie moderne le plus performant et le moins invasif qui soit est apparemment le Cavitat. C’est un outil utilisant les ultrasons ce qui est quand même très peu invasif par rapport aux outils qui utilisent les rayonnements ionisants. Néanmoins le Cavitat ne peut pas faire la différence entre de l’os malade d’une cavitation et de l’os en train de se régénérer après une extraction dentaire car la seule chose que le Cavitat peut mesurer c’est la densité osseuse.
[  ]
Les concepts d’infection focale ne sont semble-t-il pas non plus enseignés en France aux stomatologistes.
L’absence fréquente de douleurs de la dent dévitalisée, de la cavitation, et de racines aussi par conséquent s’explique par la présence de toxines qui paralysent le système nerveux. Des toxines paralysantes proches de la toxine botulique que la médecine esthétique aiment bien injecter dans les organismes sous l’appellation de Botox. Avec l’absence de douleurs, personne ne se plaint donc de ces racines pourries qui empoisonnent sournoisement les organismes comme le font aussi les dents dévitalisées d’ailleurs.

(http://dent.devitalisee.free.fr/?p=126)


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Des médecins ont constaté que les dents dévitalisées sont très souvent la cause déterminante d’un grand nombre de maladies chroniques et graves, puisque les enlever constitue aussi selon eux, la mesure essentielle pour retrouver la santé.
(Michel Raynaud, cité sur http://stephanie-et-nadia.com/cause-maladies-dents-devitalises/)

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L’apparition des NICOs semble être due à un manque d’oxygénation ou à une infection dans un site d’extraction ce qui rend sa cicatrisation incomplète. Les NICOs sont situés en particulier au niveau des dents de sagesse.
À l’examen radiologique (Cone Beam), ces zones osseuses semblent vides.
En réalité, elles sont remplies d’une matière graisseuse qui comprend des toxines, des virus, des bactéries, des borrelia.
Nous y trouvons également des cytokines CCL5 (encore appelées RANTES) qui jouent un rôle important dans le développement de cancers comme celui du sein, des maladies rhumatismales chroniques, les neuropathies, des maladies auto-immunes comme la sclérose en plaque, Hashimoto...
Si ces cavités ostéonécrotiques peuvent être asymptomatiques, elles entraînent une inflammation permanente, malsaine dans le temps.
Les NICOs peuvent, selon Le Dr LECHNER, rendre active une maladie, être le déclencheur d’une maladie qui n’était que latente.
(http://www.docteur-marciano.com/fr/medecine-dentaire-integrative/nico)


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[programme]
Dans la biologie, ce qu'il faut comprendre, c'est que la priorité, c'est la survie de l'espèce.
(Marie Solange Raymond, Thierry Casasnovas - La bouche, clé de notre structure, Terra Incognita Troisième jour [avec Marie Solange Raymond] - www.regenere.org, 3'35)



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[àmouréinventer]
Et,  partir de 30 mois, si l'enfant a été suffisamment porté, touché, parce que le contact peau à peau permet une maturation du système nerveux central, une maturation neuro-psycho-affective, qui permet l'acquisition des différentes étapes de la marche, l'acquisition de la marche et de la pensée. Et en même temps, justement, ça permet la mise en place de ces fonctions neurovégétatives [  ]
(Marie Solange Raymond, Thierry Casasnovas - La bouche, clé de notre structure, Terra Incognita Troisième jour [avec Marie Solange Raymond] - www.regenere.org, 4'10)
+
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– Il était une fois un roi qui avait fait une expérience horrible. Il avait pris 60 nouveau(x)-nés et les avait nourris. Mais la moitié n'avait pas le droit d'être touchés par qui que ce soit. Aucun contact physique d'aucune sorte, jamais. À part ça, ils dormaient, mangeaient et recevaient des vitamines absolument comme les autres.
– Et alors ?
– Ils sont morts.
(La communauté [film], 1:12')


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[bio-logique]physio-logique]
Mais surtout, la fonction d'une bouche qui n'est pas équilibrée, à la bonne hauteur, entraîne un stress permanent. Puisque même quand on dort, ça fonctionne.
(Marie Solange Raymond, Thierry Casasnovas - La bouche, clé de notre structure, Terra Incognita Troisième jour [avec Marie Solange Raymond] - www.regenere.org, 9'30)


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[HN][multimédia]
On sait en effet que pour transmettre un message, on peut se passer de mots : dans certains cas, on emploie des images, des couleurs, des formes, des symboles, des pictogrammes et des signes.
[  ]
Des formes que nous voyons tous les jours, des couleurs et des lumières de notre époque. En acceptant, en connaissant et un utilisant ces moyens, on s'exprime avec le langage d'aujourd'hui, fait pour l'homme d'aujourd'hui.
(Bruno Munari, L'art du design, chap. "une langue vivante", p.28+30)
+
« L'erreur pédagogique fondamentale de l'académie consiste à se reposer sur son génie et non sur ses moyens. »   – Bauhaus –
(Bruno Munari, L'art du design, chap. "art pur et art appliqué", p.27)


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L'hormèse, c'est une loi magnifique. Il y a une loi du vivant sur laquelle je m'appuie énormément qui s'appelle la loi de l'homéostasie. La loi de l'homéostasie, c'est la bonne nouvelle du vivant. La loi de l'homéostasie, elle te dit que puisque tu es un organisme vivant, c'est un principe qui est partagé par tous, puisque tu es un organisme vivant, tu reviens spontanément à l'état d'équilibre, de meilleur fonctionnement. Ça, c'est une loi du vivant. Tu as rien à faire, tu as juste à laisser faire. C'est la caractéristique du vivant, il est auto-réparant.
(Thierry Casasnovas - Devenez plus fort ! La puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement n°5 - www.regenere.org, 2')


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[éco-logique]
En biologie et en systémique, l’homéostasie est un phénomène par lequel un facteur clé (par exemple, température) est maintenu autour d'une valeur bénéfique pour le système considéré, grâce à un processus de régulation. [  ] Plus globalement, on désigne aussi par homéostasie la capacité globale d'un système à maintenir tout un ensemble de tels facteurs clés, notamment chez un organisme vivant. [  ]
Initialement défini par Claude Bernard, le terme homéostasie provient du grec ὅμοιος, hómoios, « similaire », et στάσις (ἡ), stásis, « stabilité, action de se tenir debout ». La notion s'est ensuite révélée utile à l’étude de toutes sortes d'organismes et systèmes en biologie, sociologie, politique, automatismes, et plus généralement dans les sciences des systèmes. L’idée d’homéostasie fut aussi abondamment utilisée par W. Ross Ashby, l'un des pères de la cybernétique, qui en a donné une illustration purement physique par la construction d'un « homéostat » composé d'éléments mobiles qui retrouvent leur position de stabilité après avoir été perturbés. Dans les neurosciences, l'homéostasie joue un rôle clé dans une théorie spéculative de la conscience et du sentiment d'unité du Soi.
Le système nerveux autonome ainsi que le système endocrinien, jouent un rôle incontournable dans le maintien de l'homéostasie. Ce sont les seuls systèmes capables de détecter et de corriger les anomalies de composition du milieu intérieur ou les parties internes du corps.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hom%C3%A9ostasie)


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[éco-logique]
Homéostasie : Autorégulation d'un organisme quel que soit le milieu extérieur.
https://www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/homeostasie/)
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[néo-logique]
(Siècle à préciser) Du latin reconstitué homeostasis, formé en 1932 par le physiologiste Américain Walter Cannon à partir du grec ancien όμοιος, omoios, « semblable » et στάσις stasis, « pause, arrêt ».
(Biologie) Capacité d’un organisme à maintenir son équilibre physiologique interne malgré les contraintes extérieures.
Ex. : C’est par l’homéostasie que l’homme maintient sa température corporelle.
(https://fr.wiktionary.org/wiki/hom%C3%A9ostasie)


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[simplexité]
L'expérience [faite deux ans après la publication de sa thèse] que l'on appelle désormais « expérience du foie lavé » [par Claude Bernard] devient célèbre. La thèse de 1853 [de Claude Bernard, deux ans plus tôt, sur le rôle du « foie qui fabrique le sucre avec le sang quelque soit, du reste, la nature de l'aliment » ], complexe, s'efface devant une manipulation simple, facile à comprendre, facile à reproduire. Occultant la thèse, le foie lavé devient l'expérience cruciale par laquelle Claude Bernard aurait prouvé le rôle du foie.
(1855, Claude Bernard et le rôle du foie, 2')

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[formule][simplexité]
Nous allons maintenant décrire la vertèbre-type. C'est une vertèbre qui n'existe pas, mais elle réunit tous les caractères communs aux trois vertèbres : cervicale, thoracique et lombaire.
(Anatomie 3D Lyon - La vertèbre type avec incrustation de l'enseignant (essai), 0'10)


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« C'est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d'apprendre », disait Claude Bernard.
(La Marche des sciences - 11 07 2013 - Claude Bernard, illustre méconnu – avec Pierre Corvol, Alain Prochiantz, début')


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[pionnier][bio-logique][reconnaifiance]
Claude Bernard, ce praticien et théoricien de la science expérimentale, notait dans son journal cette discontinuité du progrès scientifique : « La science ne s’accroît pas successivement et régulièrement ; elle va par bonds et par révolutions. ».
Thomas Kuhn, un physicien et philosophe contemporain, a théorisé dans un ouvrage devenu classique, La structure des révolutions scientifiques (1962), cette discontinuité dans l’avancée de la science avec des moments de rupture où se produisent des changements de « paradigme » :
« Un paradigme est ce que les membres d’une communauté scientifique possèdent en commun, et, réciproquement une communauté scientifique se compose d’hommes qui se réfèrent au même paradigme39.
Par exemple, du IIe siècle au XVle siècle, la communauté des astronomes a vécu sous le paradigme du système de Ptolémée, selon lequel la terre est immobile au centre de l’univers. Ce système géocentrique fournissait une explication très satisfaisante de l’univers et réussissait parfaitement à prédire les changements de position des étoiles. Mais progressivement, nous explique Thomas Kuhn, certaines « énigmes » ne purent être résolues par cette « science normale » conduisant ainsi à un état de « crise » de l’astronomie. Copernic, au XVIe siècle, en proposant le système héliocentrique – la terre tourne autour du soleil placé au centre de l’univers – réalisa une « révolution scientifique ». Il introduisit une nouvelle vision du monde, un nouveau « paradigme ». Cette proposition était tellement révolutionnaire qu’il n’osa, dit-on, publier sa théorie que peu avant sa mort et qu’il fallut un siècle pour l’accepter.
(Le statut de la médecine : un art ou une science, Editions Ellipses, extrait PDF)


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[bio-logique][âge][autophilosophe][noirage][programme]
Depuis le fond des âges, les hommes ont cherché à soulager leurs souffrances et celles de leurs semblables : la médecine est aussi vieille que l’humanité.
(Le statut de la médecine : un art ou une science, Editions Ellipses, extrait PDF)


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Aujourd'hui la culture scientifique doit faire partie de la culture tout court si nous voulons comprendre le monde qui nous entoure."
(Antonio Fischetti, cité sur cette page https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/la-science-est-elle-une-affaire-de-genies)
+
cf. infra : (Régénère - Diversion ! - Pierre Etchart / Thierry Casasnovas, 10')


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[détail][éco-logique][autophilosophe][bio-logique][physio-logique]
Le Newton de l'organisme vivant c'est Cl. Bernard, c'est-à-dire l'homme qui a su apercevoir que les conditions de possibilité de la science expérimentale du vivant ne sont pas à chercher du côté du savant, mais du côté du vivant lui-même, que c'est le vivant qui fournit par sa structure et ses fonctions la clé de son déchiffrement. Claude Bernard pouvait enfin, renvoyant
(Alain Prochiantz, Claude Bernard : La révolution physiologique)

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[éco-logique]
Il n'est pas exagéré de dire que, pour Claude Bernard, l'analyse du milieu intérieur, c'est-à-dire l'étude des mécanismes physiologiques au moyen desquels l'organisme s'adapte au milieu extérieur et maintient son unité, constitue la clef de la compréhension du vivant.
(Alain Prochiantz, Claude Bernard : La révolution physiologique, cité dans La Marche des sciences - 11 07 2013 - Claude Bernard, illustre méconnu – avec Pierre Corvol, Alain Prochiantz, 16'25)
+
cf. infra : homéostasie


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[éco-logique]
– Finalement pour lui, [  ] chaque maladie reflétait un désordre physiologique sous-jacent. [  ]
– [  ] Ce qui est clair dans la pensée du physiologiste, de Claude Bernard, c'est qu'il y a pas une physiologie pour la santé et une physiologie pour la maladie. De même qu'il y a pas une loi physique qui explique comment on construit les ponts et pourquoi ils s'écroulent. C'est les mêmes lois physiques qui sont à l'oeuvre dans les deux choses.
(La Marche des sciences - 11 07 2013 - Claude Bernard, illustre méconnu – avec Pierre Corvol, Alain Prochiantz, 16'30)


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[méta][surdouage][généraliste][méthodo-logique]
Oui, c'est à dire que c'est quelqu'un qui s'intéressait à tout ! D'ailleurs, si j'avais une lecture à recommander, ce serait les carnets rouges [= Cahier Rouge] qui ont été publiés chez Gallimard, après avoir été mis en ordre par Grmek qui est quand même le grand connaisseur de Claude Bernard, et on voit une pensé en mouvement ! [  ] C'est-à-dire qu'il fait toujours des expériences par la pensée. C'est vraiment quelqu'un qui pense, quoi. Et très très librement. Alors très rigoureux sur le plan expérimental, mais extraordinairement imaginatif comme… comme pensée, quoi.
(La Marche des sciences - 11 07 2013 - Claude Bernard, illustre méconnu – avec Pierre Corvol, Alain Prochiantz, 21')
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Le Cahier de notes de Claude Bernard, connu sous le nom de Cahier rouge, est enfin publié plus d'un siècle après avoir été écrit. Il couvre la période de 1850-1860. Comment s'est-il constitué ? Chaque fois qu'une idée, suivant l'expression de Claude Bernard, «se présentait à sa fenêtre intérieure», il la fixait sur la première feuille de papier qu'il trouvait sous la main. Le soir venu, il résumait ou développait ces notes provisoires en les écrivant dans ses cahiers. Au Cahier rouge il réservait les idées d'ordre général et les considérations sur les problèmes physiologiques de portée générale, d'une orientation nouvelle. Plus que dans ses autres écrits il aborde certaines questions philosophiques. Il y discourt sur l'Être suprême, la théologie, le libre arbitre. Les notes scientifiques, dans le sens strict du mot, sont au moins aussi passionnantes que les notes philosophiques. Elles n'ont rien perdu de leur intérêt. Le Cahier rouge éclaire de façon inattendue la personnalité de Claude Bernard et la vision de la science et du monde qu'avait ce penseur infatigable.
(Claude Bernard
Cahier de notes (1850-1860)
Édition intégrale du Cahier rouge
Préface de Robert Courrier
Présenté et commenté par Mirko Drazen Grmek
Collection Blanche, Gallimard Parution : 21-05-1965
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/Cahier-de-notes)

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[autophilosophe][éco-logique]
Donc c'est un homme [Claude Bernard] qui est à la fois un théoricien, mais c'est aussi quelqu'un qui est extrêmement modeste devant le fait expérimental. [  ] C'est pas une vision dogmatique, ou la vérité ou des trucs comme ça, non, [  ] c'est un vrai expérimentateur, je pense que… voilà. Donc on apprend beaucoup, même quand on est un scientifique aujourd'hui, de la lecture de Claude Bernard.
(Alain Prochiantz, La Marche des sciences - 11 07 2013 - Claude Bernard, illustre méconnu – avec Pierre Corvol, Alain Prochiantz, 24'15)

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[âge][pionnier][cobaye][bio-logique][autophilosophe][TP]
Il n’y a pas à hésiter ; la science de la vie ne peut se constituer que par des expériences, et l’on ne peut sauver de la mort des êtres vivants qu’après en avoir sacrifié d’autres.
(Claude Bernard cité par Alain Prochiantz, Claude Bernard : La révolution physiologique cité par La Marche des sciences - 11 07 2013 - Claude Bernard, illustre méconnu – avec Pierre Corvol, Alain Prochiantz, 29')
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O/< : Faire gagner le temps qu'on perdu.


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[éco-logique]
… le design du vivant…
(La Marche des sciences - 11 07 2013 - Claude Bernard, illustre méconnu – avec Pierre Corvol, Alain Prochiantz, bonus reportage en fin d'émission, 49')


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[bio-logique][minimalisme]
Alors moi, j'ai envie d'attirer votre attention, dans le cadre de cette série de vidéos sur l'épuisement, sur deux formes d'hormèse qui nous concernent directement : l'hormèse par restriction alimentaire, et l'hormèse par exposition au froid. Parce que c'est deux choses qui sont extrêmement [  ] accessibles. Tout un chacun peut le faire. Et ça amène des bénéfices pour l'organisme qui sont [  ] colossaux. [  ] D'autres articles sur l'hormèse : « When less is more (« « quand peu, c'est meilleur »), contre le stress et le maladie », donc encore une étude que je vous citais. [  ] Donc hormèse par restriction alimentaire, ce qu'on appelle le jeûne.

(Thierry Casasnovas - Devenez plus fort ! La puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement n°5 - www.regenere.org, 8')


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[fragmentage][bio-logique]
Et lui, ce qu'il montre, c'est que la restriction calorique… la pratique de petits jeûnes répétés [  ] et de l'exercice à haute intensité mais de durée courte, c'est-à-dire des petits stress, comme ça, multipliés sur l'organisme, eh bien amène(nt) à une amélioration drastique de la santé mentale au travers de ce processus d'hormèse.
On retombe sur ce dont on parle toujours dans ces vidéos : jeûnes intermittents (un seul repas par jour [  ]) [  ]
(Thierry Casasnovas - Devenez plus fort ! La puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement n°5 - www.regenere.org, 12'40)

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[apprentissage][éco-logique][bio-logique][pharmaco-logique]
Mais quelque chose de robuste, [  ] ça reste quelque chose qui casse sous la contrainte. L'organisme humain est anti-fragile. Au sens où il ne casse pas sous la contrainte, il s'améliore sous la contrainte à condition que cette contrainte ne dépasse pas sa capacité adaptative. Et c'est là l'essentiel. Et si vous êtes épuisé, c'est là le message à saisir. Si vous voulez sortir de cet enfer, si vous voulez sortir de cet état d'épuisement, eh bien il va s'agir de déterminer quelle est votre capacité adaptative et, aussi petite soit-elle, de commencer à aller la solliciter aux limites. [  ] Peu importe si elle est toute petite. Incrémentation après incrémentation, jour après jour, vous allez pouvoir gagner. [  ] Si vous vous y mettez maintenant, où est-ce que vous en serez dans 6 mois, dans un an, dans 6 ans, où est-ce que vous en serez ? À quel point votre organisme aura été renforcé ? [  ] Non seulement vous êtes un organisme homéostatique, qui revient spontanément à l'état d'équilibre, mais vous êtes aussi un organisme hormétique, qui s'améliore si on l'expose à des événements stressants qui ne dépassent pas sa capacité adaptative. Ça, c'est la bonne nouvelle du vivant. [  ] Les grands méchants poisons de noter environnements. mais attends, isl sont d'autant plus des poisons que ton organisme ne sait pas y répondre ! Si tu veux que ton organisme ne soit plus faible, [  ] eh bien il faut accepter de s'exposer de manière raisonnée à ces poisons, de manière… Alors le terme de poison n'existe même plus, ça n'existe pas, un poison, hein ? Puisque c'est une question de dose et d'interaction avec l'organisme… Mais il faut accepter de s'exposer de manière raisonnée [  ] de manière à bâtir une résistance et une vraie force : devenez plus fort.

(Thierry Casasnovas - Devenez plus fort ! La puissance de l'hormèse pour sortir de l'épuisement n°5 - www.regenere.org, 23'50)


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[minimalisme]
Alors oui, ça [les céréales] comble le ventre. [  ] Et puis ensuite, c'est une question d'habitude. C'est vrai qu'on est habitué à avoir l'estomac lourd et plein. Et cette sensation est rassurante pour la plupart d'entre nous. Mais en vérité elle constitue déjà un synonyme de réplétion : on a déjà trop manger [  ]. Et puis, il faut vivre avec l'état de son terrain. Et donc pour nombre de personnes, ça pose un gros problème, ces céréales ne sont pas adéquates. Et ça va de pair aussi avec un affaiblissement de la richesse de notre patrimoine microbien.

(Thierry Casasnovas - Flore intestinale, céréales, dysbiose, régénerer son immunité en 10 minutes ! - www.regenere.org, 4')


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(AF)
[bio-logique]
Ta flore intestinale, elle est le reflet de ton environnement et de ton mode de vie.

Si tu veux avoir une flore intestinale optimale…

le repos, le jeûne régulier, une alimentation… riche en micro-nutriments, riche en aliments réellement nutritifs…

pas plus destructeur de la flore… que le stress…
(Thierry Casasnovas - Flore intestinale, céréales, dysbiose, régénerer son immunité en 10 minutes ! - www.regenere.org, 9')

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(AF)
(Tristan Garcia, Les Chemins de la philosophie 13/01/2012 Qu'est-ce qu'une chose..., avec Tristan Garcia)
+
OTTO - [extrait du film de Bertrand Tavernier, avec Noiret : est-ce qu'on n'est pas comme un poteau, nous aussi ?]


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[anthropo-logique][ARG]
L'erreur fondamentale initiale, je la résumerais comme ça : La vie, c'est une question, c'est pas une réponse. Or, sur internet actuellement, toutes les "religions" ne font que nous apporter des réponses : "la vie, c'est ça, il faut penser ceci, il faut faire comme ceci, il faut manger ceci". À partir du moment où tu figes la vie, tu n'es plus dans la vie. Tu es en dehors, tu as sauté en dehors.
[  ]
La vie est une question, la vie n'est pas une question figée. Et si vous allez vers cette question, vous allez vers la vie. Si vous restez dans cette souplesse adaptative, vous êtes réellement dans la vie.
(Thierry Casasnovas - Pourquoi est ce que le régime carnivore "marche" ?, 20'30 + 30')


#
Elle est toute bête. C'est juste ça la réponse [sic]. Elle nous crève les yeux, et on ne l'entend [sic] pas.
(Thierry Casasnovas - Pourquoi est ce que le régime carnivore "marche" ?, 32'15)


#i
[marie]
Après la toile
Un peu d'étoiles
Vu(es) des toits
Même sans toi





2019 07 15


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[àmouréinventer][TP]
Les deux premières années de la vie avec Béatrice ressemble à un roman d'amour et d'aventures, un roman accéléré. [  ] Je deviens père à 26 ans. Les années passent, le temps ralentit, Sarah grandit. Et sans que Béatrice ni moi-même ne nous l'expliquions, les liens qui semblaient nous unir si fort se défont petit à petit. Le bonheur ne dure qu'un temps. Nous décidons de nous séparer, avant de ne plus nous aimer du tout.
(Marie et les naufragés [film], 10'45)

#
Hum, je comprends pas toujours ce que tu dis, Oscar, mais… mais ça me fait du bien.
(Marie et les naufragés [film], 11'45)

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[TP][Marie]
– C'est qui ?
– Elle s'appelle Marie. [  ] J'ai l'impression de la connaître.
(Marie et les naufragés [film], 13'45)

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[TP][Marie]
Faites attention à Marie. [  ] Elle est dangereuse.
(Marie et les naufragés [film], 15'15)

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[TP][Marie]
C'est dans cette période difficile, alors que je suis en proie aux plus grandes doutes, que je rencontre Marie. Elle semblait venir d'une autre planète. La même planète que moi. [  ] C'est arrivé comme ça, au moment où je ne l'attendu plus.
(Marie et les naufragés [film], 21'30)

#
[TP][Marie]
Je ne vois pas Marie qui, doucement, s"éloigne moi.
(Marie et les naufragés [film], 23'50)

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[TP][bio-logique][physio-logique]
Le roman sort début septembre, en pleine rentrée littéraire. C'est un véritable succès. Étrangement mon hypersensibilité s'atténue, jusqu'à disparaître. Je traverse une période d'ivresse. Je suis enfin reconnu pour mes talents d'écrivain. « Quand j'ai commencé à décrépir, il est devenu comme fou. Il ne voulait pas croire à ma maladie. Moi, je m'étais renseigné ! Comme on a tous fait ! Je savais que j'étais électro-sensible. Mais pour lui c'était des conneries, tout ça. [  ] ».
(Marie et les naufragés [film], 24'45)

#
Je plonge dans une période difficile. Je me rends compte que j'ai peut-être gâché la seule belle histoire d'amour de ma vie.
(Marie et les naufragés [film], 25'50)

#
– Vous avez l'air de pas mal avancé, non ?
– Oui. Je crois. Je crois que je suis en train de débloquer pas mal de noeuds? Je veux dire de dénouer pas mal de fils. Je crois que je suis en train de sortir de l'impasse, quoi.
(Marie et les naufragés [film], 33'40)


#
J'ai suivi Marie.
(Marie et les naufragés [film], 43')


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[nokidding][âge]
Suzanne a été comédienne, bergère, institutrice, photographe, femme de ménage dans un grand hôtel, modèle pour un peintre américain, a eu trois maris et n'a jamais voulu d'enfant. Elle me parle des gens qu'elle a aimés et qui ne sont plus. De la fatigue aussi. de ce sentiment d'avoir vécu suffisamment. « Après un certain temps, il y a comme une injustice à être toujours de ce monde. Tu ne trouves pas ? – Oui, peut-être. » Je mens. Je ne comprends pas qu'on puisse penser à sa propre mort, la souhaiter.
(Marie et les naufragés [film], 50')


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[âge][épure][minimalisme][brachy-logique]
La vieillesse aime le peu, et la jeunesse aime le trop.
(Joseph Joubert, Pensées, p.135)


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[âge][épure][autophilosophe]
La vieillesse n'ôte à l'homme d'esprit que des qualités inutiles à la sagesse.
(Joseph Joubert, Pensées, p.138)

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[nokidding][noirage]
Les bébés sont pour moi des êtres étranges. Ils ont l'air de souffrir perpétuellement. « T'as pas demandé à venir, hein ? T'es déçu ? »
(Marie et les naufragés [film], 51'30)


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[marie]
Bon, je vais vous dire la vérité. Je suis l'ancien ami de Marie. [  ] Avec Marie on s'est séparé récemment.
[  ]
si j'ai fait cette démarche de venir jusqu'à vous, c'est parce que votre ami est en danger.
– C'est-à-dire ?
– Marie est dangereuse.
– Dangereuse ? Mais dangereuse comment ?
– Dangereuse.
(Marie et les naufragés [film], 55'30+56'30)


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[nokidding]
– Vous avez des enfants ?
– Non. J'en ai jamais voulu. Et qu'est-ce qu'il aurait fait, d'un père comme moi, hein ? Franchement. Ils ont rien loupé, non ?
(Marie et les naufragés [film], 1:03')


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[éco-logique][TP][physio-logique]
Je prends jamais de vacances, j'aime pas ça, ça m'angoisse. Pour moi, les vacances, c'était comme mourir. Mais là ! Mon corps m'avait alerté. Et j'ai une règle : quand ton corps te parle, il faut l'écouter.
(Marie et les naufragés [film], 1:06'25)


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[mes quantiques][formule][bashung]
Et il faut que tu écrives des paroles, assez abstraites, que toi seul tu comprendras. Mais ça, c'est pas grave. parce qu'elles susciteront des images, des images qui n'appartiendront qu'à toi, et qui seront bouleversantes.
(Marie et les naufragés [film], 1:10')


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[pour l'art rencontre][marie][TP]
On a qu'une vie. Il s'agit de ne pas rater les moments comme ceux-là. Par exemple, moi. Si j'avais pas saisi l'opportunité de cette rencontre, sur la plage, avec Marie… Enfin, je veux dire, la fille de l'eau… Je serais devenu un type malheureux, un être artificiel, un musicien sans âme, type préoccupé par sa propre image ! Il y a un proverbe chinois qui dit : « On ne peut pas marcher et regarder les étoiles si on a une pierre dans son soulier ». Et bien moi, tu vois, j'avais un gros caillou dans mon soulier avant de rencontrer la fille de l'eau.
(Marie et les naufragés [film], 1:13')


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[épure]
Il y a un proverbe chinois qui dit : « On ne peut pas marcher et regarder les étoiles si on a une pierre dans son soulier ». Et bien moi, tu vois, j'avais un gros caillou dans mon soulier [  ]
(Marie et les naufragés [film], 1:13'30)


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[marie][TP]
– Je sais que j'étais devenu vraiment con avec mon hyper électro-sensibilité [  ]. En tout cas, il y a un truc que je voulais te dire. Je comprends que tu m'aies quitté. J'aurais été toi, j'aurais fait la même chose. Me serais quitté. Je me serais même quitté avant.
Marie – Mais tu crois pas que le plus important, c'est qu'on se soit connu ? On aurait pu passer l'un à côté de l'autre sans jamais se rencontrer. [  ] Ça va ? Tu pleures ?
(Marie et les naufragés [film], 1:27'20)


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[minimalisme][neutralisage]
Anne-Élisabeth Lemoine – Sébastien Betbeder, il vous voulait vous [Éric Cantona] dans ce film [Marie et les naufragés] [  ] pour un tas de bonnes raisons mais pour une en particulier, c'est parce qu'il pense que vous êtes un peu un Bill Murray mais avec un accent marseillais [  ], parce qu'il pense que comme Bill Murray, vous faites rire sans rien faire. Vous avez conscience de cette qualité là ?
(Quand Cantona surprend encore - C à vous - 12/04/2016, 4')
+
bio de Bill Murray, golf, retrait, carrière décousu, abonné absent, dilettente

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[nokidding][àmouréinventer][programme]
[  ] Plus en phase avec son époque [que] personne d'autre, Miley Cyrus apparaît en couverture de l'édition américaine du ELLE pour ce mois d'août. Elle y parle de tout. Tout d'abord de son mariage depuis décembre 2018 avec son amour de jeunesse l'acteur Liam Hemsworth et de sa bisexualité : "Je pense que les gens sont surpris que je sois mariée. Mais mon histoire de coeur est unique. Et je ne suis pas certaine de vouloir laisser les gens s'en mêler publiquement, car elle est complexe, moderne et d'un genre nouveau au point où je ne crois pas que les gens puissent comprendre. (...) Je suis dans une relation hétéro, mais je suis toujours très attirée par les femmes. Je ne me reconnais pas dans ce rôle stéréotypé d'épouse."
C'est ensuite un autre propos qui a retenu l'attention des internautes. Alors que la société pousse les femmes à construire un foyer premièrement par un mariage puis par un bébé, Miley Cyrus envoie balader ces clichés. Mais une autre raison entre en compte : l'état de la planète : "Nous faisons subir à la nature la même chose qu'aux femmes. On lui en demande toujours plus et on attend d'elle qu'elle réponde à ces besoins. C'est épuisant. C'est impossible de répondre à cette demande. On hérite d'une planète dans une belle m*rde et je refuse de la transmettre à mon enfant. Jusqu'à ce que je sente que mon enfant puisse vivre sur une planète avec encore des poissons dans l'eau, je ne mettrai pas au monde une nouvelle personne".
L'interprète de "We Can't Stop" enfonce le clou et fait référence aux lois anti-IVG promulguées dans plusieurs états américains : "La société attend que la planète continue d'être alimentée en humains. Et quand ce n'est pas notre choix ou notre but dans la vie, il y a alors tellement de jugement et de haine au point d'essayer de faire changer les lois pour vous forcer à prendre une décision contraire à la vôtre même si vous tombez enceinte dans des conditions violentes. Si vous ne voulez pas d'enfant, les gens ont de la peine pour vous et vous passez pour une garce sans coeur incapable d'aimer." On aime le franc-parler de Miley Cyrus. On l'aime tout court.
(Matthieu Bobard Deliere, "Miley Cyrus : pourquoi elle refuse d'être maman", in Elle, 13 juillet 2019, https://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Miey-Cyrus-pourquoi-elle-refuse-d-etre-maman-3798880#xtor=AL-540)


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[formule][amphibo-logique]
Parmi ces dessins, beaucoup d'aphorismes, beaucoup de perches, beaucoup de jeux de mots. ça donne bien, moi je suis très fan de calembours, de ""cités guéridons" (?).
(Dans la tête d'Eric Cantona - C à Vous - 13/11/2017, 7'30)
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Le premier assistant que j’ai recruté était brillant. L’ennui, c’est que je ne comprenais pas un traître mot de ce qu’il racontait. C’était pourtant de l’anglais et ses phrases étaient truffées de termes médicaux, mais, je ne sais pourquoi, cela n’avait aucun sens. Ses discours ressemblaient à un long fleuve d’aphorismes Zen. À chaque fois que je l’écoutais, le vide absolu se faisait dans mon esprit. Nous l’avons donc remercié pour cause de discours inintelligible. »
(Richard Horowitz, Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées)


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[karl]
Mais quand quelqu'un a du caractère ou un peu de personnalité, on a tendance à parler d'ego – surdimensionné.
(Éric Cantona, Dans la tête d'Eric Cantona - C à Vous - 13/11/2017, 7'30)


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[bio-logique]
La détoxination, c'est vraiment important de comprendre ce principe, parce que… Le corps se nettoie de lui-même, mais souvent ça ne se fait pas. Les toxines, si elles n'arrivent pas à partir par les intestins, elles sont réabsorbées par le corps, et c'est le foie qui doit les nettoyer. Mais si le foie, dû à la consommation d'alcool ou dû à un stress ou dû à une suralimentation, n'arrive pas à nettoyer, c'est peut-être les reins qui vont y arriver, mais souvent on va pas y arriver donc ça va sortir par la peau. Et c'est la qu'on va développer un psoriaris, ou peut-être un eczéma ou peut-être des boutons ou de l'acné, simplement.


(Pourquoi le jeûne guérit et pourquoi les protéines animales bio sont bonnes pour la santé, 5')



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Dr Richard Horowitz – Le principal mode de transmission de la maladie de Lyme est la morsure de tique. Cependant, de récentes études ont montré que Borrelia burgdorferi pouvait être retrouvée dans le sperme et les sécrétions vaginales. La transmission par voie sexuelle est donc probable, mais nos informations sont insuffisantes à ce jour pour en déterminer la fréquence.
(https://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/la-maladie-de-lyme/un-point-complet-sur-la-maladie-de-lyme-avec-le-dr-richard-horowitz)

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[bio-logique]
Les patients souffrant de co-infections sont beaucoup plus malades et moins sensibles aux traitements conventionnels. De plus, certaines co-infections sont difficiles à dépister avec les analyses sanguines habituelles.
Les patients qui présentent un SIMS-ML possèdent souvent aussi des signes de dysfonctionnement immunitaire, d’inflammation, d’intoxication par des toxiques environnementaux et/ou des métaux lourds, de troubles de la détoxification, de carences nutritives, d’anomalies hormonales, de troubles du sommeil, de dysfonctionnement mitochondrial, d’allergies et d’hypersensibilités alimentaires, de dégradation de l’état général avec perturbation du système nerveux autonome (qui régit le rythme cardiaque, la tension artérielle et le système digestif). Chacun de ces facteurs peut induire la chronicisation de la maladie.
De nombreux médecins restent fidèles au postulat de Pasteur comme quoi il y aurait une seule cause à chaque maladie. Cependant, ceci ne s’applique pas aux patients atteints d’un SIMS-ML.
[  ]
On ne peut pas demander à un test Western blot qui utilise une seule souche de Borrelia (cas le plus habituel) de déceler toutes ces souches différentes.
[  ]
Comme je l’ai dit, les tiques peuvent être infectées par plusieurs souches de Borrelia. Plus de 100 souches différentes ont été dénombrées aux États Unis et plus de 300 au niveau mondial. Toutes ne peuvent pas être détectées par les tests sanguins standards.
[  ]
Ces infections restent souvent non détectées parce que les analyses standards ne sont pas assez sensibles pour déceler la présence de ces micro-organismes qui sont capables de se cacher du système immunitaire.
[  ]
Ces patients me racontent tous la même chose. Voilà des années qu’ils sont malades et errent de médecin en médecin à la recherche d’un diagnostic alors qu’en fin de compte ils souffrent d’une ML avec co-infections transmises par les tiques.
[  ]
Les patients continuent à être malades en dépit d’antibiothérapies apparemment adéquates parce que beaucoup de ces co-infections persistent et provoquent inflammation et dysfonctionnement immunitaire. Ces infections déclenchent la libération de molécules appelées cytokines qui sont responsables de nombre des symptômes observés en cas de ML, notamment la fatigue, les douleurs musculaires et articulaires, les troubles de la mémoire et de l’attention ainsi que les troubles de l’humeur. Si nous ne traitons pas simultanément les trois « I » (infection, immunité et inflammation), les patients ne guériront pas.
[  ]
La majorité des patients souffrant de ML se plaignent de troubles multisystémiques, c’est-à-dire qu’ils présentent de nombreux symptômes simultanément. Les plus fréquents sont la fatigue, les douleurs articulaires, musculaires ou neurologiques s’exprimant régulièrement dans différentes parties du corps, les maux de tête, une raideur de la nuque, une hypersensibilité au bruit et à la lumière, des étourdissements, des troubles de la mémoire et de l’attention, des troubles du sommeil dont des difficultés d’endormissement ou des réveils en milieu de nuit, ainsi que des problèmes psychiatriques (particulièrement dépressions, angoisses, TOC et psychoses). Ces symptômes vont et viennent de façon irrégulière, certains jours étant meilleurs que d’autres. Chez les femmes, ils sont souvent aggravés à certains moments du cycle menstruel (juste avant, pendant ou après les règles). Ils sont aussi parfois aggravés ou soulagés par la prise d’antibiotiques. Ceci est dû au fait que la destruction de la bactérie par les antibiotiques peut donner lieu à une exacerbation passagère des symptômes que l’on appelle « réaction de Jarish-Herxheimer ».
[  ]
Le diagnostic de la maladie de Lyme est essentiellement clinique et nul ne devrait se fier exclusivement aux analyses sanguines comme le recommande aux Etats-Unis le CDC. Je veux dire que c’est au médecin de repérer les symptômes caractéristiques de ML et d’écarter les autres pathologies possibles si les analyses sanguines s’avèrent négatives.
[  ]
plusieurs choses les rendent malades. Il s’agit notamment d’infections bactériennes, virales, parasitaires et fongiques ainsi que de nombreux autres facteurs que vous trouverez sur la grille d’évaluation des SIMS : intoxication par toxines environnementales de type métaux lourds ou moisissures, problèmes de détoxification, allergies et hypersensibilités alimentaires, dysbioses intestinales, troubles du sommeil, carences nutritionnelles, dysfonctionnements mitochondriaux, troubles hormonaux et dysfonctionnement du système nerveux autonome. Tous ces facteurs renforcent la fatigue, la douleur, les problèmes de mémoire ainsi que les troubles du sommeil et de l’humeur.
[  ]
En cas de maladie de Lyme ou autre MVT, de nombreux patients seront améliorés en soignant les infections bactériennes et parasitaires chroniques tout en rééquilibrant les hormones et en améliorant leur détoxification de substances chimiques environnementales. C’est particulièrement vrai de ceux chez qui les traitements classiques ont échoué. Nous devons changer la façon dont nous appréhendons la maladie chronique et la santé.
[  ]
Chaque individu sera traité différemment, mais, en moyenne, un patient qui souffre de ML depuis des années aura besoin de plusieurs mois, ou années, de traitement. Ce dernier associera antibiotiques et phytothérapie, avec un soutien immunitaire, nutritif et détoxifiant à long terme. La guérison complète, avec élimination de toute infection, peut s’avérer impossible chez les personnes qui ont souffert de ML chronique depuis des années. Cependant, l’utilisation du modèle SIMS permettra tout de même d’améliorer leur qualité de vie et ils se sentiront mieux.
[  ]
Or, un empoisonnement aux métaux lourds comme le mercure imite les symptômes d’une ML et contribue à la résistance des symptômes. Certains patients sont plus sensibles que d’autres à ces métaux qui participent à la fatigue, au dysfonctionnement immunitaire, aux douleurs musculaires, articulaires et nerveuses, aux problèmes de mémoires et aux troubles psychiatriques. Des patients qui ne répondent pas aux antibiotiques s’améliorent parfois lorsque l’on retire ces métaux lourds et ces toxines de leur organisme.




#
[  ] élargir leur cadre médical pour englober les différentes strates des pathologies chroniques en examinant les aspects physiques, émotionnels et psychologiques de chaque maladie.
[  ]
de nombreux médecins ignorent l’importance des effets de ces toxines sur l’organisme, la façon dont fonctionnent les voies de détoxification, comment les cytokines inflammatoires8 peuvent induire un état de malaise général, ou comment le stress psychologique ou émotionnel est capable de déclencher un dysfonctionnement du système immunitaire de par son impact négatif sur la fonction surrénale.
(Dr Richard Horowitz, Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées)


#
Lorsque nous identifions la cause de la maladie qui nous touche intérieurement, cela nous donne aussi des renseignements sur ce qui est déséquilibré dans le monde. Peut-être même que cela pourrait nous montrer comment y remédier.
(Dr Richard Horowitz, Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées)
//
Nietzsche, Ecce Homo : la double vue


#
Test I

0
1
2
1
1
0
1
1
3
3
2
0
0
2
0
1
3
1
2
2
3
2
0
1
1
1
3
1
1
1
1
1
0
2
3
3
= 49

II


5
5
= 10

III
4 (disons)
2
4

= 10

IV
4
3
= 7

Total
= 76


#
[  ] la perte de la libido [  ] 99,9 % des patients souffrant de maladie de Lyme qui viennent me voir ont perdu tout désir sexuel.
[  ]
Les craquements dans le cou constituent un symptôme inhabituel, mais rencontré chez la majorité des patients souffrant de maladie de Lyme.
[  ]
Il est très fréquent que les patients atteints de maladie de Lyme signalent une intolérance à l’alcool.
[ ]
la maladie de Lyme est capable de générer tout un éventail d’anomalies neuropsychiatriques.
[  ]
le diagnostic de maladie de Lyme est essentiellement clinique. [  ] surtout si l’on ne parvient pas à attribuer ces symptômes à d’autres pathologies.
[  ]
l’inconstance des symptômes est caractéristique de la maladie de Lyme »


(Dr Richard Horowitz, Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées)


#
essayer de toucher sa poitrine avec son menton. [  ] chez les personnes atteintes de sclérose en plaques, elle déclenche souvent des fourmillements ou des sensations « d’électricité » dans les extrémités et le dos. Cela s’appelle le signe de Lhermitte.
La maladie de Lyme imite fort bien la sclérose en plaques, c’est pourquoi, avant de poser un diagnostic de sclérose en plaques, il convient d’écarter une malade de Lyme, une co-infection par Chlamydia pneumonia ou Mycoplasma ainsi que l’intoxication par métaux lourds.
(Dr Richard Horowitz, Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées)
+
Le Signe de Lhermitte est une sensation de décharge électrique parcourant le rachis et les jambes lors de la flexion de la colonne cervicale. C'est le reflet d'une atteinte centrale des voies proprioceptives. De ce fait, ce signe est fréquemment observé dans la sclérose en plaques et parfois au cours de certaines compressions médullaires et myélopathies cervicales. Ce signe est en rapport avec une atteinte des cordons postérieurs de la moelle au niveau cervical. Il peut donc s'intègrer dans le Syndrome cordonal postérieur.
Ce signe a été décrit par le neurologue français Jean Lhermitte.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Signe_de_Lhermitte)
+
Un homme de 69 ans, de race blanche présentant une réaction de sursaut myoclonique depuis deux semaines et depuis quatre semaines, une vision double, des difficultés à la marche avec des douleurs lancinantes localisées sur la région thoracique supérieure. L’examen neurologique a montré une réaction de sursaut excessive de son tronc supérieur provoqué par une stimulation visuelle et tactile, un signe de Lhermite positif, une paralysie légère de son sixième et septième nerf crânien, une dysarthrie modérée, des réflexes tendineux très vifs, une pallesthésie de ses jambes, et une ataxie de la marche. Le diagnostic de neuroborréliose a été confirmé par l’examen du liquide céphalo-rachidien. Sous traitements par Ceftriaxone par voie intraveineuse, le patient a eu une amélioration considérable présentant une rémission complète lors du suivi au bout de deux mois.
(https://borreliosedelyme.wordpress.com/category/maladie-symptomes/)


#
[intelligence]
Ce n’est pas parce qu’on garde l’esprit ouvert que le cerveau risque de tomber par la brèche.
((cité par) Dr Richard Horowitz, Soigner Lyme et les maladies chroniques inexpliquées)



#i
Kiné
26
14h30
29
14h30







2919 07 16

#
Comment juguler la maladie de Lyme chronique

Quand la maladie de Lyme est déjà installée, notamment dans sa phase 3, de nombreux symptômes, parfois envahissants et/ou douloureux, sont présents en raison de la multiplication des borrélies et des germes opportunistes associés. Le traitement est alors délicat et complexe à mettre en place car il doit être à la fois global et sur mesure. En effet, si des germes se développent, c’est aussi parce que l’organisme est déséquilibré, carencé, envahi de polluants et métaux toxiques en quantité. À ceci s’ajoutent des troubles intestinaux, de la digestion et de l’assimilation, de la détoxification, ainsi que tout ce qu’a pu générer notre vie : la situation devient critique et le traitement plus difficile encore à organiser.
Pour toutes ces raisons, il est fondamental d’explorer en profondeur le « terrain » du malade, ses carences, de comprendre son histoire, sa vie et ses forces vitales, d’évaluer ce qui a déjà été expérimenté en termes de traitement, pour Lyme ou d’autres maladies, avant d’entreprendre quoi que ce soit. Le docteur Richard Horowitz le souligne dans son livre et ses nombreuses conférences internationales : il faut prendre conscience de ce qu’un corps très affaibli, douloureux, très infecté et incapable de se détoxifier ne peut parfois pas supporter le moindre traitement.

Ce qu'il faut faire pour sortir d'une maladie de Lyme chronique

L’objectif est triple :

Réduire la charge infectieuse globale.
Diminuer la charge toxique globale.
Réparer l’intestin et y restaurer l’immunité.

Pour ce faire, il vous faudra :

détoxifier votre organisme ;
"nutrire" les cellules de votre corps par des changements alimentaires ciblés et une nécessaire supplémentation ;
réparer votre intestin poreux, enflammé et devenu intolérant ;
apprendre à connaître votre maladie et les traitements mis en place afin que vous participiez pleinement à leur efficacité ;
traiter l’infection, l’inflammation, l’immunité (les fameux trois i du docteur Richard Horowitz). 

Les 7 points de votre parcours de guérison

Évaluer l’état de l’organisme.
Le détoxifier.
Combler les carences.
Réparer l’intestin et le microbiote.
Réduire l’inflammation.
Renforcer le système immunitaire.
Lutter contre les infections.
Ce chemin, complexe c’est certain – il ne ressemble en rien de celui auquel nous sommes habitués aujourd’hui en termes de prise en charge des problèmes de santé – est celui que Judith Albertat a emprunté ainsi que les patients qu'elle a accompagnés. C’est celui qui lui semble apporter les meilleurs résultats pour lutter contre la chronicité. C’est un chemin long, très long, en plusieurs étapes. Il demande un investissement personnel important, de la rigueur, de la patience et de l’optimisme. Mais il fonctionne !

(https://www.thierrysouccar.com/sante/info/comment-juguler-la-maladie-de-lyme-chronique-3416)


#
[à Marie]
Le mardi 16 juillet 2019; Karl écrit :
Objet : aperçu du terrain et du parcours (si parcours il y a)
Histoire de te mettre un peu à niveau, à la page, dans d'éventuelles prochaines discussions sur le sujet et le parcours que j'entreprends si j'en ai la force et le soutien (médical, et financier), et avant de te foutre la paix toujours un peu plus, j'espère...
Contre les cures d'antibios, voilà en bon résumé de l'alternative plus délicate (éco-logique) mais longue et drastique, que développe et propose Judith Albertat dont je lis et relis le bouquin, à la fois encouragé et découragé.  Comment juguler la maladie de Lyme chronique


#
(V)
[éco-logique][= écologique][amphibo-logique][= amphibie]
Bibifoc (générique en entier)

#
[TP][noirage][programme][bio-logique]
Nous allons le suivre tout au long de ses aventures et de sa lutte pour sa survie sur cette immense terre glacée.
(Bibifoc Episode 1 La naissance, 0'20'')


#
[àmouréinventer][bio-logique]
(Regard caméra d'un gros très barbu, oncle Smoky) – Il y a des jours où on a le coeur qui ne bat pas à la bonne vitesse.
(Bibifoc Episode 1 La naissance, 5')


#
(V)
[fragmentage]
(Bibifoc Episode 2 Le Collier, 8'30+ 9'55)


#
[bio-logique][diét:éthique]
Tu te rends compte, ce serait quand même agréable de rester sans rien faire pendant des heures !
(Bibifoc Episode 3 Ayma, 1'55)
+
– Mais comment tu fais pour manger ?
– Mais tu sais très bien que qui dort dîne.
(Bibifoc Episode 3 Ayma, 1'40)

#
(Gros plan sur l'imbécile qui acquiesce, et voix hors-champ) – Qu'est-ce que tu peux être (comment dirais-je ?) bête.
– Je ne suis pas bête du tout. Tu m'as confié un travail, moi je fais ce que tu me dis.
(Bibifoc Episode 3 Ayma, 2'40)
//
Infra : Nazi/collabo français qui suit les ordres (cf. Documentaire)
//
cf. Eichmann par Arendt


#
Il y a du vin dans les épinards. (Puisqu'il y a du pinard.)


#
Nous sommes dans une mutation culturelle fondamentale. [  ] les gens [  ] ne veulent plus s'identifier à leur travail. [  ] « Nous, on est pas près de sacrifier notre vie pour le boulot et pour la profession. On n'est plus prêt à faire ça. Ce que nous demandons à notre travail, c'est première d'être intéressant, de permettre une implication, et d'être socialement utile, et d'avoir un sens. Si ça n'a pas de sens, que c'est pas socialement utile et que c'est pas intéressant, alors c'est un gagne-pain, et on veut pouvoir en changer aussi souvent que possible pour ne pas devenir idiot. » N'est-ce pas ? Ça, c'est l'attitude des travailleurs relativement jeunes vis-à-vis de leur profession et de leur travail. Pouvoir  apprendre tout le temps, pouvoir changer de boulot parce que c'est pas si intéressant que ça, ou alors trouver vraiment le travail qui est une mission, qui est un investissement personnel, qui est une oeuvre personnelle. Ce qui est relativement rare, il paraît qu'il y a 5%  des emplois disponibles qui répondent à cette [  ] définition.
(MFRB - Mouvement français pour un revenu de base - nous on ne veut pas sacrifier notre vie à notre travail, André Gorz, 0')
+
[HN]
2009-06-14
l'éthique hacker

Un rapport alternatif au travail, à l’argent, au temps... qui caractérise une éthique que Pekka Himanen, jeune philosophe finlandais, oppose à l’éthique protestante analysée par Max Weber, en la nommant l'éthique hacker. Celle-ci recouvre une relation passionnée au travail dont les motivations principales sont le plaisir, le jeu et la passion. À cela s’ajoutent un statut de non-dépendance salariale et l’adhésion à des comportements de coopération.

Pekka Himanen (...) estime que les hackers sont les prototypes parfaits des citoyens de l’ère de l’information, censée succéder à l’âge industriel. Entretien avec un « philosophe-hacker ».

J’ai étudié les discours [hackers], (...) les mêmes mots reviennent toujours : la passion, le jeu, le plaisir, l’échange et le partage. Cette attitude des hackers s’oppose (...) à l’éthique protestante, telle qu’elle est définie par Max Weber, et qui domine le monde d’aujourd’hui : celle du travail comme devoir, comme valeur en soi. Où vous devez juste effectuer votre travail, peu importe en quoi il consiste. Où la souffrance est même assez noble. Cette attitude caractérise l’ère industrielle. Dans l’éthique hacker, vous faites quelque chose que vous trouvez intéressant et gratifiant en soi, grâce auquel vous pouvez vous réaliser et créer quelque chose qui a une valeur sociale.
(...) On peut avoir la même attitude dans d’autres domaines que l’informatique. Vous pouvez être un [philosophe]-hacker, un [cinéaste]-hacker... Il suffit de ne pas faire quelque chose seulement de façon routinière, mais d’y ajouter quelque chose de personnel. Pour de l’argent ou pas. C’est intimement lié à la création d’information et de connaissance, mais vous pouvez aussi être un artisan-hacker, avoir une relation passionnée et personnelle au travail du bois. Cela concerne toute personne qui crée du sens, des symboles ou de l’identité.
(...) L’éthique hacker n’est pas nouvelle. On la retrouve dans la communauté scientifique ou chez les artistes. Mais ce qui rend l’attitude des hackers significative, c’est que les créateurs d’information sont aujourd’hui au cœur du développement de nos sociétés, et non plus aux marges, comme l’étaient les artistes.
[Ces personnes travaillent alors même qu’elles n’y sont pas obligées pour subsister, et leur travail est d’une nature différente de celui hérité de l’éthique protestante. Pour le hacker, la distinction pertinente n’est pas tant le travail ou le loisir, mais plutôt l’intérêt que l’on porte ou pas à l’une ou l’autre de ces activités, ainsi que la créativité que l’on met ou pas en œuvre, la passion qui le porte. Cette éthique du travail contient également un rapport différent au temps, à son découpage et à son optimisation.]
(...) Max Weber incluait dans l’éthique protestante l’idée d’une vie structurée par la régularité. L’ère industrielle a généré l’idée d’un temps de travail régulier. Les gens ont perdu le contrôle de leur temps. Au contraire, les hackers suivent le rythme de leur créativité : parfois, ils travaillent très tard dans la nuit, puis ils prennent une journée, ou s’arrêtent et vont boire une bière. On pourrait les croire feignants ou pas sérieux. Il n’en est rien : la relation au temps est plus flexible dans l’éthique hacker que dans l’éthique protestante : différentes séquences de vie comme le travail, la famille, les amis, les hobbies, etc. sont mélangées avec une certaine souplesse de telle sorte que le travail n’occupe jamais le centre. Et cette relation flexible au temps est couplée à un usage intensif des technologies de l’information (mail, web, téléphones portables...), car en principe celles-ci peuvent vous affranchir d’un temps trop contraint.
[Néanmoins, ces technologies ne permettent pas en soi de reprendre le contrôle de son temps], les technologies ne produisent rien en tant que telles, [et] si l’éthique protestante continue à nous animer, les technologies de l’information serviront encore plus à optimiser le temps. (...) [De nos jours] les outils de communication accompagnent [notre] culture de l’urgence. (...) les premiers utilisateurs de mobiles ont été les pompiers, les policiers, les médecins. Cette culture de l’urgence nous a tous contaminés. Jusqu’à la sphère des loisirs, qui adopte de plus en plus une structure d’organisation similaire à celle du travail : agenda en main, cela consiste à tenter de traiter toutes les tâches et les rendez-vous de la soirée. Mais les hackers sont un exemple montrant que ces technologies peuvent vraiment tenir leurs promesses.
[La culture des hackers est aussi celle de l’ouverture, du partage...] Parce qu’ils ont une activité qui produit du sens, ils recherchent une reconnaissance de leurs pairs, qui passe par le partage du savoir. Il y a aussi des raisons plus pragmatiques : si vous cachez toutes vos idées, personne ne peut rien y ajouter. Si vous les ouvrez à une communauté de gens créatifs, vous obtenez des critiques, et de nouvelles idées pour améliorer l’ensemble.
(...) L’éthique hacker est clairement un moyen très efficace de créer. Elle a aussi généré [de tout temps] la plupart des découvertes scientifiques, et des œuvres d’art. C’est lié à la psychologie de la créativité. Si vous travaillez sur quelque chose de créatif, vous devez suivre le rythme de votre créativité et ouvrir vos idées à une communauté critique. La science médiévale, très autoritaire et fermée, n’a connu que de très rares avancées.
[Le mobile de l’activité du hacker n’est pas l’argent. Un des fondements même du mouvement du logiciel libre, initié par les hackers, consiste précisément à rendre impossible l’appropriabilité privée de la production logicielle et donc la perspective d’en tirer profit. Là encore, on trouve comme mobiles qui président à l’engagement dans le travail coopératif volontaire la passion, la créativité, et la socialisation.]
(http://nordexpress.blogspot.com/2009/06/lethique-hacker.html?zx=7151f509cab376a8)







#
[méta]
Oooh ! C'est ce qu'il me faut comme information. J'adore le Net ! Le monde de l'information. À travers le mur.
(Broken flowers [film], 11')

#
[TP][karl]
Tu n'as jamais de mal à trouver des filles [= compagnes] intéressantes. C'est ta vie, non ?
(Broken flowers [film], 16')

#
[liste][vrac]
– C'est qu'il faut que tu me fasses, c'est une liste.
– Une liste ?
[  ]
– Travaille ta liste !
(Broken flowers [film], 21'30)

#
Bill Murray dans Lost in translation, 2003
//
Bill Murray dans Broken Flowers, 2005

#
Lost in translation : élégance

#
[childfree]
Don (alias Bille Murray, avec une mine un jeu remarquable) – Vous avez des enfants ?
Ron – C'est un sujet délicat. J'ai toujours voulu des enfants avec Dora. Je veux dire, des enfants à nous. Mais elle n'y tenait pas. Je respecte ça.
Dora – Je n'airais peut-être pas eu le temps et la patience d'être une bonne mère pour les enfants de Ron.
(Broken flowers [film], 52'45)


#
[intelligence]
Je suis communicatrice. [  ] j'ai découvert que j'entendais les animaux me parler. [  ] Et je ne lis pas dans leurs pensées. Quand ils veulent communiquer, je les entends. Comme toi et moi, nous parlons. Mais sans lire dans nos pensées.
– Il [ce chat] dit quelque chose ?
[  ]
– L'animal nous dit ce qu'il veut, mais ce n'est pas forcément ce qui vaut le mieux pour lui.
(Broken flowers [film], 1:04'30)
+
Infra : Wittgenstein : si le lion pouvait parler…


#
(V)
[TP]
[Il dort et se réveille dans sa voiture, sur la banquette arrière, dans un champ, le matin. Comme moi.]
(Broken flowers [film], 1:17')


#
[coïncidence/synchronicité/signe…]
(Broken flowers [film], ?)
+
(Broken flowers [film], 1:24'30)


#
[autophilosophe]
Don (alias Bill Murray) – Et toi, chef ?
– Je m'intéresse à la philosophie. La philosophie et les filles.
– Ça me paraît bon.
– Tu crois ? [  ]
(Broken flowers [film], 1:32')
//
(Bill Murray) – Qu'est-ce que vous faites ?
– Euh… philosophie.
– Ah, excellente combine, il y a de l'oseille à se faire.
– Haha, oui, c'est ça. Oui mais… mais jusqu'ici c'est du bénévolat.
– Ha. Je suis persuadé que vous vous en sortirez.
– Merci.
(Lost in translation / Otto - philosophe bénévole)


#
[neutralisage][cosmo-logique]
– Tu as des tuyaux philosophiques, quelque chose ? Pour un mec qui fait la route ?
– [  ] Le passé n'est plus là. Je sais ça. Et l'avenir n'est pas encore là. Quoi qu'il puisse être. Alors, tout ce que tu as, c'est ceci. Le présent. C'est tout.
(Broken flowers [film], 1:33')


#
[À brigitte et philippe]
Le mardi 16 juillet 2019 à 16:18:00 UTC+2, karl a écrit :


Chers vous deux,

Le service de l'hôpital Villeneuve Saint-Georges (dont je viens de recevoir le compte-rendu truffé de je-m'en-foutismes et d'approximations), c'est du bidon. Simple service d'infectiologie classique qui affiche "Lyme" (jusque sur ses panneaux) parce que c'est en vogue, mais aborde la maladie tout à fait à l'ancienne, dans une apparente négligence ou méconnaissance de sa (multi)forme chronique. J'en reviens pas et n'y reviendrai probablement pas, en dépit de mon prochain rdv début octobre.

Le Dr Sigal Dray, elle, nettement plus à la page, ouf (et un grand merci à vous, sinon plus !), mais avec le travers inverse peut-être de facilement "lymiser" ? ou bien est-ce mon cas qui serait si convaincant ? (Elle a même été jusqu'à lâcher que j'étais « mal barré ».) En tout cas, avant un prochain rdv pour le 24 juillet, des examens complémentaires sont en cours. Hélas, pas ceux sur les métaux lourds, notamment, dont j'ai pourtant toutes les raisons de me croire surchargé – de mercure en particulier. Et en août elle sera en vacances. Vraiment pas de pot. D'autant que j'arrive pas non plus à réaliser un des examens prescrits. Ce sera pas prêt le 24. Putain...

Hier soir, me sentant effectivement directement concerné par sa description de cas et de leurs symptômes, je dévorais la première moitié du gros livre du (fameux) Dr Horowitz, qui, peut-être mieux qu'une Sigal Dray un peu speed (et superficielle ?), semble tellement attentif, délicat et ciblé dans son approche de chaque patient... Mais tellement médicamenteux/-menteuse, n'empêche...

Pour me rassurer, je me raccroche à la perspective d'entreprendre – mais en aurais-je la patience et les soutiens suffisants ? – l'apparemment pertinente alternative développée par Judith Albertat, dont je lis et relis le livre Lyme - Les solutions naturelles (Guides pratiques), certes démoralisé d'avance par l'ampleur du chantier à entreprendre, subir, s'infliger à soi-même – qui plus est peut-être envers et contre tous ? Mais...
Résumé de son livre (que je vous livre aussi en pièce jointe, au cas où) :
https://www.thierrysouccar.com/sante/info/comment-juguler-la-maladie-de-lyme-chronique-3416

Bien à vous,
en très bonnes vacances restauratrices, j'espère !
kARL (espérant ne pas vous ennuyer avec ça)

+
[à Marie]
Le mardi 16 juillet 2019 à 16:01:42 UTC+2, lllkll llll  a écrit :


Histoire de te mettre un peu à niveau, à la page, dans d'éventuelles prochaines discussions sur le sujet et le parcours que j'entreprends si j'en ai la force et le soutien (médical, et financier), et avant de te foutre la paix toujours un peu plus, j'espère...

Contre les cures d'antibios, voilà en bon résumé de l'alternative plus délicate (éco-logique) mais longue et drastique, que développe et propose Judith Albertat dont je lis et relis le bouquin, à la fois encouragé et découragé.

Comment juguler la maladie de Lyme chronique

+
[à Catherine G.]

Le mercredi 17 juillet 2019 à 03:33:54 UTC+2, karl a écrit :

À vrai dire, j'en suis plutôt nulle part. Accaparé que je suis par cette saleté d'état malade, cette maladie anonyme... même si peut-être on s'approche : merci encore pour ton adresse, si tout le monde faisait comme toi, cherchait un peu de son côté... mais... j'ai enfin pu consulter une généraliste qui s'y connaît en maladie de Lyme à laquelle mes symptômes ressemblent comme deux gouttes d'eau, ou en tout cas à ce qu'on appelle maintenant « maladie chronique multi-systémique ». Elle semble me prendre tout à fait au sérieux, et pour cause ! En attendant les résultats de nouveaux examens plus spécifiques, je lis (autant que je peux) plein d'articles et de bouquins sur ce sujet encore très méconnu, bien qu'à la mode dans les médias, mais beaucoup moins chez les médecins qui ne sont pas formés (et plutôt même désinformés) pour diagnostiquer ce qu'on annonce, du coup, comme LA nouvelle grande pandémie – après le Sida. Et j'en essuie les plâtres ?
Pour Mélanie Laurent, je m'en réjouis pour elle, et pour FELM ! Mais dis-moi : qu'est-ce que tu souhaiterais comme post-teaser ? Hélas, pour filmer, je dois toujours me faire une place dans un petit coin, le cadrage n'est jamais idéal, et en l'occurrence une lampe était posée entre elle et moi, mais... Ça va encore et j'ai d'autres images. Mais ton idée ? Un peu de (presque) chaque morceau ? Un seul beau morceau (sous différents angles) ? Autre ?
Bise,
kARL

+
Johannes Climacus/Judicaël
Aies foi en les huiles essentielles, voire les anti (bio) tiques
Otto Karl
Ha ; ) Si on veut. mais... Non seulement on guérit jamais complètement de Lyme/borrelia, qu'on porte à vie, dont on souffre (et morfle l'enfer parfois), et qu'on transmet peut-être bien sexuellement, eh oui on a de plus en plus de soupçons là-dessus (comme un nouveau sida, qu'on croyait d'abord réservé aux homos, comme on croit encore que borrelia nécessite une piqûre de tique), mais surtout c'est d'abord soigner son « terrain », qu'il faut. Sinon ça marche moyen ou pas, et on morfle grave. Bref, je (te) renvoie aux divers com'/articles sous l'article. Ou pour le jour où tu te sentirais plus directement concerné ? ; )



#i
Comprendre un jour notre bêtise ; réaliser notre intelligence.
Comprendre notre bêtise, un jour, réaliser notre intelligence.
+
Comprendre notre bêtise pour réaliser noter intelligence.


#i
Un an et demi que je me traine de mal en mieux, p(u)is en pis.

#i
Ravi(vé)

#i
Le plat leur paraît plat.
Le plat leur paraît tel.


#i
[à catherine et beverly]
Je trouve ça plutôt réconfortant que cette critique vienne du vieux (réac de) Luc Ferry.

















2019 07 17

#
On pourrait traiter de la "pute" la carte sim ?

#
Carte sim, ma tante en avait…

#
[TP][âge][noirage]
Lorsque quelqu'un est mort, nous voyons sa vie dans une lumière conciliante. Sa vie nous semble arrondie par une sorte de vapeur. Mais pour lui elle n'était pas arrondie, elle était pleine d'aspérités et imparfaite. Pour lui il n'y avait pas de réconciliation : sa vie était nudité et détresse.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, environ 1945, p.110)

#
[défausophie][ana-logique][parabole]
[pour Lorenz : objet : Étrange citation à-propos ? À propos…]
C'est comme si je m'étais perdu et que je demandais à quelqu'un le chemin de la maison. Il répond qu'il va m'y conduire et prend avec moi un chemin aisé, plein d'agréments ; soudain le chemin s'interrompt. Mon ami dit alors : « Tout ce que tu as à affaire maintenant est de trouver à partir d'ici le chemin de la maison. »
(Wittgenstein, Remarques mêlées, environ 1945, p.110)


#
[défausophie]
défausophie -> philellisophie ? phellisophie ?

ἐλλείπω
Mot composé de ἐν, en (« en ») et de λείπω, leipô (« laisser »).
Verbe  ἐλλείπω, elleípô \e.ˈlːeː.pɔː\ transitif (conjugaison)      Laisser derrière soi.     Laisser de côté, négliger, omettre.
Manquer, faire défaut.
τὸ ἐλλεῖπον τῆς ἐπιστήμης, manque de connaissance.
(Intransitif) Rester en arrière.  Dérivés      ἔλλειψις
+
ἔλλειψις
Mot dérivé de ἐλλείπω, elleípô (« manquer, laisser ») avec le suffixe -σις, -sis.
ἔλλειψις, élleipsis \ˈe.lːeː.psis\ féminin      Manque, défaut, insuffisance.     (Mathématiques) Ellipse.  Dérivés dans d’autres langues      Grec : έλλειψη     Latin : ellipsis
+
Le genre Ellipanthus du grec ancien ἐλλείπω, elleípô , « laisser de côté, négliger, défectif », et ἄνθος, ánthos, « fleur », doit son nom du fait du développement incomplet de certaines étamines.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ellipanthus)
+
ellipse
étymologie      (Nom 1) (XVIe siècle) Emprunté au latin impérial ellipsis (« omission »), issu du grec ancien ἔλλειψις, de ἐλλείπω.


#
[esth:éthique]
Schubert est irréligieux et mélancolique.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, environ 1946, p.110)
//
With Schubert, there is the doubt. With Bach, there is maybe not, the doubt. He had God. Schubert… certainly had god, but not in the same way. The time of Schubert was totally different. And… I think that Shubert fell alone. Bach fell always that someone was up. Schubert, I don't feel he had that feeling.
(David Fray, David Fray - Schubert Moments Musicaux Impromptus, 6')


#
[esth:éthique][goût]
[aux postiers & co]
En l'occurrence, ça m'est égal – « deus sive natura ». Mais un gars comme Damien... Se rappeler peut-être un chouia d'approche « esth:éthique » ? ("Fameuse" notion/approche ottokarlienne !) Sinon se poser des questions sur soi-même ? ; ) Haha...
Pour indice/rappel :
« With Schubert, there is the doubt. With Bach, there is maybe not, the doubt. He had God. Schubert… certainly had god, but not in the same way. The time of Schubert was totally different. And… I think that Schubert fell alone. Bach fell always that someone was up. Schubert, I don't feel he had that feeling. » (David Fray, David Fray - Schubert Moments Musicaux Impromptus, 6')
+
« Schubert est irréligieux et mélancolique. »
(Wittgenstein, Remarques mêlées)
+
etc.


#
[goût][ARG]
[à catherine et beverly]

Le mercredi 17 juillet 2019 à 13:47:07 UTC+2, karl  a écrit :


Chère B&C,

Entendu l'émission. Merci encore.
Et finalement, c'est plutôt réconfortant que cette critique vienne d'un Luc Ferry, non ? Ce pauvre vieux, même jeune, a toujours été vieux, conservateur, à l'ancienne.
La vie ne lui aura pas fait, comme à Bruno Gibert et tant d'autres, ce cadeau de...
souvenez-vous de cette citation que je vous ai envoyée "récemment" :

Jadis, j'aimais une étudiante à la Sorbonne qui connaissait par cœur tous les films de Godard. Quand je lui dis que je préférais Truffaut au gourou suisse, Flaubert à Robbe-GrilIet et Schubert à John Cage, elle me dit : tu changeras d'avis. Et quand je lui dis que je me sentais plus proche de la cause palestinienne que de celle, très sécuritaire, des Israëliens, Pat me dit pareil, ce qui s'avéra parfaitement exact.
(Bruno Gibert, Les Forçats, chap 4, éditions de L'Olivier, 2019)

Quant à vous, j'espère que vous profitez toujours, ici et là, vaille que vaille, du charme de vos vies et de vos personnes. (Allez, pour le dire comme ça.)
Amicalement,
kARL



#
[physio-logique][psycho-logique]
Écoutez, moi je ne fais pas de psychologie.
(LCI - Démission de François de Rugy : la réaction d'Edwy Plenel sur LCI, 3')
+
Il est bien difficile de se comprendre soi-même, car la même action que l'on pourrait
 accomplir pour de grandes et belles raisons, on peut aussi bien l'accomplir par lâcheté ou par indifférence. On peut se comporter de telle ou telle manière par véritable amour, mais on peut aussi bien le faire par ruse et par froideur du coeur. De la même manière que tout ce qui est doux n'est pas bon. [  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.111)


#
[ARG][défausophie]
[  ] Et l'unique façon pour moi de faire taire de tels doutes serait que je puisse sombrer dans la religion. Car seule la religion pourrait détruire la vanité et boucher toutes les failles.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.111)
//
infra : thierry Casasnovas : religion


#
[bio-logique]
Pour commencer, je voudrais partir d'une phrase qui m'a toujours impressionné. On prétend qu'elle est du Bouddha, je sais pas si c'est vrai, mais en tout cas c'est une phrase qui me paraît importante : « l'homme sage est celui dont l'intestin fonctionne bien ».
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 0')
+
Je voudrais ajouter aussi que dans la philosophie orientale et dans les médecines orientales, l'abdomen, l'intestin joue un rôle essentiel. C'est là que se trouve le centre de l'être. Tous ceux qui font des arts martiaux savent cela. C'est le dantian/dan tien des Chinois, le Hara des Japonais. Et c'est notre terre intérieure au sein de laquelle s'opère cette transformation.
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 17'50)
+
Et pour cela, il faut prendre en compte peut-être ces apports de la philosophie orientale qui nous apprend sans doute que le ventre, c'est sans doute l'intestin et son microbiote, mais c'est aussi le centre de l'être, le centre vital, le centre de l'énergie originelle.
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 20'15)



#
[bio-logique][diét:éthique]
Premièrement, il [l'intestin] est capable de traiter les résidus de notre nourriture, de les digérer partiellement et d'excréter ce qui reste. Mais il est aussi une barrière protectrice. Il faut jamais oublier que le tube digestif, c'est l'extérieur de notre corps. Ce n'est pas l'intérieur. La bouche et l'anus sont ouverts sur le tube digestif et la paroi du tube digestif forme donc une barrière entre l'extérieur et l'intérieur du corps. Et c'est une barrière qui nous protège, contre toute une série d'agressions possibles, quelles soient chimiques, bactériologiques… On est totalement agressé à longueur de journée par une série de choses qu'on ne souhaite pas nécessairement assimiler, et notre tube digestif est là pour nous en protéger.
D'autre part, c'est le siège aussi des défenses immunitaires. 80% de notre système immunitaire est dans l'intestin. [  ]
C'est un organe à activité hormonale. [  ]
Et enfin, c'est une activité neurologique. [  ] Le système nerveux entérique. [  ]
Et en plus de ça, [  ] nous avons dans cet intestin ce fameux microbiote, les cent mille milliards de bactéries [  ]
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 1'20)

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[bio-logique]
… pommes de terre chaudes (amidon digestive) ≠ froides (amidon résistant)…
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 8'15)
+
« Les pommes de terre crues peuvent donner des ballonnements et des effets gastro-intestinaux indésirables, parce qu’elles contiennent des amidons résistants aux sucs digestifs », explique Lisa Davis, nutritionniste en chef chez Terra’s Kitchen. (C’est la cuisson qui permet de décomposer ces amidons.) Ce qui peut être plus inquiétant, c’est que les pommes de terre entreposées dans un endroit chaud et humide risquent de virer au vert et de produire une toxine appelée solanine. Jetez tout tubercule qui a des taches vertes, car la solanine peut provoquer un empoisonnement alimentaire. Voici d’autres aliments possiblement mauvais pour votre système digestif.
(https://www.selection.ca/sante/prevention/9-aliments-ne-jamais-manger-crus/)



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[bio-logique]
… différence entre prébiotique et probiotique…
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 8'45+14'20)


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[bio-logique][diét:éthique][cru]/[brut]
[  ] est un projet qui s'inscrit vraiment dans cette démarche de retrouver dans les plantes, dans les aliments primaires la richesse en prébiotique(s).
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 8'45+14'20)


#
[otteur][postier]
Alors, par analogie à ce qui a été décrit tout à l'heure, on peut aussi considérer que ce qui se passe dans notre intestin, c'est quelque part du compostage. On composte les résidus alimentaires.
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 17'05)

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[politique]
Il est quand même pour moi une interrogation fondamentale : comment se fait-il que toutes les formes de vie, depuis les plantes jusqu'aux êtres animaux sur Terre, ont besoin de bactéries pour vivre. C'est-à-dire que les formes de vie les plus élémentaires sont nécessaires à la vie des formes les plus élaborées. Et je pose que c'est une question importante [  ].
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 17'25)


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[simplexité]
Le plus simple n'est nécessairement le moins élaboré. Ce qu'on prend pour simple n'est peut-être que particulièrement simplexe.


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(AF)
[éco-logique][otteur]
… compostage de jadis a disparu…
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 22'35)

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L'exercice physique, la marche est une excellente technique pour masser son intestin.
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 24'20)

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Je vous remercie pour votre attention, et je vous souhaite bon ventre !
(Marcel Roberfroid, 4 : Comment nourrir l’intestin et sa flore ?, 24'50)


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[bio-logique]
On ne combat pas la maladie, on refait la santé et les maladies disparaissent.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 0'20)
+
cf. infra : Clément Rosset, La force majeure


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On a absolument pas besoin de la viande. Les gorilles, les taureaux… des animaux très forts sont végétariens. Ils manquent pas de muscles et tout.
(Viande et alimentation anti-inflammatoire par Jean-Paul Curtay, 6'45)
+
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[bio-logique]
On nous a toujours dit qu'on descendait [sic] du singe, des gorilles et des chimpanzés : ils ont exactement le même système digestif que nous. Et ils se nourrissent de quoi, sinon de cueillettes ? Ils cueillent. Comme nous ne cueillons pratiquement plus, hein, que nous mangeons des paquets, de la viande, une nourriture complètement morte, automatiquement on ne reçoit pas l'énergie dont on a besoin, et on a besoin d'excitants. [  ] Et avec ça on s'empoisonne tous les jours, sans s'en rendre compte.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 1'40)
+
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[bio-logique]
Il faut non pas seulement donner à notre corps les aliments qui sont faits pour lui, mais nettoyer les humeurs dans lesquelles les cellules baignent. C'est-à-dire les liquides interstitiels dont la science et la médecine ne tiennent aucun compte. Sur un corps de 60 kg, il y a 40 litres de liquides, sur ces 40 litres de liquides on analyse 5 litres de sang, les urines, mais les 35 autres litres de liquides, que les anciens appelaient les humeurs… [  ]
Pas plus qu'il ne suffit de mettre des meubles propres dans une maison sale pour qu'elle soit habitable, mais qu'il faut aussi la nettoyer, il ne suffit pas de donner à notre corps les aliments qui sont faits pour son système digestif, il faut aussi nettoyer les liquides dans lesquels ses cellules baignent.  
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 3')
+
J'ai découvert que toutes les maladies sont guérissables. Quand je vois la transformation psychologique, émotionnelle de tous les gens qui ont changé d'alimentation, qui ont nettoyé leurs humeurs… c'est plus les mêmes ! Ils changent de vie. Et en fonction de ça, les maladies disparaissent. [  ]
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 7'45)
+
Eh bien, donner à notre corps les aliments que la nature a prévu pour son système digestif. Ensuite, chaque fois qu'il crie "au secours", qu'il veut se nettoyer, l'aider à le faire. Et ça, la véritable médecine, elle est là. Aider notre corps à se nettoyer, pas l'empêcher de le faire. Manger des fruits, manger des légumes ! Les jus de légumes que Thierry Casasnovas préconise énormément parce qu'ils l'ont sauvé [  ].
Étant donné qu'on est très acidifié, brûlé par l'acide, qui ont brûlé et détérioré nos minéraux, les jus de légumes vont apporter de quoi reminéraliser, et comme on ne mangerait pas assez de crudités [  ], mais les légumes n'apporteront pas ce que les fruits apportent. Les fruits, c'est l'énergie. Si vous voulez, on pourrait dire : les fruits, c'est l'essence du moteur, les légumes, les sels minéraux, c'est l'entretien de la carrosserie.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 14'45)
+
[Rappel][infra]
Wouaw. Une dégénérescence cellulaire généralisée. Je n'avais jamais rien vu de tel. Et, bien entendu, tu as beugué.
– Beugué ? Non ! [bug !]
– Si tu restes trop longtemps dans cette dimension, ton corps va se désintégrer. Tu sais à quel point ça peut être douloureux ?
– Euh,  non, du tout.
– Tu ne peux pas l'imaginer. [  ]
(Spider-man new generation [film], 50'20)




#
[bio-logique]
Ces petits cristaux d'acide urique, qui sont stockés dans notre organisme sous la forme de minuscules sels… Tournez la tête, comme ça, sentez s'il y a pas une carrière dans la nuque, là. Ben, c'est des cristaux d'acide urique. Et quand le corps veut les éliminer… C'est-à-dire que le corps dispose d'un brin d'énergie supplémentaire à celle dont il a besoin pour vivre… [  ] il l'utilise. [  ] Ou s'il doit faire face à un choc, qui lui demande beaucoup d'énergie, pour pouvoir faire face à ce choc il va éliminer les poisons qui l'encombrent… [  ]
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 16'40)



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[bio-logique][éco-logique][épure]
Le corps est toujours à la recherche de son équilibre le plus parfait. Et dès qu'il a brin d'énergie supplémentaire [  ] ou s'il doit faire face à un choc qui lui demande beaucoup d'énergie, [  ] il va éliminer les poisons qui l'encombrent. [  ] Et là, on dit "ce choc m'a rendu malade", non, il a révélé l'état dans lequel on est, il en a profiter pour expulser.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 17')


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Faire corps avec le sien.
Faire corps avec soi-même.


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[bio-logique][TP][autophilosophe][éco-logique]
Je me suis dit qu'on croyait tout savoir, mais, en fait, pour mourir à 44 ans il y avait quand même quelque chose qui était pas juste. Tous les jours je dis merci à la vie, de m'avoir fait passer par ces épreuves très difficiles, pour m'obliger à chercher. C'est les hasards, c'est les lectures, c'est les rencontres, c'est l'information [  ], et quand on cherche on trouve. Et j'ai trouvé : un bout de chemin puis un autre bout, puis de bout en bout, j'ai rassemblé. Il y avait un autre chemin de vie. Celui du respect des lois de la vie.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 22')


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[karl]
– Tu peux être fort ? sauvage ? rigoureux ?
– J'en sais rien. Peut-être !
(Spider-man, new generation [film], 1:05)


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Le plus difficile dans le boulot qu'on fait, c'est que, malheureusement, on peut pas sauver tout le monde.
(Spider-man, new generation [film], 1:17')

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Père (à son fils) – C'est sûr que je te donne pas toujours ce qu'il te faut, ou alors j'ai pas les mots que tu attends. Ti vois, cette étincelle dans tes yeux, c'est pas croyable. C'est pour ça que je te pousse. Mais elle t'appartient. Je sais ce que tu en feras, mais tu seras génial.
(Spider-man, new generation [film], 1:21')

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(V)
sorte de glitch en enchaînement horizontal
(Spider-man, new generation [film], 1:30')


#
(V)
Il écoute de la musique dans son casque, allongé sur son lit.
(Spider-man, new generation [film], 1:45')


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[éco-logique]
Le poison industriel.
L'empoisonnement industriel.


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[bio-logique]
Le jeûne intermittent, c'est un mode de vie. Le jeûne intermittent, c'est simplement quelque chose de naturel. C'est que dans l'histoire de l'humanité, ça fait très peu de temps qu'on mange trois repas par jour. [  ] Et encore ! Ce qu'on mange là, les produits industriels, ça a commencé en France (on va dire) dans les années 80 à peu près. [  ] Donc ça veut dire qu'on mange des choses aujourd'hui qui n'existaient pas avant. [  ] Ça fait que quelques générations, [  ] deux générations, qu'on mange une alimentation industrielle, ultra transformée. [  ] Donc autant dire que notre corps, il a pas pu s'adapter.
(David, l'Orme Vert - Jeûne intermittent, pourquoi j'ai grossi, 3')
+
#
Tout ce qui vient dans un packaging, tout ce qui a été transformé, tout ce qui vient de l'industrie, qui a été raffiné, transformé, est pro-inflammatoire. Car notre corps, il ne sait pas comment digérer ces "substances", il n'est pas censé digérer ces substances, et il ne sait toujours pas comment faire. Et tout simplement parce que ces aliments n'existaient pas dans le passé.
(Maigrir définitivement – 3 conseils pour fortifier votre Flore Intestinale, 5'50)


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Quand vous mangez des glucides, ça veut dire du pain, des pâtes, du riz, des pommes de terre, tout ce qui a une saveur sucrée, vous allez produire de l'insuline. Cette insuline, elle a pour rôle de protéger le corps contre l'excès de glucose dans le sang. Parce que l'excès de glucose dans le sang, c'est un poison pour le système nerveux notamment, pour les vaisseaux sanguins… Donc, il y a urgence à faire baisser ce taux de sucre dans le sang. C'est le rôle de l'insuline. Et notre corps n'avait pas prévu qu'un jour on mangerait autant de glucides et que notre niveau d'insuline il serait haut tout le temps.
(David, l'Orme Vert - Jeûne intermittent, pourquoi j'ai grossi, 4')
+
Il [Claude Bernard] a aussi montré que le glucose est synthétisé dans le foie et proposé que sa surproduction soit la cause du diabète (l'effet inhibiteur de l'insuline dans ce processus ne sera découvert que 70 ans plus tard).
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)

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[  ] car nous autres, sur notre petit tas de boue*, nous ne concevons rien au-delà de nos usages.
(Voltaire, Micromégas)

* la Terre ?


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[otto][karl][bio-logique]
Au lieu de balancer à votre corps des glucides qui vont faire monter votre taux d'insuline, qui est l'hormone du stockage donc qui va transformer le sucre des glucides en gras et puis qui va aussi stocker le gras de votre alimentation [  ]. Parce que ce qu'il faut comprendre, c'est que quand votre taux d'insuline est élevé, votre corps est en mode stockage. Ça veut dire qu'il passe son temps à stocker, il stocke, il stocke…
(David, l'Orme Vert - Jeûne intermittent, pourquoi j'ai grossi, 18'20)

-> Hypothèse : J'ai peine à grossir, stocker, par défaut d'insuline ? Ce qui du coup protège moins mon corps contre les glucides et leur (acidité/)toxicité ?


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[bio-logique]
Donc la journée, on pompe beaucoup d'énergie. Donc il y a pas beaucoup d'énergie pour lutter contre l'inflammation, pour lutter contre les maladies infectieuses, pour se réparer, pour réparer nos gênes, etc. Tout ça, ça se faut la nuit. Donc c'est la nuit qu'on répare le plus les dégâts inflammatoires, qu'on mobilise nos défenses anti-inflammatoires, qu'on répare les dégâts faits par l'inflammation… Donc il y a une chronobiologie de l'inflammation.
(Viande et alimentation anti-inflammatoire par Jean-Paul Curtay, 4')

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[bio-logique]
Ce qu'on constate, c'est que l'alimentation actuelle est extrêmement inflammatoire. Mais vraiment. [  ] On parlait de chronobiologie [  ], mais quelle est la plus grosse poussée d'inflammation ? C'est chaque fois dans les heures qui suivent les repas. [  ] On a une inflammation qu'on appelle postprandiale après les repas. [  ] Vous avez l'inflammation qui monte, pendant plusieurs heures. Elle est pas redescendue le temps que vous fassiez le repas suivant, et donc ça repart. Et la moitié de la nuit, vous avez l'inflammation, et c'est qu'en fin de nuit que les gens n'ont plus d'inflammation. Bon.
Donc, la première chose à dire, pour répondre à votre question [Y a-t-il un mode de vie anti-inflammatoire], c'est de choisir une alimentation non pas inflammatoire, mais au contraire on peut choisir une alimentation anti-inflammatoire. [  ] Déjà, c'est d'éviter les trucs cramés. [  ] Quel est l'aliment le plus inflammatoire ? C'est la viande. Pourquoi ? Parce que le fer, c'est un métal dont on a besoin, mais si on en a trop, et dans la viande il y en a beaucoup, c'est [  ] le minéral le plus inflammatoire avec le cuivre. [  ] Donc la viande à cause du fer. Mais pas seulement ! [  ] mes acides animés [  ] Leucine [dans la viande, produits laitiers, le maïs] [  ] Les acides gras [  ] dans la viande il y a des bactéries et de viris, bien plus que dans les végétaux [  ]
(Viande et alimentation anti-inflammatoire par Jean-Paul Curtay, 4'15)




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[bio-logique][éco-logique]
Saviez-vous que les légumes de saison sont faits pour s’accorder ? [  ]
Pourquoi manger des fruits et légumes de saison ? Tout simplement parce qu’ils répondent à nos besoins nutritionnels du moment. En hiver, nous manquons de soleil et notre corps réclame plus de nutriments. Les fruits et légumes de cette saison sont riches en minéraux et vitamine C !
Calendrier des fruits
Octobre : banane, châtaigne, citron, figue, raisin, prune, pomme, poire, noix, noisette, groseille, kiwi, mandarine, mûre, nèfle
Novembre : grenade, orange, datte, pamplemousse, poire, pomme, clémentine, datte
Décembre : kiwi, litchi, orange, poire, pomme, banane, datte, marron, pamplemousse, orange  Janvier : pomme, poire, clémentine, banane, mandarine, clémentine, datte, orange, pamplemousse
Calendrier des légumes
Octobre : potiron, panais, fenouil, betterave, bette, betterave rouge, brocoli, carotte, céleri, épinard, potimarron
Novembre : carotte, céleri, citrouille, courge, endive, épinard, poireau, oignon, potimarron, chou rouge, topinambour
Décembre : courge, citrouille, céleri, carotte, panais, poireau, chou blanc, chou frisé, chou chinois, pomme de terre
Janvier : carotte, céleri, chou blanc, chou de Bruxelles, Chou frisé, endive, mâche, oignon, poireau, topinambour, salsifis, pomme de terre
Les calendriers ci-dessus ne contiennent pas que des fruits et légumes locaux, mais tous sont de saison. De nombreux fruits et légumes sont récoltés toute la saison d’hiver et peuvent être mangés invariablement de septembre à février.
(https://www.avogel.fr/blog/quels-fruits-et-legumes-de-saison-consommer-en-automne-et-en-hiver/)


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[bio-logique]
David : ouais peut-être...comment savoir face à toutes ces expériences / avis contradictoires ?
Karl : Contradictoires ? Pas tant que ça. Dans tout ce que je vous ai envoyé récemment (autour de Lyme, etc.), moi j'y vois une énorme cohérence de fond, au delà des contradictions de détail. Assainir le terrain, drastiquement, éviter la bouffe transformée, optimalement, donc du jeûne et un maximum de cru... Et sentir très très vite la différence, et de là (à la mode Spinoza, quoi), continuer par soi-même en affinant sa propre sensibilité branchée à sa propre singularité. Bref, moi, plus je recherche, et crois-moi que j'en compulse des vidéos et des textes, et moins je suis perdu. Déjà, si tu rassemblais, te concentrais sur ce que je vous envoie depuis quelques jours, je crois que la quintessence est là. Et mon (ré)espoir...
+
Rassemblais, et expérimentais sérieusement ! Comme moi j'en suis bien forcé de chez forcé. Acculé.
+
[  ]
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Le problème, c'est l'inflammation du corps. Il faut vivre et manger anti-inflammatoire ! (Un peu tard pour moi, de le savoir, et pour nous, mais...


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[bio-logique][brut][M]
Eh donc oui, la toxicité est dans le raffinement de tous ces aliments.
(Maigrir définitivement – 3 conseils pour fortifier votre Flore Intestinale, 5'20)


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Des études sur la flore intestinale montrent que les exercices sont associés avec[/à] une augmentation de la diversité des bonnes bactéries de votre organisme. Et qu'une bonne diversité est associée avec beaucoup de bonnes choses.
(Maigrir définitivement – 3 conseils pour fortifier votre Flore Intestinale, 7'15)


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[diét:éthique][àmouréinventer][philosophie]
Vivre (comme s'alimenter) anti-inflammatoire.
Vivre (dont s'alimenter) anti-inflammatoire.
+
« Mode de vie anti-inflammatoire »
(Viande et alimentation anti-inflammatoire par Jean-Paul Curtay, 4')


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Mon corps et moi ne sommes pas ennemis mais dans le même bateau.





2019 07 18


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[bio-logique]
(AF)!!

Dr Natasha Campbell-McBride - Comprendre comment résoudre 80% des maladies, (merci à Marie, suite à mon envoi de la conférence de Natasha Campbell)***


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[TP]![liste][autoportrait][HN][multimédia][pionnier][maudit][méta][pop']
Marie Richeux – [  ] cette forme d'autoportrait. Est-ce que tout y est ? Est-ce qu'on peut considérer que c'est presque un auto-curriculum vitae ?
Yoann Gourmel – Je crois que c'est quand même un vaste panorama effectivement assez représentatif de sa pratique [à Bruno Munari]. Après, je crois qu'il y a aussi tous les interstices, tout ce qui n'a pas été réuni sous une appellation, dans une série, etc. Je crois qu'on a quand même une bonne idée de la diversité du travail de Munari à travers cette liste, ouais.
– Et on touche forcément un point très important, qui est la pluridisciplinarité, c'est-à-dire l'étendue de ce à quoi il s'est attelé, en termes de création et des médiums qu'il a utilisés, comme s'il avait une curiosité, comme ça, hors-norme et appliquée à tout. [  ]
Elodie Royer – Effectivement, c'est cette, étrangement, pluridisciplinarité qui l'a aussi isolé du monde de l'art, d'une certaine manière, où on peut entendre donc toute sa pratique comme une pratique artistique qui a couru tout au long du 20e siècle, mais effectivement Munari était très curieux de différentes pratiques, de différents courants, donc sa pratique s'est aussi influencées de ces différentes choses, une sorte de curiosité transformée en méthode qui à chaque fois l'amène à tester, à inventer de nouvelles formes [  ]. Et [  ] au début du 20e on classifie aussi beaucoup les choses, on met les artistes dans des groupes, dans des mouvances… Et donc Munari qui s'échappe constamment, justement, de cette forme de classification finalement échappe à l'art, d'une certaine manière. Donc il devient plus connu pour son travail de designer ou d'auteur pour enfants et très peu comme artiste. Donc, c'est vrai que c'était aussi important pour nous de souligner ça, qui est aussi quelque chose qui est  très lié à notre époque, où les artistes ont une pratique beaucoup plus pluridisciplinaire [  ] que dans les premières années du 20e siècle. Donc c'était aussi  cette pluridisciplinarité, très en avance sur son temps, qu'il met en branle dès les 30 dès les années 40, qu'on avait envie de souligner, de faire dialoguer avec des pratiques contemporaines.
Marie Richeux – [  ] avec plein d'autres artistes qui ont, pour certains mais [  ] quand même assez nombreux, la spécificité de vouloir se situer hors un système artistique, un système commercial, qui les réduirait ou les contraindrait. [  ]
Yoann Gourmel – Alors effectivement, c'est vrai que là l'exposition réunit une vingtaine d'artistes, de différentes nationalités, de différentes générations, certains ont été contemporains de Munari, sans forcément le connaître. Et puis des artistes beaucoup plus jeunes, je pense notamment à Robert Filliou, par exemple, dans cette idée d'un artiste qui a toujours cherché à naviguer… enfin, qui a refusé toutes les écoles, toutes les appellations, même s'il était proche du groupe Fluxus, il a toujours voulu s'en détacher, il a toujours été sceptique du… ou réfractaire même peut-être au milieu de l'art et à son fonctionnement, avec, c'est vrai, cette idée de fondre la pratique artistique dans la vie quotidienne. Alors ça peut paraître… très beau projet, un peu utopique, mais je crois que c'est une idée qui est toujours très importante aujourd'hui pour de nombreux artistes, même si certainement ils ne le formuleraient pas de cette façon-là [  ], cette envie qu'on les artistes de transmettre, de partager ce qu'on pourrait peut-être appeler un sentiment artistique, à travers leurs pratiques, à travers leurs oeuvres.
[  ]
Elodie Royer – [  ] [Ray Johnson] qui est un artiste qui a commencé à travailler dans les années 50 en réalisant des premiers collages très tôt à partir d'imageries populaires, de magazines, très proche d'Andy Warhol dès les années 50, mais qui aussi, très vite, décide de s'extraire du monde de l'art et du marché de façon assez violente en ne réalisant que  des collages mais que parfois il allait vendre dans la rue à New-York et en développant une pratique de correspondance dès les années 60 et donc en diffusant ses oeuvres de cette manière-là, en fait, en les adressant à différents destinataires :  des amis, des collectionneurs, des artistes… Et donc en en envoyant comme ça des oeuvres par la poste, et donc les insérant complètement dans la vie, dans le quotidien.
– [  ] chez Bruno Munari, qu'est-ce que ça produit dans son geste créatif, le fait que ce soit si lié avec sa vie de tous les jours, avec sa curiosité de tous les jours.
Yoann Gourmel – [  ] Il y a aussi une conception chez Munari, comme chez Filliou ou chez Ray Johnson, d'ailleurs… une espèce de critique ou de rejet peut-être de l'objet oeuvre d'art, de l'oeuvre d'art ou du chef d'oeuvre, même. C'est-à-dire d'un geste artistique qui produirait un objet unique, qui serait réservé à une élite, qui serait accroché sur les murs d'un musée, auquel on ne pourrait plus toucher. Je crois que pour tous ces artistes, il y a cette volonté d'encourager, en fait, la créativité ou la curiosité ou l'imagination des spectateurs par des gestes, par des images, par des idées qu'ils peuvent s'approprier, qu'ils peuvent éventuellement refaire [  ], donc d'aller à l'encontre, en fait, de l'objet d'art comme d'une marchandise, mais plutôt comme d'une idée, d'une volonté de transmission qui passerait par l'appropriation, en fait, des spectateurs.
Marie Richeux – Et du coup, idée… C'est tellement immatériel que forcément ça circule, et qu'il y a aucune raison de vouloir empêcher cette circulation-là.
(Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 33')
+
(AF)
Donc c'est vraiment cette idée de dire : chacun à en soi les ressources ou les potentialités créatrices, chacun peut être artiste. Et je crois que ça pour Munari, c'est une idée extrêmement importante [  ] dont le message ne passait peut-être plus aussi bien avec les adultes, et donc il décide à ce moment-là de s'adresser véritablement aux enfants.
(Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 42')
+
[  ] mais effectivement qui fait aussi appel au jeu, à un moment partagé, collectif, qui sont des choses effectivement qui sont au centre de la pratique de Munari : l'attrait pour la poésie, l'humour, le jeu [  ], dans différentes pratiques.

(Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 43'45)
+
… L'Orange est donc un objet presque parfait, dans lequel on observe une cohérence absolu entre forme, fonction et usage. Même la couleur est juste, un bleu n'aurait pas convenu.
(Bruno Munari, "good design" cité dans Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 47')
+
[ARG][éco-logique][simplexité]
 – Oui, c'est ça, effectivement chez Munari, dès le début de son travail, en fait, on trouve cet intérêt pour les structures, les structures parfaites, les structures issues de la nature… Et d'ailleurs dans les oeuvres qui sont ici présentées dans l'exposition, souvent c'est des objets dont les structures sont toujours mis en avant, donnés à voir, on cache pas du tout, justement, la construction et tout le côté combinatoire de ses éléments. Donc ça je pense que c'est quelque chose d'important dans le travail de Munari, qu'on retrouvera toute sa vie : cet intérêt pour la construction, la structure… [  ].
(Bruno Munari, "good design" cité dans Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 48')
+
[ARG]!
Je crois que pour lui [Bruno Munari], ce qui importait, c'est que chacun puisse se faire sa propre histoire. Ou en tout cas la terminer. C'est-à-dire qu'il donne des éléments, des points de départ, on pourrait dire, et puis à chacun de tirer des fils pour élaborer ses propres histoires. Ça je crois que c'est, ouais, un point essentiel, en tout cas dans sa relation à la fois à l'écrit et à ses oeuvres d'art. [  ] C'est notamment la série des livres illisibles, qui sont vraiment des formes plastiques, en fait, où il invite chacun donc à les manipuler… [  ] Et puis, lui, préconise que, bah voilà, chacun puisse manipuler ces petits livres et puis quand il arrive à une forme qui lui convient il peut éventuellement la bloquer, la mettre sous verre, en faire une oeuvre d'art, jusqu'à ce qu'il s'en lasse et qu'il passe à autre chose.
(Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 50'20)
+
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[minimalisme][épure]
Et ça, c'est vraiment un point clé, en fait, de l'exposition. C'est-à-dire que nous on avait envie de transmettre, [  ] au delà des formes, au delà des oeuvres ou des livres de Munari… essayé de transmettre un petit peu de son esprit. Et qui était lié aussi à une recherche sur l'essentialité des choses. C'est-à-dire comment revenir à l'essentiel, avec un minimum de moyens, avec une économie très réduite… Munari, c'est aussi quelqu'un qui a beaucoup voyagé, notamment au Japon, et qui va être très inspiré par le zen japonais [  ], donc là [  ] il y a cette relation effectivement très forte [  ] à la spiritualité, à une volonté de vraiment, oui, revenir à l'essentiel.
(Pas la peine de crier - 16/12/2011 - Bruno Munari : prospective, avec Yoann Gourmel, Elodie Royer, 56'30)



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[TP][esth:éthique]
Robert Filliou se définissait comme « un génie sans talent », une plaisanterie qui dénote une pratique privilégiant le comportement artistique à l’objet lui-même. Grâce à l'éclectisme de ses expériences et un parcours très riche, aussi bien d’un point de vue géographique que social, il possède une grande source d’inspiration et de connaissances retranscrite à travers ses œuvres. Pour cet artiste, l’art et la vie détiennent des philosophies confondues. Pensée comme un jeu, son œuvre s'articule [  ]. [  ] Ses œuvres sont celles d’un bricoleur de génie, nomades, transposables et précaires. Faites de bouts de ficelle, de carton, de fil de fer, d’objets de rebuts, elles peuvent être réalisées partout, en toute circonstance, même dans un total dénuement. [  ] L'œuvre de Filliou, drôle et humaniste, s'inspire beaucoup de la philosophie zen.
Se référant au « créateur suprême » qui a engendré le monde avec ses aspects positifs comme négatifs, il avance dans l'art le principe d'équivalence entre le « bien fait », le « mal fait » et le « pas fait ». Refusant de juger ses réalisations sur le seul critère du talent, il s'inscrivait volontairement dans le « mal fait » et dans la « création permanente ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Filliou)
+
Resserré = re-serré
(Date à préciser) Du bas-latin serare (« fermer avec une barre »), dérivé de sera (« barre de clôture », « serrure », « verrou », « cadenas »). Ce verbe est progressivement passé du sens d’enfermement à celui de maintien ferme, (comme dans les serres d’un rapace) pour aussi embrasser celui de rapprocher.
(https://fr.wiktionary.org/wiki/serrer#fr)



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[TP]
[Les hikikomoris] les ermites des temps modernes.
(Japon : la vie en retrait des "hikikomoris", 4')

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[défausophie]
Tu as souhaité être riche, comment pourrais-tu être en paix ?
(La jeune fille sans mains [film], 16'45)

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[blonde][àmouréinventer]
prince – Tu as les cheveux plus clairs que l'orge de mes champs. Les yeux plus brillants que mes fontaines. Les lèvres plus rouges que ma vigne. Tu as la peau plus fraîche que la rivière.
fille – Vous êtes si doux.
– Tu es telle que je t'ai toujours rêvée.
– Dans mon arbre, je n'ai pensé qu'à toi, mon prince.
(La jeune fille sans mains [film], 27'50)


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Celui-ci n'a de brillant que le yeux.
Celui-ci n'a de brillant chez lui que les yeux/dents.
N'avoir de brillant que les yeux/dents.


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[fellation]
fille – Prends mes lèvres. Elles sont plus chaudes que mes mains.
(La jeune fille sans mains [film], 32'30)

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Le corps est en je.  (+ enjeu)
Mon corps est en je.


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[autophilosophe]
J'avais fait un examen scolaire pour entrer en 6ème, où j'avais eu un zéro éliminatoire, parce qu'il avait été demandé aux élèves : vous allez entrer dans la vie adulte, vous allez choisir un métier, lequel ? pourquoi ? Et j'avais répondu, j'avais écrit, sans avoir réfléchi à ce que je disais, c'était sorti tout seul : Je ne veux pas de métier, je veux être femme, je veux aimer, je veux soigner, je veux guérir. ET ça m'avait valu un zéro éliminatoire. [  ] Depuis que je suis enfant [  ] je voulais soigner. Et effectivement, c'est ce que j'ai fait toute ma vie.
(Irène Grosjean, La vie en abondance de Irène Grosjean naturopathe (developpement personnel), 1'30)


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[bio-logique][brut]
Oui, c'est certain, plus une personne est épuisée, plus sa capacité enzymatique est faible, et plus il faut lui donner une alimentation qui est pré-décomposée, c'est-à-dire aller vers des éléments simples. Et si on la nourrit avec des éléments qui sont complexes, elle va avoir du mal à tirer une bonne part de sa nourriture. C'est valable pour les sucres [[complexes]], c'est valable pour les protéines, c'est valable pour les graisses. C'est la logique même.
(Thierry Casasnovas - Céréales ou pas céréales ? Terra Incognita Jour 11 - www.regenere.org, 10')


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[surdouage]
Les philo-cognitifs sont ces individus, enfants ou adultes, qui réfléchissent de façon différente et ne peuvent s’arrêter de penser. Appelés tour à tour surdoués, précoces, hauts potentiels, ils ont été décrits d’une seule et même façon, alors qu’ils révèlent en vérité deux types distincts d’intelligence. Là où certains, brillants et inadaptés, font la « révolution de la pensée », d’autres, en effet, s’imposent comme les piliers de leur environnement, lui apportant raison et équilibre. Parce qu’à l’évidence les « hauts potentiels » ne sont pas tous les mêmes, deux psys et un neuroscientifique proposent, pour la première fois, de dégager les caractéristiques essentielles qui vont avec tel ou tel grand profil, en s’appuyant sur la clinique, mais également sur les neurosciences. Vous aussi vous avez une pensée hors norme ? Alors partez à la rencontre de vous-même et découvrez si vous êtes plutôt ouvreur de voie ou couteau suisse, interpréteur ou explorateur, sympathique ou empathique, instinctif ou intuitif… Des explications lumineuses pour mieux se comprendre en profondeur ; des conseils adaptés pour mieux vivre au quotidien.
(Les Philo-cognitifs : Ils n'aiment que penser et penser autrement…, Fanny Nusbaum, & Olivier Revol et Dominic Sappey-Marinier )


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[bio-logique]
Certains ont leurs intestins pour eux, d'autres leurs intestins poreux.

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[bio-logique][diét:éthique][physio-logique]
Quelle est l'alimentation pour l'humain, selon moi ? C'est l'alimentation qui va te donner, chaque jour, une quantité quasi inépuisable d'énergie, d'enthousiasme, de joie de vivre, de détente, une capacité à prendre du recul par rapport aux choses… Ouais, il me dit "Ça, c'est psychologique". Non non, c'est pas psychologique du tout, c'est intestinal. C'est intestinal, ta capacité à être souple mentalement, à être agressif, à ne pas être colérique. Eh ouais, même ça, ça dépend de tes intestins, même ça, ça dépend de ton régime alimentaire. Le meilleur régime alimentaire, c'est celui qui va t'assurer d'être tranquille, disponible, énergique pour le restant de tes jours.
(Thierry Casasnovas - Le meilleur régime alimentaire - www.regenere.org, 1'45)


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De m'être/D'avoir payé toute la merde (industrielle) que j'ai mangée ma vie durant/jusqu'à aujourd'hui me donne comme l'impression d'avoir payé un loyer avec l'argent qui aurait pu m'acheter une maison.


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[bio-logique][diét:éthique][brut]
Quel est le régime idéal de l'humain ? C'est ce que je vous dis dans ces vidéos. C'est qu'il y a pas un régime idéal de l'humain, il y a un cadre idéal de l'humain. [  ] ce cadre idéal de l'humain, il exclut tout ce qui est poison dans notre alimentation et notre mode de vie. [  ] Le stress (qui est l'un des facteurs majeurs de destruction des organismes particulièrement au niveau hormonal), l'inadéquation de nos rythmes de vie (l'absence de repos, l'absence de soleil, l'absence d'accès à de l'eau pire, à de l'eau pur), un alimentation complètement dénaturée. [  ] Qu'est-ce qui est inadapté à l'humain ? C'est une alimentation dénaturée. C'est quoi une alimentation dénaturée ? C'est une alimentation qui n'est pas une alimentation vivante. C'est-à-dire c'est une alimentation qui peut se garder pendant des mois et des mois sans évoluer. [  ] C'est une alimentation qui en termes de vitalité ne va pas t'apporter quand-chose. [  ] C'est que notre corps humain il fait pour fonctionner sur un certain type de matériaux : des matériaux simples, bruts, non-élaborés.
(Thierry Casasnovas - Le meilleur régime alimentaire - www.regenere.org, 5')


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(V)
Allégresse de la fille dans le pré et musique.
(La jeune fille sans mains [film], 58')


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(V)
L'enfant arrache une carotte du potager.
(La jeune fille sans mains [film], 59'10)

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(V)
La fille tourne un projecteur vers nous (caméra) et se retire.
(La jeune fille sans mains [film], 59'40)


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Adieu ! Puisque tu n'iras pas au diable.
(La jeune fille sans mains [film], 1:0740)

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[minimalisme]
Panneau signalant un virage dangereux [  ]. Les frises ont disparu proportionnellement à l'augmentation de la vitesse et de la circulation, jusqu'à aboutir à la signalétique minimaliste [des panneaux de signalisation] que nous connaissons aujourd'hui. La réalité a modifié le langage visuel.
(Bruno Munari, L'art du design, chap. "une langue vivante", p.31)


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[éco-logique]neutralisage][politique]
Être moins acteur que facteur.

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C'est la première personne [Isabelle Huppert] que je voyais jouer de très près. Ce qui m'impressionnait le plus, c'est sa concentration. Je sentais qu'elle était vraiment… Voilà, je découvrais ce que c'était qu'un plateau de cinéma avec énormément de monde, et je sentais qu'elle était vraiment dans sa bulle, au milieu de tout ces gens, et qu'elle… oui, qu'elle avait un grand monde intérieur.
(Anaïs Demoustier, Télérama - Anaïs Demoustier, son casting pour Tarantino, son tournage avec Hupert…, 0'30)


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[âge]
"Quel âge avez-vous ? Cette question, depuis quelque temps, me plonge dans l'embarras. D'abord pour ceux ou celles qui me la posent, parce qu'elle me semble témoigner d'une forme d'indélicatesse dont je ne soupçonnais pas l'existence. Ensuite parce que je dois réfléchir avant de répondre. La question de l'âge est une expérience humaine essentielle, le lieu de rencontre, entre soi et les autres, commun à toutes les cultures, un lieu complexe et contradictoire dans lequel chacun d'entre nous pourrait, s'il en avait la patience et le courage, prendre la mesure des demi-mensonges et des demi-vérités dont sa vie est encombrée. Chacun est amené un jour ou l'autre à s'interroger sur son âge, d'un point de vue ou d'un autre, et à devenir l'ethnologue de sa propre vie."
(Une ethnologie de soi  : le temps sans âge, Marc Augé)


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[à yolande]
Merci maman, mais malheureusement pour moi et mon cas, et pour le redire une énième fois, tout ça ne se réduit pas à des histoires de cou ni de psychologie. Les troubles sont réellement neurologiques, et ça, quand on le vit, on le comprend assurément, crois-moi. C'est comme des poumons qui s'effondrent, on comprend qu'il se passe quelque chose de réellement organique et... de pas sympa, on va dire. Mais ces jours-ci, ça va un peu mieux, sinon nettement, depuis qu'en suite directe d'un jeûne de 3 jours j'ai réformé totalement mon régime alimentaire : vers le cru, au maximum sinon exclusivement, à l'exception de la viande. Est-ce une coïncidence que ça aille mieux ? Je ne crois pas, et surtout j'espère pas !

J'étudie beaucoup la question, comme d'hab. J'avais commencé il y a déjà quelques années, mais jamais aussi profondément car jamais aussi urgemment. Mais surtout, à l'époque j'avais pas encore compris un point essentiel. J'essaierai (je dis bien j'essaierai ; ) de t'expliquer tout ça (ou en résumé) à l'occasion... de mon éventuel passage en bretagne, en août ?
En tout cas, ces jours-ci (à Nemours, oui) m'offrent une petite accalmie. Naturellement pas complète, mais... Mais du coup j'en profite d'autant pour étudier et creuser à fond ma nouvelle piste... Maladie de lyme ou pas, à confirmer, j'ai au moins compris qu'il faudra de toute façon en passer par cette réforme radicale de l'alimentation. Fini (ou le moins possible) les sucres complexes, pour l'instant, par exemple (genre les céréales), et a fortiori tous les aliments transformés... pour lesquels notre corps n'est pas formé ! S'intoxique jour après jour, année après année... Jusqu'à n'en plus pouvoir et tomber malade.
Et, en passant par toutes ces recherches, cette science alternative (serais-je bien le fils de ma mère ? ; ), j'en découvre !... Comme par exemple que les noix du brésil qu'on achète dans les magasins bio sont peu recommandables car généralement recouvertes de moisissures, etc. (Et les olives aussi, d'ailleurs, etc.)

Quant au « côté psychologique » que tu soupçonnes, pour y revenir et me marrer (alors que je pourrais plutôt mal le prendre, à force, vu que c'est systématiquement l'argument de base qu'on sort au malade quand on comprend pas sa maladie), j'entendais aujourd'hui même un de mes conseillers virtuels sur internet nous dire : « Non non, c'est pas psychologique du tout, c'est intestinal ! » Eh oui, notre... deuxième voire premier cerveau, comme tu sais ! Certes, mais encore faut-il en prendre la mesure réellement, et savoir comment faire pour le soigner, ce cerveau (en compote, détruit, intoxiqué) ! Alors je creuse la voie, et... on verra, n'est-ce pas ? ; )

🐞🍀 ; )

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– Un chat errant ?
– J'en sais trop rien. Il a peut-être un maître… Mais, l'errance, je pense, c'est pour tous, non ? Je pense que, même entretenus, les chats sont tous errants. Moi-même, je suis errant. Tous les êtres vivants sont errants.
(Big man japan [film], 5'20)


#
[TP][karl]
– Il déambule, la nuit ?
– Un peu.
(Big man japan [film], 49'40)


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[bio-logique]
Le microbe n’est rien, c’est le terrain qui est tout. Pasteur est fou !
(Claude Bernard [pas de réf., donc apocryphe ?])
+
« Béchamp avait raison, le microbe n'est rien, le terrain est tout » aurait dit Pasteur durant les derniers jours de sa vie. Il aurait même ajouté : « C'est Claude qui a raison », en parlant de Claude Bernard. (Pour en finir avec Pasteur, Dr Eric Ancelet, Ed. Marco Pietteur (ISBN 2-87211-025-9). Selon le Dictionnaire sceptique du site Les sceptiques du Québec [archive], cette rétractation de Pasteur est une légende. Marie Nonclerq, auteur d'une thèse sur Béchamp, l'aurait lue dans le livre de Léon Delhoume, De Claude Bernard à d'Arsonval (1939) et l'aurait signalée à Christopher Bird (1928-1996), qui la mentionna à son tour, en avril 1992, dans un article intitulé «To Be Or Not To Be? 150 Years of Hidden Knowledge», publié dans Nexus Magazine.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ)
+
#
Les deux hommes se rencontrent enfin... et se découvrent bientôt en désaccord. Pasteur est persuadé que les microbes sont souvent à l'origine des maladies. Bernard, en revanche, ne voit dans les microbes qu'un facteur qui y contribue : selon lui, la plupart des maladies sont dues à un dérèglement sous-jacent du fonctionnement de l'organisme. Prenant l'exemple de la régulation de la concentration de glucose dans le sang, il souligne l'importance du concept de « milieu intérieur » : stable et intégré à l'organisme, le milieu intérieur le protège contre les influences toxiques et déstabilisantes du milieu extérieur – les éléments néfastes de l'environnement. La polémique se poursuivra pendant 20 ans, chacun restant sur sa position, fondée sur l'interprétation de ses propres recherches. Pasteur n'admettra que Bernard avait raison que durant sa dernière année.
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)
+
La médecine pasteurienne connaît bien [le] monde microbiologique, celui des virus, des bactéries et des champignons. Elle a ainsi développé les antibiotiques et les vaccins. Les ravages sur la santé globale de la généralisation de ceux approches ont été négligées, parce qu’ils semblent très secondaires pour une pensée dogmatique qui s’est focalisé sur la responsabilité unique et linéaire d’un facteur extérieur. Dénoncer cela ne doit cependant pas faire oublier que ces pratiques ont aussi contribué à la régression de certaines maladies et au succès des soins d’urgence. Qui aujourd’hui refuserait le traitement antibiotique à son enfant atteint de méningite purulente sous prétexte que « le microbe n’est rien » ?
[  ]
 Il y a une autre manière plus globale et moins rigide de regarder les maladies infectieuses. Et si elles étaient avant tout le résultat de l’interaction entre un organisme et un microbe ? Le terrain d’un côté, le pouvoir invasif et la production de toxines de l’autre, sont des éléments déterminants de cette relation complexe. La réaction de l’organisme à cette présence étrangère est la conséquence de cette relation et c’est elle qui provoque le plus souvent les signes majeurs de la maladie, notamment l’inflammation. Organisme et microbe, comme tout ce qui est en relation, forment un système. Et un système vivant, par essence, s’auto-organise en fonction de la mémoire qui existe d’une telle situation et de tous les facteurs présents. Il y a une dynamique générale qui donne des ressemblances visibles qui définissent la maladie et une manifestation singulière propre à chaque contexte individuel.
[  ]
Pour sortir de cela, un peu d’humilité et l’abandon du désir que notre croyance intime soit la vérité pour tous sont nécessaires. S’ouvre alors un pragmatisme respectueux de ce qui nous dépasse et efficace car il utilise au mieux toutes les lois de la vie, sans besoin de maîtriser leur mécanisme intimes.
La sagesse des cultures chamaniques a beaucoup à nous apprendre de ce point de vue.
En considérant avant tout l’interaction entre l’organisme et l’agent infectieux, on peut agir sur le terrain, sur le microbe, ou sur les deux, selon les circonstances. Voir les intérêts et les limites de chaque approche en ne combattant pas sa légitimité est une démarche pacifiante et constructive. Lutter contre un dogme par un autre dogme est le combat frontal qui a rempli l’histoire de l’humanité et qui n’a jamais trouvé d’issue.
(https://sante-vivante.fr/pasteur-contre-bechamp-combat-sterile-des-partisans/)



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Un condensé, sur lsp :
Otto Karl « Les deux hommes [Claude Bernard et son cadet Louis Pasteur] se rencontrent enfin... et se découvrent bientôt en désaccord. Pasteur est persuadé que les microbes sont souvent à l'origine des maladies. Bernard, en revanche, ne voit dans les microbes qu'un facteur qui y contribue : selon lui, la plupart des maladies sont dues à un dérèglement sous-jacent du fonctionnement de l'organisme. Prenant l'exemple de la régulation de la concentration de glucose dans le sang, il souligne l'importance du concept de « milieu intérieur » : stable et intégré à l'organisme, le milieu intérieur le protège contre les influences toxiques et déstabilisantes du milieu extérieur – les éléments néfastes de l'environnement. La polémique se poursuivra pendant 20 ans, chacun restant sur sa position, fondée sur l'interprétation de ses propres recherches. Pasteur n'admettra que Bernard avait raison que durant sa dernière année. »
(https://www.pourlascience.fr/.../louis-pasteur-et-claude...)
+
« La médecine pasteurienne (...) a ainsi développé les antibiotiques et les vaccins. Les ravages sur la santé globale de la généralisation de ceux approches ont été négligées, parce qu’ils semblent très secondaires pour une pensée dogmatique qui s’est focalisée sur la responsabilité unique et linéaire d’un facteur extérieur. Dénoncer cela ne doit cependant pas faire oublier que ces pratiques ont aussi contribué à la régression de certaines maladies et au succès des soins d’urgence. Qui aujourd’hui refuserait le traitement antibiotique à son enfant atteint de méningite purulente sous prétexte que « le microbe n’est rien » ?
(...)
Il y a une autre manière plus globale et moins rigide de regarder les maladies infectieuses. Et si elles étaient avant tout le résultat de l’interaction entre un organisme et un microbe ? Le terrain d’un côté, le pouvoir invasif et la production de toxines de l’autre, sont des éléments déterminants de cette relation complexe. La réaction de l’organisme à cette présence étrangère est la conséquence de cette relation et c’est elle qui provoque le plus souvent les signes majeurs de la maladie, notamment l’inflammation. Organisme et microbe, comme tout ce qui est en relation, forment un système. Et un système vivant, par essence, s’auto-organise en fonction de la mémoire qui existe d’une telle situation et de tous les facteurs présents. (...) Considérant avant tout l’interaction entre l’organisme et l’agent infectieux, on peut agir sur le terrain, sur le microbe, ou sur les deux, selon les circonstances. Voir les intérêts et les limites de chaque approche en ne combattant pas sa légitimité est une démarche pacifiante et constructive. »
(https://sante-vivante.fr/pasteur-contre-bechamp-combat.../)



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Il [Claude Bernard] aime enseigner au Collège de France, tant aux étudiants qu'au grand public, qui assiste gratuitement à ses cours. L'enthousiasme de Bernard, la clarté de sa pensée et les expériences qu'il réalise devant son auditoire – ponctuées de conclusions logiques et non de déclarations infondées – convainquent et impressionnent. Médecins, scientifiques, nobles, journalistes, ecclésiastes ou simples curieux affluent du monde entier pour l'écouter et le regarder travailler. À partir de 1858, Pasteur fait partie des auditeurs réguliers. De retour depuis peu à Paris, il revient sur les bancs de la Faculté, notant avec attention chaque fait et idée présentés par le renommé Bernard, au cas où ils lui seraient utiles.
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)
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Il [Claude Bernard] rédige aussi son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865), où il pose les principes de la recherche en biologie et en médecine, fondée sur la méthode expérimentale. Réputé pour la clarté et la lucidité de ses écrits et de ses cours, il devient membre de l'Académie française.
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)


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[style][goût]
Louis Pasteur, petit jurassien de dix ans, montre un talent certain pour les portraits en pastel. [  ]  Mais les mathématiques et la physique l'attirent plus (« Avec de la science, on s'élève au-dessus de tous les autres » écrit-il à ses parents en 1840).
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)
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Pasteur et Bernard étaient de caractères bien différents. Même s'il savait répondre à ses détracteurs, Bernard était un homme vulnérable, modeste et plutôt timide. Tester l'inconnu avec les modestes ressources dont il disposait et former ses assistants à ses préceptes rigoureux lui suffisaient. Pasteur était audacieux, voire arrogant, recherchant le succès et la fortune (comme dans ses travaux sur la maladie du charbon et la rage, les maladies des vers à soie et des vignes ou la corruption du vin). Il utilisait ses assistants pour promouvoir son image. On a aussi émis l'hypothèse que les efforts de Pasteur pour reproduire les résultats de Bernard sur la fermentation n'avaient pas été très poussés, tout effrayé qu'il était à l'idée qu'il devrait alors admettre son erreur. D'autres se demandent si Bernard, en enterrant ses résultats dans son bureau, n'a pas simplement voulu épargner son vieil ami.
Chacun à leur façon, et bien qu'avec des principes de recherche – attitudes, méthodes et morale – aux antipodes, les deux hommes furent de brillants scientifiques. Leur interaction fut fructueuse bien au-delà des découvertes qu'elle permit, par les leçons qu'elle nous donne, encore aujourd'hui, sur les sciences médicales et la nature humaine.
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)
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[maudit]
Antoine Béchamp fait partie de ces chercheurs géniaux qui n’ont pas le tempérament habile et manipulateur pour se faire reconnaître. À l’ombre de Pasteur, il a été repoussé en marge puis dans l’oubli.
(https://sante-vivante.fr/pasteur-contre-bechamp-combat-sterile-des-partisans/)
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Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu'il accuse de plagiat. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue, le docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie4. » Concurrent de Pasteur et contrairement à celui-ci, il tombe dans l'oubli avant de voir certaines de ses idées redécouvertes.5
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ)


#
[TP][bio-logique]
La santé de Bernard se détériore dans les années 1860. De ses longues heures passées à travailler dans son laboratoire humide, il a récupéré une infection récurrente. Il souffre aussi de son conflit sans fin avec sa femme et ses filles. Enfin, des polémiques avec des adversaires de la Sorbonne, jaloux de ses progrès et embarrassés par son cartésianisme, lui pèsent. Il se retire souvent dans le Beaujolais, où, grâce à ses nombreuses récompenses et promotions, il a acheté un manoir adjacent à la maison de famille. Loin de Paris, il récupère toujours. Il installe un petit laboratoire dans une aile du manoir, où il poursuit l'étude comparative des physiologies animale et végétale. Il rédige aussi son Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865), où il pose les principes de la recherche en biologie et en médecine, fondée sur la méthode expérimentale.
[  ]
En 1866, voyant l'état de santé de Bernard empirer, Pasteur publie une lettre ouverte dans le Moniteur universel, louant sa « rare sagacité », son « grand art des recherches originales » et « sa bonté aimable ». Peu après, un télégramme de l'empereur arrive à Bernard dans le Beaujolais, lui souhaitant un bon rétablissement, suivi de la commande d'un rapport sur l'état de la recherche française en physiologie. Les conditions de travail de Bernard s'en trouvent quelque peu améliorées. Trois ans plus tard, Bernard rend la pareille à Pasteur, victime d'une attaque qui l'a partiellement paralysé : il devient le plus assidu de ses visiteurs, lui apportant soutien et réconfort.
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)


#
[noirage]intelligence]
Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie.
(Claude Bernard, La sensibilite dans le regne animal et dans le regne vegetal, édition bailliere, 187, p. 52)


#
[physio-logique]
Notre liberté même, nous ne la créons pas. Nous sommes fatalement libres, c'est-à-dire d'une manière nécessaire (dans sentiment et raison pure) C'est une propriété de notre organisme dont nous nous servons. Mais nous ne sommes pas libre d'empêcher notre libre arbitre d'agir, pas plus que nous ne pouvons empêcher toute autre fonction du corps de s'accomplir suivant ses lois. Nous ne sommes pas libres de ne pas être libres.
(Claude Bernard, Principe de médecine experimentale, édition p.u.f, 1947, p. 206-207)


#
[aventurage][intelligence][apprentissage]
C'est ce que nous pensons déjà connaître qui nous empêche souvent d'apprendre.   (Claude Bernard, Introduction à l'étude de la médecine expérimental)




#
Philippe F.
La crotte
Route de la crotte
40630 transacq



#i
Ils vivent assis sur leur tas de boue.
(+ debout)
Sur leur tas de boue ils vivent assis/s'assoient.
+
Vivre assis un tas de boue/debout ?



#i
[éco-logique]
Éco-logique = logique par le milieu

#i
[bio-logique]
Remettre en cause/question l'intérieur avant l'extérieur. ("Le microbe n'est rien, le terrain est tout." Claude Bernard)




2019 07 19

#
(AF)
Munira, hier,
Campbell, hier

#
La première fois que quelqu'un est exposé à une substance étrangère, comme un virus ou une bactérie, le système immunitaire peut mettre jusqu'à deux semaines pour produire des anticorps et en quantité suffisante pour combattre l'infection. Cette réponse initiale se compose principalement d'anticorps IgM. Plusieurs semaines après, généralement quand l'infection est guérie, l'organisme produit des anticorps IgG. Il mémorise la stratégie de lutte contre le micro-organisme et maintient une petite quantité d'anticorps (un mélange d'IgM et d'IgG). Si le corps est exposé une deuxième fois à cette même substance étrangère, il va réagir plus fortement et plus rapidement, pour assurer la protection de l'organisme via les anticorps principalement IgG.
(http://www.labtestsonline.fr/tests/s-rologie-principe.html?mode=print)

#
[programme]
Aimez-moi les uns les autres, spectacle d'Alex Métayer, mise en scène Alex Métayer et Gil Galliot, avec Martine Sarcey, Nicole Jamet, Éric Métayer et Alex Métayer.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alex_M%C3%A9tayer)



#
Adulte, l'enfant ne veut (souvent) plus rien entendre.


#
[style][goût]
– Pourquoi a-t-il voulu devenir plus grand ?
– C'était un homme raffiné qui aimait le style. Il aimait attirer l'attention. [  ] Il voulait littéralement avoir la tête au-dessus des autres.
(Big man japan [film], 51'30)
+
infra :
Louis Pasteur, petit jurassien de dix ans, montre un talent certain pour les portraits en pastel. [  ]  Mais les mathématiques et la physique l'attirent plus (« Avec de la science, on s'élève au-dessus de tous les autres » écrit-il à ses parents en 1840).
(https://www.pourlascience.fr/sd/histoire-sciences/louis-pasteur-et-claude-bernard-entre-respect-et-controverse-7801.php)

#
[otteur][HN][pop'philosophie]
Un designer avec un style personnel réfléchi est une contradiction. Dans le travail du designer, le style personnel n'a pas sa place  : lors de n'importe quelle conception (celle d'une lampe, d'une radio, d'un appareil électroménager ou d'un objet expérimental), l'unique préoccupation  est d'arriver à une solution selon les paramètres de l'objet en lui-même, sa finalité, etc. Ainsi, différentes objets peuvent avoir différentes formes déterminées par différentes fonctions, différents matériaux ou différentes techniques.
(Bruno Munari, L'art du design, chap. "les stylistes", p.38)

#
[amphibo-logique]
[  ] on ne peut définir la fonction réelle de cet objet magistralement esquissé [  ]. Dans tous les cas, l'objet a du style.
(Bruno Munari, L'art du design, chap. "les stylistes", p.39)


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(V)
ciel bleu nuage blanc, carton "été"
(Big man japan [film], 1:10')


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(Merci à Damien pour cette faute involontaire : "Kim Kardashian ne prend plus ces propres selfies".)
Ce ne sont plus ces propres affaires.
N'avoir plus ces propres affaires.

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Ce couteau vient de rendre lame.

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Se voir/vivre comme un corps qui pense. (Et non une pensée dans un corps.)

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[bio-logique]
– Ayant commencé une cure sérieuse depuis une semaine, j'ai constaté qu'avec les jus mon urine était très claire. J'en ai conclu que mes reins ne filtraient pas bien. Quelques jours après, j'ai jeûné un peu en tournant à l'eau, et là étrangement, alors que je ne bois que de l'eau, l'urine est désormais plus chargée.
[  ] 
– On n'a pas trouvé mieux que le jeun pour nettoyer l'organisme. Donc c'est tout à fait normal de voir les urines chargées. Mais gare aux crises de détoxination si l'organisme est très acidifié.
En ce qui concerne les jus, tout dépend de leur composition.
- Les légumes construisent.
- Les fruits nettoient.
Les jus de légumes vont réhydrater ton organisme, nourrir tes cellules.Si tu veux faire un gros nettoyage tu as le choix entre : jeun - cure de fruits acides ou mi-acides - cure de melons, pastèques.  En ce moment, je fais une cure de melons, pastèques et mes urines ne sont pas claires du tout.
– [  ] un demi melon par jour sans restriction à coté, ni jeun, repas normaux etc.  Urine presque orange [  ]
[ ]
– Depuis mes changements, j'ai pas mal essayé de régénérer mes reins et je constate que mon urine est plus foncée et souvent trouble. Si l'on en croit les médecins et le site sant&-nutrition, cela signifie que je suis devenu malade et en moins bonne santé ! Alors même que je suis en train de me libérer de plus en plus de toxine.
(https://regenere.org/forum/alimentation/couleur-urine-t6857.html)
+
Retenez que si vos urines sont jaunes, jaune paille, ou jaune doré, elles sont parfaites. Dans l'exemple que je vais vous montrer, vous allez voir, [  ] au petit matin, l'urine à deux caractéristiques : elle est jaune d'or, [  ] mais surtout elle n'est pas translucide. Et quand je passe une main derrière la bouteille, mon urine n'est pas translucide. Il y a des sédiments, à l'intérieur. La présence de sédiments indique une filtration rénale qui est au top. [  ] Effectivement la présence de sédiments indique que vous êtes en train d'éliminer, d'éliminer "tous" les cristaux qui peuvent être dans le corps [  ]. [Et ça] à force d'optimisation de la fonction rénale. [  ] Il faut juste arrêter de rajouter des déchets. Les sources de production de déchets acides : le stress, le manque de sommeil et l'alimentation. [  ]
(Thierry Casasnovas - Tout sur les reins, urine, pathologies, symptômes et filtration - www.regenere.org, 10'30)
+
[  ]  Les reins, ce sont des organes qui sont formés de cellules qui sont alimentées par du sang et qui éliminent leur déchets dans la lymphe. [  ] la lymphe est surchargée et les reins eux-mêmes n'arrivent pas à éliminer leurs propres déchets.
(Thierry Casasnovas - Tout sur les reins, urine, pathologies, symptômes et filtration - www.regenere.org, 19'15)


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[bio-logique][rappel]
La présence de sédiments indique une filtration rénale qui est au top. [  ] Effectivement la présence de sédiments [dans les urines] indique que vous êtes en train d'éliminer, d'éliminer "tous" les cristaux qui peuvent être dans le corps [  ]. (Thierry Casasnovas - Tout sur les reins, urine, pathologies, symptômes et filtration - www.regenere.org, 10'30)
+
Ces petits cristaux d'acide urique, qui sont stockés dans notre organisme sous la forme de minuscules sels… Tournez la tête, comme ça, sentez s'il y a pas une carrière dans la nuque, là. Ben, c'est des cristaux d'acide urique. Et quand le corps veut les éliminer… C'est-à-dire que le corps dispose d'un brin d'énergie supplémentaire à celle dont il a besoin pour vivre… [  ] il l'utilise. [  ] Ou s'il doit faire face à un choc, qui lui demande beaucoup d'énergie, pour pouvoir faire face à ce choc il va éliminer les poisons qui l'encombrent… [  ]
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 16'40)


#
[bio-logique]
"Mal a dit" [  ], ça veut dire que quand notre corps [   ] est en état de souffrance, c'est qu'il veut se libérer, c'est qu'il veut expulser, éliminer des résidus [  ]
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies - Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 1'20)
+
C'est que le foie humain n'est pas équipé pour transformer les sucres lents, et que chaque digestion, je devrais dire chaque indigestion de sucres lents va laisser des mucosités, des viscosités [  ], et ces résidus vont passer dans la lymphe, j'appelle ça de la colle [  ], et il est certain que quand nos cellules baignent dans la colle, elles peuvent pas fonctionner rapidement. En plus, ces viscosités vont calaminer tous les filtres… Les reins, par exemple ! Et l'acide urique ne pourra plus être filtré, à travers les reins, dans l'urine, elle va repasser dans le système artériel [  ]
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies - Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 4'30)


#
[bio-logique][diét:éthique]
Et quand je demande à quelqu'un : de quoi vous n'avez pas envie de vous passer ? [Avec ça réponse] Je sais exactement le point de départ de tous ses problèmes.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies - Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 5'30)


#
Il faut refaire une véritable philosophie de santé, de bien-être.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies - Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 0'20)



#i
[simplexité]
La simplexité d'une chanson.

#i
[bio-logique][minimalisme]
Moins remplir l'estomac que nourrir/nutrire l'intestin.
Au lieu de...






2019 07 20


#
GABA : neurotransmetteur de la détente Le GABA est l'un des neurotransmetteurs qui vous aident à vous endormir, à vous détendre et à destresser. Découvrez dans cet article comment faire le plein de GABA naturellement.
(https://bebooda.fr/gaba-neurotransmetteur-detente-relaxation/)


#
(AF)
[bio-logique][épure][diét:éthique]
Le mouvement de nettoyage est un mouvement inhérent au corps. Simplement on peut le favoriser. On peut le favoriser comment ? Premièrement, en lui donnant un maximum d'énergie disponible pour réaliser cette fonction. Et c'est ce que je dis souvent, c'est que toute l'énergie digestive qui est économisée par une diète qui est beaucoup plus orientée sur des fruits et des légumes crus majoritairement, c'est-à-dire des produits qui vont demander une énergie digestive extrêmement faible. Eh bien, toute l'énergie qui est libérée, elle va pouvoir être consacrée à quoi ? À ce travail de nettoyage. [  ] Au quotidien, toute notre énergie est mobilisée par quoi ? Par deux facteurs principalement : la digestion et le travail mental, l'élucubration mentale. [  ]
Il n'y a pas de reconstruction profonde au niveau cellulaire qui ne s'accompagne, au fond, d'un nettoyage. Parce que les cellules elles ont besoin d'être nourri. Et ces cellules elles baignent dans un milieu [  ] qu'on appelle le liquide interstitiel. Si le liquide interstitiel est chargé de produits toxiques, alors [  ] les cellules les moyens de se nourrir de manière adéquate. C'est aussi simple que ça. Et le b.a-ba finalement de tout travail vers la santé, c'est un travail sur le terrain qui dit : mon terrain est encombré [  ]. Et c'est pour ça que la première des priorités, [  ] c'est toujours de penser en termes de nettoyage. En sachant que le nettoyage il se fait à partir du moment où on lui donne les bonnes conditions. [  ]
Lae nettoyage, ça se fait automatiquement dans le corps. Notre responsabilité, c'est de s'assurer que les portes de sortie sont bien ouvertes. [  ] Mais alors après [  ], comment on fait de la reconstruction ? [  ] c'est simple, pour reconstruire, tu apportes la nourriture qui a la plus grande densité de nutriments possible. [  ] les fruits, les légumes [  ] qui ont une densité nutritionnelle (au sens de micro- et macro-nutriments) qui est exceptionnelle. Donc c'est avec ça que tu vas te reconstruire ! Il y a pas de secret. C'est avec ça. Tu vas t'orienter vers des produits non-transformés. Pourquoi ? Parce que la transformation fait toujours perdre la charge en micro-nutriments. Sur les étiquettes [  ] on nous met toujours : lipides, glucides, protéines. Mais ça, ils sont tranquilles avec ça, parce que ça, ça n'est pas altérés. [  ] Par contre, on n'attire pas ton attention sur les micro-nutriments, [  ] et surtout on attire pas ton attention sur leur qualité.

(Thierry Casasnovas - Nettoyer et reconstruire - www.regenere.org, 7'30 + 8'40 + 17'40)


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[moyenhomme][intelligence][politique]
D'un bout à l'autre de la même chaîne, la finesse de l'intestin grêle, du grêle, et la "grossièreté" du colon.


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[taisage]
Ce dont on ne peut parler, il faut l'écrire : Langues et langages, par Gilles Dowek
(Réf. à Wittgenstein)

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[M]![esth:éthique]!
Il y a toujours cette question de la projection. Choisir "La chambre claire" plutôt que "la chambre obscure", hein, contre la métaphore habituelle de la photographie, c'est insister aussi sur ce qui va vers le spectateur, qui va vers le lecteur. Il [Roland Barthes] est beaucoup moins préoccupé par ce qui motive l'écrivain ou le photographe que par ce qui arrive à celui qui reçoit l'oeuvre.
(Thiphaine Samoyaud, Carnet Nomade - 09/05/2015 - Roland Barthes dans la lumière du sud-ouest; 32'30)


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[ARG][esth:éthique][TP]
Même si avait été décisive pour moi ce croisement qu'il [Roland Barthes] opère entre effet entre intelligence et sensibilité, une écriture non-autoritaire, et en même temps le fait de ne pas l'avoir connu me donnait aussi une distance que j'ai souhaité maintenir. [  ] Mais on arrive à gagner une personne aussi par ses rencontres, par ses lieux aussi, [  ] voilà, par des biais qui ne seront jamais toute la personne, qui ne la remplaceront pas mais qui en créeront une forme de mémoire…
(Thiphaine Samoyaud, Carnet Nomade - 09/05/2015 - Roland Barthes dans la lumière du sud-ouest; 35')


#
[TP][fragmentage]
Mais il arrive à faire de ses faiblesses des forces. C'est-à-dire qu'il se met exactement à la place où il n'est pas à sa place, c'est-à-dire qu'il fait une place de cela. En inventant des formes d'écriture différentes, des formes brèves, contre la plupart des textes de savoir qui sont souvent longs, souvent étayés, lui a une tout autre manière d'avancer sa pensée… Dans l'enseignement, bien sûr, hein, où là il invente quelque chose, bon, qui aujourd'hui a été tellement repris qu'on a l'impression que ça a été de tout temps inventé, hein, cette relation du séminaire…
(Thiphaine Samoyaud, Carnet Nomade - 09/05/2015 - Roland Barthes dans la lumière du sud-ouest; 37'10)
+
#
Les deux livres de lui qu'il préfère sont le Michelet et L'empire des signes. Et les deux sont des livres dont l'un porte sur un être très hybride – parce que Michelet est un être hybride dont la place institutionnelle n'est pas claire, dont la position d'historien, d'écrivain, de philosophe, de penseur n'est pas définie – et on voit bien que c'est ce qui l'a attiré vers Michelet, et dans L'empire des signe il est dans la pire des position possibles, qui est pour lui la plus délicieuse, qui est celle de ne rien comprendre.
(Pierre Vilar, Carnet Nomade - 09/05/2015 - Roland Barthes dans la lumière du sud-ouest, 37'10)

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[formule]![amphibo-logique]
Ce que lui-même [Barthes] appelle d'ailleurs dans les textes [  ] l'étoilement. Par exemple, dans S/Z, dans les textes dont il donne la lecture, il dit : plutôt que d'expliquer, c'est-à-dire déployer, il vaut mieux étoiler, faire étoiler le sens.
(Pierre Vilar, Carnet Nomade - 09/05/2015 - Roland Barthes dans la lumière du sud-ouest, 43'45)


#
[TP]
Ainsi, à l'âge où la mémoire se forme, n'ai-je pris des « grandes réalités » que la sensation qu'elles me procuraient : des odeurs, des fatigues, des sons de voix, des courses, des lumières, tout ce qui, du réel, est en quelque sorte irresponsable et n'a d'autre sens que de former plus tard le souvenir du temps perdu [  ].
(Roland Barthes, la lumière du sud-ouest, cité dans Carnet Nomade - 09/05/2015 - Roland Barthes dans la lumière du sud-ouest, 44')



#
[otto karl][TP][âge]
Périodes de l'oeuvre :
Textes de jeunesse
(cours et) Copenhague
Petits films post-situationnistes
Films de vacances ("Un surdoué en vacances" / cinévacance)
Postradio (otto)  + (inachevé) Sur le routes de France (karl)
Nordexpress (otto) + dûaux et divers (karl)
otto + mes quantiques (chansons – inachevé)
otto + mes formules
notage (otto) + alain robbe-grillet



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[épure][minimalisme]
Au lieu de s'acharner à organiser l'espace, il faudrait d'abord essayer de réduire la masse d'affaires à ranger. Quand ce sera fait, le cycle sera enfin rompu, votre espace de vie sera naturellement moins encombré. Dans mon appartement, il y a désormais si peu de choses que le désordre ne peut tout simplement pas s'installer.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.87)


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[épure][minimalisme]
C'est en réalité l'espace ouvert, laissé vide, qui apporte bien-être et tranquillité. Même si nous avons le réflexe d'assimiler l'espace libre à de l'espace « inutilisé », les endroits dégagés sont incroyablement utiles : ils apportent une sensation de liberté qui permet de rester ouvert aux choses essentielles de la vie.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.89)


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[goût][épure][minimalisme]
Dans son best-seller sur la magie du rangement, Marie Kondo donne un truc infaillible qu'elle appelle l'étincelle de joie. Sa méthode est aussi simple qu'efficace : elle consiste à toucher les objets pour ne garder que ceux qui produisent l'étincelle. [  ] Le test est presque infaillible. [  ]
Pour savoir si un objet mérite d'être jeté, il faudra donc se poser la question suivante : « Est-ce que cet objet me met en joie ? » C'est un moyen efficace d'être plus attentif à son ressenti.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.97)
+
Un objet choisi avec passion représente la perfection à vos yeux. Ce n'est pas comme les choses achetées presque au hasard, sans vraiment les désirer, qui nous apportent moins de satisfaction et seront donc facilement remplaçables ou jetables. Les choses auxquelles on accorde une réelle valeur suscitent l'émerveillement. La vie est plus belle quand les choses dont on s'entoure allume en nous la passion. Si vous veillez à vous entourer d'objets que vous aimez vraiment, vous serez moins tenté d'en vouloir toujours plus.
[  ]
« Si je perdais cet objet, aurais-je envie de le racheter ? » [  ] Seuls les objets que l'on souhaiterait racheter apportent une réelle satisfaction.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.104+p.105)
+
#+
Face à certains objets que l'on voudrait jeter, il arrive que l'on se retrouve coincé à peser le pour et le contre. Dans ce cas, n'oubliez pas [  ] Si vous voulez vraiment revenir à l'essentiel, je vous conseille de le jeter dès que vous commencez à tergiverser. [  ] « Si ce n'est pas un "oui" enthousiaste, alors c'est "non"».
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.122)




#
[ARG][HN][âge]
[  ] pour éviter de penser Barthes dans un moment historique, fermé, muséifié, comme les années 60 étaient très loin derrière nous et qu'on ne pouvait plus percevoir ce qui dans ce moment d'histoire, de théorie, de pensée, d'écriture pouvait encore avoir une force pour nous aujourd'hui. [  ] C'est la réserve de pensée qu'il y a[ ] pour penser notre monde aujourd'hui. J'ai vu beaucoup de gestes, beaucoup d'idées qui nous permettaient sans doute aujourd'hui de penser par exemple le multimédia, la politique…
(Tiphaine Samoyault , Librairie Mollat - Tiphaine Samoyault - Roland Barthes, biographie, 0'05'')

#
[fragmentage][méta]!!
Les archives de Barthes ont été entièrement ouvertes, et cela très récemment, puisque je suis la première à avoir eu accès à l'ensemble des documents personnels [de Barthes], et c'est une masse considérable, donc : de correspondance privée, de l'immense fichier que Barthes a tenu toute sa vie et qui était à la fois un fichier documentaire, mais aussi une forme de journal intime. C'est-à-dire que, au bout d'un temps, progressivement, ce fichier devient toute sa vie. Il y inclue toutes ses pensées personnelles, ce qu'il fait, ce qu'il y voit, ses projets, ses projets d'écriture mais aussi tout ce qui lui tient à coeur.
Et il invente, et ça, ça se voir déjà dans ses livres, mais des manières de penser la disposition du savoir et de l'écrit qui annonce tous nos gestes contemporains avec l'internet. C'est tout à fait saisissant. Et c'est pas pour autant qu'on va en faire un prophète ou un précurseur, on sait très bien que les innovations techniques elles sont souvent inscrites dans la société bien avant que la réponse technique soit réellement donnée, et dans la crise du savoir et de la pensée rationnelle qu'à enregistre Barthes, eh bien il a inventé ces nouvelles cartographies de la pensée et du savoir, donc…
Bon, ça se voit déjà dans ses livres, hein. Pour ceux qui connaissent Fragments d'un discours amoureux ou Roland Barthes par Roland Barthes, ce sont des textes qui ont été entièrement composés à partir du Fichier, donc dans une disposition de matériaux fragmentaires qui ne cherche(nt) pas à restaurer du continu. Pour autant, ils sont organisés en système mais ne cherchent pas à restaurer du continu.
(Tiphaine Samoyault , Librairie Mollat - Tiphaine Samoyault - Roland Barthes, biographie, 1')


#
(AF)
[HN][méta]!!
Alors, pour dire quelques mots aussi de la nouveauté du matériau dont j'ai disposé. Il y a bien évidemment ce Fichier, qui n'est pas publiable dans la forme d'un livre, et sur lequel Barthes a travaillé jusqu'à la fin de sa vie en essayant de lui trouver une forme ! Et, précisément, anticipant par là sur les oeuvres hypertextuelles, et éventuellement la grande oeuvre que notre époque n'a pas encore donnée mais que certainement elle donnera un jour.


(Tiphaine Samoyault , Librairie Mollat - Tiphaine Samoyault - Roland Barthes, biographie, 5'20)



#i
White Spirit
Curcuma
Vinaigre de cidre


#i
Tendu sur un but, détendu sans but.
Détendu d'un but.



2019 07 21

#i
RER A fermé (seulement intramuros) pour travaux.
Prendre ligne 1, direction Château de Vincennes, arrêt : Bérault.
De là, rejoindre le RER A (de Vincennes), il y des agents-guides.


#i
Rien ne tient en Chine, même pas une parole.
Rien ne tient en Chine, même pas une parole ?




2019 07 22

#
[TP][otto karl][otteur]
C'est-à-dire qu'on a beaucoup de mal à penser l'oeuvre de Barthes sans penser son auteur. Et alors qu'il était contre cette manière de voir la littérature qui est d'associer classiquement l'oeuvre à l'auteur, il a fait d'une certaine manière l'inverse. C'est-à-dire qu'il a écrit sa vie avec son oeuvre et inversement, en tout cas il les a rendu absolument fondues.
(Tiphaine Samoyault, La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 7'50)

#
[méta]!=[notage][TP]
Matthieu Garrigou-Lagrange – Alors le grand fichier, il faut en dire un mot, parce que vous l'avez consulté, et puis c'est important dans la vie de Barthes, qu'est-ce que c'était que ce grand fichier [  ] ?
– Eh bien, Barthes, à partir d'un moment et même très très tôt, hein, ça commence au sanatorium, met… Alors d'abord sa pratique est celle (de) classique d'un étudiant de ces années-là qui met en fiches ses lectures, qui met en fiches ses bibliographies, et puis progressivement l'usage de ce fichier s'étend chez Barthes, et d'une certaine manière il ne met plus [seulement ?] ses lectures en fiches mais sa vie en fiches. Et toutes les notations qu'il peut attraper, en se promenant dans la rue, en conversant avec un ami, en rencontrant quelqu'un, en attrapant un éclat de vie, eh bien il le met en fiches.
– Est-ce que ce n'est pas ce qu'on faisait avant dans un journal ?
– Si ! mais c'est un journal éclaté, et c'est cette propension qu'il aussi à disperser son être, sa vie dans des formes éclatées et non-autoritaires, dont finalement il s'interroge toute sa vie sur comment les redisposer, quelle disposition, quelle forme trouver pour réinventer la forme, réinventer la penser, réinventer le savoir.
– Donc mettre en fiches, c'est déjà aller contre la narration que représente le journal ?
– Oui. C'est aller aussi contre l'ordre des jours, contre des logiques qu'on impose de l'extérieur.
(Tiphaine Samoyault, La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 9'40)


#
[otto]
Barthes – [  ] (soit par) "otto", je le connais évidemment par coeur.
La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 11'45)


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[karl][goût]
– Il [Barthes] a construit une cabane, aussi. [  ] Elle s'appelait le "Gochoquissime" ? Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est-à-dire qu'il l'a nommée comme ça, c'est le mélange d'un nom basque « gotcho » qui signifie joli et puis "icisme" qui le suffixe latin qui dit le maximum de plaisir que suscitait pour lui le fait de se protéger dans un lieu clos, un lieu à lui ou "La chambre à soi" peut-être.
(Tiphaine Samoyault, La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 18')

#
Comme le dit Michel Foucault à Mathieu Lindon en parlant avec lui de la mort de Barthes, on ne se rend pas compte de l'effort qu'il faut pour survivre à l'hôpital : « se laisser mourir est l'état neutre de l'hospitalisation ». Il faut se battre pour survivre. « Il ajoutait, à l'appui de son interprétation, qu'on imaginait au contraire pour Barthes une longue vieillesse heureuse, comme à un sage chinois. »
(Tiphaine Samoyault, Roland Barthes, "prologue : la mort de roland barthes")


#
[maudit]
Surtout, ce dernier livre, La Chambre claire, dans lequel il a tant mis de lui-même, qui est le tombeau dessiné pour sa mère et dans lequel il peut s'enfermer avec elle, reçoit un accueil mitigé. On ne prend pas encore au sérieux son propos sur la photographie. On ne lui donne pas un statut théorique en tout cas et on n'ose aborder frontalement le propos plus intime. L'indifférence comme réponse à une telle exposition est douloureuse. Elle bloque chez tout écrivain l'envie de vivre. Même s'ils n'en meurent pas tous, ils en sont tous frappés.
(Tiphaine Samoyault, Roland Barthes, "prologue : la mort de roland barthes")


#
[neutralisage]->[neutralissage]?
Barthes récuse toute forme d'engagement théâtralisé, autoproclamé, il a beaucoup de mal avec toute la théâtralisation, hein, du rapport au pouvoir, et donc il ne se voit pas critiquer le pouvoir avec des instruments qui sont ceux du pouvoir. Donc ça c'est quelque chose qui va le travailler toute sa vie, c'est d'interroger comment est-ce qu'on peut être véritablement critique, comment est-ce qu'on peut changer la société, comment est-ce que l'on peut manifester des désaccords sans utiliser les instruments de ce que l'on dénonce. Et il va développer quelque chose de très particulier, qui est une critique du langage lui-même. Et c'est par cette critique du langage (et c'est déjà ce qu'il dit dans Le Degré zéro de l'écriture), c'est par cette critique du langage, la manière dont le langage enferme les identités, fige les rôles, finalement impose des formes d'autorité, que c'est en critiquant le langage de l'intérieur qu'on l'ont peut produire un véritable engagement intellectuel. (Donc) pour lui, l'engagement de Sartre, c'est un engagement qui est théâtral et surplombant, et… au fond ce qu'il reprochera aussi au militantisme de 1968, c'est de se manifester de manière beaucoup trop spectaculaire et autoritaire.
(Tiphaine Samoyault, La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 43')



#
[taisage]
Quelque chose de la mort envahissait sa vie et le poussait à écrire. Quelque chose de la mort de l'œuvre s'était inscrit dans les derniers instants du cours. Le 23 février 1980, Barthes s'était résigné à ne pas faire coïncider la fin du cours avec la publication réelle de l'oeuvre dont il avait poursuivi, avec les étudiants, le cheminement. « Hélas, en ce qui me concerne, il n'en est pas question : je ne puis sortir aucune oeuvre de mon chapeau, et de toute évidence sûrement pas ce Roman dont j'ai voulu analyser la Préparation. » Et il reconnaît ensuite, dans ses notes écrites en novembre 1979, que, son désir de monde ayant été profondément modifié par la mort de sa mère, il n'est plus bien sûr qu'il écrira encore. Georges Raillard raconte qu'il l'avait conduit quelques jours plus tôt à Polytechnique pour qu'il y intervienne dans le cadre d'un des cours qu'il y donnait alors. En le raccompagnant dans l'après-midi rue Servandoni, il lui pose cette question, banale somme toute entre deux enseignants :
« Quel cours ferez-vous la prochaine ?
– Je montrerai des photos de ma mère, et je me tairai. »
(Tiphaine Samoyault, Roland Barthes, "prologue : la mort de roland barthes")


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[bio-logique][physio-logique]
Le plaisir du texte, c'est ce moment où mon corps va suivre ses propres idées – car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi.
(Roland Barthes, Le plaisir du texte)



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[karl][surdouage][pop'][méta]!
On lui conseille de s'inscrire en thèse à son retour d'Alexandrie, ce qu'il va faire, donc il va inscrire successivement plusieurs thèses, qu'il n'achèvera jamais*, [  ] mais il commence à développer son oeuvre. Alors il faudrait arriver à dire quelque chose du foisonnement des intérêts de Roland Barthes*. C'est quelqu'un qui s'est pas fixé sur un objet, et qui s'est intéressé à finalement à tout ce qu'il pouvait rencontrer. Ce qui le passionnait, c'est la force ou l'intensité du présent telle qu'elle lui arrivait à la pensée… [  ] Tout l'intéresse. [  ] Et donc il cherche aussi une méthode pour arriver à penser ensemble les formes artistiques, mais aussi les formes populaires, mais aussi, voilà, la publicité, toute sorte de choses. Donc c'est quelqu'un qui recherche à ce moment-là un système pour penser ensemble ces différences. [  ] Et donc il y a cet espoir qui ne l'habite pas seul, hein, qui habite énormément de ses contemporains, l'espoir de trouver un système permettant de penser cette multiplicité des objets du monde. Donc il pense pouvoir la trouver par le structuralisme, donc il y a cet effort scientifique, voilà… dont il s'écarte, mais là encore dont il n'est pas le seul à s'écarter, c'est-à-dire que ce désir de système, cette utopie du système, elle va sombrer pour énormément de gens en même temps [ ]
(Tiphaine Samoyault, La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 48'50)

* // infra : Léonard de Vinci

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[goût][neutralisage][ARG][amphibo-logique]
– Alors, c'est dans les années 70 que va être pris, aussi, le tournant asiatique, mais ça n'est peut-être pas un tournant, c'est peut-être une déclinaison de ce système dont vous parliez à l'instant, [  ].
– [  ] Mais une fascination qui n'est pas seulement liée au Japon, mais à ce qu'il y découvre, c'est-à-dire ce qu'il avait toujours cherché, à savoir une pensée du signe débarrassé du sens. [  ] c'est quelqu'un qui avait une grande hantise des figures d'autorité, et c'est quelqu'un qui a une hantise de l'autorité du langage. Et il va, au fond, faire un geste que Derrida ou d'autres penseurs vont faire en même temps par d'autres moyens mais qu'il fait, lui, de manière très force, qui va être de défaire les piliers de la rationalité autoritaire telle qu'elle lui a été enseigné et telle que l'institution la porte, qui sont : le principe de non-contradiction – puisque lui il n'hésite pas à se contredire et ça ne lui fait pas peur – et la question des oppositions ou des identités ou des essences – c'est-à-dire qu'il va défaire l'idée que le noir est opposé au blanc, la femme à l'homme… enfin toute sorte de choses qui construisaient la rationalité occidentale. Et donc défaire ce pilier de la rationalité qui est le sens, c'est arriver à penser un langage qui n'impose pas le sens de manière autoritaire.
Et alors au Japon, comme il est fasciné par le signes, tous les signes qu'il voit, que ce soit les signes alimentaires, que ce soit les signes calligraphiques, que ce soit… tout ce qu'il rencontre lui apparaît comme un signe dépourvu de sens. Donc c'est complètement conjoncturel, c'est pas le vrai Japon, puisque le Japon il porte évidemment avec lui du sens, c'est des signes qui portent du sens, mais lui ne les comprend pas, eh bien sa fascination vient de là parce que… accomplit l'utopie à la recherche de laquelle il était. Donc c'est assez conjoncturel et ça s'inscrit dans un itinéraire de pensée, dans un itinéraire pratique aussi parce que pour lui la littérature parvient aussi à défaire ces autorités.
(Tiphaine Samoyault, La Compagnie des auteurs - Roland Barthes (1/4) Vie de Roland Barthes, 52')


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[apprentissage][défausophie]
Aucun médicament ne se guérira si tu ne comprends pas les conditions qui ont présidé à l'apparition de ce symptôme. Je veux dire, s'il y a aucun apprentissage, automatiquement c'est un peu la roulette russe et il y a de grandes chances que ça revienne.
(Thierry Casasnovas - Et vous, les cystites c'est tout les combien ? - regenere.org, 7'45)


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D'un côté le corps médical, de l'autre le corps.


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[bio-logique]
Il y a une phrase [  ] chez Norman Walker qui dit : on dit que le chou est carminatif (c'est-à-dire que a fait péter) mais en fait ce n'est pas le chou qui provoque les gaz, il ne fait qu'expulser ceux qui sont déjà là. [  ]
Et, bonne nouvelle, quand on est en 100% cru, il arrive un moment, quand on s'est totalement nettoyé, on ne pète plus. Eh bien, c'est agréable de vivre sans péter.
(La chou brave - Armelle voit la vie en cru ! [La comédienne Armelle Lesniak a découvert le cru il y a 1 an et demi], 15')


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[bio-logique][diét:éthique][défausophie][apprentissage]
Mais qu’il est difficile de bousculer des croyances et habitudes aussi bien enracinées en notre culture que la consomma­tion indispensable de viande, de lait, de fritures ou de sucre ! Qu’il sera périlleux de démystifier les bienfaits insoupçonnés des jeûnes courts périodiques, des lave­ments ou des irrigations côloniques !
La santé demeure pourtant à ce prix. Elle ne se vend pas en boîte (de conserves ou de médicaments) et sa préven­tion première ne siège ni dans les vaccins ni dans la pas­teurisation systématique – n’en déplaise aux promoteurs de la médecine scientiste et mondialiste.
(Daniel Kieffer, préface à Walker Norman, Rajeunir et rester jeune)
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POUR RAJEUNIR, il faut que nous changions bon nombre de nos habitudes. Nous devons avant tout faire preuve d’ouverture d’esprit et du désir sincère de vérifier si cela marche réellement.
Un esprit fermé, luttant contre ses propres contradictions et réfractaire aux changements radicaux de pensées, d’ha­bitudes et d’actions, constitue un frein majeur à la voie du rajeunissement.
Si nous ne pouvons accepter des idées non conformistes – voire extrémistes pour certains –, il vaudrait mieux lais­ser la vie suivre son cours dans la routine et les habitudes insidieuses qui mènent à la sénilité et à la déchéance.
Le fait que la grande majorité des gens aient adopté cer­taines habitudes de vie, d’alimentation avec des produits "courants”, de parler et de penser selon des règles établies, ne signifie pas que ces habitudes sont bonnes ni que ces gens aient raison. Pour s’en assurer, il suffit d’observer autour de nous le triste état de santé de nos contemporains qui suivent sans réfléchir toutes les tendances véhiculées par la publicité.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[apprentissage][défausophie]
Après tout, la discipline est la seule formule à appliquer pour nous refaire une santé. Nous ne pourrons pas bien nous discipliner dans les grandes choses de la vie tant que nous n’aurons pas appris à le faire dans les petites choses. Grâce à l’attention accordée aux petites choses, les plus grandes tâches, jadis fastidieuses, deviennent un plaisir presque inimaginable.
Vous comprendrez mieux le terme de discipline en étu­diant ce livre. Vous découvrirez peut-être que ce qui vous pesait comme une croix ou une souffrance se transforme en plaisir ou en quelque chose de bénéfique. Chaque far­deau moral ou chaque croix que nous nous entêtons à porter contribue à faire le lit de la vieillesse et à l’afficher distinctement sur nos épaules.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique][diét:éthique][éco-logique]
En fait, la santé s’exprime essentiellement par une joyeuse et dynamique harmonie des fonctions, fruit de la libre circulation de la vie sur tous les plans de l’être humain [  ]. Encore faut-il que ce flot de vie ne rencontre pas d’obstacles ni de barrages, les plus courants sié­geant au plan de nos “humeurs” (sang, lymphe...) et prenant la forme de déchets, de surcharges diverses, issues en particulier d’une alimentation non physiologique et dénaturée (trop cuite, raffinée, non biologique...) ou encore mal métabolisée à cause de mélanges gastrono­miques erronés, de stress, de sédentarité, de constipation...
La natura medicatrix - cette force vitale guérisseuse chère à Hippocrate - est assurément le plus précieux de nos patrimoines. À chacun de bien la gérer, de l’épargner au mieux et surtout de l’entretenir quotidiennement grâce aux “aliments vivants” (régime hypotoxique riche en pro­duits crus ou germés, en jus de légumes...), mais aussi grâce à la respiration, à l’exercice ou aux échanges revitalisants avec le milieu naturel (eau, terre, soleil, arbres, animaux...).
(Daniel Kieffer, préface à Walker Norman-Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique][physio-logique][diét-éthique]
La nourriture et les boissons que nous consommons sont tout aussi importantes pour notre corps que les facteurs psychologiques. Il n’y a pas de doute : nous sommes ce que nous mangeons. C’est la grande loi de la vie : les cellules et les tissus de notre corps ne se régénèrent que grâce aux nutriments que nous leur apportons. [  ] ainsi que [  ] l’air respiré.
[  ]
Si votre nourriture habituelle est celle de la majorité des gens – la plupart du temps des aliments présentés dans les rayons des épiceries et supermarchés à grands renforts de publicité –, alors vous êtes aujourd’hui en vie non pas grâce à ce type d’aliments, mais bien malgré lui. Une telle nourriture soutient la vie aux dépens de tout ce qui vaut réellement la peine d’être vécu. Elle ne contient pas de vie et, malgré les apparences, elle n’est pas capable de générer la vie.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[âge]
« J ’affirme ne pas avoir conscience de mon âge. Depuis que j ’ai atteint l’âge d’homme, je n’ai jamais eu l’impression de vieillir et je peux dire sans hésitation que je me sens plus vif, alerte et enthousiaste aujourd’hui qu’à 30 ans. J’ai toujours l’impression que mes meilleures années sont devant moi. Je ne pense jamais aux anniversaires et ne les célèbre pas non plus. Aujourd’hui, je peux réellement affirmer jouir d ’une santé florissante et je n’ai pas peur de dire que je n’ai pas d’âge ! »
Norman W. Walker, DSC., Ph.D
Une santéflorissante
[  ]
DITES-MOI CE QUE VOUS MANGEZ et je vous dirai qui vous êtes. De même, dites-moi comment vous vous sentez et je vous dirai votre âge.
Les années n’ont rien à voir avec l’âge, hormis d’attester le passage du temps. On peut être vieux à 30 ans comme on peut être jeune à 70 ans.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)



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[bio-logique][épure][âge]
Avec l’apport d’aliments erronés, la rétention de déchets dans notre organisme est une véritable cause de maladies et de vieillissement prématuré.
[  ]
J'ai compris qu’il est impossible de rajeunir avec un corps encombré de déchets qui auraient dû être éliminés depuis des années. Le processus de rétention de déchets est si capital pour notre démarche que nous allons l’abor­der de façon détaillée.
[  ]
AUSSI ÉTRANGE QUE CELA PUISSE PARAÎTRE, notre idée du temps est entièrement erronée ! Nous vivons 40, 50, 60 ans ou plus en essayant de comprendre le pourquoi de la vie et quand, enfin, nous tentons de mettre en pra­tique cette connaissance, notre corps a déjà commencé à se scléroser. Avant d’en être conscients, nous nous retrou­vons avec un corps qui devient inutile au moment même où nous en aurions tellement besoin.
Quand les premiers ravages de la vieillesse prématurée se font sentir, nous sommes en général incapables d’éva­luer en combien de temps telle ou telle maladie ou infir­mité s’est abattue sur nous. Puis nous attendons des pilules ou “piqûres” un miracle instantané, sans aucun rapport avec le temps qu’il nous a fallu pour nous mettre dans cet état. Quand nos premiers essais curatifs se soldent par des échecs, nous nous rassemblons volontiers aveuglément sous n’importe quelle bannière, à la suite d ’autres pauvres âmes dans le même état que nous, et nous “essayons” tous les remèdes à la mode.
Nous sommes si impatients de guérir ou de rajeunir sans effort que nous n’acceptons généralement pas de laisser à la nature le temps nécessaire pour effectuer intégralement ce travail de guérison à notre place. Et le résultat est tou­jours le même : nous devenons la proie d’individus sans scrupules qui abusent de notre crédibilité jusqu’à ce qu’il soit quasiment trop tard pour guérir.
Ne vaudrait-il pas mieux réagir aussitôt que nous prenons conscience que notre santé commence à se dégrader ?
Aucun raccourci ne mène à une existence saine, vigou­reuse et intelligente. Nous devons procéder avec notre corps à l’instar du maçon qui reconstruit une vieille mai­son : il faut éliminer tous les gravats et cela prend du temps. Le maçon peut détruire la maison avec un bâton de dynamite, mais quel sera le résultat ? Un site dévasté, encombré de gravats que l’on devra déblayer à grand-peine ! La construction de la maison avait pris des mois et il en faudrait autant pour la reconstruire.
Il a fallu toute une vie pour mettre votre corps dans son état actuel. Un mauvais coup peut le faire retourner immé­diatement à la terre d’où il est issu.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique][simplexité][brut]
Chaque soir, elle était si épuisée qu’elle ne savait pas com­ment elle pourrait encore résister une journée de plus.
Mais ce jour-là marqua un tournant dans sa vie. En ren­trant chez elle à la fin de la journée, Chantai reçut la visite d’une vieille amie, infirmière diplômée, qu’elle n’avait pas vue depuis des années. Cette amie aussi avait eu de gros ennuis de santé et, entre autres, une tumeur maligne qui a failli l’emporter. Grâce à un changement de régime ali­mentaire, à une abondante consommation de jus frais de légumes crus et à plusieurs séances d’hydrothérapie du côlon, sa tumeur avait complètement disparu.
[  ] « C’est un programme très simple », dit l’infirmière, mais il m' a obligée à désapprendre presque tout de ce qu’on m’avait inculqué au cours de ma carrière à l’hôpital. En premier lieu, j ’ai subi un maximum d ’irrigations côloniques et de lavements. Ensuite, j ’ai complètement banni les amidons et les sucres de mon régime alimen­taire, puis j ’ai commencé à boire un litre de jus de légumes crus et frais chaque jour. Un jour, c'était un demi-litre de jus de carottes et un demi-litre de jus de carottes, céleri, persil et épinards, et le lendemain, le jus de carottes était suivi d ’un mélange de jus de carottes, betteraves et concombres. Je consommais ces jus en alternance, un mélange un jour et l’autre le lendemain. Chaque matin au lever, j ’avalais un verre d ’eau chaude avec un jus de citron, sans sucre. Pendant la journée, je buvais également un verre de jus d ’oranges et un verre de jus de pample­mousses fraîchement pressés. »
« Pour préparer mes repas, je me référais au livre Salades et régime végétarien.* »
« Cela paraît si simple que c’en est presque ridicule », répliqua Chantal à l’infirmière.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique][diét-éthique][épure][minimalisme]
– [  ] mais c'était impossible de ne pas s'endormir. Mais je comprends maintenant pourquoi. Parce que ça demande une telle énergie de digérer des choses où il y a pas d'enzymes, qui sont pas vivantes, que voilà, on est comme les lions, on va dormir, quoi.
Mary Lys – [  ] effectivement je rappelle aux auditeurs que dès qu'on va dans la cuisson des aliments, c'est-à-dire lorsqu'on dépasse la température de 42°C, ça tue les enzymes qui permettent la digestion. Donc, quand il y a plus d'enzymes dans les aliments, que l'on met dans son corps, la digestion va être beaucoup plus compliquée, va nous prendre beaucoup plus d'énergie…
– … et on puise dans son propre stock d'enzymes, et on s'affaiblit soi-même.
– Et on s'affaiblit soi-même. Voilà. Oui. [  ] Donc le cru se digère beaucoup plus facilement, il y a beaucoup plus d'apports nutritionnels, ce qui fait qu'on est amené à moins manger. Alors, moins manger, pas forcément au début. Raconte-nous un peu, toi, comment ça s'est passé…
– Oui, parce qu'au début, évidemment, j'étais dans le paradigme ancien de la nourriture qui remplit mais qui nourrit pas, donc j'avais peu d'avoir faim, donc j'avais acheté énormément. J'avais plein plein de fruits, plein plein de légumes, et je faisais des jus des jus tout le temps toit le temps. C'est normal parce qu'on est encore dans l'ancienne vision des choses. Et très vite, comme on a pléthore de vitamines, d'enzymes, de minéraux, eh bah on n'a plus faim, en fait. Et ce qui est super, c'est qu'après on comprend peut tenir très longtemps le coup sans nourriture. Donc on a pas peur d'être dans un train, ou si le train est bloqué, de ne pas manger. [  ] Quand on a l'habitude ou de jeûner ou de manger vivant, on s'inquiète pas, on sait qu'on peut tenir très longtemps, il y a pas de problème, quoi. Ou alors on peut partir avec trois mandarines dans son sac et on se dit : si ça se trouve, je ferai ma journée avec ça, il y a pas de souci. C'est très libérateur, parce qu'on s'allège, beaucoup.
(Armelle Lesniak, LGC TV La TV du Grand Changement - 11/09/2017 - Le cru : Un peu, beaucoup, passionnément !... Avec ARMELLE par Mary Lys, 14'20)



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[autophilosophe]
À maintes reprises, ma famille et mes amis m’ont prié de consacrer mon temps de “façon plus constructive”, au lieu de le gaspiller avec ce type de recherches dans lequel les hôpitaux et les fondations engloutissent des sommes colossales. On me prédisait les pires conséquences sur ma santé mentale si je persistais à explorer des sujets consi­dérés tabous par la science et le corps médical.
[  ]
Ces observations ont forgé ma détermina­tion à découvrir l’origine de nos maux, même si cela devait me demander toute une vie.
Le jour où j ’ai pris cette décision, je suis devenu mon cobaye n° 1.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique][épure][brut]
Au cours de mes 50 ans de recherches sur l’origine des maladies et les moyens de prévention et de guérison, mon écueil majeur a été la réten­tion des déchets dans l’organisme. [  ]
J’ai commencé à me nourrir essentiellement de céréales, de farineux et autres amidons, et je me suis mis à boire beaucoup de lait. Ces aliments sont les plus essentiels à la vie, ils sont complets, énergétiques et dotés de tous les principes vitaux. Pendant 2 ans, je me sentais bien avec cette nourriture, jusqu’à un beau matin où, brus­quement, je n’ai pas pu me lever. J’avais grossi : j’étais passé de 70 à 89 kg.
Apparemment, tout allait bien jusqu’à ce matin fatidique où, sous un ciel clair, la foudre s’abattit sur moi. Les médecins consultés ne me donnaient aucun espoir de vie au-delà de quelques semaines à cause d’une cirrhose du foie – considérée comme fatale – combinée à d’affreuses douleurs de névrite.
Je refusai les médicaments et leurs conseils. Je me sou­venais alors d’une conversation, remontant à quelques années, avec un ami dont la sagesse m'avait profondément impressionné. Il était végétarien et m'avait dit : « S ’il t’ar­rive de tomber malade, d ’être incapable de te lever, ne prends jamais de médicaments : ce sont des poisons ! Ne mange aucune nourriture pendant 3 jours car la maladie provient de la rétention de déchets dans ton organisme. Contente-toi de boire un verre d ’eau pure toutes les demi-heures chaque jour pendant ces 3 jours et tu iras bien. »
Dans la faiblesse de mon état grabataire, ses remarques prenaient toute leur force ; je me dis que je n’avais rien à perdre et probablement beaucoup à gagner à suivre ses conseils. Il avait raison.
En 3 jours, je fus à nouveau sur pied. Le troisième jour, un lavement déclencha des selles si abondantes et nauséa­bondes que j’ai vraiment compris ce que mon ami voulait dire en parlant de la maladie comme étant le résultat de la rétention de déchets dans l’organisme.
Je me demandais comment tant de déchets avaient pu pénétrer et demeurer dans mon organisme. J’étais tombé malade en mangeant tout ce qui me plaisait. Mon ami par contre était végétarien et apparemment en bonne santé. Il ne mangeait que des légumes crus et des fruits. Pourquoi ne pas faire de même ? Je le fis et en l’espace de 6 mois, j ’étais plein d’énergie et de projets. C’est alors que je me lançais dans des recherches de comparaison d’aliments frais et crus par rapport aux aliments cuits. En consom­mant mes légumes crus, je me sentais en forme et plein d’énergie et mes selles avaient une belle apparence. Chaque fois que je mangeais des légumes cuits, j’accusais un net ralentissement le lendemain, j ’avais l ’esprit moins vif et mes selles étaient décidément moins belles.
À nouveau, je me demandais ce que contiennent les légumes crus pour entraîner une amélioration aussi rapide de ma santé ?
[  ]
Dès que mon foie et ma vésicule biliaire furent “nettoyés”, cette coloration cutanée ne tarda pas à disparaître. J’en ai appris la cause : l’absorption de grandes quantités de jus de carottes provoquait tout un processus de détoxication et de régénérescence, avec dis­solution de la bile et des toxines par le foie et la vésicule.

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[TP]
A quoi cela a-t-il mené ? La réponse est évidente : à une dépression nerveuse au moment même où mes ambitions allaient se réaliser.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)

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[bio-logique][éco-logique][moyenhomme]
Depuis ces épisodes de jeunesse, je prône partout le régime de légumes et de fruits crus associé à une grande quantité de jus frais de légumes crus. J’ai vu des gens dans tous les états de santé et de maladie possibles tirer profit d’un tel régime équilibré, associé à des nettoyages internes par lavements et irrigations côloniques.
Après avoir suivi un tel programme, chaque personne que j’ai connue au cours des 35 ou 40 dernières années a non seulement recouvré la santé, mais s’est préservée des maladies plus graves encore – même quand une opération chirurgicale était préconisée – avec, en prime, un rajeu­nissement extraordinaire.
C’est à ce point que beaucoup de gens se demandent pourquoi, si cela est vrai, le reste du monde n’est-il pas au courant et ne le met-il pas en pratique ?
La réponse est très simple. Ces principes ne sont géné­ralement pas acceptés parce que la plupart des malades veulent obtenir des résultats rapides, si ce n'est immédiats.
Or, ce programme prend plus de temps que le fait d’avaler une pilule ou de recevoir une injection. La majorité d’entre nous s’est, hélas, habituée à utiliser ces remèdes rapides et à rechercher des résultats immédiatement tangibles, tout en occultant le fait que de tels traitements peuvent être eux-mêmes la cause de nouvelles maladies ultérieures.
La nature prend son temps pour soigner et guérir, mais les résultats sont durables. Il n’est pas de manifestation de douleur ou de maladie qui n’implique pas l ’ensemble de l’organisme.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[politique]
État policier ≠ de la loi
(La soif du mal [film], 1:02'15)

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[téléchargement]
https://www.mega-telechargements.com/series/series-vf/141807-elementary-saison-5.html






2019 07 23


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[noirage][éco-logique][programme]
Obscurément, il sent, dans chaque chose qu’il découvre, dans chaque chose qu’il révèle, un pas qui le rapproche de la mort ; et que «la» découverte, la révélation complète de l’un des mystères que lui confie la nature, sera la mort. Il est tout un avec la nature, comme une plante, comme une abeille ; mais, à la différence de celles-ci, il a une marge de jeu, même si elle est étroite ; une marge grâce à quoi il peut la détourner, où il peut chercher, fût-ce en vain, un passage, un point de fuite.
(Leonardo Sciascia, La disparition de Majorana, Allia, cité par https://charybde2.wordpress.com/2019/07/21/note-de-lecture-la-disparition-de-majorana-leonardo-sciascia/)



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[ARG][HN]
Je lui dis : écoutez, si en me lisant, vous essayez de reconstituer un roman balazien ou stendhalien ou de Zola, je suis pas difficile à lire, je suis impossible à lire. Mais enfin, je vois, sur vos murs, il y a de la peinture moderne, est-ce quand vous regarder un Klee, quand vous regardez un Léger un Picasso… est-ce que vous essayer de reconstituer un Chardin ou un Delacroix ? Non, vous les prenez pour ce qu'ils sont !
(Claude Simon, en 1973, archive citée dans La compagnie des auteurs - Claude Simon (3/4) : Le travail de la mémoire (avec Dominique Viart))


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[moyenhomme][programme][défausophie][intelligence]
Les derniers mots de Judah Ben Hur [Charlton Heston] dans le film éponyme de William Wyler restent très présents dans la culture de tradition chrétienne : « Juste au moment de sa mort je l'ai entendu dire « Mon Père, pardonnez-leur car ils ne savent ce qu'ils font » et au son de sa voix, tout esprit de haine m'a abandonné ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlton_Heston)


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Philippe Fernandez filmographie :
CONNAISSANCE DU MONDE (DRAME PSYCHOLOGIQUE)
https://vimeo.com/XXX
LEGER TREMBLEMENT DU PAYSAGE
https://vimeo.XXX
mdp : XXX
COSMODRAMA
https://vimeoXXX
mdp : XXX


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[formule][phraséo-logique]
[  ] ces espèces d'aperçus immédiats ou d'épiphanies que la poésie souvent propose, [  ] c'est l'attention aux mots. On oppose souvent la poésie qui serait attentive aux mots à la narration qui serait attentive à la phrase, la phrase de [Claude] Simon est attentive aux mots [  ]
(Dominique Viart, La compagnie des auteurs - Claude Simon (3/4) : Le travail de la mémoire (avec Dominique Viart)

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[brachi-logique][multimédia][M][simplexité]
Le geste n'est pas seulement mouvement, [  ] mieux qu'un mot il simule une action, un acte. [  ] Il est immédiatement compréhensible, il déclenche un effet miroir, il est aussi une composante de l'habitus. [  ]
(Alain Berthoz, La simplexité, #139)
Enfin, le geste peut être signe d'une émotion, d'une intention, d'un regret ; il peut aussi avoir un sens abstrait. Un ami mathématicien, lors d'un de mes cours au Collège de France où il faisait un séminaire, signalait qu'un simple geste expliquait parfois une notion de géométrie mieux qu'une équation. En fait, cette dernière catégorie de gestes n'est pas simple mais simplexe : elle permet de communiquer des sentiments ou des idées complexes, au moyen d'un raccourci remarquable – un mouvement de la main, des doigts et du corps. C'est toute la force du langage des signes.
(Alain Berthoz, La simplexité, #141)
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[intelligence][simplexité][multimédia][HN]
L'accès au langage a permis une richesse d'échanges qui fait de l'homme une créature à part, c'est incontestable. De plus, le langage fait partie des mécanismes de la simplexité puisqu'il permet de simuler la réalité en lui substituant des signes, des symboles. [  ]
Pour autant, on a trop sous-estimé plusieurs autres modes de communication qui ont un potentiel extraordinaire. Les hommes, comme les animaux, possèdent un mode de communication non verbale reposant sur le geste et l'expression corporelle.
[  ]
Somptueuse démonstration du fait que le geste [  ] peut résumer toute la complexité d'une situation. Le geste est une manifestation de la simplexité parce qu'il est un résumé immédiatement compréhensible d'une réalité complexe. Il contient l'essentiel de ce qu'est un acte, et pas seulement une action. Il reflète l'intention, le contexte. Il prend en compte l'état, l'identité de la personne qui le fait. ll est aussi une anticipation d'une action à venir. D'un geste, nous avons une perception « immédiate ». Une séquence de gestes nous entraîne avec elle comme un un canoë sur les rapides eaux d'un torrent. Les orateurs et les tribuns doués le savent, qui en usent ou en abusent. Cela a été décrit remarquablement par Cicéron dans son Traité sur l'éloquence. Il y a de l'évidence dans le geste. C'est cela aussi la simplexité : l'évidence.
(Alain Berthoz, La simplexité, #143 fin + #144 + #146)
+
(AF)
[apprentissage][symplicité]
Un de mes maîtres disait : « Par le travail, effacer la trace du travail. » C'était le professeur de dessin du lycée Saint-Louis qui nous obligeait à revenir cent fois sur un trait évoquant la lèvre du visage que nous dessinions. Dans tous les métiers – la chirurgie, le bâtiment, la lutherie, la cuisine, la couture, la coiffure, la conduite d`engins, le pilotage, la musique où le geste est essentiel –, les travailleurs savent que l'apprentissage est fondamental. Qui a pratiqué un véritable travail pendant assez longtemps sait que le geste s'affine, devient plus rapide et plus clair, qu'il trouve une forme très personnelle. Les premières hésitations, les détours inutiles, les prises de repères multiples sont remplacés par une assurance sereine, une adaptabilité souple. Au geste entrecoupé d'arrêts se substitue un geste souvent unique, utilisant peu de repères, où s'enchaînent les mouvements dans une mélodie. À ce stade, le geste est pensé par sa fin, et non en étapes. ll est pensé comme un « voyage », et non comme une série de trajets et d'actions. J'ai vécu cet apprentissage lorsque, pendant plusieurs années, j'ai pratiqué la chirurgie qui nous permet d'élucider la connectivité neuronale de tous les muscles des yeux. Les opérations pour isoler les nerfs des yeux durent entre six et huit heures, et j'ai connu le lent apprentissage qui m'a permis finalement d'enchaîner les gestes fins, précis, rapides qui, en évitant toute lésion inutile, révélaient la merveilleuse anatomie de l'appareil oculomoteur. Le geste épousait alors la beauté de l'organisrne vivant, il en suivait les formes, en respectait les vaisseaux. D'une certaine façon, je devenais, par l'intermédiaire du geste de mes doigts et de mes mains, mais aussi de ma posture et de mon regard, une partie de l'organe que j'étudiais. Alors, la chirurgie m'est apparue simple : en fait, elle était devenue simplexe.
    De là le plaisir du geste qui, de mouvement, devient danse. De là, la joie que procurent les traits des dessins de Léonard de Vinci ou de Rembrandt. Chaque courbe est un geste, chacun des traits qui ombrent les formes des corps et des visages évoque la courbe que tracerait le doigt en parcourant la peau du personnage en une caresse délicate. Théodule Ribot, philosophe et psychologue, insistait sur le fait que l'émotion est d'abord « e-motion », c`est-à-dire mouvement. Le geste représente, au fond, l'essence même de la simplexité du vivant.
(Alain Berthoz, La simplexité, chap. "le geste du travail", #146-#147)




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Norman Walker, Rajeunir et rester jeune : PDF
https://vidya-ayurveda.org/wp-content/uploads/2017/08/Rajeunir_et_rester_jeune_par_Norman_Walker.pdf


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[défausophie][apprentissage]
Tout d’abord, la plupart des gens n’ont pas assez souffert pour être prêts à un changement aussi radical du jour au lendemain, mais cela ne doit pas pour autant être un pas­sage obligé.
(Walker Norman, Rajeunir et rester jeune)



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Il est évident qu’on devrait apprendre aux enfants à connaître leur corps avant même qu’ils sachent lire, écrire et compter. Ils comprendraient ainsi l’importance d’en prendre soin tout au long de leur vie. Ils deviendraient alors des citoyens intelligents, capables de nourrir correc­tement leur organisme. Ils se sentiraient responsables de vieillir et assumeraient leurs maladies. Ils apprendraient aussi à démystifier leur origine et sauraient que la nature nous a donné tous les moyens pour les prévenir.
Ils respecteraient toute vie et détesteraient la seule pen­sée de faire du mal, tant aux animaux qu’aux êtres humains.
(Walker Norman, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique][dié:téhique]
La nature nous a dotés d’une bonne marge de tolérance pour prendre soin de ces petits serviteurs que sont nos cel­lules. Quand ces limites sont franchies – tant au niveau du travail que de l’alimentation – nous en sommes avertis de façon indirecte. Cela peut se manifester par de la fatigue, de l’épuisement, des maux de tête, des douleurs, ou par l’une, voire plusieurs des affections listées dans les ency­clopédies médicales. Si, par ignorance ou négligence, nous ne tenons pas compte de ces avertissements, la nature va tout simplement nous infliger une véritable maladie.
Tout ceci dépend directement de l’état de nos cellules. Si nous n’avons pas mangé les aliments susceptibles de les nourrir et que nous avons également omis de nettoyer notre organisme des déchets accumulés, non seulement nos cellules sont affamées, mais nous les avons polluées avec les poisons ingérés.
Toutes nos cellules ont besoin de nutriments vitaux. Et les aliments capables de leur en fournir doivent pouvoir se décomposer facilement en atomes et molécules afin d’être acheminés jusqu’à elles par le sang et la lymphe.
(Walker Norman, Rajeunir et rester jeune)


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[éco-logique]
[  ] l'homme cherche maintenant à utiliser, après l'énergie nucléaire, le vent, les marées, les différences de température et toutes les forces physiques que la nature produit.
(Alain Berthoz, La simplexité, #160)


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[éco-logique][amphibo-logique][pharmaco-logique]
Dans la vie, nous consacrons une partie de notre énergie à lutter contre la gravité, mais en plus de ces mécanismes pour lutter contre les effets néfastes de la gravité, les organismes vivants ont trouvé des moyens pour utiliser la gravité et la force qu'elle exerce sur notre corps pour économiser l'énergie.
[  ]
Car, s'il est vrai que pour soulever un poids, il nous faut lutter contre la gravité qui alourdit en fonction de la masse, nous pouvons, en revanche, compter sur la gravité pour abaisser ce poids.
(Alain Berthoz, La simplexité, #160)


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[lexico-logique][intelligence]
Chez Wittgenstein, la profondeur du problème philosophique se mesure à Ia profondeur de son enracinement dans notre langage et notre forme de vie, elle entraîne Ia nécessité de saisir le problème à sa racine :
    « Car si on Ia saisit superficiellement, la difficulté demeure ce qu'elle était. ll faut l'arracher avec les racines ; ce qui veut dire qu'il fait inaugurer une nouvelle manière de penser les choses. »
« Les problèmes de la vie sont insolubles à Ia surface, ils ne peuvent être résolus qu'en profondeur. »
(Christiane Chauviré, Ludwig Wittgenstein)


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[intelligence][défausophie]
Il est étonnant que nous ayons tant de mal à croire ce que nous ne discernons pas nous-mêmes. [  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.112)


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[intelligence][hoptique][défausophie][lexico-logique]
    Saisir la difficulté avec profondeur, c'est cela qui est difficile.
    Car si on Ia saisit superficiellement, la difficulté demeure ce qu'elle était. ll faut l'arracher avec les racines ; ce qui veut dire qu'il fait inaugurer une nouvelle manière de penser les choses. La différence est ici aussi tranchée que celle qui, par exemple, nous a fait passer du mode de pensée alchimique au mode de pensée chimique. – C'est le nouveau mode de pensée qu'il est si difficile d'établir.
    Une fois le nouveau mode de pensée établi, les anciens problèmes disparaissent ; mieux, il devient difficile de les ressaisir. Car ils ont leur siège dans le mode d'expression. Et s'il on change celui-ci par un nouveau, alors les anciens problèmes tombent avec l'ancien vêtement.
[  ]
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.112)
+
#
[formule][brachy-logique]
    Comme une petite pensée peut cependant remplir toute une vie !
    [  ] le pays que l'on ne cesse de parcourir devient extraordinairement grand, et tous les pays avoisinants sont vus comme de petits territoires adjacents.
    Pour atteindre à la profondeur, il n'est pas nécessaire de voyager loin ; et même il n'est pas nécessaire de quitter son environnement le plus proche et le plus habituel.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1946, p.114)


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[formule][autophilosophe][bio-logique]
[  ] à faire du vélo, [  ] vous n'êtes pas en train de réfléchir à pousser le pied gauche, à pousser le pied droit, lever le genou gauche, l'équilibre, etc., tout ça, ce sont des habitudes acquises par l'apprentissage. Eh bien, de la même façon, je vous assure que vous pouvez apprendre à programmer votre subconscient pour qu'il manifeste dans votre vie tout ce que vous voulez.
Moi, j'avais une vingtaine d'années, j'étais en amérique, et je me suis approprié immédiatement ces pratiques de pensée positive, de visalisation créatrice, il y a beaucoup d'expressions qui veulent à peu près toutes dire la même chose, et donc je me suis créé des phrases, des mantras, si vous voulez, que j'ai commencé à répéter, à répéter, à répéter… Eh bien, je peux vous assurer qu'au bout de ces 40 et quelques années, je suis devenu exactement ce que ses phrases expriment et définissent. C'est d'une puissance extraordinaire.
Alors, ça a l'air idiot [  ] de se répéter mécaniquement… Alors la grande phrase d'Émile Coué, qui l'a rendu célèbre… il a conseillé à chacun de se créer ses propres phrases, ce que j'ai fait, mais la phrase qui l'a rendu célèbre, c'est la suivante : « Chaque jour, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux. » Moi je l'ai appris[e ] en anglais : « Every day, in every way, I get better an better ». (Je préfère l'anglais, d'ailleurs, parce que « to get better », c'est pas simplement « aller mieux », c'est « devenir meilleur », voilà, donc il y a une autre dimension qui me plaît beaucoup plus.) Mais vous, comme je l'ai dit, il ne tient qu'à vous de créer vos propres phrases ! Moi je m'en crée encore de temps en temps. Il y a pas si longtemps que ça me me suis créé une phrase qu'on peut qualifier de thérapeutique, parce que j'avais conscience d'une certain travail qu'il me restait à sur des aspects de ma personnalité, hein.
(Bernard Clavière - ON N'EST PAS CE QUE L'ON MANGE, ON EST D'ABORD CE QUE L'ON PENSE, 7')


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[bio-logique]
Les jus en conserve ou pasteurisés sont dévita­lisés et dépourvus de principes actifs.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)

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[bio-logique][épure][diét:éthique]
C’est pourquoi le corps tente de les éliminer. Mais les émonctoires, surchargés par l’accumulation de ces substances qui tapissent leurs parois, sont incapables de les évacuer tous. Les pores constituent alors une autre voie pour éliminer ce trop plein [  ]
Grâce à cette image, vous pouvez sans aucun doute plus facilement comprendre ce que je déplore : aucun système curatif ne peut être efficace en permanence tant que nos émonctoires n’ont pas été nettoyés des déchets accumulés et tant que les céréales et féculents n’auront pas été sup­primés de notre régime alimentaire.
[  ]
Étant donné que, pendant des millénaires, les gens ont vécu de céréales et de féculents, ces propos peuvent vous sembler extrêmement draconiens et radicaux ! Mais la preuve est évidente : quand les gens malades apprennent à ne plus consommer de céréales et de féculents - afin de nettoyer leur corps des mauvaises habitudes alimentaires à l’origine de l’intoxication - et à consommer uniquement des aliments vivants et régénérateurs, ils améliorent non seulement leur condition physique et mentale, mais en général, ils éliminent aussi la plupart - si ce n’est la tota­lité - de leurs maladies.
Avez-vous remarqué combien la peau se ratatine et se dessèche chez les gros consommateurs de féculents et de céréales ?
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)



#
Le sucre sous toutes ses formes – dans les aliments, les confiseries, les boissons – fermente dans l’organisme et produit de l’acide acétique, de l’acide carbonique et de l ’alcool.
L’acide acétique est un destructeur puissant, comme en témoigne son utilisation pour brûler les verrues. S’il est capable de corroder à ce point la peau, imaginez les dégâts qu’il produit sur les muqueuses délicates de l’appareil digestif. Et son effet est d’autant plus fort qu’il pénètre rapidement dans l’organisme. De plus, en raison de son affinité avec les lipides du système nerveux, il en résulte des conséquences paralysantes sur les nerfs.
L’alcool est aussi destructeur car il agit comme solvant sur les substances organiques solubles uniquement dans l’alcool et difficiles à reconstruire. Il tend à détruire plus ou moins progressivement le tissu rénal, affecte les nerfs qui sont étroitement reliés au cerveau et inhibe les fonc­tions d’observation, de concentration et de locomotion.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique]
En plus, le sucre étant un produit “mort” puisque raffiné par excellence, les perturbations qu’il cause sont responsables de bien des pathologies. C’est une vraie drogue pour l’organisme et les gens qui en consomment beaucoup sont sujets à la même dégénéres­cence que les drogués, à plus ou moins brève échéance.
Tous les sucres raffinés, qu’ils soient blancs, roux, bruts et autres - y compris la mélasse et le sirop d’érable - en font partie : ils ont tous été chauffés et transformés. Le sucre blanc est le plus nocif, parce qu’il est habituellement travaillé avec de l’acide sulfurique.
Les seuls sucres dotés d’une certaine valeur nutritive sont ceux que l’on trouve dans les fruits crus et le miel. Tous les fruits et beaucoup de légumes crus contiennent ces sucres naturels appelés fructoses.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)

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Quand ceux QUIne MEconnaissent PASapprennent que je ne mange ni viande, ni poisson, ni volaille, ils me demandent d’où je tire mes protéines. Je crois que c’est l’une des questions le plus souvent posées à propos du végétarisme. Cela montre bien à quel point le grand public manque de connaissances sur la reconstruction cellulaire et tissulaire de l’organisme, ainsi que sur l’incidence de la digestion de protéines en général.*
Ce sujet est devenu tellement capital qu’il mérite quelques explications.
En premier lieu, le corps humain ne peut pas utiliser une protéine complète - comme celle de la viande, du poisson ou des volailles - dans son intégralité ; il doit la fractionner et la désintégrer en atomes et en molécules. Puis il les

resynthétise pour fabriquer les acides aminés spécifiques, qui peuvent être totalement différents de ceux de la viande que nous consommons.
Au cours de ce processus de fractionnement et de désin­tégration, le système digestif est obligé de faire des “heures supplémentaires”, ce qui entraîne un excès d’acide urique. Ce dernier pénètre dans le corps au cours du même processus et est absorbé en grande partie par les muscles. Dans certains muscles, le point de saturation est atteint plus ou moins rapidement, ce qui provoque la formation de petits cristaux d’acide urique sous forme d’éclats micro­scopiques, durs et acérés. Et c’est là que commencent les vrais ennuis : en bougeant ces muscles, les petites pointes acérées percent les gaines nerveuses et la torture qui en résulte se nomme rhumatisme, névrite, sciatique, etc.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)

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La vieillesse est fréquemment synonyme de faiblesse. En fait, on demande souvent à ceux qui n’ont pas la force de faire ce qu’on attend d’eux s’ils ne sont pas en train de vieillir. Si vous l’ignorez, vous serez surpris d’apprendre que les féculents et la viande sont les aliments les plus dévitalisants de toute notre alimentation. L’idée que la viande est nécessaire pour celui qui effectue un travail physique est entièrement dépassée.
Avez-vous déjà remarqué à quel point les gens sont fati­gués après un repas de fête ou un réveillon de Noël ? Au lieu de se sentir vifs, énergiques et actifs, ils ont souvent envie de dormir. Si la viande et les féculents étaient des aliments énergétiques, cela ne se produirait pas.
D’un autre côté, ceux qui ne consomment que des légumes et des fruits crus et qui boivent beaucoup de jus de légumes frais se lèvent de table en meilleure forme qu’ils ne l’étaient avant le repas. Les convives qui partagent nos repas sont tout étonnés et satisfaits de se trouver eux- mêmes plus frais et vifs longtemps après.
La raison en est très simple et logique. Des dîners à base de féculents et d’aliments camés ne nourrissent pas le corps. Le principe de vie de cette nourriture a été détruit par la cuisson et elle ne fait que contribuer au remplissage, en provoquant généralement des gaz désagréables.
Nos repas à base d’aliments crus sont, par contre, entiè­rement vitaux et fournissent au corps une nourriture forti­fiante et énergétique.
Il arrive parfois que les végétariens ne soient pas des modèles de santé et de vitalité. La raison en est que sou­ vent, ils se contentent de supprimer la viande, le poisson et la volaille de leur régime alimentaire, mais qu’ils les remplacent par de grandes quantités de céréales et de fécu­lents. Dans la plupart des cas, ils cuisent quasiment tous leurs légumes et ne boivent pas (ou pas assez) de jus de légumes frais. Avec un tel régime, il est virtuellement impossible de conserver un corps en bonne santé, plein d’énergie et de vitalité, parce que les molécules d’amidon sapent leurs bonnes intentions.
Mais il ne faut pas juger les végétariens en bloc, à moins d’en définir le type. Les végétariens stricts - qui consom­ ment surtout des aliments crus et boivent beaucoup de jus de légumes frais - sont presque tous des individus hors du commun qui rajeunissent tous les jours.
[  ]
la viande est généralement gâtée par les excès de sécrétion d’adrénaline des glandes surrénales de l’animal. [  ]
L’adrénaline est un poison puissant quand elle n’est pas contrôlée.
Quand un animal est mené à l’abattoir, il est terrorisé, tout comme nous le serions à sa place. Ses glandes surré­ nales déversent alors une telle quantité d’adrénaline que son corps en est tout infesté. Dans les minutes qui suivent la mort, chaque cellule et tissu de cet animal commencent à se dégrader.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


#
[défausophie][apprentissage]
Bien sûr, je n’incite ni ne conseille à personne de chan­ger ses habitudes alimentaires ou de vie. Chacun a le droit de manger et de vivre comme il l’entend. Tout ce que je peux faire est d’indiquer la voie. Personnellement, j ’ai dû l’apprendre de la manière forte - et la plupart d’entre nous doivent en faire de même. Je ne suis jamais satisfait des essais, expériences ou conseils des autres avant de les avoir faits miens et de les avoir correctement vérifiés. Après, je sais que j’ai vraiment raison.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


#
Les personnes en quête de sens sont inquiètes de sens.


#i
Orgasme :
Un effet de seuil


#i
Simplexité ###163





2019 07 24

#
[sur lsp]
Non non, oui, a priori gros basculement dans ma vie. Par cette maladie, et toutes les lectures/recherches (numériques) que je compulse à fond, et tout devient évident.
+
[à david][bio-logique][TP]
Ça a d'ailleurs été le grand tournant, ce livre [Lyme, les solutions naturelles, de Judith Albertat]. Car après lui (encore un peu compliqué dans le régime qu'il propose), les déclics se sont enchaînés (vers la simplicité ou plutôt la simplexité – que je recherche toujours partout – de l'alimentation dite vivante et qui fait ma révolution actuelle, mais réelle. En espérant qu'il soit pas trop tard.)
+
Si tu as (malheureusement) eu la flemme de regarder les vidéos (et articles) que j'ai envoyées, pourtant sélectionnées entre toutes celles que je compulse et qui me valent aujourd'hui un savoir béton, de plus en plus imparable et évident – hier encore je discutais avec une médecin (vétérinaire) que je mouchais gentiment –, je te renvoie à un des précurseurs de l'alimentation dite physiologique, qui est tombé malade un peu comme moi (lui, vers 35 ans, je crois), s'est guéri comme ça (et tant d'autres par la suite !) et est mort à... plus de 100 ans...
Ci-joint : [Normam Walker, Rajeunir et rester jeune]

#
[minimalisme]
(3 octobre 1978)
La modestie profonde qui lui faisait avoir, non pas point d'affaires du tout (aucun ascétisme), mais peu d'affaires – comme si elle eût voulu qu'à sa mort on n'eût pas à « se débarrasser » de ce qui lui avait appartenu.
(Roland Barthes, Journal de deuil, p.214)
+
(AF)
Après son décès [de mère], j'ai réalisé que je devais faire un dernier voyage. Pour m'occuper de ses affaires. [  ] À mon arrivée, j'ai trouvé environ l'équivalent de 3 trois appartements de choses entassés dans le petit T1 de maman. Ne vous méprenez pas, maman n'était une amasseuse. [  ] Mais elle possédait beaucoup de choses. 65 années d'accumulation. Saviez-vous que le foyer américain moyen contient plus de 300 000 objets ? 300 000 ! Mais, bien sûr, la majorité d'entres nous ne sont pas des amasseurs. Nous gardons juste beaucoup de choses. [  ] Maman le faisait.  J'ai donc fait tout ce qu'un bon fils ferait [  ] : j'ai appelé un loueur de camions, [  ] pour demander le plus grand camion qu'ils avaient.
[  ]
Maman avait tant de choses. Et j'ignorais quoi en faire. J'ai donc fait ce que tout bon fils aurait fait : j'ai loué un garde-meuble. [  ] Oh oui. Un garde meuble-me permettrait de tout conserver. Au cas où j'en aurais besoin, un jour, dans un futur hypothétique non existant. Vous savez : au cas où. Juste. au. cas. où.
[  ]
Mais en considérant son appartement, j'ai considéré toutes ses affaires, et j'ai réalisé que j'allais faire la même chose. Sauf qu'au lieu de conserver ses souvenirs dans une boîte chez moi, j'allais les entasser dans un grand box, avec un verrou.
J'ai donc fait ce que tout bon fils aurait fait : j'ai appelé le loueur et annulé le camion. Puis j'ai appelé et annulé  la location du garde-meuble. J'ai passé le 12 jours suivants à vendre et donner presque tout. J'ai appris quelques leçons très importantes au passage. [  ] Je suis reparti avec justes quelques objets sentimentaux [  ].


(L'art du lâcher prise | The Minimalists | TEDxFargo, 2'20)
(Avec sous-titres français : http://www.informaction.info/video-projet-de-societe-lart-du-lacher-prise-minimalists-tedxfargo)
+
#+
Si se débarrasser des cadeaux est difficile, c'est pire encore avec les affaires laissées par un proche à sa mort. [  ] Mais imaginez-vous à la place de la personne décédée. Voudriez-vous voir vos proches encombrés par ce que vous leur avez laissé ? [  ]
Je pense qu'il est plus important d'essayer de se rappeler les mots des défunts, ou de chérir le souvenir de ce qu'il a fait pour nous, que de passer du temps à s'occuper de ses affaires.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre : ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.107)
+
#+
Quelques heures après sa mort, un message de la part de sa famille fut posté sur le site officiel de Sparklehorse : « C'est avec une grande tristesse que nous vous apprenons que notre cher ami et membre de notre famille, Mark Linkous, a mis fin à ses jours aujourd'hui. Nous sommes reconnaissants pour tout le temps passé à ses côtés et nous le porterons dans nos cœurs pour toujours. Que son voyage soit paisible, heureux et libre. Il y a un paradis et une étoile pour toi. » (la dernière phrase renvoie à « There's a heaven and there's a star for you » ; paroles de Hey Joe de Daniel Johnston, reprise par Sparklehorse dans l'album Good Morning Spider).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_Linkous)




#
[épure]
[  ] la présente version n'ajoute rien, mais comme elle leur ôte beaucoup [  ]
(Maurice Blanchot, Thomas L'obscur, [note d'introduction])

#
[TP][âge]
Bien que s'exerçant à la versification et écrivant de la poésie depuis son adolescence, Guillevic est un poète qui a su attendre d'avoir mûrir avant d'oser publier un recueil conséquent.
(Lucie Albertini-Guillevic, in Guillevic, Écrits intimes: Carnet, cahier, feuillets 1929-1938)


#
[épure]
Dans une langue simple et dense au lyrisme concentré, son poème déclare sa solidarité envers toute chose et toute vie. Avec le temps, son écriture s'épure jusqu'à devenir « sculpture du silence ». S'exerçant à tout rendre concret et palpable dans un univers pour lui sans hiérarchie et sans nostalgie, Guillevic est habité par la nécessité intérieure non pas de se dire, mais de dire le monde et d'en inscrire l'équation dans un langage qui le pénètre et tente de révéler l'insaisissable de l'être au centre de la matière.
Qu'il dialogue avec la pierre, la mer, l'arbre, l'herbe, l'escargot ou l'étoile, Guillevic en ravive la vision et tente d'en renouveler la sensation en conjuguant humour et rigueur mathématique.
Pour lui, « vivre en poésie », c'est prolonger le réel non pas par du fantastique, du merveilleux, des images paradisiaques, mais en essayant de vivre le concret dans sa vraie dimension, vivre le quotidien dans ce qu'on peut appeler – peut-être – l'épopée du réel.
(Lucie Albertini-Guillevic, in Guillevic, Écrits intimes: Carnet, cahier, feuillets 1929-1938)



#i
Analyse des oligo-éléments dont métaux
Glutathion
N.i.c.o.
Radio dos ?
Anti-histaminiques

#i
[Symplicité]
#163 transfert de fonction, référentiel relatif
(Berthoz, La Simplexité ?)

#i
Nb : 3ème partie : #177

#i
[épure]
#177 épure
(Berthoz, La Simplexité ?)


#i
Lyme, vu les symptômes assez typiques, c'est bien possible. Candidose confirmée. Et soupçon de maladie auto-immune, mais simple soupçon.
Mais "c'est génial, ce que vous faites. Ce régime crudivore, et jeûnes. Continuez. Du coup, je vous donne pas de traitement antibiotique dans l'immédiat. Continuez néanmoins avec votre mélange d'huiles essentielles. Et on voit l'évolution. "Mais c'est génial, ce que vous faites, bravo".


#i
[âge][perfectionnage][TP][créage]
17.10.29
Me taire – laisser mûrir. Les fruits cueillis verts ne repoussent plus. Ne pas forcer la traduction. Ne pas penser à produire. Animus et anima.
[ ]
Il faudrait devenir un homme, mûrir.
Auparavant d'ailleurs je ne ferai rien de durable – je le sens.
Alors seulement mes mots auront un prix.
Mûrir.
(Guillevic, écrits intimes)


#i
[âge][neutralisage]
23/8.35
Il me semble que quelqu'un qui aurait fortement, intensément vécu et se serait pleinement réalisé, accepterait facilement la mort.
(Guillevic, écrits intimes)


#i
Être radical, c'est prendre les choses à la racine. Or, pour l'homme, c'est l'homme lui-même.
(Karl Marx, contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, allia)


#i
[noirage]
La grande objection contre la Torture, c'est qu'il soit si facile d'en abuser.
(Jeremy Bentham, de la tortue, allia)


#i
[ ] : donc, l'écriture à son maximum n'est tout de même que dérisoire. [ ]
(Roland Barthes. Journal de deuil, 21 nov., p. 72)


#i
[dié:éthique][esth:éthique]
(...) j'essaye de continuer à vivre quotidiennement selon ses valeurs : ( ...) ...maintenir son ordre ménager, cette alliance de l'éthique et de l'esthétique, qui était sa manière incomparable de vivre, de faire le quotidien.
(Roland Barthes. Journal de deuil, 18 août 1978, p.202)


#i
De no future à nos futurs ?


#i
[noirage]
Chacun vit comme il pleut.
On vit comme on pleut.
Chacun brille/rayonne comme il pleut.












2019 07 25


#
Pensez à une personne que vous aimez, pensez à ses failles, à ses blessures et considérez-les non comme ce qui entrave leur existence, mais ce qui en fait la beauté.
(Fabrice Midal, 3 minutes de philosophie pour redevenir humain, 01/07/2019, Pour George Orwell, "Être humain signifie essentiellement qu'on ne recherche pas la perfection")



#
[minimalisme][épure][bricolage]
En somme j’ai appris sur les planches que le théâtre s’embarrasse de peu de choses : de la toile pour les décors et pour la pièce des caractères et un langage.
(Albert Camus, 1951, interview par la Radio Diffusion Française, https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/albert-camus-le-theatre-sembarrasse-de-peu-de-choses-de-la-toile-pour-les-decors-et-pour-la-piece)


#
On peut peu.
On peut peu…

#
[neutralisage]
Alain Robbe-Grillet, Le Voyeur + La Jalousie
Guillevic
Édouard Levé
Wittgenstein
Roland Barthes
Tristan Garcia, (versant) philosophe
Bernard Comment ?
Autechre



#
[bio-logique][simplexité][éco-logique]
Et voilà. Et ça, ça, [les fruits et les légumes] c'est ça la nourriture la plus vibrante, la plus chargée en énergie que vous puissiez trouver. [  ] Ça, comme je vous le dit souvent, c'est de la pure énergie, c'est la pure évidence de la nutrition pour un être humain. C'est ce qu'il peut manger de meilleur, pour se régénérer, pour son plaisir… À tous les niveaux. C'est la simplicité même, hop, c'est la simplicité même.
(Thierry Casasnovas - Les fruits et festivals de l' été  - www.regenere.org, 1'30)


#
Et [  ] l'arbre fruitier, c'est vraiment le symbole même de l'abondance. Ça donne chaque année, ça demande pas des soins particuliers (et) très lourds, au contraire d'un jardin potager, et ça nous apporte l'aliment parfait [  ] pour l'être humain. Tout simplement l'aliment parfait [  ]. Donc, c'est l'été, c'est le temps des fruits, profitez-en.
(Thierry Casasnovas - Les fruits et festivals de l' été  - www.regenere.org, 1'30)


#
[apprentissage][âge][TP]
Voyez, c'est un chemin ininterrompu d'apprentissage, de redistribution. C'est un petit peu comme l'arbre fruitier. L'arbre fruitier, il y a des moments où il reçoit, où il se nourrit, [  ] il se régénère dans la terre, et puis le moment où il donne, il donne sans limite. Eh ben nous, c'est à peu près pareil. On est sur un chemin, une voie de « grandissement » et on reçoit, on donne, on reçoit on donne…
(Thierry Casasnovas - Les fruits et festivals de l' été  - www.regenere.org, 6')
//
Guillevic (infra : cf. hier)
[TP][âge]
Bien que s'exerçant à la versification et écrivant de la poésie depuis son adolescence, Guillevic est un poète qui a su attendre d'avoir mûrir avant d'oser publier un recueil conséquent.
(Lucie Albertini-Guillevic, in Guillevic, Écrits intimes: Carnet, cahier, feuillets 1929-1938)


#
[généraliste][autophilosophe]
Les primates figurent parmi les 18 ordres de mammifères.
Ils sont caractérisés par :      des yeux frontaux permettant une vision binoculaire, à mettre en rapport avec un développement important des aires visuelles cérébrales ;     des membres à 5 doigts terminés par un ongle plat ;     des mains préhensiles avec les pouces opposables.
Les primates ont, en plus, les caractéristiques suivantes :
1. Caractères anciens conservés :
clavicules et membres à 5 doigts
denture complète non spécialisée.
2. Caractères évolués :
[  ]
(https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/anthropologie-anatomie-comparee-homme-singe-694/page/2/)


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[défausophie][moyenhomme]
Histoire : naissance du concept d'« hominisation » (Vanini, Darwin…)
En 1619, Lucilio Vanini est brûlé vif à Toulouse après avoir eu la langue coupée pour avoir osé comparer l'Homme aux animaux.
Lorsque Darwin énonce sa théorie de l'évolution, à la fin du XIXe siècle, c'est un choc pour les consciences, notamment pour les personnes attachées à la religion et à la création divine. Prudent, il revient d'ailleurs sur ses affirmations concernant l'Homme, mais contre son gré et pour ménager les susceptibilités.
(https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/anthropologie-anatomie-comparee-homme-singe-694/page/2/)


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[karl]
Alors nous, comme on vient du sud, nous avons tendance à avoir une morphologie plus longiligne [comparé à (notre cousin) Néandertal qui vient du nord], ce qui permet de mieux évacuer la chaleur. Donc ça, c'est l'homme actuel. Enfin, pas tous, bien sûr. Néandertal, lui, en exagérant le trait, est plus trapu. Il a une forme du corps qui est plus… je dirais pas en tonneau, c'est un peu exagéré, mais en tout cas ses membres sont sensiblement plus courts, il a des volumes de l'ordre du tonneau, ce qui permet de mieux conserver la chaleur, ça s'appelle la loi de Bergmann.
(Au tableau Pascal Picq ! | Notre cousin Neandertal, 2'30)
+
La règle de Bergmann est, en zoologie, un principe observé au sein d'un clade, qui corrèle la température de l'environnement avec la masse du corps chez les animaux endothermes, ceux dont la température intérieure est indépendante du milieu. Parmi les mammifères et les oiseaux, les individus d'un taxon (type) particulier tendent à avoir une masse corporelle plus importante dans les climats froids que ceux qui sont natifs d'une contrée plus chaude. [  ]
 Cette règle empirique est nommée d'après le biologiste allemand du XIXe siècle Carl Bergmann. Elle s'explique souvent par le fait que les proportions corporelles jouent un rôle important dans la thermorégulation et l'adaptation au climat, les plus grands animaux ayant un rapport entre surface et volume du corps plus petit, si bien qu'ils irradient moins de chaleur corporelle. Néanmoins, cette règle comporte de nombreuses exceptions connues.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_de_Bergmann)


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[TP][bio-logique]
C'est qu'en homéopathie, on fait une anamnèse des gens, [  ] un historique de santé. Et moi, j'ai découvert que beaucoup de choses avaient commencé après une vaccination. Un asthme, des tas de choses, ça avait commencé, comme par hasard, juste après un vaccin. Donc, du coup, j'ai commencé à voir que les vaccins font beaucoup plus de dégâts qu'on croit. Alors [  ] ça fait 50 ans que j'étudie ça.
(Tal Schaller, Thierry Casasnovas, Rappel de vaccin avec le Dr Tal Schaller, 5'20)



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[pionnier][reconnaifiance][HN]
Alors, la prise de conscience est en train de se faire. Moi je suis persuadé que ça va aller vite. Parce que tout simplement, comme disait Victor Hugo, « rien n'est plus fort qu'une idée dont le temps est venu ».
(Tal Schaller,  Thierry Casasnovas - Rappel de vaccin avec le Dr Tal Schaller, 13'45)


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[bio-logique][noirage][défausophie][autophilosophe]
Tal Schaller – [  ] tout simplement parce qu'on leur lave le cerveau avec des idées fausses. Mais qui ne résistent pas à l'examen.
– [  ] J'ai consacré plus de 7 vidéos [  ] à essayer de déconstruire cette religion vaccinale. En apportant des faits concrets. En disant : vous pensez ça, mais regardez la réalité, parce que c'est bien jolie de penser mais il y a un moment où il faut confronter ses pensées à la réalité parce que sinon on part dans des délires pas possibles.
– Alors moi ce que je dis, c'est [  ] ne croyez personne sur parole, mais donnez-vous la peine d'étudier la question. [  ] Et quand vous aurez une vie claire, eh bien vous prendrez des décisions intelligentes.
+
– Les vaccins, [  ] aucune personne de bon sens peut étudier le sujet pendant une heure ou deux et continuer à dire : il y a pas de problème [  ]
+
[  ] c'est une croyance qui ne résiste pas si les gens se donnent quelques heures pour étudier le point de vue de gens comme toi ou moi. Parce que nous, ce qu'on amène, c'est des faits !
(Tal Schaller,  Thierry Casasnovas - Rappel de vaccin avec le Dr Tal Schaller, 3'20 + 6'35 + 15'30)


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[psycho-logique][défausophie]
Tu vois, là, on deux phénomènes qui se passent en même temps, et on en déduit que l'un cause l'autre. Et ça, en science, on n'a pas le droit de faire ça.
[  ]
On faisait passer des corrélations pour une causalité. Scientifiquement parlant, moi ce genre de truc, ça m'énerve. Ça marche pas, quoi.
(Thierry Casasnovas, Thierry Casasnovas - Enquête sur la vaccination - Épisode 1- Le principe de la vaccination & la Variole -regenere.org, 6'15 + 33'50)
+
Donc il y a une corrélation, ça veut pas dire qu'il y a une causalité.
(Thierry Casasnovas - Thierry Casasnovas, Enquête vaccination N°5-Vaccins grippe & pneumocoque entre épidémie et stratégie de communication, 7'30)


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[bio-logique]
Syndrome ASIA :
Le syndrome auto-immunitaire/inflammatoire induit par les adjuvants (autoimmune (auto-inflammatory) syndrome induced by adjuvants - ASIA) [  ]
Ce syndrome propose de regrouper plusieurs affections dont les signes et symptômes sont proches (la siliconose1, le syndrome de la guerre du Golfe2,3, la myofasciite à macrophages, et les réactions post-vaccinales) et dont la cause pourrait notamment être un adjuvant vaccinal utilisé pour stimuler l'immunité tels les sels d'aluminium.
Yehuda Shoenfeld (en), immunologiste israélien à l'origine de cette définition récente (2010), propose les critères principaux suivants pour le diagnostic du syndrome auto-immunitaire induit par les adjuvants :
    exposition à un stimulus externe (infection, vaccin, silicone, adjuvant) avant les manifestations cliniques.
apparition de manifestations cliniques « typiques » :
myalgie, myosite, faiblesse musculaire,
arthralgie et/ou arthrite,
fatigue chronique, sommeil non réparateur ou troubles du sommeil,      manifestations neurologiques (en particulier associées à la démyélinisation),         troubles cognitifs, perte de mémoire,
pyrexie, bouche sèche.
la disparition de l’agent causal entraîne une amélioration.
biopsie typique des organes impliqués.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_auto-immunitaire/inflammatoire_induit_par_les_adjuvants


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[bio-logique]
Le mercure a été enlevé de la plupart des vaccins, sauf deux : l'hépatite B et le vaccin contre la grippe.
(Enquête sur la vaccination - épisode 2 - La composition des vaccins -Regenere.org, 28'45)


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[épure][neutralisage][simplexité][cosmo-logique][rappel]
Aragon a parlé un jour du jansénisme de Guillevic. Il ajoutait que, pour échapper à ce jansénisme, Guillevic était passé du vers non compté et non rimé au vers régulier, et très exactement au sonnet. La poésie de Guillevic, la poésie d’avant et d’après le recours passager aux vers réguliers, la poésie de Terraqué, de Gagner, de Carnac, ou de Sphère, est-elle janséniste ? Certes, elle est rigueur du langage, rigoureuse attention du poète à son propre secret au cœur du secret de l’univers, mais cette exigence, ce dépouillement dans le langage, cette rigueur est avant tout vigueur, extrême concentration de la vie, de la violence souvent, dans les mots, plutôt, me semble-t-il, que tragique sévérité du jansénisme.

Pour approcher un poète, ne pas oublier son enfance. Guillevic est breton : enfant breton et pauvre [  ]
Peut-être ainsi a pu s’affirmer le poids de respect que Guillevic porte à chaque mot. L’enfant pauvre sait le prix, le poids de chaque chose, et le prix et le poids de chaque mot, cet autre visage de la chose.
[  ]
Venue du plus profond, du plus ténébreux, cette poésie tend à la lucidité et à la simplicité.
[  ]
Ce que veut Guillevic, ce qu’il réussit, c’est, par la poésie, par la parole qu’il nous donne, conjurer la vie dans ses angoisses, l’augmenter dans ses bonheurs et ne nier ni ces angoisses, ni ces bonheurs. Ce que veut, ce que peut sa poésie, c’est nous aider à tenir, hommes, frêles menhirs, fidèles menhirs, fraternels menhirs, sans rien renier de l’ombre et du jour.
Aussi bien Guillevic nous fera-t-il partager, nous fera-t-il vivre l’énigme inquiétante ou rassurante de l’armoire, des assiettes, de la chaise, de tout ce qui est le décor quotidien de la pauvreté, comme il nous fera partager l’horreur des charniers, et la détresse et la révolte que provoquent en lui ces crimes innommables de l’Histoire, de l’Histoire de ce temps ; comme il nous fera encore partager, aussi sagesse, tendre et rude, chaleureuse et pudique, vulnérable et victorieuse, telle enfin que la chantent sans la dire : les strophes brèves, denses, pleines, semblables à des galets de Carnac, et les poèmes-sommes de Sphère.
De Terraqué à Sphère, Eugène Guillevic demeure ce poète essentiel, ce poète éminemment terrestre, que nous admirons, que nous aimons, parce qu’il nous restitue, sans leurre, sans fard, sans faille non plus, et sans emphase, toute la plénitude de l’univers, fut-ce par le biais d’une pierre, d’une feuille, d’un verre de vin, ou du regard de la femme aimée.
(Georges-Emmanuel Clancier, La poésie et ses environs : Guillevic, 1973)
(http://fracasdumonde.blogspot.com/2013/07/guillevic-chant-dun-mourant.html)



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[noirage]
Mais une fraction de seconde suffit pour séparer le passé du futur. Entre les deux : le présent.
(Ne vous retournez pas [film] - Bande annonce Vost FR, 0'05'')


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[otto]
Et il [Nicolas Roeg, réalisateur de Ne vous retournez pas, 1973] sépare tous les éléments de la réalisation,et les déconstruit comme le faisait Picasso. Et il les rassemble ensuite d'une manière différente. le son, en particulier. Il était très expérimental, et on ne lui a jamais attribué ce mérite. Pour moi, c'est le Picasso de la réalisation.
(Dany Boyle, Kombini - Vidéo Club de Richard Curtis et Danny Boyle, "J'ai été scotché par Apocalypse Now", 2')



#i
XXX





2019 06 26

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L'hyperthyroïdie est due à une hypersécrétion d'hormones thyroïdiennes, qui provoque un hyperfonctionnement de tous les métabolismes. Tout fonctionne trop, et trop vite : ce sont les symptômes de la "thyrotoxicose" :      L'amaigrissement est rapide malgré un appétit conservé ou augmenté ;     L'accélération du pouls est permanente, régulière et persiste pendant le sommeil (tachycardie) ;     Il y a un tremblement fin et rapide des mains, une faiblesse musculaire ;     Le malade se plaint de bouffées de chaleur, ne supporte pas la chaleur, a toujours chaud et soif ;      Il devient nerveux, irritable, émotif ;     Une diarrhée, des nausées ou vomissements sont fréquents ;     La peau est chaude, moite, et les cheveux sont cassants.
(http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_677_hyperthyr.htm)



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[bio-logique][à yolande][à gilles]
Objet : Norman Walker
Chère maman,
Puisque tu te méfies, cadeau ci-joint, mais que je voulais te faire de toute façon. (Le gars qui a écrit ça est mort tranquillement à 106 ans).
D'autre part, sache que mes intestins semblent au contraire, et sans surprise, apprécier ce régime, puisque dès la première semaine j'étais débarrassé de la terrible fissure indécrottable (haha) dont plus aucun suppositoire (anti-inflammatoire) ne venait à bout, tellement l'intestin l'était – à bout. Ça devenait toujours plus infernal, cette histoire. Et là encore d'ailleurs mon instinct visait juste, qui sans cesse me poussait à ne plus rien manger pour ne plus souffrir et laisser reposer. C'est ce que j'ai donc fini pas faire, ce qui d'autres fois n'avait pas suffi en trois jours, mais cette fois-ci oui en reprenant très progressivement l'alimentation, suivant la science que j'ai développée sur tout ça. Et depuis, avec ce régime, impeccable.
Enfin, pour te répondre rapidement là-dessus, le recours d'urgence aux antibiotiques (qui par définition détruisent en nous la vie, "anti-bio") serait moins nécessaire si l'hygiène, oui, mais aussi notre alimentation était plus respectueuse de notre nature, notre nature de grand singe (crudivore).
Si mon actuelle maladie l'emporte, ce sera sûrement moins à cause de mon tout récent régime que de l'ancien qui a trop duré, sans parler de tout ce qu'on m'a foutu dans le corps depuis l'enfance : bouffe, vaccins, plombages... à chaque fois plein de métaux lourds. Et j'en passe.
Hélas, mon retour à Nemours me rend mon optimiste quant à la rémission possible, car presque aussitôt ici les symptômes (en particulier neurologiques d'étourdissement et de mauvais sommeil) font aussi leur retour. Je pense à de l'électrosensibilité et contre laquelle je ne peux rien sinon déménager dans un coin moins exposé. Mais, évidemment, ce serait une démarche tellement lourde... pour de simples soupçons... Qui, s'ils se confirment un jour, néanmoins... et s'il n'est pas trop tard...
Bref, voir et lire le cadeau ci-joint ?
(Je peux aussi te renvoyer à quelques vidéos sur internet, mais...)
Et en reparle ? Tu verras... ; )
+
Oui, je pensais qu'on allait faire ça, qu'elle allait m'en prescrire au cas où. Mais comme elle a noté un nette amélioration de mon état... Elle m'a dit de continuer d'abord mon régime, avec ce courage-là (qu'elle n'a pas, elle, m'a-t-elle confié), mais sans oublier mon traitement anti-bactérieux-anti-infectieux par ce combiné d'huiles essentielles que j'ai découvert par moi-même, toujours, et qu'elle a validé. (Mais elle aime les sous, celle-là. Donc serait bien contente aussi de me revoir, etc.. Ça peut être ça aussi. Et parce que la cure antibio, dans la cas de Lyme, c'est du très lourd. Voire très très lourd. Car sur une très longue durée. Et qui ravage toute la flore intestinale, disons-le. Et pour cause ! Anti-bio = anti-vie.)
Quant aux surgelés, je ne vois pas du tout à quoi tu fais allusion, et pourquoi tu me parles de ça, puisque j'achète tout frais ! Et, oui, conserve tout bien au frigo, assez hygiéniquement. Avant ce régime, oui, j'allais souvent chez Picard. Désormais plus du tout. Jusqu'à la prochaine saison ?
Quant au cadeau, je t'en recommande vivement la lecture ! (Tu comprendras pourquoi ça te concerne aussi probablement, et pour aller mieux... car biologiquement rajeunir ! ; )
Oui, je compte bien que dinard serve de test, mais... ils ont maintenant installé des relais wi-fi, donc... c'est un peu foutu, mais je verrai quand même... Oui, dommage pour Marie, mais... autant elle a un travail autant moi j'ai du travail ! Alors ça me permettra d'avancer... ; )
Bref, mais on verra déjà si on le fait... ce séjour.
Mais je vous dirai ! Évidemment : )




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[ana-logique][parabole]
Oh ! l'immense rocher de la réalité, dont la surface lisse et sans chemins permet seulement à l'homme de ramper, agrippé à la surface lisse, dans le risque perpétuelle d'une chute ! Lucius de savait rien de la chute, pour lui, la surface était déjà la réalité. Ô roc montagneux de la réalité, immensément dressé et pourtant englouti dans toute les profondeurs, impénétrable tant il est lisse, et pourtant laissant apparaître son essence au fond d'une ouverture, et l'homme qui tombe est précipité dans la gueule béante.
(Hermann Broch, La mort de Virgile, trad. Albert Kohn, 1955, cité par Bernard Comment, Roland Barthes, vers le neutre, p.9)


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[neutralisage]
[  ] pourquoi le choix explicite, revendiqué, de la surface ou de la superficie contre la profondeur, contre l'Abgrund ? [  ] le refus du pathos, de l'emphase, [  ] de la profondeur, [  ]. [  ] l'obsession de l'instant, du présent délesté de tout passé [  ].
(Bernard Comment, Roland Barthes, vers le neutre, p.8-p.9)


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[fragmentage][postmoderne][otto]![otteur][ARG]!
[  ] comme principe, [  ] le prélèvement, la bribe. Il en résulte parfois des sortes de tissus de citations, dont la combinaison nouvelle travaille par elle-même et contribue à élaborer la question du Neutre ou de son approche. Faire ainsi une large part à la voix de Barthes présente à mes yeux plusieurs avantages. Cela empêche l'étouffement d'une pensée singulière sous l'application forcée de savoirs extérieurs, de grilles réductrices. Cela évite la paraphrase ou l'hommage mimétique, puisque le seule rapprochement de fragments engage déjà à la problématisation ou à la thématisation. Enfin, précieux bénéfice, cela rappelle la saveur d'une écriture [  ].
(Bernard Comment, Roland Barthes, vers le neutre, p.14-15)


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[TP]
Les vacances malgré la concentration de travail.


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[bio-logique]
Le fort pourcentage de caséine de ce lait n ’est par contre ni correctement digéré ni assimilable par l’organisme humain. Sauf dans de rares cas, il est donc inutile comme nourriture humaine car il encrasse l’organisme de mucus. Ce dernier se loge dans les cavités sinusoïdales, dans les voies respiratoires et dans d’autres parties vitales de notre corps. J’ai découvert que parmi tous les aliments que nous ingérons, le lait est celui qui génère le plus de mucus.
[  ]
La pneumonie et la tuberculose sont toutes les deux des maladies dues à l’excès de mucus et, d’après mes recherches, je n’ai jamais connu de victime de l’une ou l’autre de ces pathologies qui n’ait, à un moment où à un autre, consommé du lait en quantité excessive.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique]
Ceci n’est pas du tout un cas isolé. Je connais beaucoup de gens qui, après avoir changé leurs habitudes alimen­taires et de vie, peuvent témoigner de leur guérison complète par les seuls moyens naturels : la suppression des laitages et féculents d’une part et le nettoyage intestinal d’autre part.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)

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[bio-logique]
Lorsque l’alimentation inclut des légumes et des fruits crus, les éléments qui les composent sont vitaux, biolo­giques et vivants ; ils peuvent se combiner à volonté de toutes les façons possibles et leur résultat est bénéfique.
Mais quand les aliments sont transformés ou cuits, leurs composants sont dévitalisés.
[  ]
Je n’arriverai jamais à comprendre pourquoi un chimiste qui - de par ses études intensives - est capable de com­prendre les effets des combinaisons chimiques ne fait pas de cauchemars à cause des mélanges incompatibles qu’il inflige quotidiennement à son organisme !
[  ]
Il est pitoyable et lamentable de voir tant de gens creu­ser leur tombe avec leurs propres dents, à cause de leur ali­mentation, alors qu’en adoptant sans préjugés les méthodes naturelles simples, nous pouvons non seulement différer la déchéance, mais surtout rajeunir.
Je pense que le choix des bonnes combinaisons alimen­taires est extrêmement important dans le processus du rajeunissement !
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[bio-logique][simplexité]
Il refusa de se plier à un seul des change­ments que je lui conseillai et même à boire des jus. Moins d’un an après cette radiographie, il rejoignait les nombreuses victimes d’un système qui complique la vie.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)
+#
Lorsque vous aurez découvert que les moyens naturels existent de recouvrer et de maintenir votre santé à un haut degré de vibration, vous éprouverez, ensuite, la joie qui découle de la mise en pratique quotidienne de cette découverte ! Il vous paraîtra à la fois étrange et regrettable que tant d’autres négligent de se pencher sur cette question et préfèrent continuer de s’enferrer dans une dégradation toxémique inéluctable.
(Norman Walker, cité par http://lechoubrave.fr/pionniers-de-lalimentation-vivante/)


#
[bio-logique][défausophie][philosophie][autophilosophe][diét:éthique]
Après s’être guéri lui-même de façon entièrement naturelle, tout en augmentant progressivement son dynamisme et son énergie – grâce principalement à l’action des jus frais qu’il découvrit intuitivement en pressant, à la main d’abord, divers légumes – il [Norman Walker] devint un grand passionné des questions de bien-être, de vitalité et de longévité, souhaitant diffuser ses découvertes et connaissances au plus grand nombre. Ses livres, publiés entre 1936 et 1981, connaissent un grand succès international et sont régulièrement à l’origine du déclic, de la petite étincelle qui amène nombre de personnes à changer leur mode de vie et leur compréhension de l’alimentation. Ainsi, il a été et demeure encore aujourd’hui un grand « éveilleur de consciences » [  ].
[  ]
On trouve résumé l’ensemble de ses connaissances des lois de la nature (libres de toute rigidité et dogmatisme) dans son livre Become Younger (en français : Rajeunir et rester jeune par l’harmonie du corps et de l’esprit, publié aux éditions Jouvence). Véritable pierre de touche de sa philosophie et de son « programme » de vie et de jeunesse [  ].
[  ]
Après son épisode de guérison, N.W. fonda, en 1910, le Laboratoire Norwalk de Recherche Scientifique et de Chimie de la Nutrition à New York. Grâce à ses investigations dans le domaine, il pointa, rapidement et ouvertement, les diverses pratiques qui détruisent et nuisent à la vie dans toutes ses manifestations et à la vitalité des aliments en particulier. L’une de ces pratiques, la plus commune et la plus répandue, la cuisson qui, sous toutes ses formes, est qualifiée de délétère et néfaste, parce que la chaleur détruit tout le potentiel nutritionnel, vibratoire et énergétique des aliments, parce que cette destruction équivaut à leur dévitalisation et, par conséquent, à leur mort, parce que la vie et la mort ne peuvent coexister au sein d’un même élément (« que ce soit notre corps, les légumes, les fruits, les noix, amandes et graines de toute sorte ») et finalement, parce qu’on ne peut nourrir la vie par la mort. Autrement dit, on ne peut espérer obtenir le bon fonctionnement des activités naturelles de reconstruction et de régénération du corps, des cellules et des tissus par le biais d’aliments dévitalisés, dénaturés, déstructurés, falsifiés ou mécaniquement et chimiquement transformés. Ce qui compte, avant tout, dans le choix des aliments que nous consommons, c’est la vie qu’ils contiennent. Sans les nutriments vivants et actifs que réclament nos cellules, sans les éléments intangibles et complexes que sont les enzymes, véritables catalyseurs qui permettent au corps de digérer, de transformer et d’assimiler la nourriture, sans l’oxygène, la lumière et l’eau organique essentiels à la vie, il ne saurait y avoir de réelle nutrition, ni de processus de guérison lorsque les états de maladie, de dépression et de défaillance se sont installés. L’intégrité et la vitalité du corps et de l’esprit se fondent nécessairement sur une alimentation bio-logique et bio-génique, « c’est-à-dire d’origine organique. Afin d’être assimilés par le corps humain pour qu’il reconstitue et régénère son capital cellulaire et tissulaire, sels et matières minérales doivent être issus d’organismes vivants. Les rayons du soleil envoient des millions d’atomes dans la vie végétale, activant de la sorte des enzymes qui, grâce à cette force, transforment des éléments inorganiques en éléments organiques et vivants, dont nous pouvons nous nourrir » (Votre santé par les jus frais, p. 12).
[  ]
Esprit jeune, curieux, libre et ouvert, en quête permanente de nouvelles découvertes, Norman Walker s’est mis, jusqu’à sa mort en 1985, au service de l’écoute de la nature et de la Vie qu’il considérait comme indestructible dans ses forces constructives, créatrices et régénératrices. Par là, il fut, dans le sillon de John H. Tilden, l’un des tous premiers à contester la « norme du mal », cet impératif ou cette croyance souterraine qui imprègne et mine nos sociétés, celle de l’entropie, de la fatalité et du déclin. Non ! Mal vieillir, vieillir malade n’est pas naturel, n’est pas normal ! Contre la spirale négative de l’ignorance, de la résignation et de la souffrance, qui conduit fatalement à une diminution toujours plus marquée des capacités d’agir, il lui tenait à cœur d’inviter les personnes à s’engager sur le chemin de l’éveil spirituel, dans une quête sincère de connaissances vraies, bonnes et utiles pour la vie, l’épanouissement de soi et des autres, le développement de la capacité de bienveillance, de don, de service et d’accueil. L’affirmation de Tilden selon laquelle la connaissance est un pouvoir et la connaissance de la façon d’être en bonne santé est un pouvoir plus grand encore, convient bien à Norman Walker qui n’en pensait pas moins et n’en souhaitait pas moins pour tout un chacun.
[  ]
Enfin, Norman Walker fut aussi ingénieur et il reste également fameux pour la création en Californie où il était établi dans les années trente de son propre extracteur à jus, le Norwalk Hydraulic Press Juicer, une référence encore aujourd’hui dans le domaine des extracteurs haut de gamme.
(http://lechoubrave.fr/pionniers-de-lalimentation-vivante/)


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[bio-logique][bio-logique]
« Quiconque, aujourd’hui, ignore encore la valeur nutritionnelle et thérapeutique des jus frais de fruits et de légumes est regrettablement mal informé. Depuis le début du 20e siècle, les jus frais ont fait leur preuve. Leur valeur est, désormais, universellement reconnue tant par les professionnels que par le public. La raison principale de leur efficacité réside dans le fait qu’en séparant l’eau et les éléments minéraux des fibres contenus dans les végétaux, on obtient un aliment liquide [hautement nutritif] d’une digestibilité quasi instantanée ».
+
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N.W. est principalement connu pour son guide thérapeutique sur les jus frais : Votre santé par les jus frais de légumes et de fruits, (édition originale anglaise Fresh vegetable and fruit juices, What’s missing in your body ? 1936 ; traduction allemande en 1970 et française en 1999 chez Editions d’Utovie). Il y démontre et explique le pouvoir et l’efficacité de ces « eaux organiques » comme il les appelle, pour permettre et stimuler les fonctions de nettoyage et de décongestion internes (détoxification de l’organisme), pour réaliser une nutrition au niveau cellulaire qui soit effective, profonde et régénératrice, pour favoriser la reconstitution des tissus, l’équilibrage des systèmes nerveux et endocrinien, la consolidation des os, etc. « L’extraction du jus et l’élimination des fibres permet à l’aliment liquide d’être digéré et assimilé très rapidement, en l’espace de quelques minutes parfois, avec un minimum d’effort et de fatigue pour le système digestif. L’aliment solide, en revanche, exige des heures d’activité digestive avant que ses éléments nutritifs parviennent aux cellules et aux tissus qui en ont besoin. Dépourvus de valeur nutritionnelle, les fibres agissent, néanmoins, comme un balai au cours des mouvements péristaltiques intestinaux, de là la nécessité de manger également des aliments crus en complément des jus » (Votre santé par les jus frais, pp. 13-14).
[  ]
N.W. s’est également intéressé à l’importance de la qualité de l’eau pour la santé du corps et de l’esprit avec son livre Water can Undermine your health (1974) où il revient sur le pouvoir thérapeutique des jus frais et crus et sur leur rôle essentiel dans les processus de minéralisation et d’hydratation du corps. Les jus frais sont en réalité des eaux organiques bio-assimilables, contrairement à l’eau courante qui, elle, contient des minéraux inorganiques et, donc, inassimilables. Ces minéraux inorganiques s’accumulent, au fil des ans, dans l’organisme et sont à l’origine de divers problèmes articulaires et arthritiques. Sans évoquer les autres composants hautement toxiques qui se retrouvent dans l’eau du robinet tels que le chlore, le fluor, les antibiotiques, les agents chimiques, les virus, les toxines et les divers métaux lourds. Ainsi, il recommande de boire l’eau sous forme de jus frais et crus provenant d’aliments biologiques ou l’eau préalablement distillée et purifiée de tout élément inorganique.
(Norman Walker, cité par http://lechoubrave.fr/pionniers-de-lalimentation-vivante/)


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Malgré les efforts de diffusion de Norman Walker, entre autres, et l’accessibilité de plus en plus grande des informations sur la nutrition, l’état de carence qui résulte principalement d’une suralimentation calorique, artificielle et vide, c’est-à-dire dépourvue de densité nutritionnelle, et l’état de fatigue chronique qui lui est fatalement associé, se sont généralisés dans nos sociétés contemporaines et continuent de toucher la plus grande majorité des gens.
[  ]
Les notions de toxémie et de carence nutritionnelle, liées à une alimentation dénaturée, avaient également été mises en avant comme causes principales du développement des maladies chroniques dans le cercle des premiers tenants de la médecine naturelle aux Etats-Unis, et tout particulièrement par John H. Tilden (1851-1940) qui publia en 1916 et 1925 deux ouvrages d’une actualité saisissante : Food. Its influence as a factor in disease and health (Alimentation. Son influence comme facteur de santé et maladie) et Toxemia – The true interpretation of the cause of disease. An antidote to fear, frenzy and popular mad chasing after so-called cures (La toxémie expliquée. La vraie interprétation de la cause de la maladie – un antidote contre la peur, la frénésie et la folle course aux soi-disant traitements). Dans ces ouvrages, mais aussi dans le magazine mensuel qu’il édita à partir de 1900 (The Philosophy of Health qui devient par la suite à partir de 1926 le Health Review and Critique), Tilden mettait pertinemment l’accent sur les causes réelles du mauvais fonctionnement des organes, des crises aiguës de l’organisme et du développement des maladies chroniques et prônait le nettoyage des intestins et du milieu interne (détoxification) comme étape préalable et nécessaire à l’activation de la fonction naturelle d’auto-guérison de l’organisme. Tout comme Norman Walker après lui, Tilden proposait à ses patients une hygiène de vie particulière, afin de transformer des habitudes délétères, tels que le surmenage et le stress, la consommation excessive de nourriture et de stimulants et une alimentation non appropriée, artificielle, raffinée et dévitalisée, sources d’empoisonnement à petit feu et par conséquent, d’irritation, d’acidification, d’ulcération, d’affaiblissement et d’inflammation chroniques. C’est dans de telles circonstances, expliquait Tilden, que le mécanisme d’auto-toxémie s’enclenche. Celui-ci consiste en une rétention des toxines et leur accumulation excessive dans le milieu interne, l’organisme ne pouvant plus les éliminer, faute d’énergie vitale. Cet état d’affaiblissement et d’inflammation génère toute une série de maux et de maladies dont on s’évertue ensuite d’en supprimer les manifestations extérieures (symptômes) par des drogues (médicaments) aussi malvenues et toxiques qu’inefficaces en termes de guérison.
N.W. est aussi un pionnier du végétarisme [  ]. Il a, également, mené un travail de recherche considérable sur l’importance des intestins pour la santé globale et a développé un système théorique rigoureux dont la valeur et la pertinence furent confirmées par des décennies de pratique et de traitements réussis à l’aide de l’hydrothérapie du côlon. [  ] Norman Walker y appréhende toutes les parties du corps dans leur relation étroite avec l’intestin, « siège du système immunitaire et de la santé de l’organisme » et montre comment chaque organe, glande ou cellule est directement affecté par la condition du côlon. Ainsi, la santé globale des individus dépend en grande partie de la santé des intestins, elle même directement liée à la qualité de notre alimentation et de notre hygiène de vie. De là, l’attention particulière devant être accordée aux fonctions essentielles de circulation, d’élimination et d’évacuation qui sont trop souvent négligées ou plus ou moins intentionnellement oubliées.
(http://lechoubrave.fr/pionniers-de-lalimentation-vivante/)


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[HN][TP][lméta]
« La connaissance est comme la graine d’une plante. Si vous la gardez enfermée dans un tiroir, la graine finira par perdre de sa valeur. Plantez-la, cultivez-la, nourrissez-la, et tout le voisinage la contemplera et jouira de sa splendeur. En retour, vous en récolterez d’autres graines en plus. C’est pourquoi il en va de la connaissance comme de tout : nous devons donner pour recevoir » (même si nous ne donnons pas pour recevoir !). « Ce n’est qu’en donnant que nous pouvons grandir »
(Norman Walker, cité par http://lechoubrave.fr/pionniers-de-lalimentation-vivante/)


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[à marie][épure]
[  ] Dans l'état actuel des choses et le mien, je suis dans une volonté d'épurer un peu ma vie. [  ]
+
C'est-à-dire me concentrer sur ma guérison ou disons ma santé et, autant que possible, ma production. Enfin. Après mes illusions/espoirs de jeunesse la possibilité de grands projets communs. J'y reviendrai peut-être mais via la santé et l'oeuvre ? Mais enfin, tout ça est encore de grands mots, de jeunesse peut-être encore. D'abord et tout simplement : un peu d'épure, et de concentration… ; )
Ça roule bien, ma poule bien ?


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[brachy-logique][formule]
[  ] ce petit livre, où se trouve comme condensée la quintessence de la Morale de l'éminent philosophe [Spinoza].
[  ]
il nous a paru utile et curieux, tout ensemble, d'extraire des oeuvres du plus grand des philosophes, [  ] à peine connu, pour ainsi dire, dans notre France, [  ] une sorte de petit Traité précieux de morale commune, à la portée de toutes les intelligences.
(J.G. Prat, avant-propos au : Spinoza, La droite manière de vivre, ed. Allia)
+
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Les principes que j'ai émis, dans cette partie [IV de L'Éthique] sur la droite manière de vivre, ne sont pas disposés de telle sorte qu'ils puissent être embrassés d'un seul coup d'oeil. [  ] Je me suis donc proposé de rassembler ici ces mêmes principes, et de les réduire aux points essentiels.
(Spinoza, avertissement, in Spinoza, La droite manière de vivre, ed. Allia)


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[karl][TP][otto karl]
Parvenu à la maturité de son esprit, il [Spinoza] se livra tout entier à la philosophie. Les maîtres et les écrivains en cette science ne lui donnant pas toute la satisfaction qu'il désirait, entraîné par son ardeur de savoir, il résolu de tenter ce qu'il pouvait faire par lui-même dans cet ordre d'idées.
[  ]
Après s'être délivré de toutes les occupations et du soin des affaires qui apportent tant d'obstacles à la recherche de la vérité, et pour n'être point troublé dans ses méditations par ses amis, il quitta Amsterdam où il est né et a été élevé, et s'en alla habiter d'abord à Rheinburg, puis Voorburg et finalement à La Haye.
[  ]
La plus grande partie de son temps son temps se passait à scruter la nature des choses, à mettre en ordre ses idées, à la communiquer à ses amis, et il en employait fort peu à se récréer. L'ardeur du travail dont il était dévoré atteignit un tel degré que [  ] il resta trois moins consécutifs sans sortir en public. Bien plus, pour n'être pas dérangé dans ses études et les pouvoir poursuivre au gré de ses désirs, il refusa modestement le poste de professeur à l'Université [  ].
[  ]
Mais la mort est venue montrer que, rarement, les hommes peuvent mener à terme leurs desseins.
Spinoza est décédé [  ] à l'âge de quarante-quatre ans et quelques mois.

(J.G. Prat, otteur? de cette "notice sur Spinoza", in Spinoza, La droite manière de vivre, « Cette courte notice, donnée pour la première fois en français, est extraite ça [/çà] et là, de la Préface des  Oeuvres Posthumes, publiée l'année même de la mort de Spinoza, par Iarrig Jellis et le docteur Louis Meyer [  ])
+
#
A la suite du bannissement – ainsi que d’une tentative d’assassinat au couteau par un juif fanatique à l’extérieur de la synagogue – Spinoza a quitté sa ville natale d’Amsterdam et la communauté juive.
Consacrant sa vie à l’étude de l’optique et au développement de sa philosophie, il a publié sa pièce maitresse « Ethique » en 1677, l’année où il est décédé d’une maladie pulmonaire à 44 ans. Spinoza a été enterré dans le cimetière de La Haye.
(https://fr.timesofisrael.com/des-siecles-apres-lexcommunication-faut-il-rehabiliter-spinoza/)





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[diét:éthique]
En n'y mettant n'importe quoi on n'est pas dans notre assiette.
Vu ce qu'on y met, pas étonnant qu'on y soit pas : dans notre assiette.
C'est en y mettant n'importe quoi qu'on n'y est pas : dans notre assiette.
C'est à force d'y mettre n'importe quoi qu'on n'y est pas : dans notre assiette.
À force d'y mettre n'importe quoi on n'y est pas : dans notre assiette.
À force d'y mettre n'importe quoi on n'y est plus : dans notre assiette.
(Y mettre n'importe quoi ne nous y met pas : dans notre assiette.)



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(AF)(merci marie)

(Christiane Taubira, Matières à penser - 26/07/2019 - Consistance du nous (5/5) La politique du Tout-monde, 6'45)



(Matières à penser - 26/07/2019 - Consistance du nous (5/5) La politique du Tout-monde, 9'30)


(Matières à penser - 26/07/2019 - Consistance du nous (5/5) La politique du Tout-monde, 15')



33'


35'



36'



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[bio-logique][bio-logique]
Vous n’avez qu’un petit balcon mais vous rêvez tout de même de vous offrir un potager ? Découvrez 18 légumes à faire pousser en pots !
1/18 Les tomates cerises 5 heures de soleil suffisent aux tomates cerises en pot pour assurer un bon rendement.
5/18 Des radis Il vous faut un pot d'un diamètre de 20cm minimum pour cultiver les radis. Utilisez 50% de terreau potager et 50% de sable pour cette culture.
7/18 Les carottes Semez les carottes en bac (40cm de profondeur) de février à Juin. Choisissez un endroit bien exposé.
8/18 Les concombres Rajoutez du terreau horticole.
11/18 Les courgettes Plus faciles à entretenir que les courges, les courgettes se cultivent facilement en pot sur un balcon ou un patio.
14/18 L’ail On cultive des bulbes d'ail facilement.
16/18 La roquette La roquette est une annuelle facile à cultiver et qui pousse assez vite. La récolte se fait d'avril à octobre.
(https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/plantes-par-type/potager-legumes/facile-10-legumes-a-faire-pousser-en-pot-146871.html#item=1)
Mieux, plus détaillé :
(https://www.comment-economiser.fr/les-20-legumes-les-plus-faciles-a-faire-pousser-en-pot.html)




#
[méta][otteur][simplexité]
Notre cerveau n'a donc pas à construire une réponse de toute pièce, il peut faire appel à un répertoire de comportements tout prêts au sein duquel il sélectionne. [  ] C'est aussi cela la simplexité.
((Alain Berthoz, La simplexité, #163))


#
[épure][méta][formule]
[  ] un travail incessant d'élimination et de sélection dégagera, à la longue, toutes nos connaissances et représentations ultérieures [  ].
((Alain Berthoz, La simplexité, #177))


#
[otteur][otto][détournement][simplexité]
Au prix d'une complication [  ], le cerveau résout de façon très élégante un problème difficile [  ]. C'est une transformation simplexe, car elle résout un problème de la façon la plus efficace, en introduisant une déformation.
((Alain Berthoz, La simplexité, #185))

#
[simplexité][fragmentage][éco-logique]
[  ] et cette modularité est caractéristique de la simplexité : là où elle existe, la neurocomputation est simplifiée.
((Alain Berthoz, La simplexité, #187))

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[éco-logique][simplexité][fragmentage]
Notre cerveau dispose de plusieurs solutions pour résoudre un même problème. Il peut donc utiliser tous les modules [  ] en tenant compte notamment du contexte, de la tâche ou de son propre état. Cette flexibilité et cette redondance comptent parmi les propriétés fondamentales de la simplexité.
((Alain Berthoz, La simplexité, #189-#190))


#
[otteur][neutralisage][intelligence]
Première question : « Lequel de ces deux objets est-il le plus proche de votre corps ? »  Pour répondre, vous devez effectuer une tâche égocentrée, puisque vous devez rapporter l'objet à votre corps, de votre point de vue. Deuxième question : « Lequel des deux objets [  ] est le plus proche de la partie du bâtiment où vous êtes mais dont vous ne voyez pas la façade, par exemple ? » Cette fois, pour me répondre, vous allez effectuer une tâche allocentrée, car il vous faut reconstruire la totalité du bâtiment sans vous impliquer : c'est seulement la relation entre l'objet et la façade qui est en jeu. [  ]
Quel objet est plus près de lui ? C'est une tâche que nous appelons égocentrée, car il faut rapporter la place de la poubelle par rapport à son propre corps [  ]. Quelle poubelle est plus proche de la façade du palais ? Cette fois, c'est une tâche allocentrée, car elle exige que la personne imagine la totalité du palais – un peu comme si nous demandions à notre lecteur d'imaginer si la page de ce livre est parallèle à une rue ou une avenue de la ville où il se trouve.
((Alain Berthoz, La simplexité, #193-#194))
+
Le cortex cérébral gauche est, en effet, impliqué dans le traitement égocentré [  ]. [  ] Le cortex droit semble davantage impliqué dans le traitement des aspects allocentrés, globaux, métriques de l'espace.
((Alain Berthoz, La simplexité, #199-#200))

#
[simplexité][âge]
Si cela est vrai, il nous faut nous reposer souvent lorsque nous apprenons quelque chose pour fixer le souvenir en mémoire à long terme ! Pendant ces bouffées, l'activité de populations de neurones du cortex préfrontal se synchronise et est animée de bouffées en registre avec celles de l'hippocampe (figure 21). À défaut de comprendre tous les détails de ces mécanismes, on ne peut qu'être frappé de l'élégance des solutions : parfois, le temps vient ici à l'aide de la simplexité.
((Alain Berthoz, La simplexité, #205))



#i
[simplexité]
Simplexité
185
187
190
194 ego ou allo centré
200
### 203
(Alain Berthoz, La simplexité)


#i
mémoire épisodique

#i
[bio-logique][diét:éthique]
Y mettre n'importe quoi ne nous y met pas : dans notre assiette.
À force d'y mettre n'importe quoi on n'y est plus : dans notre assiette.






2019 07 27a


#
[simplexité][défausophie][intelligence][éco-logique]
– Qu'est-ce que c'est le principe du refus, [  ] dans la simplexité ?
– Oui, et plus généralement : l'inhibition. On trouve ça d'ailleurs dans la culture chinoise et les cultures orientales, l'idée que pour agir et répondre à une situation, il faut éventuellement être capable de ne pas réagir tout de suite et d'employer des détours. Et vous savez, ou c'est mal connu, que l'essentiel de notre structures de notre cerveau qui prennent les décision,s,  qui analysent le monde, qui nous permettent d'agir sont inhibitrices. Ça veut dire que l'essentiel des grandes structures de notre cerveau, [  ]
C'est-à-dire que d'abord, au fond, il faut être capable de refuser pour pouvoir ensuite agir. C'est tout à fait paradoxal, mais c'est une inevntion extraordinaire, spécifique du vivant.
(Alain Berthoz, Matières à penser - 21/08/2018 - La simplexité, ou comment s’inspirer du vivant pour penser l’innovation technologique, avec Alain Berthoz, 7')


#
– [  ] Une division des tâches et une resynthèse des tâches.
_ Voilà. Et c'est-à-dire que cette division du travail introduit une complexité apparente, qui exige ensuite une recomposition pour avoir l'unité, mais l'évolution a montré que cette décomposition est utile, et c'est pour ça que ça n'est ni simple ni complexe, mais simplexe.
– CQFD.
(Alain Berthoz, Matières à penser - 21/08/2018 - La simplexité, ou comment s’inspirer du vivant pour penser l’innovation technologique, avec Alain Berthoz, 11'30)



#
[apprentissage]
Mais lorsqu'on utilise ces variables apparemment complexes, des problèmes dis non-linéaires, c'est-à-dire des problèmes compliqués, deviennent très simples. C'est-à-dire, le fait d'aller prendre le problème dans un espace de calcul apparemment plus compliqué rend les choses plus simples. C'est tout à fait étonnant mais c'est comme ça. Il nous arrive tous les jours de faire des détours pour aller quelque part. Donc le détour est un principe que le vivant a découvert et dont on a beaucoup d'exemples dans la vie de tous les jours aussi. Ne serait-ce que la politesse et la courtoisie.
(Alain Berthoz, Matières à penser - 21/08/2018 - La simplexité, ou comment s’inspirer du vivant pour penser l’innovation technologique, avec Alain Berthoz, 15'45)


#
[neutralisage][épure]
Dans ce chant, il y a tout. Il y a aussi a retenu. Les soupirs. Ce que les Japonais appellent le "mâ", la retenue, l'inhibition, qui est un principe simplexe.
(Alain Berthoz, Matières à penser - 21/08/2018 - La simplexité, ou comment s’inspirer du vivant pour penser l’innovation technologique, avec Alain Berthoz, 15'45)
+
[épure][minimalisme]
#
Ma (esthétique)
Ma (間) est un terme japonais qui signifie « intervalle », « espace », « durée », « distance ». Son kanji symbolise un soleil entouré par une porte. Ce terme est employé comme concept d'esthétique, il fait référence aux variations subjectives du vide (silence, espace, durée, etc.) qui relie deux objets, deux phénomènes séparés.  Ce concept est décliné dans de nombreux arts : architecture, peinture, arts martiaux, arts culinaires, théâtre, musique, etc.
Bien que le mot soit ancien, ce n'est que depuis les années 1930 que le concept de ma est utilisé dans le discours critique japonais. En cela il se distingue d'autres mots caractéristiques de l'esthétique japonaise comme wabisabi ou mono no aware. Pour la philosophe Noriko Hashimoto, le silence du ma est le résultat d’une concentration parfaite, la cristallisation d’un pouvoir d’intériorisation en tant qu’être. Cela renvoie au professionnalisme de l’exécutant, à la fois complètement investi dans l’action, mais conservant suffisamment de recul pour apprécier l’effet l’ensemble, le sens de l'enchaînement, le sens de la performance d'ensemble.
Le ma dans différents arts
Architecture  « Espace ouvert » : transition vide qui sépare et relie deux espaces ou l'intérieur et l'extérieur.  Le ma est aussi associé à la notion de bordure, le bout, le liseré, le cadre, la plateforme ou véranda qui ourle la maison traditionnelle et où l’on n’est ni vraiment dehors ni vraiment dedans.  Ma : « portique », « seuil », « marche », « galerie », « chemin de gravier »
Théâtre  Petite pause marquée pour laisser à la réplique le temps de porter, de faire son effet, immobilité active.
[  ]
Art floral : ikebana  On ne sature jamais l'espace.
Arts de la table  Esthétique du vide dans l’arrangement des mets au cours des repas : on ne remplit jamais le bol, l’équilibre entre le contenant, l'espace vide et la nourriture, est crucial.
Calligraphie et peinture  Au Japon la calligraphie et la peinture ont pour fondement l'art du trait. Cet art est différent de ce que l'Occident considère comme un trait, tracé, limite ou contour. L'essence de la chose est dans le trait, et non pas dessinée ou peinte avec des traits, limites ou contours.  En calligraphie, il en va de même. Le sens est d'abord dans le trait, et non pas signifié par des traits. C'est ce que l'on dit lorsqu'on parle d'un « trait vivant » dans la peinture ou la calligraphie japonaises. Le ma est un élément constituant de cette vie du trait. En effet, les traits s'enchaînent et c'est cet enchaînement, appelé kimyaku (気脈?, « enchaînement du ki »), qui est « l'élément le plus important de la calligraphie ». Le ma est l'intervalle entre les traits qui sépare et à la fois relie les traits entre eux. Si l'on s'arrête entre deux traits, pour réfléchir ou reprendre de l'encre, il n'y a pas d'enchaînement, pas d'intervalle vivant, mais au contraire le trait est mort. « Grâce au kimyaku, les caractères ne sont pas constitués de traits distincts, mais forment un tout vivant. Il faut l'avoir constamment à l'esprit et ne jamais arrêter un caractère en cours de route pour le reprendre — car dans ce cas il serait mort ».  Le ma ne répond pas à une logique géométrique, mais à une intuition enracinée dans l'esthétique du kokoro (こころ), propre à l'esprit japonais, où l'on ne reprend jamais un trait, où l'on ne corrige jamais un intervalle.
La notion de ma est centrale pour comprendre que l'art classique japonais n'est pas une recherche du vide, mais une voie (道, dō?), c'est-à-dire le dépassement de la dualité du vide et du plein : « Le concept de ma est également utilisé en dehors des arts de la scène. Dans leur tradition picturale, les peintres japonais cherchent à créer un “vide plein de sens” par l'utilisation des espaces blancs ». Le vide dans l'art japonais n'est donc pas le néant, contrairement à une interprétation erronée largement répandue en Occident.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ma_(esth%C3%A9tique))



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[noirage]
Mono no aware (物の哀れ?) est un concept esthétique et spirituel japonais, pouvant être traduit comme « l'empathie envers les choses » ou « la sensibilité pour l'éphémère », utilisée par Motoori Norinaga dans son interprétation du Genji monogatari.
L'expression mono no aware est composée du mot 物, signifiant « chose », et de l'interjection 哀れ. Couramment utilisée à l'époque Heian, on pourrait traduire cette interjection par « ah ! ». Elle témoigne d'une surprise mesurée, contrôlée. Ainsi cette expression articulée autour de la particule japonaise の signifie très littéralement « l'aspect ah ! des choses ». Cependant, pour mieux comprendre l'expression, on peut la rapprocher d'équivalents européens, par exemple « lacrimae rerum » ou « memento mori ».
Ivan Morris, spécialiste du Dit de Genji, écrit dans The World of The Shining Prince, estime qu'on peut comprendre une différence fondamentale entre la culture japonaise et la culture européenne en comparant les expressions 物の哀れ et memento mori, qui reflètent chacune deux paradigmes qui ne mettent pas l'accent sur les mêmes réalités. La plus grande différence est peut-être celle de l'emphase. Le christianisme, tout en nous rappelant l'impermanence et la vanité des choses de ce monde, ne s'étend généralement pas sur le thème et préfère mettre l'accent sur la dichotomie entre péché et vertu. Le bouddhisme japonais, au contraire, s'est préoccupé de la nature fuyante du monde phénoménal.  Tandis que 物の哀れ se pose dans la description résignée et la contemplation, memento mori pousse à l'action, et donc au carpe diem.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mono_no_aware)




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Le wabi-sabi (侘寂?) est une expression japonaise désignant un concept esthétique, ou une disposition spirituelle, dérivé de principes bouddhistes zen, ainsi que du taoïsme.
Le wabi-sabi relie deux principes : wabi (solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, dissymétrie…) et sabi (l'altération par le temps, la décrépitude des choses vieillissantes, la patine des objets, le goût pour les choses vieillies, pour la salissure, etc.). Le wabi fait référence à la plénitude et la modestie que l'on peut éprouver face aux phénomènes naturels, et le sabi, la sensation face aux choses dans lesquelles on peut déceler le travail du temps ou des hommes.
[  ]
Cette éthique apparaît au XIIe siècle ; elle prône le retour à une simplicité, une sobriété paisible pouvant influencer positivement l'existence, où l'on peut reconnaître et ressentir la beauté des choses imparfaites, éphémères et modestes.  L'art du kintsugi, qui consiste à souligner d'or les failles d'un objet cassé au lieu de les masquer, s'inscrit dans le courant du wabi-sabi en invitant à admirer l'imperfection des fêlures de l'objet. Les bols (chawan) anciens, abîmés et réparés selon la technique du kintsugi, sont particulièrement prisés avec leurs cicatrices recouvertes d'or où l'imperfection est mise en valeur. A l'étranger  Le principe du wabi-sabi peut aussi être appliqué en dehors de la culture japonaise, par exemple à la culture européenne3 :      Wabi : Des glaneuses et L'Angélus peint par Jean-François Millet, La Joconde, ou encore Le Vieil Homme et la Mer, écrit par Ernest Hemingway.     Sabi : les anciennes cathédrales et églises, certains paysages urbains en Europe.
[  ]
Céline Santini, Kintsugi, l'art de la résilience, Paris, Editions First, 19 avril 2018, 248 p. [  ] , partie 1, p. 8 :
« Le Kintsugi s’inscrit dans la pensée japonaise du « Wabi Sabi » (Wabi : humilité face aux phénomènes naturels ; Sabi : ce que l’on ressent face au travail du temps ou des hommes) qui invite à reconnaître la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites, et atypiques. En acceptant de s’ouvrir au Wabi Sabi, on va à contre-courant des modèles standardisés et artificiels modernes. Le Wabi Sabi invite au contraire à la contemplation, et au détachement par rapport à la perfection. Il souligne le caractère irréversible du temps qui passe et l’aspect éphémère de toute chose, et appelle à apprécier l’humble beauté des choses simples, patinées par les années et les épreuves… »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Wabi-sabi)



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[intelligence]
– [  ] le référentiel egocentré et le référentiel allocentré.
– Oui. [  ] on peut donc résumé d'une façon un peu caricaturale tout cela en disant que je peux percevoir l'espace, le monde, soit de mon point de vue, c'est-à-dire egocentré, soit du point de vue de l'espace indifférent par rapport à moi. Et c'est ce que nous appelons le point de vue allocentré, au fond cartographique. [  ]. Mais il y a d'autres référentiels. Par exemple, le référentiel hétérocentré. Nous parlions de l'empathie, je peux prendre autrui comme référence. [  ]
– Alors par exemple, [   ] si je dis "vous êtes à ma gauche", c'est un point de vue egocentré, si je dis "vous êtes devant la fenêtre [  ]", c'est un point de vue allocentré. [  ] Et le point de vue hétérocentré, alors, ce dire quoi ?
– Si vous dites que je suis en face des personnes de la régie qui veulent bien enregistrer cette émission, c'est un point de vue hétérocentré. Nous les prenons eux, même si je ne les vois pas, comme référence.
(Alain Berthoz, Matières à penser - 21/08/2018 - La simplexité, ou comment s’inspirer du vivant pour penser l’innovation technologique, avec Alain Berthoz, 37'20)



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[éco-logique][formule][amphibo-logique]
Moi je m'intéresse beaucoup depuis quelque temps à la pensée orientale, puisque nous allons être, et les jeunes vont l'être encore plus que nous, confrontés à cette différence. Dans la culture orientale, on est beaucoup plus proche de la nature, on parle beaucoup plus de considérations qui souvent sont poétiques et non pas vraiment rationnelles…
(Alain Berthoz, Matières à penser - 21/08/2018 - La simplexité, ou comment s’inspirer du vivant pour penser l’innovation technologique, avec Alain Berthoz, 40'40)


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[bio-logique]
– D'autres petits organismes vous ont intéressés.
– Oui, les intrahumains. Hein ? Ceux qui vivent à l'intérieur de nous. Ils sont même plus nombreux que les cellules de notre corps. Vous savez, toutes les bactéries dans notre système digestif, voilà c'était la découverte du microbiote et tous les impacts que ça a sur notre vie émotionnelle, cognitive [  ].
[  ]
– Domaine de recherches en plein développement.
(La Tête au carré - vendredi 28 juin 2019 - La dernière de La Tête au Carré, 50'30)



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[intelligence][-age]
intelligence = tissage
-> apprentissage [apprentissage]



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[bio-logique]
Régime anti-candida : une solution efficace ?
(https://www.prevention-sante.eu/actus/regime-anti-candida-solution-efficace)
+
Huiles essentielles anti-fongiques :
https://www.aude-maillard.fr/mycoses-huiles-essentielles-traitement-champignon/

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[brachy-logique][abrégé][simplexité]
Leibniz, qui fut avec Newton le cerveau le plus productif de son temps, se faisait fort d'expliquer les grandes lignes de sa pensée (pourtant complexe) à n'importe quel honnête homme de son temps en un quart d'heure.
(Christian Godin, La philosophie (de l'âge classique à nos jours) pour les nuls, Introduction, p.1)
+
Spinoza, La droite manière de vivre, ed. Allia
David Hume, Abrégé du Traité de la nature humaine, ed. Allia
Carlo Cafiero, Abrégé du "Capital" de Karl Marx



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[maudit][STO]
De plus petits YouTubeurs vont dès lors copier le format « Essayez de ne pas être mal à l’aise ». Le YouTubeur Gros Patapouf est l’un d’eux. Contacté par Twitter, il m’explique : « YouTube fonctionne comme ça. Dès qu’un truc marche, tout le monde copie, surtout quand c’est Squeezie qui le fait. Quand on fait des vidéos sur un truc qu’on aime vraiment et que ça marche pas, c’est pas encourageant. Donc faut se forcer à faire des trucs qu’on aime moins mais qui marchent pour se former une communauté assez grande. Et une fois qu’on a percé, là on peut enfin faire ce qu’on aime en faisant des vues. »
(https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-sur-les-reseaux/20161117.RUE4245/malaisetv-le-challenge-c-est-de-regarder-la-video-jusqu-au-bout.html?fbclid=IwAR3NsZ-zb8tkAfbJX4z2lOVa2ct1UR_CgdoJWlnUTXHantIFoE6bMQ7htT4)


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Avoir la vie sauve, qui peut.
Qui peut avoir la vie sauve qui peut…


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[nokidding]
– T'as un projet, avec elle ?
– Un projet ?
– Fonder une famille, avoir des enfants, l'épouser, un truc comme ça !
– Je sais pas. Pourquoi ça y'intéresse tout à coup ? Parce que je m'interrogeais sur la famille. Tu te souviens comment papa était avec maman ?
– Ouais, Charly, je m'en souviens.
– Ça fait réfléchir. T'as pas peur de te reproduire, toi ? T'es conscient que notre père était fou à lier et que toi et moi on a son sang pourri dans nos veine ?
– Notre père buvait, Charly.
– Touché. C'est le cadeau qu'il nous a fait. Ce sang-là. [  ]
(Les frères Sisters [film], 9'50)


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Son père Friedrich Wieck, célèbre professeur de piano, fait d'elle [Clara Schumann, née Wieck à Leipzig le 13 septembre 1819] une concertiste prodige dès l'âge de 9 ans.
En 1827, l'année de ses huit ans, elle rencontre Robert Schumann, qui étudie auprès de son père : lui est âgé de dix-sept ans. Clara donne son premier concert au Gewandhaus de Leipzig, où elle est remarquée par Goethe. En tournée à Paris, elle connaît un triomphe. Dès 1829, Clara publie ses premières œuvres, Quatre Polonaises [  ]  À l'âge de seize ans, elle s'éprend de Robert Schumann. Celui-ci demande sa main à son père lorsque la jeune fille atteint sa 18e année. [  ] Le mariage est finalement célébré en 1840 à Schönefeld en exécution d'une décision judiciaire. Huit enfants, dont Felix Schumann, vont naître de leur union, ce qui a pour conséquence de ralentir sérieusement le parcours musical de Clara.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Clara_Schumann)


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[abrégé]
Clara [Schumann] s'occupe du foyer, parfait sa culture générale négligée durant ses années d'enfant prodige en lisant Goethe, Shakespeare, Jean Paul, étudie les œuvres de Bach, Beethoven, Chopin et bien sûr de Schumann. Elle réalise les réductions pour piano de ses œuvres orchestrales, compose quelques pièces pour piano. Les Schumann font salon, organisent des concerts et des lectures, reçoivent…
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Schumann)


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[bio-logique]
Il travaille avec acharnement mais se plaint déjà de « douleurs infinies dans le bras ». Bientôt, il se plaindra d'une paralysie de la main droite qui le contraindra à abandonner la carrière de virtuose, sans grands remords il est vrai.  La « paralysie » de Schumann n'a pas encore été tirée au clair. Le compositeur lui-même l'a attribuée à un appareil de son invention pour stimuler la dextérité. Cet appareil, dont nous n'avons aucune description (Schumann l'appelle Cigarrenmechanik), peut avoir occasionné une tendinite qu'il traite avec des bains et des compresses, puis par homéopathie. Par la suite, Schumann ne se servira pas de son index droit pour jouer au piano, et non du majeur ou de l'annulaire qui lui posaient des problèmes en 1830. Le problème peut être éventuellement dû au traitement d'une maladie vénérienne (cf. infra) ou à une dystonie, semblable à celle dont a souffert le pianiste Leon Fleisher.
  À cette époque (1831-1832), il a une liaison avec une certaine Christel Mc Garten, à qui il donnera le surnom de « Charitas ». Il contracte auprès d'elle une infection vénérienne, qui lui fera dire le 19 février 1855 « En 1831 j'ai été infecté syphilitiquement et traité à l'arsenic ». La syphilis serait-elle la cause de son déclin ultérieur, aboutissant au stade de paralysie générale ? L'hypothèse a été maintes fois avancée, mais il faut la relativiser car, à l'époque, on ne faisait pas clairement la distinction entre les maladies vénériennes. Schumann lui-même note dans son journal : « des douleurs qui me mordent et me rongent […] un lion entier qui me déchire ». Or, le chancre syphilitique est indolore.
[  ]
Les tendances de Schumann à l'hypocondrie et à la dépression seront accentuées par la mort de sa belle-sœur Rosalie, puis de son frère Julius, et enfin par l'épidémie de choléra qui sévit en Allemagne au cours de l'année 1833.

En outre sa santé [à Robert Schumann] empire. Il est sujet à des phobies, des crises d'angoisse, des vertiges, qui s'accentuent au cours des voyages.  Au retour de Russie les symptômes s'aggravent et à l'automne 1844, il sombre dans une profonde dépression14, accompagnée des symptômes déjà connus et d'un acouphène qui reviendra par la suite.
[  ]
La santé de Schumann s'améliore mais reste fragile.
[  ]
À l'été de 1852 ses troubles le reprennent, l'acouphène revient, et il doit laisser la baguette à son assistant Tausch jusqu'en décembre.
[  ]
Les troubles le reprennent l'été suivant, accentués de douleurs rhumatismales et de lombalgie. En août apparaissent des troubles de la parole.
[  ]
En [  ] 1854 [  ] De retour à Düsseldorf, son acouphène le reprend et le 17 février tourne en hallucinations acoustiques. Dans ses hallucinations il entend un thème qu'il note et sur lequel il compose les Variations des esprits (Geistervariationen) les jours suivants. Le 27, il sort de chez lui, en pantoufles, et, après avoir traversé Düsseldorf sous la pluie, se jette prétendument dans le Rhin. Clara se réfugie avec ses enfants chez une amie et le 4 mars Robert est conduit à l'asile du Dr Richarz à Endenich, près de Bonn, dont il ne sortira plus.
Pendant l'été 1854 il se repose, lit, effectue de nombreuses promenades à pied dans les environs en compagnie d'un gardien. Il attend en vain des nouvelles de Clara qui ne lui communique même pas la naissance de son fils Felix le 11 juin. Elle lui écrit une première lettre en septembre.
  Durant la période suivante son état s'améliore. Il reçoit des visites, de Brahms, de Joachim, de Bettina von Arnim. Jusqu'en juillet 1855 il entretient une correspondance abondante et s'occupe de l'édition de ses œuvres, compose des accompagnements de piano pour les Caprices de Niccolò Paganini, un prélude de choral et d'autres œuvres qui seront détruites par la suite. Après sa visite à Robert en mai 1855, Bettina écrit à Clara que selon elle le compositeur a été atteint seulement d'une « crise nerveuse » et qu'on doit le sortir au plus tôt de l'asile.
Clara rencontre alors le Dr Richarz et lui expose qu'il n'est pas question de faire rentrer un Robert « à demi-guéri » à la maison. Le déclin de celui-ci s'accentue lorsqu'il se rend compte qu'il n'a plus d'espoir de sortir. Il écrit sa dernière lettre à Clara le 5 mai. À partir du printemps 1856 il refuse la nourriture. Les 16 et 17 avril 1856 il brûle les lettres de Clara et d'autres papiers personnels. Le 23 juillet 1856, Robert est mourant. Clara se décide finalement à le revoir. « Il me sourit, écrira-t-elle, et d'un grand effort m'enserra dans ses bras. Et je ne donnerais pas cette étreinte pour tous les trésors du monde ». Le 29 juillet, dans l'après-midi, Robert Schumann meurt des suites d'une cachexie.
[  ]
Ses écrits révèlent un être cultivé, intelligent, perspicace, résolument ennemi de la médiocrité mais ouvert aux idées nouvelles et dépourvu de jalousie. Sa forte sensibilité tendait facilement à s'exacerber ; il était enclin à l'hypocondrie et souffrait de nombreuses phobies (des lieux élevés, des clés, des objets coupants, des hôpitaux psychiatriques…). Sa tendance appuyée à la mélancolie n'excluait pas l'humour qui chez lui pouvait être sec ou tendre, cinglant ou bienveillant. Introverti, il réagissait aux situations de tension nerveuse par la somatisation ou l'alcoolisme.
[  ]
Après la mort de Robert Schumann, Richarz [Le docteur Richarz d'Endenich] a émis l'hypothèse de la syphilis, hypothèse soutenue tacitement par Clara Schumann et encore répandue de nos jours. Le procès-verbal d'autopsie ne vient pas à l'appui de cette hypothèse, ni le fait que Schumann n'a pas souffert de troubles de la mémoire et que son écriture ne s'est pas dégradée. Concernant son état mental, différents symptômes observables par les écrits du personnel de santé de l'époque ainsi qu'à travers ses correspondances appuient la théorie du trouble bipolaire. Le psychanalyste Udo Rauchfleisch conclura après sa mort à une psychose schizoïde. Une autre position est représentée par Uwe Peters qui, après étude des documents disponibles, émet l'hypothèse que Schumann n'était atteint d'aucune maladie mentale, bien qu'il ait été meurtri par sa relation devenue conflictuelle avec Clara, corroborant ainsi le jugement et la conviction de Bettina von Arnim.  Le dossier est donc sujet à de nombreuses controverses, Schumann disant lui-même : « La meilleure critique est celle qui semble faire apparaître l'original ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Schumann)


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[taisage][s'injustifier]
[Robert] Schumann, qui s'exprimait brillamment par écrit, était un médiocre orateur. Il était taciturne et s'exprimait d'une voix faible, voire inintelligible. Sa réaction à l'offense (ou ce qu'il percevait comme tel) était souvent de se lever et de quitter les lieux sans un mot.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Schumann)


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[intelligence][humour][psycho-logique]
[Le docteur Richarz d'Endenich], qui souffrait lui-même de troubles de l'ouïe, n'était pas le plus à même de comprendre la psychologie de Schumann. Il recherchait systématiquement des signes de dérangement mental, par exemple lorsque Schumann lui demande « si Düsseldorf existe encore » après être resté des mois sans nouvelles des siens, ou lorsqu'il entend de la musique « dans sa tête », ce que Richarz interprète comme des hallucinations, ce qui suffisait à l'époque pour le maintenir enfermé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Schumann)


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[HN]
[  ] une culture à venir, surgie d'une révolution radicale, inouïe, imprévisible, dont celui qui écrit aujourd'hui ne sait qu'une chose : c'est que, tel Moïse, il n'y entrera pas.
(Roland Barthes, Le Plaisir du texte, cité par Bernard Comment, Roland Barthes, vers le neutre, p.17)


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[méta]!
J'imagine, je fantasme, je colorie et je lustre le grand livre sont je suis incapable : c'est un livre de savoir et d'écriture, à la fois système parfait et dérision de tout système, une somme d'intelligence et de plaisir, un livre vengeur et tendre, corrosif et plaisible, etc.
(Roland Barthes, RB par RB, cité par Bernard Comment, Roland Barthes, vers le neutre, p.17)
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[lexico-logique][néo-logique][méta]
Un fantasme, j'appelle ainsi un retour de désirs, d'images qui rôdent, qui se cherchent en vous, parfois toute une vie, et souvent ne cristallisent qu'à travers un mot, qui est le mot significatif et majeur, et qu'à partir de ce mot quand on l'a trouvé on induit du fantasme à son exploration, à son exploitation par différentes bribes de savoir ; et ça s'appelle la recherche. Au fond, le fantasme, ça s'exploite un peu comme une mine à ciel ouvert.
(Roland Barthes, CF cours du 12 janvier 1977, cité par Bernard Comment, Roland Barthes, vers le neutre, p.20-21)


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[noirage]
Ce monde est une abomination. Une abomination…
(Voix-off : Il a cessé de parler et n'a plus dit un mot.)
(Les frères Sisters [film], 33'15)



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[formule][TP]
– C'est une formule.
[  ]
– Cette formule, [  ] en homme de science que vous êtes, l'avez-vous expérimentée ?
[Il acquiesce pudiquement/subtilement/à demi].
(Les frères Sisters [film], 23'15)


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[politique]
– Un jour, il faudra bien en finir avec toute cette barbarie ! En finir avec toute cette violence ! Trouver une solution à tout ça en inventant une société nouvelle. Une société où les rapports entre les hommes seraient régis par la fraternité et l'absence de profits. Une société sans cupidité. Vous êtes d'accord ?
– Quel rapport avec votre formule ? Vous allez chercher de l'or, vous aussi ! Comme tout le monde !
– Mais mais mais, pour moi l'or n'est rien d'autre qu'un outil. [  ] Pour fonder une société nouvelle, une société qui consacrera non pas aux profits ni à l'or mais à son développement spirituel, à sa subsistance, rien de plus ! À l'éducation de ses enfants !
– Et vous allez la créer où, cette société ?
– À Dallas. [  ]
(Les frères Sisters [film], 38'35)
+
Générique de la série Dallas : « Dallas. Ton univers impitoyable… »
+
… créer notre Phalanstère…
(Les frères Sisters [film], 1:15'15)
+
– Tu y crois vraiment, toi, à cette société idéale de mes couilles ? [  ] toi, tu crois que ta société idéale peut changer les choses ?
– Pour vous, je sais pas. Mais pour moi, oui.
(Les frères Sisters [film], 1:20')
+
(AF)
// Spinoza, de la droite manière de vivre, ed. Allia, p.25-28


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[âge]
J'ai 35 ans et ma vie ressemble à un barillet vide.
(Les frères Sisters [film], 41')


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[minimalisme]
– Je m'aperçois seulement maintenant que vous n'avez que ça comme bagages. [  ]
– J'ai pas besoin de matériel. [  ]
(Les frères Sisters [film], 22'40)
+
On voyage léger.
(Les frères Sisters [film], 1:11')


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[âge][noirage]
Il changera. Nous changerons tous. De toute façon, nous n'avons pas le choix.
(Les frères Sisters [film], 1:16'30)


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[formule][noirage]
C'est la formule. Elle est très caustique à l'état pur. Je pensais qu'en la diluant, ça la rendrait inoffensive, mais je me suis trompé.
(Les frères Sisters [film], 1:16'50)





2019 07 28

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[physio-logique]
    Non seulement l’inconscient préside aux fonctions de notre organisme, mais il préside aussi à l’accomplissement de toutes nos actions, quelles qu’elles soient.
    C’est lui que nous appelons imagination et qui, contrairement à ce qui est admis, nous fait toujours agir, même et surtout contre notre volonté, lorsqu’il y a antagonisme entre ces deux forces.
Volonté et imagination
    Si nous ouvrons un dictionnaire et que nous cherchions le sens du mot volonté, nous trouverons cette définition : « Faculté de se déterminer librement à certains actes. » Nous accepterons cette définition comme vraie, inattaquable. Or, rien n’est plus faux, et cette volonté, que nous revendiquons si fièrement, cède toujours le pas à l’imagination. C’est une règle absolue, qui ne souffre aucune exception.
    Blasphème ! paradoxe ! vous écrierez-vous. Nullement. Vérité, pure vérité, vous répondrai-je.
    Et pour vous en convaincre, ouvrez les yeux, regardez autour de vous, et sachez comprendre ce que vous voyez. Vous vous rendrez compte alors que ce que je vous dis n’est pas une théorie en l’air, enfantée par un cerveau malade, mais la simple expression de ce qui est.
[  ]
Ainsi donc, nous qui sommes si fiers de notre volonté, nous qui croyons faire librement ce que nous faisons, nous ne sommes en réalité que pauvres fantoches dont notre imagination tient tous les fils. Nous ne cessons d’être ces fantoches que lorsque nous avons appris à la conduire.
(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #début, https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)




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[défausophie][apprentissage][physio-logique]
Qu’est-ce donc que la suggestion ? On peut la définir « l’action d’imposer une idée au cerveau d’une personne ». Cette action existe-t-elle réellement ? À proprement parler, non. La suggestion n’existe pas en effet par elle-même ; elle n’existe et ne peut exister qu’à la condition sine qua non de se transformer chez le sujet en autosuggestion. Et ce mot, nous définirons « l’implantation d’une idée en soi-même par soi-même ». Vous pouvez suggérer quelque chose à quelqu’un ; si l’inconscient de ce dernier n’a pas accepté cette suggestion, s’il ne l’a pas digérée, pour ainsi dire, afin de la transformer en autosuggestion, elle ne produit aucun effet.
Il m’est arrivé quelquefois de suggérer une chose plus ou moins banale à des sujets très obéissants d’ordinaire, et de voir ma suggestion échouer. La raison en est que l’inconscient de ces sujets s’était refusé à l’accepter et ne l’avait pas transformée en autosuggestion.
(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #10', https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)


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[psycho-sommation][apprentissage][pharmaco-logique][bio-logique]
Je reviens à l’endroit où je disais que nous pouvons dompter et conduire notre imagination, comme on dompte un torrent ou un cheval sauvage. Il suffit pour cela, d’abord de savoir que cela est possible (ce que presque tout le monde ignore), et ensuite d’en connaître le moyen. Eh bien ! ce moyen est fort simple ; c’est celui que, sans le vouloir, sans le savoir, d’une façon absolument inconsciente de notre part, nous employons chaque jour depuis que nous sommes au monde, mais que, malheureusement pour nous, nous employons souvent mal et pour notre plus grand dam. Ce moyen c’est l’autosuggestion.
Tandis que, habituellement, on s’autosuggère (sic) inconsciemment, il suffit de s’autosuggérer consciemment et le procédé consiste en ceci : d’abord, bien peser avec sa raison les choses qui doivent faire l’objet de l’autosuggestion et, selon que celle-ci répond oui ou non, se répéter plusieurs fois, sans penser à autre chose : « Ceci vient ou ceci se passe ; ceci sera ou ne sera pas, etc. », et si l’inconscient accepte cette suggestion, s’il s’autosuggère, on voit la ou les choses se réaliser de point en point.
Ainsi entendue, l’autosuggestion n’est autre chose que l’hypnotisme tel que je le comprends et que je définis par ces simples mots : Influence de l’imagination sur l’être moral et l’être physique de l’homme.
[  ]

C’est à l’éducation de l’imagination qu’il faut s’attacher, et c’est grâce à cette nuance que ma méthode a souvent réussi là où d’autres, et non des moindres, avaient échoué.
Des nombreuses expériences que je fais journellement depuis vingt ans et que j’ai observées avec un soin minutieux, j’ai pu tirer les conclusions qui suivent et que j’ai résumées sous forme de lois :
    1.    Quand la volonté et l’imagination sont en lutte, c’est toujours l’imagination qui l’emporte, sans aucune exception ;
    2.    Dans le conflit entre la volonté et l’imagination, la force de l’imagination est en raison directe du carré de la volonté ;
    3.    Quand la volonté et l’imagination sont d’accord, l’une ne s’ajoute pas à l’autre, mais l’une se multiplie par l’autre ;
    4.    L’imagination peut être conduite.
(Les expressions « en raison directe du carré de la volonté » et « se multiplie » ne sont pas rigoureusement exactes. C’est simplement une image destinée à faire comprendre ma pensée.)
D’après ce qui vient d’être dit, il semblerait que personne ne dût jamais être malade. Cela est vrai. Toute maladie, presque sans exception, peut céder à l’autosuggestion, si hardie et si invraisemblable que puisse paraître mon affirmation ; je ne dis pas cède toujours, mais peut céder, ce qui est différent.
Mais pour amener les gens à pratiquer l’autosuggestion consciente, il faut leur enseigner comment faire, de même qu’on leur apprend à lire ou à écrire, qu’on leur enseigne la musique, etc.
L’autosuggestion est, comme je l’ai dit plus haut, un instrument que nous portons en nous en naissant, et avec lequel nous jouons inconsciemment toute notre vie, comme un bébé joue avec son hochet. Mais c’est un instrument dangereux ; il peut vous blesser, vous tuer même, si vous le maniez imprudemment et inconsciemment. Il vous sauve, au contraire, quand vous savez l’employer d’une façon consciente. On peut dire de lui ce qu’Ésope disait de la langue : « C’est la meilleure, et en même temps la plus mauvaise chose du monde. »
[  ]
Quelle conclusion tirer de tout cela ?
Cette conclusion est bien simple et peut s’exprimer en peu de mots : nous possédons en nous une force d’une puissance incalculable qui, lorsque nous la manions d’une façon inconsciente, nous est souvent préjudiciable. Si, au contraire, nous la dirigeons d’une façon consciente et sage, elle nous donne la maîtrise de nous-mêmes et nous permet non seulement d’aider à nous soustraire nous-mêmes et à soustraire les autres à la maladie physique et à la maladie morale, mais encore de vivre relativement heureux, quelles que soient les conditions dans lesquelles nous puissions nous trouver.
Enfin et surtout, elle peut, elle doit être appliquée à la régénération morale de ceux qui sont sortis de la voie du bien.

(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #10'30 + … + 52' https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)
+
// Syndrome Pygmalion/Rosenthal



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[bio-logique][diét:éthique]
D’après ce qui vient d’être dit, il semblerait que personne ne dût jamais être malade. Cela est vrai. Toute maladie, presque sans exception, peut céder à l’autosuggestion, si hardie et si invraisemblable que puisse paraître mon affirmation ; je ne dis pas cède toujours, mais peut céder, ce qui est différent.
[  ]
(À ce propos, je dois dire qu’il n’est pas nécessaire de savoir quel organe est malade pour le guérir. Sous l’influence de l’autosuggestion « tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux », l’inconscient exerce son action sur cet organe qu’il sait discerner lui-même.)
[  ]
Tous les matins au réveil, et tous les soirs, aussitôt au lit, fermer les yeux et, sans chercher à fixer son attention, sur ce que l’on dit, prononcer avec les lèvres, assez haut pour entendre ses propres paroles et en comptant sur une ficelle munie de vingt nœuds, la phrase suivante : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. » Les mots « à tous points de vue » s’adressant à tout, il est inutile de se faire des autosuggestions particulières.
Faire cette autosuggestion d’une façon simple, aussi enfantine, aussi machinale que possible, par conséquent sans le moindre effort. En un mot, la formule doit être répétée sur le ton employé pour réciter des litanies.
De cette façon, l’on arrive à la faire pénétrer mécaniquement dans l’inconscient par l’oreille et, quand elle y a pénétré, elle agit. Suivre toute sa vie cette méthode qui est aussi bien préventive que curative.
De plus chaque fois que, dans le courant de la journée ou de la nuit, l’on ressent une souffrance physique ou morale, s’affirmer immédiatement à soi-même qu’on n’y contribuera pas consciemment [  ]
[  ]
S’il y a dans la salle des médecins ou des confrères pharmaciens, qu’ils ne me croient pas leur ennemi ; je suis au contraire leur meilleur ami. D’un côté, je voudrais voir inscrire dans le programme des Écoles de Médecine l’étude théorique et pratique de la suggestion, pour le plus grand bien des malades et des médecins eux-mêmes, et d’un autre côté, j’estime que, chaque fois qu’un malade va trouver un médecin, celui-ci doit toujours lui ordonner un ou plusieurs médicaments, quand même ceux-ci ne seraient pas nécessaires. Le malade, en effet, quand il va trouver son docteur, y va pour qu’on lui indique le médicament qui guérira. Il ne sait pas que, le plus souvent, c’est l’hygiène, le régime qui agit ; il y attache peu d’importance. C’est un médicament qu’il lui faut.
Si, à mon avis, le médecin prescrit seulement à son malade un régime sans aucune médication, celui-ci sera mécontent, il se dira que c’était bien inutile de se déranger pour qu’on ne lui donne rien à prendre, et souvent il ira trouver un autre docteur. Il me semble donc que le médecin doit toujours prescrire des médicaments à son malade et, autant que possible, pas de ces médicaments spécialisés autour desquels on fait tant de réclame et qui ne valent, le plus souvent, que par la réclame qu’on leur fait, mais bien des médicaments formulés par eux-mêmes, qui inspirent au malade infiniment plus de confiance que les pilules X ou les poudres Y qu’il peut se procurer facilement dans toute pharmacie, sans qu’il soit besoin d’aucune ordonnance.
[  ]
Mais en admettant même qu’elle [la suggestion] offre quelque danger (ce qui n’est pas), je demanderais à celui qui me ferait cette objection quelle est la chose que nous employons qui est sans danger. Est-ce la vapeur ? Est-ce la poudre ? Sont-ce les chemins de fer, les navires, l’électricité, les automobiles, les aéroplanes ? Sont-ce les poisons que nous, médecins et pharmaciens, employons chaque jour à dose infinitésimale et qui peuvent foudroyer le malade si, dans un moment d’inattention, nous avons le malheur de tromper dans une pesée ?

(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #… + #27'30 + #30'30+35'+41'30, https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)


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[parabole][ana-logique]
Pour vous bien faire comprendre la façon dont la suggestion agit dans le traitement des tares morales, j’emploierai la comparaison suivante : supposons que notre cerveau soit une planche dans laquelle sont enfoncées des pointes représentant nos idées, nos habitudes, nos instincts, qui déterminent nos actions. Si nous constatons qu’il existe chez un individu une mauvaise idée, une mauvaise habitude, un mauvais instinct, en somme, une mauvaise pointe, nous en prenons une autre qui est l’idée bonne, l’habitude bonne, l’instinct bon, nous la plaçons directement sur la tête de la mauvaise pointe et nous donnons dessus un coup de marteau, autrement dit, nous faisons de la suggestion. La nouvelle pointe s’enfoncera d’un millimètre, par exemple, tandis que l’ancienne sortira d’autant. À chaque nouveau coup de marteau, c’est-à-dire à chaque nouvelle suggestion, elle s’enfoncera encore d’un millimètre et l’autre sortira d’un millimètre, de sorte que, au bout d’un certain nombre de coups, l’ancienne pointe sera complètement sortie et remplacée par la nouvelle. Cette substitution opérée, l’individu lui obéit.
(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #39'30, https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)



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[neutralisage]
[  ] la suggestion curative.
Quelle que puisse être l’affection du sujet, qu’elle soit physique ou morale, il importe de procéder toujours de la même façon et de prononcer les mêmes paroles avec quelques variantes, suivant les cas.  Vous dites au sujet : [  ]
« S’il vous arrive aussi parfois d’avoir des mouvements d’impatience ou de colère, ces mouvements, vous ne les aurez plus ; vous serez, au contraire, toujours patient, toujours maître de vous-même, et les choses qui vous ennuyaient, vous agaçaient, vous irritaient, vous laisseront dorénavant absolument indifférent et calme, très calme. »
(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #… + #26'15, https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)


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[no effort][hoptique]
« Donc, lorsque vous désirerez faire quelque chose de raisonnable, lorsque vous aurez à faire une chose qu’il est de votre devoir de faire, pensez toujours que cette chose est facile. Que les mots : difficile, impossible, je ne peux pas, c’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de… disparaissent de votre vocabulaire : ils ne sont pas français. Ce qui est français, c’est : c’est facile et je peux. Considérant cette chose comme facile, elle le devient pour vous, alors qu’elle semblerait difficile aux autres, et cette chose, vous la faites vite, vous la faites bien, vous la faites aussi sans fatigue, parce que vous l’aurez faite sans effort. Tandis que, si vous l’aviez considérée comme difficile ou impossible, elle le serait devenue pour vous, tout simplement parce que vous l’auriez considérée comme telle. »
(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #… + #28'30, https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)





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[pharmaco-logique]
L’autosuggestion est, comme je l’ai dit plus haut, un instrument que nous portons en nous en naissant, et avec lequel nous jouons inconsciemment toute notre vie, comme un bébé joue avec son hochet. Mais c’est un instrument dangereux ; il peut vous blesser, vous tuer même, si vous le maniez imprudemment et inconsciemment. Il vous sauve, au contraire, quand vous savez l’employer d’une façon consciente. On peut dire de lui ce qu’Ésope disait de la langue : « C’est la meilleure, et en même temps la plus mauvaise chose du monde. »
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On m’opposera peut-être qu’il y a danger à employer la suggestion, qu’on peut s’en servir pour faire le mal. Cette objection n’a aucune valeur, d’abord parce que la pratique de la suggestion serait confiée à des gens sérieux et honnêtes, aux médecins des maisons de correction, par exemple, et que, d’autre part, ceux qui cherchent à s’en servir pour le mal n’en demandent la permission à personne.
Mais en admettant même qu’elle offre quelque danger (ce qui n’est pas), je demanderais à celui qui me ferait cette objection quelle est la chose que nous employons qui est sans danger. Est-ce la vapeur ? Est-ce la poudre ? Sont-ce les chemins de fer, les navires, l’électricité, les automobiles, les aéroplanes ? Sont-ce les poisons que nous, médecins et pharmaciens, employons chaque jour à dose infinitésimale et qui peuvent foudroyer le malade si, dans un moment d’inattention, nous avons le malheur de tromper dans une pesée ?
(Émile Coué - La Maîtrise de soi-même par l'auto-suggestion consciente, #… + #41'30, https://fr.wikisource.org/wiki/La_Ma%C3%AEtrise_de_soi-m%C3%AAme_par_l%E2%80%99autosuggestion_consciente)


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[po:éthique][esth:éthique]
[  ] c'est enfin faire sentir qu'il n'y a pas de Littérature sans une Morale du langage.
(Roland Barthes, Le degré zéro de l'écriture, "introduction", p.12)
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[  ] toute Forme est aussi Valeur [  ]. Dans n'importe quelle forme littéraire, il y a le choix général d'un ton, d'un éthos, si l'on veut, et c'est ici précisément que l'écrivain [  ] s'engage. [  ] l'écriture est donc essentiellement la morale de la forme [  ].
(Roland Barthes, Le degré zéro de l'écriture, qu'est-ce que l'écriture ?", p.18+p19)



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[à gilles]
Ah non non, à part la nouvelle supplémentation de vitamines D et B12, presque rien n'est pris en charge. À commencer par le plus lourd, la réforme, que dis-je, la révolution alimentaire que j'entreprends – plus averti que jamais. Du coup, je n'ose plus ouvrir mon relevé de compte, j'avoue ; ) Et n'investis que modérément dans les jus de légumes certes on ne peut plus bénéfiques mais qui ont vite fait de broyer tout plein de légumes, et le budget – au moins dans ma tête. Du coup, salades, mais nutritivement insuffisantes et que je digère surtout de plus ne plus mal depuis peu, et surtout fruits fruits fruits... mais contre la candidose (merci les antibiotiques ? voire l'appartement de bessèges ?) certains les déconseillent assez largement. Mais, pas le choix. Si je veux du cru... D'autant que, d'après mon spécialiste préféré, même pour la candidose, tant que c'est cru, il y a à se priver de rien, le principal étant tout simplement de restaurer l'intestin et de rééquilibrer son contenu, sa flore, son microbiote comme on dit aujourd'hui. Et avec le cru, les jus, le ménagement, les jeûnes, ça se fait à peu près tout seul. Bon, alors j'essaie, j'insiste... Prudemment, mais expérimentalement quand même. De toute façon, j'ai pas trop le choix : /
Et malheureusement le sommeil, c'est toujours pas ça. Entre autres réglages améliorables, auxquels je travaille, expérimentalement, mais... auxquels je travaille... autant que je peux... ; /)
– Les légumes frais sont moins coûteux que la viande, non? Tu as toujours ton robot pour faire tes jus?
–  Mais bien plus coûteux que les céréales, féculents et légumineuses que je mangeais systématiquement, à chaque pas, pour tenir l'estomac. La viande j'en mangeais déjà moins depuis longtemps. Toujours mon extracteur bon marché, oui. Heureusement ! Sans lui, ce serait pas possible. Il est un peu fendu, mais, j'y fais très attention, lui allège le travail et le tiens toujours en main (sous la pression) pour qu'il craque le plus tard possible ! ; )



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[autophilosophe][brachy-logique][formule]
Le jeune apothicaire [Émile Coué, Émile Coué de La Châtaigneraie, fils d'Exupère Coué de La Châtaigneraie, originaire de Molac dans le Morbihan, et de Catherine Élisa Prévost mariés à Troyes en 1856, est issu d'une famille d'ascendance noble bretonne mais de condition modeste.] aurait pris l'habitude de joindre aux remèdes qu’il vend des paroles encourageantes. Et il aurait noté que les malades qu’il persuade aisément, en sachant trouver les mots justes, de l’efficacité des traitements, s’en trouvent mieux. Progressivement, il découvre ainsi ce que l’on nommera l’effet placebo.
« Vous allez voir, ceci vous fera beaucoup de bien… Et ce n’est qu’un début ! »  Les témoignages de reconnaissance affluent bientôt.
Observations :
Ses premières années d’expérience lui font prendre conscience de l’efficacité de la suggestion et de l’action déterminante de l’imagination dans le processus de guérison. Coué commence à développer les premiers principes sur lesquels il bâtira plus tard sa méthode.  Toute maladie est double, produisant ses effets sur la condition physique du patient, mais aussi sur son moral. En guidant l’imagination de manière positive, il est possible de faire pencher la balance du bon côté et par là même de déterminer la guérison. Ainsi, lorsqu’un malade se persuade que la guérison va se produire, celle-ci se produira si elle est possible. Si elle ne l’est pas, il pourra néanmoins obtenir par la suggestion une amélioration optimale de son état.
Parallèlement, Coué apprend l'existence d'un médecin original, le docteur Ambroise-Auguste Liébeault qui exerce à Nancy et obtient des résultats étonnants par la pratique de l'hypnose. Il lui rend, en 1886, une première visite, et se passionne dès lors pour cette discipline relativement nouvelle fondée sur l'efficacité de la suggestion verbale. Il prend également connaissance des travaux du professeur Hippolyte Bernheim, dans lesquels il trouve la confirmation des principes qu’il pressent et expérimente. Ces deux personnalités représentent l’École de Nancy, courant qui se distingue à l’époque, dans ses conceptions relatives à l’hypnose, de l’École de la Salpêtrière du docteur Charcot.
En 1901, il se rend à Nancy pour approfondir ses connaissances et suit quelque temps des conférences à la faculté de médecine. Sa méthode se précise, elle se fonde sur des principes simples tirés de ses observations :
     toute idée que nous avons dans l’esprit tend à devenir une réalité dans l’ordre du possible. Ainsi l’idée de guérison peut produire la guérison. Ou bien encore, sur le plan psychologique, considérer comme facile une chose à réaliser en facilite effectivement la réalisation ;
     notre être inconscient ou imaginatif, qui constitue la partie cachée de notre moi, détermine nos états physiques et mentaux. Il est en réalité plus puissant que notre être conscient et volontaire, qu’il englobe entièrement, et c’est lui qui préside à toutes les fonctions de notre organisme et de notre être moral. Donc chaque fois qu’il y a conflit entre l’imagination et la volonté, c’est toujours l’imagination qui l’emporte ;
     imagination et volonté doivent par conséquent travailler en synergie : lorsque la volonté et l’imagination sont en accord, elles ne s’additionnent pas l’une à l’autre, mais leurs forces se multiplient l’une par l’autre ;
     l’imagination peut être conduite par le moyen d'une autosuggestion méthodique.
Méthode Coué.
Renonçant apparemment à l'usage de l'hypnose autoritaire et directive, Coué élabore une méthode qui fait appel à la suggestion consciente et méthodiquement conduite d'idées positives. Coué condense sa méthode en une phrase-clef, « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux », à répéter 20 fois le matin et 20 fois le soir, en vue de conditionner l’imagination de manière favorable. En répétant cette formule de manière machinale, sans intervention de la volonté, il croit possible de faire pénétrer mécaniquement dans l’inconscient l’idée d’amélioration, de progrès. Et lorsque cette idée fait son chemin dans les profondeurs de l’inconscient, elle deviendrait agissante.  En 1910, il quitte son officine de Troyes pour s’établir à Nancy, où il fonde une « clinique libre » dans sa résidence de la rue Jeanne-d’Arc. Il y reçoit gracieusement les malades qui viennent le consulter, lors de séances individuelles ou collectives qui ont lieu dans son bureau où des guérisons se seraient produites en grand nombre. On vient bientôt à lui de tous les rangs de la société.  En 1913, Charles Baudouin, alors jeune licencié en philosophie, s’intéresse à ses travaux et contribue à le rendre célèbre. Associé à Baudouin, son premier disciple, Coué fonde l’École lorraine de psychologie appliquée.  En 1922, il publie La Maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente qui est traduit en plusieurs langues et connaît un succès retentissant. L'ouvrage fait sensation surtout en Grand-Bretagne et aux États-Unis, où il reçoit un accueil public triomphal.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Baudouin)
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NB : Émile Coué, auteur d'un seul et unique livre, très tardif.


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[bio-logique]
Curriculum santé ?
- Thierry Casasnovas
- Judith Albertat
- Irène Grosjean
- Norman Walker
- Émile Coué



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[Noirage]
[Scène du suicide assisté, euthanasie]
(Les frères Sisters [film], 1:34'-1:37')


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[bio-logique]
En effet, vous ne pouvez pas imaginer combien les fruits et les légumes crus sont des purifiants et des nettoyants de l'organisme tant notre alimentation d'aujourd'hui va à l'encontre totale de notre physiologie.  En mangeant cru, le corps va "enfin" avoir tellement de temps et d'espace libre, qu'il va mettre en route un mécanisme de DÉCRASSAGE MASSIF... qui peut parfois être lourd de conséquences aussi positif et curatif que soit ce coup de Karcher intérieur.  Pour moi, il est donc essentiel de prendre conscience que les effets de detox sont lourds de conséquences sur l'état mental et la façon dont le quotidien sera vécu. Même si la detox n'est pas là et très forte TOUT de Suite, elle est "en mouvement". Il n'y a rien de "figé".  Elle va agir par mouvement de "vagues". Elle pourra passer inaperçu le premier mois et devenir invivable 3 mois, voir 6 mois plus tard. Elle pourra disparaitre complétement (et là vous criez victoire) pendant 15 jours, un mois et finalement revenir de plus belle.  A vous de faire vos choix en conscience, pour ni vivre un cauchemar quotidien, ni finir par vous "sentir perdu" sur ce chemin alimentaire.  Aujourd'hui, pour ma part, j'apprends à "réadaptez" mes choix, pour "calmer" ces effets.
[  ]
 Thierry de vivre cru explique que les effets de la detox peuvent sur le moment "aggraver" les maux pour lesquels on lutte et ceux là même qu'on veut régénérer et guérir. "Qu'il faut faire CONFIANCE à son corps".  Je pense qu'il est très important de prendre conscience de ce que ça peut engendrer comme réactions.
[  ]
Alors oui MANGEZ CRU, mais faites vos choix par PALIERS, par ÉTAPES...   Via notre expérience, le  75 %  cru sera largement SUFFISANT si vous n'êtes pas atteint d'une maladie...  Et encore, tout dépends d'où vous "partez"!!... Il y a des étapes qu'il ne faut négliger pour vivre les choses de façon harmonieuse.
[  ]
Voici des astuces qui aident à évacuer les toxines de manières douces et vraiment efficaces : Brossez vous le corps tous les soirs avant d'aller à la douche ou avant de vous coucher. Utiliser une brosse en poils doux en composante naturelle. Faites du sport, oxygénez vous. Pour ma part je fait du trampoline 30 minutes par jour. Buvez de l'eau, des tisanes de plantes adaptées pour aider à "évacuer" les toxines. Prenez des compléments de plantes (sous formes de poudre/ gélules) pour soutenir et aider vos émonctoires. Vous pouvez demander de l'aide à Thierry de vivre cru pour connaitre les plantes qui vous sont adaptées.  Comment calmer la detox ? En réintroduisant les aliments cuits. Des légumes cuits à la vapeurs, des céréales sans gluten. Si vous ne pouvez vraiment plus faire face à vos symptômes de detox réintroduisez ces aliments cuits à chaque repas mais toujours en gardant à l'esprit que les aliments crus devront faire la part belle aux aliments cuits dans le meilleur des cas.
(http://www.sirenebio.fr/blog/436-manger-cru-la-detox-zone-de-turbulence)
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[  ] Là où cela se complique, c’est lorsque nous avons habitué notre corps à un grand nombre de substances toxiques quotidiennes (mauvaise nourriture, morte, grasse, sucrée, vide de nutriments, combinée à des graisses cuites toxiques, etc.) et que nous l’en « privons » d’un coup.
En mangeant des aliments non transformés, l’énergie vitale du corps est d’un coup libérée pour guérir et nettoyer l’organisme. Les organes se mettent alors à faire leur travail d’élimination des déchets présents avec plus de facilité, les toxines stockées dans les graisses se retrouvent remises dans le circuit pour être éliminées. Et les symptômes s’accumulent ! Cela peut être de la fatigue, le nez qui coule, maux de tête, problèmes digestifs, problèmes de peau, tous ces symptômes étant des ajustements en vue d’une meilleure santé.
[  ]
De même certains se sentent fatigués parce qu’ils ne sont plus soumis aux aliments qui les maintenaient en état d’excitation factice, comme le café, les sucres raffinés, la viande, etc. Une fois sevré, tout revient dans l’ordre pour une meilleure santé.
C’est un moment passager, même s’il peut se révéler pénible, qui ne devrait pas durer des semaines !
Les crudivores qui prétendent vivre des symptômes de détox, des semaines, des mois, voire des années après leur changement d’alimentation feraient bien de se poser des questions !
Si vous constatez des symptômes désagréables pendant des semaines, sans aucune amélioration de votre état, inutile de persister dans le malaise sans vous demander si vous mangez suffisamment, si vous ne mangez pas trop de graines oléagineuses, si vous avalez assez de feuilles vertes, salades vertes, légumes verts ou si vous ne mangez pas aussi des aliments néfastes ou si vous combinez bien les aliments entre eux… bref, il faut chercher !
Soit vous faites quelque chose de façon maladroite, soit encore plus probablement, votre mode de vie pèche dans d’autres domaines. En effet l’alimentation n’est pas tout ! L’exercice, le sommeil, le repos, l’eau, le soleil, l’air, les relations avec les autres, avec soi même… tout compte dans l’établissement d’une bonne santé.
(Anne-Marie, https://crudivegan.com/crudivore-est-ce-que-je-vais-tomber-malade)




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[épure][bio-logique]
Connaissez-vous la différence entre alimentation crue et alimentation vivante ?
[  ]
L’alimentation crue concerne des personnes vegan qui mangent des fruits, légumes, noix et graines, combinés de façon simple, en smoothies, jus, salades ou plats crus. C’est une alimentation très simple, très dépouillée. Elle est excellente pour la santé. Elle est presque parfaite parce qu’elle élimine la plupart des sources de toxines alimentaires, à condition de manger bio, ainsi que tout ce qui est trop gras, trop sucré, et trop salé.
C’est en tout cas le plus sûr moyen de se débarrasser de ses toxines. Elle a changé énormément ma vie, il y a presque 10 ans maintenant.
[  ]
A côté de cette alimentation crue, il y a les adeptes de ce qu’on appelle l’alimentation vivante. C’est encore une alimentation majoritairement crue. Moins stricte, on accepte les huiles de première pression vierges, les sucres complets, les sirops, d’érable, agave, etc. Cette alimentation contient beaucoup de graines germées, mangées quotidiennement, des aliments lacto-fermentés, comme la choucroute ou tout légume conservé dans de la saumure et d’une manière générale, des plats plus élaborés, plus compliqués.
[ ]
Toutes les deux font partie du groupe de la rawfood, ou vegan rawfood, comme disent les américains. En fait, le terme « raw » en anglais signifie « cru » mais pas seulement, ça veut dire aussi « naturel », « non transformé, non traité ». Elles excluent tous les aliments dévitalisés qui n’apportent que des calories vides, accélèrent le vieillissement et finissent par nous empoisonner. Les deux excluent la cuisson qui dénature les aliments et crée des toxines suivant le type de cuisson et la durée et température de cuisson.
(Anne-Marie, https://crudivegan.com/alimentation-crue-versus-alimentation-vivante-savoir-choisir)
+
Mais en tout cas, l'alimentation crue, c'est le plus sûr moyen de se débarrasser de ses toxines, de détoxifier son corps, d'éliminer tout ce qui l'encrasse, c'est une alimentation hyper saine, hyper épurée, et ça change énormément la vie [  ]
(Anne-Marie, Crudi Vegan - Alimentation cru Versus Alimentation vivante, 3')


#i
Chardon Marie
Fenouil
Curcuma
Graines germées







2019 07 29



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Notre disque mou.
À côté de nos disques durs, notre disque est mou.
À côté de nos disques durs, notre disque mou(d).
Notre disque mou(d)


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La Marieso(lier), le Karldo(lédec), le Clubdo(rothée)…

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[amphibo-logique]
Je dis vague.


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(AF)

(Alain Berthoz, La tête au carré - 12.05.2016 - La simplexité, avec Alain Berthoz, 23')


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(AF)
[intelligence][défausophie][apprentissage]’éco-logique][simplexité]
Tout le monde cherche à simplifier. Ceci conduit, en fait, à l'opposé de ce qu'on souhaite. Souvent à des solutions triviales, simples. Et le problème consiste justement à ne pas essayer de caricaturer en faisant semblant de simplifier, mais à trouver ces solutions qui quelquefois exigent des détours, d'inhiber des solutions évidentes. Par chez l'enfant, au début… [  ]. Et ce n'est [  ] qu'à partir d'un certain âge qu'ils inhibent cette façon apparemment simple de résoudre le problème et qu'ils remplacent cette stratégie cognitive [  ], donc simplexifier, [  ] c'est souvent éliminer, précisément, par l'inhibition les solutions apparemment simples. Pour les remplacer non pas par la complexité, mais par ces solutions élégantes dont l'évolution nous donne l'exemple.
(Alain Berthoz, La tête au carré - 12.05.2016 - La simplexité, avec Alain Berthoz, 26')


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[ARG]
Justement, pour agir et percevoir, nous savoir maintenant que le cerveau ne travaille pas avec une géométrie qui est la géométrie euclidienne, dont Poincaré disait qu'elle n'est peut-être pas la vraie mais la plus commode. En fait, le cerveau travail avec des géométries qui sont non-euclidiennes, qui sont apparemment plus complexe, mais… [  ]
(Alain Berthoz, La tête au carré - 12.05.2016 - La simplexité, avec Alain Berthoz, 31'30')


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(AF)
[intelligence][anthropo-logique]

(Alain Berthoz, La tête au carré - 12.05.2016 - La simplexité, avec Alain Berthoz, 33'50)



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[autophilosophe][karl]
[  ] qui relève de ces principes que nous avons d'analyse du monde qui nous permettent très rapidement, finalement, de saisir la réalité, même sans avoir tous les éléments. Parce que qu'est-ce que c'est que, au fond, avoir une intuition ? [  ] Mais l'intuition, c'est justement cette capacité qu'à notre cerveau, dans un monde incertain, d'aller, à partir d'informations souvent incomplètes, formuler des hypothèses.
(Alain Berthoz, La tête au carré - 12.05.2016 - La simplexité, avec Alain Berthoz, 35')


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[jus]**
3 (ou 4) courgettes
1 demi concombre
1 citron
3 quartiers d'ail
curcuma en poudre (1 c. à café)



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[bio-logique]
… candidose… symptômes…
(…)
Justement, quel régime alimentaire suivez-vous ?
Je ne mange plus de sucre, de produits sucrés, d’aliments industriels. Le gluten est fortement limité car je n’ai le droit qu’au petit épeautre parmi les céréales à gluten. Je peux manger des pâtes complètes de sarrasin, du riz complet, du petit épeautre mais à doses raisonnables.  J’ai le droit à deux fruits par jour mais uniquement parmi ceux qui ne sont pas acides : banane, pomme, poire, nectarine, pêche. Je ne peux pas boire d’alcool en dehors d’un verre de vin de temps en temps. Toutes les sources de levure sont interdites : pain, bière, roquefort…  Côté produits laitiers, je ne peux manger que du fromage à pâte dure au lait cru de brebis ou de chèvre, à raison de 3 fois par semaine. Si la viande blanche n’est pas limitée, la viande rouge ne doit pas être consommée plus de deux fois par semaine. Et je ne peux manger de pomme de terre qu’une fois par semaine.  Je suis encouragé à manger des légumes verts, de l’oignon, de l’ail, du curcuma, des amandes. Mais je dois éviter la tomate, les champignons et la betterave.
(https://www.lanutrition.fr/candidose-chronique-ma-vie-etait-devenue-un-enfer)
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(https://www.lanutrition.fr/lalimentation-anti-candidose)
+

(https://bonheuretsante.fr/aliments-a-eviter-soigner-candidose/)
+
… !
(https://bonheuretsante.fr/aliments-a-privilegier-durant-le-regime-contre-la-candidose/)
+
Mais !!

(Thierry Casasnovas - Questions & réponses n°131- candidose , anxiété, cancer et jeûne ...regenere.org, 17', https://youtu.be/9VTtenl1-fk)



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[simplexité]
Et c'est, j'espère, ce qui ressort le plus de ces vidéos. C'est la passion, j'ai une passion pour le vivant,je suis en amour pour le vivant, je suis en amour pour la beauté de cette création, je suis un contemplateur émerveillé [   ] de la beauté du fonctionnement du vivant. [  ] Je suis pas fasciné par le non-vivant, je suis pas fasciné par les machines : elles sont utiles, elles sont parfois impressionnantes, mais elles restent tellement ridicules par rapport à la capacité du vivant. Le vivant est absolument parfait, merveilleux et parfait.
(Thierry Casasnovas - Questions & réponses n°131- candidose , anxiété, cancer et jeûne ...regenere.org, 6'50)

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// Émile Coué
(Thierry Casasnovas - Questions & réponses n°131- candidose , anxiété, cancer et jeûne ...regenere.org, 8'30)


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[brachy-logique][épure]
Une argumentation systématique peut être portée jusqu'à la clarté la plus brute. Pourtant, quand la démonstration est décantée à l'extrême, il arrive aussi que sa fascination soit à la fois pleine et vide. Si une démonstration épurée appelle et retient, est-ce parce qu'elle embrasse tout ou par l'éclat de ses manques ? Spinoza s'est voulu basique, complet sur les principes et d'une concision intégrale, exhaustive. Il se tient, dit Nietzsche, dans l'ordre arachnéen. Mais son attrait profond, ce par quoi il fascine l'attention, tient aussi à son tissage propre de plein et de vide, avec ce qu'il a de manquant, d'énigmatique, d'abrupt, et donc d'inusable pour l'interprétation. Son épure demande à jamais le commentaire, qui commence avec lui par les gloses des scholies [/scolies], et ce qu'il n'a pas dit est peut-être ce qu'on commente le plus en lui. Bloc d'abstrait distillé, il est à la fois hot et cool.
(Judith Schlanger, Trop dire ou trop peu : la densité littéraire, p.80-81)
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infra : (Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.152)


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[brachy-logique][fragmentage]
Mais en matière d'art, Cioran a excellé sous forme brève : aphorismes, syllogismes, aveux brefs, maximes rapides. Comme si aller à la ligne représentait déjà un effort, comme s'il n'y avait pas de salut après le paragraphe. Cioran ne veut pas s'abandonner à la littérature, il propose au contraire une littérature de l'abandon, puisque à ses yeux aucun projet ne mérite d'être mené à son terme.
(Guillaume Erner, Le malheur des uns - par Guillaume Erner - 27/07/2018 - Emil Cioran ou la folie de l'espoir, 1', texte : https://www.franceculture.fr/emissions/le-malheur-des-uns/emil-cioran-ou-la-folie-de-lespoir)

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[généraliste][neutralisage][méta]
Il [Cioran] développe au fil de son œuvre un scepticisme généralisé qui rend impossible toute forme d’approfondissement.
Comme si l'engagement n'était rendu possible que par une vision superficielle des choses. La seule ontologie possible, la seule science des êtres envisageable, est une ontologie du fiasco. Tous les philosophes qui prétendent l'inverse sont des menteurs et des tyrans, à la manière d'Aristote, Saint Thomas d'Aquin ou Hegel. D’où finalement sa seule conviction, "une seule chose importe : apprendre à être perdant".
Pourquoi avoir choisi de vivre sans certitudes, en ne publiant que des demi-livres, selon ses mots ? [  ] Cioran renonça toute sa vie durant à toute forme de certitude, à toute lutte qui pourrait vouloir atteindre un but. [  ]
(Guillaume Erner, Le malheur des uns - par Guillaume Erner - 27/07/2018 - Emil Cioran ou la folie de l'espoir, 1'45, texte : https://www.franceculture.fr/emissions/le-malheur-des-uns/emil-cioran-ou-la-folie-de-lespoir)




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[autophilosophe][éco-logique][cosmo-logique][physio-logique}
Et les bio-chimistes, ce sont des gens qui s'intéressent aux réactions chimiques qui conditionnent la vie. Et c'est vraiment la base, en fait, de la [science ??] médicale. Et c'est quelqu'un [le Dr Campbell] qui a gardé son sens de l'observation, et qui a été assez humble pour laisser l'expérience lui parler, et ne pas imposer à l'expérience l'idée qu'il avait de ce que le réel était.
(Miguel Barthéléry, Le Chou Brave - Miguel Barthéléry, chercheur et passionné du cru !, 5'30)
+
Pour moi et, je pense, quand on est scientifique, on se doit de respecter l'expérience. L'expérience prévaut sur la théorie. Toujours. [  ] Donc la nature et l'expérience, c'est elles qui nous enseignent ce qu'on doit penser. Et il faut pas essayer de faire rentrer la nature dans nos schémas de pensée [sic]. Voilà.
(Miguel Barthéléry, Le Chou Brave - Miguel Barthéléry, chercheur et passionné du cru !, 30'45)


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[autophilosophe]
Ça, je vous dis ça, il y a pas de recherches [scientifiques] directes sur la chose, c'est des recoupements que j'ai faits, avec pas de lectures scientifiques auxquelles j'ai eu accès.
(Miguel Barthéléry, Le Chou Brave - Miguel Barthéléry, chercheur et passionné du cru !, 15')


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[minimalisme][épure][dié:éthique][bio-logique]
Donc il a fallu que je fasse cette expérience pour me rendre compte que je pouvais passer au cru [alimentation crue] très facilement. Je me suis aussi rendu compte que j'avais moins besoin de manger. Tout simplement moins envie et moins besoin. Ce qui m'étonnait aussi. Puisqu'on dit qu'un homme adulte devrait consommer 2500 calories par jour, et un homme adulte qui fait du sport [comme je le fais] au moins 3500. Bon, ben, j'ai fait le décompte, hein, de ce que je mangeais, en faisant du sport, j'ai fait mon petit calcul et je me suis rendu compte que je fonctionnais avec 1500 calories par jour. Et que je faisais du sport. Et que je mangeais à satiété et que je mangeais des fruits tout le temps. [  ] Et ça, ça m'a vraiment étonné. Et je me suis rendu compte effectivement que dans la nourriture traditionnelle, cuite, on a besoin d'un équivalent calorique de 2500 calories parce que c'est ce qui nous permet d'avoir un minimum du reste dont on a besoin, dont les vitamines, et dans lequel il reste très peu de choses, finalement. Les oligo-éléments, etc. [  ] Quand on a la nourriture vivante, on a besoin de très peu de nourriture vivante pour avoir toutes ces choses-là. Et ça, il a fallu que je fasse l'expérience de ça.
[  ]
Mais il y a tout un tas de choses qui font partie de la gestion de notre énergie qui sont peu ou mal étudiées, ou en tout mal enseignées si elles sont enseignées, dont on a cruellement besoin et qui nous permettraient effectivement de fonctionner avec beaucoup moins de nourriture, finalement. [  ] Encore une fois, ça il faut faire l'expérience.
(Miguel Barthéléry, Le Chou Brave - Miguel Barthéléry, chercheur et passionné du cru !, 22' + 27'30)


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[méta][notage]
[À yolande]


KARL :
Ah, je voulais te dire aussi que je me fais l'idée depuis quelque temps que ton ras-le-bol de cuisiner viendrait possiblement du plus profond de ton corps qui te tente de te signaler qu'il en peut plus, de ces bouffe compliquée, transformée, morte et toxique, et voudrait revenir à une alimentation de base,  primaire, toute simple... Juste à cueillir, presque ; )
🍓🍋🍌🍏


YOLANDE :
Oui merci Karl , je pense très honnêtement que c'est ça .... Et s'il n'y avait que ça ? J'aimerais bien .... Mais ? Pas sûr .... Bises et très bonne fin de journée à Toi À+ maman 🍓🍋🍇🍎🍐😜 Ah  Ah !!!
Au fait .... Tu ne devais pas écrire un livre toi si tu trouvais qq pour t'aider juste à l'écrire au brouillon bien sûr !!! Avant de peut-être l'imprimer ? Ça je pourrai peut-être le faire  ? si ça n'est qu'à copier ... Enfin !!! je ne sais pas comment ça marche tout ça .... Je suis complètement novice dans ce genre de truc .... Je dirai même ignare c'est peu dire ....

KARL :
Merci pour cette proposition d'assistance, dis donc ! mais... disons qu'entretemps je suis passé moi-même à l'action, sans attendre ! et à plus grande ampleur que prévu. Depuis deux ans et demi, je recopie à peu près tout ce que je croise : films, émissions radio, télé, internet, extraits de livre, etc. J'y passe les trois quarts de mes journées depuis lors, et ça devient gigantesque, auto-encyclopédique (et disons donc otto-encyclopédique), et extrêmement riche. Je copie-colle, recopie ou retranscris sur tous les sujets, et depuis quelque temps j'étiquette même directement. Et je compulse énormément de contenus : internet, radio, livres, films, etc. Bref, avec ces sources, j'ai au moins 10 livres/essais en puissance, et pop philosophiques –  comme je le fais depuis le départ mais audiovisuellement !
Et le boulot serait maintenant plutôt de classer tout ça, pour en faire des montages (comme j'adore faire et en ai le génie) ou alors des synthèses littéraires. Ce que je projette évidemment de faire toute affaire cessante si j'arrive à me guérir ! Et d'ailleurs, pour l'instant, autant que je peux, c'est l'étape à laquelle je m'attelle ou me ré-attelle justement et sérieusement avec Robbe-Grillet et tout ce que j'ai acculé justement de cette manière le concernant. Largement plus d'une centaine de pages A4 qui rassemblent toutes les perles que j'ai recopié de lui et sur lui. Et cet été, au dernier moment, j'ai décidé de m'y remettre, essayer d'en finir avec ce projet, avant de passer à l'autre, au mien propre et pluriel, justement, pour lequel j'ai de très grandes ambitions, tu penses. Mais... si ma santé...

Alors, si tu veux, si tu y tiens vraiment, oui, je pourrais te solliciter, oui, dans le recopiage de trucs, si toi ça te branche vraiment, mais... alors il faudra peut-être t'appliquer un peu, avec un minimum de rigueur... Forcément je relirais, corrigerais, ponctuerais, etc., mais... Seulement si le job te botte personnellement. (On pourrait faire un essai.) Chez moi, c'est devenu un peu comme une drogue. C'est pourtant un boulot monstre, mais... Que veux-tu ! On se refait pas ! J'adore ça (depuis toujours), la cueillette de bonnes formulations. Avec l'idée de les associer, les combiner, les (faire se) recouper. Le projet que j'ai avec ça est tellement stimulant...
Mais... Ma santé tellement défaillante...
Mais si tu veux, on en reparle ? S.i. ; )
En tout cas, je salue ta relance/proposition ! Merci !! : ) 🍓🍋🍇🍎🍐😜



#i
Penser, dépasser, passer.
Penser, passer, dépasser.

#i
[àmouréinventer]
L'amour nous laisse loin du conte.

#i
[simplexité][bio-logique][diét:éthique]
Crudivorisme :
Régime (diét:éthique) radical (= racine) et simple, aux vertus simplexes.






2019 08 30


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[bio-logique][épure]
Cure: mise en garde
Une bonne cure de détoxication est celle qui repose les organes de la digestion et de l’assimilation. Par contre, on doit s’assurer du bon fonctionnement des organes éliminatoires.
Pendant une cure, toutes les cellules et organes du corps se libèrent de leurs toxines. Celles-ci sont évacuées par les organes éliminatoires — s’il y avait un ralentissement avant le début de la cure, il y a maintenant un risque de surcharge et congestion pendant celle-ci.
Il est nécessaire d’avoir de bonnes selles au moins une fois par jour. La stagnation intestinale augmente la toxicité, bloque le processus de guérison et enlève à la cure sa raison d’être.
Avant de débuter une cure, il est préférable de s’assurer du bon fonctionnement du côlon. Une fois la cure entamée, il est fortement recommandé, voire essentiel, de consommer le breuvage éliminatoire 2 à 3 fois par jour afin de diminuer les risques de malaise.
Il est également utile d’effectuer des lavements pendant la cure, que ce soit à l’eau ou ou café, pour éliminer les toxines et empêcher leur réabsorption. Le lavement à l’eau viendra décongestionner une partie du côlon tandis que le lavement au café absorbera les toxines du foie et les évacuera plus rapidement du système. L’irrigation du côlon est encore plus efficace, et souvent préférable, au début et en fin de cure.
Les bienfaits
Lorsqu’on permet au corps de se débarrasser de matières fécales durcies ou de plaques mucoïdes accumulées, le côlon et le corps se mettent à fonctionner plus efficacement: les toxines sont éliminées plus facilement, les bons nutriments sont absorbés sans contrainte et le pH se régularise — le corps retrouve son équilibre et son énergie.
Les effets bienfaisants d’une cure de détoxication se rapprochent de ceux du jeûne, avec cette différence qu’au lieu d’être une purification passive par l’absence de nourriture, elle effectue une purification active de tout l’organisme en le nourrissant sainement et en lui apportant tous les sels minéraux et les vitamines dont il a besoin : un net avantage.
On peut débuter par une journée par semaine ou quelques jours pour se familiariser avec le processus, pour ensuite progresser vers des cures d’une semaine. Selon chaque cas, il y a les cures plus spécifiques (côlon — foie — rein — détox saisonnière...). Si tout va bien avec les cures de jus, on peut passer à la prochaine étape qui consiste en plusieurs cures par années.
Les effets secondaires
Crises de nettoyage
Quand le corps se débarrasse des toxines plus rapidement que les organes d’élimination peuvent le faire, il y a possibilité de réabsorption des dites toxines dans le sang et le foie. Il peut alors se produire des réactions de nettoyage (malaise, diarrhée, maux de tête, vertiges, nausées, fatigue...). Ces réactions sont le moyen que votre corps utilise pour vous dire qu’il se débarrasse des déchets toxiques. Il ne faut pas s’en inquiéter ni arrêter la cure. Le corps vous signale aussi qu’il a assez d’énergie pour se nettoyer. Ralentissez un peu votre rythme si les réactions sont très fortes. Aidez vos organes d’élimination en effectuant un lavement qui souvent apportera un soulagement rapide en décongestionnant le côlon et en arrêtant du coup la plupart des réactions de crise.
Les crises de nettoyage peuvent être évitées si on boit beaucoup d’eau (30 ml par livre - selon le poids corporel) de « smoothies » et de jus pendant la cure. Vous pouvez aussi manger certains aliments (bouillon de pelure de patates ou de légumes — alcalinisant) afin de ralentir le processus de nettoyage sans toutefois l’arrêter. Vous pourrez reprendre dès que votre corps n’aura plus de réactions de crise.
Crises de guérison
C’est un tournant dans le cours d’une maladie — une période de nettoyage intense, mais nécessaire, alors que le corps se prépare à guérir. Sous l’influence d’un mode de vie sain, le corps prendra toute son énergie pour réparer les zones affaiblies. Le corps, en rebâtissant des fondations fermes, repassera par le ou les problèmes, étape par étape.
Durant une crise, on connaitra encore des périodes de baisse d’énergie et de maladie (différents symptômes peuvent apparaitre : diarrhée, rhumes, bronchites, légères pertes de cheveux, maux de dents, odeurs corporelles...).
C’est une période de renversement des symptômes où la personne est maintenant assez forte pour rejeter les déchets accumulés dans le passé. À la fin d’une crise, le corps aura acquis de la vitalité — il prend de la force.
Une crise de guérison dure habituellement de trois à sept jours. Si l’énergie est présente, le corps peut même subir plusieurs crises consécutives. Plus le corps est fort, plus il a de vitalité, plus il tentera de se nettoyer et réparer. La crise est un signe d’énergie dans le corps — celui-ci se répare quand il est prêt.
Pour soulager l’inconfort, il ne faut surtout pas prendre de médicaments car ceux-ci arrêtent le processus de nettoyage et forcent le corps à envoyer les toxines ailleurs sans régler le problème. Si l’inconfort perdure ou devient trop inconfortable, vous pouvez manger certains aliments légèrement cuits/ou vous faire des bouillons de légumes alcalinisants pour ralentir le processus sans l’arrêter. Assurez-vous de boire beaucoup d’eau et de bien éliminer au quotidien. Utilisez le lavement si nécessaire.
(https://vitacru.com/cure-detox/mise-en-garde/)


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[programme][épure][bio-logique][éco-logique][diét:éthique]
Pourquoi je mange cru ? [  ] Ma réponse, elle va être simple : Je ne mange pas cru, je me régénère. [  ] Pour moi, manger cru n'est pas un but. Si j'obtenais les mêmes résultats en termes de régénération en mangeant absolument la nourriture la plus commune que l'on trouve dans tous les supermarchés, je le ferais. [  ] Sauf que, j'ai un but. Et le but, c'est la régénération du corps. Et que, pour répondre à ce but, parce que j'ai compris exactement comment fonctionnait le corps, eh bien j'utilise des moyens. Et l'un des moyens que j'utilise, c'est l'alimentation crue. [  ] Donc, bien au delà de l'alimentation crue, [  ] je parle d'alimentation régénérante. [  ] Alors, qu'est-ce que ça veut dire, une alimentation régénérante ? Eh bien, c'est une alimentation qui n'entrave pas les processus normaux de régénération au niveau du corps. [  ] C'est-à-dire que la nourriture n'est pas magique, pour moi, c'est pas elle qui fait le travail, elle évite d'empêcher le travail. Et qu'est-ce qui fait le travail ? Eh bien, c'est le programme inné de l'organisme. Cette capacité qu'a un organisme de s'auto-nettoyer lui-même, de s'épurer lui-même, à partir du moment où on lui donne les bonnes conditions. Alors, qu'est-ce que c'est que les bonnes conditions pour que le système s'épure lui-même ? Bah, c'est d'arrêter d'abord, dans un premier temps, d'apporter des éléments nocifs, d'apporter des éléments engorgeants.
[  ]
Et comment peut-on savoir qu'on ne s'est pas adapté [à l'évolution de notre alimentation] ? Eh bien, [  ] c'est tout simple, c'est tout simplement par l'expérience. C'est-à-dire que la plupart des maladies dites de civilisation disparaissent spontanément à partir du moment où on revient à une alimentation que je qualifierais de physiologique. C'est-à-dire, eh bien, qui comporte tous les aliments pour lesquels nous avons été faits, avec lesquels nous avons évolué le plus longtemps possible.
(Thierry Casasnovas - Je ne mange pas cru , je me régénère ! - www.regenere.org, 0'50 + 3'20 + 5'20)

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[bio-logique][goût]
Et ça me permet de dire, comme disait un ami très souvent : Tu sais, c'est pas que j'aime pas les pizzas, c'est les pizzas qui m'aiment pas.
(Thierry Casasnovas, Je ne mange pas cru , je me régénère ! - www.regenere.org, 2')

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(AF)
[bio-logique][épure]
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que quand on consomme un aliment, [  ] il est plus ou moins bien digéré… Globalement la digestion ça correspond en la séparation du complexe en simple. C'est-à-dire que les sucres complexes vont être transformés en sucres simples, parce que le corps ne sait utiliser que des sucres simples, les protéines vont être décomposés en acides aminés, et les graisses vont être décomposées en acides gras. Ensuite, ça va rentrer au niveau de l'intestin, et si la paroi de l'intestin est relativement fonctionnelle, ça va passer dans le milieu intérieur, et cette paroi intestinale réalise une forme de filtration, c'est-à-dire qu'elle laisse passer ce qui est utilisable par l'organisme [  ]. C'est-à-dire qu'elle laisser passer normalement que des sucres simples, que des acides aminés, que des acides gras, qui vont aller nourrir la cellule. [  ] Manque de bol, ça ne se passe pas comme ça.

(Thierry Casasnovas - Je ne mange pas cru , je me régénère ! - www.regenere.org, 6'30)


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Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir : Mots d'amour et autres provocations, Léo Ferré
Comme l'attestent ses chansons et son goût pour les poètes, Léo Ferré cultivait la beauté de la langue, les formules percutantes et la valse des mots. On retrouve dans Le désordre, c'est l'ordre moins le pouvoir, florilège de ses propos au quotidien, son verbe haut, inventif et généreux. On retrouve un Ferré passionné et fraternel, fragile et provocateur, furieux et visionnaire, inquiet et éblouissant.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=60281)


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[neutralisage][noirage][TP][otto karl]
Flaubert, Michel Winock
«Je porte en moi la mélancolie des races barbares, avec ses instincts de migrations et ses dégoûts innés de la vie, qui leur faisait quitter leur pays, pour se quitter eux-mêmes.» Dans cette déclaration de Gustave Flaubert (1821-1880), qu'y a-t-il de vrai ? Le migrant, à part le grand voyage en Orient et quelques escapades en Bretagne, en Angleterre ou en Corse, a surtout vécu dans le «trou» qu'il s'est «creusé» à Croisset, sa demeure normande, où il écrit son œuvre et où il meurt foudroyé. Peut-on se fuir soi-même, bien qu'on professe la poétique de l'«impersonnalité» ? Peut-on lâcher son siècle ? Le détester, oui, lui préférer une Antiquité imaginaire, certes, mais Flaubert, comme tout le monde, est entraîné dans les tourbillons du temps. Son œuvre portera cette double marque : le rêve carthaginois d'un monde flamboyant à jamais disparu mais recréé et la peinture vengeresse du siècle de Monsieur Prudhomme et du pharmacien Homais. Michel Winock porte un regard d'historien sur cette vie tout entière vouée à la littérature. Il raconte l'enfance créative de l'écrivain, le suit dans ses pérégrinations de jeunesse, décrit ses amours tumultueuses, l'accompagne dans les salons parisiens et met en scène sa ferveur dans l'amitié - Maxime Du Camp, George Sand, les Goncourt, Zola, Daudet, Maupassant, Tourgueniev... Son dégoût proclamé de la vie, Flaubert ne l'a transcendé ni par l'expérience amoureuse (somme toute décevante), ni par la foi en Dieu (il est incroyant), ni par quelque idéal politique (scepticisme revendiqué), mais par la religion de l'Art, dont il fut un pèlerin absolu.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=60236)
+
[  ] Si son oeuvre a révolutionné le romanesque, c'est au nom de nouvelles exigences – l'impersonnalité, le refus de conclure, la relativité des points de vue – qui installent au coeur de son écriture une figure du vide : «Personnalité de l'auteur : absente.» Comment, dans ce cas, partir à la recherche de l'écrivain sans trahir son projet ? Pour lui, l'oeuvre est tout, l'auteur n'est rien. Le plus beau cadeau que pourrait lui faire la postérité serait de ne rien savoir de sa vie contingente, en lisant ses textes comme s'il n'avait jamais existé... Le problème s'aggrave encore si l'on considère l'autre aspect des choses : le versant «guenilles» de sa vie. Là, c'est bien pire : non seulement nul ne doute que Flaubert a existé, mais chacun peut se faire une idée très précise de son agenda en se plongeant dans les cinq mille pages de sa Correspondance. À l'impersonnalité structurale de l'oeuvre répond une exceptionnelle réussite de l'écriture du quotidien, tour à tour profonde, cinglante, drôle, émouvante... C'est en jouant sur ce double registre que Pierre-Marc de Biasi ressuscite ici son Flaubert. De l'oeuvre à l'existence, en perpétuel aller-retour. Avec, entre les deux, «une manière spéciale de vivre»... [  ]
(Pierre-Marc de Biasi, Gustave Flaubert : Une manière spéciale de vivre, 2009, ed. Grasset, 4e de couv)
+
Gustave Flaubert : une manière spéciale de vivre, Pierre-Marc de Biasi
L'auteur tente de découvrir qui se cache derrière l'écrivain Flaubert, qui ne veut pas apparaître dans ses romans, alors que l'épistolier Flaubert révèle tout de lui, de ses sentiments et de sa vie.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=23703)



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[brachy-logique]
Les tweets sont des chats, Bernard Pivot
"J'aime les tweets parce qu'ils partent en silence, circulent en silence et arrivent en silence. Les tweets sont des chats". Grâce aux tweets, ces messages qui ne peuvent dépasser 140 signes, Bernard Pivot a redécouvert le plaisir de faire court. Ainsi, avec humour, fantaisie et pertinence, a-t-il écrit une sorte de journal très personnel constitué d'observations, de réflexions, d'aphorismes et de citations, que découvrent chaque matin ses 100 000 abonnés du réseau Twitter.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=60205)


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[bio-logique]
Mâchoire (ATM)
https://www.vousnousils.fr/2008/04/11/hors-serie-santequand-la-machoire-fonctionne-mal%E2%80%A6-58-236029
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https://cabinet-osteopathe-paris.com/la-machoire-plus-important-quon-ne-le-pense/


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[bio-logique][dié:éthique][épure][méta][TP]
[à pascale b.][sms]
Bah moi de même, car depuis des semaines je voulais te répondre. Mais tu as toujours la gentillesse de m'interroger sur mon état, et comme il est très instable tout en perdurant dans le mal(aise) je ne sais jamais trop quoi répondre ni surtout quand !
Je suis reclus chez moi en très sérieux régime détox, en fait, depuis au moins 3 semaines : crudivore. Après beaucoup de recherches/études, plus poussées que jamais, et un déclic, je tente ce régime, après qu'une médecin généraliste un peu spécialisée en Lyme me soupçonne effectivement une maladie de Lyme ou au moins multi-systémique, comme on dit, je crois. En gros, ou en tout cas, un terrain totalement intoxiqué, déséquilibré, que j'essaie donc de restaurer un peu avant d'attaquer un traitement soit lourd soit long soit les deux, ou plus rien si cette cure radicale suffit (ou m'achève), car les symptômes actuels (du mal sinon de la détox) sont déjà bien durs. Et plus qu'une cure, je semble parti (sinon pour la mort peut-être) pour une réforme draconienne, autant dire une révolution alimentaire. Depuis un peu plus de 3 semaines, me voici crudivore, et plutôt acquis à sa théorie, grâce à toutes recherches sur la question. Par la suite (si suite il y a), j'essaierai d'assouplir, de mettre du vin dans mon eau, mais... en attendant, je tente le pur et dur, le pur jus, pour voir si...
Mais, et toi ? Vacances toujours ? Et tu profites (du repos surmerité) ?
Et : merci : )

Pascale : J'espère que ce régime sévère  te permettra d'éviter tout le reste! Tu es très courageux et persévérant. Alors, en repos physique forcé , tu lis, écoutes de la musique, écris, penses, mais quoi? Ton esprit ne doit pas être au même régime que ton corps!  Dis-moi. Je ne suis pas du tout en vacances (ça n'a jamais été vraiment dans ma vie la transhumance estivale ou hivernale...), je travaille à l imec sur les archives et chez moi sur mes petites écritureries. Et tout ça de façon tranquille et intéressante. C est la majeure part de ma vie maintenant, pour tout le reste, le retrait me va, c est une période de grand calme... vide salutaire.


Eh oui, l'épure, le retrait...  Ce sont des thèmes qui me touchent beaucoup et de près. Et j'y travaille justement beaucoup, entre autres... sur l'épure, en particulier, et dans tous les domaines : esthét(h)ique, philosophique, et même désormais alimentaire... Bref, domaines que je regroupe aussi sous un de mes néologismes-valises : diét:éthique.
Je travaille donc à ce grand fichier (à la Roland Barthes, je découvre qu'il avait un peu la même pratique. Pour les fiches, je savais, mais pas pour le grand fichier où il consignait tout, eh bah moi pareil ! Otto continue et plus que jamais en sous-main, et fomente... pour le cas où ma santé lui donnerait une chance...), grand fichier qui brasse entremêlé tous les thèmes qui me sont chers, mais à côté de ça et de lectures tous azimuts (quelle passion/joie, la pensée, la poésie et leur formulation, n'est-ce pas !) j'ai repris mon chantier Robbe-Grillet pour essayer (et c'est le mot) d'en finir un jour d'une façon ou d'une autre avec ce vieux chantier lui-même déjà constitué sous forme de grand fichier et même pré-monté mais en souffrance depuis lurette. Mais bon, ma non-santé m'accapare avant tout, dans les recherches, études, expérimentations et malaises.
Par vacances, entendais plutôt congés, si tu préfères ! Puisque tu m'en parlais fin juin.
Mais je suis ravi de te savoir (si) bien... Entre chez toi, peinarde (à œuvrer) et l'imec, à la douce dans cet air d'été, éthéré... Que personnellement j'adore. En temps normal. Continue bien tout ça, l'épure du retrait pour se concentrer... à se consacrer à ces choses si passionnantes et finalement plus satisfaisantes ou épanouissantes que tant d'autres... N'est-ce pas ? ; )





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[multimédia][po:éthique]
« La forme coûte cher », disait Valéry quand on lui demandait pourquoi il ne publiait pas ses cours au Collège de France.
(Roland Barthes, Le degré zéro de l'écriture, "l'artisanat du style", p.50)

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(V)
Footing à deux sur la banquise du Groenland.
(Le voyage au Groenland [film], 15')


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[goût]
– Ça te change des Buttes-Chaumont, quand même.
– Moi, j'ai jamais vraiment couru aux Buttes-Chaumont, hein ? J'ai toujours trouvé ça extrêmement bobo.
– Ça t'arrange bien de dire que c'est bobo.
(Le voyage au Groenland [film], 15'20)


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– Il était explorateur. Une espèce de Jean Rouch mais en plus rigolo, tu vois ?
– Il était pas rigolo, Jean Rouch ?
– Bah, je sais pas. C'est vrai que c'est des aprioris, c'est vrai qu'il était peut-être super drôle, hein !
(Le voyage au Groenland [film], 16'30)



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[no effort][minimalisme][bio-logique]
Au contraire, ça doit vous donner la confiance. Quand vous voyez à quel point le corps fonctionne bien à partir du moment où on le laisse fonctionner, où on lui fout la paix (si vous me permettez cette expression), bah là c'est tout pour le calme et la tranquillité, tu te dis "boh, finalement il y a rien à faire", non, il y a pas grand-chose à faire. Quelques principes à suivre. Et, je sais que ça peut paraître choquant au début, [  ] parce qu'on est vraiment dans une civilisation du volontarisme, de l'action, de la recherche, il faut des petites programmes, il faut des petits protocoles et ainsi de suite, et quand d'un seul coup on te dit "il y a rien à faire", tu te dis 'ouais, il y a un truc bizarre, ça tient pas la route, son truc". Eh bien, essaye ! Essaye ! Essayez simplement de te faire deux semaines en faisant : un jour tu jeûnes, un jour tu manges, ou une demi-journée [  ]. Tu trouves ta formule. [  ] Débranche ton intellect. Ton intellect est en train de te perdre complètement. Oublie. Et essaie. Fais l'expérience. Tu vas pas mourir ! Si tu manges pendant 15 jours des fruits et des légumes, tu vas pas mourir. Qu'est-ce que ça te coûte ? Rien. Essaye, et après on en reparle.
(Thierry Casasnovas - Soignez vos reins ! Un jus pour rétablir la fonction rénale- regenere.org, 17'20)



#i
3'
11'
13' degré zéro
16' résumé degré zéro
18' ARG (+ 37')
25' critiquer ou poétiser
27' sur racine
36' l'empire des signes
43' images dans ses livres
45' fragments discours amoureux
52' fichier
53' formalisme aujourd'hui élitiste
(La compagnie des auteurs, barthes, émission avec Éric Marty ?)




2019 07 31


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[brachy-logique]
PQ/Papier toilettes "confort compact", Carrefour :
"12 [rouleaux] = 24 [rouleaux]"

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[noirage][âge]
La saveur de l'existence est celle du temps qui passe passe et change, non-fixe, du jamais certain ni achevé ; c'est d'ailleurs en cette mouvance que consiste la meilleure et plus sûre « permanence » de la vie. Y prendre goût implique nécessairement qu'on se réjouit précisément de ce qu'elle est d'essence indistinctement périssable et renouvelable, loin d'y regretter un absence de stabilité et de pérennité.
(Clément Rosset, La Force majeure, p.20)
 +
cf. infra : il y a quelques jours, mais je sais plus quoi exactement.


#
[âge]
Donc, gros catabolisme, gros efforts demandés au corps, et alimentation qui s'était vraiment dégradée en termes qualité, mais bon, je le voyais pas. [  ] De temps en temps on me mettait en garde, [  ] mais je disais "non, non, t'inquiète pas, je sais où je vais, il y a pas de problème, mon corps il tient bien". Alors ça, c'est vraiment l'apanage de la jeunesse, d'une certaine manière, c'est de pas se rendre compte qu'on vit sur nos économies, donc de tirer sur la carte bleue, d'une certaine manière, de cramer le compte et puis de se dire "non non mais moi j'ai des ressources", ouais, t'as des ressources, mais t'es en train de taper dedans. Alors [  ] petit à petit mon état de santé physique et psychique a commencé à se dégrader.
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 10')


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[!°]
…ying yang… toi, thierry, tu es ying…
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 14'25)


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[bio-logique][simplexité][éco-logique]
Chacun me faisait un plan alimentaire très strict, très précis, que j'essayais d'appliquer. Que la plupart du temps je n'arrivais pas à appliquer, d'ailleurs. Ce qui faisait que je culpabilisais énormément, et à ce moment-là j'en sortais et ça ne marchait pas.
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 17'45)
+

(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 18'45)
+
Donc, première phase, j''ai essayé plusieurs régimes. [  ] Et surtout, [  ] je sautais de l'un à l'autre parce qu'en fait c'était des régimes ! Je savais pas du tout comment me retrouver là-dedans. Et je me suis retrouvé à 33 ans [  ] mourant, j'étais condamné. Et c'est là où j'ai rencontré… [  ]
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 20'45)
+
[  ] une approche alimentaire qui était très intrigante pour moi, [  ] ça s'appelait l'instincto-thérapie à l'époque, hein, ça consistait à prendre  en compte que le corps humain à une capacité à manifester ses besoins propres, ses besoins alimentaires en particulier, au travers d'un ensemble de signaux, hein, qu'on appelle l'alliesthésie, l'alliesthésie, c'est un principe, un principe du fonctionnement du vivant qui dit que finalement ta perception des goûts et des odeurs est modifiée par les besoins de ton corps. C'est-à-dire que tu vas avoir une maximisation de la perception de l'odeur d'un produit en fonction des besoins de ton corps. [  ] Donc, ça se basait avant tout sur notre ressenti.
[  ]
Et il y a une chose quand même qui me séduisait dans cette approche, c'est que : il y avait pas de régime. C'est-à-dire qu'il n'y avait pas de : il faut, il faut pas. Et ça, ça me paraissait extrêmement vivant, comme approche. Extrêmement jubilatoire. Il y a pas de "il faut, il faut pas", la maxime, c'était "ton corps sait", [  ] "ton corps connait mieux que toi tes besoins, il peut te les manifester à travers un ensemble de signes, apprends à reconnaître ces signes et ensuite, eh bien tu seras libre, et tu pourras consommer tout ce que tu veux, ton corps te dira la quantité, il te dira quand t'arrêter et tu pourras faire comme tu veux". Alors ça, ça me parlait énormément, moi qui avais basculé de régime en régime, je m'étais rendu compte que finalement les régimes ne marchaient pas, que l'autre ne savait pas pour moi [  ].

(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 22')
+
Alors le principe c'était de manger tout cru, parce que les aliments à l'état bruts sont crus et l'alliesthésie olfactive et gustative s'exprime sur des éléments bruts et non transformés. C'était la seule contrainte, en fait, la seule contrainte de cette approche-là.
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 25'15)
+
Ce qu'il y a vraiment de remarquable pour moi, c'est que le changement s'est fait, sur le plan alimentaire, quand j'ai commencé à suivre non plus ce que mon cerveau me dictait, qui était encombré de tous les préceptes diététiques que j'avais pu entendre, mais quand c'est mon corps qui a guidé.
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 28'15)
+
« Mais pourquoi ? Je croyais que les jus c'était bon. » C'est ça qu'il faut arriver à sortir de notre cerveau : il y a pas de de bon et de mal dans l'absolu en matière de régime alimentaire, [  ] il y a ce qui est adapté et ce qui n'est pas adapté, et ce qui est adapté pour toi ne l'est pas obligatoirement pour un autre et ce qui est adapté pour toi à un moment de ta vie ne l'est pas à un autre moment de ta vie. C'est pour ça qu'il nous fait pas des régimes, il nous faut des principes. Les régimes sont contraignants, c'est une approche religieuse des choses [  ].
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 42'50)
+
[âge]
J'espère que [  ] vous aurez compris qu'il n'y a pas d'alimentation idéale, [  ] même pour toi. Pourquoi ? Parce que, en fonction de tes âges de la vie, en fonction de tes circonstances, de ton environnement, hein, tes besoins alimentaires vont varier en permanence. Moi je mange pas la même chose en été qu'en hiver. [  ] Donc il y a pas de régime alimentaire idéal, il y a des principes, des principes que l'on connaît, qui nous permettent de nous diriger, de répondre exactement aux besoins de notre physiologie, et une fois que l'on connaît ces principe, ensuite une liberté d'expérimenter, loin de tous les "il faut, il faut pas", loin de tous les principaux contraignants. C'est ça pour moi le principe-même d'un alimentation équilibrée qui permet à l'individu de s'épanouir.
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 53')



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[noirage][moyenhomme][défausophie]
Ça, c'est une structure religieuse, et la base même de toutes les religions, c'est la peur. C'est la peur ! On construit des bases rituelles extrêmement draconniennes parce qu'on a peur et qu'on veut se relier à quelque chose de figée, qui nous rassure d'une certaine manière.
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 43'20)


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[bio-logique][épure][minimalisme]
La deuxième grosse différence après l'adoption des jus de légumes, ça a été la découverte du jeûne. Là, la découverte du jeûne [  ] a radicalement transformé ma santé et mon alimentation. Et j'ai compris, et ça aussi c'est un principe, [  ] à quel point le repos alimentaire faisait partie de l'alimentation. C'est-à-dire que souvent on considère le repos d'alimentation, le fait de ne plus s'alimenter, comme quelque chose qu'on fait ponctuellement, de temps en temps, mais le reste du temps on mange tout le temps. [  ] Le repos digestif est un principe alimentaire qui devrait faire partie de notre alimentation en tant que tel.
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 40'30)


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[brachy-logique]
… le principe de la densité… en nutrition…
(Thierry Casasnovas - 12 ans de transition alimentaire (sans langue de bois…), 38')


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[bio-logique][simplexité]
L’Alliesthésie (αλλoς (allós) - autre, et αἴσθησις (aísthēsis) - sensation, perception ; anglais : alliesthesia, allemand : Alliästhesie) décrit la dépendance de la perception du plaisir ou déplaisir à la consommation d'un stimulus du milieu interne de l'organisme. Ainsi un stimulus, capable d'améliorer l'état du milieu interne, va être perçu comme agréable. À l'inverse, un stimulus perturbant le milieu interne de l'organisme va être perçu comme désagréable ou même comme douloureux. La sensation déclenchée n'est donc pas seulement dépendante de la qualité ou de l'intensité du stimulus, mais aussi de récepteurs internes, et toutefois subjective.
[  ]
L'investigateur principal du phénomène de l'alliesthésie est le physiologiste français Michel Cabanac. À la première publication scientifique datant de 19681 succédèrent plus de 40 publications dans des revues internationales [  ].
Originellement, l’alliesthésie a été mise en évidence par des expériences chez l'homme, et plus tard confirmées chez le rat [  ].
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alliesth%C3%A9sie


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(AF)
Cf. demain



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L'avocat n'en a pas besoin pour se défendre.
L'avocat se défend tout seul.
Question vertus nutritives, l'avocat se défend bien.
Niveau bienfaits, l'avocat se défend le mieux.
Je suis assez client de l'avocat et il se défend bien.
Je suis assez client de l'avocat, il lui se défend bien.


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[âge]
Il est bien mûr, c'est un bon avocat.


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[formule][amphibo-logique][néo-logique][simplexité ][pionnier]
Il semble que le premier à utiliser systématiquement le mot « simplexe » [  ] ait été le hollandais Schoute, autour de 1900. L'idée est celle d'une forme la plus simple possible, mais détenant l'accès à n dimensions. Plus précisément, le premier a l'avoir défini et utilisé l'expression simpeziale komplexe est le Hollandais Brouwer [  ] et c'est sans doute lui qui a introduit le terme « simplex » dans la discipline qui s'appelle aujourd'hui « topologie ». À ce stade, les mots sont là et les méthodes de la topologie combinatoire aussi, mais pas encore l'expression consciente d'une discipline séparée. Cette élaboration revient à l'Américain Alexander.
(Alain Berthoz, La simplexité, #209)


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[noirage][taisage][psycho-logique][symplicité]
[à isabelle][extraits][sms]
[  ]
I : Je ne suis pas habilitée en voyage dans le temps, tu m'en vois navrée.
I : Plus habilitée a chercher la douceur tapie sous le dur.

K : Moi à détecter la dureté (voire la durceur) sous la douceur apparente. Des gens, de la vie, etc.
[  ]
I : Il faut aller chercher les deux a mon sens pour que la vie soit viable.
[  ]
K : Toujours ta dialectique réflexe, je vois...

I : C'est la dialectique de mon corps en mouvement.

K : Dit ta tête.

I (1) : Ma tête est dans mon corps, j'en suis a peu près certaine.
I (2) : Bref si ta tete ou ton corps veut essayer d'aller chercher un peu de douceur avec moi, ils peuvent me dire.

K (1) : Oui dedans. Seulement dedans. S'autodéclarant porte-parole, alors que d'une intelligence bien plus limitée, la preuve ; )
K (2) : Je connais pas douceur sans fond de dureté.

I (1) : Porte parole, non. Mon corps parle beaucoup mieux tout seul.
I (1') : Ma parole tente de dire ce que mon corps ne parvient pas a faire.
I (1) : Il n'y arrive jamais.

I (2) : Moi non plus, c'est ça qui me fait apprécier la douceur. Le contraste.

K (1') : Si. Ici même. Relis-toi.
K : Allez, assez, merci, hein, et à plus tard. Et amuse-toi bien dans tout ça.

K (1) : La voie serait peut-être de faire taire un peu ta parole obstinée (à échouer) ? Changer de régime ?
(Tiens, cette dernière phrase me rappelle ce que j'entreprends depuis 3 semaines. Et avec des effets. Sur le corps ! Autre rapport, en cours ; )

I : OK, je me la ferme. Pas trop mauvaise soirée.
I : J'aime les mots, j'aime les mouvements. Je ne me priverai d'aucun des deux.

K : Il s'agit pas de la fermer pour ce soir. Taire un peu la parole (panique, affolée, affolante) pour laisser au corps le champ de changer/monter de régime, trouver sa voix à lui, autre et toujours plus juste.
Tu aimes les mots ? Eh bien, ce changement de régime pourrait bien te les faire aimer encore... MIEUX. (Tout de suite, tiens, ça me rappelle tout Sollers. Que je supporte plus trop de lire, mais bon... Sa leçon, profonde.)

I : Ok, je comprends.
K : : ))

#
[taisage][symplicité]
Faire descendre la parole dans le corps.
Faire (pour ainsi dire) descendre la parole dans le corps.
Faire (pour ainsi dire) descendre sa parole dans le corps.

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Allez, assez, cessez.

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[bio-logique][épure][dié:éthique][no effort]
[à François]
Karl :
Le mercredi 31 juillet 2019 à 22:10:03 UTC+2, karl  a écrit :

Comment je vais ?
Un peu mieux aujourd'hui pour enfin te répondre.
Depuis un an et demi on cherche ce que je peux bien avoir, (comme) bordel. Récente avancée : thyroïde, candidose et soupçon de maladie de lyme, qui me font donc entreprendre depuis 3 semaines une réforme... euh révolution alimentaire, dont je te parlerai peut-être un jour si je m'en sors. En deux mots : tout cru. En trois : vivant, simple, brut. Bref, un pas de plus vers la sagesse ? Ou ma sagesse ? Mais au(x) prix fort(s) ? Tu me diras qu'il faut toujours bien ça, d'une façon ou d'une autre ?
Au programme du régime, donc : l'épure. (Tant mieux, j'adore.) Dans le domaine de l'activité aussi, normalement, pour bien faire. Le ne-rien-faire, ou moins-faire, et... tu dis ? le Wu Wei... ah, rien que le mot me rappelle les cours enchanteurs de Barthes, et de Billeter... ou, tel que tu le définis ci-dessous, le « no effort » d'un certain Matton...
Pour info, la série d'émissions de Thomas Baumgartner sortira version livre en octobre prochain. (C'est lui-même qui me l'a dit, en passant.) Titre : Ne rien faire.
Et c'est aussi tout ce que je te souhaite pour l'été. « Tranquille ». Même si je sais ou crois savoir que quand même, quand même, tu peux pas trop t'en empêcher quand même. Si ? Quand même ? Et c'est aussi un peu tant mieux ? « Oooouuuh ! » ? Non : « Ouay ! » ! Un peu.
(Et, si tu veux bien me dire, en échange ou pas, comment tu vas toi, en passant...)

Un autre passant.

François, un mois avant :
Le lundi 1 juillet 2019 à 11:26:14 UTC+2, François Matton a écrit :

[mince, je croyais t'avoir envoyé ça, et je vois que c'était en attente dans mes brouillons... bise]

Merci cher Karl pour toutes ces petites perles de divine paresse. Oui, ne rien faire est tout un art. Car bien sûr il ne s'agit pas de glander. Pour que "ne rien faire" ait sens et beauté, il faut penser au Wu Wei des taoïstes : c'est l'art de réussir sans essayer. ("agir sans agir" n'est pas une attitude d'inaction ou de passivité, mais le fait d'agir en conformité avec « l'ordre cosmique originaire ».) 
Comment vas-tu ?



#
[simplexité]
Pour aller trouver le Minotaure et le tuer, Thésée doit parcourir un chemin, complexe. [  ] Thésée, une fois la victoire acquise, doit trouver le chemin du retour, et changer de point de vue. Or, il n'a qu'une connaissance égocentrée du labyrinthe et la complexité de celui-ci rend impossible pour quiconque de construire une carte mentale pendant le chemin aller. La solution élégante, simplexe, lui est fournie par Ariane. Par sa suggestion du fil, elle simplifie le problème et supprime toute nécessité de mémoriser le trajet.
((Alain Berthoz, La simplexité, #223-#224))
+
#
Pour moi, il [le labyrinthe] témoigne de l'importance de l'espace comme structurant les grands thèmes de la vie et ce jeu subtil entre complexité et simplexité, qui est un enjeu majeur du vivant.
((Alain Berthoz, La simplexité, #225))


#
[simplexité][esth:éthique][ARG]
Par contraste avec son universalité et la relative uniformité de sa géométrie [au labyrinthe], des jardins, où sont d'ailleurs disposés des labyrinthes, témoignent de la différence des modes de pensées entre cultures. Le jardin français tiré au cordeau, tout de rigueur géométrique, est le témoin de la pensée cartésienne, formelle et normative qui domine en France. C'est le jardin de l'homme rationnel. Il cache bien, derrière cette apparente froideur, le tempérament fougueux de nos concitoyens, qui n'admet de changement que par les révolutions. Le jardin anglais, lui, est tout en variations, en surprises. Il laisse à la nature le soin de s'organiser, d'imposer son élan et ses faiblesses, ses ombres et ses pénombres, ses détours et ses retours. C'est le jardin de l'homme sensible. Il cache toutefois la rigueur implacable d'un peuple normé, hiérarchique et qui n'aime pas les révolutions. Reste à citer, parmi les grandes réalisations paysagères, le jardin japonais. Ni simple ni complexe, disposant çà et là, dans un ordre soigneusement composé, mais dissimulé derrière une fantaisie apparente, pierres et rivières, arbres et fleurs, comme autant de voix d'un chant polyphonique destiné à donner l'illusion de sérénité, c'est un modèle de simplexité et un remarquable support à la méditation. Comme la peinture japonaise ou le vide réserve à l'imagination le soin de compléter les signes parcimonieusement disposés sur la toile, le jardin japonais [est de??] l'esprit à ne pas se perdre dans les méandres du détail et la simplicité du trivial. Il atteint le degré le plus élevé de la simplexité, celui qui ne se contente pas de simplifier, mais laisse une grande liberté à la pensée créatrice de l'observateur.
((Alain Berthoz, La simplexité, #225-#226))
= Le jardin français simple, le jardin anglais complexe, le jardin japonais simplexe.




#
[TP][neutralisage]
Traité du vide parfait, [attribué à] Lie Tseu (Liezi), trad. du chinois par Jean-Jacques Lafitte
Troisième grand penseur du taoïsme après Lao Tseu (Laozi) et Tchouang Tseu (Zhuangzi), Lie Tseu (Liezi) vécut au Ve siècle avant J. C. II écrivit le Traité du vide parfait après avoir étudié avec de nombreux maîtres taoïstes et aurait ensuite habité quarante ans dans le même village, inconnu de tous. Lui qui disait que son esprit s'était « intégré à l'absolu et son corps dissous en lui » nous a laissé une oeuvre majeure où les concepts de Tao, de vide inhérent à toute chose, d'impermanence, d'immortalité de l'esprit et de voyage des âmes, se trouvent approfondis. Ce livre illustre admirablement la philosophie chinoise du déroulement de la vie humaine et cosmique. Le lyrisme de l'auteur nous fait voyager à la racine des êtres et des choses, aux confins de l'existence. « Je ne sais même pas si c'est le vent qui me chevauche ou moi qui chevauche le vent », disait le vieux sage : le fruit de sa contemplation se trouve en ces pages, directement traduites du chinois.
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=34619#notice-resume)


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[à marie]

M : En train de lire l'arabe : )
K : Quelle bilingue, cette mariesolier ; )
K : (Moi en train de recopier, encore et encore, du Casasnovas ; )
M : Recopier ??
K : Eh oui, Marie, dans mon grand fichier "NOTAGE" ! Tu retiens pas encore que depuis plus 2 ans et demi la grande majorité de mon travail consiste à tout recopier ?! Télé, radio, internet, journaux, films, livres, répliques, formules...
C'est des heures et des heures par jour !! Le nouveau travail d'otto, invisible, mais qui fomente un gros coup, sur coup, sur coup... Enfin, si ma santé le tient. Le coup, et donc lui.
K : Étonnant, que tu aies pas encore pris la mesure du chantier en cours…
K : Pop philosophie, de recyclage, montage : écologique !
M : Ah oui : )
Mais j'ai quand même l'impression que ça te prends en otage haha ; )
K : Otto me prend en otage (de sa passion) depuis qu'il existe, oui. Il dévore la plupart de mes journées, et de mon temps... perdu ; )
M : T'a même pas noté mon super jeu de mot pffff : )
K : Eh bah si puisque je l'ai repris dans ma réponse, et l'utilise depuis longtemps dans mon œuvre, figure-toi. Des articles pour en attester. Ah, si tu savais... L'iceberg...
K : Bon ça a l'air de te rendre heureux en tout cas ... : )
K : Ah çà !...
; )
K : Comme toi l'arabe du futur, et même sûrement plus. Et plus longtemps. (Même si je meurs demain.)
Je te le recommande ; )
K : Pour info, suite au smiley s'en est suivi une discussion sms avec isabelle. Où j'ai parlé pertinent, en philosophe. Puis écrit à Matton. Pour lui répondre, là, pareil, un mois plus tard. Mais, si la vie n'attend pas, la sagesse, elle, attend. Le fait pour elle ; )
M : Tu n'es pas un sage Karl tu as une nature extrêmement passionnée et passionnante et c'est très bien comme ça : )
Même si je sais que tu veux tendre vers la sagesse : )
K : Je n'ai pas dit que j'étais (un) sage. Je parle [de] sagesse. Relis-moi bien.
Et, je tends! vers la sagesse. En ami. C'est ce qu'on appelle littéralement un philo-sophe. CQFD ; )
M : Je sais : )
K : Et la sagesse n'est pas l'apanage des sages, tout le monde peut en faire preuve ponctuellement. Quand les sages, eux, c'est intégralement. Du moins, dans le fantasme qu'on en a. Du sage parfait. Qui sûrement n'existe pas (trop).
M : Oui, bon, ce qu'il fallait retenir c'était : tu as une nature passionnée (et passionnante) juste soit lucide vis-à-vis de toi-même : tu es un PASSIONNÉ !!
K : Merci, si j'ose dire, mais d'où justement ma passion pour la philosophie ! Comme pour le neutre, l'épure, etc. ; )
Bn, zzz : )
#
+ infra : Cioran, entretiens : (tous les philosophes que j'ai connu sont d'affreux passionnés)



#
Si la vie n'attend pas, la sagesse, elle, attend. Le fait pour elle.
Si la vie n'attend pas, la sagesse, elle, attend pour elle. Intemporelle.
Si la vie n'attend pas, la sagesse attend pour elle.
Si la vie n'attend pas, elle, la sagesse attend pour elle.



#i
Tironat
Gants
PQ carrefour confort compact
Pharmacie
Ikéa
Boulanger


#i
Pas en vie/envie d'être comme ils le sont/leçon.
Comme ils le sont, pas envie d'être.
Pas envie d'être comme ils le sont.
Pas envie d'apprendre à être comme ils le sont.


#i
Lego


#i = notage sur iPhone






2019 08 01


#
Je me contenterai donc, humblement, d'évoquer quelques grandes lignes, précisant pourquoi il est important, et utile, d'opposer au concept de complexité celui de simplexité.
((Alain Berthoz, La simplexité, #235))


#
[psycho-logique][ARG][anthropo-logique]
Michel Foucault a décrit la lente évolution de la pensée occidentale jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Le monde est alors vu comme une idée abstraite et donne lieu à une multiplicité d'interprétations. Toutefois, faute de science expérimentale, une grande partie de la réflexion sur le monde est faite avec, comme outil principal, le langage. Penseur moderne du XXe siècle, Foucault insiste sur le désarroi théorique qui se produit à la fin du XVIIIe siècle, lorsque la pensée classique et le langage « qui nomme, qui découpe, qui combine, qui noue et qui dénoue les choses, en les faisant voir dans la transparence des mots » perd sa domination, et que perd pied l'idée abstraite de « représentation ». Le langage classique avait pour vocation profonde de faire « tableau », on lui reconnaissait une « consistance secrète », qui l'épaississait en une « parole à déchiffrer », et l'enchevêtrait avec « les choses du monde ». Désormais il va posséder une existence multiple sur laquelle on s'interroge.
On trouve chez Bergson, pourtant magicien du verbe, une critique du langage, incapable de décrire la complexité, le flux, la profondeur du réel qui constitue l'homme. Bergson voit dans les mots du langage une solidification du vécu vivant, une fragmentation en chose(s?). Il note : « Nous tendons instinctivement à solidifier nos impressions pour les solidifier par le langage. Nous voici donc en présence de l'ombre de nous-même, nous croyons avoir analysé notre sentiment, nous lui avons substituer en réalité une juxtaposition d'états inertes, traduisible en mots ». [  ]
Aujourd'hui encore, on cherche à retrouver le réel et on redécouvre, d'une certaine façon, sa complexité, car le réel ne se laisse pas simplement normé ni nommé. [  ] René Girard accuse les anthropologues d'avoir, au nom du structuralisme en particulier, oublié le réel, et en particulier la violence fondamentale. [  ]
Mais le réel échappe à l'analyse [  ].
((Alain Berthoz, La simplexité, #235-#236-#237))


#
[esth:éthique]
Jean Thuillier demande que la critique d'art revienne à une phénoménologie (proche de ce que Jouvet aurait appelé le ressenti ?) dans l'appréciation de l'oeuvre d'art, et qu'elle s'éloigne de théories formelles.
((Alain Berthoz, La simplexité, #237))


#
Et avoir le rasoir [d'Ockham] en tête, c'est important, parce que parfois on cherche à éviter la simplicité. En 1915, il y a Alfred Wegener qui a créé un véritable scandale dans le monde scientifique, en expliquant que tous les continents actuels du monde n'en formaient à la base qu'un seul. Alors le mec évidemment avait des preuves géologiques et fossiles, et en plus les continents ont des formes qui s'emboitent presque parfaitement. mais les scientifiques de l'époque ils ont rejeté cette théorie parce qu'ils n'ont pas trouvé ses preuves convaincantes. Ils trouvaient ça trop simple. [  ] La tectonique des plaques, c'est devenue une théorie incontestable, qui nous montre bien que l'idée de Wegener, trop simple pour être vraie, était pourtant la bonne. Merci le rasoir d'Ockham.
(Cyrus North, Le Rasoir d'Ockham - Le Coup de Phil' #28, 3'40)


#
[programme]
C'est ce mystère inhérent au goût de vivre que résume un vers d'Hésiode au début des Travaux et des jours : [  ] « Les dieux ont caché ce qui fait vivre les hommes ».
(Clément Rosset, La force majeure, p.27)
+
#
[programme]!![formule]
Il y a, semble-t-il, toutes les raisons du monde de penser qu'elle [la science de l'homme] peut être portée au plus haut degré de précision. Si l'examen d'un bon nombre de phénomènes nous montre qu'ils se laissent reconduire à un commun principe, et si nous pouvons remonter de ce principe à un autre, nous devrions enfin parvenir au petit nombre de principes dont tout le reste dépend.
(David Hume, Abrégé du Traité de la nature humaine, p.22, ed. Allia)
+
#
[programme]
[  ] c'est-à-dire si je suis mon conatus. Alors, le conatus, c'est l'effort de persévérance dans son être. C'est, genre, par exemple la plante qui pousse, le cheval qui galope, l'homme qui pense ou qui désire… Genre, tu as Schopenhauer qui l'appelait la Volonté, Freud qui l'appelait la Libido… Enfin bref, c'est un concept finalement qu'on… qu'on connaît tus !
(Cyrus North, Le Coup de Phil' #10 - Le Déterminisme de Spinoza, 3')


#
[physio-logique]
Mais attention, il [Spinoza] réfute notre libre-arbitre mais pas notre liberté. Parce qu'en fait notre liberté elle réside pas dans le fait de faire des choix. En gros, pour lui la liberté pour lui, ça ne s'oppose pas à nécessité mais à contrainte. je suis libre si j'agis selon la nécessité qui vient de moi [[/de ma nature]]. C'est-à-dire si je suis mon conatus [[ mouais ?]]. [  ]
En revanche, je suis contraint si j'agis selon une nécessité qui est extérieure à la mienne. [  ] Du coup, notre liberté, ça va être de réduire ces nécessités extérieures. Et donc de comprendre nos affections et nos passions pour moins les subir. [  ] Donc, en gros, on a la liberté de connaître la cause de ses actions. Mais on n'est pas libre quand on fait un choix.
(Cyrus North - Le Coup de Phil' #10 - Le Déterminisme de Spinoza, 3')


#
[noirage][bio-logique][défausophie]
Ou bien la joie consiste en l'illusion éphémère d'en avoir fini avec le tragique de l'existence : auquel cas la joie n'est pas paradoxale mais illusoire. Ou bien elle consiste en une approbation de l'existence tenue pour irrémédiablement tragique : auquel cas la joie est paradoxale mais n'est pas illusoire.
[  ]
Première conséquence : la joie est, par définition même, d'essence illogique et irrationnelle. [  ]
Seconde conséquence : la joie est nécessairement cruelle, de par l'insouciance qu'elle impose au sort plus funeste comme aux considérations les plus tragiques. [   ]
Troisième et dernière conséquence : la joie est la condition nécessaire, sinon de la vie en général, du moins de la vie menée en conscience et connaissance de cause. Car elle consiste en une folie qui permet paradoxalement – et est la seule à le permettre – d'éviter toutes les autres folies, de préserver de l'existence névrotique et du mensonge permanent. À ce titre elle constitue la grande et unique règle du « savoir-vivre ».
[  ]
Je dis donc que l'appoint de la joie est nécessaire à l'exercice de la vie comme à la connaissance de la réalité. Cependant, il existe une autre manière de s'accommoder de la réalité – mais je viens de dire qu'elle est névrotique : c'est celle qui consiste à la nier ; ou, plus exactement, à en considérer les composantes malheureuses non comme inéluctables mais comme provisoires et sujettes à élimination progressive. Rien de plus fréquent, on le sait, ni de plus moderne, que cette sorte d'accommodement avec le réel. [  ] l'esquive du réel [  ]. [  ]
Affirmer le caractère névrotique de l'espérance peut certes sembler paradoxal [  ]. Pourtant il n'est pas de force plus douteuse que l'espérance. [  ] à la libre disposition des hommes qui s'y précipitent dans la pensée qu'ils y trouveront le salut et le contre-poison à tous les autres maux, alors qu'il s'agit d'un poison parmi les autres, sinon du poison par excellence. Tout ce qui ressemble à de l'espoir, à de l'attente, constitue en effet un vice, soit un défaut de force, une défaillance, une faiblesse, – un signe que l'exercice de la vie ne va plus de soi, se trouve en position attaquée et compromise. [  ] L'homme de l'espoir est un homme à bout de ressources et d'arguments, un homme vidé, littéralement « épuisé » ; tel cet homme dont parle Schopenhauer dans un passage des Parerga et Paralipomena qui « espère trouver dans des consommés et dans des drogues de pharmacie la santé et la vigueur dont la vraie source est la force vitale propre ». À l'opposé, la joie constitue la force par excellence, ne serait-ce que dans la mesure où elle dispense précisément de l'espoir, – la force majeure en comparaison de laquelle toute espérance apparaît comme dérisoire, substitutive, équivalent à un succédané et à un produit de remplacement.
(Clément Rosset, La force majeure, p.24-29)
+
dernière partie ci-dessus // infra : Casasnovas…
ou Irène Grosjean : d'abord on rétablit le terrain, la vitalité, et ensuite seulement les maladies disparaissent :
[rappel] :
On ne combat pas la maladie, on refait la santé et les maladies disparaissent.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 0'20)
+
Infra : Comme j'avais encore de l'espoir – quelle chose perfide, mauvaise, que l'espoir.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:16'30))

#
[noirage]
Heureux les épargnés.


#
[pour gilles, cadeau d'anniversaire ?]
Western :
avec …Lee… (cf. vu à la roseraie)
Les frères Sisters


#
[méta][formule][brachy-logique][maudit][postpréface][simplexité]
Les espérances que je place dans ce petit ouvrage paraîtront peut-être quelque peu hors d'ordre, si je déclare mon intention de rendre une oeuvre de plus grande ampleur plus accessible aux hommes de capacité ordinaire, et ce en l'abrégeant. [  ] De tels lecteurs appréhenderont plus aisément une chaîne de raisons moins composée et plus concise, où seules les principales propositions figurent liées les unes aux autres [  ]. [  ] et il est plus aisé de suivre le lien qui va des premiers principes à la dernière conclusion.
On s'est plaint de l'obscurité de l'oeuvre dont je présente ici au lecteur un abrégé, et de la difficulté à l'embrasser tout entière ; et je suis porté à croire que la longueur, autant que l'abstraction du propos, en fut la cause.
(David Hume, Abrégé du Traité de la nature humaine, p.17-18, ed. Allia)
+
« Les espérances… », cf. infra aujourd'hui : Clément Rosset, contre "l'espérance"


#
(AF)

… cf. iphone…

(Éric Marty, La Compagnie des auteurs - 11/06/2019 - Roland Barthes (2/4) La positive oeuvre de Roland Barthes, avec Éric Marty)
+
(Mathieu Messager, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 47'30)



#
(AF)

(Carlo Ossola, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 7'40)


#
[méta]!
(AF)

(Carlo Ossola, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 10'+11'30+17'30)


#
(AF)
[méta]!

(Mathieu Messager, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 41'45)



#
(AF)
[amphibo-logique]


(Mathieu Messager, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 44')

#
[ARG]

… la mort de l'auteur… pour privilégier le lecteur qui devient auteur du texte…
(Mathieu Messager, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 48')

#
[otto][otteur]

(Mathieu Messager, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 50'30)
+
… autobiographie cryptée, où le je est il où le il est je, où je dis je mais je ne susi pas je, annonce aussi peut-être tout ce qui va être fait du côté d'[ ]otto[  ]…
(Mathieu Messager, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 53')


#
[goût]!
… ce qui fait le génie de Barthes…
(Mathieu Messager, La Compagnie des auteurs - 12/06/2019  - Roland Barthes (3/4) Le dernier fidèle de l'écriture, 51'30)



#
[reconnaifiance][maudit][pionnier][HN][pop'philosophie]
L'auteur  doit accepter d'attendre avec patience un certain temps avant que le monde savant ne puisse parvenir à un accord concernant son travail. C'est son malheur que de ne pouvoir en appeler au peuple, qui forme, dans tout ce qui regarde l'éloquence et la raison commune, un si infaillible tribunal.
(David Hume, Abrégé du Traité de la nature humaine, p.18, ed. Allia)


#
[philosavis][reconnaifiance][défausophie]
[  ] le verdict est [  ] susceptible d'être corrompu par la partialité et la prévention, d'autant que nul n'est, en ces matières, bon juge, s'il n'a souvent médité sur elles ; et ceux dont c'est le cas, ayant souvent formé leur propre système, seront décidés à ne pas l'abandonner.
(David Hume, Abrégé du Traité de la nature humaine, p.18-19, ed. Allia)

#
[àmouréinventer]
Non, parce que moi, en fait, si vous voulez, je suis dans une période qui est hyper propice pour tomber amoureux, c'en est même violent, et je… voilà, s'il y a des opportunités…
(Le voyage au Groenland [film], 23'30)
// le désir est premier, l'objet est second


#
Avoir l'air comprimé.
Avoir l'air un peu comprimé.


#
(M)
Scène et dialogues !
(Le voyage au Groenland [film], 44')


#
[TP][noirage]
Thomas (se selfilmant) : J'espère que ça va bien à Paris. Moi ici ça va. Je tiens le coup. Même si la vie est dure.
(Le voyage au Groenland [film], 56'10)

#
[TP]!
La nuit quand il ne dort pas 
l'homme joue au Lego 
avec des morceaux de sa vie.

Les yeux fermés il les assemble 
sans idées précises.
Des images s'imbriquent 

les unes dans les autres
il ne sait pas pourquoi elles remontent 
comme d'une arrière-mémoire 
(objets qu'on retrouvait sous un buffet 
et qu'il fallait repêcher
à plat ventre avec un balai
– on les croyait perdus).

Parfois l'homme se donne un thème 
par exemple « les maisons où il a vécu » 
et des photos reviennent 
comme celle de la rue Essalam 
au Maroc avec Pierre.

Il se demande comment 
de telles petites briques 
ont pu tenir puisqu'il les revoit
intactes.

Vers le matin l'homme se rendort.
Il songe à ce Lego imaginaire 
qui l'aide à reconstruire 
il ne sait pas quoi.

(François de Cornière, "Ego Lego", in Ça tient à quoi ?)
(https://www.franceculture.fr/emissions/jacques-bonnaffe-lit-la-poesie/francois-de-cornieres-au-detail-proche-24-ego-lego + https://www.facebook.com/jbonnaffe/posts/1289640044519009/)


#
[noirage][TP]
Nageur du petit matin est le sixième livre de François de Cornière édité par Le Castor Astral. Un long compagnonnage. Mais au-delà du suivi d'un auteur, il s'agit avant tout du partage d'une épreuve due aux vicissitudes de la vie. Cet ouvrage bouleversant sur le cancer et un amour transcendé par la souffrance marque le grand retour d'un poète essentiel. Rarement aura-t-on été aussi loin en poésie, dans un chant d'espoir au-delà de la mort : "Mon projet, s'il en est un, a été de fixer des moments de bonheur, de souffrance, de doute, de peur, d'amour, à côté de celle qui était ma femme et que j'ai accompagnée (mais elle aussi m'accompagnait) pendant dix ans, dans ce qu'on appelle une "longue maladie".
François de Cornière
[  ]
Sa poésie, qui s'appuie sur le quotidien d'un homme, par captations d'instants, pour filtrer le temps qui passe, avec gravité légère, sans nostalgie, a influencé nombre de poètes de la génération suivante (Valérie Rouzeau, Éric Sautou.). [  ]
(https://www.amazon.fr/Nageur-petit-matin-Francois-Corniere/dp/B00RCGWHUQ/ref=pd_lpo_sbs_14_t_0?_encoding=UTF8&psc=1&refRID=F2TEE548B602Q8PHHC2B)


#
[goût][esth:éthique]
Comment dire ? Notre coeur n'a pas forcément les mêmes goûts que notre tête, si vous voulez.
(Claude Coste, La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste)

#
Là où Barthes réalise une oeuvre d'écrivain depuis sa seule activité critique.
(Bruno Blanckeman, La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste, 30'40)


#
[otteur]
Ce qui me fascine dans cette écriture critique qui est une véritable écriture, c'est qu'on peut lire Barthes à la fois en focalisant sur ce dont il parle ou sur lui-même. Par exemple, on peut lire le Sur Racine, c'est la moindre des choses quand même, comme un livre sur Racine, hein ?, et évaluer éventuellement la pertinence de ce qui est dit ; mais on peut aussi le lire comme un livre sur Barthes ; et sans Racine, à la limite, en oubliant Racine [  ]. Et ça tient ! Et ça tient. Et ça tient.
(Claude Coste, La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste, 35'15)


#
(AF)!!
[ARG][neutralisage][amphibo-logique]
… en suspendant, pluralisant, complexifiant le sens… musique comme idéal de la littérature… ruser avec le sens… retarder le sens
… S/Z, autour du vide… idéal zen…
(Claude Coste, La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste, 39'15)


#
(AF)!
[fragmentage][brachy-logique]
commencer…
.. en multipliant les fragments, je multiplie les plaisirs d'attaque…
(Roland Barthes, La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste, 49')


#
(AF)
[neutralisage]
… n'aimait pas l'opéra… théâtre… conjurer l'hystérie…
(Claude Coste, La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste, 39'15)

#
[brachy-logique][fragmentage]
… pas beaucoup mais intensément… ça renvoie la forme brève. pas de développement, mais…
(Claude Coste, La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste, 53'40)







2019 08 02



#
[âge]
Poivre et sel : Si la vieillesse est un naufrage, ma retraite doit être une croisière, Guillaume Clicquot [roman]


#
[  ] L’extraordinaire sobriété et densité de son style fait chaque fois plonger le lecteur dans ces entre deux où se télescopent les fantasmes, les souvenirs et les bribes de réalité. [  ]
(Lucien Lemaire, Blanchot!, commentaire amazon)
[  ] On trouve dans le roman [L'arrêt de mort, Maurice Blanchot] des réminiscences de Nadja de Breton et d'Aurélien d'Aragon, mais fondues dans une écriture qui, condensée, s'ouvre et se ferme sur son propre secret.
(Claire N., La mort s'arrête, commentaire amazon)



#
(AF)
singulier et universel
((Alain Berthoz, La simplexité, #240))

#
la simplexité n'est pas la simplification
((Alain Berthoz, La simplexité, #243))

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[TP]!
l'abus de simplicité et toiture
((Alain Berthoz, La simplexité, #244))

#
le cerveau principalement anticipe
((Alain Berthoz, La simplexité, #253))
+

(Hume, abrégé…)

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[prosexuel][postexuel]
Le problème est encore plus vif chez l'homme, qui est animé d'un désir sexuel permanent. Certains peuples contournent la difficulté par des contraintes sociales fortes ou bien par l'organisation spatiale des échanges.
((Alain Berthoz, La simplexité, #256))

#
[âge]
Les enfants n'ont pas de « sexuels », dites-vous ? Alors pourquoi les écoles n'ont longtemps pas été mixtes ? Et, ailleurs, ne le sont pas encore ?


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(AF)
[formule][simplexité][brachy-logique][amphibo-logique][ana-logique][parabole]
Les slogans, les logos, les sigles sont des manifestations du désir de simplifier en gardant le sens de la complexité.

((Alain Berthoz, La simplexité, #257))

#
[méta][surdouage]
L'émerveillement est pourtant, [  ] l'un des formes les plus hautes de simplexité. S'émerveiller, ce n'est pas être béat d'étonnement, c'est entrer dans un état de disponibilité joyeuse qui ouvre l'esprit à tous les possibles. Les grands savants, et la plupart des chercheurs, sont tous des émerveillés.
((Alain Berthoz, La simplexité, #258))

#
(AF)
[éco-logique][simplexité]
La simplexité est… éco-logique.
((Alain Berthoz, La simplexité, #260))


#
[àmouréinventer][Marie][TP]
Quand on naît, on comprend vite qu'on devra mourir. Ce devrait être pareil pour une relation, lorsqu'une relation naît. Ça fait partie de ce que j'appelle « l'amour quitte ». Tel que je l'appelle, dans mon idée d'amour à réinventer, et ce à quoi j'appelle. À l'amour quitte. Ce qui sonne comme une dédicace. À laquelle  j'ajouterais : Et à elle : Marie.
« Mon soutien de tous les instants : Marie Soleil. »
Rencontre. Skype (« couple en CDD » : ce sera quatre ans plus tard, presque mois pour mois. Moi pour moi… Moi pour elle… Ou l'un pour l'autre.)
La Roseraie. Sans imaginer qu'un jour que l'arroserai, puis en imaginant (de plus en plus) qu'un jour je la quitterai. Je l'acquitterai. Mais quand ?
On s'y sera tellement amusé entretemps. Elle et moi. Et Lorenz. Et les autres…
Par où commencer (le résumé de cette histoire) ? Le commencement ? Et comment… ou plutôt : combien résumer ? (Au sens exclamatif./Dirais-je aussi au sens exclamatif.)


#
[àmouréinventer][TP]
[  ] au plus banal des clichés, celui de l'homme et de la femme dont l'amitié est devenue une habitude si quotidienne ou presque que finalement il ne peuvent plus s'en passer.
((Henry James, La bête dans la jungle, #8, chap. 2, 17'))
+
#
[  ] s'il était vrai qu'il eût, comme elle le prétendait, déjoué l'attention en imitant le commun des hommes dans le plus important des détails qui consiste à résoudre le problème de la vie par une alliance agencée vaille que vaille avec une femme quelconque, elle, comment l'avait-elle déjoué ?
((Henry James, La bête dans la jungle, #9, chap. 3, 2'))


#
[philosophie][programme]
Mais, elle s'exprima assez clairement : « C'est cela même. Tout mon rôle à moi, c'est cela. Vous aider à passer pour un homme comme les autres ».
Il prit soin d'accueillir galamment la remarque.
((Henry James, La bête dans la jungle, #9, chap. 3, 4'))


#
[àmouréinventer]
C'est grâce à elle, après tout coup, qu'aux yeux du vulgaire, vous ne vous distinguez en rien des autres hommes. Quelle est la caractéristique la plus invétérée des hommes en général ? N'est-ce point la capacité qu'ils ont de passer indéfiniment leur temps avec des femmes ennuyeuses ? De la passez, je ne dirais pas sans s'ennuyer mais, ce qui revient au même, sans prendre garde qu'il s'ennuie ? Sans en être incommodés jusqu'à chercher à prendre la tangente. C'est moi qui suis votre femme ennuyeuse.
((Henry James, La bête dans la jungle, #8, 18'))


#
[âge]
Année sur année… surannées…


#
[TP][karl]
Ma vie, une parenthèse en chantier ?


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[âge][intelligence][cosmo-logique]
Et comme il s'éveillait au sentiment de n'être plus jeune, qui est exactement le sentiment d'être usé, qui est équivaut à son tour au sentiment d'être affaibli, ses yeux s'ouvrait à une second aspect de la question. Tout cela se tenait. Ils étaient soumis, lui et le grand vague, à une égale et commune loi.
((Henry James, La bête dans la jungle, #9, chap. 3, 14'50))


#
Commune loi.
La suivre, commune loi.


#
[psycho-logique][taisage]
Elle écoutait, immobile et blanche dans son fauteuil, comme devant une décision à prendre, si bien que toute son attitude était une confession virtuelle.
((Henry James, La bête dans la jungle, #10, chap. 4, 9'35''))

#
[noirage][âge][àmouréinventer][TP]
[  ] elle l'avait accompagné à chaque pas de son chemin. Il avait vécu par l'aide qu'elle lui avait prêtée. La laisser en arrière créerait dans sa vie le vide le plus cruel, le plus insupportable. Que vous pouvait-il y avoir de plus accablant que cela ? Eh bien, c'est ce qui lui restait à apprendre [  ].
((Henry James, La bête dans la jungle, #11, chap. 5, 2'))


#
[brachy-logique][épure][àmouréinventer]
    Il voyagea.
    Il connut la mélancolie des paquebots, les froids réveils sous la tente, l’étourdissement des paysages et des ruines, l’amertume des sympathies interrompues.
    Il revint.
    Il fréquenta le monde, et il eut d’autres amours encore. Mais le souvenir continuel du premier les lui rendait insipides ; et puis la véhémence du désir, la fleur même de la sensation était perdue. Ses ambitions d’esprit avaient également diminué. Des années passèrent ; et il supportait le désœuvrement de son intelligence et l’inertie de son cœur.
    Vers la fin de mars 1867, à la nuit tombante, comme il était seul dans son cabinet, une femme entra.
(Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale)


#
[goût][style][M][esth:éthique]
[  ] avait la pauvreté voyante du cliquant.
((Henry James, La bête dans la jungle, #12, chap. 6, 30''))
+
cf. Michel Besnier, Leipzig, "morale et esthétique"

#
[épure][minimalisme]
Tant est si bien que, grâce à la façon curieuse dont il simplifia en fin de compte son univers, ce jardin de mort[s? = cimetière] lui fournit les quelques pieds carrés de terre où il trouvait encore le mieux à vivre. L'on eût dit que, n'étant nulle part rien pour personne, voire pour lui-même, en cette place, par contre, il était tout, [  ].
((Henry James, La bête dans la jungle, #12, chap. 6, 4'30''))
->
Tant est si bien que, grâce à la façon curieuse dont il simplifia en fin de compte son univers, ce jardin [  ] lui fournit les quelques pieds carrés de terre où il trouvait encore le mieux à vivre.
->
[   ] grâce à la façon curieuse dont il simplifia en fin de compte son univers, [  ] où il trouvait encore le mieux à vivre.

#
[TP]!!
[  ] il avait pour attester son droit un registre, où il pouvait lire, comme sur une page ouverte. La page ouverte, c'était la tombe de son amie. C'était là qu'étaient les exploits du passé, là, la vérité de sa vie, là, les arrière-plans, où il pouvait se perdre. Il s'y perdait de temps en temps, si bien qu'il semblait qu'il errât à travers ses anciennes années au bras d'un compagnon qui, par fait extraordinaire, était un autre lui-même, son double rajeuni. Et dans ses pérégrinations, il tournait [  ].
[  ]
Telle fut en somme la façon dont il établit sa vie, puisant tout aliment dans le sentiment qu'autrefois il avait vécu, sentiment qui lui était nécessaire en ce qu'il lui assurait non seulement sa subsistance mais aussi son identité.
((Henry James, La bête dans la jungle, #12, chap. 6, 5'))

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[hoptique][âge][TP]
Il y a la procrastination ; et il y a la procrastinaction, qui est l'action qui succède enfin à la procrastination du mûrissement.

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[âge]
La chose la plus extraordinaire qui lui eût jamais arrivée – il avait pourtant donné ce nom à bien des choses – se produisit [  ].
((Henry James, La bête dans la jungle, #12, chap. 6, 11'15))


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[âge][lofi]
Donc il a arrêté de joué dans un groupe, [  ] mais le travail qu'il avait commencé, [  ] il a continué pendant qu'il était à l'hosto, dans un lit, [  ] le temps qu'il se remette, il a fait [  ] pensé cet album, mûri les chansons, continué à composer. Je vous parlais de la petit santé quand je vous parlais de Bartok, et Cristina Campo et tout ça, et je sens aussi ça chez lui. C'est-à-dire que cet événement-là a été comme une sorte d'immense [  ] merdouille, quoi, qui lui tombe sur la tronche, mais en fait c'est un noeud dans sa vie, et évidemment qu'il y a un avant et un après, et ce qu'il a fait après, pour moi, c'est encore bien plus intéressant que ce qu'il a fait avant. Parce que c'est pas dans un deuil de quelque chose, c'est dans comment on se réinvente [  ]. Ce type a fait un album… assez aride en termes de son. Parce que c'est enregistré avec une espèce d'orgue pourri, presque un jouet, qui s'appelle un Riviera, c'est du matos italien tout pouilleux [  ]. Il a composé avec. Il se sert aussi d'un petit tambour [  ]. [  ] Et j'aime ce déficit, qui permet de réinventer, de se dire : bah non, c'est pas ça qui est important [  ].
(La minute utile du musicien - la minute du mélomane #23 - Robert Wyatt, 2')



#
(AF)
[épure][minimalisme]
Nick Mason [le batteur de Pink Floyd, mais ici producteur de l'album Rock Bottom], ce qui est bien, c'est qu'en fait… c'est aussi le boulot qu'il a fait dans Pink Floyd, je trouve, c'est-à-dire que c'est pas un mec qui en met partout, c'est un type qui laisse de l'espace, qui crée des espace en jouant moins. Donc… C'est pas un virtuose de la batterie, enfin c'est quand même pas un manchot non plus, hein, mais en jouant moins, en jouant des choses simples, il laisse de l'espace pour tous ses copains. C'est un fabriqueur d'espace, Nick Mason. Et dans cet album [de Robert Wyatt, Rock Bottom], il a fait ça. Il a : "mouais, on peut enlever, on peut enlever" et à la fin il reste rien : il y a cet orgue pourri, il y a ces espèces de flutiaux débile, il y a lui [Robert Wyatt] qui chante, qui monte dans les aigus, il y a… c'est très très très beau. [  ] Les harmonies, la mélodie, c'est tout inventif, mais d'une puissance… C'est vraiment d'une très grande qualité mélodico-harmonique, hein.
(La minute utile du musicien - la minute du mélomane #23 - Robert Wyatt, 5'15)


#
[amphibo-logique][ARG]
On entend aussi Debussy, hein, là-dedans. Dans cet album [Rock Bottom], il y a au moins deux ou trois morceaux où il y a de franches couleurs qui viennent de chez Debussy. Debussy, c'était un pro pour utiliser la gamme unitonique. Pas seulement, mais la gamme unitonique, c'est-à-dire qu'on appelle souvent « la gamme par ton », c'est-à-dire que c'est une gamme qui fait tous les tons, que des tons, il y a pas de demi-tons. Donc, à proprement parler, si on parle un tout petit peu technique mais pas trop, c'est une de ces gammes symétriques que j'affectionne beaucoup. La gamme symétrique, c'est une gamme qui est faite sur des divisons entières de l'octave. Là, ça divise l'octave en 6, en 2 ou en 3, d'accord ? [  ] Et donc, cette gamme symétrique, elle a pas tellement de centre, de pôle, elle est ambiguë tonalement, où qu'on la mette elle crée de l'ambiguité. Une gamme majeure, elle a des demi-tons, qui demandent des résolutions. C'est-à-dire que les notes qui sont situées l'une à côté de l'autre dans les demi-tons de la gamme majeure, il y en a une qui est attirée vers l'autre. Et c'est ça qui crée toute la dynamique, mélodique et harmonique, de la musique tonale occidentale. Mais dans la gamme unitonique, il y a pas ça ! Il y a que des tons ! Donc ça veut dire que, c'est comme si la gamme elle était posée sur un centre de gravité, et qu'elle penche pas du tout d'une côté ou de l'autre. C'est exactement ça, la bonne image. D'accord ?
(La minute utile du musicien - la minute du mélomane #23 - Robert Wyatt, 6'45)
+
#
[ARG][goût]
Matthieu Garrigou-Lagrange – Alors, ce qui est tout de même très étonnant, quand on sait à quel point Barthes aimait la modernité en littérature, [  ] pourquoi finalement se retrouve-t-il en musique avec des goûts, vous l'avez dit, bourgeois (Schumann…), et refuse l'anotalité qui constitue, vraiment, ce qui se rapproche le plus, finalement, des textes qu'il préfère ! Sollers serait quand même davantage, ou Robbe-Grillet, du côté de l'atonalité plutôt que d'un grand classicisme en musique, si on devait faire des rapprochements comme ça.
Claude Coste – Tout à fait. Et en fait, Barthes s'est intéressé à cette modernité musicale. Il s'y est intéressé. Il a fait l'effort intellectuel. [  ] et puis, [  ] comment dire ? Notre coeur n'a pas forcément le même goût que notre tête, si vous voulez.
(La Compagnie des auteurs - 13/06/2019  - Roland Barthes (4/4) Barthes et la Musique, avec Claude Coste (chronique par Bruno Blanckeman), 18'30)



#
[àmouréinventer][Marie]
Une compagne heureuse/épanouie hors de nous plutôt que dévitalisée en nous, comme une dent.

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[goût]
Parfois légèrement acide et parfois légèrement sucrée, aucune grenade ne se ressemble. C'est ce qui fait d'ailleurs l'atypicité de ce fruit, doux et acidulé.
(https://www.femininbio.com/cuisine-recettes/conseils-astuces/7-vertus-bienfaits-grenade-82722)
// complice/compagne idéale ? [karl]
Mais, attention : grenade ?


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[à marie]
objet : ça à gérer, aussi... (ce sera dur... délicat... dur...)

Tu noteras, sous l'italique, l'ambivalence de mes formulations... délicates... Car c'est délicat. Et dur... Comme ça le sera. Comme ça l'est.

----- Message transmis -----
De : lll lkll lllll
À : Gilles Doledec
Envoyé : vendredi 2 août 2019 à 21:53:10 UTC+2
Objet : Re: Quiberon sous le soleil
Finalement non, ça vient de changer. Plus de (trop brève) Marie cet été. On fait comme l'été dernier, chacun de son côté... pour avancer... (Elle à dinard plutôt fin septembre peut-être ? Ou bien plus tard.)
Du coup, a priori, j'ai plus de jour précis pour débarquer. Je fais à mon rythme. Mais serai là en tout cas autour du 20, comme convenu juste avant ; )


Le vendredi 2 août 2019 à 14:29:09 UTC+2, Gilles Doledec a écrit :
Et Marie s’offre un VSD de repos le week-end prochain à Dinard?

Le 2 août 2019 à 10:18, lll lkll lllll a écrit :
Je sais pas, mais, fixons ça autour du 20 août, pour assurer ?
Et ? De votre côté, ça se passe bien ?

Le jeudi 1 août 2019 à 14:08:12 UTC+2, Gilles Doledec a écrit :
Bonjour Karl
As-tu une idée approximative de la date à laquelle tu repartiras de Dinard car il serait bien que je prévois le contrôle technique de ta voiture qui doit être effectué avant le 31 août.
À+ P@p.


#
[àmouréinventer][fragmentage]
En finir, cela aussi est noble et important.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1'))

#
[brachy-logique][bavardage]
À la vérité, il [ce récit] pourrait tenir en 10 mots.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1'30))

#
[bio-logique][noirage][karl][TP]
Depuis quelques mois, la maladie contre laquelle elle luttait depuis dix ans, lui faisait une vie chaque jour plus étroite, et toute la violence dont elle était capable lui servait maintenant à maudire et la maladie et la vie. Quelque temps plus tôt, elle songea sérieusement à se donner la mort.
(Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #6'40)
+
La piqûre [de morphine] la calmait, mais elle essayait aussi de rendre calme ce qui en elle ne pouvait être calmé : une affirmation violente, révoltée, contre une puissance qui ne la respectait pas.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #24'30))
+
J. ne voulait pas vivre à tout prix. Elle jugeait absurde, et même ridicule, de souffrir si les choses pouvaient aller autrement. Le stoïcisme ne lui convenait pas. Aussi entra-t-elle dans une colère furieuse quand on lui retira les piqûres. On vit alors qu'elle n'était peut-être pas plus réellement malade qu'avant. Le médecin fut désemparé. [  ] J. lui dit : « si vous ne me tuer pas, vous êtes un meurtrier ». J'ai vu, depuis, un moine [?] [un mot?] attribué à Kafka.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #26'20))


#
… le pouls s'éparpilla comme du sable.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #33'50))
+
… le pouls s'éparpilla comme du sable.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #54'30))


#
[  ]
And hurt is all we know
And hurt is all we know
And hurt is all we know
And hurt is all we know
And hurt is all we know

(Matt Elliott, "Our Weight In Oil", in Failing Songs)




#
[pour François]
Le dernier livre de Clément Bénech, Une essentielle fragilité, le roman à l'ère de l'image. Photographique, devrait-il ajouter pour être honnête. Et c'est (bien) brillant, mais comme un (beau) train qui en aurait un de retard. Et après tout, pourquoi pas.



#i
[àmouréinventer]
Les j(amour)eux sont faits.


#i
On est tous de passage, et parfois d'autant qu'on le fut, pas sage.
On est tous de passage, mais d'autant plus que certains/la plupart le sont, pas sages.
On est tous de passage, mais d'autant plus que certains le sont pour nous, pas sages ou passages.
+
On est d'autant plus de passage que certains ne le sont pas.
On est d'autant plus de passage que la plupart le sont.


#i
Cheville ordi
Gaine câble ordi
Porte-pantalon













2019 08 03



#
[bio-logique]
[candidose]
[  ] Or il existe pas mal de fausses idées à propos du problème du candida. Dans son livre  The 80/10/10 Diet du Dr Douglas N. Graham, le docteur Graham explique le rôle des fruits dans cette maladie. Plutôt que de vous parler de ce que j’ai appris, je préfère vous donner directement l’enseignement précieux de docteur Graham (Page 40 et suivantes). [  ] Comme il y a toujours du sucre dans le sang [  ], il y a toujours de la nourriture pour les organismes du candida. Si le niveau du sucre dans le sang est normal, la taille de la colonie qui vit dans le sang est normale aussi. En effet, lorsque le sucre est distribué normalement aux cellules du corps qui l’utilisent, tout excès de levure meurt. Donc le candida augmente avec la consommation de sucre et diminue avec l’utilisation du sucre par le corps. Ce flux et reflux est un phénomène normal de la physiologie et ne provoque aucun symptôme désagréable.
[  ]
 La recommandation habituelle de supprimer le sucre qui nourrit le candida (donc les fruits également), ne tient pas compte des vraies causes de sa prolifération. La consommation de fruits n’est pas la cause du problème du candida et les supprimer ne règlera pas le réel problème, qui est l’excès de gras qui persiste dans votre sang. » [   ] Car quand il y a trop de gras dans le sang, même une toute petite quantité de sucre, quelque soit la source, peut se traduire par des niveaux de sang de sucre anormalement élevés. Et tenter d’éliminer le candida en contrôlant la quantité de sucre dans le sang échouera forcément. Ce qui explique, nous dit Graham, que des centaines de gens se débattent avec des problèmes de (excès) de candida pendant des années sans succès. Parce que tous les hydrates de carbone, lipides et protéines que nous mangeons sont convertis en sucre simple (glucose) pour nourrir nos cellules en carburant, le moyen de sortir du cycle n’est pas de manger moins de sucre mais de manger moins de gras. Quand les niveaux de gras baissent, les sucres sont enfin transformés et distribués, et les niveaux de levure baissent parce qu’il n’y a plus de sucre en excès disponible à manger. Le microbe candida a une vie extrêmement courte. Si les personnes qui souffrent du candida suivaient simplement une alimentation faible en gras, la plupart découvrirait que leurs problèmes de candida sont complètement partis en quelques jours. Il conclue en disant que bien sûr,  ils peuvent encore avoir une pancréatique sous-jacente et des problèmes de fatigue surrénale à résoudre. La santé vient uniquement d’un mode de vie sain.  [  ] Pour cela, je redis encore, que nous mangeons des fruits le matin, et à midi et une grosse salade composée de toutes sortes de légumes le soir, salade agrémentée un jour sur deux de sauce aux légumes et fruits sans gras du tout. La composition de gras de votre journée tient alors dans la simple quantité de gras contenue dans les végétaux. Et un jour sur deux , nous mangeons de toutes petites portions de gras ajoutées dans notre soupe de légumes ou dans notre sauce salade. Petite portion veut dire : 1/2 avocat par personne ou 30 à 40 g de noix. (noix de Grenoble, graines de lin en poudre, pignons de pin, pistaches… au choix); pas d’huile, et rien d’autre. En plus de supprimer nos problèmes de santé récurrents, cette alimentation nous fournit une énergie incroyable !
(https://crudivegan.com/questions-reponses-le-candida-et-les-fruits)


#
[taisage][bavardage]
Mon unique point fort fut mon silence. [  ] Je ne puis dire quel malheur envahit l'homme qui une fois a pris la parole. Malheur immobile, lui-même voué au mutisme ; par lui, l’irrespirable est l’élément que je respire. Je me suis enfermé, seul, dans une chambre, et personne dans la maison, au-dehors presque personne, mais cette solitude elle-même s’est mise à parler, et à mon tour, de cette solitude qui parle, il faut que je parle, non par dérision, mais parce qu’au-dessus d’elle veille une plus grande qu’elle et au-dessus de celle-ci une plus grande encore, et chacune, recevant la parole afin de l’étouffer et de la taire, au lieu de cela la répercute à l’infini, et l’infini devient son écho. [  ] Celles [les personnes] qui me parlent parce que je les ai interrogées me semblent souvent les plus silencieuses ; soit parce qu'elles réveille en moi le silence ; soit parce qu'elles s'enferment à mes côtés, sans le savoir ou en le sachant, dans un lieu clos où celui qui les interroge les rend complices de réponses que leur bouche n'entend pas. Je veux donc dire que "avoir perdu le silence" ne signifie rien de ce qu'on pourrait croire. Du reste, peu importe. J'ai décidé de suivre cette voie.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #58', [p.58]))


#
Ce savoir, si prodigieusement ancien, planait au-dessus de moi en croissant[?] une espèce de parole, toujours la même, qui équivalait à peu près à ceci : Il y a un temps pour apprendre, un temps pour ignorer, un temps pour comprendre, un autre pour oublier.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:04'10''))


#
Prendre soin de (chez) soi.
Prendre soin de soi, c'est aussi prendre soin de chez soi.
Prendre soin de soi, c'est aussi le faire de chez soi.
Prendre soin de soi commence par chez soi.


#
[diét:éthique][épure][stalker]
Et d'ailleurs, finalement, plusieurs personnes sont venues là où j'ai habité, et quelques-unes très souvent. Je vois des raisons qui sont assez naturelles. L'ennui, si les gens viennent, d'être obligé de les voir et de les entendre longtemps après qu'ils sont partis, le besoin de faire de l'endroit où l'on demeure [loin? d'eux?/un lieu ?/un eux] où il ne se passe rien, et c'est pourquoi l'on s'y repose, et aussi un lieu vide, où ceux qui ne doivent pas se rencontrer ne se rencontrent pas, et enfin une épreuve, car un jour ou l'autre y viendra ou rôdera à l'alentour celui qui a été prié de rester au dehors, de telle sorte qu'on découvre soi-même, à cet instant, si c'est là un crime ou au contraire quelque chose d'agréable.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:07'45))


#
[àmouréinventer]
[  ] cependant je la traitais non pas en inconnue, mais en personne trop connue. [  ] comme je la traitais aussi avec une sorte d'intimité farouche, et pas du tout en étrangère – il lui fallait croire que quelque chose s'était passé qui lui échappait et qu'en effet elle était parfaitement connue de moi, à condition d'être elle-même quelqu'un qu'elle ne connaissait pas.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:14'45''))

#
[bio-logique][TP][karl]
Je sentais le froid et le froid me paralysant en entrant dans le sang. [  ] La nuit, surtout, l'espèce d'hiver qui se formait autour de moi avait avait une action déconcertante car, endormi, je ne le ressentais pas mois, il se confondait avec mon sommeil d'où je m'échappais sans cesse, glacé, le gel sur les lèvres. Pendant cette maladie [  ].
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:23'))
+
[  ], comme si, [  ] je n'avais pas passé mes nuits dans une tombe ouverte.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:39'40'))

#
[bio-logique][TP][karl]
J'étais en effet étrangement faible – et le mot étrange est ici à sa place. L'étrangeté consistait en ceci que le phénomène de la vitre, dont j'ai parlé, s'appliquait à tout.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:25'30))
+
[  ] car j'étais toujours très mal ; de mon empoisonnement il me restait de brèves nausées au cours desquelles se produisaient des espèces de froides avalanches, un écroulement écoeurant d'images vides, je me dis que je ne sortirai plus de cette chambre, mais que personne non plus n'y entrerait [  ].
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:36'15))
+
Ce mauvais tour m'était joué par mon sang [  ].
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:38'))

#
[plainte]
Ce chagrin, chez quelqu'un qui me semblait peu sensible, ne provoquait en moi aucune sympathie ; de temps en temps, à cause de sa durée, il me distrayait, mais le chagrin perpétuel ne peut émouvoir personne.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:26'45))

#
[amphibo-logique][neutralisage][psycho-logique]
On peut à cette question prêter un sens assez clair. Ce sens, j'en suis sûr, serait ridiculement trompeur ou, du moins, si étroit, si simple qu'il ne représenterait rien de la vérité qui était frôlée par là, et ma réponse elle-même, dans sa spontanéité, signifiait quelque chose qui n'avait rien à voir avec la vie et le cours du monde.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:30'))

#
[psycho-logique][noirage][âge]
Ils [les êtres que le hasard nous fait rencontrons] surgissent ; ils s'en vont dans une obscurité dont ils sont dignes.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:30'30))


#
[autophilosophe][défausophie][philosophie][noirage][TP]
Qui m'a donc aveuglé ? Ma clairvoyance. Qui m'a égaré ? Mon esprit droit.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:33'30))














2019 08 04

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[nokidding]
Veux pas d'enfant(s), miser sur un seul cheval ou deux.
Veux pas d'enfant(s), pas miser sur un seul cheval ou deux.

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Choisir d'être seul plutôt que (de) mal accompagner.
Se résoudre à être seul plutôt qu'à mal accompagner.
Choisir d'être seul plutôt que de mal accompagner.  (+ mâle)

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[childfree][nokidding]
Il était très difficile de connaître ses sentiments pour sa fille. N'importe qui eût pensé qu'elle l'adorait. Elle lui sacrifiait mille choses précieuses, elle passait des heures à s'occuper d'elle, avec des yeux très fatigués et détestant la lecture, elle lui lisait des volumes pour lui plaire. Mais elle me dit à plusieurs reprises : je vieillirais volontiers de dix ans, et je donnerais ses dix à [ma fille] Christiana, pour qu'elle soit en âge de regarder quelqu'un d'autre.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:44'))


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[nokidding]
L'enfantage est un enfantillage.
L'enfantage à deux est un enfantillage à lui seul.
L'enfantage de concert est un concert d'enfantillage.


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[bio-logique]
Les scientifiques commencent seulement à prendre véritablement la mesure du rôle de notre microbiote, ces innombrables micro-organismes qui vivent sur et dans notre corps. Le tube digestif abrite à lui seul plus de 10.000 milliards de bactéries –majoritairement anaérobies, c’est-à-dire qui n’ont pas besoin d’oxygène pour vivre. Sans compter les virus, les levures et les champignons. L’influence du microbiote de l’intestin sur la régulation de nos fonctions vitales aurait ainsi été considérablement sous-estimé jusqu’à la publication des travaux décisifs de ces cinq dernières années.  La découverte la plus frappante est sans doute celle de liens entre les perturbations de cette flore intestinale et des troubles psychiatriques comme l’anxiété, la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, ou encore un trouble neurodéveloppemental comme l’autisme. Il est trop tôt, à ce stade, pour affirmer qu’il s’agit d’une cause, et non pas d’une conséquence de ces troubles. Néanmoins, l’hypothèse selon laquelle la communauté microbienne abritée par notre intestin détermine en partie notre humeur et nos comportements mérite d’être étudiée. Si elle venait à être confirmée, cela ouvrirait des perspectives de prévention ou de traitement inédites en santé mentale. [  ]
(Le microbiote intestinal dicte-t-il notre humeur et nos comportements?  Guillaume Fond, 1 juin 2017, http://www.slate.fr/story/146379/microbiote-intestinal-humeur-comportements)



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[àmouréinventer]
Elle s'était mariée une fois, mais cette histoire ne lui avait laissé le souvenir que des ennuis du divorce.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:51'30))


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[TP][marie]
Ces heures et ces jours, je ne vois pas pourquoi ils n'auraient pas été les plus heureux. Je me conduisais de telle manière, poussé par un tel mouvement et une telle affection, que je n'avais pas le temps de sentir autre chose que la vérité de ce mouvement, et la force de cette affection. [  ] mon impatience sans limite d'un temps commun. En outre, cela est sûr, elle m'était extrêmement attachée, et elle l'était toujours plus.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #2:08'30))

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[bavardage][TP]
Il est connu que je parle peu. Mais parler, à certaines heures, j’y étais entraîné par une force si pressante, je me sentais tenu à transformer en tant de mots insignifiants les détails de vie les plus simples [  ]. Et il me semble que dans ce bavardage il y avait la gravité d’une seule et unique parole, la réminiscence de ce “viens” que je lui avais dit, et elle était venue, et s’éloigner, elle ne le pourrait jamais plus.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:10'15))


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[politique]
Mon tort, et il est criant, fut de me conduire selon le monde.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:12'))
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[autophilosophe][hoptique][défausophie][politique]
Après cette journée consacrée à l'honneur selon le monde, j'étais encore tout imprégné de la vie et du jugement du monde, c'est-à-dire que j'étais infidèle à une vie et à un jugement bien plus importants.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:12'20))

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Comme j'avais encore de l'espoir – quelle chose perfide, mauvaise, que l'espoir.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #1:16'30))
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Infra : Clément Rosset : l'espérance.


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[TP][neutralisage]
Je ne puis pas exactement dire si ces paroles, ou d'autres analogues, arrivèrent jamais à ses oreilles, ni non plus dans quel esprit j'ai été amené à les lui faire entendre. C'est une question secondaire ; de même qu'il était insignifiant de savoir si les choses s'étaient réellement passées ainsi. Je dois seulement affirmer que cela est pour moi vraisemblable, les questions de dates mises à part, car tout a pu remonter à un moment bien plus ancien. Mais la vérité n'est pas dans ces faits. Les faits eux-mêmes, je puis rêver de les supprimer. Mais, s'ils n'ont pas eu lieu, d'autres, à leur place, arrivent et, à l'appel de l'affirmation toute puissance qui est unie à moi, ils prennent le même sens et l'histoire est la même.
((Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #2:20'45'))
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[autophilosophe][surdouage][intelligence][neuralisage]
Moi-même, je n’ai pas été le messager malheureux d’une pensée plus forte que moi, ni son jouet, ni sa victime, car cette pensée, si elle m’a vaincu, n’a vaincu que par moi, et finalement elle a toujours été à ma mesure, je l’ai aimée et je n’ai aimé qu’elle, et tout ce qui est arrivé, je l’ai voulu, et n’ayant eu de regard que pour elle, où qu’elle ait été et où que j’aie pu être, dans l’absence, dans le malheur, dans la fatalité des choses mortes, dans la nécessité des choses vivantes, dans la fatigue du travail, dans ces visages nés de ma curiosité, dans mes paroles fausses, dans mes serments menteurs, dans le silence et dans la nuit, je lui ai donné toute ma force et elle m’a donné toute la sienne, de sorte que cette force trop grande, incapable d’être ruinée par rien, nous voue peut-être à un malheur sans mesure, mais, si cela est, ce malheur je le prends sur moi et je m’en réjouis sans mesure et, à elle, je dis éternellement : “ Viens ”, et éternellement elle est là.
(Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, #2:22, + http://delivre.net/index.php?mode=thread&id=16412)

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[noirage][philosophie]
Quand nous lisons ces pages, nous apprenons ce que nous ne parvenons pas à savoir : que le fait de penser ne peut être que bouleversant : que ce qui est à penser est dans la pensée ce qui se détourne d'elle et s'épuise inépuisablement en elle ; que souffrir et penser sont liés d'une manière secrète, car si la souffrance, quand elle devient extrême, est telle qu'elle détruit le pouvoir de souffrir, détruisant toujours en avant d'elle-même, dans le temps, le temps où elle pourrait être ressaisie et achevée comme souffrance, il en est peut-être de même de la pensée. Étranges rapports. Est-ce que l'extrême pensée et l'extrême souffrance ouvriraient le même horizon ? Est-ce que souffrir serait, finalement, penser ?




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[programme][nokidding][àmouréinventer][enfantillage]
Capucine Anav et Alain-Fabien Delon : ils veulent "mettre un bébé en route".
Après deux ans d'amour, le jeune couple a pris le décision de fonder une famille. Un projet très sérieux qui semble être dans la continuité de la vie de Capucine Anav et Alain-Fabien Delon.
Ces deux-là, ce sont de vraies inséparables. Essayer d’en apercevoir l'un sans l'autre semble mission presque impossible tant leur fusion est grande. Après avoir vécu des histoires médiatiques plus ou moins sérieuses avec Kev Adams, Louis Sarkozy ou Florent Manaudou, Capucine Anav semble avoir trouvé le bon ! L'ex-star de téléréalité révélée en la sixième saison de Secret Story file le parfait amour avec le fils d'Alain Delon depuis maintenant deux ans. Dans l'émission "Je suis une célébrité, sortez-moi de là" dans laquelle la jeune comédienne s'illustre en ce moment sur TF1, elle avoue d'ailleurs son addiction pour son chéri : "Ma passion c'est mon copain". Une source proche du couple explique dans le magazine Voici : "Ces deux-là sont vraiment inséparables ! Ils font presque tout en duo !"  Cette même source divulgue à l'hebdomadaire les projets très sérieux de bébé qui semblent se concrétiser dans leur esprit : "Ils ont tous les deux une rentrée bien chargée, mais dès que ça se calmera un peu, d’ici à l’automne, ils veulent mettre un bébé en route. C’est un projet très sérieux".  Il y a quelques jours déjà, celle qui officiait dans "Touche pas à mon Poste" autour de la table de Cyril Hanouna avait expliqué que ces idées de maternité n'étaient pas des paroles en l'air et de rassurer sur son couple avec Alain-Fabien Delon : "C'est très sérieux entre nous, et ça se passe très bien. J'ai toujours eu envie de fonder une famille. Après, on est deux dans un couple, donc je ne vais pas parler pour lui". On leur souhaite que ce beau projet se réalise.
(Capucine Anav et Alain-Fabien Delon : ils veulent "mettre un bébé en route" Publié le 3 août 2019, https://www.elle.fr/People/La-vie-des-people/News/Capucine-Anav-et-Alain-Fabien-Delon-ils-veulent-mettre-un-bebe-en-route-3800809#xtor=AL-540)
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OK, sur lsp : Ceux-là ne réinventent rien. Attention, « bébé à bord ! », en route, mauvaise troupe ! «... droit dans le mur, on va droit dans le mur... »




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[bio-logique][diét:éthique][TP]
– Tu [Thierry Casasnovas] es quelqu'un de prolixe, on te le reproche parfois. Pourrais-tu nous résumer « La Physiologie pour les Nuls » en quelques mots ?

– Pour simplifier les choses, le corps a deux besoins : recevoir une alimentation appropriée, et avoir l'énergie nerveuse pour pouvoir l'utiliser. Je parle d'alimentation à tous les niveaux : nutrition, relations, environnement... Entre le parc où nous sommes maintenant et un appartement qui donne sur le mur d'en face, ces deux contextes ne te nourrissent pas de la même façon.
Le système glandulaire est ce qui permet au système nerveux de faire fonctionner les organes. Une fois qu'un individu a suffisamment de ressources nerveuses et qu'il s'alimente de façon appropriée, il fonctionne de manière correcte. Il y a une période d'ajustement pendant laquelle les produits toxiques accumulés s'évacuent. C'est assez simple, ça paraît « Bisounours » ! Mais si tu as les ressources adéquates, tu décrasses et ça redémarre.  Le problème est le manque d'énergie nerveuse. Certaines personnes témoignent que manger cru les a transformé en trois mois, tous leurs problèmes de santé ont disparu, ils se mettent à courir des 50 kms... D'autres se sont mis à manger cru il y a un an, avec beaucoup de sérieux, et leur état ne bouge pas. La seule différence est l'énergie nerveuse. Quand on dit de quelqu'un qu'il est « fatigué de naissance », ce n'est pas pour rien ! Il y a vraiment des gens qui naissent épuisés et pour qui le simple fait de manger cru ne suffit pas. Pour le reste des gens, ça fonctionne.

– Comment tu as connu l'alimentation vivante ?
De force ! J'étais mourant, j'avais une tuberculose très avancée, une hépatite C et une pancréatite aiguë. J'avais perdu la moitié de mon poids puisque je pesais à peu près 30 kilos pour 1m75, pour un poids de forme à 60 kilos. Je ne pouvais plus marcher, j'ai enchaîné plusieurs arrêts cardiaques. Entre mes 27 ans et mes 33 ans, j'ai passé quasiment sept ans d'agonie.
A 27 ans, je voyageais en vélo au sud du Maroc et j'ai attrapé une infection à la salmonelle. On m'a traité avec une antibio-thérapie très costaud. J'ai commencé à perdre du poids, à tomber en dépression. Bref, je me suis effondré et j'ai passé sept ans à décliner petit à petit. Je me suis retrouvé mourant. J'ai fais des prélèvements dans plusieurs hôpitaux. J'en ai un souvenir plutôt douloureux. Je me sentais comme un numéro qu'on passe en revue.
J'avais deux copains qui mangeaient cru et m'avaient dit plusieurs fois que cela pouvait me changer la vie. J'essayais déjà de travailler sur mon alimentation mais en étant végétarien, avec beaucoup de céréales et de légumineuses. Je pensais manger à peu près bien. Quand, les médecins ont finit par me dire texto : « Rentrez chez vous pour mourir », j'ai quand même essayé de manger cru.
Tu peux raconter tes débuts ? Comment as-tu commencé un jour à "manger cru" ?
C'était compliqué, comme pour tout le monde. On passe d'un carburant à un autre, on a aucun repère. Dans mon cas, il y avait en plus une forme d'urgence. On m'a mis un ou deux livres entre les mains et j'ai essayé de bricoler avec ça. J'ai aussi été accueilli par une personne qui était crudivore depuis plus de trente ans et qui m'a donné les rudiments de ce mode alimentaire. Ensuite, j'ai mangé, mangé, mangé. Des quantités énormes. C'était drôle parce que je n'avais pas les codes, mis à part mes quelques bouquins. Il n'y avait pas de vidéos sur le Net. Cela a explosé en huit ans. J'ai donc fait beaucoup d'erreurs et je me retrouvais malade certains soirs d'avoir trop mangé du même truc.
Mais en l'espace de quelques mois, j'ai repris du poids, j'ai arrêté de craché du sang, mon pancréas s'est remis. Au bout d'un moment, je n'ai plus fait d'analyses. Pendant les trois années qui suivirent, j'ai passé mon temps à essayer de me retaper. Après ça, je me suis retrouvé retapé mais je m'ennuyais totalement. Je vivais de peu, je ne faisais rien. J'ai donc décidé de partir en Indonésie et c'est là que j'ai commencé à faire des vidéos.
Il ne faut pas croire que mon but était altruiste au départ. Je voulais partager pour ne pas rester sans rien faire ! Ensuite, cela a pris beaucoup plus d'ampleur pour moi, sans que ce soit réfléchi.
– Tu as fait des erreurs à éviter lorsque l'on change d'alimentation ?
Oui, beaucoup trop de mélange, trop en quantité. J'avais une compulsion alimentaire et beaucoup de mal à me combler. Je me suis surchargé en fruits secs, ce que tout le monde fait au début je crois. Je crois qu'on a tous besoin de cette lourdeur des oléagineux au début. Petit à petit, ce besoin décroît. Je crois que ce ne sont pas tant des erreurs que des passages obligés.
On passe quand même d'un carburant très concentré, car il y a peu d'eau dans l'alimentation cuite, à un carburant relativement « déconcentré ». Il faut aussi le temps pour que ton système intestinal s'adapte et assimile bien. Il y a obligatoirement quelques temps pendant lesquels « ça crachote » un peu, comme lorsque l'on change de carburant pour un moteur.
Ce qui est intéressant quand on commence à manger cru, c'est qu'il n'y a pas tant de règles diététiques à connaître. Tu n'es pas soumis à leurs diktats, tu peux faire ta propre expérience. Certains ont essayé de théoriser, de chiffrer les calories, etc... Je trouve que c'est vraiment rater la cible. Pour une fois, on peut se détacher du modèle culpabilisant dont on a l'habitude pour apprendre à être dans le plaisir et à ressentir nos vrais besoins.
Au début, on fait donc obligatoirement des erreurs. Parfois, on va par exemple au-delà de ses besoins, et c'est comme cela que l'on apprend à fixer nos limites. C'est un apprentissage à faire.
– Que faisais-tu avant de te lancer sur Youtube ?
J'ai été enseignant six mois après une formation de physicien à la fac. Ensuite, j'ai fait beaucoup de voyages à vélo, en Europe, en Afrique du Nord. Au cours de mes balades, j'ai rencontré un boulanger bio avec qui j'ai appris à faire du pain et ça m'a vraiment plu. J'adorais la gestuelle. Je me suis construit un four à bois et j'ai été boulanger pendant plusieurs années. Puis, je me suis aperçu que j'étais horriblement malade à chaque fois que je mangeais une tranche de pain. J'avais beau aimé ça, j'ai dû arrêter.
En tout cas, je n'avais aucune formation en biologie. Quand on me disait « Tu as la tuberculose », je ne savais même pas à quoi cela renvoyait. Je savais que ça touchait les poumons mais je ne savais pas ce que ça voulait dire. Comme je suis resté alité pas mal de mois et que je voulais comprendre le fonctionnement du corps humain, je me suis mis à lire des livres de physiologie. Ça m'a passionné. De même, quand j'ai vu que l'alimentation vivante avait des résultats, j'ai voulu comprendre pourquoi pour pouvoir l'expliquer aux autres, justifier pourquoi le corps peut fonctionner ou dysfonctionner.
– Le rôle de l'alimentation vivante dans la santé t'as paru logique ?
C'est d'une logique totale. Plus je fais des recherches et plus il m’apparaît que le corps humain fonctionne selon une logique implacable. Il n'y a pas de hasard. Je suis persuadé que cela s'applique au niveau physique mais aussi à un niveau plus spirituel. Si tu te comportes de telle façon, tu auras automatiquement un retour négatif. Si tu te comportes autrement, le retour sera positif. Cela vaut pour l'alimentation, les relations aux autres... Le problème est que nous ne connaissons pas ces règles donc nous ne sommes pas à même de les respecter.
J'aurais aimé que l'on me dise cela quand j'étais jeune. Je mangeais n'importe quoi, d'autant plus que je n'avais pas d'argent. Si l'on m'avait dit quelles en seraient les conséquences, j'aurais peut-être fait d'autres choix. [  ]
[  ]
On peut comprendre qu'un tel virage soit difficile à opérer...
– Pour certains, c'est difficile et pour d'autres très facile. Il y a des gens qui passent du jour au lendemain à l'alimentation vivante parce qu'ils sont prêts. Moi, je n'avais pas le choix, je n'ai aucun mérite. Quitte à mourir, autant essayer quelque chose. Mais cela faisait quelques années que je n'allais pas bien, que des gens autour de moi me parlaient d'alimentation crue et que je n'avais pourtant jamais essayé. Ça me semblait trop, je trouvais cela extrême, dogmatique.
– Aujourd'hui, tu comptabilises pourtant des centaines de vidéos qui vont dans le sens de ce mode alimentaire.
– Ça me fascine. J'ai l'impression d'avoir toujours quelque chose à découvrir. Ce qui me plaît le plus à présent est d'élargir le propos, de passer de la lucarne de l'alimentation au mode de vie dans son ensemble. Je me suis rendu compte que c'est tout notre mode de vie nous conduit à être malade physiquement, psychiquement, émotionnellement... [  ]  Je me suis vu mourir et j'aurais aimé qu'à l'époque on me donne des informations. J'ai eu la chance de survivre alors que personne n'aurait parié sur moi car certains m'ont donné l'info. J'ai donc la responsabilité de la faire passer aujourd'hui. J'essaie en tout cas de donner envie plutôt que de pointer du doigt ce qui ne va pas.


(http://lafrancecrue-fr.over-blog.com/2015/07/thierry-casasnovas-manger-cru-je-trouvais-cela-trop-extreme.html)


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[âge]
[  ] et avec en tête ce vers du poète, George Oppen : « Vieillir, quelle étrange aventure pour un petit garçon ! »
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #46))
+
[  ] un mot du poète George Oppen lui était revenu en mémoire. « Vieillir, quelle étrange aventure pour un petit garçon! », s'était-il exclamé lors d'une interview accordée au romancier new yorkais Paul Auster.
(Tombeau de l'éléphant d'Asie De Gérard Busquet, Jean-Marie Javron
(Marcel Cohen, préface à : Tombeau de l'éléphant d'Asie, de Gérard Busquet, Jean-Marie Javron)
+
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infra :
Mais je suis resté l'enfant que j'étais. J'ai eu beaucoup de mal à assumer mon sort d'adulte. Et je m'en sors mal. Je me considère toujours comme un garçon.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.31)


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[psycho-logique]
Les raisons étaient trop nombreuses et trop complexes pour que je prétende les démêler, mais je compris que [  ].
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #48))


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Marcel Cohen est l’auteur d’une trilogie aux éditions Gallimard : Faits, Faits II, Faits III. Mais en vérité tous ses livres se rangent sous ce genre des « faits », que ce soit Sur la scène intérieure (collection L’un et l’autre, 2013) ou aujourd’hui  Détails, qui sont en effet tous les deux sous-titrés « Faits », comme on indiquerait « roman », « essai », « poésie », « biographie ». Marcel Cohen a inventé pour son compte ce genre littéraire des « faits », qui sont comme des « dépôts de savoir… » si l’on en croit ce qu’il en dit lui-même dans l’avertissement qui figure au tout début de Sur la scène intérieure où il cite ouvertement le dernier livre du poète Denis Roche, Dépôts de savoir & de technique, que celui-ci avait publié en 1980 dans sa propre collection Fiction & Cie des éditions du Seuil, et dont le titre résume tout à la fois le caractère volontaire et incertain de la propre entreprise de Marcel Cohen, qui est autant une entreprise de remémoration que d’oubli – de silence, de lacunes et d’oubli.
[  ] L’œuvre de Marcel Cohen, traduite en huit langues, est celle d’un grand observateur se livrant à l’expérience directe de l’entour de l’homme, « sans que cet homme puisse se prévaloir d’une psychologie, d’une métaphysique ou d’une psychanalyse ».
  Roland Barthes employait ces mots pour parler du Nouveau Roman selon Robbe-Grillet, pour dire que ce roman n’est plus d’ordre chtonien, infernal, mais terrestre : il enseigne à regarder le monde avec les yeux d’un homme qui marche dans la ville, sans d’autre horizon que le spectacle, sans d’autre pouvoir que celui-là même de ses yeux (disait-il) ; et c’est un fait que Marcel Cohen lui-même se promène beaucoup dans la ville, à pied, en métro où il s’interroge par exemple sur l’agilité avec laquelle les femmes agrafent leur soutien-gorge… C’est un sujet en effet très sérieux, qui n’a rien de grivois sous la plume de Marcel Cohen ; tout comme il est intéressant de regarder s’engouffrer dans le métro des jeunes cadres engoncés dans le même costume noir si serré qu’ils peuvent à peine bouger… Oui, c’est le genre de détail qui raconte bien toute une époque, et qui va à l’essentiel. Marcel Cohen est précisément l’écrivain qui a cette capacité d’aller à l’essentiel, livre après livre, en toute objectivité.
(Didier Pinaud, Les « dépôts de savoir » de Marcel Cohen, publié le 21 janvier 2018, http://www.les-lettres-francaises.fr/2018/01/marcel-cohen-depot-de-savoirs/)

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[âge][TP]
Elles [les jeunes infirmières] avait la même façon de planter les mains dans les poches de leur blouse, le même aplomb propre au personnel médical, et, apparemment, la même froideur face à la douleur des autres. En dépit de leur recueillement, leur petit air détaché semblait vouloir dire quelque chose comme « le passé est le passé ». Ce que j'aurais voulu rectifier ainsi : Il n'y a pas, avec le passé, les frontières que vous imaginez, et les infirmières, ici même, n'ont jamais cessé d'être des infirmières.
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #49))


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Pour ceux qui se souviennent, la mémoire ne relève ni du devoir ni d'une fraternité posthume.
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #52))


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[cosmo-logique]
Qu'est-ce qui pourrait nous donner la sensation intellectuelle et physique de l'éternité ?
(Guillevic, Vivre en poésie, p.9)
+
Selon Spinoza, la béatitude, cet état dans lequel vit le sage, [  ] n'est pas un état différent de la science, plutôt la plénitude ultime du savoir qui conduit à la vie bienheureuse, une vie qui se comprend elle-même comme nécessaire et comme incluse, malgré son caractère éphémère, dans l'éternité de Dieu-la Nature. C'est en ce sens que Spinoza affirme, par exemple, que « nous ressentons et nous expérimentons que nous sommes éternels ». [  ]
(Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.161)
+
C'est cela que j'appellerai vivre en poésie : prolonger le réel non pas par du fantastique, du merveilleux, des images paradisiaques, mais en essayant de vivre le concret dans sa vraie dimension, vivre le quotidien dans ce qu'on peut appeler – peut-être – l'épopée du réel.
[  ]
    Le rôle du poète et du poème, c'est d'aider l'autre à trouver sa poésie, à faire en sorte de vivre sa vie dans cette présence à soi et aux choses au cours des actes les plus quotidiens : préparer son café, seul le matin dans une cuisine, aller au travail, regarder un pigeon qui passe, une pierre qui roule…
    Si chacun osait se situer dans son vrai cadre, dans ce qu'on est bien obligé d'appeler l'immensité de cette aventure dont nous ne savons rien – car si la science nous apprend beaucoup de choses, elle ne nous apprend pas de quoi elle parle et où se situe ce dont elle parle –, il ne devrait pas y avoir de vie mesquine, d'ennui, de naturalisme petit-bourgeois.
    La poésie, c'est la sensation de nos rapports avec les choses les plus humbles comme les plus grandes, sensation qui fait de la vie un perpétuel madrigal de Monteverdi.
    Trouver à la vie – sa vie – une certaine tonalité, un certain prolongement, une certaine exaltation ; vivre tout événement quotidien dans les coordonnées de l'éternité, c'est pour moi la poésie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.10-p.11)




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[noirage][cosmo-logique]
    Chacun trouve sa poésie comme il peut, comme les circonstances l'ont conduit à la trouver, mais on ne peut pas vivre sans poésie.
    La poésie, c'est ce qui permet de tenir.
    Je crois que, pour une part importante, le suicide témoigne de la perte en soi-même de la poésie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.10)


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Le savoir devait servir à savoir vivre.
(Savoir) vivre.
Savoir – vivre.


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Il [Spinoza ] parvient à trouver un point de vue où Dieu et la raison se révèlent identiques. Plus encore, Dieu, la nature et la raison semblent devenir une seule et même réalité. Du coup, le savoir ne s'oppose pas au salut, il y conduit. De même, la nécessité la plus absolue se conjugue avec la possibilité d'une libération et d'une sérénité qui n'ont rien à voir avec le caprice ou l'artifice du refus de vivre. Enfin, cette compréhension complète de la réalité conduit à une transformation radicale du regard.
(Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.160-161)






2019 08 05


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On pourrait juger que cette vie d'apparence discrète incarne à merveille le retrait du sage, l'effacement du philosophe derrière son oeuvre. En fait, dans cette existence maîtrisée s'incarne le projet majeur de toute sa vie, celui de la constitution d'une éthique.
[  ]
Il vécut de peu, avec un rigueur faite de densité et de gravité.
[  ]
Sur fond de violence et de fanatisme se découpe donc une existence retirée, silencieuse, consacrée à l'étude. Spinoza y a composé une oeuvre  qui n'est pas fort abondante, mais qui est décisive parce qu'elle témoigne d'une profonde nécessité interne. Dès le Traité de la réforme de l'entendement, inachevé, qui fait partie des premières oeuvres de Spinoza, le philosophe indique que la pensée est une aventure vitale : « Après que l'expérience m'eut appris que tout ce qui arrive fréquemment dans la vie commune est vain et futile… »
(Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.153+p.155)
+
// infra : hier : blanchot, l'arrêt de mort (la toute fin, derniers mots : ma pensée…)
+
Infra+infra : il y a quelques jours : vie d'ascèse de spinoza



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[STO][DTO][noirage][programme]
La retraite pour les travailleurs, le retrait pour les sages.

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And the world was lost some years ago
When the tyrants upped & seized control
And we lost our lives to worthless toil
And we're worth less than our weight in oil
But the stockholders all had their pay
But it's we who clean their mess anyway
And that revolution never came
And we'll never see that chance again
And hurt is all we know
And hurt is all we know
And hurt is all we know
And hurt is all we know

(Ad lib.)
(Matt Elliott ~ our weight in oil, in [2006] Failing Songs)


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[programme]STO][politique][noirage]
We're free to do exactly what we're told
We're free to buy what we're sold
We're nothing more than slaves my dear
But our chains are made of gold

We're slaves, we're slaves, we're slaves
We're slaves, we're slaves, we're slaves

Though our chains are golden
They're still just fucking chains

We're free to do exactly what we're told
We're free to buy what we're sold
We're nothing more than slaves my dear
But our chains are made of gold
We're slaves, we're slaves, we're slaves
We're slaves, we're slaves, we're slaves
Though our chains are golden
They're still just fucking chains
(Matt Elliott ~ Chains, in [2006] Failing Songs)




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[bio-logique][brachy-logique]
Les graines germées c’est la Rolls des aliments vivants, ne cherchez pas ailleurs rien ne les surpasse !
Chaque graine possède en elle le potentiel énergétique nécessaire pour faire naître une plante ou un arbre entier, les graines germées sont donc de véritables condensés de vie.
(https://www.mangervivant.fr/graines-germees-veritable-bombe-nutritionnelle-sante/)


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[bio-logique][diét:éthique][épure]
L'alimentation vivante sera encore plus bénéfique à la santé si vous combinez efficacement les aliments. En effet, certaines associations fatiguent l'appareil digestif et se traduisent par des ballonnements, une abondance de toxines, de gaz, des lourdeurs, des coups de pompe après les repas, des problèmes d'acidité, une mauvaise assimilation entraînant des carences. Ce problème de compatibilité des aliments entre eux existe que ce soit en Alimentation vivante ou tout autre régime alimentaire. (C'est pour cela qu'il existe des régimes dissociés comme le régime Montignac). Une bonne association des aliments excluant les ingrédients incompatibles entre eux, permet une réduction des quantités ingérées et une augmentation de l'énergie globale, une stimulation du système immunitaire et une digestion plus facile.
L'association d'ingrédients incompatibles entre eux prolonge la durée de la digestion et mobilise davantage les enzymes digestifs. Les différentes classes d'aliments nécessitent un pH adapté pour leur digestion et des enzymes différents. Les aliments correctement combinés seront digérés et assimilés de façon optimale. Mais si vous venez de vous lancez dans l'Alimentation vivante, les modifications à apporter progressivement à votre alimentation sont déjà nombreuses et vous n'êtes pas obligés d'appliquer à la lettre ces principes de combinaison dès le départ, mais sachez que cela existe.
[  ]
Essayez de manger le plus simplement possible en combinant un minimum d'ingrédients différents.  Il faut également manger avec parcimonie. Les aliments crus, vivants, bio, sont plus concentrés, plus rassasiants que la nourriture industrielle.
(http://www.cfaitmaison.com/cru/combinaison.html)


#
[bio-logique][diét:éthique]
Alors qu'elle lutte contre l'arthrite/arthrose qui la fait souffrir sévèrement et la prive presque entièrement de l'usage de ses doigts, Jacqueline Lagacé découvre le régime hypotoxique du docteur Seignalet. Estimant n'avoir plus rien à perdre, elle décide de le suivre. Les résultats sont spectaculaires. En dix jours, la douleur a disparu et en seize mois, elle recouvre totalement l'usage de ses doigts. Elle constate parallèlement des améliorations sensibles dans les articulations de ses genoux et de sa colonne vertébrale, qui étaient affectés par de l'arthrose symptomatique depuis plusieurs années. Il n'en faut pas davantage pour que cette scientifique se plonge dans la lecture des articles de plus en plus nombreux qui paraissent - dans le monde anglo-saxon, notamment - sur l'alimentation en relation avec les différentes maladies d'inflammation chronique. Ayant rassemblé une abondante documentation, elle se consacre à l'écriture d'un livre " pour informer, écrit-elle, ceux qui souffrent de douleurs chroniques que des changements dans leur alimentation pourraient leur permettre d'éliminer leurs douleurs et leur redonner une qualité de vie qu'ils ne croyaient plus possible.
(Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation Jacqueline Lagacé, 2013, http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=60368)



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[formule]
[  ] D'Aristote à Leibniz, de Pascal à Boole, de Russell à Shannon, tous les acteurs de cette histoire pour le moins mouvementée rêvaient de pouvoir vérifier la validité d'un raisonnement comme on résout un système d'équations. Gageure ou intuition de génie ? L'informatique a-t- elle répondu au-delà de leurs espérances ? Et demain, comment l'aventure peut-elle se poursuivre ?
(Homo informatix, Luc de Brabandère, 2017, http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=46837)



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[àmouréinventer]
Le livre de Vercors [La marche à l'étoile] s'ouvre sur cette phrase : « L'amour, le plus souvent, s'éteint dans une fin sordide ».
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #59))


#
… choix pour l'eau de cologne de son père…
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #73-74))
//
Infra : alliesthésie



#i
Par véro :
SibyllebalsanXXX
(Villa Saint-Germain, à Dinard)





2019 08 06


#
[brachy-logique][épure]
Il y a les fleurs, et leurs huiles essentielles.
Même en littérature, en art, il y a les fleurs, et leurs huiles essentielles.
Même en littérature, en art, il y a les fleurs d'un côté, de l'autre leurs huiles essentielles.


#
[Marie]
Avant que Marie ne m'arrive, pour nous marrer.


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[physio-logique]
Qu'Annette, les années passant, se soit senti une dette à l'égard de [mes grands-parents] Mercado et de Sultana, c'était la moindre des choses. Cependant, Merdcado estima, en bon juriste pétri de Talmud, que la reconnaissance doit avoir des limites.
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #104))

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[reconnaifiance][maudit]
N'être reconnu d'aucun côté, on peut pas tenir très longtemps.
(Une psychologue?, dans "Ça commence aujourd'hui", émission du mardi 6 août 2019, best of ?, thème "Dépression burn out : quand les policiers craquent")


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Par Christine :
ORL Falguière
http://www.orl-falguiere.net/


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[âge]
… théorie évolue, sinon = dogme…
(Thierry Casasnovas - Le crudivorisme va sauver l'humanité... ("je vous demande pardon") - www.regenere.org, 2'30)



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(AF)
[physio-logique][diét:éthique]

(Thierry Casasnovas - Le crudivorisme va sauver l'humanité... ("je vous demande pardon") - www.regenere.org, 5'30 + 7'+9')


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[épure][minimalisme]
Accumuler accule.


#
[épure][minimalisme]
Dans accumuler, il y a "mule".
Accumuler comme une mule.

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[physio-logique]
Autrement dit, je me crois libre à la mesure de l'ignorance où je suis de ce qui me détermine.
(Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.157)


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La simplexité, c'est une complexité qui se manifeste simplement.
La simplexité, c'est une complexité non pas réduite mais élevée à la simplicité. À l'élégance de la simplicité.

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[moyenhomme]
On est une civilisation, [  ] c'est la civilisation de l'immaturité. [  ] Quand tu es ado, tu consommes et tu te soucies pas du lendemain ! C'est la nature même ! [  ] Donc on consomme, on consomme… Y compris nous-même.
(Thierry Casasnovas - Sauvez vos intestins, mon plan en trois étapes !, 2'50 + 4')


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[TP]
[ ]
D'avoir encore un jour
Vécu pour vivre encore
[  ]
(Guillevic, "Soir", in Sphère, p.64)

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[taisage][bavardage]
Taisez-vous un peu.
(Seven [film], 11'10)

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[surdouage]
Ne commence pas à trituré ton gros cerveau.
(Seven [film], 15'35)

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(V)
glitch jaune et noir
(Seven [film], 45'30)

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[noitage][défausophie]
J'aimerais penser encore comme toi.
(Seven [film], 46'25)


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[neutalisage][philosophie][défausophie][détail]
– Il faut neutraliser nos émotions. Se concentrer sur les détails.
– Je carbure aux émotions, moi !
[  ]
– Quelle classe, de carburer aux émotions !
(Seven [film], 54'25)


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[nokidding][programme]
– Je suis enceinte, j'attends un enfant de David.
– Je vivais avec une femme autrefois. C'était presque comme si on était marié. Elle est tombée enceinte. C'était il y a longtemps. Je me souviens m'être levé un jour pour aller travailler, un jour comme les autres, si ce n'est que la veille elle m'avait annoncé sa grossesse. Et j'ai ressenti de la peur, pour la première fois. Je me disais :  comment faire naître un enfant dans un monde pareil ? Comment peut-on grandir au milieu de tout ça ?
Je lui ai dit que je n'en voulais pas. Et en quelques semaines, j'ai fini par la convaincre.
– Je veux des enfants.
– Je peux vous dire maintenant que.. je sais… je suis certain d'avoir pris la bonne décision. Mais pas un jour ne passe sans que je souhaite avoir fait un autre choix.
(Seven [film], 59')


#
[bio-logique]
En 2012, il [Morgan Freeman] révèle être atteint de fibromyalgie, une maladie neuro-musculaire non mortelle mais très handicapante, survenue à la suite d'un accident de voiture, quatre ans auparavant.

#
(V)
(bande)
(Seven [film], 1:27'45)


#
[défausophie][moyenhomme][maudit]
– Mais il faut que tu sois un héros. Tu veux être un champion. Les gens n'en veulent pas. Ils veulent cheeseburgers, loto et télé.
– Hey, comment tu es devenu comme ça ? J'aimerais savoir.
[  ] Tu dis que les gens s'en fichent. Bon, je me fiche des gens. [  ]
– Et tu vas tout changer.
– Peu importe. Ce que je veux dire, c'est que [  ].
(Seven [film], 1:28')


#
[maudit][pionnier][TP]
– Quand on veut que les gens écoutent, il ne suffit plus de leur taper sur l'épaule. Il faut y aller à coups de massue. Alors, ils sont pendus à vos lèvres.
– La question, c'est : qu'as-tu de si spécial pour qu'ils écoutent ?
– Je n'ai rien de spécial. je n'ai jamais été exceptionnel. Mais ça, oui. Ce que je fais. Mon travail.
– Je ne vois rien de spécial là-dedans.
– C'est faux.
– Je t'assure. Et le plus drôle, c'est que tout ce boulot, dans deux mois, tout le monde s'en tamponnera et l'aura oublié.
– Vous ne voyez pas encore l'ensemble du tableau. Mais quand ce sera fait, terminé, ça va être… Les gens auront du mal à le concevoir. Mais ils ne pourront pas le nier. [  ] J'ai hâte que vous voyiez. Ça va être quelque chose.
[  ]
Mais je donne l'exemple. Ce que j'ai fait sera disséqué… étudié… et suivi… pour toujours.
– Ooouais. Folie des grandeurs.
– Vous devriez me remercier.
– Pourquoi ça, John ?
– Parce qu'on se souviendra de vous par la suite.
(Seven [film], 1:42'30 + 1:48')


#
[noirage][politique]
Ernest Hemingway a écrit : "Le monde est beau et vaut qu'on se batte pour lui". La seconde partie, je suis d'accord.
(Seven [film], 2:01'40')



#i
Que la suggestion/l'indirect se fasse/en passe moins par la narration que par la condensation.
Que la suggestion/l'indirect se fasse/en passe par la condensation plus que la narration.


#i
On reste ses parents comme le meuble/chaise l'arbre.
On est de ses parents, et le reste, comme le meuble de l'arbre.
On est toujours (un peu) de ses parents comme le meuble de l'arbre.
On reste toujours un peu de ses parents comme le meuble de l'arbre.
On est de ses parents comme le meuble de l'arbre.









2019 08 07


#
[bio-logique]
Il apprit que ce n’est qu’en respectant le corps dans son inté­gralité que les cellules sanguines conservent leur pleine efficacité. Ce n’est qu’en consommant des aliments natu­rels, vivants, vitalisants et biologiques que les cellules peuvent être correctement nourries.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


#
[bio-logique]
La lymphe est l’élément majeur dans le maintien de l’homéostasie. Les conduits auditifs sont remplis de lymphe et leur niveau varie au gré des mouvements de notre tête d’un côté ou de l’autre. Un changement de niveau provoque une pression plus ou moins grande sur les nerfs sensitifs connectés aux parois des chambres lym­phatiques qui, à leur tour, envoient des impulsions au cer­veau et à la moelle épinière, ce qui nous permet le maintien de l’homéostasie ainsi que de l’équilibre.
Pour toutes ces raisons, il est essentiel de conserver la lymphe et ses vaisseaux propres. C’est le seul moyen pour le corps de garder sa résistance, son élasticité et sa jeu­nesse. Si une obstruction se formait dans l’un de ces capil­laires, leurs fonctions seraient entravées.
Qu’est-ce qui pourrait bien les obstruer ? La molécule d’amidon est probablement le pire des intrus. Nous le savons par simple déduction : si nous supprimons tous les amidons du régime alimentaire des personnes souffrant de pathologies dues à l’obstruction des capillaires et si nous drainons le mieux possible leurs déchets organiques grâce à une abondante consommation d’aliments crus et de jus de légumes, ces affections disparaissent rapidement.
Voici pour information quelques-unes des conséquences de l’obstruction des capillaires : les caillots de sang dans le cerveau ou ailleurs, les tumeurs, les hémorroïdes, les varices, l’artériosclérose, les troubles fréquents de l’équi­libre, la perte d’audition et l’instabilité à la marche...
Mais l’état de santé s’améliore rapidement dès que nous prenons les mesures adéquates pour corriger les causes de ces pathologies : c ’est une simple question de lois natu­relles ! Drainage, nutrition et autodiscipline en sont les maîtres mots ; ce sont les seuls moyens pour rajeunir.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)


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[otto karl]
[  ] et bien évidemment le chef-d'oeuvre glam (avant l'heure ?) qu'est "Andy Warhol". Avec le recul, ce dernier laisserait d'ailleurs présumer que 'l'événement musical' de Bowie sortit l'année suivante, Ziggy Stardust..., en est littéralement né.
Il y a à cette époque [Hunky Dory, 1971] deux David Bowie : le songwriter de Hunky Dory, et la rockstar de Ziggy Stardust.... L'un s'est beaucoup plus montré que l'autre, mais ça ne faisait pas forcément de lui le meilleur...
(X_YoB, http://www.xsilence.net/disque-1749.htm)

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[maximalisme]
Franck Zappa
Yann Moix



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[minimalisme]
[  ] On ne parlera pas de révolution ici, et ce n'est d'ailleurs pas le but du disque ; il s'agit seulement d'un très bon album. Voilà ce qu'est Everyday Robots : un disque cohérent, avec une identité sonore qui lui est propre, une production et des arrangements à la grande force évocatrice, un songwriting élégant – comme toujours avec Albarn, et surtout probablement son album le plus personnel à ce jour.
  À l'instar de la pochette grise montrant Damon assis sur un tabouret, les épaules abattues et la tête baissée, le disque est sobre. Presque minimaliste par moment ; il ne suffit bien souvent que d'un léger beat pour accompagner les rares instruments et la voix désenchantée de Damon. La grisaille abonde certes, mais il ne s'agit pas de déprimer à l'écoute du disque, contrairement à l'image que celui-ci se trimballe auprès de la presse. Non, à l'écoute de Everyday Robots on a simplement envie de se poser. De se calmer un coup dans ce monde effréné, de jeter un coup d'œil derrière son épaule et de méditer un peu sur soi. Si cette introspection vous cafarde, c'est qu'il est temps de se poser les bonnes questions. Cette appel à la "rétrospection" n'est sûrement pas étranger à l'usage que fait Albarn des samples vocaux. Le disque s'entame d'ailleurs par l'un d'entre eux ; une vanne d'un comédien à un public hilare. Et tout de suite le décalage s'installe... La plupart des extraits s'intègrent étrangement dans les morceaux, comme s'ils n'étaient pas vraiment à leur place. Joyeuses, vivantes, vieillottes, ces voix semblent sortir d'une radio grésillante. Contre toute attente, le mariage de ces reliques du passé avec le spleen très contemporain d'Albarn est heureux. Au milieu de ce brouillard incertain et mélancolique, ces échos d'un passé joyeux brillent par leur contraste avec les compositions du disque et créent une atmosphère inexplicablement attirante.
(X_Wazoo, http://www.xsilence.net/disque-9189.htm)


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Un membre de Massive Attack pourrait bien être le street-artiste Banksy
[  ] Si certains pensent que Banksy serait un certain Robert Banks ou bien encore Robert Gunningham, un bloggeur britannique du nom de Craig Williams pense avoir trouvé qui se cache en réalité derrière ce pseudonyme : Robert Del Naja, alias 3D de Massive Attack.
Pour défendre son hypothèse, Williams annonce plusieurs arguments très convaincants. Le bloggeur compare tout d'abord l'apparition des oeuvres dans l'espace public avec les tournées de Massive Attack, originaire de Bristol tout comme l'artiste. Et les coïncidences sont plutôt troublantes : Toronto, New York, Los Angeles, Boston... Dans chaque ville ou passent les Britanniques, plusieurs nouveaux pochoirs de Banksy apparaissent systématiquement. Les deux artistes travaillent également souvent sur des projets en commun, comme en 2008 lorsque Banksy réalise 14 pochoirs à travers la Nouvelle-Orléans pour marquer le troisième anniversaire de l'ouragan Katrina, et que Del Naja compose au même moment la bande sonore du documentaire "Trouble the Water" sur la catastrophe.
Craig Williams souligne également le fait qu'avant de devenir le chanteur à succès de Massive Attack, 3D était lui aussi street-artiste, l'un des premiers à avoir introduit la technique du pochoir à Bristol. D'ailleurs, il est très ami avec Banksy et ne l'a jamais caché : d'abord en apparaissant dans le documentaire "Faites le mur", consacré à l'artiste, puis en lui demandant d'écrire la préface de 3D and the Art of Massive Attack, un livre sur l'histoire visuelle du groupe. Massive Attack a également joué à Dismaland, le projet artistique sous forme de parc d'attraction imaginé par Banksy à l'été 2015. Aucun doute pour le bloggeur, le street-artiste serait donc soit 3D lui-même, soit toute une équipe de personnes qui agirait au nom du chanteur pour le soulager dans son emploi du temps très chargé.
Interviewée par le site Culturebox, Melissa Chemam, auteure du livre En dehors de la Zone de Confort - de Massive Attack à Banksy, l'histoire d'un groupe d'artistes, de leur ville, Bristol, et de leurs révolutions à paraître le 6 octobre prochain, note toutefois un "gap générationnel" de huit ans qui prouverait que Robert Del Naja n'est pas Banksy. "3D est né en 1965. Et Banksy doit avoir environ huit ans de moins. Il faut savoir que 3D a commencé comme graffiti artiste en 1983 et a été vraiment pionnier. (...) Il a aussi lancé le pochoir dans les années 86-97. On voit bien que Banksy a été inspiré par lui. Mais Banksy n'est vraiment apparu qu'en 1998, soit dix ans plus tard", explique la journaliste. Alors, véritable double identité ou théorie du complot ? Une chose est sûre, le secret risque d'être gardé encore longtemps.


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[épure][âge]
Vous m'aurez compris, cet album [Dog in the Sand, de Frank Black] ]pue la classe. Frank Black est très loin de l'orgie Teenager [Teenager of the year], il joue tout en retenue, sans pour autant perdre de sa puissance... C'est peut être ça, avoir la classe...
(http://www.xsilence.net/)



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[âge][amphibo-logique]
Avec cet album[Aphex Twin, Richard D. James Album], Richard semblait vouloir élargir son audience, même si la plupart des morceaux proposés resteront ardus pour les fans de Dire Straits.
Hors du temps, ce bel album est bel et bien le plus facile d'accès d'Aphex Twin, le plus mélodique, le plus lumineux. Si les rythmes sont toujours concassés et les structures des morceaux parfois ésotériques, il y a de l'émotion dans cette musique-là, quelque chose d'organique dans ces sons analogiques.
Parfois, comme chez Boards Of Canada, on décèle un je-ne-sais-quoi mélancolique qui devrait parler aux personnes qui ont été enfants au début des années 80. Comme si Richard James avait assimilé tout ce qu'on pouvait entendre d'électronique à cette époque là, chansons, jingle TV, musiques de jeux d'arcade, et le restituait 20 ans plus tard avec sensibilité et fragilité, souvent avec effroi.
Le sixième morceaux, basé sur les samples d'une voix d'enfants, témoigne de cela. Comme souvent chez cet artiste, il y a plusieurs niveaux de lecture : un enfant chante une mélodie sur des nappes de synthé naïves, tandis qu'une beatbox de l'enfer fait son office en parallèle. Le résultat est fascinant, magique et malsain.
Mais cet album nous fait aussi découvrir Richard James le tendre. "Goon Gumpas" est une gnossienne electro, toute en fragilité, tandis que "Girl/Boy Song" mixe à merveille violons et breakbeats, c'est virtuose et sans emphase.  Pas loin du sublime.
(Vlapush, http://www.xsilence.net/disque-2649.htm)
+
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[brachy-logique][TP]!!
    Un matin de printemps – je revois encore ce matin –, en approchant de la gare de Ferrette – une petite gare – il faisait un peu jour. Je lisais les Mémoires d'outre-tombe ou Les Confessions de Jean-Jacques, et je me suis posé cette question : comment peut-on raconter son passé ?
Je me suis dit que si je devais raconter ce que je venais de vivre ce matin-là et ce que j'étais alors en train de vivre, ce ne serait pas possible, il faudrait plus de cent pages pour un quart d'heure de vie. Non, ce n'était pas possible de raconter le passé. Ce que je vis en cet instant, je vais l'oublier. Je vais oublier tout ce que je viens de voir, cette vie, ces gens, ces couleurs, ces nuances, ; non, jamais je ne raconterai ma vie…
    Et voilà, je suis en train de le faire. Enfin, je ne cherche pas à reconstituer ma vie. Je rappelle des événements, des impressions… Pourquoi cette idée m'est-elle venue, alors ?
    Je pensais que tous les Mémoires sont simplificateurs, qu'on retient ce qu'on veut ou ce qu'on peut. Et pour moi, c'est évident, le plus profond des impressions d'enfance ressort dans les poèmes plus que dans les récits.
[  ]
Ces cinq vers évoquent plus mon enfance que tout ce que je peux raconter.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.44-45)
+
(Marcel Cohen, Faits lll, suite et fin, § 20 /  #21)




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[marie]
« … I Care Because You Do » (= titre d'un album d'Aphex Twin)


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[noirage][karl][autophilosophe]
Je n'aime pas la souffrance. Pour moi, cela toujours été le mal, moralement. Souffrir, c'est faire le mal. J'ai toujours vécu pour la joie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.33)


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[intelligence][politique]
Être différent, mais solidaire, ce n'est pas aberrant.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.39)


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[épure][formule][brachy-logique][karl][ARG]
    — [  ] Au-delà de ce français, il y avait une autre langue, celle du poème. J'ai eu le sentiment – j'ai souvent employé l'expression, mais mon impression date de cette époque – qu'avec de la ficelle, on faisait du fil de fer.
    Le vers, c'était du fil de fer.
    — La langue parlée que tu entendais, c'était de la ficelle, les vers que tu découvrais, du fil de fer ?
    — Oui, le vers était une langue tendue qu'on ne pouvait pas modifier, qu'on ne pouvait pas briser. Quelque chose de solide. De la nature de la pierre. Comme j'ai toujours été attiré par la pierre, il y avait là une relation.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.30)
+
#+
– Pour toi, écrire, c'était donc déjà [dès le lycée] exclusivement la poésie ?
– Exclusivement, oui. Toujours ce langage de fil de fer. Le langage ficelle ne m'a jamais intéressé. Il fallait qu'il y ait rythme, tension.
– Rythme, tension… Tu érotises d'instinct le langage.
– Vraisemblable ! [  ]
(Guillevic, Vivre en poésie, p.63)


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[noirage][intelligence][karl][TP]
     – Maintenant, quand tu écris, es-tu la conviction que cette solitude dans laquelle tu t'es fondé est toujours cette même solitude dont tu te nourris ?
    – Je dirais, parce qu'il arrive qu'on ne comprenne pas : c'est parce que je suis très ancré dans cette solitude, profondément, depuis toujours, que je peux être un homme sociable, un boute-en-train, un rigolo. C'est parce que je ne risque pas de la perdre, ma solitude ! Je ne la perds jamais. Je suis enraciné à l'intérieur, je peux bien faire le pitre à l'extérieur, ma solitude est toujours là. Toujours la même. J'ai le sentiment de ne pas avoir changé depuis l'âge de sept ou huit ans. Et j'ose dire que je n'ai pas démérité de mon enfance.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.31)
+
// ascèse spinoza
// (Coco Chanel, par Paul Morand, L'allure de Chanel, p.19) + Philippe Forest…



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[téléchargement]
Discographies : David Bowie, Blur, etc.
http://elbarberolocorock.blogspot.com/2017/08/blur-discografia.html
Autechre – NTS Sessions 1-4 Collection 2018
https://free-mp3.site/download-drum-and-bass-music-free/autechre-nts-sessions-1-4-collection-2018-warp-records-warp364-mp3-320kbps-cbr-and-flac-24bit-lossless/
Dany Brown, Atrocity Exhibition
https://www42.zippyshare.com/v/zRERKTiw/file.html
Oneohtrix Point Never, R Plus Seven
https://files.sq10.net/music/vaporwave/list/Oneohtrix%20Point%20Never/Oneohtrix%20Point%20Never%20-%20R%20Plus%20Seven/
+ Oneohtrix Point Never,  Replica + Returnal :
https://files.sq10.net/music/vaporwave/list/Oneohtrix%20Point%20Never/
+ age of :
http://vaporwavetapesbrasil.blogspot.com/2018/06/oneohtrix-point-never-age-of-2018_19.html

#
[karl][TP][DTO]
Aphex Twin : “Un enfant dans un corps d'adulte : c'est moi”
Cet entretien initialement publié en 2001 - époque Drukqs - reste intact, alors pourquoi ne pas le relire avec plaisir ? [  ]
JD Beauvallet – En 2000, tu annonçais ta retraite, après tes deux plus gros succès à ce jour, Windowlicker et Come to Daddy. Qu’est-ce qui avait motivé ce rejet ?
Richard D. James – J’ai l’impression de m’être mis en retraite depuis longtemps déjà, depuis mes 20 ans. Depuis le jour où j’ai décidé de ne pas travailler, je suis en quelque sorte en préretraite. Et soudain, l’an passé, la musique a commencé à ressembler à un travail, il fallait donner des interviews, assister à des réunions. C’est pour ça que j’ai sérieusement envisagé de dire adieu à l’industrie du disque. Mais j’aurais continué à faire de la musique, j’ai trop besoin d’elle. Ma vie serait inutile et vide si je n’avais pas la musique.
(https://www.lesinrocks.com/2014/08/29/musique/musique/aphex-twin-jespere-ne-jamais-grandir/)


#
[STO]
[  ] J'ai très vite compris que je n'étais pas taillé pour ce "métier", qui a plus à voir avec le commerce qu'avec la musique. Je parais très naïf, mais la plupart des musiciens me dégoûtent, ils ne sont que des représentants de commerce. Quand je leur rends visite en studio, je suis choqué de voir qu'il puisse y avoir un téléphone ou un fax dans le lieu même où se crée la musique. Moi, j'ai banni le téléphone de mon studio, je ne veux pas qu'on m'y trouve, je veux que ça demeure un lieu magique, sans lien avec la vie extérieure. Comment peut-on créer sereinement quand on a au bout du fil des marchands qui vous disent "La musique pour la pub, il me la faut dans une heure" ? J'ai honte pour eux, ils ont trahi leur don, ils sont devenus des larbins.
[  ]
Une fois que j'aurai quitté Warp et ses ramifications dans le monde entier, je pourrai à nouveau publier des disques à une petite échelle, artisanale. Il sort déjà beaucoup trop de disques : à quoi bon en mettre d'autres sur le marché si on n'a pas la certitude d'apporter autre chose ?
– La reconnaissance de ton influence par des noms plus célèbres que toi (comme Radiohead, Madonna ou Björk) est-elle rassurante ou agaçante ?
– J'ai toujours trouvé ça bizarre. Ça pourrait me rendre très prétentieux, me pousser à dire "C'est normal : leurs disques sont nuls et c'est quand même la moindre des choses qu'ils trouvent les miens meilleurs !" Moi, je suis très fan de ma musique, elle est la seule que j'écoute. Mais bizarrement, je ne comprends pas qu'elle puisse toucher qui que ce soit d'autre. C'est si difficile de faire de la musique dans son coin, sans compromis. Les gens ont l'impression que mes morceaux coulent de source, que je ne connais pas le doute... Ils n'ont pas idée du travail et de la réflexion qu'ils nécessitent. En ce sens, ces compliments ont fait beaucoup pour ma confiance ­ même si, à l'arrivée, ce qu'ils attendent de moi est très décevant. Surtout de la part de Björk. Elle trouve insultant que j'aie refusé de travailler avec elle, mais je suis désolé, je ne suis aux ordres de personne, on ne me loue pas pour un remix ou une chanson. Il faut venir chez moi, boire des verres, fumer des joints, voir si on peut s'entendre avant d'envisager une collaboration. Elle m'appelle au téléphone comme si elle était chef d'entreprise et, même si j'adore sa voix, je ne peux pas travailler par fax, par personnes interposées. Même Philip Glass, qui avait fait une version de mon morceau Icct Hedral, a finalement dû collaborer avec moi. Il était furieux que je lui demande de revoir sa copie sous ma surveillance.

(https://www.lesinrocks.com/2014/08/29/musique/musique/aphex-twin-jespere-ne-jamais-grandir/)+(suite de cette interview, en fait, de 2001 : https://www.lesinrocks.com/2001/10/30/musique/musique/aphex-twin-twintwin-chez-les-syldaves/)


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[karl][TP]
Richard D. James – [  ] La musique, ça a été mon issue de secours. Par exemple, quand je m’engueule avec ma copine, je pars composer de la musique. N’importe qui d’autre rentrerait à la maison, laisserait se décanter la colère et la frustration, puis tenterait de recoller les morceaux. Moi, je m’enfuis, totalement. Et parfois, au bout de deux jours, ma copine m’appelle : “Tu aurais quand même pu m’appeler, je ne sais plus où on en est.” Et moi, j’ai tout effacé, je suis parti si loin de ces tracas quotidiens. La musique est la meilleure thérapie que je connaisse. Elle est mon doudou, mon refuge douillet. Ce qui est parfois dangereux : car si j’utilise la musique pour me guérir et que je ne compose que des merdes, alors là, je suis au fond du trou. Pourtant, contrairement à ce que dit ma copine, j’ai l’impression d’être plutôt équilibré, d’humeur constante.
(https://www.lesinrocks.com/2014/08/29/musique/musique/aphex-twin-jespere-ne-jamais-grandir/)
+
infra : Pj Harvey
infra : ascèse spinoza



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[âge]
Mais je suis resté l'enfant que j'étais. J'ai eu beaucoup de mal à assumer mon sort d'adulte. Et je m'en sors mal. Je me considère toujours comme un garçon.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.31)
+
infra : citation de George Oppen, par Marcel Cohen :
« Vieillir, quelle étrange aventure pour un petit garçon ! »
+
infra : Aphex Twin : “Un enfant dans un corps d'adulte : c'est moi”


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[neutralisage]
Neutraliser les passions.
Neutraliser l'excès des passions.

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[minimalisme][maximaliste][ARG]
Disque schizophrénique par excellence, drukqs est l'oeuvre atypique d'un Aphex Twin dans toute son explorativité musicale. Tantôt calme et caressant, tantôt brusque et déconstruit. Les 30 morceaux, 15 par disque, offrent beaucoup de textures, d'ambiances et d'alternatives à l'auditeur qui ne peut qu'être dérouté. Certains titres sont imprononçables, l'imagerie paraît labyrinthique et la continuité inexistante. Richard D. James présente donc sa face la plus inaccessible, mais aussi la plus intéressante, la plus riche, la plus démente. Il apparaît à la fois machiavélique et génial de mêler une tendre mélodie avec cette explosive rythmique ahurissante sur «Vordhosbn». Seul un esprit au mental torturé peut produire le sombre «Omgyjya Switch 7» qui s'accompagne à nouveau d'un tempo hors-norme et l'enchaîner avec une petite pièce de piano rappelant Erik Satie. Car le maître de ces lieux ne s'est jamais embarrassé des conventions et il ne commence pas avec ce disque. Ses créations font donc entre quelques dizaines de secondes et plus de huit minutes proposant de minimales plages atmosphériques, des comptines au piano et de denses explosions drum'n'bass, même s'il reste toujours aussi difficile d'apposer une étiquette sur son style. Cet album est d'ailleurs sûrement le plus dur à classer avec tant de variété au programme.
[  ]
(Gabriel Perreau - Copyright 2019 Music Story)
+
Ce cd développe deux styles. L'un à base de piano préparé repose l'auditeur des autres titres. Parlons-en. De la musique expérimentale, complètement barrée, quelquefois bruitiste qui pourrait rebuter sauf si l'on rentre dans cet univers industriel où la machine a pris le pouvoir. Cette musique originale, par analogie au jazz free pourrait être nommée de l'electro free. Le point d'orgue revient au titre " Ruglen holon ", bruitiste, étrange voire inquiétant mais d'une richesse phénoménale.
(Jean-mi, Commentateur amazon)
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De l'Aphex Twin grandiose, sophistiqué et déstabilisant
Cet album est semble-t-il souvent sous-évalué. Il peut rebuter (certains passages sont à la limite du bruit !), déstabiliser (alternant pièces minimalistes au piano, morceaux abstraits, brain dance délirante).  Mais pourtant, il est d'une richesse inouïe. Sur la quantité de morceaux, vous en trouverez forcément quelques-uns qui vous accrocheront et vous donneront l'envie de tenter les autres. Et progressivement, si vous acceptez de vous ouvrir à cet univers si particulier, peut-être trouverez-vous comme moi qu'il s'agit d'un chef d’œuvre de a à z.
J'ai vraiment été sidéré d'aimer autant des morceaux qui me paraissaient inécoutables de prime abord. Jouissif et des plus satisfaisant !
(anonyme, Commentateur amazon)


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[pionnier][neutralisage]
Sur les conseils de Miller, ils construisent leur éthique de travail en opposition aux méthodes des managers aux dents de longues de Rhythm Kings : ils font le pari de penser les carrières de leurs artistes dans la longévité, avec des modes de développement plus proches du rock que des EP's à la chaîne interchangeables de la plupart des imprints anglais de techno et de house de cette période. Exemple probant de cette nouvelle stratégie en juillet 1991 avec Frequencies de LFO, le premier LP d'un artiste techno en Grande-Bretagne.
Mais le véritable coup de génie de Steve Beckett c'est de s'intéresser dès le tout début des anéées 90 à un moment de la nuit qui ne passionne ni les fêtards branchés kicks à 123 BPM ni les D.A avides de single à placer en rotation lourde dans tous les clubs  : l'after-party. C'est ce qu'il explique en 2007 lors d'une conférence pour la Red Bull Music Academy : "ce qui m'intéressait vraiment, c'était ce moment entre quatre et cinq heures du matin, quand nous revenions du club et que les gens jouaient leurs morceaux qui n'étaient pas destinés aux dance-floors".
[  ]
De cet intérêt pour les heures creuses de la nuit et la distinction qui s'y opère entre musique électronique et musique fondamentalement fonctionnelle va naître ce que les journalistes n'appellent pas encore l'IDM - et ce que Warp baptise plus prosaïquement  "electronic listening music", au dos de la compilation la plus importante de la constitution de l'identité du label, le premier volume de Artificial Intelligence, paru en juillet 1992.
[  ]
De la sortie de "Track With No Name" de Forgemasters en white-label à la parution de la première compilation Artifical Intelligence, Steve Beckett et Rob Mitchell ont ouvert une nouvelle ligne de front dans le paysage des musiques électroniques, dont on est pas loin de penser qu'elle est celle qui a le mieux résisté à l'épreuve du temps. On a tôt fait de gloser sur l'éternel âge d'or de Warp Records, en oubliant que le business model que Steve Beckett et Rob Mitchell ont fondé au milieu des années 90 n'est évidemment plus le même que lors de leurs débuts utopistes, lorsqu'ils n'étaient même pas conscients de créer un label. La grosse machinerie industrieuse étant passée par là et ayant forcément brouillé les cartes, la patine du temps a elle aussi fait logiquement son travail de sape, la radicalité de leur démarche musicale initiale ne pouvant pas survivre éternellement sans passer par l'étape de la véritable professionnalisation.

ll n'empêche, certaines choses demeurent. Le label est toujours dans le suivi de ses artistes fétiches : Nightmares On Wax tourne encore, on n'a toujours pas fait le tour de la psyché géniale et dévastée de Richard D. James, Autechre a sorti l'année dernière un album qui a encore complexifié le langage qu'ils avaient commencé à élaborer sur Artificial Intelligence. On retrouve cette volonté de faire table rase d'une partie du passé (en le revisitant) chez Oneohtrix Point Never, cet appel d'un ailleurs dans le rap futuriste de Danny Brown, dans le défrichage sonore du newbie Gaika.

En somme, Warp est toujours à l'arrière-boutique (ou à l'avant-garde, cela dépend comment on se place) de la fête, dans cette pièce attenante qu'on pourrait situer entre le dancefloor et le cabinet de curiosités, là où s'affairent les petits rats de bibliothèque et de laboratoire, les petites mains du hardware. Dans ces heures creuses, quelque part entre 4 heures du matin et le lever du soleil, il existe encore un espace pour laisser libre cours à l'expérimentation, l'imagination, la découverte et le jeu. Pour faire vivre (et continuer à faire vivre) une musique qui existe à un tel niveau de complexité et de bizarrerie, il fallait bel et bien une bande de mecs très raisonnables - et raisonneurs.
(https://le-drone.com/lire/magazine/warp-records-1989-1992-histoire-d-une-bande-de-mecs-raisonnables/-u86121)
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[ARG][rappel]
La littérature ou l'art en général s'adressent à un public qui n'existe pas encore. [  ] l’œuvre littéraire crée son public. Par conséquent, ce ne peut être un public immédiat, contrairement au best-seller qui s'adresse à un public qui existe déjà. Il y avait, avant-guerre, un éditeur allemand – Fischer – qui, lorsqu'on lui posait la question « En quoi consiste le métier d'éditeur ? », répondait : « À publier des livres dont le public ne veut pas. »
(Alain Robbe-Grillet,Le Voyageur, p.563-564)
+
La littérature n'est pas un produit comme un autre [  ]. Le véritable éditeur est celui qui va publier des livres qui ne sont pas ceux que le public attend, et même ceux dont le public ne veut pas.
(Alain Robbe-Grillet, Préface à une vie d'écrivain, 2003/2005, p.114)
On ne fournit pas à celui-ci un produit de consommation, comme on fabriquerait des pommes de terre parce que les gens veulent des frites. C'est très exactement le contraire. On propose quelque chose qui, d'abord, paraît parfaitement indigeste.
(1984,ARG,LV,489)
[  ] le livre de littérature a toujours quelque chose de rebutant, il vous met à l'écart, il ne vous accueille pas les bras ouverts.
(Alain Robbe-Grillet, Préface à une vie d'écrivain, 2003/2005, p.14)
L'art est inconfortable, une oeuvre d'art dérange.
(1968,ARG,LV,383) (BIS)



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[minimalisme]
Richie Hawtin (nom complet : Richard Michael Hawtin) est un DJ, musicien et producteur canadien de musique techno, né le 4 juin 1970 à Banbury au Royaume-Uni et établi à Berlin.  Il figure parmi les artistes de musique électronique les plus importants au monde, fort d'une carrière s'étendant sur plus de 25 ans. Actif sur la scène techno et acid techno nord-américaine à ses débuts, il a évolué ensuite vers un style plus minimaliste et expérimental, privilégiant l'usage des dernières technologies de composition et de DJing.
S'il compose souvent sous son véritable nom, il utilise aussi de nombreux pseudonymes, dont le plus connu est Plastikman.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Richie_Hawtin)
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Plastikman est en fait le projet électro minimaliste d'un seul homme : l'anglais Richie Hawtin, chercheur infatigable de sons ambiants et raffinés.
(http://www.xsilence.net/artiste-962.htm)
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Alors je dois décrire le minimalisme des arrangements et les mélodies rachitiques, car ici [sur l'album Closer, 2003] nous sommes plus proches d'une organisation savante de bruits et de sons, même si un rythme lourd et parfois tribal soutient l'ensemble.
(Hpl, http://www.xsilence.net/disque-5146.htm)
+
[  ] Car si minimalisme il y a, ce n'est qu'une fausse impression. Surtout une erreur grave que d'avoir catalogué "Consumed" dans le registre Minimal-Techno tant il recèle de richesses sur lesquelles les plus sceptiques ne manqueront pas de rechigner.
Que dire sinon que Richie Hawtin signe là l'un des albums de musique électronique les plus importants de sa courte histoire. Une pierre angulaire d'un genre qui frise parfois l'autisme et donne des boutons sans doute encore aux moins aguerris. Si les albums blancs de ce grand Monsieur filent des ulcères à certains, je ne saurai leur conseiller meilleure acquisition que ce "Consumed" qui prends sa source aussi bien dans l'ambient, l'acid (résurgence discrète d'un genre dont Hawtin s'est justement fait le chantre avec "Sheet One" ,"Musik" ou bien encore "Artifakts (BC)"), que les mathématiques (à vous de voir).  Aussi noires et profondes que la pochettes qui les scelle les unes aux autres à jamais, les compositions sont limpides, quoique torturées, et d'un bienfait rafraichissant malgré l'austérité qui les oppose à l'engouement qu'elles provoquent.
(http://idiotelectrique.blogspot.com/2011/12/plastikman-consumed-1998.html)


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[postmoderne][détournement][otteur][otto]
Oneohtrix Point Never – R Plus Seven
Daniel Lopatin modèle son univers parallèle via de nouvelles méthodes de composition et réussi un superbe tour de force.
Oyé Oyé, braves gens ! Non, vous ne rêvez pas, Oneohtrix Point Never, ou appelons-le par son prénom, Daniel Lopatin, vient de sortir un nouvel album. Enfin, vous deviez sans doute être déjà au courant. Avouez qu’une sortie sur Warp Records avec le leak qui traîne depuis au moins plusieurs semaines sur le web, ça passe difficilement inaperçu, encore moins lorsqu’il s’agit de cet américain. Et pour cause : adoubé par la hype « pitchforkienne » en 2009 pour Rifts, compilation gargantuesque de deux heures tout en drone smoothy et lunaire, le petit filou a toujours réussi à séduire en public très large, dont les très pointues éditions Mego qui publièrent en 2010 le tout aussi métaphysico-théologo-cosmolo-nigologiquesque Returnal.  Encore plus conceptuel, et décalé, Replica sort en 2011 pour redonner des couleurs à cette période morose. Basée sur des samples de publicités des années d’après-guerre où la société de consommation vit son apogée, cette œuvre ne cache pas l’influence des maîtres Steve (Reich et Roach). Ses compositions s’affublent alors d’un côté plus new-wave, qui se veut avant-gardiste tout en gardant cette passion infaillible pour le néo-rétro. Le kitsch à l’état pur brassé avec un soupçon d’autodérision. Mais n’allez jamais penser que vous avez percé à jour tous les secrets d’Oneohtrix Point Never ; sa collaboration avec une autre légende, Tim Hecker, Instrumental Tourist, bien que techniquement irréprochable laissait la partie émotionnelle tomber dans l’oubli. Alors de quoi va bien pouvoir être constitué ce R Plus Seven ?
     Changement radical pour celui que certains appellent déjà le Beethove des temps modernes. Il n’est plus question ici de long drone nébuleux ou de morceaux au synthé hypnotique, mais de découpages et de collages de samples épars provenant d’univers extrêmement hétéroclites. Les prémices de cette nouvelle voie empruntée par Daniel étaient déjà visibles sur Replica, mais c’est sur ce nouvel album que le chemin est entièrement mis en lumière. Il est toujours assez étonnant de reconnaître certaines références utilisées par Oneohtrix Point Never, références ensuite imbriquées dans d’autres pour former un magma auditif assez surprenant et audacieux. Ne soyez ainsi pas surpris si à certains moment vous entendez des éléments de bande son de Twin Peaks, Terminator, Mortal Kombat, Final Fantasy… bien que l’inventaire soit extrêmement difficile à faire.
  Le rôle de la suggestion est essentiel dans ce « R Plus Seven ». Pénétrer dans cet album c’est comme s’engouffrer dans le rêve d’un enfant candide, encore persuadé de l’existence d’un monde imaginaire. Tout d’abord vient l’état de somnolence mis en exergue par « Boring Angel », qui pourrait très bien évoquer certains passages dans Brazil de Terry Gilliam avec son incroyable synthé tout droit sorti du Superbowl nous plaçant sur orbite. Changement de décor sur un « Americans » aux ambiances très asiatiques : pourquoi avons-nous la nette impression d’être Mario explorant la jungle de Donkey Kong ? Puis arrive le sommeil léger lorsque intervient « Inside World » avec une ambiance très perturbante, volontairement sous-pitchée, comme si le temps estompait sa course. Avec « Along », berceuse fantasmagorique et délicate, nous sombrons dans le sommeil profond.  A partir de « Cryo » c’est le sommeil paradoxal qui germe dans notre esprit, l’individu s’étant détaché de tous les filins qui le maintenaient dans les frontières du réel. Il est quatre heure du matin à New-York, on déambule parmi les « whores, skunk-pussies, buggers, queens, fairies, dopers, junkies, sick, venal » de Taxi Driver dans une ambiance presque surnaturelle. L’électroencéphalogramme s’affole alors sur « Still Life », nous sommes kidnappés par le paranormal de X-Files en route pour le monde alogique. Te souviens-tu des monstres sous ton lit ?
     Warp ne s’est pas fourvoyé en signant Oneohtrix Point Never et concrétise encore un peu plus son second souffle grâce aux réussis et attendus albums d’Autechre et de Boards Of Canada. R Plus Seven ainsi ne déroge pas à la règle : il est encore plus barge que ces prédécesseurs. Grâce à sa maîtrise du sampling, Daniel Lopatin modèle son univers parallèle avec de nouvelles méthodes de composition. La superposition en vrac des sons provenant de sources considérables n’est certes pas novatrice en musique électronique mais procure tout de même un grand bol d’air frais ; d’autant plus que cela reste très accessible. Le tour de force est réussi, ce disque est déjà notre péché mignon de la rentrée.
(Raphael Lenoir, Publié le 15 octobre 2013, https://www.seeksicksound.com/oneohtrix-point-never-r-plus-seven/)


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[karl]
Toi large, eux largués.

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[TP]
[le terme "chéri" était courant en turquie à l'époque]
(Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #115)

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[pharmaco-logique]
Les parfums traversent le temps en toute innocence, me disais-je. Selon l'histoire individuelle, ils rappellent tout et son contraire. Ils peuvent donc faire plaisir, ou mal. Il peuvent même faire plaisir et mal à la fois.
(Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #123)


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[méta][notage]
… j'ai constitué une base de données à moi seul, j'étais pas une équipe… personne…
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 37'45)

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[bio-logique]
le paradigme alimentaire est très fort… surtout l'idée que l'homme est devenu homme quand il  a commencé à manger de la viande cuite… (cf. Sara)
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 40')


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[programme]
L'évolution, elle a deux objectifs : la survie de l'individu, et la survie de l'espèce.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 48'15)
+
[programme][postsexuel]
… la valeur fertilité/reproduction, contre la ménopause avancée… et baisse de la libido…
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 46'55)



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[taisage][défausophie][amphibo-logique][formule][noirage]
Il serait plus noble de laisser la vérité en paix. Il serait extrêmement utile à la vérité de ne pas se découvrir. Mais, à présent, j'espère en finir bientôt. En finir, cela aussi est noble et important.
(Maurice Blanchot, L'arrêt de mort, 0'40)







2019 08 08

#
Donc, le cueilleur consomme des aliments natifs. Aucune transformation. Même pas mécanique. Même pas râpée, même pas écrasée. [  ]
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:16'35)

#
[méta]
… l'empileur… avec son panier…
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:17')

#
[brachy-logique]
Là, il va falloir que je concentre, hein.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:32')


#
[formule][noirage]
Ce travail m'a permis de mettre en avant des évidences.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:32'25)


#
[bio-logique]
C'est pas manger cru qui fait du bien, c'est ne pas manger cuit. [  ] Et il suffit d'arrêter de manger cuit pour que, même dans les hôpitaux, on constate des améliorations de santés phénoménales. Un boost du système immunitaire… Quand on arrête de s'empoisonner – manger cuit, c'est s'empoisonner – [  ], l'organisme il renaît, il remonte… [  ] Manger cru [ou jeûner], c'est : ne pas manger cuit. Et une grande partie des bienfaits, c'est de ne pas manger cuit.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:32'30)
+
Quand on dit que la cuisson est une prédigestion, ben je confirme. Mais c'est la cuisson qui mange ce qui est bon. Et vous, [elle] vous laisse la merde.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:52')

#
[moyenhomme][défausophie]
Le fait que, depuis que les civilisations existent, tous les hommes dans le psychisme de l'enfant affirmatif. [  ] Et cette approche psychique, voilà le résultat. On a[[urait pourtant]] le mode interrogatif, et… Voilà où nous conduit l'absence de psychisme adulte.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:45'35)

#
[bio-logique][éco-logique][diét:éthique]
[En subst.] On parle toujours de la transition écologique, mais pas de la transition alimentaire.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, ?')

#
[bio-logique][diét:éthique]
Parce que dire à quelqu'un "il faut manger de la viande" ou dire à quelqu'un "il ne faut pas manger de la viande", c'est une supercherie. Il y a des gens qui doivent manger de la viande, il y a des gens qui en doivent pas. La seule personne qui le sait, c'est votre sage intérieur. [  ] La salivation, c'est un signe vraiment parfait [ ], ça veut dire que ça matche , c'est bon, il faut y aller, quoi. [  ] L'organisme demande [  ]. Son système sensoriel sait qu'il lui en faut ou qu'il lui en faut pas. [  ] Là où c'est terrible, c'est lorsque des personnes se privent de quelque chose dont ils ont besoin, et qu'ils le savent pas, et que, vraiment, ils passent à côté de leur vie.
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 1:52'30)
//
cf. infra : alliesthésie.


#
[bio-logique][diét:éthique]
Moi, tout ce que je peux vous dire, c'est que l'homme n'a jamais consommé de céréales pendant les millions d'années durant son évolution avant, d'une part, de sortir de son biotope et d'avoir besoin de ressources alimentaires qui [lui] permette de survivre au delà de la disponibilité dans la nature… Les céréales, ça date de la néolithisation il y a 10 000 ans. C'est ridiculement récent. Et en plus, quand les céréales sont entrées dans l'alimentation de l'homme, ça a d'un seul coup supprimé une richesse [phénoménale] de la plage alimentaire phénoménale. [  ]
(Rencontres De La Régénération 2019 - Dominique GUYAUX - Alimentation sensorielle !!, 2:08')

#/<
[bio-logique][diét:éthique]
L'alimentation vivante est une alimentation de vie, l'alimentation transformée est une alimentation de survie. (O/<.)


#
[  ] Geste parfois inexplicable aux yeux d'autrui, le suicide trouve aussi ses raisons dans les petits chagrins, voire dans une simple indigestion, comme l'explique cet homme [dans un des nouvelles de recueil de Maupassant] qui a intenté à sa vie dans une lettre adressée… à lui-même.
(Guy de Maupassant, Contes sur le suicide, ed. Allia)


#
[noirage]
Le suicide ! mais c'est la force de ceux qui n'en ont plus, c'est l'espoir de ceux qui ne croient plus !
(Guy de Maupassant, Contes sur le suicide, ed. Allia)

#/<
[programme][postsexuel]
La fellation, c'est la civilisation.
La fellation, c'est la civilisation ; e coït/la copulation, c'est…
La fellation, c'est la civilisation ; le coït, c'est con.
La fellation, c'est la civilisation ; la copulation, c'est la génération.
La fellation, c'est la civilisation ; la copulation, c'est la reproduction.
La fellation, c'est la civilisation – que la reproduction fournit.
La fellation, c'est la civilisation – que la copulation engendre.


#
[minimalisme][brachy-logique]
Plus que le minimalisme proprement dit, ce qui m'attire, c'est le condensé, le compact. Dans les oeuvres, et même les filles…
Le condensé dans la mesure où il permet de respirer, il crée de l'air autour, il aère le reste.
Bref, toujours ce : minimaximalisme.
+
Hélas, étymologiquement, ça marche pas trop, si ?
(XVe siècle) Emprunté du latin compactus (« serré, bien assemblé »), participe passé de compingere (« réunir ensemble »).
(https://fr.wiktionary.org/wiki/compact)
+
Condenser :
(Siècle à préciser) Du latin condensare (« rendre compact »).
(https://fr.wiktionary.org)
+
Dépouiller (ça, intéressant)
https://fr.wiktionary.org/wiki/d%C3%A9pouiller

#
[minimalisme]
[  ] alors qu'il [Spinoza] est mort en ne possédant que quelques habits, ses livres et un lit, six carrosses suivent sa dépouille.
(Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.152)


#
[brachy-logique][s'injustifier]
Rationaliste, féru de physique, s'exerçant à raisonner mathématiquement, suivant une démarche rigoureusement géométrique, il [Spinoza] entend faire servir cette pensée démonstrative à la béatitude.
(Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.152)
+
infra : … démonstration décantée, épurée… (Judith Schlanger, Trop dire ou trop peu : la densité littéraire, p.80-81)


#
[diét:éthique][minimalisme][pop]
    [  ] Dans son livre Retromania (2011), le critique britannique Simon Reynolds rappelait que «l’existence elle-même est une économie de rareté [puisque] notre temps et notre énergie sont limités» et citait le paradoxe soulevé par le linguiste Tony Thorne d’une «société d’hyperconsommation forcée d’inventer l’utopie au sein de son antithèse, la pénurie». Les stratégies de l’industrie musicale, à l’ère où les services de streaming - dont YouTube, qui vient de lancer sa propre plateforme - facilitent toujours plus le partage, tendraient pourtant à prouver que la course à la pléthore ne fait que commencer. La faute à une économie qui a remplacé les ventes par la comptabilité des écoutes, mais aussi un glissement culturel qui fait de la dévoration une valeur ancrée toujours plus profondément dans les mœurs de consommation (le «binging»), les albums de trente-neuf minutes sont remplacés par les listes d’écoute infinies et les triples albums gonflés sans rime ni raison.
    La musique fera-t-elle bientôt les frais d’une entropie irréversible entraînant l’engloutissement de ses chefs-d’œuvre dans le bruit et la confusion ?
[  ]
Ailleurs, des artistes parmi les plus exigeants en termes d’attention de l’auditeur prospèrent paradoxalement dans la possibilité de la prolifération. Le duo électronique anglais Autechre, pourtant peu sujet à la page blanche - son œuvre depuis 1993 est un enchaînement de splendeurs régulièrement renouvelées - semble avoir trouvé une nouvelle vitalité avec le passage au dématérialisé et l’abandon du format album traditionnel permis par ce dernier.
AE_LIVE, en 2015, proposait neuf concerts d’une heure ou plus, enregistrés sur une période de quelques mois à Nagano, Gräfenhainichen ou Bruxelles, et permettant d’apprécier l’immense musicalité des improvisations de Sean Booth et Rob Brown malgré l’hermétisme des moyens techniques - algorithmes, modules - mis à profit pour les générer. En 2016, elseq 1-5 étalait plus de quatre heures de musique sur cinq volumes virtuels, dont certaines compositions avoisinant la demi-heure, avec une complaisance si formidable que certains critiques évoquaient à sa sortie un «déballage» digne des graphomanes les plus névrotiques de la littérature. Quant aux quatre volumes de NTS Session - téléversés en divers formats numériques sur les serveurs du label Warp au rythme d’un par semaine après avoir été diffusés en streaming sur la webradio londonienne NTS entre le 9 et le 24 avril et qui seront expédiés aux acheteurs en format physique (coffret 8 CD ou 12 disques vinyles) dans le courant de l’été -, ils proposent, mis bout à bout, exactement huit heures de musique inédite, soit une bonne moitié d’une version alanguie du cycle de l’Anneau du Nibelung de Wagner.

    Comment déchiffrer le geste ? On serait peu avancé de s’en tenir à n’y voir que complaisance et déraison. Certes, Booth et Brown réclament de nous qu’on leur consacre un temps immense et une attention d’écoute de tous les instants. Mais cette opportunité de s’étaler dans les grandes largeurs permet surtout aux deux musiciens, connus pour leur immense exigence - fruit d’une promesse jamais trahie à ce jour de faire évoluer coûte que coûte leur musique vers l’inconnu et de ne jamais se répéter - de créer pour la première fois en toute sérénité. C’est en tout cas l’impression que donnent ces trente-six morceaux inédits, dont certaines matières sont recyclées d’œuvres antérieures du duo et qui ont vraisemblablement été enregistrés dans l’effusion chaleureuse du jam et du temps réel : on entend littéralement le surplus d’espace, horizontal (la flèche du temps) autant que vertical (la densité du son), que le duo a le loisir d’investir après des années à se cogner contre les murs du format pop.
(Olivier Lamm, Libération, 28 mai 2018, https://next.liberation.fr/musique/2018/05/28/autechre-l-infini-kiff_1654790)


#
[-age]
[bavavardage]
déballage

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Il [Rimbaud] allait y [à Roche] finir son livre maigre. Son livre [Une saison en enfer] du mauvais fils.
(David Bosc, La Claire fontaine, #1, 8'45)

#/<
[HN]
Si nos moyens d'enregistrement actuels (sans parler des futurs) avaient existé de tout temps ou disons avant elle, l'écriture scripturale n'aurait jamais pris cette place, et ne l'aura bientôt plus, quand la culture aura pleinement pris conscience de, réalisé la disponibilité de ces nouveaux moyens rêvés. La prédominance des nouvelles formes d'écriture est qu'une question de prise de conscience des nouveaux moyens existants et de tout temps rêvés.


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[TP][minimalisme]
Quand mon père a eu douze ans, son père lui a donné deux sous, et mon père disait : « Avec ça, je pouvais aller loin, à condition d'entrer nulle part. »
(Guillevic, Vivre en poésie, p.51)

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[TP][minimalisme]
[  ] mon rêve était de voyager, naviguer…
Plus tard, j'ai compris que je n'aimais que le « sur place », parce qu'il est inépuisable. À l'époque, je ne savais pas.
Guillevic, Vivre en poésie, p.58)
+
[  ]
Ici, de l'ailleurs.
Ailleurs, du pareil.
*
Au retour ce sera
De l'ailleurs pour toujours t'attendre.
[  ]
(Guillevic, in Avec, « Les Collines », cité par Guillevic, Vivre en poésie, p.60)
+
#
Infra : (Guillevic, Vivre en poésie, p.44-45)
+
… Tom Philipp… En fait, le champ d'exploration paraît illimité…
(Marcel Cohen, Faits lll, suite et fin, § 20 /  #21)


#/<
Écrire en vers
Et contre tout.

Je n'écris pas en vers     (+ envers)
Mais contre tout.



#
[esth:étique][goût]
[  ] les goûts des nazis en matière de parfums. [  ] Gestapo et SS n'aimaient que les parfums violents, entêtants, laissant un sillage persistant. Pour eux, les parfums forts étaient seuls synonymes de virilité. [  ]
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #124))


#
[amphibo-logique]
Voilà qui est révolutionnaire, car l'affirmation d'équivalence Dieu-Nature peut se lire dans les deux sens. On peut la considérer comme une proclamation d'athéisme : en dissolvant Dieu dans la nature, on le supprime. On comprendra en ce cas que Spinoza soutient que seul l'univers matériel existe. Mais on peut également considérer qu'il s'agit d'une divinisation du monde, non pas transformation de Dieu en matière mais transmutation de la réalité physique en substance divine.
(Roger-Pol Droit, Une brève histoire de la philosophie, "Spinoza", p.156)


#
[neutralisage]
De Chirico
The Residents (groupe)
Oneohtrix Point Never
Marcel Cohen, Faits, Détails


#
[mes quantiques][TP][âge]
En juillet 2014, il [Damon Albarn] explique : "Nous avons écrit environ 15 chansons... L'ennui, c'est que, si j'avais été capable d'écrire les paroles sur le moment, tant qu'on était là-bas, nous aurions fini l'album. Mais parfois, quand vous ne faites pas les choses tout de suite, ça s'en va, et je ne sais pas ce que je pourrais chanter aujourd'hui sur cet album. Il y a d'excellentes mélodies, mais ça pourrait simplement être un de ces albums qui ne sort jamais."
(https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Magic_Whip)


#
[amphibo-logique]
L'artwork de l'album représente les mots, en chinois traditionnel, 模糊 魔鞭, qui signifient, littéralement, Blur Magic-whip, en lettres de néon. [  ]  Albarn raconte aussi à Hung comment l'album est né : « [Damon Albarn] m'a expliqué que le titre de l'album, The Magic Whip était polysémique. C'est le nom d'une glace au Royaume-Uni, d'un feu d'artifice en Chine, et un « fouet » dans un sens politique. Ces différences de sens reflètent les différentes textures, largeur et profondeur de l'album. » Hung raconte que le groupe voulait un artwork qui touche ces thèmes, mais qui connote également une "atmosphère plus crue" pour une idée des conditions dans lesquelles l'album s'est enregistré à Hong Kong (le groupe enregistra en peu de temps, dans un petit studio du centre ville).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Magic_Whip)





#i
Lundi 11h

#i
Pablo :
Canaries
Ferry :
Naviera Armas
Ville départ : Hualba
Avion :
Vueling (compagnie)


#i
Gants
Vinaigre
Scotch électricien
Pneus




2019 08 09


#
[TP][multimédia]
Un jour j'ai entendu l'architecte dire à quelques amis : "Pour être architecte, il faut consacrer sa vie à l'architecture." Je suis allé le voir et je lui ai dit que je m'en allais parce que je m'intéressais à autre chose qu'à l'architecture
(John Cage, Autobiographie, Ed. Allia)


#
[à judicaël] [brouillon inédit]
Je le dis depuis quelques semaines, j'ai opéré une vraie révolution. Suite à un déclic, une compréhension-clé, dont j'ai arrêté de vous communiquer les jalons, voyant bien que vous êtes pas assez malades pour ça, pour en comprendre autant que moi l'intérêt et l'urgence. Qu'il serait trop long de justifier.
+
[à judicaël]
Judicaël : Tiens, Élise m'a dit t'avoir vu en grande forme et intarissable sur ton régime. Concrètement, alors ? Que des légumes crus ?

Karl : Je le dis depuis quelques semaines, j'ai opéré une vraie révolution, oui. Suite à un déclic, une compréhension-clé qui, malgré tous les Casasnovas depuis des années, me manquait jusqu'ici. Et qu'il serait trop long à justifier, d'ailleurs, comme tu as vu, j'ai arrêté... de vous en envoyer, à david et toi, les jalons... Thierry Casasnovas, certes, mais Irène Grosjean et sans oublier leur maître à tous : Norman Walker, et bien d'autres... Je fais mes recoupements, deviens limite savant, haha. Bref, je me fais mon idée, ma science, et puis mon expérience... Et c'est encore expérimentale, c'est clair, et... « la grande forme », c'est elle qui le dit, qui n'est pas dans mon corps, mais à ce jour et depuis le début de cette réforme radicale, oui, ça va nettement mieux. Mais pas guéri. Encore des points noirs, des troubles... qu'il faut peut-être attribuer à Lyme, et/ou à la candidose – elle, bien validée –, doublée ou aggravée de je ne sais quoi qui part peut-être de la mâchoire, mais où débusquer le médecin assez compétent en la matière ? En France, sur les dents, la mâchoire (et les problèmes très complexes qui y sont liés), on est largué, bien en retard. D'après mes recherches.
Mais pour te répondre : non pas seulement légumes crus – ça, ça sent encore le rapporté, d'Élise –, mais : tout cru, et donc aussi beaucoup de fruits, au contraire. Et depuis quelques jours, des écarts mais très volontaires sur la viande (blanche), donc cuite. Mais donc, à part ça, crudivorisme, oui, et, de plus en plus, même, alimentation (dite) sensorielle, limite de cueilleur. Avec des résultats très encourageants, en plus de la théorie convaincante qui va avec, une vraie révolution amenée à durer peut-être donc, mais qui (dans ses effets) plafonnent en ce moment sur certains symptômes, du coup, soit musculo-squelettiques (mais à conséquences neurologiques, ou l'inverse) soit Lyme... Soit il faut encore le temps. Casasnovas parle de 3 mois (à ce régime) pour se remettre à peu près... Je n'en suis qu'à un peu plus d'un seul... Mais, niveau théorie, je connais bien mon sujet... assez imparable... Mais dont j'aimerais pourtant de moins de moins me justifier, vu le paradigme de malade qu'on lui oppose par conservatisme culturel réflexe de malade, qu'il faut balayer pied à pied... ou alors des moitiés de connaissances dans le domaine, par des amateurs dilettantes, haha... Même si, à ce stade, c'est vrai, on est tous des expérimentateurs, plus ou moins. Enfin, non, pas les Romain et autres ironiques condescendants. En attendant qu'ils soient bien malades, ceux-là ? (Même si je le leur souhaite pas...) C'est ce qu'il manque à la plupart des gens qui s'y mettent pas ou qu'à moitié : c'est d'être bien, bien malades, acculés… Comme l'a été, avant moi, Casasnovas ou avant lui (le grand et pionnier) Norman Walker qui, du coup, après s'être guéri par lui-même et développé toute sa science (et ses extracteurs de jus), est mort centenaire, « tranquille ». Son livre-clé est d'ailleurs mon cadeau d'anniversaire pour toi, cette 4nnée ; )


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[diét:éthique][hoptique]
Vouloir s'échapper d'un territoire implique avant tout d'en prendre la mesure, d'en repérer les confins.
(Bernard Comment, Roland Barthes, vers le neutre, p.28)


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[méta][formule][brachy-logique][fragmentage]
[  ] De temps à autre, on m’invite à exposer des idées. Mon choix du sujet est toujours intéressé. Il concerne ce que je pratique : la poésie et la prose narrative surtout, un peu le montage et le dessin. Il s’agit de parler en s’adressant à des gens en particulier. La dispute n’est jamais loin. Le ton n’est pas toujours sérieux. Limité par le temps, je procède quelquefois par simples assertions, qui se lisent alors comme les têtes de chapitres manquants. Esquisses d’une réflexion que d’autres prolongeraient, ces brefs discours sont ensuite laissés en l’état. [  ]
(Pierre Alferi, Brefs, 4e de couv.)

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[bio-logique]
On est cru, ou on n'est pas cru.
Pour notre santé, on est cru, ou on n'est pas cru.
Pour votre santé, soyez crus.
Pour votre santé, mangez crus, même si vous ne l'êtes pas.
Pour votre santé, mangez crus, même sans l'être.
Pour votre bonne santé, mangez crus, surtout si vous ne l'êtes pas.
Pour être en bonne santé, mangez crus, surtout si vous ne l'êtes pas.
Pour votre bonne santé, même sans l'être, mangez crus.
Pour votre santé, mangez crus, même sans l'être.
Pour votre bonne santé, mangez crus, et vous le serez de plus en plus. [ = crus par le autres, et pas cuits.]
Mieux vaut manger cru, même sans l'être, que d'être cuit.
Avant d'être cuit, mangez cru, même sans l'être.
Pour être cuit le plus tard possible, mangez cru, même sans l'être.
Pour ne pas être cuit, mangez cru – même sans l'être des autres.
Pour être moins cuit, manger cru. (Même sans l'être.)   [= même sans l'être : cru, et cuit]
Pour être moins cuit, et même sans l'être, manger cru.
Manger cru, même sans l'être, pour être moins cuit.


#
[bio-logique][épure]
Nombre des ennuis de santé que nous « connaissons » sont des problèmes que nous pouvons résoudre en nous débarrassant de ce qui ne devrait que circuler à travers nos systèmes au lieu de s’y établir.
(Carolyn Hoffmann, éditrice et préfacière de : Norman Walker, La Santé de l'Intestin. Le Côlon)
+
L’élimination de la nourriture non digérée et autres déchets est tout aussi importante que la bonne digestion et assimilation des aliments. Je ne peux en effet rien imaginer de plus important et vital que de prévenir les dangers des effets inévitables de la toxémie et des poisons toxiques résultant de notre incapacité à évacuer les selles, résidus et déchets de notre organisme ainsi que de notre insouciance. Peu d’entre nous ont conscience que la difficulté d’éliminer proprement les déchets de notre corps provoque une fermentation et une putréfaction dans notre gros intestin, ou côlon, dont l’accumulation, non traitée, peut – et c’est souvent le cas – mener à une lente agonie.

(Norman Walker, La Santé de l'Intestin. Le Côlon)



#
[bio-logique][éco-logique]
Pour vivre, le corps humain a besoin d’être alimenté. Les cellules et les tissus qui le constituent sont des organismes vivants dotés d’étonnantes capacités de résilience, d’élasticité et de récupération. Pour pouvoir réapprovisionner et revigorer ces cellules et tissus, notre alimentation doit nécessairement se composer d’éléments vivants, notamment d’aliments aux propriétés régénératives. Il existe également des aliments dont la fonction première consiste à assainir et à désintégrer des cellules et tissus, puis à acheminer ces déchets vers le côlon en vue de leur élimination.
(Norman Walker, La Santé de l'Intestin. Le Côlon)


#
– Toi, cette rage, es-tu parvenu à te l'arracher ?
– Jamais. [  ] Cette rage de vivre mieux, de vivre plus fort, de se débarrasser de toute contrainte, de tout esclavage. [  ]
(Guillevic, Vivre en poésie, p.64)

#
[brachy-logique]!
À cette époque je faisais un rêve qui a été déterminant quant à la forme de mes poèmes, à leur côté « lapidaire ». Alors que jusque-là, mes poèmes étaient de structures diverses, j'ai rêvé régulièrement que je gravais sur le tronc des hêtres, à Ferrette, dans le Schlossberg, des textes de quelques vers, ramassés, elliptiques. (Au réveil, ces textes étaient oubliés.) Devant une telle exigence, je me suis rendu. Ces rêves m'ont alors accordé l'armistice.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.81)

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[bio-logique][épure]
[   ] le sang a une concentration en minéraux extrêmement précise. C'est ce qu'on appelle la balance électrolytique du sang. Si tu bois de l'eau, [  ] l'eau va venir dans le sang, ça va diluer les minéraux. Qu'est-ce que fait le corps ? Il rejette l'eau. Donc, tu dois boire de l'eau pour avoir de l'urine en suffisance, point barre. Tout le reste demandera un effort au corps pour éliminer de l'eau. Donc boire plus pour éliminer, oui, pour éliminer de l'eau, c'est tout. Tu n'élimineras pas plus de déchets en buvant plus d'eau, ça ne marche pas, ça sert à rien. Pour éliminer plus de déchets, on va voir même que des fois c'est en buvant moins. En tout cas pour éliminer plus de déchets, il faut avoir un corps qui fonctionne parfaitement. Une fonction émonctorielle rénale qui fonctionne parfaitement.
[  ]
Mais globalement, [  ] si vous mangez des fruits et des légumes, [  ] vous n'avez pas besoin d'eau. Vous avez de l'eau en suffisance. Et tout ce que vous allez boire en plus va demander un effort au corps pour l'éliminer. Va diluer les minéraux dans voter sang et va vous mettre dans un état de déficience métabolique.
(Thierry Casasnovas - Tout sur les reins, urine, pathologies, symptômes et filtration - www.regenere.org, 8'30)


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[bio-logique][âge]
Le poids [de la pastèque] est un indice de maturité, elle doit donc être lourde. Elle doit sonner creux quand on la frappe légèrement. Sur la plante, elle doit être cueillie dès que la vrille opposée à son pédoncule est complètement sèche : c'est le signe infaillible de sa maturité.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Past%C3%A8que)


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En 1997, Blur rompt avec la Britpop en sortant un album homonyme qui atteindra la première place des charts dès sa parution. Mais par une musique plus expérimentale, Blur déconcerte les fans de la première heure, et perd sa première place très rapidement. Les singles qui en sont extraits connurent une fortune différente, comme Song 2 qui atteint le top 10 dans les charts américains et passe pour être une des chansons les plus connues du groupe.  En 1999, 13 continue de transformer Blur, qui, pour la circonstance, change de producteur en remplaçant Stephen Street par le très polyvalent William Orbit. L'écoute successive des morceaux Bang et Caramel révèle le fantastique renouveau de Blur, à qui il aura fallu dix ans pour explorer avec brio plusieurs genres de musique et ce à différents niveaux. Le groupe sait constamment se renouveler, tout en restant fidèle à son public et à ses fans. 13 ne compte que trois singles: Tender, Coffee and TV (chanté et écrit par Graham), et No Distance Left to Run.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Blur)


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(V)
montage de ponts d'autoroutes…
(No Distance Left To Run [film] - A Film About Blur 2009 (documentary HD), 1:06'30)


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[défausophie]
– J'ai sûrement palpé plus de blé, là, rien que les deux dernières années, que toi dans toute ta putain de vie de merde. On en reparlera dans deux ou trois ans, quand tu me verras passer dans ma Lamborghini, bordel. Là, je peux te dire que tu te sentiras bien con, mon pote.
– T'as rien compris, mec, rien du tout.
(Good Time [film], 1:27')


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[hoptique]
Pour commencer, on va faire simple ? Ou pour faire simple, on va commencer.

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[bio-logique]
On le [l'avocat] trouve toute l’année sur les étals, mais sa pleine saison va de l’automne au début du printemps. [D'octobre à avril inclus.]
(https://www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes/fruits-exotiques-et-tropicaux/avocat/carte-identite)

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[bio-logique]
On ne peut pas véritablement parler de nocivité. Les pépins de raisins sont un concentré de bonnes choses comme il est expliqué dans notre dossier, mais s'ils ne sont pas Bio ils risquent aussi de concentrer beaucoup de pesticides largement répandus sur les pieds de vignes. On retrouve en moyenne pas moins de 10 sortes de pesticides sur les raisins.
(https://www.passeportsante.net/fr/Communaute/ReponsesExpert/Question/nocivite-des-pepins-de-raisin-324)


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[otto][méta]
Le foie, il faut à la fois le comprendre comme un organe de transformation, de stockage et de nettoyage.
(Thierry Casasnovas - Régénérez le foie, un jus - le corps dans sa simplicité - www.regenere.org, 2'50)


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(AF)!
[moyenhomme][âge][défausophie]

(Thierry Casasnovas - Le café, boisson de santé ? Recette de jus "Caoua Basta" - www.regenere.org, 30'30'')



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[taisage][épure][minimalisme][âge]
Qu'attendre du prochain album de PJ Harvey ? Un nouveau pas dans la course au boucan ? de vagues mélodies en bout de course concassées par quelque producteur finaud du genre Steve Albini ? ou un retour à la sécheresse perdue de l'extraordinaire Dry ? Tout faux : à l'en croire, cet album de Polly Harvey se balade en terres vierges, celles de la douceur et de l'introspection. "C'est un disque très doux. Il y a deux ans, j'étais fascinée par la force du son. Aujourd'hui, je suis plus attirée par la force du silence."
L'enregistrement de To bring you my love s'est fait à Londres, dans le quartier de Battersea [  ]
Au moment d'écrire, Polly a rangé sa guitare, lui préférant le clavier d'un orgue. Quitte à faire le ménage, PJ Harvey a fait le vide autour d'elle : sur les vingt chansons écrites, dix seulement se retrouveront sur l'album. Exit, également, basse et boucan, sobrement remplacés par des violons, percussions et différents claviers, instruments incongrus il y a deux ans encore mais ici nécessaires pour définir d'autres teintes. Plus que jamais maîtresse à bord, PJ Harvey en a profité pour resserrer les rangs ? [  ]
"Les gens s'attendent trop à ce que je sois sérieuse. Ils ne m'accordent même pas le droit à l'humour", disait-elle déjà à ses débuts. "Je sais que mon nouvel album va en étonner ? il est tellement doux ! ?, mais je ne peux concevoir la vie autrement. Quoi de plus excitant que de surprendre ? J'ai beaucoup changé récemment, j'ai sans doute mûri. Je ne regrette aucun de mes disques passés ? ils sont le reflet d'une époque de ma vie ? mais je suis soulagée d'avoir su passer à autre chose. Je me suis assagie, je vois les choses différemment aujourd'hui. Ma vie a changé : je fréquente des gens nouveaux, je vis dans ma propre maison' Désormais, je n'ai plus besoin de crier pour me faire entendre. Je crois que certains silences en disent plus long que tous les hurlements du monde." Après la force effrayante de Dry et le venin mal craché de Rid of me, place en 95 à la violence feutrée de To bring you my love. Ou comment la douceur peut devenir la plus terrible des armes.
(Emmanuel Tellier, https://www.lesinrocks.com/1995/12/15/musique/musique/pj-harvey-bons-baisers-de-polly/)


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[TP][àmouréinventer][diét:éthique][créage]
– Tu avais déménagé à Londres. Pourquoi es-tu revenue à la campagne ? 
PJ Harvey – Ma vie est ici, dans le Dorset, auprès de ma famille et de mes amis. Cette région est mon refuge, j'y ai tous mes repères. Lorsque je suis en tournée, je passe des heures à penser à ma région, aux champs, aux moutons, aux arbres. Ils me manquent, ça me fait mal. Ici, j'aime être seule. C'est dans ces moments-là que les mots se mettent à sortir d'eux-mêmes. Et j'ai besoin de ce travail d'écriture pour me sentir épanouie. Lorsque je n'écris pas, j'ai le sentiment d'être inutile, improductive. Pendant longtemps, j'ai eu un petit ami, mais notre histoire est terminée. Honnêtement, je n'en souffre pas : je suis très bien toute seule.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")
+
// infra : ascèse spinoza
+ infra : Aphex Twin : (https://www.lesinrocks.com/2014/08/29/musique/musique/aphex-twin-jespere-ne-jamais-grandir/)


#
[âge]
– Le ton général de To bring you my love est plus relâché, moins torturé. Comment l'expliques-tu ?
PJ Harvey – J'ai connu des moments assez durs dans ma vie, mais j'en suis sortie plus mature, plus positive, plus gaie. Le fondement de ce bonheur, c'est que je suis fière d'avoir su changer, de ne pas être restée l'éternelle jeune fille en colère. J'ai quelques années de plus, je me sens plus calme, plus "femme". L'esprit de To bring you my love est donc plus positif. J'ai tourné une page, refermé le chapitre de la colère et de la frustration. Je ne me suis jamais sentie aussi forte qu'aujourd'hui. Même partir pendant des mois en tournée ne m'effraie plus car je sais que les chansons du disque vont me porter. [  ]
–  Difficile de parler musique avec toi : tu es systématiquement déçue par tes disques.
– Pour la première fois de ma carrière, je suis réellement satisfaite par l'un de mes albums. To bring you my love me comble, autant par les chansons que par le son. C'est un sentiment très nouveau pour moi, éternelle abonnée à la frustration. Ça me rend d'autant plus heureuse que je n'aurais jamais cru arriver un jour à cet état de plénitude, de satisfaction totale.
[  ]
– En quoi To bring you my love est-il ton meilleur album ?
– Je n'aime pas le son de Dry. A l'époque, nous tenions à enregistrer "live", comme un groupe sur scène. C'était une erreur, les chansons méritaient mieux que ce traitement dans l'urgence. Pour Rid of me, ce fut encore pire, car Steve Albini refusait toute idée d'arrangement, pour ne garder que la trame sèche et hargneuse des chansons. Aujourd'hui, j'ai le sentiment que ces chansons ont été sacrifiées... Avec To bring you my love, je suis passée pour la première fois au mode d'enregistrement classique, piste par piste, instrument par instrument, comme si j'étais installée chez moi devant mon magnéto quatre pistes. Pour la première fois, j'ai pu travailler à mon rythme, sans précipitation, en prenant soin des détails. Emotionnellement, l'enregistrement de To bring you my love a été l'une des expériences les plus prenantes de ma vie, j'en suis sortie épuisée. J'ai passé des heures entières à me concentrer avant de pouvoir affronter le micro de chant. J'avais tant d'émotions à faire passer, tant de choses à mettre dans ce disque... [  ]
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")

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[physio-logique][taisage][éco-logique]
PJ Harvey – Mais Flood est un type fantastique, un producteur très sensible, très psychologue. Il a su me parler quand c'était nécessaire, se taire quand il le fallait. L'atmosphère de cet album lui doit beaucoup. Flood sait régler des tonnes de détails en apparence insignifiants, comme l'intensité lumineuse dans le studio, l'orientation des spots. Une ampoule électrique, ça n'a l'air de rien, mais ça peut changer beaucoup de choses sur un disque.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")

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[taisage][s'injustifier]
– En refermant le chapitre de la colère, vas-tu enfin accepter le jeu de la promotion ?
PJ Harvey – Dès qu'une échéance promotionnelle approche, je me sens mal à l'aise, j'ai envie de m'enfuir en courant. Je pensais que ce malaise s'effacerait avec le temps, que j'allais devenir plus cynique et donc plus conciliante, mais rien n'y fait : ce travail de promotion me coûte énormément. Je n'aime pas parler de moi, de ma vie. J'ai peur de rendre théoriques des choses qui sont avant tout spirituelles ­l'inspiration, la foi, la passion. Parler pendant des heures ne peut pas être bon pour moi, ça fait forcément beaucoup de dégâts. Je vais donc cesser d'accepter ces rencontres et me retrancher dans le silence, me couper des journalistes ­ c'est une nécessité. En fait, cette interview est probablement l'une des dernières que j'accorde. Je continuerai à écrire des chansons, bien sûr, mais sans aucun souci de promotion. Toutes ces questions sur ma vie, mon enfance, mon éducation me fatiguent, me pèsent énormément.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")
+
infra : Aphex Twin : (https://www.lesinrocks.com/2014/08/29/musique/musique/aphex-twin-jespere-ne-jamais-grandir/)


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[àmouréinventer]
PJ Harvey – [  ] Et être en tournée avec mes nouveaux musiciens m'enchante. Mon ancien groupe était devenu trop rigide, j'en étais arrivée à détester sa stabilité, sa force pépère. Pour chaque morceau je devais composer une partie de batterie et une partie de basse, ne pas laisser Steve ou Rob sur la touche. C'était devenu un diktat insupportable ­ j'ai donc dissous le groupe. Avec mes nouveaux musiciens, je redécouvre la liberté, l'absence de règles, le droit à la folie. Je peux tout faire, inventer de nouvelles formes d'arrangements. Pour la première fois de ma vie, je me sens parfaitement libre.
– Comment éviter de retomber dans la routine ?
J'ai déjà pris la décision de me séparer de mon groupe actuel à la fin de l'année, après la tournée. Je crois beaucoup aux vertus du changement, du renouvellement. Je ne voudrais plus jamais avoir recours à la recette classique batterie, basse, guitare. Il y a tant à faire hors de ce cadre, tant d'instruments fantastiques à intégrer... Depuis le premier jour, les choses sont claires entre mes nouveaux musiciens et moi : j'écris les chansons et tous les arrangements, eux sont payés pour les jouer. PJ Harvey, c'est mon groupe, pas le leur. Notre relation est donc très saine, il n'existe aucun problème d'ego entre nous. Vers la fin, les rapports avec Rob et Steve étaient devenus très compliqués, ils voulaient s'impliquer davantage. La seule solution était donc de mettre un terme à notre collaboration. Je suis parfaitement consciente de leur devoir beaucoup : sans eux, Dry et Rid of me auraient été très différents, peut-être moins tranchants, moins rythmiques. Mais même sans eux, ces albums auraient vu le jour. Soyons clairs : j'ai toujours été le patron au sein du groupe ­ et aujourd'hui plus que jamais. Maintenant que j'ai goûté à cette liberté totale, je ne vois pas comment je pourrais y renoncer. Je ne m'imagine pas travaillant avec un groupe au format classique ou en collaboration avec un autre songwriter. Je ne veux plus avoir de lien créatif avec qui que ce soit.
– Tu projetais pourtant de travailler avec Björk.
– Pour elle, je suis prête à tous les compromis : elle est si forte, si passionnée. Avec Björk et Tori Amos, on est devenues très copines. On se serre les coudes, on se téléphone, on se soutient. C'est important de connaître des gens qui ont vécu les mêmes choses que vous, ça rassure. Entre nous, on s'appelle les "Drôles de dames" du rock. Nous avons les mêmes exigences, les mêmes besoins de liberté totale. Moi, ça me vient avant tout de mon éducation musicale, de tous ces disques de jazz que j'ai écoutés pendant mon adolescence. Je suis très reconnaissante envers mon père et mes amis : ils ont su m'indiquer des directions musicales, des chemins marginaux. Et puis j'ai débuté la musique en jouant du saxophone, un instrument qui permet tout, sans règles rigides. Que serais-je devenue si j'avais commencé par la batterie ? [  ]
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")


#
[âge][neutralisage]
– Les paroles de To bring you my love sont assez surprenantes. On t'y découvre sous un nouveau jour : tendre, romantique, fragile.
– N'y cherchez pas d'indice autobiographique trop évident : mes chansons sont rarement spécifiques. Elles sont le reflet de vingt-cinq années d'existence, pas de ce qui m'est arrivé la veille dans la rue. Celles de To bring you my love sont des chansons d'amour plutôt vagues, sur le sentiment d'amour lui-même. Si je les ai écrites pour quelqu'un, c'est pour moi. Pour me faire du bien, pour me rassurer. J'ai besoin de chanter ce genre de choses, d'exprimer des sentiments forts sans pour autant tomber dans la colère, la haine ou la rage. Mes chansons de colère n'étaient pas plus spécifiques que mes chansons d'amour. Les textes de Dry étaient liés à un âge, à une période de ma vie bien précise ­ la fin de l'adolescence, le passage à l'âge adulte. Je chantais mes craintes, mes angoisses. Mais cette page est définitivement tournée. J'aimerais passer à un autre mode d'écriture, plus compact, plus long. Ecrire un roman serait passionnant. Mais avant de le laisser sortir en librairie, il faudra qu'il soit parfait ­ et pas seulement "assez bon". Je pardonne rarement à ces artistes qui se sentent obligés de tenter leur chance dans un autre domaine que celui où ils ont fait leurs preuves. Je ne m'imagine pas exposant mes peintures dans une galerie très à la mode de Kensington. Je suis uniquement qualifiée pour l'écriture de chansons. J'éprouve tellement de respect pour mon public que je ne veux pas abuser de lui. Je suis si fière de lui, fière de sa diversité. A mes concerts, des types de 40 ans côtoient des petites nanas de 16 ans. Il n'y a pas de public "typiquement PJ Harvey", pas de sexe majoritaire. Et il semble exister un profond respect pour moi. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter ce respect, ce soutien moral, mais il m'est très précieux. Pendant que je chante, les gens restent concentrés, ils ne sautent pas dans tous les sens comme des idiots, ne montent pas sur scène pour m'attraper. Une seule fois, un type s'est glissé sur scène et s'est jeté dans mes bras. Le public a réagi assez étrangement, on avait l'impression que les gens étaient furieux contre ce garçon, qu'ils voulaient lui faire payer cet affront. J'ai trouvé cette expérience très effrayante, mais je me suis sentie soutenue par le public.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")

#
[karl][TP][méta][diét:éthique][surdouage]
– Lorsque tu n'es pas en studio, comment occupes-tu ton temps ?
– Je lis énormément, deux ou trois bouquins à la fois. C'est une nourriture, un besoin quotidien. Je passe beaucoup de temps devant la télé, à regarder des films en cassette. J'ai besoin d'avaler des tonnes de choses, de me nourrir intellectuellement. C'est le seul moyen d'alimenter mon inspiration et de m'amener à écrire. Dans mes chansons, je donne beaucoup de moi-même, alors j'ai besoin de reprendre des forces en m'instruisant. Pourtant, depuis six mois, je n'écoute plus de musique. J'ai déjà connu ce genre de période de rupture, ça ne m'inquiète pas. Pendant l'écriture de To bring you my love, je ne ressentais pas le besoin d'écouter les autres. Seules mes propres chansons m'intéressaient. Un des rares disques à avoir passé le barrage, c'est l'album de Portishead. Je suis passionnée par ce groupe, par le son de Dummy, la voix et les textes de cette fille. J'ai passé les dernières semaines en compagnie de ce disque.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")


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[TP][karl][diét:éthique][minimalisme][âge]
– Ta vie paisible de campagnarde n'est-elle pas un peu contradictoire avec tes prétentions artistiques, innover, prendre des risques ?
– J'ai besoin de ces deux aspects dans ma vie. D'un côté, le repos de la campagne. De l'autre, la furie des tournées, des décibels sur scène. Je ne pourrais me passer ni de l'un ni de l'autre. Je crois que si le rock n'occupait pas mon âme, j'aurais beaucoup de mal à vivre ici, au milieu des paysans. Je voudrais sans doute m'enfuir, partir pour les villes comme tous les jeunes du coin.
– Tu viens d'acheter une maison. Est-ce pour toi un symbole, le passage à l'âge adulte ?
– Cette maison m'a énormément responsabilisée. S'il y a une fuite d'eau dans le toit, plus question d'envoyer mon père la colmater. Mon principal problème, c'est le rangement : j'ai la manie d'entasser des objets, des tas de trucs inutiles, ma maison est littéralement remplie de babioles. Je vis en pleine campagne, à quelques kilomètres de la mer. Je n'ai aucun voisin, les premières maisons sont à plusieurs centaines de mètres : je passe parfois trois jours sans voir quiconque. Lorsque je rentre de tournée ou de studio, je redescends très vite sur terre, les pieds dans la boue : à peine hors de voiture, il faut chausser les bottes, filer un coup de main aux gens d'ici, comme si ma vie artistique n'existait plus. J'ai besoin de ce contact avec la terre, le travail concret, les mains dans la boue.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")


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Aujourd'hui, j'ai à peine quelques idées en tête, pas vraiment des chansons. Je vais devoir être patiente, ne pas trop m'inquiéter. Mais je ne me forcerai pas à écrire à tout prix : les exercices imposés, très peu pour moi. Si d'ici la fin de l'année ce besoin d'écriture ne revient pas, alors je mettrai un terme à ma carrière. A quoi bon durer ? Pour gérer un patrimoine, un fonds de commerce ? On verra comment je me sens d'ici quelques mois, après ce disque et cette longue tournée, on verra si j'arrive encore à supporter ce milieu. Pour la première fois de ma vie, je pense à mon avenir personnel. Il y a tellement d'autres choses à faire dans la vie, tellement de métiers qui pourraient me procurer un bonheur identique. Est-ce que je ne serais pas plus heureuse en bossant dans un café ?
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")




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[téléchargement]
Pj Harvey et…
discographies en pagaille !!
année : 2016 ok
les autres années (AF)


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[otto]
– Avec la musique, tu sembles avoir créé une bulle autour de toi, un rempart. Qu'est-ce qui tenait ce rôle avant la musique ?
– Mes jouets ont longtemps tenu ce rôle, mes petites voitures et mes soldats de plomb. Puis, vers 10 ans, j'ai commencé à m'amuser avec mon magnétophone, à enregistrer les bruits autour de moi, sans en parler à personne. C'est d'ailleurs toujours comme ça que j'envisage ma musique : un jeu, destiné à moi seul. Je me force à croire que mon argent vient d'ailleurs, pour maintenir la composition au rang de hobby secret. Les premières véritables mélodies, je les ai composées vers 12 ans, par hasard, à force de coller, ralentir ou accélérer des bouts de cassettes. Tout cela, c'était des échappatoires, une manière de m'évader de mon quotidien. C'était une petite ville étouffante, où tout le monde se connaissait. J'avais l'impression d'être coincé à l'écart de tout, oublié.[  ]
(Aphex Twin, Incockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #8, 5'30, https://www.lesinrocks.com/2001/10/30/musique/musique/aphex-twin-twintwin-chez-les-syldaves/)


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[neutralisage]
Gamin, je n'écoutais pas du tout de musique, je n'aimais rien. J'entendais, à travers le plancher, les disques de rock indé de ma soeur et je trouvais ça atroce. Pourtant, je me suis forcé : comme elle, je me suis enfermé dans ma chambre, allongé sur le lit, à ne faire rien d'autre que d'écouter ces guitares. Mais ça ne provoquait rien en moi, sinon l'ennui. Je trouvais ce besoin de s'exprimer par les paroles très étrange. Jusqu'à récemment, j'étais très gêné à l'idée même de parler de mes émotions, ça me paraissait un truc de vieux rockeur. Je voulais jouer une musique débarrassée de ça, c'est pourquoi j'aimais tant la techno, basée sur la répétition et pas sur les sentiments. Les mélodies, c'était pour moi un truc à l'eau de rose. Mais au bout de dix ans à n'écouter que des musiques répétitives, à m'en rendre sourd, j'ai changé d'avis. Et puis je me suis un peu ouvert, j'ai moins de difficultés et de honte à évoquer ce que je ressens. Depuis deux ans, je m'effraie moi-même : je m'entends parler aux autres de ce que je pense, de ce que j'éprouve. Mais j'en tire un grand plaisir, un soulagement. Pendant plus de vingt ans, j'ai été trop timide pour ça. Et malheureusement, ça passait pour de l'arrogance. Ma copine, lorsqu'elle m'a rencontré pour la première fois, m'a trouvé imbuvable. Avant de se rendre compte que je suis plutôt mignon (rires)...
(Aphex Twin, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #8, 7', https://www.lesinrocks.com/2001/10/30/musique/musique/aphex-twin-twintwin-chez-les-syldaves/)

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[maudit][karl]
[  ] Je pense que, fondamentalement, je suis fait pour appartenir à une minorité. Plus les gens aiment ma musique, comme ce fut le cas à l'époque de Windowlicker et Come to Daddy, plus je flippe. Depuis l'enfance, je n'ai jamais été habitué à être populaire, à être apprécié : ça me déstabiliserait de changer de camp. Et pourtant, je voulais, avec ce nouvel album, rencontrer un public plus large, pour la première et dernière fois de ma vie, avant de m'éloigner dans des aventures plus expérimentales. Car je ne veux pas changer mon style de vie. Si j'en avais le courage, je ferais même les choses en grand, je quitterais mon bunker de Londres et mes habitudes. Je rêve de vivre dans un phare, en pleine mer.
(Aphex Twin, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #8, 12'30)

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[TP][karl]
– Es-tu capable de déconnecter, de prendre des vacances ?
– Je devrais car je finis par me perdre, par m'immerger jusqu'à ne plus savoir où je suis. Ecrire de la musique devient pour moi une activité de plus en plus intense, épuisante. Partout où je vais, j'emporte mon sampler et mon ordinateur. Par exemple, je suis allé récemment en vacances au Mont-Saint-Michel et, même là, il a fallu que je monte sampler les cloches de l'église abbatiale.
(Aphex Twin, https://www.lesinrocks.com/2001/10/30/musique/musique/aphex-twin-twintwin-chez-les-syldaves/)



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[fragmentage][vrac][épure][brachy-logique][otto]
– Ton nouvel album, Drukqs, est pourtant arrivé assez rapidement. Qui t'a imposé, cette fois-ci, une date butoir ?
– Mon étourderie. J'ai oublié dans un avion, au Japon, le lecteur MP3 sur lequel j'avais enregistré trois cents de mes chansons. Aucun master n'a été perdu, mais j'ai soudain paniqué : si ces nouvelles chansons se retrouvaient sur le Net, je perdais mon seul gagne-pain pour les dix ans à venir. C'est pour ça que Drukqs est sorti dans la précipitation. Sous le coup de la panique, je voulais tout sortir sous la forme d'un coffret de dix CD, mais je suis trop paresseux. Et finalement, ça n'a pas été une si mauvaise chose : ça m'a forcé à réécouter toutes mes bandes, à faire un tri. Ces morceaux n'auraient jamais dû se retrouver ensemble, mais je trouve qu'ils fonctionnent bien ensemble, de manière désordonnée, incohérente. Un album à l'ancienne, avec un ordre immuable, ça ne peut plus exister : à chacun de faire son propre tracklisting, de faire son tri dans les trente morceaux de l'album. C'est pour ça qu'on a créé le MP3 : Drukqs est fait pour être mis sens dessus dessous. Curieusement, c'est de très loin l'album qui m'a demandé le plus de temps, de concentration. Les morceaux les plus simples sont ceux qui m'ont demandé le plus de travail : il m'a fallu épurer, sans fin, retirer les notes les unes après les autres. Cette méticulosité m'a surpris moi-même.
– C'est la grande différence avec tes albums précédents : on y sent une vraie réflexion, on ne retrouve plus l'instinct.
– Seulement deux titres sont basés sur l'instinct, les vingt-huit autres ont été élaborés, peaufinés, parfois sur deux années. Le risque, c'est que je ne finisse jamais un morceau : il est toujours à portée de main, prêt à subir les effets de ma dernière lubie en date. Je veux les pousser le plus loin, voir jusqu'où ils peuvent être déformés sans se déchirer. D'ailleurs, il n'est pas exclu que je remixe totalement Drukqs pour le ressortir dans dix ans. J'aime cette façon qu'a Pierre Boulez de revenir en permanence à ses premiers morceaux.
(Aphex Twin, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #8, 15'30, https://www.lesinrocks.com/2001/10/30/musique/musique/aphex-twin-twintwin-chez-les-syldaves/)


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[âge][simplexité]!
C'est exactement pour cette raison que j'aime tant Satie, pour ce côté enfantin, fragile. J'aime cette façon de s'exprimer simplement tout en réfléchissant de manière complexe. Il n'y a aucune flamboyance, aucune démonstration, aucune frime. Un enfant dans un corps d'adulte, oui, c'est tout moi, ça. J'espère que l'adulte ne l'étouffera jamais. Car grandir, c'est se renier, se limiter, jouer un rôle. On me demande souvent, en colère, "Mais quand est-ce que tu vas enfin grandir ?" Et moi, secrètement, je réponds que j'espère ne jamais grandir.
(Aphex Twin, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #8, 17'20, https://www.lesinrocks.com/2001/10/30/musique/musique/aphex-twin-twintwin-chez-les-syldaves/)


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[minimalisme][neutralisage]
[Kid A] It's a masterpiece. It really is a masterpiece. This record takes a much more minimalist approched, and utilises programmed and electronic sequences, abstract lyrics, modular "sentensizes" [  ]
(Deep Cuts - A Guide to RADIOHEAD, 17'15)
+
I think the song "Everything in its rightplace" was important, because unlike with OK Computer, our last record, we were happy to leave parts of it empty, and I think in the past we've been too scared to leave sounds exposed or to have too much space around them, and we've been guilty of layering on top of what's a very good song or a very good sound, and hiding it, camouflaging it, in case it's not good enough, and 'Everything In Its Right Place' was one of the first songs that we actually realised is great, even though it's so sparse, so that was a very important song, and it also dictated how we sequenced the record, because we knew it had to be the first song, and everything just followed after it. (Jonny Greenwood)
(https://www.reddit.com/r/radiohead/comments/4cfx6u/tidbits_clips_and_quotes_radioheads_bandmates/)


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[minimalisme][épure][goût]
[  ] En revanche, il y a une pièce de la résidence que Brigitte Macron ne boude pas et qui est même totalement à son goût : c'est la chambre principale où dort le couple présidentiel. Brégançon étant un ancien fort militaire, la majorité des fenêtres de la demeure sont étroites, rendant les pièces parfois sombres. Mais la chambre présidentielle est une exception. Dans l'ouvrage Fort de Brégançon. Histoire, secrets et coulisses des vacances présidentielles, paru en 2018, l'auteur Guillaume Daret décrit cette pièce comme un promontoire idéal au-dessus de la Méditerranée : "La chambre présidentielle se trouve dans la tour ouest. Le lit est tourné vers la Méditerranée et un petit balcon offre une vue sur la mer. Une pièce sobre, aux murs blancs, qui communique avec une salle de bains."  Une pièce lumineuse et aérée comme les aime Brigitte Macron. La première dame n'apprécie pas de se sentir enfermée et a besoin de lumière. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'elle avait entrepris les rénovations de la salle des fêtes de l'Elysée. Cette lumière qu'elle aime tant, elle la trouve ici dans la chambre du couple présidentiel. Alors qu'importe si le Fort de Brégançon quoique "confortable" n'est "pas vraiment moderne" comme l'explique Guillaume Daret.
[  ] "Ce qui frappe, c'est l'apparente modestie du bâtiment. Cela peut paraître étrange pour une résidence présidentielle, mais Brégançon n'a rien d'ostentatoire. La décoration est relativement sobre, bien loin des ors des palais parisiens et notamment de celui de l'Elysée" écrit Guillaume Daret. "C'est une grosse maison bourgeoise de Provence. Cela n'a rien d'exceptionnel et surtout cela a vraiment été conçu comme une maison de vacances, c'est-à-dire très simple". Une sobriété que l'on peut découvrir de nos propres yeux en visitant le fort.
(https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/brigitte-macron-la-chambre-du-couple-presidentiel-a-bregancon-tout-a-fait-a-son-gout_433164)



#i
## 25
2'30
10'
#46
10'
13'30







2019 08 10

#i
Ceylan suicide avec montre
Cyclone navigateur
Femme ne supporte plus sa Maison animaux morts

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[TP]
– Ta musique est pourtant souvent mélancolique.
– Je suis résolument nostalgique, je suis bouleversé en me souvenant d'endroits où je suis allé, de gens que j'ai côtoyés. C'est maladif [  ].
(Aphex Twin, Inrockuptibles, Interviews - Hors-série Collector, #8, 4'45, https://www.lesinrocks.com/2001/10/30/musique/musique/aphex-twin-twintwin-chez-les-syldaves/)


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[nokidding]
Arthur Dreyfus – [  ] Vous écrivez : « La procréation est pour moi le contraire de Venise. Comprenne qui pourra ». [  ]
Thomas Clerc – [  ] Je fais des livres et non pas des enfants, selon le vieil adage "aut liberi, aut libri", "ou des livres ou des enfants il faut choisir", alors j'ai choisi. Et donc pour moi, au fond, Venise, c'est la perte du monde, c'est-à-dire c'est le fait que c'est une ville qui continue le monde mais qui va vers sa perte. Et donc, je vois ça comme le contraire d'une procréation qui ne fait qu'ajouter au monde.
[  ]
– Nous parlons d'une livre, après L'homme qui tua Roland Barthes, en septembre dernier vous avez publié Intérieur, un nouveau coup de maître, l'expression est souvent dévoyée, ici pas.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 4')
+
Barthes : "un être pour rien".


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Arthur Dreyfus – Thomas Clerc, un appartement est-il ce que l'on est ?
Thomas Clerc – Ah, certainement. certainement, parce que, c'est une banalité de le dire mais les gens apportent un soin, je pense, assez fort [  ] à leur "home", finalement, et même ceux qui le délaissent, finalement, [  ] manifestent leur personnalité. [  ] Vous avez parfois des appartements très vides ou très délaissés, on sent que les gens sont de passage, eh bien évidemment cela dit quelque chose sur la personne… [  ] Il peut y avoir quelque chose de très angoissant dans le fait que certaines personnes n'investissent pas du tout leur appartement. Ça a quelque chose de beau en même temps, mais d'assez angoissant.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 14')


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[otto karl][néo-logique][lexico-logique]
Thomas Clerc – Ce qui me fascine dans les mots, c'est leur côté plastique, c'est le côté, voilà, extrêmement malléable avec lequel il est toujours agréable de jouer. Il y a une espèce de frénésie à voir la dimension très labile des mots, on peut glisser, enfin c'est le phénomène du lapsus qui finalement fait que, voilà, un mot est tout près d'un autre, finalement…
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 16'40)


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[bio-logique][diét:éthique]
Arthur Dreyfus – [  ] Thomas Clerc, une [  ] phrase de votre livre que je trouve un peu injuste : « J'ai dit adieu au beurre, au sucre, au gros sel, aux oeufs, à la charcuterie, au Nutella. Comme en matière artistique et littéraire, je ne digère pas les nourritures infâmes : le Coelho, le Chagal, la Catherine Pancol. Vous êtes un peu dur pour le sucre. C'est bon, le sucre. [  ] Qu'avez-vous contre le sucre ?
– Non, c'est-à-dire, bah, j'ai passé 45 ans, donc… j'aime bien l'idée que quelque chose ne fait plus partie de ma vie.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 19')


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[noirage]
Thomas Clerc – Le bonheur ? « Le bonheur n'est pas gai », comme disait Maupassant. [  ] Enfin, nous qui sommes favorisés de la vie, on pourrait dire, nous sommes tous condamnés à un bonheur de second rang. [  ] Ce que j'appelle « le bonheur 12 sur 20 » dans le livre [Intérieur]. C'est-à-dire le fait que la vie, si on devait mettre une note à la vie, c'est la note que je mettrais. C'est-à-dire que la vie a quelque chose d'exaltant, mais…
Arthur Dreyfus – Mais vous parlez de la vie ou de votre vie ?
Thomas Clerc – Hahaha ! (Je laisse le rire répondre à ma place.)
[Rire collégial]
Eva Bester – Il est très éloquent.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 27'30)


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[ARG]
Voilà. Pour moi, Lacan, oui, se lit/se prête? comme des poèmes, des fois, tellement c'est… ce côté incompréhensible, que j'aime bien, qui est assez beau, je trouve.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 28'50)


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[multimédia][HN]
Chaque semaine, trois écrivains autour d'un thème, [  ] pour tracer avec leur voix une page du paysage littéraire. Alors, les voix qu'on vient d'entendre, ce sont celles de mes invités de samedi dernier, [  ] qui passent leur plume de paroles aux trois auteurs qui m'entourent aujourd'hui [  ].
(Augustin Trapenard, Le carnet d'or - 15.12.2012 - Page 61 - Corps - Catherine Robbe-Grillet, Makenzy Orcel et Mathieu Riboulet, 1'30)


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[postmoderne][méta][vrac][fragmentage]
– Le côté "toc" vous plaît.
Thomas Clerc – Non, le côté "à boire et à manger". [  ] Oui, c'est un peu ça, l'art contemporain [  ]. C'est comme ce que vous avez dit tout à l'heure quand vous avez présenté mon livre, ça ma touché, vous avez dit [qu']il avait un peu de tout dedans… finalement il y a un côté sac, il y a un côté sac à ordure, au sens où les gens finalement jettent des choses dans leur poubelle dont il s'aperçoivent tout à coup qu'ils n'auraient pas du les jeter.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 30'30)
+
//
infra : aphex twin à propos de Drukqs [vrac]


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[politique]
Arthur Dreyfus – [  ] alors on pourrait vous reprocher d'être un petit bourgeois, c'est-à-dire « quelqu'un qui se préfère », comme disait Gorki, [  ].
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 31'30)


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[minimalisme][épure]
Thomas Clerc – On est entouré d'objets finalement qui ne le méritent pas.
[  ] Je vais sans doute [  ] me débarrasser d'un certain nombre d'objets que je possède.
– Un certain nombre d'objets fixés par [votre livre] Intérieur ?
– Oui. Oui oui. J'ai envie de faire table rase. Donc, on verra. Peut-être [  ] simplement de déménager avec une voiture et non pas avec un camion.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 38'30 + 40'15)
+
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Si vous avez un tant soit peu envie de changer, prenez votre courage à deux mains et dites adieu aux objets qui vous rattachent au passé. Ne gardez que les objets qu'il vous fait maintenant pour avancer.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre : ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.91)
+
infra : Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre



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[esth:éthique][lo-fi]
Ce cinquième album de Pavement [Terror Twilight] est une énorme déception. A quelques exceptions près, le groupe se noie dans des structures complexes qui n'ont aucun intérêt si ce n'est de masquer le manque d'inspiration. En effet, les mélodies de Malkmus sentent le déjà-entendu. Seul les singles "Spit On A Stranger", "Carrot Rope" et "Major Leagues" soulignent que Pavement nous émerveillait avec des morceaux sublimes il y a quelques années. La production léchée de Nigel "Radiohead" Godrich souligne cet amer constat : un son sale aurait peut-être camouflé l'ensemble. A la fin de la tournée de "Terror Twilight", le groupe splittait. Cet album en était en fait le signe annonciateur.
(X_Elmo, http://www.xsilence.net/disque-294.htm)


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[épure]
Titre de chanson : "5 - 4 = Unity", Pavement, in [album] Crooked Rain, Crooked Rain


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[minimalisme][neutralisage][design]
La sonorité musicale du groupe [Kraftwerk] se caractérise par la combinaison d'une ligne de basse et d'une rythmique électroniques à une structure harmonique et des mélodies répétitives faites à partir de synthétiseurs, accompagnée de paroles minimalistes chantées ou vocodées dans plusieurs langues (allemand, français, espagnol, anglais, russe, japonais, italien, polonais).
[  ]
le duo sort les albums Kraftwerk (1970), Kraftwerk 2 (1971) et Ralf und Florian (1973). Sa musique très avant-gardiste rencontre un succès mitigé. [  ]
Sorti en novembre 1974, l'album Autobahn (autoroute, en allemand) rencontre un succès mondial l'année suivante. Soucieux de tout contrôler, les deux membres fondateurs se séparent alors de leur ingénieur Conny Plank et créent leur propre studio d’enregistrement Kling Klang à Düsseldorf en Allemagne.
[  ]
Ils sortent par la suite des titres célèbres comme Radioactivity, Trans-Europe Express ou le morceau The Robots en 1978 sur l'album The Man Machine, qui feront de Kraftwerk l'un des groupes les plus samplés après James Brown.
[  ]
Les paroles de Kraftwerk traitent de la vie urbaine et technologique de l'Europe de l'après-guerre - voyager en automobile dans Autobahn, en train, utiliser des ordinateurs personnels... Ses paroles en apparence simplistes montrent une position à la fois candide et critique face au monde moderne, en même temps qu'elles jouent un rôle important dans la structure rythmique des morceaux. Plusieurs morceaux de Kraftwerk expriment la nature contradictoire de la vie urbaine moderne : une forte sensation d'aliénation et une célébration des joies de la vie moderne (et de ses avancées technologiques).
Kraftwerk a été l'un des premiers groupes pop à enregistrer les sons et les instruments électroniques. La plupart des voix présentes dans leur albums sont retraitées par des vocoders ou générées à partir de logiciel de synthèse vocale.
 [  ]
Le groupe accorde une grande importance à l'esthétique sonore autant que visuelle, ce qui les met en rupture avec la majorité des groupes de l'époque et leur insuffle beaucoup de modernité. Dès les années 1970, ils s'avéreront être ce que l'on appelle aujourd'hui des designers sonores et visuels. Ils travaillent au groupe et à leur musique en tant que « concept » en cherchant à maîtriser leurs visuels. Leur démarche tient autant de la démarche de l'art contemporain que des avant-gardes représentées alors par des artistes comme Can, Brian Eno ou David Bowie. La nouveauté dans leur esthétique sonore se trouve notamment dans la froideur apparente des sons utilisés (synthétiseurs, boîtes à rythmes) et dans leur apport dans la musique pop des sons proches de ceux générés par les machines et la technologie industrielle. Les techniques introduites et l'équipement développé par le groupe sont désormais courants en musique contemporaine. Beaucoup de DJ de la musique techno se réfèrent au groupe comme à une de leurs influences les plus importantes.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Kraftwerk)


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[TP][surdouage][intelligence]
L'homme était émerveillé mais, comme souvent dans de telles circonstances, cela n'allait pas sans une petite bouffée de solitude glaciale. Que faire d'une découverte aussi miraculeuse, si on ne la partage avec personne ?
(Marcel Cohen, Faits lll, chap 35, #36)


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[otteur][otto][méta]!
Avec son exergue méthodologique, Autoportrait en lecteur, donne d’emblée la clé de ce nouveau livre de Marcel Cohen, composé exclusivement de citations : « Les citations ont un intérêt particulier dans la mesure où [nous] ne notons jamais que nos propres paroles quel que soit celui qui les a écrites. Le « quel que soit », c’est le citateur lui-même mais sous d’autres traits, à une autre époque, en d’autres circonstances. » (Wallace Stevens, lettre à Elsie Viola Kachel le 7 janvier 1909.)  Replacé dans la cohérence de l’œuvre et de la poétique de Marcel Cohen, Autoportrait en lecteur marque une extrémité. Il matérialise la façon dont on peut effectivement « dire quelque chose », sans écrire un mot de soi et forme ainsi le plus exigeant et le plus intime des portraits de l’auteur.
Et comme l’écrit Anne Malaprade : Autoportrait en lecteur constitue « aussi, un miroir dont la réflexion épouse une forme de compagnonnage mise en abyme : chaque lecteur du livre rejoint le lecteur à l’origine du livre, à savoir Marcel Cohen. Ce dernier a recueilli et organisé des énoncés, les a disposés selon un ordre signifiant ; il a brisé une continuité pour constituer une nouvelle architecture fragmentée. Il a créé un livre aérien et ajouré, constitué, aussi, de vides et de silences, de coupures et de manques (...). L’écrivain Marcel Cohen s’est évanoui, et c’est son double, le lecteur qu’il ne cesse d’être tout en écrivant, qui apparaît en creux. Cet autoportrait ne figure ni un nom, ni une personnalité, ni une destinée, ni une biographie, ni une découpe représentative : c’est une silhouette à la Giacometti qui se réduit à cette essentielle fragilité qui nous constitue et nous institue. Un regard, une perception, une attention, une voix. Et de même qu’il existe des blasons du corps féminin, se profile ici un blason du corps littéraire, fait de la matière la plus volatile, la plus subtile, la plus infime qui soit : la voix d’un sujet qui s’est retiré, la voix d’un corps qui s’est décharné, « une voix parlant sans vie » (Maurice Blanchot), et cependant un timbre qui persiste à dire la vie des signes. Un murmure ajusté qui, citant (du latin citare « citer en justice, proclamer ») des contemporains, des frères, des ancêtres actuels, arrache une vérité au néant, au morcellement, à la dissémination : un infini au fini, ce qui ne peut être dit sinon par la désignation d’un silence creusant le verbe. »
(Autoportrait en lecteur, de Marcel Cohen)


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[noirage][autophilosophe]
Peut-être que le cynisme n'est-il qu'une forme d'usure naturelle.
(Marcel Cohen, Faits lll, chap. 36, #37)

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Salope's cure.  (= salle obscure, de cinéma)
Dans une salope's cure.

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[bio-logique]
Une petite angoisse s'est mis à vriller son estomac.
(Marcel Cohen, Faits lll, chap. 36, #41, 12'30)

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(Marcel Cohen, Faits lll, chap. 36, #43 : violence et grossièreté de l'allemand appris via les nazis])
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Golden Moustache - GOLDEN SHOW - On dit que tu t'enc... [vidéo]


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[neutralisage]
Le seul expressionnisme acceptable doit être abstrait.
Que l'expressionnisme est au moins l'élégance/la pudeur de l'abstraction/s'abstraire.

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[neutralisage]
Aussi, avec l'avènement du Pop Art (qu'il [Norman Bluhm (28 mars 1921 - 3 février 1999)] trouve tout à fait dénué de beauté et de passion), l'évolution des goûts artistiques dans les années 1960 a placé Bluhm dans une position marginale.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Norman_Bluhm)

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[no effort][minimalisme]
Il est bien sûr possible de se défaire de ses biens en gagnant plus d'argent, mais je pense que minimiser l'effort est souvent la clé du succès.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre : ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.100)


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[formule][s'injustifier]
Vous comprendrez que tout n'a pas nécessairement besoin d'être expliqué.
(Martin Testeur btob - [résumé de] Dominique Loreau, L'art de la simplicité, 0'15'')


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[TP][âge][hoptique]
L'attachement au passé est un lien qu'il faut apprendre à rompre. Bien souvent, c'est ce qui nous empêche d'avancer.
(Martin Testeur btob - [résumé de] Dominique Loreau, L'art de la simplicité, 16'50'')


#
[bio-logique][éco-logique]
Qu'est-ce qui est physiologiquement adapté [  ] pour l'individu et qu'est-ce qui ne l'est pas. Alors ce qui est physiologiquement adapté [  ], il rentre dans un cadre. [  ] Ce qui me paraît important, c'est de définir ce cadre, et de donner à chacun le moyen finalement de se promener dans ce cadre, d'explorer, d'aller trouver son propre équilibre. [  ] d'avoir les outils pour se diriger dans ce périmètre, dans ce cadre précis. Et donc, au travers de l'exploration de la physiologie et non pas [  ] d'une idéologie, on essaye de développer ce cadre. [  ]  Et [  ] ce cadre, il est simple à élaborer. Si on observe comment est fait notre système digestif, [  ] comment sont organisés nos organes, si on les compare à d'autres espèces vivantes dans la nature, parce que nous avons, oui, le même système digestif que des grands singes anthropoïdes : les bonobos, les Orang-outans, les chimpanzés, par exemple, ont exactement le même système digestif que nous. [  ] Quand on observe ces animaux, qu'est-ce qu'ils consomment ? C'est très simple : une très grande quantité de feuilles vertes, une très grande quantité de fruits, une très faible proportion de produits animaux, point, barre. [  ] Et des écorces, des choses comme ça. Voilà leur régime alimentaire. Quand ils sont en zone sauvage, ils ne développent aucune des pathologies qu'on voit se développer chez des animaux qui sont conservés en captivité ou [  ] dans l'espèce humaine. Donc, inspirons-nous de ça. Le cadre, il est clairement précisé. Énormément de produits verts épigés (qui poussent au-dessus de la surface du sol), énormément de fruits, c'est-à-dire une base qui est bâtie là-dessus, un petit peu de produits animaux qui, oui, est physiologique.
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 2')
+
[autophilosophe]
C'est-à-dire qu'on ne peut pas fonctionner suivant des règles, on ne peut fonctionner que suivant la compréhension de la règle. [  ] L'important, c'est de comprendre pourquoi elle a été élaborée.
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 6')
+
Premièrement, revenir à la physiologie ; deuxièmement, revenir à son ressenti.
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 8'50)
+
Les besoins de l'individu ont été élaborés dans un cadre naturel. C'est-à-dire que l'essentiel de notre existence [à l'espèce humaine], [  ] ne s'est pas passée dans les conditions de vie actuelles. [  ] la palette alimentaire à laquelle nous avions accès était définie. Elle était crue, elle était majoritairement végétale, non-transformée, non-assaisonnée, non-élaborée, il y avait pas de blé, il y avait pas de produits laitiers, il y avait pas de nourriture cuite, [ ] pas de nourriture frite, il y avait beaucoup de feuilles vertes, il y avait de fruits, des fruits aqueux mais aussi des fruits gras, [  ]. Et ça, c'est la base de notre alimentation. Et une fois qu'on a développé ce cadre, eh bien ensuite il n'y a qu'un seule outil pour se diriger, et cet outil [  ], c'est notre ressenti.
[  ]
Le cadre, on ne le connaître, et on ne le comprendra qu'en l'expérimentant. C'est en faisant des erreurs [  ] qu'on va pouvoir s'étalonner soi-même.
[  ]
Ça veut dire que nous avons en nous-mêmes [par l'instinct] la capacité de déterminer exactement quel aliment, en quelle quantité, à quel moment il nous est nécessaire. [  ] Et ensuite [  ] il faut apprendre à entrer dans le ressenti fin. [  ] Il est nécessaire de développer ce ressenti propre, cette expérience propre.
[  ]
C'est une vie qu'on va mener au nez, à l'odorat. [  ] au goût. [  ]
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 17'10+20'30+23'+26')
Donc, ça nous sort du repas monotype où tout le monde mange exactement la même chose la même heure, [  ] tout ça ce sont des modèles qui ont été construits de manière culturelle juste pour un meilleur fonctionnement de la société, mais tout ça ça va à l'encontre des besoins de l'individu. [  ]
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 34')
+
Ce que je sais, c'est que pour bien étalonner son ressenti, il faut faire le moins de mélange possible. Pas assaisonné, bien sûr, pas transformé. Au minimum. Voilà comment on développe son ressenti.
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 35'30)


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(AF)!
[diét:éthique][apprentissage]![âge][éco-logique]
Chaque matin, chaque jour, chaque heure, nos besoins changent. Et le plus important pour moi, c'est de rentrer dans cette connaissance vraiment intime de nos propres besoins. Et il y a que moi, il y a que toi qui peux déterminer tes propres besoins. Ça paraît très banal comme message, et pourtant c'est le message essentiel. Et je pense que c'est ça où on s'est complètement trompé, en termes d'alimentation, en termes d'éducation, en termes de sommeil, en termes de physiologie… Quand je dis en termes d'éducation par exemple : comment peut-on déterminer à l'avance qu'un enfant, à un certain âge, doit faire absolument cet apprentissage ? Il y a un truc qu'on a oublié : quel est son désir et quel est son besoin à ce moment-là ? [  ] en termes de méthode éducative [  ] on apporte à un mauvais moment quelque chose dont quelqu'un n'a pas besoin. Alors qu'à un tout autre moment, il aurait un autre (sic) besoin, et… on va lui apprendre l'addition à un moment où il n'est pas question pour lui d'apprendre l'addition parce que ce n'est pas son besoin, et puis peut-être que quelques mois après ça va être son besoin, et à ce moment-là l'apprentissage il se fera [en un claquement de doigt] comme ça.
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 29')
+
(Thierry Casasnovas - Quoi ? Combien ? Comment ? - www.regenere.org, 33'20)


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[goût][TP]
Le motif du déplacement [en train] lui-même ne changeait rien à cette sensation d'échapper à la pesanteur, de tenir le monde à distance. [  ] Il sentait que, dans l'état de lévitation auquel prédispose si bien le train, le voyage, tout au contraire était du temps soustrait au temps [  ].
((Marcel Cohen, Faits lll, suite et fin, §4 /  #5, 2'30))








08 11

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[bio-logique][brachy-logique][éco-logique][diét:éthique]
Deborah Donnier – Si on devait définir la naturopathie ?
Christian Brun – Alors moi je vais vous la résumer vraiment d'une manière très concise : c'est une hygiène de vie conforme à notre physiologie. [  ] La naturopathie, c'est vraiment un hygiène de vie, dans tout son ensemble (alimentaire, émonctorielle, nerveuse, etc.), conforme à notre physiologie. C'est-à-dire qu'on a une physiologie particulière, et on ne peut pas mettre n'importe quoi dans le tube digestif, on ne peut pas faire de l'exercice n'importe comment, on ne peut pas dormir n'importe comment, etc. etc. [  ] Et vous savez que les médecins, il y a encore une centaine d'années, ils étaient tous quasiment naturopathes ! Quand on regarde les ordonnances d'anciens médecins, ils donnaient une base alimentaire, ils faisaient faire des petits jeûnes, ou des petites monodiètes, il préconisaient la douche rectale, ils préconisaient le repos, etc. Parce qu'en fait, si on veut résumer, quand on a une inflammation, [  ] il y a deux éléments qui sont hyper importants, c'est : arrêter de manger (parce que ça peut entretenir l'inflammation, notamment avec les aliments [  ] acidifiants) et dormir. Voilà. Quatre années d'études de naturopathie résumées en deux mots. [  ]
– Pas besoin de faire 4 années. Avec vous, c'est simple, hein ? C'est très simple. Alors justement, comme naturopathe, qu'est-ce que vous préconisez pour réduire l'inflammation ? Vous venez de le dire, un petit peu.
– Déjà, il faut supprimer tous les aliments acides ou acidifiants. [  ] Et puis ensuite il y a aussi une chose très importante, c'est d'essayer de se déstresser ! Puisque, si on fait une proportion au niveau de la fabrication des acides intérieurs, endogènes, les stress (dans tout leur ensemble, hein ? Ça peut être le froid, etc.), ça représente à peu près 300, alors que l'alimentation ne représente que 1. C'est simplement pour vous montrer une proportion. [  ] Mais il y aussi l'hyperthyroïdie, qui est peut être éventuellement source d'acidose. [  ] Alors, les aliments acidifiants, faut pas l'oublier, il y a pas que : orange, citron, pamplemousse, etc., il y a aussi tous les aliments raffinés [  ].
Il y a une notion qui est aussi très importante [ ] dans cette réforme alimentaire, c'est la notion de plaisir. [  ] Le plaisir de dormir, le plaisir de prendre un bain, mais aussi le plaisir de rien faire, etc. Deuxième notion, qui est anti-acide et anti-inflammation, c'est le rire. [  ] Parce que les données biologiques changent du tout au tout quand on rit.
(Deborah Donnier - L'inflammation en Naturopathie - Christian Brun, 2'30)

#
Malade de nature, naturo-pathe.

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Christian Brun – L'inflammation [  ] c'est un acte intelligent de la part du corps, qui essaie de vous montrer qu'il y a quelque chose qui va pas. [  ] C'est pour ça qu'il faut être à l'écoute de son corps. [   ] C'est la manifestation de [  ] la force vitale. [  ] Donc il faut le prendre comme quelque chose, au contraire, d'hyper positif, et non pas essayer de le taire en permanence. [ ] Et c'est là, la grosse différence entre la naturopathie et l'allopathie, c'est que l'allopathe, lui, va donner un produit qui va être anti-inflammatoire, anti-douleur, le naturopathe, lui, va essayer de limiter, bien entendu, un petit peu, mais on va rester à l'écoute et [  ] on va se poser des questions. [  ] C'est-à-dire qu'il faut se poser la question : pourquoi j'ai une inflammation, qu'est-ce qui se passe, etc. Parce que faire taire un symptôme… Regardez, par exemple, si je prends un gosse qui fait des angines à répétition, qu'est-ce qu'on fait ? On lui retire les amygdales. Mais, il peut plus faire d'angine, puisqu'il y a plus d'amygdales. Donc si vous avez mal à la tête, on retire la tête, vous aurez plus mal à la tête, hein ? Vous comprenez ? Vous voyez la différence ?
(Deborah Donnier - L'inflammation en Naturopathie - Christian Brun, 0'30)
+
Christian Brun – Pour nous, en naturopathie, [la maladie] c'est dû à un encrassement de nos humeurs. C'est-à-dire que le corps, lorsqu'un moment donné on est saturé de déchets, il essaye d'expulser ses déchets. Et ça donne des symptômes. [  ] Alors, bien sûr, le médecin classique, lui, qu'est-ce qu'il fait ? Il se dit : c'est dû à un microbe. C'est le microbe qui a engendré le mal de tête, le rhume, etc. Non. [  ] Pour qu'il y ait des moustiques, il faut qu'il y ait un marécage. Et nous, en naturopathie, [  ] on essaie d'assécher le marécage. [  ] Ce qui fait que le moustique, il peut pas vivre. [  ] C'est hyper important de bien concevoir. D'accord ? Le microbe n'est pas la cause primaire de la pathologie, il n'en est que le… vecteur, si vous préférez, quoi.
[  ]
– Un fin de compte, la bonne santé, c'est peut-être quelque chose qui est accessible, qui est simple ?
– Mais, c'est simple ! C'est la logique et le bon sens, comme j'aime bien le dire. Et c'est [Pierre Valentin] Marchesseau qui disait : « le bon sens fait le bon sang ».
(Deborah Donnier - L'inflammation en Naturopathie - Christian Brun, 7'30)
+
Pour moi, il y a cinq notions qui sont hyper importante. Tout à l'heure, je vous ai parlé du plaisir. Ça, c'est hyper important. Il faut pas faire les choses qu'on n'a pas envie de le faire. On les fait pas. Ensuite, le rire. [  ] Ensuite, [  ] il faut être passionné par ce que l'on fait. Et j'aime beaucoup une phrase de Saint-Augustin qui disait : « Celui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion ». mais il faut rester maître de ses passions, quand même, hein ? Attention. Ensuite, faire les choses en état de conscience : je prends un bain : je prends un bain, je mange : je mange, etc.
(Deborah Donnier - L'inflammation en Naturopathie - Christian Brun, 11'45)




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[détail][symplicité][éco-logique]
[  ] De même, il sent bien que ce sont des détails infimes qui, depuis toujours, l'empêchent de plonger à la piscine, ou d'être plus assuré avec les femmes. Une question d'intonation de voix peut-être, de gaucherie dans la façon de leur adresser la parole, ou de choisir le moment opportun, bien qu'il ne se souvienne d'aucune rebuffade particulière. [  ] Pour le reste, il ne s'est jamais vu ni beau ni laid, il ne s'est jamais senti ni plus bête, ni plus intelligent qu'un autre, si bien qu'il a toujours eu l'impression qu'il s'en fallait d'un cheveu, qu'il ne finisse par se rejoindre, comme il suffit de quelques centimètres pour se trouver à l'aplomb exact d'un réverbère, et rattraper ainsi notre ombre sur le trottoir.
(Marcel Cohen, Faits lll, suite et fin, § 7 /  #08)


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Se retrouver à l'aplomb de soi-même.
C'est à l'aplomb de soi-même qu'on se retrouve.
C'est à l'aplomb de soi-même qu'on s'y retrouve.


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[méta][plan]
page droite : formule
page gauche : centons
exergue :
moi – Écriture multimédia/audiovisuelle écologique, je travaille pour l'avenir, « avec les moyens d'avenir du présent, pour le présent de l'avenir ».
maman – Mais tu pourrais pas travailler un peu pour le présent ?

#
[diét:éthique]
La plus vive amitié est-elle condamnée à exiger aussi sa part d'éloignement ?
(Marcel Cohen, Faits lll, suite et fin, § 10 /  #11)

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[brachy-logique][formule]
Entre écriture et photographie les différences lui paraissent de plus en plus ténues.
(Marcel Cohen, Faits lll, suite et fin, § 11 /  #12)

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Écouter la littérature (en audio) pour la rendre à son bavardage.
Écouter la grande masse de la littérature (en audio) pour la rendre à son bavardage.
Écouter la littérature bavarde, lire la concise.
Écouter la littérature délayée, lire l'écourter.
Écouter la littérature délayée, pour me concentrer sur la concentrée.
Entendu la littérature distendue, lu la concentrée.
Littérature entendue et littérature lue, l'une distendue l'autre tendue.


#
Que la littérature bavarde sorte de la page où elle ne s'étale que par défaut. Défaut d'un support/moyen plus adapté.

#
je ne lis que la litterture  qui a des raisions d'êrte écrite
je ne lis que la liittérature à qui je troiuve des raisons d'être écrite
je ne lis que la liittérature à qui je troiuve toutes les raisons d'être écrite
je ne lis que la littérature à qui je troiuve de bonnes raisons d'être écrite, l'autre je me la fais dire, comme elle se dit

#
de la littérature pour se dire, de la littérature pour s'écrire
de la littérature qui s'écoute, de la littérature qui se lit
Il y a une littérature qui s'écoute, et que j'écoute, une qui s'écrit, et que se lit.
Il y a une littérature qui s'écoute, et s'écoute elle-même sans s'écourter, celle-là je l'écoute ou l'écourte ; et une littérature qui s'écrit, s'écourte elle-même, et elle je la lis, parfois/volontiers jusqu'à la lie.


#
La littérature qui s'écourte, je la lis, la littérature qui s'écoute, je l'écoute.
La littérature qui s'écoute je l'écoute, je l'écoute, la littérature qui s'écourte, je la lis.
La littérature qui s'écoute, je l'écoute, la littérature qui s'écrit, c'est-à-dire s'écourte, je la lis.

#
Il y a une littérature qui s'écrit


#
Il y a une une littérature qui raconte, une littérature qui se la raconte, et une littérature qui se raconte.
Il y a une une littérature qui raconte, une littérature qui se la raconte, une littérature qui se raconte, et une littérature qui compte.
Il y a une une littérature qui raconte et une littérature qui se raconte, il y a une littérature qui se la raconte et une littérature qui compte.
Il y a une littérature qui raconte et une autre qui se raconte, il y a une littérature qui se la raconte et une autre qui compte.


#
La théorie fonde des choses qui se font sans elle.
La théorie cherche à fonder des choses qui sans elle se font.
La théorie cherche à fonder des choses qui sans elle se font, ou fondent.
La théorie cherche à fonder des choses qui se font, et fondent.


#
[QLPARG][ARG][plan]
page de droite : planifié (chapitres réitérés qui développant les brefs premiers)
page de gauche inversée : vrac
plan :
AVERTISSEMENT
HUMOUR
LIBERTÉ
RÉALISME
EXPÉRI-MENTAL
PO:ÉTHIQUE ARG

HUMOUR-distanciation
LIBERTÉ-libération
RÉALISME-réal
EXPÉRI-mental






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[diét:éthique][bio-logique][plan]
1# le corps nous parle, se signale : la maladie ? non : le « mal a dit » (inflammation, etc.)
2# Le corps s'autoguérit, se régénère (ex. plaie, à laisser tranquille) : > repos
3# Surmenage (par surcharge) : alimentation et mode de vie toxiques. Surcharge qui appelle un surmenage au lieu d'un sur-ménage.
4# Ménage (à favoriser/soutenir) (par décharge), assainir : émonctoires, jeûne, alimentation physiologique, hypotoxique (simple), adaptée (aux grands singes que nous sommes)


#
Être à ce qu'on fait.
Faire ce qu'on est, être à ce qu'on fait.
Faire ce qu'on est, être à ce qu'on fait.
Se faire à ce qu'on est, être à ce qu'on fait.
Faire comme on est, être à ce qu'on fait.
Pour faire ce qu'on est, être à ce qu'on fait.
Être à ce qu'on fait, pour faire ce qu'on est.



#
Pour ne pas s'y faire, être à ce qu'on fait.
Être à ce qu'on fait est un bon moyen de ne pas s'y faire.
Être toujours à ce qu'on fait est un bon moyen de ne jamais s'y faire.
Être toujours à ce qu'on fait est un moyen de ne jamais s'y faire.
Être à ce qu'on fait est un moyen de ne pas s'y faire.


#
Grands singes que nous s(h)ommes.
Grands singes que nous hommes.


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[brachy-logique]
La phrase informe, la formule se retient.
La phrase informe, la formule réforme.
La phrase s'étale, la formule se retient.
La phrase se tient, la formule se retient.
La phrase/Le discours se tient, la formule se retient.
La page s'étale, le discours se tient, la formule se retient.
Le discours se tient, la page s'étale… la formule se retient.
La page se tient ou s'étale, la formule se retient.
Le discours se tient ou s'étale, la formule se retient.


#
Le discours envoie la charge, la formule envoie la décharge.
La formule décharge le discours.
La formule décharge.
La formule décharge le discours voire d'un discours.
La formule décharge d'un discours.
La formule : décharge.
Le discours charge, la formule décharge.
Le discours charge, la formule décharge, voire ne décharge.
Le discours charge, la formule (en) décharge.
Le discours, la formule en décharge.


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[bio-logique]
Attendre d'entendre ce qu'en dit le ventre.
Attendre d'entendre le ventre.
Attendre l'aval du ventre pour avaler.
Ne pas avaler sans l'aval du ventre.
N'avaler qu'à l'aval du ventre.
Avale, du ventre.
Aval(e), du ventre.
N'avale qu'à l'aval du ventre.
Aval(e).


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[maudit][reconnaifiance]
Entre les admirateurs inconnus et les amis rateurs, quoi ? Qui ?
Des amis rateurs aux admirateurs.


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[intelligence]
Les animaux (anim-maux) n'ont pas de mots mais une âme, l'animal a mal.


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[esth:éthique][diét:éthique]
Il y a de la littérature macronutritive et de la littérature micronutritive.
En art aussi, il y a du macronutrituf et du micronutritif. De la macronutrition et de la micronutrition.


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(AF)
… j'ai été malade, très malade… et ai été rééquilibrée par un naturopathe et guérie…
(Téléspectatrice, Naturopratiques - Interview de Pierre Valentin Marchesseau, 3'+19')
+
Mais j'en ai entendu parler [de la naturopathie] un peu avant, j'ai suivi un certain nombre de conférences, et philosophiques, et… traitant d'un certain nombre de choses, mais qui toutes se rejoignent, quoi, c'est toujours pareil.
(Téléspectateur, Naturopratiques - Interview de Pierre Valentin Marchesseau, 4'45)
+
Mais surtout, surtout, une discipline alimentaire. Des conseils diététiques. Voilà.
(Téléspectatrice, Naturopratiques - Interview de Pierre Valentin Marchesseau, 6'45)


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– Le naturopathe, [  ] il conseille, en fonction [  ] des tempéraments, il conseille [  ] des indications toutes physiothérapiques et générales, polyvalentes, qui permettent de redresser un petit peu les métabolismes profonds.
– Mais à partir d'un diagnostic !
– Non pas, mais pas du tout. Vous avez toujours besoin [  ] d'abord d'oxygène pour respirer, vous avez besoin d'aller à la selle deux fois par jour, vous avez besoin d'avoir une colonne vertébrale bien droite, vous avez besoin de beaucoup de fonctions physiologiques, qu'on oublie dans notre société actuelle. [  ] Je vais pouvoir guérir pas mal de gens en leur conseillant un régime hypotoxique et draineur. C'est pas compliqué.
– Mais vous soignez une crise de goutte…
– Non pas, madame. Je soigne un métabolisme général, hein ? Que j'améliore en fonction des lois physiologiques qui sont celle de la vie. Vous savez ? [  ] Quand vous balayez votre pièce, hein ? Il n'y a qu'une seule façon de balayer votre pièce, c'est de prendre la poussière, avec un balai, et de l'envoyer par les fenêtres et les portes. Hein ? Si vous voulez faire de la santé, il n'y a qu'une façon, c'est d'entraîner les colles et les cristaux, c'est-à-dire les métabolites qui sont des déchets, les résidus de nos combustions internes, les expédier dehors par les quatre émonctoires. Et vous avez le service voulu. C'est-à-dire, vous avez la peau (avec ses glandes [  ]), vous avez les reins, vous avez le foie (sic) et l'intestin et vous avez les poumons. Faites marcher tous ces quatre émonctoires… sans savoir ce qu'il se passe… [  ]
(Pierre-Valentin Marchesseau, Naturopratiques - Interview de Pierre Valentin Marchesseau, 9')
+
Dans l'ensemble de toutes les autres maladies chroniques, il suffit de faire un bon régime de vie, et beaucoup de choses s'effacent. Pas tout ! Pas tout ! C'est bien pour cela qu'il faut des allopathes, mais beaucoup de choses s'effaceront, croyez-le bien.
(Pierre-Valentin Marchesseau, Naturopratiques - Interview de Pierre Valentin Marchesseau, 16'50)
+
– C'est-à-dire que vous soignez le terrain.
– C'est ça, madame ! Vous avez dit le mot. Nous sommes au terrain. Ça s'appelle les humeurs, chez nous. [  ] C'est-à-dire les liquides qui sont dans l'organisme. Ce qui fait qu'en épurant ces liquides, on a de grandes chances d'aboutir à la santé.
(Pierre-Valentin Marchesseau, Naturopratiques - Interview de Pierre Valentin Marchesseau, 21'30)


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La médecine m'a abandonné – à la naturopathie.
Une médecine qui vous abandonne, vous abandonne à la naturopathie.
La médecine a bien fait de m'abandonner – à la naturopathie.


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[astro-logique]
Hector Durville (8 avril 1849- 1er juillet 1923) est un occultiste français qui pratiqua le magnétisme animal à la fin du XIXe siècle. [  ] Il fonda un certain nombre d’institutions tels que :
l’école pratique de massage et de magnétisme ;
l’ordre Eudiaque, société spirituelle initiatique.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hector_Durville)
+
Un des initiateurs du mouvement naturopathique en France.
(La naturopathie pour les nuls, p.38)


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[diét:éthique][goût][bio-logique][symplicité][éco-logique]
Montesquieu insiste tout de suite sur la rapidité du goût, sur son intelligence innée consistant à appliquer des règles qu'il ignore. Lautréamont, un siècle plus tard, après avoir pleinement apprécié les ravages romantiques du dix-neuvième siècle, ne dira pas autre chose dans les Poésies : « Le goût est la qualité fondamentale qui résume toutes les autres qualités. C'est le nec plus ultra de l'intelligence. Ce n'est que par lui seul que le génie est la santé suprême et l'équilibre de toutes les facultés. » Or, déjà, Montesquieu : « L'esprit consiste à avoir des organes bien constitués relativement aux choses où on s'applique. »
Rapidité, condensation, application immédiate d'une théorie inconsciente.
[  ]
Le goût est d'abord une architecture, un sens vif et secret de l'ordre.
[  ]
« Un homme d'esprit se crée, à chaque instant, sur le besoin actuel ; il sait et il sent le juste rapport entre les choses et lui. »
(Philippe Sollers, in La guerre du goût, "le goût des classiques", p.572-573)
// !
infra : hier : casasnovas : règles… et l'instinct/ressenti
+
infra : aujourd'hui : /<. : théorie fonde…


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[diét:éthique]
    Il y a donc, en dehors de nous, une foule de choses qui nous sont utiles, et que nous devons désirer par cela même.
    Parmi ces choses, l'on n'en peut imaginer aucunes de plus excellentes que celles qui s'accordent entièrement avec notre nature.
(Spinoza, De la droite manière de vivre, ed. Allia, p.40)
//
infra : ces derniers jours : [bio-logique], naturopathie..


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[brachy-logique]
« Cum victoria posset uti, frui maluit. » On traduit, mais c'est aussitôt trop long : « Lorsqu'il pouvait se servir de la victoire, il préféra en jouir. » Efficacité ramassée du latin : « Oderint, dum metuant », « Qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent. »

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[TP][HN]
L'époque de l'anti-marchandise débute. C'est l'avenir.
(Philippe Sollers, in La guerre du goût, "le goût des classiques", p.572)


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[neutralisage][framentage][otteur]
[à romain]
Le dimanche 11 août 2019 à 23:23:38 UTC+2, karl  a écrit :
Ouh là, malheureux, sors-toi de là ! (J'ai rien imposé, moi.) Mes petits doigts (et depuis longtemps) et ton premier retour me disent que tu n'es pas prêt. Pas prêt pour (disons) la sagesse du neutre, ou le neutralisage, comme j'appelle ça par un mot-valise, comme d'hab. Aussi bien dans le style que dans le fragmentage détaché, discret. Du discret Marcel Cohen. Qui invente comme un nouveau degré zéro de l'écriture ? Ça se pourrait bien. C'est en tout cas comme ça que je le lis. Sans trop d'emballement non plus, je te rassure, mais intérêt, car, comme tu sais, il est sur ma pente, le gugus. Je me souviens qu'à l'époque déjà, un de ses sinon ses Du jour au lendemain m'avai(en)t bien parlé, et justement parlé de cette aération, cette élégance du neutre, de détachement (intérieur ou formel sinon les deux), pour laisser au lecteur le plus d'air et de liberté possibles, etc. Ne pas l'étouffer dans le continu (qui à moi m'est trop facile, et tellement facile qu'envahissant, écrasant) ni les échos trop indiscrets, m'as-tu-vu. Bref, la classe, quoi ? Mais, soit d'une autre école, soit!, soit qui t'autorise à redoubler, va, en attendant... D'être prêt ? Ha !

Le dimanche 11 août 2019 à 22:05:59 UTC+2, villet.romain<villet.romaina écrit :
Merci. Chapitre intéressant… et bienvenu puisque j’ai eu accès cette semaine à une carte postale écrite à la main par mon amie aveugle à un de nos vieux copains.
Et d’un autre côté, pour voir si j’étais passà à côté de quelque chose, j’ai téléchargé quelques Marcel Cohen et, pour le moment, ce que j’ai lu ne m’emballe pas. Style saos génie, fragments sans cohérence et entre lesquels on n’entend pas d’échos, bref, je vais continuer un peu mais pour le moment, je ne comprends pas l’intérêt.
Enfin merci quand même.
R
De : (otto)karl 
Envoyé : samedi 10 août 2019 18:43
À : Romain Villet 
Objet : Marcel Cohen, donc, tiens...
... tout dernier chapitre (en intégralité, de moins de 3 minutes) de ses « Faits, III, suite et fin », chez Gallimard, 2010. (Fais-moi signe tu le veux dans le DP !)
Marcel Cohen qui a lui-même, vu sa pente il fallait s'y attendre, fini par publier un livre exclusivement composé (et j'insiste sur ce verbe) de citations. C'est peut-être celui que tu cherchais (à me dire), mais ça m'étonnerait, comme tu as l'air de n'avoir jamais eu vent de Marcel Cohen, du moins de mémoire.
Autoportrait en lecteur, Marcel Cohen. Voir la 4e de couverture.
Il y a aussi Reznikoff, le fameux... (objectiviste). Non plus ? Etc.


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[bio-logique]
La naturopathie n'est pas une petite chose, croyez-le bien. Il y a qu'à lire Shelton et vous comprendrez. Il y a qu'à lire le docteur Carton, qui est un français. hein ? Lisez les travaux de Carton, bah vous vous mettrez à genoux devant les travaux de Carton, c'est magnifique. Lisez les travaux des docteurs André et Gaston Durvil qui sont toujoirs vivants, eh bien ils ont fait de très belles choses.
(Pierre-Valentin Marchesseau, Naturopratiques - Interview de Pierre Valentin Marchesseau, 39'30)
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(La naturopathie pour les nuls, p.38)
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[bio-logique][pionnier]
[  ]
[  ] après une vie extraordinairement bien remplie. Il [Paul Carton] laissait une œuvre magistrale restée trop méconnue : une trentaine d’ouvrages remarquables et hélas, ignorés de beaucoup de médecins [  ]
De constitution physique extrêmement faible et sensible, surtout au niveau digestif, il ne supportait pas la surabondance des aliments « fortifiants » que ses parents lui donnaient. Aux souffrances physiques et psychiques se rajoutèrent celles dues aux traitements et médicaments qu’il ne supportait pas, deux ans de corset en cuir et acier gardé jour et nuit pour corriger une scoliose. L’enfance de Paul Carton ne fut pas heureuse et sa scolarité fut très difficile au départ. Myope, il ne pouvait suivre les démonstrations au tableau. Mais sa volonté de fer, ses dons d’observation et de synthèse prirent peu à peu le dessus. [  ]
Plus tard, il exerce à Paris, mais la pénible vie de médecin-praticien achève de dégrader sa santé : il développe une tuberculose et à 30 ans est envoyé en sanatorium.
C’est là, alors qu’il luttait pour survivre à sa maladie qu’un évènement vint bouleverser toute sa vie, ainsi que ses idées médicales : à l’occasion d’une formidable crise d’empoisonnement  alimentaire, il fut en effet l’objet d’une diarrhée cholériforme surabondante pendant deux jours. On s’attendait à une aggravation cataclysmique.
Ce fut, au contraire, une sorte de résurrection : disparition de l’asphyxie, de la cyanose, des accès de suffocation, baisse de la fièvre, amélioration des foyers pulmonaires, bien-être psychique… Mais au bout de 8 jours, les misères  antérieures reparurent. Réfléchissant alors qu’une  amélioration certaine s’était déclenchée  par l’arrêt alimentaire et un dégagement intestinal intense, il s’engage dans cette voie et propose une thérapeutique innovante à l’opposé de celles communément admises et pratiquées.
Ainsi, devait naître le trépied thérapeutique fondamental qui constitue l’enseignement du Dr Paul Carton :
1) alimentation physiologique,
2) élimination des poisons (surtout par voie intestinale),
3) perfectionnement de la nutrition par l’exercice modéré.
Il obtient une place de médecin-assistant à l’hôpital-sanatorium de  Brévannes qui lui permet de réaliser son rêve : habiter à la campagne, avoir un jardin et un rucher, être en contact avec la nature.

En même temps, il mettait en pratique les idées médicales qu’il avait découvertes et appliquées sur lui-même : il traitait ses malades sans médicaments, uniquement par des manœuvres diététiques, des soins hydrothérapiques et par l’exercice physique.
[  ]
Comme tout pionnier, ses idées dérangeaient et il fut attaqué de tous côtés : le corps médical ne comprenait pas qu’il puisse parler d’alimentation et d’hygiène… Les thérapeutes de médecine naturelle, les religieux qui lui reprochèrent de tomber dans l’occultisme en parlant de « force vitale » se joignirent au concert.  Il consacra la deuxième partie de sa vie à défendre et à protéger son nouveau système médical [  ]
(http://www.biolineaires.com/docteur_paul_carton__un_visionnaire_meconnu_de_l__alimentation_naturelle/)

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[bio-logique]
Inventé en 1951 par le Dr Shelton, le régime du même nom repose sur la séparation des différentes catégories alimentaires… C’est un régime dit « dissocié » régi par 7 règles fondamentales. [  ]
    1.      La règle des combinaisons 
Les légumes se combinent avec les protéines et les féculents, mais en aucun cas protéines et féculents ne doivent être combinés ensemble. Quant aux fruits, ils doivent être consommés séparément et constituent un repas. Enfin, limitez les matières grasses car elles retardent la digestion.
    2.    La règle du temps
Les repas doivent obligatoirement être espacés d’un certain nombre d’heures : 
- après votre repas de protéines, patientez 4 heures avant de consommer féculents et fruits.
- après votre repas de féculents, patientez également 4 heures avant de consommer protéines ou fruits.
- après un repas de fruits, patientez 2 heures avant de consommer protéines, féculents ou légumes.
- enfin, si votre plat de protéines ou de féculents contient plus de 30 % de matières grasses, il vous faut patienter 7 heures avant de consommer un autre aliment.
    3.    La règle des fruits
Les fruits neutres peuvent être consommés soit avec des fruits acides soit avec des fruits sucrés. En revanche, les fruits acides et sucrés ne se consomment pas ensemble. (Ex : le melon ne peut être mélangé à aucun autre fruit. Le citron lui, peut être consommé avec les protéines.)
    4.    La règle des jus
Les jus de fruits peuvent être consommés avec les fruits. En revanche, les jus de légumes doivent être consommés avec les protéines, les légumes et les féculents.
    5.    La règle des légumes
Les légumes se combinent avec les protéines et les féculents. En revanche, les féculents ne peuvent se combiner qu’avec des légumes ou d’autres féculents.
    6.    La règle du lait
Le lait se consomme seul. Il ne peut se combiner à aucun autre aliment. De manière générale, les produits laitiers sont déconseillés.
    7.    La règle des boissons
Boire au minimum 1,5 l d’eau par jour.
[  ]
(https://www.magazine-avantages.fr/,minceur-les-7-regles-du-regime-shelton,2300100,24769.asp)


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[bio-logique][diét:éthique]
[La première chose,] c'est respirer. [  ] On vient au monde et on le quitte dans un souffle. La deuxième chose, c'est l'alimentation. La troisième chose, c'est de s'endormir pour digérer. Et la quatrième, c'est d'éliminer les résidus de cette digestion. Donc à partir de ces 4 lois de base [  ] nous pouvons enfin fonctionner.
(Irène Grojean - Irène, journal d'une transition alimentaire _ raw food transition diary [52 min], 2')

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[bio-logique][diét:éthique]
Nous avons exactement le même système digestif que les grands singes, [  ] donc même système digestif, même moteur, même carburant ! Et de quoi se nourrissent les grands singes ? Sinon de fruits, de feuilles et de racines tendres ? Et qu'ils ne font pas cuire.
(Irène Grojean - Irène, journal d'une transition alimentaire _ raw food transition diary [52 min], 2'30)

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[bio-logique][diét:éthique]
Ce qui me marque, c'est que mon corps reconnaît manifestement que c'est un carburant optimisé. Je mange ces crudités et ces graines germées, et il y a une sensation d'adéquation complète.
(…, Irène, journal d'une transition alimentaire _ raw food transition diary [52 min], 5')







2019 08 12


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[minimalisme][karl][otteur][perfectionnage][apprentissage]
[  ]
Il [Vladimir Horowitz] mettait beaucoup de soin à composer ses récitals, et à choisir les quelques morceaux dignes d'être interprétés en concert ou en enregistrement. Comme conséquence, sa discographie est moins étendue qu'on aurait pu le souhaiter. Par exemple, il n'interpréta pas d'autres Rhapsodies hongroises de Liszt que les deuxième, sixième, treizième, quinzième (Marche de Rakoczy) et dix-neuvième (ces deux dernières, ainsi que la seconde, avec des arrangements personnels), ainsi que, dans les années 1930, la rhapsodie espagnole et le Premier concerto. Toutes ses interprétations étaient mûrement réfléchies : il ne jouait pas un compositeur tant qu'il n'en avait pas lu l'œuvre intégrale.
« L'ouragan des steppes » déplaçait des foules pour chacun de ses concerts où les places étaient chères et réservées très longtemps à l'avance. Son très étroit et complice rapport au public était constitutif de son grand charisme. Cependant, ses rares concerts étaient très appréciés du fait qu'il y réalisait ses meilleures interprétations, surpassant de loin tous les enregistrements programmés en studio. Horowitz arrivait à des performances incroyables devant des milliers de personnes, prenant de grands risques pianistiques devant lesquels reculent la quasi-totalité des pianistes en public, et créant une « réaction protoplasmique avec le public ».
  Il interrompit volontairement sa carrière plusieurs fois, souffrant de profondes dépressions : 1936-1938 (avant son départ aux États-Unis), 1953-1965, 1969-1974 et 1983-1985.

    Son goût pour l'écriture musicale se manifesta très tôt et le hanta toute sa vie. « Je suis un compositeur », disait-il souvent. Ainsi, il arrangeait de nombreux morceaux qui sublimaient, musicalement et techniquement, les originaux, et la rareté de ses apparitions en public ne leur donnait que plus de prix.
[  ]
 Contrairement à la plupart de ses confrères, Horowitz n'a pas été un enfant prodige. Mais sa famille avait eu l'intelligence de le préserver, lui laissant le temps de mûrir et d'assurer son art. Quant à ses professeurs, qui souvent lui préféraient d'autres élèves, ils passaient plus de temps à le critiquer qu'à vanter ses mérites, cherchant à brider les élans les plus naturels de sa personnalité. On comprend que le jeune Horowitz n'ait pas manifesté l'envie de se produire en public trop tôt ! Le trac, déjà enfant, l'envahissait des semaines avant la moindre audition. Peut-être doit-on voir là les premiers signes de son manque de confiance en soi, de ce terrible besoin que l'on relèvera continûment chez lui de vouloir séduire11 ... Composer ! Voilà l'idée fixe du jeune homme. Comme son aîné Sergueï Rachmaninov, figure tutélaire qui l'accompagnera tout du long de sa carrière, il envisagera très tôt de se consacrer à l'écriture. Mais le destin devait en décider autrement.
[  ]
En attendant d'entrer au conservatoire, Vladimir prend ses premières leçons de sa propre mère. Il montre d'emblée beaucoup de facilité : sa mémoire est prodigieuse, il semble capable de découvrir par lui-même avec une facilité déconcertante comment réaliser les passages difficiles… Mais cette aisance ne s'accompagne d'aucun véritable enthousiasme pour le clavier. Sa mère le laisse déchiffrer tout ce qui se présente (il est déjà friand de Sergueï Rachmaninov) ou des transcriptions d'opéras, domaine qui le fascine. À neuf ans, c'est à la Tétralogie qu'il s'attaque, découvrant avec Richard Wagner un monde qui le bouleverse. Il parvient à mémoriser cette somme de musique alors même que les pièces les plus fondamentales pour la formation d'un pianiste lui manquent encore.
  Devant les progrès de Vladimir, Sofia et Samuel décident de l'inscrire au Conservatoire de Kiev. [  ]  une chose est sûre : Horowitz n'a pas l'habitude des contraintes. C'est son individualité qu'il cherche à transposer sur son clavier. [  ]  De Jean-Sébastien Bach par exemple, dont il ne saisit pas encore la valeur, il comprend en revanche quel inestimable exercice il offre pour les doigts et le cerveau. Après deux années à ce régime, Vladimir a fait des progrès fulgurants...
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Vladimir_Horowitz)


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[politique]
[Aujourd'hui] Nous évaluons les choses sur leur contrepartie financière, leur factualité, et n'avons plus conscience de leur valeur réelle.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 6')

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[bio-logique][programme]
Car les lois régissant l'ensemble de la nature sont déterminées par la vie qui se donne à la vie pour la continuité de la vie.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 6'50))
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La terre nourrit le végétal, qui nourrit l'animal et l'humain, qui nourrissent à leur tour la terre.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 9'50))


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[épure][minimalisme][diét:éthique]
La thésaurisation de l'écureuil n'est en rien spéculative. Les animaux ne prélèvent pas au delà de leurs besoins réels, sans quoi la vie ne se serait jamais perpétuée.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 7'))

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[minimalisme]
La modération est puissante en ce qu'elle nous permet de reconquérir notre légitimité : plus nous sommes modérés, plus nous pouvons répondre par nous-mêmes à nos besoins fondamentaux et nous garder de l'aliénation. Elle concentre nos efforts sur l'essentiel, nous libère d'un système complexifié et exalte le génie et la force de la simplicité. Elle libère du temps pour être et admirer, plutôt que de nous incarcérer dans le produire et le consommer, et nous permet ainsi de répondre à notre véritable vocation.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 10'30)


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[éco-logique][politique]
En étant modéré dans mes besoins, je permets à d'autres de satisfaire les leurs.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 11'20))


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[programme]
Il est évident qu'un changement de paradigme est nécessaire pour la survie de notre espèce, replaçant le respect de l'humain et de la nature au coeur de nos préoccupations, et que celui-ci ne pourra advenir sans la modération.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 12'10))
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[  ] Selon moi, le respect du vivant est vraiment le gage selon lequel on a compris l'essentiel.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #40)


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[fragmentage][brachy-logique][minimalisme]
En relisant les citations compilées ici, qui égrainent l'essentiel du message que je n'ai cessé de porter depuis plus de trente ans, je m'aperçois que la modération a toujours été au coeur de itinéraire, et que celui-ci s'apparente à une véritable insurrection contre la démesure, source de plus de frustrations que de satisfactions. Décidément, la modération est à l'évidence une puissance libératrice.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #6, 14'10))

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[taisage]philosavis][cosmo-logique]
La foi, la croyance ou l'incroyance sont de même essence. Elles se fondent sur des interrogations impossibles, auxquelles seul le silence est réponse.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #35))

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[pour jeremy]
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #28))

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[cosmo-logique][symplicité][épure]
Il nous faudra sans doute, pour changer jusqu’aux tréfonds de nos consciences, laisser nos arrogances et apprendre avec simplicité les sentiments et les gestes qui nous relient aux évidences. Retrouver un peu du sentiment de ces êtres premiers pour qui la création, les créatures et la terre étaient avant tout sacrées.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #42)
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Je suis touché par la magnifique dignité de certains peaux-rouges qui portaient le sacré tant sur leur visage que chacun de leurs gestes. Simplement reliés à la vie, ils passaient discrètement sur la terre ; ils [ne vivaient pas dans la pesanteur,] ne laissaient pas derrière eux de grands monuments mais un sentiment d'éternité.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #43))
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// Guillevic, Vivre en poésie.
infra : vivre dans les coordonnées de l'éternité…
// infra : Spinoza : nous sentons et nous expérimentons que nous sommes éternels
Etc.

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[cosmo-logique][âge]
Il n'y a pas de sacré sans poésie, comme il n'y a pas de poésie sans sacré.
[  ]
Par la poésie, il s'agit de reprendre à la religion notre bien, c'est-à-dire tout ce que l'homme y a investi de lui-même, de ses possibilités.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.35)
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Ce n'est sûrement pas une simple boutade quand je dis que je suis un homme de la préhistoire. Je vis dans les éléments que dans la société.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.40)
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[  ] le fait d'être né dans un pays sacré, ça travaille. [  ] Être né au pays des menhirs – du monde mégalithique –, ces menhirs qui appartiennent à une civilisation dont on ignore tout et qui date de longtemps avant les Celtes. On est en plein inconnu, en plein mystère. On est dans le sacré.
[  ] Le Braz [  ] raconte quand lorsqu'il est arrivé à Carnac, la première fois, il a éprouvé la sensation du sacré.
[  ]
Je l'ai dit, je suis un homme de la préhistoire. Je vis dans la préhistoire.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.48)

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[politique][anthropo-logique][éco-logique]
Nous sommes passés d’une humanité primitive qui considérait qu’elle appartenait à la vie, à une humanité dite « évoluée » qui considère que la vie lui appartient. Nous nous sommes érigés comme les propriétaires de la création. C’est la raison pour laquelle nous n’avons plus aucun respect pour rien.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #68)


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[brachy-logique][s'injustifier]
Je parlerais encore longtemps de Carnac, mais j'ai écrit un livre de cent cinquante poèmes environ sur ce lieu et je ne ferais que délayer ce que j'ai mieux dit ailleurs.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.49)


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[neutralisage][TP]
J'aimais, j'appréciais le raisonnement mathématique ; ces choses purement abstraites me plaisaient. Peut-être était-ce une façon d'échapper à la complexité de la vie. Ne pouvoir exercer que son intelligence, c'est bien une satisfaction en dehors de toute souffrance.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.61-62)


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[à nico r., hier]
: ) Oui, moi aussi, j'aime tout. Mais, dans Detroit Vs. Everybody, c'est Eminem que je trouve encore le plus génial dans tout ça. Je suis pas spécialiste, comme tu sais, mais son flow se fond dans l'instru de manière incroyable, comme moulé dedans, c'est fou – et donc peut-être génial. Certes un peu chargé, bavard, et donc j'aime aussi la zénitude plus nonchalante élégante de celui d'avant Danny Brown et que je pense être Big Sean. ; )


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[épure][minimalisme][hoptique]
    Nous avons tous tendance à choisir la facilité, et laisser les choses en l'état serait certainement plus simple. Mais vous finirez par crouler sous les affaires si vous remettez sans cesse la tâche à plus tard.
    Si vous voulez vraiment adopter un mode vie minimaliste, vous devez faire de ce désir une priorité absolue.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.75)
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Vous croyez ne pas pouvoir vous y mettre tant que vous ne serez pas plus posé ? C'est le contraire qui est vrai : vous ne trouverez jamais le calme tant que vous ne vivrez pas en minimaliste. Le temps libre dont vous avez si désespérément besoin est à votre portée, mais vous devez le dégagée par vous-même en disant adieu à vos objets inutiles. Voilà pourquoi c'est une bonne idée de commencer le tri dès maintenant. Faites-en une priorité.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.77)

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[épure][minimalisme][diét:éthique]
Le meilleur moyen d'apprendre à jeter est d'en faire une habitude.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.79)

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[fragmentage]
[  ] le seul moyen d'accomplir quelque chose d'incroyable est d'accumuler les petites réussites.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.79)


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[cosmo-logique]
Le bateau traîne un gros soleil rouge au bout d'un long sillage, au ras de l'eau. Le soleil monte, brise l'amarre.
On est dans l'éternité, avant tout.
(Henri Thomas, la joie de cette vie, p. 19)
[  ]  l'éternité ne s'occupe de rien, les petites choses le savent, pas nous.
(Henri Thomas, la joie de cette vie, p.?)


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[détail][cosmo-logique]
J'avais le secret du plaisir à vivre – c'était par les petites choses, les moindres choses, celles où l'on n'ose pas voir l'immensité, – les oeuvres du temps dont l'éternité est jalouse. (La jalousie n'a rien à voir là-dedans ; l'éternité ne s'occupe de rien, les petites choses le savent, pas nous.)
(Henri Thomas, la joie de cette vie, p.35)(cf. NE - le second souffle)

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[âge]programme]
Le temps diminue chez nous l'intensité des plaisirs absolus, comme parlent les métaphysiciens ; mais il paraît qu'il accroît les plaisirs relatifs : et je soupçonne que c'est l'artifice par lequel la nature a su lier les hommes à la vie (...)
(C.)([Chamfort]?)(cf. NE - le second souffle)
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Dans cet entretien comme dans la vie, Macha Méril déborde de sympathie, d'énergie et d'inspiration car, comme elle aime le répéter, "la vie commence après 50 ans". Le goût des bonnes choses comme pour l'art est plus précis, le plaisir s'en trouve accru et les expériences vous permettent d'identifier ces petits moments de bonheur que vous ne loupez plus.
(France Dimanche)


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[cosmo-logique]
Cultiver son potager, ce n’est pas seulement produire ses légumes, c’est apprendre à s’émerveiller du mystère de la vie.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #55)



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[  ] et je me demande si ce que j'écris en ce moment, ces courts poèmes de deux ou trois vers, ne correspond pas justement à ces sentiments, ces sensations éprouvées dans mon enfance comme des éclats, des éclairs. Je n'écris pour ainsi dire plus de poèmes articulés.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.47)



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[symplicité]
J'ai eu quelquefois l'impression qu'écrire me réussissait, – c'est-à-dire faisait tout à coup de moi quelqu'un de réussi.
(Henri Thomas, la joie de cette vie, p. 18)


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[âge][TP][maudit]
[  ] – on meurt lentement sur la case-départ –
(Henri Thomas, la joie de cette vie, p. 31)


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[cosmo-logique]
Le hasard fait aussi peut-être qu'il n'y en a pas.
Le hasard fait aussi peut-être qu'il n'y en a pas ?
Le hasard a fait peut-être aussi qu'il n'y en a plus ?


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[bio-logique]
On a tendance à léguer notre corps à la médecine/science, mais de notre vivant. Au lieu de s'en occuper d'abord/davantage soi-même.
Quelle est cette tendance à léguer notre corps à la médecine, de notre vivant ?

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[noirage]
À chaque instant la mort.


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[noirage]
D'autant plus vivant qu'hanté par la mort ?


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[noirage][cosmo-logique][HN][otteur]
Contrairement à la dramatisation de la finitude engendrée par la modernité, la nature, elle, témoigne des cycles certes irrévocables, mais où tout se renouvelle.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #60)


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[axio-logique][programme][/\]
Nous n'admettons pas que l'avènement très récent de notre espèce dans un ordre qui a nécessité des milliards d'années pour permettre à la vie d'advenir soit anéanti par l'inintelligence de l'homme.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #71))
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La planète est comme malade du genre humain. Pourquoi avons-nous déclarer la guerre à la vie à laquelle nous devons la vie ?
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #72))
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Un jour, il faudra bien répondre à notre véritable vocation, qui n'est pas de produire et de consommer sans fin, mais d'aimer, d'admirer et de prendre soin de la vie.
(Pierre Rabhi)


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[rappel][autophilosophe]
. Philhautsophes (académiques), philousophes (médiatiques/idéologues), philowsophes (pop).
. Philôsophes (admis dans/par l'histoire officielle/panthéon de la philosophie), et les actuels philhautsophes (académiques), philousophes (médiatiques/idéologues), philowsophes (pop).


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[esth:éthique][ARG][goût][neutralisage][fragmentage]
– Et je crois que c'est un risque peut-être de renoncer à la fiction, de renoncer à une histoire, de renoncer à ce qu'on pourrait appeler l'intendance romanesque. (Je sais pas, le nom d'un personnage, son âge, etc.) [  ] Qui m'a toujours semblé d'une lourdeur absolue. [  ] Et quand je lis un roman au sens dix-neuviémiste du terme, j'ai toujours l'impression d'être un petit garçon que l'on emmène à l'école, voilà, et qu'on tient par la main. En revanche, j'ai été frappé par une phrase d'Henri Michaux, disant qu'il revendiquait s'agissant des livres une liberté de circulation. Comme dans un recueil de poèmes, finalement. Voilà.
– Cette liberté-là, d'ailleurs, vous vous l'êtes donnée, dans votre pratique d'écrivain. [  ] lorsque vous avez commencé à publier chez Gallimard, des suites de textes brefs.
– Des suites de textes brefs qui n'ont rien à voir les uns avec les autres.
– Et qui font des livres tout de même.
– Et qui ont des livres. L'ordre des textes est tout à fait aléatoire, on pourrait très bien l'inverser complètement, ça n'aurait aucune importance. C'est la fameuse liberté de circulation dont parlait Henri Michaux, et à laquelle je suis attaché. Bon, ces textes n'ont rien en commun, c'est vrai et c'est un peu faux aussi. Car ils ont en commun le regard de l'auteur ! Mais j'essaie de faire en sorte que ce regard soit aussi dépassionné que possible et que la prose soit aussi dénuée du pathos habituel, des sentiments habituels, de la subjectivité habituelle.
– C'est-à-dire que vous revendiquer une certaine neutralité – pour prendre un mot cher à Maurice Blanchot qui est un écrivain qui vous est cher.
– Bien entendu. On a parlé à propos de Blanchot d'écriture blanche. Ce qui est pas tout à fait vrai, mais enfin pourquoi ne pas adopter cette expression, faute de mieux. J'ai l'impression que plus l'écriture est neutre et plus le lecteur a de liberté pour s'emparer du texte et en faire sa chose. Et ça m'importe beaucoup, qu'un livre soit une proposition de sens, ou une proposition tout court, beaucoup plus que quelque chose de bien ficelée où on ne trouve pas de liberté. [  ] J'aime bien qu'un livre soit une proposition, et ouverte… Où l'auteur, comme j'essaie de vous le dire, s'expose, dans une certaine mesure, par la blancheur du texte, il s'expose parce que
((Marcel Cohen, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 3'))


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[  ] Benjamin : « Je n'ai rien à dire, seulement à montrer ».
((Alain Veinstein citant Marcel Cohen citant Blanchot en exergue de Faits II, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 12'))

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[méta][otteur]!
Rolf Tindemann fait remarquer dans son introduction (p.12) que les matériaux et citations réunis par Benjamin ont une place prépondérante dans son [Paris, capitale du XIXe siècle : Le] Livre des Passages. Fallait-il les publier ? Oui, car il voulait les mettre en avant. Selon Adorno, il aurait même envisagé de supprimer son propre texte et de publier une oeuvre qui aurait été constituée exclusivement de citations. Sans aller aussi loin, on note que Benjamin voulait réunir les citations, les matériaux, les interprétations et la théorie dans une constellation où ce sont les "détails" qui sont mis en avant (les citations), contrairement à ce qui se fait dans les publications usuelles. Le lecteur doit alors faire preuve d'imagination.  Benjamin parle de son travail sur les passages parisiens. Il y accumule les citations, jusqu'à ce qu'elles forment presque le corps du livre (ce qu'il appelle une "grande construction"). À la limite, le texte ne serait plus qu'un montage de citations (comme Idixa). La méthode est celle du montage littéraire : je n'ai rien à dire, seulement à montrer.
(https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0804302344.html)
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Comment appliquer la méthode marxiste en améliorant sa visibilité ? Telle est la question de départ de Benjamin, tout au moins la question apparente. [  ]
Il faut partir de très petits éléments (qui peuvent être des citations prises hors de leur contexte, des "détails" historiques, des matériaux concrets, des images), les confectionner avec précision et netteté, les arracher du continuum historique, puis les utiliser pour des constructions plus vastes. La méthode utilisée ressemble à celle du montage au cinéma. Pour pénétrer au coeur du réel, il faut se servir d'appareils.
(https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0804302350.html)
+
 – Tout ce que nous faisons ici, quel que soit le nom que nous lui donnons, quel que soit le degré de transformation ou d'inventivité de notre travail, tout ce que nous produisons ici peut être qualifié de collectes (au pluriel). Collecter c'est ramasser, recueillir, donner. [  ] Imaginons un donateur qui décide de faire un don par compassion ou par pure générosité. S'il apprécie ces qualités, s'il se les attribue à lui-même, alors il se paye de son don sous la forme narcissique de l'estime de soi. Il ne s'agit plus d'un don, mais d'un échange. Nous sommes pris dans la même contradiction. D'une part nous trouvons un certain plaisir à mettre à la disposition d'autrui ce que nous collectons (et cela n'a rien de condamnable); mais d'autre part, pour que ces collectes soient vraiment de pures collectes, il faut que nous nous vidions de toute intention. Dépourvues de tout contenu a priori, les collectes seraient alors dignes de ce nom.  AXIOME : Ce qui, dans le supposé original, fait oeuvre, peut tout autant faire oeuvre dans la re-production.
– Sans doute peut-on assigner à chaque oeuvre un commencement, un point de départ, une source. Les collectes orloviennes n'ignorent jamais la source. On la mentionne explicitement, on la respecte, on avertit les citoyens et les visiteurs. GARE À VOUS! Ce qui vous est montré, cet extrait, ce fragment, ce détail singulier, cette réplication ou cette reprise, appelez-le comme vous voudrez, mais ça n'est pas l'original. Où se trouve l'original ? A vrai dire nous n'en savons rien, pour ce qui nous concerne, nous en avons perdu toute trace. Nous avons gardé la mémoire du fait qu'il y a eu à un moment donné réplique ou récupération. Nous tenons à cette mémoire pour toutes sortes de raisons, qui vont de la nécessité juridique de mentionner fidèlement un crédit ou un copyright au désir de connaître la généalogie de cette copie, ou encore à notre intérêt pour l'histoire de l'art ou l'érudition en général. Mais tout cela n'empêche que l'original, pour nous, est une sorte de mythe. Pour les collectes, la re-production ne peut pas être une contrefaçon au sens de la loi car, tant qu'on n'a pas d'autre souci que de collecter, il ne peut y avoir ni original, ni référent. Il y a quelque part une chose laissée telle quelle, qui suit son parcours de son côté, et d'autre part une réitération qui ne manque pas d'originalité (avec ou sans guillemets), qui suit son parcours de son côté.
(https://www.idixa.net/Pixa/pagixa-0907201527.html)



#
[fragmentage][vrac]
En ce sens, on pourrait très bien dire que mes livres sont des romans, dont les charnières auraient disparues, mais… Ou qui n'auraient conservé que les digressions.
((Marcel Cohen, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 3'))
+
infra : aujourd'hui : Guillevic : Je n'écris pour ainsi dire plus de poèmes articulés.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.47)


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[noirage]
Alain Veinstein – Donc, les faits conduiraient à l'optimisme ou au pessimisme et pas à une stricte neutralité ?
Marcel Cohen – Ça, je ne sais pas. Généralement, les faits que je mentionne ne sont pas très optimistes, non. Est-ce qu'il y a des raisons d'être très optimistes, je ne crois pas. Mais… Euh… Bon, c'est à peu près tout ce que je peux dire. (rire)
((Marcel Cohen, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 19'))


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[minimalisme]
– Et, du coup, il y a une phrase que j'ai envie de citer, qu'on trouve dans l'un des textes qui compose ce volume [Faits III], c'est celle-ci : « En dépit du paradoxe, comment affirmer que ce n'est pas au moment où il n'arrive rien que nous touchons à l'essentiel ? »
– Oui, c'est tout à fait paradoxal. [  ]
((Marcel Cohen, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 21'))

+
#
– Mais il est évident que lorsqu'on attend, on est infiniment plus sensible aux détails et au climat même dans lequel on attend que lorsqu'on n'attend rien. Ce vide, ce grand vide, est donc plein d'une foule de petites choses qu'on aperçoit pas quand on va à un rendez-vous urgent.
A.V. – Donc l'espace entre deux événements.
– L'espace entre deux événements. Le vide. Ouais.
– De même qu'il y a l'espace entre deux textes, dans le volume.
– Oui.
((Marcel Cohen, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 24'30))



#
Je crois qu'il est important que le lecteur puisse rebondir très vite hors du texte. Et il est évident que plus le texte est sophistiqué, sur le plan de l'écriture, plus il est "joli", au mauvais sens du terme, plus il y a d'adjectif, plus il y a d'adverbes, etc., et plus on risque de rester englué dans ce texte. J'aime bien qu'on puisse rebondir très vite, exactement comme au ping-pong on renvoie immédiatement la balle, sans la garder. Je crois aussi que si n ne reste pas englué dans le texte, le blanc qui suit, enfin la destination de ce blanc est très claire : d'est au lecteur qu'il appartient de meubler ce blanc. [  ] J'estime qu'un texte serait parfaitement réussi si le lecteur voyait des choses qui ne sont pas du tout dans le texte mais qui lui paraissent absolument évident[e]s. Ce que les linguistes appellent l'imagerie et qui est le contraire de l'imagination. L'imagination apporter des choses qui ne sont pas du tout dans le texte, et l'imagerie, c'est tirer des conséquences de ce qui est écrit.
((Marcel Cohen, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 26'20))


#
[fragmentage][brachy-logique][formule][ARG]
« [  ] Il [Francis Bacon] opposait l'écriture par "méthodes" ou par paquets complets à l'écriture par aphorismes ou par observations séparées, comme : La vengeance est une sorte de justice sauvage. Le consommateur passif veut des paquets bien emballés, mais ceux qui souhaitent atteindre la connaissance et chercher les causes iront vers les aphorismes, justement parce qu'ils sont incomplets et qu'ils demandent une participation en profondeur. »
(McLuhan, cité par Judith Schlanger, Trop dire ou trop peu : la densité littéraire, p.85)


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[méta]
A.V. – [  ] que vous reprenez dans des lectures que vous êtes amené à faire. [  ]
– Oui. En réalité, je n'ai jamais que l'embarras du choix. Et je crois que tout pourrait entrer dans mes livres ! [  ] Je pense que tout pourrait, et devrait peut-être même, tenter d'y entrer.
((Marcel Cohen, dans : Du jour au lendemain avec Marcel Cohen, 23/12/2010, 23'))


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[méta]!
Un livre dont le centre serait à la périphérie, et qui n'offrirait rien sur quoi prendre appui, serait-il un pur non-sens ? Et pourquoi réunir des matériaux qui n'ont rien d'exemplaire et ne nous apprennent rien, quand bien même ils résumeraient l'obsession et le travail de toute une vie ? Au-delà des réponses convenues sur le témoignage, ce livre devait être écrit. Il est même imprudent de ne pas m'en être préoccupé plus tôt. En 1980, Denis Roche publiait un ouvrage dont le titre résume tout à la fois le caractère volontaire et incertain de cette entreprise. Ce livre était intitulé Dépôts de savoir...
(Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, "avertissement")


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[TP]
Ce livre est donc fait de souvenirs et, beaucoup plus encore, de silence, de lacunes et d'oubli. L'espoir secret serait qu'un usage de ces faits s'impose néanmoins, et en premier lieu à moi-même, comme chaque fois qu'il y a accumulation, rangement, volonté de mettre au net. Une seule certitude : c'est bien l'ignorance, la ténuité et les vides qui rendaient cette entreprise impérative.
(Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, "avertissement")


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[Pablo], le kiné de nemours et des canaries, adresse mail :
pablo_fisioterapiXXX


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[bio-logique][karl][apprentissage][symplicité]
Aujourd'hui [  ] En fait, c'est comme si mon corps me disait : surtout n'y touche pas. J'ai même la sensation que c'est pas comestible, en fait. J'ai accumulé tellement de l'information sur le sujet, des multiples lectures, des enquêtes, des entretiens, des bouquins [  ]
(Damien - Irène, journal d'une transition alimentaire _ raw food transition diary [52 min], 43:00)

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[bio-logique]
Puisque quand on les cuits [nos aliments], on détruit leur énergie. L'énergie de la terre, de l'eau, du soleil, qu'ils sont censés nous transmettre, l'énergie de la vie, en quelque sorte. Et notre carburant essentiel, c'est : de l'énergie.
(Irène Grosjean - Irène, journal d'une transition alimentaire _ raw food transition diary [52 min], 44'30)

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[bio-logique]
Après 55 ans de pratique, je dis aujourd'hui que l'idéal est de manger des fruits et des légumes, des graines germées puisqu'à elles seuls elles sont 25 fois… 40 fois plus riches en protéines que la viande, 4 fois plus riches en calcium que les produits laitiers, 3 fois plus riches en fer que le foie d'animal, et qu'elles coûtent pratiquement rien. Et avec ça, on va réparer la santé. On va donner à notre corps et aux cellules qui le composent les éléments nutritionnels qu'il a besoin.
(Irène Grosjean - Irène, journal d'une transition alimentaire _ raw food transition diary [52 min], 50'20)


#
[musique]
La musique adoucit l'humeur ?
La musique adoucit les moeurs, et l'humeur.
La musique adoucit l'humeur, et donc les moeurs.



#i
Djal, Marcel Cohen émission #01
3'30
5'50
11'50
14'
19'20
21'
23'30
26'


#i
[diét:éthique]
À prendre soin de soi le temps perdu ne l'est pas.
À prendre soin de soi il n'y a pas de temps perdu.
+
À prendre soin de soi le temps perdu l'est moins.



#i
Soi(n)
Prendre assez de temps pour soi(n).






2019 08 13

#
[âge]
N'oubliez pas qu'on vit l'âge d'or de demain.
(Thomas Baumgartner, Ne rien faire, sur Nova, #3)

#
D'entrée





#
[âge]
La raison tient sans doute à ce que l'on se fonde toujours sur son état présent pour prédire ses émotions futures. [  ] mais [c]es prédictions sont rarement exactement.
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.53-54)

#
[minimalisme]
Le minimalisme renforce la concentration, [  ].
(Fumio Sasaki, L'essentiel, et rien d'autre, Ou comment le minimalisme peut vous rendre heureux, p.97)


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[minimalisme]
Easy-listening :
Styles :
Ambient     Chillout     Crooners Vocals     Exotica     Lounge     Love Songs     Mainstream Pop     Mood Music     New age     Spiritual Easy-Listening     Library Music     Bossa nova
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Easy_listening)
+
Conservant le côté doux, sirupeux, « ambiance » de la easy listening, la [musique] lounge intègre un côté expérimentation, mêlant instruments exotiques, futuristes et nouvelles technologies (stéréo notamment). Elle est un des symboles du style de vie kitsch des années 1960. Elle connaît un regain de popularité depuis les années 1990.  Le terme désigne également les musiques électroniques de type downtempo, au tempo calme (n'excédant pas 90 battements par minute)1. À l'époque contemporaine, la musique lounge est très diverse, elle va d'une ambiance blues à une ambiance beaucoup plus rythmée approchant la house en passant par du downtempo. Ce genre musical est en plein essor, de nombreuses radios internet se disent « de lounge ».
Les Baxter était parmi les pionniers de l'exotica, un sous-genre de la lounge2, reprenant des thèmes de musique latino-américaine. Il utilise beaucoup le theremin, premier instrument électronique.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Lounge_(musique))


#
[physio-logique]
Le fond et le mental, c'est le fondamental.
Le fondamental, c'est le fond du mental.


#
On ne masse pas les durcissements mais les manques/défauts d'assouplissement.


#
[épure]![brachy-logique][formule][méta]![no effort][TP]
ARG – [  ] Flaubert [  ] son dispositif de création était extrêmement lourd, puisqu'il pouvait passer des semaines sur une seule phrase.
RMA – En effet, toutes les oeuvres que Flaubert a publiées sont, en gros, dix fois moins volumineuses que leurs brouillons et leurs travaux préparatoires.
ARG – Oui, après une période de rêverie dirigée, Flaubert commençait par écrire une espèce de scénario, en style télégraphique, dont chaque épisode était ensuite développé à outrance, dans toutes les directions possibles, par dilatations successives. Puis intervenait une phase d'être condensation : il supprimait des paragraphes entiers au profit d'une seule phrase, de quelques mots, voire d'un seul. C'est un travail monstrueux auquel ma nature ne m'incline guère. Il faudrait un temps fou et j'ai toujours eu le don de savoir le perdre.
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices [avec Roger-Michel Allemand], p.172-173)
+
infra : (Gustave Flaubert, L'éducation sentimentale)
+
#
[TP][no effort]
RMA – Quelles sont vos habitudes ?
ARG – Tout d'abord, j'écris le matin, car c'est un moment de bonne intellectualité où je me sens frais, l'esprit aiguisé, les sens en alerte. L'après-midi, je flâne, je cultive l'art de perdre mon temps, je fais la sieste. [ ] Le soir, quand d'autres activités ne me requièrent pas, j'écoute très souvent de la musique classique.
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices [avec Roger-Michel Allemand], p.169)


#
Être toujours prêt à partir.
Devenir toujours prêt à partir.
Toujours prêt au départ.
Se tenir toujours prêt au départ.
Le départ toujours près, se tenir toujours prêt.
Se maintenir prêt au départ.
Se tenir quitte à quitter.
À chaque instant comme le dernier.
À chaque instant comme le dernier.
À tout instant quitte à quitter.
À tout instant quitte.



#
[marie]
"mariesol"
(Moonlight Benjamin - Siltan - "Chan Dayiva")


#
[âge][noirage][épure]
[  ] Je n'ai, pour répondre de moi, que mes livres, que j'ai oubliés, après m'y être absorbé, peut-être résorbé. Ils sont pareils en cela aux amours, dont on n'a plus guère que le titre : un nom, un prénom, une couleur dominante ; le reste a disparu comme l'herbe des champs, comme les lignes écrites il y a six mois ou un an.
(Henri Thomas, La joie de cette vie, p.33)


#
Juif, c'est pas une religion ! Aucune religion ne fait pousser un nez comme ça !
(Serge Gainsbourg)

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[musique][philosophie]
La philosophie est musique, la musique est philosophie.
(Thomas Bernhard, Oui, trad. Jean-Claude Hémery, p.155)
+
Sans l'impérialisme du concept, la musique aurait tenu lieu de philosophie : c'eût été le paradis de l'évidence inexprimable, une épidémie d'extases.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume, 1952)
+
L’infini actuel, non-sens pour la philosophie, est la réalité, l’essence même de la musique.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume, 1952)


#
[musique][karl]
La passion de la musique est en elle-même un aveu. Nous en savons plus long sur un inconnu qui s'y adonne que sur quelqu'un qui y est insensible et que nous approchons tous les jours.
(Cioran)
(Note : une pensée que j'avais moi-même encore hier, dans sa première assertion.)
+
Quand j'ai appris qu'il était totalement imperméable et à Dostoïevski et à la Musique, j'ai refusé, malgré ses grands mérites, de le rencontrer. Je lui préfère de loin un demeuré, sensible à l'un ou à l'autre.
(Cioran)
+
On accède pleinement au monde de la musique seulement quand on dépasse l'humain. La musique est un univers, infiniment réel bien qu'insaisissable et évanescent. Un individu qui ne peut y pénétrer, car insensible à sa magie, est privé de la raison même d'exister. Le suprême lui est inaccessible. Ne la comprennent que ceux à qui elle est indispensable. La musique doit vous rendre fou, sinon elle n'est rien.
(Cioran, Avec Benjamin Ivry, 1989, http://rdelpiano.org/CIORAN.htm)

#
[musique]
Est-ce de Mozart seul que j'ai appris la profondeur des cieux ? Chaque fois que j'écoute sa musique, je me sens pousser des ailes d'anges.
Je ne veux pas mourir parce que je ne peux imaginer qu'un jour, ses harmonies me seront définitivement étrangères. Pourquoi ne me suis-je pas encore effondré ? C'est ce que j'ai de mozartien qui m'a sauvé. Pourquoi j'aime Mozart ? Parce qu'il m'a fait découvrir ce que je pourrais être si je n'étais pas l'oeuvre de la douleur."
(Cioran)


#
Romain :
Petite question sur Cioran pour le plus spécialiste d'entre nous. J'ai entendu par hasard à la radio la pianiste Anne Queffelec dire à peu près ceci: "Cioran dit que les mots sont impuissants à exprimer des sentiments que la musique seule peut peindre." Je n'ai pas le souvenir d'avoir lu ça sous sa plume. Toi oui? Où ça? Avec quelle formulation exacte? Merci.
Johannes Climacus :
Alors, effectivement la citation me dit rien précisément mais semble surtout résumer sa pensée.
Otto Karl Oui, il doit y en avoir, des aphorismes, mais ça relève en tous les cas de sa pensée de fond, en effet. Comme un peu celle de Clément Rosset – on va dire, pour ne pas développer.

Romain Villet Je me demande justement, et c'est à vrai dire ce qui m'occupe, si ce n'est pas plutôt en opposition à Rosset. Un lieu commun du philosophe qui s'occupe de musique est de dire, avec le mot de Jankélévitch, qu'elle est ineffable, qu'elle ne veut rien dire. Je le comprends et pourtant deux objections me viennent: 1° Baudelaire, Liszt et Wagner mettent étonnamment les mêmes mots et les mêmes images sur une ouverture ce Wagner. Donc pouvoir évocateur étonnament précis de la musique. 2° Entre la marche funèbre de Chopin et disons Big bisous, on sent bien laquelle de ces deux musiques serait à sa place qui à un enterrement et qui à un bal populaire. Donc, je me demande si je ne me lancerai pas dans une tentative d'approche bachelardienne d'établissement des valeurs symboliques du grave, de l'aigu, des rythmes, des timbres, etc, et ce qu'elles évoquent dans l'imaginaire.


Otto Karl Ah, « ... que la musique seule peut PEINDRE ! », peindre dans le sens que tu précises maintenant, en effet, c'est moins bateau... Et là je vois pas trop, si je puis dire.

Johannes Climacus en effet, là, moi non plus, il faudrait que je replonge dans mon mémoire, mais je ne suis pas chez moi, là, m'apprêtant plutôt à plonger dans une piscine toulousaine.


Otto Karl Parce que Cioran, non ? ce serait plutôt :
« On accède pleinement au monde de la musique seulement quand on dépasse l'humain. La musique est un univers, infiniment réel bien qu'insaisissable et évanescent. »
+
« Sans l'impérialisme du concept, la musique aurait tenu lieu de philosophie : c'eût été le paradis de l'évidence inexprimable, une épidémie d'extases. »
+
« L’infini actuel, non-sens pour la philosophie, est la réalité, l’essence même de la musique. »
Etc.


Johannes Climacus Alors après, il décrit des images assez précises, selon les compositeurs. Mozart, c'est le paradis même, alors que Bach c'est l'ascension vers ce paradis (il le dit évidemment bien plus précisément, mais vous voyez l'idée), par exemple


Otto Karl En passant, et pour outils éventuels... À propos des trois gus qui imaginent la même chose, Marcel Cohen dans un entretien (auquel je te renvoyais encore hier) :
« J'estime qu'un texte serait parfaitement réussi si le lecteur voyait des choses qui ne sont pas du tout dans le texte mais qui lui paraissent absolument évident[e]s. Ce que les linguistes appellent l'imagerie et qui est le contraire de l'imagination. L'imagination apporte des choses qui ne sont pas du tout dans le texte, et l'imagerie, c'est tirer des conséquences de ce qui est écrit. »
Et, pour extension, extrait d'un autre entretien du même Cohen :
« [L'accumulation de] citations réserve [en effet des] surprises : [on peut] trouver, et presque mot pour mot, la même notation chez Léonard de Vinci et chez Francis Ponge par exemple ou, à propos de la paresse, chez Kafka et chez Levinas. Max Frisch et Gertrude Stein ont dit exactement la même chose sur le roman contemporain, et avec les mêmes mots. J’ai noté une réplique de Marlon Brando dans le film L’homme à la peau de serpent de Sidney Lumet à propos de prétendus oiseaux sans pattes qui ne se posent jamais. Bien des années plus tôt, cet oiseau mythique m’avait frappé dans un petit livre de poèmes de Picabia publié par GLM en 1947. Lumet a-t-il lu Picabia ? Ou Picabia a-t-il trouvé cet oiseau mythique ? »


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N'être plus tout à fait jeune, approfondir sa jeunesse. (O/<)
+
[  ] afin que le génie soit une pensée de la jeunesse réalisée à l'âge adulte.
(Henri Thomas, La joie de cette vie, p.59)

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[à loïc]
Donc il va pouvoir télécharger tout plein ! (Ou même pas, rien, peut-être.)
Le Karl squattera Dinard à partir du 20 août sûr, voire un peu avant. Tu préférerais qu'on s'y voie là ou forcément à Plouha ? Dis-moi (vite, si possible), car alors il faut que j'organise une opportunité d'aller dans le coin là-bas et j'ai une idée. Même si je préférerais rester bien peinard à dinard, comme son nom l'indique presque, mais plouha pourquoi pas. Puisqu'in Berlin non-grata, non-gratin.
Possible de me dire vite ta préférence ?



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[généraliste][multimédia][bio-logique]
Nicolas Voisin – On a délégué beaucoup de notre capacité à faire. À l'État, aux services publics, à des tiers… Se réapproprier ses capacités à faire, c'est essentiel. On t'apprend, dans la société, à être spécialiste, et je pense que c'est très important au contraire d'être très polyvalent, d'apprendre à faire plein de choses. Une société de spécialistes, c'est une société qui est facile à contenir, à maintenir [  ]
C Pol - L’enquête - Collapsologie : notre monde va-t-il s’effondrer ? - C Politique, la suite - 17/03/19, 3'30)


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[otto][otteur][brachy-logique][multimédia][TP][autophilosophe]
– Et en fait, [  ] ce qu'on a fait, c'est une compilation [  ]. Et en interconnectant toutes les disciplines, on s'est dit il y a un truc nouveau, là. [  ]
Lui aussi, c'est un touche-à-tout, [   ] et il a fait une synthèse où il touche des discipline qu'il ne maîtrise pas, mais il fait une synthèse, et on se situe vraiment dans cette lignée qu'on a appelé transdisciplinaire. On fait des liens entre des disciplines, on a une sorte de pensée horizontale. Alors, il écrit super bien, il a popularisé…
– Immense succès de librairie [de Collapse, de Jared Diamond / Effondrement : comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie]…
[   ]
– [  ] Et j'ai assemblé une masse de données considérables [  ]. C'est incroyable, la richesse… [  ]
(Pablo Servigne, L'Invité des Matins - 29/03/2019!  - Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?, avec Pablo Servigne, 1'30+2'30+7'30)
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Ça répond à un besoin de penser ce qui arrive. Notre travail systémique, transdisciplinaire, de connexion des disciplines, il est toujours délicat parce que je suis pas spécialiste de tout, mais on a besoin de cette pensée horizontale pour arriver à… [  ].
(Pablo Servigne, L'Invité des Matins - 29/03/2019!  - Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?, avec Pablo Servigne, 20'15)


#
(AF)
[HN]

(Pablo Servigne, L'Invité des Matins - 29/03/2019!  - Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?, avec Pablo Servigne, 14')

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[TP]
… mauvaises herbes…
(Pablo Servigne, L'Invité des Matins - 29/03/2019!  - Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?, avec Pablo Servigne, 19')

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[politique]
En nous déclarant anarchistes, nous proclamons d’avance que nous renonçons à traiter les autres comme nous ne voudrions pas être traités par eux.
(Pierre Kropotkine, la morale anarchiste)

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[politique][pionnier][HN]
C'est pour ça que je dis : est utopiste celui qui pense que tout peut continuer comme avant [/aujourd'hui]. [  ] Ceux qui sont pragmatiques, réalistes, c'est ceux qui pensent cette rputure.
(Pablo Servigne, L'Invité des Matins - 29/03/2019!  - Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?, avec Pablo Servigne, 26'15)

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[nokidding][DTO][TP]
– On devrait abandonner toute activité réelle et passer son temps à prendre du bon temps avant la fin du monde. Ne plus faire d'enfants, par exemple ! Est-ce que la question de votre descendance est une question sérieuse pour vous ?
P.S. – C'est une question sérieuse.
(Guillaume Erner, L'Invité des Matins - 29/03/2019!  - Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?, avec Pablo Servigne, 29'10)


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[éco-logique][otto karl]
On peut déjà oeuvrer très vite et assez facilement finalement vers une transition écologique. [  ] En fait, on peut retrouver un levier de puissance d'action assez rapidement ; et de plaisir et de joie de retrouver le collectif.
(Guillaume Erner, L'Invité des Matins - 29/03/2019!  - Collapsologie : comment vivre avec la fin du monde ?, avec Pablo Servigne, 37'15)


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[bio-logique]
Hippocrate est devenu hypocrite
Hippocrate est devenu hypocrite, comme Jésus est devenu l'Église.
Hippocrate est devenu hypocrite, par ses représentants.


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[pop'philosophie][HN][politique][autophilosophe][défausophie]
[  ]
Disons le mot, elle était philosophique.
Aujourd’hui on rit de la philosophie. On n’en riait cependant pas du temps du Dictionnaire philosophique de Voltaire, qui, en mettant la philosophie à la portée de tout le monde et en invitant tout le monde à acquérir des notions générales de toutes choses, faisait une œuvre révolutionnaire, dont on retrouve les traces, et dans le soulèvement des campagnes, et dans les grandes villes de 1793, et dans l’entrain passionné des volontaires de la Révolution. À cette époque-là, les affameurs redoutaient la philosophie.
Mais les curés et les gens d’affaires, aidés des philosophes universitaires allemands, au jargon incompréhensible, ont parfaitement réussi à rendre la philosophie inutile, sinon ridicule. Les curés et leurs adeptes ont tant dit que la philosophie c’est de la bêtise, que les athées ont fini par y croire. Et les affairistes bourgeois, — les opportunards blancs, bleus et rouges — ont tant ri du philosophe que les hommes sincères s’y sont laissé prendre. Quel tripoteur de la Bourse, quel Thiers, quel Napoléon, quel Gambetta ne l’ont-ils pas répété, pour mieux faire leurs affaires ! Aussi, la philosophie est passablement en mépris aujourd’hui.
Eh bien, quoi qu’en disent les curés, les gens d’affaires et ceux qui répètent ce qu’ils ont appris, l’Anarchie fut comprise par ses fondateurs comme une grande idée philosophique. Elle est, en effet, plus qu’un simple mobile de telle ou telle autre action. Elle est un grand principe philosophique. Elle est une vue d’ensemble qui résulte de la compréhension vraie des faits sociaux, du passé historique de l’humanité, des vraies causes du progrès ancien et moderne. Une conception que l’on ne peut accepter sans sentir se modifier toutes nos appréciations, grandes ou petites, des grands phénomènes sociaux, comme des petits rapports entre nous tous dans notre vie quotidienne.
Elle est un principe de lutte de tous les jours. Et si elle est un principe puissant dans cette lutte, c’est qu’elle résume les aspirations profondes des masses, un principe, faussé par la science étatiste et foulé aux pieds par les oppresseurs, mais toujours vivant et actif, toujours créant le progrès, malgré et contre tous les oppresseurs.
Elle exprime une idée qui, de tout temps, depuis qu’il y a des sociétés, a cherché à modifier les rapports mutuels, et un jour les transformera, depuis ceux qui s’établissent entre hommes renfermés dans la même habitation, jusqu’à ceux qui pensent s’établir en groupements internationaux.
Un principe, enfin, qui demande la reconstruction entière de toute la science, physique, naturelle et sociale.
[  ]
(Pierre Kropotkine, Le Principe anarchiste)


#
C’est que contre tous ces partis, les anarchistes sont seuls à défendre en son entier le principe de la liberté. Tous les autres se targuent de rendre l’humanité heureuse en changeant, ou en adoucissant la forme du fouet. S’ils crient « à bas la corde de chanvre du gibet », c’est pour la remplacer par le cordon de soie, appliqué sur le dos. Sans fouet, sans coercition, d’une sorte ou d’une autre, — sans le fouet du salaire et de la faim, sans celui du juge et du gendarme, sans celui de la punition sous une forme ou sur une autre, — ils ne peuvent concevoir la société. Seuls, nous osons affirmer que punition, gendarme, juge, faim et salaire n’ont jamais été, et ne seront jamais un élément de progrès ; et que sous un régime qui reconnaît ces instruments de coercition, si progrès il y a, le progrès est acquis contre ces instruments, et non pas par eux.
Voilà la lutte que nous engageons. Et quel jeune cœur honnête ne battra-t-il pas à l’idée que lui aussi peut venir prendre part à cette lutte, et revendiquer contre toutes les minorités d’oppresseurs la plus belle part de l’homme, celle qui a fait tous les progrès qui nous entourent et qui, malgré cela, pour cela même fut toujours foulée aux pieds !
(Pierre Kropotkine, Le Principe anarchiste)

#
[à nico r.]
C'est pas que je supporte pas l'idée, c'est que ça me fout le vertige... Moi qui, comme tu vois, ne peux vraiment pas vivre sans musique, et renouvellement, exploration, découvertes... Mais pas qu'en musique ! Et là, vertige fois dix, haha, heureusement que je te/vous fais pas suivre toutes mes autres découvertes ! (Qui, j'avoue, me submergent aussi parfois.) Et quand je pense qu'en "chansons du dimanche", déjà, je me limite... et qu'en plus, de ton côté, tu « en zappes beaucoup et régulièrement », autant dire presque toutes... Vertige...
Mais alors tu te prives du téléchargement de toutes ces discographies possibles et accessibles que je viens d'envoyer dimanche dernier ? De Massive Attack, etc. Non ? Là-dessus tu as cliqué ? Mais enfin, passons. C'est juste que, moi, jusqu'ici, ça m'est vital, il faut croire. Et croire que cette maladie n'est pas si répandue... ; )
La collapsologie, mouais, un peu une nouvelle mode, que je connaissais pas (sous ce terme), donc merci, mais la frôle de plus en plus autour de moi, des gens (auteurs, etc.) qui traitent du survivalisme ou de l'apocalypse, et que j'interviewe ou renvoie à quelques références pour alimenter... Mais là, apparemment, la notion de « collapsologie » a l'air de prendre un peu...  Grâce, non seulement à la trouvaille, mais à la bonne tête, bonne com' et (tout simplement) le bon moment de Pablo Servigne ? Après le succès international de Jared Diamond...
Mais donc, merci.
Et toi, j'en déduis que oui, tu t'y intéresses. Et dans quelle mesure ? ; )


#
[style]
Il faut pas cacher que je suis aussi un extraordinaire admirateur de l'artiste [Dieudonné]. Son jeu de scène pour moi est incomparable. Tu pourras dire ce que tu veux sur ses idées ou son fond idéologique, son jeu de scène, pour moi, est stupéfiant, et il y a personne qui lui arrive à la cheville.
(Thierry Casasnovas - Rencontres De La Régénération 2019 - L'invité "mystère" Dieudonné & conférence de clôture, 9'20)


#
Quand on est plombé : plan B.
Plombé ? Plan B.


#i
[âge][TP][futur antérieur]
N'oubliez pas qu'on vit l'âge d'or de demain.
(Thomas Baumgartner, Ne rien faire, #3)


#
[éco-logique]
D'entrée, se donner le là.
Se donner le là donne le ton.
Pour prendre soin de soi, se donner le là donne le ton.








2019 08 14

#
[âge][apprentissage][minimalisme]
Je me suis souvent dit : Comme j'aurais aimé découvrir le minimalisme plus tôt. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Je crois aussi que tout est une question de moment. Quand l'élève est prêt, le maître apparaît.
((Regina Wong, Faites de la place, début))

#
[minimalisme][épure]
Ayant  simplement conscience que cette décision d'embrasser le minimalisme affectera toute votre vie. Vous reconnaîtrez la fausse vérité défendue par la société. Vous ne posséderez que des choses qui ont de la valeur pour vous, et vous apportent de la joie. Vous identifierez les idées qui vous empêchent d'avancer. Vous comprendrez les émotions qui vous entravent. Vous passerez votre temps avec des gens qui vous inspirent et vous soutiennent. Vous ferez l'expérience d'un mode de vie que vous n'auriez jamais cru possible. Votre vie sera remplie de sens, d'intentions et d'intensité. Vous inspirerez et encouragerez les autres à vivre libre. Vous simplifierez votre vie, dans presque tous les domaines. Vous transformerez votre vie pour plus de bonheur et d'épanouissement.
((Regina Wong, Faites de la place, #14))

#
[TP][épure][âge]
La vie, c'est ce qui t'arrive pendant que tu es occupé à faire d'autres plans.
((Regina Wong, Faites de la place, citant "Allan Sunder"? – ou John Lennon, dans sa chanson "beautiful boy"))

#
Faire le vide dans sa vie pour y vivre plus pleinement.

#
[STO]
Nous passons la plupart de notre temps dans un travail que nous n'aimons pas juste pour pouvoir acheter, et impressionner des gens, que nous n'apprécions pas vraiment.
(Regina Wong, Faites de la place, #19)

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(/\)[épure]
Le désordre, c'est ce qu'il y a entre vous et la vie que vous voulez mener.
(Peter Walsh, cité par Regina Wong, Faites de la place, #19)


#
[épure]
Le but ultime est d'être heureux et paisible dans l'espace que vous habitez. [  ]
Se débarrasser des affaires est donc la tâche la plus facile et la plus motivante quand on choisit le minimalisme. [  ] Une fois les affaires triées et l'espace dégagées, on éprouve un sentiment concret de liberté, de paix et de soulagement. Grâce à l'espace libéré, nous avons plus de place pour respirer, pensée et réfléchir. Nous pouvons écouter notre moi pour trouver la meilleure façon de vivre, de nous épanouir et de nous sentir heureux et serein. [  ] « N'ayez rien chez vous que vous ne trouviez utile ou beau » (William Morris).
(Regina Wong, Faites de la place, #23)


#
[minimalisme][fragmentage][bio-logique][jeûnage][ARG]
    Laissez l'énergie circuler.
    Toute matière est énergie. L'énergie est inhérente à toutes choses. Dans la philosophie chinoise, chi est le nom du souffle vital. Pour que les choses vivent, grandissent et s'épanouissent, il faut que le chi circule. Les blocages émotionnels et le désordre matériel bloquent la circulation du chi et engendrent mauvaise santé ainsi que stagnation ou mort des espaces, ce qui affecte à la fois l'épanouissement et la qualité de votre vie.
    Les Chinois pratiquent aussi l'art du feng shui, qui signifie littéralement « vent et eau ». Cette pratique vise à s'assurer que l'agencement physique des objets ne bloque pas la circulation de ces deux éléments et de leur énergie.
    La circulation libre et sans obstacles de l'énergie permet à la vie de conserver sa force et de se développer dans l'espace. Le minimalisme, en débarrassant notre vie du superflu, qu'il soit psychique, émotionnel ou matériel, est pertinent et bénénique pour la circulation d'une énergie abondante, ouvrant de nouvelles possibilités et un potentiel illimité.
    « Circuler est dans la nature de l'énergie : la circulation est I'autre nom de la vie. » (Banani RAY).
(Regina Wong, Faites de la place, #25)
+
Dégagez de l'espace pour que le chi puisse circuler et ainsi favoriser le calme.
(Regina Wong, Faites de la place, #32, 18'50)


#
[épure][minimalisme]
Pour ranger, il faut d'abord jeter. Ranger sans jeter revient à organiser l'accumulation. Au lieu de nous demander si nous avons besoin ou envie de chaque objet, nous devons décider s'il nous apporte de la joie. Cela rend l'exercice du tri beaucoup plus facile, simple et efficace.
(Regina Wong, Faites de la place, #28)
+
Vous devez d'abord trier avant de ranger, sinon le stockage finira par être de l'entassement organisé.
((Regina Wong, Faites de la place, #36, 7'))


#
[épure][minimalisme]
[  ] plus vite vous aurez achevé le tri de vos affaires, plus les résultats seront significatifs.
[-',-] … [-',-]
(Regina Wong, Faites de la place, #30)
+
[  ] menez voter tâche à terme le plus vite possible afin de profiter du bien-être intense que vous apportera le changement d'état d'esprit induit par cette transformation de votre espace.
(Regina Wong, Faites de la place, #30)


#
[épure][minimalisme][diét:éthique]
Garder des pièces propres et soigneusement rangées ne contribuent pas seulement à la rendre agréables, c'est aussi une façon de maintenir une certaine discipline. Une fois que vous aurez fait l'expérience d'une espace sain et soigné, charmant et calme, vous n'aurez pas envie de revenir au bazar.
(Regina Wong, Faites de la place, #32)


#
N'oublions pas que si nous n'achetons pas ce pull à « - 50% » nous économisons 100% de son prix.
(Regina Wong, Faites de la place, #32, 5'45)

#
[minimalisme]
Mieux vaut avoir une garde-robe moins foisonnante, mais remplie de vêtements que nous aimons et que nous portons régulièrement, comme si chacun d'eux était notre préféré.
(Regina Wong, Faites de la place, #32, 7')


#
[TP][minimalisme]
La quantité d'ustensiles, de vaisselle, etc., doit correspondre au nombre de personnes qui vivent dans la maison.
((Regina Wong, Faites de la place, #32, 10'50))
+
Avant, quand je partais en voyage, préparer ma trousse de toilette était source de stress. Depuis mon grand rangement, tout rentre dans une petit trousse. Je m'en sers aussi d'ailleurs chez moi, et je n'ai qu'à la mettre dans ma valise quand je pars.
((Regina Wong, Faites de la place, #32, 11'30))

#
[épure]![minimalisme]
Réduisez jusqu'à ce que vous sentiez le déclic.
((Marie Kondo, citée par Regina Wong, Faites de la place, #33, 19'))

#
[TP][méta][diét:éthique]
Il n'y a pas de durée juste, à consacrer à internet, cela varie d'un individu à l'autre. Pour constater que vous avez surfé bêtement, il suffit de voir comment vous vous sentez après. Quand cela m'arrive, je me sens toujours coupable d'avoir gaspillé mon temps, et un peu démoralisée parce que je n'ai rien tiré de concret de cette activité. À l'inverse, lorsque j'arrive à m'en tenir à des limites raisonnables, et que ma navigation a été consciente et délibérée, j'ai tendance à trouver que cette séance n'a pas été inutile et que j'y ai gagné quelque chose, que ce soit des échanges, des informations ou du divertissement.
((Regina Wong, Faites de la place, #34, 5'45))


#
« Vous n'avez pas besoin de plus d'espace, vous avez besoin de moins de choses. » (anonyme)
((cité par Regina Wong, Faites de la place, #34, 9'40))


#
[postsexuel]
… nus dans les "spa", saunas, hamamm… piscine… tout le monde est tout nu et ça ne pose de problème à personne… ils ont pas du tout sexualisé le corps. Pour eux, la sexualité du corps se fait dans l'intimité… alors que là tu es pas du tout dans un moment d'intimité. Là, tu te laves pour aller à la piscine…
(Affrenchie Blog - Les différences entre la France et la Suède, 4'25)

#
[neutralisage]
//
[postsexuel]

#
[neutralisage]
Le lagom. C'est très très important en Suède. En France on est plutôt très expressif dans nos émotions, dans nos sentiments, dans notre avis, dans ce qu'on pense, etc. [  ] En Suède, ça se fait beaucoup moins, et c'est pour ça qu'ils appellent leur art de vivre : le lagom. [  ] En gros, ça veut dire : jamais trop, jamais pas assez. Ils sont toujours au milieu, un peu, dans cette neutralité. [  ] Donc voilà. Il faut toujours être sur quelque chose de neutre. Jamais trop jamais pas assez.
(Affrenchie Blog - Les différences entre la France et la Suède, 7'50)

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[postmoderne][HN][otteur][otto]
Et puis arriva l’art du sampling. À savoir, faire du neuf avec du vieux, en utilisant un échantillon de musique dans une nouvelle création. Le sampling, sans qui ni hip hop ni trip hop n’auraient existé.
[  ]
Mais recontextualisons l’affaire. C’est en 1991 que Massive Attack, depuis Bristol (cité portuaire du sud-ouest de l’Angleterre ayant fait sa richesse grâce à l’exportation d’esclaves), lance la première bombe qu’on ne va pas tarder à appeler trip hop. Mélange de hip hop, d’electro, d’ambient, de soul et de jazz… pour faire court, « Blue Lines » débute avec ‘Safe From Harm’ sur une ligne de basse repiquée à Billy Cobbham. Dès le départ, donc, le sample est roi. Pourtant, la musique est on ne peut plus moderne. C’est la magie de l’affaire: le sampling permet de faire du neuf avec du vieux. En clair, c’est du post-moderne!
[  ]
C’est tout l’art du sampling. Post-moderne, on vous dit!
(Didier ZACHARIE, http://blog.lesoir.be/frontstage/2012/03/24/a-qui-est-la-chanson-portishead-vs-tricky-vs-isaac-hayes/)
+
#
[  ] par le biais de citations extraites [  ]. C'est formidablement bien fait : les collages sont invisibles et l'on ne parvient absolument pas à distinguer les différentes strates du récit ni à nettement identifier les rapports qu'elles peuvent entretenir les unes avec les autres.
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices [avec Roger-Michel Allemand], p.123)
+
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[esth:éthique][TP]
Le groupe [Portishead] se forme en 1991, lorsque Geoff Barrow rencontre la chanteuse Beth Gibbons. Ils forment un duo et choisissent pour nom celui de la ville côtière dans laquelle a grandi Geoff Barrow : Portishead dans le Somerset, à 20 kilomètres à l'ouest de Bristol. Ils enregistrent leurs premiers titres aidés par le guitariste Adrian Utley, venu du jazz, et d'un ingénieur du son, Dave McDonald.
L'orientation musicale de Barrow est liée à ses différentes expériences en studio. Il a notamment travaillé en tant qu'assistant au studio d'enregistrement Coach House Studios, durant l'enregistrement de l'album Blue Lines de Massive Attack. Sa technique de production, non conventionnelle à l'époque, se base sur des enregistrements bruts qu'il enrichit avec des effets et des échantillons.
[  ]
Le style du groupe est caractérisé par des rythmes hip-hop ponctués de scratch, la voix tourmentée de Beth Gibbons qui évoque Billie Holiday et une ambiance cinématographique. Le groupe incorpore dans sa musique des samples, des ensembles de cordes, et des guitares saturées.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Portishead_(groupe))


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[esth:éthique][goût]
Portishead (somptueux) n'a pas la rage (qui va toucher la mienne) de Tricky (de Pre-millenium tension).



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[bio-logique][éco-logique][épure][DTO][minimalisme][no effort]
Vous avez compris que le corps se détoxifie par nature. [  ] La détoxification suivie de l'élimination, c'est le processus naturel de tout organisme pour se débarrasser de ses déchets. [  ] Je me suis détoxifié ? Non, t'as fait du tout. Tu as arrêté d'empêché une processus naturel, tu as arrêté d'empêcher la détoxification. [  ] Pour se détoxifier, il suffit de : laisser faire. [  ] Donc, ça va passer par s'assurer que le foie fonctionne bien, mais avant tout, quel est le premier principe de la détoxification ?  C'est, comme je vous l'avais dit, c'est quatre facteurs de dépense énergétique dans le corps : la digestion, l'agitation mentale, l'action motrice, et, enfin, la détoxification, qui est un peu le parent pauvre, qui vient si les trois autres n'ont pas pompé toute l'énergie. Eh bien, la règle d'or pour permettre à un corps de se détoxifier, c'est : minimiser les trois premières dépenses : minimiser la dépense digestive, minimiser la dépense par la cogitation, minimiser la dépense par l'activité motrice. [  ] C'est, dans l'absolu : s'abstenir. Et ça, c'est incroyable à quel point on nous a lavé le cerveau, pour que nous croyions en permanence que la solution vient de l'extérieur. Que pour se détoxifier il faut un régime particulier, pour guérir il faut un remède particulier ou un thérapeute en particulier [  ]. Mais tout est là ! La détoxification elle est là. Quel que soit ton état de santé, à partir du moment où tu vas libérer de l'énergie pour la détoxification, elle va se faire.
[  ]
Quand on parle d'alléger la charge digestive, le jeûne, c'est l'allègement maximal ; ensuite, les jus sont un allègement extrême de la charge digestive, puisque c'est quasiment prédigéré. Le travail de séparation des nutriments de la cellulose est déjà fait. [  ] Et puis, si tu te mets à manger des fruits et des légumes, la charge digestive est un peu supérieure et elle reste encore très très faible, et tu vas être automatiquement en détoxification. La détoxification en tant que telle, c'est pas compliqué, il suffit d'alléger. Il suffit de laisser de l'énergie pour ça. [  ] Et la règle, elle est simple : arrête d'en rajouter, et laisse le corps faire, laisse-lui de l'énergie.
[  ]
La deuxième phase, c'est l'élimination. [  ] qui consiste à faire sortir les déchets par ce qu'on appelle les émonctoires : les reins, les intestins, la peau, les poumons, en particulier. [  ] Les principaux émonctoires, ce sont ces quatre-là. Et ça, ça va être très important parce que la détoxification consiste à mobiliser les déchets de l'organisme, et les remettre en circulation dans les fluides (le sang et la lymphe). Mais si on ne peut pas les évacuer, [  ] ils vont commencer à saturer le milieu lympathique, puis après le milieu sanguin, et [  ] on en arrive à avoir énormément de symptômes [  ], et la plupart du temps [  ] une crise de détoxification, en fait c'est une différence de rythme entre le rythme de la détoxification et le rythme de l'élimination. Si les deux se font au même rythme, ou que l'élimination est plus efficace encore que la détoxification, il va pas y avoir de symptômes. [  ]
Mais alors, comment on peut activer l'élimination ? [  ] Leur ficher la paix [au émonctoires], les laisser tranquilles, les laisser se reposer de temps en temps. [  ] Et faire une pause. [  ] Le jeûne est la véritable panacée. [  ] La façon absolue de permettre à une corps de se réparer, c'est de lui faire confiance. [  ] Et ça ne peut pas ne pas fonctionner, ça ne peut pas ne pas se réparer.
[  ] Alors on ne peut pas jeûner tout le temps. Alors, [  ] à côté de ça, il y a avoir des pratiques qui vont permettre de soutenir l'élimination, soutenir la détoxification. Or, soutenir la détoxification, c'est simple : tout ce qui va aller dans le sens de nettoyer le foie, aider le foie à se nettoyer. Tous les principes actifs qui vont être présents dans nombre de fruits et de légumes vont être excellents pour permettre au foie de se détoxifier. [  ] Et donc, une fois que lui-même est détoxifié, il va pouvoir détoxifier l'organisme.
(Thierry Casasnovas - détox, 0'15)
+
Merleau-Ponty : si on pouvait voir l'espace entre les arbres comme… un espace plein…
+
La cure de détoxination. Si la vitalité est suffisante, c'est toujours le premier choix du naturopathe. La « détox » répond au besoin de supprimer les surcharges et toutes les toxines indésirables qui viennent de l'extérieur, les différentes pollutions de l'air, de l'eau, des aliments… L'organisme produit également lui-même des toxines (des acides organiques, des produits de fermentations intestinales…).
Mise en place d'une durée minimum d'un mois, cette cure s'appuie sur sur trois temps :
1. Adoption d'une alimentation la plus naturelle possible, pour fermer la porte des surcharges. [  ] On peut [  ] des jeûnes.
2. Mise en place de techniques de drainage pour soutenir l'élimination des toxines du corps. [  ]
3. On se relaxe ! L'activité mentale consomme une grande quantité d'énergie, qui n'est plus disponible pour le reste du corps [  ].
 [  ]
L'énergie qui n'est pas utilisée pour digérer [[ou cogiter]] est disponible pour le reste de l'organisme, qui corrige les dysfonctionnement.
( Anne-Claire Meret et Anne-Marie Narboni, La naturopathie pour les nuls, vite et bien, p.80-81)
+
#/<.
On ne répare pas une voiture en roulant. (Mais au repos.)


#
[bio-logique][épure][minimalisme][taisage][jeûnage]
L'aspect du monde pour nous serait bouleversé si nous réussissions à voir comme choses les intervalles entre les choses – par exemple l'espace entre les arbres sur le boulevard – et réciproquement comme fond les choses elles-mêmes – les arbres du boulevard.
(Maurice Merleau-Ponty, Le cinéma et la nouvelle psychologie, p.7 ou 8)



#
[QLPARG][ARG][brachy-logique]
Avertissement.
Je présente ici de manière assez succincte le résultat de recherches entreprises depuis plusieurs années – recherches d'ordre philosophique [  ].
(Clément Rosset, L'objet singulier, "avertissement")


#
[noirage][philosophie][autophilosophe][cosmo-logique][défausophie]
Je présente ici de manière assez succincte le résultat de recherches entreprises depuis plusieurs années – recherches d'ordre philosophique, n'impliquant à ce titre aucun intérêt d'ordre moral, politique ou social. Cette précision préliminaire est rendue utile par la confusion aujourd'hui fréquente entre les enjeux de la philosophie et ceux de l'histoire, et l'habituelle réduction qui s'ensuit des premiers aux seconds. Confusion qui entre déjà un peu, comme on le verra, dans mon sujet : l'intérêt moderne pour l'historicité du réel étant un indice parmi d'autres de la difficulté qu'on éprouve à prendre en considération le réel tout court. Cette peine n'est d'ailleurs pas sans excuses, le réel étant, de par sa constitution singulière, celle de toutes choses qui offre le moins de prise naturelle à la considération.
(Clément Rosset, L'objet singulier, "avertissement")
+
Cf. ma critique de cette courante critique/déploration du monde qui prend soin de ne pas remonter pas à la source de celui-ci, elle, anhistorique, la vie. Exemple : "ce monde est trop dur", "ne pas mettre un enfant dans ce monde", etc.


#
[âge]
Littéralement, la vie est le début de (la) vieillesse.
Littéralement, la vie est le début de vieillir.
Vie(illir).
La vie est le début de vieillir.
La vie est au début de vieillir.



#
[programme]
Quand on dit "on a fait des enfants". Attends. Tu comprends quoi que ce soit, toi, à la façon d'élaborer un enfant ? Tu peux pas faire un brin d'herbe, tu peux rien faire. Le mental humain est prompt à s'enorgueillir, finalement, en disant "ouais, j'ai fait des enfants", "je me suis détoxifié", non, t'as rien fait du tout.
(Thierry Casasnovas - détox, 1:00)


#
[éco-logique][cosmo-logique]
[  ] Voilà l'intelligence : comprendre que nous faisons partie d'un tout.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #84, 0'10'')

#
[éco-logique][
Être écologiste, c’est être une note qui résonne aussi juste que possible dans l’harmonie, en partant du respect absolu de la vie mais aussi du respect de soi.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #91)

#
[moyenhomme]
Les humains ne parviennent pas à sortir des limbes de toutes les peurs qui les font sans répit se jeter les uns contre les autres [  ].
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #106))

#
[neutralisage][posthumain][programme]
[  ] l'homme dit « avancé » avance en réalité vers sa propre négation.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #107))

#
[DTO][politique][TP]
Je suis devenu [  ] un objecteur de croissance [  ].
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #115))

#
[minimalisme ]
Toute notre société de consommation est construite sur la frustration programmée, incompatible avec la satisfaction à laquelle nous aspirons tous.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #134))
+
#
[minimalisme ]
L'insatiabilité est le moteur subliminal. [  ] un univers sans joie où le superflu excède considérablement le nécessaire.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #135))
+
#
[minimalisme ][épure]
Nous donnons très peu de place à ce qui est indispensable, et nous ne mettons aucune limite au superflu.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #140))


#
[minimalisme ][politique]
La modération est beaucoup plus puissante que les multinationales. Si nous étions tous modérés, les multinationales auraient du souci à se faire, car nous les alimentons par nos excès.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #140)

#
[minimalisme ][politique]
Ce que nous appelons aujourd’hui économie n’en est pas une.
(Pierre Rabhi, interview dans Le Temps, "Pierre Rabhi: «Richesse suprême, la joie, ne s’achète pas»", https://www.letemps.ch/culture/pierre-rabhi-richesse-supreme-joie-ne-sachete)

#
[STO]
Au sein de la modernité, le travail mobilise autant qu'il immobilise.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #155))

#
[STO]
Comment ne pas douter d'une civilisation qui a fait de la cravate le nœud coulant symbolique de la strangulation quotidienne ?
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #160)

#
[STO]
Quelqu'un qui doit  donner sa vie contre un salaire est un esclave. Sauf si ce qu'il fait l'accomplit.
((Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #161))

#
[physio-logique][défausophie][programme]
Il n'y a pas de pire esclave que celui qui se croit libre.
(Pierre Rabhi, La puissance de la modération, #162)
//
Spinoza


#
[1976][âge]
« Chill on the hollow ponds
Set sail by a kid
In the heat wave that hit us all
1976 [  ] »
(Damon Albarn, in Everyday Robots, "Hollow Ponds")
+
Traduction approximative ? :
Se détendre sur les étangs creux
Embarqué par un enfant
Dans la vague de chaleur qui nous frappe tous
1976



#
(AF)!
[TP][projet autobiographie audiovisuelle des gens]!!
C'est une histoire. [  ] mais les histoires de tout le monde sont intéressante. Je pense que si chaque personne écrivait son autobiographie correctement, elle serait intéressante, tu vois ? On ne lit que celles des gens célèbres. Alors qu'en réalité,  si on s'intéresse à celles de n'importe qui, de sa mère, les gens ont des histoires incroyables.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 2')


#
[minimalisme]
Avoir plus qu'assez, c'est s'embarrasser.
((Regina Wong, Faites de la place, #36, 1'10))


#
[minimalisme]
Nous avons tendance à accumuler parce que, à un certain niveau, cela nous aide à nous sentir prémuni, protégé ; [  ]. Cependant, le plus souvent, nos pires craintes ne se matérialisent pas et nous nous retrouvons avec trop de choses sur les bras. [  ] Sans nous en rendre compte, nous nous accrochons souvent à des objets juste « au cas où ». [  ]
((Regina Wong, Faites de la place, #36, 1'50))
+
Nous achetons des choses « au cas où », et très souvent nous ne savons même pas que nous avons déjà les mêmes, parce que nous ne distinguons plus ce que nous possédons à cause du bazar dans lequel nous vivons. D'où l'importance de faire de l'ordre et de ranger les choses à leur place.
((Regina Wong, Faites de la place, #36, 5'30))


#
[minimalisme]
J'achetais des tas de choses, que j'accumulais pour une occasion spéciale, ou le jour où j'aurais la maison de mes rêves. Mais j'ai fini par réaliser qu'en me projetant dans un avenir aussi indéterminé, je m'empêchais de vivre au présent.
((Regina Wong, Faites de la place, #36, 5'))


#
[minimalisme][créage]
Il est inutile de s'accrocher à quelque chose juste parce que vous y avez investi du temps et de l'argent par le passé, alors que cela n'apporte rien à votre vie actuel.
((Regina Wong, Faites de la place, #36, 6'40))


#
[minimalisme]
D'autres choisissent de pratiquer le système 1 contre 1, qui consiste à se débarrasser d'un objet avant de pouvoir en acheter un autre, afin de maintenir leurs biens matériels à un niveau constant.
((Regina Wong, Faites de la place, #36, 7'30))


#
(AF)
Procrastination.


((Regina Wong, Faites de la place, #36, 9'))



#
[musique][détail]
Je pense qu'au fur et à mesure, j'au un rapport de plus ne plus intense avec la musique.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 4'20)

#
[taisage][simplexité][symplicité]
Il [Richard Russel] a très peu parlé, mais tout ce qu'il disait c'était, mais… comme une flèche au milieu de la cible, quoi. C'était très juste. Dès qu'on l'a vu, on s'est regardé, on s'est dit : c'est lui.
(Ibeyi, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 8')


#i
Abrégé/Abréger de philosophie
Sous-titre :
Abréger de
Formules de
Philosophie de
Otto Karl












2019 08 15

#
[rappel][éco-logique]
[Montesquieu : ] « Un homme d'esprit se crée, à chaque instant, sur le besoin actuel ; il sait et il sent le juste rapport entre les choses et lui. »
(Philippe Sollers, in La guerre du goût, "le goût des classiques", p.573)


#
[musique][Pour Judicaël]

Terre qui nous a faits
Ces errants que tu portes,

Incertains du local,
Incertains du parcours,

Pour savoir qui nous sommes,
Nous essayons le chant,
[  ]
(Guillevic, Sphère, p.138)



#
[esth:éthique]
Le ton de Guillevic hélas un peu pathétique, solennel.


#
[politique][philosophie]
Nous aurions la puissance
Et celle de n'en pas user.
[  ]
(Guillevic, Carnac, p.154)


#
[noirage]
Nous n'avons de rivage, en vérité,
Ni toi ni moi.
(Guillevic, Carnac, p.157)
//
Mon projet : [allô]/[à l'eau]
Ma [parabole] !

#
[noirage][parabole][allô]
Rivés à la mer sans rivage.
Sans autre rivage qu'à la mer.
À la mer, sans rivage – qu'à la mer.
À la mer. Sans rivage. Qu'à la mer.


#
J'ai un respect immense pour [  ] les maîtres, dans leur art. Vraiment un respect immense.
(Lisa-Kaindé Diaz, Clique Tv - Clique x Ibeyi, 18'30)

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[multimédia][postmoderne]
Lisa-Kaindé Diaz – Nous, on voit pas de différence [entre la musique jouée par des musiciens et la musique jouée par des machines]. Au contraire, plus tu mélanges et plus tu mixes les deux, mieux c'est.
Naomi Diaz – Oui, nous on aime les mélanges. En tout. C'est mieux. Et puis nous, il y a des deux, sur scène. [ ] Il y a de l'électro et il y a du bois !
(Lisa-Kaindé Diaz, Clique Tv - Clique x Ibeyi, 19'20)



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[bio-logique]
Le jeûne intermittent, c'est la bohème, « la bohème, nous ne mangions qu'un jour sur deux », comme chante Aznavour.


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[âge][pionnier][maudit][centre]
Car évidemment, ce qu'on pense ne pas être là est en réalité toujours là. Les gens disent que la musique n'est pas ci ou ça. Elle l'est, c'est juste qu'ils ne l'entendent. les gens vieillissent et regrettent la musique des années 70 ou 80. En vrai, une grande partie était de la merde, et il y avait un petit fil de génie. Et ce petit fil continue de s'étendre. Peut-être que ces gens ne voient plus le fil, mais il est toujours présent. Les charts sont toujours aussi merdiques, mais il y a un fil de génie.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 9'30)


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[HN]![multimédia]
Je pense que les fans de Hip-hop plus âgés ont du mal avec le rap actuel car il est moins axé sur les paroles. Maintenant, les paroles font plutôt partie de la texture et du son. [  ] Je suis  un amateur de paroles, j'adore ça. J'ai toujours écouté les paroles de très près. mais je trouve que cette façon de faire est tout aussi passionnante. Il y a bien sûr des paroles toujours excellentes dans le rap. Mais il y a d'autres façon de faire maintenant et ça crée de nouvelles opportunités.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 10'40)



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[multimédia][HN][âge]
Le grime [« raclure » en anglais] est un genre musical ayant émergé à Bow, Londres, au Royaume-Uni, au début des années 2000 principalement influencé par le UK garage, drum and bass, hip-hop et dancehall. Les pionniers de ce genre incluent Dizzee Rascal, Wiley, Skepta, parmi d'autres.
[  ] incorporant les éléments sonores de la dance et de l'electro. Cela a indiqué le déclin du UK Garage pour des musiques house plus sombres et bruitistes.
Dizzee Rascal et Wiley sont les premiers artistes du genre à se populariser auprès du grand public dès 2003-2004, grâce à leurs albums Boy in da Corner et Treddin' on Thin Ice respectivement.
[  ]
Le grime, cependant, est influencé par de nombreux autres aspects culturels et reste underground malgré sa popularité grandissante. Le grime est reconnu comme un style musical innovant et créatif.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Grime)



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[physio-logique]
Mon corps et moi sommes soudés.
Esprit et corps sont soudés.
Même en désaccord, désaccordés, esprit et corps sont soudés.

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[physio-logique]
Je suis mon corps.
Mon corps ne me suit pas toujours, mais je suis mon corps.
Mon corps ne me suit pas toujours, mais (moi) je le suis.


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[bio-logique]!

(https://www.alternativesante.fr/candidose/la-candidose-chronique-une-maladie-insidieuse-et-mal-diagnostiquee) ***
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Les symptômes de la mycose digestive sont des difficultés à avaler, des troubles de l'alimentation, des douleurs à la déglutition, lorsque l'infection prédomine sur le tube digestif haut, c'est-à-dire bouche, œsophage et estomac. Parfois des troubles du transit sont présents lorsque l'atteinte est intestinale (ballonnements, diarrhées). On peut également observer une atteinte de la muqueuse anale qui est rouge et inflammatoire. Des démangeaisons sont aussi observées. Lorsqu'elle est sévère, la mycose digestive peut provoquer une perte de poids et une grande fatigue, accompagnées de vertiges.
(https://sante.journaldesfemmes.fr/quotidien/2514913-mycose-digestive-candidose-intestinale/)
+
!!
 Candidose : la liste complète des symptômes possibles

(https://www.candidaalbicans.net/candidose-symptomes/)




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[âge]
Mouloud Achour  – Tu es dans cette industrie [musicale] et tu vois les gens aller et venir, et aller du haut vers le bas et vice versa. Quel est le point commun chez ceux qui ont réussi à rester ?
– Ça a beaucoup à voir avec l'ouverture d'esprit. Il faut être ouvert à ce qu'il se passe. Tout à l'heure, tu as parlé de ceux qui disent que le rap, avec l'Auto-Tune, etc., n'est plus ce qu'il était. Je pense que voir les choses de cette manière ne peut que te freiner.
En même temps, il faut coupler cette ouverture avec la force de tes/ses convictions et de ton/son caractère. En fait, il faut concilier de la grande certitude – tu le sais sûrement – avec de la grande incertitude. Je pense que ce sont les deux choses. Il faut accepter la nature incertaine des choses, tout en ayant une certitude de qui on est et ce qu'on fait.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 18'40)


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[TP][karl]
S'il y a un mot pour te définir selon moi, c'est "mix", car un bon morceau est un bon mix,  et une bonne vie est un bon mélange entre sa passion et du travail assidu. Tu as toujours été comme ça. Tu n'as pas mené la vie rock'n'roll, folle et pleine d'alcool et de drogues [sic].
(Mouloud Achour, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 19'20)


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[bio-logique][diét:éthique]
– Ce n'est pas si pertinent que ça, finalement. ce qu'on mange ou boit… La musique est bien plus importante que ça.
– Oui. C'est ce que je voulais entendre. Je m'en fiche, tu peux prendre des drogues si tu veux, ce n'est pas mon problème. Je veux juste que tu bosses ! [  ] Et pouvons nous parler des deux années que tu as passés dans une chambre d'hôpital ? [  ]
– J'avais une maladie qui s'appelle le syndrome de Guillain-Barré. C'est une infection post-virale où le système immunitaire attaque le système nerveux et tout s'arrête. [ ] Au bout d'une ou deux semaines, tout s'arrête.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 20'15)


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[TP][otto][perfectionnage][simplexité][no effort][fragmentage]
– [  ] On a dû passer par énormément de versions pour en arriver là.
– Comment ça se passe quand tu passes 2 ans sur un même morceau ? Tu les réécoutes tous les mois, en te répétant qu'il n'est pas assez bon ?
– Il est très important de travailler quand on est inspiré. De travailler sur la bonne chose au bon moment, quand tu sens vraiment le truc. Sinon tu peux t'épuiser. Donc il faut avoir le bon feeling. C'était mon cas pour cet album. Je m'étais dit que je prendrais le temps qu'il faudrait.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 27'40)



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[amphibo-logique][ARG][pop][pionnier]
"Blond" est un chef d'oeuvre. Il se démarque de tout autre album. Il a abandonné les structures conventionnelles utilisées dans les chansons. C'est extrêmement difficile de faire ça et de créer quelque chose d'aussi agréable à écouter. [  ] Il propose une expérience différente, avec des mélodies et des chants incroyables. Ses paroles sont très obliques et riches de sens. N'importe qui peut l'écouter. C'est de la musique pop extraordinaire avec une profondeur incroyable. [  ] Il est incroyable. Franck [Ocean] est un artiste comme on n'en voit qu'un dans sa vie. [  ] Il fait des choses différemment et instinctivement. Mais il a une approche très intelligente envers tout. Quand on le voit sur scène, la façon dont il est filmé et comment il apparaît sut sur l'écran… Ça n'a encore jamais été fait de la sorte. Donc j'ai le sentiment qu'il fait des choses que personne d'autre n'a fait, encore et encore, à de petites et grandes échelles. C'est une grande inspiration pour tout le monde.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 29')
//
Chen Tong : Robbe-Grillet… inventé une nouvelle façon de faire des chaussures…)


#
[minimalisme]
Notre label [XL Recordings] signe très peu de choses et sort très peu d'albums.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 32'20)
// Éditions de minuit.

#+
XL Recordings est un label indépendant anglais, propriété de Richard Russell, filiale depuis 1989 de Beggars Banquet Records. XL Recordings sort assez peu d’albums par an, mais collabore avec de grands nom dont Adele, The Prodigy, Beck, Radiohead, The White Stripes, Dizzee Rascal, M.I.A., Vampire Weekend, The Horrors, Electric Six, The xx, Gil Scott-Heron, Jai Paul, Tyler, the Creator, Sigur Rós, Peaches, SBTRKT, Sampha et FKA twigs.
En 2005, le contrat qui liait Radiohead avec EMI a pris fin. Le groupe en a gardé une grande méfiance envers les labels, et semblait même tenter de s’en passer définitivement.
En juin 2006, Thom Yorke sort son premier album solo « The Eraser » et il choisit XL Recordings comme label. En 2007, Radiohead entame des négociations avec le label, et en octobre, leur septième album [In Rainbows] sort chez XL Recordings. C’est le début d’une belle collaboration.
(https://www.radiohead.fr/xl-recordings/)

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[éco-logique][pour l'art rencontre]
_ Comment tu choisis ?
– [  ] Notre label [XL Recordings] signe très peu de choses et sort très peu d'albums. J'ai tendance à croire que les choses qui doivent se passer finissent par se passer. Comme pour toute collaboration, il faut permettre aux choses de se produire.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 32'20)


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[diét:éthique][maudit][centre]
Ce n'est pas le nombre de clics [[dont il bénéficie/qui le gratifient]] qui va te faire découvrir l'artiste le plus innovant ou inspirant. C'est McDonald's qui vend le plus de nourriture, mais ce n'est pas la meilleure à manger.
(Richard Russell, Clique TV - Clique x Richard Russell : a music masterclass with the head of XL Recordings, 32'40)


#
[bavardage]
[   ]
Now I'm a novel made resourceful
I start a chain with my thought
Talk is cheap, my darling
[  ]
(Chet Faker, "Talk Is Cheap" [chanson])
+
Traduction (google) :
Maintenant je suis un roman plein de ressources
Je commence une chaîne avec ma pensée
Parler n'est pas cher, ma chérie


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[àmouréinventer]
Il y a les coeurs de cerises et les coeurs de raisins, gros coeur unique (qui s'épanouit en duo/paire), et coeur multiple (qui s'épanouit en grappe.)
[Puis, formulation aidée ensuite par l'article "Cnews" ci-dessous. Par hasard. Sérendipité.]
Comme les fruits, il y a les coeurs à noyau(x) et les coeurs à pépins.
Il y a les coeurs à noyau et les coeurs à pépins.
Il y a les gros coeurs uniques et les petits coeurs multiples : les coeurs à noyau et les coeurs à pépins.
Il y a les coeurs à noyau (gros coeur unique) et les coeurs à pépins (petits coeurs multiples/dispersés).



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Quel est le fruit le plus riche en sucre ?
Le fruit le plus sucré de la planète est… la datte. Même à l’état de fruit frais, elle contient en effet en moyenne 27 grammes de fructose et de glucose mêlés pour 100 grammes de fruit. Cela représente un taux de sucre presque deux fois plus élevé que celui des autres fruits les plus riches. Les dattes peuvent même être confites dans leur propre sucre, forme sous laquelle elles sont le plus connues. Se classent ensuite le raisin, la cerise, la figue et la banane, comprenant chacun de 15 à 20 % de sucre. Ils précèdent les fruits à noyaux et à pépins, comme les pommes, les prunes ou encore les poires, qui ne contiennent que 10 à 15 % de sucre. Enfin, les fruits considérés comme les moins caloriques sont les agrumes (orange, citron) ainsi que les fruits rouges (fraise, framboise). Ils ne sont composés que de 7 à 10 % de sucre.
(CNEWS, le 25/04/2016, https://www.cnews.fr/racines/2016-04-25/quel-est-le-fruit-le-plus-riche-en-sucre-728025)


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[minimalisme][épure]
Autant le dire d'entrée : Frank Ocean je n'y croyais pas une seule seconde. J'avais tenté Channel Orange à sa sortie, album au succès planétaire, tant chez les critiques que du côté du public, et j'en étais ressorti dubitatif, avec le souvenir d'un chanteur relativement médiocre multipliant les feats et les interludes sur des instrumentations surchargées (comme d'habitude dans les productions RnB).
[ ]
Pourtant Blonde se distingue très nettement de la masse des albums du genre : là où la plupart des autres concurrents (comme lui-même le faisait avec Channel Orange) appellent l'exubérance de leurs vœux, la myriade d'instruments, les arrangements luxuriants, la prod ultra-léchée ; Frank Ocean en 2016 sort un disque de RnB... nu. Dépouillé, lo-fi. Il en fallait des bollocks, après l'esbrou-... pardon la riche diversité de CO pour débarquer avec une démarche aussi opposée. Et ma foi, c'est là que Frank Ocean aura fait ployer Wazoo. Car pour peu qu'on s'investisse vraiment dans Blonde au delà de son uniformité première, on comprend qu'il s'agit de la meilleure chose qui aurait pu arriver au chanteur. Alors que se dessinent petit à petit les traits de ces puissantes compositions, le dénuement de l'album se met à fonctionner comme un miroir, un qui reflète l'image de nos propres attentes en total décalage avec ce que propose Blonde. Miroir qui est pour moi devenu celui de la rédemption.
Ce vide qui m'ennuyait n'était que le résultat de cette épure improbable du genre, nécessitant un temps d'adaptation avant d'accepter la beauté de tout ce qui se déroulait en contrebas. Frank, pour donner chair à ses morceaux, ne prend que ce qui est nécessaire, pas plus. Pour "Solo", un orgue sera suffisant pour accompagner son chant gospel, un petit sifflement, des petits effets astraux discrets. "Ivy" se parera simplement de deux guitares rythmiques discrètes, très dream-pop, c'est à peine si on entendra les percussions de "Skyline To" et un petit drone qu'accompagne un doux synthé aux allures de theremin. "White Ferrari", avec son drone d'une improbable tendresse qui vient laisser la place à une simple guitare acoustique, ressemble à ce que Phil Elvrum des Microphones ferait s'il s'était mis au RnB (le morceau est d'ailleurs une sorte de reprise de "Here There & Everywhere" des Beatles). Je pourrais continuer mais ce serait laborieux, à chaque fois le strict minimum est utilisé pour faire exister la composition. Et ça fait un bien fou ! Blonde est tellement reposant, il n'a pas besoin d'exploser dans tous les sens et de risquer l'indigestion pour laisser luire sa beauté tranquille, intime. Et dès qu'un instrument rentre en scène, son apparition est d'autant plus forte qu'elle émerge d'une ascèse ; chaque arrangement est un petit événement en soi. Ainsi en comparaison un morceau comme "Nights" qui change au moins trois fois de direction, passant d'un étrange accompagnement de deux guitares et d'un beat discret à l'arrivée d'une vague synthétique mélancolique enveloppante et d'un beat plus soutenu avant de s'engouffrer dans un arpège de guitare qui transitionne presque sans prévenir vers un pont introspectif aux instrus spectrales qui s'achèvera dans une reprise apaisée de la ritournelle du refrain. Malgré tout ce qui se passe sur ce morceau, malgré l'ascenseur émotionnel qu'il procure, l'humeur reste sereine. Il me semble que c'est cela qu'on appelle la force tranquille.

Il y a une autre raison pour laquelle cette approche fonctionne si bien : depuis Channel Orange la voix de Frank a pris son envol. Son chant est bien plus confiant, ses envolées dans les aigus sont bien plus maîtrisées qu'auparavant. Son spectre vocal s'est considérablement développé, lui autorisant une palette d'émotions bien plus large. Il est désormais tout à fait capable de tenir quasiment à bout de voix la plupart de ses chansons ; et c'est ce qu'il fait, avec goût, sur l'intégralité de Blonde. Ça ne l'empêche pas pour autant de barder régulièrement sa voix d'effets divers ; autotune certes (l'utilisation qui en est faite est assez subtile), mais surtout des changements brusques de registre, lui faisant gagner une à deux octaves brusquement pour un rendu à l'hélium (comme sur "Nikes" et la fin de "Ivy").
[  ]
[  ] les interludes pas toujours nécessaires. Bon il faut bien admettre que dû à la nature épurée et la narration évocatrice de Blonde ceux-ci s'insèrent bien mieux dans la tracklist que ceux de Channel Orange, surtout "Good Guy", mais certains finissent par être lourdingue à la réécoute [  ]
il fallait vraiment oser Blonde, oser cette remise en question artistique d'une part, et d'autre ce pavé humble dans la mare d'un genre qui a intérêt à y voir une porte possible vers le salut, qui ferait bien de la jouer comme Frank. C'est à dire faire un pas de côté, se poser, prendre du recul, et méditer un peu.
(X_Wazoo, http://www.xsilence.net/disque-10074.htm)
+
Au début des années 2000, l’industrie musicale a baptisé r’n’b tout ce qui s’apparentait à de la musique afro-américaine disposant de refrains chantés. C’était enterrer bien vite ce que l’on appelait 30 ans plus tôt le rhythm n’blues - dont ce sigle est issu - mais cela masquait surtout mal la logique qui a conduit à étiqueter le genre : alors que le rap avait gagné la partie auprès des jeunes classes populaires, cet ersatz de rhythm n’blues mal gaulé n’était qu’une tentative poussive de la part des labels de rap pour emporter l’adhésion d’un public féminin jusque là copieusement ignoré – on est alors en pleine ère gangsta rap.
Ont alors fleuri, au milieu du rap le plus sauvage, les refrains sucrés de jeunes fleurs dont les courbes étaient mises en avant bien plus sûrement que la voix, affublées du délicat sobriquet de "pute à refrain" par ces mêmes cyniques qui les avaient invitées (ne riez pas, la superstar Rihanna a débuté ainsi). Succès : ces "putes à refrain" ont entamé des carrières solo, forçant le règne de ce r’n’b passif, élevant d’insupportables feulements au rang de norme, tandis que les garçons s’y essayaient aussi, miaulant et gémissant, les noix vraisemblablement coincées dans la porte. Mais l’accident était nécessaire à la mutation de l’espèce. A New York, à Atlanta, à Londres et Tokyo, une poignée de génies maîtrisant la musique au-delà de cette culture commerciale en a livré des versions imprévues : D’Angelo, Mary J. Blige, une jeune Beyoncé sous la coupe d’un électronique daron, les Soulquarians et Raphael Saadiq, accouchant en chœur du rap fragile de Drake, du désespoir bétonné de The Weeknd (et, non, pas DVSN ni Anderson.Paak, lequel n’est que relecture faiblarde de D’Angelo). Et, depuis que Odd Future a surgi du néant, Frank Ocean, qui défouraillait en 2012 Channel Orange, force expérimentale, souffle brut et clair cuirassé d’électronique. Un plain-chant économe, sobre, beau.
[   ]
[  ] Il n’y a pourtant ici [Blonde] ni l’expérience rondement menée de "Pyramids" [in Channel Orange], ni la beauté solaire de Novocane pour faire grimper le thermomètre mais la formule prend car l’effet surgit d’une façon étonnante : Blonde happe sans en faire trop, ne taille aucun refrain évident, aucun couplet simple mais tisse de longues toiles ; une œuvre dont les reliefs ne sont ni évidents ni bêtement beaux.
Il n’y a d’ailleurs pas vraiment de refrain ni de couplets ; juste des nappes, des versets en tartines et une beauté qui se joue sur le long terme… Et il demeure, en bout de course, la chaleur des nappes et le chant azimuté, cet alliage de vocalises altérées, bidouillées, parfois serties d’un rap âpre qui évoque le texte de Sage Francis et ces malaises de gamins mal dans leur cour d’école, repeintes de rythmiques qui tiennent plus de la pop d’il y a 5 ans que des cliquetis sans âme du r’n’b actuel.
[  ]
Un disque long, lent et abouti mais paradoxalement chiant. On attend le DJ capable d’en tirer un mix de quelques minutes qui serait, à coup sûr, un chef d’œuvre.
(Thomas Blondeau, Les inrockuptibles, 23/08/16, https://www.lesinrocks.com/2016/08/23/musique/musique/pourquoi-le-nouveau-frank-ocean-est-a-la-fois-brillant-et-penible/)


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[téléchargement]
http://wesaiddestroy.blogspot.com/2011/01/broadcast-tender-buttons.html
Tout :
http://www.surreptitiousmusic.com/YSI/BROADCAST/
The Jesus Lizard
http://noiseneverends.blogspot.com/2018/01/the-jesus-lizard.html
Yo La Tango
http://jackoldpunk.blogspot.com/2016/08/yo-la-tengo-discografia-completa.html
Beach House :
http://pintura-verde.blogspot.com/2013/02/beach-house-discografia-mf.html
+ http://serialex.blogspot.com/2018/04/beach-house-7-2018.html


> dream-pop
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[minimalisme][otto karl]
Nouveau son pour les Broadcast qui officient désormais en duo, c'est-à-dire Trish Keenan (j'adore ce nom !) et James Cargill.
L'atmosphère mélancolique, les collages sonores, le son vintage et la pop ouatée de leurs trois premiers albums ont laissé place à une électro minimaliste qui va directement à l'essentiel.
On pourrait regretter ce revirement tant leur musique psychédélique charmait et envoûtait nos petites oreilles mais ce Tender Buttons possède autant de qualités que ces prédecesseurs et marque la fin des critiques injustifiées comme quoi ils ne faisaient que du sous-Stereolab.  Trish Keenan déverse ici un chant superbe au débit parfois monocorde qui colle parfaitement aux sons et effets électroniques en tous genres accompagnés de la guitare du multi-instrumentaliste James Cargill.
Tender Buttons est un disque sans emphase qui vise juste et les sons discrets des synthés nous chatouillent là où ça fait du bien.
Parfois lent et atmosphérique ("I Found The F", "Subject To The Ladder") ou plus rythmé ("Michael A Grammar", "America's Boy" ou l'excellentissime "Corporeal") Tender Buttons est une perle de bout en bout.  Cet ovni sonore pourra dérouter les fans de la première heure mais si vous aimez le Velvet Underground et Lali Puna mixés par Ladytron, il n'y a pas de soucis !
(Diego, http://www.xsilence.net/disque-2854.htm)



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[minimalisme]
Figure désormais incontournable de la scène drone, Liz Harris se cache derrière le minimaliste Grouper.
(http://www.xsilence.net/artiste-4953.htm)
+
In 2008, when she released Dragging a Dead Deer Up a Hill, Pitchfork compared it to classic ethereal releases from the British label 4AD, drawing comparisons to Cocteau Twins and early His Name Is Alive. The Portland Mercury described some songs from the album, such as "Wind and Snow" and "Stuck", sonically reminiscent of the Renaissance period composers Gesualdo and Monteverdi.


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[physio-logique]
Yo La Tengo est un groupe de rock indépendant américain, originaire de Hoboken, dans le New Jersey. Il est formé en 1984 par Ira Kaplan et Georgia Hubley. Le style musical du groupe est très varié, passant d'un rock noisy à une pop sophistiquée, de l'expérimental à la country... Yo La Tengo est un des groupes majeurs du label Matador (leurs albums sont d'ailleurs publiés sur ce label depuis 1993).
[  ]
Le début des années 2000 voit Yo La Tengo publier deux albums très calmes et introspectifs : And Then Nothing Turned Itself Inside-Out en 20003, et Summer Sun en 2003. Le nouveau local de répétition du groupe a un impact direct sur ses compositions : « Dans cette salle, toutes les chansons bruyantes résonnaient de manière complètement merdique alors que dès que nous baissions d’intensité, cela devenait super. »
Une compilation best of de 42 titres, intitulée Prisoners Of Love, est publiée en 2005. Les deux albums qui suivent (I Am Not Afraid of You and I Will Beat Your Ass en 2006, Popular Songs en 2009) marquent un retour à un rock plus frontal. Le titre Pass the Hatchet, I Think I'm Goodkind et sa ligne de basse répétitive est devenu un classique des concerts du groupe, où il atteint parfois les vingt minutes, et fait la part belle aux larsens et expérimentations bruitistes. En 2009, c’est sous le nom de Condo Fucks que Yo La Tengo publie Fuckbook, un album de reprises (The Troggs, Slade, The Kinks, Richard Hell, etc.). [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Yo_La_Tengo)

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[grippe]
La chanteuse Trish Keenan décède le 14 janvier 2011 des suites d'une pneumonie après avoir contracté le virus H1N1 en Australie . Depuis le groupe [Broadcast] n'est plus composé que de James Cargill.
(https://fr.wikipedia.org…)






2019 08 16

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Celui qui est simplement en avance sur son temps, son temps le rattrapera un jour.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1930, p.61)

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[simplexité][musique]
La musique semble à beaucoup un art primitif, à cause du petit nombre de ses sons et des ses rythmes. Mais c'est seulement sa surface qui est simple, tandis que ce qui fait son corps, ce qui rend possible l'interprétation de son contenu manifeste, possède toute l'infinie complexité que nous trouvons suggérée extérieurement dans les autres arts, et que la musique passe sous silence. Elle est en un certain sens le plus raffiné de tous les arts.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1931, p.54)

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[futur antérieur]
[  ] que tu remontes un temps dans lequel la fin de cette culture n'a pu être vu que par avance, car plus tard il n'y a plus personne pour la décrire.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1931, p.55)


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[neutralisage][noirage]
Dans un tel monde (le mien) il n'y a pas de tragédie, et par conséquent il n'y a pas du tout cet infini qui produit justement la tragédie (comme son résultat).
Tout est pour ainsi dire soluble dans l'éther du monde ; il n'y a pas de résistances.
(Wittgenstein, Remarques mêlées, 1931, p.63)


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[perfectionnage]
La première fois où ils [radiohead] prennent conscience de leur potentiel
Sans dénigrer Pablo Honey, c’est l’époque du 2e album (et de son enregistrement long et épique, NDLR) qui va selon lui [Ed O'Brien] conditionner la suite et mener le groupe jusqu’aux sommets. « The Bends » est une réponse aux productions de l’époque de la « Brit pop », aux groupes d’un jour/album « One-day wonders ». Chaque chanson était envisagée comme un single potentiel et ils se sont efforcés de réaliser une bonne chanson à chaque enregistrement, quitte à travailler et retravailler ce qu’ils avaient fait. Les nombreux concerts de l’époque (près de 300 concerts entre 1993 et 1995, NDLR) ont été l’occasion de rencontrer et jouer avec plein de groupes dont Massive Attack : « on voulait sonner comme Massive Attack [car] ils nous avaient mis une claque en concert, et réciproquement, eux aussi voulaient nous rencontrer car eux aussi avaient kiffé notre job »
Ok computer aura 20 ans en 2017  L’interview a également été l’occasion de revenir un peu sur la carrière du groupe et notamment sur la période d’OK Computer. Une période « excitante, riche et magique » selon lui, où « tout ce que tu vas faire va sonner » (Ils ont été capables de boucler en 3 jours l’enregistrement de Climbing up the walls et Let down dans des conditions « live »). Forts du travail, des concerts et de l’enregistrement de « The Bends » (qui leur a permis de faire plusieurs fois le tour des Etats Unis), l’enregistrement a commencé « sur la route et à l’occasion de temps morts entre les concerts ». C’est « No surprises » qui a été le premier morceau enregistré pour l’album et ce sera l’occasion pour eux (et Nigel Godrich NDLR) d’expérimenter et d’investir dans du matériel d’enregistrement nomade pour ne plus être dépendants des contraintes d’un studio et de s’adapter à un environnement et à leur créativité.  Le fait d’avoir fait 14 concerts en 1ere partie d’Alanis Morissette aux USA a aussi été déterminant pour l’album. Ils ont pu tester « live » ce qui n’étaient que des maquettes à l’époque : 18 morceaux qu’ils pouvaient articuler autour de Creep de façon à pouvoir tester ce qui marcherait ou ne marcherait pas, tant ils maitrisaient leur sujet. Pour l’anecdote, il parle d’une version expérimentale de 12 minutes de « Paranoid Android » avec un final d’orgue Hammond de Jonny (relisez les notes sur l’enregistrement de l’album sur le site http://www.radiohead.fr/ok-computer/).
(https://www.radiohead.fr/radio-ed/)


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[minimalisme]
Ses affinités et son rapport à la guitare s’est affirmé autour de l’aspect sonique ; il cite notamment le morceau de Police « walking on the moon » dont les accords, les voicings et les enchainements l’ont beaucoup impressionné et autour de « l’attitude guitaristique » : il a été fortement impressionné par Paul Weller, (guitariste de « The jam ») à l’occasion d’une démo dans un magasin de musique. Sa Rickenbecker branchée dans un vox ac30 lui a longtemps servi de modèle.
Mais son influence majeure restera Johnny Marr des Smiths « a massive influence on me » [  ]
Il cite également The Edge et Will sergeant (echo and the bunnymen) pour leur jeu minimaliste, travaillé mais efficace.
(https://www.radiohead.fr/radio-ed/)
+
> par exemple : Echo and the bunnymen, "Lips Like Sugar"



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[brachy-logique][épure][simplexité]
En fait, [  ] qu'est-ce que ce serait l'essentiel du message de Régènere, depuis 6 ans. Un message, d'ailleurs, que j'ai découvert moi-même, hein ! Il s'est construit… [  ] le chemin se fait en marchant. [  ] Et je me disais : qu'est-ce tu veux garder comme message essentiel à faire passer [  ] ?
(Thierry Casasnovas - Nous nous sommes trompés ! Spécial 6 ans de Régénère - www.regenere.org, 1')
+
Ça fait 6 ans que je le dis, on se donne rendez-vous dans 6 ans, dans 6 ans ça sera exactement exactement exactement le même discours. Toujours plus épuré, toujours plus simple, parce que ce n'est pas compliqué, parce que ça peut être compris par un enfant. [  ]
(Thierry Casasnovas - Nous nous sommes trompés ! Spécial 6 ans de Régénère - www.regenere.org, 11')
+
[brachy-logique][épure][anaxio-logique]
Et vraiment, voilà, ça fait 6 ans que je dis ça, et en 6 ans ça s'est raffiné, on est allé vers plus de simplicité. Et, pour moi, c'est une grande joie d'avoir simplifié le discours, de dire finalement le corps fonctionne parfaitement, donc, déjà, n'en faites pas trop, et faites-en même le moins possible. Faites-en le moins possible parce que tout ce que vous allez faire, il y a des risques que ça vienne perturber des mécanismes homéostatiques, et qu'on n'est pas bien placé, on est même très mal placé pour juger de ce qui est bien et de ce qui est mal. [  ] Donc reconnaissons avec humilité la nature du corps [  ] humain. Sa capacité [  ] à s'autoréparer. Et c'est à partir de ça que j'ai bâti tout le discours que je présente dans Régénère.
(Thierry Casasnovas - Nous nous sommes trompés ! Spécial 6 ans de Régénère - www.regenere.org, 14'25)
+
[  ] vraiment, vous allez saisir ce que c'est, l'essentiel de ce message et le mettre en pratique, le mettre en action, revenir à la base, au plus simple. Bonne régénération !
(Thierry Casasnovas - Nous nous sommes trompés ! Spécial 6 ans de Régénère - www.regenere.org, 21')


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[à catherine et beverly]
Chères B&C,

Fichier audio ci-joint.
[Pour Catherine et Beverly - quelques échos amusants ? (extrait de "L'art de l'essentiel", Dominique Loreau)]
Ne prenez pas le rapprochement à la lettre, bien évidemment... mais, sur certains points, quelques échos peut-être avec Catherine ? Qui vous feront au moins sourire, j'espère, voire vous amuseront ?

… faire d'elle-même une oeuvre parfaite…
… thé, arrangement florale…
… choix dans la qualité, la couleur, le design de ses kimonos…
… perspicacité, raffinement, discrétion…
… elle ne possède rien en propre…
… elle ne consent à voir ou à parler à personne jusqu'en début d'après-midi, entretenant le luxe de paresser chez elle…
… de nos jours, elle vit dans de magnifiques maisons anciennes…

; )


#
[Jus]
5 Carottes
1 demi-fenouil gros
2 poivrons
Demi gousse d'ail
Curcuma
Gingembre
1 citron
1 pomme golden


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Comme le dit Greg McKeownm, auteur d'Essentialisme [  ], « si vous ne mettez pas de priorités dans votre vie, quelqu'un d'autre le fera à votre place ».
(Regina Wong, Faites de la place, #42)

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(AF)
[minimalisme][épure][diét:éthique]
l’essentialisme – faire moins mais mieux ! l’art d’être réellement efficace
bienvenue sur des livres pour changer de vie ! si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute recevoir mon livre "vivre la vie de vos rêves avec votre blog" : cliquez ici pour recevoir le livre gratuitement !

phrase-résumée de “l’essentialisme” : l’essentialisme est une discipline basée sur un système pour déterminer où se trouve notre véritable contribution. puis, faire que l’exécution de ces tâches à forte valeur ajoutée se fasse sans effort.
par greg mckeown, 2018, 272 pages.
note : cette chronique est une chronique invitée écrite par matthieu du blog simplement dans le bon sens.
chronique et résumé du livre “l’essentialisme – faire moins mais mieux ! l’art d’être réellement efficace” de greg mckeown :
les 5 grandes idées :
    1.    ce n’est qu’une fois que vous vous serez donné la permission d’arrêter de vouloir tout faire, de dire oui à tout le monde, que vous pourrez diriger votre contribution vers les actions qui comptent vraiment.
    2.    l’essentialisme c’est chercher délibérément à distinguer l’essentiel de l’insignifiant, en éliminant le superflu, afin de disposer du temps nécessaire pour accomplir l’essentiel.
    3.    si vous ne mettez pas de priorités dans votre vie, quelqu’un d’autre le fera à votre place.
    4.    le paradoxe du succès : plus on a de choix, plus on se sent détourné de ce qui aurait normalement été notre priorité.
    5.    pour comprendre l’essentialisme, il faut remplacer ces fausses affirmations par 3 vérités intrinsèques : “je choisis de”, “seuls quelques choses comptent vraiment” et “je peux tout réussir, mais je ne peux pas tout faire”
chapitre 1 : l’essentialiste

ce n’est qu’une fois que vous vous serez donné la permission d’arrêter de vouloir tout faire, de dire oui à tout le monde, que vous pourrez diriger votre contribution vers les actions qui comptent vraiment.   
on peut faire moins … mais mieux. la voie de l’essentialiste réside dans cette course perpétuelle à faire moins, mais mieux.
l’essentialisme c’est se poser sans cesse la question : “suis-je en train de m’investir dans les bonnes activités ?”
l’essentialisme ce n’est pas de savoir comment on peut faire toujours plus. c’est plutôt de faire les bonnes choses comme il faut. ce n’est pas non plus pour en faire moins par pur plaisir d’en faire moins. c’est de choisir consciemment le meilleur investissement de votre temps et de votre énergie pour agir avec pertinence sur ce qui est réellement essentiel.
la méthode de l’essentialiste rejette l’idée que nous puissions tout faire. nous devons plutôt faire face à de véritables compromis et prendre des décisions difficiles.
la méthode de l’essentialiste consiste à vivre avec conviction, plutôt que par défaut. au lieu de faire des choix en réaction à quelque chose, l’essentialiste cherche délibérément à distinguer l’essentiel de l’insignifiant, en éliminant le superflu, afin de disposer du temps nécessaire pour accomplir l’essentiel.
il s’agit de définir la méthode pour contrôler nos propres choix. c’est une voie vers de nouveaux succès et de la recherche de sens. c’est un chemin sur lequel on apprécie le voyage, et pas seulement la destination.
mais, si vous ne mettez pas de priorités dans votre vie, quelqu’un d’autre le fera à votre place.
le paradoxe du succès
    1.    lorsque nos objectifs sont vraiment clairs, cela nous permet de réussir dans notre entreprise.
    2.    lorsque nous avons du succès, nous avons la réputation d’être une personne incontournable. nous devenons « ce bon vieux [votre nom]», qui est toujours là quand vous avez besoin de lui, et on nous présente de plus en plus d’options et d’opportunités.
    3.    lorsque nous avons plus d’options et d’opportunités, ce qui ouvre à une débauche de temps et d’énergie, cela conduit à des efforts diffus. on s’use petit à petit.
    4.    nous sommes détournés de ce qui serait autrement notre plus haut niveau de contribution. notre succès a eu pour effet de saper la clarté-même qui a conduit à notre succès en premier lieu.
le mot priorité est entré dans la langue française dans les années 1400. c’était singulier. cela signifiait la toute première chose. il est resté singulier pour les cinq cents prochaines années. ce n’est que dans les années 1900 que nous avons pluralisé le terme et commencé à parler de priorités.
lorsque nous ne choisissons pas délibérément où concentrer notre énergie et notre temps, d’autres personnes – nos chefs, nos collègues, nos clients et même nos familles – choisiront pour nous et, bientôt, nous aurons perdu de vue tout ce qui est significatif et important.
bronnie ware, une infirmière australienne qui a pris soin de personnes au cours des douze dernières semaines de leur vie, a enregistré leurs regrets les plus souvent évoqués. en haut de la liste : “je souhaiterais avoir le courage de vivre une vie fidèle à moi-même, et non la vie que les autres attendent de moi.“
avant de dire oui à quelque chose, posez-vous la question suivante : « cette activité ou cet effort contribuera-t-il le plus possible à la réalisation de mon objectif ? »
les trois réalités sans lesquelles la pensée essentialiste ne serait ni pertinente ni possible :
    1.    le choix personnel : on peut choisir comment dépenser notre énergie et notre temps
    2.    l’importance du bruit : tout est bruit autour de nous, et peu de choses sont vraiment importantes.
    3.    la réalité des compromis : on ne peut ni tout avoir, ni tout faire.
une fois que nous acceptons la réalité des compromis, nous ne nous posons plus la question : « comment puis-je tout faire fonctionner ? »
et commençons à poser la question plus honnête : « quel problème dois-je résoudre ? »
les essentialistes se demandent : « en quoi est-ce que je me sens profondément inspiré ? »
et « pour quoi suis-je particulièrement doué ? »
et « qu’est-ce qui répond à un besoin important dans le monde ? »
les essentialistes investissent le temps qu’ils ont économisé dans la création d’un système permettant d’éliminer les obstacles et de rendre l’exécution aussi simple que possible.
l’essentialisme n’est pas une façon de faire encore une dernière chose ; c’est une manière différente de tout faire. c’est une façon de penser.
nous devons vaincre trois hypothèses profondément enracinées pour suivre la voie de l’essentialiste :
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« je dois », « tout est important » et « je peux faire deux choses en même temps »
chapitre 2 : choisir —le pouvoir invisible du choix
demandez-vous, « si je pouvais faire une seule chose maintenant dans ma vie, qu’est-ce que je ferai ? »
alors qu’on n’a pas toujours le contrôle sur les options qui s’offrent à nous, on a par contre toujours le contrôle de la façon dont nous choisissons parmi elles.
la capacité de choisir ne peut être ni enlevée ni même donnée, elle ne peut qu’être oubliée.
pour devenir un essentialiste, il faut avoir une conscience accrue de notre capacité de choisir.
lorsque nous oublions notre capacité de choisir, nous apprenons à être impuissants. nous perdons notre pouvoir goutte après goutte, jusqu’à ce que nous devenions la résultante du choix des autres, ou même la résultante de nos propres choix passés.

chapitre 3 : discerner— la superficialité de presque tout           
nous vivons dans un monde où presque tout est insignifiant et où très peu de choses ont une valeur exceptionnelle.
un non-essentialiste pense que presque tout est essentiel. un essentialiste pense que presque tout est non-essentiel.
beaucoup de personnes par ailleurs performantes sont bloquées pour atteindre un niveau de contribution supérieur. notamment parce qu’elles ne peuvent pas sacrifier l’idée que tout est important.
chapitre 4 : les compromis — quel problème je souhaite avoir ?
plutôt que d’essayer de desservir toutes les destinations, southwest airlines a délibérément choisi de n’offrir que des vols de ville à ville. au lieu de faire monter les prix pour couvrir le coût des repas, ils ont décidé de ne rien servir. ou encore, au lieu d’attribuer des sièges à l’avance, ils laissent les gens les choisir au fur et à mesure qu’ils montent dans l’avion. au lieu d’offrir à leurs passagers un service de première classe, ils n’offrent qu’un vol en classe éco.
nous pouvons essayer d’éviter la réalité des compromis, mais nous ne pouvons pas y échapper.
un non-essentialiste aborde chaque compromis en se demandant : « comment puis-je faire les deux ? »
les essentialistes posent la question plus difficile, mais plus libératrice : « quel problème est-ce que je veux ? »
au lieu de se demander : « qu’est-ce que je dois abandonner ? », les essentialistes se demandent : « sur quoi dois-je investir ? »
imaginez un poêle à quatre brûleurs. un brûleur représente votre famille, un autre vos amis, le troisième votre santé et le quatrième est votre travail. pour réussir, vous devez couper l’un de vos brûleurs. et pour réussir vraiment, il faut en couper deux.
pour discerner ce qui est vraiment essentiel, nous avons besoin d’espace pour penser, de temps pour regarder et écouter, pour pouvoir jouer, pour pouvoir dormir, et une réelle discipline pour appliquer des critères très sélectifs aux choix que nous faisons.
chapitre 5 : s’échapper —les avantages à être indisponible
nous avons besoin d’espace pour nous échapper afin de distinguer l’essentiel de l’insignifiant.
pour avoir de la concentration, nous devons nous échapper. on peut par exemple s’octroyer des pauses dans la journée, ou bien méditer, etc.
le non-essentialiste est trop occupé pour penser à sa vie, là où l’essentialiste se crée de l’espace pour s’échapper et explorer la vie.
chapitre 6 : regarder— voir ce qui compte vraiment
en tant que journaliste de votre propre vie, vous serez obligé de cesser de vous focaliser sur tous les détails mineurs et de voir les choses dans leur ensemble.
l’un des moyens, le plus évident et le plus puissant, de devenir journaliste de sa propre vie consiste simplement à tenir un journal.
le non-essentialiste prête attention à celui qui crie le plus fort, écoute tout ce qui se dit sur lui, et est submergé par toutes les informations.
a l’inverse, l’essentialiste est capable de distinguer le vrai signal parmi le bruit ambiant, écoute tout ce qui ne se dit pas, et scanne lentement autour de lui pour ne relever que l’essentiel.
chapitre 7 : jouer—retrouver la sagesse de son enfant intérieur           
jouer ne nous aide pas juste à explorer ce qui est essentiel. c’est en soi essentiel de jouer.
le non-essentialiste pense que jouer est enfantin, improductif, et une pure perte de temps.
l’essentialiste sait que jouer est primordial car le jeu ouvre des portes à l’exploration.
chapitre 8 : dormir – protéger cet atout           
pour commencer, le meilleur atout dont nous disposons pour apporter une contribution au monde est soi-même.
les essentialistes considèrent que le sommeil est nécessaire pour pouvoir être à son plus haut niveau de contribution le plus souvent possible.
notre plus haute priorité est de protéger notre capacité d’établir des priorités.
le non-essentialiste pense qu’une heure en moins de sommeil équivaut à une heure en plus de productivité. il pense que dormir est pour les flemmards et que cela n’apporte que de la paresse. le sommeil entrave la route vers « pouvoir tout faire dans la journée »
ainsi, l’essentialiste sait qu’une heure en plus de sommeil vaut plusieurs heures d’une productivité intense. le sommeil est fait pour les personnes qui performent, ce doit être une priorité. le sommeil apporte et nourrit la créativité, et il permet d’atteindre de hauts niveaux de performance intellectuelle.
chapitre 9 : sélectionner —le pouvoir des critères sélectifs
la règle des 90 :
lorsque vous évaluez une option, réfléchissez au critère le plus important pour cette décision, puis attribuez-lui un score compris entre 0 et 100. si vous lui attribuez une note inférieure à 90, changez automatiquement la note en 0 et rejetez-le.
si ce n’est pas un oui ferme, alors c’est un non ferme.
comment évaluer les opportunités qui se présentent à vous :
    1.    commencez par noter l’opportunité.
    2.    deuxièmement, écrivez une liste de trois « critères minimaux » auxquelles les options devront répondre pour être prises en compte.
    3.    troisièmement, écrivez une liste de trois critères idéaux ou « critères extrêmes » que les options devront passer pour être prises en compte. par définition, si l’opportunité ne passe pas le premier ensemble de critères, la réponse est évidemment non. mais si cela ne satisfait pas non plus à deux de vos trois critères extrêmes, la réponse est toujours non.
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il ne suffit pas de déterminer quelles activités n’apportent pas la meilleure contribution possible ; vous devez toujours éliminer activement celles qui ne le font pas.
la question cruciale pour décider des activités à éliminer est la suivante : « si je n’avais pas cette opportunité, que serais-je prêt à faire pour l’acquérir ?»
pour découvrir vos véritables priorités, demandez-vous : « à quoi vais-je dire non ? »
chapitre 10 : clarifier—la décision qui en vaut mille            
lorsqu’il existe un manque de clarté sur ce que l’équipe défend, ainsi que sur ses objectifs et ses rôles, les gens sont pris de confusion, de stress et de frustration.
une intention essentielle est à la fois inspirante et concrète, à la fois significative et mesurable.
le non-essentialiste a une vague vision de sa stratégie. il peut avoir des objectifs trimestriels, mais aucun de ses objectifs n’est inspirant ou motivant. il a des valeurs mais aucun système défini qui peut lui permettre de les mettre en place.
a l’inverse, l’essentialiste a une stratégie concrète et inspirante. il se souvient à chaque instant de ses motivations, car elles ont un vrai sens pour lui. il peut prendre une décision qui lui en évitera des milliers à prendre plus tard.
chapitre 11 : oser—le pouvoir d’un “non” gracieux
ce n’est que lorsque nous séparons la décision de la relation que nous pourrons prendre une décision claire et ensuite trouver séparément le courage et la compassion nécessaires pour la communiquer.
concentrez-vous sur ce que vous allez devoir faire et endurer en disant oui à quelqu’un. avec ces pensées en tête, il vous sera bien plus facile de dire non.
les essentialistes assument très bien l’idée qu’ils ne seront pas populaires auprès d’autrui à chaque moment de leur journée.
si votre responsable s’adresse à vous et vous demande de faire x, vous pouvez répondre par « oui, je suis heureux d’en faire une priorité. lequel de ces autres projets dois-je déprioriser pour mener à bien ce nouveau projet ? »
chapitre 12 : se désengager—gagner gros en réduisant vos pertes          
le biais lié aux coûts irrécupérables est la tendance à continuer d’investir du temps, de l’argent ou de l’énergie dans un projet dont nous savons qu’il est perdant simplement parce que nous nous sommes déjà investis et que nous avons dépensé un coût impossible à récupérer.
un essentialiste assume ses choix et ses responsabilités, pour admettre qu’il a eu tort et se mettre en retrait de ses décisions passées, peu importe ce qu’il lui en coûtera.
tom stafford propose un simple antidote à l’effet de dotation. au lieu de se demander « comment est-ce que j’apprécie cet objet?», nous devrions plutôt nous demander: «si je ne possédais pas cet objet, combien pourrais-je payer pour l’obtenir?»
ne vous demandez pas : « comment je me verrai si je manque cette opportunité », mais dites-vous plutôt, « si on me refusait cette opportunité, quel serait le prix que je devrai payer pour y avoir droit ? »
de même, nous pouvons nous demander : « si je n’étais pas déjà impliqué dans ce projet, à quel point devrais-je travailler pour le réaliser ? »
chapitre 13 : s’auto-éditer —l’art invisible           
la prochaine étape du processus essentialiste, en éliminant les éléments non essentiels, consiste à assumer le rôle d’éditeur de votre vie et votre leadership.
tout d’abord, le mot « décision » vient du latin « cid » qui veut dire  « couper », mais aussi « tuer ».
alan d. williams a observé dans l’essai « qu’est-ce qu’un éditeur ? » que le rédacteur en chef doit adresser deux questions fondamentales à l’écrivain : « etes-vous en train de dire ce que vous voulez dire ? » et, « le dites-vous aussi clairement et concis que possible ? »
le non-essentialiste pense que faire mieux les choses signifie ajouter encore plus de critères. il est attaché à chaque mot, image ou détail.
l’essentialiste pense que mieux faire les choses implique d’en faire moins. il élimine les mots superflus, ainsi que les images et les détails insignifiants.
chapitre 14 : limiter— la liberté de mettre des barrières           
pensez à une personne qui vous écarte fréquemment de votre chemin essentiel. faites une liste type des demandes de cette personne auxquelles vous refusez simplement de dire oui à moins qu’elles ne se chevauchent d’une manière ou d’une autre avec vos propres priorités ou votre propre agenda.
un test rapide pour cela est de noter chaque fois que vous vous sentez mal à l’aise suite à la demande de quelqu’un.
chapitre 15 : temporiser —l’avantage injuste        
les essentialistes acceptent avec réalisme que nous ne pouvons jamais totalement nous préparer pour chaque scénario ou chaque éventualité. l’avenir est tout simplement trop imprévisible. au lieu de cela, ils construisent des étapes de temporisation pour réduire les frictions causées par l’imprévu.
chapitre 16 : soustraire—faire plus en éliminant les obstacles              
« pour atteindre la connaissance, ajoutez des choses chaque jour. pour atteindre la sagesse, retirer des choses chaque jour » – lao tseu
au lieu de rechercher les obstacles les plus évidents ou les plus immédiats, les essentialistes recherchent ceux qui ralentissent les progrès. ils demandent : « qu’est-ce qui empêche de réaliser l’essentiel ? »
aristote a parlé de trois types de travail, alors que dans notre monde moderne, nous avons tendance à en souligner seulement deux. le premier est le travail théorique, pour lequel le but final est la vérité. le second est le travail pratique, où l’objectif est l’action. mais il y en a un troisième : c’est un travail poétique. le philosophe martin heidegger a décrit la poésie comme une “mise en avant”. ce troisième type de travail est la manière essentialiste d’aborder l’exécution.
un essentialiste produit plus, délivre plus, en supprimant plus au lieu de faire plus.
au lieu de se concentrer sur les efforts et les ressources à ajouter, l’essentialiste se concentre sur les contraintes ou les obstacles que nous devons éliminer.
au lieu de vous lancer dans un projet, prenez quelques minutes pour réfléchir. posez-vous les questions suivantes : « quels sont tous les obstacles qui s’opposent devant moi pour parvenir à ce que je fois faire ?», et « qu’est-ce qui m’empêche de terminer ceci ?».
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ainsi, faites une liste de ces obstacles. ils peuvent inclure : ne pas avoir les informations dont vous avez besoin, votre niveau d’énergie, votre désir de perfection. prioriser ensuite en posant la question suivante : « quel est l’obstacle qui, s’il était supprimé, ferait disparaître la majorité des autres obstacles ? »
chapitre 17 : progresser—le pouvoir des petites victoires
au lieu d’essayer de tout accomplir – et tout en même temps – et de s’enflammer, l’essentialiste commence petit et célèbre le progrès. au lieu d’atteindre les grosses victoires spectaculaires qui n’ont pas vraiment d’importance, l’essentialiste poursuit ses petites victoires dans des domaines essentiels.
dans son article de 1968 intitulé « encore une fois : comment motivez-vous les employés ? » paru dans la harvard business review, frederick herzberg révèle des recherches montrant que les deux principaux facteurs de motivation internes des employés sont la réussite et la reconnaissance de cette réussite.
teresa amabile et steven kramer ont rassemblé des entrées anonymes de journaux intimes parmi des centaines de personnes et couvrant des milliers de journées de travail. sur la base de ces centaines de milliers de réflexions, amabile et kramer ont conclu que « le progrès quotidien – même une petite victoire » peut faire toute la différence dans la manière dont les gens se sentent et se comportent. « de toutes les choses qui peuvent stimuler les émotions, la motivation et les perceptions au cours d’une journée de travail, le plus important est de faire des progrès dans un travail auquel on donne du sens », ont-ils déclaré.
adoptez une méthode de « progrès minimum viable ». puis, demandez-vous : « quel est le plus petit progrès qui soit utile et précieux pour la tâche essentielle que nous essayons d’accomplir ? »
fixez-vous un objectif ou une échéance. puis, demandez-vous : « quelle est la petite chose que je pourrais faire maintenant pour me préparer ? »
chapitre 18 : le flot —le génie de la routine
le non-essentialiste se force à exécuter les choses essentielles, car pour lui le superflu correspond à son état par défaut.
l’essentialiste conçoit une routine qui permet d’atteindre ce qu’il a identifié comme essentiel. cette routine devient sa position par défaut.
chapitre 19 : se concentrer —qu’est-ce qui est important maintenant ?
pour fonctionner à votre plus haut niveau de contribution, vous devez vous brancher délibérément sr ce qui est important ici et maintenant.

les grecs avaient deux mots pour dire le temps. le premier était “chronos”. le second” était “kairos”. le dieu grec chronos était représenté comme un homme âgé, aux cheveux gris, et son nom évoque l’horloge à retardement, le temps chronologique, le type de temps que nous mesurons (et que nous essayons d’utiliser de manière efficace). kairos est différent. bien qu’il soit difficile de traduire avec précision, cela fait référence à un temps opportun, correct, différent. chronos est quantitatif ; le kairos est qualitatif. ce dernier n’est vécu que lorsque nous sommes pleinement dans le moment, quand nous existons dans le présent. »
le multitâche n’est pas l’ennemi de l’essentialisme. son ennemi c’est de prétendre que nous pouvons nous « multi-concentrer ».
lorsque vous êtes confronté à tant de tâches et d’obligations que vous ne pouvez pas déterminer à laquelle vous devez vous attaquer en premier, arrêtez-vous. prenez une profonde respiration. soyez dans le moment présent et demandez-vous ce qui est le plus important à la seconde présente, pas ce qui est le plus important demain ou même dans une heure. si vous n’êtes pas sûr, faites une liste de tout ce qui vous intéresse et rayez tout ce qui n’a pas d’importance pour le moment.
chapitre 20 : être—la vie essentialiste           
si vous vous permettez d’adhérer pleinement à l’essentialisme, de le vivre réellement, dans tout ce que vous faites, à la maison ou au travail, il peut faire partie de votre façon de voir et de comprendre le monde.
lorsque ces idées deviennent émotionnellement vraies, elles prennent le pouvoir de vous changer.
les grecs avaient un mot, métanoïa, qui se réfère à une transformation du cœur.
à bien des égards, vivre comme un essentialiste dans notre société où il y a trop de choses à la fois est un acte de révolution tranquille.
mais, quels que soient la décision, le défi ou le carrefour que vous rencontrez dans votre vie, demandez-vous simplement :« qu’est-ce qui est essentiel ? ». supprimez tout le reste.
conclusion sur “l’essentialisme” de greg mckeown :
tout d’abord, ce livre a été pour moi comme une 2ème « semaine de 4 heures », il y a eu un avant et un après. je n’avais pas imaginé qu’on pouvait mettre en production un système de refus, une véritable moulinette à éliminer les choses superflues.
après la lecture de ce livre, vous aurez toujours en tête la quête d’aller à l’essentiel, et rien d’autre. de chercher à maximiser votre contribution et votre valeur ajoutée. tout ce que vous ferez sera bien fait, largement mieux fait que si vous aviez fait d’autres choses en parallèle sans vraiment vous investir.
pour ma part cette notion est très importante. j’ai d’ailleurs créé un blog sur lequel je partage des articles pour agir avec simplicité et efficacité. je suis persuadé que le bon sens reste notre meilleure arme pour trouver des solutions simples et acceptées par tout le monde !
points forts :
    •    va à l’essentiel ! normal, vu le titre du bouquin …
    •    se lit vite et reste en tête
    •    les exemples sont bien trouvés
points faibles :
    •    parfois un peu trop donneur de leçon
    •    parfois utopique dans sa manière de présenter les choses, notamment pour exprimer ses refus.
la note de matthieu du blog : 4/5
(https://des-livres-pour-changer-de-vie.com/lessentialisme/)


#
[épure][minimalisme][bio-logique][jeûnage]
Parfois, ce que nous ne faisons pas est aussi important que ce que nous faisons.
(Regina Wong, Faites de la place, #48)


#
[TP][épure]
Errer, c'est aérer ?
Errer, c'est (aussi) aérer ?



#i
Le(s) pli(s) de la complicité.

#i
L'accomplicité ?

#i
À romain : pseudo, de Gary ?

#i
[diét:éthique]
L'argent est un mauvais maître, mais un bon esclave.
(Regina Wong, Faites de la place)

#i
[minimalisme][diét:éthique]
Les avantages de la qualité durent plus longtemps que les avantages du petit prix.
(Regina Wong, Faites de la place)


#
[minimalisme][formule]
Une formule peut guider toute une vie.
Une formule peut nous suivre toute une vie pour/à la suivre.


#
[épure][nuit]
La nuit épure.
Le jour excite, épuise, la nuit apaise, épure.


#
[à sibylle, villa saint-germain](inédit)
Bonjour,
J'étais en face de vous à la table d'anniversaire de Véro, comme je suis en face de vous, au Crystal, à dinard. Pour deux semaines.
S'il vous intéresse comme moi de m'offrir un aperçu de votre jardin de la villa saint-germain, n'hésite pas.













2019 08 17

#
[otto karl][plan][double livre]
(otto)karl : formules/adages
otto(karl) : montages
//
Katerine, Les créatures & L'homme à trois mains.




#
[bio-logique]
[  ]
David Serge Ah et niveau santé alors ??? une amélioration ? J'imagine un peu pour avoir l'énergie de se rendre à Dinard en voiture etc. ? non ?


Otto Karl À Dinard pour me reposer (pour ma santé), là par exemple j'essaie de souffler et je jeûne, mais bosse aussi, et arrive bien à me concentrer. Bref, j'apprécie, là, direct. je souffle, un peu. Malheureusement pas encore assez : Meilie m'a sollicité en sms, me voilà sur le net à trop écrire, et... des gens attendent de me voir, mes parents, ma soeur, et autres, et je dois gérer quelques réparations et le contrôle technique de ma voiture. Pff. Jamais jamais tranquille. Ça aide pas, pour la santé. La santé, oui, mieux, mais... grosse perte de poids quand même. Et peut-être de plus en plus d'indices quant à la cause éventuelle du mal, mais passons.


Otto Karl Mais la santé... C'est quand même incroyable qu'on nous ait caché tout ça, tout ce que j'ai découvert et compris depuis surtout quelques semaines. Et je continue l'étude, à fond, et l'expérimentation. Mais en fait, on mange (et vit) comme des cons. Mais vraiment. Rien compris. On a à peu près tout faux. Et les médecins, n'en parlons pas. Ça y est, quand je fais le bilan de ce qu'ils m'ont dit, de ce qu'ils ne m'ont pas dit, pas compris, pas deviné, je comprends plus concrètement que jamais leurs limites, où ils en sont, et dans quoi quelle merde ils nous laissent. Alors que c'est tout simple. Je suis pas encore guéri, mais tout ce que j'ai compris entretemps, c'est vertigineux...


Otto Karl Et compris d'évident, et d'assez imparable, je pense...



David Serge Otto Karl peut-être mais difficile de généraliser à partir d'un cas


Otto Karl Ah non non, si si, je parle même pas de mon cas, puisque je suis pas guéri. Mais ce que j'ai accumulé comme savoir m'en dit long, et ça me semble comme évident et cohérent. (Ça se voit que tu as pas lu (ni regardé) ce que je t'ai envoyé, bien que j'aie vite arrêté... pour pas t'embêter... Puisque tu es, comme tant d'autres et moi y compris encore récemment, pas encore assez malade pour t'intéresser vraiment à ça. Et comprendre. Et à ton tour, ça fera un choc, une révélation. C'est sûr. On parie ? Et tu te diras : "merde, j'ai passé tout ce temps à massacrer ma santé, et voilà où j'en suis". Et voilà où j'en suis ; )


#
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Le rebelle / The Fountainhead
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#
(AF)
[pionnier][ARG][TP][otto karl]
> début, plein de fois, jusqu'à 14')

> 15'30

> 20'

> 41'20

> 42'30
[…] [s'injustifier]

> 43'
[s'injustifier]

> 44'

> 48'40

> 53'

> 55'30

> 57'

> 58'45

> 1:04'30

> 1:08'30

> 1:10'10

> 1:12'15

> 1:18'45

> 1:25'

> 1:29'30
– Que voulez-vous ?
– Le pouvoir. Qu'est-ce que le pouvoir ? Les armes ? L'argent ? Il faut briser les hommes pour les réduire en esclavage. Leur ôter toute indépendance d'esprit. Il faut leur apprendre à se conformer, à s'assujettir, à obéir. Après ça, vous avez des esclaves parfaits. [  ] Pourquoi ai-je dénoncé le talent et encensé la médiocrité ? Les génies sont invincibles. Pourquoi ai-je prêché l'abnégation ? Si on tue l'amour-propre d'un homme, il se soumet plus facilement. Est-ce possible avec Howard Roak ? Non ? Voilà pourquoi je veux l'anéantir.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:29'30)
> 1:30'45
Égoïste ? On me traite d'égoïste ? C'est vrai. Je ne suis que mes idées.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:30'45)
> 1:36'

> 1:39'10


(The Fountainhead/Le rebelle [film])





#
L'honnêteté est extrêmement cruelle.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 21'30)

#
[épure][àmouréinventer]
– Puis-je vous revoir ?
– Je pars dans quelques jours.
– Où allez-vous ?
 – Dans le Connecticut. Là où je ne verrai personne.
– Que cherchez-vous au juste ?
– La liberté : ne vouloir et n'attendre rien, ne dépendre de personne.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 24')


#
– Alors pourquoi défendre la tour ?
– Parce qu'elle est superbe. La noblesse et la beauté sont si rares. Je plaide pour le travail d'un homme. Pour la beauté.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 40')



#
[àmouréinventer]
scène de la statuette..
(The Fountainhead/Le rebelle [film], …?)
+
– Ce sont les choses que l'on aime qui nous asservissent. Je me soumets difficilement.
– Cela dépend de la force de votre adversaire, Mlle Francon.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 46'45)



#i
[neutralisage]
Zen
Z.e.n.
Zone (d')Émotion Neutre

#i
"Pause cigarette" paradoxalement (aussi) pour respirer.
"Pause cigarette" pour (ne pas) respirer.

#i
Densité littéraire, comme un fruit contient/comprend de l'eau.

#i
Dans un fruit, il y a à boire et à manger, tout autant. Deux en un.
Dans un fruit, il y a, deux en un, à boire et à manger.


#i
Qui dit audience dit surveillance.


#i
[brachy-logique]
Concentré de pensée.
Concentré de penser, pour (des) concentrés de pensée.
Se concentrer de penser.
Ce concentré de pensée pour se concentrer de penser.


#i
[-age]
Façonnage
(Au lieu de créage, etc. On ne crée jamais rien, on façonne avec ce qui est.)

#i
[façonnage]
Rien ne se crée, tout se façonne.

#i
Il n'est pas nécessaire ou indispensable de connaître les lois du fonctionnement d'un engin ou même du corps pour bien s'en servir, en faire bon usage. De même, pour la philosophe. Il n'est pas nécessaire ou indispensable de connaître le réel par le menu de la science, ni même de l'histoire de la philosophie, pour savoir bien vivre, faire bon usage de la vie.


#i
[autophilosophe]
La philosophie n'est pas une discipline, mais une autodiscipline.
+
Là où la philosophie est (devenue) une discipline, l'autophilosophie est une autodiscipline.


#i
[diét:éthique][bio-logique]
Parfois, la cause d'un problème est bien plus en amont qu'on ne pourrait le penser. Par exemple, si l'on veut jouir plus tranquillement et plus longtemps de la vie, il faut préserver sa santé. La santé passe par l'alimentation. Il faut manger mieux et moins.
(Résumé de l'art de l'essentiel de Dominique Loreau, 10'30)


#i
[bio-logique]
Un appareil/engin se recharge plus vite s'il/quand il est éteint.

#i
pour marie, à propos the fountainhead :
L'histoire d'amour (et celle-là en particulier) vient gâcher/gâche le film que j'aurais tellement bien aimer, parti comme il partait.
















2019 08 18

#
Otteur, pour chanter en dehors de mon disque, de mes refrains.
Otteur, pour chanter ce qui me chante en dehors de mon disque, de mes refrains.


#
Coupler ma pensée pour sortir de mes refrains.

#
Nos refrains sont des re-freins.


#
[TP]
L'homme qui travaille sans rémunération est un esclave. Il n'y a rien de noble dans l'esclavage. Quelle que soit sa forme. Quel que soit l'objectif.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:11'30)

#
[otteur]
Howard Roark – Mes idées m'appartiennent. Je suis le seul à pouvoir les modifier.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:13')+(cf. photo : Le Rebelle - otteur vs auteur)


#
[programme]
Qui est la société ? Nous. L'homme y est le bienvenu s'il se met au service des autres. Il n'est qu'un instrument au service de l'humanité. L'abnégation est une loi de notre âge. L'homme qui refuse de se soumettre et de servir, [  ], l'égoïste suprême, doit être détruit.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:24'10)
+
#
[programme][DTO]
ProcureurAvocat lors du procès – La question est une question clé, à notre époque : L'homme a-t-il le droit d'exister, s'il refuse de servir la société ? Que votre verdict soit votre réponse.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:38'20)


#
[politique]
– Que voulez-vous ?
– Le pouvoir. Qu'est-ce que le pouvoir ? Les armes ? L'argent ? Il faut briser les hommes pour les réduire en esclavage. Leur ôter toute indépendance d'esprit. Il faut leur apprendre à se conformer, à s'assujettir, à obéir. Après ça, vous avez des esclaves parfaits. [  ] Pourquoi ai-je dénoncé le talent et encensé la médiocrité ? Les génies sont invincibles. Pourquoi ai-je prêché l'abnégation ? Si on tue l'amour-propre d'un homme, il se soumet plus facilement. Est-ce possible avec Howard Roak ? Non ? Voilà pourquoi je veux l'anéantir.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:29'30)


#
[neutralisage][TP]
Je vous ai dit, un jour, que la tour serait un hommage à ma vie. Il n'y a plus rien à commémorer. La tour Wynand ne sera rien d'autre que ce que vous en ferez.
(The Fountainhead/Le rebelle [film], 1:49'30)



#
[minimalisme]
Tricky, "Makes Me Wanna Die"
James Blake, "Lindesfarne I"
Etc.


#/<.
… En faire partie en fait partir, ça en fait partie.


#/<.
[noirage][karl]
Je suis moins attaché à la vie qu'à la joie (de vivre).
Je suis moins attaché à la vie qu'à sa joie.


#
[minimalisme]
Isabelle Huppert en interview.
(Il y a ceux qui s'y refusent, et ceux qui s'y plient à peine, toujours sur la réserve, l'esquive. C'est le cas, selon moi, d'Isabelle Huppert. Il y a aussi ceux qui pointillisent, y balbutient en pointillés, comme Modiano.)


#
[bio-logique]
Comment soutenir la sortie des toxines par les émonctoires ?
[  ]
Souvenons-nous toujours que plus une personne est fatiguée, plus son système nerveux sera épuisé, plus son élimination sera faible. Pour les personnes très fatiguées, il est conseillé d'introduire des changements très progressifs (et non pas trop violents), ainsi que des techniques douces de nettoyage et de sortie par les émonctoires.  [  ] Le repos restera toujours le meilleur moyen de favoriser l'élimination. [  ] Tout dépend de la force du système nerveux : une personne avec un système nerveux fort pourra faire face à une détoxination forte. Il est important de respecter ce point lors des transitions d'une alimentation dégénérative vers une alimentation régénérative : plus une personne est fatiguée, plus il faudra y aller doucement.
(https://regenere.org/vos-questions/physiologie/detoxination/3-comment-soutenir-la-sortie-des-toxines-par-les-emonctoires.html)
+
Combien de temps pour se régénérer ?
La régénération demande du temps, et beaucoup de repos. La régénération passe donc par des valeurs parfois contraires aux valeurs actuelles.
Il est important de donner du temps au corps pour se régénérer.
La régénération se fait en fonction de la force qu’il y a dans le système nerveux et rien de tel que le repos pour le réactiver.
Les massages et le soleil sont d'excellents régénérants pour le système nerveux.  Plus un organisme est faible et plus la modération sera recommandée.  Et plus le chemin de retour vers la santé sera progressif.
(https://regenere.org/vos-questions/physiologie/detoxination/5-combien-de-temps-pour-se-regenerer.html)


#
[bio-logique]
Quand on a une candidose, faut-il éviter les fruits ? Auriez-vous une stratégie d’action à mettre en place ?
La candidose chronique sévère équivaut à une inflammation permanente de la muqueuse intestinale, inflammation auto entretenue par les populations de micro organismes (production de divers acides dont acide urique et acide sulfurique).

Cette inflammation a de multiples conséquences :

- Hyperperméabilité intestinale qui fait passer dans le milieu intérieur quantité de produits toxiques
- Dans un premier temps de vie (ou selon le potentiel inné de la personne) le système nerveux autonome compense au mieux cet apport surabondant de produits toxiques
- Passé un temps le système nerveux (glandes surrénales) commence à faiblir, l'intoxication augmente et touche les organes d'élimination, accélérant encore le phénomène
- Interférences dans la production des neurotransmetteurs majeurs (dopamine, sérotonine, produits à plus de 80% par les tissus entériques)
- Production de neuro toxines tels que l'acetaldéhyde, production de neuro toxiques majeurs.

Voici une ébauche de stratégie, pour une victoire sans raccourci dangereux et irritant :

- nettoyage régulier intestinal avec irrigations colôniques afin de diminuer l'auto-intoxication permanente, faciliter le renouvellement et la régénération du biote
- chlorophylle
- jus verts quotidiens, apport de chlorophylle et minéraux
- les jus de fruits purs sont à proscrire
- apport de matières grasses si possible saturées végétales ou animales, pour le végétal la graisse de coco est excellente, antifongique et régénérante pour la muqueuse intestinale.
Les matières grasses saturées et insaturées sont incontournables pour régénérer la muqueuse intestinale.
- fruits secs à supprimer
- mélanges de plantes médicinales : balai intestinal (dans le cas où les intestins ne sont pas irrités)
- la prise de psyllium peut être testée
- aloe vera à tester selon les personnes
- fruits doux, verdures en quantité, source grasse adaptée (végétale ou animale selon la réaction spécifique de la personne, tester de nombreuses sources : huile de coco ++)
- s’aérer, respirer, aller dehors, prendre le soleil, même si la personne est épuisée faire des bains de soleil. Exercice modéré possible, cela encourage l'élimination.
- assurer un bon apport de souches probiotiques  pour l'organisme (légumes lactofermentés, probiotiques, boissons lacto fermentées)
Il n'y a pas de raccourci, il n'y a pas de solution rapide sauf la diminution de l'auto-intoxication, l'évacuation volontaire des déchets et l'apport de produits propres à la régénération de la muqueuse.

Bien prendre en compte la faiblesse du système nerveux de la personne dans les choix alimentaires :
- faiblesse dans le métabolisme des sucres, y compris les sucres simples (jus trop chargés en fruits et fruits secs à proscrire)
- saturation hépatique très probable (auto-intoxication), soutenir le foie, le détoxiner,
- besoin de soutien sous forme de stimulants alimentaires bien choisis (quinton, épices, produits animaux)
C'est un combat, une course d'endurance. Il est important de bien cerner les sources d'apports acides dans le corps de la personne, la candidose génère une pensée « candidosique » (due aux neuro toxiques) qui est en elle-même la cause de l'acidose, et de saturer son corps avec de l’alcalinité sur le plan physique et spirituel, balayer quotidiennement les acides produits sur le plan physique et spirituel.

(https://regenere.org/vos-questions/troubles-par-organes/la-candidose/34-quand-on-a-une-candidose-faut-il-eviter-les-fruits-auriez-vous-une-strategie-d-action-a-mettre-en-place.html)


#
[programme][prosexuel][postsexuel]
– C'est quoi, du viol ? Je comprends pas.
– C'est quand une personne, généralement un homme, force une autre personne, généralement une femme, à avoir un rapport sexuel. [  ]
– Mais, c'est quoi un rapport sexuel ?
– C'est quand un homme met son pénis dans le vagin d'une femme. [  ]
– Pourquoi un homme prendrait son pénis pour le mettre dans un vagin ?
– Euh, parce que ça peut procurer du plaisir. Et parce que la fusion entre le spermatozoïde d'une homme et l'ovule d'une femme, ça peut faire naître un bébé et perpétuer l'espèce humaine.
(Captain Fantastic [film], 32'30)

#
[otto karl][otteur]
Père – Ok, débattons-en.
Fils – Laisse tomber.
Père – Non, explique-toi ! C'est l'occasion pour toi de te faire entendre. On est prêt à écouter tes arguments. S'ils sont pertinents et que tu réussis à nous convaincre, je pense qu'on sera tous disposés à changer de point de vue. Hein ?
Les autres enfants – Oui, bien sûr.
Le/la plus jeune – Explique-nous, avec tes propres mots.
(Captain Fantastic [film], 44'30)


#
(V)
Beau plan large du bus qui avance sur une ligne dans un beau paysage de champs vides (arrosés) au soleil, épurés.
(Captain Fantastic [film], 45'25)
+
Bref plan de coupe éventuel.
(Captain Fantastic [film], 57'50)


#i
Reconnaître que ce qui "ne se fait pas" se fait en d'autres lieus ou s'est ou de fera en d'autres temps.
Reconnaître que ce qui "ne se fait pas" puisse se faire (sans problème)) en d'autres lieus ou d'autres temps.
Relativiser de que ce qui "ne se fait pas" puisse se faire (sans problème)) en d'autres lieus ou d'autres temps.
Relativiser notre temps et lieu.

#i
[giono regain]
Titre :
le regain ce Giono.
50 ans après, le regain de Giono ?
Giono, le regain ?
Giono, 50 ans après, le regain ?


#i
[àmouréinventer]
Quitter (la culture de) l'amour romantique, total(itaire), pour (celle) de l'amour quitte, ou kit.
Quitter la culture de l'amour romantique pour celle de l'amour quitte. L'un total(itaire), l'autre kit.





2019 08 19

#
[TP][minimalisme]
Faire oeuvre de rien(s).
Faire oeuvre de riens, puis de rien.
Faire oeuvre de riens, et bientôt de rien.
Faire oeuvre de riens, voire de rien.


#
[musique]
OK à romain : Haha. Mouais. Les sources permettent aussi de parfois de remonté à des viviers. En l'occurrence, dans cet ouvrage de Wittgenstein – que je ne citerai donc pas –, il parle pas mal de musique. Une de ses obsessions, même. Comme on l'ignore trop souvent. Quand on pense philosophes et musique, on pense : Nietzsche, mais aussi Schopenhauer, Cioran, Clément Rosset, etc., bref les philosophes tragiques, mais on oublie souvent Wittgenstein, le philosophe pourtant non-tragique et même anti-tragique (peut-être par excellence). Et pourtant...


#
[minimalisme]
– Cette maison, c'est une démonstration d'opulence.
– Et c'est pas éthique d'utiliser tout cet espace.
(Captain Fantastic [film], 1:30'15)

#
Vis chaque jour comme si c'était le dernier. Savoure-le. Sois audacieux, n'aies pas peur, mais savoure-le. La vie est courte.
(Captain Fantastic [film], 1:48'15)

#
[TP]
[  ] qui charrient les débris hétéroclites d'une mémoire en ruine.
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices, p49)

#
[physio-logique]
Je crois à la liberté de surface mais pas la liberté de fond (d'autodétermination), au sentiment de liberté mais pas aux tenants.

#
[physio-logique]
Je crois à la détermination mais pas à l'autodétermination.

#
[otto karl][méta][formule]
[  ] dans un cours de 1933: « Il y a du vrai, remarquait-il [Wittgenstein], dans cette idée de Schopenhauer, qu'un livre de philosophie avec un commencement et une fin est une sorte de contradiction », ce qu'il justifiait par l'idée que la grammaire du langage est comme la géographie d'un pays pour lequel on disposerait seulement de fragments de cartes isolé(e)s, et que le philosophe n'a donc qu'un moyen de repérer les connexions, et d'accéder à une vue synoptique, parcourue en tout sens en revenant sans cesse sur ses pas, en un mot : la répétition.
((avant-propos : Ludwig Wittgenstein, Recherches philosophiques, #2, 4'30))(AF)


#
[minimalisme]
Il m'est donc paru opportun d'adjoindre à notre traduction un apparat critique que je dirais minimaliste. Sa seule ambition est en effet de permettre au lecteur de circuler plus aisément dans le texte. [  ] Pour quelque chose de plus substantiel, je renvoie à [  ].
((avant-propos : Ludwig Wittgenstein, Recherches philosophiques, #2, 14'15))(AF)


#
[perfectionnage]
« Quand [Wittgenstein] oppose bonne et mauvaise philosophies, et qu'il fait de la première un outil pour démasquer le philosophe qui est en chacun de nous, [il] vise le fait que toute philosophie se réalise moins comme un système plus ou moins logique de propositions – c'est précisément l'illusion du Tractatus – qu'elle ne s'incarne, en fait, dans un langage qui est d'abord le langage commun. »
[  ]
Wittgenstein écrivit beaucoup après son retour à Cambridge et ordonna une grande partie de ses écrits en manuscrits incomplets. À sa mort, il existait environ 30 000 pages manuscrites. Beaucoup furent publiées en plusieurs volumes.
Pendant cette période, années 1920 et 1930, ses travaux comprenaient des attaques variées contre la philosophie perfectionniste du Tractatus. Il publia d'ailleurs un article sur ce sujet, Remarks on Logical Form.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Wittgenstein)


#
[intelligence]
Wittgenstein va nous dire : il y a certaines propositions qui ont un air tout à fait empirique, [  ] et puis, on se rend compte, quand on analyse nos discours, quand on analyse notre façon de nous orienter à travers les choses, avec notre langage, qu'en réalité [  ] elles sont utilisées comme quelque chose d'extrêmement stable, et effectivement elles acquièrent un statut logique ou, comme il le dit parfois, grammaticale, au sens où au fond elles deviennent des principes d'organisation de notre discours, elles ne sont plus de véritables constats de faits, elles renvoient plutôt à des choses sur lesquelles nous comptons bien et dont il est essentiel, dans notre façon de nous orienter dans le monde, ce qu'il appelle parfois notre « forme de vie », que nous comptions bien dessus. Donc, d'une certaine façon, ce qu'on voit là, c'est une évolution du concept de logique. Le concept de logique est, en un sens, reporté sur le type même de liens, de nouage que nous pouvons instaurer avec les choses par notre langage même. Ce qui veut aussi qu'il faut renoncer à une certaine conception idéalisante de la pureté de la logique comme quelque chose qui serait en un certain sens complètement immuno-monde/immune au monde, qui serait complètement indépendant du type de liens que nous avons avec le monde. Non, la logique, c'est plutôt la façon dont nous nous ménageons un certain type de prise sur les choses, et une certaine façon de nous orienter à travers les choses au moyen du langage.
(Jocelyn Benoist, Wittgenstein, le devoir de génie 44, De la certitude, 12'40)
+

(Jocelyn Benoist, Wittgenstein, le devoir de génie 44, De la certitude, 20'40)
+
(AF)

(Wittgenstein, le devoir de génie 34 les Recherches philosophiques, … + … + … cf. note compteur à même le titre du fichier itunes)


#
(AF)
[intelligence][lexico-logique]

(Le langage (2/4) - 15.03.2016 - Wittgenstein, "Ne rien dire que ce qui se laisse dire", 30'45)