20180329

NOTAGE de 2017-12 à 2018-03


2017 12 01

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Mésaventures sont aventures.
Mes aventures sont mésaventures, et inversement.

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[ARG]
QLMARG
Titre (jouant sur la couverture split-screen) :

Alain
Robbe-
Grillet
Post-
Préface à/d'un écrivain

Alain
Robbe-
Grillet
Post-
Préface



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[physio-logique][axio-logique]
On a la philosophie de son tort.
Comme on a la philosophie de son corps, on a la philosophie de son tort.


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Toutes ses femmes sont autant de failles.
Toutes ses femmes dans sa vie sont autant de failles.
Toutes ses femmes sont ses failles.
Ses femmes sont ses failles.

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Physionomiquement :
Gauguin // Proust (voir mes photos : gauguin // proust)

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[Postsexuel]
Leur cul ne vaut pas qu'elles nous fassent chier.
Leur cul ne vaut pas de se faire chier avec.
Leur cul ne vaut pas d'en chier.
On en chie, de leur cul.
Ne pas en chier par le cul d'un autre.
De leur cul, on en chie.
Leur cul ne vaut pas d'en chier ce qu'on en chie. (Par ce qui[+qu'il] n'est même pas le nôtre.)
Un cul ne vaut pas d'en chier ce qu'on en chie. (Par ce qui n'est même pas le nôtre.)
Un autre cul ne vaut pas d'en chier ce qu'on en chie par le nôtre.
De leur cul, on en chie. Et c'est pas naturel/sain.
De leur cul, on en chie. C'est pas nôtre, c'est pas naturel/sain.


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[philosophie][postsexuel][défausophie]
Souvent c'est pas de notre cul, qu'on en chie ; c'est du leur(re).



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La jeune veuve, toute jeune, vingt-trois ans, une maîtresse femme qui connaissait l’existence d’instinct, comme un animal libre, comme si elle eût vu, subi, compris et pesé tous les événements possibles, qu’elle jugeait avec un esprit sain, étroit et bienveillant [  ] Déjà elle semblait préférer Jean, portée vers lui par une similitude de nature. Cette préférence d’ailleurs ne se montrait que par une presque insensible différence dans la voix et le regard, et en ceci encore qu’elle prenait quelquefois son avis.
Elle semblait deviner que l’opinion de Jean fortifierait la sienne propre, tandis que l’opinion de Pierre devait fatalement être différente. Quand elle parlait des idées du docteur, de ses idées politiques, artistiques, philosophiques, morales, elle disait par moments : « Vos billevesées. » Alors, il la regardait d’un regard froid de magistrat qui instruit le procès des femmes, de toutes les femmes, ces pauvres êtres !
(Maupassant, Pierre et Jean)

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Elle semblait deviner que l’opinion de Jean fortifierait la sienne propre, tandis que l’opinion de Pierre devait fatalement être différente.
(Maupassant, Pierre et Jean)
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L'art, c'est… ce qui vous donne des références avant que…
(Vincent Cassel, émission Stupéfiant !)[confond art et culture ]

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On n'est (aussi parfois) jamais mieux desservi que par soi-même.

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Se rappeler qu'un tableau — avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote — est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées.
(Maurice Denis, Théories: du symbolisme au classicisme Hermann, Paris 1964, p.13)

Il ne s'agit plus de provoquer l'illusion réaliste du proche et du lointain, mais bien plutôt de dissiper cette habitude perceptive. Il s'agit de résoudre le problème pictural d'une forme se détachant sur un fond, puisque le tableau vient avant le sujet. Les Nabis iront jusqu'à proposer et appliquer la réduction de l'espace à deux plans : un pour le fond et un seul pour le motif.
(Paroles de peintres, http://lettres.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/coin_prof/realisme/paroles-peintres.htm)


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L'alcool est un maçon que [la] fatigue emploie volontiers pour ses agrandissements.
(Loïc Windels)

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[reine]
Elle [Madame Roland] prenait, depuis son arrivée au Havre, un embonpoint assez visible qui alourdissait sa taille autrefois très souple et très mince. Cette sortie en mer l’avait ravie. Son mari [Monsieur Roland], sans être méchant, la rudoyait comme rudoient sans colère et sans haine les despotes en boutique pour qui commander équivaut à jurer. Devant tout étranger il se tenait, mais dans sa famille il s’abandonnait et se donnait des airs terribles, bien qu’il eût peur de tout le monde. Elle, par horreur du bruit, des scènes, des explications inutiles, cédait toujours et ne demandait jamais rien ; aussi n’osait-elle plus, depuis bien longtemps, prier Roland de la promener en mer. Elle avait donc saisi avec joie cette occasion, et elle savourait ce plaisir rare et nouveau.
(Maupassant, Pierre et Jean)

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[bretagne][notalk][bavardage]
[haute Normandie // haute bretagne ≠ basse normandie // basse bretagne ?]
Il fit remarquer comment le Havre séparait la basse de la haute Normandie. En basse Normandie, la côte plate descendait en pâturages, en prairies et en champs jusqu’à la mer. Le rivage de la haute Normandie, au contraire, était droit, une grande falaise, découpée, dentelée, superbe, faisant jusqu’à Dunkerque une immense muraille blanche dont toutes les échancrures cachaient un village ou un port : Étretat, Fécamp, Saint-Valery, Le Tréport, Dieppe, etc.
Les deux femmes ne l’écoutaient point, engourdies par le bien-être, émues par la vue de cet Océan couvert de navires qui couraient comme des bêtes autour de leur tanière ; et elles se taisaient, un peu écrasées par ce vaste horizon d’air et d’eau, rendues silencieuses par ce coucher de soleil apaisant et magnifique. Seul, Roland parlait sans fin ; il était de ceux que rien ne trouble. Les femmes, plus nerveuses, sentent parfois, sans comprendre pourquoi, que le bruit d’une voix inutile est irritant comme une grossièreté.
(Maupassant, Pierre et Jean, 22'30)



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[âge]
rattrapage :
Se voir vieillir nous conserve au moins la fraîcheur/incrédulité/candeur/étonnement de la jeunesse.
Se voir vieillir nous conserve au moins la jeunesse de s'en étonner/surprendre.
Se voir vieillir nous conserve au moins la jeunesse de la première fois.
Se voir vieillir nous conserve au moins la jeunesse des premières fois/expériences.


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[Couple][Àmouréinventer][postsexuel]
Si les chaussettes sont bien/assez chaudes à la base il n'est pas essentiel aillent/montent jusqu'aux cuisses.
Si les chaussettes sont bien/assez chaudes à la base il n'est pas essentiel aillent/montent jusqu'en/au haut des cuisses/jusqu'entre les jambes.


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De nombreux agents infectieux ont été incriminés pour expliquer le déclenchement de la fibromyalgie, comme les virus de l’hépatite C ou B, par exemple, ou la bactérie en cause dans la maladie de Lyme. Environ 10 % des personnes atteintes de fibromyalgie déclarent avoir souffert d’une infection avant le début des symptômes.  Dans de nombreux cas, un traumatisme physique (accident) est impliqué dans le déclenchement de la fibromyalgie. Les accidents de voiture causant un « coup du lapin », c’est-à-dire un traumatisme des vertèbres cervicales, sont souvent montrés du doigt.
(http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=fibromyalgie_pm)


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[...] Un conseil, ne peignez pas trop d'après nature. L'art est une abstraction, tirez-la de la nature en rêvant devant et pensez plus à la création qui résultera.
(Paul Gauguin, Oviri Écrits d'un sauvage, folio essais Paris 1989, p 40)

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Je m'éloignerai autant que possible de ce qui donne l'illusion d'une chose et, l'ombre étant le trompe-l’œil du soleil, je suis porté à la supprimer.
(Paul Gauguin, Oviri Écrits d'un sauvage, folio essais Paris 1989, p 45)

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Mon Dieu, que c'est difficile la peinture quand on veut exprimer sa pensée avec des moyens picturaux et non littéraires.
(Paul Gauguin, Oviri Écrits d'un sauvage, folio essais Paris 1989, p166)

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Le point caractéristique de la peinture du XIX e siècle est la grande lutte pour la forme, pour la couleur (Paul Gauguin, Oviri Écrits d'un sauvage, folio essais Paris 1989, p 170)

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Vinrent les Impressionnistes! Ceux-là étudièrent la couleur exclusivement en tant qu'effet décoratif, mais sans liberté, conservant les entraves de la vraisemblance...
(Paul Gauguin, Oviri Écrits d'un sauvage, folio essais Paris 1989, p 172)

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Se vivre au jour le jour comme un condamné à mort (imminente).
+
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La vie est un couloir de la mort.


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[Programme]
Antinatalisme



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Pour répondre à David Serge, que « tout n'est qu'un jeu » quand est en jeu précisément la vie et la souffrance de quelqu'un, parfois extrême, inouïe, et même souvent, ne serait- qu'en somme, au total, et de soi-même y compris ? Il faudrait en reparler quand tu connaitras la souffrance extrême, même si je te souhaite de rester parmi les privilégiés à cet égard.
Bref : « nihiliste ! », comme dirait l'autre.
Ou, otto karl, « On a la philosophie de son TORT » ?
Ou, l'article même : « Les nihilistes (de la valeur) pensent que rien n’importe, mais Rust, et les antinatalistes en général, pensent que beaucoup de choses importent. La souffrance des gens, par exemple, importe. L’antinatalisme se fonde sur une profonde préoccupation quant à la valeur plutôt qu’à son absence. »


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[Nokidding]
Parce qu'on m'a bien appris de ne pas faire aux autres ce qu'on voudrait pas qu'on nous fasse.



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À trop compter sur ses doigts croisés on peut finir par se les mordre.
À compter sur ses doigts croisés se les mordre.
Compter sur ses doigts croisés pour se les mordre ?

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[noir]
Tu verras un jour que le réel est infiniment plus fort que moi sur ce point, rabattre la joie.
Personne ne peut être aussi rabat-joie que le réel lui-même quand il s'y met.
Le plus grand rabat-joie, dans l'histoire, c'est le réel.
Si tu me trouves rabat-joie, attends de trouver le réel.
Si moi je suis rabat-joie, alors qu'est-ce que c'est, le réel ?


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Ces deux-là
Que je viens
Mes parents.

C'est de là
Ces deux, là
Ces deux-là
Que je viens
Mes parents.



2017 12 02

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[futur antérieur][2020]
Titre possible ou nom de code pour simplifier : 2020

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[2020]
Des animaux, pourtant de compagnie, sont tenus en laisse dans la rue.

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Et tout à coup, une bizarre pensée traversa son esprit. Il allait écrire au juge d’instruction, qu’il connaissait intimement, pour se dénoncer lui-même. Il lui dirait tout, dans cette lettre, et le crime, et les tortures qu’il endurait, et sa résolution de mourir, et ses hésitations, et le moyen qu’il employait pour forcer son courage défaillant. Il le supplierait au nom de leur vieille amitié de détruire sa lettre dès qu’il aurait appris que le coupable s’était fait justice. Renardet pouvait compter sur ce magistrat, il le savait sûr, discret, incapable même d’une parole légère. C’était un de ces hommes qui ont une conscience inflexible gouvernée, dirigée, réglée par leur seule raison.
(Maupassant, La petite Roque, 2/2, 40'30)

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Des vertiges peuvent se manifester lorsque les ostéophites, développement de matière osseuse au cours de l'arthrose, effectuent une compression sur les artères vertébrales. Une arthrose peut rester pendant de nombreuses années sans provoquer de symptômes.
[  ]
Pour la population générale, il faut éviter de porter des charges lourdes et de façon répétée. Par ailleurs, il est recommandé d'utiliser un oreiller adapté pour soutenir le rachis cervical. De même, adapter la position de son écran d'ordinateur ou de télévision est important pour ne pas trop abîmer le cartilage articulaire.
(http://sante-medecine.journaldesfemmes.com/contents/787-arthrose-cervicale-cervicarthrose-symptomes-et-traitement)



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Un temps d'une minute, sec.   [+ 0 seconde]
Onde, d'un temps d'une minute, sec.  [sec-onde]


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Sacha Baron Cohen - Charlie Chaplin Britannia Award - pushes woman in wheelchair off stage at awards // Tintin et les bijoux de la Castafiore.



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OTTO - la possibilité de poésie,
= poêtre ?

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Rien n'exaspère autant une personne sérieuse que la résistance passive.’
(Herman Melville, Bartelby)

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Humanism diminishes man. — Antonin Artaud
( Kenneth Goldsmith‏ @kg_ubu 1 déc. )

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[postsexuel][àmouréinventer]
 "Ce qui unit les Êtres c'est l'Amour, ce qui les sépare c'est la Sexualité."
Antonin Artaud, À Anne Manson (1937)
"Seuls l'homme et la femme qui peuvent se rejoindre au-dessus de toute sexualité sont forts."
Antonin Artaud, À Anne Manson (1937)
(http://www.mon-poeme.fr/citations-antonin-artaud/)




2017 12 03


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[existence]
Moins notre vie a trouvé un/son sens moins on admet de mourir.


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Moi je nique et elle est panique.
Plus je nique du mon côté plus elle panique du sien.

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[fragmentisme][fragmentage]
Rattrapage :
Le cloisonnisme est le nom que le critique Édouard Dujardin a trouvé en 18881 pour une technique picturale consistant à peindre en aplats de couleur séparés par un trait plus sombre, comme dans les émaux cloisonnés2, le vitrail, les estampes japonaises que découvraient alors les artistes, les images d'Épinal et les arts primitifs3, en attribuant la théorie et le premier développement au peintre Louis Anquetin, qui cependant avait collaboré avec Émile Bernard[réf. souhaitée].  La critique voit dans la systématisation du cloisonnement un développement du japonisme. Le plus en vue des adeptes du cloisonnisme est Paul Gauguin 2 ; l'École de Pont-Aven servira de catalyseur et de diffuseur à cette technique. D'autres artistes, tels Maurice Denis, Vincent van Gogh ou Henri de Toulouse-Lautrec se rapprocheront du cloisonnisme, chacun à leur manière. Mouvement éphémère et dépourvu de manifeste ou de théorie, le cloisonnisme disparaîtra rapidement, tandis que les artistes qui l'avaient pratiqué passent à autre chose4, qui, en ce qui concerne Gauguin, Anquetin et Bernard, s'appelle le synthétisme.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Cloisonnisme)


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[fragmentisme][fragmentage]
La ligne claire (Klare lijn en néerlandais) est un langage graphique issu de l'école belge de bandes dessinées réunie autour d'Hergé, c'est-à-dire le « style Tintin » associé aux dessinateurs du journal du même nom. Le terme ligne claire a été forgé en 1977 par le dessinateur néerlandais Joost Swarte, à l'occasion de l'exposition Tintin de Rotterdam.
Souvent utilisée hâtivement pour désigner un style graphique peu exubérant, l'expression ligne claire correspond à des choix précis et rigoureux, mais que peu de dessinateurs sont parvenus à épouser sans y déroger aussitôt.  Il s'agit, à la base, d'un dessin caractérisé, après la réalisation des crayonnés, par un trait d'encre noire d'épaisseur constante. Chaque élément forme une cellule isolée par son contour, et reçoit une couleur donnée. Chaque couleur se trouve donc ainsi séparée de sa voisine par un trait.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_claire)


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[brachy-logique][formule]
– Vous conseillez de réfléchir à des formules et à des images.
– Oui parce que souvent quand on parle on sait très bien que ce que retiennent les gens ce sont les formules, les images…
– C'est quoi, une formule ? Une formule toute faite ?
– Euh…
((Bertrand Périer, dans l'émission Le Quotidien, octobre 2017))

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[aux détails][considération]
C'est dans les jointures, c'est dans les interstices que se trouve les choses importantes.
(Robert Bresson, Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans)
+

(Robert Bresson, Notes…)


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Bresson :
Je préférerais qu'on sente un film avant de le comprendre. C'est-à-dire que les sens interviennent avant l'intelligence.
(Bresson, on Cinema)

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[multimédia]
Une phrase de Stendhal [  ] : Ce sont les autres arts qui m'ont appris à écrire.
(Bresson,

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Conseillé par Bresson  : le pianiste Lipatti :
Dinu Lipatti - Chopin - 14 Valses + Barcarolle + Nocturne n°8 + Mazurka n°32
Waltz #1 In E Flat, Op. 18, « Grande Valse Brillante » (00:00) Waltz #2 In A Flat, Op. 34/1, « Valse Brillante » (4:38) Waltz #3 In A Minor, Op. 34/2, « Grand Valse Brillante » (9:13) Waltz #4 In F, Op. 34/3, « Valse Brillante » (14:04) Waltz #5 In A Flat, Op. 42, « Two Four » (16:17) Waltz #6 In D Flat, Op. 64/1, « Minute » (20:00) Waltz #7 In C Sharp Minor, Op. 64/2 (21:46) Waltz #8 In A Flat, Op. 64/3 (24:54) Waltz #9 In A Flat, Op. 69/1, « L’Adieu » (27:50) Waltz #10 In B Minor, Op. 69/2 (32:18) Waltz #11 In G Flat, Op. 70/1 (35:52) Waltz #12 In F Minor, Op. 70/2 (37:48) Waltz #13 In D Flat, Op. 70/3 (40:33) Waltz #14 In E Minor, CT 222 (43:07) Barcarolle In F Sharp, Op. 60, B 158 (45:52) Nocturne #8 In D Flat, Op. 27/2, CT 115 (54:23) Mazurka #32 In C Sharp Minor, Op. 50/3, CT 82 (1:00:14) Piano : Dinu Lipatti Mono recording in 1950, 1948 & 1947 Label : EMI Angel (Japanese Edition)


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[brachy-logique][formules][reproche d'une de mes profs de français : « trop de phrases nominales »]
C'est vrai qu'il [Robert Bresson, dans Notes sur le cinématographe] écrit pas très clairement, il a pas de verbes dans ses phrases, et il laisse en quelque sorte le lecteur deviner ce qu'il veut dire.
(Olga Romaskevich [compte youtube Olga Rome] - Robert Bresson aurait aimé YouTube)


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Dans un centimètre cube de l'espace il y a un très grand nombre de molécules [  ]. Les mouvements de ces particules sont tellement difficiles à comprendre que c'est pratiquement impossible de les toutes [sic] calculer. Mais en fait, ce qui nous intéresse, c'est juste les paramètres statistiques de ce gaz, les paramètres globaux. Par exemple, la vitesse moyenne du gaz. Pour la calculer c'est l'hypothèse fondamentale de la physique statistique qui nous aide. La vitesse moyenne du gaz est égale à la moyenne de la vitesse d'une seule particule. C'est-à-dire, vous voulez calculer la vitesse du gaz en général, vous prenez une molécule, vous la suivez, vous calculez sa vitesse à chaque seconde, et vous prenez la moyenne. [  ] La théorie qui utilise cette approche s'appelle la théorie ergodique, du grec « ergon » travail, et « odos » chemin, le travail sur le chemin. En suivant le chemin d'un seul point vous pouvez savoir comment tout le système se comporte.
(Olga Romaskevich, L'élégance cachée des équations [Fondation L'Oréal, microconférence, par "Boursière L'Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et La Science découvrez la prestation d'Olga Romaskevich"])

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[brachy-logique][mes formules][autophilosophe]
Un processus ergodique est un processus stochastique pour lequel les statistiques peuvent être approchées par l'étude d'une seule réalisation suffisamment longue.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Processus_ergodique)

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(Par analogie) (Littérature) Qui concerne les textes qui nécessitent que le lecteur fasse une action — typiquement qu'il les parcoure selon un certain schéma — pour qu'ils prennent un sens.      Selon Espen J. Aarseth, les calligrammes de Guillaume Apollinaire sont des poèmes ergodiques.
(https://fr.wiktionary.org/wiki/ergodique)

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À vrai dire, dans ma recherche, je ne dis pas « une molécule », je dis « un point », je ne dis pas « un gaz », je dis « une variété », je ne dis pas « un mouvement », je dis « un système dynamique. Je travaille avec des objets abstraits, qui s'inspirent du monde réel. Et je trouve fascinant ce processus. S'inspirer du monde réel, fabriquer un modèle, et jouer avec comme si c'était un autre monde, pas moins important que le monde réel. En ce qui concerne les applications, pour l'instant il n'y en a pas. Mais c'est pas grave. Parce que la recherche fondamentale est importante, et c'est le premier pas dans la meilleure compréhension du monde.
(Olga Romaskevich, L'élégance cachée des équations [Fondation L'Oréal, microconférence, par "Boursière L'Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et La Science découvrez la prestation d'Olga Romaskevich"])



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Il n'est pas nécessairement facile de faire la différence entre un vertige et un étourdissement.
Le vertige est la sensation d'un mouvement circulaire, l'impression que l'on tourne ou que notre environnement tourne autour de nous (comme si on était dans un manège).
 Par contre, l'étourdissement est l'impression que le plancher est instable et que l'on va tomber (comme si on était debout dans une chaloupe).
(http://www.e-sante.fr/vertige/symptome-maladie/1566)



2017 12 04


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[pour otto]
Sur visuel (V) Gold, chet Faker, des citations de « La morale des lignes »

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[àmouréinventer][intéressement][programme]
Même « faire l'amour », c'est généralement aimer l'autre moins que le plaisir qu'on y/en prend.
Dire encore « faire l'amour » pour ce qui est généralement moins aimer l'autre que le plaisir qu'on y/en prend.
Même « faire l'amour » c'est généralement faire la préférence d'aimer l'autre moins que le plaisir qu'on y/en prend, accessoirement.

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[àmouréinventer][intéressement][programme]
Aimer l'autre, au fond, c'est l'apprécier accessoirement.

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[àmouréinventer][intéressement][programme]
Aimer l'autre, c'est aimer moins la personne que l'épanouissement qu'on y trouve.
Aimer l'autre, c'est encore aimer moins sa personne que l'intéressement qu'on en a.
Aimer l'autre, encore aujourd'hui c'est aimer sa personne moins que l'intéressement qu'on en a.
Aimer l'autre, encore aujourd'hui c'est aimer sa personne moins que l'intéressement qu'on y forme.
Aimer l'autre, encore aujourd'hui c'est aimer sa personne moins que l'intéressement qu'on y fixe.

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[fragmentisme]
Capiton :
De l’italien capitone (« grosse tête ») et plus avant du latin capito.
2/ Chacune des divisions formées par la piqûre sur la surface d’un tissu matelassé, notamment d’un siège rembourré.


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[nokidding]
Femmes enceintes ou déjà mères ? Désolé, autant que possible, je ne mange pas des/les patates qui ont germé.



2017 12 05

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[TP]
La composition des Quatre impromptus est liée aux vacances que Schubert a passées avec son ami Jenger, en septembre 1827, à Graz. Ils y sont accueillis par Karl et Marie Pachler, un grand mélomane et une excellente pianiste. Beethoven avait déclaré, en 1817, en parlant à cette dernière : « Je n’ai jamais trouvé personne qui exécute mes compositions aussi bien que vous ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Impromptus_de_Schubert)


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Cursus état de santé récent (pour O.R.L. et autres)
Méningocoque
Extrasystoles
Craquements mâchoire, bassin…
Coups dans la tête
(Base de la langue douloureuse.)
Depuis 3 jours :
Étourdissements, de plus en plus
Crépitements intermittents oreille gauche


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Dans ces articles [de Jean d'Ormesson, Odeur du temps], on aime le style énergique, le sens des formules, des croquis, des portraits aigus, rapides. Et on découvre que Jean d’Ormesson possède une autre qualité trop rare : il sait admirer. [  ]  Totalement préservé de la jalousie et du ressentiment qui font détester ses contemporains, il sait aussi rendre hommage à ses cadets.
(http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/12/05/l-ecrivain-jean-d-ormesson-est-mort_5224647_3382.html)


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Tous ses combats, comme tous ses livres, sont dominés par une passion qui oriente un destin, celle de la lecture. Jean d’Ormesson savait qu’il y aurait toujours quelques fous pour s’abstraire un moment du jeu social et entrer dans l’univers d’un écrivain. Alors, « tant qu’il y aura des livres, des gens pour en écrire et des gens pour en lire, tout ne sera pas perdu dans ce monde qu’en dépit de ses tristesses et de ses horreurs nous avons tant aimé ».
(http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/12/05/l-ecrivain-jean-d-ormesson-est-mort_5224647_3382.html)


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Jean d’Ormesson va enfin pouvoir consacrer plus de temps à son œuvre littéraire, commencée en 1956 et ayant connu des fortunes diverses. René Julliard avait aimé (et publié) son premier texte, L’amour est un plaisir. Mais, après plusieurs échecs, ayant peu de goût pour le masochisme, Jean d’Ormesson faisait ses adieux à la littérature en publiant Au revoir et merci, en 1966 (réédité chez Gallimard en 1976). [  ]
En janvier 2016, paraissait chez Gallimard un excellent Jean d’Ormesson, sans doute l’un de ses meilleurs, Je dirai malgré tout que cette vie fut belle : une traversée, non pas du siècle mais des siècles, de Racine à Paul Morand, de Saint-Simon à François Mitterrand et bien d’autres. Livre testamentaire ? Jean d’Ormesson le reconnaît dans les dernières pages.
(http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2017/12/05/l-ecrivain-jean-d-ormesson-est-mort_5224647_3382.html)



2017 12 06


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À tout à l'heure, donc, norm-alement.
Et « je m'en réjouis », comme disent les Allemands.



2017 12 07

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Remplaçant hier : IRM cérébral, pour demain.
Et de la mâchoire please.
Ce matin : Syndrome de Costen ou Sadam (Sydrome Algo Dysfonctionnel de l'Appareil Manducateur)
Et qui engendre plein de symptômes que j'ai, de manière un peu extrême.
Craquement de la mâchoire, vertèbres, et depuis 5 jours crépitement intermittents dans l'oreille du même côté et vertiges quasi permanents.

IRM du rachis cervical : normal
Toujours ces coups à la tête + vertiges
Mais vertiges, trois jours après intervention express dentiste
Pour raccourcir une dent impraticable depuis des années, qui par contraction/tension de l'ensemble, engendrait sans doute ces intempestifs et violents craquements de la mâchoire depuis 6 mois.
Avant ces vertiges sont apparus des craquements aux cervicales (et d'abord au niveau du bassin, cf. radio).



2017 12 08

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[noirage]
C'est ce que tu crois. Mais ne soyons-je pas trop rabat-joie.
C'est ce que tu crois. Mais ne soyons-je pas trop rabat-joit'.


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[existence][sagesse][fragmentisme]
Se vivre comme fragment.


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Être en vie (tant qu'on l'est), pas envieux.
Être en vie (tant/temps qu'on peut), pas envieux.
Être en vie (le temps qu'on peut), pas envieux.
Être en vie en/à temps, pas envieux.
Être en vie en/à temps sans être envieux.
Tant qu'on peut l'être, en vie, pas envieux.
Tant qu'on peut l'être, en vie, sans être envieux.
Tant qu'on peut l'être, en vie, pas envieux.


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Avoir une femme affamée.



2017 12 11


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La peur est première, l'objet est second.
L'angoisse est première, l'objet est second.

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[autophilosophe][autorevendication]
– Tu ne peux pas te mesurer à mon esprit.
– Ah bon ? Tu as un tel cerveau ?
– Eh bien, par exemple, as-tu entendu parler de Platon, d'Aristote, de Socrate ?
– Mh mh.
– Des imbéciles.
(Princess Bride, 30')


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[noirage]
La vie n'est que peine, Altesse. Ceux qui vous disent le contraire essayent de vous vendre quelque chose.
(Princess Bride, 37'30)


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[brachy-logique]
Vizzini (?) : Laisse-moi t'expliquer. Non, ce serait trop long. Laisse-moi te résumer.
(Princess Bride, ?')

2017 12 12

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[autophilosophe][TP][STO]
Flint – Avez-vous déjà eu le sentiment que vous étiez légèrement différent. Comme si vous aviez quelque chose d'exceptionnel à offrir au monde si vous aviez la possibilité d'ouvrir les yeux aux gens. Si c'est le cas, vous savez exactement ce que ça fait d'être : moi.
(…)
Sa mère – Tout le monde a besoin de ton originalité, Flint. Tout ce que tu dois faire, c'est grandir là-dedans.
(…)
Son père – Flint. Tu crois pas qu'il est temps de laisser tomber ces histoires d'inventions et d'avoir un vrai travail ? (…) Flint, on ne s'entête pas à jeter son filet là où il y a pas de poissons. Je veux que tu travailles à temps plein au magasin de pêche.
(Tempête de boulettes géantes, introduction)

#
[//]
Affaire Kim Wall et Peter Madsen // Inventeur & journaliste miss météo (Tempête de boulettes géantes)


#
Moi aussi, [je tenterai évidemment d'écouter son prochain album] mais comme la ou les dernières fois ça (me) durera que quelques secondes pour savoir si c'est du Dominique A (+++) ou du Dominique B (- - -), de l'art! ou... du torchon (qui brûle entre nous... soit dit...)

#
De l'art ou du torchon.
De l'art, et qui brûle, ou du torchon, et qui brûle entre nous.
De l'art, qui brûle en nous, ou entre nous du torchon.
De l'art, qui brûle en nous, (ou) du torchon, entre nous.
De l'art ou du torchon. L'un brûle en nous, l'autre entre nous.



2017 12 13

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Du malaise au mal-être.
Du mal-être au malaise.
Passer du malaise au mal-être, du mal-être au malaise.
Mal-être de la naissance, malaise de l'enfance, mal-être de l'adolescence, malaise de l'âge adulte, mal-être de la fin de vie, jusqu'au malaise. La vie comme une alternance de malaise et de mal-être.


#
[programme][àmouréinventer]

Par derrière
les affaires de coeur
sont des histoires de...
convaincu(e)s
de péter plus haut.
(Mais les affaires sont les affaires.
Demandez le Programme !)
(O.K.)



2017 12 15


#
[autoportrait]
Essayiste et RSAiste.
Essay- et RSAiste.

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Wouaw, la copie quasi parfaite. Le même timbre de voix, et tout. C'est drôle, l'idée m'est venue ou revenue récemment de me spécialiser dans des reprises de radiohead, profiter un peu de cette concordance de voix qu'il paraît que j'aurais (un peu) avec Thom Yorke et de plaisir à le jouer ! Mais bon... Tellement de projets... Et peu à peu repris et réaliser par d'autres, j'ai encore vu ça aujourd'hui à la fnac, donc tant mieux, ne rien faire, et passer... comme une lettre à la postérité, c'est-à-dire un bout de papier, du vent...

#
Tellement de projets, peu à peu repris et réaliser par d'autres, donc tant mieux, ne rien faire, et passer... comme une lettre à la postérité, c'est-à-dire un bout de papier, du vent...


#
[brachy-logique]
L'objet que se donne la peinture chinoise est de créer un microcosme, " plus vrai que la Nature elle-même " (Tsung Ping) : ceci ne s'obtient qu'en restituant les souffles vitaux qui animent l'Univers ; aussi le peintre cherche-t-il à capter les lignes internes des choses et à fixer les relations qu'elles entretiennent entre elles, d'où l'importance du trait. Mais ces lignes de force ne peuvent s'incarner que sur un fond qui est le Vide. Il faut donc réaliser le Vide sur la toile, entre les éléments et dans le trait même.  C'est autour de ce Vide que s'organisent toutes les autres notions de la peinture chinoise ; celles-ci forment un système signifiant auquel François Cheng est le premier à appliquer une analyse sémiologique. Son commentaire est enrichi par d'amples citations et des reproductions.
( Vide et plein, de Francois Cheng, présentation éditeur poche 4e couv)

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[pour l'ORL de Nemours]
Le mauvais médecin choisit ses malades.
(Proverbe japonais)

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[oblatif][philosophe]
La bougie fond pour illuminer/éclairer les autres.
(Proverbe japonais)

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[existence][noirage]
La vie est une bougie dans le vent.
(Proverbe japonais)

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La bougie ne perd rien de sa lumière en la communiquant à une autre bougie.
(Proverbe japonais)

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[intelligence]
L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte.
(Confucius)

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Je donnerais tous les films du monde (et d'abord les miens) pour ce que je cherche à obtenir : ne serait-ce que dix minutes, sans discontinuer, de pur cinématographe, de quelque chose qui soit vivant grâce à la palpitation des images et non pas grâce à une mimique d'acteurs dont l'écran ne nous restitue que la photographie morte.
(Robert Bresson, entretiens, p.144)


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VOIR séquences TP du jour :
bresson
etc.



2017 12 16


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Ne rien promettre face au réel.
Ne rien promettre dans le cadre au réel.

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La France a perdu une légende et moi un ami. Je ne fais que pleurer devant ma télé, il ne nous quittera jamais. (…) Si j'avais su que je l'aimais [Jonny Hallyday] autant, je l'aurais encore aimé davantage », regrette déjà Renaud dans Paris-Match.
(6Medias, Johnny Hallyday : les larmes de Renaud [youtube])

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[création de site, des synthèse, de teaser, bande-annonce, autopromotion]
J'aime pas regarder en arrière pour me mettre en avant.
J'ai un mal fou à regarder en arrière pour me mettre en avant.


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J'anticipe, toujours : au « karl » où.

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« Commentaire », si vous le divisez en deux, c'est : comment taire.
(Jean-Luc Godard, émission Hors-champ #2)


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[Eckart Tolle]
Certains auteurs louent sa re-formulation et sa synthèse des traditions spirituelles. Le professeur et auteur William Bloom écrit que « Tolle offre une synthèse très contemporaine de l’enseignement spirituel oriental, qui est d’habitude tellement habillé de langages obscurs qu’il en est incompréhensible », offrant ainsi « une perspective de valeur à la culture occidentale ». L’éditrice Judith Kendra admet que « les idées dont parle Tolle existent depuis des milliers d’années à la fois dans les textes orientaux et dans les grandes mystiques occidentales, mais il est capable de les rendre compréhensibles ». Pour l’érudit baha'i et poète Jack McLean, « Tolle n’est pas un guru New Age, mais une personne qui a vécu une transformation spirituelle authentique radicale… Il touche à un certain nombre de traditions spirituelles, comme la religion chrétienne, l’hindouisme et le bouddhisme, mais il a développé sa propre formulation originale basée sur son expérience personnelle. Il demeure humble, de bonne humeur et n’est pas affecté par son succès populaire ».
Certaines critiques soulignent le peu d'originalité des livres de Tolle. En 2009, un article du New York Times écrit qu’« il n’est pas le premier écrivain à exploiter le désir des Américains en quête de sens et de succès9 ». Sara Nelson, l’éditrice en chef de Publishers Weekly, pense que « les écrits de Tolle doivent leur succès à la mode des livres qui vous disent comment être plus heureux, plus apaisé et comment réussir dans la vie9 ». James Robinson dans The Observer qualifie les écrits de Tolle de « mélange de pseudo-science, de philosophie New-Age, et d’enseignement emprunté à des religions établies »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Eckhart_Tolle)



2017 12 17

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Maîtriser offre/insuffle/ménage une marge de manoeuvre intérieure.
Maîtriser ménage intérieurement une marge de manoeuvre. « Ménarge ».

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Tant que j'ai la santé, tout le reste est secondaire et peut m'aller.
Derrière la santé tout est secondaire.
Tout est secondaire à la santé.

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Tout est relatif à la santé, chez moi, relative.
Chez moi tout dépend de la santé, relative.


2017 12 18


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[Dans salon de coiffure, Ramon s'asseyant à côté de Morales, dit au coiffeur]
– Juste un petit peu sur les côtés, Jimmy. Nous n'avons pas tous la chance comme monsieur Morales de garder une abondante chevelure.
(JC Chandor, A most violent year, 18'50)

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[défausophie]
Mais je sais pourquoi il a fait ce qu'il a fait. Parce que sur le coup c'est facile.
(JC Chandor, A most violent year, 38'40)
+
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(AF)
Alexandre astier, la métaphore de la recette de cuisine.
(cf. Alexandre Astier - 10 conseils pour réussir (Motivation))
//
Billeter : intégration (notamment : cours de Jean-françois Billeter - 1991 - Zhuang Zi)


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[hoptique]
C'est que, quand on a peur de sauter le pas, c'est là qu'il faut sauter, justement. Sinon on finit par rester à la même place toute sa vie, et ça je ne veux pas.
(JC Chandor, A most violent year, 44')


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[créer][créage]
Faire des oeuvres c'est s'entourer soi-même d'objets qu'on aime, comme des amis.
Produire/fabriquer des oeuvres c'est comme (pour) s'entourer d'amis de sa propre confection.
Fabriquer des oeuvres serait comme (pour) s'entourer d'amis de sa propre confection.

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[vacances]
D'arriver à un point non pas final mais intermédiaire qui nous permette de suspendre les opérations pendant quelques semaines sans trop de dommages.
(Jean-françois Billeter - 1991 - Zhuang Zi 08, à : 0')

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Il a été porté à notre attention qu'il serait éventuellement bénéfique pour vous que…


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[TP]
Hallelujah les collines (Hallelujah the Hills) est un film américain réalisé par Adolfas Mekas, sorti en 1963.
[  ]
Titre original : Hallelujah the Hills
Réalisation : Adolfas Mekas
Assistant réalisateur : Jonas Mekas
Montage : Louis Brigante et Adolfas Mekas
[  ]
« C'est, au-delà de la drogue, une certaine forme poétique de burlesque (donc de santé) que l'on retrouve. Le film se présente comme la réalisation immédiate de tout ce qui peut se dire de plus « dingue » au cours d'une soirée entre amis. [...] Le style s'accorde parfaitement au propos : c'est improvisé et filmé comme ça se présente, c'est-à-dire n'importe comment, donc avec une perpétuelle liberté de caméra qui s'oppose à la fixité du burlesque classique. »
 — Barbet Schroeder, Cahiers du cinéma n° 145, juillet 1963
« Ce film est aérien. Chaque farce, chaque happening, c'est-à-dire chaque plan, est une leçon sans poids qui montre que le bonheur est quand même gai »
— François Weyergans, Cahiers du cinéma n° 153, mars 1964
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Hallelujah_les_collines)


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[ARG]
François Weyergans [  ] Il a été élu le 26 mars 2009 à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims, laissé vacant par le décès d'Alain Robbe-Grillet. Sa réception sous la coupole est célébrée le 16 juin 2011 avec un discours d'accueil prononcé par Erik Orsenna et son double éloge4 de ses deux prédécesseurs au fauteuil 32.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Weyergans)


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ottokarl :
« La jeune fille à la perle » (Vermeer), d'hier à d'aujourd'hui :
[voir photo : otto(karl) - la jeune fille à la perle (Vermeer), d'hier à d'aujourd'hui]

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Adresse de François Matton :
Une rue au dos du Boulevard Poniatowski, 75012 Paris

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[Almendros]
Vermeer est un peintre fin [c'est-à-dire qui peint avec des pinceaux très fins] qui peint flou.
(Daniel Arras, Histoires de peinture de Daniel Arasse : Vermeer fin et flou, 7'45)

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[Almendros]
« Vermeer est un peintre qui n'avait pas d'imagination ». [  ] Ce qu'il veut dire c'est que Vermeer n'invente pas un seul sujet original. Il y a pas un [seul] thème original chez Vermeer. Tous les thèmes représentés par Vermeer sont des thèmes absolument courants dans/de la peinture hollandaise du 17e siècle. Et donc, l'originalité de Vermeer, sa singularité, elle est évidemment dans la mise en oeuvre de cette banalité thématique.
(Daniel Arras, Histoires de peinture de Daniel Arasse : Vermeer fin et flou, 7'45)



2017 12 19

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[J'aime]
Avoir le temps.

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[J'aime]
Les beautés (blondes).

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[considération]
[  ] Aller aux personnes et aux objets directement.
(Robert Bresson, Notes…, p.130)

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[amphibo-logique][brachy-logique]
Sois précis dans la forme, pas toujours dans le fond (si tu peux).
[(Robert Bresson, Notes…, p….) ?]

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[otto][brachy-logique]
Un film très compressé ne donnera pas du premier coup ce qu'il a de meilleur. On y voit d'abord ce qui ressemble à ce qu'on a déjà vu. [  ]
(Robert Bresson, Notes…, p.127)

#
Faute de vrai, le public s'attache au faux. [  ]
(Robert Bresson, Notes…, p.126)

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[notalk][M][taisage]
Que de choses on peut exprimer avec la main, avec la tête, avec les épaules !… Combien de paroles inutiles et encombrantes alors disparaissent ! Quelle économie !
(Robert Bresson, Notes…, p.124)

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[Almendros][Bresson][Non-explicatif][injustifier]
Quand le public est prêt à sentir avant de comprendre, que de films lui montrent et lui expliquent tout !
(Robert Bresson, Notes…, p.116)

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[intuition][goût]
« C'est ça ou ce n'est pas ça », du premier coup d'oeil. le raisonnement vient après (pour approuver notre premier coup d'oeil).
(Robert Bresson, Notes…, p.133)
+
#
    Je suis perfectionniste. Une chanson n'a pour moi de sens que si elle est « parfaite ». (...) Je ne trouve d'ailleurs l'énergie et la motivation d'approfondir une idée que si j'ai la conviction d'un début solide. À quoi bon bâtir sur des fondations fragiles ? (...)
    Quand le mot est juste, quand la note est bonne, je le sais, la question ne se pose plus, je ne doute pas. Un peu comme quand j'essaie un nouveau pull devant un miroir, je sais dès le premier coup d'oeil s'il me va ou non (...). (...)
... je n'ai retenu que ce qui me faisait vraiment de l'effet, à défaut de ce que j'aurais pu trouver « intéressant », « intelligent ».
(Mathieu Boogaerts, Je ne sais pas, cf. article OTTO)

+
#
À propos de l'indispensable confiance absolue en soi, ceci de Mme de Sévigné : « Quand je n'écoute que moi, je fais des merveilles. »
(Robert Bresson, Notes…, p.135)


#
Tirer les choses de l'habitude, les déchloroformer.
(Robert Bresson, Notes…, p.134)

#
L'hostilité à l'art, c'est aussi l'hostilité au neuf, à l'imprévu.
(Robert Bresson, Notes…, p.133)
+
La culture c'est la règle, l'art c'est l'exception.
(JL Godard)

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[otto][otteur]
Toujours la même joie, le même étonnement devant la signification nouvelle d'une image que je viens de changer de place.
(Robert Bresson, Notes…, p.133)


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[otteur]
Révolution électronique, William S. Burroughs : Allia :
[  ] “Le message, c’est le médium”, disait Marshall McLuhan. Mais quand on brouille le médium, que devient le message ? ‘‘De la dynamite’’, répondrait Burroughs ! Révolution électronique porte un projet d’envergure : la destruction en règle des mass media avec les moyens qui sont les leurs. Dans cette mine de propositions, les suggestions de guérilla affluent. On pourra répandre de fausses nouvelles à l’aide d’enregistrements diffusés aux heures de pointe. Ou introduire dans le discours enregistré d’un politicien des bredouillements et des bruits d’idiot. En brouillant les pistes, aux sens propre et figuré, l’on parviendra ainsi, non seulement à court-circuiter les réseaux d’information, mais encore à démontrer comment le système médiatique nous manipule. Un cours de subversion, par un maître de la contre-culture.
(https://www.editions-allia.com/fr/livre/789/revolution-electronique)


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[otteur]
La Révolution digitale dans la musique, Harry Lehmann : Allia :
[  ] Imaginez que la musique soit à la portée de tous, que toutes les barrières entre musicien et auditeur s'effacent jusqu'à ce que, finalement, le musicien ne soit lui-même plus qu'un intermédiaire amené à disparaître. Radical ? Pour Harry Lehmann, ce monde est déjà le nôtre, celui d'une révolution en cours qui a bouleversé définitivement l'histoire de la musique. La conception de programmes et d'instruments inouïs génèrent des techniques de notation, de composition, d'interprétation et de diffusion sans précédents. De l'esthétique à l'industrie, il examine la recomposition de l'ensemble des secteurs de la musique. Des compositeurs qui se passent d'éditeurs ; des conservatoires concurrencés par des cours en ligne ; des orchestres virtuels ouvrant la voie à de nouvelles expérimentations...
(https://www.editions-allia.com/fr/livre/791/la-revolution-digitale-dans-la-musique)


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[karl][pieds dans le plat]
Le Secret, c’est de tout dire !, Gianni Giovannelli, éd. Allia.

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Rattrapage :
[considération]
Titre d'émission :
Dans le plat.


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[mathieu boogaerts]
J'aime les choses brutes, basiques, universelles, intemporelles. Les vêtements de travail, les stylos bic, les couleurs primaires, les carottes crues, ma Doudou au réveil...
(M. B.)
J'ai parfois le sentiment que je cherche non pas à inventer quelque chose, mais plutôt à découvrir des formes parfaites, simples, qui existeraient déjà mais qu'il faudrait révéler...
(...)
... j'improvise des accords et des rythmes qui me plaisent, mais la plupart du temps, je ne sais pas comment ils s'appellent.
(...)
    Certains jours (...), une suite d'accords, un riff ou une mélodie, le plus souvent trouvés au hasard de la position de mes doigts sur les cordes, va soudainement m'émouvoir. Je n'ai rien cherché, c'est venu. Je suis excité, stimulé, alors je m'abandonne à cette musique qui vient : (...) c'est très spontané, instinctif. Puis des mots aussi me viennent, ils épousent la mélodie qui est en train de se dessiner. Ils sont (...) en yaourt (...).
(...)
    À ce moment, grisé par l'inspiration, j'ai la sensation que tout est facile et que des centaines d'autres idées me viendront encore. Mais ma conscience [«] professionnelle [»] me dit que celle que je viens de trouver est peut-être bien plus rare qu'elle n'en a l'air et que je me dois de la capturer.
    Alors, comme je suis très organisé (et je suis convaincu qu'il fait l'être pour exploiter sa créativité), j'ai toujours à moins d'un mètre [de quoi enregistrer].
    Je commence mon enregistrement en précisant (...) le placement du capodastre sur le manche. (...) des accords bizarres dont je ne connais pas le nom, je les décompose corde par corde. (...) Enfin bref, toutes les informations pour pouvoir rejouer le morceau à la réécoute (...).
(...)
    La Phase 1 (qu'on peut comparer à une esquisse, un étalon) a conditionné tout ce qui suit : le ton, la couleur (...). Tout ce qui est ajouté [comme travail, Phase 2] doit dès lors vibrer avec le premier son tombé du ciel (...).
(...)
    Je suis perfectionniste. Une chanson n'a pour moi de sens que si elle est « parfaite ». (...) Je ne trouve d'ailleurs l'énergie et la motivation d'approfondir une idée que si j'ai la conviction d'un début solide. À quoi bon bâtir sur des fondations fragiles ?
(...)
    Quand le mot est juste, quand la note est bonne, je le sais, la question ne se pose plus, je ne doute pas. Un peu comme quand j'essaie un nouveau pull devant un miroir, je sais dès le premier coup d'oeil s'il me va ou non (...).
(...)
... je n'ai retenu que ce qui me faisait vraiment de l'effet, à défaut de ce que j'aurais pu trouver « intéressant », « intelligent ».
(...)
    L'ordre des chansons. [En concert] J'y attache énormément d'importance et j'y consacre toujours beaucoup de temps. Chaque morceau résonne différemment en fonction de sa place dans le set. (...) Je m'efforce donc de considérer le concert dans son ensemble, comme une seule et unique longue chanson qui doit capter l'attention du public (et la mienne) pendant une heure et demie. Le but étant qu'à la fin de chaque morceau, je sois enthousiaste et excité à l'idée de chanter celui qui suit.
(...)
    Je ne sais pas, c'est vrai, mais je crois tout de même pouvoir donner quelques conseils.
    Le premier auquel je pense, et qui est à mon avis le plus difficile à suivre, est de ne se fier qu'à son oreille : on a trop souvent tendance à choisir une option plutôt qu'une autre sous prétexte qu'elle a nécessité plus de temps ou parce qu'elle est plus sophistiquée. Ou encore, à penser qu'un microphone est plus approprié parce qu'il coûte plus cher. Évacuer le plus possible les a-priori, ce n'est pas facile.
    Le deuxième conseil est de considérer l'ensemble, et ce, à toutes les étapes de la création : attention ! ce vers est fort en soi, mais lorsqu'il jouxte tel autre, il perd toute sa puissance ; ce son de piano est très original, mais il perd tout son caractère lorsqu'il est mélangé avec la batterie ; ce solo de guitare est grisant, mais il rend le refrain qui suit ennuyeux ; cette typographie est séduisante mais, associée au thème de la chanson, elle perd toute sa pertinence ; ce morceau est super, mais il ne trouve pas sa place dans l'album.
(...)
    Autodidacte moi-même, je m'aperçois encore aujourd'hui, en côtoyant des musiciens qui ont appris de manière académique, à quel point le fait d'apprendre par soi-même, et donc de ne pas trop savoir ce que l'on joue, stimule l'imagination et rend tout possible.

    Moi je dis ça, je dis rien.
 (M.B.)


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[brachy-logique][Vermeer]
Dès les premières marches qu'il eut à gravir, il fut pris d'étourdissements. Il passa devant plusieurs tableaux et eut l'impression de la sécheresse et de l'inutilité d'un art si factice, et qui ne valait pas les courants d'air et de soleil d'un palazzo de Venise ou d'une simple maison au bord de la mer. Enfin il fut devant le Ver Meer, qu'il se rappelait plus éclatant, plus différent de tout ce qu'il connaissait, mais où, grâce à l'article du critique, il remarqua pour la première fois des petits personnages en bleu, que le sable était rose, et enfin la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune. Ses étourdissements augmentaient ; il attachait son regard, comme un enfant à un papillon jaune qu'il veut saisir, au précieux petit pan de mur. " C'est ainsi que j'aurais dû écrire, disait-il. Mes derniers livres sont trop secs, il aurait fallu passer plusieurs couches de couleur, rendre ma phrase en elle-même précieuse, comme ce petit pan de mur jaune". Cependant la gravité de ses étourdissements ne lui échappait pas.
(Marcel Proust, À la recherche…, La Prisonnière)

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Je crois que pour voir un tableau, il faut voir par où un tableau nous regarde.
(…, France Culture, Les chemins de la philosophie, Le mystère Vermeer (3/4), 9'25)

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[silence][esth/éthique]
Ça ne veut rien dire, un tableau, sinon il le dirait ! Il faut plutôt comprendre un tableau jusqu'au point où on entend son silence. Et on comprend qu'il n'y plus rien à dire.
 (…, France Culture, Les chemins de la philosophie, Le mystère Vermeer (4/4), 18'45)

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[autorevendication][pionnier]
[  ] Il [Jan Blanc, Vermeer la fabrique de la gloire] met l'accent, pour la première fois, sur la manière dont l'artiste a consciemment construit sa carrière autour de l'ambition, constante et même obsessionnelle, de fabriquer sa propre gloire. À travers une analyse minutieuse des trente-sept tableaux authentifiés du maître, l'auteur se livre à l'exploration de trois enjeux capitaux qui ont dominé cette carrière : le respect des traditions artisanales de la peinture néerlandaise, auxquelles Vermeer accorde une place prépondérante dans plusieurs oeuvres, tout en cherchant à y introduire son métier personnel ; la valeur de ses créations, à laquelle le peintre accorde une importance centrale, en développant des stratégies sociales, commerciales et symboliques fort habiles ; la gloire personnelle même, qui le conduit à se présenter comme un artiste universel, à l'égal des plus grands de son temps. Les réflexions inédites proposées sont servies par une magnifique iconographie, qui fait appel à de nouvelles comparaisons, ainsi qu'à de nombreuses reproductions de détails offrant au lecteur le sentiment d'entrer dans la matérialité et l'intimité de ces chefs-d'oeuvre.
(https://www.franceculture.fr/oeuvre/vermeer-la-fabrique-de-la-gloire)



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[références]
En ce moment :
Robert Bresson
Vincent Almendros
Vermeer
Le minimalisme

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Voilà, le tableau vu en 1921, c'est-à-dire la période, au fond, où on commence dans la peinture moderne à mettre en évidence le médium, c'est-à-dire à mettre en évidence la matière, la texture, où au fond la question n'est plus de représenter quelque chose, mais de montrer ce par quoi on représente ce quelque chose. C'est-à-dire la matière, le sable, le support…
(Le Carnet nomade - La jeune fille à la perle (Vermeer), Jan Blanc, 25')

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(AF)
[otto]
"otto"
Voir film : beetlejuice.
(Personnage d'Otto)

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(AF)
[karl]
"karl"
Voir film : King Kong
(Personnage principal : Karl/Carl)


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Un Nième montage montagNe, pour accoucher d'une souris.

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Les détails sont de tailles.


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– Est-ce que vous pensez que vous êtes en avance, au point de vue cinématographique, sur les autres ?
– Je ne sais pas. Je pense que le cinématographe de l'avenir, les films de l'avenir seront justement les choses qui s'éloigneront de plus en plus du théâtre, et qui seront des films dont les moyens ne sont absolument pas les moyens du théâtre.
(…)
– Est-ce que vous vous sentez seul ?
– Je me sens très seul. Mais… Et je n'éprouve aucun plaisir à me sentir seul.
(Robert Bresson, itw "Bresson (on Cinema)")

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Plutôt seul que sale.
Plutôt se sentir seul que sale.
Plutôt seul, propre, que sale.
Seul plutôt que sale.

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Il y avait Aragon qui faisait une conférence sur Pétrarque. [  ] Il commence par se lancer dans un éloge terrible de Matisse, ça dure au moins trois quarts d'heure. Finalement un étudiant lui crie du fond de la salle : « Au sujet ! au sujet ! ». Et Aragon, magnifique, fait simplement remarquer en terminant la phrase interrompue par l'étudiant que que toute l'originalité de Pétrarque consiste précisément dans l'art de la digression. Moi c'est idem. Je ne m'écarte pas de mon propos, ou alors c'est que c'est mon sujet profond. Exactement comme une auto que les inondations écartent de son trajet normal et forcent à rouler à travers champs pour gagner la grand-route de Paris.
(Jean-Luc Godard, Histoire d'eau, 3'30)




2017 12 20


#
[émission][détails]
Au menu ? Détails (de taille).
Au menu ? Détails (de taille).


#
[philosophe]
« Les sages en font trop, les autres pas assez » ; entre les deux, le philosophe – amateur de sagesse.


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[brachy-logique]
Surcharger. C'est comme rajouter trop légumes (ou de croûtons) à sa soupe. Qui enlève le plaisir de la soupe, sa souplesse, sa respiration.


#
Le bon sens, non. L'enfance est la chose du monde la mieux partagée.

#
L'enfantillage n'a pas d'âge.
L'enfantillage n'a pas d'âge, contrairement à ce que son nom suggère.
Ne pas s'y tromper, l'enfantillage n'a pas d'âge.
Ne pas le prendre au mot, l'enfantillage n'a pas d'âge.


#
Peu de gens dépassent l'enfantillage.
Rares sont ceux qui dépassent l'enfantillage, qui n'a pas d'âge.


#
Parce que quand on voit votre niveau on se dit : il faut vraiment creuser pour arriver aussi bas.
(Gilbert Collard)


2017 12 24

#
M. Rémy de Gourmont
[  ]
Pour la la philosophie, l'influence de Kant décroît ; celle de Nietzsche augmente et celle de Schopenhauer n'est pas tout à. fait morte. C'est qu'il avait été nourri de la pensée française et que nous retrouvons en ses écrits un peu de notre esprit et un peu de notre méthode. Les mêmes causes ont fait aimer Nietzsche dès qu'iI a été connu. Son renversement des valeurs n'est souvent que le développement d'une idée pascalienne. Mais enfin il est allemand, bien que les Allemands ne le goûtent ni ne le comprennent, et son influence, qui est dès maintenant indéniable, s'exercera de plus en plus sur tous les esprits échappés au christianisme, c'est-à-dire revenus à la santé intellectuelle.
Ainsi notre philosophie, allemande depuis Kant, restera sans doute allemande, grâce à Nietzsche. Mais les Nietzschéens ne semblent pas avoir l'esprit servile des Kantiens ; Par delà le Bien et le Mal est bien moine pour eux un évangile qu'une introduction à des évangiles futurs, multiples et hardis en contradictions. Nietzsche bien compris est un principe de liberté et de  royauté individuelle.
(Titre :      Mercure de France : série moderne / directeur Alfred Vallette  Éditeur :      Mercure de France (Paris)  Date d'édition :      1902-10  Contributeur :      Vallette, Alfred (1858-1935). Directeur de publication )


2017 12 27

#
Récupéré d'un autre jour, autre fichier :
[childfree]
1:01'10''
[La mère (alitée) à sa fille à propos du bébé criard :]
Fais-le taire, je ne peux plus l'entendre. J'étouffe.
1:05'
[Mouchette :]
Merde !
(Robert Bresson, Mouchette]


2017 12 28

#
9'15
refus de la représensation photographiée
Pas d'unité de représentation préalable que la caméra enregistrerait. Mais création dans le déroulé du montage.
11'30
Le cinématographe est une écriture avec des images en mouvement et des sons.
#16




2017 12 29

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Leur truc : Consentir (voire pousser) à la vie pour autant qu'on s'en tire.
Leur truc : Pousser à la vie pour autant qu'on s'en tire.



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Aujourd'hui, et depuis quelques semaines j'en parle à Vincent, j'ajouterais, et j'y tiens – car on le dira peut-être aussi, mais après moi ! haha – que sa po/éthique est bressionnienne. Et comme j'adore Bresson... Et précisément en ce moment même, je m'en passionne. Toujours été fasciné, mais cette fois, enfin, je creuse pour de bon. L'intégral, les textes, tout. Ça a été comme ça aussi pour ARG. D'abord le choc à l'ouverture de La Jalousie. J'étais très jeune. J'ai pas été plus loin, mais je me disais : wouah, une littérature comme ça existe ! Puis, les années passent, et des années plus tard, dans une faillie bibliothèque cévenole, quelques lignes de Pour un nouveau roman et aussitôt l'incipit foudroyant de La Reprise « Ici, donc, je reprends, et je résume. » Et là, c'était lancé.
Et Faire mouche, donc ?
Récit légèrement moins parfait peut-être, quelques stéréotypes (mais que je peux défendre, contre l'avis de JPT), et en tout cas moins solaire, plus clair-obscur, mais plus sensuel/sensoriel encore, pour un peu sensorialiste – sans que ça se justifie tant que ça par le fond, moi, je trouve, mais c'est un tel bonheur –, et plus bressionnien que jamais. Vraiment bressionnien, même. Je précise car j'ai été le premier le dire, et ne serai peut-être pas le dernier – il paraît que Tanguy Viel le dit à son tour, bien vu. Et comme j'ai une passion pour Bresson, moi... Que je m'échine à faire découvrir à Vincent. Bresson, je veux dire. Mais ça y est, c'est en cours.


2017 12 30

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On sait pas quoi faire sa vie, alors on la donne.
On sait pas quoi faire sa vie, on la donne.
Dans la vie, on sait pas quoi faire de la sienne. On la donne.


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On trie, ou on triche.

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[physio-logique]
Proverbe :
"Un sac vide ne tient pas debout."

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[karl][TP]
Ces mots de Victor Hugo : « La beauté de l'enfance est de ne pas finir. »
(Georges Brassens, les chemins qui ne mènent pas à Rome, Réflexions et maximes d'un libertaire (par Jean-Paul Liégiois, p.26)

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[génie]
On ne peut pas devenir poète : ça, il faut l'avoir en naissant.
(Georges Brassens, les chemins qui ne mènent pas à Rome, Réflexions et maximes d'un libertaire (par Jean-Paul Liégiois, p.25)

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[autothéoricien][almendros]
Si un oiseau savait dire précisément ce qu’il chante, pourquoi il le chante, et quoi, en lui, chante, il ne chanterait pas.   — Paul Valéry



2017 01 02

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[po/éthique][esth/éthique]
C'est la forme encore beaucoup plus que le fond qui éduque et qui élève.
(Robert Bresson, Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 1')


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[  ] Cette poésie du cinématographe. [  ] Je crois à une race neuve de jeunes poètes du cinématographe qui trouveront des choses, [  ], qui finiront par écrire avec la pellicule comme on écrit avec de l'encre et du papier. Les gens de la génération précédente peut-être sont gênés, ne rentrent pas encore dans le cinématographe. C'est une espèce de transition. Tandis que les jeunes, pour eux le cinématographe brille, c'est quelque chose de très brillant, c'est une nouvelle écriture, une nouvelle écriture qui doit amener à des découvertes. Au moment où la littérature est un peu fatiguée, où les arts sont un peu fatigués, en tout cas se cherchent, l'invention du cinématographe est une chose tellement brillante, et tellement… fait penser à l'avenir et à toute une zone neuve d'exploration que n'offrent pas la littérature ou la peinture ou d'autres arts. Il me semble.
(Robert Bresson, Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 16')


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[neige]
L'épure de la neige.

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Annick serait le Guide/Guyde Solier ?

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La vie longue, solitaire et aveugle du requin du Groenland, dans les abysses.

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Requin-chabot ocellé craint les autres requins, sa cache en attendant que le niveau de l'eau baisse, et est alors très redouté des autres espèces (notamment les crabes). Et peut vivre quelque temps hors de l'eau, se servant même de ses nageoires pour se déplacer, comme des pattes.


2017 01 04

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[axio-logique][déonto-logique]
Prendre position donne prise. (À soi et/mais à l'autre.)
Donner sa position donne prise.


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[axio-logique][déonto-logique]
Prendre position c'est prendre opposition.


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Docteur Jivago (AP)
-> notes iphone


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[autorevendication]
Le demi-frère de Jivago, à propos de Jivago :
Je l'admirais, certes, mais je ne le croyais pas meilleur que moi.
(Docteur Jivago, film)


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Sur son lit de mort, il [Boris Pasternak] aurait dit à sa femme : « La vie a été belle, très belle, mais il faut aussi mourir un jour. J'ai aimé la vie et toi ».

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[intelligence][axio-logique]
Dr Jivago : Je n'aime pas ce que tu dis, mais c'est insuffisant pour [avoir envie (d'essayer) de te tuer].
(Docteur Jivago, film)

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[TP][Karl]
Mon goût/Passion pour la montagne et le montage.
À Bessèges, j'ai vécu entre la montagne et le montage. Deux passions.
À Bessèges, j'ai vécu entre deux passions : la montagne et le montage.


2017 01 05

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Emmanuel Macron a rendu hommage, ce 4 janvier, à l'éditeur Paul Otchakovsky-Laurens, victime d'un accident de voiture survenu le 2 janvier à Marie-Galante, au sud de la Guadeloupe.

Dans un communiqué transmis par l'Elysée en début de soirée, le président de la République revient sur le parcours du fondateur de P.O.L en s'appuyant sur son "indépendance à l’égard d’un marché littéraire trop souvent grevé par des priorités de rentabilité". "Il n’est pas difficile de repérer, derrière ses couvertures blanches gaufrées portant ce simple sigle P.O.L., la singularité d’un regard et d’un goût prêtant à la langue française, à ses possibilités, à ce qu’elle véhicule d’immémorial ou d’expérimental, des prestiges particuliers", souligne-t-il.

Emmanuel Macron salue ainsi un éditeur qui a "su lier notre littérature à la modernité" en proposant "cette langue distanciée du réel, décalant notre point de vue, ouvrant des espaces d’étrangeté et de questionnement, d’audace formelle et narrative, mais aussi d’engagement social, qu’on ne trouvait que chez lui."
(http://www.livreshebdo.fr/article/emmanuel-macron-rend-hommage-paul-otchakovsky-laurens)


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[  ] Cela ne signifie pas, toutefois , que le style se soit déplacé chez un autre éditeur , et l’idée  selon laquelle il existerait aujourd’hui  un  style - P.O.L . ,  par  exemple, me  semble  contestable.  S’ il  est  vrai  que  les deux  éditeurs  présentent  des  points  communs  évidents  (les  couverture s des  livres  publiés  chez  P.O.L . rendent  hommage  aux  ouvrages  Minuit ;  les  publications  des  deux  éditeurs  visent  essentiellement une  communauté  intellectuelle ) ,  i l n’est pas  certain ,  en  revanche, que la méthode employée pour dégager un méta-patron Minuit soit  applicable  à  un  corpus  P.O.L. En  effet, l’étude d es  écritures  très diverses  publiées  par  Paul  Otchakovsky - Laurens mènerait  sans doute davantage à  s’interroger sur l’importance qu’il accorde lui - même  réellement au style. Dans un catalogue foisonnant, le critère du style est peut - être aujourd’hui  devenu secondaire.
Compte - tenu  de  la  richesse  de s  publications  P.O.L . ou  Verticales,  il  faudrait  peut - être  questionner  non  plus  l’idée  d’un  style  d’éditeur , mais  l’idée  d’un  style  de  collection.  [  ]
(Peut-on encore parler d’un style-Minuit à l’orée du XXIe siècle (Eric Chevillard, Eric Laurrent, Laurent Mauvignier, Marie NDiaye et Tanguy Viel) ? [par] Mathilde Bonazzi)


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Plein de gens, de jeunes, de vieux, debouts (= de boue)


2018 01 06

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Vous ne faites pas retravailler les auteurs. Comment est-ce possible ?
Paul Otchakovsky-Laurens – On n'imagine pas un marchand de tableaux dire à un peintre, tu me mets un peu plus de rouge ici ou un peu plus de vert. On peut imaginer un marchand, ou un éditeur, faire des suggestions. J'ai eu une leçon formidable chez Flammarion, avec le premier livre de Bertrand Visage, Théâtre aux poupées rouges, qui m'avait beaucoup plu. Je trouvais que quelque chose ne collait pas, un personnage racontait une histoire drôle, elle était très étendue, ça déséquilibrait. Après le comité de lecture, qui m'a donné raison, j'ai téléphoné à Bertrand Visage qu'il faudrait raccourcir ; le Seuil venait d'accepter tel quel son livre. J'étais un peu vexé. Quand le livre est paru, je me suis aperçu qu'une des choses les plus intéressantes était ce que j'avais pris pour un défaut de structure, et qui était en fait une espèce de déhanchement du livre, d'élément perturbateur dans la narration bien huilée du roman français. J'en ai développé l'idée que ce qu'on peut prendre pour des défauts ou des maladresses, ça peut être par là que précisément s'introduit la nouveauté. Maintenant, j'accepte ou je refuse un livre, et si j'ai le sentiment que quelque chose ne va pas, j'en fais part à l'auteur, qui corrige, ou pas. Un livre ressemble à un organisme vivant. Vous le relisez trois ans après, ce ne sont pas les mêmes passages que vous privilégiez, l'économie de votre lecture a été modifiée, alors il faut être prudent. Je suis un passeur, c'est tout.
(http://next.liberation.fr/livres/2003/04/24/pol-magnetique_462502)
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[almendros][bresson]
Il est patent que les personnages/modèles de Bresson sont dans leurs gestes.

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De sa mort, j'accuse le coup.

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Je crois beaucoup au concept d'oeuvre. Une oeuvre se construit au fil des livres, et, à un moment donné, elle devient tout simplement cohérente, intelligible ; alors son public s'élargit.
(Paul Otchakovsky-Laurens, http://www.telerama.fr/livre/paul-otchakovsky-laurens-le-succes-dune-maison-dedition,-cest-le-succes-de-ses-auteurs,-pas-autre,80708.php)


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Le point commun à tous les auteurs [P.O.L], c'est qu'ils considèrent leur matériau, c'est-à-dire la langue, comme un peintre regarde la couleur, ou comme un sculpteur travaille la matière. Ils réalisent un travail d'artiste sur la langue. P.O.L est une maison formaliste. Ça ne me dérange pas de le dire, j'y tiens même énormément. Comme disait le peintre Simon Hantaï, il n'y a pas de forme sans contenu. Si la forme est prête, le contenu vient s'y loger immanquablement.
(Paul Otchakovsky-Laurens, http://www.telerama.fr/livre/paul-otchakovsky-laurens-le-succes-dune-maison-dedition,-cest-le-succes-de-ses-auteurs,-pas-autre,80708.php)

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[pionnier][maudit]
Le nouveau ne cesse d'advenir, mais il faut être vigilant pour ne pas le manquer. Car la nouveauté n'est pas toujours évidente au premier regard. Au contraire, généralement, elle se fait plutôt discrète, souterraine.
L'originalité d'un livre n'est pas ce qu'on voit en premier. Ce qu'on voit d'abord, c'est sa conformité, sa place dans une continuité, une tradition. Parce que nous baignons dans une esthétique dominante dont il est difficile de s'abstraire. Ce qui est neuf, dans une oeuvre, on n'est généralement pas prêt à le recevoir ; on a même souvent tendance, dans un premier temps, à considérer que c'est là que le livre est faible. L'originalité d'un livre peut ainsi se cacher sous les apparences d'un défaut : ce qui gêne la lecture, ce qui est râpeux ou déséquilibré. Je pense souvent à cette phrase de Duras, au début de L'Amant : « Entre dix-huit ans et vingt-cinq ans mon visage est parti dans une direction imprévue. A dix-huit ans j'ai vieilli. Je ne sais pas si c'est tout le monde. » Ce « Je ne sais pas si c'est tout le monde » est bancal mais magnifique. Méfions-nous de la pente normative qui nous est naturelle. La littérature est une matière vivante, il faut faire attention avec ses ciseaux et sa gomme, on est toujours au bord de l'erreur.
(Paul Otchakovsky-Laurens, http://www.telerama.fr/livre/paul-otchakovsky-laurens-le-succes-dune-maison-dedition,-cest-le-succes-de-ses-auteurs,-pas-autre,80708.php)


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[multimédia][postlivre]
Peut-être que la littérature, elle aussi, va passer un mauvais moment dans les années à venir, confrontée au numérique et à ses conséquences, qu'on ne connaît pas encore. Mais cela n'empêchera pas l'inventivité, le fait que les gens vont continuer à écrire et à trouver des formes nouvelles.
(Paul Otchakovsky-Laurens, http://www.telerama.fr/livre/paul-otchakovsky-laurens-le-succes-dune-maison-dedition,-cest-le-succes-de-ses-auteurs,-pas-autre,80708.php)



2018 01 08

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[pionnier]
La radicalité de ses conceptions fait du spinozisme une philosophie qui est encore, à bien des égards, devant nous. [  ]
Tous les textes ont été traduits du latin par Patrick Dupouey, dans le respect du sens original. L'écriture austère de Spinoza, qui vise à la seule vérité et non à l'agrément, n'a pas à être enjolivée. N'ont été apportés que les aménagements strictement nécessaires, toujours minimes, pour rendre audible l'écriture de Spinoza.
( Extraits De : Baruch Spinoza Lu par : Eric Pierrot Durée : 3 h et 36 min Version abrégée Date de publication : 29/02/2012 Langue : Français Éditeur : Frémeaux & Associés)
(https://www.audible.fr/pd/Sciences-et-Sc-Humaines/Extraits-Livre-Audio/B008Q3B1GA/ref=a_search_c4_1_5_srTtl?qid=1515455242&sr=1-5)


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(AF)
Voir citations brassens livre chez bernard lepers : 623_0108 coltines (cantal) - nemours
[nokidding][etc.]



2018 01 09

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samedi 6 janvier 2018
Titre : …
A défaut de lecteurs, je travaillais presque exclusivement pour lui. C'était déraisonnable, comme lui-même l'était. Aussi je me fichais de travailler pour rien. Je travaillais pour lui, ce n'était pas pour rien. Il suivait chaque jour la publication de mes dessins sur mon blog. Il les commentait parfois discrètement, me disant s'impatienter quand je laissais passer plusieurs jours sans rien montrer. Je le sentais amicalement penché au-dessus de mon épaule. Il tenait à ce que je fasse un livre avec mes dessins érotiques, qu'il aimait tout particulièrement (et qu'il appelait pudiquement mes "dessins amoureux"), m'assurant qu'il pensait bien que cette fois ça marcherait. Ça devait sortir pour noël prochain : un album grand format tout en couleurs. Je ne sais pas si ça va se faire, si j'en ai encore le cœur.
(François Matton, http://francois-matton.blogspot.fr/)


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La justice sans la force est impuissante. La force sans la justice est tyrannique.
(Pascal)



2018 01 10
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Otto (et) Karl c'est un génie, eux.

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[po/éthique][esth/éthique]
[bresson]//[almendros]
« C'est un film formel. » Il est possible que la forme soit quelque chose qui soit tellement loin de notre époque, en tout cas quand il s'agit du cinéma, que c'est quelque chose qui gêne, qui choque. [  ] Je reviens au mot « formalisme ». Il est certain que si vous voulez aboutir à une expression quelle qu'elle soit dans quel domaine que ce soit il faut une forme. Et c'est justement ce qui manque à beaucoup de films, c'est la forme. C'est la forme laquelle vous prenez l'émotion des gens.
(Robert Bresson, Robert Bresson sur Quatre nuits d'un rêveur, 2' + 2'45)


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Les rédactrices de ce texte sont : Sarah Chiche (écrivaine, psychologue clinicienne et psychanalyste), Catherine Millet (critique d’art, écrivaine), Catherine Robbe-Grillet (comédienne et écrivaine), Peggy Sastre (auteure, journaliste et traductrice), Abnousse Shalmani (écrivaine et journaliste).
Adhèrent également à cette tribune : Kathy Alliou (curatrice), Marie-Laure Bernadac (conservateur général honoraire), Stéphanie Blake (auteure de livres pour enfants), Ingrid Caven (actrice et chanteuse), Catherine Deneuve (actrice), Gloria Friedmann (artiste plasticienne), Cécile Guilbert (écrivain), Brigitte Jaques-Wajeman (metteuse en scène), Claudine Junien (généticienne), Brigitte Lahaie (actrice et présentatrice radio), Nathalie Léger (écrivaine et directrice générale de l’Institut mémoires de l’édition contemporaine), Elisabeth Lévy (directrice de la rédaction de Causeur), Joëlle Losfeld (éditrice), Sophie de Menthon (présidente du mouvement ETHIC), Marie Sellier (auteure, présidente de la Société des gens de lettres) [// Marie Solier].
+
Isabelle Mère Tu a lu le texte ?
Otto Karl Bah non. Je l'ai croisé en version payante. Et de toute façon j'ai déjà mon avis – de philosophe ; )
Isabelle Mère Tu as déjà ton avis sur l'article ou sur metoo et le reste ?
Otto Karl Sur l'ensemble. Tout est pharmaco-logique, la sagesse (pour ne pas dire l'intelligence) est dans l'entre-deux, la mesure. Pour le dire vite, en gros. Donc les deux parti(e)s qui s'opposent ont à la fois quelque raison et quelque tort, et chacun/chacune leur nécessité, thèse, anti-thèse, pour une synthèse.lettres).


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[bresson]//[almendros]
Car s'il y a quelque chose qui me fascine, c'est la vérité, en somme, si vous voulez plutôt, la justesse des choses.
(Robert Bresson, Robert Bresson sur Quatre nuits d'un rêveur, 4'30)

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[pionnier][maudit]
[bresson]//[almendros]
Je trouve tout à fait naturellement qu'on aime pas ce que je fais. Ça me prouve que j'ai fait des progrès. C'est-à-dire que forcément en faisant des progrès on se détache. Donc je me suis détaché et j'espère que la critique viendra me rejoindre au prochain film, mais pour le moment… [  ]
(Robert Bresson, Robert Bresson sur Quatre nuits d'un rêveur, 6'30)

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[bresson]//[almendros]
Quand on est peintre, on peint du même oeil, de la même âme une nature morte ou un visage ! [  ] Peut-être pour a première fois, les choses, le décor sont arrivés à peu près au même plan, comme dans la vie, sur le même plan que les êtres.
(Robert Bresson, Robert Bresson sur Quatre nuits d'un rêveur, 8'10)

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[bresson]//[almendros]
À la fois un acharnement à vouloir les choses concentrées et rapides et neuves, et en même temps une grande liberté. Une grande spontanéité, une grande liberté.
(Robert Bresson, Robert Bresson interview - интервью с Робером Брессоном (1984), 2'45)

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[bresson]//[almendros]
Ils attendent un dialogue explicatif et il n'y en a pas. C'est l'image combinée avec le son qui explique. [  ] Et s'il n'y a pas de jeu, et s'il n'y a pas des acteurs connus, ils voient le vide. Je les comprends très bien. Mais le cinéma doit évoluer, il ne peut pas éternellement rester dans cet état, et le cinéma peut être une chose immense. Il doit évoluer. [  ] Si j'ai un conseil à donner, je finirais par une phrase de Stendhal, qui est très belle [  ] qui est : « Ce sont les autres arts qui m'ont appris l'art d'écrire ».
(Robert Bresson, Robert Bresson interview - интервью с Робером Брессоном (1984), 4'30)


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[bresson]//[almendros]
Citation de Pascal :
« Une ville, une campagne, de loin c’est une ville et une campagne ; mais à mesure qu’on s’approche, ce sont des maisons, des arbres, des tuiles, des feuilles, des herbes, des fourmis, des jambes de fourmis, à l’infini. [+ Tout cela s’enveloppe sous le nom de campagne] ».
(Pascal, cité par Robert Bresson)
Il me semble que justement c'est les deux façons de voir les choses, à travers la caméra, c'est-à-dire les choses de loin ou les voir de près. Et c'est peut-être la façon de voir le surnaturel. C'est-à-dire de s'approcher des choses de la nature. [ ] [Le surnaturel,] c'est du réel précis. Du réel duquel on s'est approché aussi près que possible. C'est ça le surnaturel. [  ] Il me semble que si on arrivait à s'approcher aussi près que possible, presque transpercer les choses, on ferait du surnaturel à chaque coup.
(Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 21')
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ARG : avec assez de soins… fantastique/merveilleux

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[bresson]//[almendros]
Contrôler la précision. Être moi-même un instrument de précision.
(Robert Bresson, Notes sur…, p15)

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[bresson]//[almendros]
M'appliquer à des images insignifiantes (non signifiantes).
(Robert Bresson, Notes sur…, p23)

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[bresson]//[almendros]
Aplatir mes images (comme avec un fer à repasser), sans les atténuer.
(Robert Bresson, Notes sur…, p15)

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[bresson]//[almendros]
Il y a dans les cahiers de Leonard de Vinci cette phrase, à peu près : Pense bien à la fin, pense avant tout à la fin. Or, la fin, il faut bien savoir que la fin, c'est cette écran, justement, cet écran lisse sur lequel on projette des ombres. Et que la fin ce n'est pas la comédie jouée par les acteurs et photographié. De même que la fin pour un peintre n'est pas la nature qui l'inspire, c'est une toile avec de la couleur dessus.
(Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 19'30)
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Cézanne : Je ne peins pas une montagne, je peins un tableau.
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Se rappeler qu'un tableau — avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote — est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées.
(Maurice Denis, Théories: du symbolisme au classicisme Hermann, Paris, 1964, p.13)

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[bresson]//[almendros]
Pour moi ce qui est vrai avant tout c'est la sensation. Et l'émotion. Mais l'émotion dérive de la sensation. C'est à partir de la sensation qu'il faut travailler.
(Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 32'30)

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Il n'est pas de fondations plus solides pour une belle amitié qu'un goût partagé pour la littérature.
(Pelham Grenville Wodehouse)


2018 01 11

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[bresson]//[almendros]
Je crois qu'il n'y a qu'un seul point, dans l'espace, duquel il faut voir telle chose. Et il ne s'agit pas, au fond, d'une vue mais d'une vision. Il faut… La vision à travers un seul oeil. Ce qui choque dans certains films c'est que les choses sont vues par plusieurs yeux. Il faut que ce soit un seul oeil qui l'ait vue et un seul esprit qui ait interprété cette vision. Et on sent très bien dans certains films, et même dans les miens quand je me trompe, on sent très bien quand l'appareil n'est pas exactement à la place où il devrait être. Ou trop en avant ou trop en arrière. Ou trop en haut, trop en bas.
(Robert Bresson, Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 34')

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[considération]
Je crois que le cinéma, la radio, la télévision, les magazines, sont une école d'inattention. On regarde sans voir et on écoute sans entendre. Et si j'étais dictateur, la première chose que je ferais serait de supprimer cette radio, cette télévision, ce cinéma, pour recommencer bien sûr mais repartir à zéro.
(Robert Bresson, Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 37'15)
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otto - je croîs comme il croit


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Il suffirait de pas grand-chose pour faire de ce Goldfinger un film important. Dans l'invention, dans ce pas qu'on fait dans l'avenir. C'est beau quand le cinéma non seulement est le présent mais quand on sent qu'il a déjà un pied dans l'avenir.
(Robert Bresson, Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 57'15)


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[réêl]
Bernanos dit : Il n'y a pas un royaume des vivants et un royaume des morts, il y a le royaume de dieu et nous sommes dedans.
(Robert Bresson, Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 1:01'30)
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Barthes : lire les mystiques avant le signifiant dieu mais sans le signifié, par ex. Bossuet.


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À 39 ans, le réalisateur américain rattrape le temps perdu. En l'espace de cinq ans et de trois films, dont un nouveau avec Oscar Isaac et Jessica Chastain, le cinéaste s'est déjà fait une solide réputation. (…)  A Most Violent Year (…) confirme les qualités d'auteur et de réalisateur d'un homme qui ne boude pas son plaisir. «J'ai rongé mon frein pendant trop longtemps pour ne pas en profiter et foncer maintenant que l'on me donne l'opportunité de faire des films.» Avant d'avoir son nom en haut de l'affiche, J. C. Chandor a réalisé des publicités. Pendant plus de dix ans, il a ruminé. Il a même tout plaqué à un moment pour devenir agent immobilier. Puis sa persévérance a payé. «J'ai aussi eu de la chance, reconnaît Chandor. Robert Redford a aimé le scénario de All Is Lost et il était disponible. J'ai pu le tourner très vite alors que, par le passé, deux projets se sont écroulés au moment d'entrer en production.»
AMost Violent Year s'est fait de manière moins précipitée. Le jeune réalisateur a imaginé il y a déjà cinq ans ce couple d'entrepreneurs ambitieux et ordinaires plongé dans le New York de 1981, année la plus violente dans l'histoire de la ville, selon les statistiques. Chandor avait 8 ans en 1981. «J'ai grandi dans le New Jersey, la banlieue de New York. Mon père travaillait dans le centre et je me souviens que quand j'allais le voir à son bureau, j'avais l'impression de pénétrer dans une ville dangereuse.»
Part de rêve américain
Chandor ne cache pas ses influences, du Sidney Lumet de Serpico au William Friedkin de French Connection. Mais A Most Violent Year est plus qu'un hommage brillant à un cinéma hollywoodien disparu. Avec ce film de gangsters sans cadavres (ou presque), le réalisateur de Margin Call continue de passer au crible le capitalisme. Et rappelle qu'on n'achète pas sa part du rêve américain sans faire des compromis ni des envieux.
(…) Pessimiste, Chandor ? «Le film est pessimiste, mais les personnages sont optimistes. La ville est dure et corrompue, mais le couple ne la fuit pas. Je parlerais plus de désillusion et de tristesse.» Deux mots qui expliquent pourquoi les producteurs ne se battent pas pour financer un tel film. Et qui lui donnent tout son prix.
(Par Figaro, Etienne Sorin, Publié le 30/12/2014, A Most Violent Year, l'or noir de Chandor, http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/12/30/03002-20141230ARTFIG00226-jc-chandor-des-mains-en-or.php)



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RATTRAPAGE NOTES (IPHONE) :

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Se voir vieillir nous conserve au moins la fraîcheur/incrédulité/candeur/ étonnement de la jeunesse.

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Couple.
Si les chaussettes sont bien chaudes à la base il n'est pas essentiel qu'elles aillent/montent jusqu'aux cuisses.

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À toujours compter sur ses doigts croisés on finit pas se les mordre.

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Personne ne peut être aussi rabat-joie que le réel lui-même quand il s'y met.

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Mes parents
Ces deux-là
Que je viens/sors.

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Almendros rts
14'30
22'30
24'30
25´30
31'30
33'
37'
39'

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Arg se refuse de céder à l'arrogance de croire qu'il y comprend quelque chose, à l'arrogance dogmatique, et discursive.

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RDV toussaint madeleine :
3 rue de lille. 18h. Galerie Martel (Hélène) Greiner. 75007.

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Le désir, même de souffrir (être malade)/mourir, est premier, l'objet est second.

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Il est vrai que je cherche rarement les grands effets, c'est toujours sur des oscillations minuscules que je travaille, que seuls les instruments les plus fins sont susceptibles de percevoir.
(JPToussaint)

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De même que tu coupes court aux approfondissement .., pour rester a la surface des sensations et perceptions, de même tu vas piocher des motifs assez plats... Mais pour leur donner cette force graphique, qui tient par et à l'écriture.
aplatis tes motifs ou le choix de tes motifs.

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Être en vie (tant qu'on l'est), pas envieux.
Être en vie (tant/temps qu'on peut), pas envieux.

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Schopenhauer : disque
Moi, non pas 33 mais 45 tours.

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Avoir une femme affame.

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Epure. Ça évacues le contenu pour le suggérer.

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Faire des oeuvres pour s'en entourer, comme d'amis.

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[Émission]
titre :
(dans) le plat.

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Reprendre Radiohead en vertu de la concordance de voix et du plaisir à le jouer.

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Petite toux de rien du tout.

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Par essence, par être, le corps paraît, pas paresse et disparaît.

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[Almendros]
Investit les entre-deux, les nuances. (Cf. Barthes, je voudrais vivre selon...)

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[pionnier]
Bresson
Itw 1 1983
10' l'écriture de demain qui n'a pas encore trouvé ses artistes.

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[estompe]
Flou artistique : suggestion, pas d'art sans suggestif.

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[Bresson]
itw Au hasard balthasar
5'
L'idéal serait de ne rien montrer du tout. Pas possible. Donc montrer les choses sous un angle qui évoque tous les autres angles.
Cause après l'effet
10'
Enregistre comme l'esprit ne le fait pas. Et ils s'en servent uniquement pour montrer du truqué, du falsifié.
11'
Notre matière première dans le cinématographe c'est pas l'acteur c'est l'homme.

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K : ce que joue l'acteur c'est surtout l'idée qu'il se fait de son personnage et de ses émotions.

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[àmouréinventer]
Ok : Ne pas à pas aimer.
(Formule bivalente.)

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Ok : retard de regard.

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[Bresson]
l'effet avant la cause, le film avant l'action, la sensation avant le sentiment, les sens avant le sens, etc.

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[noirage][existence]
Ok : à la merci de tout. Merci (?) de rien.

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[Bresson]
Tout à l'heure, je pensais et notais : chez Bresson, "l'effet avant la cause", le film avant l'action, la sensation avant le sentiment, etc.
On pourrait dire pareil pour Faire mouche :
l'effet avant la cause (dans le regard du narrateur, souvent et sciemment et très justement), l'écriture avant l'action, la sensation avant le sentiment, en gros, etc.

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[Vermeer]//[Almendros]
Vermeer, Une vie, une œuvre :
42'20 spinoza : Vermeer
50'40 immanence
53'40 attentif aux petites choses singulières qui captent l'infini.
Percevoir beaucoup, comprendre peu.
53'30
Le tout dans la partie, par regard attentif.
55'30 moins comprend, plus perçoit, plus grande est la peinture.
1:03'10
L'effet de la lumière sur les objets.
1:06' s'absorber dans l'absorbement
1:09' effets de surface, la surface, érotique de la surface, qui met ensemble la manifestation et le secret.
Sud =/= nord.
Érotique de la surface !!
La manifestation et le secret. !!



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[Almendros]
Ok :
Les promesses du premier ARG réalisées dans/par almendros.

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Ok :
Ceux qui se cachent derrière un voile/des voiles sont des gens qui ont peur.
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Ok : la meilleure place pour observer/contempler n'est pas (d'être assis/placer) côte à côte.

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[otto][otteur]
Ok :
Otto ne parle pas/jamais, otto karl.
Otto ne parle jamais. Otto karl.
Otto ne parle pas, non, Otto… Karl.
 Otto ne parle pas, Otto… Karl.

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Ok : [fragmentisme]
Pour faire mieux adhérer on utilise des crampons. Aux chaussures, à l'anti-dérapant...
Pour optimiser les chances d'adhésion on utilise des crampons et non des surfaces unifiée.

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Ok : comme tout se déréalise/dématérialise dans nos pratiques, la violence de la mort elle-même deviendra peu à peu déréalisée.

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Ok : le sèche-cheveux fournit/offre une note tenue et de la chaleur, (réunis) dans un souffle à jet continu.

#
[Almendros]
économie de moyens.

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[nokidding]
Ok : on sait pas gérer sa/la vie, donc on la donne.
Ok : on sait pas quoi faire de sa vie, donc on la donne.

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Ok : gadget, ce qu'on jette.
Le gadget ça en jette puis on le jette. [Ajout par Marie]

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Ok : qui me presse m'oppresse.

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Ok:
elle c'est pas une flèche, si ce n'est dans mon cœur
Elle c'est pas une flèche, mais dans mon cœur
Elle c'est une flèche (mais) que dans mon cœur.

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Ok:
la vie est indifférente à la souffrance qu'elle procure.

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[Vermeer]
Vermeer #1
35'

#
[Vermeer]
Vermeer #2
6´ pas les cheveux, universaliser
7'45 flou (par ex. Nez)
9' ambiguïté, énigmatique
11´ pas individualisée
31´-34' zoom sur le l'ordinaire/commun, attention, nous faire voir*
35´ instantané fugace peint pendant des mois
42´50 implique le spectateur par ces grandes énigmes visuelles, mais charme les sens.

#
[Almendros]
Almendros : sens ou indices ou clins d'œil cachés dans l'écriture, comme dans les tableaux de Vermeer.

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[Vermeer]
Vermeer #3
13'30 éveil du regard par le détail
Conversion du regard (> conversion à la littérature)
36'30 peintre de l'extraordinaire de l'ordinaire non familier. Attentif à presque rien.
+ 38'
42'+44' jouir du présent (en le densifiant) c'est jouir de l'éternité

#
[Vermeer]
Vermeer #4
3' Regard pur, dépouillé, rincé
5'
14'
19' Arras : dentelière (alm)!
Énigme
Allégorie de l'attention
40' attention au présent (la liseuse)
Allégorie de l'attention

#
Ok :
Et encore sur l'île de beauté.
(= et en corse)

#
Docteur Jivago :
L'homme/les hommes avec l'âge devient/deviennent plus tolérant/-s.
Parce qu'ils ont plus de choses à tolérer en eux-mêmes.
Docteur Jivago :
Violeur : Et n'essaie surtout pas de te persuader que c'est un viol. Ce serait trop flatteur pour nous deux.

#
Dr Jivago, le film :
Fer à repasser brûle le vêtement car elle est troublée.
"Regardez ce que vous m'avez fait faire".
#
Lara à Jivago : vous me comprenez ? Je sais que vous comprenez tout.

#
[TP]
Ok :
La philosophie avant le profit.
Philosophie avant le profit.

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[défausophie][maudit]
Ok : La philosophie bien menée nous place comme au-dessus des nuages, mais/et nous isole par là-même / par le mur de nuages / au-dessus des unuages.

#
[Almendros]
Almendros : nous rend à l'immédiateté des sensations et des signes : à l'immanence.
Cerner/circonscrire le fini, fermement, nous fait pressentir ou nous décerne/rend (à) l'infini, cosmique.

#
Ok :
Elle a grossi. C'est vraiment énorme ce qu'elle est devenue

——

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La vengeance [  ] s'exerce toujours de bas en haut.
(Robert Bresson, L'argent, 56'30)



2018 01 12


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à vincent (inédit) :
– En effet. Mais plus encore. Vraiment le cinéaste de la sensation. Par son écriture-même. Je te montrerai sur pièce, si tu veux, comment il fait. Ben, il fait un peu comme toi en littérature, ou avec Faire mouche. Le rapprochement est saisissant pour des gens comme moi, qui ont une double sensibilité à peu près également aiguisée (?) pour les deux types d'écriture ; )


2018 01 14


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Comprendre, ça s'apprend.
(Acadomia)



2018 01 15

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[vocabulaire]
antérograde
Qui va de l’avant.
Un mouvement antérograde.
(Médecine) Qui s’applique après un événement particulier.
L’amnésie antérograde porte sur les faits postérieurs à l'accident.
Ces patients perdent la capacité à créer de nouveaux souvenirs – amnésie dite antérograde – tandis que leur capacité à évoquer des souvenirs plus anciens est davantage respectée. — (Lionel Naccache, Le Nouvel Inconscient : Freud, le Christophe Colomb des neurosciences, Odile Jacob, 2009, page 242)


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[noirage][existence]
À force de manger de la merde il faut pas s'étonner d'en chier.
À manger de la merde il faut pas s'étonner d'en chier.
À trop manger de la merde on finit par en chier.
À manger de la merde on finit par en chier.
Qu'importe la merde qu'on mange on finit tous par en chier.
Qu'on mange plus ou moins de la merde on finit tous par en chier.
Qu'on mange ou non, de la merde, on finit tous par en chier.


2018 01 16

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Emmanuel Hocquard, né le 11 avril 1940 à Cannes ou à Tanger suivant les sources, est un poète et traducteur français.
(…)
Son travail, qui se réclame des objectivistes américains (Charles Reznikoff ou George Oppen), s’attache à rompre avec le lyrisme pour privilégier des formes minimalistes et descriptives. Le poète selon Emmanuel Hocquard est « un guetteur involontaire de notre quotidien, et qui en retient ce qu’il veut en retenir. (...) Il s’agit alors de parvenir à une sorte d’écriture tabulaire, de l’ordre de la photographie, d’où serait exclu tout attirail métaphorique, c’est-à-dire toute pseudo-profondeur, et qui néanmoins s’imposerait au regard, à l’oreille et à la sensibilité même comme “poétique”, à cause de son agencement, sa grammaire et sa focale. »5 Dans Un privé à Tanger (1987) ironiquement appelé roman, Emmanuel Hocquard rassemble à la manière d'un montage de film, des poèmes, des éléments de journal de voyage , des textes critiques. Un deuxième volume du Privé à Tanger Ma haie est publié en 2001. C'est une succession de textes hétéroclites qui forment selon l'auteur « une sorte de rhizome incontrôlé.» Dans Le Cap de Bonne Espérance (1988), Emmanuel Hocquard écrit : « Tel fut mon art : de brusques contrastes entre un prosaïsme trivial et de nostalgiques élans de l’âme ; la rapidité des changements de ton, l’emploi d’une langue familière qui ne s’interdisait pourtant pas les emprunts érudits, les réminiscences mythologiques, le recours aux abstractions. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Hocquard)



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Ton « OEuvre », avec un grand « E » dans l'O.  [= dans l'eau]
(Olivier Cadiot [ironique], Hommage à  Paul Otchakovsky-Laurens 12.01.2018, Poésie et ainsi de suite)



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« Une faille est en nous, note-t-il [Charles Juliet] en 1969, et c’est en usant d’autrui que nous cherchons à la combler. »
(Thierry Clermont, Le Figaro littéraire, février 2017)

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[otteur]
« [  ] et j’avais, sans le savoir, fait avec mes lectures ce que les oiseaux par instinct font avec les branches nues des arbres : ils les entaillent et les triturent jusqu’à en détacher une brindille bientôt nouée à d’autres pour composer leur nid. »
(Christian Bobin, Louise Amour, cité dans l'article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Bobin)


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Ainsi, je me trouve devant cet homme dont l'œuvre m'a beaucoup apporté, et avec lequel, dans ma solitude, j'ai poursuivi d'interminables dialogues. Pour toutes ces raisons, je le ressens comme un ami, et ce n'est pas sans étonnement qu'il me faut reconnaître que je ne suis pour lui qu'un inconnu. Durant cet entretien, j”aurai d'ailleurs du mal à faire s'accorder ces données si agressivement contraires.
(Charles Juliet, Rencontres avec Samuel Beckett, p.10)


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[TP]
Ecrire, pour Charles Juliet, c'est faire de la musique avec des mots », c'est écouter sa voix intérieure, retrouver le rythme de la parole : musique intimiste qui a trouvé à s'exprimer d'abord par le biais d'un Journal en plusieurs tomes et de recueils de poèmes, puis de récits autobiographiques : L'Année de l'éveil, qui racontait sa vie d'enfant de troupe, lui apporté en 1989 une sorte de sérénité assortie d'une tardive reconnaissance publique.
(Isabelle Martin, Le Temps, juin 1999, http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-86744-701-3)


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[...] A quatre reprises, de 1968 à 1977, à Paris, les deux hommes vont partager quelques propos et beaucoup de temps morts. Beckett se livre par bribes. Il confirme qu'un soir de 1946, à Dublin, à l'extrémité d'une jetée, il fut le siège d'une révélation : « J'entrevis le monde que je devais créer pour pouvoir respirer ». Il rédigea l'essentiel de son oeuvre dans les mois qui suivirent. Maintenant, Beckett publie de loin en loin quelques minces plaquettes. « Ce qu'il préfère, c'est ne rien faire. Rester des heures à regarder par la fenêtre », indique Charles Juliet qui, par le fait même, nous invite à lire et à relire des ouvrages dont l'éclatante noirceur aide à vivre.
(Joseph Raguin, La Voix du Nord, avril 1986)


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On l'oublie trop, mais dans la vie courant il y a plein de poésie. Dans la vie quotidienne les gens ne se rendent pas compte parce qu'ils s'oublient eux-mêmes, mais ils sont tout le temps occupés à faire des gestes poétiques. Mais ils ne s'en rendent pas compte. Évidemment le poète, lui, s'en rend compte et puis il les prend, à son compte. Le poéète (…) c'est celui qui va du quotidien à l'éternel.
(Jean-Claude Pirotte, dans La Grande Librairie, 45'45, LGL - Françoise Héritier, Jacques Chancel, Charles Juliet, Jean-Claude Pirotte...)


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C'est l'histoire d'une sorte de brouillard qui s'installe dans la vie, à mesure que le temps passe le temps est un peu comme les nuage et la brume qui à certains moments développent d'étranges lumières, et on ne s'y retrouve pas trop. (…) non seulement brouillard signifie « brouillon », parce que notre vie n'est jamais qu'un brouillon de ce que nous imaginons, et en même temps c'est un brouillard au sens de brume et de nuages (…)
(Jean-Claude Pirotte, dans La Grande Librairie, 42'30, LGL - Françoise Héritier, Jacques Chancel, Charles Juliet, Jean-Claude Pirotte...)


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[postsexuel]
Charles Trénet : "Le public en a assez du sexe, ce qu'il veut c'est du texte"
(Charles Trénet, Radioscopie, https://www.franceinter.fr/emissions/radioscopie-par-jacques-chancel/radioscopie-par-jacques-chancel-10-aout-2015)



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La vie est belle ? Non. La vie est elle.
La vie est elle.

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Elle est elle m'aime.
Elle reste elle m'aime.
Elle reste, elle m'aime, et reste elle-même.
Elle reste elle-même, elle reste, elle m'aime.
Elle reste elle-même, et reste, elle m'aime.
Avec moi elle reste elle m'aime.


2018 01 17

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Une bonne position est essentielle pour protéger votre colonne vertébrale. Celle-ci doit toujours se trouver en équilibre par rapport à une ligne de gravité parcourant votre corps de la tête jusqu’aux pieds. Vérifiez toujours votre position assise, tenez-vous droit(e), ne tirez pas votre cou vers l’avant et ne laissez pas tomber vos épaules vers l’avant non plus, car toutes ces positions provoquent des tensions.
La position idéale consiste à rentrer le ventre et à aligner la colonne vertébrale au dos et aux épaules légèrement penchées en arrière. Vous ne devez pas forcer, il doit s’agir d’un mouvement naturel. Vous pouvez également mettre un livre (un peu lourd) sur votre tête et tenter de ne pas le faire tomber : cela vous apprendra à vous tenir droit(e) naturellement. Il suffit de marcher quelques minutes par jour avec ce livre pour apprendre à mieux s’asseoir, se coucher et se déplacer.
Si la douleur cervicale est due à des problèmes d’ordre émotionnel, ce qui provoque généralement des tensions au niveau du cou, alors il est important de faire un travail sur soi-même dans le calme, afin d’analyser la situation et ne pas se laisser happer par ces problèmes personnels. Vous pouvez également pratiquer des exercices de relaxation comme le yoga et la méditation, où choisir toute autre activité qui pourrait vous détendre. Vous pourrez ainsi apaiser vos émotions et relaxer tout votre corps.


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Il y a une belle phrase de Mandela, qui dit : Je ne perds jamais. Je gagne ou j'apprends.
(Benoît Hamon, ONPC, janvier 2018)

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Il always seems impossible until it's done.
Ça semble toujours impossible jusqu'à ce que ça soit fait.
(Nelson Mandela)

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A winner is a dreamer who never gives up.
(Nelson Mandela)


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[TP]
Mémoires sauvés du vent, de Richard Brautigan. [Voir pochette Ed. Christian Bourgois, Broché]

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[maudit]
Pourquoi les poètes inconnus restent inconnus, de Richard Brautigan
Présentation :
En 1956, Richard Brautigan a 21 ans, il s'apprête à quitter Eugene, dans l'Oregon, pour tenter sa chance à San Francisco. Avant son départ, il confie une liasse de feuilles à Edna Webster, la mère de sa première petite amie et dit : " Quand je serai riche et célèbre, ce sera ta sécurité sociale. " Un alchimiste du verbe est né, un génie précoce qui fait ses gammes avec ce qu'il faut de confiance en soi et d'ingénuité. Le tout explosera comme un feu d'artifice à l'aube. Trente-six ans plus tard, en 1992, soit huit ans après la mort de l'auteur, Edna Webster nous permettra de découvrir ces poèmes fulgurants qu'il appelait lui-même des " fleurs de papier avec de l'amour et de la mort ".
Richard Brautigan, né en 1935 à Tacoma, a mis fin à ses jours en 1984 à Bolinas, en Californie. Surnommé " The Last of the Beats ", il s'est fait connaître dans les années soixante grâce à La Pêche à la truite en Amérique, au succès retentissant. Suivront de nombreux romans et recueils de poésie qui assureront à Richard Brautigan une renommée internationale.
" Ce n'est pas tous les jours qu'on dégote un trésor pareil dans la vieille malle d'une dame âgée ! Tout y est drôle et intense. "  Frédéric Beigbeder


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8'30
– Qu'est-ce que vous aimiez de lui [Georges Perec], qu'est-ce qui vous touchait en lui ?
– Ce qui me touchait, bah, c'était sa manière de parler de lui en s'avançant masquer en quelque sorte. En interposant entre le lecteur et lui une forme, parfois très opaque, parfois moins, mais disons qu'il y avait cette espèce de pudeur qui lui faisait s'avancer de manière pudique, enfin je crois, et qui renforçait pour moi la force, la puissance de son exposition. Voilà, cet espèce d'écran ne faisait que renforcer l'intensité de ce qu'il y avait derrière. Et, puisque tout le monde le sait maintenant, l'histoire de Perec n'était pas simple.
(Paul Otchakovsky-Laurens (2/5), 8')




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[vocabulaire]
épicène :
Du latin epicoenus dérivé du grec ancien ἐπίκοινος, epíkoinos (« possédé en commun »).
épicène : masculin et féminin identiques
(Grammaire) Qui désigne indifféremment l’un ou l’autre sexe ou genre, le mâle ou la femelle, l’homme ou la femme.
Les noms du genre épicène sont des noms d’animaux, qui, sous une même terminaison, sont invariablement d’un même genre déterminé, quoiqu’ils servent à exprimer les individus des deux sexes. — (Napoléon Landais, Grammaire: résumé général de toutes les grammaires françaises, 1835, p. 222)
Camille, Claude, Dominique, Maxime ou Christel sont des prénoms épicènes.
(Grammaire) (Par extension) Dont la forme ne varie pas selon le genre.


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Gilles Boyer : Je dis souvent, les affaires qui marquent les esprits c'est celles que tout le monde peut comprendre. Là, en l'occurrence, tout le monde peut le comprendre, ce qui s'est passé.
(On change de monde - Documentaire - Le film de la campagne présidentielle, 34'30)



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[Écrire pour quoi faire ?]
Comme j'avais fait une remarque sur cette importance de la conversation (…) un collègue m'a demandé pourquoi j'écrivais. Il y a trois raisons, lui ai-je répondu : parce que l'écriture m'oblige à clarifier ma pensée, qu'elle permet de la conserver pour un usage futur et qu'elle fournit une base à la conversation.
(JF Billeter, Notes sur Tchouang-Tseu et la philosophie, p24 (note))
+

Charles Juliet (LGLibrairie) :
« à me connaître et à me mettre en ordre, à me centrer et surtout à me transformer, c'est-à-dire à devenir celui que j'étais mais que je ne connaissais pas. »



2018 01 19

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Je suis rentrée de Londres, Léo
Je suis revenue des ombres, Léo
Les heures étaient trop longues, Léo
Sans ta peau sous mes ongles
Je n't'ai pas attendu, Léo
Je sortais dans la rue, Léo
Pour goûter d'autres corps, Léo
Mais je criais trop fort
Les garçons c'est pas toi
Ce n'sont que des mains sans tes doigts
Qui brûlent sur mon corps
Léo Notre amour n'est pas mort  (…)
(Hollydays, Léo )

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[Macron] C'est le président des Français qui vont bien.
(Benoît Hamon)
>
La vie est belle, c'est l'avis des gens qui vont assez bien encore.


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[TP]
Puisque j'ai essayé de mener ce projet à partir de moi, non pas sur moi mais à partir de moi, j'ai pris ce qu'il y avait dans ma vie. Voilà. Ce qu'il y avait dans ma vie comme dans à peu près toutes les vies.
(Constance Debré - On n'est pas couché 13 janvier 2018 #ONPC)

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Yann Moix :
Tous les écrivains que j'aime sont des écrivains qui écrivent mal mais ils sont les seuls au monde à écrire mal comme ils écrivent mal. Écrire bien, ça donne quoi ? De l'écriture académique, des gens qui tombent dans l'oubli… Et finalement la littérature c'est pas une question de bien écrire c'est une question de très bien écrire le plus mal possible du moment que ça nous ressemble.
(Constance Debré - On n'est pas couché 13 janvier 2018 #ONPC, 10'20)


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Et donc ce qu'il [Galilée] dit c'est que : on s'est trompé en associant trop directement le temps qui passe et la mort. Peut-être que la mort n'a rien à voir avec le temps qui passe. Simplement, notre pensée de la mort habille le temps. C'est même peut-être le vêtement principal du temps, qui détermine notre rapport au temps. Autrement dit, c'est la pensée de la mort qui structure notre relation au temps beaucoup plus que le temps même. Autrement dit, nous pensons le temps à partir de la mort, alors que, dit Galilée, nous devons penser la mort à partir du temps.
(Etienne Klein - Qu'est-ce que la Mort (conférence 2017), 22'45)

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Nous sommes incapables de penser le néant. Comme disait Bergson, « l'idée de néant est destructrice d'elle-même "
(Etienne Klein - Qu'est-ce que la Mort (conférence 2017), 25')

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« (…) Le vie serait en somme, ce qu'on appelle, une propriété émergente de la matière inerte. » (Canguilhem) Et ça c'est pas une hypothèse choquante, hein, par exemple les atomes qui constitue la peinture rouge ne sont pas rouges. Ça veut dire qu'un objet macroscopique peut avoir des propriétés que ses constituants n'ont pas. Et on peut imaginer que, donc, des atomes qui ne possèdent pas de vie fabriquent par leurs interactions un être vivant. Et donc ça revient à admettre que les lois physiques sont les mêmes dans les organismes vivants que dans les organismes inertes.
(Etienne Klein - Qu'est-ce que la Mort (conférence 2017), 30'30)


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Pierre Dac disait : Les femmes vivent plus longtemps que les hommes. Surtout les veuves.
(Etienne Klein - Qu'est-ce que la Mort (conférence 2017))

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Et donc, à les en croire [par ex. Montaigne, Heidegger…], le temps ne serait rien d'autre qu'un masque de la mort, plus vivace qu'elle, seulement destiné à la rendre présentable et intellectuellement admissible. Alors que si vous regardez les équations de la physique, c'est exactement l'opposé qu'il faut considérer. La mort n'est pas en train d'agir dans le présent, la mort est un instant obligatoire du futur. Mais tant qu'elle est pas là, elle est pas là.
(Etienne Klein - Qu'est-ce que la Mort (conférence 2017), 39')




2018 01 20

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[otto][TP]
Quel grand communicateur, le piano ! Je n'y avais jamais pensé auparavant. Mais quand je m'assois au piano, c'est beaucoup plus facile pour moi de m'exprimer à travers la musique que d'essayer de mettre en mots ce que j'ai à dire.
(Oscar Peterson,


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// [almendros]
Tout sottement. Je parle pas du toussotement, enfin, je dis tout sottement, tout bêtement…
(Christian Gailly, La Grande Libraire (LGL) - S02E21 - 4 février 2010 - James Salter, Patrick Grainville, Christian Gailly, Claire Castillon,
35'20)


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 CARDIOCALM
Traditionnellement utilisé dans les troubles de l'éréthisme cardiaque de l'adulte (coeur sain).  - Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des états neurotoniques de l'adulte, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil.   Classe thérapeutique : Cardiologie et angéiologie Neurologie-psychiatrie
Principes actifs     : Aubépine
Excipients : Silice (E551),  Magnésium stéarate (E572),  Cellulose microcristalline (E460),  Croscarmellose sodique (E468),  Gomme arabique (E414),  Saccharose,  Talc (E553b),  Erythrosine (E127),  Cire de carnauba (E903),  Copolymère de : Butyle méthacrylate,  2-diméthyl aminoéthyl méthacrylate,  Méthyle méthacrylate Statut     Ce médicament est NON SOUMIS A PRESCRIPTION MEDICALE
Laboratoire : Pharmastra
Eréthisme cardiaque et états neurotoniques : 1 à 2 comprimés par prise, 3 fois par jour.
Troubles mineurs du sommeil : 1 comprimé au repas du soir et 1 à 2 comprimés au coucher.
CARDIOCALM : comment ça marche
Médicament de phytothérapie à visée sédative.


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[vocabulaire]
L’état neurotonique peut provenir de plusieurs causes dont notamment le manque d’activités physiques. Les individus qui sont les plus sujets à cet état sont ceux qui ne pratiquent aucune activité sportive. L’absence d’efforts et de dépense d’énergie favorisent l’apparition de cet inconvénient. Parfois, la survenue de cette manifestation anxieuse est associée au stress et la fatigue cérébrale. Un choc psychologique violent peut aussi amener un individu à basculer dans cet état. Il en de même pour les tensions et les angoisses. Ces deux cas sont à l’origine de la manifestation sur un grand nombre de victimes de l’état neurotonique. Il arrive que le patient présente les symptômes à la suite d’une stimulation trop importante du nerf de la 10ème paire crânienne, appelé pneumogastrique. Cette plus forte sollicitation survient après un effort brusque, auquel le corps n’a pas été entraîné préalablement et progressivement.

Le plus souvent, les troubles se traduisent par un mal-être et des sensations d’inconfort physique. Les patients qui présentent ce trouble de l’anxiété ressentent une incommodité générale sur le plan physique et moral. L’état neurotonique apparaît sous des signes peu manifestes et dont la gravité reste le plus souvent mineure. Le niveau d’anxiété d’une personne se trouvant dans un état neurotonique est ainsi plus petit que chez les grands angoissés, bien que tous les symptômes soient visibles.  (…)
Outre la pratique du sport, il est possible de lutter contre cet état d’anxiété avec des produits naturels à base de plantes médicinales. Préconisées pour traiter ce trouble, les infusions de tilleul et d’aubépine donnent de bons résultats. La posologie est d’une à trois tasses de décoction par jour, à prendre à la fin des repas. Par ailleurs, les tisanes de houblon ont des effets bénéfiques sur l’état neurotonique. La passiflore est une plante qui réduit rapidement des signes de cet état anxieux. Bue après les repas, l’infusion à base de ce produit naturel débarrasse efficacement des manifestations symptomatiques de ce phénomène. Avec les décoctions de houblon, les patients retrouvent leur état normal en quelques jours. En outre, la mélisse et le millepertuis possède aussi des propriétés vertueuses contre l’état neurotonique.
(https://www.mr-plantes.com/2011/04/etat-neurotonique/)


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Comment je vais ? Moyen. Mais donc il y a encore moyen.
Comment je vais ? Moyen. Mais donc il y a moyen, encore.

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Je crains moins la mort que son article.
Le problème de la mort c'est qu'elle a un article.
Le problème que j'ai avec la mort c'est surtout son article.


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Il a improvisé, oui, de tête.
Improviser de tête.
Improviser, oui, de tête.


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"En s'inventant une vocation de créateur, par la force du travail, on se place dans un espace de solitude total : c'est pratiquer l'art au péril de sa vie et il n'y a plus de compagnie possible."
(Christian Gailly, http://www.lemonde.fr/livres/article/2010/01/21/christian-gailly-la-beaute-n-est-pas-transmissible_1294710_3260.html)



2018 01 21


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Triomphe, trompe
Le triomphe trompe. Faire le tri.
Je préfère/-faire le tri au triomphe.
Devant un triomphe je m'arrête au tri.
Devant un triomphe je m'arrête et fais plutôt le tri.
Le triomphe trompe, et devant lui je m'arrête et fais le tri.
Le triomphe trompe. Devant lui je m'arrête et fais le tri.
Ne pas aller jusqu'au triomphe, faire le tri.
Ne pas faire triomphe, faire le tri.
Triomphe ? Pff, faire le tri.


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Marie, sa santé la laisse plus tranquille que la mienne.
Marie, sa santé l'embête moins que la mienne – ne m'embête et ne l'embête.

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Les médecins, leur médiation, oui, leur prescription, attention.
Les médecins, leur médiation, tension(s), leur prescription, attention.

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Mais la diversité individuelle est décidément bien difficile à appréhender pour notre cerveau tribal.
(Peggy Sastre, Peggy Sastre : « À peu près personne n'a lu notre tribune », Le point, http://www.lepoint.fr/chroniques/peggy-sastre-a-peu-pres-personne-n-a-lu-notre-tribune-16-01-2018-2187074_2.php)


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[trompettes de la renommée]
Anny Duperey : [Nouvelle relation amoureuse, pour moi, aujourd'hui ?] Il y a peu de chances que cela arrive. Les hommes n'osent pas s'approcher de quelqu'un de célèbre.
(Anny Duperey : pourquoi l'actrice reste célibataire, ActuLePoint6medias, sur Dailymotion, http://dai.ly/x6d7pq1)
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Alain Delon s'est confié à Valé­rie Trier­wei­ler dans une longue inter­view publiée par Paris Match à l'occa­sion d'un hors-série. L'acteur se dévoile et confie avoir « envie de vivre une dernière histoire d'amour ». Sur le plateau de C à vous, Valé­rie Trier­weiler insiste à ce sujet : « C’est bien la preuve qu’il n’est pas pessi­miste, puisqu’il a très envie de vivre une dernière histoire. Voilà, c’est bien la preuve que les choses ne sont pas termi­nées pour lui ».
(http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-alain-delon-a-envie-de-vivre-une-derniere-histoire-damour-selon-valerie-trierweiler_411619)


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« La vie ne m'ap­porte plus grand-chose. J’ai tout connu, tout vu. Mais surtout, je hais cette époque, je la vomis, » avait-il’Alain Delon] déclaré dans les pages du maga­zine [Paris-Match]. (…)
Valé­rie Trier­wei­ler [son intervieweuse] a tenu à souli­gner qu’elle ne trou­vait pas du tout Alain Delon désa­busé, avant de préci­ser son point de vue : « Vous savez une personne de plus de 80 ans ne va pas forcé­ment vers la meilleure période de sa vie. Il le dit, la plus belle période de sa vie, c'était sa période avec Romy Schnei­der, les films avec Visconti. Vous savez c'est plus agréable d'avoir plus de temps devant que derrière ».
(http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/video-alain-delon-a-envie-de-vivre-une-derniere-histoire-damour-selon-valerie-trierweiler_411619)

Charles Juliet, dans LGL/La Grande Librairie : La vieillesse, c'est la meilleure période de ma vie (AF)


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[Almendros]
[  ] la surface des choses a cessé d'être pour nous le masque de leur coeur, sentiment qui préludait à tous les « au-delà » de la métaphysique. C'est donc tout le langage littéraire qui devrait changer, qui déjà change.
(PUNR27)


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C’est drôle d’entendre que tu as toujours commencé à proposer tes projets à d’autres, comme si tu n’assumais pas que tu voulais chanter.
Anna Jean – Oui, et ça n’a jamais marché ! C’est bien, j’aime bien les accidents de parcours. À l’inverse, à chaque fois que j’ai fait le choix affirmé de me lancer dans un projet, c’est tombé à l’eau. Parfois, ce n’est pas plus mal de se laisser porter.
(http://www.brain-magazine.fr/article/interviews/36021-Juniore-Le-temps-des-copines)

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– De Domingo à Juniore, tes références sont totalement ancrées dans les années 60. Qu’est-ce qui t’attire dans cette période - celle de la jeunesse de tes parents ?
Anna Jean – C’est par cette musique que j’ai connu mes premiers émois musicaux. Mon père est écrivain (Anna Jean est la fille de J.M.G. Le Clézio, prix Nobel de Littérature, ndlr). Quand nous étions jeunes, ses livres ne lui permettaient pas encore d’entretenir sa famille, alors il exerçait en tant que professeur vacataire. Quand j’avais neuf ans, on est allé s’installer au Nouveau-Mexique. Après Nice, c’était l’autre face de la lune : très sec, très jeune, très pauvre. Les meilleurs souvenirs que j’ai gardés de cette période, c’est quand ma soeur m’emmenait faire un tour en voiture dans ces paysages martiens. On mettait une station de radio qui ne passait que des vieilleries comme les Beach Boys - là bas, on dit des «oldies». Mon goût immodéré pour la musique des années 60 vient de là, et ce n’est qu’après que j’ai réalisé qu’il s’agissait de l’époque de la jeunesse de mes parents. Eux m’en parlaient assez souvent, et je voyais des photos où ils étaient beaux et tout avait l’air parfait. La combinaison des deux a fait que je me suis dit que cette période, c’était chez moi.
– Es-tu nostalgique de cette période que tu n’as pas connue ?
Anna Jean – Non, je pense que je n’aurais pas aimé la vivre. Les gens étaient racistes et sexistes, la Guerre d’Algérie était absolument horrible. Ce que je retiens des 60’s, c’est avant tout une image. Parce que ce qui en est resté dans la culture populaire, la musique et le cinéma, c’est une forme de légèreté qui n’existe plus du tout.
(http://www.brain-magazine.fr/article/interviews/36021-Juniore-Le-temps-des-copines)



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Note en passant : depuis au moins 10 ans je qualifie d'« autodocumentaire » le filmage de mon quotidien. Cadiot devrait se mettre à « ma » page, moi je dis ; )






2018 01 22

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[physio-logique]
Le cerveau n'en fait qu'à sa tête.
Le corps n'en fait (pas) qu'à sa tête.


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[noirage]
Optimiste - Adepte de la doctrine selon laquelle le noir est blanc.
(Ambrose Bierce)

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[àmouréinventer]
Ardeur - État particulier de l'amour sans expérience.
(Ambrose Bierce, Dictionnaire du diable (1911))

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Raseur - Personne qui parle quand vous souhaitez qu'elle écoute."
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))


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Médire - Faire le portrait d'un homme comme il est, quand il n'est pas là.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Préjugé - Opinion qui se promène sans moyen visible de transport.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Téméraire - Insensible à la valeur de nos conseils.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Accomplissement - La fin de l'effort et le début de l'ennui.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Égoïste - Dénué de respect pour l'égoïsme des autres.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Infortune - Cette sorte de fortune qui ne nous rate jamais.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Année - Période de trois cent soixante-cinq déceptions.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Cadavre - Produit fini dont nous sommes la matière première.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))

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Épouse - Femme qui a un bel avenir de bonheur derrière elle.
(Ambrose Bierce ; Dictionnaire du diable (1911))




2018 01 23

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Quand ça arrive à temps trop tard.
Quand ça arrive trop tard à temps.

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[Programme]
Pour abolir l'esclavage il faut abolir la vie.
Pour abolir l'esclavage il faudrait abolir la vie.
(Cf. D'un premier esclavage, survivre, découlent tous les autres.)


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Depuis que Jean-Martin Charcot a décrit la maladie au XIXe siècle, les principes pour établir le diagnostic de sclérose en plaques sont identiques : il est nécessaire de mettre en évidence une atteinte du système nerveux central à la fois dans le temps (qu'on appelle dissémination dans le temps) et dans l'espace (dissémination dans l'espace). La dissémination des symptômes dans l'espace Selon sa localisation, une atteinte d’une zone du cerveau ou de la moelle va entraîner des conséquences sur un type particulier de fonction. Par exemple, une atteinte des neurones sensitifs de la partie inférieure de la moelle va déclencher des sensations anormales dans les jambes. Pour que le diagnostic de sclérose en plaques soit posé, la maladie doit s’exprimer par des symptômes qui ne peuvent être expliqués que par l’existence de lésions situées dans des zones différentes du système nerveux central. Par exemple, une baisse d’acuité visuelle et des troubles de l’équilibre qui correspondent à une atteinte du nerf optique et à une souffrance du cervelet, deux zones distinctes du système nerveux central. La dissémination des symptômes dans le temps Dans la sclérose en plaques, les épisodes inflammatoires se succèdent dans le temps et touchent différentes zones du système nerveux central. Par exemple, une atteinte initiale du nerf optique peut être suivie deux ans plus tard par des sensations d’anesthésie des jambes, correspondant à une atteinte de la moelle épinière.
(https://eurekasante.vidal.fr/maladies/systeme-nerveux/sclerose-plaques-sep.html?pb=diagnostic)


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En cas de sclérose en plaques, on observe un ralentissement de la transmission de l’influx nerveux dans les nerfs optiques. L’allongement du temps qui sépare un stimulus visuel de la réponse du cerveau prouve que le nerf optique a été démyélinisé, même si le patient n’a pas ressenti de troubles de la vision. Les potentiels évoqués peuvent donc faciliter le diagnostic de la dissémination des symptômes dans l’espace.
(https://eurekasante.vidal.fr/maladies/systeme-nerveux/sclerose-plaques-sep.html?pb=diagnostic)
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Il s’agit de l’un des diagnostics les plus difficiles à poser. Sa confirmation requiert une aggravation des symptômes cliniques sur plus d’un an ainsi que la présence de deux éléments parmi les trois suivants : des anomalies typiques sur la ponction lombaire,     neuf lésions cérébrales, ou quatre lésions et des potentiels évoqués visuels perturbés,     deux lésions de la moelle épinière.
(https://eurekasante.vidal.fr/maladies/systeme-nerveux/sclerose-plaques-sep.html?pb=diagnostic)


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Il [Emil Gilels] s'est distingué par un jeu au son très pur, un legato admirable, une variété de timbres orchestrale ; sa vision des œuvres est d'une cohérence et d'une intelligence rares. Chostakovitch disait de lui : « Il combine à la fois une grande liberté d'interprète et un respect absolu des intentions du compositeur. »
Son répertoire est essentiellement romantique avec les concertos et les sonates de Beethoven, Brahms ou Schumann. Il est aussi un des plus grands interprètes de la musique russe (Prokofiev, Rachmaninov). Dans les dernières années de sa vie, il entreprit d'enregistrer l'intégrale des sonates pour piano de Beethoven pour Deutsche Grammophon, la mort l'empêcha d'achever le cycle auquel manquent les sonates n° 1, 9, 22, 24 et 32. Il est décédé dans un hôpital moscovite le 14 octobre 1985. À la veille de partir en tournée, il avait souhaité effectuer un contrôle médical. Selon Sviatoslav Richter, durant la visite, un médecin incompétent ou "tête en l'air" aurait confondu deux flacons, ce qui aurait conduit à son décès[réf. nécessaire].
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Emil_Gilels)


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[titre][TP]?
Made in China.
-> Marie in China


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[volontarisme][goût]
… 44 ans que je travaille dans l'édition, j'ai appris qu'il fallait aussi admettre d'être déconcerté par un texte, qu'il fallait accepter, comme je le disais l'autre fois, d'être bousculé par un texte. Et ce qui peut apparaître comme un défaut, dans un livre, bon, il faut faire attention parce que ça se révéler être une vraie qualité du livre, plus tard.
(…)
– La qualité d'un éditeur ?
– C'est je crois d'accepter d'être déconcerté. Bon, c'est la curiosité, ça c'est sûr. (…) Mais c'est aussi accepté d'être débordé, voilà. D'être troublé, d'être mis à mal, d'être mis mal à l'aise, et contesté. C'est d'être (…) ouvert, tout simplement. Ouvert.
(Paul Otchakovsky-Laurens (3/5)  19.02.2014, 20'+22'20)


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[TP]
Je vais pas faire l'hypocrite : je suis le narrateur. Enfin voilà,enfin c'est une histoire qui m'est arrivée. Ce qui suppose aussi toute la distance. C'est-à-dire que ça m'est arrivé mais une fois que c'est écrit, ça ne m'est plus arrivé. C'est-à-dire que, il y a toujours une sorte de débat : est-ce que parle de moi ? Bah, je crois pas que je parle de moi, je pars de moi. Et j'essaie de me quitter. Et c'est pas du tout le même mouvement que d'essayer de parler de moi, voire en parlant des autres où je parlerais uniquement de moi en parlant des autres. Je me méfie beaucoup de ce genre de truc [otto ?], et moi je tiens pas spécialement à parler de moi, en revanche partir de son expérience vécue, de la réalité de cette expérience et en faire quelque chose qui aille vers les autres [karl ?], oui, ça ça m'intéresse, pour le coup.
(Grégoire Bouillier, L'Heure bleue - lundi 22 janvier 2018 - Monumental Grégoire Bouillier, 16')


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[TP][création]
Il y a d'abord quelque chose qui est de l'ordre de la tarte à la crème, c'est : ne pas se répéter. Enfin, il faut que l'aventure de l'écriture soit une aventure existentielle elle aussi, c'est-à-dire qu'il faut qu'elle ait un sens dans ma vie.
(Grégoire Bouillier, L'Heure bleue - lundi 22 janvier 2018 - Monumental Grégoire Bouillier, 24'30)

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[création][incipit]
Donc ça fait 10 ans que vous écrivez celui-ci ?
– Non, ça fait 5 ans, en fait. Parce que j'ai mis beaucoup de temps à trouver… d'abord le début, c'est-à-dire la note, dans quelle clé jouer cette partition. Et j'ai mis très longtemps.
(L'Heure bleue - lundi 22 janvier 2018 - Monumental Grégoire Bouillier, 25')


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Tout le monde sait que lorsque Cézanne peint des pommes, ce ne sont pas les pommes qui sont le sujet du tableau, le sujet c'est la peinture.
(Grégoire Bouillier - « Le dossier M » avec Pierre Maillet & Matthieu Cruciani INTEGRALE, Le vendredi 10 novembre 2017 à la Maison de la Poésie)


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[maudit]
Cela aurait été bel et bon. Cela aurait été parfait. Le succès me tendait les bras, sachant qu'on a plus de chances de l'obtenir selon les termes de la société que selon ses propres termes. J'aurais été merveilleusement dans l'air du temps.
(Grégoire Bouillier, Le dossier M, vol. 1, prologue)

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[anagramme]
Le champ devient camp quand on prend la « h »/hache.


2018 01 26

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Conservatisme : la persistance rétinienne est plus forte en état de fatigue.
Conservatisme // la persistance rétinienne est plus forte en état de fatigue.


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Ils [Les Beatles] étaient riches mais au début très mauvais gestionnaires. Si bien qu'un financier anglais à dit : En tant qu'hommes d'affaires les Beatles étaient d'excellents musiciens.
(The Beatles, une alchimie pop (1/5) : Les Origines et Liverpool, 20'30)


2018 01 27

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[anagramme]
Amis et mais sont anagrammes.

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[allégorie][nage]
On surnage on survit ; on nage on vit.

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[autorevendication]
Lennon a ce commentaire à propos de leurs débuts. Il a réécouté quelques chansons et il dit : Hum, c'est gênant. À l'époque nous savions à quoi nous voulions que ça ressemble, mais nous ne savions pas comment le faire en studio. Nous n'avions pas le savoir ou l'expérience.
Paul fait un autre commentaire sur les débuts. Il dit qu'ils savaient tous, intuitivement, profondément, à quel point ils étaient bons.

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[TP]
En 1968, quelque temps avant que les Beatles ne se séparent, Yoko Ono initie Lennon à la réalisation de courts films expérimentaux. Le couple en produit plus d'une trentaine jusqu'en 1972. La plupart consistent en des extraits de concerts filmés et de clips, tandis que d'autres ont un concept bien défini, par exemple, Self-Portrait qui montre le pénis de John en phase d'érection, et Erection, qui présente, en avance rapide, la construction de l'International Hotel de Londress.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Lennon)



2018 01 28

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John Lennon et Paul McCartney, les meilleurs « frenemy ».
([Clash] John Lennon versus Paul McCartney 29/07/14, Mathilde Carton, Inrockuptibles, https://www.lesinrocks.com/2014/07/29/musique/clash-john-lennon-versus-paul-mccartney-11517495/)

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Hier, 17 heures, sur le répondeur téléphonique de sa maison de production, Ognon Pictures, c'est toujours sa voix qui inlassablement accueille les appels et promet qu'il rappellera «as soon as possible». Mais Humbert Balsan ne rappellera plus. Arrivé vers 9 heures dans ce bureau dont la fenêtre donnait sur l'église Saint-Eustache, il s'y est donné la mort. Par pendaison. L'annonce de ce geste tragique a plongé tous ses amis dans une stupeur atterrée, dont les échos se sont répercutés silencieusement jusqu'au festival de Berlin. (…)
Rares ceux qui devinaient, derrière sa bonne humeur, les traces d'une dépression qu'il semblait avoir surmontée. Après la sortie en 2004 du Grand Voyage et de Quand la mer monte, il avait enchaîné de nouveaux films avec Claire Denis, Béla Tar, Francis Girod. Il était plein de projets.
(http://next.liberation.fr/culture/2005/02/11/suicide-du-producteur-humbert-balsan_509229)



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Tenségrité


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Fascias :
… on sait désormais que ce tissu conjonctif, longtemps sous-estimé, est le siège de maladie et de douleurs jusqu'ici inexpliquées. Mais on sait aussi qu'il constitue une source potentielle de guérison.
(Docu Arte, par Marie)

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Les livres de Zulma sont tellement beaux. Je crois que je pourrais lire n'importe quoi chez eux, comme un recueil des tweets de Christophe Castaner.
(Clement Benech, sur Twitter, 18 janv.)


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[postmoderne]
Sur la célèbre couverture fleurie sur fond bleu [de l'album Sergent Pepper] sont représenté les têtes – les têtes ou les corps, ça dépend – d'une soixantaine de parrains du groupe et de l'époque, pop, époque du télescopage culturel. Stockhausen, Marylin Monroe, Carl Jung, Karl Marx, Oscar Wilde, Lewis Carroll, Bob Dylan, Charlie Chaplin…
(Virginie Bloch-Lainé, The Beatles, une alchimie pop (3/5) : Amitiés, rivalités - France Culture, 10')

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[systémique][physio-logique]

[  ] Il est important de savoir que les mâchoires garnies de leurs dents constituent un système appelé système manducateur et que ce système est d’une précision extrême. En effet chacun de nous est capable de sentir une surépaisseur de 16 millièmes de millimètres qui serait interposée entre ses dents du haut et ses dents du bas soit l’équivalent de l’épaisseur d’un cheveu !! C’est ce que l’on appelle « le seuil de perceptibilité.»
Les dentistes travaillent-ils avec une telle précision ? Certainement pas ; mais la nature est bonne fille et elle accepte de s’adapter, dans une certaine mesure, à nos approximations pour peu qu’elles ne soient pas excessives et qu’elles rentrent dans le « seuil d’adaptabilité » de chacun de nous.
Aussi il se peut que lors de la pose d’une reconstruction supplémentaire, le système bascule dans la pathologie car le seuil d’adaptabilité aura été dépassé.

On entre ici dans un système qui fonctionne mal et dont les symptômes peuvent être multiples. En effet le système manducateur n’est pas isolé et il fait partie d’un système plus vaste appelé système orthopostural. Nous ne sommes pas découpés en tranches de saucisson au gré des spécialités médicales et notre corps fonctionne en tant que système complet avec des interactions entre tous les organes. Par exemple une modification des appuis des pieds sur le sol en augmentant de façon excessive la hauteur d’un talon sur une seule jambe, va engendrer une modification de la posture de la tête pour garder la ligne d’horizon horizontale.

Ce système orthopostural est associé à la vue, à la colonne vertébrale, et la manière dont les pieds reposent sur le sol. Les signes les plus fréquents de la dysfonction manducatrice sont des maux de tête appelés céphalées, des douleurs articulaires avec ou sans claquement situées près des oreilles et qui font parfois penser à des otites, ou encore des vertiges. 

Le diagnostic de ces problèmes doit être posé par un praticien rompu à ces pathologies et un plan de traitement sera ensuite proposé qui passera par un examen complet du système et une remise en position correcte de la mâchoire inférieure par rapport à la mâchoire supérieure. [  ]
(http://www.dents-beaute-sourire.com/occlusion_dentaire.php)


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Chez l'être humain, une malocclusion négligée provoque faiblesse, épuisement, stress intense, dépression, insomnie, tachycardie et soucis cardiaques, problèmes de motricité, idées suicidaires, etc. Elle est souvent iatrogène, par exemple après des extractions dentaires sauvages et non symétriques, ou non compensées, aux conséquences de surcroît gravissimes sur des individus en croissance.  Chez l'animal, elle peut aller jusqu'à l'impossibilité de s'alimenter et des douleurs insupportables qui rendent nécessaire de recourir à l'euthanasie pour apaiser les souffrances d'un sujet âgé.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Malocclusion_dentaire)



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Le SADAM regroupe une symptomatologie très variée, dominée par un facteur quasi constant : la douleur. Les signes cliniques concernent tant les articulations elles-mêmes, que les dents ou les muscles. Parmi les plus fréquemment rencontrés, on trouve : bruits et craquements articulaires, ouverture buccale douloureuse et parfois limitée, bruxisme (grincement des dents), tics, céphalées, migraines, vertiges, tensions musculaires, troubles ORL. Dans les cas sévères, le SADAM peut également avoir des retentissements psychologiques importants.
(https://dr-benichou-bernard.chirurgiens-dentistes.fr/informations-patients/motifs-visite/troubles-occlusion-paris/)


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Quelqu'un m'a dit un jour : quand je lis ce livre – il s'agissait d'un Raymond Carver – je me sens défendu. J'aimerais que quelqu'un dise la même chose du Dossier M.
(Grégoire Bouillier - « Le dossier M » avec Pierre Maillet & Matthieu Cruciani INTEGRALE, Le vendredi 10 novembre 2017 à la Maison de la Poésie, 6'15)

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Sorti en novembre aux États-Unis, l'album Double Fantasy, avec des titres chantés en alternance par Yoko et lui, marque le retour de Lennon. Les ventes, correctes dans un premier temps, grimpent en flèche après l'assassinat du musicien.
(…)
Lennon avait évoqué sa mort violente en chansons, de façon troublante, comme avec le « shoot [me] » répété avant chaque couplet de Come Together, ainsi que dans une interview. Le jour même de son assassinat, il avait déclaré : « Je considère que mon travail ne sera pas terminé tant que je ne serai pas mort et enterré, et j'espère que ce sera dans très, très longtemps ». En l'espace de quelques mois, son dernier album, Double Fantasy, s'écoule à sept millions d'exemplaires à travers le monde.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Lennon)
+
Entre temps, John et Yoko Ono sont au studio Record Plant, John décide de poursuivre la session afin de débuter l'enregistrement définitif des morceaux. Mais Yoko refuse prétextant qu'elle a eu une journée assez chargée. Lennon explique à sa femme et au producteur que « quelque chose » le pousse à se mettre immédiatement à l'enregistrement.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_David_Chapman)
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[Plus tôt dans la journée, Chapman (…) tend silencieusement à Lennon un exemplaire de son album Double Fantasy que le musicien lui dédicace. Après l’avoir signé, Lennon lui demande poliment : « C’est tout ce que vous désirez ? », et Chapman répond d’un signe de tête affirmatif.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_David_Chapman)

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Le 8 décembre 1980 vers 17 h, alors que John et Yoko marchent jusqu’à leur limousine, plusieurs fans s’approchent pour leur demander un autographe, ce à quoi ils sont habitués. Parmi eux se trouve Chapman. Il tend silencieusement à Lennon un exemplaire de son album Double Fantasy que le musicien lui dédicace. Après l’avoir signé, Lennon lui demande poliment : « C’est tout ce que vous désirez ? », et Chapman répond d’un signe de tête affirmatif. La scène est immortalisée par un photographe fan de Lennon, Paul Goresh, qui prit une photo de la rencontre9,10. Certains prétendront que, face à la générosité et surpris par la gentillesse de Lennon (qui lui demanda à deux reprises s'il ne désirait pas autre chose), Chapman pourtant venu à cette heure dans l'idée de tuer, renonça.
Vers 22 h, Chapman vient attendre près du domicile de John Lennon.

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_David_Chapman)

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Les premiers policiers sur les lieux sont Steve Spiro et Peter Cullen, qui se trouvaient à l'intersection de la 72e avenue et de Broadway, quand on leur a signalé les coups de feu tirés au Dakota. À leur arrivée, ils trouvent Chapman assis « très calmement » sur le trottoir. Ils ont rapporté que le tueur avait laissé tomber son revolver sur le sol et tenait un livre de poche, L'Attrape-cœurs de J. D. Salinger. Chapman avait écrit un message sur la page de garde : « Pour Holden Caulfield. De Holden Caulfield. Voici mon témoignage. » Il a par la suite déclaré que sa vie faisait écho à celle de Holden Caulfield, personnage principal du livre, que « les réponses se trouvaient dans ce livre » et que son seul but était dorénavant de le faire connaître.
(…)
Mark Chapman était fan du livre L'Attrape-cœurs de J. D. Salinger, livre qu'il avait sur lui lors du meurtre (de la même façon que John Hinckley, le tireur solitaire qui tenta d'assassiner Ronald Reagan quatre mois plus tard, en avait un exemplaire dans sa chambre d'hôtel, avec une brochure du Washington Post dedans, concernant Lennon) ; il s'affirma aussi lecteur assidu de la Bible.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Mark_David_Chapman)




2018 01 30

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À mesure que la colonne se déforme, les vertèbres se rapprochent les unes des autres, subissent de la friction et forment des excroissances osseuses. Ces nodules ainsi que le déplacement des vertèbres créent parfois de la pression sur les racines nerveuses et les artères.
(…)
il arrive que la compression s’effectue au niveau des artères vertébrales. Les artères vertébrales sont situées de part et d’autre du rachis cervical et irriguent le cervelet, le tronc cérébral, la moelle épinière au niveau cervical ainsi que la partie postérieure du cerveau. Comme le cervelet est partiellement responsable du maintien de l’équilibre, la compression de ces artères et la diminution du flux sanguin vers le cervelet peut jouer un rôle dans l’apparition de vertiges. Parfois, les vertiges s’accompagnent de maux de tête et même de douleurs névralgiques lorsque les racines nerveuses sont touchées.
(https://www.lesmauxdedos.com/cervicales/douleurs-cervicales-et-vertiges.html)


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En avoir plein le cul, des hémorroïdes.

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Ces pincements vertébraux me donnent comme un air pincé.  (= un nerf pincé)


2018 02 02

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[anagramme]
Épique et équipe sont anagrammes.


2018 02 03

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Marie (soudainement) – Attends ! Je dois faire caca.
Karl – Et ça te prend comme ça ?
Marie – Ouais, comme une envie de chier.


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– Il est/Tu es jeune, aussi.
– Je ne sais pas trop (= jeune c'est pas trop.)


2018 02 04


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[devinettes]
Quelle est la différence entre un galet sur la plage et un routier ?
Réponse : Le galet plus il roule, plus il est poli...
#Quel est le point commun entre une pizza brûlée, de la bière congelée et une femme enceinte ?
Dans tous les cas, l'homme ne l'a pas sortie à temps.
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On me retire une lettre, je ne change pas. On me retire deux lettres, je ne change pas. On me retire trois lettres, je ne change pas. On me retire toutes mes lettres, je ne change pas. Qui suis-je ?
Réponse : Un facteur.
#
Comment sortir du casino avec une petite fortune ?
Réponse : Y entrer avec une grosse fortune

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La vieillesse/ Le vieillissement, c'est un thème/sujet d'avenir.
La vieillesse, c'est une préoccupation d'avenir.

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Être canon c'est un boulet.
Être canon c'est aussi un boulet.
Être canon ne va pas sans boulets.
Être canon attire les boulets.

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Les pauvres meurent et les riches ne vivent pas.
(Time out [film], 37'40)

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La paix intérieure ? Le pet est toujours extérieur.
Paix intérieur, pet extérieur.
La paix intérieur ne va pas sans un pet extérieur.


2018 02 05


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– Ce qui offre quand même assez peu de perspectives politiques, refuser de choisir entre les 3 gauches.
– Mais si ! Il y a des gauches dont vous ne parlez jamais. La gauche des paysans qui font des coopératives, des mutualisations, la gauche des gens qui sont des producteurs, des petits producteurs, des viticulteurs,n des gens qui font leur vin, qui le produisent qui le distribuent, une gauche qui est la mienne, qui est une gauche anarchiste, de Proudhon. Est-ce qu'on a le droit de ne pas être marxiste ? Je pense que à gauche on peut dire qu'il y a des formes particulières qui existent et qui ne font pas de bruit !
– Vous croyez en la micro-économie, les micro-initiatives, les choses qui partent du terrain, locales…
– Oui, absolument. (…) Et il y a plein de gens qui font plein de choses dont on ne parle jamais parce que c'est positif (…)
(C à vous - Michel Onfray face à Patrick Cohen - C à vous - 06/04/2015, 11')


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[brachy-logique]
La concentration n'étant plus dans/désertant les têtes, elle attend de se retrouver sur le papier, dans les oeuvres.
La concentration fuit les têtes, se retrouve dans les oeuvres.
+
Amené à se perdre dans les têtes, la concentration devra se retrouver dans les oeuvres.
Amené(e?) à se perdre dans les têtes, la concentration pourra se retrouver dans les oeuvres.
À mesure qu'elle se perd dans les têtes, la concentration pourrait bien se retrouver dans les oeuvres.
La concentration fuyant les têtes, se retrouve dans les oeuvres.
La concentration fuyant les têtes, attend de se retrouver dans les oeuvres.
La concentration fuyant les têtes doit se retrouver dans les oeuvres.
La concentration fuyant les têtes demande à se retrouver dans les oeuvres.
La concentration perdue dans les têtes demande à se retrouver dans les oeuvres.


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[vocabulaire]
La voilà défarouchée.


2018 02 08


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Sens-toi libre, sans toi libre.
Sens-toi libre, car sans toi libre.
Sens-toi libre, car moi, sans toi libre.

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[diét/éthique]
Pourrais-tu nous résumer « La Physiologie pour les Nuls » en quelques mots ?
Pour simplifier les choses, le corps a deux besoins : recevoir une alimentation appropriée, et avoir l'énergie nerveuse pour pouvoir l'utiliser. Je parle d'alimentation à tous les niveaux : nutrition, relations, environnement... Entre le parc où nous sommes maintenant et un appartement qui donne sur le mur d'en face, ces deux contextes ne te nourrissent pas de la même façon.
(…)
Le rôle de l'alimentation vivante dans la santé t'as paru logique ?
C'est d'une logique totale. Plus je fais des recherches et plus il m’apparaît que le corps humain fonctionne selon une logique implacable. Il n'y a pas de hasard. Je suis persuadé que cela s'applique au niveau physique mais aussi à un niveau plus spirituel. Si tu te comportes de telle façon, tu auras automatiquement un retour négatif. Si tu te comportes autrement, le retour sera positif. Cela vaut pour l'alimentation, les relations aux autres... Le problème est que nous ne connaissons pas ces règles donc nous ne sommes pas à même de les respecter.  J'aurais aimé que l'on me dise cela quand j'étais jeune. Je mangeais n'importe quoi, d'autant plus que je n'avais pas d'argent. Si l'on m'avait dit quelles en seraient les conséquences, j'aurais peut-être fait d'autres choix. Mais on me tenait un discours selon lequel l'alimentation n'a rien à voir avec l'état de santé. Pourquoi réfléchir à mon alimentation si cela n'a rien à voir ?
(…)
L'alimentation vivante était déjà plus populaire aux États-Unis qu'en France ?
Oui, aux États-Unis, c'est la mode. Les jus, le cru : c'est très branché. Je ne dis pas ça au sens péjoratif. C'est simplement qu'aux États-Unis, il n'est pas tabou de dire qu'il a un lien entre ce que l'on mange et notre état de santé. Cela paraît une évidence. En France, dans certains milieux, au mieux, on ouvre de grands yeux, au pire, on te dit que c'est faux.
(…)
Et puis, il n'y a pas que la bouffe dans la vie...
Oui, on parle d'alimentation mais, pour moi, le plus gros facteur de dysfonctionnement de l'être humain, est le délire du rythme de vie. Cela épuise le système nerveux bien plus que l'alimentation. C'est une espèce de conspiration folle dans laquelle, dès ton plus jeune âge, on te fait lever le matin pour aller à l'école. A 3-4 ans, on te donne quasiment un rythme de vie d'entreprise.  Nous sommes si épuisés qu'il est certain que nous ayons besoin de stimulants et que nous nous jetions sur l'alcool, les cigarettes, la viande, le café... L'épuisement nerveux est pire encore que l'alimentation. Quelqu'un qui a un système nerveux qui fonctionne à plein aurait la capacité de résister à une alimentation un peu délétère... Ça n'est jamais l'idéal et ce n'est pas sans conséquences.  Mais c'est ce qui explique que certaines personnes âgées qui mangent à peu près n'importe quoi n'aillent pas si mal. A leur époque, le rythme de vie n'avait rien à voir. En 60 ans, nous sommes passés d'une civilisation à une autre. Ce qu'on appelle l'ère numérique porte en elle un bon coup d'accélérateur : tu es soudain en relation avec des milliers de gens. C'est grisant mais nous ne sommes pas fait pour ça. C'est l'un des plus gros travers de notre société. Le truc de l'alimentation, c'est que c'est un facteur sur lequel tu peux jouer facilement, parfois plus facilement que sur ton rythme de vie.
(Thierry Casasnovas, http://www.lafrancecrue.fr/2015/07/thierry-casasnovas-manger-cru-je-trouvais-cela-trop-extreme.html)


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- « Oui, mais le midi je suis à la cantine »
 - « Et le soir, tu es chez toi ? Alors le soir, tu peux choisir ! »
Il faut arrêter de voir les empêchements et commencer à voir les possibilités. Je suis persuadé, et je le constate sans arrêt, que quiconque rajoute de l'alimentation vivante chaque fois qu'il en a la possibilité, va mieux. Si l'on en rajoute un petit peu, on va un peu mieux et c'est déjà ça. Si l'on en rajoute beaucoup, on va globalement beaucoup mieux.
(Thierry Casasnovas, http://www.lafrancecrue.fr/2015/07/thierry-casasnovas-manger-cru-je-trouvais-cela-trop-extreme.html)


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Mais il y a un vrai danger à être « la personne en vue » sur un sujet. C'est pour cela que j'incite les gens à faire des vidéos, à reprendre le message.
(Thierry Casasnovas, http://www.lafrancecrue.fr/2015/07/thierry-casasnovas-manger-cru-je-trouvais-cela-trop-extreme.html)


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[Karl]
Il y a un autre problème : je suis très peu patient et incapable de planifier les choses. Écrire un livre serait difficile pour moi. Quand je fais des vidéos, c'est que je suis en train de travailler sur un sujet et hop, je décide d'en parler. Je ne fais pas de montage, il y a des temps morts, je radote... Si je préparais ces vidéos, elles pourraient être beaucoup plus efficaces. Mais je n'ai pas envie, je n'aime pas travailler. Je fais ça spontanément, c'est ce que je sais faire. Un livre, ce serait trop de travail pour moi. D'autre part, j'essaie d'apporter ma contribution mais je ne prétends pas à l'exhaustivité. Un livre qui rassemble le meilleur, fait par des gens qui aiment écrire, serait plus utile.
(Thierry Casasnovas, http://www.lafrancecrue.fr/2015/07/thierry-casasnovas-manger-cru-je-trouvais-cela-trop-extreme.html)


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[physio-logique]
Pour simplifier les choses, le corps a deux besoins : recevoir une alimentation appropriée, et avoir l'énergie nerveuse pour pouvoir l'utiliser. (…)
Le système glandulaire est ce qui permet au système nerveux de faire fonctionner les organes. Une fois qu'un individu a suffisamment de ressources nerveuses et qu'il s'alimente de façon appropriée, il fonctionne de manière correcte. Il y a une période d'ajustement pendant laquelle les produits toxiques accumulés s'évacuent. C'est assez simple, ça paraît « Bisounours » ! Mais si tu as les ressources adéquates, tu décrasses et ça redémarre.  Le problème est le manque d'énergie nerveuse. Certaines personnes témoignent que manger cru les a transformé en trois mois, tous leurs problèmes de santé ont disparu, ils se mettent à courir des 50kms... D'autres se sont mis à manger cru il y a un an, avec beaucoup de sérieux, et leur état ne bouge pas. La seule différence est l'énergie nerveuse. Quand on dit de quelqu'un qu'il est « fatigué de naissance », ce n'est pas pour rien ! Il y a vraiment des gens qui naissent épuisés et pour qui le simple fait de manger cru ne suffit pas. Pour le reste des gens, ça fonctionne.
(Thierry Casasnovas, http://www.lafrancecrue.fr/2015/07/thierry-casasnovas-manger-cru-je-trouvais-cela-trop-extreme.html)


2018 02 09

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Pédophile parce que fidèle à son enfance.
La pédophile est une part fidèlité à son enfance.

2018 02 10

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Apprendre à répartir, se départir, ou partir.


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L'anatomie de la colonne cervicale peut être comparée à un mécanisme de précision: le moindre éloignement de l'Atlas de son siège anatomique-physiologique correct peut avoir des répercussions négatives sur l'ensemble de l'appareil musculo-squelettique, circulatoire, neurovégétatif (para-sympathique) et sur le corps en général.  Ce désalignement peut se présenter dès la naissance (même en cas de césarienne) et empire dans le cas de traumatismes comme par exemple un coup de fouet cervical.
(https://www.atlantotec.com/fr/fondements/importance-correction-de-atlas)
Les trois nerfs crâniens décrits plus haut descendent du crâne à travers le foramen jugulaire, qui se trouve précisément devant l’Atlas. Et c’est justement dans ce passage étroit que se produit quelque chose que la médecine traditionnelle connaît mal: le mauvais positionnement de l’Atlas peut exercer une pression sur les nerfs cités plus hauts et déclencher ainsi des douleurs dont les médecins ne parviennent pas à trouver la cause.  Mais voici une bonne nouvelle: avec un seul traitement, le problème de mauvais positionnement de l’Atlas peut être résolu.
(https://www.atlantotec.com/fr/fondements/syst%C3%A8me-nerveux-autonome)

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[anagramme]
Artistes et ratés sont presque anagrammes, comme le sont art(s) et rat(s), et presque art et tare.

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[oligarchie]
Les firmamembres.


2018 02 11

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Le goût de/le penchant pour la métaphore relève de cette intuition/conviction que toutes les solutions, ou du moins les indices, se trouvent sous nos yeux.
Le goût de/le penchant pour la métaphore participe de cette même intuition/conviction profonde que tous les indices voire toutes les solutions se trouvent sous nos yeux.

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Marie est poétique, Karl est poète.




2018 01 12

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L’accumulation d’appareils branchés au même endroit provoque en effet une tension électrique qui risque de générer un feu électrique.


2018 01 13

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[ligne claire]
« … souci d’épure, de lisibilité, une (…) confiance dans le cerne, le trait net et la couleur en aplat. »
Tout va bien, jusqu’aux trois derniers mots : « couleur en aplat ». Les premiers Tintin sont en noir et blanc. (…)
Pour l’instant, je propose une nouvelle définition de la Ligne claire (en toute modestie…)  Le terme ligne claire a été formulé en 1977 par l’auteur néerlandais Joost Swarte, dans le catalogue de l’exposition Tintin de Rotterdam nommée « De Klare lijn » (la Ligne claire en néerlandais.)  Il définit ainsi le style d’Hergé, tant d’un point de vue graphique que narratif, mais aussi les esthétiques qui ressemblent à celles d’Hergé, antérieures et ultérieures. La ligne claire peut indifféremment être traitée en couleur ou en noir et blanc. Les auteurs qui pratiquent la ligne claire en bande dessinée sont à la recherche de clarté graphique et de fluidité narrative.
(Elric Dufau, https://marsam.graphics/une-definition-de-la-ligne-claire/)

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 L’expression ligne claire est apparue pour la première fois aux Pays-Bas, en 1977, lors de l’exposition Tintin à Rotterdam. Liée indissociablement au " style hergéen ", ce qu’on appelle ligne claire correspond à un graphisme sobre, dont le souci premier est la netteté. Il s’agit, en systématisant le contour des objets, des personnages et des décors d’un trait à l’encre de même épaisseur, d’arriver à la plus grande clarté possible : réalisme des décors, unité esthétique des plans, simplicité des couleurs (dont le rôle est essentiellement identificateur), absence d’ombres et de hachures… Tout comme son héros à la houppette, Hergé aspire à la perfection et à la transparence. Ennemi du clair-obscur comme Tintin l’est des malfaiteurs, le dessinateur exige de sa bande dessinée un maximum de lisibilité, en éliminant tous les éléments graphiques accessoires mais aussi tout ce qui risque de nuire à la continuité du récit. Car la ligne claire, ce n’est pas seulement le dessin mais aussi le scénario, voire l’état d’esprit. On pourrait y déceler le désir d’un monde net et propret, où le moindre élément subversif est tempéré par le cadre. Pour parvenir à cette ligne " éclairante ", Hergé dessine sans relâche, reprend, rature, et grâce à un système de calques successifs, dégage enfin le trait " le plus souple et le plus expressif " (Numa Sadoul, Entretiens avec Hergé, Tintin et moi, Paris, Casterman, 1983).
 Ce style qui privilégie l’identité et le mouvement, hérité du maître incontesté d’Hergé, Alain Saint-Ogan, deviendra celui de toute une génération qui compte des auteurs comme Jacobs, Martin ou Leloup et que l’on regroupera sous la dénomination " École de Bruxelles ". On y retrouve la même rigueur dans la construction des planches, le dessin cerné, les bulles rectangulaires, le lettrage neutre, le serti noir. Plus ou moins remis en cause dans les années soixante-dix, le style dit " ligne claire " retrouve ses lettres de noblesse une dizaine d’années plus tard avec des auteurs qui en renouvellent les principes et l’esthétique.
(http://expositions.bnf.fr/bd/arret/lig.htm)



2018 02 14

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Des vertiges peuvent se manifester lorsque les ostéophites, développement de matière osseuse au cours de l'arthrose, effectuent une compression sur les artères vertébrales. Une arthrose peut rester pendant de nombreuses années sans provoquer de symptômes.

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[black Mirror]
KARL :
15 millions de mérites (15 Million Merits, S1E2)
USS Callister (S4E1)
Blanc comme neige (White Christmas)
Crocodile (S4E3)
L'Hymne National (National Anthem, S1E1)
Retour sur image (The Entire History of You, S3E3)
Chute libre (Nosedive, S3E1)
La Chasse (White Bear, S2E2)
Pendez le DJ (Hang the DJ, S4E4)
Bientôt de retour (Be Right Back, S2E1)

MARIE :
Crocodile (S4E3)
15 millions de mérites (15 Million Merits, S1E2)
Haine virtuelle (Hated in the Nation, S3E6)
Pendez le DJ (Hang the DJ, S4E4)
L'Hymne National (National Anthem, S1E1)
Retour sur image (The Entire History of You, S3E3)
Chute libre (Nosedive, S3E1)
Tais-toi et danse (Shut up and Dance, S3E3)
La Chasse (White Bear, S2E2)
Blanc comme neige (White Christmas, épisode spécial de Noël)


2018 02 15

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Précis sans pousser jusqu'à précieux.

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Pour dire « reste » à ma copine, il faudrait qu'elle se prénomme Amy.


2018 02 16

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– Vous en avez encore beaucoup dans les cartons, des concepts ?
Thierry Ardisson – J'en ai plein. J'en ai plein. Et c'est terrible parce que je me dis : finalement tu as dix devant toi et tu n'auras pas le temps de faire toutes les idées d'émissions, de films et de séries que tu as envie de faire.
(Le Tube du 11/06 - Emission intégrale - CANAL+, 14')

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[TP][K]
Journal. Le poète et écrivain lyonnais livre le tome 9 de son long travail d’élucidation intérieure qui l’a mené d’une profonde souffrance à une sereine lumière. (…) 21 décembre 2008 : « Je n’avais aucun désir de me tailler un sentier à coups de serpe dans le fouillis du monde (...) La main se refusait à saisir, à s’affirmer. Elle ne savait que s’ouvrir et recevoir ce qui lui était accordé. Ainsi, ma vie durant, j’ai été soumis à cette règle : ne rien demander, accepter ce qui m’est octroyé. »
(Arnaud Schwartz, La Croix, 28 septembre 2017, "Charles Juliet en son chemin de sagesse")


2018 02 17

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(…) Pour répondre au malaise provoqué par la voix irréelle et désaffectée de l’étrange Joy, il néglige le caractère "froidement scientifique" de sa mission, et son étude va se focaliser sur le comportement singulier de cette adolescente. Ce n’est pas son histoire qui le trouble, c’est la souffrance qu’elle dégage et qui résonne en lui. Nos existences sont reliées les unes aux autres par des anomalies que nous nous efforçons d’étouffer afin de mieux nous en protéger. Si l’on parvient à les sonder, elles constituent une communication des plus subtiles.
(Éric Chauvier, Si l'enfant ne réagit pas, Allia, http://www.editions-allia.com/fr/livre/399/si-lenfant-ne-reagit-pas)

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Lorsque le cartilage est touché par de l’arthrose, l’organisme se défend en fabricant de l’os. Ces excroissances appelées "ostéophytes" peuvent se former n’importe où sur les vertèbres. Si un ostéophyte se développe latéralement sur une vertèbre cervicale, il peut toucher un nerf et entraîner un symptôme neuropathique.
(…)
Les ostéophytes n'entraînent pas de symptômes en particulier. En revanche, ce sont eux qui sont responsables de la plupart des complications entraînées par la pathologie.
(http://www.medisite.fr/les-symptomes-arthrose-cervicale-les-symptomes.826431.177289.html?page=0%2C1)


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La réalisation d’examens d’imagerie permet de vérifier l’absence de lésions graves [suite au coup du lapin], surtout en présence de troubles neurologiques (faiblesses musculaires, picotements, …) et bien sûr si l’accident a été violent.
(https://www.lemauricien.com/article/coup-du-lapin-les-sympt%C3%B4mes-et-les-cons%C3%A9quences/)



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Les désordres temporo-mandibulaires :
(…)
Quelques causes possibles :
(…)
le stress, bien qu'il s'avère difficile d'établir si c'est le stress qui est à l'origine des désordres ou l'inverse. (…)
De façon générale, le meulage de la dentition, le remplacement des dents manquantes ou les traitements d'orthodontie ne corrigent pas les DTM, même s'ils améliorent l'état buccodentaire.
En outre, les traitements dentaires qui auraient pour effet de modifier l'équilibre des structures anatomiques de l'articulation doivent être exécutés avec circonspection, puisqu'ils sont irréversibles et pourraient aggraver les problèmes articulaires plutôt que les soulager.
(http://www.maboucheensante.com/fr/bouche101/maladies/desordres-temporomandibulaires)


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Olivier Cadiot : Je sais pas si on crée beaucoup, parce qu'on agence beaucoup. Alors disons peut-être un petit traité d'exploration et de recollage, de bricolage, reconfiguration de plein de petites choses. Alors c'est peut-être ça explorer, oui. Et c'est vrai que je le fais à vue. Voilà. C'est peut-être ça qui fait la différence avec un roman. Et c'est pas non plus tout à fait – on en parlera – un essai, au sens que le raisonnement n'est pas si affiché que ça.
(Par les temps qui courent - 25.12.2017 - Olivier Cadiot : "Le travail de l'écrivain ne consiste pas à domestiquer des objets, mais à produire des petits monstres", 3')


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… ! (AF) !
(Par les temps qui courent - 25.12.2017 - Olivier Cadiot : "Le travail de l'écrivain ne consiste pas à domestiquer des objets, mais à produire des petits monstres")

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Marie, à Karl : Oui tu n'es pas dans les clous et c'est justement pour cette raison que tu n'en gagnes pas un.
C'est parce que tu es pas dans les clous que tu en gagnes pas un.


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[maudit][conformisme]
Quand tu n'es pas dans les clous, tu es/finis dans les choux.
Quand tu n'avances pas dans les clous, tu te retrouves souvent dans les choux.
Dans les clous ou dans les choux.
Marche ou crève, dans les clous ou dans les choux.
Les clous ou les choux.


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Il [Arnaud Cathrine] dit être devenu écrivain « le jour où il a renoncé à vouloir être chanteur ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_Cathrine)


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Quand est-ce que vous vous êtes aperçu que vous étiez doué, ou on vous a dit que vous étiez doué, ou…
– Oh, je pense, très tôt, mais surtout je me suis pas dit que j'étais doué, j'étais persuadé que j'étais un génie, vraiment.
(Radio Nova -  le 19 déc. 2017 - "J'ai toujours su que j'étais un génie" - Bastien Vivès)

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[maudit]
‘‘Les poètes doivent vivre au-dessus des moyens de leur époque et la gloire reconnaîtra les siens à ce qu'ils agonisent toute leur vie et même après leur mort.’’ Jean Cocteau, le cordon ombilical)
+
“Il y a trente ans qu’on me cherche. En tête des griefs qu’on me forge, les témoins à charge du procès socratique qu’on m’intente brandissent que je me disperse. Ne savent-ils pas qu’un organisme est fait d’un cœur, d’un foie, d’une rate, de poumons, de reins et ainsi de suite. Comment une œuvre vivrait-elle avec un seul organe ?”
(Jean Cocteau, allia, http://www.editions-allia.com/fr/livre/255/le-cordon-ombilical)

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De : karl
À : Beverly Charpentier
Envoyé le : Dimanche 18 février 2018 2h03
Objet : si...

Chère Catherine, chère Beverly,

Voilà : dix ans. Et le silence « abasourdissant », n'est-ce pas ? Que dire ?
À la maison de la poésie, par exemple, ce jour (du 18), qui trouve-t-on à l'honneur ? Vincent Almendros. Pour le deuxième fois ce mois-ci, autour de la sortie de son dernier roman : Faire mouche.
C'est déjà ça, et quelle curieuse coïncidence, n'est-ce pas ? Mais au lieu d'un hommage à Alain...
Certes, son oeuvre est au-dessus de tout ça, de ces petites commémorations passagères, et son heure reviendra. J'y travaille encore, à mon niveau, sévèrement freiné par une maladie anonyme (depuis deux mois et demi) et quelque découragement (par l'isolement et l'exigence de la tâche que je me suis donnée), mais... quoi qu'il m'arrive, elle reviendra. Ne serait-ce, au début, que pour le centenaire de sa naissance et alors, j'espère, la sortie de sa biographie, vous ne croyez pas ?
J'espère que vous allez bien, car... bien à vous en tout cas,
KARL

P.-S. : Et naturellement merci (de sa part) pour le règlement et le petit mot adressés à Marie qui, depuis lors et encore aujourd'hui, a bel et bien l'intention de vous répondre par une même petite carte, mais...
Et en espérant que la pièce (Edmond) t'a suffisamment plus, Beverly !



2018 02 18

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J'ai placé le char avant les oeufs.
J'ai placé la charrue avant les oeufs.
J'ai placé le char sinon la charrue avant les oeufs. (Et ma charrue devant des boeufs.)


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Entretien [Almendros]
1- Entre
2- Les lignes
3- Entre les lignes

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[Almendros]
Thriller minimaliste (Sébastien Ministru)
Vincent Almendros déploie une écriture très visuelle, aux aguets. (Bibliothèque Villon)

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Les gens causent des causes, sans connaissance.
On cause des causes, sans connaissance.
On cause des causes, sans en avoir connaissance.
(Aussi bien pour suggérer qu'on en bavarde et qu'on en produit, et sans la connaissance des causes réelles, sans connaissance de cause, il disait : On cause des causes, sans en avoir connaissance.)
Sans s'y remettre soi-même, on cause des causes sans en avoir connaissance.


2018 02 19

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Frédéric Ciriez : « Ce qui m’intéresse, c’est de fouiller les poubelles de la culture »
(https://www.bookwitty.com/text/frederic-ciriez-ce-qui-minteresse-cest-de-fouiller/5a83175450cef76623846a60?tap_a=30133-3fb7e6&tap_s=223500-2ba3de)

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RDV Dr Nam Minh NGUYEN
Lundi 26, 13h15
B752


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Jadis tout était plus long, sauf la vie.
Jadis tout prenait plus de temps, sauf la vie.


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En revanche, les cervicales, peut-être. Elles, au moins, commencent à se révéler problématiques (pincements et arthrose), dans le ressenti c'est certain (mais peut-être est-ce secondaire), et à l'imagerie médicale, à ceci près que celle-ci ne donne pas vraiment accès, de même que toute manipulation mécanique, hélas, aux toute premières cervicales situées à l'intérieur du crâne où il me semble pourtant que se tiendrait le gros du problème – en même temps qu'au niveau du bassin –, et si on écarte – par je ne sais quel optimisme théorique – l'hypothèse d'autres affections plus graves, comme l'AVC ou la sclérose en plaques et j'en passe. Deux mois et demi que je cherche, sur internet et d'un médecin à l'autre – et jusqu'à un arnaqueur censé réaligner la première cervicale dite « Atlas ».

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Glenn Gould refusait le côté performance pour le côté perfection.
La perfection plutôt que la performance.
Perfection plutôt que performance.


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Anxiété – L’engourdissement et le fourmillement sont des symptômes fréquents de stress, anxiété, peur et panique.
Souvent, dans ce cas-là, le patient souffre aussi de :
Nausées,     Vertiges,     Palpitations.
(http://www.physiotherapiepourtous.com/symptomes/fourmillement-dans-la-jambe-droite-ou-gauche/)


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C'est par le manque qu'on les choses. le manque à vivre, le manque à voir. (…) C'est par le manque à vivre qu'on dit la vie.
(Marguerite Duras, archive citée dans Anne Godard : ''Il y a des regards qui sont comme des bras qui vous portent'', Par les temps qui courent, 21.12.2017, 26')

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[Aller chercher loin pour écrire, puis réécrire.]

(Anne Godard : ''Il y a des regards qui sont comme des bras qui vous portent'', Par les temps qui courent, 21.12.2017, 9'30)

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[TP]
[Longtemps pris dans le regard des parents. S'en détacher ?]
(Anne Godard : ''Il y a des regards qui sont comme des bras qui vous portent'', Par les temps qui courent, 21.12.2017, 40')

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Elle [Camélia Jordana] accède aux primes en direct, et finit troisième de la compétition. Elle est éliminée en demi-finale face à Leila et Soan. Son départ a beaucoup été commenté, puisqu'elle était la favorite de la saison. Dans Télérama, un journaliste écrit : « Toute la France parle de vous ce matin […]. A star is born », promettant de ne pas regarder la finale : « Sans vous, quel intérêt ? ».
Une semaine après la fin de l'émission, elle signe un contrat[réf. souhaitée] avec le label Sony Music, lui permettant d'enregistrer son premier album. (Camélia Jordana, sorti le 29 mars 2010).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Cam%C3%A9lia_Jordana)



2018 02 20

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[TP][iceberg]
Là en l'occurrence, c'était si long entre les deux livres que, un moment donné, je me suis arrêté en me disant : ce que je veux écrire après, si je veux l'écrire dans ce livre-là, j'en ai encore pour trop longtemps, et le livre n'existera pas. Et il y aura un moment où je vais me décourager aussi.
– [  ] il y avait une forme d'urgence…
– Bah il y a quand même dix ans entre les deux [livres].
– Donc il fallait que ça arrive.
– Il fallait pour moi que je sois capable de le terminer. Peut-être qu'il fallait qu'il soit comme ça, mais… Pour écrire un livre qui se tienne il y a, presque comme une image de la vie aussi, il y a des choix que j'ai faits ou qui sont faits [  ], ça s'est développer de ce côté-là et pas ailleurs et j'ai une espèce de nostalgie de tout ce qui n'est pas dedans, de tout l'ailleurs. Et je sais pas si j'arriverai à écrire les autres livres… enfin c'est pas forcément d'autres livres qui sont dans ces ailleurs, c'est aussi ce qu'il y a, comme une sorte d'iceberg, ce qu'il y a sous ce livre, mais je suis… enfin là je suis un peu dedans, puisque l'envie d'écrire un autre vient aussi de ce que j'ai le sentiment de n'avoir pas réussi à écrire dans celui-là.
(Anne Godard : 'Il y a des regards qui sont comme des bras qui vous portent", Par les temps qui courent, 21.12.2017, ottosélection 0')


#
– J'ai travaillé extrêmement dur.
– Mais inutilement. Normalement on choisit la voie qui nous assure le maximum de résultats pour un minimum d'efforts. C'est une loi de la nature. Et vous l'avez défiée. C'est pour ça que vous êtes là.
(Dr House, S01E01, 38'20)

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Si nous étions parfaitement éclairés, il n'y aurait dans nos livres de morale que des maxime ; dans nos livres de physique et de spiritualité, que des axiomes et des faits ; tout le reste n'y est qu'un remplissage, et n'y montre que nos recherches, nos efforts et nos embarras.
(Joseph Joubert, Pensées, p.215)


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[symplicité]
Il y a dans l'art d'écrire des habitudes du cerveau, comme il y a des habitudes de la main dans l'art de peindre ; l'important est d'en avoir de bonnes.
(Joseph Joubert, Pensées, p.216)


#
[symplicité]
Il est de traits qui sortent de l'intelligence, sans que la volonté ou même l'attention y ait sa part.
(Joseph Joubert, Pensées, p.216)

#
[simplexité]
Il faut être profond en termes clairs, et non pas en termes obscurs.
(Joseph Joubert, Pensées, p.217)

#
[simplexité]
Il est permis de s'écarter de la simplicité lorsque cela est absolument nécessaire pour l'agrément, et que la simplicité seule ne serait pas belle.
(Joseph Joubert, Pensées, p.217)

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Tous les hommes d'esprit valent mieux que leurs livres.
Les hommes de génie valent moins : peut-être les savants aussi.
C'est ainsi que le rossignol vaut moins que son chant, le ver à soi moins que son industrie, et l'instinct plus que la bête.
(Joseph Joubert, Pensées, p.217)



2018 02 21

#
Son cul est du genre culot d'ampoule. (Il s'emboîte quasi indifféremment, et ça s'allume. Compatibilité quasi universelle. Il suffit de la brancher et ça s'allume.)
Ce qu'elle a, c'est pas cul c'est un culot d'ampoule.


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Psoriasis, reflux et cul
Méningocoque
Extrasystole
Parvo-virus
Craquement violent et douloureux mâchoire (malocclusion)
et hanche
Limage dent
Vaccin grippe
Étourdissements/vertiges, sautes, mal-être, et crépitement oreille (où ça craquait)
Répit 3 semaines (mais virus)
Reprise des vertiges, sautes, mal-être (et absence de crépitement), imprécisions dans gestes (plus saccadés), tremblements…
Puis gestes mieux mais coups de jus froid dans jambe gauche, et assez vite paresthésies partout


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Faut-il faire enlever ses vieux plombages ?
Étant donné le risque lié au mercure qui compose les plombages, on pourrait être tenté de les faire enlever au plus vite, pour les remplacer par un matériau plus sûr. Attention cependant, la dépose est un moment délicat : l’opération a toutes les chances d’entraîner l’inhalation de vapeurs de mercure, ce qui favoriserait l’intoxication. En l’absence de symptômes, il est raisonnable de conserver ses plombages tels quels. Les personnes qui décideraient tout de même de franchir le pas doivent choisir avec soin le ou la dentiste qui enlèvera le ou les amalgames. Pour limiter les risques, des précautions très particulières s’imposent : digue dentaire, aspirateur chirurgical, combinaison, protection des yeux et du nez, etc.
(https://www.quechoisir.org/actualite-plombages-le-mercure-interdit-mais-pas-pour-tous-n23501/)



2018 02 22

#
Tenir à ce que les possibles le restent.

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(Ré)aborder Alain Robbe-Grillet : l'oeuvre (1953-2007) par l'homme (1922-2008)


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Se donner un sens, dans tous les sens du terme. Trouver un sens, une direction donne un sens, un sens une direction.

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La pensée designée.

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Suivre la ligne par la lettre.



2018 02 23

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Julie Debazac (voir surtout photo téléchargée, pochette livre audio Tchekov) // Anna Jean (Juniore)


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[Futur antérieur]
J'observe avec horreur un futur antérieur dont la mort est l'enjeu.
(Barthes, Notes sur la photographie)


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Mais bientôt, l'air rêveur, elle inclina la tête et enroula ses cheveux en une éphémère queue de cheval, qu'elle ramena vers son oreille et entortilla jusqu'à ce qu'elle prenne l'apparence d'une corde, la pressant pour en extraire la moindre goutte.
(Vincent Almendros, Ma chère Lise, p.29)
//
Tout en se dirigeant vers la rive en petite
culotte et débardeur, elle retira l’élastique noir qui lui enserrait le poignet, le pinça un instant entre ses dents et, avec, attacha ses che- veux après les avoir ramassés en arrière.
(Vincent Almendros, Faire Mouche, p.52)

#
[TP][maudit]
Lise faisait peu de cas de mes oeuvres, c'était peut-être son seul défaut.
(Vincent Almendros, Ma chère Lise, p.88)
-> [Vincent] faisait peu de cas de mes oeuvres, c'était peut-être son seul défaut ? ; )

#
[Almendros]
En regardant Lise sous cette lumière nouvelle, son couteau à la main, je me demandais finalement si ce n'était pas ça que j'aimais chez elle, si ce n'était pas cela que j'étais venu chercher en elle, l'insane possibilité de recommencer mon enfance, ou ma vie, loin du chaos.
(Vincent Almendros, Ma chère Lise, p.97)
= Vincent !!


#
Une petite impatience peut mener à une grande imprudence.
(Tanguy, 22')

#
– Tu vas bien ?
(regard égaré) – Rien, rien..
(Tanguy, 24')


2018 02 26

#
[(Ré)Aborder Alain Robbe-Grillet]
Humour
Mesnil (« Maniaque ») : ordre et désordre
Ruine
Contradiction : théoricien/romancier
Goût pour la théorie
Musique (Beethoven, Wagner, Autechre)
L'étranger : percevoir bcp et comprendre peu
Prédécesseurs : kafka, faulkner, camus, sartre (liberté), queneau
Maison de rendez-vous (relecture des autres : narrateurs en lutte // clan du Nouveau Roman)
David Lynch
A.R.G. : Alternate Reality Game + Philipp K. Dick
Successeurs
(Chen Tong)
Peinture : Cézanne (à plat) et Pop art (stéréotypes), Magritte (répétitif)
Obsessionnel
Fantasmatique
Poésie : pas de distinction
Parents : détail (mère) et folie (père)





2018 01 27

#
[intelligence]
10'
13' inter-legere
(La méthode scientifique - 22.01.2018 - Monde végétal : une intelligence en germe)

#
[(Ré)Aborder Alain Robbe-Grillet]
Humour
Goût pour la théorie
Contradiction : théoricien/romancier
Mesnil (« Maniaque ») : ordre et désordre
Ruine
Maison de rendez-vous (relecture des autres)

Musique (Beethoven, Wagner, Autechre)
Prédécesseurs : kafka, faulkner, camus, sartre (liberté), queneau…
L'étranger : percevoir bcp et comprendre peu
David Lynch
A.R.G. : Alternate Reality Game + Philipp K. Dick
Successeurs
(Chen Tong)
Peinture : Cézanne (à plat) et Pop art (stéréotypes), Magritte (répétitif)
Obsessionnel
Fantasmatique
Poésie : pas de distinction
Parents : détail (mère) et folie (père)



#
(AF)

(Pierre Bergounioux, La Toussaint, première page !)


#
Dominique A : J'ai l'impression d'être à ma place, quand je fais de la musique, quand je compose, quand j'écris une chanson, j'ai vraiment l'impression d'être à ma place et qu'on peut pas m'enlever ça. Enfin, il y a pas cette question : est-ce que j'ai le droit de la faire, est-ce que c'est bien… (…) Je sais pas quelle aurait été ma vie si j'avais pas pu vivre avec ça. Je pense (que) je me suis pas laissé le choix.
(À la dérive avec Dominique A, 15')

#
Là on se dit : Mais attends, il a fait cette pièce il y a cinquante ans ? Ce que j'entends ç'a été fait il y a cinquante ans ? Là, c'est hallucinant. Dans la composition, mais dans la qualité de la prise de son, l'exigence à cet endroit-là, dès le départ de la composition. Et il travaillait dans le salon, effectivement. Dans une pièce sans doute un peu trop petite, ça lui arrivait de le dire.
(Thierry Balasse, Pierre Henry contrebandier en chef, 18')


#
[formules][proverbes]
Des formules destinées à sortir du livre.
Moins sortir du lot que du livre.


2018 02 28

#
[(Ré)Aborder Alain Robbe-Grillet]
Par touches biographiques introduisant à autant de points théoriques d'entrée dans l'oeuvre, ou la compréhension de son projet.
Par touches biographiques introduisant à un point théorique d'entrée dans l'oeuvre, ou la compréhension de son projet.




#
[TP]
Je ne parle pas de moi, je parle de moi.
(Grégoire Bouillier, à propos du Dossier M, présentation à la maison de la poésie.)


#
[TP]
Il arrive un moment
Où vous savez que tout n'est qu'un rêve
Que seules les choses qu'a su préserver l'écriture
Ont des chances d'être vraies.
(James Salter, Et rien d'autre, [exergue])
// Proust, À la recherche du temps perdu


#
[otto]
Les bons artistes copient. Les grands artistes volent.
(Picasso)

#
Il prend beaucoup de temps pour devenir jeune./ On met longtemps à devenir jeune.
(Picasso)

#
Je voudrais vivre en homme pauvre avec beaucoup d'argent.
(Picasso)

#
L'étiopathie // ma démarche philosophique : pointer et traiter les causes premières autant que possible.
+
#
Être radical, c'est prendre les choses par la racine.
(Karl Marx, Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel, ed. Allia)

#
Ces mélodies, si profondément ancrée dans l'inconscient collectif, paraissent  n'avoir été écrites par "personne” (…)
(Greil Marcus)
//
La javannaise (+ T'es beau)




2018 03 01

#
Longtemps j'ai eu l'impression qu'il manquait quelqu'un à l'intérieur de moi, jusqu'au jour où j'ai décidé de plus attendre personne. Et c'est vrai que j'ai eu une chance inouïe, après tous ces échecs, d'avoir un très gros succès (…), et je pensais être heureuse [= que ça me rendrait heureuse], et non. Et j'ai pris un autre chemin, du coup, et les vrais succès sont finalement intérieures.
(Diane Ducret, Le témoignage de Diane Ducret - C à Vous - 28/02/2018, 6'30)

#
On n'écrit pas quand on a envie de danser.
(Cioran, Entretiens, p.159)

#
Ma faiblesse va à ceux qui font partie de irréalisés.
(Cioran, Entretiens, p.163)

#
F.J.R. : Mais vous avez dit une fois : « Celui qui est sage ne produit plus. » Ne pas être sage est la source du produire.
Cioran : C'est absolument ce que je pense. Mais personne ne doit me suivre.
(Cioran, Entretiens, p.171)


#
F.J.R. : Se pourrait-il que le caractère très aphoristique de votre écriture soit en rapport avec cela ?
Cioran : Tout à fait, c'est tout à fait vrai. Tous les aphorismes que j'ai écrits sont…
F.J.R. : … de petits comprimés ?
Cioran : C'est très bien dit, ce sont des comprimés que je me procure moi-même et qui font de l'effet.
F.J.R. : Mais naturellement vous en empoisonnez d'autres avec eux, moi, par exemple.
(…)
Cioran : Non, j'ai reçu beaucoup de lettres au cours de ma vie. Les gens ont éprouvé une libération. J'avais peu en publiant ces livres, parce que je pensais que j'allais nuire. C'est tout le contraire qui s'est produit.



#
Voici d’autres symptômes de la compression médullaire :
(…)
impression de ne pas être solide sur ses deux jambes ou difficulté à marcher
(http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/diagnosis-and-treatment/managing-side-effects/spinal-cord-compression/?region=qc)

#
Les mauvais philosophes sont de mauvais poètes.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions, 1943-1944, p50)

#
Je ne me méfie pas, mais je ne me fie pas.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions, 1943-1944, p111)

#
L'humour est une façon de se tirer d'embarras sans se tirer d'affaire.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions, 1943-1944, p122)


#
[otteur]
En faisant un choix dans les oeuvres d'un auteur on devient auteur.
(Louis Scutenaire, Mes inscriptions, 1943-1944, p124)

#
[Almendros]
Concentration sur les perceptions. Fond flou. Trouble.
Netteté (sur les perceptions) qui crée le flou, le trouble (sur les enjeux).




2018 03 02


#
Copernic a sorti son texte fondateur l'année même de sa mort, en 1543. (…) Mais il se trouve que la publication des textes de Copernic est restée très confidentielle pendant de nombreuses années. Elles n'ont pas été interdites tout de suite, elle l'ont été en fait plus tard, en 1616. Elles n'ont pas été interdites mais elles ont [eu] à peine besoin de l'être parce qu'elles ont été très très peu répandues.
(La méthode scientifique - Giordano Bruno : la terre, le soleil et l'infini 15.02.2018, 8'50)

#
Pour Giordano Bruno, tout est vivant. Hein, il est, comme on dit élégamment, ilozooiste. (…) Et il est pan-psychique, tout est "psychè".
(La méthode scientifique - Giordano Bruno : la terre, le soleil et l'infini 15.02.2018, 29'20)

#
[TP][post-STO]
Les congés payés étaient nécessaires aux travailleurs. Car ni le repos ni le loisir ne sont la paresse, mais des droits naturels.
(léon blum, "Léon Blum, haï et adoré" (documentaire), teaser, et 41'15)


2018 03 03

#
Un scientifique à la radio lançait cette boutade que sur le plan cérébral, etc., « nbous comme faits comme des rats ».

2018 03 04

#
La terre est ronde, et pourtant plate à notre échelle.
La terre est ronde à telle échelle, et plate telle autre.


#
[postmoderne][formules]
Pas de hiérarchies, car il n'y a pas de centre. Cohérence.
51'45 : …
(Giordano Bruno : la terre, le soleil et l'infini 15.02.2018, 51'45)


#
[sensibilisation]
Du rôle de la tradition en matière de typographie à l’emploi des guillemets ou des points de suspension, en passant par les méfaits de la typographie asymétrique, Tschichold livre ici le fruit d’une expérience de plus de cinquante années passées au service du livre. C’est pourquoi cet ouvrage ne s’adresse pas seulement aux compositeurs, aux éditeurs ou aux maquettistes. Il intéressera tous les amateurs de livres, en leur apprenant à décortiquer un ouvrage, à en relever les défauts et à en apprécier les beautés.
(cf? Site Allia, sur Tschichold et son livre sur la typographie)


#
[proverbes][formules]
Qu'y a-t-il au fond de l'homme ?
Quelques proverbes qui finissent par répondre à tout, et sont tout niais. (…)
(Paul Valéry, Mauvaises Pensées, p.48)

#
[proverbes][formules]
Quelques mots dignes de mémoire peuvent suffire pour illustrer un grand esprit.
(Joseph Joubert, Pensées, p186)

#
Le premier mouvement des uns est de consulter les livres ; Le premier mouvement des autres est de regarder les choses.
(Paul Valéry, Mauvaises Pensées, p.29)

#
[physio-logique]
Mon hasard est plus moi que moi.
Une personne n'est que réponses à quantité d'incidents impersonnels.
(Paul Valéry, Mauvaises Pensées, p.201)
//
On est une réaction chimique dans un monde chimique.


2018 03 05

#
Otto Karl
//
Auto-Tune est un logiciel correcteur de tonalité élaboré par la société Antares Audio Technologies en 1997, mais créé auparavant à la fin 1996 par Andy Hildebrand, un ingénieur américain travaillant dans l'industrie pétrolière.  Initialement, l'Auto-Tune est un logiciel correcteur de voix permettant de chanter juste. Mais, quand on pousse les réglages à l'extrême, le traitement, jusqu'ici transparent et naturel, prend un caractère artificiel, donnant à la voix un aspect « métallique ».



#
Symptômes de la sclérose en plaques :
https://www.santeweb.ch/santeweb/Sujets_Prioritaires/Sclerose_en_plaques/Sympt_mes/Sympt_mes_de_la_sclerose_en_plaques.php


#
[cosmo-logique][noirage]
La vie dont on sort est indifférente au nôtre.
La vie dont on sort en général est indifférente au nôtre en particulier.



2018 03 08

#
[méta][TP]
Zibaldone
Giacomo Leopardi
"Les œuvres de génie ont le pouvoir de représenter crûment le néant des choses, de montrer clairement et de faire ressentir l’inévitable malheur de la vie, d’exprimer les plus terribles désespoirs, et d’être néanmoins une consolation pour une âme supérieure accablée, privée d’illusions, en proie au néant, à l’ennui et au découragement ou exposée aux peines les plus amères et les plus mortifères. En effet, les œuvres de génie consolent toujours, raniment l’enthousiasme et, en évoquant et représentant la mort, elles rendent momentanément à l’âme cette vie qu’elle avait perdue : ce que l’âme contemple dans la réalité l’afflige et la tue, ce qu’elle contemple dans les œuvres de génie qui imitent ou évoquent d’une autre manière la réalité des choses, la réjouit et lui redonne vie.”
"Zibaldone" est un terme intraduisible qui signifie à peu près “mélange”, et qui a donné en français notre “sabayon”. Leopardi accumule dans ce “cahier” qui ne le quittait jamais des remarques et réflexions sur les sujets les plus divers, de la vie personnelle à la philologie, de la linguistique à la littérature, de la politique à l’histoire. Sans plan préétabli, Leopardi a constitué avec ce journal une sorte d’immense réservoir de pensées et d’intuitions. Il avait l’intention d’en extraire plusieurs ouvrages : un traité métaphysique de la nature, des hommes et des choses, un livre sur le machiavélisme de la vie sociale, un manuel de savoir-vivre moral, des mémoires de sa propre vie, etc. Au fil des ans (chaque fragment est daté), on voit sa pensée évoluer, gagner en assurance – et en pessimisme. La diversité des sujets abordés est saisissante. Leopardi nous entretient aussi bien des effets du tabac que des mœurs des Patagons, de l’influence du climat sur la moralité des peuples que de l’origine du langage. De Platon à Rousseau, de Dante aux poètes romantiques, la liste des auteurs qu’il convoque, analyse et critique est également impressionnante. Car même si le Zibaldone est un journal intellectuel, il n’est pas une seule de ses pensées qui ne tire directement sa source de l’expérience vécue par Leopardi. Cette œuvre-fleuve, à laquelle Nietzsche a rendu hommage appartient véritablement à notre temps par la modernité même de son projet et de son enjeu.
Traduit de l'italien, présenté et annoté par Bertrand Schefer.
(http://www.editions-allia.com/fr/livre/130/zibaldone)


#
[méta]
CD – Comment vous le qualifieriez ?
GB – (…) comme on nom l'indique, c'est un dossier.
– Voilà, alors c'est une de mes questions : pourquoi ce terme ?
– D'abord parce que, en tant qu'écrivain, enfin me lançant dans cette entreprise, moi j'ai besoin de m'inventer mon propre cadre, narratif. Évidemment, si vous commencez à écrire un roman, la forme romanesque et la forme "roman" a été fixée, on connaît un peu ses lois, ce qu'il faut faire, ce qu'il ne faut pas faire… même une autofiction a un peu ses critères, et tout ça, et moi j'ai juste besoin d'inventer la forme narrative qui va correspondre à l'histoire que je vais raconter. Et Le Dossier, comme mon tout premier livre, était [/est] un rapport [cf. Rapport sur moi]. Mais rapport ça veut dire aussi : dire ce dont on a été le témoin. (…) Et donc la forme dossier était la forme qui me permettait d'intégrer énormément de choses et de m'émanciper en tous les cas d'une loi narrative qui ferait qu'il y aurait une linéarité, on part d'un point A, il se passe des événements, et on arrive à un point Z. Là, la forme dossier me permet d'intégrer énormément de pièces – au dossier. Et j'ai aussi envie de dire que à la fin du livre on comprend que dans le mot « dépression » il y a le mot « dossier », par exemple, entre autres.
(Mediapart - en attendant Nadeau - Grégoire Bouillier, entre confessions et consolation [avec Cécile Dutheil], 1'20)


#
La meilleure façon de marcher
C'est encore la nôtre
C'est de mettre un pied devant l'autre
Et de recommencer
(Chanson Scoute)



2018 03 09

#
[néo-logique]
cosmo-logique et cosméto-logique


#
Si si. En plus, imagine que l'occasion se présente que tu me cites (par mon nom), haha, mes parents, en fin de vie, seraient rendus presque fiers de leur bon à rien, haha. Je plaisante, t'inquiète, ils sont plus à ça près, et moi près

#
[à Vincent Almendros]
Blanchot disait : « Le texte est le lieu où le monde a lieu. » [  ] Or [ici, dans ce texte] on vous explique ce que fait le personnage, mais il manque le monde. Chez Sartre, c'est la même chose : La Nausée est un livre intéressant, mais ne peut en aucun cas prétendre au statut de grand roman parce que tout y est constamment expliqué. Ça n'a pas lieu. [   ] Le monde est seulement raconté, il n'advient jamais par l'écriture.
(…)
Les seuls textes qui me touchent sont ceux où le monde a lieu. Dans cette optique, si je dois indiquer des écrivains, je cite généralement Kafka et Flaubert. (…)
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices [avec Roger-Michel Allemand], p86)

Tu comprends ? Alors que chez toi, oui ! Peut-être moins que chez un Robbe-Grillet plus expéri-mental, comme je dis, car pour chacun de nous le monde n'a lieu qu'à travers le film mental de notre subjectivité (qui mêle perceptions, remémorations et projections), mais dans ta poétique aussi, dans une certaine et belle mesure, le monde a lieu, directement, dans l'écriture, par ce biais dominant des sensations, ou plus largement des perceptions (sensations + signes), sans le filtre des explications (rationnelles), et ce rapport au monde, cette expérience qu'on fait du monde, est rendue assez par l'écriture.


2018 03 10


#
Mais Beckett ne veut pas d'entretiens sur des questions aussi générales : à lui on n peut poser que des questions concrètes.
(Cioran, Entretiens, p.183)
+
#
[à Vincent Almendros]
R.-M.A. – Pourquoi ?
A. R.-G. – J'ai l'impression de passer un examen, ou un inquisitoire à la Pinget : « Oui. Non. Répondez. » Je ne sais pas pourquoi. Je le sens. Voilà tout. (…) La seule question qui m'intéresse est celle du comment.
[Pour moi, l'intervieweur idéal serait donc du genre d'(Otto)Karl avec Vincent Almendros, vous connaissez ? Formidable.]
(Alain Robbe-Grillet, Entretiens complices [avec Roger-Michel Allemand])
+
Tous mes projets ont toujours été des projets formels, ce sont les formes qui me sont apparues comme demandant à être réalisées. [  ] J'ai bâti ces architectures parce qu'elles m'intéressaient, sans savoir alors exactement pourquoi. Je commence maintenant à entrevoir pourquoi, mais le savoir m'intéresse moins que de construire de nouvelles architectures qui, aujourd'hui, me passionnent.
(1970,ARG,LV,411)
[   ] Tout en réclamant pour l'écrivain le droit à l'intelligence de sa création, et en insistant sur l'intérêt que présente pour lui la conscience de sa propre recherche, nous savons que c'est surtout au niveau de l'écriture que cette recherche s'opère, et que tout n'est pas clair à l'instant de la décision. [  ] Toute la conscience critique du romancier ne peut lui être utile qu'au niveau des choix, non à celui de leur justification. Il sent la nécessité d'employer telle forme, de refuser tel adjectif, de construire ce paragraphe de telle façon. Il met tout son soin à la lente recherche du mot exact et de son juste emplacement. Mais de cette nécessité il ne peut produire aucune preuve (sinon, parfois, après-coup). Il supplie qu'on le croie, qu'on lui fasse confiance.
(ARG, Pour un nouveau roman)



#
numéro annonce bâtiment belleville marie :

06 50 10 88 68


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Lorsque le canal se rétrécit, soit par une cause externe (arthrose-fracture), ou si la synoviale qui entourent des tendons s’épaissit apparaît un conflit contenu-contenant. Le premier élément qui souffre est le nerf. Le passage de l’influx électrique est ralenti, et les symptômes sensitifs apparaissent.
(https://www.institut-main.fr/syndrome-du-canal-carpien/)

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Compression médullaire ou myélopathie : il existe une pression sur la moelle épinière due à un rétrécissement du canal rachidien dus aux lésions d'arthrose. Cela déclenche des signes divers : des fourmillements dans les bras, des sensations d'engourdissements, des déficit aux mouvements (comme une difficulté à prendre un objet dans les mains, à marcher) ; troubles de type incontinence urinaire ou anale lorsque la compression est importante.
Insuffisance vertébro basilaire : elle se produit quand une artère se trouve comprimée par le processus d'arthrose. Elle peut entraîner des vertiges, des troubles de l'équilibre, des troubles de l'audition ou de la vision, des difficultés d'élocution, en fonction de la zone atteinte par la compression.
(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=arthrose-cervicale-quels-sont-les-symptomes-de-l-arthrose-cervicale-)

#
L’arthrose des vertèbres du cou. L’arthrose cervicale est plus fréquente chez les femmes. Elles en souffrent habituellement après l’âge de 35 ans. Chez les hommes, l’arthrose survient plus tard, vers la cinquantaine. De petites bosses se forment sur les vertèbres. Celles-ci entravent parfois la transmission des influx nerveux. Toutes sortes de troubles peuvent en découler : des maux de tête, des vertiges au moment des changements de position de la tête, des bourdonnements d’oreilles, des problèmes mineurs de vision, etc.
(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_musculosquelettiques_cou_pm)


2018 03 11

#
[QLPARG]
Pourrait prendre la forme de « Variations sur… »
(cf. Un air de liberté : Variations sur l'esprit du XVIIIe siècle, Chantal Thomas)

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[Avec l'alcool]  Les effets secondaires de Xanax® sont amplifiés et peuvent entraîner beaucoup de troubles émotionnels et physiques lorsque le patient boit une boisson alcoolisé, même une petite quantité.  Même si l'alprazolam et l'alcool pas n'agissent pas sur les mêmes neurotransmetteurs dans le cerveau, ces deux substances ont tendance à produire des effets similaires en termes de fréquence cardiaque (le rythme cardiaque peut être abaissé à un niveau dangereux) et de respiration.
(http://dangereux.fr/xanax_effets_secondaires_alprazolam_alcool_et_sevrage.html)

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[TP][autophilosophe]
Je pense aujourd'hui qu'il aurait mieux valu pour moi rester dans le village d'où je viens et d'y garder les troupeaux. J'y aurais compris les choses essentielles aussi bien qu'à présent. J'y serais plus près de la vérité.
(…)
Pour comprendre la nature et la vie, on n'a pas besoin d'être cultivé.
(Cioran, Entretiens, p. 169-170)


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(bis)
F.J.R. : Mais vous avez dit une fois : « Celui qui est sage ne produit plus. » Ne pas être sage est la source du produire.
Cioran : C'est absolument ce que je pense. Mais personne ne doit me suivre.
(Cioran, Entretiens, p.171)


#

Une personne qui souffre de TVP [thrombose veineuse profonde] peut ressentir une certaine faiblesse au niveau des quadriceps (milieu des cuisses). Cette sensation s’accompagne de vertiges et de faiblesse mentale. Il ne s’agit pas du symptôme le plus courant, il est donc important de faire attention qu’il ne soit pas associé à d’autres symptômes.  Ci-dessus, nous avons vu les symptômes associés à la TVP lorsque le caillot de sang ne s’est pas détaché.  Ci-dessous, voici une liste des symptômes associés à la thrombose veineuse profonde lorsqu’elle est à un stade avancé (apparition d’une embolie pulmonaire), le caillot se détache, se déplace vers les poumons et va bloquer la circulation sanguine, ce qui est potentiellement mortel.
(https://www.santeplusmag.com/un-caillot-de-sang-peut-etre-fatal-voici-les-signes-et-les-symptomes-que-vous-devez-connaitre/)


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Lorsque la paroi d'un vaisseau sanguin est endommagée, le sang forme un caillot, c'est-à-dire que les plaquettes se regroupent pour former un bloc dans le mur du vaisseau et le corps relâche des molécules qui activent les facteurs de coagulation. Normalement, ceci est une réponse saine qui empêche les saignements excessifs tandis le corps se répare de lui-même et restaure le système circulatoire, puis le caillot se dissout naturellement dès que la blessure est guérie. Toutefois, il arrive parfois que le caillot ne se dissolve pas ou qu'un caillot se forme alors que ce n'est pas nécessaire. Dans ce genre de situation, le caillot peut partiellement ou totalement obstruer le flux sanguin, ce qui peut menacer les fonctions vitales.
(https://fr.wikihow.com/dissoudre-des-caillots-sanguins)


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La myélite est une inflammation de la moelle épinière. Le terme également employé est celui de myélite transverse, le terme de transverse signifiant que cette atteinte se situe à un niveau précis de la moelle épinière.  C'est donc un sous ensemble des myélopathies , qui signifient « atteinte de la moelle épinière », sans préciser ni l'étendue de l'atteinte, ni le processus pathologique qui en est responsable. Ce problème peut toucher aussi bien l'adulte que l'enfant. On estime qu'il existe en France entre 60 et 300 cas en France, ce qui en fait une maladie rare.
(http://www.docteurclic.com/maladie/myelite.aspx#p1)


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Présentation des troubles de la moelle épinière :
(https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re/pr%C3%A9sentation-des-troubles-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re)



2018 03 12

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[spasmophilie]
Les symptômes s’estompent ensuite progressivement laissant place à de la fatigue.  Le début de la crise est souvent précédé d’une période où le degré d’anxiété augmente progressivement. La fréquence des attaques de panique varie de une ou deux seulement dans toute la vie à plusieurs par jour.
(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=spasmophilie-pm-symptomes)

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[réplique]
Marie, à qui je reproche de tendre le/son cou, pourrait me dire :
Oui, je tends le cou et je t'emmerde.
->
Je tends le joue et je t'emmerde.
Tu sais, oui, c'est vrai, je tends… -merde.
– J'ai remarqué que tu tends… à te [durcir, fermer, etc.]
– En tout cas, je tends… -merde, déjà. / Ou je dirais plutôt que je tends… Merde.
->
– J'ai remarqué que tu tends… à te [durcir, fermer, etc.]
– Ou en tout cas que je tends… [Il arrive qqch de surprenant, et par surprise elle dit :] Merde.



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Levés à 4h ou 5h du matin, les adeptes du réveil ultra-matinal affirment être bien plus productifs et positifs. C'est le cas de notre contributeur Abdel Zabat. Coach professionnel et conseiller en nutrition, il se dit beaucoup plus en forme et plus heureux depuis qu'il s'y est mis.
À un moment de ma vie, j'avais beaucoup, beaucoup de choses à faire. Les journées ne durant que 24 heures, je pouvais difficilement réaliser tout ce qui me tenait à coeur, et certaines choses passaient forcément à la trappe... Mais ça, c'était avant! Désormais, je me lève (très) tôt chaque matin, et cela a tout changé pour moi.

Lorsque l'on veut être productif, il n'y a pas 36 solutions. Il faut consacrer plus de temps aux différentes tâches que l'on a à effectuer, mais aussi être en bonne forme physique afin de les effectuer de façon plus efficace qu'auparavant. Bien souvent, nous avons des rythmes de vie effrénés: "Métro, boulot, dodo" n'est pas une simple rengaine. C'est une réalité pour la majorité des gens.
Comment dans cette optique, se réserver du temps pour prendre soin de soi et de ses proches? La réponse et simple. Il faut pour cela changer sa façon de vivre. Et le réveil matinal est pour moi le pilier de ce changement pour une vie plus épanouie et plus efficace.

Pour se réveiller, il faut d'abord dormir. Faire le choix de se lever plus tôt signifie faire aussi celui de se coucher plus tôt. En s'endormant entre 21h et 22h, l'organisme bénéficie d'une meilleure récupération: Il a été prouvé que les heures de sommeil nocturne les plus bénéfiques sont celles que nous effectuons avant minuit! Ensuite, comme pour tout changement que nous opérons dans notre vie, il nous faut procéder progressivement. On peut commencer par habituer son corps à se lever une heure ou une heure et demi plus tôt que d'habitude. Puis, on peut réduire peu à peu la durée de son sommeil nocturne.

Chacun son rythme! C'est à chacun de trouver ce qui lui convient le mieux. A titre personnel, je suis plus productif lorsque je m'endors vers 22 heures et que je me réveille vers 4h du matin. Étonnamment, je me sens alors bien plus disponible, fort de ces 6 heures de sommeil, que lorsque je dormais huit heures d'affilée...

Lorsque je me lève tôt, je commence la journée dans le calme, en profitant de ces moments où je suis encore le seul à être réveillé dans la maison. Je débute ma journée par une séance de respiration profonde. Puis, une fois que j'ai désintoxifié mon organisme grâce à cet exercice, je bois le jus d'un demi-citron dans un grand verre d'eau tiède. Puis j'enchaîne sur une séance de sport d'environ 20 à 25 minutes. Une petite douche, et c'est parti!
Ma journée de travail peut alors commencer. Il est environ 5h du matin, je me sens en forme, frais et disponible. La maison est calme, les oiseaux chantent. Un verre d'eau chaude, un fruit, et je me pose à mon bureau. S'en suivent alors deux heures de travail intensif sur mes différents projets professionnels.
A 7h, heure à laquelle la plupart des gens se réveillent, je prends un bon petit-déjeuner, constitué principalement de fruits secs et frais. Je profite à fond de ce moment agréable: j'ai conscience d'avoir déjà pris soin de moi et de mon corps, je ne suis pas stressé car je sais que j'ai déjà bien avancé mes tâches de la journée.

Dans la journée, je fais une petite pause. Une petite sieste de 5 à 10 minutes en début d'après-midi me rebooste et me redonne largement l'énergie nécessaire pour repartir efficacement sur le reste de ma journée. L'avantage, c'est qu'on peut se permettre de fermer les yeux quelques minutes quasiment partout: dans le train, dans un café, et même au bureau.

On peut penser que se lever tôt nous fatiguera davantage mais en réalité, dès les premiers jours, on s'habitue bien à ce nouveau rythme. On y prend même goût. Levé de bonne heure, l'organisme est plus frais. Le silence de la nuit favorise un travail efficace. La tranquillité m'apaise et me donne une sérénité qui me porte pour le reste de la journée. Au printemps et en été, on profite même de la lumière matinale avec son cortège de belles couleurs. Il est prouvé scientifiquement que la lumière du soleil, surtout celle du matin, a un effet apaisant sur l'ensemble de notre organisme. Elle aide également à combattre la dépression et la fatigue chronique.
La façon dont on gère son temps le matin influe sur le reste de la journée. Se lever tôt est particulièrement conseillé aux personnes stressées, ou très occupées. Les parents y trouveront aussi des avantages: avancer dans leurs tâches tôt le matin, avant le réveil de leurs enfants, leur permettra de se sentir plus productifs, tandis qu'ils gagneront en calme et en sérénité.

Se lever tôt, c'est adopter un rythme de vie différent, plus axé sur le bien-être. En commençant votre journée dans le calme, vous prendrez soin de vous et de votre corps. Vous serez donc plus attentif aux autres et plus disponible pour eux par la suite. Vous serez aussi moins stressé, et donc plus efficace.
Mais pour qu'il vous soit possible de vous lever aux aurores et pour pouvoir bénéficier à 100% des bienfaits de ce réveil matinal, il vous faut aussi revoir entièrement votre façon de vivre: s'alimenter sainement, prendre soin de soi, faire le choix de vivre dans l'apaisement. Vous verrez, en vous levant plus tôt, vous serez plus productif dans votre vie. Vous aurez plus temps pour vous et pour ceux que vous aimez. Vous serez plus efficace dans votre travail, vous aurez la sensation d'accomplir davantage. Vous serez plus heureux.

Abdelkhir Zabat est coach professionnel, conseiller en nutrition, et auteur du site Lavieepanouie.com

Ces lève-tôt sont aussi appelés les morningophiles. Sur les réseaux sociaux, on les reconnaît à leurs hashtags: #5am, #earlyriser, ou encore #earlybird.

(https://www.lexpress.fr/styles/forme/je-me-leve-aux-aurores-chaque-matin-et-je-me-sens-bien-mieux-comme-ca_1755321.html)


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[TP][méta][QLPARG]
Quand on pense au travail qu'il aurait fallu pour rassembler tous ces papiers, les classer, numéroter, puis triturer et récrire de fond en comble ce discours bouleversant d'incohérence, cris de détresse, visions de maniaque, angoisses, prémonitions…
(Robert Pinget, L'Apocryphe, p.55)
// Mon chantier QLPARG


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[  ] livre impossible à lire sans subir le désastre.
(Robert Pinget, L'Apocryphe, p.55)

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"Ce petit coup de fouet matinal est un moment privilégié, hors du temps, durant lequel je suis dans ma bulle, raconte- t-elle. Cela me permet de reprendre le dessus sur mon quotidien. Avant, j'avais le sentiment de me laisser déborder sur tous les plans, de ne pas avoir assez d'heures dans une même journée pour profiter de ma famille et de mes amis, pour m'améliorer au niveau professionnel et me recentrer sur moi-même. Désormais, je suis plus apaisée."
(…)
Même la science penche du côté des morningophiles. Au total, il y aurait trois "chronotypes" différents: les lève-tôt, surnommés les "alouettes", les couche-tard, dits oiseaux de nuit, et les "intermédiaires", ou "neutres", qui regroupent la majorité de la population. Certaines études indiquent que les lève-tôt ont moins de risques d'être dépressifs. Ils seraient aussi moins exposés à l'alcoolisme, au tabagisme, plus enclins à manger sainement... et plus heureux! 
(https://www.lexpress.fr/styles/forme/se-lever-tot-le-matin-la-clef-du-bonheur_1721307.html)

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Pour Dana Nammour, ostéopathe et adepte de médecine énergétique, la routine matinale est impérative... mais le réveil entre quatre heures et six heures ne l'est pas. "Se lever avec une heure d'avance permet de ne pas vivre sa vie comme un soldat, de ne pas subir, assène-t-elle. La clef du mieux-être réside d'abord dans le fait de ne pas être esclave d'un rythme, de reprendre les rênes et de préparer son corps et son mental en douceur pour la journée qui nous attend. Pour autant, nous ne sommes pas tous faits pour nous lever aux aurores!"
(https://www.lexpress.fr/styles/forme/se-lever-tot-le-matin-la-clef-du-bonheur_1721307.html)


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Trop souvent qualifié de malade imaginaire, les fibromyalgiques souffrent doublement, de leurs symptômes mais également de la remise en question de leur douleur. A ce titre, la reconnaissance de la maladie par l'entourage est, pour le patient, une aide considérable vers la guérison.
(…)
Rappelons enfin que la fibromyalgie est une maladie temporaire. Mais sa durée est très variable : de quelques mois pour des formes brèves à 20 ans pour des formes chroniques.
(http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/fibromyalgie/10293-fibromyalgie-hygiene-de-vie.htm)

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Je vous aime mais je saurai tenir ma langue.
Vous m'excitez mais je saurai tenir ma langue.

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[ARG]
Ai-je donc connu Robbe-Grillet ? Non, j'ai en connu plusieurs. Charmeur et ombrageux, imprévisible et ambigu, généreux et manipulateur, aussi difficile à cerner que difficile. [  ] Le conflit n'était pas résolu.
(Roger-Michel Allemand, Entretiens complices, préface, p29)


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[àmouréinventer]
Barnabas (le vampire) :
Tu ne voulais pas mon amour, tu voulais me posséder.
(Dark Shadows, Tim Burton, [vers la fin])

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[pionnier][ARG]
Il faudrait savoir à la fin si c'est à nous autres écrivains de suivre les règles – ou aux règles de nous suivre.
(Laurence Sterne)

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Mais bon. Qu'est-on sinon si peu de chose ?
Mais bon. Qu'est-on sinon si peu de chose, à bégayer ?
Mais bon. Qu'est-on sinon si peu de chose ? À bégayer…
Mais bon. Qu'est-on sinon si peu de chose ? À bégayer, dans sa quête. Mais de quoi ?
Qu'est-on sinon si peu de chose, à bégayer…


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[existence]
On est en quête.
On est enquête, en quête…
En quête, on est enquête.

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Prendre son courage à deux mains, et non à demain.
Porter son courage à deux mains, et non à demain.
Prendre son courage à deux mains, et pas demain.


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Marie :
Tu serais dans mon corps, ça te ferait des vacances.
->
Tu serais dans ma tête, ça te ferait des vacances/du repos.

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Marie :
– Si, c'est mathématique.
– N'importe quoi.
– Bon ben, c'est ma théorie en tout cas.



2018 03 14

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Mari(vaud)age.


2018 03 15

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Un truc élégant, dépouillé… Ma plus grande réussite.
(Snowden [film], 22')

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[àmouréinventer]
– « Je suis à vous corps et âme. » (Rien sur Robert, 53'20)
-> Non merci. Je veux pas d'âme à charge.


2018 03 16

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Le 21 mars 2018 | 20:00 IMEC, abbaye d'Ardenne, 14280 Saint-Germain-la-Blanche-Herbe Diaporama. Tanguy Viel Un autoportrait en écriture et en images
Avec Diaporama, l’IMEC invite des écrivains à projeter le best of des images qui les hantent ou les enchantent pour se raconter et parler de littérature autrement.
Tanguy Viel est né en 1973 à Brest. Il publie son premier roman Le Black Note en 1998 aux Éditions de Minuit, suivi notamment de L’Absolue perfection du crime (2001), Paris-Brest (2009) et Article 353 du code pénal (2017). Pensionnaire de la Villa Médicis en 2003-2004, il a obtenu le prix Fénéon et le prix de la Vocation pour L’Absolue perfection du crime.
(http://www.imec-archives.com/agenda/diaporama-tanguy-viel/)


2018 03 17

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"Faire mouche", de Vincent Almendros
"Faire mouche" (Editions de Minuit), un roman qui raconte le retour, avec sa compagne enceinte, d'un homme dans sa famille après une longue absence. Vincent Almendros confirme avec ce troisième roman court et tranchant son talent pour décrire en peu de mots les paysages, les atmosphères et les âmes chargées. Pour les amateurs de belle prose et  de polars décalés (Editions de Minuit - 127 pages - 11.50 €)
(https://culturebox.francetvinfo.fr/livres/la-rentree-litteraire/selection-culturebox-5-livres-choisis-dans-la-rentree-d-hiver-2018-269277)

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[otteur][otto]
« Mon travail repose sur un postulat : tout est déjà écrit. La nouveauté ne relève pas du style mais de la mise en œuvre des styles. L'usage de la citation et de l'allusion tient à ce que je vois un fait esthétique dans tout un ensemble homogène ou hétérogène de données, de concepts ou d'événements. L'objectif est de souligner en déplaçant. »
Lev Rubinstein, Mise en fiches
(Le cours de Pise, Emmanuel Hocquart, exergue)


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« Un nombre considérable de formes de chaussures a été inventé / Aujourd’hui, la question se pose : peut-on créer une autre chaussure, réellement novatrice ? »
(Nathalie Quintane, Chaussure [cité par Bertrand Leclair, Les Inrockuptibles, Juillet 1997, http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=2-86744-562-0)


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Jérémy Martin Et la santé ?
Otto Karl La mienne, tu veux dire ? (Si oui, bof : des hauts, des bas. Donc, et pour le moins seulement, ralentissement de tout, en attendant.)

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Otto Karl
Bien que je perde la boule, la preuve, et peut-être parce que! je perds la boule, quelque chose me dit que c'était pas tout à fait à ce propos. Il me semblait que c'était plus drôle que ça. Mais bon, c'est possible. Comme ma boule me lâche...

David Serge
De toute façon, et on en parlait encore il y a peu avec Judicaël, la vie est dégoûtante, à vomir, horrible. On nous a donné 40 ans de petits plaisirs, on nous a sucé nos bites, on a mangé des choses qui avaient un peu de goûts, eu quelques émotions intellectuelles et maintenant petit à petit tout ça va être démoli, sans qu'on sache à quelle vitesse et quand exactement. C'est à vomir, vraiment, l'existence.

Otto Karl
Euh, ça c'est du otto karl (hélas un peu houellebecquisé), et qui peut aller beaucoup plus loin dans la conspuation comme il le fait par exemple régulièrement auprès de la pauvre Marie Solier, du coup ; ) Et par ailleurs, ça évoque aussi la pensée du Robbe-Grillet, qui rappelait volontiers et jusque dans son écriture qui mettait en scène ce phénomène (en faisant se détraquer peu à peu chacun de ses récits, d'où leur difficulté – et à avaler aussi, car tout le monde veut, non seulement du formaté, mais du rassurant, donc du clos et du sens), que tout tombe en ruine, toujours. Etc.



David Serge Après voilà quand on est jeune, que la probabilité que tout s'arrête est assez faible, que le moment où ça arrive semble tellement lointain qu'on n'y pense pas très sérieusement, que devant nous une jolie fille se met à 4 pattes et nous offre son cul alors qu'on est ivre de marjiuana... on en profite, la vie est chouette, elle est belle ... mais du coup le jour où tout ça commence à partir en ruine, ou même le jour où on prend conscience que tout ça beh ça va s'altérer un peu... que le cul à prendre sera un peu plus ridé, que notre vitalité sera un peu moins vitale... beh ça fait que c'est encore plus dur à accepter ... et tout ça pour quoi ? putain ? mais pour qui on bosse, nous, les pantins de la vie là ? pour la vie, ok mais pour quoi ?
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David Serge et même les sollers et les d'ormesson qui font les joviaux qui ont géré leur vie de A à Z tels des virtuoses ils doivent bien avoir les boules de moins bander et de sentir qu'à chaque instant, qu'à chaque fois qu'ils s'endorment, c'est pas dit qu'ils se réveillent.
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Otto Karl Si c'était que de (doucement) ne pas se réveiller, le problème... On en est loin !
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David Serge oui mais même le mieux est terrible. alors le pire...à vomir, comme je dis ! Grève humaine et vite !! Ah si seulement ! Mais non, y'aura rien, tout va continuer, sans nous tous mais d'autres viendront user leurs fonds de culottes.
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Otto Karl « L'égoïsme de la survie individuelle ne fait que servir celle de l'espèce qui ne fait que servir… » - (Otto) Karl - https://youtu.be/47rDCrAI0EY - Otto (Karl) -Gérer

prolétaires de toute espèce...
youtube.com


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Otto Karl https://youtu.be/P3hdrCct758Gérer

de l'amour au Programme... de la vie
youtube.com


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Otto Karl Et c'est bien pire que ce que tu dis. On est largement des privilégiés (de la vie), encore. Haut les mains. Dans le règne humain, certes, mais aussi animal et végétal, etc.
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David Serge Finalement les malins ce sont ceux qui se suicident...
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David Serge Qui refusent de jouer cette tragédie.
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David Serge Rationnellement le.suicide est une évidence mais quelque chose nous retient depuis 40 ans
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Otto Karl Et qui la jouent pourtant. (Voire qui l'alimente un peu plus encore, pour ce qui te concerne, haha.)
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Otto Karl Non, pas du tout le suicide. Le jeu ! (Et le suicide, au besoin, en dernière instance – du proces(us). Et s'il est encore possible, puisque pas toujours, la vie étant une telle saleté...)
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Otto Karl D'une telle ab-jection, comme je disais à marie encore avant-hier.
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Otto Karl Je lui disais même que, dans "l'idéal", je devrais rompre sur-le-champ toute conversation/discussion voire même relation avec quelqu'un qui ose affirmer ou assurer que la « vie est belle ». Et non pas parce que la mienne ne le serait pas, belle, mais parce que cette assertion de dupe ou/et de salaud est inacceptable.
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Otto Karl La vie est abjecte avant tout, qui arrive même à se faire estimer belle par Ses! abrutis. Et presque même, ou largement, par principe.
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Johannes Climacus Black metal, les mecs
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La vie n'est pas belle, c'est le réel.
La vie n'est pas belle, c'est le réel (qui est beau). La vie, elle, est bobo(s).
Le réel est bel, la vie est bobo(s).
La vie n'est pas belle, c'est le réel qui est bel, la vie est bobo(s).


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Aujourd'hui la femme fait mal/mâle ?
Aujourd'hui, plus que jadis, la femme fait mal/mâle ?


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[autophilosophe]
Philosophe de tout bois.
(Faire) Philosophe de tout bois.


2018 02 19

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 Il en est de même de la maladie de Lyme qui peut s’associer à des douleurs neurologiques centrales et à des atteintes musculaires et articulaires.
(https://www.pourquoidocteur.fr/MaladiesPkoidoc/1101-Douleur-diffuse-et-chronique-une-enquete-policiere-est-necessaire)


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Le syndrome de fasciculations bénignes, ou syndrome crampes-fasciculations, en anglais : benign fasciculation syndrome (BFS), est une affection neurologique bénigne caractérisée par des fasciculations (tressautements musculaires) des muscles du corps.
(…)
Un certain degré de contrôle des fasciculations peut être obtenu avec le même traitement que celui du tremblement essentiel, c'est-à-dire grâce aux bêta-bloquants et aux anticonvulsivants. Cependant, l'approche la plus efficace est souvent de traiter l'anxiété qui accompagne la maladie. Aucun traitement ou supplément connu ne permet de totalement supprimer les symptômes. Dans le cas où les fasciculations sont causées par une carence en magnésium, la supplémentation peut permettre de réduire les symptômes.  Dans la majorité des cas, la sévérité des symptômes peut-être significativement réduite en réduisant le stress quotidien. Des façons courantes de réduire le stress sont : plus d'exercice physique, plus de sommeil, moins de travail, la méditation, et l'élimination de toutes les formes de caféine de l'alimentation. L'exercice physique peut cependant augmenter temporairement l'intensité des symptômes, en particulier la fréquence des fasciculations.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_de_fasciculations_b%C3%A9nignes)


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Le nystagmus peut être dû à un trouble du vestibule ou à un trouble de l'encéphale :      via d'autres maladies : maladie de Menière, sclérose en plaques, tumeur du cerveau, syndrome de Wernicke-Korsakoff, encéphalopathie, syndrome médullaire latéral, aniridia, toxoplasmose, maladie de Lyme…
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Nystagmus)


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Posté par swingring
Bonjour à toutes et à tous Cela fait 15 jours que je ressens tout une gamme de symptômes et ceci toute la journée :  - sensation d'ébriété - vue trouble - vertige (surtout quand je bouge la tête ou les yeux vers le bas) - impression de "ne pas être là" - perte de la notion du temps - impossibilité de lire et de ce concentrer - douleur aux sinus ethmoïdaux (depuis 2 jours) - paupières lourdes  Ce qui m’inquiète c'est que tout ce passé bien dans ma vie et un beau matin je me suis réveillé et là vertige, vision trouble, ébriété, ... Je passe des journées horribles avec des sensations très étranges et une impression de ne pas pourvoir retourner à la normale. Ce matin en me réveillant une grosse sensation de dépersonnalisation avec le cœur qui bat à 100 à l'heure !!!! J'ai mis plusieurs heures à m'en remettre.
(http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=155267)


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L'autre jour, Marie proposait comme pseudonyme, à partir de "Karlestsuper" :
"Karl ests uper"


2018 03 21

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Il y a un proverbe qui dit : ne te fais pas si petit, tu n'es pas si grand.
(Yann Moix, ONPC, 13', Virginie Calmels - On n'est pas couché 10 mars 2018 #ONPC)

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L'actualisme
L'uniformitarisme, aussi nommé actualisme, est un des principes de base de la géologie moderne. Il postule que les processus qui sont exercés dans le passé lointain s'exercent encore de nos jours. L'adage « le présent est la clé du passé » résume la méthode qui en découle. Ce principe s'oppose au catastrophisme selon lequel les caractéristiques de la surface terrestre sont apparues soudainement dans le passé à partir de processus radicalement différents de ceux existant aujourd'hui.
Plus précisément, l'uniformitarisme est un principe philosophique, pouvant être dogmatique, qui affirme que des phénomènes semblables s'opèrent en tous temps et en tous lieux. L'actualisme est une méthode qui repose sur la transposition du système actuel à des systèmes passés ; son acception peut être plus ou moins forte selon qu'il est purement heuristique ou reposant sur des démarches expérimentales.
(…)
l'uniformitarisme est incompatible avec les événements tels que décrits par la Bible.
(…)
on sait que les coraux ne peuvent pas vivre à plus de 10–20 m de profondeur, sans quoi la lumière leur manque. Les coraux fossilisés nous permettent donc de reconstituer le niveau de la mer à l'époque (eustatisme).
Ce principe est donc l'outil conceptuel qui permet de formuler des hypothèses sur des époques dont nous n'avons que des traces. Il est parfois pris en défaut ; l'actualisme pourrait faire dire que les cristaux contenants du fer pris dans les laves volcaniques pointent vers le nord géographique, alors qu'ils se sont peut-être formés à une période où les pôles magnétiques ne correspondaient pas aux pôles géographiques, et que la dérive des continents les a déplacés et fait pivoter.

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Jean-pierre Cassel
(…)
Marié à Sabine Cassel-Lanfranchi, il a avec elle trois enfants, Vincent Cassel, Olivia victime de la mort subite du nourrisson et Mathias Cassel (alias Rockin' Squat, leader du groupe de rap Assassin). Sabine le quitte pour le chorégraphe et ami de Jean-Pierre Cassel, Michael Bennett.
Il épouse plus tard la journaliste Anne Célérier, avec qui il a une fille, Cécile Cassel plus connue sous le pseudo de HollySiz.  Il meurt dans la soirée du 19 avril 2007 des suites d'un cancer. Il est inhumé à Thoiry (Yvelines).  Astérix aux Jeux olympiques aura été son dernier film. Il meurt avant même sa sortie.



2018 03 22

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2014-07-29
lunettes noires pour.
Jean-Luc Godard (n°1), Karl Lagerfeld, Michel Polnareff, Jean-Jacques Schuhl, Ingrid Caven (dernière), Jean Cayrol, Christophe, Bashung (tout dernier), Sébastien Tellier, Kamé Sennin dit « Tortue Géniale », JP Nataf (n°2), (Otto) Karl, Rodriguez, Question Mark (de Question Mark and the Mysterians), Jean Ricardou, Nuon Chea (inculpé), Jean-Pierre Melville, Joey Starr (n°2), Chet Baker, Léos Carax, Will Gregory, Verena Becker, Isabelle Adjani (n°2), Jacques Dutronc, Wong Kar-wai, Abbas Kiarostami, Maurice Dantec, Philippe Manoeuvre...



2018 03 23

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[nokidding][conformisme]
La majorité des femmes sont des majorettes.
J'appellerais les femmes majoritaires les majorettes.

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Disons que chez moi/dans mon cas on peut pas parler de « tendre enfance ».

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Guillaume Nicloux – (…) Gérard [Depardieu] me racontait cette histoire de Marco Ferreri qui avait fait une projection de son film pour laquelle il avait invité des psychanalystes. Il y avait Lacan, Guattari, Metz… A la fin, quand ils ont discuté du film, personne n'était d'accord. Chacun avait son interprétation. C'est un peu ce qui se passe avec The End. On me dit des tas de choses mais personne ne dit la même chose.
– Cela doit être un peu étrange à vivre, parce que le film, inspiré d'un de vos rêves, parle forcément de vous ? Difficile d'être plus intime que ça...
– Oui. Parfois, c'est troublant et j'y suis plus ou moins perméable. Mais cela ne remet jamais en cause mes convictions. Depuis toujours, j'essaie de trouver ce qui est le plus juste, le plus honnête, par rapport à mes intuitions profondes. Au moment de tourner, je tiens donc à ne jamais trahir la partie la plus magique, la plus mystérieuse de ces intuitions. Et puis, si je fais du cinéma, c'est parce que cela me permet de fuir la tiédeur, le confort, d'aller là où je peux essayer de me renouveler. C'est pour cela aussi que j'aime cette manière de ne pas rationaliser l'histoire ou le film. Pour The End, ça a été presque une question d'écriture automatique, avec l'adrénaline qui nous permet d'atteindre parfois des choses qu'on ne soupçonnait pas.
(http://www.telerama.fr/cinema/guillaume-nicloux-j-ai-tourne-the-end-a-partir-d-un-reve-tres-perturbant,140789.php)


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L'amour/complicité non pas sur un plateau, mais du relief, mais sans pics.
L'amour/complicité sur un plateau avec du relief, mais sans pics.



2017 03 24

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Devenir un grain de sable à force d’érosion, (…)
(Mathieu Lindon, Rages de chêne, rages de roseau, p12)

#
[ARG]
    Tout à coup, c’est une force, il n’y comprend rien. Il va falloir que le monde* s’adapte.
    Tout à coup, il a un vice : il est bête. Il s’obstine à ne pas comprendre, à rejeter les explications. Il croit valoir plus.
    Il n’a une explication pour rien. Ou il en a plusieurs, aucune définitive, exhaustive dans le temps. Il ne comprend rien à soi ni aux autres, rien de ce que les autres comprennent, si ce n’est qu’en fait les autres sont comme lui.
(…)
Le problème n’est pas seulement de manquer d’explications mais que les autres en regorgent. Les autres comprennent, selon eux. Comme dans l’apprentissage des langues, d’abord on avance vite et c’est en faisant des progrès qu’on prend conscience que ça devient compliqué. Il est content de devenir bête, s’offre à la bêtise. Mais les autres sont si satisfaits de leur intelligence.
Sa bêtise, il en parlerait des heures s’il trouvait des passionnés pour l’écouter intelligemment.
(Mathieu Lindon, Rages de chêne, rages de roseau, p9-10)

[* Dans le cas ARG : le monde = le lecteur]


#
Ces romans ennuient qui disent le monde d’aujourd’hui à hauteur d’analphabètes cultivés, disent ce qu’on sait, qu’il fait bon savoir, ce qu’on est si content de savoir ensemble, entre soi, loin des autres.
(Mathieu Lindon, Rages de chêne, rages de roseau, p12)

#
(…) êtres humains, ces troupeaux d’ermites.
(Mathieu Lindon, Rages de chêne, rages de roseau, p13)

#
[TP]
Les vrais kamikazes sont ceux qui restent vivants, tuent tout en eux et s’épanouissent ainsi, ne faisant d’autre mal aux autres que leur offrir un exemple.
(Mathieu Lindon, Rages de chêne, rages de roseau, p14)

#
Après tout, c’est la leçon de Proust, le résumé de son inter­minable chef-d’œuvre : un enfant vieilli devient écrivain.
(Mathieu Lindon, Rages de chêne, rages de roseau, p289)


#
[postsexuel]
Thomas Raphaël, J'aime le sexe mais je préfère la pizza, Ed. Flammarion.


#
[trompette de la renommée]
Les hommes sont comme les plantes: les unes aiment le soleil, et les autres l'ombre.  (Oeuvres complètes, Pensées diverses de Laurence Sterne)

#
[TP][marie]
Je suis persuadé que chaque fois qu'un homme sourit et mieux encore lorsqu'il rit, il ajoute quelque chose à la durée de sa vie.  Vie et opinions de Tristram Shandy, gentilhomme (1759-1767) de Laurence Sterne


#
Se permettre de tout penser serait manquer de savoir vivre : les meilleures preuves de respect qu'on puisse donner à l'intelligence du lecteur, c'est de lui laisser quelque chose à penser.
(Le Voyage sentimental…, de Laurence Sterne)


#
Le réel en tant que tel ne m'intéresse pas tellement, comme [/en tant qu'] écrivain, autrement que comme un matériau qu'il va falloir travailler. Que je ne peux pas considérer valable comme tel, et qu'il m'appartient, voilà, de travailler à l'acide, de travailler au couteau, et de modeler un petit peu à ma manière.
(Éric Chevillard, #Institut français Italia, FFF2015 Éric Chevillard presenta Sul Soffitto, 3'30)



2018 03 25

#
Kamikaze donner sens à leur mort pour donner sens à leur vie.


#
Il en faut pour fluidifier la pâte sociale, qui prendrait trop sinon.


#
[ARG]
Nous avons en effet montré que l'Écriture n'enseigne rien de philosophique, mais seulement la piété, et que tout ce qu'elle contient a été adapté à la compréhension et aux opinions préconçues de la masse.
(Spinoza, extraits 1/3, 13'45)


#
[défausophie][philosavis]
Car les hommes sont ainsi faits (…) qu'ils défendent par les affects de l'âme les opinions qu'ils tiennent de leurs affects.
(Spinoza, extraits 1/3, 21')

#
[formules]
Pour la formuler ici en peu de mots, je dirais que (…)
(Spinoza, extraits 1/3, 21'35)

#
Je m'intéresse aux causes premières là les autres se contentent des causes finales.

#
Ainsi les hommes jugent-ils nécessairement de la nature des choses d'après la leur propre.
(Spinoza, extraits 1/3, 31'15)


#
[éco-logique][M]
Se vouloir « maître et possesseur de la nature », ou bien se vouloir maître de soi au sein de la nature. Du! sein de la nature.

#
En allemand, « être » (se dit/) s'écrit « sein ». Maternel ?


#
[défausophie]
L'homme a soif de vérité, mais est-ce la source qu'il cherche – ou l'abreuvoir ?
(Gustave Thibon, cité par Christophe André, méditer jour après jour)


#
Je suis comme je suis. Con, oui.
Je suis comme je suis, oui, tu es comme tu suis, tu suis comme tu es.
Je suis comme je suis, oui, au sens où tu suis comme tu es et (que) tu es comme tu suis.

#
Le monde est un PMU / Où n'importe qui donne son mauvais point de vue
(OrelSan, "San", La fête est finie)

#
[pharmaco-logique]
Le danger de la technologie vient de son usage.

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En gros, tous les trucs où les gens disent « tu perds ton temps », faut que tu te mettes à fond dedans et que tu t'accroches longtemps. Si tu veux faire des films, t'as juste besoin d'un truc qui filme, dire « j'ai pas de matos » ou « pas de contacts » c'est un truc de victimes.
(OrelSan, " Notes pour trop tard", La fête est finie)


#
Les vérités sont compliqués, les clichés sont stables. Désolé s'il y a pas que des experts à ta table.
(OrelSan, " Notes pour trop tard", La fête est finie)

#
Tu bloques sur les défauts des autres et c'est ton pire défaut.
(OrelSan, " Notes pour trop tard", La fête est finie)

#
[ARG]
Je crois qu'il y a une chose qui restera, pour n'importe quel créateur [  ] c'est la fascination pour la perfection interne, pour la beauté interne [  ]. Et ça, ça ne changera jamais.
(Karol Beffa, "Les coulisses de la création": Karol Beffa et Cédric Villani - Entrée libre - 1'30)

#
Ça paraît incroyable, quand même, qu'avec des raisonnements logiques on arrive à comprendre des phénomènes naturels. Il y a pas de raisons que notre cerveau, que le raisonnement logique soit bâti sur les mêmes règles que l'univers ! Et ça marche. Et ça marche très bien.
(Cédric Villani, le bonheur des maths, 3'30)

#
[ARG]
On va spontanément d'une situation ordonnée à une situation désordonnée. C'est la flèche du temps. Et au coeur de ça il y a le principe de Boltzmann et le concept d'entropie.
(Cédric Villani, le bonheur des maths, 1'45)

#
Un culte inculte.
Un culte est toujours inculte.

#
Marie : Tiens, je pue des pieds.
Karl : Ouais.
Marie : Tu sens ?
Karl : Non mais ça m'étonne pas de toi.


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Quand on en a plein le cul, on a vite fait d'arriver au bout du rouleau.
Quand on en a plein le cul, c'est vite fait d'arriver au bout du rouleau.


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« Pour moi, le plus important, c’est le plaisir que je prends à faire des mathématiques. Un plaisir esthétique proche de celui ressenti par un artiste qui crée une œuvre. Ce sentiment a toujours été le moteur de mon travail et il ne m’a jamais quitté, même après l’obtention de la médaille Fields. »
(Jean-Christophe Yoccoz dans Le Journal du CNRS du 4 juillet 2014)
+
Son collègue et ami Pierre-Louis Lions, qui a reçu la même année1 (1994) la médaille Fields, dit de lui à l'annonce de son décès : « Il avait une grande vitesse de réflexion et d’analyse, était capable de fulgurance. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Christophe_Yoccoz)


2018 03 26

#
L'exemple le plus frappant ici est peut-être la traduction par Malherbe des Lettres à Lucilius de Sénèque, au tournant du XVIIe siècle en France. Du style de Sénèque, il ne reste presque plus rien. Ses phrases courtes, sans liaison, laconiques aussi dans leurs idées, sont décomposées puis recomposées dans un style totalement différent, tel que la littérature française n'en avait pas ou guère connu depuis longtemps. Nous nous trouvons donc devant un fait déconcertant : à partir d'une traduction contraire à l'esprit de la langue de Sénèque naît un type de prose caractéristique du français moderne. Là où Sénèque est concis au point d'être presque obscur, juxtaposant par blocs des formules pour ainsi dire monolithiques, Malherbe veille au bon enchaînement des phrases, les relie comme dans une conversation, assouplit, clarifie la logique et le sens, agence séparément les idées principales et secondaires, répète un même contenu avec des termes chaque fois différents. La profusion fluctuante, souvent chaotique, mais toujours colorée de la prose française d'avant, dans laquelle un Rabelais, un Bonaventure des Périers, un Montaigne s'étaient exprimés, cette profusion devait désormais disparaître alors qu'apparaissait la haute précision, la distinction de la prose française classique. Elle est apparue grâce à une traduction dans laquelle l'original semble avoir poussé le traducteur à s'approprier son contenu tout en contredisant son style. Un art du langage s'est ainsi constitué dont La Bruyère a pu dire plus tard que son bon agencement et sa limpidité engendraient d'eux-mêmes l'esprit*.
(Hugo Friedrich, L'art de la traduction, – traduit de l'allemand par Aurélien Galateau –, Éditions Unes, p.16-17)

* La Bruyère, Les Caractères, I, 60.



#
L’esprit vole de sottise en sottise comme l’oiseau de branche en branche. Il ne peut faire autre chose. L’essentiel est de ne point se sentir ferme sur aucune.
(Paul Valéry)



2018 03 27

#
[TP]
Un jour j'écrirai tout / Quand je saurai viser.
(Dominique A, "Rue des marais")


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[àmouréinventer]
Et donc proposer un contre-modèle à celui de la passion amoureuse. Et dans la thérapeutique épicurienne des passions il y a toute une série comme ça de modèles alternatifs, avant d'en venir même au fond philosophique du remède aux passions.
(Pierre-Marie Morel, Lucrèce, le poète philosophe (1/4) : Comment maîtriser ses passions ? Les chemins de la philosophie, France Culture, 12.09.2016, 39'40)


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Ramener la passion à sa nature. (Pour la domestiquer.)

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Ramener les effets/faits particuliers à leur causalité générale.

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[la roseraie][TP]
Avant d'entrer dans une maison, vous êtes entrés dans une équipe, et par elle, et une équipe (de base) dont je fais partie, à la base. Quant à la maison, c'est bien simple, tout le temps qui j'y passe depuis deux ans et demi que je fais partie non pas des colocataires proprement dit mais de cette équipe, et que j'y passe plus que n'importe qui d'autres car j'y passe (souvent seul) les journées entières et les nuits, où par la force des choses et de mon investissement personnelle, qu'on le veuille ou non, j'en prends soin, m'occupe de l'intendance, de l'entretien, donc de sa gestion, etc. Y compris du choix des membres de l'équipe susceptibles de nous rejoindre.

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à madeleine et jean-philippe toussaint :

De : karl
À : Madeleine Santandrea ; Jean-Philippe Toussaint
Envoyé le : Mardi 27 mars 2018 19h18
Objet : de juniors en juniore

Ah, dites,
(et bonjour !)
je repense à une chose en passant, pour éventuelle information cocasse : la fille cadette [de] Le Clézio, en tout cas pour sa carrière de musicienne-chanteuse (leader du groupe Juniore), se fait appeler : « Anna Jean » !
Voilà. En passant. Au cas où.
Mes amitiés à vous deux, en espérant que tout va bien ! (N'est-ce pas ?)
kARL


#
[TP] [// Karl et Marie]
Orfèvre du mot et de l’image, Jean-Philippe Toussaint parvient en image et en texte, à dire le plus avec le moins. Sans jamais tomber dans l’aridité. « Je suis son travail de près et c’est passionnant, confirme Madeleine. Ça engendre une attention aux choses qui devient permanente. Du coup, on voit la vie d’un autre œil. Même les choses anodines ou pesantes. Ça rend la vie plus belle. Il est exigeant, concentré sur son travail mais il sait vivre aussi. L’exposition reflète bien cela. On n’a pas [sic] que dans sa tête, on est aussi dans la vie. »
(http://www.lesoir.be/archive/recup/m/jean-philippe-toussaint-se-livre_t-20120310-01V3UH.html)



2018 03 28



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[noirage]
 On a fait un trou dans le crâne de cette femme du moyen-âge qui a accouché dans son cercueil  27 Mar 2018 | 0 commentaires
(http://www.gurumed.org/2018/03/27/on-a-fait-un-trou-dans-le-crne-de-cette-femme-du-moyen-ge-qui-a-accouch-dans-son-cercueil/)
Otto Karl La vie est pleine de douceurs, est tellement douce...



David Serge ce qui est incroyable, c'est comment on a réussi à mettre une sorte de vernis sur la vie, vernis dont la fonction est de nous faire oublier ce que la vie est vraiment, autant que possible (mais c'est difficile).


Otto Karl Rien d'étonnant, voyons, ottokarl le dit depuis si longtemps que : "le vernis" lui est constitutif, fait partie de son Programme, de la magouille de la vie. Sans quoi : pas de vie, aucune perpétuation d'espèces. Humaine en tout cas. Car c'est peut-être ça le problème, et qui fait qu'on souffre encore plus que les autres et donc doive se mentir encore plus que les autres, c'est qu'on est peut-être l'accident. Ou transitoirement, dès lors, le temps qu'on trouve une solution. Mais une transition à l'échelle cosmique, euh... on a le temps de morfler. Et on morfle, depuis des siècles et des siècles, Amen.


David Serge y'a le suicide je te dis mais, finalement, rien ne garantit qu'on soit sorti d'affaire après !


David Serge Imagine une vie après la mort, qui serait du même tenant que la vie qu'on connaît... voire pire ! 😯😯😯😯😯😯😯😯😯😯😯


David Serge peut-être qu'à chaque fois qu'on meurt dans une vie, on naît dans une autre ...


David Serge sans aucun échappatoire


Otto Karl Tout à fait. Tout ça fait partie de mes hypothèses aussi depuis longtemps. Quant au suicide, le problème est qu'il est encore une violence extrême que la violence de la vie nous accule, en bout de course, à nous infliger à nous-mêmes... et aux autres! (qui en souffrent ensuite toute leur vie). Et qui, comme je le dis, et semble le seul à le dire, n'est pas toujours possible à réaliser, et ça c'est le pire de tout, l'enfer réel. Et que la vie rend possible, voilà en quoi elle est vraiment abjecte et jamais, je crois, je pourrais changer d'avis, car la démonstration, ma démonstration de l'équation est imparable, incontestable, il me semble.


David Serge Otto Karl faut alerter le monde ! faut appeler à la grève ! créons le parti contre la vie !


Otto Karl Haha... Sûr qu'on se ferait dégommer. (Les gens ne supportent pas cette vérité, ou très mal, et certaines seraient NATURELLEMENT prêts à tuer pour la faire taire.) Et que de vrais fous affreux terribles nous auraient rejoints d'abord, insupportables et dangereux, parmi quelques autres vraies petites perles, oui, peut-être, et encore...


David Serge Otto Karl En même temps, est-ce que les gens ont pas raison de nier cette vérité. Comparons l'addition de la souffrance cumulée au cours des deux vies suivantes : 1. un mec qui toute sa vie durant a une conscience très aiguisée de notre condition et ne parvient jamais à oublier cette condition. Puis, vers 53 ans cancer du pied, mort dans d'atroces souffrances qui durent 3 mois. 2. Un mec naïf qui se dit que la vie c'est cool quand même et qui se contente de pizza royale et de petits bonheurs. Puis 53 ans. Cancer du pieds. 3 mois d'atroces souffrance. Mort. Qui a le moins souffert au final ? le cas n°2, non ?


Otto Karl Malheureusement chacun fait ce qu'il peut. Et pour certains c'est vraiment pas le pied ; )


#
Les flics aiment les petites poulettes. Quelque chose me le dit.

#
Mon petit doigt me dit qu'il a mal, et c'est tout.
Mon petit doigt me dit s'il a mal, et c'est tout.
Mon petit doigt me dit… si c'est chaud ou froid et s'il a mal, c'est tout.
Mon petit doigt me dit… si c'est chaud ou froid et s'il a mal, et c'est tout.


##
Rattrappage i-phone :

#
[Almendros]
Noms sont déjà des objets et outils littéraires, poétiques et narratifs.
Fait mouche sur les sensations. Et il y a que ça de vrai.
À cheval sur les sensations. Au quotidien on oublie le cheval.
82 rue de Belleville

#
Elle : j'ai mes règles, mais je peux les contourner.

#
AVNue, POL #3
3'30 la forme
13
18

#
[Cinématographie]
Avec une machine qui permet de capter ce qui constitue l'apparence de la vie, on passe son temps à la reconstituer.

#
AVNue, POL #4
11'15
27'30

POL #5
2'
10'

#
Un passant nemouriens :
La philosophie ? Koula matata.

#
Ok : Dénuée de maquillage, bien dans sa peau.

#
Ok : il supporte mal d'être mâle baisé.

#
[noirage]
Ok : la vie est belle, (que) d'un certain côté.
La vie est belle, en partie - pris.
La vie est belle en partie, en parti pris.


#
Sms pour Marie (inédit) :
Si demain ou un autre jour je t'ai pas fait signe avant disons 13h, c'est que...
Il faudra peut-être appeler les secours trop tard (ou pas, pour me laisser plutôt mort, hein). Et éventuellement pour ouvrir les portes, le proprio : 06 74 89 12 17.
Je dis ça car les symptômes ont évolué, là, dans mon crâne, vers du chelou.

#
Sms pour marie (inédit)
(Bien) Mal, j'avoue. Je suis désolé...
Engourdissement de la jambe gauche depuis hier soir, après des coups dans la tête arrière droite, donc flip toute la nuit. Sclérose en plaques, oui... Voire avc à venir ou maladie encore plus étrange ? Bref.
Je pense beaucoup à toi, à nous, et j'en suis d'autant plus effondré, de ce qui m'arrive.

#
[Brachy-logique]
La concentration n'est plus dans les têtes, il faut qu'elle soit sur le papier, dans les œuvres.
La concentration désertant les têtes attend de se retrouver dans les œuvres.
La concentration fuyant les têtes attend de se retrouver dans les œuvres.


#
[Almendros]
Sensations : ce qu'il y a de plus assuré.

#
[Jus]
1 Courgette
5 petites carottes
Un citron pressé
Un demi oignon
Une pomme

#
Entre le premier rendez-vous et le deuxième il se passe deux mois : Ils se passent de moi.

#
Tous les livres sont des adieux sinon ils ne seraient pas/pourraient pas être écrits.
(Grégoire Bouillier, dossier m, 2)

#
Les filles allumettes ont tendance à me faire craquer.
Je craque pour les filles-allumettes.
Je craque pour les filles en allumettes.
Une fille allumette, je peux craquer.

#
Ce qu'une fille attend d'un mec c'est pas qu'il lui prenne la tête. (Mais autre chose.)
La fille attend que le mec la prenne, elle, et pas la tête.
C'est pas la tête qu'une fille attend qu'on lui prenne.

#
C'est un boulet. Mais ça t'apprendra à être canon.
C'est un boulet, lui, mais ça t'apprendra à être canon.

#
Dicton :
« Un verre vide se plaint, un verre plein se vide. »

#
Je sais pas si c'est pailleté, j'y ai pas été.

#
Mourir, c'était de son âge.
Mourir, après tout, c'était de son âge.

#
L'humour sinon quoi ?

#
Faites l'humour, pas la gueule.

#
[En sexualité] Le passif veut servir à qqch, l'actif veut se servir de qqch.

#
[simplexité][brachy-logique][otteur][po/éthique]
- Plus semble moins si l'on s'en tient éloigné, très éloigné.
- L'ouverture simplifie la complexité.
- Se servir de moins, en tirer plus.
(John Maeda, de la simplicité)

#
Et vous verrez qu'un bon jour commence par une bonne nuit.
(PUB Tv pour matelas "Ève")

#
On est là pour respirer, puis mourir.

#
Vivre aux pièces de son oeuvre ?
Vivre aux ordres et aux pièces de son œuvre, de la société… Non merci.

#
Par les temps qui courent (PLTQC) - Mekas
11'45


#
[Jus]
Une betterave
Une courgette
Un navet
Un citron

#
[cinématographie]
La caméra et les outils d'enregistrement sont (à peu près) indifférents comme la vie.

#
PLTQC - Anne godard
8´10 mon QLPARG

#
Aborder robbe-grillet, l'homme et l'œuvre. L'œuvre par l'homme.
Comment aborder la lecture de son œuvre complète.

#
PLTQC - Cadiot 24´30


#
Ok : Ne pas juger, comme un pharmacien.
Ne pas juger, tel un pharmacien.

#
[otto karl] Otto et karl
Je fais parler le monde, à ma place, je le fais me parler.

#
[Mes allégories]
Nage
Route
Métro !

#
[Otto] [Otteur]
Disparition voire dissolution de l'auteur.

#
[existence]
Emménagement, aménagement, ménagement, déménagement.

#
Les points de vue sont des points de vie.

#
PLTQC - Sheila hicks
16h45

#
PLTQC - Echenoz
19h45+29´
35'
37'45 sur des mouches (almendros)
45' minuit pour JPT
51´ éloge de cadiot

#
PLTQC - Gisèle Vienne
9'
14'30 Catherine robbe-grillet
26'20 comment la dissonance peut être harmonieuse.
27'20 danse (isabelle)

#
PLTQC - Alain cavalier
2'15 et 3'
3'40
7'
8'40
10'
18'30
20'40 chaussures-films
25´ s'autoprésenter
26'
29´50 radio
31'-36' !
40'
42'
47'
48'30
54'40

#
Tu juges que je te juge, et que j'ai tort de le faire / à tort.
Tu juges, avec reproche, que je te juge.
Décréter que je te juge est encore un jugement.
Décréter que je te juge est un jugement de ta part.
Juger qu'on nous juge.
Méjuger qu'on nous méjuge.


#
PLTQC - Claire Diterzi

6'20
8'10
14'15
16'15, 17'
27'45
34'20 en marge
35'45
38'30 chanteurs voice etc.
39'40
41'50
49'30

#
PLTQC - Denis Lavant
25'
38'20 déconnage contre humour (Roland Topor)+ 51' (ARG)
41' humour chatouille court-circuit

#
Le sport, l'effort physique amenuise la force, le tonus de (se) stresser.

#
[karl][brachy-logique]
J'ai le goût, la passion de court-circuiter, et même du court-circuit.


#
La science scie le sens.
Elle scie le sens, la science.
Elle scie le sens : la science.

#
France Culture - la Méthode scientifique - … inflammation …
?' Les amis, cérébralement similaires.

#
C'est vrai que les végétaux sont moins nerveux que nous. C'est même prouvé.

#
François le Matton, le frère fouettard.

#
Je ferais bien l'amour à ce visage.
Je baise un corps, je fais l'amour à un visage, une personne.

#
On se croit aimé pour ce qu'on est, on est "aimé" pour ce qu'on apporte.
On se croit aimé pour ce qu'on est, on est aimé à la mesure de ce qu'on apporte.



#
Nguyen
Acupuncteur
5 mars 15h30
B752


#
Almendros :
00 - Au(x) nom(s) de la fiction purement littéraire
01 - Du lieu (recréé) à l'atmosphère (littéraire)
02 - matérialisme poétique / poétique de la considération matérielle
03 précision et nuance du scan (perceptif)
04 sensorialisme


01 Économie décisive
Économie incisive


#
Dr Deltour, belle neurologue. (Pitié-Salpêtrière)
12h40
Dr lemarchand


#
Matériel sonore/audio/son/micros : conseil par Cédric (Spectacle "Claudel")
Woodbrass
Tapage et nocturne

#
France Culture - la Méthode scientifique - Implants cérébraux
13´ pour romain

#
[Enfantillage]
Jeu d'enfant, que d'en mettre un autre au monde. Suffit de tirez, et de pousser. Et de pousser encore. Avant de se tirer.

#
Ils ne tolèrent pas l'intolérance.
Qu'est-ce à dire de ne pas tolérer l'intolérance ?

#
[noirage]
La vie est un carnage. Nage.
La vie est un carnage, nage, nage !

#
[noirage]
Dire que la vie est belle est aussi scandaleux que de dire que les camps de concentration étaient assez cool, parce qu'on aura fait partie des survivants/plus épargnés.
La vie est belle ? Et pourquoi pas le dire des camps de concentration quand on en est épargné.
La vie est belle, oui, tant qu'on s'en trouve ou s'en croit épargné.
La vie est belle, oui, dans son coin.
La vie est belle, oui, en elle-même.
La vie est belle, oui, en elle-même, avec elle-même.
La vie est belle, oui, avec elle-même.
La vie est belle quand elle-même. [+ quand elle m'aime]
La vie est belle, oui, qu'en elle-même. [+ quand elle m'aime]


#
[noirage]
La vie est littéralement ab-jecte, dans son principe.

#
[Formules]
Le flou (rendu/obtenu) par la précision.

#
Lorenz, disons qu'il est plus anal que banal.

#
Commencer fort par l'idée phare.

#
[noirage]
Rien de tel que la vie pour se sentir mal.

#
[noirage]
Rien de tel que la vie pour se sentir de trop.
Rien de tel que le monde/les autres pour se sentir de trop.

#
(Entre nous) Ne pas se l'avouer nous y voue.
Ne pas se l'avouer nous y voue.

#
[intelligence]
L'intelligence fait le lien.

#
[Symplicité]+[conformisme][défausophie]
Fléchir sans réfléchir.
Fléchir sans réfléchir. (A parfois du bon.)

#
(Des fois,) un "viens" vaut mieux que deux "tu iras".

#
[enfantillage][programme]
L'espèce humaine se suffit/contente de sa propre bêtise pour se perpétuer, comme les autres. Elle n'a pas besoin de la mienne.

#
[cosmo-logique][noirage]
Le vie est belle ? Les nuages ne sont pas faits/là pour faire joli, mais pour faire de la pluie.

#
[ARG]
Entretenir une dynamique du récit jusqu'après sa lecture.
#
[ARG]
Accepter de rester en éveil : appel au sens déçu, questions pas résolues, récit ouvert, déréglé, énigme, ambiguïté fondamentale qui devient le sens de l'œuvre.
"Ne soyez pas trop sûr de vous, n'ayez pas trop confiance en moi."

#
La littérature n'est pas accessible au grand public. Le grand public veut faire la fête. La littérature c'est la fête.
(Nathalie quintaine, tomates, p.72)

#
Je vais résumer mon point de vue : ce n'est pas parce que ce n'est pas pépère qu'on ne peut pas le lire, si tant est que ce le ne soit pas – pépère.
(Nathalie Quintane, crâne chaud, p.8)

#
Ah, des seins d'enfant...

#
At home, l'homme qu'on m.
Un homme at home s'm moins ?

#
[amouréinventer][reine][princesse]
Même « sur un plateau », il faut du relief mais sans pics.
L'amour sur un plateau / Du relief / Mais sans pics

#
[surdoué][surdouage]
Je suis handic-HP

#
Péter à la hauteur de son recul, ni plus haut ni plus bas.
Ne pas péter plus bas que son recul, ni se la péter plus haut.

#
Laplace [de mémoire] : si on savait tout, on pourrait tout prédire.

#
Science : "faire du doute une vertu".

#
Lorenz : Ordinateur quantique ? Le mien est plutôt antique.

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C'est Pâques ! (Nous aussi) On fait une fugue ? – Une fugue de Pâques.









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#38'
(Cinéastes de notre temps - Bresson ni vu ni connu - 17 juin 1965, par François Weyergans, 32'30)


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1:09' !
(Espace des sciences - 17 février 2009 - Darwin / la théorie de l'évolution et la génétique humaine - YouTube_360p)



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RATTRAPAGE des dernières fiches "papier"
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L'aventure de la compréhension se fait à travers/l'intérieur de la forme.

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Il faut concevoir pour (pouvoir) voir.
Concevoir pour mieux y voir.

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Poétique pour ne pas être dogmatique.
Poétique contre dogmatique.
Poétique sauve du dogmatique.
Poétique échappe au dogmatique.
Poétique échappe au dogmatique.

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Marie : C'est des enfants à problème, je connais, y a pas de problème.
Les enfants à problème, je connais, y a pas de problème.


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Faire quelque chose de ses mains, de ses journées, de sa vie.

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S'il vous arrivait, fût-ce une journée, d'être vieux/vieillard avant d'être jeune, vous profiteriez autrement/plus de votre jeunesse.
Être vieux avant d'être jeune ferait autrement (mieux) profiter de sa jeunesse.
Être vieux avant d'être jeune ferait profiter/savourer autrement (mieux) de sa jeunesse.
Vieux avant d'être jeune ferait autrement savourer sa jeunesse.

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Mon cul ! C'est juste que tu veux pas bouger le tien.

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Ce qui m'intéresse dans les oeuvres comme chez personnes, c'est la présence et le comportement.
Dans les oeuvres et les personnes, la présence et le comportement, le rapport au monde.

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L'effet (de l'alcool) est sans faille.

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Dans une société où la part du privé disparaît, quoi de ringard que de désirer sa part de gloire.

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Trop pudique pour (vouloir) être célèbre.
Trop pudique pour briguer la célébrité.

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Merci d'avoir voyagé en notre compagnie, aérienne.
Voyager en une compagnie aérienne.

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Je suis à deux doigts de t'en mettre un – ou deux.
Je suis à deux doigts de t'en mettre… un ou deux.
Je suis à deux doigts de t'en mettre… deux.
Je suis à deux doigts de te les mettre.
Être à deux doigts de lui les mettre.
Être à deux doigts de lui mettre… deux doigts.


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[rappel]
Il pleut, comme un con.

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J'aime pas :
La jubilation frétillante. Complaisante. Voire fanfarone. Arrogante.

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– Tu es de mauvaise foi.
– Non. Juste de mauvaise humeur.

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A – Merde, la machine à café est cassée.
B – Pas de café.
C – Ouais, mais ça te calmera.
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Ne bois pas de café, ça te calmera.
Pas de café, ça calme.
Pas de café, ça te calmera.

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On dira que je me disperse parce qu'on veut pas comprendre que je suis multi-média.
(Cf. Zagdanski, in Pauvre de Gaulle ! : On dira que mélange tout parce qu'on ne veut pas comprendre que tout est lié.)

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Coup de maître. Je me que vous ne l'êtes pas autant dans la la vie, sinon j'aime à croire que vous n'écririez pas de livre. Mais en écrivant, vous (nous) faites ce coup-là, ce coup de maître.

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Te rassurer ? J'aime pas mentir/Je suis pas menteur.

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Trop rassurer, c'est mentir.
Rassurer, c'est mentir.
On ne rassure pas sans mentir.


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Se prendre au jeu.

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Se prendre au je.
Ne pas se prendre au je.

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– Tu l'as sucé ?
– Comment tu sais ?
– Je l'ai su. (Et c'est…)
ou
– Ça s'est su, cette chose-là.

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Clou :
cloumusic@gmail.com
Mathieu B. :
06 15...

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Multiplier les canaux d'épanouissement pour ne pas dépendre de la précarité d'un seul. Ne pas surinvestir son épanouissement dans un seul canal.

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On se fait d'un tempérament une philosophie. (Et de cette philosophie un caractère ?)
Se faire de tempérament philosophie.
Plutôt que de se faire d'un tempérament une philosophie, se faire d'une philosophie un tempérament.
Se faire de/d'une philosophie tempérament.

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… par une esth/éthique qui initie à une éthique du mieux-être, du vivre plus intelligemment à soi-même et aux autres, pour soi-même avec les autres

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[pharmaco-logique]
D'ange et danger.
Il y a une ange dans le danger.
Ange dans le danger.
Ange en danger.

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L'inspiration pour pendant (nécessaire) l'expiration, souffler.
L'inspiration ne pas loin/longtemps sans souffler.
Sans souffler l'inspiration ne va pas long.
L'inspiration nécessite de souffler.
L'inspiration impose aussi de souffler.
L'inspiration exige de souffler de temps en temps.
L'inspiration ne va pas sans souffler.
Pour l'inspiration, soufflez.


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[childfree]
Moi avec des enfants ? Père de famille ? Tu me/m'y vois ? Il faut pas poussette.
Moi, avoir des enfants ? Il faut pas poussette.

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Philosopoétique.

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Dans réfléchir il y a (d'abord) fléchir.
Réfléchir contient de fléchir.
Dans réfléchir fléchir.

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Tout classement ment. (Comme son nom l'indique.)
Le classement c'est classe mais ça ment.
Le classement, classe et ment.
Le classement, classe, ment.

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Il faut suffire pour être beau.
Suffire pour être beau.

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Titre :
Proverbage
- Au commencement était le verbe ? À la fin le proverbe.
- Le proverbage contre le verbiage.



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Le proverbage, c'est de ne pas mettre le point sur le "i" et ne même pas mettre le "i".
Ne pas mettre le point sur le "i" ni le "i".

#+
Mettre les poings sur le « iiiii ».
Mettre les poings sur les « hiiii ».
Mettre les poings, point, sur les « hi hi ».

#+
Ajouter-le, point, sur la virgule ;


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Dans une relation, la fille s'enlace, le garçon s'en lasse.
Elle s'enlace, lui s'en lasse.
L'un s'enlace, l'autre s'en lasse. (Puis l'un sans l'autre.)

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En couple : être danseur. Non pas de bal, plutôt de ballet, et même contemporain.
En ménage il faut danser le ballet.
Le ménage fait danser le ballet.
Le/En ménage, et c'est le ballet.
Le ménage impose le ballet.
Le ménage force au ballet.
Le ménage et c'est le ballet.



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L'ana-logique et l'homo-logique sont liées, du moins dans un certain milieu.

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Tendance à se décentrer de ce qu'il y a devant nous au lieu de s'y concentrer, et recentrer.

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[t-shirt]
green / ice
tea
shirt

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[t-shirt]
Mister
T
Shirt

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[t-shirt]
MST-
Shirt

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[t-shirt]
chaud
devant
dessous

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Sauf (à faire l') unanimité, l'oeuvre publiée n'a jamais/pas le dernier mot.
Sauf unanimité, l'oeuvre publiée s'expose à ne pas avoir le dernier mot.

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[t-shirt]
T(r)act

#+
Du t(r)act au t(r)act.
Du tract au tact.
Passer du tract au tact.
Du militantisme à l'intelligence, du tract au tact.

#+
Du trac au tact, du tact au trac.
Du tact au trac, du trac au tact.


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[t-shirt]
Avril
Ne te découvre
pas d'un fil
mais fais
ce qu'il te plaît

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Le ménage à trois / L'amour poli est une façon / un moyen simple de former un couple hors paire.
Pour former un couple hors paire, soyez plus de deux.
Ouvrez-vous pour former un couple hors paire.

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J'ai vu passer un grand rouquin blanc.

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La rêverie de la vraie vie.

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– Elle a un vagin dilaté. Sûr qu'elle eu plein d'enfants.
– Oh non, juste un fist.

– Elle a le vagin dilaté, elle sûrement a eu beaucoup d'enfants.
– Ou juste un fist.

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Du lettrage au formage.
L'écriture ne se réduit pas au "lettrage", comme on dirait en termes de street art.
L'écriture ne se réduit pas au "lettrage", pour le dire en termes street art.
L'écriture ne se réduit pas au "lettrage", comme on le dirait en street art.


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Les raisons sont toujours plus complexes qu'on les prétend.
Les raisons qu'on évoque ne sont pas de cet ordre.
Les raisons qu'on avance ne sont pas de cet ordre.
Nos raisons ne sont pas de cet ordre.


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Ça le fait pas, une gueule qui la fait.
Une gueule qui la fait.
(Avoir) Une gueule qui la fait.

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Au moment de leurs règles elles se dérèglent (dans leur tête).
Leurs règles les dérèglent.

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Il est rond, le petit patapon.

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La vie ne reste que d'être vécue.
La vie ne nous laisse rien que le vécu.
La vie ne nous donne rien que de la vivre.
La vie ne nous assure de rien que de la vivre/subir.
La vie/L'existence ne nous assure que de la subir.
La vie ne nous assure que de la subir.

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Silence tellement chargé qu'il parle.

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Les locataires se rêvent propriétaires, eux qui ne le sont pas d'eux-mêmes.
Eux qui ne le sont pas d'eux-mêmes se rêvent propriétaires.


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On ne trouvera pas en moi un géniteur ; un génie, pas plus.
Moins qu'un géniteur, un génie.
Rester moins qu'un géniteur, un génie.
Pas géniteur, génie tout au plus.

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Marina de vandt, stéréoscopue, ed. Allia


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Faire d'incapacité vertu ?

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L'herbe (ou la mer) réfléchit, à la différence de toi.

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Les femmes sont les premières a créer un cocon, où elles se font chier/et à s'y faire chier.

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[filmeur perso de mathieu boogaerts]
alainsacrezXXXX


= printemps 2017