20210301

NOTAGE du 2021.02.04 au 2021.02.28

 

2021 02 04


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À quoi bon nager. (Cf. Aqua)


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A quoi bon s'instruire puisqu'il faudra mourir. Mais à quoi bon manger puisqu'il faudra le chier.
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S'instruire finira par mourir. Manger/s'alimenter finira par se chier.
-
S'instruire finira par mourir, comme Manger/s'alimenter/se nourrir finira par se chier.
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S'instruire quand c'est pour mourir, comme se nourrir quand c'est pour le/en chier.
-
De quoi s'instruire quand (au bout) c'est pour mourir, (c'est comme) de quoi se nourrir quand c'est pour le/en chier. (Mais "en" n'est pas "le")

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A quoi bon s'instruire puisqu'il faudra mourir. Mais à quoi bon manger puisqu'il faudra le chier.
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S'instruire finira par mourir. Manger/s'alimenter finira par se chier.
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S'instruire finira par mourir, comme Manger/s'alimenter/se nourrir finira par se chier.
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S'instruire quand c'est pour mourir, comme se nourrir quand c'est pour le/en chier.
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De quoi s'instruire quand (au bout) c'est pour mourir, (c'est comme) de quoi se nourrir quand c'est pour le/en chier. (Mais "en" n'est pas "le")
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de quoi s'instruire
quand c'est pour mourir
c'est comme de quoi se nourrir
quand c'est pour en chier
(O/<.)


#<
Le moi n'a aucun poids pour la vie/dans la balance de la vie.
Le moi n'a aucun poids, la vie s'en balance.
La vie s'en balance, du poids du moi.
Le poids du moi, la vie s'en/sans balance.
Le moi ne fait pas le poids dans la balance de la vie, elle s'en/sans balance.
La vie s'en balance de la nôtre, le moi ne FAIT pas le poids.
Sur le marché de la vie...
-
La vie en jette, mais s'en balance.
La vie n'en jette qu'à nos yeux. (Tout de transforme.)
-
la vie n'en jette qu'à nos yeux
-
la vie n'en jette qu'à nos yeux
(tout se transforme)
-
la vie en jette
à nos yeux
mais tout se transforme
-
la vie en jette
à nos yeux
mais tout se transforme
(O/<.)
-
la vie en jette
à nos yeux
en réalité
tout se transforme
(O/<.)




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iphone
Le moi n'a aucun poids pour la vie/dans la balance de la vie.
Le moi n'a aucun poids, la vie s'en balance.
La vie s'en balance, du poids du moi.
Le poids du moi, la vie s'en/sans balance.
Le moi ne fait pas le poids dans la balance de la vie, elle s'en/sans balance.
La vie s'en balance de la nôtre, le moi ne FAIT pas le poids.
Sur le marché de la vie...
-
sur le marché de la vie
le moi ne fait pas le poids
la vie s'en balance
(O/<.)



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[au dr. Gilles Force]


Le jeudi 4 février 2021 à 18:10:22 UTC+1, karl a écrit :


Bonjour,

Vous avez théoriquement reçu les résultats du test génétique. Moi je n'y ai pas accès directement. Pouvez-vous me dire... ? Et me les transmettre en même temps que les deux tests Lyme que je n'ai jamais reçus non plus ?
La masse et la force musculaires me quittent d'un peu partout, à commencer très nettement par tout le côté gauche du corps – comme depuis le début –, et dans les bras plus que jamais, et sur tout le corps les muscles me picotent aussi un peu parfois, et me lâchent donc, ça de plus en plus clairement, ne me soutenant plus.
Une forme de myopathie (adulte), donc ? (Et/Ou donc biopsie musculaire ?) Ou ?
Dans l'attente...

Bien cordialement,
Karl Dolédec

+

P.-S.

Sinon, aurais-je eu le tort de prendre l'initiative de ne pas absorber à chaque fois ni chaque semaine la dose entière du DMSA (chélateur) qu'on m'a prescrite, et ainsi la chélation prendrait plus de temps, voire diffuserait dans le reste du corps les métaux insuffisamment évacués ? Hypothèse tirée par les cheveux peut-être, mais... En désespoir de (trouver) la cause...





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[rappel]
[brachy-logique]
Comme on sait, plus l'envergure d'un sujet est vaste et plus il faut faire court.
(Judith Schlanger, trop dire ou trop peu, la densité littéraire, p.9)
+
[pour twitter]
Comme on sait, plus l'envergure d'un sujet est vaste et plus il faut faire court.
(Judith Schlanger)
+
[brachy-logique][ARG][simplexité]
Tout se présentait bien. Je ne devais écrire qu'une notice dans un dictionnaire de cinéma. N'y mettez pas trop de coeur, m'avait dit l'éditeur au téléphone. Cette fois-ci, j'étais très sûre de moi. Convaincue que pour en écrire peu il fallait en savoir long, je plongeai dans la chronologie générale des Etats-Unis, traversai l'histoire de l'autoportrait de l'Antiquité à nos jours, bifurquai vers la sociologie de la femme dans les années 1950 à 1970, compulsai avec entrain des encyclopédies, des dictionnaires et des biographies, accumulai des informations sur le cinéma-vérité, les avant-gardes artistiques, le théâtre à New York. J'avais le sentiment de maîtriser un énorme chantier dont j'extrairais une miniature de la modernité réduite à sa plus simple complexité : une femme raconte sa propre histoire à travers celle d'une autre."
(Nathalie Léger, Supplément à la vie de Barbara Loden)
+
[pour twitter]
Convaincue que pour en écrire peu il fallait en savoir long | J'avais le sentiment de maîtriser un énorme chantier dont j'extrairais une miniature | réduite à sa plus simple complexité |.
(Nathalie Léger)


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[rappel][vrac]
Commençons n'importe où puisque plus rien n'est à sa place, le début viendra plus tard.
(Maria Pourchet, Toutes les femmes sauf une, p.15)
>>
Commençons n'importe où [  ], le début viendra plus tard.
(Maria Pourchet)


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[amphibo-logique]
le dessin vs la couleur
(La Compagnie des oeuvres - 02/11/2020 - Le noir à travers les âges (avec Michel Pastoureau), 32')











2021 02 05

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[au dr. Gilles Force]

Le vendredi 5 février 2021 à 08:31:03 UTC+1, karl  a écrit :



Bonjour,

Excusez-moi pour ce mail de plus, mais, pour vous éviter l'embarras de tests génétiques éventuellement peu parlants... d'étranges et inédites suées nocturnes depuis deux trois jours me font penser que...
En plus de tous les autres, certains permanents, d'autres multiples et aléatoires, de nouveaux symptômes, comme par exemples cette ulcération d'une portion de gencive (depuis 7 mois et à la réflexion sans aucune atteinte par ailleurs des muqueuses génitales – cela dit en référence à votre hypothèse de la maladie de behçet), les flashs dans la vision (depuis quelques mois), les troubles de mémoire et le (fameux) brouillard mental (depuis quelques mois), les acouphènes profonds, variables mais permanents (depuis quelques semaines), et, sans même parler des "glaciations" nocturnes (depuis quelques mois) maintenant ces suées nocturnes donc (depuis quelques jours !), me semblent suffisamment évocateurs voire caractéristiques, en plus de tout le reste donc, pour me faire revenir à l'hypothèse d'une maladie de Lyme qui serait, hélas, passée à travers vos et tant de radars, comme elle est connue pour le faire si facilement, n'est-ce pas. Vous ne croyez (vraiment) pas ?
(D'autant que les deux tests que vous m'avez fait faire semblent avoir, en plus, subis quelques aléas : retard de livraison en Belgique, pour l'un, et suspicion de retard d'analyse, pour l'autre – la biologiste étant alors partie en vacances.)

Les chélations semblent bien faire bouger des choses, dans mon ressenti, oui, mais sans les guérir vraiment (mais les dispersant plutôt ?), pour la raison peut-être que leur action dissout un sérieux support (biofilms ?) à la bactérie de Lyme sans en venir à bout pour autant.
Mais serait-ce néanmoins la bonne voie ? (Voire la meilleure piste à traiter ?)
À moins que les tests génétiques...

Bonne journée à vous,
Karl Dolédec



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[maladie][éco-logique][lyme]
Il y en a tant [de symptômes] qu'il est quasiment impossible d'en dresser la liste complète. Comment cela se fait-il ? C'est parce que Lyme est une maladie qui peut affecter le système dans son ensemble, de beaucoup de manières différentes et dans beaucoup de parties du corps. La borréliose de Lyme est une maladie multisystémique. Les muscles, les tendons, les os, les nerfs, les sens, tous les organes, les glandes, le cerveau, la peau, la force vitale et la conscience, Lyme peut littéralement tout déséquilibrer, tout abîmer. La symptômes se suivent souvent de manière aléatoire et peuvent également soudainement passer d'une partie du corps à l'autre.
[  ]
Dans une maladie « multisystémique », il n'y a pas atteinte d'une seul organe ou partie du corps mais il y a un problème dans le système lui-même.
[  ]
Tout bien considéré, [  ] la cause de la borréliose de Lyme n'est pas la bactérie, mais l'homme lui-même. La cause réside dans le fait que 'organisme ne fonctionne pas bien en tant qu'un tout. Lorsque le système, le tout (régulation et immunité) ne fonctionne pas correctement, la bactérie peut saisir sa chance. Si c'est systèmes sont équilibrés, la bactérie n'a aucune chance.
(Willem Jacobs, La maladie de Lyme, une approche alternative pratique, p.67-70)

+
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[rappel]
[politique][physio-logique]
Mais vous connaissez la règle, j'ai dit au juge : une chaîne n'a jamais plus de force que son maillon le plus faible. Et alors si l'un lâche, elle retient plus rien.
((Tanguy Viel, Article 353 du code pénal, 2:19'30))


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[musique][multimédia]
Moi qui aime les images presque autant que la musique…
(Claude Debussy,  lettre à Edgard Varèse, 1911)
+
... c'est la transposition du visuel en musique...
(Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 23'45)



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[pionnier][maudit][TP]
... n'aimait pas les salons mondains... c'était un pur... anticonformiste... toute sa vie... sauf deux exceptions... tout le reste, c'est quelqu'un qui est à la marge des institutions... être compositeur pour lui c'était pas du tout une ambition professionnelle...
... Debussy lui-même a trouvé là certainement la confirmation qu'on pouvait vivre pour autre chose que pour le succès immédiat, pour la vie mondaine, pour le commerce, pour gagner de l'argent, et qu'il y avait sur cette terre quelques hommes ou femmes voués à l'absolu.
(Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 15' + 18')
+
... sauvage, solitaire... qui a besoin d'affection et qui la fuit aussi... lourdement pénalisé par la vie puisqu'il a eu une atroce maladie pendant 5, 6 ans à la fin d'une vie pas si longue ça...
(Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 50')
+
... une mort précoce, n'est-ce pas, uen mort terrible, affreuse, irreprésentable, ce cancer dont il soufrais...
(Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 52'40)


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[amphibo-logique]
... dans l'art poétique [Mallarmé ?] il y a quand même cette idée de Verlaine que c'est la nuance qui prime et pas la couleur. La couleur, c'est la subjectivité, c'est le côté concret, la nuance, c'est à côté, c'est à la marge, c'est donc qu'on s'échappe de ce qui est concret, de ce qui est la règle, de ce qui est l'académie, de ce qui est l'ordre établi.
(Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 20')


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[amphibo-logique]
... pour beaucoup, Debussy, c'est l'harmonie, évidemment, qui est assez révolutionnaire, ces accords parallèles qui étaient une chose plutôt prohibée au conservatoire... très tôt... il jouait des accords à sa manière en disant mais pourquoi c'est interdit... donc il a trouvé très tôt son langage... mais aussi les lignes mélodiques... qui sontchez lui fondamentales... il y a les deux...
(Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 22'20)


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[amphibo-logique][formule]
... et Debussy... c'est l'évanescence, mais tout cela, évidemment, avec un trait [  ] extrêmement précis. [  ] ... et ainsi on va pouvoir travailler le flou debussiste. C'est-à-dire montrer qu'une impression de vapeur, de buée, [  ] d'indécision, d'indétermination de l'espace, [  ] tout cela on peut le réunir sous une même pédale, mais alors, alors, il faut être extrêmement précis dans le toucher. [  ] Moi j'aime bien laisser flotter les choses. [  ] ... « un rythme caressant »... et je laisse vibrer la pédale... parce que Debussy croit à la vie du son...
(Philippe Cassard ; Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 25')
+
[brachy-logique] [amphibo-logique][formule]
Et... je sens chez Debussy une agitation profonde... on sent ce tempérament, qui entraîne cette figure qui est l'ellipse. Il ne développe jamais. ce qui est merveilleux chez lui, c'est que, avec dix idées contenues par une oeuvre musicale de Debussy on ferait dix oeuvres, quelqu'un d'autre en aurait fait dix autres. Mais lui, il passe, et c'est pourquoi d'ailleurs il a aussi tellement de mal à écrire, tellement de mal à composer ! Son rythme est très douloureux.
(Jean-Yves Tadié ; Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 30'30)
+
[amphibo-logique][ARG]
La donnée de base de l'être, c'est l'énigme. [  ] Il n'y a pas de psychologie dans cette pièce, il n'y a pas de psychologie. Quand on dit une phrase, elle peut avoir trois ou quatre sens. Toutes les phrases. [  ] C'est le public qui va choisir, dans la réplique, le sens qu'il va vouloir y entendre. [  ] Il y a pas de clé à l'énigme, la clé, c'est l'énigme.
(François Le Roux ; Une vie, une oeuvre -  10/03/2012 - Claude Debussy (1862-1918), un homme au songe éveillé, 37'35)
+
En tout cas, il y a une chose qui est certaine, c'est qu'il n'est pas le compositeur "impressionniste" qu'on a voulu voir et on a voulu le limiter à cela. Non. Debussy est davanatage et avant tout, pour moi, l'accompagnateur du mouvement symboliste. [  ] ... et Turner.
Et c'est cette manière qu'il a de composer, c'est-à-dire le flou, chez Debussy, est/et composé avec une méticulosité fanatique. C'est-à-dire qu'une teinte floue, une teinte sonore, une couleur sonore un peu vague, c'est des milliers de notes très précises, d'indication de pédale, etc., des touchers très très précis, comme Turner. C'est-à-dire que la buée, chez Turner, le lever de soleil sur le Château de Norham, [  ] c'est fait avec une précision absolument maniaque, enfin obsessionnelle, comme était d'ailleurs le dessineur Turneur quand il était jeune.
(Philippe Cassard ; La grande table - 22.02.2018 - Cassard fête Debussy, 24')
+
... pas encore reconnu à sa juste valeur... peut-être encore trop moderne... et certaines personnes ont dit : Oui mais alors c'est quand même très abstrait...
... ça ouvre l'horizon pianistique des générations futures...
(Continent Musiques - 03.03.2018 - Debussy : Pour le piano d'Alain Planès, 14'15)
+
On a parlé d'une poésie de l'intuition, cet art d'évoquer, de suggérer, au lieu de raconter et de dire, c'est ce qu'écrivait Maurice Denis à propos de Pelléas et Mélisande... des pièces comme Brouillards ou Feuilles mortes qui sont très abstraites...
(Continent Musiques - 03.03.2018 - Debussy : Pour le piano d'Alain Planès, 21')
+
Le sujet [  ] principal pour interpréter la musique de Debussy, c'est l'art de la pédale "forte" et des deux pédales en même temps, de la sourdine et... Des mélanges. Et c'est un art qui est extrêmement sophistiqué. [  ] Utiliser la pédale, [  ] à des niveaux différents, poyr qu'il y ait des résonances différentes par rapport au texte, par rapport à l'écriture pianistique... "son éditeur lui dit... il faudrait que ce soit plus net... et Debussy avait rétorqué : vous savez, c'est tellement sophistiqué, l'art de la pédale dans ma musique qu'on n'a pas la grammaire pour l'écrire."
(Continent Musiques - 03.03.2018 - Debussy : Pour le piano d'Alain Planès, 30'15)
+
Il y a tout un sens de la littérature... dans les titres... entre parenthèse avec des guillemets...
donc c'est une suggestion... d'un titre... mais c'est à vous d'imaginer aussi tout autre chose... c'est déjà presque de l'art conceptuel...
(Continent Musiques - 03.03.2018 - Debussy : Pour le piano d'Alain Planès, 47'30)





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[maudit][génia-logique]
Alors, c'est très simple, et ça existe toujours un peu maintenant, d'un côté vous aviez les critiques musicaux rémunérés des journaux qui ont tous, mais alors comem un seul homme, démoli l'oeuvre avec des arguments d'une stupidité, d'une bêtise et d'une fatuité hallucinante, et puis de l'autre vous aviez les musiciens, que ce soit... [  ]... enfin la liste eest interminable, ils ont tous reconnu le chef d'oeuvre. Tous !
(Philippe Cassard ; La grande table - 22.02.2018 - Cassard fête Debussy, 17'45)



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[rappel][méta]
[TP][iceberg][formule][brachy-logique]
Ces Préludes, « avant-propos éternel d’un propos qui jamais n'adviendra » (Vladimir Jankélévitch)…
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Debussy)


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[rappel]
[amphibo-logique][ARG]
On entend aussi Debussy, hein, là-dedans. Dans cet album [Rock Bottom], il y a au moins deux ou trois morceaux où il y a de franches couleurs qui viennent de chez Debussy. Debussy, c'était un pro pour utiliser la gamme unitonique. Pas seulement, mais la gamme unitonique, c'est-à-dire qu'on appelle souvent « la gamme par ton », c'est-à-dire que c'est une gamme qui fait tous les tons, que des tons, il y a pas de demi-tons. Donc, à proprement parler, si on parle un tout petit peu technique mais pas trop, c'est une de ces gammes symétriques que j'affectionne beaucoup. La gamme symétrique, c'est une gamme qui est faite sur des divisons entières de l'octave. Là, ça divise l'octave en 6, en 2 ou en 3, d'accord ? [  ] Et donc, cette gamme symétrique, elle a pas tellement de centre, de pôle, elle est ambiguë tonalement, où qu'on la mette elle crée de l'ambiguité. Une gamme majeure, elle a des demi-tons, qui demandent des résolutions. C'est-à-dire que les notes qui sont situées l'une à côté de l'autre dans les demi-tons de la gamme majeure, il y en a une qui est attirée vers l'autre. Et c'est ça qui crée toute la dynamique, mélodique et harmonique, de la musique tonale occidentale. Mais dans la gamme unitonique, il y a pas ça ! Il y a que des tons ! Donc ça veut dire que, c'est comme si la gamme elle était posée sur un centre de gravité, et qu'elle penche pas du tout d'une côté ou de l'autre. C'est exactement ça, la bonne image. D'accord ?
(La minute utile du musicien - la minute du mélomane #23 - Robert Wyatt, 6'45)




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[brachy-logique][bélier]
[  ] Boulez vient de le dire d'une manière, comme toujours, fulgurante [  ]
(Philippe Cassard ; La grande table - 22.02.2018 - Cassard fête Debussy, 20'45)



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[lexico-logique][Àmouréinventer][programme][noirage]
Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde.
(Albert Camus)


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[maladie]
[à gilles]


Le vendredi 5 février 2021 à 12:24:19 UTC+1, Gilles  a écrit :


J’ai réglé la facture du Dr Philippe ROL.

À+, P@p.

+

Le vendredi 5 février 2021 à 18:29:55 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Un double (et même triple) grand MERCI à toi, donc !
Même si tout fond, mais... comme ça plus lentement. Est-ce mieux ? Un jour comme aujourd'hui, j'aurais tendance à le penser, puisque... malgré une insomnie définitive sous le coup d'une suée nocturne évidemment anormale, et la deuxième fois en deux ou trois jours, me voilà dans une forme (hyper relative mais) comme je l'ai plus eue depuis longtemps, mais ça, sûrement très provisoirement, chaque nuit en particulier rebattant malheureusement les cartes et malheureusement, oui, car très très rarement dans le bon sens. Tout ça (et les suées nocturnes en sont typiques/caractéristiques) me refait pencher pour la maladie de Lyme. Et, si oui, alors la chélation ne sera pas inutile, bien au contraire. Les métaux lourds sont les alliés et le support de Lyme. Avec eux, aucune chance... Sans eux, le combat peut s'envisager. Il faudrait donc que je m'y mette, encore et encore, car déjà l'alimentation, ça la réforme a été faite, et les fontes de partout, mais mes chances pourraient désormais puisqu'en cours d'assainissement de ce côté-là ?
Bon, mais toujours pas de nouvelles/réponse du Dr Force. Certes, médecin conventionnel qui croit en ses tests à la fiabilité pourtant tellement contestée...
Je lui ai écrit encore ce matin pour insister encore sur la possibilité de cette piste, comme je connais bien le sujet... Ces suées nocturnes, toute nouvelles pour moi, en plus de tout le reste dont les variations et migrations des symptômes, sont assez caractéristiques de Lyme.
Bref.
Merci pour cette aide financière, même si tout fond malgré tout... muscles, forces, état, moral et budget...


+


Le vendredi 5 février 2021 à 19:11:23 UTC+1, Gilles  a écrit :



Je relève le mot budget dans ton message: tu es couvert par l'assurance maladie pour tes consultations médicales comme nous tous... Heureusement !


+


Le vendredi 5 février 2021 à 19:17:25 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Eh non.
Le Dr Force est au-dessus de ce qu'on me rembourse, si tant est qu'on me rembourse, car pour l'instant il me semble pas que la caisse se soit bougé sur ce dossier, et puis tu oublies mon traitement de chélation qui se poursuit et certains examens qui ne sont pas pris en charge, etc. Mais bon, je demande rien... Seulement voilà pourquoi je te disais, en te suggérant tout ça, que le sale coup de Rol était un très sale coup...





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Le vendredi 5 février 2021 à 19:12:40 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


À peine couché, j'ai retrouvé, du moins je le crois, ce que tu as pu prendre pour des piques, hier soir. Mélange de maladresse de ma part, de circonstances (qui ont coupé trop court) et de malentendus. Et d'un peu de fatigue peut-être ? ; )

De mémoire et en substance, forcément :

1/ La seule pique potentielle, éventuelle, en effet, mais en espèce de retour à ce que j'ai moi-même pu prendre comme une pique la fois où tu as dit ça : J'ai dit un truc comme : "comme dit Élise, les enfants permettent justement de moins se focaliser sur soi, ses maux à soi, etc., sous-entendu si j'avais des enfants, je serais moins malade, moi. Et vlan, prends ça dans les dents, Karl."

2/ J'ai dit aussi un truc comme : "Le monde de demain (post-pandémique) sera libertaire, "libertarien" (note : je sais même pas trop ce que ça veut dire, ça)... etc. etc. ... il ira dans le sens de nos amis Élise et Romain, libertaires, etc. Ce sera la fête, la profusion, les plaisirs (de la chair)... Etc. Tout ce contre quoi j'ai lutté." Bon, là, c'est évidemment un énorme raccourci. Enfin "évident" pour moi, qui ai aussi tellement lutté dans ce sens, de la liberté, libération, et évidemment libertaire je suis plutôt, n'est-ce pas, etc., mais... avant de vouloir, ces dernières années, réintroduire un peu de mesure, de fraîcheur, de distance, de sagesse, de neutralité (ou neutralisage, comme je dis), voire d'abstraction... tout ça tout ça, quoi. Donc, c'est juste que j'ai encore parlé trop vite, et n'ai pas développé, mais... face aux deux autres amis qui connaissent mon parcours (sans parler de mes raccourcis humoristiques-provocateurs), et vous-mêmes qui le devinez sans aucun doute, était-ce bien utile ? Bon, la preuve que peut-être ? Ou ce soir-là ?

3/ Dostoïovski/Dostoïevski ? Alors là, je plaide totalement non-coupable. Comme je t'ai dit, je te demandais ça juste pour savoir si tu citais la fille dans le texte et que ça faisait partie de la blague, de sa signature à elle, ou bien qu'il fallait que j'abandonne cette piste de recherche dans ma mémoire car ça venait de ta langue à toi qui avait fourché – sous la fatigue ou qu'importe. Hélas, je n'ai pu poser la question qu'après-coup, n'ayant pas voulu t'interrompre sur le moment, et ça a pu te paraître déplacé, piquant, alors que, vraiment, je le jure, loin de moi cette intention, c'était vraiment tout innocent, vraiment, à 200%. Juré.




#
[rappel]
[goût][intelligence][méta][défausophie][moyenhomme][maudit]
Presque toute notre vie est employée à des curiosités niaises. En revanche, il y a des choses qui devraient exciter la curiosité des hommes au plus haut degré, et qui, à en juger par leur train de vie ordinaire, ne leur en inspirent aucune.
[  ]
(Charles Baudelaire, mon coeur mis à nu.)

#
[rappel]
[[brachy-logique][DE][lecture][pour vincent]
Je lis roman sur roman, je m'en bourre, je m'en gonfle, j'en ai jusqu'à la gorge, afin de me dégoûter de leurs banalités, de leurs redites, de leur convenu, de leurs procédés systématiques, et de pouvoir faire autre.
(Jules Renard, Journal, 25 septembre)


#
[rappel]
[TP][maladie][âge]
Quarante-deux ans. Qu’est-ce que j’ai fait ? Pas grand chose, et déjà je ne fais plus rien. J’ai moins de talent, d’argent, de santé, de lecteurs, d’amis, mais je suis plus résigné. La mort m’apparaît comme un grand lac dont j’approche, et dont les contours se dessinent. Suis-je plus sage ? Très peu. J’ai moins de ressort pour être mauvais. Si je recommençais ma vie, je la voudrais telle quelle. J’ouvrirais seulement un peu plus l’œil. J’ai mal vu, et je n’ai pas tout vu de ce petit univers où j’allais à tâtons. Si, tout de même, j’essayais de travailler encore régulièrement, quotidiennement, comme un élève de rhétorique qui veut être le premier, non pour gagner de l’argent, non pour être célèbre, mais pour laisser quelque chose, un petit livre, une page, quelques phrases ? Car je ne suis pas tranquille."
(Jules Renard, Journal)+(Un siècle d'écrivains : Jules Renard, 36')


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[rappel][-',-]
Le paradis n'est pas sur la terre, mais il y en a des morceaux. Il y a sur la terre un paradis brisé.
(Jules Renard, Journal, 28 décembre 1896, p292)

#
[rappel]
[STO]!
Fitzgerald – Quelle vie ? De quelle vie vous vous parler ? Non, moi j'ai pas de vie. La seule vie que j'ai, c'est la vie que je gagne.
(The Revenant, 16')



#
[rappel]
[noirage]
Si tu veux faire rigoler dieu, raconte-lui tes projets.
(Amours chiennes [film])


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[goût][EE][musique]
Je n'aime pas du tout le slam. Ça, c'est, pour moi, à la limite de l'imposture. Parce que je trouve ça bête, et bêtifiant et banal, et... tous les clichés...
(Philippe Cassard ; L'Invité(e) de la Dispute - 08/01/2015 - Musique: les choix de Philippe Cassard, 3')




#
[à yolande]
Le vendredi 5 février 2021 à 23:02:30 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

Seulement un petit Bonjour pluvieux .... Ou plus .... vieux ? les deux sont d'actualité  ....

– Pas mal dit ! J'ai usé aussi de ce jeu de mots dans mes nombreuses formules...
J'en ai même recroisé une aujourd'hui, qui dit :
de radieux
à
plus vieux

Un jour par un jour , même confinés ça avance ....
Pas grand chose à raconter car en plus pas de sortie ...Alors !!! Triste période ... Enfin !!! si nous passons au travers ??? Ça restera toute fois un mauvais moment pour tout le monde ....

– Ça dépend. Certains en tirent bénéfices. Mais c'est pas la majorité, c'est clair. Et j'imagine déjà la fête que ce sera quand on sera quand les gens seront libérés de tout ça. Même si ce sera progressivement. Mais, oui, ce sera un peu comme à la Libération proprement dite. Mais avec aussi, comme à Libération, la ruine et presque "tout" à reconstruire. Je dis "les gens" car c'est loin d'être assuré que j'assiste à ça, moi, c'est clair, très clair. Ou dans quel état...
Mais j'espère que toi... tu pourras à nouveau profiter !...


Du coup , Bonne Journée , Bon courage et Bonne Santé à Toi ....

– Merci ! mais...
Apparemment Nemours, c'est pas Lourdes ; (
Mais bonne journée à toi en tout cas, autant que possible, hein ? Et bon courage et bonne santé, comme tu dis aussi. Je te le souhaite... Si tu savais comme je nous! le souhaite ! Mais...
Enfin bref, comme tu as pu le dire toi aussi "la vie, c'est de la merde". Mais, allez...

🍀🐞🌅 ; )

+

Le vendredi 5 février 2021 à 23:10:26 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Et, pour réagir à ton autre mail : ça donne quoi, ces exercices de mémoire ?
Et ces Scrabble avec Monique, elle va comment, Monique ?
Et toi ? Avec ce temps...
Donc je t'écris pour faire un peu rayon... Même si j'ai été (incomparablement) plus solaire dans ma vie, c'est clair, et le serais encore bien volontiers, si seulement... Seulement voilà...
Mais une salutation quand même vers toi, et bon courage à toi, donc, et bonne journée ! Et bons exercices, et bon scrabble, etc. Bref, bonne journée, quoi, hein ? Même sans soleil. Si ?
Il paraît qu'il reviendra jeudi ?
En attendant, coucou ; )










2021 02 06



#
[formule]
J'ai donc tout déchiré et suis parti à la recherche d'une petite chimie de phrases plus personnelles [  ].
(Claude Debussy, lettre à Ernest Chausson, 2 octobre 1893)




#
[maladie][lyme]
Lyme Alternatif
/
La maladie de Lyme, l'approche alternative
              Cardère
Une plante essentielle pour Lyme

   La cardère est une plante bisannuelle qui ressemble à un chardon, dont on utilise les racines pour préparer une teinture mère. Elles sont prélevées à la fin de la première année de croissance. Pour une action efficace de la plante, il est important d'utiliser non pas des racines sèches, mais des racines fraîches, et de préférence de culture biologique. Plus la racine sera fraîche, plus l'action de la teinture sera puissante.  

  Pendant le traitement naturel de Lyme, quatre priorités sont à respecter:
1. lutter contre la bactérie; 
2. renforcer le système immunitaire; 
3. détoxiquer; 
4. soutenir les émonctoires. 
Ce qui est merveilleux avec la cardère, c'est qu'elle a la capacité d'assurer ces quatre actions. La cardère mérite donc tout à fait d'être considérée comme la plante par excellence pour traiter la borréliose de Lyme.

  Il arrive fréquemment que les symptômes augmentent en début d'une cure de teinture de cardère.  Cela s'observe également lors de la prise d'antibiotiques, ou d'autres plantes spécifiques ou des séances de biorésonance. Cela s'explique par le fait que la teinture provoquera une plus grande quantité de bactéries mortes. Les bactéries mortes vont se décomposer, ce qui libérera plus de déchets et de toxines. On dirait que la maladie empire, et c'est effectivement le cas. Ce phénomène, c'est la réaction Herxheimer ou Herx tout court.
(voir en bas de page).

  Afin d'éviter ces réactions Herxheimer, il est recommandé de commencer par de petites quantités de teinture et d'augmenter graduellement les prises. Plusieurs choix sont possibles, en fonction de votre sensibilité, votre âge, votre poids, votre état physique au moment de commencer la cure, et également si vous utilisez la teinture de cardère en même temps que d'autres remèdes.

Utilisation et dosage de la teinture mère de racine de cardère:
Suggestion pour une cure légère :
La première semaine: commencer par 1 goutte une ou deux fois par jour, et si tout se passe bien, passer graduellement à 3 gouttes, 2 fois par jour, 
les semaines suivantes:  5 gouttes, 3 fois par jour (pour une cure légère de 6 semaines, il faut 30 ml de teinture)

Suggestion de cure moyenne : 
1ère semaine: 5 gouttes, 2 fois par jour
2ème à 6ème semaine: 20 gouttes, 3 fois par jour 
(pour une cure moyenne il faut 100 ml de teinture)

Suggestion de cure intensive : 
La première semaine:
5 gouttes, 3 fois par jour, et augmenter en ajoutant une goutte de plus à chaque prise,
2ème et 3ème semaine: augmenter graduellement jusqu’à 30 gouttes, 3 fois par jour
4ème à 8ème semaine: augmenter jusqu’à une cuillère à café, 3 fois par jour (= 3 x 40 gouttes) ou au maximum jusqu’à une cuillère à soupe, 3 fois par jour (= 3 x 160 gouttes) (pour une cure intensive, il faut 250 ml de teinture).

Ensuite, prolonger la cure aussi longtemps que nécessaire.
  Ces dosages sont valables pour des teintures mères avec un ratio 1:1,33, pour des teintures moins concentrées, il est possible de trouver des dosages conseillés bien plus élevés.

Pour une cure d’entretien il est possible de:
Reprendre pendant 1 an, 1 fois par mois, durant 3 jours consécutifs les doses de la cure suivie.

Durée de la cure en cas d’un Lyme chronique:
Si vous souffrez d’un Lyme chronique depuis plusieurs années, la durée de la cure sera de 2 à 12 mois, voire plus. Il sera alors utile, sinon nécessaire d’envisager de compléter la cure de cardère d’autres remèdes, d’autres approches ou d’autres mesures. Il est conseillé de demander conseil à un professionnel de la santé expert. De plus, aller soi-même à la recherche d'informations sur le sujet et échanger avec d’autres personnes souffrant de Lyme est vivement recommandé.

1 ml = 20 gouttes
1 cuillère à café pleine = 2 ml = 40 gouttes
1 cuillère à soupe pleine = 8 ml = 160 gouttes
Ces conseils ne sont que des exemples. C'est à chacun d'adapter la cure à sa propre sensibilité et réactivité, à son poids, etc.

Ces informations ne remplacent en aucun cas l’avis de votre médecin ou praticien de santé.

Nouveau: la forme la plus fraîche de la teinture de racine de cardère est appelée Jus de racine de cardère.
Où se procurer de la teinture mère de cardère, le Jus de racine de cardère ou des racines vrac (pulvérisées ou non) pour décoction?
 Pour savoir où trouver la teinture mère de cardère, le Jus de racine de cardère ou des racines pour décoction de bonne qualité (biologique certifiée), nous vous invitons à nous contacter au moyen du formulaire de la fenêtre sur le côté droit de cette page.
La réaction Herxheimer
Cela signifie quoi, faire une "Herx"?
Les malades de la borréliose de Lyme connaissent bien les Herx et ces moments de leur traitement (souvent au début) où les symptômes empirent .
C'est surtout lors des cures combattant les bactéries que surviennent ces réactions si désagréables et difficiles à vivre. Nous pensons aux antibiotiques chimiques de synthèse mais aussi à des plantes anti-bactériennes comme la cardère ou le samento, et aussi bien sûr aux traitements utilisant les fréquences (biorésonance).
Cette réaction "Herx" survient parce que la lutte contre les bactéries occasionne beaucoup de déchets et de toxines lors de la décomposition des bactéries tuées. Les déchets de la borrélie sont particulièrement toxiques et peuvent nous rendre vraiment malades.
Sans faire de cures visant la lutte contre la bactérie, ces déchets toxiques se trouvent déjà dans le corps, puisque les bactéries meurent aussi de leur mort naturelle. Mais généralement, ces déchets ne sont pas produits soudainement en grande quantité comme lors d'une cure antibactérienne. Ils provoquent alors les symptômes "habituels" de Lyme, comme des inflammations partout dans le corps, ou encore la si épuisante surcharge du foie, des reins et des intestins, source de beaucoup de nos symptômes.
Faire une réaction Herxheimer est donc en fait "tout simplement" voir ses symptômes empirer, à cause d'une augmentation de la quantité de toxines dans le corps.
Overdose de remèdes
La réaction Herxheimer survient presque toujours parce que nous sur-traitons. Soit en prenant trop de remèdes à la fois, soit parce que les doses sont trop élevées.
Une overdose de remèdes occasionnant trop de toxines et de déchets, voilà la première face de la Herx. L'autre face étant l'impossibilité de l'organisme à gérer et à éliminer rapidement les toxines. Ce qui signifie que la gravité de la réaction Herxheimer dépend aussi de l'état de nos émonctoires (nos organes d'élimination), notamment le foie et les reins.
Nous pouvons éviter ou diminuer les Herx en y allant à la fois tout en douceur avec la lutte contre la bactérie et en même temps en améliorant la capacité du corps à éliminer les toxines.
Améliorer nos capacités de détoxication
Tout d'abord: boire de l'eau, et/ou des tisanes, en quantité suffisante (pendant les cures 50 ml par kilo de poids, donc 3 litres pour 60 kilo). Ensuite, utiliser des remèdes comme la zéolithe ou la chlorella. Ne pas oublier de soutenir les émonctoires, par exemple pour le foie avec les plantes ayurvédiques amère pour le foie, et la teinture mère de chardon-Marie. Des remèdes comme la teinture mère de Salsepareille/Smilax aideront à lier les toxines pour stimuler leur évacuation (ce qui fait de la salsepareille un bon remède pour diminuer les Herx!). D'autres manières: provoquer des suées par l'effort, ou en prenant un bon bain chaud ou un bain de soleil. Faire des bains de pied avec une ou deux cuillères à café de bicarbonate de soude et brosser la plante des pieds stimule les lymphes.
Les Herx, sont-elles bon signe?
Souvent les malades pensent que c'est bon signe de faire une Herx, aussi désagréable qu'elle soit, le signe que le traitement "marche" et que les bactéries meurent. Certes, mais une Herx est avant tout et surtout le signe que le corps est en surcharge de toxines, plus malade qu'auparavant et que notre forme, laissant fort probablement déjà à désirer, régressera encore un peu plus!
Il faut savoir que ces réactions Herx sont dangereuses, car les surcharges peuvent occasionner des lésions neurologiques graves. Nous devons donc tout faire pour éviter les Herx au maximum. Ressentir des inconforts lors d'une cure, d'accord, mais ne pas aller jusqu'à une réaction Herx qui va durer, nous rendre vraiment malades et nous exposer au risque de lésions irréparables.
A propos des dosages, des protocoles
Pour éviter une réaction Herxheimer il est donc important de bien cibler les remèdes et leurs posologies. Il s'avère, dans la pratique, que la question de savoir de quel remède on a besoin, et à quelles doses, donne une réponse différente pour chacun. Une plante bénéfique pour l'un ne le sera pas obligatoirement pour l'autre. Il en est de même pour les protocoles. L'expérience nous montre qu'il n'existe aucun remède, aucune plante, aucun protocole ayant le même effet sur chaque malade.
Le traitement "juste" et le remède "juste" pour vous dépend de votre état, de votre historique médical et des traitements déjà faits, de vos co-infections, de vos symptômes, de vos réactions, de vos sensibilités propres, de l'état de chacun de vos organes de détoxication, etc. Ce n'est pas pour rien que l'on dit de Lyme qu'elle est "une maladie multisystémique compliquée", une maladie qui se manifeste chez chacun d'une manière (un peu) différente selon la partie du "système" atteinte.
Nous vous invitons à (re)lire le livre de Willem Jacobs La maladie de Lyme, une approche alternative pratique pour vous aider à déterminer votre  "protocole tout personnel" en fonction des points cités ci-dessus, à savoir comment vous y prendre pour donner toutes ses chances de réussite à votre traitement alternatif de Lyme.
(http://lymealternatif.fr/remedes-alternatifs-pour-Lyme/Cardere/mobile/)



#
[à gilles]
Le samedi 6 février 2021 à 10:38:03 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :




Certes, le Dr FORCE n’est pas bon marché,

– C'est à peu près le prix d'un interniste, en fait – spécialiste de médecine interne. Et encore, je le paye moins cher depuis qu'on fait ça par téléphone, c'est-à-dire dès la deuxième fois et il y en a eu que trois en tout. Je le consulte à l'extrême minimum et abuse plutôt des mails autant que je peux, il essaie d'être gentil. En présentiel, c'est 100 € ; par téléphone, 80. Donc je limite les pertes, y compris du déplacement, etc.

la CPAM ne te suivra pas sur ses tarifs (conventionnés 2 je crois) si tu penses que c’est l’interlocuteur qui te convient,

– Bien sûr que non. C'est un médecin acquis à la médecine conventionnelle. Mais "moins pire" que tellement d'autres. Un chouia plus ouvert, et qui cherche, au moins. Un peu. Dans ces grosses cases, hélas, avec ses moyens limités, ses oeillières, le pauvre. Même si le vrai pauvre, c'est moi.

c’est à toi d’espacer la fréquence des visites ou consultations téléphoniques, sinon forcément ton budget sera mis à mal…

– Euh... Tu réalises pas comme je tire déjà beaucoup sur cette corde... de cet espacement. Avec l'astuce des mails, et la souffrance/détresse en solitaire. Je ne l'ai consulté/payé seulement que trois fois en neuf mois.

Il me semble qu’il consulte également en centre hospitalier dans plusieurs hôpitaux parisiens, ce serait probablement moins onéreux.

– Non. Puisque par téléphone, là. Et beaucoup plus sûr. Et de toute façon, aurais pas la force...

Puisque nous parlons finances, quelle est ta situation actuelle, as-tu encore du reliquat sur la somme qu’on avait versée à Manuella et toi?

– Oh ça, c'est malheureusement fondu depuis longtemps ! Le surcoût de la vie en région parisienne... et de ma réforme alimentaire qui date déjà de bien avant (pour tenter d'enrayer la fissure, etc., bref l'inflammation...)... et tout simplement de l'indigence du RSA... et depuis l'aggravation de ma maladie la perte de mes deux sources de revenus : les films pour l'association (des concerts en salons) et les intervention à la maison de la poésie. Et les projets que j'avais !
Tout ça fait que...

Tu me parles de poursuivre la Chélation, quel est le budget prévu pour ça?

– Rien de prévu. Juste des frais fixes, puisque rien n'est remboursé. Et encore, c'est pas (encore) le traitement contre Lyme, auquel je commence à me remettre, maintenant que la chélation est avancée. Et sous réserve du résultat des nouvelles recherches : génétiques et, peut-être, de là, biopsie musculaire, etc. Sinon, donc je commence à m'y remettre, mais avec ce qu'il me reste, de déjà très peu, le minimum (si tu te souviens ou relis ce que préconise Judith Albertat, comme traitement naturel, ce que j'emploie est une misère), mais sans l'avoir jamais lâché puisque régime alimentaire strict (± 80% légumes bio) depuis tellement longtemps. D'où les fontes... Mais aussi les barrières, les empêchements pour donner un grand coup. Mais, c'est comme ça... On sait que l'espérance de vie et de santé des pauvres est bien inférieure, et... dans l'oppression, la folie actuelle, j'ai dû opter pour cette vie... frugale, mal alimentée, mal logée, etc. Encore que, j'ai fait au mieux, et bien aidé, par vos aides. Un simple RSA m'aurait fait vivre bien plus mal encore. Dans la misère, tout simplement. Certes, comme tant de philosophes... et d'artistes dignes de ce nom... (comme je crois l'être. Et non par pose, pour l'étiquette. Non, par nature/nécessité, profonde. Hélas...)


+
Le samedi 6 février 2021 à 11:34:06 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Tu devrais pouvoir reprendre tes activités quand les participants (concerts en salon) seront vaccinés Covid et probablement à la maison de la poésie également qui devrait reprendre en présentiel dès que la vaccination sera effective et multiple.

– Euh, ce disant, tu sembles faire totalement l'impasse sur mon état... (ma fin prochaine... ou mon invalidité totale...)
Et donc, non, il n'y aura (très) probablement pas de retour à tout ça. Pour les concerts, j'ai même déjà été finalement remplacé, bien que ce soit moi qui aie créé le poste et qu'on se languisse de moi, me dise que je manque, etc. Et la maison de la poésie, non... Tout ça est déjà loin, et s'éloigne... même radicalement.

Ça te donnerait un sérieux coup de pouce, c’est sûr !!
Tu me fais signe si tu dois encore faire des achats de produits naturels en plus des produits bio.

– Euh... Merci ! Mais, tu sais, les frais sont réguliers, hein. (Et j'en tiens une liste partielle.) Mais merci.
Quant à la bouffe, j'en suis à la diminuer un peu désormais, et ne prendre qu'un plat simple, sans entrée crue ni amandes/noix/noisettes. Donc réduit au minimum, et moins de trois fois par jour. Il faut bien...
Et de toute façon, ça sent la fin... (Le sapin... et qui brûle...)



#
[//][éjaculation faciale](V)
...
(Ponyo [film][animation], 17'50)

#
[ado](V)[âge][prosexuel]
... Ponyo aime Sôsuke
... ne me dis pas que sucé du sang humain...
... telle mère telle fille...
... si seulement  elle était restée innocente à vie...
... mon pouvoir de contrôle n'a été qu'éphémère...
(Ponyo [film][animation], ± 30')


#
[maladie][cancer][//]
... mon pouvoir de contrôle n'a été qu'éphémère...
... sauve qui peut ! Si l'exorcisme anti-crabes cède, c'est l'écosystème qui se déglingue !
(Ponyo [film][animation], 33')

#
[mort][EMI](V)[//]
... // expérience de mort imminente...
(Ponyo [film][animation], 35'30)

+
#
[mort]
> (Europe 1 - Sans rendez-vous -  le 20 octobre 2020 - (extrait) Sylvie Cafardy "Expériences de mort de imminente")



#<
leurs enfants dans les pattes, leurs parents dans/à l'ephad


#
Le philosophe n'obéit ni ne commande. Il cherche à sympathiser.
(Henri Bergson, La pensée et le mouvant) + (les chemins de la philosophie - 21/06/2017 - Bergson, La pensée et le mouvant (3/4) : L'intuition philosophique (David Lapoujade), 10'45)

#
[philosophie][otto][karl][TP]
... sartre raconte sa rencontre avec la philosophie, coup de foudre, vocation, grâce à Bergson... la philosophie dit la vérité... // karl
(les chemins de la philosophie - 21/06/2017 - Bergson, La pensée et le mouvant (3/4) : L'intuition philosophique (David Lapoujade), 44'30)
>
OT - 2102 - Vocation philosophe Sartre par Bergson
+
(Gilles Deleuze, Abécédaire, E comme Enfance, ± 20')
> OT - 2102 - Vocation philosophe Deleuze


#
[(p)références][liste]
Lost in translation, Sofia Coppola
Ma nuit chez Maud, Éric Rohmer
Danse avec les loups, Kevin Costner

#
[liste]
Entretiens, Jean Paulhan
Entretiens, Cioran
Vivre en poésie (entretiens), Guillevic

#
[liste]
Autoportrait, Édouard Levé
Un été, Vincent Almendros
Si j'y suis, Erwan Desplanques




#
(V)[poste][glitch]
(Ponyo [film][animation], 42')


#
[TP][les 4 saisons]!
(Ponyo [film][animation], ... + 42'...)




#
[autophilosophe]!["temps perdu"]![TP]![DTO]
[  ] je me suis toujours considéré comme un... « penseur privé » serait peut-être trop dire, mais quelque chose de ce genre tout de même. [  ] je crois que seuls [  ] ont été les vrais philosophes [  ] ceux qui ont vécu leur philosophie. [  ] La philosophie devrait être une chose personnellement vécue, une expérience personnelle. [  ] On devrait [  ] tresser ensemble la philosophie et la vie. [  ] Il ne fait aucun doute pour moi que la sagesse est le but principal de la vie [  ]. [  ] C'est aussi pourquoi je suis contre le travail. Il ne faut pas même écrire. [  ] Nos contemporains ont perdu la faculté de contempler les choses. Ils ont désappris l'art de perdre intelligemment son temps. Si je devais faire mon propre bilan, alors je devrais dire que je suis le résultat de mes heures perdues. Je n'ai exercé aucun métier et j'ai gaspillé énormément de temps. Mais cette perte de temps a été réellement un gain. Seul l'homme qui se tient à l'écart, qui ne fait pas comme les autres, garde la faculté de vraiment comprendre quelque chose.
(Cioran, Entretiens, p. 256-260)
+
Seul l'homme qui se tient à l'écart, qui ne fait pas comme les autres, garde la faculté de vraiment comprendre quelque chose.
//
(V)!
[Elle débranche de sa prise murale une lampe portative qui alors s'allume automatiquement.]
(Ponyo [film][animation], 50'45 (+ 54'40 lampe devant bibliothèque en arrière-plan mais, la lampe, elle, sur la table où l'on vit + 56' "il fait jour !" et face la mer et frimament dans la nuit puis bibliothèque et [poste] !))
> OTTO - 2102 - temps perdu à comprendre à l'écart (à transmettre)
+
[pour twitter]
| je crois que seuls | ont été les vrais philosophes | ceux qui ont vécu leur philosophie. | La philosophie devrait être une chose personnellement vécue |. On devrait | tresser ensemble la philosophie et la vie.
(Cioran)





2021 02 07


#[zen]
... calme-toi... (elle/la nature l'enveloppe de sa main)
(Ponyo [film][animation], 1:08')

1:15'45
[nokidding][noirage]
c'est un bébé (pas content d'être né)


#
[liste][reboot]
un jour sans fin [film]
the edge of tomorrow [film]
source code [film]
+
Le Boléro, Ravel


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[éco-logique][écologie]
...
(Les Chemins de la philosophie - 29/04/2019 - Philosopher avec Miyazaki - Épisode 1 : Ponyo sur la falaise, une héroïne japonaise (avec Thierry Hoquet), 6')






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 Mathieu Foucaut, un visage sur l'insidieuse maladie de Lyme
Depuis trois ans, le Boulonnais Mathieu Foucaut souffre de la maladie de Lyme transmise par une piqûre de tique. Cela se traduit par une atrophie musculaire, un état de fatigue chronique. Il ne se déplace plus qu'en fauteuil roulant. Pour sortir de cet enfer, il va démarrer une trithérapie.
16 août 2009. Une date qui reste gravée dans la mémoire de Mathieu Foucaut. La journée avait démarré sous de bons auspices. Il fête ce jour-là ses 26 ans, joue au foot le matin à Isques, assiste l'après-midi au premier match de l'USBCO en Ligue 1. Il déborde de vie, le sport est sa passion. Le soir, vers 23 h, brutalement tout bascule. « J'ai ressenti une douleur dans le genoux, atroce. Dans les jours qui suivent, j'ai eu une atrophie musculaire. Puis perdu 5 kilos » Le début d'un calvaire ininterrompu. Mathieu le vit d'autant plus mal qu'il ne sait pas de quoi il souffre. Il passe une batterie d'examens (scanner, IRM, etc) à l'hôpital, mais les médecins buttent sur le diagnostic. « On a pensé que j'avais une sclérose en plaques » C'est ressemblant mais c'est une mauvaise piste. C'est une médecin parisienne qui identifie le mal après lui avoir fait faire un nombre incalculable de prises de sang : la maladie de Lyme. C'est une maladie bactérienne évolutive qui peut conduire à un lourd handicap.
Ses jambes ne le portent plus.
  Trois ans après, l'état de santé du Boulonnais s'est dégradé. Il ne marche plus et se déplace en fauteuil roulant. Il se lave assis sur un tabouret, monte les marches d'escalier sur les fesses. Son corps s'est atrophié jusqu'à rendre son élocution difficile. Il est sans cesse fatigué, a mal à la tête en permanence. Son corps n'est que souffrance. Il était correspondant sportif à La Voix du Nord, il a dû stopper cette activité qui lui plaisait tant.
  Comment a-t-il été infecté ? La maladie de Lyme se transmet par des piqûres de tiques ou de poux. Mathieu pense avoir été contaminé comme cela lors d'un séjour dans un camping en Provence à l'âge de 12/13 ans. Maintenant qu'il en sait plus sur sa maladie après avoir beaucoup lu sur le sujet, il fait le rapprochement avec ses pépins de santé rencontrés entre 15 et 20 ans. « J'avais des allergies, des problèmes musculaires récurrents. Comme je faisais beaucoup de sport, je pensais que c'était dû à cela. Je me suis aussi mis à bégayer brutalement alors que je parlais très bien. »
La maladie va et vient...
  La maladie de Lyme est insidieuse, sournoise, elle va et vient. Elle fait passer d'un état de grande détresse physique à des moments de répit qui, en apparence, laissent penser que tout va bien. En 2011, Mathieu Foucaut a connu cette phase de stabilisation grâce à des produits naturels (huiles essentielles) prescrits par le docteur parisien qui s'y connaît en médecine alternative. Pas qu'il en soit adepte mais il est prêt à tout pour moins souffrir. Aujourd'hui, pour retrouver l'usage de ses jambes, il s'apprête à entamer une trithérapie, la prise de trois antibiotiques simultanément. « C'est la seule façon de combattre la bactérie qui mute ». Parallèlement à ce combat, il en mène un autre, aussi difficile : la reconnaissance de la maladie, qui fait l'objet d'un déni. Il y a débat dans le monde médical. Il a croisé des médecins qui lui ont dit qu'il n'avait pas la maladie de Lyme, « que c'était psychologique, dû à l'anxiété, qu'avec de la réadaptation à l'effort ça irait mieux ». Il aimerait tant leur donner raison... Il a repris son travail à la communauté urbaine de Lille où il affronte difficilement les regards et les commentaires de collègues. Tout cela, il en parle dans un livre à paraître (il est en contact avec Hachette), les mots sont son exutoire.  www.lymemoncombatpourlavie.com (en construction)

(https://www.lavoixdunord.fr/art/region/mathieu-foucaut-un-visage-sur-l-insidieuse-maladie-de-lyme-jna31b0n692751)

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[lyme][maladie]

Maladie de Lyme, l'épidémie silencieuse
Nous ne pouvons continuer à vivre dans l'ombre ; il est extrêmement important que l'omerta soit levée. Nous avons besoin du soutien du monde médical et de la recherche afin que nous puissions être soignés dignement sans vivre dans l'oubli et la solitude.
Par  Mathieu Foucaut
Auteur de Maladie de Lyme – L’épidémie silencieuse
09/02/2016 16:52 CET | Actualisé octobre 5, 2016



Je m'appelle Mathieu Foucaut, 32 ans. Je suis originaire de Boulogne-sur-Mer, ville située sur la Côte d'Opale, un site que j'apprécie pour la grandeur de ses paysages et ses longues plages sableuses entremêlées de dunes et de falaises. Entouré de nombreux amis, ma jeunesse s'est tournée autour de mes passions que sont le sport, les voyages, les vacances en Provence, le cinéma, la musique. Et même si un événement soudain va bousculer ma vie, en l'occurrence la maladie de Lyme, m'obligeant à me déplacer en fauteuil roulant, je ne réfute en rien le bonheur de vivre.
Bien au contraire. La vie continue je découvre avec joie les livres, la littérature, puis l'écriture, le journalisme. C'est ainsi que j'utilise le pouvoir des mots pour porter à bon escient un combat de longue haleine, accompagné des associations françaises et francophones, pour le bien de tous et plus particulièrement pour les enfants, pour qu'enfin une reconnaissance voie le jour auprès des institutions médicales et sanitaires.
La maladie de Lyme et ses co-infections : un fléau en pleine expansion...

La maladie de Lyme se caractérise par une bactérie nommée "la borrelia". Elle est principalement transmise par les tiques - mais aussi les puces, poux, aoûtats, taons... -, porteuses également d'autres germes microbiens, d'où le terme de co-infections ; élément négligé par les autorités médicales, et pourtant tout aussi virulent. Les symptômes sont nombreux : douleurs articulaires et musculaires, atteintes respiratoires, cardiaques et cérébrales, paralysie faciale, faiblesse du système immunitaire, vertiges, fièvre, etc.
Cette pathologie touche tous les pays du monde : on estime à 300 000 nouveaux cas par an aux USA, deuxième maladie infectieuse derrière le sida, 100 000 par an en Allemagne, puis environ 30 000 par an en France. Malheureusement, le nombre de personnes atteintes ne cesse d'augmenter, et il serait temps qu'une prise de conscience de la part des autorités soit effective face à ce fléau mondial en pleine expansion.
Un message de santé publique...
La maladie de Lyme, et plus généralement les maladies infectieuses chroniques, ne sont pas prises suffisamment au sérieux par le gouvernement. C'est en lisant des livres d'Hervé Guibert, Mathieu Lindon, ou encore Michel Foucault, que je cite dans mon récit, que je me suis aperçu que nous sommes en quelque sorte en train de revivre le dénouement du sida dans les années 80, sans que ne soient retenues les leçons de cette épidémie désastreuse. Car ce qu'on oublie et qui passe inaperçu - d'ailleurs, le Pr. Luc Montagnier (co-découvreur du sida et Prix Nobel de Médecine 2008) le souligne également - c'est que les modes de transmission seraient identiques à ceux du sida, à savoir par voie utérine, sexuelle, et sanguine, d'où une éventuelle nouvelle affaire de sang contaminé.
Comment expliquer ce silence ?
Tous les patients se posent la question...
D'une part, ce jour, les tests ne sont pas fiables. Aucun examen dans le monde n'est susceptible de détecter de manière sûre et certaine l'agent pathogène responsable de la maladie de Lyme, sans oublier les nombreuses co-infections : bactéries/virus/champignons. D'autre part, la forme persistante de ces maladies infectieuses est très difficile à traiter, que ce soit par la médecine dite conventionnelle ou par les médecines alternatives. Donc la non-fiabilité des tests et l'absence de traitements concrets peuvent donc pousser les autorités médicales et sanitaires vers ce silence qui conduit à un déni de leur part. C'est aussi une façon de ne pas générer la peur au sein de la population. Néanmoins, négliger cet aspect, et donc la prévention, est une erreur monumentale. Mieux vaut prévenir et avertir que laisser la situation perdurer au détriment des malades et pour éviter que le nombre ne cesse d'augmenter de jour en jour, faute de sensibilisation...
Nous ne pouvons continuer à vivre dans l'ombre ; il est extrêmement important que l'omerta soit levée. Nous avons besoin du soutien du monde médical et de la recherche afin que nous puissions être soignés dignement sans vivre dans l'oubli et la solitude.
"Maladie de Lyme, l'épidémie silencieuse - Un combat pour nos vies" - Josette Lyon Editeur.
(https://www.huffingtonpost.fr/mathieu-foucaut/maladie-de-lyme-lepidemie_b_9193842.html)


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Mathieu Foucaut
https://www.youtube.com/watch?v=Zup2YQ7ZeiI
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https://vimeo.com/145031796

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 Boulogne: pour combattre la maladie de Lyme, Mathieu part tenter sa chance aux USA
Le Boulonnais Mathieu Foucaut, 30 ans, est atteint de la maladie de Lyme, diagnostiquée en 2009. Une maladie insidieuse, complexe, qui a emporté une partie de son autonomie, mais pas son mental de battant. Il partira en janvier aux États-Unis pour tenter un traitement. Sa famille a créé une association pour collecter des dons afin d’aider au financement de ses soins.  La Voix du Nord | Publié le 03/01/2014     partager twitter  L’atrophie musculaire, la fatigue, les douleurs articulaires n’ont pas eu raison de la fraîcheur de sa bouille de gosse aux yeux et au sourire malicieux, que l’on voit sur sa photo dans sa biographie, sur son site internet.  En 2009 ce jeune féru de sport ressent une vive douleur au genou puis perd 5 kilos dans la foulée. Le diagnostic résiste à une batterie d’examens, mais finit par tomber à Paris : maladie de Lyme. Au fur et à mesure son état se dégrade, et depuis un an et demi il doit se résoudre à...
...
https://www.lavoixdunord.fr/art/region/boulogne-pour-combattre-la-maladie-de-lyme-mathieu-part-ia31b49030n1821405

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[lyme][maladie]
Maladie de lyme révélée par une amyotrophie invalidante
Lyme disease revealed by serious amyotrophy Author links open overlay panelMKianzowaOSaraceniJ.M.WilhelmPKieffer https://doi.org/10.1016/S0248-8663(05)81238-X Get rights and content Résumé  La maladie de Lyme, mise en évidence pour la première fois en 1975 à Lyme aux États-Unis, est une affection multiviscérale dont l'agent responsable, Borrelia burgdorferi, a été identifié en 1983. Des manifestations cliniques vairées ont été publiées. Nous rapportons un cas de manifestation musculaire de la maladie de Lyme révélée par une amyotrophie importante des muscles de la ceinture scapulaire, de la nuque et du tronc avec scapula alata, en association à des lombalgies nocturnes rebelles aux antiinflammatoires non stéroïdiens. L'électromyographie montre des tracés de type myogène au niveau des grands dentelés et des sous-épineux et des tracés de type neurogène périphérique au niveau des membres inférieurs. L'étude histologique, immunohistochimique et en microscopie électronique de la biopsie musculaire est sans anomalie évidente. Les dosages de la créatine-kinase et de l'aldolase sont normaux. Devant un sérodiagnostic sanguin douteux à deux reprises, le diagnostic positif est fait grâce à une ponction lombaire qui met en évidence une méningite lymphocytaire et par le dosage des anticorps spécifiques dans le liquide céphalorachidien et l'analyse des anticorps par Western-blotting. L'efficacité de l'antibiothérapie avec régression rapide des déficits confirme le diagnostic.
(https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S024886630581238X)



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Handicapés en chaise roulante qui remarchent :
Heidi [film][animation], de ... et Miyazaki
Ponyo [film][animation], de Miyazaki



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[à gilles][à manuella]


Le dimanche 7 février 2021 à 16:31:05 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :
objet : mon avenir...


Et encore si j'ai de la chance.
Mais la maladie s'attaque aussi à mes muscles (en fait depuis le début, l'aggravation me le fait réaliser), et désormais intégralement, jusque dans les bras, et de manière très très nette, au point que je peine ces jours-ci à écrire, tenir un stylo, une brosse à dents, même écrire au clavier, etc. Mais vraiment. Et marcher, n'en parlons pas. D'ailleurs, vous verriez mes jambes... Une misère. Deux bâtonnets. La fonte a été spectaculaire. Malgré que je m'alimente. Mais mon état, ma masse musculaire, a connu une fonte vertigineuse ces derniers temps, malgré un régime alimentaire et une sortie quotidienne pour marcher, et même des exercices de musculation, mais que je peux plus faire désormais. Et la sortie quotidienne, pareil, devient de plus en plus une montagne, comme tout.
Bref, je deviens comme lui, et son état. (Et même pire puisque troubles neurologiques aussi, etc.) Vraiment. Pour de vrai. Je le jure. C'est pas dans la tête, c'est du concret, très concret.

Donc, et si je trépasse pas avant, il faudra penser à une déménagement, oui, je pense, et sans moi hélas qui n'ai plus de forces, du tout, et peut-être dans un rez-de-chaussée du genre Gévezé 4 saisons, oui, Manuella, il faut y repenser, oui, vu la tournure et la vitesse que ça prend. Je tente, avec votre aide, de me soigner : la chélation d'abord, comme il faut, avant de me réattaquer plus directement à Lyme comme je peux, sans avoir jamais lâché le combat via l'alimentation, mais... On est encore tellement démuni face à cette « bactérie intelligente », et l'ignorance médicale, et le couvercle institutionnel mis sur cette épidémie-là, le nouveau « sida »... (Vous verrez...)

Article :
https://www.lavoixdunord.fr/art/region/mathieu-foucaut-un-visage-sur-l-insidieuse-maladie-de-lyme-jna31b0n692751

Portrait Vidéo :
MATHIEU FOUCAUT


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Le dimanche 7 février 2021 à 19:35:56 UTC+1, Gilles  a écrit :


Karl, tu es suivi par le Dr FORCE qui ne semble pas être un débutant, je suppose que tu lui a fait prendre connaissance de tous les examens que tu as fait, je pense qu’à la lecture de tout ça, il a du donner une orientation à ses prescriptions en tenant compte des résultats, sinon, à quoi serviraient donc ces examens ? Si tu continues de manger sain comme tu le fais, marcher et alimenter tes méninges, garder ton cercle d'amis et relations indispensables et surtout garder tes contacts fidèles dans leurs appels téléphoniques pour prendre de tes nouvelles. J’espère que tu profites de ces appels pour parler d’autres sujets que tes soucis de santé. Évidemment, je ne te demande pas de ne pas en parler mais pas que, ce sera aussi plus agréable pour eux. C’est d’ailleurs peut-être  ce que tu fais déjà.

Tu sais que tu as notre soutien et celui de Manuella, essaye de vivre plus au présent et de te libérer un peu l’esprit, (pas facile, je sais!)

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Le dimanche 7 février 2021 à 23:30:27 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :



Vivre au présent, c'est ce que je fais, hélas. Celui de la maladie, réelle, et réellement invalidante, de plus en plus (profondément). (Si tu savais... Si tu vivais ça ne serait-ce que quelques heures... Tu comprendrais notamment qu'on ne peut vivre alors qu'au présent ! Et désespérément qu'au présent.) Je vis ça au plus-que-présent, chaque minute, chaque seconde, jour après jour, et les (non-)nuits comprises...
Et parler avec les autres ? Si tu comprenais comme la maladie m'affaiblit aussi là-dessus... Et que, physiquement, parler aggravent mes symptômes... Entre autres.
Quant au crédit que tu donnes encore et obstinément au(x) médecin(s), c'est (je dois dire, à mon niveau) désespérant : on dirait vraiment, et de mon point de vie c'est incroyable, surréaliste, comme en plein cauchemar, que tu n'as jamais lu les livres sur Lyme (ou l'intoxication aux métaux lourds), car apparemment rien retenu de l'essentiel du propos, que je ne cesse pourtant de te répéter aussi moi-même : cette maladie passe presque totalement à travers les radars de ces chers bons médecins conventionnels, et c'est la double peine pour les malades, qui errent et déclinent pendant des années. C'est nouveau, comme maladie (dite émergente), tu (re)comprends ? Les médecins n'ont pas appris ça à l'école, et, travaillant à la chaîne, n'ont pas le temps de s'y pencher, d'autant que c'est officiellement nié, très complexe et qu'on n'a pas trouvé de solution, et déjà pas de tests fiables, etc. C'est dit, dit, et redit partout, et dans tous les trucs que je t'ai fait lire, livres et articles, et je n'ai cessé de te le répéter, depuis tant d'années.
Et tu me sors encore ça...
C'est... J'avoue... Comme dans un cauchemar...
Je sais donc plus quoi dire... Car ça semble désespéré... que tu retiennes/comprennes juste ça. Juste ça, déjà. Mais, apparemment, c'est impossible, ça se fait pas, ça rentre pas. Du tout.
Et je comprends, là, que ça rentrera jamais, que tu continueras de croire à l'infaillibilité de la médecine actuelle et de ses examens – « sinon à quoi serviraient donc ces examens ? », dis-tu encore.
Quelle double ou triple peine pour moi ! Car si seulement j'avais ne serait-ce que ce soutien-là... Celui de la compréhension (de la situation) !...
Ce Mathieu Foucaut auquel je viens de te renvoyer, et apparemment sans aucun bénéfice encore une fois, dit encore dans une interview suite à la publication de son livre, et après tant d'autres dans son cas : « Cette maladie, les gens ne savent pas ce que c’est. L’origine de mon besoin d’écrire, c’est vraiment pour me faire comprendre, à commencer par mon entourage familial, amical et professionnel. »
Et pour moi, j'ai eu beau dire, redire, mille fois réexpliquer, et faire lire, faire regarder... bah, c'est raté. Et pourtant, une grande partie de mon énergie est y passée. Je sais plus quoi dire... Quoi faire... Quoi comprendre... (de cet déni acharné et probablement involontaire...)
Et comme si mon état qui dans le fond empire malgré toutes mes consultations, de tous ces médecins, depuis plus de trois ans, ne suffisait pas en soi... pour ébranler ne serait-ce qu'un tout petit peu ta foi dans cette médecine et ses connaissances et approches actuelles, ne serait-ce qu'un tout petit peu, au lieu de me discréditer moi – mais comme tant d'autres malades...
Sauf que, apparemment encore plus naïf que toi, je pensais que je t'avais tellement expliqué les choses, que... et comme tu avais fait l'effort d'en lire, d'en écouter... ce que je salue, ou ai salué à chaque fois... mais... pour rien en retenir, je vois... et c'est le vertige... cauchemar...

Si tu savais, comprenais... comme je rêverais et donnerais tout pour que ces petites recommandations de base que tu donnes fassent (ne serait-ce qu'à moitié) le poids contre cette énorme maladie... pieuvre... Or, on en est loin, loin, loin... Et si tu lis tous les témoignages...
Mais, parmi eux, et grâce au soutien/filet financier que tu m'offres en particulier, je me raccroche aux études et conseils de Judith Albertat et de Willem Jacobs, dont tu as, oui, les livres à la maison, et que tu as lus. Tu sais ? Ceux qui tu oublies entièrement aussitôt lus ; (

Et, donc, si je peux, tant que mes forces déclinantes me le permettent, oui, je vais continuer de m'alimenter intelligemment, spécifiquement, du moins autant que me le permettent mes... nos petits moyens, mais me (re)lancer aussi dans les produits spécifiques d'attaque, au moins quelques-uns, mais à quel prix toujours... Je voulais pas en arriver là... À ces protocoles (naturopatiques) bien lourds et dispendieux, mais... Le présent, et rien que lui, si tu savais, comprenais la situation, le plus-que-présent m'y force, en dernière chance avant la chaise roulante et l'invalidité presque totale ou autre, m'y plus-que-contraint, pour de vrai... (Avec ton soutien ? Ça...)








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[amphibo-logique][allemagne]
J'ai pu alors ressentir sur scène, de manière très précise et parfois inquiète, combien l'atmosphère raréfiée des trois premiers (Brouillards, Feuilles mortes, La Puerta del Vino) pouvait questionner étonner voire indisposer certains publics, en Allemagne notamment, où le ressenti du "presque rien” et du "je ne sais quoi" chers à Jankélévitch, l'impalpable, l'incertain, le côté déstructuré de ces pièces échappent au sens commun d'un public biberonné aux Cantates de Bach, aux Sonates et aux Quatuors de Beethoven. Ce n'est pas un cliché, c'est une réalité tangible.
(Philippe Cassard, Claude Debussy)


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Voici ce que le chef italien Arturo Toscanini, curieux de nouvelles musiques, programmateur audacieux et opiniâtre, écrivalit en 1905 à propos de Pelléas et Mélisande : "Son art bouleverse tout ce qui a été fait jusqu 'à présent. Il n'a pas la technique de Richard Strauss, mais il a plus de génie, d'élégance, et, incontestablement, de hardiesse. À première vue, on reste désorienté ; mais dès que l'on se familiarise un peu avec son langage - et avec celui de son inspirateur Maeterlinck - on devient fasciné. Pour ce qui est du théâtre, des personnages de Maeterlinck, je réitère mon opinion que la musique de Debussy est un art accompli."
(Philippe Cassard, Claude Debussy)


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[maximalisme][minimalisme]
La signature de Claude Debussy a évolué du plus démonstratif au plus minimaliste. Le compositeur de Pelléas n'aura plus besoin, à partir de 1903, de revendiquer l'espace, l'identification, la reconnaissance. Jusqu'à ce que Francine Perrot me fasse don, en 2010, d'une douzaine de manuscrits de "Mélodies de jeunesse” qu'elle possédait, j'ignorais tout de l'évolution graphique de cette signature. Regardons celle qui orne la première page des Elfes, mélodie de 1884 (Achille- Claude a vingt-deux ans).
Signature volubile, un rien narcissique, déployée, affirmative. Style vaguement néogothique.
[  ]
Je m'adonne volontiers à la contemplation de ces manuscrits, ou des fac-similés des deux cahiers d'Images, de L'Isle joyeuse et du premier livre des Préludes qui ont été publiés ces demières années. J'y admire la clarté de l'écriture, minuscule mais ordonnée, comme celle de Chopin, ce trait de plume incisifi rapide, rythmique, la précision de la pensée en mouvement. Pas une rature (Chopin, pour ce qui le conceme, rayait jusqu'à ce qu'on ne puisse plus deviner ce qu'il avait d'abord écrit).
(Philippe Cassard, Claude Debussy)

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[no effort][perfectionnage]
Ecrasé, peut-être, par l'ombre portée de son unique opéra, subissant une attente impatiente et une pression considérable de la part de tous ceux qui espéraient du nouveau, du singulier de l'inédit, mais ne prêtant pas non plus attention au temps qui passe, aux œuvres en chantier et à celles qu'il projette et ne peut mener à leur terme, traversant parfois des périodes de passage à vide qui le dépriment, Debussy finit par abandonner de guerre lasse, constatant la panne d'inspiration, ne se forçant pas plus que de raison à poursuivre ce que d'instinct il ne sent pas viable, sacrifiant en fin de compte des revenus mirifiques à son éthique d'artiste, à son indépendance, à son refus intransigeant de la médiocrité, du passable, de la répétition stérile, du déjà-vu ou déjà-écrit. N'écrit-il pas à André Messager, en septembre 1903 : "Quant aux personnes qui me font l'amitié d'espérer que je ne pourrai jamais sortir de Pelléas, elles se bouchent l'œil avec soin. Elles ne savent donc point que si cela devait arriver, je me mettrais immédiatement à cultiver l'ananas en chambre ; considérant que la chose la plus fâcheuse est bien de se recommencer.” De surcroît, il réduit son temps de travail disponible pour composer quand, aux fins d'améliorer ses revenus, éponger ses dettes et payer la pension de son ex-femme Lilly Texier, il accepte de diriger ses œuvres en France et à l'étranger alors qu'il n'y prend guère de plaisir et que les voyages fatiguent ce casanier.
(Philippe Cassard, Claude Debussy)

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[pionnier][brut][karl]?
[  ] et recomposent le portrait d'un homme atypique, à la mauvaise humeur fréquente, anticonformiste résolu, d'une rare probité intellectuelle, très tôt en rupture avec une époque - la toute fin du XIXe siècle -, et dont le génie radical, franc comme l'or, visionnaire, a balayé à la veille de la Première Guerre mondiale les derniers soubresauts d'un néoromantisme français paresseux et lourdingue qui lorgnait décidément trop du côté de Wagner.
(Philippe Cassard, Claude Debussy)

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[style][brachy-logique][EE][formule]
Cette correspondance de Claude Debussy qui se présente sous la forme d'un pavé pour une fois bienfaisant et désormais indispensable dans toute bibliothèque, [  ].

On le savait déjà par les écrits de Debussy (alias "Monsieur Croche”), toutefois les lettres amplifient l'étonnement et la jubilation que l'on éprouve à savourer une langue française rythmique, précise, gracieuse, inventive, pudiquement lyrique dans la confidence, à la ponctuation librement établie (les virgules !). Par sa façon toute personnelle d'accommoder les mots ensemble comme il le fait avec les notes de musique, Debussy autodidacte et de souche modeste, fait aussitôt penser au Jules Renard du Journal, exactement contemporain : la même attention au mot juste, un talent pour les formules et les images drues qui résonnent en vous, une phrase sans fioritures, un humour dévastateur, et en arrière-plan cette profonde mélancolie exprimant la solitude de l'artiste dans une société qui n'est pas faite pour lui et qui, au mieux, l'admet non sans réticence.

Les pointes sèches fusent : Ravel "fakir charmeur", Berlioz "prodigieux fumiste",  Beethoven "ces vieux meubles qui n'ont pas même gardé le parfum de leur siècle", Stravinski "de la musique de sauvage avec tout le confort moderne", André Gide "vieille demoiselle timidement gracieuse et polie à l'anglaise", Bizet "Maupassant de la musique", Victor Hugo "magasin d'images", Fauré "porte-musique d'un groupe de snobs", le chef d'orchestre Henri Busser "arrive avec la figure d'un monsieur qui va prendre un bain froid et qui n'aime pas ça", la cantatrice Rose Féart "transformée, puisque jolie"...

Pas un seul compositeur épistolier, et Dieu sait s'il y en a de talentueux et de prolixes - Mozart, Mendelssohln, Liszt, Chopin, Berlioz, Chabrier, Poulenc -, n'a cette grâce de l'écriture, une seconde nature chez Debussy, revanche éclatante sur une scolarité à peu près inexistante.
(Philippe Cassard, Claude Debussy)


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[maudit][pionnier][TP][goût][brut][perfectionnage]
Un autre constat vous étreint le coeur : Claude Debussy (1862-1918), un des compositeurs majeurs du monde occidental, à l'égal de Monteverdi, Bach, Beethoven et Wagner ; un de ceux dont le langage et l'esthétique ont profondément marqué la musique du xxe siècle, jusqu'au jazz, aux minimalistes et à la musique pop ; l'auteur fêté de Pelléas et Mélisande, des Children's Corner, du Prélude à l'après-midi d'un faune ; l'ami ou le confrère respecté de Mallarmé, Fauré, Satie, Louÿs, Stravinski, Dukas ; Claude Debussy a passé sa vie à colmater les brèches béantes d'une situation financière personnelle désastreuse. Emprunts répétés à ses amis proches : "je suis très honteux de l'avouer, mais j'ai bêtement faim" (à Etienne Dupin, 1890), "On est dans une purée noire, verte, multicolore, et jusqu 'au cou ! Claude vient donc demander à son petit ami le service d'un Louis !!!" (au poète Pierre Louÿs, 1895). Sollicitations d'avances sur ses droits d'auteur à son éditeur Jacques Durand : "En cherchant les combinaisons les plus ingénieuses, il me manque toujours trois mille francs que, même en vendant mon âme au diable, je ne sais où trouver" (191 1), "Je vous en supplie, tâchez de me trouver un moyen de sortir de cette misérable impasse. Excusez-moi... même pardonnez-moi, mais véritablement je n'en puis plus" (1916).
Cette recherche obsessionnelle de liquidités fut, si l'on ose dire, le prix le plus élevé que Debussy paya pour s'assurer une indépendance artistique farouche : "Je crois que je ne pourrai jamais enfermer ma musique dans un monde trop correct... _]'aime trop ma liberté et ce qui est à moi." Liberté qu'il revendique dès le début à l'égard de la société musicale telle qu'elle fonctionne à son époque. Le Conservatoire : "Que de vieille poussière traditionnelle à secouer !" ; le prix de Rome, qu'il avait remporté en 1883 : "Parmi les institutions dont la France s'honore, en connaissez-vous une qui soit plus r'idicule que le prix de Rome ?" ; la villa Médicis où ill séjoume : "une affreuse caserne" ; la Société nationale de musique à laquelle il est admis en 1888 : "Qu'est-ce que je vais faire dans ce bateau ?" Tout juste accepte-t-il quelques participations à des jurys, et, à contrecœur, des concerts : "En public, je suis atteint d'une phobie spéciale : il y a trop de touches, je n'ai plus assez de doigts ; et tout à coup je ne sais plus où sont les pédales ! C'est triste et parfaitement angoissant."

S'il se juge ici sans complaisance comme pianiste (encore que tous les témoignages indiquent que Debussy possédait une sonorité magnifique, un art de la pédale et le sens du cantabile), très tôt il prend conscience de sa singularité comme compositeur, et s'emploie à élaborer sa "petite chimie personnelle". Non sans un certain orgueil - mais n'est-ce pas plutôt une douloureuse lucidité ? -, il écrit : "Je travaille à des choses qui ne seront comprises que par les petits enfants du xxe siècle ; eux seuls verront que l'habit ne fait pas le musicien, ils arracheront les voiles des idoles, sous lesquels il n'y avait qu 'un triste squelette."

Au moment où il met Pelléas et Mélisande en chantier vers 1893, il appelle au "respect d'un art que tant d'autres ont souillé", et confie poursuivre cette quête "d'expression rêvée qu'un rien fait s'envoler". Toutefois, il s'interroge sur l'utilité de mettre la poésie en musique : "Même dans les cas où cela s'accorde, ça fait l'elÎet d'un mauvais calembour." Et, après avoir fait le voyage de Bayreuth et proclamé maintes fois son admiration pour Wagner "Le premier acte de Tristan : c'est décidément la plus belle chose que je connaisse, au point de vue de la profondeur de l'émotion, cela vous étreint comme une caresse", il se démarque violemment de la "machine à trucs", l'écrasant modèle pour l'Europe musicale en cette fin de xixe siècle : "je me trouve dans l'obligation d'inventer de nouvelles formes. je pourrais me servir de Wagner, mais je n'ai pas besoin de vous dire combien il serait ridicule même d'essayer."

À tourner les pages d'une correspondance ainsi offerte a posteriori au jugement de tout un chacun quand une lettre ne révèle qu'une parcelle de vous-même en fonction du destinataire, on prend le risque de découvrir un envers du décor peu engageant : duplicité, mesquinerie, jalousie, mythomanie, aigreur pourraient surgir au détour d'une ligne écrite à l'ami intime, à la femme qu'on aime, au personnage officiel. Avec Debussy, qui se plaint pourtant volontiers, se montre souvent intransigeant, parfois hautain, brutal avec ses premières compagnes qu'il délaisse sans ménagement, le lecteur est cependant rarement déçu par son héros, au contraire, il se projette en ami dans cette forêt de lettres et prend part aux échanges. Et c'est l'amoureux fou furieux de musique qui s'impose à lui aussitôt ! Corps et âme chevillés à cette musique pour laquelle il a sacrifié sa vie sociale et probablement aussi sa vie privée, Debussy s'indigne de la médiocrité ambiante, des habitudes "l'accord parfait, [c'est] comme aller au café", de l'esbroufe, des interprètes incompétents, "on ne peut pas se figurer combien ma musique de piano a été déformée, à un tel point que j'hésite souvent à la reconnaître".

Son cap est fixé dès les premières années, et il n'a de cesse de faire partager ses chimères, ses goûts, ses opinions tranchées à ses chers André Caplet, Ernest Chausson, Pierre Louÿs, Paul- jean Toulet, Victor Segalen, André Messager Paul Dukas, ses éditeurs Georges Hartmann et surtout Jacques Durand.
[  ]
Avec une lucidité et une modestie émouvantes, il décrit ses expériences, ses tentatives avortées, les raisons de ses retards et de ses insatisfactions. Il suggère des titres Mer belle aux îles Sanguinaires et Le vent fait danser la mer qui deviendront De l'aube à midi sur la mer et Dialogue du vent et de la mer reprend inlassablement la fin de ces Esquisses symphoniques et tient Durand informé chaque jour sue sang et eau sur quelques notes, comme, quelques années auparavant, sur Pelléas et Mélisande : "J'ai passé des journées à la poursuite de ce rien dont est faite Mélisande." Au sommet de son art à partir de 1905-1910, il intitule Préludes, Etudes, Images, des moments de musique pure, où la beauté, la fantaisie, la magie sonore plongent l'auditeur et parfois l'interprète, dans un état proche de l'ébriété.

D'avoir rendu les femmes malheureuses lorsqu'il vivait avec elles plus d'un an et un nationalisme obtus que la Preinière Guerre mondiale exacerbe sont bien les deux seuls griefs que le lecteur, parvenu au bout du voyage, se résout à faire à Claude Debussy. Ah, cette méchante lettre du 18 août 1914 au chef d'orchestre Inghelbrecht dans laquelle il se réjouit que les "métèques" aient été expulsés ou fusillés ! On l'oubliera vite, le terme maladroit qui désigne le "Boche" haï par des Français paniqués à la perspective d'une invasion militaire succédant, dans l'esprit de Debussy à l'invasion intellectuelle, musicale et littéraire.

On retiendra l'Homme Musique, celui qui conjugue le son avec la couleur saisit l'instant sur une portée, rend une atmosphère palpable et dessine délicatement les contours d'une rêverie. Avant Bartók, Dutilleux, Ligeti, Carter, qui tous lui doivent, avec tant d'autres, une petite part de leur génie, Claude Debussy demeure. Il est le Patron.
(Philippe Cassard, Claude Debussy)


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[pionnier][maudit]
Je me trouve dans l'obligation d'inventer de nouvelles formes.
(Claude Debussy)
Je travaille à des choses qui ne seront comprises que par les petits enfants du xxe siècle ; eux seuls verront que l'habit ne fait pas le musicien, ils arracheront les voiles des idoles, sous lesquels il n'y avait qu'un triste squelette.
(Claude Debussy)
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2021 02 08


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le réel - le possible - le virtuel
(Les chemins de la philosophie - 14/06/2011 - Mille Deleuze 2/5 : lecteur de Bergson (Arnaud Bouaniche), 19')
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... les irréalisés...
(Cioran, Entretiens, ...)
... ratés... ça perd pas...
(Cioran, Entretiens, p262-263)



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[noirage][intelligence]
[  ] je leur ai crié « Au secours ! Au secours ! » rien que pour voir si ça leur ferait quelque chose. Rien que ça leur faisait. Ils poussaient la vie et la nuit et le jour devant eux les hommes. Elle leur cache tout la vie aux hommes. Dans le bruit d'eux-mêmes ils n'entendent rien. Ils s'en foutent. Et plus la ville est grande et plus elle est haute et plus ils s'en foutent. Je vous le dis moi. J'ai essayé. C'est pas la peine.
(L.F. Céline, Voyage au bout de la nuit)
+ (lu par raphaël enthoven ; Les chemins de la philosophie - 14/06/2011 - Mille Deleuze 2/5 : lecteur de Bergson (Arnaud Bouaniche), 32'30)
+
> Jean Bosc - [suicide][pendu][parmi la foule]
+
[pour twitter]
Ils poussaient la vie et la nuit et le jour devant eux les hommes. Elle leur cache tout la vie aux hommes. Dans le bruit d'eux-mêmes ils n'entendent rien. Ils s'en foutent. [  ] Je vous le dis moi. J'ai essayé. C'est pas la peine.
(L.F. Céline)
> OTTO - 2102 - la vie dans le bruit d'eux-mêmes




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[maximalisme]
L.F. Céline

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[amphibo-logique][liste]
Le Sacrifice, Andreï Tarkovski   !!


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Au lieu de faire cours, faire court.
Pour faire cours, faire court.
Pour faire cours, faire plus court.
Au lieu de faire cours, faire plus court.
-
au lieu de faire cours
même court
faire plus court
(O/<.)



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[néo-logique]
On reproche parfois au(x) philosophe(s) de créer des mots barbares. Mais, toi, mets-toi à ma place. [  ] C'est un très beau cas où un concept philosophique ne peut être désigné que par un mot qui n'existe pas encore. Même si on découvre ensuite que dans d'autres langues il y avait l'équivalent. [  ] Pour la philosophie, c'est très frappant. On a parfois besoin d'inventer un mot [  ] pour rendre compte d'une notion à prétention nouvelle.
(Gilles Deleuze, Abécédaire, archive citée dans Les chemins de la philosophie - 17/06/2011 - Mille Deleuze 5/5 variations et métaphores avec Gilles Deleuze (Jean-Clet Martin), 17'45)



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[ma chanson de ce dimanche]

Le dimanche 7 février 2021 à 22:23:07 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Désolé, vous risquez de pas aimer, ni même de cliquer, ou d'écouter (jusqu'au bout, via le sommet au milieu), ou n'aimez déjà pas, et pourtant... Quelle merveille !!... Qui me suit depuis (Leipzig) presque 20 ans ! Et ces jours-ci de nouveau, à fond. (Otto en fera bientôt un petit article. Car...) « Debussy, c'est moi. »
Lui qui écrivait « Je travaille à des choses qui ne seront comprises que par les petits enfants du XXe siècle ». Vous en êtes ?
(Quelle merveille...)

https://youtu.be/QmqYFFk9Q4k
> Debussy - Prélude à l'après-midi d'un faune, L. 86 · The Cleveland Orchestra · Pierre Boulez ***

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Le lundi 8 février 2021 à 17:30:49 UTC+1, nicolas r. a écrit :


J'aime bien, c'est très harmonieux mais une impression de quelque chose d'assez enfantin, comme une BO de Walt Disney, c'est sans doute parce que ça me fait penser à Pierre et le loup...

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Le lundi 8 février 2021 à 22:23:59 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :



Aussi et surtout peut-être parce que c'est, depuis un siècle, largement pompé, par le cinéma, les animés, etc.
J'ai encore vu "Ponyo sur la falaise", là, de (l'immense) Miyazaki, par exemple, et, encore une fois... à fond Debussy, et même sans se cacher, c'est assez clairement un hommage, on peut dire. Mais il faut dire aussi que, depuis lors, dès qu'on veut musicalement accompagner quelque chose d'aquatique, de marin... Et pas seulement à cause de son oeuvre presque tout aussi fameuse "La Mer", même si c'est souvent la référence, incontournable, mais parce que toute l'esthétique de Debussy est à caractère aquatique !! C'est comme de l'eau. Ça a été une révolution dans la musique, après Wagner, qui déjà introduisait du putain de mouvant, inouï, dans les compos. Debussy, en successeur, est allé, je crois, encore plus loin, et plus fin... Et plus français... Une merveille de raffinement en même temps qu'un tel tour de force... tout en rondeurs, chatoiements, sensualité... aquatiques !
Et, tiens, ça me rappelle ce qu'en disait Alain Robbe-Grillet, par exemple :
« Je découvrais alors, avec enthousiasme, Wagner en même temps que Debussy. La succession indéfinie des accords vagues qui ne trouve jamais le repos d'une tonalité fermement assise, pour prendre pied, c'était comme la mer qui monte, vague après vague, en dépit de ses reculs spécieux. Il ne m'est pas resté à la mémoire de révélation violente et soudaine, derrière quelque pilier de l'Opéra ou de la salle Pleyel, mais je sais que, dès le début des années 40, je ne pouvais entendre Pelléas ou Tristan sans me sentir aussitôt soulevé par les mouvements insidieux et redoutables de la houle, aspiré bientôt à mon corps défendant au sein d'un univers liquide, inconnu, mouvant, irrationnel, qui va m'engloutir, et dont le visage ineffable est à la fois celui de la mort et celui du désir [...]. »

Merci pour ton retour ! Et d'avoir eu la curiosité (de 8 min), d'abord : )




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[mort]
... mort est banale... mais si singulier quand ça vous arrive...
(Thibault de Saint-Maurice ; Grand bien vous fasse ! -  2018 02 09 - Comment les stoïciens peuvent nous aider dans notre vie quotidienne ?, 39'45)












2021 02 09


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[intelligence][défausophie]
 Le savoir n’a jamais soulagé la vanité, et tout homme, si vigilant soit-il, finit toujours par prendre la pose et s’endormir sur l’oreiller de ses lauriers. La bêtise n’est donc pas une affaire de contenu, c’est une affaire de forme. Elle tient moins à ce qu’on dit, qu’à l’importance qu’on lui donne. En ce sens, personne n’est plus bête que celui qui croit ne pas l’être. La bêtise, ce n’est pas Forrest Gump, conscient de son handicap, mais plutôt les sarcasmes de ses camarades de classe, ravis de leur cruauté.
  « C’est la raison, dit Rousseau, qui replie l’homme sur lui-même ; c’est elle qui le sépare de tout ce qui le gêne et l’afflige (…) ; c’est par elle qu’il dit en secret, à l’aspect d’un homme souffrant, péris si tu veux, je suis en sûreté. »
La bêtise n’est pas l’adversaire de l’intelligence, mais plutôt de l’intranquillité. La bêtise, c’est l’antalgique auquel on doit d’être indifférent aux souffrances d’autrui. La bêtise ne pense pas, mais elle est indispensable. De la même façon que les hommes sans courage se cachent dans la foule pour crier avec elle, la bêtise – tout en n’épargnant personne - donne le sentiment de la sécurité. Elle fait comme s’il suffisait d’avoir un toit pour être à l’abri, ou d’habiter dans une tour d’ivoire pour ne jamais mourir. Sous l’effet de la bêtise, l’intersubjectif devient l’interchangeable, l’intime devient l’impudique, l’insoumission devient l’institution. La bêtise s’impose quand la discussion capitule devant l’argument d’autorité, ou quand, à force de parler à tout le monde, celui qui parle n’a soudain plus rien à dire : la bêtise, c’est la « positive attitude ».
(Raphaël Enthoven ? ; Les chemins de la philosophie - 16/06/2011 - Mille Deleuze 4/5 la bêtise (rediffusion d'une émission de 2004) (François Zourabichvili))



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[formule][brachy-logique][méta]
Si vous voulez cinq, dix minutes au mieux d'inspiration, il faut préparer beaucoup beaucoup beaucoup.
[ ]
Il faut répéter, il faut le préparer. Il faut le répéter dans sa tête, il faut trouver le truc par quoi... C'est même très amusant, c'est comme une porte qu'on ne pourrait pas passer dans n'importe quelle position.
(Gilles Deleuze, Abécédaire, M à Z, 1:13' + 1:21')


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[autophilosophe][pop'philosophie][pop]
La philosophie, pour moi, ça doit être pareil [que la musique]. Elle s'adresse autant aux non-philosophes qu'aux philosophes. Sans changer ! La philosophie, quand on l'adresse au non-philosophe, ça veut pas dire qu'on va faire du simple. Pas plus qu'en musique. On fait pas du Beethov' plus simple pour les non-spécialistes. Eh ben, la philosophie, c'est pareil. Exactement pareil. Pour moi, la philosophie a toujours eu une double audition, une audition non-philosophique autant qu'une audition philosophique, et s'il y a pas les deux à la fois, il y a rien. C'est pour ça que... Sinon, ça vaudrait rien la philosophie.
(Gilles Deleuze, Abécédaire, M à Z, 1:27')


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[pour jean-philippe Toussaint]
... c'est océanique !...
(Gilles Deleuze, Abécédaire, M à Z, 1:44'30)
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... océanique...
(OVNI(s) [film][série], S1E? parmi les derniers épisodes)



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[âge][politique][pionnier]
– Il en a toujours été ainsi. C'est la tradition.
– Il est aussi dans la tradition que les moeurs soient amenées à changer, mon ami.
(Un Prince à New-York [film], 12')



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[titrage]
OTTO - 2102 - révéla(voca)tion pour la philosophie
OTTO - 2102 - révèle la (voca)tion pour la philosophie
...
OTTO - 2102 - l'appel de la voie philosophie


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[DE]
MADEMOISELLE DE L’ESPINASSE.
En rentrant, il a pris sa robe de chambre, son bonnet de nuit, et s’est jeté dans son fauteuil, où il s’est assoupi.
BORDEU.
Le sommeil est bon partout ; mais il eût été mieux dans son lit.
(Denis Diderot, Le rêve de d'Alembert - Chapitre 01, ± 1')




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[pour twitter]
| je crois que seuls | ont été les vrais philosophes | ceux qui ont vécu leur philosophie. | La philosophie devrait être une chose personnellement vécue, une expérience personnelle.
(Cioran)

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[autophilosophe][apprentissage][noirage]
Comment a-t-il pu trouver tout cela en lui-même ?
Parce qu'il a beaucoup souffert, il le dit. C'est cela, la connaissance. C'est par la souffrance et non par la lecture qu'on l'acquiert. [  ] Tout ce qui n'est pas expérience intérieure n'est pas profond. Vous pouvez lire des milliers de livres, ce ne sera pas une vraie école, contrairement à l'expérience du malheur, à tout ce qui vous touche profondément.
(Cioran, Entretiens, p 269)
[pour twitter]
| la connaissance. C'est par la souffrance et non par la lecture qu'on l'acquiert. | Vous pouvez lire des milliers de livres, ce ne sera pas une vraie école, contrairement à l'expérience du malheur, à tout ce qui vous touche profondément.
(Cioran)
> Otto - 2102 - Cioran, la connaissance profonde par l'école de la souffrance







2021 02 10


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[autophilosophe]
Le philosophe [  ] est comme un être peut-être plus sensible à la difficulté de sa propre existence, et peut-être plus sensible à la complexité qu'il rencontre, mais [  ]. [  ] Et le philosophe, c'est l'être du labyrinthe.
( Jean-Clet Martin ; Hors-Champs - 19/11/2012 - Gilles Deleuze notre contemporain (1/5) avec Jean-Clet Martin, 10')




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[brachy-logique]
Abréger l'éternité : un projet qui rimerait à merveille avec l'art de la fiction pratiqué par Borges, art incisif comme l'ongle qui pèse sur sa pointe à la rencontre de la matière, en un seul point, im seul impact rétréci. Mais l'abrégé est, en outre, un art de la logique qui consiste à raccourcir et simplifier au maximum les chemins de la démonstration. Il s'agit là d'une méthode d'écriture qui conviendrait parfaitement à l'Éthique de Spinoza où l'éternité est approchée selon l'ordre axiomatique de la géométrie.
Un abrégé serait une forme d'abréviation pour composer un bréviaire, au sens le plus noble du terme : expérimentation, tentative de réaliser un précipité comme cela advient du côté dela chimie lorsqu'elle extrait d'une chose son essence intime, son étoffe. Mais comment ne pas retrouver dans cette texture d'autres fils qui se composent à l'infini ? Spinoza parlera ainsi de substance déployant la nature jusque dans ses plus fines modalités. Rien d'étonnant, en ce sens, qu'on ait, chez Spinoza, une seule réalité pour une infinité de modes ou de modulations. Un fleuve est un seul courant, et pourtant la lumière joue sur sa surface comme une infinité de papiers déchirés, une fureur de petits points d'or apparemment singuliers sous leur modulation.

Il en va comme des deltas de Vermeer sur lesquels se mire la lumière quand, dans le livre V de l'Éthique, l'éternité enfin adviendra au travers des phrases fulgurantes de Spinoza s'adressant autant à nos corps qu'à nos âmes : une brûlure en notre existence, rattachée à une seule mer et qui ne saurait s'effacer jamais. Alors on peut comprendre peut-être que, entre Vermeer et Spinoza, joue la même inspiration. D'où qu'on aborde la nature, l'intuition voit des correspondances similaires. Une multiplicité de grains baignant dans la même lumière. Devant sa splendeur, le mystique Mahmûd Shasbestari pouvait dire que l'univers « est im miroir, dans chaque atome se trouvent cent soleils flamboyants. Si tu fends le cœur d'une seule goutte d'eau, il en émerge cent purs océans... »*.

*In Eva de Vitray-Mcyerovitch, Anthologie du soufisme, Paris, Sinbad 1986, p. 290 ; cité également par Christine Buci-Glucksmann, in Philosophie de Ibmement, Galilée, p. 99.

(Jean-Clet Martin, Bréviaire de l'éternité : Vermeer et Spinoza, Préambule)



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[brachy-logique][formule][amphibo-logique]
En ce qui concerne Spinoza, son œuvre débute par une réflexion sur la grammaire juive, avec une étude inachevée qui lui apprend l'art du court-circuit : un Abrégé de grammaire hébraïque dont l'intérêt repose dans la découverte d'une forme de composition, de logique et d'emboîtement que ne connaissent pas les autres langues. Des constructions instantanées pas très éloignées d'une boîte à couleurs ou d'un Traité de l'arc-en-ciel.

 L'abrégé ou le bréviaire peuvent s'en rapprocher et constituer une façon d'écrire, de fondre des signes le plus brièvement possible, pour ainsi dire hors du temps. Il s'agit en tout cas d'une méthode proche de certaines figures du discours joignant des extrêmes en un même raccourci. Difficile pour nous d'illustrer ce résumé à travers la langue hébraïque que nous ne pratiquons guère. Essayons de toucher au procédé par un autre biais. Par exemple, cet oxymore d'Épicure : « Une pauvreté joyeuse » ! Une telle contraction ferait naître une bibliothèque de gloses pour ventiler l'alchimie qu'elle suppose, mais elle est effectivement lisible dans l'instant, à l'inverse d'une thèse. Cela pourrait être comme un diamant dans lequel il faudrait tailler de multiples facettes et dont la lumière connaîtrait autant de variations que celles d'un même rayon de soleil.

 Nous voici conduits à de véritables précipités dont l'abréviation deviendra de plus en plus une des spécialités de Spinoza, qui intercalera dans l'Éthique un abrégé de sa physique, histoire d'aller très vite, de saisir en un seul moment des raisons que notre entendement déploie trop souvent dans le temps. On comprend, évidemment, que l'éternité requiert une méthode d'approche différente de la dissertation ou même des propos, bien trop lents. Il faudra pour cette raison que Spinoza s'invente et se fabrique une langue de lumière ! Un genre de bréviaire que l'expression hébraïque n'ignore guère : « La grammaire hébraïque, dira Spinoza, est essentiellement schématique. En partant de règles élémentaires il est possible de construire - presque mathématiquement - les principaux groupes de mots. » Il s'agit d'une espèce de calcul de la langue, une verrière où tout conspire dans l'instant. Mais le système de la grammaire hébraïque reste cependant inférieur à la vitesse que réalisent les nombres et les figures de la géométrie.

(Jean-Clet Martin, Bréviaire de l'éternité : Vermeer et Spinoza, Bréviaire 1)
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[pour twitter]
|une façon d'écrire, de fondre des signes le plus brièvement possible, pour ainsi dire hors du temps.| lisible dans l'instant| une méthode d'approche différente de la dissertation| une espèce de calcul de la langue, une verrière où tout conspire dans l'instant.
(J.-Clet Martin)

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Otto - 2102 - Jean-Clet Martin, formulation comme un diamant

    L'abrégé ou le bréviaire peuvent [  ] constituer une façon d'écrire, de fondre des signes le plus brièvement possible, pour ainsi dire hors du temps. [  ] Une telle contraction [  ] est effectivement lisible dans l'instant, à l'inverse d'une thèse. Cela pourrait être comme un diamant dans lequel il faudrait tailler de multiples facettes et dont la lumière connaîtrait autant de variations que celles d'un même rayon de soleil.
    Nous voici conduits à de véritables précipités dont l'abréviation deviendra de plus en plus une de [ses] spécialités [  ], [  ] de saisir en un seul moment des raisons que notre entendement déploie trop souvent dans le temps. On comprend, évidemment, que l'éternité requiert une méthode d'approche différente de la dissertation ou même des propos, bien trop lents. Il faudra pour cette raison qu’[il] s'invente et se fabrique une langue de lumière ! [  ] Il s'agit d'une espèce de calcul de la langue, une verrière où tout conspire dans l'instant.
(Jean-Clet Martin, Bréviaire de l'éternité : Vermeer et Spinoza)




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[intelligence][affinité]![EE]!
... on a un pré-langage commun... même en désaccord sur le contenu... s'entendre... perception du charme... avant même que ça signifie... un geste... une pudeur... un type de phrase... ne peut venir que de la vulgarité... d'autres... charme... délicatesse... l'amitié naît...
(Gilles Deleuze (archive) ; Hors-Champs - 20/11/2012 - Gilles Deleuze notre contemporain (2/5) avec René Schérer, 16') + (Gilles Deleuze, Abécédaire, A comme amitié)


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[maladie]
Pr Yazdan Yazdanpanah, infectiologue, directeur de l'ANRS-maladies infectieuses émergentes










2021 02 11


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[rappel]
bienveillant vers du décor
le bienveillant vers du décor
-
le bienveillant vers
du décor
(O/<.)
[amphibo-logique][double sens paradoxal, antinomique, mais : dans la vie, possibilité de fausse bienveillance, de façade, mais dans la mort, la vraie bienveillance]
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...
(Ça commence aujourd'hui - Coma, l'étrange voyage [EMI], 36'30)



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[formule][D]=[détourné]
[  ] des slogans [  ] devenus communs [  ]
(Jean-Clet Martin, Deleuze)

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[brachy-logique]
C'est exemplairement le cas de La Philosophie critique de Kant, une centaine de pages, ramassées comme le dos d'une carte à jouer, nous étonnant ainsi d'y retrouver TOUT Kant.
(Jean-Clet Martin, Deleuze)

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[pionnier]
Ce grand nettoyage, il l'avait vu à l'œuvre en peinture, notant au sujet de Francis Bacon que tout peintre digne de ce nom procède au nettoyage de la situation picturale dont il hérite.
(Jean-Clet Martin, Deleuze)


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[brachy-logique][éco-logique][otto]
Ce sont ces points critiques que nous chercherons à polir avec Deleuze renouvelant Kant, Proust, Bergson ou Spinoza, sauvés de la médiocrité des mots d'ordre qui en avaient gommé toute créativité. Loin de se ramener à un épiphénomène soixante-huitard ou aux slogans des hordes festives, ce que les livres de Deleuze nous apprennent, c'est l'aspect critique de la philosophie, en replaçant un penseur dans son milieu révélateur : un bain photographique qui, soudainement, nous montre que ce que nous avions l'habitude de penser d'un auteur n'était qu'un négatif. Il y a, dans l'œuvre de Deleuze, une recréation des doctrines particulièrement visible au sein d'un ouvrage comme Différence et Répétition, véritable palais de glaces qui modifie de fond en comble l'histoire de la philosophie. Tout y est enchaîné en une série qui nous fera passer de Hume à Kierkegaard, d'Aristote à Leibniz, selon une imaqe purifiée, selon des courts-circuits proprement fulgurants. Ce sont ces courts-circuits, ces enchâssements de plans fixes que ce petit livre se propose de mettre en mouvement, redonnant de l'œuvre de Deleuze une image, une vision faite de « faux raccords » et de collages déroutants. Ce faisant, il ne s'agira certainement pas de céder aux simplifications d'un résumé philosophique - ce qui ne serait sans doute que caricature - mais de s'arrêter aux portraits renouvelés des philosophes abordés comme autant de précurseurs menant vers « l'animation des concepts » de Gilles Deleuze.
(Jean-Clet Martin, Deleuze)


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[autophilosophe][philosophie][noirage]
Ce n'est pas « moi ››, en tant que personne constilzuée, sûre d'elle-même, qui se met à penser par plaisir de dire ce qu'elle savait de toujours, l'ayant platement retenu et appris. Ce qui nous force à penser n'a rien de commun avec ce que nous sommes censés admettre et dominer par une méthode. L'attention, au lieu de conduire à la vérité, nous montre plutôt de sérieuses difficultés, de sorte que nous sommes rarement assez attentifs. Pas assez attentifs à l'attention elle-même, quand elle vaut comme un principe scolaire imposé avec force discipline. Philosopher commence plutôt avec ce que j'ai, le mal dont je souffre, la pathologie qui me travaille.
(Jean-Clet Martin, Deleuze)
>>
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[défausophie][physio-logique]
Ça ! j'en suis certain. Un gars normal et sain et musclé a autre chose à faire sur cette terre qu'à se montrer intelligent !
(Armel Guerne, Cioran Guerne Lettres 1961-1978, p. 24, 31 août 1961)
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infra :
Si tu as pas ni concept ni problème, bah, tu restes dans la bêtise, c'est tout. C'est-à-dire, tu fais pas de philosophie.
(Gilles Deleuze, abécédaire.)
(Gilles Deleuze (archive) ; Les chemins de la philosophie - 14/06/2011 - Mille Deleuze 2/5 : lecteur de Bergson (Arnaud Bouaniche), 1'45)
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Cioran, p 271-272
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infra :
Le philosophe [  ] est comme un être peut-être plus sensible à la difficulté de sa propre existence, et peut-être plus sensible à la complexité qu'il rencontre, mais [  ]. [  ] Et le philosophe, c'est l'être du labyrinthe.
( Jean-Clet Martin

>
Ça ! j'en suis certain. Un gars normal et sain et musclé a autre chose à faire sur cette terre qu'à se montrer intelligent !
Philosopher commence plutôt avec ce que j'ai, le mal dont je souffre, la pathologie qui me travaille.
Si tu as pas [de] problème, bah, tu restes dans la bêtise, c'est tout. C'est-à-dire, tu fais pas de philosophie.
Philosopher commence plutôt avec ce que j'ai, le mal dont je souffre, la pathologie qui me travaille.
-
Ça ! j'en suis certain. Un gars normal et sain et musclé a autre chose à faire sur cette terre qu'à se montrer intelligent !
Si tu as pas [de] problème, bah, tu restes dans la bêtise, c'est tout. C'est-à-dire, tu fais pas de philosophie.
Le philosophe [  ] est comme un être peut-être plus sensible à la difficulté de sa propre existence, et peut-être plus sensible à la complexité qu'il rencontre [  ].
Philosopher commence plutôt avec ce que j'ai, le mal dont je souffre, la pathologie qui me travaille.
-



Ça ! j'en suis certain. Un gars normal et sain et musclé a autre chose à faire sur cette terre qu'à se montrer intelligent ! (Armel Guerne)
Si tu as pas [de] problème, bah, tu restes dans la bêtise, c'est tout. C'est-à-dire, tu fais pas de philosophie. ((Gilles Deleuze))
Le philosophe [  ] est comme un être peut-être plus sensible à la difficulté de sa propre existence, et peut-être plus sensible à la complexité qu'il rencontre [  ]. ((Jean-Clet Martin))







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[philosavis][défausophie]
Quel est le problème de la superstition pour qu'elle réponde si vite et de manière si
inappropriée, satisfaite de l'opinion et du jugement le plus commode ? Ne vaudrait-il pas mieux bégayer – avant de répondre dans le style de tout le monde – ou s'avouer dépassé, terrassé par un problème [  ] ?
(Jean-Clet Martin, Deleuze)

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[mort][comso-logique]
La vie n'est pas loin d'un songe dont aucun Dieu ne nous garantit la validité, une sorte de théâtre dont Heinrich von Kleist devait mettre en scène les marionnettes. De ce théâtre, Nietzsche ne peut s'empécher de donner le ton en citant Kleist si proche de lui : « Il y a peu, j'ai fait la connaissance de la philosophie de Kant, et il me faut maintenant te communiquer une pensée à son sujet, n'ayant pas lieu de craindre qu'elle t'ébranlera aussi profondément, aussi douloureusement que moi. Nous ne pouvons pas trancher si ce que nous appelons la vérité est vraiment la vérité, ou si cela nous apparaît seulement ainsi. Dans le second cas, la vérité que nous amassons ici n'est plus rien après la mort et tout effort pour acquérir une propriété qui nous suive aussi dans la tombe est vain. Si la pointe de cette pensée ne touche pas ton cœur ne souris pas cependant d'un autre qui s'en trouve blessé au plus profond, dans son intérieur le plus sacré. Mon but unique, mon but suprême a sombré et je n'en ai plus aucun ! » Etonnante lecture par Kleist du livre de Kant, intéressante à découvrir par la fêlure, la blessure infligée à un esprit littéraire peu enclin au jargon universitaire. Nous sommes des marionnettes mues par des lois qui, le temps d'un théâtre, nous font oublier notre misère. Bien sûr Kant n'irait pas aussi loin que Kleist ou Nietzsche.
(Jean-Clet Martin, Deleuze)


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[au dr. Gilles Force]



Le jeudi 11 février 2021 à 12:32:39 UTC+1, karl  a écrit :



Bonjour,

J'espère que vous allez bien, que ce silence de votre part n'est pas mauvais signe pour ce qui vous concerne.
1/ Aucune piste, donc, dans ces résultats de test génétique ? (Que vous n'avez peut-être pas reçus ?)
2/ La notice de la mélatonine déconseille celle-ci en cas de maladie auto-immune. Du coup, j'hésite.
3/ Le Paroex (3 fois par jour), malgré une application de plus en plus locale et modérée, me brûle, transforme et m'ôte peu à peu le goût, et sans grand résultat quant aux gencives sinon un éclaircissement transitoire de la rougeur de l'inflammation, et je lis sur la notice qu'en absence d'amélioration au bout de 5 jours « l'usage prolongé de ce médicament n'est pas souhaitable ».
4/ Je continue de penser qu'en effet, ces gencives qui s'ulcèrent ne sont qu'un symptôme de plus d'un mal bien plus profond : une bactérie ? qui semble bien progresser, me coloniser littéralement en particulier les tendons/ligaments intervertébraux et les muscles de partout, s'intensifiant, variant parfois en un éclair en fonction de l'alimentation et du sommeil, etc. Comme est connue pour le faire la borréliose de Lyme, encore une fois. (Au minimum un test Western Blot ne serait-il pas judicieux ? Je crois qu'un labo le pratique, situé dans 16e arrondissement. Et un autre...)
Toute ma masse musculaire, avec aussi craquements/crépitements intervertébraux et autres, à commencer par le côté gauche (pied, jambe, dos, poumon, bras, mâchoire, cervicales, et même corde vocale gauche selon une ancienne échographie), me lâche peu à peu, depuis finalement plus de 4 ans, par paliers/poussées. Je fonds désormais à vu d'oeil et sur la balance... un squelette...
(Et souvenez-vous que les instabilités, étourdissements/fasseyement (droite-gauche, comme par hasard) n'ont d'abord eu lieu et encore principalement que lorsque je suis en position debout. C'est-à-dire censément soutenu par mes muscles, ma colonne (à la force apparemment "désymétrisée") qui s'affaiblissent, parfois démangent, picotent, brûlent, et colonne qui crépite et craque tout le temps (côté gauche) depuis ce 1er décembre 2017, etc.)
Or, indice de plus ?
Maladie de lyme révélée par une amyotrophie invalidante

Dans (le désespoir et) l'espoir, et en m'excusant pour ces mails...
Bien cordialement vers vous,
Karl Dolédec
(qui se dirige à toute vitesse vers le cas Mathieu Foucaut amyotrophié par Lyme ?)





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[à gilles]
Le jeudi 11 février 2021 à 10:45:30 UTC+1, Gilles  a écrit :


Bonjour Karl,

Tu ne me dis pas si tu as reçu les résultats de ta dernière analyse

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Le jeudi 11 février 2021 à 12:37:46 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Pour la raison que les analyses normales sont normales, comme d'hab, à part le déficit en globules blancs, comme d'hab, et que pour le test génétiques je n'ai pas eu de nouvelles du Dr. Force, que je viens de relancer. Jusqu'ici j'ai pas osé, car j'abuse déjà des mails, faute d'argent et abondance de connaissances parallèles/alternatives à sa médecine, que je ne fais qu'émettre très partiellement allusivement, mais... ça fait déjà beaucoup. D'où peut-être son silence. Dépassé qu'il est en tout cas, je pense. Et manifestement.


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Ma relance auprès du Dr. Force  à l'instant donc :
...

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Le jeudi 11 février 2021 à 14:12:07 UTC+1, Gilles  a écrit :


Karl,

Avec une telle définition de tous les maux énumérés, je crains que ce médecin ne donne suite à toutes tes questions. Je vois mal comment pourrait-il répondre à tout ce dont tu parles. Si tu commences un traitement et que tu l’arrêtes quelques jours plus tard, c’est forcément inefficace… toutefois, je ne suis pas médecin et tu verras bien ce qu’il te répondra, s’il te répond !
À sa place, je te proposerais une hospitalisation (ce que je préconise depuis longtemps) où tu serais au contact direct avec les praticiens..
Après tous les examens que tu as déjà fait à Saint-Malo , Dinan et bien d’autres à Paris, nous restons tous impuissants.                               Si tu continues à consulter comme tu le fais, renseigne toi à chaque proposition d’examens ou autre  quel en serait le coût et le taux de la prise en charge par la CPAM. Sinon, tu vas au casse-pipe financier en cas de non prise en charge.

P@p.


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Le jeudi 11 février 2021 à 14:50:05 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Je n'aurai qu'un mot, d'abord, il semble que tu aies totalement oublié, si si, les livres, émissions, témoignages sur la vertigineuse et scandaleuse errance diagnostique (de plusieurs années et d'innombrables médecins et examens choux-blancs) de la plupart malades de lyme (dont un certain nombre finissent en chaise roulante comme Mathieu Foucaut, qui, non, n'est pas un cas exceptionnel) ou d'intoxication aux métaux lourds, ou encore de maladies rares. C'est leur... notre lot. La médecin n'est pas à la pointe que tu crois et continues de croire, et voudrais faire croire. Tu as regardé encore le Jt de 20h de France 2 encore hier soir (et t'en souviens ne serait-ce qu'un chouia) ? Sur le covid long dont les médecins ne comprennent la si longue persistance des symptômes (neurologiques, etc.), et pas si éloignés des miens, en bien moins graves. Si je pouvais, j'échangerais tout de suite avec les miens.
Si le médecin ne répond pas, qu'est-ce que j'y perds ? Puisque, bien que plus persistant et volontaire que la moyenne, il semble perdu, la faute à ses oeillères. Car, cette maladie, brutale, je l'ai pas inventée, c'est pas de ma faute, elle est bien réelle. C'est pas parce qu'on est « tous impuissants », comme tu dis, et en partie parce qu'on veut pas m'entendre dans mes descriptions et mes pistes très précises, qu'elle est imaginaire, loin, très loin de là. Je n'ai même jamais été si concrètement malade, et même mourant, je le répète.

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Quant à mes pistes suggérées, j'essaie, et le plus légèrement possible, crois-moi, de l'avancer un peu dans le travail qu'il ne fait pas lui-même, comme il devrait, et pour cause, il se repose sur ses connaissances acquise (à l'université surtout) et enchaîne les consultations toutes les 20 minutes, comme ça tous les jours. Tu crois qu'il ale temps de chercher ? Et de bûcher sur mon dossier ? Que dalle. Et aller chercher au delà de ses connaissances, de ses aprioris, de ses ornières, habitudes et oeillères... Certes, je crois que c'est trop demander. Mais j'essaie, et le plus légèrement que je peux, car moi il y va de ma vie (tout entière), bien réelle.



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[à élise]

Le vendredi 5 février 2021 à 21:36:17 UTC+1, Elise  a écrit :


Oui, j'étais fatiguée, c'était n'importe quoi cette histoire de piques.
Désolée si je t'ai froissé avec ma remarque sur les enfants. C'est sûr que ça dépend d'à quel degré tu es mal et donc que tu n'es certainement pas concerné par cette relativisation pragmatique des choses.
J'ai le complexe de l'accent de banlieue qui fait que je peine un peu à être renvoyée à mes tics de langage et autre mollesse d'élocution. D'ailleurs, j'ai revu la séquence : il n'est question d'aucun dosto, seulement d'auteurs que l'on peut enfin découvrir, une fois libérés des contraintes du travail.
Mais oublions tout ça, hein ;)
Tu as pu avoir les résultats de ton test ?

+

Le jeudi 11 février 2021 à 15:12:04 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



J'attendais d'avoir l'avis du médecin sur les tests pour te répondre, mais... il semble m'avoir zappé. Je viens de le relancer, pour savoir. Même si je crois de plus en plus, hélas, à une maladie qui dépasse plutôt ses compétences, comme celles de tant d'autres, ou en tout cas ses ornières et oeillères.
Quant à ton accent, moi je vois aucune raison d'en faire un complexe. Mais c'est un peu le propre du complexe., n'est-ce pas ? C'est qu'on est un peu le seul à s'imaginer que, disons à péjorer et dramatiser un truc qui nous concerne, on va dire. Et, tu sais, si vraiment tu y tiens, il suffirait de pas grand-chose et pas très longtemps pour t'en débarrasser. Il y en a bien et tellement qui se débarrassent de leur accent du sud ou québécois ou belge etc., les trois autrement plus marqués et handicapants que le tiens, lui, tellement léger, et pour seules oreilles averties, fines et, en outre, taquines. Vraiment, archi-rien de grave, à mon sens. Si ça peut te...



#
[au dr. Cristina Maggioni]


Le jeudi 11 février 2021 à 15:35:03 UTC+1, karl  a écrit :


Dr. Maggioni, bonjour,
Le dr. Salabelle m'a fait part que vous auriez éventuellement la gentillesse d'accepter de me recevoir pour tenter un diagnostic par ailleurs tenu en échec depuis trois ans alors que mon état de santé se dégrade sans fin (sinon la mienne). Hélas, celui-là-même, qui en plus de sa dégradation générale est soumis à des variations particulières, ainsi que les conditions climatiques actuelles ne me permettent pas de faire le déplacement (en voiture) jusqu'à Paris cette semaine.
Si vous êtes toujours d'accord : serait-ce possible un peu plus tard ?
Plus accessoirement, étant de sexe masculin, je me pose aussi la question d'une éventuelle non-prise en charge par la CPAM, et dans ce cas de savoir ce qu'il m'en coûterait. Mais...
Si vous êtes toujours d'accord...
En vous remerciant, et bien cordialement,
Karl Dolédec



#<
[pour twitter]
[défausophie][autophilosophe][affinité][musique][TP][karl]
On pourrait dire de la philosophie ce que Cioran dit de la musique, « ne la comprennent que ceux à qui elle est indispensable ». (O/<.)
+
[La musique] Elle a joué un rôle énorme dans ma vie. L'être qui n'est pas sensible à la musique ne m'intéresse absolument pas. C'est zéro.
((Cioran))


#
[musique][affinité]
[La musique] Elle a joué un rôle énorme dans ma vie. L'être qui n'est pas sensible à la musique ne m'intéresse absolument pas. C'est zéro.
(Cioran, Entretiens, p 272)










2021 02 12



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[surdouage][multimédia][amphibo-logique]
[  ] si le philosophe éprouve une difficulté à penser, c'est bien parce que le réel auquel il se heurte montre des coudes, se ramifie de façon aberrante, à l'image du mille-feuilles. Cette bifurcation du présent constitue la matière du cinéma.
(Jean-Clet Martin, Deleuze)


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[aux postiers]
Intéressant, putain. Mais, oh, tu sais, Otto, lui, fait moins dans la repompe ou référence mimétique, que dans le détournement, très/trop subversif. En si gros décalage sur internet et son temps, « comme une magnifique soucoupe dans un champ de patates », pas vrai ? Bref, OVNI(s) vus ni reconnus, quoi ! https://youtu.be/DwtHNFnvdVQ
+
#
[otto karl][maudit][pionnier][multimédia][HN]
... et le terme d'OVNI, voilà, il apparaît là : des objets verbaux ou visuels non identifiés, et non pas des objets volants, et Otto Karl il est caractéristique parce qu'il crée des objets ovniesques typiques, on peut pas les situer, on sait même pas comment les activer, oui, pff, comment les activer, comment les diffuser, quoi en faire... C'est-à-dire qu'ils sont pas clairement institutionnellement littéraires...
(OTTO - 2101 - nos Ovni(s) vus ni reconnus)
+
[pour twitter]
OVNI | objets verbaux ou visuels non identifiés| et Otto Karl | crée des objets ovniesques typiques : on peut pas les situer, on sait même pas comment les activer,| les diffuser, quoi en faire.| ils sont pas clairement institutionnellement littéraires...
> OTTO - 2101 - nos Ovni(s) vus ni reconnus



#<
il y a les acronymes staccato (ou discret ou...), qui ne prononce comme la suite de lettres qu'ils restent, par exemple RSA, et des acronymes legato, qui se prononcent comme un seul mot, par exemple OVNI.
-
La plupart/la masse/plupart/le commun des acronymes s'épèlent discrètement, quelques-uns se nomment.
Les uns, RSA, DGSE, FBI, PIB, etc., les autres Ovni, RU, etc.
Les acronymes discrètement s'épèlent, certains moins discrets se nomment.
Anonymes, les acronymes s'épèlent, certains moins discrets se nomment.
-
Les acronymes s'épèlent
Discrètement
Quelques-uns se nomment
-
ils y a les acronymes qui s'épellent et d'autres qui s'énoncent/se li(s)ent/s'appellent/se nomment
-
les acronymes s'épellent tous
mais certains se nomment
-
note : épeler : Nommer successivement les lettres composant un mot.
-
les acronymes s'épellent
certains d'entre eux se nomment
-
les acronymes s'épèlent*
discrètement
quelques-uns se nomment**

* RSA, CNRS, FBI, PIB...
** OVNI, CAF, CNES...
-
les acronymes s'épèlent*
discrètement**
quelques-uns se nomment***
(O/<.)

* RSA, CNRS, CRS, FBI, PIB...
** Du latin "discretus"  : "séparé", "divisé"
*** CAF, OVNI, CNES...
-
les anonymes comme
les acronymes s'épèlent*
discrètement**
quelques-uns se nomment***
-
* RSA, CNRS, CRS, FBI, PIB APL...
*** CAF, OVNI, CNES, RU, CROUS, INSERM,...
+ *mixtes*** : CHU...



#
(AF)
[pionnier][maudit][karl][âge][brachy-logique]
...
(Les Chemins de la philosophie - 08/02/2021 - L’Origine des espèces de Darwin (1/4) : Aux origines d’une théorie (avec Jean-Claude Ameisen), 12')


#<
certains trouvent le sens de leur vie en transmettant/léguant/laissant l'essence de ce qu'ils ont reçu de vie, d'autres l'essence de ce qu'ils ont compris de la vie
 
#
(AF)!
[noirage]!
... dieu bienveillant qui a mis en place cette machine à broyer...
(Les Chemins de la philosophie - 08/02/2021 - L’Origine des espèces de Darwin (1/4) : Aux origines d’une théorie (avec Jean-Claude Ameisen), 39')


#
[STO][DTO][TP]
– [  ] j'ai décidé de vivre sans profession. Et le grand succès de ma vie, c'est d'avoir vécu, d'avoir réussi à vivre sans profession.
[ ]
– Pour vous, que signifie écrire ?
– Il a fallu que je fasse quelque chose dans ma vie, puisque je vivais sans profession. Ce n'est pas plus compliqué que cela. J'ai essayé de ne pas travailler, j'ai beaucoup lu et écrit.
[  ]
Tout dépend de la profondeur de nos convictions, si l'on est disposé à accepter n'importe quoi, l'humiliation, le manque d'argent au nom de l'écriture, à la mettre au-dessus de tout le reste, à accepter toutes les défaites – il y a en a toujours – , à se forcer d'être maître de soi. Il faut s'accepter et ne pas dépendre des autres : vous êtes votre maître, c'est un combat que vous livrez.
(Cioran, Entretiens, p 279 + 281)

>

B. – Vous aviez décidé de vivre sans profession, autrement dit d'être libre, mais vous écrivez à ce propos : « Essayez d'êtrelibre : vous mourrez de faim. La société ne vous tolère que si vous êtes successiment servile et despotique ; [  ] »
...
C. – Absolument, la société ne vous pardonne pas d'être libre.
...
C. – le grand succès de ma vie, c'est d'avoir vécu, d'avoir réussi à vivre sans profession
(Cioran, Entretiens, p 228-279)

>
C. – le grand succès de ma vie, c'est d'avoir vécu, d'avoir réussi à vivre sans profession.
B. – [  ] autrement dit d'être libre, [  ].
C. – Absolument, [mais] la société ne vous pardonne pas d'être libre.
(Cioran, Entretiens, p 228-279)
>
[pour twitter]
C. – [ ] le grand succès de ma vie, c'est d'avoir vécu, d'avoir réussi à vivre sans profession.
B. – [ ] autrement dit d'être libre, mais... [ ]
C. – Absolument, la société ne vous pardonne pas d'être libre.
(Cioran, Entretiens)


#
[méta][TP][multimédia][épure][DE]
...
(Sempé ; Le bon plaisir - 09/03/1996 - (extrait) avec Jean-Jacques Sempé. "On dessine toujours les choses avant qu'elles ne vous arrivent", début)



#<
[otto]
Otto réfléchit à autres voix.
Otto pense à autres voix
l'otteur pense à autre voix
>>

#
[rappel]
[brachy-logique][épure][amphibo-logique]
Il y a une épuration, je trouve, dans le trait, et en même temps tout est dit, et ça, je trouve ça vachement bien.
(FloBer: "Le Guide du Zizi Sexuel c’est un peu la Bible de la génération 90’s" Club Lecture l Konbini, 4'15)
+
Enfin, c'est une fin ouverte [  ]. Alors c'est peut-être un peu confus de [le] dire comme ça, mais le dessin fait que tu es un peu paumé. Et ça, j'[ai] trouvé ça super.
(FloBer: "Le Guide du Zizi Sexuel c’est un peu la Bible de la génération 90’s" Club Lecture l Konbini, 9')




#
(AF)
[goût][s'injustifier][karl][brachy-logique][amphibo-logique][BD][épure][minimalisme]
... j'ai horreur de la BD...
... quand le dessin se suffit à lui-même... les cracks... Chaval... Jean Bosc...
... radin... pas dépenser trop d'encre
(Sempé ; Le réveil culturel - 01/01/2021 - Sempé : " C’est le hasard qui détermine l’ambiance de mes dessins ", 9')
+
...
(Sempé ; Le réveil culturel - 12/03/2018 - Sempé : "J’ai horreur de la bande dessinée, des petits carrés et des grosses lettres !" , 13'30)
+
#
[s'injustifer]
– Vous me forcez à décrire un dessin, et c'est très pénible de décrire un de ses dessins.
– Pourquoi ? Parce que ce que vous mettez dans votre fusain, dans votre plume, dans votre crayon, c'est précisément pour éviter les mots ?
– Sûrement en grande partie. Vous avez trouvé.
(la grande table - 19/12/2011 - Militer tout nu. Grand entretien avec SEMPE, ± 1:02'50)
+
[rappel]
Je pense, d'ailleurs, [que] c'est le propre des très bonnes BD, c'est que tu te dis : bah oui, ça ne peut exister qu'en bande-dessinée, quoi.
(FloBer: "Le Guide du Zizi Sexuel c’est un peu la Bible de la génération 90’s" Club Lecture l Konbini, ±8')
> OTTO - 2102 - Le dessin dessin


#
[musique]
La musique est pour moi un art fondamental dans la vie.
(Sempé ; Le réveil culturel - 01/01/2021 - Sempé : " C’est le hasard qui détermine l’ambiance de mes dessins ", 17')
+
Ah, oui oui oui, [dans ma vie, la musique] c'est très très très important. Elle a beaucoup compté mais elle compte encore. [  ] Je cherchais tout le temps des musiques qui me plaisaient.
[  ]
Ah mais j'adore, les chansons !
(Sempé ; Le réveil culturel - 12/03/2018 - Sempé : "J’ai horreur de la bande dessinée, des petits carrés et des grosses lettres !" , 3' + 5')



#
[prosexuel][épure][goût]
Ah, j'adore les chattes. Les petites chattes, oui, j'adore ça.
(Sempé ; Le réveil culturel - 12/03/2018 - Sempé : "J’ai horreur de la bande dessinée, des petits carrés et des grosses lettres !" , 2')


#
[minimalisme][noirage]
Avec distance et cynisme, Jean Bosc, dessinateur humoristique, décrit en dessins l’absurdité de la vie en privilégiant un minimalisme forcené qui renforce le sens de son oeuvre, à la fois amère et féroce…
[  ]
Bosc dessine l’absurdité de la vie, d’un trait simple mais féroce. [  ]
Quarante ans après sa mort, son trait sans pareil, d’un minimalisme forcené, conserve un pouvoir d’enchantement, une poésie et une douce amertume qui le tiennent à distance du cynisme conformiste. Si Bosc a décortiqué son époque, il a aussi pressenti la nôtre, avec une intuition furieusement lucide. Dans sa préface, nourrie de documents et de témoignages inédits, Dominique Charnay évoque le destin fulgurant de cet homme ironique et profondément attachant.
(https://voyages.ideoz.fr/bosc-non-livre-bande-dessinee/)



#
[pour le dr Force][maladie]
- pb de connexion

- fonte musculaire brutale, par paliers, que l'alimentation ne compense pas
- geste

- Chélation lente, et d'un métal très spécifique ?
- Migration/dissémination du strontium ? (sang = tissu conjonctif : les fascias, etc.)
- Pourquoi d'abord d'un côté ? Posture ? (= une maladie dont c'est la caractéristique ?)
- Simple intoxication d'un métal rare peut pas expliquer aggravation et variation, si ?

- Myopathie variable par l'alimentation ? D'un jour/heure à l'autre ? Troubles Neurologiques (visuels, acouphènes, sintabilité, bugs, sommeil...) ? C'est compatible ?
- Massages profonds effets (dos, diaphragme). C'est compatible (avec quoi) ?
- Pressions dans la colonne donc le long de la moelle épinière ?

- Dents ? Bactérie ou dent dévitalisée ou la mystérieusement douloureuse ?
- Gencive ulcérée : manifestation désormais visible de ce qui se passe à l'intérieur ?
- Inflammation tube digestif ?

- Globules blancs insuffisants dans le sang, peut-être occupés ailleurs (tissus) ?




#
[affinité][musique][karl][style]

Le vendredi 12 février 2021 à 16:49:49 UTC+1, judicaël a écrit :


Rarement vu l'animal si heureux ! C'est un peu contagieux : https://www.youtube.com/watch?v=OVV09NBjA9w

+

Le vendredi 12 février 2021 à 17:28:47 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Oh, et avec Nigel Godrich ! (Je crois que je l'avais jamais vu en vidéo.) Et de toute façon, ce mec, Thom, me semble a priori tellement fréquentable... Je suis encore et particulièrement tombé sous son charme dans cette émission, l'autre jour, alors même que je comprends pas ce qu'il y dit, mais sa manière d'être etc. C'est comme ça, ça s'explique pas.
https://youtu.be/t_qM2ggk4es
Mais si heureux que ça, tu trouves ? Tu t'es pas trompé dans le lien ? Je m'attendais à une transe, comme quand il danse, tu vois ? un peu ridiculement pour les gens de goût, or il danse un peu comme moi, vraiment, Marie a remarqué ça, et je suis d'accord, ah décidément nos systèmes nerveux sont peut-être un peu frères/cousins... mais de là je développe une théorie un peu bancale qui voudrait qu'il y ait la danse des danseurs et la danse des musiciens, beaucoup plus intérieure et "transoïde", tu vois ? Sorte de joie tellement profonde qu'on vibre sur soi-même, un peu en autiste, épileptique, le corps vibre tellement, au bord de l'explosion, qu'il se trémousse sur place, se pâme et se contient à la fois, enfin je sais pas comment dire, en tout cas sa façon de danser est en effet assez parente de la mienne. Je m'y reconnais. Les danseurs, eux, ont une danse plus extérieure, par définition, plus sociale, certes, mais plus sortable disons d'abord. Et donc quelque chose me dit qu'il sont moins possédés par la musique, mais davantage traversés par elle, au point de pouvoir en faire quelque chose. Alors que les musiciens... bon, mais c'est bancal, comme théorie, même quand on aura dit que certains sont les deux à la fois, et que chez chacun c'est un mélange (dosés) de deux, mais... Quand même, ce germe de théorie bancale me plaît pas mal...
Bref, si heureux que ça, tu trouves ? Et sur scène, alors ? Non ?
Mais dans cette émission... son humilité sa timidité apparente, et sa fluidité... tout en réserve... et en classe... Enfin je trouve. Et sans y comprendre, ok. Mais on danse/transe un peu pareil ! Haha...


#
[TP][karl]
enfance dure... parents violents... à l'époque on frappait les enfants, avant, on tapait sur les gosses... j'étais pas un enfant martyr...
(Hors champs - 18/02/2015 - Sempé, 10'45 + 11'40 + 12'40)


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[neutralisage][épure][âge][universel]
C'ets que j'ai adoré dans le dessin humoristique, [  ] c'est le côté intemporel de ce qu'ils faisaient. Ça, ça m'éblouissait. On pouvait très bien apprécier le dessin 30 ans auparavant que 20 ans plus tard. Tandis que le dessin d'actualité, une fois que l'actualité a changé, le dessin ne signifie plus grand-chose.
(Sempé ; Hors champs - 18/02/2015 - Sempé, 23'30)



#
[noirage]
– Quand je suis déprimé, les raisons pour lesquelles je suis déprimé sont profondes, essentielles, fondamentales. Il m'arrive d'être heureux, bien sûr. Mais les raisons pour lesquelles je suis heureux sont si futiles, si ténues, que ça me déprime.
(Sempé, Quelques philosophes)



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[créage][otto][éco-logique]
... c'est pas l'oeil qui guide la main, mais la main qui guide l'oeil...
(la grande table - 19/12/2011 - Militer tout nu. Grand entretien avec SEMPE, 1:08')



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[dépression][suicide][épure][minimalisme][noirage][(p)références]
Jean Maurice Bosc est né le 30 décembre 1924 à la Maison de santé protestante de Nîmes. Il passe une insouciante jeunesse avec ses parents vignerons dans le village d'Aigues-Vives (Gard). Bien qu'exempté de service militaire, il s'engage pour trois ans en Indochine, d'où il revient meurtri dans son corps et dans son âme, totalement allergique à la discipline et profondément antimilitariste. Il tente sa chance comme dessinateur humoriste à Paris, en novembre 1952. Commence alors pour lui une carrière fulgurante. Il dessine pendant dix-huit ans pour Paris Match, mais surtout, avec ses amis Mose, Chaval et Sempé, donne une nouvelle image du dessin d'humour français reconnue et appréciée dans le monde entier. Taciturne, silencieux et solitaire, Bosc irrite ses amis et ses proches par son sourire ironique. Au lieu de regarder autour de lui, il scrute, analyse, toujours à la recherche de sa prochaine " idée ". Aimé de tous ceux qui l'ont approché, Bosc reste pour eux un mystère insondable. Il aime pourtant la reconnaissance et les compliments, et prend un réel plaisir à recevoir des prix. Exténué par ses séjours en clinique et maison de repos, aux mains de docteurs le prenant pour cobaye, désespéré de ne pouvoir trouver de remède au mal insidieux qui le ronge, Bosc met fin à ses jours le 3 mai 1973.
( Non ! (Français) Broché – 31 janvier 2013 de Jean-Maurice Bosc (Auteur), Dominique Charnay (Préface))
+
Pour tous les amateurs de dessin d'humour, Chaval est LE dessinateur. Quarante-quatre ans après son suicide, il est toujours actuel, et il est donc urgent de le faire redécouvrir. Il aura été une sorte de météorite, un homme ambigu et lucide pour qui, plus que quiconque, « l'humour est la politesse du désespoir ». À travers une sélection scrupuleuse d'environ 150 dessins, cet ouvrage permet au néophyte de mesurer l'importance et l'opportunité de ce fondateur de l'humour contemporain et offre à l'amateur averti un regard renouvelé. Le titre du livre est inspiré de celui de son célèbre court-métrage Les Oiseaux sont des cons.
( Les hommes sont des cons (Français) Broché – 31 janvier 2013 de Chaval (Auteur), Frédéric Pajak (Préface))
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[29 mars]
Chaval et Bosc, dessinateurs à l’encre très noire
 
Dans les années 50 et 60, l’humour avait pour noms Chaval et Bosc. Deux dessinateurs féroces, deux génies au destin tragique. Les Cahiers dessinés leur rendent hommage avec «Tous les Hommes sont des cons» et «Non!»

Antoine Duplan  
Publié vendredi 29 mars 2013 à 20:10


Genre: dessin
Qui ? Chaval
Titre: Les hommes sont des cons
Chez qui ? Les Cahiers dessinés, 208 p.

Genre: Dessin
Qui ? Bosc
Titre: Non!
Chez qui ? Les Cahiers dessinés, 224 p.

L’humour et la mort sont les deux pulsions qui unissent Chaval et Bosc, et font leur tragique grandeur. Né Yvan Le Louarn en 1915 à Bordeaux, le premier avait choisi Cheval comme pseudonyme, en hommage au facteur, non au canasson, mais une erreur typogra­phique le fit galoper sous l’appellation Chaval. Quant au second, il est vraiment né Bosc, Jean-Maurice de son prénom, le 30 décembre 1924 à Nîmes.
Chaval a entretenu une liaison extraconjugale avec la meilleure amie de sa femme; celle-ci ne supporte pas la tromperie et se jette dans la Seine. Le dessinateur ne s’en remet pas. Le 22 janvier 1968, il se suicide au gaz dans son appartement parisien, après avoir placardé sur la porte un avertissement calligraphié de sa main: «Attention, danger d’explosion».
Grand échalas trop maigre, Bosc voulait prouver sa forme physique en s’engageant. Il a fait l’Indochine comme télégraphiste. C’est un homme physiquement et moralement brisé qui est rendu à la vie civile. Son état dépressif, qui nécessite de nombreux séjours en maison de repos, empire, mine sa créativité. Le 3 mai 1973, prétextant une chasse au gros gibier, il achète un gros calibre dans une armurerie d’Antibes et se tire une balle dans la bouche. Sur sa table, il a griffonné ce mot: «Cela fait vingt-trois ans que je souffre, je ne souffrirai plus». Il désirait que l’on grave sur sa tombe le dessin d’un convoi funéraire passant devant une affiche de la Vache qui rit – cette volonté n’a pas été exaucée.
La lumière noire où se sont anéantis Chaval et Bosc illumine leur œuvre. Il fut un temps bienheureux où Paris-Match publiait leurs dessins. Nombre de gosses y ont découvert la philosophie à travers la politesse du désespoir, la métaphysique pessimiste, la détestation de la bêtise, le refus des conformismes inhérents à ces deux géants.
Avant d’être Chaval, Yvan Le Louarn a publié, entre 1941 et 1943, quelques dessins antisémites dans Le Progrès, un hebdomadaire bordelais pro-nazi. Il ne reparlera jamais de ces œuvres de jeunesse. Il accède à la célébrité dans les années 50, collaborant à de nombreux journaux à grand tirage. A travers quelque 200 œuvres, au trait et en noir et blanc, Les hommes sont des cons fait (re)découvrir «le maître du rire étranglé».
L’absurde s’y exerce à des degrés divers. Un torero fait les cornes au taureau sur la photo officielle de la corrida. Ailleurs, tous les matadors détalent lorsque c’est un gorille et non un bovidé qui entre dans l’arène. Vertige existentiel de l’automobiliste coincé sur la voie ferrée entre les deux barrières. Douce bêtise du type qui lève son marteau pour écraser la mouche qui se promène sur la vitre de la fenêtre.
«Plus de pommes, Monsieur Cézanne, mais des bananes bien mûres…», dit un brave épicier ignorant en matière d’art. «C’est pour offrir?» s’enquiert le boucher débitant la barbaque. On sent finalement plus d’empathie que de mépris chez Chaval, dont le regard annonce l’univers nonsensique de Gary Larson.
Comme le relève Frédéric Pajak dans son avant-propos, «un type qui traite les oiseaux de cons n’est pas un type ordinaire». L’éditeur décèle du Céline, du Léautaud chez le dessinateur: la misanthropie, l’amour des animaux, le prophétisme du malheur, une «façon franchouillarde d’être anti-français»… Justement intitulé «Etc.», le dernier chapitre des Hommes sont des cons propose une série de rapaces humanoïdes et encore, plus noires que la nuit, des ruines, des «restes de paysages incertains» rappelant la noirceur sarcastique de l’œuvre graphique de Pajak.
L’homme de Chaval est chauve, trapu, renfrogné, délimité par un cerne sans ambiguïté. Tracé d’un trait fin, dont le léger tremblement traduit la granulosité du papier, l’homme de Bosc n’a guère plus de cheveux, mais il s’étire en longueur, mou du genou, proéminent du nombril, l’épaule effacée. Il est déséquilibré par un pif démesuré – un «fardeau», le «nez de la consternation», pour reprendre les termes d’Alexandre Vialatte, un grand admirateur.
Selon le préfacier Dominique Charnay, ce badaud existentiel est «parvenu au point de jonction des égarements grégaires et de la solitude moderne». Il vaque, normalement lâche, forcément épris de liberté et engrené dans les rouages de l’absurde. Voir ce singe capturé, vendu à un zoo où on lui apprend à faire des tours à motocyclette; à la première occasion, le primate se fait la belle et retourne dans sa jungle – à moto. Pour les avoir fréquentés de trop près, Bosc n’aime pas les militaires, ces imbéciles qui défrichent un champ de cactus pour y planter des barbelés…
Non! dit Bosc. Non aux galonnés, aux adultes, aux mégères, aux fâcheux, aux crétins. Précurseur de Mai 68, il brosse des saynètes qui annoncent La Femme assise de Copi. Il remporte le premier Grand Prix de l’humour attribué par le magazine Lui avec cette planche dans laquelle un nouveau riche énumère ses possessions («Mon château… Mon moulin… Ma voiture… Ma piscine…») à un pauvre qui ne peut lui opposer que son seul bien: «Mon cul». Les dessinateurs de chair passent, leurs dessins restent éternellement d’actualité.
Un torero fait les cornes au taureau sur la photo officielle de la corrida
(https://www.letemps.ch/culture/chaval-bosc-dessinateurs-lencre-tres-noire)




#
[brachy-logique][âge][méta][formule][TP]
[  ]
Voilà sept ans que Cioran moisit glorieusement dans le Quartier latin, la guerre a emporté avec elle ses opinions politiques et sa propre destinée a toutes les apparences d’un échec : le jeune intellectuel prodigieux de Bucarest a beaucoup vieilli en peu de temps, passé sa trentième année ; il erre maintenant dans l’anonymat des boulevards de Paris et noircit dans de petites chambres d’hôtel éphémères des centaines de pages illisibles. L’issue radicale du changement de langue d’écriture ne lui est pas encore apparue, qui lui fera condenser dans ses deux premiers livres en français, Précis de décomposition et Syllogismes de l’amertume, toute la matière roumaine accumulée, y compris son inutilité et son dépit.
(Emil Cioran, Fenêtre sur le Rien, 4e de couv)


#
[pharmaco-logique]
"Il avait du talent : pourtant plus personne ne s'en occupe. Il est oublié. - Ce n'est que justice : il n'a pas su prendre toutes ses précautions pour être mal compris."
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[formule][créage]
Rien ne désèche tant un esprit que sa répugnance à concevoir des idées obscures.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[bavardage][brachy-logique]
Prolixe par essence, la littérature vit de la pléthore des vocables, du cancer du mot.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[noirage]
Avant d'étre une erreur de fond, la vie est une faute de goût que la mort ni même la poésie ne parviennent à corriger.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)




2021 02 13



#
[noirage][optimisme]
[  ] les optimistes, ceux qui espèrent sur le dos des autres.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[noirage][optimisme]
Espérer, c'est démentir l'avenir.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)




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[maladie][DE]
Les maux de la gencive
Dossier réalisé par Frédéric Bernard et Cyrielle Jehanneuf, avec le concours de Nathalie Rigoulet  rédigé le 28 mai 2019 à 16h40
Article paru dans le journal nº 69
Les pathologies parodontales sont de plus en plus fréquentes : l’inflammation de la gencive concerne un peu plus de la moitié des adultes en France et évoluera, pour 27 % d’entre eux, vers une parodontite sérieuse entre 35 et 65 ans. D’une manière générale, plus on avance en âge, plus la prévalence et la gravité des maladies parodontales sont importantes. Aux États-Unis, ce sont 65 % des plus de 65 ans qui présentent une parodontite modérée ou grave. Mais de quoi parle-t-on exactement ?
Composition du parodonte
Le parodonte est constitué de l’ensemble des tissus qui maintiennent les dents et font preuve d’une interdépendance anatomique et physiologique. Il s’agit de la gencive, du cément, de l’os alvéolaire et du ligament parodontal. La gencive fait partie de la muqueuse buccale et recouvre les autres tissus. Le cément recouvre la racine de la dent, car seule la couronne (partie visible de la dent) est protégée par l’émail. L’os alvéolaire, quant à lui, est la partie du maxillaire qui reçoit les racines dentaires. Il n’est pas figé et évolue avec l’apparition ou la perte des dents. Enfin, le ligament parodontal est un tissu conjonctif dense qui fait le lien entre l’os alvéolaire et le cément.
Sous l’effet de différents facteurs que l’on détaillera un peu plus loin, un état inflammatoire (sur fond de colonisation bactérienne) peut se développer et toucher, à différentes profondeurs, les tissus organiques de la bouche. Si seule la surface est impactée, on parlera de gingivite, avec des signes comme des petits saignements des gencives, un léger gonflement et, parfois, des sensibilités dentaires. Elle n’est pas à prendre à la légère, car si rien n’est fait, la gingivite peut évoluer en parodontite. Cette dernière est caractérisée par une inflammation plus profonde des tissus, touchant non plus seulement la gencive, mais aussi les ligaments parodontaux et les niches de l’os alvéolaire.
La progression de l’inflammation va s’accompagner de la formation de poches de développement bactérien entre dents et gencives. On peut trouver des formes agressives (localisées ou généralisées), qui évoluent rapidement et entraînent une destruction de l’os alvéolaire ; et des formes chroniques (les plus répandues) qui évoluent plus lentement, mais mènent progressivement au même résultat. Il existe enfin également une parodontite juvénile, de progression rapide.
Quel que soit le type de parodontite, elle donnera lieu à l’apparition de symptômes tels que des douleurs à la mastication, des trous entre les dents, des déchaussements dentaires, des dents bougeant anormalement, une mauvaise haleine, une rétraction des gencives, des abcès avec écoulement de pus, etc. L’évolution aboutira progressivement à une parodontolyse, c’est-à-dire à une destruction des éléments du parodonte, entraînant la chute des dents. Cette destruction peut également avoir lieu sans provoquer d’inflammation perceptible, on parlera alors de parodontose.
L'importance de l'équilibre bactérien buccal
Il semble que l’influence principale dans le développement d’une maladie parodontale soit la création d’un biofilm bactérien (structure organisée) dans la plaque dentaire ; on comprend immédiatement l’intérêt préventif d’une bonne hygiène buccale.
D'autant qu'il faut savoir que des problématiques a priori éloignées du milieu buccal peuvent être encouragées par certains types de bactéries se développant lors d’une maladie parodontale. Ainsi, la prolifération de bactéries comme Porphyromonas gingivalis ou Prevotella intermedia, par la diffusion des toxines et l’état inflammatoire qu’elles génèrent, majore le risque de fausse couche ou de naissance prématurée. Un tel phénomène est encore peu connu du grand public.
Un état de faiblesse immunitaire associé fait aussi partie des facteurs soupçonnés des problèmes buccaux. Viennent ensuite tous les facteurs d’augmentation du risque, dont les plus importants sont le tabagisme, qui déséquilibre nettement l’harmonie du milieu buccal ; l’obésité, par son impact négatif sur l’immunité ; ou encore la mauvaise alimentation, notamment par les conséquences des carences nutritionnelles.
Conséquences des carences nutritionnelles
Les carences peuvent influencer l’équilibre de l’écosystème buccal et l’entretien de ses structures à différents niveaux. On citera pêle-mêle : la carence en calcium ou en zinc, qui diminue la résistance des tissus parodontaux ; la carence en vitamine A, qui entraîner une hyperplasie des gencives et perturbe sa cicatrisation ; les insuffisances de protéines et leur impact négatif sur le taux d’IgA salivaires (immunoglobulines A, principales composantes immunitaires présentes dans les sécrétions salivaires) ; évidemment la carence en vitamine D, qui amène une dégradation de l’os alvéolaire ; l’insuffisance ou l’absence de vitamine C, qui font chuter l’immunité, mais aussi perturbent la synthèse de collagène, élément essentiel au maintien correct des structures parodontales. C'est la genèse du scorbut, maladie caractériséé par un déchaussement des dents, un effondrement immunitaire, un état de grande faiblesse, une purulence des gencives, des hémorragies et, finalement, la mort. Après avoir été éradiquée dans les pays occidentaux par l’accès à toute la population aux denrées alimentaires concernées, voilà que le scorbut fait son retour, profitant de la malbouffe généralisée... On a dénombré une trentaine de cas sur les cinq dernières années aux États-Unis
 (https://www.alternativesante.fr/bouche/les-maux-de-la-gencive)





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Prenez soin de votre bouche naturellement
Jean-Pierre Giess  rédigé le 05 juillet 2017 à 18h05
Article paru dans le journal nº 48

    •    Les bactéries conditionnent la santé de la bouche et du reste du corps
bouche
Notre bouche héberge une variété incroyable de micro-organismes. Quelque 10 milliards de micro-organismes y résident, représentant plus de 700 espèces différentes (bactéries, levures, virus, champignons). Mais la flore buccale est encore sous-estimée. Gingivite, stomatite, parodontite... l'équilibre de la flore buccale joue un rôle prépondérant dans la santé de votre bouche, et bien au-delà… Découvrez nos conseils de prudence (fluor, bains de bouche, amalgames) et nos conseils pratiques (dentifrice maison, huiles essentielles, argile) pour une bouche en pleine santé.
Article mis à jour le 06/07/2020
La bouche, comme de nombreuses autres surfaces de l’organisme, est colonisée par une flore bactérienne que l’on qualifie de commensale quand elle est sainement équilibrée. Son rôle est de protéger les dents, les gencives et les muqueuses contre des invasions d’agents pathogènes, ce qu’elle fait plutôt bien tant qu’elle n’est pas perturbée. Il existe deux types de flores (ou biofilms) dans la bouche : la flore supra-gingivale, en contact avec la salive, les aliments et l’oxygène, et la flore sous-gingivale composée majoritairement de bactéries à Gram négatif anaérobies.

Cet ensemble évolue dans une interrelation permanente. On peut voir ça comme une belle pelouse, dont la densité et la vigueur suffisent à contrôler l’invasion par les mauvaises herbes. Mais quand certaines conditions affectent défavorablement ce bel écosystème, l’herbe verte et grasse disparaît et laisse le champ libre aux mauvaises herbes. Dans la bouche, ce sont les « bonnes bactéries » qui cèdent le terrain aux « mauvaises », celles qui entraîneront la déminéralisation des dents et les maladies gingivales ou parodontales.
Se brosser les dents après les repas suffit-il à avoir des dents en bonne santé ? Utiliser un bain de bouche règle-t-il tous les problèmes liés à plaque dentaire ? Ce serait un minimum, mais en matière d’hygiène buccale, les Français sont à la traîne. Ils n’achètent en moyenne que 1,5 brosse à dents par an alors que 4 (au moins) sont préconisées ; leur temps moyen de brossage n’est que de 56 secondes, tandis que les recommandations sont de 2 minutes au minimum. De plus, 41 % des Français ne respectent pas la préconisation d’une visite annuelle chez le dentiste. Et s’il n’y avait que cela... Lors d’un brossage de dent, on ne nettoie que 60% de la surface des dents et 10 % de la cavité buccale.
Les mauvaises habitudes qu’adorent les mauvaises bactéries

Dans le mélange de compétition et de mutualisme qui régit l’écosystème bactérien dans la bouche, de nombreux facteurs interviennent. Pensez à tout ce que vous mettez dans votre bouche… Rien que sur le chapitre de l’alimentation, il faudrait déjà une encyclopédie pour en faire le tour. Mais il y a aussi la brosse à dents, qui peut vite devenir un véritable incubateur à bactéries. Il y a le dentifrice, dans lequel on trouve plus d’un ingrédient douteux comme le fluor ou le sodium lauryl sulfate, les bains de bouche aux formulations non moins hasardeuses, les médicaments, le stress, et puis les petites habitudes auxquelles on ne prête même pas attention, comme se ronger les ongles…

Le fait de fumer perturbe également la flore buccale. La professeure de parodontologie Kumar Purnima, de l’Ohio State University à Columbus, a mené une étude sur le rôle des communautés microbiennes dans l’apparition des maladies bucco-dentaires. Elle a pu constater que chez les fumeurs, les « bonnes bactéries » étaient rapidement décimées au profit des bactéries pathogènes. Les fumeurs présentent ainsi un niveau de cytokines (marqueurs de l’inflammation) sensiblement plus élevé que les non-fumeurs, signe qu’il y a lutte contre une infection.

C’est sans doute pourquoi les risques de parodontite sont en moyenne quatre fois plus élevés chez les fumeurs, et que le tabagisme est le facteur de risque le plus important du cancer de la bouche. Si les recherches n’ont pas encore permis de comprendre réellement les mécanismes et la portée de ces déséquilibres, notamment sur les maladies graves liées au tabagisme, la bonne nouvelle est qu’ils ne sont pas permanents, et qu’un ancien fumeur retrouve dans sa bouche un profil bactérien proche de celui d’un non-fumeur.
Lire aussi J'arrête de fumer : la méthode par les plantes
Plaque dentaire et flore pathogène : des dégâts dans la bouche et au-delà…

La plaque dentaire, vous en avez sûrement déjà entendu parler. Mais qu’est-ce que c’est ? C’est un milieu composé d’une matrice faite de protéines et de polysaccharides produits par les bactéries. Cette matrice sert de support aux colonies bactériennes et leur permet d’adhérer aux différentes surfaces (dents et muqueuses). Elle est riche en glucides, qui renforcent la cohésion de la plaque et constituent une réserve d’énergie pour les bactéries. Ces dernières ne représentent d’ailleurs que 15 à 20 % du volume de la plaque dentaire.

Un écosystème buccal en mauvais état peut générer la prolifération de certains micro-organismes particulièrement dangereux, susceptibles de migrer vers d’autres régions du corps. À l’origine d’inflammations de la gencive, ils attaquent également les dents et causent ainsi des caries. Des micro-organismes ainsi que des fragments de plaque dentaire se détachent régulièrement et peuvent ainsi causer des infections à distance, lorsqu’ils pénètrent le système circulatoire via des inflammations dentaires, des caries ou encore des abcès. Chez les femmes enceintes, l’inflammation des gencives augmente 7,5 fois le risque d’accoucher d’enfants prématurés ou de faible constitution. Et aujourd’hui, les preuves concernant la survenue du diabète et de divers problèmes intestinaux dans le cadre d’une inflammation des gencives se multiplient.

Ces infections parfois graves peuvent représenter un risque chez les personnes fatiguées, ou au système immunitaire affaibli. C’est alors la porte ouverte à des troubles sévères : maladies cellulaires, valvulopathies et endocardites infectieuses (dans le cas d’une pénétration massive de streptocoques dans les valvules cardiaques), athérosclérose (en particulier au niveau des carotides), mais aussi AVC, polyarthrite rhumatoïde ou encore troubles ORL et pulmonaires récurrents. Hippocrate, le père de la médecine, remarquait d’ailleurs déjà qu’enlever une dent en mauvais état soignait l’arthrite.

Sans aller aussi loin, les problèmes qui se cantonnent à la bouche sont déjà bien assez préoccupants. Ainsi en est-il par exemple de la stomatite dentaire, une réaction inflammatoire de la muqueuse de la bouche, en particulier au contact des prothèses dentaires amovibles. Cette maladie est multifactorielle, mais la mauvaise hygiène et le port continu de prothèses dentaires en sont les causes les plus fréquentes. Ces deux derniers facteurs conjugués facilitent la formation de la plaque dentaire, à laquelle on retrouve souvent associée le champignon Candida albicans, suggérant une association pathogène entre les bactéries buccales et les champignons.
Plus généralement, les mycoses, notamment sur la langue, les aphtes, les candidoses, la mauvaise haleine, les saignements persistants ou encore les rétractations de gencive sont les indices d’un probable déséquilibre du biofilm buccal, vraisemblablement assorti d’une infection. Il est alors urgent de consulter votre dentiste, mais aussi de corriger certaines de vos habitudes.
 
Fluor, bains de bouches et fil dentaire : ces solutions qui n’en sont pas
Si vous avez bien suivi tous les « gentils conseils » véhiculés depuis des années par la publicité avec l’acoquinement d’une certaine UFSBD (Union française pour la santé bucco-dentaire), vous utilisez un dentifrice au fluor pour toute la famille, peut-être un fil dentaire à l’occasion, vous vous brossez les dents deux fois par jour pendant deux minutes (eh oui, trois fois par jour pendant trois minutes, c’était avant) et finissez avec un rince-bouche. Vous mâchez aussi en toute bonne conscience un chewing-gum après un repas quand vous êtes à l’extérieur. 
Hélas, la plupart de ces recommandations sont davantage le fruit du marketing d’industriels trop influents que de données scientifiques fiables. Le dentifrice fluoré, par exemple, est présenté comme « la mesure d’hygiène individuelle la plus efficace pour prévenir la carie. Il permet la destruction de la plaque dentaire et du biofilm ».
En réalité, cette histoire de fluor est une sombre supercherie, car en même temps qu'il "protège", c’est un toxique puissant qui dénature les dents et les os, et contribue à la baisse de la fertilité. D’ailleurs, regardez en détail la liste des substances entrant dans la composition des dentifrices de grande diffusion, vous en tomberez des nues…Mais ce n’est pas tout. L’utilisation du fil dentaire ne fait pas non plus l’unanimité. Bien manipulé, dans une bouche saine, c’est un moyen efficace et peu onéreux (mais ô combien fastidieux) de compléter le brossage en accédant aux espaces que celui-ci n’atteint pas. Mais dans une bouche déjà « malsaine » qui présente éventuellement des signes d’infection, le fil dentaire peut être contre-productif et accentuer la propagation des mauvaises bactéries par le biais des blessures qu’il peut occasionner.

Les rince-bouches, avec leurs couleurs chatoyantes, ne sont pas pour autant des produits anodins. Des médecins mettent en garde : ils intègrent souvent de puissants antiseptiques tels que la chlorhexidine, qui ravagent complètement la population bactérienne sans distinction entre les bons et les mauvais éléments. Cela pose problème notamment au niveau de la tension artérielle et du diabète, car les bactéries buccales nécessaires à la synthèse des nitrites sont ainsi éliminées. Une utilisation trop fréquente des bains de bouche alcoolisés pourrait également générer certains cancers de la cavité buccale et du larynx.
Soigner en douceur grâce à argile, huiles végétales et huiles essentielles.

En Inde, la médecine ayurvédique, préconise depuis des millénaires l’utilisation d’huiles végétales en gargarismes, et il existe aujourd’hui des alternatives naturelles à la plupart des produits de grande distribution que vous utilisez peut-être pour votre hygiène buccale. Vous en trouverez dans le commerce, mais vous pouvez aussi les faire vous-même à peu de frais, au grand soulagement de votre bouche et de ses micro-habitants. 
Fabriquer un dentifrice ne prend que quelques minutes.
Ma petite recette personnelle de dentifrice (recette pour adultes) :
    •    6 cuillères à soupe d’argile blanche
    •    3 cuillères à soupe d’huile de coco (solide) ou 2 d’huile de sésame (liquide)
    •    1 cuillère à café rase de bicarbonate de soude 2 gouttes d’HE de tea tree
    •    2 gouttes d’HE de girofle
    •    3 gouttes d’HE de menthe poivrée

    •    Un demi-tube de dentifrice naturel ou ayurvédique (type Meswak)
    •    Une pointe de xylitol pour une petite note sucrée (facultatif)
    •    Un peu d’eau minérale jusqu’à obtention de la consistance désirée.

Pareil pour le bain de bouche, facile à confectionner avec un assortiment d’huiles essentielles ciblées pour leurs actions anti-inflammatoire, assainissante, cicatrisante et rafraîchissante :
    •    7 gouttes d’HE de tea tree
    •    5 d’HE de giroflier
    •    5 d’HE de thym à thujanol
    •    5 d’HE de menthe poivrée
- Mélanger le tout dans un flacon de 10 ml à compléter avec de l’huile de sésame.
- Prendre une vingtaine de gouttes de ce mélange, ajoutez-y une gorgée d’eau tiède et faites tourner en bouche activement pendant 4 à 5 minutes.
- Augmentez le nombre de gouttes jusqu’à 40 et la durée jusqu’à 15 minutes en cas de problème déjà installé. Respectez les précautions d’emploi des huiles essentielles.

Puisqu’elle passe forcément par la bouche l’alimentation est encore le moyen le plus efficace d’améliorer la situation au quotidien. Choisissez des aliments qui apportent des nutriments de qualité (de préférence biologiques, et aussi peu transformés que possible) en quantités suffisantes. Ceux-ci ne nuiront pas à la bouche, et auront au contraire une influence très favorable, y compris sur le microbiote intestinal, centre névralgique de l’immunité. Limitez autant que possible les sucres, qui promeuvent la formation de la plaque dentaire et la prolifération des bactéries pathogènes. En cas de mycose buccale ou de stomatite, ou en hygiène d'appoint en cas de prothèse dentaire amovible, les bains de bouche à base de propolis, sont également une solution intéressante.
Lire aussi L’argile qui guérit, de Raymond Dextreit (éd. Terran)
Petits plus qui peuvent faire une grande différence

Le scorbut est une relique de l’histoire pour les populations des pays développés, mais comme l’alimentation moderne peine de plus en plus à fournir suffisamment de nutriments essentiels, dont l’indispensable vitamine C, des situations de fragilisation « pré-scorbutiques » ne sont plus exceptionnelles, notamment chez les personnes âgées. Il peut donc se révéler utile de recourir à une supplémentation en vitamine C, voire à l’emploi occasionnel d’un complexe vitaminique plus complet.

La France est en retard sur l’élimination des amalgames dentaires au mercure (qui contiennent d’ailleurs plusieurs autres métaux comme l’argent, le cuivre, le zinc ou même le béryllium). En plus des dégâts qu’ils occasionnent ailleurs dans l’organisme, ils sont déjà très nocifs pour l’écosystème buccal. Il y a donc toujours urgence à les retirer et à les remplacer par les nouveaux matériaux dentaires plus neutres comme les composites ou implants en zircone. Pour rappel, les amalgames métalliques sont interdits depuis longtemps en Norvège, en Suède et au Danemark, et quasiment plus utilisés en Allemagne…

Au niveau des outils, la brosse à dents électrique me semble être une excellente solution, ne serait-ce que parce que sur la même durée de brossage, le nombre de passages des poils sur la surface des dents est nettement supérieur à celui d’une brosse manuelle. Le jet dentaire (ou hydropulseur) est également plus indiqué que le fil dentaire, car il est moins blessant, beaucoup plus facile à utiliser et souvent plus efficace. Reste la langue, laissée pour compte en Occident, alors qu’elle fait l’objet de soins quotidiens au même titre que les dents, dans d’autres cultures comme l’Inde ou la Chine.
Ces médecines ancestrales voient la langue comme le témoin de contrôle de certaines opérations du métabolisme comme la digestion. C’est aussi par elle que passent nos facultés gustatives et l’activation des enzymes digestives en fonction de ce qu’elle détecte. On a donc tout à gagner à bien la soigner. Ce qui peut passer par un grattage doux avec un ustensile spécial (« gratte langue », disponible en pharmacie) ou une simple petite cuillère. Trois ou quatre passages suffisent, le matin au réveil, en tirant la langue, et en prenant bien soin de rincer abondamment tout de suite après.
Des probiotiques au secours de notre bouche ?

L’intérêt des pro- et prébiotiques pour la bonne santé de la flore intestinale est maintenant bien connu. Il était donc presque logique que la question du microbiome buccal soit un jour abordée sous le même angle. C’est dans l’intention de redonner de la densité à la population des bonnes bactéries pour réduire le terrain de jeu des mauvaises et mieux les maintenir sous contrôle que quelques études (encore trop rares) ont tenté l’expérience.
Leur principal enseignement réside dans une réduction significative du nombre de bactéries Streptococcus mutans, variété reconnue comme l’une des principales responsables de la carie dentaire, grâce à une supplémentation en Lactobacillus paracasei. S. mutans. Naturellement présente dans la flore commensale de la cavité buccale, cette bactérie transforme le sucre en acide lactique qui attaque l’émail des dents. En limitant sa prolifération, et en réduisant parallèlement les apports en sucre par l’alimentation, on limite de façon significative le risque de carie.

Le laboratoire Pileje, par exemple, a innové récemment avec une présentation originale de l’une des variantes de la bactérie probiotique Lactobacillus paracasei sous forme de pastille à sucer ("Lactibiane Buccodental"). Comme pour le microbiote intestinal, ces probiotiques entrent en compétition avec les micro-organismes pathogènes dans la conquête des sites d’adhérence, aidant à mieux contrôler leur population et à moduler la réponse immunitaire face à de potentielles infections. D’autres bactéries, comme Lactobacillus Gasseri et L. fermentum, se révèlent efficaces pour limiter notamment la croissance des bactéries parodontopathogènes.
Au bout du compte, prendre soin de sa bouche et de son écosystème microbien n’est pas bien compliqué, ne coûte pas très cher, et peut éviter des ennuis très désagréables, puisque les affections les plus graves, notamment parodontales, nécessitent de grosses opérations de chirurgie. Alors mangez et buvez moins sucré, choisissez (ou faites vous-même) des produits d’hygiène mouth-friendly et n’ayez plus peur d’ouvrir la bouche !
(https://www.alternativesante.fr/bouche/dans-la-bouche-aussi-les-bacteries-font-la-loi)



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[àmouréinventer]!
Je rêve parfois d'un amour lointain et vaporeux comme la schizophrénie d'un parfum...
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

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[brachy-logique][//]
à chaque jumpscut/Jumpcuting/jumpcutage, sensation/saignalement de "Ici, donc, je reprends, et je résume" (Alain Robbe-Grillet)


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[postsexuel]
Qui n'a vu un bordel à cinq heures du matin ne peut se figurer vers quelles lassitudes s'achemine notre planète.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[rappel][noirage]!
Je ne saurais me réconcilier avec les choses, chaque instant dût-il s'arracher au temps pour me donner un baiser
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[TP][noirage][dépression][maladie][suicide][autophilospohe]
"D'où vous viennent vos airs avantageux ? -_]'ai réussi à survivre, voyez-vous, à tant de nuits où je me demandais : vais-[je me tuer à l'aube ?"
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[surdouage]
Chacun sa folie : la mienne fut de me croire normal, dangereusement normal. Et comme les autres me paraissaient fous, j'ai fini par avoir peur, peur d'eux et, plus encore, peur de moi-même.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[maladie][cosmo-logique]
Accès involontaire à nous-mêmes, la maladie nous astreint à la "profondeur", nous y condamne. - Le malade ? Un métaphysicien malgré lui.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[ascèse][neutralisage][autophilosophe][défausophie]
Si le sang n'avait pas ce goût fade, l'ascète se définirait par son refus d'étre vampire.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[ÀR]!
L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[brachy-logique][formule][fragmentisme][bavardage]
Ne cultivent l'aphorisme que ceux qui ont connu la peur au milieu des mots, cette peur de crouler avec tous les mots.


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[brachy-logique][formule]
Modèles de style : le juron, le télégramme et l'épitaphe.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)
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(Un siècle d'écrivains - 1999 - Emil Cioran, 45'30)


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[suicide][!°]
Les romantiques furent les derniers spécialistes du suicide. Depuis, on le bâcle... Pour en améliorer la qualité, nous avons grand besoin d'un nouveau mal du siècle.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[ARG]
Un livre qui, aprés avoir tout démoli, ne se démolit pas lui- même, nous aura exaspérés en vain.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)



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[réêl][mort][EMI][liste]
EMI
Expérience de Mort imminente
https://youtu.be/cgjbIDxkJxw
Coma : l'étrange voyage - Ça commence aujourd'hui
https://youtu.be/kurZNBI6U1Q?t=128
EMI Expériences de Mort Imminente face à la science
https://youtu.be/pdD1Zb2Mpq8
Expériences de mort imminente. Jean-Jacques Charbonier au Forum Européen de Bioéthique
https://youtu.be/8JqiMypcJZk
TAT. Docteur Jean-Jacques Charbonier
https://youtu.be/80YKWcOBulM
OTTO - D'après la mort, la conscience
https://www.dailymotion.com/video/k2nfFUrq8MqwZhwFpP6
https://youtu.be/FowXuao8LqI
Expérience de mort imminente : que dit la science ? (15' cool, plus peur de mourir même si rage de vivre ; 20' cerveau éteint = conscience supérieure)
https://youtu.be/VYmCP9xgmR4
Experience de Mort Imminente (EMI) du Dr Eben Alexander, neurochirurgien (14'45 + 16' en fait, la seule chose qui existe vraiment, c'est notre conscience)
https://youtu.be/N17hUq80eU8
40 ans d'études des frontières de la Vie : quel Bilan ? Avec Raymond MOODY (4' Platon et les philosophes grecs ; 12' je me suis jamais senti aussi vivant que "déclaré mort", 18'30 [surdouage][TP]![simplexité]! souvenirs expérience sont non-séquentiels et empathiques, dans cet état-là le temps n'existe pas, panorama instantané et de multiples points de vue [ARG])
https://youtu.be/02yGFTI1wyk
La vie après la mort, NDE, mort provisoire - Dr Jean Jacques Charbonier, Toulouse
https://youtu.be/-E6JD_FqAhk
ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS - Le film (Partie 1)
https://youtu.be/HpsJ4o5C4Hg
Temps présent - EMI : Je reviens de l'au-delà | Temps Présent
https://youtu.be/ga09YgNEUOc


Après-Vie
Une vie après la mort ? C à vous - 18/03/2016
https://youtu.be/0T7pS9HWuis
Une vie après la mort ? C à vous - 18/03/2016 (#)
https://youtu.be/0T7pS9HWuis?t=215
Entretien avec les médiums - Documentaire "Les 6 du Test" (Extrait)
https://youtu.be/Nmt-7zzCoQM

Le Terrien du samedi soir, Stéphane Allix - Salut les Terriens (2017)
https://youtu.be/htTomQZuexE
Vie après la mort : Anne Tuffigo, médium répond
https://youtu.be/HlJxZ6yNIzU
-
EMI
tous :
https://www.youtube.com/channel/UCHHClwI3Dhf_xcZTcdXPNXw/videos?fbclid=IwAR37EG11YFnGsJC199NuZSJ8I6x_z8ge7SnRlWG0Gzzv0e6zbB7QlugKeOY
détail :
L'Expérience de Mort Imminente de Madame Magdalen Bless, Docteur ès Lettres. (> quantique, mystiques)
https://youtu.be/zuHZgZ9ELJs
Les Expériences de Mort Imminente de Mme Beatrix Keller  (> Bach + vitesse de la pensée + vie antérieure + 32' un vêtement trop serré)
https://youtu.be/hY00HkfThJ8
L' Expérience de Mort Imminente de M. Schoss  (> handicap mais bouleversement, mort désirable, plus loin de la religion plus près de dieu, entité spirituelle qui nous attendn nous sommes un même tout)
https://youtu.be/iblMzc_zR3M
L’expérience de mort imminente de Mme Andrea Pfeifer  (> tristesse de ne pas avoir laissé ma marque, oeuvre, retour à la maison, impatience, pas de raison d'avoir peur de mourir)
https://youtu.be/GLzcOFJ3O1o
L'Expérience de Mort Imminente (EMI) de Mme Manuela Fazzi [pour manuella] (opération, empahie, mourir a été ma plus belle expérience)
https://youtu.be/W-5ncHts89k
(L'Expérience de Mort Imminente de Madame Silvia Scherzinger
https://youtu.be/SyIPRcab6xw  )
(L'Expérience de Mort Imminente de Madame Michèle Bögli-Mastria (corps trop étroit pour une âme, on ne quitte pas ce monde on rentre à la maison))
https://youtu.be/a2FtgBpnm7I
(L'Expérience de Mort Imminente de Madame Mirjana Uzoh (sur terre on est en visite, la mort n'est pas la mort, la mort n'existe pas)
https://youtu.be/cMRd1lmGj4o  )
( Les Expériences de Mort Imminente de M. Daniel Wirz (3'30 amour immense, reconfortant, voulait rester là)
https://youtu.be/033f2jWLvEY  )
( L'Expérience de Mort Imminente de M. Michael Rudigier (hospitalisation longue, prendre soin de moi)
https://youtu.be/6qkppb1dK2c )
L'Expérience de Mort Imminente de Mme Isabel Waller-Rigo (enfant, puis visions, et manque, déclage avec la violence de ce monde)
https://youtu.be/DzzAhWFjdDw
(L'Expérience de Mort Imminente de Madame Andréa S. (aujourd'hui persuadée d'avoir une âme indépendante dans un véhicule)
https://youtu.be/EEDNngK72XY
(L'Expérience de Mort Imminente de Mme Anna Maria Winkler (puis guérie du cancer grâce aux plantes)
https://youtu.be/okuBCy3sce0 )
L'Expérience de Mort Imminente de Madame Romy Kramell (1'20 retour à la maison et tout était juste et à sa place, je pouvais marcher sur cette lumière, depuis enfant sentiment de l'unité, et quand je pense que j'y retournerai un jour, merveilleux)
https://youtu.be/eBmiCCl5sUU
L'Expérience de Mort Imminente de Mme Samira Henning (2' je flottais au-dessus de la scène de l'accident, et je voulais aller là, rester là)
https://youtu.be/7R6t1YlIu0U
L'Expérience de Mort Imminente de Mme Samira Henning (12' ça ne fait aucune différence qu'on soit ici ou là-bas, ça va ensemble)
https://youtu.be/7R6t1YlIu0U
L'Expérience de Mort Imminente de M. René Volken (recasé par sa femme, 10' plus peur de la mort et changé, ne suis plus colérique etc.)



#
[cioran][liste]
Cioran, Oeuvres
002 - 003
Sur les cimes du désespoir, (p 3) 1'30
Le Livre des leurres, (p 82) ...2:00'...
Des larmes et des saints, (p 239) ...9:00'...
Le Crépuscule des pensées, (p 275) ... 12:00' ?...
003-004
Bréviaire des vaincus, (p 419) 3:26'
Précis de décomposition (p.478) 5:52'30
Syllogismes de l'amertume (p.621) 12:16'50
004
La Tentation d'exister
Histoire et utopie
La Chute dans le temps (p. 888) 10:16'   (005, 10' : fin)
005
Le mauvais démiurge (p. 969) 25'10''
De l'inconvénient d'être né (p.1047) 3:34'30
Écartèlement (p. 1150) 7:17'30
Exercices d'admiration (p. 1230)     (Valéry p.1269, 12:09'15'')
Aveux et anathèmes (p 1329)
Glossaire



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[noirage]
Il faudrait se dire et se redire que tout ce qui nous réjouit ou nous afflige ne correspond à rien, que tout cela est parfaitement dérisoire et vain. Eh bien, je me le dis et redis chaque jour, et je ne continue pas moins à me réjouir et à m'affliger.
Nous sommes tous au fond d'un enfer dont chaque instant est un miracle.
(Cioran, Le mauvais démiurge, [les derniers mots])
















2021 02 14

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[épure][DE]
... purification de soi... de ce qui s'est surajouté...
(Les chemins de la philosophie -  01/12/2020 - Confinés avec… les philosophes antiques (2/4) : Pour réussir son confinement intérieur ? Demandez Plotin (avec Laurent Lavaud), 15')
+
[simplexité]
...
(Les chemins de la philosophie -  01/12/2020 - Confinés avec… les philosophes antiques (2/4) : Pour réussir son confinement intérieur ? Demandez Plotin (avec Laurent Lavaud), 31')
+
[épure]
... « Retranche toute chose »...
(La vie comme elle va - 03/01/2002 - Pierre Hadot et la simplicité, 8' + 13'30)


#
[otteur][otto][éco-logique][pop]
Accueille toute chose.
...
(La vie comme elle va - 03/01/2002 - Pierre Hadot et la simplicité, 8')



#
[autophilosophe][style]
... la simplicité... contre la spécialisation des philosophes...
(La vie comme elle va - 03/01/2002 - Pierre Hadot et la simplicité, 5'40)
+
...
(Pierre Hadot (archive) ; Les chemins de la philosophie -  01/12/2020 - Confinés avec… les philosophes antiques (2/4) : Pour réussir son confinement intérieur ? Demandez Plotin (avec Laurent Lavaud), 1')
+
> Sempé, Filosof-022 rester simple, tout est là


#
[mort][considération][zen][autophilosophe][-',-][DE][maladie]
...
(La vie comme elle va - 03/01/2002 - Pierre Hadot et la simplicité, 16'30)


#
[cosmo-logique]
...
(La vie comme elle va - 03/01/2002 - Pierre Hadot et la simplicité, ± 25')



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[formule][cosmo-logique]
Un aphorisme hante la philosophie occidentale : celui d'Héraclite, qui veut que " la Nature aime à se voiler ". La formule, déployée par Pierre Hadot dans l'histoire de l'Occident, aura justifié, par suite de contresens créateurs, l'attitude prométhéenne - l'homme doit se rendre maître et possesseur de la Nature - comme l'attitude orphique - nul ne peut soulever le voile des mystères de la Nature, sinon le poète et l'artiste. Près de vingt-cinq siècles durant, il n'aura jamais cessé de tracer des perspectives nouvelles sur la réalité et de révéler les attitudes les plus diverses à l'égard de la Nature : tout ce qui naît tend à mourir ; la Nature s'enveloppe dans des formes sensibles et dans des mythes ; elle cache en elle des vertus occultes ; l'Etre est originellement dans un état de contraction et de non-déploiement et se dévoile en se voilant. Ainsi l'aphorisme confirme le propos de Nietzsche : " Une bonne sentence est trop dure à la dent du temps et tous les millénaires n'arrivent pas à la consommer, bien qu'elle serve à tout moment de nourriture. "
(Pierre Hadot, Le voile d'Isis: Essai sur l'histoire de l'idée de Nature, 4e de couverture)


#
[apprentissage][philosophie][défausophie]
"La philosophie, c'est l'éducation des adultes"
(La vie comme elle va - 03/01/2002 - Pierre Hadot et la simplicité, 1:03')

#
[otteur]!![otto]!![otto karl][vrac][antho-logique]
Je voudrais, à la fin de ces entretiens, faire comme Arrien, l'auteur du Manuel d'Épictète, pour terminer son livre il a cité plusieurs textes d'autres écrivains qui, à ses yeux, résumaient tout ce qu'il avait voulu dire. À mon tour, je proposerai(s), en citant l'odre chronologique, une courte anthologie de textes que je n'ai pas pu citer, ou citer en entier, à propos du sentiment de l'existence ou du sentiment cosmique et océanique. Les commenter serait les affadir, ils parlent d'eux-mêmes. Ce sera un moyen de communiquer encore, mais de manière indirecte, avec mon lecteur.
(Pierre Hadot (lu) ; La vie comme elle va - 03/01/2002 - Pierre Hadot et la simplicité, 1:07')




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[à gilles]

Le dimanche 14 février 2021 à 16:09:33 UTC+1, lll lkll lllll

Je sais que tu n’affectionnes pas spécialement ce genre de fête mais aujourd’hui, c’est la St Valentin !

– Pas spécialement, pour ne pas dire pas du tout, même. Et celle-là en particulier. Depuis toujours. Je l'ai jamais fêté. Et même soigneusement évité de le faire. Pour me consacré plutôt tous les autres jours. Mais aujourd'hui, c'est loin, et sans demain(s).
Pareil pour les "jobs" association et maison de la poésie. Et j'aurais voulu te répondre là-dessus, entre autres, et l'ai fait en partie, mais le mail n'est pas parti, et j'ai pas l'énergie... (Comme pas l'énergie de répondre à plein de correspondants, dont certains me relancent, mais je suis pas en état... Ah, si on savait...)


Sans transition:
As-tu passé commande de tes compléments alimentaires, si oui ça t’a coûté combien?


– Non, pas encore. Mais merci !
Dr Force s'est arrangé pour me téléphoner au lieu de répondre par mail, et donc encaisser une nouvelle consultation, alors même que... plus clairement que jamais il est dépassé, et surtout totalement à côté de la plaque, à mon sens. La preuve encore, il vient de me bousiller les dents. Son produit en bain de bouche, malgré mes propres précautions, a décapé ma flore buccale, si j'ose le dire, c'est-à-dire l'équilibre bactérien, et voilà que mes dents jaunissent à vue d'oeil, incroyable, se recouvrent de plaques marrons, et ça, sans avoir rien guéri de la gencive, au contraire. Et dans ce qu'il préconise d'autres, c'est pareil. Exactement. Que des trucs violents, pansement et non-traitement, qui ne feraient qu'aggraver les choses. Bref, le médecin occidental conventionnel de base. Qui m'a même prescrit l'antibiothérapie contre lyme, entre autres traitements de choc pour ci et puis ça, en aveugle, dans tous azimuts, alors que tout est lié, qu'il a pas idée de ce que j'ai vraiment, puisque, comme les autres, il m'écoute pas vraiment, qu'il cherche pas non plus comme il faudrait, ce qu'il faudrait, n'approfondit pas, et qu'il va évidemment pas me faire hospitaliser puisqu'il perdrait un client, j'ai remarqué qu'ils sont tous comme ça, et ça pour te répondre là-dessus, etc. Il semble n'avoir aucune notion de la violence de ses traitements, de leur partialité, dérisoire et délétère, et de comment fonctionne un corps dans sa globalité, ni la maladie de lyme en particulier. Bref, il a beau se montrer gentil et avec des idées (de médecin), en fait il a pas idée... et des dégâts que peut faire tout ce qu'il propose, et d'inefficace et néfaste. Bref, on est loin loin loin de la médecine qu'il (me) faudrait ! Dans mon cas très particulier, et apparemment si mystérieux. En fait, comme souvent dans la maladie de lyme, si complexe, nouvelle et protéiforme. Mais peut-être chez moi est-ce encore autre chose. Mais, en tout cas je décline... Et pas pour une question de sous-alimentation par le budget. J'ai beau manger davantage, ajouter un repas, et  même des galettes en replacement du pain que je mange plus depuis des années (astuce que je te conseille, c'est zéro gluten et très bon), je perds du poids, de la masse musculaire, de la force, tout ça en même temps et très très nettement, crois-moi, et parfois de manière fulgurante, comme encore récemment, en quelques jours. Bref, comme un mourant, quoi. Plus rien n'y fait. Je vais acheter peut-être, oui, de quoi essayer de m'attaquer plus directement à lyme avec des produits plus naturels, et donc merci d'avance, mais... Mais en même temps, je fais mon chemin philosophique dans l'approche de la mort proche, qui semble bien inévitable, malgré tout le combat livré... Mais merci...



#<
– Ça va ?
– De quoi je me mêle ?


#
[maladie][gencive]
Méfiez-vous des TRAITEMENTS DENTAIRES
Alexandre Imbert  rédigé le 25 février 2014 à 18h10

La caractéristique des traitements dentaires proposés par les dentistes est que cela fait mal et que cela coûte cher. Extraction, traitement des caries font ici figure de petites douleurs bénignes face à celles provoquées par le traitement de la parodontite. Les dentistes le proposent toutefois largement, parfois à tort. Et très peu d'entre eux considèrent que les traitements dentaires peuvent avoir une incidence sur nos organes, nos hormones ou même notre posture.
Les parodontites sont des maladies infectieuses, provoquées par les bactéries contenues dans la cavité buccale. Votre dentiste a raison, ces bactéries colonisent la plaque dentaire et s'accumulent sur les dents au fur et à mesure de la journée. Le tartre recouvre les dents puis s'immisce à la jonction entre la couronne dentaire et la racine dentaire. Cela provoque, dans un premier temps, une gingivite. D'un air peiné, le dentiste va vous reprocher de ne pas avoir fait faire de détartrage assez tôt, ce qui vous aurait permis de régler rapidement le problème. Tttttttt..!
Maintenant, c'est trop tard, la pellicule de tartre accumulée sur les dents a colonisé le petit sillon à la jonction de la gencive et de la dent, d'où ces tâches noires. Vous avez trop attendu, dira-t-il en hochant la tête, le tartre a fini par obstruer le système d'attache ligamentaire de la dent à la gencive et à l'os, et a grignoté le support osseux, sous la gencive. "Il va donc falloir reconstruire ce système d'attache et restituer ad integrum les structures perdues". Aïe, c'est du sérieux.
Pourquoi la parodontite est-elle à la mode chez les dentistes ?
Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul : c'est un classique de la dentisterie d'aujourd'hui. Les études officielles nous disent qu'en France, la presque totalité de la population présente une inflammation chronique de la gencive susceptible d'évoluer en gingivite, voire en maladie parodontale. On a peine à y croire, mais c'est ce que l'on vous répétera dans tous les cabinets. On nous dit aussi - ce qui est à peine moins surprenant -, que la maladie parodontale atteint 85% des personnes de plus de 50 ans et cause plus de 70% des pertes de dents avec l'âge. C'est la première cause de chute de dents (voir les chiffres de la prévalence de la maladie en fin d'artice)
La parodontite est une pathologie qui évolue à bas bruit. On ne se rend pas forcément compte qu'on a perdu 2 mm d'os parce que la dent tient encore, parce qu'il y a peu de signes extérieurs. Alors le plus souvent, c'est le dentiste lui-même qui vous l'annonce au cours d'une visite de contrôle. Bingo ! Nos amis de la Faculté peuvent se frotter les mains? La parodontologie est, de fait, une des spécialités les plus lucratives qui soient.
Une bonne dizaine de séances chez le dentiste
Dans l'immédiat, devant votre parodontite déclarée, votre chirurgien-dentiste (ici, c'est surtout le chirurgien qui vous parle) vous propose ce protocole de soins standard :
    •    2 séances de détartrage superficiel
    •    4 à 6 séances de surfaçage ou de « curetage radiculaire » selon qu'il travaille par quadrant (demi-mâchoire) ou par sextant.
    •    1 séance de réévaluation (bilan de la première phase de traitement).
    •    Des interventions plus en profondeur si les signes inflammatoires n'ont pas suffisamment régressé. Dans votre cas, c'est fort probable car vous êtes déjà à un stade avancé : il s'agit de détartrages « à ciel ouvert » qui sont des actes de chirurgie au cours desquels votre praticien va décoller la gencive des dents pour aller nettoyer les tissus en profondeur. Généralement, pour l'ensemble de la bouche, cela demande 4 séances supplémentaires.
Impressionné par tous ces rendez-vous à prendre, le tout avec une antibiothérapie à la clé, et par une opération « à ciel ouvert » qui vous remue déjà l'estomac, vous acquiescez, car vous ne voulez pas perdre toutes vos dents.
2 000 euros de soins en moyenne !
Mais une question vous taraude l'esprit : combien cela va-t-il me coûter ? Il y a peu de chance que le dentiste réponde tout de go à cette question tant la réponse vous paraîtrait brutale. Non, il va vous donner le détail, étape par étape.
    •    Un détartrage coûte, au tarif de base de la Sécurité sociale, 28,92 euros. Mais chaque praticien ajuste ses honoraires en fonction de son coût horaire de cabinet, de sa compétence, de sa notoriété... Comptez donc 45 à 50 euros en moyenne.
    •    Le surfaçage radiculaire revient à environ 100 euros par quadrant, et le tarif des interventions à ciel ouvert oscille entre 250 à 500 euros en fonction des matériaux éventuels (os synthétique) à rajouter pour substituer les pertes osseuses. Il faut savoir qu'il s'agit là d'actes hors nomenclature donc non remboursés par la Sécu.
Au total, la première phase de traitement vous reviendra facilement dans les 500 euros.
Quant à la deuxième phase, plus délicate, comptez de 250 à 500 euros par intervention "à ciel ouvert", soit au grand minimum 1 000 euros s'il en faut 4.
Au final, pour un traitement complet, il faut prévoir un budget d'environ 1 500 à 2 500 euros selon la compétence et les pratiques du dentiste !
Le chiffre vous restera en travers de la gorge. Vous hésitez. N'y a-t-il pas d'autre moyen ? "Non". La réponse est sans appel. Devant votre hésitation, votre praticien vous rappellera l'enjeu du moment : vous avez de la chance car une greffe de gencive n'est pas nécessaire pour l'instant... "Et si vous ne vous soignez pas, vos dents vont se déchausser, les unes après les autres. Près de 40% des causes d'extraction sont dues à des gingivites ou des parodontites mal soignées. Et rien que pour une molaire, avec l'implant ou le bridge, vous aurez à débourser entre 1 500 et 2 000 euros. Pour une seule dent?"
Comment éviter ce scénario du pire ?
Une dizaine de séances à ce prix chez le dentiste, ça fait un peu mal, même s'il vous anesthésie... Alors la prévention la plus sage s'impose. Vos dents se portent bien ? Tant mieux, n'attendez pas de tomber entre les mains d'un parodontologue.
1er conseil : brossez-vous les dents !
C'est banal, mais il faut le répéter. La plaque bactérienne devient mature et pathogène en 8 à 10 heures dont il faut se brosser les dents (avec une brosse et des brossettes ou du fil dentaire) au minimum 2 fois par jour, à raison de 3 mn par brossage, le matin avant le petit-déjeuner et le soir au coucher.
2ème conseil : évitez les bains de bouche chimiques.
En revanche, ne faites pas de bains de bouche régulièrement avec les produits que l'on vend en pharmacie ou en grandes surfaces : les bains de bouche chimiques au long cours provoquent des colorations de la langue, des dents et des muqueuses, des troubles du goût et une modification de la flore intestinale et de la flore buccale.
3ème conseil : évitez (si vous le pouvez) les facteurs aggravants
Le facteur bactérien est toujours le facteur déclenchant mais on peut avoir une hygiène correcte sans que cela suffise.
[  ]
- Les maladies systémiques : diabète, maladies de la thyroïde? - Un terrain immunodéprimé : c'est particulièrement le cas pour les personnes atteintes de cancer sous chimiothérapie ou pour les malades du sida ?
[  ]
(https://www.alternativesante.fr/dents/mefiez-vous-des-traitements-dentaires)






#
[maladie][gencive]
Véritables « signes d’appel», les manifestations buccales de l’infection à VIH constituent souvent les indicateurs les plus précoces et les plus importants de l'infection, d’où leur valeur diagnostique et pronostique.
Au niveau international, sept lésions cardinales ont été identifiées et calibrées  présentant une forte association avec les infections à VIH (6):
    1.    Candidose orale
    2.    Leucoplasie orale chevelue
    3.    Sarcome de Kaposi
    4.    Lymphome non hodgkinien
    5.    Erythème gingival linéaire
    6.    Gingivite ulcéro-nécrosante
    7.    Parodontite ulcéro-nécrosante
(https://www.lecourrierdudentiste.com/dossiers-du-mois/manifestations-parodontales-du-vih.html)

#
[maladie][gencive]
parodontite ulcéro-nécrotique
ou
Erythème gingival linéaire
?





#
[brachy-logique]
Que ne pouvons-nous revenir aux âges où aucun vocable n'entravait les êtres, au laconisme de l'interjection, au paradis de l'hébétude, à la stupeur joyeuse d'avant les idiomes !
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


#
[physio-logique][programme][intelligence]
Si nous croyons avec tant d'ingénuité aux idées, c'est que nous oublions qu'elles ont été conçues par des mammifères.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

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[noirage]
Une poésie digne de ce nom commence par l'expérience de la fatalité. Il n'y a que les mauvais poètes qui soient libres.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

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[noirage][physio-logique]
Il est une angoisse infuse qui nous tient lieu et de science et d'intuition.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[neutralisage][noirage]
Devoir de la lucidité : arriver à un désespoir correct, à une ferocité olympienne.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[amphibo-logique]
Nos flottements portent la marque de notre probité ; nos assurances, celle de notre imposture. La malhonnéteté d'un penseur se reconnaît à la somme d'idées précises qu'il avance.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[mort][dépression][maladie]
La mort pose un problème qui se substitue à tous les autres. Quoi de plus funeste à la philosophie, à la croyance naïve en la hiérarchie des perplexités ?
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[noirage][autophilosophe][intelligence][moyenhomme]
Le sceptique voudrait bien souffrir comme le reste des hommes, pour les chimères qui font vivre. Il n'y parvient pas : c'est un martyr du bon sens.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

#
[anthropo-logique]
Tout problème profane un mystère ; à son tour le problème est profané par sa solution.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)














2021 02 15

#
Avec Baudelaire, la physiologie est entrée dans la poésie ; avec Nietzsche, dans la philosophie. Par eux, les troubles des organes furent élevés au chant et au concept. Proscrits de la santé, il leur incombait d'assurer une carrière à la maladie.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)



#

[à loïc]

Le lundi 15 février 2021 à 09:56:32 UTC+1, loïc a écrit :



comme incompris
autant l'être
en beauté


magnifique !

(et il me semble que tes formules sont d'une seconde -- ou plutôt troisième -- manière? interesting !)


+

Le lundi 15 février 2021 à 10:55:59 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :



Merci pour ce retour (enthousiaste) !
(Et alors que mon corps s'en va, lui, me lâche, peu à peu, par paliers, mais réellement, vraiment, et sans retour. Tandis que tu oeuvres sur Baudelaire, je lis, de Cioran, car du Cioran, et en passant si peu considérable « Avec Baudelaire, la physiologie est entrée dans la poésie ; avec Nietzsche, dans la philosophie. Par eux, les troubles des organes furent élevés au chant et au concept. Proscrits de la santé, il leur incombait d'assurer une carrière à la maladie. »)

Troisième manière, ce serait étonnant, dans la mesure où ces formules sont un mélange d'anciennes – mais j'y mets presque plus le nez, c'est à l'abandon tout ça, comme moi – et de très rares nouvelles, comme celle que je considère comme mon dernier petit chef d'oeuvre et qui m'est arrivé quasiment d'un coup, l'autre jour, alors qu'elle est bien complexe et très forte, pour moi :
de quoi s'instruire
quand c'est pour mourir
c'est comme de quoi se nourrir
quand c'est pour en chier
(O/<.)

De même que celle-ci, nouvelle aussi, et du même jour et même du même instant, mais en réminiscence partielle d'une ancienne, je crois :
la vie en jette
à nos yeux
mais tout se transforme
(O/<.)

Mais merci à toi, hein, pour ce retour, et bon courage... À rendre quand, déjà ? Et, mollo vas-y, pour éviter le coup de mou post-, hein ? Allez, le très mou m'attend, moi...






#
[autophilosophe][formule]
... philosophie comme mode de vie, et non question académique... et cette maxime, ce slogan philosophique... (x2) ... un jour il se met écrire, pour transmettre, mais d'abord mode de vie...
(Les chemins de la philosophie - 10/09/2012 - Les Ennéades de Plotin 1/4 Au commencement était l'Un (avec Luc Brisson), 9'40 + 14'30 + 16'30 + 38' + 44'40-46'30)
>>



#
[EMI][mort]
... L'Un est au delà de l'Être...
(Les chemins de la philosophie - 10/09/2012 - Les Ennéades de Plotin 1/4 Au commencement était l'Un (avec Luc Brisson), 23')


#<
La suite de l'aventure se passera de l'autre côté, pour moi.
-
ma vie s'est passée de l'autre côté, et c'est pourtant là que bientôt elle passera





#<
L'instinct de survie offre un instant de sursis

#<
Ces rescapés de l'escarpé
Le rescapé de l'escarpé dit aime(r)

#<
La charrue après les bœufs mais tirée par les cheveux.
Plutôt la charrue avant les bœufs si elle menace d'être tirée par les cheveux.

#<
La charrue avant les bœufs, pourquoi pas; si c'est elle qu'on veut d'abord, sans courir après.

#<
Il/on s'en est/S'en tirer par les cheveux. (+ sans)
S'en tire par les cheveux.
Elle...
Son flair/ses antennes...
S'en tirer par les cheveux.
-
s'en tirer
par les cheveux
(O/<.)


#<
Notre déficit de concentration plébiscite celle des œuvres.
-
À notre déficit de concentration répond celle des œuvres.
-
L'appelle ...
L'attend (+ latent)
-
Notre déficit de concentration la réclame des œuvres. (+ la réclame/pub)
...
Notre déficit de concentration la réclame dans les œuvres.
notre déficit en concentration la réclame dans les œuvres
-
notre déficit de concentration
la réclame
dans les œuvres
-
Le/notre déficit de concentration la réclame d'une œuvre.
Notre déficit de concentration attend de la retrouver dans les œuvres.
-
Notre déficit de concentration la réclame dans les/des œuvres
notre déficit de concentration
la réclame dans les œuvres
-
notre déficit de/en concentration la réclame dans les œuvres
-
notre déficit de concentration
la réclame
dans les œuvres
-
notre déficit de concentration
la réclame
d'une oeuvre
-
notre déficit de concentration
la réclame
de l'oeuvre
-
notre déficit de concentration
la réclame
d'une oeuvre
(O/<.)
-
notre déficit de concentration
la réclame
dans une oeuvre



+ OTTO - 2102 - le dessin dessin






#<
Dieu s'attend à quoi encore ? (+ Satan)
Dieu s'attend.
Au mieux/pire, Dieu s'attend.
En réalité, Dieu s'attend.
Ici-bas, Dieu s'attend.
-
ici-bas
Dieu s'attend
(O/<.



#<
La vie intègre la mort qui la désintègre

#<
[rappel]?
Sans la musique la vie serait bien l'erreur qu'elle est.

#<
Sans la vie, la musique serait une erreur.

#<
Sans la musique, la vie serait.

#<
Sans la musique, la vie serait au pied du mur. (+ Visserait)

#<
[rappel]?
Sans la musique, la vie serait vertu/versa.

#<
Quand on touche le fond de la vie on y reste.
Une fois touché le fond de la vie on y reste
Qui touche le fond de la vie y reste, s'y fond. (+ siphon)

#<
La vie, on s'y fond
Au fond, la vie on s'y fond
La vie, certains s'y font
La vie, certain(s) siphon(s). (+ certes, un siphon)
La vie, certes un siphon, mais certains s'y font
-
la vie
certes un siphon
mais certains s'y font
-
la vie
certain
siphon
(O/<.)



#<
Trouver son maître à dépasser
Trouver son maître dépassé

#<
Quand les lèvres ont dépassé le maître, il/celui-ci/lui ne l'a pas supporté

#<
Du passé, le maître
Du passé, son maître


#
Espérer, c'est démentir l'avenir.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)
[/\][cioran]
"Espérer, c'est démentir l'avenir", mais pas forcément l'avenir immédiat/proche.


#
[EMI]
L'unanimité, du moins la concordance des innombrables récits d'EMI devrait valoir comme/pour preuve.

#
[formule][amphibo-logique][maudit][pionnier]
Quatre pages de formules énigmatiques qui transforment radicalement la perception du monde, et restent valables aujourd'hui. Mai,s de prime abord, ses collègues montrent peu d'enthousiasme.
(enquete exclusive 2016 Albert Einstein portrait dun rebelle Documentaire 2016, 8'45)
+
...
(Arte - enquête exclusive - 2016 - Albert Einstein portrait d'un rebelle, 9'40)



#
[méta][formule]
Le cahier Zurich, dans lequel Albert Einstein griffonne ses idées atteste du cheminement ardu qui a été le sien pour creuser, interpréter...
... en réalité le chemin vers la connaissance a été tortueux, semé d'embuches et de pistes qui ne menaient à rien.
(Arte - enquête exclusive - 2016 - Albert Einstein portrait d'un rebelle, 9'40)


#
[politique][maladie][écologie]
Freeman J. Dyson, né le 15 décembre 1923 à Crowthorne dans le Berkshire (Royaume-Uni) et mort le 28 février 2020 à Princeton (New Jersey) [à 96 ans], est un physicien théoricien et mathématicien britanno-américain.
[  ]
La première hérésie que Freeman Dyson défend est « de prétendre que toute l'agitation au sujet du réchauffement global est largement exagérée ». Il se méfie particulièrement des prédictions des modèles informatiques, pertinentes en ce qui concerne la dynamique des fluides mais insuffisants quand ils décrivent les nuages, la poussière, la chimie et la biologie des champs, des fermes et des forêts. Dyson en vient à penser que les experts finissent par croire à leurs modèles plutôt que d'étudier la réalité. En conséquence il annonce : « Il ne fait aucun doute que des régions du monde se réchauffent, mais le réchauffement n'est pas global ». Sa conclusion est sévère : les experts du réchauffement climatique détournent ainsi l'argent et l'attention à consacrer à d'autres problèmes plus urgents comme les maladies infectieuses, l'éducation ou encore la pauvreté.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Freeman_Dyson)



#
[simplexité][pionnier]
Dès sa jeunesse, Albert Einstein est en quête du grand principe universel susceptible de révéler la beauté et l'harmonie de la nature. Il est convaincu que la plus grande simplicité mathématique y est réalisée. Cette intime conviction sera le fil conducteur de son oeuvre scientifique jusqu'aux dernières années de sa vie. Il remet tout en cause, quitte à bousculer les principes indéboulonnables d'un savoir communément admis de longue date.
(Arte - enquête exclusive - 2016 - Albert Einstein portrait d'un rebelle, 18'20)
+
infra :
[brachy-logique][formule]
Corrélativement, il dû admettre que toute énergie a une masse. L'équation la plus révolutionnaire d'Einstein tient en une petite ligne. On peut l'écrire E = m0c2.
(Gaston Bachelard (archive) ; La Méthode scientifique - 07/01/2021 - Einstein Chapitre 1 : Relativisons (Christian Bracco, Richard Taillet), 7'40)

>
[pour twitter]
|Einstein est en quête du grd principe universel| de la nature| convaincu que la plus grde simplicité mathémtq y est réalisée. Cette intime conviction sera le fil conducteur de son œuvre|.
(Arte)
L'équation la plus révolutionnaire d'Einstein tient en une petite ligne.
(Bachelard)



#
[ascèse][surdouage]
L'université ne propose pas de cours magistral sur la nouvelle théorie de la lumière ? Qu'à cela ne tienne ! Albert travaille seul, à la maison, dans sa bulle.
(Arte - enquête exclusive - 2016 - Albert Einstein portrait d'un rebelle, 26')


#
[reconnaifiance][autorevendication]
... mais il se considère comme un génie dédaigné, comme un raté incapable de décroché un poste d'assistant à l'université.
(Arte - enquête exclusive - 2016 - Albert Einstein portrait d'un rebelle, 29'30)

#<
la mort nous débarrasse de notre corps
la mort nous débarrasse au moins de notre corps


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[noirage]
Avec tes veines chargées de nuits, tu n'as pas plus ta place parmi les hommes qu'une épitaphe au milieu d'un cirque.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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Pour s'initier à la tristesse, à l'artisanat du Vague, certains mettent une seconde, d'autres une vie.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)
>
[amphibo-logique]
Pour s'initier [  ] à l'artisanat du Vague, certains mettent une seconde, d'autres une vie.


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[défausophie]
Je ne suis moi-même qu'au-dessus ou au-dessous de moi, dans la rage ou l'abattement ; à mon niveau habituel, j'ignore que j'existe.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)

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[DE][âge][noirage]
Tôt ou tard, chaque désir doit rencontrer sa lassitude : sa vérité...
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[âge][DE]
S'ennuyer c'est chiquer du temps.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[maudit][TP]
J'ai cherché en moi mon propre modèle. Pour ce qui est de l'imiter, je m'en suis remis à la dialectique de l'indolence. Il est tellement plus agréable de ne pas se réussir !
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


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[âge][eurêka]
C'est là qu'Einstein début l'année 1905, qui restera une année prodigieuse, un vrai feu d'artifice d'idées géniales, qui restera dans les annales. Le degré de participation de la talentueuse physicienne qu'était Mileva [sa femme] reste à ce jour une énigme.
(Arte - enquête exclusive - 2016 - Albert Einstein portrait d'un rebelle, 34'20)


#
[au dr. Gilles Force]




Le vendredi 12 février 2021 à 21:58:19 UTC+1, Gilles Force  a écrit :


Bonsoir,
ci-joint votre nouvelle ordonnance suite à la consultation téléphonique de ce jour
Pour la gingivite, le metronidazole est très efficace mais malheureusement vous risquez d’avoir des rechutes et d’être obligé de refaire des cures de metronidazole régulièrement.
Pour le Lyme supposé, faites le traitement dès que vous le pouvez.
Pour l’efficacité de la Colchicine avec un demi-comprimé par jour, vous pourriez être étonné, d’autant plus que votre bilan comporte de forts taux d’acide urique.
Merci de m’adresser un virement de 80 euros sur mon compte (RIB joint).
Avec mes remerciements et bonne soirée
Dr Force

+

Le lundi 15 février 2021 à 23:38:50 UTC+1, karl  a écrit :



Bonjour,

Merci pour pour votre ordonnance et votre mail. Néanmoins, je suis embarrassé à tous les niveaux...
Dont celui d'oser vous poser encore ces questions, par ce trop long mail, pardonnez-moi, mais ce pourrait bien être mon dernier, vous serez tranquille...

1/ Croyez-vous qu'on ait fait vraiment tous les examens possibles et nécessaires pour éliminer avec certitude certaines pistes comme une myopathie, ou la maladie de Lyme ?

2/ Pour la piste maladie de Lyme, non seulement le test Western Blot, mais avez-vous lu ce bref article – Maladie de lyme révélée par une amyotrophie invalidante – qui, non seulement fait fort écho à mon cas, puisque, et je me permets d'insister (comme un cri d'alarme), ma force et ma masse musculaires fondent très manifestement et terriblement alors même que je mange toujours plus, mais donne aussi une indication sur les examens qui pourraient s'effectuer pour confirmer cette piste, au lieu d'entreprendre une antibiothérapie à l'aveugle et qui, en plus, comme vous le savez sans doute par expérience, n'est pas fondamentalement efficace, n'est-ce pas ? Et parfois même dévastatrice, ne serait-ce que pour l'intestin. D'après mes nombreux renseignements, il n'est pas rare que l'antibiothérapie aggrave même les choses, après coup, puisqu'elle affaiblit considérablement le système immunitaire tout en échouant à éradiquer, déloger vraiment cette bactérie plus que coriace, n'est-ce pas.)

3/ N'y aurait-il pas moyen, au moins, d'éliminer pour de bon l'hypothèse d'une myopathie ? (Même très très rare et sournoise, insidieuse, justement.) Par une biopsie, par exemple. Sinon, comment le savoir vraiment, en être assuré ? (Vous savez, pour mon pneumothorax bilatéral spontanément, j'ai dû insister pendant une semaine, à l'hôpital, pour qu'on finisse par admettre, scanner enfin à l'appui, que j'avais raison depuis le début sur sa bilatéralité dont on me répondait qu'elle était trop improbable.) Car, je le dis, et je le répète, en vertu de la récente aggravation très nette : mes forces et mes muscles fondent littéralement, le squelette en ressort désormais de manière effrayante, et semble-t-il sans frein, mais s'il n'y avait que ça...

4/ Pour mes gencives, et suite au traitement Paroex mes dents se couvrent d'ailleurs maintenant de plaques marrons fulgurantes, par le déséquilibrage de la flore buccale, vous me prescrivez là encore une antibiothérapie en annonçant qu'il faudra probablement la renouveler, et je vous remercie mais c'est donc que, sans se mentir, là aussi ce traitement ne fonctionne pas fondamentalement et aggrave même le terrain, vous ne croyez pas ?

5/ Enfin, vous ne croyez pas plutôt qu'à l'évidence tout ça est fondamentalement lié ? Par une même cause, et qu'il faudrait plutôt faire vraiment le maximum pour tenter de l'identifier ? Pour ça, il "nous" resterait encore des moyens, non ? Plutôt que de me lancer dans des traitements multiples, disparates et sans garantie d'amélioration sinon l'inverse, en toute honnêteté. Or, dans mon état...
Le Western Blot (au laboratoire Cohen à Paris, je crois), par exemple, mais aussi ce qui est décrit dans l'article ci-joint, etc., ou la biopsie musculaire, etc. Quitte à renouveler des examens qui datent (d'il y a trois ans parfois), car mon état a franchement évolué. Et sachant que ma maladie ne comporte pas de vraies douleurs (comme dans la goutte, etc.), mais vraiment une fonte musculaire à commencer par les muscles profonds du dos (et fonte de masse corporelle, et de la pression artérielle, etc.), et des troubles neurologiques... Or, vous savez comme moi, n'est-ce pas, que la maladie de lyme, en particulier peut affecter tellement de fonctions, d'organes, qu'elle peut envahir les tendons, les muscles (où il faut parfois aller la chercher), qu'elle est une grande imitatrice, son tableau clinique est immense et très variable, y compris d'un jour sur l'autre chez le patient, ce qui est mon cas. Et ce qui arrive (de si rebelle et menaçant) à ma gencive, par exemple, depuis cet été, et qui, selon mes recherches, évoque un genre d'érythème gingival linéaire, et probable signature d'une immunodépression (comme dans le VIH que vous connaissez bien, je crois)... et que la sérologie confirme, n'est-ce pas ? Et cette immunodépression, n'est-ce pas un facteur important à prendre en compte, voire un signe ? N'est-ce pas là aussi la signature d'une maladie de lyme, ou autre ? Qu'il faudrait chercher à identifier par tous les moyens, y compris ceux qui sortent de vos habitudes, ou des évidences ? Car, pour tout vous dire, encore une fois, je préférerais ça plutôt que de me lancer dans tant de traitements lourds, risqués et chacun partiel, alors que le problème (certes multisystémique peut-être) est vraisemblablement un et un seul. Bref, ma question revient à la toute première : croyez-vous qu'on ait fait vraiment tous les examens possibles et nécessaires pour éliminer avec certitude les pistes comme une myopathie, un problème de carence grave, d'assimilation, ou la maladie de Lyme, ou autre ?

En m'excusant pour ce mail de plus, mais nos rendez-vous sont toujours si brefs, pour ce qui est d'une vie en jeu, si j'ose le dire,
Et bien cordialement, croyez-le bien,
Karl Dolédec




















2021 02 16





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aux apprentis sorciers, préférer les apprentis sourciers
d'apprentis sorciers, devenir des apprentis sourciers
aux apprentis sorciers, les apprentis sourciers (à devenir)


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... fidélité et infidélité de Plotin à Platon... l'Intellect aussi a un manque, d'où sa quête de l'Un...
(Les chemins de la philosophie - 10/09/2012 - Les Ennéades de Plotin 1/4 Au commencement était l'Un (avec Luc Brisson), 36' + 44')


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[nokidding]
La famille, finalement, est toujours pensée comme relevant du bonheur et de l'épanouissement. Ce qui est assez fou quand... [  ] on sait complètement qu'il ya énormément de violences intrafamiliales, mais on continue de penser la famille sous la modalité de l'épanouissement des parents, des mères, des enfants, et comme quelque chose apportant nécessairement du bonheur, pour différents membres de la famille.
(Charlotte Debest ; Soirée de lancement du numéro 82 de la revue Mouvements: "Famille pour tous?" partie 4, 2'45)


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[considération][DE][SSSSS]
La macrobiotique, qui préconise une mastication prolongée, conseille  de « manger » les liquides et « boire » les aliments afin d’absorber la partie énergétique des aliments. Ceci signifie qu’à l’instar des muqueuses intestinales, les muqueuses buccales offrent à la fois une fonction exutoire et une fonction d’assimilation.
(https://www.alternativesante.fr/detox/bain-de-bouche-a-l-huile-vegetale-le-geste-sante)


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[éco-logique][DE][épure]
  La plupart des maladies ont leur origine dans l'accumulation de toxines. Tout ce dont le corps ne peut pas se débarrasser se stocke dans les tissus graisseux et conjonctifs, et plus tard dans les muscles, tendons et articulations. Ces « poubelles » discrètes qui ne trouvent pas la sortie sont un  grand handicap pour la santé, qui peut s'exprimer par des désordres digestifs, de l'intolérance à certains aliments, une baisse immunitaire et une diminution de la vitalité.
(https://www.alternativesante.fr/detox/bain-de-bouche-a-l-huile-vegetale-le-geste-sante)



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[gencive][DE]

Bain de bouche à l'huile : mode d'emploi.
Le meilleur moment pour ce bain de bouche est le matin au réveil, car durant la nuit des bactéries, des toxines et des agents pathogènes se sont accumulés dans la bouche. Pour le bain de bouche, les huiles de coco et de sésame donnent les meilleurs résultats.
    •    Gargarisez-vous la bouche tout d'abord pendant 30 secondes avec de l'eau chaude.
    •    Prenez ensuite une cuillère à soupe d'huile citée bio naturelle, et gargarisez-vous pendant 3 à 5 minutes. Et aspirez l'huile vigoureusement à travers les interstices des dents. Ceux qui ont de la patience et du temps peuvent augmenter le temps à 10 minutes. Pendant ce temps-là vous pouvez prendre une douche (sans chanter) ou vous habiller, etc. Évitez toutefois d’avaler l’huile, car vous comprenez qu’elle commence à se charger de toxines.
    •    Ensuite, recracher l'huile dans un petit sachet que vous jetez dans une poubelle, car à la longue l’huile pourrait boucher votre lavabo.
    •    Dans la composition du liquide recraché se trouvent de grandes quantités de déchets toxiques et de microbes. L’huile prend alors une apparence blanche et laiteuse. Si le liquide craché est jaune, c’est que le processus de rinçage était trop court !
    •    Ensuite, se rincer la bouche avec de l'eau chaude et se brosser les dents comme d'habitude.
Des résultats étonnants
Il faut pratiquer cette méthode sur une certaine période de temps pour sentir réellement les effets positifs, ce qui est normal. Les premiers effets visibles sont :
    •    La fixation des dents déchaussées,
    •    L’assainissement des gencives sanguinolentes,
    •    La suppression de la mauvaise haleine,
    •    Le blanchiment des dents jaunies.
Cet effet de nettoyage conduit à d’autres bénéfices, car la santé de la flore buccale est directement liée à la santé de la flore intestinale :
    •    Moins de problèmes d'estomac et d’intestins,
    •    Moins de maux de tête,
    •    Moins de fatigue,
    •    Moins de douleurs articulaires,
    •    Moins de rhumes et d'infections grippales.
Ne vous étonnez pas d’une aggravation momentanée de l’état de santé au départ – c’est le signe que la maladie disparaît, que l’organisme se réveille et reprend des forces. Les effets anti-inflammatoires sur les gencives ont été prouvés scientifiquement, notamment à la clinique dentaire de Kiel.
Nota pour les puristes
L'huile de coco ou de sésame dépose sur les dents un film gras qui protège contre l'adhérence des sucres. Donc l'idéal serait de précéder les repas d’un rapide bain de bouche ou un badigeon à l'huile de coco ou de sésame. Le pouvoir cariogène (caries) des aliments absorbés s'en trouverait considérablement réduit.
(https://www.alternativesante.fr/detox/bain-de-bouche-a-l-huile-vegetale-le-geste-sante)


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[gencive][éco-logique]
Quel que soit son mode d’action exact, une étude menée en 2008 à Chennai, en Inde, révèle que les bains d’huile sont presque aussi efficaces contre la mauvaise haleine, la plaque dentaire, les caries et les inflammations de la gencive que leur équivalent chimique à la chlorhexidine. Avec cependant les effets indésirables en moins, comme l’apparition de tâches sur les dents et un équilibre de la flore buccale mis à mal pouvant, à force d’utilisation répétée, augmenter le risque de cancer de la bouche et de la gorge.
(https://www.plantes-et-sante.fr/articles/solutions-naturelles/2385-gandouch-le-rituel-ayurvedique-pour-lhygiene-de-la-bouche)
+
infra :
En revanche, ne faites pas de bains de bouche régulièrement avec les produits que l'on vend en pharmacie ou en grandes surfaces : les bains de bouche chimiques au long cours provoquent des colorations de la langue, des dents et des muqueuses, des troubles du goût et une modification de la flore intestinale et de la flore buccale.
(https://www.alternativesante.fr/dents/mefiez-vous-des-traitements-dentaires)


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le cerveau est celui du corps, pas de la conscience
notre cerveau est celui notre corps
notre cerveau n'est que celui du corps


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[noirage][maudit][intelligence][intelligence][surdouage][défausophie]
Ça n'est pas facile d'avoir une vision du monde qui est si différente, si éloignée de celle de la majorité des gens. Néanmoins j'ai eu des expériences formidables aussi où j'ai rencontré des gens qui portaient en eux quelque chose de similaire.
Témoignages - L'Expérience de Mort Imminente de M. Ramón Gartmann, 25'25



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[à gilles]


Le mardi 16 février 2021 à 15:00:24 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Merci, hein,
mais... si tu te rappelles ce que je pense des médicaments "colmateurs" de symptômes au lieu de s'attaquer à la racine...
C'est toujours le même problème, partout... puisque c'est la logique de la médecine moderne conventionnel, dominante, impérieuse, jusque dans nos têtes, dont celle du Dr Force et à fond, lui. Or, c'est ce que j'arrête pas de dénoncer, de dire, de répéter, mais...
Cela étant, malheureusement les alternatives compétentes à cette médecine/logique sont encore difficiles à trouver et même, dans mon état (économique, de santé et d'isolement), plutôt inaccessibles.
D'où mes recherches personnelles, compulsives, sérieuses, incessantes, mais... Suis tombé sur tellement (plus) fort, avec cette maladie. Et sur tellement faibles, avec ces médecins conventionnels...

Et, confirmation de plus, ne serait-ce que sur ces produits bains de bouche, rien que des petites recherches d'il y a quelques jours me disent bien que...
"En revanche, ne faites pas de bains de bouche régulièrement avec les produits que l'on vend en pharmacie ou en grandes surfaces : les bains de bouche chimiques au long cours provoquent des colorations de la langue, des dents et des muqueuses, des troubles du goût et une modification de la flore intestinale et de la flore buccale".
ou encore :
"les effets indésirables... comme l’apparition de tâches sur les dents et un équilibre de la flore buccale mis à mal pouvant, à force d’utilisation répétée, augmenter le risque de cancer de la bouche et de la gorge."

Non, après recherches, je me suis plutôt tourné vers les trucs naturels qui, soi-disant, on fait leur preuves depuis des siècles et sous d'autres latitudes, même si je sais que le problème est beaucoup plus profond, ces gencives ne sont, pour moi c'est évident et comme je t'ai déjà dit, qu'un symptôme de plus de l'énorme maladie qui me ronge – et ce symptôme, d'ailleurs, ressemble beaucoup à ce dont souffrent les malades du sida, c'est-à-dire du système immunitaire, et comme le mien est aussi très affaibli, chiffres à l'appui.
Ces deux trucs naturels que j'ai achetés hier, donc, pour essayer, même si, encore une fois, le mal est plus grave et profond :
de la myrrhe
et de l'huile de sésame
et plein d'autres articles confirment ces deux tuyaux :
https://fautqucasorte.fr/quand-ca-va-mal/dans-la-bouche/gencives-irritees/
Et, pour toi, si tu veux, sur le même site :
https://fautqucasorte.fr/quand-ca-va-mal/a-loesophage/reflux-gastro-oesophagien/




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[à gilles]


Le mardi 16 février 2021 à 18:35:07 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Pour ce qui est du cercle d'amis, on fait maintenant une réunion à peu près hebdomadaire avec ce que j'appelle les postiers, ou ceux qui peuvent, en visio. Mais c'est le cercle restreint, minimal(iste). Tous ceux qui veulent en passer par le téléphone, comme Nicolas Boisnard ou Jef Comyn, j'ai du mal, je passe mon tour. Mais ça me travaille. Et sans parler de tous les correspondants mails que j'abandonne. Pas la force ni l'esprit à ça. Si un jour je reviens (ne serait-ce qu'un peu) à la vie, c'est-à-dire à la santé, ce qui est peu probable, et si eux-mêmes n'ont pas démérité à mes yeux, je compte sur leur indulgence ; et sinon tant pis. Mais on arrivera pas là.

Quant aux consultations, c'est un peu le contraire de ce que tu dis, à mon avis : par visio ou téléphone, c'est plus rapide, plus souple, moins coûteux en déplacement, et plus beaucoup plus sûr en temps de covid, et pas beaucoup moins "qualitatif" puisqu'aujourd'hui les médecins n'auscultent presque plus, le nez presque exclusivement sur les chiffres... de merde, de leurs putain de bilans faits par d'autres spécialistes, sans que personne n'ait de vision global et surtout d'intérêt global ou globalisant pour la personne en face (qui est au plus mal). Voilà pourquoi, oui, moi aussi je rêve (depuis longtemps) d'un médecin généraliste de proximité (mais moi qui bouge ou bougeais tellement), attentif et humain qui suivrait tout ça vraiment, de près, avec intérêt, mais... Je rêve !... Et ceux-là, généralistes, sont encore plus largués que les spécialistes. Une copine à moi m'avait parlé, à l'époque, d'une médecin dans un village voisin d'ici (où les médecins que j'ai rencontrés sont terribles) qui avait vraiment la fibre, la vocation, elle, à l'ancienne, et donc celle de chercher vraiment un diagnostic, etc., mais je crois elle était déjà près de la retraite, et en ces temps de covid, et dans mon état... Bref... C'est mort. Comme à Nemours. Et comme moi bientôt. Mais, à ce propos, je vous prépare un petit quelque chose, une petite série de vidéos, pour (pour) vous-mêmes vous préparer au cas où. À suivre, donc. Si suite il y a.




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[amphibo-logique]
... l'âme est amphibie...
(Les chemins de la philosophie - 11/09/2012 - Les Ennéades de Plotin 2/4 Où vont les Âmes (avec Gwenaëlle Aubry), 31')



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[EMI]
Nous sommes tous spontanément narcissice... Nous nous prenons pour notre corps... oubliant cette âme séparée qui continue de vivre en nous...
(Les chemins de la philosophie - 11/09/2012 - Les Ennéades de Plotin 2/4 Où vont les Âmes (avec Gwenaëlle Aubry), 35')


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Une opération maligne au Bénin.



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[à jef comyn]

Le mardi 16 février 2021 à 21:10:43 UTC+1, karl a écrit :


Bonsoir/Bonjour,

J'émerge de mon bien mauvais état pour vous faire signe. Jusqu'ici l'énergie m'en a manqué, bien que j'y pense tous les jours et que je vous aie répondu aussitôt, mais laissé le mail en brouillon, suspendu, sans la force de le reprendre, jusqu'ici. Je suis désolé. Moi qui en temps en normal, c'est-à-dire état normal, déborde d'énergie... sans compter... me voici désormais cloué, cela dit sans référence à qui vous savez ; ) Quoique ?
Merci en tout cas pour votre réponse, votre retour, et moi-même essaierai de vous répondre, de retour, si retour il y a. Et sinon je vous attendrai là-haut, va ! Mais prenez tout votre temps, vous. Je vous dis ça, sûrement parce que ces jours-ci je compulse (sur internet) des témoignages d'EMI (Expérience de Mort Imminente), vous (en) connaissez, je suppose. N'est-ce pas ? Et...
Et ?
Je vous salue bien et encore merci ! (Pour votre retour, et tout et tout...)
Et j'espère que vous vous portez bien, en ces temps-ci, et si... N'est-ce pas ? J'espère bien.
Merci pour votre carte et vos voeux, que je vous renvoie ou vous souhaite également, évidemment.
À bientôt ?

KARL



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[à jef comyn][brouillon]
Bonjour Mr. Jef Comyn,

Merci pour vos voeux, priorisant la bonne santé, oui, ça m'arrangerait, beaucoup, et même plus que beaucoup, car de la vie je ne demande, à peu de choses près, rien de plus que ça, d'où la philosophie (qui est ma vie) etc., mais je n'en suis pas là, car oui et non, le traitement a des effets, mais quelque peu incertain(s), j'arrive pas encore à trancher : je constate et subis certaines améliorations et dégradations à la fois. Ces temps-ci, l'ensemble est un peu plus vivable que ça n'a été, mais... encore loin du compte, et du conte.
Pour ce qui est de votre voix, on a souvent du mal avec sa propre voix enregistrée, comme vous savez, mais si elle était si nasillarde, imaginez le nombre de générations que vous auriez traumatisées, or il n'en est rien, n'est-ce pas.
Quant à mon site, sans parler du blog (2007-2017), il est un peu dérisoire, car à peu près à l'abandon, ou laconique et même lacunaire, enfin peu représentatif de ce que je fais, vis et propose vraiment, mais, avant tout, il faut ou faudrait vous dire ou suggérer la conception que j'ai de la philosophie. Conception, ma foi ; ), antique aussi bien qu'orientale, c'est-à-dire pratique. La philosophie est, pour moi comme pour quelques-autres (théoriciens y compris), avant tout une pratique de vie. Certes, je l'ai étudiée des années à l'université, en suis diplômé, et tous les jours, sans faute, m'en nourrit, même compulsivement, mais pas seulement dans les livres, partout où je la trouve, c'est-à-dire sans discrimination (entre supports médias, entre culture élitaire et culture populaire, etc.), c'est mon oecuménisme à moi si l'on veut, que je dis plutôt au postmoderne, mais bon ; ), et tout ça pour toujours mieux vivre, m'améliorer en sagesse, pratique, c'est la priorité pour moi. Voilà notamment pourquoi je ne fais pas carrière universitaire, éditoriale, etc., mais ma vie, en revanche, s'est menée toujours sous la force (impérieuse) de cet aiguillon, et sans trop d'écarts, je crois. Alors, je vous indique l'adresse du site dérisoire, mais certains proches me rapprochent volontiers d'un iceberg, si vous voyez ce que je veux dire :
http://www.ottokarl.com/
Je vis en ce moment, et autoconfiné seul depuis janvier dernier, donc un an, une année (non seulement plus malade que jamais, mais) sans voir personne, à Nemours, en Seine-et-Marne sud.
Je ne suis pas très téléphone en général, et encore moins dans mon état, il est toujours débranché, et à mon portable je réponds pas des masses. Seulement (et encore ! au ralenti) aux mails, sms, et... en visio. Alors si la visio vous dit, ce serait avec joie. (Zoom ? Skype ? FaceTime ?) En tout cas, j'apprécie beaucoup votre proposition (de me parler de vive voix), et si vous n'êtes pas "visio" comme je ne suis pas téléphone, alors, et en fonction de mon état, je ferai peut-être un pas vers celui-là, même si « je préférais ne pas », comme dirait l'autre.

Mes parents vous transmettent leurs salutations en retour (de votre « amical souvenir »), et merci pour votre carte (annuelle) ! (Fut un temps, de jeunesse, où je m'étais passionné pour (le style de) Péguy. Quant au reste, ah, si seulement...)
Et tous mes voeux à vous pour cette année, très sincèrement.

(Ah, si seulement) kARL





Le lundi 4 janvier 2021 à 18:55:23 UTC+1, jean-François Comyn  a écrit :


Bonjour Karl,
Tout d'abord et avant toutes choses je te souhaite une bonne santé !
J'espère que le protocole pour te guérir mis en place donne de bons résultats...
J'ai bien pensé à toi en cette fin d'année en espérant que tu surmontes l'épreuve qui te tombe dessus !
Merci encore pour l'enregistrement reçu que j'ai écouté avec plaisir ( tout en me reprochant ma voix que je trouve "nasillarde" !)
Tu parles d'un blog ou d'un site mais je n'en ai pas l'adresse ?
En fait d'adresse, tu ne dis pas non plus où tu demeures en ce moment, ni tes coordonnées téléphoniques. Cela me permettrait de prendre de tes nouvelles de vive voix !
Je te joins la carte que j'ai concoctée cette année.
Bonne réception et passe mon amical souvenir à tes parents !
Jef COMYN
23 rue Croix Boissière
22490 LANGROLAY sur RANCE
06 83 02 67 40
02 96 89 12 49

+

[nouveau brouillon]
Bonjour Mr. Jef Comyn,

Merci pour vos voeux, priorisant la bonne santé, oui, ça m'arrangerait, beaucoup, et même plus que beaucoup, car de la vie je demande, à peu de choses près, rien de plus que ça ; d'où la philosophie (qui est ma vie) etc., mais j'en suis pas là, car oui et non, le traitement a des effets, mais quelque peu voire plus qu'incertain(s), j'arrive pas encore à trancher, quoique de plus en plus (vers la désillusion) : je constate et subis certaines améliorations et dégradations à la fois. Ces temps-ci, l'ensemble est un peu plus vivable que ça n'a été, mais... encore loin du compte, et du conte de fée.

Pour ce qui est de votre voix, on a souvent du mal à supporter d'entendre sa propre voix enregistrée, je vous apernds rien, mais si elle était si nasillarde, imaginez le nombre de générations que vous auriez traumatisées, or il n'en est rien, n'est-ce pas.

Quant à mon site, sans parler du blog (2007-2017), l'ayant refondé (comme j'ai pu) il y a quelques années, simplifié et presque totalement évidé, il est aujourd'hui largement dérisoire, quasi à l'abandon, ou laconique et même archi lacunaire, enfin peu représentatif de ce que je fais, vis et propose vraiment, mais, avant tout, il faut ou faudrait vous dire ou suggérer la conception que j'ai de la philosophie, moi qui me dis philosophe, et le susi en effet. Mais selon conception, ma foi ; ), antique aussi bien qu'orientale, c'est-à-dire pratique : pour moi, comme pour quelques-autres (théoriciens y compris), la philosophie est avant tout une pratique, un mode de vie. Certes, je l'ai étudiée des années à l'université, déçu, en suis diplômé, certes, et tous les jours sans exception m'en nourrit, même compulsivement, mais pas seulement dans les livres, partout où je la trouve, c'est-à-dire sans discrimination (entre supports-médias, entre culture élitaire et culture populaire, etc.), c'est mon oecuménisme à moi, si j'ose dire, que je rattache plutôt au courant postmoderne, mais bon... et tout ça pour toujours mieux vivre, m'améliorer en sagesse, pratique, c'est la priorité pour moi. Voilà notamment pourquoi je ne fais pas carrière universitaire, éditoriale, etc., mais ma vie, en revanche, s'est menée toujours sous la force impérieuse de cet aiguillon, et sans (trop d')écarts, je crois. Alors, je vous indique l'adresse du site dérisoire, mais... (Et depuis quelque temps je suis surtout actif sur Twitter, mais en en faisant un usage presque exclusivement poético-philosophique, de publication.)
http://www.ottokarl.com/
Je vis en ce moment, et autoconfiné seul depuis janvier dernier, donc un an, une année (non seulement plus malade que jamais, mais) sans voir personne, du tout du tout (sinon par visionconférence), à Nemours, en Seine-et-Marne sud.
Vous me proposez d'en passer par un coup de fil, et je vous remercie vraiment de cette attention, mais en temps normal je suis déjà pas très téléphone, alors malade... Visioconférence, davantage. Et vous ? Si oui, (rendez-vous) Zoom ? Skype ? FaceTime ?
En tout cas, j'apprécie beaucoup votre proposition (de me parler de vive voix), et si ele tient toujours et que vous êtes pas "visio" comme je suis pas téléphone, alors, et en fonction de mon état, je ferai peut-être un pas vers celui-là, si...

Mes parents vous transmettent leurs salutations en retour (de votre « amical souvenir »), et merci pour votre carte (annuelle) ! (Fut un temps, de jeunesse, où je m'étais passionné pour (le style de) Péguy. Quant au reste, ah, si seulement... !)
Et tous mes voeux à vous pour cette année, très sincèrement.

(Ah, si seulement) kARL




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[à nico b.]


Le mardi 16 février 2021 à 21:54:47 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Salut, vieux, mon vieux Nico, vieil ami encore tout frais, lui, et merci pour ton nouveau message... mais, tu sais, de nature je suis si peu téléphone... et si peu en état... Contrairement à toi, je suis bien plus visio, en fait, comme je te disais. Enfin, toi, j'ai bien compris que tu l'étais aussi mais côté pro, et jusqu'à saturation, hélas ; mais si un jour ça s'allège de ce côté et que tu consens au mélange des genres... et que pour ma part je suis pas trop trop trop mal, même si je suis clairement mal et surtout très mal barré, là, et même, sauf miracle, bientôt barré, crois-le bien et disons-le... Pense à me faire signe... bis ? ... repetita placent !

KARL (surfant, pour t'écrire juste ça, sur un léger allègement de sa peine, sa croix, mais sûrement transitoire, comme s'allègent aussi ses forces, sa masse musculaire et corporelle quoi qu'il fasse, inexorablement... jusqu'au squelette. Mais... C'est comme ça, Volo !)

+

Le mercredi 17 février 2021 à 09:58:50 UTC+1, Nicolas B. a écrit :


Mon Karlo,

Même mal en point, tu gardes ta faconde, ta propension à trousser des phrases joueuses, et ça, ça me fait plaisir ! Je reconnais immédiatement ta patte, ton style, en lacis, espiègle.

Rien que pour ça, je vais bien sûr consentir à une visio avec toi, le plus prochainement possible !

Grosse semaine là, pour moi, mais semaine pro, oui, ça me ferait plaisir de voir ta pomme, même hirsute, émaciée.

Alors à très vite,
Courage l'ami !
Nico




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[à pauline]


Le mardi 16 février 2021 à 22:29:02 UTC+1, karl  a écrit :



Salut Pauline,

Désolé pour le retard... Et la longueur... En fait, je t'ai répondu aussitôt, avant de suspendre mon mail... et sans trouver la force, l'esprit d'y revenir. Et pour cause ! ... de très mauvaise état. Je t'ai dit, je crois, que j'étais malade, et même bien malade, mais d'on ne sait quoi, ce qui accentue la détresse, et ça depuis 3 ans, avec un très nette aggravation en été 2019. Depuis, je vis l'enfer. Réellement. Ça commence bien, hein, comme nouvelles (pas nouvelles) ? Mais voici ce que je te répondais, aussitôt, avant de suspendre mon mail... et de le reprendre, là... donc voici un mélange d'hier et d'aujourd'hui...

Toi, « pas arrêté », je me dis que c'est bon signe. Sans me tromper, j'espère.
(Un beau truc à venir ? Comme ce clip de Tu es partout que je trouve bien beau et touchant... Bien joué ! D'autant que tu es allée l'arracher, celui-là ! Il me semble.)
Aïe, séparés, toi et Luc ? Mais comme on le dit dans une pièce de Giraudoux : « Un seul être vous manque et tout est repeuplé » ? (Depuis quand ? Et en bons termes ? Sauf indiscrétion. Donc réponses facultatives ; )
Ah, Châteauroux ? La ville (d'origine) de Depardieu ! Et c'est parfois les villes les plus inattendues, et les moins en vue qui nous offrent de beaux vécus... Enfin, je dis ça... peut-être juste pour dire un truc, et dire que moi (j'ai un peu vécu ça et que) j'ai aucun apriori sur Châteauroux, que j'ai traversée une fois, en voiture, bien curieux et content de l'apercevoir enfin.

Quant à moi, si ça va ? non, je suis malade. Depuis trois ans. Et très très, depuis un an et demi. Même plutôt mourant, vrai de vrai. Et personne ne trouve ce que j'ai. Jusqu'à ce que je démarche enfin pour un test "intoxication aux métaux lourds", et là, en septembre, le verdict tombe : sérieuse et rare intoxication... au Strontium. ("Ouf", au moins ça.) Truc hyper rare, certes, et on sait pas d'où ça pourrait me venir, mais du coup je me traite, pour voir. Le traitement doit durer 6 mois, j'en suis à 3. Et peut-être un léger mieux depuis... très peu, en fait. Donc rien de sûr.
Et encore moins sûr aujourd'hui, quelques semaines plus tard. Hélas. Et même : très malheureusement.

Et, niveau création, comme tu me le demandes, certes ça n'arrête pas, c'est ma vie, comme la philosophie, mais tu penses que ça m'a mis un sacré coup de frein. Mourir au quotidien, ça aide pas, ça freine, ça bloque, grave. Mais ça peut remettre aussi quelques idées en place, des priorités, triées sur le volet de la mort, et du martyr. Et si je m'en sors... Autant te dire que... il y aura donc un Avant et un Après, très certainement. Même si plus certainement encore il y aura pas d'Après. (D'après mes compteurs.)

En attendant, si j'ose dire, et en autoconfinement radical depuis janvier dernier, donc un an (sans voir absolument personne sinon en visio, enfermé dans mon petit studio à Nemours, etc.), je travaille quand même, me force à marcher un peu tous les jours, enfin quand je peux, et, longtemps réticent à ce format (souvent narratif et bâclé), je me suis enfin mis aux séries mais seulement les (très) bonnes : Black Mirror, bon, ça depuis le début, depuis des années, mais récemment Breaking Bad, avec gros gros retard mais c'est un chef d'oeuvre (et autour d'un prof de physique-chimie, ça pourrait te... mais tu connais probablement), Le Jeu de la dame, Peaky Blinders, Ovni(s), et, là, The Young Pope, yeah...

Voilà. Bon. Ça fait déjà long donc je m'arrête là, mais j'essayais, en plus de poser les quelques miennes, de répondre à tes deux trois questions, que je salue d'ailleurs, et te salue toi-même, en te souhaitant le meilleur pour cette nouvelle année, Pauline !

À quoi j'ajoute aujourd'hui, puisque c'est toi, qu'un copain me tanne pour que, au moins avant de mourir, je rassemble non seulement mes formules – eh oui, je ponds des formules poético-philosophiques depuis quelques années et que je publie désormais régulièrement sur Twitter, en vue d'éventuellement les publier sur papier un jour, même posthume – mais aussi que j'enregistre quelques-unes de mes chansons (dites « mes quantiques », et ce, pour de vraies "bonnes" raisons, hein ; ), qu'il adore. Bon, mais comme c'est, et c'est un euphémisme, pas du tout la forme, là... au point même d'en perdre ma voix, et si encore il y avait que ça... Et puis, fixer ces chansons... si mouvantes... et sur du si pauvre matos... et le son casserole de ma guitare me plaît pas...

Mais toi, toi, de ce côté-là ? Quelque chose me dit que... C'est reparti ?! Et à fond ? Je te le souhaite en tout cas. Ou, mieux que ça : tout le bonheur ! Autant que possible, du moins. Ça va sans dire. Chansons ou pas.
Note, pour finir : Ne te laisse surtout pas intimider par la longueur de ce mail, si tu veux me répondre juste de quelques mots, quelques nouvelles... Je serais content.
À bientôt peut-être, Pauline ! Hein ?

kARL




Le samedi 2 janvier 2021 à 14:39:20 UTC+1, Pauline C. a écrit :


Salut Karl,

Merci pour ce message.

Je te souhaite aussi une bonne année.
J'avais bien vu tes mails précédents ..mais j'ai PAS arrêté...et le temps m'a manqué.

Avec Luc on est séparés, on a vendu la maison à Lavardin.
Pour des raisons longues à expliquer, je vis actuellement à Châteauroux.

Et toi, tout va bien ? La création , l'écriture ?
Comment se passe cette période de confinement ?

A bientôt !
Pauline



Le ven. 1 janv. 2021 à 22:58, (otto)karl  a écrit :
Salut vous deux,
Je sais pas comment vous allez, ce que vous devenez, mais...
En voyant ça, (je sais pas complètement pourquoi) je pense à vous (le faire suivre), vous souhaite une bonne année, allez, comme on dit, et...
Cetera.
https://youtu.be/OcacD88-GEY
k...




#
[à philippe et brigitte]


Le mardi 16 février 2021 à 22:52:47 UTC+1, karl a écrit :


Salut vous deux,

C'est que... Semaines après semaines, j'ose pas demander de vos nouvelles, parce que, et vous devinez bien pourquoi, ça m'obligerait à donner un peu des miennes qui sont si (voire toujours plus) mauvaises... bien que je me sois jeté dans les bras du Dr Force, et qu'entretemps on m'ait repéré une nette (pas nette) intoxication à un métal lourd mais dont le traitement (depuis des mois) ne tient pas vraiment promesse. C'est plombant, ces nouvelles (pas nouvelles), à la fin, n'est-ce pas ? (Et puisqu'on parle de métal lourd... Mais chez moi, c'est moins le plomb que le : strontium. Truc très rare. Enfin bon, bref. Et lyme en plus ? Ou pire ? Vu ma déchéance et l'enfer que je vis.) Donc parlez-moi plutôt de vous. En tout cas, j'espère que vous allez bien. Oui ? Vous tenez le coup (dans tout ça) ? Et la santé ? Et les projets ? Et les cours/revenus ? Et... Etc. Répondez comme vous pouvez, et si vous voulez. (Euh, oui, ça, ça va sans dire.) Et ne m'en veuillez si de mon côté... Mais là je profite d'un léger répit pour vous faire signe, juste vous faire signe, vous l'aurez compris. Je pense souvent à vous, me demandant où vous en êtes, comment vous allez, comment ça avance, etc., etc. Très sincèrement.

kARL
(L'autre jour, tiens, j'ai encore regardé des bouts de Léger tremblement du paysage... en me disant Ah, je voudrais le revoir en entier ! Et, Ah, quel sens du cosmique (où je finirai bientôt) ! Et ce ciel ! cette lumière ! cet air !... Ah, tous ces « réglages » !... Ah !... Je me disais... Etc.)











2021 02 17


#<
rêve, veille, au-delà
-
rêve
veille
au-delà
(O/<.)




#
[EMI]
... les expériences (secrètes) de Plotin ?...
(Les chemins de la philosophie - 10/09/2012 - Les Ennéades de Plotin 1/4 Au commencement était l'Un (avec Luc Brisson), 5')


#
[//]
Plotin, l'Un // Einstein, loi simple de l'univers (cf. infra)

#<
la théorie de la relativité (de l'espace-temps) tient en une formule


#<
La mort est la plus grande expérience de la vie, et la plus belle pour ceux qui l'ont vécue/connue
... Qui y ont goûté/trempé/survécu
Pour les initiés
-
reste à/pour la fin la plus grande aventure de la vie qu'est la mort, et la plus belle d'après ceux qui y ont trempé / les initiés
-
reste à la fin
la plus grande aventure
de la vie
qu'est la mort
et la plus belle
d'après
les initiés
-
reste à la fin
la plus grande aventure
de la vie
qu'est la mort
et de loin la plus belle
d'après
les initiés
(O/<.)




#<
tuer/(être) tué dans l'oeuvre


#<
dans l'oeuf la poule

#<
(mon goût pour)
les voix voilées
-
voix
les
-
les
voix
les


#
[mort][formule]
La mort est ce que la vie a inventé jusqu'ici de plus solide.
(Cioran, Écartèlement)
[pour twitter]


#
[taisage][s'injustifier]
-------------------------- C'est un véritable malheur pour un auteur que d'être compris ; Valéry l'a été de son vivant, il l'a été depuis. Était-il donc si simple, si pénétrable? Assurément non. Mais i] a eu l'imprudence de fournir trop de précisions et sur soi et sur son oeuvre, il s'est révélé, dénoncé, il a livré mainte clef dissipé pas mal de ces malentendus indispensables au prestige secret d'un écrivain : au lieu de laisser aux autres la besogne de le deviner, il l'a assumée lui-même ; i] a poussé jusqu'au vice la manie de s'expliquer La tâche des commentateurs devait s'en trouver singulièrement allégée : en les initiant d'emblée à l'essentiel de ses préoccupations et de ses gestes, il les invitait moins à une rumination sur son oeuvre que sur les propos qu'il a tenus sur elle. Dès lors l'interrogation à son sujet avait pour mission de savoir si, sur tel ou tel point le concernant, i] avait été victime d'une i]lusion ou, au contraire, d'une excessive clairvoyance, d'un jugement décroché du réel dans les deux cas. Non seulement il a été son propre commentateur mais encore tous ses ouvrages ne sont qu'une autobiographie plus ou moins camouflée, une introspection savante, un journal de son esprit, une promotion de ses expériences, de n'importe laquelle de ses expériences, au rang d'événement intellectuel, lin attentat contre tout ce qu'il pouvait y avoir en lui d'irréfléchi, une rébellion contre ses profondeurs. Savoir démonter le mécanisme de tout, puisque tout est mécanisme, somme d'artifices, de trucs ou, pour employer un mot plus honorable, d'opérations; s'en prendre aux ressorts, se muer en horloger voir dedans, cesser d'être dupe, voilà ce qui compte à ses yeux. L'homme, tel qu'il le
(Cioran, Exercices d'admiration, "Valéry face à ses idoles")



#
[autophilosophe][philosophie]
Savoir démonter le mécanisme de tout, puisque tout est mécanisme, somme d'artifices, de trucs ou, pour employer un mot plus honorable, d'opérations; s'en prendre aux ressorts, se muer en horloger, voir dedans, cesser d'être dupe, voilà ce qui compte à ses yeux. L'homme, tel qu'il le conçoit, ne vaut que par sa capacité de non-consentement, par le degré de lucidité qu'il aura atteint. Cette exigence de lucidité fait songer au degré d'éveil que suppose toute expérience spirituelle, et qui sera déterminée par la réponse qu'on donnera à la question capitale : "Jusqu'où êtes-vous allé dans la perception de l'irréalité?"
(Cioran, Exercices d'admiration, "Valéry face à ses idoles")


#
[perfectionnage]
[  ] un poète délicat jusqu'à la stérilité [ ]
(Cioran, Exercices d'admiration, "Valéry face à ses idoles")

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[TP]![maudit][méta]![perfectionnage][projet]
Nous nous intéressons de plus en plus, non à ce qu'un auteur a dit mais à ce qu'il aurait voulu dire, non à ses actes mais à ses projets, moins à son oeuvre réelle qu'à son oeuvre rêvée. Si Mallarmé nous passionne, c'est parce qu'il remplit les conditions de l'écrivain irréalisé, irréalisé par rapport à l'idéal disproportionné qu'il s'était fixé, si disproportionné qu'on est parfois enclin à appeler naïf ou imposteur celui qui en réalité ne fut qu'un halluciné. Nous sommes des fervents de l'oeuvre avortée, abandonnée en chemin, impossible à achever minée par ses exigences mêmes.
(Cioran, Exercices d'admiration, "Valéry face à ses idoles")

#
[ascèse][DE]
Le devoir d'un homme seul est d'être encore plus seul.
(Cioran, Des larmes et des saints)


#
[neutralisage][amphibo-logique][formule]
Jean-Paul Enthoven – Il a choisi d'écrire en français, mais pas dans n'importe quel français. Il a choisi d'atterrir, si vous voulez, sur le français du 18e siècle. Donc un français extrêmement tenu, la langue de Diderot, il a choisi ça très précisément parce qu'il sentait probablement qu'il avait une sorte de nature balkanique, un peu tumultueuse, faite de convulsions, d'excès, de déceptions, et il fallait quelque chose qui le tienne, et il a rien trouvé de mieux que le français du 18e siècle. Et franchement je crois qu'il a pas tort [  ].
Ph. Sollers – Il y a une phrase sur le français, magnifique, de Cioran, où il dit que c'est l' » idiome [  ] idéal pour exprimer délicatement des sentiments équivoques ».
– D'une part, oui, et il dit aussi que ça a des effets de freinage, par rapport à sa nature.
(Apostrophes - Jean-Paul Enthoven à propos de Cioran, 1'10)
+
Le français : idiome idéal pour traduire délicatement des sentiments équivoques.
(Cioran, Aveux et anathèmes)
+
... Cioran se réconcilie avec la vie, par le biais du style... le style... une éthique dandy, fondée sur l'élégance, la mesure, la grâce, le silence...
(Un siècle d'écrivains - 1999 - Emil Cioran, 44')
+
#
[s'injustifier][formule][autophilosophe]
Les vérités de Cioran ne s'énoncent jamais sur le mode de la démonstration, mais en fait sur celui de l'affirmation. Affirmation que souligne d'ailleurs souvent le resserrement de l'aphorisme ou du fragment. Parce que la pensée de Cioran n'est pas une pensée conceptuelle, c'est une pensée qui est étroitement nouée à une manière d'être au monde, à la souffrance, en fait, d'une relation inapaisée avec ce monde, de telle sorte qu'il s'agit bien plutôt chez lui d'une pensée que je dirais finalement existentielle, celle d'un philosophe hurleur – le mot est de lui –, « philosophe hurleur, dit-il, dont ls idées aboient et n'expliquent rien ». Alors, la formule est peut-être excessive, mais elle appartient à l'espace privée de Cahiers, mais cette formule dans son excès même nous dit la conscience que l'écrivain, en dépit de sa langue si classiquement policée, put avoir de [  ] souvent écrire [  ] au plus près du cri, d'exprimer aussi le langage du corps – c'est important –, et de l'en faire sortir pour s'en libérer en quelque sorte sans souci d'une affirmation qui vise à convaincre, ou d'une affirmation qui vise à être partagée.
(Michel Jarrety ; École normale supérieure - Cioran : un étrange scepticisme, 4')



#<
Des larmes et des seins.   (cf. Des larmes et des saints, Cioran)


#<
[lecture][goût][DE][affinité]
Cioran est donc tout jeune, il est ivre de lectures, il lit Chamfort, Scohpenhauer, Kierkegaard... Et déjà il s'intéresse à ce qui va l'intéresser toute sa vie, parce que... Il a toujousr écrit le même livre, Cioran, n'est-ce pas, c'est quand même une donnée tout à fait essentielle. Et alors il s'intéresse aux chose qui vont le retenir par la suite...
(Apostrophes - Jean-Paul Enthoven à propos de Cioran, 2'15)


#
[rappel]?
["temps perdu"]
Après tout, je n'ai pas perdu mon temps, moi aussi je me suis trémoussé, comme tout un chacun, dans cet univers aberrant.
(Cioran, Aveux et anathèmes) + (Un siècle d'écrivains - 1999 - Emil Cioran, 48')



#<
[otto karl]
Double philosophe synthét(h)ique
Philosophe de terrain, de synthèse, éco-logique
-
Auto philosophe de synthèse
-
Philosophe à l'antique, synthét(h)ique, éco-logique
Philosophe à l'antique, de synthèse, éco-logique, multimédia,
En un mot, synthétHique
-
double
philosophe
à l'antique
de synthèse
éco-logique
en un mot
synthétHique
-
philosophe
synthétHique
-
philosophe
à l'ancienne
de synthèse
éco-logique
en un mot
synth-éthique
-
double
philosophe
synth-éthique
-
otto/karl
double/philosophe
synth/éthique
(O/<.)
-
otto/karl
double/philosophe
synth/éthique
éco/logique
-
otto karl
double philosophe
à l'antique
de synthèse
éco-logique
en un mot
synth/éthique
-
otto karl
double philosophe
à l'antique
de synthèse
éco-logique
en un mot
synth-éthique
-
otto karl
double philosophe
à l'antique
de synthèse
éco-logique
multi-média
en un mot
synth-éthique
(O/<.)



+
Ancienne présentation twitter :
otto/karl
philosophe pratique, double, écologique, d'écriture synthétique, multi-média...



#
[EMI]
?' la vie bouleversée par cette découverte
15'30 lorsque le cerveau s'arrête... conscience plus performante...
17' 4% de la population planétaire
± 20' la conscience analytique - la conscience intuitive [± // Bergson : intelligence - intuition]
27' le cerveau = conscience, pas aussi simple
42' autres valeurs, changement de vie
43'45 amour inconditionnel inégalable
(Expériences de mort imminente. Jean-Jacques Charbonier au Forum Européen de Bioéthique)











2021 02 18

#<
la vie où la mort


#
[brachy-logique][TP]
C'était un peu comme si tout était condensé en une seule information. Toute sa vie présentée en une seule information. [  ] Ça ne peut pas être expliqué rationnellement.
(Témoignages - L'Expérience Hors du Corps de Mme Sarah Friederich, 9'15)


#
[au dr. Laforêt]

Le jeudi 18 février 2021 à 14:05:13 UTC+1, karl  a écrit :


Bonjour,

Le Dr. Gilles Force m'adresse au Pr. Pascal Laforêt avec cette lettre ci-jointe. À laquelle j'ajoute que mon état, en errance diagnostique depuis le début c'est-à-dire plus de 3 ans et qui ne cesse de décliner, par paliers, se dégrade désormais très vite : nouvelle et spectaculaire perte de poids, musculaire et de force dans tout le corps (qui déjà me porte à peine depuis 2 ans), vraiment... Si vous pouviez me concéder un rendez-vous le plus tôt possible, je vous en saurais très, très reconnaissant, croyez-le bien.
Bien cordialement,
Karl Dolédec



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[âge][TP]
[à Romain]
Le jeudi 18 février 2021 à 15:18:15 UTC+1, karl a écrit :

[À propos de Marcel Dupré, organiste, improvisateur, pédagogue et compositeur français]
René Dumesnil écrit : « Son œuvre est considérable, mais ce n’est pas seulement aux ouvrages publics qu’il doit une réputation universelle : son talent d’improvisateur fut reconnu en tous lieux du monde, pour l’un des plus extraordinaires dont un musicien ait été doué, et l’on a souvent regretté que cette musique édifiée sur un thème donné se soit évanouie à mesure qu’elle naissait. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Dupr%C3%A9


#
[maladie]
Réaction de Jarisch–Herxheimer  Chez certains patients traités, on observe une exacerbation transitoire des symptômes résultant d’une réaction inflammatoire systémique entraînée par la lyse d’une grande quantité de bactéries. Ces réactions se nomment réaction de Jarisch–Herxheimer. Les manifestations cliniques incluent une exacerbation de la fièvre, des frissons, une céphalée et des myalgies. Ces réactions sont généralement légères, débutent dans les 24 à 48 heures après le début de l’antibiothérapie et rentrent dans l’ordre spontanément. Il faut aviser le patient de ne pas cesser le traitement et de contacter un professionnel de la santé au besoin.
(https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/zoonoses/maladie-lyme/traitement/)


#
[maladie][myopathie]
Une myopathie endocrinienne doit être suspectée devant toute myopathie, surtout chronique de l'adulte.1,2 L'atteinte musculaire de l'hypothyroïdie est le plus souvent infraclinique, avec une simple élévation de la créatine-kinase. La présentation clinique comprend une combinaison variable de fatigue et asthénie, raideur et douleurs, et plus rarement une parésie. Les douleurs sont fréquentes à type de myalgies ou de crampes aggravées par le froid. Il existe souvent un enraidissement matinal et des contractures permanentes. Des crampes surviennent au début de l'effort. Le déficit musculaire prédomine à la ceinture pelvienne. A la palpation, les muscles sont durs et il existe une lenteur de contraction et de décontraction. Cette pseudo-myotonie existe rarement lors de la contraction volontaire mais apparaît après percussion, qui peut être responsable d'un myœdème. La percussion du tendon d'Achille entraîne une contraction lente et retardée. La substitution par L-thyroxine cor-rige progressivement les anomalies musculaires. L'hyperparathyroïdie, primitive ou secondaire, s'accompagne parfois d'une asthénie avec déficit musculaire pelvien. Des douleurs à prédominance pelvifémorale sont fréquentes et augmentent lors de la mobilisation passive ou active des masses musculaires. Les réflexes myotatiques sont vifs. La phosphatase alcaline est élevée. La myopathie de l'ostéomalacie est une cause rare de déficit musculaire dans les pays développés. Le déficit prédomine à la ceinture pelvienne et aux quadriceps atteignant rarement la ceinture scapulaire. Des douleurs osseuses pelviennes s'associent à la symptomatologie musculaire. Le taux de CK est normal. Le bilan phosphocalcique confirme le diagnostic d'ostéomalacie par l'élévation des phosphatases alcalines et l'hypophosphorémie. Qu'il s'agisse d'une ostéomalacie ou d'un rachitisme, les troubles se corrigent sous traitement supplétif.
[  ]
Conclusions  La variabilité des intolérances musculaires d'effort (de l'intolérance physiologique à la rhabdomyolyse létale) est le reflet de la complexité fonctionnelle et structurelle du muscle squelettique. Cette complexité entraîne des difficultés à chaque étape du diagnostic des maladies potentiellement en cause. Les investigations de l'intolérance musculaire à l'effort doivent donc impérativement être fondées sur une analyse par étape, corrélée et aussi approfondie que possible, prenant en compte l'âge de début des symptômes (notions d'intolérance physiologique à l'effort et de polymyalgia rheumatica dès la 5e décennie ; myopathies métaboliques de l'enfance et de l'adolescence), l'anamnèse de prise de toxiques et de médicaments (myopathies toxiques), l'examen clinique détaillé (fibromyalgie, fausses intolérances musculaires neurologiques et myopathies), les examens sanguins simples (myopathies endocriniennes) et spécialisés (myopathies métaboliques), l'analyse de la biopsie musculaire (myopathies structurelles et métaboliques) et l'étude de génétique moléculaire dans les formes héréditaires du métabolisme musculaire. L'attitude thérapeutique est directement liée au diagnostic étiologique.
(https://www.revmed.ch/RMS/2000/RMS-2300/20524)

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[maladie]
Des mains froides ou chaudes peuvent affaiblir la préhension chez la plupart des gens. Pour les personnes souffrant de maladies neuromusculaires, cette réalité est encore plus présente. Si vos doigts sont froids, vous remarquerez sûrement une difficulté accrue pour effectuer des actions aussi simples que détacher un bouton ou tourner une poignée de porte. Un ergothérapeute pourra vous aider à développer des stratégies appropriées. Certains ergothérapeutes se spécialisent dans le mouvement des mains et les soins appropriés.
+

fatigue matinale
Certaines personnes vivant avec une maladie neuromusculaire éprouvent une fatigue matinale. Vous pourriez vous réveiller en étant toujours fatigué, parfois avec une céphalée et la sensation d'avoir mal dormi. Cette situation peut être causée pas une apnée obstructive du sommeil ou une sous-ventilation.
Apnée obstructive du sommeil : Les muscles affaiblis de la gorge supérieure et du pharynx peuvent causer une respiration bruyante, le ronflement ou la fermeture des voies respiratoires supérieures durant le sommeil. L'apnée du sommeil se caractérise par l'arrêt ou la diminution de la respiration. Une chute du niveau de saturation d'oxygène (O2) dans le sang peut s'ensuivre.
Hypoventilation : Le relâchement des fonctions musculaires et nerveuses pendant le sommeil peuvent mener à une sous-ventilation (hypoventilation), augmentant le niveau de gaz carbonique (CO2). êtes debout, le diaphragme se déplace vers le haut lorsque vous inspirez. Lorsque vous êtes couché, les organes de votre abdomen exercent une pression sur le diaphragme et plus de force est requise pour déplacer le diaphragme vers le haut durant l'inspiration.
Pour aider à résoudre cette situation, vous pouvez essayer d'élever votre tête et vos épaules durant le sommeil. Idéalement, essayez d'élever le torse au complet en insérant des blocs de 10 à 15 centimètres sous le lit, un oreiller triangulaire de 15 à 20 centimètres à son point le plus élevé ou avec un lit mécanique. Si vous n'avez pas accès à ces solutions, glissez deux oreillers ou plus sous votre tête et vos épaules jusqu'à ce que vous puissiez trouver une autre option.
+
Consultez votre médecin rapidement si vous avez tendance à vous réveiller fatigué ou étourdi le matin car il est possible que votre respiration ne soit pas adéquate pendant la nuit. Si tel est le cas, il faudra vérifier les fonctions pulmonaires et explorer les stratégies de gestion des voies respiratoires.
+
Problèmes de préhension
Certaines personnes souffrant de maladies neuromusculaires voient les muscles de leurs mains et de leurs poignets s'affaiblir, ce qui réduit la capacité d'effectuer des petits mouvements de la main, tels que tenir un crayon pour écrire ou des ustensiles pour manger, tourner la clef pour démarrer une voiture ou tourner la poignée pour ouvrir une porte. Un grand nombre de produits sont conçus pour assister votre prise affaiblie.
Si cette faiblesse continue à évoluer, vous pourriez perdre la capacité de tenir des objets encore plus légers.

+
Même s’il n'y a pas de remède aux maladies neuromusculaires,
(> Un guide des maladies neuromusculaires.pdf)


#
[mort][EMI][suicide]
Tu imagines, tu te suicide, et boum, il y a une vie après la mort, en fait ? Euh, encore cette merde, je veux dire ? Non, c'était pas le projet, en fait. Tu as intérêt d'aimer la vie, si tu te suicide, en fait, parce que c'est peut-êter pour toujours, que tu te la cognes, après. Moi j'ai très peur de la vie éternelle, à cause de ça, c'est...
...
(Blanche Gardin - La vie éternelle - Comédie+, 1')



#<
[rappel]
"La marquise sortit à cinq heures", et moi de(ma lecture de) ce roman.
"La marquise sortit à cinq heures", et moi de ma lecture.
"La marquise sortit à cinq heures", et moi aussitôt de ma lecture.


#
[rappel]
[s'injustifier][amphibo-logique][brachy-logique]
Ce qui distingue l'objectif rhétorique et l'oeuvre d'art tient à ça, quoi. C'est-à-dire que l'objectif rhétorique tient à s'emparer de l'intention et à entraîner l'adhésion, et va tout faire pour, alors que le grand art ne calcule pas ses effets. Il n'est jamais didactique. Et… ses ressorts sont obscurs, pourrait-on dire.
(Gaëlle Obiégly libraire d'un soir Librairie Charybde 27 septembre 2017, 1:24'50)
>
[  ] l'objectif rhétorique tient à [  ] entraîner l'adhésion, et va tout faire pour, alors que le grand art [  ] n'est jamais didactique. Et ses ressorts sont obscurs, pourrait-on dire.




#
[mort][zen][EMI]
Maintenant, peu m'importe de mourir, dit Korim, puis après un long silence, il désigna une carrière inondée : ce sont des cygnes là-bas ?
(László Krasznahorkai, Guerre & guerre, première phrase du livre)
+
#
[mort][suicide]
... Korim [44 ans]... sa vie avait basculé... il avait compris qu'il ffalit qu'il entreprenne le grand voyage...
(László Krasznahorkai, Guerre & guerre, chp 7, #015, 1'45)



#
[amphibo-logique]
... je dis une chose et son contraire... comme supendu, on ne peut pas décider...
(Basarab Nicolescu ; Une Vie, une œuvre - 01.05.2005 - Emil Cioran, ou les nuits suspendues (1911-1995), 30'30)
+
[amphibo-logique][cosmo-logique][EMI]
... il a traversé une moment un état très proche de l'extase... où il se sent peut-être emporté vers un ailleurs...
... lumière [de l'extase mystique] à laquelle Cioran pensait peut-être avoir accès seulement à travers cette vision paradoxale, dans laquelle il essayait de supprimer les attaches, de supprimer les référents.
(Simona Modreanu ; Une Vie, une œuvre - 01.05.2005 - Emil Cioran, ou les nuits suspendues (1911-1995), 46')


#
[cosmo-logique]
Plus je perds la foi dans le monde, plus je suis en Dieu, sans croire en lui. Serait-ce une maladie secrète ou un honneur de l'esprit et du coeur, qui fait qu'on est en même temps sceptique et mystique ?
(Cioran, Le Crépuscule des pensées)


#
Une phrase est horizontale, une formule verticale.
La phrase est une horizontale, la formule verticale.
-
la phrase est horizontale
la formule verticale
-
la phrase une horizontale, la formule verticale
-
la phrase une horizontale
la formule
verticale
(O/<.)
-
la phrase cette horizontale
la formule
verticale




#<
la parole/le propos/le texte/la phrase se déploie, la formule se déplie.


#<
le texte s'allonge/s'étend/s'étire
la phrase se couche
la formule se dresse   (+ cf. dressage)
-
le texte s'étend
la phrase se couche
la formule se dresse
(O/<.)



#

[à loïc]


Le jeudi 18 février 2021 à 23:43:18 UTC+1, loïc a écrit :




mais le vers, quel vers ?

quel bienveillant vers
du décor ?

(j'entends le bien vieil envers du décor, mais je n'ai pas le sens premier... trop évident?)

+

Le vendredi 19 février 2021 à 01:05:45 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Elle est à la fois indépendante et en rapport avec le thème des EMI. Qu'il faut connaître peut-être (mieux), comme je m'en passionne et en compulse, témoignage après témoignage, et recueils et conférences. J'avais déjà publié sur le sujet, mais là... C'est le déclic, c'est juste énorme. Ça rejoint les intuitions de certains philosophes, et des mystiques, etc. Ça bouleverse la vie. Surtout sur sa fin. D'autant que l'hypothèse de rejoindre plus ou moins le quantique du monde, je l'avais déjà, par moi-même. Entre autres. Avant de finaliser cet article d'otto, toutes mes recherches ont confirmé qu'il résume bien le sujet. Mais tant d'autres choses seraient à en dire, encore, et d'imparables...
Bref, justement cette formule fait partie de ces/mes rares qui disent une chose et son contraire, bien que pas sur les mêmes plans, dimensions, donc ça marche. En formultiusage, quoi. Même si c'est pas la plus géniale que j'ai pu pondre non plus, a priori. Soit.

le bienveillant de façade, qu'on connaît tous
&
le (plus que) bienveillant envers du décor d'ici-bas, que confirment tous les expérienceurs

+



Le vendredi 19 février 2021 à 01:16:03 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Sur celle-ci...
les acronymes s'épèlent
discrètement
quelques-uns se nomment
(O/<.)

... j'ai hésité, en commentaire, à m'expliciter, orienter davantage, sur le multiusage. C'est pas juste une remarque littéraire, linguistique. Oh, non. Pour indication, j'ai donc failli ajouter en commentaire, mais ça réduisait trop son sens et ses usages :
les anonymes comme
les acronymes s'épèlent
discrètement
quelques-uns se nomment
(O/<.)

... et le "discrètement", placé là, entre les deux, est juste énorme, même si j'avais des versions plus belles, car il marche, cheville, téléscope deux sens très antagonistes et pourtant compatibles. On choisit ce qu'on veut et idéalement les deux, d'appliquer "discrètement" aux uns ou (mais et) aux autres.
Ravi de mon coup de force, même si je préférais des versions a priori plus belles, mais plus partisanes, donc moins justes, moins universelles, moins justement paradoxales et amphibo-logiques.
Je sais pas si tu vois, mais... ; )

+



Le vendredi 19 février 2021 à 01:24:47 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :


Et mon dernier petit coup de génie, hier :

rêve
veille
au-delà
(O/<.)


... qui résume une idée (là encore métaphysique) que j'exprime depuis des années (notamment sur mon vieux blog) et là suggérée lapidairement en trois mots, dont le sens se dé(multi)plie : en... "réveil au-delà", etc. C'est juste énorme... d'arriver à une telle épure, j'en reviens pas. Si j'ose dire. Ha. Dommage que je sois en fin de vie...
















2021 02 19



#<
v.r.a.c.
(O/<.)
-
v.
r.
a.
c.
-
v.r.a.c.
r.
a.
c.
-


+
[liste][vracage]
vracages/vracistes :

isidore ducasse
édouard levé
chamfort
cioran
ludwig wittgenstein
robert bresson
georges perros
paul valéry
louis scutenaire
joseph joubert
jean rostand
blaise pascal
la rochefoucault
lao-tseu
fabio viscogliosi
marcel cohen
haïkistes
...
+
[rappel]
Poésies (Isidore Ducasse), Autoportrait (Édouard Levé), Le Lao-Tseu (Lao Tseu), Haïkus (divers), La Chambre Claire (Roland Barthes)…
Et aussi : Jean Rostand (Les pensées d'un biologiste), La joie de cette vie (Henri Thomas), Carnet de nuit (Philippe Sollers), Roland Barthes par Roland Barthes, I remember (je me souviens) (Joe Brainard), La mer c'est rien du tout (Joël Baqué), L'agrume / Eau sauvage (Valérie Mréjen), Le Tchouang-Tseu, Papiers Collés (Georges Perros), Georges Perec (Je me souviens), Gilbert Léautier, Je suis pour tout ce qui aide à passer la nuit / Mont Blanc / Apologie du slow (Fabio Viscogliosi), Les Illuminations (Arthur Rimbaud), Chroniques (de La Montagne) (Alexandre Vialatte), Nietzsche, Paul Valéry, Cioran, La Bruyère, La Rochefoucault, Chamfort, Vauvenargues, Pascal, René Char, Jean Cocteau, Oscar Wilde…
+ Marcel Cohen (Faits)
+ Robert Bresson (Notes sur le cinématographe), Joseph Joubert (Pensées), Louis Scutenaire (Mes inscriptions), Guillevic, Un homme moderne (Benoît Bastide), Jules Renard (Journal), Ambrose Bierce (Épigrammes)…
-
isidore ducasse, édouard levé, chamfort, cioran, robert bresson, georges perros, ludwig wittgenstein, paul valéry, louis scutenaire, joseph joubert, jean rostand, blaise pascal, la rochefoucauld, lao-tseu, fabio viscogliosi, marcel cohen, haïkistes, friedrich nietzsche, Joe Brainard, Henri Thomas...
-
mes préf :
isidore ducasse, édouard levé, chamfort, cioran, robert bresson, ludwig wittgenstein, la rochefoucauld...
-
Isidore Ducasse, Poésies
Édouard Levé, Autoportrait
Chamfort, Maximes
Cioran
Robert Bresson, Notes sur le cinématographe
Ludwig Wittgenstein
la rochefoucauld...
-
[pour twitter]
Mes "vracœurs" de (p)références :
Isidore Ducasse
Édouard Levé
Chamfort
Ludwig Wittgenstein
Cioran
La Rochefoucauld
Louis Scutenaire
Robert Bresson
Jean Rostand
...
> pierre reverdy - en vrac


#<
À nos yeux un film se comporte


#<
un film se comporte un regard
un film comporte un regard

#<
un film est fait de comportements
un film est plein de comportements


#<
le philosophe présage


#<
[rappel]
La philosophie, on devrait, au fond, ne l'écrire qu'en poèmes.
(Ludwig Wittgenstein, Remarques Mêlées, p 81)


#
[formule]
[  ] remède contre la tentation de vouloir trop dire [  ] par leur forme ramassée, elles s'imprimeront mieux dans l'esprit.
(Jean-François Billeter, Un paradigme, p.120-1)
+
Il ne faut pas s'astreindre à une oeuvre, il faut seulement dire quelque chose qui puisse se murmurer à l'oreille d'un ivrogne ou d'un mourant.
(Cioran, De l'inconvénient d'être né)

#<
le vrac m'emballe

#<
se décider à se décéder



#
["temps perdu"][TP][méta][épure]
... Du temps perdu, n'est-ce pas ? J'ai jeté tout ça, je suis rentré à Paris et je me suis mis à écrire en français.
(Cioran (archive) ; Une Vie, une œuvre - 01.05.2005 - Emil Cioran, ou les nuits suspendues (1911-1995), 50'45)
> Du temps perdu, n'est-ce pas ? J'ai jeté tout ça [  ] et je me suis mis à écrire [  ].


#
[karl]
... noirceur des écrits et pourtant personnalité drôle et aimant la vie, la poésie... mais sur les fondamentaux il n'a jamais varé... pas eu d'enfants, etc. fidèle dans l'amitié...
Une Vie, une œuvre - 01.05.2005 - Emil Cioran, ou les nuits suspendues (1911-1995), 55')


#<
Qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, c'est pas rien.
Qu'il y ait tout ça plutôt que rien, c'est pas rien.
-
qu'il existe tout ça
plutôt que rien
c'est pas rien
-
qu'il y ait tout ça
plutôt que rien
c'est pas tout ça
mais
c'est pas rien
-
qu'il y ait tout ça
plutôt que rien
c'est pas tout ça mais
c'est pas rien
-
qu'il y ait tout ça plutôt que rien
c'est pas tout ça mais
c'est pas rien
(O/<.)



#<
du slogan
formule
philosophique


#<
l'Un est l'Autre
l'Un est l'autre
l'Un est donc aussi l'autre
l'Un est l'autre donc aussi
l'Un est aussi l'autre


#<
la formule transcende son support
la phrase habite son support, la formule le transcende
certaines oeuvres habitent leur support, d'autres les transcendent, s'en détachent
certaines oeuvres habitent leur support, le tachent, d'autres les transcendent, s'en détachent
certaines oeuvres s'entichent du support, d'autres s'en détachent   (+ le support des supporters/la réception, le public)
certaines oeuvres s'arriment à leur support, d'autres s'en détachent  (+ ça rime à)
-
certaines oeuvres s'arriment à leur support
d'autres s'en détachent
-
s'arriment à leur support
certaines oeuvres
s'en détachent
-
certaines oeuvres
s'arriment à leur support
d'autres s'en détachent
-
certaines oeuvres font dans leur support   (+ fondent)
d'autres s'en détachent
-
certaines oeuvres s'arriment à leur support
certaines oeuvres s'en entâchent/entichent
d'autres s'en détachent
-



#<
c'est quand la mort cogne/frappe à la porte qu'elle nous rappelle qu'on a rendez-vous
c'est quand la mort frappe à la porte qu'elle nous rappelle son rendez-vous  (+ impératif : "rendez-vous !"
la mort frappe à la porte nous rappelle son rendez-vous








#
[à gilles, yolande, manuella]
Le vendredi 19 février 2021 à 18:48:00 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Je connaissais ça évidemment et pas d'hier, mais là j'approfondis... à fond... anticipant mon avenir lui-même imminent.
Et tous les témoignages (de ceux qui sont donc revenus de l'entrée de la mort) concordent tellement, vous verrez, que si on comprend pas que c'est une réalité... et si vertigineuse et...
Donc, dans les prochains jours (si je tiens jusque là), je partagerai ça avec vous, car, si vous suivez, cliquez, regardez, vraiment, ça devrait, comme ça a changé la leur, vous changer la vie, et donc l'avenir, vraiment – et, déjà, le deuil à venir.
Ça commence aujourd'hui, donc, et par les interventions surtout de ce Pierre. Il commence doucement, l'air de rien, mais va crescendo.
Ou peut-être d'abord, pour commencer, ce petit résumé condensé par otto(karl) :
https://youtu.be/FowXuao8LqI
Puis, Ça commence aujourd'hui, donc. Je précise à l'attention de Manuella que dans les vidéos, celles-ci et celles qui suivront, il sera très souvent question d'empathie, à fond, puisque c'est une des caractéristiques majeures et de l'expérience elle-même et ce qu'elle imprime en "nous" pour la suite ; )
Coma : l'étrange voyage - Ça commence aujourd'hui


#
[épure][minimalisme][EMI]
Il est quand même plus facile de se détendre face à la vie si l'on sait que celle-ci continue après la mort du corps et que l'on emporte dans l'au-delà que l'essentiel, à savoir notre conscience, nos connaissances, notre capacité à aimer et nos liens d'amour.
((Olivier Chambon, préface à Jean-Jacques Charbonier - Les 7 bonnes raisons de croire à l'au-delà.))



#<
À nos yeux un film se comporte


#<
Un film se comporte un regard









2021 02 21


#<
Je ne vieillirai donc pas plus que ça.

#<
J'aurai concentré ma vie en 45 ans, de bohème/flânerie/d'errance/déanmbulation/de temps perdu
Ma vie s'est (dé)(con)(centrée) en 45 ans.
45 ans de vie concentrée, décentrée, déconcentrée/s.



#<
Otto pillait quand/du temps où karl s'éparpillait.


#<
On baigne dans l'intuition, dans l'un
on baigne dans l'intuition
on baigne dans l'intuition, l'un
on baigne dans l'un, l'intuition
on baigne dans l'un, et accessoirement l'intuition
l'intuition de l'un
de l'un, l'intuition
au fond, tout est un, et en forme, (on est) intuition
tout est un, dont on est l'intuition
tout est un, dont on est, l'intuition
on est de l'un, de l'intuition
au fond, on est de l'un, et, en forme, de l'intuition
-
au fond
on est de l'un
et en forme
de l'intuition
-
on est de l'un
au fond
et en forme
l'intuition
-
on est de
l'un
au fond
et en forme
l'intuition
-
on est de
l'un
au fond
et en forme
(de) son intuition
-
on baigne dans l'un
au fond
et en forme
son/l'intuition
-
on est de l'un
au fond
et en forme
son intuition
-
on est de l'un
au fond
et
en forme
l'intuition
(O/<.)




#
(AF)!
[TP]![simplexité]!
... souvenirs revue de vie : expérience non-séquentielle, non-linéaire et empathique, le temps n'existe pas...
(Raymond Moody ; 40 ans d'études des frontières de la Vie : quel Bilan ? Avec Raymond MOODY,
18'30)


#
[childfree]
... les gens expérienceurs auraient préféré rester là, dans l'au-delà, mais choisissent de repartir, revenir à la vie en général parce qu'ils ont de jeunes enfants dont s'occuper...
(Raymond Moody ; 40 ans d'études des frontières de la Vie : quel Bilan ? Avec Raymond MOODY,
27'30)

#
[méta][TP][autophilosophe]
Et j'ai compris. J'ai pigé. J'avais passé ma vie à la poursuite de la connaissance.
(Raymond Moody ; 40 ans d'études des frontières de la Vie : quel Bilan ? Avec Raymond MOODY,
33')


#
[mort][EMI][réêl]
Ils disent que leur expérience les a convaincu qu'en fait la mort n'est que le passage vers une autre dimension d'expérience.
(Raymond Moody ; 40 ans d'études des frontières de la Vie : quel Bilan ? Avec Raymond MOODY,
37')

#
[neutralisage][amphibo-logique][anaxio-logique]
l'essence même du mouvemment sceptique, du scepticisme, de Pyrrhon... refuser de tirer des conclusions.
... ça ouvre votre conscience...
(Raymond Moody ; 40 ans d'études des frontières de la Vie : quel Bilan ? Avec Raymond MOODY,
52')


#<
Vivre/Exister, c'est avoir temps à perdre
Être en vie, c'est avoir temps à perdre.
... Tant et temps à perdre.
... Temps et tant à perdre.
Être au monde, c'est...
-
être en vie, c'est avoir temps à perdre


#
[amphibo-logique][créage][simplexité]
Rien ne dessèche tant un esprit que sa répugnance à concevoir des idées obscures.
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)


#
[/\][suicide][amphibo-logique]de la formule
Se débarrasser de la vie, c’est se priver du bonheur de s’en moquer.
(Cioran ?)


#<
formultiusage
formuniverselle
formulargespectre
formule large spectre
-
#<
[rappel]
formultiusage
(O/<.)
-
formule
large
spectre
(O/<.)




#
[STO]
STO
Service du
Travail
Obligatoire
pour le compte de l'(occupant) ennemi


#
[vrac]
> France 2 JT 13h - 2021 02 17 - l'avenir en [vrac]

#
[vrac]
"Lebrac", dans La guerre des boutons


#<
Hasta la victoria, samplez
-
hasta la victoria
sampler
(O/<.)
-
hasta la victoria
samplez














2021 02 21

#
[maladie]
Myosite à inclusions sporadique
Une maladie des muscles, rare et non héréditaire.
Elle se manifeste par une faiblesse musculaire progressive.
La myosite à inclusions sporadique fait partie des myopathies inflammatoires (ou myosites idiopathiques). C’est même la plus fréquente d’entre elles passé l’âge de 50 ans. 
Elle toucherait environ 5 personnes sur un million, et deux à trois fois plus d’hommes que de femmes. Ses premières manifestations surviennent souvent au début de la soixantaine.
À quoi est due la myosite à inclusions sporadique ?
Les muscles d’une personne atteinte de myosite à inclusions sporadique (sporadic inclusion body myositis en anglais) sont touchés par deux types de phénomènes :
    •    une inflammation, liée à la présence de cellules immunitaires.
Normalement, ces cellules défendent l’organisme contre les microbes. Dans la myosite à inclusions sporadique, il n’y a pas d’infection par un microbe. La présence des cellules immunitaires signe l’existence d’un phénomène dit « auto-immun » : le système immunitaire réagit à des constituants des cellules musculaires, et non plus seulement à des éléments extérieurs à l’organisme.
    •    une dégénérescence (vieillissement prématuré).
Dans la myosite à inclusions sporadique, il se produit une accumulation anormale de plusieurs protéines (béta-amyloïde, tau phosphorylé, ubiquitines…) dans les cellules musculaires. Ces dépôts sont toxiques pour les muscles et entrainent leur dégénérescence.
Les chercheurs ne savent pas encore si c’est la réaction auto-immune qui provoque la dégénérescence des cellules musculaires ou si, à l’inverse, c’est la dégénérescence qui entraine la réaction auto-immune.
Vous avez dit « myosite à inclusions sporadique » ?
. « myo » indique que la maladie touche les muscles.
. « ite » est utilisé en médecine lorsqu’existe une inflammation, comme dans les mots « otite » (inflammation de l’oreille) et « tendinite » (inflammation du tendon).
. « inclusions » indique la présence, à l’intérieur des cellules musculaires, d’une substance qui n’appartient pas à ses constituants normaux, en l’occurrence des dépôts de protéines.
. « sporadique » exprime le fait que la myosite ne touche qu’une seule personne dans une famille, sans transmission (génétique) d’une génération à l’autre. Cet adjectif permet de différencier la « myosite à inclusions sporadique » d’une autre maladie musculaire, la « myopathie à inclusions héréditaire » qui est d’origine génétique (anomalie du gène GNE) et ne comporte pas d’inflammation du muscle.
La myosite à inclusions sporadique ne se transmet pas à la descendance car ce n’est pas une maladie génétique, due à l’anomalie d’un gène.
Où en est la recherche dans la myosite à inclusions sporadique ?
Les équipes de chercheurs travaillent sur la myosite à inclusions sporadique afin non seulement de mieux comprendre cette maladie, mais aussi de mettre au point de nouveaux traitements, notamment médicamenteux.
Quelques chiffres… 
    •    21 essais cliniques en cours ou en préparation dans la myosite à inclusions sporadique répertoriés sur le site ClinicalTrials.gov (interrogation du 31 mars 2020).
    •    90 articles sur la myosite à inclusions sporadique publiés dans la littérature médicale et scientifique au cours de l'année 2019 d'après Pubmed (interrogation du 31 mars 2020).
Voir les Avancées dans les myopathies inflammatoires
Mieux connaître
Des progrès sont encore nécessaires pour parvenir à définir avec précision l’évolution de la myosite à inclusions (histoire naturelle), mais aussi, en amont, les mécanismes qui en sont à l’origine.
    •    Différents facteurs (génétiques, environnementaux…) susceptibles de favoriser son apparition, sans pouvoir la provoquer à eux seuls, sont à l’étude.
    •    Certaines équipes de recherche travaillent à l’identification de marqueurs biologiques (ou biomarqueurs) de la myosite à inclusions, qui pourraient aider à mieux comprendre la genèse de cette maladie et à améliorer son diagnostic.
    •    L’analyse de bases de données qui rassemblent des informations médicales de personnes atteintes de myosite à inclusions sporadique, aide à faire progresser ces connaissances. En France, le Pr Olivier Benveniste (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris) coordonne une base de données sur les myopathies inflammatoires. Créée fin 2013, elle rassemble aujourd’hui les données relatives de près de 1 400 personnes et contribue à enrichir la base de données internationale EuroMyositis.
    •    En collaboration avec la Myositis association et la Muscular dystrophy association, l’université de Yale (États-Unis) développe une base de données dédiée à la myosite à inclusions : l’IBMR, pour Inclusion Body Myositis Disease Registry.
Mieux soigner
Différents médicaments sont déjà disponibles pour traiter les myopathies inflammatoires, mais ils se montrent inefficaces (voire nocifs) dans la myosite à inclusions sporadique, probablement parce que son mécanisme est un peu différent (auto-immun et dégénératif, et non pas seulement auto-immun).
    •    Plusieurs essais cliniques spécifiques à la myosite à inclusions sporadique sont en cours. Ils portent sur des médicaments déjà commercialisés pour soigner d’autres maladies, comme le pioglitazone qui est utilisé dans certains pays pour traiter le diabète ou l’arimoclomol qui possède le statut de médicament orphelin aux États-Unis et en Europe pour la sclérose latérale amyotrophique. La rapamycine, un immunosuppresseur utilisé pour limiter le risque de rejet après les greffes de rein, a également fait l’objet en France d’un essai clinique soutenu par l’AFM Téléthon, avec des résultats préliminaires encourageants.
    •    Très différente, la thérapie génique fait partie des pistes explorées par les chercheurs. D’habitude, ce mode de traitement consiste à remplacer un gène défectueux en apportant, à l’aide d’un vecteur, le gène normal. Dans la myosite à inclusions sporadique, où il n’existe pas de gène défectueux, une équipe de recherche américaine a choisi d’apporter le gène de la follistatine dans les muscles afin d’augmenter la taille et la force des fibres musculaires.
    •    La thérapie cellulaire consiste pour sa part à greffer des cellules (souvent obtenues à partir de cellules souches) pour réparer ou régénérer un organe ou un tissu endommagé. Le Pr Benveniste (Pitié Salpêtrière, Paris) a obtenu en 2018 l’accord du ministère de la santé pour mener un essai clinique de thérapie cellulaire (phase I) chez des personnes atteintes de myosite à inclusions, dans le cadre du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC). Cet essai, encore en préparation, n’a pas démarré.
Voir les Avancées dans les myopathies inflammatoires
Pour aller plus loin
    •    Aller sur le blog du Groupe D'Intérêt Myopathies Inflammatoires de l'AFM-Téléthon
    •    Voir les publications dans la base de données bibliographiques PubMed (en anglais)
    •    Voir les essais cliniques répertoriés sur le site ClinicalTrials.gov (en anglais)

(https://www.afm-telethon.fr/myosite-inclusions-sporadique-114347)



#
[brachy-logique]![pharmaco-logique]![formule]![détail]
J'aime les phrases assez resserrées pour qu'une syllabe y puisse exercer son pouvoir.
(Jean Rostand, Carnet d'un biologiste, p 28)


#
[méta][affinité]
Il y a beaucoup de mystère dans le choix de ce qui nous paraît digne d'être noté.
(Jean Rostand, Carnet d'un biologiste, p 31)









2021 02 22


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[EMI][philosophie]
Héraclite ?
Platon ?
Plotin
Descartes (« Je pense, donc je suis, j'existe ». Je suis une substance pensante.)
Spinoza
...
Carl Gustav Jung
...



#
[simplexité][TP]![spectacteur]
Les patients affirment que, mis en présence de cet être d'amour qui les accompagne, ils découvrent un panorama de tout ce qui a été leur vie. Depuis leur naissance jusqu'à cette mort qui les appelle. Oui, il découvre tout ça en un temps... non pas en séquences temporelles, mais dans une vision globale, qui leur très difficile de décrire.
... à la fis acteur et spectateur...
(Raymond Moody ; La vie après la vie : De l'autre coté de la mort, l'ultime mystère - Raymond Moody, 37'30)


#
[intéressement][programme]
Aider les autres, les aimer, leur donner un coup de main, et profiter en retour de leur affection.
(La vie après la vie : De l'autre coté de la mort, l'ultime mystère - Raymond Moody, 42')


#<
L'amour n'existe que dans la mort.
L'amour ne se retrouve que dans la mort.
L'amour dans toute sa dimension ne se retrouve que dans la mort.
L'amour ne se retrouve dans toute sa dimension que dans la mort.


#
[apprentissage][mort][philosophie][autophilosophe]
Même après notre mort, le processus d'apprentissage se poursuit. Ce que nous apprenons ici-bas, nous l'emportons avec nous. Au-delà du message d'amour, il y a celui de la connaissance et de la compréhension qu'il s ont acquisent au cours de leur vie.
(Raymond Moody ; La vie après la vie : De l'autre coté de la mort, l'ultime mystère - Raymond Moody, 44')

#
[pionnier]
Lorsqu'une oeuvre semble en avance sur son époque, c'est seulement que son époque est en retard sur elle.
(Jean Cocteau, cité en exergue de L’esprit de la matière par Emmanuel Ransford, 0'12)
> [pour twitter]

#<
spectacteurs de nos vies
spectracteurs de nos vies

#
[autophilosophe][s'injustifier]
Et il y a même le plus grand mathématicien français de tous les temps, qui s'appelle Henri Poincaré, qui a dit : « c'est par l'intuition que l'on trouve, et c'est par la déduction que l'on prouve ».
(François de Witt ; La preuve par l'âme : Un polytechnicien démontre notre immortalité - François de Witt, 1'30)


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[musique]
L'âme a besoin de musique pour ronronner.
(François de Witt ; La preuve par l'âme : Un polytechnicien démontre notre immortalité - François de Witt, 10')

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[EMI]
... de tout temps... dans l'humanité...
(Retour sur dix années de recherche sur les sorties hors du corps : Hallucination ou réalité ?, 16')


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[rappel]
[amphibo-logique]
Vermeer est un peintre fin [c'est-à-dire qui peint avec des pinceaux très fins] qui peint flou.
(Daniel Arasse, Histoires de peinture de Daniel Arasse : Vermeer fin et flou, 7'45)

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[amphibo-logique][EMI]
Dans ces moments de sorties de corps, d'état modifié de conscience, ma vision n'est pas du tout la même que lorsque je suis dans mon état physique. C'est-à-dire que les couleurs sont beaucoup plus pastelles, les contours sont estompés. Mais il existe aussi tout un tas d'autres informations, tout un tas d'autres couleurs,  tout un tas d'autres odeurs,  tout un tas d'autres sons... des choses que le corps, le cerveau ne peut pas nommer. C'est-à-dire que je ne pourrai jamais nommer la façon dont je vois le monde en sortie de corps, parce que simplement il n'existe pas de crayons [  ] qui sont de la couleur que je vais voir. Les impressions en sortie de corps, de la façon dont je les vis moi, je l'impression de ne faire qu'un avec la scène dans laquelle ma conscience se projette.
...
C'est vraiment cette sensation d'être tout.
(Nicolas Fraisse ; Retour sur dix années de recherche sur les sorties hors du corps : Hallucination ou réalité 20', 30'15 + 1:00' + 1:05' + 1:09')
+
Dans cet état-là, il y a vraiment cette impression d'être tout. Comme si tout était informations, et toutes ces informations étaient moi.
(Santé naturelle - NICOLAS FRAISSE#1 Exploitez vos vrais pouvoirs!, 6'30)
+
...
(Santé naturelle - NICOLAS FRAISSE#2 "Chaque soir, une sortie de corps m’emporte", 12')


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[cosmo-logique]![anthropo-logique][EMI]
... une conscience unique... univers...
(Sylvie Dethiollaz ; Retour sur dix années de recherche sur les sorties hors du corps : Hallucination ou réalité ?, 55')
+
(Santé naturelle - NICOLAS FRAISSE#1 Exploitez vos vrais pouvoirs!, 25' + 28')


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[EMI]
[aux postiers]
Sceptiques ? Pas curieux ? Fermés ? Pas pris le temps ? Au sujet des EMI. Alors y venir peut-être par cette voie plus terre-à-terre ? Ah, le temps... Les priorités de la vie pratique... et matérialiste actuelle... Alors que, vraiment, avec un minimum d'ouverture/intuition, ça vous changerait la vie direct, vraiment, et accessoirement la captation des signes que j'essaierai peut-être bientôt de vous envoyer, si je peux, car c'est bientôt, une fois devenue pure conscience, puisqu'on est en train de prouver, le plus scientifiquement possible (si c'est ça qui vous rassure/convainc), qu'elle est "immatérielle". Vraiment. Dépêchez-vous. Et qu'on s'accorde aussitôt... notamment sur les signes que je pourrai bientôt essayer de vous envoyer... (Eh oui, ça se fait aussi. On en reparlera ? On aura le temps ? Ah, le temps... les priorités de "la vie")
> Retour sur dix années de recherche sur les sorties hors du corps : Hallucination ou réalité ?
https://youtu.be/gLPQ0U0bu2w



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Entre l'œuf et la poule, Darwin/l'évolution
De l'œuf ou de la poule, l'évolution
-
entre l'oeuf et la poule, darwin
entre l'oeuf et la poule, l'évolution
de l'oeuf ou la poule, l'évolution
-
"de l'oeuf ou de la poule"
l'évolution
(O/<.)



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[de philippe]


Le dimanche 21 février 2021 à 22:26:17 UTC+1, Philippe F. a écrit :


Bien cher Karl,

On pense aussi souvent à toi. Merci de donner de tes nouvelles, qui sont ce qu’elles sont, et qui nous attristent évidemment. Mais le fait que tu sois entre des mains compétentes et qu’une cause probable de ton état ait fait une apparition est déjà quelque chose. En espérant que vous finissiez par trouver un traitement qui fonctionne et te sorte de l’enfer que tu vis. Je vois parfaitement la frustration que peut être un corps qui dit non aux élans de la pensée et aux désirs de faire.
Nous, on fait de notre mieux pour éviter les gouttelettes, ça passe par exemple par refuser un brunch chez des amis aujourd'hui où l’on avait peur d’être un peu trop serrés les uns contre les autres. On privilégie depuis quelques temps les déjeuners à quatre sur une grande table, le dimanche midi, et cette formule un peu vieux-jeu nous ravit néanmoins.
Question lyme, ça se maintient de manière vivable pour Brigitte, qui n’est embêtée qu’en cas d’efforts importants (les travaux à la grange cet été par exemple, où elle devait s’arrêter de temps en temps quand les bactéries semblaient reprendre le dessus sur ses défenses). Mais elle s’y habitue et fait attention à ne pas se laisser dépasser.
Question boulot, elle a obtenu une année de recherche cette année, donc sans enseignement, et en profite pour s’adonner complètement à son travail ; malheureusement cette mise entre parenthèses de la vie sociale ralentit ausi grandement l’envie de créer ; plus les expos qui s’annulent, se diffèrent, ou ne se présentent pas.
De mon côté, c’est toujours une journée par semaine de « cinéma plasticien", aux Beaux-arts de Nancy, où j’aime toujours autant enseigner. Question projets personnels, après avoir épuisé toutes les possibilités institutionnelles pour mon projet de 2016 maintenant, on va essayer de le financer en moyen métrage (dépot au CNC dans cette version vendredi prochain). Parallèlement, on doit aller voir Canal +, mais la chaîne vient justement de se faire une grande publicité avec la série Ovni(s) qui me fout bien les boules : même époque, personnages, milieu, propos. Le traitement et le ton sont sans doute différents, je n’ai pas encore vu, mais tout le monde m’en dit du bien, donc ça m’énerve évidemment ; j’ai l’impression qu’on m’a volé MON sujet et mon originalité, toujours saluée en commissions mais jamais soutenue. ça vient dêtre le cas pour un autre projet de long-métrage rejeté à l’aide à la réécriture (curieux concept : je soumets un scénario achevé, dans lequel j’ai mis le meilleur de moi-même, mais je pense qu’il doit être réécrit… Bref). J’ai encore deux autres idées de LM, pas trop mauvaises, auxquelles j’essaie de me mettre depuis Noël, mais c’est (conséquemment) la grosse panne de motivation, et les crises de sommeil qui me tombent dessus quand je m’y mets, gestion de crise parait-il normale du cerveau en stress devant la page blanche…
Tiens au fait, question séries, on vient de prendre un très grand plaisir à regarder la série Inside 9 sur Arte.tv, tous les épisodes carrément excellentissimes en termes d’écriture, de jeu et de réalisation, sauf 2 ou 3 jouant trop avec l’épouvante à notre goût ; même topo maintenant avec « En thérapie » (le phénomène national, y as-tu échappé ?) à laquelle on est bien accros aussi. Ecriture et comédiens excellents, dans un autre genre.
J’ai découvert, toujours sur Arte, le cinéma d’Emmanuel Mouret, qui semble s’imposer dans le paysage français comme prolifique, demandé, et une nouvelle singularité (sur des thèmes certes rebattus). Ce n’est pas le cinéma que je préfère, mais dans son étrangeté il est plutôt plaisant (pour parler comme au XVIIIe, langage qu’il affectionne). Du Rohmer tellement maniéré qu’il rend Rohmer réaliste.

Bon… j’espère t’avoir distrait quelques instants, et que ces trucs là, si tu ne ls conais pas déjà, le feront aussi. Je vais essayer de t’écrire plus souvent d’ailleurs.
On part demain matin tôt pour deux semaines de travaux dans notre grand jeu (…) qui devrait être finie à la fin de l’été si on s’y prend bien. En espérant pouvoir t’y recevoir un jour prochain.

Amicalement,

Philippe
(Brigitte, qui me regarde t’écrire, se joint à moi pour les bises et les pensées).








2021 02 23

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OTTO - 2102 - the great artist of tomorrow will go under the mask


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Ces derniers jours...
[aux postiers][EMI]
(Censuré sur youtube, donc recours à Dailymotion, où le son est en option, il faut cliquer dessus, l'activer.) D'APRÈS LA MORT, LA CONSCIENCE Si vous écoutez cet ottoarticle, dont le visuel est certes bienheureux, et même si on connaît un peu le sujet, mais moins que moi désormais qui m'en passionne depuis quelques jours, à compulser des tonnes de témoignages (et ouvrages) désormais disponibles, ça peut et devrait, je vous le dis, changer votre vie. (Surtout celle des plus anxieux, ou plus ouverts, ou les deux.) Ça, complété peut-être par des témoignages eux-mêmes, que je vous prépare, et qui sont innombrables au départ, mais... Et, quelle ne fut pas ma surprise d'être rejoint si tôt sur mon hypothèse, souvenez-vous, d'une vie/conscience disons plus quantique après la mort ! Mais vraiment, ça, et la liste d'articles que je vous prépare... Une révolution ? Ça devrait...

+

Un (témoignage) de plus ! Et comment ! Et, vraiment, si vous vous plongez pas dans le sujet, comme je vous le propose, vous y incite à fond, par ces quelques liens et tant d'autres que je retiens, je comprends pas, j'avoue. Ou peut-être le ferez-vous quand la mort frappera à votre porte à vous aussi comme à la mienne ? Ou a fortiori si elle ne fait que passer, comme pour ces expérienceurs, lesquels, au retour, racontent tous la même chose et n'ont plus peur de la mort, du tout, plus aucun – c'est leur énorme point commun. Et celui-ci ne fait pas exception : https://youtu.be/cgjbIDxkJxw?t=126
+

Sceptiques ? Pas curieux ? Fermés ? Pas pris le temps ? Au sujet des EMI. Alors y venir peut-être par cette voie plus terre-à-terre ? Ah, le temps... Les priorités de la vie pratique... et matérialiste actuelle... Alors que, vraiment, avec un minimum d'ouverture/intuition, ça vous changerait la vie direct, vraiment, et accessoirement la captation des signes que j'essaierai peut-être bientôt de vous envoyer, si je peux, car c'est bientôt, une fois devenue pure conscience, puisqu'on est en train de prouver, le plus scientifiquement possible (si c'est ça qui vous rassure/convainc), qu'elle est "immatérielle". Vraiment. Dépêchez-vous. Et qu'on s'accorde aussitôt... notamment sur les signes que je pourrai bientôt essayer de vous envoyer... (Eh oui, ça se fait aussi. On en reparlera ? On aura le temps ? Ah, le temps... les priorités de la "vie" d'ici...)

+

Le titre est trompeur, il s'agit pas d'Expérience de Mort Imminente proprement dite, mais de décorporation, en l'occurrence volontaire et sous contrôle scientifique. Disons. Ce mec, perle rare, c'est l'homme invisible en vrai. Incroyable. Et bien réel.




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[à gilles][à yolande et à manuella][EMI]


Le mardi 23 février 2021 à 10:52:58 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :
objet : EMI #4

Je ne supputais pas ta curiosité sur les ‘’EMI’’. Personnellement, je m’y suis un peu intéressé lorsque Philippe LABRO a dévoilé sa propre expérience…

Oui, c'est simplement que tu as lu le livre de Labro ou/et l'en as entendu parler, mais (toi non plus) tu n'es pas allé plus loin, de même qu'il n'est pas allé très loin dans son témoignage, je crois (sans l'avoir lu à l'époque), pas aussi loin que ce que je vous propose, là, qui permet d'aller bien plus loin dans les conclusions. Non ? Tu prends ça encore pour une info comme une autre ? Mais as-tu bien cliqué sur tout ça, toute affaire cessante ? C'est ce que je te et vous incite à faire plus que je ne saurais le dire.

Quant à ma curiosité, si tu savais... Comme elle est infinie... et ce qu'elle dévore et emmagazine (et synthétise)... depuis tant d'années... Mais désormais ça, oui, en toute priorité, car aux portes de la mort, pour de vrai... Et j'essaie de vous mettre sur la voie, et accessoirement d'une éventuelle communication prochaine (mais pour ça il faudrait vite en arriver à se mettre d'accord, voilà aussi pourquoi...), si vous vous y ouvrez, vous renseignez vraiment, comme je vous le propose et vous y guide, même. Mais pour vous aussi, avant tout ! Non seulement pour les deuils passés, mais le(s) deuil(s) à venir, et votre propre passage. Pour ça, il suffit de s'ouvrir à ce suggèrent tous ces témoignages concordant, du monde entier, et de toutes les époques, si on réfléchit bien. Ce sont ces mêmes expériences, plus rares à l'époque, qui ont plus que probablement inspiré les dogmes et imageries religieuses, par exemple. Et moins l'inverse. Le coup de l'âme (dissociée du corps), de la lumière d'accueil, de l'amour inconditionnel, des anges/êtres de lumière, du jugement, etc. (Tu comprends ? Les hommes n'ont pas attendu la modernité pour revenir de ces expériences de mort imminente, et propager la nouvelle... En la déformant et la schématisant, à force, par le téléphone arabe, etc.)
Alors qu'en l'occurrence, par exemple, au moment de revoir sa vie, il ne s'agit pas de jugement proprement dit, en fait, mais de reconsidérer la synthèse de sa vie, de ses actions, et, le plus étonnant, y compris du point de vue des autres, dans leur regard, leurs émotions en face de nous, dans une empathie totale, donc, à ce moment-là, c'est incroyable, je sais, mais si vous écoutez bien... et vous ouvrez bien... À l'idée, voire la démonstration qu'en fait la conscience est immatérielle, et non pas le fruit du cerveau, qui ne serait qu'un filtre, ou seulement le cerveau/maître du corps. Non, la conscience relève d'une entité informative générale immense, dont notre incarnation nous coupe, nous prive presque constamment, en général. Je dis bien "presque" et "en général", car...
Une preuve de plus ? Et scientifique ? Je comptais pas vous l'envoyer tout de suite, mais s'il faut ça...
Voyez donc ce gars, qui maîtrise plus qu'aucun autre la décorporation, et sous contrôle et validation scientifiques... Et qui en effet rencontre aussi, entre autres, d'autres (disons) consciences, etc. Bref, tout ça concorde, et confirme... Et devrait donc révolutionner notre regard sur tout ça, cette problématique et dimension pourtant fondamentales de l'existence, non ? À commencer par le vôtre, non ? Même si Manuella est plus avancée là-dessus, et pour cause, mais... Très concrètement, dans la vie ? C'est à ça que j'essaie d'oeuvrer, là, d'urgence et pour finir, mais... Si ?

Retour sur dix années de recherche sur les sorties hors du corps : Hallucination ou réalité ?





#
[musique]
...
(LGQ - Guérir : l'esprit plus fort que le corps ? LGQ, 49')



#
Toi aussi parle

Toi aussi parle
parle comme le dernier
dit ton message
Parle -
Mais ne sépare pas le oui du non
Donne aussi le sens à ton message :
donne lui l’ombre.
Donne-lui assez d’ombre,
donne-lui en tant,
que tu en sais autour de toi partagée
entre minuit et midi et minuit.
Regarde alentour,
vois, comment ce qui t’entoure devient vivant -
Par la mort ! Vivant !
Celui dit vrai, qui parle d’ombre.
Mais voici que s’étiole l’endroit où tu es ;
Maintenant où aller, à découvert d’ombre, où aller ?
Monte. vers le haut en tâtonnant.
Plus grêle tu deviens, plus méconnaissable, plus fin !
Plus fin : un fil,
où l’étoile veut descendre :
pour nager en bas, tout en bas,
là où elle se voit luire : dans la houle
des mots errants.
(Paul Celan)
+

(LGQ - Guérir : l'esprit plus fort que le corps ? LGQ, 50')

+
[pour twitter]
| ne sépare pas le oui du non
Donne aussi le sens à ton message :
donne lui l’ombre.
| ce qui t’entoure devient vivant –
Par la mort ! Vivant !
Celui dit vrai, qui parle d’ombre.
mais voici que s’étiole l’endroit où tu es ;
Plus grêle tu deviens, plus méconnaissable, plus fin !
>




#
[otto][otteur]
Et c'est le moment maintenant du débriefing philosophique [  ] qui vous nous dire... eh ben...  qui va synthétiser cette émission !
(LGQ - Guérir : l'esprit plus fort que le corps ? LGQ, 50'30)



#<
À chaque heure suffit sa perte.



#<
Vous ne me comprendrez qu'après ma mort, et a fortiori après la vôtre.
On ne me comprendra qu'après ma mort, et encore mieux/a fortiori à la sienne
Je ne serai compris qu'après ma mort (physique), et mieux encore après la vôtre.
Je serai mieux compris après ma mort (physique), et mieux encore après la vôtre
Les plus avancés/éveillés sont mieux compris après leur mort physique, et mieux encore après la nôtre
-
je serai mieux compris après ma mort physique, et encore mieux après la vôtre
-
je serai mieux compris après ma mort
physique
et encore mieux après la vôtre
-
certains sont mieux compris/validés/confirmés après leur mort
physique
et encore mieux après la nôtre
-
je serai moins incompris après ma mort
physique
et moins encore   (+ moins en corps)
après la vôtre
-
je serai moins incompris après ma mort
physique
et moins encore
après la vôtre
-
je serai moins incompris après ma mort
corporelle
et moins encore
après la vôtre


>>






#<
The Dø, rond


#<
[TP][titre]
temps perdu = ma vie en ruines




#
Bonjour,

Le Dr. Gilles Force m'adresse au Pr. Pascal Laforêt avec cette lettre ci-jointe. À laquelle j'ajoute que mon état, en errance diagnostique depuis le début c'est-à-dire plus de 3 ans et qui ne cesse de décliner, par paliers, se dégrade désormais très vite : nouvelle et spectaculaire perte de poids, musculaire et de force dans tout le corps (qui déjà me porte à peine depuis 2 ans), vraiment... Si vous pouviez me concéder un rendez-vous le plus tôt possible, je vous en saurais très, très reconnaissant, croyez-le bien.
Bien cordialement,
Karl Dolédec

+

Bonjour,

Pouvez-vous me transmettre votre adresse et numéro de téléphone afin que je puisse constituer votre dossier.

Vous serez vu par le Dr Guemy confrère du Pr Laforet.

Bien Cordialement.

+

Bonjour,

Et merci à vous !
Une inquiétude : Dr Guemy est-il aussi spécialisé en "myologie" ? Car c'est pour cette spécificité qu'on m'adresse en particulier au Pr Laforêt.
Car, bien sûr, des neurologues j'en ai consulté depuis ces 3 ans (d'errance diagnostique), entre autres spécialistes, mais mon cas semble si singulier, si rare, si incompréhensible... et désormais si manifeste au niveau des muscles qui, de partout maintenant et très vite, fondent et me lâchent... et d'autre part j'habite assez loin. Ce rendez-vous serait donc comme l'expédition de la toute dernière chance, pour moi, vous voyez ? Donc si le Dr Guemy est lui aussi spécialisé...
Un grand merci en tout cas pour votre retour.

Et voici donc mes coordonnées :
Karl Dolédec
34 rue Chopy
77140 Nemours
tél. : 06 18 67 21 47

Bien cordialement.
Karl Dolédec

+

Bonjour,

Le Dr Guemy est aussi myologue. Libre à vous si vous préférez le Pr Laforet ou le Dr Guémy.

Bien Cordialement.

+

Rebonjour,

Si le Dr Guemy est non seulement myologue mais aussi plus (tôt) disponible, alors...
(Mais, si j'ose vous demander, quelle serait la différence de délai entre les deux ?)
Je vous remercie beaucoup en tout cas.
Bien cordialement,
Karl Dolédec

+

Je vous en prie,

Le professeur Laforet a une place le jeudi 4 mars à 09h30
Le Docteur Guemy a une place le 23 mars à 09h30

Voulez-vous que je vous attribue le rdv le plus proche avec le professeur Laforet ?

+

Oh, très volontiers, oui ! Pour le 4 mars avec le Pr. Laforêt, à 9h30.
C'est tôt dans la journée, vu (mon état,) la distance (100 km) et les embouteillages du périph', mais... S'il y a pas mieux, et c'est déjà formidable, vraiment je vous en remercie.
Bien cordialement,
Karl Dolédec

+

Si vous voulez je peux vous proposer le jeudi 18 mars à 11h00, c'est le dernier créneau du Pr Laforet assez proche.

Bien à vous

+

Oh, non, gardons, le plus tôt possible dans le calendrier, si vous voulez bien. Donc à 9h30, tant pis (je vais essayer), mais le 4 mars, tant mieux.
Vraiment, je me répète, mais merci beaucoup. Pour votre gentillesse.
Bien cordialement,
Karl Dolédec


+

Voila c'est bien confirmé pour le jeudi 4 mars à 09h30 avec le Pr Laforet, une convocation vous a été envoyée par mail.

Si vous voulez le rendez-vous vous pouvez appeler le service des consultations au 01.47.10.77.52.

Je vous en prie, merci à vous pour votre amabilité, si besoin d'hésitez pas par mail ou par téléphone au 01.47.10.77.36.

En vous remerciant par avance et en vous souhaitant une agréable semaine.

Bien à vous  


Secrétariat Médical  Site Raymond Poincaré  Courriel : secretariat.neurologie@aphp.fr  Tél : 01.47.10.77.36



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ne pas faire philosofi de la philosophie
"se cantonner dans le rassurant univers des concepts et du discours au lieu de [ ] s'engager dans le risque de la transformation radicale de soi"

| combat contre ceux qui croient être philosophes parce qu'ils développent un discours philosophique | au lieu de transformer leur genre de vie. On peut dire que c'est là le perpétuel danger de la philosophie |



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[maladie][myopathie][lyme]
Faiblesse isolée des quadriceps
La faiblesse des quadriceps peut être causée par diverses lésions au genou ou à la hanche, des myopathies acquises (maladies affectant le tissu musculaire) comme la maladie de Lyme et la poliomyélite, des myopathies héréditaires telles que certaines dystrophies musculaires et l’AVC ou des maladies neurologiques comme la sclérose en plaques ou la paralysie de Bell. Une maladie ou une lésion qui entraîne un repos prolongé au lit pourrait provoquer une atrophie d’immobilité des quadriceps.  La faiblesse progressive des quadriceps pourrait rendre plus difficiles pratiquement toutes vos activités quotidiennes : se lever, s’asseoir, monter dans un véhicule ou en descendre, et monter les escaliers. Des quadriceps faibles peuvent nuire à votre démarche (la marche) et à votre équilibre, vous rendant ainsi plus sujets aux chutes.
...
(https://www.ottobock.ca/fr/orthotics/clinical-symptoms/isolated-quadriceps-weakness/)


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[maladie][myopathie]
Nouvelle classification des myosites, maladies rares du muscle : une étape déterminante vers un meilleur diagnostic et des traitements personnalisés
Communiqué | 10 sept. 2018 - 17h00 | Par INSERM (Salle de presse)


Coupe transversale de muscle humain, régénération de fibres musculaires après un traitement de la myopathie de Duchenne. Crédits: Inserm/Fardeau, Michel
L’équipe « Myopathies inflammatoires et thérapies innovantes ciblées »  de l’Institut de Myologie, dirigée par le Pr Olivier Benveniste, a mis en évidence une nouvelle classification des myosites, maladies inflammatoires du muscle. Désormais, 4 nouveaux types de myosites, prenant en compte tous les critères cliniques des patients, sont définis. Ces travaux impliquant des équipes de recherche de l’Institut de Myologie, de l’Inserm, de l’AP-HP et de Sorbonne Université, publiés ce jour dans la revue JAMA, ouvrent la voie à un diagnostic fiable et à des traitements personnalisés.
Les myosites (ou myopathies inflammatoires) constituent un groupe de maladies rares auto-immunes du muscle, c’est-à-dire des maladies dans lesquelles le système immunitaire, chargé de protéger l’organisme contre des attaques extérieures (microbe, virus…), se dérègle et s’attaque à l’organisme (ici le muscle). Elles concernent entre 3 000 et 5 000 adultes et enfants en France.
Si toutes les myosites ont une composante auto-immune, chacune possède des mécanismes de déclenchement qui lui sont propres. Jusqu’à présent, la classification identifiait 3 types de myosites (polymyosite, dermatomyosite, myosite à inclusions) selon un système de classification établi en 1975 puis mis à jour en 2017 (critères ACR,/EULAR des Rhumatologues) et fondé essentiellement sur des critères cliniques et histologiques. Le Pr Olivier Benveniste, responsable de l’équipe « Myopathies inflammatoires et thérapies innovantes ciblées » à l’Institut de Myologie, suivant quotidiennement des patients depuis 20 années à l’hôpital Pitié-Salpêtrière, AP-HP, a identifié des erreurs diagnostiques graves liées à cette classification incomplète et, de fait, non-homogène, de ces pathologies générant parfois même des erreurs dans le traitement donné aux patients. Certains patients diagnostiqués par erreur comme ayant une myosite à inclusions ont pu être ainsi traités avec une forte dose de corticoïdes alors que ces derniers aggravent leur état.
C’est pourquoi, avec son équipe et en collaboration avec le centre de référence des maladies neuromusculaires de l’Institut de Myologie, il a lancé une étude sur 260 patients dont il a recueilli et analysé toutes les caractéristiques cliniques et notamment la présence d’auto-anticorps, parfois causes ou conséquences de la maladie. Par des méthodes statistiques innovantes et sans a priori, c’est à dire l’algorithme mathématique agrège les patients qui se ressemblent (analyse en cluster) sans intervention des chercheurs,  ces derniers ont mis en évidence une nouvelle classification avec 4 grands types de myosites : myosite à inclusions, dermatomyosite, myopathie nécrosante auto-immune, syndrome des anti-synthétases (les polymyosites ne constituant plus un type de myosite en tant que tel).
Caractéristiques des 4 types :
▪ Myosite à inclusions : Cette myosite affecte plus souvent les hommes de plus de 60 ans. Elle est lentement progressive mais induit finalement un déficit moteur très handicapant. Elle touche plus particulièrement les quadriceps (muscle des cuisses qui servent à monter les escaliers, se relever d’une chaise, être stable à la marche…), les muscles qui servent à fermer et serrer les mains et les muscles de la déglutition. Cette maladie résiste aux traitements immunosuppresseurs classiques comme les corticoïdes. Elle est due à la présence dans le muscle d’une réaction inflammatoire (la myosite) et d’un processus neurodégénératif apparenté à la maladie d’Alzheimer (donnant les inclusions).
▪ Dermatomyosite : Elle touche plus souvent les femmes. Les enfants peuvent être atteints. Un risque de cancer associé apparait chez les sujets les plus âgés (généralement après 60 ans). Outre la myosite avec qui entraine une faiblesse musculaire prédominante aux épaules, cette maladie est caractérisée par la présence de lésions dermatologiques typiques. Cette maladie est due à un dérèglement du système immunitaire mettant en jeu l’interféron de type 1 qui permet de se défendre contre les virus. De nouveaux traitements ciblant spécifiquement cette voie de l’interféron sont en cours de développement. Les anticorps spécifiques des dermatomyosites sont les anti-Mi2, anti-SAE, anti-NXP2, ou anti-TIF1gamma.
▪ Myopathie nécrosante auto-immune : Il s’agit d’une atteinte purement musculaire touchant les patients de tout âge. C’est la myosite qui en l’absence de traitement conduit à l’atrophie musculaire la plus sévère et handicapante. Cette maladie est liée à la présence de deux anticorps spécifiques anti-SRP ou anti-HMGCR qui attaquent et détruisent directement les muscles. Les anti-HMGCR peuvent apparaitre après la prise de statines. Le traitement vise ici à faire disparaitre ces anticorps.
▪ Syndrome des anti-synthétases : Cette maladie touche le muscle mais aussi les articulations (donnant un rhumatisme), et les poumons (donnant un essoufflement parfois sévère). Ici aussi, certains anticorps semblent responsables. Il s’agit des anti-Jo1, anti-PL7 ou anti-PL12.
Cette nouvelle classification est déterminante pour poser un diagnostic et proposer un traitement personnalisé aux malades.
«Nous nous sommes rendu compte que la classification actuelle des myosites n’était pas adaptée et pouvait souvent conduire à l’échec d’un traitement potentiel en raison de groupes de patients non-homogènes dans un même essai. Notre but était donc de définir une classification fondée des critères phénotypiques, biologiques et immunologiques afin de pouvoir mieux diagnostiquer les différents types de myosites et de trouver, à terme, des traitements adaptés pour les malades. Cette nouvelle classification devient une référence puisque même la FDA, qui utilisait jusqu’alors la classification américaine, recommande de se baser sur nos travaux. » explique le Pr Benveniste.
(https://presse.inserm.fr/nouvelle-classification-des-myosites-maladies-rares-du-muscle-une-etape-determinante-vers-un-meilleur-diagnostic-et-des-traitements-personnalises/32385/)




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LGQ - Guérir, l'esprit plus fort que le corps ? LGQ - extrait double alexandre gamin [maladie][philosophie][mort] + frédéric lenoir [dépression]
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Houellebecq [dépression] cf. Otto en chantier



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[TP][intelligence]
[  ] et la souffrance, aussi, sépare. Il y a une sorte de repli sur soi.
(Les chemins de la philosophie - 20.12.2016 - Emil Cioran (2/4) : Sceptique de naissance (avec Michel Jarrety), 38'45)


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[à yolande]


Le mardi 23 février 2021 à 23:32:36 UTC+1, Yolande  a écrit :


Seulement un petit bonsoir , je viens de découvrir ton long message et ai écouté une partie des explications sur la "mort" seulement À l'instant ... Mais !!! fatiguée je reprendrai les explications demain .... J'ai déjà entendu ça au sujet de la mort ... Plusieurs fois même !!! C'est lumineux et heureux .... Alors !!! vivement que l'on y passe non ? Sur ce Très Bonne Soirée et Nuit à Toi . Bises À+ maman 💤😴💋

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Le mardi 23 février 2021 à 23:57:30 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Comme tu dis ! Vivement qu'on y passe !
Tu es la première et pour l'instant seule qui réagit aussi bien, et dans mon sens. (Ça m'étonne pas trop.) Et c'est pour ça que je vous envoie ça. Pour tenter de vous apaiser sur la question, sur la suite. Sur la mienne et sur la vôtre. Mais tu parles de quelle vidéo, toi ? Je vous ai envoyé 4 mails, contenant en tout 5 vidéos, je crois. Alors... Je t'invite à les voir, oui, attentivement, et dans l'ordre. Demande de l'aide à papa s'il le faut, ou à moi directement, mais... Pour moi, bien que je connaissais ça depuis longtemps, mais n'avais jamais autant creusé, et donc autant mesuré la très forte probabilité d'une vie consciente après la mort. Consciente, et même plus que consciente, et... apparemment tellement épanouie, heureuse... A priori... Mais, si tu regardes bien ces vidéos – reprends-les dans l'ordre ? –, tu verras qu'en effet il y a de très fortes chances...
Et fais-moi tes retours (si je suis encore là) ? Et, je te dis, pour l'instant tu es bien la seule à... si bien réagir à ça, et à ma révélation... Car je lis des livres aussi là-dessus et tout et tout... Je fais au plus vite, car c'est tellement d'actualité pour moi, et tellement fascinant... et qu'on ait finalement aujourd'hui cette quasi certitude... par la multiplicité des expériences (grâce aux moyens de réanimation) et multiplicités des témoignages (grâce aux moyens de communication)... et de ceux qui travaillent à les récolter, et à les valider dans une démarche scientifique...
Bref, rouvre mes mails intitulés "EMI #1" "EMI #2" "EMI #3" "EMI #4", et dis-moi ? Et déjà de laquelle vidéo tu parlais, là, dans ce premier retour ?
















2021 02 24



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[myopathie]
A number of recent studies have highlighted the importance of autophagy and the ubiquitin-proteasome in the pathogenesis of muscle wasting in different types of inherited muscle disorders. Autophagy is crucial for the removal of dysfunctional organelles and protein aggregates, whereas the ubiquitin-proteasome is important for the quality control of proteins. Post-mitotic tissues, such as skeletal muscle, are particularly susceptible to aged or dysfunctional organelles and aggregation-prone proteins. Therefore, these degradation systems need to be carefully regulated in muscles. Indeed, excessive or defective activity of the autophagy lysosome or ubiquitin-proteasome leads to detrimental effects on muscle homeostasis. A growing number of studies link abnormalities in the regulation of these two pathways to myofiber degeneration and muscle weakness. Understanding the pathogenic role of these degradative systems in each inherited muscle disorder might provide novel therapeutic targets to counteract muscle wasting. In this Commentary, we will discuss the current view on the role of autophagy lysosome and ubiquitin-proteasome in the pathogenesis of myopathies and muscular dystrophies, and how alteration of these degradative systems contribute to muscle wasting in inherited muscle disorders. We will also discuss how modulating autophagy and proteasome might represent a promising strategy for counteracting muscle loss in different diseases.
(https://jcs.biologists.org/content/126/23/5325)


Traduction google :
Un certain nombre d'études récentes ont mis en évidence l'importance de l'autophagie et de l'ubiquitine-protéasome dans la pathogenèse de la fonte musculaire dans différents types de troubles musculaires héréditaires. L'autophagie est cruciale pour l'élimination des organites dysfonctionnels et des agrégats de protéines, tandis que l'ubiquitine-protéasome est importante pour le contrôle de la qualité des protéines. Les tissus post-mitotiques, tels que le muscle squelettique, sont particulièrement sensibles aux organites âgés ou dysfonctionnels et aux protéines sujettes à l'agrégation. Par conséquent, ces systèmes de dégradation doivent être soigneusement régulés dans les muscles. En effet, une activité excessive ou défectueuse du lysosome d'autophagie ou de l'ubiquitine-protéasome conduit à des effets néfastes sur l'homéostasie musculaire. Un nombre croissant d'études lient les anomalies de la régulation de ces deux voies à la dégénérescence des myofibres et à la faiblesse musculaire. Comprendre le rôle pathogène de ces systèmes dégradants dans chaque trouble musculaire héréditaire pourrait fournir de nouvelles cibles thérapeutiques pour contrer la fonte musculaire. Dans ce commentaire, nous discuterons du point de vue actuel sur le rôle du lysosome autophagie et de l'ubiquitine-protéasome dans la pathogenèse des myopathies et des dystrophies musculaires, et comment l'altération de ces systèmes dégradants contribue à la fonte musculaire dans les troubles musculaires héréditaires. Nous discuterons également de la façon dont la modulation de l'autophagie et du protéasome pourrait représenter une stratégie prometteuse pour contrer la perte musculaire dans différentes maladies.








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[myopathie]
 LES MYOPATHIES INFLAMMATOIRES (MYOSITES)
Les myosites, encore appelées myopathies inflammatoires, sont une grande famille hétérogène de maladies auto-immunes dont le dénominateur commun historique est l’atteinte du muscle strié squelettique. Avec les progrès des connaissances, ce groupe a pu être subdivisé en 4 principales familles de myosites dont les principales atteintes sont cutanées, articulaires et pulmonaires. Les myosites sont des maladies chroniques appartenant à la famille des connectivites et dont la prise en charge globale a été radicalement améliorée pendant les dernières années avec le progrès des connaissances, mais dont l’évolution naturelle et le pronostic reste très variable en fonction du type de myosite.


LES MYOPATHIES INFLAMMATOIRES (MYOSITES)
LES TYPES DE MYOPATHIES INFLAMMATOIRES

Quels sont les différents types de myosite ?
Les myosites sont actuellement subdivisées en 4 sous-groupes :
– Les dermatomyosites, qui sont caractérisées par une éruption cutanée typique (description ci-dessous).
– Les myosites nécrosantes autoimmunes, qui sont caractérisées par une atteinte musculaire (description ci-dessous) au premier plan alors que les signes extra musculaires sont rares.
– Les syndromes de chevauchement, qui sont caractérisés par des signes extra-musculaires et des signes cutanés différents des signes de dermatomyosites.
On distingue:
o Le syndrome des anti-synthétases défini par l’association d’au moins un des signes suivants (le plus souvent au moins deux signes sont présents) : une polyarthrite, un syndrome de Raynaud, une pneumopathie, une myosite, des mains de mécaniciens (description ci-dessous), une fièvre ET un anticorps dirigés contre les amino-acyl-ARNt synthétases (description ci-dessous).
o La scléromyosite, associant des signes de myosite et des signes de sclérodermie (description de cette connectivite dans une rubrique dédiée).
o La lupomyosite, associant des signes de myosite et de lupus.
– Les myosites à inclusion sont caractérisées par un début le plus souvent après 45 ans, une faiblesse musculaire des fléchisseurs des doigts et des quadriceps ainsi qu’une absence de réponse aux traitements immunomodulateurs conventionnels.
Chacun de ces 4 groupes est ainsi caractérisé par un syndrome clinique spécifique, la présence d’anticorps spécifiques (description ci-dessous) et une réponse thérapeutique particulière (description ci-dessous) témoignant d’une physiopathologie particulière à chacun des sous-groupes

LES MYOPATHIES INFLAMMATOIRES (MYOSITES)
MANIFESTATIONS CLINIQUES

Quels sont les symptômes des myosites ?
Les myosites sont des maladies systémiques dont les symptômes associent à des degrés divers des manifestations dermatologiques, articulaires, musculaires, pulmonaires et vasculaires.
La présence de tous les symptômes n’est pas nécessaire pour évoquer le diagnostic, qui repose sur un faisceau d’arguments cliniques mais également paracliniques.
Chacun de ses symptômes peut inaugurer de façon isolée les myosites.
Ainsi, même si l’on parle de myosite, il faut avoir à l’esprit que l’atteinte musculaire peut être entièrement absente (formes amyopathiques) ou être au 2ème plan (forme hypomyopathique) de la maladie.
Les manifestations dermatologiques sont un signe phare de la dermatomyosite et des syndromes des anti-synthétases.
Les signes cutanés spécifiques de dermatomyosite (photo) comprennent :
     o    Les papules de Gottron, qui sont des papules érythémateuses ou violacées apparaissant sur la face d’extension des doigts, des coudes ou des genoux
     o    L’érythème en bandes du dos des mains et pieds, dont la différence avec celui du lupus se fait par le fait qu’il repose sur les articulations (alors qu’il se situe entre les articulations en cas de lupus)
     o    Le signe de la manucure est un érythème inflammatoire squameux à proximité du lit de l’ongle souvent accompagné de dilatation et d’une tortuosité des petits vaisseaux sanguins (capillaires) de cette région, qui est visible à l’examen à l’œil nu (ou à la capillaroscopie) 
     o    L’érythème liliacé des paupières rappelant la couleur de l’héliotrope, pouvant concernant également le nez mais épargnant alors sa pointe et son arrête
     o    Le signe du châle est une éruption érythémateuse confluente touchant le haut des épaules et la nuque
     o    L’érythème en « V » : érythème confluent autour de la base antérieure du cou et du haut de la poitrine,
     o    Le signe du holster est un érythème touchant la face latéral des cuisses.
     o    La présence de lésions cutanées nacrées enchâssées sur les plis de la face palmaire des mains est évocatrice de dermatomyosite à anticorps anti-MDA5
Les lésions de « mains de mécanicien » sont un épaississement hyperkératosique parfois fissuré concernant la face latérale des doigts. Ce signe se rencontre surtout au cours du syndrome des antisynthétases
La présence d’une sclérose cutanée et/ou d’un aspect de doigts boudinés se rencontre surtout au cours des scléromyosites.
Une calcinose cutanée est une complication tardive des myosites


Manifestations musculaires
Elles consistent en une faiblesse bilatérale et symétrique des muscles prédominant à la racine des membres supérieurs et inférieurs. L’importance de cette faiblesse est très variable allant d’une limitation modérée lors des efforts importants à une impossibilité à mouvoir les bras et/ou les cuisses.
Une faiblesse prédominant sur l’extension des jambes (muscle quadriceps) et la flexion des doigts est caractéristique des myosites sporadiques à inclusion.
Des douleurs musculaires peuvent être présentes mais ne sont pas constantes (et ne sont pas spécifiques des myosites).
Il peut parfois exister une atrophie des masses musculaires (amyotrophie).
L’atteinte des muscles responsables de la déglutition peut entrainer dysphagie, de fausses routes qui doivent conduire à une prise en charge plus intense.
L’atteinte du muscle cardiaque est rare mais grave.
Biologiquement, il existe le plus souvent une élévation du taux sanguin de créatine kinases (CK ou CPK).
La faiblesse est le plus souvent proximale et symétrique, sauf dans le cas des myosites à inclusions sporadiques.
 


L’électro-neuro-myogramme est utile pour exclure une faiblesse en rapport avec une atteinte nerveuse (atteinte du motoneurone) ou une atteinte de la jonction entre le nerf moteur et le muscle (jonction neuromusculaire).
Cet examen mais souvent en évidence des signes de souffrance musculaire (syndrome myogène).
L’IRM musculaire peut aussi mettre en évidence des anomalies musculaires (œdème, dégénérescence graisseuse atrophie). Ces signes ne sont cependant pas spécifique des myosites.
Manifestations articulaires
Il s’agit le plus souvent d’arthralgie d’horaire inflammatoire des petites articulations.
Parfois il existe une polyarthrite qui ressemble à la polyarthrite rhumatoïde. Une authentique polyarthrite (avec anticorps anti-CCP) peut être associée aux myosites. L’atteinte est classiquement sans dégâts ostéo-articulaires sur les radiographies. Cependant des signes radiologiques peuvent se rencontrer.


Manifestations pulmonaires
Les manifestations pulmonaires se rencontrent surtout au cours du syndrome des anti-synthétases, de la scléromyosite et de la dermatomyosite à anticorps anti-MDA5.
Il s’agit d’une dyspnée, de gravité variable (allant d’une dyspnée pour les efforts soutenus au syndrome de détresse respiratoire aigu). L’apparition d’une dyspnée rapidement progressive constitue un signe de gravité.
Le scanner thoracique permet le diagnostic. Il s’agit le plus souvent de lésions de pneumopathie interstitielle non spécifique, mais des lésions de pneumopathie interstitielle commune, de pneumopathie organisée, de bronchiolite ou encore d’atteinte alvéolaire diffuse peuvent être observés.
Les explorations fonctionnelles respiratoires sont utiles pour quantifier l’atteinte et suivre son évolution.  
 


Manifestations vasculaires
La capillaroscopie est utile pour mettre en évidence cette atteinte.
Le phénomène de Raynaud est fréquent dans les myosites. 
Des ulcérations pulpaires d’origine vasculaire sont rares mais peuvent se voir surtout dans la scléromyosite, 
Une hypertension artérielle pulmonaire se rencontre surtout au cours des scléromyosites.
Manifestations générales
Un amaigrissement et une asthénie sont souvent présents.
Une fièvre, un syndrome inflammatoire sont fréquents aux cours des myosites de chevauchement et des dermatomyosites. Ils sont rares au cours des autres myosites.
LES MYOPATHIES INFLAMMATOIRES (MYOSITES)
DIAGNOSTIC

Des critères de diagnostic et classification des myosites ont été proposés par l’ACR/ EULAR 2017. Ces critères peuvent aider le clinicien à porter un diagnostic et permettent de créer des groupes homogènes de patients dans les études. Cependant, ces critères ne prennent en compte qu’un signe extra-musculaire de myosite (l’éruption de dermatomyosite) et un seul auto-anticorps (l’anti-Jo1) ce qui explique que des patients atteints de myosite peuvent ne pas répondre à ces critères (en particulier les patients atteints de myosite de chevauchement non-anti-Jo1). D’autre part les pièges diagnostics sont nombreux.
Le diagnostic doit donc être suspecté devant les signes expliqués plus haut et confirmé dans un centre expert
Le diagnostic de myosite repose en pratique sur un trépied diagnostic:
Signes cliniques, décrits ci-dessus
Hormis l’éruption de dermatomyosite, aucun des signes décrits ci-dessus n’est spécifique de myosite. La présence d’un des signes doit faire rechercher les autres signes. L’association des signes augmente la probabilité du diagnostic.
Recherche d’autoanticorps:
Les myosites sont des pathologies auto-immunes. Une vingtaine d’autres auto-anticorps ont montré leurs utilités pour le diagnostic et la classification des myosites.  Pourtant les critères ACR/EULAR ne prennent en compte que les anti-Jo1 pour le diagnostic des myosites.
La recherche de ces auto-anticorps nécessite une expertise importante dans ce domaine. Plusieurs kits commerciaux existent dont les performances diagnostiques diffèrent en fonction des auto-anticorps. Certains laboratoires en France ont développés des techniques « maison ». La confrontation des résultats avec l’immunofluorescence sur cellules HEp2 et avec la clinique est importante pour interpréter le résultat.
Les anticorps associés aux myosites :
 o   Dermatomyosites : anti-Mi2, -TIF1-γ, -NXP2, -SAE, -MDA5
 o   Syndrome des anti-synthétases : anti-Jo-1, -PL7, -PL12, -OJ, -EJ, -KS, -Ha, -Zo
 o   Myopathies nécrosantes auto-immunes : anti-SRP, -HMGCR
 o   Scléromyosite : anti-U1-RNP, -PM/Scl, -Ku, -centromère -Scl70, -Th/To, -U3-RNP
Chez environ 20% des patients atteints de myosites, il n’y a pas d’auto-anticorps mis en évidence (ces patients ont probablement des auto-anticorps qui ne sont pas encore découverts ou pour lesquels il n’y a pas de technique de recherche disponible en pratique courante).


La biopsie musculaire:
La biopsie musculaire consiste en un prélèvement de tissu musculaire squelettique, parfois de son fascia, en vue de son examen histologique et parfois biochimique et moléculaire. La biopsie musculaire « à ciel ouvert » est la technique la plus courante en France.
Elle est un élément crucial du diagnostic de myosite. En plus de sa valeur diagnostique, la biopsie musculaire aide à classifier le type de myosites et pourrait apporter des éléments pronostiques. Pour plusieurs experts, devant une myopathie, lorsque des signes extra-musculaires de myosites sont présents (en particulier l’éruption de dermatomyosite) et qu’ils sont associés à un anticorps spécifique de myosite, une biopsie musculaire n’est pas indispensable au diagnostic. Cependant, même dans le cas de la dermatomyosite, la biopsie musculaire augmente la performance diagnostic.
Elle doit être réalisée dans un centre expert maîtrisant les étapes nécessaires à l’exploitation diagnostique du matériel : prélèvement d’une quantité suffisante de tissus, congélation immédiate dans l’isopentane, réalisation d’une dizaine de colorations. L’interprétation des lésions nécessite une grande expérience. En particulier, la présence d’infiltrat inflammatoire n’est pas synonyme de myosite et se rencontre aussi au cours de certaines myopathies génétiques. A l’inverse, l’absence d’infiltrat inflammatoire n’exclut pas le diagnostic et est une caractéristique des myopathies nécrosantes auto-immunes.
 


Les diagnostics différentiels
Les diagnostics différentiels sont nombreux, tout comme les pièges diagnostics en fonction de la présentation et du contexte diagnostic :
 o   Les autres affections neuromusculaires périphériques : le déficit moteur périphérique doit faire éliminer les pathologies du nerf périphérique et de la jonction neuromusculaire qui peuvent s’accompagner d’une myolyse modérée et d’anomalies de l’imagerie musculaire. Une myolyse franche doit faire rechercher les autres causes de myopathies. Un infiltrat inflammatoire à la biopsie musculaire se rencontre dans des pathologies génétiques.
 o   Les pneumopathies interstitielles non-autoimmunes :les pneumopathies interstitielles ont de nombreuses causes et les origines médicamenteuses, infectieuses, environnementales, spécifiques et génétiques doivent être considérées.
 o   Les autres rhumatismes inflammatoires : les autres rhumatismes inflammatoires peuvent être pris à tort pour une myopathie inflammatoire lorsqu’il existe des myalgies, un œdème musculaire à l’IRM et des signes extra-musculaires communs aux myosites (pneumopathie interstitielle, syndrome de Raynaud).
Les éruptions cutanées :
 o   Les mains de mécaniciens peuvent être confondues avec d’autres causes de pulpites des doigts (irritatives et allergiques).
 o   L’érythème liliacé des paupières peut être confondu avec des pathologies beaucoup plus fréquentes (eczéma de contact, dermatite atopique, dermatite séborrhéique, rosacée). 
 o   Les macules et papules de Gottron peuvent être confondues avec le psoriasis. 
 o   L’érythème en zone photo-exposée peut être confondu avec un lupus



LES MYOPATHIES INFLAMMATOIRES (MYOSITES)
TRAITEMENTS

Le traitement doit être débuté le plus rapidement possible
Les objectifs du traitement sont :
1.    Rechercher des signes de gravités,
2.    Evaluer le risque, rechercher et traiter un cancer associé,
3.    Contrôler l’activité de la maladie,
4.    Limiter et reverser les dégâts de la maladie,
5.    Prévenir les comorbidités.
Rechercher des signes de gravités,
Il s’agit des signes suivants :
 o   Perte de la marche, 
 o   Dysphagie compromettant l’alimentation,
 o   Myocardite,
 o   Atteinte respiratoire sévère.
Evaluer le risque, rechercher et traiter un cancer associé,
Dans leur ensemble, les myosites sont associées à un sur-risque de cancer. Le risque de cancer est multiplié par environ 5 en cas de dermatomyosite et par environ 2 pour les autres myosites par rapport à la population générale. 
Cependant, ce sur risque est présent dans les 3 ans qui suivent le diagnostic de myosite. Passé ce délai le risque rejoint celui de la population générale.
Plusieurs sous-groupes de myosites ne sont pas associés à un cancer : les myosites de l’enfant, les myosites de chevauchement, les myosites à inclusions, certaines dermatomyosites et certaines myosites nécrosantes autoimmunes.
Ainsi, la stratégie de recherche d’un cancer dans les 3 ans qui suivent le diagnostic de myosite doit être adaptée au risque de cette association.
Quand un cancer est associé, son traitement permet de traiter aussi la myosite.
Contrôler l’activité de la maladie,
Les myosites sont des maladies chroniques évoluant dans la plupart des cas par des poussées suivies de périodes de rémission. Certaines formes de myosites sont associées à des poussées initiales uniques, et peuvent parfois guérir. Le traitement dépend du type de myosite et de sa gravité.
La corticothérapie est prescrite initialement (phase d’induction de la rémission) à forte dose (par voie orale à 1 mg/kg/j et parfois en bolus). Ce traitement à un délai d’action rapide mais expose à long terme à un risque de nombreux effets secondaires, raison pour laquelle la corticothérapie est sevrée progressivement jusqu’à son arrêt. 
Les immunoglobulines intraveineuses sont un médicament dérivé du sang qui est utilisé en cas de forme sévère pour l’induction de la rémission. 
Les traitements immunomodulateurs de fond (d’épargne cortisonique et d’épargne en immunoglobulines intraveineuses) sont systématiquement prescrits en même temps que la corticothérapie pour permettre son arrêt le plus tôt possible tout en maintenant la rémission.
Ces médicaments comprennent :
 o   Des immunomodulateurs synthétiques conventionnels : 
 o   Des immunomodulateurs synthétiques biologiques
 o   Des immunomodulateurs synthétiques ciblés :

 
La myosite à inclusion sporadique représente un cas particulier. Aucun traitement immunomodulateur conventionnel n’a montré son efficacité dans le contrôle de l’activité de cette pathologie mais des nouvelles stratégies de traitement sont à l’étude.
 
Limiter et reverser les dégâts de la maladie
Les dégâts de la maladie (en opposition a son activité) sont des manifestations résiduelles en lien avec des séquelles et qui ne répondent pas aux immunomodulateurs.
Il s’agit notamment de la sarcopénie, la dépigmentation cutanée, la calcinose.
L’instauration précoce du traitement et son adaptation limite le risque de dégâts.
Les programmes de réentrainement physique sont efficaces sur les dégâts musculaires et doivent être systématiques. La chirurgie permet de traiter la calcinose. La myotomie ou l’injection de toxine botulique dans le muscle crico- pharyngé est utile pour prendre en charge la dysphagie au cours des myosites à inclusions.
Prévenir les co-morbidités
Les risque cardiovasculaire, thromboembolique, infectieux et fracturaire sont augmentés au cours des myosites. Ils doivent être évalués et limités selon les recommandations en vigueur.
Les statines ne sont pas contre indiquées et doivent être prescrites en suivant les recommandations spécifique à la prévention du risque cardiovasculaire.
Autres mesures.
 o   Traitements spécifiques (RGO, syndrome de Raynaud, HTAP),
 o   Contraception,
 o   Photoprotection en cas de dermatomyosite,
 o   Education thérapeutique,
 o   Association de patients,
 o   Ergothérapie,
 o   Veiller à l’insertion sociale et professionnelle,
 o   Plusieurs essais thérapeutiques sont en cours au CNR


LES MYOPATHIES INFLAMMATOIRES (MYOSITES)
LES CAUSES DES MYOSITES

La cause des myosites  n’est pas connue. Cependant, des facteurs étiologiques constitutionnels et acquis ont été reliés à chacun des sous-groupes de myosites.
 
 o   Immunogénétique : les myosites ne sont pas des myopathies génétiques. Cependant, des variants (polymorphismes) génétiques dans des gènes codant des protéines de l’immunité ont été reliés à chaque sous-groupe
 o   Cancer et myosites : le lien entre cancer et myosite décrit plus haut indique un rôle causal du cancer dans certaines formes de myosite.
 o   Radiations ultraviolettes et les dermatomyosites : l’incidence de certaines dermatomyosites a été reliée au rayonnement ultraviolet.
 o   Immunité antivirale et dermatomyosites : le rôle de l’environnement viral au cours des dermatomyosites est suggéré par le fait que la notion d’une infection virale.
 o   Médicaments : certains médicaments ont été associés à la survenue de myosites. Les mieux caractérisés sont les statines. En France, environ la moitié des patients atteints de myosites nécrosante avec anticorps anti-HMGCR ont pris des statines.
 o   Tabac et syndrome des antisynthétases : le tabagisme est plus fréquent chez les patients porteurs d’anticorps anti-Jo1
Plusieurs projets de recherches sont en cours au centre de référence de Strasbourg pour mieux comprendre l’origine des myosites.


(https://maladie-autoimmune.fr/myosites-myopathies-inflammatoires/)




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[à gilles]



Le mercredi 24 février 2021 à 12:32:54 UTC+1, Gillesa écrit :


Le cas de Nicolas doit être, je le suppose, exceptionnel non?

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Le mercredi 24 février 2021 à 12:53:42 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Oui, comme il est souvent dit dans la conférence. Il est pas unique, mais c'est une perle rare, oui, par son exceptionnelle aisance.
Mais ces cas, ces expériences, et qui correspondent, font fort écho aux expériences de mort imminente, c'est-à-dire d'un accès à un autre état de conscience, suffisent à prouver qu'il y a bien une autre dimension et une autre nature de la conscience... pourtant humaine. Dont on est simplement privé à l'état normal, du moins largement. Car il y a l'intuition, la télépathie, etc. Mais, c'est infime comparé au potentiel. Dont je ferai donc bientôt l'expérience, et sinon, s'il y a rien (pour moi), tant pis, évidemment. Mais ça approche...

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Le mercredi 24 février 2021 à 12:57:27 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

...
Mais ça approche, à commencer peut-être par l'invalidité plus complète. Mes jambes (+ les bras et le torse) ont fondu, en quelques jours, en une poussée, et flanchent et se crampent, sont comme des crampes désormais permanentes et ça c'est tout nouveau, une nouvelle aggravation, nouveau palier de la déliquescence, et qui signe la vraie maladie grave (et probablement incurable), hélas. Ça y est, il faut s'y rendre.
J'ai réussi à obtenir un rdv assez tôt, à Garches, pour le 4 mars, mais tôt le matin hélas, pas eu le choix. Je me demande bien comment... (Et pourquoi ? Ça je sais. Essayer d'obtenir enfin, et pour finir voire en finir, un diagnostic, même approximatif, car on en est là, avec les myopathies, qu'on connaît très mal et qu'on ne sait pas guérir, mais... Au moins prouver que, comme d'habitude, j'avais raison contre tous et les médecins eux-mêmes. Si seulement les prochains sont un peu plus compétents... Et si j'arrive jusque là...)





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(V)[bande]
cassette qui tourne et magnétophone à l'ancienne... puis prise de son micro par enfant
(J'ai perdu mon corps [film][animation], 8'50)



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[mes quantiques]
Elle resta un moment sans parler, car elle avait été atteinte tout d’un coup au milieu de sa joie. Enfin elle répondit gravement :
— Oui, je le comprends bien. Mais je sais ce qu’il faut faire alors ; il faut répéter les cantiques de la grand’mère qui font de nouveau voir un peu clair et même quelquefois si clair qu’on redevient tout joyeux ; c’est la grand’mère qui l’a dit.
— Quels cantiques, Heidi ? demanda le docteur.
— Je sais seulement celui du soleil et du beau jardin ; et aussi dans le grand cantique les versets que la grand’mère aime, parce qu’il faut toujours que je les lise trois fois.
— Eh bien, dis-moi une fois ces versets, je voudrais bien aussi les entendre, dit le docteur en se redressant pour mieux écouter.
L’enfant joignit les mains, et après avoir réfléchi un instant :
— Faut-il commencer là où la grand’mère dit que cela remet de la confiance dans le cœur ?
[  ]
– Heidi, ton cantique était bien beau, dit-il [  ]. Nous reviendrons ici, et tu me le rediras, encore une fois.
(Johanna Spyri, Encore Heidi, #3, 7' + 9'30)
+
Heidi courut à la chambre chercher le vieux livre. Elle parcourut l’un après l’autre tous les beaux cantiques, car elle les connaissait bien maintenant, [   ]

Plus tard, lorsque Heidi reposa dans son bon lit de foin bien épais, derrière le poêle, elle se mit à penser à la grand’mère qui était si mal couchée, puis à tout ce qu’elle lui avait dit, à cette lumière que les cantiques allumaient dans son cœur. « Si seulement elle pouvait entendre chaque jour ces paroles et se faire du bien ! » se dit-elle.
(Johanna Spyri, Encore Heidi, #4, 20'45 + 23'45)

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Ici, je ne manquerai pas de manquer à personne.
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par ici
je ne manquerai pas
de manquer
à personne


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[à deele][EMI]

Le mercredi 24 février 2021 à 15:45:21 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :
objet : ami chemin...

Bon anniversaire, Deele !
Je voulais t'envoyer enfin! ce petit cadeau (numérique) que (certes anecdotiquement pour toi) je te promets déjà depuis quelques années, mais... décidément...
Et il se fait tard maintenant, car mon état (de santé) ne s'y prête plus vraiment, ni l'actualité du cadeau mais, ça, pas d'hier. Mais, quand même, je voulais quand même essayer. (Avant de partir ou d'être totalement invalide.) Alors, qui sait, si avant la fin de l'année, et ma fin... Même si ça semble (toujours pas compris mais toujours plus) compromis.
Mais enfin, bon, bon anniversaire (et longue et surtout belle vie) à toi, chère Deele ! Au moins en souvenir, mais pas que, de cette belle vie commune qu'on a connue, en tout cas moi. Sincèrement. Et quelque chose me dit, allez, sûrement mes actuelles études sur la nature de la conscience et donc la très forte probabilité d'un prolongement de la vie consciente après la mort (eh oui... les enquêtes et leurs preuves sont aujourd'hui, en réalité, assez nombreuses et crédibles) qu'on se retrouvera bien un jour ! En âmes amies... qu'on est au fond. Sûrement. En tout cas moi, va ; )
(En tout) Karl
Et tout le meilleur pour toi, Deele : )

+
Le mercredi 24 février 2021 à 15:56:53 UTC+1, Deele a écrit :

Oh merci pour ces mots qui me touchent. Tu le dis bien ... on a connu une belle vie ! J'y ai pensé encore l'autre jour, tellement de souvenirs pour lesquelles j'ai une profonde gratitude.

Et cette belle vie je te la souhaite à toi aussi. Qu'un jour tout ira mieux pour toi, malgré tout.

:)

+

Le mercredi 24 février 2021 à 16:35:48 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Malgré tous mes maux, depuis l'enfance et encore plus terribles pour finir, j'ai eu (relativement) la belle vie. Que je me suis créée. Avec les moyens du bord, de l'aide, dont la philosophie, et des complicités comme la tienne, mais la tienne surtout, tellement heureuse (dans tous les sens du terme)... Oui. Comme cette époque ensemble.
Je suis désolé de t'avoir fait passer trop vite de Marseille à Bessèges, puis Gévezé, et tous ces trajets en train, mais ça si j'avais su je me dis que j'aurais bien pris ta place quelques fois, je crois, tellement l'Allemagne et moi... Mais... Bon... Entre autres regrets. Mais si peu, car tellement de souvenirs, oui... Mais surtout un seul, de fond, qui les réunit, les concentre tous, juste un sentiment, général, une ambiance, une couleur... un karma (même si je sais pas trop ce que ça veut dire), et je crois pas me tromper. Il y avait une telle complicité entre nous... Même si je crois que tu as dû faire des efforts parfois, mais... Enfin, pour moi tout ça était d'une telle évidence, aisance... bref, d'un bonheur...

Que tout aille mieux pour moi, merci, mais... non, là je crois vraiment que c'est foutu pour de bon, crois-moi – je soupçonne une forme de myopathie, que je vais tenter, si je peux, de faire valider bientôt, et enfin, mais il faut dire que c'est une maladie si rare, comme d'hab', et incomprise, et hélas incurable, et... mais au moins pour trouver, et le prouver, avant de partir...
Et d'être rejoint par toi un jour, mais lointain, va, prends tout ton temps, toi ! Et si mon hypothèse (d'une vie plus-que-consciente après la mort physique), de plus en plus étayée par de vraies recherches, se confirme, certes, ok. (Mais sinon, au moins virtuel. Dans mon souhait.) Mais si encore il y avait que moi pour t'accueillir... Ils seront nombreux, je suppose ! Et autrement prioritaires, plus chers pour toi. Pour moi, si peu...
Bref. Je te laisse tranquille (avec tout ça). Et merci pour ton petit retour, et pour ta gratitude pour nos souvenirs... qui, encore une fois, pour moi n'en font qu'un. Et lequel !... Ô combien...



#
[EMI]
(Miss Hokusaï [film][animation])


#
[maladie][TP]
...
(Princesse Mononoké [film][animation], 4'45 + 8' + 13'20 + 37' + 40'45 + 51' + 1:10' + 1:11'30 + 1:19'30 + 1:21'30   + 1:42'50  )
+
Mes jambes sont aussi faibles que celles d'un faon.
(Princesse Mononoké [film][animation], 1:23'15)



#
[TP](V)
(Princesse Mononoké [film][animation], 4', 11'20 + 16' + 24'30 + 28'15 + 34' + 43'30 + 53'30 + 1:19'20 + 1:22' + 1:27'30 + 1:29' + 1:33' + 1:34'30 + 1:37' + 1:50' + 1:51' + 1:56' + 1:59'45 + 2:06'20 + 2:07'30 + 2:07'45
> OTTO - 2102 - tout va bien se finir, va




#
[STO][DTO][politique]
(mutinerie)
Finis, l'esclavage, on est libre !
(Princesse Mononoké [film][animation], 1:37'15)

#
[EMI]
Ils sont revenus. Ils sont revenus du pays des morts.
...
(Princesse Mononoké [film][animation], 1:40'40)


#
[maladie][noirage]!
Tu dis que tu es victime d'un maléfice ? C'est ce monde, qui est maléfique !
(Princesse Mononoké [film][animation], 16'30)
>>
+
Pour nous, la vie n'est que souffrance, un combat de tous les instants. Le monde est maudit mais nous trouvons encore quelques raisons de vivre. Pardonnez-moi, je ne sais plus ce que je dis.
(Princesse Mononoké [film][animation], 41'10)


#<
la vie jure ma mort
la vie jure notre mort
la naissance jure notre mort
la vie a juré notre mort


#
[//]
... elle se dresse sur le faît du toit... ne meurs pas vainement...
(Princesse Mononoké [film][animation], 47'15)
//
...prenez-moi à sa place...
(Eyes Wide Shut [film], ...)


#
[à manuella]


Le mercredi 24 février 2021 à 19:20:48 UTC+1, Manuella  a écrit :



Tu connais j'imagine....

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/maladie-maladies-rares-espoirs-patients-85920/?utm_source=pushB&utm_medium=sante&utm_campaign=push


+

Le mercredi 24 février 2021 à 20:42:31 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Je connais forcément un peu, mais l'article est intéressant par sa vue globale, synthétique, merci, et qui me confirme donc dans mon très très très peu d'espoir... À l'échelle de ma vie. À moins d'une autre maladie, je m'en sortirai pas sur ce coup-ci. (Sinon en esprit/conscience ?)





#<
[rappel]
(En 40 ans) J'ai fait le tour de la vie, mais j'en aurais bien fait d'autres.
J'ai/J'aurai un peu fait le tour de la vie, mais/même si j'en aurais bien fait d'autres.
-
j'aurai un peu fait le tour de la vie
même si
j'en aurais bien fait d'autres
-
j'aurai un peu fait le tour de la vie
mais en aurais bien fait d'autres
-
(ai) fait le tour de la vie
en aurais bien fait d'autres
-
j'aurai fait un peu le tour de la vie
même si
j'en aurais bien fait d'autres
-
J'ai un peu fait le tour de la vie, tout près d'en faire d'autres
J'aurai fait le tour de la vie, en aurais bien fait d'autres.
(D')avoir fait le tour de la vie n'empêche pas d'en faire d'autres.
-
J'aurai/Avoir fait un peu le tour de la vie, eût-il resté d'en faire d'autres  (+ utile)
avoir fait un peu le tour de la vie, en fût-il d'autres à faire  (+ futile) (+ affaires)
j'aurai fait un peu le tour de la vie, en fût-il d'autres à faire
en fût-il d'autres à faire, quand on a fait un peu le tour de la vie ?

>>
+
#
[rappel]
[TP][âge][formule]
Il y a une expression en français qui dit : il vaut mieux rajouter de la     vie aux années que des années à la vie.
(Michel Cimès, les pouvoirs du corps humain, émission du 20.11.2018)


#
[rappel]
[formule][brachy-logique][minimalisme]
Et lui, il la repousse d'une phrase aussi suave qu'implacable. Que je vous laisse découvrir. Et dans cette courte phrase implacable, le génie de Louis Lambert apparaît. Son génie et son éloquence minimale.
(Gaëlle Obiégly libraire d'un soir Librairie Charybde 27 septembre 2017, 1:39')


#
[rappel]
["otto karl"][karl]
– Je dois voir Karl d'abord.
– Quel Karl ? Quel Karl ?!
(…)
– Comment s'y est-il pris ? Est-ce que ton Karl s'est mis à genou ? Oh non, il s'est pas mis à genou, j'espère bien.
(…)
– Il a dit qu'on ferait une fameuse équipe.
(…)
– Ce n'est pas dans son auto [otto], par hasard ?
(Le Lauréat, 1:29')


#
[rappel]
[TP]
Voilà, j'aime bien cette idée de créer un poème avec une quotidienneté plus ou moins triviale, en fait. Ça me touche beaucoup. Je trouve que Baudelaire est grand pour ça, entre autres. Mais par ce côté justement… Voilà il raconte sa journée… Bon, une journée finalement assez pénible…
((Thomas Clerc, la bibliothèque idéale du fauché, 10'))


#
[rappel]
[fragmentage][vrac][brachy-logique][LT]
    D'ailleurs, le fragment par lui-même a un prestige qu'il tire de son absence de cadre ; il est entouré d'un mystère.
À biffer on crée des ellipses qui donnent à ce qui survit le prestige du fragment. C'est celui des ruines, qui fut si grand au XVIIIe siècle.
    Si grand qu'on en bâtissait de neuves !
    Que de statues qu'on pêche au fond de la mer reviennent plus belles d'avoir été tronquées.
(Alexandre Vialatte, in Promenons-nous dans Vialatte, ed. Julliard, § "fragments")


#
[rappel]
[nokidding][Programme][karl][autophilosophe]
Marc-Olivier Fogiel – Une famille, ça vous manque ?
Stéphane Bern – Pas du tout. Mais pas du tout. Pas du tout, je dois avouer, pas du tout. [  ] Peut-être parce qu'enfant ça a été trop difficile, ou… Je n'ai pas eu envie d'avoir des enfants. [   ] J'ai pas envie de me reproduire moi-même, voyez-vous ? En revanche, ne vous méprenez-vous, je suis profondément attaché à la transmission.
(Le Divan, début novembre 2018)


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[rappel]
[brachy-logique]
Quand on envoie un texto en appuyant sur les touches du téléphone portable on pense aux mots, aux signes, qui sont comptés, on a le souci de l'économie et de la justesse – ce qui s'appelle écrire.
(Gaëlle Obiégly, Mon prochain, p. 89)



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[rappel]
[maladie][karl][noirage]
À moins que je sois malade, et là c'est le cauchemar.
(Thom Yorke, France Inter, Boomerang, Sous le charme de Thom Yorke, 26'30)



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la musique met certains en danse, d'autres en transe
sur la musique, les danseurs se mettent en danse, les musiciens en transe
il y a ceux qui dansent, et il y a ceux qui transent     ((et il y a ceux qui pensent))
certains transent plus qu'ils ne dansent



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[rappel]
[simplexité][formule]
Oui, ça m'a beaucoup plu. Tout ce qui est compliqué vous l'abordez. En fait, vous avez une façon de parler des choses : ça se simplifie. C'est très compliqué mais ça se simplifie. Parce que c'est vous qui le prenez en charge. Et donc ça devient… Il y a une évidence, comme ça. [   ] C'est cette élégance aussi. Il y a des images qui restent.
(Christine Angot, Fary - On n'est pas couché 1er décembre 2018 #ONPC, 5'15)


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[rappel]
Il en est de même de la maladie de Lyme qui peut s’associer à des douleurs neurologiques centrales et à des atteintes musculaires et articulaires.
(https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/1101-Douleur-diffuse-et-chronique-une-enquete-policiere-est-necessaire)



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[maladie][lyme]

Maladie de Lyme, l’épidémie silencieuse
 Lea Durupt le 29 octobre 2015

Méconnue en France, la maladie de Lyme est pourtant une réalité pour de nombreux malades. Mathieu Foucaut retrace son histoire dans un livre-témoignage poignant, que Léa a lu pour vous.

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On en parle peu, mais ses ravages existent bel et bien : la maladie de Lyme. Elle tire son nom du village du Connecticut où on a identifié les premiers cas dans les années 1970. Deuxième maladie infectieuse aux États-Unis, elle se propage désormais en Europe.
Lyme est une maladie infectieuse, principalement transmissible par certaines tiques, porteuses de la bactérie borrélia. Si on a plus de chance de rencontrer une tique en milieu campagnard, les risques existent également dans les parcs et jardins citadins. Devant la recrudescence des cas constatés, on commence à craindre que la transmission se fasse également via les moustiques, aoutats et araignées infectés ; et plus grave, par la grossesse et la transfusion sanguine.

La bactérie borrélia est intelligente et sournoise
Une fois dans l’organisme, elle a la propriété de se « cacher » dans les tissus et les organes, là où les tests ne savent pas la dénicher. Elle peut rester inactive des mois voire des années, et se déclarer par intervalles irréguliers.
Les symptômes, nombreux, varient selon chaque personne ; difficulté supplémentaire pour établir un diagnostic exact. Atteintes cutanées, déficiences neurologiques, maux de tête, fatigue extrême, fonte musculaire, douleurs articulaires et ligamentaires… pour ne citer que les plus fréquents.  
Il y a urgence à éradiquer cette épidémie au plus vite. Et c’est là où le bât blesse : en France, le diagnostic Lyme est très rarement posé. Pourquoi ? D’abord parce que les manifestations protéiformes rendent le diagnostic difficile, on l’a vu. Ensuite, parce que les analyses peuvent être trompeuses. Effectuées lors d’une période de « dormance » de la bactérie, elles peuvent s’avérer négatives, mais pour un porteur de Lyme ce résultat n’est valable qu’à l’instant T. Il suffit que la borrélia se réveille pour que les symptômes réapparaissent.  
On se doute que si le diagnostic est rarement posé par le corps médical, les traitements soit ne sont pas proposés soit sont inadéquats. D’où le parcours chaotique des personnes atteintes de Lyme, qui errent de diagnostics en traitements sans véritable soulagement.
Un témoignage fort : Mathieu Foucaut, des années d'errance médicale
C’est ce véritable parcours du combattant qu’a traversé (et que vit toujours) Mathieu Foucaut, et qu’il couche dans ce livre. Ce jeune homme de 31 ans, sportif et  dynamique, a vu sa vie détruite par la maladie. En quelques années, il est dans l’impossibilité de mener de front vie professionnelle, sociale et sportive.
Il aurait pu croire que de tels symptômes, foudroyants par leur rapidité, leur force, leur fréquence et leur ténacité, fassent l’objet d’une prise en charge thérapeutique instantanée et efficiente. Et bien non. Diagnostiqué Lyme par une thérapeute « alternative », la médecine actuelle n’a par la suite jamais validé ce pronostic, condamnant Mathieu Foucaut à des années d’errance médicale, au prix (symbolique et financier) d’une batterie d’examens, tests et contre-tests qui pour lui n’avaient aucune cohérence.
Plus que le récit de la maladie, ce livre est surtout l’émouvant témoignage d’un malade non reconnu encore en France. Il souhaite plus que tout que la recherche avance sur cette épidémie silencieuse, et que la population soit sensibilisée aux risques encourus. Lire ce livre est l’occasion de s’informer, et de diffuser l’information, mais aussi un acte de soutien envers ces personnes qui, pour le moment, ne trouvent pas de véritable remède à leur mal.



#
[lyme]
[à deele]
Le mercredi 24 février 2021 à 23:01:46 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Toi qui es très forte à ça, mais là je t'en demande peut-être un peu trop, ce serait fou que tu puisses situer ça dans le temps, et si déjà tu t'en souviens seulement, mais (avec toi toi et ton génie des dates, sait-on jamais ; ) je te pose quand même la question, au cas où : est-ce que tu aurais une idée d'à peu près quand se serait passée la fois où, à Bessèges, je me suis trouvé soudain mal, me suis pratiquement effondré d'un coup, avant de m'aliter, avec tremblements, fièvre, etc. ?
Un jeune médecin de garde était passé et avait supposé un probable petit virus. Alors que... Peut-être... (Réaction post-infectieuse à Lyme ? Ça pourrait y ressembler. D'autant que la forêt... j'ai largement fréquentée, n'est-ce pas ! Et peut-être encore juste avant, sans doute.) J'y pense depuis longtemps, mais n'ai pas la force de compulser toutes mes archives de Bessèges, sans même savoir si cet épisode a été filmé, en plus. Donc, à tout hasard, je te demande... Sait-on jamais !...

+

Le mer. 24 févr. 2021 à 23:31, Deele a écrit :
Je pense que c’était au mois de novembre 2009, j’y ai pensé l’autre jour. C'était juste après qu’on soit (subjonctif ?) passé à ce village squatté à côté de Bessèges. Tu te rappelles ?

Je suis chez mes parents là, on est en train de discuter, avec un autre ami qui a sa roulotte ici depuis un certain temps et qui vient travailler ici.

Bernie est mort la semaine dernière, grosse grosse tristesse, 25 ans passés avec lui. Mais je suis reconnaissante d’avoir connu ce baudet de poitou ;)

+

Le mercredi 24 février 2021 à 23:50:11 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Je pense que c’était au mois de novembre 2009, j’y ai pensé l’autre jour.

– Woaw !

C'était juste après qu’on soit (subjonctif ?) passé à ce village squatté à côté de Bessèges. Tu te rappelles ?
En tout je me souviens parfaitement de la situation et de ton état.

– Oui, à la vieille Valette. Mais, hélas, ça c'était une autre fois, je crois. Car ça, on en connaissait la cause. Ça venait du sans-abri/squatteur qu'on avait ramené en voiture, en revenant (une autre fois) de la Vieille Valette. Il était malade, et avait éternué dans la voiture. Et deux ou trois jours plus tard, en effet... Je tombais malade. (Et assez violemment aussi, je crois.) Mais je crois qu'il y a eu une autre fois, beaucoup plus mystérieuse. Où ça m'a pris d'un coup, je me souviens. (Mais je me trompe peut-être ? Même si je crois pas. Car je me souviens que c'était très mystérieux.)
Je suis désolé pour Bernie... Pour vous...
Lui aussi est dans mes archives et mes souvenirs, évidemment, mais... que faire... contre la vie...
Je m'associe à votre peine, même si... de plus loin... et déjà noyé dans la mienne... enfin plus que tristesse, là, ma détresse...
Mais merci à toi, pour cet essai...
Et mes condoléances vers vous, donc.


+

En fait j’ai un doute, si ça se trouve c’était en novembre 2008, plutôt ça non ?

– Non, puisque je me suis installé à bessèges le 24 décembre 2008, je crois, donc... pas possible, ça.
Quant à ta question : "C'était juste après qu’on soit (subjonctif ?) passé à ce village squatté à côté de Bessèges."
Oui, on utilise bel et bien le subjonctif, mais à tort. Sauf que la forme strictement correcte (à l'indicatif) n'est plus respectée dans la langue courante, et même choque la plupart des gens. Donc le subjonctif est en train de gagner et même largement, depuis longtemps. En revanche, "avant que" + subjonctif, c'est non seulement courant mais correct. D'où la confusion entre les deux, probablement.













2021 02 25


#<
[STO]
je rappelle STO
ce Service du Travail Obligatoire
pour le compte de l'occupant ennemi
(et que j'ai déserté)
-
je rappelle STO
ce Service du Travail Obligatoire
pour le compte de l'ennemi
-
je rappelle STO
ce Service du Travail Obligatoire
pour le compte de l'occupant
ennemi
-
j(e r)appelle S.T.O.
ce Service du Travail Obligatoire
pour le compte de l'ennemi
(nous) occupant   (+ qui nous occupe)
-
j(e r)appelle S.T.O.
ce Service du Travail Obligatoire
pour le compte de l'ennemi
(qui nous occupe)
-
j(e r)appelle S.T.O.
ce Service du Travail Obligatoire
pour le compte de l'ennemi
(qui d'ailleurs nous occupe)
(O/<.)





#
[rappel]
[formule]
Comme dit le proverbe que j'ai inventé : ...
(Anne Roumanoff, Vivement dimanche, sketch sur les homosexuels, fin novembre 2018)
>
[pour twitter]
Comme dit le proverbe que j'ai inventé...
((Anne Roumanoff))

#
[rappel]
[brachy-logique][épure][formule]
Pour seul objectif, un raccourci.
(A. Bashung, Chatterton, "J'ai longtemps contemplé")

#
[rappel]
[pub][formule][objoie]
Habillez-vous d'un coup de foudre. Damart, prêt-à-porter.

>>

#
[rappel]
[pub][formule][perfectionnage]
Travaux en hauteur
Pas le droit à l'erreur.
(La prévention BTP)



#
[à gilles]


Le 24 févr. 2021 à 15:48, lll lkll lllll  a écrit :


9h30 là-bas.
Via le périph et ses bouchons dans ces heures-là, et dans mon état. Mais a priori je te demande pas le secours, pour l'instant j'essaie d'envisager d'arriver à le faire. Même si...

+

Le mercredi 24 février 2021 à 18:23:39 UTC+1, Gilles  a écrit :


Je pourrai être chez toi à 7h00 pour te récupérer, on aura de la marge pour rejoindre Garches, tu me dis si tu es OK.

+

Le jeudi 25 février 2021 à 14:27:11 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


MERCI...
Mais ce serait la folie. Ça te ferait te lever tellement tôt. Je vais donc essayer de t'éviter cette énorme expédition... J'ai récupéré d'infimes degrés de force aujourd'hui, apparemment, alors sait-on jamais si dans quelques jours... Mais récupérés sur les tant de perdus, que c'est toujours un déclin... Et ô combien !...
Récupération infime et temporaire, sans doute, certes, et complètement inexplicable, quoique. Peut-être ai-je récemment attaqué trop fort le traitement naturel contre lyme (à base de Cardère) et j'aurais fait une réaction de Herx ? Qui en signerait donc la preuve ? Bref... Mais MERCI ! Et je te dirai si... si vraiment... Donc en fonction de l'évolution, les jours prochains... même si comme tu sais... d'un jour sur l'autre... dans ce déclin...


#
[montagne][diét/éthique]
Au bout d’un certain temps le docteur s’arrêta et déclara que Heidi était venue assez loin, qu’il était temps pour elle de retourner. Il passa la main tendrement et à plusieurs reprises sur les cheveux frisés de l’enfant.
— Maintenant, Heidi, il faut que je parte, dit-il ; si seulement je pouvais t’emmener à Francfort et te garder auprès de moi !
Heidi vit aussitôt se dresser devant elle tout Francfort avec ses maisons innombrables, ses rues pavées, et Melle Rottenmeier, et Tinette ! aussi répondit-elle avec quelque hésitation :
— J’aimerais encore mieux si vous reveniez chez nous.
— Eh bien, oui, cela vaudra mieux. Adieu donc, Heidi, répondit le docteur en lui tendant la main. L’enfant y plaça la sienne et leva son regard vers l’ami qui allait partir. Les bons yeux qu’elle rencontra se remplirent de larmes ; puis le docteur se détournant brusquement, se mit à descendre la montagne d’un pas pressé.
Heidi était demeurée immobile à la même place. Les larmes qu’elle avait vues dans ces yeux si pleins d’affection la travaillaient intérieurement. Soudain elle éclata en pleurs et se précipita sur les pas du voyageur en criant de toutes ses forces d’une voix entrecoupée de sanglots :
— Monsieur le docteur ! Monsieur le docteur !
Il se retourna et s’arrêta. Heidi l’avait rejoint ; les larmes ruisselaient le long de ses joues tandis qu’elle lui disait à travers ses sanglots :
— Je veux bien aller à Francfort tout de suite et rester avec vous aussi longtemps que vous voudrez ; il faut seulement que j’aille vite le dire au grand-père.
Le docteur caressa l’enfant agitée et chercha à la calmer.
— Non, ma chère Heidi, dit-il de sa voix la plus affectueuse, pas maintenant ; il faut que tu restes encore sous les sapins, ou tu pourrais retomber malade. Mais écoute, je veux te demander une chose : si jamais j’étais souffrant et seul, voudrais-tu venir et rester avec moi ? Puis-je compter que j’aurai alors quelqu’un pour prendre soin de moi et m’aimer ?
— Oui, oui, j’irai, bien sûr, le jour même, et je vous aime presque autant que le grand-père ! affirma Heidi sans cesser de sangloter.
Le docteur lui serra encore une fois la main et se remit rapidement en route. Mais Heidi, debout à la même place, continua à lui faire signe de la main aussi longtemps qu’elle aperçut un point noir sur le sentier. Lorsque le docteur se retourna pour regarder une dernière fois l’enfant et l’alpe soleillée, il se dit tout bas à lui-même : — Il fait bon là-haut ; c’est là que l’âme et le corps peuvent guérir et qu’on se reprend à aimer l’existence ! —
(Johanna Spyri, Encore Heidi, https://fr.wikisource.org/wiki/Encore_Heidi/03, #3, 19')

+
infra :
#
[//]
Handicapés en chaise roulante qui remarchent :
Heidi [film][animation], de ... et Miyazaki
Ponyo [film][animation], de Miyazaki




#
[neige][montagne]
La neige était si haute autour du chalet de l’alpe que les fenêtres paraissaient au niveau du sol ; toute la partie inférieure de la maison était ensevelie, et la porte même était bloquée. Si le Vieux était resté sur l’alpe, il aurait dû faire comme Pierre qui était obligé chaque matin de sortir de la cabane par la fenêtre de la petite chambre ; quand le froid n’avait pas été assez intense pour geler cette neige molle fraîchement tombée pendant la nuit, il y enfonçait profondément et ne pouvait s’en sortir qu’en se démenant vigoureusement de la tête et des bras. La mère lui tendait alors par la fenêtre le grand balai avec lequel Pierre se frayait un chemin jusqu’à la porte ; là, il lui restait à faire la plus rude partie de la besogne : il fallait entièrement déblayer des deux côtés, sinon en ouvrant la porte on risquait de faire écrouler toute cette masse de neige dans la cuisine ; ou bien elle gelait, et alors les habitants de la cabane étaient bloqués, car on ne pouvait plus se faire jour à travers ce glaçon, et il n’y avait que Pierre qui pût sauter par la petite fenêtre. Quant à lui, la saison du gel lui procurait bien des facilités. Lorsqu’il voulait descendre à Dörfli, par exemple, il ouvrait la fenêtre, se glissait dehors et se trouvait sur la neige durcie qui s’étendait au loin en un vaste champ d’une blancheur éblouissante ; la mère lui passait alors son petit traîneau, et Pierre n’avait plus qu’à s’asseoir et à se laisser glisser n’importe où et comment ; il ne pouvait manquer d’arriver en bas d’une manière ou de l’autre, car tout l’alpage n’était qu’une large glissoire ininterrompue.
[  ]
Le quatrième jour cependant, Heidi, toute soucieuse, dit au grand-père :
— Aujourd’hui il faut absolument que je monte vers la grand’mère ; je ne peux pas la laisser seule si longtemps.
Mais le grand-père n’était pas de cet avis.
— Ni aujourd’hui, ni demain, dit-il ; il y a six pieds de neige sur l’alpe, et elle continue toujours à tomber ; c’est à peine si Pierre qui est solide s’y fraie un chemin. Une enfant comme toi, Heidi, serait en moins de rien ensevelie sans qu’on puisse la retrouver. Attends seulement encore un peu jusqu’à ce qu’il gèle ; tu pourras alors aller tant que tu voudras sur la neige durcie.
[  ]
Au bout de quelques jours, le soleil reparut et versa ses rayons sur le sol éclatant de blancheur ; mais il se coucha de bien bonne heure derrière la montagne, comme s’il n’avait pas autant de plaisir à regarder la terre qu’en été lorsque tout verdit et fleurit ; le soir la lune apparut large et brillante, et toute la nuit elle éclaira au loin les vastes champs de neige ; puis, le lendemain matin, l’alpe tout entière reluisait et étincelait comme un immense cristal.

Lorsque Pierre voulut faire comme les jours précédents et sauter par la fenêtre dans la neige fraîchement tombée, la chose se passa comme il ne s’y attendait guère. Il prit bien son élan, mais au lieu de tomber sur quelque chose de tendre, il s’étendit du coup sur une surface dure, et, pris par surprise, il glissa un bon bout de chemin le long de la pente de la montagne, comme un traîneau sans maître. Il réussit enfin à se remettre sur ses jambes et frappa du pied de toutes ses forces sur la couche de neige pour bien constater la cause de ce qui venait de lui arriver. C’était bien ça : de quelque côté qu’il frappât du pied, même avec les talons, il parvenait à peine à détacher du sol un petit morceau de glace ; l’alpe entière en était revêtue. Du reste, cela convenait à Pierre ; il savait que cet état de choses était nécessaire pour que Heidi pût monter de nouveau chez la grand’mère. Il retourna donc rapidement à la cabane, avala son lait, fourra son pain dans sa poche et dit en grande hâte :
— Il faut que j’aille à l’école.
— Eh bien, oui, vas-y, et apprends bien, répondit la mère pour témoigner son approbation.
Pierre se glissa dehors par la fenêtre — car la porte était bien décidément bloquée par la glace, — hissa son traîneau par la même voie, s’assit dessus et s’élança le long de la pente. Il allait comme un éclair, et lorsqu’il arriva près de Dörfli à l’endroit où la pente se prolonge jusque tout en bas à Mayenfeld, il ne s’arrêta point, mais continua sa rapide descente, car il lui semblait que ce serait faire violence à lui-même et à son traîneau d’interrompre tout à coup un si bel élan. Il descendit donc jusqu’à la plaine où le traîneau s’arrêta de lui-même. Pierre se mit debout et regarda autour de lui. La force d’impulsion de la descente l’avait entraîné au-delà de Mayenfeld ; il se mit alors à réfléchir qu’il serait en tous cas trop tard à l’école et qu’on aurait déjà commencé depuis longtemps puisqu’il lui fallait au moins une heure pour remonter ; il pouvait donc prendre son temps et ne pas se presser outre mesure. C’est ce qu’il fit en effet, et il arriva à Dörfli tout juste au moment où Heidi venait de rentrer de l’école et se mettait à table pour dîner avec le grand-père. Pierre entra ; comme il avait cette fois une idée particulière à émettre, elle était par-dessus toutes les autres, et il lui fallut s’en débarrasser tout de suite.

(Johanna Spyri, Encore Heidi, https://fr.wikisource.org/wiki/Encore_Heidi/04, #4, 0')



#
[LT]![ruine]![-',-]
Le Vieux, cependant, ne passait pas l’hiver sur l’alpe. Il avait tenu parole, et dès que la première neige était tombée, il avait fermé le chalet et l’étable et était descendu à Dörfli avec Heidi et ses chèvres. Dans le voisinage de l’église et de la cure s’élevait une vaste construction qui avait été autrefois une maison seigneuriale, comme on pouvait facilement le constater à plus d’un indice, bien que le bâtiment fût presque complètement tombé en ruines. Cette maison avait été habitée dans le temps par un vaillant militaire qui s’était distingué par des actions d’éclat au service espagnol et s’était amassé de grandes richesses. Revenu plus tard à Dörfli, son village natal, il s’était fait construire une magnifique maison. Mais à peine avait-il vécu un certain temps au village, que l’ennui l’avait pris, et il n’avait plus pu y tenir, ayant été trop longtemps accoutumé au train bruyant du monde. Il avait donc de nouveau quitté Dörfli et n’était plus jamais revenu. Lorsque après bien, bien des années, on eut acquis la certitude qu’il était mort, un de ses parents éloignés habitant la vallée avait recueilli sa succession. Mais la maison était déjà toute délabrée, et le nouveau propriétaire ne voulant pas la réparer, elle fut louée à de pauvres gens qui ne pouvaient payer qu’un petit loyer, et quand une partie ou l’autre du bâtiment venait à s’effondrer, on ne la relevait pas. Depuis lors il s’était écoulé bien des années. Lorsque le Vieux était venu autrefois à Dörfli avec son garçon Tobie, il avait déjà loué la maison en ruines et s’y était établi ; après lui, elle était presque toujours restée inoccupée, car on ne pouvait y demeurer qu’à condition de prévenir de nouvelles dégradations en bouchant soigneusement les trous et les crevasses à mesure qu’elles se formaient.
L’hiver était long et rigoureux à Dörfli. Le vent sifflait autour de la maison et entrait de toutes parts dans les grandes salles, éteignant même parfois les lumières, et les pauvres gens y grelottaient. Mais le Vieux, lui, savait se tirer d’affaire. Dès que la résolution de passer l’hiver au village eut été prise, il avait de nouveau loué la vieille maison et était souvent descendu pendant l’automne pour y faire les arrangements nécessaires. Puis, vers le milieu d’Octobre, il était venu s’y établir avec Heidi.
Quand on entrait dans la maison par derrière, on pénétrait d’abord dans une première salle ouverte à tous les vents, dont l’une des murailles était complétement écroulée, et l’autre en partie seulement ; on y voyait encore une fenêtre en ogive dont les vitraux avaient disparu depuis longtemps et autour de laquelle s’entrelaçait un lierre vigoureux ; l’épais feuillage montait jusqu’au plafond arqué dont la voûte était encore assez intacte pour qu’il fût aisé d’y reconnaître une chapelle. De là, on passait sans porte dans un vaste vestibule où, entre quelques belles dalles éparses, croissait une herbe touffue. Les murs en étaient également tombés en partie, et sans deux gros piliers qui soutenaient encore ce qui restait du plafond, on aurait pu craindre d’en voir les derniers morceaux s’écrouler sur la tête de ceux qui s’y seraient arrêtés. Le Vieux y avait établi une cloison en planches et avait couvert le sol d’une couche épaisse de paille, car c’est dans l’antique vestibule qu’il comptait loger ses chèvres. De là, on s’engageait dans de nombreux corridors à demi ruinés d’où l’on apercevait par les brèches tantôt le ciel bleu, tantôt la prairie et le bord du chemin. Sur la façade principale du bâtiment s’ouvrait une lourde porte de chêne solidement fixée sur ses gonds et qui conduisait dans une vaste salle encore en bon état ; les quatre murailles étaient entièrement revêtues de sombres boiseries tout à fait intactes, et à l’un des angles s’élevait un énorme poële en faïence bleue et blanche, qui atteignait presque le plafond ; les catelles peintes représentaient les images les plus diverses : ici, c’étaient de vieilles tours à l’ombre de grands arbres sous lesquels passaient un chasseur et ses chiens ; là, un lac tranquille bordé de chênes touffus, et un pêcheur assis sur la rive, jetant sa ligne bien loin devant lui. Un banc de bois faisait tout le tour du poële, de sorte qu’on n’avait qu’à s’asseoir pour regarder ces scènes variées si l’on avait envie de les étudier de près. Ceci plut tout de suite à Heidi ; à peine fut-elle entrée dans la chambre avec le grand-père, qu’elle courut droit au poële et s’installa sur le banc pour contempler les images. Comme elle en faisait le tour en se glissant lentement le long du banc, une nouvelle découverte absorba bientôt toute son attention : dans le large espace entre le fourneau et la muraille s’élevaient quatre planches qui ressemblaient beaucoup à un châssis pour les pommes ; mais ce n’était pas des fruits qu’elles contenaient ; c’était, à n’en pas douter, le lit de Heidi, tout pareil à celui qu’elle avait eu au chalet, c’est-à-dire un grand tas de foin recouvert du drap et du sac en guise de couverture. Heidi sauta de joie :
— Oh ! grand-père, c’est ici ma chambre ! qu’il y fait beau ! Mais toi, où dormiras-tu ?
— Il fallait que ta chambre fût tout près du poële pour que tu n’eusses pas froid, dit le grand-père ; si tu veux voir la mienne, viens seulement.
Heidi traversa la vaste salle en sautillant et suivit le grand-père par une porte qui ouvrait sur une chambre plus petite où le Vieux avait dressé son lit. Puis venait une seconde porte que Heidi s’empressa d’ouvrir ; elle s’arrêta saisie d’étonnement sur le seuil d’une sorte de cuisine si immense que jamais de sa vie elle n’en avait vu de pareille. C’est cette pièce qui avait donné le plus d’ouvrage au grand-père, et il lui restait encore beaucoup à faire pour boucher tous les trous et toutes les fentes par où le vent pénétrait en sifflant ; mais il y avait déjà cloué tant de planches qu’on aurait dit une quantité de petites armoires pratiquées dans le mur. La grosse porte antique avait aussi été consolidée au moyen de nombreux clous et de fil de fer, de manière à pouvoir se fermer ; c’était bien nécessaire, car elle donnait accès dans la partie ruinée du bâtiment où croissaient toutes sortes de broussailles et où des milliers d’insectes et de lézards avaient élu domicile. Toute l’installation plut beaucoup à Heidi, et le jour suivant, lorsque Pierre arriva pour voir comment allaient les choses dans la nouvelle demeure, elle s’était déjà si bien familiarisée avec tous les coins et recoins, qu’elle s’y reconnaissait sans peine et put tout de suite le conduire partout ; elle ne lui laissa aucun repos jusqu’à ce qu’il eût examiné à fond toutes les choses remarquables que contenait la nouvelle habitation.
Heidi dormait très bien dans son coin de poële ; mais le matin, elle croyait toujours se réveiller sur l’alpe et il lui semblait qu’elle devait vite se lever pour aller ouvrir la porte du chalet et voir si c’était la neige épaisse pesant sur les longues branches des sapins qui les avait rendus muets ; elle ne se rappelait où elle était qu’après avoir longtemps promené ses regards tout autour d’elle, et chaque fois elle sentait quelque chose lui serrer le cœur à la pensée de n’être plus sur l’alpe. Mais dès qu’elle entendait le grand-père parler à Brunette et à Blanchette, et le joyeux bêlement des chèvres qui semblaient lui crier : « Dépêche-toi donc de venir, Heidi ! » — elle comprenait qu’elle était bien à la maison, elle sautait gaiement à bas du lit et se dépêchait pour pouvoir courir à l’étable.
(Johanna Spyri, Encore Heidi, https://fr.wikisource.org/wiki/Encore_Heidi/04, #4, 2')



#
[EMI]

Heidi courut à la chambre chercher le vieux livre. Elle parcourut l’un après l’autre tous les beaux cantiques, car elle les connaissait bien maintenant, et après être restée tant de jours sans les lire, elle avait du plaisir à retrouver les versets qu’elle aimait. La grand’mère écoutait, les mains jointes ; l’expression soucieuse de son visage avait fait place à un joyeux sourire, comme si quelque grand bonheur lui était arrivé.
Heidi s’arrêta tout à coup.
— Grand’mère, est-ce que tu es déjà guérie ? demanda-t-elle.
— Cela me fait du bien, Heidi ; je me sens mieux ; finis-le, veux-tu ?
L’enfant lut le cantique jusqu’à la fin, et lorsqu’elle en vint aux dernières lignes :
Quand l’ombre envahira ma paupière voilée,
Dans mon âme répands la lumière des cieux,
Et j’entrerai sans peur dans la sombre vallée
Comme vers la patrie on s’avance joyeux.
— la grand’mère les répéta encore à plusieurs reprises, et l’expression d’une bienheureuse attente éclaira son visage. En la voyant, Heidi se sentit aussi pénétrer de joie ; elle revit en souvenir la belle et lumineuse journée de son retour à l’alpe et, tout heureuse, elle s’écria :
— Grand’mère, je sais bien comment c’est, quand on revient dans la patrie !
La bonne vieille ne répondit pas, mais elle avait bien entendu, et l’expression qui avait tant réjoui Heidi demeura sur son visage.

(Johanna Spyri, Encore Heidi, #4, ± 20'45)


#
[musique][EE][à nico r.]


Le jeudi 25 février 2021 à 16:43:15 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Oh là là je me régale depuis hier, j'ai écouté Monument ordinaire et Corpo inferno de Mansfield que j'ai trouvé superbes et aujourd'hui The Do, The Do et The Do, que je trouve inventifs, harmonieux...

– Oui, et si on écoute attentivement, c'est d'une inventivité toute intérieure, aussi, si j'ose dire, dans les détails... "internes"... et d'une rondeur, générale...
Ça me rappelle que j'ai même écrit quelque part en une demi-formule :

The Dø
rond

Sur quoi, pas longtemps après, m'est tombé dessus cette citation :
« L'âme a besoin de musique pour ronronner. »
(François de Witt)


C'est chouette les vacances!
Merci

– L'homme a besoin de vacances pour ronronner ? ; )
And, you're welcome. (En vacances ; )




#
[pionnier][maudit][conformisme]
A – Mais pour ça il va falloir changer de paradigme.
[  ]
B – Et les nouveaux paradigmes, ça prend toujours un certain temps avant d'être acceptés.
C – La bonne nouvelle, c'est qu'on a déjà commencé à l'initier, ce changement de paradigme. Maintenant on est en chemin. Ça va prendre encore du temps, ça il faut être réaliste, a peut prendre encore quelques décennies, mais je pense qu'on le verra dans?/de? notre vivant.
(Et si la mort n'existait pas [film][docu], 47'15)


#
[pour twitter]
On devrait, du reste, éviter de s'expliquer. Voire refuser.
(Gaëlle Obiégly)

| l'objectif rhétorique tient à| entraîner l'adhésion, et va tout faire pour, alors que le grand art | ses ressorts sont obscurs, pourrait-on dire.
((Gaëlle Obiégly))



#<
Le cerveau ne l'est que de son corps
Le cerveau n'est le cerveau que de son corps
le cerveau n'est que celui de de son corps


#
[noirage]
La vie est aussi fade qu'une fable racontée pour la deuxième fois.
(Shakespeare, cité par Jeffrey Long, mais j'ai pas retrouvé la preuve de...)
+
[aux postiers]
Une citation qui devrait pouvoir plaire aux houellebecquiens, entre autres, que je trouve attribuée à Shakepeare mais sans parvenir à trouver confirmation sur internet :
La vie est aussi fade qu'une fable racontée pour la deuxième fois.
(Shakespeare)






#
(AF)
[EMi]
Jeffrey Long, [2013] La vie après la mort, les preuves :

#32
2'30
"Des êtres matériels..."

#56
1'30 [TP]! film de sa vie
+ #58, 1'30 + 2'45

#56
2'30 Peter Pan [OK]
la mort la plus grande aventure de la vie // ma formule récente

#57
0'35 psy condensée [brachy-logique]

#57
3' dans la mort, on emporte l'amour et le savoir

#
[mort]
Mark twain : la mort est le chemin étoilé qui mène des amitiés d'hier aux retrouvailles de demain.

#
chap "Une interprétation différente"
1'











2021 02 26




#<
À part son mode de vie
un philosophe
n'a rien
qu'un avis (de plus)
élaboré
-
un philosophe
À part son mode de vie
n'a rien
qu'un avis (de plus)
élaboré
-
Son mode de vie excepté
Un philosophe n'a rien
(A faire accepter)
qu'un avis (de plus)
élaboré
-
son mode de vie excepté/à part
un philosophe
n'a rien
qu'un avis
de plus
élaboré
-
le philosophe
n'a rien
qu'une vie
et qu'un avis
de plus
élaboré(s)
-
le philosophe
n'a qu'une vie
et qu'un avis
de plus
élaboré(s)
-
le philosophe
n'est qu'une vie
et qu'un avis
de plus
élaborés
-
le philosophe
n'a qu'une vie
et qu'un avis
davantage
élaborés
-
le philosophe
n'a qu'une vie
et qu'un avis
de plus
élaboré(s)
(O/<)







#<
Comment faire
Atterrir/se poser
Un/des plein/gris/grand avi(on)s cargo
Dans un stade/arène
(Sans L'altérer ni atterrer)
-
Peut-on/Comment poser
De grands avi(on)s
Dans un stade
-
peut-on poser
de grands AVIonS
dans un stade
-
peut-on poser
de grands AVIonS
dans un stade
— des petons oui

comment poser
de grands AVIonS
dans un stade
-
comment (faire se) poser
de grands AVIonS
dans un stade
(O/<.)




#<
qu'est-ce qu'on retire de ce qu'on avance
-
qu'est-ce qu'on retire  (+ exclamatif : qu'est-ce qu'on retire !)
de ce qu'on  (+ de ce con)
avance   (+? exclamatif : avance)
-
que retire-t-on
de ce qu'on avance
-
qu'est-ce qu'on retire
de ce qu'on
avance
(O/<.)



#<
La mort libère/délivre l'âme (hors)
À la mort l'âme hors du corps
L'âme hors du corps
-
à la mort, l'âme hors du corps
-
l'âme hors du corps
-
à la mort
l'âme hors
du corps
-
à la mort
(l'âme hors)
du corps
-
l'âme hors
du corps
-
dans la mort
l'âme hors
du corps
-
l'âme hors
du corps
-
à la mort
l'âme hors
du corps
(O/<.)
-
à la mort
(l'âme hors)
du corps
(O/<.)



#<
j'appelle objoie cet/tel/l'objet qui (me/nous) met en joie
j'appelle objoie tel l'objet qui me met en joie
-
j'appelle objoie tel objet qui a le chic de me mettre en joie
-
objoie cet objet qui a le chic de nous mettre en joie


#<
La transe court-circuite, survolte la danse.
Le danseur survole la transe qui survolte la danse.
-
La transe survolte la danse. Le danseur la survole.
La transe, que le danseur survole, survolte la danse.
-
La transe court-circuite la danse qu'elle survolte. Le danseur/danser la survole.
-
La transe court-circuite
Survolte la danse
Danser la vole
(La) survole.
-
Danser la sur-
Vole.
/
Danser l'assure
Mais la sur-
Vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
danser la sur-  (+ l'assure + là, sur)
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
danser la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
le danseur la sur-
vole
-
la transe survolte
court-circuite la danse
danser la sur-
vole
-
la transe survolte
danser la sur-
vole
-
la transe survolte
la danse
elle   (+ aile)
la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
la danse la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
celle-ci la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte
la danse
la danse
elle
la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
bien danser la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
bien danser la survole
l'assure
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
bien danser la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
danser la sur-
vole
-
la transe court-circuite
survolte la danse
La danser la sur-
vole
-
la transe survolte
court-circuite la danse
la danse la sur-
vole
(O/<.)
+
Radiohead - Lotus Flower
https://youtu.be/cfOa1a8hYP8



#
[EMI]

Le vendredi 26 février 2021 à 10:50:58 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :


Je pensais vous en envoyer tous les jours, un par jour, mais... je me demande si vous suivez, et bien, donc je ménage des pauses, remarquez bien. Mais continue quand même, parce que, vraiment, il y a de quoi vous changer la vie, et la mort. Si vraiment vous remettez en question le paradigme actuel étroitement matérialiste (du cerveau physique comme seul producteur de la conscience), battu (assez massivement) en brèche par ces expériences... N'est-ce pas ?
ET SI LA MORT N'EXISTAIT PAS - Le film (Partie 1)



#<
comment faire que s'élève de la philosavis la philosophie
-
élève la philosavis à la philosophie   (+ substantif : élève)
-
élève
la philosavis
à la philosophie



#
[par romain][EMI][intelligence]

"J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort. Je peux te parler ce matin, parce que tu somnoles, que tu es malade, que tu as la fièvre. Chez nous, la vitesse est beaucoup plus importante que chez vous. Je ne parle pas de la vitesse qui se déplace d'un point à un autre, mais de la vitesse qui ne bouge pas, de la vitesse elle-même. Une hélice est encore visible, elle miroite ; si on y met la main, elle coupe. Nous, on ne nous voit pas, on peut nous traverser sans se faire de mal. Notre vitesse est si forte qu'elle nous situe à un point de silence et de monotonie. Je te rencontre parce que je n'ai pas toute ma vitesse et que la fièvre donne une vitesse immobile rare chez les vivants. Je te parle, je te touche. C'est bon le relief ! Je garde encore un souvenir de mon relief. J'étais une eau qui avait la forme d'une bouteille et qui jugeait tout d'après cette forme. Chacun de nous est une bouteille qui imprime une forme différente à la même eau. Maintenant, retourné au lac, je collabore à sa transparence. Je suis Nous. Vous êtes Je. Les vivants et les morts sont près et loin les uns des autres comme le côté pile et le côté face d'un sou, les quatre images d'un jeu de cubes. Un même ruban de clichés déroule nos actes. Mais vous, un mur coupe le rayon et vous délivre. On vous voit bouger dans vos paysages. Notre rayon à nous traverse les murs. Rien ne l'arrête. Nous vivons épanouis dans le vide.
Je me promenais dans les lignes. C'était le petit jour. Ils ont dû m'apercevoir par une malchance, un intervalle, une mauvaise plantation du décor. J'ai dû me trouver à découvert, stupide comme le rouge-gorge qui continue à faire sa toilette sur une branche pendant qu'un gamin épaule sa carabine. J'arrangeais ma cravate. Je me disais qu'il allait falloir répondre à des lettres. Tout à coup, je me suis senti seul au monde, avec une nausée que j'avais déjà eue dans un manège de la foire du Trône. L'axe des courbes vous y décapite, vous laisse le corps sans âme, la tête à l'envers et loin, loin, un petit groupe resté sur la terre au fond d'atroces miroirs déformants.
Je n'étais ni debout, ni couché, ni assis, plutôt répandu, mais capable de distinguer, ailleurs, contre les sacs, mon corps comme un costume ôté la veille. Surtout que j'avais souvent remarqué à Paris, dans ma chambre, au petit jour, cet air fusillé d'une chemise.
J'avais cet air là de vieux costume, de chemise par terre, de lapin mort, sans l'avoir, puisque ce n'était pas moi, comme la chambre à laquelle on pense et la même chambre dans laquelle on se trouve. Alors, j'eus conscience d'être la fausse chambre et d'avoir franchi par mégarde une limite autour de laquelle les vivants, sans lâcher prise, arrangent leurs jeux dangereux.
Avais-je lâché prise ? Je me sentais sorti de la ronde, débarqué en somme, et seul survivant du naufrage. Où étaient les autres ? Je te parle de tout cela, mais sur le moment, je ne pouvais les situer, ni toi, ni moi, ni personne.
Une des premières surprises de l'aventure consiste à se sentir déplié. La vie ne vous montre qu'une petite surface d'une feuille pliée un grand nombre de fois sur elle-même. Les actes les plus factices, les plus capricieux, les plus fous des vivants s'inscrivent sur cette surface infime. Intérieurement, mathématiquement, la symétrie s'organise. La mort seule déplie la feuille et son décor nous procure une beauté, un ennui mortels."
J. Cocteau "Discours du Grand Sommeil "

+
[à romain]

Le vendredi 26 février 2021 à 11:52:28 UTC+1, karl a écrit :

Ah mais là, pour le coup, oui, pile ! Merci !
J'ignorais que Cocteau faisait à ce point partie de ce genre d'éveillés. Même si pas tout à fait, si j'entends bien sa légère péjoration de cet état de conscience post-mortem, que les expérienceurs (et les mystiques, etc.) bref les initiés (mais dont apparemment il faisait partie plus ou moins indirectement), décrivent bien plus positivement. Peut-être parce qu'il n'y ont goûté que le début, et qu'à partir d'un moment (même si le temps y est autre, sinon pas), oui, on s'ennuie ? En tout cas, c'est très réussi, wouah. Encore un qui a capté, de son vivant. Et je l'attendais pas là, lui. Wouah. Merci ! Pour la trouvaille partagée.

>

"J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort. Je peux te parler ce matin, parce que tu somnoles, que tu es malade, que tu as la fièvre. Chez nous, la vitesse est beaucoup plus importante que chez vous. Je ne parle pas de la vitesse qui se déplace d'un point à un autre, mais de la vitesse qui ne bouge pas, de la vitesse elle-même. [  ] Notre vitesse est si forte qu'elle nous situe à un point de silence et de monotonie. Je te rencontre parce que je n'ai pas toute ma vitesse et que la fièvre donne une vitesse immobile rare chez les vivants. Je te parle, je te touche. C'est bon le relief ! Je garde encore un souvenir de mon relief. J'étais une eau qui avait la forme d'une bouteille et qui jugeait tout d'après cette forme. Chacun de nous est une bouteille qui imprime une forme différente à la même eau. Maintenant, retourné au lac, je collabore à sa transparence. Je suis Nous. Vous êtes Je. Les vivants et les morts sont près et loin les uns des autres comme le côté pile et le côté face d'un sou, les quatre images d'un jeu de cubes. [  ] On vous voit bouger dans vos paysages. Notre rayon à nous traverse les murs. Rien ne l'arrête. Nous vivons épanouis dans le vide.
Je me promenais dans les lignes. [ ] Tout à coup, je me suis senti seul au monde, avec une nausée que j'avais déjà eue dans un manège de la foire du Trône. L'axe des courbes vous y décapite, vous laisse le corps sans âme, la tête à l'envers et loin, loin, un petit groupe resté sur la terre au fond d'atroces tabmiroirs déformants.
Je n'étais ni debout, ni couché, ni assis, plutôt répandu, mais capable de distinguer, ailleurs, contre les sacs, mon corps comme un costume ôté la veille. [  ]
J'avais cet air-là de vieux costume, de chemise par terre, de lapin mort, sans l'avoir, puisque ce n'était pas moi, comme la chambre à laquelle on pense et la même chambre dans laquelle on se trouve. [  ]
Une des premières surprises de l'aventure consiste à se sentir déplié. La vie ne vous montre qu'une petite surface d'une feuille pliée un grand nombre de fois sur elle-même. Les actes les plus factices, les plus capricieux, les plus fous des vivants s'inscrivent sur cette surface infime. Intérieurement, mathématiquement, la symétrie s'organise. La mort seule déplie la feuille et son décor nous procure une beauté, un ennui mortels."
J. Cocteau "Discours du Grand Sommeil"

+
[pour les postiers]
(Un grand merci à Romain pour cette référence, qu'ici j'abrège, mais c'est à croire que Cocteau avait fait l'expérience, lui, ou était très très renseigné et/ou très visionnaire) : « J'ai une grande nouvelle triste à t'annoncer : je suis mort. [...] J'ÉTAIS UNE EAU QUI AVAIT LA FORME D'UNE BOUTEILLE ET QUI JUGEAIT TOUT D'APRÈS CETTE FORME. Chacun de nous est une bouteille qui imprime une forme différente à la même eau. Maintenant, retourné au lac, je collabore à sa transparence. [...] Une des premières surprises de l'aventure consiste à se sentir déplié. La vie ne vous montre qu'une petite surface d'une feuille pliée un grand nombre de fois sur elle-même. Les actes les plus factices, les plus capricieux, les plus fous des vivants s'inscrivent sur cette surface infime. [...] La mort seule déplie la feuille [...]. »
(Jean Cocteau "Discours du Grand Sommeil")




#<
la mort est-elle invivable


#<
survivre à la vitesse de la pensée
se survivre à la vitesse de la conscience


#
[TP]
... film de sa vie...
(Et si la mort n'était qu'un passage [film][docu], 43')


#<
la mort nous fait reprendre nos esprits
la mort fait reprendre ses esprits
on reprend tous ses esprits dans la mort
on ne reprend tous ses esprits que dans la mort
c'est dans la mort qu'on reprend ses esprits
on ne reprend pleinement ses esprits que dans la mort
la mort nous fait reprendre nos esprits
à la mort on reprend nos esprits   (+ on les reprend à la mort)

#
[//]
Véronique Jannot // Hélène Touzé


#
[pharmaco-logique]
...
(Véronique Jannot ; Vivre différement avec Véronique Jannot- C à vous - 15/10/2015, 0')


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[maladie][automédecin]!
... médecine conventionnelle avec parcimonie... la médecine ne peut être qu'holistique... chimio... j'ai senti que c'était pas ma solution...
(Véronique Jannot ; Vivre différement avec Véronique Jannot- C à vous - 15/10/2015, 1'... + 5')

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Alors qu'elle a 22 ans et qu'elle tourne le film Le Toubib, elle est atteinte d'un cancer de l'utérus, ce qui la conduit à recourir à une chimiothérapie qui la rendra stérile. Cela lui rendra le tournage de la deuxième saison de Pause café particulièrement cruel, car le scénario prévoit que dans son couple c'est son compagnon qui de prime abord ne veut pas d'enfant.
Après avoir été la compagne du pilote de Formule 1 Didier Pironi, qui meurt dans une course de bateaux offshore en 1987, elle vécut une dizaine d'années avec Laurent Voulzy.
  Convertie au bouddhisme, ...
(https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9ronique_Jannot)



#<
[rappel]?
S'ouvrir à ces âmes
À ces âmes, ouvre-toi
-
à ces âmes
ouvre-toi
-
de ta caverne
à ces âmes
ouvre-toi
-
baba
de ta caverne
à ces âmes
ouvre-toi
allez
-
baba
de ta caverne
à ces âmes
ouvre-toi
(allez)
-
baba de ta caverne
ouvre-toi à ces âmes (+ ouvre-toi à "sésame", ce mot de passe)
allez  (+ à ces âmes allées)
-
allez
baba de ta caverne
ouvre-toi à ces âmes
-
allez
baba de ta caverne
ouvre-toi à
ces âmes
(O/<.)




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[à Gaëlle O.][brouillon]
À plusieurs reprises j'ai voulu te faire le clin d'oeil de te dire qu'à la gare de Nemours j'ai vu s'arrêter le train et qu'à l'intérieur, hélas, pas de Gaëlle, mais malheureusement je suis plus vraiment en état (de santé) pour tout ça. La preuve que si, pour t'écrire ce seul petit mot, enfin, mais c'est bien tout, et tout en amitié.


#
[à judicaël][à david][au postiers][EMI]!
J'ai écouté les 2 reportages.
J'ai essayé de mettre de côté pas mal d'a priori, mais ce fut dur, car il y a quand même eu un peu la panoplie de ce qui allume mes warnings : les témoignages pas si concordants, les méthodes super bancales ("alors il en a trouvé 7 sur 40, mais en fait c'est qu'il avait vu du tout les 33 autres..." - mais comment il a pu ne pas le voir puiqu'il est censé être "toute la pièce" ?... - ), les soi-disantes preuves irréfutables (plein de mentalistes arrivent aux mêmes prouesses que certains médiums : https://www.youtube.com/watch?v=NgrG3xpKRyA, https://www.youtube.com/watch?v=KFj3L28zoqs), des drogues reproduisent le même effet qu'une NDE (https://www.lemonde.fr/.../lhallucinogene-dmt-mime-les.../).
Et le renvoi à la physique quantique, pour moi, c'est un no-go quasi direct : les mecs maîtrisent pas du tout les notions, et profitent du fait qu'on en a des connaissances très parcellaires et fantasmés pour refourguer n'importe quoi "au nom de la science".
Les "études scientifiques", le recours à des "éminents scientifiques", c'est pas suffisant du tout (https://www.youtube.com/watch?v=NkdczX1Sq-U).
Et on le saura quand même, surtout depuis l'année qui vient de s'écouler. Disons que ce qui est dans ce que j'ai vu repose sur les mêmes ficelles qu'Hold Up, par exemple.
Je rajoute que je connais un peu ce "milieu", car Lucie est plutôt dans ce courant "monde de l'invisible", "puissances vibratoires", "fréquences", "êtres de lumière" etc. Je l'ai même retrouvée à un de ses stages, et il y a quasi toutes les semaines un atelier "soins énergétiques" chez nous depuis quelques mois. J'ai entendu les discours, et il y a toujours les mêmes éléments que je cite plus haut (avec en plus pas mal de liens avec les thèses encore plus conspi - extraterrestres, par exemple -).
Je m'arrête là avec mes très grandes suspicions.
Maintenant, je suis parfaitement d'accord pour dire et penser et que la conscience est une énigme. Des thèses plus philosophiques comme "le cerveau individualise ce qui n'est qu'une seule et même conscience" me séduisent assez, sorte de panthéisme new age, mais pourquoi pas.
J'aimerais, d'ailleurs, y croire, à tout ça, profondément. Ca résoudrait sûrement mes angoisses face au Vide.
Mais j'y arrive pas. Je n'ai pas la foi, car je pense qu'il s'agit avant tout de cela. Après tout, dans la conférence, c'est ce que conclut la nana, indirectement : les protocoles scientifiques sont pas faits pour prouver ces phénomènes.
Des gens qui ont senti le Christ, ou la vierge Marie, il y en a largement autant que des gens qui sont persuadés d'avoir senti le tunnel vers la vie après la mort.
Et pourtant....

+
"Et pourtant"... Il y aurait tant de choses à te répondre. (Mais merci pour ce premier retour, qui évoluera, j'espère. Quand tu dépasseras ce premier degré, si j'ose dire, cette approche littérale où, si j'ose dire encore, tu prends tout en un seul paquet, dans un tas de fumée, fumisteries et maladresses et croyances respectives de plein de gens, au lieu d'en retirer le fil commun, l'os, la quintessence, qui pourrait me faire te répondre sur tous ces trucs dont la vierge marie et le christ et blabla, et te dire que la quantique, ce n'est généralement, pour les plus honnêtes ou pointus (car l'humanité est remplie de gens moyens, tu sais, et qui donnent leur avis), qu'une hypothèse, qu'une ouverture, et même juste un indice d'une réalité dont les dimensions et la logique nous dépassent. Etc. etc. Si tu savais, tout ce que je pourrais te répondre... Et déjà, te répondre de faire appel, plus profondément que ça à ton intuition, si j'ose dire encore. Et à ta curiosité pour les témoignages (que j'ai publiés, là), mais là, pareil, toujours, en laissant de côté l'interprétation parfois médiocre et fantaisiste de ces témoins parfois moyens qui n'en sont pas devenues des oracles objectifs, mais gardent leur propre imaginaire, leur iconologie et icono-logique, et interprétations, etc. Là-dessus, je pourrais tellement te répondre, et mieux que quand je serai bientôt de l'autre côté, surtout si ta (curiosité, ouverture et donc) position là-dessus n'a pas évolué entretemps, héhé. Et pareil sur le sujet les soi-disant "mêmes prouesses par les mentalistes", j'ai pas encore cliqué, mais... je crains déjà que ça tiendra pas la route à mes yeux et mes antennes (de quasi mentaliste moi-même, ha). Et, enfin, ton attente de preuves, de cohérences hyper rationnelles, sans failles, etc., me fait penser à ceux qui attentent encore tout de la médecine conventionnelle moderne, sans se rendre compte de son insuffisance et étroitesse extrêmes, mais n'arrivent pas à sortir de ce de ce cadre, cette confiance, tu vois ? C'est vraiment curieux, pour moi... Mais qui sans doute particulièrement intuitif, et trop, ou à coté ? Mais, tu sembles réagir, encore une fois le redit, comme si tout ça représentait une même école, et dont chacun était un professeur, porte-parole officiel. Et alors là, évidemment, le bât blesse, le bateau prend l'eau, et l'école s'effondre. Mais... Si tu décolles un peu de ça, vas au coeur, et que les gens n'ont que des connaissances et des intuitions parcellaires et qu'ils compensent, bouchent les trous avec ce qu'ils peuvent, ce qu'ils trouvent, ce qu'ils ont en tête, de grossiers, de schématiques, de rassurants, d'humain trop humain... et dont il faut faire toi-même le ménage, pour atteindre à la quintessence de ce que ça désigne, indique, pointe, dessine en creux... Bref... Je dois m'arrêter là, parce que... j'aurais tellement de choses, oui... Mais merci... Et j'espère que ça évoluera pour toi. Avec le temps et la curiosité, voire ce que je te réponds là, qui serait à bien considérer. Mais bon... Tout ça fera peut-être, oui, son chemin, allez. Et déjà si tu continues...)

+

Et, je répète, essaie de pas faire l'impasse sur les témoignages... que j'arrête pas de mettre et rappeler en commentaires. C'est tout simple, il suffit de cliquer, et d'écouter, ces gens tout simples, et qui s'inscrivent des millions de témoignages similaires.

+
En fait, ce qui te manque encore, je crois, et je le pense vraiment, c'est tout simplement de creuser, d'approfondir. Ou, comme tant d'autres, solution de facilité : d'expérimenter. Par exemple, un médium. Tu verrais comment ça marche. Et saisirais qu'un mentaliste ne pourrait absolument pas faire ça. Puisque l'information, le signe, le message, tombe parfois directement, sans échange oral ni visuel, rien, comme ça de but en blanc, etc. etc. Ça, ou autre chose. À toi (et tant d'autres, je te rassure) il faudrait peut-être ça, oui. Ou tout simplement d'approfondir un peu plus ? Je vous avais dit que c'était le risque ! Énorme ! Que vous vous arrêtiez à ces seules petites intros, sommaires, et tiriez des conclusions et des objections tout de suite, en circuit court, au lieu de... APPROFONDIR vraiment, de découvrir vraiment le sujet, et les travaux... et travaux non pas ou moins de démonstration rigoureusement scientifique purement académique, conventionnelle comme la médecine actuelle, que d'accumulation de données et concordantes... On va dire... Mais pas que !

+


À te relire, je me rends compte qu'il y a quand même une compréhension (et une réflexion) qui me paraît, oui, et si j'ose dire encore, et a priori, plutôt rapide et superficielle. Par exemple, "il est censé être toute la pièce", etc. Non. Et pourquoi tu voudrais que tout marche à 100% jusqu'aux preuves qu'on attend, mais dans notre tout petit cadre rationnel actuel ? Comme sur les tableaux de noter médecine moderne actuelle, tu vois ? Et ceux qui maîtrisent pas la quantique et s'y engouffrent ? Mais enfin, est-il nécessaire de comprendre la quantique (que personne ne comprend justement vraiment, comme tu sais) pour INTUITIONNER qu'un enjeu s'y joue à fond sur la nature, le caractère, les ressorts de notre réalité, qu'elle ouvre une dimension jusque là totalement insoupçonnée sur notre réalité, et qui dépasse notre logique et surtout notre imagination, et alors que ce n'est sans doute que la pointe d'un début d'iceberg. Et comment ne pas faire ce rapprochement entre les propriétés quantiques et celle des expériences de conscience décrites par les initiés : superposition des états, dualité onde-corpuscle, intrication, et j'en passe ? C'est tout simplement que l'expérience de la conscience délocalisée évoque bien plus la logique quantique que la vieille logique classique, et comme la logique quantique, qui fait certes appel d'air, ouf, a été largement validée bien que toujours incomprise... comme ces expériences qui lui ressemblent ou l'évoquent tellement... Et enfin, et parmi tant d'autres réponses que je pourrais te faire, que des drogues reproduisent le même effet qu'une NDE, alors ça, ça me semble passer à côté de l'enjeu. J'ai envie de te dire que déjà, ça m'étonnerait beaucoup, mais surtout : et alors ? Oui, le cas de Nicolas, par exemple, et des médiums, et de l'intuition, et de la télépathie, montre bien que même d'ici, avec nos petits moyens, on peut accéder à cette dimension, dans une moindre mesure, mais... y avoir accès, oui... bien sûr... Et alors ? Et justement ! ETC. ETC.
...


+
David Serge
J'aurais quasi pu répondre ce que judicael vient de répondre... A un détail près, mais ce n'est qu'un détail... si 7 fois sur 40 le mec trouve l'image et que les 33 autres fois il dit juste qu'il n'a pas vu l'image (il explique bien que ce n'est pas évident, il ne fait pas vraiment ce qu'il veut pendant ses sorties hors du corps) ce serait déjà FOU. Si c'était vrai. Mais ça ne l'est probablement pas. Ce que je me demande c'est si ces gens sont de purs escrocs qui inventent tout ça pour vendre leurs livres et avoir un boulot ... ou si seulement une partie le sont ... ou s'ils sont illuminés... dans un délire ?

+

Oh, putain, je viens de lire David, et là vous devenez limite flippants/désespérants, les gars. Haha. Bref, c'était le risque, je le craignais très fort : que vous vous arrêtiez là, au lieu de vraiment creuser, et notamment commencer par les innombrables témoignages – de purs innocents. Je finis par croire qu'il y a que ça de vrai – pour commencer à convaincre. Mais vu votre réticence (sinon votre fermeture réflexe) à vous ouvrir à cette dimension, cette autre logique (qui dépasse votre imagination mais comme la quantique ; ), cet autre paradigme... je crains que ça soit pas demain que... Et pourtant... et c'est vraiment, vraiment dommage, entre nous. Et même si je n'adhère pas à tout, à ce sujet, évidemment, je fais un tri pour en dégager seulement les principes fondamentaux, comme d'hab, bref le paradigme, quoi, oui, une de mes prochaines formules dira, de manière générale et aussi sur cette question particulière, quelque chose comme (mais franchement c'est dommage) :
je serai moins incompris après ma mort
physique
et moins encore
après la vôtre

+

Je répète : Rien de tel que les témoignages authentiques (et innombrables) d'EMI. Avec, certes, je le répète, leur interprétation et fantaisie et élucubration propres à chacun, mais comme l'expérience et l'interprétation de la vie elle-même, propre à chacun, mais dont on peut deviner, déduire le noyau commun, le noyau dur, avec un minimum d'intuition (épuratrice), non ? Enfin, pour moi c'est tellement évident, pardon... Peut-être trop, me direz-vous. Mais... On parie ? Hélas, il sera trop tard, mais... Ou à moins que vous continuiez ? Car croyez-vous vraiment pouvoir conclure si vite en ayant si peu étudié le sujet et ses/ces millions de témoignages, rassemblés par des chercheurs, etc. Je sais que non, Judicaël se montre prudent, mais... De là à continuer ou commencer seulement de creuser un peu ? Ou d'expérimenter ?


+

Voir aussi "Ça commence aujourd'hui" ! Le titre est trompeur, il est moins question de "Coma" que d'expérience(s)... saisissante(s)... Surtout celle de Pierre, le premier témoin. Je répète.

+
Et plus vous découvrirez de témoignages plus vous y croirez, forcément, vu les recoupements énormes qu'on peut faire, les grands invariants, même si chaque expérience (mais exactement comme celle de la vie) est singulière, propre à chacun, il y a pas de scénario unique, mais (si on est pas trop con ni fermé pour les déduire) des principes communs, de toute évidence, et communs dans toutes les cultures, à tous les âges, celle d'un accès à une conscience clairement hyper élargie, délocalisée, ultra performante, etc. Tout simplement. D'où l'argument sur les drogues qui soi-disant, blabla... mais non, déjà, non, et dont se fout pas mal. Ça n'invalide rien, au contraire. L'idée, je vous la fais courte, c'est juste que la mort du corps nous rendrait à cette hyper-conscience-là, fondamentale, qu'on ne connaît pas, mais dont il arrive qu'on fasse de brèves expériences par des moyens ou d'autres, mais en particulier très facilement par un état de mort provisoire du corps. C'est tout. On va dire.

+
Et pour moi il s'agit pas d'un truc proprement immatériel, mais juste d'un matérialisme élargi... élargi à ce qui nous échappe et à quoi il arrive quand même d'avoir très vaguement accès. Bref, comme la réalité quantique, quoi, haha... Mais c'est juste un parallèle. En vertu des forts échos qu'on peut y trouver, quand même, dans ces dimensions-là, de fond, dont la représentation nous dépasse.


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[EMI][simplexité]
... rasoir d'Ockham...
(Olivier Chambon ; Vie après la mort : pourquoi il faut y croire ? Preuves scientifiques de la survie de la conscience, 13'30)


#
[EMI]
Olivier Chambon – Isolément, chaque élément, c'est comme une brindille, tu peux le briser facilement, tu peux émettre des doutes, tu peux être sceptique, tu peux dire "oui, on peut éprouver ça autrement", etc., mais quand tu réunis toutes les brindilles dans un gros fagot, bah vas-y pour le casser le fagot...
[  ]
Stéphane Allix – Non, mais il y a des raisons pour lesquelles les gens sont pas prêts à accepter de manière directe ces données-là. Parce que c'est une révolution de notre vision du monde, hein ! Moi je pense que c'est comme ça qu'on l'explique le mieux, hein ?
(Olivier Chambon ; Vie après la mort : pourquoi il faut y croire ? Preuves scientifiques de la survie de la conscience, 51'20 + 53")



#
(AF)
... mesurons sa fécondité...
(Cioran, Syllogismes de l'amertume)
















2021 02 27



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des espoirs au désespoir
-
des espoirs
au
désespoir
(O/<.)
-
des espoirs
ô
désespoir




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[optimisme][pessimisme][noirage]
... Cioran se moque des optimistes... vraie joie... débat optimistes - pessimistes... une philosophie du pire, du mal comme principe du monde... tout se retourne toujours contre... jamais un optimiste est un vrai rieur... ce bonheur des idiots...
(Les chemins de la philosophie - 21.12.2016 - Emil Cioran (3/4) : Rire du pire (avec Aurélien Demars), 33')


#
C'est le caractère fulgurant de Rimbaud
(Les chemins de la philosophie - 21.12.2016 - Emil Cioran (3/4) : Rire du pire (avec Aurélien Demars), 33')



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[maladie][automédecin][DE]
... on va mettre en mouvement... douleur... c'est qu'il y a stagnation... disperser cette stagnation... meilleure respiration du corps dans son ensemble...
(France 3 Auvergne-Rhône-Alpes - Le shiatsu, une massothérapie pour booster sa santé, 8')


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[otto karl][TP]?
> OT - 2101 - Édouard Baer avoir fait son premier livre (ottopréfacé) après avoir pas osé et fait des choses plutôt orales


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[noirage][créage][autophilosophe]
Qui ne souffre pas plus que de raison n'a généralement pas grand-chose à dire.
(Jean Rostand, Carnet d'un biologiste, p 120)


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[style][créage]
Style : tâcher de garder – malgré les scrupules – l'aisance de la démarche.
(Jean Rostand, Carnet d'un biologiste, p 48)

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[euréka][créage][éco-logique][formule]!
L'écrivain connaît, de loin en loin, l'agréable surprise d'être servi par les mots : l'obstacle devient tremplin.
(Jean Rostand, Carnet d'un biologiste, p 49)


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[âge][TP]
J'ai fini par acquérir durablement le sentiment de l'éphémère.
(Jean Rostand, Carnet d'un biologiste, p 97)

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[formule]
Quand j'admire un livre, c'est que j'y ai trouvé quelques phrases à mâchonner.
(Jean Rostand, Carnet d'un biologiste, p ?)

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[karl][neutralisage][ÀR]
Serge Gainsbourg très pudique : Jane Birkin confie ne l’avoir jamais vu "à poil debout"

Ils formaient l’un des couples les plus iconiques à l'époque : Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont vécu une décennie ensemble, jusqu'en 1980. Dix ans passés à s’aimer et à se détester, à chanter et à vivre ensemble de manière fusionnelle, malgré les infidélités du chanteur. L’une des plus belles chansons françaises est en effet née de cette relation : Je t’aime… Moi non plus. Une chanson d’amour et rien de plus, selon Serge Gainsbourg lui-même. "C'est une chanson d'amour, c'est tout. Et puis ‘Je t'aime’, pourquoi ‘Moi non plus’ ? Parce que je suis un garçon trop pudique pour dire ‘Moi aussi’", dévoilait-t-il, dans un extrait du documentaire Gainsbourg, toute une vie, diffusé vendredi 26 février sur France 3. Cette pudeur, Jane Birkin en a également parlé dans le documentaire, confirmant que le chanteur était quelqu’un de très pudique et réservé : "Serge était d'une très grande pudeur. Les gens s'imaginent qu'il flottait rue de Verneuil à poil, non. Moi je ne l'ai jamais vu à poil debout. C'était quelqu'un d'une pudeur extrême", déclare celle qui est la mère de Charlotte Gainsbourg, sœur cadette de Natacha et Paul.  Cette pudeur et cette timidité se retrouvent dans es paroles de la chanson phare du couple selon Jane Birkin : "Et aussi étrange que cela puisse paraître, je crois que ça explique le titre Je t'aime moi non plus". Si Serge Gainsbourg et Jane Birkin ont vécu une romance passionnée, ils étaient pourtant très différents à ce niveau-là, comme l’affirme le frère de la chanteuse. "Pudeur n'est pas le mot qui me vient en tête quand je pense à Jane. Quand elle avait quatorze ou quinze ans, elle se déshabillait devant sa fenêtre pour que le voisin d'en face en profite, un parfait inconnu", révèle-t-il dans le documentaire. Il
[  ]
Serge Gainsbourg très pudique : Jane Birkin confie ne l’avoir jamais vu "à poil debout"
(https://fr.style.yahoo.com/serge-gainsbourg-tr%C3%A8s-pudique-jane-125447605.html)



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[moyenhomme][défausophie][politique]
Et c'est l'histoire elle-même qui lui [Cioran] a donné cette leçon-là, hein, l''Histoire est vraiment une leçon de fatalisme, et désespérante, enfin, une leçon de pessimisme.
(Les chemins de la philosophie - 22.12.2016 - Emil Cioran (4/4) : Sommes-nous voués au mal ? (avec Nicolas Cavaillès), 35'40)



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[épure][hoptique][vagabondage][minimalisme]
On ne lui sait pas d'épouse ni d'enfant. Sa vie jusqu'ici pourrait se résumer à son travail et à sa foi, à la Bresse et aux Bressans. ll part seul, parmi les derniers. On l'imagine sans affaires, que de l'amertume ; sans projet, que l'énergie de la marche, le réflexe de l'errance. S'il prête assez l'oreille pour entendre la séduisante musique des mœurs dégagées et des autres vies possibles qui 1'attirent à Amsterdam, il s'y rend par défaut.
(Nicolas Cavaillès, Vie de monsieur Leguat, chap 3)


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[brachy-logique]
C’est le 27 septembre prochain que le Goncourt de la nouvelle lui sera remis, à Strasbourg. S’il signe un premier roman aux Éditions du Sonneur, Vie de monsieur Leguat, Nicolas Cavaillès n’est pas un inconnu dans le monde éditorial. Traducteur du roumain, il a publié les œuvres françaises de Cioran dans la Pléiade (Gallimard, 2011). Auteur de plusieurs essais de critique littéraire, il dirige la maison d’édition Hochroth-Paris, dédiée à la poésie. Avec François Leguat, huguenot contraint à l’exil après la révocation de l’édit de Nantes, dont il consigne non pas une vie mais trois, il partage le lieu de naissance, Saint-Jean-sur-Veyle. D’une concision stimulante, son roman retrace les incroyables aventures d’un propriétaire terrien. Livrant une expérience exceptionnelle et tragique. « L’exotisme a une fin, l’homme a tant voyagé qu’il a épuisé le voyage, c’est la mort de l’ailleurs… » Enthousiasmant.
(Veneranda Paladino, Dernières Nouvelles d’Alsace, https://www.editionsdusonneur.com/livre/vie-de-monsieur-leguat/



2021 02 28


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[rappel][reprise]
...
-
un jour au lieu de vivre   (= sur le lieu du/de vivre)
il faudra
plus ou moins  (= plus ou moins bien + plus ou moins mourir)
bien mourir
-
un jour il faudra
plus ou moins
bien mourir
-
un jour
au lieu de vivre
il faudra
plus ou moins
bien mourir
-
un jour
au lieu de vivre
il faudra
(plus ou moins)
bien mourir
-
au lieu de vivre
un jour
il faudra
(plus ou moins)
bien mourir
-
au lieu de vivre un jour
il faudra
(plus ou moins)
bien mourir
-
au lieu de vivre un jour il faudra
(plus ou moins)
bien mourir
(O/<.)
-
au lieu de vivre un jour il faudra
plus ou moins
bien mourir
-
au lieu de vivre
un jour
il faudra
(plus ou moins)
bien mourir
(O/<.)
-
au lieu de vivre
un jour
il faudra
bien mourir
(plus ou moins)
(O/<.)



+

#
Les jeunes gens ont beau faire et beau dire, après avoir vécu il faut mourir, il faut en venir là, et heureux véritablement et uniquement heureux quiconque, n'oubliant jamais l'inévitable nécessité de ce dernier départ, se tient toujours prêt à le faire.
(Nicolas Cavaillès, Vie de monsieur Leguat, chap 12, 1'10)
>
[pour twitter]
Les| gens ont beau faire et beau dire, après avoir vécu il faut mourir, il faut en venir là, et heureux véritablement et uniquement heureux quiconque n'oubliant jamais l'inévitable nécessité de ce dernier départ se tient toujours prêt à le faire.
(Nicolas Cavaillès, Vie de m...)


#<
...
le dessin adapté en soi-même
...
le dessinadapté en soi(même)
...
OTTO - 2102 - le dessin dessin
le sain dessin



#
[aux postiers]
C'est pas pour cette (dé)raison que j'en étais "fan" d'emblée, à l'époque, à sa sortie, mais c'est vrai que sur celle-ci on voit bien à quel point il peut être (très classiquement) beau, ouais – en plus.
Jeff Buckley - Grace (BBC Late Show)
https://youtu.be/XjO4IenAyUw
+
Et ça je savais pas, tiens, que Thom Yorke... "Jeff Buckley a eu une influence considérable dans le monde musical des années 1990. En particulier, il est un des principaux inspirateurs de la vague pop/rock mélancolique et des groupes Radiohead (leur chanson Fake Plastic Trees est écrite par Thom Yorke revenu complètement bouleversé d'un concert de Jeff Buckley), Coldplay (lors d'une interview, Chris Martin a déclaré : « Moi aussi, j'ai tout piqué à Thom Yorke ou à Jeff Buckley »), Starsailor, Muse, Travis ou encore le chanteur Badly Drawn Boy reconnaissent tous son influence."



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[EMI][automédecin]
Dans le monde des scientifiques, le phénomème des Expériences de Mort Imminente est mal perçu et souvent dénigré. Pourquoi une telle défiance ?
Dr François Lallier – C'est un tabou dans la communauté scientifique [qui la dénigre] parce que c'est quelque chose qui n'est, déjà, pas compris. Dans le monde scintifique, on n'aime pas ce qu'on ne comprend pas. Et encore pire, je pense, dans le milieu médical. Mais on est formaté comme ça, hein, dans nos études. Et c'est un tabou parce que, aussi, ça touche peut-être à des dogmes religieux. Puisque la sensation de bien-être qui est vécue dans l'Expérience de Mort Imminente... la lumière, les êtres de lumières, des fois le monde un petit peu paradisiaque qui est vécu renvoie au Paradis, certains patients vont dire avoir rencontré Jésus, avoir rencontré Dieu, avoir rencontré Allah, avoir rencontré... peu importe la personne)... et ça, le problème, c'est que ça braque beaucoup de médecins. Parce que, pour eux, les expériences de mort imminente viennent des religions ! Mais toutes les études s'accordent à dire que quelque soit la croyance de la personne, tout le mo,nde vit une expérience de mort imminente et à la même fréquence, c'est-à-dire que la religion n'explique pas ce facteur [/phénomène].
...(AF)
(Temps présent - EMI : Je reviens de l'au-delà | Temps Présent 22'45)
+
Dr François Lallier – Pour moi, la science, c'est de n'exclure aucune hypothèse tant qu'on n'a pas de preuve fondamentale en la faveur d'une théorie précise. C'est-à-dire que tant qu'on a pas tranché, on doit continuer d'explorer.
(Temps présent - EMI : Je reviens de l'au-delà | Temps Présent 42')
+
Dr François Lallier – Quand on parle d'une sujet qui touche éventuellement un peu peut-être au paranormal, à la religion, etc., des choses comme ça, eb bien du coup un scientifique n'aime pas, parce qu'un scientifique se base sur les preuves. Et pourtant les preuves, elles sont là ! C'est-à-dire que... Les preuves, elles sont là, c'est les discours des patients, c'est ce qu'ils vivent, on sait maintenenant que ça existe, on sait maintenant que c'est pas des hallucinations, etc. On a un réel phénomène à explorer. Et les patients, en plus, ont tout intérêt à ce qu'on s'intéresse à ce phénomène-là, puisqu'ils vivent souvent mal.
(Temps présent - EMI : Je reviens de l'au-delà | Temps Présent, 46'45)


+

#<
les expériences de mort imminente sont moins inspirées des religions que l'inverse
-
l'imagerie rapportée des expériences de mort imminente
est moins inspirées de l'imagerie religieuse
que l'inverse
-
l'imagerie rapportée des expériences de mort imminente
s'inspire moins de l'imagerie religieuse
que l'inverse
-
l'imagerie religieuse inspire moins
celle des expériences de mort imminente
que l'inverse
-
l'imagerie rapportée des expériences de mort imminente
prime/précède l'imagerie religieuse
-
l'imagerie religieuse est moins la source
de celle des expériences de mort imminente
que l'inverse
-
l'imagerie rapportée des expériences de mort imminente
s'ancre moins dans l'imagerie religieuse
que l'inverse
-
l'imagerie rapportée des expériences de mort imminente
s'inspire moins de l'imagerie religieuse
que l'inverse
-
ce qu'on rapporte des expériences de mort imminente
s'inspire moins de l'imagerie religieuse
que l'inverse
probablement
-
ce qu'on rapporte des expériences de mort imminente
s'inspire moins de l'imagerie religieuse
que l'inverse
il faut croire
(O/<.)
-
ce qu'on rapporte des expériences de mort imminente
s'inspire moins de l'imaginaire religieux
que l'inverse
il faut croire
-
ce qu'on rapporte des expériences de mort imminente
s'inspire moins des imageries et imaginaires des religions
que l'inverse
il faut croire



+
infra :
Karl :
Pour ça, il suffit de s'ouvrir à ce suggèrent tous ces témoignages concordant, du monde entier, et de toutes les époques, si on réfléchit bien. Ce sont ces mêmes expériences, plus rares à l'époque, qui ont plus que probablement inspiré les dogmes et imageries religieuses, par exemple. Et moins l'inverse. Le coup de l'âme (dissociée du corps), de la lumière d'accueil, de l'amour inconditionnel, des anges/êtres de lumière, du jugement, etc. (Tu comprends ? Les hommes n'ont pas attendu la modernité pour revenir de ces expériences de mort imminente, et propager la nouvelle... En la déformant et la schématisant, à force, par le téléphone arabe, etc.)
Alors qu'en l'occurrence, par exemple, au moment de revoir sa vie, il ne s'agit pas de jugement proprement dit, en fait, mais de reconsidérer la synthèse de sa vie, de ses actions, et, le plus étonnant, y compris du point de vue des autres, dans leur regard, leurs émotions en face de nous, dans une empathie totale, donc, à ce moment-là, c'est incroyable, je sais, mais si vous écoutez bien... et vous ouvrez bien... À l'idée, voire la démonstration qu'en fait la conscience est immatérielle, et non pas le fruit du cerveau, qui ne serait qu'un filtre, ou seulement le cerveau/maître du corps. Non, la conscience relève d'une entité informative générale immense, dont notre incarnation nous coupe, nous prive presque constamment, en général. Je dis bien "presque" et "en général", car...



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la mort, c'est l'amour qui nous manque dans cette vie


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[EMi][cosmo-logique][autophilosophe]
Dr Pim Van Lommel [la référence mondiale sur les EMI (24')] – [  ] les gens n'ont plus peur de la mort. Ils sont convaincus qu'il y a une continuité de la conscience après la mort. Ils ont une nouvelle perception quant à ce qui est important dans la vie. À savoir l'amour inconditionnel, la compassion, l'empathie envers soi-même, envers autrui, envers les animaux, les plantes et la nature. Parce qu'ils sont connectés. D'ailleurs les NDE sont aussi appelées les expériences d'unité, où vous vous sentez connectés à tout et à tout le monde.
(Temps présent - EMI : Je reviens de l'au-delà | Temps Présent, 46'45)



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Nicolas Cavaillès, la vie de monsieur Leguat :
Chp 3
Il a tout perdu
Chp4
Délivré du souci d'avoir une vie
Le but ultime en cette vie... Faciliter le départ
Un mélange de malédiction crue et
Paradis rond
Où agir comme un ruisseau qui s'écoule
Avec le semblable imparfait
Même spinoza
Parmi toutes les années
Le cheminement fait toute la vie  (+ infra : antoinette dans les cévennes : "... c'est le chemin")
À tous les grains
Dans un insouci du temps
Requins
Dans sa nouvelle vie
Un présent plein et un avenir en relief
On n'a ni médecin ni médecine
L'âme du défunt
Et de la vie paradisiaque
Ni marchandage
#12
Après avoir vécu, il faut mourir, il faut en venir là



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Il faudra bien mourir un jour
+ Cavaillès


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[conformisme] = [tauto-logique]


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Ça, l'air marin... ! (+ salé)


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(Borréliose) de Lyme
Maladie nouvelle génération


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Étroits petits cochons
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Les arguments/démonstrations sont un étroit petit cochon.
les raisonnements/argumentations/démonstrations/constructions sont étroits petits cochons



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Mes amis Laurent n'ont font qu'un temps (en amis) ?

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La mort nous rend nos esprits.
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La vie nous prend nos espoirs, la mort nous rend nos esprits
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la vie nous prend nos espoirs
la mort nous rend nos esprits
(O/<.)


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Dans la vie on perd nos espoirs, dans la mort on retrouve nos esprits
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dans la vie on perd des/ses espoirs  (+ désespoir / percer)
dans la mort on retrouve nos/ses esprits
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dans la vie on perd ses espoirs
dans la mort on retrouve ses esprits
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on perd ses espoirs dans la vie
dans la mort on retrouve ses esprits
-
on perd ses espoirs dans la vie
dans la mort
on retrouve ses esprits




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La mort nous rend nos esprits au delà de nos espoirs/des espoirs de la vie. (+ désespoir de la vie)
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(Ce qui nous attend/l'espoir/l'esprit dans) La mort est au delà
des espoirs de la vie
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la mort nous rend nos esprits
au-delà
des espoirs de la vie
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la mort nous rendrait nos esprits
au-delà
des espoirs de la vie
(O/<.)






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La phrase est intellectuelle, la formule est "manuel"
Relève de...
La phrase est pour l'intellectuel, la formule pour le manuel
La phrase est pour le livre, la formule pour le manuel
Les phrases sont dans le livre, les formules dans le manuel, et dans la tête
La littérature est dans les livres, les formules sont dans la tête
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La littérature est/se trouve/se fait dans les livres, elle en ressortit, la formule est dans la tête/les têtes, en ressort
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La littérature se trouve dans les livres, elle en ressortit, la formule se trouve dans la tête, en ressort
-
la littérature se trouve dans les livres
elle en ressortit
la formule se trouve dans la tête
en ressort   (+ un ressort )
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la littérature se (re)trouve dans les livres
elle en ressortit
la formule se (re)trouve dans la tête
en ressort
-
la phrase se trouve dans le livre
elle en ressortit
la formule se trouve dans la tête
en ressort
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la littérature se retrouve dans les livres
elle en ressortit
la formule se trouve dans la tête
en ressort
-
une/leur littérature se retrouve dans les livres
elle en ressortit
la formule se trouve dans la tête
en ressort
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une littérature se trouve dans les livres
elle en ressortit
une formule se trouve dans la tête
en ressort
(O/<.)





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À la littérature/aux phrases le livre, intellectuel, aux formules le manuel


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Notre/nos vie/vies ne tombe pas dans le vide. (Mais chut)
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Le vide n'existe pas, non plus dans la mort.













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[à Catherine et Beverly]

Le dimanche 28 février 2021 à 18:22:31 UTC+1, karl  a écrit :


Bonjour à vous deux,
En espérant que... Et vous le souhaitant évidemment...
Allez, je ne vous donne plus de mes encombrantes mauvaises nouvelles, mais continue ou disons reprends peut-être cette série des « Alain Robbe-Grillet aujourd'hui » ? Comme vous voudrez.
Ici seulement cité mais très récemment, et pour cause ; et sur BFMTV, il faut le faire !
https://youtu.be/grSvtqZ5gtM?t=105
Bien à vous, donc,
kARL

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[à david][EMI][mort]
David :
Voilà :
Mort à 42 ans de Joseph Ponthus, auteur de "A la ligne"
Karl :
Oh putain !... (Et moi qui vais le suivre bientôt, mais dans un silence de mort.) L'usine aura eu sa peau ? Et moi ç'aura été, à l'inverse, ma désertion du STO ?
+
Christophe Tarkos est mort comme ça, aussi, à 41 ans, d'un cancer... du cerveau. C'est terrible. (Mais si on croit les innombrables témoignages de mort provisoire auxquels je vous renvoie toujours, j'insiste, c'est la base, et c'est d'abord ça les preuves scientifiques, avant toute hypothèse théorique, ces innombrables témoignages unanimes, concordants, ça va ils sont pas trop mal accueillis ni lotis de l'autre côté... de la ligne. Mais quel gâchis de ce côté-là... Quelle vie (de grenier) de merde...
+
Spinoza, mort à 44 ans, qui juste avant ça écrit vite fait, la mort déjà dans l'âme, son avant-propos à... son oeuvre de jeunesse inachevéeS – au pluriel car l'oeuvre autant la jeunesse, inachevées – concluant par un adieu hyper sobre et touchant : "Ce Traité de la Réforme de l'Entendement que nous te donnons aujourd'hui, cher lecteur, a été écrit depuis déjà longues années. L'auteur a toujours désiré le mener à son terme ; mais d'autres soins l'ont détourné de ce dessein, et la mort enfin l'a forcé de laisser l'ouvrage inachevé. Toutefois, comme il contient un grand nombre de choses utiles autant que belles et qui, j'en suis certain, ne seront pas d'un médiocre secours aux amis sincères de la vérité, je n'ai point voulu te priver de les connaître ; et en même temps il m'a paru convenable d'y joindre cet avertissement, afin que tu sois disposé à l'indulgence pour les obscurités et les négligences de style que tu pourras y rencontrer. Adieu."
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quelle vie de grenier !




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[neutralisage][TP]!
[  ] mais certains motifs mystérieux l'invite à s'effacer. Et il ne fera rien du journal qu'il aura tenu durant tout le voyage.
((Nicolas Cavaillès, Vie de monsieur Leguat, chap 14, 2'40))
+
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[créage][TP]![maudit]
Mais peut-être l'écriture lui permet-elle aussi d'atténuer l'injustice, l'incompréhension, l'indifférence du monde. La vérité s'impose enfin. Ces heures intenses vécues loin de tous, ces punitions sans motif, ces souffrances inédites auxquelles on a pu survivre.
((Nicolas Cavaillès, Vie de monsieur Leguat, chap 14, 4'))