20180901

NOTAGE de 2018-04 à 2018-09


2018 03 30

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Sortir la thèse de l'eau.



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Pour laurent :
- contre la sclérose par le manger cru
- chanson youtube sur la thèse à n'en plus finir
 - petite anthologie de l'alpinisme
(- délyres)


2018 04 01

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Marie (involontaire) :
Il l'aime tellement qu'il la dorlote  (+ qu'il l'adore Lotte)

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Marie – J'ai le cul tout mouillé (à cause de toi).
Karl – Ça m'étonne pas (de toi).


2018 04 02

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[formules]
Je me sens très mal à l'aise avec les synthèses. Je pense qu'un philosophe doit retarder au maximum le moment de la synthèse, de la conclusion.
(Georges Didi-Huberman : ''Je ne veux pas que regarder possède'' 20.03.2018, France Culture)
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Wittgenstein : philosophe… prends ton temps… lentement… le dernier… (cf. Roland Jacquard, cf. Witt. remarques mêlées)

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(AF)
[méta]
– Et donc ça s'accumule en ordre chronologique. Donc, c'est pour ça que j'ai décidé de les dater. C'est à la fois inintéressant et peut-être intéressant [  ]. Et  alors il était hors de question de les classer par ordre chronologique parce que là je serais entré dans la forme canonique du journal. C'est pas un journ… Pff, oui, c'est un journal, mais c'est pas vraiment un journal.
– Un recueil, peut-être ?
– Ce qui m'intéresse… Ce qui m'intéresse, c'est le montage. Dans le montage, quand tu as un texte sur un tableau de Rembrandt et un texte sur la mort de ma mère(?), qu'est-ce que… Comment ça… Vous voyez ? Comment ça… Quelles sont les harmoniques qui vont de l'un à l'autre ? Alors très concrètement, je m'y suis pris plusieurs fois pour classer ces… Enfin pour monter, pour remonter ces bribes, ces petits textes, ces « aperçus », comme je les appelle. Ce qui est la première fois de ma vie que j'ai relu autant de fois des textes de moi – j'aime pas me relire – mais là je les relisais pour savoir comment trouver un… Alors c'est assez intuitif, et puis au bout d'un moment on s'aperçoit qu'il y a des blocs, il y a des blocs autour…
(Georges Didi-Huberman : ''Je ne veux pas que regarder possède'' 20.03.2018, France Culture, 12')


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[méta]
Les écrits sont des choses extrêmement solides. Je suis frappé par la solidité des livres. Le livre est une sorte de fixation de ce que nous sommes en train de dire.
(Georges Didi-Huberman : ''Je ne veux pas que regarder possède'' 20.03.2018, France Culture, 26')



2018 04 03

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Karl – Qu'est-ce que tu connais de la vie ?
Marie – 35 ans.

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La vie est belle ? Ouais, parce que tu la vois pas de face.
La vie peut être belle pourvu qu'on ne la voie pas en face.

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10 aliments anti-inflammatoires
La cerise
Les noix
Le thym
Le maquereau
Le chocolat noir
L'huile de colza
L'ananas
Le chou
Les huîtres
(http://www.medisite.fr/10-aliments-anti-inflammatoires.823012..html)


2018 04 04

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[diét/éthique]
L'air nous inspire.
L'air du temps nous inspire.
L'air, du temps y compris, nous inspire.



2018 04 05

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RDV Hôpital Pitié Salpêtrière.
24 avril ?

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Otto Karl
Le sort d'un de mes artistes fétiches, génie maudit devenu culte, puis presque grand public mais combien de temps après et comment ? : Le 25 novembre 1974 (!!), il meurt d'une surdose d'amitriptyline, un antidépresseur, à l'âge de 26 ans. (...) Au début des années 1990 (!!), il commence à représenter l'archétype du « musicien romantique maudit » dans la presse musicale britannique, (...) la première biographie de Nick Drake paraît en 1997, suivie du documentaire A Stranger Among Us l'année suivante. En 2000 (!!), Volkswagen utilise un extrait de la chanson Pink Moon dans une publicité télévisée, entraînant une explosion des ventes des albums de Nick Drake. En France, c'est une publicité pour la Croix-Rouge, diffusée sur les écrans en 2007, qui sort l'artiste de l'anonymat, suivi l'année suivante de la parution d'un ouvrage consacré au chanteur. La pub Volkswagen en question, sur une chanson, donc, que je connais par coeur, comme l'album éponyme (et les rares autres) : Volkswagen "Pink Moon"
 Et celui de la croix-rouge, sur une de mes préférées (dont Marie me disait à l'instant qu'elle a quelque chose de mon style, un peu, oui, euh, bon, peut-être, mais alors toute proportion gardée : https://youtu.be/Qaj-eih0TkE Gérer Croix-Rouge - Pierre vit seul (40s)


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Otto Karl
Une collection dont je rêvais (et que j'aurais bien aimé initier) il y a presque 20 ans, je me souviens. Et sur Bashung en particulier, analyser vraiment une oeuvre de chansons, dans le détail de l'instrumentation et des paroles – et pourquoi pas leur contexte de création, oui. Bon, ici les paroles moins que dans mes rêves (et mes propres analyses), mais... Et hélas, que des albums cultes et encore trop peu, mais... en attendant la suite, déjà du Bashung, du Nick Drake, du Radiohead, du Robert Wyatt, du My Bloody Valentine... Bref, plein d'amis du dimanche... pour vous ; )
(https://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=Discogonie)



2018 04 06

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[physio-logique]
Marie (mais de moi aussi auparavant ? Vérifier.) :
Le corps a ses raisons que la raison ne connaît pas.


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Marie
Guillaume Apollinaire
Vous y dansiez petite fille
Y danserez-vous mère-grand
C’est la maclotte qui sautille
Toutes les cloches sonneront
Quand donc reviendrez-vous Marie
Les masques sont silencieux
Et la musique est si lointaine
Qu’elle semble venir des cieux
Oui je veux vous aimer mais vous aimer à peine
Et mon mal est délicieux
Les brebis s’en vont dans la neige
Flocons de laine et ceux d’argent
Des soldats passent et que n’ai-je
Un cœur à moi ce cœur changeant
Changeant et puis encor que sais-je
Sais-je où s’en iront tes cheveux
Crépus comme mer qui moutonne
Sais-je où s’en iront tes cheveux
Et tes mains feuilles de l’automne
Que jonchent aussi nos aveux
Je passais au bord de la Seine
Un livre ancien sous le bras
Le fleuve est pareil à ma peine
Il s’écoule et ne tarit pas
Quand donc finira la semaine
(Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913)



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[goût]
« Quand reviennent ces jours de disgrâce où, pour un moment, les livres, tous les livres, n’ont plus que le goût du papier mâché, où une acedia saturnienne décolore pour l’âme et dessèche sur pied toute la poésie écrite, il ne reste pour moi que deux ou trois fontaines - petites, intarissables - où l’eau vive dans le désert qui s’accroît continue à jaillir et immanquablement me ranime ; ce sont quelques Chansons de Rimbaud…Guillaume Apollinaire… Il me suffit de me redire la première strophe de Marie pour que le monde, instantanément, retrouve les couleurs du matin. »
(Julien Gracq, En lisant, en écrivant.)



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L'inspiratrice devient alors universelle : le prénom Marie rappelle l'image de la mère (la vierge Marie) mais aussi l'anagramme évoqué par Ronsard, du verbe « aimer » .
(https://commentairecompose.fr/marie-apollinaire/)

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[anagramme]
Aimer et Marie sont anagrammes.
Marie est l'anagramme parfait d'aimer.


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[autophilosophe][TP][politique]
« Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde. »
(Mahatma GANDHI (1869.1948))


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[anthropo-logique]
Divers théologiens pourraient nous faire croire que Dieu est bête.
(Paul Valéry, Tel quel, p.68)


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[TP][- ', -]
C'est la mienne
Elle est toute blanche
J'y serai très bien
Tout seul
Car il me faut beaucoup travailler
Pour rattraper les 9 mois au soleil
Les 9 mois au Brésil
Les 9 mois aux Amis
Et je dois travailler pour Paris
C'est pourquoi j'aime déjà ce bateau archibondé où je ne
vois personne avec qui faire causette
(Blaise Cendrars, Cabine 2)

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Je ne voudrais plus qu'éloigner
ce qui nous sépare du clair,
laisser seulement la place
à la bonté dédaignée.

J'écoute des hommes vieux
qui se sont allié le jour,
j'apprends à leurs pieds la patience :

ils n'ont pas de pire écolier.
(Philippe Jacottet)

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J'accostais Philippe. Philippe ? J'accostai.   (= Philippe Jacottet)
C'était Philippe, j'accostais.

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La nuit n'est pas ce que l'on croit, revers du feu, chute du jour, et négation de la lumière, mais subterfuge fait pour nous ouvrir les yeux sur ce qui reste irrévélé tant qu'on l'éclaire.
(…)
(Philippe Jacottet, "Au petit jour", Poésie 1946-1967, p.56)


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[amateurat]
J'aime beaucoup que Flaubert, vous savez, dans ses lettres, s'interdisent rigoureusement de parler d'un art dont il ignore la technique. C'est tout lui…
(Cézanne)

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[pionnier]
Oui, mon cher monsieur Stock, je peins comme je vois, comme je sens – et j'ai les sensations très fortes – eux aussi [Courbet, Manet, Monet] ils sentent et voient comme moi mais ils n'osent pas… ils font de la peinture de salon… Moi j'ose, Monsieur Stock, j'ose… J'ai le courage de mes opinions… et rira bien qui rira le dernier.
(Cézanne)


2018 04 07

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[existence]
Passer, y passer, passé, pas.
Pas, partez, pâté, passer, y passer, passé, pas.
Pas, passer, y passer, passé, pas.
Pas, passer, trépasser, passé, pas.
Pas, passer, y passer, passé, pas.

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[anthropo-logique]
Une paréidolie (du grec ancien para-, « à côté de », et eidôlon, diminutif d’eidos, « apparence, forme ») est un phénomène psychologique, impliquant un stimulus vague et indéterminé, souvent visuel, plus ou moins perçu comme reconnaissable. Ce phénomène consiste à identifier une forme familière dans un paysage, un nuage, de la fumée ou encore une tache d'encre. Les paréidolies font partie des illusions d'optique.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Par%C3%A9idolie)


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La maison est un bon appart'.  (cf. La maison Bonaparte)


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Ne pas confondre l'acte et l'art.



2018 04 08

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En 2013, le chanteur nous offrait un sublime duo avec sa fille Izia sur le plateau du Grand Journal.
https://www.facebook.com/sara.darmayan/posts/10155980438629597
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Otto Karl
Putain, ces jeunes qui se sentent obligés d'en faire des caisses vocales pour chanter, de poser (d')une voix de chanteur, alors que les vieux, sobres, qui chantent à plat, comme ils parlent... voilà les vrais. Quant aux paroles, à double sens par la césure, bon, ben, on dirait que je suis passé par là, haha ! Et même pas.


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[minimalisme][minimaximalisme]
Intégrale - On n'est pas couché 7 avril 2018 #ONPC
1:03'40'' Bermann : La légèreté…
Mathieu Bermann : C'est pas une vraie légèreté. C'est une légèreté pour dire davantage. C'est dire moins pour dire plus.
47' danse



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[humour]
Nous serions même inquiets pour sa santé mentale, s'il ne s'en amusait pas lui-même [de ses agissements].
(L'esprit des plantes, documentaire,  27')


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[TP][santé]
La santé de Darwin souffre d'une réelle surcharge de travail. Le 20 septembre 1837, il ressent des « palpitations du cœur ». Son médecin lui ayant prescrit un mois de repos, il se rend alors à Shrewsbury chez des parents du côté maternel à Maer Hall mais il les trouve trop curieux de ses histoires de voyages pour lui laisser quelque repos. [  ]  En dépit de la besogne apportée par les travaux d'écriture et d'édition, il réalise des progrès remarquables sur le transformisme. Tout en gardant secrètes ses idées sur l'évolution, il ne manque aucune occasion d'interroger les naturalistes expérimentés et, de façon informelle, les gens qui possèdent une expérience pratique comme les fermiers et les colombophiles. Avec le temps sa recherche s'élargit : il se renseigne auprès de sa famille, enfants compris, du majordome de la famille, de voisins, de colons et d'anciens compagnons de bord. [  ] Tous ces efforts finissent par se faire sentir et, dès juin, il est forcé de s'aliter quelques jours sans interruption en raison de problèmes d'estomac, de migraines et de symptômes cardiaques. Tout le reste de sa vie, il devra plusieurs fois s'arrêter de travailler avec des épisodes de douleurs à l'estomac, de vomissements, de furoncles sévères, de palpitations, de tremblements et d'autres malaises, surtout dans les moments de tension, comme lorsqu'il doit assister à des réunions ou répondre à des controverses sur sa théorie. La cause de cette maladie reste inconnue de son vivant, et les traitements n'ont que peu de succès. Des essais récents de diagnostic suggèrent la maladie de Chagas, que lui ont peut-être communiquée des piqûres d'insectes en Amérique du Sud, la maladie de Ménière, ou encore différents troubles psychologiques, comme le trouble panique. Les spécialistes restent encore dans l'incertitude à ce sujet.
[  ]
Pour essayer de traiter son état maladif chronique, Darwin se rend à Malvern, une ville thermale, en 1848. La cure de quelques mois lui fait un grand bien et il peut reprendre son travail à son retour. À la mort de son père le 13 novembre, il est néanmoins tellement affaibli qu'il ne peut assister aux funérailles. En 1849, sa fille, Annie, tombe malade, ce qui réveille sa peur que la maladie puisse être héréditaire. Après une longue série de crises elle meurt en avril 1851, et Darwin perd alors toute foi en un Dieu bienveillant.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Darwin)


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[TP][pionnier][épure]
Au début de 1842, Darwin envoie à Lyell une lettre pour lui exposer ses idées ; ce dernier est consterné de voir que celui qui a été son allié refuse maintenant « de voir un commencement à chaque groupe d'espèces ». En mai, le livre de Darwin sur les récifs coralliens est publié après plus de trois années de travail. En juin il écrit alors une « esquisse sommaire » de sa théorie tenant en 35 pages. Pour échapper aux pressions de Londres, la famille s'installe en novembre à la campagne, dans le domaine de Down House. Le 11 janvier 1844, Darwin écrit à son ami, le botaniste Sir Joseph Dalton Hooker, pour lui exposer sa théorie, en disant que c'est presque avouer « un meurtre », mais, à son grand soulagement, Hooker croit qu'« une modification graduelle des espèces pouvait bien avoir eu lieu » et il exprime son intérêt pour l'explication de Darwin. Vers le mois de juillet, Darwin développe une esquisse de ses vues dans un « essai » de 230 pages.
[  ]
En décembre 1857, Darwin reçoit de Wallace une lettre lui demandant si son livre examine les origines humaines. Il répond qu'il veut éviter un tel sujet, « si encombré de préjugés », tandis qu'il encourage l'essai de théorisation de Wallace, ajoutant : « Je vais beaucoup plus loin que vous ».
Darwin en est à mi-chemin de son livre quand, le 18 juin 1858, il reçoit une lettre de Wallace qui décrit la sélection naturelle. Bien qu'ennuyé d'avoir été « devancé », il la transmet à Lyell comme convenu et, bien que Wallace n'ait pas demandé qu'elle soit publiée, il propose de l'envoyer à n'importe quel journal choisi par Wallace.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Darwin)


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L'Occident porte phonétiquement bien son nom : l'oxydant ?
Le terme d'occident sonne son effet.
L'occident sonne son effet dans son nom.

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[TP][santé]
Après une licence obtenue en 1879 à l'université de Calcutta, Bose se rend en Grande-Bretagne en 1880 et commence des études de médecine à l'université de Londres, qu'il doit interrompre au bout d'un an pour raison de santé, ses crises de malaria lui rendant la vie difficile.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jagadish_Chandra_Bose)
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Son diplôme en poche, il retourne à Calcutta et obtient un poste de professeur de physique au Presidency College de la ville, où il enseignera et conduira des recherches durant les trente années qui suivront. Toutefois, lors de son recrutement, l'administration ne lui propose que la moitié du salaire versé aux enseignants britanniques. Bose refuse et vient travailler trois ans, sans manquer une seule journée et sans être payé. À l'issue de cette période, le principal Twany et le directeur Croft recommandent qu'il soit payé au plein salaire et ce, depuis son intégration dans l'établissement. Suivant l'exemple de Rayleigh, il fait un usage important de l'expérimentation durant ses cours et laisse le souvenir d'un professeur passionnant.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jagadish_Chandra_Bose)

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[santé][Pionnier]
De 1894 à 1900, Bose fait une série de travaux pionniers sur les ondes électromagnétiques, en même temps que Tesla, qui est crédité pour cette invention. (…) À la différence de Marconi, Bose n'a aucun intérêt pour la commercialisation de sa découverte et affirme ne travailler qu'au développement de la connaissance scientifique. Il écrit d'ailleurs à Tagore en 1901, après l'arrêt de ses travaux sur les ondes : « J'aimerais que vous puissiez voir le terrible attachement que l'on a dans ce pays pour le profit… cette convoitise pour l'argent… Si j'avais mis le doigt dans cet engrenage, il n'y aurait plus eu d'échappatoire pour moi » (« I wish you could see that terrible attachment for gain in this country… that lust for money… Once caught in that trap there would have been no way out for me »). (…) En 1954, Gerald Pearson et Walter Houser Brattain, dans leur « History of Semiconductor Research », reconnaîtront l'antériorité des travaux de Bose dans l'utilisation des cristaux semi-conducteurs comme détecteur des ondes radio. Sir Neville Mott, le lauréat du prix Nobel de physique de 1977 affirmera : « J.C. Bose avait soixante ans d'avance sur son temps » et « En fait, il anticipa, les semi-conducteurs de type-P et de type-N. »
Après 1900, Bose change de domaine de recherche et se tourne vers un autre de ses centres d'intérêt de longue date : la physiologie végétale. Là, aussi, il va produire des travaux pionniers sur la croissance des plantes et leur réaction aux ondes électromagnétiques.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jagadish_Chandra_Bose)




2018 04 09

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[santé]
La maladie [de Creutzfeldt-Jakob] débute souvent par des troubles non spécifiques comme l’insomnie ou l’anxiété. Peu à peu, des troubles de la mémoire, de l’orientation et du langage s’installent. Elle se manifeste ensuite par des troubles psychiatriques ainsi qu’une ataxie cérébelleuse (instabilité en station debout immobile et pendant la marche qui s'accompagne d'une titubation analogue à celle de l'ivresse). On note également des lésions typiques dans le système nerveux central (plaques florides, dépôts amyloïdes de PrPres entourés de vacuoles).
(https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=maladie-creutzfeldt-jakob)


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[santé]
un nom officiel, les « Myoclonies d’endormissement » :
Les myoclonies d'endormissement, ou myoclonies hypnagogiques, se définissent comme des contractions musculaires qui surviennent lors de l'endormissement. Ces sursauts du sommeil sont soudains, involontaires et peuvent toucher un ou plusieurs muscles. (…) Les myoclonies d'endormissement peuvent (…) s'accompagner d'hallucinations hypnagogiques de type vestibulaire qui provoque une sensation forte de chute.
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[santé]
Également appelée clonie, la myoclonie désigne des contractions musculaires incontrôlées et involontaires. Généralement de faible amplitude, ces contractions surviennent de manière brutale et touchent un ou plusieurs muscles. La plupart des myoclonies s'observent dans le cadre de pathologies neurologiques. Les patients souffrant de crises d'épilepsie ou d'encéphalopathies sont victimes de clonies. En outre, le hoquet, les myoclonies de l'endormissement, les sursauts font, entre autres, partie des clonies de type psychologique.
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L'encéphalopathie est une pathologie qui touche l'encéphale, partie du système nerveux central situé dans la boîte crânienne et comprenant les hémisphères cérébraux, le cervelet et le tronc cérébral. Elle peut survenir dans les suites d'une infection, de certaines intoxications ou être une complication par atteinte neurologique d'une maladie chronique comme dans l'encéphalopathie hépatique qui apparait dans l'évolution d'une cirrhose.  Les symptômes varient suivant la localisation de l'atteinte et la pathologie initiale en cause, mais regroupent fréquemment maux de tête, troubles de la conscience ou du comportement, signes neurologiques localisés. Le traitement dépend de la cause.  Parmi les nombreuses causes d'encéphalopathie, citons l'encéphalopathie hépatique, l’hypertension artérielle, des intoxications médicamenteuses ou toxiques... l’encéphalite herpétique ainsi que d’autres encépahlopathies comme l'encéphalite japonaise, maladie infectieuse d'origine virale, qui survient en Asie du sud et de l'est, transmise par la piqûre de moustiques. Citons également la méningo-encéphalite à tiques ,l'encéphalite de Hashimoto, complication de la thyroïdite d'Hashimoto et l’encéphalite post-infectieuse qui peut survenir après une infection virale comme la grippe, la rubéole ou encore la varicelle ou parfois après des vaccinations.
(http://sante-medecine.journaldesfemmes.fr/faq/12408-encephalopathie-definition)


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[santé]
 Le SFC et la fibromyalgie ou « EM » affectent les personnes de différentes manières. Il n’y a pas deux personnes qui vivent la maladie de la même manière. N’importe qui peut être touché et à n’importe quel âge. Les personnes atteintes  doivent souvent endurer une énorme fatigue très invalidante, des douleurs musculaires et articulaires, des troubles du sommeil et des problèmes gastriques. Les troubles de mémoire et de concentration sont monnaie courante. Dans de nombreux cas, l’apparition de la maladie est liée à une infection virale. Des opérations ou des accidents peuvent aussi être des facteurs déclencheurs, alors que chez d’autres, le début de la maladie est plus insidieux [3].
Selon les documents qui m’ont été remis, des subventions ont bien été refusées à des chercheurs qui voulaient étudier un lien possible  entre la vaccination et le SFC/EM. Ces documents n’ont été découverts que quand ils sont tombés sous la réglementation de la « Liberté d’accès à l’information ». (Freedom of Information Act)
(http://initiativecitoyenne.be/article-fatigue-chronique-fibromyalgie-vaccinations-111134094.html)


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[santé]
La myélite est une inflammation de la moelle épinière. Le terme également employé est celui de myélite transverse, le terme de transverse signifiant que cette atteinte se situe à un niveau précis de la moelle épinière.
(http://www.docteurclic.com/maladie/myelite.aspx)


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[hanche]
Ligament ischio-fémoral
Ligament ilio-fémoral
Ligament pubo-fémoral
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Comme indiqué précédemment, la stabilité de l’articulation de la hanche est directement liée à ses muscles et les ligaments. Les ligaments les plus notables dans l’articulation de la hanche sont les suivants:      ligament ilio-fémoral. qui relie le bassin au fémur à l’avant de l’articulation. Il maintient la hanche de l’hyper-extension     ligament pubo-fémoral. qui attache la partie la plus avancée du bassin connu sous le pubis au fémur     ligament ischio. qui se fixe à l’ischion (la partie la plus basse du bassin) et entre les deux trochanters du fémur.
(http://docteur.top/hip-mixte-anatomie-os-de-la-hanche-ligaments/)


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[vocabulaire]
trémulation : (Médecine) État de tremblement incessant.



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[santé]
C’est ainsi que la majorité des patients souffrant de ML [maladie de Lyme] se plaignent de troubles multi-systémiques, c’est-à-dire qu’ils présentent de nombreux symptômes simultanément. Les plus fréquents sont la fatigue, les douleurs articulaires, musculaires ou neurologiques s’exprimant régulièrement dans différentes parties du corps, les maux de tête, une raideur de la nuque, une hypersensibilité au bruit et à la lumière, des étourdissements, des troubles de la mémoire et de l’attention, des troubles du sommeil dont des difficultés d’endormissement ou des réveils en milieu de nuit, ainsi que des problèmes psychiatriques (particulièrement dépressions, angoisses, TOC et psychoses).

Ces symptômes vont et viennent de façon irrégulière, certains jours étant meilleurs que d’autres. Chez les femmes, ils sont souvent aggravés à certains moments du cycle menstruel (juste avant, pendant ou après les règles). Ils sont aussi parfois aggravés ou soulagés par la prise d’antibiotiques. Ceci est dû au fait que la destruction de la bactérie par les antibiotiques peut donner lieu à une exacerbation passagère des symptômes que l’on appelle « réaction de Jarish-Herxheimer ».
(https://maladiedelyme.weebly.com/lyme-et-syndromes-associeacutes.html)


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[pharmaco-logique]
La réaction de Jarisch-Herxheimer ou réaction de Herxheimer (parfois désignée par le raccourci « Herx » dans le milieu médical), est une réaction inflammatoire de l'organisme qui apparaît — non systématiquement — en réaction à la guérison spontanée ou à certains traitements médicaux (antibiothérapie à la pénicilline par exemple) ciblant des bactéries spirochètes (responsables par exemple de la syphilis ou de la maladie de Lyme, ou encore de fièvre récurrente à poux).  Elle peut parfois être confondue avec une réaction allergique à un antibiotique.
Cette réaction semble de nature double, à la fois toxique et/ou immunologique (allergique), voire comportant des aspects auto-immuns.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9action_de_Jarisch-Herxheimer)


2018 04 10


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Demain est un autre tour.

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Demain est à notre tour.

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Demain est une autre tour. On y voit les choses autrement.
Demain est une autre tour. Autre point de vue.


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Transfer[t] la maladie de Lyme
https://www.lymeepidemie.nl/transfer-la-maladie-lyme/?lang=fr



2018 04 12

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Par lou :
Rick and morty


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[pour almendros]
Vous savez, ces histoires de famille, (…) c'est là que tout s'origine, hein, c'est là que tout commence, c'est là que les névroses démarrent. Il y a pas plus… Je pense que la famille, c'est le terreau de toutes les fictions.
(Gilles TAURAND, Gilles Taurand à l'Esra, https://youtu.be/1FG8wH9uJbs?t=11m31s)

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Ils ont du fric à revendre.
Ceux-là ont du fric à revendre.

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Tendre à ses lèvres, sans s'y pendre.
Comme à des lèvres, tendre à la vie sans s'y pendre.



2018 04 13


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[méta]
Sens Unique, Walter Benjamin
 Traduction inédite de l'allemand et présentation par Frédéric Joly.
Sens unique est un livre mythique, le sommet de l'oeuvre littéraire de Benjamin. Dans cette suite d'aphorismes qui se répondent par un jeu subtil de correspondances et d'analogies, Benjamin déploie l'un de ses concepts majeurs : la porosité généralisée entre le dedans et le dehors, l'homme et son environnement. Ce faisant, il nous invite à une expérience philosophique et poétique radicale, où le jeu et l'émerveillement réveillent la part d'enfant dans l'adulte.
(https://www.amazon.fr/Sens-unique-Walter-Benjamin/dp/222890838X)
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[TP][HN]
Rue à sens unique, Benjamin Walter, Ed. Allia
Voici un ouvrage d'un genre nouveau, dans lequel Walter Benjamin pratique le collage à la manière de ces amoureux des télescopages poétiques que furent Dada et les surréalistes. Rue à sens unique se compose de notes autobiographiques, de souvenirs d'enfance, d'aphorismes, de scènes de la vie urbaine, de considérations acérées sur l'état du monde, et de l'Allemagne en particulier, mais aussi de réflexions sur l'écriture elle-même, sur la graphologie. Benjamin­ se penche par exemple sur l'entrelacs des manuscrits arabes. Voire va-t-il jusqu'à donner des conseils à l'écrivain : par exemple, ne jamais faire lire une oeuvre non encore achevée ; une musique et quelques voix en fond sonore sont recommandées, de même que l'attachement maniaque à tel type de papier ou à telle plume. Benjamin rend compte par la même occasion de l'éclatement de l'écrit dans la signalétique qui émaille nos villes, désormais parsemées de messages à décrypter. Arrachée du livre imprimé, son asile de prédilection, l'écriture se retrouve désormais dans la rue, à travers la publicité, prise dans le chaos d'une économie devenue toute-puissante. Et l'auteur ne manque pas d humour en ce sens, reprenant pour titre de ses pensées les recommandations, mises en garde et autres slogans assenés dans nos villes : "Travaux publics", "Défense d afficher", "Attention aux marches" ou encore "Allemands ! Buvez de la bière allemande". Emprunter cette Rue à sens unique, c'est se laisser entraîner dans une dérive au coeur d'une ville certes de papier mais dont les mots fournissent autant de repères urbains pour qui sait jeter des passerelles. Du reste, entre la ville décrite et le paysage fait de mots que dessine l'écrivain, il n'y a pas loin, quand Benjamin nous propose de découvrir les "principes des pavés ou l'art de faire des livres épais".



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[défausophie]
Si la vérité rend libre au bout du compte, il n'est pas rare qu'elle nous fasse d'abord bien chier.
(Peggy Sastre, Comment l'amour empoisonne les femmes, p.74)





2018 04 14

#
[TP]
Idée dédicace de Tempsperdu :
aux inconnus (de génie) partis trop tôt.
aux inconnus de génie qui n'ont pas eu cette chance…
aux inconnus de génie qui n'ont pas eu la chance de se réaliser.

#
[TP]
Le selfilmage c'est un moyen de se réaliser (soi-même).
Le selfilmage c'est (littéralement) un bon moyen de se réaliser.
Le selfilmage c'est un bon moyen de (littéralement) se réaliser.
Le selfilmage, comme un certain moyen (certain) de se réaliser.

#
[  ] j'ai d'abord ressenti une bouffée d'espoir : il reste donc des choses qui rendent possibles d'autres choses, et vice versa.
(Lize Spit, Débâcle, [paragraphe #1] "9h00".)


#
La ville fut florissante
Puis en ruine
Enfin
Et c’était incroyable
Elle fut florissante de nouveau
(Gipi, Notes pour une histoire de guerre, [exergue][BD])


#
Mais passons. Je trépasse.


#
[ARG] et Karl

partagent ces intuitions philosophiques :

Je est un autre – comme dirait l'autre.
Au fond rien n'est fixe, tout est devenir, tout est mouvant – je y compris.
La vie n'a que faire de la morale.
Le monde n'est pas humain.
+
Le réel est plus complexe qu'on se le représente ordinairement, et qu'on ne saurait/sache/sait l'exprimer.
Le réel est plus complexe que sa représentation et son expression
Le réel est à la fois plus simple et plus complexe, plus simplexe, qu'on se le représente ordinairement et qu'on ne sache l'exprimer.
Le réel est plus complexe qu'on ne peut le penser, qu'on ne le comprend, qu'on se le représente, et qu'on ne sache l'exprimer, a fortiori par des mots, le langage verbal.




#
Mediapart - [Didier Éribon] Echapper aux «verdicts» sociaux
1' Pensée critique
Pour qu'une pensée soit critique…
Une pensée…
16' Une pensée critique est une pensée qui a bien du mal à se situer dans un pôle ou un autre, puisque c'est précisément une pensée qui se donne pour tâche de critiquer à peu près tout.
[slogan][formule]
21'40 Je sais que c'est un slogan. Et les slogans sont mobilisateurs, c'est très bien, je n'ai rien contre les slogans, je trouve ça très bien qu'un slogan mobilisent des gens autour d'une idée.

26'30
Or on voit bien, des gens qui partagent une même condition sont isolés, c'est ce que Sartre appelle la sérialité, c'est la même condition mais chacun la vie isolément, séparément.

[programme][politique][physio-logique]
29'20
La participation des dominés à leur domination c'est ce qui se passe dans la vie quotidienne. (…) Nous perpétuons ce monde social parce que nous sommes conformes à la manière dont nous avons été fabriqués. Nous intériorisons des normes, des comportements, des modes de pensée.



#
[formule]
Médiapart [affiche] :
Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter !


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La sensibilité électromagnétique, également appelée intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques ou électrosensibilité, est décrite comme un ensemble de symptômes causés par les champs et les ondes électromagnétiques. Ces symptômes sont divers mais les plus fréquents sont des symptômes dermatologiques (rougeurs, picotements, brûlures), cérébraux (fatigue, difficulté de concentration, étourdissements…), digestifs et cardiaques (palpitations). Selon les sondages, la prévalence de l’électrosensibilité dans la population va de quelques personnes par million jusqu’à 8% de personnes interrogées. 10% de ces cas d’électrosensibilité sont jugés graves par l’OMS. Dans certains cas, les patients vont jusqu’à s’isoler et changer leur mode de vie. Si des seuils d’exposition sont bien établis, les personnes qui déclarent souffrir d’électrosensibilité affirment réagir à des intensités très inférieures aux limites autorisées.
(http://www.asef-asso.fr/production/les-ondes-electromagnetiques-decryptees-la-synthese-de-lasef/)



2018 04 15

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[simplexité][noirage][détail]
La vie fait dans le détail et à la fois pas.
La vie fait dans le détail d'un côté, et pas de l'autre.
La vie fait dans le détail d'un côté et de l'autre pas.

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Aimer autrui, c'est un peu cochon.
Aimer autrui est proprement cochon.
Aimer autrui est autrement cochon.
Vouloir aimer autrui c'est un peu cochon.
Désirer autrui, c'est quand même un peu cochon.
Autrui est un peu cochon.
Si on l'écoute, autrui est un peu cochon.
Autrui, ce cochon.  (+ aux truies, ce cochon !


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La vie est une impasse, où tout le monde y passe.
La vie est une impasse, tout le monde y passe.
La vie est une impasse et tout le monde y passe.
Tout le monde y passe, dans la vie, est une impasse.
Tout le monde y passe, dans la vie cette impasse.

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[âge][noirage]
La vie est longue comme un jour d'hiver en été.
La vie est longue comme la durée d'un jour d'hiver en plein été.
Certaines vies semblent longues comme la durée d'un jour d'hiver en saison d'été.
Certaines vies se ressentent aussi longues que la durée d'un jour d'hiver en saison d'été.
Certaines vies se ressentent aussi longues qu'un jour d'hiver en saison d'été.
Certaines vies ont la durée d'un jour d'hiver en plein d'été.


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Le mieux : une fille super ou une fille superbe ?
Super ou superbe.
Préférer une super à une superbe ?
Préférer le super au superbe ?

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[t-shirt]
Recto : Je suis NU
Verso : L   [réf. taille L]
Recto : NU
Verso (en plus petit, près du col) : L [réf. taille L]

Et ainsi pour les tailles : XL, M, S
Recto : SM
Verso : S
Recto : génération X
Verso : L

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Mettre le droit sur la gâchette.
Mettre/placer le droit sur la gâchette.
Le droit sur la gâchette.

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De la jeunesse solaire on devient plus vieux.
On passe du beau temps de la jeunesse à plus vieux.
On passe d'un beau temps de jeunesse à plus vieux.
Passer d'un beau temps de jeunesse à plus vieux.

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[méta][formules][amphibo-logique][vrac]

David Serge Pas.mal !


David Serge Ou alors tu écris un roman avec un style comme ça en permanence. Un style à formule. Un peu lourd mais ça plairait !



Otto Karl Ah bah, c'est prévu. Non pas un roman, mais un essai, oui. C'est ce que je projette depuis un certain temps, et maintenant que j'en ai des centaines... Un essai philosophique à la « autoportrait » d'Edouard Levé, tu vois ? C'est prévu. Mais ARG et ma santé me barrent la route...


Otto Karl Et ça peut plaire, ou au contraire ne pas plaire et passer inaperçu, car mes formules travaillent l'ambivalence, la polyvalence, l'amphibo-logique, l'énigme... Et je refuse l'explicatif. La seule lumière extérieure viendrait de leur montage, d'où cette (méta)formule aussi : « Mes formules s'éclairent les unes les autres, à vous d'avoir de la suite dans mes idées. »


David Serge Otto Karl ahah


Otto Karl La seule lumière extérieure viendrait de leur montage, et des conférences et entretiens que je donnerais donc, largement invité partout, car on voudrait comprendre, être sûr de comprendre. Haha. C'est (pas) beau de rêver. Mais c'est pourtant ça que j'envisage, mais tout ça n'est pas loin de s'effondrer. J'ai donné le nom du fichier ["Notage"] à Marie Solier, au cas où, mais... ce serait un tel fouillis à démêler pour les publier (même sans ordre, du coup), que... je me fais presque aucun espoir...


#
Mes formules cultivent la polyvalence amphibo-logique. D'où notamment leur forme infinitive, aussi souvent que possible. Elles tentent aussi d'évacuer au maximum le jugement ou du moins la prescription morale.


#
[brachy-logique]
Laurent Ruquier – Centre. Alors un petit livre, vous avez fait court cette fois-ci. Pourquoi ?
Philippe Sollers – Pour être plus dense. Pour être plus long, en fait, dans l'intérieur de la pensée qui s'exprime. Voilà. C'est plus court, mais c'est plus concentré.
(Philippe Sollers - On n'est pas couché 14 avril 2018 #ONPC, 1')


#
Se faire à l'idée que Johnny est mort.
Se faire à l'idée que David est le fils de Johnny.
+
Se faire à l'idée que Johnny est mortel.

2018 04 16

#
[noirage][optimisme][pessimisme]
T'inquiète pas. Ça va bien se passer. Ça va bien se passer…
Ça va bien se passer – hein ?
(Kheiron - 2015 - Nous trois ou rien, 51')

#
[noirage]
[Je sais plus où j'ai écrit :]
Aimer la vie : syndrome de Stockholm.
Défendre la vie : syndrome de Stockholm.
Défendre la vie : (comble du) syndrome de Stockholm.
Défendre la vie (« belle », « cadeau »…) : (comble du) syndrome de Stockholm.

#+
La vie est belle ? Oui, à Stockholm.
Il faut être de Stockholm pour trouver que la vie est belle.
Il faut être de Stockholm pour défendre cette tortionnaire de vie.
Il faut être de Stockholm pour défendre cette tortionnaire qu'est la vie.


#
– Ici je suis incognito.
Passante – Excusez-moi, vous…
– Oui, c'est bien moi.
Passante – Vous pouvez vous pousser, pardon.
– Haha, la pudeur…
(Kheiron - 2015 - Nous trois ou rien, 1:05'45'')

#
MST, SMS, M&M's
(Kheiron - 2015 - Nous trois ou rien, 1h14')


#
[physio-logique]
– Je peux rien faire.
Hibat – Non, là tu veux! rien faire.
– Hibat, donne-moi ton chapeau.
– Quel chapeau ?
– Exactement. Même si tu voulais, tu pourrais pas me le donner parce que tu en as pas. Ben c'est pareil, j'ai pas cet argent.
(Kheiron - 2015 - Nous trois ou rien, 1h21'30)



2018 04 17

#
Quand on est con, on naît.

#
Quand on naît, on est con.

#
Quand on naît, on naît con.


#
[noirage]
Les gens n'aiment pas qu'on leur mettent le nez dans leur mais.
Ceux-là n'aiment pas qu'on mettent le nez dans leur mais.
Leur mettre le nez dans leur mais.

#
[noirage][programme]
La vie, on la quitte ou on l'acquitte.
La vie, on l'aime ou on la quitte, ou on l'acquitte.
La vie, pour ne pas la quitter, on l'acquitter.
La vie, on l'acquitte pour ne pas la quitter.

#
La vie, on l'acquitte pour l'aimer.
La vie, pour l'aimer on doit l'acquitter.


2018 04 24

#
Marie, sur Karl : Born to be wild.
Karl, sur Marie : Born to be well.

#
[rappel][physio-logique]
La conscience règne, mais ne gouverne pas.
(Paul Valéry)

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[conformisme][oligarchisme][pionnier]
L'exception confirme le règne.




2018 04 25

#
[TP][selfilm][rappel]
Filmer sa vie est (au moins) une façon de se réaliser.


2018 04 31

#
[Only Lovers Left Alive]
Jarmusch préfère entretenir un jeu de connivence avec ses fans qui verraient encore en lui le parangon d’un cinéma rock et « authentique ». De manière extrêmement antipathique, les vivants, pauvres ignorants de sa culture hautaine, sont traités de « zombies ». Ce mépris de classe ne recouvre en définitive qu’un maussade « c’était mieux avant ».
(Stéphane du Mesnildot, Les Cahiers du Cinéma)


#
Bonjour, J 'ai reçu 2 amendes successives, par 2 policiers municipaux différents, pour une même et unique faute, à savoir que ma voiture est restée stationnée à la même place (gratuite) durant quelques jours d'absence [pour raison de santé qui m'a obligé à prendre le train jusqu'à l'hôpital Pitié-Salpêtrière) avec sur le pare-brise un certificat d'assuranee non-valide (de peu] et que j'ai remplaeé dès mon retour quelques jours plus tard (et ce, malgré mon état d'extrême faiblesse). Dans l'urgence et le malaise j'avais omis d'apposer le nouveau certificat (que je venais de recevoir] avant de partir pour l'hôpital. J 'ai tout de même réglé la première contravention du 27/ 03/ 2018, et j'en appelle à votre compréhension, s'il vous plaît, pour m'exonérer de la deuxième survenue deux jours plus tard, le 29/ 03/ 2018, toujo1u's en mon absenee, ma voiture n'ayant pas bougé de sa plaee de stationnement gratuit habituelle. Bien Cordialement.



2018 05 07

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[goût][formule]
Mickey Rourke sur Instagram samedi 5 mai :
« Le style s'achète, mais pas la classe »
(http://www.lefigaro.fr/musique/2018/05/07/03006-20180507ARTFIG00255-laeticia-hallyday-exprime-sa-douleur-sur-instagram-j-ai-des-hauts-et-beaucoup-de-bas.php#xtor=AL-201)

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[santé]
Laetitia Hallyday : J'ai quelques hauts et surtout beaucoup, beaucoup de bas. Je m'effondre et ensuite je me relève, encore et encore», a-t-elle ajouté.
La veuve du rocker s'est par ailleurs confiée sur la difficulté à vivre sans son époux. «Toutes ces premières fois sans mon homme sont extrêmement violentes. La douleur fait partie de ma vie et malheureusement, je dois apprendre à vivre avec, autant qu‘il me faut apprendre à vivre sans lui. Il me manque tellement...
(http://www.lefigaro.fr/musique/2018/05/07/03006-20180507ARTFIG00255-laeticia-hallyday-exprime-sa-douleur-sur-instagram-j-ai-des-hauts-et-beaucoup-de-bas.php#xtor=AL-201)

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[programme][défausophie]
L'espèce humaine est la seule à avoir des difficultés à se voir en tant qu'espèce.
(Abraham Maslow, cité par Stéphane Garnier, Penser et agir comme un chat)



2018 05 08

#
[nokidding]
Je n'ai pas d'enfant par amour pour lui.
La meilleure façon d'aimer son enfant c'est de ne pas l'avoir.
La meilleure façon d'aimer son enfant c'est de ne pas le faire naître.
La meilleure preuve d'amour son enfant c'est de ne pas le faire naître.
Ne pas le faire naître est aussi un acte d'amour pour son enfant.
La meilleure façon d'aimer son enfant c'est de ne pas le mettre en vie.
La meilleure façon d'aimer son enfant c'est de lui épargner la vie.
Le plus bel acte d'amour envers son enfant c'est de ne pas le mettre au monde.
La meilleure façon d'aimer son enfant c'est de ne pas le mettre au monde.
La meilleure façon d'aimer son enfant c'est de ne pas lui donner la vie.
Je n'ai pas d'enfant par respect pour lui.
Le plus bel acte d'amour envers son enfant c'est de ne pas lui donner la vie.


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[minimalisme][bavardage]
Drôles de zigs.
MICHEL ONFRAY se confie sur deux pages entières au « Figaro » (28/4) : « Tout chez moi va, part, revient, converge vers un livre. Je vais fêter mon centième livre en fin d'année, mais je sais que, s'il le fallait, je n'en sauverais sans état d'âme que trois ou quatre, qui sont d'ailleurs des recueils de poésie. » Il rembourse tous les autres ?

Commentaire :
Ça s'appelle la graphomanie. (…)

Otto Karl : Eh oui, on peut pas dire que Michel Onfray fasse dans la retenue et le minimalisme, qu'il ait cette classe.



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[maudit][physio-logique]
Alors, qu’est-ce que la simulation a trouvé ? D’une part, le talent n’était pas sans rapport avec le succès. En général, ceux qui avaient plus de talent avaient une plus grande probabilité d’augmenter leur réussite en exploitant les possibilités offertes par la chance. De plus, les agents qui ont connu le plus de succès étaient pour la plupart des talents moyens : le talent comptait.
    Cependant, ce dernier n’était certainement pas suffisant parce que les personnes les plus talentueuses étaient rarement celles qui réussissaient le mieux. En général, les gens médiocres, mais chanceux, avaient beaucoup plus de réussite que les personnes plus talentueuses, mais malchanceuses. Les agents qui ont eu le plus de succès ont tendance à être ceux dont le talent est légèrement supérieur à la moyenne, mais qui ont eu beaucoup de chance dans leur vie.
(…)
Un nombre croissant d’études basées sur des données du monde réel suggèrent clairement que la chance et les opportunités jouent un rôle sous-estimé dans la détermination du niveau final de réussite individuelle.
(http://www.gurumed.org/2018/05/03/croyez-vous-la-chance-car-le-talent-ne-fait-vraiment-pas-tout/)
+
infra, dans la suite : DirtyBiology : …


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[ARG]
Mais les réalités de la vie de l'homme-dé sont plus amusantes que mes fictions les mieux inspirées : la réalité prédominera, en raison de son caractère amusant.


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En campagne, en résilience d'artiste.


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[formule][brachy-logique][no effort]
(…) quand une idée nouvelle saute comme un bouchon de champagne, et réinterprète à une vitesse fulgurante l'expérience d'une vie entière.
(Luke Rhinehart, L'Homme-dé)


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[santé]
Ces truismes commencèrent en réalité à m'envahir au cours des semaines qui suivirent mon premier plongeon inexplicable dans la dépression, dépression en apparence provoquée par un long blocage sur mon « livre », mais en réalité simple aboutissement d'une constipation générale de l'âme qui couvait depuis longtemps.
(…)
Mes collègues et moi-même affirmions, en marmonnant timidement autour de nos divans, que mon problème était absolument normal : je me haïssais et je haïssais le monde parce que je n'avais pas réussi à affronter et à accepter les limitations de mon moi et celles de la vie. En littérature, ce refus s'appelle romantisme ; en psychologie, névrose. Ici le caractère de norme inéluctable et universelle d'un moi limité et blasé est posé en postulat. J'avais commencé à abonder dans ce sens, je m'étais vautré quelques mois dans la dépression, j'avais acheté en cachette un revolver de calibre 38 et neuf cartouches, et puis la mer me rejeta sur la côte du zen.
(Luke Rhinehart, L'Homme-dé)

#
Condam-nés-à-mort.

#
On naît condamnés à mort.
On n'est car on naît condamnés à mort.


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[noirage][TP]
Cela dit, ou ceci étant, et comme je ne cesse de le répéter aussi moi-même à ma façon :
« Tandis que nous nous flattons d'être, pour la plupart, assez méfiants vis-à-vis des statistiques, nous acceptons avec une déconcertante facilité la mesure officielle que livre l'espérance de vie : un Européen d'aujourd'hui, s'il est en bonne santé, a la conviction qu'il devrait vivre grosso modo quatre-vingts ans. Si quelqu'un vient à mourir plus tôt, s'il est fauché autour de la cinquantaine par un accident de voiture ou une maladie, c'est en général perçu comme une injustice, comme si la moyenne était un dû (à réclamer auprès de quelle administration compétente ?). Au-delà de quatre-vingts ans, nous avons tendance à minimiser la mort, comme si ce n'était plus vraiment le même événement, qu'il s'agissait d'un mal nécessaire ou en tout cas de quelque chose de moins grave et de moins tragique que la disparition d'un être humain (d'ailleurs, moi aussi, j'aimerais bien arriver jusque-là…).
Néanmoins, un tel pari statistique se révèle, examiné de plus près, franchement déraisonnable.
(…)
la conviction de disposer de quatre-vingts années risque de nous instituer dans un rapport inauthentique à nous-mêmes et à nos possibilités.
(…)
on se laissera aller, on passera des années à vivre sans se sentir vraiment impliqué.
(…)
L'idéal serait donc, plutôt que de nourrir de fastueux projets pour le demi-siècle à venir, de faire en sorte que nous puissions à chaque instant partir sans regret. »
(Alexandre Lacroix, Comment vivre lorsqu'on ne croit en rien, p.154-156)



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2018 05 09

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Ne pas entendre « être connu » dans le désir d' « être reconnu ».
Dans « être reconnu » on entend « être connu ».
êtreconnu
Dans « être reconnu » je n'entends pas « être connu ».
Par « être reconnu » je n'entends pas « être connu ».


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[âge]
La lenteur de l'âge rend facile la patience dans le travail.
(Joseph Joubert, Pensées, p136)

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[âge]
La vieillesse n'ôte à l'homme d'esprit que des qualités inutiles à la sagesse.
(Joseph Joubert, Pensées, p138)

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[âge]
Vieillesse : quelques-uns la porte la tête levée et le corps droit.
(Joseph Joubert, Pensées, p136)

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[brachy-logique]
Lorsque les mots sont bien choisis, ils sont des abrégés de phrases ; (…).
(Joseph Joubert, Pensées, p167)

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C'est de l'impossibilité de raisonner que naquirent les arts, l'apologue, etc., et c'est encore de l'inaptitude à raisonner, ou de l'ennui de raisonner sans cesse, que naissent, dans les âmes vives, la poésie, l'éloquence, la métaphore, etc. : voilà certes un grand avantage.
(Joseph Joubert, Pensées, p166)

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[brachy-logique]
Il y a telle pensée qui contient l'essence d'une livre tout entier ; telle phrase qui a les beautés d'une vaste ouvrage ; telle unité qui équivaut à un nombre ; enfin telle simplicité si achevée et si parfaite, qu'elle égale en mérite et en excellence une grande et glorieuse composition.
(Joseph Joubert, Pensées, p177)

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[brachy-logique][formule]
Que les mots se détachent bien du papier : c'est-à-dire qu'ils s'attachent facilement à l'attention, à la mémoire, qu'ils soient commodes à citer et à déplacer.
(Joseph Joubert, Pensées, p178)

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En morale, pour atteindre le milieu, il faut aspirer au faîte.
En littérature, au contraire, pour atteindre aisément le faîte, il faut n'aspirer qu'un milieu ; tout effort use les forces pour monter.
(Joseph Joubert, Pensées, p179)


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Étonnante trajectoire que celle de Fink. Passé en une dizaine d’années de l’electro taillée pour Ninja Tune au songwriting épuré, le groupe de Fin Greenall s’est fait une place bien au chaud dans le cœur des amoureux de musique délicate. Une histoire d’amour qui culmine avec Perfect Darkness, disque lumineux paru en 2011. Sur Hard Believer, Fink va encore plus loin dans l’exploration des espaces crépusculaires. En dix morceaux d’une désarmante limpidité, ce folk moderne tout en clair-obscur séduit en se jouant volontiers des frontières.
(…)
(Alexis Hache, Inrockuptibles, https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/fink-hard-believer/)


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[brachy-logique]
Dégraisser comme du liquide vaisselle. Déterger.

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[pionnier][oligarchisme][reconnaifiance]
"J’ai vraiment cru qu’Internet aurait la capacité de permettre aux gens d’accéder à la crème de la crème de la musique – de scènes nichées à tout ce qui se fait à travers le monde – et aurait eu une influence positive, que la musique aurait évolué comme jamais auparavant. Au lieu de ça, la musique a été corrompue par une sorte de course au profit capitaliste. J’ai cru qu’Internet aiderait à équilibrer la relation entre la qualité et le mainstream, mais c’est complètement l’inverse. La qualité musicale est en train de mourir. One Direction vont faire 4 milliards de vues alors que les meilleurs artistes n’atteindront même pas un semblant de cette attention. J’en ai déjà parlé précédemment, mais il y a un parallèle exact entre la musique et la politique."
(…)
"Que dire de Loaded (album du Velvet Underground - ndlr) ? Que dire de Rock & Roll (single du Velvet - ndlr) ? Ils auraient dû être plus connus. Ou Jimi Hendrix : les gens ne réalisent pas que ça a pris des années avant qu’il soit acclamé comme il l’est aujourd’hui. Tu regardes les charts de l’époque, il était classé numéro 300. Il n’avait aucun hit."
(…)
"Si tu grandissais dans un monde où Ariel Pink était populaire tu dirais "Je ne vois pas comment Ed Sheeran peut devenir populaire." Les gens grandissent avec des normes incrustées dans la tête. (…)  Je suis juste en train de dire que je ne comprends pas pourquoi il ne pourrait pas y avoir 60% de l’attention pour Ed Sheeran et 40% pour Ariel Pink. Aujourd’hui c’est presque comme si Ed Sheeran attirait 99,5% de l’attention."
(Julian Casablancas, article de Osain Vichi, Inrockuptibles, https://www.lesinrocks.com/2018/03/13/musique/pour-julian-casablancas-jimi-hendrix-navait-aucun-hit-111058271/)


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L'amour c'est super, chérie.  (+ supercherie)
L'amour est super chéri.
L'amour est super chéri, et super, chérie.

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[notalk][bavardage][taisage]
Si les chats pouvaient parler, ils ne le voudraient pas.
(Nan Porter, cité par Stéphane Garnier, Penser et agir comme un chat, 2:00')

+#+
[intelligence]
Si un lion pouvait parler, nous ne pourrions pas le comprendre.
(Ludwig Wittgenstein)

2018 05 10

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(…) [à tort] on se fonde toujours sur son état présent pour prédire ses émotions futures. (…) on persiste à envisager le futur en se fondant sur le présent.
(Fumio Sasaki, L'essentiel et rien d'autre, p53-54)

2018 05 11

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Ne craignez jamais de vous faire des ennemis ; si vous n'en avez pas, c'est que vous n'avez rien fait.
(Georges Clémenceau, cité sur twitter par JOD, @jo_delb).

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[physio-logique]
Je ne crois pas à l'autodétermination mais à l'autocondiotionnement.
À/En défaut d'autodétermination, l'autocondiotionnement.
Seule forme d'autodétermination, l'autoconditionnement.


#
Le monde est ainsi conçu, moyen, qu'il incite les grands à se courber/vivre courbés. Physiquement et moralement.
Le monde est ainsi conçu, moyen, qu'il incite les grands à se courber/vivre courbés. Physiquement et moralement.
Les dehors du monde, comme les dedans, obligent les grands à se courber.
Le monde, dans sa moyenne, oblige les grands à se courber.


#
Bonne soirée à tous, bien sûr, avec ces questions sans réponses qui permet[tent] de vivre plus intensément.
(Edouard Baer "À quel moment ça a merdé dans vos carrières ?" - Cannes 2018, cérémonie d'ouverture)


#
Ce sont peut-être ceux qui s'en protègent le plus que la vivent le plus, la mort.
À trop se protéger de la mort on la vit.
À trop se protéger du risque de la mort on la vit.
À trop se protéger du risque de la mort on la vit d'autant.
On vit la mort d'autant qu'on se protège.
D'autant qu'on s'en protège on la vit, la mort.
La mort est inévitable. Plus en s'en protège plus, d'une certaine manière, on la vit.


#
Inspiré par Nico b. :
Gai rire.
Guérir par gai rire.


#
L'épure des grands espaces, de la montagne, de la neige, des étendues/paysages de neige…

#
Notre attention nous joue détour.


2018 05 12

#
Ce que je préfère chez les enfants, c'est de faire semblant d'en vouloir.

#
Ultime pied de nez à la mort, il [Siné] a fait écrire sur sa tombe « Mourir ? Plutôt crever ! » et l'a ornée d'un cactus en bronze en forme d’un doigt d’honneur.


2018 05 13

#
[noirage]
Tout est bien qui finit mal.
Tout est bien, oui, qui finit mal.


#
Philosophe radical, au sens premier, radical, où je vais autant que possible à la racine.

#
[nokidding]
No kidding, merci.



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Pour Marie :
Bonjour,  Le DIU ne peut pas être la cause d'infections urinaires à répétition, il n'est pas situé au bon endroit pour ça. Les causes les plus courantes des infections urinaires sont :
- ne pas s'essuyer d'avant en arrière aux toilettes ce qui amène en effet les bactérie du vagin vers le méat urinaire et permet leur remonter
- une hygiène excessive : pas plus d'une douche par jour !
- porter des strings/sous vêtements serrés/synthétiques régulièrement
- ne pas aller aux toilettes après les rapports ...
Et lors de récidives il est recommandé de pratiquer un antibiogramme car il est probable que la bactérie soit devenue résistante aux spectres larges qui traitent habituellement, il faut donc cibler.
+
Le fait de ne pas boire assez et de se retenir avant d'aller aux toilettes favorise aussi la prolifération des bactéries.


#
toutes choses égales par ailleurs :
Expression utilisée pour signifier qu’on laisse de côté un certain nombre de paramètres d’une situation donnée pour n’en étudier qu’un seul à la fois.

#
Dieu s'est dit : La Terre ça peut sphère.

#
[élu]
La plupart voit la vie comme un film d'action, où les héros/personnages principaux s'en sortent toujours.
La plupart voit la vie comme un film d'action, où les héros/personnages principaux ne font que s'en sortir.
La plupart voient la vie comme un film d'action, où les héros (que nous sommes) ne font jamais que s'en sortir.
La plupart voient la vie comme un film d'action, où les héros (que nous sommes) échappent au pire pour ne faire jamais que s'en sortir.
La plupart des gens se vivent en héros de films d'action pour qui tout finit toujours bien.
La plupart des gens se vivent en héros de fiction, pour qui tout (systématiquement) finit toujours bien.


#
[Tu ne sais pas vivre sans travailler.] Harry, les vraies vacances c'est de réfléchir à rien !
(Le Pic de Dante, 6')
+
(AF)

(Thierry Casasnovas - Anémie, épuisement , déminéralisation ...vous en avez assez***, 5'15)


#
Fillette – Et vous, vous avez des enfants ?
Harry – Euh, non, non.
Fillette – Vous avez de la chance ! Pas vrai, m'man ?
Mère – Oh non, chérie, parfois avoir des enfants c'est merveilleux ! Mais… Mais quelque fois…
(Le Pic de Dante, 12')


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[TP]
[Tout craché, décor de mes Cévennes, chemin de crête !]
(Le Pic de Dante, 13'40)


2018 05 15


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Équation
X + 3 = 1
(La conférence de presse en Facetime de Jean-Luc Godard pour Le livre d'image - Cannes 2018)

#
Le montage > tournage
(La conférence de presse en Facetime de Jean-Luc Godard pour Le livre d'image - Cannes 2018, 14'30)


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Séparer le son et l'image. Le le son ne soit pas seulement le compagnon de l'image.
(La conférence de presse en Facetime de Jean-Luc Godard pour Le livre d'image - Cannes 2018, 23'30+36')

#
Contre les acteurs, ces politiques.
(La conférence de presse en Facetime de Jean-Luc Godard pour Le livre d'image - Cannes 2018, 32'30)


#
[méditation]
Je pense vraiment que le seul moyen efficace de s'évader est de s'enfoncer au plus profond de son être. Croyez-moi, ainsi l'on peut tout fuir, et soi-même en premier.
(Louis Scutenaire, Mes Inscriptions, 1943-1944, p.128)

#
Un jour, le poète écrira simplement "lot". Si forts seront en ces temps l'esprit de finesse et celui d'unité que tous, immédiatement, seront qu'il a voulu dire : "Si, jetée parmi les fruits gâtés, une pomme saine pourrit, ce n'est point la faute des fruits gâtés, mais parce que de la pomme saine pourrir est le lot".
(Louis Scutenaire, Mes Inscriptions, 1943-1944, p.128)

#
Ce genre construction de phrases : « Si forts seront en ces temps l'esprit de finesse et celui d'unité que tous, immédiatement, seront qu'il a voulu dire… »
manque d'un air de spontanéité. Préméditation.
//
Cinéma : les plans filmant de l'intérieur déjà, et spécialement, un personnage entrant dans une pièce.

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[noirage]
La vie est une mauvaise nuit dont on ne se réveille pas.
(Louis Scutenaire, Mes Inscriptions, 1943-1944, p.129)

#
Tout est toujours neuf.
(Louis Scutenaire, Mes Inscriptions, 1943-1944, p.52)

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[intelligence]
On regarde [[entend, etc.]] moins ce que l'on voit que ce que l'on espère.
(Louis Scutenaire, Mes Inscriptions, 1943-1944, p.134)

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Ce rien, serein.
Serein de ce rien

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[brachy-logique][formule][méta]
L'art des listes. Publié en 2007, le deuxième essai de Dominique Loreau est consacré aux listes. (…) invitation ludique à explorer une forme d'écriture elliptique et poétique, qui va à l'essentiel.


#
    Dans les monastères du Moyen Âge, les premiers livres se rédigeaient sous forme d'inventaires. En Asie, les empereurs mandataient leurs fonctionnaires pour faire recenser par la population toutes sortes de choses : variétés de plantes médicinales, faune et coutumes locales, spécialités culinaires, cultes…
    Ce que chacun recherchait, c'était la connaissance universelle et, à travers elle, la connaissance de soi. Grâce à ces formes d'énumérations, les listes, l'homme pouvait découvrir l'Univers, en saisir l'essence, et alors mieux le comprendre.
    Cette quête, l'humanité continue à la poursuivre : quelle est notre vraie nature, quel est le sens de la vie ?
    De par sa concision et sa forme ramassée, de par la simplicité de sa présentation et l'immédiateté de son approche, de par le prisme des mots qu'elle concentre, la liste nous donne une voie d'accès directe à l'exploration illimitée de notre vie. Forme de langage et de savoir, elle permet d'aborder les faits avec une clarté magique qui les rend évidents et nous amène à nous enrichir et à mener notre vie avec plus de profondeur.
(…)
    Parce que le temps nous manque, souvent nous oublions qui nous sommes. La liste, de par sa forme elliptique, s'adapte parfaitement à notre époque : non seulement pour la prise de conscience qu'elle suscite, mais pour le renouveau spirituel qu'elle éveille.
    Et puis, cela va sans dire, elle permet d'alléger, de clarifier notre mental. Le zen préconise de se plier aux formes pour pouvoir s'en libérer et atteindre l'accomplissement. Les listes sont cette forme. Qu'en reste-t-il ? Plus de lucidité, plus de légèreté au quotidien et un enrichissement immense sur tous les plans.
(…)

L'art du peu, un style sans syntaxe

« Aube
Souffle des baleines
Mer glacée. »
Gyodai

    La liste est la forme d'expression la plus concise qui existe ; paradoxalement, son style elliptique revêt le caractère le plus exhaustif dans tous les domaines. Sa brièveté même nous mène à l'évidence. Et cela, avec bien plus de force parfois que des phrases encombrées de toute une syntaxe. Apprendre à réduire le nombre de phrases, de mots, utiliser des formules courtes, simples, faciles à noter, à lire et à relire, à comprendre, pour obtenir, par quelque court énoncé, une satisfaction maximale, pour livrer, en une ligne, le pur diamant d'une sensation, c'est cela, faire des listes. Et ça peut même devenir un art, comme celui du haïku.
    La poésie a toujours fait partie de l'écriture. Pourquoi ne ferait-elle pas partie des listes ? Les Japonais s'expriment souvent par haïkus. Ces poèmes, sortes de visualisations, doivent, en principe, ne jamais être plus longs qu'une respiration. Notre civilisation occidentale, elle, souffre de logorrhée. Les phrases, les longs exposés nous intoxiquent. Nous nous perdons en paroles inutiles, vides de sens et de profondeur, d'autant plus longues et nombreuses que notre encombrement mental est fort.
    Des mots, encore des mots... le verbiage obscurcit l'éveil de notre pensée comme la mauvaise herbe étouffe les plantes. Le haïku, en revanche, est si concis et si dense qu'il fait comme jaillir une étincelle et nous conduit immédiatement au cœur des choses. Son secret ? Une simple juxtaposition de mots, sans logique linéaire. Pas de socle « cartésien » comme l'explique Corinne Atlan, éminente traductrice française de nombreux ouvrages japonais. Sans même « exprimer ›› les choses, la simple juxtaposition de quelques formules peut créer une connotation étonnante et nous faire saisir ce que le langage construit ne peut exprimer. État proche de la « non-parole », comme dans le zen.
    Quelques idéogrammes, associations d'idées, collages, dessins, tableaux verbaux suffisent à dessiner le monde. Pour conduire l'esprit vers ce qui est, pour avoir une révélation soudaine, quoi de plus simple et évident qu'une suite de mots ? Les listes, elles aussi, sont des suites de mots. Elles peuvent nous faire condenser notre expérience de manière poétique et profonde, saisir au vol l'essence d'un instant, aller à l'essentiel. Le brouillard des mots n'est plus là pour cacher ce que l'on souhaite exprimer. Maximes et proverbes ne retiennent-ils pas le même principe ?
    Composer, corriger, élaguer, préciser, peaufiner... le travail de rature, de filtrage de l'écrit, c'est comme délaisser graduellement tout ce qui ne nous est plus nécessaire au fur et à mesure que nous aspirons à l'essentiel. Il est toujours possible d'aller plus loin dans l'énoncé de vérités, de convictions intimes, de plaisirs flous mais intenses. Comme dans l'art des haïkus, composer des listes peut représenter un moyen de formaliser un agrégat de mots, de sensations, en une sorte de mini-composition artistique.
    Les mots sont comme une demeure que nous habitons. Utilisons-les avec autant de soin et d'amour que possible pour garder trace de tous ces petits riens dont se trame notre vie.
(Dominique Loreau, L'art des listes, Simplifier, organiser, enrichir sa vie)


#
[minimalisme]
Mes minima-listes :
Mini
ma
liste :
Edouard Levé
Jean Rostand
Chamfort
La Rochefoucauld
Vincent Almendros
Mathieu Boogaerts
Erwan Desplanques
Louis Scutenaire
Joseph Joubert
Paul Valéry
François Matton
Stephen O'Malley/Sunn O)))
Fink
Robert Bresson
Ozu
Isidore Ducasse



2018 05 16

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[noirage][mort]
Pourquoi avons-nous peur de la mort ? Cela n'est certainement pas parce que cela fait souffrir. Vivre fait souffrir bien plus.
(Dominique Loreau, l'art de l'essentiel, 2:10'30'')


2018 05 17

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Il y a une métaphore qui revient souvent dans la bouche des surdoués, c'est la métaphore de la 3D. Comme si les autres, leurs interlocuteurs les plus communs, étaient en 2D, et qu'il y avait une dimension qui manquait.
(Carlos Tinoco, Youtube - L'écart vertigineux entre les surdoués et les autres, A l'occasion de la sortie le 7 février 2018 du livre : Les "surdoués" et les autres, échange avec un de ses auteurs, Carlos Tinoco. 1')

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« (..) Il n'y a qu'à bien écouter », affirme Bashung à la sortie de Fantaisie Militaire.
(Pierre Lemarchand, le106tv - Alain Bashung, Fantaisie Militaire ! - conférence de Pierre Lemarchand, 31')


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[ARG]
Mais de l'autre côté, comme scientifique, je dois dire que quelque part il faut avoir le doute, à mon avis, parce que quand j'observe le monde, au sens général, j'observe qu'on ne comprend pas tout, du monde. Et d'ailleurs les physiciens discutent des différents aspects… On ne comprend pas tout de la réalité qui nous entoure. Et donc, même n'ayant pas l'aide de la religion je crois qu'il faudrait au moins accepter le doute, pour la simple raison scientifique qu'on ne peut pas tout comprendre, et il y a beaucoup d'aspects (…) qu'on ne comprend pas, et donc on ne sait pas vraiment si tout se termine. Oui, bien sûr, tout ce qui est chair, matière se dégrade, mais est-ce que tout ce que nous sommes, la réalité que nous voyons est la seule qui existe, ça on ne le sait pas.
(Patrizia Paterlini-Bréchot, La Grande Librairie, Ruwen Ogien évoque sa maladie et son ouvrage «Mes Milles et Une Nuits» …, 9'20)

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Quand je lis des choses sur la philosophie de la maladie aujourd'hui – qui est d'ailleurs en partie doloriste, elle manque totalement d'ironie, elle manque totalement d'humour, et on le trouve chez Thomas Mann, chez Proust, et cette sécheresse qu'il y a chez Indriðason [Arnaldur Indriðason, "Hypothermie : Une enquête du commissaire Erlendur Sveinsson"], qui nous débarrasse complètement de cette métaphysique, de la réflexion sur le sens des choses, pour se livrer simplement à une description sèche de ce qui arrive, donc, aux différents protagonistes, c'est aussi pour moi une sorte de réflexion sur le monde(,) sans métaphysique.
(Ruwen Ogien, La grande librairie, Ruwen Ogien évoque sa maladie et son ouvrage «Mes Milles et Une Nuits», 19'30)

#
Au début nous parlions donc, pour ne pas inquiéter, d'« entraînement attentionnel ». Ce qui n'était d'ailleurs pas si faux : la méditation aide notre attention à rester dans le réel, lui évite de se perdre dans des ruminations virtuelles infinies, épuisantes et douloureuses...
(Christophe André, 3 minutes à méditer)

#
[brachy-logique][termino-logique][formule]
– Donc le terme « sélection » embarrasse Darwin et Darwin explique que pour lui c'est simplement une analogie qu'il fait et qui est une manière pratique de désigner en un terme bref et une formule frappante des phénomènes extrêmement complexes.
– Qu'est-ce que livre syncrétise de si (…) fort pour qu'il fasse l'effet qu'il fait au moment de sa réception c'est-à-dire celui d'une bombe, d'une révolution scientifique…
(La méthode scientifique, Darwin : une théorie en voie d'évolution 19.04.2018, 40'15)

#
syncrétiser
implémenter


#
La vie n'a aucun sens, sinon celui du jeu. Et de son propre jeu.

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Métamorphose dans un cadre qui ne cadre plus, mais carcan.


2018 05 18

#
C'est bête mais je (re)prends du poil.

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[brachy-logique]
k :
Laser [l.a.s.e.r.] : concentrateur de lumière (et même plutôt d'énergie) dans l'espace ou dans le temps.
(La méthode scientifique, Laser, la lumière à tout faire 04.04.2018, 22'30 + 31')

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[brachy-logique][formule][amphibo-logique]
Ce travail sur les impulsions courtes (donc là il s'agit d'impulsions femtosecondes, principalement) (…), ce domaine il s'est construit dans l'histoire du laser sur l'idée de concentrer l'énergie dans le temps. En fait, historiquement, les lasers c'était avant tout des lasers continus que les physiciens avaient développés pour leurs propres besoins (de spectroscopie, faire des mesures de fréquences…), et puis après, pour les utilisations, on s'est de plus en plus attaché à concentrer la lumière dans le temps pour faire des impulsions intenses. Et il y a des retournements de situations rigolos parce que dans les années 2000, on s'est rendu compte qu'en fait une impulsion courte, du fait que c'était une impulsion qui contenait un spectre très large de fréquences, eh ben on pouvait retourner l'utilisation de ces lasers-là pour retourner vers la métrologie. Et en fait, aujourd'hui, on utilise ces lasers à impulsions femtosecondes, du fait que ce sont des lasers qui contiennent plein de fréquences, des centaines de milliers de fréquences discrètes toutes parfaitement contrôlées, eh bien ce sont aujourd'hui des lasers qui nous permettent de mesurer des fréquences optiques à partir de l'étalon de temps qui est l'horloge au césium qui marche dans le domaine micro-ondes.
(La méthode scientifique, Laser, la lumière à tout faire 04.04.2018, 34'45)

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[TP][autoportrait]
En faisant le tour de mon nombril, je fais le tour de tous les nombrils...
(Étienne Daho, cf. wikipédia)

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Pour elle [Dominique Loreau], le minimalisme est une véritable philosophie que l’on apprend peu à peu à pratiquer dans tous les domaines de sa vie.
(…)
Psychologies : Comment définir le minimalisme ?
Dominique Loreau : On croit souvent que le minimalisme consiste à se débarrasser du superflu. Or jeter n’est pas seulement éliminer, c’est faire de la place à ce que l’on aime vraiment. Il a une dimension esthétique (garder le plus beau, le meilleur), mais aussi philosophique, puisqu’il remet en cause le besoin de posséder beaucoup et l’avidité que notre société malade nous pousse à développer. Il se veut également hédoniste, puisqu’il nous invite à savourer pleinement ce qui nous apporte du plaisir.
Dans quels domaines s’applique-t-il ?
Tous. (…)
Comment apprend-on à devenir minimaliste ?
Discerner ce dont on a envie et besoin prend des années. La plupart d’entre nous ne se sont jamais demandé ce qu’ils aimaient vraiment. Mais moins on a de choses, plus on éprouve de la facilité à s’alléger. Cela devient automatique, comme une hygiène de vie : par exemple, si l’on n’a que trois couteaux au lieu de vingt-cinq, il est moins difficile de décider lequel est le meilleur. Par la suite, s’il ne reste qu’un couteau à posséder, on se met à rechercher le couteau "idéal". Le minimalisme, ce n’est donc pas être radin, c’est enfin dépenser son argent à bon escient.
(Pascale Senk, [2015] http://www.psychologies.com/Planete/Societe/Articles-et-Dossiers/Alleger-sa-vie/J-ai-teste-l-art-du-vide)


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L’objectif est de laisser toujours un espace d’au moins un mètre entre chaque pièce de mobilier pour mieux circuler. « C’est le style “espace blanc” des architectes, précise-t-elle, un style où les “objets” existent vraiment grâce au vide qui les entoure. » Je me rends compte que le tapis berbère retrouvera sans doute son élégance et ses couleurs si rien n’est posé dessus. Il pourra ainsi trôner au milieu du salon.
(http://www.psychologies.com/Planete/Societe/Articles-et-Dossiers/Alleger-sa-vie/J-ai-teste-l-art-du-vide)


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[brachy-logique][formule]
Concentrer l'exhaustivité dans la concision.
Le plus exhaustif dans le plus concis.
Exhaustivité dans l'ellipse/suggestif.

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[brachy-logique][formule]
Le concis circonscrit elliptiquement.
Le concis circonscrit dans l'ellipse.
Le concis circonscrit par l'ellipse.

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La pensée est toile, l'écriture (textuelle) est fil.
Comment tisser le fil de ma pensée (qui est une) toile ?
Comment rendre par un fil le tissu/la toile de ma pensée.
Ma pensée n'est pas un fil comme le voudrait/l'exigerait l'écriture (à une dimension).
//
Pochette de l'album d'Etienne Daho, Corps & armes (2000)

#
[brachy-logique][formule]
Par mes formules, ramasser ma pensée ramifiée.

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Quand quelqu'un montre la lune, l'imbécile regarde la lune ; le sage regarde le doigt.


2018 05 19

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Inverser : travail, télé, en télétravail.
Maison, travail, télé, devient télé-travail-maison.
Maison - travail - télé devient télétravail maison.
Du maison - travail - télé au télétravail maison.

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(…) " Le vide et le plein " impose cet art unique qu'il [Nicolas Bouvier] a de saisir, comme on dérobe des pommes à l'étalage, des fragments d'éternité. Bouvier découvre, s'émerveille, s'étonne, se laisse faire mais aussi défaire par ce pays " non pas tant mystérieux que mystifiant ". Et se livre dans ces courts chapitres plus peut-être que nulle part ailleurs.
(https://www.amazon.fr/vide-plein-Carnets-Japon-1964-1970/dp/2070361306/ref=pd_sim_14_1?_encoding=UTF8&psc=1&refRID=8XXA8QZSNGY0QQGZKRZV)


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[noirage]
Je me flatte moi-même de ma clairvoyance à l'égard de la vie.
(Fernando Pessoa)

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Ce n'est que justice à rendre à un auteur [Fernando Pessoa] qui demeura presque inconnu jusqu'à sa mort, en 1935, même si l'unanimité de la gloire l'a rejoint aujourd'hui post-mortem.
(Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993), 2'30)


#
À l'heure actuelle, le monde appartient aux imbéciles, aux agités et aux sans-cœur. On assure aujourd'hui le droit de vivre et de réussir par les mêmes moyens, pratiquement, que ceux qui vous assurent le droit d'être interné dans un asile : l'incapacité de penser, l'amoralité et la surexcitation.
(Fernando Pessoa, cité par Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993), 5'30, page 196)


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Fragment 225 :
Des projets je les ai eu tous. (…) Et chaque fois que je me suis levé du fauteuil où, en fait, ces choses n'avaient pas été entièrement rêvées, j'ai toujours connu la double tragédie de les savoir nulles et non avenues, mais de savoir aussi qu'elles n'étaient pas songe à l'état pur. Il restait quelque chose d'elles sur ce seuil abstrait entre mes pensées à moi, leur existence à elles. J'ai été un génie plus que dans mes rêves, moins que dans ma vie. Toute la tragédie de mon existence est là : j'ai été le coureur qui tombe en touchant presque au but, et qui a été, jusque là, le premier.
(Fernando Pessoa, cité par Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993), 16'30)
+
#
(…) se couchant mort-né de la volonté dispersée. Je me dis alors, presque sans penser, que la plupart des gens sinon la totalité vivent de cette façon. Plus haut, plus bas, immobiles ou en mouvement, mais avec ce même engourdissement à l'égard des phases ultimes. Cette même négligence à l'égard de leurs projets, cette même dilution de la vie. Chaque fois que je vois un chat au soleil, je pense à l'humanité. Chaque fois que je vois quelqu'un dormir, je pense que tout est sommeil. Chaque fois que l'on me déclare avoir rêvé, je me dis que cet homme ne s'est jamais avisé peut-être qu'il ne faisait rien d'autre que rêver.
(Fernando Pessoa, cité par Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993), 14')

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Ce livre qui apparaît effectivement comme une collection de fragments. Plutôt comme une matière d'une livre à venir, ou à élaborer.
(Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993), 14'45)

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Et Pessoa a traité ce thème de l'échec de façon non seulement récurrente mais je dirais presque avec prédilection. Et lui qui avait un amour de la perfection qu'on trouve dans ses poèmes, par exemple, passe son temps à dire, dans Le Livre de l'intranquillité, que ce qu'il préfère c'est l'inachevé, l'incomplet, pour cette vertu même de ne pas exister tout à fait. Et l'échec fait partie, je crois, de ce complexe – on pourrait presque dire – de l'inachevé : surtout ne pas achever, ne pas concrétiser, ne pas réaliser complètement. Et on peut dire que Le Livre de l'intranquillité, qui est resté sous forme de fragments, réalise parfaitement ce rêve de non-réalisation.
(Françoise Lay, in Un livre des voix - Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa (1ère diffusion : 13/01/1993, 17'45)

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Jusqu'à sa mort en 1935, il [Fernando Pessoa] entasse ses manuscrits dans une malle. Ces fragments d'une oeuvre composite et inachevée ont été découverts des années après et publiés pour l'essentiel chez Christian Bourgois.
(Présentation Le livre de l'intranquillité, sur Amazon)


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[brachy-logique]
Pour moi il est laborieux d'élaborer.

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[brachy-logique][otteur]
Élaguer plutôt qu'élaborer


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(AF)

L'humour cru de Blanche Gardin - C à vous - 12/04/2017, 2')

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(AF)

(L'humour cru de Blanche Gardin - C à vous - 12/04/2017, 5')

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(AF)

(L'humour cru de Blanche Gardin - C à vous - 12/04/2017, 6'15)


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[à françois matton]

Euh... C'est une blague ? Par quel mystère aurais-tu appris que j'ai regardé hier sur le net ce que tu devenais ? (Je ne l'avais pas fait depuis des lustres.) Je ne vois pas autrement l'explication de ton mail. Heureux d'ailleurs, j'étais, d'imaginer que tu puisses travailler avec des vaches.... Et heureux de te savoir encore avec Marie...
Le bleu-vert de travail te va à merveille. Voilà qui pose son homme autrement qu'en velléités fumeuses d'un autre âge.......... je blague - j'arrête, il parait que je ne suis pas drôle, voire carrément pénible, désolé.
Comment vas-tu ? (Question sans le moindre sens du point de vue quantique où nous évoluons l'un et l'autre, nesspâ ?)

Comment vais-je ? Principe d'incertitude. Indécidabilité quantique. Onde et corpuscule à la fois, quoi. Si tu vois un peu...
Ou disons, pour en revenir aux termes de la physique classique, incertaine remontée de pente (santé) dans ma campagne plate, mais soudain magnifiquement : étale, épurée, minimaliste, vraie découverte à 5 km au sud de mon bref appart', que j'épure aussi, minimalise, suite à... ce qui me trottait déjà mais vlan v'là que je lis L'essentiel et rien d'autre, d'un certain (candide mais touchant) Fumio Sasaki. Et de là, L'art de l'essentiel de Dominique Loreau, en livre-audio. Lu aussi (en livre-audio) Vivre et penser comme un chat, soit dit en passant, en pensant à toi naturellement. Mais, un peu faiblard, décevant. (Et même Christophe André. En livre-audio, toujours, sinon pas.) Eh oui, tu vois, on dirait que j'ai arrêté de lire de la littérature ! Mauvaise passe. Mais un jour ou l'autre, si la vie va, je me mettrai à préparer la soirée hommage à Robbe-Grillet prévue pour la mi-septembre à La Maison de la poésie. En attendant, et presque d'entre les vaches, oui, et pour l'anecdote, j'ai aussi servi... pas seulement de garçon de ferme, mais... de témoin au remariage unisexe de sa veuve, à Robbe-Grillet, remariée 61 ans plus tard par... la mère de Marie (présente elle aussi, évidemment), maire du village. Si ça c'est pas de la poésie pratique ; )
Et toi, en es où de la tienne ?
Ou passons, car certes je ne suis toujours pas devenu l'auteur d'essai que tu exiges, sans me priver pour autant de me citer moi-même, au besoin, comme je le fais très volontiers et passionnément de n'importe qui d'autre, puisque j'en suis... n'importe qui d'autre, pas vraiment moi-même, etc. C'est ça qu'il fallait comprendre peut-être, jadis, et donc l'humour, l'humour... cette distance de soi à soi (comme un autre), mais passons... il paraît que je suis très drôle, mais parfois aussi bien pénible, désolé ; )

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[à loïc]
Et à part tout ça, Luise est enceinte ?! Et vous preneurs ? Rebelotte ?
Moi tout l'inverse, je persiste et signe, et pousse Marie, cette fois encore, à trouver géniteur... si elle estime (aujourd'hui !) que ce sera son bien. Et le sien propre, on est bien d'accord, jamais celui de l'enfant qui jamais ne demande à vivre cette vie... de souffrance. Mais passons, et vive la France ! ; ))

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[compatibilité sexuelle]
Trouver géniteur à son pied.
Trouver amant/partenaire à son pied.


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Plutôt que chaussure, on trouve chausseur à son pied.
On croyait trouver chaussure à son pied quand ce n'était que chausseur. (Chasseur.)


2018 05 20

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Plus vous jetterez, vous voudrez jeter. De chaque parcelle de votre univers désencombré se dégagera une nouvelle bouffée d'énergie, qui vous permettra d'avancer en besogne.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:04'45'')

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Votre énergie diminue chaque fois que vous vous dites que vous devez faire quelque chose et que vous ne le faites pas.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:19')

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Vous recevez en donnant. [  ] Vous adorerez ce petit morceau de vide qui s'ensuivra.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:30'15)

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Le moindre objet prendra alors de plus en plus de valeur et de signification. Et lorsqu'on ne possède que très peu d'objets on peu se permettre d'acquérir les meilleurs. À ce stade-là, faire le tri ne sera non seulement plus une corvée mais une véritable passion d'esthète.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:33'45'')

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Boire tous les thés.
Boire tout l'été, tous les thés.

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[éco-logique]
L'art du kufu, un art au sommet des moyens renoncés.
(…)
Le kufu est un autre concept zen, souvent employé au quotidien. C’est l’art de faire avec les « moyens du bord » dans toutes les situations. C'est composé un repas avec les restes du réfrigérateur, (…) mettre deux pulls l'un sur l'autre au lieu de courir dans un magasin s'en acheter un plus chaud dès les températures se rafraîchissent. Le kufu, c’est utiliser son imagination pour parvenir à un but sans avoir besoin de se procurer quelque chose de supplémentaire, et apprécier ce que l’on a en l’employant du mieux possible, en évitant ainsi le gaspillage.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:48', p.165)

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Plus que les objets eux-mêmes, c'est la grâce et l'élégance avec lesquelles on vit qui, au Japon, est un art.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:49')

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[éco-logique]
Comment vivre avec peu et de peu s'apprend. Prendre les choses dans l'état où elle sont et en tirer le meilleur parti.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:49')

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[éco-logique]
Le zen insiste sur le fait que tout but peut être atteint avec les moyens du bord, à condition de garder son esprit en éveil.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:49'40'')

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Vous pouvez condenser vos souvenirs sentimentaux en les préservant à travers les mots.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:52'30'')


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[nokidding]
Pas d'enfant. Quand je suis dans la merde, je suis pas du genre à entraîner les autres avec moi.

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(AF)

(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 4:57'20'')


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Les cadeaux indésirables viennent parasiter notre environnement. Si vous les garder pour faire plaisir à ceux qui vous les ont offerts, vous perdez de votre propre énergie. À chaque fois que vous entrez dans une pièce et que vous voyez cet objet, votre taux d'énergie baisse un peu.
(Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 5:00')


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Avec trop on se perd, avec peu on se trouve.
(Tchouang-Tseu, cité par Dominique Loreau, L'art de l'essentiel, 5:20', [tout derniers mots])



2018 05 21

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[QLPARG]
Je pars d'un point et je continue autour.
(Pablo Picasso, Le Mystère Picasso – cité par Grégoire Bouillier, Le Dossier M, livre 2)

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[bavardage][notalk]
Dieu a la classe parce que se tait absolument, radicalement, quoi qu'il arrive ?


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[postsexuel]
En fait, on a raté la libération sexuelle. La libération sexuelle il y a deux éléments, en fait, c'est à la fois libérer les relations sexuelles – plus d'entraves, etc. – mais c'est aussi se libérer du sexe, en fait. C'est ne plus faire [du] sexe cet élément d'infamie, cette souillure…
(Peggy Sastre, RMC - Le Grand Oral de Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences, 5')


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Il y avait un grand biologiste [[Edward Osborne Wilson ?]] qui disait que le sexe est la force la plus antisociale de l'évolution.
(Peggy Sastre, RMC - Le Grand Oral de Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences, 10'20)

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[physio-logique]
On est des mammifères placentaires. Aujourd'hui il y a une sorte de (…) négation de notre biologique, mais si… et ça c'est encore pour citer encore Edward Osborne Wilson : La biologie nous tient en laisse, mais si on l'ignore on raccourcit la laisse, en fait. Et euh…
(Peggy Sastre, RMC - Le Grand Oral de Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences, 15'20)

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[intelligence][moralisme][axio-logique][déonto-logique]
Le problème avec le féminisme en général [en particulier], et le militantisme en particulier [en général], c'est qu'il y a une non prise en considération et en compte de la diversité du réel et de la diversité des gens [[/individus]], en fait. Et le problème aujourd'hui avec beaucoup de féministes, c'est qu'en fait sous couvert de vouloir émanciper les femmes en fait elles veulent juste imposer leur modèle. Mais elles se rendent pas compte que leur modèle ne convient pas à tout le monde et c'est très bien comme ça, en fait. Aujourd'hui on est dans une société de plus en plus libre où les femmes et les hommes ont de plus en plus de choix. Donc voilà, laissons faire les gens comme ils veulent, comme ils entendent, et…
(Peggy Sastre, RMC - Le Grand Oral de Peggy Sastre, docteur en philosophie des sciences, 19'30)

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[Exclamation pour rire+douleur]
Hahahi. (= haha + aïe)

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Mes albums ((marquants ou)) fétiches de chansons francophones :

Si je connais Harry, Dominique A
Mémoire neuve, Dominique A
Les Mauvaises fréquentations, Katerine
Chatterton, Alain Bashung
L'École du micro d'argent, I AM

1998 Fantaisie Militaire, Alain Bashung
1998 Meteor Show, Rodolphe Burger
((1998 Clandestino))

1999 Remué, Dominique A
1999 Les Créatures & L'homme à trois mains, Katerine
1999 Mustango, Jean-Louis Murat
1999 Living-Room, Paris-Combo

2000 Ciel d'encre, Les Hurleurs
2000 Hawaï, Java
2000 Dehors, Mano Solo

2001 Des visages des figures, Noir Désir

2002 2000, Mathieu Boogaerts
2002 Blottie, Les Hurleurs
2002 L'imprudence, Alain Bashung

2004 Bâtards sensibles, TTC
2004 Disque compact, pièces détachées, Gangpol und Mit
2004 Nouvelle Vague, Nouvelle Vague

2005 Michel, Mathieu Boogaerts
2005 Le fil, Camille
2005 Une saison volée, Françoiz Breut

2007 : Music Hall, Building Fall + The Hopelessly Sad Story Of The Hideous End Of The World, Gangpol und Mit

2008 À l'aveuglette, Françoiz Breut
2008 Bleu Pétrole, Alain Bashung

2010 (CD en 2011) 52 reprises dans l'espace, Katerine, Francis et ses peintres

2011 The Hypnoflip Invasion, Stupeflip
2011 A.N.T.I., Diapsiquir

2012 E Volo Love, François and the Atlas Montains
2012 La Fin de l’espèce, Klub des loosers

2013 Un homme, Albin de la Simone
2013 Manège éternel, Gérald Genty

2015 Cristal automatique 1, Babx

2017 L'arbre en poche, Claire Diterzi

2018 Hit Sale, Thérapie TAXI



2018 05 22

#
[autophilosophe][sceptique][ARG]
Pour moi, la philosophie ne consiste pas tant à construire un discours qu'à déconstruire les discours.
Pour moi, la philosophie ne consiste pas tant à construire un discours qu'à déjouer les discours. Ou s'en méfier/défier.




#
Hier :
Avocat + carottes ? + Quiche Lorraine + p. de terre + cookies
Quiche Lorraine + salade + infusion "foie"
Auj' :
ø

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Moi je voulais inventer un personnage qui ne resterait pas enfermé dans ses fantasmes. Parce qu'on dit souvent ça de l'éternel hystérique : c'est quelqu'un qui se désiste au dernier moment. Et je voulais inventer un personnage qui effectivement n'avait pas peur de se confronter à ses fantasmes et qui y va, quoi.
(Sinziana Ravini, France Culture, Le réveil culturel, Sinziana Ravini : ''Je vois l'érotisme comme une quête philosophique, il faut en parler de façon lumineuse et ludique'' 30.04.2018, 11')


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[formule][brachy-logique]
[Le français] C'est ma cinquième langue, donc c'est pas la langue que je maîtrise le mieux, mais c'est aussi la langue qui permet le plus de métaphores et de jeux du langage. Et (…) je trouve ça terriblement drôle de pouvoir [[re]]tourner les mots comme des chaussettes, vous voyez, ou de découvrir des mots cachés dans des mots, et je pouvais pas faire ça avec une autre langue.
(Sinziana Ravini, France Culture, Le réveil culturel, Sinziana Ravini : ''Je vois l'érotisme comme une quête philosophique, il faut en parler de façon lumineuse et ludique'' 30.04.2018, 18'40)

#
On a aujourd'hui besoin de, aussi, embellir sa vie. Plus que jamais. De la réenchanter. Et je m'entoure de beaucoup de gens qui arrivent à transformer leur vie en oeuvre d'art. Le dandysme c'est aussi ça, de savoir faire en sorte que la vie devienne aussi belle et aussi fantastique que ses rêves. Et ne pas accepter le réel tel qu'il est. Voir plutôt le réel comme une pâte à modeler.
(Sinziana Ravini, France Culture, 20', Le réveil culturel, Sinziana Ravini : ''Je vois l'érotisme comme une quête philosophique, il faut en parler de façon lumineuse et ludique'' 30.04.2018)

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[TP][méta][éco-logique][brachy-logique]
(…) le fait de faire de l’autobiographie me permet d’être moins imaginatif, mais plus à l’affût du réel. (…) me dire : voilà, il y a le réel, qu'est-ce que je peux choisir, dans le réel, qui peut être retranscriptible et de manière intéressante. Sur « Les petits riens », par exemple, ce sont des choses que je vois, que j'entends, que je pense. Que je retranscris en une page. (…) Et donc voilà, plutôt que d'aller payer un psy, j'ai fait un bouquin et ce sont les lecteurs qui vont payer.
(Lewis Trondheim, France Culture, Le réveil culturel, 2'50, Lewis Trondheim : ''J'aime la BD sous toutes ses formes mais faire de l'autobiographie me permet d'être moins imaginatif, plus à l'affût du réel'' 04.05.2018)


#
Vacances parents :
juin du 4 au 2[5]

2018 05 23

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Vous savez, un bon produit naturel donne toujours des phénomènes réactifs. Ça suppose que vous avez un peu boosté l'organisme, un peu violemment, et c'est un bon signe, hein. Pas toujours, mais… (…) mais c'est bon signe. Vous avez comme ça des produits qui sont violents mais qui sont bons, hein !
(Dr jean Pierre Willem sur Frequence Evasion DETOX et MÉTAUX LOURDS, 27')

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Le premier et peut-être meilleur anti-oxydant c'est la culture orientale ancestrale.  (anti-occident)

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Le premier/meilleur antioxydant c'est encore la bouffe orientale, par définition.


2018 05 24

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Mais au Danemark comme ailleurs la vie est complexe, et on ne peut établir aucune vérité générale.
(Malene Rydahl, Heureux comme un Danois)

#
[noirage]
« Rien n’a d’importance, et je crois que bien des gens ont considéré la vie comme un enfant insupportable, en soupirant après le calme qu’ils allaient enfin connaître quand il irait se coucher »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 144)

#
« L’idée de voyager me donne la nausée. J’ai déjà vu tout ce que je n’avais jamais vu. J’ai déjà vu tout ce que je n’avais pas vu encore »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 146)

#
[zen]
« Renoncer, c’est nous libérer. Ne rien vouloir, c’est pouvoir »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 147)

#
[psycho-logique]
« Se connaître, c’est se tromper »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 171)

#
« Tout ce que nous faisons, dans l’art ou dans la vie, est la copie imparfaite de ce que nous avons cru faire »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 189)

#(bis)
« À l’heure actuelle, le monde appartient aux imbéciles, aux agités et aux sans-cœur. On s’assure aujourd’hui le droit de vivre et de réussir par les mêmes moyens, pratiquement, que ceux qui vous assurent le droit d’être interné dans un asile : l’incapacité de penser, l’amoralité et la surexcitation »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 196)

#
[intelligence][devenir][psycho-logique]
« Nous ne savons jamais quand nous sommes sincères. Peut-être ne le sommes-nous jamais. Et même si nous sommes sincères aujourd’hui, nous pouvons très bien l’être demain pour un motif opposé. »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 228)

#
« Je me sens presque tranquille, sans la fatigue de l’intranquillité »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 254)

#
[reconnaissance][zen]
« Je me suis dépouillé progressivement du désir de gloire lui-même, comme un homme recru de fatigue se dépouille de ses vêtements pour goûter le repos »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 261)

#
[noirage]
« Je n’élabore pas de théories sur la vie. Je ne demande pas si elle est bonne ou mauvaise. À mes yeux, elle est cruelle et triste, et entremêlée de rêves délicieux. »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 262)

# [zen]
« Penser, malgré tout, c’est encore agir »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 262)

# [zen]
« Ne pas tenter de comprendre ; ne pas analyser… Se voir soi-même comme on voit la nature ; contempler ses émotions comme on contemple un paysage ‒ c’est cela la sagesse… »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 263)

#
« Si l’on ne possède pas de croyances, le doute même est impossible, le scepticisme lui-même n’a pas la force de douter. Oui, l’ennui c’est cela : la perte, pour l’âme, de sa capacité à se mentir, le manque, pour la pensée, de cet escalier inexistant par où elle accède, fermement, à la vérité »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 276)

#
[noirage][programme]
« Si je savais pourquoi je suis en vie, je n’hésiterai pas à mourir »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 283)

#
[intelligence]
« Il existe des façons de comprendre qui demandent une certaine façon d’être comprises »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 333)

#
[physio-logique]
« Nous ne réalisons rien nous-mêmes. La vie nous lance en l’air comme des cailloux, et nous disons de là-haut : « voyez comme je bouge ».
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 342)

#
[zen]
« Le plus grand empire sur soi, c’est l’indifférence envers soi-même, en se jugeant, corps et âme, comme la demeure et le domaine où le destin a voulu que nous passions notre vie »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 408)

#
« En fait d’affection, je suis toujours resté un affamé, et je me suis si bien adapté à cette faim inutile que, parfois, je ne sais même plus si j’ai besoin de me nourrir. De toute façon, vivre me fait mal »
(Fernando Pessoa, Le livre de l'intranquillité, page 410)

SOURCE :
https://www.youtube.com/watch?v=gRNgVVAe8PE


#
Je crois que c'est un écrivain [Philp Roth] qui fait peur parce qu'il n'est pas pour l'authenticité. Toute sa ruse – comme Nabokov –, tout son plaidoyer, tout son travail, est pour montrer l'inauthenticité des conduites humaines. C'est-à-dire que les gens se racontent des histoires dans leur vie, qui ne sont pas vraies, et ils essaient de faire leur vie par rapport à des histoires qu'ils se racontent. Toujours la pastorale de la rédemption : ils veulent avoir une vie idéale, etc. À mon avis ça c'est la quintessence de l'écrivain, c'est Kafka : il n' y a pas d'authenticité de la vie humaine.
(Philippe Sollers, Apostrophes, …)


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[ARG][postmoderne][épure]
Quand beaucoup de vieux groupes endormis jugent bon de se reformer, Portishead, lui, a choisi de se transformer.
Oubliez la perfection plastique de ses chansons passées, qui donnait une tonalité classique à un langage paré de tous les signes de la postmodernité, recyclant à froid des éléments arrachés au hip-hop, à la soul, à la pop, aux musiques de films, au jazz ou au blues. Le visage de Portishead, aujourd’hui, n’est le plus souvent que traits accidentés, angles vifs et profils taillés à la serpe. (…)
Ce ravalement de façade plutôt radical n’est pas sans évoquer les gros travaux de rafraîchissement entrepris jadis par Radiohead dans Kid A.
Les Anglais n’ont pas détruit le majestueux palais des glaces à partir duquel ils avaient fondé et étendu leur royaume. Mais ils en ont considérablement bouleversé les plans et les structures, et ils en ont également décapé les murs, débarrassés de tous les tags sonores – scratches, samples et autres
grésillements de vieux vinyles – qui ornaient la surface de Dummy et de Portishead.
(…)
Désormais, sa voix [à Beth Gibbons] est à la fois le point focal et l’insaisissable ligne de fuite d’un paysage sonore moins enchanteur qu’en chantier, en recomposition permanente.
Privé de tout confort, l’auditeur doit, quant à lui, dépasser l’impression première de traverser un disque en travaux, dissiper la troublante sensation d’être confronté à une œuvre si brute qu’elle paraît parfois inachevée.
(…)
 ils décrivent avec un plaisir palpable les deux sentiments qui les habitent et les animent : la satisfaction du travail de sape accompli, et la joie d’avoir modelé un nouveau langage qui, enfin, répond à leurs plus hautes exigences.
(R. Robert, Inrockuptilbles, https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/third/)
+
Musique électronique, acoustique ou électrique... À l'instar de Radiohead, ce genre de catégories propres au dernier tiers du XXe siècle n'existe plus chez Portishead. Elles sont transcendées, tout comme l'étiquette trip hop - qui servit jadis à qualifier la musique du groupe faute d'autres termes plus appropriés - est devenu un carcan trop limité. Il en résulte une charge explosive à ne pas faire circuler entre toutes les mains. Third n'est pas facile à appréhender.
(…)
À ce tissu sonore tendu, s'ajoutent des changements brefs et impromptus d'ambiance qui sont une marque de fabrique de Portishead depuis ses débuts, comme dans Glory Box (1994). Plus largement, Third est un album dense et ouvert à l'expérimentation oui intègre des références multiples.
(Jérome Guibert, [magazine] Magic)



2018 05 26

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[brachy-logique]
Mon goût : Écriture dense, compacte, serrée.


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[minimalisme]
Robert Bresson
Yasujirō Ozu
Abbas Kiarostami


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[nokidding][childfree]
J'avais une copine qui essayait de rassurer, l'autre jour, et elle disait « Non mais tu sais, Blanche, on peut congeler ces ovocytes. Ça m'a pas du tout remonté le moral ! C'est glauque ! Je me suis projeté dans 5 ans, toujours célibataire, en train de revenir, seule, de chez Picard, là, et ranger mes poissons panés à côté de mes enfants pas nés. Horrible !
(Blanche Gardin, Il faut que je vous parle)

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[nokidding]
Toutes mes copines ont deux voire trois gamins maintenant, ça y est… Enfin il y a quand même un point positif à tout ça, c'est que moi, contrairement à mes copines, qui elles maintenant ont toutes en permanence, là, un monstre qui bave entre les pattes…
Je parle pas de leur gamin, hein ?
(Blanche Gardin, Il faut que je vous parle)

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[minimalisme][brachy-logique][formule]
Dessins abrégés de Keisai : l’art du trait.
(…)
Il [Keisai] fut le premier à recourir à un procédé de simplification graphique qui entraîna une véritable révolution dans l’esthétique des livres d’images. (…) Sa réflexion esthétique l’a conduit à une simplification radicale. (…) On se plonge avec bonheur dans ces dessins d’une simplicité extrême et d’une habileté déconcertante. Chaque petite scène est un bonheur pour les yeux.
(Alice., http://lirelejapon.blog.lemonde.fr/2017/12/10/dessins-abreges-de-keisai-lart-du-trait/)


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[minimalisme][brachy-logique][formule]
Kuwagata Keisai (1764-1824) est l’un des peintres japonais de l’école ukiyo-e les plus importants de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Cet artiste prolifique fut surtout l’inventeur d’un style minimaliste — dit le « dessin abrégé » (ryakuga) — qui, d’une étonnante modernité et pleine d’humour, valut à Keisai d’être copié par nombre de ses contemporains. Elle inspira notamment son grand rival, Hokusai, lorsqu’il entreprit quinze ans plus tard la réalisation de sa célèbre Manga.
(http://www.editions-picquier.com/ouvrage/dessins-abreges-de-keisai/)


#
Mais c'est vrai que Ozu, progressivement, a resserré un petit peu son dispositif, et l'a radicalisé de plus en plus.
(Basile Doganis, Une vie, une oeuvre - Yasujirō Ozu (1903-1963), 15')

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[Au Japon] Face aux désastres industriels et écologiques, dont l’accident nucléaire de Fukushima, une nouvelle génération de créateurs a réussi à conjuguer esthétique de la sobriété (« wabi ») et concept d’impermanence des choses (« sabi »), donnant tout son ancrage au design de leur pays.
(https://www.lemonde.fr/m-design-deco/article/2016/11/16/wabi-sabi-et-poesie-le-design-a-la-japonaise_5032073_4497702.html)

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[wabi sabi]
Leonard Koren, architecte et théoricien de l’esthétisme qui lui a consacré non seulement un livre [Wabi-sabi à l’usage des artistes, designers, poètes et philosophes de Leonard Koren (Sully).] mais aussi des années d’études, en donne une définition en forme de poème impressionniste : « Wabi-sabi est la beauté des choses imparfaites, impermanentes et incomplètes. C’est la beauté des choses modestes et humbles. C’est la beauté des choses atypiques. » Il nous apprend que le wabi-sabi est « associé au bouddhisme zen et que l’on pourrait même l’appeler le “zen des choses”, étant donné qu’il illustre de nombreux principes spirituels/philosophiques du zen ». Contemplation, humilité, sérénité et détachement en sont quelques-uns.
(…)
Leonard Koren, trois affirmations résument ses valeurs spirituelles : « La vérité découle de l’observation de la nature. La “grandeur” réside dans les détails discrets et négligés. La beauté peut être obtenue à partir de la laideur. » Et ses préceptes philosophiques sont simples : se défaire du superflu, accepter l’inévitable et l’impermanence, ne pas chercher la perfection.
Pour Christopher A. Weidner, thérapeute systémique et expert en feng shui, « wabi-sabi signifie se consacrer à l’essentiel, être pleinement soi – rien de plus, rien de moins ». Cette esthétique en forme de philosophie de vie, décrit-il, « nous confirme que nous portons tous en nous tout ce dont nous avons besoin pour nous sentir beaux et heureux. Nous devons seulement diriger notre attention vers ce qui nous est essentiel ». C’est ainsi, affirme Weidner, que nous pouvons nous accepter, mais aussi « devenir ce que nous sommes ». En échappant aux diktats des modes et aux critères de beauté dominants. À la perfection standardisée et au luxe clinquant, le wabi-sabi oppose la singularité, l’imperfection et la discrétion.
(http://www.psychologies.com/Therapies/Developpement-personnel/Epanouissement/Articles-et-Dossiers/Cultivez-l-esprit-wabi-sabi)



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(AF)
Kurozawa ≠ Ozu

(Une vie, une oeuvre - Yasujirō Ozu (1903-1963), 22'45)



2018 05 27

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[brachy-logique]
Pour m'exprimer, ne pas tant construire qu'induire.
En lieu d'une construction, l'induction pour expression.
Ne pas construire d'argumentaire, l'induire.
[Euh : induire ?]


#
Je préfère la synecdoque à l'anecdote.
L'anecdote ou la synecdoque plutôt que le docte.

#
[anagramme]
Conter et contre sont anagrammes.

#
Toute la dignité de l'homme est dans la pensée. (…)
(Pascal, pensées, §359)
+
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C'est de là qu'il faut nous relever (…). Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
(Pascal, pensées, §347)

#
L'éloquence continue ennuie. (…)
(Pascal, pensées, §355)

#
(…) La coutume est une seconde nature, qui détruit la première. Mais qu'est-ce que nature ? (…) J'ai bien peur que cette nature ne soit elle-même qu'une première coutume, comme la coutume est une seconde nature.
(Pascal, pensées, §93)

#
[brachy-logique][otto karl]
Mon style serait déjà dans mon prénom ?
Karl. Tout un prénom en une seule syllabe, et riche/dense de quatre lettres.
Otto, lui, deux syllabes en miroir, inversées, à partir d'une seule, réorganisée, réagencée, détournée, ot, devenant to, et les deux ensemble.

#
Mon métabolisme lui-même est minimaliste, il ne semble faire aucune réserve, ou si peu. Le minimum. Le reste il élimine. Sec. (Merci ? L'insuline ?)


#
[brachy-logique]
Proust et Céline, ces leurs géniaux palabres.
Mais, Céline : « le jazz a renversé la valse, vous écrirait télégraphique ou vous écrirez plus du tout. »

#
Cette sorte d'écrits s'apparente à un genre littéraire assez développé en Chine, celui des textes courts.
Les thèmes abordés dans ce petit livre [Sages écrits de jadis] sont multiples. Les Chinois aiment parler par proverbes. Que de plaisir à lire et relire ce florilège de maximes…
L'auteur de ces compilations, Yang Dan, explique :
« Beaucoup de ces maximes préconisent de cultiver les vertus de patience et de maîtrise de soi. Chaque écrit peut toucher chacun aux racines de sa vie et lui apporter un éclairage pour chacun des moments de son existence. D'où l'attrait de ces maximes pour tout homme en quête de sagesse.
(Dominique Loreau, L'Art des listes, p.273-274)



#
[brachy-logique][formule]
Je n'aime pas le mot de « maximes » pour désigner ces formes brèves que j'aime tant. Je proposerais, en tout cas pour ce qui me concerne : minimes. Mais est-ce que « maxime » ne voudrait pas dire qu'on en dit le maximum en un minimum de mots ? Synecdoque ?
-> Mes maximes minines

#+
Mes formules s'écartent de l'anecdote pour la synecdoque.

#
[brachy-logique]
Synecdoque.
Du latin synecdoche, du grec ancien συνεκδοχή synekdokhé, de syn (« avec ») et dekhomai (« je reçois »).
Figure de style par laquelle on fait entendre le plus en disant le moins, ou le moins en disant le plus ; on prend le genre pour l’espèce ou l’espèce pour le genre, le tout par la partie ou la partie par le tout. C’est un cas particulier de métonymie.

#
métonymie
Emprunté au bas latin metonymia (« dénomination ») lui même du grec ancien μετωνυμία, metônumia de même sens. Celui-ci est formé de μετά (« par derrière ») et de ὄνυμα, forme éolienne de ὄνομα (« nom »).(Linguistique) Procédé du langage qui consiste à remplacer un mot par un autre mot qui entretient avec le premier un rapport logique, par exemple un objet par sa matière, un contenu par son contenant, la partie par le tout…
(…)
La métonymie est très courante en français. C’est souvent de cette façon que les mots acquièrent de nouvelles significations comme gourmand au sens d’« apprécié des gourmands », par métonymie de destination.
Quelques exemples de métonymies :
Nous avons bu une excellente bouteille. - La bouteille (contenant) désigne le vin (contenu).
Deux voiles cinglaient vers le couchant. - Les voiles désignent les deux bateaux.
La rue de Varenne n’a pas tardé à réagir. - La rue de Varenne désigne le gouvernement français.
Le fermier compte deux cents têtes dans son enclos. - Les deux cents têtes désignent du bétail.


#
[brachy-logique]
C'est-à-dire que c'est une concision… On a l'impression quand on est lecteur (…) d'avoir une liberté (…), de pouvoir s'approprier l'histoire, vraiment, grâce à la concision, grâce au fait que l'auteur ne se laisse pas aller au(x) commentaire(s) ou bien au(x) sentiment(s), c'est-à-dire qu'il ne se met pas en avant, mais il nous laisse à nous lecteur la possibilité d'être ému. (…)
(André Dussolier, Répliques - Le choix des détails (avec André Dussolier) sur et avec Marcel Cohen, 6'15)

#
– Le roman, dont vous dites que c'est une forme périmée. (…)
– (…) Je crois que le premier écrivain à avoir annoncé la forme du roman, c'est Mandelstam, dans un texte sur la poésie où il consacre un petit chapitre au roman, pour dire que le roman est obsolète. Déjà en 1922 ! Alors on pourrait multiplier les exemples, presque sans fin !
(…)
(Répliques - Le choix des détails (avec André Dussolier) sur et avec Marcel Cohen, 10')


#
Milan Kundera a fait une remarque tout à fait bouleversante dans L'Art du roman. Il compare Proust et Kafka qui sont deux exacts contemporains puisque l'un est mort en 1922 et l'autre en 1924, si je ne me trompe pas. Or Kundera remarque que pour un héros proustien avoir des tendances homosexuelles, par exemple, ça conditionne toute sa vie, alors que pour un héros kafkaïen ça n'a plus aucune importance. On ne connaît même pas son nom, souvent. Et dans Le Château, on n'est pas tout à fait sûr non plus que le héros soit arpenteur. Bref. En d'autres termes, notre destin individuel n'est plus entre nos mains. C'est ce que Kundera remarque avec beaucoup de perspicacité. Qu'est-ce que ça voulait dire pour un combattant de Verdun – 700 000 morts – d'avoir des tendances homosexuelles ? C'est ridicule. Qu'est-ce que ça voulait dire pour les 6 millions de morts de la Shoah d'être ceci ou cela ? Les riches ou les pauvres, les intellectuels et les manuels ont tous vu leur destin se résumer au seul mot de « juif ».
(Marcel Cohen, Répliques - Le choix des détails (avec André Dussolier) sur et avec Marcel Cohen, 12'20)


15'40
[ARG]
Je veux pas passer pour un esprit dogmatique. Je ne suis pas un inquisiteur, je t'interdis pas le roman. Tout ça c'est ridicule. Simplement ça ne me convient pas, parce que… pour bien des raisons… J'appartiens à une génération qui n'a rien à dire. Vous citiez Blanchot tout à l'heure, que je cite moi-même dans l'un de mes livres… J'appartiens à une génération qui est née juste avant-guerre, j'avais 2 ans en 1939, tout ce que je sais sur la guerre, sur la Shoah je l'ai lu dans les livres, ça ne donne aucune autorité pour parler des événements, pour parler du passé, et comment pourrais-je taire aussi ce passé. Donc je ne peux ni en parler ni le taire tout à fait. Autrement dit, je n'ai rien à dire, je crois que beaucoup d'écrivain de ma génération sont dans ce cas.


23'30
Alors, le détail, oui, si on l'intéresse, si on s'arrête, si on creuse un petit peu ce qu'on vient de lire, si on intervient dans les marges, effectivement le détail dit tout, mais vous avez, c'est assez curieux, Wittgenstein, le logicien du langage, dit cette chose, termine son fameux Tractatus par une phrase qui est très déconcertante, surtout pour un écrivain, il dit « Ce qu'on ne peut pas dire il faire le taire ». Alors, on se dit, c'est toute la littérature qu'il condamne, là. En réalité pas tout à fait : il ne faut pas dire l'essentiel, mais on peut tourner autour de l'essentiel. Et on peut essayer de – je ne sais pas, c'est un mot un peu prétentieux, mais essayer de – créer des petites fulgurances dans un livre, et puis laisser le lecteur se débrouiller avec tout ça.


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[reconnaissance tardive, célébrité, tardive. Et tant mieux, car mûre, distance…]
(Tous dingues de Cottin - C à vous - 28/03/2017, 14')


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(…) on se retrouve souvent avec ce satané ventre douloureux qui grogne et que l’on associe très fréquemment (à tort) à un signe de faim.  En réalité il s’agit d’un signal naturel de votre corps qui vous montre que votre système digestif est en pleine purge. (…)
 Et cela est justement le but du jeûne intermittent ! Si vous avez mal c’est bon signe, cela veut dire que votre corps a du pain sur la planche !  Heureusement, au bout de quelque temps de pratique du jeûne intermittent les grognements de votre ventre cesseront complètement (…) et vous pourrez vous passer de nourriture sans difficulté.
(…)
Finalement quand on prend un peu de recul on se rend compte que le jeûne intermittent reproduit la façon dont nos ancêtres se nourrissaient (ancêtres du paléolithique principalement).  A cette époque ils n’avaient pas de frigo à portée de main et ils devaient chercher de la nourriture dans leur environnement avant de pouvoir se nourrir bien plus tard dans la matinée. Notre corps a été génétiquement programmé pour fonctionner de cette façon.
(https://www.mangervivant.fr/jeune-intermittent-incroyables-bienfaits-detoxiner-purifier-corps/)



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Il y a quelque temps, en milieu d’après-midi, quelque chose d’étrange s’est produit : j’ai réalisé qu’il était urgent de reconsidérer ce qui, dans ma vie, m’apparaissait comme essentiel. L’urgence était telle que je ne pouvais attendre un jour ou une seconde de plus.
(Fabio Viscogliosi, Apologie du slow, §1, p.9)



2018 05 28

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[noirage]
« L'humour se révèle parfois comme le seul sens de l'univers », dit-il [Enrique Vila-Matas].
(Fabio Viscogliosi, Mont-Blanc, §45, Stock, J'ai lu, p144)


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Ma Vie de garçon [de Fabio Viscogliosi] est un livre extravagant : une plongée dans la fin de l'enfance alliant l'humour d'un Groucho Marx, la concision d'un texte japonais et l'onirisme visuel d'un Max Ernst.
Souvenez-vous, jadis, vous avez été enfant dans un monde de certitudes. Et puis tout s'est effondré, les questions sont venues et vous vous êtes hâté de devenir adulte pour vous rassurer. Ma Vie de garçon suspend le temps. Il nous replonge dans cet état de transition normalement fugace où plus rien n'est sûr, où l'on traîne ses doutes et tarde à rebâtir des convictions.
Dans ce livre inclassable, l'alliance entre le texte et le dessin atteint une densité exceptionnelle. L'espace très épuré rappelle celui des contes (Pinocchio). On découvre les sensations d'un jeune homme dans un univers chargé d'interrogations sur le monde, la nuit, la famille, l'inconnu, les femmes. Bougies, aimants, ânes, cordes, tuyaux, yeux... les formes se répètent incessamment, ce qui explique parfois cette étrange impression de déjà-vu : le monde de Fabio Viscogliosi, d'une consistance surréaliste, épaisse et lumineuse à la fois, s'écoule lentement, étrangement...
(Présentation de l'éditeur Le Tripode, 2011, https://www.amazon.fr/Ma-vie-gar%C3%A7on-Fabio-Viscogliosi/dp/291708426X/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1527494392&sr=1-1&keywords=Ma+vie+de+gar%C3%A7on+viscogliosi)


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(…) je n'ai pour ma part pas de Moi, et que je ne veux pas ou que je ne peux pas m'infliger à moi-même la plaisanterie d'un Moi. (…) Je suis un théâtre, je ne suis rien d'autre qu'un théâtre.
(Philip Roth, La Contrevie, cité par Arnaud Desplechin)

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[ARG]
– Ce qui peut d'ailleurs agacer le lecteur. (…) Le lecteur est toujours perdu, ne sait jamais qui croire…
– Oui je crois qu'il y a chez Roth une grande capacité à produire du vertige, à produire de l'incertitude. C'est pas un écrivain dont on peut résumer les livres, et surtout dont on peut tirer des thèses résumables. Mais je dirais que, en ce qui concerne La Contrevie, ça n'a rien d'un jeu formel. Parce qu'à la limite, ce que je viens de vous dire sur la non-fiabilité de certains narrateurs, on pourrait le dire de Robbe-Grillet, par exemple, bon, mais chez Robbe-Grillet ça devient un but en soi. Alors que chez Philip Roth, ces thèmes qui sont variés, éclairés différemment, etc., sont centrés autour d'une grande question, qui est : les différentes manières d'être juif aujourd'hui.

(Guy Scarpetta, Philip Roth (4/4) : Le refus de l'idylle 10.11.2016, 18'30)

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[philosavis]
En fait, il ne s'agit pas de se faire une opinion, il s'agit de comprendre la complexité des choses.
(Matthieu Garrigou-Lagrange, Philip Roth (4/4) : Le refus de l'idylle 10.11.2016, 45'15)


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Rédiger ? Plutôt consigner.


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J'aime cette formule d'Aragon, définissant la critique : une « pédagogie de l'enthousiasme ». À condition, bien entendu, qu'aucun des deux termes ne supplante l'autre...
(Guy Scarpetta, L'âge d'or du roman)

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[intelligence]
On imagine toujours que le rhinocéros blanc c'est le rhinocéros blanc, le gorille de montagne c'est le gorille de montagne, l'huître creuse c'est l'huître creuse, alors que – mettons l'huître à part – les individus sont aussi différents entre eux que le sont effectivement les humains entre eux. (…) Pour moi, ce qui est important, c'est de soumettre toujours l'animal à une situation qu'il n'a jamais vécu auparavant. C'est comme ça qu'on peut faire des différences intéressantes – en dehors de l'arc réflexe, bien sûr, qui est connu depuis très longtemps (…). (…) Vous avez des individus qui sont plus malins que d'autres et puis transmettent des gènes beaucoup plus intéressants que des choses classiques comme on les imagine avec "le plus fort", "le plus grand" ou "le plus beau".
(Gilles Boeuf, in La méthode scientifique - Inné, acquis : où est passé l'instinct ? - 14.05.2018 - 10')
+
(AF)
24'40
… la variabilité…


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[noirage][intelligence]
Ce sont [les céphalopodes] les seuls animaux dits invertébrés qui ont été classés dans les espèces sensibles parmi tout le règne vivant. En fait, ils sont tous sensibles mais simplement l'humain ne reconnaît la sensibilité que à certains.
(Gilles Boeuf, in La méthode scientifique - Inné, acquis : où est passé l'instinct ? - 14.05.2018 - 15')

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[intelligence][TP][philosophe]
Et ça repose le problème de l'intelligence, d'ailleurs. Est-ce que l'intelligence c'est pas justement le fait, face à une situation qu'on n'a jamais vécu, de trouver le plus vite possible la meilleure solution pour nous tirer d'un mauvais pas ? Par rapport à d'autres qui vont s'embourber dans des réactions qui sont beaucoup trop stéréotypées.
(Gilles Boeuf, in La méthode scientifique - Inné, acquis : où est passé l'instinct ? - 14.05.2018 - 28')


2018 05 28

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La cortisone peut modifier l’humeur. En général, les troubles sont mineurs : insomnie, anxiété, irritabilité, difficultés de concentration, troubles modérés de la mémoire...
(http://www.e-sante.fr/cortisone-attention-effets-indesirables/actualite/719?page=0%2C1)

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Otto Karl :
Pardonnez-leur, ils ne savant pas ce qu'ils écrivent !
« [Affaire Tariq Ramadan] Rappelons que deux autres femmes ont accusé l’ancien prédicateur de viol, après la plainte déposée par Henda Ayari. » Tariq Ramadan, prédicateur de viol, donc. Et c'est un exemple parmi des dizaines qui se multiplient un peu partout. Les gens ne réfléchissent pas 2 secondes. La/une solution est évidemment ou plutôt très logiquement : « ont accusé de viol l’ancien prédicateur ». Pff... Où suis-je... ; )

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[brachy-logique]
Concentrer une pensée/idée en une formule.

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N'exprimer que l'essentiel ?

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[anagramme]
nez/zen

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Ce type a du flaire, c'est un nez-né. Il a hérité ça du sein de sa mère.

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[minimalisme]
Karl – Là, vraiment, après avoir désencombré assez radicalement mon appart, et c'est pas fini, j'en arrive au minimalisme quasi intégral, haha. D'autant que, attiré depuis toujours – et pratiquant encore hybride car inconscient –, je me passionne enfin de manière plus ciblée et déterminée que jamais pour l'esthétique du même nom.
Karl – Vincent Almendros, Robert Bresson, Edouard Levé, Chamfort, Jean Rostand, Joseph Joubert, Louis Scutenaire, François Matton, [Mathieu Boogaerts,] etc., la philosophie et la poésie asiatiques, etc., mes otto synthèses, mes titrages (amphibo-logiques), mes formules karl (sans parler des films), tout ça c'était (donc) pas un hasard. Ha !... MINIMALISME ?
Karl – Et maintenant dans l'habitat et le régime alimentaire ?
David – David sergent surtout et sa production minimaliste pour postradio
Karl – haha… Là, sa production va plus loin, à lui, on arrive dans le nihilisme ! Haha...
David – et la sexualité ?

Karl – Exact !! (Et si tu savais, mais tu sais peut-être, à quel point...)

Karl – Déjà, mon métabolisme est minimaliste, puisqu'il ne fait aucune réserve (de gras). Haha. « Pas de gras », comme on dit en esthétique, et comme le dit parfois Almendros.
Karl – Et j'en, termine peut-être sur le minimalisme, car j'y pense : Et les décors que j'ai toujours aimés ! Épurés. Par la neige, par exemple – épuratrice magnifique. Ou les hauteurs – hautes ou moyennes. Et, en plaine, de grands aplats qui respirent – le ciel. Ah, le ciel... L'autre jour une de mes formules rejoignait par hasard le style des tercets géniaux d'Edouard Levé : À l'horizon, la mer m'interdit, la terre m'appelle, le ciel m'apaise...
Karl – Mais imparfaite encore, je crois. Le « à l'horizon » me gêne. Plutôt : devant moi ? Bref... Je trouverai ; )

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Une personnage qui s'appellerait : René Sens.  (= renaissance)

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C'est remarquable de voir que Paulhan ne tienne pas rigueur des positions de Marc Bernard. C'est-à-dire qu'il laisse… il avait tellement confiance, je crois, en son ami et puis c'est une des caractéristiques de Paulhan, enfin – pendant cette période aussi – de laisser les gens faire leur chemin. Et donc Marc Bernard revient à « la raison » si on veut dès 1942/1932 [?].
(Guillaume Louet - 06/03/2014 - "Correspondance 1928-1968" de Marc Bernard & Jean Paulhan (Editions Claire Paulhan), 18'30)

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L'attitude scoliotique :
C'est l'enfant qui "se tient mal". La cause la plus fréquente est basse : inégalité de longueur des membres inférieurs (la courbure disparaît en équilibrant le bassin), raideur ou rétraction d'une hanche, mauvaise attitude assise à l'école etc. Une attitude scoliotique ne devient jamais une scoliose. Une kinésithérapie de musculation, la correction de la mauvaise attitude assise à l'aide d'un lutrin sont des éléments importants de la thérapeutique.
(http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1274_scoliose.htm)


2019 05 30

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[physio-logique]
Il n'y a pas de vrai paresseux, pas plus que/de même qu'il n'y a pas d'intestin paresseux, il suffit de s'/l'asseoir tous les jours sur un débouché.
Je doute qu'il ait de vrais paresseux, de même que d'intestin paresseux, il suffit de (le mettre en mouvement et de) l'asseoir jour après jour/quotidiennement/régulièrement sur un débouché.

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Blanche Gardin, 40 ans :

+
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[postsexuel]
Les prétentions sont une source de peines, et l’époque du bonheur de la vie commence au moment où elles finissent. Une femme est-elle encore jolie au moment où sa beauté baisse ? ses prétentions la rendent ou ridicule ou malheureuse : dix ans après, plus laide et vieille, elle est calme et tranquille. Un homme est dans l’âge où l’on peut réussir et ne pas réussir auprès des femmes ; il s’expose à des inconvénients, et même à des affronts : il devient nul ; dès lors plus d’incertitude, et il est tranquille. (…)
(Chamfort, maximes et pensées, XLII, p.25)

+
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N’as-tu pas honte de vouloir parler mieux que tu ne peux ? disait Sénèque à l’un de ses fils, qui ne pouvait trouver l’exorde d’une harangue qu’il avait commencée. On pourrait dire de même à ceux qui adoptent des principes plus forts que leur caractère ; n’as-tu pas honte de vouloir être philosophe plus que tu ne peux ?
(Chamfort, maximes et pensées, XLIII, p25-26)
+
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Il n’est pas rare de voir des âmes faibles qui, par la fréquentation avec des âmes d’une trempe plus vigoureuse, veulent s’élever au-dessus de leur caractère. Cela produit des disparates aussi plaisants que les prétentions d’un sot à l’esprit.
(Chamfort, maximes et pensées, CLXXV, p.55)

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[défausophie][moyenhomme]
La plupart des hommes qui vivent dans le monde, y vivent si étourdiment, pensent si peu, qu’ils ne connaissent pas ce monde qu’ils ont toujours sous les yeux. Ils ne le connaissent pas, disait plaisamment M. de B…, par la raison qui fait que les hannetons ne savent pas l’histoire naturelle.
(Chamfort, maximes et pensées, XLIV, p.26)
+
Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
(Pascal, pensées, §347)

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[symplicité][cérébralité]
Notre raison nous rend quelquefois aussi malheureux que nos passions ; et on peut dire de l’homme, quand il est dans ce cas, que c’est un malade empoisonné par son médecin.
(Chamfort, maximes et pensées, XLVI, p26)

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Quand on a été bien tourmenté, bien fatigué par sa propre sensibilité, on s’aperçoit qu’il faut vivre au jour le jour, oublier beaucoup, enfin, éponger la vie, à mesure qu’elle s’écoule.
(Chamfort, maximes et pensées, CLXXII, p54)
+
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(…) il avait appris à vivre, c'était embrasser le présent et ses désagréments, l'amas des instants les uns sur les autres rendant la conscience des choses à la fois plus aiguë et plus fugace. Il avait renoncé à y chercher une signification.
(Emmanuelle Lambert, La Désertion, p.113)


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[// escargot]
Le monde nous tue un jour par le même calcul qu'on tue un moucheron en tournant la page d'un livre.
Le monde nous tue un jour/d'un coup par le même calcul qu'on tue un moucheron entre des pages qu'on tourne.
Le réel nous tue par la même main qu'on tue un moucheron entre des pages qu'on tourne.


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[TP][autophilosophe]
L’ambition prend aux petites âmes plus facilement qu’aux grandes, comme le feu prend plus aisément à la paille, aux chaumières qu’aux palais.
(Chamfort, maximes et pensées, LXVIII, p.31)

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[TP]
L’homme vit souvent avec lui-même, et il a besoin de vertu ; il vit avec les autres, et il a besoin d’honneur.
(Chamfort, maximes et pensées, LXXIX, p.31)

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Tous les jours, j'accrois la liste des choses dont je ne parle plus. Le plus philosophe est celui dont la liste est la plus longue.
(Chamfort)

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La Chine est en train de se débrider.


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Mes chocs musicaux, albums étrangers/internationaux fétiches :
Radiohead, oeuvre complète, à partir de The Bend (« my iron lung »)
Blonde Redhead [oeuvre complète]
The Strokes [oeuvre complète]
James Blake [du début]
Nick Drake, Pink Moon (1972)
Nirvana, In Utero (1993)
Soundgarden, Superunknown (1994)
Franck Black, Teenager of the year (1994)
Korn, [du début, 1994-1996] Korn (1994) + Life is peachy (1996)
Joseph Arthur, Come to where I from (2000)
Queens of the stone age, Songs for the deaf (2002) + Era vulgaris (2007)
Et dans une moindre mesure :
Charles Manson, LIE : The Love and Terror Cult (1970)
Robert Wyatt [oeuvre quasi complète]
Guns N' Roses Appetite for destruction (1987) + G N' R Lies (1988) + Use your Illusion I & II (1991)
Rage against the machine, Rage against the machine (1992)
The Posies, Frosting on the Beater (1993) + Amazing Disgrace (1996)
Jeff Buckley, Grace (1994)
Placebo, Placebo (1996) + Without you I'm nothing (1998) + Black Market Music (2000)
Tricky, Pre-Millennium Tension (1996)
Joseph Arthur, Big city secret (1997)
Cake, Fashion Nugget (1996)
Jeff Buckley, Sketches For My Sweetheart The Drunk (1998)
Tom Waits, Mule Variations (1999)
The Sea and Cake, Nassau (1995)
Mardi Gras bb., Alligatorsoup (1999) + Supersmell (2000)
Mars Volta, De-Loused in the Comatorium (2003)
The White Stripes
Jay-Jay Johanson
Blur, 13
Feist, Let It Die (2003)


Mes chocs musicaux, albums étrangers/internationaux fétiches :
Radiohead [oeuvre complète]
Blonde Redhead [oeuvre complète]
The Strokes
James Blake [2010 - 2013] [CMYK (EP, 2010) + Klavierwerke (EP, 2010) + Enough Thunder (EP, 2011) + James Blake (2011) + Overground (2013]
Nick Drake [en particulier : Pink Moon (1972)]
Nirvana, In Utero (1993)
Soundgarden, Superunknown (1994)
Franck Black, Teenager of the year (1994)
Korn [1994-1996] [Korn (1994) + Life is peachy (1996)]
Joseph Arthur [1996-2000] [Big city secret (1996) + Come to where I from (2000)]
Queens of the stone age [2002 - 2007] [Songs for the deaf (2002) + Era vulgaris (2007)]
Autechre
Robert Wyatt

Charles Manson, LIE : The Love and Terror Cult (1970)
Guns N' Roses Appetite for destruction (1987) + G N' R Lies (1988) + Use your Illusion I & II (1991)
Rage against the machine, Rage against the machine (1992)
The Posies, Frosting on the Beater (1993) + Amazing Disgrace (1996)
Jeff Buckley, Grace (1994) + Sketches For My Sweetheart The Drunk (1998)
Placebo [1996 - 2000] [Placebo (1996) + Without you I'm nothing (1998) + Black Market Music (2000)]
Tricky, Pre-Millennium Tension (1996)
Cake, Fashion Nugget (1996)
Tom Waits, Mule Variations (1999)
The Sea and Cake, Nassau (1995)
Mardi Gras bb. [1999 - 2000] [Alligatorsoup (1999) + Supersmell (2000)]
Mars Volta, De-Loused in the Comatorium (2003)
The White Stripes
Jay-Jay Johanson
Blur, 13




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François Busnel – Quel est le rôle de l'écrivain ?
Philip Roth – Il est simple. Il est d'écrire du mieux qu'on peut. C'est tout. C'est tout. On a la responsabilité d'écrire du mieux qu'on peut. Vraiment. Il le faut. Une fois qu'on a fait ça on est tranquille, on peut faire tout ce qu'on veut. On n'a aucune responsabilité envers quiconque. On a une responsabilité envers la littérature, l'une des grandes causes perdues de l'humanité. On a une responsabilité envers la littérature. Et comment se comporte-t-on de manière responsable ? En s'impliquant dans son livre avec tout ce qu'on a.
F.B. – Que peut faire la littérature ?
Ph. R. – Bien peu. Bien peu. Elle ne peut pas grand-chose, mais elle est bigrement importante. La littérature ne fait rien et elle est bigrement importante.
(LGL - La Grande Librairie - Philip Roth, grand écrivain du dialogue ?, 0'05'')

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[ARG]
Voilà tout Robbe-Grillet : choquer, provoquer, mais avec tact, humour, culture et décontraction. Il rit quand on l’attaque, s’amuse quand on le traite de pervers et argumente sur son style décrié et qualifié de lent, répétitif et froid.
(…)
Malgré ses ennemis et ses détracteurs, le charme décontracté de cet homme affable, qui rit des critiques, mais ne lâche rien de ses théories, Robbe-Grillet est devenu un nom.
(Jean Rouzaud, Contre-culture, Editions Nova, mai 2018, repris de Nova, 4 décembre 2013, http://www.nova.fr/novamag/24352/alain-robbe-grillet-ce-lion-suave)


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[petite tête]
Charlotte Le Bon et sa toute petite tête.
Claire Keim et sa petite tête et tout (petits ?) yeux (diamants) et tout petit nez. (cf. Emission : Dimitri Naiditch - La Boîte à Musique - Improvisations Jazz sur Mozart)




2018 06 02

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Les faux-cils donnent de l'énergie. Il paraît.
Les faux-cils donnent la pêche, il paraît, on dit toujours que c'est plein d'énergie.

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Des rages, ô des espoirs.


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(…) Les gens des autos, écoutez ! Écoutez donc mon glas, je dis que vous mourrez. Je viens de l’apprendre à l’hôpital et je vous le crie boulevard Magenta. Vous mourrez, nous mourrons. Ô mot effroyablement vrai, ô mot de vérité, de seule vérité, mot qu’on ne peut remuer et qu’il faut toucher avec le doigt de la pensée, vous mourrez. Mais écoutez-moi donc au lieu de filer : nous allons mourir tout à l’heure… (…)
(Max Jacob, Le Roi de Béotie [extrait])


2018 06 04

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– Lui, il a jamais été « arts ».
– Ouais, c'est un « anar ».  (+ "an-art")

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Dans certains domaines (administratifs notamment) je regretterai mon ex-père.
Dans certains domaines je ne serai pas sans regretter mon ex-père.

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[ARG]
La propagande ne cessera jamais d'exister. Les esprits intelligents doivent comprendre qu'elle leur offre l'outil moderne (…) pour créer de l'ordre à partir du chaos.
(Edward Bernays, cité à la fin du documentaire Arte "Propaganda, la fabrique du consentement")


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[nokidding][enfantillage]
Une des grandes banalités de l'existence, l'amour, se retire de la mienne. L'instinct maternel est une autre grande banalité. Sortis de là, nous nous apercevons que tout le reste est gai, varié, nombreux.
(Colette, La Naissance du jour – cité en exergue par Peggy Sastre, Comment l'amour empoisonne les femmes)

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[àmouréinventer]
L'âge où s'offre, en coupe d'oubli, le dernier amour n'est-il pas plutôt celui d'inventer, hors des dépendances, sa maturité au pays du soleil ?
(Colette, La Naissance du jour)

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Je deviens de jour en jour suspecte à mes semblables. Mais s’ils étaient mes semblables, je ne leur serais pas suspecte…
(Colette, La Naissance du jour)

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[anagramme]
Singes et signes sont anagrammes.

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[anagramme]
anagramme et anagramme sont anagrammes.

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[brachy-logique][formule]
Le style de Jean Fauque
Les jeux de mots sont au cœur même du style de Jean Fauque, qu'il a peaufiné au fil de ses années de collaboration avec Alain Bashung. Ici, le recours au jeu de mots n'est jamais gratuit : auteur empreint d'une « mélancolie lucide » qui le porte à préférer écrire sur des sujets rarement légers, Jean Fauque pense que « lorsqu'on traite un sujet grave, il faut le "casser" avec de l'humour et c'est là qu'intervient le jeu de mots, pour dédramatiser la situation, la résumer et en dire parfois plus long qu'un discours philosophique ».
Adepte des jeux de mots depuis son enfance, nourri des lectures de Boris Vian, San Antonio ou Marcel Aymé au cours de son adolescence, ce mode d'écriture, s'il est devenu un automatisme, ne constitue cependant pas pour Jean Fauque une fin en soi, qui accorde aussi une importance cruciale à la signification et à la sonorité des phrases, résumant ainsi son travail d'écriture : « La parole, c'est la pensée, c'est aussi le social et, à partir du moment où on la détruit, où l'on envoie une boule de bowling dans le jeu de quilles des mots, on détruit le jeu social, les apparences, on casse cette comédie humaine : c'est le rôle de l'humour, qui est un peu l'arme des désespérés. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Fauque)


2018 06 05

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L'émotion, c'est le principal même. S'il y a pas d'émotion… Il ya des gens qui chantent très bien – je ne citerai personne – mais qui n'offre rien, quoi. Qui chante simplement très bien, et alors… il faut plus !
(Eddy Mitchell, chez Laurent Delahousse, le 20h30, 14'30'')

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Je n'ai rien à dire sur certains points de l'existence.
Les débats, les débats, je déteste ça.
(Katerine, "pas simple", [album] Le Film)

+ ————
RATTRAPAGE NOTAGE IPHONE


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C'est un nazi à tics/tiques. (= asiatique)


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Un homme sans histoire est souvent un homme sans vie. Sans histoire, quoi.


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Marie tripote sa manette des phares de la voiture en cherchant à comprendre, et dit : merde, qu'est-ce que je fais ?
- bah, des appels de phares.


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Bonne/bonasse, bonne femme, boniche.


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C'est pas à mon âge que je vais me faire commander, me suis-je dit enfant.



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Si je fais le choix de ne pas avoir d'enfants, c'est pas pour m'occuper de ceux des autres.



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Pour que jeunesse de passe, il faut que jeunesse se casse.



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- J'ai la vessie qui va péter.
- Mais normalement c'est les fesses !



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Pour Laurent : petite anthologie de l'alpinisme



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- La.vie est belle
- parce que tu la vois pas de face.




#
La vie est belle qui te poignarde dans le dos/aussi bien.
La vie est belle qui poignarde un jour, après t'avoir torturé aussi bien, toi et les autres.




#
Le vie est belle ? (Fait dire le) Syndrome de Stockholm.




#
La vie est belle incidemment, et non fondamentalement.




#
La vie est belle, disent ceux qui ont du bol.
La vie belle, tant que tu as du bol.




#
La vie c'est de la merde, et déjà dans les yeux.
La vie c'est de la merde, et dans les yeux déjà.
La vie c'est de la merde, au moins dans les yeux.
La vie c'est de la merde, sinon alors dans les yeux.
La vie c'est de la merde, dans les yeux et tout court.
La vie c'est de la merde, dans les yeux et dans l'ensemble.
La vie c'est de la merde, dans l'ensemble/le fond et sinon dans les yeux.




#
Ruine : à quoi ça peut bien servir ?




#
Zola : L'assommoir ?




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Arg
Qu'on sorte du système et du réflexe de la foi, pour celui de l'attention, l'observation, l'éveil, le doute...
Cf. Spinoza, #1, 11'




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Villejuif, Auchwitz en allemand ?




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Ça égaye, Boubka. (Cf Sergeï Boubka)




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Nos villes sont des chambres à gaz à ciel ouvert, des champs à gaz.




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J'aime trop jouer pour me sacrifier aux jeux d'un autre.




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Esprit d'adhésion vs d'investigation.




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Paul dukas.




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T'y perd, peinard. (+ p´tit père peinard)




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Edmond Baudouin
Le voyage
Gnogni Rodolphe
...




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BirdMan
Platane.
Problemos








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Un pionnier est souvent d'abord "pionnié".
Pionnier souvent pionnié.
Pionnier souvent pionnié, pour commencer.




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Les végétariens les plus naïfs, sans doute la plupart, consomment leurs congénères végétaux avec la même innocence/bonne conscience qu'on massacrait/que nos ancêtres massacraient les peuples barbares/noirs/nègres au prétexte qu'on ne se reconnaissait/retrouvait pas en eux. De leur apparente étrangeté.




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L'étrangeté des êtres pourtant (tout aussi) vivants et sensibles que sont végétaux donne bonne conscience aux végétariens de les dévorer.




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Le changement climatique est le (terme?) de notre nouvelle condition : l'incertitude.
(Film, mash up #1 de la partie 2)




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Zizi : un bout de chair qui nous est cher.




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Le mariage est un cercueil dont les enfants sont les clous.
(Peggy Sartre)




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La vie pousse comme du chienlit de (la) mort.




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- je suis malade !
- et moi pas infirmière. Ni ta mère.
- "infirmère"




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L'infirmière, mère de l'infirme.




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Le minimalisme est de ne pas argumenter.
Le minimum est de ne pas argumenter/s'expliquer.




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C'est pas une mauvaise idée de pas en avoir. (Des/une idée(s).)




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La vie fait dans le détail et à la fois pas.




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Mettre le droit sur la gâchette.




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Élisabeth ballet
15´ ce que j'aime c'est fabriquer.
?' : ordre désordre (arg)
25' dans une œuvre : attention à tous les détails, délibérés.
44' (TP) terrains vagues à Berlin (ruines) (LT)!!
48'30 la hotte, fabriquée parce que j'ai voulu aller dessous, bien-être (cachette)








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Nous aussi on tient par les vis/vices.
Sans vices on tient pas, on décroche.




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Que l'amour de l'art ne se départisse jamais de l'humour de l'art.




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- j'entends un bruit dans ton corps. En continu.
- c'est ma circulation.
- ah c'est marrant, j'avais jamais entendu la circulation. Ça fait comme un ultrason.
- euh, non, c'est un acouphène, Marie.
Marie relevant la tête/l'oreille de mon corps - ah oui, je l'entends encore.




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Même dans (ou par) le grand tout, on meurt de sa petite mort, De rien, du tout.
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Merci. De rien. Du tout.
Merci ? De rien. Du tout.




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On est rien. Du tout.
Du tout, on n'est rien.




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Issu de rien, du tout.
On est issu de rien, du tout.  (+ On est tissu)
Issu de rien, du tout (issu).




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La musique et l'humour, pour prendre tsoin (tsoin) de soi.
Humour et musique pour prendre/prennent tsoin tsoin de soi.




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De beaux yeux verts sur de beaux ovaires.




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Ils achètent leur liberté au prix de leur esclavage.
Ils achètent ce qu'ils appellent leur liberté au prix de ce que j'appelle leur esclavage.




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La vie serait belle sans souffrance.




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En un mot, on est envie.




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Jardiland : Weber
Lance-flamme




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Annick : tu le remmènes.
Marie : ouais, je vais le remmener.




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Annick : c'est la panique à bâbord.




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Je ne fais pas partie de ces mâles entendus.




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Méthode scientifique, Monde végétal :
3'+14'20+17'40 ARG




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Ch. André 2
33'-36'30 (arg) dépouillement (des attentes)
Se laisser porter par cette beauté de l'écriture, son confort, en vertu de laquelle on expérimente des structures nouvelles, la déstructuration souvent synonyme d'inconfort... Mais qui nous transforment.
Porté par la plénitude réconfortante de cette belle écriture faire l'expérience de ces structures (de récit) déliées, déconcertantes.
Qui nous travaillent, travaillent à notre propre assouplissement, notre ouverture, et à notre réalisme (quant à notre expérience du réel).
Qu'est-ce qu'ARG attend de ces lecteurs ? Précisément qu'ils se débarrassent d'une partie de leurs attentes.




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Comme des (gros) enfants il leur faut un jouet aussi gros qu'un enfant pour s'émerveiller de la vie. Et de s'en émerveiller.




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Presqu'île




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On réalise avant d'analyser. Inconsciemment




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Ces morts ravis.
On erre à vie. Fff. (= on est ravi)
On est ravi ou nerfs à vif.




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Dire qu'un fait est banal..,
Valéry
51'30




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Le bébé nous fascine mais que l'eau du bain façonne.
Arg
De nouvelles formes pour une nouvelle intelligence des choses,




Christophe André #1:02




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On naît condamné à mort.




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J'ai pas les nerfs, pas l'énergie.
J'ai pas les nerfs, gis.




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Pas réaliser ses rêves, paralyser ses rêves.
Paréaliser ses rêves.
Pas réaliser ses rêves paralysés.




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La vue est plus belle que la vie.
La vue (de la vie) est plus belle que la vie.




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La vie ne fait pas le moine. Mais le(s) satyre/queutard.
Le vit ne fait pas le moine.




#+
[queer]
La bite ne fait pas le moine.




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Le bonheur, le plaisir ou la joie ne sont qu'allégement (transitoire/passager) de la souffrance-socle.




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Notre souffranc(r)e.




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Je torture (une fleur) un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Ou pas du tout.
Je torture cette fleur un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ? Plutôt pas du tout.








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(À un écrivain modeste)
L'humilité ne profite jamais.
(Jim jarmusch, only lovers left alive)




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Quand on est mal, on fait mal.
Quand on est mal, on le fait.
Quand on est mal, on en fait.
Quand on est mal, difficile de ne pas en faire. (Le mal attise le mal.)
Mal, on en fait.
Bien mal, on en fait.




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Si à la coquille tu enlèves le q, tu tombes sur une couille.
Une couille plus un q/cul, ça donne/fait une coquille.




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À défaut de pouvoir se concentrer on veut du concentré.




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La vie impose à s'entredévorer/s'entretuer des êtres sensibles qu'elle attache plus que tout à la survie.




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Monter une résilience d'artistes.








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Sunn O)))








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Marie, d'un simple bout de bois j'en ai fait une flèche.
D'un simple bout de bois faire une flèche. Pédagogie.
Faire flèche de son bois. (Résilience.)




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J'attends des autres que ça matche. Mais je trouve rarement joueur à mon niveau, qui accuse le coup de mon jeu inlassable/endurant et dans tous les sens.








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Marie : C'est trop une fille potentielle avec qui ça peut matcher avec toi.




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Entre ce qu'il faut/faudrait et ce qu'on fait...




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Ne pas contrer avant de rencontrer.




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Se défier de prendre/Ne pas prendre un d'optimisme pour un pressentiment.
Un pressentiment optimiste est optimisme (plus que pressentiment).
Pressentiment optimiste relève souvent plus de l'optimisme que du pressentiment.
Pressentiment optimiste est optimisme avant tout.
Pressentiment optimiste est optimisme.




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Pas le temps ou pas le cran ?
Pas le cran pas le temps.




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Trappe 69 x env. 180 cm




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Le temps se perd, comme la santé.




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Sortir de la mer, comme on ressort d'une question.




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À l'horizon la mer m'interdit, la terre m'attire/m'appelle.
... m'autorise/m'aspire...
À l'horizon la mer me laisse interdit, la terre... de plain-pied.
À l'horizon la mer m'interdit, la terre m'appelle, le ciel l'apaise.




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Acheter, acheter, à jeter.
Acheter à jeter.
Acheter acheter à jeter.





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Pas d'enfant ? Par minimalisme.
Pas d'enfant, par minimalisme.
Pas de femme, pas d'enfant, par minimalisme.




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Dé, décider, dé, céder, décéder.
Dé, décider, céder, décéder.
Dé, décider, dé, céder, dé, décéder, dé.




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D'en faire une habitude d'enfer...
D'en faire une habitude d'enfer, une habitude.




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D'en faire un paradis.
D'enfer un paradis.




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SMS Marie :
Hélas la piscine chlorée m'a fait aussi beaucoup de mal là où je pense. Souffrance depuis quelques jours, et aujourd'hui un pic et un épuisement. L'aloe Vera ne fait pas l'effet escompté, ne suffit plus cette fois.




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Les médecins occidentaux d'aujourd'hui médica-mentent comme des appr-entis-sorciers, anti-sorciers.




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Le médecin le plus généraliste qui soit, c'est soi-même.
Le plus généraliste de nos/des médecins c'est encore soi-même.




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Les grands esprits de rencontrent d'un rien.




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 💭
☀️




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Occident désorienté, orient oxy/occidé.




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Imaginez que vous êtes en voyage, et vivez de la même façon.
(Dominique Loreau, l'art de l'essentiel, 6:14')
C'est avec ce peu qui nous ressemble que nous nous sentons le plus à l'aise.




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Rédiger dit je. ...
Élaborer dit labeur.
Ramasser dit assez.




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Rédiger digeste.
Rédig(ér)er




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Synthé-teaser ma pensée.
Synthé-teaser mes pensées.




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Philosophe. Essayer/s'appliquer/travailler de vivre au mieux, pour souffrir le moins - du monde.




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Arg
Littérature de recherche :
- Renouvellement des formes (y compris des siennes, à base d'un matériau restreint)
- formes mobiles, ouvertes, non autoritaires et non dogmatiques/dogmatisantes
- réalisme
- (atteindre à/débouchant sur une) littérature/poétique existentielle : qu'est-ce que c'est moi, qu'est-ce que fais là ?








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Cette vi(e)-de souffrance.
Cette vi(e)-de souffrance qu'est la maladie mortelle.
Cette fin de vi/d/e souffrance.




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Arg
Comme il ne renvoie à rien ni à aucun but extra-littéraire voire scriptural.
S'y rendre présent.
Se rendre présent à l'écriture, à l'aventure de l'écriture, sans attente... d'histoire, de récit à emporter...




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Moins théoricien que mé(s)théoricien.




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Disk
Bernard
...




16h04
16h33
17h03








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Arg
Pas péremptoire (humour)
Violence




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Ne te soumets pas (à la tentation), et délivre-toi du mâle.




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Pas de promesse, la vie ne promet rien. Je construis pas sur du vent, j'y surfe/vole.




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Je n'abuse pas les gens : les désabuse.




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Désabuser sans abus.
L'abus de désabus(ion) est mauvais pour la santé.
Désabuser sans abuser.




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J'étais à deux doigts de lui les mettre.




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César. Compressions...




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Dessins abrégés, Keisai.




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Vertu et vice : versa.
Vertu, vice, versa.
Vertu ou vice versa.




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Petites moeurs entre amis.




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Nos jours sont contés. Quelle est la morale ?




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Les minimalistes s'en formulent.
A minima listes.
Mini ma liste.




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Minimalisme ne s'en bavarde.
Minimalisme ne s'y étend.




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Luit-même.
Il s'aime, (en) luit même.
Luit même.




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J'émerge au minimalisme.




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Je l'aime elle-même.(+ elle m'aime)
Je l'aime en tant qu'elle-même.




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Minimaliste, jean paulhan.




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Minimaliste, Guy Debord.




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Mouvant, labile.




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On nous rassure comme on met du persil dans l'eau avant de le croquer.




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Rédiger ou NOTer, that si the question.
Rédiger or NOTer, that si the question.
Rédaction or notes, that si the question.




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Notes, to be.




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(An)noter.




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Carnets de nuit, Sollers.




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Dans La Jalousie on devine très vite que les plans s'inversent, que le monde ne va pas servir de décor (pour raconter/histoire de planter une histoire), mais va être traité en lui-même, pour lui-même, dans dans sa matérialité, et nous rappeler à sa présence physique, énigmatique, finalement étrange. Nous extraire (au-dessus) de sa dimension utilitaire familière. Poésie donc.
Éveil (ou réveil) poétique, philosophique (car après tout qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce qu'on fout là ? Et qu'est-ce qu'on peut bien en dire ? De vrai ? Et en faire ? À (re)partir de là. Ça rend modeste, et poète.)
D'une grande sensualité, érotique.
Ça passe ou ça passe pas.
Pour moi, c'est passé.
Almendros : héritier de cette part de la poétique Arg, la plus savoureuse.
Ce qui passe moins bien, c'est...
Déstructurer, en plus ! (Là il va trop loin ?)




Je disais "philosophique" mais c'est sérieux : partant de là, l'humour.
En jouer ! De cette situation réelle.




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Dire, contredire, maudire, dédire, redire, avoir dit.




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"Je suis sans domicile. J'ai trois enfants. Pas de quoi manger. Que Dieu vous protège, vous et votre famille. Une petite pièce, s'il vous plaît."
Bah, il fallait pas avoir d'enfants ni croire en la protection divine.








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Par la faMille on aiMe une faille. (Fa.m.ille)
(On) Aime une faille, bref : une faMille.
On Aime une faille : une faMille.



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Dans la vie, jamais à l'abri. La vie est sans abri.




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N'est pas intelligent qui (le) croit.




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Toi, intelligent ? Tu sais, grand ou petit les pieds touchent le sol, et c'est de là qu'on marche.
Grand ou petit, la plupart de contentent sur ses pieds touchent le sol.
Grand ou petit c'est avec ses pieds qu'on marche.




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Mon IMC aujourd'hui
17,37
Hier
18,...




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Tirer un trait, d'union.




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Pré, par, préparer, parer, réparer.




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06 80 94 08 97




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Mal parti pour être/arriver à l'heure.




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La vie est largement étroite.
Les choix sont largement étroits.




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Pour avoir la paix, on abrutit les enfants sinon c'est nous. C'est eux ou nous.




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Dans la vie, avec le temps/l'âge, on prend des plis.




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(J'ai) Le contact facile, mais pas le contrat.




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Fragilité instabilité physiques : fragilité instabilité émotionnelles.




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[postsexuel]
Se tenir à distance du bord d'elles.
Se tenir loin du bordel, au bord d'elles.




2018 06 06

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Y'aura pas d'refrain
T'auras l'air con
Qui sait ? C'en est p't'être un
Après tout, t'as mis des couplets
Faut bien avancer
S'mettre à danser

Y'aura pas d'destin
Plus rien à sauver
Que ton ego et ses péchés
Après tout t'as rien à donner
Vaut mieux s'en aller
T'laisser tomber
(Thérapie Taxi, "Anti hit sale")


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Au cas où, quelques indications d'analyse :
1/ « Y'aura pas d'refrain » :
Pas de re-frain : car irréversibilité, et non-communion, non-reconnaissance…
2/ « Qui sait ? C'en est p't'être un » : Un quoi ?
- Refrain : de la chanson + de sa vie
- Air con : du refrain de la chanson + du refrain de sa vie
Autrement dit : Qui sait si ça (peut-être cet air con) ne constitue pas un refrain de la chanson, et si ce refrain ou l'air con de ce refrain ou l'air con tout court n'est pas le refrain de ta vie.
3/ « Vaut mieux s'en aller / T'laisser tomber »
- Non pas « t'en aller » mais « S'en aller ». Ambivalence : s'en aller : toi-même et te laisser tomber toi-même + les autres autour et ainsi te laisser tomber toi.



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[Sur la photo, de jeunesse] Quatre beaux gosses, heureux d'être crétins, au courant de rien, et surtout ignorants à quel point ils étaient du bon côté de ce que la vie leur réservait.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 31')
+
« à ne pas voir demain comme ils seront »
(Bashung, comme un Lego (Manset))

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(…) Vernon avait cessé de sortir et de retourner les coups de fil qu'on lui passait. Il croyait que c'était une phase, que ça passerait.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 31'20'')
+
Il ne s'occupe plus d'aucun document administratif. Ça s'est produit petit à petit. Il s'est mentalement paralysé. Il y a de plus en plus de tâches relativement simples à accomplir et dont il ne parvient plus à s'acquitter.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 51')

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[minimalisme]
Sa bulle est confortable. Il y survit en apnée. Il réduit chaque action à son minimum. Il mange moins. Il a commencé par alléger le dîner.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 32'40'')

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Depuis Zadig et Voltaire la mouise a perdu son aura poétique. Alors que pendant des décennies elle venait valider l'artiste, le vrai, celui qui a préféré ne pas vendre son âme. Aujourd'hui, c'est : « mort aux vaincus », même dans le rock.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 35'10)

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Il avait l'enthousiasme confus et le débit précipité du gars qui n'est pas rentré chez lui depuis un moment et qui devrait y songer.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 42'35'')

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Assez vite ils avaient été sur la même longueur d'ondes. Deux hamsters frénétiques pédalant pour faire avancer la même roue.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 46'40'')


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Katerine et moi :
Copenhague (film)
On dirait le süd (« le cas katerine »)
Après nous les robots (autour de la sortie de "Robots après tout" + DVD "Peau de cochon")
Sur les routes de france (générique duo Dominique A + Katerine) : fin : Chantonnay (puis Nantes)
Postradio (flux)
52 reprises dans l'espace, étoile par étoile
-> TP

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« Il est infiniment probable qu'on ne meurt pas d'une maladie, d'un accident, voire de vieillesse : je prétends au contraire qu'on meurt de ce qu'on n'a pas vécu. »
(Frédéric Berthet, cité par Victor Pouchet en exergue de son roman Pourquoi les oiseaux meurent.)


2018 06 07

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[ARG]
(bis)
– Et je pense que les écrivains qui écoutaient (sic)[/vivaient]… au moment du théâtre n'ont pas les mêmes techniques qu'au moment du cinéma qui ont pas les mêmes techniques qu'au moment de la télé qui ont pas les mêmes techniques que nous aujourd'hui : jeux vidéos et séries. Je pense que ça change notre façon d'écrire.
Ali Baddou – Ça va changer. Enfin en tout cas vous, vous en êtes l'une des plus belles expressions, ça change pas la manière d'écrire de tout le monde mais la vôtre oui, en particulier…
– La mienne, ça l'a traversée, mais je pense que les auteurs qui sont jeunes aujourd'hui écriront pas de la même façon que ceux qui ont écrit avant internet. Ça (te) traverse quand même. Ça te… Ça change.
(Virginie Despentes, Drôle d'endroit pour une rencontre - Intégrale du 09/06/2017, 18'20 ou 23')


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Rappel ?
– Ouais, donc vous pensez aux lecteurs quand vous écrivez ?
– Ouais, moi je pense aux lecteurs. Je trouve bien que d'autres y pensent pas, je trouve bien, moi, de devoir lire des romans exigeants qui me demandent un effort, mais moi je fais des romans faciles à lire. J'ai envie qu'ils soient faciles à lire, j'ai envie qu'ils puissent être perçus à plusieurs niveaux mais qu'il y a[it] un niveau confortable (…), et je pense que je fais des livres que des gens qui lisent très peu peuvent lire.
(Virginie Despentes, Drôle d'endroit pour une rencontre - Intégrale du 09/06/2017, 15'50)


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Artiste et artriste.
Artiste, anartiste, artriste.
Les artistes authentiques sont des anartistes.
Les vrais artistes sont des anartistes, les autres des artristes.
Deux genres d'artistes : les anartistes et les artristes.

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Comme (de) la chair triste il y a de l'art triste.

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Je cherche toujours de faire quelque chose qui m'intéresse vraiment, je cherche surtout de ne jamais répéter quelque chose que j'ai fait avant. Parce que ça m'ennuie. Je préfère [ne] rien faire, à la place de répéter quelque chose où les gens vont vous dire « bon, ça nous rappelle (…) ce qu'elle a fait il y a dix ans », ça ne m'intéresse pas. Je cherche plutôt (…) de faire quelque chose qui est très très loin de moi-même, de jouer un personnage qui n'a rien à voir avec moi-même. Et c'est difficile à trouver. C'est rare qu'on propose ce genre de rôles.
(Romy Schneider, mars 1970, 9')

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[aux détails]
Titre : entre les lignes

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Des freins, des freins, et pas de refrain.
Freins et refrains.
+
Y'aura pas d'refrain
T'auras l'air con
Qui sait ? C'en est p't'être un
(Thérapie Taxi, "Anti hit sale")

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Et avec le cheval il y a ce même rapport qu'avec les mots. C'est-à-dire que vous devez montrer votre caractère mais en même temps ils ont les leurs.
(Marc Lavoine, Marc Lavoine - On n'est pas couché 2 juin 2018 #ONPC, 1'50'')

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(Rédiger ou noter.) Inventer ou inventaire.

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[physio-logique]
On inspire l'air de l'espace et l'air du temps nous inspire.
L'air de l'espace qu'on inspire et l'air du temps nous inspirent l'un et l'autre.
L'air de l'espace qu'on inspire, comme l'air du temps, nous inspirent.
L'air de l'espace qu'on inspire et l'air du temps, nous inspirent.

2018 05 08

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Il y a certaines chansons qui brûlent un peu, tu vois ? Tu vois qu'elles sont là, il faut que tu les sortes. Après, ce qui prend du temps c'est de la retravailler, pour qu'elle soit… bien, toujours.
(Raphaël, de Therapie Taxi, Therapie TAXI L'intégrale ACOUSTIC / TV5MONDE, 8')

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La vie plus forte que la mort ? Mais c'est le monde à l'envers.
La vie est plus forte que la mort ? Et ta mère ?
« La vie est plus forte que la mort », mais oui, et ta mère ?
La vie est plus forte que la mort, bien sûr, et ta mère ?
La vie est plus forte que la mort, bien entendu, et ta mère ?

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Bien entendu on est toujours dans le mal entendu.
On s'entend mal à admettre/reconnaître qu'on est toujours le malentendu.
On s'entend mal à reconnaître que tout est malentendu.

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(Avec la probabilité néanmoins, ombre au tableau, que Marie finisse par venir seule, ma santé me jouant décidément des tours, alors même que pour moi Katerine c'est... beaucoup, depuis 20 ans. Je croise les doigts mais...)


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(TP]
Bruno Solo – La vérité, c'est que : autant je suis assez impatient dans la vie, dans mon quotidien, autant dans le métier je suis très patient. Je pense que chaque chose vient au moment où ça doit venir.
Anne-Élisabeth Lemoine
– Philosophe, quoi.
– (…) Je préfère attendre la bonne opportunité, et ça c'en était une.
(Bruno Solo, Au dîner avec Bruno Solo et Angèle ! - C à Vous - 30/05/2018, 7')


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Éloge de Blanche Gardin, « génie », pour notamment son [minimalisme] d'écriture et de scène.
(Bruno Solo, Au dîner avec Bruno Solo et Angèle ! - C à Vous - 30/05/2018, 9')


2018 08 09

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Et les gamines sont toujours aussi belles, mais elles s'arrangent moins bien. Il faut dire que le retour des années quatre-vingt leur fait du tort.
(Virginie Despentes, Vernon Subutex 1, 1:01')

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 LE CHAPEAU DE PAILLE D'ITALIE
À l'endroit où Alger fait pressentir Constantinople, les épaulettes d'or ne furent plus que des branches d'acacia ou réciproquement. La mode est aux grappes de raisin en celluloïd, les dames les pendent en bijoux partout. Un cheval ayant mangé les boucles d'oreilles d'une de mes belles amies est mort empoisonné, le carmin de son museau et la fuchsine du jus de la treille composant un poison mortel.
(Max Jacob, in Le Cornet à dés)

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UN SOURIRE POUR CENT LARMES
Le cheval respire avec peine : la drogue qu'il reçut pour lui donner du zèle a trahi le projet! et les idoles au faîte des monts ne paraissent pas encore. L'homme insensé piquait les flancs de son cheval et l'univers n'était pas plus grand qu'une calebasse. L'étendard de fumée marquait le sol natal. Reculer? jamais on n'est sorti d'ici. Plus avant ? hélas! le cheval va mourir sur place. Mais voici qu'on entend des musiques dans l'air, c'est comme si l'on grillait de l'idéal. Le printemps joue aux boules avec des arbres verts, et quarante poulains sont vomis par le val.
(Max Jacob, in Le Cornet à dés)


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L’auteur de ce texte est déclaré « Mort pour la France » par le gouvernement français. En conséquence, les droits d’auteur sont prolongés de 30 ans, et ne sont pas dans le domaine public en France. Les téléchargements sont faits sous votre responsabilité.
(https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cornet_%C3%A0_d%C3%A9s)


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Frapsus
Nom masculin.
Contraction de frappe (frap) et lapsus (sus), un frapsus est le fait d’exprimer quelque chose alors qu’on voulait exprimer autre chose lors de la saisie d’un texte sur un clavier. Le frapsus peut être causé par le relâchement du contrôle et de l’attention, par les trop petites touches de certains claviers (ou aux gros doigts de certains utilisateurs, c’est selon), et par un phénomène aggravant, véritable fléau mettant en permanence notre attention à l’épreuve : le correcteur orthographique.


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[minimalisme]
Michel Delville [auteur aux éditions Densité de Radiohead OK Computer], Frank Zappa, Captain Beefheart, and the Secret History of Maximalism
Voilà pourquoi peut-être je n'ai jamais accroché à ces deux artistes par ailleurs vénérés.


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Rage Against the Machine, Christophe Levaux
Lorsque leur premier album paraît en 1992, Rage Against the Machine s’est déjà fait remarquer sur scène aux États-Unis pour cette combinaison accomplie de deux genres musicaux en plein essor : le metal et le rap. Avec ce disque, le grand public découvre une fusion qui n’a conservé de l’un ou de l’autre genre que ce qu’il contient de plus véhément. Son énergie scénique brutale y est restituée sans fioriture.  Les textes ouvertement engagés soufflent sur les braises encore chaudes des émeutes de Los Angeles et ravivent ainsi la vieille tradition américaine des protest songs tombée en désuétude depuis la fin des années 1970.  Rapidement devenu central dans le paysage musical de son temps, Rage Against the Machine ne semble pourtant pas connaître une postérité à la hauteur de son succès immédiat. Rouvrons le dossier  !
(http://www.editionsdensite.fr/rage-against.html)


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[minimalisme]
Katerine, Les créatures & L'homme à 3 mains :
Maximalisme pop propre hi-fi & minimalisme punk sale lo-fi
Pop propre hi-fi maximaliste & punk sale lo-fi minimaliste
Pop électronique collective hi-fi maximaliste & punk égotiste acoustique sale lo-fi minimaliste
Pop électronique collective hi-fi maximaliste & punk acoustique soliste lo-fi minimaliste

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Maximaliste vs minimaliste
Au centre : Katerine / Grégoire Bouillier / Stephen O'Malley
Minimalistes : Vincent Almendros, Erwan Desplanques, Mathieu Boogaerts
Maximalistes : Yann Moix,


2018 06 10

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Âge, homme, mage, hommage
Ho, âge, homme, mage, hommage

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[méta][ottokarl][formules][brachy-logique]
Minimaximalisme.
Mes formules denses sont minimaximalistes.
Des formules minimaximalistes.
OttoKarl, minimaximaliste ?
OttoKarl, minimaximaliste ? Ou plutôt maximinimaliste ? Ou les deux ?

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Au lieu de rester là / À philosopher / Viens plutôt danser / Viens plutôt chanter / T'es OK / T'es [Karl] / T'es "in".
(Philippe Katerine, Francis et ses peintres, reprise de « T'es OK » de Ottawan)

2018 06 11

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[ARG]
Toute la pluie tombe sur moi
Et comme pour quelqu'un dont les souliers sont trop étroits
Tout va de guingois
Car toute la pluie tombe sur moi
De tous les toits
À chaque instant, je me demande vraiment
Ce qui m'arrive…
(Philippe Katerine, Francis et ses peintres, reprenant Sacha Distel, Toute la pluie tombe sur moi)


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L'infiniment petit est infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment grand est dans l'infiniment petit, un point c'est tout.
L'infiniment petit contient/rejoint l'infiniment grand, un point c'est tout.
+
L'infiniment petit rejoint/rappelle/égale/reprend l'infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit reprend l'infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit est un autre infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit c'est l'infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit c'est l'infiniment grand, un point c'est tout ?
L'infiniment petit, c'est l'infiniment grand, un point c'est tout ?
L'infiniment petit rejoint l'infiniment grand, un point c'est tout ?
[Moins ambitieux : ]
L'infiniment petit c'est infiniment grand, un point c'est tout.


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[TP][k]
Refus de rédiger.
1'15
À quand le livre ?
Non, moi je sais pas écrire, je parle.
Alors peut-être des cassettes.
Des DVD peut-être.
(Julien Bobroff - Voir la quantique ?)
+
32' Niels Bohr aversion pour l'écriture, refuse de rédiger, il dicte. À sa mère, puis à sa femme.
(Les mystères de l'univers (avec etienne klein) documentaire en français)


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[formules][brachy-logique][simplexité]
Un seul type de particules gouvernées par une force unique. Peut-on espérer un jour expliquer l'univers par une théorie si simple que l'on pourrait l'exprimer en une seule équation ?
(…)
Lorsque l'on observe la nature on ne peut que constater sa complexité et sa variété infinie. Mais les scientifiques cherchent à établir des relations entre les éléments qui constituent l'univers et à mettre ainsi en évidence la simplicité fondamentale qui est au coeur de la matière.
« Plus on en sait sur la nature, plus elle nous paraît simple. C'est pourquoi je pense que nous trouverons une théorie unificatrice. Bien que je puisse imaginer que les choses puissent se complexifier à l'infini. Il m'est impossible d'imaginer qu'il n'y ait pas de fin à leur simplification. Les progrès de la physique ont abouti à une description de plus en plus simplifiée de la nature. Mais, jusqu'où peut-être aller ? On ne peut pas simplifier à l'infini. Il doit y avoir quelque chose de si simple que l'on ne puisse imaginer plus simple. » (Stephen Weinberg, prix Nobel de physique, physicien, Université du Texas)
(Les mystères de l'univers (avec étienne klein) documentaire en français, 1:13'40)
+
Certains physiciens – c'était le cas d'Einstein – croient, presque religieusement, que les choses, au fond, sont très simples. Ils s'efforcent toujours de simplifier les processus et les phénomènes complexes sans rapport(s) apparent(s) les uns avec les autres. Ils pensent que c'est ainsi qu'ils parviendront à unifier toutes les théories.
(Les mystères de l'univers (avec étienne klein) documentaire en français, 1:34'30'')




2018 06 12

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Posséder fait entendre sa fin : céder.
Posséder dit céder.
Posséder dit céder (au moment de décéder).
Posséder dit céder (quand décédé).
Posséder dit céder à la fin.

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Tu l'emporteras pas au… pardi !
Tu l'emporteras pas, pardi !
Tu l'emporteras pas, oh ! Pardi !
On l'emportera pas, pardi !
Tout se dégrade, on n'emportera rien. Pardi !
Loi de l'entropie, on n'emportera rien… Pardi !


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[rappel]
Mes intuitions n'ont pas de mots.
Trouver les moyens d'expression de ses intuitions.

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Ce qui m'intéresse c'est le fonctionnement des choses, les ficelles, les cordes.
// théorie des cordes.
Formuler à la corde ma théorie des cordes.
Formuler à la corde ma théorie des cordes de la vie, de la corde la vie.
Aller aux cordes de la vie, et formuler à l'avenant, à la corde.
Formuler à la corde les co(r)des de la vie.
Formuler à la corde les cordes de la vie, au delà-/en deçà des codes.
[-> formule à combiner peut-être avec mes autres formules : trop cordes à mon arc, emmêlé, flèche, et pourquoi viser]
Formuler à la corde la vie par ses cordes, sous les codes.
Formuler à la corde les cordes de la vie, sous/derrière ses/les codes.
Formuler, et à la corde, les cordes de la vie, sous/derrière ses/les codes.
Formuler, et à la corde, les cordes (fondamentales) de la vie, sous/derrière ses/les codes.

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Sous le ciel c'est l'enfer, pardi !
Sous le ciel (en feu), l'enfer, pardi ! ("Enfer party"/partie).

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La vie est une fête ? Enfer party. (+ En faire partie)
Si la vie est une fête : enfer party.
Si la vie est une fête, alors « enfer party ».


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[est/éthique][po/éthique]
Duras est une bonne occasion de faire le point. C’est un écrivain fort, avec des moyens considérables de révélation, au sens médiumnique du mot. Sa littérature relève davantage de la prédication de voyance que de l’exercice conscient du langage. Il y a chez elle une force, d’où son emprise hypnotique, qui lorsqu’elle est portée à l’écran dans India Song ou Hiroshima mon amour atteint d’ailleurs un tel ridicule, un tel pathos, qu’il suffirait qu’un enfant se lève pour dire que le roi est nu. Je suggère une parenté entre un comportement hiératique et une façon de s’hypnotiser et d’hypnotiser tout un pays, ce qui n’est pas rien.
(…)
Duras est exemplaire, sa légende, son art, c’est un art indubitablement de l’emprise, presque de l’intoxication, moi je suis au contraire pour un effet de distanciation, d’ironie, un effet critique.
(…)
Donc on peut lire Duras, on peut s’occuper d’elle, c’est ce que je suis en train de faire. Dire qu’on a une autre éthique, une autre esthétique.
(…)
Je trouve ses livres forts, hypnotiques. Mais je crois que cela vieillira mal. Les films sont déjà invisibles. Les livres seront atteints de la même façon, un jour ou l’autre. C’est une littérature qui me paraît artificielle, gonflée, dans la réitération. J’ai toujours senti chez elle, même au téléphone, une volonté de domination. Je n’aime pas cela. Je n’imagine pas Kafka ainsi.
(Philppe Sollers, Littérature et politique : le cas Duras, Propos recueillis par Jean-François Kervéan L’Évènement du jeudi n° 722, du 3 septembre 1998, http://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1358)


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Ce qu'il faut comprendre, c'est que Einstein, c'est un esthète. Einstein, il aime l'idée que les lois qui régissent tout l'univers sont élégantes, ne sont pas compliquées, qu'elles s'intègrent bien les unes dans les autres, que tout va bien.
(Bruce Benamran, e-penser - La relativité restreinte 1/2 (introduction) - Ep.18 - e-penser, 27'50)

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[ARG]
Espace euclidien (= plat, sans courbure) /non-euclidien (qui peut se courber, se déformer)
(e-penser - La relativité générale - Ep.22 - e-penser, 6'20 + 7'45)

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Et la relativité générale montre comment cette masse et cette énergie peuvent déformer l'espace-temps. (…) ce que montre Einstein c'est que jusqu'alors on pensait que la présence d'objets massifs affectait la trajectoire des objets. La Terre, au lieu d'aller en ligne droite, se mettait à tourner à cause du Soleil. Ce que montre Einstein, c'est que, en fait, pas du tout. La trajectoire des objets n'est pas du tout modifiée par la présence d'objets massifs. C'est l'espace lui-même, sur lequel s'appuient ces trajectoires, qui est déformé. (…) Ça revient à dire qu'en fait la Terre ne tourne pas autour du Soleil, la Terre va tout droit dans un espace qui tourne autour du Soleil. Notamment, ce que ça veut dire : puisque la gravitation n'est plus une force, c'est que tous les mouvements qu'on pensait être l'expression de cette force ne le sont pas. (…) S'il n'y a pas cette force, ça veut dire que la Terre est en fait en mouvement inertiel. (…) Einstein montre bien, oui, que la Terre va en ligne droite à vitesse constante. C'est juste la ligne droite sur laquelle elle va qui n'est plus droite, mais qui tourne.
(e-penser - La relativité générale - Ep.22 - e-penser, 12'40)


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Le sens commun n'est pas forcément bon – sens.
Sens commun n'est pas bon sens.



2018 06 13

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[TP]
    C'est le cas d'Emmanuel Berl (1892-1976). La preuve en est qu'Henri Raczymow vient de lui consacrer un intéressant essai biographique. Pourtant, en homme de salon à la conversation brillante, Berl a peiné à inscrire une trace durable dans l'histoire littéraire: ses dons exceptionnels étaient mal adaptés à son siècle.  Venu au monde deux cents ans plus tôt, au temps des Lumières, il aurait participé au combat pour la tolérance et sa voix aurait trouvé un écho retentissant. Il aurait partagé le plaisir de la conversation avec son maître à penser, Voltaire, dont il admirait le Candide ou Le traité pour la tolérance.
    D'ailleurs, par une similitude troublante, Voltaire et Berl ont révélé leurs talents littéraires dans des œuvres tardives. Berl a publié Sylvia, son grand succès, un récit autobiographique au style classique en 1952, alors qu'il avait atteint soixante ans. Quant à Voltaire, on l'aurait sans doute oublié s'il n'avait bénéficié d'une longévité inattendue chez un homme aussi souffreteux.
    Quoiqu'il ait insisté pour passer pour un dilettante aux yeux de ses contemporains, Berl a fasciné les plus grands auteurs du XXe siècle: Proust, Cocteau ou Malraux. Ainsi s'explique qu'on continue à scruter le destin d'un homme sans œuvre majeure, à la personnalité mouvante et instable: tout le contraire d'un grand penseur.
(https://www.huffingtonpost.fr/jeannine-hayat/emmanuel-berl-essai-henri-raczymow_b_8225288.html)


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Fais divers : faits diversions.
Les fais divers font diversion.
Un fait divers fait diversion.
Le fait divers fait diversion.

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Répondre à la question et non la repeindre.

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Et à propos de cinéma, on va parler de théâtre…
(Pierre Lescure, C à vous - L'histoire secrète de Brigitte Macron - C à Vous - 13/06/2018)




2018 06 14


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 Jean Paulhan Les Causes célèbres
Première parution en 1950
Préface d'Yvon Belaval
«Le lecteur s'interrogera sur le genre auquel relier ces Causes célèbres. En 1945, Jean Paulhan classait ce qu'il en publiait parmi les "Contes". Je dirais même : "faits divers". De tels faits divers sont quotidiens, privés ; ils n'ont rien des Causes célèbres dont s'occupent les tribunaux. C'est sans doute que nous ne sommes pas assez sensibles à leurs résonances morales. En tout cas, il ne s'agit pas d'"Entretiens sur des faits divers". Chacune de ces "Causes" est aussi "chose" poétique». Yvon Belaval.

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Donc la science, ça marche comme ça. C'est jamais une certitude totale et absolue, mais c'est une explication qui devient tellement meilleure que toutes les autres que finalement [ou hypothétiquement, provisoirement] on considère que c'est la bonne.
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 9')

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Ce que comprend Einstein, c'est que ce ne sont [l'espace et le temps ] que deux apparences d'une même grandeur plus fondamentale qu'on appelle l'espace-temps.
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 13'30)

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Donc vous voyez qu'on peut déstructurer notre compréhension usuelle de l'espace et du temps, et ça c'est quand même une révolution dans la compréhension de l'univers qui nous entoure. (…) Donc le temps se dilate, l'espace se contracte.
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 16'30)

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La gravité est universelle. C'est une vraie force démocratique. C'est qqch auquel nous sommes soumis de la même manière. Si vous prenez une pierre très lourde et une pierre très légère, vous les lâchez et paf, elle touchent le sol en même temps.
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 17'30)

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L'espace devient dynamique. (…) L'espace est lui-même en train d'évoluer. Cad que les corps dient à l'espace comme se tordre, et en retour l'espace dit au corps comment se mouvoir. (…) L'espace – et le temps, d'ailleurs – sont des objets physiques comme les autres.
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 19'30)


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Trous noirs créent des images fantômes, presque à l'infini.
Trous noirs des ogres ?
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 32')

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[noirage][programme]
Nous les hommes qui tuons 60 milliards d'animaux chaque année et qui ôtons environs 15 millions d'hectares chaque année.
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 34'40)


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Ce qui donne son sens à l'existence personnelle, c'est la conviction que notre combat et notre action sont justes ; mais si cette conviction n'est pas tempérée par l'humour, on devient insupportable.
(Albert Einstein, « écrivait-il le 9 octobre 1948 », cité par  Les sautes d'humour d'Albert Einstein, de Alice Calaprice (Sous la direction de))

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Feynman disait "si je ne peux pas expliquer quelque chose à des étudiants de 1e année, c'est que je ne l'ai pas compris".
(commentaire amazon,  au livre : L'évolution des idées en physique, de Albert Einstein (Auteur), Léopold Infeld (Auteur))

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L'entropie, c'est ce qui mesure le désordre. Un système très entropique, c'est un système très désordonné. Une autre manière de le dire c'est que l'entropie, ça mesure l'information manquante. Imaginez plein de petite flèches quisont toutes alignées vers le haut. C'est super ordonné. Si vous en voyez une, vous connaissez immédiatement l'état de toutes les autres. (…) Vous ne manquez pas d'information. L'entropie est faible, le désordre est faible, (…) et l'information manquante est faible, puisqu'en regardant rapidement vous savez tout ce qu'il y a à savoir. Mais au contraire, imaginez maintenant que les petites flèches sont dans tous les sens. Vous avez beaucoup de désordre, donc entropie élevée, et si vous en regardez une seule, qu'est-ce que vous savez de l'orientation des autres ? Ben, rien du tout… (…) Donc vous voyez que désordre élevé, c'est lié à beaucoup d'informations qui manquent. Donc l'entropie c'est quelque chose qui quantifie l'état de désordre d'un système, et l'information qu'on rate sur un système, en le regardant à grande échelle, rapidement, si vous voulez, grossièrement. (…) Et le point fondamental, c'est que, une des lois les plus importantes de toute la physique, à mon avis c'est la loi la plus fiable de toute la physique, nous montre que suivant des hypothèses générales l'entropie ne fait qu'augmenter, le désordre ne fait qu'augmenter. Pourquoi ça ? (…) [car infiniment plus probable] Pourquoi ? Parce qu'il y a une manière, ou presque, d'être ordonné (…), alors qu'il y a des millions de milliards de manières différentes d'être désordonné. Vous pouvez toujours changer le sens de plein de flèches et vous êtes toujours désordonné. Donc l'état de désordre, pourquoi c'est l'état vers lequel tend  ? Tout simplement parce qu'il y a beaucoup plus de manière d'être en désordre que d'être en ordre. Et donc cette loi d'augmentation de l'entropie, qui est fondamentale en physique (dans la thermo-dynamique)…
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 44')

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[ARG]
Les trous sont très entropiques, et à la fois détienne bp d'information mais où ?
(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 48'+55')

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[Incompatibilité de la relativité et de la physique quantique. Sur quoi ?]

(Aurélien Barrau - Aurélien Barrau : Qu'est-ce qu'un trou noir, très simplement ?, 1:07')


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La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !
Albert Einstein, https://www.citation-du-jour.fr/citations-albert-einstein-288.html)

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[rappel]
La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information.
(Albert Einstein)

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Un problème sans solution est un problème mal posé.
(Albert Einstein)

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La folie est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent.
(Albert Einstein)


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[intelligence]
Définissez-moi d'abord ce que vous entendez par Dieu et je vous dirai si j'y crois.
(Albert Einstein)

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Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres.
(Albert Einstein)

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[philosavis]
Peu d'êtres sont capables d'exprimer posément une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des êtres sont mêmes incapables d'arriver à formuler de telles opinions.
(Albert Einstein , Comment je vols le monde, tract Régis Hamon, p. 119)

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[rappel]
Si vous voulez vivre une vie heureuse, attachez-la à un but, non pas à des personnes ou des choses.
(Albert Einstein - cité en exergue de Comme l'amour empoisonne… de Peggy Sastre)

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Ce qui est incompréhensible, c'est que le monde soit compréhensible.(Albert Einstein)

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La joie de regarder et de com- prendre est le plus beau cadeau de la nature. (Albert Einstein)

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La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.
(Albert Einstein)

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Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur Terre qu'une évolution vers un régime végétarien.
(Albert Einstein)

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En apparence, la vie n'a aucun sens, et pourtant, il est impossible qu'il n'y en ait pas un !
(Albert Einstein)

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[axio-logique]
La personnalité créatrice doit penser et juger par elle-même car le progrès moral de la société dépend exclusivement de son indépendance.
(Albert Einstein)
+
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L'homme solitaire pense seul et crée des nouvelles valeurs pour la communauté.
(Albert Einstein)

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Je veux connaître les pensées de Dieu ; tout le reste n'est que détail.(Albert Einstein)

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L'expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l'homme est celle du mystère.
(Albert Einstein)
+
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La plus belle chose que nous puissions éprouver c'est le mystère des choses.
(Albert Einstein)



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[intelligence][autophilosophe][surdouage]
Ce n'est pas que je suis si intelligent, c'est que je reste plus longtemps avec les problèmes.
(Albert Einstein)


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[philosophie][TP]
La science est une chose merveilleuse... tant qu'il ne faut pas en vivre ! - (Albert Einstein)

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[physio-logique]
Je ne crois point, au sens philosophique du terme, à la liberté de l'homme. Chacun agit non seulement sous une contrainte extérieure, mais aussi d'après une nécessité intérieure.
(Albert Einstein, Comment je vois le monde (1934))
+
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La vraie valeur d'un homme se définit en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du moi.
(Albert Einstein)
+
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Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifié.
(Albert Einstein , Comment je vois le monde trad Régis Hannbn. p.46)

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[autophilosophe][TP][otto][otteur]
Un homme qui lit trop et qui fait trop peu d'efforts cérébraux prend vite des habitudes de paresse d'esprit.
(Albert Einstein)


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[autodiscipline][autoconditionnement][diét/éthique]
La liberté consiste à se discipliner au lieu de se laisser discipliner.
(Albert Einstein)

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[noirage][programme][inconscient de notre conscience]
Dieu est subtil, mais il n'est pas malveillant.
(Albert Einstein)



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Si l'on ne pèche pas du tout contre la raison, on n'arrive généralement à rien.
(Albert Einstein)

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[formule]
La politique c'est éphémère mais une équation est éternelle.
(Albert Einstein)


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[brachy-logique][formule][simplexité][minimalisme]
Rendez les choses aussi simples que possible, mais pas plus simples. (Albert Einstein)


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[TP]
Tout ce qui est vraiment grand et inspiré n'a été réalisé que par des individus travaillant librement.
(Albert Einstein)






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Ce qu'on appelle le bon sens est en fait l'ensemble des idées reçues qu'on nous a inculquées jusqu'à 18 ans.
(Albert Einstein, Comment je vois le monde) [cf. hier ou avant-hier, formule sur le bon sens, sens commun]

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Le bon sens commun con, oui.
Le bon sens commun con.

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Soit A, un succès dans la vie. Alors A = x+y+z. Où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire.
(Albert Einstein)


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Aller à l'essentiel vers le plus fondamental.


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[noirage][programme][inconscient de notre conscience]
Dieu est subtil, mais il n'est pas malveillant.
(Albert Einstein)

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L'omnipotence (démiurgique) n'est pas de même nature que l'omniscience. L'une n'implique pas nécessairement l'autre.

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Si dieu est omniscient alors il est malveillant, ou disons cruel. Ou, pour le moins, intransigeant. Car sa cruauté est peut-être une forme de pédagogie.

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Einstein avait un esprit synthétique. Et il a passé la grande partie de son activité scientifique, après la découverte de la relativité, a essayer d'unifier, justement, les lois de la physique. En se basant sur l'apport de la relativité dans un cadre géométrique. Parce que c'était le cadre le plus séduisant. Il n'y est pas arrivé, mais bon, ce qu'on fait aujourd'hui est l'héritage, un peu, de ce qu'Einstein a commencé.
(La méthode scientifique - La physique peut-elle tout expliquer ? 13.12.2016)



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Et pourtant son livre [à succès] était très difficile, en réalité. C'était un livre difficile d'accès, et donc je crois que ça dit quelque chose d'intéressant. Ça dit que les non-spécialistes, finalement, cherchent non seulement à comprendre, les lois de la nature, les mystères de l'univers, (…) mais qu'il y avait aussi un fascination pour la complexité de son langage, pour la complexité de ce qu'il représentait, et peut-être aussi pour la complexité du réel, d'ailleurs.
(Aurélien Barrau - France 24 - Décès de Stephen Hawking interview de Aurélien Barrau, 0'15)

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Mais je crois que, paradoxalement et sans aucun cynisme naturellement, on pourrait presque supposer que cet handicap l'a aidé aussi. L'a aidé en quelque sorte a se concentrer sur l'essentiel. (…) Quand on est malade on prend en quelque sorte conscience de sa finitude, et on se concentre peut-être davantage sur les questions réellement essentielles, celles qui l'ont intéressé, celle de nos origines, celles de nos objets les plus exotiques et les plus mystérieux de notre environnement.
– C'est ce qu'il avait expliqué justement (…) que dans sa vie antérieure il s'ennuyait et qu'à sa sortie d'hôpital, quand il avait été diagnostiqué, finalement il a voulu employer son temps à…
– Vivre chaque jour comme si c'était le dernier, c'est une malédiction mais aussi une bénédiction parce qu'on va directement là où il faut aller.
(Aurélien Barrau - France 24 - Décès de Stephen Hawking interview de Aurélien Barrau, 1')

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[ARG]
Parce que finalement un scientifique sait que le coeur de la méthode, de l'intelligence rationnelle, c'est justement le doute.
(Aurélien Barrau - France 24 - Décès de Stephen Hawking interview de Aurélien Barrau, 3'40)


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[ARG]
Comment vous pourriez résumer le personnage de Stephen Hawking, en une formule ?
– Eh bien, je crois que c'est un grand déconstructeur. C'est quelqu'un qui a réussi à penser au delà des évidences, et à trouver le lieu des paradoxes. Et les paradoxes guident pour trouver la nouvelle physique.
(Aurélien Barrau - France 24 - Décès de Stephen Hawking interview de Aurélien Barrau, 5'40)


2018 06 15

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[anagramme]
Nature et rature sont anagrammes ou pas loin de l'être près.  (+ une lettre près.) [en écriture manuscrite n et r sont très similaire]

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[anagramme]
Seins et siens sont anagrammes.

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Elle porte sur le visage les traits de ma petite mort.

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Dieu nous met à l'épreuve sans fournir les preuves de son existence.
Les preuves de l'existence de dieu


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[formule][brachy-logique]
Les ouvrages de ce type ne sont pas rares. Dana Mackenzie a récemment réuni « les 24 plus belles équations de l’univers » dans Fous d’équations (Flammarion, 2014). Quelques mois auparavant, Ian Stewart décrivait les 17 équations qui ont changé le monde (Robert Laffont, 2014). Mais au lieu de promettre au lecteur de saisir la nature intime de l’Univers, encapsulée dans quelques formules alliant puissance descriptive et concision, John Henshaw [Théorème de la fourmi géante] propose un voyage plus prosaïque. Ce qu’on perd en vertiges, on le gagne en accessibilité.
(https://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/05/30/des-equations-pour-toute-occasion_4929244_1650684.html)

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[formule][autophilosophe][programme][otto karl][brachy-logique]
Deux théories [relativité générale et mécanique quantique] aussi bien vérifiées mais qui sont incompatibles, les physiciens théoriciens détestent. Si on pouvait remplacer ça par une seule théorie qui engloberait les deux, ce serait quand même vachement mieux. Il faut voir que la volonté d'unifier ensemble les phénomènes a toujours été un puissant moteur de compréhension. Il y a l'exemple (…) de Newton qui unifie le mouvement de la chute des corps avec celui (…) des planètes. Mais il y a un autre exemple encore plus fou. James Maxwell, qui à la fin du XIXe s. découvre l'électromgnétisme. Il montre que l'électricité et le magnétisme des aimants ne sont que deux aspects d'un truc plus fondamental : le champ électro-magnétique. Et quelques années plus tard, il comprend que la lumière est une onde du champ électro-magnétique ! C'est-à-dire que d'un coup, Maxwell unifie trois trucs qui avant étaient considérés comme indépendants : l'électricité, le magnétisme et la lumière. (Et ça lui permet d'ailleurs de comprendre qu'il doit exister d'autres ondes électro-magnétiques que la lumière visible. Eh ben, on les connaît aujourd'hui, hein : les micro-ondes, les ondes radio, les rayons X…) Bref, unifier les phénomènes, c'est un peu la classe mondiale en physique théorique.
(La gravité quantique à boucles — Science étonnante #33, 7')


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[formule]
Cette formule est gravée sur la tombe de Boltzmann (à Vienne) sous la forme : S = k. log W

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à l'échelle courante – macroscopique


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[formule][brachy-logique]
– Est-ce qu'il y a une équation qui ne vous plaît pas, qui vous a donné du fil à retordre dans votre histoire [/parcours] de physicien ?
– Oui, il y a beaucoup d'équations qui sont finalement disgracieuses, qui sont inélégantes, et généralement les physiciens ont l'outrecuidance de penser que ce sont donc des équations qui ne sont pas définitives, qui sont peut-être un peu fausses ou qui seront un jour supplantées par de plus belles équations. Parce que la beauté, bien sûr, c'est notre guide ultime !
(Science & vie TV - Le monde en équation - Aurélien Barrau, 2'50)


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[ARG]
Bien sûr. Je pense qu'il faut toujours faire preuve d'humilité et de modestie surtout dans le domaine des sciences, et la finitude de notre propre esprit est évidemment la première limite à laquelle se confronter. Maintenant je crois pas non plus que ça doive couper [/dissuader] toute velléité à comprendre. Parce que tenter de repousser ses limites et d'aller chercher précisément là où nous sommes en difficulté, c'est aussi toute la beauté de la réflexion et du foisonnement de l'esprit.
(Science & vie TV - Le monde en équation - Aurélien Barrau, 5'30)


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La physique en train de se faire, celle qui est en plein développement. (…) Par exemple, la théorie des cordes, qui est fascinante de cohérence et d'élégance mathématique, mais qui manque de corroboration expérimentale.
(Science & vie TV - Le monde en équation - Aurélien Barrau, 8'40)


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[ARG]
Mais là, ce qui est intéressant, c'est que l'articulation entre le langage et le réel est quelque chose de très complexe. Ce n'est pas comme s'il y avait un donné pur, qui était le monde, le ciel étoilé, et une équation qui doive le décrire. Nous sommes toujours en train de reconstruire le réel tout en le décrivant. Si vous voulez, c'est un jeu, dont la règle du jeu se découvre au fur et à mesure de la partie.
(Science & vie TV - Le monde en équation - Aurélien Barrau, 9'30)




2018 06 16

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Douillet vs douillé


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[minimalisme][brachy-logique]
James Blake a une façon très personnelle de travailler, enregistrant l'intégralité de ses créations (album, remix ou EP) chez lui, dans son appartement, faisant ainsi partie de la génération dite des bedroom producer. Il écrit, compose, arrange et produit tous ses morceaux.
Sa technique de composition est basée sur la soustraction d’éléments, il part de compositions denses puis retire petit à petit des éléments pour ne garder que peu de notes. Brian Eno décrira le travail de James Blake en ces termes : " Il travaille principalement par soustraction, il prend beaucoup de trucs et finit avec des morceaux très squelettiques". D'où un certain minimalisme méthodique dans le travail de Blake.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Blake_(musicien))


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Je décrépis et je meurs sans avoir donné (aucun) sens à tout ça, à ce que je suis, réjouissons-nous plutôt la vie me donne raison. Tout ça n'est que du vent, vent de poussières.

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[De la poussette à la poussière][noirage]
« Poussez »/poussé, poussette, pousse, poucet, poussoir, pouce, poussière.
« Poussez », poussette, pousse, poussoir, pouce, poussière.
« Poussez », poussette, pouce, pousse/poussée, poussoir, pouce, poussif, poussière.


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Ils me disaient alors : « Je ne comprends pas ce que vous dites. » Par conséquent, je réduisais mes explications à une successions de propositions indépendantes, parfois, à la rigueur, une proposition principale assortie d'une seule subordonnée. Jamais plus élaborée.
(ARG, Entretiens Complices, p78)

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[brachy-logique]
C'est que Kafka écrit de manière à préserver la plus grande fluidité : il juxtapose les notations, les évocations, plutôt que de les expliquer.
(Brigitte Verne-Cain et Gérard Rudent, in Le Château, Kafka, Ed. livre de poche, Préface, p26)


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J'abhorre élaborer.
Abhorrer élaborer.
J'abhorre élaborer, j'adore ramasser.

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(R)amasser.
Amasser, ramasser, assez.
Amassez, massez, ramassez, assez.
Amas, amassez, massez, ramassez, assez.
Amas, amassez, ramassez, assez.
Amassez, amas, ramassez, assez.
Amasser, amas, ramasser, assez.

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[àmouréinventer]
Dans un couple, libre, (que) la liberté de l'un profite à celle de l'autre.


2018 06 17

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Se tirer plutôt qu'une balle ?
Se tirer évite une balle.
Se tirer tout court plutôt qu'une balle.
Plutôt qu'une balle, se tirer (tout court) d'abord. Pour voir. Car d'affaire.
Plutôt qu'une balle, se tirer d'abord, car ainsi/alors d'affaire peut-être.

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« Soleil radieux ? Tu m'en vois ra… dieux pour vous ! »
Temps radieux pour vous.
Soleil radieux sont avec nous.


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Court-circuiter/transverser le menu par la formule.
Simplifier le menu par la formule.
Raccourcir le menu par la formule.


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[fragmentisme][brachy-logique]
(…) jamais qu'une collection de fragments, dont aucun n'apparaît privilégié par un ordre d'ingestion : manger n'est pas un menu (un itinéraire de plats), mais prélever, d'une touche légère de la baguette, tantôt une couleur, tantôt une autre, au gré d'une sorte d'inspiration qui apparaît dans sa lenteur comme l'accompagnement détaché, indirect, de la conversation (qui peut être, elle-même, fort silencieuse) ; (…)
(Roland Barthes, L'Empire des signes, p36-37)

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[brachy-logique]
J'écris brièvement. je ne puis guère m'absenter longtemps. S'étaler conduirait à l'obsession. L'adoration des bergers n'est plus utile à la planète.
(René Char, in Fureur et mystère, Feuillets d'Hypnos, §31, p94)

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Épouse et n'épouse pas ta maison.
(René Char, in Fureur et mystère, Feuillets d'Hypnos, §34, p95)

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Vous serez une part de la saveur du fruit.
(René Char, in Fureur et mystère, Feuillets d'Hypnos, §35, p95)

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[formule]
(…) Ce lieu comment, je crois l'avoir amélioré.
(René Char, in Fureur et mystère, Feuillets d'Hypnos, §10, p88)


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Durée

Courte est la journée,
Courts sont tous les jours.

Courte encore est l'heure.

Mais l'instant s'allonge
Qui a profondeur.

(Guillevic, in Sphère, "Durée", p.72)


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(…)
*
Il viendrait, le moment
Plus haut que la revanche.
*
(…)
(Guillevic, in Sphère, "En cause", p.116)


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(…)
*
Lorsque je suis venu
Te prendre par la main,

Ce n'était pas par jeu
Ni pour t'arraisonner

C'était pour arriver
Au vrai point de départ.
*
(…)
(Guillevic, in Sphère, "En cause", p.114-115)


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(…)
*
Tu ne pleurerais pas
Si tu ne voulais vivre

D'amour pour cette terre
Qui te donne de vivre.
*
(…)
(Guillevic, in Sphère, "En cause", p.118)


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(…)
*
La terre est sous nos pieds,
Solide, indifférente,
Heureusement.
*
(…)
(Guillevic, in Sphère, "En cause", p.122)


#
Je suis un ruminant
Je broute des mots.
(Guillevic, cité dans Eugène Guillevic «C'est le silence qui parle» (1/4) : Eugène Guillevic «C'est le silence qui parle» 12.09.2016)


#
Il y a autant de différences entre deux cailloux qu'entre deux jeunes filles. À chaque fois c'est une rencontre, avec le caillou.
((Eugène Guillevic, Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 1'30'')


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En opposition au surréalisme, son oeuvre, qui part du concret, des créations de la nature et des menus objets du quotidien, nous livre toutefois une étrange expérience mystique. (…) Toujours en attente du jaillissement du poème, que cherchait-il, Guillevic, dans ces instants fulgurants, dans ces expériences de fusion, avec l'Autre : nature, objets, humains… (…) Lui (…) voulait concilier, dans une même recherche, art, science et poésie. Sa quête : atteindre, disait-il, le coeur de la matière.
(Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 4'30'')

#
– C'est assez mystérieux.
– Voilà.
(Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 5'50'')

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Oui, je crois que c'est la grande qualité des poèmes de Guillevic, surtout dans ses premiers livres, cette alliance entre la transparence au niveau de la syntaxe, de l'énoncé (phrases courtes, très peu d'images, quasiment pas), et puis un mystère. Cette transparence n'empêche pas du tout la suggestion d'un secret (…).
(Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 6')

#
(…)
*
Puisque furent atteints
Les degrés du possible,

Il nous fallait encore
Essayer au-delà.

Et c'est peut-être alors
Que nous fut pardonné

Le crime de bonheur.
*
(…)
(Guillevic, in Sphère, "En cause", p.130)


#
(…)
*
D'autres que nous viendront,

Plus patients, plus têtus,
Plus fort ou plus habiles.

Ils auront su ravir
Davantage à la terre.

Ils auront pour appui
Le chant qui fut chanté

Lorsque c'était à nous.
*
(…)
(Guillevic, in Sphère, "En cause", p.130-131)


#
Le temps temple.
Les temps temples.

#
Bébé, tomber, tombe.
Bébé, tomber, béton, tombe.
Bébé, tombé, tombe.
Bébé, tombé, tombe, beh.
Bébé, tomber, béton, tombe, ton.

#
(…)
*
Terre qui nous a faits
Ces errants que tu portes,

Incertains du local,
Incertains du parcours,

Pour savoir qui nous sommes,
Nous essayons le chant.
(…)
*
(…)
Qui en sait plus que nous,
Qui sera notre loi.
*
(…)
(Guillevic, in Sphère, "En cause", p.138-139)


#
Plutôt détaler que m'étaler.
Au lieu de m'étaler, détaler.

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Détailler, aïe. Détaler, allez.
Détaler ? Allez. Détailler ? Aïe.

#
Détailler en gros.

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[TP][brachy-logique][âge]
– Ce que je cherche, c'est le rapport de Guillevic avec le mot. Je ne dirais même pas « la langue ». Il s'est très vite aperçu que les mots étaient surchargés d'histoire, et que pour vraiment communiquer, il fallait qu'on arrive à parler une langue commune, et que lui, par son travail à la fois sur lui-même et sur la langue il allait peut-être arriver à faire passer quelque chose (je dirais) de la source. Parce que, il y a la racine des mots, mais toutes les racines des mots ont une source commune. Et je pense, moi, que c'est là son histoire. Donc il comprend ça, et il comprend qu'il ne pourra jamais aller vite, qu'il lui faut mûrir.
– (…) Il a publié que vers la trentaine. Après avoir épuré, travaillé… Il a passé sa vie entière à chercher la définition de la poésie et à épurer, affiner l'écriture poétique. Pour lui, la poésie, c'était la communion, la communication avec le sacré, avec le tout. Avec tout l'Autre, comme il dit.
(Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 21'45)

#
[brachy-logique]
– Son sentiment premier, c'est la colère, c'est la souffrance et c'est la rage.
Monique Chefdor– C'est très juste, oui. Euh, dans les premiers poèmes. Ça, c'est surtout dans Terraqué. C'est vrai. Il le dit, d'ailleurs. Mais, si vous étudiez l'oeuvre du début jusqu'à la fin, elle s'épure de plus en plus, et il se centre de plus en plus.
(Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 25'50)

#
Rire, mûrir, mourir.

#
Mûrir, mourir, pourrir.
Rire, muer, mûrir, mourir, pourrir.

#
Pour rien, pourrir, pour rire.

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[ARG]
Il est Breton, hein, et chez les Bretons le fantastique n'est jamais loin. (…) Fantastique au sens où ça nous dépasse un peu, quoi, c'est hors limite. Mais maîtrisé.
(Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 25')

#
[ARG][brachy-logique][brut][épure][minimalisme][formule][neutralisage]
La poésie de Guillevic est une poésie du nom, du substantif. Nommer est acte essentiel, baptismal. La chose dans son intime, dans son essence, sa substance est indissociable de son nom. Il s'agit de « s'accrocher aux mots », qui sont « chargés de pouvoir ».

Lorsque j'écris nuage
Le mot nuage,

C'est qu'il se passe quelque chose
Avec le nuage
                    (Art poétique)
[  ]
Le mot, le nom, enferme la chose comme une peau, l'empêche de déborder, la définit, la limite, et permet, sinon de pénétrer l'être, au moins de l'approcher, d'entrer avec lui dans un dialogue qui est de l'ordre du toucher, de la caresse. [  ]
Si le nom a rapport à l'essence de la chose, tout ce qui l'indéfinirait éloignerait de celle-ci. Peu ou pas d'adjectif : une mer grise ou démontée n'est plus la mer, elle partage avec d'autres éléments un caractère qui la banalise, l'indifférencie. Aux couleurs, trop superficielles, surajoutées, Guillevic préfère la matérialité compacte de la pierre, du bois (le chêne de l'armoire) ou de la faïence. Son univers est composé de formes et de contours, en noir et blanc, comme la grande photographie, comme la sculpture. S'il note la couleur des assiettes, c'est qu'à leur surface le blanc s'en va. Le temps s'y inscrit en creux, jusqu'à mettre au jour le matériau qu'elle masquait, la faïence. ll procède de la même manière avec les formes verbales. Sa prédilection va à la plus pure, la plus nue : l'infinitif. Le verbe sans les limitations de la conjugaison : « l'ignoble convention conjugale », disait plaisamment Desnos, et sans compléments. « Omnis determinatio negacio ». La brièveté des poèmes – quanta de poésie –, leur extrême concentration, leur focalisation parfois sur un seul terme, celui de chant dans le livre qui porte ce titre, s'explique par une méfiance congénitale à I'égard de ce qui, faisant supplément, éloigne de l'élémentaire.
(Serge Gaubert, Préface à Guillevic, Art poétique/Paroi/Le Chant, p.9-10-11)

#
Tous ces frétillements
Que tu sens en toi,
Autour de toi :

En faire
Comme une sculpture
Qui défiera le temps.

(Guillevic, Art Poétique)

#+
Tous ces frétillements
Que tu sens en toi,
Autour de toi :

Les ramasser,
Les rassembler,
Avant qu'ils ne se perdent.

En faire
Comme une sculpture
Qui défiera le temps.

(Guillevic, Art Poétique, p.202)



#
(…)
*
Il y a donc
À découvrir.
(Guillevic, in Paroi, Lettre, #1)

#+
Je proposerais :
Il y a
Donc
À découvrir.


#
[minimalisme][ARG][brachy-logique][neutralisage]
Pensez qu'au même moment Aragon, lui, est toujours dans la démesure, bien qu'il s'est éloigné du Surréalisme, dans une sorte de démesure et d'une poésie très marquée par le pathétique, par l'émotion, par l'énergie aussi, on est très loin de cela avec Guillevic qui écrit au même moment. (…) C'est par cette manière très atténuée de parler de l'intensité, finalement, c'est assez contradictoire, mais il y a une sorte de pudeur dans l'approche guillevicienne des choses, des êtres, une sorte de pudeur. Donc peu de mots, plus d'interrogations que de phrases péremptoires et conclusives. Une sorte de pudeur. En somme, il dit peu. Il dit peu, il faut entendre dans ce peu qu'il dit beaucoup (qui est évoqué).
(… , Eugène GUILLEVIC – Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 41'40)

#
Il s'agit de dire avec précision des choses imprécises avec des mots qui ne sont pas du tout précis.
(Eugène GUILLEVIC lui-même, dans Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 43'10)


#
[épure][brachy-logique][bavardage]
Yvon Le Men – Je comprenais pas tellement la poésie de Guillevic à l'époque. Mes propres textes étaient extrêmement longs et n'en finissaient pas, Guillevic, c'était une poésie ramassée, très compacte, et je la trouvais un peu sèche. Et lui me trouvait bavard, comme il m'a dit plus tard. Mais je lui ai dit : J'ai 20 ans, laisse-moi parler, et je verrai plus tard.
Alors, en tant que poète, si vous voulez, sur le métier, il m'a appris à serrer les boulons – là je parle en termes quasiment "artisanal", si vous voulez [  ] – sans me renier, à être plus précis, si vous voulez. Et aussi, à intégrer… parce que je croyais, avant, que dans la poésie il y avait des grands sujets : la mort, l'amour, etc. Et il m'a aussi appris qu'il y avait des petits sujets (des escargots, les fleurs…), ce que j'ai découvert aussi par la poésie japonaise. Et donc il a mis tout à hauteur. Et ces petites choses, c'était ma vie ! [  ] Donc il m'a donné du champ, il m'a donné des terres à cultiver.
(Yvon Le Men, Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 44')
+
– Mais comment définiriez-vous la poésie de Guillevic, Yvon Le Men ? C'est une poésie très dense, très resserrée ?
Yvon Le Men – Très humble, voilà. C'est-à-dire humble au sens « humilité », » humus », près de la terre. [  ] Donc il a parlé des clous, des chaises, des toiles d'araignées, des assiettes… [  ]
(Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 45'35)

#
[/\][anthropo-logique]
Avec un petit texte de rien du tout, il crée un monde, mais il est passé par les choses, mais de façon anthropomorphique. Donc il m'a fait aimer par les choses les êtres humains.
(Yvon Le Men, Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 46'20)



#
[brachy-logique]
AM.M. : Borges disait : "Je pense à la poésie comme étant comprise tout entière dans un seul mot. La destinée du poète serait alors de trouver ce mot unique". L'avez-vous trouvé, Guillevic, ou le cherchez-vous encore ?
E.G. : Je comprends très bien Borges. Je crois que c'est utopique, mais quand même j'y pense. J'ai toujours pensé pouvoir, une fois, résumer le poème en un mot. Jusqu'à présent mon poème le plus court est fait de trois mots :

Moi aussi,
Fleur,
Moi aussi.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)

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[brachy-logique][neutralisage]
A M.M. : Vos recueils sont émaillés de références au chant. Le chant est, de toute évidence, plus ancien que la musique. Pensez-vous qu'il serve d'origine à celle-ci ?
E.G. : C`est vraisemblable. L'homme a entendu chanter les oiseaux, il a dû vouloir en faire autant, ou bien c'est, peut-être, naturellement. Le chant, c'est très important. Mais, ce que j'appelle moi le chant, ce n'est pas toujours ce que les autres appellent le chant. Pour eux, ce sont de grandes liesses lyriques. Moi. j'estime que l'on peut chanter en deux vers. Je suis d'ailleurs en train d'écrire une suite sur le chant. Une centaine de petites strophes. C'est en cours.
AM.M. : J'ai l'impression que le chant existe depuis l'origine.
E.G. : Oui, je crois que le chant est primordial.
(…)
AMM. : Avez-vous une bonne ou une mauvaise opinion de la poésie lyrique ?
E.G. : J'aime la nudité. Plus le poème est nu, plus j'adhère. J'aime bien l'enthousiasme intérieur, mais pas bruyant. C'est en vieillissant que l'on va vers le silence. Dans le lyrisme, par exemple, il y a abondance de mots. Mais, il peut y avoir un lyrisme bref aussi. Je pense qu'il y a du lyrisme dans ma poésie, c'est, toutefois, un lyrisme non expansif, contenu.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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AM.M. : Etes-vous indigné ou éprouvez-vous une certaine fierté lorsqu'on dit de vous que vous êtes l'initiateur de la poésie minimale ?
E.G. : Ça m'agace. Je ne suis le père de rien du tout. Je n'ai jamais cherché à avoir des disciples. J'écris comme je peux et si mes poèmes sont minimaux, je ne le fais pas exprès. Je n'écris jamais en fonction d'une théorie. J'ai essayé, un jour, de faire un long poème à la manière de Saint John Perse, c'était abominable. Je l'avais, volontairement, donné à lire à Marcel Arland, qui était à ce moment-là directeur de la N.R.F., et je lui avais dit : Marcel, dites-moi vraiment ce que vous en pensez. ll avait noté sur un carnet : « Demande un avis sincère : c'est très mauvais ». De toute façon, Angelius Silesius, Ungaretti et d'autres ont écrit des poèmes très courts avant moi !
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)



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[axio-logique](karl]
A M.M. : Faites-vous une différence entre la pudeur et la décence ?
E.G. : Oui, dans la mesure où la décence est un phénomène social et la pudeur une réserve individuelle. L'indécence va contre la morale établie. Je suis davantage pudique que décent. (…)
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


#
A M.M. : Un de vos recueils a-t-il votre préférence ?
E.G. : Non, je n'ai pas de préférence. Ce sont tous mes enfants. je les aime bien. ll y en a qui me paraissent plus importants que d'autres, plus profonds. Il est certain que le recueil que j'aime le moins, c'est Trente et un sonnets. Je l'ai écrit, en fait, en période de stérilité. Je me suis appliqué à l'écrire, comme si c'était, pour moi, un devoir. Peut-être que le livre que je préfère, c'est Terraqué parce que c'est mon livre fondateur. J'aime beaucoup Sphère, Avec, Du Domaine et Creusement. J'ai déjà tellement écrit ! Cela fait soixante ans que j'écris. Quand on écrit depuis tant d'années, même quand on n'écrit pas beaucoup tous les jours ou toutes les semaines, ça finit par faire du volume. Si j'avais publié tout ce que j'ai écrit ! Je note tout, ensuite je trie, je déchire ou je garde.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)



#
Ce qu'on a compris nous accompli.
Ce qui nous a compris nous accompli ?
Ce qui est compris accomplit.
Ce qu'il y a de compris accomplit.


#
[brachy-logique][formule]
Je vais de plus en plus… (ce qu'on appelle) à l'essentiel – je sais pas si c'est l'essentiel pour les autres, mais l'essentiel pour moi. Mes poèmes tendent de plus en plus à être (pour parler français) des « flashs », des éclairs. D'ailleurs, je me demande si on peut encore appeler ça « poème », je ne sais pas, j'en suis pas sûr. Un poème étant quelque chose quand même d'organisé, il y a une structure, là il y en a pas. Alors j'appelle ça, modestement : des quantas. Comme Max Planck, quoi, tout simplement.
(Eugène GUILLEVIC lui-même, dans Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 50')
+
Lucie Guillevic – Il aurait voulu faire des études de physique et de chimie. C'est-à-dire que c'était tout, précisément, le travail sur la matière! qui l'intéressait.
– Ses poèmes « quantas », ce serait quoi ? De l'énergie…
Lucie Guillevic – Bah, c'est quoi ? C'est le maximum d'énergie dans le minimum de mots.
(Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 51')
+
Il y a une chose qui résume tout tout tout, toute la quête spirituelle de Guillevic, c'est cette merveilleuse formule qu'il a trouvée, [  ] dans "Magnificat" (dans "Trouées" [/ dans Terraqué, 112 ?]), c'est un hommage à la femme aimée :

En toi

Le monde se résume
Sans se réduire.

[  ]
Mais c'est pas seulement le résumé amoureux, c'est le résumé-même de toute sa quête ! La notion d'un monde qui se résume sans se réduire, c'est aussi une quête scientifique. C'est une quête métaphysique, et sa résume toute sa poésie.
(Monique Chefdor, Une Vie, une Œuvre : le sourire des pierres (France Culture, 2008), 51'30)


#+
 (infra  :25 juillet 2019)
[épure][neutralisage][simplexité][cosmo-logique][rappel]
Aragon a parlé un jour du jansénisme de Guillevic. Il ajoutait que, pour échapper à ce jansénisme, Guillevic était passé du vers non compté et non rimé au vers régulier, et très exactement au sonnet. La poésie de Guillevic, la poésie d’avant et d’après le recours passager aux vers réguliers, la poésie de Terraqué, de Gagner, de Carnac, ou de Sphère, est-elle janséniste ? Certes, elle est rigueur du langage, rigoureuse attention du poète à son propre secret au cœur du secret de l’univers, mais cette exigence, ce dépouillement dans le langage, cette rigueur est avant tout vigueur, extrême concentration de la vie, de la violence souvent, dans les mots, plutôt, me semble-t-il, que tragique sévérité du jansénisme.

Pour approcher un poète, ne pas oublier son enfance. Guillevic est breton : enfant breton et pauvre [  ]
Peut-être ainsi a pu s’affirmer le poids de respect que Guillevic porte à chaque mot. L’enfant pauvre sait le prix, le poids de chaque chose, et le prix et le poids de chaque mot, cet autre visage de la chose.
[  ]
Venue du plus profond, du plus ténébreux, cette poésie tend à la lucidité et à la simplicité.
[  ]
Ce que veut Guillevic, ce qu’il réussit, c’est, par la poésie, par la parole qu’il nous donne, conjurer la vie dans ses angoisses, l’augmenter dans ses bonheurs et ne nier ni ces angoisses, ni ces bonheurs. Ce que veut, ce que peut sa poésie, c’est nous aider à tenir, hommes, frêles menhirs, fidèles menhirs, fraternels menhirs, sans rien renier de l’ombre et du jour.
Aussi bien Guillevic nous fera-t-il partager, nous fera-t-il vivre l’énigme inquiétante ou rassurante de l’armoire, des assiettes, de la chaise, de tout ce qui est le décor quotidien de la pauvreté, comme il nous fera partager l’horreur des charniers, et la détresse et la révolte que provoquent en lui ces crimes innommables de l’Histoire, de l’Histoire de ce temps ; comme il nous fera encore partager, aussi sagesse, tendre et rude, chaleureuse et pudique, vulnérable et victorieuse, telle enfin que la chantent sans la dire : les strophes brèves, denses, pleines, semblables à des galets de Carnac, et les poèmes-sommes de Sphère.
De Terraqué à Sphère, Eugène Guillevic demeure ce poète essentiel, ce poète éminemment terrestre, que nous admirons, que nous aimons, parce qu’il nous restitue, sans leurre, sans fard, sans faille non plus, et sans emphase, toute la plénitude de l’univers, fut-ce par le biais d’une pierre, d’une feuille, d’un verre de vin, ou du regard de la femme aimée.
(Georges-Emmanuel Clancier, La poésie et ses environs : Guillevic, 1973)
(http://fracasdumonde.blogspot.com/2013/07/guillevic-chant-dun-mourant.html)


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Qui était Georg TRAKL, mon presque homonyme bordélique ?
À découvrir : https://www.youtube.com/watch?v=wffjOIcMhXg&index=110&t=0s&list=PLkAOfciczii8FGGCkOxLnbEPqACMYIZPV


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[TP]
Lorsque Armand Robin parlait de la biographie, il disait : Il faut laisser ce genre littéraire à la Police.
(Mireille Guillet, in Une vie, une oeuvre - Armand ROBIN – L’anarchiste de la grâce (France Culture, 1989), 3')
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Armand Robin, né le 19 janvier 1912 à Plouguernével, mort le 29 mars 1961 à Paris.


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[forêtre][2007-11-01]
J'errais, dans une décevante forêt, sur d'impossibles chemins ; voici la route : elle était toute proche. Quelques buissons, quelques arbres, et le silence intact me la dissimulaient.
(R.G.)[Roger Giroux]

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[karl]
AM.M. : Vous êtes, Guillevic, un poète que l'on a beaucoup photographié et peint, et si j 'en juge par les statues de pierre et de bois qui sont chez vous, que l'on a sculpté. Quelle est votre réaction face à ces représentations de vous-même ?
E.G. : je ne m'y retrouve pas. je ne me reconnais pas. Pour moi,je me vois sans visage. J'ai dû mal à admettre d'avoir une apparence. Que ne suis-je un pur esprit ! En fait, mon corps me pèse beaucoup. Quand il m'arrive de me voir, à l'improviste, dans une devanture, je suis très étonné d'avoir cette apparence. ]'aurais voulu être grand, élancé...
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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AM.M. : Entretenez-vous de meilleures relations avec les peintres qu'avec les poètes ?
E.G. : J'ai de bonnes relations avec les deux. Savez-vous que les peintres parlent beaucoup. Ce sont des hommes, non pas de mots, mais d'images, et ils sont plus bavards que les poètes. Je ne l'explique pas. Les poètes, eux, vivent sur une réserve de silence. (…)
A M.M. : J'ouvre une parenthèse parce que je vous soupçonne de penser que les chanteurs ne sont pas des poètes.
E.G. : J'aime beaucoup Brassens, mais quand on me dit que c'est un poète, je réponds qu'il est plus versificateur que poète. Il a une sensibilité, mais il ne crée pas un langage. Brel a eu des réussites. Et Ferré. Et Béart que je trouve souvent original. La chanson est un art particulier. Si vous prenez Le Temps des Cerises de Jean-Baptiste Clément, le texte en lui- même n'est pas remarquable, la musique non plus, mais l'ensemble fait une admirable chanson. Ce qui m'agace, dans notre société, c'est que le mot poète est valorisant pour ceux qui ne sont pas poètes. J'ai entendu dire que Platini était le poète du football. Il n'y a que pour le poète que ce mot n'est pas valorisant. Le mot poète ne glorifie que ceux qui ne sont pas poètes.
[(< >) Ce qu'il y a, néanmoins, de regrettable dans le monde des poètes, c'est l'amertume. L'amertume frappe, singulièrement, les poètes plus que les autres créateurs. Il est vrai que le sort que l'on fait, la plupart du temps aux poètes, n'est guère enviable. ll est même injuste.]

A M.M. : Restons chez les poètes. je n'ose pas vous poser une question au sujet du surréalisme, car on vous la pose à chaque fois, mais c'est tentant.
E.G. :J'ai trouvé une réponse définitive.Je suis sous-réaliste. je cherche à atteindre la réalité, donc pour l'atteindre, je me mets au-dessous, non pas au-dessus. Pour ma génération, le surréalisme était une ambiance. Je m'en suis exclu. C'était d'ailleurs, au temps de mes années de formation, un phénomène bourgeois et parisien. Moi, j'étais provincial et plébéien. De toute façon, je récusais l'écriture automatique. Par contre, j'ai subi l'influence directe des romantiques allemands.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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[prosexuel]
E.G. : (…)
Je ne suis pas, je crois, un obsédé sexuel, mais je suis obsédé par la Femme. Ce n'est pas morbide, j'ai un grand attrait pour la femme. J'ai du mal à être en présence d'une femme et qu'il ne se passe rien. La femme, pour moi, c'est le comble de tout. C'est la vie. Toucher un corps de femme, c'est l'essentiel, c'est mon bonheur.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)



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[nosophobie]
E.G. z (Rire). Je n'aspire pas à être quelque chose d'autre. Je trouve qu'être homme, ce n'est déjà pas si mal. J'aspire surtout à être un homme sain, je supporte très mal la douleur physique. Si on avait, toutefois, le pouvoir de se transformer, peut-être, voudrais-je me transformer en rocher, bien assis, tranquille. Même si j'envie beaucoup les oiseaux de circuler dans l'espace à trois dimensions, je ne cherche pas à être oiseau, mais plutôt rocher, comme je vous l'ai dit, stable, fermé sur lui-même, mais ouvert, en même temps, sur l'océan. Je suis de Carnac, n'est-ce-pas ?
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)
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Je n'aime pas la souffrance. Pour moi, cela toujours été le mal, moralement. Souffrir, c'est faire le mal. J'ai toujours vécu pour la joie.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.33)


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AM.M. : Décrivez-moi une journée guillevicienne typique.
E.G. : Ce sera bref. Je me réveille vers huit heures. ]'écoute les informations. Je me lève vers huit heures et demie. Je regarde le courrier. Puis, je reprends la lecture du journal de la veille. Le reste de la journée, je lis ou j'écris, ou je reçois des visiteurs ou je sors.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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(…) Quand je croyais en Dieu, je regardais un arbre, et j'y voyais Dieu. J'étais, donc, de trop. Une fois que j'ai eu chassé Dieu, j'ai trouvé ma vraie poésie. Je n'ai commencé à écrire des choses valables que lorsque j'ai eu renoncé à la religion, et Requiem se situe à ce moment-là. Je me suis, alors, accroché à la terre. C'est un peu, pour employer un grand mot, une attitude prométhéenne. (…)
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)
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(Guillevic, Vivre en poésie, p. ? (début))


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[karl]
(…) dans Terraqué :
Pâte à ne plus pétrir
De joie.
(…)
E.G. :
J'ai l'instinct du toucher. Je suis privé à 80 % d'odorat, j'ai une mauvaise vue, mon goût est affecté. Si bien que mon sens tactile est très développé. J'ai besoin de toucher. Je suis toujours en train de palper. Palper, toucher, pétrir, ça va ensemble. Mais pétrir, c'est aussi manifester une certaine puissance, un besoin de toucher, mais un besoin actif. Je pense que c'est ce que vous entendez par volonté virile.
A M.M. : Exactement.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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(…) Maintenant, toutes les interprétations sont possibles. La poésie est une écriture à plusieurs niveaux. Il m'est arrivé, longtemps après coup, de découvrir à des poèmes un sens autre que le premier auquel j'avais pensé. (…) En poésie, on dit plus que ce que l'on croit dire. ll y a, et c'est tout son intérêt, une échelle de sens.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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E.G. : Le poème [L'été], je pense, est très lisible et très transparent. Le besoin de l`écrire m'est venu en Yougoslavie, au cours d'une traversée en hors-bord du lac d'Ohrid. J'ai été frappé par l'été comme par un coup de poignard. Je ne pouvais rien écrire d'autre. C'était l'été, l'été, l'été. Et j'ai poursuivi cette suite au cours de mes pérégrinations des mois suivants. Un des grands bonheurs dans ma vie, c'est quand j'ai un thème qui s'impose à moi. Je ne le sais jamais d'avance. Je n'ai aucun projet. Pas de plan. J'ignore ce que je vais écrire le lendemain, mais je sais que je vais continuer, ça m'obsède jusqu'au jour où ça s`arrête, parce que c'est fini, il n'y a plus rien, c'est épuisé. C'est le sujet qui est, pour moi, épuisé. Je vais jusqu'au bout de l'inspiration pour reprendre un mot qui n'est pas à la mode, mais qui mériterait, pourtant, de l'être. Je crois beaucoup à l'inspiration, non pas au sens religieux ou mystique du terme, mais le poème n'est pas un acte de création intellectuelle. Le poème vient de loin. Raymond Jean m'a critiqué parce que j'ai dit que le poème venait des tripes. Je suis certain que le poème vient des profondeurs de soi, il faut que ça monte et la montée peut durer plusieurs mois, comme pour L'Eté.
AM.M. : Est-ce votre saison préférée ?
E.G. : Non. Je préfère l'automne. Peut-être parce que l'automne est à l'image de la vie humaine menacée de fin et de triste fin.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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[postsexuel]
AM.M. : Une image m'a frappée dans Gagner, c'est l'image immobilisée d'un couple “au bord du désir". Le désir, ou même le prélude au désir, serait-il, à vos yeux, plus intense que l'expérience du plaisir ?
E.G. : Les deux sont très intéressants. Je n'ai jamais aimé rester dans le désir sans aller, si possible, jusqu'à l'accomplissement. Montherlant avait une théorie : il faut vivre le désir et s'arrêter avant. Moi, non, je veux aller jusqu'à la réalisation.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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E.G. : (…)
La sphère, dont l'image revient souvent dans mes poèmes, est, tout simplement pour moi, la perfection de la forme. Ça s'arrête là, et ce n'est déjà pas mal. Un ami m'a dit un jour : toi, tu peux tout te permettre parce que tu es inculte. (Rire). A bien réfléchir, la sphère m'évoque aussi le sein de la femme. j'ai toujours été bouleversé par les seins. Dans la femme, c'est ce qui m'attire le plus. Certains sont sensibles aux jambes, aux fesses, moi, c'est aux seins, à leur rond, leur plein.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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E.G : Dans toute poésie, la sonorité des mots joue un grand rôle. Les poètes ont trouvé une astuce quand ils commencèrent à rimer. ll m'est arrivé d'éliminer des mots parce qu'ils rimaient. C'est trop facile, vous comprenez. (…)
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)


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[K]?[TP]
A M.M. : C'est une façon indirecte de désobéir à l'oppression. Le clown est, d'ailleurs, la figure du roi assassiné. Il est l'envers de la médaille, puisqu'à la souveraineté, il substitue la drôlerie et l 'irrévérence.
E.G. : Oui. C'est la révolte. Ce qui m'a toujours surpris, c'est le besoin des rois d'avoir des bouffons.
AM.M. : ll n'y a rien d'étonnant à ça. Le bouffon est une parodie très significative de la personne qu'il révèle. Il est l'autre face de la réalité, celle que le pouvoir fait oublier et qui se rappelle à l'attention. Il est celui qui dit à d'autres ses quatre vérités.
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)

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E.G : (…) Par contre, j'aime avoir affaire à des personnes d'esprit et de spiritualité. J'adore les gens intelligents. Je me plais beaucoup en leur présence. J'aime me trouver avec des personnes plus intelligentes que moi, ou que j'estime telles. Par exemple, j'aimais, pour cette raison, Aragon. Aragon qui était, en plus, brillant. (…)
(Guillevic, Anne-Marie Mitchell, https://books.google.fr/books?id=b0RYDwAAQBAJ&pg=PT19&lpg=PT19&dq=moi+aussi+fleur+guillevic&source=bl&ots=xqjNzbO813&sig=RHmUjZpaZyURr4NlIYinxFl0tks&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjmgYffmdvbAhUBRhQKHWlfDIQQ6AEIUzAF#v=onepage&q&f=false)







2018 06 18

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Redevenir gamin par le gaming.
Se (res)sentir gamin par la gaming.
Le gaming porte bien son nom qui nous fait redevenir gamin.
Et nous revoici gamin(g).

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[ARG]
Ce monde est comme ça, non ? Pour moi le monde est toujours inquiétant, le monde est plein de tensions, le monde est un monde tragique. La lutte des éléments ne s'arrête jamais et il y a un équilibre très précaire ! Évidemment il y a une certain équilibre puisque la Terre existe encore, et dure à travers les siècles, mais dure à travers des tragédies incessantes !
(…)
Nous ne sommes nous-mêmes que des composés de tous ces éléments éternellement en bagarre, et nous sommes nous-mêmes le lieu de bagarres et une bagarre, et le repos n'existe qu'au terme. Et je suis confus.
(Guillevic, in Guillevic ou l'épaisseur des choses, 8'50)

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Un air qui feint est un frein.
Air qui feint : frein.

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Et en soi une force
Plus forte que le vent,
Pour plus tard et pour maintenant,
Contre tout ce qu'il faudrait,
Certainement.
(Guillevic, in [?] Térraqué [sinon Possibles futurs])

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Par son titre, Possibles futurs [dernier recueil, posthume ,de Guillevic] nous renvoie aussi l'« Art poétique » de Gagner, au moment même où le souci de « mieux mourir » (dont découle pour une large part le projet de composer un nouveau recueil) l'emporte sensiblement sur le désir de « vivre plus » (entravé inévitablement par la grave chute que le poète fait en janvier 1996).
(Mickaël Brophy, préface à  : Guillevic, in Possibles futurs)


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Là où je me tiens
Tout me revient, tout m'arrive.

J'ausculte
Un présent sans frontière.
(Guillevic, in Possibles futurs)


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[moyenhomme][futur antérieur]
Guillevic est l'un de ces croyants ou, comme il dit lui-même, de ces « naïfs », pour qui l'appréhension immédiate du monde se double toujours du rêve de ce qu'il pourra devenir dans le futur, quand l'homme sera parvenu au meilleur de l'homme. Ce rêve, cette attente, cette infatigable aspiration vers le plus que nous sommes, le poète les assoit sur des évidences millénaires, sur des indices fraîchement éclos chaque jour, évidence et indices de l'être en acte plutôt que de l'avoir en excès, et qui nous révèlent continuellement à nous-mêmes, non pas comme des possédants pris au piège consumériste mais comme des « pauvres » riches en possibles perspectives.
(Mickaël Brophy, préface à  : Guillevic, in Possibles futurs)


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Pour le poète, dire ce peu le mène loin, très loin, dans la conscience de soi et du monde, quand la merveille d'être sous-tend et supporte à tout moment l'inéluctable difficulté de vivre, et que s'affirme la volonté de s'éprouver encore et toujours au plus pur de soi-même, « Ivre seulement d'exister ».
(Mickaël Brophy, préface à  : Guillevic, in Possibles futurs)

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Le bateau cool.

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[ARG]
« Il [Éric Zemmour] me semble assez peu traversé par le doute. Et je crois que le doute, c'est le début de la sagesse, quand même. »
(Charles Consigny, ONPC 3 juin 2017, 5'15)

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Vous êtes très étrange, comme type. Vous semblez revenir de tout sans être allé nulle part, vous mélangez l'immaturité avec le flegme, vous parlez là avec sérieux on sait même pas d'où vous sortez, vous vous arrogez le droit de (me) donner des leçons alors que vous êtes encore en cours (…)
(Yann Moix, à Charles Consigny, ONPC 3 juin 2017, 16'30)

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[ARG]
C'est pas à vous que je vais expliquer que le paradoxe, c'est la vie.
(Yann Moix, à Charles Consigny, ONPC 3 juin 2017, 17'30)

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Elle vient de raconter l'histoire que racontait Raymond Queneau du masochiste et du sadique, le maso dit au sadique « Fais-moi mal » et le sadique lui répond « Non ».
(Yann Moix, Christiane Taubira - On n'est pas couché 9 juin 2018 #ONPC, 19')


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Le sourire et dents, …     (+ le sourire aidant)

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Est-ce que les mots des politiciens sont des mots qui représentent des idées, avant tout, de façon à la faire changer, et à changer le monde et changer les choses, alors que les mots des écrivains seraient moins des idées et plus la sensation du langage afin de reproduire le réel tel qu'il est, tant pis s'il ne change pas ?
(Christine Angot, Christiane Taubira - On n'est pas couché 9 juin 2018 #ONPC, 43'15)


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Ce sont les phrases qui ont le dernier mot.
Est-ce les phrases qui ont le dernier mot.
Doit-on laisser aux phrases le dernier mot ?

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L'ego est un je(u), de construction, et de déconstruction.

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[reconnaifiance][pionnier]
Quand on est un génie, (…) eh bien il y a peut-être un prix à payer.
(Christine Angot, Emily Atef et Marie Baumer - On n'est pas couché 9 juin 2018 #ONPC, 14')

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[brachy-logique]
Si peu de mots pour un poème. Si peu pour dire pleinement le refus ou l'accord, l'évidence ou le secret. Guillevic sait capter et transmettre. Tout signe venu des êtres et des choses, il en fait un éclair, une force d'éveil de la réalité. Pour lui, les mots sont les messagers lapidaires du monde. Ils surgissent du souffle des pierres, du frémissement des arbres, de l'effroi des bêtes abandonnées et du combat incessant des hommes. Guillevic sait d'un seul mot accueillir le poème. Il est du côté des bourgeons qui rêvent aux fleurs sans trop s'émouvoir des fruits. Ici le poète questionne et se divertit, vagabonde et joue des tours. Il ne confie pas de recettes d'écriture et ses rares conseils sont d'amicales chausse-trapes : Regarde au verso des mots,/Démêle cet écheveau... Dans toute son œuvre, Guillevic a observé l'instant de l'émergence, le moment où la parole se donne. Ce qui fait surgir le poème, il l'a transcrit, signalé et maintenu explicitement dans l'alliage constitutif du chant. Par là, tous ses recueils apparaissent comme un immense art poétique célébrant la présence au monde et la joie de créer : son art d'écrire est un art de vivre, et réciproquement.
(Présentation de l'éditeur : Art poétique / Paroi / Le chant, Eugène Guillevic, Editions Gallimard)





2018 06 19


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« Les artistes modestes ont des raisons de l'être », les autres déraison de l'être.

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[Je sais plus où j'ai entendu…]
Résumer sans réduire.


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[Légende][détail]
Roulement acier sur acier
la caractéristique fondamentale du chemin de fer est le roulement acier (roue) sur acier (rail) à faible coefficient d'adhérence, qui limite très sensiblement la résistance à l'avancement, mais augmente les distances de freinage. La faible adhérence impose aussi des contraintes de tracé des lignes pour éviter les trop fortes rampes : tracé en fond de vallées, ouvrages d'art importants (tunnels, viaducs, etc.).
+
Un acier est un alliage métallique constitué principalement de fer et de carbone (dans des proportions comprises entre 0,02 % et 2 % en masse pour le carbone)1.  C’est essentiellement la teneur en carbone qui confère à l’alliage les propriétés du métal qu’on appelle « acier ». Il existe d’autres métaux à base de fer qui ne sont pas des aciers, comme les fontes et les ferroalliages.
(…)
La teneur en carbone a une influence considérable (et assez complexe) sur les propriétés de l’acier : en dessous de 0,008 %, l’alliage est plutôt malléable et on parle de « fer » ; au-delà de 2,1 %3, on entre dans le domaine de l'eutectique fer/carbure de fer ou bien fer/graphite, ce qui modifie profondément la température de fusion et les propriétés mécaniques de l'alliage, et l'on parle de fonte.  Entre ces deux valeurs, l’augmentation de la teneur en carbone a tendance à améliorer la dureté de l’alliage et à diminuer son allongement à la rupture ; on parle d’aciers « doux, mi-doux, mi-durs, durs ou extra-durs » selon la « classification traditionnelle ».
(…)
Réaumur, en réalisant de très nombreuses expériences et en publiant les résultats de ses observations en 1722, fonde la sidérurgie moderne : il est le premier à théoriser le fait que l’acier est un état intermédiaire entre la fonte et le fer pur, mais les connaissances du temps ne lui permettent pas d’être scientifiquement précis. Il faut attendre 1786 pour que la métallurgie devienne scientifique : cette année-là, trois savants français de l’école de Lavoisier, Berthollet, Monge et Vandermonde présentent devant l’Académie royale des sciences un Mémoire sur le fer dans lequel ils définissent les trois types de produits ferreux : le fer, la fonte et l’acier. L’acier est alors obtenu à partir du fer, lui-même produit par affinage de la fonte issue du haut fourneau. L’acier est plus tenace que le fer et moins fragile que la fonte, mais chaque transformation intermédiaire pour l’obtenir augmente son coût.
  La révolution industrielle apparait grâce à la mise au point de nouvelles méthodes de fabrication et conversion de la fonte en acier. En 1856, le procédé Bessemer est capable d’élaborer directement l’acier à partir de la fonte. Son amélioration par Thomas et Gilchrist permet sa généralisation. Ces découvertes mènent à la fabrication en masse d’un acier de qualité (pour l’époque). Enfin, vers la seconde moitié du XIXe siècle, Dmitri Tchernov découvre les transformations polymorphes de l’acier et établit le diagramme binaire fer/carbone, faisant passer la métallurgie de l’état d’artisanat à celui de science.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Acier)


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[légende][dépersonnalisation]
Faire de la radio, c'est apprendre à décrocher des murs les photos intimes pour que tout le monde se sente chez soi.
(Marie Richeux, in Pas la Peine de crier, Mélange 4/5 Le cut-up de William S. Burroughs, 1')


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Il faut créer de l'hétérogène, des îlots non justifiés qui se détachent du fond et nourrissent le désir de passer de l'un à l'autre. Il faut créer des extensions sauvages et avancer des choses trop longues à expliquer. Il faut oser se déplacer suivant des intuitions les plus légères. Il faut oser jongler avec des blocs de silence(,) de plomb. L'essentiel étant d'être au rendez-vous, vraiment, d'être vraiment là. Il faudrait continuer à considérer que ce qu'on appelle "la marge" est indispensable à penser, notamment penser le Centre, il faudrait considérer que sans elle le Centre est menacé de perdre tout son sens. Il faut ménager la marge autant que malmener le Centre et n'être sûr de rien trop longtemps, mais confiant ? Oui.
(Marie Richeux, in Pas la Peine de crier,« Tempête d'oiseaux » rencontre avec Oiseaux-Tempête, 19/06/2014, 0'30)


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Sur scène c'était une proposition magnifique de mise en espace très simple, épurée, et extrêmement dense, à la fois dans ce qui est raconté, dans la façon dont c'est incarné, et dans l'épure.
(aïssa maïga, in Pas la Peine de crier,« Tempête d'oiseaux » rencontre avec Oiseaux-Tempête, 19/06/2014, 4')

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Je suis pas la seule, hein, mais j'ai une part de colère en moi, mais que j'essaie de reconnaître, d'abord, d'apprivoiser, et de transformer surtout. Et j'ai la chance de faire un métier qui permet ça, (…) c'est un métier écolo, hein, qui permet de recycler les émotions pour en faire quelque chose de meilleur.
(aïssa maïga, in Pas la Peine de crier,« Tempête d'oiseaux » rencontre avec Oiseaux-Tempête, 19/06/2014, 6')


2018 06 20

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La sodomie, c'est merdique.
La sodomie, c'est (une pratique) merdique.


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[childfree]
Il n'y a pas e bon père, c'st la règle ; qu'on n'en tienne pas grief aux hommes mais au lien de parenté qui est pourri. Faire des enfants, rien de mieux ; en avoir, quelle iniquité !
(Jean-Paul Sartre, Les Mots, p18-19)

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Ce n'est pas tout de mourir : il faut mourir à temps.
(Jean-Paul Sartre, Les Mots, p19)

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En 2014, le même Igor [Bogdanoff] comparaissait à Versailles (Yvelines) pour la falsification de son carnet de vol de pilote d’hélicoptère. Il avait présenté ce dernier pour obtenir de pouvoir poser son appareil sur le parking d’un centre commercial de l’Essonne, dans le cadre d’une opération marketing. Igor revendiquait alors 5 000 heures de vol. Soit autant… qu’un pilote professionnel.
Toujours dans la catégorie falsification, le duo avait été mis en cause quant à l’authenticité de ses diplômes scientifiques. Après avoir animé de nombreuses émissions d’anticipation, dont « Temps X », dans les années 80, il avait repris des études à l’université de Bourgogne, y obtenant en 1999 et 2002 un doctorat de physique pour l’un, de mathématiques appliquées pour l’autre.
Des travaux remis en cause par le CNRS, dont un rapport estimait que « rarement un travail aussi creux aura été habillé d’une telle sophistication ».
(http://www.leparisien.fr/faits-divers/les-freres-bogdanoff-en-garde-a-vue-a-paris-pour-une-affaire-d-escroquerie-19-06-2018-7781574.php)


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Il faut constamment, toujours, et en tout lieu, que Pollock soit le premier.
(Une vie, une œuvre : Jackson Pollock (1912-1956) : dessus, dessous, 14'30)

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[karl][autoportrait]
Il était abrupt. Il avait cette manière d'être assez brusque. (…) Il disait les choses en face, dans tous les domaines. Il était très direct. En physique, en politique, et dans sa vie privée aussi.
(Robert Schulmann, Historien des sciences (Washington), enquête exclusive 2016 Albert Einstein portrait d'un rebelle Documentaire 2016, 1'15'')

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Une petite ritournelle de son cru exprime avec concision le fond de sa pensée.
(Robert Schulmann, Historien des sciences (Washington), enquête exclusive 2016 Albert Einstein portrait d'un rebelle Documentaire 2016, 6'15)


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Beaucoup de gens très sérieux l'ont pris pour un illuminé. C'est le signe que vous êtes un vrai rebelle, quand les gens de la vieille école ne vous comprennent absolument pas et pensent que vous êtes fou.
(Freeman Dysan, enquête exclusive 2016 Albert Einstein portrait d'un rebelle Documentaire 2016, 9'30)


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Avec la théorie de la relativité générale, espace et temps ne sont plus un socle fixe mais son partie intégrante de l'événement physique.
(Jürgen Renn, enquête exclusive 2016 Albert Einstein portrait d'un rebelle Documentaire 2016, 10'40'')
Albert Einstein a ouvert les porte d'une nouvel univers, qui n'est ni éternel ni statique, mais dynamique et évolutif.
(Jürgen Renn, enquête exclusive 2016 Albert Einstein portrait d'un rebelle Documentaire 2016, 17'40'')

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La littérature a 50 ans de retard sur la peinture.
(William Burroughs [parole rapportée])

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L'habile ne fait pas le moine.

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Il est vrai qu'on voyait des filles courageuses rêvant à des loyautés plus solides que l'amour.
(Emmanuel Berl, Sylvia, p.174)


2018 06 21

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Ne pas prendre sa bonne foi pour de la sincérité.

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Sincère à rien.  (+ ça sert à rien)

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Schrödinger souffrait de tuberculose et dut plusieurs fois séjourner au cours des années 1920 dans un sanatorium d'Arosa en Suisse. C'est là qu'il découvre son équation d'onde.
En 1933, Schrödinger comprend qu'il ne peut pas vivre dans un pays où la persécution des Juifs est devenue une politique nationale. Au printemps 1933, Alexandre Frederick Lindemann, qui dirige le département de physique à l'université d'Oxford, se rend en Allemagne pour proposer des postes en Angleterre à quelques jeunes savants juifs allemands ; il en parle à Schrödinger et, à sa grande surprise, découvre que celui-ci envisage lui-même de quitter le pays. Schrödinger lui demande également un poste pour son collègue Arthur March, qui serait alors son assistant. Cette requête s'explique par les relations peu conventionnelles que Schrödinger entretient avec les femmes : bien que ses relations avec son épouse Anny soient bonnes, celle-ci sait pertinemment qu'il a de nombreuses maîtresses (Anny a elle-même un amant, Hermann Weyl). Si Schrödinger demande March comme assistant, c'est qu'à ce moment-là, il a justement une liaison avec Hilde, sa femme.  Beaucoup de scientifiques qui quittent l'Allemagne séjournent en milieu d'année 1933 dans la province italienne du Haut-Adige. C’est là que Hilde tombe enceinte des œuvres de Schrödinger. Le 4 novembre 1933, ce dernier, son épouse et Hilde March arrivent à Oxford, où Schrödinger a été nommé Fellow du Magdalen College. Peu après, il apprend que ses travaux sur la mécanique ondulatoire ont été récompensés par un prix Nobel de physique.  Au début 1934, il est invité à donner des conférences à l'université de Princeton ; à cette occasion, on lui propose un poste permanent. À son retour à Oxford, il négocie le salaire et les conditions mais finit par décliner l'offre. Des historiens pensent que la vie à Princeton, Anny et Hilde se partageant l'éducation de l'enfant, aurait été difficilement supportable. Le fait que Schrödinger ait ouvertement eu deux femmes, même si l'une d'elles était mariée à un autre, n'était pas bien vu non plus à Oxford. Néanmoins, c’est là que sa fille Ruth Georgie Erica naît le 30 mai 1934.
Le 4 janvier 1961, Schrödinger meurt de la tuberculose à Vienne, à l'âge de 73 ans. Il laisse une veuve, Anny (née Annemarie Bertel le 3 décembre 1896, morte le 3 octobre 1965). Il est enterré à Alpbach, en Autriche.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Erwin_Schrödinger)


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[méta][fragmentisme]
Il n'est pas tout à fait rigoureux de dire que l'entropie mesure à quel point votre système est désordonné, il est plus exact de dire qu'elle mesure à quel point votre système est microscopiquement mélangeable.
(L'Entropie - Passe-science #17,  5'45)

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[sexuel][postsexuel][àmouréinventer]
Ce qu'il veut dire qu'il y a transfert thermique du contenant chaud au contenant froid. Q, ajouté au système. Vu qu'on a dit, tu sais, que Q c'est toujours la chaleur ajoutée. Don on a bien un transfert thermique qui se fait dans ce sens-là. Donc ça c'est que te dis finalement l'intuition.
(KhanAcademyFrancophone - le concept d'entropie, 3'30)


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Entropie :
Nombre d'états accessibles.
(KhanAcademyFrancophone - le concept d'entropie, 13'30)

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De l'éther* à l'air.
Simplifier, de l'idée d'éther revenir à l'air.
De l'éther à l'air, simplifier.
De l'éther, simplifier, revenir à l'air.

* Donc, [au XIXe siècle on considère que, disons,] la lumière [pour se propager] se propage dans l'éther. Mais l'éther n'existe pas.

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La physique quantique repose en effet sur le principe d'incertitude qui dit qu'on ne peut pas précisément savoir tout ce qu'il y a à savoir sur une particule. Une particule donnée à plusieurs caractéristiques qui peuvent être dans des états différents. (…) Si on représente une particule par une toute petite boule (…) qui tourne sur elle-même, elle peut tourner dans un sens comme dans l'autre. Ce que nous disent les équations de la physique quantique, c'est que tant qu'on ne regarder pas directement une particule, elle peut bien tourner dans un sens ou dans l'autre. On appelle ça des états quantiques. Et comme on ne peut pas savoir dans quel sens elle tourne – à cause du principe d'incertitude, entre autres choses – on ne peut que calculer la probabilité qu'elle tourne dans un sens ou dans l'autre. Et il existe une probabilité pour qu'elle tourne dans les deux sens à la fois. On appelle ça la superposition des états quantiques.
(Superposition quantique et Schrödinger - Breaking Ball, 2'30)

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[Le chat de Schrödinger, bien expliqué, précisément]
[Mais vue de l'esprit, car : décohérence quantique. Qui empêche la superposition des états à notre échelle.]
(Superposition quantique et Schrödinger - Breaking Ball, 3'30)


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Identifiant pour analyses labo
57288062162272
pour : https://www.mesanalyses.fr/


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Werner Karl Heisenberg, est mort le 1er février 1976 à Munich.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Werner_Heisenberg)

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Le principe d'incertitude d'Heisenberg, (…) c'est dire qu'il existe des configurations dans lesquelles deux propriétés ne peuvent pas conjointement être aussi précisément mesurées que l'on le souhaite. C'est-à-dire que pour en mesurer une précisément il faut que l'autre soit imprécise. C'est ça le principe d'incertitude.
(<>) On sait démontrer que ce n'est pas possible. C'est pas juste un problème de précision de la mesure, de l'appareil de mesure, voilà, c'est juste pas possible.
(Werner Heisenberg - Le principe d'incertitude - LPPV.08 - e-penser)


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[ARG][La Reprise]
Cette 9eme symphonie, une synthèse de tout l'univers musical de Beethoven, dites-vous [bernard Fauconnier, biographe]
(LUDWIG VAN BEETHOVEN | 2000 ANS D’HISTOIRE | FRANCE INTER, 22'10)


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Et le tableau de classification périodique des éléments est encore aujourd'hui une des plus belles oeuvres de découverte d'un scientifique. C'est une merveille à la fois de simplicité, de complexité et de "complétude".
(Dimitri Mendeleiev - Classer les éléments sans les comprendre - LPPV.03 - e-penser, 14'20)



2018 06 22

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Ligeti, Musica Ricercata (1951-53)
+
Alex Ebert - A Most Violent Year BOF - Garden Shadows - Piano


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[méta][ARG][TP][mes quantiques]
Musique aléatoire
« Pourquoi composer des œuvres destinées à chaque exécution ? Parce qu'un déroulement fixe d'une manière définitive m'a paru ne plus coïncider exactement avec l'état actuel de la pensée musicale, avec l'évolution même de la technique musicale qui, à vrai dire, se tourne de plus en plus vers la recherche d'un univers relatif, vers une découverte permanente — comparable à une “révolution permanente”. »  — Pierre Boulez, « Sonate, que me veux-tu ? », 1963
À partir de sa Troisième sonate pour piano, Boulez expérimente ce qu'il appelle la chance contrôlée ou musique aléatoire dont il développe les vues dans les articles « Aléa » et « Sonate, que me veux-tu ? » Il expérimente cette démarche en partie en réaction aux techniques de composition aléatoire de John Cage auquel il reproche, dans l'article « Aléa »17, l’usage peu contraignant d’un « hasard par inadvertance ». Il introduit une part de hasard nettement plus contrôlé dans ses œuvres dès 1957 en laissant à l'interprète le choix d'interpréter ou non certains fragments, ou de changer leur ordonnance, se trouvant en cela une parenté d’inspiration avec Stéphane Mallarmé ; en particulier la typographie particulière du poème Un coup de dés jamais n'abolira le hasard ou la structure en feuillets mobiles du « Livre », ouvrage posthume dont Jacques Scherer avait publié les notes la même année.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Boulez)


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[amphibo-logique]
Gérald Genty !!
(Otto)Karl
Alain Bashung (Boris Bergmann et Jean Fauque)



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Au ban de la bande…
Au ban de la bande, là.
Au ban de la bande, là, bande.


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Une équation (…) condense l'information avec une économie et une précision auxquelles (…) les beaux discours ne pourront jamais prétendre.
Or le monde, en dehors du milieu scientifique, ne parle pas la langue des équations, si bien qu'un large fossé culturel s'est creusé entre ceux qui la comprennent et les autres. Ce livre vise précisément à jeter un pont entre les deux rives. Il est conçu pour (…) un lecteur qui souhaite les apprécier en esthète.
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p.13)
(…) les civilisations antiques ne disposaient pas du concept d'« équation » au sens où nous l'entendons aujourd'hui. Les mathématiques se formulaient avec des phrases, construites en mots ordinaires, ou quelquefois par des procédures.
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p.21)


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Les formules formulent mieux que des phrases, par (haute) définition.
Par définition, les formules formulent mieux que des phrases.
Les formules formulent mieux que des phrases.
Par définition, les formules formulent mieux que des phrases, par finition.
Par (dé)finition, les formules formulent mieux que des phrases.

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Pour me formuler, rien de tel que des formules.
Rien de tel que des formules pour me formuler.
Pour me formuler(,) des formules. Rien de tel.
Pour me formuler des formules. Par définition.
Rien de tel pour me formuler que des formules.  (+ pour me formuler uniquement des formules)


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Les formules s'attachent à la finition plus qu'à la définition.
La formule soigne la finition plus que la définition.
Dans une formule la finition prime sur la définition.
Une formule forme une finition plus qu'une définition.


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(…) il existe certaines nuances [entre les termes « équations » et « formules»]. Une formule recouvre une notion d'utilité : elle sert à résoudre une équation.
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p.6)


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Eux sont posés sur le cul, moi dans le recul.

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[postsexuel]
Cul, culture, recul.
Cul, culture, culte, recul.


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Il ne plaît plus, il a plu.


2018 06 23

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Courir deux lèvres à la fois.


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2. La concision. La bonne équation se limite à l'essentiel : elle parle simple et fort.
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p…, introduction)


2018 06 26

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[formule]
Superposition d'états, de sens, d'états de sens.

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[autophilosophe][formule]
(…)  et qu'il convient de scruter, fût-ce sommairement, avec l'œil exercé du philosophe qui interroge la nature des choses : qu'ont-ils tous en commun ?
(Sven Ortoli, Jean-Pierre Pharabod, Métaphysique quantique, introduction)


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[ARG]
(…) Heisenberg et Bohr. De même que ces auteurs ont voulu établir des éléments de continuité descendante allant de la structure de notre environnement quotidien à l'objet de la mécanique quantique, les partisans d'une refonte ontologique doivent montrer la possibilité d'une continuité ascendante allant de l'objet de la mécanique quantique tel qu'ils le conçoivent vers la structure de l'environnement quotidien. Il existe pourtant un élément d'asymétrie entre les deux attitudes. Le goût d'une certaine unité architectonique que manifeste la première prend l'allure d'un impératif pour la seconde. Car… (…)
Ayant écarté successivement le provincialisme instrumentaliste et le conservatisme ontologique, puis ayant pris la mesure des résistances qui s'opposent à l'établissement d'une parfaite continuité (descendante ou ascendante) entre l'objet supposé de la mécanique quantique et la forme de notre environnement familier, l'énigme que constitue cette théorie semble inentamée. Mais ces difficultés n'ont-elles pas au fond une origine commune ? Ne viennent-elles pas de ce que dans tous les cas on enferme la mécanique quantique dans une alternative dont aucun des deux termes n'offre d'issue ? D'un côté on voudrait que la théorie dise quelque chose du monde, de façon représentative ou symbolique, tandis que d'un autre côté on exige l'indifférence complète à son égard et la concentration sur des règles opératoires. La référence au monde ou le silence sur le monde. Il y a pourtant une autre option disponible. Eviter le silence sans pour autant considérer le monde comme objet du discours. Ne pas dire ce qu'est le monde mais exposer ce qu'est d'être-dans le monde, quelle que soit la position qu'on peut y occuper. Se garder de projeter les contraintes exercées sur la communication et sur l'action en représentation indifférente d 'un monde posé-devant, mais énoncer toutes les possibilités de communiquer et d'agir au sein du monde. Chercher l'unité des multiples aspects ou versions de monde dans le système réglé de leurs relations plutôt que dans « quelque chose d'ambivalent et de neutre sous-tendant les versions » [N. Goodman (1978), p. 5]. Tel est le contenu que nous attribuerons en fin de parcours à la mécanique quantique.
(Michel Bitbol, Mécanique quantique : Une introduction philosophique,  [2008], introduction) 


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[ARG]
La voie s'en trouve dégagée pour une réappréciation des "étrangetés " de la mécanique quantique : elles ne témoigneraient pas de la distance excessive qui nous sépare du réel ; elles ne nous contraindraient pas davantage à l'agnosticisme. Elles sont peut-être le signe ambigu mais récurrent de l'aveuglante proximité du réel.
Reprenant en partie certains de ses propres travaux de recherche, Michel Bitbol appuie ces orientations sur des études de cas concernant l'atomisme, le "vide quantique", le hasard, la naissance des théories physiques du XXe siècle et le concept d' "état relatif".
(Michel Bitbol, L'aveuglante proximité du réel [1999])



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[ARG][quantique]
Principe d'incertitude, plutôt principe d'indétermination.
D'incertitude laisse penser/croire que les éléments nous laissent incertains quant à leur état, par les limites de notre esprit ou de nos instruments d'observation et de mesure.
Or, c'est plutôt que les éléments eux-mêmes restent indéterminés avant qu'on ne les interroge. Et c'est la manière dont on les aborde/approche et interroge (autrement dit, pour [ARG], la manière dont on les lit) qui les détermine à nous répondre (c'est-à-dire se montrer) ceci ou cela. Mais les éléments ne sont tout simplement pas ce qu'on croit, ce qu'on attend d'eux, leur nature déborde nos coordonnées, de localisation, de temps, d'espace, de vitesse, de cause et d'effet, d'irréversibilité, etc.





2018 06 27

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Les diminutifs Marieso pour Marie Solier et Karldo pour Karl Dolédec sont des abréviations obtenues/formées par apocope – et humour.


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[Brachy-logique]
Apocope
Une apocope, du grec apokoptein/αποκοπτειν (« retrancher »), est une modification phonétique, parfois utilisée comme figure de style, qui se caractérise par l'abréviation du mot complet, en gardant uniquement son ou ses premiers phonèmes ou syllabes (vocaliques ou consonantiques), par exemple « auto » pour « automobile ».
On notera que l’apocope est le processus proprement dit (dans l’exemple précédent, la chute de « -mobile ») tandis que le résultat de l’apocope (ici, « auto ») est une abréviation.
Elle correspond à un sens bien précis du mot complet lorsqu'il possède plusieurs homonymes. Cette contracture est souvent utilisée de manière familière pour simplifier le langage.  Elle peut être employée sciemment pour oraliser un discours ou pour brouiller le message dans un but esthétique particulier. Elle est proche de l'élision, de l'ellipse, et de l'abréviation et contribue à la formation de néologismes.  La dernière lettre est quelquefois remplacée par la voyelle « o ».
Exemples :
(…)
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Apocope)


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[ARG]
D'une manière générale, la physique quantique marque la fin des certitudes en sciences et conduit à une remise en question globale et profonde de tous les concepts usuels de la physique : localité, réalisme, mesure, espace, temps, causalité, vide... Même les concepts d'univers unique et d'existence en soi semblent abolis !
(Charles Antoine, Schrödinger à la plage - La physique quantique)

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[ARG]
La dualité onde-corpuscule résume pourtant finalement très bien l'essentiel de la physique quantique, à savoir que tout est onde, vibration. La lumière et la matière ont donc un double visage, à la fois corpusculaire – c'est-à-dire sous forme de petites particules – et ondulatoire – c'est-à-dire sous la forme d'une onde. Cette onde n'est cependant pas réelle. Elle est abstraite et vit dans un espace mathématique distinct de notre espace physique, réel, celui dans lequel nous existons. Ce principe de dualité onde-corpuscule est donc plutôt à remplacer par le principe suivant : « tout peut être représenté par une onde quantique ». D'un point de vue plus technique, on parle davantage d'état quantique, et la phrase correcte est donc plutôt : « tout peut être représenté par un état quantique ».
(Charles Antoine, Schrödinger à la plage - La physique quantique)


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[formule][brachy-logique]
Mes formules // huiles essentielles ?

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[confluence][ATP][ARG]
C'est-à-dire que je suis très schrödingerien de ce point de vue-là. Enfin, je suis pas absolument sûr, d'ailleurs, que ce soit Schrödinger qui m'ait imposé ces idées, j'ai l'impression que quand j'ai rencontré Schödinger j'ai eu un vrai coup de foudre, je me suis dit « mais oui, je pense… on pense à peu près la même chose » et ça à permis de cristalliser des idées.
((Michel Bitbol, Physique quantique et philosophie de la conscience, émission sur "continents intérieurs"))


#
Permis parmi.
Parmi permis.


#
[signe/symbole][physio-logique]
Individu/entité/sujet/objet OU ressentir/devenir/aller/en relation : &
individu : i
moi : i!
toi : !i
nous : i!i
virtuel/numérique : @
idée/pensée/parole : ° /  ¨
dire : "
et/ou :  /
humour :  ;
équivalence :   :
mutuelle :  ::
carrefour, échanges : #
Signes à exploiter :
^
( )
))
((
><
>
<
<>
=

Applications :
i!&!i
i!@
i!i&@

#
Macroscopi(qu)e de l'infiniment grand à l'infiniment petit.



#
[ARG]
Laissez-moi m'enfoncer
Dans ma mer imaginaire
Et pourtant vraie
(Guillevic, Art poétique, p241)


#
Faire
Que se trouver au bord

Ce soit
Plonger dedans.
(Guillevic, Art poétique, p242)


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À mi-chemin de faire.

#
Edouard Levé
Guillevic
Gérald Genty


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[mes quantiques]
Le concept même de « particules » a pris un solide coup de vieux. Le physicien lui préfère la notion plus fondamentale de « champ quantique ».
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p.172)
>
mes quantiques = mes chants quantiques


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Ô, de solide à slide.
Solide ô slide.

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[grégarisme/grégaires vs individualisme/individualistes]
Les équations de Dirac ont aussi montré que les particules se partagent en deux classes fondamentales, celle des bosons, au spin entier, et celle des fermions, au spin demi-entier (…). Les photons, par exemple, entre dans la première catégorie, alors que les particules qui constituent la matière ordinaire – électrons, protons et neutrons – entrent dans la seconde. (…)
Les bosons aiment à se rassembler, ce dont témoigne l'existence du rayonnement laser, une collection de photons dans un même état quantique. Les fermions, en revanche, préfèrent afficher entre eux une réserve certaine – un état quantique différent.
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p.171-172)


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… la formule de l'équivalence entre matière et énergie (E = mc2)
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p167)
E = mc2
Avec une simplicité désarmante, cette équation exprime que la matière équivaut à l'énergie. Une particule de masse m contient une quantité d'énergie E qui est égale au produit de la masse par le carré de la vitesse de la lumière (c2). Comme la vitesse de la lumière est gigantesque, même une infime quantité de matière se convertit en une énorme quantité d'énergie.
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p158)

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[brachy-logique][formule]
Il [Dirac] avait conçu une approche esthétisante de la physique et disait souvent que les équations se doivent d'être belles.
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p168)


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[TP]
De : lll lkll lllll
À : J'eus dit qu'à elle
Envoyé le : Mercredi 27 juin 2018 20h32
Objet : Re:

Ça te rappelle/évoque rien, le riff et le son de la guitare 2 ? (Qui arrive à partir de 30')
https://youtu.be/8sQoX12zo-A
Moi je réalise mieux que jamais ; )
Ma santé ? Bah, y a du mieux, au quotidien, nettement, je peux comme revivre, mais aussi de l'inquiétant pour l'avenir, car les craquements deviennent quasi permanents et douloureux aux cervicales et jusque dans le milieu du dos, et ceux du bassin (plus anciens et qui leur ressemblent comme deux gouttes « d'os ») qui ne résorbent toujours pas, au contraire, sans parler de la mâchoire ni des étourdissements (qui vont avec ?). Mais pour l'instant, et peut-être parce que je m'habitue à vivre avec ça, plus d'effondrements complets, c'est déjà ça. Mais... le sursis est de combien ? Avant ne serait-ce que de l'arthrose généralisé de toute la colonne ou pire encore ?
Et toi, aujourd'hui ? Comment va/gère ? Séparation actée et douloureux deuil en cours, ou bien... perspective de... ?





2018 06 28

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[anagrammes]
Montres et monstre sont anagrammes.
[AD, on est monstre en fonction des montres, des critères, des cases, réglés, qui marchent au pas, ou on le devient à causes de ces monstres ou selon elles.]

#
C'est trié par les cheveux.


#
[anagrammes]
Tirer et trier son anagrammes.

#
De l'époque antique à l'époque quantique.

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[postmoderne][autophilosophe]
Philosophe à l'ancienne et nouvelle formule, antique et quantique, (qu)antique ? Postmoderne.


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[légende]
Phrase de transition :
[description, appellation en détail, puis :]
Mais tout ça n'est qu'une légende.
Au fond, tout ça n'est que bois, terre et sable. Poussières d'étoile. Sidérant(e)(s). À considérer.

#
[légende]
- Porte (gond, serrure, etc.)
- Livre :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre_(document)
https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Modrel.jpg?uselang=fr


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Comment respirer dans le lot.
Comment surnager dans le lot.
Nager dans l'eau, surnager dans le lot.
Comment/Apprendre à nager dans le lot.

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(…) c'est parce qu'il faut bien en parler. Et il faut en parler bien.
(Le Spin - 38 - e-penser, 1'40)

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[ARG]
Et le fait de préférer un risque qu'on connaît à un risque qu'on ne connaît pas, ça a un nom, c'est un biais cognitif qui a un nom, ça s'appelle : le biais de statu quo. Et un des effets du biais de statu quo, c'est un phénomène qu'on appelle la nostalgie. Le statu quo, c'est dire : je préfère les choses telles qu'elles sont à telles qu'elles pourraient être ; la nostalgie c'est dire : je préférais les choses telles qu'elles étaient à ce qu'elles sont maintenant. (…) « Non mais c'est pas de la musique, ça ». Ce n'est tant de la musique qu'ils n'aiment pas que de la musique qu'ils ne comprennent pas ou refusent simplement de comprendre. (…) la peur du changement. On est exactement face au même biais. (…) Le biais de statu quo est une nécessité au même titre que la peur est une nécessité pour la survie. Mais de la même manière que dans certaines circonstances il faut savoir dépasser sa peur, il y des situations dans lesquelles il faut savoir accepter le changement. Et c'est d'autant plus important aujourd'hui alors que notre monde change de plus en plus vite. 
(La musique c'était mieux avant - quickie 16 - e-penser, 10'30)


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[ARG]
Un souvenir, c'est une collection de perceptions et de sensations [et de représentations] organisées pour raconter une histoire, (…) un événement. Et cette collection, cet ensemble, est discontinu(e). Vos souvenirs ont des trous parce que (…) votre cerveau ne perçoit qu'une partie de ce qui l'entoure, et il enregistre en mémoire qu'une partie de ce qu'il perçoit. Sauf que votre cerveau a horreur du vide au moins autant qu'il déteste les contradictions.
(Faux souvenirs - 37 - e-penser, 2'20)

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[ARG]
ARG se refuse à constituer une totalité cohérente, à toute forme totalitaire. « « Le sens unique est toujours totalitaire. » Une poétique résolument/obstinément/audacieusement anti-totalitaire. "Courageusement" car on en perd, des lecteurs et des hommages. La plupart sont demandeurs. Malgré eux. Sans en être conscients. Même engagés par ailleurs contre les formes du totalitarisme. Eh bien, il y a celle-là, d'autant plus déterminante/conditionnante que particulièrement insidieuse.


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[ARG]
L'entropie, c'est ce qui permet de mesurer le degré de désordre d'un système de particules, en thermodynamique. En thermodynamique il y a des lois, et la deuxième loi de la thermodynamique (…) elle dit qu'un système de particules, quand on lui fout la paix, au mieux il ne change pas, mais que s'il change, de toute façon il ne peut que se désorganiser plus. Formellement, ce que dit cette loi, c'est que dans un système isolé, l'entropie ne peut qu'augmenter. dS ≥ 0.
(Pourquoi la flèche du temps - Ep.15 - e-penser, 10')




2018 06 29


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Sans doute, faut-il commencer ce petit livre par une affirmation courageuse. Disons que je suis l'homme des vacances. Au stakhanovisme, à la rage de production, à l'engagement, à l'efficacité, j'oppose ma conviction et ma philosophie qu'un seul mot exprime : vacances.
(…)
En écrivant ce livre, jamais ne j'avais été plus fidèle à moi-même, du moins en intention, ni mieux d'accord avec mon goût le plus profond. J'abandonne gloire, puissance et fortune à qui les veut ; je leur préfère la liberté, c'est-à-dire les vacances.
(Marc Bernard, Vacances, introduction, p25, p27)

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[TP]!!
Disons que je suis l'homme des vacances. Au stakhanovisme, à la rage de production, à l'engagement, à l'efficacité, j'oppose ma conviction et ma philosophie qu'un seul mot exprime : vacances.
Vacances longues, pour tous ; que la terre ne soit plus qu'un lieu de vacances ; (…)
Je ne crains pas de voir grand.
(…)
J'abandonne gloire, puissance et fortune à qui les veut ; je leur préfère la liberté, c'est-à-dire les vacances.
(Marc Bernard, Vacances, introduction, p25, p27)


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Il [Jacques Perry] aime l’idée d’être privilégié, même s’il répète souvent qu’il n’a pas eu de chance mais une extraordinaire liberté. Ce n’est pas contradictoire ; il n’avait pas à travailler comme les autres, tous les jours à heures fixes. Ou bien, s’il s’y est essayé quelquefois, peu importait ; il finissait toujours par être rejeté. Avec égards, on reconnaissait que les contraintes n’étaient pas faites pour un écrivain. D’avoir « travaillé », mal, comme les autres, quatre fois, quelques mois, dans des agences de « pub » avant d’être viré, ferait partie de sa biographie. Il n’a inventé aucun mouvement littéraire ; il ne rend compte que de lui-même, de sa singularité, de ses élans et de ses refus, évidemment attribués à des personnages fictifs. Il n’a jamais écrit sur lui-même, et ne fait que cela. Plus je pense à lui à travers lui, plus je sais que je m’engage dans un labyrinthe dont je ne sortirai pas. Aucune définition de Perry n’est possible sans la nuancer, ou carrément la contredire, il ne sait pas qui il est, et nous voici des milliers de personnages face à face. Perry semble n’avoir pas plus de passé que si chaque jour effaçait le précédent. Les visages vivants, animés disparaissent pour devenir une image interne, incorporée, inerte, indiscernable, indifférenciable. En fait, il est gonflé de toutes ses vies, plus léger et plus lourd d’avoir traversé le temps des parents et le temps des femmes, le temps de sa fille, le temps du travail vendu et le temps libre, le temps de la ville et celui des campagnes, le temps de la maladie et le temps de l’oubli.
(Jacques Henric, « JACQUES PERRY. Écrivain préservé par l’oubli », Art Press, http://www.artpress.com/2016/02/15/jacques-perry-ecrivain-preserve-par-loubli/)


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[racisme]
Je veux voir
La France
Débarrassée de tous les
Irascibles
(François and the Atlas Mountains, "Apocalypse à Ipsos")


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– Il y a une petit paragraphe dans votre Histoire de la littérature récente où vous dites qu'un écrivain passe son temps à se relire.
– Pas à se relire quand le livre est fini, non. À se relire quand on écrit. (…) On écrit très peu quand on est écrivain. On passe son temps à faire trois quatre choses et on relit à l'infini. (…)
– Et vous vous relisez relisez… ?
– Ben, je relis pour que ça passe, quoi !
– Ça veut dire quoi « passer 7 ?
– Pour que ça parle. Donc je pense que je passe mon temps à poser des phrases inadéquates, qui parlent pas assez. Et, bah exactement comme un musicien ! (…)
– Oui mais alors, c'est quoi les critères d'une phrase qui passe ? C'est quoi une phrase qui passe ?
– (…) Il faut que le sens fonctionne. Et pour que le sens fonctionne il faut avoir des idées claires. Les écrivains n'ont pas forcément les idées claires.
– Ah oui ? Vous n'avez pas les idées claires ?
– Bah non, sinon je serais philosophe ! Ça se saurait. Je serais penseur !
– Ah ! C'est ça, la partition ? Le philosophe, c'est celui qui a les idées claires et l'écrivain, c'est celui qui a les idées pas claires ?
– Nooon. Pff.
– Non, mais ça pourrait être ça. (…)
– (…) Ce serait serait bête de dire que les philosophes savent ce qu'ils veulent dire et que les écrivains non, mais ! nous on peut se permettre de passer trois ans à ne pas savoir exactement ce qu'on veut faire. (…) Pour finalement manipuler un espèce de tric… C'est comme si vous faisiez un message, un sms d'amour, simplement vous passez trois ans à le faire. C'est un temps perdu énorme. (…)
– (…) Qu'est-ce qui se passe de suffisamment intéressant pour que vous supportiez 3 ans pour finir un sms ?
– Parce que… Parce que quelque chose me manque ! Dans ces phrases, dans ces pauvres phrases qu'on fait. Et qu'il faut un moment donné qu'elles fassent, je sais pas ce que ça veut dire, qu'elles fassent sens, ou qu'elles formulent quelque chose de magique, et ça se fait pas d'un coup. (…) C'est une correction infinie. Mais c'est pas un labeur, au sens horrible… (…) Donc c'est pas nécessairement une souffrance. Au contraire, ça peut être très joyeux. De remettre au lendemain. De dire : c'est pas fini.
([Radio Nova] - Olivier Cadiot La littérature est faite de détails - Nova, 3')
(Autres notes : cf.  NOTAGE (ab 20170316))

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Frank Wilczek (…) en 2002 : « De toutes les équations de la physique, c'est peut-être celle de Dirac qui est la plus "magique". C'est la plus librement inventée, la moins conditionnée à l'expérience, celle dont les conséquences sont les plus étranges et les plus époustouflantes. [Elle] sert aujourd'hui de point d'appui à la physique fondamentale. »
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p.170)


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« La poésie consiste à épurer la prose. »
(Olivier Cadiot)

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[ARG]
Olivier Cadiot – C'est très très agréable, vous savez, de lire inlassablement les mêmes livres, sans tout à fait les comprendre aussi ! C'est assez merveilleux, hein ? Ça.
Xavier De La Porte – Ouais ouais. (…) Enfin, c'est comme une langue étrangère. Enfin, il faut accepter de ne pas tout comprendre !
([Radio Nova] - Olivier Cadiot La littérature est faite de détails - Nova, 17')


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[brachy-logique]
Par souci de simplification, j'ai encore condensé [  ].
(Dana MacKenzie, Fous d'équations, p.169)



2018 06 30

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[« Femme de 35 ans, fuis petit homme !»]
À mûrir, le germe envahit bientôt l'ail ou la pomme de terre. Aïe.
Le germe envahit le coeur de l'ail ou de la pomme de terre. Aïe.
À mûrir, le coeur de l'ail ou de la pomme de terre ne sont bientôt plus que germe, avant de pourrir/décrépir/faner.
Avant le faner, le coeur de l'ail ou de la pomme de terre ne sont bientôt plus que germe, d'abord caché puis débordant.

#
L'insolence de la jeunesse, oui, en elle-même, par elle-même.




2018 07 01


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Un peu moins que trop et c'est top.

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Je suis pas très flirt bleu.

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Ce qui m'ennuie (m')en nuit.


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L'amant est plus attirant que l'aimant.
Amant aimant plutôt qu'un aimant amant.
Un amant qui soit aimant plutôt qu'un aimant pour amant.
Un amant aimant plutôt qu'un aimant pour amant.
Un aimant pour amant.
Un amant plutôt aimant plutôt qu'un aimant pour amant.
L'amant est plus attirant que l'aimant.
L'amant (aimant) est plus attirant que l'aimant (attiré).


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Ricanera bien qui sourira le dernier.



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[Jean-Claude Van Damme]
ce « Cioran déglingué », cet « écrivain de l'oral »... au « même niveau que Michel Houellebecq » (dixit Moix, pour sa dernière d'ONPC)…
(https://youtu.be/G3u0PItNC6A)
+
Un Van Damme complètement à la ramasse sur la question hommes-femmes. Le mec qui sort des cavernes, anachronisme surréaliste qui fout le malaise régulièrement sur le plateau, haha : https://youtu.be/nJvX2G5WBP0


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Du maudit génial Gérald Genty. Premier extrait de son dernier album ("hippopopopopopopopopopopotame"), composé de micro-chansons (et blagues). Ça devrait rappeler quelque chose à (et de) Loïc, ce concept/format ; ) Notez bien (le poids et double sens du) « prématuré ». C'est juste génial, quoi.
+
Et pour proche ancêtre des « chansons-flashs », Corbier (qui vient de mourir – abandonné ?).
Corbier : "Je deviens ce que les médias ont fait de moi, c'est à dire rien !"



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[ARG][noirage][Programme]
Laurent Ruquier – Pourquoi ?
Jean-Claude Van Damme – La vie. La vie.
(Jean-Claude Van Damme et Julien Leclercq - On n'est pas couché 30 juin 2018 #ONPC, 3'30)

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[TP]
Laurent Ruquier – Pourquoi ?
Jean-Claude Van Damme – La vie. La vie. (…) Et on dit : On fait un film.
(Jean-Claude Van Damme et Julien Leclercq - On n'est pas couché 30 juin 2018 #ONPC, 3'30+3'45)

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[philosavis][bêtise][moyenhomme][généralisation][Programme]
– Si toutes les femmes travaillent, qu'est-ce qu'ils font, les enfants à la maison ?
(Jean-Claude Van Damme, ONPC - Marlène Schiappa - On n'est pas couché 30 juin 2018 #ONPC, 16'30)
+
– S'ils veulent se marier, c'est bien. Mais la question est que : si tous les garçons se marient ensemble et toutes les femmes se marient ensemble, comment on va faire des enfants ?
Laurent Ruquier – On en est loin. Jean-Claude, on est loin de ça.
– On ne sait jamais, hein ?
(Jean-Claude Van Damme, ONPC - Marlène Schiappa - On n'est pas couché 30 juin 2018 #ONPC, 51'15)


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Je suis un mec très simple. Qui a réussi, mais… Je vois les choses très « simple » [/simplement].
(Jean-Claude Van Damme, ONPC - Marlène Schiappa - On n'est pas couché 30 juin 2018 #ONPC, 18'40)

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[Programme][Àmouréinventer]
Vous dites quelque chose qui m'a abasourdi. (…) Vous dites [dans votre livre, où vous vous adressez à vos filles] : « J'aimerais être féministe jusqu'au bout des ongles (…) et vous dire que les garçons, on s'en fiche, mais quelque chose au fond de moi m'empêche d'affirmer [spontanément] que rien ne t'oblige à tomber amoureuse ». C'est-à-dire que si je vous suis bien, l'extrême de l'extrême de la logique féministe (…) serait de ne pas tomber passionnément amoureuse (et si j'ai bien compris) d'un garçon. Est-ce que c'est la vision du monde que vous proposez aux femmes (…) ?
(Yann Moix, ONPC - Marlène Schiappa - On n'est pas couché 30 juin 2018 #ONPC, 40')
> L'abasourdissement de Moix m'abasourdit moi.


#
Féministe jusqu'au bout des ongles vernis ?
Féministe jusqu'au bout des ongles… vernis ?


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Naissance, …,  sénescence.
Naissance, sens, sénescence.
Naissance, saine et sens, sénescence.
Naissance, anse, sénescence.
Naissance, connaissance, sénescence.
Naissance, aisance, sénescence, et le sens ?
Naissance, aisance, sénescence.
Naissance, sens, sénescence, anse.

#+
Entre naissance et sénescence coule la scène.


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[Programme]
À notre niveau, la vie a plutôt une anse qu'un sens.
Le sens de la vie se trouve à l'envers, dans une anse.
Notre vie a un anse plus qu'un sens.
Comprendre le sens de la vie par son anse.
Saisir le sens de la vie par son anse.
Le sens de la vie se saisit par son anse.
Le sens de la vie se/est saisit par son anse.


#
[émission][légende]
Titre : France Culture Pop
Titre : France Pop Culture
Idée : commenter ou citer des infos de culture pop, ou interview… Par exemple réaction à des propos d'ONPC, ou People, etc.

#
[émission][légende]
Titre : France Culture des gens
Ou
Titre : Culture des gens
Ou
Titre : France, Culture des gens
Titre : France, Culture de rue


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[Qu'est-ce que je deviens ?] Je deviens ce que les médias ont fait de moi, c'est-à-dire rien.
(François Corbier*, Europe 1 - Ajoutée le 4 août 2016 - Corbier : "Je deviens ce que les médias ont fait de moi, c'est à dire rien !")
* Qui vient de mourir.

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Mieux vaut crever l'abcès que crever.
Crever l'abcès ou bien crever.
Crever l'abcès pour ne pas crever.


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Déjà, moi j'aimerais bien qu'on d'arrête d'appeler ça « se reproduire », faire des enfants.
(Justine Lévy, LGL - Peut-on échapper à ce destin familial de la névrose ? Réponse de Justine Levy [Extrait], 0'30'')
+
Marie Richeux – (…) On va commencer par dire que nous, humains, nous ne nous reproduisons pas. Qu'est-ce qu'on fait si on ne se reproduit pas ?
Jean-Louis Serre – Ah bah, on procrée. On procrée comme la plupart des animaux et des végétaux. C'est-à-dire qu'il faut deux individus pour générer des cellules sexuelles qui ensuite par fécondation vont constituer un nouvel individu, unique, unique au sens où jamais aucun individu semblable n'a existé avant et vraisemblablement aucun n'existera après. (…) Le terme de reproduction, c'est un terme qui s'est imposé dans l'histoire des sciences à un moment où on savait pas très bien quels étaient les mécanismes en jeu. Alors aujourd'hui on fait attention on dit « la reproduction sexuée », donc quand on parle de reproduction sexuée on sait qu'en fait c'est pas de la reproduction au sens littéral du terme, parce que reproduire c'est avoir quelque chose d'identique à la chose qui précède.
(France Culture - Pas la peine de crier - Mélange 1/5 Les joyeux mélanges de la génétique, 24')


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[astro-logique]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Justine_L%C3%A9vy
Cet article se contredit lui-même.
La date de naissance est différente entre l'infobox et l'introduction. La BnF en donne encore une autre. Vous pouvez y remédier.
Juliette Lévy, de son nom de plume Justine Lévy, née le 4 septembre 1974 [vierge] à Paris (16e arrondissement)1, est une éditrice, une femme de lettres et écrivaine française.
Nom de naissance     Justine-Juliette Lévy
Naissance 27 septembre 1974 [balance] (43 ans) Paris (France)
Activité principale      Écrivaine
(…)
Justine Lévy a une fille, Suzanne, et un fils, Lucien, avec l’acteur Patrick Mille (Chico avec Édouard Baer sur Canal+).
+
Patrick Mille est un acteur et réalisateur franco-portugais, né le 8 avril 1970 [bélier] à Lisbonne.
+
Il raconte sa rencontre (coup de foudre) ici : Patrick Mille à propos de Justine Lévy (Tout le monde ne parle, 17 avril 2004) : http://www.ina.fr/video/I09030491

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Je n'ai plus que toit. Et personne d'autre.
N'avoir plus rien d'autre que toit.

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(AF)
16' einsteinisme
le monde et sa représentation

21'+25'45
longue préparation conf ou cours

([Conférence] Révolutions quantiques)




2018 07 03


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[émission][idée eue hier soir au lit, au lieu de dormir]
Titre : synthèse
Annonce : « Ici, donc, je reprends et je résume »
Anecdotes : Leibniz se faisait fort de résumer sa philosophie en 15 min. (cf. Philosophie pour les nuls)

Principe : Demander à des doctorants/thésards de résumer leur thèse, des intellectuels leur oeuvre ou leur idée phare, à des spécialistes de toute discipline de résumer un auteur, une activité, une technique…
Idée : Clément Rosset : Seulement une, une seule idée. Pour un philosophe, et pour une copie d'étudiant.


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[brachy-logique]
Haïku ? Aïe coup.

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Le senti ment.


2018 07 04

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(AF)

(La sexualité des seniors est-elle tabou ? - C à Vous -15/06/2018, 2')


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Anne-Elisabeth Lemoine  – Vous aviez une vague prescience que c'était la fin, écrivez-vous. C'est arrivé, à la fin de cet été-là… (…) communiquer correctement et mettre correctement un terme à une histoire commune.
Claire Chazal – Je pense que c'est difficile de le faire en douceur. Voilà ce que je dirais. (…) Je crois qu'on ne peut pas beaucoup anticiper cela. Moi j'ai essayé, dans ma tête, de l'anticiper, j'y ai souvent pensé. Mais ça arrive forcément brutalement.
(C à vous - Claire Chazal se confie - C à Vous - 11/05/2018, 6' ?)

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J'y crois moins, sans doute. J'y crois moins, sans doute J'y crois moins.
(Claire Chazal, C à vous - Claire Chazal se confie - C à Vous - 11/05/2018, 13'25)
->
J'y crois moins sans doute. J'y crois moins.


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Il y a un âge où votre ticket n'est plus valable ? comme aurait dit Romain Gary.
(Chroniqueuse, C à vous - Claire Chazal se confie - C à Vous - 11/05/2018, 13'35 ?)


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Ne pas juger à voix haute. Qui voudrait d'un procureur comme ami ?
Ne pas juger qui et quoi que ce soit devant qui que ce soit. Qui voudrait d'un procureur comme ami ?


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[karl][TP]
Alors, vous êtes très élégante avec les hommes de votre vie. De Patrick Poivre d'Arvor, vous dites : « Je suis tombée amoureuse d'un être que je considère encore aujourd'hui comme différent et hors norme. (…) Je suis tombée amoureuse d'un être que je considère encore aujourd'hui comme différent et hors norme. Pas un être avec qui l'on peut construire une vie quotidienne ou une existence apaisée et rectiligne. Un être qui marque une vie. »
(…)
– (…) Et puis il avait cette espèce de hauteur de vue, de culture, de je sais pas quoi, de mémoire aussi! très impressionnante, des faits, des gens, de curiosité intellectuelle qu'il a toujours énormément, et, oui, je l'ai toujours considéré comme un être à part… (…)
(Chroniqueuse, C à vous - Claire Chazal se confie - C à Vous - 11/05/2018, 15' ?)

+
    Patrick m'a toujours fascinée.
    De dix ans mon aîné, il dominait depuis longtemps le journalisme audiovisuel quand je suis moi-même entrée à Antenne 2. Figure tutélaire, il donnait l`impression d'une immense facilité. Il me semblait qu'il abordait l'actualité de façon personnelle, maniant les références littéraires ou historiques, volontiers moqueur quand il rencontrait les grands de la planète, un artiste, un sportif, ou qui que ce soit d'autre. Intéressé par son interlocuteur, mais jamais dupe. Sauf, bien sûr, quand son œil se posait sur une femme qu'il aurait pu séduire. Il aimait passionnément découvrir le monde, appréhender un humain, tenir tête aux plus coriaces. Cela pouvait devenir un jeu qu'il n'avait pas peur de perdre.
    ll avait une voix singulière, une expression nouvelle, il embrassait tous les sujets... Un albatros qui pouvait parfois avoir du mal à redescendre sur Terre et à accepter la médiocrité... Un être mystérieux aussi, qui était toujours en partance, prêt à relever quelque défi physique un peu fou, à l'assaut d'une montage ou sur les mers. Un être qui aimait rester dans la solitude de ses lectures. de l'écriture... de ses nuits blanches.
    C'était incroyablement séduisant. J'étais intimidée devant sa puissance intellectuelle, mais attirée par les mêmes univers culturels, littéraires. Je crois que nous avions une façon commune de nous exprimer, d`envisager un journal, sa construction, ses hiérarchies, sa présentation. Nous nous adressions aux téléspectateurs avec l'envie de transmettre et de convaincre. Par le regard, les intonations, quelque chose d'indéfinissable que nous n`avions appris ni l'un ni l'autre. Son charme opérait.
    Je l'admirais et je suis tombée amoureuse d'un être que je considère encore aujourd'hui comme différent et hors norme. Pas un être avec qui l'on peut construire une vie quotidienne ou une existence apaisée et rectiligne. Un être qui marque une vie. Notre relation fut passionnée, chaotique. Au bout de quelques années d'un amour à demi caché, souvent traqué par certaines publications, émaillé de frissons et de crises, j'ai ressenti, comme un flot irrépressible, le désir d'un enfant, d'un enfant de cet homme-là qui lui transmettrait sa force et le rendrait invincible. C'était une certitude. Non pas l'assurance d'une vie familiale tranquille et organisée, mais la confiance aveugle dans l'idée que notre progéniture, ce prolongement que je souhaitais plus que tout, serait le parfait aboutissement d'un rêve. Patrick est devenu un père aimant, admiratif découvreur, un père qui ouvre une voie et qui accompagne. Je l'en remercie.
(Claire Chazal, Puisque tout passe, fragments de vie, [chap. "Patrick" ?])

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[TP]
Karl et Marie
Un oiseau de passage avec/et un oiseau de partage ?

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Vie, vieux.
X, vie, vieux.
X, a-e-i-o-u, vie, vieux.
Vie, vieu, vieux.
Vie, vie euh, vieux.


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Le temps nous rappelle qu'on oublie.
Le temps nous apprend qu'on oublie.
Le temps nous rappelle qu'on oublie.

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[nokidding][Àmouréinventer]
Un garçon et un fille ne font pas nécessairement de pair. (+ père + paire)


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RDV Dr Massis
26 juillet, 14h15

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Et en fin de compte, je regrette pas parce que, c'est toujours pareil, quand on est pas à l'endroit où il faut, et qu'en fin de compte ça se passe super bien, eh ben finalement on est à l'endroit où il faut.
(François Berléand, 12 JUILLET 1998 LE JOUR PARFAIT, DOCUMENTAIRE 2018 REPORTAGE EXCEPTIONNEL 20 ANS APRES PARTIE 2, 13')

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Il y a ceux qui écrivent un livre pour se livrer, d'autres pour écrire.
Il y a ceux qui écrivent un livre pour se livrer, et d'autres qui écrivent.
Il y en a qui écrivent pour se livrer et d'autres qui écrivent/pour écrire.
Il y en a qui écrivent pour se livrer et d'autres qui écrivent/pour écrire.
Il y a ceux qui écrivent pour se livrer et ceux qui écrivent.

#
Il y a ceux qui écrivent pour se livrer et et d'autres pour se délivrer.

#
Ils causent sans effet.
Ils causent, mais sans effet.
Ils causent, sans effet.
Causer sans effet.

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Katia (Vanessa Guide) – Je comprends pas, j'ai de l'essence pourtant.
Mr Hervé (Patrick Mille) – Ah, vu le bruit, c'est le moteur. Je veux pas être technique mais c'est mort, ça.
(Going to Brazil [film], réal. Patrick Mille, 53')

#
La gestation humaine, c'est 9 mois tout rond.


2018 07 05

#
Donne-leur la clé ils débatteront encore du verrou.
Donne-leur la clé ils débattent encore du verrou.
La clé les détourne de débattre du verrou.
Donne-leur la clé ils débatte encore du verrou.

#
Explique-leur la cause ils causeront encore.

#
Donne-leur le fin mot ils n'en finiront pas (de causer de l'histoire).
Le fin mot les distraient moins que de causer de l'histoire.
Le fin mot les distraient moins que de causer de l'histoire.
Le fin mot les intéressent moins que l'histoire.

#
Appâter le public par sa pâtée.
Appâter le public par la pâtée qu'on qui sert, qui le dessert.



2018 07 06

#
La France et la déFrance.
La France ouverte et la déFrance.

#
[brachy-logique]
[Un commentateur de la coupe du monde de football, 38' de brésil-belgique, en substance :] La possession de balle ne suffit plus aujourd'hui, c'est la percussion qui compte.


#
[fragmentisme]
Modulaire :
1/ Constitué de modules.
Ara est "un téléphone modulaire", avec une structure de base sur laquelle l'utilisateur peut assembler avec des électro-aimants, comme sur un jeu de construction, des modules de différentes couleurs et fonctionnalités [...]. — (Google va lancer son smartphone en kit, Vosges Matin, 22 mai 2016)
2/ Relatif à la modularité.
=>
2/ modularité \mɔ.dy.la.ʁi.te\ féminin
Caractère modulaire, propriété d’être modulaire.
La valorisation d’un produit peut se faire par l’utilisation et l’agencement de technologies, d’éléments ou de composants accessibles de manière indépendante : c’est la modularité. — (Gaël Bonnin, ‎Alain Goudey, Marketing pour ingénieurs, 2010)
1/ Module :
(…)
Sous-ensemble.      (Architecture) Élément simple d'une structure architecturale répétitive.
Cet immeuble comporte tant de modules d'habitation.
(Technique) Pièce d'assemblage (dans divers domaines, notamment l'ameublement, le bricolage, l'industrie).
Les parois sont constituées de modules en polyester stratifié.
(…)
(Programmation informatique) Partie du code source d’un logiciel qui peut être développée indépendamment.



2018 07 09

#
(AF)
[nokidding]

(Blanche Gardin, Je parle toute seule, 24'50)



2018 07 12

#
Allez, les vacances, allées, hâlées avec le soleil, et alliées.
Les vacances, allez, hâlées et alliées avec le soleil.
Les vacances, allez, hâlées, alliées avec le soleil.
Aller en vacances, allez, hâlées, alliées avec le soleil.
Les vacances, allez, alliées avec le soleil.
Allez les vacances, alliées avec le soleil.
Allez les vacances, allié le soleil.


#
[existence]
Allez, aller, assez.
Assis, assez, debout.
Assis, assez, debout, assez, assis, assez.
Assis, assez, allez, debout, assez, assis, assez.
Assis, assez, allez, debout, allez, assez, assis, allez, assez.
Assis, allez, debout, allez, assez, assis, allez, assez.
Assis, allez, debout, aller, allez, assez, assis, allez, assez.
Assis, allez, debout, aller, allez, assez, assis, assez, aller.
Assis, allez, debout, aller, assez, assis, allez, assez, aller.

#
Rit, série, sérieux.
Rit, série, sérieux, euh.

#
Allié prend son thé au lit, alité.
L'allié prend son thé ? Alité.
L'allié qui prend son thé est comme alité.
L'allié qui prend son thé est alité.


#
[ARG]
Titre de conférence ARG, par Marie :
Retour vers le futur d'Alain Robbe-Grillet.


2018 07 13

#
Identité de genre et expression de genre ? Mis en ligne le 11 février 2016 - Dernière modification le 11 février 2016  L’identité de genre d’une personne est le genre auquel cette personne s’identifie. Il peut être différent du genre assigné à la naissance (parfois appelé erronément « sexe biologique », excluant les personnes intersexuées, et scientifiquement sans fondement).  L’expression de genre d’une personne correspond à sa façon d’utiliser divers codes sociaux (vêtements, attitude, langage…) et corporels (corporalité, prise d’hormones, opérations…) attribués à un genre particulier. Par exemple, s’habiller de vêtements féminins est une expression de genre qui peut être considérée comme féminine. Pour autant, l’expression de genre n’est pas nécessairement en corrélation avec l’identité de genre. On peut très bien être une femme qui s’identifie comme femme et avoir une apparence très masculine, cela ne remet pas en cause son identité de genre.
(https://www.genrespluriels.be/Identite-de-genre-et-expression-de-genre)


2018 07 14

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[proverbe][formule][éco-logique]
Avec la musique, je voulais comme nous le disons en Islande, « garder la ceinture et les bretelles » pour être certain d'être flexible et ne pas me retrouver bloqué au moment du montage.
(Benedikt Erlingsson, [réalisateur du film "Woman at war"], https://www.cinezik.org/critiques/affcritique.php?titre=woman-at-war)

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Ce que je dis n'a pas de sens. Mais la vie n'a pas de sens, autant parler comme elle.

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[étourdissements et craquement dos/vertèbres]
Kineexpert
Posté le 31/12/2015
Bonjour,  Le problème semble être du à une compression de vos disques intervertébraux, suite à des actions répétés (sans doute dans votre métier) et peut être à des muscles profonds du dos peu entrainés. La sensation de bien être suite à un étirement, provient du fait que vous créez de la place entre vos lombaire. Pour valider cela, pourriez vous m'indiquer précisément quel type d'étirement vous faite ? (…)
(http://forum.doctissimo.fr/sante/douleur-dos/etirement-vertige-sujet_163800_1.htm)
Voir discussion complète : 201804 compostage et mail (partiel) : [article] "mal de dos étirement et vertige"



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Depuis longtemps je ne prétends gagner mon procès qu'en appel. Je n'écris que pour être relu [  ]. Tant pis pour le lecteur paresseux, j'en veux d'autres.
(André Gide, Le Journal des Faux-monnayeurs.)



2018 07 15

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[TP]
André Gide soutient le combat des Dreyfusards, mais sans militantisme, préférant les amitiés littéraires — Roger Martin du Gard, Paul Valéry ou Francis Jammes —, amitiés qui s'effaceront parfois au fil du temps, comme celle de ses jeunes années, intense et tourmentée, avec Pierre Louÿs.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Gide)
+
Pierre Louÿs épouse en 1899 la plus jeune fille de José-Maria de Heredia, Louise, après avoir été l'amant de sa seconde fille, Marie, épouse d'Henri de Régnier.  À partir de 1917, Louÿs vit avec Aline Steenackers (1895-1979), qu'il épouse en 1923. Elle lui donne possiblement6 trois enfants : Gilles (Paris, 6 janvier 1920), Suzanne (Paris, 27 janvier 1923) et enfin Claudine (née en 1924), dont postérité.
La fin de sa vie est difficile ; ruiné, paralysé et atteint de cécité partielle, il [Pierre Louÿs] vit ses dernières années retiré dans la solitude. Il meurt le 4 juin 1925 [à 54 ans, ≠ Gide, à 81 ans] d’une crise d’emphysème, il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse.


2018 07 16

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[Programme][noirage]
Il y a aujourd'hui une forme de consommation possible, raisonnable, rationnelle, respectable de l'environnement, respectable de la souffrance animale parce qu'on peut tuer un animal sans qu'il s'en rende compte et sans qu'il souffre (…) il y a aujourd'hui une façon de pouvoir moraliser, de pouvoir introduire des milliards de doses d'éthique dans la façon de consommer qui est absolument en contradiction avec le système dont on nous fait consommer.
(Périco Légasse, SQO - Aymeric Caron s'acharne sur la présentatrice, 19')


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[réêl]
La dite réalité se distingue du rêve en ce ci que si tu y meurs tu meurs (pour les deux/sur les deux plans). À moins que…

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La cause animale va devenir une cause essentielle dans les années qui viennent.
(Aymeric Caron, SQO - Aymeric Caron s'acharne sur la présentatrice, 21'15)

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[ARG]
… la volonté de se tourner vers le mouvement de défense du vivant en général comme un nouveau mouvement révolutionnaire.
(Aymeric Caron, SQO - Aymeric Caron s'acharne sur la présentatrice, 21'50)

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Là où c'est éminemment politique, c'est que le véganisme c'est refus de l'exploitation des plus faibles. Et alors, donc, c'est une prolongation, si vous voulez, des grands combats sociaux et politiques des siècles derniers. Et les animaux non-humains sont aujourd'hui des opprimés qui n'ont même pas la capacités de se défendre avec leur propre voix.
(Aymeric Caron, SQO - Aymeric Caron s'acharne sur la présentatrice, 22'30)



2018 06 17

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[formule]
Yolande :
Faire ça ou peigner la girafe…

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[formule]
Yolande :
À défaut de mieux, on couche avec son vieux.


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[ARG]
Je voulais pas forcément vous parler de moi, mais ça me permettra de faire une transition vers ARG…
Si je suis philosophe à l'ancienne mais nouvelle formule, d'écriture multimédia, c'est que le monde a changé…
Ma culture a longtemps été principalement audiovisuelle, « je ne suis pas un dévoreur littérature », même si j'en lis, puisqu'elle se trouve là aussi, mais ma culture est avant tout pluri-média, multi-média (france culture, livre-audio, cinéma, etc.), et il m'est donc naturel ou plutôt culturel que mon écriture – même philosophique – le soit aussi, directement. Et en plus, j'ai l'intuition et la conviction que c'est un peu l'avenir. C'est une chance, et aussi une malédiction pour moi. Comme disait Flaubert, « nous aurons fait ce qu'il y a de plus difficile et de moins glorieux, la transition. »



2018 07 19

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[anagrammes]
[Merci Romain V.]
Écrit et récit sont anagrammes.


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La reine – L'empereur Marc-Aurèle disait : l'univers n'est que perpétuelle transformation, la vie n'est qu'opinion.
– Qu'est-ce que ça veut dire ?
La reine – Que rien n'est immuable.
("La reine garçon", de Mika Kaurismäki – frère ainé d'Aki)


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Je découvre [merci Appoline, impétrante coloc de la Roseraie] que mon argument d'ironie contre le végétarisme ou véganisme ou leur logique porte un nom, de code : « le cri de la carotte ». Du moins, dans sa première partie. Car mon argument va plus loin, plus radical, mais passons…


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[esth/éthique]
"Toute création spirituelle est dépendante de la matière. Sans elle, il n’y aurait pas de transmission possible. Dans cette collaboration de la matière avec l’esprit, réside le mystère de l’art. Car c’est à travers elle, et elle seulement que passe la communication. Dans une création d’art, ce sera toujours la matière et elle seule qui gardera le précieux message d’une œuvre d’art. C’est en connaissant à fond le matériau avec lequel on doit opérer qu’on pourra l’employer à sa guise, l’adapter à chaque cas, savoir l’effet qu’il permet d’obtenir." (…)
(Nicolas Wacker, La Peinture à partir du matériau brut, extrait de la présentation de l'éditeur Allia, http://www.editions-allia.com/fr/livre/411/la-peinture-a-partir-du-materiau-brut)


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(…)
Daté de 1839, ce pamphlet paraît aujourd'hui absolument prémonitoire : "deux littératures coexistent dans une proportion bien inégale et coexisteront de plus en plus", y déplore Sainte-Beuve. Deux littératures : l'une, commerciale, l'autre, l'expression délicate du talent, propice à engendrer des monuments. À l'émergence de la première, plusieurs facteurs : le développement de la réclame dont peut dépendre le succès d’un livre, l'"émulation effrénée des amours-propres" ou encore, plus simplement, la volonté de vivre de sa plume. L'auteur aborde des questions brûlantes à son époque mais qui n’ont pas cessé depuis de consumer la littérature, à savoir le mercantilisme, la collusion d’intérêts entre auteurs et journalistes ou encore la démocratisation du métier d’écrivain. S’il se résigne à cette dernière, Sainte-Beuve désapprouve le style qui en découle. Lui défend la "bonne" littérature, celle qui serait le fruit d'un travail acharné et désintéressé. Organiser la vie des lettres, c'est tuer le talent ou, pis, l'inspiration. L'industrie culturelle qui gangrène la littérature est ici pressentie. Cette même industrie qui sera dénoncée par Benjamin et Adorno près d'un siècle après ce manifeste.
(De la littérature industrielle, Charles-Augustin Sainte-Beuve, présentation de l'éditeur Allia, http://www.editions-allia.com/fr/livre/653/de-la-litterature-industrielle)


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[brachy-logique][minimalisme]
Bon, évidemment, personne n'est entièrement d'un côté et entièrement de l'autre, hein, c'est pas une antithèse, ce sont des pôles, si vous voulez, mais nous savons très bien que certains écrivains préfèrent le jet, le déversement et l'abondance, que d'autres au contraire préfèrent l'austérité et la restriction, et nous savons aussi certains genres… On s'attend, par exemple, à ce que la philosophie soit très explicite, développe ses argumentations, ne cache rien en quelque sorte, dise tout ce qu'il y a à dire, mais il y a aussi des philosophes aphoristiques, qui vous disent un mot, une phrase, une énigme… et cette énigme vous trouble et vous fait rêver, et cela aussi vous fait penser autrement. Donc… Voilà. Donc…
(Judith Schlanger, France Culture, les chemins de la philosophie, 25.03.2016, Trop dire ou trop peu. La densité littéraire par Judith Schlanger, 7'15)


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Je dois dire que je ne suis pas née aux études littéraires. Je viens de la philosophie. J'ai commencé à travailler en philosophie…
(Judith Schlanger, France Culture, les chemins de la philosophie, 25.03.2016, Trop dire ou trop peu. La densité littéraire par Judith Schlanger, 8')


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L'artiste fait d'abord ses gammes, et souvent bas de gammes.


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(AF)
[àmouréinventer]

(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona)


2018 07 20

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[programme]
Pourquoi veux-tu que ça la mène quelque part ? Cet automne elle va épouser un homme merveilleux. Et tous ses conflits se trouveront résolus quand il la mettra enceinte.
(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona, 4'10)


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[TP][àmouréinventer][postsexuel]
– J'aimerais vous inviter à m'accompagner toutes les deux (…) pour le week-end. (…) Comme ça (…) on fera l'amour.
– Je peux savoir fera l'amour ?
– J'espère que ce sera nous trois.
– (…) On peut envisager ça dans une autre vie ?
– Pourquoi ? La vie est courte, la vie est ennuyeuse, la vie n'est que souffrance. Il y a là l'occasion de quelque chose de spécial.
(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona, 8'20)
// L'homme pressé, film Alain Delon. ("invitation à venise" ; cf. Postradio)
// The Brown Bunny, de Vincent Gallo


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Lui au moins il n'a rien de préfabriqué comme les autres zombies, tu vois ? Ce sera une bonne façon d'apprendre à le connaître. (…) Reconnais au moins qu'il ne fait pas de baratin. (…) Moi il m'a tout de suite plu, ce gars. Il est pas comme tous ces mecs en série, sortis du même moule, tu vois ? Il est… il est créatif, il est artistique.
((Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona, 12')


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Feu! Chatterton // Alt-J
Un premier album coup de force, très mature et inv(intag)entif postrock postmoderne. Et même des accents communs. Par exemple : "Porte Z".


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Rendre à l'art la simplicité de ne pas l'être.
(W.O. ou W.G.? ou ?, graffiti dans Paris, au pochoir, cf. 27 février 2011, photo DSCN7986)

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[amphibo-logique]
Voir photo (28 février 2011) : DSCN8009 attention double sens (mon amphibo-logique)

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J'ai moins d'égard aux deuils de la chanteuse
Que de pitié pour son chant méconnu
(Poème chinois ancien – cité en exergue de Le Pays des vivants, de Jean-Pierre Milovanoff ?)

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Je ne suis pas sûr qu'un homme ait le droit de dire ce qui est fou et ce qui ne l'est pas.
(William Faulkner, Tandis que j'agonise)

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On peut rendre fou quelqu’un, disait-elle, en l’empêchant de rêver. On peut aussi sauver sa vie en écoutant ses rêves à temps.
(Anne Dufourmantelle, L’Intelligence du rêve, Payot, 2012).

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(AF)
[TP][àmouréinventer][postsexuel]

(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona, 14')


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Si tu me déshabilles pas très vite, cette soirée va tourner rapidement en table ronde.
(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona, 19'15)


#
(AF)
[TP][àmouréinventer][postsexuel]

(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona, 20'30)


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[Refuse de publier ces poèmes.]
(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona, 23'+23'30)


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Juan Antonio, comme certains artistes, avait toujours besoin de vivre avec une femme. Et il avait invité Cristina à s'installer chez lui, ce qu'elle avait accepté.
(Woody Allen - Vicky Cristina Barcelona)


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De : karl
À : "villet.romain
Envoyé le : Vendredi 20 juillet 2018 19h58
Objet : Re: La suite...

Wow, rien que ça ?!
Que te dire après ? Enfin si, te dire je pourrais. Quoique. Un peu. Mais t'écrire ?
Et à quoi bon ? Je te sens, comme un grand, sur la voie de le comprendre enfin comme il se peut sinon se doit, le maudit grand bonhomme, et à cet égard à mon tour à moi d'être surpris (de bonheur) car, entre nous, ça semblait bien mal parti entre vous. Eh ben non, voilà, on y vient, tu y viens, tout arrive bien – à qui sait attendre ? –, et je m'en félicite, mais surtout toi, t'en félicite, pour cette ouverture, réouverture éclatante... digne des grands esprits, et qui donc ici, à ce point, se « rencontrâmes » ? Et à ce point, je dis bien ?
Nous en reparlerâmes donc j'espère très bientôt.
En attendant, voici que vient d'être publié aujourd'hui même cet article d'annonce, de moi au départ, mais légèrement retouché par la Maison pour les besoins com' de la Maison :
« Réaborder Alain Robbe-Grillet, par l’œuvre complète et lui-même »
Et sur ce, à très bientôt, donc, avant ça ! (Mais, du coup, déjà un peu autour quand même ?)
kARL


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Prédécesseurs et "prédécenseurs".
Certains prédécesseurs "prédécenseurs".


2018 07 21

#
[anagrammes]
[Merci à Romain V.]
Image et magie sont anagrammes.


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À l'instar des Robbe-Grillet : Alain, star des Robbe-Grillet.




2018 07 22

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(…) Mais voilà qu'il venait de décider de se suicider. On avait vu mieux comme héros, merci. Un certain goût pour le spectacle lui avait fait opter pour le métro. (…) Il commençait à voir flou, des pilules ayant pour but une action soporifique avaient été ingurgitées avant l'échéance. On mourait mieux endormi. Finalement, ce fut une chance puisque Hector nous fit un malaise. Dans son œil, on ne voyait rien. Il fut découvert gisant dans les couloirs du métro, plus près de Châtelet-Les Halles que de la mort.
(David Foenkinos, Le potentiel érotique de ma femme, première page)


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Le temps que l'on passe à refaire le monde est-il du temps perdu ? Perdu pour toi et moi qui nous frayons un (…) message entre les réclames (…).
(Nicolas Michaux, "Nouveau départ", in À la vie, à la mort)


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Les vivants passent leur temps à pleurer les morts qui ne le sont pas.
Les vivants passent leur temps à pleurer les morts qui les attendent ?
Les vivants passent leur temps à pleurer les morts qui passent le leur à ne pas l'être.


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Je sers/jette ce que je vais chercher au fond, comme (la paille d')un flacon spay ou poussoir.
Ce que je délivre je vais systématiquement le chercher au fond, comme (la paille d')un flacon spay ou poussoir.
Je délivre que le fond des choses, comme (la paille d')un flacon spay ou poussoir.
Je sers/délivre les choses en passant par le fond, comme (la paille d')un flacon spay ou poussoir.
Je sers/délivre les choses en passant systématiquement par le fond, comme un flacon spay ou poussoir et son système / comme le système d'un flacon spay ou poussoir.



#
[philosophe multimédia]
Écriture délivrée, du livre.
Délivrer l'écriture.


#
Réaliser qu'on rêve.
Réaliser (ce) qu'on rêve.


#
[Mails d'hier]
Karl :
Et, je n'ai pas manqué de vous le dire oralement, mais j'insiste ici au cas où et au débotté, merci encore pour la double invitation à vos deux « cérémonies » de mariage, et pour cet honneur d'avoir été l'un de vos témoins !

kARL

Beverly et Catherine :
Cher Karl (très cher Karl), nous étions vraiment heureuses qui tu acceptes d’être notre témoin. Comme ça, que tu le veuilles ou non, tu fais partie de notre vie!



2018 07 23

#
Mon goût pour fille/complice frêle/"enfantine" :
Qu'elle m'inspire le besoin de mes soins. (Tsouin-tsouin).

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[Programme]
Les hommes s'égrainent.
Les hommes s'égrainent.

#
Graine, gaine, engrainer, dégainer, égrainer, s'égrainer.


#
[autophilosophe][postmoderne]
Jean-Paul Curnier (…) auteur d'une oeuvre pléthorique. « "Philosophe artiste", ça ne pourrait que me combler. Je crois, c'est vrai, qu'il y a, depuis une vingtaine d'années, une trentaine d'années, quelque chose qui apparaît, comme ça, chez les philosophes. Cette évasion elle ne s'est pas contenté de créer un autre style ou d'essayer de faire passer dans la littérature, ou dans la musique, de la philosophie, mais de trouver dans la littérature ou dans la musique ou dans les autres arts ce à quoi la philosophie ne suffisait plus. » (…) En fait, on pourrait dire qu'il était un philosophe à l'écart. À l'écart paradoxalement de la philosophie en tant que telle car ce qu'il était c'était en faire, mais ailleurs, en dehors de son champ. (…)
(Géraldine Mosna-Savoye - Le journal de la philo 28.08.2017 - Hommage à Jean-Paul Curnier)


#
[autophilosophe][postmoderne]
Pratiquer la philosophie en dehors de son champ/chant officiel, de son pré carré, dans les buissons. Philosophie buissonnière.


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[brachy-logique]
Faire le plein, faire le vide, pour faire le point.
Faire le plein, puis faire le point, pour faire le vide.
Pour faire le point : faire le plein et faire le vide.
Pour faire le point : faire le plein puis le vide.
Faire le plein, puis le vide jusqu'à faire le point.
Pour faire le point : faire le plein puis le vide, jusqu'au point.
Pour faire le point : faire le plein, puis le vide jusqu'au point.  (= faire le point + être au point)
Faire le plein, puis faire le vide jusqu'au point.
Faire le plein, puis le vide jusqu'au point.
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point.
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point (jusqu'à l'être soi-même).
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point – jusqu'à l'être soi-même.
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point – jusqu'à l'être soi.
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point – jusqu'à y être.
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point, pour y être.
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point, et y être.
Faire le plein, puis faire le vide, pour faire le point, jusqu'à y être.
Faire le plein, puis le vide pour faire le point, jusqu'à y être.
Faire le plein, puis le vide, jusqu'au point, pour y être.
Faire le plein, puis le vide, pour faire le point, pour/et/: y être.



#+
[brachy-logique]
Faire le point pour faire le vide.
Faire le point pour faire le vide (du plein).
Faire le point pour faire le vide du plein qu'on a fait.
Faire le point pour faire le vide du plein qui s'est fait.


#
Savoir faire le vide autant qu'on a fait le plein.
Savoir faire le vide autant qu'on a fait le plein, pour faire le point.


#
[QLPARG]
Livre sur ARG.
Nouveau titre éventuel (et stimulant) :
Pourquoi Alain Robbe-Grillet.


2018 07 24

#
Tout aliment leur était plus délectable d’être le fruit de leur effort. Car désormais c’était là leur propre manger, produit par eux et pour eux, et non plus l’aumône, accordée à contrecœur, d’un maître parcimonieux.
(George Orwell)(https://www.babelio.com/auteur/George-Orwell/2192/citations?a=a&pageN=55)


#
[TP]
La vie telle qu’elle la concevait était tout à fait simple. On voulait du bon temps. « Eux », c’est-à-dire les gens du Parti, voulaient vous empêcher de l’avoir.
(George Orwell, 1984 – https://www.babelio.com/auteur/George-Orwell/2192/citations?a=a&pageN=55)
(// Marie ?)



2018 07 26

#
De : karl
À : peggy sastre
Envoyé le : Mercredi 25 juillet 2018 2h08
Objet : Re: orwell
Hélas, comme je te disais, c'est du pur ouïe-dire, si je puis dire. Quelque chose me dit j'ai dû entendre ça sur France Culture, mais il y a peut-être 20 ans de ça maintenant ! Donc comment me souvenir... et retrouver la source... ?
Après quelques recherches sur internet pour tenter de te répondre – et je me souviens que j'avais déjà cherché, à plusieurs reprises ! – je me casse encore une fois le nez. Par mail, là, je sollicite encore quelques amis plus ou moins susceptibles de... Mais sans presque aucun espoir.
Les derniers mots de mon mail :
... Donc sauriez-vous me dire d'où viendrait ou pourrait venir cette idée selon laquelle ce qui est (le) plus dangereux c'est pas le disque (par exemple : idéologie communiste ou capitaliste, etc.), c'est de fonctionner comme un tourne-disque ! (Quelque soit le régime, on en adopte les valeurs et on tourne, et on récite/exécute la musique.)

Cela dit, je me suis toujours dit que ça se rapprochait de l'idée de Hannah Arendt : que le vrai danger vient de l'exécutif et non du législatif. En d'autres termes (arrangeants ; ), du tourne-disque et non du disque, car si personne n'est là, assez con, pour faire tourner le disque... Une loi ou un système de loi[s] injuste, il suffit de pas l'exécuter, et c'est tout, ça tombe. Bref, tu connais sûrement... Et donc, à défaut... Non ?


#
Comme les plantes, on pousse comme on nous cultive.
Comme les plantes, on pousse en fonction de notre culture.



2018 07 27

#
C'est quand même culotté de sortir sans…
N'est-ce pas assez culotté de sortir sans…
C'est peut-être assez culotté de sortir sans…
Il faut croire que c'est assez culotté de sortir sans…
Il faut croire que c'est encore assez culotté de sortir sans…


#
Lynch #2
Philosopher avec David Lynch 2/4 identité et subjectivité

1'30
6'15
11'+14'30+28'45+44'40 ludique
16'30
22'30 Ricoeur : nous ne sommes nous-mêmes qu'à partir de l'histoire que nous pouvons raconter de nous-mêmes.
+ trou/vide
23'15 lynch-kafka
24'15
28' trous, blancs, où on met du sens
31' figuratif≠figural
33' Ricoeur : … identité…
38'30+42' on est dans le temps et donc la subjectivité plutôt que dans la causalité
45' regard intrigué en attente de sens, en brouillant/troublant les frontières entre animé et inanimé, potentiel d'interprétation..
45'45 recyclage des conventions, des codes stéréotypés [détournement des codes… sous-genre]



Y aura pas de refrain
T'auras l'air con
Qui sait, c'en est peut-être un

#
Faire feu de tout… moi.

#
Faire Je de tout Moi.
Faire jeu de tout moi.
Faire jeu de tout moi(-je).


#
La liberté sartrienne naît de l'écart ontologique qui empêche l'existant d'être adéquat avec une essence possible. Le fameux « je suis condamné à être libre » est l'expression de cet écart.
(NCC - 2013 06 07 - Sartre et la liberté , 2'50)
+
On voit effectivement que la vie, c'est un mouvement en spirale, de retotalisation, de détotalisation, et l'individu ne peut pas vraiment coïncider avec lui-même. Donc, au fond, la liberté, ça serait peut-être l'inachevé… ou l'inachèvement. Ces points de suspension qui font que le possible, ou la révolution, est encore là.
(NCC - 2013 06 07 - Sartre et la liberté , 56'15)


2019 07 28

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Ou bien c'est bien mal me connaître.
Se connaître bien mal.
On se connaît bien mal.


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Le ver qu'on jette à la poubelle continue de faire sa vie. Pour sa mort.
Le ver qu'on jette à la poubelle continue d'y faire sa vie.
L'asticot jeté à la poubelle avec les restes continue d'y faire sa vie.
L'asticot jeté à la poubelle y continue de faire sa vie.
L'asticot à la poubelle continue sa vie.


#
[proverbe][méta][formule][brachy-logique]
Des pré-proverbes. Car une fois admis certains pourraient se réduire encore, se rendre plus lacunaires, elliptiques.

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Marine est une énième Marie.
Cette Marine s'annonce comme une énième Marie.
Cette Marine s'annonce/s'inscrit comme une énième Marie.

#
[soi-même / lui-même (elle-même)]
Bonjour... Tu peux relire les messages précédents.
En français moderne, le pronom soi ( et donc soi-même), normalement, renvoie à un sujet indéfini (On, chacun, quelqu'un, etc.) et non à un sujet bien défini comme "Elle".
Cependant, c'était tout à fait courant à l'époque classique.
Voir par exemple le § 3 de l'article soi du Littré : http://www.littre.org/definition/soi
De nos jours, on dira que c'est d'un archaïsme un peu affecté.
Ou alors, comme dit Lamaneur, c'est utilisé ironiquement.
https://www.etudes-litteraires.com/forum/topic39388-soimeme-luimeme.html)


#
Bof bof. Et dans « bof bof » il y a …

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Bobo, fff… (Télérama ?)
[bobo + bof + beauf + fff  Télérama]


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[intelligence]
Et il [Johnnie Cochran [se prononce « cocrane »], avocat défenseur de noirs à L.A.] m'a dit : Jimmy, les noirs aiment voir la vie en grand.
(O. J. Simpson : Made in America, [documentaire], 18']

#
Naturellement la plupart des gens aiment à croire que leur police est équitable et professionnelle. C'est le point de départ. Il faut trouver des personnes capables d'admettre que la réalité peut-être différente.
(Johnnie Cochran - O. J. Simpson : Made in America, [documentaire], 22'45)

#
Martin Luther King avait raison de dire : "Une injustice quelque part menace la justice partout".
(Johnnie Cochran - O. J. Simpson : Made in America, [documentaire], 33'20)

#
[brachy-logique]
Chez certains penseurs, l'échec est aussi formel. Il y a bien sûr ceux qui se disent que la vie est trop courte pour bien écrire. Mais ça n'est pas à eux que je pense, mais à d'autres littérateurs. Ceux qui ont l'échec accompli, l'échec formel. L'échec formel, c'est la rencontre d'une pensée profonde de l'échec et d'une écriture tenue en échec.  L'illustration parfaite du fiasco littéraire, c'est Emil Cioran. Non pas que Cioran écrive mal, au contraire. [  ]
Mais en matière d'art, Cioran a excellé sous forme d'aphorismes, de syllogismes, d'aveux brefs, de maximes rapides. Comme si aller à la ligne représentait déjà un effort, comme s'il n'y avait pas de salut après le paragraphe. Cioran ne veut pas s'abandonner à la littérature, il propose au contraire une littérature de l'abandon, puisque à ses yeux aucun projet ne mérite d'être mené à son terme. [  ]
À quoi bon espérer, puisque l'avenir se chargera de démentir cette espérance. [  ]  Il développe au fil de son œuvre un scepticisme généralisé qui rend impossible toute forme d’approfondissement.
Comme si l'engagement n'était rendu possible que par une vision superficielle des choses. La seule ontologie possible, la seule science des êtres envisageable, est une ontologie du fiasco. Tous les philosophes qui prétendent l'inverse sont des menteurs et des tyrans, à la manière d'Aristote, Saint Thomas d'Aquin ou Hegel. D’où finalement sa seule conviction, "une seule chose importe : apprendre à être perdant".
Pourquoi avoir choisi de vivre sans certitudes, en ne publiant que des demi-livres, selon ses mots ? Peut-être parce que sa seule expérience de l'engagement l'avait conduit vers le fascisme. Horrifié, Cioran renonça toute sa vie durant à toute forme de certitude, à toute lutte qui pourrait vouloir atteindre un but. Alors qu'il était encore en Roumanie, il se découvrit insomniaque. Même le sommeil était pour lui un but inaccessible.
(Guillaume Erner - Le malheur des uns - Emil Cioran ou la folie de l'espoir - 27/07/2018 - par Guillaume Erner)


#
[ARG]
ARG //
Pourquoi avoir choisi de vivre sans certitudes, en ne publiant que des demi-livres, selon ses mots ? Peut-être parce que sa seule expérience de l'engagement l'avait conduit vers le fascisme. Horrifié, Cioran renonça toute sa vie durant à toute forme de certitude, à toute lutte qui pourrait vouloir atteindre un but.
(Guillaume Erner - Le malheur des uns - Emil Cioran ou la folie de l'espoir - 27/07/2018 - par Guillaume Erner)


#
Un scénario, c'est la clé de voûte de l'édifice cinématographique.
(Florence Foresti, sketch au César, Cinéma Canal+ - Best-of César - Humour, 6')

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Mesdames, soyez vous-mêmes. Et si vous n'y arrivez pas, il y a peut-être une autre solution : être un homme.
(Elie Sémoun, sketch au César, Cinéma Canal+ - Best-of César - Humour, 9'30)


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"si tu veux un ami, achète-toi un chien"
(René Char)[?]

#
"agir en primitif et prévoir en stratège"
(René Char)[?]

#
[brachy-logique][formule]
Le poète René Char n’a jamais été dupe de la réussite, plus précisément, il n’a jamais cru en "la bonne foi du vainqueur". Oui mais voilà, il est arrivé quelque chose de terrible à René Char, il est aujourd’hui le poète que l’on préfère citer.
(…)
Le tort de Char a été d’écrire des phrases brèves, dont certaines sont compréhensibles. S’il avait fait long et ennuyeux, il aurait eu moins de succès. D’ailleurs même cela, ce n’est pas évident, regardez les Bienveillantes…
(Guillaume Erner - Le Malheur des uns - René Char ou les malheurs de la réussite poétique 18/07/2018 par Guillaume Erner)


#
Voici quelques un de ces aphorismes [ àRené Char] :

Agir en primitif et prévoir en stratège.

L'essentiel est sans cesse menacé par l'insignifiant...

L'intelligence avec l'ange, notre primordial souci.

Poésie, la vie future à l’intérieur de l’homme requalifié.

Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront.

Nous faisons notre chemin comme le feu ses étincelles.

L'ennemi le plus sournois est l'actualité.

Être du bond. N'être pas du festin, son épilogue.

Tiens vis-à-vis des autres ce que tu t'es promis à toi seul. Là est ton contrat.

Le poète se remarque à la quantité de pages insignifiantes qu'il n'écrit pas.

Les fondations les plus fermes reposent sur la fidélité et sur l'examen critique de cette fidélité.

L'action qui a un sens pour les vivants n'a de valeur que pour les morts, d'achèvement que dans la conscience de ceux qui en héritent et la questionnent.

Confort est crime m'a dit la source en son rocher.

Le fruit est aveugle, c'est l'arbre qui voit.

Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir.

Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.

Notre héritage n'est précédé d'aucun testament.

(http://journal-integral.blogspot.com/2010/02/agir-en-primitif-et-prevoir-en-stratege.html)


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[brachy-logique][almendros]
Le poète se remarque à la quantité de pages insignifiantes qu'il n'écrit pas.
(René Char)


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[TP]
Un poète doit laisser des traces de son passage, non des preuves. Seules les traces font rêver.
(René Char)

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Disons que cette fille n'est pas une mince affaire.

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Face à la limite de la chimie [des insecticides], l'avenir est à la biologie. L'université de Strasbourg, associée à d'autres universités étrangères, cherche à introduire dans la nature des moustiques qui ne seront plus nuisibles à l'homme.
(Sus aux moustiques ! - Le Doc du Dimanche - France 5 - le 17 juin 2018, 36'30)



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[Wolfenstein 3D]
Un jeu de tir à la première personne ou en vue subjective, souvent appelé Doom-like et FPS, sigle pour l'expression anglaise first-person shooter, est un type de jeu vidéo de tir fondé sur des combats en vision subjective (« à la première personne »), c'est-un à-dire que le joueur voit l'action à travers les yeux du protagoniste. C'est un sous-genre du jeu d'action qui partage des traits communs avec les autres genres de jeux de tirs, tels que le jeu de tir à la troisième personne ou le jeu de tir au pistolet. [  ]
Wolfenstein 3D, en 1992, est généralement crédité d'avoir créé les mécanismes du genre, sur lesquels les jeux suivants seront basés. Doom, en 1993, popularise le genre auprès du grand public et deviendra l'un des jeux de tir à la première personne les plus influents. Half-Life, en 1998, renforce la narration et les éléments de puzzle. GoldenEye 007, en 1997, est le premier jeu de tir à la première personne majeur sur console de jeux vidéo, suivi de la série Halo qui prouvera l'intérêt critique et commercial du genre sur console.  [  ]
Wolfenstein 3D, sorti en 1992, est généralement crédité d'avoir inventé le genre, même si depuis, les critiques ont identifié des similarités du genre dans Maze War et Spasim, deux jeux développés en 1973
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_tir_%C3%A0_la_premi%C3%A8re_personne)


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[ARG]
Narration (rhizomatique ? ou) réticulaire, en réseau, multijoueur.
//
Dans le cadre du jeu vidéo, le multijoueur permet à plusieurs personnes de participer ensemble et simultanément à une même partie. [  ] Au niveau des interactions entre les joueurs dans un jeu vidéo multijoueur, deux grands modes de fonctionnement existent à savoir la coopération et la compétition. La coopération signifie que les joueurs travaillent de concert pour atteindre un but ou réaliser une quête. Par opposition à la coopération, la compétition signifie que les joueurs s'affrontent seul à seul ou en équipes distinctes. Dans la réalité, on peut trouver les deux modes dans un même jeu vidéo multijoueur. Ainsi, le mode compétition en équipe signifie que l'on mixe les deux modes [de] fonctionnement car on collabore avec son équipe, du moins pendant un certain temps. Ce temps peut être limité par le jeu qui peut permettre de changer d'équipe, de faire cavalier seul ou imposer d'autres règles inscrites lors de la programmation de ce ludiciel.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Multijoueur)
+
Les jeux multijoueurs proposent principalement deux sortes de multijoueur : le jeu coopératif et l'affrontement entre joueurs.
+
Un jeu coopératif, ou jeu de coopération, est un jeu dans lequel tous les joueurs gagnent ou perdent ensemble. Au lieu de jouer en opposition, les uns contre les autres, les joueurs jouent conjointement ou ensemble pour réaliser un objectif commun, hors de tout esprit de compétition.
+
Un jeu de tir à la première personne ou en vue subjective, souvent appelé Doom-like et FPS, sigle pour l'expression anglaise first-person shooter, est un type de jeu vidéo de tir fondé sur des combats en vision subjective (« à la première personne »), c'est-un à-dire que le joueur voit l'action à travers les yeux du protagoniste.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_tir_%C3%A0_la_premi%C3%A8re_personne)


#
[intelligence]
En premier ressort, un réseau désigne au sens concret « un ensemble de lignes entrelacées » et, au figuré « un ensemble de relations ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau)



#
[l'explication commence vraiment à 5']
(Superposition quantique - 42 - e-penser, 5')

#
[ARG]
Analogie…
(Superposition quantique - 42 - e-penser, 6'50)


#
[ARG]
interprétation probabiliste
Tant qu'on n'a pas observé la particule, sa position n'a pas de sens (…), c'est l'observation qui va l'affecter, qq part, si vous voulez, à une position X ou Y, et c'est là que les probabilités vont rentrer en jeu. (…) Mathématiquement ça marche de dire qu'une particule peut être à deux endroit en même temps, (…) mais (…) dans la réalité des faits, ça n'a pas de sens. La position d'une particule en réalité, c'est ici, là, partout, nulle part, dans ton cul. C'est-à-dire, non seulement on n'en sait rien mais on ne peut pas le savoir. Du coup, c'est ça, la superposition quantique.
(Superposition quantique - 42 - e-penser, 14'55)



2018 07 29

#
[formule][brachy-logique]
Votre style, Brian De Palma, est reconnaissable entre tous. C'est ce qui fait la marque des grands. Alors bien sûr il y a d'abord votre sens de la formule, (…) et vos films débordent de phrases cultes, de formules, qui ont été reprise[s] par les musiciens et les rappeurs tout autour du monde…
(Pierre Lescure, - CàVous - Le maître Brian De Palma ! - C à Vous - 01/06/2018)


#
Lynch #3
Philosopher avec David Lynch 3/4 le temps d'un cauchemar
1'40

35'20 "est-ce qu'il vaut mieux répondre aux questions qu'on nous pose ou, avant de répondre, examiner si les questions sont bien posées ?"



#
[philosavis]
"est-ce qu'il vaut mieux répondre aux questions qu'on nous pose ou, avant de répondre, examiner si les questions sont bien posées ?" (citation de twin peaks)
(Philosopher avec David Lynch 3/4 le temps d'un cauchemar, 35'20)


#
[autoportrait]
Ces traits de caractère (…) ont des conséquences internes, ont des conséquences externes. Si je devais en prendre 4, qui sont des sources majeures de conflits, je dirais que c'est :
l'excitabilité, la sensibilité, la clairvoyance et le perfectionnisme.
(…) Chaque trait, bien évidemment , peut intervenir de manière positive ou négative dans la vie de l'adulte surdoué.
(Monique de Kermadec : L'adulte surdoué : bien vivre sa douance, 13')


#
Pour progresser, pour aller de l'avant, il est important que l'adulte surdoué valide sa différence. Comment peut-il le faire ? Par un test, ou auprès de son entourage. Car bien évidemment pour s'épanouir  non seulement a besoin d'être reconnue mais elle a besoin de trouver un terrain pour s'affirmer. On ne peut pas avoir un sentiment de réalisation de soi en étant tout simplement tout seul et sur une île déserte.
(Monique de Kermadec : L'adulte surdoué : bien vivre sa douance, 17')


#
Alors c'est vrai que ce bonheur paraît souvent très inaccessible aux adultes surdoués. Cela parce qu'ils sont critiques, parce qu'ils ont soif d'absolu, mais aussi parce qu'ils ont une manière de pensée qui est différente de celle des autres. Or, pour moi, l'adulte surdoué peut-être plus que tous, a ce qu'il faut pour connaître ce bonheur. Les atouts fondamentaux pour s'épanouir et pour réussir : son énergie, sa sensibilité, sa créativité et son sens des valeurs. (…) Pour réussir ils ne pourront pas faire l'économie de 3 questions : Qu'est-ce qui a un sens pour moi ? Qu'est-ce qui me procure du plaisir [/ de la joie] ? Et quelles sont mes forces ? Si vous allier les plaisir, les forces et ce qui donne sens à votre vie, il n'y a pas le moindre doute, vous réussirez. Vous réussirez peut-être professionnellement mais vous réussirez votre vie.
(Monique de Kermadec : L'adulte surdoué : bien vivre sa douance, 25'45)


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[brachy-logique][conférence]
J'ai été brève, je voulais laisser beaucoup de temps pour des questions. Donc je vais m'arrêter là aujourd'hui. Je vous en prie, aidez-moi à vous [en] dire plus, en me posant des questions sur tout ce que je vous ai pas dit.
(Monique de Kermadec : L'adulte surdoué : bien vivre sa douance, 27'15)


#
Génitalement, j'ai un (bel) équipement hors paire.

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Élevé par sa seule mère, c'est donc un enfant hors père.
Élevé par une mère seule/sa seule mère, il a donc reçu une éducation hors père.


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Il [Brian de Palma] a déclaré chercher à vivre sans « [s']isoler de la réalité ». Même s'il gagne beaucoup d'argent, il estime qu'en tant qu'artiste il doit avoir une vie normale et prendre notamment le métro comme la plupart des gens. À part une « parenthèse » à Hollywood, il habite Greenwich Village depuis plus de 40 ans.
Brian De Palma a la réputation d'être systématiquement habillé d'un pantalon et d'un blouson long, tous deux marron-beige. Devant s'habiller en costume-cravate lorsqu'il était lycéen, il apprécie de porter ce blouson, ou veste de safari, qui lui permet d'affiner sa silhouette. C'est une veste de même type qu'il fait porter à John Travolta, dans son film Blow Out.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Brian_De_Palma)


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La physique quantique révèle une réalité contre-intuitive, mais de même qu'il était (ou demeure toujours) contre-intuitive que le Terre soit/est "ronde" et que c'est elle qui tourne non seulement sur elle-même mais autour du soleil.


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Inutile de vous dire quel confort apporte l'anonymat dans mon domaine d'activité(s). C'est comme une chaude couverture.
(Mission Impossible #1, 48'45)

#
– Il est sérieux ?
– Toujours.
(Mission Impossible #1, 51'40)

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[noirage][défausophie][programme][philosavis]
Bill Cage [Tom Cruise] – Ce que je vais vous dire va vous paraître insensé mais c'est vrai. Et vous devez m'écouter car vos vies en dépendent.
[On le retrouve attaché, la bouche baillonnée par du scotch.]
(Edge of Tomorrow, film, 32')

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Être dans l'abandon.
Être dans l'aban-don.
Donner dans l'aban-don.
Donner dans l'abandonc.
Faire dans l'abandonc.
Être, dans l'abandonc.
Être, dans l'abandon, que…


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Jeune, je m'enflammais ; avec l'âge je l'inflamme.
Jeune, mon corps s'enflammait, aujourd'hui il s'inflamme.
Jeune, un rien m'enflammait, aujourd'hui je m'inflamme de partout.
Jadis mon corps s'enflammait pour un rien, aujourd'hui il s'inflamme partout.
Jadis mon corps s'enflammait, aujourd'hui il s'inflamme.
Jeune, mon corps s'enflammait, aujourd'hui il s'inflamme.
Jeune, mon corps s'enflammait, désormais/peu à peu il s'inflamme.
Jeune, mon corps s'enflammait, aujourd'hui il s'inflamme.
Jeune, mon corps s'enflammait pour tout, aujourd'hui il s'inflamme partout.



2018 07 30

#
Ah, Léa est imprévisible.
Ah, Léa… est imprévisible.
Ah, Léa… l'imprévisible !


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– Tu sais où on peut trouver Léa ?
– Ah, Léa… la plage (?) vous avez essayez ? (= allez à la plage(?) vous avez essayé ?)


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Rita (à Bill Cage) : Tu n'es pas assez précis., tu comprends ? Tu dois vraiment être rigoureux sinon je suis morte.
(Edge of Tomorrow, 52'30)


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[pharmaco-logique][polyvalence][amphibo-logique]
Les mucilages, des substances qui absorbent jusqu’à huit fois leur volume en eau, constituent le principe actif majeur des enveloppes des graines de psyllium. Les mucilages représentent 20 à 30 % de ces enveloppes. Celles-ci soulagent à la fois la constipation (en retenant l’eau des aliments digérés, elles ramollissent les selles) et la diarrhée (en transformant l’eau des selles en gel, elles les rendent plus consistantes).
(https://eurekasante.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/psyllium-ispaghul-plantago.html)


#
[Edge of Tomorrow]
Évidement sans atteindre le niveau, la profondeur d'Un jour sans fin, je le trouve pas si raté, à part la fin, ni donc négligeable à ce point. Il faut croire que le principe même du "reboot" me touche tellement que me voilà trop indulgent ? Peut-être que oui et non. Et pour ce qui est de Tom Cruise, eh ben justement ! As-tu vu un film de lui qui l'expose à autant d'autodérision ? Et donc plus attachant. Comme dans Eyes Wide Shut aussi, où il est encore plus dépassé par les événements et cette fois jusqu'au bout. Donc, non non, je trouve vraiment que c'est à voir, voire revoir. Ce que je suis en train de faire, là... Comme si j'avais que ça...


#
À voir, voire revoir.

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C'est ce que je suis en train de faire, comme si j'avais que ça…
C'est ce que je suis en train de faire, comme si j'avais que ça à.


#
Jeune, mon corps s'enflammait, aujourd'hui il s'inflamme.
Jeune, mon corps s'enflammait d'un rien, aujourd'hui il s'inflamme.
Jeune, mon corps s'enflammait, comme aujourd'hui il s'inflamme, d'un rien.
Jeune, mon corps s'enflammait, aujourd'hui il s'inflamme, d'un rien.


2018 07 31

#
Quand en-fin je serai mort…
En fin mort…

#
Imagine la vie (de calvaire) d'un ballon d'eau chaude en plein été caniculaire, dans un grenier.

#
Par quoi (petits) petons commencer ?

#
[noirage][philosavis]
Vous pouvez trouver cette notion ridicule, mais croyez-moi vous changerez d'avis.
(Edge of Tomorrow, film, 13'+27'20)

#
Le monde aime l'onde. (aime = « m » = m+onde)
L'onde aime le monde.
-> emplois :
- physique, cosmologique
- l'amour est narcissique, autocomplaisant…



2019 08 01

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[TP]
Moi, déserteur du STO, Service du Travail Obligatoire pour le compte de l'ennemi.
Moi, déserteur du STO, Service du Travail Obligatoire pour les comptes de l'ennemi. (STOCE ?)
Moi, déserteur du STO, Service du Travail Obligatoire au bénéfice de l'ennemi. (STOBE)


#
– La force de ton rap, c'est ce qu'on appelle des punchlines.
– Ouais.
– Qui sont balancées comme ça. Il y a pas forcément de thèmes dans tes morceaux, mais c'est souvent un enchaînement de phrases-chocs. Quand tu dis « je suis Français par le crime »…
– Ouais. Quand tu arrives dans un pays et que tu colonises le pays et tout
(Clique - Kaaris : son passé de soldat et son admiration pour Sarkozy, 5'45)


2018 08 02

#
[noirage]
La vie c'est par là, sépare là.
La vie c'est par là : sépare là.
C'est par là que la vie sépare là.


#
Au bout du compte, ne compter que sur soi-même… pas.
On ne peut compter que sur soi-même pas.
Au bout du compte, ne compter que sur soi(-)même pas.
Au bout du compte, on ne peut compter que sur soi-même pas.

#
Il ne dit pas, il dicte.
Ce qui est dit est dicté.

#
Le virtuel rend réellement fou.
Le réel rend virtuellement fou ; et le virtuel (rend) réellement fou.


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Going to Brazil
Réalisateur : Patrick Mille
Date de sortie : 29 mars 2017 (France)

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Blandine Rinkel, née le 29 mars 1991 à Rezé en Loire-Atlantique, est une journaliste, musicienne et écrivaine française.


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Et j'étais surpris de constater que la musique me paraissait plus intéressante à ce tempo-là [accidentellement ralenti] qu'au tempo original. Une fois ralentie, elle semblait mieux respirer. Elle était plus spacieuse, plus aérée, plus poétique aussi. Elle s'ouvrait. Un peu comme si on avait poussé les murs. Et le même phénomène peut-être observé sur un film.
(Pourquoi tout est plus beau quand tout est plus lent | Collectif Catastrophe | TEDxParis, 1'15)


#
Leur verbe totem est « infinir », mise en branle de tous les possibles, attention à l’éclosion de l’imprévisible (…)
(Juliette Cerf, Télérama - La nuit est encore jeune, Catastrophe [collectif, mené par Pierre Jouan et Blandine Rinkel], Ed. Pauvert, 2017)


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[TP]
Collectif Catastrophe ISBN : 2720215554 Éditeur : Pauvert (13/09/2017)  Note moyenne : 3.33/5 (sur 3 notes) Résumé :
« Ce livre, nous l’avons imaginé comme une promesse faite à nous-mêmes et à ceux qui s’y reconnaîtront. Pas plus un programme qu’un traité ou qu’un manifeste, c’est simplement un rendez-vous donné à notre propre futur. Pour beaucoup d’entre nous, l’idée même de résignation est obsolète. Nos vies, ces anecdotes uniques et non reproductibles, nous aimerions en faire des paris. Après la paralysie du siècle achevé, l’avènement des cultures de masse, le nihilisme bénin de nos aînés, le déclinisme et les cendres, nous renaissons aujourd’hui, fragiles et attentifs à ce qui pourrait arriver dans un monde brutalement redevenu tragique. Il n’y a plus une seconde à perdre et nous le vivons avec joie, comme une chance. C’est un monde où tout est en l’air et où l’espoir se fonde sur le désespoir même, un monde où l’on doute mais où l’on ose, où l’on se découvre des esprits d’araignées connectées et où l’on s’étonne des univers parallèles qui cohabitent dans les rues, où l’Histoire requinque comme un bain glacé et où l’invisible importe et émeut, où l’argent n’est plus rien qu’un moyen et où l’on arrive à allier la distance joueuse de l’ironie à la force nue de l’amour. Cette alliance fondera notre liberté, à laquelle nous tenons par-dessus tout. Nous renaissons alors même que les règles changent et que les visages prennent de nouvelles couleurs. L’avenir est déjà là. N’ayons pas peur. »
// Texte du Vingt (Karl & David)

#
Je, néant, vide, rien : je n'ai envie de rien.
(Etienne Klein - Et si faire le vide, c'était aussi faire le plein ? | Etienne Klein | TEDxParis, 2')

#
[ARG]
(…)
« Sans doute n'aimons-nous que les énigmes. »
Annie Lebrun
(…)
Sans doute n'aimons-nous jamais que les énigmes ; (…)
(Blandine Rinkel, L'abandon des prétentions, [incipit])([Roman que m'a conseillé à sa sortie Erwan Desplanques, je me souviens.]
->
cf. infra (en substance ou dans l'idée) : Pourquoi quand on leur donne la clé ils en restent aux problèmes de serrures.

#
Courir après les filles ? Je marche plus.
Courir après une fille ? Je marche déjà plus.
L'idée de courir après une fille ? Je marche déjà plus.






RATTRAPAGE NOTAGE I-PHONE (2018 06 06 - 2018 08 02)

#
Karl,
"Y aura pas de refrain
T'auras L'AIR con
Qui sait ? C'en est peut-être un."
(Thérapie! Taxi!)
"Y aura pas de destin
Rien à sauver
Que ton ego
Et ses péchés.
Après tout
T'as rien à donner
Vaut mieux s'en aller
T'laisser tomber"
(Thérapie(?) taxi ; )

#
De rempli à repli.

#
[Arg]
Tout est devenir. Y compris ce je, qui plus ou moins devient autre à chaque instant.

#
[Arg]
Où j'en étais : intuitions
Rencontre Bessèges
Les formes nous transforment
Nouveau Roman, continuer de renouveler
Théoricien et sensualité (ça passe...)
Précédemment, La Jalousie (appart´ Rue Paul Bert)
Constat
Beauté
Mais ça se dérègle
Là, difficulté de lecture. Mais principe de lecture unitaire.

#
Albums :
Stupeflip

#
Accroupi, on est tenté à faire de la merde.
Fléchi, on est tenté de faire de la merde.
Accroupi, on est CONDUIT à faire de la merde.
À genoux, on est CONDUIT à faire de la merde.

#
Fléchir, réfléchir, infléchir, défraîchir, fléchir.

#t
Le viscéral produit/CONDUIT à faire de la merde. Par (sa) nature.
Le viscéral CONDUIT à faire de la merde. Par (sa) nature.
Le viscéral conduit à de la merde. Par (sa) nature.
Par nature, le viscéral conduit à faire de la merde.


#
François and the Atlas...

#
(Merci Marie)
Se désœuvrer pour en faire une.
Se désœuvrer pour œuvrer.

#
Sortir du lot pour sortir de l'eau ?
Sortir la tête du lot.

#
Couple, une rencontre entre deux.
(Deux personnes + deux rencontres, avant et suivantes : et là, fin du couple)
Couple, une préférence/association/... entre deux.
Couple, une rencontre en fil tendu entre deux.


#
À l'intérieur mon cerveau me ronge, ou me range.

#
La vie est un songe et l'homme un singe.

#
Singe songe qu'il est homme.
Le singe se songe homme.

#
Descends des singes.
Sois décent du singe.
Être décent du singe.
L'homme est décent du singe.
L'homme est décent, du singe.

#
Sexe ou sec.

#
Sec, sue, elle.

#
Sexe sur elle.
Hétéro/Obsédé sexe sur elles.

#
Faisons l'amour avant de se dire radieux.
À chaque instant se dire radieux.
Se dire radieux autant qu'on peut.

#
[noirage]
Comment se dire radieux ?

#
Se compliquer la/les vue(s), pour se simplifier la vie.
Comment se simplifier la vie si on se complique les vues.
Comment simplifier sa vie si on se complique la vue.

#
Quel paradigme pour quel paradis ?

#
Ne pas savoir le bonheur que c'est d'avoir des enfants, comme celui de la première bouffée de cigarette pour les dépendants/accrocs du tabac.

#
Les raisons qu'on donne/avance sont des rationalisations, disait Freud, selon Luc Ferry.
(Cf Luc ferry sur schopenhauer)

#
-h16
16h07
16h32

#
20'30
La matière, les objets, l'énergie, le rayonnement, c'est-à-dire le contenu  de l'univers, déforme le contenant, cad l'espace-temps. La matière présente dans l'univers va déformer l'espace-temps. L'espace-temps étant déformé va faire bouger la matière. Et donc il y a une relation dialectique entre le contenu et le contenant.
Les objets ne subissent plus de forces, mais insérés dans l'espace-temps lui-même.
Mouvement inertiel : objet en ligne droite et vitesse constante mais espace-temps courbe.
(Étienne Klein, parenthèse, relativité générale.)
38' après-guerre espérance renouveau, fonder une autre forme de culture (cf. Sylvia, Emmanuel Berl)
41'30 relativité restreinte etc. 1905 et relativité générale 1915 et quantique 1923-1932
42'50 fournit un formalisme, un cadre théorique qui pour la première fois dans l'histoire va permettre de penser l'univers comme un objet physique. (...) Au XIXe l'univers c'est une espèce d'enveloppe qui contient l'ensemble des objets physiques, et cette enveloppe n'est pas elle-même un objet physique ! (...) Avec la relativité générale (...) l'univers se met à avoir des propriétés qui sont ses propriétés à lui, et non pas les propriétés des galaxies ou des objets énormes... Et ça, c'est vraiment une révolution.
Au XIXe : l'univers a une histoire = ce qu'on trouve dans l'univers a une histoire
Au XXe : l'univers a une histoire... L'univers lui-même c.-à-d. L'espace-temps (// ARG : le texte lui-même, qui se parle)


#
Incertitude
Impuissance

#
Résumé Freud : cf. fabrique du consentement

#
L'infiniment petit répond à/reprend/consiste l'infiniment grand, un point c'est tout.

#
Avoir été fait d'un jet, d'une paire de couilles.  (// d'une pierre deux coups)

#
Voir/lire entre les lignes, boire/ivre entre les vignes...

#
Ce sont des savons, vous savez.
Les savons sont faits à base du verbe savoir.
Les savons sont formés/conçu à base de savoir.
Les savons sont produits de savoir.
Savons viennent de savoir.
Savons sont à base de savoir.


#
[TP]
Un nouveau frein de vie.


[arg]
En sorte que lecteur ait une impression de création permanente du/dans le récit, à l'aventure, par le texte, par l'aventure du texte, l'inventivité du texte. Que cette aventure, cette invention permanente soit le sujet même du livre.

#
– Comment sont les choses ?
– Commençons les choses.

Sans savoir comment, commençons les choses.


#
Des soucis concis, des contacts compacts, des danses denses... Désenchanté en chantier....

#
Hop, tempérer.
Hop, tempérer, en obtempèrent.
Tempérer en obtempérant, hop.
Hop, tempérer en obtempérant.


#
Fait divers a fuit l'été.
Fruit d'été à frais d'hiver : "fait divers TU as fuit l'été."

#
Bref, phrase brève.
Faire, bref.

#
Bb, b.a., ba, aise, baise, baie.
B b.a. ba baise aise ai baie.
B b.a. ba base baise aise ai aïe bye baie.

#
Immergé, émergé, submergé,

#
[ARG]
Chaque point (jalon) biographique sera l'occasion d'introduire, en pointillés donc, à sa poétique, réputée difficile. Faire un point sur poétique.
Chaque point sur sa vie ou sa personnalité sera sinon le prétexte au moins l'occasion de faire un point sur sa poétique, et réintroduire ainsi à la fois à l'homme et à l'oeuvre, sans pour autant les confondre.

#
"La chance fait partie du talent" (comme) la merde que tu ponds prend la forme de ton cul (du moment).
La merde que tu ponds se forme à ton cul, autrement dit "la chance..."
Ce que tu ponds a ton cul pour moule.
Ce qu'on pond a pour moule notre cul.
Notre cul moule ce qu'on pond.
"La chance fait partie du talent", autrement dit : Ce qu'on pond a notre cul pour moule.
En dernière instance/ressort, le cul moule ce qui est pondu.
Ce qui est pondu a le cul pour moule.
Dans/pour ce que tu ponds, ton cul fait moule.
"La chance fait partie du talent", au final, c'est ton cul qui moule ce que tu ponds.
"La chance fait partie du talent",  ce qu'on pond a notre cul pour moule.


#
Pour nous parler de gravité, on nous dit que tout est relatif.
En cas de gravité, il faut se rappeler que tout est relatif.
Niveau/En gravité, tout est relatif.
Question gravité, tout est relatif.


#
L'un pur et l'autre impur.
L'un pur, l'autre impur. (Impureté  partout.)
L'un pur, l'autre impur lui aussi.

#
Pour les filles, emballer c'est baiser.
Emballer, c'est baiser.

#
Les blés vêtus de paille.
Les champs vêtus de paille.
Comme un épouvantail, vêtu de paille. Fétu.


#
Au loin, le lapin de travers me regarde d'un œil. De travers ?
Certains animaux ont bien le profil de nous regarder d'un œil de travers.

#
Tête en bas, le lapin nous jette un œil, avant de rendre mourir, rendre l'âme par lame.

#
[Arg]
Lâcher-prise
En Suivant
Dz : expérimentez

#
Uni vers l'univers

#
La femme veut/désire être haBITée par l'homme, l'homme affamé de la femme.
La femme haBITée par l'homme, l'homme affamé de la femme.
De l'un l'une veut être habitée, de l'une l'un veut être affamé.

#
Guillevic
L'âge d'or du roman, scarpetta
Colette, la naissance du jour
Valérie Rouzeau, pas revoir + neige rien, Vrouz
Marc Bernard, vacances
Marcel Cohen, faits


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[programme][postsexuel][nokidding]
Qui dit copulation dit population.
La copulation mène à la population.
Copulation mène à population.
Copulation génère population.

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[TP]
Double philosophe, d'écriture multimédia.
Écologique, moins idéologiquement que d'abord dans l'approche et les moyens.
Suis passé très tôt, trop tôt à l'écriture directement audiovisuelle.
Travaille pour l'avenir. À quoi ma mère désespérée de le voir sortir qqch de plus traditionnelle (et donc rentable, ne serait-ce qu'en termes symboliques) m'a répondu un jour : mais tu pourrais pas travailler un peu pour le présent ?
Me tiens au fait de ce qui se fait, ce qui advient. Et dans ce que je fais je pense pas être tellement d'arrière-garde. Le monde a changé, là encore. Et ce qui m'a touché : combat pour faire admettre la nouveauté, son évidence.


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[TP]
Je vie, me promène à travers champs et à travers gens. Champs champêtres et champs disciplinaires/culturels.
J'erre à travers champs et gens.

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Quitté mon essai etc. comme ARG à quitté son métier d'ingénieur agronome. Pour l'exercice problématique de la littérature, et moi sa lecture problématique. Car la lecture de son œuvre complète. Auditeur chinois.

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Je veux bien croire que Dieu ait créé l'homme à son image, vu la cruauté de ce dernier.
Je veux bien croire que ce soit à/qu'à son image Dieu ait créé l'homme aussi cruel.
Si c'est à son image, oui, je veux bien croire que Dieu ait créé l'homme aussi cruel.
C'est bien à son image que Dieu a créé l'homme aussi cruel.
Que Dieu ait créé l'homme aussi cruel a son image je veux bien le croire, et c'est même l'évident.
C'est bien à son image que Dieu a créé l'homme, si cruel.
Ce que Je veux bien croire, c'est que ce soit bien à son image que Dieu ait créé l'homme aussi cruel.
Finalement je veux bien croire que ce soit à son image que Dieu ait créé l'homme, aussi cruel.
C'est bien à son image que Dieu a créé l'homme, aussi cruel.
Finalement je veux bien croire que c'est à son image que Dieu ait créé l'homme aussi cruel.
Je veux bien croire que c'est à son image que Dieu ait créé l'homme aussi cruel.
Si Dieu a créé l'homme aussi cruel, c'est bien à son image.




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[TP]
Je suis né en mars, mes années se comptent (bel et) bien en printemps.


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[ARG]
10 ans après sa mort, 10 propositions pour réaborder ARG, l'homme, l'œuvre complète et l'/d'avenir.
Réaborder ARG, l'homme (1922-2008) et l'œuvre complète (1953-2009)
Propositions pour réaborder ARG, l'homme (1922-2008) et l'œuvre complète (1953-2009)

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Proposition :
Mouvance/devenir anti-dogmatique

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[émission]
Rappel :
En art, Les détails sont DE TAILLE.  (+ tailler par l'homme)
Les détails dont de taille.
En art plus sûrement qu'ailleurs, les détails dont de taille.

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[émission]
Légende / matière / considération / après tout / rendez-vous avec ma matière

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Gare de Lyon - Austerlitz ; bus :
91 et 57

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Deux avions
De ligne
À lignes
Se croisent
Haut dans le ciel
Deux voyages

Deux avions
De ligne
À lignes
Se croisent
Dans le ciel
Deux voyages

Dans le ciel
Deux avions
De ligne
À lignes
Se croisent
Deux voyages

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La demi-lune
Tranche
Avec la nuit

La demi-lune
Tranche dans
La nuit

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[Arg]
Plan conférence table ronde :
Pour ?
Quoi ?
Pourquoi ?
Et ?/Ou ?

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Abonné
À ce banc (donné)
Abandonné

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Tu n'es pas tout. (Il y manque "to")
Tu n'es pas tout, mot à mot/littéralement.

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Les outrâges.
L'outrâge.
Atteindre l'outrâge.
Subir l'outrâge.
Vivre l'outrâge
connaître/affronter 

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Mon état le tape sur le système.
Mon étape sur le système.
Étape sur le système.

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L'aile, les gants : l'élégant.
Ailé, gants : élégant.
Élégant : ailé, gants.
Élégant : ailes et gants.

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[Arg]
- quel lecteur : Un lecteur qui sache se déconditionner de/mettre de côté ses attentes conventionnelles, car arg propose autre chose, dans l'idée que les formes (dans le rapport au monde qu'elle manifestent et pourvu qu'on les fréquente) transforment (notre rapport au monde et, de là, le monde. Les structures structurent notre pensée, notre sensibilité, et les nouvelles structures créent de nouvelles valeurs (// balises), nous forgent une autre intelligence des choses, du monde. Po/éthique à conséquences poétiques, éthiques, politiques. D'où l'intérêt d'une diét/éthique.)
- le monde a changé, se mettre à jour, actualiser les formes artistiques, pour accompagner l'évolution et y concourir/contribuer, la mener ou disons en participer.
- bibliographie : propre évolution
- Incompréhension fondamentale.
- "Rien à dire" qui puisse prétendre à  quelque vérité ou cohérence ou fermeté que ce soit. Et pourtant écrire. Besoin de créer des formes, comme tout artiste, mais en l'occurrence avec le langage, donc écrire. Poésie, mais roman : sur la longueur, plus de champ pour jouer avec les structures narratives, chercher à inventer un nouveau type de discours.
- Se défier non seulement de toute forme d'ordre établi, et de sérieux, mais d'établir quelque ordre trop ferme/assuré, trop sérieux, de prétendre à quelque vérité (idéologique, rationnelle, cohérente) que ce soit, sur soi-même (cadre autobiographique) comme sur l'histoire/anecdote (cadre romanesque). Comprendre fige.
- Manques, glissements, dérèglements, complexification, contradictions, luttes internes, éclatement du monde et de la narration (aux pôles disséminés), mise en question du matériau même qu'il organise, distanciation, humour, etc., organiser un conflit sans solution. Littérature conflictuelle. De l'incertitude, du doute. Comprendre fige.
- Rendre (sans trop réduire) l'énigme du monde (trop familier), dans sa présence muette, opaque, son étrangeté, et ainsi la réalité complexe (délirante/confuse) de l'expérience mentale qu'on en fait. À ne pas trahir.
- Retranscrire/reporter/traduire dans le texte le caractère énigmatique et mouvant du réel, et en particulier du vivant.
- Vivant, caractère de création et de liberté, et donc d'humour, qui entraîne le lecteur à la liberté et à la création, et à l'humour. Comprendre fige.



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Filles aux lignes, volumes, chromatisme, grains et options épurés.( Filles liformes ?)
Filles aux lignes épurées comme les volumes, le chromatisme, le grain et les options.  ; )

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Ce qui m'attire le plus chez une fille c'est la finesse sous toutes ses formes. Et la simplicité.
Mon goût pour la finesse et la simplicité ou simplexité.
Mon attirance pour la finesse et la simplicité.
Mon faible pour la finesse et la simplicité/simplexité.

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Quand ça rentre pas, dans la tête comme ailleurs, c'est que c'est fermé ou (c'est) que la place déjà prise.

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Christine (amie de marie) :
Ostéo-et-kiné
Dr. Pichon

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Certains rêvent d'une tripotée de gamins, d'autres de les tripoter/tripoter des gamins.
Certains rêvent d'une tripotée de gamins, d'autres de les tripoter.

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La fatigue déprime sans le savoir.
La fatigue déprime sans s'en rendre compte.

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Inspiré par Lou :
Beau à l'extérieur, con à l'intérieur.
Extérieurement beau mais intérieurement con.

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RSA va presque bien.
RSA irait presque.
RSA mère.

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RSA commence à bien faire.
RSA suffit.

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La politique des odeurs.

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Métaphysique quantique, Sven Ortili, JP Pharabod.
Michel Bitbol :
Mécanique quantique, une introduction philosophique
L'aveuglante proximité du réel

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Notre pensée est-elle quantique :
12'30...
22'

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Mendiant...

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Physique quantique : probabiliste

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[Arg]
Bretagne : fantastique, chateaubriand fabule, la légende...

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[Arg]
Littérature romanesque expérimentale :
Au sens de recherche, d'expérimentation
Au sens scientifique : fondée sur l'expérience
Et à mon sens (valise) : mettant en scène ou faisant écho à (logique de) l'expérience mentale qu'on fait du monde

#
Vie de...
Vie de... vide.
Vie de.

#
[intelligence]
Chacun son point de vie.

#
Autant de points de vue que de points de vie.
À chaque point de vie son point de vue.
À chaque point de vie son point de vue ; à chaque point de vue son point de vie.

#
Un point de vue sur toute la ligne.
Ne pas étendre son point de vue sur toute la ligne.
Se garder de...
Un point de vue sur toute la ligne.

#+
Faire un point sur toute la ligne.
Faire le point sur toute la ligne.

#
Toutes ces formules que j'ai dites.  (+ j'édite)

#
Éditer pour édifier.

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[Arg]
Le monde doit surgir par l'écriture.
Le monde ne se manifeste qu'à travers le prisme de ma subjectivité. D'un écran mental, où les choses ne s'enchaînent pas de manière logique, chronologique, causale, rationnelle, univoque... Mais délirante, plus ou moins illogique, répétitive, déformante, variable, incertaine, excessive...


#
Weet
Vinaigre
Liquide vaisselle

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Le sérieux c'est croire et vouloir faire à des choses.
Le sérieux commence quand on croit qu'il y a des choses sérieuses.
Le sérieux commence quand on y croit.
Le sérieux a lieu quand on y croit.

#
Le sérieux commence quand on le prend.
Le sérieux commence dès lors qu'on le prend.


#
[ARG]
Attend d'un texte qu'il y ait distanciation, par remise en question, humour, effets de texte, réflexion sur ses conditions de production...
Que soit toujours porté, supporté dans le texte une réflexion sur ses conditions, un humour sur son énonciation, une duplicité... Qu'il
désigne sa qualité de texte et de récit. Qu'il mette à plat.

#
Appartient à ceux qui se lèvent tôt le monde des lève-tôt.

#
[Arg]
Aborderons ensemble quelques points fondamentaux/cruciaux qui puissent constituer comme/sont autant de points/portes d'entrée dans son œuvre réputée difficile, et en dénouer l'approche, offrir une approche beaucoup plus intuitive et une lecture beaucoup plus simple et actualisée. Démontrer que poétique non seulement très actuelle mais encore peut-être d'avenir.
Prenant en compte les/actant des évolutions et révolutions du XXe s./rompant décisivement avec le XIXe s., dans les arts (littérature, peinture, musique, cinéma...) , la conscience politique et les sciences, humaines mais aussi fondamentales (théorie de la relativité et théorie quantique), elle pourrait bien être encore de plain-pied avec le monde le plus actuel (révolution numérique, internet, réalité augmentée...) ou ce qu'il pourrait de devenir.

#
[Arg]
Exit la référentialité, la représentation.
Par ses propres moyens, le texte se désigne comme tel, veut se faire remarquer, considérer comme/en tant que tel.
Car le message se tient dans l'écriture (du récit), son organisation, ses structures (ou disons celles du récit).

#
[formule][méta]
// godard et ses mélanges décomplexés de formules profondes ou énigmatiques et de jeux de mots à la con/gomme.

#
[postsexuel]
On te tend une perche
Et tu sautes (?)
Te voilà/bienvenue dans le grand "ben"
De la sexualité masculine/au masculin/ du désir/sexe au masculin.

On te tend une perche/ une perche se tend
Et tu sautes ?
Bienvenue dans le grand "ben..."
De la sexualité masculine/au masculin/ du désir/sexe au masculin

On te tend une perche
Une perche se tend
Et tu sautes ?
Bienvenue dans le grand "ben..."
De la sexualité au masculin


#+
Il faut juste qu'on te tende une perche pour qu'une perche se tende ?


#
L'infiniment petit rejoint/rappelle/égale/reprend l'infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit reprend l'infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit est un autre infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit c'est l'infiniment grand, un point c'est tout.
L'infiniment petit c'est l'infiniment grand, un point c'est tout ?
L'infiniment petit, c'est l'infiniment grand, un point c'est tout ?
L'infiniment petit rejoint l'infiniment grand, un point c'est tout ?


#
L'infiniment petit prolonge d'autant l'infiniment grand.

#
Peau tendue comme celle d'un tam-tam, puis distendu comme celle d'une dame.
Peau tendue d'un tam-tam, puis distendue d'une dame.
Peau tendue tam-tam finit/devient distendue dame.
Peau tam-tam devient dame.

#
Ce genre de truc n'est pas le mien. (= pas mon truc + pas mon genre)

#
On fait ce qu'on peut avec ce qu'on est/devient.

#
Se gaver puis graver.

#
Au lieu de gaver, graver.
Gaver ou graver. (= gaver les interlocuteurs et/ou des enfants/bouches à nourrir.)
Gaver des oreilles voire des bouches ou bien graver.

#
"Karlestsuper"
(Pour) s'envoyer en l'air
Karl est super...
(Cf. Assez super, reprise par Katerine, Francis et...)

#
Petit (tyran) à l'intérieur, grand (prince) à l'extérieur.

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[futur antérieur]
Décrire les choses (actuelles) comme elles ne seront (bientôt) plus.
Décrire les choses comme elles auront été actuellement, et ne seront (bientôt) plus.

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[Arg]
Littérature abrupte, intransigeante, critique mais intégrée, non explicative à tout niveau (formel et diététique/narratif)
Réserve l'explication à la partie théorique
Autothéoricien
Défendre sa littérature
Contre critique attardée (sur les avancées romanesques, étrangères // nouvelle vague)
Et la faire lire.

#
[Going to Brazil]
Mélange des genres
Comédie et drame (noirceur : corruption, torture, mort...)
Animaux errants qui font leur vie
Vanessa guide
La scène du resto paumé
J'ai pas dit : hop hop hop
Vu le bruit, c'est le moteur. Je veux pas être technique, mais c'est mort ça.


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La vie dure.
Et dure la vie.
La vie dure, mais dure !
Ainsi la vie dure.
La vie dure, dure…

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[Arg]
Enfin d'en rectifier/réajuster l'image/le portrait et de renouveler, actualiser et en tout cas simplifier l'abord. Non pas seulement des seuls premiers romans, les plus connus, reconnus et retentissants de par le monde, mais de l'œuvre complète qui (dans la suite, déjantée, étonnante) réserve bien des surprises/encore plus déjantée. Qui s'avance encore plus loin. Dans l'avenir ?


#
[Arg]
Le rapport au monde des œuvres dont on se nourrit nourrit, imprègne, transforme le nôtre.
Une œuvre qui n'établit pas de vérité, ou de fin, ou encore de divagations psychologiques, fumeuses, de jugements définitifs...

#
Ils comprennent/saisissent comme le fait un correcteur orthographique.
Ils m'appréhendent...
Leur compréhension devance l'expression de ma pensée comme un correcteur orthographique.
Leur compréhension devance (mais)  tel un correcteur orthographique l'expression de ma pensée.
Leur compréhension devance voire saisit l'expression de ma pensée, mais comme un correcteur orthographique.
Leur compréhension devance voire saisit l'expression de ma pensée mais à la manière (automatique et loupé, conformiste) d'un correcteur orthographique

#
Évidemment mais il faut croire
Que l'homme nous est décevant.
(G. Perros, une vie ordinaire, p.146)

#
Nous aurons dit merde à la vie
Et merci
De rien
(G. Perros)

#
Noctambus
Châtelet N11 ou 16 vers Gare de Lyon
Puis Gare de Lyon : N34 !

#
[Arg]
Module :
Professeur de sa littérature abrupte(ment subversive)

#
Violaine (sœur de Christine)
0684112427
77.7artcontemporainXXXX


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FaitesentrerlesmusiciensXXX


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Être entre ses mains c'est être entre la vie et la mort.
Entre les mains de la négligence, on est entre la vie et la mort.

#
Et à Christine (Pilzer) de conclure (innocemment) :
Le temps court.

#
[ARG]
(...) ça fait du bien, c'est plus compréhensible avec des trous (...)
(Christophe Tarkos, p16, caisses)

#
Tant de bonheur
À revendre
Sans doute
De la contrefaçon
(Guillaume Siaudeau, inauguration de l'ennui, "contrefaçon", p.44)

#
Je compte
les moutons
Il en manque un
(Guillaume Siaudeau, inauguration de l'ennui, "insomnie", p.103)

#
Elle n'est jamais
Vraiment heureuse
Comme si elle nageait
dans le bonheur
Tout habillée
(Guillaume Siaudeau, inauguration de l'ennui, "", p.79)

#
Nous ne sommes
Pas tous faits
Du même bois
Nous alimentons
Le même feu
(Guillaume Siaudeau, inauguration de l'ennui, "survie en milieu hostile", p.54)

#
Place aux Vosges !

#
[Formule]
Voir : Jack goody, la raison graphique, chap. "Selon la formule..."

#
[TP][LT]
Sur "le baiser (électrique) de Leipzig", voir : Tristan Garcia, "la vie intense, une obsession moderne"

#
[Arg]
E. Klein :
C'est le fait de faire une mesure qui "actualise" le résultat de la mesure.
(Le monde selon E. Klein, P.139)
L'ordre des opérations n'est plus indifférent.
= Non commutativité des observables.
(Le monde selon e. Klein, P.139)

#
Aptonyme


#
Aller se faire foot.
Allez, se faire foot.
Pour l'occasion, allez, se faire foot.
Aller se faire foot, allez, pour l'occasion/la fête.
Aller se faire foot, allez, pour une fois/pour la joie/le plaisir.
Aller se faire foot, allez, pour le pays.
Allez, se faire foot, pour le pays/la patrie.
Allez, se faire foot, pour une fois, pour le pays.
Aller se faire foot, allez, pour la fête.

#+
La patrie va se faire foot.
De plus en plus, les patries vont se faire foot.
Les patries vont se faire foot, pour le mondial.
De plus en plus, les patries vont se faire foot, pour le mondial.



#
Tout en évoquant la personnalité/l'homme/Alain, Résumer la personnalité, le projet et la poétique de ARG, à partir de ce qu'il en a dit lui-même tout au long de sa carrière, afin d'introduire et d'engager à une lecture simple et unitaire de l'œuvre complète, aussi bien dans ses débuts les plus connus et reconnus mondialement que dans sa suite la plus inattendue. Littérature/œuvre de recherche réputée difficile (d'accès), en réalité facétieuse, ambitieuse, profondément subversive, et peut-être même plus actuelle ou d'avenir que jamais. Démontrer invités...


#
À vie aux amateurs.
Avis aux amateurs.
Aux amateurs à vie.
Avis aux amateurs à vie.

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Comme partenaire, moi je suis une crème, de la confiture, à une cochonne.

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Postsexuel
Pour une simple cochonne je suis de la confiture.

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Arg
Même dans le champ des mathématiques le doute, l'incertitude a fait son entrée. Avec le paradoxe de Bertrand Russell en 1902 puis en 1931 l'incertitude dite Gödélienne.

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Arg : influentiel
Transformer le(s formes du) roman, le lecteur, le monde.

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Lorenz - Elle est mal coiffée.
- Disons, c'est pas à ton goût.
- Moui. Mais c'est vrai, à la fois.

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Arg
Lire arg sinon par pur hédonisme/plaisir de lecture alors au moins par un certain volontarisme diét/éthique. C'est comme, oui, d'adopter un nouveau régime alimentaire pour des raisons éthiques ou diét/éthiques, un peu difficile au départ mais dont vous sentez peu à peu les bienfaits. Difficile ensuite d'en revenir à l'ancien régime sans en sentir peut-être la grossièreté, la violence, la toxicité ou l'insuffisance. Après la fréquentation d'arg, vous en revenez à la littérature conventionnelle et, sans même parler de qualité/déception prosodique, vous vous sentez, vous retrouvez à l'étroit, vous sentez les raideurs, la petitesse de vue, le trompe-l'œil, le rationalisme qui rassure, l'idéologie, l'impérialisme du sens, de la continuité, de la causalité, de la chronologie, du but, etc., telle que la vie n'est pas. Vous sentez qu'on ne vous laisse pas autant de place, en tant que lecteur, autant de liberté, liberté de circulation, d'imagination, d'indétermination, de recomposition, de recréation, de recréation, d'incertitude...

#
Arg
Un bâtiment est fermé ou directif et utilitaire, réconcilié, une ruine est ouverte, gratuite, trouée, en conflit., contradictoire... Dans une ruine, c'est à vous de jouer.

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Stopper la plainte, soyez plante, faites sauter le point sur le i et le i.

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Ils privilégient le problème à la solution, ça les occupent/distraient.
Ils s'occupent plus volontiers du problème que de la solution.
Ils s'intéressent plus au problème qu'à la solution.

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Là à la coupe du monde les gens s'en foutent jusque là.
Jusque là les gens s'en foutent mais à la coupe du monde (les gens) s'en foutent jusque là.

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Le RSA suffit.
Bon, le RSA suffit.

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Entre le rêve et la dite réalité

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Il y a inculquer et enculquer.

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Inspiré par Lorenz :
Prends un petit enfant / glisse-le entre tes jambes / ne me regarde / pas comme ça tout de travers

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C'était une mise en scène à l'ancienne, une mise ancienne.

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Un bonheur solide...
La solidité d'un bonheur dépend de sa base de lucidité.
La solidité d'un bonheur/d'une joie est fonction de sa base de lucidité.

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Massage, mains sages
Massage sous mains sages

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Quand ça me plait ça me replay.
Quand ça plaît ça replay.

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Les quitter pour l'équité.
Toutes les quitter pour l'équité.
Les quitter pour les quitter pour l'équité.

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Être le con de base pour camp de base.

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- Mais ça c'est fait pour ça et pas autre chose.
- Euh, oui, et une maison c'est fait pour quoi ? (S'abriter ? Et on y fait pas aussi autre chose ?) Et toi, tu es fait pour quoi ?
- Mais c'est fait pour ça au départ.
- Mais au départ tu étais un embryon, toi.

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La vie mort rose
La vie (mo)rose.

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La reine dit que les femmes enceintes ne sont que des truies.
(La reine garçon, film)

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Remplissez le ventre de vos sujets et pas leur esprit.
(La reine garçon, film)

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Embrasser sa dulcinée et sa destinée

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Il y a ce dont la vie est capable et ce qu'elle fera (cette fois).

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L'horloge fait le bruit d'une canne à la marche. Comme son temps ?

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Rester quoique.

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Mieux faire de se taire.

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Plénitude et finitude.
De, attitude, plénitude, finitude.
Plénitude dans la finitude.

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Labourer, élaborer.
Labourer, élaborer, labourer.
Labourer, élaborer, et labourer.

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Essayer de rejoindre quelques questions de fond, qui sont très simples - parce que les questions de fond sont toujours très simples...
(Judith Schlanger, France culture, 23')

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Elle sent bon, bon... On en mangerait.

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Défini comme philosophe, parce qu'(on m'a bien fait comprendre qu')il faut bien être/se dire qqch et apprendre à vivre. Pour soi et pour (/dans) l'ensemble.

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Sevré/abreuvé/alimenté aux multiples média à disposition.
Quand est arrivé le besoin d'écrire/formuler j'ai commencé par l'écriture traditionnelle (dont ma détourné en partie la démocratisation, l'émergence...) mais très vite trop tôt j'ai profité de la démocratisation des outils/moyens d'écriture audiovisuel et d'autodiffusion...

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Il est pour moi laborieux d'élaborer un discours. Je préfère labourer. Labourer ce que je trouve, ou ce qui me trouve. À dire je préfère y redire. À écrire, réécrire. Car j'ai moins à moins qu'à y redire. À écrire qu'à réécrire.


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Philosophe. Parce c'est ma vie, d'y réfléchir.
Pour un philosophe, c'est toute la vie d'y réfléchir.

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Arg
Raconte si mal.
Alors que pensée et élocution si claires. "Vous parlez si bien..."
Criminel.
Emmerdeur.

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Arg
Enfant de parents abrupts et paradoxaux, contradictoires, d'une mère méticuleuse et d'un père fou, fantasque, attachés à l'ordre et à l'individualisme/l'insoumission à la fois, à fort esprit de contradiction, réactionnaire et rebelle.

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Vidéo Emma / karl flippant
Made in china et traduction
Erwan
...

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- (Mon nouveau copain est très amoureux de moi.) Qu'est-ce qu'il m'a sorti, déjà, ce weekend/l'autre soir ?
- Sa bite ?

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Ne me dis pas qu'avec les hommes tu fais pareil qu'au supermarché/à la caisse, que tu choisis la plus petite queue !

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Ne pas parler nouveau roman.
Notion historique qui fait beaucoup de tort à l'appréhension de l'œuvre de Arg et à son actualité.

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Arg
Actuel. Reprise au deuxième ou troisième degré d'humour de matériau culturel ou sous-culturel sans distinction ni d'origine ni de noblesse etc. Bref, postmoderne. Ce pape du roman moderniste (à la française) a en réalité tourné postmoderne.

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Arg
Raconte mal peut-être pour, excluant la signification immédiate et même dernière et jouant de l'énigme, ramener à la matérialité de l'écriture, du monde, au présent, à la présence du monde, sensuelle/érotique, énigmatique. Décourager la recherche du sens. On est ramené à la l'écriture comme manifestation immédiate de la matérialité sensuelle et de la présence du monde, à la beauté de cette écriture et à son jeu, son mouvement, son aventure, et peut-être que l'enjeu est là, le vrai contenu, le message si message il
Y a.

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Arg
Lynch 1
Début
18'40
19'30
32'10 txt Borges
37´30 boucle du fantasme
41'50 clôture du fantasme

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Arg
Lynch
Films dysnarratifs, expéri-mentaux, logique onirique, con-fusion rêve, délire, réalité...

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Arg
Lâcher-prise
Dz : expérimentez !
Blanchot : coïncider avec mode d'existence
Arg : fonctionnement cérébral spontanée

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Les asiatiques se fendent d'un regard, voire d'un visage.

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Arg
Ces trous dans l'espace-temps, trous dits noirs qui déforment les objets alentours, créent des doubles, de l' ubiquité, des images fantômes d'étoiles, de galaxies...

#
Cartes sd

#
Et comme je trouvais de la philosophie partout en dehors de son champ (dans les chansons, les films, la poésie...la vie quotidienne), c'est là que continué à en faire. Pour moi-même et ceux qui veulent bien. Et même pour ceux qui veulent pas, j'avoue. Vous ferez peut-être partie de/Vous sentirez vous de ceux-là ? Quand je pense à mes parents qui n'en demandaient pas tant.

#
Arg
Arg ne sort pas de nulle part, mais de ce monde qui avait changé. Et avec lui sa littérature - dans sa frange la plus neuve, subversive. Changé par les progrès techniques, les deux guerres mondiales successives, les révolutions scientifiques, en physique, sciences humaines...


#
[-age]
Postmoderne, postmodernage :
Brassage.
Bras-sage.

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Arg
Vous savez comment on désigne ces jeux qui font passer sans cesse de la réalité à la réalité virtuelle, les combinent, les alternent dans un même jeu, on les désigne des initiales d'Arg : arg. Pour alternate reality game. Jeu de réalité alternée. Heureuse coïncidence ou clin d'œil ou hommage. Mnémotechnique ?

#
Je vois que... j'avais bien vu.


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En amont on dévale...

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La vie me donne envie de m'en plaindre.
Je suis en vie de m'en plaindre.
En vie de m'en plaindre.
En vie de me plaindre.
En vie, oui, de m'en plaindre.
Je reste en vie de m'en plaindre.


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Philosophe : apprendre à vivre, la vie, comment LA PRENDRE.

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La nature est de nature indifférente. Et nous en faisons partie. Soyons à la hauteur ? Ses fils ?


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Faire le point, d'où partira la ligne.
Faire le point, d'où commencera la ligne.
Faire le point, d'où constelleront les lignes.

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La vie de fou/kamikaze des moustiques (femelles) qui s'engagent d'un coup par une fenêtre qui peut se fermer ou se ferme.
S'engager comme un insecte dans une maison au risque de ne plus en ressortir.
S'engager comme un insecte qui du vol libre s'engage dans une maison, en aveugle, au risque

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Le mauvais plan c'est de planifier.
Le mauvais plan c'est d'en faire un ?

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Faute de fautes.
Parfait, faute de fautes. (Imparfait c'est moins fautif.)

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Autophilosophe
Apprendre à mieux vivre que ce qu'on nous apprend/enseigne/propose.

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Philosophe, et multi-média : parce que le monde à changé/évolué, messieurs dames, même si je semble être un peu le seul à en prendre acte, à en faire acte. Flaubert. Mais ça viendra. Bref, avec les moyens d'avenir du présent pour le présent de l'avenir. Et moyens écologiques. En en reparlera peut-être ici même comme je l'ai fait à la Sorbonne l'année dernière, département humanités numériques, merci à marine Riguet. Dans l'immédiat merci à Olivier chaudenson pour cette actuelle soirée...

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Quel vide-merde, la vie.
Quel vide-merde, d'être vivant.

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Réduit à compter sur des moutons pour m'endormir.

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Au moins 5 fruits ou légumes par jour. Et 5 raisins/fraises/cerises, ça va ?





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2018 08 03


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L’aloe vera n’a pas que des vertus. La consommation de feuilles fraîches de cette plante à la mode nécessite d’éliminer au préalable « toute présence de latex », met en garde la Direction générale de la Santé et la répression des fraudes (DGCCRF) qui annonce avoir commandé une évaluation des risques.
Cette plante, utilisée dans des médicaments, des cosmétiques, ou comme ingrédient alimentaire, est parfois vendue sous forme de feuilles fraîches à cuisiner. Mais sa consommation nécessite quelques précautions, affirme jeudi la DGCCRF dans un communiqué.En outre, l’Agence européenne de sécurité des aliments (AESA), a estimé que les dérivés hydroxyanthracéniques à l’origine de cet effet laxatif étaient « susceptibles d’endommager l’ADN et d’être cancérigènes », dans un avis publié en janvier 2018.
Dans ce contexte, la DGCCRF et la Direction générale de la santé (DGS) annoncent avoir saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin qu’elle « évalue les risques associés à un usage alimentaire de feuilles fraîches d’aloe vera ».
Par précaution, les deux organismes recommandent aux femmes enceintes et allaitantes, aux personnes fragiles et aux enfants, d’éviter de consommer des feuilles fraîches d’aloe vera, y compris du gel.
Dans l’attente des résultats de l’expertise de l’Anses, elles préconisent « d’éliminer la partie externe et toute présence de latex » des feuilles, pour « ne consommer que le gel situé au centre de la feuille ».
(https://www.20minutes.fr/sante/2316899-20180802-attention-consommation-aloe-vera-peut-etre-risquee)


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Le contact avec la bouche d’une partie de la plante ou des doigts souillés de latex provoque une douloureuse sensation de brûlure et une hypersalivation, parfois un gonflement des lèvres et/ou un oedème laryngé. Si le latex est avalé il peut entraîner nausées, vomissements et diarrhée.
(https://www.centreantipoisons.be/nature/plantes/les-plantes-toxiques/euphorbe-euphorbia)


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Le chemin de fer est en train de se faire.
Un chemin de fer est en train de se faire.
Le train est en train de faire son chemin.
En train, de faire son chemin.
En train son chemin de faire.
Il est en train son chemin de faire.
Être en train son chemin de faire.


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À la vie comme à la guerre.
= Il faut peut-être vivre la vie comme à la guerre. Dans l'idée qu'on peut mourir à chaque instant, et y être le plus prêt possible.
À la vie comme en temps de guerre.


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À la vie à la mort, le plus prêt possible.  (+ le plus près)
À la vie, à la mort, le plus prêt possible.  (+ le plus près)


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Le voir sous un nouveau jour – qui se lève ?





2018 08 04

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[Merci à Peggy Sastre, d'avoir retrouvé la référence/source qui me manquait dans ma citation (de l'idée d'Orwell)]
« To exchange one orthodoxy for another is not necessarily an advance. The enemy is the gramophone mind, whether or not one agrees with the record that is being played at the moment. »
(http://orwell.ru/library/novels/Animal_Farm/english/efp_go)
=
« Le remplacement d’une orthodoxie par une autre n’est pas nécessairement un progrès. Le véritable ennemi, c’est l’esprit réduit à l’état de gramophone, et cela reste vrai que l’on soit d’accord ou non avec le disque qui passe à un certain moment. »
(George Orwell, Essais, articles, lettres, tome 3 (1943-1945))


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La vie est belle, j'avoue… sous sa torture.
La vie est belle, avouons… sous sa torture.
La vie est belle, avouons-le – sous sa torture.


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[poéthique]
Par damien :
Pour otto karl
Paul Aveline‏ (@PaulAveline)
Depuis que je porte les vieilles lunettes de soleil de ma mère j’ai l’impression de vivre dans un film de Jean-Pierre Jeunet.
Otto Karl :
Haha. Bah ouais. Sauf que moi j'aime bien vivre derrière des lunettes aux verres jaunes, mais bleus encore mieux. Sauf qu'alors je peux les enlever ! Tandis que chez Jeunet c'est sépia, glauque, renfermé... et sans issu !


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Philosophie parce qu'il faut bien se dire quelque chose et apprendre, et effectivement je passe ma vie à essayer de vivre au mieux, pour moi et pour les autres, le plus intelligemment que je peux. Et multi-média, parce que j'ai été élevé comme ça. Enfant de la télé, de la radio, des films, des livre-audio… toute ma vie… puis d'internet. Et avec la démocratisation des moyens…

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Philosophe à l'ancienne, parce que j'essaie vraiment de vivre (voire de faire vivre) au mieux, le plus intelligemment que je peux. Et multimédia parce que le monde a changé, et j'ai été élevé dans le multi-média (télé, radio, films, livre-audio…). Donc quand il s'agit d'essayer de me formuler, j'en passe par là : l'audio, le visuel, l'audiovisuel, le textuel… en alternance ou en mélange. En vertu de la démocratisation des moyens techniques et de diffusion. Bon, mais je suis arrivé un peu tôt, j'avoue. Surtout avec ma tendance écologique qui consiste à détourner, à réécrire plus qu'à écrire, en rajouter dans cette surabondance… Bref, je travaille avec les moyens d'avenir du présent, pour le présent de l'avenir. Mais… comme disait Flaubert… nous aurons fait ce qu'il y a de plus difficile et de moins glorieux, la transition.



2018 08 05


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[// clé et serrure]
[Eurêka ? En dormant. Fin de nuit. Pris en note dans le rêve même, puis au réveil.]
Il ne leur tarde pas tant de résoudre que de bavarder.
Il ne leur tarde/plaît pas tant de résoudre que de bavarder/d'échanger.
Il ne leur tarde pas tant de résoudre que de/s'en discuter/chercher (à le faire)/discuter de le faire.


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… la célèbre formule stendhalienne du roman considéré comme un miroir qui se promène le long d’une route. Phrase talisman, véritable clef de voûte, totem inesquivable… [pour Perec]
(Maxime Decout, Perec : l’abyme de Robbe-Grillet, le miroir de Stendhal, https://www.cairn.info/revue-poetique-2011-4-page-399.htm)


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[réécrivain][récrivain]
Perec n’écrit qu’en lisant. Ce scripteur est toujours aussi un pasticheur. Ecrire pour lui suppose de réécrire : l’intertexte est la matrice première du texte.
(Maxime Decout, Perec : l’abyme de Robbe-Grillet, le miroir de Stendhal, https://www.cairn.info/revue-poetique-2011-4-page-399.htm)


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Je suis dans une telle logique d'urgence, de travail, d'urgence de travail, sans doute délirante, quoique. Mais quoi qu'il en soit, pas de piscine proprement dite, pour moi. Pudeur (dés)oblige.
(Karl, extrait mail à élise S./V.)

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Mais vraiment, hein. Sans rien attendre de « ta » Providence, t'inquiète. Ni de celle d'autres médecins... Si ce n'est de quelques éventuels génies de la médecine (comme il y en a dans tous les domaines...), qui arriveraient trop tard pour mon cas mais qui doivent bien exister quelque part, certes comme des gouttes d'eau dans la mer(de)...
(karl, extrait mail à Fred G.)

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La vie est belle, dit-elle.
La vie est belle, se dit-elle.
La vie est belle, se dit-elle, à travers nous/vous.
La vie est belle, se fait-elle dire.
La vie est belle, à son avis.
La vie est belle, tel est l'avis de la vie.
La vie est belle, nous fait dire l'avis de la vie.
La vie est belle, se fait-elle dire. C'est l'avis de la vie.
La vie est belle, se fait-elle croire. C'est l'avis de la vie.
La vie est belle, se fait-elle dire. Car c'est l'avis de la vie.
C'est l'avis de la vie que de se dire belle.


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La vie est belle, masquée.  (cf. bal masqué)

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La vie est belle, maquillée. Mais au réveil…
La vie est belle, maquillée. Mais au réveil… c'est une autre histoire.
La vie est belle, maquillée. Mais au réveil… c'est autre chose.

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Comment faire voir l'être aux aveugles.

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C'est à se demander ce que j'ai fait de (si) mal dans une autre vie.
Le sot s'acharne à un point, que c'est à se demander ce que j'ai fait de (si) mal dans une autre vie.

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[ressemblance]
Bénédicte (cf. Sébastien Dumont) // Elisabeth Quin




2018 08 07

[brachy-logique][amphibo-logique]
# Mon problème en formulation, ou en explicatif, c'est que je voudrais y aller par quatre chemins.
Comment y aller par quatre chemins en un seul ?
Comment y aller par quatre chemins en un seul (autorisé) ? (D'une seule voie/voix.)
Comment y aller par quatre chemins en un seul ?

#
Comment aligner tous ces points ?
Comment aligner tous ces points que j'ai dans la tête. Dispersés ou constellés, réticulaires.

#
[autophilosophe]
Je ne m'occupe de philosophie première. Comment vivre au mieux dans le malheur du monde, le malheur des mondes possibles.
Comment vivre au mieux dans le malheur des mondes possibles.
Vivre de mon mieux dans le malheur des mondes possibles.
Vivre de son mieux dans le malheur des mondes possibles.
(Sur)Vivre de son mieux dans le malheur des mondes possibles.


#
[autophilosophe]
Philosophe primitif. Je ne me préoccupe que de philosophie de base, dite philosophie première, et que je trouve naturellement un peu partout en dehors du champ de la philosophie officielle (philosofficielle). Et c'est donc là aussi (tout naturellement) que je l'exerce, la pratique.


#
Le syncrétisme humaniste de Pic de la Mirandole.
(cf. Luc Ferry : de Pico à Sartre, l’idée moderne de la liberté, 25' ?)
+
Pascal critiqua le projet humaniste de Pic de la Mirandole d'une culture générale en tant que simple étalage d’une érudition superficielle. Il se moque ainsi implicitement de lui dans Les Pensées, en faisant allusion à ceux qui prétendent discourir « de omni re scibili » (« de toute chose connaissable ») ; ce à quoi Voltaire aurait ajouté : « et quibusdam aliis » (« et sur quelques autres »).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Pic_de_la_Mirandole)


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[formule][brachy-logique]
[À propos d'une phrase de Pic de la Mirandole]
Écoutez bien, chaque mot compte. C'est une petite phrase, mais elle est vraiment incroyablement précise, et… oui, géniale, on peut pas dire autrement.
(Luc Ferry : de Pico à Sartre, l’idée moderne de la liberté, 38'15)


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[programme]
[L'être humain n'est pas entière programmé par la nature… Il peut s'arracher à tous les programmes… (sic !!)… pareil pour les femmes…]
(Luc Ferry : de Pico à Sartre, l’idée moderne de la liberté, 45'… 48'40… 50'… 51'20… 57'… 58'20… 1:01')
Programme entendu ici comme un logiciel. Qui nous enfermerait.
(Luc Ferry : de Pico à Sartre, l’idée moderne de la liberté, 49'30)
L'être humain n'est rien au départ. Il est libre. Il n'est pas programmé comme par un logiciel.
(Luc Ferry : de Pico à Sartre, l’idée moderne de la liberté, 58'20)

La mauvaise foi (sartrienne), c'est celui qui accepte finalement de reconnaître qu'une essence le programme. C'est celui qui dit (…) j'ai pas eu de chance. (…) J'étais trop génial pour avoir du succès.
(Luc Ferry : de Pico à Sartre, l’idée moderne de la liberté, 1:01')




2018 08 08


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2011-09-28
centons !
Un centon est une œuvre littéraire constituée d'éléments repris à une ou plusieurs autres, et réarrangés de manière à former un texte différent. Le terme est d'origine latine (cento) et désigne à l'origine une pièce d'étoffe faite de morceaux rapiécés. (w.)
À partir d'un certain âge nos souvenirs sont tellement entre-croisés les uns sur les autres que la chose à laquelle on pense, le livre qu'on lit n'a presque plus d'importance. On a mis de soi-même partout, tout est fécond, tout est dangereux, et on peut faire d'aussi précieuses découvertes que dans les Pensées de Pascal dans une réclame pour un savon. (M.P.)(merci à S.)
Je me sers de leurs expressions et je les cite avec plaisir. J'aime à leur faire dire malgré eux ce que je pense. (Ce n'est jamais que notre propre pensée que nous apercevons, selon Condillac.) (J.J.)(merci à L.)
+
otto karl
juillet 28, 2012  "[...] j’aime faire un montage provenant de casiers hétéroclites. Une critique qui pourrait m’être faite et qui ne me causerait aucun déplaisir, puisqu’elle montrerait que la personne a compris, sinon le message, du moins ma manière de procéder, serait de dire que mes livres ne sont que des citations mises bout à bout et agrémentées d’un propos personnel [...] J’aime beaucoup imiter Luciano Berio qui fait en musique des collages de partitions différentes." Clément Rosset (merci à boris)
(http://nordexpress.blogspot.com/2011/09/centons.html?zx=5f261bd9c4a34ecb)


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2008-07-09
le grand proust par le jeune proust
Les maximes les plus profondes sont celles où la pensée semble la plus indépendante des mots et de leur aménagement.
(M.P.)

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[par romain]
"La statistique est une science étonnante. Elle donne des certitudes chiffrées. Elle a prouvé que dans huit cas sur dix les boulangers sont des hommes qui fabriquent du pain."
(Alexandre Vialatte, "Place à la science", La Montagne, 28 février 1961)


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ROMAIN :
(…)
D’ici-là, vive la Bretagne libre et les femmes cossues ! R
KARL :
De : karl
À : "villet.romain
Envoyé le : Mercredi 8 août 2018 12h15
Objet : Re: les deux liens promis
Allez, je répète, disons plutôt que Marie est ossue. Et encore, comme il n'y a que moi qui vois ce que je veux dire, il faudrait juste dire peut-être qu'elle n'est pas (littéralement, linéairement) frêle, c'est-à-dire selon mon goût (mais au fond sexuel) pour les fines, frêles, simples. Et blondes ! La panacée. Marie est brune, en plus, mais, ouf, avec un éclat de blonde à mes yeux, car notamment les yeux verts, et bien dessinés, etc. (Je parle des siens, même si les miens aussi sont verts.)

ARG (car tel est devenu mon acronyme à moi au fil des années, notamment pour distinguer ARG de CRG) n'était pas un lecteur passionné de Proust, et même assez tardif. Il ne manque pas de l'inclure dans les auteurs majeurs et majeurs de la subversion du roman moderne, donc un de ses prédécesseurs de génie, mais son goût personnel ne l'y amourache pas.

En revanche :
« Le livre de lui [Proust] qui me passionne le plus, Contre Sainte-Beuve, mélange, comme Le Miroir qui revient, la théorie de la littérature, l'autobiographie et la fiction, puisque l'histoire des Guermantes y figure déjà.
(ARG, 1985)

Et je me demande si cette citation que je t'ai envoyée ne vient pas justement de Jean Santeuil, en tout cas du jeune Proust. (Qu'on surnommera donc Jean Santeuil ? Ha.)
Quant à la perspective de me faire lire ce bourgeon mal éclos par un Victor qui changerait ma vie en effet, comme il te l'a lu à toi, et changé ta vie, ça me fait penser à... ce conseil de Jean Paulhan, qui me suit, me poursuit depuis 20 ans, mais je l'ai fait, ça y est, réalisé, à peu près, ouf : ç'aura été Robbe-Grillet. Au moins.
Ottoarticle :
https://www.dailymotion.com/video/xoi2tg
Jean Paulhan dont je te recommande mais alors vivement la lecture! de la transcription améliorée de ces/ses entretiens avec Robert Mallet. C'est réjouissant de malice et de poésie contorsionnistes ! Ce livre-là aussi, tout entier, me suit depuis... bah aussi longtemps.
Et d'ici là, bah, allez, vive Marie, vive Élise, vive Grez-sur-Loing, vive la Bretagne ! Allez...


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Luc Ferry : de Pico à Sartre, l’idée moderne de la liberté
Conférence animée par Martin Legros, rédacteur en chef de Philosophie magazine.
Conférence de clôture du festival de Saint-Émilion 2013



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… [voir i-phone]
Pour ceux qui partent les vacances, pour ceux qui restent la vacance.

Pour ceux qui partent en masse les vacances, pour ceux qui restent sur place la vacance... (de ceux qui partent en masse/vacances).
Pour ceux qui restent, la vacance, de ceux qui partent (en masse) en vacances.
Pour ceux qui restent, la vacance, de ceux qui partent en vacances.
Pour ceux qui partent les vacances, pour ceux qui restent la vacance, de ceux qui partent en vacances.
Pour ceux qui partent les vacances, pour ceux qui restent la vacance.  [valable aussi pour la mort, le deuil.]




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Moi, moins.
Moins, moi, moins.
Oin, moi, moins.
O, oin, moi, moins.
Moi, mois, moins.
Moi, moins, o.


2018 08 09

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Un verre (par lui-même) n'impose pas de le remplir.
Un verre, même s'il nous tente, ne nous impose pas de le remplir.

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Avoir la tête dans le cul, comme un thermomètre.

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[àmouréinventer]
Certains ne savent pas conjuguer l'amour hors de la conjugalité. L'irrégularité verbale les effraie.

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[TP][brachy-logique]
[Un jour je me souviendrai de tout. Textes inédits, extraits de son journal, notes, correspondance, souvenirs, morceaux, de Louis Pauwels]
Un jour je me souviendrai de tout. Sous ce titre, qui annonce d'emblée l'ambition du projet, ont été réunis des extraits du journal intime inédit de Louis Pauwels et de ses carnets de jeunesse, certains de ses éditoriaux les plus marquants ainsi que divers autres textes, et notamment la correspondance échangée avec des hommes de lettres de la seconde moitié du XXe siècle. Choisis et rassemblés avec patience et tendresse par son épouse Elina Labourdette, héroïne des Dames du bois de Boulogne de Robert Bresson, ces textes forment tout à la fois comme le concentré et le déroulement d'une vie. Aussi aucun aspect de la personnalité de Louis Pauwels n'est-il négligé et l'ouvrage permet-il de cerner toutes les facettes de l'auteur. [  ]


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[  ] Charles de Boisseguin [fondateur du groupe L'Impératrice] s’interroge : “Il était temps qu’on sorte cet album et en même temps, j’ai l’impression qu’il n’est jamais vraiment temps. Est-ce que, dans le format, ça veut encore dire quelque chose, un album ?” [  ] “On a sorti des singles, des ep et des maxis, ce qui nous a permis d’expérimenter pas mal de choses, que ce soit juste de l’instrumental, ou du sampling avec Vanille Fraise et des trucs plus second degré comme Sultans des îles, poursuit Charles. Sur l’album, on s’est davantage concentré sur le format chanson. Depuis que Flore est arrivée, nous avons tout réhabilité pour bosser autour de sa voix. On n’était pas habitué à travailler comme ça, c’est une démarche très différente.”
(https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/avec-matahari-limperatrice-signe-un-album-retrofuturiste/)



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Pour la première fois depuis les débuts du groupe en 2012, L’Impératrice a enregistré live, dans les mythiques studios Ferber, en compagnie du réalisateur français Renaud Letang. Une façon de “laisser tourner le groove et de permettre à l’ambiance de s’installer”, comme l’explique Charles. Une façon aussi d’ancrer le disque dans une démarche avant tout musicale et de laisser l’aspect production au second plan, quitte à pousser le vice au point de dire que Matahari est un album “lo-fi”. Letang, qui a bossé avec des mecs comme Jean‑Michel Jarre, n’est pas le genre de type à venir mettre son nez dans l’artistique, mais il sait pousser les artistes dans leurs retranchements et les obliger à sonner de la façon la plus honnête qui soit.
[  ]
“Sur les EPs précédents, ma voix était constamment doublée, par exemple. Ça veut dire que ça lisse tout et que ça efface toutes les imperfections. Sur l’album, on a parfois laissé la voix seule”, confie Flore. Là, typiquement, c’est Renaud qui nous a imposé ça, rajoute Charles. Même si c’est dur à assumer au début, on a compris que l’émotion résidait dans l’imperfection.”
(https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/avec-matahari-limperatrice-signe-un-album-retrofuturiste/)


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[programme]
La femme, en gros, c'est moi.  (+ engrossez-moi)
La femme dit : en gros, c'est moi.
En gros, c'est moi, la femme.
En gros, c'est la femme.
En gros, c'est la femme la matrice.
En gros, c'est la femme… […]
En gros, c'est la femme que je veux.
En gros, c'est la femme qu'on désire.
En gros, c'est la femme qu'il me faut, se dit l'homme/le mâle.
En gros, c'est la femelle qu'il me faut, se dit le mâle.
En gros, c'est la femelle qui fera l'affaire, se dit le mâle.
En gros, c'est… la femelle qui fera mon affaire/à-faire, se dit le mâle.


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[programme]
De la maîtresse à la matrice.
Sous/dans la maîtresse la matrice.
Sous/dans la maîtresse la matrice.


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[Voir i-phone]
S'affranchir des règles, comme la/une ménopause.
Dépasser les règles, comme la ménopause.

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[TP]
[François de Roubaix :]
Simultanément, je travaillais sur des films produits par mon père, Paul de Roubaix. J’étais assistant, photographe de plateau, ingénieur du son… Sur un court métrage de Robert Enrico, dont j’étais assistant-monteur, Robert m’a lancé : “Tu fais de la musique, pourquoi tu n’écrirais pas celle de mon film ?”. Ce jour-là, mes deux passions parallèles ont fusionné : ce n’était plus musique et cinéma, c’était la musique pour le cinéma. »
(https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-rue89-culture/20151226.RUE1476/francois-de-roubaix-poete-lunaire-et-avant-gardiste-musical.html)


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[brachy-logique][philowsophe][autophilosophe]
On trouve ça dans le Tao, on trouve ça dans la pensée chinoise traditionnelle, c'est-à-dire que le vide c'est la somme des potentialités. C'est-à-dire, la matière… (…) [il faut] comprendre qu'un atome est vide à 99,9999, c'est-à-dire que c'est fait de vide, un vide étrange qui est une somme d'états potentiel énergétique, et qu'à l'intérieur de ce vide il y a une danse énergétique (…).
Alors effectivement les traditions… avaient perçu ça. Le philosophe Henri Bergson disait que l'analyse a un caractère corpusculaire, alors que l'intuition pénètre à l'intérieur des choses. Donc il mettait en avant le caractère ondulatoire et pénétrant de l'intuition, alors que l'analyse fait le tour d'un objet (…).
(Le cerveau est-il quantique ? - Philippe Bobola (Symposium Energétique 26.04.14), 6'40)



2018 08 10

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[noirage][autophilosophe]
Vivre du mieux qu'on ne peut pas.
Vivre du mieux qu'on ne peut.
S'en sortir du mieux qu'on ne peut.


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[par Marie]
Résultat : absence complète de la flore de Döderlein.
La flore de Döderlein, qu’est-ce que c’est ?  C’est la flore « normale » du vagin. Autrement dit, la colonie de bactéries et lactobacilles indispensables au bon fonctionnement de l’appareil génital féminin et à sa protection contre les invasions et notamment contre les invasions fongiques. Quand cette flore de Döderlein est en bonne santé, elle empêche le développement des mauvaises bactéries et des germes responsables des mycoses. (…)
C’est là que ma sage-femme a commencé à me demander la chronologie exacte des événements, et qu’on a finit par se rendre compte que tout avait commencé peu après la pose de mon stérilet. Et que j’ai découvert l’un des effets secondaires assez peu connu finalement du stérilet au cuivre : sa capacité à acidifier le PH vaginal. Par quel processus me direz-vous ? Tout simplement par l’augmentation du flux sanguin. Un excès de sang acidifie le milieu vaginal, or le stérilet est connu pour augmenter considérablement le flux chez certaines femmes. Dont je fais partie.
(Julie, http://www.zunzunblog.fr/vivre/le-sterilet-et-moi-experience-sterilet-cuivre/)


#
[programme][noirage]
C'est chacun pour sa gueule – du loup.
C'est chacun pour sa gueule, dans celle de la vie/du loup.
Dans celle du loup, c'est chacun pour sa gueule.
Dans celle du loup (de la vie), c'est chacun pour sa gueule.
La vie/nature est un loup pour l'homme. Dans celle du loup, c'est chacun pour sa gueule.
Dans celle du loup, c'est chacun pour sa gueule. De qui ?
Dans celle du loup (de la nature), c'est chacun pour sa gueule.
Dans celle du loup (qu'est la vie), c'est chacun pour sa gueule.



#
[batteur]
Alain Mion – On sera toujours cinq mais la formation évolue en ce moment. Ce qui ne bouge pas c’est moi, avec mon piano Fender et Patrik Bauman à la basse. Il vit en Suède mais il me rejoint pour les concerts. Il y a aussi un jeune batteur de 26 ans ou 27 ans qui va nous rejoindre : Hugo Polon. Très carré, pas forcément très interventionniste. Mais c’est la bonne définition d’un batteur selon moi. Celui que je préfère, c’est Harvey Mason. Le premier batteur des Head Hunters. Il y a aussi quelques batteurs de jazz que j’aime beaucoup comme Peter Erskine et Steve Gadd. Le genre de types qui ne donnent pas l’impression de faire grand-chose mais au final le son pousse tout seul. Il y a plus de quinze ans que je joue avec Patrik, il connaît très bien mon répertoire. On se sent. Avec les batteurs c’est parfois délicat : on peut tomber sur des mecs qui veulent trop s’imposer. J’ai été élevé à la sauce de mecs comme Art Blakey ou Kenny Clarke. La batterie simpliste par excellence : très sobre et très impressionnant en même temps.
(https://www.lesinrocks.com/2017/09/13/musique/une-conversation-avec-cortex-le-musicien-de-70-ans-sample-par-damso-rick-ross-et-wiz-khalifa-11984648/)


#
[pionnier]
– Vous recevez beaucoup de messages de personnes qui ont découvert votre musique grâce au rap ?
Alain Mion – Oui très souvent ! Et ça vient de partout. Ce qui est marrant c’est que ma popularité a explosé par rapport à l’époque de Cortex. Je ne raconte pas de char ! (…)
– Ce doit être un sentiment assez particulier de constater que vos morceaux composés en 1975 touchent finalement leur public avec 40 ans de retard ?
(https://www.lesinrocks.com/2017/09/13/musique/une-conversation-avec-cortex-le-musicien-de-70-ans-sample-par-damso-rick-ross-et-wiz-khalifa-11984648/)


#
Sens souci.
Sans souci de sens.

#
[lecteur]
un lectspectateur ≠ un lacteur

#
Les vis ont des vertus et les/des vertus dévissent.

#
Il arrive que les vertus dévissent.
On sait que des vertus dévissent. (Et que des vices s'évertuent.)


#
Et vice et versa.
Et vice est versatile.
Le vice est versatile.

#

De : karl
À : François Matton
Envoyé le : Vendredi 10 août 2018 18h10
Objet : Re: genre de sexytude
(…)
Ma vie ? En ce moment au travail. Je serai sûrement pas prêt, sûrement, pas prêt, mais au travail. Pour :
https://www.maisondelapoesieparis.com/events/reaborder-alain-robbe-grillet-par-loeuvre-complete-et-lui-meme/
Mon livre ARG ? Je suis un lent, très lent, plus que lent, ai toujours été. Et glandeur, c'est ça le hic, vivant... Surtout quand on me demande de pondre un truc qui me correspond pas. Par exemple, délivrer un discours (de vérité), par écrit, rédiger, ça jamais, ou le cauchemar, l'enfer. Donc j'essaie de ruser, dans la forme. N'empêche, mon essai suivant, haha, si je puis dire, ira sans doute beaucoup plus vite, puisque me convient radicalement mieux, me tarde à fond et s'accumule(nt) à force : de ces formules en vrac !
(…)
Quoique (Marie surtout, debout sur la table, car) moi santé chancelante toujours... (Pièce jointe.) À croire que mon ARG me pèse grave sur la grappe, oui. Ah, si on pouvait me laisser compos(t)er mon livre de formules en vrac, qui s'accumulent joliment et sûrement, comme une grappe...
(M)on rêve...
Au travail...

/< .


#
(M)on rêve…


#
[ARG]
(M)On fantasme…
(M)on fantasme…


#
Les formes ne nous informent pas seulement elles nous forment.


#
Me tarde à fond de s'accumuler à force.
Ça me tarde à fond de s'accumuler à force.
Tout ça me tarde à fond de s'accumuler à force.


#
Et moi ce que j'aime c'est qu'il a réussi à prendre les enfants pour ce qu'il sont, c'est-à-dire des fous, des démens, quoi, des êtres sans limites.
(Rob, [documentaire] François de Roubaix - un portrait au présent)


#
On va crever, comme des pneus.

#
– On en est pas encore là. Je préfère qu'on prenne notre temps.
– Tu ne fais que ça, prendre ton temps.
(Populaire [film], 53'30)

#
On voue toujours inculte.
C'est toujours inculte qu'on voue un culte.



2018 08 11

#
[âge]
Devant en fille jeune, l'envisager vieille.
Envisâger un visage.
Envisâger un visage jeune, dévisâger un visage vieux.
« Envisâger » (quelqu')un jeune, « dévisâger » (quelqu')un vieux.
« Envisâger » les jeunes, « dévisâger » les vieux.


#
Elle en joie la rend joLie.
« Elle » en joie devient joLie.
« Elle », en joie, devient joLie.



2018 08 12

#
Comment faire ?… lire Alain Robbe-Grillet.
Comment faire… comprendre.



2018 08 13

#
Les seins ne sont pas loin de faire sens.
Les seins font presque sens. (En tout cas sensation.)


#
La vie ne fait pas sens, mais sensation.
La vie ne fait sens que de faire sensation.
Sinon sens la vie fait sensation.
Sinon sens, au moins sensation.
La vie ne fait pas sens mais sensation. Elle en fait trop.
Sinon sens, du moins sensation.
La vie ne fait pas sens mais sensation. On ne lui en demande pas tant.
La vie ne fait pas sens mais sensation. Autant dire qu'elle en fait trop, on ne lui en demande pas tant.
À défaut de sens la vie fait sensation.
À défaut de (faire) sens la vie fait sensation.
La vie ne fait pas sens mais sensation. À défaut de moins elle en fait trop.
La vie ne fait pas sens mais sensation – à défaut de moins elle en fait trop.
La vie ne fait pas sens mais sensation. (À défaut de moins elle en fait trop.)
La vie ne fait pas sens mais sensation. (À défaut d'assez elle en fait trop.)
La vie ne fait pas sens mais sensation. Et donc plus qu'on lui en demande.
La vie ne fait pas sens mais sensation.
Faute de faire sens la vie fait sensation.
La vie/l'existence ne fait pas sens mais sensation.


#
À défaut de sens elle en fait trop.
À défaut de sens, en faire trop.
À défaut de sens, en faire plein.
À défaut de sens, en faire plein, ou trop.


#
À défaut d'assez en faire trop.
En faire trop, à défaut d'assez.

#
Ceci étant, imaginez que la vie ait un sens.
Ceci étant, imaginez que la vie nous découvre un sens. « Cachez ce sens que ne pourrait voir ».

#
[noirage]
Cachez ce sens que je ne saurais voir.


#
Bref, ferb.
Fairbref.
Fairbref.
Ferbref.
fairBref.
Ferb. [avec "b" inversé en miroir ?]
ferd
FERB [avec "B" inversé en miroir ?]
Ferbref
Ferb ref.
ferbref


#
lɿɒʞ ǝllǝppɒ'm ǝį
sɹǝʌnǝˌๅ ɐ ǝdnoɯ ǝๅ ʇsǝˌɔ
ʇnǝๅɐʌᴉbɯɐ
ǝnbᴉɓoๅ-obᴉɥdɯɐ
⅃ЯAʞ
ๅɹɐʞ lɿɒʞ
oɈɈo oʇʇo OTTO
(https://www.messletters.com/fr/mirrored/)

#
[amphibo-logique]
Chercher à :
Texte empilé/multiligne
Comment empiler du texte.

#
La dame prend un air et c'est le drame.
Une dame prend un air et c'est un dRame.
Une dame avec un air c'est un dRame.
Si une dame prend un air c'est un dRame.
Quand une dame prend un air c'est un dRame.
Une dame qui prend un air c'est un dRame.

#
À moitié plein.
On ne se plaint qu'à moitié.

#
Trop chaud, trop pical.
Trop chaud, trop ical.
Trop chaud, tropical.
Trop chaud, trop iques.

#
Elle reprise sa main. Et Louis Jouvert lui dit : Tu peux me serrer la main, le talent n'est pas contagieux.
(Laurent Gerra & Le Pen Michel Galabru Sarkozy D'Ormesson avril 2015, 9'30)

#
Ouvre-toi au lieu d'en faire « mais ».

#
C'est là que j'ai pris feu, quoi. C'est là que la vocation c'est… Enfin je ne me suis occupé que de ça. C'est pour cette raison d'ailleurs que j'ai négligé mes études. Parce que je passais mon temps avec une musique dans la tête. Et dès que j'avais entendu une musique qui me plaisait, je la ruminais pendant une semaine ou deux ou trois, puis je l'abandonnais après au profit d'une autre, mais elle revenait après si elle tenait le coup, et je passais mon temps à éprouver des espèces de frissons que je n'ai jamais, dans la vie, ressentis autrement que par la musique.
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979), 16')


#
À la médiathèque du 14e arrondissement [rue gassendi]
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979), 17')


#
Le cou serait fait pour être coupé d'un coup.


#
Cou, coup, coupé.

#
Elle fait l'amour puis la moue.
Faire la moue, faire l'amour, faire la moue, faire le mort.
Faire la moue, l'amour, la moue, le mort.
Faire la moue, puis l'amour, puis la moue, puis le mort.

#
Les stripteaseuses sont culottées tout de même.

#
[princesses][mégère][mégérer]
Elle y va au culot pour être déculottée.
Elle y va au culot ou porte la culotte pour être déculottée.
Le culot pour la déculottée. [+ le cas du séducteur. Donc : princesse, mégère et séducteur…]
Le culot appelle/réclame la déculottée.
Culotté(e) pour être déculotté(e).

#
[brachy-logique][méta]
Prendre des notes, c'est faire des gammes de littérature.
(Jules Renard)(merci à Marie qui m'a offert ce carnet de marque-pages à citations, à Dinard)


2018 08 14

#
Philosophe car j'aime avoir l'impression de comprendre.
Philosophe car j'aime avoir l'impression de comprendre. Non pas l'essence ni le ciel mais l'essentiel.
Philosophe car j'aime chercher à comprendre jusqu'à avoir l'impression de comprendre, l'essentiel/l'axe/la structure de notre échelle.
Philosophe est attaché à l'impression de comprendre.

#
Comprendre notre échelle.
Comprendre une partie de notre échelle.
Savoir monter à l'échelle.


#
[TP]
– Vous client, vos employés ne savent pas du tout que vous êtes gagnant du loto.
– Non. Surtout pas. Vous imaginez bien que je ferais le restaurant !
– Et on a quand même envie de travailler lorsqu'on sait que même si on travaillait pas tout irait bien ?
– Ah, on a même plus envie de travailler ! Parce qu'on va travailler avec le sourire, en se disant : si ça marche pas aujourd'hui c'est pas grave, j'ai pas besoin de ça pour vivre.
([TF1 - 7 à 8 -] Témoignage : Un gros gagnant du Loto raconte, 7'30)

#
[TP]
– Vous pourriez même vous arrêter de travailler si vous le vouliez.
– Oui, et c'est sûrement pour ça que je travaille avec plaisir. Parce que ce n'est pas une obligation.
(Ça se discute - À quoi cela ressemble d'être riche ?)

#
Je rêvais pas forcément d'une vie spéciale, je voulais juste gagner beaucoup d'argent, parce que l'argent pour moi c'est la liberté, donc… quand tu as l'argent, tu es libre, tu fais ce que tu veux, tu vas où tu veux, tu te lèves à l'heure que tu veux, donc…
(Booba, Booba interview 2018 : "J’arrêterai très prochainement le rap", 1')

#
[brachy-logique][épure][formule]
– … il raffole des voitures de luxe. Jean-François en possède près de cinquante. Et il nous emmène voir une partie de sa collection.
– (…) Ça sert à rien, puisque je roule tous les jours avec la même, donc ça sert à rien, c'est vrai. (…)
– Et parmi les cinquante, c'est cette voiture grise d'une célèbre marque allemande [Mercedes] qui a sa préférence.
– (…) Je la loue pas, celle-ci. C'est celle que je préfère de toutes. Si je devais en garder qu'une, je garderais celle-ci.
([Envoyé spécial -] Les Riches de France, 2')

#
L'insomnie, il y a de quoi en perdre son matin.  (cf. perdre son latin)


#
[Oreille qui se bouche comme en cas d'hypoglycémie chez moi, et là, apparemment après absorption rapide et massive de jus de raisin.] 
L'hypoglycémie réactive survient après une prise alimentaire, habituellement un repas à teneur élevée en glucides. Son ingestion provoque une montée trop rapide du sucre sanguin qui, dans certains cas, stimule une sécrétion d'insuline excessive. Une hypoglycémie réactive peut se manifester chez les personnes qui ont de la difficulté à digérer le fructose et le galactose (2 types de sucres alimentaires), ou la leucine (acide aminé fourni par l'alimentation).
(https://santecheznous.com/condition/getcondition/hypoglycemie)


#
[brachy-logique][formule]
Formules intenses et brèves, comme ce que provoque une petite chatte serrée.
Formules serrées, comme des petites chattes.
Formules/Formulations serrées et intenses, comme des petites chattes. Et non diluées et relâchées comme des grosses.
Formules resserrées comme comme des petites chattes, et qui font le même effet. De sécheresse, d'intensité appelant la brièveté, et non de dilution et de relâchement comme les grosses – chattes.



#
Tu veux du taff, pétasse, t'as qu'à être blonde.
(Booba feat. Ali - "Strass et Paillettes" (Lunatic))


#
Amateurs de plongée (disparus) :
François de Roubaix [bélier]
Jean Ricardou
+ Laurent Bourgnon [bélier]


#
Vous savez que les philosophe comme les écrivains sont souvent très liés à leur langue.
(Alain Robbe-Grillet, entretiens avec Benoît Peeters, #25)

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[noirage][Programme]
Assurer sa descendance mais comment la rassurer ?
Assurer sa descendance sans pouvoir la rassurer.
Assurer sa descendance pour se rassurer.
Se rassurer de sa descendance.
Sa descendance, on l'assure pour se rassurer, sans pouvoir la rassurer.
Sa descendance, on l'assure pour se rassurer sans rassurer personne.
Descendance assurée ne rassure finalement personne.

#
Allez Blaise.
AlleZ Blaise.
AlleZ Blaise, je sais pas écrire.
AlleZ Blaise, je sais pas comment l'écrire, dis-le moi.




2018 08 15

#
Pour ceux qui font bien, la postérité, pour ceux qui font de la merde, la postériorité.
Pour les stars la postérité, pour les merdes la postériorité ?
Pour les uns la postérité, pour les autres postériorité.
Pour les uns la postérité, pour les autres postériorité. (Bref, ils/ceux-là l'ont dans le cul.)
Pour les uns la postérité, pour les autres postériorité. (Bref, ils/ceux-là l'ont dans le cul, la postérité.)
Pour les uns la postérité, pour les autres postériorité. (Autant dire/En d'autres termes, la postérité ils l'ont dans le cul.)
Pour les uns la postérité, pour les autres postériorité. (Autant dire que/En d'autres termes la postérité ils l'ont dans le cul.)
Pour les uns la postérité, pour les autres postériorité. (Dit autrement, la postérité ils l'ont dans le cul.)
Pour les uns la postérité, et pour ceux qui l'ont dans le cul la postériorité.
Pour les uns la postérité, et la postériorité pour ceux qui l'ont dans cul.
Pour les uns la postérité, pour les autres, ceux qui l'ont dans le cul, la postériorité.
Pour les uns la postérité (assurée), et pour ceux qui l'ont dans le cul la postériorité.
Pour les uns la postérité, et pour ceux qui l'ont dans le cul la postériorité.
Pour les uns la postérité, et pour les autres (qui l'ont dans le cul) la postériorité.
Pour les uns la postérité, pour les autres (qui l'ont dans le cul) la postériorité.



#
On naît pédophile, c’est une orientation sexuelle comme une autre, affirme Mirjam Heine, conférencière « TED » 10 août 2018
(https://www.seelife.fr/on-nait-pedophile-cest-une-orientation-sexuelle-comme-une-autre-affirme-mirjam-heine-conferenciere-ted/?utm_campaign=shareaholic&utm_medium=facebook&utm_source=socialnetwork)
+
otto karl :
Après moi l'intelligence se répand ? Et toujours la bêtise lui répond. Certes, mais on avance (enfin) ?

#
Quand l'intelligence se répand, la bêtise lui répond.
L'intelligence se répand, la bêtise la reprend.
Au lieu de se répandre, l'intelligence se reprend (de travers), et la bêtise lui répond.
Quand l'intelligence se répand, la bêtise lui répond – de se reprendre.
Quand l'intelligence se répand la bêtise lui répond, et (ainsi) de se reprendre.
L'intelligence se reprend au lieu de se répandre.
Comme la bêtise lui répond, l'intelligence se reprend au lieu de se répandre.
À l'intelligence répond la bêtise se reprend au lieu de se répandre.
La bêtise reprend l'intelligence au lieu de la répandre.
L'intelligence, on lui répond ou la reprend, au lieu de la répandre.
L'intelligence, la bêtise lui répond ou la reprend, au lieu de la répandre.
L'intelligence, la bêtise lui répond, la reprend, au lieu de la répandre.
L'intelligence, la bêtise lui répond sinon/ou la reprend, au lieu de la répandre.


#
J'écris court car je pense trop.
J'écris court car je pense long.
J'écris court/bref car je pense long.
Je formule court car je pense trop (long).
Je formule concentré car je pense déconcentré.
Je formule concentré car je pense dispersé.
Quand j'en pense trop je formule bref.
Quand je pense, trop, je formule, bref.
Je formule d'autant plus concentré que je pense dispersé.
Formule concentrée de pensée dispersée.


#
[TP]
Loulou Robert classée juste à côté d'Alain Robbe-Grillet dans les rayons de livres/librairies.

#
L'ivresse inverse ?


#
[TP]
Les souvenirs filent des torticolis et rendent malheureux.
(Loulou Robert, Hope)


#
Pour la première fois, j'entrevois ce qui plaît à mon père chez elle. Katy est une gentille. Elle apaise par son calme et sa bienveillance. Elle ne parle jamais trop fort. Elle ne juge pas. Elle n'angoisse pas. Elle aide à dormir. Elle aide tout court. Elle est différente de ma mère. Ma mère n'est jamais tranquille. Elle rendait mon père fou. Au début, fou d'amour. A la fin, fou tout court. Ma mère l'a écorché. Katy l'a pansé.
(Loulou Robert, Hope)

#
Il ne ressemblait pas à Marlon Brando, mais il la faisait rire. Ça prévalait sur tout le reste.
(Loulou Robert, Hope)

#
[notalk][taisage]
Le silence rapproche quand on le comprend.
(Loulou Robert, Bianca)
Ou
Il ne parle pas beaucoup. Moi non plus. Le silence rapproche quand on le comprend.
(Loulou Robert, Bianca)

#
[TP][noirage]
Le temps abîme plus qu’il ne guérit. On oublie souvent de le dire.
(Loulou Robert, Bianca)

#
En entendant le mot "psychatrie", j'ai pensé qu'ils m'envoyaient chez les fous. Aujourd'hui je me rends compte que ce n'est pas nous qui sommes fous, c'est le monde qui est fou. Et si on est abîmés c'est parce qu'on s'en est aperçus.
(Loulou Robert, Bianca)

#
C’est dur de se voir vieillir quand on a un jour été la plus belle. Celle que les hommes désiraient, les femmes jalousaient. Je comprends mamie. Les années passent, les seins tombent, la peau se détend, les muscles fondent, les cheveux se clairsèment, la peau se creuse, le corps se tasse. Les douleurs au dos, aux jambes, la fatigue. Je suis malade. Non mamie, tu vieillis. Ce n’est pas la maladie, c’est la vie.
(Loulou Robert, Bianca)


#
Mila // Anicée Alvina, surtout sa bouche ?


#
En attendant, faire ça tout court, car tout court.
En attendant, le faire tout court, car tout court.
Le faire, tout court.



#
[simplexité]
La simplexité est l’art de rendre simple, lisible, compréhensible les choses complexes. C'est une notion émergente et un domaine d'étude nouveau en systémique, ingénierie et neurosciences.
De même que "complexe" ne doit pas être confondu avec "compliqué", "simplexe" ne doit pas être confondu avec "simple".
Une "chose simplexe" est une "chose complexe dont on a déconstruit la complexité que l'on sait expliquer de manière simple".
Rendre "simplexe un objet artificiel" est un "processus d'ingénierie complexe consistant à rendre simple et épuré un ensemble puissant de fonctionnalités".
(…)
Bibliographie
Alain Berthoz, La simplexité, Ed. Odile Jacob, 2009
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Simplexit%C3%A9)
+
Nous voici arrivés au point où il me faut définir plus précisément le sens que je donne au concept de simplexité. Je ne l'invente pas, le mot « simplexité » (en anglais simplexity) est utilisé par les géologues depuis les années 1950 et il est d'un usage courant dans les domaines du commerce ou de la décoration. Néanmoins, ces utilisations ont un intérêt limité, car elles en font très souvent un synonyme de « simplicité ». Pour moi, la simplexité est tout autre chose. C'est d'abord, prioritairement et essentiellement, une propriété du vivant. Dans ce livre, je tente une analyse approfondie du concept de simplexité et de son intérêt pour comprendre l'originalité du vivant. La simplexité n'est pas la simplicité, elle est liée fondamentalement à la complexité avec laquelle elle possède une racine commune. Comme le rappelle fort justement Gell-Mann, « la simplicité renvoie à l'absence (ou quasi-absence) de complexité. Tandis que le premier terme dérive d'un mot signifiant “ce qui ne fait qu'un pli”, le second vient d'un autre signifiant, “plié avec, entrelacé" ».
(Alain Berthoz, La simplexité, Ed. Odile Jacob)


#
Ne pas confondre l'Emmental ® et l'expérimental.
Il y a l'expérimental et l'Emmental ®.
Il y a l'expérimental et, une fois (qu'il a) péri, et l'Emmental ®.



#
Voeux, vieux.
Veaux, voeux, vieux.
X, veaux, voeux, vieux, x.
X, voeux, vieux, x.
Oeufs, eux, voeux, vieux, x.
Oeufs, voeux, vieux, x.
+
//
cf.
Moi, moins.



#
[intelligence]
[Sens initial légèrement détourné, arrangé, par les coupes dans cette citation, je pense.]
Dans le rêve, dans le souvenir, comme dans le regard, notre imagination est la force organisatrice de notre vie, de notre monde. [  ] Et le seul contact que l'homme puisse entretenir avec elles [les choses autour de lui], c'est de les imaginer.
(Alain Robbe-grillet, PUNR, p.118)


#
[childfree]
Ni de chiens ni de chiards.
Ni chien, ni chat, ni chiard.
Ni chat, ni chien, ni chiard.


2018 08 16

#
Le savant, ça vend pas.
Ce qui est savant, ça vend pas.
Savant ? Ça vend pas.
Être savant ? Ça vend pas.



#
[amphibo-logique]
Maurits Cornelis Escher, né à Leeuwarden le 17 juin 1898 et mort à Laren le 27 mars 1972, généralement nommé M. C. Escher (…)
Elles [ses oeuvres] représentent des constructions impossibles, des explorations de l'infini, des pavages et des combinaisons de motifs qui se transforment graduellement en des formes totalement différentes.
Son œuvre expérimente diverses méthodes de pavage en deux ou trois dimensions ou représente des espaces paradoxaux qui défient nos modes habituels de représentation.
L'œuvre de M. C. Escher a séduit de nombreux mathématiciens à la communauté desquels il se défendait d'appartenir. Il aimait dire à ses admirateurs : « Tout cela n'est rien comparé à ce que je vois dans ma tête ! ».
(…)
Parmi les exemples connus de son travail, on compte Dessiner, un dessin où deux mains se dessinent l'une l'autre, Le ciel et la mer dans lequel des jeux d'ombre et de lumière transforment des poissons dans l'eau en oiseaux dans le ciel, et Montée et descente où des files de gens montent et descendent des escaliers dans des boucles infinies, sur une construction qui, bien qu'impossible à construire, peut être dessinée en utilisant des astuces de perspective. On peut le remarquer dans Maison aux escaliers, qui comporte deux points de fuite au lieu d'un seul pour donner une impression d'infini. C'est aussi dans cette œuvre qu'apparaissent les célèbres robots enrouleurs.
+
En 1935, le climat politique italien sous Mussolini devient insoutenable pour Escher. Il ne possède pas d'intérêt pour la politique, ne parvenant pas à s'impliquer dans d'autres idéaux que l'expression de ses propres concepts à travers ses moyens artistiques, mais est opposé au fanatisme et à l'hypocrisie. (…)
La Seconde Guerre mondiale les contraint à déménager une dernière fois en janvier 1941, cette fois-ci à Baarn, aux Pays-Bas, où Escher vit jusqu'en 1970. La plupart des œuvres connues d'Escher datent de cette période [[donc à partir de ses 43 ans]] ; le temps nuageux, froid et humide des Pays-Bas lui permet de se concentrer entièrement sur son travail, et c'est seulement en 1962, quand il doit subir une opération chirurgicale, qu'il connaît une période de pause dans sa création.  Escher s'installe à la maison de Rosa Spier (nl) à Laren en 1970, une maison de retraite pour artistes où il peut avoir un atelier personnel. Il y meurt le 27 mars 1972.
(…)
Les commentateurs s'accordent à répartir les travaux d'Escher en deux parties : ceux réalisés avant 1937, et ceux produits à partir de cette année et où il commença à donner plus librement cours à l'expression de sa propre imagination.
Le premier groupe correspond à la période passée en Italie et en Suisse. Il reproduisait alors les paysages et l'architecture italienne en détail. Mais cette première période voit déjà des compositions propres à Escher avec une représentation toute personnelle du monde observé. On voit déjà apparaître l'utilisation double de contours : une délimitation de figures fonctionnant dans deux directions. Il travaillait sur la perspective curviligne qu'il appelle perspective cylindrique et qui sera décisive pour la création des décors représentant une rotation de caméra en dessin animé.
Dans la seconde période, Escher s'intéresse moins au monde réel. Il commence à lier différents aspects de l'espace et à faire, de plus en plus, un double usage des contours. Il répète parfois à l'infini les juxtapositions de figures tout en leur imprimant une métamorphose ou en utilisant la translation, la rotation, la réflexion ou l'homothétie. Ces compositions sont probablement les plus connues d'Escher, tout comme ses architectures impossibles.
Ses recherches le menèrent même à mettre le doigt sur les fractales.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurits_Cornelis_Escher)



#
(Merci à Marie pour l'image, inspirante)
Ne pas oublier de sortir l'oeil nu du microscope.
Sortir parfois l'oeil nu du microscope.
En revenir parfois à l'oeil nu.
Remettre parfois l'oeil à nu.
(Sortir l'oeil du microscope ou du télésocope… des lunettes : bref, de la lunette…)
Songer à relever parfois l'oeil nu de sa lunette.
Relever parfois l'oeil nu de sa lunette.
Parfois relever l'oeil nu de sa lunette.
De temps en temps/à autre relever l'oeil nu de sa lunette.
Quand il faut, relever l'oeil nu de sa lunette.
Opportunément relever l'oeil nu de sa lunette.
Ne pas manquer de relever l'oeil nu de sa lunette.
Parfois relever l'oeil nu de la/sa lunette.


#
[anagramme]
Qu'on me rallie ou qu'on me raille… c'est anagramme.

#
Un MacGyver des mots ?


#
Quant à la chute [de l'histoire], chut.
La/Le « chut » de l'histoire.
Chut sur la chute de l'histoire.
La ou le « chut » de l'histoire.
C'est la ou le chut' de l'histoire.
La ou le chut[  ] de l'histoire.
C'est là le « chut » de l'histoire.
C'est la ou le « chut » de l'histoire.
C'est le « chut » de l'histoire.

#
C'est une histoire à « chut ».



#
Prendre du recul pour faire le point.
Pour faire le point il faut voir la chose comme tel.
Pour faire le point il faut reculer assez pour voir la chose comme tel.
Pour faire le point il faut reculer assez pour le voir comme tel.
Pour faire le point, reculer assez pour le voir tel.
Pour faire le point, reculer assez pour le voir point.
Pour faire le point, reculer assez pour le voir : point.
Pour faire le point, reculer assez pour le voir tel, point.
Pour faire le point, reculer assez pour le voir comme tel, point.
Pour faire le point, prendre assez de recul pour le voir comme tel, point.
Pour faire le point, prendre du recul assez pour le voir comme tel, point.
Pour faire le point, reculer jusqu'à le voir comme tel. Point.
Pour faire le point, reculer jusqu'à ce qu'il apparaisse comme tel, point.
Pour faire le point, le voir comme tel, point.
Faire le point, c'est le voir comme tel, point.
Faire le point, c'est réussir/parvenir à le voir comme tel, point.
Pour faire le point, parvenir à le voir comme tel, point.
Faire le point, c'est finir par le voir comme tel, point.
Pour faire le point, reculer jusqu'à le (conce)voir comme tel, point.



#
Le téléphone, je le prends comme tel.
Le téléphone, je m'en sers/je l'utilise comme tel.

#
[àmouréinventer]
Se défier des passions (des autres/tierces) sans les défier.
Se défier de leurs passions sans les défier.

#
S'en défier sans les défier.


#
[Voir i-phone]
Rester dans son coin faute de mettre les points sur les i c'est un peu/ça fait con.
Rester dans son coin faute de mettre les points sur les i, c'est rester con.



#
[Almendros]
["Un été", Commentateur Amazon]
MR
1,0 sur 5 étoiles
Décevant
11 septembre 2015
Acheté après avoir entendu une critique dithyrambique au "Masque et la Plume". Très en deçà de ce que j'attendais. C'est un petit roman, pas mal écrit, mais sans profondeur. On ne s'attache, ni aux personnages, ni à l'histoire elle-même, et on ne sait pas au final ce qu'il fallait comprendre...


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[TP]
– Tu étais témoin à mon mariage.
– Ah ça, j'en suis témoin !


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Merci pour ce retour appréciable d'appréciation, ou même d'appréciation appréciable.


#
La devise de ma ville natale, Morlaix, « Si les Anglais te mordent, mords-les. »
(Michel Mohr, 1988 02 12 - Apostrophes - souvenirs de jeunesse [avec Robbe-Grillet, et presque à l'unisson cette devise])

#
Je ne sais plus qui disait : Il n'y a qu'un abîme qui nous sépare [lui et moi].
(Jean Cau, 1988 02 12 - Apostrophes - souvenirs de jeunesse [avec Robbe-Grillet, et presque à l'unisson cette devise])




2018 08 17


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[brachy-logique][formule][amphibo-logique]
– Et maintenant, Georges Brassens, vos chansons proprement dites.
– Moi je ne sais rien expliquer. D'abord je suis un ennemi du langage [signes/à signes]. Je préfère suggérer les choses que les dire. Mais enfin, je vais essayer de vous en parler si je peux le faire !
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 36')
Oui mais ça c'est à vous de faire une dissertation là-dessus, pas à moi. Je vous ai donné les moyens de le faire, maintenant démerdez-vous avec ça. Si j'avais dû en dire plus,je l'aurais fait. Mais j'estime qu'il faut en dire peu, et permettre à celui qui vous écoute de continuer – de se faire sa fête tout seul.
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 46'50)
Moi je vous suggère quelque chose, et si j'ai la chance, comme ça semble être le cas, chez moi, si j'ai la chance de vous faire participer à ma fête, j'ai gagné la partie, quoi, mais je peux pas donner d'explication. Je ne sais pas le faire, c'est pas que je m'y refuse, hein, je ne peux pas… Si j'avais gardé le brouillon, je pourrais vous dire…
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 47'30)
Je ne veux rien dire. Je veux suggérer des choses à ceux qui m'écoutent. La [  ] Mais qu'est-ce qu'il y a dans La non-demande en mariage ? Si l'on veut signifier ce qu'il y a dans La non-demande en mariage, c'est une prise de position en somme…  (Je vous dis ça parce que je vous soupçonne d'être un peu philosophe…) c'est une prise de position en somme contre le mariage, quoi. C'est une prise de position relativement facile…
– Oui, mais ambiguë.
– Ambigüe, mais enfin…
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 1:02'10)


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(AF)
[mégère][àmouréinventer]
… la femme va être dépoétisée…
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 1:03')
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Cette catégorie… femme vulnérable qui tout d'un coup se retourne, et devient la sorcière. Une catégorie très stéréotypée et qui existe bien avant moi dans la littérature. C'est-à-dire l'objet qui a l'air fragile désirable presque pour le protéger, et qui tout d'un coup montre son autre face qui est alors la dévoreuse.
(ARG, 1988 02 12 - Apostrophes - souvenirs de jeunesse)


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(AF)!
[TP][mes quantiques]
lenteur de travail…
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 52')


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[formule][mes quantique]
Les plus longues [à écrire] sont les chansons dites « à effets ». Je sais que le grand art [?] consiste à éviter les effets plutôt qu'à la rechercher, mais dans la chanson on n'a pas le choix, vous êtes obligé de faire des effets sinon une majorité du public ne vous entend pas.
– "Venus Callipyge" est une chanson à effets. Le dernier vers de cahque quatrain est non pas un jeu de mot mais un mot d'esprit.
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 58'')

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[pour loulou robert][défausophie][moyenhomme][philosavis][morale/éthique]
Il s'empêche que très souvent, les grandes amours… si grandes amours il y avait, parce que très souvent les gens se croient qu'ils s'aiment, aussi. Parce que la plupart des gens croient des tas de choses. Ils croient qu'ils sont communistes, ils croient qu'ils sont de droite, ils croient qu'ils sont de gauche, ils croient qu'ils sont pour le mariage, ils croient qu'ils sont bourgeois, ils croient… En fait ils sont rien de tout ça. Ils le croient ou on leur a dit. La plupart des gens, vous savez, ne passent pas beaucoup de temps à faire de l'introspection. À se dire Qu'est-ce que je suis et pourquoi fais-je telle ou telle chose. En réalité, la plupart des gens, même ceux qui prennent des positions très nettes, se laissent vivre, finalement, et s'amusent ! Ils jouent à la pétanque, quoi, finalement, presque, tous les hommes…
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) 1:03'30)


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(AF)
[J'aime assez une certaine préciosité…]
(Georges Brassens ou l'amour de la musique et de la langue française 1/2 (1ère diffusion : 17/02/1979) ??)

KARL (et d'où une partie de ma réticence sur le style brassens.)


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En effet, Brassens ottokarlise à tour de brassens.
En effet, Brassens ottokarlise à tour de bras, sens.
Brassens ottokarle à tour de bras, sens.
Brassens ottoparle à tour de bras, sens.
Brassens ottoparle à tour de brassens.
Brassens ottokarle à tour de brassens.
Georges/Il ottokarle à tour de bras(sens).


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Je préfère les intuitions que les dire(s).
Je suis plus à l'aise dans les intuitions que (dans) les dire-s.
Je suis plus à l'aise dans les intuitions que dans… les dire-s.
Les intuitions et suggestions plutôt que les dire(s).


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[signe intéressant, à développer ?]
[  °


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[TP]
Tout ce qui retient mon intention.
Je filme ce qui retient mon intention.
Ce que je préfère dans les films, c'est ce qui retient notre intention.

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[TP][brachy-logique]
Après une période de rêverie dirigée, Flaubert commençait par écrire une espèce de scénario, en style télégraphique, dont chaque épisode était ensuite développé à outrance, dans toutes les directions possibles, par dilatations successives. Puis intervenait une phase d'extrême condensation : il supprimait des paragraphes entiers au profit d'une phrase, de quelques mots, voire d'un seul. C'est un travail monstrueux, auquel ma nature ne m'incline guère. Il faudrait un temps fou et j'ai toujours eu le don de savoir le perdre.
(ARG, Entretiens complices, p172-173)

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Or, apprendre à structurer, c'est apprendre à penser.
(ARG, Entretiens complices, p177)

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[TP]?!
L'artiste crée quelque chose en avançant, à partir d'un passé, il est vrai – j'ai un passé, comme tout le monde –, mais ce passé est considéré comme devant être détruit – et non pas répété. Il est déjà à moitié en ruines et je vais le ruiner définitivement par les trajectoires aventureuses de mon oeuvre.
(ARG, Entretiens complices, p183)


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Brassens (infra)
//
[  ] donner des réponses théoriques en dehors du labeur de la matière m'intéresse relativement peu. Je ne suis pas un penseur.
(ARG, Entretiens complices, p184)


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[amphibo-logique][brachy-logique]
La parole laisse toujours une possibilité de doute, ne serait-ce que dans l'intonation ou dans la structure suspendu de la phrase. À mes yeux, les points de suspension sont tout à fait haïssables à l'écrit, mais à l'oral, bien au contraire : ils relativisent l'assertion tout en ne la détruisant pas.
(ARG, Entretiens complices, p201)


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– Qu'est-ce que tu fais à Anvers ?
– Je suis contre tout.




2018 08 17

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Elisabeth Depardieu : Il a toujours écrit, Guillaume, (…) il a toujours écrit, et à un moment donné il a décidé de faire des chansons de tous ses/ces écrits. Voilà.
(Europe 1 - Elisabeth Depardieu : "Guillaume n'a jamais eu peur de mourir", 1'20)

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Thomas Sotto : Guillaume Depardieu dans ses interviews se définissait le plus souvent comme un musicien et pas comme un acteur, il avait d'ailleurs une jolie formule, il disait : « même si je fais du cinéma, je le fais en musique ».
(Europe 1 - Elisabeth Depardieu : "Guillaume n'a jamais eu peur de mourir", 4'45)

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[nokidding]
Audrey Fleurot - C'est évidemment un film a [« La fête des mères »] qui parle de la maternité, mais plus généralement ça permet aussi de faire le point sur la société aujourd'hui. Juste de se rendre compte que ça n'est pas si simple pour une femme aujourd'hui d'assumer de ne pas avoir de désir d'enfant. En fait, il y a un poids, une injonction de la société, qui est…
Clothilde Corau – Mais elle a raison !
Thierry Ardisson – Mais oui, elle a raison ! Moi je voulais pas d'enfants. Et tout le monde se foutait de ma gueule parce que je voulais pas d'enfants…
Baffie – Ben, je t'en ai fait trois.
(ACTU / 7 MAI 2018 Agacée par Thierry Ardisson, Clotilde Courau menace de quitter le plateau de "Salut les Terriens", 4')


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Mettre la table tréteaux.  (= très tôt)
Dresser la table très tôt. Tréteaux !
Dresser la table très vite, tréteaux !
Pour le pique-nique on monte la table très vite, tréteaux.


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Quand on en a plein le cul, il faut en prendre un deuxième : du re-cul.
Quand on en a plein le cul, il faut prendre du re-cul.
Quand on en a plein le cul, en reprendre un, du re-cul.


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En avoir plein de le cul, c'est emmerdant.
En avoir plein de le cul, c'est la merde.


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On devient Académicien, parmi les immortels, parce qu'on a de bonnes raisons de croire qu'on sera oublié.
Académie française, refuge pour les grands oubliés immortels.

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Michel Droit est de ces mal-aimés qui, dirait-on, font littéralement naître à leur endroit le sarcasme et l'ironie. En tout cas, une image lui colle obstinément à la peau: celle du faire-valoir (certains ont dit: «porte-coton») que s'était choisi le général de Gaulle, lors de sa difficile campagne présidentielle de 1965. Depuis, ce journaliste «docile», cet écrivain laborieux n'avait cessé d'être la cible périodique des quolibets. Cela ne l'avait cependant pas empêché d'être élu à l'Académie française...
(J. Cy., http://www.lesoir.be/archive/recup/quand-michel-droit-_t-19890303-Z01F17.html)
+
Son élection à l'Académie a lieu peu après sa série d'articles sujets à caution à propos de la reprise par Serge Gainsbourg de La Marseillaise.
Au printemps 1979, la chanson Aux armes et cætera de Gainsbourg devient un tube si important qu’elle provoque une vive réaction des militaires et de certains hommes politiques de tendance conservatrice. La polémique est lancée par Michel Droit qui rédige une diatribe contre ce qu’il nomme « l’odieuse chienlit […], une profanation pure et simple de ce que nous avons de plus sacré. » Le texte paraît le 1er juin 1979 dans le Figaro Magazine : « Quand je vois apparaître Serge Gainsbourg, je me sens devenir écologiste. Comprenez par là que je me trouve aussitôt en état de défense contre une sorte de pollution ambiante qui me semble émaner spontanément de sa personne et de son œuvre, comme de certains tuyaux d’échappement… » L’éditorialiste, révolté par cette version de l’hymne national, s’emporte, allant jusqu’à écrire que Gainsbourg fait du tort aux autres Juifs en suscitant un regain d’antisémitisme par sa version de La Marseillaise. La controverse prend bientôt une ampleur considérable, l’album devenant d’ailleurs disque de platine en quelques mois.
Serge Gainsbourg répond deux semaines plus tard par un article intitulé On n’a pas le con d’être aussi Droit paru dans Le Matin-Dimanche : « Peut-être Droit, journaliste, homme de lettres, de cinq, dirons-nous, […] croisés de guerre 39-45 et croix de la Légion d’honneur, dite étoile des braves, apprécierait-il que je mette à nouveau celle de David que l’on me somma d’arborer en juin 1942, noir sur jaune, et ainsi, après avoir été relégué dans mon ghetto par la milice, devrais-je y retourner, poussé cette fois par un ancien néo-combattant ? ».
Adepte des safaris africains, il [Michel Droit] y tue accidentellement un de ses compagnons de chasse, en 1989.
Michel Droit est mort le 22 juin 2000 à La Celle-Saint-Cloud après des années de maladie.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Droit)
+
Le sort s'acharne sur l'académicien Michel Droit. Le voici mêlé à un tragique accident de chasse au fauve, dans le Nord-Cameroun. Au cours d'une progression en brousse, lundi, il a fait une chute. Son fusil lui a échappé. Un coup de feu est parti. Une balle a atteint à la jambe son compagnon de traque, un industriel français de 47 ans, Jacques Chibret, qui a succombé peu après à sa blessure.  Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de la localité proche du lieu du drame, Ngaoundéré. Entretemps, l'académicien a été prié de ne pas quitter le pays. Il devrait savoir dans quelques jours s'il est inculpé ou non. Selon le témoignage d'un enquêteur, le premier chasseur, M. Chibret, marchait en tête. Il aurait aperçu un lion, se serait retourné pour appeler M. Droit. Celui-ci, qui suivait à une dizaine de mètres, aurait alors fait un faux pas, lâchant son arme. [  ]
(J. Cy., http://www.lesoir.be/archive/recup/quand-michel-droit-_t-19890303-Z01F17.html)


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Être fou d'elle, c'est être flou.
On est d'abord flou, puis fou d' « elle ».


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Plutôt flou que fou.
Le fou s'allège d'une aile, devient plutôt flou.
Aile allégeant le fou il devient seulement flou.
Le fou s'allégeant d'aile+elle devient seulement flou.


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Prêt(s) à tant de sacrifices pour survivre.
Prêts à tant de sacrifices de soi pour survivre. Quel paradoxe.
Se sacrifier pour survivre.
Tant se sacrifier pour survivre.
Prêt à tant se sacrifier pour survivre.
Prêt à tant et temps se sacrifier pour survivre… pour quoi ?
Prêt à tant se sacrifier pour survivre… pour quoi ?
Tant se sacrifier pour survivre.
Tant se sacrifier juste pour survivre.
Tant d'injustes sacrifices pour juste survivre.


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Tant et temps donner.
Tant et temps donner. Et déjà tant et temps donné.
Étant donné qu'on a déjà tant et temps donné.


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Tant et temps donné, que les parents aiment leurs enfants.

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Plus compliqué de faire simple et plus simple de faire compliqué ?

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C'est plus long de faire court, et plus plus court de faire long.


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[voir iphone]
"La vie est un cadeau" qui n'en fait pas.
La vie n'est pas un cadeau(,) qui en fait.
La vie n'est pas un cadeau qui en fait, mais.
La vie n'est pas un cadeau
Qui en fait.
La vie n'est pas un cadeau qui en fait.
La vie n'est pas un cadeau    qui en fait.
La vie n'est pas un cadeau, qui en fait.
La vie n'est pas un cadeau mais qui en fait.


#
Ne plus chercher à/vouloir être aimé.
Fuir l'être(-)aimé.
Ne plus cherche l'être aimé.
Être aimé n'est plus rechercher.


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Ah, la boule se perd.
Avec l'âge, la maladie, la fatigue, la boule se perd.
La boule se perd, dans l'âge.
La boule se perd, dans les ruines.
La boule se perd, dans ma tête.
La boule se perd (dans ma tête).


#+
La boule se perd dans ma tête, et le sol sous mes pieds. La boussole.
Dans ma tête se perd la boule et le sol sous mes pieds. La boussole.


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Encore un moment, monsieur le bureau.

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Le bureau est ton bourreau.
Quand le bureau prend un « air » de bourreau.
Quand le bureau prend son « air » de bourreau.
Quand le bureau prend l'« eau » et son « air » de bourreau.
Quand le bureau prend l'« o » et son « r » de bourreau.
Quand le bureau prend l'« o » et son « r » de bourreau… « Encore un moment, monsieur le bureau » (?)…


2018 08 19

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Le nom « OTTO KARL » sonne un peu « en toc ».


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Elle [Peggy Sastre] indique « ne pas vouloir d'enfant et le revendiquer » (...), « avoir été violée et [s]'en foutre » et « avoir vécu [s]on avortement comme l'un des plus beaux jours de [s]a vie ». Elle déclare en 2018 être atteinte d'un syndrome autistique. Elle vit dans un petit village de Bourgogne.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Peggy_Sastre)


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[ ] je n'aime pas le pouvoir, je suis contre tout pouvoir. Mon monde idéal est plein de diversité et vide de hiérarchie.
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)


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Aussi, en vieillissant et en avançant dans mon « œuvre », je me rends compte qu'au final, ne pas être comprise me fait plaisir, car cela me force à m'expliquer, à gommer les ambiguïtés (ou, a contrario, à souligner qu'il existe des ambiguïtés « indécidables »), à clarifier des trucs, etc. Même si je sais que je ne suis pas encore parfaitement pédagogue (parce que, très basiquement, j'ai un plus grand plaisir à apprendre qu'à enseigner), je sais que je suis partie d'un point où je me disais « yolo, tous des cons, j'avance, je m'en branle », à « ok, je m'en branle, mais si en m'arrêtant deux secondes je peux corriger une erreur – qu'elle soit de mon fait ou de celui de mon 'audience' – dans la manœuvre, c'est toujours ça de pris ».
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)


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Pour reprendre la formule d'Arnaud Vauhallan, je pratique un « féminisme abordé par la pensée et non par le militantisme ». Je n'ai rien, a priori, contre le militantisme, je suis même fascinée par beaucoup de mouvements purement militants, comme le pacifisme de Martin Luther King, mais ce n'est pas ma guerre. J'aimerais, à l'inverse, que des militants essayent de me « respecter » qu'importe que je ne mène pas la leur. Il y a de la place pour (à peu près) tout le monde.
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)


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[formule]
Tu sors un livre La domination masculine n'existe pas :  pourquoi ce titre ?
De un, il faut savoir que je suis nulle en titres et en résumés, c'est vraiment un truc qui me donne des vapeurs et, dans mon monde idéal, il n'y aurait pas de titre sur rien, à la limite des numéros pour différencier les choses, mais c'est tout. De deux, j'écris des livres et des articles, pas des slogans. Cela étant, un titre doit être le meilleur compromis possible entre des objectifs commerciaux (titiller la curiosité, en bien comme en mal) et des objectifs intellectuels (coller au mieux au propos exposé). En l’occurrence, surtout si on l'associe à l'image de couverture (le tableau « Jeunes spartiates » de Degas, qui a été trouvé du premier coup par mon éditeur Stephen Carrière comme s'il avait été branché en prise directe avec mon cerveau), je trouve que ce titre réussit au mieux le challenge, surtout par rapport « aux titres auxquels vous avez échappé ».
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)


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Après, pour théoriser le truc, je crois vraiment que les jugements appartiennent aux gens qui les formulent, les ressentent, pas à ceux qui en sont la cible.
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)
+
En outre, je considère que la "provocation" appartient à ceux qui se sentent provoqués, pas à ceux qui semblent provoquer. Dans le cas contraire, on justifie le tabassage de pédés ou le passage à l'AK47 de dessinateurs de presse. Et puis, intellectuellement parlant, la provocation est souvent une rampe d'accès à une pensée différente – c'est-à-dire l'acte même de penser – et je ne vois pas ce qu'il y a de négatif ou de risqué là-dedans. Ne pas être "provoqué", "chamboulé", c'est stagner.
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)



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[TP]
[  ] cela m'intéressait de travailler avec Lola Lafon et non seulement de proposer une synthèse publique de nos points d'accords, mais de le faire d'une manière plus littéraire que proprement argumentative.
(Peggy Sastre, http://www.crepegeorgette.com/2015/10/22/interview-feministe-19/)


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Suite à la polémique concernant la jouissance possible durant un viol née des propos de Brigitte Lahaie lors d'un débat avec la féministe Caroline de Haas, Peggy Sastre apporte son soutien à l'écrivaine en affirmant que : « 20% femmes jouissent pendant leur viol. C'est une donnée scientifique et c'est la fourchette haute. ». Elle critique aussi la focalisation sur le lien établi entre jouissance et viol considérant que : « Le problème c’est que, celle qui est violée n’est pas consentante, point! Qu'elle jouisse ou pas, qu'elle fasse des fantasmes avec ou pas, on s'en fout: l'important, c'est le consentement. »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Peggy_Sastre)



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… davantage de conflits dans l'enfance, c'est davantage de problèmes comportementaux à l'âge adulte.
(Peggy Sastre, http://www.slate.fr/story/157843/heritage-johnny-hallyday-sciences-evolution-theorie-conflit-parents-enfants-progeniture)



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Cette célébrité lui vient d’un article publié en 1964 dans le Journal of Theoretical Biology et intitulé «The General Evolution of Social Behavior». [William] Hamilton y apportait une solution élégamment simple à un problème qui tourneboulait la tête des biologistes depuis plus d'un siècle: l'altruisme. Pourquoi des individus sont-ils capables de donner de leur personne pour d'autres, quitte à se sacrifier ?
Son explication réside dans l’aptitude darwinienne globale des gènes (inclusive fitness), à la base de la notion de sélection de parentèle (kin selection): dans chaque espèce, les individus privilégient les comportements de coopération avec leurs parents génétiques les plus proches; en se dévouant ainsi, ils favorisent la propagation de leurs propres gènes. Cette hypothèse avait déjà été suggérée en 1932 par le grand généticien J.B.S. Haldane, mais celui-ci ne l’avait ni formalisée, ni démontrée.
[  ]
En généralisant à partir de ce cas particulier, la règle génétique de l’altruisme, connue aujourd'hui sous le nom de «loi de Hamilton», est formalisée mathématiquement par l’équation suivante :
rB > C
B indique les bénéfices (benefits) du comportement altruiste, C (cost) leur coût et r la corrélation génétique (relatedness) entre l'acteur du comportement et son bénéficiaire.
En somme, si un acte altruiste est coûteux pour l’individu mais bénéfique pour ses gènes, il pourra être sélectionné par l’évolution et les gènes impliqués dans l’altruisme se répartiront en plus grande fréquence dans la génération suivante.
(Peggy Sastre, http://www.slate.fr/story/157843/heritage-johnny-hallyday-sciences-evolution-theorie-conflit-parents-enfants-progeniture)



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Vos savez, le principe de tout ramener à soi, c'est quelqu'un qui vous dit « Ma maison a brûlé » et vous répondez : « c'est comme moi, j'ai oublié de fermer le gaz l'autre jour et la mienne a failli brûler ». Donc, ça vous permet de vous parler de votre enfance, de dire « moi quand j'étais petit… »
(Michel-Antoine Burnier, 1978 12 08 - Apostrophes - Des goûts et des couleurs)

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Une fois tous les deux ans… il [Roland Barthes] fait très peu de livres, vous savez, il ramassent quelques notes, il les met [ensemble, les compile], c'est des fragments, il a de plus en plus tendance à faire des fragments. Mais c'est drôle, c'est rare, un commentaire de vacuité en fragments qui tourne(nt) comme ça… [  ]
(Michel-Antoine Burnier, 1978 12 08 - Apostrophes - Des goûts et des couleurs)


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Ni phihautsophe (institutionnel/académique et savant), ni philousophe (idéologico-médiatique), mais philowsophe, c'est-à-dire philosophe basse définition (dans son statut et ses formulations), à l'ancienne, pour ainsi dire primitif, qui ne s'occupe d'ailleurs que de philosophie première, et selon sa basse définition, qui consiste à suggérer bien plus qu'à définir.

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Au lieu d'une base définition, la basse définition.

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Brasser, embrasser, embraser, embarrasser, raser.

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Bouchon, bichon/biche, bouchonné.





2018 08 20


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[formule que répétait souvent david]
Rien n'est vrai, tout est permis.
Nothing is true, everything is permitted.
(William S.Burroughs)
[Haha, j'avais d'abord écrit :]
Nothing is true, tout est permis.
Nothing is tout est permis.
Nothing is true est permis.
Nothing is t(r)ue est permis.
Nothing t(r)ue est permis.
Nothing is t'ue est permis.


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[otto]!![par karl…][otteur]
Que celui qui a quelque chose à dire s'avance et se taise !
(Karl Kraus, cité par Walter Benjamin in Karl Kraus, ed. Allia)

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Karl Kraus a écrit cela, désespéré du fait qu'après l'indicible horreur de la première guerre mondiale les gens n'aient pas eu leur langue paralysée.  Au contraire pour la plus-part d'entre-eux, elle s'était déliée, créant tout autour un absurde et confondant bavardage.  Se taire pour Kraus, signifiait reprendre sa respiration, chercher les paroles justes, réfléchir avant de s'exprimer. Il usa de ce silence, décidé en conscience, pour écrire « les derniers jours de l’humanité », une œuvre qui semble, encore aujourd’hui, d'une inquiétante actualité.
(https://blogs.mediapart.fr/eugenio-populin/blog/180115/que-celui-qui-quelque-chose-dire-savance-et-se-taise)


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Rien va
(Tommaso Landolfi, Rien va, Ed. Allia)
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“La souffrance est, peut-être, j’allais dire objectivement, le moins vulgaire des passe-temps.”
((Tommaso Landolfi)


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La Santé de Montaigne, de Sergio Solmi
“Somme toute, le processus de la sagesse de Montaigne consiste en une progressive corrosion de tous les idéaux et de tous les buts qui rendent la vie difficile, pour proposer l’idéal le plus élémentaire et le plus simple possible : celui d’une souple et exacte adhésion de l’individu au mouvement naturel et au rythme de la vie même. Un idéal qui pourrait s’appeler, d’un mot pris dans son sens latin, la santé.”
La tentative tout à fait singulière de Montaigne a consisté à se “dépeindre tout entier”, et sa pensée elle-même, plutôt que d’en proposer les déductions et les conclusions. Une telle enquête sans présupposés idéologiques entraîne assurément une reconnaissance de sa propre vie, au-delà de toute adhésion à une idée. C’est bien cette réconciliation avec soi-même qui constitue la santé de Montaigne.
(https://www.editions-allia.com/fr/livre/56/la-sante-de-montaigne)


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Sans la raison nous ne sommes que folie
(Ciceron, Sans la raison nous ne sommes que folie, Ed. Allia)




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Eugénie Bastié – Assiste-t-on réellement, comme vous le suggérez dans cette tribune, à un retour du puritanisme ?
Peggy Sastre – Oui, c'est indubitable. Caroline de Haas nous accuse d'être des «récidivistes en matière de défense de pédocriminels ou d'apologie du viol». Ce féminisme policier fondé sur le chantage affectif et la manipulation des statistiques ne supporte même plus la contradiction. Ce mouvement est antilibéral, au sens politique du terme : il refuse le pluralisme et la coexistence de sensibilités différentes au sein du débat public, qui est, il me semble, l'un des acquis les plus précieux des sociétés occidentales. Elles sont persuadées d'avoir le vent de l'histoire dans le dos... ça me fait bien rire! Lorsqu'on regarde les grandes enquêtes d'opinion internationales, on s'aperçoit que de moins en moins de femmes se disent féministes, surtout chez les plus jeunes générations. Pourtant l'écrasante majorité des gens se disent favorables à l'égalité entre hommes et femmes. Leur discours militant a tendance à radicaliser leurs opposants. Une étude a d'ailleurs récemment montré que les discours extrémistes réduisaient l'adhésion populaire à un mouvement social. Ainsi on voit bien que l'élection de Trump a pu avoir pour ressort un antiféminisme exacerbé par les outrances du politiquement correct.
(http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2018/01/10/31003-20180110ARTFIG00186-peggy-sastre-le-feminisme-policier-refuse-la-contradiction.php)



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[otteur]
On devrait mettre des guillemets autour du nom de l'auteur. (Pas seulement autour de ce qu'on en cite.)

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Pari est un parti santé.  (+ sans "t" : pari + t = parti)
Pari pris est un parti pris santé.


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Otto Karl à David Serge :
Décidément, tu lui en veux, à celle-là. D'être simplement ce qu'elle est, je suppose. Bref, ça veut pas passer, quoi ; )
David Serge  : question de nez : je ne la sens pas.
Otto Karl : Ah c'est sûr que c'est un autre monde, disons moins punk. Elle-même [Sandra Reinflet] s'est rendu compte l'autre jour que... ben oui, par ses goûts, sa vie, ses choix, etc., elle était bel et bien bobo. Mais c'est déjà beau (bo ?) d'en arriver à se dire ça, de le reconnaître soudain par soi-même, modestement, et voyant qu'on peut pas y faire grand chose, sinon avec ce qu'on a, ce qu'on est...


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ordrétabli


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Pour les uns richesses, pour les autres recherche.
Pour les uns la recherche de la richesse, pour d'autres la richesse est dans le recherche.
Richesse et recherche vont en bateau, nous y mène.
[Pff…]

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[Schopenhauer] Sa reconnaissance est plus que tardive. Ses premières parutions sont accueillies dans une remarquable indifférence. [  ] S'il s'est senti parfois malheureux, écrit-il, c'est parce qu'il s'est pris, je le cite, pour un chargé de cours qui n'est pas promu titulaire de chair et qui n'a pas d'auditeur, alors qu'il est celui qui a, je le cite toujours, apporté une solution au grand problème de l'existence. Pourtant son insuccès n'est en rien mystérieux : au début du XIXe siècle, l'oeuvre de Schopenhauer est la plus intempestive qui soit. L'époque est de bruit et de fureur, et lui, il explique posément sur des centaines de pages que l'histoire et ses cahots sont tout juste de l'écume. Tandis que des philosophes à la mode comme Hegel, des imposteurs pardon, imaginent trouver une raison dans l'Histoire, lui, Schopenhauer, sait que l'Histoire est une poussière d’événements négligeables si on la compare à la permanence de la condition humaine.
(Guillaume Erner, Le malheur des uns, France Culture, Arthur Schopenhauer ou l'antinomie d'une vie heureuse, 0'30)






2018 08 21

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[esth/éthique][TP]
Je suis de ceux qui pensent que : le livre appartient tout autant à celui qui le lit qu'à celui qui l'écrit. Vous pouvez aimez un livre et ne pas aimer son auteur. [   ] L'oeuvre, c'est le moment sublime de l'auteur. Donc l'auteur n'est pas sublime toute sa vie.
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 13'55)

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[Pour Céline] Le courage n'est pas autre chose que le manque d'imagination et la folie des hommes qui poursuivent leurs chimères dans un délire d'héroïsme.
(Véronique Anglard, Céline, éd. Nathan)


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[brachy-logique][formule]
Françoise Sagan. Un génie [  ] et notamment des titres.
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 26'30)

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[ARG]
Début : éloge de Balzac
19' Les Mots
22' Stendhal, La Chartreuse de Parme, bataille de Waterloo, héros sans intérêt
16'15 Sagan, un génie
33' ces classiques [du 19e] sont tellement modernes…
33'30 père goriot
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018))

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– Ce qui montre que vous privilégiez l'amour absolu !
– Non, je privilégie l'engagement. Moi je suis quelqu'un qui aime l'engagement. Je parle pas seulement de l'engagement amoureux ! [  ] J'aime les gens qui s'engagent.
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 29'50)


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[défausophie]
Emma [Bovary] est sotte. [  ] Emma est prêt[e] à tomber dans tous les panneaux. Quand elle a un chagrin d'amour… [  ]
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 31')

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[Eloge du l'amour de Charle Bovary]
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 31'45)


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L'esprit de Proust, ça devait être agité là-dedans.
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 36'15)

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Et j'aime cette écriture qui fait du différent celui qui tutoie la vérité. L'idiot n'a rien d'un idiot. Tout ce qu'il dit est proche de la vérité. L'Étranger, c'est cela.
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 38'-39'15)

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[TP]
Les correspondances de l'époque et d'écrivains > nos mails, sms… qu'est-ce qui restera ?
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 41'30)


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Oh, je crois que tous les deux on se ressemblait sur certains points, et qu'on avait le sens de… de ce que j'appelle la fidélité.. [  ] Moi j'ai l'impression que quand on aime quelqu'un on l'aime toujours. Même une amitié [  ] On continue à aimer toute sa vie, même si on ne se voit plus, même si… C'est pour ça qu'un moment je dis que [  ] quand une fois on n'a plus été seul(e) on ne l'est plus jamais. J'ai l'impression qu'on ne l'est plus jamais.
(Maria Casarès à propos d'Albert Camus - Apostrophes video 22 févr. 1980)



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Recyclage ! Pardon, j'ai rien contre ce qui est recyclable, je veux pas me mettre mal avec qui que ce soit !
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 41'30)


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[ARG]
Adèle Van Reeth – Aujourd'hui ce livre [Lolita, par Nabokov] ]peut poser problème, en tout cas si on ne dissocie pas la littérature d'un côté, de la société de l'autre. (Parce que c'était… moralement compliqué…)
Sarkozy – Oui, vous savez, pfff, pose problème à qui ? Aux petits esprits gris comme ça. La littérature, c'est la littérature, c'est de la domaine de la liberté.
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 49')

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Houellebecq…
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 50'45)


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Carla Bruni
Carla Garfeld



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[ARG]
Sarkozy aime Houellebecq. Pas étonnant. Il semble féru de littérature balza(n)cienne.


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De : karl  À : Vincent Almendros Envoyé le : Mardi 21 août 2018 12h56 Objet : Nicolit
Salut Vincent,  Pour (au moins) les quelques secondes à partir de là...
https://youtu.be/xrVzkHa6iCM?t=1m56s
On pense à la liste (de lectures d'un été dernier) de Macron. Mais... livre « que personne ne connaît et qu'on ne lira pas », vraiment ?  ; )
(À 7'25'' : Maupassant et « La petite Roque » cités.)
(Et par ailleurs, on découvre, sans trop de surprise, un Sarkozy très féru de littérature du XIXe, balza(n)cienne, à histoires...)
; )
kARL


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Voir Venise et mourir ; vivre à Nemours et mourir.

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Voir Venise et mourir… à Nemours.
Voir Venise et mourir… ailleurs.
Voir Venise et mourir – mais ailleurs.


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Quel est le sens dans la vie ? Qu'est-ce qu'il reste dans tout ça ? Quand vous vous retournez… [  ] Quand on se retourne sur ce qu'on a fait. Qu'est-ce qu'il y a de plus important. On a aimé ! Le mystère de la vie ne peut être transcendé que par essayer de partager, et on partage par l'amour !
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 11'30)

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En matière d'amour, des mésaventures peuvent arriver à chacun. Bon? Donc ça doit amener à une grande modestie. Mais [  ] on est jamais ridicule. C'est la manière dont on prend les chose qui peut rendre ridicule. [Il] est trompé, mais il est extrêmement digne ! Il l'aime. Quand on aime, on est à la fois extrêmement faible et extrêmement fort.
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 11'30)


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[Dernier livre avant son suicide, à Romain Gary] Ce qui me touche, c'est quelque chose de… pour moi c'est très important. Il a dédicacé Les Cerfs-volants : « à la mémoire ». Alors ça, ça me touche énormément. Parce que on dédicace à l'avenir en général. Mais lui, il fait : « à la mémoire ». Et ça en dit tellement long sur l'état d'esprit…
(Public Sénat - Livres & Vous... Nicolas Sarkozy - Livres & Vous... (09/02/2018), 44'30)



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[jeu][spiritisme //]
Il [Nicolas de Villiers] ajoute qu’ils [les corbeaux] sont “particulièrement intelligents” et “aiment communiquer avec les humains et établir une relation par le jeu”.
(https://www.gurumed.org/2018/08/14/des-corbeaux-embauchs-pour-ramasser-les-dtritus-au-parc-de-loisirs-du-puy-du-fou/)



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De : karl  À : Elise Sultan; Romain Villet Envoyé le : Mardi 21 août 2018 22h32
Objet : scolopendre, mais ! pas vraiment...
Voilà, j'ai rien dit mais je me souvenais qu'il fallait différencier un peu...
Donc quand je parle de scolopendres que j'ai pu croiser ici et là, et ici même au rez-de-chaussée de mon immeuble, je vois en fait une scutigère.
Moins venimeuse (sinon pas), mais bien dégueu quand même, et hyper nerveuse toujours : Se reporter à la fin de cet article : https://jardinage.lemonde.fr/dossier-956-scolopendres-mille-pattes.html
Voilà voilà...
k.




2018 08 22

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Tout livre achevé met au repos l'esprit de son auteur.
(Etienne Klein - En cherchant Majorana le physicien absolu, 1'23'')

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Encore moins ? En moins.
Encore moins ? En moins. Moins. Moi. i.
Encore moins ? En… moins.

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Prudence de jugement. Gare à l'arrogance de la jeunesse. Dans la vie et ses aléas chacun fait ce qu'il peut. On ne sait pas ce qu'on sera, ni si on sera. Mais alors tranquille.

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Aller à la vie.
Aller à la vie, et ses aléas.
Aller à la vie et ses aléas : la vie, quoi.
Aller à la vie et ses aléas : la vie.
Aller à la vie et ses aléas, la vie…
Aller à la vie et ses aléas, la vie et ses aléas, la vie et ses aléas…
La vie et ses aléas, la vie et ses aléas, la vie et ses aléas…

Aller à la vie et ses
aléas, la vie et ses
aléas, la vie…

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Ah, la vie, ah la mort.


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[  ] Madonna s'est lancée dans un long discours pour saluer la mémoire d'Aretha Franklin.
Dans son monologue, l’interprète de Like A Virgin explique comment la Reine de la Soul a influencé sa vie et finit par raconter sa propre histoire. "Aretha Louise Franklin a changé le cours de ma vie, s'exclame-t-elle. J'ai quitté Détroit à 18 ans avec 35 dollars en poche. Mon rêve était de devenir danseuse professionnelle [...] Je ne pouvais pas revenir au cambriolage, tenir sous la menace d'une arme et être prise pour une prostituée dans mon immeuble de trois étages qui était aussi une maison de crack."
Pendant plusieurs minutes, Madonna évoque les débuts de son parcours et revient sur l'une de ses premières auditions à Paris, où elle avait choisi d’interpréter (You Make Me Feel Like A) Natural Woman, le titre d'Aretha Franklin sorti en 1967.
Dans la foulée, les critiques des spectateurs ne se sont pas faites attendre sur les réseaux sociaux. Beaucoup y ont vu un hommage raté et autocentré sur la chanteuse américaine. De nombreux internautes se sont alors interrogés sur le message de Madonna, qui, selon eux, n'avait pas réellement de lien entre son histoire et la Reine de la Soul.
(https://www.lesinrocks.com/2018/08/21/musique/aux-vmas-lhommage-de-madonna-aretha-franklin-cree-la-polemique-111116301/)
+
cf. infra :
Vos savez, le principe de tout ramener à soi, c'est quelqu'un qui vous dit « Ma maison a brûlé » et vous répondez : « c'est comme moi, j'ai oublié de fermer le gaz l'autre jour et la mienne a failli brûler ». Donc, ça vous permet de vous parler de votre enfance, de dire « moi quand j'étais petit… »
(Michel-Antoine Burnier, 1978 12 08 - Apostrophes - Des goûts et des couleurs)


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Dépasser le désir de totalité/complétude/d'en faire le tour/… par le celui de…
Ne pas courir après la totalisation mais la révélation.
Ne pas chercher la totalisation mais la révélation.
Au lieu de la totalisation la révélation.
Abandonner la totalisation pour la révélation.
Contre la totalisation, la révélation.
À recherche de la totalisation, celle de la révélation.


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Ce qui est com plet. (= Ce qui est con plaît.)
Ce qui est con plaît et fait complet.
Ce qui fait con plaît.
Ce qui fait complet aux cons plaît.
Ce qui est con plaît, et le fait.  (+ ça le fait + complet)


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Pour elle-même l'existence individuelle n'a pas de but, mais une butée.
Un but ? En tout cas une butée.

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À manquer de recul on se retrouve sur le cul.

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[épure]
Nathalie Saint-Cricq, : Mais c'est vrai que quand on a vu arriver Marine Le Pen… elle avait des liasses de dossiers, qui étaient parfois des coupures de journaux stabilobossées… et que [Emmanuelle Macron] avait à côté de ça, lui, deux feuilles A4, ou trois, je sais plus, avec juste quatre lignes, cinq lignes, et que c'était extrêmement clair. Et que là, c'est vrai, quand il lui dit Vous allez rechercher dans vos trucs… on la voit chercher un peu comme quelqu'un qui a pas été hyper bien préparé.
(C à vous - Le débat le plus violent de l'histoire ! - C à Vous - 03_05_2018 - [invitée Nathalie Saint-Cricq, sur le débat Le Pen Macron présidentiel], 6')




2018 08 23

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Les meilleurs amants sont les plus insensibles. (+ insensibles de la bite, donc endurants)
Les meilleurs amants ne seraient-ils pas les plus insensibles ? Et ça dirait long.
Les meilleurs amants sont les plus insensibles. Comme un fait exprès.

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Distinguer le pourquoi du comment ?
Comment et pourquoi distinguer le pourquoi du comment ?

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Maintenir l'éveil sur l'énigme du réel (expérimental qui est le nôtre) plutôt que sur les significations qu'on peut donner au monde, en se laissant aller à des extrapolations, suivant/empruntées à des systèmes d'interprétations bien connus, courants… (car courant de peur…)


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… c'est courant, de peur.
L'avis le plus courant, de peur.
Quand l'avis est courant, c'est peur.
C'est courant, oui, de peur.


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Il faut boire de l'eau qui nous constitue.
Boire de l'eau qui nous constitue.
Boire de l'eau qui nous constitue et se constituer d'eau à boire.



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[  ] Les résultats suggèrent que les créatures paresseuses et léthargiques ont un léger avantage sur les animaux dont le taux métabolique est plus élevé.
Selon Luke Strotz, chercheur postdoctoral à l’Institut de la biodiversité et au Musée d’histoire naturelle de l’université du Kansas : Ceux qui ont disparu ont tendance à avoir des taux métaboliques plus élevés que ceux qui sont encore en vie. Ceux qui ont moins besoin d’entretien énergétique semblent plus susceptibles de survivre que les organismes dont le taux métabolique est plus élevé.
Peut-être qu’à long terme, la meilleure stratégie d’évolution pour les animaux est d’être paresseux et léthargique, plus le taux métabolique est bas, plus l’espèce à laquelle vous appartenez aura de chances de survivre. Au lieu de “la survie du plus fort”, une meilleure métaphore de l’histoire de la vie est peut-être “la survie des plus paresseux” ou au moins “la survie des léthargiques”. [  ]

( La survie des plus paresseux : les espèces qui consomment moins d’énergie seraient mieux à même d’éviter l’extinction  23 Août 2018 | 0 commentaires, https://www.gurumed.org/2018/08/23/la-survie-des-plus-paresseux-les-espces-qui-consomment-moins-dnergie-seraient-mieux-mme-dviter-lextinction/)

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Ton grain de sel ne fait pas le poivre.
Ton grain de sel ne fait pas le poi… vre.
Mon/Ton grain de sel a fait le poivre. Autant dire, un/des miracle/s.
Mon grain de sel a fait le poivre : un miracle.
Mon grain de sel a fait le poivre. (Autant dire un miracle.)
Mon grain de sel a fait le poi.vre. (Autant dire un miracle. Et tout changé.)
Son grain de sel a fait le poi.vre. (Autant dire un miracle. Et tout changé.)
Son grain de sel a fait le poi.vre. (Autant dire un miracle, qui a tout changé.)


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Ah chacun sa sensibilité.




2018 08 24

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[Pour Romain]
En même temps, ces ténèbres auxquelles je me condamne, et au milieu desquelles je me complais sans aucun doute, me paraissent convenir parfaitement à l'incertitude mentale dans laquelle je me débats depuis mon réveil. Ma cécité volontaire en serait une sorte de métaphore, ou d'image objective, ou de redoublement…
(ARG, Djinn, p.96)


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Le moi(s) dernier, le moi(s) prochain.
Le moi(s) dernier sera différent du le moi(s) prochain.

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Il faut fuir ces gens qui, tandis qu'on parle de Dieu, parlent de religion.
(Marguerite Duras, L'Été 80 – cité en exergue par Alexandra Dezzi, dans son roman Silence, radieux)

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La vie d'une homme est faite d'inconnues.
La vie d'une homme, c'est mathématique, est faite d'inconnues.

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Totalité ou pureté.
(Judith Schlanger, trop dire ou trop peu, la densité littéraire, [titre d'un chapitre])
+
Que vise l'idéal du complet face à l'idéal du pur ?
(Extrait de la présentation éditeur)
//
cf. infra
note d'hier : totalisation - révélation


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Mettre le paquet de tous les ingrédients…

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[Houellebecq]
Houelle-becq-seller
Houelle-best-seller serait devenu Houelle-becq-seller ?


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[TP]
Marie, comme tous les enfants et les poètes, se plaît à jouer avec le sens et le non-sens.
(ARG, Djinn, p52)

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Marie :
[  ] ah la la c'est pas beau de vieillir, quelle cruauté !!  mais on peut rien faire contre le temps ... si ce n'est s'accepter tel qu'on change.

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[TP]
Salon MAD
http://www.multipleartdays.fr/
Marie :
Regarde ça ! Je pense que ça peut être super intéressant pour ton futur livre de formules ; )
Karl [à Marie] :
Merci, mais... Bof, non. Ça me paraît un peu bidon, très arty. Publications arty, chics, blabla... (Moi ce qui m'intéresse c'est de publier grand public, tout public, pour le tout venant, sans chichi. D'où internet depuis tout ce temps, etc.) Mais merci ; ) Mais pour Lou, oui, forcément elle devrait être intéressée ; )


#
Karl [à Romain] :
[  ] That's why, of course. Allez, vite, je m'y remets. Ou vais manger, plutôt, il est temps, il est tard.


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[astro-logique]
Elle s'agitt'aire.
Elle s'agite, erre.
S'agite, erre. Capri, corne. Vers sot/Verse haut. Poi(d)s son. Bêle, lié/Baie liée. Tort, eau/Tord eau. J'ai maux/Gemme, eau . Quand serre. Lie on. Vie, erre/hier, je. Bal(le), anse. Score, pion.


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[anagramme]
Romain Villet, nouvel arrivant sur les postiers :
« Postiers est l'anagramme de ripostes. »


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[J'ai vomi dans mes corn flakes]
Réponse à David.
Otto Karl
Haha (pour la réponse), oui (marie est un peu lunaire, on va dire)... Je me souviens bien de ce film, marquant. Déjà 2004 ? Putain, comme ça passe... Et je suis toujours pas devenu astronaute. Ou cosmonaute ? Tu vois, je sais même plus. La boule se perd déjà !... Et bien avant le tour (c'est-à-dire celui) de la Terre, cette boule. Que j'aurai donc pas fait. Le tour... Bref.


#
J'aurai perdu la boule bien avant le tour (c'est-à-dire celui) de la terre, cette boule. Que j'aurai donc pas fait. Le tour... Bref.


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Avoir les yeux en face des trous qui trament notre rapport au monde…
Avoir les yeux en face des trous qui nous trament.

#
Se détendre sur ses attentes.
Détente de ses attentes.
Atteindre une détente de ses attentes.
Détendre ses attentes.

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La crise de la représentation que ça représente ! La physique quantique.
Représente-toi un peu la crise de la représentation que ça représente.
Représente-toi un peu l'impossibilité de toute représentation que ça représente… pas, du coup.
Représente-toi un peu l'impossibilité de toute représentation que ça représente… même pas, du coup.


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Minimiser et minimaliser.
Minim(al)iser.


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[TP][autoportrait][karl]
Dès que je parlais, je voyais que je les mettais mal à l’aise, je n’avais pas ce que les gens développent pour se préserver, expose Brian. [Brian D’Addario, du groupe The Lemon Twigs].
(http://next.liberation.fr/musique/2018/08/23/the-lemon-twigs-sympathie-pour-le-fragile_1674131)

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[futur antérieur]
La grammaire française, c'est un truc de science-fiction en quelque sorte. Il y a des temps dans la grammaire française qui sont étonnants ! Le futur antérieur, ou même le passé indéfini ! Le passé indéfini est un temps extrêmement intéressant, c'est passé mais c'est indéfini. Et le futur antérieur, c'est quelque chose qui n'est pas encore passé, mais qui est déjà…
(ARG, 1981 04 25 - Champ contrechamp - Ecrivains cinéastes ou cinéastes écrivains)/(cf. OTT - ARG 1981 - Science-fiction Futur antérieur )

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J'ai mis la moitié de ma vie pour savoir ce que je veux.
(OrelSan, "la fête est finie")

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Le pessimiste : Ça peut pas être pire.
L'optimiste : Mais si !
(Raconté par Sylvain Tesson, au début de son livre "Une très légère oscillation", cf. Sylvain Tesson rassemble ses pensées dans « Une très légère oscillation », 3'30)


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[pionnier][reconnaifiance]
Je pense que Von Gogh n'a pas vendu un seul tableau, quand il était peintre. Il n'empêche qu'un jour ou l'autre… Il n' y a pas de génie méconnu. Si ça n'est pas aujourd'hui, ce sera dans 100 ans, ça m'est égal. Pour moi le temps n'existe pas.
(Marie Laforêt, 1981 04 25 - Champ contrechamp - Ecrivains cinéastes ou cinéastes écrivains, cf. Video archives télé "ARG")


RATTRAPAGE NOTAGE I-PHONE


NOTAGE ab 2 août 2018

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Arg
Viscogliosi : qui se contredisent
Despentes : livres difficiles
Elsa Boyer :
Vincent almendros
Collectif catastrophe : la nuit est encore jeune
Divry, LGL
Moix, partouz
K. Dick


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Arg
Quel est son problème ?
Ne me répondez pas balzac. Essayons d'être plus généraux... que le roi (fou).


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Amor la vie.

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Un monde fou.
Bébé, il y a un monde fou qui t'attend.

Il y a un monde fou.
- Où ?
- Là, partout. Je parle du nôtre.

#
Qui devrait vous faire entrer plus facilement et prolonger/poursuivre la lecture de ses romans, voire ses films
Faire vite. On est nombreux. Tous intéressants. Il faut vraiment réussir la mission : impossible.

#
Ce livre nous li(e)ra ?

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Qui se croit mieux loti se ment.
Dans un/D'un même lotissement, qui se croit mieux loti se ment.

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Il ne leur tarde/plait pas tant de résoudre que de bavarder/d'échanger.

#
Arg
Jusqu'ici tout va bien. Du moins pour les plus sensibles, les plus sensuels, les poètes d'entre vous. Mais après, le récit déraille, se détraque, ça n'avance pas ou en spiral, ça raconte mal, en désordre, qu'est-ce que c'est que cette pagaille.
L'écriture est simple, pure, précise, ferme, solide, (classique) et le récit tout le contraire, compliqué, impur, imprécis, meuble, mouvant, (moderniste ? baroque ?)

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ARg
Pas valable seulement après-guerre. Le totalitarisme menace toujours. L'idéologie et la pulsion de l'ordre. Le discours de la vérité. Les dictateurs c'est un peu nous. Se défier de la pulsion d'ordre, de signification à tout prix, du discours de vérité. À commencer par le sien propre. Y introduite du jeu, du désordre, de la distance, de l'humour. Contre le dogmatisme.

#
ARg
Et pas seulement pcq c'était un emmerdeur et qu'il avait hérité ça de ses parents, contestataires par principe... À la fois patriotes, défendeurs de l'ordre, et anarchistes, individualistes.
Beaucoup hérité de ses parents :
Méticuleux, sensible et intelligent par sa mère, et fou voire génial par son père.
Otto - difficile à vivre ?
Insupportable mais qu'est-ce qu'on s'emmerde sans toi.
Bruno Fourn : humour.

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Pour vous servir... À réaborder arg, par... et par mes invités.

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(Merci un rêve. Juste avant réveil.)
"Écoute, ça m'a fait plaisir/ravi de te rencontrer. Si tu veux me laisser un contact/rester en contact... Sinon, bah, au hasard !"

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Slow pour romain

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Proust, c'est un peu prout prout.

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Cinq fraises tous les jours. Suivant l'injonction : mangez 5 fruits ou légumes par jour.

#
J'hésite. Là-bas, je connais pas un chat.
- Bah, il suffit d'en acheter !

#
Toi qui es notre hôte. Comme nous autres, tes hôtes.

#
Bruno monssingeon

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Échapper aux règles. Comme la ménopause.

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Je sais plus qui disait que Dieu...
- Ouh la ça fait/il y a beaucoup d'inconnus dans ta phrase.

#
- J'ai mal au cou.
- ouille.

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- Tu passes pas ton permis ?
- Bah, je suis en train...


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- Allez, on va coucher ensemble, et on va pas en faire une maladie. Euh, sauf si tu as le sida ou autre.


#
Élisée Reclus ? Qqch me dit qu'il écrivain dans une tour d'ivoire, Reclus.

#
Arg
Pour moi arg c'est d'abord une langue, qu'il qualifie lui-même de simple, pure, précise... Que sa narration contemple longuement, et décrit avec...
Voilà, une sensualité du rapport au monde/dans le rapport au monde de cette po-éthique). Et qui décrit avec assez de soin pour le rendre fantastique, au sens d'énigmatique. Nous rend présent, nous éveille ou nous réveille à la présence énigmatique des choses, du monde. Le monde est. (Nous fait ralentir.) Otto - poids du monde...
Travail sur la langue, prosodie, travail poétique.
De son propre aveu : incipit : la chair des femmes... Non, pardon. 30 ans plus tard...
Pas tellement de différence en prose et poésie...
Tout le roman tel que... serait du côté de la poésie.
Même rapport à l'éros du texte.
Aussi caractère énigmatique.
Lui-même, Romans à énigme.
Pcq le monde est obscur.
Belle écriture raconte mal.
Se détraque.
De la part d'un homme aussi intelligent et soigneux.


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N nie M nie M nie M....
N nie aime ni aime...

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Les vacances pour ceux qui partent, la vacance pour ceux qui restent.
Pour ceux qui partent les vacances,  pour ceux qui restent la vacance.
Pour ceux qui partent (en masse) les vacances, pour ceux qui restent (en/sur place) la vacance. (De ceux qui partent en vacances.)
Pour ceux qui restent, la vacance, de ceux qui partent en vacances.
Ceux qui partent en vacances, ceux qui restent la vacance.
Ceux qui partent en vacances créent pour ceux restent la vacance.
Pour ceux qui restent de ceux qui partent en vacances la vacance.
De masse les vacances, sur place la vacance.

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Ne pas prêter/projeter ses pensées de jeunesse à l'âge avancé.
Ne pas projeter ses pensées d'un âge à/vers l'autre.

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Parcours ARG // parcours Katerine

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Arg
Respect pour l'énigme du réel.
Pas seulement non explicatif, comme d'autres déjà bons. Mais aussi non résolu. D'esprit scientifique.

#
Arg
Mouvant, conflictuel... Ne pas que ça se fige en qqch de cohérent qui tout d'un coup va prendre (comme du béton et) un sens. Un sens unique est toujours totalitaire.

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Arg
Organiser de nouveaux rapports, une nouvelle approche, un nouveau rapport au monde, une nouvelle intelligence des choses, par cette nouvelle manière d'écrire le monde, et non de le réitérer, le reproduire...

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Arg
Me faire la voix de arg pour gagner du temps, aller plus vite.

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Apprendre à vivre du mieux que je peux dans le malheur des mondes possibles.

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Quand on est jeune on est con, quand on est vieux/vieillit on le devient.

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Arg
Formes qui nous forment à ne pas attendre après une vérité, ne serait-ce que d'un récit, d'une anecdote, et dès qu'on nous la sert/narre comme ça, se méfier.
-> Alexandre Lacroix

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Arg
Sensualité que je retrouve autrement mais sûrement dans les romans pour la poésie d'un auteur comme Vincent Almendros aux mêmes éditions de minuit et qui nous fait l'amitié d'être dans la salle ce soir, ou comme Erwan Desplanques aux éditions de L'olivier.

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Arg
L'œil qui les voit, la pensée qui les revoit, la passion qui les déforme. Qu'est-ce qu'on fait de cette vie affective qui déforme les choses, se les repasse en boucle, les réorganise  sans cesse, cette mémoire mensongère et travailleuse, nos rêves et nos rêveries qui se mêlent à nos perceptions ou les entourent, devancent et succèdent. Cette vie mentale, ces visions, foisonnante, mouvante, incertaine...

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C'est au tour de qui ? Autour de moi, toujours.

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Arg
Emprunte ces matériaux à tantôt à la culture tantôt à la contre-culture, à la mythologie très ancienne ou très moderne,.. En cela, postmoderne. Mais n'entrons pas dans ce débat/ces considérations.

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Ruses et russe sont anagrammes.

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Le beurre et l'agent du beurre.
L'argent du beurre a ses agents.
Le beurre et l'argent du beurre ont leurs agents(, comptants/contents).

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Il parle le monde, crée le monde à travers la problématique de l'expérience qu'on en a. Il parle le monde subjectif problématique et complexe. Beaucoup moins rationnel, raisonnable, cohérent, linéaire, réconcilié, univoque, signifiant... que l'idée qu'on s'en ou qu'on nous en fait. Par les conventions culturelles rassurantes.

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La foule/l'opinion/la vindicte j'aime pas ça des masses.

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Ça vous dirait de pas coucher avec moi ?
- bah, oui.
- alors tout est possible.

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Je suis ici nulle part ailleurs.

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Si tu médis plutôt médite.
Quand te vient l'envie de médire, médite.

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Arg
Des tensions sans résolution.

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Arg
Intérêt : exotisme : "... premières vacances à l'étranger."
+ djinn p. 68

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Capable du pire comme le meilleur.

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Lui, c'est le meilleur du pire.

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Faire le plein, puis le vide jusqu'au point, pour y être.

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Prie et pire sont anagrammes.

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Sans chiens ni chiards. Trop chiants.

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On peut aborder l'œuvre dans son ensemble. Et tenter de trouver un nœud commun, à dénouer. Un levier. Démarche qu'ARG a brillamment avancé...
En proposer une synthèse/résumé, en discussion avec mes invités.
Un biais qui permettrait une lecture unitaire, simple, intuitive, quelque soit la partie/roman/période qu'on aborde. Une œuvre pourtant mouvante, surprenante, pratiquement par principe...

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Disons que ça me mettrait un peu, sans même encore parler de beurre, d'épinards.
Disons que ça me mettrait un peu... d'épinards, sans même encore parler de beurre.

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Mes invités de choix et de cœur qui connaissent non seulement l'œuvre mais on connu l'homme.
À commencer par la championne dans cette catégorie : son épouse historique, 50 ans de complicité hors du commun, dont vous avez été invitée à parler partout dans les média... à la sortie de votre livre témoignage "Alain". Même dans onpc. En même temps que votre correspondance. Qq années plus tôt, journal d'une jeune mariée...
Et quand vous n'êtes pas CRG vous êtes Jeanne de Berg., votre double, Maîtresse de cérémonie SM, de renommée internationale, depuis la sortie de cérémonie de femmes en 1985, où vous étiez passiez à apostrophes, voilée... Poème... Le petit carnet perdu. Avait joué dans les films... BP à arg... Et vous jouez encore avec votre complice Beverly charpentier...
Benoit Peeters, on vient de vous voir face à Alain RG... Long entretien de 6h sur DVD... Précieux... Mais Où vous n'avez pas pu tout lui soutirer... ses secrets... à Alain RG...  Car vous êtes aussi biographe de Hergé, spécialiste de la bd, auteur vous-me de bd, en tant que scénariste, et de quelle bd, très côté. Primé. Jusqu'au Japon, les cités obscurs, scénariste aussi de films notamment de Raoul Ruiz. Vous êtes aussi un critique ou intellectuel de renom, puisque  biographie non seulement d'Hergé mais de pointures comme derriida et plus récemment Valéry. Autant dire que vous êtres vous-même une pointure. Un écrivain. Et éditeur ! Des éditions les impressions nouvelles. Qui publie notamment feyderman, pour pourriez m'en citer (obscures) plein d'autres. Mais disons encore : emmanuelle Lambert.
Emmanuelle Lambert, vous venez de sortir votre 3ème roman chez stock, les deux premiers aux impressions nouvelles, qui faisaient suite à un tout premier sur Arg portait souvenir de votre relation quand l'Imec vous a chargé de travailler pour le grand écrivain. À sa mort et à l'instigation de Benoit vous publierez mon grand  écrivain. Vous êtres aussi et avant tout spécialiste de genet et plus récemment de giono, pour lesquels vous diriger des expositions, celle sur genet a eu lieu à Marseille... Et publications... Avant ça, le catalogue arg, recueil de critiques et le voyageur dont je suis un grand inlassable depuis des années. Philosophe multimédia, pourquoi multimédia ? Pcq le monde a changé, comme disait ...pour justifier...

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Variante du refrain :
Ah...
Là dans...
Là ces belles traces
Ah+â nos belles années

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Pour découvrir l'ampleur méconnue d'arg, sa voie multiplicative, en (bonne) compagnie de l'éditeur initial de feyderman ; ) et de moi, certes...

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10" introduction
15´ énigme + Alain
15´ quel est le problème
15' quelle est sa solution
15´ quel intérêt
10' quelle actualité

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Pour faire le point, reculer jusqu'à le voir/prendre comme tel.

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Si on met pas les points sur les i, on fait le pont.
Rester dans son COIN faute de mettre les points sur les "i" c'est un peu/ça fait CON.


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- Moi je crois en dieu.
- Ouh la, ça fait beaucoup d'inconnues dans une seule phrase.
/ C'est une phrase à beaucoup d'inconnus.

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Ça tombe pile sur face.
Tomber pile sur face.

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C'est pile face à face.

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Ton idée/ta pensée/ton opinion est comprise dans ce que je lui réponds.
Ton idée/ta pensée/ton opinion est comprise dans ma réponse.

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Le sens de la formule à sens multiple(s).

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À mon sens, j'ai celui de la formule.

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J'ai le sens de ma formule. De la formule, je sais pas.

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J'ai le sens de la formule, hein, elles vont vite/filent.

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Un capitaine ne se fait pas mousser.
Il n'y a que le mousse pour se faire mousser.
Le capitaine peut bien se faire mousser, il reste capitaine/il est au-dessus de ça.

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Arg
La langue, le langage est ferme, le récit ouvert.
Voilà, roman ferme et ouvert, tel une porte, qui joue.

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La peur et le sexe sont les deux instincts les plus primaires ? (Car les plus utiles à la survie de l'espèce ?)
Le sexe et la peur. "Le sexe et l'effroi" ?

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Nolife, nocif.
Novice, nolife, nocif.

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No vice.
No vices.

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Un ours à nemours.

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À nemours un ours, à Neuilly-plaisance un plaisantin/plaisancier.

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Arg
Autre genre de vérités.
De là, c'est la liberté, on peut se lancer dans l'aventure... et non dans le récit d'une histoire qui veut faire croire qu'elle est vraie, ou du moins diégétique, et ça en se conformant au code narratif admis, et très réducteur dans sa représentation du réel, de notre expérience du réel.


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(Pour arg, en vignettes)
De toute façon, on n'y arrivera pas. Donc autant être joueur. En jouer. Enjoué/Ce sera plus enjoué.

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La liberté (au sens du libre-arbitre)  est "une impression subjective".

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(Arg)
Est-ce qu'on donnerait pas une indication en disant que...
Arg ne distingue...
Même rapport à l'eros...
Et énigmatique...
Ça appelle donc un autre type d'appréciation et de compréhension : plastiques.
Et même, que le caractère énigmatique et décevant de l'anecdote soit partie intégrante de sa signification.
Nous renvoyer et nous réveiller à l'énigme même du réel.


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Quand "elle" même, je m'y mêLe.

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Marie est l'anagramme d'aimer et de maire.

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Non seulement le réel est problématique...
Le réalisme sont lequel on nous entretient, on nous cultive, par la littérature, le cinéma, l'idéologie... ne correspond pas au réel. Arg en a l'intuition  fondamentale.

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Projet Un peu fou
Œuvre mouvante, dont on ne connaît souvent que le début, si ce n'est encore seulement la réputation :
Génial, fascinant, chiant.
Ah la langue est belle, simple, sobre, précise.. Classique !

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"La vie est un cadeau" qui n'en fait pas.
La vie n'est pas un cadeau(,) qui en fait.


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La vie est une arnaque gigogne.

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Donner la vie gigogne.
Cigogne gigogne.


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S'il faut cultiver son jardin, il faut aussi jardiner sa culture.

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[Je ne sais pas où tu en es, de ton savoir. Ce que tu sais ou ne sais pas. Je suis pas dans te tête. Certaines choses que je t'apprends te paraissent et d'autres moins. Je ne peux pas le savoir d'avance, moi qui t'éclaire.]
[Le spectateur voire le fan connaît la star, par sa lumière, mais la star ne connaît rien encore du spectateur inconnu]
Dans la nuit noire le marcheur sait où il se trouve par rapport aux phares de la voiture qui le croise/s'approche, mais pas encore la voiture.

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Rappel :
Mes formules multi-emplois, multi-usages. Formultiusages.


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La musique, plus vite, allez.
La musique, allez, plus vite.

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Mon pet, -ère.

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Porsche garder

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Amphibo-logique :
Chiffres
6 et 9

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Arg
Pourquoi  ?
Le réel n'est pas ce qu'on se représente
Mouvant, complexe
On on en perçoit et n'en retient que des fragments
Et transformés et retransformées, déformées, ruines,  par le souvenir, le fantasme... bref, l'imaginaire. Qui le délire aussi en avance par le fantasme, etc.
Et tout ça se recompose autour de trous, de manques...
Dans les contradictions., les conflits...

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Arg
Le langage articulé est inadapté (incompétent) pour rendre compte (honnêtement) de la complexité du réel et de soi-même.
On écrit à partir de sa conscience, or la conscience est structurée comme...
... représentation possible.
Le pb c'est que la littérature conventionnelle la croit possible ou ne se pose même pas la question. La question de sa propre légitimité à raconter, à écrire, à formuler le monde. Selon le code du réalisme, qui n'est qu'une convention simpliste et habituelle, qui nous entretient dans un rapport simpliste au réel, aliéné et dangereux. Un ordre idéologique.



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Arg
Intérêt :
Reconstruire sur des ruines. (Ruines du récit troué, construit-détruit, ordonné-désordonné...)
Dégagement d'énergie. De par les ruptures, fissures, failles, glissements... mais aussi par l'envie et le champ/la liberté que ça donne de reconstruire, et à chaque fois comme on l'entend. Même sa lecture précédente à tout à fait de quoi tomber en ruine.


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Exhaus(tivit)é.
À l'exhaustivité l'exaucé plutôt.

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"Attiré" pourrait aussi s'écrite/s'entendre "à tirer".
Attiré ? À tirer.
Attiré parce qu'on désire la tirer ?
Quand on veut (la) tirer il y a attirance.

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Le vide l'est moins que la vie. Et c'est ça qui est beau ?
Littéralement le vide l'est moins que la vie.

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Mets tes hauts, les températures seront basses.

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Arg
Scientifique
Il maintient son éveil, son attention et son travail de recherche descriptive sur l'énigme du réel (expérimental qui est le nôtre) plutôt que sur les significations interprétatives du monde, et ce avec une précision, une rigueur (dans ses moyens), une humilité, dans une remise en question permanente des lois établies, et de ce qu'il avance/établit lui-même, donc sans se refermer sur un discours de vérité. Mais au contraire, avec cette prudence épistémologique…


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Hey le bobo, El bobo, tu pourrais au moins partager tes bons plans Youtube. C'est bien du bobo, ça... À profiter que dans un sens. Et moi qui offre qui offre... en bon prolo ?

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Arg
Introduction des invités
Arg : dans mon œuvre plusieurs narrateurs en lutte

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Arg
Nous oblige à une remise en question permanente : du récit, et de soi-même en tant que lecteur.
L'immortelle : ...
Vacances à l'étranger :


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Les hommes ne font jamais RIEN. (Châteaux de sable, musique...)
Les hommes ne savent jamais (ne) rien faire.




2018 08 25


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En se fondant sur le nombre total de messages reçus pendant un mois, les chercheurs ont modélisé des « pics d’attractivité », c’est-à-dire les types de profil les plus attirants pour les femmes et pour les hommes. Il en ressort que, statistiquement, les hommes gagnent en attractivité avec l’âge, avec un apogée aux alentours de 50 ans. À l’inverse, l’attractivité des femmes atteint son paroxysme à l’âge de 18 ans, avant de décliner année après année.
« Ces résultats nous ont vraiment surpris, a déclaré Elizabeth Bruch au New York Times, surtout le fait de voir que la courbe d’attractivité des femmes baisse de façon si abrupte dès qu’elles dépassent les 18 ans. » Cette tendance avait déjà été observée en 2010 par OkCupid, un site de rencontre extrêmement populaire aux Etats-Unis [  ]
L’étude cite également l’ethnicité. Les femmes asiatiques et originaires d’Amérique latine seraient ainsi celles qui plaisent le plus aux hommes, tandis que les hommes blancs et noirs sont considérés comme les plus attirants pour les femmes. Le niveau d’étude est également un critère essentiel, et très polarisé. Pour les femmes, la licence est le diplôme le plus apprécié, les diplômes supérieurs étant moins prisés. A l’inverse, plus les hommes sont diplômés, plus ils sont attrayants.
Autre trouvaille de l’étude : nous aurions tous tendance à parler aux gens statistiquement plus attirants que nous, alors que nous délaissons de manière systématique ceux que nous jugeons moins bien lotis que nous. L’étude est claire : « Les gens tentent en majorité de séduire des personnes “trop bien pour eux”, exactement entre 23 % et 26 % plus attractifs. » Un abus d’optimisme ?
(https://mobile.lemonde.fr/big-browser/article/2018/08/24/sur-les-sites-de-rencontre-les-femmes-connaissent-un-pic-d-attractivite-a-18-ans-les-hommes-a-50-ans_5345978_4832693.html?xtref=https://www.google.com/)



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Premier pas content.
Premier pas satisfaisant.
Un premier pas satisfaisant.


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Comment les séparer ? Laisser parler.
Les séparer, et laisser parler.


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(À tranférer sur la liste 1976)
Encore sans enfants, il se remarie le 29 mars 1949 avec un ancien mannequin, Catherine (dite Dominique) Fournier (née à Saint-Étienne le 1er janvier 1918, morte à Évecquemont le 12 octobre 2002)54, avec qui il a trois enfants. (…)
Le 3 avril 1976, il préside la première cérémonie des César. Deux semaines plus tard, il est à l'affiche de L'Année sainte, de Jean Girault. Ce sont ses dernières apparitions en public et sur grand écran. (…) En octobre 1976, il apprend lors d'une interview télévisée du président de la FNSEA, Michel Debatisse, qu'il ne touchera pas l'indemnisation de l'« impôt sécheresse ». Comprenant qu'il ne sera jamais accepté par le monde paysan, il décide de vendre son domaine agricole normand de La Pichonnière.  Quelques semaines plus tard, le 15 novembre 1976, il meurt à l'âge de 72 ans des suites d'une leucémie à l'Hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. (…) Selon ses dernières volontés 48, son corps est incinéré.  Ses cendres sont ensuite transférées à Brest pour être dispersées en mer. (…) une cérémonie simple et solennelle à bord de l'aviso Détroyat. Ces honneurs militaires de la Marine nationale ne sont permis que sur autorisation exceptionnelle du président de la République Valéry Giscard d'Estaing.  L'urne funéraire est ouverte depuis la plage arrière de l'aviso, en mer d'Iroise, à 20 milles nautiques de Brest, au sud de la chaussée des Pierres-Noires.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Gabin)


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Ne rien comprendre, ça y compris.
Tout comprendre, ça y compris.


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Le cervelet participe à l’équilibre de l’individu. Une information parasite en provenance des dents est susceptible de donner ainsi des troubles de l’équilibre, en perturbant le bon fonctionnement de l’équilibre La suppression du serrement continuel de dents abolit la sensation vertigineuse, la reprise de cette déplorable habitude la réinstalle. Suppression dans ce cas précis du diagnostic : vertiges idiopathiques observés dans un cas de fibromyalgie. La fibromyalgie (dite de cause inconnue) n’a rien à voir à cette affaire. ll s’agit, en fait, d’un dysfonctionnement temporo-mandibulaire.
(http://tmd-dentalmedical.org/2018/04/04/les-dents-et-le-dos-scoliose-idiopathique-2/)



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[autoportrait][karl][TP]
Entre Bretagne et vigne, c'est tout moi, ça :
« En Bretagne, la terre est souvent trop riche. Alors qu’ici sur la côte, on est sur une terre pauvre et rocailleuse. C’est parfait pour la vigne qui aime bien galérer pour produire du raisin de qualité », assure le vigneron [Edouard Cazals, Saint-Jouan-des-Guérets]
(https://www.20minutes.fr/societe/2325187-20180825-video-apres-plusieurs-siecles-abstinence-bretagne-veut-relancer-production-vin)
+
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[Catherine Galitzine, avec qui je corresponds beaucoup ces jours-ci]
Le prince Léon Galitzine, en 1878, fut le créateur du champagne russe élaboré à partir de ses vignobles de Novyï Svet en Crimée.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Galitzine)
+
La famille Galitzine (translittération française la plus courante) ou Golitsyne (en russe : Голи́цын) est la deuxième plus grande et plus noble maison princière de Russie. Les Golitsyne revendiquent leur ancienneté dans la dynastie Russe des Gediminas (les Gédiminides) qui existe depuis le huitième siècle. Les descendants de cette famille en Europe et en France écrivent leur nom sous la forme Galitzine.
[  ]
Jean-Marie Thiébaud, Une grande famille princière de Russie, les Galitzine. Généalogie et notes historiques, Paris, 1997.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Galitzine)


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[Programme]
Madame Lisa – J'ai été amenée à la prostitution pour des raisons alimentaires, tout simplement, [  ] c'est parce que j'ai dû faire manger mes enfants, tout simplement. [  ] Je devais subvenir aux besoins de mes enfants, je pouvais pas les… [  ] Au bout d'un moment ils ont besoin de manger, hein. Donc il a fallu que, oui, je trouve de l'argent très rapidement. Mais moi ça a été volontaire. [ ] Au début, elle [la prostitution] m'a été imposée, mais c'est moi qui me la suis imposée, je me la suis imposée parce que j'avais besoin de faire manger mes enfants.
[  ]
Charles Biétry – Pour revenir au fond du débat, est-ce que vous croyez qu'il y a une seule de ces dames-là qui est volontaire et qui est libre ? Mais c'est évidemment totalement faux.
[  ]
Madame Lisa – [Je suis contre la pénalisation du client] Parce que de toute façon, un homme reste un homme. Il a besoin de sexe. Il a besoin d'assouvir un désir, une envie, à un moment donné [  ]…
Audrey Pulvar – [  ] Donc les prostitués sont un mal nécessaire ?
– Oui, en quelque sorte, oui.
[  ]
Natacha Polony – On a l'impression que [  ] finalement, la façon que vous avez d'accepter ce que vous faites, c'est de vous dire que ce sont eux les petites choses très faibles.
– En fait, quelque part, l'homme a besoin de nous. C'est lui qui vient à nous. [  ] C'est lui qui commence par nous payer. Et après on fait. Donc oui je me sens dominante dans l'action.
(ONPC - Madame Lisa - On n’est pas couché 9 juin 2012 #ONPC, 20'…)


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Être à bout sans voir le bout ?

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– Bonjour Jacqueline. Vous avez l'air en très bonne santé, en pleine forme, mais vous avez pris une décision : c'est de mourir début 2020. Pourquoi ?
– [  ] Moi j'ai pas mis des enfants au monde pour les faire chier. Ils ont rien demandé. Ils sont venus au monde pour mon plaisir, j'ai eu envie de les faire. Je leur dois de ne pas les faire chier à la fin de ma vie, c'est tout.
(Konbini news - Jacqueline Jencquel x Hugo Clément, 0' + 3')


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Autodidacte au style d’une force rare, elle [Virginie Despentes] bouscule les milieux littéraires en formalisant dans la langue écrite un matériau puisé dans la langue orale et les contre-cultures urbaines et populaires. [  ]
(Au diable Vauvert (site des éditions), https://audiable.com/authors/virginie-despentes/)


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[taisage][épure]
« Un enfant s'est blessé.
– Oui, je sais », dit la jeune fille, mais avec un tel retard que les paroles de Simon parurent avoir traversé, pour lui parvenir, des espaces immenses. Puis, après un nouveau silence, elle ajouta : « Bonjour. mon nom est Djinn. »
(ARG, Djinn, 104)

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Sa voix était douce et lointaine, belle mais insaisissable, comme ses yeux. (…)
Sa voix prit ensuite un peu plus de consistance pour affirmer, maternelle tout à coup : « [  ] ».
(ARG, Djinn, 104+105)


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Machi(ni)sme.

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[brachy-logique]
Au lieu d'un raccord, un raccourci.
Au lieu du raccord, le raccourci.
Au raccord, le raccourci.


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[TP]
Travailler à l'or plutôt qu'à l'heure.


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Elle avale pas. Le noyau.
Elle avale pas. Mais est-ce qu'on avale le noyau d'un fruit.
Elle avale pas. Mais est-ce qu'on avale le noyau d'un fruit.
Avaler ? Mais est-ce qu'on avale le noyau d'une cerise ?
Avaler le sperme ? Mais est-ce qu'on avale le noyau d'une cerise/pêche ?


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[talc]
En chirurgie, le talc est utilisé pour rétablir le contact entre la plèvre thoracique et la plèvre pulmonaire, en particulier à la suite d'un pneumothorax ; le talcage pleural provoque une légère réaction inflammatoire qui rétablit l'adhésion normalement assurée par une pression légèrement négative
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Talc)


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Le Centre international de recherches sur le cancer (CIRC) classe le talc non asbestiforme (la majorité) dans groupe 3 (inclassable quant à sa cancérogénicité pour l’homme), le talc pour le corps (usage périnéal) est classé 2B (potentiellement cancérogène pour l'homme). Sans être considéré comme un amiante, le talc peut revêtir une structure fibreuse (beaconite). En outre, le talc extrait peut receler une part de fibres d'amiante naturelle. Toutefois, l'étude menée par l'ANSES en 2012 aboutit aux conclusions selon lesquelles : « les études épidémiologiques et toxicologiques n’ont pas permis de se prononcer sur la cancérogénicité du talc contaminé par des fibres d’amphiboles (ATA) non asbestiformes (fragments de clivage) » ; « il n’existe pas actuellement de méthodes fiables et reproductibles pour différencier de façon simple les fragments de clivage des fibres asbestiformes, quelle que soit la nature de l’échantillon » ; « La connaissance de l’origine géologique des gisements de talc pourrait permettre de prédire la présence ou l’absence d’amphiboles. Cette information n’est pas accessible pour nombre de gisements. De plus, il n’est pas possible, dans nombre de cas, de tracer les origines des talcs commercialisés ou présents dans les produits mis sur le marché en France. »
Crises sanitaires Aux États-Unis, le 8 mai 2016, la presse rapporte que le fabricant de talc Johnson & Johnson a été condamné à une amende de 55 millions de dollars pour n'avoir pas suffisamment informé ses clients du risque cancérogène lié à l'utilisation du talc.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Talc)


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[postérité][pionnier][futuriste]
« Mes lecteurs actuels sont du côté du futur, non du passé. » (ARG)

Mes lecteurs sont du côté du futur, non du passé.


#
Mes lecteurs, actuels ou non, sont du côté du futur.
Actuels ou non, mes lecteurs sont du côté du futur.


#
Ce que j'aime pas chez les arabes, c'est leur téléphone.



#Ah, remarquez, en vue de ce 8 septembre (dont je me réjouis également), j'ai notamment acheté un pied de caméra (de premier prix, 22 €), alors si vraiment vous tenez à me rémunérer pour cet essai de « dépannage »... Sinon, vraiment, comme je vous dis, en toute sincérité...
Amicalement,
kARL

#
Nom d'un groupe (duo) : Dénum. Parce que… le duo « Dédum » !

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[Centre]
Des cons centrés…
Des cons centrés sur la télé/les médias dominants.  [+ déconcentrés]
Être des cons centrés sur la télé.  [+ déconcentrés]
Comme des cons, centrés sur la télé.
Des cons, centrés sur la télé.
Des cons CENTRÉS sur la télé.
Tous des cons CENTRÉS sur la télé.


#
[The Lemon Twigs - As Long As We're Together]
Je sais que je suis apparemment le seul à apprécier leur humour, mais je le trouve extra-ordinaire.
Aussi bien dans la musique que dans le clip... (Et je trouve ça extrêmement rare, et frais.)
Tous ces éléments de distanciation (avec l'esprit de sérieux), d'autodestruction, d'autodérision, et ces trouvailles, drôles et subtiles... dans les moindres détails...
Pour le clip, par exemple, ce chapeau translucide (qui, dans le désert, peut donc servir à quoi ?), ces bruit(age)s de voiture à l'arrière-plan, qui viennent évidemment parasiter la chanson et l'éventuel sérieux de l'attitude rock (déjà, elle, parodiquement décadente et grandiloquente), et alors que le reste du son est en fait totalement coupé, c'est très très net par ce grand vent... le son est donc évidemment totalement artificiel et ajoute donc délibérément ces bruits de voiture, qui continuent leur vie, leur route, leur routine, derrière ces deux rockeurs décadents grandiloquents, mais sous équipés, qui en font des caisses, clichés... ridicules... et ce maquillage qui les dessert, sale gueule, raté, comme ces mines sexy rock clichées, mais ratées, dégueu, ces sauts de jambes trop répétés évidemment pour la blague, etc. (Les dessert dans le désert, oui, je sais ; )
Et la musique, pareil, qui intègre les fausses notes (de chant, d'entrée), et autres... le solo en pauv' synthé, l'ultra saturation de la voix rajoutée à la fin, destructive et à la fois dérisoire, comme un ado qui s'énerve dans son bocal...
Et tout ça néanmoins tout à fait lisse, lissé (normal pour des ados ? ; ), du vrai toc... D'ailleurs la voiture à la fin... évidemment...
Non mais, c'est pas extra-ordinaire, ça ? L'humour, l'autodérision... dans le rock…
(Encore un merci à Marie pour la trouvaille.)
https://www.youtube.com/watch?v=xQ4nqnVOfMo


#
Radiohead ? Tout ce qu'ils font je fonds.
Je fonds sur tout ce qu'ils font.

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Selah Sue pouvait m'attirer à première vue, avant qu'elle n'ouvre la bouche pour chanter ses chansons.

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Marie (à peine reformulée, abrégée) :
Esprit, es-tu las ?


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Marie (reformulée) :
Il y a l'art et la manie
Il y a l'art et la manie, yeahr…
C'est l'art et la manie de [untel]


#
Demain à la manière d'aujourd'hui ?
L'aujourd'hui manière.  (+ manie hier)


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Marie (reformulée) :
User ses maux en s'amusant.


#
Et tout le monde acclame comme d'hab' et des cons.
Comme d'hab' et des cons.


– i-phone du jour –
#
Se résoudre au problème.
Se résoudre au problème de l'existence.

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Résoudre ou se résoudre.
(Se) Résoudre.

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Il n'y a pas de sous-métier.

#
Mes clips préférés :
Gold, sur Chet Faker.
As Long As We're Together, sur The Lemon Twigs
Osez Joséphine, sur Bashung.
404, sur L'Impératrice.


#
Commentaires ? Comment (les) taire ?
Comment(le)taire ?
Comment(let)aire ? ("Let" en anglais)


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Le goût est un atout.
Le goût est atout.
Goût est atout.   (+ Goût est à tout + goût est tatoo)


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[Arg]
Le réel tel qu'on l'expéri-mental-ment.

#
[Arg]
Le réel est (à la fois plus simple et) plus complexe (et donc problématique) qu'on le conçoit et qu'on ne saurait le concevoir, et encore moins/fortiori le représenter. Et donc problématique.
Il nous déborde


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Le réel nous dépasse, plus qu'on ne le conçoit/comprend.
Le réel nous comprend plus qu'on ne le comprend.
Le réel nous conçoit et nous comprend en tout cas plus qu'on ne le conçoit et le comprend.

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Entre le réel et moi, s'il y en a un qui comprend l'autre c'est lui.
Si entre nous il y en a un qui comprend l'Autre, c'est le réel, c'est pas moi.

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C'est moi(ns) sûr.
Je suis moi(ns) sûr.


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[Arg]
Littérature expérimentale car de recherche, et fondée sur l'expérience mentale qu'on fait du monde.
Littérature expéri-mentale, car de recherche (expérimentale, donc possiblement déroutante), et basée sur l'expérience mentale qu'on (tout un chacun) a du monde. (La seule qu'on ait peut-être en tant qu'être conscient plus ou moins.)






2018 08 27


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Edward "Ed" John O'Brien, musicien britannique né le 15 avril 1968 à Oxford, est guitariste dans le groupe Radiohead.  Il est considéré comme l'un des meilleurs guitaristes modernes et il a même été classé 28e meilleur guitariste de tous les temps par Gibson.com. Le magazine Rolling Stone l'a quant à lui classé en 59e position, juste devant son compère Jonny Greenwood.  Thom Yorke, le leader du groupe a voulu qu'il vienne dans le groupe parce qu'il le trouvait cool et qu'il ressemblait à Morrissey, mais aussi, il s'en est expliqué, en raison des goûts musicaux que les deux hommes partageaient. Son père est le plus fervent et le plus ancien fan du groupe.
(…)
Ed O'Brien est également un chanteur accompli puisqu'il est la deuxième voix du groupe. Assurant des chœurs sur la plupart des morceaux, ses parties chant sont parfois importantes comme dans The Amazing Sounds of Orgy, Paranoid Android, 2+2=5 ou encore Identikit.
Pour ce qui est du travail studio, Ed O'Brien est à l'origine de nombreux morceaux de Radiohead. Parmi ces morceaux on peut citer principalement Street Spirit et Go to sleep. Il a également composé Treefingers présent sur l'album Kid A, grâce à un ordinateur qui a modifié le son de sa guitare. [  ] (Il a aussi écrit Meeting in the aisle, Lull et Big Boots.) Par ailleurs, son travail sur les effets est également significatif sur le travail en studio puisqu'il a créé l'effet qui clôture Karma Police et celui qui ouvre Lucky.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ed_O%27Brien)


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8 septembre, 18h30
Faites entrer les musiciens
35 rue des bas-cormiers.
Montigny

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Vous savez que les philosophes, comme les écrivains, sont souvent très liés à leur langue.
(ARG, Entretiens avec Benoît Peeters, #25)

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Pour décanter, il faut parfois décamper.

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[ARG]
Romain Villet :
C'est bizARG !


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Comment c'est, de commencer ?







2018 08 28

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[écho infra à « il faux… »]
C'est du vrai qu'il nous faux.


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[Programme]
Otto Karl  : « un coup (...) caudale peut faire beaucoup de dégât »... bref, en somme, le dauphin, « sexe en érection » ou non, est dangereux par sa queue. Mais comme nous autres, quoi. Aaah « la BÊTise des gens », comme de tout être vivant... Mais la faute à qui ? Qui ou quoi nous a Programmé comme ça ? Le Programme, quoi, comme je dis... en attendant de savoir… Qui ? Ha !

En réaction à l'article :
Dauphin en rut dans le Finistère: «Un dauphin, ce n’est ni une grosse peluche ni un pote»
https://www.20minutes.fr/planete/2326203-20180827-dauphin-rut-finistere-dauphin-ni-grosse-peluche-ni-pote




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[TP]
Judicaël :
(mais quand même peu confiant en la constance des filles, y a du vécu)
Karl :
Ah ça, l'inconstance... De la plupart, certes ! Et de celles qui t'attirent (le plus) en général, remarque-le bien. Non ? Moi, au contraire, à  part Meilie disons, j'ai eu affaire à des vraies routières. Que c'en est même flippant. Là, chez Marie par exemple. Alors je la travaille en inconstance, mais... elle est pas du tout douée. Pas du tout du tout. Pfff... (Haha ; )
Mais aussi, j'aurais pu te répondre : ah, mon intuition... ; ) J'avais bien dit : ingérable, impondérable, etc. Il me semble. Et vu le profil psy que tu m'as décrit, je confirme que ça pourra difficilement [en] être autrement. Éloge de la fuite, [oui] ? Mais de la fuite et micro-fuite à tout moment... « Pfff » aussi...


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[TP][Spa-Francorchamps, première course F1 de Schumacher]
Gilles :
et non, tu es parti dormir dans le couloir entre chambre et salle d'eau et ne t'ai pas vu au réveil...
Karl :
Ah bon ?!!!!
Alors, de ça, aucun souvenir...
Quoique, maintenant que tu le dis... Mais c'est vraiment un détail qui m'a pas marqué, il faut croire. En revanche, les ronflements et l'impossibilité de m'endormir, Schumacher le petit nouveau, de génie, chez Benetton (voiture verte "Zup"), et la portion du circuit où on s'est placé, etc., ça s'est bien resté ; )


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[ARG][TP][formule]
Otto Karl : Merci à vous d'apprécier [cette formule]. Et même si, comme Marie sait, j'en réserve de meilleures encore, en tout cas plus ambitieuses, pour... mon éventuel recueil... à paraître un jour, j'espère. Quand ARG m'aura lâché le grappin ?



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« I don't know why I / feel / so / tongue tied Û
(Radiohead, "myxomatosis", From the basement – session grâce à la laquelle je percute sur cet enjambement ou effet de fusion « why I »)

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Why I
Whaïe aïe !

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L'ovulation a fait ses oeu… -vres.







2019 08 29

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[maturation][TP]
En préparation depuis la période Ok Computer (fin 1996), la ballade Nude initialement Big Ideas (Don't Get Any), était censée être finalisée sur Kid A mais fut maintenue à l'état de démo, apparaissant de temps à autre dans les setlists du groupe ou plus souvent lors de shows solos de Thom. Longtemps restée sans titre, cette untitled prit vite un caractère incontournable pour les fans qui la réclamèrent à chaque concert avant de la voir finalement incluse sur un album. Le 1er avril 2008, alors que la chanson parait en single, le groupe proposa au public un concours de remix en dispensant les différentes pistes du morceau sur son site officiel.  [  ]
Issue également d'un longue période de gestation, All I Need passera au travers de nombreux essais de paroles qui seront publiés au fur et à mesure sur Dead Air Space. Jonny voulait recréer ce bruit blanc généré par « un groupe jouant très fort dans une pièce close, de manière chaotique ». Il a ainsi enregistré un orchestre entier de cordes maintenant chaque note de la gamme, donnant cet aspect brumeux en production finale.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/In_Rainbows) [  ]
Reckoner (dans lequel on retrouve la ligne In Rainbows) est un morceau complètement retravaillé suivant le groupe depuis 2001, époque à laquelle il revêtait un aspect résolument rock (alors appelé Feeling Pulled Apart by Horses29, un titre dont le riff sera repris par Thom pour un single qu'il publiera en 2009 sous le même nom). Notable pour sa ligne vocale en falsetto, il délivre également un jeu de guitare qui sera reconnu comme un hommage au picking caractéristique de John Frusciante, ex-guitariste des Red Hot Chili Peppers.

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Le réel tel qu'il se manifeste à nous en réalité.
Le réel tel quel ne se manifeste à nous qu'en réalité.
Le réel ne se manifeste à nous qu'en réalité.


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[brachy-logique][otteur]
Dans l’interview déjà mentionnée, Emmanuel Hocquard parle de l’effacement de soi dans le texte. Je cite : « Il faut gommer l’écrivain, le sujet qui écrit, pour échapper à la littérature. Effacer le trop-plein de graisse, c’est pour ça que j’écris, pour effacer. »
(https://chroniquesdesimposteurs.wordpress.com/2018/08/27/interview-demmanuelle-lambert/)


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Bernard Pivot – Il nous apparaît plutôt comme un boy-scout redresseur de torts, comme un policier qui veut rétablir l'ordre au quatre coins du monde, [  ] non ? [  ] Au fond, il met de l'ordre partout où il passe, Tintin.
Hergé – Oui, en effet, c'est juste.
[  ]
– [  ] « Vous avez la fameuse habitude de vous mêler ce de qui vous ne regarde pas. »
– C'est vrai, oui.
(INA [youtube] - Hergé et l'histoire de Tintin | Archive INA, 7'30)






2018 08 30


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[formule]
Mon principe/genre de calembours facilement parodiable ? :
Carlembours ou Karlembours


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Le christianisme parodiable.


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De : J'eus dit qu'à elle Denecé
À : lll lkll lllll
Envoyé le : Jeudi 30 août 2018 11h13
Objet : Bien reçu !

Livre bien reçu [Un homme moderne, Benoît Bastide], merci beaucoup ! J'ai commencé, j'aime (sans surprise) !
D'ailleurs, je me rends compte que j'adorerais lire plein de livres sous cette forme. Dieu que "j'aime j'aime pas" me manque !

De : lll lkll lllll -
À : J'eus dit qu'à elle Denecé
Envoyé le : Jeudi 30 août 2018 13h36
Objet : Re: Bien reçu !

Mais, le mien ! le mien ! Celui de mes formules (s'il existe, et doublé par un autre, d'Otto) sera sous cette forme ! De liste ! Moi aussi j'en voudrais plein. Et presque tous les éventuels miens ? Au point que je voudrais même créer une maison d'édition sur cette ligne. (Ou en tout cas minimaxi-ma-liste). Et je pense beaucoup au jaimejaimepas aussi comme principe d'émission/chronique France Culture ; )
Là c'est Romain qui m'a rappelé au souvenir de ce livre... que j'avais manqué d'acheter, je sais plus pourquoi. Et donc, bonne lecture... de ce livre-liste ! En attendant les miens ? Hahah...



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Se laisser respirer pour s'inspirer.
L'inspiration se fait dans la respiration.
L'inspiration est un fait de la respiration.
Pour prendre son inspiration il faut respirer.
Pour l'inspiration : respirer.



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[étapes de la vie ?]]
Inspiration, respiration, expiration.


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Il est né le divin' encens.
Il est né le divin' en… cens.

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– Tu sens la présence…
– Devine.

– Tu sens la présence divine ?
– Devine.

– Tu sens la présence divine ?
– Devine, je te dis. Devine.



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Rappel de trouvaille pour chanson rap (parodique) :
De l'aisselle à la bite / Tu sais plus où t'habites.


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Sauter, pour mieux reculer.
Parfois sauter, pour mieux reculer.

#
Parfois sauter, pour moins reculer.


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Reculer pour moins sauter.
(cf. aussi infra : ne pas péter plus bas/haut que son recul.)


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Karl à Lou :
[  ] Si tu les assumes, je te propose de les signer en petit en bas, si tu veux. Ou alors je citerai ton nom à la fin, si tu as fait tout ça. On ne sait jamais ! Dans ce milieu... Allez, je me dépêche, j'y retourne... alors que je suis déjà à bout... comme un forçat, isolé de tout depuis plus d'un mois... (Et tout ça pour quoi ? Bref... ) [  ]
Lou, à Karl :
[  ] Je reviens à ton "et tout ça pour quoi ?"  Mais parce que c'est génial Karl, et important, que tu la fasses cette PUTAIN de conférence. Parce que tu en es plus que capable et que ça va donner du sens à beaucoup de choses, et comme tu l'écris, "on se ne sait jamais, dans ce milieu"... :)  Je suis fière de ce que tu fais, et j'ai hâte d'être là, ce jour j.
[  ]
Courage !
Lou.





2018 08 31


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De : karl
À : "villet.romain
Envoyé le : Vendredi 31 août 2018 10h19
Objet : Re: PS

Magnifique nouvelle ! Qui me fait rêver... Rêver peut-être pour moi (Autoportrait en livre-audio, un rêve, et pressant, de longue date), et me réjouir à fond pour toi. Quant à l'élégance inégalée, oui, pile, ça lui va bien. Enfin moi je suis très très client de ce livre, si j'ose le dire ainsi, et comme tu l'avais compris. Mais parce que c'est une forme qui me plaît et m'excite tellement, comme lecteur, certes, mais doublé de cet auteur papier qu'on attend de moi (après 10 ans de résistance de ma part, mêlée d'une bonne part impuissance probablement), et une forme dont il ne démérite tellement pas, au contraire. Cette forme « liste ». (Dont je me verrais même bien diriger une collection, haha...) J'ai d'ailleurs reçu de mon côté le Benoît Bastide, et n'ai pas pu m'empêcher quand même... Coupable, j'en ai lu le premier tiers, et... déjà MERCI !

La fin de Djinn semble t'avoir laissé plus... pantois, dis ? Ou réservé ?

Mais, ah, le rêve... Autoportrait lu... Et que tu vas enfin pouvoir découvrir ! Déçu peut-être, mais... Super ! Super !

De : karl
À : "villet.romain
Envoyé le : Vendredi 31 août 2018 10h58
Objet : Re: PS

Non, la fin de Djinn m’a autant plu que le début.
Quand tu dirigeras ta collection de livres-liste, pour me remercier de t’avoir aidé à la baptiser liste & ratures, tu publieras la liste des livres que j’ai rêvés d’écrire.

— Comme l'a fait Édouard Levé, tu veux dire ? (Qui m'a précédé dans tellement de choses... Jusqu'à sa disparition conceptuelle ? « M'a tout pompé », comme dit l'autre.) Lui, élargi la liste à ses oeuvres plastiques, certes. Et quant à ce qui est de précéder, si tu savais... l'icerberg que j'ai produit depuis 10 ans... tu connaîtrais sans doute un de mes chapitres intitulés « rature et lit » ! Parti de cet article-ci, qui a eu bien plus de succès sur Dailymotion, je crois et je précise. Et au visuel duquel tu n'auras pas malheureusement pas accès, hélas, qui fait figurer en direct les nombreuses coupes (car tout ce discours continu qu'on entend n'est en réalité qu'un ensemble de petits fragments réagencés, mis bout à bout, avec ma virtuosité en la matière, ou celle d'otto, quoi), et y mêle des citations, renvoie à d'autres ottoarticles, etc. etc. C'était un des premiers articles visuellement plus ambitieux, d'otto, mais avec les moyens du bord de cette époque.
là rature et lit du monde
Non, pour la collection (haha), et pour regrouper le tout, je pensais plutôt à mini-ma-liste, et même plutôt : mini-maxi-ma-liste. Mais merci pour ton idée, pas mal non plus. Seulement... et crois-moi que c'est depuis longtemps un concept important pour moi, ce que j'appelle donc « rature et lit ». Ça en dit déjà long de ce que je pense des effets possibles de la littérature sur le monde, et des formes (artefact) en général : c'est la rature et le lit du monde. Etc., blabla.



#
[TP]
Des films se font avec les moyens du bord, d'autres avec les moyens d'abord.
Les uns avec les du moyens du bord, les autres avec les moyens d'abord.
Les moyens du bord pour les uns, les moyens d'abord pour les autres.


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Je commence, plus que je n'achève.
(Edouard Levé, Autoportrait, p14)

#
La solitude me donne de la constance.
(Edouard Levé, Autoportrait, p17)


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[formules][TP]
Je suis passé du titrage pour otto, aux chansons (quantiques), pour en arriver au formules.
Titrages (pour otto), chansons (mes quantiques), formules « toute faites ».

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[?]
Lui soutirer les vers






2018 09 01

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C'est une nympho. C'est pas grave. Mais c'est une info.
C'est une nympho. C'est pas grave, hein ? Mais c'est une info.
C'est une nympho. Je la condamne pas, mais c'est une info.
C'est une nympho. Je dis ça je dis rien, mais c'est une info.
C'est une nympho. Je dis rien de plus, mais c'est une info.
C'est une nympho. J'en dis pas plus, mais c'est une info.


#
De « Réaborder Alain Robbe-Grillet par l’œuvre complète et lui-même » à « Réaborder Alain Robbe-Grillet par l’œuvre complète et vous-même ».



2018 09 02

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Tout a une fin, snif.
Tout a des fins, snif.
Fins, snif.

#
[anagramme]
Fins et snif sont anagrammes.

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Et si vous alliez ensemble.
Si vous alliez ensemble.
Si vous alliez ensemble, alliés.
Si vous alliez ensemble, alliés ensemble.
Si vous « alliés » ensemble.

#
[  ] j'espère ne pas m'être trompé. (Oui, bon, « m'être trompé » ça heurte à la lecture, et non seulement ça arrive, mais bon...)

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Informer ≠ affirmer.
Informer n'est pas affirmer.

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[minimaliste][pionnier]TP][autophilosophe]
Après avoir orchestré le suspense avec la maestria de pionniers de l’autonomie numérique (la publication, dès 2007, de leur septième album In Rainbows par téléchargement, avant sa sortie physique), le groupe Radiohead a finalement mis en ligne son neuvième opus, A Moon Shaped Pool, dimanche 8 mai, à 20 heures.
(…)
S’ils ne retrouvent pas le lyrisme électrique des débuts du groupe, guitare, basse et batterie jouent également des rôles centraux. Sur un mode rock minimaliste dans Identikit ou avec une volupté très seventies dans The Numbers. Avec aussi une délicatesse folk dans Desert Island Disk, évoquant l’étrange magie de Nick Drake et de John Martyn, ou détournant, dans Present Tense, la mélancolique sensualité de la bossa-nova.
Autant d’exercices dont les préoccupations mélodiques sont assumées par un Thom Yorke de nouveau en voix. Responsable de quelques-uns des plus émouvants refrains de la fin du XXe siècle, ce vocaliste torturé avait fini par fuir la limpidité harmonique, comme si elle était preuve de trop de facilité.
Sans renoncer à l’audace, Yorke abandonne les complaisances geignardes de ses derniers disques, pour retrouver une fermeté et une grâce vocale qui permet de placer A Moon Shaped Pool parmi les sommets de la discographie de Radiohead.
Jouée pour la première fois en 1995 et ne figurant jusque-là que sur le EP live I Might Be Wrong paru en 2001, la chanson True Love Waits – originellement interprétée à la guitare sèche – se réinvente avec un piano spectral en conclusion de l’album, symbolisant le lien renoué avec les mélodies autant qu’un désir de perpétuel renouvellement.
(https://www.lemonde.fr/musiques/article/2016/05/09/radiohead-retrouve-les-sommets-avec-a-moon-shaped-pool_4915815_1654986.html)


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[ARG]
Les uns comprennent le monde et vous l'expliquent (en surplomb), les autres ne comprennent pas le monde et… (vous/se) l'écrive, le monde tel qu'ils/de la façon dont ils/à la façon qu'ils ne le comprennent pas, mais l'expérimentent tel qu'il surgit, se manifeste à eux. (cf. L'Étranger)
Comprendre le monde, c'est pas seulement le surplomb balzacien, c'est déjà user d'interprétations, de significations toute faites, empruntées à des systèmes d'interprétation qu'on connaît (sociologique, psychologique, de bistrot…),mais aussi établir avec certitude ou relativement fermeté des liens de causalité. Sans remettre en question tout ça, sans fluidifier la croyance, la retravailler par le doute, l'incertitude, bref la mise en question, la mouvance…


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« Santé » s'écrit avec.
Le mot « santé » s'écrit avec.
Santé s'écrit avec. (= l'environnement est déterminant pour la santé)

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Va-et-vient entre le vide et le plein pour faire le point.

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La netteté se voit moins que la saleté.
La netteté se fait moins remarquer que la saleté.
On relève moins la netteté que la saleté.


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La frontière (entre le réel et le virtuel) est de le plus en plus floue, c'est net. Et nous renvoie à ce qu'on a dans le tête.


#
[  ] Il pourrait sembler que la fissure pourrait être infectée tôt ou tard car elle se trouve à proximité d’une voie majeure pour les déchets solides. Cependant, ce n’est pas toujours le cas car les fissures situées plus loin du rectum ont tendance à ne pas être infectées autant que celles qui l’entourent.  Il y a aussi la question de l’hygiène comme facteur. Les personnes souffrant de fissures qui ne sont pas exhaustives dans le nettoyage de leurs zones anales après la défécation laissent la fissure vulnérable aux bactéries. Ceux qui le nettoient correctement et emploient des agents de nettoyage non abrasifs, d’autre part, peuvent protéger la fissure contre les objets étrangers et la guérir le plus rapidement possible.
Seules les conditions intestinales provoquent des fissures
C’est une idée fausse populaire que seules des conditions comme la constipation, les maladies inflammatoires intestinales et d’autres problèmes internes peuvent causer des fissures anales. La vérité est que toute pression exercée sur la zone anale peut provoquer une déformation dans la doublure qui, à son tour, la déchire.
'https://adieufissureanale.com/des-hoquets-des-brulures-destomac-des-nausees-matinales-et-des-vertiges-sont-ils-lies-a-la-fissure-anale/)



#
Je suis très fort en métaphore. Bref, je suis très métaphore. Et aussi très jeu de mots.



2018 09 03

#
Trop de légèreté tue la légèreté.


#
J'ai beau être double philosophe, j'ai qu'une seule journée par jour.

#
Par quel bout prendre ce qui n'a pas de bout ?

#
Le tourner dans tous les sens, car il a tous les sens.
Le tourner dans tous les sens, qu'il a.
Tourner ça dans tous les sens, que ça a.


#
Cette complexité du réel dont le « réalisme » ne tient pas compte et ne rend pas compte.




2018 08 04

#
Si tu m'as pas cru, c'est cuit.
Si c'est pas cru, c'est cuit.
Si on n'y a pas cru, c'est cuit.


#
Inspiration se fait dans l'air – du temps.
Inspiration se fait toujours dans l'air ambiant.
L'inspiration prend toujours de l'air ambiant.


2018 08 05

#
[jaimejaimepas]
M'est bien pénible la solennité, dont celle (insidieuse) d'un Philippe Lefait, par exemple.


2018 08 06

#
J'ai toute ma tête, pense-t-elle.
« J'ai toute ma tête », pense la tête.
« J'ai toute ma tête », pense la tête, et elle seule.
« J'ai toute ma tête », croit la tête.
« J'ai toute ma tête », affirme/se rassure la tête.
« J'ai toute ma tête », rassure la tête, et elle seule.


#
[otto karl][TP]
J'ai beau me croire double, je n'ai qu'une journée.
J'ai beau me dédoubler, je n'ai qu'une journée.
J'ai beau me dédoubler, j'ai qu'une journée. Une journée pour deux. (C'est peu.)
J'ai beau me dédoubler, j'ai qu'une seule journée par jour. Et pour deux. (C'est peu.)
J'ai beau être double philosophe, mes journées ne font qu'un jour (chacune.)


#
De l'air pour y voir clair.
De l'air pour y voir plus clair.


#
La/les forme(s)
    constitue l'oeuvre d'art (il n'y a d'art que dans la forme, de littérature que formelle)
    contient le propos (qui se développe par elle)
    porteuses d'un rapport au monde (et que l'art exige nouveau)
    nous forment/déterminent (dans notre rapport au monde)
    donc nous dé(sin)forment aussi bien (dans ce même rapport au monde/notre sensibilité, notre intelligence des choses)
        nous entretenir/cultiver en porte-faux, par exemple
        avec le monde tel qu'il devient ou est devenu
        ou le réel tel qu'il est
C'est cas du réalisme, ou ce que lui reproche ARG.


#
(inspiré voire soufflé par marie)
[marie par sms : peut-être qu'il faudrait que tu ais [sic] le cul bordé de nouilles pour t'en sortir :) ]
Ça me ferait moins mal au cul de l'avoir bordé de nouilles.
J'aurais moins mal au cul de l'avoir bordé de nouilles.
J'aurais moins mal au cul s'il était bordé de nouilles.
Ça me ferait moins mal au cul de l'avoir bordé de nouilles.
Ça me ferait moins mal au cul de l'avoir (bien) bordé, de nouilles.
J'aurais moins mal au cul si je l'avais bordé de nouilles.
Ça me ferait moins mal au cul de l'avoir bordé de nouilles.


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[simplexité][brachy-logique]
« La simplicité est la sophistication suprême »
(Léonard de Vinci)
+
Pourquoi ?  La simplicité est souvent difficile à atteindre mais pourtant nécessaire. La complexité implique pesanteur, lenteur et génère du stress : parvenir à ne conserver que l’essentiel peut alors être salutaire !
(http://lapausephilo.fr/2015/09/15/simplicite-sophistication-supreme-leonard-de-vinci/)


#
Cette poche a l'air proche.
Si proche, que ça a l'(ai)r dans la poche.
Si proche avec son air… « dans la poche ».
Si proche(s) que ça m'a tout l'air dans la poche.



#
(ai)r
l'(ai)r s'allège.
(ai)r léger.
(ai)r alléger/plus léger.
Un (ai)r léger.

#
[TP][méta]
Adeline Dieudonné : [  ] je me suis lancée dans l'écriture de ce roman, un peu comme je fais… J'ai fait beaucoup d'improvisation théâtrale, et en impro on nous apprend une chose, c'est que il faut surtout pas réfléchir avant de se lancer dans l'histoire, il faut prendre le premier élément qui nous saisit, et… et tirer sur le fil. Et c'est exactement ce que j'ai fait avec La Vraie vie [  ]. [  ] Et à partir de là je me suis baladée, j'ai cherché, et… et voilà.
(LGLf5, 05.09.18 - INTEGRALE - A. Nothomb, A. Dieudonné, M. de Kerangal, J. Ferrari et J.Sfar, 59'20)

#
Chercher et…
Improviser et…



2018 09 07

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Périodes de longue réclusion pour créer : pas mon truc ? Besoin d'aérer la pâte. (Peut-être pas autant que Barthes sortant un peu, je crois, tous les soirs, ou Sartre ou Sarraute écrivant dans les cafés, mais…)


#
Lorenz a le cul débordé, de nouilles ? ; )

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Les vers nous débarrassent de la mort. De nos cadavres.
Les vers nous débarrassent/désencombrent de la mort. De nos cadavres.
Les vers nettoient la mort.
Les vers nous débarrassent de nos morts.
Les vers nous débarrassent de nos morts, aussi propres.
Les vers (et autres) nous débarrassent de nos morts, propres aussi bien.
Les asticots (et autres) nous débarrassent/astiquent de nos morts, propres aussi bien.
Les asticots (et autres) nous débarrassent/astiquent de nos morts, propres aussi bien.



#
En général, il y a 5 étapes de décomposition : cadavre frais, putréfaction, fermentation, dessèchement et état de squelette.
(http://www.sfu.museum/forensics/fra/pg_media-media_pg/entomologie-entomology/)


#
Le 18 février 2018, à 62 ans, Didier Lockwood [complice de Dimitri Naïditch] meurt brutalement d'une crise cardiaque à Paris.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Didier_Lockwood)
//
Le 18 février 2008, Alain Robbe-Grillet meurt d'une crise cardiaque à l'hôpital de Caen.


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Dimitri Naïditch
Artiste reconnu de la scène musicale française et européenne, autant investi dans le répertoire classique que dans le jazz, « Dimitri Naïditch fait partie de ces musiciens extraordinaires dont le talent déborde des cases imposées par le système ». (Olivier Bellamy).
Pianiste classique d’exception (quatre Premiers Prix du Conservatoire de Kiev et plusieurs Grands Prix internationaux), mais aussi authentique musicien de jazz, depuis plus de 30 ans Dimitri Naïditch sillonne le monde en se produisant en solo, avec différents orchestres symphoniques, ou à coté de Didier Lockwood, Richard Galliano, Marie-Claude Pietragala, Patricia Petibon, Gilles Apap, etc.
De cette double appartenance aux mondes jazz et classique, Dimitri Naïditch trace un chemin personnel où l’interprétation du texte classique, le travail de « décomposition » et la liberté jubilatoire de l’improvisation, cohabitent avec bonheur. Auteur de nombreuses créations personnelles, il entame aussi une série de programmes où il revisite les maîtres classiques : Bach, Mozart, Schubert, Liszt, Tchaïkovski, Rachmaninov… [  ]
(http://www.lisztomanias.fr/artiste/dimitri-naiditch/)



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[C'est tiré par les cheveux]
Ah, bof, ça fait un peu mal aux cheveux, ça tire un peu (trop (dessus)).


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Une bonne journée commence la veille. [Ce qu'on mange, quand et quand on se couche, etc.]

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Une énigme commence par nous rappeler (à) l'énigme du réel.
L'énigmatique commence au moins par nous rappeler (à) l'énigme du réel.


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[cf. iphone]
La ponctualité et moi, ça fait deux et demi.



2018 08 09



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Dimitri Naïditch
    C0018
début - 9'45 : impro sur 3 notes
9'45  : classique - jazz
16'40
22'30
    C0019
0'
7'
14'30
21'45 pour catherine "Les moulins de mon coeur", de Michel Legrand)
32' hybridation Mephisto Valses
41'
50'30 la clochette
1:01'avec guitariste


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Dimitri Naïditch
Hybridation
Se réconcilier avec la musique classique par le jazz, se réconcilier avec le jazz par le classique
Appréhender le jazz par la musique classique
Dérèglement de la musique classique
Introduction au jazz par le dérèglement de la musique classique
Pianiste de renom, unique en son genre, qui dérègle ou hybride les classiques du classique par de l'impro jazz (que perso j'adore), et arriverait comme personne jusqu'ici à me (ré)concilier avec ce genre, le jazz. Et notamment, quand il l'explique dans cette émission ici (sur du mozart), ou surtout ici, (sur du Tchaïkovsky) un an plus tard, je crois.





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La seule résection du tissu fibreux périfissuraire qui empêche la cicatrisation de la fissure chronique pourrait suffire à obtenir sa cicatrisation et ce, sans aucun risque pour la continence anale puisque le sphincter interne est laissé intact.
Des études ouvertes, toutes rétrospectives, ont ainsi rapporté des taux de cicatrisation supérieurs à 80 %. De surcroît, une étude contrôlée randomisée n'a pas mis en évidence de différence en termes de cicatrisation, de récidives ou de troubles de la continence entre cette fissurectomie seule (avec anoplastie cutanée) et la léïomyotomie latérale « classique ».
En bref, la fissurectomie seule est attrayante par l'absence de risque pour la continence anale. Elle pourrait donc être une bonne alternative aux léïomyotomies classiques.
Toutefois, il faudra réévaluer ses résultats par d'autres études contrôlées car les récidives risquent d'être plus fréquentes après ce geste en raison de la persistance de l'hypertonie anale de repos.  La seule résection du tissu fibreux périfissuraire (fissurectomie seule) qui empêche la cicatrisation de la fissure chronique pourrait suffire à obtenir sa cicatrisation sans aucun risque d'incontinence anale.
(http://www.em-consulte.com/en/article/132443)



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Se faire mettre au monde.
Se faire mettre, au monde.
Se faire mettre… au monde.
Naître, c'est se faire mettre – au monde.
Naître, au monde, c'est s'y faire mettre. [+ monde social, du travail, etc.]
Naître, au monde, c'est d'abord s'y faire mettre.
Naître au monde c'est d'abord s'y faire mettre.


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À mon arc toutes ses cordes dont je ne fais rien, sinon des noeuds.


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Au détour d’une page [de Philippe Forest, « Tous les enfants sauf un »], je trouve cette phrase dont le sujet, la concision et la polysémie me font penser à toi :  Maurice Blanchot dit magnifiquement de l’image toute la duplicité : « L’image rend la réalité absente ».  Pas mal isn’t it ?
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L’image rend la réalité absente.


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Le thème en lui-même il n'est ni beau ni laid, il est.
(Jean-François Zygel, Variation [youtube], 0'40)


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[karl][TP][ARG]
Carl – J'ai eu « Jeu + théorie ».
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Johnny – Félicitations, Carl !


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[otto/karl]
Otto ne fait que dans le détournement, et Karl croit ne pas en faire ?

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Dors, repose-toi, et tu verras demain… tout autrement.

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On aurait tort cependant de nier à Guillaume Canet toute singularité. Il y a bien une signature identifiée chez l’auteur des Petits Mouchoirs, qui a ses obsessions (l’amitié entre hommes), ses perversions (faire pleurer Marion Cotillard, beaucoup) et sa lecture du monde, une forme de gentillesse naïve, de bienveillance un peu guimauve. Même lorsqu’il se frotte au genre rugueux du polar, qui exige une certaine cruauté, il ne peut pas s’empêcher d’arrondir les angles, de tempérer sa violence par quelques poussées de sensiblerie
(https://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/blood-ties-guillaume-canet-anesthesie-polar/)

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Une alimentation trop riche en sucres (boissons sucrées, confiseries, biscuits), en amidon (riz, pommes de terre, pâtes) et trop pauvres en fruits et légumes peut entraîner un ralentissement du transit et donc une constipation. Certains aliments (banane, carotte, coing, riz) sont considérés comme constipants car ils absorbent l’eau intestinale, ce qui entraîne une augmentation du volume des selles et une diminution de leur fréquence.
(https://www.magicmaman.com/,question-de-constipation,367,9044.asp)


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Le sec c'est pas encore mouillé. (+ le sexe est pas encore mouillé)
Le sec c'est pas encore pénétrable.


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Qu'est-ce que c'est que le sexe ?
Qu'est-ce que c'est que ce sexe ?
Qu'est-ce que c'est que ce sexe ce qu'est ?
Qu'est-ce que c'est que ce sexe que c'est ?
Qu'est-ce que c'est que ce sexe que c'est que ?
Qu'est-ce que c'est que ce sexe sec ?
Qu'est-ce que c'est que ce sexe que sec ?


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[karl]
C'est hyper chiant, de cuisiner, en fait. Je comprends pas du tout le délire.
([film] Ami-Ami, 54'40)

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[àmouréinventer][TP]
C'était compliqué de lui annoncer que j'avais envie qu'on garde chacun son appartement, mais… Mais en fait elle l'a bien pris. Dire la vérité, c'est s'engager. Et moi je me suis engagé en lui disant que je voulais pas vivre avec elle.
([film] Ami-Ami, 1:14')



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[brouillon]
Chère Catherine,

Merci à vous, surtout, de m'avoir invité ! Et permis, entre autres, de découvrir ainsi Dimitri Naïditch !
Le weekend prochain, je serai malheureusement accaparé (comme je le suis déjà) aux tout derniers préparatifs de la table ronde que j'organise pour le 18 septembre (à La Maison de la poésie, de Paris). Mais, attendez, chère Catherine, avant de me promettre si gentiment « quelques sous », attendez peut-être de découvrir cette sélection de photos (les moins mauvaises), et d'être déçue peut-être comme je l'étais en tout cas en les prenant, par la lumière jaunâtre à peu près constante dans toute la maison  – j'avoue aussi que mon appareil et moi sommes moins lumière intérieure qu'extérieure –, les flous – bien que personnellement je n'ai rien contre le flou qu'il m'arrive même de cultiver sur certaines photos, voire séries de photos –, et j'ai très vite compris ce soir-là qu'à l'extérieur sans assez d'éclairage c'était peine perdue, qu'à l'intérieur il y aurait toujours non seulement cette lumière terriblement jaunâtre (sur fond rouge et/ou blanc) mais du mouvement irréductible parmi les convives (surtout en plan large ou moyen), et que je n'oserai pas m'approcher trop près de ces gens en pleine conversation privée et qui ne me connaissent pas, etc. Malgré tout, quelques-unes me semblent plus honorables que d'autres, mais que je vous envoie dans le même paquet, sans distinction (sinon par un timide astérisque), car les autres ont au moins l'intérêt du souvenir, du contenu humain, et qui primera peut-être dans vos préférences, ce que je pourrais bien comprendre. Voilà pourquoi je vous les envoie, dans ce mélange donc inégal. (Celles marquées d'une apostrophes sont des photos qui ont simplement subi un léger recadrage.)
La natte de votre fille apparaît sur certaines photos, mais d'un peu loin peut-être. Ah, si j'avais su, je me serais arranger pour la prendre de beaucoup plus près, vous pensez bien !
Quant à la vidéo du concert, elle est affectée de cette même lumière jaune, mais moins gravement peut-être, d'autant qu'à ça j'ai les moyens de remédier plus facilement si vous le souhaitez, par des filtres, etc. (Pour les photos j'ai moins l'habitude, suis moins équipé, mais sachez que c'est tout à fait possible aussi, si vous le souhaitez.) Si cette lumière d'origine (voir capture d'écran en pièce jointe) vous déplaît trop, je vous enverrai bientôt une palette de filtres possibles.
D'autre part, et enfin, Dimitri se dit intéressé par la vidéo de son concert, qu'il garderait a priori pour lui, dit-il, mais afin d'analyser sa performance, etc. Seriez-vous d'accord que je lui envoie une copie ?