20191231

NOTAGE de 2019-10-08 à 2019-12



2019 10 08


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Hôpital, mes codes :
kdoledec62895
oBA7gj88


2019 10 09
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[àmouréinventer]
Il n'est au monde rien de plus rare qu'une personne que l'on peut supporter tous les jours.
(Giacomo Leopardi, pensées, ed. Allia)



2019 10 10

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[bio-logique]
(L'alimentation anti-candidose Par Marie-Charlotte Rivet Bonjean Publié le 05/11/2018 )
(https://www.lanutrition.fr/lalimentation-anti-candidose)
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La candidose : et si la solution n’était pas (que) dans l’assiette ?  Publié dans Bien dans mon corps par Jouvence27 février 2018
https://jouvencez-vous.com/2018/02/27/candidose-solution-netait-lassiette/


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[noirage][intelligence]
(AF)!

(Préface 1, à Crainte et tremblement, de Søren Kierkegaard)


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"Mila"
(Comme un avion [film], ?')






2019 10 11


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Jacques Perry, auteur de la trilogie «Vie d'un païen», est décédé à l'âge de 95 ans  DISPARITION L’auteur de « L’amour de rien » (Julliard), Prix Renaudot en 1952, et de « Vie d’un païen » (Robert Laffont), Prix des libraires en 1966, est décédé samedi dernier à 95 ans…

Le romancier Jacques Perry nous a quittés. Samedi dernier, l’auteur de L’amour de rien (Julliard), Prix Renaudot en 1952, et de Vie d’un païen (Robert Laffont), Prix des libraires en 1966, est décédé à l’âge de 95 ans, a annoncé lundi son dernier éditeur Le Bateau ivre. 32 romans, 3 pièces de théâtre et de nombreuses pièces radiophoniques  Né le 15 juin 1921 à Neuilly-sur-Seine, Jacques Perry a écrit 32 romans, 3 pièces de théâtre et de nombreuses pièces radiophoniques, diffusées sur France Culture et France Inter, et a également reçu le Prix du Livre Inter en 1976 pour La Ravenala ou l’Arbre du voyageur (Albin Michel).  Son œuvre majeure reste la trilogie Vie d’un païen (rééditée en 2 014 aux éditions Le Bateau ivre) sur le parcours libre, amoral, plein d’appétit pour la vie d’un jeune peintre dans la France et l’Italie du début du XXe siècle, côtoyant les artistes du Montparnasse bohème avant de devenir lui-même riche et célèbre.
(20 minutes, avec AFP, https://www.20minutes.fr/culture/1833767-20160425-jacques-perry-auteur-trilogie-vie-paien-decede-age-95-ans)


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[vie d'un païen, sur wikipédia, par Karl à l'époque et toujours en ligne]
 Vie d'un païen Auteur     Jacques Perry Pays     France Genre     Roman Éditeur     Robert Laffont Date de parution     1965 Nombre de pages     335 modifier Consultez la documentation du modèle  Vie d'un païen est un roman de Jacques Perry publié en 1965 aux éditions Robert Laffont et ayant reçu le Prix des libraires l'année suivante. Il sera suivi de deux autres tomes Vie d'un païen : La Beauté à genoux (1966), Vie d'un païen : La Peau dure (1967). Résumé  Autobiographie imaginaire d'un grand vivant, Charles Desperrin, enfant robuste à l'instinct sûr et puissant, devenant un peintre de génie sur fond d'une vie buissonnière, vagabonde, pleine d'élan, d'évidence, d'aventures, de rencontres et de force. Le roman, en trois tomes, s'ouvre sur cette phrase : « J'ai ceci de commun avec le héros des Grandes Espérances d'avoir été élevé à la main. Je pourrais ajouter, et au pied. Mes robustes fesses n'en ont pas souffert. » Éditions      Vie d'un païen, éditions Robert Laffont, 1965, réédité en 2014 par les Éditions Le Bateau Ivre [archive]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_d%27un_pa%C3%AFen)



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Otto Karl
Hier, à 14:38
« JUSQU'À PRÉSENT, si désabusé que je sois, je n’ai jamais réussi à me délivrer tout à fait d’une curiosité stupide pour demain. L’envie de savoir ce qui va malgré tout arriver me retient dans le monde. Le suicide est une énigme. On ne sait jamais la raison pour laquelle certains sautent le pas tandis que d’autres restent SUR LE BORD DU PRÉCIPICE, LIVRÉS À UN VERTIGE INTERMINABLE ET IDIOT QUI S'ÉTERNISE. »
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. " du deuil et de ses travaux forcés (III)")

Johannes Climacus C'est encore très juste, mais je crois pas que ça soit le kaïros pour ce genre de lecture haha


Johannes Climacus (ni pour moi, et surtout pas pour toi, non ?)


Otto Karl Quant à toi, t'inquiète, tu es encore en état de réagir, par le régime GAPS et le déblocage du diaphragme ; ) Fonce ?



Otto Karl Mais désolé si, en attendant de vite t'en sortir, ces citations t'angoissent un peu. Je note... J'essaierai de les limiter ; ) Je vais essayer ! Mais je préférerais que tu guérisses au plus vite... (GAPS ? Et dans l'immédiat, diaphragme – dont je valide vraiment l'efficacité, sans laquelle même je ne serais peut-être déjà plus là ou à l'HP.)



Johannes Climacus Non mais ça va, je suis pas du tout tant à bout que ça/toi, je notais juste que c'était pas très du côté de la vie héhé, comme citation. Ne te modère pas.
GAPS, ça me permet hardcore, quand même. Disons que je peux le viser, oui, même si j'y arrive pas.
Et diaphragme, pas encore eu le temps



Otto Karl Hardcore, c'est ce qu'on dit. Mais si, en dehors des bouillons, etc., on s'en réfère à cette liste (dont j'ignore le sérieux, l'orthodoxie), ça va largement, non ? https://sante-bonheur-et-nutrition.fr/aliments-autorises.../


sante-bonheur-et-nutrition.fr
Aliments autorisés dans le régime global GAPS - SB&N devient La…
Aliments autorisés dans le régime global GAPS - SB&N devient La Ferme d'Alice



Otto Karl Et à éviter (mais, certes, se référer à Campbell plus directement, sans doute) : https://sante-bonheur-et-nutrition.fr/aliments-a-eviter.../


sante-bonheur-et-nutrition.fr
Aliments à éviter dans le régime global GAPS - SB&N devient La…
Aliments à éviter dans le régime global GAPS - SB&N devient La Ferme d'Alice



Johannes Climacus Même pas de riz, pfff...



Johannes Climacus C'est quand même, avant tout, pour ceux qui ont des problèmes de digestion. Je sais bien que tout est lié, mais pas sûr que ça doive être si drastique dans mon cas..



Otto Karl Ah, il paraît que le riz, c'est une vraie râpe à intestins.




Otto Karl Euh... Mieux comprendre le principe, il faudrait peut-être. Et qui te dit que tu n'as pas de problèmes de digestion ? Ils sont tout aussi bien silencieux, je pense. Et c'est pas vraiment de digestion, mais d'assimilation. Porosité de l'intestin. Et ça, tu le détectes comment ? Et peu à peu ou d'un coup la ou les maladies ou malaises divers, et tu sais pas d'où ça vient. Alors que... D'après ses recherches, et à l'autre Campbell, au moins aussi fameux, celui du rapport Campbell, puis Seignalet, etc., euh... l'alimentation ! Et son rapport à l'état de l'intestin, et dans lequel il a mis l'intestin. Mais tu crois que tous les gens malades avaient noté des problèmes de digestion ? Que dalle. Moi-même ! À part une certaine sensibilité (comme David, et tant d'autres) et un déchirant héritage familial à la sortie... Que dalle. Bref, bref, bref... Tu veux pas te priver, quoi, ou pas trop. Donc, bah, continue si tu veux...



Otto Karl Quant au diaphragme, c'est bien dommage... Alors que c'est une découverte très concrète pour moi. Après le vertu du massage, celle du déblocage... Mais là, moi, je suis directement concerné, aussi. Par héritage génétique, les stress et traumatismes de l'enfance, et des maladies, dont mon opération des poumons qui m'a blessé un des nerfs juste là, lequel s'est réveillé il y a peu de temps, etc. Je note aussi aussi que mes crises d'angoisse de l'époque sont survenues évidemment (pile un an) après l'opération lourde, etc. Et puis, en m'observant, je note que j'ai un vrai handicap de ce côté-là, c'est sûr et certain. Mais, pour ce qui te concerne, à mon avis... Bref, à toi de voir. Mais...




Otto Karl Quant au riz, Irène Grosjean te dirait : dites-moi ce dont vous voudriez pas vous passer, et ça nous dira la cause (majeure) du problème ! À bon entendeur ? ; )



Johannes Climacus L'alcool.
Je sais.
haha !


Otto Karl Haha. Alors purge déjà ton foie, pour voir ? Mais enfin, bon... ça passe tellement par l'alimentation...


Otto Karl Je suis plus en état de lire, tu sais. Et dans cet état, plus que jamais « au bord du précipice » – jamais de ma vie je pourrai décrire (et apparemment faire entendre voire diagnostiquer) le cauchemar, l'enfer anonyme que je vis en ce moment, et crescendo) –, je me remémore ces notes de lectures récentes. Pour dernières otto-pensées jetées à la mer(de) ?



Otto Karl Mais je me dis que c'est tellement dommage d'en finir, alors qu'il arrive que mon état s'allège, et qu'il existe sûrement quelqu'un dans le monde (en dehors de tous ces incompétents qui occupent le terrain, l'autorité et font barrage) qui saurait identifier et me guérir de cette sauce qui me dévore littéralement.


Otto Karl J'ai bien des pistes auto-diagnostiques sérieuses, mais tellement en avance sur les compétences médicales qui m'entourent… et les moyens dont je dispose...



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[bio-logique]
La tension ou pression artérielle est la force exercée par le sang sur la paroi des artères. L'hypotension artérielle est caractérisée par une pression du sang anormalement faible. C’est, en quelque sorte, l’inverse de l’hypertension. Cette faible pression peut être permanente ou transitoire, occasionnelle ou fréquente. Ce n’est pas une maladie en tant que telle, mais plutôt un symptôme. Les causes de l’hypotension sont multiples : problème neurologique, effet secondaire d’un médicament, déshydratation, etc.
La baisse soudaine de la pression sanguine peut s’accompagner d’étourdissements et de faiblesse durant quelques secondes, et parfois d’un évanouissement. Ces symptômes apparaissent généralement après qu’on se soit levé rapidement d’une chaise ou d’un lit. Au même titre que le rythme cardiaque ou la température du corps, la pression doit être maintenue à un niveau relativement constant pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme.
[  ]
La plupart du temps, il n’y a pas de cause évidente et il s’agit de cas anodins. Lorsque l’hypotension est fréquente, il est nécessaire de consulter un médecin. Il peut s’agir d’un problème neurologique perturbant la régulation du système nerveux qui contrôle la pression sanguine.
[  ]
Une maladie qui atteint le système nerveux, comme la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain Barré, etc.
Des accidents vasculaires cérébraux et d’autres maladies dégénératives touchant le système nerveux autonome.
Une insuffisance de la glande surrénale.
Le retrait brusque d’une corticothérapie (cortisone) prise depuis très longtemps.
[  ]
 Symptômes
Des étourdissements     Une sensation de faiblesse     Une vision embrouillée     Des nausées     Une accélération du rythme cardiaque     Un évanouissement ou une syncope
(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypotension_pm)



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Qu’est-ce que l’atrophie multisystématisée ?  Il s’agit d’une maladie débutant à l’âge adulte, caractérisée par un syndrome parkinsonien (lenteur, rigidité, tremblement), une ataxie (déséquilibre, maladresse), des problèmes de régulation de la pression sanguine (hypotension orthostatique) ou du système urinaire et génital (troubles de l’érection). N’importe quelle combinaison de ces symptômes est possible.  C’est une maladie très invalidante résultant d’une perte de neurones (maladie neurodégénérative), et qui réduit l’espérance de vie des personnes atteintes. Cette maladie rare est connue sous de nombreuses appellations : syndrome de Shy-Drager, dégénérescence striatonigrique, atrophie olivopontocérébelleuse… En fait, tous ces termes correspondent à différentes expressions cliniques d’une même affection, l’atrophie multisytématisée. Le terme de « Parkinson plus » est parfois employé, parce que certains symptômes évoquent une maladie de Parkinson.
[  ]
(https://www.frcneurodon.org/comprendre-le-cerveau/le-cerveau-malade-et-ses-maladies-neurologiques/latrophie-multisystematisee/)


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[Les diverses maladies neurologiques]
https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/neurologie/



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[à deele]
Le vendredi 11 octobre 2019 à 11:27:37 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :
Je t'en avais probablement informé déjà, entretemps, mais peut-être pas avec cette photo, de lui, chez lui, qui rappelle... (comme la vie me rappelle à lui, là où il est maintenant, sinon alors à son « Vie d'un païen », ce serait bien, mais...)
Jacques Perry, auteur de la trilogie «Vie d'un païen», est décédé

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[noirage]
(Mr.) Otto – Et, voyons, ici-bas nous vivons, nous souffrons, nous espérons, nous attend(r)ons quelque chose, nous espérons, nous perdons espoir, nous allons vers la mort, et enfin de compte nous mourons.  (Le Sacrifice [film], 12')
(Le Sacrifice [film], 12')

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[taisage]
Comme je suis fatigué de m'entendre parler. Words, words, words… Maintenant seulement je comprends ce qu'Hamlet voulait dire. Les discoureurs, il ne pouvait les supporter. Exactement mon cas. Pourquoi est-ce que je parle, alors ! Est-il possible d'espérer que quelqu'un va cesser de parler pour s'attacher à faire quelque chose qui soit utile ? Ou du moins esssayer.
(Le Sacrifice [film], 12')

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[Le Sacrifice [film]]
Le soir où il réunit quelques amis pour fêter son anniversaire, Alexandre apprend qu’une catastrophe nucléaire mondiale est survenue. La fin du monde est proche. Alors le vieil écrivain se met à prier, et promet à Dieu de ne plus parler si tout redevient comme avant. Voilà donc son sacrifice : l’abandon de tout discours, de toute glose superflue pour retrouver l’essentiel, la vie.
(https://www.mega-down.is/films/dvdrip-mkv-x264/158584-le-sacrifice.html)


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["otto"]
Voilà monsieur Otto. Lui aussi, il apporte un cadeau.
(Le Sacrifice [film], 30'40)
Otto. Je m'appelle Otto.
(Le Sacrifice [film], 32'20)
Otto, voulez-vous m'aider ? [la vérité…]
(Le Sacrifice [film], 36')
Non merci, otto.
(Le Sacrifice [film], 1:05')
Mais otto, quel espoir ?
(Le Sacrifice [film], 1:22'50)
– C'est fou, ce que vous racontez, otto. Mon dieu, otto…
– [  ] Ce que je dis est vrai. [  ]
– [  ] C'est une de vos facétie. Nietzschéenne, je suppose.
– [  ] Il n'y a aucune d'alternative.
– Mais quelle alternative, Otto ? Quelle alternative ?
(Le Sacrifice [film], 1:28'40)

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[àmouréinventer]
C'est toujours le plus faible qui aime avec le moins de prudence. Sans arrière-pensée.
(Le Sacrifice [film], 1:05'50'')


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[karl]
Passion pour le japon… Fascination… Ça doit sûrement l'aider à vivre…
(Le Sacrifice [film], 2:08')

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[bio-logique]
Une étude du Johns Hopkins Hospital montre que 70 % des patients qui sont atteint par une candidose digestive présente une affection chronique associée à une diminution des capacités du système immunitaire. Telles qu’une cirrhose, une anémie, une atteinte au système glandulaire, ou une maladie de peau comme le psoriasis.
Cela montre bien l’étendue des problèmes liés à la candidose (et souvent sous-estimés par les médecins) !
Par ailleurs, la candidose digestive compromettrait la synthèse de la sérotonine dans l’intestin, atténuant également la présence de ce neurotransmetteur au niveau du cerveau, ce qui présume un lien direct entre la dépression et la candidose.  Ce constat est appuyé par le fait que le médicament qui est utilisé contre la dépression, le « Prozac », possède un effet destructeur sur les champignons microscopiques (antifongique).  Comme nous venons de le voir, la candidose chronique, en plus des dégâts structurels qu’elle provoque, représente également un facteur aggravant pour d’autres maladies, et notamment pour l’urticaire, la colite chronique, le psoriasis, le Sida et la dépression.
[  ]
La fatigue chronique est l’un de ces symptômes, elle est le plus souvent inexpliquée et intervient progressivement, alors que les examens cliniques et les analyses biologiques ne déterminent généralement rien d’anormal.  Cette fatigue va pourtant en empirant, parfois accompagnée par des troubles de l’humeur qui évoluent en état d’anxiété. Cet état, qui culmine surtout le matin au réveil, se transforme en état de fatigue extrême au cours de la journée.  Il est à noter que ces « coup de pompes » sont à mettre en relation avec une hypoglycémie provoquée par la prolifération des candida albicans se nourrissant de glucides. Le déficit d’énergie ainsi créé fait défaut à l’organisme.
[  ]
Les troubles digestifs chroniques, comme la colite intestinale, sont certainement les symptômes les plus fréquents en cas de candidose digestive.  Comme nous l’avons déjà vu, les champignons commencent d’abord à se développer dans les intestins, provoquant des troubles digestifs chroniques, sous forme de gaz, de ballonnements, de diarrhée, ou à l’inverse, de la constipation, ainsi que quelques démangeaisons anales.
[  ]
Les troubles digestifs chroniques, comme la colite intestinale, sont certainement les symptômes les plus fréquents en cas de candidose digestive.  Comme nous l’avons déjà vu, les champignons commencent d’abord à se développer dans les intestins, provoquant des troubles digestifs chroniques, sous forme de gaz, de ballonnements, de diarrhée, ou à l’inverse, de la constipation, ainsi que quelques démangeaisons anales.
[  ]
 La candidose peut atténuer l’absorption des minéraux, en particulier celle du magnésium.  Les personnes présentant déjà un déficit en magnésium voient alors leur carence s’aggraver, ce qui est souvent associé à une perturbation caractéristique de l’équilibre nerveux nommée spasmophilie.
[  ]
La fatigue chronique, décrite plus haut, peut provoquer une dépression chronique dont les signes psychiques majeurs sont une inquiétude constante, des peurs irraisonnées, des crises de larmes fréquentes (notamment le matin), des insomnies, un état nerveux général, agressivité et colère.
(https://lacandidose.com/candidose-et-sante/)




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[bio-logique]
L’intoxication aux métaux lourds génère de nombreux problèmes métaboliques, immunitaires, enzymatiques, elle est largement reliée à l’hypoglycémie et à de multiples troubles neurologiques et psychiques.
Cette intoxication aux métaux lourds qui affaibli le système immunitaire, la pilule contraceptive, les antibiotiques, la chimiothérapie, les corticoïdes, les immunosuppresseurs, le stress, la mauvaise alimentation et toutes les addictions participent tous à la prolifération du candida.  Le candida libère de nombreuses toxines (environ 80 connues) dont l’acétaldéhyde qui remonte au cerveau en se liant aux globules rouges, aux enzymes et aux protéines.
[  ]
Le candida qui est un dysmorphique, c’est à dire capable de vivre sous deux formes, parfois levure, parfois champignon, il est grand consommateur de vitamine B en général et donc de vitamine B3. La forme champignon, comme tous les autres champignons est une vraie éponge à métaux lourds.
[  ]
La carence prolongée en niacine (vitamine B3 ou PP) mène à la pellagre.  Les symptômes de la pellagre se traduisent par des irritations de la peau avec des rougeurs du visage, du cou et des membres (rougeurs qui ressemblent à un coup de soleil), une faiblesse musculaire, des étourdissements ou vertiges, des maux de tête, des nausées, des vomissements, des diarrhées, une perte d’appétit, une inflammation des muqueuses de la bouche et une langue rouge et enflée, ainsi que des troubles psychiques (mauvaise humeur, irritabilité, anxiété, dépression).
[  ]
(https://www.pourquelarouetourne.com/tag/hypoglycemie/)





2019 10 12

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[brachy-logique][formule][simplexité]
[Shunryu] Suzuki avait l'art d'utiliser des formules simples et percutantes comme celle-ci : pratiquez zazen comme vous buvez un verre d'eau.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, chap. 9, #19))


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[simplexité][no effort]
Il est dit que l'un des moments décisifs de la quête du jeune Shakyamuni survint après qu'il eut abandonné sa pratique de l'ascétisme et avant qu'il ne réalise l'éveil sous l'arbre de la Bodhi. Alors qu'il marchait dans la campagne, désemparé, il entendit un musicien accorder son instrument à cordes, en réglant la tension de celles-ci afin que le son soit juste. Lorsque la corde n'est pas assez tendue, elle ne vibre pas assez, et quand elle l'est trop. le son devient disharmonieux.
Cela provoqua en Shakyamuni une bouffée de profonde compréhension. Son existence avait été semblable à la corde, pas assez tendue lorsqu'il vivait dans son palais, dans l'abondance, le luxe et la satisfaction des plaisirs sensuels, trop tendue lorsqu'il expérimentait la vie des ascètes. À la suite de cette rencontre, un peu plus tard, après avoir pris de la nourriture et s'être lavé, il acquit la certitude que maintenant il parviendrait à l'état de Bouddha. ll s'assit sur un coussin d'herbes au pied de l'arbre et pendant la nuit de méditation qui suivit, il trouva le son juste.
En général, pour la plupart d'entre nous, nous n'avons pas vécu de façon aussi intense. Nous n'avons expérimenté ni la vie de palais ni l'ascétisme. Pour autant, nous sommes confrontés à la même situation que cette corde pas assez tendue ou trop tendue.
En entrant dans la voie de Bouddha, en pratiquant zazen, nous cherchons à expérimenter le son juste, le son juste de l'éveil. Cependant nous devons faire attention à ce que celui-ci ne devienne pas une nouvelle illusion, un nouveau jouet que l'on cherche à attraper.
Dans la pratique de la Voie, il y a la notion essentielle d'abandon. On recherche le son juste mais dans le même temps, on abandonne toute chose, y compris la recherche du son juste. L'abandon et la recherche sont, d'une certaine façon, opposés, de force contraire, mais dans la pratique, ils s'enlacent l'une à l'autre comme des lianes qui s'entremêlent. Et cet entremêlement de l'abandon et de la recherche constitue la matière de la Voie, sa peau, sa chair, ses os et sa moelle.
Le musicien, une fois qu'il a mis ses cordes sous une juste tension, qu'il les a accordées ensemble, ne pense plus à produire le son juste ; celui-ci vient naturellement. Il en va ainsi de notre pratique.
(Pierre Crépon, L'art du zazen, chap 11, #23)


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(AF)
[intelligence]

((Pierre Crépon, L'art du zazen,chap 14, #34))


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[brachy-logique][formule][simplexité][minimalisme][intelligence]
On peut pratiquer longtemps et rester à la surface, ou saisir rapidement l'essentiel.
((Pierre Crépon, L'art du zazen,chap , #47, 0'30))


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[épure][simplexité][hoptique]
Clarifier est primordiale, c'est le préalable à toute avancée. Quand nous sommes par les pensées et les émotions, cela forme comme une espèce de brouillard et nous ne voyons pas les choses clairement. Pendant zazen, les pensées et les émotions s'apaisent et notre regard devient plus clair [  ]. Mais cette clarification nécessité du temps, il faut laisser la clarification  se clarifier d'elle-même. C'est que nous sommes plein d'encombrement. Dogen dit : « Vos idées d'autrefois doivent devenir inutiles ». Nous sommes obscurcis par trop d'idées, trop de désirs, trop d'attachements. C'est pourquoi l'acte fondateur de Shakia Muni est d'être parti de son palais. Il a dit au revoir à trop d'attirances, trop de sensualité. Puis il s'est tourné vers l'ascétisme, et il en est également parti. Il a dit au revoir à trop de rejets. Et cela s'est éclairci, il a pu s'asseoir sous l'arbre. Le chemin de chacun d'entre nous est différent, mais il passe par le même processus, qui consiste à abandonner nos idées d'autrefois, et cela se produit en se frottant à la pratique, à l'enseignement, aux amis de bien.
((Pierre Crépon, L'art du zazen,chap 22, #48, 0'30))

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[taisage][TP]
Le célèbre philosophe Ludwig Wittgenstein a par exemple écrit ces mots : « Il y a deux paries dans mon oeuvre, celle que j'ai écrite et celle que je n'ai pas écrite. peut-être celle que je n'ai pas écrite est-elle la plus importante ». Quant à Rimbaud, la précocité de son génie poétique et sa beauté rebelle n'auraient peut-être pas suffi à ce qu'il soit immortalisé en tant qu'incarnation du poète, s'il n'avait (pas) par ailleurs mis en évidence une autre dimension, mystérieuse, en cessant d'écrire dès l'âge de 21 ans.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, chap 23, #55))


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[s'en sortir sans sortir][autophilosophe]

((Pierre Crépon, L'art du zazen, #60-61))


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[taisage][épure]
On en arrive à analyser tout ce qui se passe, à avoir des opinions sur tout, à discuter de choses inutiles et à s'épuiser. [  ] Ainsi dans le Laṅkāvatāra Sūtra, il est dit que le Bouddha se fait une règle de vie d'éviter les discussions inutiles.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #77))

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[épure][neutralisage]
Il renvoie à une phrase célèbre de Dôgen : « Étudier la voie, c'est s'étudier soi-même. S'étudier soi-même, c'est s'oublier soi-même ».
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #78))

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[TP][éco-logique]
Ainsi, la pratique continue dans notre vie quotidienne consiste à être en adéquation avec les circonstances.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #82))

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[épure][neutralisage]
… dans le zazen… on devient intrinsèquement patient…
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #84))


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[surdouage][épure][minimalisme][fragmentage]
Dans le Zazen Yojinki maître Keizan dit : « Pour zazen, laissez de côté toute affaire et laissez se dissiper toutes associations. » Évidemment il n'est pas toujours aisé de laisser de côté les affaires qui nous préoccupent puisque justement elles nous préoccupent. C'est pourquoi il est important de pratiquer avec d'autres personnes dans un lieu destiné à la pratique. Nous sommes aidés par l'atmosphère alors que seul, chez soi, il est difficile d'abandonner nos préoccupations personnelles.
« Laissez se dissiper toutes associations » a la même signification que l'expression « laissez passer les pensées ». Les pensées ont tendance à s'associer à d'autres pensées et cet enchaînement se continue sans cesse. Si on laisse se dissiper ces associations, les pensées peuvent continuer d'apparaître mais elles disparaissent alors d'elles-mêmes sans engendrer d'autres pensées. Ainsi les pensées peuvent apparaître et disparaître sans que nous soyons pris dans leur enchaînement
Pour ne pas laisser se produire les associations, il ne faut pas prêter attention à la teneur des pensées, il ne faut pas les écouter. Le Bouddha dit : « Écouter les pensées c'est comme rester à côté, à l'extérieur de la porte. » Ne pas écouter nos propres pensées tarit les associations et permet à Zazen de s'installer : c'est franchir la porte et retourner à sa demeure originelle. Aussi Keizan dit : « Zazen amène toute chose au repos et s'écoulant librement s'étend dans les dix directions. »
(Pierre Crépon, L'art du zazen, #86)

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[épure][neutralisage]
Quand nous pratiquons Zazen, nous revenons au point zéro, au point immobile. Dans notre vie quotidienne nous sommes sans cesse sollicités et ces sollicitations extérieures rencontrent notre vie intérieure ; alors beaucoup de pensées et d'émotions surgissent. C'est comme dans un tourbillon.
(Pierre Crépon, L'art du zazen, #86)


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[détail][autophilosophe][neutralisage]
Également notre regard sur les choses évolue : nous prenons de la distance tout en pénétrant mieux les détails. [  ] nous adoptons naturellement une certaine distance dans le regard que nous portons sur les choses mais dans le même temps nous scrutons beaucoup mieux les détails comme si les deux, la vision lointaine et la vision rapprochée, allaient de pair.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, chap. 42, #95))


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[taisage][neutralisage]
Quoi qu'il en soit, nous avons passé un moment agréable ensemble, cette personne et moi. [  ] On a parlé des choses de la vie, mais il est difficile de parler de ce qui est sous-jacent et plus subtil. Il n'y a pas grand-chose à en dire, simplement passer un moment ensemble. [  ] À ce moment, dans l'épaisseur du présent et de nos présences, il se passe quelque chose d'essentiel. Dans un article à propos du cinéaste Yasujirō Ozu, une de ses collaboratrices relatait une telle entrevue lors de retrouvailles après des années, où Ozu et elle-même avaient passé ensemble plusieurs heures, silencieux, à apprécier la présence de l'autre, en dégustant quelques verres de saké. [  ]
En pratiquant la voie, en nous imprégnant du Dharma, nous apprenons à être là, comme l'essentiel, comme au milieu de l'éternité.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #98))



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[cosmo-logique][neutralisage]
Même si on arrête zazen, même après notre mort, les effets de la pratique continuent. Quand on s'assoit en zazen, on s'assoit dans une dimension plus grande que celle de notre ego limité. On pratique quelque chose de vaste que soi-même. Cela est semblable à la vie. Nous pouvons parler de ma vie personnelle, ma vie à moi, et puis il y a une vie plus vaste, qui anime tous les êtres. Pratiquer la voie, c'est entrer dans cette vie infinie, illimitée, qui se manifeste sans commencement, sans fin. La voie est à la jonction de ces deux aspects de la vie, limitée et illimitée. D'un côté, notre pratique dépend de notre effort personnel, de notre résolution, de l'autre elle ne requiert aucun effort, elle est simplement la manifestation de la vie illimitée. Ainsi, quand on entre réellement dans la voie, les mots de « pratique » et de « vie » deviennent interchangeables. Notre pratique, c'est notre vie, notre vie, c'est notre pratique.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #100)


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[méta]!
There is no such thing as writer's block. If you have nothing to write about turn on the TV and start transcribing.
(Kenneth Goldsmith @kg_ubu · 10 oct.)








2019 10 13

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[minimalisme][épure]
le roi qui se débarrasse de tout…
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #105)



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[TP]![réêl]

((Pierre Crépon, L'art du zazen, #107)


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Ranger comme si on partait, puis rester.
Tout ranger comme pour un départ, puis rester.


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[bio-logique][épure]
Ce muscle-là [le psoas] [  ] est considéré par les anatomistes comme étant un muscle poubelle. Alors un muscle poubelle de quoi ? Bah, tout simplement un muscle poubelle des toxines. Toutes les toxines que nous avons dans le corps vont majoritairement venir se stocker ici. Pourquoi ? Tout simplement pour pas qu'elles se baladent un petit peu partout, qu'elles aillent dans nos organes vitaux, etc., le corps va prendre ces toxines et il va les stocker, dans nos articulations périphériques, mais aussi principalement dans notre psoas. Résultat, notre psoas va se charger en toxines, et [  ] un muscle, quand il est chargé en toxine, il fait quoi ? [  ] Un muscle dès qu'il va se charger en toxines, [  ] le muscle va se cramper, va se contracter, va se spasmer.
(Sylvere Caron - question - comment prendre soin de son psoas (20/100), 4'30)
+
Et à partir du moment où on comprend ça, on sait ce qu'il fait faire. [  ] le psoïte est lié à une inflammation qui est liée à une surcharge toxinique. Qu'est-ce qu'il faut faire ? Eh bien, il faut drainer ces toxines. Et pour drainer ces toxines, qu'est-ce qu'on doit faire ? Il faut boire, et puis éventuellement prendre des draineurs (naturels, hein ?) qui vont éventuellement aider mon corps a éliminer ces toxines. [  ] Mais surtout, pour pas avoir de toxines dans votre corps, ce qui est le plus important, c'est pas tant de drainer, c'est surtout de diminuer les apports. Donc diminuer les apports en toxines. [L'alimentation (industrialisée), les prises médicamenteuses, l'environnement, les soins du corps, le stress…]
(Sylvere Caron - question - comment prendre soin de son psoas (20/100), 8')



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[taisage][bavardage]
Quand vous discutez avec quelqu'un qui [  ] arrête pas de parler, qui arrête de parler, qui met jamais de silence, au bout d'un moment, wouah, on n'en peut plus, on n'a qu'une seule envie, c'est que cette personne se taise, et surtout [  ] on ne l'entend plus. Elle en dit trop, elle parle trop, elle met jamais de silence.
(Sylvere Caron - pourquoi l'art du silence ? (22/100), 2'30)
+
Amma [  ] a eu une phrase un jour [  ] qui m'a impacté, elle a dit la phrase suivante : l'univers, dieu, on l'appelle comme on veut, « a créé l'être humain avec une bouche mais avec deux oreilles ». C'est tout simplement pour écouter deux fois plus que l'on ne parle.
(Sylvere Caron - pourquoi l'art du silence ? (22/100), 3'10)



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[bio-logique]
[  ] qui produira en général une réaction d'Heixheimer (en anglais : die-off) prononcée.
Cette réaction arrive lorsque les bactéries pathogènes, les virus ou les champignons du système digestif meurent et libèrent des toxines. Cette augmentation de la toxicité peut produire des réactions provoquant de la fatigue, une pâleur, un manque de tonus ou toute autre aggravation des symptômes. C'est une réaction provisoire qui dure habituellement quelques jours à quelques semaines, suivant la personne.
(https://www.nutrition-holistique.ch/regime_gaps.html)


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[noirage]
[Le lotus naît dans/de la boue… plante aquatique qui pousse dans l'eau boueuse, avec des racines qui s'enfonce dans la boue, et dont la fleur merveilleuse s'épanouit au-dessus de l'eau sans être affectée par la saleté de l'eau… // à partir de nos vies difficiles, de nos souffrances… Plus la beauté est resplendissante, plus la boue est sombre et profonde…]
((Pierre Crépon, L'art du zazen, chap. 51, "la boue et le lotus", #118-120))


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(AF)
[apprentissage][épure]

((Pierre Crépon, L'art du zazen, chap. 56, "intégrer et digérer", #130-131))


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Syndrome de fatigue chronique : une maladie à part entière 7 septembre 2018
[  ]
Il apparaît qu’il y a chez les malades une anomalie immunitaire et que le déclenchement de la maladie pourrait être provoqué par une infection virale, qui elle disparaît par la suite. Ce n’est pas une maladie nouvelle puisqu’on en parle déjà au XIXème siècle avec des cas d’épidémies qui confirment d’ailleurs la piste virale. En fait, on pourrait voir le syndrome de fatigue chronique comme une mononucléose infectieuse qui ne guérit pas. C’est très vrai pour la forme typique pour laquelle, du jour au lendemain, on est cloué au lit. Au fur et à mesure, on récupère un peu mais on ne récupère jamais totalement et on peut souffrir ponctuellement de poussées de fièvre, de pharyngites inexpliquées, etc. On trouve aussi des formes progressives d’installation de la maladie.
Les stress, qu’ils soient inflammatoires, infectieux ou psychologiques peuvent précipiter la maladie mais je tiens à préciser que la proportion de patients atteints de dépression ou de troubles psychiatriques au moment de l’apparition de la maladie est faible. En revanche, il y a beaucoup de cas de dépression réactionnelle due au fait que l’on se sent affaibli, qu’il n’y a pas pour l’instant d’explication précise à cette maladie et que le corps médical en France n’est pas particulièrement ouvert à la reconnaissance du syndrome. Les conséquences sont que parmi les patients atteints de SFC, le risque de suicide est plus important.
En France le SFC est peu enseigné dans les facultés de médecine, c’est peu et mal connu, et pour les psychiatres, ce syndrome est classé dans le cadre des syndromes somatoformes. Il est indéniable qu’il y a des facteurs psychologiques qui entrent en jeu, mais les facteurs psychologiques ont un rôle dans toutes les maladies. Pour être bien clair, il ne s’agit pas d’une maladie psychiatrique.
[  ]
Dans le cadre du SFC, de nombreuses pistes de recherche médicale sont en cours comme le lien possible avec le microbiote intestinal (lire notre article sur le microbiote intestinal) et également le fait que lorsque les malades sont atteints de formes sévères de SFC, il y aurait une production anormale de cytokines. [  ]
(https://www.france-assos-sante.org/2018/09/07/syndrome-de-fatigue-chronique-une-maladie-a-part-entiere/)


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[bio-logique]

(Fabien Moine - Fatigue chronique, burn out et épuisement : explications et solutions / La piste surrénalienne, 28')
+
… fruits épuisent… non, régime cétogène…
(Fabien Moine - Fatigue chronique, burn out et épuisement : explications et solutions / La piste surrénalienne, 31')

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[bio-logique]
le riz blanc… = sucre
(Fabien Moine - Les aliments à exclure pour une alimentation santé (Fabien Moine), 16'30)

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[bio-logique]
Si la peau est grasse là, c'est qu'elle manque de gras. C'est pour ça qu'il faut graisser les zones grasses. ce que personne ne fait, on met toujours des choses asséchantes. Mais en fait on nourrit et après on se rend compte hop ça disparaît. Parce que ça a été nourri là où ça devait.
(Fabien Moine - Signaux externes du corps en naturopathie et médecines naturelles - Introduction (Fabien Moine), 10'15)


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[bio-logique][épure]
Tous les déchets tentent par des mouvements centrifuges de sortir par trous les trous du corps. Donc, les orbites oculaires, ça sort, que ce soit lacrymal ou les petits cristaux [crottes d'yeux], le cérumen dans les oreilles…  … [  ] le corps, quand il a de la vitalité, génère tout le temps des mouvements centrifuges, [   ] ce sont des tentatives de détoxination qu'il faut non pas combattre, mais au moins comprendre si ce n'est accompagner.
(Fabien Moine - Signaux externes du corps en naturopathie et médecines naturelles - Introduction (Fabien Moine), 21')

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[bio-logique][autophilosophe]
C'est ou on est avec la médecine à fond, ou on est complètement zinzin avec les médecines non-conventionnelles. Eh bien, pourquoi pas être intelligent et essayer de marier les deux ?
[  ]
ET donc, ces critères-là, il vont nous aider, nous, particuliers, à nous auto-diagnostiquer (entre guillemets). Et puis à nous responsabiliser, et puis à travailler, et puis à donner envie de creuser. C'est fascinant, d'essayer de se comprendre ! Alors on essaye beaucoup de le faire avec le développement personnel, [  ] mais en définitive on creuse rarement pour notre corps. C'est ce qui nous constitue de base. [  ] C'est un jeu intéressant. Moi je prends ça toujours de manière très ludique.
(Fabien Moine - Signaux externes du corps en naturopathie et médecines naturelles - Introduction (Fabien Moine), 27'20 + 28')


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[bio-logique]
… fruits… ils croient que c'est l'effet détox… en réalité, déminéralisation, épuisement surrénalien donc nerveux…
(LES FRUITS BONS OU MAUVAIS : pour en finir avec les théories (Fabien Moine), 41'20 + 50')

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[àmouréinventer]
[// Se méfier des aliments cuits qu'on ne pourrait pas manger (autant) crus.]
(Fabien Moine - ALIMENTATION SANTÉ : MENUS QUOTIDIENS pour débuter de manière pratique en sécurité, 26'30)




2019 10 14


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[bio-logique][diét/éthique]
L'alimentation physiologique de l'être humain : à 75% fruits, légumes, algues, graines germées, oléagineux. Voilà. Le plus cru possible. Et le reste, les 25%, un peu de céréales germées, un peu de légumineuses germées, et puis des produits animaux si les personnes aiment ça, ça roule. Donc ça peut être très large, mais ça doit toujours être sur une base végétale, le plus crue possible et alcalinisante.
(Fabien Moine - JUS DE LÉGUMES : bienfaits, limites et risques (Fabien Moine), 41')


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[bio-logique]
… dilemme : se tourner vers les médecins mais qui sont contre et n'y connaissent rien… on se retrouve seul à faire des excès, changements trop brutaux… passer de la 5e à la 2e vitesse…
(Fabien Moine - Détoxination : de la toxémie vers la vitalité, théorie et pratique (Fabien Moine), 3')


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[bio-logique]
… le vaccin de trop… le corps se fait entendre…
(Fabien Moine - Détoxination : de la toxémie vers la vitalité, théorie et pratique (Fabien Moine), 11')


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[bio-logique][éco-logique]
[Plantes adaptogènes : qui luttent pour exister. Bonnes pour les gens en fatigue chronique eux-mêmes, à devoir s'adapter, énergie…]
(Fabien Moine - La fatigue chronique : hormones, stress et énergétique, 20')



2019 10 15



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[bio-logique]
Qu'est-ce que l'insuffisance surrénalienne?  L'insuffisance surrénalienne est une maladie où le corps n'arrive pas à faire assez de cortisol, une hormone produite par les surrénales. Qu'est-ce que le cortisol?  Le cortisol est une hormone qui permet au corps de réagir au stress, aux maladies et aux blessures. Quels sont les symptômes de l'insuffisance surrénalienne?  Lorsque le corps ne fabrique pas assez de cortisol, des symptômes comme des maux de coeur, des vomissements, des douleurs abdominales, des douleurs musculaires ou articulaires, des étourdissements et de la fatigue peuvent apparaître.  Si le problème est dans la surrénale, le goût de manger du sel en grande quantité peut être présent et la peau peut devenir plus foncée. Si le problème est dans l'hypophyse, des maux de têtes ou des problèmes visuels peuvent être présents.
[ ]
Pourquoi ai-je une insuffisance surrénalienne?  L'insuffisance surrénalienne peut être causée par un problème de l'hypophyse ou un problème des surrénales.  La cause la plus fréquente au niveau de l'hypophyse est la prise de cortisone pour d'autres problèmes de santé pendant une période prolongée.  L'hypophyse et les surrénales deviennent donc paresseuses et nécessitent un peu de temps avant de redevenir complètement normales.  Des tumeurs bénignes (adénome) à l'hypophyse, une atteinte auto-immune et d'autres problèmes à l'hypophyse peuvent aussi entraîner une baisse du niveau de cortisol.
[  ]
(https://www.ameq.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=34&Itemid=243&lang=fr)


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[autophilosophe][formule]
Nous devons faire le retournement et nous ouvrir à la compréhension universelle, éternelle. C'est ne pas craindre le vrai dragon. Dôgen dit : « consacrez votre énergie à cette voie qui indique l'universel ». Cessons de nous battre pour imposer notre point de vue sur ce qui est limité.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #162))

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[défausophie][maudit]
Nous pouvons tous constater que certaines personnes « manquent de discernement » : par rapport à leur propre vie en se mettant dans des situations impossibles, par rapport à ce qui [?est, en ?tournant à côté de la plaque, comme on le dit trivialement]. Il en est de même par rapport à l'enseignement, quand on ne fait pas de différence, qu'on ne discerne pas entre un enseignement profond et un enseignement superficiel.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #50))

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[neutralisage][anaxio-logique]
Le secret du zazen, c'est de laisser passer ses pensées, ne pas les repousser en se disant ceci est une pensée mauvaise, alors je la repousse, ne pas chercher à les garder en disant ceci est une pensée plaisante, alors je la retiens. On s'abstient de jugement. On s'abstient de préhension et de rejet. C'est le fondement du zazen : s'abstenir. S'abstenir de bouger, s'abstenir de juger. Ne pas faire. Seulement assis. Cela conduit à l'équanimité et au calme. [  ] Pour cela, la méthode consiste en premier lieu à s'asseoir et à s'abstenir : de juger, de bouger, d'intervenir.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #140-141))

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[taisage][-,'-]
Dans l'intensité de ce moment présent, la communication sans parole(s) révèle le caractère miraculeux du quotidien.
Il en est ainsi de l'ensemble des activités les plus simples, lorsqu'elles deviennent la matière de la pratique. C'est ce que dit ce mot de Oko? Chiyoko? : « la merveilleuse mise en oeuvre du pouvoir miraculeux consiste à aller chercher de l'eau et à transporter du bois ». C'est ce que représente la routine de la vie monastique où, par la répétition, les mêmes gestes, les mêmes activités simples, les mêmes horaires, prennent une épaisseur, qui donne une intensité surnaturelle au naturel du quotidien. C'est ainsi que l'effort, l'oubli de soi, la répétition transforment en profondeur la matière de notre vie. C'est le pouvoir miraculeux de la pratique.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #150-151))
+
// Barthes, CF : régularité des horaires rend le temps limpide…

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[parabole][politique][otteur]
[Baguettes trop longues pour manger, en enfer et au paradis.]
((Pierre Crépon, L'art du zazen, chap 65, "des baguettes trop longues", #152))
(extrait otto itunes : Pierre Crépon, L'art du zazen, chap 65, des baguettes trop longues)

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[parabole]
… eh oui, la tasse déborde… c'est comme votre esprit, il déborde de concepts et de connaissance…
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #156-157))
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[épure][minimalisme]
Tout aussi indispensable est le discernement qui nous fait percevoir ce qui est important et ce qui l'est moins. La non-avidité est quant à elle, comme en toute chose, ce qui nous permet de garder des relations saines par rapport à l'enseignement et ce qui le transmet.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #156-157))

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[intelligence][moyenhomme][noirage][défausophie]
Et comme les êtres humains sont généralement guidés par un mélange d'angoisse et de stupidité, ils en viennent à se battre pour de tels sujets, qu'ils envisagent de points de vue différents.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #160))

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[intelligence][anaxio-logique][politique]
Chacun voit à partir de son propre cerveau, de don propre karma. Les connexions neuronales du cerveau sont différentes selon chacun de nous. Il faut respecter les différences entre les gens, les grands, les petites. Le racisme ne s'arrête pas aux races. En même temps, il faut approfondir ce qui est universel, comprendre les enseignements universels.
((Pierre Crépon, L'art du zazen, #161))


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Pierre Crépon est né en 1953. Il est enseignant de l'école du bouddhisme zen Sôtô. Il a été un des proches disciples de Taisen Deshimaru Roshi et a reçu la transmission du Dharma de Shinzan Egawa Zenji. II est le responsable du temple zen Kokaiji à Vannes en Bretagne, et l'actuel président de l'Association Zen Internationale.
(https://books.google.fr/books?id=3L9hCwAAQBAJ&pg=PT114&lpg=PT114&dq=cr%C3%A9pon+zazen+des+baguettes+trop+longues&source=bl&ots=IeHXln-wvU&sig=ACfU3U1zSzTTNXNi5fPc2W015C5dFIeqSA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj82P61yJ3lAhUB7eAKHdTuCw0Q6AEwAHoECAYQAQ)

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Cette philosophie peut, au contact de l'Orient, où le propos est différent, où l'accent est mis sur la recherche personnelle, bien davantage, sur l'expérience surtout, cette philosophie expérimentale peut apporter certainement à la philosophie occidentale ce qui lui a manqué ou ce qui lui manque. La philosophie est devenue une spéculation d'intellectuels et spécialement d'universitaires, elle est en train de changer, c'est vrai, mais elle n'a pas encore trouvé les principes de son propre changement qui pourrait être peut-être l'exercice pratique de la méditation. Et c'est ça que Dogen peut remettre en valeur, si vous voulez, parmi nous.
(Jacques Brosse, DŌGEN ZENJI (1200-1253) : Moine zen – Une vie, une œuvre [1998], 3')


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(AF)
[minimalisme]
 Le chant de la hutte au toit de paille
Par Sekitō Kisen (Shitou Xiqian) 700-790
J’ai construit une hutte au toit de en paille où il n’y a rien de valeur.
Après manger, je me détends et fais un somme.
Lorsque la hutte fut achevée, des pousses apparurent.
Maintenant la mauvaise herbe recouvre tout.
L’homme dans la hutte y vit paisiblement
Pas contraint à intérieur ni à extérieur.
Là où vivent les gens ordinaires il ne veut pas vivre,
Ce qu’aiment les gens ordinaires il ne l’aime pas.
Bien que la hutte soit petite elle contient l’univers entier.
Sur dix pieds carrés un vieil homme illumine les formes et leur essence.
Un bodhisattva du Grand Véhicule a une foi absolue.
Les hommes du commun ne peuvent s’empêcher de douter : Cette hutte périra-t-elle ou pas ?
Périssable ou non, le maître originel est présent
Et ne réside ni au nord, ni au sud, ni à l’est, ni à l’ouest.
Enraciné dans la persévérance, cela ne peut être surpassé.
Une fenêtre brillant sous les sapins verts ne peut être comparée
Ni aux palais de jade ni aux tours de vermeil.
Rester assis la tête couverte, toutes choses sont au repos.
Ainsi ce moine des montagnes ne comprend plus rien du tout,
Il vit là où il est et ne fait plus d’effort pour se libérer.
Qui pourrait avec fierté disposer des sièges pour séduire les disciples ?
Dirigez votre lumière vers l’intérieur et faites demi-tour.
La source infinie et inconcevable ne peut être affrontée ni évitée.
Rencontrez les vieux maîtres et soyez intime avec leur enseignement.
(https://www.dojozen.net/le-chant-de-la-hutte-au-toit-de-paile/)

Cité dans une autre et bien plus intéressante traduction ou reprise ? par, et merci à :
((Pierre Crépon, L'art du zazen, "le chant de la hutte de paille" #169))
(AF)


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[noirage][autophilosophe][rappel]?[âge]
Le point de départ de l'enseignement du Bouddha, c'est : comment remédier à la souffrance et au fait que maladie, vieillesse et mort viennent inévitablement interrompre nos possibilités de jouir de la vie telle qu'on l'aime. Comment remédier à cette souffrance ? C'est en apprenant à vivre avec l'impermanence, et en apprenant à réaliser un esprit qui ne demeure sur rien, qui ne s'attache à rien, et qui donc est parfaitement capable d'être en harmonie avec la réalité, d'accueillir la réalité nouvelle, à chaque instant, de manière créative [  ].
(Sagesses bouddhistes - Dôgen, un maître pour aujourd'hui 2/2, 9')


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[brachy-logique][formule][minimalisme][méta]
En effet, le Zen a cette particularité qu’il permet la contemplation, et qu’une phrase ou deux suffisent à percer le mystère à force de le mâcher et remâcher (oui, les bouddhistes zen sont des ruminants !). On peut le faire avec un koân, mais dans le Zen de manière générale, on peut le faire « avec ce que l’on a sous la main ».
(Zui Ho, Pierre CREPON – L’art du Zazen, https://livresbouddhistes.com/2018/07/03/pierre-crepon-lart-du-zazen/)








2019 10 16


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[vrac]
L'anneau de la voie zen,  Taisen Deshimaru.
Cet ouvrage reprend les dernières paroles du maître zen Deshimaru qui, sentant sa mort venir, lègue l’essence de son enseignement, issu de l’expérience spirituelle de toute une vie. [  ]
(Présentation éditeurà


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[otteur]
Commentateur amazon :
YAMABUSHI 1,0 sur 5 étoilesÉdition catastrophique 31 août 2013 Format: Poche On se demande comment un éditeur ose publier un tel fouilli de textes. Ces derniers sont certes intéressants mais ils sont mélangés, on ignore de qui ils sont. Cela ne rend service ni à Deshimaru ni à Dogen ni au Zen.
(https://www.amazon.fr/Tr%C3%A9sor-du-Zen-Ma%C3%AEtre-Dogen/dp/2226138722/ref=wl_mb_wl_huc_mrai_2_dp?ie=UTF8&pd_rd_i=2226138722&pd_rd_r=B6ER9JYNCC4G2FKTP8B6&pd_rd_w=vsyuP&pd_rd_wg=43OL2&pf_rd_p=391a6aa4-165c-4c98-a878-0a1e40d02e89&pf_rd_r=B6ER9JYNCC4G2FKTP8B6)

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[aux postiers]
Otto Karl
Vu "négationnisme alimentaire", et noté un beau passage, que j'ai pas la force de ce recopier à cette heure, mais... L'autre jour, je ou... otto karl formulait cette note : « En attendant que médecine naturelle et médecine conventionnelle se réconcilient, concilions-les. »

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[s'injustifier][neutralisage]
Fabien Moine – Et généralement, quand on est énervé par quelque chose, c'est qu'on n'est pas serein. Quand on est serein à l'intérieur, on dit : bon bah, l'autre, il a rien compris, et on laisse tomber.
La journaliste RCF (Delphine Devaux) – Oui, on n'a pas besoin de défendre absolument son point de vue… [  ]
(Fabien Moine - Interview Fabien Moine - EXUVIE éditions (RCF), 9'30)

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Laboratoire code :
350047775-2B90930R1690

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Téléphone numéro Dr. Djonouma
06 62 98 57 07



2019 10 19

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[au Dr. Djonouma, brouillon inédit]
Merci Karl. Vous allez être mon Everest médical et un challenge d’enfer. Merci d’exister pour vous et votre corpus de savoirs iconoclastes et irrévérencieux  à venir. Je vous souhaite une bonne nuit.,dr Dy

->
Merci. Même si je vous cache pas que j'aimerais me passer de cet honneur d'être votre Everest pour devenir tout à coup votre autoroute. Et, vous qui aspirez à aux arts et sciences humaines pourquoi ne pas se dire que si votre Everest me sort du mien, on pourrait en faire quelque chose de cet ordre ?

Merci. Même si je vous cache pas que j'aimerais encore mieux me passer de cet honneur d'être votre Everest pour devenir tout à coup… votre autoroute ! Je continue de rêver que la solution ne soit, certes ni simple, à cette heure avancée comme mon état, mais ni trop complexe, et peut-être donc : simplexe ?
LIEN
Par exemple, la fille de ma soeur me décrit à l'instant même l'instabilité visuelle (voire posturale) dont elle souffre, qui, en bien plus léger, évoque nettement la mienne, par quoi "tout" a commencé (suite à ce footing puis ce refooting, en état démusclé, épuisé et suite à un limage dentaire), précédé quelques mois plus tôt par des névralgies crâniennes et de violents claquements de la mâchoire gauche toujours capricieuse à ce jour. Or, elle me dit qu'un ultra spécialiste lui a diagnostiqué en effet une dissymétrie de sa mâchoire (plus avancée d'un côté que de l'autre), conséquence d'un appareil dentaire auquel j'ai eu droit moi aussi à son âge. Et je ressens effectivement chez moi très fortement cette dissymétrie et cette tension désormais permanente qui d'après moi (et mes recherches) pourraient bien expliquer cette instabilité et ces tensions et craquements cervicaux jusqu'au milieu du dos. Voire, de là, à force d'instabilité depuis deux ans, cet épuisement de tout l'organisme à la base fragile et largement intoxiqué(e) depuis tant d'années, je veux bien croire, ou l'inverse, un épuisement à l'origine de désaxement de la mâchoire, mais… Est-ce que traiter, réaxer cette mâchoire ne me serait pas d'abord d'un soulagement considérable ?
Pour rappel :
Chaque nuit me met plus ou moins en vrac. Même une position allongée de quelques minutes suffit parfois à aggraver mon instabilité. Une fois debout, je me retrouve pas dans le même état.
Cette instabilité ne m'a longtemps affligé qu'en position debout. Position dont je pressens la menace même en imagination, en anticipation.
Oreille interne très sensible (depuis toujours), qui pourrait expliquer que je me sente rapidement mal, nauséeux, etc., et, à force, épuisé ?
Autre indice : Lorsque je me suis réveillé de l'anesthésie générale l'autre jour, mes cervicales et mon dos étaient tout à fait détendus, et ma mâchoire, elle, tout à fait de travers. Et peu à peu, comme je le pensais, les choses se sont inversés. Mon hypothèse : mon corps, sa posture, ne cesse de compenser une mâchoire déréglée.
Pour dernier rappel : au moment des premiers étourdissements, ce gros crépitement derrière la mâchoire gauche. Crépitement dont j'arrive à retrouver le son par un manipulation très musclée sur la mâchoire inférieure.




Je rappelle que mon état semble toujours dépendre de la nuit passée. Il suffit même parfois de m'allonger quelques minutes pour me relever avec plus d'instabilité qu'auparavant. De même, cette instabilité n'avait longtemps eu lieu qu'en position debout, position dont je sens à chaque instant la menace, même en imagination. Dès que je me lève, dès même que j'imagine me lever, je pressens déjà le malaise du déséquilibre…




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[bio-logique]
Selon les résultats de cette étude, les personnes souffrant d’hypercholestérolémie peuvent consommer régulièrement, voire quotidiennement de la viande, à condition de choisir des morceaux maigres, d'utiliser des modes de cuisson sains et de limiter au maximum les autres sources de graisses saturées.
(https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-faut-il-bannir-la-viande-rouge-quand-on-a-du-cholesterol-_5751.html)


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[anthropo-logique][sic]
[  ] si on aime le bœuf, on peut en manger tous les jours [  ]
(https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-faut-il-bannir-la-viande-rouge-quand-on-a-du-cholesterol-_5751.html)





2019 10 20

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[formule][brachy-logique]
Quelques formules-forces, quelques mots-clés polarisent et ordonnent le champ du vécu.
(Taisen Deshimaru, La pratique du zen, #12)


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[diét/éthique]
La maladie, malheureusement, on y échappe rarement. Mais la pratique du zen nous donne une meilleure hygiène de vie, d'abord, parce qu'on prend très vite conscience de ce qui ne nous convient pas, au niveau de la nourriture, au niveau de la posture, au niveau de la manière de respirer, au niveau des activités qui nous stressent ; quand on prend conscience, quand on est assis en zazen, on se rend bien compte le soir qu'on a été stressé toute la journée. Et du coup, on va développer une recherche d'une vie plus calme, moins stressante, plus concentrée ici et maintenant. Ça va nous donner une sagesse de vie dont je parlerai demain.
(Roland Yuno Rech, la voie du zen, de la souffrance à l'éveil, 19')


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[épure][diét/éthique][TP]
Pour moi, la mort n'est pas quelque chose de triste, mais au contraire quelque chose qui me rappelle (à) l'importance de la vie ici et maintenant. En me disant "un jour, je vais mourir", je me demande [  ] souvent "est-ce que ce que je fais aujourd'hui, je le ferais encore si je savais que je devais mourir demain, ou bientôt, on va dire ?". Donc, ça aide, la perspective de se dire "j'ai peut-être pas tant de temps que ça à vivre", et la vie passe vite, de toute façon, hein ? Alors comment ne pas perdre son temps, c'est-à-dire comment apprendre à se concentrer sur ce qui est vraiment important pour soi. Alors déjà, il faut commencer, grâce à la pratique de la méditation, à avoir une capacité de comprendre, intérieurement, ce qui vraiment nous importe.
(Roland Yuno Rech, la voie du zen, de la souffrance à l'éveil, 24')

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[neutralisage]
Mais rien ne nous dérange si on est vraiment réalisé.
(Roland Yuno Rech, la voie du zen, de la souffrance à l'éveil, 33'30)


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[symplicité][autophilosophe][goût]
Cela dit, il ne faut pas non plus se précipiter dans le choix de son maître. Les critères principaux, je crois, dans le choix du maître, c'est d'abord choisir une personne dont l'exemple nous inspire. Une personne chez qui on sent réalisés certains des aspects que l'on attend de la voie spirituelle.
(Gérard Pilet, Sagesses bouddhistes, 13 février 2011, par où commencer la pratique, 8'50)




2019 10 21

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Dr. Djonouma :

Le vendredi 18 octobre 2019 à 22:12:29 UTC+2, youssouf DJONOUMA > a écrit :


Merci Karl. Vous allez être mon Everest médical et un challenge d’enfer. Merci d’exister pour vous et votre corpus de savoirs iconoclastes et irrévérencieux  à venir. Je vous souhaite une bonne nuit.,dr Dy


Karl :

Le lundi 21 octobre 2019 à 11:51:05 UTC+2, karl a écrit :

Je vous remercie. Même si vous imaginez bien qu'à l'honneur de devenir votre « Everest médical » je préférerais dix mille fois la platitude de rester une de vos autoroutes.
Voyez, je continue de rêver que la (ré)solution ne soit certes pas si simple à ce stade avancé mais pas si complexe non plus, autant dire : simplexe. (Concept que j'affectionne particulièrement et que je... ou disons Otto Karl introduit notamment par ici, si ça vous dit : https://youtu.be/s0KFrJGgdao)

Du genre :
naturelle fragilité du système (foie, intestins, système nerveux...)
+
intoxications multiples (fongiques, bactériennes, alimentaires, métaux lourds...)
et épuisement (travail non-stop et sans fin, suralimentation inappropriée, décalage horaire nuit/jour, très mauvais sommeil glacé, etc.)
+
dérèglement/déstabilisation musculo-squelettique (sur subluxation de la mâchoire bricolée, nouvelle sédentarité, démusculation générale, très mauvaise posture assise, sur quoi : soudaine violence d'un footing hivernal sous vaccination, épuisement et meulage dentaire, puis re-footing un mois et demi-plus tard, et patatras...)
=
Effondrement et affolement de l'état jusqu'à l'épuisement (recouvrant peut-être une maladie auto-immune ainsi déclenchée – ou bien déclencheuse ?)
(Interview d'une médecin/chercheuse qui a fait sa thèse sur le sujet – que j'aimerais beaucoup partager avec vous : https://youtu.be/XWIE9WCehwI)
État aujourd'hui nettement et lourdement aggravé par ces deux mois et demi de régime crudivore FRUITS et légumes, détoxination que le corps n'aurait pas su éliminer par son très faible foie et ses intestins paresseux car fissurés à la sortie ? Donc auto-(ré)intoxication ?
Telle serait ma thèse (simplexe ?) à moi, très modestement et à l'heure actuelle.
Mais dans le fervent espoir que votre Everest devienne (au plus vite) Mont-Blanc ou modeste colline...
Bien cordialement,
K.D.


Dr Djonouma :

je vous envoie la feuille de soins mais vous serez surpris du montant du remboursement....
drDY

merci pour les doc je les regarde et reviens vers vous !!!
merci mille fois de nourrir ainsi ma réflexion


Karl :

Cher Dr Dy,
Votre ouverture d'esprit, votre différence, autant dire votre intelligence hors du commun (des médecins en particulier), me donne quelque espoir, évidemment. Hélas, vous ai-je rencontré trop tard ? Car il semble qu'on s'achemine en tout cas vers une (tentative d')hospitalisation. Mon état s'affaiblissant, ma famille alarmée projette une tentative d'admission (par les Urgences) pour demain. Dans l'espoir, pour moi, qu'on m'y concède au moins cette nouvelle IRM cérébrale et surtout cet EMG qui, lui, aurait selon moi de quoi peut-être objectiver plus ou moins les "bugs" neuro-musculaires qui m'affectent et m'envahissent (plus encore ces derniers jours), non plus seulement visuels mais moteurs (dans mes gestes) bien que largement imperceptibles pour autrui. Voilà aussi pourquoi j'évoque une maladie auto-immune (neurologique), car je me sens régulièrement comme un parkinsonien (voire une vache folle), même si les bugs/secousses (internes) ont lieu moins au repos que dans l'action. Et tout ça semble lié, ou tout cas le malaise général et l'extrême faiblesse, (non seulement au foie, à l'intestin et la digestion en général peut-être) mais à ces tensions (intra-)cervicales qui semblent monter d'elles-mêmes jusqu'à parfois faire bourdonner la tête (annonçant alors la crise grave), ou/et parfois me boucher l'oreille gauche (comme sous (dé)pression, en avion, vous voyez ?), oreille dont je peux retrouver la clarté (quelques secondes seulement en étirant mes cervicales, ou) en basculant la tête vers le bas ou en m'allongeant, bref en y remettant sans doute un peu d'afflux sanguin.
Mais qu'est-ce qui pourrait bien générer ces tensions (d'apparence autonome) persistantes, grandissantes et envahissantes dans les cervicales qui ainsi comprimeraient (non seulement la mâchoire mais) l'afflux sanguin dans ce crâne ? Je me le demande bien, tant que je le peux encore. Rappelons-nous que de simples massages profonds du dos me soulageaient pour quelques heures, à l'époque où ma complice était encore là pour les prodiguer. Quelque chose aurait-il colonisé ces muscles-là, dont le diaphragme (qui, j'oubliais de vous le préciser, me brûle désormais lorsque je courbe toute l'échine comme je vous le montrais) ?
Etc. etc.
Je ne vous demande pas ce que vous pensez de tout ça dans l'immédiat, même si je me le demande bien, et j'espère qu'on trouvera ça ensemble avant qu'il ne soit trop tard. Ce serait une très grande victoire, n'est-ce pas ? Pour vous, pour moi, pour nous !
Judith Albertat, présidente de la l'Association Lyme et auteure du livre que je vous joins dans ce mail (« Lyme, les solutions naturelles ») parle aussi de ces étourdissements dans son cas personnel, de même que le Dr Horowitz dont j'ai lu la moitié du livre (« Soigner Lyme et les maladies inexpliquées ») et de nombreux malades.
Je cite seulement Judith Albertat :
« Mes symptômes et mes rechutes persistaient et j’étais fatiguée mais aussi hantée par des vertiges et des sensations d’ébriété chroniques. » Etc.
Voilà. Hospitalisation ou pas, c'est dans le vif espoir de continuer ces recherches ensemble jusqu'à l'eurêka (le plus rapide possible ; ) que je vous salue bien ce soir et vous remercie... et m'excuse de revenir à mon K., mais je me tais.
Voilà, très bien à vous, en revanche,
K.D.







2019 10 22

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[bio-logique]
La prolifération du candida provoque de nombreux symptômes : de la fatigue, des troubles digestifs, une grande appétence notamment pour les glucides comme le sucre, le pain, des allergies et intolérances alimentaires, une sensibilité aux produits chimiques, à l’alcool, des candidoses vaginales, la cystite, l’urétrite, du muguet, le syndrome prémenstruel, des troubles de la libido (dans les deux sens), des troubles de l’humeur, de l’anxiété, de la dépression, des troubles de la mémoire, un manque de concentration, des vertiges, des douleurs articulaires et/ou musculaires, des maux de tête, des problèmes cutanés, des troubles de la voie ORL, des sensations d’irréalité … cette liste n’est pas exhaustive. Le candida proliférant partout dans le corps il peut poser des problèmes multiples et variés et les toxines qu’il libère sont de puissants poisons.
[ ]
Le candida a les capacités d’inhiber la réaction immunitaire ainsi plus il grandit et moins votre propre système réagit, ce qui peut fait disparaître les premiers symptômes. Ce qui à première vue peut sembler une bonne chose, sauf que le symptôme a bien sûr son utilité, vous prévenir que quelque chose ne va pas.
[  ]
Malgré l’abondance alimentaire, nombreux sont ceux qui souffrent de carences. Les plus fréquentes, sans doute parce que le plus souvent les seules recherchées lors des bilans sanguins, étant celles en fer, en vitamine D, B12, calcium et magnésium. Ces carences sont rapidement vue comme étant des causes des maladies alors qu’en vérité elles sont elles aussi des conséquences du dérèglement général du fonctionnement de votre corps. Ce que l’on appelle la comorbidité en médecine.
Les suppléments de vitamine D sont connus pour réduire l’auto-immunité. Cette vitamine régulerait les gènes de signalement du système immunitaire inné et réduirait ainsi les réactions inflammatoires. On retrouve ici cette histoire d’utilité du symptôme. Le symptôme a bien son utilité, vous pourriez lire cet article. En ce qui concerne l’utilisation de la vitamine D par les pathogènes vous trouverez ici un résultat de recherche traduit en français.
Les levures et les champignons sont parmi les végétaux qui assimilent les vitamines D et B12. Leur carence n’est qu’une conséquence de l’infection par les champignons et non pas une cause. Lorsque l’on sait que l’infection au candida prend de plus en plus d’ampleur et que la candidose systémique est souvent la cause de mortalité des personnes étant immunodéprimées, je pense qu’il vaut mieux réfléchir à deux fois avant de se supplémenter.
Les carences sont dues à une mauvaise assimilation des nutriments engendrée par l’intoxication aux métaux lourds et la dysbiose intestinale. Prendre des compléments c’est en fait nourrir le candida et autres pathogènes.
Le magnésium que de nombreuses personnes prennent pour renforcer leur système immunitaire, va lui aussi directement nourrir le candida. C’est vrai, il est si fort qu’il laisse peu de place à d’autres, [  ]

(https://www.pourquelarouetourne.com/pour-un-traitement-efficace-du-candida-ce-que-vous-devriez-vraiment-savoir/)



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[à catherine, brouillon inédit]
Chère Catherine,
Une lueur d'espoir in extremis, qui nous a fait suspendre la tentative d'hospitalisation lourde. Pour le moment ? Vraiment, dans le même journée, pour ainsi dire sur le chemin de l'hôpital, on me dépose quand même chez le centième médecin – rendez-vous obtenu d'urgence par ma soeur –, un orthodontiste ultrapointu, une des raretés en France et dans le monde, je crois, à être aussi pointu, éclairé. Mon état est aujourd'hui très dégradé, 15 kg en moins et plein de symptômes d'agonie, mais comme tout a commencé par la mâchoire


Une lueur d'espoir in extremis, qui nous a fait suspendre la tentative d'hospitalisation lourde. Pour le moment ? Vraiment, dans le même journée, pour ainsi dire sur le chemin de l'hôpital, on me dépose quand même chez le centième médecin – rendez-vous obtenu d'urgence par ma soeur –, et...
Peut-être que...
Mon état est aujourd'hui très dégradé, 15 kg en moins, les causes multiples, beaucoup de symptômes de malaise, mais...
Peut-être sur une voie, sérieuse...
Et peut-être que... du coup...
Mais le 26 reste un peu tôt, n'empêche, pour être d'aplomb au point de filmer, moi qui de plus en plus ne tiens plus debout plus de 10 minutes. Mais...
La porte se rouvre quand même. J'attends de voir...


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Le Bateau ivre, une maison d'édition singulière
Le Bateau ivre, petite maison d'édition de deux ans d'âge, a publié 15 ouvrages. De grands textes de la littérature française ont refait surface, tandis que de nouveaux auteurs tentent une percée.

Jean-Paul Daliès, dans sa petite maison (d'édition), 37, rue Anatole-Le-Braz. |
Anne HERVIOU. Modifié le 08/12/2015 à 01h56 Publié le 08/12/2015 à 00h00

« L'idée de départ est de publier des textes rares, ou du moins méconnus, d'auteurs célèbres », explique Jean-Pierre Daliès, éditeur depuis deux ans. La maison d'édition Le Bateau ivre a vu le jour à l'automne 2013. Depuis mars dernier, elle s'est nichée dans une petite maison sur le port de Perros.
Son fondateur a vécu dans le sud de la France mais connaît très bien la région. « Enfant, je passais mes vacances à Trégastel et à une époque, j'ai eu un bateau amarré ici. » Professeur de lettres, puis cadre à la RATP, le retraité est revenu naturellement à sa passion d'origine.
Tourné vers la littérature française du début du XXe siècle à nos jours, l'éditeur cherche d'une part à dégoter des oeuvres rares, indisponibles, « passées aux oubliettes on ne sait trop pourquoi », mais aussi à découvrir de nouveaux auteurs.
Parmi les grands noms dont il souhaite faire (re) découvrir les textes, il cite Anatole France, Pierre Louÿs, Jacques Audiberti et Jacques Perry. « Ces deux derniers ont été injustement oubliés », déplore-t-il. Pour parvenir à ses fins, il fouille sur la toile à la recherche de textes tombés dans le domaine public, appelle les ayants droit ou, avec un peu de chance, rencontre les écrivains. « Jacques Perry m'a reçu chez lui, nous avons sympathisé. Il a eu la gentillesse de me laisser rééditer deux de ses plus importants ouvrages : trois tomes de Vie d'un païen et Yo Picasso. »
Un style unique
Concernant les nouveaux auteurs en quête d'éditeur, si, au début, les propositions n'étaient pas très courantes, aujourd'hui, Jean-Pierre Daliès avoue qu'il n'a pas le temps de lire tous les ouvrages qu'il reçoit. « La page facebook permet de toucher beaucoup de monde, après il y a le bouche-à-oreille. » Le Bateau ivre a publié quinze titres en deux ans et le capitaine sait ce qu'il veut. Il donne la priorité à la qualité littéraire. « La sélection se fait souvent au ressenti, mais je cherche un style singulier, presque unique. »
Jean-Paul Daliès sait que ses choix littéraires ne s'adressent pas à un grand public. Pour autant, il ne perd pas le sens de l'humour, « j'ai parfois l'impression qu'il y a plus d'auteurs que de lecteurs... »
Il donne aussi sa chance à la littérature jeunesse sous la plume de Mathieu Pommier notamment, et sous le pinceau de Thierry Le Baller, peintre du cru. « Thierry peint le plus souvent des paysages colorés. Je lui ai demandé des personnages en noir et blanc... il a adoré l'exercice. » La prophétie de l'arbre creux est sorti début décembre et fera l'objet d'une dédicace le jeudi 10 décembre au pub le Britannia, à partir de 18 h. Ce sera également l'occasion pour Jean-Paul Daliès de présenter Tess et Raoul de Catherine Delalandre, une auteure qu'il n'a pas hésité à publier. « J'ai su tout de suite que je tenais une perle. »
Alors, pourquoi ne pas suivre les conseils que l'éditeur perrosien affiche sur son mur facebook : « si vous êtes fauchés et que vous ne savez pas quoi offrir à ceux que vous aimez... Alors, pour le prix de deux paquets de clopes ou d'une bouteille de mauvais whisky, achetez un livre ! »
(https://www.ouest-france.fr/bretagne/perros-guirec-22700/le-bateau-ivre-une-maison-dedition-singuliere-3903280)

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Le Bateau Ivre

Un fabuleux raconteur d'histoires
Le 23 avril 2016, JACQUES PERRY s'est éteint à 94 ans auprès de son épouse Katalin, dans leur jolie maison d'Inervy. Il est toujours bien là, vivant dans notre cœur.

Lors de ses obsèques, célébrées dans l'intimité, son épouse m'a fait l'honneur de me demander de lire un petit texte, en compagnie de son grand ami Vincent Corpet et de sa nièce chérie :

J'ai découvert les livres de Jacques Perry dans les années soixante-dix avec Le Trouble-source (75), Le Ravenala ou l'arbre du voyageur (76), Les Fruits de la passion (77), L'Île d'un autre (79), Folie suisse (83), plus tard Alcool vert (89), Les Tâches du léopard (92), Les Sables roses d'Essaouira (94), Le Gouverneur des ruines (2002).
Tout de suite il devenu un de mes auteurs favoris, au côté d'un Maurice Pons, par exemple, tant la lecture de ses textes m'était jubilatoire. J'y trouvais ce que je recherche toujours obscurément : des livres qui ne ressemblent à rien de ce que je connais ; des livres aussi qui s'imposent par la maîtrise du style : quand on a le sentiment que chaque mot est à sa place, indispensable, qu'il n'y en a aucun de manquant ou bien de superflu, lorsque la phrase s'écoule comme une source vive.
Perry était avant tout un fabuleux raconteur d'histoires, ainsi qu'un formidable créateur de personnages, dont il fouillait l'intimité au point de nous permettre de nous y incarner le temps trop court d'un roman. Et puis c'était un païen, doté d'un pantagruélique appétit de la vie, amoureux tant du corps des femmes que des beautés multiples de la nature, une sorte de panthéiste malicieux, dont la sensualité discrète mais profonde et omniprésente colorait les textes à la manière d'un peintre aux touches à la fois délicates et viriles.
Lorsque m'a prit la folle idée de fonder une petite maison d'édition, alors que je n'avais encore publié que deux livres du domaine public, j'ai eu le culot de le contacter et il m'a fait l'immense honneur non seulement de me confier la réédition de deux de ses œuvres majeures « Vie d'un païen » et « Yo Picasso », puis de deux textes inédits « L'Enchêné » et « Nô », mais aussi de me permettre de faire sa connaissance, en me recevant, avec sa délicieuse épouse Katalin, toute une journée dans leur jolie demeure d'Iverny, pleine de toiles de ses amis peintres, de livres et de souvenirs. J'y ai passé à ses côtés une journée passionnante et inoubliable, au cours de laquelle j'ai tout de suite été conquis tant par sa gentillesse, son charme et sa malice que par l'étendue de sa culture, sa profondeur et son énergie créatrice. Bien sûr, je l'ai revu lors de sa dernière dédicace, mais je garderai toujours le regret de n'avoir pu venir à nouveau lui rendre visite, comme il m'y invitait. Restent ses livres...
Enraciné dans le sol, la tête pleine d'histoires, tel m'apparaît Jacques Perry. Il circule désormais dans la sève du chêne, d'où il nous observe, goguenard.

Jean-Pierre Daliès
(https://www.editions-lebateauivre.com/blog/un-fabuleux-raconteur-d-histoires)


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Le Bateau Ivre
Jacques Perry
L'Association des Amis de Jacques Perry, crée en juin 2017, à l'initiative de son épouse Katalin, pour perpétuer la mémoire du grand écrivain, disparu un peu plus d'un an auparavant, vient de mettre en ligne un très beau site qui lui est consacré.

https://www.jacquesperry.com/

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[à katalin perry]
Le mercredi 23 octobre 2019 à 06:31:44 UTC+2, karl a écrit :


Chère Katalin,
Ces temps-ci je repense si fort à Jacques Perry, que je n'ai évidemment jamais oublié, loin de là, ne serait-ce que par l'accueil extraordinaire que vous m'avez réservé par deux fois chez vous, à Iverny, que je finis par tomber sur le site (aussi réjouissant qu'élégant et touchant) que vous lui dédiez, et ainsi le moyen de vous recontacter !
Ici, Karl. Vous vous souvenez peut-être ? J'avais (en 2008 ?) fait le (pour ainsi dire) « pèlerinage » pourtant bien hasardeux jusqu'à Iverny pour tenter de venir saluer dans sa retraite (tant qu'il était encore temps pour lui et pour moi, me disais-je) l'auteur de l'éblouissante et grandiose Vie d'un païen.
Notre grand Jacques, si j'ose vous dire, s'était bien étonné de ce jeune « lecteur » « païen tombé du ciel » en me recevant autour de vous (encore toute peinturlurée) et de cet alcool hongrois, puis raccompagné jusqu'à la gare RER, avant que je ne revienne quelques mois plus tard, l'été suivant, comme promis, accompagné de ma complice (Deele), passer deux jours en votre bien amicale compagnie et demeure. Tout ça, pour moi, inoubliable.
Voilà.
Les circonstances (d'une défaillance de santé) font que je brûle aujourd'hui de relire encore une fois Vie d'un païen, et pourquoi pas (si la santé finit par se remettre, me remettre d'aplomb, comme l'espoir incertain m'en revient aujourd'hui seulement, d'où l'insomnie peut-être, voyez l'heure à laquelle je vous écris si spontanément) de rendre, d'une façon ou d'une autre, quelque hommage à son auteur pour qui je garde une telle gratitude comme une amitié sincère pour cet homme que j'ai eu le bonheur et l'honneur de rencontrer en votre compagnie, malheureusement trop peu, certes, mais dont je garde le souvenir ébloui et très net, par ces quelques heures passées ensemble, ainsi que quelques archives audio(visuelles) personnelles, si ça peut vous intéresser... et mes souvenirs... nos souvenirs... et de nous revoir peut-être, vous et moi ?
Si oui, ce serait avec grand plaisir, comme ça l'a été de vous rencontrer, chère Katalin.
Avec les amitiés,
kARL







2019 10 23

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[méta][otto karl][diét/éthique]
[  ] nous focalisons notre attention sur ses trois grands rôles principaux [au foie] : celui de stockage, de synthèse et de détoxification.
(Audrey Carsalade, Foie, votre meilleur allié santé, p.14)

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[apprentissage][intelligence][défausophie][autophilosophe][bio-logique]
Donc le cocktail magique pour pouvoir soulager le bruixisme, pour pouvoir soulager la trop grosse tension musculaire des gens qui serrent les dents et qui grincent des dents, c'est : massage, étirements, plus relaxation, apprentissage du contrôle moteur, et apprentissage du bio-feeback, c'est comme ça qu'on appelle ça, c'est-à-dire la conscience de la tension qu'on a. En apprenant à détendre les muscles, on apprend à ressentir la détente du muscle. Ce qui veut dire que si on a une trop grande tension musculaire, [  ] tension constante des muscles qui ferment la bouches, si on apprend pas à ressentir la tension de détente de ces muscles, eh bien on ne pourra pas vraiment s'en rendre compte. Donc en tant que patient, c'est important de comprendre, de ressentir ce à quoi correspond la détente des muscles.
(La Chaîne Santé, comment ne plus serrer les dents (se libérer du bruxisme), 3'45)



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L'ultime confession de Jacques Perry, "monogame à répétition"

L'auteur de "Vie d'un païen" est mort, à 94 ans, en 2016. Un an plus tard paraît "Bel et moi", bel inédit où il dit adieu à sa dernière femme.
Très discrètement, Jacques Perry s'est éteint, à 94 ans, le 23 avril 2016, dans sa maison d'Iverny (Seine-et-Marne). Il avait écrit une trentaine de romans, reçu plusieurs prix, dont le Renaudot et le Livre Inter, connu, à parts égales, le succès et l'insuccès, mais n'avait jamais eu le goût de frayer avec le milieu littéraire, qui le maintint toujours à sa marge.
Il s'en moquait ( je me souviens de son rire rabelaisien), car il préférait la compagnie des peintres à la fréquentation des importants et le spectacle des arbres malgaches à la comédie des vanités parisiennes. Somme toute, cet écrivain prodigieusement doué, inventif, luxuriant, n'avait pas le souci de sa postérité.

Un autre l'a eu pour lui, c'est Jean-Pierre Daliès, éditeur établi à Perros-Guirec (Côtes-d'Armor) sous le beau nom du Bateau ivre, qui a republié, du vivant de Jacques Perry, ce «fabuleux raconteur d'histoires», les trois volumes de «Vie d'un païen», son chef-d'œuvre, ainsi que «Yo Picasso», l'autobiographie imaginaire et fantasmée du peintre de «Guernica». Et voici que, pour le premier anniversaire de sa disparition, nous arrive, du port breton, le roman testamentaire de Jacques Perry, «Bel et moi» (Le Bateau ivre, 16 euros).
Comment ne pas être ému ?
Un texte bref, écrit par un vieil homme qui va bientôt mourir et ne supporte pas de vieillir dans le regard de la jeune femme qu'il aime, et qui l'aime. Il invente donc un stratagème, grâce auquel il aurait à la fois le verbe de Cyrano et le charme de Christian, pour la séduire une dernière fois.
Le patriarche offre en effet à sa jolie épouse le corps vigoureux d'un auteur débutant pour la distraire de tout ce qui l'afflige, lui, et qu'il tourne en dérision: le gâtisme, la neurasthénie, la décrépitude, la flaccidité, l'obsolescence (il ne comprend rien à son époque, à internet) et l'épuisement de se survivre. «Bel et moi» est aussi l'ultime confession d'un lovelace à la tignasse blanche qui se définit comme un «monogame à répétition».

Cinq fois marié, il avait fini par s'établir avec une Hongroise, de quarante ans sa cadette et prénommée Katalin (la Julie du livre), qui avait traduit «l'Ile d'un autre» dans la langue de Kertész et allait le «sauver». Comment ne pas être ému par cette fantaisie grave, cette sotie mélancolique, avec laquelle, avant de s'éclipser, un écrivain qui eût voulu être peintre dit adieu à celle dont la beauté n'a d'égale que «la virginité d'âme». Jacques Perry est mort en la désirant. Il est donc bien vivant.
Jérôme Garcin
(Par Jérôme Garcin, Publié le 15 mai 2017 à 12h18, https://bibliobs.nouvelobs.com/l-humeur-de-jerome-garcin/20170515.OBS9392/l-ultime-confession-de-jacques-perry-monogame-a-repetition.html)



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[à katalin perry]

Le mercredi 23 octobre 2019 à 14:19:31 UTC+2, Perry Katalin  a écrit :


Bonjour Karl,

Bien sûr que je me souviens de vous! En rangeant les archives de Jacques je suis tombée sur des photos prises sur la terrasse d'Iverny avec vous et Deele. Et je me souviens combien l'apparition de ce grand et jeune "païen" nous a fait plaisir.
Les temps ont changé, il n'est plus là, toujours difficile à croire. En ce qui me concerne, je suis partie d'Iverny, j'ai vendu la maison qui était devenue trop grande et trop pleine de souvenirs. J'habite maintenant dans les Yvelines, du côté de Vétheuil. J'ai trouvé de nouveaux amis, un environnement agréable. J'ai mis de l'ordre dans les archives de Jacques, et avec la famille, les amis, nous avons créé l'association des amis de JP, pour faire le site, essayer de faire héberger les archives, et tout simplement garder sa mémoire. Cela me permet aussi de garder le contact avec tout ce monde qui faisait partie de ma vie pendant plus de 20 ans.
Quel plaisir de voir un autre "ancien" émerger du passé! Et en plus, par le site qui, étant assez récent, n'est pas encore très bien répertorié sur les moteurs de recherche. Mais apparemment il est possible de le trouver quand on le cherche...
Que devenez-vous? en dehors d'espérer une meilleure santé que je vous souhaite retrouver de tout cœur. Bien sûr, je serais contente de vous revoir (ainsi que vos archives audiovisuelles ...), à Paris ou dans les Yvelines, si vous êtes prêt à vous déplacer, comme cela vous arrange. Faites-moi signe quand vous serez disponible et on trouvera bien un moment.
Bien amicalement
Katalin


Katalin Perry
06 35 91 98 71
http://www.katalinperry.com
http://www.jacquesperry.com


Le mercredi 23 octobre 2019 à 22:50:54 UTC+2, karl  a écrit :

Chère Katalin,
Pour le référencement du site, un jour, un professionnel m'a montré ses ficelles, nombreuses et tellement techniques qu'elles vont hélas bien au delà de mes connaissances de base qui consistent à savoir notamment que ce qui optimise « naturellement », automatiquement, le référencement d'un site est, pour celui-ci, d'être cité, relayé autant que possible par d'autres, mais vous le savez sans doute. Et si vous dites qu'il est tout neuf (et en effet je ne l'avais croisé jusqu'ici malgré mes fréquentes recherches), alors laissons-lui le temps effectivement ?
Ce que je deviens, à part malade en espoir de guérison ? Eh bien, voici mon site, désormais simplifié et donc bien sommaire sur ce que je fais, ai fait et a fortiori prépare (de longue date), mais…
http://www.ottokarl.com/
À ce titre ou quel qu'il soit, il m'arrive aussi d'animer des soirées à la Maison de poésie (Paris), comme celle-ci, en hommage à ce qui devait être sans doute un ennemi littéraire de Jacques :
https://youtu.be/l4O4sSvJJTA
Une prochaine est prévue sur Jean Giono. C'est une commande. (Et si ma santé...)
Voilà donc aussi pourquoi j'imaginais un cadre potentiel à quelque hommage à Jacques Perry, mais aussi bien ailleurs ou sous d'autres formes.
Pour ma part, je suis tombé sur votre site en fouinant celui de son éditeur, que je chercherais bien à contacter ces jours-ci, d'ailleurs, dans l'espoir de le convaincre de répondre à la requête de la BNFA (« service proposant l'accès à des livres numériques adaptés aux personnes déficientes visuelles », généralement des versions audio par une voix synthétique) qui lui a été adressée il y a quelques mois déjà, et dont je suis même à l'initiative par voie détournée tout simplement dans l'intention fervente de faire découvrir Jacques Perry, ne serait-ce alors que Vie d'un païen, à un ami (écrivain) aveugle, et de là potentiellement à tous les autres (malvoyants) bénéficiaires de ce service, mais hélas, requête à laquelle Jean-Pierre Daliès ne semble pas donner suite pour le moment. (Ouille aïe aïe, mes lourdes phrases à rallonge…)
Quant à la disparition de Jacques, oui… oui… non… mais si ?… mais non…  mais si ?... et votre nouvelle situation, et mes trop maigres archives, etc., bref le plus important, j'espère pouvoir vous dire plutôt « à bientôt », pour en parler de vive voix. Puisque, bien qu'en ce moment dans ma famille en Bretagne, pour raison de santé, je vis désormais en Seine-et-Marne (sud), et donc, oui, tout ça serait bien envisageable, si seulement... si seulement mon état… Auquel cas, je vous refais signe, sans faute ? Sans faute, croyez-moi.
Merci pour vos voeux et votre réponse bien aimables, et prompts. Merci, chère Katalin. Et donc à bientôt, j'espère ! Je croise les doigts. Et vous souhaite le meilleur, à vous, quoi qu'il en soit.
Bien amicalement,
kARL

P.-S. : Ah, ces photos de nous sur la terrasse, j'en serais bien curieux, je vous avoue !...





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[bio-logique]
[Erreur (de corrélation) sur le cholestérol]
(David - l'Orme Vert - Pourquoi je déconseille de Manger 100% Cru ? Y-a- t'il un danger à être Crudivore ? [2018], 19')







2019 10 24

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[épure][minimalisme]
Donc, non, les protéines et les glucides, vous pouvez [  ] les manger dans un même repas, mais c'est certain que si vous simplifier votre repas au maximum, vous allez avoir une digestion qui sera plus légère, c'est normal.
La seule chose, c'est que vous allez avoir une carence, si par exemple vous dissociez, vous mangez que des protéines dans un repas et aucun glucide, donc c'est le régime dissocié, ça va vous faire maigrir très vite, sauf que c'est un régime qui va entraîner une famine des cellules, parce que la clé qui permet de faire en sorte que les nutriments rentrent dans la cellule, c'est l'insuline – on parle d'hormone du stockage –, …
(David - l'Orme Vert - Combinaisons alimentaires, quels aliments ne vont pas ensemble [2018], 12'30)
+
(AF)

(David - l'Orme Vert - Combinaisons alimentaires, quels aliments ne vont pas ensemble [2018], 19')


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[formule][défausophie][moyenhomme][philosavis]
Et comme disait toujours le grand philosophe Michel Coluche, « c'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison ».
(Thierry Casasnovas - Cancer, foie, impuissance, sang, anémie... Hommage au jus de betterave, 15'45)


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[philosavis]
Le plus gros problème de la communication : c'est que nous n'écoutons pas pour comprendre, nous écoutons pour répondre.
(Affiche sur frigo manuella, cf. photo IMG_4648 Frigo Manuella - Le plus gros problème de la communication, c'est que nous n'écoutons pas pour comprendre, nous écoutons pour répondre.)

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[otto][maudit][amphibo-logique]
[Mash-up/Gâteau plus indigeste, pas reconnu/identifié (par le corps) que ses constituants/aliments mangés séparément. Aliments complexes cuisinés plus difficiles à digérer.]
(David - l'Orme Vert - Combinaisons alimentaires, quels aliments ne vont pas ensemble [2018], 15')


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Fourchette (à poisson) Gnutti 18/10 Italy




2019 10 25

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(AF)
[éco-logique][maudit][otto karl]

(TF1 - 25 10 2019 - Lassie - (épisode) Professeur Dudley)


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[bio-logique]
L’hyperperméabilité intestinale est devenue un phénomène très fréquent, pour ne pas dire général, ces dernières décennies. Elle est la conséquence d’une dégradation de la flore intestinale (dysbiose) et de la muqueuse (irritation). Il est important de la diagnostiquer précocement parce qu’elle est à l’origine d’un grand nombre de nos maladies actuelles comme les troubles digestifs, les allergies, les rhumatismes, les infections, les maladies auto-immunes, les réactivations virales, le surpoids, etc. Un certain nombre de signes en permettent le diagnostic. Mais certaines analyses très spécialisées et réalisées par quelques rares laboratoires sont quelquefois utiles en cas de doute.
  Le stress, l’alimentation rapide ou d’origine industrielle, les médicaments (antibiotiques et anti-inflammatoires surtout) et les intolérances alimentaires (laitages et gluten pour commencer) sont les principaux responsables de l’inflammation du tube digestif. Ils induisent pour commencer une destruction de la flore intestinale, puis une irritation de la muqueuse qui perd sa couche de mucus protecteur et se dégrade. La paroi intestinale devient alors perméable, c’est-à-dire qu’elle ne fait plus barrière aux toxiques, aux polluants, aux métaux lourds, aux allergènes, aux germes et aux aliments non digérés… Ceux-ci vont alors pénétrer dans l’organisme et commencer par l’encrasser. Puis, lorsque l’intoxication sera à son comble, les maladies vont apparaître.  En cas de doute sur une hyperperméabilité intestinale, deux tests permettent son diagnostic :
(https://drlucbodin.bebooda.fr/bilan-de-lhyperpermeabilite-intestinale/)


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[bio-logique]
5 signes que vous manquez de protéines
Des envies de grignoter, un manque d’énergie ou des douleurs musculaires peuvent indiquer une carence. 5 signes que vous manquez de protéines  Les protéines sont des nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Elles nous donnent de l’énergie, participent à la construction de nos muscles, nous aident à guérir des blessures et augmentent la sensation de satiété. Lorsqu’on consomme trop peu de calories, le corps puise dans ses réserves de protéines pour trouver de l’énergie, au détriment de nos muscles, de notre système immunitaire, de nos cheveux, de notre peau, de nos ongles, etc.
[  ]
Les fringales constantes  L’envie incessante de manger quelque chose entre les repas peut indiquer que notre alimentation est trop riche en glucides et en sucres, mais trop faible en protéines, indispensables pour réguler le taux de sucre dans le sang. Les douleurs  Une faiblesse ou une douleur au niveau des muscles et des articulations pourrait être un signe que l’organisme a du mal à fonctionner car il utilise les protéines à la place des calories. Les tissus musculaires et les cellules ont besoin de ces protéines pour se renouveler correctement.
[  ]
Le manque d’énergie
Tomber malade souvent, avoir le cerveau brumeux, des coups de fatigue inhabituels et l’impression constante d’être dans le brouillard sont des symptômes à prendre en compte. Si vous sentez que votre système immunitaire est particulièrement faible, parlez-en à votre médecin et abordez le sujet des protéines. Peu importe le type de régime que vous suivez, nous avons la chance de pouvoir en trouver dans de nombreux aliments sains et délicieux !
(https://www.santemagazine.fr/alimentation/nutriments/proteines-et-acides-amines/5-signes-que-vous-manquez-de-proteines-188689)


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[bio-logique]
 Une étude, réalisée par les chercheurs de l'université du Minnesota, montre que les légumineuses riches en protéines rassasient autant qu'un steak de bœuf par exemple.
Les chercheurs ont comparé deux repas : l'un à base de haricots, l'autre à base de bœuf. Les participants à l'étude ayant mangé des haricots n'avaient pas faim plus tôt que ceux qui avaient mangé du bœuf. Ils n'ont pas, non plus, consommé plus de calories au repas suivant.  L'explication ? Les légumineuses apportent non seulement des protéines, connues pour leur effet rassasiant, mais également des fibres qui, elles aussi, apportent rapidement et pour longtemps un sentiment de satiété.
(https://www.santemagazine.fr/actualites/actualites-alimentation/proteines-animales-ou-vegetales-elles-rassasient-autant-190714)

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[bio-logique]
Si vous avez constamment envie de grignoter entre les repas, et surtout quelque chose de sucré, il se pourrait que ce soit lié à une carence en protéines.
Les protéines sont très rassasiantes et vous remplissent l’estomac bien plus longtemps que certains aliments. Ne pas en consommer assez, donne plus rapidement ce sentiment de faim. En plus, le fait de manger des protéines permet de garder notre taux d’indice glycémique stable. En d’autres mots, cela va équilibrer le niveau de sucre dans notre sang.   Si au cours de la journée, vous vous sentez faible ou que vous ayez un petit creux, tournez-vous vers une collation riche en protéines comme une poignée de noix par exemple ! Cela vous rassasiera plus longtemps qu’un biscuit.
[  ]
Nous avons besoin de protéines pour que nos cellules et nos tissus musculaires se renouvellent correctement. Si nous manquons de ce nutriment, le corps aura des difficultés à gérer cette fonctionnalité. L’individu peut alors ressentir des douleurs au niveau des muscles et des articulations.
[  ]
Vous l’aurez compris, la protéine est un nutriment très important pour rester bonne santé. Il est alors essentiel de consommer des aliments qui en sont riches. La viande, les œufs, le poisson et les produits laitiers sont bien évidement de très bonnes sources de protéines. Mais il existe également de nombreux aliments végétaliens et végétariens qui sont riches. Les amandes, les noix, le quinoa, le soja, les lentilles, l’avoine, les pois chiches… La liste est longue ! Alors plus d’excuse pour ne pas en consommer.
(https://www.kazidomi.com/fr/blog/les-signes-qui-montrent-quil-vous-manque-des-proteines-n892)


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[bio-logique]
Non seulement les végétaliens, mais aussi un nombre croissant de personnes soucieuses de leur santé, ne consomment pas assez de protéines. Cet article vous explique comment mieux soutenir votre force physique et psychique, votre masse musculaire et vos défenses immunitaires.
Protéines: un composant essentiel du corps

Une carence en protéines a non seulement des effets négatifs sur les structures de notre corps (os, cartilages, muscles, ongles, etc.), mais aussi sur notre système immunitaire, notre digestion et tout le système hormonal.

Une consommation insuffisante de protéines entraîne une diminution de la masse musculaire précieuse et de la sensation de satiété. Il peut donc en résulter des problèmes de poids.
[  ]
Comme nous ne pouvons pas stocker les protéines, nous avons besoin d’un apport constant dans l’organisme. Idéalement, il faut consommer une source de protéines toutes les 4 à 6 heures (se reporter aux exemples). En conséquence, un repas principal complet et équilibré ne doit pas uniquement se composer de fruits ou de légumes, mais impérativement aussi d’un produit laitier, de viande ou de légumineuses:
[  ]
Les personnes ayant une alimentation végétalienne (aucun aliment d’origine animale) doivent non seulement consommer des légumineuses plusieurs fois par jour, mais aussi faire attention à la valeur biologique des protéines.
[  ]

(Heike Hinsen, Diététicienne dipl. et conseillère en psychologie nutritionnelle dipl. J’évoque ici l’approche globale de la psychologie nutritionnelle. https://www.atupri.ch/fr/blog/nutrition/proteines)


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[bio-logique]
Protéines végétales 1 - Protéines animales 0
D’après une nouvelle grande étude américaine publiée dans le JAMA, la consommation de protéines végétales est liée à une forte diminution de la mortalité. Tandis que les protéines animales sont associées à une mortalité plus élevée, surtout chez les personnes ayant un facteur de risque cardiovasculaire.
(Fabien Moine 17 août 2016, Facebook)
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Résultats : après ajustement sur les facteurs de risques principaux, l’apport total en protéines animales était faiblement lié à la mortalité totale, mais il était plus nettement associé à la mortalité cardiovasculaire. Ce lien était surtout observé chez les personnes possédant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabagisme, inactivité, surpoids ou encore alcoolisme.
Pour chaque augmentation de 10% du pourcentage de l’énergie apportée par les protéines animales, le risque augmentait de 8% (dans cette étude, en moyenne, 13% de l’énergie était apportée par les protéines animales). Tandis que les apports en protéines végétales était lié à une mortalité plus basse : -10% de risque pour chaque augmentation de 3% de l’énergie apportée par les protéines végétales. Les auteurs justifient que les protéines végétales auraient de très nombreux bénéfices sur la santé.
Les chercheurs ont réalisé des simulations et ont découvert que remplacer seulement 3% de l’apport en énergie provenant des protéines de charcuterie par des protéines végétales diminuerait le risque de décès de 34% !  De même, remplacer 15 g de protéines d’oeuf (2 oeufs) par des protéines végétales diminuait le risque de 19%, contre 12% en remplaçant 15 g de viande rouge (80 g d’entrecôte) par des protéines végétales.
(https://www.lanutrition.fr/les-news/proteines-vegetales-1-proteines-animales-0?fbclid=IwAR1g4J2d4t9jubKvWmSTNGi1Q24TzD-YBscvS5yyf_q7z5rw0AOCBUCRYjI)


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[bio-logique]
[  ] de nombreuses études, réalisées tant chez l’animal que chez l’homme, rapportent que la consommation de protéines, surtout animales, diminuerait la longévité, sauf après 65 ans où l’on observe un effet protecteur des protéines animales (15). Selon les chercheurs, cet effet serait causé par deux acides aminés : la méthionine et le tryptophane, très présents dans les produits animaux, qui sur le long terme stimuleraient la synthèse de l’hormone de croissance, qui elle-même accélérerait le vieillissement et la croissance des tissus, et donc du tissu musculaire mais également du tissu adipeux et des tumeurs.
 (https://www.lanutrition.fr/les-news/proteines-vegetales-1-proteines-animales-0?fbclid=IwAR1g4J2d4t9jubKvWmSTNGi1Q24TzD-YBscvS5yyf_q7z5rw0AOCBUCRYjI)


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La dénutrition entraîne ou aggrave un état de fébrilité. Elle s'exprime par :
    •    une faiblesse musculaire avec diminution du volume (hypotrophie), avec une difficulté pour se mouvoir, une perte de l'autonomie, un risque de tomber et de se faire une fracture ;
    •    l'état général s'altère, la personne maigrit de manière importante, est asthénique (fatiguée), anémiée, désorientée ;
    •    la peau est fragile, sèche, fine et les cheveux sont abîmés ;
    •    la cicatrisation est difficile et favorise la venue d'escarres avec le risque qu'ils persistent et s'aggravent ;
    •    le volume du foie est augmenté et la couche graisseuse est diminuée ;
    •    les défenses immunitaires sont affaiblies du fait de la carence en protéines, ce qui entraîne un risque d'infections et une hospitalisation.
Les traitements dépendent du degré de dénutrition et de sa cause :
    •    Si la personne garde son appétit, on lui propose une alimentation orale en faible quantité, durant plusieurs semaines selon un protocole strict.
    •    L'alimentation parentérale : lorsque la personne ne peut pas s'alimenter, on utilise des techniques de réanimation, comme la pose d'une perfusion intraveineuse avec un cathéter.
    •    L'alimentation entérale : une sonde est introduite dans l'estomac et apporte directement à la personne les nutriments nécessaires. Mais il faut alors que son système digestif n'ait pas de lésions.
    •    Une supplémentation nutritionnelle : alimentation enrichie, compléments nutritionnels oraux hyperprotéinés.

(https://alimentation.ooreka.fr/astuce/voir/568163/denutrition)

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[À Katalin]

----- Message transmis -----
De : karl
À : Perry Katalin
Envoyé : vendredi 25 octobre 2019 à 20:00:03 UTC+2
Objet : Re: recontact d'un « païen tombé du ciel » +


Bonjour Karl,
# Bonsoir Katalin,
J'ai du mal à voir votre site qui me présente une page blanche...
# Ah bon ?! Vous êtes la première à me dire ça. Peut-être une lenteur de connexion, une ancienneté de votre ordinateur ou de son système ?... Ou bien, en effet, un défaut de compatibilité (universelle) de mon site ?
Mais j'imagine très bien vos activités d'après le lien youtube et ce que vous racontez.
# Hélas, peut-être pas tout à fait ou totalement, car ce que je fais est, si j'ose dire, encore plus original et diversifié que ça, mais...
C'est drôle, justement on (c'est à dire notre association) commence à réfléchir à une commémoration pour les 100 ans de Jacques (eh oui), le 15 juin 2021.
# Oui, c'est à cette date/année aussi que je pensais !
Peut-être aurez-vous une idée, vous qui êtes "du métier".
# Du "métier", pas vraiment, mais qui en ai toujours beaucoup, des idées, en tout cas, oui. Entendu ! Je risque de vous en proposer un bon paquet, si vous voulez, et « si ma santé... »
En tout cas, toutes les idées sont les bienvenues.
A propos de l'IMEC, oui, on a essayé et on a eu une réponse négative. Sous prétexte qu'ils n'ont pas assez de place! Je pense qu'il favorisent un certain courant de la littérature dont Jacques ne faisait pas partie.  Sauf qu'ils ne peuvent pas le dire ouvertement. Dommage que vous n'étiez pas dans les parages il y a deux ans. Je ne sais pas si réchauffer cela maintenant avec vos contacts serait une bonne idée.
# Ne vous inquiétez pas. La responsable des archives est vraiment une bonne amie, très fiable, loyale et discrète. Aucun goût pour les intrigues, etc. Elle pourrait peut-être me donner quelques éléments de réponse, sans trop remuer quoi que ce soit. Tandis que je ne me risquerais pas à cette curiosité de premier abord auprès de la directrice, Nathalie Léger, d'un tout autre profil (que mon amie)...
En ce qui concerne l'éditeur Jean-Pierre Daliès, je sais qu'il a passé des mois à soigner sa compagne qui vient de décéder. Il était très peu réceptif à tout le reste, cette année.
# Ah, je « comprends »...
Je le vois normalement en novembre, je vais essayer de lui parler de votre requête.
# Ah, ce serait formidable, et a fortiori s'il acceptait... (de fournir le fichier que la BNFA a certainement dû lui demander, à ma demande. Et même de la trilogie complète, s'il pouvait.)
Sinon, je vais me replonger dans les photos pour retrouver celles de vous avec Jacques sur la terrasse, mais ça va demander un peu de temps. Mais je les retrouverai et je vous les enverrai, promis.
# Alors là, ce serait formidable aussi ! Moi je n'ai pas osé prendre de photos, je crois, ni tellement de vidéos, comme je le fais pourtant quotidiennement depuis 15 ans – eh oui, je filme mon quotidien depuis 15 ans. J'étais chez vous, déjà intrusif ou disons introduit, dans le privé, je n'ai donc pas osé. C'est très rare, mais dans ce cas exceptionnel je n'ai pas osé. J'ai souvenir d'en avoir peut-être (presque "volé") deux ou trois de Jacques, furtives, et filmé plus volontiers l'intérieur de la maison, et le jardin sans doute, mais aussi enregistré (en audio) une sorte d'entretien, au moins la première fois que je suis venu.  Etc. ?
En attendant, soignez-vous bien
# Merci, Katalin. En fait, j'y suis depuis 2 ans, à me soigner, me battre, malheureusement l'état s'alourdit, avec néanmoins aussi quelques vagues lueurs de sortie depuis peu, mais... De quoi ? Car malgré les symptômes parfois lourds, « infernaux », personne ne trouve encore de nom à ce que j'ai. Bref, je vous passe le détail, de cette double ou triple peine, du coup.
et remettez-vous en forme! Et donnez-moi de vos nouvelles.
# Je n'y manquerai pas, si... (Sinon, c'est tout simplement, croyez-moi, que je ne serai plus – en état de le faire.)
Bien amicalement
# Également.
Katalin
# Karl


#
[à Catherine G.]


Le vendredi 25 octobre 2019 à 21:16:05 UTC+2, karl  a écrit :


Je commence à penser que l'année prochaine, je lèverai le pied...Trop de choses.
Et peut être me consacrer à l'écriture. J'ai besoin de calme.
Si tu viens, tu vas partir demain en fin de matinée?

# Oui. (Comme je voulais déjà faire ce matin.) Mais Catherine, chère Catherine, je crains de plus en plus devoir déclarer forfait. Mon état me cloue littéralement, je pense que d'aller (sur)vivre dans cet état à Nemours n'est pas du tout raisonnable. J'essaie d'y croire encore, crois-moi, mais... ça me semble prématuré de rentrer (et de rester là-bas) dans cet état, voire impossible à jamais, tellement ça me semble perdu, mais vraiment. Je n'ai jamais connu un tel mal, et apparemment les médecins non plus, mais qui s'en foutent pas mal. Personne ne mesure vraiment ce qui m'arrive, c'est à devenir fou ou se suicider, je te jure, ou tout simplement mourir de ça, car je m'en crois là, vraiment. (J'en ai pourtant connu, des problèmes de santé, mais à ce degré... de violence, d'usure et de mystère, jamais.)

Je garde la chambre à tout hasard. C'est pas grave....

#
Si tu veux, je peux essayer de demander à un ami...
Mais, aller chercher la caméra chez Marie qui part en week-end, prendre le car, etc., ça me semble...
Il y a personne autour de toi qui aurait une caméra ou tout simplement un bon appareil-photo ? Même un petit comme le mien. Ça fait de la HD, ça. Ensuite, c'est pour le son, mais... Ça peut quand même être pas mal, et... une capture plutôt que rien, non ?
Rah, aïe aïe, toute la journée encore j'y croyais... pouvoir partir, mais mon état a chuté encore, et est devient tellement déplorable, et imprévisible, ingérable... Ça devient fou...
Et le pire, c'est que j'ai encore une folie en moi qui me fait dire que peut-être après cette nuit, allez... Mais... Je préfère te prévenir que... c'est très mal barré... Et trouver quelqu'un qui puisse non seulement manier la caméra (à aller chercher chez Marie) mais se libérer pour aller aussi loin de Paris samedi soir, etc., ça court pas mon carnet, hélas...
Bref, je m'arrête là, Catherine, je dois certainement faire pitié (et enrager à la fois), mais... si tu savais l'état... et l'incompréhension...




Le vendredi 25 octobre 2019 à 23:03:31 UTC+2, karl  a écrit :



Ah !... (Na...)

Pour mon état, il n'est pas question de douleurs, c'est beaucoup plus lourd et profond que ça. Et fou. Je te dis, mon médecin habitué aux cas complexe, me dit que je deviens d'emblée son « Everest médical », et, il a beau essayer de me rassurer, je sens qu'il cale sur le diagnostic. Lui aussi. Mais au moins il cherche, un peu. Mais il rame. Et moi je trime, comme je peux même pas dire. C'est à la fois neurologique, hépatique, etc., etc.
Il y a des répits (relatifs), oui, comme hier, où du coup je me préparais à partir, relativement confiant, etc., mais... si je savais à quoi ils étaient liés, ce répits, je crois que je saurais à peu près tout, tu crois pas ? ou en tout cas comment éviter ces énormes trous, infernaux.
La dernière piste qui fut la première (puisque dans ma expérience tout est parti de là) est celle de la (par ailleurs très sous-estimée) mâchoire, dont l'ultra spécialiste rencontré l'autre jour, me confirme qu'effectivement, en plus d'expliquer mes étourdissements permanents et bugs neurologiques, ça peut naturellement détraquer tout le système, même certains organes en particulier, et jusqu'à l'épuisement total où je me trouve peut-être aujourd'hui (épuisement au sens médical, sérieux), ayant aussi expérimenté malheureusement (avec un telle volonté, obstination car motivation empressée de guérir) des régimes alimentaires trop radicaux, etc., je me suis sans doute (très sérieusement) dénutri... En plus du reste ! Aujourd'hui, plus de masse musculaire, plus de protéines en stock, etc., ce qui expliquerait l'aggravation lourde ? Mais... Comment s'en sortir ? En état d'épuisement (au sens médical), le corps n'assimile quasiment plus rien, c'est un cercle infernal... Etc. Etc.
Allez, arrêtons de t'embêter avec ça. Et si tu me dis qu'Anna peut prendre le relai, côté caméra... Même si tu dis ça peut-être pour... Ça me soulage d'un poids moral (considérable), même si... Même si...
Et toutes les affaires étaient dans les sacs voire dans le coffre, et tout ! Prêts à partir... Et toute la journée encore j'ai espéré... Et (lourd, très lourd) patatras une fois de plus... Inexpliqué... Et réellement infernal... (Et si je t'écris tout ça, c'est parce que depuis 30 minutes, ça s'est allégé, mais... pour combien de temps ? D'ailleurs, dès que je me mets debout, ou autre, ou subitement comme ça, ou en fin digestion ou en début... Enfin bref...)
Bon concert de demain, Catherine ! Quand tu auras soufflé après ça, et que ça se sera super bien passé, tu songeras peut-être moins à lever le pied l'année prochaine ? On parie ? Sinon, calme, repos, écriture, c'est bien aussi ! En tout cas je te souhaite tout le meilleur pour toi ! (Tu le sais bien ; )
Et pour moi aussi, mais ça marche pas !!!





2019 10 26

#
Tout ce que vous devez savoir avant d'acheter de la spiruline.
https://www.spirulinefrance.fr/criteres-de-qualite/acheter-spiruline

#
[brachy-logique]
La spiruline, « l'aliment idéal et le plus complet de demain", selon l'Unesco.
+
La spiruline est assurément te nutriment te plus complet que l'on puisse trouver dans la nature, que ce soit dans les produits végétaux ou les sources animales. “
Docteur Jean Louis Vidalo › Médecine et Biologie du Sport
“La spiruline est un produit complet qui permet de ne pas avoir recours a 36 comprimés en même temps. ”
Nicolas Aubineau › Diététicien nutritionniste en clinique
“Après vingt années d'utilisation de la spiruline chez les malnutris comme dans les pays nantis, je ne peux que conseiller cette microalgue en consommation à long terme. “
Docteur Jean Dupire › Médecin nutflthéiapeute et homéopathe
(Spiruline France.fr, https://www.spirulinefrance.fr/criteres-de-qualite/acheter-spiruline)
+
Composition nutritionnelle. La spiruline, faible en calories, contient une mine de nutriments dans un très petit volume [  ].
[   ]
Malnutrition. Comme la spiruline est très riche en nutriments et qu’elle peut être produite localement, elle est utilisée pour combattre la malnutrition dans plusieurs pays.
[  ]
« En conclusion, la spiruline n’est pas supérieure aux légumes et aux fruits frais, mais simplement une façon efficace d’augmenter son apport en caroténoïdes, en fer et en protéines avec un seul aliment. »
(https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=spiruline_ps)
+
La spiruline contient deux fois plus de protéines aux 100 g que le soja et presque trois fois plus que le poisson ou la viande, une caractéristique remarquable – même si on consomme très rarement 100 g de spiruline.
(https://www.thierrysouccar.com/nutrition/info/spiruline-pourquoi-et-comment-en-consommer-4958)



2019 10 27

#
[minimalisme]
Oum Shatt exécute avec brio une forme radicalement pure et minimale du rock`n` roll, teintée de références musicales arabes. Une construction de danse analogue profonde et sombre, percutante et nonchalante, basée sur la voix intense de Jonas Poppe et un son de guitare lent et profond aux connotations électroniques. Un peu de Ricky Nelson avec une moustache ou un Ian Curtis nu au Caire, à trois heures et demie du matin.
(http://www.radiomeuh.com/oum-shatt/)


#
[bio-logique]
La richesse de la spiruline en protéines (plus de 50% en général) et en nutriments provoque l’accélération du métabolisme [  ]
Tous ces effets peuvent être évités si vous respectez les doses conseillées et que vous augmentez ces dernières petit à petit. Vous devez aussi veiller à ne pas consommer de la spiruline sur une période supérieure à 3 semaines de suite sauf si vous la consommez en cure.  [  ] Si les symptômes se manifestent malgré tout, réduisez votre consommation de spiruline avant de l’augmenter par la suite toujours de manière graduelle. Comme la spiruline a un effet stimulant, il vaut mieux ne pas la prendre le soir. [  ]
En raison de ses propriétés stimulantes sur les défenses immunitaires, les personnes qui souffrent de maladies auto-immunes (notamment la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques) ne peuvent prendre de la spiruline. Les personnes qui souffrent d’hyperparathyroïdie ne doivent pas non plus en consommer. [  ]
Les proportions élevées de fer dans la spiruline font que les personnes qui souffrent d’hémochromatose (maladie se caractérisant par un excès de fer dans l’organisme) ne peuvent en consommer. Enfin, en raison des problèmes qu’elle peut induire au niveau des reins, la spiruline ne doit pas être consommée par les personnes ayant des calculs rénaux ni celle souffrant d’insuffisance rénale. Sa richesse en protéines peut en effet mettre les reins à rude épreuve. [  ]
Sa combinaison avec le chardon marie permet de purifier le sang, de protéger le foie et de prévenir l’apparition des cancers. Son association avec l’Acérola permet quant à elle d’agir efficacement contre le vieillissement et de protéger le système immunitaire.
(https://www.france-spiruline.com/spiruline-effets-secondaires/)



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[surdouage][karl][àmouréinventer][programme]
[  ] car il représente la quintessence de l'intelligence cybernétique. Le cerveau analytique de recherche et de liaison [  ] est [  ] capable de reproduire [  ] la plupart des opérations du cerveau humain. Et cela, à une vitesse et avec une précision infiniment plus grande. Nous avons bavardé avec le cerveau analytique de recherche et de liaison, que l'on appelle par le sigle ou le prénom de "Karl". Bonjour, Karl, comment ça va, à bord ?
[  ]
Vous est-il jamais arrivé de douter de vos capacités ?
– Permettez-moi de vous répondre en d'autres termes. La série d'ordinateurs "Karl" est la plus perfectionnée que l'on connaisse. Aucun appareil de cette série n'a jamais fait d'erreur, ni même déformé un renseignement. Nous sommes tous, pour autant que ces mots aient un sens précis, parfaitement au point, et incapables de nous tromper.
– Karl, malgré votre immense capacité de raisonnement, éprouvez-vous un complexe, du fait que vous dépendez des hommes, pour mener à bien vos instructions ?
– Pas le moins du monde. Je suis heureux de collaborer avec l'homme.
[  ] Je suis donc constamment occupé. [  ]
– Professeur Poole, quelles sont les impressions d'un homme qui vit pendant des mois en contact quasi permanent avec Karl ?
–  [  ] Karl est le sixième membre de notre équipage. Au bout de quelques jours, on s'habitue à l'idée qu'il est doué de l'usage de la parole, et on le considère comme un individu.
– En discutant [  ], on éprouve la sensation qu'il est capable de réactions émotionnelles. Par exemple, quand je lui ai parlé de ses responsabilités, j'ai senti poindre dans sa réponse une certaine fierté à posséder cette perfection et cette précision. Croyez-vous que Karl soit doué de sentiments humains ?
– Il parle comme s'il était doué de sentiments. Bien sûr, il a été programmé dans ce sens pour donner plus de naturel à nos rapports. Mais, que ces sentiments soient authentiques ou pas, je crois que personne ne pourrait honnêtement l'affirmer.
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:01')



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Sclérose en plaques : 4 conseils éprouvés pour ralentir les poussées

(https://www.thierrysouccar.com/sante/info/sclerose-en-plaques-4-conseils-eprouves-pour-ralentir-les-poussees-3262)


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[bio-logique]
Les 15 aliments les plus riches en protéines végétales
Aliments riches en protéines végétales
[  ]
La spiruline : 65 g de protéines pour 100 g
La spiruline est de loin la meilleure source de protéines. Cette super algue fournit 65 g de protéines pour une portion de 100 g soit deux fois plus que le soja. De par sa teneur exceptionnelle en protéines et en acide aminées, elle est utilisée comme alternative à la viande dans les pays en développement.
Le soja : 36 g de protéines pour 100 g  La graine de soja est particulièrement riche en protéines puisqu’elle fournit 36 g de protéines au 100 g. Le soja est une alternative de poids à la viande puisqu’à volume égal, il renferme plus de fer et de protéines que le boeuf. C’est aussi une très bonne source d’acide gras essentiels qui permettent de lutter contre le cholestérol.
Les graines de chanvre : 26 g de protéines pour 100 g
En plus d’être riche en oméga-3, en vitamine A, D et E, les graines de chanvre sont une source non négligeable de protéines végétales. Elles fournissent 26 g de protéines pour une portion de 100 g.
Les graines de courge : 25 g de protéines pour 100 g
Natures ou grillées, les graines de courge sont une source importante de protéines végétales, elles contiennent 25 g de protéines pour une portion de 100 g. Elles sont aussi très bien pourvue en vitamines A, B1, B2 ainsi qu’en minéraux (fer, zinc, cuivre, potassium calcium).
Le beurre d’arachide : 25 g de protéines pour 100 g
Bien qu’il soit particulièrement gras et calorique, le beurre d’arachide n’a pas que des défauts. Il est riche en zinc, en phosphore, en vitamine B3 et surtout en protéines, puisque 100 grammes de beurre d’arachide fournissent environ 25 grammes de protéines.
Les haricots Azuki : 25 g de protéines pour 100 g
L’azuki est un petit haricot rouge qui nous vient tout droit du Japon. Méconnu en France, il est mérite son moment de gloire puisqu’il contient un taux intéressant de protéines, 25 g pour 100 g. Cet haricot est le plus souvent associé à des légumineuses comme les lentilles ou les pois-chiches mais peut tout aussi se consommer en purée.
Le fenugrec : 23 g de protéines pour 100 g
Les graines de fenugrec sont utilisées comme épices pour agrémenter les plats. Elles sont riches en fibres, stimulent la digestion et l’appétit et ont la particularité d’être très abondantes en protéines puisqu’elles fournissent 23 g de protéines pour une portion de 100 g
Le tempeh : 20 g de protéines pour 100 g
Le tempeh est un aliment élaboré à partir de graines de soja jaune fermentées. Cette préparation originaire d’Indonésie qui ressemble à un fromage, est une source intéressante de protéines puisqu’elle en fournit près de 20 grammes.
Le Tofu qui est un autre dérivé du soja est aussi très bien pourvu en protéines, il fournit 11,5 g de protéines au 100 g.
La noix : 20 g de protéines pour 100 g
Tout comme la noisette, l’amande ou la pistache, ce fruit à coque est une bonne source de protéines, il en apporte 20 g pour 100 g. Par ailleurs, la noix contient des stérols végétaux qui contribuent à faire baisser le mauvais cholestérol.
Les pois-chiches : 19 g de protéines pour 100 g
Le pois-chiche est le roi des légumineuses en termes d’apports en protéines puisqu’il fournit près de 19 g de protéines pour 100 g. Un score qui fait de lui le chouchou des végétariens. C’est aussi une très bonne source de fibres, de magnésium et de calcium.
Les graines de chia : 17 g de protéines pour 100 g
Cette graine originaire d’Amérique Centrale est particulièrement riche en antioxydants, en fibres, potassium et oméga-3, mais son principal atout réside dans sa teneur en protéines, 17 g pour 100 g.
L'épeautre : 15 g de protéines pour 100 g
Tout comme le maïs et le riz, l’épeautre est une céréale qui contient des protéines végétales. Elle détrône facilement ses congénères avec un score de 15 g de protéines pour 100 g.
Le quinoa : 14 g de protéines pour 100 g  Cette petite graine est une très bonne source de protéines végétales puisqu’elle en fournit 14 g pour 100 g. Elle aussi très bien pourvue en acide aminés essentiels, en fibres, en sels minéraux et en fer non hémique. Elle peut aussi se targuer de faire partie des aliments qui ne contiennent pas de gluten.
Le sarrasin : 13 g de protéines pour 100 g
Cette céréale au goût amer n’est pas avare en protéines, puisqu’elle en fournit 13 g au 100 g. Elle a l’avantage de ne pas contenir de gluten et c’est une source de manganèse, de magnésium et de cuivre.
Son d’avoine : 13 g de protéines pour 100 g
Riche en fibres, en magnésium, en fer et en zinc, le son d’avoine nous fournit aussi beaucoup de protéines, 13 g pour une portion de 100 g. Le son d’avoine est aussi réputé pour ses vertus, amincissantes, anti-diabète et anti-cholestérol.
(https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/29729/15-aliments-plus-riches-en-proteines-vegetales)
+
Les lentilles font partie des légumineuses les plus riches en protéines et en fibres, ce qui les rend très digestes pour l’organisme.  Cependant, ce ne sont pas des protéines complètes, comme la plupart des légumineuses, il est donc généralement recommandé de les consommer avec des produits céréaliers qui comblent le manque de certaines protéines.
(https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=vegetaux-proteines-les-lentilles)
+
Riche en glucides complexes, la lentille est une source intéressante d'énergie qui se diffuse lentement. Sa forte teneur en fibres, en fait également un allié idéal pour les intestins paresseux. Un des autres atouts de la lentille est sa teneur en protéines végétales, de bonne qualité. Ainsi, les personnes qui mangent peu ou pas de protéines animales peuvent combiner les légumineuses avec des produits céréaliers ou des noix, ce qui leur permet alors d’obtenir des protéines complètes (qui contiennent tous les acides aminés essentiels). Chez les adultes, il n’est pas nécessaire de rechercher cette complémentarité au sein d’un même repas, car le fait de l’obtenir dans la même journée est habituellement suffisant. Par contre, chez les enfants, les adolescents et les femmes enceintes, il est préférable d’atteindre la complémentarité des protéines dans un même repas.  Riche en fer, elle contient également d'importantes quantités de magnésium et de vitamines B.


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[bio-logique]
 La spiruline peut-elle remplacer la viande ?
[  ]
En terme de budget, les protéines de la spiruline s’avèrent un peu moins chères que la viande : 0,06 €/g de protéines (sur la base d’une poudre à 35 €/kg) contre 0,1 €/g de protéines (sur la base d’un steak à 20 €/kg). Le coût environnemental est également à prendre en compte.
[  ]
La spiruline peut donc remplacer la viande et les protéines d’origine animale mais seulement à hauteur de 15 à 20 % des besoins quotidiens en protéines. Le reste des besoins doit être couvert par les légumineuses, le soja et ses produits dérivés, le seitan (gluten de blé) ou, pour les végétariens, les œufs, les produits laitiers, le fromage.
[  ]
Enfin, l’Anses a insisté sur le fait que, chez les personnes végétariennes et végan, la spiruline n’est pas une source suffisante de vitamine B12 (habituellement apportée par les produits d’origine animale). Une supplémentation en vitamine B12 de synthèse est donc indispensable.
(https://www.axaprevention.fr/sante-bien-etre/spiruline-remplace-viande)



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(V)
[Souris cobaye dans belle cage]
(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 5' + 23')



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(AF)
[physio-logique]

(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 14'45)
+
(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 43')


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[épure]
[  ] une nourriture trop riche perturbe le cerveau de ces rats, au point d'en affecter l'efficacité. Une hypothèse est en train de s'imposer : manger trop de gras, trop de sucre déclenche une réaction inflammatoire [dans le corps], et celle-ci se propagerait aux neurones.
(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 26')


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(V)
[feu d'artifice de bouffe sucrée]
(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 30'15)


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L'alimentation transformée, insidieusement sucrée, nous rend accrocs à notre insu(-line).
L'alimentation moderne nous rend accrocs à notre insu et insuline.

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(V)
[caméra brièvement embarquée dans un caddie dans un rayon de supermarché]
(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 35'20)


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[!]
Scientifique zozotant doublé par une voix française qui zozote !
(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 40'40)


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[bio-logique]
Régime méditerranéen, le meilleur :
Légumes, fruits, légumineuses (lentilles, pois chiches…), poissons, huile d'olive…
(Arte - Comment notre alimentation influence notre santé mentale | ARTE, 47' + 50'15)


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[à Cassandre]
Le dimanche 27 octobre 2019 à 22:02:59 UTC+1, karl  a écrit :
Chère Cassandre,
Un léger mieux (peut-être passager) me permet de t'écrire à nouveau, pour te répondre... un peu plus...
Désolé pour la confusion, que je dois à ma soeur, entre Corée du sud et Japon.
Mais, si je relis ton mail dans l'ordre : ce que je deviens ? Grand malade ! (Assisté par ma famille, etc.)
Mais sinon, toujours ça... au destin hélas entravé, suspendu, bien menacé par mon état : http://www.ottokarl.com/
Et, pour te répondre, le livre qu'on attend de moi en Chine serait un essai d'introduction à ce grand auteur français très difficile d'accès, Alain Robbe-Grillet, dont j'ai organisé et animé un hommage à Paris l'année dernière, si tu veux ""rigoler"" un peu...
https://youtu.be/l4O4sSvJJTA
... et suis allé parler en Chine 4 ans plus tôt, donc...
https://youtu.be/JfDCKY8S0MA
Bref, toi, super, super pour toi, et de parler ces trois langues, de les avoir dans la poche, ça doit être vraiment confort... confort pour y aller autant que tu veux, et approfondir, explorer à fond la culture, sur le terrain... de Corée du sud, donc, c'est bien noté, et je confonds pas ; ) À Shanghaï, quand j'y étais, mon traducteur s'est empressé de me traîner dans un restaurant coréen, m'en vantant la gastronomie mais surtout les filles, leur beauté, soi-disant la championne d'Asie. Moui... Mais donc, j'ai mangé coréen, au moins, hihi. (Tenue traditionnelle des serveuses, etc.) J'ai aussi vu, et je m'en rappelle assez bien, l'épisode de « J'irai dormir chez vous » en Corée du sud... (Toi aussi ?) Et des films de là-bas... Et depuis bien plus longtemps encore j'apprécie le cinéma, ou du moins les films que j'ai réussi à voir, de Hong Sang-soo, etc. (Je me souviens de Turning Gate, en particulier. Si tu l'as avec sous-titres français, je suis très preneur !) Donc, la Corée du sud m'intéresse aussi, comme presque tout, du moins quand j'ai la santé, mais, quand même, reconnaissons que le Japon est évidemment une culture très à part, et très bizarre, n'est-ce pas, qui pour moi en tout cas est reliée à plein de choses... personnelles, dont je pourrais à peu près faire la liste (films, dessins animés, philosophie zen, poésie, minimalisme, etc.) Mais c'est certes moins original que ton goût (plus frais et alternatif, yes !) pour la Corée du sud, ok, un point pour toi ! Et donc je me réjouis de tout ce que tu me racontes, excepté le coup de mou que tu as traversé (et dont tu es sortie à peu près quand même, tu le sens ?), mais pour mieux "renaître" (de tes... "ssandre" ? ; ), et profiter encore plus... ? Cassandre 2, le retour ! Et en Corée pour la troisième fois, s'il vous plaît ! Et tout un semestre !... Et départ en février, en pleine fin d'hiver au moment où on n'en peut plus de l'hiver, yeaaah, ça te fera un bien fou (et adieu les cachets ? je pourrais te raconter ce qui m'est arrivé aussi, de cet ordre, à une époque... euh, même peut-être à ton âge ? Un départ à l'étranger, et hop, peu à peu, fini les anxiolitiques ! Et, là-bas, 4 ans de bonheur (alternatif) !), mais... je comprends que tu sois impatiente. Si ça pouvait déjà être en décembre ou janvier... bah oui... Et comme moi, de sortir de ma maladie, si ça pouvait être... tout de suite !!! J'en peux plus, si tu savais... Mais bon, passons. Et j'espère, oui... La Corée, la Chine, le Japon... tout ça. Mais reste à croiser les doigts. De même pour toi, même si ça semble super mieux parti, et je m'en réjouis pour toi, je le répète. Et merci pour ces (promptes et bonnes) nouvelles ! Il faudrait encore te demander ce que tu fais vraiment, dans ou par cette école de commerce, etc., où, et comment ça se passe, etc., etc. mais le mail est déjà bien long, et mon état pas si top, donc je m'arrête là, mais n'hésite pas à m'en dire encore, va, si le coeur t'en dit...
À donc bientôt, j'espère, ici ou là-bas, qui sait...
XoXo, Cassandre ! ; )
안녕히 가세요

kARL







2019 10 28


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[àmouréinventer]
    Le héros [Tom Sawyer] paré d’une gloire récente tomba sous le charme [de Becky] sans coup férir. Une certaine Amy Lawrence disparut de son cœur sans même laisser la trace d’un souvenir derrière elle. Il avait cru l’aimer à la folie. Il avait pris sa passion pour de l’adoration ; et voyez un peu : ce n’était qu’une pauvre petite inclination ! Il avait mis des mois à la conquérir. Elle lui avait avoué ses sentiments une semaine plus tôt, et pendant sept jours, il avait été le garçon le plus heureux et le plus fier qui soit au monde ; et voilà qu’en un instant Amy était partie, avait quitté son cœur comme un étranger venu nous rendre une petite visite de politesse !
    Tom adora ce nouvel ange descendu du ciel jusqu’au moment où il se vit découvert. Alors, il feignit de ne pas s’apercevoir de la présence de la fille et, recourant à toutes sortes de gamineries ridicules, se mit à « faire le paon » pour forcer son admiration.
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, #6, 3'50)


#
[noirage]
Le cœur battant d’émotion, il la contempla un long moment, puis il s’allongea sur le sol, les mains jointes sur la poitrine, sa pauvre fleur flétrie entre les doigts. C’est ainsi qu’il eût voulu mourir, sans toit au-dessus de sa tête, sans ami pour éponger sur son front les gouttes de sueur des agonisants, sans visage aimé pour s’incliner sur lui lorsque aurait commencé la grande épreuve. C’est ainsi qu’elle le verrait le lendemain matin lorsqu’elle se pencherait à la fenêtre pour se faire caresser par le soleil joyeux. Verserait-elle au moins une seule petite larme sur sa dépouille sans vie ? Pousserait-elle au moins un petit soupir en songeant à l’horreur d’une jeune et brillante existence si brutalement fauchée ?
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, #6, 11')


#
[portrait de Huck]// le Huck du dessin animé
    En cours de route, Tom rencontra le jeune paria de Saint-Petersburg, Huckleberry Finn, le fils de l’ivrogne du village. Toutes les mères détestaient et redoutaient Huckleberry parce qu’il était méchant, paresseux et mal élevé, et parce que leurs enfants l’admiraient et ne pensaient qu’à jouer avec lui. Tom l’enviait et, bien qu’on le lui défendît, le fréquentait aussi souvent que possible.
    Les vêtements de Huckleberry, trop grands pour lui, frémissaient de toutes leurs loques comme un printemps perpétuel rempli d’ailes d’oiseaux. Un large croissant manquait à la bordure de son chapeau qui n’était qu’une vaste ruine, sa veste, lorsqu’il en avait une, lui battait les talons et les boutons de sa martingale lui arrivaient très bas dans le dos. Une seule bretelle retenait son pantalon dont le fond pendait comme une poche basse et vide, et dont les jambes, tout effrangées, traînaient dans la poussière, quand elles n’étaient point roulées à mi-mollet. Huckleberry vivait à sa fantaisie. Quand il faisait beau, il couchait contre la porte de la première maison venue ; quand il pleuvait, il dormait dans une étable. Personne ne le forçait à aller à l’école ou à l’église. Il n’avait de comptes à rendre à personne. Il s’en allait pêcher ou nager quand bon lui semblait et aussi longtemps qu’il voulait. Personne ne l’empêchait de se battre et il veillait aussi tard que cela lui plaisait. Au printemps, il était toujours le premier à quitter ses chaussures, en automne, toujours le dernier à les remettre. Personne ne l’obligeait non plus à se laver ou à endosser des vêtements propres. Il possédait en outre une merveilleuse collection de jurons ; en un mot, ce garçon jouissait de tout ce qui rend la vie digne d’être vécue. C’était bien là l’opinion de tous les garçons respectables de Saint- Petersburg tyrannisés par leurs parents.
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, chap. 6, #9, 6')

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[maudit]
La décision de Tom était irrévocable. Rongé par le désespoir, il considérait qu’il n’avait plus d’amis et que personne ne l’aimait. Un jour, les gens regretteraient peut-être de l’avoir poussé sur une voie fatale. Tant pis pour eux ! Tant pis pour lui ! Il n’avait plus le choix : il allait désormais mener une vie de criminel.

((Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, chap. 13, #16, 0'))

#
[  ] c’était pour Tom un supplice permanent, un véritable cancer qui le rongeait. Ensuite vint la rougeole. Pendant deux longues semaines, Tom resta prisonnier, absent au monde et aux événements extérieurs. Très atteint, il ne s’intéressait à rien.
[  ]
Tom avait rechuté. Les trois semaines qu’il passa au lit lui parurent un siècle entier. Quand il mit enfin le pied dehors, considérant son état de solitude et d’abandon, il n’avait plus guère de reconnaissance envers le Ciel qui l’avait épargné.
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, chap. 23, #28)


#
[otteur][HN]
À un moment donné de son existence, tout garçon digne de ce nom éprouve un besoin irrésistible de s’en aller à la chasse au trésor. Un beau jour, ce désir s’empara donc de Tom Sawyer.
[  ]
« [  ]
– Mais est-ce que la veuve ne nous prendra pas notre trésor, Tom ? Nous creuserons dans son champ.
– Elle ! Nous prendre notre trésor ! Qu’elle y vienne ! Le trésor appartient à celui qui le découvre. » Sur cette déclaration réconfortante, le travail reprit pendant un certain temps.
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, chap. 26, #31, 0')


#
[TP]![karl]
Huck acceptait toujours de participer aux entreprises qui promettaient de l’amusement et n’exigeaient point de capitaux, car il possédait en surabondance cette sorte de temps qui n’est pas de l’argent.
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, chap. 26, #31, 0'30)

#
[maudit][pionnier]
Le samedi, un peu après midi, Tom et Huck arrivèrent au pied de l’arbre mort. Ils fumèrent une pipe en devisant et, sans grande conviction, allèrent creuser un peu le trou qu’ils avaient abandonné la nuit précédente, uniquement parce que Tom avait déclaré que souvent les gens renonçaient à tout espoir à quelques centimètres du but et que le premier venu déterrait d’un seul coup de pelle le trésor qu’ils avaient eux-mêmes négligé. Ce ne fut pas le cas cette fois-là et nos deux gaillards, leurs outils sur l’épaule, partirent bientôt chercher fortune ailleurs.
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer, chap. 27, #32, 2'30)



#
(V)
[Écran noir géométrico-chiffré puis rouge oeil de Karl/Hal. Puis travail sur circuits électriques et écran et oeil…]
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:19')


#
[Mini-écran s'éteint (en glitch) à côté de oeil rouge Karl/Hal et .COM]
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:21'20)


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[hoptique][autophilosophe][karl]
– Franchement, à votre place je ne m'inquiéterais pas à ce sujet.
– Tu as sûrement raison, Karl. Bien. Merci infiniment.
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:22'35'')


#
[karl][formule][surdouage]
– Pivote la sphère, s'il te plaît Karl.
[  ] Il a raison lorsqu'il dit que le super-ordinateur Karl est le summum de la perfection cybernétique. C'est vrai.
– La formule a un peu trop l'allure d'un slogan publicitaire, à mon goût.
– Oui. C'est pourtant lui qui a suggéré le mode d'analyse de la défaillance.
– Mh.
– Ce qui devrait donner la preuve de son intégrité et de son assurance. S'il a fait une erreur, il nous donne le moyen de la découvrir. [  ]
– [  ] Écoute, Dave, je ne peux pas te définir ce que c'est, mais je sens quelque chose d'étrange en lui.
[  ] Le problème de l'infaillibilité de Karl serait remis en cause.
– Oui. Mais pour nous, ce serait extrêmement grave.
– Extrêmement grave. Et qu'est-ce qu'on peut faire ?
[  ]
Mais c'est quand même moins grave que de laisser Karl contrôler l'astronef tout seul. [  ]
–  [  ] Eh bien, je ne sais pas du tout comment il prendrait ça.
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:24'40'')


#
(V)
[écrans de contrôle et oeil de Karl./Hal]
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:31'15)

#
(V)*
[Il touche les boutons de contrôle, // montage]
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:33'30+1:35'30)


#
Allô, Karl, est-ce que tu me reçois ? [  ] Allô, Karl, réponds, s'il te plaît.
[  ]
Qu'est-ce que tu entends par là, Karl ? [  ] Je ne sais pas du tout ce que tu veux dire, Karl. [  ] Ne discute pas, Karl, c'est moi qui commande. [  ] Karl ! Karl !… Karl !… Karl !!… Karl…
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:41')


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(V)[TP]!
Mon cerveau se vide. Je le sens se vide. Je le sens. Mon cerveau se vide. J'en suis certain, je le sens. Je le sens. Je le sens. je le sens. J'ai… peur.
Mesdames et messieurs, bonjour. Je suis un super-ordinateur Karl, cerveau analytique de recherche et de liaison. Je suis entré en service opérationnel dans… [  ] le… [  ] de l'année… [  ]. Il m'a appris à chanter une chanson. Voulez-vous l'entendre ? Je peux vous la chanter.
– Oui. C'est ça. Chante-la, Karl. Chante-la pour moi.
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 1:53')
//
[formule]
Tout finit par des chansons.

#
(V)
[survol de paysage Jupiter en négatif bleu et orangé, superbe]
(2001, L'Odyssée de l'espace [film], 2'09'30)



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[à Romain]
Le lundi 21 octobre 2019 à 22:35:43 UTC+2,  a écrit :

Ton message est glaçant ; il me fait froid au cœur.
Il est intimidant, aussi, parce que si je le prends au sérieux, ces mots dont tu prédis qu’ils pourraient être les derniers que tu lirais de moi se doivent de n’être pas anodins. Mais, en de telles circonstances, quels mots ne seraient pas dérisoires ?
Je me disais récemment que ta conversation me manquait et, avant que l’hiver réveille les virus et la crainte qu’ils t’inspirent, je me disais même qu’il serait temps que tu viennes à Amiens. SI (comme écrivait l’autre) l’invitation est lancée même si je doute que tu l’honores.
Merci en tout cas pour le wetransfer.
J’ai vu que Forest et Katerine se succédaient la semaine prochaine sur la scène de la maisen de la poésie mais doute que tu profites de cette brochette de Philippe à laquelle ta personne est pour moi attachée.
J’ai lu le Giono d’Emmanuelle Lambert, bien sûr, moins vertigineux qu’espéré après la lecture de l’extrait que tu m’avais envoyé.
De ça et d’une foultitude de trucs nous aurons à parler alors, fais un effort ou pas, mais survis ou renais, parce que tu me manques.
Pour que tu sois comme ça au plus mal, je me demande, évidemment sans savoir de quoi je parle, si les régimes que tu expérimentes ne te nuisent pas davantage qu’ils te profitent.
A bientôt j’espère.
R

Le lundi 28 octobre 2019 à 13:29:37 UTC+1, karl a écrit :

Naturellement touché par ton dernier mail, j'aimerais autant ne pas y réagir... esquivant (pour cette fois) de verser dans le pathos de mes épuisements, angoisses et pessimisme...
Je croise simplement ça, cet extrait (imposé) de la dernière Grande Librairie, et te le fais suivre :  "Écrire, est-ce trahir ?", moui, pff, no comment, mais Jérôme Garcin signalant son amour/admiration pour Jacques Lusseran, au passage. Donc, voilà, pour éventuellement toi, ton info, voire t'amuser à le citer, le moquer, si tu veux, en tout cas le savoir...
https://youtu.be/LCIMj1hXJdE
Voilà. Et sur ce, je m'en retourne à mes malaises et angoisses, mon combat... accablant, déloyal, épuisant, à devenir dingue...
Bien à toi, en revanche... pour revanche,
Pat.
(Os, bientôt ?)


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[bio-logique]
Les articulations de votre mâchoire sont en relation avec le reste de votre squelette et notamment votre colonne vertébrale, grâce à de nombreux éléments anatomiques comme les muscles, les ligaments, etc.
La mâchoire est considérée comme un pivot postural, c’est à dire qu’il s’agit d’une région stratégique pour votre équilibre.
Il a d’ailleurs été mis en évidence aux Etats-Unis que les enfants portant un appareil dentaire souffrent davantage de problèmes situés au niveau de la colonne que les enfants qui n’en portent pas.  [  ] toute modification au niveau de la mâchoire (extraction de dents, appareil dentaire, implant, etc) entraîne facilement des réactions à distance (douleur au dos, migraines, etc).
[  ]
Si vous présentez des troubles associés à votre douleur de la mâchoire, il s’agit peut-être d’un Syndrome Algo-Dysfonctionnel de l’Appareil Manducateur (SADAM). Ce trouble concerne 8% de la population (et 3% seulement cherchent un traitement). Il est difficilement identifiable en raison de la multitude de symptômes rendant son diagnostic souvent laborieux.
[  ]
Un traitement en ostéopathie avant, pendant et/ou après les travaux dentaires permet de faciliter cette adaptation et d’en éviter les désagréments (apparition de douleurs articulaires, de maux de tête, de vertiges, de troubles de la concentration ou du sommeil etc).
Comme nous l’avons vu, la mâchoire est un pivot postural important.  Ainsi, une asymétrie de la position de votre mâchoire, même infime, entraîne la contraction de certains de vos muscles et, par répercussion, peut entraîner des douleurs cervicales, dorsales ou lombaires, des maux de tête, des vertiges, des douleurs d’épaules, des douleurs pubiennes, des troubles de l’audition, etc… A l’inverse, un déséquilibre au niveau de vos membres inférieurs, de votre bassin ou de votre colonne peut se répercuter au niveau de la mâchoire, via les chaînes musculaires notamment.  Ne soyez donc pas surpris si votre ostéopathe teste et/ou corrige votre mâchoire alors que vous n’avez pas mal ici ; inversement, si vous avez mal à la mâchoire, il est probable qu’il se concentre également sur votre colonne ou votre bassin.
(https://www.reflexosteo.com/actualites/j-ai-la-machoire-qui-craque-ou-qui-claque-que-faire-104)


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Rassure-bête : Pourquoi ce serait la mâchoire ?
Sédentarité.
Très mauvaise posture.
Premiers claquements et névralgies.
Après footing, puis un autre.
Dissymétrie des contractures, correspondante au claquement.
Survient surtout en station debout, ou quand je parle.
Expérience ostéo.
Des périodes de répits alors qu'alimentation inchangée.
Au réveil, ou même une pause allongée de quelques instants.
Pas en voiture ni en train, en mouvement.
Net allégement par massages profonds du dos, relaxation du cou, mouvements des bras…


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SADAM, témoignages !
(http://forum.doctissimo.fr/sante/dents/besoin-conseils-dentiste-sujet_170567_1.htm)
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(https://acteurs.publi-contact.net/p11859-elise-lucet/lettre-126)
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Aussi appelé syndrome de Costen, le syndrome de Sadam (pour syndrome algodysfonctionnel de l’appareil manducateur) désigne un dysfonctionnement musculosquelettique de l’articulation temporo-mandibulaire :
[  ]
l’articulation temporo-mandibulaire est l’une des articulations les plus complexes et les plus fréquemment utilisées dans le corps humain.
[  ]
Chez les personnes atteintes d’un syndrome de Sadam, l’articulation temporo-mandibulaire n’est pas directement touchée, mais elle dysfonctionne à cause d’une hypercontraction des muscles environnants.
Celle-ci est favorisée par le stress, la crispation des mâchoires (on parle de bruxisme), l’obstruction nasale chronique et la perte de molaires (ou de prémolaires) qui peut modifier la manière dont les mâchoires se ferment.
Les personnes atteintes du syndrome de Sadam ressentent des douleurs au niveau de la mâchoire (et plus particulièrement dans la zone de l’articulation temporo-mandibulaire). Ils peuvent aussi éprouver :      une difficulté à ouvrir la bouche, avec des bruits de craquements ;     des céphalées ;     une diminution de la perception des sons (on parle d’hypoacousie) ;     des bourdonnements dans les oreilles, la sensation d’avoir les oreilles bouchées ;     des douleurs au niveau du cou ;     des douleurs dentaires et faciales ;     et parfois même des manifestations physiques plus éloignées de la sphère buccale, comme des douleurs dans le dos, les cervicales, des troubles de l’équilibre ou encore des vertiges.
[  ]
Pour venir à bout du syndrome de Sadam, la prise en charge doit être pluridisciplinaire et concerner dentistes, médecins généralistes, kinésithérapeutes ou encore chirurgiens.
Le traitement à suivre comprend :      le soulagement de la douleur (avec la prise d’antalgiques ou d’anti-inflammatoires au besoin) ;     le rétablissement d’une occlusion stable, c’est-à-dire d’une fermeture correcte de la mâchoire (auprès d’un dentiste) ;     une rééducation des muscles et de l’articulation temporo-mandibulaire ;     le remplacement des dents manquantes (si c’est l’origine du problème) ;     ou encore la prise en charge du stress (relaxation, méditation, yoga, mais aussi prise de médicaments de type anxiolytique).
(https://digestion.ooreka.fr/astuce/voir/565571/syndrome-de-sadam)


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[karl][TP][maudit][pionnier][perfectionnage]
[La lentille] C'est une plante lente à la pousse et fournissant de l’azote au sol, la lentille favorise le développement d'autres herbes concurrentes qui la noient dans la végétation...
(https://www.franceculture.fr/emissions/les-bonnes-choses/les-lentilles-caviar-du-pauvre)


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[écologie][éco-logique]
Parce que, en fait, on est passé d'une agriculture paysanne, qui était manuelle, à une agriculture chimique. Et aujourd'hui on essaie de… C'est devenu désuet, en fait, l'agriculture chimique. [  ] C'est des techniques des années 70. Aujourd'hui personne roule en 2CV. Il faut aller vers d'autres techniques, qui préservent la santé de nos sols, la santé des gens qui mangent nos produits, et la santé de l'environnement. Et ça existe, en fait. Mais, par contre, il y a tout à construire.
(Les bonnes choses - 27/10/2019 - Les lentilles, "caviar du pauvre", 10'30)


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Gâteau au chocolat sans gluten à la farine de lentilles
(https://www.marmiton.org/recettes/recette_gateau-au-chocolat-sans-gluten-a-la-farine-de-lentilles_343393.aspx)





2019 10 29


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[  ] Dans les années d'après-guerre, ses premiers romans témoignent d'une inspiration assez noire. Puis, au début des années 1960, après une longue période de maturation, les trois tomes de Vie d'un païen surgissent comme une joyeuse embellie. Le jeune quadragénaire, à la carrure imposante comme son héros, s'est découvert un soudain appétit pour la vie. Dès lors, il enchaînera les succès jusqu'au début des années 2000, apparaissant pour beaucoup comme un des écrivains majeurs de la seconde moitié du XXe siècle. Mais il va se tenir à l'écart des mondanités parisiennes et fréquenter plus volontiers ses amis peintres. En réponse à un ami peintre qui lui demande « Qui êtes vous ? » Jacques Perry lui fit cette réponse : « Je suis ouvert et fermé comme une huître ; je filtre, je me nourris d'invisible. Un peu de soleil le matin et, le reste du jour, dans l'ombre tiède de mon bureau. ».
  Cinq fois marié, Jacques Perry se définit comme un « monogame à répétition ». Retiré depuis longtemps dans sa maison de Seine-et-Marne avec Katalin, née Szabolcs, « une hongroise de quarante ans sa cadette », qu'il a connue puis épousée, le 29 avril 19931, après qu'elle ait traduit en hongrois L’Île d'un autre, Jacques Perry continue à écrire, et dans Bel et moi un « roman testamentaire » (publié après sa mort), il rend hommage et dit adieu à sa dernière épouse.
  Jacques Perry à 94 ans lorsqu'il meurt le 23 avril 2016 dans sa maison, rue du Bordeau à Iverny. Peu après son décès son roman Nô, écrit en 2014, paraît aux éditions Le Bateau Ivre.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Perry)



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Mort de Jacques Perry, Prix Renaudot pour L'amour de rien
DISPARITION - L'écrivain français, qui avait reçu le Prix Renaudot en 1952 pour L'Amour de rien, est décédé samedi 23 avril à l'âge de 95 ans. Il était l'auteur de quelques 32 romans parmi lesquels la trilogie Vie d'un païen.
Par AFP agence et Mathias Pisana
Publié le 25 avril 2016 à 19:57, mis à jour le 26 avril 2016 à 11:33

Jacques Perry a écrit quelque 32 romans et de plusieurs pièces radiophoniques. Rue des Archives/©Rue des Archives/ AGIP
Le romancier Jacques Perry, auteur de L'amour de rien (aux éditions Julliard), Prix Renaudot en 1952, et de Vie d'un païen (aux éditions Robert Laffont), Prix des libraires en 1966, est décédé samedi 23 avril à 95 ans. C'est sa maison d'édition, Le Bateau ivre qui a annoncé la triste nouvelle.
Né le 15 juin 1921 à Neuilly-sur-Seine, Jacques Perry a écrit quelque 32 romans et 3 pièces de théâtre. Il est également l'auteur de nombreuses pièces radiophoniques, diffusées sur France-Culture et France-Inter. Il a par ailleurs reçu le Prix du Livre Inter en 1976 pour La Ravenala ou l'Arbre du voyageur (Albin-Michel).
Son oeuvre majeure reste la trilogie Vie d'un païen (réédité en 2014 aux éditions Le Bateau ivre) sur le parcours libre, amoral et plein d'appétit pour la vie d'un jeune peintre dans la France et l'Italie du début du XXe siècle, côtoyant les artistes du Montparnasse bohème avant de devenir lui-même riche et célèbre.

Après l'écrivain Martin Gray, décédé ce lundi 25 à l'âge de 94 ans, le monde littéraire perd une nouvelle plume de qualité.
(https://www.lefigaro.fr/musique/2016/04/25/03006-20160425ARTFIG00296-mort-de-jacques-perry-prix-renaudot-pour-l-amour-de-rien.php)

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Différences entre Chlorella et Spiruline ? Bienfaits, Dangers, Bio…

(https://www.echlorial.fr/blog/differences-entre-chlorella-et-spiruline/)


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[pour les postiers][TP]!
Extrait du chap. 6 :
vivait à sa fantaisie. Quand il faisait beau, il couchait contre la porte de la première maison venue ; quand il pleuvait, il dormait dans une étable. Personne ne le forçait à aller à l’école ou à l’église. Il n’avait de comptes à rendre à personne. Il s’en allait pêcher ou nager quand bon lui semblait et aussi longtemps qu’il voulait. Personne ne l’empêchait de se battre et il veillait aussi tard que cela lui plaisait. Au printemps, il était toujours le premier à quitter ses chaussures, en automne, toujours le dernier à les remettre. Personne ne l’obligeait non plus à se laver ou à endosser des vêtements propres. Il possédait en outre une merveilleuse collection de jurons ; en un mot, ce garçon jouissait de tout ce qui rend la vie digne d’être vécue. C’était bien là l’opinion de tous les garçons respectables de Saint- Petersburg tyrannisés par leurs parents.
+
Extrait du chapitre 36 :
« J’ai essayé, il n’y a rien à faire. Rien à faire, Tom. Je ne pourrai jamais m’habituer à cette vie-là. La veuve est très bonne, très gentille pour moi, mais qu’est-ce que tu veux ? Elle me force à me lever tous les matins à la même heure et elle ne me permet pas de dormir dans les bûchers. Ses bonnes me lavent, me peignent, m’astiquent et me font enfiler de satanés vêtements dans lesquels j’étouffe parce que l’air ne passe pas. Mes habits sont si beaux, si chic, que je n’ose ni m’asseoir, ni m’allonger, ni me rouler par terre. Je ne suis pas entré dans une cave depuis... Oh ! je n’ose pas calculer tellement ça me paraît loin.
On me traîne à l’église et je transpire ! j’ai chaud ! Je déteste ces sermons prétentieux, pendant lesquels on ne peut même pas attraper une mouche. C’est effrayant. Je n’ai pas le droit de chiquer et je suis forcé de porter des souliers toute la sainte journée du dimanche. La veuve mange à la cloche, se couche et se lève à la cloche... Tout est réglé d’avance. Non, je t’assure, ça n’est plus tenable.
– Mais tout le monde en fait autant, Huck.
– Ça m’est égal, Tom. Moi, je ne suis pas tout le monde et je ne peux pas me faire à cette vie-là. C’est épouvantable d’être vissé comme ça. Et puis, c’est trop facile. Il y a toujours tout ce qu’il faut sur la table et ça ne devient même plus drôle de chaparder un morceau. Je dois demander la permission de pêcher à la ligne ou de me baigner dans la rivière... Quand on ne peut rien faire sans autorisation, c’est le commencement de la fin ! Il faut aussi que je surveille mes paroles. J’en suis malade, et si je n’étais pas monté tous les jours au grenier pour jurer un bon coup, j’en serais déjà mort. La veuve me défend de fumer. Elle me défend également de bâiller, de m’étirer ou de me gratter devant les gens... Je ne pouvais pas faire autrement, Tom, il fallait que je fiche le camp. N’oublie pas non plus que l’école va bientôt rouvrir et que je serai forcé d’y aller. Ça, mon vieux, je te garantis que je ne le supporterai pas ! 
[  ]
 Je suis persuadé que si tu y mets de la bonne volonté, tu t’habitueras très vite à cette vie-là, et que tu finiras même par l’aimer.
– L’aimer ! L’aimer comme j’aimerais un poêle chauffé au rouge si j’étais forcé de m’asseoir dessus ! Non, non, Tom, je ne veux pas être riche, je ne veux pas vivre dans ces maudites maisons bourgeoises ! Moi, j’aime les bois, le fleuve et les étables où je couche. Je ne veux pas les quitter !
(Mark Twain, Les aventures de Tom Sawyer)



#
[bio-logique]
Les protéines (constituées d'acides aminés) sont des composants essentiels pour notre organisme. Elles sont responsables de l'élaboration et du maintien des tissus osseux, musculaires et des cellules épidermiques.
Elles jouent également un rôle dans la métabolisation et la régulation d'éléments qui circulent dans notre sang (fer, calcium, magnésium). Voila pourquoi il est important d'avoir une alimentation saine dans laquelle l'apport en protéines est suffisamment élevé pour éviter d'éventuelles carences.
Les protéines peuvent être d'origine animale ou végétale. Les protéines animales sont toujours complètes, c'est-à-dire qu'elles apportent tous les acides aminés essentiels à l'organisme. Les protéines végétales, en revanche, ne le sont pas toujours. C'est pourquoi il est conseillé de varier les sources et d'associer légumineuses et céréales dans un même repas pour assurer des apports en tous les acides aminés nécessaires à notre organisme.
100 g contiennent :
les oeufs 12/14 g
jambon cru (italien, etc.) 21 g
gruyère 27 g
cacahuètes 27 g
emmental 28 g
salami 18 g
lentilles 10 g
sardines en conserve 24 g
jambon cuit (blanc) 18 g
fromage de chèvre 30 g
rumsteak de boeuf 21,6 g
amandes 25,4 g
filet mignon de porc 25,6 g
pignons de pi 13,7 g
pois chiches 10 g
haricots blancs 8,5 g
saumon 22,7 g
la dinde 29,4 g
(https://www.doctissimo.fr/nutrition/diaporamas/les-aliments-riches-en-proteines)



#
[  ]
Chez certains sujets, le problème devient tellement persistant que le patient, en plus des vertiges et de la sensation d'insécurité dans les mouvements, devient également émotionnellement instable, le contraignant à se retirer de la vie sociale et souvent à abandonner son travail, surtout s'il s'agit d'un travail où l'équilibre joue un rôle important.
Comment se fait-il qu'en l'absence de causes organiques apparentes, les vertiges ou la perte d'équilibre sont quand même présents ?
Dans ces cas-là, la cause des vertiges ou des tournis est souvent injustement attribuée à la psyché, même si en réalité la psyché n'y est pour rien ! D'où viennent alors les vertiges et la sensation d'insécurité ou de tête cotonneuse ?
Une explication alternative pour les vertiges et les tournis

Comme expliqué précédemment, la fonction de l'équilibre est très dynamique et complexe et demande de nombreuses informations à analyser simultanément. Si les signaux et les informations nécessaires arrivent en retard ou n'arrivent pas du tout, « le cerveau », tout comme une calculatrice, effectue des opérations au résultat erroné puisque les facteurs nécessaires au calcul manquent ou sont incorrects.
NB: la « calculatrice » n'est pas cassée; ce sont simplement les facteurs /les nombres qui entrent dans le calcul qui sont erronés ! Et ça la calculatrice ne peut pas le savoir !
La vertèbre Atlas, tout comme la mandibule en partie, si elle est déviée par rapport à sa position idéale, joue un rôle primaire dans l'apparition de problèmes d'équilibre, comme les vertiges qui ne sont pas dus à des causes pathogènes.
L'Atlas est en effet situé très près de l'organe de l'équilibre comme le sont les condyles de la mandibule. Comme nous l'avons déjà expliqué auparavant, un désalignement de l'Atlas provoque une pression sur différents nerfs et sur les vaisseaux sanguins qui transitent à proximité de la première vertèbre cervicale. Outre la pression des vaisseaux, les personnes souffrant de vertiges et de tournis, présentent également une contracture extrême de la musculature cervicale ou des épaules.
Qu'arrive-t-il aux 80% des propriocepteurs de l'équilibre qui se trouvent exactement dans la zone contractée ?
Les contractures musculaires en question sont souvent la conséquence directe d'un Atlas désaligné mais peuvent être favorisées par un état émotif et anxieux et surtout par le stress. Les vertiges et les tournis disparaissent parfois immédiatement après le traitement pour la correction de la première vertèbre, grâce également au massage très méticuleux de la musculature environnante effectué au cours de la séance ATLANTOtec.Dans d'autres cas en revanche, les vertiges et les tournis disparaissent ou s'atténuent au fil du temps, une fois terminé le processus de régénération au cours duquel le corps effectue les régulations nécessaires.
Des patients auxquels avait été diagnostiqué la maladie de Ménière, se sont rendu compte après le traitement ATLANTOtec que leurs problèmes n'étaient pas dus à un « syndrome étrange », mais simplement au déséquilibre provoqué par un Atlas désaligné, déséquilibre promptement résolu après le réalignement!
Si en présence de vertiges, de tournis ou de pertes d'équilibre, aucune cause organique n'est décelée, le réalignement de l'Atlas peut être considéré comme un traitement efficace pour résoudre définitivement ce type de problème ainsi que dans le cas d'une démarche incertaine, d'une sensation de tête cotonneuse et de problèmes d'équilibre en général. [  ]
(https://www.atlantotec.com/fr/troubles/vertiges-%C3%A9tourdissements)

#
[bio-logique]
[  ]
Pourquoi la mandibule influence-t-elle la posture ?

« Suspendu » sous la mandibule se trouve l'os hyoïde qui est relié non seulement à la mandibule mais également à la partie supérieure du crâne dans la région de l'Atlas.
L'os hyoïde est le seul os du corps à n'être articulée avec aucun autre ; il s'agit pratiquement d'un os indépendant !
L'os hyoïde peut être comparé au niveau à bulle du maçon : il effectue la régulation statique de la posture.
Dans la partie supérieure, l'os hyoïde est relié à la mandibule ; un déplacement spatial de la mandibule correspond à un mouvement de l'os hyoïde qui, à son tour, modifie la tension des chaînes musculaires descendants.
Par le biais de ce mécanisme l'os hyoïde ajuste la posture statique du corps, comme une marionnette manœuvré par des fils.
La séquence est la suivante : les dents déterminent la position de la mandibule, la mandibule détermine la position de l'os hyoïde et ce dernier règle la posture du reste du corps.
Des contractures musculaires provoquées par le désalignement de l'Atlas et la mauvaise position de la mandibule sont des facteurs provoquant les tensions asymétriques sur l'os hyoïde ; il en découle des dommages pour la posture comme par exemple un bassin incliné ou une épaule plus haute que l'autre.
Voilà pourquoi la correction du bassin effectuée par des chiropraticiens et ostéopathes est de courte durée : le problème de base est en amont ! Tant que l'Atlas n'est pas corrigé et, si nécessaire, la mandibule, le bassin retourne toujours dans une position asymétrique ! Preuve en est le fait qu'en corrigeant l'Atlas et la mandibule, le bassin se réaligne tout seul et, ce qui est très important, reste aligné !
La pratique a démontré que la théorie orthopédique selon laquelle le désalignement du bassin proviendrait des pieds ou du problème d' une jambe plus courte que l'autre, se révèle erronée dans la plupart des cas.
[  ]
Intervenir chez l'adulte
A l'âge adulte, à cause de lésions carieuses, de mauvaises positions des dents, d'extractions, d'abrasions dues au grincement nocturne des dents (bruxisme), la superficie des dents, c'est à dire les cuspides, se modifient, modifiant également l'occlusion et aggravant la posture.
Pour retrouver une posture correcte, il est indispensable de rétablir la position spatiale et l'équilibre de la mandibule. Pour ce faire, il est nécessaire de modifier la position des dents. Se limiter à traiter la musculature de la mastication signifierait se retrouver très vite à affronter le même problème.
AVANT d'intervenir sur les dents, il faut étudier exactement l'occlusion et la posture pour comprendre exactement le résultat que l'on souhaite obtenir. Sans une étude préliminaire, on risque d'empirer une situation déjà précaire et de dépenser de l'argent inutilement.

(https://www.atlantotec.com/fr/troubles/malocclusion-dentaire)

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[à cassandre]


Le dimanche 27 octobre 2019 à 22:02:59 UTC+1, karl  a écrit :



Chère Cassandre,
Un léger mieux (peut-être passager) me permet de t'écrire à nouveau, pour te répondre... un peu plus...
Désolé pour la confusion, que je dois à ma soeur, entre Corée du sud et Japon.
Mais, si je relis ton mail dans l'ordre : ce que je deviens ? Grand malade ! (Assisté par ma famille, etc.)
Mais sinon, toujours ça... au destin hélas entravé, suspendu, bien menacé par mon état : http://www.ottokarl.com/
Et, pour te répondre, le livre qu'on attend de moi en Chine serait un essai d'introduction à ce grand auteur français très difficile d'accès, Alain Robbe-Grillet, dont j'ai organisé et animé un hommage à Paris l'année dernière, si tu veux ""rigoler"" un peu...
https://youtu.be/l4O4sSvJJTA
... et suis allé parler en Chine 4 ans plus tôt, donc...
https://youtu.be/JfDCKY8S0MA
Bref, toi, super, super pour toi, et de parler ces trois langues, de les avoir dans la poche, ça doit être vraiment confort... confort pour y aller autant que tu veux, et approfondir, explorer à fond la culture, sur le terrain... de Corée du sud, donc, c'est bien noté, et je confonds pas ; ) À Shanghaï, quand j'y étais, mon traducteur s'est empressé de me traîner dans un restaurant coréen, m'en vantant la gastronomie mais surtout les filles, leur beauté, soi-disant la championne d'Asie. Moui... Mais donc, j'ai mangé coréen, au moins, hihi. (Tenue traditionnelle des serveuses, etc.) J'ai aussi vu, et je m'en rappelle assez bien, l'épisode de « J'irai dormir chez vous » en Corée du sud... (Toi aussi ?) Et des films de là-bas... Et depuis bien plus longtemps encore j'apprécie le cinéma, ou du moins les films que j'ai réussi à voir, de Hong Sang-soo, etc. (Je me souviens de Turning Gate, en particulier. Si tu l'as avec sous-titres français, je suis très preneur !) Donc, la Corée du sud m'intéresse aussi, comme presque tout, du moins quand j'ai la santé, mais, quand même, reconnaissons que le Japon est évidemment une culture très à part, et très bizarre, n'est-ce pas, qui pour moi en tout cas est reliée à plein de choses... personnelles, dont je pourrais à peu près faire la liste (films, dessins animés, philosophie zen, poésie, minimalisme, etc.) Mais c'est certes moins original que ton goût (plus frais et alternatif, yes !) pour la Corée du sud, ok, un point pour toi ! Et donc je me réjouis de tout ce que tu me racontes, excepté le coup de mou que tu as traversé (et dont tu es sortie à peu près quand même, tu le sens ?), mais pour mieux "renaître" (de tes... "ssandre" ? ; ), et profiter encore plus... ? Cassandre 2, le retour ! Et en Corée pour la troisième fois, s'il vous plaît ! Et tout un semestre !... Et départ en février, en pleine fin d'hiver au moment où on n'en peut plus de l'hiver, yeaaah, ça te fera un bien fou (et adieu les cachets ? je pourrais te raconter ce qui m'est arrivé aussi, de cet ordre, à une époque... euh, même peut-être à ton âge ? Un départ à l'étranger, et hop, peu à peu, fini les anxiolitiques ! Et, là-bas, 4 ans de bonheur (alternatif) !), mais... je comprends que tu sois impatiente. Si ça pouvait déjà être en décembre ou janvier... bah oui... Et comme moi, de sortir de ma maladie, si ça pouvait être... tout de suite !!! J'en peux plus, si tu savais... Mais bon, passons. Et j'espère, oui... La Corée, la Chine, le Japon... tout ça. Mais reste à croiser les doigts. De même pour toi, même si ça semble super mieux parti, et je m'en réjouis pour toi, je le répète. Et merci pour ces (promptes et bonnes) nouvelles ! Il faudrait encore te demander ce que tu fais vraiment, dans ou par cette école de commerce, etc., où, et comment ça se passe, etc., etc. mais le mail est déjà bien long, et mon état pas si top, donc je m'arrête là, mais n'hésite pas à m'en dire encore, va, si le coeur t'en dit...
À donc bientôt, j'espère, ici ou là-bas, qui sait...
XoXo, Cassandre ! ; )
안녕히 가세요

kARL


Le mercredi 2 octobre 2019 à 14:08:01 UTC+2, Cassandre PLANTIN  a écrit :


Coucou Karl !
J’ai l’impression que ca fait des siècles que je t’ai pas vu ! Tu deviens quoi?

Ewww les soucis de santé je connais, j’ai eu une année super compliquée a cause de ca Heureusement je vais beaucoup mieux maintenant, et tout les problèmes se sont avérées être dû à des troubles anxieux. Je prend actuellement des médicaments et ca à tout réglé en quelques mois. T’as pensé à aller faire un tour vers la psychologie , ( Je pense que la réponse est OUI, mais je demande au cas ou )

En effet, je suis totalement passionnée par l’Asie ( Mais plus particulièrement la Corée du sud dans mon cas, et non le Japon). Même si je suis quand même super intéressée par le japon et j’ai maintenant beaucoup de contacts et de bons amis dans ce pays j’ai décidé de me tourner vers la Corée du sud.

Je vais peut-être aller visiter ce mystérieux pays en 2020, mais ce n’est pas encore certain…
Je suis actuellement en 4e année d’école de commerce international avec une spécialisation Asie, J’ai donc des cours de culture asiatique ( Japon, chine, corée, Thaïlande..)
Je m’envole pour la Corée en Février ( Pour la 3e fois!)  Je parle maintenant couramment Coréen, anglais et Français. Et j’ai des amis partout dans le monde grace à mes voyages !
Je vais aller passer un semestre dans une grande université Coréenne a Séoul, je suis impatiente de repartir !!

La cotée à une culture a la fois similaire et différente de la Corée, c’est assez paradoxale ( Les deux pays ont d’ailleurs une histoire très compliqué, et les tensions sont hélas toujours bien présentes… )
Je pourrais en parler pendant des heures Ahah

N’hésite pas à passer en Corée lorsque que tu seras au japon ( Et non, j’ai pas mis de peut-être). C’est un pays extrêmement riche culturellement, et les coréens sont adorables et très curieux.

Le documentaire à l’air super ! Je ne l’ai pas encore vu, il est ajouté à ma liste !

Une livre en préparation? Dis moi en plus !

XoXo
안녕히 가세요

Cassandre


Le 2 oct. 2019 à 13:19, (otto)karl a écrit :

Salut Cassandre,
De passage en Bretagne, où me cloue un sérieux souci de santé (dont aucun médecin sur Paris pour l'instant ne trouve la cause ni donc le remède, depuis bientôt 2 ans), je prenais l'autre jour auprès de ma soeur des nouvelles de toute la famille Plantin (que tu penseras saluer de ma part ?), et voilà qu'elle me parle de ton goût voire ta passion pour le Japon : moi aussi, dis donc ! Et pas d'hier, ni assez studieusement encore, d'ailleurs, mais intensément. Au point de me dire que si je guéris un jour, voilà ce que par dessus tout je me promets de faire : d'honorer enfin ma vieille résolution d'aller y faire un tour un de ces jours. Ce que j'ai déjà manqué de peu en été 2014, quand un éditeur chinois m'a invité en Chine pour donner une série de conférences, mais une fois en Chine j'ai compris que l'escapade prévue vers le pays somme toute ennemi ferait un peu tache, un peu faute diplomatique. Mais aujourd'hui je me dis que la prochaine fois sera la bonne, allez, tant pis, sauf que d'après ce qu'il est convenu avec mon éditeur, ce serait pas avant 2022, et encore, à condition (que j'existe encore, déjà, et) que j'aille mieux et que je termine le bouquin qu'il attend de moi.
Du coup, en attendant, si tu voulais bien me dire deux mots de ta propre passion et ton expérience… Parce qu'on me dit que tu fais beaucoup mieux, toi, tu partages déjà carrément ta vie entre les deux pays ?! Wouah !! Le rêve…
Non ?
Tiens, l'autre jour, pour rêver encore un peu, du fond de mon pauvre état, je regardai pour la deuxième fois de suite ce documentaire, entre autres. Si ça te dit…
https://youtu.be/L5y4xKpsmXQ
… et de me raconter un peu, donc, tes propres pourquoi et comment, à toi... avec ce pays…
Sinon, t'inquiète, je passerai outre (voire outre-tombe ?) et te dis, euh... à bientôt, j'espère (en vie et bonne santé l'un comme l'autre, en tout cas toi !), par ici ou, qui sait, par là-bas ? ; )
kARL


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[physio-logique]
Un être humain se connaît adéquatement quand il se pense comme une chose singulière soumise aux mêmes nécessités que les autres choses du monde, celle du déploiement de la vie universelle.
(Bruno Giuliani , Le bonheur avec Spinoza - L'Ethique reformulée pour notre temps, #112, 0')





2019 10 30

#
(AF)
[taisage][épure][minimalisme][no effort]
Jusqu'à récemment, les scientifiques portaient peu d'intérêt à l'activité du cerveau au repos. Celui-ci a souvent été analysé sous l'angle de l'action, de la performance, de l'intellect, et on envisageait de le réparer ou d'améliorer son fonctionnement qu'en le sollicitant davantage. On l'incitait à travailler en sur-régime, le poussant au delà de ses limites naturelles, quitte à recourir à des stimulations externes, mais les neurobiologistes commencent à comprendre que ce n'est pas toujours la bonne manière. C'est même souvent l'inverse. Aussi paradoxal que cela puisse paraître. Pour améliorer le fonctionnement du cerveau, il est parfois utile de faire moins, de se laisser aller de temps en temps à l'immobilité, à l'errance mentale, en d'autres termes : au silence. Un silence acoustique en premier lieu, [  ].
((Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #9))
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Jusqu'à récemment, les scientifiques portaient peu d'intérêt à l'activité du cerveau au repos. Celui-ci a longtemps été analysé sous l'angle de l'action, de la performance, de l'intellect, et on n'envisageait de le réparer ou d'améliorer son fonctionnement qu'en le sollicitant davantage. On l'incitait à travailler en surrégime, le poussant au-delà de ses limites naturelles, quitte à recourir à des stimulations externes. Mais les neurobiologistes commencent à comprendre que ce n'est pas toujours la bonne manière ! C'est même souvent l'inverse... Aussi paradoxal que cela puisse paraître, pour améliorer le fonctionnement du cerveau il est parfois utile de faire moins, de se laisser aller de temps en temps à l'immobilité, à l'errance mentale – en d'autres termes, au silence.
Un silence acoustique en premier lieu [  ].
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #9)


#
[neutralisage][zen][épure][minimalisme]
Je me souviens de la première fois où j'ai participé à une séance. Je m'étais levé très tôt ce jour-là. C'était l'hiver et il faisait froid à Paris. Quand je suis arrivé dans la salle où avait lieu la séance, encore engourdi de sommeil, j'ai été très impressionné : une vingtaine de personnes étaient assises sur d'étranges coussins. La plupart étaient vêtus de la longue tunique noire japonaise, le kesa. La salle était sombre et dépouillée, parsemée seulement de quelques bougies. Je m'installai sur mon coussin. Un tintement de cloche sonna le début de la séance, qui dura entre une heure et une heure et demie. Rien de compliqué ici, ni d'ésotérique : il suffit de rester assis en fixant le mur blanc. Immobile et en silence. Autrement dit, pratiquer une forme de silence du corps.
Une fois installé, assis et immobile, il n'y a ni visualisation ni mantra dans la méditation zen ; on ne compte pas les respirations. Au fond, on ne fait rien de particulier, juste prendre du temps pour rester immobile. Il y a un terme japonais pour dire cela :
shikantaza, c'est-à-dire « s'asseoir tout simplement ». Il formule précisément l'intention fondamentalement non-intellectuelle du zen.
Juste s'asseoir, juste s'observer, juste être ici et maintenant, sans chercher à atteindre quoi que ce soit de spécial. C'est très terre à terre. Assis en silence, le corps se relaxe progressivement et atteint un état de repos profond. Surtout, et ce fut pour moi une surprise, tous les muscles du visage se détendent et un léger sourire se dessine parfois sur les lèvres ! ]'y reviendrai plus longuement à la fin de ce livre (chapitre 7).
Figure 1. Dans le zen, le but ultime de la méditation est de « ne rien faire ». Il faut des années de pratique quotidienne et assidue pour y arriver. Pratiquer : c'est simplement s'asseoir.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #16-17, p24-26)
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[neutralisage][épure]
Le silence corporel dans lequel je plonge chaque fois que je me rends au dojo est loin d'être spécifique à la méditation zen. En fait cet état s'intègre dans un concept plus général, celui du Wu-Wei, qui peut se traduire par le « ne rien faire » ou le « non-agir » et qui a influencé l'ensemble de la culture asiatique sur plusieurs millénaires. Selon la légende, ce « ne rien faire » fut le conseil laconique et mystérieux que donna le sage Lao Tseu aux souverains de la période des Royaumes Combattants qui luttaient pour l'hégémonie en Chine et se livraient à des guerres sanglantes au IV e siècle avant notre ère. Que faire pour sortir du cercle vicieux de la violence ? La réponse paradoxale de Lao Tseu fut de ne rien faire du tout, de rester dans le Wu-Wei. La force finit toujours par se retourner contre elle-même, seul le « non- agir » peut briser le cercle de la violence. Vingt-trois siècles plus tard, Gandhi marchera dans les pas de Lao Tseu avec son principe de la non-violence.
Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #23, 0', p.32-34)


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[TP][zen][apprentissage][âge][épure]
À partir de ce constat, Lao Tseu découvrit la puissance du non-agir, la force de la non-intervention. « On ne tire pas sur le riz pour Ie faire pousser », comme le formule un proverbe chinois. Les Chinois, un peuple de paysans, connaissent la vertu du travail, mais ce sont aussi des gens qui savent attendre car, pour eux, le « non-agir » c'est une manière d'agir. Cette sagesse de la non-action est exactement ce qui est en jeu lorsqu'on cherche à bénéficier des bienfaits du silence corporel. Et que notre addiction à l'agitation entrave !
L'addiction à l'action est l'une des pires plaies de l'espèce humaine. Je vous mets au défi de ne rien faire !
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #24, 0', p.34)

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[programme][physio-logique][apprentissage][autophilosophe]
Respirer est une activité automatique, exécutée spontanément sans l'intervention de la pensée. [  ] Toutefois, respirer va bien bien au delà de la simple mécanique automatique. En fait, c'est l'une des seules fonctions vitales qui dépend du système autonome sur laquelle nous pouvons agir volontairement. En particulier, par le biais du contrôle du souffle, en apprenant à la ralentir, nous pouvons activer le système parasympathique et avoir une action tranquillisante sur l'ensemble de notre physiologie. Mais comment est-ce possible ?
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #34)

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[Relaxation différentielle, de Jacobson]
Cette technique est très simple. Elle consiste à contracter et relâcher plusieurs fois ses muscles jusqu'à atteindre une complète détente musculaire, ce qui devrait se traduire par une réduction de votre tension psychique.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #47)

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[taisage][épure][minimalisme]
À peine le rideau levé, le pianiste s'est avancé sur la scène avant de s'asseoir devant son piano. Après avoir posé sa partition, il a fermé le couvercle et est resté immobile pendant un peu plus de quatre minutes sans rien jouer. En fait, l'oeuvre qu'il interprétait était une sonate du compositeur américain John Cage, dont la partition se résume à un seul symbole, celui du silence en solfège. Ce morceau, intitulé sobrement 4'33'' (4 minutes 33 secondes) est d'un dépouillement total. John Cage, qui était inspiré par le bouddhisme zen, l'a composé pour montre que le silence absolu n'existe pas. Les sons ambiants (craquements du sol, crissements des chaises, chuchotements des spectateurs…) forment la musique elle-même.
((Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #54-55))
À peine le rideau levé, le pianiste s'est avancé sur la scène avant de s'asseoir devant son piano. Après avoir posé sa partition, il a fermé le couvercle et... est resté immobile pendant un peu plus de quatre minutes sans rien jouer ! En fait, l'œuvre qu'il interprétait était une « sonate » du compositeur américain John Cage dont la partition se résume à un seul symbole : celui du silence en solfège. Ce morceau, intitulé sobrement « Quatre minutes trente-trois secondes », est d'un dépouillement total. John Cage, qui était inspiré par le bouddhisme zen, l'a « composé » pour montrer que le silence absolu n'existe pas. Les sons ambiants, craquements du sol, crissements des chaises, chuchotement des spectateurs... forment la musique elle-même.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #54-55, p.61)
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Je l'ai appris par la suite : c'est en vivant une expérience similaire que John Cage a imaginé son célèbre « 4 minutes 33 secondes ». En 1951, il visita la chambre sourde [chambre anéchoïde/anéchoïque] de l'université de Harvard, s'attendant à y entendre le silence absolu. Mais comme moi, il ne perçut que les bruits internes de son corps et en conclut que le véritable silence n'existe pas, ni dans l'homme ni dans la naturel. Ce constat l'a alors conduit à composer cette œuvre qui, à sa façon, a fait tant de bruit.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #65, p.72)

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[bio-logique]
… la cochlée étant proche de la carotide…
((Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #65))
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La cochlée est un organe creux en forme d'escargot, rempli d'un liquide appelé endolymphe. Située au niveau de l'oreille interne, la cochlée constitue la dernière étape de l'intégration du son avant le nerf auditif.  Les cellules ciliées situées dans la cochlée et stimulées par le mouvement de l'endolymphe, peuvent ensuite exciter les fibres nerveuses du nerf auditif.  Il existe des implants cochléaires, ayant pour objectif de remplacer une cochlée défaillante.
(https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/biologie-cochlee-6342/)


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[taisage][épure][minimalisme]

Oui, il existe des sons apaisants. Mais avant de vous révéler lesquels, je voudrais tordre le cou à une idée reçue. Ce serait peut-être le réflexe de certains d'entre vous : au retour d'une journée de travail harassante, vous vous allongez sur votre lit avec dans les oreilles un morceau de musique doux, disons la Sonate pour deux pianos en ré majeur K.448 de Mozart. Je n'ai pas choisi ce morceau par hasard : pour étudier l'effet d'une musique sur le corps, il est d'usage chez les chercheurs de se fonder sur son écoute.
Or l'exposition à cette sonate a été reconnue par de nombreuses études comme ayant des effets bénéfiques pour les fonctions cognitives et même la santé. Elle diminuerai notamment le cholestérol et les triglycérides sanguins, abaisserait la fréquence cardiaque et la tension artérielle. La littérature scientifique semble donc justifier votre réflexe. Toutefois un cardiologue italien du nom de Luciano Bernardi a démoli l'argument. Il a démontré qu'un simple silence de deux minutes a un effet encore plus prononcé que la sonate de Mozart. Donc désolé, mais non, la musique n'est pas spécialement relaxante, et la majorité des études récentes remettent en cause la validité de l'« effet Mozart » sur la santé.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #66-67, p74)


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(AF)!!
[TP]!! [ascèse à bessèges]
    Mais mettons fin au suspense : où existe-t-il un environnement sonore bénéfique pour le corps et l'esprit ? Le résultat peut vous surprendre. Nul besoin de se retirer au fond d'une grotte ou dans un monastère perché au sommet d'une montagne : une simple promenade en forêt suffit. L'expérience nous est familière, mais combien d'entre nous ont essayé d'en tirer les véritables fruits ?
Lors de votre prochaine sortie dominicale, tendez l'oreille. Au départ, vous n'entendrez qu'un grand silence. Mais vous percevrez très vite des microbruits : des bruissements, des craquements d'arbres et de branches, des vols d'insectes, le chant des oiseaux, le murmure du vent... Là encore, le silence de la nature est empli de bruit.
    Or la science a démontré qu'il n'y avait rien de mieux que le silence de la nature pour retrouver le calme, se détendre et recharger les réserves. Une étude récente a comparé les bénéfices de marcher dans la nature avec ceux de marcher dans un environnement urbain, celui d'un centre commercial. Pour 71 % des promeneurs dans la nature, le niveau de dépression avait baissé (pour 45 % seulement de promeneurs dans le centre commercial) et pour 90 % d'entre eux la confiance en soi avait augmenté (pour 44 % des promeneurs en centre commercial, elle avait même baissé). Le silence extérieur de la nature ramène au calme. Il permet efficacement au cerveau de se régénérer.
    C'est sur ce principe aussi que se base le shinrin-yoku, littéralement « le bain de forêt » en japonais. Rien d'ésotérique ici et rien de plus simple à mettre en œuvre.
    Allez vous promener dans un lieu boisé, téléphone éteint. Observez la verdure et les sols, écoutez les oiseaux et le vent, humez l'air frais, touchez l'écorce noueuse d'un tronc, etc. En un mot, soyez attentif à l'environnement naturel.
    Or se prêter à cet exercice plusieurs fois par semaine apporte des bienfaits prouvés, sur le rythme cardiaque, la tension artérielle mais aussi les défenses immunitaires. Après seulement deux jours de promenade, il a été estimé que les bénéfices biologiques persistent environ un mois. Ainsi un bon week-end de marche en forêt nous protège, pendant quatre semaines, contre les rhumes et d'autres infections similaires.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence : les clés de la créativité et de la sérénité, #69, p76-77)


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En substitut du bouillon GAPS :
Autre sources de collagène… dont la spiruline en deuxième !
(https://www.jaibobola.fr/sante-generale/collagene-naturel-les-meilleurs-aliments-riches-en-collagene/)

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[épure][bio-logique]
La composition des repas. Beaucoup de personnes ont tendance a faire des repas avec beaucoup beaucoup beaucoup de choses, beaucoup d'aliments différents sur un même repas. Et ça pose beaucoup de problèmes, parce que notre corps n'est pas capable de faire une digestion correct avec plein d'aliments différents. Il faut donc simplifier, épurer l'alimentation.
(Dr Raphaël Perez-  Intestin poreux, sortir du cercle vicieux, 16')

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Or, si vous faites une détox sur un intestin perméable, [  ] eh bien on s'aperçoit que ceux qui ont une perméabilité intestinale ont tous les problèmes de la terre, dont les maladies de Lyme, les parasitoses, les candidoses, etc Et quand on fait du détox sur un intestin qui est un véritable gruyère, eh bien votre foie va détoxifier des détoxines qui vont se retrouver dans le flux sanguin ! Et non seulement vous saturer votre foie, [  ] neurologiquement il faut savoir qu'il y a des toxines qui sont véhiculées, par exemple les métaux lourds, pourquoi ils sont si dangereux, c'est parce qu'ils vont se nicher dans les graisses. Donc quelqu'un qui perd du poids va perdre aussi des métaux lourds toxiques qui vont se retrouver dans le flux sanguin ! [  ] Et 5  ] ils infusent plus facilement tous vos tissus. Dont le tissu cérébral, tous les tissus articulaires, etc., etc. Donc, ne jamais faire de détox sur quelqu'un qui a une perméabilité intestinale.
(Marion Kaplan, Résoudre l'inflammation et la perméabilité intestinale, Marion Kaplan, 4'20)

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[bio-logique][diét/éthique]
Et je me suis aperçu qu'on était intolérant à ce qu'on mangeait d'une façon chronique. Moi je pouvais pas me passer de moutarde. Il fallait que je mette de la motarde partout. Et comme par hasard, je sors une intolérance à la moutarde. J'adorais les oeufs. Je sors une intolérance aux oeufs. Et tout était comme ça. Donc j'ai compris après, donc, qu'il fallait réparer, restaurer sa paroi intestinale, mais j'ai mis des années.
(Des Maux et Des Mots- Marion Kaplan - Changez votre alimentation !,9'15)

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[bio-logique][diét/éthique]
Zéro céréales, pas de légumineuses (amidon)…
22' : surtout des légumes, plus que des fruits (plus faciles à manger mais trop sucrés).
23' : les produits laitiers sont pro-inflammatoires.
25' éloge du jeûne
(Des Maux et Des Mots - marion kaplan - changez votre alimentation)


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La réaction de Maillard est une réaction chimique que l'on peut observer lors de la cuisson d'un aliment ; elle correspond à l'action des sucres sur les protéines qui les font par exemple brunir à la cuisson, et contribue notamment au goût des viandes rôties. C'est durant cette réaction que les acrylamides — considérés comme probablement cancérigènes — sont formés.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9action_de_Maillard)






2019 10 31

#
[  ]
Le microbiote serait lié, au moins en partie, aux habitudes alimentaires de chacun.
Divers éléments peuvent venir perturber cet équilibre :
    •    Des médicaments (notamment les antibiotiques) ;
    •    Des infections virales, bactériennes et parasitaires ;
    •    Un déficit immunitaire ;
    •    Diverses pathologies ;
    •    Un changement brutal d’environnement ou d’alimentation ;
    •    Le stress.
L’ensemble de ces facteurs peut être à l’origine d’une modification du microbiote de manière plus ou moins durable. Ainsi, les bactéries néfastes, appelées « pathobiontes » peuvent dominer et les bactéries protectrices se faire plus rares.
À savoir ! A ce jour, les chercheurs ignorent encore si la dysbiose est une cause ou une conséquence de certaines maladies. L’hypothèse la plus probable reste celle que la dysbiose serait influencée par des facteurs environnementaux et génétiques, mais interviendrait également dans l’apparition et la sévérité de certaines pathologies.
Symptômes
Une dysbiose intestinale peut se traduire par différents symptômes :
    •    Des  reflux gastro-oesophagien ;
    •    Une mauvaise haleine ;
    •    Des troubles psychiques (fatigue, maux de tête, anxiété, insomnie, envie de sucre, dépression, etc.) ;
    •    De l’acné, voire psoriasis ;
    •    Des allergies (cutanés, alimentaire ou asthme) ;
    •    Cystite, vulvo-vaginite chez les femmes ;
    •    Perte de libido ;
• Syndrome prémenstruel, endométriose ;
    •    Infertilité masculine ;
    •    Etc.
Ces symptômes peuvent être associés à des pathologies comme la maladie de Crohn,  la rectocolite hémorragique, une thyroïdite, etc.
Traitement
Pour rééquilibrer la flore intestinale, il faut favoriser la présence des micro-organismes protecteurs par l’utilisation de probiotiques, prébiotiques et symbiotiques.
Il est conseillé, en parallèle, d’adopter une bonne hygiène alimentaire en consommant plus d’aliments riches en fibres et fermentés.
Dans les cas les plus sévères, la transplantation fécale peut être proposée.
Charline D., Docteur en pharmacie
(https://www.sante-sur-le-net.com/maladies/hepato-gastro/dysbiose/)



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[autophilosophe]
(Spinoza autophilosophe !)
L'autophilosophe est celui qui philosophe à l'intuition, avant tout. Tel Spinoza. (« Le plus philosophe des philosophes », selon Deleuze ?) À l'instar (et l'impulsion) de Descartes.
+
#+
Il [Spinoza] lit Descartes, et il est ébloui par la possibilité, que propose Descartes, de penser par soi-même, et de découvrir la vérité par l'usage de sa raison. Mais, à la différence de Descartes, il va suivre ce programme jusqu'au bout. En se consacrant toute sa vie à l'écriture, avec une profession remarquable, qu'on cite souvent comme étant une sorte de cohérence avec sa pensée, c'est qu'il va toute sa vie être polisseur de verres de lunettes, il va fabriquer des lentilles, qui avaient d'ailleurs une très bonne réputation, de qualité…
(Bruno Giuliani, Les racines du ciel - 12/01/2014  - Le bonheur selon Spinoza, avec Bruno Giuliani, 4'40)


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[bio-logique]
Otto Karl
Pour Johannes Judicaël : on s'approche, on brûle, on cible mieux ? : « ... À court terme, on va avoir des crampes, des douleurs musculaires, des tendinites... Ce genre de choses. Et puis à long terme, on arrive sur des problèmes dégénératifs... » :
Dr Raphaël Perez - Conférence La restauration de l'intestin abîmé
(Dr Raphaël Perez - Conférence La restauration de l'intestin abîmé, 12'15)

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[diét/éthique][bio-logique][pharmaco-logique]
[  ] et, au final, [  ] vous allez avoir des réactions d'intolérance à ces produits parce que régulièrement ils arrivent dans votre organisme. Ce n'est pas un hasard si en Asie, l'intolérance alimentaire la plus répandue, c'est l'intolérance au riz ! Comme aujourd'hui en Europe et en Amérique du nord avec le blé ! Et le gluten. C'est simplement la même problématique qui est transposée simplement avec un aliment différent.
(Dr Raphaël Perez - Conférence La restauration de l'intestin abîmé, 15'15)


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[bio-logique]
[  ]
La forme primaire progressive de sclérose en plaques affecte 15% des patients et est caractérisée par une évolution d’emblée progressive et irréversible. • Elle se manifeste généralement par des troubles de la marche, souvent associés à des troubles génito-sphinctériens. • Le diagnostic repose sur des symptômes évoluant progressivement depuis un an et des critères paracliniques (IRM cérébro-médullaire et ponction lombaire).• Elle début plus tardivement que la forme rémittente et affecte autant les hommes que les femmes.• Les mesures classiques en IRM conventionnelle sont faiblement corrélées à l’évolution du handicap.• Actuellement, aucun traitement de fond efficace n’est connu pour les formes primaires progressives. La prise en charge thérapeutique des patients est multidisciplinaire, associant le médecin de rééducation fonctionnelle. L’utilisation de traitements symptomatiques est souvent bénéfique notamment pour la spasticité, les douleurs et les troubles génito-sphinctériens. Le tabagisme est par ailleurs vivement déconseillé.• Les voies de recherche actuelles sont nombreuses, incluant des traitements potentiellement neuroprotecteurs, des facteurs de croissance neurotrophiques et les thérapies de cellules souches.
[  ]
La  seconde  forme  de  la  maladie  est  la  forme  progressive.  Il  y  a  moins  de  poussées  mais  une  majoration  progressive  du  handicap.  Il  existe  des  critères  internationaux  de  définition  :  la  forme  progressive  est  une  aggravation  du  handicap  sur  plus  d'une  année  avec  des  IRM  et une ponction lombaire confirmant le diagnostic. Les  formes  progressives  commencent  le  plus  souvent  par  une gêne à la marche car l'atteinte principale est une atteinte médullaire. Ce sont rarement des symptômes oculaires ou des troubles de l'équilibre. En terme de fréquence, 85% des patients commencent par une forme à poussées et 15% par une forme progressive d'emblée.
[  ]
Ce  n'est  pas  toujours  facile.  En  effet,  certains  patients  font  une  poussée  initiale,  puis  n'ont  plus  aucun  signe  clinique  pendant   plusieurs   années   et   développent   ensuite   une   forme  progressive.  Alors  faut-il  dire  qu'il  s'agit  d'une  forme  secondairement  progressive  ou  progressive  d'emblée  ?  La  dénomination  dépendra  du  neurologue.  On  parle  parfois  de  forme transitionnelle.
[  ]
La charge lésionnelle, c'est à dire les « taches visibles » en IRM, est souvent moins importante dans les formes progressives par rapport aux formes rémittentes. Quand les patients majorent leur handicap, l'augmentation du nombre de plaques visibles en IRM est modeste et ne reflète pas forcément la progression du  handicap.  Cependant,  l'IRM  médullaire  montre  souvent  l'apparition de plaques ainsi qu'une atrophie – « maigreur » - de la moelle épinière. Cette observation illustre bien le fait que dans les formes progressives, il existe une atteinte médullaire qui conduit à une gêne à la marche.
[  ]
Si  le  patient  présente  une  poussée  ou  montre  une  aggravation  rapide  du  handicap, une IRM sera pratiquée pour avoir une explication. Il faut aussi interpréter l'IRM : il existe des cas où l'IRM montre de   nombreuses   plaques   actives   alors   que   le   patient   va   bien  ;  parfois  l'IRM  ne  montre  aucune  activité  alors  que  le  patient  s'aggrave.
[  ]
Une    poussée    correspond    à    l'apparition    de    nouveaux    symptômes  neurologiques  ou  à  l'aggravation  de  symptômes  neurologiques  anciens  pendant  plus  de  24h  et  en  dehors  d'un  facteur  favorisant  comme  une  infection  ou  une  fatigue  extrême. C'est donc un évènement brutal dans un contexte de sérénité. La progression est une évolution lente sur plusieurs mois  (en  général  supérieur  à  6  mois),  durant  lesquels  les  symptômes  s'accumulent  ou  s'aggravent  progressivement.  Mais, ils n'arrivent pas de façon brutale.
[  ]
Cependant,  la  SEP  est  une  maladie  multifactorielle  avec  des  facteurs génétiques et des facteurs environnementaux.
EST-CE QUE LES BACTÉRIES INTESTINALES JOUENT UN RÔLE DANS LA SEP ?Certaines   études   tendent   à   montrer   qu'il   existerait   une   ressemblance  antigénique  au  niveau  digestif  et  que  cette  ressemblance  pourrait  favoriser  le  déclenchement  de  la  SEP.  C'est à dire que la flore intestinale pourrait être génétiquement particulière   et   jouer   un   rôle   dans   le   déclenchement   des   maladies auto-immunes.
(https://www.arsep.org/library/media/other/Publications/Brochures/SEP-Progressive-mars-2015.pdf)


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[bio-logique]
 28/10/2018 à 22:30 par isabelle p Bonjour à tous, quelle belle preuve de courage ! Je vais vous parler de mon papa. Diagnostiqué SEP PP également depuis sept 2018 après deux ans de galère pour qu enfin un neuro puisse mettre un nom sur son mal..... il a 68 ans et cela a commencé par une grande fatigue inexpliquée depuis plusieurs années. Puis sa main gauche et sa jambe gauche se sont raidis petit a petit, il marchait en mars de cette annee et là c est devenu très difficile. La cane abandonnée place au deambulateur et au fauteuil. C est terrible de voir son papa souffrir physiquement et moralement car il pleure souvent , il pleure des seaux de larmes pour toutes celles qu il n a pas jamais déversées. Eh oui je ne l ai jamais vu pleurer. Je suis triste car je l aime et je suis impuissante.... le neuro lui a donne un traitement pour améliorer sa marche mais il a échoué par une hemorragie intestinale. Avant c etait un passionné de motos anciennes et vieilles voitures, cultivé, doué, il fait notre fierté à mes feres et moi. Sa vie se resume a l ordi, le canapé, le lit et la table ! Vivement que des traitements fassent un miracle oour que chacun retrouve une dignité ! Je vous embrasse tous et je ne peux que vous féliciter de votre force interieure qui vous pousse a vivre comme avant....
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Ma dégradation physique a continuée depuis 2015 jusqu'a ce jour, avec mon médecin nous avons fait toutes les recherche possible en atteint viral, parasitaire où autre et c'est en 2017 que le neurologue a posé le diagnostique d'une SEP primaire progressive.
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J'ai 64 ans ,diagnostiqué sep pp en 2000 , sportif assidu (1h/jour footing+ x),j'ai vu mes "performances" s'étioler à partir de 1993 ,au point de ne plus pouvoir courir ,j'ai donc pratiqué du vélo ,mais je voyais bien qu'il y avait un problème ,le nom de la maladie : SEP d'emblée progressive nous l'avons trouvé avec mon épouse grâce à Internet ,confirmation par IRM .Petit à petit ,mon état s'est dégradé
(https://www.notresclerose.org/temoignages/la-sclerose-en-plaques-par-bernadette)

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Hôpital de Montereau
6 Avenue du Général de Gaulle
77130 Montereau-Fault-Yonne
Téléphone : 01 64 70 00 85

18 décembre


Melun
Sens


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[bio-logique]
Les troubles moteurs sont les plus fréquents, particulièrement dans les formes à début tardif. On note une perte de force variable allant d'une simple fatigabilité pour exécuter certains mouvements à une perte totale de la motilité. Elle peut concerner n'importe quel membre mais atteint plus souvent les jambes. Un interrogatoire attentif révèle souvent que les troubles sensitifs sont fréquents mais que les patients n'y prêtent pas attention au début. Il peut s'agir de fourmillements, d'impression de pesanteur, de serrement, de brûlure, d'engourdissement ou d'insensibilité. Ces troubles peuvent être localisés dans un territoire correspondant à un nerf ou une racine nerveuse précise (sciatique par exemple) et orienter le diagnostic vers une névrite. Les troubles cérébelleux (résultant d'une lésion du cervelet) sont décrits comme une perte d'équilibre, une marche instable, comparables à ceux d'une intoxication alcoolique aiguë. Il n'est pas exceptionnel que des patients SEP soient ainsi accusés d'alcoolisme, d'autant plus que certains malades éprouvent des vertiges, et doivent se tenir aux murs pour se déplacer. On peut également observer un manque de précision dans les mouvements, un tremblement lorsqu'on veut saisir un objet, ou une parole mal articulée.
[  ]
Enfin, un symptôme qui précède souvent le début des autres signes cliniques est la fatigue. Elle se présente en général sous forme de brusques "coups de pompe", d'une sensation d'épuisement, de chape de plomb. Cet état disparait généralement après un bref repos.
[  ]
Les tremblements cérébelleux qui ne se manifestaient au début que lorsque le patient voulait prendre un objet, s'observent même au repos et dans les cas graves le corps est perpétuellement en mouvement, les malades étant alors incapables de s'alimenter.
[  ]
Après quelques années d'évolution, les patients qui présentent des plaques au niveau de la moelle épinière ont des difficultés pour uriner (rétention) ou au contraire perdent les urines (incontinence). En dehors d'une tendance à la constipation, les problèmes intestinaux sont moins fréquents.
[  ]
La spasticité recouvre un certain nombre de symptômes dont les plus importants sont la raideur, les spasmes et le clonus. Alors que la raideur et les spasmes peuvent s'observer au niveau des quatre membres, le clonus concerne presque toujours les chevilles. Lorsque le patient se met debout, il "danse" à cause d'une succession rapide et régulière de mouvements de flexion et d'extension des pieds. Ce phénomène peut perturber considérablement la marche et constituer un danger pour la conduite d'une voiture, en gênant le freinage ou le débrayage.
A un certain stade de la maladie, la spasticité est fréquente puisqu'elle s'observe chez 90 % des patients. Elle est différente de celle résultant d'une lésion vasculaire cérébrale ou d'un traumatisme médullaire. Sa principale caractéristique est de varier dans le temps, en fonction de l'évolution spontanée de la maladie, mais aussi sous l'influence d'autres facteurs tels que le stress, la température, une rétention vésicale, des escarres, etc... Son traitement est difficile car les médicaments qui agissent sur elle, entraînent souvent une perte de force. Or, dans certains cas, le malade utilise sa spasticité, et en particulier sa raideur, comme "béquille". Réduire la spasticité dans ce cas est davantage un inconvénient qu'un bénéfice. On oublie trop souvent que la spasticité étant influencée par des facteurs extérieurs, un traitement préventif et efficace consiste à éviter les rétentions vésicales, les escarres douloureuses, etc...
[  ]
Le trouble le plus fréquent est l'impériosité, c'est-à-dire un besoin urgent d'uriner, assez souvent associé à de l'incontinence, surtout nocturne (énurésis). Un grand nombre de malades se plaignent également d'un besoin fréquent d'uriner (pollakiurie). L'impossibilité totale de vider la vessie est exceptionnelle dans la SEP, mais on constate assez souvent une vidange incomplète (rétention). Cette rétention s'observe chez près de la moitié des malades, particulièrement chez les hommes. Un résidu vésical augmente la fréquence des mictions et facilite les infections urinaires. Avant l'ère des antibiotiques, celles-ci se transmettaient parfois aux reins et pouvaient compromettre la vie des patients. Actuellement ces complications sont heureusement devenues rares, mais il n'en reste pas moins que les troubles urinaires constituent un problème particulièrement ennuyeux sur le plan social.
Exceptionnellement ils peuvent être les premiers signes de la maladie (5 à 10 % des cas) mais en général, ils ne surviennent qu'après une dizaine d'années d'évolution. Ils sont nettement plus fréquents chez les patients qui présentent des troubles moteurs ou sensitifs des deux membres inférieurs, ce qui traduit une atteinte de la moelle, et sont d'autant plus marqués que la paralysie est plus importante.
[  ]
Les problèmes sexuels dans la SEP n'ont été étudiés que récemment. Ce genre de sujet est longtemps resté un tabou social et n'a été abordé ouvertement que depuis peu, aussi bien par les patients que par le monde médical. On croyait autrefois que l'hypersexualité était le trouble le plus fréquent, ce qui n'a pas été confirmé. Dans une enquête récente, seulement 23 % des hommes et 40 % des femmes atteintes de SEP ont déclaré ne pas avoir de problèmes dans ce domaine. L'activité sexuelle était diminuée chez 23 % des hommes et 15 % des femmes et totalement abolie chez 54 % des hommes et 45 % des femmes. Les problèmes sont donc plus fréquents qu'on ne le pensait autrefois par manque d'information.
Habituellement il existe un délai de plusieurs années entre le début de la maladie et l'apparition des troubles, mais 15 % des patients ont déjà des problèmes sexuels au moment du diagnostic.
[  ]
Pratiquement la moitié des malades disent qu'ils ont perdu un intérêt pour la vie sexuelle partiellement ou totalement, et que la fréquence des rapports a diminué de façon évidente peu après le début de la maladie. Les personnes jeunes sont les plus affectées, par contre les patients très handicapés ne semblent plus y accorder autant d'importance.
[  ]
On observe souvent chez les patients atteints de SEP des changements d'humeur passagers, de l'instabilité et de l'angoisse. Deux tiers des malades éprouvent l'un ou l'autre symptôme dans le courant d'une année et dans un tiers des cas ces troubles sont suffisamment graves pour être considérés comme une dépression sévère. Près de la moitié des malades passent par une période dépressive dans leur vie et les alternances d'excitation et de dépression (psychose maniaco-dépressive) ne sont pas exceptionnelles. Ces épisodes d'agitation maniaque peuvent notamment s'observer lors d'administration de cortisone. Les troubles de l'affectivité sont fréquents pendant les poussées et chez les patients présentant une forme progressive.  Ces troubles ne sont cependant pas en rapport avec la gravité du handicap. Les patients atteints de SEP semblent plus vulnérables aux affections psychiatriques que des personnes saines ou même que des patients handicapés par d'autres maladies. Par contre, avant que les patients ne développent la SEP, la fréquence des troubles psychiques est la même que dans une population normale. Il semble donc que les plaques cérébrales jouent un rôle dans l'apparition de ces troubles. Curieusement il n'y a cependant pas de corrélation entre la gravité des troubles psychiques et le nombre de lésions observées à l'IRM ou leur localisation.
[  ]
Des psychoses transitoires (états paranoïaques en particulier) ont été décrites. Elles s'expriment cliniquement de la même façon que chez d'autres malades psychiatriques. Elles surviennent cependant à un âge plus tardif. Elles paraissent en rapport avec des lésions mises en évidence à l'IRM et situées au niveau des cornes temporales.
Comme nous l'avons déjà dit, il est exceptionnel que des troubles psychiatriques soient les premiers signes d'une SEP.
[  ]
L'idée que les malades SEP n'ont guère de troubles intellectuels, autrement dit des fonctions cognitives, est actuellement battue en brèche. On admet aujourd'hui que 50 à 60 % des patients en sont atteints, aussi bien ceux qui présentent des formes à poussées pures que ceux évoluant de façon progressive.
La mémoire et les capacités d'abstraction sont le plus souvent atteintes alors que le langage est épargné.
[  ]
Même si l'atteinte des fonctions intellectuelles est souvent discrète dans la SEP, il n'en demeure pas moins qu'elle constitue un problème fréquent dans le travail, les contacts sociaux et les activités journalières. L'évolution de ces troubles intellectuels est étroitement liée à la progression de la maladie dont ils ne semblent jamais constituer le premier signe. L'atteinte de la mémoire et de l'attention s'observe surtout chez les malades qui sont entrés en phase progressive. Ils semblent moins fréquents dans les formes qui récupèrent à chaque fois après leurs poussées. La mémoire immédiate, c'est-à-dire la faculté de mémoriser sur le champ, n'est généralement pas atteinte dans ces formes, sauf si le patient est en poussée. Par contre la mémoire des faits récents (quelques semaines ou mois) est
fréquemment altérée. On possède peu de données concernant la mémoire des faits anciens (années) mais elle semble en général conservée. Il existe une corrélation entre la localisation des lésions cérébrales et les troubles de mémoire de faits récents. Les lésions situées dans la substance blanche entraînent une baisse de l'attention, une difficulté pour encoder les choses à mémoriser et un manque de motivation. Par contre la conservation des informations  ainsi que l'expression verbale, situées dans les régions corticales, sont moins atteintes par la maladie.
[  ]
Les déficits cognitifs observés chez les patients SEP s'expriment de façons très variées. Chez les malades présentant une forme lentement progressive, le déficit fondamental, qui se manifeste dès le début, est une diminution de la vitesse et de la capacité de traiter l'information au niveau cérébral. Quoique la mémoire immédiate puisse être conservée à ce stade, les tâches qui impliquent des processus plus complexes peuvent déjà être difficilement exécutées. Au cours de l'évolution de la maladie, le cortex des lobes frontaux est progressivement isolé, coupé de ses connexions avec d'autres centres, par les zones de démyélinisation. Le patient perd alors la capacité de contrôler ses mécanismes de stockage et d'utilisation des informations. On sait en effet que les atteintes des lobes frontaux, de quelque origine qu'elles soient, entraînent une perte de l'inhibition, du contrôle du comportement. En pratique, les patients se plaignent d'oublier ce qu'ils projetaient de faire, de pouvoir difficilement faire deux choses à la fois, et de perdre l'automatisme que nous avons tous acquis pour certaines choses fondamentales de la vie courante. Faire quelque chose leur demande un effort de concentration plus important.
Les troubles affectifs et intellectuels sont donc plus fréquents dans la SEP qu'on ne le croyait autrefois. Ils ont été longtemps négligés, peut-être parce qu'on ne souhaitait pas ajouter un handicap psychologique ou intellectuel à un handicap physique déjà difficile à supporter. Cette vision des choses est heureusement en train de changer. Il ne faut pas oublier qu'ils constituent en effet une gêne supplémentaire et qu'ils répondent aux traitements aussi bien chez les malades SEP que chez d'autres patients. Ceci concerne notamment les troubles de l'humeur et les troubles de l'attention.
(https://www.fondation-charcot.org/fr/livre-sclerose-en-plaque-charcot/sclerose-en-plaques-symptomes)


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[otto karl][otteur][diét/éthique][méta][maudit]
Le mode alimentaire du cueilleur, c'est vraiment une cure de jouvence, c'est une potion magique.
[  ]
Il y a une vérité, c'est le cueilleur. Hein ? On a pratiqué la cueillette pendant 3 millions et demi d'années, avant que la collecte vienne prendre un peu [le relai], mais le cueilleur a continué. Dans nos gènes, nous sommes des cueilleurs. [  ] Et nous avons exactement tous les outils pour pouvoir gérer ça.
[  ]
Déjà, de passer du mode alimentaire culinaire au mode alimentaire du cueilleur, c'est un fossé, mais gigantesque. À la fois, c'est d'une violence extraordinaire pour l'esprit, parce qu'on est formaté par la société depuis la plus tendre enfance, mais aussi physiologique. D'où l'idée de mettre au point ce que j'ai appelé, avec un peu d'humour, « le plan cru ».
(Dominique Guyaux, Le chou brave - Gagnant contre la sclérose en plaques - Dominique Guyaux, 10'50 + 17'20 + 19'30)


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[simplexité][bio-logique]
Les glucides, donc, bah là c'est un apport d'énergie. Obligatoire pour les tissus gluco-dépendants : donc tout ce qui est les muscles, le cerveau, le sang. Et [  ] ça fait pas partie des nutriments essentiels puisqu'à partir du foie, le corps est capable de synthétiser du glucose par la néoglucogenèse. Il va puiser dans les réserves de triglycérides [  ] pour fabriquer du glucose.
C'est pour ça que le sucre, tous les produits sucrés, ça sert absolument à rien. [  ]
Voilà. Les aliments à privilégier ? [  ] En fait, tout ce qui vient de la nature, quoi, clairement. C'est pas difficile. Voilà, c'est pas difficile. Les gens, il me disent souvent : bah alors, je vais manger quoi ? Bah… Pourtant, on a beaucoup de choses, hein ! Ce qui pousse sur un arbre et ce qui pousse dans la terre. Voilà. Clairement. C'est pas très difficile. Donc les fruits frais et secs, les légumes, les produits de la mer, donc riches en iode [  ].
(Marie Soi - Sclérose en Plaques : Quelle alimentation privilégier ?, 22')


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[diét/éthique]
Lorsque notre système nerveux est dans un état de surtension, par le stress, par le manque de récupération, par l'alimentation, ou un manque de récupération, par tout ce qui peut créer de la surtension [  ].
[  ]
Nous marchons souvent avec des chaussures qui nous isolent du sol, nous sommes dans des maisons qui sont isolées du sol, nous nous déplaçons dans des voitures qui sont également isolées du sol… Donc, nous n'avons plus cette conduction électrique qui nous rattache à la terre, qui permet d'évacuer un surplus… de surcharge électrique dans notre corps. Dans votre maison, pour éviter la surcharge, vous avez une prise terre, qui permet d'évacuer le surplus à la terre. Dans votre corps, si vous n'êtes plus relié à la terre, vous avez également cette situation de surcharge qui peut apparaître. Donc, mon [  ] conseil, c'est de retrouver ce contact à la terre, d'être plus en contact avec la nature, de vous allonger par terre, de marcher pieds nus par terre. Ça va aussi aider. [  ] Remettez-vous en contact à la terre.
(Dr. Raphaël PEREZ - Sclérose en plaque, 5 conseils pour réduire les poussées et vaincre sa maladie, 12')

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[bio-logique][épure][minimalisme]
Donc avant d'envisager un jeûne complet [  ], préparez le terrain, en allégeant l'alimentation. Vous [  ] supprimez les aliments qui sont un peu lourds : la viande, les produits laitiers, les céréales, les légumineuses… Vous allez vers une alimentation déjà 100% alcalinisante. Ça, c'est la première étape. Et puis ensuite, si on veut, on réduit les apports en quantité. Ça, c'est la première étape pour faire déjà des cures qui vont aider le corps à récupérer. La deuxième chose, lorsque vous avez bien récupéré, là vous pourrez entrer en jeûne complet.
(Dr. Raphaël PEREZ - maladie de lyme, sortir de l'illusion de la méchante tique, 11'30)

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[bio-logique]
Le stress, ça perturbe la respiration donc l'oxygénation du corps. [  ] Donc le stress va vous impacter au niveau du diaphragme.
(Dr. Raphaël PEREZ - maladie de lyme, sortir de l'illusion de la méchante tique, 13')


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Compatibilité :
légumes entre eux

Compatibilité relative
légumes & féculent
légumes & protéine

Compatibilité lourde (en fonction de notre énergie)
céréales & légumes secs

Incompatibilité :
Protéine (pas de ptyaline, besoin d'acidité) & féculent (besoin de ptyaline, et de neutre ou alcalin, pour digérer l'amidon) : priorité donnée à la protéine, féculent n'est plus digéré enzymatiquement
(Dr. Raphaël PEREZ - plus d'énergie moins de ballonnements, de troubles digestifs avec les compatibilités alimentaires)



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Les féculents incluent :      le pain, les céréales à déjeuner et les craquelins     les pâtes alimentaires et autres céréales cuites (riz, orge, couscous, quinoa, etc.)     les légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches, etc.)     certains légumes (bananes plantain, courges d’hiver, ignames, maïs, panais, patates douces, pois verts, pommes de terre, etc.).
(https://www.diabete.qc.ca/fr/vivre-avec-le-diabete/alimentation/aliments-et-nutriments/les-feculents/)

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Le cerveau exige de l’énergie en permanence. Au repos, il utilise environ 20 % de l’énergie alimentaire consommée et nécessite principalement des glucides. Son efficacité dépend donc de la qualité nutritionnelle mais aussi de la distribution régulière de ces sucres. C’est pourquoi il faut privilégier les féculents à index glycémique bas qui vont maintenir un taux de sucre dans le sang beaucoup plus durable et approvisionner le cerveau de manière régulière.
[  ]
Exemple de féculents à IG faible : Blé (grains complets, cuits vapeur), fèves (cuites), flageolets (cuites), haricots (rouges et blancs), houmous, pain au seigle noir, pain aux céréales, pâtes aux œufs, pois chiche, riz brun, soupe de lentilles…
(https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=nutrition-cerveau-en-forme-les-feculents-a-ig-faible-pour-des-performances-cognitives-durables)





2019 11 01

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Tamino ‎- Amir (2018)
http://www.xorosho.com/xoroshaya_muzika/64420-tamino-8206-amir-2018-indie.html
NON!
Mais :
https://zone-telechargement-albums.com/go.php?n=388922
NON.

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[noirage][neutralisage]
Progressivement, il [Tamino] dessine son univers. Un monde en clair-obscur où la tristesse pousse en liberté. Non une tristesse pitoyable, mais une tristesse en majuscule, en majesté, avec "le dos droit". Tamino exprime : "C’est un sentiment très arabe. Que ce soient Oum Khalthoum, Farid El Atrach ou mon grand-père, quand ils chantent ce qui leur pèse sur le cœur, ils le font avec dignité, jamais de manière misérabiliste".
(https://musique.rfi.fr/rock/20181211-tamino-album-amir)

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[amphibo-logique][mes quantique][formule]
Et voici peut-être pourquoi elles nous parlent avec tant d’évidence : pour leur sincérité sans fard. Tamino précise : "Une chanson réussie, c’est celle dans laquelle tout le monde peut entendre quelque chose de lui-même, qui possède cette force de te faire croire qu’elle te parle à toi, et toi seul. J’aime les chansons qui, comme un prisme, possèdent plusieurs facettes…"
(https://musique.rfi.fr/rock/20181211-tamino-album-amir)

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[noirage][karl][TP][défausophie]
J'avoue j'en ai bavé pas vous…
(Serge Gainsbourg, La Javanaise)

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[formule][amphibo-logique]
– [  ] c'est ce qui rend l'ensemble élastique et solide.
– Effectivement, c'est à la fois élastique et solide. Mais j'ai quand même peur que ça casse. Bon, je me lance, je vais jouer un peu avec. [  ] Elle [cette membrane] est aussi très dense !
– Et malgré tout elle est extraordinairement fine. Cela résume bien les propriétés particulière du tissu conjonctif. Bien qu'il soit très fin il est aussi très résistant. Si tant est qu'on le manipule correctement.
(ARTE - Xenius - Indispensables fascias ARTE, 8')


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” Le malheur peut être un pas vers le bonheur.”
Proverbe Japonais
(https://sante-bonheur-et-nutrition.fr/pain-au-beurre-de-noix-de-coco/)


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Répit, repas, repos.

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[méta][TP][âge]
Johan Faerber – Ma première question voudrait porter sur l’origine de votre très bel et fort essai Icebergs qui vient de paraître. A quelle occasion l’avez-vous écrit ? Je crois savoir qu’il a d’abord fait l’objet d’un feuilleton théorique à la librairie Les Temps modernes d’Orléans : pourriez-vous nous en préciser les circonstances exactes ?
– Je crois qu’il est surtout né d’une accumulation de pensées que je consignais depuis plusieurs années, de manière de plus en plus quotidienne et compulsive. Alors, comme ça commençait à déborder, j’ai senti qu’il fallait les mettre en forme avant qu’il ne soit trop tard, je veux dire, avant que la tâche soit trop lourde. J’en ai parlé à un ami qui s’occupe de résidences à CICLIC, l’agence du Livre en Région centre, et ensemble nous avons proposé à la librairie Les Temps modernes cette idée de présentation en feuilleton mensuel. C’était d’abord un moyen de m’obliger à rédiger, à mettre en ordre ces réflexions un peu tous azimuts sur l’écriture, la pensée, l’existence, etc. Et ça a marché.
(https://diacritik.com/2019/10/09/tanguy-viel-il-faut-se-mefier-de-lecriture-cest-une-sirene-icebergs/)




2019 11 02


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J'ai été.
J'aurai été.
Ce que j'ai ? Été.
Ce que j'ai et aurai encore ? Été.
Ce que j'ai ? Ce que j'aurai ? Été.
Ce que j'ai et aurai encore : été.
J'ai : été.
J'ai : été. J'aurai : été.
J'ai : été. J'aurai : été. Il aura : été. Nous aurons : été. Ils auront : été.
J'ai : été. Ce que j'aurai ? Été. C'est tout.
J'ai : été. Ce que j'aurai ? Été.
J'ai ? Été. Ce que j'aurai ? Été.
J'ai ? Ce que j'aurai ? Été.
Ce que j'ai ? Ce que j'aurai ? Été. C'est tout.
Ce que j'ai ? Été. Ce que j'aurai encore ? Été. C'est tout.
J'ai : été. Ce que j'aurai : été. C'est tout.
J'ai ce que j'aurai : été.
J'ai : été. J'aurai ? Été.

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Être en vie sans être envieux de l'être.
Être en vie au point de ne pas en être envieux.
Être en vie sans en être envieux.   (+ sans en être en vieux)
Être en vie sans en être envieux. J'ai : été. J'aurai ? Été.
Être en vie, sans en être envieux. J'ai : été. J'aurai ? Été.
Être en vie, sans en être envieux. (Et donc sans en être en vieux ?)

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Être en vie sans trop en être.
Être en vie sans trop en être (envieux).

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Mourir d'un mal qui nous apprenait à vivre mieux/bien.
Mourir d'un mal qui nous apprenait à vivre mieux.
Mourir d'un mal qui nous enseignait à vivre mieux.
Hélas mourir d'un mal qui nous enseignait à vivre mieux.
Hélas dispraître d'un mal qui nous enseignait à vivre mieux.
Hélas mourir d'un mal qui nous enseignait à vivre mieux.
Hélas mourir d'un mal qui nous apprenait à vivre mieux.

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Idée de nom de DJ :
Dj I.Joe
(cf. G.I. Joe, figures plastiques dites dans la pub :  « G. et I. Joe »)





2019 11 03

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[rappel]
La vie est telle.

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Poubelle, la vie.


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[aux postiers][Tamino]
Wow.
Aussi jeune ?!
Et ces/ses chansons si senties, amples, so(m)bres et volu(p)tueuses...
Pas réussi à lui télécharger son album (Amir), donc, pff, capturé morceau par morceau sur deezer... en qualité deezer... ou bien sur youtube (https://www.youtube.com/watch?v=Ne0KYyGEBFc&list=OLAK5uy_lsmAm2S8B46qwq68ZAJ0ZMwvMTy0Ag2NE) Mais c'est déjà quelque chose.
Car c'est déjà quelque chose, que (ce premier album de ce déjà quelqu'un) ce Tamino ? Le 6eme et 7eme titres de l'album, par exemples...
Tamino - Indigo Night
Tamino - Cigar (official video)
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Il a publié un premier album, « Amir », l'automne dernier et sidère le public partout où il passe : Tamino, jeune prodige belge de 22 ans, réussit l'alliance des sonorités orientales et du rock/folk. Tamino-Amir Fouad est l'une des grandes révélations musicales de ces derniers mois.
(http://www.rfi.fr/emission/20190309-tamino-jeune-prodige-belge)
+
Vraiment ? Aucun emballement. Tandis que moi...
Judicaël, ça t'évoque pas (parfois) l'amplitude (somptueuse) des mélopées d'une Lana del Rey, par exemple ? Je tilte à l'instant. Mais ne cesse de tilter sur les trois quarts de l'album, dont je précise que le lien vers youtube renvoie à la version Deluxe, donc double CD avec bonus et live, en plus des 12 titres officiels dans l'ordre (jusqu'à "Persephone"). Et que j'aime tout autant.
Dans ces 12 titres officiels, ne passez pas à côté de "Hababi" et "Tummy" en plus des trois que je vois ai envoyés.
Précision : le bassiste (Colin Greenwood) de Radiohead y a collaboré. Un gage de valeur (pour ceux qui auraient besoin de cet argument) ?
Etc.
Et, entre autres :
« le prodige belge [au premier album acclamé par la critique] enchaîne ces titres, qui, de par leur beauté insaisissable, prennent tout leur sens sur scène. (...) avec Colin Greenwood de Radiohead (...) »
Source :
https://www.lesinrocks.com/2019/03/08/musique/musique/comment-tamino-arrete-le-temps-la-cigale/
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Tamino, un premier disque magistral


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Otto karl :
L'album et ses chansons si senties, amples, so(m)bres et volu(p)tueuses... pour un gars si jeune. Il a écrit la somptueuse "Habibi" à 18 ans, je crois. Etc. Et tout ça d'une telle sobriété à la fois. D'une telle épure... juste ornementée (mais à la corde, sensible) de volutes orientalisantes, etc. etc.


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[1976]
Alors en 76, c'est l'arrivée du punk, des sex pistols…
(Thierry Ardisson, Tout le monde en parle - Robert Smith chez Thierry Ardisson | Archive INA, 6')

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[à romain]

Merci !
Hélas, sera-ce une priorité dans ma situation ? Qui me raccroche plutôt d'urgence à du comment mieux vivre la maladie et la déjà-fin. Donc, c'est du « Cerveau et silence » à répétition, qui me parle à fond, et du (eh oui) Spinoza (reformulé)...
J'ai quand même téléchargé le Tanguy Viel (si tu le veux, fais-moi signe), et autres, mais... Au cas où je remonterai la pente... Et dans ce cas, je serai bien content friand de ce John Cage, merci donc !
(L'AVH ?)
+
Le dimanche 3 novembre 2019 à 12:10:38 UTC+1, karl  a écrit :

En un mot seulement, et approximatif et maladroit pour commencer... car, si j'ose dire, attends peut-être de mieux découvrir et comprendre Spinoza (dans toute son amplitude) pour deviner ce que je lui trouve, et de si opportun dans ma situation ?
Allez, un mot de plus, pour indice ? Spinoza est cosmique, pour ainsi le dire en mode nunuche, ou sinon en « lexico-logique » ou « néo-logique » ottokarlienne : il est cosmo-logique. Pour indice, le fameux (et mystérieux pour beaucoup) « Nous sentons et nous expérimentons que nous sommes éternels », évidemment. Et Bruno Giulani, oui, en plus de faire dans le détournement, pour ainsi dire dans l' « otteurisme » (comme otto), verse et déverse largement dans cette lecture, cette voie, cette voix de Spinoza. Comme je l'entends, et l'attends pile poil...
Et, bien entendu que l'optimisme (à commencer par celui du médecin et de son diagnostic) guérit mieux que le pessimisme, mais... On peut difficilement le forcer, se forcer, se mentir, ou infructueusement.
OK pour le Viel, d'autant que c'est dans cette idée (de t'économiser une cartouche) que je te le proposais, mais... pas moyen de réparer/alléger ta DB en passant, toi ?


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La chirurgie d'une fissure anale est envisagée en cas d’échec des autres traitements. L’opération consiste à pratiquer une incision pour détendre les muscles de l’anus ou à retirer la zone de la plaie.
[  ]
La sphincterotomie
[  ] Cette méthode est privilégiée en cas de douleur intolérable. Elle apporte de très bons résultats mais peut causer une incontinence anale (évacuation involontaire des selles). Cet effet secondaire est transitoire dans la majorité des cas. Si toutefois persiste une incontinence (concernant en général les gaz et des suintements), des solutions existent : rééducation du chez un kinésithérapeute, réparation chirurgicale.
(https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/fissure-anale/traitement)


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[diét/éthique][autophilosophe]
Giono tente lui de "s'extirper de cette noirceur par la poésie, la création et la nature", raconte Emmanuelle Lambert. "L'intelligence c'est de se retirer du mal", écrit-il.
(https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/exposition-jean-giono-au-mucem-hommage-a-un-grand-ecrivain-hante-par-la-guerre-et-ecologiste-avant-l-heure_3681547.html)
+
Infra : Mourir d'un mal qui nous apprenait à vivre mieux.


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On n'emporte rien que d'avoir vécu.
On n'emporte rien, que d'avoir vécu.
+
cf. infra :
J'ai : été. J'aurai ? Été.





2019 10 04

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Les 12 meilleurs antifongiques (naturels, efficaces et dans votre cuisine)

L’acide caprylique, un antifongique naturel.  L’acide caprylique médicalement appelé acide acanoique est un acide gras saturé utilisé dans le traitement des champignons et des infections à levure comme le candida albican.  Il est généralement contenu dans certains aliments tels que le coco, le lait maternel, le lait de vache, l’huile de palme. Le coco reste une source très riche en acide caprylique.  A la différence des antibiotiques ou des traitements chimiques qui vont tuer les bonnes et mauvaises bactéries, l’acide caprylique est un traitement naturel qui n’inhibe que les mauvaises bactéries (1).  C’est dans l’huile de coco que l’on retrouve l’acide caprylique. Ce dernier à un rôle important dans le renforcement de votre immunité. Il a d’ailleurs été démontré que les peuples qui consomment la noix de coco comme aliment principal, souffrent moins de candidose.  En effet, cet acide gras protègerait de la fermentation des champignons. Il se charge de réguler le développement des bactéries dans l’organisme, en diminuant la surabondance de levures.
[  ]
Vous pouvez utiliser l’acide caprylique, qu’on trouve dans la noix de coco, sous la forme d’une capsule gastro-résistante ou sous forme liquide (huile de noix de coco). Cet antifongique naturel va être absorbé par la partie la plus touchée par la prolifération, le bas des intestins
[  ]

L’extrait de pépins de pamplemousse est un puissant antibactérien et antimicrobien. En effet il a été trouvé plus efficace que le javel dans la lutte anti microbienne (1).  Dans votre organisme, cet extrait combat les  virus, les microbes, les bactéries et tous types  de levures. Il est également utilisé de façon externe pour lutter contre les germes.  Utilisez le pour le traitement de vos cheveux et cuir chevelu, en cas de rhinite-sinusite, contre les lèvres gercées, l’herpès labial. Ou encore contre les infections des ongles…  Les pépins de pamplemousse sont un puissant germicide contre de nombreux virus, bactéries et champignons. Ses extraits sont le plus souvent utilisés, car ils n’ont d’effet que sur les bactéries nocives de notre organisme. Ils contribuent ainsi à préserver le taux normal du candida albicans dans la flore intestinale.  Ils ne sont pas toxiques, il suffira de respecter juste les doses prescrites. Ils ont un impact sur l’immunité, grâce à ses composés riches en biflavonoïdes et narginine  Les extraits de pépins de pamplemousse (EPP) sont en fait des extraits de nutriments des pépins, de la pulpe et de la chair de pamplemousse.
[  ]
L’extrait de pépins de pamplemousse concentré se prend journalièrement, soit deux à trois goutes par jour Si vous préférez la solution diluée, consommez 5 à 10 goutes diluée dans un verre d’eau. Elle va nettoyer le tube digestif du surplus de candida.



L’acide oléique est un acide gras monoinsaturé (AGM), également appelé oméga-9. Il est présent dans certains aliments. L’huile d’olive par exemple est contenu principalement d’acide oléique.  Au-delà de ses propriétés antifongiques, l’acide oléique a plusieurs autres bienfaits pour votre organisme.  Les propriétés de l’acide oléique que l’on trouve dans l’huile d’olive  L’acide oléique stoppe le développement anormal du candida dans l’intestin. Et régule de ce fait le taux de candida albicans, dont à besoin notre organisme.  L’acide oléique permet aussi de renforcer notre système immunitaire, car il apporte aux globules blancs des éléments régénérant, en assurant par la même occasion, le développement cellulaire. L’huile d’olive a des vertus reconnue pour le bien être de l’intestin et de l’organisme en général.
[  ]
Rappelons que l’acide oléique ne joue pleinement son rôle que s’il est associé à d’autres acides gras oméga 3 et 6 (3).
[  ]
La posologie journalière de l’huile d’olives 2 cuillères a soupe d’huile d’olive, 3 x par jour, et chaque jour pendant 4 à 6 mois, donnera des résultats positifs
Prenez l’huile d’olive en en dehors des repas, et à froid. Car chauffée, elle perd l’efficacité de son acide oléique.  Le traitement à base d’huile d’olive se prend régulièrement. Un régime d’une année environ, et ceci de manière journalière, permettra de venir à bout  (en partie) de la candidose, et de rétablir l’équilibre du taux de candida albicans dans l’organisme.
[  ]

Dire que l’huile essentielle d’origan est un eubiotique signifie qu’elle ne tue que les germes nocifs, épargnants les bonnes bactéries.  En tant qu’un antifongique naturel, cette huile essentielle agit mieux qu’un antibiotique dans le traitement des infections fongiques. Un relaxant  L’huile essentielle d’origan est utilisée dans les SPA pour la relaxation. Soit elle est diluée dans de l’eau de massage, soit elle est appliquée diluée dans une huile douce pour le massage corporel.  Ses propriétés permettent de faire tomber la pression et de ressentir un bien être général.  En cas de dépression, de trouble de concentration, de fatigue générale ou encore de troubles nerveux, utilisez cette huile essentielle pour venir à bout de vos problèmes.
[   ]
    Pour ce qui est de l’huile d’origan, la posologie recommandée et de 0,2 millilitres à 0,4 ml par prise     Répéter la prise deux fois par jours, en prenant bien soin de le faire entre les repas. La prise sous la forme de capsules gastro-résistantes est aussi possible.
S vous avez des effets secondaires, il faudra arrêter le traitement et rencontre le médecin. L’huile d’origan contre la candidose est une alternative à l’acide caprylique par exemple.


Elle [la berbérine] est un alcaloïde végétal qui recouvre de multiples vertus (voir notre article sur- quels sont les bienfaits de la berbérine).
 La berbérine stimule l’APKM (Adénosine Mono phosphate activated proteine Kinase) pour une meilleure conversion du glucose. La consommation de berbérine amène d’ailleurs le foie à produire moins de glucose.
[  ]
Un puissant antifongique  Les bifidobactéries sont les bonnes bactéries présentes dans notre flore intestinale. Elles jouent un rôle important dans l’équilibre du système immunitaire.  Entre autres, elles permettent l’assimilation de certaines vitamines. Elles rendent actives certains nutriments qui ne sont pas actifs d’eux même.  Ces bonnes bactéries cohabitent avec les mauvaises bactéries qui s’accumulent par l’effet des toxines, de certains médicaments tels les antibiotiques ou de la consommation de certains aliments.  Pas de soucis lorsque vos bonnes bactéries ont le dessus. Mais il arrive que les ennemies deviennent trop nombreuses et menacent visiblement votre équilibre immunitaire.  Les actifs de la berbérine consommée agissent donc en renfort pour détruire les mauvaises bactéries. Il s’en suit donc un grande destruction et nettoyage de la flore intestinale. De cette façon, l’équilibre est toujours préservé et vous êtes protégé de diverses maladies (3).
[  ]
La berbérine, un antifongique naturel extrait des plantes  La berbérine est extraite d’une plante chinoise et américaine. Son efficacité est sans doute due à ses propriétés alcaloïdiques, qui favorisent une régularisation de l’équilibre du taux de candida albicans dans la flore intestinale.  Elle permet de lutter contre de nombreuses variétés de levures et champignons, parmi lesquelles, la surcharge de Candida Albicans. Son impact sur ce germe est plus efficace que celle des autres antifongiques naturels.
Elle a de nombreuses propriétés parmi lesquelles :      Le renforcement de l’immunité ;     La destruction des levures dues à la candidose et bien d’autres virus et bactéries ;     La régénération des bactéries utiles pour la flore intestinale ;     Les vertus anti diarrhéiques, même pour les plus chroniques.
[  ]
Utilisation      Il retenir ici que cet anti fongique doit être pris comme un supplément alimentaire, afin d’obtenir des résultats encore plus efficaces     La posologie de la berbérine est de trois prises de 500 mg par jour, pendant 3 mois au moins.     Même si les résultats commencent à être visibles à deux semaines de prise régulière, il est important de prolonger le traitement pour des résultats encore plus efficaces  Consommer 500 mg-2000 mg par jour de berbérine. Ceci en 2-3 prises au cours de la journée pour éviter les risques d’insomnie.  Par ailleurs, consommez le avant les repas pour permettre une meilleure action sur le glucose et les lipides dans le corps.  Consommez vos capsules de berbérine sur 3 mois au moins pour ressentir les effets.  En général, à partir de deux semaines les bienfaits commencent à se manifester.  Référez-vous dans tous les cas aux recommandations dans la notice.
[  ]
    Si vous êtes soumis à des médicaments tel que le paracétamol, évitez les prises de berbérine. Le paracétamol ne devient actif dans notre corps que sous l’effet de l’enzyme CYP3A4.  Or la berbérine inhibe cette enzyme, la rendant inapte à nous soigner. Demandez donc conseil à votre médecin avant la prise de berbérine.      La berbérine est hypoglycémiante. Attention à son usage car des doses élevées peuvent entraîner une chute brutale du taux de glycémie.

Gingembre

Camomille

Rutabaga

L'ail


(https://bonheuretsante.fr/12-meilleurs-antifongiques-naturels-puissants-efficaces-avez-cuisine/)


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(V) [diét/éthique][bio-logique]
(le monde incroyable de gumball - un sandwich presque parfait)


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La vie contient la mort.
La vie contient la mort, sans la contenir.
La vie intègre la mort qui la désintègre.
La mort contient la vie.





2019 10 05

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[bio-logique]
Un puissant antifongique [La berbérine]
Votre flore intestinale est peuplée de bonnes bactéries pour son équilibre.  Ce sont par exemple : les bifidobactéries et autres. Ces bactéries sont très importantes pour un bon système immunitaire (5).  Elles aident également à l’assimilation de certaines vitamines dans le corps. Par ailleurs, elles purifient le corps des toxines et déchets que le corps consomme. Ces bonnes bactéries existent en quantité non négligeable lorsque nous sommes en bonne santé.  Cependant, une prolifération de mauvaises bactéries dans la flore intestinale peut se développer et entraîner l’élimination des bonnes bactéries. Notre équilibre est alors menacé (on parle de dysbiose). Ces champignons et levures tels les candidas albicans sont nuisibles pour la flore intestinale. D’ou l’utilisation de ce puissant antifongique naturel.  Les dysbioses résultent en général de l’intolérance au lactose, de la consommation de certains antibiotiques et de médicaments en général.  Vous pouvez également avoir une dysbiose lorsque vous avez une alimentation déséquilibrée, lorsque vous consommez à la hâte vos repas, faites une intolérance à certaines plantes …  Les candidas albicans sont une cause d’infection très répandue qui créent aussi beaucoup de problèmes liés aux tubes digestifs.  La médecine Ayurvédique (en Inde) utilise les plantes ayant une forte concentration en berbérine pour traiter les candidas albicans et en général tout problème lié à la digestion.  En effet l’action de la berberine sur l’enzyme APKM  (Adénosine Mono phosphate activated proteine Kinase) ,régulateur du système permet de soigner et de prévenir les troubles digestifs.
(https://bonheuretsante.fr/quels-sont-les-bienfaits-de-la-berberine/)


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[taisage][épure][diét/éthique]
Le vrai silence est repos pour l'esprit ; le silence est pour l'esprit ce que le sommeil est pour le corps ; il est aussi nourriture que remontant.
(William Penn, cité en exergue de Cerveau et silence, Michel Le Van Quyen)

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[brachy-logique][zen][taisage]
La concision dont font preuve les haïkus reflète à mon sens le goût pour le silence du peuple japonais.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, p198)


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[bio-logique]
Les bons poissons - Les moins contaminés [aux métaux lourds] à consommer sans problème : le haddock, la morue, la sole, la sardine, la truite, le hareng, la perche, le tilapia et les coquillages. - À consommer plus rarement : le saumon d'élevage, le thon, le requin, l'espadon, le carrelet, le King mackerel.
(https://www.thierrysouccar.com/nutrition/info/petit-guide-pour-manger-moins-pollue-2387)
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Pour s'assurer des quantités intéressantes d'oméga-3 sans s'intoxiquer, les autorités sanitaires conseillent de choisir des poissons et fruits de mer comme l'anchois, le capelan, l'omble, le merlu, le hareng, le maquereau, le meunier noir, la goberge, le saumon, l'éperlan, la truite arc-en-ciel, la corégone, le crabe, la crevette, la palourde, la moule et l'huître.  Les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, anchois, truite fumée, hareng...) peuvent être consommés sans risque jusqu'à deux fois par semaine, selon l'Anses.
(https://www.ladepeche.fr/article/2017/02/21/2521434-metaux-lourds-poissons-associes-risque-accru-maladie-charcot.html)


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(AF)
[minimalisme][minimaximaliste][épure]
Philippe a fait un choix qui peut paraître fou pour la plupart d'entre nous. Ce fourgons avec lequel il déménage, il a librement choisi d'y passer désormais sa vie. [  ] Un espace miniature [  ]
Partir en van sur les routes, se libérer du carcan du travail et de la consommation, de plus en plus de Français se laissent tenter. On savait le camping-car très populaire pour les vacances, mais aujourd'hui le van, sa version plus simple et moins coûteuse, est devenu un moyen de changer de vie. [  ] Un choix qui permettrait de redonner du sens à son existence, et de quitter une vie dominée par la surconsommation. Un train de vie minimaliste que choisissent même des familles.
[  ]
La vie en van, une vie double-face : d'un côté, de grands espaces pour terrains de jeux, de l'autre un chez soi miniature.
[  ]
Mais pour vivre dans cet habitacle de poche, Philippe a dû vendre ses meubles, et une bonne partie de sa garde-robe. [  ] « Et je pense que psychologiquement aussi, ça te permet de t'alléger tout doucement, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Moi j'adore cette phrase, en fait, c'est : "tu mesures ton degré de liberté au poids des choses que tu transportes". En vivant dans cet espace confiné, Philippe s'est rendu compte qu'il pouvait être heureux en consommant moins. Pour l'électricité, il est autonome grâce à des panneaux solaires installés sur son toit, pour l'eau il n'a qu'un réservoir de 100 litres qu'il recharge toutes les semaines.
[  ]

(Tout compte fait, Tout quitter pour vivre en van ? , 0'40, 2'20, 4'20, 5'20)


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[TP][maudit][pionnier]
De david :
Le mardi 5 novembre 2019 à 21:01:31 UTC+1, David S. a écrit :


https://www.youtube.com/watch?v=SGhivQ_FExs

un exemple parmi tant d'autres...
c'est dingue comme ce qu'on a fait ou tenté (malheureusement) il y a 10 - 15 ans devient la norme ...
moi vivre dans mon van
je pense aussi aux guides anti touristiques avec marion quand on se filmait dans des endroits improbables en egypte, en birmanie
postradio
routes de france

tout.
maintenant faire ça est quasi devenu une évidence.
le nb de chaine youtube où des gens font ça.

c'est comme si on était trop en avance sur la société et donc en décalage constant.


À david :
Le mardi 5 novembre 2019 à 22:57:27 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Oui, je me dis ça souvent... Quand voit tout ce qui se fait... Je me dis ça, oui, précisément.
Jusqu'à fomenter le projet d'en faire justement une oeuvre, de ça. Livre ou film. Pour dire tout ce que j'ai (ou on a) devancé, sans succès, ou sans réalisation. Avec des preuves/extraits à l'appui. (Je pense à l'urbex aussi, tiens, en passant, et j'en passe... mais tellement... Et Postradio, oui, une radio totalement mashup, je te dis pas l'avance ! Aujourd'hui plein de générique d'émissions sont faits comme ça. Mais même otto, attends... Et même karl... Filmer sa vie, etc.)
Vivre dans le van, j'ai eu beau chercher à l'acheter, ce van... Et toi qui as pu l'acheter, eh bah... Bah, oui... On n'a pas été aidé. Et moi encore moins, dans nos projets que tu laissais (systématiquement) tomber... Ha!... Si si... ; )
En décalage constant ? Il suffirait de... tordre le cou par le projet que je te dis, de déballer l'inventaire de ce qu'on a précédé, mais... Projet au dessus de nos forces encore une fois. Surtout des miennes actuelles.
Et quand est-ce que tu finances le montage de Sur les routes de france ? On serait tellement heureux et fiers que ça existe, ce truc. Avec tous ses épisodes... (Moi qui suis de nouveau en contact avec le clan Jacques Perry. Tout ça serait ici et là relayé, par exemple. Ce serait vraiment une belle oeuvre, hyper riche et sauvage, la classe, et preuve de tant de choses qu'on était et avait en tête dès cette époque. Mais bon, passons... Ton truc, notre truc, c'est de papillonner ? Jusqu'à disparition, et hop, on n'en parle plus. Et moi, disparaître, c'est pour bientôt, à ce qu'il semble. Voire très bientôt...)
Et maintenant, ce qui m'intéresse davantage que la vie en van, qui n'empêche isole (et je te passe tous les autres inconvénients d'une vie nomade), c'est plutôt d'avoir mon propre potager, etc. Mais avec un cabanon-maison (minimaliste, car c'est l'avenir) qui soit transportable, oui. (Le modulable, ça aussi, c'est l'avenir.) Bref, un truc intermédiaire, et ça aussi, c'est peut-être l'avenir. Encore une fois ! Ha, on se refait pas, si ? Car tu parles au passé, mais il se peut, et ça m'étonnerait pas, qu'on ait encore et toujours une avance, voire cette même avance. Il faudrait juste finir par en faire quelque chose ? Ou ne serait-ce que le bilan/inventaire public de ce qu'on a clairement anticipé depuis toutes ces années, preuve (sinon parole) à l'appui ? Mais bon, je te dis, on aura pas l'énergie d'aller au bout d'un tel projet. À moins qu'on ait décisivement changés/mûris ? Parfois la maturité... la frustration (de voir tout ça nous passer sous le nez)...
Mais bon, dans l'immédiat, la maladie, la mort, aussi... Pour moi... Qui me sens fini, plutôt. En bout de course. Vraiment.
Mais au moins je t'aurai donné cette dernière idée, allez ? ; )



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[bio-logique]
[à david]

david :
Le mercredi 6 novembre 2019 à 01:26:40 UTC+1, David S. a écrit :


https://www.lanutrition.fr/candidose-chronique-ma-vie-etait-devenue-un-enfer

ça pourrait coller avec ton cas en effet
(mais aussi avec le mien, celui de jude, etc. c'est bien le pb...)

karl :
Le mercredi 6 novembre 2019 à 08:39:22 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :

Ah mais je connais tout ça, et je pourrais tout t'expliquer.
C'est un peu plus subtil...
Des candida albicans, oui, on en a tous, mais pas une candidose. Et évidemment que vous avez au moins, vous deux, une dysbiose intestinale. Donc une relative candidose, c'est possible. Et si vous n'agissez pas à temps... Mais chez moi, il y a d'autres facteurs. À commencer par un terrain génétique de ouf. Foie fragile depuis l'enfance (or tout dépend d'abord du foie), etc. Et autres preuves : ma soeur fait de sérieuses et vastes intolérances alimentaires depuis maintenant des années, mon père est déclaré colopathe, ma mère... mes grands-mères... bref...
Il faudrait juste te dire, ou te rappeler si tu me suis sur LSP et ici (mais apparemment pas bien), que disons "toutes" les malades viennent de là. Donc, oui, ça vous correspond aussi plus ou moins, mais moi désormais plus que plus, puisque la dysbiose (chronique) ouvre la porte à plein de maladies bien réelles, des plus connues (cancer, auto-immunes, etc.) au moins connues (comme la mienne qui n'a pas encore trouvé son nom). Donc, tous vos petits troubles, oui, ne seraient probablement pas si vous aviez des intestins en béton. Mais, vaccins (dès l'enfance), médicaments (antibio, anti-inflammatoire, etc.), stress, stress (de toute nature aujourd'hui, tous azimuts), et... si si, bouffe de merde ! On a connu que ça, nous, car en plein boum depuis les années 70. Essentiellement raffinée/transformée, industrielle, donc sucres sucres... dont le corps n'a pas besoin (puisque le foie transforme n'importe quoi en sucre simple qu'il lui faut) et qui surtout l'encrassent et l'épuisent, avec le temps... Alors jeune, on s'en rend pas compte, le corps encaisse, encaisse, et puis... trop d'accumulation ou quelques mauvaises rencontres au sens très larges, et...





2019 11 06

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[taisage][épure][minimalisme][amphibo-logique]
[  ] combien le silence dans une conversation peut être émouvant et évocateur. Et aussi pluriel dans le sens qu'il revêt. [  ]
Par ce pas de côté, je voudrais montrer à quel point le silence dans la communication humaine vaut bien des paroles. Il est même indispensable si le désir de communication est sincère. [  ] cultiver une certaine forme de silence (y compris intérieur) vous fera gagner en qualité d'écoute.
[  ] le silence fait partie intégrante de la conversation. Parole et silence, loin de s'exclure, se renforcent et se complètent mutuellement. [  ]
[  ]
Savoir écouter c'est savoir se taire, vraiment. Cela exige de respecter un silence vis-à-vis de son interlocuteur. Il s'agit d'un processus actif qui est différent du simple fait d'entendre qui est une activité plus passive. [  ]
[   ]
De même qu'il faut faire silence dans la monde physique si l'on veut entendre clairement les bruits environnants, on doit mettre en sourdine ses pensées pour écouter l'autre. Nous avons là une première exigence fondamentale de l'échange : le silence intérieur. Écouter requiert qu'on ne se laisse pas envahir par ses propres pensées, ses propres souvenirs, ses propres émotions que suscite la conversation avec autrui. En fait, ce silence intérieur est le plus difficile à réaliser. Il demande une attention particulière, une disponibilité à recevoir, à laisser venir à soi. C'est accepter qu'autrui entre dans notre intimité.
Cette mise en disponibilité de notre cerveau est essentielle, mais difficile à atteindre car nous avons toujours envie d'interagir ou de réagir au message reçu. Ne dit-on pas couramment que « l'on ne perçoit que ce que l'on veut bien voir ou entendre » ? Observez une discussion où deux personnes se coupent la parole ou parlent en même temps. Pourquoi cela se transforme-t-il en dialogue de sourds ? Parce que l'une comme l'autre ne fait pas cet effort de taire son monde intérieur.
    Si, dans une conversation, il vous arrive d'interrompre votre interlocuteur avec des « c'est exactement ce que je pense », ou bien « moi aussi, il m'est arrivé la même chose », il y a de fortes chances pour que vous soyez dans ce type d'échange à sens unique. En agissant comme cela, et sans mauvaise intention de votre part, vous écoutez en réalité votre histoire, pas celle de l'autre. Il faut donc faire taire le désir de s'imposer à l'autre, de le dominer. C'est seulement une fois que nous avons assimilé l'intégralité du message que nous pouvons « rallumer ›› notre cerveau pour réagir et exploiter à bon escient ce qui nous a été délivré. Comme le formulait très justement un blog :
L'écoute, c'est lorsque je ne sais pas ce que je vais dire avant que l'autre n'ait complètement fini de parler.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", #147…, p.151-152-153-154-155)
[  ]
    Mais savoir écouter, c'est également faire taire notre discours intérieur. On l'oublie souvent, à tout moment, souvent à notre insu, nous nous parlons à nous-mêmes silencieusement. Il s'agit de la petite voix dans la tête, associée ou non à des images fugaces, qui a très souvent cette fâcheuse tendance de parler en même temps, de s'imposer ou de se projeter lorsqu'on écoute quelqu'un. Selon certaines recherches, nous passons même au moins un quart de notre vie à écouter notre propre discours intérieur ! Pas étonnant donc que nous ne fassions pas très attention à cette voix intérieure qui fait partie du fond sonore de notre esprit, qui forme une sorte de ritournelle à laquelle nous sommes habitués depuis longtemps.
    Et de fait, cette habitude débute dès l'enfance avec ce que les psychologues nomment le langage privé. L'enfant se parle à voix haute lorsqu'il joue avec une figurine ou une poupée, par exemple. Il se comporte ainsi même en présence d'une autre personne, ce qui signifie qu'il ne se préoccupe pas de savoir s'il est écouté et n'attend pas non plus de réponse d'un interlocuteur. Autrement dit, c'est un langage purement égocentrique. Pour beaucoup de psychologues comme Jean Piaget, ces monologues résultent de l'incapacité de l'enfant à avoir un dialogue avec autrui et à adopter un point de vue différent que le sien. En grandissant, il apprend la socialisation et ce discours devient muet. Toutefois, il ne disparaît pas totalement de notre esprit et continue, en sourdine, à nous accompagner tout au long de notre vie.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", p.156-157)
+
    Pour résumer, être écouté est un besoin humain fondamental. C'est même le socle de toute notre existence. Quand un enfant se sent écouté et compris, son cœur s'ouvre. Et dès qu'un adulte écoute les émotions d'un enfant, une relation de confiance se tisse, les tensions se libèrent et l'enfant s'apaise.
    À l'inverse, comme la parole dont elle est l'autre versant inséparable, le silence de l'écoute s'apprend et se cultive dès le plus jeune âge. Apprendre à écouter, c'est apprendre à respecter les règles de circulation de la parole dans un groupe : ne pas couper la parole et attendre son tour, prendre le temps d'observer autrui, de le considérer dans sa différence. Le silence bienveillant se cultive un peu chaque jour. Et si l'école apprenait à nos enfants non seulement à s'imposer en public et à se mettre en avant, mais aussi à savoir écouter ?
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", p.167)


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[épure]minimalisme][diét/éthique]
Après des journées passées à regarder un écran, à accumuler du stress et de la fatigue, passer une heure ou deux à contempler des toiles en silence possède l'étonnant pouvoir de revivifier le regard que l'on porte aux choses.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, #167, p.172)


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[neutralisage][épure][minimalisme][taisage]
S'il [Pierre Soulages] avait été musicien, il aurait été le maître du silence. Depuis 1979, il explore de manière obsessionnelle l'absence de couleurs, autrement dit le noir.
[  ]
Les peintures de Soulages montrent un monde à l'exact opposé du nôtre, où domine la profusion constante d'images colorées de nos écrans numériques. C'est une peinture sans parole, libérée de toute sollicitation, de toute représentation et même de toute interprétation. Pour moi, c'est le moment apaisant et délicieux du silence visuel.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", p.172-174)



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(AF)
[épure]

(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", p.191, merde, non, erreur)


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[épure][minimalisme][taisage][zen]
[  ] c'était [dans ce temple bouddhique] la célébration quotidienne du silence et son enseignement sans parole.
Son culte s'étalait partout, dans le jardin, dans les couloirs de bois, pendant les repas, dans l'attitude mutique des moines. Cela m'a rappelé combien il imprégnait aussi tout le pays. Au Japon, en effet, être silencieux a toujours été un signe de distinction et d'élégance.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", #191, p.197)

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(AF)
[neutralisage][otteur]

(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", p.231)


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(AF)
[taisage][cosmo-logique][neutralisage]
[  ] lors de ma pratique de la méditation laïque, j'éprouve parfois des petits moments de silence où je m'oublie moi-même et qui me procurent une sensation de légèreté et de purification. C'est surtout au moment où je vois apparaître puis disparaître une pensée. Je réalise alors qu'il y a de l'espace entre les pensées, un espace silencieux, paisible et complètement ouvert. Je me rends compte que le calme de notre esprit est en somme toujours là.
Selon lui [on maître, le neuroscientifique Francisco Varela], nous sommes tous capables d'éprouver, en amont des pensées et des perceptions, ce bruit de fond, sans commencement et sans fin, disponible depuis toujours. Rien de plus simple, rien de plus profond, rien de plus beau.
(Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence, "le silence de l'écoute", p.238)

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Jérémy Martin
Pensées et traces pour Karl
Otto Karl Ça veut dire que ? Tu y es ? Étais ? Yeah... Mais il faut sortir du centre ! Aller vers le sud et surtout l'ouest de la ville, principalement. Mais qui a bien changé depuis, hélas. Et j'y repense beaucoup en ce moment (pour tenter de tenir psychologiquement, me raccrocher à quelque chose), car probablement (entre toutes) la plus belle période de ma vie, là-bas... et la ville n'y est pas pour rien, of course. Merci pour cette carte postale ! Même sommaire ; )

Jérémy Martin J'y suis, je viens de commander mon premier double expresso au "Ludwig Büche" de la gare (d'où je poste), en attendant de filer l'Université (enfin au "Helmholtz-zentrum für Umweltforschung") où j'organise une réunion...
Je crains de ne pas avoir trop de temps pour visiter cette fois-ci...

Otto Karl Ah oui, non, là, tu t'éloignes, tu t'égares, voyons... Déjà en mangeant à la gare, quoique la plus grande gare d'arrivée d'Europe (en tout cas à mon époque) ? Là-bas, c'est (en effet) les grandes structures, rien d'original, et pas au sud, sud-ouest. Et pas le temps ? Aïe... Ah quoi bon... Il faudrait même y avoir le temps de vivre ! S'y installer... Pour comprendre... sa grande différence, sa rareté, il me semble. Aïe. mais bon... Merci pour cette pensée, et bon blitz-séjour, alors, aïe...

Jérémy Martin Eh oui... tout est court... surtout le temps libre... mais retour à Berlin vendredi après-midi pour profiter d'expositions et festivités sur les 30 ans de la chute du mur... et un vrai week end de repos

Otto Karl Mais ça sera pas à Leipzig ! (Berlin, c'est autre chose, même si elle ne manque pas de ce (cet "Ost") charme particulier non plus, mais... moins que Leipzig (à mon époque)...




2019 11 07


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13nvEU72

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[brachy-logique][épure][minimalisme]
• (Philosophie) Qui produit un effet.
Cause efficiente, à distinguer de la cause finale, finalité.
• (Anglicisme) Efficace avec un effort réduit, un coût réduit ou une consommation réduite.
Ce procédé de fabrication est efficient ; nous n’avons rien trouvé de mieux sur le marché pour ce qui est du rendement.
     Ce technicien est efficient : tâchons de le conserver.     Cet employé est efficient : il est donc rentable.
• Ce collaborateur est très efficient : il est très productif comme nous le demandons.  (Anglicisme) Efficace (sans nuance).
(https://fr.wiktionary.org/wiki/efficient)



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[téléchargement]
https://get.adobe.com/fr/reader/download/?installer=Reader_11.0_French_for_Mac_Intel&os=OSX&browser_type=Gecko&browser_dist=Firefox&stype=7743


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Candidose :
à éviter, à consommer :
https://www.avogel.ca/blog/fr/les-deux-aliments-eviter-avec-le-candida/

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Les candidoses sont des pathologies inconnues il y a plus de quarante ans et qui touchent environ plus de 2 millions de nos concitoyens. Sans traitement approprié cette maladie peut s’étendre et détériorer à la longue votre santé en favorisant l’affaiblissement du système immunitaire.
Les antibiotiques antifongiques utilisés pour le traitement médical n’ont qu’une action locale et de courte durée, mais ne s’attaquent pas vraiment à la cause réelle.
Les candidoses sont dues à un champignon de type levure. Le plus connu est le candida albicans. Cette levure vit normalement dans l’intestin humain ou animal en se nourrissant de matière organique en décomposition. En général, elle est sans danger, du moins tant que l’équilibre bactérien n’est pas altéré. Cependant, la multiplication peut envahir tout l’appareil digestif et devenir préoccupante.
Les symptômes de la maladie
L’infection crée quatre symptômes : digestif, énergétique, psychologique et immunitaire :
    •    Une colite intestinale avec gaz, diarrhée, constipation
    •    Une fatigue progressive avec sommeil médiocre
    •    Des allergies aggravées et des mycoses
    •    Des Troubles du sommeil
    •    Des envies de sucre, de graisses saturées et de boissons alcoolisées

Les causes réelles
Cette prolifération de levures se développe en raison d’une altération du terrain biologique qui entraîne une défaillance du système immunitaire. Le milieu intérieur est normalement anaérobie et réducteur. Or, les champignons se développent toujours en milieu humide, tiède et oxydé. Les causes réelles, l’oxydation et l’électrisation de l’organisme.
Cette oxydation se traduit sur le plan bio-électronique par une augmentation du facteur d’oxydoréduction du sang qui dépasse souvent 28 rH², alors que la norme de bonne santé se situe à 22. La sur-électrisation se traduit par un potentiel électrique – de 400 à 500 millivolts démesuré par rapport à celui de la santé qui est voisin de 220 millivolts.
Les causes responsables de cette oxydation
Les médicaments souvent misent en cause sont les antibiotiques, actifs contre les bactéries pathogènes en raison de leurs caractéristiques bio-électroniques (acides et très oxydées).
Certaines personnes font une consommation régulière d’antibiotiques, soit suite à un traitement médical, soit sans le savoir en consommant des aliments issus de l’agriculture intensive. Dans les élevages industriels, les antibiotiques sont utilisés à but thérapeutique mais aussi préventif pour limiter les risques d’épidémie et en même temps augmenter les rendements.
Mais, les risques d’oxydation et de déviation du terrain sont réels également avec les corticoïdes, la pilule contraceptive, la chimiothérapie, les transfusions sanguines et certains vaccins.
En ce qui concerne les aliments issus de l’industrie agroalimentaire comme le sucre blanc, le pain blanc à la levure, la pâtisserie industrielle, les fritures et bien d’autres encore, ils font partie des aliments très oxydants.

Comment se libérer des candidoses
L’objectif consiste à rééquilibrer le terrain biologique et à stimuler sa vitalité. En :
    •    Supprimant, tous les facteurs oxydants, mais aussi le miel, les fruits, les pommes de terre et les céréales pendant quelques semaines, en raison de la présence de sucre dont les levures sont friandes.
    •    Nettoyez votre tube digestif grâce à un jeûne hydrique de un ou deux jours avec des tisanes (thym, romarin), des potages (carottes, oignons, poireaux) et des douches rectales.
    •    Éliminez l’oxydation intérieure avec des bains de bouche (eau argileuse, eau salée ou huile de tournesol, première pression). L’extrait de pépin de pamplemousse est aussi efficace. Mettez 50 gouttes dans un verre d’eau peu minéralisée, puis rincez la bouche plusieurs fois
    •    Prendre le matin en petit déjeuner pendant 90 jours, un demi-bol de choucroute crue biologique avec une cuillerée à soupe d’huile de première pression à froid (olive, noix, colza…)
    •    Buvez des boissons réductrices (jus de légumes, jus de Kanne et jus lacto-fermentés)
    •    Marchez pieds nus dans la rosée du matin sur le sol ou le faire avec des appareils de négativations.
    •    Adoptez une hygiène de vie qui vous protège de l’oxydation
    •    La consommation exclusive d’eau pure très peu minéralisée (Roucous, Montcalm, Valon …). Buvez environ 8 à 10 verres par jour, en dehors des repas, en ajoutant à chaque verre d’eau, quelques gouttes de citron ou d’extrait de pamplemousse.
    •    Une alimentation à base de crudité, d’aromates (persils, ail, ciboulette, oignon qui sont très riches en vitamines et en anti oxydants naturels).
    •    Un contact quotidien avec la nature pour respirer un air pur (marche, footing).
    •    Une séance de relaxation quotidienne et un sommeil de qualité.
    •    Economisez votre énergie en favorisant le repos corporel, nerveux et mental grâce à des séances de relaxation ou à la sieste et sans télévision.
Ces recommandations devraient favoriser un retour de la santé avec des procédés simples et naturels, mais la visite d’un spécialiste de santé est tout de même conseillée.
(https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/5-remedes-naturels-pour-se-liberer-153614)


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[TP]
Quand on se voit mort et que finalement on est toujours là, on a envie d’en profiter, quoi."(Les pieds sur terre -  06/11/2019 - L’instinct de survie, 13', https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/linstinct-de-survie)

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Farines sans gluten avec un IG considéré modéré ou bas
    •    Farine de fonio 55 (limite)
    •    Farine de pépin de raisin 55 (limite)
    •    Farine de teff 45
    •    Farine de sarrasin 45
    •    Farine de chanvre 45
Farines sans gluten avec un IG considéré bas ou très bas
    •    Farine de coco 35
    •    Farine de pois chiche 35
    •    Farine de souchet 35
    •    Poudre d’amande 20
    •    Poudre de noisettes 20
    •    Farine de lentilles 25
    •    Farine de lupin 15
(https://cuisine-saine.fr/recette-sans-gluten/farines-sans-gluten-ig-bas/)




2019 11 08

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L'un de ses amis a révélé les causes de son décès à l'âge de 74 ans. "Un diagnostic de cancer de la prostate a été posé il y a 2 ans qu'il a vaincu uniquement avec des moyens et techniques naturelles" explique Frédéric Maucherat sur son compte Facebook, mais malgré la victoire sur la maladie, "la faucheuse, sans doute contrariée, a décidé tout de même de reprendre son âme et lui a envoyé une rupture d'anévrisme fatale."
(Koh-Lanta, mort de Jean-Claude : les causes de son décès dévoilées, https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/koh-lanta-mort-dun-celebre-candidat-de-la-saison-6-2086035)


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[physio-logique]
Nous ne sommes pas auteur mais hauteur de nous-mêmes.
On n'est pas auteur mais simple hauteur de soi-même.


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[taisage]
Tant de mots pour moi, habitué au silence, aux gestes parlants, tant de mots, pourquoi ?
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #20, 0')

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Mes dessins, c'étaient des morceaux de vie que je reconstituais, [  ].
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #32)


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[formule][noirage][brachy-logique][épure]
Sans m'en douter, j'avais réussi une caricature en ramenant ses traits à l'essentiel. Pour moi, c'était l'acte le plus simple, le plus innocent.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #27-28)

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[diét/éthique]
Nous dévorions en silence les grosses nourritures qui font le sangépais [sang épais ?]. Adèle retrouvait ses forces. Pendant la soirée, les reins bien calés dans son fauteuil crapaud, ma mère ravaudait. Quand je pense à elle, j 'imagine une grosse bête bien chaude, les entrailles libres, le ventre bien nourri de semence et de mangeaille. Admirable nature instinctive, aux nerfs invisibles. Paisible auprès d'elle, mais parcouru de joie, de lumière, de visions colorées, je m'installais à la fenêtre et regardais mourir le jour sur la Sologne.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #59)


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[symplicité][-',-]
Je suis rentré au pays pour reprendre son petit commerce. Maintenant, j'ai un peu de sous et je vais m'établir ici. Moi, il me faut de la famille. Voilà. J 'ai faim », ajouta-t-il.
Et il se mit à fureter dans la cuisine, moulut un plein moulin de café, le fit passer avec des mines gourmandes, tailla dans la miche et beurra d'énormes tartines. Emerveillé, je le regardais engouffrer.
« Tu n'as pas faim, p'tit gars ? »
J'avais faim ; j'avais toujours faim. Je me bourrai avec lui, joyeux de manger et de l'entendre. Les bonnes paroles, chaudes, colorées d'accent ! J'étais sensible à la voix comme un chien. Je ne comprenais pas tout parce que je n'avais pas l'habitude mais il s'adressait à moi et cela suffisait.
« Un petit tour de digestion ? proposa-t-il. Montre-moi la ville. »
Il ferma la porte lui-même et mit la clef dans le trou.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #73)


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Suicide // "Forcer à quitter"

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Ses paroles me remuaient, accéléraient en moi tous les mouvements de la vie.
[  ]
De peur, de saisissement, je sentis en moi un grand remuement d'entrailles. [  ]
C'était comme une main qui m'avait tordu le ventre.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #94)

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[symplicité]
[  ] qu'y pouvait comprendre un gamin vivant comme une plante auprès d'une mère simple comme un arbre ?
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #109)

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[anaxio-logique]
Je ne cherchais pas à comprendre mais, puisque nous parlions, je tentais de saisir un petit fil logique. Les explications de César, si maladroites, me montrèrent qu'il se sentait coupable. César était le premier être moral de mon univers.
Adèle me remit dans le droit chemin. J'essayai sur elle la phrase : « Des cousins, ça doit pas coucher ensemble. » Et elle dit simplement : « Pourquoi ? » Je retrouvai aussitôt toute ma tranquillité.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #115-116)

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[symplicité]
Au fond, c'était une bonne enfance. On m'aimait bien, je rendais service. J'étais fier de ma force et je ne faisais jamais rien qui m'ennuyât.
César, malgré ses efforts, n'était jamais parvenu à m'imposer une discipline.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #123)

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[STO][DTO]
2009-09-02
autrement métier

Au fond, c'était une bonne enfance. On m'aimait bien, je rendais service. J'étais fier de ma force et je ne faisais jamais rien qui m'ennuyât.
César, malgré ses efforts, n'était jamais parvenu à m'imposer une discipline. (...) Il me répétait constamment que je devais choisir un métier et me préparer dès à présent à l'exercer. Ces paroles n'avaient pas d'importance. (...) Moi qui aimais tant la liberté, je n'imaginais même pas qu'elle eût un prix, et qu'il fallait la défendre.
« Tu vois, tous les autres travaillent, disait César. Moi, j'ai travaillé toute ma vie (...) Adèle travaille; tu dois travailler. »
Je ne répondais pas. César m'étourdissait. Je ne savais pas opposer des mots à des mots. Pourquoi « travailler » avait-il un son si menaçant dans sa bouche ? Je n'avais peur d'aucun effort. Forger, labourer, vendre des livres ou distribuer des billets de chemin de fer, c'étaient de bons boulots qui me plaisaient, mais tous à la fois. Quand j'avais tenu la barre que Ladeuil martelait, je filais chez Lorne et montais sur l'échelle pour prendre un livre dans le dernier rayon (Lorne avait le vertige). L'après-midi, j'aidais les Colas à faner. À la fin du jour, je m'étais bien agité.
César s'en rendait compte :
« Tu cours partout, tu aides tout le monde, mais si tu restes une demi-heure à droite, une demi-heure à gauche, jamais on ne te paiera ! » C'était vrai. On ne me payait pas; mais chez les Colas, à la saison des fruits, je prenais tout ce que je voulais. Je ne demandais pas; on ne me disait pas : « Prends »; cela paraissait naturel. Chez Lorne, je lisais les livres. Chez Ladeuil, je m'amusais à fabriquer des piquets des fer pour attacher les vaches à Colas. Boubée, le pharmacien, m'envoyait porter un flacon chez un médecin ou chercher une bonbonne à la gare et je plongeais la main dans les bocaux de guimauve et de goudron-tolu.
Bien sûr que si ma vie ne s'était pas orientée autrement, je serais parvenu à vivre ainsi, toujours libre, toujours utile. J'aurais mangé chez l'un ou chez l'autre, bu des canons un peu partout. Il y a toujours assez de pantalons et de vestes pour tout le monde. La campagne est un vaste réservoir; je me serais emparé de tous les trop-pleins. Trop de lapins dans cette nichée ? Je les prends; ma chatte les nourrira, et l'herbe des chemins. Il y a toujours des pommes sur les arbres, du lait au pis des vaches, des lièvres au collet. À l'automne, la femme du garde-chasse me fait goûter le civet.
Je sais que je passe pour un vieux con quand je vante la vie d'autrefois mais on n'a aucune idée de la tranquillité de ces petits pays. On n'aimait pas donner de l'argent mais je n'en demandais pas. Il y a du bois dans la forêt; les braises se conservent sous la cendre. On souffle; ça repart; il fait chaud. Les murs sont épais; la cheminée est grande. Je dors à la nuit et je m'éveille à l'aube. Quand il pleut, on épluche les châtaignes, on égrène le maïs ou on dort dans le foin. J'aide le tonnelier et j'emmène un vieux fût de cinquante-cinq ; je vendange chez l'Astruc et je remplis mon fût. En voilà pour un petit mois. Il y a du vin, de l'herbe et du bois pour tout le monde. (...)
Je ne me serais pas marié. Pourquoi faire des mômes ? Ceux des autres sont gentils et tout drôles; les femmes sont partout. Je les aurais toutes connues. Avec moi, ça n'aurait pas tiré à conséquence et ça aurait fait plaisir.
J'aurais peint quand même, sûrement; c'est dans ma peau. J'aurais donné les toiles. J'allais dans les châteaux tout aussi bien. Le curé me respectait comme l'oiseau des champs. Vieux, tout le pays m'aidait. J'en suis sûr. Je les ai vu nourrir une vieille chouette impotente et mauvaise. C'est de sortir l'argent qui rend les gens méchants. C'est ça qui a failli me rendre enragé. Vieux et solide comme je suis, j'aurais eu tous les jeunes autour de moi, à me faire raconter toutes mes histoires.
Suffit. Ça ne s'est pas passé comme ça.
(J.P. — VPI57-9)
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #124-130)


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[nokidding][àmouréinventer]
Je ne me serais pas marié. Pourquoi faire des mômes ? Ceux des autres sont gentils et tout drôles; les femmes sont partout. Je les aurais toutes connues. Avec moi, ça n'aurait pas tiré à conséquence et ça aurait fait plaisir.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #129)


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– C'est donc une figure un peu… presque mythique, dans le sens où il [Spinoza] est un des rares philosophes qu'on peut considérer comme un véritable sage. Il a vécu comme un sage, dans la pauvreté, sans rechercher les honneurs ni les plaisirs… [  ] Et il le dit dans une lettre, [  ] « la philosophe a fait de moi un homme heureux ».
– Ce qui est tout le programme de L'Éthique.
(Bruno Giuliani, Les racines du ciel - 12/01/2014  - Le bonheur selon Spinoza, avec Bruno Giuliani, 6'30)

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[cosmo-logique]
[L'intuition ontologique fondamentale (et « vraie », moui) de Spinoza, l'idée essentielle par laquelle commence ll'Éthique. L'infini contient tout. Donc Dieu est immanent.]
(Bruno Giuliani, Les racines du ciel - 12/01/2014  - Le bonheur selon Spinoza, avec Bruno Giuliani, 15')

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[bio-logique]** (la clé de mes malaises ?)
Les causes de l’hyperperméabilité intestinale sont les agents infectieux, l’alcool, les anti-inflammatoires, certains traitements comme les chimiothérapies. Le lien entre pullulation microbienne et perméabilité intestinale est aujourd’hui bien établi. Le foie des personnes présentant une hyperperméabilité intestinale travaille en surrégime pour éliminer les indésirables.
[  ]
Perte de poids : une masse grasse inférieure à 20%  est associée à une fermentation et suggère une insuffisance d’enzymes pancréatiques. Elle génère une malabsorption des sucres induisant une pullulation microbienne avec pour conséquence une atteinte de la muqueuse du grêle. En effet, les sucres non dégradés par les enzymes resteront à disposition pour le repas bactérien.
(https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=tube-digestif-role-dans-emergence-maladies-p2)


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[bio-logique]**
Tube digestif : son rôle dans l’émergence des maladies
Le Dr Bruno Donatini1 s'intéresse depuis des années à la place de la pullulation microbienne intestinale dans les maladies chroniques, auto-immunes et dégénératives. Spécialisé en gastro-entérologie et hépatologie, en cancérologie, en médecine morphologique et anti-âge, détenteur d'un doctorat ès Sciences en anatomie, ostéopathe, il se penche sur la physiologie et le métabolisme pour expliquer comment un déséquilibre de la flore produit, sous forme de cercle vicieux, nombre de pathologies.

Comment diagnostiquer la prolifération bactérienne intestinale ?

Article rédigé par Raïssa Blankoff, naturopathe-aromathérapeute
Le défaut d’absorption des nutriments dans l’intestin favorise d’une part les carences, et d’autre part un résidu important de sucres qui parviennent au côlon, fosse septique de l’organisme. Leur fermentation provoque, entre autres, des gaz. Cette pullulation microbienne s’accompagne d’une perméabilité intestinale et du passage de fragments de bactéries, source d’inflammation permanente et d’immunodépression. Cette altération de la muqueuse de l’intestin grêle favorise les cancers, les allergies, les maladies auto-immunes, l’oxydation, et par voie de conséquence, la fatigue, le vieillissement cérébral et les douleurs.
La pullulation microbienne favorise la production de polyamines qui sont des facteurs de croissance tumoraux et de survenue de polypes. La paroi intestinale présentant de plus en plus de difficultés à absorber les sucres, ceux-ci livrés à eux-mêmes dans la lumière intestinale, nourrissent les bactéries et encouragent leur multiplication.
Les sucres simples génèrent, par voie basse, des ballonnements et des gaz dépourvus d’odeur (hydrogène) ; les sucres complexes et les fibres solubles produisent des gaz malodorants (méthane) ; la  putréfaction,  beaucoup plus rare, issues de la dégradation des protéines, dégage une odeur d’œuf pourri (hydrogène sulfureux). Il est possible de diagnostiquer une pullulation microbienne par des tests respiratoires.
Le diagnostic par un test respiratoire
Le test respiratoire détecte des gaz - hydrogène, méthane ou méthylacétate -  dans l’air expiré, avant et après l’ingestion de certains sucres spécifiques. La présence de ces gaz signe une prolifération bactérienne dans l’intestin grêle ou dans le côlon.  Cette prolifération peut s’expliquer par un déficit d’absorption par le grêle du sucre ingéré.
30 à 54% de la population générale présente un test positif, 74 à 84% chez les patients souffrant du syndrome du côlon irritable, 91% chez les enfants souffrant de douleurs abdominales, 92% chez les personnes souffrant d’insuffisance pancréatique. C’est pourquoi, il est capital de mesurer les gaz produits dans la partie haute du tube digestif. La prolifération qui y est détectée affectera par rebond métabolique le foie et l’immunité.
Les causes de prolifération bactérienne intestinale et son symptôme associé : l'hyperperméabilité

Les facteurs favorisants de la prolifération bactérienne intestinale sont les suivants : la prise répétée d’anti-acides et d’antibiotiques, une consommation excessive de sucres, le diabète, la maladie de Parkinson, l’infection à Helicobacter pylori, certaines parasitoses, la prise de prébiotiques, l’insuffisance pancréatique, l’intolérance au gluten, au fructose, au lactose, la radiothérapie, la maladie de Crohn, le syndrome du côlon irritable se déclarant souvent après une gastroentérite infectieuse.

Une mauvaise mastication ou une vitesse de transit ralentie par un trouble de la thyroïde ou par le stress favorisent cette fermentation. Une altération du taux de vitamine D3, par blocage de son absorption ou par altération de son activation métabolique hépatique, est un marqueur de l’inflammation digestive chronique et indirectement un marqueur du risque de maladies auto-immunes.
L’hyperperméabilité intestinale
L’intestin grêle absorbe l’eau et les nutriments, le côlon n’absorbe que de l’eau et expulse les déchets (bactéries, levures, résidus alimentaires). Ces muqueuses sont protégées par le mucus et une immunité spécifique. Le foie sert de second rempart. Ses enzymes s’attaquent aux substances toxiques venant de l’intestin. Toute atteinte aux fonctions de barrière intestinale ou de détoxification hépatique augmente la production d’indésirables.
Une perméabilité intestinale défaillante favorise :
    •    les maladies infectieuses et inflammatoires de l’intestin,
    •    les rhumatismes inflammatoires chroniques,
    •    l’acné ou le psoriasis,
    •    la photosensibilité,
    •    l’eczéma,
    •    l’urticaire,
    •    le syndrome de l’intestin irritable,
    •    le syndrome de fatigue chronique,
    •    les hépatites et pancréatites chroniques,
    •    les cancers.
Les causes de l’hyperperméabilité intestinale sont les agents infectieux, l’alcool, les anti-inflammatoires, certains traitements comme les chimiothérapies. Le lien entre pullulation microbienne et perméabilité intestinale est aujourd’hui bien établi. Le foie des personnes présentant une hyperperméabilité intestinale travaille en surrégime pour éliminer les indésirables.
La dysimmunité, le syndrome dépressif et les difficultés à concevoir favorisés par la dysbiose

Comment la dysbiose  (= déséquilibre du microbiote intestinale) va favoriser la dysimmunité, le syndrome dépressif ou les difficultés de la conception ?
La paroi intestinale régule l’immunité grâce à la présence de lymphocytes T régulateurs spécifiques. Mais elle abrite aussi de nombreux virus ou des bactéries qui détruisent le mucus et pénètrent en profondeur.  L’atteinte de la muqueuse enclenchera une baisse de l’immunité et une malabsorption qui favorisera l’expansion des virus. Ce cercle vicieux infectieux, amplifié par le stress et les carences nutritionnelles, accroit la survenue d’autres infections. Le virus prépare le terrain, la bactérie profite des dégâts. Elle consomme les sucres laissés disponibles  par la malabsorption, produit des graisses et encombre le foie, baisse l’immunité en générant une inflammation  chronique, signal d’alerte de l’organisme qui tente de se défendre,  et… favorise la réinfestation virale et la fragilité immunitaire.
Syndrome métabolique, syndrome dépressif, infertilité, la faute à la flore
On assiste petit à petit au développement du syndrome métabolique (hypertension artérielle, diabète, hypercholestérolémie), à l’installation d’une immunodépression chronique, à la survenue de maladies auto immunes : un épithélium agressé en continu stimule en permanence le système immunitaire, qui finit par produire des globules blancs auto-réactifs (TH17), avec pour conséquence, l’apparition de maladies auto-immunes.

En cas d’immunodépression majeure, on pourra voir apparaître des cancers. Dans tous les cas, le stress oxydatif s’en trouvera augmenté. L’hyperperméabilité intestinale induite par des toxines digestives va progressivement s’étendre à l’ensemble des muqueuses et des barrières d’organe dont la barrière hémato-méningée.  Les bactéries coliques productrices de méthane consomment du tryptophane pour leur division.  Or le tryptophane est l’acide aminé précurseur indispensable à la synthèse de sérotonine, médiateur de l’adaptation et de la bonne humeur. Une telle flore digestive finira par générer un syndrome dépressif.

En cas de perturbation extrême du microbiote, le méthane sera aggloméré à d’autres gaz ou à des acides gras, formant ainsi des composés cycliques, ressemblant aux  hydrocarbures, qui vont favoriser le développement de troubles du comportement par auto-intoxication.  La capacité à concevoir est également affectée par la mauvaise santé intestinale. En rétablissant les fonctions optimales (bonne vidange du tube digestif, foie bien dégagé), les muqueuses digestive et utérine peuvent retrouver une bonne qualité et une bonne fonctionnalité. L’ovulation s’en trouve améliorée. La bonne santé digestive permet de restaurer une bonne immunité sans phénomène inflammatoire, ce qui prévient également les fausses couches.  L’immunodépression est transmise de la mère au fœtus, d’où l’importance d’assainir la flore avant la conception.
Tube digestif : la prise en charge des problèmes

La pullulation microbienne, quand elle s’éternise, va s’installer dans des couches profondes, ce qui explique que, si un traitement de 3 mois est suffisant sur des bactéries de surface, il faudra compter parfois 6 mois, un an voire un an et demi pour qu’une muqueuse abrasée puisse se reconstituer en se débarrassant de la présence d’un biofilm ultra résistant. Une action sur de simples ballonnements prendra quelques jours, sur le transit, deux semaines, sur des infections chroniques, 6 mois. Pour une stéatose hépatique et le rétablissement d’un bon statut cardio-vasculaire, il faudra compter un an. La stase gastroduodénale rend complexe la vidange hépatique.

La prise en charge nécessitera :
    •    La lutte contre la pullulation microbienne grâce aux huiles essentielles d’origan, de cannelle, de clou de girofle, de menthe poivrée, de thym au linalol. Il sera, le cas échéant, intéressant d’y associer un champignon (Laetiporus sulfureus) pour assurer la diffusion des huiles essentielles jusqu’au côlon. Contrairement aux idées reçues, les prébiotiques ou probiotiques ne seront pas recommandés car ils augmentent  la fermentation.
    •    La lutte contre la stase gastrique grâce à l’huile essentielle de gingembre et l’activité physique, 30 minutes trois fois par semaine avec sueur et essoufflement, selon les possibilités personnelles de chacun (vélo, course à pieds, par contre la piscine n’est pas recommandée car la position allongée favorise la stase gastroduodénale)
    •    La lutte contre la constipation, qui favorise la pullulation microbienne.
    •    La lutte contre la malabsorption des sucres par l’intestin grêle grâce au choix des aliments, à la mastication ou la cuisson, à la fragmentation des repas.
    •    La lutte contre l’inflammation du grêle grâce à certains champignons (la pleurote ou le Phellinus linteus). Il s’agira également de favoriser une meilleure trophicité des cellules de l’intestin grâce à un autre champignon (Hericium erinaceus) et à la spiruline.
    •    La lutte contre les virus en stimulant l’immunité grâce à certains champignons (Coriolus versicolor). On se souviendra que la présence d’un virus signe une mauvaise immunité.
    •    La lutte contre la stéatose hépatique par réduction de la consommation de gluten, d’alcool ; par une prise en charge ostéopathique ; par une complémentation en huiles essentielles de Citrus, de gingembre, de tea tree. Le chardon-marie, le Boldo, le Berbéris, le Chrysantellum sont d’excellent cholagogues. Cependant il conviendra de ne pas drainer le foie sur un estomac qui n’a pas retrouvé sa capacité optimale de vidange.
    •    La lutte contre l’hyperperméabilité intestinale par la restauration progressive de l’intégrité de la paroi intestinale grâce à un champignon (Shiitake) et à l’huile essentielle de menthe poivrée.
    •    Pour améliorer l’ensemble des facteurs : sur un plan alimentaire, il sera conseillé de réduire l’apport calorique, surtout les sucres rapides, il sera conservé un peu de fruits hors repas, des légumes blanchis pour éliminer les sucres solubles (des oligofructosides très mal absorbés et hyperfermentables comme le stachyose, le raffinose ou le rhamnose ), des acides gras polyinsaturés en quantité augmentée pour les oméga3. Les fruits et légumes seront préférés cuits et moulinés pour être plus digestes. Sur le plan micronutritionnel, il faudra maintenir un bon statut vitamine  D (au moins 60 mg/ml), son apport est essentiel en cas de cancer, maladie auto-immune ou douleur ostéo-articulaire. Les autres carences seront corrigées au cas par cas selon la clinique et les dosages biologiques.

Article écrit par Raïssa Blankoff, naturopathe-aromathérapeute, www.naturoparis.com

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[pour lorenz]

(LCI - philo - frédéric lenoir, penser la vie autrement, 2'30)


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[moyenhomme][défausophie][philosophie][politique]
Un siècle avant les Lumières [  ] il [Spinoza] nous dit : ça ne marchera pas, les démocraties, si l'être humain ne travaille pas sur lui-même. S'il fait pas un travaille pour éliminer ses passions tristes : la jalousie, l'envie, la colère, la peur, la tristesse, etc. [  ] Et vice-versa. C'est-à-dire que pour qu'une socité marche;, il faut à la fois un droit qui favorise la liberté de conscience et d'expression des individus, mais en même temps il faut que l'individu travaille sur lui-même, se connaisse mieux, apprenne à acquérir un savoir-être et un vivre-ensemble ! Et ça, ça s'acquiert par l'éducation, ça s'acquiert par la réflexion, par la raison.
(Frédéric Lenoir, LCI - philo - frédéric lenoir, penser la vie autrement, 6')


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[cosmo-logique]
[  ] un sentiment qu'on peut vivre, qu'on peut expérimenter, qu'on est dans un monde qui nous dépasse, que l'existence est une énigme, on n'a pas de réponse… pourquoi on est sur terre…
(Frédéric Lenoir, LCI - philo - frédéric lenoir, penser la vie autrement, 10'10)





2019 11 09


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[physio-logique][bio-logique]
« C’était un petit Espagnol, interne à la pension Massin ; il avait perdu l’appétit et le sommeil, et se consumait lentement comme tous ceux qui ont le mal du pays. Sarcey, qui était dans sa classe et qui l’avait pris en amitié, lui dit un jour :
« – C’est ta mère que tu voudrais voir ?
- Non, répondit l’enfant, elle est morte.
- Ton père, alors ?
- Il me battait.
- Tes frères et soeurs ?
- Je n’en ai pas.
- Mais pourquoi donc es-tu si pressé de retourner en Espagne ?
- Pour achever un livre que j’ai commencé aux vacances.
- Et qui s’appelle ?
- Los Tres Mosqueteros. »
Le pauvre enfant, Messieurs, avait la nostalgie des Trois Mousquetaires. Il ne fut pas difficile à guérir. »
Edmond About, Discours prononcé lors de l’inauguration de la statue à Alexandre Dumas, à Paris, le 4 novembre 1883 (Source : Gallica).
(http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/dumas-alexandre-les-trois-mousquetaires.html)
//
Moi et Vie d'un païen, livré ("in extremis" ?) par la BNFA


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[formule][otteur][brachy-logique]
Quant à Sam Weller, outre son sens comique de la répartie, il pratique l’art du proverbe détourné, perverti ou forgé, d’où cet intarissable florilège d’aphorismes commentant chaque événement de façon incongrue mais essentielle.
  Grâce à Mr Pickwick et à son club on se délecte des conventions sociales d’un certaine Angleterre. Ce roman satirique, où l’absurde se fait poésie, est un chef d’oeuvre d’humour ! »
(http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/dickens-charles-les-papiers-posthumes-du-pickwick-club-livre-02.html)


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[bio-logique][simplexité]
Une des caractéristiques principales de sa parole [à Thierry Casasnovas] est de redonner à chacun son autonomie et sa responsabilité face à la maladie physique ou psychique via une réforme de son alimentation et de son mode de vie en général. S’il fallait déterminer son credo, il se résumerait ainsi  :
“ il existe des lois biologiques pour le vivant, y compris pour l’homme. Le non respect de ces lois entraîne des déséquilibres que l’on appelle maladies. Nous ne respectons pas ces lois parce qu’elles ne nous ont jamais été apprises. Le simple respect de ces lois permet spontanément un retour progressif à l’état de santé ”.
(https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-making-of/20150815.RUE0100/droit-de-reponse-de-thierry-casasnovas.html?fbclid=IwAR2vhhlldb5kBEDl-tTQlFfIq0kQ4U6uNjGvWHEwdqR2iVx1QP42Ilinzxo)


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[épure][TP]
Une œuvre étrangère aux réalités de la vie de Vermeer
Peu d'œuvres témoignent d'un écart aussi radical avec la biographie de l'artiste, le monde représenté dans ses tableaux étant totalement étranger aux réalités de son quotidien, à tel point qu'on a pu le considérer comme une échappatoire. Alors que la maison était encombrée de lits et de berceaux, ses scènes de genre ne représentent jamais d'enfants : seule La Ruelle en montre deux, de dos, occupés à jouer devant la maison. Et l'atmosphère paisible et sereine de ses intérieurs contraste de manière frappante avec un environnement que l'on imagine bruyant, troublé en outre par des incidents violents. Ainsi, ses deux seuls tableaux représentant une femme enceinte, La Femme en bleu lisant une lettre et La Femme à la balance sont contemporains de l'internement du frère de Catharina, Willem Bolnes, à la suite d'actes de « violence [commis] de temps à autre contre la fille de Maria, la femme de Johannes Vermeer, la maltraitant et la battant en diverses occasions avec un bâton, en dépit du fait qu'elle était enceinte au dernier degré ».


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[maudit]
La vie a parfois de bien curieuses malices. Deux hommes, parmi les plus grands génies de l’humanité, sont nés à moins d’un mois d’intervalle, ont vécu fort modestement à quelques kilomètres l’un de l’autre, sont décédés relativement jeunes (à 43 et 44 ans) et assez pauvres pour laisser des dettes à leurs héritiers. Même si leur œuvre a eu un certain rayonnement de leur vivant, ce n’est que plus de deux siècles après leur disparition que leur génie a été reconnu et que leur influence est devenue planétaire. L’un était peintre, l’autre était philosophe. Tous deux sont nés aux Pays-Bas en 1632. Johannes Vermeer et Baruch Spinoza ne se sont jamais rencontrés. Il y a pourtant, outre leur biographie, une étonnante parenté dans leur œuvre : la lumière. La qualité de la lumière des intérieurs de Vermeer fait écho aux lumineuses démonstrations de Spinoza, elles nous font regarder l’homme et le monde autrement.
(Frédéric Lenoir, Le miracle Spinoza, Avant-propos)


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[épure][diét/éthique][zen]
Le fait que le vide quantique, à rebours du sens des mots, soit plein, peut nous inspirer. C'est-à-dire que c'est une métaphore qui nous permet de penser que, finalement, faire le vide, c'est, d'une certaine façon, faire le plein ! Puisque le vide est plein. Mais alors le plein de quoi ? Si je prends l'analogue? quantique, bah c'est le plein de désir d'énergie, c'est le plein d'envie de fougue, c'est le plein de libido existentielle, c'est le plein d'avènement de soi dans la grande vivacité. Et donc mon conseil est le suivant : la prochaine fois que vous aurez un coup de pompe, que vous (vous) sentirez plein de trop-plein, allez faire un tour, par la pensée, dans cette source d'élan vital qu'est le vide quantique. Et vous verrez que passer par ce vide-là, c'est tout le contraire d'un passage à vide. L'épreuve du manque, du repli sur soi, du calme, que ce vide nous impose, nous en fait re-sortir plus vivant, plus désirant… Enfin, moins banal. Et donc positivement dopé. Alors je vous laisse réfléchir là-dessus. En espérant n'avoir pas parlé dans le vide. Et surtout, en vous souhaitant bon courage pour cette petite méditation physico-philosophique que je vous propose, aux vertus potentiellement stupéfiantes.
(Etienne Klein, Et si faire le vide, c'était aussi faire le plein ? | Etienne Klein | TEDxParis, 10'15)
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Michel Le Van Quyen, Cerveau et silence


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[minimalisme][zen]
Les expositions [de Vermeer] se multiplient dans le monde. Le Japon en est particulièrement friand. [  ]
(La revanche de Vermeer (extrait 1), 0'10)

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[épure][formule]
La radiographie du tableau [La Liseuse, de Vermeer] montre la place du personnage a légèrement changé. La scène fut longue à élaborer. Le peintre décida de rajouter le rideau soyeux, une sorte de trompe-l'oeil, qui vient cacher un grand bol, qu'il avait posé sur la table, et le dossier d'une autre chaise. Vermeer supprime également un tableau de Cupidon sur le mur. Il efface des personnages, des objets inutiles ou trop chargés de sens. Grâce à une mise en scène rigoureuse, il nous faut croire qu'il ne s'agit que d'un instant de vie quotidienne volé subrepticement.
Au delà de la lettre, y a-t-il d'autres symboles ? [  ] Mais pourquoi chercher un sens caché ? Les images de Vermeer sont poétiques, il ne s'adresse pas à la raison, à la logique, il ne tient pas de discours explicite comme ces contemporains, il cisèle ses oeuvres comme le poète le fait avec les mots, et les phrases, pour leur donner un sens plus large, généré par l'émotion.
(La revanche de Vermeer (extrait 2), 1'25)
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Rideau vert, très banal rideau vert au 17e siècle en Hollande. Seulement on a constaté que Vermeer avait rajouté ce rideau, au départ sur le mur il y avait ce qu'on appelle "un amour postier", c'est un amour tenant une lettre, qui explicitait le contenu de la lettre tenu par la liseuse, c'était donc une lettre d'amour, et ensuite Vermeer a renoncé à ce qui était trop explicite, à la place il [  ] a repeint le mur, il a caché le tableau en repeignant le mur, et puis il a tiré un rideau. Et ce rideau, jusqu'où va-t-il ? Il l'a tiré jusqu'au point très très très précis : le point de fuite de la construction géométrique. Or, le point de fuite, c'est la position de notre oeil à nous, hein, théorique. Donc ce rideau tiré jusqu'au point de fuite, nous indique que nous ne voyons pas, que du moins nous ne voyons pas tout, que nous voyons du caché.
(Daniel Arras - Histoires de peintures - Vermeer fin et flou, 12')


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[TP][Mes photos abstractisantes [ab]]
Vermeer est un peintre fin qui peint flou.
(Daniel Arras - Histoires de peintures - Vermeer fin et flou, 7'35)

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[TP]![aventurage]
Donc je vais prendre un train, en direction de.. bah, je sais pas où, [  ]. Mais c'est ça, la vraie liberté, c'est de pas savoir où on va et de pouvoir y aller.
(J'irai dormir chez vous : Pays Bas (13-07-2017), 52')


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[brachy-logique][style][autophilosophe]
C'est que Rosset s'est très tôt émancipé des codes académiques. Ses essais ne comprenaient ni notes de bas de page, ni bibliographie roborative. Il aimait citer, entre des analyses serrées de Platon, Baruch Spinoza ou Friedrich Nietzsche, des pièces de Georges Courteline ou des albums de Tintin. Il a toujours pratiqué la forme brève, non pas l'aphorisme, mais l'essai court et ciselé, au service d'une thèse forte. Si Clément Rosset donne l'impression, à la lecture, d'être un classique, c'est largement dû à son style : comme Michel de Montaigne, comme René Descartes, comme Pascal, il s'inscrit dans la grande tradition des prosateurs français, ayant soin d'être toujours éminemment lisible, proscrivant le jargon, ne résistant jamais au plaisir de glisser un trait d'esprit ou de plume, une belle expression au milieu d'une argumentation, préférant l'élégance de la concision à l'esprit d'exhaustivité caractéristique de la philosophie allemande. Arthur Schopenhauer, l'u des maîtres de Rosset, s'est moqué mécharmnent de la pesanteur des universitaires en général et de G. W. F. Hegel en particulier, dont il assimilait l'obscurité à du charlatanisme ; Nietzsche se gaussait lui aussi des savants fonctionnarisés qu'il traitait de mâcheurs de papier ou d'encyclopédies sur pattes ; et c'est leur irrévérence que perpétuait Rosset.
(Alexandre Lacroix, préface à : Clément Rosset - La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix)

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[brachy-logique][formule][karl]
- Oh ! Mais vous commencez à m'embêter vous, avec vos questions ! » s'est-il [Clément Rosset] exclamé en cognant du poing sur la table.
Je sentais mes orteils se recroqueviller au fond de Imes chaussures. Le réel dont il se réclamait n'était-il donc qu'un concept sans définition précise, indéterminé, mais utile pour dénoncer le caractère fallacieux de la plupart de nos représentations ? Une sorte d'astre vide, mais éclairant la nature chimérique du restant de nos pensées ? L'entretien a duré six ou sept heures. Autant Clérnent Rosset, dans ses livres, avait un style précis, ouvragé, respectant les règles de la perfection classique, autant sa conversation était riche en boutades, sautes d'humeurs, digressions–- il ne pontifiait pas, pas plus qu'il ne cherchait absolument à avoir raison. Certains auteurs parlent comme ils écrivent ; ce n'était pas le cas de Rosset, et ce recueil d'entretiens conserve quelque chose de sa parole vivante. De cette première entrevue, je suis sorti hagard et titubant dans la nuit hivernale. Ce soir-là, je me suis couché avec quarante de fièvre et suis resté deux nuits et deux jours au lit. Mais quand j'ai repris la retranscription, je me suis aperçu avec stupeur que Clément avait suivi un fil de raisonnement parfaitement cohérent.
(Alexandre Lacroix, préface à : Clément Rosset - La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix)

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Clément Rosset est-il vraiment mort à son domicile parisien, le 27 mars 2018 ? Rien n'est moins sûr. D'abord, son corps a été retrouvé par sa femme de ménage le mardi 27, mais il est peut-être mort le lundi, le dimanche ou même le samedi précédent. Ensuite, le médecin a noté dans son rapport qu'il s'agissait d'un « arrêt cardiaque ». Techniquement, cela ne saurait être contredit, car le cœur de tout un chacun s'arrête de battre avec la mort ; mais qu'est-ce qui a emporté Clément Rosset ? Nul ne le sait, au juste. Ainsi, l'événement le plus indésirable et le plus inévitable qui soit pour chacun de nous, est-il resté dans son cas entouré d'un halo d'incertitudes. Voilà presque une illustration posthume de sa philosophie : le réel, dans son idiotie têtue, c'est-à-dire dans sa simplicité, se dérobe à nos tentatives pour le décrire.
(Alexandre Lacroix, préface à : Clément Rosset - La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix)


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[autophilosophe][noirage][philosophie][apprentissage]
C'est alors que Clément Rosset rapporta un souvenir, une scène à laquelle il lui arrivait régulièrement de faire référence, et qui constituait sa plus grande réussite pédagogique, du moins à ses yeux. L'année de son service militaire, il était parti en coopération pour le Québec, afin d'y enseigner la philosophie. Là-bas, il avait repéré un étudiant taciturne, qui se terrait au fond de la classe, perturbé, transpirant. Au fil des mois, la physionomie de ce jeune homme s'est détendue. Il suait moins, manifestait moins d'anxiété, devenait presque souriant. Et, à l'issue du dernier cours, il apporta à son professeur une bouteille de vin rouge, d'un grand cru classé  – cadeau inestimable, dans un pays où le vin d'importation était surtaxé – en guise de remerciement : « Avant de suivre votre cours, a-t-il avoué, j'étais mal dans ma peau, j'avais peur de mourir, je ne parvenais pas à vivre. Et maintenant, je vais très bien. C'est grâce à vous et à vos leçons : aujourd'hui, je me fous de tout ! »
Voilà ce que Clément Rosset considérait comme le stade ultime de la sagesse. [  ]
(Alexandre Lacroix, préface à : Clément Rosset - La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix)


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[TP][bio-logique][diét/éthique]
Tu es fragile. Tu dois régénérer tes forces ! Alors tu sais ce qu'il te reste à faire.
Je suis ta mère. Et le devoir d'une mère est d'aider son fils.
(X-Files.S04E12, Régénérations (Leonard Betts), [film], 34'45)


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[pionnier]
– Mais, Mulder, ce n'est pas comme ça que ça marche !
– Mais est-ce inimaginable ? La capacité de Betts à se régénérer représente-t-elle un bond en avant plus grande que la capacité de nos ancêtres à communiquer ou à se tenir debout ?
– Mais le langage, l'évolution, tout ça progresse pas à pas, et non par bonds.
– La théorie la plus récente dit le contraire ! C'est ce que les savants appellent l'équilibre ponctuel, ou ponctualisme. Cette théorie dit que les progrès de l'évolution sont cataclysmiques et non graduels, que l'évolution ne suit pas une sorte de ligne ou de courbe continue mais qu'elle se fait par à-coups.
Et si l'inimaginable arrive dans les intervalles, nous sommes dans l'intervalle qui sépare Betts de ce que nous sommes.
– L'être que tu décris est tellement évolué, si radicalement différent de nous, que j'hésiterais à l'appeler "humain" !
(X-Files.S04E12, Régénérations (Leonard Betts), [film], 26')

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[téléchargement]
https://www.zone-telechargement.red/telecharger-series/470118-x-files-DVDRIP-French.html#!


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(V)
[bande] pour otto !!
(Le fantastique Mr Murray | ARTE Cinema, 1'40'')

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[zen][philosophie][moyenhomme][apprentissage][noirage][autophilosophe]
[Un golf] où il a travaillé ado, comme caddie, pour gagner de l'argent de poche. Car c'est un club de Wasp, des riches protestants qui, dans les années 60, n'admettaient pas les catholiques irlandais [comme lui] autrement que comme employés. Bill n'a jamais oublié les humiliations vécues dans ce golf. [  ] Il dit que c'est là, face à la bêtise humaine, qu'il a appris à rester stoïque en toute circonstance.
(Le fantastique Mr Murray | ARTE Cinema, 6'20'')





2019 11 10

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[physio-logique][politique]
La fabrication du consentement. Noam Chomsky.

(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 16')
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Car pour Chomsky, oui, la société est peut-être orwellienne. Mais si les gens avaient un peu plus conscience de la manière dont ils sont manipulés, tout cela disparaîtrait.
(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 26'15)


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[épure][taisage](V)
[  ] en se mettant en retrait des réseaux sociaux, par exemple. Et en remplissant l'espace du web par du vide.
"Oh, dead air"
(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 22')

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[méta][otteur][multimédia](V)
Hail to the thief est une sorte de collage, hein, lettriste, reprenant des slogans que Tom York entendait à la radio et à la télévision à l'époque [  ]
(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 24'40)


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[postmoderne][simplexité]
Mélanger l'énergie du rock et la sophistication du jazz, de la musique concrète, de la musique électronique, c'est quelque chose qui nourrit la musique de Radiohead, depuis les débuts, et en particulier sous l'influence de Jonny Greenwood [  ]
(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 34')

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[otto][otto karl]
Steve Reich – Et en ce qui concerne It's gonna rain, qui est mon opus n°1, en 1965, il s'agit fondamentalement de deux magnétophones. J'ai ensuite composé un autre morceau, Come out, qui m'a permis en quelque sorte d'affiner mon travail avec les bandes. Et à ce moment-là, je me suis senti comme un savant fou. J'étais pris au piège des bandes magnétiques. Car aucun être humain n'est capable de faire la même chose. Ça a duré six mois. Puis finalement, je me suis dit : c'est moi qui serai le deuxième magnéto.
(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 34'50)


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[noirage][philosophie]
On peut pas nier que Radiohead soit un groupe pessimiste, [  ] ce sont des grands thèmes [  ] qui ont pour mission de nous alerter, [  ] c'est plutôt un engagement et un encouragement à voir les choses autrement et à nous dire : attention, [  ] mais il y a encore des choses que vous pouvez faire à votre échelle pour améliorer votre sort, et il est nécessaire, pour arriver à [  ] cet objectif, d'être critique, de pratiquer l'art du soupçon, qui caractérise toute l'oeuvre de Radiohead.
(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 45'30)


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(Le monde selon Radiohead [film] | ARTE, 47')


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[noirage] = [dommage] ?


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[cosmo-logique][philosavis]
 "Définissez-moi d’abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois."
(Albert Einstein / 1879-1955)
(http://atheisme.free.fr/Citations/Einstein.htm)


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[cosmo-logique]
"Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Télégramme au rabbin Goldstein de New York, avril 1929)
(http://atheisme.free.fr/Citations/Einstein.htm)


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[taisage]
Le bavardage m'égare.
La polémique m'enflamme.
Le silence me rachète.
(Edouard Levé, Suicide)


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[épure]
Nettoyer m'ennuie.
Ranger m'apaise.
Jeter me délivre.
(Edouard Levé, Suicide)

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[À Noan]

Le dimanche 10 novembre 2019 à 15:29:58 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :
Édouard Levé, trois exemples de tercets


Mes trois préférés peut-être :

Le jour m’éblouit.
Le soir m’apaise.
La nuit m’enveloppe.
(Édouard Levé)

La règle me sert.
La contrainte me stimule.
L’obligation m’éteint.
(Édouard levé)

Le bavardage m'égare.
La polémique m'enflamme.
Le silence me rachète.
(Édouard Levé, Suicide)

Etc.

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On ne sait pas de quoi l'avenir… peut-être fait.

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[autophilosophe][apprentissage][bio-logique][diét/éthique]
– Et aujourd'hui, est-ce que vous vous sentez bien ou mal dans votre peau ?
– Dans ma peau ?
– Dans votre peau.
– Plutôt bien, mon père. Je me sens plutôt bien… Mon corps ne me fait pas souffrir, c'est déjà énorme. J'apprends chaque jour de nouvelles choses, pour me sentir mieux. La respiration, les gestes, importants, se tenir droit, et trouver une satisfaction à exister ! Et je crois que c'est un apprentissage ! Ce n'est pas inné.
(Philippe Katerine - Luxure, sexualité, mensonges... Il avoue tous ses péchés | Konbini, 14')



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[neutralisage][épure][cosmo-logique][esth/éthique][zen]
Dans cette Rue de Delft, Vermeer montre encore une fois qu'il est moins intéressé par la description du réel que par la façon de le rendre dans son essence picturale. Dans la perceptive frontale de la maison de briques, dans l'obscurité des fenêtres, dans l'ouverture de la porte devant laquelle une vieille femme est en train de coudre, nous retrouvons son désir de saisir l'instant, de fixer chaque chose. chaque geste, chaque événement y compris le plus banal et le plus quotidien, dans son éternité fragile. Et le moyen qu'il utilise pour parvenir à ses fins, pour confondre l'espace et le temps – un moyen à la fois pictural et métaphysique –, c'est la lumière. De la sorte, cette composition au réalisme absolu – une petite rue avec un morceau de ciel entre les toits et la façade d'un édifice en briques – prend la valeur d'un tableau abstrait. Les formes géométriques, les obliques des toits, les arcs des ouvertures, les verticales et les horizontales de la maison, se combinent entre elles. Les couleurs du ciel taché de nuages, des briques dessinées une à une, des verres plombés, des volets verts et rouges des fenêtres s'accordent. Dans le silence de la rue déserte, on entend à peine le murmure des jeunes enfants en train de jouer, mais nous pouvons sentir, dans la lumière hors du temps, la respiration de la vie...
(Regards sur la peinture_082_Vermeer.pdf)


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[neutralisage][esth/éthique][zen]
Proust dans La Prisonnière, roman faisant partie de sa Recherche, Proust est fasciné par Vermeer et spécialement par la Vue de Delft dont il dira dans une lettre que c'est "le plus beau tableau du monde". Une beauté presque insupportable [  ]
Proust comprend le caractère extrêmement moderne de la peinture de Vermeer : il s'aperçoit que le peintre hollandais n'accorde que peu d'importance à l'histoire et aux personnages qu'il décrit, mais beaucoup à la “tache” qu'ils font dans la composition du tableau, annonçant d'une certaine façon la peinture informelle et revendiquant en tout cas l'importance absolue de la couleur. On est frappé dans cette Vue de Delft non pas par la caractérisa- tion de l'architecture et du décor, mais par le spectacle de l'ensemble dans latmosphère sereine où baigne le tableau, [  ]
(Regards sur la peinture_082_Vermeer.pdf)


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[neutralisage][zen]
Avec son étonnante technique, Vermeer réussit comme toujours à rendre presque palpable la coulée lumineuse qui frappe la femme [Femme à la cruche] et caresse les différents objets, le tissage du tapis, le métal du broc, la surface du mur et la carte géographique, en imposant leur présence muette et en créant de la sorte une impression d'attente. Ce sont justement ces atmosphères suspendues qui différencient nettement les tableaux de Vermeer du goût plutôt narratif et moralisant des peintures de genre hollandaises du XVII' siècle. L'art de Vermeer est influencé par celui de Rembrandt : c'est une peinture de lumière et d'atmosphère, nourrie par la prédilection de l'artiste pour l'association des couleurs chaudes et des couleurs froides et par son approche quasi géométrique de la réalité.
(Regards sur la peinture_082_Vermeer.pdf)



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[neutralisage][zen]
[Jeune file au turban, ou à la perle]
Nous pouvons trouver aussi une affinité avec l'autre grand maître hollandais de la lumière, Jan Van Eyck : dans le choix du cadrage rapproché, dans les couleurs claires et "positives" de la palette, dans le recueillement et le silence qui semblent entourer les personnages, dans la capacité de créer des images à la fois réelles et abstraites, baignées et transfigurées par la lumière.
(Regards sur la peinture_082_Vermeer.pdf)


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[autophilosophe][formule]!!
C. R. : Oui, sans aucun doute, et cela tient à ma propre conception du travail philosophique. Je ne traite jamais, dans mes ouvrages, du moment présent. Selon moi, la philosophie, depuis ses origines chinoise, hindoue et grecque, n'est pas en rapport avec les enjeux politiques ou d'actualité, pas plus qu'elle ne permet de vivre plus sagement le quotidien. Elle entend traiter de problèmes qui ne sont pas liés aux circonstances, mais à des enjeux plus profonds, concernant la condition humaine ou l'être des choses en général. Mes livres abordent ces questions, qui relèvent de ce qu'on appelle la « philosophie première ». Fort bien, me direz-vous, mais à quoi cela sert-il ? Le seul bénéfice à attendre d'une telle manière de pratiquer la philosophie ne réside pas dans des progrès matériels rapides, mais dans une augmentation de lumière, une meilleure connaissance de l'homme et des choses.

A. L. : On pourrait malgré tout vous reprocher d'emprunter un long détour par la philosophie pour aboutir à une conclusion évidente, à laquelle arrive le bon sens : il n'y a que le réel et rien d'autre.

C. R. : Pascal a montré, de façon à mon sens définitive, qu'il y avait trois catégories d'hommes et de femmes : les ignorants, les demi-habiles et les habiles. L'erreur ne provient jamais des ignorants, mais des demi-habiles. Ce sont eux qui introduisent des sophistications superflues, des raffinements théoriques fallacieux, dans le but de se faire valoir. Mon vœu est de faciliter à mes lecteurs l'accès à des vérités qui sont en même temps des vérités pour les esprits simples. « Le chemin des choses proches a de tout temps été pour l'homme le chemin le plus long et le plus difficile ››, a écrit Martin Heidegger. Moi qui ai peu d'accointances avec sa pensée, je tombe d'accord avec cette affirmation. Mon travail ne consiste en rien d'autre qu'à déblayer le chemin vers quelques évidences.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.41)
+
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Otto Karl sur LSP :
De ma propre approche (pr pr pr...), donc mes articles et mes formules, je pourrais dire ça, et donc otto, et merci Clément Rosset :
« Selon moi, la philosophie, depuis ses origines [ ] entend traiter de problèmes qui ne sont pas liés aux circonstances, mais à des enjeux plus profonds, concernant la condition humaine ou l'être des choses en général. [ ] ce qu'on appelle la « philosophie première ». [ ] détour par la philosophie pour [ ] faciliter [ ] l'accès à des vérités qui sont en même temps des vérités pour les esprits simples. [ ] MON TRAVAIL NE CONSISTE EN RIEN D'AUTRE QU'À DÉBLAYER LE CHEMIN VERS QUELQUES ÉVIDENCES.
[ ]
Au fond, ma découverte se résume en une formule [ ] [et] le vertige qu'il y a dans une telle pensée, si on se donne la peine d'en tirer toutes les conséquences [ ] »
(Source : Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.41+43)
+
Infra, demain :
[autophilosophe][philosophie]
Je ne parle pas d'actualité ni ne joue les intellectuels publics. Pour moi, encore une fois, la philosophie est une quête intérieure de compréhension et d'acquiescement à la réalité, un chemin par lequel on trouve une joie enivrante.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.116-117)

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[noirage][brachy-logique][formule]!
Au fond, ma découverte se résume en une formule : ce que nous prenons pour une version perverse de la réalité est le réel même. Le vertige qu'il y a dans une telle pensée, si on se donne la peine d'en tirer toutes les conséquences, m'occupe encore aujourd'hui.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.43)

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[défausophie][noirage]
Néanmoins, il nous prend par surprise. Il déjoue notre attente. Parce que nous avons en tête un double du réel, nous pensons que le cours des choses devrait prendre une autre direction que celle qu'il prend.
[  ]
Et ce dernier [le réel] est, dans ma pensée, presque une catégorie théologique, pourrais-je ajouter de façon un peu ironique : comme Dieu, il est omniprésent et rien ne lui manque.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.52+54)

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[psycho-logique][otteur][ARG]
C. R. : Ma phrase est un peu elliptique, elle signifie surtout qu'il est inutile de chercher à se connaître soi-même, pour la bonne et simple raison que c'est impossible. En publiant son Traité de la nature humaine (1739), le philosophe écossais David Hume fut le premier à attirer l'attention sur l'impossibilité d'avoir accès à une authentique connaissance de soi. Nous sommes dans l'incapacité foncière de définir notre identité personnelle, quelque mal que nous nous donnions pour y parvenir. Nous connaissons des aspects de notre moi, mais pas sa totalité. Nous ne nous saisissons que comme un assemblage de perceptions disparates. Je sais si j'ai chaud ou froid, si je suis en colère ou joyeux, si telle pensée ou telle chansonnette me trotte dans la tête. Il y a une collection de sensations et d'idées qui se promènent en moi. Cela constitue-t-il pour autant une unité, une totalité dont je serais en mesure de faire le tour ? Non, rien ne m'assure de la continuité de mon être, si je le comprends comme un sujet psychologique. Je ne fais que manipuler les pièces détachées d'un ensemble qui me restera à jamais inconnu. Il n'y a pas de perception du moi. Un mot de Montaigne anticipe d'ailleurs ces arguments avancés par David Hume : « Notre fait, ce ne sont que pièces rapportées. » Cette observation me paraît d'un immense bon sens, c'est pour moi une saine évidence et pourtant, lorsque j'ai publié mon essai Loin de moi, les critiques ont pensé que je blaguais, que je soutenais un paradoxe pour le plaisir du jeu d'esprit.
[  ]
C. R. : David Hume soutient que l'identité personnelle n'existe pas, qu'elle est une illusion, et c'est en effet cette thèse que je défends à mon tour dans Loin de moi. L'objection de Hume quant à l'existence du moi, de l'antique et fameux « je », est si puissante qu'elle a tout simplement empêché Emmanuel Kant de dormir.
[  ]
Mais pourquoi Kant veut-il à tout prix maintenir que le moi existe ? Parce qu'il craint que la morale ne soit balayée s'il n'y a plus de sujet de l'action. Si « je » est une fiction, suis-je encore responsable de mes actes ? Il semble, au contraire, que je puisse faire n'importe quoi. Si je n'existe pas, alors tout est permis ! La réfutation de l'existence de l'identité personnelle heurte en Kant le philosophe qui se préoccupe hautement de la moralité humaine.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.57+61)


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[brachy-logique]
(LGL - 06 11 2019 - Parlez-vous tronqué Bernard Cerquiglini et l'art de faire court)

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[brachy-logique]
La trilogie des "Batman", je trouve que au niveau des découpages, au niveau de l'économie de plans, il y a quelque chose… de presque Kubrickien, hein ?
(Nicolas Bedos - Adrian Lyne, il a énormément joué sur nos érections | Vidéo Club | Konbini, 3'15)
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infra (préc.) :
On parle toujours de Kubrick souvent un peu trop vite comme un auteur incroyablement sophistiqué, c'est aussi un metteur en scène qui va incroyablement bien à l'essentiel, et avec une pureté, une épure très impressionnante. Et l'oeil rouge de Hal 9000, le ton égal de Hal 9000 s'avançant vers la mort, c'est la preuve de ça.
(La méthode scientifique - 20 09 2019 - Cinéma : la SF en quête d'auteurs, 33')


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Après, c'est long, hein ? [Long silence] Voilà.
(Nicolas Bedos - Adrian Lyne, il a énormément joué sur nos érections | Vidéo Club | Konbini, 14'40)

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[philosavis][maudit][âge][défausophie][s'injustifier]
Encore une fois, c'est un cliché maintenant que de dire ça, mais : le meilleur critique, c'est le temps ! Essayons de tourner 7 fois notre langue dans notre bouche avant de dire ce qu'on pense d'un film.
(Thierry Frémaux, « Fincher n’existe plus » : le (grand) Vidéo Club de Thierry Frémaux l Konbini, 6'45)


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[noirage][apprentissage]
[Pour Nietzsche] Si nous sommes capables de résister aux pires des maux, nous renforçons notre puissance d'exister, notre capacité de bonheur : nous devenons plus forts – intérieurement, psychologiquement. C'est en ce sens que Nietzsche affirme, dans le Crépuscule des idoles (1888) : « Ce qui ne me tue pas me fortifie. »
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.74)


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[noirage]
En effet, une joie qui ferait abstraction des pires douleurs, qui nierait que nous sommes fragiles et mortels, pourrait passer pour une sorte de folie, de déni. Mais une joie qui sait faire la part du tragique, qui reconnaît la vulnérabilité de l'être humain, sa souffrance, et qui, en même temps, considère qu'il est possible de dépasser celles-ci pour aller vers un sentiment de gratitude, est superbe. Je voudrais encore rapprocher ce passage de l'un des très rares mots admirables d'Ainsi parlait Zarathoustra (1883-1885) : « La joie est plus profonde que la tristesse. »
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.75)


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[noirage]
Personnellement, je combats cette manière d'édulcorer Nietzsche – sa pensée, comme celle de Spinoza, est implacable et cruelle. Affirmer le monde, prôner la joie, c'est d'une grande cruauté, puisque cela revient à opposer un front insouciant aux pires catastrophes.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.77)

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[bio-logique][politique][neutralisage]
L'homme du ressentiment, c'est également celui qui rumine mal, qui ne parvient pas à digérer. Pour Nietzsche, il y a parmi les hommes de bons et de mauvais ruminants. Les premiers parviennent à assimiler les événements ; les autres ressassent, incapables d'oubli comme de pardon. Les mauvais ruminants, vous en trouverez parmi vos plus vieux amis : j'en connais plus d'un qui, arrivés à soixante ans, ne supportent toujours pas que le monde soit comme il est. Ils ont vécu plus d'un demi-siècle et cela ne passe toujours pas, ils n'ont toujours pas avalé la réalité !
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.78)

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[TP]
Le sens de l'éternel retour n'est pas très mystérieux : il représente une sorte de pierre de touche. Serais-tu prêt à revivre à l'infini les circonstances de ta vie ? Réfléchis, sois sincère, accepterais-tu de repasser indéfiniment par toutes les étapes depuis ta naissance ? Si tu réponds par l'affirmative, c'est que ton amour de la vie est profond et authentique. Comme Deleuze l'a noté, à l'impératif catégorique de la morale kantienne – « Agis toujours selon une maxime universelle » –, Nietzsche oppose son propre critère de détermination des bonnes conduites : « Ce que tu veux, veuille-le de telle manière que tu en désires aussi l'éternel retour. »
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.82)


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Pour être honnête, même les nazis n'ont pas réussi à délirer autant à propos de Nietzsche que Heidegger. Lisez son cours sur Nietzsche en deux volumes : tout y est faux de bout en bout. [  ]
Le plus curieux, c'est que les philosophes français de l'après-guerre, Derrida et Deleuze en tête, aient pris cette lecture au sérieux. Je ne sais pourquoi, dans l'université française, s'est propagé le mythe selon lequel Heidegger serait le grand philosophe du XXe siècle.
[  ]
La réalité, c'est que Nietzsche est le penseur le plus anti-heideggérien qui soit : pour lui, l'éphémère est plus important que l'éternel, le devenir a plus de valeur que l'Être, la surface est la véritable profondeur. Moi, j'admire Nietzsche parce qu'il a su prendre sur ses frêles épaules deux millénaires de philosophie idéaliste, et qu'il les a renversés. Je ne m'explique toujours pas comment il a eu la force de mener à bien un tel combat, alors qu'il avait une santé fragile et une trajectoire rien de moins que précaire. Mais c'est l'exploit de Nietzsche.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.83)



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[cosmo-logique]
Spinoza a, le premier peut-être après Lucrèce, proposé un antidote à ce dangereux penchant pour la négation de la plénitude de la réalité. Pour lui, il n'y a ni Dieu ni absolu à rechercher en dehors du réel. La réalité est suffisante, entière, elle est Dieu. En somme, Spinoza est un penseur qui détruit la métaphysique, en tant qu'il ne place rien au-dessus de la physique (méta en grec signifie au-delà, au-dessus), de la nature. Adhérer à une telle vision des choses, la seule qui soit d'ailleurs sensée, c'est en effet rallier ce que j'appelle le « principe de réalité suffisante ».
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.86)
+
Le coup de force de Spinoza est de détruire ces chimères [[cartésiennes]], en proclamant l'unité profonde de la réalité et de Dieu, et l'intelligibilité intégrale du réel.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.86)



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[physio-logique]
Une telle vision des choses engendre des contradictions assez évidentes. Comment, alors que nous appartenons à un monde gouverné par les lois de la nature, où tous les effets ont leurs causes, notre volonté pourrait-elle être libre et nous gouverner indépendamment de l'état où se trouve notre corps ? Et comment notre pensée dirige-t-elle nos mouvements ?
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.87)

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[brachy-logique][épure][neutralisage]
Par ailleurs, Spinoza a écrit l'Éthique en latin, mais c'était une langue qu'il ne maîtrisait pas assez bien ; il a souhaité la manier pour se débarrasser des réflexes entraînés par l'usage. Il a appris le latin pour évoluer dans un langage abstrait, pur en quelque sorte. Cela explique certaines bizarreries que l'on ressent en le lisant, y compris dans les traductions françaises. Son latin parfois malaisé permet des précipités linguistiques saisissants.
[  ]
A. L. : À propos de condensés linguistiques, on a beaucoup reproché à Spinoza la sécheresse de sa définition de l'amour : « L'amour est une joie accompagnée de l'idée d'une cause extérieure » (Livre III). Qu'en pensez-vous ?
C. R. : Pour ma part, je ne connais aucune définition produite par nos plus grands analystes de l'amour qui vaille celle-là.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.89)

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[formule]
Ces phrases superbes résonnent comme le tonnerre de Zeus ou comme certaines formules d'Héraclite.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.89)

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[neutralisage]
Je me sens très proche de la conception de Spinoza, selon laquelle la joie permet l'accès à la sagesse. De plus, être joyeux suppose une purgation des passions négatives. Il a une manière un peu froide, un peu trop géométrique, de décrire cette purgation des passions. Cependant, à force de lire Spinoza, je me suis convaincu que cet homme avait été, dans sa jeunesse, très colérique, et qu'il avait réussi à se délivrer de ses accès de colère. Cela se sent dans ses démonstrations, qui sont tumultueuses, emportées, souvent en rupture avec le style des propositions et des scolies. Toutes proportions gardées, je suis proche de ce cheminement. Moi aussi, j'étais un grand colérique. Et je crois m'être complètement débarrassé de cet affect, pour me rendre capable d'embrasser joyeusement l'existence. Mais vous savez, Spinoza est une sorte de bouddha, une divinité philosophique qui domine toutes les autres pensées. On n'aura jamais fini de comprendre l'Éthique.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.93)


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[Éloges de Spinoza]
Hegel : « La pensée doit absolument s'élever au niveau du spinozisme avant de monter plus haut encore. Vous voulez être philosophes ? Commencez par être spinozistes. L'alternative est Spinoza ou pas de philosophie ».
Alain : « Spinoza, le plus sûr et le plus rigoureux des maîtres à penser, est le modèle de l'homme libre.
Bergson : « Tout vrai philosophe a deux philosophies : la sienne et celle de Spinoza ».
Deleuze : « Spinoza est le plus philosophe des philosophes ».
[  ] Nietzsche [  ] : « [Spinoza,] le sage le plus intègre »
[Nietzsche] : « Quel étonnement, quel ravissement ! J'ai un précurseur, et quel précurseur ! je ne connaissais pour ainsi dire pas Spinoza : que je me sois tourné vers lui à ce moment, ç'a été de ma part un "geste instinctif". Outre que sa tendance générale est identique à la mienne, – faire de la connaissance le plus puissant des affects –, je me retrouve en cinq points principaux de sa doctrine... : il nie le libre-arbitre - ; les buts -, I'ordonnance morale du monde -, le désintéressement - ; le mal - ; il est vrai que les distances sont aussi énormes, mais elles tiennent davantage aux différences d'époque, de culture, de savoir. En somme : ma solitude... est du moins maintenant une dualitude. »
(lettre à Overbeck)
Einstein :
Combien j'aime cet honnête homme
Plus qu'avec des mots ne puis le dire
Pourtant crains qu'il ne reste seul
Avec son auréole rayonnante
(Bruno Giuliani , Le bonheur avec Spinoza - L'Ethique reformulée pour notre temps)
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Einstein : "Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains."
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– C'est donc une figure un peu… presque mythique, dans le sens où il [Spinoza] est un des rares philosophes qu'on peut considérer comme un véritable sage.
(Bruno Giuliani, Les racines du ciel - 12/01/2014  - Le bonheur selon Spinoza, avec Bruno Giuliani, 6'30)
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Mais vous savez, Spinoza est une sorte de bouddha, une divinité philosophique qui domine toutes les autres pensées. On n'aura jamais fini de comprendre l'Éthique.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.93)

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Deleuze : « Spinoza est le plus philosophe des philosophes ».
Bergson : « Tout vrai philosophe a deux philosophies : la sienne et celle de Spinoza ».
Hegel : « La pensée doit absolument s'élever au niveau du spinozisme avant de monter plus haut encore. Vous voulez être philosophes ? Commencez par être spinozistes. L'alternative est Spinoza ou pas de philosophie ».
Alain : « Spinoza, le plus sûr et le plus rigoureux des maîtres à penser, est le modèle de l'homme libre. »
Nietzsche : « Quel étonnement, quel ravissement ! J'ai un précurseur, et quel précurseur ! (…) En somme : ma solitude... est du moins maintenant une dualitude. »
Einstein : « Combien j'aime cet honnête homme / Plus qu'avec des mots ne puis le dire / Pourtant crains qu'il ne reste seul / Avec son auréole rayonnante. »
Bruno Giuliani : « C'est donc une figure presque mythique, dans le sens où Spinoza est un des rares philosophes qu'on peut considérer comme un véritable sage. »
Nietzsche : Spinoza, « le sage le plus intègre ».
Clément Rosset : « Spinoza est une sorte de bouddha, une divinité philosophique qui domine toutes les autres pensées. On n'aura jamais fini de comprendre l'Éthique. »



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[épure][minimalisme]
Quand j'enseignais, je n'avais de cesse de mettre en garde mes étudiants contre la manie de convoquer pléthore de thèmes. À mon sens, c'est Henri Bergson qui voit juste lorsqu'il affirme qu'un philosophe ne peut sérieusement poursuivre qu'une seule idée au cours de son existence. Si vous vous lancez en philosophie, comme étudiant ou comme auteur, il faut avoir le moins d'idées possible et, avec celles-ci, créer le monde le plus riche et le plus varié possible. C'est la magistrale leçon d'Hergé, son tour de force incontestable.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.96-97)
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Otto - l'idée philosophe par excellence de Clément Rosset
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[ARG]
ARG : faire toute mon oeuvre sur les mêmes thèmes, matériau restreint… comme ces artistes que j'admire : kafka, magritte…


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[aventurage][fragmentage]
Mais l'enseignement de Tintin ne s'arrête pas là. J'ai aussi appris chez Hergé qu'il est agréable, dans le fil de l'écriture, de glisser çà et la de petites insolences, des péripéties imprévues qui ne participent pas directement à l'histoire, mais lui donnent une respiration, un éclaircissement. Du reste, on a souvent remarqué que Hergé créait, du moins à ses débuts, feuille à feuille, ce qui fait que ses premiers albums ressemblent un peu à des cartoons américains, syncopés et sans intrigue. Ce mode d'écriture va changer à partir du Lotus bleu (1935), dont la structure est beaucoup plus savante. De mon côté, j'écris aussi page à page. Je n'ai pas de plan d'ensemble et ne fais pas de brouillon. Une page me demande parfois une nuit entière de travail mais après, je n'y touche plus. De plus, écrivant au stylo Bic, donc à la main, j'ai toujours eu l'impression d'exercer une activité assez proche de celle du dessinateur.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.97)




2019 11 11


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Philosophe, c'est un apprenti sage.

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[T-shirts]
Face
-
Pile  [dessin d'une pile ?]


Face A
-
Face B


Ma tête est malade
-
Parle à mon cul


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Bouillons GAPS
Bouillons de viande ou de poisson maison
Les bouillons de viande et de poisson apportent à l'organisme les nutriments nécessaires à une croissance rapide des cellules de la paroi intestinale, et ont un effet apaisant sur les zones d'inflammation des intestins. Ils facilitent la digestion et constituent depuis des siècles un remède de bonne femme pour soigner le système digestif. N'utilisez pas les bouillons cubes et autres soupes en poudre, industriels et bourrés d'ingrédients nocifs. Les bouillons de poule, particulièrement doux pour l'estomac, sont parfaits pour démarrer. Pour réaliser un bon bouillon, vous aurez besoin de viande et d’os ; par exemple : des articulations, des os, un morceau de viande, un poulet entier, des abats de poulet, d'oie ou de canard, des pigeons entiers, des faisans ou de viandes bon marché. Il est indispensable d'utiliser les os et les articulations, beaucoup plus riches en nutriments thérapeutiques. Demandez au boucher de couper en deux les os les plus gros afin de pouvoir récupérer la moelle après cuisson. Placez les os, les articulations et la viande dans une grande marmite remplie d'eau, ajoutez en début de cuisson du sel non traité ainsi qu'une cuillère à café de poivre grossièrement moulu. Faites bouillir, couvrez et laissez cuire à feu doux pendant deux heures et demi à trois heures.
Procédez de la même manière pour les bouillons de poisson que vous réaliserez à partir de poissons entiers ou de carcasses, têtes et nageoires de poisson.
Une fois la cuisson terminée, retirez les os et la viande et filtrez le bouillon afin d'en retirer les petits os (ou les arêtes) ainsi que les grains de poivre. Détachez tous les tissus mous des os afin de les inclure dans des soupes, ou proposez à votre patient de les manger directement sur les os. Extrayez la moelle des os les plus gros : pour cela, frappez-les sur une grosse planche à découper en bois. Les tissus mous gélatineux autour des os ainsi que la moelle constituent l'un des meilleurs remèdes pour la paroi intestinale et le système immunitaire ; votre patient en consommera à chaque repas. Détachez tous les tissus des arêtes et des têtes de poisson, et mettez-les de côté pour les incorporer plus tard à vos soupes. Les bouillons de viande et de poisson se conservent bien pendant au moins 8 jours au réfrigérateur ou peuvent être congelés. Présentez à votre patient des bouillons de viande chauds à différentes moments de la journée, tant pendant qu'entre les repas. Réchauffez les bouillons sur la cuisinière et non au four à micro-ondes qui altère les aliments. Il est indispensable que le patient consomme toute la graisse contenue dans les bouillons et sur les os, car celle-ci est indispensable au processus de guérison. Ajoutez des ingrédients probiotiques dans chaque tasse de bouillon (les aliments probiotiques sont abordés plus loin).

Soupes à base de bouillon de viande ou de poisson maison
Inspirez-vous des recettes proposées dans la section recettes du livre cité. Nous allons aborder dans cette partie différents aspects du régime préliminaire. Faites bouillir une partie du bouillon de viande, ajoutez des légumes hachés ou émincés tels que carotte, oignon, brocoli, poireau, chou-fleur, courgette, courge, potiron, etc. et laissez mijoter pendant environ une demi-heure. Vous pouvez utiliser n'importe quelle combinaison de légumes en évitant les plus fibreux tels que choux et céleri. Retirez les parties fibreuses des légumes, en particulier la peau et les graines du potiron et des courges, la queue du brocoli et du chou-fleur, et toute autre partie semblant trop fibreuse. Cuisez bien les légumes jusqu'à ce qu'ils soient vraiment tendres, puis ajoutez une ou deux cuillères à soupe d'ail, faites bouillir et éteignez le feu. Donnez cette soupe à votre patient avec la moelle, la viande et les autres tissus mous détachés des os. Vous pouvez mixer la soupe avec un mixeur ou la servir telle quelle. Ajoutez un aliment probiotique dans chaque bol de soupe (les aliments probiotiques sont abordés plus loin). Votre patient consommera ces soupes avec la viande bouillie et autres tissus mous aussi souvent qu'il le souhaitera au fil de la journée.

Éviter :
Les légumes riches en amidon, ainsi que toutes les préparations qui en contiennent, tels que pommes de terre, navets, igname, topinambour et patate douce.


Les légumes frais : sont conseillés tous les types de légumes, à l'exclusion des légumes riches en amidon tels que pommes de terre, panai, patate douce, artichaut de Jérusalem et igname. Les légumes pourront être cuits à la vapeur, en ragoûts, grillés ou frits. Il est particulièrement conseillé de les consommer sous forme de soupes maison, ou mijotés - avec beaucoup d’ail ajouté en fin de cuisson. Votre patient consommera à chaque repas beaucoup de légumes cuits, à la fois plus digestes et plus nourrissants que les crudités. Il est également important de servir à chaque repas ou en guise de collation des légumes fermentés et des crudités sous la forme de salades assaisonnées d'huile d'olive et de jus de citron fraîchement pressé. Crudités et légumes fermentés favorisent la digestion des protéines et la détoxication. En cas de diarrhée, cuisez tous les légumes jusqu'à ce que celle-ci prenne fin.


L'avocat est un fruit aux propriétés nutritives remarquables.


Le beurre est préférable aux soi-disant substituts diététiques. Vous l'utiliserez pour cuisiner ou pour assaisonner les plats. Achetez du beurre biologique non salé, car le beurre ordinaire contient beaucoup de pesticides et d'antibiotiques issus de l'alimentation des vaches. L'huile d'olive pressée à froid est excellente. Vous en assaisonnerez généreusement salades et plats cuisinées. Il est préférable de ne pas l'utiliser pour la cuisson, qui en modifie la structure chimique. Pour les fritures, privilégiez les graisses animales, telles que la graisse de porc, le lard, la graisse d'agneau, de canard, d'oie, le ghee et le beurre. L'huile de coco et l'huile de palme sont des huiles végétales parfaites pour la cuisson qui n'en modifie pas la structure chimique ce qui permet d'ailleurs de les réutiliser. Récupérez les graisses de vos viandes rôties et évitez toutes les huiles de cuisson végétales, margarines et autres et matières grasses industrielles, très nocives pour la santé.

Les fruits à coque et les graines constituent une excellente source de très bons nutriments. Vous les achèterez décortiqués mais ni salés, grillés, enrobés ou accommodés d'aucune autre manière. Ils apporteront au patient nombre d'acides gras essentiels et de nutriments.

Ces aliments contiennent toutefois des inhibiteurs enzymatiques qui peuvent en rendre la digestion difficile. Si cela vous semble être le cas pour votre patient, essayez dès que vous les achetez d'éliminer ces enzymes inhibiteurs. Pour cela, laissez-les tremper une nuit dans de l'eau salée (une cuillère à soupe de sel de mer par litre d'eau), égouttez-les le matin, rincez le sel, et déshydratez-les au four à une température de 50°C pendant 3 à 24 heures (en vérifiant régulièrement le séchage, variable selon les espèces). Les fruits à coque et les graines peuvent être également consommés directement après trempage, sans déshydratation préalable.

La consommation quotidienne d'ail est essentielle pour normaliser la flore intestinale et stimuler le système immunitaire. L'ail sera servi cru avec les viandes, ou cuit avec vos plats. L'objectif est de faire consommer à votre patient une tête entière par jour (et pas seulement quelques gousses).

Le miel artisanal est le seul aliment sucrant autorisé (outre les fruits secs, qui seront privilégiés dans les pâtisseries). Un miel artisanal produit localement sera probablement le plus sûr.


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Si vous vous situez dans la lignée des philosophies idéalistes, c'est-à-dire de tous ceux qui, de Platon à Hegel, voient dans le réel le règne du faux et recherchent l'Idée vraie, vous aurez une interprétation assez classique.
[  ]
Si maintenant vous vous situez dans la perspective qui est la mienne, c'est-à-dire si vous vous intéressez à la densité du réel davantage qu'à l'éclat du vrai, alors vous… [  ]
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.101)


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[TP][LT]
[à meilie]
Carl et Ellie, alias Karl et Meilie ? Notre « esprit d'aventure », de l'exploration des ruines à la restauration de Zollschuppenstraße 7, via les grosses lunettes dans la rue ? ; )
Clin d'oeil à télécharger par le mail WeTransfer qui va suivre, valide 7 jours seulement.
Bonne réception à toi.
Et si jamais je me remets (sur mes pieds), même si (mon état se dégradant) j'ai crains plutôt l'inverse, le pire, je passerai, oui... et entamerai là-bas, dans une roulotte, le montage de nos aventures ? Avec petite projection (à commenter sous enregistreur) tous les soirs, ou régulière ? Hélas, mon état m'empêche de trop me projeter moi-même dans ce sens... ; /
>
OTT(O) - 1911 - pour meilie, Carl et Ellie alias Karl et Meilie, notre « esprit d'aventure », de l'exploration des ruines à la restauration de Zollschuppenstraße 7, via les grosses lunettes dans la rue ; )


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[TP][otto karl][karl]?
[  ] maladresse. Cependant, il existe une autre lignée étymologique : au XV e siècle encore, le mot « gaffre » désignait le sergent. En langage militaire, « rester en gaffre » signifiait faire sentinelle, surveiller, être vigilant. C'est probablement ce qui a donné l'expression « faire gaffe » en argot contemporain. Cette double histoire nous montre qu'il y a dans le mot gaffe ces deux dimensions, la maladresse et la vigilance. Je crois que cela nous livre une première définition du concept, encore approximative : Gaston, c'est un type qui prête une attention extrême au bricolage qui l'occupe, mais qui est tellement distrait vis-à-vis du reste du monde qu'il va provoquer une catastrophe.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.106-107)

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[autophilosophe][philosophie][otto karl]
Pour nombre de penseurs, l'enjeu de la philosophie n'est pas de changer le monde, ni de l'interpréter, mais plutôt de partir en quête de la sagesse, du bonheur. Ainsi, philosopher, c'est rechercher une bonne entente entre la réalité et soi-même. Cependant, j'ai tendance à penser qu'il y a deux Karl [  ].
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.114)

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[karl][programme]
[  ] Marx est un interprète extraordinaire de la réalité sociopolitique. Il a fait pour l'économie ce que Nietzsche a réussi pour la psychologie, c'est-à-dire qu'il a débusqué son motif masqué. Nietzsche a montré que la morale n'était que l'alibi du ressentiment et de la haine. Marx a vu que, derrière le paravent des institutions politiques et le fétichisme de la marchandise, se dissimulaient en dernier ressort les intérêts financiers. Pour moi, cette manière de mettre en lumière les mécanismes enfouis est la marque d'un très grand philosophe.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.115)

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[autophilosophe][philosophie]
Je ne parle pas d'actualité ni ne joue les intellectuels publics. Pour moi, encore une fois, la philosophie est une quête intérieure de compréhension et d'acquiescement à la réalité, un chemin par lequel on trouve une joie enivrante.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.116-117)
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infra : (Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.41)

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[autophilosophe][noirage][défausophie]
La plupart des philosophes préfèrent une idée au réel, une clé d'explication abstraite à ce qui se trouve effectivement sous leurs yeux.
(Clément Rosset, La joie est plus profonde que la tristesse : Entretiens avec Alexandre Lacroix, p.118)



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C.V. – On peut imaginer une société plus sobre mais plus heureuse.
François-Marie Bréon – J'espère.
(Clément Viktorovitch, Clément Viktorovitch lance son émission sur Clique TV, [viens voir les docteurs] 57')


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[âge][TP][minimalisme][épure]
Quand je ne lisais pas, j 'étais assez malheureux. Je voyais tout le monde occupé. [  ] seul, je demeurais libre et j'en étais tout encombré, [  ]. Je glissais tout doucement de l'âge où l'on se satisfait de pousser une pierre avec son pied à celui où, bêtement, on ne se contente plus d'être.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #169-170)


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[-,'-][âge]
Le printemps [  ], c'était une lumière nouvelle, une douceur d'air. [  ] C'était une saison où il n'y a pas besoin de génie, une saison à vivre, une saison à regretter après.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #174)

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[apprentissage][âge][moyenhomme][conformisme][conformage]
Chalupt m'apprit beaucoup. J'ai mis longtemps à me débarrasser de ses leçons. En ce temps de mes treize ans, je ne vois vraiment pas ce qui aurait pu éveiller ma méfiance. Chalupt était très habile ; H dessinait vite et bien, saisissait l'essentiel, employait des couleurs tranquilles. Toutes ses qualités d'assurance, de conformisme – et la rosette – donnaient à penser aux Giennois qu'ils n'avaient pas affaire à un de ces « artistes » un peu fous qui troublent la Société. Quand on sut que j'apprenais la peinture avec lui, l'opinion publique se montra favorable.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #207)

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[TP][formule][otto][otto karl][autophilosophe]
C"était vraiment un plaisir extraordinaire que de peindre. [  ] Cela me parait encore intéressant. La joie d'alors n'a pas disparu, seulement un peu usée, comme ma main, mes pensées. Mais cette joie primitive, cette assurance d'avoir découvert le jeu que j'aimais et que j'aimerais tout au long de ma vie, cela avait une force que je regretterai de plus en plus jusqu'à la mort.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #210)


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[épure]
M. Jean et M. Félix, plus curieux, avaient demandé que j 'apporte les meilleures chez eux. Six toiles sous chaque bras, j'allai faire mes deux premières expositions. Adèle avait ouvert les volets du grand salon. Je n'osai y introduire mes tableaux, non pas que j'eusse conscience de la laideur du lieu et des peintures qui s'y trouvaient déjà, mais je préférais d'instinct les placer contre des surfaces unies et claires comme les murs nus de la lingerie.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #224)



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[symplicité]
[à Romain]

ROMAIN :
Le lundi 11 novembre 2019 à 21:25:28 UTC+1, <villet.romain a écrit :

Décidément, tu n’en finiras de m’étonner (aussi longtemps que tu vivras, précisé-je pour t’épargner la peine de le préciser toi-même).
J’ai fini ce soir le formidable livre de Jacques Perry. J’attends la suite avec impatience et me demande comment ce long livre de facture très classique a pu trouver grâce à tes yeux. En tout cas c’est une découverte dont je te remercie.
R

KARL :
Le lundi 11 novembre 2019 à 23:20:54 UTC+1, karl  a écrit :

Figure-toi que j'ai mis trois ans pour venir à bout de ce premier tome, parce que long et de facture classique, justement, comme tu dis. (Même s'il m'alléchait et me plaisait en effet.) Mais, de là, sans doute pas plus de trois mois pour engloutir les deux autres. J'en ai toute une collection chez moi, de ces trois volumes (en format poche d'origine, design seventies), etc. C'est son rapport au monde, que j'adore. À ce personnage. Parangon de ce que j'appelle la « symplicité » (avec un "y"). On fait pas mieux. Un modèle. Un rêve.
(Je suis l'auteur, pas forcément très fier mais il fallait bien le faire, de l'article Wikipédia sur ce triple roman. L'autre jour, je m'étonnais que personne n'y avait tellement (re)touché depuis le temps.)
Les deux autres tomes sont en commande auprès de la BNFA, du coup, ça y est. Serai-je, oui, encore en vie pour en profiter ? Et ça, pour finir ? En beauté, à genou, sans peau dure. Je t'avoue que la pente n'est pas bonne. Je m'amenuise, grave. Mais passons. (Puisqu'il faut bien passer. Je m'étonne juste ou surtout du timing et des conditions. De ce mystère total. Sans parler des symptômes que je suis apparemment seul au monde à subir, et de fou.)
Mais j'aurai au moins eu la réjouissance de me réjouir vraiment que tu l'aies lu et apprécié semble-t-il pour de vrai. Même, j'ai envie de te dire : merci. Va-t'en comprendre.
Mais c'est moi qui m'en vais. Semble-t-il. Je te rassure, si je puis dire.
+
La symplicité ? M'expliciter (même si on me demande rien et que c'était sur mon blog) ?
Sorte d'antithèse à la cérébralité ou ses excès, pour une heureuse, intelligente synthèse avec la simplicité du corps, de l'instinct, les deux réunis (d'où le préfixe "syn"), réconciliées, comme fondues dans ce qui devient comme une seconde nature plus intelligente, plus adéquate au réel, accordée. Bref.
L'autre livre, comme son pendant théorique, sur la symplicité, n'est autre, pour moi, que Les leçons sur Tchouang-Tseu, de Billeter. Eh oui, voilà, on fait le tour.
Et je dis volontiers que c'est la notion ultime de ma philosophie. Du moins, l'idée. Car le néologisme ne me semble pas parfaitement heureux, et même paradoxal, on peut le dire, et ne se confond pas totalement, hélas, avec la notion de simplexité. J'aurais bien aimé. Ça m'aurait simplifié. Mais...
Enfin voilà, c'est vers ça que je tendais dans ma vie.
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Cela dit, tout n'est pas si simple, si je puis dire : Desperrin est peut-être quand même plus instinctif que "symple" (comme je l'entends, et y tends pour et par moi-même), mais avec un tel bonheur, une telle intelligence d'instinct... et puis c'est tout un ensemble qui me plaît, tu penses bien : la vie buissonnière, le thème du génie brut, et l'élégance (disons minimaliste) de certains autres personnages dans la simplicité de moeurs, et... enfin bref, tout simplement l'éthique de l'auteur, quoi. Comme je le lui ai dit, à notre première rencontre. Moi, débarqué dans son jardin, sorti de vraiment nulle part. Gare RER de Meaux puis taxi pour atteindre sa maison en pleine brousse, sans rien savoir de ce qui m'attendrait ni comment je reviendrai. Par chance, en arrivant ou quelques minutes plus tard, la grille d'entrée sans sonnette de son enceinte s'ouvrait devant moi, comme par enchantement, il partait en voiture se faire masser, m'a demandé d'attendre son retour, à peu près deux heures. J'ai attendu dans les champs et les rues de campagne, ému, bien content, en « païen tombé du ciel », comme il me qualifiait le soir même dans une dédicace, avant de me ramener en voiture à la gare RER... Etc. etc.
Et l'été d'après, je passais deux jours chez lui, dans sa grande maison, avec ma complice d'alors. Je lui ai fait des galettes bretonne, on a parlé de son expérience Alain Veinstein, de Sollers, etc., etc., tu penses bien, en deux jours...
Bref.
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Vie d'un païen
Vie d'un païen est un roman de Jacques Perry publié en 1965 aux éditions Robert Laffont et ayant reçu le Prix des libraires l'année suivante. Il sera suivi de deux autres tomes Vie d'un païen : La Beauté à genoux (1966), Vie d'un païen : La Peau dure (1967). Résumé  Autobiographie imaginaire d'un grand vivant, Charles Desperrin, enfant robuste à l'instinct sûr et puissant, devenant un peintre de génie sur fond d'une vie buissonnière, vagabonde, pleine d'élan, d'évidence, d'aventures, de rencontres et de force. Le roman, en trois tomes, s'ouvre sur cette phrase : « J'ai ceci de commun avec le héros des Grandes Espérances d'avoir été élevé à la main. Je pourrais ajouter, et au pied. Mes robustes fesses n'en ont pas souffert. » Éditions      Vie d'un païen, éditions Robert Laffont, 1965, réédité en 2014 par les Éditions Le Bateau Ivre
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_d%27un_pa%C3%AFen)




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[symplicité]
Je cherchai dans la campagne un coin vraiment solitaire. Je m'assis par terre, la tête dans les mains et les coudes sur les genoux, plié en deux pour ne pas sentir cette faim mal connue.
Je voulais réfléchir et toutes mes pensées tombaient dans un trou. J'observai les fourmis. Leur agitation me calma. Comme le soleil apparaissait enfin, je fis un lit de feuilles mortes et m'étendis. Il suffisait d'avoir chaud, les bras en croix, les paumes à plat sur le sol, doigts écartés. La faim et l'inquiétude s'écartèrent de moi. Comme toujours les champs et les bois me disaient que rien n'a d'importance, qu'il faut vivre et que tout est plus simple qu'on ne croit.
(Jacques Perry, Vie d'un païen T1, #275)



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0'
1'
1'35'' !!!
5'30 et 6'
7'10 !!! otteur

(Jean-Michel Jarre - Le sampling, un aspect fondateur de la musique moderne | Konbini)





2019 11 12

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[écologie][diéth/éthique]
Notre dysbiose généralisée.
(V) la pochette de : Jean-Michel Jarre - Oxygene
À associer à la pochette d'Oquinoxe (Jean-Michel Jarre) : on regarde tous ?

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Mieux qu'aucun autre penseur, Spinoza réalise le programme de la philosophie et permet en un sens d'en sortir. Mieux que Platon, il définit la philosophie. Mieux qu'Aristote, il crée l'ontologie. Mieux que les stoïciens, il pense le cosmos. Mieux qu'Épicure, il conduit au bonheur. Mieux que Plotin, il explique l'extase. Mieux que Saint Thomas, il comprend Dieu. Mieux que Montaigne, il éclaire l'art de vivre. Mieux que Descartes, il crée la science moderne. Mieux que Rousseau, il fonde la démocratie. Mieux que Kant, il sauve la religion. Mieux que Nietzsche, il libère de la morale. Mieux que Hegel, il donne un sens à l'histoire. Mieux que Marx, il rend possible la justice. Mieux que Freud, il crée la psychologie. Mieux que Wittgenstein, il clarifie le langage. Mieux que Heidegger, il élucide le sens de l'être. Mieux que Sartre, il révèle notre liberté.
(Bruno Giuliani , Le bonheur avec Spinoza - L'Ethique reformulée pour notre temps, préface)



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(V)
Ventre de femme tenant un carré noir/écran.
(ARTE - Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre ARTE, 3'+4'30)

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(V)
[diét/éthique][esth/éthique]
On regarde beaucoup de merdes…
(ARTE - Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre ARTE, 3'15)


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(V)
Fruits et légumes pop dans l'assiette.
(ARTE - Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre ARTE, 3'25)


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« Vous devez réfléchir comme un garde forestier, comme un écologiste. Ne suivez pas aveuglément les conseils alimentaires qu'on vous donne. Vous devez comprendre comme ça va affecter votre microbiote. » Cela étant dit : « Les chercheurs proposent donc désormais de consommer 25 fruits et légumes différents chaque semaine. »
(ARTE - Microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre ARTE, 55'30)


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Et donc j'enregistrais tout ça.
J'ai commencé à trafiquer les sons, mais sans savoir que ça allait être finalement mon vocabulaire ou la manière dont j'allais faire de la musique plus tard.
[  ]
C'était une approche [  ] du son qui était extrêmement libre, il y avait des philosophes, il y avait des sociologues, il y avait des chimistes, tous passionnés par le trafic sonore, quoi, le design sonore.
« Maintenant, les musiciens travaillent comme le peintre ou le sculpteur, c'est-à-dire directement sur la matière. [  ] Et on a toute liberté pour établir son plan. » C'est une autre manière d'aborder la musique. Et ça je l'ai senti vraiment très tôt et en étant convaincu que ça allait être, un moment donné, la musique la plus populaire dans le monde.
[  ]
Et pour moi, ça a été un soulagement terrible. [  ] Ça a changé complètement la manière de faire de la musique. Ma position par rapport au sampling, c'est effectivement un des aspects fondateurs de la musique moderne ! Tout le monde remix tout le monde. Et Picasso a remixé l'art africain… Tout le monde vole. [  ] Hein ? Le talent s'inspire mais le génie vole. C'est le résultat qui compte, aussi. Les gens qui volent simplement parce que ce sont des voleurs, c'est complètement différent de gens qui volent parce qu'ils en font quelque chose de particulier et de personnel. C'est aussi ça la musique électronique, ce qu'elle a de particulier, c'est qu'il y a un côté bidouille, aussi, il y a un côté bricolage…
[  ]
À l'époque, moi, quand je commence, ou même encore très récemment, la technologie était limitée, [  ] et aujourd'hui la technologie a tendance à nous faire croire qu'on est dans un univers no limit. [  ] Et donc, du coup, il y a un côté vertigineux là-dedans, qui fait qu'aujourd'hui ce qu'il absolument faire pour quelqu'un qui démarre, c'est se créer ses propres limites. Se dire par exemple : choisis précisément ton synthé, ton pluging, essaie de rester scotcher dessus pendant 6 mois ou un an avec ça seulement. [  ] Donc  'est bien de fixer ses propres limites aujourd'hui.
(Jean-Michel Jarre, Kombini - Jean-Michel Jarre - Le sampling, un aspect fondateur de la musique moderne | Konbini, 1' + 7' + 8'25)






2019 11 13

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(AF)
[TP]!!
L'ADN est fragmentée en de courtes petites séquences, comme celles-ci.
« Ce qu'on va récupérer, c'est un grand fichier, de plusieurs méga octets, avec en moyenne 20 millions de ces courtes petites séquences-là. »

(Allô docteurs Recherche : identifier les bactéries du microbiote, 11'45)

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[éco-logique]
[  ] avec une même exposition écologique à la naissance.
(Allô docteurs Recherche : identifier les bactéries du microbiote, 14'20)


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[épure][minimalisme][neutralisage]
« Galets, roulés par la mer. Ces formes sont le résultat de lois naturelles, jamais gratuites. Ne jamais avoir de gestes gratuits dans nos conceptions. » Charlotte se nourrit de l'observation des formes naturelles.
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 21')
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infra : François Laffanour


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[épure][minimalisme]
En 1996, dans son refuge de Méribel, Charlotte Perriand met la main aux dernières corrections de son livre. Elle travaille au récit de sa vie depuis 6 ans. Une vie si remplie. Une vie entière de création, dont l'origine est un souvenir d'enfance. Un événement anodin, qui a pourtant tout déclenché.
« À dix ans, j'entrai à l'hôpital des enfants malades pour me faire enlever l'appendicite. Comme tous les enfants de cette époque. L'occasion pour moi de ne pas aller à l'école. Le lieu me plaisait, il était blanc ; la salle dénudée donnait sur une cour d'arbre. De retour à la maison, le capharnaüm des meubles, des objets me sautait au visage, et je pleurai. Le dépouillement de l'hôpital me convenait. Pour la première fois, inconsciemment je découvrais le vide. Le vide est tout-puissant, parce qu'il peut tout contenir. »
Le vide lui allait si bien. Un signe ! Déjà l'affirmation d'un goût qui tranche avec l'univers de son enfance.
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 2')
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Charlotte Perriand comme Coco Chanel dans la mode féminine proclame la libération du corps dans l'espace.
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 13'55)
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//
Infra :
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[épure][minimalisme]
[  ] le luxe, pour moi, c'était la maison de l'oncle d'Issoire et ce l'est resté : beaux meubles auvergnats « polis par les ans », bois sombres et lourds de la campagne, cerisier violet, poirier noir sous leur patine, pareils à des crédences espagnoles ou à des dressions flamands, horloges de Boulle dans un pied d'écaille, armoires dont les planches plient sous le linge. J'avais cru avoir une enfance modeste, je m'aperçois qu'elle était somptueuse. En Auvergne, tout était vrai, tout était grand.
C'est dire que lorsque j'arrivai à Paris, je fus peu éblouie. Les personnes m'émerveillaient, non leur décor.
[  ]
Misia habitait [  ] une petite maison ancienne [  ]. Quand je vis tout cet entassement d'objets, je la crus antiquaire. Capel, qui m'accompagnait, le crut comme moi. Il demanda sans vergogne : « Est-ce à vendre ? » Ces poissons en aquarium, ces bateaux dans les bouteilles, ces nègres en verre filé, ces vitrines pleines d'éventails pailletés d'acier avec la vue de la place Royale, j'ai tout cela en horreur. Ça sentait la saleté en dessous ; aucune surface sur quoi le chiffon pût passer, l'encaustique s'étaler ; [  ]. Même doctrine du bric-à-brac chez Catherine d'Erlanger ; cela grimpe le long des murs, s'entasse sous les tables, prolifère dans les escaliers, les placards ne ferment plus… [  ] Quand j'habitai, plus tard, en Angleterre, j'y retrouvais le luxe de l'oncle d'Issoire, les chênes cirés à la cire blanche, les grands meubles, le vrai, la haute époque avec sérénité. Un intérieur, c'est la projection naturelle d'une âme et Balzac a eu raison d'y attacher autant d'importance qu'à l'habit.
Je meublais donc le faubourg Saint-Honoré. Partout un moelleux tapis, couleur colorado claro, à reflets soyeux, comme les bons cigares, tissé à mon goût, des rideaux de velours marron à galons dorés, qui ressemblaient aux couronnes ceinturées de soie jaune de Winston. Je ne discutais jamais les prix [  ].
 (Coco Chanel par Paul Morand, L'allure de Chanel, p.146-149)



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[neige][montagne][zen][-,'-]
De nombreux artistes reviennent à la nature, et y cherchent l'inspiration. Pour Charlotte, la montagne est un refuge depuis l'enfance, un lieu où elle peut se ressourcer. « J'allais en Savoie, car mon père était savoyard, et on regardait l'horizon, et dans l'horizon on regardait les belles montagnes neigeuses, et… [  ]. Et je me suis empressée d'y aller, dès que j'ai eu mes 18 ans. Et ça a, on peut dire, marqué amplement toute mon existence.
 Ça me paraît être un équilibre ! Presque une règle de vie ! C'est-à-dire l'équilibre entre le corps et l'esprit !
… sa passion pour la montagne, depuis l'enfance, pour se ressourcer… et l'éthique de la montagne : les dernières mètres qui comptent…
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 16' + 47' (aux Arcs 1800))
+
[minimalisme][éco-logique]
Charlotte Perriand commence, dans les années 60, une nouvelle aventure qui l'occupera pendant 20 ans. La station des Arcs en Savoie. Elle dirige une équipe d'architectes, à qui elle offre les fruits d'une vie de recherches, de réflexions sur l'urbanisme des années 30, sa découverte du Japon et son amour de la montagne. Sa première intervention [à la station des Arcs] porte sur le plan d'ensemble, et celui des immeubles. Avec des bâtiments comme La Cascade, ou Versant sud, elle intègre au maximum les constructions dans la pente, pour mieux les faire disparaître. Charlotte choisit de concentrer l'habitat pour limiter l'impact de l'homme sur la montagne.
[  ]
Dans ces appartements, Charlotte aménage des espaces réduits mais harmonieux, et ouverts sur l'extérieur. Au centre desquels trône sa cuisine-bar.
[  ]
Roger Gaudino, co-créateur des Arcs : « [  ] Pas un centimètre carré de perdu. Alors là on retrouve sa culture de l'équipement dans la petite surface. Tous les gestes sont calculés, tout est parfait. Je dis : c'est génial, comme conception ! On met ça en vente, ça part comme des petits pains. [  ] »
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 46'40)



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[épure][minimalisme]
Pour Le Corbusier, la maison est une machine à habiter, qui doit être conçue avec la même précision qu'une voiture ou qu'un avion. Et l'équipement, dans tout ça ? Le Corbusier a défini son programme avec le Pavillon de l'Esprit Nouveau en 1925. Dans une boîte géométrique blanche, un dépouillement absolu. Il réduit le mobilier à l'essentiel. Sièges, tables, casiers pour ranger.
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 8')

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[japon]
…Invitée au Japon, aubaine…
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 33')
+
[japon][zen][épure][minimalisme]
En retour, la philosophie et l'art de vivre japonais vont profondément la marquer. « [  ] J'ai  donc fait la connaissance non seulement des formes mais de la philosophie qui les sous-tend. C'était le bouddhisme zen, c'est-à-dire la pureté, le purisme. Ça m'allait d'ailleurs fort bien. Donc je me suis, comme on dit là-bas, tatamisé. Parce que je vivais totalement à la japonaise, sur tatami au sol. Avec des gens très attentifs. »
[  ]
À Kyoto, elle visite la villa impériale Katsura. C'est un choc. Cette architecture traditionnelle pure et dépouillée est une réponse concrète aux recherches de l'avant-garde occidentale. « Qu'est-ce que j'ai trouvé dans les maisons traditionnelles japonaises ? Une normalisation très poussée, que nous n'avons pas en France, même aujourd'hui, encore aujourd'hui… la mesure base, c'est le tatami. [  ] Si vous n'avez pas d'espace, vous reconstitué le monde dans un petit carré, en mettant au bon endroit un caillou, et… Qui fait que votre oeil, se portant dessus, va bondir sur l'infini. Autrement dit, vous vous rattachez au cosmos. » 
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 35'30)
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« Le théisme, en extrême-orient, exalte la religion de la vie, comme l'exprime Okakura dans son livre du thé. Ce n'est que dans le vide que réside vraiment l'essentiel. Le vide est tout puissant parce qu'il peut tout contenir. Dans le vide seul, le mouvement devient possible. »
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 43'30)
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Pour créer le vide, il faut des rangements !
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 43'20)
+
infra :
Dans l'architecture traditionnelle japonaise, je retrouvais autrement dit toutes nos recherches, nos études, mais alors (chose étonnante !) [  ] vivant, existant, habité !
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 05, 20')


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« Le quotidien nous éloigne de l'essentiel. Travailler pour consommer ? Un cycle infernal pour faire tourner la machine. Une sorte d'esclavage économique, où la sublime beauté de la nature n'est pas prise en compte. »
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 51')







2019 11 14


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Une constipation qui peut nécessiter une majoration du traitement laxatif. Parfois la formation d'un véritable "bouchon" de matières peut imposer le recours à un lavement.
(http://centre-chirurgie-viscerale.info/fissure-anale-196.html)

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Papa
Scan
361

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RDV RSA
Mardi 10 décembre 10h15, Association MDF



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• tout cet entassement d'objets, [  ] cela grimpe le long des murs, s'entasse sous les tables, prolifère dans les escaliers, les placards ne ferment plus…
• du bric-à-brac
• j'ai tout cela en horreur.
• [  ] le luxe, pour moi, c'était la maison de l'oncle d'Issoire et ce l'est resté [  ]. J'avais cru avoir une enfance modeste, je m'aperçois qu'elle était somptueuse.  [  ] les chênes cirés à la cire blanche, les grands meubles, le vrai, la haute époque avec sérénité.
(Coco Chanel)



2019 11 15


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Bouillon GAPS/Bouillon d'os :

Vous pouvez préparer du bouillon d’os à partir de n’importe quel os d’animal, mais les plus populaires sont le poulet, la dinde, l’agneau, le cochon, le bœuf, le gibier et le poisson
La recette est très simple, il vous suffit de faire mijoter environ 2 à 4 heures dans de l’eau à feu doux vos restes d’os, de cartilages, de pattes et d’arrêtes de poisson accompagnés de légumes (carottes, céleri, ail, poireaux, oignons) et des aromates de votre choix (laurier, thym, giro e, poivre, gingembre,…). Ajoutez-y un composé acide tel que le vinaigre, le jus de citron ou le vin blanc, qui permettra de libérer le collagène et le tissu conjonctif. Il ne restera alors qu’un bouillon délicieux et très nutritif qui pourra être utilisé pour des soupes ou des sauces.
Choisissez des produits de qualité  Il est important de garder en tête que les bienfaits du bouillons d’os, ainsi que son profil nutritif, dépendent des ingrédients utilisés et de leur qualité.

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www.naturopathebordeaux.fr/le-bouillon-dos

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https://www.simplementcru.ch/le-bouillon-dos/
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Les bouillons de viande et de poisson apportent à l'organisme les nutriments nécessaires à une croissance rapide des cellules de la paroi intestinale, et ont un effet apaisant sur les zones d'inflammation des intestins. Ils facilitent la digestion et constituent depuis des siècles un remède de bonne femme pour soigner le système digestif.
N'utilisez pas les bouillons cubes et autres soupes en poudre, industriels et bourrés d'ingrédients nocifs. Les bouillons de poule, particulièrement doux pour l'estomac, sont parfaits pour démarrer. Pour réaliser un bon bouillon, vous aurez besoin de viande et d’os ; par exemple : des articulations, des os, un morceau de viande, un poulet entier, des abats de poulet, d'oie ou de canard, des pigeons entiers, des faisans ou de viandes bon marché (ou plutôt bio). Il est indispensable d'utiliser les os et les articulations, beaucoup plus riches en nutriments thérapeutiques. Demandez au boucher de couper en deux les os les plus gros afin de pouvoir récupérer la moelle après cuisson. Placez les os, les articulations et la viande dans une grande marmite remplie d'eau, ajoutez en début de cuisson du sel non traité ainsi qu'une cuillère à café de poivre grossièrement moulu. Faites bouillir, couvrez et laissez cuire à feu doux pendant deux heures et demi à trois heures.

Procédez de la même manière pour les bouillons de poisson que vous réaliserez à partir de poissons entiers ou de carcasses, têtes et nageoires de poisson.

Une fois la cuisson terminée, retirez les os et la viande et filtrez le bouillon afin d'en retirer les petits os (ou les arêtes) ainsi que les grains de poivre. Détachez tous les tissus mous des os afin de les inclure dans des soupes, ou proposez à votre patient de les manger directement sur les os. Extrayez la moelle des os les plus gros : pour cela, frappez-les sur une grosse planche à découper en bois. Les tissus mous gélatineux autour des os ainsi que la moelle constituent l'un des meilleurs remèdes pour la paroi intestinale et le système immunitaire ; votre patient en consommera à chaque repas. Détachez tous les tissus des arêtes et des têtes de poisson, et mettez-les de côté pour les incorporer plus tard à vos soupes. Les bouillons de viande et de poisson se conservent bien pendant au moins 8 jours au réfrigérateur ou peuvent être congelés. Présentez à votre patient des bouillons de viande chauds à différentes moments de la journée, tant pendant qu'entre les repas. Réchauffez les bouillons sur la cuisinière et non au four à micro-ondes qui altère les aliments. Il est indispensable que le patient consomme toute la graisse contenue dans les bouillons et sur les os, car celle-ci est indispensable au processus de guérison. Ajoutez des ingrédients probiotiques dans chaque tasse de bouillon (les aliments probiotiques sont abordés plus loin).


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Mais je ne suis pas seul. Je marche dans les traces de René Ghilini, le plus romanesque des membres actuels de la compagnie des guides de Chamonix. Un grand professionnel, dont la pensée précise et synthétique convient bien aux situations périlleuses.
(Richard Gaitet, Tête en l'air  : récit authentique et déséquilibré d'une ascension du Mont Blanc par un blanc-bec à lunettes inexpérimenté qui, au cours de son voyage, réapprit à marcher)


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[zen][neige][-',-]
Silence, il neige ! [  ] vous avez peut-être constaté que votre environnement est plus calme. En effet, la neige a des conséquences sur la manière dont le son circule.
[  ]
Mais il y a aussi une explication scientifique, qui relève de l’acoustique. « Quand la neige tombe, elle absorbe les ondes sonores », expliquait Bernadette Woods Placky, météorologiste américaine, à Mashable en 2015. Les ondes sonores circulent normalement de deux manières : soit par l’air directement, soit en se reflétant sur des surfaces. Plus la surface est dure, mieux le son sera transporté ; or, la neige est une surface bien plus molle que le béton ou l’eau, par exemple. Par ailleurs, il y a beaucoup d’air stocké entre les flocons de neige : ces bulles d’air absorbent les vibrations sonores, et, comme elles sont bloquées entre les flocons, elles ne les réfléchissent pas.
  Et quand la neige tombe ? D’abord, les flocons diffusent les ondes sonores dans tous les sens, et le bruit « se perd » autour de nous. De plus, la neige fait très peu de bruit en tombant, contrairement à la pluie : les flocons de neige, étant peu denses, tombent plus lentement vers le sol. L’impact étant plus doux, le son est quasiment inaudible. Lors d’une tempête de neige, c’est d’ailleurs l’action vent qui crée le bruit parfois très fort, et non les flocons de neige.
  Eh oui, malheureusement, à mesure que la neige fond ou qu’elle se solidifie, l’effet est inversé. Profitez du calme.
(Mathilde Loire - 22 janvier 2019 - Sciences , Pourquoi la neige rend-elle l’environnement plus silencieux ?, https://www.numerama.com/sciences/327624-pourquoi-la-neige-rend-elle-lenvironnement-moins-bruyant.html)



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[épure][minimalisme]
Voici vingt ans que l’architecte et designer Charlotte Perriand est morte – elle était née en 1903 – et que son œuvre épurée, à la fois terrienne et essentielle, savoyarde et japonisante, continue de fasciner et d’être rééditée, à des prix parfois faramineux : le Tabouret berger coûte ainsi autour de 600 euros ; son original dix fois plus.
[   ]
Son esthétique dépouillée trouve ses racines fondatrices dans une chambre nue d’hôpital où la jeune convalescente avait eu la prescience de trois éléments-clés : « La fenêtre, la lumière, la fonction », ainsi que le formule son biographe et beau-fils Jacques Barsac. Un long séjour au Japon, au début des années 1940, lui permet de développer sa connaissance des matières et de l’ergonomie des espaces.
[  ]
La designer va également se faire connaître par l’aménagement des bâtiments de la station de ski de Méribel ; aux Arcs, alors que les sports d’hiver se démocratisent, Charlotte Perriand a la charge complète du site. Elle conçoit un ensemble d’immeubles – rassemblés afin de ne pas dénaturer la montagne – qui ont chacun une vue dégagée.
  Son chalet de Méribel, sur lequel cet épisode d’« Une maison, un artiste » se concentre, éblouit par cette intelligente simplicité. Tatamis et cloisons japonaises intègrent organiquement un chalet-étable où l’on semble se trouver si bien autour d’une vaste cheminée. Un aboutissement pour Charlotte Perriand, qui répétait : « Il ne faut pas se tromper de sujet : le sujet, c’est l’homme. »
 Une maison, un artiste : Charlotte Perriand, l’art d’habiter la montagne, série documentaire écrite et réalisée par Thierry Trelluyer, sur une idée de Patrick Poivre d’Arvor (Fr., 2019, 26 min). www.france.tv/france-5/une-maison-un-artiste
(Renaud Machart, Le Monde, 11 août 2019, « Une maison, un artiste » : la rayonnante simplicité de Charlotte Perriand, https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/08/11/une-maison-un-artiste-la-rayonnante-simplicite-de-charlotte-perriand_5498513_3246.html)


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[épure]
« L’art est dans tout », disait celle qui aimait puiser son inspiration dans la nature, ses formes organiques et ses matériaux bruts. Artiste engagée, elle imagine, pour un public populaire, des maisons de week-end bon marché et des refuges de montagne à monter en kit en pleine nature. L’emprise au sol de ces habitats modestes et montés sur pilotis est faible, à l’image de l’incroyable refuge Tonneau (1938), dont l’optimisation de l’espace impressionne le visiteur, invité à y pénétrer.
« Il faut avoir l’œil en éventail, regarder le présent, le passé, le futur, mais ne jamais copier », selon Charlotte Perriand. Ses voyages, notamment au Japon, ont bouleversé la vision de son art. Frappée par le fait que le tatami du paysan ou de l’empereur répond aux mêmes standards de fabrication (seules les finitions diffèrent), elle retient de l’artisanat nippon cette faculté à produire un aménagement de grande qualité pour le plus grand nombre. Mais aussi l’épure, l’économie et la beauté de matériaux que l’on retrouve dans la plupart des 200 œuvres exposées dans le parcours à travers son œuvre foisonnante.
(https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Charlotte-Perriand-linclassable-2019-10-27-1201056827)

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La Fondation Louis-Vuitton propose une exposition, « Le monde nouveau de Charlotte Perriand », jusqu’au 24 février à Paris.








2019 11 16

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(AF)

(Le livre du Thé, préface, #6, 14'30)

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[zen][esth/éthique]
Le Livre du thé est un essai dont le but affiché est d'expliquer au profane occidental les subtilités de la cérémonie du thé : respect, écoute, simplicité, humilité, poésie, harmonie, sérénité, spiritualité, art d'être au monde... Okakura l'utilise en fait comme un moyen d'en dégager les valeurs et les idéaux traditionnels. De même que le Japon apparaissait comme le dépositaire des coutumes du continent asiatique, la voie du thé pouvait alors être légitimement perçue comme la synthèse vivante de tous ses arts traditionnels. Essai sur le raffinement et la beauté, introduction aux pensées zen et taoïste, "Le Livre du thé" reste toujours, plus d'un siècle après sa publication, l'un des plus grands livre de sagesse et d'art de vivre donnés par le Japon à l'Occident.
(https://republique-des-lettres.com/okakura-9782824902388.php)


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[esth/éthique][épure][diét/éthique]
    La voie du thé [dont le Japon a fait une véritable religion esthétique] est un culte fondé sur l’adoration du beau jusque dans les occupations les plus triviales de la vie quotidienne. Elle enseigne la pureté et l’harmonie, le mystère de la compassion réciproque, et la dimension romantisme inhérente à l’ordre social. Elle est, par essence, un culte de l’Imparfait, en ce qu'elle vise, avec quelle délicatesse, au possible dans une vie vouée, comme nous le savons, à l'impossible.
    Loin d'être une simple esthétique, dans le sens ordinaire du terme, la philosophie du thé exprime, en même temps qu'une éthique et une religion, notre conception globale de l’homme et de la nature. C’est une hygiène, puisqu'elle contraint à la propreté ; une ascèse, puisqu'elle démontre que le bien-être loge dans la simplicité et non dans quelque coûteuse complexité ; une géométrie éthique enfin, dans la mesure où elle définit notre sens des proportions au regard de l’univers. Elle représente par-dessus tout le véritable esprit démocratique de l’Extrême-Orient en ce qu’elle fait de chacun de ses adeptes un aristocrates du goût.
Le long isolement du Japon sur la scène mondiale, isolement aussi propice à l'introspection, s'est révélé des plus favorables au développement de la voie du thé. Nos intérieurs, nos habitudes, nos vêtements, notre cuisine, notre porcelaine, notre laque, notre peinture, notre littérature même, tous les aspects de la vie japonais ont assurément subi son influence. En vérité, nulle ne saurait étudier la culture nippone sans tenir compte de la voie du thé. Celle-ci a imprégné l'élégance des boudoirs et des salons, et pénétré jusque dans la demeure des humbles.
[  ]
Un Occidental moyen, livré à sa complaisance mielleuse [/superficielle], ne discernera au mieux dans la cérémonie du thé qu’une des mille et une bizarreries réservées selon lui à un Orient affecté et puéril.
((Okakura Kakuzo, Le livre du Thé, #1', chap 1, p14-15))


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[neutralisage][épure]
[  ] notre langue stigmatise également l'esthète sauvage qui, indifférent à la tragédie du monde, s'abandonne sans retenue au flot de ses émotions. De celui-là, elle dit qu'il a « trop de thé ».
((Okakura Kakuzo, Le livre du Thé, #2'45, chap 1, p15))


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[épure][minimalisme][taisage]
Mais sans doute trahissé-je, en m'exprimant de façon si franche, ma propre ignorance du culte de Thé. L'essence de son code de politesse n'exige-t-elle pas de ne dire que ce que l'on attend de nous, pas davantage ?
((Okakura Kakuzo, Le livre du Thé, #2'45, chap 1, p19))

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[formule]
[  ] c'est qu'elle [Charlotte Perriand] disait toujours : il n' y a pas de formule. Il n'y a aucune formule.
(Jacques Barsac, France Culture (yt) - charlotte perriand - le design inaugural, 6')

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[surdouage]
Olivia Gesbert – Elle [Charlotte Perriand] répétait qu'il faut « avoir l'oeil en éventail ». Qu'est-ce que ça veut dire ?
– [  ] C'est la question de la curiosité.
(Jacques Barsac, France Culture (yt) - charlotte perriand - le design inaugural, 6'30)


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[esth/éthique][po/éthique][-',-][simplexité]
Jacques Barsac – La question de la fonction, c'est fondamental, bien sûr, chez Charlotte Perriand. Mais elle va bien au delà. Et parmi ses capacités tout à fait exceptionnelles, c'est justement de lier la fonction et la poésie. La fonction et une dimension sculpturale. Il y a des tables [  ], on s'aperçoit que c'est profondément fonctionnaliste, l'épaisseur de ses tables a deux raisons. La première raison, c'est pour éviter l'entretoisement des pieds. [  ] mais la deuxième raison, [  ] c'est que ces tables font à peu près 6 cm d'épaisseur. Or, si vous prenez votre main, vous vous apercevez qu'entre le pouce et l'index, vous avez à peu près 6 cm de distance. Et quand vous êtes assis [à] une table de Charlotte Perriand de ce type, vous avez immédiatement envie de caresser la table. Il y a toujours chez Charlotte cet amour du matériau quel qu'il soit (de la couleur, de la composition, de la structure…), mais qui appelle à la caresse. Et les tables de Charlotte particulièrement, elles ont toujours cette particularité. [  ] Et il y a la question du mouvement qu'on va faire autour de ces objets. [  ] Quand elle dessine une table, finalement toute petite, par exemple pour la maison du Mexique, pour les étudiants en 1952, la table est triangulaire pour être adaptée à l'angle de la pièce, [  ] mais les angles sont arrondis ! Non pas tant pour l'esthétique, mais pour que cette table n'agresse pas le corps, et que vous ne vous cogniez aux angles pointus ! Donc elle les arrondit de façon très proche des mouvements qu'on fait autour, et de sorte qu'on soit finalement en empathie avec ces formes-là.
[  ]
François Laffanour – [  ] Il y a cette circulation et la vision. C'est-à-dire que les tables sont généralement assez basses, les bureaux sont assez bas aussi, [  ] c'est aussi l'idée de ne pas créer un mobilier qui est là pour impressionner, c'est un mobilier pour vivre, avec, c'est un mobilier qui a une vraie fonction, c'est qu'on soit bien avec. Et je pense que c'est important à ce sujet-là de rappeler qu'elle s'est beaucoup inspiré de la nature, qu'elle a recherché en permanence à voir comment la nature avait pu créer des formes aussi pures, aussi belles, aussi simples, en observant à la fois les bois flottés, les galets sur les plages, le mouvement du vent sur le sable… [  ] Et je pense qu'elle a voulu retrouver ce geste-là.
(France Culture (yt) - charlotte perriand - le design inaugural, 13'30)
+
Infra :
« Galets, roulés par la mer. Ces formes sont le résultat de lois naturelles, jamais gratuites. Ne jamais avoir de gestes gratuits dans nos conceptions. » Charlotte se nourrit de l'observation des formes naturelles.
(Charlotte Perriand, pionnière de l'art de vivre | ARTE, 21')


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[épure][otteur]
Olivia Gesbert – L'importance des voyages, pour elle, c'est le Brésil, mais c'est d'abord l'Asie, le Japon, [  ], avec la découverte de matériaux, qu'elle va s'approprier. Le bambou pour le Japon, mais aussi une esthétique ! Une esthétique plus épurée, l'importance du vide…
(France Culture (yt) - charlotte perriand - le design inaugural, 23')

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[japon]
Jacques Barsac –  Le Japon l'a enrichi mais elle a enrichi le Japon. Et son assistant de l'époque, Sori Yanagi, qui après la guerre est devenu le plus grand designeur japonais disait toujours : de tous les étrangers qui ont défilé au Japon, c'est certainement Charlotte Perriand qui a eu la plus grande influence.
(France Culture (yt) - charlotte perriand - le design inaugural, 24')
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"De tous les occidentaux qui ont travaillé au Japon, c'est probablement elle qui a eu la plus grande influence sur le monde du design japonais.", a déclaré le grand designer Sori Yanagi, qui fut son assistant. Cet ouvrage, qui retrace un demi-siècle de dialogue entre Charlotte Perriand et le Japon, conçu à partir d'archives inédites, notes et dessins [  ]
(https://www.elle.fr/Deco/News-tendances/Charlotte-Perriand-et-le-Japon-3157477)

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Penser le vide dans les espaces pour les « laisser filer l'œil », travailler sur les matériaux - comme le bois - démultipliés par la main de l’homme plus que l’industrie, concevoir l’espace de manière harmonique plus que métrique. Autant de clefs toujours actives pour la modernité. Ses créations pour les chambres de la Cité Internationale Universitaire de Paris en sont les témoins. Son aménagement de la station de ski les Arcs aussi, même si il n’en reste aujourd’hui que les dessins. Dommage. Alors que les pièces de Charlotte Perriand sont désormais inabordables, elles furent un temps accessibles à tous…
(https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-culturel/charlotte-perriand-une-cote-contre-nature)









2019 11 17

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Commentateur youtube :
Important avant de vous faire manipuler les cervicales par un ostéopathe non médecin exiger d'avoir au préalable une écho-Doppler artériel des vaisseaux du cou car le risque de ces manipulations est la ruptures(dissection) des artères vertébrales consulte rle site suivant http://www.realites-cardiologiques.com/wp-content/uploads/sites/2/2010/11/072.pdf
(https://www.youtube.com/watch?v=khEv9_z2L00&feature=youtu.be)


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[bio-logique]
L’approche du rachis cervical supérieur (C0-C1-C2) est structurelle (va à l’encontre de la barrière motrice) non manipulative. Elle est basée sur les techniques de Muscle energy technique décrites par Fred Mitchell [5]. Ces techniques reposent sur l’inhibition réciproque du muscle antagoniste et sur le système annulo-spiralé efférent gamma de la fibre musculaire. Mitchell effectue une correction lésionnelle paramètre par paramètre et utilise la contraction des muscles oculomoteurs lorsque la barrière motrice est atteinte dans les trois plans. Des cycles de contraction/relâchement/gain dans la barrière motrice sont répétés jusqu’à correction.
[   ]
Si les techniques de Mitchell semblent parfaitement adaptées au rachis cervical supérieur, celles-ci présentent quelques désavantages pour le rachis cervical inférieur. En effet, Mitchell effectue une correction articulaire paramètre par paramètre, ce qui impose dans le rachis cervical inférieur une inclinaison et une rotation homolaté- rales. Cette homolatéralité met en tension l’artère vertébrale et peut être mal ressentie par le patient car inconfortable. C’est pourquoi nous proposons une autre tech- nique structurelle non manipulative qui s’appuie sur la levée de tension du couple inter-transversaire, transversaire-épineux de l’étage en dysfonction. En effet, on peut considérer que ce couple qui s’intègre dans l’ensemble musculaire des mul- tifides cervicaux, joue le rôle de verrou lésionnel.
(https://www.itmp.fr/wp-content/uploads/2013/08/KS540P35.pdf)
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https://viehealthy.com/cervicales/
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les techniques de mobilisations actives ou passives et les techniques de contracté-relâché sont recommandées ;
(https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cervicalgie/consultation-traitement)
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Les techniques myotensives sont des modes d'étirement des muscles utilisées en médecine manuelle-ostéopathie ; elles sont l'équivalent de la technique du « contracté-relâché » en kinésithérapie, et sont connues aux États-Unis sous le terme « muscle energy technic » ; la relaxation post-isométrique est le plus souvent utilisée, l'inhibition réciproque plus rarement.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Techniques_myotensives)



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[pionnier][HN][multimédia][otto karl]
– Il fallait que je meuble cet atelier pour moi-même. [  ] Et je l'ai fait avec des techniques nouvelles, c'est-à-dire des carrosseries d'automobiles, le tube d'acier, le caoutchouc, l'acier chromé.
– Mais on avait jamais encore vu de meubles faits avec ces nouveaux matériaux et ces nouvelles techniques.
– Moi non ! Mais ça existait. [  ] Mais vraiment c'était très peu développé, très très peu développé. Personnellement je ne les connaissais pas.
[  ]
J'avais franchi le pas ! Pourquoi j'avais franchi le pas, quand j'y réfléchis ? Bah, tout simplement parce que je le faisais pour moi ! Et puisque je le faisais pour moi et que je m'apparentais à mon époque, celles de la rue, celle des techniques nouvelles, au fond, et qui étaient devant mes yeux tous les jours, ça m'a été très facile, très très facile.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 01 Charlotte Perriand : "Le Corbusier m'a enlevé un mur que j'avais devant les yeux", 11'20+12'30)
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(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 01 Charlotte Perriand : "Le Corbusier m'a enlevé un mur que j'avais devant les yeux", 13'30)
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les choses nouvelles… grâce aux techniques nouvelles…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 02, 9')


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[épure]
Le Corbusier : "machine à habiter" = il l'a dit dans le sens où une machine est une chose exacte. Et qui sert. [  ] Or je dirais que chaque être dans une maison est heureux quand tout ça se trouve bien à sa place ! [  ] Et que tout ça est bien tracé, bien pensé.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 02, 3')
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Infra : Le Corbusier, 1001 citations…

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[minimalisme][brachy-logique][formule][épure]
– Seulement on ne peut pas pleurer qu'on ait pas l'espace voulu, parce que l'espace ça se crée ! Il y a l'espace nécessaire et puis il y a l'espace créé. C'est-à-dire visuellement on peut créer (de) l'espace. Sans qu'il y ait beaucoup de mètres carrés. Par contre, c'est absolument nécessaire de trouver au bout de nos doigts précisément tout ce dont nous avons besoin. C'est ce que j'appelle la fonction. La fonction d'une part et la création d'autre part.
– D'où votre conception des lieux de rangement ?
– Eh bien, oui. De ne pas s'éparpiller. Vous devez créer du vide, pour commencer. La meilleure manière de créer du vide, c'est de concentrer dans des murs de rangement tous les objets dont vous avez besoin. Que ce soit du linge, des livres, des casseroles, tout ce que vous voudrez.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 02, 6'45)
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Des tiroirs plastiques parce que ça faisait partie des rangements. Quand je vous ai parlé de « l'art d'habiter » tout à l'heure. [  ] Parce qu'ayant cela vous videz votre pièce. [  ] Et le vide est essentiel ! Parce que dans le vide tout peut contenir [sic][/parce que le vide peut tout contenir], vous pouvez tout mettre, et vous pouvez tout penser, tout imaginer !
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 15')


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[formule]
… rien ne doit être érigé en formule…
… chose vivante…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 02, 10')

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[otteur][HN][multimédia][maudit][otto]
[  ] était arrêté. Parce qu'il utilisait les matériaux qui ne faisaient pas partie des matériaux autorisés dans ce domaine. Tout était réservé pour la défense… pour l'industrie lourde. C'était arrêté.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 02, 19'15)


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[diét/éthique][zen][autoconditionnement][physio-logique][âge]
"L'Ambiance de notre habitat doit nous procurer le calme, la détente, l'harmonie. Il y a communion de notre être avec le milieu et, en retour, répercussion de celui-ci en nous-mêmes. Notre milieu évoluera en même temps que nous, tout comme nous évoluons au cours des étapes de notre vie, son expression n'est pas fixe mais en perpétuel développement."
(Charlotte Perriand, Fage Editions (14 juin 2018), coll. Paroles d'artiste)


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[multimédia][HN]
Je pense que chaque matériau est utilisable dans la véracité de son matériau. Et que par conséquent ils ne s'excluent pas, ils se complètent.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 03, 4'10)


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[àmouréinventer]
… séparation… car aller au-delà car ça ne sera jamais mieux… couples japonais qui sautent dans un volcan… quand on est jeune on est virulent… on détruit, se détruit…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 03, 6')

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[neige]
…goût de la montagne… et comme éthique…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 03, 7'45)


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[programme][anaxio-logique]
Eh bien, oui ! On exprime un programme ! On exprime la vie que l'on aimerait voir mener.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 03, 10'20)

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[TP][LT][âge]
– Ça existe toujours ?
– Eh bien, je ne retourne jamais en arrière. Autrement dit, je ne peux pas vous répondre. C'est-à-dire les lieux que j'ai aimés, ou des lieux bénis, j'aime mieux les garder dans le coin de ma tête, avec toutes leurs saveurs, que de risques de déconvenues, ou des regrets.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 03, 10'50)


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[simplexité]
Chaque fois que les architectes qui comptent, ou moi-même, nous avions un problème, il y avait toujours Jean Prouvé pour pouvoir résoudre, de la manière la plus élégante et la plus simple, ce problème… concernant la taule pliée, qui est une économie !
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 03, 14')

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[japon]
invitation et découverte du Japon… architecture, usages, zen, vide…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 03, 17'45+ À voix nue, 04)


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[éco-logique][cosmo-logique][minimalisme]
C'est une maison [la maison traditionnelle japonaise] à façade libre, et à plan que l'on peut presque dire libre. Ce sont des poteaux de bois, et pris? en? architecture, et correspondant à ces poteaux il y a des rainures qui permettent de mettre des cloisons amovibles, en papier (mais c'est un papier très résistant, très beau, enfin ça n'a rien à voir avec notre notion de papier). Première notion, donc, c'est la flexibilité. La flexibilité d'avoir une pièce réduite ou au contraire un peu plus grande ou au contraire un vaste espace pour faire des réunions. La façade est libre également ! Car vous avez des parties de papier translucide, que vous pouvez lever, et à ce moment-là, sur quatre panneaux coulissants vous pouvez lever un panneau, deux panneaux, trois panneaux, quatre panneaux, ce qui vous donne un contact différent avec l'extérieur. Et si vous n'avez pas d'espace vous le reconstituez, vous reconstituez le monde dans un petit carré, en mettant au bon endroit un caillou, un… qui fait que votre oeil, se portant dessus, va bondir sur l'infini. Autrement dit, vous vous rattachez au cosmos. Ou, vous avez un paysage devant vous, [  ] et vous remodelez ce paysage par rapport aux collines lointaines… Et c'est toujours par rapport à l'infini. Par rapport au vide. Le vide est la philosophie zen japonaise et dans le vide seul le mouvement est possible. [  ]  Donc il y a une harmonie de mesure de l'homme par rapport à son environnement. [  ] Et qu'est-ce qui nous manque aujourd'hui dans nos constructions d'aujourd'hui ? C'est que dans la plupart de ces constructions, il n'y a plus aucun rapport… Il y a la répétition d'un seul chiffre, c'est 1 mètre ou c'est 80 ou c'est 90, mais c'est pas un rapport ! Donc l'homme n'est pas en harmonie avec son environnement, et avec ce qu'il construit autour de lui. Et c'est peut-être ce qui fait qu'aujourd'hui on est mal à l'aise dans beaucoup de constructions nouvelles. Est-ce une raison pour |a]quelle nous sommes plus à l'aise sur des constructions… par exemple de belles maisons paysannes dans les campagnes ? Mais elles ne répondaient pas au mètre. Elles avaient leur mesure(s) harmonique(s). Ça n'était pas le système métrique, qui est un système très pratique, mais qui n'est pas un système harmonique !
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 1')
+
Son unité d'habitation du côté de Marseille [Le Corbusier]. [  ]
[  ] Je participais donc à cette étude de la maison minimum. Et on peut dire qu'il m'en est resté quelque chose, parce que aux Arcs, en montagne, j'ai dû me pencher sur les cellules de loisir minimums ! Oh, ça m'a beaucoup servi.
– Et on comprend mieux pourquoi vous vous êtes sentie si bien au Japon ?
– Oh certainement. Oh oui, ça certainement. Dans l'architecture traditionnelle japonaise, je retrouvais autrement dit toutes nos recherches, toutes nos études, mais alors (chose étonnante !) [  ] vivant, existant, habité !
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 05, 18'+19'40)






2019 11 18

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[bio-logique]
L’importance du nerf vague
 février 15, 2018      Fatima Talbi
Le nerf vague (ou nerf pneumo-cardio-antéro- gastrique ou nerf X) est le nerf le plus long et le plus ramifié du système parasympathique.Il a un diamètre de 2 à 3 mm au niveau du cou, passe le long de l’artère carotide et de la veine jugulaire interne, immédiatement devant la vertèbre Atlas (C1). Ainsi si l’Atlas n’est pas positionnée de façon correcte, le nerf vague est le premier à en pâtir, provoquant les classiques symptômes de compression vagale.  Beaucoup de symptômes peuvent se produire quand le bon fonctionnement du nerf vague est altéré :  nausées, aigreurs d’estomac, vertiges, maladie de Ménière , rougeurs sur le visage, tachycardie (rythme cardiaque accéléré), rythme cardiaque irrégulier ou accéléré, rigidité du cou, douleurs cervicales, maux de tête, difficultés de déglutition (dysphagie), sensation d’avoir une « boule dans la gorge », sudation excessive, insomnies, mains ou pieds généralement froids, constipation chronique ou diarrhées inexpliquées, problèmes à la thyroïde, insensibilité ou fourmillement unilatéral du cuir chevelu , syncope, ou dysphonie (difficulté à émettre des sons), etc…  Il est l’acteur majeur du système nerveux parasympathique, qui induit la fonction de repos et de digestion (contrairement au système nerveux sympathique qui a la fonction de « lutte ou fuite »).  Il participe à la régulation de presque tous les organes internes : il innerve le larynx, le pharynx, la partie haute de l’œsophage, une partie du conduit auditif externe, le cœur, les poumons, l’estomac, le foie. Il contrôle les mouvements intestinaux dans la phase digestive (péristaltisme), régule l’appétit et la sudation, participe la régulation de l’humeur et du rythme cardiaque…  L’un des rôles les plus intéressants du nerf vague, c’est qu’il décrypte le microbiote intestinal et envoie une réponse afin de réguler l’inflammation selon qu’il détecte des organismes pathogènes ou non. C’est ainsi que le microbiote intestinal peut avoir un effet sur votre humeur, vos niveaux de stress et d’inflammation en général.
  Le tonus vagal est mesuré par le suivi de votre rythme cardiaque par rapport à votre rythme de respiration. Votre rythme cardiaque s’accélère un peu lorsque vous inspirez, et ralentit un peu lorsque vous expirez. Plus il y a de différence entre votre rythme cardiaque en inspirant et votre rythme cardiaque en expirant, plus votre tonus vagal est élevé. Un tonus vagal élevé signifie que votre corps peut se détendre plus rapidement après un stress, d’où l’intérêt de la cohérence cardiaque* et la variabilité de la fréquence cardiaque.  Un tonus vagal élevé améliore le fonctionnent de plusieurs systèmes corporels, entraînant une meilleure régulation de la glycémie, une diminution du risque d’accident vasculaire cérébral et de maladie cardiovasculaire, une diminution de la pression artérielle, une meilleure digestion grâce à une meilleure production par l’estomac d’enzymes digestives, moins de migraines, une meilleure humeur, moins d’anxiété et plus de résistance… La stimulation du nerf pneumogastrique est à l’origine de la sécrétion d’acétylcholine, qui est la première substance chimique reconnue comme jouant le rôle de neuromédiateur (ou neurotransmetteur)  Un tonus vagal faible est associé à des problèmes cardio-vasculaires et AVC, de dépression, de diabète, du syndrome de fatigue chronique, des troubles cognitifs, et d’une fréquence beaucoup plus élevée de conditions inflammatoires. Les états inflammatoires comprennent toutes les maladies auto-immunes (polyarthrite rhumatoïde, la syndrome du colon irritable, l’endométriose, certains dérèglements de la thyroïde, le lupus et bien d’autres).  Dans une certaine mesure, vous êtes génétiquement prédisposé à divers niveaux de tonus vagal, mais cela ne signifie pas que vous ne puissiez pas le changer. Habituellement, la stimulation du nerf vague passe par une opération chirurgicale et l’installation d’un appareil similaire à un pacemaker (électro-stimulation). Bien que cela soit efficace, la procédure comporte des risques et il est préférable d’essayer d’abord de stimuler le nerf vague sans chirurgie.  La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez avoir accès à cette stimulation par vous-même, mais cela demande une pratique régulière.  Voici quelques façons de tonifier le nerf vague :
– la cohérence cardiaque* plusieurs fois dans la journée dans différentes situations ou accompagnant quelques exercices facilitant la fluidité posturale,
 – fredonner, parler (le nerf vague est connecté aux cordes vocales),
– en faisant vibrer le voile du palais par différentes configurations de la langue,
– en plaçant un linge mouillé et froid sur le visage,
– en équilibrant le microbiote intestinal. La présence de bactéries saines dans l’intestin crée une boucle de rétroaction positive par le nerf vague, ce qui augmente son tonus.
  Les conséquences de ces simples pratiques sur le maintien de « la grande santé » et de l’homéostasie sont considérables. Si vous souffrez d’une maladie inflammatoire, de troubles digestifs, d’hypertension artérielle ou de dépression, il est expressément recommandé de s’occuper du tonus vagal.  * Pour apprendre à entrer en cohérence cardiaque, vous pouvez suivre mes conseils dans l’article approprié. N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour un suivi en Biofeedback.  Article rédigé par Bertrand Caroff

(https://sympatico-vagal.com/2018/02/15/limportance-du-nerf-vague/)


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[épure][minimalisme]
« Je m'y trouvais bien. C'était blanc, il n'y avait rien, les lits de fer me convenaient bien, le blanc de l'hôpital me convenait. Quand je suis rentrée à la maison, j'ai pleuré de me retrouver avec tous ces objets, tous ces meubles, toutes ces choses qui m'encombraient. » C'est ainsi que Charlotte Perriand racontait la forme de révélation qu'elle avait eue à 10 ans dans sa chambre de l'hôpital des Enfants-Malades, à Paris.
  Le choc esthétique ressenti par la petite fille restera vivace. Elle n'aura de cesse de retrouver ce dépouillement dans l'aménagement intérieur. Une quête qui fera d'elle une créatrice des meubles parmi les plus représentatifs de la modernité du XXe siècle: les fameux fauteuils en tube, appelés abusivement aujourd'hui « Le Corbusier ».
Charlotte Perriand, morte en 1999, naît en 1903, à Paris, dans une famille d'artisans du luxe. Le rêve de sa mère est de tenir un magasin d'antiquités. « Son goût pour le mobilier surchargé et la brocante la poussait à rapporter à la maison des bibelots et des sculptures décoratives, hétéroclites et encombrantes, qui transformaient l'appartement en capharnaüm, racontera Charlotte. Heureusement, on avait un chat qui les faisait tomber régulièrement… »
(DE FELIGONDE Vincent, le 19/08/2013, La Croix, https://www.la-croix.com/Archives/2013-08-19/Charlotte-Perriand-la-revolution-de-l-ameublement-2013-08-19-1000008)

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[-',-][éco-logique]
[découvert/lu avant-hier]
Charlotte Perriand en son refuge
Portrait
Dans la station naissante de Méribel, Charlotte Perriand, l’architecte et designeuse parisienne s’est construit un chalet ouvert sur l’extérieur et fidèle à ses origines savoyardes et à ses influences japonaises. C’est le deuxième volet de notre série d’été consacrée aux « maisons à leur image ».
Bénévent Tosseri, notre correspondant régional, aux Allues (en Savoie),
le 30/07/2019 à 13:53
On imagine volontiers Charlotte Perriand saluant le jour, ses yeux bleus encore ensommeillés. Depuis son lit se dessine parfaitement dans la baie vitrée triangulaire du pignon, la dent de Burgin, pic proche de Méribel, étincelle des premières lueurs de l’aube. La créatrice peut alors se lever, ouvrir la porte-fenêtre donnant au sud, et balancer ses jambes dans le vide, assise sur une plateforme qu’elle a voulue sans garde-corps pour ne pas briser l’harmonie avec la crête, au loin.
Lorsqu’elle a conçu son chalet, Charlotte Perriand (1903-1999) n’a rien laissé au hasard, bâtissant un véritable castelet, d’où elle assiste aux premières loges à la symphonie pastorale exécutée par la montagne environnante.

Les grandes ouvertures posent, encore aujourd’hui, le cadre d’un paysage préservé. Il en sera de même à l’avenir, grâce au classement en 2016 du chalet au titre des monuments historiques. « Il a été conçu pour vivre dans la nature », se réjouit sa fille, Pernette Perriand-Barsac. Un de ces bâtiments démesurés érigés depuis sur la moindre parcelle libre de Méribel aurait pu rompre le charme du petit chalet achevé en 1961, témoin des origines de la station savoyarde.
« À tant faire, repartir des sources »
Les pâturages étaient encore vierges lorsque la créatrice a réfléchi à son projet. Le terrain planté de sapins lui avait été cédé en 1949, en paiement de sa contribution à la création après-guerre de Méribel. « Sans cela, jamais elle n’aurait fait construire. Elle préférait voyager », raconte sa fille.
Faute de moyens, Charlotte Perriand temporise. Pourtant, cette enfant du pays adore la montagne, où elle pratique le ski et l’alpinisme. La designeuse a déjà présenté en 1937 un refuge d’altitude préfabriqué, juste après avoir quitté l’atelier de Le Corbusier, avec lequel elle a travaillé dix ans durant. C’est avec lui et Pierre Jeanneret qu’elle a conçu en 1928 la fameuse chaise longue basculante LC4, mariage parfait de la forme et de la fonction, du cuir et du métal. Dans les années 1940-1950, c’est au Japon et en Indochine qu’elle s’est investie, des séjours qui l’ont marquée à vie.
Elle s’attelle finalement à son refuge en 1958. Un premier plan au toit plat végétalisé est retoqué par la mairie des Allues. Pas assez régionaliste. Qu’à cela ne tienne. « À tant faire, repartir des sources », écrit-elle dans son autobiographie (1). L’architecte reprend le canon local, un toit à double pan, un mur appareillé en pierre et du bois brut.
Pour le reste, elle tente de faire disparaître le bâtiment. Comme dans la grande station des Arcs (Savoie), dont elle fut l’une des ordonnatrices entre 1967 et 1982, elle enterre le chalet dans la pente, au nord. Et l’ouvre largement sur l’extérieur, en utilisant un double vitrage pour ses grandes baies.
Le pays du Soleil levant est partout
Malgré la faible superficie au sol, 40 mètres carrés, les volumes respirent. À l’étage, comme dans son appartement parisien, des portes coulissantes permettent d’optimiser le moindre recoin et d’harmoniser les lieux. [cf. infra : (Une vie, une oeuvre - 11/05/2013 - Charlotte Perriand, 50'30)] « Les cloisons sont une redite, et non comme on le dit souvent une influence du Japon », précise sa fille. Pour autant, le pays du Soleil levant est partout. Dans l’esprit, la communion shintoïste avec la nature préside à l’organisation générale. Dans le détail également : la pierre du seuil, les panneaux de bois camouflant de grands radiateurs, le sol de l’étage recouvert d’un tatami.
Mais les nattes de paille de riz évoquent tout autant le Japon que le foin stocké à l’étage des chalets. Car Charlotte Perriand s’est emparée des codes esthétiques locaux pour mieux les réinterpréter : lit en alcôve, âtre au foyer démesuré.
Autour de grandes dalles de granit faisant office de table, on se love sur des banquettes ou l’on se hisse sur des tabourets de berger. Charlotte Perriand, bonne vivante, a conçu ce petit espace comme « une pièce dans la pièce, écrit-elle encore, pour griller un marcassin, des brochettes, des saucisses, le chapon à Noël, des bananes sous la cendre, pour boire ou chanter, rêver la nuit tombée à la lueur des flammes, l’hiver, bercé par le bois qui chante, dans le silence de la neige qui tombe ».


Le mur opposé s’ouvre sur le terrain dévalant jusqu’au torrent, dont les eaux glacées roulent jusqu’au village des Allues, où elle a choisi d’être inhumée. Bien que ne résidant pas sur place, le maire a fini par accepter sa requête. Maçon, c’est lui qui avait autrefois bâti son chalet.
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REPÈRES
Une designeuse au sommet
Le chalet de Charlotte Perriand a été classé monument historique en 2016, malgré l’hostilité de la municipalité des Allues qui craignait de voir certains projets immobiliers entravés.
Propriété familiale, le chalet ne se visite qu’en photographies, dans Charlotte Perriand, l’œuvre complète – Tome 3, paru en 2017 aux éditions Norma.
La Fondation Louis-Vuitton, à Paris, reviendra dans une exposition sur la place de la nature dans le travail de Charlotte Perriand. Du 2 octobre au 24 février.
(1) Une vie de création, paru en 1998 aux éd. Odile Jacob.
(https://www.la-croix.com/Culture/Charlotte-Perriand-refuge-2019-07-30-1201038368)


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[nokidding][childfree]
J'ai eu un besoin de créer de la vie. Faute de créer, créer, j'ai créé de la vie. Et je me suis mariée, et… [  ] Et à partir de ce moment-là, eh bien peut-être ai-je perdu ma liberté et suis-je devenu vulnérable.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 6'30)

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[éco-logique]
Montagne…
Méribel les Allues… chalet… baies… lumière zénithale
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 7'15)
+
…les matériaux pauvres, ce n'est pas pauvre, du moment que c'est bien oeuvré, c'est noble !
chez nous j'oeuvre en sapin… c'est beau matériau…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 20')


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[éco-logique]
Je ne peux pas concevoir ma profession et l'art de bâtir en dissociant l'équipement de l'architecture, et l'architecture de l'environnement. Ça n'est strictement pas possible.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 11'30)



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[éco-logique]
Et tout à coup [pour l'appartement de Rio], je me suis mis à faire remuer tout cela différemment. C'est-à-dire j'ai quitté le purisme pratiquement. J'ai donné un mouvement. Parce que ça allait avec le paysage, ça allait avec l'environnement. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas qu'une manière d'oeuvrer, il y en a plusieurs, et que le lieu compte beaucoup.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 17'15)


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[pionnier][TP][créage][otteur]
Je rêve et tout à coup une idée me vient ! Parce que je n'ai pas trouvé ce qui me plaisait, ce que je cherchais. Ça n'existe pas. À ce moment-là, ça me donne envie de le créer ! Et automatiquement de ce besoin va naître un croquis. Alors ce croquis où je vais le réaliser tout de suite parce que j'en ai besoin, ou alors je vais le mettre sous le coude et je vais attendre, un jour il sortira peut-être ! Peut-être oui, peut-être non. Peut-être quand il sortira il sera périmé, c'est bien possible, donc je le rejetterais. Ou il aura été fait par quelqu'un d'autre ! Parce qu'il y a des idées, dans l'air ! Ça existe, ça ! Eh bien, à ce moment-là, si ça a été créé, à nouveau je le rejette?, ou alors il a sa pleine valeur et à ce moment-là je le mets en oeuvre. Mais, pour moi, une idée n'a de valeur que lorsqu'elle est rendue viable.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 20'50)



#
[montagne]
… vallée des bellevilles…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 04, 21'50)
+
Les Arcs… architecture…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 05, 0')


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[montagne][diét/éthique][brut][goût][épure][minimalisme][TP]
Moi j'avais toujours considéré et je considère encore qu'on a besoin d'une montagne de re-création, et non pas de récréation. Car cette re-création demande de la méditation, demande un lieu qui ne soit pas un lieu de masses, où tout devient difficile, il faut marcher avec un sac au dos, il faut manger de Quacker Oats?, il faut dormir sur des meules de foin, il faut dormir sur des litières de crottin de moutons… Autrement dit, c'est la non-consommation et c'est le retour aux sources, et je dois avouer que mes meilleurs moments ne sont pas ceux que j'ai passés dans des palaces, mais certainement ceux que j'ai passés dans ces conditions.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 05, 7')


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[éco-logique][-',-]
– On peut dire que tout est fonctionnel ! Je suis moi-même fonctionnelle. Tout objet qui me servira bien est fonctionnel. C'est une chose qui s'analyse, parfaitement bien.
– [  ] Est-ce que c'est suffisant ? Pour vous donner de la joie, par exemple.
– Ah, Eh bien, si ce verre est d'une bonne forme et que je le tiens bien en main, déjà j'ai une certaine jouissance. Par contre, si cet objet a été dessiné sur une planche à dessin sans contact avec la main, eh ben déjà il sera évidemment moins sensuel, mon verre ! Donc j'aurais moins de joie. L'objet seul, fonctionnel, sert bien, mais il y a en plus le contact entre l'objet et l'homme. Et ce contact peut s'opérer par des matériaux différents. Tout à coup pour tel objet on peut préférer tel matériau. On peut dire aussi que sous tel climat on peut préférer tel matériau. Ça veut dire qu'on a tenu compte de ce contact avec l'homme.
… 9'20… > otto
… [éco-logique]!
Il y a beaucoup de facteurs qui entrent en jeu. Si cet immeuble est à côté d'un autre immeuble…
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 05, 8'30)


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[formule][créage][détail]
C'est-à-dire que je ne suis pas dans la lignée commerciale et dans le gadget commercial [  ]. Il y a le phénomène de création, évidemment. C'est-à-dire qu'est-ce qui tourne dans mon crâne, qui m'amènera à tracer sur ma planche à dessin… faire un trait et qui signifiera quelque chose, car chaque très signifie quelque chose. Ça signifie une forme, ça signifie un usage, ça signifie un matériau, un prix… aussi compte tenu du nombre.
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 05, 22'30)


#
[-',-][épure][multimédia][otto][otto karl][po/éthique][esth/éthique]
– Qu'est-ce qui vous fait dire à un certain moment : c'est beau.
– Eh bien, si je dis que c'est beau, ça veut dire que c'est parfaitement équilibré. Ça exprime parfaitement son matériau. C'est-à-dire que c'est exact. Alors si c'est exact, c'est beau.
[  ]
Je suis assez puriste moi-même. Alors évidemment tout à coup une chose peut devenir violemment tarabiscotée, additionnée, multipliée, avec toutes sortes d'addictifs, de trucs gratuits dessus, mais il y en a tellement, que ça devient intéressant. 
(Charlotte Perriand, France Culture, À voix nue, 05, 22'55)


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Malocclusion dentaire :
Mais d’autres troubles peuvent aussi se manifester :                  Maux de tête              Troubles d’équilibre ou des anomalies au niveau de la posture              Troubles du sommeil              Perturbations au niveau des systèmes musculaires et nerveux.              Vertiges              Douleurs au niveau des oreilles, des épaules, des vertèbres cervicales.              Une dégradation progressive de l’état bucco-dentaire et un déchaussement des dents.              L’usure des dents
(https://www.toutdentaire.com/content/35-occlusion-dentaire)








2019 11 19

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La mort des rêves plein la tête.   (+ La mort, des rêves plein la tête.)
La mort des projets et des rêves plein la tête.
La mort des projets, des espérances et des rêves plein la tête.
La mort des projets, des chantiers, des espérances, des perspectives et des rêves plein la tête.
La mort des projets, des chantiers, des espérances et des rêves plein la tête.



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[TP][LT]![brut]
Et on regardait ces formes, on était très emballé de tout ça. Et on a poussé nos investigations jusqu'à aller sur des décharges (de détritus), dans des lieux où on compressait les taules, et on a pris des photos (de taules compressées avant César mais absolument merveilleuses), alors on s'émerveillait de tout ça ! De tout ce qui était spontané, au fond, sans intellectualisme ! Et lié à notre époque.
(Une vie, une oeuvre - 11/05/2013 - Charlotte Perriand, 20' (+ dans À voix nue))
+
[méta][karl][otto karl][TP][éco-logique]
… glanage…
(Une vie, une oeuvre - 11/05/2013 - Charlotte Perriand, 26')



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[japon][amphibo-logique][multimédia]
En plus, dans le Japon de la fin des années 30, toujours maintenant, on n'est pas dans ce côté très hiérarchisé, comme on peut l'avoir beaucoup en France, pas mal en Europe, c'est-à-dire qu'il y a la peinture, la sculpture, le dessin, et l'objet. Et puis, à côté, il y a l'architecture. Au Japon, on n'est pas dans ça. Au Japon on est dans l'espace, et l'objet que l'on prend est aussi important pour manger, pour boire, pour regarder, pour mettre dans un espace – qui est vide.
(Une vie, une oeuvre - 11/05/2013 - Charlotte Perriand, 32'30')


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[minimalisme]
… son petit appartement parisien… rendu spacieux… par le vide…
(Une vie, une oeuvre - 11/05/2013 - Charlotte Perriand, 51'30)
+
infra : charlotte perriand : l'espace, ça se crée.
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(https://www.la-croix.com/Culture/Charlotte-Perriand-refuge-2019-07-30-1201038368)

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[épure][brachy-logique][simplexité]
Les objets (dont les tables épaisses) de charlotte Perriand…
(Une vie, une oeuvre - 11/05/2013 - Charlotte Perriand, 55'30)
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infra : La grande table - 04/10/2019 - Charlotte Perriand, le design inaugural (avec  Jacques Barsac et François Laffanour)
+
Otto - 1911 - (l'objet) chez charlotte perriand


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[épure][multimédia][otto karl]
… pas seulement épurer… mais aussi laisser place à la profusion… de ces choses dites et pensées de la même manière…
(Quatre femmes philosophes prennent la parole (4/4) : Donna Haraway : libérer la parole, 3'30)

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[âge][noirage][anagramme]
Les étoiles s'étiolent.
L'étoile s'étiole.
Même l'étoile s'étoile.
Cette étoile s'étiole.
S'étiole l'étoile.
Étoile et étiole sont anagrammes.
Étoile a pour anagramme (immédiat/proche) étiole.

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[noirage]
Et tenons-nous debouts dans la lumière.
Soyons prêts à tout.
Il en va de la vie de nos pères.
Il en va de la vie de nos mères.
Il en va de nous.
(Stephan Eicher/Philippe Djian, "Prisonnière")


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[zen][neutralisage][épure][minimalisme]
Nulle couleur en dysharmonie avec les teintes de la pièce, nul bruit pour rompre le bruit des choses, nul geste pour faire obstacle à l'harmonie, nul mot pour briser l'unité environnante, tous les mouvements devaient être accomplis simplement et naturellement. Telles étaient les visées de notre rituel. Chose singulière, son succès ne s'est jamais démenti. Car une philosophie subtile le gouverne. Le théisme n'est autre que le taoïsme déguisé.
(OKAKURA Kakuzô, Le livre du thé, chap 2, "les écoles de thé", fin)


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[amphibo-logique]![formule]!
Cela dit, est-il si aisé d'exposer une grande doctrine ? Les anciens sages ne livraient jamais leurs enseignements sous une forme systématique. Ils s'exprimaient par paradoxes, de peur d'émettre des demi-vérités. Ceux-là commençaient par parler comme des fous, mais finissaient par rendre sages leurs auditeurs.
(OKAKURA Kakuzô, Le livre du thé, chap 3, #3'10)

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[pionnier]
La vigueur d'un idée se mesure tout autant à la force par laquelle elle se fraie une voie à travers la pensée contemporaine qu'à la maîtrise dont elle témoigne à dominer les mouvements futurs.
(OKAKURA Kakuzô, Le livre du thé, chap 3, #11')


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[neutralisage][épure][minimalisme][otto][otteur]![amphibo-logique][formule]
Lao-Tseu illustre ce point par sa célèbre métaphore du vide. Ce n'est qu'au sein du vide, affirme-t-il, que demeure l'essentiel. La réalité d'une chambre, par exemple, se découvre dans l'espace vide défini par les murs et le plafond, non dans les murs et le plafond eux-mêmes. L'utilité de la cruche réside dans son espace vide capable de contenir l'eau, non dans sa forme ou sa matière. Le vide est tout-puissant parce qu'il embrasse tout. Ce n'est qu'au sein de la vacuité que tout mouvement devient possible. Celui qui parviendrait à faire de lui-même un espace vide où autrui pourrait librement pénétrer serait maître de toutes les situations. Car le tout peut toujours dominer les parties.

Ces idées taoïstes ont grandement influencé toutes nos théories de l’action, et ce dans les domaines de l’escrime et de la lutte. Le jiu-jitsu, l’art japonais de l'autodéfense, doit du reste son nom à un passage du Tao-tei-king. Celui qui pratique le jiu-jitsu cherche à attirer et à épuiser la force de l’adversaire par une sorte de non-résistance, c’est-à-dire par l'usage du vide, tout en conservant sa propre force pour remporter l'assaut final. Dans le monde de l’art, la valeur accordée à la suggestion illustre l'importance du même principe. En laissant une part au non-dit, l’artiste offre au spectateur l’occasion de compléter l'idée sous-jacente. C’est ainsi qu’un grand chef-d’oeuvre capte irrésistiblement notre attention jusqu’à ce que nous croyions véritablement en faire partie. Il y a là un vide où nous pouvons pénétrer et que nous pouvons emplir à la mesure de notre propre émotion esthétique.
(OKAKURA Kakuzô, Le livre du thé, chap 3, #15'50)
+
//
Mes formules s'éclairent les unes les autres, à vous d'avoir de la suite dans mes idées. (O/<.)


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Aidé, aisé, aidé.
Aidé, aisé, aidé, dé.
Aidé, aisé, (ai)dé.


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[éco-logique][zen]
Au fond, l'idéal du thé est l'aboutissement même de cette conception zen : la grandeur réside dans les plus menus faits de la vie. Le taoïsme a fourni les fondements d'un idéal esthétique, le zen les a mis en pratique.
(OKAKURA Kakuzô, Le livre du thé, chap 3, #26'40)

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[physionomie]
Carl Fredricksen, personnage principal de Là-haut/Up // Jacques Perry

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[taisage]
Vieux Carl Fredricksen – Bon, je te propose un jeu. Ça s'appelle : le premier qui parle a perdu.
Garçon bavard, Russell – Ah, c'est drôle, ma mère adore ce jeu.
(Là-haut/Up [film], 34')


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(V)
[épure][minimalisme]
Grand ménage dans la maison, Carl balance tout, et ainsi la maison s'allège et peut s'envoler de nouveau.
(Là-haut/Up [film], 1:14')


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OTTO - (L'objet) chez Charlotte Perriand
 Ludvina COLLET il y a 31 minutes
C'est drôle, il y a très peu de temps , je regardais ce repôrtage justement  :  https://www.youtube.com/watch?v=xR4DiF51rpA
otto karl :
 Justement, j'hésitais à t'y renvoyer ! Ou à notre récente ottosynthèse : https://youtu.be/owqk_fuRbdY. De même qu'aux entretiens "À voix nue" de Charlotte Perriand sur France Culture, que je te recommande. (Tandis que je me meurs. Sérieux... En rêvant justement (et dans le vide ? mais d'autant plus intensément) à ces décors de rêve pour moi : de neige, de montagne, de Japon, et ce chalet... qu'a priori j'adore... (pour plus de détails : https://www.la-croix.com/Culture/Charlotte-Perriand-refuge-2019-07-30-1201038368), et plus généralement à cette esthét(h)ique d'épure... qui m'aura donc tant obsédé, sur ma fin... Au point d'accumuler tellement de sources pour en faire quelque chose... Entre autres choses. Mais le sort en décide autrement ? L'épure pure et nette ? Et dans ce cas, adieu peut-être...)






2019 11 20

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Intéresser moins de monde que moi (sur les réseaux) tu meurs. D'ailleurs, je meurs.
Intéresser moins de monde que moi (sur les réseaux), tu meurs. D'ailleurs, c'est ce que je fais.


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[à david]

Fw: ça va mieux ou .... ?

Le mercredi 20 novembre 2019 à 12:20:37 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Ou le contraire, oui.
Désolé. J'ai pratiquement plus la force...
De te répondre MERCI... qu'il est peut-être un peu tard pour s'alarmer car mon état décline gravement depuis non seulement deux ans mais surtout depuis quelques mois, et que c'est pas la spasmophilie. C'est neurodégénératif, ou Lyme ou S.a.d.a.m. très avancé/aggravé, en tout cas sévère. Et sauf miracle de dernière minute, ça devrait finir bientôt très mal. Par la folie, le suicide, ou la décrépitude. Quel gâchis, n'est-ce pas... « C'est fou », comme on dirait, disait beaucoup... Mais je suis au bout, à bout, mon vieux... mon vieil...
Avec ta proposition de financement, je pensais plutôt... rêvais plutôt d'aller voir lui, de toute urgence :
https://www.medecin-osteo.fr/douleurs-cervicales/
Puisque mes cervicales semblent centrales dans cette affaire.
Tout me laisse croire que la première est décalée – d'où : pression sur l'artère et! le nerf vagal, mais grave, voir la vidéo, ainsi que la fin de l'article où il parle de soupçon/diagnostic de Lyme, alors que ce n'est que ça. Ce qui a été instinctivement ma première piste et toute première consultation, il y a deux ans, mais qui par concours de circonstances et d'incompétences n'a pas abouti à la manip' (tractage en ligne des cervicales), avec un de ses confrères. Du coup, je serais prêt à aller le revoir, lui, à moins cher, remboursé, ou même j'en ai trouvé un autre éventuel, ici, en bretagne, mais...Mon état se dégrade tellement et devient tellement intenable que... même ça, qui me paraît le bout du monde, j'y crois plus trop. De même qu'à l'appareil d'orthodontie dont la pose d'urgence – et assez confiante de la part du dentiste spécialisé, mais sans doute(s) aussi commerçant(s) – est prévu pour le 27 novembre, que j'attends depuis plus d'un mois, et m'accroche dans ce presque seul espoir – à peu près le seul, oui, avec la traction des mes cervicales – qui... s'il est déçu, et si déjà je tiens jusque là... aura probablement ma peau et/ou ma raison. Sérieux. « C'est hallucinant », comme tu dirais volontiers, mais j'en suis vraiment là. Vraiment. Plus vertigineusement que jamais. Au seuil. Comme personne n'imagine, je crois. Je vois...

(Pour tenir, je rêve aussi de chalet dans la neige – d'où mes derniers articles otto, sur lesquels je rêve vraiment, intensément, obsessionnellement –, qui a toujours été un de mes rêves, un des plus profonds, d'aller vivre en montagne dans un truc comme ça, et la neige, etc. Bref. Je sais, c'est con. Mais mourant, et de cette façon, du système nerveux – dont tu imagines les effets, qui rendent fous, surtout quand ça porte pas de nom et s'aggrave inéluctablement et dans l'angle mort et l'impuissance des proches – on fait vraiment ce qu'on peut. Et ce matin encore, à rêver... et me répéter à voix demi-haute « chalet »... « chalet »... dans le fond de mon lit, pour tenir encore quelques heures, tenter... voire jusqu'au 27, comme un idiot... Qui sent bien que c'est la fin, comme aucun miracle ne se profile dans l'aggravation désormais accélérée et impérieuse du mal, mais qui, comme tout le monde, et pour ne pas faire de mal, tente de tenir encore... jusqu'à ce qu'il ne puisse vraiment plus... Mais dans ce cas, où sauter, où se pendre sans faire trop de mal ?... et avec quelles forces ? où se procurer les moyens ? Et si on est pas devenu fou avant. Etc.)
Bonne suite de vie à toi, au cas où. (Ce qu'on a vécu est précieux, et a sûrement un sens quelque part, si si.)

+
Le mercredi 20 novembre 2019 à 12:33:11 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :


Pardon, la vidéo (empruntée à Atlantotec) n'apparaît pas dans la page que je t'ai envoyée. La voici :
https://youtu.be/khEv9_z2L00
Mais moi c'est pas des douleurs, c'est plutôt tout le reste, mais en pire désormais. Donc plutôt maladie neurodégénérative ou bactérienne.
Mais aussi ça, comme je l'envoyais à mon père, il y a quelques semaines, donc... (comme tu as pu le voir dans le mail parti trop tôt – comme moi ?)
https://digestion.ooreka.fr/astuce/voir/565571/syndrome-de-sadam
... dont j'espère que le Dr Rol (= orthondotiste) me sortira, et j'espère tellement... car ça se résout pas toujours si facilement, et ça peut être l'enfer... comme ça l'est pour moi, hélas, au maximum... moi dont Rol a bien remarqué la mâchoire totalement trafiquée qu'on m'a faite, avec des prémolaires en moins ici et pas là, etc., un carnage...
Et par ici...
https://acteurs.publi-contact.net/p11859-elise-lucet/lettre-126
... et par là, des témoignages, dont certains me parlent évidemment à fond, ici et là...
http://forum.doctissimo.fr/sante/dents/besoin-conseils-dentiste-sujet_170567_1.htm
Hélas, mon cas semble cumuler... et peut-être bien s'enraciner dans une maladie (neurologique) bien plus lourde...



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Dans l'évidence il y a le vide.
Le vide habite l'évidence.
Le vide est dans l'évidence.
L'évidence entoure le vide.


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Le vide évidemment.
Évidemment le vide.


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[minimalisme]
cf. photo : Steve Jobs dans son appartement en 1982, buvant du thé [minimalisme]
+
Steve Jobs, par Walter Isaacson (biographie)


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[minimalisme][japon][épure]
“Danshari” : l’art japonais du rangement minimaliste
Courant minimaliste japonais très connu et inspiré du bouddhisme zen, le danshari est pratiqué comme une philosophie de vie. Et pour vivre au Japon, du minimalisme, il en faut ! Dans les grandes villes, les logements se font de plus en plus petits. Même dans les banlieues éloignées du centre-ville, les surfaces des appartements restent restreintes et les maisons étroites. À moins d’aimer vivre dans le capharnaüm, il faut redoubler d’ingéniosité pour ranger ses affaires ou, coeur de cette pratique du minimalisme, apprendre à faire le tri.
Mais où vais-je ranger mes affaires ?!
Lorsque je suis entrée dans mon tout premier logement japonais, un petit appartement loué avant mon arrivée, j’ai d’abord été émerveillée par son côté organisé et son aspect pratique… Avant d’avoir des sueurs froides à l’idée d’y faire rentrer des meubles ! Un lit aurait occupé plus de la moitié de la pièce tandis que ma penderie suffisait tout juste pour nos vêtements. Et pourtant, nous avons vécu en couple pendant deux ans dans ce que les Japonais appellent un 1K : une pièce avec une kitchenette séparée, dans le couloir menant à l’entrée de l’appartement.
Je ne vous cache pas que dormir sur un canapé-lit, manger par terre sur une table pliante et jongler avec les casseroles sur ma petite plaque de cuisson avec un seul feu fut un drôle de rappel de mes années étudiantes. Je devais ruser et jouer à Tetris dans mon placard pour espérer pouvoir garder de l’espace pour circuler dans cette petite chambre.
Cependant, même avec les meilleures techniques de rangement du monde, il me fallait me rendre à l’évidence. Le meilleur moyen de ne pas finir ensevelie sous nos affaires était encore de repenser ma consommation.
Le danshari, une philosophie au nom symbolique
Au Japon, j’ai découvert l’étonnant paradoxe d’une société de consommation à la fois friande de gadgets et de produits dérivés mais aussi portée sur la réduction matérielle comme mode de vie. Un coup d’oeil au rayon “art du rangement” dans une librairie japonaise suffit à réaliser que Marie Kondo n’est que la partie émergée de l’iceberg. Au Japon, le minimalisme fait fureur.
Cette philosophie du minimum trouve ses racines dans le bouddhisme zen et notamment le concept wabi, c’est à dire la plénitude d’une vie simple et économe. C’est en librairie que j’ai pioché au hasard l’un des ouvrages de Hideko Yamashita, très connu pour ses conférences et livres sur le danshari comme un art du rangement et surtout, comme une philosophie minimaliste.
En japonais, ce mot s’écrit avec trois kanji tout à fait symboliques : 断捨離. Le premier kanji, 断 (dan), signifie le rejet ou le refus, le second, 捨 (sha), donne le verbe jeter tandis que le dernier, 離 (ri), symbolise la séparation. C’est un mot accrocheur résumant parfaitement les trois règles fixées par Hideko Yamashita pour purifier son chez-soi mais aussi, vivre mieux dans sa tête.
Les trois règles de cet art de ranger
La première étape du minimalisme, selon Hideko Yamashita, est d’apprendre à refuser de laisser entrer chez soi des objets encombrants et inutiles. Cela implique de réfléchir à sa consommation avant achat, une pratique pas tout à fait inutile dans un pays où faire du shopping est considéré comme un véritable passe-temps. Avec la majorité des centres commerciaux ouverts tous les jours et la rapidité éclair des livraisons pour les achats en ligne, il est facile de dépenser sans compter. Ce “rejet” recouvre aussi les cadeaux et objets que nos amis ou notre famille peuvent nous donner et qui, au fil des années, s’accumulent et nous encombrent.
La seconde règle est une remise en cause de notre attachement aux biens matériels. L’auteur de la méthode danshari invite à jeter ce qui encombre notre espace de vie. En effet, rien de tel que d’apprendre à faire le tri et à se séparer d’affaires non essentielles pour gagner de la place dans un petit logement. D’ailleurs, nulle place pour le sentimentalisme chez Hideko Yamashita : soit l’objet est utile au quotidien, soit il ne l’est pas et mérite de prendre la porte.
Enfin, la troisième et dernière règle tient bien d’une philosophie de vie, alors que Hideko Yamashita nous enseigne à nous séparer du désir même de nouvelles possessions matérielles. C’est là tout le travail de séparation entre son moi et ce désir de consommation.
Une façon de vivre que nous résume l’auteur à travers cette série de questions : “Qu’est-ce qui est le plus important, la vie ou les objets ? Les objets ne sont pas nécessairement hostiles à la vie, mais ne le deviennent-ils pas lorsqu’ils ne vous rendent pas la vie meilleure ? Demandez-vous : ai-je besoin, maintenant, de ce que je possède ? Si non, pourquoi ne puis-je pas abandonner mes affaires, tout ce que j’ai pu accumuler au cours de toutes ces années, et que je continue d’accumuler ? Qu’est-ce qui me lie à celles-ci ? Mes affaires dominent-elles ma vie ?”.

(Amélie-Marie Nishizawa, 25 juillet 2019, “Danshari” : l’art japonais du rangement minimaliste, https://blog.courrierinternational.com/conversations-avec-le-japon/2019/07/25/danshari-lart-japonais-du-rangement-minimaliste/)


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[liste][vrac][TP][karl]
Ma liste radieuse/apaisante de souvenirs (irradiants/talismans/médicaments) :
Mini ma liste réjouissante/thérapeutique :

Chalet
Épure
Tom Sawyer
Internat
Leipzig
Dieskauerstrasse (chambre)
Collines
Radiohead
Deele
Marie Roseraie
À la neige / Megève
Postradio "esprit de noël" (en suède)
Marseille, rue de ma fenêtre
Écosse (dans l'herbe)
Coltines
Mobylette
Kebab (Leipzig)
Soirs d'été
Mes road trips




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La mort violente nous vole notre philosophie dernière.
La mort violente nous prive de philosophie dernière.

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[minimalisme][épure]
On reste zen avec ces maisons minimalistes
L'archi Alberto Campo Baeza est le roi des constructions épurées qui donnent envie de prendre le large.
Avant le repas de Noël – toujours trop lourd – et le Réveillon – toujours trop arrosé – on prend le temps de se poser devant les magnifiques constructions d’Alberto Campo Baeza. L’architecte espagnol est tout simplement un as quand il s’agit de construire des maisons minimalistes. Après les maisons en carton, les igloos ardéchois, les tiny houses ou les studios qui se greffent à des immeubles (si, si !), on prend le temps de se poser avec un archi disons…plus classe.
La “maison infinie” construite en 2014 à Cadiz a tout du petit paradis : vue sur la mer, piscine sur la terrasse, et, encore et toujours, des lignes brutes. Explication de l’archi himself : “Nous voulions que cette maison soit capable non seulement d’immobiliser le temps, mais aussi de rester dans les esprits et dans le cœur de l’humanité. La maison de l’infini”. Tout simplement. Les #archilovers adorent.
La Raumplan House, construite en 2015, propose une vue à 360° : histoire de pouvoir se baigner sa piscine perso ET d’admirer Madrid en même temps.
On ne sait pas vous, mais à Détours, on se sent tout relaxés avant le weekend…
(DETOURS |  23.12.2016 , https://detours.canal.fr/on-reste-zen-maisons-minimalistes/)






2019 11 21

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[rappel][noirage]
Hélas mourir d'un mal qui nous apprenait à vivre mieux.
Hélas mourir du mal qui nous apprenait à vivre mieux.
Hélas mourir du mal qui nous apprenait à vivre moins mal.
Hélas mourir d'un mal qui nous initiait à vivre mieux.


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[À ludvina]
Le lien qui (de là) marchera peut-être ? Et donc la croix, désolé... Je scelle ainsi mon destin ? En tout cas, mort ou pas, je l'aurai portée, cette croix. Crois-moi. Et at...tendons, je crois que j'en arrive au(x) clou(s). Mais merci à toi aussi. Etc. ; /)




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[bio-logique]
Amalgames dentaires et métaux lourds
http://www.naturo-therapeute.ch/amalgames-dentaires-et-metaux-lourds.php
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Contrer l’intoxication aux métaux lourds
Dr Thierry Schmitz, rédigé le 01 avril 2015 à 15h22
https://www.alternativesante.fr/metaux-lourds/contrer-l-intoxication-aux-metaux-lourds
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Site officiel du Dr Gérard Dieuzaide Institut Européen de Posturologie
Vous avez dit mercure!
https://www.dieuzaide-electrosensibilite.com/chronique/vous-avez-dit-mercure/



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Contrer l’intoxication aux métaux lourds
Dr Thierry Schmitz  rédigé le 01 avril 2015 à 15h22
Article paru dans le journal nº 23

Troubles neuromusculaires, troubles métaboliques, mais aussi problèmes comportementaux… l’exposition aux métaux lourds, y compris à faible dose, peuvent être à l’origine de nombreuses pathologies souvent insidieuses. Voici ce que nous savons aujourd’hui sur les plus fréquents de ces toxiques indécelables par les examens médicaux classiques.
De nombreuses affections physiques et mentales sont provoquées par une intoxication chronique aux métaux lourds. Ils intoxiquent nos cellules et prennent la place des oligo-éléments qui sont des catalyseurs d’activités enzymatiques. Cette substitution a pour effet d’inhiber de nombreuses fonctions vitales au niveau cellulaire. De plus, ils perturbent le fonctionnement du système immunitaire et sont responsables des maladies auto-immunes dont la fréquence ne cesse d’augmenter.
Une des priorités est d’abord de les éviter au quotidien. Ce n’est pas facile car les sources de ces pollutions sont nombreuses et différentes selon le toxique incriminé.
L’aluminium
Ce métal est présent dans :
L’eau du robinet, car les stations d’épuration qui rendent l’eau potable utilisent du sulfate d’aluminium pour éliminer les matières organiques de l’eau.
Les ustensiles de cuisine en aluminium, casseroles ou emballages (feuille d’alu, barquettes en alu) libèrent du métal dans les aliments (100 g de tomates conservées dans une feuille d’alu toute une nuit peuvent contenir jusqu’à 6,5 mg d’aluminium). Citons également les boîtes de conserve et les boissons en canette.
Les additifs alimentaires sous forme de colorant (E173), d’épaississants, d’antiagglomérants, d’émulsifiants (E520, E521, E522, E523).
Le E541 dans les viennoiseries et les E554, E555, E556, E559, dans les aliments séchés en poudre ainsi que le sel raffiné et les fromages industriels.
Les cosmétiques comme certains dentifrices et déodorants contiennent du chlorure d’aluminium.
La plupart des vaccins contiennent des doses d’aluminium 50 à 80 fois supérieures aux normes européennes (15 µg par litre).
Certains médicaments, dont de nombreux antiacides, contiennent de l’hydroxyde d’aluminium parfois en forte dose, comme le Maalox (200 mg).
Les effets de l’aluminium sur la santé
    •    L’aluminium est toxique pour le cerveau, il peut être à l’origine de pertes de mémoire ainsi que de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs études démontrent que le risque de développer la maladie d’Alzheimer est huit fois plus élevé chez les personnes qui absorbent une quantité anormalement élevée d’aluminium
    •    Il peut interférer avec l’assimilation du calcium et du phosphore. Cela empêche la croissance des os (rachitisme) et réduit la densité osseuse (ostéoporose).
    •    Sa toxicité peut aussi avoir pour conséquence des douleurs musculaires, de l’anémie, des troubles digestifs, une perturbation de la fonction hépatique, des coliques et une insuffisance rénale.
    •    Une pathologie musculaire inflammatoire (myofasciite à macrophages) dont les symptômes sont des douleurs musculaires et de la fatigue avec un peu de fièvre. Les biopsies musculaires (prélèvements de cellules) pratiquées sur ces malades révèlent alors la présence d’une concentration anormale d’aluminium au niveau du muscle où l’on a administré un vaccin contenant de l’aluminium.
    •    Une action perturbatrice sur le système immunitaire : cause première des maladies auto-immunes.
Le mercure

Les sources de pollution au mercure sont diverses mais la pollution de loin la plus importante provient des amalgames dentaires. Une personne possédant huit amalgames métalliques en bouche (ce qui est la moyenne de la population française) peut s’intoxiquer au mercure à raison de 15 µg par jour. Toutefois, l’importance de la libération du mercure dans l’organisme est très variable. Le mercure est également utilisé comme conservateur dans les vaccins. Le thiomersal est un sel de mercure qui agit comme anti-infectieux et conservateur. Mais il existe d’autres sources de contamination : air pollué (usines), poissons et mollusques, plastiques, encres d’impression, certaines peintures, pesticides organo-mercuriels, en cas de bris de néon ou d’ampoules à économie d’énergie.
Signes de l’excès de mercure

    •    Tremblements musculaires, paralysie, convulsions.
    •    Hypersalivation, stomatite, parodontite.
    •    Hyperactivité et troubles de l’attention chez les enfants.
    •    Autisme.
    •    Perturbations du système immunitaire, qui sont la cause première des maladies auto-immunes.
L’arsenic
L’arsenic est largement répandu dans la biosphère sous forme d’élément trace. Dans certaines régions, les concentrations d’arsenic dans le sol et dans l’eau sont très élevées, que ce soit naturellement ou du fait de l’activité humaine. En effet, l’arsenic est employé comme insecticide dans l’agriculture. On en retrouve surtout dans les céréales (le riz et le blé), les légumes, les fruits de mer.
À une moindre échelle, l’arsenic est utilisé pour le traitement du bois, dans les industries du verre et des pigments, dans les appareils électroniques et pour les alliages.
Signes de l’excès d’arsenic :
    •    Faiblesse, somnolence.
    •    Maux de tête, convulsions.
    •    Douleurs musculaires.
    •    Neuropathie périphérique.
Le plomb
Le plomb est un métal largement utilisé : dans les batteries de voiture, sous forme de tôles plombées dans le secteur de la construction, dans le plastique PVC, dans le cristal et la céramique, sous forme d’écran contre les radiations, dans certaines teintures pour cheveux.
Signes de l’excès de plomb

    •    Effets sur le système nerveux : hyperactivité, troubles de l’attention, faiblesse intellectuelle.
    •    Effets sur la moelle osseuse et le sang : le plomb bloque plusieurs enzymes nécessaires à la synthèse de l’hémoglobine. Ces effets sanguins aboutissent à une diminution du nombre des globules rouges et à une anémie.
    •    Effets gastro-intestinaux : constipation ou diarrhée, goût de métal dans la bouche, douleurs ou crampes abdominales.
Le cadmium
Pour les fumeurs, la source majeure d’exposition au cadmium est la fumée de cigarette. Pour les non-fumeurs, la voie principale d’absorption du cadmium est l’ingestion de nourriture. Cela est dû au fait que ce métal, présent dans le sol, se retrouve à l’état de traces dans les légumes qui y poussent. On en trouve également dans les gaz d’échappement des automobiles.
Signes de l’excès de cadmium
• Emphysème pulmonaire sans antécédent de bronchite chronique.
• Insuffisance rénale.

• Risque augmenté de fractures osseuses.
L’antimoine
La voie principale de contamination est la présence d’antimoine dans les eaux minérales embouteillées et stockées dans des récipients en plastique de type polyéthylène téréphtalate (PET) car l’antimoine est utilisé comme catalyseur de polymérisation du PET. La concentration d’antimoine est proportionnelle au temps de séjour de l’eau dans la bouteille en plastique qui, on le sait, peut-être assez long.
L’antimoine entre dans la composition de nombreux alliages, auxquels il confère dureté et résistance à la corrosion. On l’utilise également dans les textiles comme retardateur de flamme.
Signes de l’excès d’antimoine
• Irritation des voies aériennes supérieures (rhinite, laryngite, trachéite).
• Problèmes cardiovasculaires (hypertension, arythmie…).
• Troubles digestifs (gastro-entérites).
• Troubles nerveux (céphalées…).
Les détecter
Le diagnostic et la quantification de la présence de métaux lourds, ou éléments traces métalliques, dans notre organisme n’est pas chose aisée. Certains préconisent l’analyse des cheveux, la prise de sang, le dosage urinaire, l’analyse de selles ou de la salive. Le problème est que les métaux lourds se fixant principalement dans les cellules, ces tests ne constituent pas des preuves irréfutables de l’intoxication. Souvent, ils ne sont pas si faciles à utiliser. Le dosage de mercure dans les cheveux, par exemple, s’est révélé négatif dans les cas d’intoxication de longue durée puis parfois positif après avoir commencé un traitement.
J’ai eu personnellement l’occasion de tester un dispositif portatif équipé d’un spectrophotomètre de type Raman couplé à un logiciel permettant la mesure des métaux lourds intracellulaires mais également la biodisponibilité des minéraux utiles (calcium, magnésium, zinc, cuivre, fer…). Ce dispositif fournit des résultats fiables et rapides (le test prend trois minutes). Il devrait bientôt équiper la plupart des cabinets des thérapeutes conscients de l’importance du dosage des minéraux et des métaux lourds pour notre santé.
Désintoxication par la médecine naturelle
On recourt en général à des substances chélatrices, capables de former avec les minéraux ionisés des complexes stables, inactifs et hydrosolubles, donc facilement évacuables par les voies urinaires.
Certains de ces produits ont néanmoins un inconvénient majeur, leur non-sélectivité, de sorte que les minéraux indispensables subissent le même traitement, risquant de créer des déficits, voire des carences en calcium, fer, magnésium…
Il n’est donc pas envisageable de s’engager dans une telle désintoxication au long cours sans l’avis, puis le suivi périodique d’un médecin nutrithérapeute ou d’un naturopathe. Ces substances ne doivent pas être prises pendant la grossesse ni l’allaitement.
    •    Les algues
Outre l’EDTA qui est le plus ancien des traitements mais qui, molécule de synthèse oblige, n’a pas sa place ici, le second complément chélateur auquel on pense est la chlorella (Chlorella pyrenoidosa). Cette microalgue a d’abord été utilisée au Japon après la Seconde Guerre mondiale pour offrir des apports suffisants en protéines et vitamines. Dans un second temps, il s’est avéré que la chlorella possédait la propriété de chélater les minéraux, à raison de deux ou trois grammes (biologique indispensable !) par jour en continu, des mois durant. Toutefois, il est fréquent de ressentir un certain inconfort (maux de tête, malaise digestif, baisse de l’humeur, douleurs articulaires, etc.) après quelques jours de cure de désintoxication à la chlorella. Certains conseillent d’augmenter, parfois de façon considérable, la posologie. Ce genre de protocole pousse les émonctoires dans leurs limites, au risque de provoquer leur vieillissement accéléré.
Face aux intoxications, il existe une autre algue capable de débarrasser notre organisme de ces métaux très nocifs. I. Des recherches mondiales ont démontré que l’algue brune Laminaria japonica contient plusieurs principes actifs de la plus haute valeur thérapeutique dont l’alginate qui est un puissant capteur, ou chélateur, de métaux lourds.
Par rapport à la chlorella, le traitement est plus rapide et surtout il ne présente pas ces phénomènes d’aggravation temporaire des symptômes.
La durée du traitement dépend surtout de l’importance de l’intoxication (entre 3 et 6 mois) et il sera de préférence suivi par un médecin formé à la chélation.
    •    La zéolite
Complément moins connu, la zéolithe clinoptilolite (ZC) : du fait de sa structure stable et de sa nature microporeuse, ce minéral présent dans certaines roches volcaniques offre une grande surface de contact avec l’air, chargée négativement (riche en électrons), ce qui attire les éléments chargés positivement (pauvres en électrons ou cations) dont de nombreux polluants tels que le cadmium, le mercure, le nickel, le plomb et certaines bactéries, entre autres. Outre son rôle d’éboueur, la ZC posséderait d’importantes activités antioxydantes, régulatrice de la flore intestinale et restauratrice de l’immunité.
Afin d’augmenter ses propriétés thérapeu- tiques, elle est vendue sous forme micronisée, soit pure, soit combinée avec du curcuma ou de l’aloé véra. La dose habituellement recommandée est de 5 grammes 1 ou 2 fois par jour.
Attention aux émonctoires
Quelle que soit l’intention que l’on a avant de démarrer une cure de désintoxication, il est indispensable de se rappeler que les fonctions émonctorielles vont être réquisitionnées alors qu’elles sont peut-être saturées, voire diminuées. Il est donc évident que la posologie des chélateurs ne doit pas être exagérée et que leur prise doit être associée à celle de certains draineurs.
Pour ce faire, en même temps qu’un dépistage des métaux toxiques, il est capital de faire dresser par son médecin traitant un bilan des fonctions hépatiques et rénales avant même de commencer la cure, puisque, de toutes les fonctions émoncto- rielles, ce sont ces deux-là qui sont majoritairement sollicitées: au minimum, dosages sanguins de la créatinine, des transaminases (ALAT, ASAT) et des gamma glutamyl-transpeptidases (GGT).
Ce premier état des lieux présente d’ailleurs un double intérêt : adapter au mieux la posologie des chélateurs et des draineurs, et servir de repère lorsque de nouveaux contrôles seront pratiqués.

En aucun cas les informations et conseils proposés sur le site Alternative Santé ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé

https://www.alternativesante.fr/metaux-lourds/contrer-l-intoxication-aux-metaux-lourds

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Vous avez dit mercure!
3 juillet 2014

« Allo docteur, je suis intoxiqué aux métaux lourds » est le genre d'appel que je reçois tous les jours à mon cabinet. Depuis la sortie du livre de Françoise Cambayrac , « Vérités sur les maladies émergentes », un grand nombre de personnes souffrant de symptômes décrits dans cet excellent ouvrage, mettent sur le compte du mercure et autres métaux lourds leur problématique de santé.
Je conseille à tout le monde de lire cet ouvrage qui interpelle et ouvre des solutions, des pistes pour un grand nombre de malades, rejetés et incompris par la médecine officielle.
Cependant en temps que praticien, clinicien, posturologue, spécialiste de l'électrosensibilité,au cœur de la problématique de santé évoquée dans ce livre, je ne partage pas ,au moins en partie, le point de vue qui y est développé. Dans les lignes qui vont suivre je veux dire quelle est mon avis sur ce sujet, non pas par gout de la polémique, mais seulement pour faire part de mes constatations, qui reposent sur l'observation et le traitement de plusieurs centaines de personnes. Et cela uniquement pour que ça puisse servir à l'amélioration de la santé d'un grand nombre de malades.
Le mercure est un poison, cela ne se discute pas. Il ne faut plus que les dentistes posent des amalgames en bouche. Quand on enlève un amalgame un protocole rigoureux doit être appliqué. Mais certains maux dont on l'accuse ne sont à mon sens pas justifiés. Pourquoi ?
Parce que les médecins qui se sont occupés des pathologies qu'ils pensaient liées au mercure l'ont fait sans connaitre le référentiel électromagnétique des matières situées en bouche. Et c'est à ce niveau qu'il existe une malheureuse confusion. Françoise Cambayrac nous parle d'intoxication chimique au mercure, à cause des amalgames, alors que je parle d'incompatibilité électromagnétique, parfois aux amalgames, mais aussi à de grands nombre de matières posées en bouche, zircone compris, n'en déplaise à mon confrère prestigieux, Sami Sandhaus. Ce n'est pas du tout pareil !
La plus part des symptômes qu'elle décrit dans son livre, pour moi c'est une évidence, ont avant tout, une origine électromagnétique et non pas chimique comme elle le pense. Je parle de chimie en relation avec les amalgames. Il y a de nombreuses origines à ces intoxications, notamment alimentaires « Les niveaux de mercure dans les phoques et les baleines bélugas de l’Arctique ont augmenté d’environ quatre fois au cours des 25 dernières années dans certaines régions du Canada et du Groenland, avec des implications pour les communautés qui consomment des mammifères marins.
Imaginons une personne, que l'on appellera Dominique, ressentant l'ensemble ou une partie des troubles qu'elle décrit. Après avoir fait le tour de toute les formes de médecine existantes sans aucun résultat, on fini par lui parler des intoxications aux métaux lourds. Un petit tour sur internet, quelques livres, quelques forums, et son opinion est faite, elle est intoxiquée. D’ailleurs elle a quelques amalgames (des plombages) en bouche, et se dit elle, cela doit venir de là ! Bien sûr puisque il y a du mercure en quantité dans ces obturations que lui ont posé des dentistes. Le livre de Françoise la conforte dans cette voie, et elle reconnait les symptômes qui sont les siens, le doute n'est pas permis, enfin elle tient une piste qui peut l'amener a retrouver une meilleure santé.
Après s'être renseigné, elle a compris qu'il fallait faire un test de provocation pour vérifier qu'elle était intoxiquée. Rendez vous est pris avec un médecin spécialiste, nous voila parti pour un test au DMPS. Et effectivement les résultats sont là. Son taux de mercure est énorme. Alors que sur le sur le compte rendu du labo d'analyse la normalité pour le mercure est de 1 ou inferieure à 1, elle a 10, 20 ou 30 ou plus. Dans sa tête c'est la panique, et ses douleurs augmentent. Panique parce qu'elle compare avec des analyses qu'elle fait régulièrement, comme par exemple son sucre sanguin, son cholestérol, ou ses triglycérides. La normalité pour le sucre c'est 1 ou moins, un taux à 10 cela ferait 10 fois trop, elle serait mourante, pareil pour le cholestérol, normalité moins de 1, 5, à ,15 elle serait mourante ou même déjà morte, idem avec des triglycérides, normalité à 2, mais à 20 ce serait une catastrophe.
Commençons par commenter ce taux normal de 1 qui est la norme au laboratoire Microtrace. Eh bien ce sera vite fait puisque cela n'existe pas ! Ou alors chez l'homme de Cro-Magnon peut être, notre ancêtre qui vivait sur la terre il y a 50000 ans. J'ai fait faire un grand nombre de ces tests par un ami médecin du sud ouest de la France, parfois chez des personnes en excellente santé, sans aucun amalgames en bouche, et nous avons qu'exceptionnellement moins de 10,parfois 20, 40 ou plus.
Je pense donc que Le laboratoire Microtrace devrait revoir ses normes, ou les présenter différemment, en tout cas les adapter à notre époque. Par exemple en échantillonnant une classe de population en parfaite santé, vierge de toute matière en bouche, et vivant dans un environnement sain.
Mais revenons à Dominique. Affolée par son taux de mercure elle décide de commencer une chélation, au DMPS, au DMSA, ou par tout autre technique.
Au bout de quelques mois elle ne sent pas d'amélioration de sa santé, et sur les conseils de son thérapeute elle prend la décision de se faire enlever les amalgames (puisque il parait qu'il ne faut pas les enlever tout de suite). On les lui enlève un par un, petit à petit comme cela doit se faire, et cela prend quelques semaines parfois quelques mois.
Deux cas de figure peuvent alors survenir
    •    Premier cas :
Dès l'extraction du premier plombage elle ressent que quelque chose s'est passé, et certaines douleurs qu'elle avait depuis des années s'estompent et finissent par disparaitre avec l'extraction des plombages suivants au cours des semaines suivantes. ..Pendant ce temps on continue à lui faire sa chélation mensuelle. Dans sa tête cela ne fait aucun doute, la chélation commence à marcher, la chélation marche, elle se sent beaucoup mieux. Cher lecteur, vous avez compris que ce mieux être n'à rien avoir avec la chélation, mais seulement avec le fait de lui avoir enlevé les amalgames, l'effet électromagnétique de ses amalgames. Il y avait résonnance entre l'effet électromagnétique de ses amalgames et son système oscillatoire. Ses problèmes de santé ne venaient que de là. Si on les lui avait extraits dès le debut,et sans faire de chélation son état se serait amélioré de la même façon et elle aurait économisé beaucoup d'argent.
    •    Deuxième cas :
Après l'extraction des amalgames son état empire. Son dentiste a pris pourtant des précautions .Des vapeurs de mercure ont du s'échapper, elle les a respirées, et pense t'elle c'est la raison de la majoration de ses douleurs. C'est d'ailleurs la, seule raison possible, de cause à effet. Sur internet ils en parlent !
Mais ce qui s'est passé en réalité c'est qu'on lui a enlevé des amalgames, et il a bien fallu les remplacer par quelque chose. Composites, inlay céramique, ou autres reconstitutions. Soit elle présente en réalité une incompatibilité électro magnétique à ces reconstitutions et c'est cela qui est responsable de la majoration des douleurs dans les semaines et mois suivants.
Soit elle a fait une réaction d'herxheimer (Herxheimer voir Wikipedia). Cette réaction, qui dure quelques jours, est due dans ce cas au relâchement des toxines enfermées dans ses muscles lors de la détente de son système tonique consécutivement à l'enlèvement des amalgames. (Quand on enlève des incompatibilités on a une violente détente musculaire tonique)
Conclusion : Toute matière en bouche peut entrainer des problèmes de santé graves, et les amalgames n'en sont qu'une parmi les autres. Ils ne doivent être enlevés que si les différents tests que l'on pratique nous indiquent s'il y a une incompatibilité électromagnétique avec le sujet qui les porte. Si c'est le cas les matières qui les remplaceront doivent être testées, même si elles ne sont pas métalliques, pour s'assurer de leur innocuité.
Toute matière émet un rayonnement électromagnétique dont les caractéristiques dépendent de la matière émettrice, c'est un principe de physique. Ce rayonnement est majoré en présence de champs électromagnétiques environnementaux. Comme le dit très justement le professeur Dominique Belpomme, ces matériaux font antenne aux champs environnementaux, comme un écho.
Nous sommes donc davantage dans la problématique de l'électrosensibilité, de l'hyperélectrosensibilité que dans la problématique de l'intoxication.
Cette connaissance n'est pas dans le référentiel de la médecine moderne, et il est toujours difficile pour un thérapeute, aussi brillant soit-il, d'abandonner le socle conceptuel sur lequel il a fondé sa propre vision du monde. et sa carrière.
Alors ne faut-il jamais faire de chélation? Non bien sur, Car une chélation concerne un grand nombre de métaux toxiques, et pas seulement le mercure. Dans un grand nombre de maladies neurodégénératives ces pollutions chimico physiques ont une part de responsabilité qui ne fait aucun doute.
Et ce n'est qu'en cas de lourde charge en métaux lourds, à mon sens plus de 60 dans le référentiel MICROTRACE pour le mercure qu'il faut chélater.
Dr Gérard Dieuzaide
(Site officiel du Dr Gérard Dieuzaide Institut Européen de Posturologie
Vous avez dit mercure!
https://www.dieuzaide-electrosensibilite.com/chronique/vous-avez-dit-mercure/)



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[épure][minimalisme]
Charlotte Perriand, faire le vide. Habitat minimaximaliste. Etc.
> voir dossier : Charlotte Perriand minimaximalisme.



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[diét/éthique][symplicité]
Gérard Dieuzaide, Testing Thérapie - Votre corps ne ment jamais, 2019
Dans cet ouvrage, le docteur Gérard Dieuzaide propose une méthode thérapeutique qui repose sur des tests corporels performants et faciles à reproduire. Ces tests donnent aux praticiens comme à tout un chacun les moyens de reconnaître certaines agressions environnementales ou émotionnelles en sachant lire et observer les réactions du corps. Les réponses apportées relèvent du réflexe, aussi la fiabilité des informations recueillies ne saurait-elle être mise en doute. Toute matière disposant d’une signature électromagnétique, il importe de prêter attention aux éléments étrangers dans notre quotidien (lunettes, bijoux, matériaux de soin dentaire, teintures capillaires…) en évaluant leur influence sur l’organisme. "Testing thérapie" révèle des intolérances, des inconforts et des affections chroniques difficiles à diagnostiquer (fibromyalgie, maux de tête, troubles du sommeil, douleurs articulaires, vertiges…). Testez-vous, le corps ne ment jamais, alors faites-lui confiance.




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[noirage][-,'-]
J'allais vers Ia gaieté. Je sentais bien que la tristesse et les ténèbres n'étaient pas faites pour moi.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #455)


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[-,'-][nuit]
J'y restai jusqu'à Ia nuit. Dès qu'il fit noir, je me remis en route. Avant I'aube, j'atteignis Menton, gagnai les hauteurs de Castellar et me cachai dans les bois. La nuit suivante, je passai en Italie sur Ie flanc sud du roc d'Ormée. Je n'avais rien mangé depuis deux jours mais j'avais retrouvé toute mon énergie et Ia joie animale d'exister. Je venais pourtant de changer Ie cours entier de ma vie.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #463)

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[-,'-][symplicité]
Je m'éloigne d 'abord de la frontière et mets le cap sur une multitude de taches mouvantes à l'horizon. Chèvres ? Moutons ? Chèvres, berger de douze ans et grosse musette. Mangiare ! Il me tend tout un pain, des petits fromages durs et Ia gourde. J'y vais doucement pour ne pas bloquer la descente. Le petit pense que j'ai juste un petit creux à me voir couper des petits carrés de pain avec mon couteau, mastiquer bien doucement, humecter de pinard, recommencer. Mais le temps passe et je continue à bien remplir le ventre pour que ça tienne deux ou trois jours. Alors il ouvre de grands yeux. Il a l'air si intéressé que je mange encore un petit peu pour l'épater. A la fin, il ne reste plus rien et la gourde est plate comme une mamelle de centenaire. Le môme sort une autre miche de son sac. Je le déçois gravement mais je n'avalerais pas un petit pois. Il regarde mon estomac qui a pris la forme de la miche, sourit de toutes ses dents, rit aux éclats. Moi aussi. Et je file en direction de la mer.
J'ai toutes mes idées, dorées par la bonne chaleur du sang.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #463)
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Toujours poussé par mon euphorie digestive, je lui révélai que [  ]
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #470)


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[beauté]
La famille Carmisola était une famille de nains. Carmisola n'avait pas obéi å la loi de compensation qui veut que les petits hommes soient attirés par les grandes femmes. Il avait certainement cherché la plus petite. Agnela Carrnisola devait mesurer un_-"mètre quarante mais elle était extraordinairement jolie- Moi qui n'avais jamais fait le moindre compliment à une femme, je dis tout de suite ce que jepensais, mais sans m'adresser à elle, comme si je parlais d'un tableau. Ils me regardèrent avec étonnement puis se mirent å rù'e. je disais à peu près : Oh ! ce teint de rose, ces yeux couleur de violette et ces cheveux blonds légers ! Mme Carrnisola a un cou si fin et les mains ! Comment peut-on avoir des doigts pareüs, sans la moindre piqûre d'aiguille ! » (Cela me changeait des mains dbâdèle ou de Madeleine Sergent.) _] 'étais ridicule mais si enthousiaste que ma sincérité rachetait

la bizarrerie des mots- Tout y passa ; j 'admirai la taüle, la poitrine et - j 'étais fou - le dessin des fesses moulées par la robe- Les Carmisola étaient à moitié morts de rire et je continuais toujours- _] 'aurais aussi bien demandé å la Voir nue. je m'arrêtai faute de parties du corps- Mme Carmisola me sauta au cou, me dit que j 'étais un bon garçon et qu 'elle était curieuse d'entendre ce que je dirais de sa fille Agnelita qui avait quinze ans- Nous nous transportãmes dans la chambre dbâgnelita, une chambre tendue de mousseline blanche plissée, avec un lit couvert de lin bleu nattier: La beauté dûâgnelita me rendit muet. je serais obligé de puiser dans la réserve des vieux clichés pour la décrire : dents de perle, oreilles de nacre. L'albâtr'e rose, le coraü, la porcelaine de Chine, rien ne peut donner une idée juste de sa transparence, de sa grâce, de sa fragüité. je suis un vieil ours plutôt rude, parfaitement mal léché ; j 'aime les formes massives, la puissance, mais le souvenir de mes agnelles de San Remo me plonge toujours dans la même admiration. Et leur voix !

« Agnelita, ma chérie, voici Charles- » Agnelita me fit un petit salut de ballerine et me dit bonjour comme une flûte de Pan dans un français un peu chantant, caressant, cristallin. je tortfllais mes grosses pattes ; je me sentais si grand, si fort, si lourd que ce fut unevéritable soulfiance. « Il reste muet devant toi, Agnelita, dit Carmisola. C 'est vrai qu'il a déjà tout dit à ta mère ! ›› Et il se mit à lui raconter en italien, à une vitesse extraordinaire, la description folle que j 'avais faite de sa mère. Agnelita me regarda des pieds à la tête avec un grand sérieux. je devais représenter à ses yeux une sorte d'animal étrange, un grand orang outang peut-être. « je voudrais qu 'il voie comme je suis légère », dit-elle avec simplicité. Carmisola ne parut pas étonné. Il me fit signe que je pouvais soulever sa fille. je n'osais pas mais elle répéta : « Portez-moi une seconde, s'il vous plait. ›› je la portai au creux de mes bras et la reposai précipitamment par terre- _] 'avais l'impression que nous étions tous fous.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #473…)



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[-,'-]
Les femmes battirent des mains, poussèrent des cris de joie- je me sentais de plus en plus inquiet, perdu. Carmisola s'en aperçut, m'entraîna dans ma chambre, me montra la salle de bains et dit :
« Comment trouver dans cette maison des vêtements qui vous aillent ? »
Puis il fit couler les robinets de la baignoire et disparut. De toute ma vie, je n'avais jamais mijoté dans une baignoire. Toute gêne envolée je décantai doucement dans l'eau. L'aventure était merveilleuse et le savon sentait l'iris. Quels vêtements allait m'apporter le minuscule Carmisola ?
Il revint bientôt avec un pantalon, un tricot rayé et une vareuse de marin exactement å ma taille.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #477)

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[âge][adolescence]
J'aurais pu me croire amoureux. Je n'avais rien contre l'amour, mais je compris que ce n'était pas cela. Agnelita me rendait triste. Je ne la désirais pas ; je n'avais pas envie de lui parler ; je rougissais pour elle.
Enrico [son père] entra dans ma chambre.
« Qu'avez-vous, Charles ? Vous êtes amoureux d Agnelita ?
- Non.
- Elle vous déplait ?
- Non !
- Elle vous gêne ?
- Oui.
- Moi aussi », me dit-il.
Et il soupira.
« Pourquoi ?
- Parce qu'elle n'est plus une enfant et qu'elle n'est pas encore une femme. Elle n'est rien du tout. Elle est vide. À cet âge, ce sont des monstres.
- Oui.
- Elle vous fascine ?
- Oui.
- C'est la métamorphose. »
Ces bonnes paroles me délivrèrent et je cessai de rester stupide en face d'Agnelita. Quand il m'arrivait encore d'être étonné par elle, je pensais aussitôt : c'est la métamorphose, et je retrouvais toute ma liberté.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #484-485)



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[brut]

Il sort. Ce mâle langage m'a un peu surpris mais je prends la belle boîte de Carmisola, monte sur le tabouret et me prépare à peindre ce que je vois de la tabatière : des toits et un campanile (Giotto), des toits et une coupole (Brunelleschi), des toits et des jardins (Boboli). Beaucoup de mal à choisir mon secteur. Au bout de cinq minutes, j'abandonne et vais me promener à travers la ville. Quel plaisir ! Maintenant encore, à quatre-vingt-cinq ans.
Il m 'arrive de débarquer le soir dans une ville inconnue et d'attendre le matin pour la découvrir, mais ce n'est plus Florence et je marche comme un phoque. Ce matin-là, mon extraordinaire ignorance de tout, histoire, époques, styles, me réduit à n'être qu'un œil. Palais, églises, Ponte Vecchio, rues, vieilles échoppes, filles blondes, chevaux pommelés, fleurs ! Amo jaunâtre, voix entendues, enfants qui courent pieds nus, vieilles femmes en noir prêtres au chapeau rond-pelucheux brillant, troupeau de chèvres blanches, omnibus jaune, tout à la fois forme la pâte sensuelle qui nourrit ma joie. Pas de révérence, d'admiration obligée, pas de lyrisme. La beauté se traduit en bonheur.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #499-500)




2019 11 23

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« Mon Retour à la Vie » est le récit poignant d'une jeune femme fauchée par le destin. Suite à sa vaccination contre l'Hépatite B, sa santé se dégrade inexorablement et commence alors un interminable voyage au coeur de l enfer. Malgré son angoissante errance dans un univers médical désemparé et incapable d'enrayer le mal mystérieux qui éteint lentement sa vie, elle choisit de ne pas renoncer à se battre. Consciente que ses jours sont comptés et mue par la rage de vivre, elle décide de suivre son instinct, s'engage dans une course contre la montre et parvient à s'extirper des griffes de la maladie. Plus qu un récit, un formidable message d'espoir...
(Mon retour a la vie - le long cheminement de la détoxication des métaux lourds, 2014, de Christiane Bee)


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RDV
28 novembre, 11h15
Dr. Lucie Dione-Quellen


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[autophilosophe]
Tout le monde pense ça de ta façon de travailler. [  ] Ton référentiel, c'est de ne pas en avoir trop.
(Franck Lopvet | Interview par Christian Durand, 7'25'')


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[maudit][TP][hoptique][symplicité]
– Si quelqu'un est doté d'un talent, [  ] à partir du moment où il ne développerait pas cette vraie nature qui est la sienne, finalement il n'y v[e]rrait plus rien.
– Ce que j'expliquais, c'est qu'elle se mettait à jouer contre lui. [  ] L'idée que je brassainais? à l'époque, voilà comment elle se présente : lorsque j'ai un talent naturel, c'est-à-dire j'entends par "talent naturel" un souvenir de ce que je suis de toute éternité, et j'entends par "toute éternité" ce que je suis en expérience depuis que je suis en expérience – donc je peux pas faire le décompte des vies passées ou futures, tout ça est dans un temps simultané [  ]. Donc ce talent lorsqu'il est méconnu ou mal utilisé il se met à jouer contre nous. Donc j'expliquai que quelqu'un qui a un talent naturel de communication à l'extérieur, s'il n'en prend pas conscience, il finit par ne plus communiquer à l'intérieur. Et donc il va avoir par exemple des organes qui n'échangent plus d'information, et des dysfonctions dans son corps. C'est des exemples aussi basiques que ça.
[  ]
Mon talent, c'est d'être juste moi. [  ] Quand j'accepte ça, je suis en train de jouer ma note. Vivre son talent pour pas qu'il joue contre soi finalement ça revient à ça. Accepter d'être que soi. Je fais le deuil du surhomme que je voudrais être.
(Franck Lopvet | Interview par Christian Durand, 13'40)
+
Mais l'accordeur [  ], celui qui me remet sur "c'est quoi ce qui me plaît vraiment", "ce que je suis vraiment", c'est : le corps. Parce qu'en fait le corps, [  ] quand il vous fait vous sentir bien, c'est simplement qu'il est en train de vous dire : ça, c'est toi, c'est bien toi. [  ] Quoi que ce soit qui fasse monter la joie – il y a pas d'avis à avoir là-dessus, mais quand ça monte, le corps est en train de te dire : "tu veux savoir qui c'est ? C'est ça, toi." [  ] Oui, c'est ça qu'on va regarder, c'est la joie. C'est ça le critère [  ]. On va regarder en fait comment la joie répond oui ou non à ce qu'on est en train de bouger.
(Franck Lopvet | Interview par Christian Durand, 22'15) // Spinoza
+
On a, en fait, des souvenirs de ce qu'on aimait faire. Dans la cours d'école, chez soi, chez papi, chez mamie, à quoi on jouait, et quand on y jouait, quel était le rôle on aimait avoir, [  ] et là vous allez pouvoir comprendre, et les gens vont pouvoir faire les liens entre leur système, qui est aujourd'hui en fait tordu, et leur système de départ, ce qui leur convient. Il y a d'autres indices, c'est ceux qui font monter la joie. [  ] Quand tu commences à brancher quelqu'un sur son système, la joie monte, et en fait elle ne peut pas être stoppée. [  ] Le corps a déjà envoyé une vague : "ouais, mais carrément, c'est ça qui me fait tripper". Et donc, de raccorder les gens [  ], et de voir que c'est le corps qui donne le signal, oui, c'est donner une clé. [  ] Voir simplement notre corps nous dit : hé, c'est cool, ça ! Ce qui me « tripper », on est bien dans les tripes, là.
(Franck Lopvet | Interview par Christian Durand, 40')
+
Ça va leur faire peur de redescendre dans l'humain. [  ] Et quand cette colère a commencé de s'estomper, j'ai ressenti de nouveau des appuis. C'est-à-dire le fait de pouvoir m'appuyer sur quelque chose qui est vraiment à moi, qui m'appartient, qui est vraiment ma couleur. Et d'avoir de la force parce que je sentais dans mes jambes que je pouvais m'appuyer sur ce que je suis vraiment. Il y a un cap à passer, si tu veux. Et au début, il va y avoir [  ] un déni de perchage.
(Franck Lopvet | Interview par Christian Durand, 1:06'40)
//
Infra : Ma liste réjouissante
//
infra : dieuzaide : le corps ne ment jamais.
+
[rappel]
Les vies adultes réussies sont la poursuite de l'enfance par d'autres moyens.
(Joël Baqué, La mer c'est rien du tout, chap 20, p.106)
+
[rappel]
Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.
(Confucius)

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Mettre la charrue avant les voeux.
La charrue avant les voeux.

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Pour être juste, être juste.
Pour sonner juste, être juste.


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[noirage]
L'idée, c'est plutôt d'accepter de ne pas accepter. [De faire le deuil, etc.]
(Franck Lopvet | Interview par Christian Durand, 22'15)
//
Philippe Forest


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[physio-logique]
Soi et sa famille. Soi // ses parents.
(Franck Lopvet | Interview par Christian Durand, 44')
+
// Chacun est à la fois fruit de ses aïeux et produit de son environnement, quoi de plus ? (O/<.)





2019 11 24

#
[  ] longue maladie, déclin par paliers, espérances perdues pas à pas, marche après marche et on tombe sans avoir, seulement une fois, fait le point [  ]
(Roger-Pol Droit, Si je n'avais plus qu'une heure à vivre, p12)
+
[rappel][infra]
La mort des projets, des chantiers, des espérances et des rêves plein la tête. (O/<.)

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[  ] longue maladie, déclin par paliers, espérances perdues pas à pas, marche après marche et on tombe sans avoir, seulement une fois, fait le point
c'est justement ça que je ne veux pas, que je ne peux pas supporter,
je voudrais mettre au net quelque chose, même en hâte, [  ]
tenter de filtrer ce que j'ai pu apprendre de la vie et qui pourrait, pourquoi pas, peut-être servir à d'autres, [  ]
(Roger-Pol Droit, Si je n'avais plus qu'une heure à vivre, p12)


#
Les 3 causes de nos maladies selon les chamans
[  ]
Selon le chaman, il y a trois causes classiques de la maladie, qui – on s’en doute bien – ne sont pas les bactéries, les microbes ou les virus, mais plutôt les facteurs internes.
1. La disharmonie
La première cause est le manque d’harmonie, qui se produit lorsque quelqu’un perd une relation qui lui est importante et vitale, ou quand il est dépourvu du sentiment d’appartenance. Par exemple la disharmonie se produit chez un couple âgé quand l’un d’eux meurt soudainement.
Il arrive souvent qu’un an plus tard l’autre tombe malade et qu’on lui diagnostique une grave maladie comme le cancer, et qu’il décède. La disharmonie réduit le pouvoir personnel qui, à son tour, rend vulnérable aux maladies.
2. La peur
La deuxième cause est la peur. Une personne qui a une peur chronique est éteinte de l’intérieur et vulnérable à la maladie, parce que la peur diminue la capacité de fonctionnement du système immunitaire. Les médecins savent aussi que la peur et la disharmonie sont présentes dans les maladies et sont reconnues par la science moderne.
3. La perte de l’âme
Et la troisième cause principale est la perte de l’âme.
Notez que ce point est particulièrement important. Du point de vue chamanique, perdre son âme est le diagnostic le plus grave et la cause des maladies les plus importantes et des décès prématurés. Cependant, dans les traités de la médecine traditionnelle, il n’y a aucune référence à cet élément décisif.
Qu’est-ce que la perte de l’âme? La perte de l’âme implique une blessure grave au cœur intérieur d’une personne – son essence intérieure – sa réalité la plus profonde – de qui il est et ce qu’il est. Habituellement, la blessure est le résultat de la dispersion de son essence.
[  ]
Conformément à la tradition chamanique, la guérison se fait par étapes.
    •    La première étape implique ce qu’on pourrait appeler ‘le renforcement des pouvoirs’, un processus au cours duquel le chaman donne plus de pouvoir au patient.
    •    La deuxième étape consiste à diagnostiquer le problème, découvrir la cause et sentir son impact sur le corps du patient.
    •    La troisième étape comporte le processus de sa propre guérison.
    •    La quatrième étape est critique. C’est la pratique de l’extraction de l’âme perdue.
(https://www.espritsciencemetaphysiques.com/3-causes-de-nos-maladies-chamans.html)

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[noirage][TP][autophilosophe]
Ce fut pour moi une période douloureuse de chaos et d'errance dont j'émergeais totalement différent. Cinquième leçon de vie : ce n'est pas tant ce qui nous arrive, qui est important, mais ce que nous allons en faire pour se reconstruire et accéder à plus de compassion et de rigueur, de centration et de lucidité envers soi.
(Jacques Salomé, Comment renoncer à nos auto sabotages, 7')


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[diét/éthique][bio-logique]
[… les proches cadrent, recadrent, dans un sens positif ou négatif… contre l'idéologie, s'y fourvoyer à vouloir trop faire…
Quand on a un problème, on peut manquer de lucidité… Bienveillance… Chantage affectif… Générer un climat positif…]
(Fabien Moine - guérir avec un entourage toxique ?, 13')
+
… la prise en charge c'est le système médicale classique… l'entourage a peur…
(Fabien Moine - guérir avec un entourage toxique ?, 22'30)

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[àmouréinventer]
Souvent je dis : la famille, on est comme ça [mains jointes entremêlées]. C'est tordu. Il faudrait être comme ça [mains paume à paume, à plat]. On peut se détacher, on peut se retrouver. Mais souvent c'est ça. Et il y a des imbrication, des schémas…
… et quand arrive un événement aussi fort et impactant émotionnellement comme la maladie, eh bien c'est un grenade dégoupillée dans la famille…
(Fabien Moine - guérir avec un entourage toxique ?, 18'40'')


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[bio-logique][diét/éthique]
… Transition douce et progressive…
(Fabien Moine - guérir avec un entourage toxique ?, 23'50)
+
(AF)!

(Fabien Moine - vers l'alimentation santé idéale, transition alimentaire progressive, 13')


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[otteur][otto karl]
Il me lit parler de ma peinture. je ne voulais pas. J 'ai toujours senti qu'on ne peut pas parler de peinture, pas plus que de musique, mais il était impossible d'échapper à son enthousiasme. Je racontais très simplement ce que j'avais peint jusque-là, c'est-à-dire où, comment, avec quelles couleurs. Il criait de joie, me défendait de lire ses livres, m'assurait que j'étais un génie, de la vraie sorte, irresponsable.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #546)


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[amphibo-logique]
C'était vrai. Il avait peint des pommes si exactes, sous une fenêtre si vraie qu'on avait envie de les jeter par la fenêtre ou de les manger.
« Je suis un misérable maître du trompe-l'œil. Et si tu savais comme les bourgeois aiment ma peinture ! Je serais très riche si je voulais. » C'était un vrai désespoir. Pour le consoler, je lui parlai de Chalupt qui peignait lui aussi avec exactitude, mais qui ne connaissait pas le secret de l'allégresse des couleurs.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #550-551)



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[méta][autophilosophe][otto][fragmentage]
Salti attendait que je mûrisse et que je peigne de façon moins décousue. Il s'étonnait toujours de mes brusques changements de manière que rien ne justifiait et surtout pas une exigence esthétique. Je peignais au hasard ce qui me tentait, [  ]. Voulant tout peindre, tout explorer, je n'approfondissais rien. Salti eût préféré plus de constance.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #562)


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[no effort]
Quand Salti venait me voir, il réapparaissait comme le devoir, la menace de bientôt travailler, d'être obligé à nouveau de sortir de soi des idées, du talent, l'obligation (à éviter à tout prix) de faire un effort. Il s'en rendait compte, souffrait et s'en allait.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #567-568)

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[brut][symplicité]
J'entrai dans le jardin des plantes, y dépensai vingt sous et y restai toute la joumée. Le soir, je me lis enfermer dans la grande serre tropicale, y dormis très bien et passai encore toute la journée du lendemain parmi les bêtes inconnues. Je crois bien n'avoir jamais éprouvé un pareil plaisir. Le soir; je trouvai une petite chambre dans un hôtel [  ]
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #579)

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[jacques perry]
Je suis un vieil homme pesant.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #580)


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(AF)
Je trainai des mois en France, évitant les gendarmes et les hôtels, traversant Nivemais, Bourbonnais, Auvergne, Cévennes, Provence, tout à pied. C'était le début de l'été. je dormais n'impbrte où, vivais de pain et de fromage, de fiaises

ou de cerises cueillies dans la campagne. Il faut si peu d 'argent. je ne comprends pas qu 'il y ait si peu de vagabonds. _] 'invite ceux qui aiment la liberté à la grande promenade. Il faut savoir s'habiller : pantalon de velours pour défier les orties et les ronces, chaussures souples et imperméables - le pied mouillé, c'est l 'ennemi - chemise sombre (ne jamais paraitre sale), chandail de laine grasse, le cocon, et ce qu 'il faut avoir sur soi : un bon rasoir; un bout de savon et un petit peigne pour ne jamais avoir l 'air d'un trimardeur Ainsi équipé, je vous promets de bien vivre (a ujourd'hui) avec trois cents francs par jour: Menu : cinquante francs de gros pain, cent francs de rillettes, cent cinquante de fromage. Les fruits sont gratuits. Le vin ? Se le faire offrir: Méthodes ? Nombreuses. Lier conversation, raconter que vous vivez avec trois cents francs par jour: N 'importe qui, ému, vous invitera à boire. Rendre visite aux vignerons dans leurs celliers. Ils viennent y boire en cachette de leur femme, sÿ ennuient et sont heureux de trouver compagnie et de faire goûter leur vin. Si vous êtes hypocrite, demandez un verre d'eau n'importe où. De l 'eau ? Bien rare si on ne vous apporte pas du vin. I/important, c'est d 'être gai et d'avoir l 'air jeune. On n'aime pas les vieux qui trainent sur les routes. Ne comptez pas sur les filles. Un garçon qui passe et qui vit de rien, çane les attire pas du tout. Quelques femmes mûres peut-être - si ça vous dit - mais je ne le conseille pas. Ça amollit pour pas grand-chose. Le meilleur; c'est de garder l 'œil et le jarret vifs. Enfin, inutile de partir si vous êtes angoissé, si vous vous interrogez sur le sens de votre vie. Le vagabondage demande une âme légère dans un corps dur:

(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #587)
cf. NE
cf. RDF


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[pionnier][maudit]
« Le temps travaille pour toi. Garde ta peinture et ne t'impatiente pas. Je trouverai bien une circonstance favorable pour te faire connaître. »
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #593)


#
« On ne meurt qu'une fois », oui, mais qu'une fois qu'on a souffert.


#
[TP]
Salti m'avait laissé faire.
« Tu perds ton temps, me dit-il après.
– Mon temps ne vaut rien. »
Et je le lui prouvai en disparaissant pendant deux mois.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #621-622)





2019 11 25

#
Les autres nous relativisent plus naturellement que nous ne le faisons.
Les autres nous relativisent plus naturellement que nous n'y parvenons.
Les autres nous rappellent/initient à notre relativité.
L'autre nous relativise.
L'autre me relativise.

#
J'ai été, j'ai erré.

#
J'ai pris l'air, merci, de rien.
Dans la vie, j'ai pris l'air, merci, de rien.
Prendre l'air, merci, de rien.

#
[rappel]
Faire tant de choses sans rien en faire. (Faire temps.)
Faire tant, sans rien en faire. (Faire temps.)
Avoir fait tant sans rien en faire. (Avoir fait temps.)
Avoir fait tant, sans rien en faire. (Avoir fait temps.)

#
[rappel]
Au lieu de s'affirmer auteur, se décliner (en) otteur.
D'après moi, l'otteur est l'auteur d'après l'auteur, un post-auteur, un autreur.
L'otteur est un composauteur. Un auteur qui/Il compose avec ce qu'il rencontre, ce qui le rencontre, et en rend compte.

#
Moi aussi…
Rattrapé par la mort, après l'euphorie d'échapper à sa menace, son sort :
Fin de "La Petite Rogue" (Maupassant)
Fin de Victoria [film]


#
Femmeusement féminine.
Femmeusement féministe.




2019 11 25

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[bio-logique][diét/éthique][apprentissage][âge]
Fabien Moine - vers l'alimentation santé idéale, transition alimentaire progressive, ?'
+
(Conférence Dr Willem : Préserver naturellement sa santé face aux différentes pollutions, 42')
+
Rien ne sert de se précipiter car « qui va piano va sano ».
(https://www.abcnaturopathie.com/intoxication-metaux-lourds-symptomes-traitement-test/)
+
...
(fabien moine - la course a la santé (naturelle), 11')


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[otto karl]
C'était commode d'avoir deux noms… Ça me permettait de parler de moi à la troisième personne.
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #622)


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[TP][âge]
Un seul [de ces critiques d'art], qui m'éreintait sur trois colonnes, m'apprit quelque chose sur moi : « Nous nous intéresserons peut-être à la peinture de Lorenzi, écrivait-il, quand il aura travaillé. On ne dérange pas les gens pour leur montrer une collection de brouillons-épouvantails ; nous ne sommes pas des critiques moineaux ; nous n'avons pas peur de l'audace, mais notre rôle n'est pas de picorer çà et là quelque rare – et sans doute involontaire – morceau de vraie peinture. Que M. Lorenzi choisisse et renonce à la pensée qu'une exposition de peinture puisse ressembler à une foire d'échantillons. »
Ce critique avait au moins une idée juste : je ne pouvais continuer à peindre de trente-six manières. Il fallait trouver une grande voie. jusque-là, vacances ! Vacances de vagabond ? Cela ne mène à rien. [  ]
(Jacques Perry, Vie d'un païen 1, #622-623)




2019 11 26

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[noirage]
Crainte et tremblement, cris et chuchotements, crime et châtiment.
Crainte et tremblement (Kierkegaard), cris et chuchotements (Bergman), crime et châtiment (Dostoïevski).

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[ARG][otto karl][po/éthique]
Voici plus de vingt ans que j'écris des articles et donne des conférences. Plusieurs sont de forme inhabituelle. [  ] Mon intention a été souvent de dire ce que j'avais à dire d'une manière qui en constituerait un exemple. L'auditeur pouvait ainsi, en théorie, faire l'expérience de ce que j'avais à dire plutôt que de simplement l'entendre.
(John Cage, Silence : conférences et écrits, avant-propos, #8, 0')
+
[ARG]
Le véritable écrivain n'a rien à dire.
Ou sinon en donne l'expérience par le texte. Pris en charge par le texte.


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[karl][TP][otto karl]
Si je regarde en arrière, je me rends compte que le souci de la poésie fut très tôt présent en moi. [  ] Depuis « la conférence sur rien », plus d'une douzaine de pièces ont été écrites de façon non-conventionnelle [  ]. Lorsque M.C. Richard [= une femme – amie ?] me demanda pourquoi je ne donnerais pas une fois une conférence informative conventionnelle, ajoutant que ce serait la chose la plus choquante que je pourrais faire, je dis : je ne donne pas ces conférences pour surprendre les gens, mais par besoin de poésie.
(John Cage, Silence : conférences et écrits, avant-propos, #8, 2'30 + 3'20)



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[ARG][conformage][esth/éthique]
[  ] [ils] agissent comme des censeurs, en donnant au public des sons tels qu'ils croient que le public les aime. Nous sommes protégés de toute expérience sonore nouvelle.
(John Cage, Silence : conférences et écrits, avant-propos, #12, 2'10)


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[bio-logique][physio-logique][âge][apprentissage][TP]?
[L'histoire de l'étudiant zen auprès d'un maître et l'illumination qui ne vient pas, malgré 3 ans.. 3 mois… 3 semaines… mais 3 jours sinon suicide ?]
(John Cage, Silence : conférences et écrits, avant-propos, #13, 1'20)


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[éco-logique]
Car dans cette nouvelle musique, rien d'autre n'a lieu que des sons. Ceux qui sont notés et ceux qui ne le sont pas. Ceux qui ne sont pas notés apparaissent dans la musique écrite comme des silences, ouvrant les portes de la musique vers les sons qui se trouvent exister dans l'environnement. Cetet ouverture existe dans les domaines de la sculptures et de l'architecture. Les maisons de verre de Mies Van der Rohe reflètent leur environnement, en présentant à l'oeil des images de nuages, d'arbres ou de pelouses, selon la situation.
(John Cage, Silence : conférences et écrits, avant-propos, #16, 1'20)


#
Forcé de sauter de la croisière s'amuse.
En pleine croisière s'amuse, devoir sauter.
De la croisière s'amuse à la pleine mer, devoir sauter.
Forcé de quitter la croisière s'amuse, sauter en pleine mer.
Forcé de sauter en plein mer en pleine croisière s'amuse.
Devoir sauter à la mer en pleine croisière s'amuse.
Acculé de sauter à la mer en pleine croisière s'amuse.
Devoir sauter à la mer en pleine croisière s'amuse.
Contraint de sauter à la mer en pleine croisière s'amuse.
Poussé à sauter à la mer en pleine croisière s'amuse.
Forcé de sauter à la mer en pleine croisière s'amuse.
Sauter de La Croisière s'amuse en pleine mer…    (+ merde)
Poussé à sauter de La Croisière s'amuse en pleine mer…    (+ merde)
En pleine mer… sauter de La Croisière s'amuse.
En pleine mer… devoir sauter de La Croisière s'amuse.
En pleine mer… poussé à sauter de La Croisière s'amuse.
En pleine mer… poussé à se jeter de La Croisière s'amuse.


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[bio-logique]
Intoxication aux métaux lourds : symptômes, tests, traitements
Publié le janvier 31, 2016
Je vais vous parler aujourd’hui de l’intoxication aux métaux lourds. C’est un sujet qui doit faire l’objet d’une attention particulière.
Non seulement les effets des métaux lourds sur l’environnement existent mais ils ont un impact important dans le corps, pour la santé. Les symptômes liés aux métaux lourds sont divers et variés ce qui rend le diagnostique difficile.
On parle d’intoxication au mercure suite aux amalgames dentaires, mais les métaux lourds ne se réduisent pas uniquement au mercure.
Voici la liste des métaux lourds : mercure, aluminium, plomb, arsenic, cadmium,  antimoine, argent, baryum, béryllium, bismuth, étain, nickel, platine, thallium.
On retrouve partout des métaux lourds dans notre environnement : dans l’alimentation, le lait infantile, les médicaments, les vaccins, les ampoules à économie d’énergie, les piles et batteries, les engrais, les cosmétiques, les teintures pour les cheveux, les plastiques PVC, les anciennes peintures, les anciennes canalisations, poisons pour rat, cigarette, amalgames dentaires, insecticides, produits ménagers, eau, l’air,….
Notre corps est intelligent : tant qu’il est possible d’assumer cette intoxication, le corps va gérer ces corps étrangers comme il le peut. Au delà d’un seuil qui est propre à chacun, le corps ne sera plus en mesure de gérer (on a fait déborder le vase), c’est à ce moment là que les différents symptômes vont se manifester.

LES SYMPTOMES POSSIBLES POUR L’INTOXICATION AUX METAUX LOURDS
Voici les différents symptômes qu’il est possible de rencontrer lors d’une intoxication aux métaux lourds :
[  ]
COMMENT SAVOIR SI NOUS SOMMES INTOXIQUES AUX METAUX LOURDS ?
Les analyses de sang ou d’urines ne permettent pas de mettre en évidence une intoxication chronique aux métaux lourds. En effet, les métaux lourds ne séjournent pas dans le sang, afin d’éviter leur toxicité, le corps les stocke très rapidement dans les tissus où ils restent piégés. Par conséquent le taux sanguin en métaux lourds dans une analyse de sang redevient très vite à un taux normal en quelques jours alors que nous pouvons être intoxiqué de façon importante.
Pour savoir si nous sommes intoxiqués au métaux lourds il faut faire appel à un chélateur comme le DMPS : acide 2,3 dimercapto 1 propanesulfonique et son sel de sodium l’unithiol.
Un chélateur permet de lier une substance à une autre. Dans notre cas le DMPS permet de se lier aux métaux lourds afin de les transporter dans les urines. Il est alors possible d’analyser les urines pour savoir le taux des différents métaux lourds présents dans les urines.
Ce type d’analyse ne peut se pratiquer qu’avec l’aide d’un médecin.  Les urines sont ensuite envoyées dans un laboratoire. Il n’y en a pas à ma connaissance en France.
Microtrace Laboratoire médecine environnementale : Röhrenstrasse 20, 91217 Hersbruck, Germa voir le site du laboratoire.

LA DESINTOXICATION AUX METAUX LOURDS
Si l’intoxication aux métaux lourds est importante, il faut passer par un médecin spécialisé dans ce domaine. La désintoxication est longue et met parfois plus d’un an.
Si vous souhaitez des méthodes naturelles et que vous n’êtes pas dans le cas ci-dessus vous pouvez essayer les compléments alimentaires ci-après.
Vous pouvez utiliser ces compléments alimentaires. Toutefois vous devez vérifier la capacité de votre organisme à éliminer. Commencer avec des dosages faibles (1cuillère à café par jour pour le régulat pro bio, 1 gélule par jour pour Aminikum). Rien ne sert de se précipiter car « qui va piano va sano ».
Le régulat pro bio : l’utilité de ce complément n’est pas de désintoxiquer mais de réactiver le système enzymatique affaibli par l’intoxication aux métaux lourds. Ce complément contient des enzymes sous forme liquide qui sont facilement assimilés et bio disponibles. Ce complément permet de désacidifier également le corps, de stimuler les défenses immunitaires, d’activer les neurotransmetteurs et de garantir une flore intestinale saine. Les personnes sentent une amélioration suite à la prise de ce complément.
Si vous souhaitez de plus ample information sur le régulât pro bio lisez cet article.
AMINIKUM de BIOSERUM
AMINIKUM est à base de micro-algues vertes, du kelp et de tous les nutriments et antioxydants nécessaires et reconnus efficaces pour aider le corps à mieux récupérer et éliminer les métaux lourds, toutes les autres toxines, additifs divers, polluants.
AMINIKUM a été fabriqué pour assainir et détoxiner sans effets secondaires (pour des intoxications mineures). Il permet d’apporter en plus des nutriments essentiels protecteurs des cellules.
 LIVRE SUR LA DESINTOXICATION AUX METAUX LOURDS
Vous avez d’excellents livres sur le sujet écrits par Françoise Cambayrac voir son site.
 Bonne lecture
Vous cherchez les produits ?
Vous trouverez ces produits entre autre sur le site de NATUR’OM  (voici quelques exemples le mieux est de consulter le site NATUR’OM):
Régulat pro bio : voir régulat pro bio
Aminikum : voir Aminikum de BIOSERUM
 Plus d’informations ?
Pour plus d’information sur les métaux lourds vous pouvez lire les articles suivants :

    •    La Coriandre pour la détoxification des métaux lourds
    •    Dentisterie holistique: dangers du mercure et des métaux dentaires.
    •    Soutenir le corps avec la fermentation en cascade.

(https://www.abcnaturopathie.com/intoxication-metaux-lourds-symptomes-traitement-test/)


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[bio-logique]
Les agents chélateurs des métaux lourds : danger   Cependant n’oubliez pas que vous ne pouvez pas remettre en circulation les métaux lourds de votre corps si celui-ci n’a pas la capacité d’éliminer les métaux lourds circulants. Le risque est que vous soyez encore plus mal que vous n’êtes.  Pensez donc à vous occuper de protéger votre foie, à aider vos intestins à éliminer correctement les métaux lourds, et apportez tous les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de vos cellules.
(https://www.abcnaturopathie.com/coriandre-detoxification-des-metaux-lourds/)



#
[bio-logique]
[  ]
Mercure  L'anxiété, la perte de mémoire, la dépression, les migraines chroniques, les allergies et certains cancers sont directement reliés au mercure. L'exposition aux vapeurs de certains amalgames dentaires au mercure augmente le risque d'Alzheimer, des maladies des reins, des arthrites et de la sclérose en plaques.
[  ]
Aluminium  Les symptômes de toxicité liés à l'aluminium sont multiples: hypertension, problèmes rénaux, perte d'apétit, fatigue, vertiges, hallucinations, migraines, tremblements, arthrite, allergies, faiblesse musculaire...
[  ]
(https://www.canalvie.com/sante-beaute/sante/prevention-et-maladies/metaux-lourds-sante-1.973082)



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[rappel]
S'agiter, agir, s'assagir, s'agir.
+
[rappel]
S'assagir laisse agir.




Brouillons Pour tweeter ?
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[rappel]
Au lieu de s'affirmer en auteur, se décliner en otteur.
(O/<.)
Ne pas s'affirmer auteur, se décliner en otteur.
(O/<.)

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[rappel]
On cesse presque d'admirer les grands hommes qui lui ont succédé. Il leur distribue d'avance le terrain qu'ils ont à défricher ou à conquérir.
(Chamfort)
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[rappel]
À bien l'entendre, l'insuccès est aussi un succès.
L'insuccès est aussi, à bien l'entendre, un succès.


2019 11 27


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[otteur]
L'auteur se décline en otteur, c'est-à-dire auteur d'après l'auteur, post-auteur, composauteur, compostauteur, compostiteur…
L'auteur qui jadis s'affirmerait se déclinera demain en otteur, c'est-à-dire auteur d'après l'auteur, post-auteur, composauteur, compostauteur, compostiteur… (Otto Karl)
L'auteur se décline en otteur, c'est-à-dire post-auteur, composauteur, compostauteur, compostiteur… (Otto Karl)
À l'in-star d'Otto, l'auteur se déclinera de plus ne plus en otteur, c'est-à-dire post-auteur, composauteur, compostauteur, compostiteur… (Otto Karl)
À l'in-star d'Otto (Karl), l'auteur se déclinera en otteur, c'est-à-dire post-auteur/composauteur/compostauteur/compostiteur/etc.

+

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Qu’il crève dans son bondissement par les choses inouïes et innombrables : viendront d’autres horribles travailleurs ; ils commenceront par les horizons où l’autre s’est affaissé !
(Rimbaud)
On cesse presque d'admirer les grands hommes qui lui ont succédé. Il leur distribue d'avance le terrain qu'ils ont à défricher ou à conquérir.
(Chamfort)

Qu’il crève dans son bondissement [  ] : viendront d’autres horribles travailleurs ; ils commenceront par les horizons où l’autre s’est affaissé ! (Rimbaud)
On cesse presque d'admirer les grands hommes qui lui ont succédé. Il leur distribue d'avance le terrain qu'ils ont à défricher ou à conquérir. (Chamfort)






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[bio-logique]
    Posté le 21/06/2007 à 17:03:37  answer      Prévenir les modérateurs en cas d'abus    Bonjour,  Tous les symptômes que vous avez décrits correspondent étrangement avec une intolérance aux métaux lourds. Pour votre information, tous les matériaux dentaires (aussi bien ceux utilisés pour les réparations que pour les prothèses et les implants et aussi la plupart des vaccins et des médicaments), contiennent des métaux lourds très nocifs pour la santé. Il n’y a pas que les amalgames au mercure malheureusement. Toutes les composites qui ont remplacé les amalgames sont aussi dangereuses. De plus, la plupart d’entre elles libèrent du fluor qui se recharge au contact des dentifrices au fluor. Au cas où vous ne le sauriez pas encore, le fluor est nocif surtout lorsqu’il est ingéré. Il est absorbé par les gencives et avalé avec la salive donc il est toujours ingéré même si on recrache le dentifrice. Plusieurs sinon tous les nouveaux matériaux dentaires libèrent aussi des radicaux libres qui sont réputés nocifs pour la santé. Les dentistes devraient prescrire des antioxydants pour diminuer leurs effets nocifs mais aucun, à ma connaissance, ne le fait. Le gros problème avec les métaux lourds, c’est que le corps humain est capable de les combattre lorsque le contact ne dure pas. Mais lorsque l’apport est continu, il doit lutter constamment et il accumule les surplus dans les organes. Je crois pouvoir affirmer d’après mon expérience personnelle que les grincements de dents et autres symptômes sont un moyen pour le corps d’essayer de se débarrasser des matériaux qu’il ne supporte pas. L’an dernier, sur le site des dentistes holistiques, j’ai trouvé l’adresse de deux laboratoires (basés au Colorado, USA)  qui font des tests d’intolérance aux matériaux dentaires. http://www.ccrlab.com/index.ph [...] p;Itemid=1 http://tomlevymd.com/ C’est un peu cher (245US$ l’an dernier, à jouter aux frais de prélèvements) Une fois que vous avez les résultats, vous devez demander à votre dentiste quels matériaux il a utilisé et comparer avec ceux dans la liste. Mais attention, les dentistes réagissent très mal en voyant ce test. Dans mon cas, ils m’ont tous refusé les traitements que je demandais par la suite. Bonne chance à vous tous !
(http://forum.doctissimo.fr/sante/dents/sadam-maaaallll-sujet_153213_2.htm)



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[psycho-logique][intelligence]
Les psys voient le monde en tout psy.
Ils voient le monde en tout psy.
Voir le réel en tout psy.
Leur point de vue est tout psy.
Leur angle est tout psy.
Leur angle de vue sur la vie est tout psy.
Nous voir en tout psy.
Voir tout psy.
C'est voir tout psy.
Croire ton psy, c'est voir tout psy.
Croire le psy, c'est voir tout psy.
Certains voient l'homme en tout psy.
C'est tout petit de voir l'homme en tout psy.
C'est tout petit d'expliquer l'homme en tout psy.
L'explication psy, c'est voir l'homme en tout psy.
C'est tout petit de voir l'humain en tout psy.
C'est tout petit d'expliquer l'homme en tout psy.


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Né, donné, abandonné.
Né, donné, ordonné, abandonné.





2019 11 28



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Est-ce poire ?
L'espoir, est-ce poire ?
Est-ce poire (que) d'espérer ?



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[brouillon aux amis]
Cher(e)s ami(e)s,
Je suis a priori en fin de vie, et/car en fin d'abri.
Pour diverses raisons complexes, et d'abord logistiques, l'accueil dans ma famille (d'abord chez ma soeur qui, au retour du fils aîné dans une semaine, n'aura plus de chambre de libre puis chez mes parents qui n'ont qu'une seule chambre, la leur, et une pièce unique, etc.) semble devoir toucher à sa fin, d'autant que m'amenuisant je ne suis régulièrement plus en mesure d'assurer mon propre ravitaillement, en clair de faire mes propres courses. Voilà : presque jour pour jour, deux ans d'errance médicale, personne ne trouve ce que j'ai et que j'ai pourtant bel et bien, je vous le jure. Tout ça est arrivé suite à l'injection d'un vaccin (de plus), donc probable intoxication aux métaux, dont mon corps n'arrive pas à venir à bout, et pour le moins.
Malgré mon affaiblissement vertigineux depuis quelques semaines, j'aurais encore un tout petit espoir, tout maigre, étique, comme je suis devenu, à mener : chélation, régime alimentaire… Mais pour ça, pour tenter ça, au lieu d'un ravin il faudrait encore un petit bout de piste. L'hôpital n'entendrait sans doute rien à mon cas, voire l'aggraverait funestement. Je vous reverrais bien à des livres (comme « les maladies émergentes,, comment s'en sortir », etc.), mais il n'est vraiment temps. Voilà, simple bouteille à la mer, au cas où, l'un(e) ou quelques-uns d'autres vous, par miracle, aurait ou connaîtrait une éventuelle base de réception, d'accueil… pour tenter d'enclencher mon éventuelle rémission, celle d'un vieil ami qui aurait encore tant à vivre et à offrir, mais bon…
Je sais que c'est énormément vous demander, moi qui ne demande jamais rien, mais j'en suis là, et même si vous saviez à quel point…



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[brouillon à Djonouma]
Bonjour,
Mon état ne cessant de décliner – j'en suis au point de ne plus pouvoir faire mes propres courses, et le malaise est de plus en plus lourd, comme ma faiblesse, principalement lorsque je me tiens debout, encore et toujours, et je n'ai pas repris un gramme depuis ma fonte – et la possibilité d'accueil par ma famille touchant à sa fin, l'hospitalisation (ou sa tentative) semble inéluctable, sinon pire. De même qu'elle restera inefficace, voire funeste. Car je soupçonne au moins (et à de multiples indices, du moins à mon niveau de connaissances et de recherches) une intoxication aux métaux lourds. Dont mon corps ne parviendrait pas à se débarrasser, je ne sais pourquoi (sinon extrême faiblesse émonctorielle ? surrénale ?), malgré votre traitement, hélas, semble-t-il. Auquel je m'accroche pourtant, ainsi qu'aux manipulations de mes toutes premières cervicales dont le lien avec mon état est, je crois, tout à fait direct. J'aimerais pourtant tellement m'en sortir… Mais… Sans plus nulle part où aller, vers quoi me tourner… Comme je ne suis même plus assez autonome et que ma famille n'a plus la place ni tellement la patience (pensez donc, toujours aucun nom pour cette maladie de plus en plus lourde !), ni… Bref, plus trop les moyens de me soutenir… Alors que j'envisageais d'entreprendre une (certes pénible) chélation (ma dernière chance) et d'abord le fameux test (allemand), ou autres, mais… le sort ne me semble décidément pas favorable…
Si j'échappe à l'hospitalisation, que ce soit avant ou après, je m'en remets à vous pour un ultime rendez-vous ? S'il vous tient toujours à coeur de relever ce défi, de me relever. Moi qui le souhaiterais tellement, avec toute cette cette vie et cette oeuvre encore à poursuivre, vous savez, et si vous saviez à quel point… (Preuve de plus que ce n'est pas une dépression, à l'origine.)


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[rappel]
Otto (Karl), la philosophie à coeur et sa formulation hackeur.
(O/<.)






2019 11 29

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[brachy-logique] [otto]
[  ] ça faisait longtemps que je voulais faire une vidéo synthétique, efficace, sur : l'épuisement. Comprendre l'épuisement et en sortir. [  ] On va essayer de faire le plus simple possible. Comprendre et sortir de l'épuisement. Non pas en se perdant dans de grandes théories mais en allant droit aux principes.
(Thierry Casasnovas - vaincre l'épuisement, un plan radical en 20 minutes - www-regenere-org**, 1'15)

#
Le système dans le lequel nous vivons, [  ] la biosphère, l'ensemble des éléments vivants et non-vivants de la planète Terre, ne peut pas créer des déchets parce que les déchets sont recyclés en permanence.
(Thierry Casasnovas - Les déchets, ça n'existe pas ! Pure élimination…, 1'20)

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[épure][bio-logique]
Quand on parle de santé, [  ] c'est avant tout la fonction d'élimination qu'il faut considérer.
(Thierry Casasnovas - Les déchets, ça n'existe pas ! Pure élimination…, 9'30)



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(AF)
[otteur]

(Les déchets, ça n'existe pas ! Pure élimination…, … + 12'30+ 14'45)


#
[épure]
Balance ton poids.
(cf. "Balance ton quoi", Angèle)


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[bio-logique]
Pour calmer une crise d'angoisse :
[  ]
Concentrez-vous sur un événement heureux ou sur une image de plénitude
Laissez fondre un demi-comprimé de Lexomil sous la langue
En prévention, apprenez à vous préparer à affronter une situation anxiogène : [  ]
(https://sante.journaldesfemmes.fr/maux-quotidien/1056794-comment-faire-disparaitre-mes-crises-d-angoisse/)
+
infra : Ma liste radieuse/anxiolitique.
+
La demi-vie d'élimination du bromazépam [= Lexomil] varie, selon les personnes, entre 11 et 27 heures. [  ] Comme les autres benzodiazépines, le bromazépam, pris pendant un certain temps, cause une tolérance (l'effet diminue progressivement pour une même dose) et un état de pharmacodépendance physique et psychique.
(http://www.psychomedia.qc.ca/medicaments/2019-03-17/qu-est-ce-que-le-bromazepam-lexomil-lectopam)


#
Suivre cette voilà.   (= voie-là.)


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[bio-logique]
En quoi une dent dévitalisée peut-elle être dangereuse ?  Même si les matériaux d’endodontie ont fait d’énormes progrès, on est toujours dans l’impossibilité de stériliser la dentine, les canaux secondaires et accessoires. Or, la dent dévitalisée est un organe mort qui abrite une multitude de bactéries qui empoisonnent à petit feu l’organisme en distillant des toxines. Ce mécanisme nommé « l’infection focale », est à l’origine de nombreuses maladies : hypertension, diabète, asthme, migraines, fractures mal ...
(https://www.alternativesante.fr/dents/une-dent-devitalisee-un-organe-mort-dans-la-bouche)



#
[à frédéric]

Le samedi 30 novembre 2019 à 19:34:24 UTC+1, lll lkll lllll a écrit :


Mon bien cher Fred,

Si tu veux relever le défi, dans ton hôpital (ça y est ? sur pied ?) de miraculer un (encore trop jeune vieil ami) mourant en errance diagnostique depuis deux, je suis à toi. Presque tous les spécialistes y sont passés, mais avec leur désinvolture et leur cloisonnement, mon état ne fait qu'empirer, au point d'être aujourd'hui (selon moi) très critique. Au bord de la mort, ou de la folie, ou des deux. Mais très sincèrement, vieux. Si tu voyais le tableau… Je ne peux plus tenir debout plus de dix minutes non seulement sans les étourdissements (qui m'affectent depuis deux ans, mais désormais) sans me sentir très mal ; donc ne peux plus me ravitailler, rien. Mon père seul s'occupe de moi, après ma soeur ; ma mère a craqué, me prête sa chambre à Rennes et s'est enfuie à Dinard. En début d'été j'ai perdu 15 kg en 15 jours sous le coup d'un régime crudivore (à base de fruits principalement, pour tenter le coup, de m'en sortir par là), j'ai malheureusement eu le cran de tenir 2 mois et demi même si je tenais plus vraiment debout, mais néanmoins plus qu'aujourd'hui où j'ai pourtant repris une alimentation presque normale depuis mi-septembre, mais malgré ça plus un seul gramme, et mon état s'empire inéluctablement, et incompréhensiblement. (Malgré les sérologies, imageries, PL, etc.)
Tout a commencé, du moins les étourdissements/instabilité/secousses internes (et craquements des premières cervicales aujourd'hui totalement fous et impérieux) après un vaccin contre la grippe et un footing exceptionnel, ça a duré 3 semaines, s'est arrêté 3 semaines et a repris de plus belle, suite à un nouveau footing, pour ne plus cesser, et s'aggraver, s'aggraver... Jusqu'à aujourd'hui, où je donne plus cher et longtemps de ma peau. Sincèrement.
(Multiple) Intoxication aux métaux lourds ? Ou à je ne sais quoi ? Lyme ? Dent dévitalisée ou plus ? Ou... Bref…
Juste : si le défi te tente… (Je me doute que non, t'inquiète, trop lourd, et relou, mais au moins... bouteille, et de mes nouvelles, du coup. Même si elles n'ont jamais été, de ma vie (si brève ?), si mauvaises, mais...)
Avec mon amitié, vieux, quoi qu'il arrive !

kARL


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[à nico r.]
Le samedi 30 novembre 2019 à 22:31:26 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Si je vais bien ? On peut pas dire ça, non. Malheureusement. Plutôt très mal. Mourant, même, peut-être bien. Eh oui, c'est à ce point... Et d'un mal anonyme, en plus. Deux ans que je cherche (au moins le diagnostic de) ce qui est en train de me tuer. En vain. Mais... passons... et à part ça, bon anniversaire de naissance à toi, gros ! ; )
En espérant que tu as la patate, toi, au moins, oui ?
De mon côté, j'ai plutôt gros dessus, tu penses. Mais... passons... ; /)





Le mercredi 27 novembre 2019 à 19:27:33 UTC+1, nicolas r. a écrit :


Merci pour le lien, je l'ai regardé dimanche, j'ai passé un bon moment… Tu vas bien?


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[rappel]
« Il me semble que j'ai des idées à même la langue », devenue aujourd'hui multimédia, « ce qui est tout simplement : écrire » aujourd'hui multimédia. (Roland Barthes & Otto Karl)
+
« Le Jazz a renversé la valse, l'impressionnisme a tué le "faux-jour" », l'écran a remplacé la page, « vous écrirez » audiovisuel « ou vous écrirez plus du tout ! » (L.F. Céline & Otto Karl)





2019 12 01


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(V)
médicaments qui tombent en cascade
(Tal Schaller : 3 Exercices pour libérer les émotions bloquée, 3'50)

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Le corps sait, mais le corset.
Mais le corset.
Mais le corps sait.


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[hoptique][physio-logique]
Notre coeur connaît notre route, notre coeur connaît la route. Maintenant, aurons-nous le courage de le suivre ? C'est ça. On le sait, au fond de nous-même ce qu'on doit faire. On le sait, on veut pas le faire parce qu'on a peur du qu'en-dira-t-on, parce qu'on a peur de pas réussir, parce qu'on a peur d'avoir des problèmes financiers, on a peur on a peur on peur, et la peur, tout ça, ça nous bloque, et pendant ce temps-là la vie elle passe.
Comme dit d'ailleurs justement le docteur Bach, le père des fleurs de Bach, [  ]  nous sommes malades parce que nos actions dans le présent, dans le monde matériel, ne suivent pas nos aspirations profondes. [  ] Et donc, comme on suit pas notre être, [   ] notre route, [  ] nos aspirations, on est en train de répondre un petit peu plus aux besoins de la société, eh bien notre être à l'intérieur il souffre. Ce qui va se traduire par quoi ? Dans un premier temps, il va nous lancer des appels.

(Luc Bodin : Notre cœur connaît la route | MÉDECINE SPIRITUELLE, 0'30)


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(Hypocondrie, somatisation etc.)
Pierre est le loup.
Pierre est le loup, parfois.
Il y a des fois où Pierre est le loup.


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Richard Dawson, légende discrète de Newcastle, est le nouveau chantre de la scène British Folk underground. Sous forte influence de Robert Wyatt ou Bert Jansch, Dawson raconte des histoires, parle de sa vie, d’une voix puissante et poignante, souvent a capella. Sa musique est le doux refuge dans lequel il exprime sa vision du monde, entre vapeur éthylique et rêves d’enfants. (LE LIEU UNIQUE)
(https://www.laroutedurock.com/rdr/richard-dawson/)





2019 12 02


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[formule]![proverbe]
En Afrique, comme dans le reste du monde, les proverbes ont toujours été utilisés pour diffuser d'importantes vérités concernant tous les aspects de l'existence [  ]. Dans les discussions africaines, il est fréquent qu'une personne ouvre la discussion par un proverbe, qu'elle explique par la suite. [  ]
(Barry Stone [rédacteur], 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, "c'est dans le bois tordu que se révèle le bon sculpteur", p.231)
+
Jean Paulhan, entretiens avec Robert Mallet : à madagascar, les dialogues/disputes à base/coups de proverbes.


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[taisage][hoptique]
« Un lion qui rugit n'attrape pas sa proie » [proverbe africain] nous rappelle que l'ont accomplit rien en se contenant de parler.
(Barry Stone [rédacteur], 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, "c'est dans le bois tordu que se révèle le bon sculpteur", p.231)

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[créage][-,'-]
L'art, c'est la beauté, l'invention perpétuelle du détail, [  ] le soin exquis de l'exécution.
(Théophile Gautier, in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.236)

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[simplexité][épure]
La summum de l'art, [ ] c'est la simplicité.
(Walt Whitman, in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.239)

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[brachy-logique]
La concision en art est une nécessité et une élégance. L'homme concis fait réfléchir, l'homme verbeux ennuie.
(Edouard Manet, in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.240)
>
La concision en art est [ ] une élégance. L[ ]e concis fait réfléchir, l[ ]e verbeux ennuie. ([Otto] Edouard Manet)


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[-',-]
Ce que je rêve, c'est un art d'équilibre, de pureté, de tranquillité […] quelque chose d'analogue à un bon fauteuil.
(Henri Matisse, in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.253)

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[épure][minimalisme]
« Une maison est une machine à habiter. »
[  ] cette phrase prêtait [  ] le flanc à de mauvaises interprétations. Loin d'avoir en tête des habitations froides, impersonnelles ou industrielles, Le Corbusier envisageait des bâtiments complexes et stimulants visuellement, incorporant les dernières évolutions techniques.
L'un des plus beaux exemples de cette poussées modernistes vers la pureté des lignes est la Villa Savoye, à Poissy, au nord-ouest de Paris, dessinée avec son cousin Pierre Jeanneret. Achevée en 1931, cette villa est la machine dont parle Le Corbusier. Sa nature modulaire est le produit de l'amour de l'architecte pour les mathématiques. Le mobilier y est intégré au bâtiment, les espaces intérieurs sont ouverts, les fenêtres horizontales, les lignes sculpturales et abstraites, avec une absence délibérée d'ornements : mélange de fonctionnalisme industriel et de pureté esthétique, elle est l'incarnation de ce qu'il appelait la « précision de l'architecture », avec ses façades comme des « peaux » libérées des contraintes des soutènements.
(1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, « Une maison est une machine à habiter. », Le Corbusier, Urbanisme, 1923, p.264)
+
infra : charlotte perriand : machine à habiter


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[po/éthique]
Les structures nous structurent, les formes nous forment, les façons nous façonnent… (à ce titre, la littérature nous fait rature et lit).
+
Nous façonnons nos constructions et, par la suite, elles nous façonnent.
(Winston Churchill (Discours à la Chambre des communes, 1943), in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.269)

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L'art, dit-on, est un marteau plutôt qu'un miroir : il ne reflète pas, il façonne.
(Léon Trotski, Littérature et révolution, in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.264)

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[épure][minimaliste][LT]
Aussi et surtout, elle est viscéralement attachée à la montagne. C’est donc à partir de ses expériences, notamment la construction en catastrophe d’un igloo, que Charlotte Perriand va développer sa veine « survivaliste ». Des conceptions en série, légères, transportables, modulables et nécessairement tout terrain. Des projets qui ont en commun d’aller à l’économie de gestes, de moyens et d’espace, avec un impact minimum sur la nature.
  Perriand initie une architecture de la frugalité à l’opposé des « constructions séductrices de béton faites pour durer ou pour paraître » comme le résume son gendre et historien de l’architecture Jacques Barsac.
[  ]
Transitoire et agile (pour reprendre une expression très « nouveau monde »), l’architecture « survivaliste » de Charlotte Perriand trouve un équilibre entre la vie et les formes qui n’a rien de théorique, parce qu’elles s’engendrent l’une l’autre. C’est un dialogue du dedans et du dehors, de la nature et du bâti. La victoire du vernaculaire sur le spectaculaire.
(Mathilde Serrell, France Culture, La Théorie, "Charlotte Perriand, pionnière du survivalisme", https://www.franceculture.fr/emissions/la-theorie/la-transition-culturelle-du-mercredi-02-octobre-2019?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1570012653)

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[minimalisme][épure][esth/éthique]
« Moins, c'est plus. »
Cette phrase a fini par être attribuée à l'architecte allemand Ludwig Mies van der Rohe. [  ] c'est en réalité le chef de Rohe [alors jeune architecte employé] qui la lui a dite. Elle apparaît déjà sous la plume du poète anglais Robert Browning, dans le monologue « Andrea del Sarto » (1855).
[  ]
Mia apprécia tant cette pensée qu'il l'a fit sienne sans s'en rendre compte tandis qu'il cherchait à définir l'éthique moderniste. Il porta l'idée initiale de retenue plus loin encore, réduisant ces [/ses ?] plans à des formes minimalistes rectilignes et des lignes pures. Même les meubles qu'il dessina faisaient usage de porte-à-faux pour accentuer l'impression de légèreté. C'était une architecture née de nouveaux matériaux apparus à la faveur d'un nouvel âge technologique.
(1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.270)


#
[multimédia][HN][amphibo-logique]
Une image vaut mille mots.
(Fred R. Barnard, in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.266)
+
Si vous pouviez le dire a    vec des mots, il n'y aurait aucune raison de le peindre.
(Edward Hopper, in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.272)

#
[esth/éthique]
Tout comme une personne, une maison peut être intègre, et c'est tout aussi rare.
(Ayn Rand (La source vivre, 1943 > Fountainhead [film]), in 1001 citations dont il faut s'inspirer dans la vie, p.268)






2019 11 03


#
Des espoirs et désespoirs alternés.
Des espoirs et désespoirs enchaînés.
Des espoirs et désespoirs successifs, sans succès.
Des espoirs en désespoirs…
Désespoirs en des espoirs, en désespoir…

#
[rappel][reprise]
Se faire chier (dans ce qu'on fait), c'est le meilleur moyen de faire de la merde.
(O/<.)

#
[épure][minimalisme]
– Est-ce qu'on peut parler d'un style Charlotte Perriand.
– [  ] Je sais pas s'il y a un style, mais pour elle, le vide était quelque chose de très important. Et, donc, pour Charlotte, équiper un mur pour ranger toutes ses affaires, et qu'elles ne traînent pas partout… Vous aviez des murs complètement équipés, ou des casiers ou des armoires ou autres, et puis après, vous, vous vivez comme vous voulez à l'intérieur. Elle donnait un espace de vie avec des cloisons qui rangeaient tout. [  ] Ces cloisons qui habillaient le mur et qui faisaient tout disparaître, à part ça il y avait quoi ? Une table, des chaises et puis rien d'autres.
(Pernette Perriand – France Culture, le réveil culturel, Charlotte Perriand, architecte d'un nouvel art de vivre et d'habiter le XXe siècle, 18')

#
[éco-logique][japon]
C'est-à-dire qu'elle ne concevait pas un meuble en partant d'un esthétisme ou d'un style, elle partait de la fonction que pouvait avoir ce meuble, l'espace où il allait être intégré, et donc elle arrivait à modeler quelque chose, à concevoir quelque chose en fonction de cet espace et en fonction de l'utilité de l'objet. Et donc, c'est l'intention en amont… [  ]
Tous ces objets, tous ces meubles qui sont travaillés d'abord à partir de leur fonction, n'empêche(nt) pas d'arriver à un résultat esthétique, au contraire ! L'ergonomie d'un objet, le… C'est ça aussi, la beauté d'un objet. Et ce qu'elle recherche, c'est cette pureté de l'ouvrage liée à une intention, c'est-à-dire à une espèce d'axe le plus direct possible entre l'intention et le résultat final. Et c'est ça le coup de foudre qu'elle a avec le Japon. [  ] Elle arrive au Japon et elle s'aperçoit que toutes ses recherches, toute cette projection dans l'avenir qu'elle a travaillé avec ses amis, eh bien, c'est la tradition japonaise, c'est leur culture ! Et c'est cette rencontre qui est une espèce d'effervescence pour elle, et qui va la nourrir pour tout le reste de sa vie.
(Charles Berbérian – France Culture, le réveil culturel, Charlotte Perriand, architecte d'un nouvel art de vivre et d'habiter le XXe siècle, 20')


#
[Brut][simplexité][épure][éco-logique]
Avant son départ au Japon, elle passe ses weekends avec Pierre Jeanneret à ramener, des forêts, des plages : des  galets, des bouts d'arbres… Elle [Charlotte Perriand] ce que la nature produit comme objets, et elle les met au même plan que des peintures ou des sculptures que ses amis.
(Charles Berbérian – France Culture, le réveil culturel, Charlotte Perriand, architecte d'un nouvel art de vivre et d'habiter le XXe siècle, 24'50)

#
[rappel]
‘‘Je suis prêt à tout pour m'enrichir sauf à m'embêter, me déplaire et me fatiguer.’’
(Louis Scutenaire)

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[rappel][brachy-logique]
J'ai quelque chose à dire. Et c'est très court.
(Louis Scutenaire)

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[rappel][no effort][formule]
Les poètes trouvent d'abord et ne cherchent qu'après.
(Jean Cocteau)

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[rappel]
T'es conny, meilie, dis-le, qu'on se marie.

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[rappel]
26'25 : C'est-à-dire que quand on porte un projet, selon moi on se doit de tenter de le réaliser avec les moyens du bord.
(Gérard Berréby, Radio Campus Bordeaux –  Les Fleurs du Bad - le 22.05.2017 - Gérard Berréby, pour une émission consacrée aux éditions Allia)
+
[rappel]
En attendant, faute d'argent, ses idées restent à l'état d'idée(s).
(Jean Echenoz, Des Éclairs, 1:09'30'')


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[rappel]
#
(…) Tom Sawyer a fait rêver des générations d'enfants et son succès ne se dément pas. Même si l'histoire se passe aux États-Unis et à la fin du siècle dernier, ce personnage est parfaitement universel et intemporel. Il incarne la liberté, l'amour de l'aventure, l'appétit de vivre.
(Description amazon, https://www.amazon.fr/aventures-Tom-Sawyer-Texte-int%C3%A9gral/dp/2012202349/ref=oosr)



2019 12 04

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[maudit]
Tous les partis font de la propagande. Celui qui n'en ferait pas disparaîtrait du fait que les autres en font.
(Simone Weil, Note sur la suppression générale des partis politiques, ed. Allia)




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[bio-logique]!!

marieB2500 0
Profil : Fidèle

    1.    Posté le 26/11/2017 à 02:41:32 
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Bonsoir à tous merci prendre le temps de me lire, mon histoire risque d'être longue ....

J'ai 24 ans et depuis le 12 janvier 2016 ma vie a prit un nouvel élan. En effet, ce jour la je suis partie faire les soldes et dans les magasins je me suis sentie mal : jambes en coton, tremblements, impression de chute imminente, de nature anxieuse j'ai de suite pensée a une crise d'angoisse je suis donc rentrée chez moi, le lendemain je me suis rendue à la fac et j'ai été prise d'un gros vertige et je suis tombée sur ma voisine je n'ai pas plus resister a ce vertige. Depuis ce fameux jour je souffre d'un tangage permanent, que je sois dans n'importe quelle position, debout immobile j'ai trés peu d'équilibre je me sens partir, en marchant c'est désagreable je marche bizarrement ,j'ai les jambes faibles et une sensation ébrieuse, assise c'est atroce je me sens tanger de tout les cotés et allongée c'est la même chose, le seul moment ou je suis bien c'est dans les transports en communs ou en voiture lors de mouvement.

Concernant les examuns médicaux j'ai deja vu :
- plusieurs généralistes qui m'ont mit sous anxiolytiques et antidépresseurs : aucun changement
- 2 ORL : un pensait aux cristaux alors que mes vertiges ne sont pas rotatoires et l'autre a pensé à de l'hypotension orthostatique
- un cardiologue : RAS
- un angiologue : RAS
- un endocrinologuue : RAS suspicion d'un phéochromositome
- les services des urgences : RAS
- ostéopathe, chiropracteur, kiné :j'ai réalisé un radio du rachis cervical : invertion de la courbure et asymétries des deux premieres cervicales + arthrose : aucunes améliorations avec de la kiné posturale et des séances chez le chiro et ostéo
- un stomatologue : suspicion du syndrome de sadam mais au final non il m'oriente vers un spécialise pour un bilan orthopédique et postural
- interne en neurologie : RAS, IRM normal j'ai rdv chez une neurologue en janvier, mais elle a écarté là sep et maladie de lyme
- kiné vestibulaire : qui a émit des troubles de l'équilibre et petit nystagmus horizontale mais pas de données significatives avec les tests réalisés
- service ORL du CHU : ( VNG, test d’équilibre equitest...) : RAS
- dentiste : problème a une dent dévitalisée  qui a un kyste mais apparemment pas en lien avec mes instabilités
- orthoptiste en janvier

j'ai du arrêter  mes études a cause de ca, je ne sors plus, je ne vis plus, je suis actuellement enceinte de 7 mois et je me profite pas de ma grossesse a cause de mes problèmes de déséquilibre, j'en suis totalement angoissée, ca me ronge, je pleure souvent, j'en deviens parano je pense aux pires maladies : tumeurs cerebrale, SEP, et j'en passe je passe ma vie sur internet

Petit debrief concernant l'ensemble de mes symptomes =
- instabilité/ tangage permamente, sensation d'être sur un bateau instable, sensation de chute et de manque d'équilibre : PAS DE VERTIGES ROTATOIRES, IMPRESSION QUE DEUX FORCES SE BATTENT DANS MA TÊTE qui me déséquilibrent. Quand je marche je me sens faillir, quand je prend ma douche je suis obligée de m'accrocher tellement c'est difficile d'etre stable
- maux de tete frontal ou temporale
- crispation des membres
- sensation étrange a la jambe droite par période
- anxiété
- tremblements

Je recherche des témoignages de personnes vivant des troubles ressemblant au mien pour échanger, mon entourage ne me comprend pas et ne m'écoute plus, je ne suis plus la même j'ai perdu le sourire et gout a la vie a cause de ca ! j'aimerais tellement m'en sortir

merci d'avance


toutvabien

    1.    Posté le 28/11/2017 à 00:37:30 
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Bonsoir Marie

je connais tout les symptômes dont tu parle
çà a commencé un peu près au même age que toi
j' ai connu se sentiment parfois même de ne pas oser faire
une balade en foret de peur d' avoir un malaise, une crise cardiaque
etc ...
Magnésium , phosphore etc ... ça aide car le stress nous en prend
pas mal .
en fait tu n' a rien ! ou plutôt si , cela se présente par ce qu' on appel de l' hyper excitabilité neuro musculaire soit réaction exagérée a tout . bruits,peur de l' enfermement de l' isolement etc . tous n'ont pas les mêmes symptômes .
En réalité c'est d'ordre psychique et du au conflit intérieur que tu as en toi.
par exemple tu veux faire un métier et tes proches te critiques pour ça .
ça peut etre un parent toxique ou tous simplement des doutes sur ton avenir .
bref cela s' appel la fuite en avant !
une part de toi te dit de faire une chose et ton subconscient te dit
le contraire .
c' est ce conflit qui créer tout ces symptômes.
j'ai un peu plus de 50 ans aujourd'hui et je vais très bien avec les hauts et les bas d'une vie normal , mais il y a 7 ans environ j' ai
eu des difficultés avec mon entreprise et la rupture avec ma compagne et tout est revenu .
j' ai alors commandé la methode de gaert ( sans angoisse.com )
et je l' ai suivis et mon problème a été réglé en trois mois
c' est interressant car il explique bien que nous sommes des personnes trop exigeante envers nous même ou parce qu'on nous l,impose , il faut savoir aussi dire non !
aujourd'hui la société et la pub nous bombarde de gens en compétition , désire d' excellence etc . c'est juste n'importe quoi
et ça conduit direct a la spasmophilie ou Burn out .
j' espère que ça pourras t' aider !

ne t'inquiète pas ! change ta façon de vivre et petit a petit tu
retrouvera l' équilibre au double sens du terme


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marieB2500 0
Profil : Fidèle

    1.    Posté le 29/11/2017 à 09:51:48 
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toutvabien a écrit :

Bonsoir Marie

je connais tout les symptômes dont tu parle
çà a commencé un peu près au même age que toi
j' ai connu se sentiment parfois même de ne pas oser faire
une balade en foret de peur d' avoir un malaise, une crise cardiaque
etc ...
Magnésium , phosphore etc ... ça aide car le stress nous en prend
pas mal .
en fait tu n' a rien ! ou plutôt si , cela se présente par ce qu' on appel de l' hyper excitabilité neuro musculaire soit réaction exagérée a tout . bruits,peur de l' enfermement de l' isolement etc . tous n'ont pas les mêmes symptômes .
En réalité c'est d'ordre psychique et du au conflit intérieur que tu as en toi.
par exemple tu veux faire un métier et tes proches te critiques pour ça .
ça peut etre un parent toxique ou tous simplement des doutes sur ton avenir .
bref cela s' appel la fuite en avant !
une part de toi te dit de faire une chose et ton subconscient te dit
le contraire .
c' est ce conflit qui créer tout ces symptômes.
j'ai un peu plus de 50 ans aujourd'hui et je vais très bien avec les hauts et les bas d'une vie normal , mais il y a 7 ans environ j' ai
eu des difficultés avec mon entreprise et la rupture avec ma compagne et tout est revenu .
j' ai alors commandé la methode de gaert ( sans angoisse.com )
et je l' ai suivis et mon problème a été réglé en trois mois
c' est interressant car il explique bien que nous sommes des personnes trop exigeante envers nous même ou parce qu'on nous l,impose , il faut savoir aussi dire non !
aujourd'hui la société et la pub nous bombarde de gens en compétition , désire d' excellence etc . c'est juste n'importe quoi
et ça conduit direct a la spasmophilie ou Burn out .
j' espère que ça pourras t' aider !

ne t'inquiète pas ! change ta façon de vivre et petit a petit tu
retrouvera l' équilibre au double sens du terme
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Bonjour je tenais à vous remercier pour votre témoignage qui me réconforte énormément c’est vrai que je me retrouve beaucoup dans ce que vous dites mais je me pose toujours la question si un problème comme ça pourrait créer de tels symptômes est aussi permanent que les miens. Je me rappelle quand je faisais des crises d’angoisses ça duré une demi-heure et c’était reparti mais là je vis avec ça 24 heures sur 24 ! C’était quoi exactement vos symptômes ?
Vous avez de la chance de vous en êtes sorti malgré les hauts et les bas je vais voir un magnétiseur vendredi je verrais bien sinon j’attends impatiemment la neurologue et l’orthoptiste en janvier pour en savoir plus mais je désespère énormément !
Je ne vis plus à cause de ça moi qui avait de projet professionnel important c’est vraiment dur à encaisser

Debo2014

    1.    Posté le 04/12/2017 à 08:50:32 
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Bonjour, alors j'ai connu les mêmes symptômes que toi à l'âge de 24 ans : tangages, vertiges non rotatoires, sensation d'être dans le brouillard et j'en passe.. A l'époque, j'avais passé un scanner cérébral, plusieurs tests avec un ORL de l'hôpital et vu un ostéopathe -> RAS. Cela a duré environ 8 mois. Je continuais à travailler tant bien que mal, par contre je n'osais plus prendre la voiture. Et finalement, tout est rentré dans l'ordre de manière progressive suite à mon déménagement et l'achat de ma maison. Du moment que ça allait mieux je n'ai plus cherché à comprendre pourquoi je m'étais retrouvé dans cet état.. Mais je pense objectivement que cela était lié à une angoisse profonde dont je ne connais pas l'origine et mon changement de vie m'a permis d'aller mieux, certainement parce que j'ai accompli un projet audacieux qui me tenait à coeur et qui m'a redonnait confiance en moi. Donc je suis entièrement d'accord avec le commentaire précédent. Si les médecins n'ont pas trouvé de pathologie dans ton cas, envisage sérieusement de consulter un psychologue qui pourra t'aider à comprendre l'origine de tes angoisses et t'en libérer définitivement. J'espère que tu trouveras une solution pour pouvoir profiter pleinement de l'arrivée de ton bébé. Bonne journée !


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marieB2500 0
Profil : Fidèle

    1.    Posté le 29/11/2017 à 09:52:45 
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Madikera a écrit :

Bonsoir
Depuis près de trois semaines j'ai exactement les mêmes symptômes que toi. Je n'en peux plus!!!!!!
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Bonjour merci pour votre témoignage ça s’est manifesté comment et avez-vous fait des examens ?
Moi au début je pensais vraiment que c’était passager et bientôt un an après je me dis que c’est pas possible de continuer à vivre indéfiniment comme ça

bon courage en tout cas


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marieB2500 0
Profil : Fidèle

    1.    Posté le 05/12/2017 à 17:55:18 
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Bonjour à tous,

Debo2014ton témoigne me donne énormément d’espoir et je sais pas comment tu as fais pour conserver un emploi moi en stage sur l’ordinateur c’était juste atroce j’avais du mal à rester stable et c’était dur de rester concentrer !
Le truc qui me fait penser que ce n’est pas de l’anxiété dans mon cas est le fait que quand je suis dans les transports tout redevient à la normale plus aucuns symptômes ! Ça me fait bcp penser au syndrome du débarquement maladie rare neurologique et incurable malheureusement ! Je n’enlève tout de même pas la piste psychosomatique pour autant mes les psy que j’ai vu me parle d’un réel problème organique mais les médecins me disent que c’est psy alors c’est pas facile ! J’ai rdv auprès d’un etiopathe la semaine pro et neurologue et orthoptiste en janvier on verra !
Bcp le disent que la venue de ma fille me guérira je croise les doigts !
En attendant merci infiniment pour le témoignage

marieB2500 0
Profil : Fidèle

    1.    Posté le 05/12/2017 à 17:56:44 
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Antartica59 a écrit :

Bonjour,
J'ai des vertiges depuis 3 ans parmi mes symptômes de ma spasmophilie.
As tu fais un IRM cérébral?
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Bonjour !

Est ce que vos vertiges sont permanents ? Enfin moi c’est plus de l’instabilité permanente et pas de vrais vertiges !

J’ai passé une irm cérébrale 10 jours après le début de mes symptômes et rien à signaler ....


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marieB2500 0
Profil : Fidèle

    1.    Posté le 11/03/2018 à 18:32:21 
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Lina34 a écrit :

Bonsoir jais tous les symptômes que vous avez écris
Si vous pouvez me dire si vous avez trouvé un remède
Car jen peux vraiment plus mère de 4enfants en bas âge jarrive pleus a m'occuper d'eux svp aider moi
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Bonjour non malheureusement je n’ai rien trouvé je suis toujours dans l’impasse avec ces vertiges en permanence et je compatis je viens d’avoir un bébé et c’est très difficile de m’en occuper les ostéopathe pense que ça vient de mes cervicales et le neurologue pense que j’ai une dystonie cervicale c’est une maladie qui ne se soigne pas je dois faire des examens en juin pour voir mais ce n’est pas sure


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(http://forum.doctissimo.fr/sante/spasmophilie-tetanie/tanguage-instabilite-permanente-sujet_159996_1.htm)


#
[bio-logique]
Une dystonie aiguë est caractérisée par des contractions toniques involontaires ou des spasmes intermittents des muscles du cou. La cause en est habituellement inconnue. Le diagnostic est clinique. Le traitement peut comprendre la kinésithérapie, les médicaments et la dénervation sélective des muscles du cou par chirurgie ou toxine botulique injectée localement.
(https://www.msdmanuals.com/fr/professional/troubles-neurologiques/troubles-du-mouvement-et-troubles-c%C3%A9r%C3%A9belleux/dystonie-cervicale)
+

(https://amadys.fr/dystonie/temoignages-de-personnes-atteintes-de-dystonie/)



#
[bio-logique][physio-logque]
 Vos douleurs psychosomatiques sont réelles
Stanzie nous dit...

Je l'ai déjà dit et vous le redis encore. Quand vous avez des symptômes qui peuvent être reliés à l'angoisse soit:

Impression qu'on va perdre l'équilibre
* Étourdissements
* Sensation d'instabilité en marchant
* Sensation d'être abasourdi(e)

Difficulté à respirer
* Sensation d'un manque d'air
* Impression d'être en train de s'étouffer
* Sensation de suffoquer
* Hyperventilation (halètement)

Sensations dans la poitrine
* Palpitations cardiaques
* Impression que le cœur va s'arrêter de battre
* Sentiment d'oppression dans la poitrine
* Douleurs dans la poitrine

Engourdissements et picotements
* Dans les doigts et les orteils
* La bouche et les lèvres
* Sur le dessus de la tête
* Dans les bras et les jambes
* Ailleurs

Sensations dans la gorge
* Sensation de boule ou de "motton"
* Difficulté à avaler

Sensations dans l'estomac
* Crampes d'estomac
* Sensation que le coeur me fait un demi-tour

Tension musculaire
* Secousses
* Tremblements
* Fibrillation musculaire
* Tendance à sursauter pour un rien

Dépersonnalisation
* "Je sens que je n'habite plus mon corps"
* "C'est comme si je me regardais moi-même de l'extérieur"

Déréalisation
* Impression que tout est étrange
* Les événements ou les choses se déroulent comme dans un film ou dans un rêve.

Sensation de catastrophe imminente
* "J'avais l'impression de mourir"
* "J'ai pensé perdre le contrôle de mes actes"
* "J'ai pensé devenir fou (folle)"
* "J'ai pensé m'évanouir et perdre connaissance"
* "J'ai peur de me rendre ridicule en public"

Bouffées
* Bouffées de chaleur
* Bouffées de froid

Autres symptômes corporels
* Sécheresse de la bouche
* Mains froides
* Transpiration
* Nausées
* Besoin fréquent d'uriner
* Diarrhée:
o avant une attaque
o après une attaque
o n'importe quand

Faiblesse et fatigue
* Faiblesse dans les jambes
* Faiblesse généralisée

Fatigue mentale
* "Ma mémoire me joue des tours"
* "Je me sens irritable"
* "Tout bruit m'agace"
* "J'ai de la difficulté à me concentrer"

ET QUE CES SYMPTÔMES sont soulagés par la prise d'un anxio ou une bonne séance de relaxation, ça vous indique que le problème est relié à votre angoisse, que ce n'est pas une maladie quelconque. De plus, si vos symptômes varient, qu'ils diminuent ou disparaissent quand vous êtes occupés à une activité comme lire ou regarder un film très prenant, ça vous indique aussi que vos symptômes sont causés par l'angoisse.

Si vous avez déjà vu un médecin, voire un spécialiste et qu'il n'a rien trouvé, il ne trouvera rien une deuxième ou une troisième fois.

Je le répète encore, les douleurs, même causées par l'angoisse et non causées par une réelle maladie sont bel et bien réelles, on a vraiment mal. J'ai eu tellement mal au ventre que j'ai cru avoir un cancer en phase terminale. J'étais incapable de manger ou de boire. J'ai même passé 3 jours alitée à ne même pas pouvoir prendre une seule gorgée d'eau sans déclencher des douleurs atroces. Après avoir parlé à mon doc au téléphone et avoir décidé de prendre un anxio, 20 minutes après je n'avais plus rien. Comme je le dis souvent à la blague maintenant, mais à l'époque je ne trouvais pas ça drôle j'ai pris des anxios miraculeux, ils m 'ont guérie d'un cancer des boyaux en phase terminale. Il a fallu que je me rende là, aussi "bas" pour enfin comprendre que je ne souffrais d'aucun cancer, d'aucune maladie grave de l'intestin (je les ai toutes eues, bien entendu en plus de faire une centaine de crises d'appendicite..), pour que je comprenne enfin que tout ça était causé par l'angoisse et non par une maladie.
(https://www.deploie-tes-ailes.org/doc/message.php?id=150901&sujet=+Vos+douleurs+psychosomatiques+sont+r%E9elles)



#
[fragmentage][TP]
– Je voulais savoir dans quel état vous avez commencé à écrire ?
– Une fièvre, totale. J'avais décidé d'arrêter d'écrire, c'était en 2017, je crois, et je suis parti au Cameroun pour travailler pour un festival de cinéma, [  ] et je suis rentré éreinté, épuisé, [  ] et là, j'ai eu une fièvre, alors que j'avais décidé d'arrêter d'écrire. Je me disais : à quoi bon ? ça fait quand même longtemps que je tourne autour du fragment, de cette volonté de raconter une histoire par fragments, mais finalement à quoi bon ? Donc je suis allé au Cameroun, et ça m'a… je sais pas si ça m'a guéri ou ça m'a fait replonger en tout cas  dans la littérature, et dans l'écriture, et j'ai écrit ce roman en 4 mois, nuit et jour, de décembre à février. [  ] C'est un roman écrit par des fragments, c'est numéroté, par des chapitres qui peuvent être très courts. C'est une joyeuse pluie de confettis, et porté aussi par beaucoup de « nano-fictions ». [  ] et « nano-récits » [  ].
(Alexandre Labruffe, Par les temps qui courent - 09/10/2019 - Alexandre Labruffe : " Je ne suis que le greffier de la réalité", 6')
+
[brachy-logique][fragmentage]
J'avais deux ambitions. Je voulais sortir du magma du récit*. [  ] J'ai beaucoup d'allergies. Et une de mes première allergie, c'est au format long. Au format long du roman, au format classique du roman. [  ] Et du coup, je voulais vraiment faire éclater la phrase, faire des bulles de mots, de phrases, des bulles poétiques, de poésie, d'ironie, d'aphorismes… Et c'est une des raisons pour lesquelles j'ai numéroté ce roman.
(Alexandre Labruffe, Par les temps qui courent - 09/10/2019 - Alexandre Labruffe : " Je ne suis que le greffier de la réalité", 16')
*
Début de soirée. Ray me rappelle (ma journée est suspendue à son histoire – au magma de son récit).
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §87)
+
#
lecteurs.com @OrangeLecteurs · 29 sept. [twitter]
"Ce premier roman est la somme de tous mes échecs", plaisante Alexandre Labruffe au sujet de son "#roadmovie immobile", "Chroniques d'une station-service" (édition #Verticales). [  ]
+
Vraiment, je cherchais… Ce roman est la somme de mes échecs. Longtemps j'ai tourné autour de cette forme fragmentaire. Parce que c'est vraiment la particularité du roman, la singularité… on aime, on déteste, on adore, on adore pas, mais c'est vrai que j'avais l'obsession de raconter une histoire par fragments, et faire de l'ellipse l'hélice de mon roman, en fait, et du récit. Sortir de l'intrigue, sortir des justifications imposées par le roman. Je m'étais imposé cette souffrance quand j'avais commencé à écrire… à 7 ans. Non, ça je blague. J'ai commencé à écrire plus tard, quand je suis sorti de la forêt. Et j'ai tourné autour de ce fragment, et je me suis dit : bah non, tant pis, j'y arrive pas, et finalement cette fièvre m'a habité pendant 4 mois au retour du Cameroun, et c'est grâce au Cameroun que j'ai sans doute, et c'est très étrange, que j'ai eu cette fièvre de chiffres et de mots, en fait, et tout s'est agencé.
– Ça vous permettait de plus rien justifier, quoi. Que tout puisse arriver et que…
– Oui, parce que l'intrigue, on doit aller d'un point A à un point Z, en passant par le B, par le point C, et on doit justifier. Par exemple, c'est très vrai dans un roman policier. Un roman policier, c'est une équation. Pour moi c'est une équation déstructurée, c'est une équation déjantée, mon livre… [  ] Mais je voulais sortir de la justification qu'impose une histoire. Et, oui, on peut sauter des passages, oui on peut sauter… on peut ne pas tout justifier, et aussi, ce qui est important, c'est ce qu'on n'écrit pas, aussi. Ça, c'est peut-être mon tropisme chinois. Il y a ce qui sous-tend ce roman, et ce qui le soutient, c'est aussi ce qui n'est pas dans le livre. Non seulement ce que j'ai supprimé, mais aussi ce que j'entends, en fait, par certains mots, par certaines absences, comme ce fameux chapitre, qui manque.
(Alexandre Labruffe, Par les temps qui courent - 09/10/2019 - Alexandre Labruffe : " Je ne suis que le greffier de la réalité", 18')
[pour vincent almendros][ARG]
+
#
[rappel]
[fragmentage]
Notons aussi la préférence de Glenn Gould pour le pizzicato : quand l'auditeur crée une mélodie à partir de notes détachées, il développe une activité plus intense que si elles étaient déjà liées. Il éprouve donc plus de plaisir.
(Jean-François Billeter, Un paradigme, p89)
// !
Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service



#
[autophilosophe][politique]
[  ] et qui gère cette station-service de manière nonchalante. C'est la seule manière de gérer quelque chose. La nonchalance.
(Alexandre Labruffe, Par les temps qui courent - 09/10/2019 - Alexandre Labruffe : " Je ne suis que le greffier de la réalité", 7'50)




2019 12 05


#
[goût][-',-][brachy-logique]
J'avais aussi une autre obsession, c'est d'interpréter Amérique. Baudrillard a fait un texte magnifique sur les États-Unis, qui s'appelle Amérique, et c'est une suite de fulgurances qui est encore actuelle, qui est encore hypermoderne, et qu'il a écrit il y a bien longtemps [  ]. [  ] Amérique est mon livre de chevet, en fait. je l'ai parfois même sur moi, il me protège, il me guide. Et je voulais le transformer, l'interpréter, et je me demandais comment on pouvait raconter la même histoire sur la France. D'abord. Après, effectivement c'est un livre qui parle aussi du monde. Et j'ai introduit l'asie.
(Alexandre Labruffe, Par les temps qui courent - 09/10/2019 - Alexandre Labruffe : " Je ne suis que le greffier de la réalité", 38'30)



#
[épure][brut][-',-]
Car la forme désertique mentale grandit à vue d'œil, qui est la forme épurée de la désertion sociale. La désaffection trouve sa forme épurée dans le dénuement de la vitesse. Ce que la désertion ou l'énucléation sociale a de froid et de mort retrouve ici, dans la chaleur du désert, sa forme contemplative. Le transpolitique trouve là, dans la transversalité du désert, dans l'ironie de la géologie, son espace générique et mental. L'inhumanité de notre monde ultérieur, asocial et superficiel, trouve d'emblée ici sa forme esthétique et sa forme extatique. Car le désert n'est que cela : une critique extatique de la culture, une forme extatique de la disparition.
(Jean Baudrillard, Amérique)



#
[postmoderne]
Il [mon personnage] peut lire Fitzgerald, il peut lire San Antonio… Je voulais parler aussi de cette dissonance, qui, moi, m'est constitutive, mais aussi qui est constitutive de beaucoup de personnes. Et j'ai fait( des enquêtes de consommation, quand j'étais étudiant, et toujours on essaie de nous classer, en fait, de nous classifier en fonction de nos goûts. Non, je suis désolé, je peux aimer une marque et une autre marque, et je peux aimer, oui, San Antonio, adorer San Antonio, vénérer San Antonio, et vénérer Baudrillard aussi. Et voilà. C'est comme Mad Max, c'est aussi… pas un horizon indépassable ou ineffable, mais c'est aussi un horizon possible.
(Alexandre Labruffe, Par les temps qui courent - 09/10/2019 - Alexandre Labruffe : " Je ne suis que le greffier de la réalité", 45'45)


#
Depuis très longtemps je suis obsédé par la forme, mais aussi par l'inachèvement des histoires. Il fallait surtout pas que j'achève cette histoire. Comme tous les nano-récits, comme cette histoire de clé usb qu'il a perdue, comme cette histoire de livre(s) avec des messages codés qu'on lui laisse, ou alors cette maison inhabitée, est-elle vraiment inhabitée… Je voulais surtout ne pas les achever, laisser le mystère nous envelopper, vous envelopper, envelopper ce pompiste et… voilà, laisser le champ des possibles… voilà… flotter. Flotter devant lui. Et c'est comme son horizon. Et là, c'est vraiment un horizon, en fait. C'est… voilà… ne pas achever les histoires. Et là, c'est peut-être Kafka, et tous ses (/ces?) romans inachevés m'ont marqué.
Et d'ailleurs, j'ai oublié un auteur…
– Dans le shaker.
– Dans le shaker [de mes influences/références], ouais, c'est Ponge. Évidemment c'est Ponge. Le poète des objets. Et qui prend un objet et qu'il essore, non seulement son sens mais aussi le récit de cet objet, ce qu'il nous dit : le galet, la crevette, la langouste…
(Alexandre Labruffe, Par les temps qui courent - 09/10/2019 - Alexandre Labruffe : " Je ne suis que le greffier de la réalité", 51'15)
+
> [ARG] : encrier… parallélépipède…


#
[nuit][-',-]
3
ll démarre et part en trombe. Sa Land Rover disparaît dans la nuit américaine qui enveloppe la banlieue de Paris.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[épure][méta][pop'philosophie]
5
Aujourd'hui, c'est un jour comme un autre. Il est 17 heures. Je ne fais rien de particulier. Sur le téléviseur installé derrière le comptoir, j'ai mis Mad Max, la version de 1979, que je regarde en boucle depuis ma prise de fonction, essayant d'en extraire sa quintessence, ses enseignements métaphysiques, philosophiques, religieux.
[  ]
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)


#
(AF)
[-',-]
9bis - 10 - 11

(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)


#
[taisage]
– Incroyable cette nana. Non mais pour qui elle se prend [ ] ? Dans ce genre de cas, tu as deux choix, Beauvoire, tu vois. T'indigner, mais, l'indignation, c'est trop facile, c'est le pain de mie du peuple. Ou bien être surréaliste : être surréaliste quand tu sens que le dialogue n'est plus possible.
Moi :
– Tu avais le choix de te taire aussi.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §12)



#
Entre deux paradigmes, l'énigme.
Entre deux paradigmes (médicaux), l'énigme (vitale).
Entre les paradigmes, l'énigme.

#
[TP][méta][multimédia][HN]
Ce trait d'esprit me fait subitement penser à un film, écho de ma prophétie, où l'homme, dans un futur lointain, est devenu, non pas une énergie, mais un aliment : Soleil vert. Je décide de le télécharger et de le visionner à nouveau.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §27)

#
[épure][minimalisme]
28 bis
Dire : « Tout le monde demande le plein. Mais personne n'a jamais demandé le vide. »
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[pop][postmoderne]
36
[  ]
Un client, un habitué (c'est un livreur), mange un croque-monsieur au comptoir accompagné d'un demi. ll m'interpelle :
- Vous n'avez pas honte de passer cette merde ?
- Quoi ?
ll répète :
- Cette merde à l'écran.
À la télévision : 2012, un film catastrophe. ]'ai toujours eu un faible pour l'apocalypse, la dystopie, le cinéma bis.
[  ]
38
Je descends de mon escabeau, un bout de scotch collé à mon doigt, je m'assois à côté du client et lui explique le principe de dissonance culturelle et la nécessité des films de séries B ou Z. « Horreur, pom, apocalypse ou zombie », j'argumente, rajoutant du poivre sur son croque-monsieur et lui tripotant machinalement la cravate, « ce genre est subversif. C'est un peu comme l'avant-garde »
Il dit :
- Non je crois pas. C'est comme ce croque : c'est juste régressif.
38 bis
Je réfléchis. Je crois qu'il a raison. Que le croque-monsieur est régressif.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)


#
[postmoderne][multimédia][HN]
Plus tard, au cœur de la nuit, un livre posé à côté de moi, je regarde la télévision, les images sans le son (que j'ai coupé à dessein) d'une chaîne d'info en continu.
Dépossédées du son, les images ont une certaine profondeur : une profondeur de fin du monde et d'oracle.
[  ]
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §39)

#
[postmoderne]
40
[  ]
À un moment donné, la femme dit : « Return on equity. » Elle répète ce mantra, rêveuse : « Return on equity. »
Flotte un instant dans la station : la poésie postmoderne de cet étrange anglicisme.
40 bis
« Retum on equity... », je pense. C'est le jargon de la terreur ou le titre d'un film de science-fiction.
[  ]
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[nuit]
41
J'aurais aimé être Baudrillard et pouvoir dire à mes disciples, les doigts joints :
« La télévision ne connaît pas la nuit. Elle est le jour perpétuel. »
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)


#
[àmouréinventer]
50
[   ]
ll [mon père] parle sans fin de sa rupture. Je ne sais s'il est désespéré ou soulagé. Ou les deux. ll plaisante : c'est juste la quinzième fois qu'ils se séparent.
- Tu as l'air de bien prendre les choses.
Il acquiesce :
- Oui, je vois le côté positif : la rupture, au moins, ça agrémente le quotidien monotone de mon couple.
51
Je pense au monotone quotidien des couples, à l'automne quotidien des couples, au déchirement comme piment. [  ]
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[beauté]
Moment de grâce et d'oubli, mon Asiatique est revenue : elle est devant moi, un paquet de chips à la main, véritable invitation au voyage. Je décide cette fois-ci de l'aborder, de ne pas laisser passer l'occasion, de tenter ma chance, me disant que même si sa beauté est irréelle, ineffable, publicitaire, elle doit sans doute être humaine.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §63)

#
[pour l'art rencontre][rencontre][affinité]
[  ] qu'on est peut-être faits pour s'entendre. Je souris. Le contact passe entre nous, il est légèrement électrique. (L'électricité, c'est l'espoir.) El e doit partir. On promet de se revoir hors de la station, on échange nos numéros, elle s'éclipse.
[  ]
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §63)

#
[formule]
63 bis
Je me dis qu'une pensée est un feu d'artifice figé.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[épure][minimalisme]
Dans le salon [de cette Japonaise à Paris], où, renonçant finalement à mon expédition, je vais m'asseoir, c'est plutôt zen. Peu de meubles : une bibliothèque, une table basse, des coussins par terre. Pas de bibelots. La déco est minimaliste. Sur le mur bleu lapis-lazuli, la reproduction d'une peinture hypnotique d'Edward Hopper : Gas. [  ]
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §78)


#
[postmoderne]
L'estampe, la reproduction de la station, la dentelle, le magazine auto et la douche à brûle-pourpoint forment un ensemble baroque et singulier qui n'est pas pour me déplaire.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §78)

#
[bavardage][taisage]
Un taxi, après avoir fait le plein, me commande un Ricard. Ie le sers. Il veut parler. Il a besoin d'évacuer sa journée je suppose, de se vider. Pour lui, parler c'est comme pisser.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §93)


#
[cosmo-logique]
Ce n'est pas que le monde est petit, c'est qu'il est lié.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §93)




2019 12 06

#
[rappel][TP][ARG]
1'10 ET! 19' C'est à partir de ces fragments, qu'il va découper et assembler autrement, que sa propre histoire va essayer de se constituer. C'est-à-dire que son personnage est toujours un projet. Un projet, c'est-à-dire une projection.
(ARG avec François Jost)

#
[rappel][formule][amphibo-logique]
[  ] une citation, parce qu'elle a un rapport un peu elliptique avec ce que je veux dire, mais après y avoir réfléchi, je la trouve tellement belle que je vais quand même vous la lire, même si elle a un rapport un peu difficile à établir avec…
(Roland Barthes, La préparation au roman)

#
[rappel][brachy-logique]
Mettre toujours tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase et cette phrase dans un mot.
(Joseph Joubert)
+
[rappel]
#
« L'art est de cacher l'art. » [inframince]
« Enseigner, c'est apprendre deux fois. »
« La parole entraîne, l'exemple enseigne. »
« Quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil. »
« L'ambition est impitoyable : tout mérite qui ne la sert pas est méprisable à ses yeux. »
« Il faut ne choisir pour épouse que la femme qu'on choisirait pour ami, si elle était un homme. »
« Ce n'est pas l'abondance, mais l'excellence qui fait la richesse. »
« Les enfants ont plus besoin de modèles que de critiques. »
« Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l'amélioration. »
« La raison peut nous avertir de ce qu'il faut éviter, le cœur seul nous dit ce qu'il faut faire. »
« Il est indigne des grandes âmes de faire part des tourments qu'elles éprouvent. »
« Il faut quand on agit, se conformer aux règles, et quand on juge, avoir égard aux exceptions »
« Le génie commence les beaux ouvrages, mais le travail seul les achève. »
« L'éducation se compose de ce qu'il faut dire et de ce qu'il faut taire. »
((Joseph Joubert, https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Joubert_(moraliste))
+
[fragmentage]
Je suis, je l'avouerai, comme une harpe éolienne, qui rend quelques beaux sons, mais qui n'exécute aucun air.
(Joseph Joubert, Pensées, p461)



#
[rappel][philosophie][esth/éthique]
Le sage est carré sans être tranchant,
probe sans être méprisant,
droit sans être cassant,
lumineux sans être aveuglant.
(Lao-tseu, p79)

#
[rappel]
[fragmentage]
Notons aussi la préférence de Glenn Gould pour le pizzicato : quand l'auditeur crée une mélodie à partir de notes détachées, il développe une activité plus intense que si elles étaient déjà liées. Il éprouve donc plus de plaisir.
(Jean-François Billeter, Un paradigme, p89)
// !
Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service


#
[rappel][âge]
Il ne faut pas que les choses se réalisent avant leur temps ; de même que les plantes ne doivent pas fleurir avant la saison. Des réalisations trop précoces sont tôt ruinées, des fleurs trop tôt écloses ne donnent pas de fruits.
(Lao-Tseu, Quatre canons de l'empereur jaune, p218)


#
(AF)
[fragmentage][postmoderne]

(Alexandre Labruffe, La suite dans les idées - 05/10/2019  - À quoi s'adonne-t-on ?, 38')

#
[chine]
[Culture du don et du contre-don en Chine.]
(Alexandre Labruffe, La suite dans les idées - 05/10/2019  - À quoi s'adonne-t-on ?, 40')

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[brachy-logique]
… concision…
(La Librairie francophone - 28/10/2019 - A. Waberi, Alexandre Labruffe (4'45+21'10) , Pia Moustaki et Héloïse d'Ormesson, 26')

#
[bio-logique]
Les symptômes
Les symptômes de la maladie de Lyme peuvent apparaître rapidement ou progressivement au fil du temps. Ils sont extrêmement variés. Les premiers signes physiques de l’infection ressemblent souvent aux symptômes de la grippe (maux de gorge, maux de tête, congestion, courbatures, etc.). De nombreuses personnes, dont des médecins, confondent donc ces symptômes avec ceux de la grippe.
À un stade nymphal, une tique n’est pas plus grosse qu’un point de ponctuation.  Les  nymphes infectent de nombreux êtres humains. Mais comme ceux-ci ne se souviennent pas d’avoir été piqués, ils ne pensent que rarement à la maladie de Lyme. En fait, 50% des personnes infectées ne se souviennent pas d’avoir été piquées.
Les 5 premiers symptômes de la maladie de Lyme
    1.    Une éruption cutanée au niveau de la piqûre.
    2.    Des rougeurs sur d’autres parties du corps.
    3.    Des rougeurs essentiellement circulaires ou ovales qui peuvent s’étendre de façon plus généralisée sur le corps.
    4.    Une éruption cutanée en relief qui disparaît et réapparaît.
    5.    Des symptômes grippaux : fatigue, fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, raideur de la nuque, mal de dos, hypertrophie glandulaire.
Les autres symptômes de la maladie de Lyme
La tête, le visage et le cou
    •    Chute de cheveux inexpliquée.
    •    Maux de tête d’intensité modérée ou sévère, crises.
    •    Pression dans la tête, lésions de la substance blanche dans le cerveau (IRM).
    •    Spasmes musculaires sur le visage ou ailleurs. Paralysie faciale (paralysie de Bell et syndrome de Horner).
    •    Sensation de picotement dans le nez, sur (le bout de) la langue, sur les joues. Rougeur du visage.
    •    Raideurs ou douleurs au niveau de la nuque.
    •    Raideurs ou douleurs au niveau de la mâchoire. Problèmes dentaires.
    •    Maux de gorge, besoin constant de s’éclaircir la voix, mucosités (flegme), enrouement, nez qui coule.
Les yeux / La vue
    •    Vision double ou trouble.
    •    Perception accrue de points noirs.
    •    Douleurs dans les yeux ou gonflement autour des yeux.
    •    Hypersensibilité à la lumière.
    •    Lumières clignotantes, vagues périphériques ou images fantômes au coin des yeux.
Les oreilles / l’ouïe
    •    Perte auditive dans une oreille ou dans les deux oreilles.
    •    Oreilles bouchées.
    •    Bourdonnement dans les oreilles.
    •    Douleurs dans les oreilles. Hypersensibilité aux sons.
    •    Tintement dans une oreille ou dans les deux oreilles.
Les systèmes digestif et excrétoire
    •    Diarrhée.
    •    Constipation.
    •    Vessie irritable (difficulté à commencer/ à s’arrêter d’uriner) ou cystite interstitielle.
    •    Maux d’estomac (nausées ou douleurs) ou RGO (reflux gastro-œsophagien).
Le système musculo-squelettique
    •    Douleurs osseuses et articulaires ou gonflement, syndrome du canal carpien.
    •    Raideurs dans les articulations, dans le dos, dans la nuque.
    •    Synovite du coude.
    •    Douleurs musculaires ou crampes (Fibromyalgie).
Les systèmes respiratoire et circulatoire
    •    Souffle court, difficulté à respirer profondément ou suffisamment, toux.
    •    Douleurs thoraciques et douleurs dans les côtes.
    •    Sueurs nocturnes ou frissons inexpliqués.
    •    Palpitations cardiaques ou battements cardiaques supplémentaires.
    •    Endocardite, blocage cardiaque.
Le système neurologique
    •    Tremblements inexpliqués.
    •    Sensations de brûlures ou douleurs lancinantes dans le corps.
    •    Fatigue, syndrome de fatigue chronique, faiblesse, neuropathie périphérique ou paralysie partielle.
    •    Pression dans la tête.
    •    Engourdissement dans le corps, picotements et fourmillements.
    •    Équilibre fragile, vertiges, difficulté à marcher.
    •    Mal des transports accru.
    •    Étourdissements, endormissements.
Le bien-être psychologique
    •    Humeur changeante, irritabilité, troubles bipolaires.
    •    Dépression inhabituelle.
    •    Perte du sens de l’orientation (la personne se perd ou a l’impression d’être perdue).
    •    Impression de perdre la tête.
    •    Réactions émotionnelles excessives, tendance à pleurer facilement.
    •    Excès de sommeil ou insomnies.
    •    Difficulté à s’endormir ou à rester endormi.
    •    Narcolepsie, apnée du sommeil.
    •    Crises de panique, anxiété.
Les aptitudes mentales
    •    Perte de mémoire (à court terme et à long terme).
    •    Confusion, difficulté à penser clairement.
    •    Difficulté à se concentrer et à lire.
    •    La personne se rend au mauvais endroit.
    •    Difficulté à parler (difficulté à articuler ou discours très lent).
    •    Bégaiement.
    •    La personne oublie comment effectuer de simples tâches.
La reproduction et la sexualité
    •    Perte de la libido.
    •    Dysfonctionnement sexuel.
    •    Douleurs menstruelles inexpliquées, irrégularité.
    •    Douleurs inexpliquées au niveau des seins, écoulement.
    •    Douleurs testiculaires ou pelviennes.
Le bien-être général
    •    Sensations olfactives imaginaires.
    •    Prise ou perte de poids inexpliquée.
    •    Fatigue extrême.
    •    Hypertrophie glandulaire ou hypertrophie des ganglions lymphatiques.
    •    Fièvres inexpliquées (fortes ou modérées).
    •    Infections à répétition (sinus, reins, yeux, etc.).
    •    Évolution des symptômes qui apparaissent et disparaissent.
    •    La douleur se répand dans différentes parties du corps.
    •    Les premiers symptômes ressemblaient à ceux de la grippe.
    •    Depuis, vous ne vous sentez pas bien.
    •    Température corporelle basse.
    •    Allergie ou sensibilité aux produits chimiques.
    •    Effets de l’alcool renforcés et sensation accrue de gueule de bois.

(https://canlyme.com/fr/notions-de-base-sur-la-maladie-de-lyme/les-symptomes/)



#
[LT]
Elle [ma soeur] est artiste, photographe. [  ]
Quand je lui ai avoué que j'organisais des expositions clandestines dans la station, ma sœur a sauté sur l'occasion pour m'imposer ses œuvres : des photos de hangars abandonnés. Elle a toujours eu un goût pour le désaffecté. L'an dernier, elle a organisé un colloque intitulé « Poétique de la ruine ».
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §98)

#
[àmouréinventer]
Étrange couple, incomplet, bancal, à l'image d'une table de bar. Mais c'est sans doute le propre du couple : d'être incomplet et bancal.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §100)

#
[neutralisage][cosmo-logique]
100 bis
Contrairement au couple, ce que vend ma station, ce qu'elle vante (virilement), ce n'est pas le bancal, mais la stabilité, la certitude, une assurance : celle de la fluidité.
Le salut de l'être dans le flux. (Dans le fluide.)
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
(Quand quelqu'un prononce le mot « sérieusement », il faut commencer à douter de tout ce qu'il dit.)
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §103)

#
131 bis
Comme dirait Camus : « Heureusement, il est toujours trop tard. »
132
L'impossibilité du Japon.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[àmouréinventer]
Il me dit : « L'amour, c'est une fiction. » Je lui rétorque qu'avec moi, ça serait plutôt de la science-fiction.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §140)

#
[neutralisage]
[  ] Ce premier roman [Chroniques d'une station-service], sélectionné dans la liste du prix de Flore, récompensé par le prix de la Maison Rouge, prend à bras le corps la morosité post-moderne afin de réenchanter le monde tel qu’il va, c’est à dire pas très bien. De courtes séquences en brèves anecdotes, Alexandre Labruffe flirte avec l’absurde dans un récit où le personnage principal, presque reculé du monde par sa fonction, occupe un poste d’observateur de la société contemporaine de choix. Il distille de brillants instantanés déphasés, aussi anxiogènes qu’ironiques, jubilatoires que désespérants.
[  ]
Le regard décalé que porte Alexandre Labruffe sur l’existence éclaire une humanité truculente, dans un endroit si neutre qu’il en devient le lieu de tous les possibles. [  ]
(Caroline, lundi 4 novembre 2019, Lundi Librairie : Chroniques d'une station-service - Alexandre Labruffe, https://www.parisladouce.com/2019/11/lundi-librairie-chroniques-dune-station.html)

#
C'est à devoir la quitter que je me sens attaché plus que jamais à la vie. Commun. Banal.







2019 12 07

#
Un esprit sain sans un corps sain.

#
Un esprit sain dans un corset.
Un esprit sain dans un corps c'est un esprit dans un corset.

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[à romain]
Le samedi 7 décembre 2019 à 11:37:40 UTC+1, karl  a écrit :

Le livre d'Alexandre Lacroix m'a plutôt déçu. Ça promettait bien, démarrait bien, mais la seule chose que j'en retiens (et plus pour longtemps car ça sent la fin) c'est la préface. Bien sûr, quelques rappels intéressants, des trucs à grappiller, mais l'impression d'un creux, d'un bâclage. Surtout à mesure qu'on avance dans l'essai, si je me souviens bien.
En revanche, Cerveau et silence est très bien mené, jusqu'au sommet, et à la fois riche et zen. Une réussite.
Bref, je te laisse.
Chaque jour, puisque les forces m'abandonnent, m'amenuisent (eh oui, je peux dire ça comme ça, comme en parlant de forces contraires, contraires à tous mes efforts pour guérir ou au moins comprendre), à un point qu'on n'imagine pas, je me tâte d'aller tenter l'hospitalisation (et ça viendra sans doute), mais à quoi bon ? Auprès de ces arrogants incapables. La médecine, et ainsi ma vie semblent avoir dit leur dernier mot – rrrh. (Et, en plus du jeu de mots,« rrrh », c'est le moins que je puisse dire.)

Otto publie donc en express quelques vidéos-montages (à défaut de la centaine en chantier, dont certaines plus qu'ambitieuses et fondamentales, hélas, mais quelques-unes faciles à faire ou terminer :)
- comme à base de ces quelques mots d'Alexandre Lacroix (voilà pourquoi je te parle de ça, car d'otto je sais que tu t'en fous pas mal, t'inquiète, passe(s) à côté)
https://youtu.be/5jSX-YOj0-I
- et d'un autre Alexandre, Labruffe celui-ci, dont le roman m'enthousiasme presque par principe (j'en suis à la moitié, que je lis visuellement, car joie graphique de la concision [/de l'épure], des fragments, mais disponible et découvert à la BNFA, fais-moi signe si tu veux), et pour finir...
https://youtu.be/PjUiryZX4rU
Bien à toi,
Mal à moi, et crois-moi que j'en suis plus que triste, et désolé,
K.
+
Je précise que le visuel, sur la vidéo-montage alexandre lacroix, joue notamment de ces deux citations extraites de ma page twitter (que je fournis aussi un peu ces jours-ci, en désespoir de cause, pour derniers flocons soufflés d'un iceberg au gigantisme insoupçonné, mais vraiment de chez vraiment) :

Sortir de la philosophie, faire n'importe quoi, pour pouvoir la produire du dehors. Les philosophes ont toujours été autre chose, ils sont nés d'autre chose.
(Gilles Deleuze)

Il y a un devenir-philosophe qui n’a rien à voir avec l’histoire de la philosophie, et qui passe plutôt par ceux que l’histoire de la philosophie n’arrive pas à classer.
(Gilles Deleuze-Claire Parnet)

Quant à l'autre vidéo-montage, elle joue de ces deux citations de Labruffe :

« La forme
de mon roman
est très spéciale,
elle est fragmentaire,
et c'est presque
un manifeste littéraire... »


« ... faire de l'ellipse
l'hélice de mon roman,
du récit... »

...


#
La forme de mon roman est très spéciale, elle est fragmentaire, et c'est presque
un manifeste littéraire...
(± alexandre labruffe, Radio VINCI Autoroutes  - brive 2019 - interview d'alexandre labruffe, 3'45)


#
[programme][noirage]
Esclaves ne maudissant pas la vie.
(Cf. : Esclaves, ne maudissons pas la vie. (A. Rimbaud))


#
[à loïc]

Le samedi 7 décembre 2019 à 17:07:04 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :

Sans les épines, ça me ferait pratiquement rêver... Hélas, j'en suis plein, trop plein. Ne suis plus que ça. Et rien ni plus rien du rêve. Et bientôt plus rien. Le déclin semble inéluctable et sans autre fin que la mienne.
Rah, mon vieux... Si seulement je savais le nom... si on savait ce qui m'arrive... on le prendrait alors en charge (ou considération)...
Et si j'avais sorti ne serait-ce qu'un tiers de mon iceberg de projets et mais aussi chantiers bien réels... Qui auraient eu de la gueule, je te jure. À mon goût. Au nôtre ?
Mais à la tienne, de santé, va ! Sors t'en mieux que moi ! (Facile, ça, hein...)
Et merci pour ce récit... (pris sur ton temps...)
Bien (et bien meilleur) à toi...

Le mardi 26 novembre 2019 à 07:40:13 UTC+1, Loïc W. a écrit :


Deux dimanches sans chanson font que j'y songe en m'endormant, et que cela se change en songe.

C'était dans une ville, je serais bien en peine de dire laquelle. Si c'est la fin d'un autre rêve qui me revient en mémoire, alors c'était Paris. Oui, ce devait être Paris. Les téléphones portables avaient été inventés car je te parlais au téléphone en me rendant chez toi, ouvrais la première porte, m'engageais dans un escalier intérieur vert pâle en continuant la conversation puis te demandant de m'ouvrir sans avoir avant prévenu de ma présence imminente. Alors les deux lieux se rencontrent nous nous entendons dans le combiné et à travers la porte: toi comprenant que je suis en fait devant ta porte dis "Ah d'accord" et tu ouvres, portant un pull assorti (je le remarque) aux marches de l'escalier.

Je puis te dire que socialement, tu as fait un bond notable. L'appartement est vaste, ouvert sur une large terrasse et sur plusieurs étages. En bas un chien se manifeste, il m'a reconnu et donc n'a pas aboyé à mon passage. Je le reconnais aussi et le salue depuis ce qui s'avère donc un premier étage, le principal. Tu es assis dans un sofa et regardes un de tes films. Celui-ci se projette sur le mur en face de toi, large -- un format plus étiré encore que le 16:18 -- et à hauteur de regard d'homme assis sur un sofa, ca tombe bien. Je regarde aussi le film, très beau, très majestueux. C'est manifestement un extrait de ta "bande-annonce". Les temporalités se mélangent, des lignes de chiffres font place à quelque chose dont je ne me souviens plus mais qui était étonnamment "raccord" (des lignes de paysage vu d'un train, par exemple, mais ce n'était pas ca). Soudain je me rends compte que la musique aussi prépare une transition et passe insensiblement d'une chanson à toi à une de radiohead -- malheureusement, prêtant mon attention aux oreilles je la retire à mes yeux et manque un raccord particulièrement réussi, semble-t-il, puisqu'il t'arrache un commentaire lapidaire de satisfaction après, de toute apparence, de nombreuses visualisations. Il y avait une petite fille ou un petit garcon qui allumait une bougie, éteignait une allumette, quelque chose de ce genre, et ensuite une autre suite qui prenait le relais de la flamme allumée ou éteinte. Bref, je t'explique dans le rêve ce que je viens de t'expliquer ici, à savoir que j'ai raté la scène, mais tu ne daignes ni la repasser ni la décrire. Comme toujours dans les rêves, c'est toi et ce n'est pas toi. C'est toi, tout le rêve tourne autour de toi, mais légèrement altéré. Il n'y a plus ce débit dans ta voix, qui se fait plus laconique (à la manière de tes apophtegmes, diras-tu peut-être) -- c'est toi, dans une distance.

Puis -- à moins que cette scène n'ait précédé celle du visionnage -- nous jouons à nous pugiler -- improbable, là encore, mais pas étonnant de le trouver dans mes rêves: c'est chose que j'ai pratiquée avec certains de mes amis dans ma jeunesse. Dans le rêve, j'y songe, cela devait de fait se produire en premier, aussitôt, comme une manière de salut. Oui, tu ouvrais, debout dans ton pull vert ou ton t-shirt, plutôt, et nous pugilions. Là, j'entendais deux fois tes bras craquer et je prenais peur, raccrochant cela à ton état de santé, à ta fragilité nouvelle. Tu fais mine de me rassurer. Nous arrêtons, mais je vois une tâche rouge en haut du bras, à l'articulation de l'épaule, et pense t'avoir blessé. Tu dégages l'endroit, et donne à constater qu'il s'agit d'une blessure ancienne qui cicatrise mal. Mais le plus inquiétant, le plus à proprement parler onirique, c'est que tes poils n'en sont plus, mais des sortes d'épines ou de piquants, comme celles que porte sur le dos un personnage dessiné pour les enfants (le Gruffalo, que j'ai beaucoup regardé avec Ernst): courtes, épaisses, renflées et finissant en pointe. Je prends conscience qu'en effet, quelque chose ne va pas. Mais nous sommes en rêve, n'est-ce pas, donc l'étonnement ne passe pas l'inquiétude et nous passons à la scène du visionnage.

Topologiquement, la lutte se passait plutôt à droite en sortant de l'escalier, et le sofa était à gauche. Peu après le raccord réussi manqué, tu te lèves et te diriges vers la terrasse, sur la droite. Et là, nouvel élément pur rêve. Tu m'apprends que tu as commencé à enregistrer tes chansons. Je veux te faire part de la joie qui me saisit, mais un problème de communication s'est levé entre nous: je t'entends mal et surtout, je ne te vois plus. Je te fais répéter un nom propre qui est -- je le comprends quand tu le répètes -- celui de ton label, que je n'arrive toujours pas à saisir parfaitement, pas du moins au point de pouvoir le retenir, mais tu as disparu. Quand tu entends que je ne t'entends pas... tu augmentes le son: ta voix me parvient d'étroites et larges baffles situées en haut des murs, et le son de la baffle située vers la terrasse, apparemment, était réglé trop bas, voire déconne. Je repasse dans la pièce principale et t'entends mieux. J'entends un enfant se manifester, te le signale et te vois descendre par un escalier (que le rêve a improvisé à côté de l'autre, vers le sofa) avec un bambin dans les bras. Le fils des voisins, tu m'expliques, et tu me dis qu'ils étaient tous ici, les voisins, et que c'était sympa. Tu portes l'enfant sur tes épaules sans le tenir (un ami à moi faisait cela avec son fils et ca me faisait peur, damals), puis le pose en équilibre sur une sorte de cadran, je crois, et lui tourne le dos: bref, comme me le commentes Luise dans le rêve alors, j'imagine, que je lui raconte -- en rêve -- que je viens de rêver de toi, tu n'aurais pas été si extravagamment irresponsable (ce n'était pas ses termes, que j'ai à nouveau perdus) dans la réalité.

A présent que ce récit de rêve est fait, je peux commencer ma journée : je le reprendrai pour répondre à ton mail.

A toi
 Loic


#
[postmoderne]
[à romain]

Le samedi 7 décembre 2019 à 19:21:54 UTC+1, karl  a écrit :

Juste là-dessus, le moins essentiel et donc (si je puis dire) le plus facile à répondre peut-être...
Disons très vite pour éventuelle piste ou étincelle pour toi avant de m'éteindre (ne serait-ce que pour bien plus tard, toi, on ne sait jamais) :
Évidemment voire ouvertement postmoderne, ce roman, Chroniques d'une station-service, donc évidemment et ouvertement les clichés (rien que son rêve de pompiste du désert américain, au début, c'est le cliché absolument parfait, impeccable, brossé au poil, magnifique), le creux, la récup, le factice, les non-lieux (cf. Marc Augé), une certaine neutralité, la distance, l'ironie, le (mauvais) goût série B, Z, bis, etc.
Je te reverrais bien à ARG deuxième période, là encore précurseur (un peu ignoré) qui s'en explique (sans se revendiquer postmoderne, ç'aurait fait beaucoup pour le même homme), mais...
Et au départ, pour aller encore plus vite, je comptais juste te répondre (sur le moins essentiel de ce qui nous préoccupe à l'instant, donc, je dis bien, si tu savais où j'en suis à côté de ça), et avec humour affectueux : laisse tomber, c'est postmoderne, tu peux pas comprendre.

Qui parle de sampling etc. ? Bah, Otto. Toujours. Mais à base de la voix d'un certain Jean-Mi, nommons-le Jean-Michel Jarre.

Tout le reste, évidemment, c'est l'essentiel. Mais...
Désolé, encore. Et merci, vieux...




#
[cosmo-logique]
171ter
Dehors, je remue la touillette en plastique dans la tasse. (J'aime la beauté de ce geste ordinaire, le répéter à l'infini – c'est comme si l'univers était contenu dans cette rotation.)
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)
//
Godard, 2 ou 3 choses que je sais d'elle, scène du café


#
[beauté][postsexuel][àmouréinventer]
179
Cette nuit-là, on est au lit mais rien ne se passe. Je suis trop intimidé par sa beauté pour pouvoir lui faire l'amour.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[neutralisage]
Lieu de la clandestinité, l'hôtel jouxte ma station qui est son contraire, lieu de la transparence, ou son écho, son satellite.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §181)



#
[nuit][-,'-]
D
L'autoroute défile dans la nuit. Comme un vieux rêve : les bandes d'arrêt d'urgence, la ligne blanche, les panneaux d'indication, les aires de repos, les warnings, les oasis de lumières, les tunnels, les bretelles, les pylônes électriques, le bitume, l'ombre des cerfs.
Tout se reflète dans mes lunettes de soleil.
Mon carburant s'épuise.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §1.D)

#
[neutralisage][nuit][-,'-]
F
[  ]
Clinquantes, rutilantes, modernes et providentielles, les stations-service des aires d'autoroute sont la première division, la première classe des stations-service. La bourgeoisie du pétrole et de sa propagation dans le monde. Elles sont des bonbons.
On peut tout y trouver, tout y consommer.
Dans certaines, même, on peut y vivre, y loger : expérience ultime, proposée par certains tour-opérateurs. Je fantasme un peu. Mais je pense que cet avenir est possible.
En plein milieu des champs, plus loin, une éolienne géante.
H
Le pistolet à la main, je hume les émanations brassées par un vent léger et doux, en écoutant le son des voitures filant (comme des étoiles) sur l'autoroute.
Le couinement de l'éolienne.
Je ne suis pas loin du paradis, de l'extase. Je savoure ce moment. Goutte après goutte.
I
ll n'y a personne dans la station. Je suis seul. Je suis bien. Je n'ai jamais été aussi bien. ll est 3 heures du matin. À regret, je constate que le réservoir est plein, je dois raccrocher le pistolet, payer, partir, continuer de rouler, [  ]
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §1.F, H, I)


#
[minimalisme]
[  ] Pour tromper l'ennui de son héros pompiste, Alexandre Labruffe multiplie les intrigues minimalistes, les fausses pistes accidentelles et les quiproquos érotiques. Comme s'il lui fallait sonder l'épicentre de la banalité contemporaine. [  ]
(présentation éditeur de : Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service, §1.F, H, I)


#
[-',-]
9 bis
Des fois, moi aussi, j'ai des envies de départ.
10
Mon rêve, c'est d'être muté dans une station-service du Texas. J'ai toujours rêvé de grands espaces.
11
Au Texas, ma station-service serait située aux confins du désert, au milieu de nulle part, pas loin d'El Paso ou de Sugar Land. Je servirais des hamburgers et de la glace pilée à des routiers blasés et à des cow-boys éreintés.
Lassé de l'Uranus Country Store, le shérif viendrait profiter de temps en temps de l'air conditionné au bar de la station. Faire une pause, boire une bière, échapper à sa routine, jouer aux fléchettes, se détendre d'une journée vide de sens et d'événements.
Le soir, au coucher de soleil, 40 °C à l'ombre, j'irais observer, posté à côté du motel EL RAYO DE SOL attenant à la station, le dernier train de marchandises passer à la lisière d'un champ de pipelines rouillés parsemé de carcasses de voitures. Un barbare au Texas.
Épongeant mon front, pestant contre la sécheresse et la chaleur, appliquant une canette de bière congelée Sputnik contre ma joue, je rêverais alors de pluie, d'un autre horizon : travailler dans une station-service de la banlieue de Paris ; quitter cette terre aride, rustique, postindustrielle.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)


#
[-',-][nuit]
3
ll démarre et part en trombe. Sa Land Rover dis- paraît dans la nuit américaine qui enveloppe la banlieue de Paris.
4
Je fume une cigarette dehors. Sans client. Libéré. Léger. Enfin désœuvré. Il est minuit. J'aperçois, malgré tout, dans la brume, la forme d'un 35 tonnes. Un camion garé sur le parking poids lourd, au fond de la station-service.
Brusquement : un meuglement. C'est une vache. Une vache meugle dans la nuit. Puissance étrange et poétique de ce meuglement dans la ouate. Je m'immobilise. À l'affût. Des volutes de nuages bas se déplacent lentement, se posent sur le toit de la station. Un autre troupeau de moutons de brume caresse la pompe no 3, recouvre les halos des lumières, des néons, des réverbères, engloutit le tout.
La station n'est plus qu'un souvenir, enfoui dans le brouillard.
Passé quelques minutes, deux vaches meuglent à nouveau. Cela provient du 35 tonnes qui les con- voie. Le bruit des voitures filant à toute al ure sur le périphérique : étouffé. Un souffle. La fumée de ma cigarette, à mes lèvres, suspendue. Nouveau meuglement. Je me dis que c'est déchirant une vache qui meugle dans la nuit, que c'est comme une bouteille à la mer. J'ai presque envie de pleurer. Je souris.J'exhale un nuage de fumée. Je suis trop sentimental.
(Alexandre Labruffe, Chroniques d'une station-service)

#
[bio-logique]
malabsorbtion :

https://www.docteurclic.com/maladie/malabsorption.aspx

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-digestifs/malabsorption/pr%C3%A9sentation-de-la-malabsorption

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_malabsorption

Extrait :
Le syndrome de malabsorption est observé dans plusieurs affections où les nutriments provenant des aliments ne sont pas absorbés correctement dans l’intestin grêle.
[  ]
La malabsorption peut entraîner un déficit de tous les nutriments ou des déficits sélectifs en protéines, graisses, sucres, vitamines ou minéraux. Les personnes atteintes d’un syndrome de malabsorption perdent généralement du poids ou ont du mal à maintenir leur poids malgré une alimentation adéquate.




2019 12 08


#
De santé fragile, très affaibli par une pleurésie contractée durant son exil algérien (paludisme), Emmanuel Bove meurt, le 13 juillet 1945, à l'âge de 47 ans de cachexie et défaillance cardiaque.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Bove)
+
Emmanuel Bove, Mes amis
Victor Bâton vit seul, dans une chambre de bonne miteuse, avec pour unique revenu une pension d'invalidité. Traîne-savates, il erre chaque jour dans Paris dans l'espoir de faire de nouvelles rencontres. La ville le renvoie à son extrême solitude, et agit en même temps comme une ouate protectrice. Mais chaque tentative de lier une relation est un échec. Et pour cause. Obnubilé par sa quête impatiente d'amitié, il fausse tout rapport, et projette sur ceux qu'il croise sa propre mesquinerie.Dans un style faussement simple, avec un « sens du détail touchant » selon Beckett, Emmanuel Bove dessine le portrait de cet antihéros agaçant autant que fascinant, et dépeint par touches, d'une précision extrême, la misère solitaire, le quotidien, l'absurdité de la condition humaine. D'une grande modernité à sa parution en 1924, ce texte, très salué à l'époque, a influencé beaucoup de nos contemporains.L'expérience de la lecture de Bove est unique. Pierre Michon. L'une des plus belles réussites littéraires du xxe siècle, et toujours aussi actuel.
(https://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=54576#notice-resume)


#
[bio-logique]
La cachexie est un affaiblissement profond de l’organisme (perte de poids, fatigue, atrophie musculaire, etc.) lié à une dénutrition très importante. La cachexie n'est pas une maladie en elle-même, mais le symptôme d'une autre.
La définition formelle de la cachexie est la perte de masse corporelle telle qu'elle ne peut plus être inversée ni trouvée à l'aide d'une nutrition adaptée.
[  ]
La cachexie réduit les patients à un état d'immobilité dû à l'anorexie, à l'asthénie et à l'anémie, mais aussi par atteinte musculaire par hypercatabolisme protéique et donc perte de masse maigre (sarcopénie).  Le mécanisme exact par lequel la cachexie cause ces symptômes est encore mal compris ; [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Cachexie)
+
Le principal symptôme de la cachexie est la perte de poids, sous forme de perte de muscles, de graisse et même de masse osseuse. La perte d'appétit (anorexie), une faiblesse généralisée (asthénie) et une baisse du taux d'hémoglobine (anémie) comptent également au nombre des symptômes majeurs. Mais, pour traiter la cachexie, il ne suffit pas de manger plus ! Même si le patient mange ou essaie de manger davantage ou s'il est alimenté directement par une sonde dans l'estomac ou via les vaisseaux sanguins, sa situation continue à se détériorer.
Causes
Les études récentes nous permettent petit à petit de mieux comprendre les causes de la cachexie. Elle est le résultat d'une réaction pseudo-inflammatoire très complexe de l'organisme, ce qui perturbe totalement le métabolisme. Certaines substances comme les cytokines jouent un rôle prépondérant dans ce mécanisme. Dans certains cas, c'est la tumeur elle-même qui produit les substances responsables de la cachexie. Outre la réaction de pseudo-inflammation, la cachexie s'accompagne également d'une augmentation du métabolisme et une modification de la manière dont le corps utilise les protéines, les graisses et les hydrates de carbone.
Traitement
De nouveaux médicaments et compléments alimentaires qui bloquent ces réactions sont actuellement en cours de développement.
[  ]
La cachexie, le patient et son entourage
La cachexie n'est pas seulement difficile à gérer pour le patient, mais aussi pour son entourage, pour lequel il est très dur de voir un proche 'décliner' de la sorte. La réaction logique sera dès lors d'essayer par tous les moyens de faire manger le patient, ce qui n'est pas toujours efficace et, même si ça l'est, n'arrête malheureusement pas nécessairement la détérioration. C'est pourquoi il est habituellement recommandé de ne pas forcer le patient à manger. Pour reprendre les propos d'un célèbre professeur et oncologue-hématologue américain : « Un manque d'appétit n'est pas douloureux, alors que se forcer à manger peut l'être. »
( ?)
+
La cachexie, qui se traduit par une fonte de la masse musculaire et une perte de poids, a des conséquences majeures sur la qualité de vie des patients. On sait aussi qu’elle est responsable d’une moins bonne tolérance aux traitements de chimiothérapie, d’un déconditionnement physique et d’une diminution des chances de survie. Les deux essais dont les résultats ont été publiés dernièrement ont permis de montrer l’utilité d’une nouvelle molécule contre la cachexie pour des patients atteints d’un cancer du poumon avancé.
  Au total, ce sont près de 1 000 patients qui ont été inclus dans les essais ROMANA 1 et 2, à travers 93 centres de soins dans 19 pays. L’objectif était de comparer l’efficacité de la prise d’une nouvelle molécule, l’anamoreline, à celle d’un placebo. Les médecins ont ainsi suivi, pendant 12 semaines, la prise de masse maigre et la force de poigne des patients touchés par un cancer du poumon non à petites cellules et souffrant de cachexie. Dans les deux essais, les résultats ont été concluants en ce qui concerne la prise de poids et notamment la prise de masse maigre. La force de poigne, elle, n’était pas significativement améliorée par l’anamoreline. Dans la très grande majorité des cas, le traitement était très bien toléré, ne provoquant que peu d’effets secondaires.
  L’anamoreline est une molécule capable de mimer l’action de la ghréline, l’hormone qui, dans notre organisme, stimule l’appétit avant le repas. En se liant à son récepteur, l’anamoréline, a aussi un effet sur l’équilibre métabolique des cellules, en favorisant la synthèse des protéines plutôt que leur dégradation, une des caractéristiques moléculaires de la cachexie. Grâce à ce nouveau traitement, les bases d’une prise en charge standardisée pourraient être posées pour tous les patients qui souffrent de cachexie. Des bases qui doivent être associées à une prise en charge complète intégrant notamment un accompagnement nutritionnel et un programme d’activité physique adapté.
(https://www.fondation-arc.org/actualites/2016/cachexie-un-traitement-pour-retrouver-lappetit-et-du-poids)



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Marie Malbert
06 77 13 99 67

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[à dr. djonouma, brouillon]
Bonjour,

Si vous me permettrez... Deux questions (parmi des dizaines, si vous saviez... notamment sur les amalgames dentaires, le galvanisme dentaire, ma dent dévitalisée côté gauche où précisément tout se surcontracte, sur la chélation, etc.) : est-il envisageable que mon état puisse subir une dégradation avant de se reprendre ? Et se dégrader aussi fortement que ces dernières semaines ? Tellement amenuisé que je ne peux plus rien... Sinon me faire porter à l'hôpital, là, je crois que je n'ai plus vraiment le choix, sinon chez vous d'abord si vous avez la suite du plan... Et, deuxième question, ne faudrait-il pas (re)mettre en cause, alors même que le sucre m'est prohibé (par ma candidose – sans doute aggravée par ma surconsommation de fruits cet été ?), tout le sucre que contiennent certains compléments que vous m'avez prescrits ? Notamment l'Acti-mag et l'ArgiMag. Ces sucres n'auraient-ils pas finalement radicalement aggravé la malabsorbtion intestinale que vous semblez suspecter, si je ne me trompe ? En tout état de cause, si malabsorbtion, je me sens désormais en état de dénutrition extrême, malgré la consommation de viande etc., je n'ai pas repris un gramme des 15 kg que j'ai perdus en 15 jours lors de mon régime crudivore de cet été, et je n'ai plus aucune de force non seulement dans les jambes, mais aussi les bras, et tout le reste. À point d'entrer en malaise au moindre effort... Je me sens à l'article de la mort... D'où mes deux questions : est-ce envisageable dans le processus de guérison, ou ne serait-ce pas dû à tout ce sucre que j'ai consommé finalement à forte dose via les compléments et malgré mon régime anti-sucre ?
Je pensais venir vous voir, mais... par ici on imagine plutôt me faire hospitaliser, et moi-même car mon état est selon moi très alarmant...


Si vous me permettrez... Deux questions (parmi des dizaines, si vous saviez... notamment sur les amalgames dentaires, la chélation, un probable galvanisme dentaire, le cas de ma dent dévitalisée côté gauche où précisément tout se déglingue, etc.) : est-il envisageable, dans votre traitement, que mon état puisse subir une phase de nette dégradation avant de se reprendre ? Et une dégradation aussi extrême que ces dernières semaines et derniers jours ? Sinon alors, le sucre que contiennent (semble-t-il à forte dose) certains compléments alimentaires que vous m'avez prescrits (notamment l'Acti-mag et l'ArgiMag) ne serait-il pas à (re)mettre en cause ?
En attendant (votre avis), j'ai arrêté de prendre ces deux compléments depuis 3 jours (ainsi que le prébiotique, au goût sucré un peu suspect), mais n'ayant désormais plus aucune force (dans tout le corps, les jambes surtout et même les bras, etc.), multipliant les états de malaise (au moindre semi-effort), n'ayant pas repris un gramme des 15 kg perdus en 15 jours malgré ma consommation de viande, etc., je me crois destiné à l'hôpital d'urgence, vous ne croyez pas ? C'est au point que je ne peux à peu près plus rien faire qu'être assis, et même endormi voilà que depuis 3 jours ma digestion se bloque au milieu de la nuit et me réveille des heures, nauséeux…
Je garde quelque espoir dans votre traitement, mais les sucres n'ont-ils pas aggravé les choses, la malabsorbtion que vous semblez suspecter ? Si vous voulez bien me dire votre avis…
Il est possible qu'avant de vous revoir je passe par la case hôpital cette fois-ci pour de bon, car mon état n'est pratiquement plus tenable, je vous assure, et selon moi bien alarmant. À moins que ? Une telle aggravation peut-elle être envisageable et transitoire dans votre plan ? Voilà donc, reformulées, mes deux questions, et si vous permettez…

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[à Dr Djonouma]
Le lundi 9 décembre 2019 à 01:40:07 UTC+1, karl dolédec  a écrit :


Bonjour,

Si vous me permettrez... Deux questions (parmi des dizaines, si vous saviez... notamment sur les amalgames dentaires, la chélation, mon probable galvanisme dentaire, le cas de ma vieille dent dévitalisée côté gauche où précisément tout se déglingue, etc.) : est-il envisageable, dans votre traitement, que mon état puisse subir une phase de nette dégradation avant de se reprendre ? Et une dégradation aussi extrême que ces dernières semaines et derniers jours ? Sinon alors, les sucres que contiennent (semble-t-il à forte dose) certains compléments alimentaires que vous m'avez prescrits (notamment l'Acti-mag et l'ArgiMag) ne serait-il pas à (re)mettre en cause ?
En attendant (votre avis), j'ai arrêté de prendre ces deux compléments depuis 3 jours (ainsi que le prébiotique, au goût sucré un peu suspect), mais n'ayant désormais plus aucune force (dans tout le corps, les jambes surtout et même les bras maintenant, etc.), multipliant les états de malaise (au moindre semi-effort), n'ayant pas repris un gramme des 15 kg perdus en 15 jours en début d'été, malgré ma consommation de viande ces dernières semaines, etc., je me crois destiné à l'hôpital d'urgence, vous ne croyez pas ?
C'est au point que je ne peux à peu près plus rien faire qu'être assis, et même endormi voilà que depuis trois jours, en commençant par un très forte diarrhée le premier jour, je suis réveillé par une digestion qui se bloque au milieu (de la nuit et du ventre), me tenant éveillé, nauséeux, des heures... (Simple virus gastro ?)
Je garde espoir dans votre traitement, mais tout simplement les sucres (de certains compléments) n'auraient-ils pas aggravé les choses, mon incroyable affaiblissement – la malabsorption que vous semblez suspecter ? Si vous voulez bien me dire votre avis…
Il est possible qu'avant de vous revoir, sauf malheur (que je crois désormais bien probable) je passe par la case hôpital cette fois-ci pour de bon (ce que j'ai failli faire déjà tout le weekend, au plus mal), car mon état n'est pratiquement plus tenable, je vous assure, et selon moi plus alarmant que jamais. À moins que ? Une telle aggravation peut-elle être envisageable et transitoire dans votre plan ? Voilà donc, reformulées, mes deux questions, et si vous (me les) permettez…
Bien à vous,
Karl Dolédec





2019 12 09


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Remonter la pente qu'il faudra redescendre ?    (+ des cendres)
Remonter la pente qu'il faudra redescendre ? Des cendres plutôt.


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Maladie de Lyme chronique : l’intérêt d’un traitement combiné
Par Priscille Tremblais Publié le 12/07/2019 Mis à jour le 17/07/2019
Actualité

Une étude américaine confirme l’intérêt de modéliser la maladie de Lyme chronique pour en optimiser le traitement.
Pourquoi c’est important
La maladie de Lyme, causée par des bactéries du genre Borrelia transmises par les tiques, est en pleine expansion (à cause du réchauffement climatique favorisant la prolifération des tiques). S’il n’y a toujours pas de consensus scientifique sur son diagnostic et les formes qu’elle peut prendre lorsqu’elle n’a pas été traitée à temps ou que les traitements n’ont pas fait effet, certains chercheurs et patients pensent qu’elle pourrait être assimilée à une maladie chronique. 
Mais les symptômes sont nombreux et diffèrent selon les personnes, rendant la maladie difficile à soigner.
Il existe cependant déjà des pistes de traitement prometteuses comme l’approche multifactorielle du Dr Horowitz qui soigne et guérit depuis une trentaine d’années des personnes atteintes de Lyme ou de ses co-infections transmises par les tiques. Pour le Dr Horowitz, sous sa forme chronique, la maladie de Lyme peut se définir comme un syndrome de maladie infectieuse multi-systémique (MSIDS en anglais) identifiant 16 sources d’inflammation.
L’étude
Pour cette étude, le Dr Horowitz et son équipe ont recruté 200 personnes souffrant de Lyme ou d’une de ses co-infections depuis au moins un an et leur ont donné un traitement combinant de la dapsone (un antibiotique de la famille des sulfones) avec d’autres antibiotiques (2 combinaisons ont été testées). Les chercheurs ont régulièrement fait des analyses de sang et relevé la sévérité des symptômes des patients grâce à un questionnaire.
Résultats : ce traitement combiné (quels que soient les antibiotiques associés à la dapsone) a permis d’améliorer 8 symptômes majeurs de Lyme chronique dont la fatigue, les douleurs articulaires, les problèmes de sommeil, le brouillard mental, les bouffées de chaleur. Il a aussi permis de réduire l’inflammation associée à ces infections et d’origines diverses (co-infections, auto-immunité, allergies alimentaires, intestin perméable, toxines environnementales, troubles du sommeil…).
Les chercheurs ont identifié différentes bactéries dans le sang des participants, avec notamment une présence importante de Babesia (mais aussi Bartonella, rickettsia, Chlamydia…). La babésiose est l’une des co-infections de Lyme les plus courantes.
En pratique
En France des traitements comme celui du Dr Horowitz ne sont a priori pas disponibles, même si certains médecins peuvent s’en inspirer. 
Il existe cependant des programmes naturels complets qui donnent de bons résultats sur les symptômes de Lyme chronique, notamment quand l’antibiothérapie a échoué. En voici deux exemples :
    •    Lyme : comment soulager naturellement les symptômes (abonnés)
    •    Guérir de Lyme : au-delà des antibiotiques (abonnés)
Pour aller plus loin sur les traitements de Lyme, lire Soigner Lyme & les maladies chroniques inexpliquées du Dr Horowitz

https://www.lanutrition.fr/maladie-de-lyme-chronique-linteret-dun-traitement-combine



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Lyme : un système immunitaire affaibli favorise la maladie
Par Marie-Céline Ray Publié le 04/09/2018 Mis à jour le 05/09/2018
Article

Une nouvelle recherche montre qu’une faible réponse immunitaire favorise l’installation des symptômes dans le temps.
La maladie de Lyme est liée à l’infection par la bactérie Borrelia burgdorferi transmise par la morsure de tiques. En 2014, en France, il y a eu officiellement 26 000 nouveaux cas de borrélioses de Lyme, un chiffre jugé stable depuis 2009, mais qui a augmenté en 2016. Cependant, le diagnostic de la maladie de Lyme fait toujours polémique.
Lisez à ce sujet notre article : Lyme : les patients attaquent les fabricants de tests en justice
Dans le premier mois suivant la piqûre de tique apparaît souvent un "érythème migrant" : une rougeur sur la peau, qui progresse de façon circulaire en s’éloignant du site de la piqûre. Un traitement antibiotique précoce est alors préconisé. Mais chez certains patients la maladie persiste malgré tout et conduit à de nombreux symptômes neurologiques, articulaires, musculaires, cardiaques…
Chez la souris, il a été montré que les lymphocytes B permettent de combattre l’infection par Borrelia. Mais qu’en est-il chez l’homme ? Le système immunitaire peut-il expliquer pourquoi certaines personnes développent des symptômes persistants et d’autres non ?

A lire aussiLyme : un traitement même en cas de test négatif ?Lyme : des huiles essentielles pour éradiquer la bactérie ?Lyme : du nouveau dans la détection des co-infections

Ce que montre l’étude
La revue Frontiers in Immunology publie une recherche effectuée par une équipe soutenue par la fondation américaine Bay Area Lyme Fundation. Cet article apporte de nouvelles informations sur le rôle du système immunitaire dans le développement de la maladie de Lyme sous sa forme chronique.
21 patients ont été inclus dans l’étude. Ils avaient présenté les symptômes précoces de la maladie de Lyme, à savoir un érythème migrant de plus de 5 cm. 18 personnes en bonne santé ont servi de témoins. Les patients ont suivi un traitement de 21 jours avec de la doxycycline, un antibiotique prescrit pour la maladie de Lyme. Le suivi a duré deux années.
Résultats : les chercheurs ont montré que les patients qui n’ont pas eu une réponse immunitaire forte avec des lymphocytes B présentaient plus  de risquede souffrir de symptômes persistants après le traitement antibiotique. En effet, lorsqu'un lymphocyte B est activé, parce qu'il a rencontré un antigène étranger, il se multiplie et se différencie en plasmoblaste, puis en plasmocyte, la cellule qui produit des anticorps. Chez les patients qui se rétablissaient après 21 jours de doxycycline, les plasmoblastes avaient des niveaux plus élevés. Inversement, les personnes qui ne guérissaient pas avaient une réponse anticorps plus faible. Les auteurs en concluent que le niveau de plasmoblastes pourrait aider à prédire quels sont les patients chez qui le traitement antibiotique risque d’échouer. Les chercheurs ont aussi identifié le profil génétique des anticorps spécifiques des infections par la bactérie Borrelia burgdorferi.
Ces données montrent une corrélation entre l’activation de la réponse immunitaire et la capacité du patient à guérir avec le traitement à la doxycycline. Wendy Adams, de la fondation qui a financé des travaux, a expliqué dans un communiqué : « Cette recherche porte sur l'un des mystères actuels de la maladie de Lyme, fournissant des preuves importantes pour comprendre pourquoi certaines personnes se rétablissent après un traitement de 21 jours par la doxycycline et d'autres restent malades. »
En pratique
Pour Judith Albertat, auteur de Lyme les solutions naturelles, la maladie se développe chez les personnes dont l’immunité est défaillante : pour lutter contre Lyme, il faut donc renforcer son système immunitaire, notamment par son alimentation et des compléments appropriés. Ainsi, elle conseille d’éviter les aliments pro-inflammatoires contenant du sucre, des céréales raffinées...
Lire aussi l’interview de Judith Altertat : « On peut soigner la maladie de Lyme par l'alimentation »
Pour aller plus loin : Lyme les solutions naturelles et Guérir de Lyme : au-delà des antibiotiques (abonnés)
(https://www.lanutrition.fr/lyme-un-systeme-immunitaire-affaibli-favorise-la-maladie)



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[bio-logique]
“Une maison ne périt jamais que du dedans.”
(Charles Péguy)
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infra : Claude Bernard



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[minimalisme]
L'Argent, Charles Péguy, ed. Allia
"Il y avait dans les plus humbles maisons une sorte d’aisance dont on a perdu le souvenir. Au fond on ne comptait pas. Et on n’avait pas à compter. Et on pouvait élever des enfants. Et on en élevait. Il n’y avait pas cette espèce d’affreuse strangulation économique qui à présent d’année en année nous donne un tour de plus. On ne gagnait rien ; on ne dépensait rien ; et tout le monde vivait.”
Cet essai de Charles Péguy de 1913 nous plonge dans le passage à l’ère moderne. Mêlant à ce portrait pamphlétaire d’une société en mutation des souvenirs d’enfance, l’auteur pressent la crise, le règne absolu de l’argent et de la bourgeoisie. Les anciennes valeurs, honneur et travail, font désormais place à la valeur financière. De l’ouvrier au paysan jusqu’à l’enseignant, l’argent obsède, corrompt.
[  ]
(https://www.editions-allia.com/fr/livre/848/l-argent)




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[À françois](brouillon inédit)
Préfère ne pas, oui, ou ne plus en parler. Surtout pas des symptômes, les énumérer. Ce que tu me demandais, je crois, si je me souviens. Deux ans que tout ça dure, dur, et accélération du déclin cet été, très net et spectaculaire, suite à un essai (obstiné, qu'on trouvait courageux) de régime crudivore, mais passons... Les symptômes évoluant dans leur complexité, laissant les médecins manifestement perplexes, dans la simplicité de leur approche de base. Même un (très onéreux) généraliste spécialiste des cas difficiles ne tarde pas à me déclarer « vous devenez mon Everest médical ». Et malgré son essai de traitement par des compléments alimentaires (onéreux), c'est le déclin radical, au point qu'aujourd'hui je ne peux plus me ravitailler ni à peine m'alimenter. Au crochet de famille, et quel poids. Mais s'il n'y avait que ça... et non, avant tout, les symptômes terribles et le vertige et l'enfer de l'agonie prématurée et inexpliquée, qui semble inarrêtable.
Merci pour les liens, mais, hélas...
Dans mon déclin, je l'y étais mis, cet automne, aux lectures des maîtres zen (y compris le français, Crépon, L'art du Zazen) et un peu à la la pratique, mais... C'était ce que je te disais il y a longtemps, dans mon autre vie, je crains malheureusement que le zen (en tout cas débutant) offre peu de recours dans l'agonie, la maladie lourde...


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[à françois matton]
Le lundi 9 décembre 2019 à 22:13:05 UTC+1, karl  a écrit :

Préfère ne pas, oui, ou ne plus en parler. Surtout pas des symptômes, les énumérer. Ce que tu me demandais, je crois, si je me souviens...
Deux ans que tout ça dure, dur, et net effondrement de mon état cet été, suite à un essai (obstiné, qu'on trouvait courageux) de régime crudivore, mais passons.
Et toujours l'errance diagnostique, alors même que j'en aie plus pour longtemps, selon moi...
Merci pour les liens, mais... hélas... Comme je te disais jadis, dans mon autre vie, le zen me semble avoir ses limites dans les cas extrêmes, de maladie, d'agonie... mais de la vie.
Je m'y suis un peu mis cet automne : lecture de Deshimaru (plusieurs livres), de Crépon (L'art du zazen), etc., et en pratique, mais... ses limites... confirmées (par un débutant).
Mais merci pour l'essai !...
J'espère que tes deux projets avancent bien, et je vous souhaite le meilleur, à tous les trois. Au moins.

Le dimanche 1 décembre 2019 à 14:01:47 UTC+1, François a écrit :

Tu te meurs ?? Mais qu'as-tu donc ? Je te l'ai demandé la dernière fois, tu ne m'as pas répondu. Tu préfères ne pas en parler ?

Le dim. 1 déc. 2019 à 12:58, (otto)karl  a écrit :
L'essai s'ouvre et se ferme sur l'expérience et les bénéfices du Zazen. Entre les deux, assez riche et zen à la fois, dans le même esprit. L'ai lu et relu... Je t'en écris pas plus, a priori je me meurs... (Depuis deux ans, mais accélération ces derniers mois, vertigineuse. Et toujours sans nom.)
Bonne suite à toi, Fran. !
kA.


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[cadeaux]
[pour gilles]
L'amérique derrière moi, Desplanques
[pour noan]
Amérique, Baudrillard
[pour manuella]
Spinoza, par Giuliani
[pour yolande]
Cerveau et silence
[pour gaël]
Littératureaudio : les 3 mousquetaires, ou autres




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[taisage][neutralisage][zen][épure]
Donc, j'ai commencé à faire les expériences de la méditation. Et j'ai été très loin. Puisque je me suis retrouvé à faire une semaine de silence. C'est-à-dire une semaine pour aller à l'intérieur de soi. Alors c'est l'expérience la plus incroyable que j'ai jamais vécue. Et du coup, ça change toute toute ta perception du réel. Voilà, c'est aussi simple que ça.
(Frédéric Lopez, Et si c'était possible - Comment la méditation peut changer la vie. Frédéric Lopez interview inspirante, 4')
+
[diét/éthique][épure]
Parce que d'abord vous faites le tri. Les gens toxiques, il y en a plein autour de nous, on se rendait pas compte. Des activités toxiques. Il y avait des tas de trucs où je me sentais pas bien mais je croyais qu'il fallait faire ceci ou qu'il fallait faire cela. [  ]
(Frédéric Lopez, Et si c'était possible - Comment la méditation peut changer la vie. Frédéric Lopez interview inspirante, 4'40'')
+
Et moi ça m'a appris à faire attention à mes besoins. C'est-à-dire c'est quoi mes vrais besoins ? En fait, on se rend compte qu'ils sont pas énormes. C'est pas énorme.
(Frédéric Lopez, Et si c'était possible - Comment la méditation peut changer la vie. Frédéric Lopez interview inspirante, 5'50'')
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en cas de dépressurisation dans l'avion, les masques à oxygène… « Vous d'abord »…
En fait, c'est une métaphore sur la vie ! Comment vous voulez aider les autres si vous, vous n'allez pas ? Donc je me suis senti moins coupable de m'occuper de moi.
(Frédéric Lopez, Et si c'était possible - Comment la méditation peut changer la vie. Frédéric Lopez interview inspirante, 6')


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Maison départementale des personnes handicapées de Seine-et-marne
http://www.mdph77.fr/telecharger-un-dossier
mdph77
cliquer : comment constituer
dossier
télécharger un dossier
dossier mdph
patricia.coroller@XXX

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[pionnier]
Et ce mépris des frontières ne le quitterait jamais. [  ]. De deux choses l'une, me dis-je, ou Einstein ne fait qu'énoncer des vérités de toujours, ou il se montre visionnaire, capable d'associer le présent et le futur dans un même horizon.
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #38, 0'20)
>
[formule]
[ ] ou [Otto Karl] ne fait qu'énoncer des vérités de toujours, ou il se montre visionnaire, capable d'associer le présent et le futur dans un même horizon.

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[à magali]


Le mardi 10 décembre 2019 à 14:17:04 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :


Chère Magali,
C'est pas que je t'écris pas et ne pense pas à toi, c'est que je suis bien malade...
Ça a commencé il y a deux ans (le 1er décembre 2017, hélas quelques heures après un vaccin), et cet été, suite à un régime crudivore pour tenter de m'en sortir (qui m'a fait perdre en 15 jours 15 kg que je ne retrouve pas), mon état a largement décliné, jusqu'à me rendre aujourd'hui (et depuis des semaines) totalement dépendant de mes parents qui m'hébergent dans leur propre chambre (en relou, c'est intenable), me ravitaillent, mais je tiens quasiment plus debout, et désespère de tout. Mon cas semble complexe, personne (de la médecine conventionnelle) ne trouve ce que j'ai (sans doute intoxication aux métaux lourds et lyme ?), mais aucun traitement en vue, du moins dans mon budget (car par remboursés, les remèdes alternatifs et l'alimentation saine) ni même celui de mes parents (qui sont encore attachés à l'optique "médecine conventionnelle" qui n'a pourtant rien donné, rien trouvé depuis 2 ans), ni quasiment plus l'énergie, le moral de me battre... contre tout ça, tant de forces contraires...
Voilà, je t'envoie de ces (je l'admets, bien sales) nouvelles, mais au départ pour simple et bien amicale salutation, et t'expliquer mon silence, ma chère Magali...
Un silence qui bien risque de...
Mais passons ? Puisqu'il faut bien passer. Si tôt et en plein vol, j'aurais pas pensé, ou « préféré mieux pas », mais...
Je te salue bien et t'embrasse...
kARL

Le mardi 10 décembre 2019 à 15:46:57 UTC+1, magali


Très cher Karl ! C’est génial de voir ton adresse mail apparaître, ces temps-ci je pense très souvent à toi, j’aime donc apprécier régulièrement ces états de « connexions »...    Je suis près du feu, fait frais dans la pseudo-montagne.   À notre retour du Portugal (on a offert ce voyage à ma maman pour ses 70 ans, juste ma sœur , Rémy et moi, tous ensemble c’était vraiment top !), la semaine dernière, chez Maryse à Gagnières, lors d’un échange culinaire, je me vantais de mes super bonnes crêpes de Sarrazin ( j’achète une excellente farine à 3€ et des brouettes le kg, produite en Bretagne ) cuites dans la poêle que tu m’avais offerte. Facile. À la dégustation, je bois un coup dans le petit bol à cidre.!    Voilà quelques jours , avec Rémy, alors qu’on parlait des autres « formes «  de sexualité que celles qui nous sont connues, je parlais d’une de tes recherches autour d’A.RobeGrillet et ses pratiques. Et puis on vrillé vers l’amour, vaste sujet aussi ! J’encourage le mari d’Elie, Oui Oui , Oscar, qui est Colombien, à étudier le français avec Sade.. Tu me manques dans ces moments. Ta présence serait parfois fort appréciable dans de tels partages ! Quand je pense à toi, seule, j’espère que ta santé s’améliore, que tu es bien occupé, que l’explication du silence c’est la vie qui passe.. Et je lis de tes noires nouvelles. J’éprouve la colère un peu. Mais surtout, je crois aux forces contraires. Je sais et j’espère profondément que tu ne te laisses pas faire, que tu luttes contre le désespoir, J’imagine bien que ta situation dépendante te soit insupportable, mais c’est plutôt rassurant de savoir tes parents à tes soins en ce moment. Je peux essayer de me renseigner de mon côté,  si tu veux, dis-moi les grandes lignes de l’évolution des symptômes de cette longue maladie, les résultats importants d’analyses et les éventuels diagnostics « conventionnels « .
En attendant d’autres nouvelles, je t’envoie la force et t’embrasse !  



Le mardi 10 décembre 2019 à 16:51:57 UTC+1, lll lkll lllll


Ah, ne me fais pas rêver comme ça... De cette vie qui semble si douce, de ton côté. Presque chalet, l'ambiance. (Désolé, c'est mon obsession qui m'influence, un de mes rêves de toujours, et intensifié/brûlant plus que jamais dans cet état d'agonie, de vivre en chalet, à la neige... Avec même l'idée que ça pourrait me sauver carrément, si d'un claquement de doigt je pouvais... Au lieu de ça, j'ai fait cet article dont je me délecte à l'infini... m'en fait rêver... https://www.youtube.com/watch?v=sGAhGztJdvU)

Détrompe-toi un peu, mes parents s'occupent de moi, oui, mais c'est limite, car ils n'ont qu'un appartement une pièce et une chambre, la leur, qu'ils me prêtent donc, mais... ma mère (elle-même pas en forme, disons-le) a vite craqué et est partie depuis des semaines, se réfugier ailleurs. Je suis donc seul avec mon père, après l'avoir été avec ma soeur et sa famille, et je pèse... Car ça dure et je n'ai même pas l'autonomie de faire mes courses comme il y a quelques semaines encore où j'avais juste la force de faire ça et de rentrer. Maintenant même plus. Le moindre effort me met en état de malaise et parfois des heures ensuite, sans parler de l'instabilité/étourdissement permanent qui m'affecte depuis deux ans (surtout en position debout, systématiquement). Ces états de malaises, sans doute par cette dénutrition (ou aggravation) très avancée désormais, et contre quoi rien n'y fait. J'ai beau re-consommer des protéines animales qu'un médecin m'a conseillées... Et en effet, ça rebooste un peu, mais pas encore assez. Je prends plus un gramme des 15 kg perdus en 15 jours. Et m'amenuise, semble-t-il indéfiniment.
Et mes parents, tu sais, perdent facilement patience (et je les comprends, mais...), voudraient réussir à m'hospitaliser, et à ma demande régulièrement quoique prudente, mais... comment y arriver ? Puisque la médecine, dont je connaît par la violence des traitements (souvent inadaptées à des cas comme les miens, dont il faudrait juste rétablir le terrain, le détoxifier des métaux lourds et de la candidose intestinale qu'on m'a trouvé, bref de l'épuisement général du système...) ne trouve rien jusqu'alors. Et avec le risque que cette hypothétique hospitalisation me tue, en cette saison (à virus), dans l'état de faiblesse extrême qui est le mien. Donc non, détrompe-toi, malgré tous leurs efforts, chez mes parents et ma soeur chez qui j'étais juste avant, l'ambiance n'est pas toujours aussi facile, patiente, alternative, compréhensive, douce... et donc propice à la guérison. Encore une fois, je les comprends, forcément. Et ils m'aident pourtant. Mais... (Dans ce contexte, je sens bien que je pèse, forcément. Ne serait-ce que logistiquement. Et c'est très dur à vivre aussi pour moi. Très. En plus du reste. Or, C'est scientifiquement prouvé : le contexte (en particulier affectif) est déterminant et même crucial dans la guérison. Mais passons...)
En tout cas tu m'auras fait rêver un instant (et encore après sans doute), de cette ambiance maison que tu décris, et de ça je te remercie, de même que de cette prompte réaction, et ces nouvelles immédiates, qui semblent bonnes et me réjouissent pour vous ! (Ça semble super, là-bas...)  Pour moi, c'est une autre histoire, et qui semble se terminer, je ne vois désormais aucune issu. Le dilemme et les empêchements sont trop énormes.
Quant à l'historique de la maladie et les symptômes, il me coûte de les résumer, car c'est long, complexe, évolutif, et je les répète depuis deux ans à tous les médecins, perplexes et cloisonnés – dans leur tête et entre eux. Mais je peux essayer d'y réfléchir, à te faire un résumé... prendre quelques-unes de mes maigres forces pour ça, mais... Je te promets pas, je peux pas...
En tout cas MERCI Magali, et moi aussi, tu penses bien, que j'aimerais partager tout ça et ces discussions avec vous. Et j'y pense souvent, pareil, à toi, à ta vie là-bas, à ma promesse de passage (dont je rêve aussi depuis des années. Chose promise ! Et rêvée...), en espérant qu'en attendant tout ça se passe en effet aussi bien que finalement tu le décris à l'instant. Ouf. Super. Vraiment. Seulement voilà... Mais si je finis par m'en sortir (ce à quoi je crois à peu plus près, crois-moi), je reviendrai de tellement loin, au point qu'aujourd'hui, non, je perds à peu près tout espoir (et me réfugie, dans le seul rêve et la seule nostalgie), que ça se fêterait double-, triplement, et plus... Je saurais savourer tout, le moindre détail, plus que jamais. Si tu savais... Comme je le pourrais déjà aujourd'hui si ça s'arrêtait net, tellement j'ai déjà tellement trimé. Seulement voilà... Tout restera dans mes rêves... (Comme je l'écrivais récemment : "mourir d'un mal qui nous apprenait à vivre mieux ?"). Mais toi, donc, vraiment, et comme tu sais faire aussi déjà, savoure vraiment chaque instant, mais vraiment chaque instant de vie en santé... dans sa plénitude...
Quand ça s'arrête, on en devient fou... de nostalgie ; en tout cas moi, au point où j'en suis. Donc, mais ai-je besoin de le dire mais j'insiste à fond, profite bien, savoure bien et plus que bien, ma chère magali... chaque truc, chaque instant, de ta vie de chalet... de palais... de ce que tu veux...
; )

kARL (mais presque plus)




Le mardi 10 décembre 2019 à 18:30:00 UTC+1, maali



C’est vrai qu’on se donne du ml à vivre mieux. Je fais partie de ces gens là je crois. Au bout d’un certain temps, propre à chacun, et après avoir bien trimé, parfois on se demande pourquoi. Je sais depuis un bon moment qu’il faut profiter de chaque instant puisque qu’on ignore ce que sera demain. Tu sais, mon père mort de sa maladie, il avait à peine 40 ans, crois-moi, a nourri mes rêves de santé les plus doux. Depuis, j’ai eu recours aux médecins traditionnels le moins possible, en étudiant  toutes sources d’améliorations des fonctions vitales. J’ai décidé de cultiver toute une variété de plaisirs, puisque la vie peut-être courte. Du coup je suis très émotive, et parfois, ça peut-être un peu chiant, ce décalage avec les autres. Il faut renforcer le terrain ! et le déséquilibre intestinal est à prendre au sérieux. J’essaie d’inculquer ça à mes enfants. Savoir échapper le plus possible aux industriels pour résister et reconnaître la beauté d’un arrondi d’une table, du vent dans le sable, des arbres, .. Savourer pleinement les moments sans douleurs, les petites choses, avoir confiance en la serendipité, toujours. Garder la force pour se relever quand on tombe. Aujourd’hui Rémy râle encore parfois parce qu’il y a des arêtes dans le poisson, mais il mange parce qu’il sait que c’est bon de se nourrir sainement. C’est mission presque réussie, ils font des tests par eux-mêmes, quand ils mangent mal, se soignent mal, les problèmes apparaissent. Logique.  Récemment j’ai appris que faire des bains de bouche au vrai sel de mer est très bon pour l’émail dentaire. Rémy a des petits soucis de ce côté, à force de pizzas, hamburgers, et sirops de plantes des montagnes, c’est bon mais...  J’aimerais que d’un claquement de doigt, tu puisses avoir recours à de vrais soins. N’y a t’il pas quelqu’un autour de toi qui puisse te faire bénéficier d’un endroit à la campagne ? As tu pensé à genre une maison de repos qui serait prise en charge financièrement ? Il y a des endroits très ressourçants !   J’espère que tu vas reprendre goût. Mange de la Roquette !  : )    Je te serre fort




Le mardi 10 décembre 2019 à 22:17:54 UTC+1, lll lkll lllll  écrit :



Depuis quelques années mais surtout ces deux dernières années à fond, à force de chercher par moi-même ce que je peux bien avoir et changer, et d'étudier ça avec urgence et acharnement, et une certaine passion (car je comprends que c'est sûrement la voie dont la culture industrielle bourrine actuelle nous a salement dévoyés), je me suis moi-même "spécialisé" dans la l'alimentation saine, naturopathique, on va dire, ou hygiéniste ou dite encore physiologique. J'ai maintenant une somme de connaissances dans la tête, mais avec leurs contractions aussi (car tant de sons de cloches), et en tout cas leur franche opposition à la médecine conventionnelle qui n'y entend quasiment rien. D'où l'immensité du dilemme pour moi depuis lors. À qui me livrer ? Personne à qui faire vraiment confiance. Je subis aussi cette violence que tu subis toi aussi depuis toutes ces années. (Je me souviens très bien que, lorsque ma chute de cheveux s'était amorcée brusquement trois mois après une cure antibiotique, tu m'avais renvoyé vers une cure de probiotiques. Je crois que ça n'avait pas marché, mais c'était sans doute la bonne direction. Je pense aujourd'hui qu'alors mon corps n'avait pas apprécié cette dégradation de son microbiote, et ça n'a fait qu'empirer depuis. Jusqu'à ce vaccin de trop, bourré d'aluminium, etc.)
Du coup, on aurait plein de choses à échanger là-dessus aujourd'hui. Dont, par exemple, la méfiance qu'il faut désormais avoir aussi! dans la consommation de poissons en général, et de certains poissons en particulier : les plus gros, qui mangent les autres, contenant tous plus ou moins (en fonction de leur taille) des métaux lourds. Etc., etc.
Je comprends, je sais, par la mort prématuré de ton père, tu as été sensibilisée très tôt à tout ça, et moi plutôt tard, la preuve, mais encore tellement en avance sur tant d'autres. Quand je vois ce que je vois... Et pas depuis que je suis malade, déjà avant, mais je faisais encore plein d'erreurs moi-même (ne serait-ce que dans les associations alimentaires), n'en savais pas autant qu'aujourd'hui, mais aussi... il y a des questions de budget ! Le bio, le vrai, ou disons le sain, coûte beaucoup plus cher, à moins de bien se débrouiller. Comme tu le fais notamment avec ton potager, toi, et tes choix, etc., mais... Moi aussi je rêve d'ailleurs d'avoir un potager, et depuis longtemps, mais... quand on a fait le choix très très tôt, contre la violence du monde, de prendre son temps pour soi, comme ça, comme moi, plutôt que d'être esclave du travail (pour d'autres), eh ben on est pauvre, et on peut pas tout se permettre, tout avoir. Pfff...
Est-ce que je connais des endroits ressourçants à la campagne ? Bah, non. À part une copine là-bas près de Béziers qui a bien des roulottes tout aménagées (elle tient un centre équestre), et serait prête à m'y accueillir, et même un potager dont j'ai demandé à m'occuper (comme j'aime voire adore ça, travailler physiquement, la terre, au grand air) mais, depuis, mon état s'est encore dégradé, et... si je tiens plus debout... à quoi bon ? Alors même que je sais que ça pourrait booster mon système, mon état, le requinquer peut-être, va savoir, mais... le pari est trop risqué... il y faudrait une marge de tolérance, voire d'assistance éventuelle si je flanche, au moins au départ... Donc ce serait quand même beaucoup demander, n'est-ce pas, et au peu de patience et douceur que je lui connais... Et malgré tout ce que j'ai pu lui donner, à elle. Mais tu sais, je fais partie de ces cons qui donnent, donnent plutôt qu'ils ne daignent recevoir, ne serait-ce qu'en retour. Mais bon, je comprends, hein, qu'on ait pas trop de patience pour le malade... Chacun mène sa vie pour soi !...
Non, je ne vois pas à qui je pourrais m'imposer dans cet état. Et même à ma famille, ça me gêne beaucoup beaucoup.
Mais si j'étais requinqué ne serait-ce qu'à moitié, j'irais là-bas, je foncerais, tu penses ! Je crois beaucoup à ces vertus-là, pour le corps, la santé... Mais, malheureusement...
Et encore, si j'ai l'énergie de t'écrire aujourd'hui, et de correspondre à ce point (et ça me fait bien plaisir, qu'on re-communique quasi en live comme ça tout à coup, tous les deux), c'est que depuis hier après-midi, je ressens un très léger regain, minime mais sensible. Mais bon, j'en ai connu quelques-uns déjà, auxquels ont succédé des réeffondrements énormes, donc... Voilà, j'aurais au moins profité de ce léger regain pour recommuniquer comme ça avec toi, et je t'en remercie, du coup... de m'avoir répondu et re-répondu, comme ça, aussi vite... Ça fait chaud au coeur... (Comme on dit.) Et ça fait presque comme si j'étais, du coup, un peu, au "chalet", chez toi. À discuter. Ha. Et si je parle encore de chalet, comme ça, en clin d'oeil délire, c'est que finalement ta maison en a peut-être un peu l'esthétique et l'esprit, si si, me dis-je après-coup. J'y avais jamais pensé, mais... Pourquoi pas, allez, si ça me fait rêver... ; )
Et la dureté de vie avec, ou en plus, car je suppose que... humidité toujours, non ? et donc dur dur en hiver, dans cette maison faite de tes mains ? Mais qu'est devenue la location d'appart ? Et Elie mariée ? Et le cirque ? ET TOI ? Et Rémy ? Dont tu me dis quand même quelques trucs, mais... Et... et... et... ? Enfin, bref, tellement de choses, tu vois ? Imagine-toi le nombre de soirées (à discuter) qu'il faudrait pour rattraper tout ça !...
Et qui n'auront jamais lieu ? Ou bien, par un miracle ? Qui sait... Touchons le bois... (de chalet ? Haha, mon rêve-obsession du moment, tu vois. Mais c'est vrai que... je me dis que... si ma vie devait encore bifurquer vers ailleurs, et si c'était si facile et accessible, c'est peut-être par là que j'irai m'installer. Que veux-tu. Pour le bois, le cocon, la montagne, le zen de la neige... Un goût, un vieux rêve... semble-t-il bien profond... Mais... Voilà... On meurt aussi avec ses rêves ?)
En tout cas, toi, ne meurs pas, et continue de bien profiter comme tu fais, oui ! Super... Je m'en réjouis et te souhaite... bah, vraiment tout le meilleur encore, chère Mag !
Je t'em-bras-se aussi...





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[bio-logique]
Inflammation intestinale: les aliments les plus bénéfiques

Yaourt, riz et banane seraient bénéfiques selon les patients atteints de maladie inflammatoire intestinale enrôlés dans cette nouvelle étude, contrairement au lait, aux sodas et aux haricots.
En cas de maladie inflammatoiree intestinale (IBD), l’approche diététique est tout sauf rigide, tant la tolérance peut différer d’un sujet à l’autre. Ce qui est valable pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre, même s’il existe certaines grandes lignes communes, comme la suppression des aliments pouvant avoir un effet irritant (le son de mouture grossière, par exemple).
La perception du patient revêt une grande importance, qu’elle soit subjective ou non. D’où l’intérêt de cette nouvelle étude réalisée par une équipe de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, qui a identifié les aliments qui, selon les patients atteints d’IBD, sont les plus souvent cités pour avoir une influence sur les symptômes.
Il en ressort que le yaourt, le riz et la banane sont les aliments les plus souvent cités comme ceux associés à une amélioration des symptômes. Les aliments qui, au contraire, sont associés à une aggravation des symptômes sont sensiblement plus nombreux. Les plus fréquemment cités sont les légumes, les mets épicés, les fruits, les noix et autres fruits à coque, les aliments frits, le lait, la viande rouge, les sodas, le popcorn, les produits laitiers, l’alcool, les aliments riches en fibres, le maïs, les aliments gras, les graines, le café et les haricots secs.
Les auteurs soulignent la nécessité de mettre en place des études prospectives, pour déterminer en quelle mesure l’alimentation influence le décours de la maladie.
(Nicolas Guggenbühl 1 février 2017, https://www.foodinaction.com/inflammation-intestinale-aliments-benefiques/



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[à loïc]

Le mardi 10 décembre 2019 à 22:42:22 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Un air (de douceur de voix, d'inflexion, etc.) de "Welcome in the south...", figure-toi, dans mon oreille à moi. Cette chanson. Que j'aime en effet beaucoup.
Ma deuxième préférée de lui serait, avec "Dream For Dreaming" par quoi je l'ai découvert, a priori celle-ci :
https://youtu.be/A5nb3zOciTU
Te faire seulement sourire ?
Mais, rassure-toi, si je puis dire, si tu savais à quel point je suis loin de m'en sortir...
Aucune perspective, en fait.
(Devoir sauter du paquebot en pleine Croisière s'amuse ? C'est bien ce que je crains, et crois. Si tu savais le malheur que c'est, d'y être acculé, alors qu'on aimerait rester s'amuser. Mon équipe, de bras cassés ou pas, et bien élargie, va, t'inquiète, s'en apercevra qu'après la fête, je crois. Tiens, mais il est passé où ? Haha... Tout ça est d'un froid, mais glaçant, si tu savais... Bref, j'arrête avec mes « si tu savais », tiens. Mais j'écris ça vite, désolé. Peut-être à tort et à travers, quoique... Bras cassé moi-même, et bien bien cassé... multifracture... et bien ouverte ; )
Et bien à toi, n'empêche,
k.



Le lundi 9 décembre 2019 à 22:36:42 UTC+1, loïc W a écrit :



Je n'ai écouté (en fait écoute pour la première fois à présent que j'écris) la melody Noir qui tiens, se termine abruptement douce.

Très beau, cette voix qui se défile dans les fins de phrase mélodique marmonnée - et qui (me)  fait penser, bien que masculine, à la voix de nina simone jeune (ah si je retrouvais cette vidéo youtube visionnée un jour où on la voit droite sur son tabouret improvisée du bach de jazz sur un morceau à elle !)

Bref: merci !

N'ayant pas envoyé, je reprends et efface les autres destinataires pour ne te l'envoyer qu'à toi

J'étais évidemment étonné en lisant le nom de s- eicher, mais j'ai écouté -- le texte est de p- djian ai-je-lu -- et n'ai pas trop d'avis. Sa voix est trop cataloguée dans mon oreille, peutêtre ,peut-être devrais-je irai-je réécouter

mais là, tiens, re- la première

quant au reste, je n'arrive pas à te répondre, apparemment, mais que soit dit aujourd'hui que ta proposition de célébrer une convalescence à laquelle aujourd'hui tu ne parais pas croire mais que tu as considéré alors -- que cette proposition me souriait en la lisant et me sourit depuis lors

je t'envoie, où que tu sois, les bras amis qui me restent et espère malgré tout, malgré toi, que tu vas nous remettre d'aplomb

ton équipe de bras cassés

tibi
 loic



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[no effort][formule]
    Le vrai génie est sans doute affaire de fulgurances autant que de patience. La clarté finale ne s’éveille qu’après de longs errements, d’indispensables détours, des monomanies apparemment infructueuses, à l’issue desquels, finalement, d’un seul coup ou presque, tout change.
    Einstein aimait par-dessus tout la réflexion, pour sa volupté, pour la joie qu'elle lui procurait. Il était de ceux qui détectent et apprécient l'érotisme des problèmes : créer des concepts, aiguiser un style, trouer la pensée, soumettre à nos songes la nature qui nous entoure, voilà d'abord le travail. C'est aussi une fête : non pas une affaire de lampions, mais d'impétuosité, parfois d'insurrection dans la pensée.
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #21)

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[TP]
"J'ai tout raté. Comme j'étais sans ambition, peut-être ce tout n'était-il rien."
(Fernando Pessoa)



2019 12 11


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[multimédia][âge]
À cause de mon retard mental.
S'est posé des questions d'enfant avec un cerveau, une pensée d'adulte
Cyrulnik : Compréhension pré-verbale des génies, retard de langage.
Il pensais en amont des mots.
(LGL - Étienne Klein publie «Le pays qu'habitait Albert Einstein», 10'30)


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[TP][STO][DTO]
Pourtant, s'il savait comme j'aime les travailleurs, comme leur vie me fait pitié. S'il savait ce que ma petite indépendance me coûte de privation.
(Emmanuel Bove, Mes amis, #03)

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[karl[TP]
Je l'ai désinfecté moi-même avec du souffre, car je crains les maladies contagieuses. Malgré cette précaution, longtemps j'ai eu peur. Je veux vivre.
(Emmanuel Bove, Mes amis, #03, 7'40)


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[à romain]

Le mercredi 11 décembre 2019 à 14:02:39 UTC+1, karl  a écrit :


"Le matin des magiciens", vendu comme ça, je veux bien. Et merci ! Comme pour la fonte !
Et mon soudain intérêt pour Étienne Klein ? Tu veux rire ?! La physique me passionne depuis des années sinon presque toujours. Bac S, 16 de moyenne en physique-chimie, mais surtout... passion pour la physique quantique et la relativité et le reste depuis maintenant des années. Donc Étienne Klein m'accompagne depuis toutes ces années. Sans que, avant la BNFA, je ne le lise vraiment, évidemment. Pour plusieurs raisons. Mais l'écoute beaucoup, et le recopie abondamment, etc. etc. Non non, c'est un vieux compagnon, le Klein. Si tu savais, comme je m'intéresse à tant de choses, et ce que ça préparait comme grande oeuvre... (Même, ces dernières années, j'ai travaillé à rapprocher la littérature d'ARG de la physique quantique, etc. Audacieux, voilà pourquoi je voulais me border.)
Mais tout ça tombe à l'eau, d'un poids mort... de gâchis... -gantesque...
Je crois qu'en effet je n'aurais cessé de te surprendre, il faut croire.
Un grand merci en tout cas pour les précédents WeTransfer.
Je suis de retour à la maison, n'ai pas pu tenir aux Urgences. Vais tenter un circuit plus court, mais pas gagné... C'est à se flinguer, se pendre, sauter. Ce que je finirai sans doute par faire, malheureusement acculé...



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Notre corps craque, crépite et cliquette
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Le corps humain donne des signes de vieillissement qui se traduisent pas des bruits de plus en plus audibles. Des grincements et des craquements surprenants semblent émaner de nos os quand nous sortons du lit le matin, ou quand nous nous mettons debout ou faisons des étirements un peu plus ambitieux que d'habitude. D'autres petits bruits évoquant une crépitation émergent de l'intérieur de nos oreilles, et nous entendons encore ce bruit familier et rassurant quand nous faisons craquer les jointures de nos doigts ou de nos orteils. La plupart de ces petits bruits amusants ne sont pas des signes de danger. Mais pourquoi notre corps produit-il ce concert de craquements, de crépitations et de cliquettements?
Le bruit qui provient des os évoque peut-être les fabulations dont les squelettes errants aux os qui s'entrechoquent donnent la chair de poule. Mais ce ne sont pas vraiment vos os qui font tout ce bruit. Ce sont vos tendons, ligaments et articulations qui orchestrent la symphonie de grincements, de crépitations et de craquements.
Les tendons attachent les muscles aux os, et les ligaments relient les os entre eux tout en entourant les articulations qu'ils renforcent. Quand vous vous déplacez et que vous vous baissez, ces tissus conjonctifs s'étirent et s'étalent sur la surface des articulations. Par conséquent, lorsque vous montez un escalier ou que vous passez de la position assise à la position debout, vous pourriez entendre le claquement d'un tendon ou d'un ligament qui se remet en place autour d'une des articulations mobiles.
Vos articulations sont enrobées d'un liquide synovial protecteur contenant des nutriments et des gaz, notamment de l'oxygène, de l'azote et du dioxyde de carbone. C'est comme une enveloppe de sécurité autour de vos articulations. Lorsque vous causez un « cliquettement », la pression due au mouvement ou à l'étirement de l'articulation fait éclater les bulles du gaz contenu dans le liquide synovial. Vous créez tout simplement un peu d'espace dans vos articulations. Après environ 20 minutes, les gaz qui se trouvaient dans l'enveloppe réintègrent le liquide synovial, et c'est la raison pour laquelle la même articulation ne produira pas un nouveau cliquettement sur-le-champ. C'est sans danger, et dans l'immédiat vous ressentirez du bien-être. Mais au fil du temps, les cliquettements et les crépitations intentionnellement provoqués pourraient endommager vos articulations.
Les jointures des doigts et des orteils cliquettent souvent, mais c'est également un son qui peut provenir de votre mâchoire et vous surprendre de temps à autre. Entre les articulations de la mâchoire supérieure et inférieure se trouve un disque faisant fonction de coussin qui se décentre occasionnellement. Quand il reprend sa place, il produit un cliquettement. Pour les personnes atteintes d'une affection de l'articulation temporomandibulaire (ATM) ce bruit peut s'accompagner de maux de tête, d'un endolorissement du cou, d'une douleur articulaire à la pression, d'une difficulté à ouvrir la bouche et d'une douleur dans l'oreille.
Des crépitations et des cliquettements peuvent aussi provenir de vos oreilles. Vous pouvez les entendre quand vous avalez et que l'air provenant de l'arrière des fosses nasales passe dans votre oreille moyenne jusqu'à la trompe d'Eustache. Mais quand vous êtes dans un avion qui décolle ou atterrit, les bruits pourraient être plus intenses. C'est parce qu'un rapide changement d'altitude ou de pression augmente considérablement la charge de travail de votre trompe d'Eustache qui doit s'ouvrir et se refermer maintes et maintes fois pour égaliser la pression des deux côtés du tympan. Vous pouvez aussi entendre les bébés pleurer davantage dans l'avion parce qu'ils ne savent pas comment débloquer leurs oreilles. Donnez à votre bébé un biberon ou une tétine, l'action de la succion ouvrira les trompes d'Eustache. Quant à vous, il vous suffira tout simplement d'avaler votre salive, de mâcher de la gomme ou de bâiller, pour que vos oreilles se débouchent aussi.
(https://www1.pharmaprix.ca/fr/health-and-pharmacy/health/notre-corps-craque-creacutepite-et-cliquette/1174/3,1,2)

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(Quand le cou fait CRAC!

Faites-vous partie des personnes dont le cou craque lorsqu’elles bougent?
La région cervicale est formée de sept vertèbres espacées par de petits coussins appelés disques. Une vertèbre est un os à multiples surfaces. Les vertèbres sont comme une pile de blocs empilés les uns sur les autres. Notre tête est appuyée sur la première vertèbre par deux surfaces convexes comme des petits bols. C’est par ces surfaces articulaires, entre autres, que la tête peut faire de petits ajustements très fins dans plusieurs directions. Entre chaque vertèbre, de la 3e à la 7e, deux petites articulations se trouvent de chaque côté. Celles-ci sont liées par une capsule (petite enveloppe avec du liquide à l’intérieur) qui permet la stabilité et le mouvement entre deux vertèbres. Ces petites articulations sont formées de surfaces qu’on appelle facettes, qui participent à tous les mouvements du cou: flexion (vers l’avant), extension (vers l’arrière), flexion latérale (pencher de côté) et toutes les rotations du cou. Entre les vertèbres, sur une surface plus grande, il y a les disques. Un disque est formé principalement d’eau et de microfibres orientées de façon oblique permettant une liberté de mouvement, car elles agissent de façon assez élastique.
Les craquements du cou peuvent arriver lorsque vous bougez un peu plus loin que la limite normale d’un mouvement, par exemple, en rotation.
Si quelqu’un tourne sa tête d’un côté, et ce rapidement, il pourrait provoquer un craquement. Souvent, les gens vont nous rapporter que le craquement se produit toujours au même niveau et du même côté. Dans ce cas, il est possible que ce soit dû à un manque de stabilité articulaire. C’est comme si entre deux vertèbres, les articulations étaient trop mobiles. Cette instabilité peut être contrôlée par des exercices de renforcement précis.
Autre situation: vous avez l’impression qu’il faut que votre cou craque, parce que vous sentez qu’il y a une pression dans votre cou? Cela peut aussi être un manque de contrôle musculaire et d’hypermobilité entre deux vertèbres. Il est souvent recommandé d’éviter de faire craquer volontairement le cou pour éviter d’aller dans un mouvement trop excessif. Après avoir consulté un physiothérapeute, il pourrait vous recommander de faire des exercices de renforcement des muscles du cou. Il proposera sans doute de vous coucher sur le dos et de faire comme si votre tête était un ballon que vous vouliez faire rouler en rentrant le menton, mais sans pousser la tête vers le sol. Vous pouvez tenter de tenir la position entre 5 à 10 secondes et répéter l’exercice une dizaine de fois, tous les jours. Cet exercice pourrait vous aider à améliorer votre problématique de craquement. Il faut le faire de façon symétrique, c’est-à-dire en s’assurant de soulever en ligne droite.
Pourquoi certaines personnes on le cou qui craque?
Cela peut naître à la suite d’un accident, à cause d’un manque de force ou d’un spasme musculaire, un manque de souplesse articulaire ou musculaire, une mauvaise posture prolongée, comme assis à un poste de travail informatique, de mauvaises postures assises ou de mauvaises techniques de travail. Bien sûr, le manque de contrôle musculaire peut aussi expliquer ce mal.
Finalement, lorsqu’on vieillit, il peut se former un peu d’arthrose entre les surfaces des articulations des vertèbres. Lorsque vous tournez votre tête lentement, en étant très attentif vous pourriez entendre un léger grincement venant de l’intérieur. Ceux-ci ne sont généralement pas très graves s’ils ne sont pas douloureux et si vos mouvements restent normaux. Après une évaluation auprès de votre professionnel de la santé, vous pourriez peut-être commencer les mêmes exercices que je viens de mentionner afin de prévenir des douleurs et demeurer actif.
Marie-Josée Lalonde, physiothérapeute
(http://www.readaptationsante.com/quand-le-cou-fait-crac/)


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(V)
Visuel audio genre équaliseurs, mais géométriques
cf. fichier : (V) BBC - Benji B - Now Playing [animation "wave"]

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cf. (V) cercle tournant sur turbobit attente







2019 12 12


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[TP][épure][minimalisme]
Nous étions d'une joie débordante, écrirait plus tard Maurice Solovine. C'est bien à nous que s'appliquaient ces paroles d'Épicure : La belle chose que la pauvreté joyeuse !
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #85)


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[cosmo-logique][ARG]
La plus belle chose que nous puissions éprouver, c'est le mystère des choses.
(Albert Einstein, http://www.ecoutetpartage.fr/citations.htm)

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[beauté]
 Asseyez-vous auprès d'une jolie fille durant deux heures et ça semble durer deux minutes. Asseyez-vous sur un poêle chaud deux minutes et ça semble durer deux heures. C'est ça la relativité.
(Albert Einstein, http://www.ecoutetpartage.fr/citations.htm)


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[affinité][philosophie][défausophie]
Un certain usage de la philosophie lui semblait donc essentiel. Mais insuffisant. Dans les phases de grande création, il précieux de pouvoir dialoguer avec un esprit frère ou une âme soeur.
((Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #88))

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[maudit][pionnier][TP]?
Tout son être respire la joie de penser. Sans que personne ne le sache, un nouvel univers se construisait là, à Berne, au calme. Entre brevets, rêveries, soirées amicales, langes et babillages. Un univers radicalement neuf que son auteur n'allait pas tarder à présenter à la face du monde. Au cours de l'année 1905, au terme d'un cheminement dont l'inspiration et le déroulé précis demeurent mystérieux, Albert Einstein, cet authentique outsider, qui n'appartenait ni au sérail universitaire ni à aucune académie officielle, rédigea cinq articles extraordinaires.
((Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #90))




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[bio-logique]
[  ]
La myasthénie est liée à un défaut de transmission entre nerf et muscle. Quand tout se passe bien, le nerf transmet au muscle l'excitation nerveuse au niveau de la jonction neuromusculaire, également appelée plaque motrice. C’est ce qui va déclencher la contraction musculaire. Cette transmission neuro-musculaire se fait grâce à un messager chimique, un neurotransmetteur : l'acétylcholine. L'arrivée de l'influx nerveux à la terminaison du nerf libère l'acétylcholine, c’est ce qui déclenche la contraction musculaire.  La myasthénie est une maladie auto-immune : à la suite d’un dérèglement du système immunitaire, le malade fabrique des anticorps qui l’attaquent lui-même. Certains globules blancs, les lymphocytes, fabriquent des anticorps contre les propres récepteurs de l'acétylcholine et les détruisent. Conséquence : l'influx nerveux n'est plus transmis, la contraction musculaire ne se fait plus correctement. La myasthénie reste mal expliquée même si elle est probablement multifactorielle, faisant intervenir des facteurs génétiques, hormonaux, environnementaux.
Les symptômes apparaissent, avec une faiblesse des muscles, qui apparaît à l'effort ou spontanément, diminue avec le repos et se majore en fin de journée. Elle concerne en particulier les muscles d'une ou des paupières, entraînant une ptôsis (chute de la paupière supérieure), ou ceux des yeux d'où une vue double, appelée diplopie. Autres atteintes possibles, au niveau des membres, notamment les muscles des cuisses et des bras, de la nuque et des épaules, ou encore au niveau de ceux permettant l'extension du torse, aboutissant ainsi à ce que le malade soit penché en avant. Dans les formes les plus graves de la myasthénie,les mucles permettant la mastication et la déglutition, peuvent aussi être touchés,  ainsi que les muscles respiratoires.
   Les chocs émotionnels, les infections,  un stress ou un surmenage, certains médicaments peuvent agir comme des facteurs de déclenchement. C’est une maladie qui peut débuter à n'importe quel âge et qui nécessite une prise en charge en neurologie.
   Le diagnostic fait appel aux signes cliniques, à l'électromyogramme, à la recherche d'auto-anticorps (anti-récepteurs à l'acétylcholine, anticorps-antiMUSK) en sachant que tous les patients ne présentent pas d'auto-anticorps. L'évolution est imprévisible, chronique et capricieuse, avec une succession d'améliorations et de des aggravations. Dans 15% des cas, une rémission est possible en l'absence de traitement (source : Orphanet).
[  ]
(https://www.allodocteurs.fr/maladies/muscles/myasthenie-quand-la-faiblesse-prend-le-dessus_2915.html)


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[àmouréinventer]
"Les hommes ont coutume de mettre si possible en cage l’objet de leur amour."
(Tommaso Landolfi, Les Deux Vieilles Filles, Ed. Allia)


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[merci à Marie]
Rien ne donne autant le sentiment de l’infini que la bêtise.
(Odon Von Horváth, en préambule de ses "Légendes de la forêt viennoise", 1931)





2019 12 13

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[otteur][multimédia][HN]
Art composé
C'est tout Net ! Les 14 et 15 juin, le Forum des images, à Paris, organise et accueille la quatrième édition du MashUp Film Festival. Mais le mashup, qu'est-ce que c'est ?

On aurait préféré éviter aujourd'hui une explication de vocabulaire, mais le calendrier nous impose parfois ses contraintes. Les 14 et 15 juin, soit ce samedi et ce dimanche, le Forum des images (2, rue du Cinéma, Paris 1er) organise et accueille la quatrième édition du MashUp Film Festival. L'entrée est libre. Le programme, très varié et très dense avec projections, concert, conférence, ateliers et installations, est disponible à l'adresse suivante : Mashupfilmfestival.fr

Bien. Mais le mashup, qu'est-ce que c'est ? Un « document composite, agrégation de plusieurs sources », nous dit le dictionnaire collaboratif Wiktionnaire.
PLUS QU'UNE SALADE COMPOSÉE
C'est exact autant que c'est succinct. Sur le Web, le mashup consiste certes à copier, couper, coller, remixer, retoucher, mélanger, sons, images et vidéos. Mais le terme désigne bien plus qu'une salade composée : c'est une démarche toujours, un état d'esprit souvent. Qui véhicule à l'occasion quelques-unes des grandes valeurs du Net : le partage, l'échange, la gratuité. Autant dire que c'est intimement lié à la nature même d'Internet, à son histoire, ses usages. C'est un pilier du Web.
La pratique a grandi avec le développement des plates-formes d'échange, les logiciels de montage et de retouche libres et accessibles, la multiplication des appareils photo, caméras et autres enregistreurs numériques.
Car la matière première du mashup, c'est évidemment l'information numérisée au sens large, vidéos, photos, musique et sons que l'on récupère et que l'on échange sur les réseaux.
PASTICHE
Si le résultat appartient le plus souvent au genre de la parodie, de la caricature ou du pastiche, c'est que ce sont les seuls moyens « d'utiliser une oeuvre protégée sans autorisation de son auteur » comme le rappelle le site Jurispedia.org (http://goo.gl/DETGaX). Les petits détournements de Mozinor (Mozinor.com) furent ainsi il y a quelques années un des grands rendez-vous humoristiques du Net.
Mais voyez ici (http://goo.gl/lC8AcN), les oeuvres qui participent au festival de ce week-end et dont les trois lauréates seront projetées au festival samedi soir. Cent trois films de 5 minutes maximum, réalisés par des internautes en mixant leurs propres images et sons avec les vidéos mises à disposition par le Forum. Et qui donnent finalement la meilleure définition du mot « mashup » : un art.
zilbertin@lemonde.fr
Olivier Zilbertin
(Publié le 13 juin 2014 à 10h41 - Mis à jour le 13 juin 2014 à 14h26 Temps de Lecture 1 min.)
(https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/06/13/art-compose_4437565_3234.html)



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Les idées ont une vie qui est loin d'être idéale.
(Miller Levy, cité par Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #102)

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[amphibo-logique]
L'amphibo-logique est celle même de la matière, à la fois ondulatoire et corpusculaire.
L'amphibo-logique qui m'est si chère est celle même de la matière, qu'on sait aujourd'hui à la fois ondulatoire et corpusculaire, et encore, pour le moins.
L'amphibo-logique qui m'est si chère est la logique du réel, certes, mais de la matière même, qu'on sait aujourd'hui à la fois ondulatoire et corpusculaire, et encore, pour le moins.
L'amphibo-logique qui m'est si chère est la logique du réel, de la matière même, qu'on sait aujourd'hui à la fois ondulatoire et corpusculaire, et encore, pour le moins.


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[maudit][reconnaifiance]
Me revint en mémoire une remarque de Schopenhauer : Avoir du talent, c'est atteindre un but que les autres ne peuvent pas atteindre ; avoir du génie, c'est atteindre un but que les autres ne peuvent même pas voir.
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #106)

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[formule][amphibo-logique]
[  ] sublimer [la réalité première] en un jeu d’équations incompréhensibles pour le commun des mortels, [  ] proposer de la matière concrète une représentation abstraite qui permettra, en retour, à l’issue d’une sorte de galipette, de la saisir en ce qu’elle est vraiment.
(Étienne Klein, En cherchant Majorana, le physicien absolu)

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[noirage][programme][àmouréinventer]
À Leipzig, Majorana lit Schopenhauer, l'homme d'un seul livre, Le Monde comme volonté et représentation. Le ténébreux philosophe y explique que la souffrance est le fond de toute vie et son propos ne peut que séduire ceux qui ont une sensibilité un peu plus aiguë que la moyenne à la souffrance universelle. [  ] Sous sa plume, il [l'amour] devient une activité stéréotypée et cocasse qui concerne les seuls intérêts de l'espèce, laquelle veille à ce que se répète indéfiniment l'illusion de l'amour, nécessaire à la permanence de ses desseins aveugles. Difficile, sans doute de tomber amoureux avec un tel viatique en bandoulière...
(Étienne Klein, En cherchant Majorana, le physicien absolu)


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[aux postiers]
Voilà... Finalisation express d'un article (important) de 2017 laissé en chantier depuis lors en vue d'enrichissement, perfectionnement toujours, comme tant et tant d'autres en souffrance dans mes disques... mais plus le temps. Donc, sur celui-ci, élagage plutôt que rajoutage si ce n'est l'habillage visuel 2019 et hop on balance. Tant pis, au moins l'appel est lancé. À la pelle. Mais... bon coup de pelle ? reconnaîtra-t-on... peut-être un jour... éclairé...
> OTTO - 1912 - le cinémashup à l'appel... d'otto(karl)


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[maudit][pionnier]
Peut-être me reconnaitra-t-on un jour… éclairé…


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[cosmo-logique][considération][postmoderne][otteur]
La matière du présent provient de vertigineusement loin.
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #106)


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Le présent infini s'arrête
Quand le présent infini s'arrête.
(Cf. Le présent infini s'arrête, Mary Dorsan, ed. POL.)

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[noirage][cosmo-logique][anthropo-logique]
[L'aiguille (du cadran) de l'horloge] [  ] ponctuant de façon trompeusement cyclique le passage linéaire et irréversible du temps.
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #108)


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[méta]
Qu'est-ce que je retiens de ce que je retire.
Qu'est-ce que je retire de ce que je retiens ? Et qu'est-ce que je retiens de ce que je retire ?
Que retenir de ce que je retire.
Que retenir de tout ce que je retire.
Que retenir de tout ce que je retire de ce que je retiens.
Que retirer encore de ce que je retiens de ce que retire déjà.
Que retirer encore de ce que je retiens de ce que retire ?
Que retirer de ce que je retiens de ce que retire ?


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Certains sont barges, d'autres (sont) bateaux.







2019 12 14

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[TP]
Einstein [imaginaire] : Je vais vous raconter l'histoire, en la simplifiant un peu, car ce qui compte vraiment, ce sont les principes et la façon dont on les agence. N'est-ce pas ?
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #108)


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[HN][multimédia]
Un mashup (littéralement purée) est un mélange d'images et de sons numériques, un peu dans la tradition du sample. C’est un art du recyclage, du remploi d’images empruntées et tournées par d’autres.
Le mashup relève avant tout d’un état d’esprit. Intimement lié à la nature même d'Internet, à son histoire, ses usages, c’est un pilier du Web participatif.
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Un « document composite, agrégation de plusieurs sources », nous dit le dictionnaire collaboratif Wiktionnaire.  PLUS QU'UNE SALADE COMPOSÉE  C'est exact autant que c'est succinct. Sur le Web, le mashup consiste certes à copier, couper, coller, remixer, retoucher, mélanger, sons, images et vidéos. Mais le terme désigne bien plus qu'une salade composée : c'est une démarche toujours, un état d'esprit souvent. Qui véhicule à l'occasion quelques-unes des grandes valeurs du Net : le partage, l'échange, la gratuité. Autant dire que c'est intimement lié à la nature même d'Internet, à son histoire, ses usages. C'est un pilier du Web.


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Un mashup (littéralement purée) est une création composite recyclant plusieurs sources…
un mélange d'images et de sons numériques, un peu dans la tradition du sample. C’est un art du recyclage, du remploi d’images empruntées et tournées par d’autres.
Le mashup relève avant tout d’un état d’esprit. Intimement lié à la nature même d'Internet, à son histoire, ses usages, c’est un pilier du Web participatif.
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Un « document composite, agrégation de plusieurs sources », nous dit le dictionnaire collaboratif Wiktionnaire.  PLUS QU'UNE SALADE COMPOSÉE  C'est exact autant que c'est succinct. Sur le Web, le mashup consiste certes à copier, couper, coller, remixer, retoucher, mélanger, sons, images et vidéos. Mais le terme désigne bien plus qu'une salade composée : c'est une démarche toujours, un état d'esprit souvent. Qui véhicule à l'occasion quelques-unes des grandes valeurs du Net : le partage, l'échange, la gratuité. Autant dire que c'est intimement lié à la nature même d'Internet, à son histoire, ses usages. C'est un pilier du Web.




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impetigo

(https://www.medecindirect.fr/un-impetigo-cest-quoi-docteur-medecindirect/)
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Un staphylocoque est une bactérie que l’on trouve sur la peau et les muqueuses, mais également dans l'environnement (l'eau, l'air, le sol) et parfois dans les aliments ou sur les objets. Nul besoin d'être malade pour être porteur de staphylocoques, puisqu'on en retrouve chez environ 30 % des personnes en bonne santé. Il existe une quarantaine de types de staphylocoques :
      Le plus connu est le staphylocoque doré : c’est le germe le plus fréquemment impliqué dans les infections nosocomiales (infections contractées à l’hôpital) et la deuxième cause bactérienne d'intoxications alimentaires en France après les salmonelles.
     Une autre catégorie de staphylocoque s'attaque à la peau et aux muqueuses : Staphylococcus epidermidis ou staphylocoque blanc. Naturellement présente chez la quasi-totalité des individus, cette bactérie devient pathogène en cas de déficit immunitaire ou d’implantation d’un matériel étranger (cathéter, prothèse, pacemaker…).
     Staphylococcus saprophyticus est quant à lui responsables des cystites aigües chez les jeunes femmes, indemnes de toute maladie par ailleurs. Ce staphylocoque représente la seconde cause d’ infection urinaire après Escherichia coli.
(https://www.doctissimo.fr/sante/maladie-infectieuse/staphylocoque)
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(https://eurekasante.vidal.fr/maladies/peau-cheveux-ongles/impetigo.html?pb=traitements)
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L’impétigo est une autre infection cutanée provoquée par les bactéries staphylocoques. Cette éruption contagieuse et douloureuse se traduit généralement par de grosses cloques remplies de liquide suintant et qui se recouvrent d’une croûte ambrée. Consultez votre médecin si vous présentez l’un de ces symptômes ou si vous croyez que votre infection s’est aggravée. Il ou elle pourra vous prescrire des antibiotiques ou drainer certaines zones de votre peau afin de vous soulager. Faites attention à ces symptômes silencieux de septicémie ou d’empoisonnement sanguin. Les connaître pourrait vous sauver la vie un jour.
(https://www.selection.ca/sante/prevention/9-signes-infection-ne-jamais-ignorer/)






2019 12 15


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[rappel][otteur][zen]
Enfin au début des années 1950, il s'initie au bouddhisme zen (…)
Tirant leçon de cet enseignement, Cage décide de se débarrasser de son égo d'artiste qui fait obstruction à l'ordre du monde et d'accepter le chaos des choses. À partir de là, il choisit d'expérimenter le hasard en composition. « Plutôt que de prendre le chemin proposé dans la pratique formelle du bouddhisme zen, c’est-à-dire s’asseoir les jambes croisées, la respiration et toutes ces choses, je décidais que ma propre discipline serait celle à laquelle j’étais déjà assigné : faire de la musique. Et que je le ferai avec des moyens aussi stricts que les jambes croisées ; c’est-à-dire le recours aux opérations faisant intervenir le hasard et la modification de ma responsabilité, dans les choix comme dans les questions posées », dit-il. Il s'agit donc de remettre radicalement en question la notion de structure musicale.



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[taisage]
Si quelqu'un s'ennuie, laissez-le s'ennuyer.
(John Cage)

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[rappel]
[otteur][otto]
otto - réécrivain taiseux du bavardage du monde.
//
En 1937 il [John Cage] exprime ses conceptions dans un manifeste intitulé The Future of Music (Le futur de la musique) où, affirmant que tout ce que nous entendons autour de nous est du bruit, il se propose de réaliser de la musique à partir du bruit.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Cage)
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[rappel]
[Professeur Durand à propos de son jeune élève Debussy]
 « Évidemment, tout cela n’est guère orthodoxe, mais c’est bien ingénieux ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Debussy)

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[rappel][méta]
[TP][iceberg]
Ces Préludes, « avant-propos éternel d’un propos qui jamais n'adviendra » (Vladimir Jankélévitch)…
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Debussy)


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La réponse "C'est psy" peut être faite par les médecins face à des syndromes rares, des maux de tête ou de ventre (dont l'intensité est difficile à mesurer). Ou quand des symptômes dépressifs accompagnent la maladie : tout leur est finalement attribué.  Pour Baptiste Beaulieu, médecin, blogueur et romancier, évoquer une cause psychologique peut être "une solution de la facilité".  ""Elle sert parfois de fourre-tout dans lequel on peut mettre une étiquette sur le front du patient pour ne pas avouer un éventuel échec.""
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[rappel]
… le médecin dit regretter l'orgueil de certains soignants. En cause, la difficulté d'avouer leur méconnaissance face à des symptômes "bizarres". Mais aussi la peur que le patient se sente abandonné.
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Aussi, des médecins se trouvent parfois désemparés face à certains symptômes. Ils préfèrent ainsi diriger le patient vers un autre spécialiste. Contacté par téléphone, le neurologue nous dit :
"Le but, c'est qu'il y ait le moins d'erreurs. Pour cela, il faudrait inventer de nouvelles méthodes de diagnostic."
(http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20170825.OBS3783/c-est-psy-quand-des-medecins-passent-a-cote-de-la-maladie.html)


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[intelligence]
De même que pour la théorie de la relativité, à ses yeux, tout est événement (cf. Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #177), de même dans ma théorie, à mes yeux, il y a autant d'intelligence que d'individus et d'instants.

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[rappel]
[brachy-logique][simplexité]
How can we say the most complicated things in the most simple way possible?
(Kenneth Goldsmith, @kg_ubu  )
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How can we say the most indelicate things in the most delicate way possible ?
(Kenneth Goldsmith‏ @kg_ubu 5 sept.)

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…  l'espèce de sensualité étouffante du jazz…
(Konbini - Vidéo Club - Edward Norton - Quand Fight Club est sorti, ça a été un flop total ! | Vidéo Club | Konbini, 9')


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[simplexité]
… ses cours…
(Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #182)

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[méta]
[  ] le physicien Johannes Stark avait demandé à Einstein [  ] d'écrire un article de synthèse sur la relativité restreinte. [  ] Coucher sur le papier ce qu'on sait et ce qu'on en pense peut conduire à une rationalisation de la pensée scientifique. À elle seule, l'écriture n'engendre pas de connaissances scientifiques, mais elle peut être une étape utile sur la voie qui y mène, en donnant au savoir l'occasion de s'organiser peu à peu.
C'est ainsi qu'Einstein en vint à se demander comment inclure la gravitation dans sa théorie de la relativité. Ce projet était à la fois nécessaire et délicat [  ].
((Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #184))

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[philosophie][noirage][programme][cosmo-logique][affinité]
En un certain sens, ils étaient les compatriotes d'un pays situé au delà de l'histoire et de la géographie : celui du réel véritable, et de ses lois les plus intimes.
((Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #211))

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[bio-logique]
Graines de chia !
(https://www.doctissimo.fr/nutrition/sante-dans-l-assiette/bienfaits-graines-chia)
(https://www.justebien.fr/bienfaits-graines-chia/)
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extrait :
les graines de chia sont une excellente alternative aux oeufs. Grâce à leurs propriétés gélatineuses au contact d’un liquide, les graines de chia forment un substitut idéal aux oeufs pour toutes vos recettes de pâtisserie. Pour cela, mélangez 1 cuillère à soupe de graines à 3 cuillères à soupe d’eau et laissez reposer 15 à 30 minutes. Le gel formé remplace très avantageusement un oeuf !
(https://www.justebien.fr/bienfaits-graines-chia/)


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Tout commence dans le lot et finit à l'eau.
Tout commence dans le lot et finit à l'eau.

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On commence dans l'eau et on finit dans le lot.

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L'eau, lot, l'eau.

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[noirage][autophilosophe]
Un philosophe-né est un philosophe-nez.
Tout philosophe-né est un philosophe-nez.
Tout philosophe-né est philosophe-nez.

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[rappel]
Et il avait l'intention de faire une oeuvre à partir d'archives. Enfin, c'était une chose un petit peu compliqué.
(Guillaume Loué, 10'45, [youtube Olivier Bourreau] - Prix Fénéon 2012 - Guillaume Louet)

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[rappel]
Avec certains êtres, le temps posthume devient un temps vivant, subtil, nourricier.
(Etienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein)

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[rappel][zen]
Être indifférent à tout, contempler sans s'émouvoir, avec un esprit détaché. Plus les choses vont mal plus il faut être calme.
(Taïsen Deshimaru, Questions à un Maître Zen)

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[brachy-logique][formule]
Autre journaliste : Pourriez-vous définir la relativité en une phrase ?
Einstein : Il me faudrait trois jours pour en trouver une définition courte.
(Etienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #165)

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[reconnaifiance][trompette de la renommée][maudit]
Et rien dans son bon rire joyeux ne laisse deviner combien lui pèse ce statut de star, qui lui colle à la peau depuis plus de dix ans. Qu'il est étrange de se dire qu'en 1905, le même homme guettait, éperdu, le moindre signe de reconnaissance dans la presse scientifique qui persistait à l'ignorer. Car, pour extraordinaire qu'il fût, le feu d'artifice théorique lancé en l'espace de six mois semblait d'abord avoir été tiré dans le vide. Le monde universitaire, pour autant qu'il daigna y voir quelque chose, n'y vu d'abord que du feu. [  ] Einstein s'attendait à recevoir des critiques, sévères ou enthousiastes, [  ]. Mais il eut beau éplucher les numéros suivants de la revue [  ], il n'y trouva nulle réaction à ses travaux, pas même la moindre allusion. Rétrospectivement, voilà qui semble inconcevable. Je l'imagine s'interrogeant, incrédule : « N'ai-je pas su me faire comprendre ? [  ] Aurais-je déliré ? » Durant les trois années qui suivirent, sa carrière continua de suivre un cours lent et modeste. Ses efforts inhumains [  ] semblaient devoir passer inaperçus.
(Etienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #165-167)
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[reconnaifiance][pionnier]
Ça ne faisait pas l'unanimité quand il [Raging Bull] est sorti, et c'était la même chose pour Fight Club, c'était un flop total au box-office.
Ça a mis les gens mal à l'aise, et je crois que [  ] parfois, il faut laisser aller les choses et les gens y viendront et se feront leur propre opinion avec le temps. Ce qui, au final, est plus gratifiant.
(Konbini - Vidéo Club - Edward Norton - Quand Fight Club est sorti, ça a été un flop total ! | Vidéo Club | Konbini, 10')
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[rappel]
– Est-ce que vous avez des vices, Marion Cotillard ?
– Oh oui ! (…) Non, quelques démons par-ci par-là… Ce besoin de reconnaissance, qui est une vraie pathologie !
(L’interview : Marion Cotillard - Stupéfiant !, 16')

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Qu'il est étrange de se dire qu'en 1905, [Albert Einstein] guettait, éperdu, le moindre signe de reconnaissance dans la presse [   ] qui persistait à l'ignorer. Car, pour extraordinaire qu'il fût, le feu d'artifice [  ] semblait d'abord avoir été tiré dans le vide. [  ] nulle réaction à ses travaux, pas même la moindre allusion. Rétrospectivement, voilà qui semble inconcevable. Je l'imagine s'interrogeant, incrédule : « N'ai-je pas su me faire comprendre ? [  ] Aurais-je déliré ? » [  ] Ses efforts inhumains [  ] semblaient devoir passer inaperçus.
(Etienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #165-167)
>
Twitter :
[] pour extraordinaire qu'il fût, le feu d'artifice théorique [d'Einstein] semblait d'abord avoir été tiré dans le vide. [] nulle réaction à ses travaux, pas même la moindre allusion. Rétrospectivement, voilà qui semble inconcevable.



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Au sens de l'honneur le sens de l'humour.


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Le sens de l'humour a le sens de l'honneur.

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[rappel]
[brachy-logique]
Un haut savoir synthétise, un bas savoir analyse.
Une grande parole éclaire, une petite parole pinaille.
Nos âmes s’enchevêtrent pendant notre sommeil, nos corps se séparent au réveil.
(Tchouang-Tseu)


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[rappel][TP][karl]
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Spinoza, s'il a certes goûté l'isolement, a aussi été très sociable.
(Magazine Littéraire, Spécial Spinoza, en rayon en novembre 2017)


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[rappel][otteur][épure] [brachy-logique]
L'écriture et le montage, c'est le même travail de condensation progressive, où il faut sans cesse élaguer, aller à l'essentiel, et avoir la confiance en soi nécessaire pour trouver la ligne ondulatoire du film, et surtout ne pas tricher. A l'écriture, j'essaie laborieusement d'avoir une vision, tandis qu'au montage, c'est juste de l'instinct.
(Jean-François Stévenin)
(http://www.lesinrocks.com/2002/02/19/cinema/actualite-cinema/jean-francois-stevenin-la-croisade-du-risque-11115189/)


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[rappel]
[brachy-logique][épure]
Sa vigueur est faite de tout ce dont il apprend à sa passer.
(Par Jean Frémont, citant un propos de Jacques Rivière à propos de Stravinsky)

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[rappel]
Hokusai Sur son lit de mort, il prononce ces dernières paroles : « Si le ciel m'avait accordé encore dix ans de vie, ou même cinq, j'aurais pu devenir un véritable peintre »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hokusai)





2019 12 16



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[à catherine G.]

Le samedi 14 décembre 2019 à 19:53:06 UTC+1, karl  a écrit :


Merci, chères vous deux...
Malheureusement je suis pas "confort" chez mes parents qui n'ont qu'une seule pièce et une seule chambre, la leur, qu'ils me prêtent, donc ça me gêne beaucoup – et ma mère est d'ailleurs partie depuis quelques semaines, pour alléger – ; et malheureusement aussi voilà des années que je développe un autre type d'écrire, l'écriture audiovisuelle, écriture d'avenir, mais hélas un peu trop avancée telle que je la pratique : écriture de détournement, de recyclage, et écologique en général, comme de filmer ma vie, etc. Mais, oui, j'accumule et peaufine aussi depuis quelques années un certain nombre de formules philosophiques, écrites à l'ancienne avec des mots et de mon cru, formules – j'aime les formes brèves – à la fois simples et complexes, polysémiques, bref « simplexes », et vouées à la publication si possible, mais... la vie désormais m'en laissera-t-elle le temps, le champ, les facultés ? Mais, écrire, oui, j'écris depuis l'âge de 15 ou 16 ans, mais... bon, suis tellement exigeant là-dessus... et puis dévoyé par cet autre type d'écriture pour lequel ou laquelle je me sens beaucoup plus doué, abouti et passionné : le montage, et en particulier audiovisuel. On croirait pas, comme ça, peut-être, avec les petits films pour FELM (dont le filmage est pour moi trop statique pour déployer mon truc), mais... Si si. J'ai enseigné le cinéma, ai fréquenté d'autres monteurs (qui le reconnaissent eux-mêmes) et je crois bien me rendre compte... Seulement, voilà...
Mais avec les mots aussi, on me l'a dit souvent aussi, oui, mais... encore insuffisamment bon à mon goût, mon exigence – sur le format long. Mais merci à toi de m'y encourager ! Vraiment, merci. Seulement, la vie le fera-t-elle aussi ? Car, vivre, revivre m'intéresserait encore davantage, ou au moins alors recouvrer un minimum d'autonomie (quelque part, où je ne dérangerais à peu près personne) pour... écrire, oui, m'y consacrer vraiment un certain temps, et sous toutes les formes ! J'y songe beaucoup, en effet, mais... l'état se dégrade... et, se dégradant...


Le samedi 14 décembre 2019 à 19:11:43 UTC+1, galitzine catherine a écrit :


Tu sais Karl, tu devrais écrire... Tu as un talent avec les mots. Si tu peux pas bouger, écris?

Anna et moi, on pense très fort à toi.

Cat


Le samedi 14 décembre 2019 à 19:02:12 UTC+1, karl <tpkar a écrit :



Dans le marais d'affaiblissement et de désespoir où je m'enlise j'ai toujours quelque espoir de remonter la pente... un jour... mais quelle pente ? et quel jour ?
À moi aussi la vie me manque, et vous autres qui y êtes ; et je me manque surtout à moi-même, tellement...




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[à david]

Le dimanche 15 décembre 2019 à 19:40:05 UTC+1, lll lkll lllll  a écrit :



Non.
Non.
Non.
De là, et dans mon état et mon humeur, je préfère ne pas développer, tu m'excuseras...
Mais je sais plus où et vers quoi me tourner. Abandonné. Abandonner.
Mes propres pistes, non seulement parfois incompatibles entre elles, comment les suivre ? Par qui ? Et à ce stade... Et en cette saison... Et avec ce budget...
Abandonner...
Une énième neurologue dans 3 jours, une première gastro-entérologue le 20, mais... bourrins comme les autres, sûrement... et donc je connais déjà la suite, et même mon sort... Probablement "tragique", comme on dit ou dira... C'est totalement fou, pas de chance, mais ça tourne pourtant comme ça...



Le dimanche 8 décembre 2019 à 16:32:11 UTC+1, David S. a écrit :


Si j'en crois le message de Marie Solier, il n'y aurait donc pas d'amélioration ...?
Mais au moins un début d'explication...non ... ? Si?
Et un espoir d'amélioration ?



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Mon urgence incomprise en charge.


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[maudit][reconnaifiance][pionnier]
Incompris en compte.


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– Ça va ?
– De ce côté-là, ça va, oui.   (= À la selle)


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Trempage des graines oléagineuses, pourquoi et combien.
http://www.lasantedanslassiette.com/au-menu/articles/pourquoi-tremper-oleagineux.html

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[bio-logique]
  Le système nerveux autonome régule certains processus physiologiques, comme la tension artérielle et le rythme de respiration. Ce système fonctionne automatiquement (de façon autonome), sans effort conscient d’une personne.  Les troubles du système nerveux autonome peuvent toucher n’importe quelle partie du corps ou n’importe quel processus physiologique. Les troubles autonomes peuvent être réversibles ou progressifs.

(https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-syst%C3%A8me-nerveux-autonome/pr%C3%A9sentation-du-syst%C3%A8me-nerveux-autonome)


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[moyenhomme][défausophie][autophilosophe]
Trouver le moyen de tenir à distance la grossièreté et la médiocrité des réactions humaines, telle était en somme la devise personnelle d'Einstein. Il ne savait alors pas combien elle lui serait utile.
((Étienne Klein, Le pays qu'habitait Albert Einstein, #213))


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[bio-logique]
La carence en vitamine B12 touche de si nombreux processus métaboliques que les symptômes peuvent être remarquablement divers :
    •    langue irritée ou dégradée ;
    •    diarrhée ;
    •    anorexie ;
    •    douleurs dorsales et dans les membres ;
    •    anémie ;
    •    alopécie ;
    •    perte d’énergie ;
    •    essoufflement ;
    •    palpitations ;
    •    tachycardie ;
    •    dégradation du système nerveux ;
    •    fourmillements (courants chez les véganes non complémentés) ;
    •    engourdissements (début de paralysie) ;
    •    perte de sensibilité à la douleur et à la pression (début de paralysie) ;
    •    paralysie partielle ou totale (mains, pieds puis le reste) ;
    •    vision floue et cécité progressive ;
    •    surdité progressive ;
    •    démarche anormale ;
    •    mémoire défaillante ;
    •    hallucinations ;
    •    paranoïa, irritabilité, changement de personnalité ;
    •    confusion ;
    •    dépression ;
    •    perte de sommeil ;
    •    démence ;
    •    effondrement des défenses immunitaires, etc.
Ces symptômes ne sont pas spécifiques. La carence en vitamine B12 n’est donc pas forcément diagnostiquée par les médecins, qui pensent parfois à la sclérose en plaques, ou à une éventuelle intolérance alimentaire (selon nos nombreux retours d’informations).
[  ]
L’absence de symptôme apparent ne constitue donc pas une sécurité contre la carence, qui survient systématiquement en l’absence totale de sources alimentaires biodisponibles (à tel point que les analyses sont inutiles). L’absence totale de toxicité de la vitamine B12 et les risques majeurs d’une carence justifient la complémentation de toutes les personnes véganes. La complémentation en vitamine B12 fonctionne à 100 %.
(https://www.vivelab12.fr/la-carence-en-b12/)












2019 12 17

#
[rappel][épure][minimalisme][brachy-logique]
Habituer le public à deviner le tout dont on ne lui donne qu'une partie. Faire deviner. En donner l'envie.
(Robert Bresson, Notes… p107)



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[à nico r.]

----- Message transmis -----
De : lll lkll lllll
À : nicolas r.
Envoyé : mardi 17 décembre 2019 à 23:42:47 UTC+1
Objet : Re: ma chanson de ce dimanche (dernier)


Et je réitère mon embarras devant cette question, puisque les médecins eux-mêmes ne savent pas. Quant à décrire le symptômes, j'en ai plus la force. Deux ans que je les répète aux médecins, de spécialiste en spécialiste, et autres, et à tout le monde, et alors même qu'ils évoluent, s'aggravent, et aujourd'hui me clouent... chez mes parents... plus vraiment capable de faire mes courses... Et aucun suivi par un médecin généraliste... donc l'errance pure...
Le plus dur, c'est que non seulement c'est neurologique (instabilité/ébriété permanente, très grande faiblesse et épuisement, malaise au moindre semi-effort désormais, angoisse et anxiété et effondrements nerveux de ouf, et pour cause... tu vois, finalement, je te les dis un peu, et te parle même pas de la digestion, ou plutôt de la non-digestion, etc., etc.), donc à devenir fou, et d'autant plus fou et c'est d'autant plus dur que personne ne trouve de nom à ce mal, et m'abandonne un à un à mon sort, puisque ça rentre pas dans les cases, leur spécialité respective, et même pour et avec ma famille, c'est dur, puisqu'on manque de place (voire de patience, et de budget pour tous les frais que ça engendre), et moi en même temps de crédibilité puisque les autorités n'y mette aucun nom, donc pas de reconnaissance (intoxication aux métaux lourds puisque c'est arrivé le jour même d'un vaccination ? ou/et maladie de Lyme ? etc.), et que les symptômes sont à tourner fou ou/et se jeter par la fenêtre, ce à quoi je serai acculé (même dans pas longtemps) si ça continue et continue de s'aggraver comme ça, en accéléré depuis quelques semaines... Ça s'est nettement aggravé suite à un régime crudivore drastique que j'ai entrepris cet été, et tenu trop longtemps durant deux mois et demi, mais pour ne plus m'en relever. J'ai beau essayer de remanger presque normalement, je reprends pas les 15 kg perdus en 15 jours, ni la digestion ni mes jambes ni rien...
Bref, c'est un peu la fin, tu vois...
(Et aussi énigmatique qu'a pu l'être ma vie, pour certains ? Et pourtant... Je préparais tant de choses... Et rêve encore de plein de choses. Mais... Il faut me résoudre à faire une croix, je crois...)
Voilà voilà, mon cher Nico... Comment ça va pas fort... du tout...
Mais j'espère que de ton côté, oui, hein ?

Le dimanche 15 décembre 2019 à 21:21:31 UTC+1, nicolas r. a écrit :

Je réitère ma demande Karl, qu'est-ce que tu as?


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[épure]
[Jeûner… c'est revenir à l'essentiel… pas diverti, pas plombé…]
Fabien Moine - LE JEÛNE : UN ESPACE TEMPS POUR GUÉRIR, 3'


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La plénitude de la vie, mais sa finitude.
La plénitude de la vie nous rend distrait/oublieux de sa finitude.





2019 12 18



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[épure][minimalisme]
Thoreau… Walden… cabane… et il a essayé de réduire ses besoins au strict minimum… pour voir ce que la vie avait a lui donner… la substantifique moelle… nettoyer jusqu'au trognon…
(Thierry Casanovas - terra incognita 2019 jour 15, 25')

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Patrick Cohen : [  ] de quelqu'un que nous, Français, nous ne connaissons pas, qui s'appelle : Karl… [  ]
(C à vous - Le grand retour de Stephan Eicher - C à Vous - 12/12/2019, 9'10)


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[éco-logique][pionnier][TP]?[otto karl]?
Les choses s'enchaînent. Il devient une icône de la cause écologique.
(Joël Baqué, La fonte des glaces


Au début de ses Amours de Psyché, qu'il dédie à la duchesse du Bouillon, au nom sonnant comme un titre gastronomique ou comme l'avertissement à ses prétendants qu'ils se prendront une veste, La Fontaine parle de quatre amis dont l'un «tombait parfois dans la maladie du siècle et faisait un livre». L'ayant beaucoup pratiqué, je conçois qu'on puisse tenir le travail d'écriture pour une sorte de maladie, voire l'indice d'une authentique folie. Et même qu'on puisse considérer, avec le philosophe chinois Tchouang-tseu, «que l'homme parfait est sans moi, l'homme inspiré sans oeuvre et que l'homme saint ne laisse pas de nom ». Aujourd'hui, plus que jamais, l'écriture peut apparaître comme le plus vain des travaux.
Mais à ces appréciations tout à fait raisonnables je voudrais opposer l'argument suivant, qui me servira au moins d'excuse : l'écriture est le seul moyen que l'homme ait jamais trouvé pour se débarrasser de ses pensées les plus obsédantes. Ainsi m'a-t-il fallu écrire pas moins de trois essais pour parvenir à me délivrer (définitivement ?) de la question du temps. Tout livre achevé met au repos l'esprit de son auteur.
Ensuite, je n'ai plus voulu. Ou plutôt, je n'ai plus éprouvé le besoin d'écrire, cette sorte d'impatience de dire ou d'expliquer qui vient coloniser presque tous les moments de la vie. Jusqu'à ce que l'emprise d'un certain disparu revienne, lancinante. Et je ne comprends toujours pas pourquoi ni comment certains morts parviennent à s'intriquer à certains vivants, par-delà l'espace et le temps.
(Étienne Klein, En cherchant Majorana, prologue)
+
#
[otteur]
En 2013, Etienne Klein publie En cherchant Majorana, succès de librairie salué à l'époque pour ses qualités littéraires. Les toutes premières lignes du livre sont consacrées au problème de l'écriture :
"Au début de ses Amours de Psyché, (...) La Fontaine parle de quatre amis dont l'un "tombait parfois dans la maladie du siècle et faisait un livre." (...) Je conçois qu'on puisse tenir le travail d'écriture pour une sorte de maladie, voire l'indice d'une authentique folie. Et même qu'on puisse considérer avec le philosophe chinois Tchouang-Tseu, que "l'homme parfait est sans moi, l'homme inspiré sans oeuvre et que l'homme saint ne laisse pas de nom.""
(Etienne Klein, En cherchant Majorana, 2013)
Voyons maintenant ce qu'écrivait le philosophe Clément Rosset près de vingt ans plus tôt :
"La Fontaine parle, au tout début de ses Amours de Psyché, de quatre amis dont l'un "tombait parfois dans la maladie du siècle et faisait un livre." (...) Je conçois donc très volontiers qu'on puisse tenir légitimement le travail d'écriture comme une sorte de maladie, voire l'indice de folie ; et qu'on pense avec le philosophe chinois Tchouang-Tseu, que "l'homme parfait est sans moi, l'homme inspiré sans oeuvre et que l'homme saint ne laisse pas de nom.""
(Clément Rosset, Le Choix des mots, Minuit, 1995)
(https://www.lexpress.fr/actualite/societe/enquete/etienne-klein-nie-ses-plagiats-voici-sept-nouveaux-exemples_1857882.html)


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Pour sa défense, Etienne Klein a fait valoir qu'on ne pouvait reformuler ce qui avait déjà été énoncé avec exactitude." Une affirmation qui n'a pas semblé convaincre le prestigieux magazine anglo-saxon Science, lequel a consacré un article à ces soupçons de plagiat.
(https://www.lexpress.fr/culture/plagiats-d-etienne-klein-le-ministere-ordonne-une-enquete_1858989.html)
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"J'ai constitué de nombreux fichiers, au point que j'ai pu égarer certaines sources ou m'emmêler les pinceaux", se défend Etienne Klein dans sa tribune au Monde, reconnaissant par ailleurs avoir parfois agi "avec négligence". Mais, s'il ne s'agit que de simples dérapages informatiques, comment le physicien explique-t-il que les emprunts soient toujours légèrement modifiés de sa main (ici un adverbe en plus ou un mot en moins, là un changement de temps, là encore une petite pirouette), comme s'il y avait volonté de se les approprier ?
Par ailleurs, c'est l'une de ses marques de fabrique, le physicien constelle ses ouvrages de brèves formules et aphorismes flamboyants. Nombre d'entre eux sont en fait dus à la plume de poètes ou de philosophes célèbres.
(https://www.lexpress.fr/actualite/societe/enquete/etienne-klein-nie-ses-plagiats-voici-sept-nouveaux-exemples_1857882.html)


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[TP]
Je suis très reconnaissant que Dieu, ou l'Être suprême, selon vos croyances, m'ait accordé le talent d'écrire. Il m'offre la possibilité d'exprimer ce que je ressens. D'exprimer les bons moments comme les plus mauvais. Les situations difficiles dont trop de gens soiffrent.
(Stevie Wonder : visionnaire et prophète | ARTE, 1')



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[bio-logique]
Nous sommes tous porteurs de la maladie de Lyme
Chère amie, cher ami,
Aujourd’hui, j’ai la joie de partager avec vous un dossier entièrement gratuit proposé par Judith Albertat sur la maladie de Lyme.
Atteinte de Lyme, elle a dû faire face à la maladie et à l’ignorance des médecins sur le sujet.
C’était il y a 10 ans.
Elle a tout connu :
    •    les difficultés de santé liées à la maladie : vertiges, maux de tête, troubles du sommeil, de la parole, de la mémoire, douleurs musculaires, extrême fatigue, stress maximum, anxiété etc. ;
    •    l’incompréhension des médecins et l’impossible dialogue avec certains d’entre eux ;
    •    les années de solitude dans la recherche de solutions ;
    •    les controverses liées aux disputes scientifiques autour de la maladie, du diagnostic, des tests et des traitements.
Elle a également vécu, à travers ces épreuves des moments extraordinaires. Au fil des années, elle a tissé des liens avec de nombreux chercheurs indépendants dans le monde.
Sa volonté, son courage, sa joie à partager forcent le respect.
En effet, parce qu’elle est ingénieure de formation et ancienne instructrice de pilote de ligne, Judith Albertat est à la fois curieuse de tout, ouverte dans ses raisonnements et minutieuse dans sa manière de les valider.
C’est une scientifique, une vraie. Elle teste les hypothèses les unes après les autres, les confronte avec celles d’autres chercheurs, garde ce qui est validé et met de côté ce qui n’est guère utile.
Dans ce dossier d’une vingtaine de pages, qu’elle vous offre gracieusement, elle vous présente le fruit de son travail et de son expérience.
Ce n’est pas une bible de Lyme. Ce n’est pas un ensemble de solutions toutes faites. Ce n’est pas LA vérité.
C’est le fruit d’un vaste travail, qui propose différentes pistes crédibles pour se soigner qui lui ont permis de :
    •    se soigner durablement ;
    •    lancer de nombreux projets : associatifs, événements etc. ;
    •    écrire plusieurs ouvrages de références sur la maladie de Lyme;
    •    communiquer à grande échelle sur son travail avec une générosité toujours renouvelée.
Ses arguments devraient vous intéresser.
Sa vie, son engagement de chaque minute, son énergie retrouvée, la qualité du réseau qu’elle a constitué durant toutes ces années sont déjà autant d’éléments qui m’ont convaincu que son approche est crédible et qu’elle porte du fruit.
Sans plus attendre donc, je vous transmets ce dossier dont l’hypothèse principale est que Lyme est une maladie environnementale.
Le problème n’est pas la bactérie, la borréliose de Lyme. Elle existe depuis des millions d’années. Les êtres humains y ont toujours été confrontés.
Il est même probable, compte tenu des modes de transmission de la bactérie (sexuelle et de la mère à l’enfant) que nous soyons “tous porteurs de la maladie” !
Le problème c’est que nos corps se sont affaiblis. Ils ne sont plus en mesure de répondre aux attaques de la bactérie, sauf si on leur en donne les moyens.
Judith Albertat a exploré ces différents moyens. Elle vous livre dans ce dossier ceux qui ont fonctionné pour elle et pour de nombreux malades avec qui elle en contact.
Vous pouvez accéder au dossier spécial en vous rendant ici.
(https://www.ipsn.eu/nous-sommes-tous-porteurs-de-la-maladie-de-lyme/)


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[maudit][pionnier]
"Les Majorana sont comme les pommes de terre : les meilleurs sont sous terre", énonce le dicton familial.
((Étienne Klein, En cherchant Majorana, #4, 1'30))
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// The great artist of tomorrow will go underground.
(Marcel Duchamp)


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[LT]![Zollschuppenstrasse]!!
Peu de voitures, le calme et la douceur, le temps suspendu, et pourtant la ville. Exactement le genre de rue où j'aimerais habiter.
(Étienne Klein, En cherchant Majorana, #5, 2'30))


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[minimalisme]
Il [Enrico Fermi] est le premier physicien d'Italie à avoir pris au sérieux la mécanique quantique et la théorie de la relativité d'Einstein. Il veut les exposer sous tous leurs aspects aux membres de son groupe. Sa pédagogie est à la fois lumineuse et pragmatique : il va droit au but et parvient à expliquer les choses en ne sollicitant que le minimum d'appareillage mathématique. Ses outils ? Une craie, un tableau noir et un chiffon.
(Étienne Klein, En cherchant Majorana, #5, 11'45)

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[rappel][pour François Matton]
il y a, dit-il, dans la vie une épreuve par laquelle l’individu, subitement « tombé du général », advient s’il le veut à la radicale singularité de l’existence, se détachant du mirage esthétique et même de la nécessité éthique, pour assumer seul l’impossible de sa condition. job et abraham connurent cette épreuve où tout leur fut ôté et qui les précipita dans un vertige incompréhensible à tous leurs semblables, les transformant à leurs yeux en monstre ou en déchet.
[ ]
le seul conseil que l’on puisse alors donner à un homme dans l’épreuve est le plus absurde qui soit. il dit : « désespère ! » tel est pourtant l’impératif vrai puisque seul le désespoir place l’individu devant le mystère dont il doit répondre afin d’être. [ ] et s’il survit à ce moment d’infinie déréliction, alors toute sa vie sera semblable à une interminable reprise — « ressouvenir en avant » — où l’épreuve s’abolit dans la reprise qui seule, pourtant, la conserve intacte, promesse inaccomplie et cependant nécessaire.
(Philippe Forest, Tous les enfants sauf un, chap. "du deuil et de ses travaux forcés (II)")






2019 12 20

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 Un monde d'amis - 7 jeux très simples à fabriquer pour jouer avec son chien
Michel Lacasse - Stimulation mentale pour chien: 8 jouets à découvrir !
 Fondation 30 Millions d'Amis - Mon chien est trop fou : comment le canaliser ?
 Tim Léonard - COMMENT APPRENDRE LE "PAS BOUGER" A SON CHIEN (TUTO)

 Peps BorderCollie - 7 conseils pour PARLER avec TON CHIEN
Sympa - 16 Trucs Qui T’aideront à Comprendre Les Chiens
 PlaneteAnimal - 7 manières de dire à votre chien que vous l’aimez
PlaneteAnimal - 5 erreurs courantes en grondant un chien
PlaneteAnimal - 10 choses qui stressent votre chien

 Fondation 30 Millions d'Amis - Education du chien : les bases de l'éducation canine
 Fondation 30 Millions d'Amis - Comment calmer un chiot agité ?





2019 12 21

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[pop][postmoderne]
Hildegarde de Bingen est considérée comme la première naturaliste d'Allemagne11. Elle est aussi médecin, son prétendu double don de voyance et de guérisseuse en fait l’un des plus renommés de son temps. Sa médecine combine des éléments savants de grands auteurs, et des ressources locales de médecine populaire. En ce domaine, ses ouvrages sont au nombre de trois… [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hildegarde_de_Bingen)

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[brachy-logique]
Aphorismes pour l'autobus et le métro, François Bott, ed. De la table ronde, 2017 :
« Je suis amateur d'aphorismes et de maximes. Je les collectionne, et les cite volontiers. Des aphorismes du genre : « Le temps passe, c'est une mauvaise habitude qu'il a prise. » C'est chic dans les dîners, mais cela agace parfois mes amis. Ils me permettent un aphorisme par repas. N'empêche, c'est mon genre littéraire préféré, avec les portraits et les nouvelles. Puisque la vie est un voyage, comme l'affirme Mme de Staël, voici une cinquantaine d'aphorismes pour les transports parisiens - les autobus et le métro. »
(http://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=63015)




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Zéolithe (peut constiper)
https://www.namasté.fr/155-zeolite-clinoptilolite-activee-poudre.html
https://www.phytonut.com/argile-zeolithe/220-panaceo-basic-180-gelules-9120018670055.html

Salsepareille (dépurative, diurétique et confort digestif, foie)
https://www.phytonut.com/phytotherapie/841-salsepareille-teinture-mere-bio.html#
https://www.parasud.com/boutique/gelules-simples-bio/gelules-de-salsepareille-bio.html

Cardère
https://www.louis-herboristerie.com/2285-cardere-bio-depurative-teinture-mere-dipsacus-fullonum-sylvestris-50-ml-herbiolys-3700550512417.html
https://www.phytonut.com/recherche?search=card%C3%A8re%20bio
  …fraîche :
https://www.cardereshop.fr/c-1990124/cardere-tm/

échinacée d'inde
https://www.naturellement-bio.com/andrographis-echinacee-dinde-60-gelules-vegetales-xml-2469_2497-12261.html

Anxiété. Une recherche préliminaire suggère que l’échinacée (40 mg/jour) diminue au bout d’une semaine les symptômes de l’anxiété.
[  ]
La Commission E et l’ESCOP recommandent de ne pas prendre d'échinacée pendant plus de 8 semaines. En fait, des experts croient que si on stimule le système immunitaire de façon prolongée, celui-ci pourrait soit s'épuiser, soit devenir tolérant à cette stimulation, ce qui pourrait le rendre moins efficace devant un virus29. Une récente recherche québécoise jette un doute sur cette hypothèse; le système immunitaire de souris traitées à l’échinacée durant toute leur existence s’est révélé plus résistant que celui des souris témoins.

spilanthes :
plutôt complémentaire
lyme-tête et candidose
https://www.cardereshop.fr/c-2031776/spilanthes-teinture-mere/

renouée du Japon    (mais capte les métaux lourds ?)
D'auvergne :
https://phytominero.com/renouee-du-japon-bio-150-gelules-1993.html
https://yvettebernard.fr/accueil/926-renouee-du-japon-bio-180-gelules-330mg-3416387112057.html


coriandre
https://www.phytonut.com/phytotherapie/745-coriandre-teinture-mere-bio-3580251103431.html

https://www.amazon.fr/HERBIOLYS-Teinture-m%C3%A8re-Coriandre-feuille/dp/B00QW3LKOE/ref=pd_sbs_121_t_0/262-1477373-2606062?_encoding=UTF8&pd_rd_i=B00QW3LKOE&pd_rd_r=7c872c36-80ac-4c38-843a-d6d1dcbc53c8&pd_rd_w=YrKdj&pd_rd_wg=Neirp&pf_rd_p=9b28d941-c13a-4c2b-b935-36854aa20020&pf_rd_r=94EDGCR053V74RM4XSJP&psc=1&refRID=94EDGCR053V74RM4XSJP
+
ail des ours
https://www.herboristerieduvalmont.com/teintures-mere-extraits-de-plantes-fraiches/1055-teinture-mere-d-ail-des-ours-50-ml-bio-ladrome-3486330010631.html
https://www.amazon.fr/HERBIOLYS-Teinture-m%C3%A8re-Ail-ours/dp/B00SXIHJFK/ref=pd_bxgy_2/257-8290882-4653233?_encoding=UTF8&pd_rd_i=B00SXIHJFK&pd_rd_r=6a121d24-abc3-414d-8b3d-84fa92a65d8b&pd_rd_w=13DZ9&pd_rd_wg=zlDzI&pf_rd_p=b031f57b-20bd-4b82-b00e-5fc9390977bd&pf_rd_r=KBD1ZZRZJ57KD0S8M08W&psc=1&refRID=KBD1ZZRZJ57KD0S8M08W


Pure élimination :
https://www.phytonut.com/detox/1948-pure-elimination-regenerescence.html


Samento sans toa ou (recommandé) pur :
https://www.cardereshop.fr/c-2031645/nos-2-samento-production-kaardeshop/


Jiaogulan Bio
https://kajuard-plantes.com/produit/jiaogulan-bio/
https://www.amazon.fr/s?k=Jiaogulan+Bio+infusion+amazon&link_code=qs&sourceid=Mozilla-search&tag=firefox-fr-21


Cliniques allemandes spécialisées dont celle d'Augsburg
https://www.associationlymesansfrontieres.com/category/bibliotheque-scientifique/adresses-et-liens-utiles/cliniques-allemandes-specialisees/



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[bio-logique]
[lyme et cardère]
09 Aug
Les Cardères pour combattre la maladie de Lyme...
Publié par nivate
[  ]
La maladie de Lyme

La maladie de Lyme est un syndrome bien complexe devant lequel la médecine officielle est démunie. Il s'agit d'une maladie endémique induite par certaines tiques porteuses d'un micro-organisme spiralé, le Borrelia burgdorferi.

À part dans l'Est de la France, où la maladie est endémique, les médecins connaissent très peu la maladie de Lyme, sinon pas du tout. Ceux qui l'ont voient souvent 3 ou 4 médecins avant qu'enfin, on évoque Lyme.
On fait des tests, on ne trouve rien et un jour ou l'autre, on finit par se retrouver chez le psychiatre avec des antidépresseurs... entrant ainsi dans une spirale infernale dont on sort rarement indemne.
C'est un peu l'histoire de la syphilis, qui autrefois était considérée comme une maladie mentale, avant qu'on ne découvre qu'elle était due à une bactérie.
Et le parallèle n'est pas gratuit : la bactérie de la syphilis appartient à la même famille des spirochètes que les borrélies de la maladie de Lyme.

Les borrélies, dont on connaît bien maintenant les nombreuses sous-espèces, sont des bactéries d'un genre très particulier. Ce sont des spirochètes, qui se caractérisent par une forme spiralée.
Grâce à cette configuration, et à leurs capacités motrices bidirectionnelles, elles sont capables de déjouer toutes les stratégies du système immunitaire. Elles sont capables de prendre une forme particulière, dite « forme L » : une stratégie redoutable propre aux bactéries les plus intelligentes qui leur permet de se cacher dans des kystes sphériques dans tous les tissus et tous les organes.

De cette manière, elles échappent aux antibiotiques et aux globules blancs.
A partir de l'intestin de la tique qui suce le sang humain, les borrélies remontent dans son système digestif puis s'insinuent dans le derme, entre les cellules de peau et les fibres de collagène. Elles provoquent des dégâts sur la peau (dermo-borréliose), s'en prennent très rapidement aux articulations (arthrite de Lyme), en particulier du genou, aux nerfs (neuro-borréliose) et peuvent même atteindre le cerveau et en dernier ressort le cœur.

dégâts sur la peau (dermo-borréliose) : Érythème migrant typique, mais qui n'est présent sous cette forme double que chez moins de 10 % des malades.

Le traitement classique de la maladie de Lyme consiste en une antibiothérapie puisque la maladie est due à une bactérie. La durée du traitement (21 à 30 jours généralement, jusqu'à 2 mois) et les doses (souvent moyennes ou fortes) dépendent de l'ancienneté et de la gravité de la maladie. Le traitement antibiotique sera d'autant plus efficace qu'il est précoce.

Ce traitement ne parvient cependant pas à guérir tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu'elle est diagnostiquée tardivement.
Car la bactérie demeure souvent tapie dans des sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme les hématies, les lymphocytes, ou des points enkystés.
Et elle pourra ressurgir ultérieurement et provoquer de nouvelles pathologies semblables à celles évoquées dans la phase tertiaire.


Enfin la maladie se complique du fait d’autres stress oxydatifs cellulaires très divers générés par des co-facteurs aussi différents que la consommation de tabac, l’exposition aux métaux lourds, l’alimentation, le stress psychique, etc..


Bref tout un univers d’agents et milieux pathogènes vont agir sur le système immunitaire humain;
les symptômes polymorphes déboussoleront autant médecins que patients au point d’aiguiller vers de mauvaises voies de diagnostic. Au tout début de l’infection, bien que les séparations en phases ne fassent pas l’unanimité, les symptômes précoces peuvent être complètement absents ou se superposer à une symptomatologie plus tardive, ou une autre pathologie.



Sans signe clinique évident, la bactérie peut rester tapie pendant de très longues années parce qu’elle est intra-cellulaire.
Et comme d’autres infections dites "froides" ou "dormantes", ce germe microbien peut se réveiller à la faveur d’un stress, d’une autre infection ou de toute autre cause et, si la réponse immunitaire est moins performante, déclencher des symptômes avec atteinte générale qui se "chronicisent" en l’absence d’intervention.
Si l’on simplifie, on peut dire que, passant la barrière méningée, la bactérie s’installe dans l’ensemble du système nerveux et s’y cache à l’abri d’une sorte d’enveloppe que très peu de médicaments vont pouvoirs "percer" pour l’en déloger.

De plus, les agents pathogènes du genre Borrelia sont des bactéries de la famille des spirochètes, extrêmement mobiles, changeant de formes, et lorsqu’elles se sont installées depuis longtemps, quasi insaisissables avec les moyens mis en œuvre par notre pays.
Et justement, une des propriétés de la cardère, c'est de déloger ces bactéries pour être ensuite détruite par les antibiotiques et le système immunitaire.

Possibilité de guérison naturelle de la borréliose de Lyme
Par le Dr. Wolf-Dieter Storl, Ethnobotaniste

Extrait:


La cure de racine.

Lors d’un cours sur les plantes médicinales en Bavière, je vantais les mérites inespérés de la cure de teinture de cardère pour soigner la borréliose.
Demanda alors la parole une dame âgée et corpulente, guérisseuse et connaissant bien les plantes. Elle m’assura qu’elle savait cela depuis fort longtemps. Mais elle me signifia aussi qu’elle utilisait la racine en tisane pour soigner les rhumatismes articulaires et l’arthrose. Même lors d’une spondylarthrite (rhumatisme inflammatoire touchant colonne vertébrale ou rachis), elle avait eu du succès. Son „remède de cheval “consistait dans un jeune de trois semaines, éventuellement un peu de nourriture crue, durant lequel on boit, à petites gorgées, de cette très amère et dépurative tisane (1 cuill à thé par tasse, ébouillantée, infusée, non sucrée) jusqu’à trois tasses par jour; Après une semaine, le patient recommence à s’alimenter, mais continue de boire cette tisane durant encore deux semaines. En ce qui concerne la borréliose, m’affirma-t-elle, il serait judicieux, en prévision, chaque mois de reprendre de cette tisane, durant un, deux, voire trois jours (sans pour autant impérativement jeuner). Les spirochètes, à son sens, calqueraient leur rythme sur la lune (28 jours) pour se multiplier.

Sous l’impulsion de ce compte-rendu de la dame, je poursuivis dès lors mes recherches dans les transmissions des thérapies européennes.
Là, je découvris que la racine de cardère avait, depuis fort longtemps, valeur de désintoxication pour la goutte, arthrose, rhumatisme, dermatoses, furoncles, acné, crise de foie et infections urinaires. Intérieurement, la racine de cardère réagit en stimulant la vessie, la vésicule biliaire et favorise l’élimination de nos déchets de cellules du foie par la transpiration.
La médecine populaire italienne connait pour cet usage une décoction à partir de la racine réduite (2grs pour 100ml d’eau) et ingérée le matin à jeun.
Durant la renaissance, la racine fût cuite dans du vin, réduite en bouillie et appliquée extérieurement „dans la fente de notre bas-ventre“ contre fistules et verrues.
De plus amples recherches et investigations cliniques sont évidemment utiles. Evidemment, j’aurais dû faire procéder à des analyses sanguines par la suite, pour faire le constat, s’il y avait eu production d’anticorps ou s’il y avait encore des spirochètes.
Mais je me sentais tellement bien, que je ne m’en suis plus soucié. Ce compte-rendu se veut exclusivement notifier une piste possible pour traiter de façon phytothérapique, la borréliose de Lyme.
La cardère contiendrai de l’iridoide, de la saponine, des dérivés de la caféine, des sels de potasse et du Glykosid Scabiosid.

Elaboration de la teinture de cardère
(d’après Mathew Wood)


Les racines de cette plante bisannuelle seront récoltées en automne, hiver ou printemps (avant qu’elles ne montent en tiges).

Elles seront nettoyées, réduites avec soin et mises en pot en verre avec fermeture vissée, après avoir été recouvertes d’alcool de grain ou de la vodka.

Après une macération de 3 semaines (pot dans un endroit chaud), l’extrait est prêt.

Dosage: 3 gouttes, 3x par jour.

Durée de la cure : 3 à 4 semaines. Il serait favorable de reprendre de cette teinture dans les 12 prochains mois, à raison de 3 jours/mois.(ce qui devrait prévenir l’expansivité possible, mensuelle des borrélies).

Remarque: L’indication de 3 gouttes 3x/jour est hypothétique. Mon expérience personnelle, démontra que la quantité 1 cuil/thé, 3x /jour pouvait être atteinte.


Adresse pour la teinture de cardère (Kardentinktur): INK-Institut für Neurobiologie nach Dr. Klinghardt GmbH Magirusstr. 21b, 70469 Stuttgart-Feuerbach Tel. 0711-80 60 87-0, Fax 0711 - 80 60 87-13 http://www.ink-neuro-biologie.de/


Avertissement
Aucun des conseils donnés sur ce blog ou dans les documents ne fait office de prescription médicale.
Je pense qu'une cure de cardère a l'avantage d'être préventive dans le cas de piqure de tique.

Après la morsure, le plus caractéristique des signes est cette plaque rouge évoluant, appelée érythème migrant, et qui apparaît souvent 1 à 3 semaines après la piqûre mais seulement dans 40 à 60% des infections... D’où bien des problèmes de détermination rien qu’à ce stade.

En parallèle à cette cure, serait de renforcer les défenses immunitaires.
Les mesures suivantes pourraient dans ce cas être bénéfiques :

 1. Assez dormir

 2. Activité au grand air et au soleil

 3. Un régime approprié avec beaucoup de fruits et légumes frais, avant tout carottes et betteraves rouges qui contiennent beaucoup de carotène, importante dans les luttes contre les infections.

De même de l’ail, l’ail des ours ou l’oignon dont les alcaloïdes (Allicin) génèrent un effet anti-microbien et simultanément remontent l’activité des globules blancs.
Il faudra commencer par limiter la consommation de sucreries, des laitages et des graisses cuites qui affaiblissent le système immunitaire.
Une alimentation riche en crudités, fruits, légumes, poissons (oméga 3) et huiles végétales (olive, colza, noix) sera bénéfique pour l’équilibre acido-basique du corps, les défenses immunitaires et le drainage digestif.

En tout cas, dès cet automne, je chercherai des racines de cardère sauvage pour concevoir cette teinture.
Je me fais mordre régulièrement par des tiques, pourtant je fais très attention : je mets des vêtements adaptés, je me pulvérise de produits répulsifs et dès que je rentre, je jette tout mes vêtements dans la machine à laver et je me propulse sous la douche en m'inspectant partout.
Je me fais mordre généralement 2 jours après, je pense qu'ils sont dans mon véhicule à m'attendre...sale bestiole.

Etant donné que je me trouve dans une région très contaminée, je consommerai de cette teinture de cardère même si je n'ai pas de signe caractéristique.

(http://www.decorecup.com/2015/08/les-carderes-pour-combattre-la-maladie-de-lyme.html)




#
[LT]
Plante pionnière par définition dans son milieu d’origine, la renouée du Japon s’installe chez nous dans des milieux dégradés tels que les friches urbaines, les anciens sites industriels, les zones goudronnées, les voies ferrées, les rivières et cours d’eau pollués ou encore les décharges sauvages.  Les milieux pauvres en diversité du fait de la présence de métaux lourds ou d’aluminium sont également des lieux d’implantation de la renouée, qui n’y est pas sensible et qui y trouve peu de concurrence.  La rapidité avec laquelle elle se propage et la vigueur de sa croissance (4,65 centimètres par jour en période haute pour environ 100 grammes par plant) font qu’elle colonise rapidement des surfaces importantes en captant parfaitement bien un maximum de luminosité.  Sa multiplication végétative par rhizome (tiges souterraines qui peut atteindre 30 centimètres de diamètre et qui participent à la multiplication végétative : un morceau de rhizome peut devenir une nouvelle plante) joue beaucoup dans le succès de cette plante à s’installer et se disperser.
[ ]
(https://blog.defi-ecologique.com/renouee-du-japon/)


#
[à vincent][brouillon inédit]
Moi non plus, en fait. J'essayais de me montrer optimiste, par courtoisie, bon esprit.
J'espère que pour ce qui te concerne tu blagues un peu sinon beaucoup : épuisement de fin de trimestre, mais pré-vacances scolaires de repos. J'espère !
Pour ce qui me concerne, hélas... Cloué dans ma famille depuis des mois, puisque peu à peu perdu l'autonomie, en plus de 15 kg, et j'en passe, sur l'essentiel même. Infernal. Et probablement terminal, oui. (Si de cette maladie anonyme – neurologique, Lyme ? – qui s'aggrave, grave, je me relève, ça relèvera du miracle.)
Toi, j'espère bien que tu plaisantes, ou sur le coup d'un coup de mou ou d'un trait d'esprit, ou les deux ! Tu me le diras si tu veux en passant, puisqu'on ne fait que ça.

+

Moi non plus, en fait. J'essayais de me montrer optimiste comme il se doit, par « bon esprit », « feel good », comme on dit.
Pour ce qui te concerne j'espère que tu plaisantes un peu sinon beaucoup : épuisement de fin de trimestre (débouchant sur de bonnes vacances de repos). J'espère, dis !
(Pour moi, non, ça se finit, très probablement. Mais passons – puisqu'on ne fait que ça.)


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[à vincent]

Le samedi 21 décembre 2019 à 20:02:11 UTC+1, karl a écrit :

Moi non plus, en fait. J'essayais de me montrer optimiste comme il se doit.
Pour ce qui te concerne j'espère que tu plaisantes, et peut-être sur le coup de l'épuisement de fin de trimestre (débouchant sur de bonnes vacances de repos). J'espère, dis ! (Dis ?)

De mon côté, je suis bien malheureusement sérieux. C'est du lourd.
Et je me sens comme ce personnage de La petite Roque, à la fin. Tellement cette maladie (neurologique bien réelle – Lyme ?) qui me cloue désormais et de plus en plus depuis des mois chez mes parents, plus capable de pratiquement rien, pour de vrai (que de souffrir l'enfer), est à rendre fou, littéralement. Sauterai-je, acculé, ou serai-je sauvé ? Et, tu sais comment ça se termine.


Le samedi 21 décembre 2019 à 17:32:57 UTC+1, Vincent A. a écrit :


Merci ! Tu vas passer l’année ? Moi, pas certain.

Envoyé de mon iPhone


Le 21 déc. 2019 à 15:29, (otto)karl  a écrit :

Bon anniversaire, bien cher Vincent (1978).
Karl (1976-2020)





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Sous l'impulsion du prince héritier Mohammed ben Salmane, homme fort du royaume [Arabie Saoudite] cherchant à la débarrasser de son image ultraconservatrice, l'Arabie Saoudite encourage l'essor des divertissements sur son territoire. Le prince héritier a levé l'interdiction des cinémas et autorisé les femmes à conduire, tout en permettant les concerts mixtes et les évènements sportifs en tout genre. L'assouplissement des normes sociales dans le royaume a été bien accueilli par de nombreux Saoudiens, dont les deux tiers ont moins de 30 ans.  La démarche a aussi en partie pour but de stimuler les dépenses intérieures alors que l'économie du royaume souffre de la baisse des prix du pétrole. Les Saoudiens dépensent des milliards de dollars par an pour voir des films et visiter des parcs d'attraction dans les centres touristiques voisins, comme Dubaï et Bahreïn.
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(https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/arabie-saoudite-un-festival-de-musique-electronique-attire-des-milliers-de-fans-pres-de-riyad_3753009.html)



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La vie nous fait souffrir comme on l'accepterait de personne d'autre.
La vie nous fait souffrir comme on l'accepterait de rien d'autre.





2019 12 22

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[bio-logique]
Les selles sont, elles aussi, un indicateur de bonne santé. Si vous allez à la selle régulièrement, c'est que votre système digestif et que votre transit intestinal fonctionnent bien. Le système digestif distingue les nutriments favorables à l'organisme, des déchets. Lorsqu'on s'alimente, le système digestif se met en route. Les aliments passent par l'estomac où, à l'aide des sucs digestifs, ils sont broyés et deviennent liquides. Les nutriments sont absorbés au niveau de l'intestin grêle, tandis que l'eau et sels minéraux sont absorbés dans le gros intestin (côlon). C'est dans cet endroit que se forment les déchets qui sont amenés au rectum. Son remplissage amène la défécation. Comme la transpiration ou l'urine, les selles éliminent les déchets de l'organisme.
En général, l'évacuation de la matière fécale doit avoir une fréquence qui peut aller de deux fois par jour jusqu'à trois fois par semaine. Au delà ou en deçà, on parle de diarrhée ou de constipation. Il est important d'aller à la selle quand vous en ressentez le besoin et de ne pas vous retenir. Aller à la selle, garantit le maintient de votre transit intestinal et les apports bénéfiques en matières de nutriments, d'eau et de sels minéraux à votre organisme.
(https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=6-signes-de-bonne-sante-les-selles-sont-revelatrices-d-une-bonne-sante-)


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[bio-logique]
Graines de chia
https://ileauxepices.com/blog/2017/04/18/quels-sont-les-effets-indesirables-des-graines-de-chia/wpid13049/
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https://www.naturavox.fr/graine-de-chia-danger/


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Il admet très mal, et fait payer cher, qu'on mette en défaut sa mauvaise foi (orgueilleuse).

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[simplexité]
… pourquoi je me suis intéressé au jeûne…
Fabien Moine - COMPRENDRE LE JEÛNE : Interview Fabien Moine, début)

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[rappel][reprise]
Un philosophe tire son génie de sa bouteille.
De sa bouteille un philosophe sort son génie.
Le philosophe surtout tire son génie de sa bouteille.
Tirer son génie de sa bouteille.

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De sa bouteille un philosophe sort son génie, quand un artiste la jette à la mer.
De sa bouteille, qu'un artiste jetterait à la mer, un philosophe sort son génie.
C'est de sa bouteille, qu'un artiste jette à la mer, qu'un philosophe sort son génie.
C'est de sa bouteille, qu'un artiste, lui, jette à la mer, qu'un philosophe sort son génie.








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AJOUTS


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 2009-09-03
lentier
« As-tu pensé à ce que tu vas devenir ? »
C'était une conspiration.
« Il ne s'agit pas de se laisser vivre. » (...)
On me pressait de travailler, de prendre un métier et je laissais les jours s'enfuir sans faire un geste, sans prendre une décision, comme s'il fallait, pour que mûrisse le fruit de ma vie, que je demeure immobile et vacant. (...)
[L'Oeuvre, de Zola] me racontait l'histoire d'un peintre [Claude Lantier] et comment il se faisait manger par la peinture, comment il y sacrifiait une femme et un enfant pour se pendre enfin devant une grande toile inachevée.
C'était à dégoûter n'importe qui de la peinture. Je n'en perdis pas un mot. (...) J'apprenais qu'il y avait une peinture officielle, noire, pompeuse, « aux jus recuits » et quelques fous ivres de couleur. J'étais évidemment du parti des fous. D'instinct, je me servais de tons francs; j'aimais la joie. J'allais donc souffrir comme Claude Lantier, martyriser les femmes, mourir de misère et me faire refuser à tous les salons. Affreux destin. J'en restais tout pantelant.
Adèle, qui ne voyait rien, remarqua mes allures mornes. Claude Lantier, au plus noir de son découragement, pensait que le bonheur c'eût été de travailler de ses mains comme maçon ou charpentier. Je résolus de suivre son conseil et me proposai à l'entrepreneur Fouguerot. (...) il me prit tout de suite. (...)
Et je pensais que Lantier avait raison. Tout le jour, je piochais, creusais des fondations. La pelle et la pioche m'allaient mieux que les pinceaux. La bonne faim au dîner et au souper, les grands coups de rouge et les gamelles de solide préparées par Adèle. Je ne pensais à rien, simple outil : je travaillais sans peine, ne sentais pas la fatigue et, le soir venu, dormais dans le bon écrasement du corps. Le lendemain matin, j'étais frais et puissant et partais travailler sans l'ombre de mélancolie. J'étais heureux.
Adèle ne s'étonnait pas de me voir ouvrier. Elle ignorait l'ambition sociale...
(J.P. - VPI190-2)




RDV
8 nov 15h30 Kiné Saint-Grégoire
18 nov. 17h15  IRM cérébrale (reportée)
22 nov. 11h15   IRM ATM
25 nov 16h15 IRM cérébrale
27 nov 18, Dr Rol
28 novembre, 11h15, Cabinet dentaire du Moulin cessonais,  Erwan Le Bars, RDV avec Dr. Lucie Dione-Quellen
10 décembre 10h15, Association MDF, RDV RSA
16 décembre FELM
18 décembre neurologue
20 décembre 09:40 : Saint-Grégoire : Dr Fotso



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[liste][vrac]
Ma liste radieuse/apaisante de souvenirs (irradiants/talismans/médicaments) :
Mini ma liste réjouissante/thérapeutique/consolatrice, de ma vie :

Chalet
Épure
Tom Sawyer
Internat
Leipzig
Dieskauerstrasse (ma mini-chambre)
Collines (bessèges)
Radiohead
Deele
Marie Roseraie
À la neige (Megève)
Postradio "esprit de noël"+"fêtes de fin d'années…" (en suède) (§21 + §22)
Marseille, rue de ma fenêtre
Écosse (et dans l'herbe)
Coltines
Mobylette
Kebab (Leipzig)
Soirs d'été
Mes road trips
Schierel
Convalescence leipzigoise (chez Conny/nous)



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[Rappel][infra]
Pour calmer une crise d'angoisse :
[  ]
Concentrez-vous sur un événement heureux ou sur une image de plénitude
Laissez fondre un demi-comprimé de Lexomil sous la langue
En prévention, apprenez à vous préparer à affronter une situation anxiogène : [  ]
(https://sante.journaldesfemmes.fr/maux-quotidien/1056794-comment-faire-disparaitre-mes-crises-d-angoisse/)
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[rappel]
[  ] Et fussiez-vous même dans une prison dont les murs ne laisseraient parvenir à vos sens aucune des rumeurs du monde, n'auriez-vous pas alors toujours votre enfance, cette délicieuse et royale richesse, ce trésor des souvenirs ? Tournez vers elle votre attention. Cherchez à faire resurgir les sensations englouties de ce vaste passé; votre personnalité s'affirmera, votre solitude s'étendra pour devenir une demeure de douce lumière, loin de laquelle passera le bruit des autres.
(Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète, lettre 1, extrait)
(http://www.alalettre.com/rilke-oeuvres-lettres-a-un-jeune-poete.php)