20200717

NOTAGE du 2020-07-17 au 2020 08 14


2020 07 17


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L'épreuve longue durée/long courrier teste l'amitié
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l'épreuve longue durée
teste/éprouve aussi
l'amitié
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l'épreuve longue durée
teste aussi
l'amitié





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Le jeudi 16 juillet 2020 à 23:52:22 UTC+2, l a écrit :


C'est une sacrément bonne nouvelle, non, cette accélération du procédé?

Pour en reparler, skype, bien sûr. Du reste, je ne te parlais pas de téléphone pourqu'on s'appelle dessus: mon esprit est bien plus pervers, voici ce qui en est sorti ce matin:

Imaginons une seconde qu'il n'y ait pas le Covid.

Pourquoi ne passerions-nous pas te prendre dimanche ou lundi l'après-midi ou dans la nuit pour t'emmener avec nous à Plouha une semaine? Tu y auras une chambre attitrée, donc seras libre de te coucher, de te lever et de te retirer quand tu veux. Puis je t'emmène à Dinard, d'où ton père se fera une joie de venir te rechercher quand tu en auras assez du ciel criard et des mouettes mouillées. Pour ce qui est du wifi, on se sera occupé à Plouha d'acheter à free un mois de connection (ce n'est pas cher et j'aimerais te l'offrir´) sur ton iphone que nous pourrons ainsi transformer en antenne wifi (je l'ai déjà fait, ca marche au poil).

Qu'en dis-tu ? L'idée est que tu n'aies rien à organiser ni faire que ta valise. Ca me ferait évidemment énormément plaisir de te voir et de t'avoir à domicile et à demi-seul (puisque tu seras libre de te ballader ou de te retirer sans nous, etc.) Et puis les plages plouhatines sont belles s'il t'en souvient, à trois minutes avec moteur, une demi-heure sans, et désertes si on les choisit bien.

Cela, parce qu'il faut quand même bien finir par ajouter le paramètre covidien à l'équation générale.

C'est bien sûr un hic, mais je ne crois pas abusif d'affirmer que les risques sont limités : nous vivons dans une grande ville où les cas ont été très rares, même sans les rapporter à la population totale. Et mes parents, qui vivent depuis deux mois dans une région assez épargnée, continuent d'éviter les contacts.

Voilà, je ne te mets aucune pression d'aucune sorte, je te le sers sur un plateau, sous le nez, masqué. Et si tu n'as pas réagi demain, c'est que tu ne saisis pas le plateau (qui a parlé de cuillère à sucre ?) et on n'en parle plus, mais on se parle encore.

Sur skype.

à toi
 loic


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Le vendredi 17 juillet 2020 à 00:19:34 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Merci, Loïc, pour cette radieuse proposition bien amicale !
Hélas, tu oublies ou sous-évalue certaines choses, dont ma défiance contre le covid, qui "revient" en force, et notamment, figure-toi, en bretagne jusqu'ici plutôt épargnée, eh oui, c'est nouveau, mais aussi ce mail et ce qu'il suggère de conséquences sur le terrain, où je dois donc rester. Eh non, en le relisant, je me rends compte qu'il en dit pas assez. En fait, ce médecin – je précise quand même dans le mail qu'il est psychiatre (et consulte par téléphone, et depuis son statut de retraité ? je me demande) – souhaite quand même me rencontrer fin juillet début août, après que j'aurai fait le test par moi-même. Et c'est à 250 bornes au sud de Nemours. Donc, autre direction. Bon... Mais de toute façon, ma défiance envers le covid (qu'on devrait maintenant appeler "la covid", ça aussi c'est nouveau, voir avec la l'Académie française), et te re-cite quand même ce mail, allez... et en te remerciant encore ! Ah, en temps normal, le genre le propositions radieuses, de pas de côté cosy, que je saisirais radieux... Un peu toutes les conditions seraient réunies dans le tableau que tu m'offres, sauf deux grosses et malheureusement décisives :

Juste après avoir raccroché de skype, oui, j'ai découvert qu'elle m'avait répondu. Mon auteure métaux lourds. En me disant même qu'elle ressentait que j'étais « une belle personne ». Oui. À conjuguer au passé, pour bientôt. J'ai enchaîné le lendemain sur la démarche auprès d'un autre médecin, à 250 bornes de chez moi, et qui part en vacances aussi, mais... qui m'a promis de me guider dans le protocole à faire à distance, si je suis si pressé. Et ce, avant dimanche, il m'aura envoyé les instructions. Et il est psychiatre de formation/spécialisation, figure-toi ; ) Je l'ai découvert après, et même... son activisme (écolo, etc.) associatif, dans son bled. On en reparlera peut-être.
Quant à tes cauchemars, bon, bah, plus qu'éloquents, je les trouve aussi, et plus que le mien, de point de vue très mal placé pour comparer, certes.
On en reparlera aussi ?
Etc. etc. dont merci...


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Le vendredi 17 juillet 2020 à 00:31:39 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Ne pars pas trop vite – ni moi d'ailleurs –, j'aurais un album à partager... dès demain en avance sur dimanche ? pour éventuellement la route voire plus ? le mois d'août. Bande-son des vacances ? Ou pas. Tu me diras ? S.i.
Quant à Sarinagara, on me dit que la commande sur son cours. Tu m'en voudras pas ? Je l'ai – comme j'aurais fait pour moi – acheté d'occaz' moitié prix. Si ?
Et en tout cas, merci pour tes démarches urgentes vers un psy potentiellement adapté. Oui, le "focusing" (?) m'intéresserait rien que par curiosité, au moins une séance, pour voir... Toujours curieux je suis quand même... Et donc pas dépressif, clairement. Juste très très malade.




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carte des zones blanches en france
https://www.rtl.fr/actu/conso/zones-blanches-en-france-541-communes-sont-privees-de-reseau-telephonique-7791829241
+
[  ]
Adon, Beauchamp-sur-Huillard, Montereau, Nibelle, Sennely ou Breteau sont autant de communes où, dans le Loiret, la connexion 4G est problématique, voire inexistante. Une carte interactive est d’ailleurs disponible sur le site de l’Arcep, où ces "zones blanches" apparaissent clairement.
Certaines communes, comme Saint-Florent-le-Jeune, n’ont même pas la 3G, ni de réseau de téléphonie mobile. D’autres encore ne sont couvertes que pas un seul opérateur. À Sury-aux-Bois, les habitants vont dehors, au milieu de la route, le bras levé en l’air, pour trouver du réseau.
(https://www.larep.fr/orleans-45000/actualites/quelles-sont-ces-communes-qui-vivent-encore-sans-la-4g-dans-le-loiret_13752707/)
+
Seine-et-Marne. Fini les zones blanches, la 4G débarque à Chalmaison !
Située en zone blanche, la commune de Chalmaison vient de se doter d'une antenne 4G. Elle a été implantée sur le hameau de Tâchy.
[  ]
Après avoir obtenu l’accord de l‘Agence nationale des fréquences et après avoir trouvé un lieu situé à environ 700 m des habitations afin de préserver les habitants des ondes éventuelles, l’antenne a été implantée à la « Croix de Tâchy », un lieu situé à une hauteur suffisante,
[ ]
(https://actu.fr/ile-de-france/chalmaison_77076/seine-et-marne-fini-les-zones-blanches-la-4g-debarque-a-chalmaison_34481779.html)


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Tandis que le danger des ondes divise, l'électrosensibilité reste sujette à controverse. BFMTV.com a interrogé le professeur Dominique Belpomme, cancérologue, pour qui l'électrosensibilité fait bien partie des maladies environnementales.
[  ]
Les patients souffrent de troubles de la sensibilité superficielle ou profonde, de ce qu'on appelle des "faux vertiges", d'acouphènes, et surtout de troubles cognitifs avec perte de mémoire immédiate, déficit de l'attention et de la concentration.  Et puis il y a une triade symptomatique qui est: insomnie, fatigue chronique, et une tendance dépressive liée à la fatigue et à l'incompréhension du corps médical.
(https://www.bfmtv.com/sante/ondes-comment-savoir-si-l-on-est-electrosensible_AN-201401230071.html)


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[à loïc]

Objet : voici d'urgence l'album, à tester
Le vendredi 17 juillet 2020 à 10:41:54 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

... avec même (au moins) une chanson anti-psychothérapeutie, pour le clin d'oeil ; )
« fallait pas ouvrir les tiroirs... »
Le groupe réussit à me réconcilier avec la chanson dite réaliste dont je m'étais largement lassé, voire écoeuré... depuis des années. C'est dire !
Et dis-moi si tu accroches ?
Tandis que je décroche, mais merci...
Sages comme des sauvages/[2020] Luxe Misère/01 Rouge colère__.mp3 and 11 more files




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[//]
Sufjan Stevens, All of me wants all of you
> refrain : "aus bei mit seit von zu"
The Police, Can't Stand Losing You
> refrain : Hakem, Hakem, Hakem, can/kem Tewfik Hakem, Hakem, Hakem


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[//]
[à nico r.]
Le vendredi 17 juillet 2020 à 11:10:28 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Si ça te fait pas penser à notre « dûaux », ça... moi, oui, à fond ! À ta façon d'y chanter (sur les "iiii") ! Il t'a clairement copié, là, le gars. Tu trouves pas ?
Un groupe d'ailleurs qui a le chic, c'est un choc, de me réconcilier avec la chanson réaliste (dont je m'étais largement lassé voire écoeuré depuis des années), la leur en tout cas, de chanson réaliste.
Je te renvoie vers cette chanson, donc, où tu chantes (les "iiii")... carrément... à mes oreilles...
Mais à droite, la playliste de l'album, et dimanche (voire avant si impatience) l'album entier en mp3 :
Sages comme des Sauvages - Garçon [Audio]


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[formule][brachy-logique][simplexité]

FORMULE
Du latin formula, diminutif de forma (« forme »).
formule \fɔʁ.myl\ féminin
    1.    Expression rigoureuse et condensée en termes qui définissent une idée, une doctrine, une croyance, un sophisme, une opération, un ensemble d’opérations.         2.    (Droit) Modèle qui contient les termes formels et exprès dans lesquels un acte est conçu ou doit      3.    (Mathématiques) Nom donné à certaines égalités ou inégalités remarquables.         4.    (En particulier) (Algèbre) Ensemble de termes algébriques qui compose l’expression la plus générale d’un résultat de calcul.         5.    (Médecine) Recette pharmaceutique, ordonnance de médecin, rédigée conformément aux règles et dans un langage spécial.         6.    (Par analogie) Recette culinaire.         7.    (Chimie) Abréviations convenues dont on se sert pour indiquer la composition atomique des corps.         8.    (Politique) (Diplomatie) Expression, en termes brefs, d’une solution ou d’un projet de solution tenant compte de tous les intérêts en présence.     9.    (Plus courant) Façon de s’exprimer dont on se sert habituellement dans les diverses relations de la vie.     10.    (Automobile) Désigne une catégorie de voiture de sport automobile.         11.    (Informatique) Expression mathématique contenue dans une cellule de feuille de calcul, en principe introduite par le signe =.
(https://fr.wiktionary.org/wiki/formule)
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FORMULE
Formule peut faire référence à : Anthropologie     •    une formule magique est un mot, une phrase ou un texte auquel on prête une puissance magique. Automobile     •    la formule désigne une catégorie de voiture de course. Chimie     •    une formule brute est l'écriture la plus compacte pour décrire un corps simple ou un composé chimique. Linguistique     •    une formule de politesse. Littérature     •    les formules présentes dans les vers formulaires dans la poésie orale. Mathématiques     •    une équation.
...
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Formule)



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[à liane]
Le vendredi 17 juillet 2020 à 12:09:25 UTC+2, lllkll llll  a écrit :

Salut Liane,

Eh oui, encore vivant, mais à peine. Très mal... (barré...)
Je n'aurai donc pas eu de réponse... ni de nouvelles ; (
Mais pour te dire, au cas où... Mais je suppose que tu connais... le groupe Sages comme des sauvages : de Bruxelles et même affectivement/musicalement lié à la Réunion, il me semble. Et avec des accents camillesques sur certaines chansons, notamment sur celle-ci, en particulier à la toute fin. Voilà pourquoi... Et on ne peut pas ne pas y penser, si ?
Mais tu dois connaître tout ça, et depuis belle lurette ? J'arrive trop tard... (et pars trop tôt ?)
https://youtu.be/9tKA29y0n-k
Sinon, tout l'album (que je trouve bon) « Luxe Misère » est en playlist dans la marge de la page Youtube, et en téléchargement ici, de ma part (destination les amis), pendant 7 jours...
https://we.tl/t-vcNFbqUgHw
Voilà. Au cas où...
Ad...
K.


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[à manuella][à gilles]

Le vendredi 17 juillet 2020 à 12:40:30 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Quelques jours (peut-être 3 ?) pour télécharger ce livre que je vous ai entièrement scanné.
Au moins téléchargez-le ?
Manuella, vois ça vraiment ? Ça risquerait de faire... TILT !... Ton cas n'est pas si avancé, mais (réagir à temps ? car) tu reconnaîtras sans doute beaucoup de choses (même, à ma surprise, les gerçures aux doigts, il me semble, etc.). Et page 106, j'ai noté (à l'époqué) "Mila" dans la marge, car les métaux évidemment se transmettent...
C'est juste que, un tiers de la population élimine très mal les métaux lourds (désormais hyper présents et) hypertoxiques accumulés dans le corps par... les vaccins, oui, l'alimentation, les produits divers, mais surtout et à chaque seconde (depuis l'enfance) les amalgames dentaires ! Etc.
https://we.tl/t-wdIwSgBCiS



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[TP][politique][défausophie][philosophie]
Luca Giunti (activiste) – [  ] Il [ce modèle de développement] nous demande d'accélérer, alors que nous sommes en train de tomber. Si quelque chose doit accélérer, ce sont les idées, et pas les personnes ou les marchandises. La modernité, ce n'est pas d'aller plus vite, c'est d'avancer avec plus de sagesse.
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 4'15)


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[à marie]
Le vendredi 17 juillet 2020 à 14:25:53 UTC+2, lllkll llll a écrit :
Objet : Sages comme des sauvages ?
Tout l'album "luxe misère" par ici, la playliste. Écoute vite, ça pourrait te... Non ?
https://www.youtube.com/watch?v=G8sMws6oNR0&list=PLaMo_Nya-E00iVwldxd-lnoQW21BJqIRO
Car à télécharger par ici avant 7 jours :
https://we.tl/t-vcNFbqUgHw
+
 En live (avec déguisements ;), par exemples...
...
Et (celle-ci) contre la psychanalyse ; )
...

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[à meilie]

Tout l'album "luxe misère" par ici, la playliste. Écoute vite, au cas où...
https://www.youtube.com/watch?v=G8sMws6oNR0&list=PLaMo_Nya-E00iVwldxd-lnoQW21BJqIRO
Car à télécharger par ici avant 7 jours :
https://we.tl/t-vcNFbqUgHw
Et
En live par exemples :
Sages comme des Sauvages - Rouge Colère (Live aux Studios Ferber)
Et (celle-ci) contre la psychanalyse (qui sonne très très "Camille" sur l'album, tu verras... Peut-être ; )
Sages comme des Sauvages - Ah Les Angoisses (Live aux Studios Ferber)



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[à romain]

Le vendredi 17 juillet 2020 à 16:44:40 UTC+2, romain a écrit :


Salut,
Je viens de regarder « La simplexité » et « Retour sur (ce qu’est) la philosophie ». Dans les deux cas, j’identifia les interviewers, Klein et Worms, mais pas ceux qui leur répondent. Peut-être Morin pour Worms, à cause de la voix de vieillard plutôt que du propos lui-même. Qui répond à Klein ? Et de qui parle-t-il ?
 
Sinon, j’ai beaucoup pensé à toi et à ton travail dernièrement en lisant « La musique concrète » de Pierre Schaeffer, (éd. BNFA). C’est un Que sais-je très (voire trop érudit) sur la composition après la seconde guerre. Mais un paragraphe explique ce qu’il faut entendre par musique « concrète ». Opposé à la musique abstraite qui passe par et sous-entend un système de notations, en gros une partition avec ses portées et ses pattes de mouche, la musique concrète est celle qui, permise par les machines de captation et de reproduction du son, s’écrit, s’écrie, ou se crée directement avec la matière première, avec des sons récoltés, et ce sans pour autant exclure, bien au contraire, un important travail sur la frme sonore originaire, ce travail pouvant aller, sinon jusqu’à le dénaturer, du moins jusqu’à le rendre méconnaissable en accentuant certaines fréquences, en faisant des effets de boucle etc. Ça m’a paru très proche très proche de ta démarche. C’est expliqué dans un petit paragraphe dont, si tu veux, je peux aisément te retrouver, sinon la page, du moins la localisation précise dans le livre. En tout cas, ça te place dans une filiation, ou disons, dans une cousinade qui passe par la branche audiovisuelle. Tout n’est pas fou dans ce livre mais ce passage vaut la lecture.
R


Le vendredi 17 juillet 2020 à 17:19:53 UTC+2, karl a écrit :


La musique concrète, bien sûr ! Et merci/chapeau d'y penser. Otto voulait évidemment faire des articles là-dessus, en particulier à la mort de Pierre Henry, suggérer (là encore) le rapprochement, et certainement qu'on les trouve, les trouvera dans mes notes, mes notages. Car oui ça sent la fin pour moi.
Oui, je veux bien le passage, au cas où. Mais, tu sais, j'ai déjà peine à lire ton mail, et à écrire celui-là.
Ton mail qui, en plus, me dit :
– Je viens de regarder « La simplexité »
Je réponds :
–  « Simplexité otto karl », tu veux dire ?
Et continue(s) :
– et « Retour sur (ce qu’est) la philosophie ». Dans les deux cas, j’identifia les interviewers, Klein et Worms, mais pas ceux qui leur répondent.
– Pas mal ! Mais Worms n'est pas l'intervieweur. Il est interviewé  presque au même titre que Pierre Hadot lui-même, la voix de vieillard, comme tu dis. Ah, si tu voyais, tu serais aidé. Au fait. Car le visuel le suggère voire l'indique, en le remerciant. Et seulement lui. Non pas Worms (tellement remodulé) ni les autres, ni même Francesca Piolot l'intervieweuse (éjectée) de Worms et Hadot, dans cette vieille émission que j'ai toujours en cassette, depuis l'époque... 1998 !

– Peut-être Morin pour Worms, à cause de la voix de vieillard plutôt que du propos lui-même. Qui répond à Klein ?

– Qu'importe. Un mathématicien qui venait parler du mathématicien de génie Grothendieck. Mais entièrement réécrit, tout ça. Ils n'ont jamais prononcé le mot de simplexe ni simplexité, bien entendu. Ou mal entendu ? ; )

Et de qui parle-t-il ?

 – Bah, de moi, donc. Mais vraiment. Puisque, il faudra finir par bien le comprendre (ou le plus possible), donc après ma mort peut-être, que c'est moi qui les fais parler, à partir de leur voix comme matière première et seulement première. Comme tu sembles l'avoir un peu saisi déjà, pourtant, entre autres par ce renvoi et ce résumé que tu me fais de la musique concrète. Mais, bien sûr, oui, et je sais que... comme tout tourne à l'écologie aujourd'hui, même Macron, tu verras que... à l'avenir...
Une formule (autre forme ultra-éco-logique) que je viens d'ailleurs de publier sur Twitter :
sur mes "pas"
le monde se fera
sans moi
(O/<.)

Et "sur mes pas", c'est-à-dire aussi mes refus. L'entendre aussi comme ça. Etc. Jamais de formule qui contient pas, ne condense pas plusieurs sens à la fois, mais qui vont toujours dans mon sens, que je contrôle et peaufine sous tous les angles, et démultiplie sous toutes les coutures, mais coutures invisibles puisque... simplexité... Mon maximinimalisme, comme j'appelle ça, aussi.
Bref.
Je me suis épuisé à ce mail, aggravé mon état, il faut que j'aille me rallonger, mais je te remercie ! Et te salue bien ! (Sur ma fin... des haricots...)
J'espère que vos vacances se passent bien. Les miennes seront bientôt très très longues. Une éternité. Que j'expérimenterai donc tout bientôt. Avec Spino. Ou la folie d'abord ? Comme Nienietzsche ? Car j'y viens, et très concrètement. Soit l'un, soit l'autre. Plus le choix, manifestement. Du tout.




#<
en deux mots
avoir des enfants
c'est tirer
pousser fort
pousser encore
laisser pousser
et se tirer
-
avoir des enfants
se résume en deux mots
c'est tirer
pousser
pousser encore
laisser pousser
et se tirer
-
en deux mots
pour devenir parents
tirer
pousser
pousser encore
laisser pousser
et se tirer
-
pour se faire parents
tirer
pousser
pousser encore
laisser pousser
et se tirer
-
parents en deux mots
tirer
pousser
pousser encore
laisser pousser
et se tirer
(O/<.)



#<
C'est juste que c'est parentable d'élever des enfants.
On n'ose pas dire que c'est juste parentable d'élever des enfants.
le rêve


#<
– Je vis à la campagne, pas à la ville. Je vis au grand air !
(La fureur du dragon [film], 22'40)


#<
[TP]
Elle – Regardez. Tous ces monuments sont des vestiges de la Rome antique. Et là, c'est... Qu'est-ce qu'il y a ?
Lui (indifférent/ennuyé/insensible) – À Hong-Kong on a aussi des immeubles en ruines.
(La fureur du dragon [film], 46'05)


#
[multimédia][PM][pop]
N'utilisez que ce qui fonctionne, et puisez-le partout où vous le trouvez.
(Bruce Lee, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruce_Lee)

#
[minimalisme][épure][diét/éthique]
Non pas l'accumulation au quotidien mais la perte au quotidien. Supprimez le superficiel.
(Bruce Lee, https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruce_Lee)


#
[à magali]


Le samedi 18 juillet 2020 à 01:25:43 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Ma chère Mag,

J'aimerais te répondre en long en large, qu'on parle de ce qui t'est arrivé, dont tu continues de te remettre à fond, j'espère, contrairement à moi et ma pas drôle de maladie, oui. (Mais stress, toi ? Tu en connais la source, l'objet ?) Et merci pour cet album des Sages comme des sauvages, une vraie découverte ! Je l'écoute en boucle depuis quelques jours, et le partage autant que je peux, en précisant – quand ça a du sens – que la découverte (Fip, j'imagine ; ) vient de toi. Et donc un grand merci pour ce partage, yes ! Pertinent. C'était pourtant risqué, moi qui me suis largement lassé, depuis des années, voire écoeuré de la musique dite réaliste, eh bah là, eux, non, ils me réconcilient avec... ou avec eux, en tout cas. Vraiment, je les trouve très bons.
Mais je voulais t'écrire vite fait, profitant d'un répit relatif exceptionnel dans mon état de plus en plus flippant, pour me permettre d'insister sur ma proposition de skype. Si le problème est d'apparaître à l'écran, peut-être à cause d'une mauvaise mine, perte de poids, etc., (moi aussi, 15 kg en moins, etc.) on peut aussi se passer de l'image, ou en tout cas de ton côté. Au choix. Mais ça me ferait tellement plaisir, et un peu de bien ? Et à toi ?
Mais à toi... de décider, trancher une bonne fois sur cette question... Ce serait long ? Trop de choses ? Mais alors en plusieurs fois ? ; )
Ah, j'ai aussi eu la force, un moment, de regarder, et même deux fois, les deux vidéos avec Élie. Mais... en parler plutôt ? Mon corps me dit de limiter au maximum l'écriture de mails. Voilà pourquoi. Et il serait temps ! Ou peut-être même déjà plus, car je suis rompu, ça se gâte, et à grande vitesse désormais... Voilà aussi pourquoi... Enfin bref, dis-moi, si tu veux bien...
Je serais content. Et si je peux. En attendant, on écoute la même musique, grâce à toi ! ; )
Tiens, si tu as pas l'album en mp3, le voici, si tu veux... (Puisque, comme je te dis, je le partage à tout-va ! ; )
https://we.tl/t-vcNFbqUgHw
(lien valable 6 jours)
Et à très vite avant ma mort/folie, et toi en pleine renaissance ?









2020 07 18


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Le 18 juil. 2020 à 10:24, (otto)karl  a écrit :

Peut-être te l'ai-je déjà envoyée un jour, car je l'écoute depuis des années. Ma préférée de ce double album (hommage) de reprises de Brassens par la musique du monde (entier) – je te précise ça au cas où, éventuellement intéressé, tu connaîtrais pas, et dans ce cas fais-moi signe, comme d'hab.
Grupo Canalon de Timbiqui - La Juana



Le samedi 18 juillet 2020 à 10:30:52 UTC+2, Vincent [répondant au mail et au sms réponse au sien] a écrit :


Je ne connaissais pas, c’est bien. Moi, j’avance doucement, mais trop de gens tout le temps. Hâte de m’isoler, même si la maison de Hyères ici est magnifique. Pour Twenty nine, je n’ai pas réussi à le télécharger. Ces sites où mille fenêtres s’ouvrent m’effraient.



Le samedi 18 juillet 2020 à 11:17:34 UTC+2, karl  a écrit :



Ça, c'est parce que tu n'utilises pas de bloqueur de pubs, si ? AdBlock. Indispensable !
Ni de bloqueur de gens ? ; )
Hier, tu me disais Besançon (chez les parents de Marie), et aujourd'hui Hyères ? Alors où/chez qui, du coup ?
Ah, vraiment dommage pour le film... rah, quel empotage informatique. ; /)
Il suffirait de presque rien (de ton côté). Comment faire ? Mais si tu avances, même doucement, c'est déjà ça et le principal. Super même.
Et, prochaine étape ? L'isolement, prévu pour où, quand ?
Yael Naim Hasafsal hatsiburi



[à judicaël]
Le samedi 18 juillet 2020 à 20:27:29 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Dans l'immédiat, je prends même pas la peine de le lire, pour te répondre tout de suite qu'évidemment, puisque le foie est essentiel dans l'élimination des déchets du corps, même le pilier, le coeur (si j'ose dire) de la détox naturelle. Mais... pour le dire vite, tu sembles décidément toujours chercher des compromis... Tu continues de boire de l'alcool, et puis après tu te dis, tiens c'est peut-être le foie... Bah oui, déjà, ça, c'est sûr. Comme chez moi et tant d'autres, mais chez moi c''est depuis l'enfance, le foie toujours hyper fragile, enfin jusqu'à plus ample informé. On m'a même détecté récemment, par scanner, deux ou kystes autour, c'est dire probablement qu'il est surmené, presque quoi que je fasse, et c'est imaginer l'encrassement plus rapide, facile et lourd chez moi que chez la plupart. On est par exemple un tiers de la population à très mal se débarrasser des métaux lourds, qu'on ingère pourtant de plus en plus, à commencer par les dents, mais les vaccins, la bouffe, l'air des villes (gaz...) et même des campagnes (pesticides...), etc.
Et à ce propos, voilà aussi pour je te répondre d'abord très vite, et j'aurais préféré par téléphone, car je crois que je vais changer de politique, depuis des années les mails me bouffent la vie, je crois et c'est même sûr et je le sais et le ressens très violemment depuis si longtemps, qu'ils sont une grande part de la pollution dans ma vie, je parle pas pour toi là tout de suite ni jamais, mais je dois répondre à tellement de gens... et (que là) je le fais presque plus, d'ailleurs, voilà aussi pourquoi l'autre jour je te disais que tu restais un peu le seul à me suivre (dans la maladie), c'est pas tout à fait vrai, même si d'aussi près, si, mais pas tout à fait juste pour les autres, c'est juste qu'aux autres je réponds plus ou presque plus, ou après de gros délais. Donc les éloigne moi-même.

Mais, vite, voilà, j'y viens, je crois que c'est le dernier jour Wetranfer si tu veux au moins télécharger ce bouquin sur l'intoxication aux métaux lourds, terreau de toutes les maladies dites émergentes ? Je l'ai mis à disposition de ma soeur et de mon père, et je pensais aussi à toi, mais je me suis dis... oh, il va être paresseux ou flippé et va pas le télécharger... Mais, je me ravise, télécharge-le au moins ? Je l'ai entièrement scanné moi-même. Il coûte 20 €, alors... Et ma soeur est en train de la découvrir, là, et n'en revient pas ! Et l'achète direct !
À toi de voir ? Voici le lien.
https://we.tl/t-wdIwSgBCiS
Mais surtout, surtout, mon gars, si j'ose dire, il y a longtemps, je t'ai conseillé un livre que j'avais pas encore lu, mais connaissant le contenu, et que je viens de recevoir en audio, à ma demande, et... mon gars... celui-là je te le rajoute dans le pack de ton pélerinage et même avant, peut-être dès ce soir, si tu me dis que ça va pas fort... Je voulais t'en rajouter au moins deux, dont celui-ci. Et si avec, tu es pas guéri, ou sur la voie, alors là... haha... J'ai commencé juste le début, et direct je me dis... ouh... j'avais peut-être raison... de le lui recommander. Au moins pour voir... les effets ! Tu auras tout le temps de ton pélerinage pour ça ? Le ruminer ? Et c'est d'ailleurs peut-être la perspective de ton pélerinage qui te... en ce moment... si tu vois ce que je veux dire. Mais le foie, bien sûr, toujours ! Moi je prends presque tous les jours du chardon-marie, jeûne presque tous les matins, me force à boire un peu plus, etc. Et surtout aussi, tiens, et peut-être le plus important, je pratique l'alimentation dissociée, et je vois, là, clairement, les effets, d'allègement digestif ! Clairement. Ça, c'est très net. Je vous avais envoyé, je crois, la grille des associations alimentaires à ne pas faire : par exemple viande ou céréales mais pas les deux à la fois, etc. Et pour des raisons carrément scientifiques. Et qui se confirment vraiment, en pratique.
Allez, hop, je me relis à peine et j'envoie, mais j'aurais préféré t'appeler, même 10 min. top chrono.
Par l'écran, le clavier... et tous ces mails... Tu connais l'ottoarticle « compte tenu du souffle » (y entendre aussi "contenu du souffle", je précise au passage)  ; )








#
[TP][autophilosophe][défausophie][moyenhomme]
Dans ce monde où règne la violence, quelque soit l'endroit où il ira, la solitude sera son unique compagne.
(La fureur du dragon [film], 1:38' mot de la fin)


#<
l'essentiel
c'est
de s'y consacrer
-
le plus important
c'est
de s'y consacrer
(O/<.)
-
le plus important
c'est ?
de s'y consacrer
(O/<.)




#
(V)
... gros plan sur crayon qui dessine sur papier
(your name [film], 44'20)


#
(V)
... porte du train/métro se referme sur ma caméra...
(your name [film], 46'20)

#
(V)
travelling/vue par la fenêtre du train en mouvement, beau décor frais ensoleillé
(your name [film], 46'50)

#
["temps perdu"]
– Tu es sûr ? Tu ne vas pas regretter d'avoir abandonné ?
– Non, je commence à comprendre que je perds mon temps à courir après une illusion.
(your name [film], 48'40)



#
[covid][maladie]

[  ]
Les chercheurs avaient préparé la courte étude, qui a été publiée cette semaine dans la revue Internal and Emergency Medicine, avant que le Covid-19 ne s’empare du nord de l’Italie fin février. « D’après ce que nous savons, Raphaël est mort d’une maladie pulmonaire très similaire au coronavirus que nous connaissons aujourd’hui », a-t-il déclaré.
Des récits contemporains de sa mort révèlent que la maladie du peintre « a duré 15 jours, Raphaël étant suffisamment calme pour mettre de l’ordre dans ses affaires, confesser ses péchés et recevoir les derniers sacrements », selon l’étude. Elle indique qu’il s’agissait d’une maladie aiguë, caractérisée par une fièvre élevée et continue.
Une infection sexuellement transmissible mise de côté
« Une infection sexuellement transmissible récente – comme la gonorrhée et la syphilis – ne pouvait pas expliquer la période d’incubation ». « Une manifestation aiguë d’hépatite virale ne pouvait être envisagée sans jaunisse et autres signes d’insuffisance hépatique. Aucune épidémie de typhus ou de peste n’a été signalée dans la ville de Rome à cette époque », précise l’étude.
Malgré sa mort prématurée, Raphaël a produit une grande quantité d’œuvres majeures, dont une grande partie se trouve au Vatican, dont les musées comprennent plusieurs salles remplies de ses fresques. Achevées par les élèves de Raphaël après sa mort, ces salles dites « Chambres de Raphaël » restent parmi les plus populaires des musées du Vatican.
[  ]
(https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2824755-20200718-peintre-raphael-mort-maladie-type-coronavirus-selon-nouvelle-etude?xtor=RSS-176)


#
[liste][courses]
- ampoules
- huiles
- eau



#
[physio-logique][maladie]
Les émotions réprimées ont besoin de symptômes physiques.
(John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau, #19)
+
[  ] l'un des messages fondamentaux de ce livre : nous subissons tous des tensions générées par des émotions réprimées, qui entraînent des symptômes physiques douloureux. Dans l'inconscient, nous ignorons tout de ce que nous ressentons, nous ne contrôlons rien. Or, comme les émotions refoulées sont menaçantes et effrayantes, le cerveau provique automatiquement des symptômes physiques, afin de les empêcher de les manifester, de devenir conscientes.
(John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau, #36-37)












2020 07 19

#
(B)(V)
hôtel vu de l'extérieur lumières allumées par nuit claire d'été avec bruits de grillons !
(your name [film], 52'50)


#
(V)
il souflle/respire sous la pluie
(your name [film], 58'40)



#
[rappel]
Fuyons la famille. C'est-à-dire mes persécuteurs.
[  ]
Après tout, nous disons bien que nous aimons nos parents alors qu'en réalité nous les haïssons. Car nous ne pouvons pas aimer nos géniteurs dans la mesure où nous ne sommes pas des êtres heureux.
[  ]
Nous devons notre désarroi à nos géniteurs.
((Thomas Bernhard, "Montaigne. Un récit", in "Goethe se mheurt", #30'40))




#
[à yolande]

Le dimanche 19 juillet 2020 à 09:27:57 UTC+2, Yolande  a écrit :


Un petit Bonjour Karl , par ces temps qui courent pas grand chose à raconter , les infos sont les mêmes pour tout le monde .... Pas drôle cette période tout le monde stresse plus ou moins .... Moi plus que ton père , heureusement qu'il est là .... Mais !!! Ça ne se commande pas trop tout ça .... J'ai eu Manuella hier , tout le monde va bien aussi ...
Je pense Très Fort et souvent à Toi bien sûr !!!
Grosses Bises et Très Bonne Journée à Toi !!! À+ maman qui t'Aime 💗 🐞 🍀


Le dimanche 19 juillet 2020 à 10:04:28 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Je crois qu'il est plus raisonnable, plus prudent d'avoir un peu peur, oui, tu fais bien, ça peut éviter le danger – contrairement à ce qu'on dit, n'est-ce pas. Papa, je crois, ne l'est pas assez encore. Mais presque personne, à mes yeux. Quand je vois comment les gens prennent ça à la légère... Plus ou moins, mais toujours un peu trop, selon moi.
Pour t'apaiser un peu, justement, je vous ai offert un livre sur la respiration, souviens-toi. (D'une certaine Nicole Bordeleau.) Il est pour toi, là ! Maintenant que papa l'a lu... Il te l'a refilé, ça y est ? Je parle du livre, hein, par du Covid ; )
Et sinon, n'oublie pas non plus qu'il y a de la vidéo(téléphonie) possible, par FaceTime. On peut se filer rendez-vous. Un  moment où j'irai pas trop mal, et que tu voudras bien. Pas comme l'autre soir où, je sais pas pourquoi, tu es restée dans ton coin ; /)
Donc ? À très vite ? Si... Ou, comme je le dis ou l'écris : s.i.  (= sauf incident ; /)
Et bonne journée quand même à toi, malgré tout ça, ce contexte de merde, et encore largement aggravé de mon côté...


#
[programme][politique][moyenhomme]
Thomas Peterffy – Le capitalisme reflète la nature intrinsèque de l'homme. Il ne s'écroulera jamais. La compétition est incontournable. Et nous, nous avons tous été programmés pour la compéttion. Vous devez vous assurer d'avoir les meilleures armes. Celui qui a les meilleurs logiciels aura les meilleures chances de l'emporter sur les autres.
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 13'45)
+
infra :
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 24')
+ ≠
infra :
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 4'15)


#<
on vivait au rythme de
nos vies
désormais aux algorithmes
-
du rythme
de nos vies
aux algorithmes
-
du rythme
aux algorithmes
de nos vies
-
on est passé
du rythme naturel
de nos vies
aux algorithmes
-
on est passé
du rythme
de nos vies
aux algorithmes
-
du simple rythme
de nos vies
aux algorithmes
-




#
[programme][poltique][défausophie][moyenhomme][minimalisme][maximalisme]
Pierre Dardot - L'impératif du "toujours-plus" se trouve intériorisé par les sujets qui sont mis en concurrence.
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014,, Philippe Borrel, 2014,, Philippe Borrel, 2014,, Philippe Borrel, 2014,, Philippe Borrel, 2014,, Philippe Borrel, 2014, 24')
+
infra :
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 13'45)


#
[écologie][éco-logique][politique][pionnier]
George Ferguson (maire de Bristol [ville la plus écologique de Grande-Bretagne) – Et donc, oui, nous sommes ouverts aux idées. Nous servons de terrain d'essais pour un nouveau mode de fonctionnement. J'offre la ville comme un laboratoire pour les idées nouvelles.
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014,, 31'20)


#
[TP][STO][DTO][politique]
Kartik Sribarra (employé de la Greenstar Coop) – J'ai le sentiment que les gens commencent à en avoir marre du métro-boulot-dodo. Ils réalisent que passer du temps avec leur famille [/proches] et pratiquer des activités qui les intéressent est quelque chose de précieux.
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 35'10)
+
[minimalisme][épure]
Kartik Sribarra – Je crois profondément au mouvement de la simplicité volontaire. Il ne s'agit pas d'austérité, mais de choisr vos priorités, et ce qui compte vraiment.
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 36'20)
+
Et ils sont nombreux [  ] à avoir choisi la simplicité volontaire, pour tenter de reprendre le contrôle de leur vie, en échappant aux injonctions du toujours-plus-rapide, du toujours-plus-rentable. Pour y parvenir, il aura suffit de décider que le temps n'était plus forcément synonyme d'argent.
(L'urgence de ralentir | ARTE, Philippe Borrel, 2014, 37'10)




#
[perfectionnage]
Perfectionnisme, vouloir à tout prix être parfait, vient certainement d'un besoin impérieux dse démontrer à soi-même et au monde que l'on vaut quelque chose.
...
(John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau, #161)


#
[childfree]
... parents sont inconsciemment en colère contre leurs enfants et la parentalité...
(John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau, #64)


#
[physio-logique]
[  ] je crois [  ] que la survenue des symptômes reflète un excès de rage et une insuffisance d'éléments apaisants qui la compenseraient.
(John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau, #74)

#
[physio-logique][dépression][maladie]
... douleur terrible au dos...
... hospitalisation... massage et séance de psy...
Un matin, elle vint à mon cabinet pour me dire que sa douleur avait disparue, mais qu'elle était devenue extrêmement anxieuse, au point de regretter de ne plus avoir mal. Le cerveau avait remplacer la perte de la douleur, qui faisait office de diversion, par un état d'anxiété. La dépression peut, me semble-t-il, agir de la même manière.
(John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau, #76)
+
... dépression masquée...
(John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau, #77)




#
[à ludvina]

Le dimanche 19 juillet 2020 à 22:35:17 UTC+2, lllkll llll a écrit :


Oh, à cette question je ne réponds plus trop, ou le moins possible.
De même que je ne réponds plus tellement aux mails, comme tu as vu. Mais skype de plus en plus, moi qui suis confiné depuis des mois, au moins 6 mois sans "aucun" contact, et au plus mal, malgré quelques allègements de peine, parfois...
J'y pense souvent, je n'ose te demander si tu as fini par regarder le film Fountainhead, sur l'architecte, mais comme ça semble pas...
Et cette citation (déjà envoyée ?) qui résume un peu cette idée que tu me disais et qui m'a beaucoup marqué :
« La différence entre un bon et un mauvais architecte consiste aujourd'hui en ceci, que le dernier cède à toutes les tentations, tandis que l'architecte authentique leur résiste. »
(Wittgenstein, Remarques mêlées)
Et donc plutôt qu'écrire des mails – qui, je le sais depuis des années, me plombe la vie, en fait – je commence à privilégier le skypage, et donc si ça te dit un jour (prochain ?), fais-moi signe, et si je suis encore là et en état...


#<
On prend la main de qui nous tombe dessous

cf.
le désir est premier, l'objet  second
faute de trouver ce qu'on désire on désire ce qu'on trouve (debord ?)


#<
Partout mon souffle
M'accompagne
Autant que ce doit sur la même longueur d'ondes / en harmonie / Main dans la main / en osmose
-
Pour seule compagne
La respiration m'accompagne
-
(Seule) La respiration m'accompagne
La traiter comme telle
La soigner / l'honorer
-
M'accompagne
à la traiter comme telle
M'inspire à la traiter comme telle
-
Le souffle m'accompagne
Le traiter comme telLE
-
Pour seule compagnie
Ma respiration
M'accompagne
La traiter comme telle
-
Faire corps
Avec respiration
(Pour compagne)
-
Ma respiration
pour compagne (fidèle/indéfectible/jusqu'à la mort/absolue)
À traiter comme telle
-
Ma compagne
Ma respiration
La traiter comme telle
-
Partout mon corps
M'accompagne
Le traiter comme telLE.
-
Seul mon corps partout m'accompagne. Fidèle. Le traiter comme telLE.
- post-iphone-
ma respiration
m'accompagne fidèle   (+ ma compagne)
la traiter comme telle
-
ma respiration
m'accompagne fidèle
la traiter comme telle    (+ à traiter comme telle)
-
ma respiration
ma compagne fidèle
la traiter comme telle
-
partout mon corps
m'accompagne
le traiter comme tel(le)
-
fidèle mon corps
m'accompagne
le traiter comme tel(le)
-
inconditionnel mon corps
m'accompagne
le traiter comme tel(le)
-
partout mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
-
partout fidèle mon corps
m'accompagne
le traiter comme tel(le)
-
toujours mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
-
toujours partout mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
-
toujours partout mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme s'il était tel(le)    (+ comme s'il était elle)
-
mon corps
m'accompagne
le traiter comme tel(le)
(O/<.)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
-
mon corps
m'accompagne
à le traiter comme tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
à le chérir/choyer/soigner comme tel(le)
-
mon corps
m'accompagne on ne peut plus fidèle
le traiter comme tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme si c'était tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme s'il était tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
(comme s'il était elle) / (comme s'il était telle)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme (s'il était) tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme (s'il était)
tel(le)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le
comme s'il était elle)
-
mon corps
m'accompagne fidèle
le traiter comme tel(le)
(comme s'il était elle)
(O/<.)





2020 07 20


#
[maladie]
" Removing the doubt is part of the cure"
(RED Laboratories, https://redlabs.be/contact/, dans leurs mails)
=
"Supprimer le doute fait partie du remède"

#<
être sensible à ce que les êtres sensibles sont acculés à s'entredévorer pour survivre
programmés pour survivre acculés à s'entredévorer entre êtres sensibles
acculés à s'entredévorer entre êtres sensibles acculés à survivre
acculés à se dévorer entre êtres sensibles acculés à survivre
nourrissez-vous les uns des autres, êtres sensibles
êtres sensibles nourrissez-vous (les uns) des autres
êtres sensibles nourrissez-vous (les uns) des autres est l'injonction de survie
survivre en s'entredévorant, tel est le programme
entre êtres sensibles, survivre en s'entredévorant, tel est le programme
-
Acculés à survivre
Entre nous
Entredévorant (donc)

-
être(s) sensible(s)
au programme/menu
s'entredévorer pour survivre
-
êtres sensibles
au menu
s'entredévorer pour survivre
-
chers êtres sensibles
au menu
s'entredévorer pour survivre
-
au menu
des êtres sensibles
s'entredévorer pour survivre
-
au menu
des êtres pourtant sensibles
s'entredévorer pour survivre
-
au menu
des êtres bien que sensibles
s'entredévorer pour survivre
-
au menu
des êtres vivants
s'entredévorer pour survivre
(O/<.)
-
au menu
des êtres vivants
pourtant sensibles
s'entredévorer pour survivre
-
au menu
des êtres vivants sensibles
s'entredévorer pour survivre
-
au menu
des êtres vivants
s'entredévorant pour survivre



#<
on ne peut survivre
qu'entre nous
entredévorant
-
acculés à ne survivre
qu'entre nous
entredévorant
-
on ne peut survivre
qu'entre nous
entredévorant
traites sensibles     (+ entre être sensibles)
-
on ne peut survivre qu'entre nous
entredévorant
traites sensibles     (+ entre être sensibles)
-
êtres vivants
on ne peut survivre
qu'entre nous
entredévorant
-
on ne peut survivre
qu'entre nous
entredévorant
traitres vivants


#<
mangez-vous
les uns les autres
-
survivez
mangez-vous
les uns les autres
-
pour survivre
mangez-vous
-
acculés à survivre
entre vous
mangez-vous
-
acculés à survivre
entre nous
mangez-vous
-
au menu de la vie
mangez-vous
les uns les autres
-
"mangez-vous
les uns les autres
êtres sensibles"
-
au menu
"mangez-vous
les uns les autres
êtres sensibles"
-
pour survivre
"mangez-vous
les uns les autres
êtres sensibles"
-
"mangez-vous les uns les autres"
êtres sensibles
-
"mangez-vous les uns les autres"
êtres vivants
-
"mangez-vous les uns les autres"
êtres sensibles
nous commande la nature     (cf. commande au restaurant)
-
"mangez-vous les uns
les autres" nous
commande la nature
-
"mangez-vous les uns
les autres" vous
commande la nature
-
"mangez-vous les uns
les autres" vous
commande notre (mère) nature
-
"mangez-vous les uns
les autres" nous
commande la mère nature       (+ l'amère nature)
-
mangez-vous les uns
les autres nous
commande la mère nature
(O/<.)
-
mangeons-nous les uns
les autres nous
commande notre (mère) nature


#<
le génie de l'ingéniosité j'ai
-
j'ai
le génie
de l'ingéniosité


#
[à vincent]
Le dimanche 19 juillet 2020 à 06:40:39 UTC+2, Vincent A. a écrit :

Merci beaucoup Karl ! Je viens de lancer le téléchargement… Eh non, je n’ai pas de bloqueur de pubs… Quant à Hyères - et le travail - je t’envoie une photo. Ou une vidéo tout à l’heure.


Le lundi 20 juillet 2020 à 13:56:26 UTC+2, karl  a écrit :

Bon.
Mais ce serait chouette, oui !
Et après, ou d'ici-là, je t'enverrai peut-être "aussi", en "retour", une carte postale (photo ou vidéo). Que j'ai déjà tentée, hier, mais (l'objectif de) mon appareil est tellement dégradé – comme le budget... Que je suis pas fier. Je réessaierai, mais... Pas fier.


#
[anagramme]
mois et omis sont anagrammes


#
[TP]!
...
[il marche sur un sentier en pente dans la forêt // karl à bessèges]
Les fils s'entremêlent jusqu'à créer une forme, s'entortillent et se confondent, puis parfois se dénouent, avant de s'entrelacer à nouveau. C'est ça, qu'on appelle "moussoubi", la boucle du temps.
(Your name [film], 55'45 + 58')


#
(V)
abstait... comme une veille d"écran... puis cosmique/astronomique...
(Your name [film], 1:01')

#
(V)
coupe du cordon ombilical
(Your name [film], 1:01'50)


#
(V)
apocalypse
(Your name [film], 1:03'15)



#
(V)[poste]
... suite de... écran télé... cette fois avec fille qui la regarde...
(Your name [film], 1:04'25)



#
(V)[minimalisme][japon][HJ]
habitation japonaise !
(Your name [film], 1:04'15 + 1:05')
+
... bureau d'embauche...
Il est important de vivre dans un environnement agréable, et je voudrais participer à l'élaboration des paysages de Tokyo. Et même si Tokyo devait disparaître, je voudrais que tout le monde s'en souvienne comme d'une ville où il faisait bon vivre.
(Your name [film], 1:33'20)
+
infra :
Ça fait 15 mois que je suis ici, après avoir passé 14 ans aux États-Unis, le changement a été très brutal, la langue [en] étant la première raison, bien évidemment, mais j'ai l'impression pour ma part de vivre à la campagne, ici : c'est toujours très très calme, il y a très très peu de bruits, on est en sécurité complète, les gens sont en général très courtois, on est dans une ville qui est certainement la ville la plus propre au monde, et puis on y mange très très bien, partout, c'est l'une des raisons pour lesquelles les Français et les Japonais, dans gastronomie, s'entendent plutôt bien en général… C'est une vie assez aisée, il fait plutôt bon vivre à Tokyo.
(Manager du resto Alain Ducasse à Tokyo, Sur les toits des villes : Tokyo [film], Arte, 37'20)


#<
[neutralisage]
La sagesse est dans le neutre, le neutralisage.


#
[politique][intelligence][STO]
À chaque fois que j'entends quelqu'un défendre l'esclavage, j'éprouve une forte envie de le lui voir appliquer personnellement.
(Abraham Lincoln)
cité par
(Matt Haig, Rester en vie, p169)
+
[rappel]/infra :
Je n'aime pas le travail, même quand c'est un autre qui l'accomplit.
(Mark Twain, pensées)
+
#<
... voir iphone aujourd'hui même...





#
[à judicaël]


Le mardi 21 juillet 2020 à 00:24:53 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Voilà.
Je t'ai donc envoyé et tu as réceptionné le mal titré (pas attirant) « Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau », du Pr. John Sarno, grand professeur américain (apparemment), qui après des décennies d'expérience professionnelle... en est arrivé à cette piste... d'apparence bateau... Et pourtant ?
L'intro va jusqu'au fichier #24, via un passage/fichier assez décisif, résumé, convaincant... bon, dont je te dis pas le numéro. Tu me diras peut-être, et ce sera peut-être le même ? ; )
Et aussi « Rester en vie », de Matt Haig, que j'ai lu deux fois par mois depuis deux mois. Que je trouve hyper ("sympa" et) réussi, contre la dépression. Témoignage. Mais avec humour, et vif et, vraiment, "sympa" – tu devines que si j'ose utiliser ce mot, c'est qu'il est pesé, ce livre, cet auteur, dans leur ton, me sont sympathiques. Pour ma quatrième relecture, maintenant, j'ai même le bouquin en main, que j'ai acheté en poche. C'est dire...










2020 07 21


#
[ARG]
Chaque fois que je lisais un bon livre, j'avais l'impression de lire une sorte de carte au trésor, et le trésor vers lequel elle me menait était en fait moi-même. Mais ces cartes étaient toutes incomplètes, [  ].
(Matt Haig, Rester en vie, p.136)


#<
À trop mâcher le travail du lecteur/spectateur on lui crache/rend de la bouillie/soupe.
-
à trop leur mâcher la compréhension
on leur recrache que bouillie
leur rend de la soupe
-
à (trop) leur mâcher la chose
on leur rend de la bouillie
de la soupe


#
[rappel]
[amphibo-logique]
Vermeer est un peintre fin [c'est-à-dire qui peint avec des pinceaux très fins] qui peint flou.
(Daniel Arasse, Histoires de peinture de Daniel Arasse : Vermeer fin et flou, 7'45)


#
[à judicaël]
[physio-logique]
Le mardi 21 juillet 2020 à 11:25:33 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Le [John Sarno, Le meilleur anti-douleur, c'est votre cerveau], relire ou te le faire relire, oui s'il le faut, pour tout simplement (ou "symplement" dirait otto karl) t'imprégner de son idée jusqu'au bout, jusqu'au plus profond de toi-même. Là encore, à le lire et le relire, ta démarche était peut-être un peu trop pressée (urbaine, parisienne ; ), pragmatique, au lieu de... profonde. Et c'était peut-être encore voire probablement une défense. Tu l'as lu et relu peut-être un peu comme un réconfort, un doudou, qui rassure. Mais ensuite, faire vraiment le travail ? D'intégration. De compréhension profonde ? C'est-à-dire en l'occurrence de reconnaissance que... (cf. le fichier #11 !) Sauf que... là encore, tu penses, le corps se défend à fond. Pour ne pas que l'émotion de fond, intenable, se manifeste en tant que telle, ingérablement. Plutôt des douleurs physiques (contre lesquelles se plaindre) que cette émotion (inconsciemment ressentie comme) intenable, ingérable...

« Commencé à rédiger le ficher ? » Qu'est-ce ? Une fiche-résumé, un reader digest ? Dont il y aurait bien besoin, oui ! Si oui, oui, voilà, te faire une synthèse, et qui peut tenir en une page ; voire en une formule (à la otto karl ? voire d'otto karl s'il y arrive ? ; ) Et, selon moi, la clé est au fichier #11. Et à d'autres, mais...


+



Le mardi 21 juillet 2020 à 13:04:51 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :



Ah, ok.
Moi j'en suis encore qu'au premier tiers de ce bouquin... bavard. Mais, selon moi, l'intro pourrait suffire. À condition de vraiment... lui faire faire tilt. Donc de s'arrêter, de s'y arrêter, et de se demander. Même sans faire de liste et blabla. Mais plutôt travailler à faire remonter... le noyau... dur... le coeur du problème. Et de se dire : allez, et si c'était ça. Ou "aussi ça", mais dans l'exercice le "aussi" est de trop. Vraiment le bannir. Et voir si plus on le bannit, plus on arrive à la bannir sincèrement (et c'est bien difficile), mieux ça va. C'est vraiment un exercice mental, expérimental, et pas gagné. Mais essayer vraiment, sérieusement, pour voir les effets : se convaincre à fond, très au fond, très sincèrement, quitte à se leurrer, mais essayer, pour voir, de se convaincre de sa thèse, donc que nos maux sont, ne serait-ce qu'à la base, l'incroyable expression, par le corps, la somatisation – donc l'objectivation : c'est tellement plus concret, fuyant, indirect – d'une débordante émotion/rage inconsciente archirefoulée, car ressentie comme inadmissible ou ingérable.
Autre sommet du livre, selon moi : cette femme qui souffre terriblement du dos, au point de devoir être hospitalisée. De là, Sarno la traite à sa manière. Et peu à peu, ça marche ! Sauf que de douloureuse elle devient alors hyper anxieuse. Et regrette ses douleurs passées. C'est dire comme c'est du lourd, ce à quoi le corps refuse de faire face. Il a peut-être bien raison, spontanément. Mais lui faire changer de stratégie, et pour ça, accepter d'affronter la bête... Même par petits coups de temps en temps, faire sortir le monstre de sa grotte, et lui filer des coups, puis se retrancher s'il le faut, souffler, souffrir (des maux habituels ; ), et puis le reprovoquer, s'y re-confronter, pour l'entamer peu à peu, jusqu'à lui avoir (suffisamment) réglé son compte. Tu vois ?

Bon, moi c'est pas (vraiment) des douleurs, voilà pourquoi aussi... Difficile d'y croire pour mon cas... très très lourd, aux symptômes très concrètement neurologiques – y compris l'impressionnante perte de poids alors que je mange... etc. etc.
Mais tu noteras que Sarno reste très prudent dans sa thèse, et ne fait donc que suggérer à demi-mot, de-ci de-là, entre les lignes, une possible extension du champ de sa validation.
Et donc, quand même m'efforcer d'y croire, travailler à fond à y croire. Pour voir si...
Car son équation est simple : plus on admet la possibilité que ce soit émotionnel, et même plus on se convainc de ça, plus on va mieux voire guérit.
Essayer ? Mais c'est un vrai exercice. D'affrontement. Je te dis, comme contre un monstre beaucoup plus gros que nous, qui nous dépasse largement, et du fond de sa grotte... hostile...


#<
Concevoir que son mal ne puisse d'être que psychologique, pour voir.




#
fedex
xfb19

#
RSA
rappler :
0160552005

#
[rappel]
(Coco Chanel par Paul Morand, L'allure de Chanel, p.146-149)
+
// !
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse, "La qualité dure des années")


#
[diét/éthique]
Ce dont nous nous entourons doit ressembler à quoi nous voulons ressembler.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse, "Ce dont nous nous entourons doit ressembler à quoi nous voulons ressembler")

#
[pour l'art rencontre][affinité][-',-]
...
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse, "La qualité rend heureux")


#
[diét/éthique]
– C'est pas de la nourriture, ça.
– Faudra t'en contenter.
(Your name [film], 1:07' + 1:07'15)


#
(V)[diét/éthique]
bouffe et ordi à égalité, sur un même plan.. sur la même table...
(Your name [film], 1:07' + 1:07'15)



#
(V)[nietzsche]
... enfonce un clou à coup de marteau, gros plan
(Your name [film], 1:09'30)


#
(V)
... elle fait du vélo...
(Your name [film], 1:10' etc.)



#
[TP]
paysage vu du train... campagne... ville...
(Your name [film], 1:13')

#
[rappel]
quel intérêt de courir après
ce qui ne fait que
marcher
(O/<.)


#
(V)
... elle parle dans un micro... pour haut-partleurs dans la vie...
(Your name [film], 1:25')

#
(V)
... sosie de Julie Caré jeune // une passante qui traverse le cadre le gauche à droite
(Your name [film], 1:34'15)


#
(V)[PMLOIKJU][japon]
... vue de nuit sur la ville tokyo... avec lumières rouges clignorantes [// lost in translation]
(Your name [film], 1:35'50)
+
(Your name [film], 1:36'50)
+
(Your name [film], 1:37'50)


#
(V)
soleil nuit jour en accéléré sur la ville tokyo
(Your name [film], 1:38')


#
(V)
// vue appartement rennes avenue des français libres
(Your name [film], 1:37'55)



#
[TP][affinité]
Samedi, 27 Octobre, 2001
La Jeanne de Brassens

Bonne fée
À l'heure où hommage est rendu à l'unisson au chanteur poète, retour sur celui que, de son vivant, Brassens a rendu à ceux qui l'ont aidé " quand dans sa vie il faisait faim ".
Soirée Brassens. France 2, 20 h 50.
" Il faut savoir que ma tante l'a logé, nourri et blanchi pendant plusieurs années. " Au téléphone, le neveu de Jeanne n'en dira pas plus long. Mais Brassens lui-même s'était chargé d'immortaliser l'aubergiste et son mari en leur dédiant plusieurs de ses chansons, et pas des moins célèbres puisque la Chanson pour l'Auvergnat leur est adressée.
C'était en 1939, trois ans avant la publication de son premier recueil de poèmes (À la venvole), treize ans avant que Jacques Grello ne le découvre et qu'il ne fasse ses premiers concerts. Alors âgé de dix-huit ans et peu motivé par la perspective du baccalauréat, Brassens arrive à Paris. Il est sans ressources et vit d'abord chez sa tante. C'est par l'entremise de celle-ci qu'il rencontre Jeanne, qui l'accueille chez elle et son mari, Marcel Planche. Tous deux habitent impasse Florimont dans le 14e arrondissement. En 1944, alors qu'il déserte le service de travail obligatoire (STO), Brassens retourne à Paris, chez les Planche. Ils le logeront jusqu'en 1966. Il y aurait écrit ses premières chansons, ce qui est sûr, c'est que c'est là qu'il les testait, avec ses amis, au milieu des nombreux chats de Jeanne.
L'impasse Florimont était devenue le QG de Brassens. Marcel et Jeanne, sa famille d'adoption. Pierre Onteniente, ami de Brassens, témoigne de cette époque. Il se souvient que son ami faisait le soir le tour des copains. Pour manger, parce qu'il n'avait rien. Mais aussi, surtout, pour passer du bon temps. Et c'est alors sur une vieille guitare offerte par Jeanne que Brassens accompagnait les chansons de la fin du repas. À propos des Planche, Pierre Onteniente raconte également que " ce n'était pas le grand luxe, loin de là, mais Jeanne glanait à la fermeture des marchés et Marcel travaillait un peu " : qu'on se rappelle simplement la chanson : " Elle est pauvre et sa table souvent mal servie / Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie. "
En 1952, les talents de Georges Brassens sont officiellement reconnus. Ses recettes lui permettront de s'acheter une voiture... et deux maisons de l'impasse Florimont. En 1965 Marcel meurt, et trois ans après lui, Jeanne. C'est alors seulement que Brassens déménage du quartier. L'influence de Jeanne persiste cependant : il s'achète une maison à Lézardrieux, en Bretagne, d'où est originaire sa " mère universelle ". Elle lui a fait découvrir et aimer la région : Brassens se frotte à l'apprentissage de la langue bretonne, et renoue avec le monde des pêcheurs qui sans doute lui rappelle son port natal.
Beaucoup d'anecdotes prouvent l'attachement et la reconnaissance du chanteur pour Jeanne. Mais sur cette époque, rien n'est plus parlant que ses propres chansons. En 1953, la Cane de Jeanne paraît restituer un peu d'une ambiance familiale et conviviale, où la chanson célèbre l'anecdotique, comme un monument au quotidien vécu ensemble. La cane de Jeanne est morte le jour de l'an des suites " d'un rhume mauvais ". Elle avait pondu, la veille, un ouf, que tous mangent ensemble. La chanson, comme une sorte de rituel de reconnaissance, solennel et drôle, salue l'événement et donne à sentir un peu de l'atmosphère qui régnait alors autour de Brassens. La reconnaissance y prend le ton de la blague, tout cela est bon enfant. Mais quand Brassens dédie une chanson à Jeanne ou à Marcel, la solennité ironique fait place à une autre solennité : celle d'une reconnaissance sans limite. Plus question de rigoler, Brassens parle de Jeanne donc : d'accueil, de partage, de fraternité. Les mots sont simples, mais disent avec force l'émotion du chanteur pour sa protectrice. Son auberge : " l'auberge du Bon Dieu ". Il n'est qu'un dieu pour Brassens, et il a figure humaine.
Anne Roy
(https://www.humanite.fr/node/254531)











2020 07 22


#<
ils préfèrent la serrure à la clé    (+ à la clé)
-
à la clé
la serrure les occupent
plus volontiers
-
de la clé
ils se détournent
pour la serrure
-
ils privilégient
la serrure
à la clé
-
à la clé
ils préfèrent tourner
autour de la serrure
-
sur les mécanismes de la vie
à la clé
ils préfèrent tourner
autour de la serrure




#
[po/éthique]
Et par ailleurs, il faut quand même signaler que les compléments alimentaires qui sont vendus en phramarcie sont principalement des compléments alimentaires plutôt bas de gamme, parce qu ele tarif est plutôt bas, parce que les gens qui vont en magasin pour acheter un complément alimentaire dans ce genre de cadre n'y connaissent rien, et donc ils ne sont pas prêts à mettre une somme significative, et donc, en termes de qualité, ce sont souvent des produits qui sont mal formulés.
(Julien Venesson - Compléments alimentaires : FAKE NEWS sur France 5 !, 1:42'30)


#<
Être debout, c'est un peu plus qu'un début.
Debout, c'est un peu plus qu'un début.


#
[à catherine et beverly]
Le mercredi 22 juillet 2020 à 11:28:42 UTC+2, karl a écrit :
Objet : lutéine + zéaxanthine

J'espère que vous allez bien, chères vous deux, dans cette tourmente certes et certainement inquiétante, mais... Si, du moins pour ma part, il n'y avait que ça... que celle-là...
Bien à vous en tout cas,
Et ce tuyau ?
https://youtu.be/U16kIr-XU5U?t=6250 kARL
kARL


#
[à Vincent]

Le lundi 20 juillet 2020 à 13:56:26 UTC+2, karl a écrit :
objet : Re : La Jeanne

Bon.
Mais ce serait chouette, oui !
Et après, ou d'ici-là, je t'enverrai peut-être "aussi", en "retour", une carte postale (photo ou vidéo). Que j'ai déjà tentée, hier, mais (l'objectif de) mon appareil est tellement dégradé – comme le budget... Que je suis pas fier. Je réessaierai, mais... Pas fier.


Le mercredi 22 juillet 2020 à 11:57:28 UTC+2, karl a écrit :
objet : Re : La Jeanne

Pas fier.
C'est pas de la crasse, c'est de la casse. De mon pauvre objectif, à l'usure. (Et ça vaut pour moi, dirait un lacanien ?)
Mais bon. Carte postale promise. Clin d'oeil. Lexique...
-kARL ?

>
KARL - 2007 - pour vincent - aux berges

Le mercredi 22 juillet 2020 à 12:02:37 UTC+2, Vincent A. a écrit :


J’adore !
Nonville, pour de vrai ?
le panneau, pour de vrai ?

C’est super, comme dirait l’autre.



Le mercredi 22 juillet 2020 à 12:19:59 UTC+2, karl  a écrit :

Ah bah tant mieux, merci ! Super.
Comme dirait l'autre... "ex" de Jeanne, oui.
Oui, Nonville pour de vrai. (J'adore le nom, évidemment. Presque un refuge en soi.) Et tout est bien (et aligné) sur la même voie – rue et route de Cherelles. Pas de trucage. J'y suis tous les jours, à cet endroit, depuis que je l'ai découvert. À marcher sur cette route fine (sublime au soleil, avec ses poteaux, refuges et horizons) et à travers champs. Pas toujours bien, ni bien debout, mais... Je m'efforce. Tant que je peux.

>
photo : IMG_5079 Nonville, c'est un peu la campagne [p]

+


Le mercredi 22 juillet 2020 à 13:10:17 UTC+2, Vincent A. a écrit :


Je viens de vérifier tout est vrai. Décidément, la réalité plus forte que la fiction. Impossible à insérer dans un texte ? Nonville ! Je ne serais pas mécontent d’y habiter un jour…

Voici quelques cartes postales pas fières.

On s’amuse bien, chez Sam.

+

Le mercredi 22 juillet 2020 à 15:05:54 UTC+2, karl  a écrit :


Yeahr !!
Mais alors, tu l'as quand même un peu, ton luxe ! Ton répit/refuge de douceur.
Et la Villa Beckett, c'est la Villa Noailles, c'est ça ? Si oui, alors pourquoi Villa Beckett ? Et, si je ne me trompe, tu y étais déjà l'année dernière, non ? (Je précise que les réponses peuvent être brèves, du genre : oui - parce que - oui. "Dans la vie, il faut pas s'encombrer", disait Wittgenstein.) Moi, des Noailles, j'ai profité que du (pauvre) quartier de Marseille, à leur nom. Mais 3 ans durant. Yeahr !
Et à ce propos, de mon projet que tu sais j'ai tenté, faute de le mettre en oeuvre, une formule, l'autre jour :
conjuguer notre présent
au futur antérieur
à titre indicatif
(O/<.)

Le ralenti/slow motion permet d'apercevoir que tu cilles presque pas d'un poil au contact de l'eau et même tout le long de l'immersion. Saisissant. C'est que la température de l'eau doit pas l'être tellement – saisissante. Ou alors toi, très bonze.
Et à ce propos, ou presque, autre formule, allez :
l'existence est un grand bain sans bord
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
(O/<.)

Nonville, impossible à insérer dans un texte ? Par toi, si ! Et je t'y invite tranquillement. Sinon à ça, du moins là-bas. Ou disons plutôt ici-bas, car, je te préviens, ça te fera un changement de standing, transfuge de (la) classe, va ; )
Et la vue, par chez toi ! Superbe ! Comme j'aime. Ça respire, grave, et va et voit loin et plane, et la montagne au bout... Yeahr ! Comme dirait...

kARL
P.S. : Et tu lis (quoi) en écrivant ? Réponse facultative. Et je suppose que ça avance. Ça aussi, "c'est super" – disons pour changer ; )



Le mercredi 22 juillet 2020 à 15:19:13 UTC+2, Vincent A. a écrit :


Dans le désordre : oui, non, à Villefranche-sur-Mer, la Gâtinais pour moi = luxe et j’aime ce paysage, peut-être, couçi-couça, Faulkner, lumière d’août (formidable), très bonne effectivement, la Villa de Noailles n’étaient pas loin.


Le mercredi 22 juillet 2020 à 15:42:33 UTC+2, karl  a écrit :


Hahah ! « Dans le désordre ». Très drôle.
Quelques flottements, du coup, dans l'interprétation de tes réponses, mais ça m'ira, va ! C'est les vacances.
Et Lumière d'août, quel pavé ! Mais si pour toi c'est la plage...
J'irai peut-être y mettre le nez (ou plutôt l'oreille), pour voir. À défaut de piscine ambiante.
À plus ! Et profite bien de chez Sam ! (Moi du Gâtinais, enfin comme je peux.)

+

Le mercredi 22 juillet 2020 à 15:56:25 UTC+2, karl  a écrit :


Parmi les dernières publiées :

penser compense
lire délivre
créer récrée
ne rien faire désoeuvre
(O/<.)

la conscience nous grossit
le temps nous affine
l'espace nous ponctue
(O/<.)

dans la vie
on se refait mal
car on se refait peu

(O/<.)

...






Le mercredi 22 juillet 2020 à 15:52:06 UTC+2, karl  a écrit :


C’est beau : «  A titre indicatif »

: )

A ce propos, te souviens-tu que tu dois m’écrire et m’envoyer tes formules ?

Eh oui ! Mais... Limité par mon état, menaçant, je privilégie leur publication quotidienne sur mon compte Twitter. Ça sera au moins de sorti. Mais, début août peut-être, je t'en envoie ? (Si j'y arrive.)

A ce propos, je ne suis pas loin du chemin de Nietzsche à présent.

Ah oui ? Celui, le fameux, qui passe par Èze ?






#
(AF)
[otto][otto karl][créage][montage]

...

27' - 27'45
44'
45'40 Truffaut pas le goût de la couture montage
47'20 cadrage (découper de l'espace) - montage (découpe du temps)
48'30 Almendros
50'30 la collure fluide ou heurtée selon la narration
51'30 valeur du plan
1:03'30 académique ≠ classique (la beauté de la phrase), Philppe Garrel
1:07'45

(NEGATIF_29_Yann-Dedet, entretien par Thibault Elie, Maxime Rodriguez, 13 juillet 2020 )



#
[ARG]
Le réalisme de Wiliam Faulkner est essentiellement subjectif. Pour lui, un événement n'existe que par la représentation que nous nous en faisons. La réalité, pour être telle, doit passer par le filtre de notre subconscient. On conçoit, dès lors, l'importance que va prendre, dans l'art faulknérien, le monologue intérieur.
[  ]
Comme ¿J.W. June? [  ] soutient que le présent, le passé et l'avenir coexistent, bien que nous ne vivions que dans le présent, William Faulkner estime que cette division tripartite n'est qu'une illusion commode de notre cerveau.
...
((Maurice-Edgar Coindreau, préface, William Faulkner, Lumière d'août))


#
[rappel]
[noirage][formule][maladie]
[Par Marie : Ça aurait pu être une de tes formules :]
[  ] parce que, comme le souligne le slogan de son Fonds de donation : « Les malades n'ont pas le temps d'être patients ».
(Science magazine n°61 ?)


#<
[anagramme]
concert et concret sont anagrammes




- rattrapage iphone -


#<
À chaque instant
Se tenir prêt à mourir
Comme on est près
-
À chaque instant
Se tenir (aussi) prêt à la mort
Comme on en est près
-
Se tenir (aussi) prêt à la mort
Comme on en est près
À chaque instant
-
se tenir (aussi) prêt à la mort
qu'on en est près
à chaque instant
-
se tenir prêt à la mort
comme chaque instant
nous en tient près
-
se tenir aussi prêt à la mort
que chaque instant
nous en tient près
-
se tenir presque aussi prêt à la mort
que chaque instant
nous en tient près
-
se tenir prêt à la mort
comme elle se tient près
à chaque instant

#<
prêt
à la mort
toujours
près
-
toujours prêt
à la mort
toujours près




#<
Faire des enfants
C'est tirer
Pousser fort
Pousser encore
Laisser pousser et se tirer
-
faire des enfants
C'est tirer
Pousser fort
Pousser encore
Laisser pousser et se tirer


#<
faire des enfants n'est qu'enfantillage
faire des enfants est enfantillage
faire des enfants est un enfantillage
faire des enfants n'est qu'un enfantillage


#<
parentable
d'élever des enfants
-
c'est juste que
c'est parentable
d'élever des enfants
-
on n'ose pas le dire mais
c'est parentable
d'élever des enfants
-
on n'ose pas le dire
c'est parentable
d'élever des enfants
-
on n'ose pas le dire que
c'est parentable
d'élever des enfants
-
les enfants
sont parentables
-
on ose pas dire que
les enfants
sont parentables
-
on ose pas dire que
les enfants sont vite
parentables
-
on peine à/il est tabou de reconnaître que
les enfants sont/deviennent vite
parentables
-
les enfants
deviennent vite
parentables
-
un enfant
devient vite
parentable
-
on peine à reconnaître que
les enfants deviennent vite
parentables
-
on dénie de reconnaître que
les enfants deviennent/sont vite
parentables
-
les parents peinent à reconnaître
que les enfants deviennent vite
parentables
-
les parents peinent à reconnaître
que leur cher enfant devient vite
parentable
-
les parents peinent à entendre
que leur cher enfant devient vite
parentable
-
les parents n'entendent pas (de cette oreille)
que leurs chers enfants deviennent vite
parentables
-
nos chers enfants
deviennent vite
parentables
-
tabou leur dire
...
-
on a du mal à entendre
que nos chers enfants deviennent vite
parentables
-
les parents peinent à entendre
que leur cher enfant devient vite
parentable
-
un enfant
c'est vite     (+ s'évite)
parentable
-
on peine à l'admettre mais
un enfant
c'est vite     (+ s'évite)
parentable
-
reconnaissons-le    (+ reconnaître un enfant)
un enfant
c'est vite
parentable
-
reconnaissons-le
un enfant c'est vite
parentable
-
reconnaissons-le
un enfant c'est vite
pas rentable et parentable
-
entendons-nous
un enfant c'est vite
"parentable"
-
reconnaissons-le
un enfant c'est vite
pas rentable
mais parentable
-
reconnaissons-le
un enfant c'est vite
pas rentable
et vite    (+ évite)
parentable
-
reconnais-le
un enfant c'est vite
pas rentable
et vite    (+ évite)
parentable
-
reconnaissons-le
un enfant c'est vite
pas rentable
et presque aussi vite
parentable
-
reconnaissons-le
un enfant c'est vite
pas rentable
et même parentable    (et m'aime)
-
reconnaissons-le
un enfant c'est vite
parentable
et entendons-nous
pas rentable
-
reconnaissons-le
un enfant
c'est pas rentable
et vite parentable
-
reconnaissons-le
un enfant
c'est vite pas rentable
et vite parentable
-
reconnaissons-le
un enfant
c'est vite
pas rentable
et vite
parentable
-
reconnais-le    (+ reconnaître un enfant officiellement)
un enfant
c'est vite     (+ s'évite)
pas rentable
et vite     (+ évite !)
parentable
-
reconnais-le
un enfant
c'est vite
pas rentable
et vite
parentable
-
reconnaissons-le
un enfant
c'est vite
pas rentable
et parentable
-
reconnaissons-le un enfant
c'est vite pas rentable
et vite
parentable
-
reconnaissons-le un enfant
c'est pas rentable
et vite
parentable
-
reconnaissons-le un enfant
c'est vite pas rentable
et parentable
-
reconnaissons-le un enfant
c'est vite pas rentable
et presque aussi vite
parentable
-
un enfant
c'est pas rentable
et vite
parentable
-
reconnaissons-le un enfant
c'est vite pas rentable
et vite
parentable
-
reconnaissons-le un enfant
c'est vite pas rentable
et vite
parentable (lui-même)
-
un enfant
c'est vite pas rentable
et vite
parentable
(O/<.)


#<
plutôt parentable qu'être parent
plutôt parentable que d'être parent
juste parentable que d'être parent
-
plutôt parentable
que d'être parent
-
plutôt parentable
que d'être parent
n'est-ce pas
-
plutôt parentable
que d'être parent
disons
-
plutôt parentable
car pas rentable
que d'être parent
-
plutôt pas rentable
que d'être parent
(O/<.)



#<
les enfants
n'est-ce pas rentables ?   (+ naissent + parentables)



#<
tabou leur dire
-
tabou lui dire
ça rentre/passe pas
-
tabou
lui dire
-
ça
tabou
lui dire
-
ça
tabou
le dire...
-
ça
tabou
dire
(O/<.)
-





#<
le corps peut aller jusqu'à se menacer de mort pour se faire entendre


#<
l'esprit et le corps
sont en dialogue
de(ux) sourds
-
la conscience et le corps
sont en dialogue
de(ux) sourds



#<
on faisait comment
avant (l'invention de) la parole
on faisait
-
avant l'invention de la parole
on faisait comment ?
on faisait
-
avant l'invention de la parole
on faisait comment ?
on faisait
-
avant la parole
on faisait comment
on faisait



#<
mes formules ont pour tic l'énigmatique


#<
êtres sensibles
Au programme (de survie)
S'entredévorer pour survivre


#<
Ceux qui défendent le/incitent au travail à tout prix n'ont pas le même que les autres ( = travail + prix)
-
ceux qui incitent les autres au travail
à tout prix
n'ont pas le ou les mêmes qu'eux
-
ceux qui incitent les autres au travail
à tout prix
ne pratiquent pas le ou les mêmes qu'eux   (= prix / travail)



#<
Les chiffres (statistiques du taux de criminalité/délinquance chez une certaine population / incriminant/stigmatisant une certaine population) sont peut-être justes. Ce qui est injuste/Ce qui ne l'est pas, c'est qu'ils le soient.
-
ces chiffres (statistiques) sont peut-être justes
ce qui est injuste
c'est qu'ils le soient
-
la disparité statistique est peut-être
ce qui est injuste
c'est qu'elle le soit
-
cette statistiques discrimantes sont justes peut-être
ce qui est injuste / ce qui ne l'est pas
c'est qu'elles le soient



#<
de temps en temps
faire le point
virgule
-



#<
Banalité :
notre corps nous parle avec ses maux


#<
se confier à soi-même
nous dispense de le faire à un psychanalyste
-
se confier à soi-même
nous dispense de la dépense / épargne
de le faire à un psychanalyste


#<
sous les pavés
les pages
(et les pages)


#<
les commerces en ligne
ne sont pas des boutiques
mais c'est tout com(me)
-
l'e-commerce
c'est pas des boutiques
mais c'est tout com(me)












2020 07 23


#<
la vie est ainsi fête ?
-
la vie est ainsi faite
qu'on n'y est pas
-
la vie est ainsi faite
qu'on n'y est pas
à la fête
-
la vie est ainsi faite
qu'on n'est pas à la fête
-
la vie
est ainsi fête
qu'on n'y est pas
-
la vie
est ainsi faite
que ça l'est pas une
-
la vie
est ainsi faite
que c'en n'est pas une     (= pas une fête + c'est pas une vie)
-
la vie
est ainsi fête
que c'en n'est pas une
-
notre vie
est ainsi fête
que c'en n'est pas une
-
notre vie
est ainsi fête
que c'en est pas une
mais la nôtre
-
notre vie
est ainsi fête
que c'en est pas une
mais les nôtres
-
notre vie
est ainsi fête
que c'en est pas une
mais bien la nôtre
(O/<.)
-
notre vie
est ainsi fête
que c'en est pas une
sinon la nôtre







#
[simplexité]
L'art de la simplexité – pour un minimaximalisme
>
réf. Dominique Loreau, L'art de la simplicité
+
[liste]
Vincent Almendros
Otto Karl ; )
...


#<
les céréales la limite/la rigueur


#<
[liste][autophilosophe]
les philo(w)sophes contemporain :
Dominique Loreau
Chantal Thomas
Roland Barthes (dernier)
...



#
[brachy-logique][minimalisme][épure][diét/éthique]
Avec le meilleur, il est facile de se contenter de peu.
((Dominique Loreau, l'art de la délicatesse, "Privilégiez les boutiques de..."))


#<
dans la vie, on sait pas d'où on va, ni où on vient
-
on sait pas d'où on va
ni où on vient
-
ne pas savoir
d'où on va
ni où on vient
-
ne pas savoir
où on vient
ni d'où on va
-
on ne sait pas
où on vient
ni d'où on va
-
on ne sait pas d'ailleurs
où on vient
ni d'où on va
-
on ne sait pas
d'ailleurs
où on vient ni d'où on va
-
on ne sait pas
d'ailleurs
d'où on va ni où on vient


#<
on ne sait rien
d'ailleurs
-
d'ailleurs
on ne sait rien
-
qu'est-ce qu'on (en) sait
d'ailleurs
on ne sait rien




#
[goût][affinité][-',-][minimalisme][épure][po/éthique]
Si je portais ma tenue préférée j'étais heureuse toute la journée.
(Flavors of Youth  [film], 17'30)
//
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)


#
[brut][symplicité]
La décontraction est ce qui fait le charme des personnes ayant confiance en elles.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse, "L'assurance du geste de ceux ...")


#
[minimalisme][goût]
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)
+
infra : 2019 05...
(Chantal Thomas, Pour Roland Barthes, p100-102)


#<
[rappel]
toute esthétique est
en soi une éthique
une esth:éthique
-
toute esthétique est en soi une éthique
une esth:éthique
(O/<.)

#
[liste courses/]
crème hydratante (mains)
ampoule
petites piles AAA (lampe frontal + lampe poussoir + balance)
sel fin
liquide vaisselle
vinaigre de cidre -> plutôt bio brut
savon noir (liquide)
sacs congélation
critériums
bouquet garni
agrafeuse
huiles
dinde
melon/pastèque
concombre
noix de cajou, noisettes, amandes, raisins secs...
surgelés bio
...


#
[esth/éthique]
Alain Corneau demanda à tous les acteurs de son film Tous les matins du monde de lire cet essai [Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre] pour s'imprégner de son esthétique
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89loge_de_l%27ombre_(Tanizaki))




#
[TP][//]
appartement marseille 74 rue nau
//
Le tokonoma (床の間?) est une petite alcôve au plancher surélevé en tatami, où l'on expose des calligraphies, des estampes sous différents formats, des plantes (ikebana, bonsaï, kusamono), des objets d'art ou autres okimono (statuettes ornementales).
C'est un élément essentiel de la décoration traditionnelle de l'intérieur japonais (washitsu).
[  ]
Dans son Éloge de l'ombre, l'écrivain Jun'ichirō Tanizaki voit dans le tokonoma la quintessence du clair-obscur typique de l'esthétique japonaise.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Tokonoma)



#<
[formule]
passer de la ligne
à la ligne
-
passer de la ligne au
à la ligne









2020 07 24

#
[à françoise cambayrac, brouillon inédit]

Bonjour,

et merci...
Écrire mon histoire ? Je crois qu'elle serait un chouia (d)étonnante, peut-être, par les choix de vie que j'ai pu faire en tant que... « philosophe » (au sens premier disons antique/oriental), mais, en dehors même de mon état actuel qui m'en empêche, ma plume est profondément rétive au récit, à faire récit. Sans mauvaise volonté de ma part, je vous assure, c'est très profond, comme intrinsèque, car c'est pas faute d'avoir un peu essayé, croyez-moi. Mais, d'ailleurs, tout ce qui est rédaction en général... Un éditeur chinois qui m'a invité à faire une petite série conférences en Chine, en 2004 attend toujours, depuis, que je lui rende un manuscrit, et il n'est pas le premier. Mon mode d'écriture n'est donc pas celui de la rédaction – j'ai mis du temps à l'admettre ou m'y résoudre – et encore moins pour pour faire récit. Je ne pourrais vous le faire que sous forme d'une liste, et encore... dans mon état...
Quant aux zones blanches, j'y ai pensé, oui, et merci, mais vous savez, elles sont de plus en plus rares, infimes, et même relatives désormais pour la plupart. En outre, je crois que mon mal, mon problème, même s'il n'y est sans doute pas insensible en effet, s'étend bien au delà ou en deçà de cette cause, hélas, très malheureusement.
Quant à tenir, et alors que le Dr Werckmann peine a m'envoyer un mail (décisif) et que je ne suis pas en région Bretagne (comme le reste de ma famille, et toute ma jeunesse) mais parisienne, ça ne tient malheureusement plus à ma volonté. Les symptômes (pour ne pas dire le mal) m'oppressent désormais de plus en plus profondément dans ma sensibilité, mon système nerveux, jusqu'à ma raison, me tyrannise jusqu'au plus profond, jusqu'à l'intenable. J'ai tenu jusqu'ici, et je m'en étonne chaque jour : un tel enfer... mais comme ces dernier temps il s'est encore approfondi au coeur de mon système nerveux, que c'est à ne plus tenir, vraiment, sinon devenir fou, réellement – or je voudrais surtout pas. Et pourtant, oui, j'aurais encore du chemin et des choses à offrir, et de quelque valeur, je crois, ou importance pour moi en tout cas, comme pour mes amis qui m'y encouragent (notamment un livre résumant ma philosophie, et qui est en cours, sous une forme disons non rédigée stricto sensu), mais impuissants sont-ils à m'y tenir, comme moi... car plus fort semble le mal qui me ronge, tellement plus fort...
Donc, les médecins normands, vous dites ? Moi je n'en ai vu qu'un seul sur votre liste, Patrick Sautereau. Mais c'est aussi que vous douteriez un peu de (disons) la rigueur du Dr Werckmann ? En tout cas, moi, je commence... Car, à ma relance, hier, il me dit m'avoir envoyé un mail avant-hier, mais que je n'ai pas reçu, et, malgré ses promesses, ne semble pas très réactif, et je sais qu'il part en vacances. C'est d'autant plus dur à vivre, dans mon état. Décidément... À part vous, tout semble vouloir s'acharner pour ma perte... bien réelle...
Mais d'ici-là, je vous aurai au moins adressé car vous adresse mes amitiés,
Karl



#
[autophilosophe][automédecin]
Le bon sens, en matière de santé, est presque devenu un luxe de nos jours.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)

#
Mais si une personne est profondément heureuse, elle peut profiter des plaisirs frivoles de l'existence tout en n'en ressentant pas le besoin.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)

#
La qualité ne devrait être recherchée que pour ce que nos sens, et nos sens uniquement, nous réclament. Si vous dormez sur un matelas de qualité, votre dos vous remerciera.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)


#
[no effort][minimaximalisme][simplexité]
Or, se compliquer la vie, c'est tout ce qui est contraire au luxe.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)
+
#
La pauvreté, c'est le maximum d'effort pour le minimum de résultat. La richesse, c'est le minimum d'effort pour le maximum de résultat.
- Abraham Lincoln -
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)
+
infra : 2019 07 : Les gens ont l'impression que si on simplifie, on va faire moins d'efforts. Mais on va pas faire moins, on va faire mieux. [  ] Donc en un sens, la simplification constitue bien un nivellement par le haut.
(La faute de l'orthographe | Arnaud Hoedt Jérôme Piron | TEDxRennes, 15'30)

#
[formule][simplexité]
Critères essentiels dans l'ergonomie : la forme et la fonction :
Un bon objet est un objet à la fois compact, léger et maniable. Il évite alors à son utilisateur de gaspiller des centaines de mini doses d'énergie tout au long de la journée, tout au long d'une vie.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)
>
#< [pour twitter][simplexité]
Une bonne formule...
"... est un objet à la fois compact, léger et maniable. Il évite alors à son utilisateur de gaspiller des centaines de mini doses d'énergie tout au long de la journée, tout au long d'une vie." (Dominique Loreau)
(O/<.)


#
[pour twitter][zen][diét/éthique]
par françois matton :
une seule règle : pas de règle - juste un peu d'attention - juste un peu de calme - un accueil amusé - une tendresse fidèle - les sens aiguisés - sans excès - sans pensée - sans raison
+ image : par françois matton - 20 ok [une seule règle... juste un peu de...]


#<
On privilégie ce qui nous brosse dans le sens...
On préfère ce qui nous brosse dans le sens...


#
[//]
Emmanuelle Lambert, La désertion
//
Antonio Tabucchi, Pour Isabel : un mandala
Un récit construit par cercles concentriques se resserrant progressivement autour du personnage d'Isabel, qui a mystérieusement disparu depuis des années et que le protagoniste Waclaw Slowacki recherche désespérément. A chaque nouveau chapitre, il rencontre une personne ayant connu Isabel.


#
[//]
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)
+
(Bruno Munari, L'art du design)


#
[formule]
"formule"
(La méthode scientifique - 04.05.2017 - La déraisonnable efficacité des mathématiques, 6' + 18'15 + 21'30)
+
[simplexité]
... beauté d'une équation... élégance...
(La méthode scientifique - 04.05.2017 - La déraisonnable efficacité des mathématiques, 7')
+
"philosophique"
(La méthode scientifique - 04.05.2017 - La déraisonnable efficacité des mathématiques, 27'50)
+
"otto"
(La méthode scientifique - 04.05.2017 - La déraisonnable efficacité des mathématiques, 37'45! + 38'15 + 42'15)














2020 07 25


#
[affinité][-',-]["temps perdu"]
[  ] Un logis confortable est un logis dans lequel on se sent aussi à l'aise que dans un vêtement familier. On l'appréciera autant par beau temps que par grands froids, sous le soleil ou sous la pluie, pour toujours lui découvrir de nouveaux charmes et s'en enchanter. Critère infaillible de ce ravissement ? Dès qu'on est bien dans une maison, le temps ne passe plus de la même façon, on est prêt à le « perdre », à s'abandonner à une délicieuse nonchalance.

Le besoin d'un habitat au design « intelligent » :
[  ]
Bon nombre de personnes vivant dans des intérieurs ultra modernes et aseptisés souffrent de maladies chroniques dont elles ne peuvent trouver la cause. Et si cela provenait de leur intérieur ? Pourquoi ne peuvent-elles admettre que celui-ci, malgré sa modernité, manque tout simplement de confort (de sensations réconfortantes) ? »
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)
+
#
[confinement]
Shelter-in-place is the act of seeking safety within the building one already occupies, rather than evacuating the area or seeking a community emergency shelter.
=
"Refuge sur place" (traduit de l'anglais)
L'abri sur place est l'acte de rechercher la sécurité dans le bâtiment que l'on occupe déjà, plutôt que d'évacuer la zone ou de chercher un abri d'urgence communautaire.
(https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=shelter+in+place.)
+
Cf. Andrew Bird, Panthology I & II : Recorded at home during shelter in place... [Pandémie + Anthologie]
+
KARL - 2007 - pour vincent - aux berges


#
Peinture, architecture, design… Qu'est-ce qui fait que les sociétés, au fil du temps, changent de critères d'esthétique ? Wilhem Worringer, historien d'art d'origine allemande du XIXe siècle explique que l'homme a toujours recherché dans l'art ce qui lui manquait dans la vie. Il apporte dans son intérieur ce qui vient à lui manquer dans la société. L'art abstrait, infusé d'harmonie, de calme et de rythme, parle surtout à des sociétés qui se languissent de repos et de tranquillité. En revanche, dans les sociétés empreintes d'ordre et de règles strictes, les habitants rêvent d'échapper à un climat oppressant et ont soif de fantaisie, de couleur, de vie et d'excentricité.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)
>
[pour Twitter]
Wilhem Worringer, historien d'art d'origine allemande du XIXe siècle explique que l'homme a toujours recherché dans l'art ce qui lui manquait dans la vie. [  ] L'art abstrait, infusé d'harmonie, de calme et de rythme, parle surtout à des sociétés [ou des vies] qui se languissent de repos et de tranquillité. En revanche, dans des sociétés [ou des vies] empreintes d'ordre et de règles strictes, les [gens] rêvent d'échapper à un climat oppressant et ont soif de fantaisie, de couleur, de vie et d'excentricité.

([Otto] Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)



#
[bio-logique]
Détoxification des métaux lourds  27 novembre 2013 par Christophe BERNARD
...
https://www.altheaprovence.com/detoxification-metaux-lourds/

+
#
[rappel]
Chorella & Spiruline - Chorella et Spiruline - Chorella vs Spiruline
... article complet, étayé...
(https://www.echlorial.fr/blog/differences-entre-chlorella-et-spiruline/)
+
extrait :
Il est recommandé de choisir des micro algues ou des algues cultivées en Europe et qui se développent par photosynthèse et non par fermentation. La culture sous tube de verre est a privilegier pour ses conditions de culture naturelles et ses garanties de qualité.
(https://www.echlorial.fr/blog/differences-entre-chlorella-et-spiruline/)



#
[pour gilles][liste frais santé juillet]
(100 € : Consultation Dr. Gilles Force)
± 100 € ? (pas encore reçu la facture) : labo Cerba, analyses sang non-remboursées (Dr. Gilles Force)
260 € : test lyme belgique R.E.D. Lab
170 € + 25 € : test lyme de base (Elisa), Synlab Nice
40€ : analyses supplémentaires non-remboursées pré-test métaux lourds (Dr. Taillefer)
260 € : Consultation Dr. Taillefer + test métaux lourds
92€ + 8€ (frais de port) : analyse métaux lourds par le labo Micro Trace
25 € : Vitamines (Dr. Gilles Force)
41 € + 8 € frais de port : Essentiel Multivitamines (Unae)
49 € + 6 € frais de port : Chlorella Bio (Echlorial)
33€ : teintures-mères ail des ours + coriandre (renouvellement)
27€ : spiruline (renouvellement)








#
[pour marie et lorenz]
Cadeau : Dominique Loreau, L'art de la délicatesse
Petit mot :
Pour toi, Marie(so), et pour Lorenz[ko] !
Note : Ce livre est mal(heureusement) titré. Selon moi, ce serait plutôt L'art de l'élégance, ou du luxe/luxueux intelligent, etc.
Etc.
kARL


#<
l'âme et ta physique      (+ la métaphysique)
l'âme état physique
l'âme est ta physique


#<
Dominique A
Remué
Avant Dominique B
-
Dominique A
Remué
Avant d'(in)auguer Dominique B
-
dominique A
remué
avant d'(in)augurer dominique B
-
dominique A
remué
avant d'in
augurer dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer dominique B
in
-
dominique A remué
avant d'in
augurer dominique B
-
dominique A remué
avant d'augurer
et d'inaugurer dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
-
dominique A
tout remué
avant d'augurer
dominique B
-
dominique A
tellement remué
avant d'augurer
dominique B
-
dominique A
remué tout remué
avant d'augurer
dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
et à l'horizon d'inaugurer
dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
puis d'inaugurer sous le même nom
dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
sous le même nom
-
dominique A
remué
avant d'augurer
(mais) sous le même nom
dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dessous
dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
sous dominique A
dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
sous dominique A
-
dominique A
remué
avant d'augurer
puis d'inaugurer
dominique B
(sous dominique A)
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
sous dominique A
-
avant d'augurer
dominique B
sous dominique A
dominique A
remué
-
dominique A
remué
avant d'augurer
sous dominique A
dominique B
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
dessous
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
sous le premier
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
sous dominique A
-
dominique A
remué
avant d'augurer
dominique B
(sous dominique A)
(O/<.)





#<
la dépression a le dos large
-
avoir le dos plus large
que les épaules
-
à beaucoup de causes
on prête un dos plus large
que leurs épaules
-
avoir bon dos
c'est avoir celui-ci plus large
que ses épaules
-
avoir bon dos
c'est l'avoir plus large
que ses épaules
-
avoir bon dos
c'est l'avoir plus large
que les épaules






#

Le jeudi 23 juillet 2020 à 06:50:38 UTC+2, Gilles  a écrit :

Ça t'a coûté combien les vitamines ?


Le 23 juil. 2020 à 22:57, lll lkll lllll  a écrit :

Merci ! Mais, tu sais, si je craque pas avant (car toujours le mal semble s'approfondir, jusqu'à devenir de plus ne plus invivable, surtout sans explication ni horizon), quelques frais s'annoncent pour très bientôt, donc ne pas t'en demander trop ? Disons que je te ferai la liste, et tu piocheras dedans ce que tu veux ? Mais merci !
Et pour la voiture, of. Un jour où j'en aurais la force ? Mais si faut en plus me priver de ma voiture alors que c'est ma seule respiration quotidienne, où je m'efforce (et c'est de plus en plus dur) de sortir marcher dans les champs ? Je me demande si c'est bien le moment. Faire ça plutôt après ma mort ? Ou un éventuel traitement chélateur qui me mettra au plus mal ? Peut-être plutôt, oui. Ou plus tôt...


Le vendredi 24 juillet 2020 à 06:57:30 UTC+2, Gilles a écrit :



Et pourquoi t'es tu imposé un traitement en vitamines avant de voir le médecin?
Pour ta voiture, ces contrôles sont à faire car les réglages du train avant peuvent changer et agir de façon négative sur l'usure des pneumatiques.


Le 24 juil. 2020 à 10:04, lll lkll lllll a écrit :


Je te le dis dans mon mail ! Sur conseil de Françoise Cambayrac. Et le MÉDECIN Gilles Force m'en a prescrit lui-même, mais pas remboursées non plus, bien sûr.
Les contrôles à faire ? Certes, mais le plus urgent est d'essayer de sauver ma peau ? Et c'est (très) mal parti. Donc tu auras tout le loisir de soigner la voiture (avec laquelle je roule très peu) quand je serai parti, probablement avant la fin de l'année, à ce train-là. J'essaie juste de ressembler et publier autant que je peux mes formules, et je le peux ça aussi de moins en moins (les 3/4 du temps je peux même plus lire un livre, une seule page), et... Ciao. (Sauf si on trouve une piste (et de soins) d'ici-là ?)


Le samedi 25 juillet 2020 à 09:22:06 UTC+2, Gilles a écrit :


Karl, je te comprends sur le désir de trouver une solution à ton problème mais j’ai le sentiment que le rapport entre le Dr Force et le Dr Werckmann n’est pas vraiment sur le même sujet, mais je peux me tromper…
Si tu t’appliques plusieurs traitements simultanément, ça risque d’être compliqué pour déterminer lequel t’aura sorti de cette affaire…

À suivre…
P@p.


Le samedi 25 juillet 2020 à 17:08:45 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Ha, comme si j'en étais encore là !...
À jouer à tester qui m'aura sort d'affaire. Comme s'il y avait pas urgence extrême, tu n'imagines pas. Et même pas du tout, c'est net. Et ça se probablement pas Dr Force, qui n'a entrepris aucun traitement (à part du vermifuge et des multivitamines) et pour le moment, comme l'autre, ni personne. Car personne ne m'en sortira probablement. Ou il sera trop tard, comme il commence à le devenir déjà. Je n'arrête pas le dire, mais personne ne m'entend...
J'ai repris la spiruline depuis (plus de?) deux semaines (associée à l'ail des ours + coriandre en teinture-mère) et viens de commander de la chlorella (la plus pure qui soit, obligé), pour entamer ou reprendre ou tenter la chélation naturelle par moi-même. D'où les effets d'aggravation ? Mais je crois pas... Je crois plus...


Le samedi 25 juillet 2020 à 17:22:56 UTC+2, Gilles  a écrit :


Aggravation c’est le côté foncé de la chose, réaction et adaptation pourraient être le côté plus clair.
Je crois avoir lu que ce traitement de Chélation peut être long…Il faut s’accrocher!
Tu me fais suivre dès que possible ce que t’ont couté ces vitamines, merci.

À+, P@p.

Le samedi 25 juillet 2020 à 17:52:05 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Quand je dis que personne ne m'entend...
Ça fait au moins un an (sinon trois) que je me dis que mon état s'aggrave sous l'effet du traitement, vers un mieux à la clé, et c'est tout le contraire qui se passe, et en accéléré parfois, comme en ce moment.
Quand je dis que personne ne m'entend...
Et il sera trop tard quand...
Pour les vitamines, merci, mais je t'ai dit... (entre tests lyme (pas fiable) and co, et métaux... et chélation... etc. Attendons ?) Mais de toute façon...



#
[japon][zen][minimalisme][diét/éthique]
L'art de la simplicité
Dominique Loreau est une amie qui vit à Tokyo depuis 25 ans. Elle y cultive un art de vivre apaisant et dynamisant qui privilégie l'essentiel. Sa philosophie pratique, très inspirée de l'esprit du Zen, favorise la disponibilité et le respect de soi au sens le plus hédoniste du terme. Conférencière et « life coach » tendance minimalisme, elle nous fait partager son goût pour la culture japonaise dans ce qu'elle a de plus épanouissant.   
Comment le Japon a fait d'une Française une minimaliste...

Il y a de cela 23 ans, j'arrivais au Japon avec une simple valise et l'envie de découvrir ce pays qui me fascinait tant par sa culture et son esthétisme que par son mystère ! Contrainte dès le début de ma vie ici à vivre malgré moi dans le " minimalisme " (une pièce de quatre tatamis et demi, un futon, une petite table), un loyer dérisoire me permettant de travailler un minimum ( !), je consacrais mon temps libre à cette passion qui était (et est toujours) de découvrir le mode de vie idéal. C'est ainsi que peu à peu j'ai glané toutes sortes d'idées typiquement japonaises sur la façon de vivre avec l'indispensable seulement, ce qui n'exclue pas, bien au contraire, le luxe. Avoir sans avoir, non seulement se satisfaire de très peu mais jouir profondément du sentiment de liberté et de légèreté que cet état apporte me donnaient toujours l'envie d'en savoir plus et c'est ainsi que je suis rentrée dans un temple zen de nissan ( femmes bonzes). Mon intention n'a jamais été d'y rester à vie mais à la suite de ces six semaines de pratique, j'ai toujours essayé de continuer à vivre comme je le faisais là-bas, malgré le rythme trépidant de la vie à Tokyo. Je veille à ne pas me laisser envahir par le bruit, les distractions et les relations superficielles, les biens de consommation (qui n'en sont pas puisqu'ils nous consomment) et d'apporter de l'esthétique et un sens à mon quotidien, que ce soit le ménage ou la cuisine.

Esprit et progrès

Un des cotés les plus séduisants et attirants du Zen est la nourriture. La "shojin ryori "(qui signifie "esprit et progrès ") a pour but de nous faire progresser spirituellement à travers l'acte de préparer et consommer les repas. Elle requiert un sens de l'effort total de la part de celui qui la pratique ainsi que le parfait contrôle de soi, deux qualités élémentaires et essentielles dans le bouddhisme zen.

Choisir des aliments de saison, préparer les ingrédients de façons variées, respecter le goût des ingrédients, savoir acheter, servir et manger constituent autant d'occasions à pratiquer l'économie dans les gestes, la parcimonie, l'exactitude, et de montrer notre appréciation de la vie en général. C'est un moyen pratique de chercher l'équilibre, apprécier la nature, prendre conscience de sa santé physique, mentale et émotionnelle et rester en parfait accord avec soi-même. Bien sûr, un tel processus demande de la patience et le désir d'une vie plus contemplative mais préparer un repas est un exercice de réveil de l'esprit, un entraînement à la simplicité et à la parcimonie  (même les épluchures doivent être utilisées) et cette activité de base apporte un caractère sacré et esthétique au quotidien, nourrissant l'esprit comme le corps. Grâce au zen j'ai appris à faire de certains gestes ordinaires une expérience extra-ordinaire. Laver la vaisselle, couper un navet sont pour moi des activités non moins importantes que lire ou écrire. Quelques bols, soucoupes et coupelles me suffisent à servir les repas ; une planche, un couteau, une poêle et une casserole ou deux à cuisiner. De la vie du temple, j'ai gardé la règle des "trois bols " : un grand pour le riz (pâtes ...), un moyen pour les légumes (salades, soupes ...) et un petit pour les protéines. Ces règles me simplifient la vie et préparer le repas est un plaisir réel. Plus je découvre les traditions de ce pays (tous les Japonais nés avant la guerre ont reçu une éducation zen et vivent selon des principes précis), moins j'ai besoin de choses et plus mes repas sont simples et raffinés. Le monde du zen est encore très présent au Japon et il n'est pas besoin de se faire ermite pour l'appliquer dans son quotidien.

A lire: L'art de la simplicité publié chez Robert Laffont, 2005
Posté par : Claude Boiocchi , 28 nov. 2005










2020 07 26


#
[postsexuel]
(Martin Page, Au-delà de la pénétration, éd. Le nouvel Attila, 2020)


#
(AF)=(AV)
[programme][postsexuel]!
On regarde autour de soi, on observe nos vies et on constate que certaines choses nous ont toujours été données pour normales. Personne ne les remet en cause. Elles sont naturelles, ce qui semble être le mot magique pour justifier une paralysie de l'esprit.

Nos idées sont rangées sur des étagères, elles font partie du déco: on n'y prête pas vraiment attention et pourtant certaines nous oppressent. Mais comme nous sommes bien éduqués à ne pas être libres, nous ne remarquons pas ce poids sur nos épaules qui nous entrave.

Et si nous écartions ces idées ? En raison de la douleur qu'elles infligent parfois, mais aussi par simple goût pour la désobéissance, par pure joie et attirance pour l'aventure ? C'est un bonheur de déranger le monde, ça soulève de la poussière et ça fait trembler le sol. On peut ensuite amorcer des danses.

Tout commence par ce qui ressemble à une bonne nouvelle. Nous héritons de la sexualité comme nous héritons d'une maison en béton armé. C'est une aubaine, nous n'allons pas refuser ce cadeau, nous nous y glissons, bien contents (ça semble solide), bien rassurés aussi de vivre là où nos parents et nos ancêtres vivaient. Nous reprenons leurs gestes, nous habitons leurs positions et leurs actions, c'est une manière de continuer à tisser un lien et à être avec eux. Ces gestes nous sont précieux, nous les avons reçus. Nous poursuivons un mouvement immémorial.

 De temps en temps, nous apportons des variations à la norme sexuelle, de nouvelles positions, suggérées par les livres, les journaux et les films, par nos camarades. Mais au final c'est comme si nous avions simplement ajouté une extension à la maison héritée de nos parents. Ilaventure piétine. Rien ne change vraiment, les murs en béton sont toujours là. Malgréles titres des magazines et des sites internet, rien de nouveau sous le soleil. Troublante particularité du sexe : nous faisons mine de croire à la subversion, nous prenons des airs amusés et excités, mais le conservatisme règne, nous répétons ce dont nous avons hérité, sagement nous reproduisons les mêmes chorégraphies.La sexualité a cet étrange pouvoir de donner une apparence provocante et branchée au conformisme et à l'obéissance aux normes sociales les plus éculées et coercitives.

 La société bruisse de conversations sur le sexe, et pourtant on n'en dit rien de nouveau. Évoquer la sexualité hétérosexuelle en dehors des clichés est rare et compliqué.

Ainsi la pénétration règne en maître. Elle passe pour naturelle. Personne ne la voit comme socialement construite. Après tout, les animaux se pénètrent, les mâles pénètrent les femelles, les mâles pénètrent les mâles. C'est la marche du monde. Plaisir et reproduction nous y incitent, la nature et la culture nous y invitent. Nous faisons aussi pénétrer des aliments dans notre bouche. Le corps est donc bien ce lieu où nous faisons entrer des choses et dont d'autres choses sortent. Pourquoi remettrait-on en cause cette circulation, ce statut d'échangeur autoroutier de notre anatomie ?

Il y a une verge, il y a un vagin, l'être humain est logique, il décide de les emboîter. Il voit un clou : il tape dessus avec un marteau.

Si les humains ont découvert que, malgré leurs jambes, ils peuvent s'asseoir et méditer: qu'ils ont donc la capacité de ne pas marcher: ils ont en revanche du mal à voir qu'en dépit de tout l'attirail disponible pour la pénétration, ils peuvent ne pas pénétrer: et même en retirer du plaisir et de la pensée.

Je crois qu'on peut espérer mieux de cette espèce animale si certaine de sa nature inaltérable et de ses évidences. Après tout, il lui arrive de contoumer le mur qu'elle se donne pour réel (c'est le cas ces demiers temps avec la croissance économique, le viandisme, le capitalisme, ou ces pratiques d'un autre âge qui consistent à : ne pas se déchausser en entrant dans une maison, mettre du sucre dans son café ou de la crème Chantilly sur ses tomates). Elle fait parfois montre d'une certaine capacité à remettre en cause ses croyances les plus ancrées. Alors soyons optimistes.

Je dois être honnête. J'écris ce texte critique à l'égard de la pénétration et pourtant j'aime ça. j'aime l'acte de pénétrer: J'en retire un grand plaisir. C'est très ohmondieuwaouwawaaa.

Aimer un acte n'empêche pas de le questionner et de le critiquer: l'esprit ne devrait pas s'emparer seulement des déplaisirs, sinon il manque des cibles importantes. Critiquons nos plaisirs et nos joies, critiquons nos orgasmes et nos bonheurs, il y a là aussi des prisons et des pièges. C'est évidemment à des femmes que je dois ce désir de penser la pénétration. Ce sont leurs mots et leurs réactions qui m'ont fait prendre conscience qu'il y avait matière à réflexion.

La pénétration a tout pour plaire, cet emboîtement bien pratique rappelle les jeux de construction. C'est tellement évident. Ilêtre humain aime l'ordre, il range, on l'a éduqué à ça, après tout il fait des puzzles depuis qu'il a dix-huit mois. Et quel plaisir, n'est-ce pas ? Du plaisir pour celui qui pénètre ? La plupart du temps. Du plaisir pour celle qui est pénétrée ? Moins souvent.
[  ]
(Martin Page, Au-delà de la pénétration, réédition : éd. Le nouvel Attila, 2020, "avant-propos")


#
[postsexuel]
J'écris ce texte pour m'éduquer, m'ouvrir, apprendre à ne pas suivre mes réflexes (aussi plaisants soient-ils), désobéir à mes impulsions premières et à mes habitudes culturelles, mais aussi pour imaginer autre chose. Je pars d'un a priori extrêmement favorable à la pénétration : je trouvais ça fabuleux, je trouvais ça insurpassable, rien ne pouvait concurrencer un tel délice. Ma pensée a évolué, ma sensibilité aussi. J'aime toujours la pénétration, mais je ne place plus cette pratique tout en haut du podium, en fait il n'y a plus de podium, il faut arrêter avec cette vision olympique de la sexualité, ce classement permanent. Mes perceptions ont changé. Le corps est une partie de l'esprit et si mon esprit emprunte des voies nouvelles, mon corps suit peu à peu, il trébuche et hésite parfois, mais il avance. Mon corps n'est pas en ciment, mes sensibilités ne sont pas fixées pour toujours. J'ai des limites et des névroses, bien sûr une histoire qui empêche ou complique certaines choses, je suis pétri de représentations mais je ne suis pas intangible.

Les pratiques sexuelles ne sont pas gravées dans la pierre : elles sont un fait social, par nature évolutif. L'excitation de la domination sexuelle est liée à l'histoire de l'oppression des fermnes par les hommes. Si cette oppression vient à disparaître à force de luttes, on peut imaginer que l'excitation liée à la domination disparátra peu à peu. D'autres désirs naîtront et d'autres plaisirs s'inventeront, dont peut-être nous n'avons pas idée.
(Martin Page, Au-delà de la pénétration, éd. Le nouvel Attila, 2020)


#
[postsexuel][néo-logique]
Un jour, on encensera ces intenses moments de sexualité où il n'y a pas pénétration. Ces scènes de sexe excitantes et débridées sans pénis dans le vagin ou dans l'anus. Un jour on verra un homme caresser une femme, un homme prendre le temps d'explorer son corps, on verra aussi une femme simplement parcourir de ses doigts les tétons ou le cou d'un homme et on dira « Quelle belle scène de sexe ! »

Ne pas pénétrer, c'est laisser la place à l'imagination : l'apparente contrainte nous délivre de nos rôles hérités d'époques où les hommes et les femmes n'étaient pas considérées comme égales. Ne pas pénétrer est le signe d'une sexualité artiste, car les artistes sont habitué-e-s à tirer libertés et idées de contraintes apparentes.

Il ne s'agit pas de faire de la non-pénétration la nouvelle règle obligatoire, de remplacer une norme par une autre, mais de l'inclure dans les actes possibles de l'amour physique, avec la même importance que la pénétration. Que la pénétration vaginale (ou anale) ne soit plus l'alpha et l'oméga. Que l'absence de pénétration ne soit pas vécue comme un échec.
Détendons-nous, donnons-nous du plaisir, prenons-en. Je me doute qu'il faudra encore quelques dizaines d'années avant que les choses changent. Les mots précèdent l'action. Nos corps sont encore des territoires à découvrir et la rencontre de nos corps un phénomène à peine pensé.
(Martin Page, Au-delà de la pénétration, éd. Le nouvel Attila, 2020)




#
[pionnier][postsexuel][végétarisme][politique]
Mais il y a un plaisir à défendre effrontément un parti pris à contre-courant et à développer avec un beau fracas un point de vue iconoclaste, politique et critique. Il me semble qu'on trouve ailleurs, et quasiment partout ailleurs en fait, des éloges de la pénétration. Si pour une fois ce n'est pas le cas, je pense que la pénétration s'en remettra très bien.
Je défriche un terrain nouveau pour moi. Il me semble que je fais avec la sexualité ce que j'ai fait avec un autre sujet il y a quelques années en arrêtant de manger des animaux : j'ai compris que la norme servait à masquer de la douleur des émotions non écoutées, une obéissance à la règle violente. J'ai donc changé et j'ai arrêté de manger les individus des autres espèces. Je vois des liens entre l'animalisme (plus généralement la critique de la suprématie humaine) et la critique de la suprématie de la pénétration. Manger de la viande et pénétrer sans se soucier de l'autre est l'attitude d'un être qui profite de son statut de dominant sans se penser dominant ; tout ça est tellement naturel (on remarque que l'attachement aux lois de la nature disparaît chez la plupart des gens dès lors qu'il s'agit de leur santé, dès qu'ils sont allongés sur le fauteuil de leur dentiste ou doivent subir une opération chirurgicale). Mon attitude consiste, à chaque fois, à attaquer mon camp : les hommes hétérosexuels omnivores et privilégiés, les fanas de barbaque et de pénétration, ceux qui dominent la planète et la détruisent. Il est temps de penser et de critiquer nos comportements qui nous semblent si parfaits et justifiés. Nous sommes des catastrophes douées de langage. Ce qui n'est qu'une demi-mauvaise nouvelle.

Le problème tient en partie au fait que, nous, hommes hétérosexuels, ne sommes pas éduqués à parler de nous, à écouter, à devenir des êtres émotionnels, à nous ouvrir. Nous sommes éduqués pour devenir des murs. Et puis, être un macho procure tellement d'avantages sociaux (dans un premier temps) qu'il est logique d'aller dans cette direction.

Un matin, de passage à Strasbourg, attablé au café Les Savons d'Hélène, j'ai demandé à un ami, hétérosexuel, s'il aimait la pénétration. Il m'a répondu tout de suite : « Ah ah, oui bien sûr ! Bah oui ! » Alors j'ai précisé ma question : « Et comment aimes-tu être pénétré ? Avec un doigt ? Avec un gode ou un masseur prostatique bien lubrifié ? »
Il s'est crispé. [  ]
[  ]
Hypothèse. Peut-être que s'ils jouissaient par d'autres voies, les hommes seraient moins insupportables et arrogants, peut-être qu'ils cesseraient de croire à leur supériorité sur les femmes (et le monde et les animaux). Peut-être que ça ébrécherait leur domination, et qu'ils aimeraient être dominés par leurs compagnes, et qu'ainsi la domination serait un partage, un jeu réciproque, et non plus une route à sens unique (et peut-être même qu'un jour : on pourra jeter toute domination aux oubliettes, et que celui ou celle qui serait pénétré-e ne serait pas vu-e comme étant dorniné-e).
(Martin Page, Au-delà de la pénétration, éd. Le nouvel Attila, 2020)
+
#
[postsexuel][végétarisme][politique][STO]
Tout est lié : la question de la pénétration, du clitoris, des hommes hétérosexuels, comme celle du temps de travail qui empiète sur nos vies affectives, des salaires moins élevés des femmes, de leur plus grande précarité, de nos difficultés d'existence matérielle, du congé paternité encore bien maigre et facultatif, des réunions organisées le soir, du capitalisme, du réchaulffement climatique et du règne de la compétition et de la comparaison. Nos histoires de verge et de vagin sont intimement liées à l'histoire des structures politiques dans lesquelles nous vivons et on ne changera pas l'une sans l'autre. Il est temps que la sexualité soit le lieu de l'imagination et de la pensée. Et qu'on en parle. Avec délicatesse, en accueillant la parole de l'autre, ses belles bizarreries, ses impossibilités et ses désirs.
(Martin Page, Au-delà de la pénétration, éd. Le nouvel Attila, 2020)

+
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[politique]
Souviens-toi, tu ne dois pas être arrogante envers les autres animaux.
(Les enfants loups, Ame & Yuki [film], 38'15)


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[postsexuel]
Dire la richesse, la profondeur et la complexité de la non-pénétration. Et le dire une fois pour toutes : le mot « préliminaires » est stupide et restreint la réalité. Les prétendus préliminaires sont une relation sexuelle pleine et entière.
(Martin Page, Au-delà de la pénétration, éd. Le nouvel Attila, 2020)




#
[minimalisme][épure][rappel]?
Pascale Senk – Comment apprend-on à devenir minimaliste ?
Dominique Loreau – Discerner ce dont on a envie et besoin prend des années. La plupart d’entre nous ne se sont jamais demandé ce qu’ils aimaient vraiment. Mais moins on a de choses, plus on éprouve de la facilité à s’alléger. Cela devient automatique, comme une hygiène de vie : par exemple, si l’on n’a que trois couteaux au lieu de vingt-cinq, il est moins difficile de décider lequel est le meilleur. Par la suite, s’il ne reste qu’un couteau à posséder, on se met à rechercher le couteau "idéal". Le minimalisme, ce n’est donc pas être radin, c’est enfin dépenser son argent à bon escient.
(https://www.psychologies.com/Planete/Vivre-Ensemble/Articles-et-Dossiers/Alleger-sa-vie/J-ai-teste-l-art-du-vide)


#
[pharmaco-logique]
« Il n'y a rien de bon ou de mauvais en soi, c'est la pensée qui rend les choses telles. »
Shakespeare
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)


#
[à manuella]


Le dimanche 26 juillet 2020 à 08:53:52 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


1/ J'espère que tu as trouvé les passages sur l'argent c., chez F. Cambayrac, et que... et que...

2/ Je sais pas si c'est le meilleur moment – comme de te rappeler très accessoirement Sibyl et Snow Therapy, mais au cas où tu voudrais te distraire en ce moment, n'empêche –, mais...
... sur les vaccins, si c'est pas (éventuellement) éloquent, ça...
https://youtu.be/vekKqO4T8O0?t=309
Rappel (si j'ose dire) :  je suis moi-même tombé (définitivement) malade, et le suis encore et de plus en plus, le soir même d'une vaccination ! Le 1er décembre 2017. Sans parler des (effets des) précédents ! De nos précédents ?



#
[//][mes quantiques][amphibo-logique]
Georges Brassens
Alain Bashung


#
(V)[ménage]![LT]![HJ]
... elle fait le grand ménage dans grande maison japonaise en ruine... qu'elle restaure...
(Les enfants loups, Ame & Yuki [film], 30'20 + 32'45)
+
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)


#
[à élise]

Le vendredi 24 juillet 2020 à 11:35:20 UTC+2, Elise  a écrit :


Salut,

Nous arrivons à Grez aujourd'hui jusqu'au 4 août. Judicaël et Céline qui nous y rejoindront le we prochain. J'espère qu'on pourra se croiser, même de loin, ça nous ferait plaisir. Dis nous.

A bientôt

Elise


Le dimanche 26 juillet 2020 à 11:30:00 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Ah, vous en étiez repartis, depuis la soirée dans la villa ?
Malheureusement je pense que j'éviterai de prendre ce risque (du contact réel), et dans mon état...

Judicaël m'en a parlé (juste avant), et j'ai proposé l'idée de me joindre à vous via skype (posé sur la table ?), et si mon état le permet à ce moment-là... Et si ça vous dit ?
En attendant, une nouvelle occurrence de "Haydée" ? Après le Suisse, le Japon ? Voir pièce jointe. Tu me diras que c'est tiré par les cheveux ? Et pourtant, moi j'entends bien "Haydée" ! Pour dire, genre, "viens ici" ? Et dans ce cas, au Japon, tu aurais même plus besoin de le lui ordonner, mais juste l'appeler ! Ah, ce minimalisme japonais... (Que j'adore, perso.)
À bientôt, oui ? Même en virtuel, minimaliste ? J'espère...
Et merci de la proposition en tout cas : )


#<
[japon]
La culture japonaise peut être aussi (pour une part) un peu niaise : "japoniaise".
La culture du japonais peut être un peu niaise : "japoniaise".
Une part de la culture japonaise est un peu niaise, japoniaise.
La dernière part (récente) de la culture japonaise peut être un peu niaise, japoniaise.


#
[japon](V)[minimalisme][HJ]
... intérieur japonais habitation japonaise maison japonaise...
(Les enfants loups, Ame & Yuki [film], 34'30 + 35'20 + 37'50 + 49' (table unique meuble ! cf. Bruno Munari) + 1:50' + 1:51'20)


#
[diét/éthique]
... la médecine conventionnelle... dans le curatif... catastrophe...
(Le goût des autres - 13/01/2019 - La simplicité volontaire, plus que jamais : Entrevue avec l'auteur Serge Mongeau, 44')

#
[à vincent]

Le dimanche 26 juillet 2020 à 13:48:08 UTC+2, karl  a écrit :
objet : la simplicité, comme tu y travailles et la trouves

(Ou simplexité ?)
Je connaissais pas cette chanson, mais...
Pour les paroles... ; )
https://youtu.be/x7p3eCmXlsY [Gaëtan Roussel - La Simplicité]

+
En bonus :

Proust profite de l'ouverture de Daudet pour carrer les choses : « La vérité, même littéraire, n'est pas le fruit du hasard, et on pourrait s'asseoir devant un piano pendant cinquante ans et essayer toutes les combinaisons de notes, sans trouver telle divine phrase de tel grand musicien. Je crois que la vérité (littéraire) se découvre à chaque fois comme une loi physique. On la trouve ou on ne la trouve pas. »
(Philippe Sollers, Carnet de nuit)


#
[simplexité][symplicité]
C'est un paradis escarpé
Un oiseau tout effrayé
C'est rien mais c'est si compliqué
La simplicité
Ça paraît toujours avoir existé
Combien de feuilles de cahier
De ratures pour s'en approcher ?
C'est rien mais c'est si compliqué
La simplicité
Ça parait toujours avoir existé
Les avant-hier à la chercher
À tenter de l'apprivoiser
Ça paraît toujours avoir existé
La simplicité
C'est rien mais c'est si compliqué
Ça paraît toujours avoir existé
La simplicité
Ça paraît toujours avoir existé
Combien d'usures, de désordres
D'aventures ou bien de contre-ordres ?
C'est rien mais c'est si compliqué
La simplicité
Ça parait toujours avoir existé
C'est un paradis escarpé
La simplicité
Un oiseau que tout effraie
La simplicité
Ça parait toujours avoir existé
La simplicité
C'est rien mais c'est si compliqué
La simplicité, la simplicité, la simplicité
Ça parait toujours avoir existé
La simplicité, la simplicité
Ça parait toujours avoir existé
La simplicité
La simplicité
(Gaëtan Roussel - La Simplicité,  Paroliers : Pierre-Dominique Burgaud / Benjamin Lebeau / Gaëtan Roussel)


#<
[rappel]
Par derrière
les affaires de coeur
sont des histoires de...
convaincues
de péter plus haut.
(Mais les affaires sont les affaires
Demandez le Programme !)
 (O.K.)

#<
[aux postiers]
Le dimanche 26 juillet 2020 à 21:38:39 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :
objet : ma chanson de ce dimanche

Andrew Bird, encore lui...
... que je connais depuis au moins une décennie, je crois, mais dont je m'intéresse de plus en plus à l'oeuvre prolifique, tantôt instrumentale (et conceptuelle, avec des cycles/séries), tantôt chansonesque, avec dans cette masse de morceaux, qu'il peut réinterpréter différemment d'album en l'album, grâce à son bandcamp, dans cette masse de morceaux (inégaux) donc parfois des petits joyaux, au charme souvent discret (trop ?) et reposant, eh oui je me fais vieux – et surtout très malade ?
Par exemple, celle-ci-jointe, en mp3.
Mais en la cherchant pour vous (dans la récente version que j'aime) sur Youtube je tombe sur cette vidéo (yes !) qui date (et ressortit) probablement du confinement. Du reste, comme la version homestudio, et ne serait-ce pas la même ? Je l'aime ; ) Pour vous...
"11:11"












2020 07 27

#
[rappel][à inscrire ?]
[affinité][-',-]["temps perdu"]
Dès qu'on est bien dans une maison, le temps ne passe plus de la même façon, on est prêt à le « perdre », à s'abandonner à une délicieuse nonchalance.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse)


#
[rappel][2019 06 01]
#
[bio-logique][physio-logique]
Premier message de la page du forum :
acteee
Posté le 21/05/2015 à 12:08:58
Bonjour à tous,  Je me décide à vous écrire car, j'ai depuis quelques mois des symptômes qui commencent à m'inquiéter.  Cela a commencé d'abord par des palpitations, au mois d'Octobre 2014. Des palpitations additionnées à des vertiges. Je dirais plutôt, une sorte de tangage de type état d'ébriété. Je suis allé consulter mon médecin qui m'a prescris uniquement une cure de Magnésium ainsi qu'une prise de sang. Celle-ci s'est avérée très bonne. Les palpitations ont continuées, du coup, je suis allé consulter un cardiologue et là encore, les résultats n'ont rien signalé.  Avec les semaines et les fêtes, finalement les palpitations ont cessées, j'ai mis ça sur le compte du café que je buvais. J'ai diminué les quantités et cela a semblé faire son effet.  Par contre, j'ajoute qu'avec tous ces symptômes, il y avait également une gêne cervicale, toujours présente aujourd'hui.  La sensation d'ébriété est restée intacte depuis le début sans réellement diminuer.  Aujourd'hui, j'ai toujours cette gêne cervicale, le dos et la nuque qui craquent, les vertiges, et une impression de tête lourde. Se sont ajoutés, aussi, une sorte d'instabilité à la marche, plutôt, l'impression que mes jambes vont flancher.  Du coup, je me pose la question suivante: Les cervicales peuvent-elles avoir un lien direct avec cette sensation de vertiges et l'instabilité à la marche ?  Dois-je passer des examens supplémentaires ?  C'est assez difficile de décrire les symptômes, en réalité, car j'imagine que la description que chacun en fait est différente.  Si d'autres, parmi vous, ont ces symptômes, merci de m'expliquer ce que vous avez fait et quels sont les traitements à suivre.  Merci pour vos lumières,  Michael

… !!…

Dernier message de la page du forum :
elle est ma quête suivre l'étoile
telle-est-ma-quete
Posté le 07/05/2019 à 08:06:31
bonjour à tous,  juste pour vous faire partager mon expérience personnelle...  en ce qui me concerne, c'est après plusieurs mois, voir années, que j'ai assimilé le fait que tout cela provenait d'une anxiété généralisée pas forcément visible ou perceptible..mais bien là ! celle ci fini par générer une fatigue cérébrale et tout s’enchaîne... sensation d'ébriété, de dépersonnalisation, fatigue, plus d'énergie !  aujourd'hui je vais beaucoup mieux, mais c'est grâce à une prise de conscience, j'ai un mode de vie plus sain, je sais dire non à ce que je n'ai pas envie de faire ou de dire, j'évite tout conflit interne et j'ai une vie plus douce, ce n'est pas facile à faire mais il faut savoir ce que l'on veut !
(http://forum.doctissimo.fr/sante/Vertiges-syncopes/vertiges-instabilite-cervicale-sujet_1474_1.htm)




#<
dans la philosophie il y a la sagesse qu'il n'y a pas dans la philo
dans la philo manque la sagesse de la philosophie
la philo n'a pas la sagesse de la philosophie
dans la philosophie se retrouve la sagesse qu'il manque à la philo
dans la philosophie se trouve la sagesse qu'il manque à la philo
à la philo manque la sagesse de la philosophie
à la philo on ne retrouve plus la sagesse de la philosophie
dans la philo se perd la sagesse de la philosophe
dans la philo s'oublie la sagesse de la philosophe
à la philo manque la part (essentiel) de sagesse de la philosophie
à la philo manque l'essentiel de la philosophie, la sagesse
-
à la philo manque l'essentiel
de la philosophie
la sagesse
-
à la philo manque
la part essentielle de la philosophie
la sagesse
-
à la philo manque
la sagesse de la philosophie
l'essentiel
-
à la philo
manque la sagesse
de la philosophie
-
à la philo
manque en son nom
la sagesse de la philosophie
-
à la "philo"
manque la "sagesse"
de la "philosophie"
(O/<.)


#<
Moins on emporte/en porte, mieux on se porte.   (Non. Pas vrai des vêtements l'hiver.)
moins on porte, mieux on se porte
on se porte mieux de moins porter / on se porte mieux d'en moins porter


#
[HN][multimédia]
Nous nous trouvons peut-être collectivement – comme Marshall McLuhan le suggéra il y a des années – à la veille de quitter l'époque où le livre aura été un élément central du développement humain. Nous nous devons alors à nous-mêmes de découvrir ce qui était le plus précieux dans les livres, de manière à le préserver.
(Lindsay Waters, L'Éclipse du savoir, éd. Allia)


#<
Me taire, comme un livre.
Ne se livrer qu'en silence, comme un livre.
L'idéal ? Ne se livrer qu'en silence, comme un livre.
Ne se livrer qu'en silence au rythme de l'autre, comme un livre.
-
(l'idéal (serait de))
se livrer en silence
et au rythme des intéressés
comme un livre
-
comme un livre
se livrer en silence
et au rythme des intéressés
-
comme un livre
se livrer en silence
et au rythme et gré des intéressés
-
se livrer en silence
et aux pas des intéressés
comme un livre
-
l'idéal serait
de se livrer en silence
et aux pas des intéressés
comme un livre
-
dans l'idéal / idéalement
se livrer en silence
et aux pas des intéressés
comme un livre
-
se livrer en silence
et au gré des intéressés
comme un livre
-
se livrer en silence
et aux pas
des intéressés
comme un livre
(O/<.)
-
- version simplifiée -

se livrer en silence
et au gré des intéressés
comme un livre
(O/<.)







#
[programme]
un ado – Hé, tu as un chien ?
une ado – Hein ? Non. Pourquoi ?
– Eh bien, tu sens comme un animal.
[  ]
Peut-être que c'est juste mon imagination.
(Les enfants loups, Ame & Yuki [film], 1:08'40)

#<
Ça n'a qu'un sens et donc aucun.
Ça n'a (au)cun sens.
Ça n'a qu'un sens et donc pas assez sinon aucun.
Ça n'a qu'un sens et donc pas assez.
Ça n'a qu'un sens et donc aucun qui vaille.
Quand c'en n'a qu'un (seul), ça n'a aucun sens.
Qui ne dit qu'un sens n'en dit aucun.
Ce qui n'a sens n'en aaucun.



#<
La mort fait partie de la vie, mais partir.
La mort fait partie de la vie, oui, mais partir.
De la vie la mort fait partie, mais partir.
De la vie la mort fait partie, rrh.
-
"la mort fait
partie de la vie"
mais partir
-
oui de la vie
la mort fait partie
mais partir
(O/<.)
-
oui de la vie la mort
fait partie
mais partir








2020 07 28


#<
mourir d'un bal perdu
être atteint d'un bal perdu
un bal perdu peut faire autant de mal qu'une balle (perdue)


#<
moustique, mon cher moustique, sa chair, mon sang
-
moustique
sa chair
mon sang
(O/<.)
-
cher moustique
ta chair
mon sang
-
ce moustique
sa chair
mon sang



#
[formule][s'injustifier][brachy-logique][autophilosophe]
[  ] Contrairement aux ouvrages de philosophie habituels, le Manuel [d'Épictète] ne contient aucun approfondissement théorique, mais s’attache à définir des exemples pratiques tirés du quotidien, afin d’illustrer la mise en application des principes de la sagesse stoïcienne dans la vie de chacun. [  ]
(http://www.litteratureaudio.com/livres-audio-gratuits-mp3/tag/epictete)


#
[défausophie][neutralisage][moyenhomme][philosophie]
Le meilleur moyen de se défendre contre eux, c'est de ne pas leur ressembler.
(Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même)

#
[TP][parents][neutralisage][pour manuella][zen][minimalisme]
Si tu veux faire des progrès dans l'étude de la vertu, défais-toi de ces deux faux raisonnements : « Si je néglige mes affaires, je n'aurai pas de quoi vivre. » — « Si je ne châtie pas mon lits, il ne sera qu'un mauvais sujet. » – ll vaut mieux mourir de faim, exempt de chagrin et de crainte, que de vivre dans l'abondance de toutes choses en proie aux inquiétudes. ll vaut mieux laisser ton fils méchant que te rendre malheureux.
Commence donc par les petites choses. On renverse ton huile ; on dérobe ton vin ? Dis-toi : « C'est à ce prix que l'on achète l'indifférence ; à ce prix la tranquillité d'âme. » On ne surmonte rien sans qu'il en coûte. Lorsque tu appelles ton serviteur, songe que peut-être qu'il ne t'entend pas, ou que, s'il entend, il ne lui est pas possible de faire ce que tu désires. Enfin fais si bien qu'il ne soit pas en son pouvoir de jeter le trouble dans ton âme.
(Arrien, Manuel d'Épictète ((trad. Pierre Commelin))


#
["otto"]
(Les enfants loups, Ame & Yuki [film], 1:46'10)



#
[aux Venesson, via Unae]
Bonjour,
et d'abord merci! pour ce que vous faites. En matière de publications, d'interventions, et donc d'information (bien utile à l'autoformation), et désormais de complémentation top du top. Ma question : (comme je suis sérieusement malade – troubles neurologiques depuis 3 ans, suite à une injection vaccinale – sans que les médecins n'en trouvent la cause, et que je soupçonne de plus en plus concrètement une intoxication chronique aux métaux lourds dont le vaccin aurait été la goutte de trop) j'ai entamé ce mois-ci une cure de spiruline en même temps que de votre Essentiel Multivitamines (faute de budget pour l'Élite, hélas !), mais... sont-ils vraiment compatibles (au cours du même repas) ? J'entends : est-ce que la spiruline (voire bientôt la chlorella) ne vient pas chélater une bonne partie du complément ? Comme le zinc, par exemple, etc. Si oui, une recommandation/astuce ? Bien cordialement, et continuez, c'est super que vous existiez !
+

Bonjour Karl.

Merci pour votre message.

La spiraline est assez difficile à associer avec un autre multivitamine.
Je vous laisse un article à ce sujet : https://www.unae.fr/spiruline-bio-a-savoir-imperativement-avant-dacheter/

Sachez qu’Essentiel suffit pour une supplémentation complète en vitamines et oligoéléments.

Prenez soin de vous.

Je reste à votre disposition.
Belle journée.

Kevin,
Docteur en Physiologie de la Nutrition
Responsable service clients
Laboratoire UNAE

+
Spiruline bio : à savoir impérativement avant d’acheter ! 5 février 2020
[  ]
L’agence sanitaire a également mis en garde les consommateurs contre l’excès potentiel de bêta-carotène (le précurseur de la vitamine A) lié à la supplémentation en spiruline, indiquant qu’une posologie de 5 g apporte la valeur maximale recommandée de 7 mg de bêta-carotène par jour. La prudence est tout particulièrement de mise chez les fumeurs, car le composé est associé à une augmentation du risque de cancer du poumon chez cette population lorsque les apports sont élevés. Vigilance également en cas de prise associée d’un complément de multivitamines car la spiruline est naturellement riche en certaines vitamines. En revanche, elle ne peut pas satisfaire les besoins en vitamine B12 qui fait défaut aux régimes végétaliens. Elle contient en effet de la pseudovitamine B12 qui est inactive d’un point de vue biologique pour l’Homme.  La spiruline est donc à la fois incompatible avec la prise de compléments alimentaires multivitamines tout en étant pas suffisant complète pour se suffire à elle-même. [  ]
(https://www.unae.fr/spiruline-bio-a-savoir-imperativement-avant-dacheter/)




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[rappel]
la déception ne l'est que d'une attente
la déception ne l'est jamais que d'une attente
la déception ne l'est jamais que d'une attente, proportionnelle
n'est déception qu'à la proportion de l'attente



#<
déçu, on est déchu d'une attente
déçu, quand déchu d'une attente


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[intelligence][neutralisage][/\]
[ ] Rentre incontinent en toi-meme, et fais ce raisonnement : « Ce qui afflige cet homme, ce n'est pas l'accident même, puisque d'autres, atteints comme lui, n'en sont pas affigés, ce n'est que l'idée qu'il s'en fait dans son imagination. »
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin))
+
[  ] si je le veux : quelque évenement qui arrive, il depend toujours de moi de le faire tourner à mon avantage.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin))


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[neutralisage][philosophie][pharmaco-logique]
Souviens-toi que ce n'est ni celui qui t'insulte, ni celui qui te maltraite, qui t'offense, c'est l'opinion que tu te fais, en attachant l'idée d'offense à leurs mauvais procédés. Lorsque quelqu'un t'aura mis en colère, sois persuadé que ta colère n'a eu d'autre cause que ton opinion. Ainsi donc essaie avant tout de ne pas te laisser emporter par ton premier mouvement : pour peu que tu aies le temps de te remettre et de réfléchir, tu seras bien plus aisément maître de toi-même.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §20)
>
[pour twitter]
[ ] ce n'est ni celui qui t'insulte, ni celui qui te maltraite, qui t'offense, c'est l'opinion que tu te fais, en attachant l'idée d'offense à leurs mauvais procédés. [ ] Ainsi donc essaie avant tout de ne pas te laisser emporter par ton premier mouvement [ ].
(Manuel d'Épictète)



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[minimalisme][épure]
Le minimalisme, c'esttoutce qui est lié au désencombrement de sa vie. [  ] Mais on peut être minimaliste dans avoir une conscience environnementale... [  ] Le minimaliste peut tout jeter ! Haha...
(Radio-Canada - 31/10/2019 - Vivre de façon minimaliste, c'est possible, 23')


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[lexico-logique]
québécois – Comment est-ce que vous réusissez à...
(Radio-Canada - 31/10/2019 - Vivre de façon minimaliste, c'est possible, 23'45)



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[mort][neutralisage][noirage]
Aïe tous les jours devant les yeux la mort, l'exil et tous les malheurs qui paraissent les plus redoutables, mais surtout la mort ; et ainsi tu n'auras jamais aucune basse pensée, ni non plus aucune telle ambition.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §21)


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[autophilosophe]!
Si jamais il t'arrive de te préoccuper des choses extérieures et de vouloir plaire au monde, sache que c'en est fait de ton plan de vie. Contente-toi d'être partout et toujours un philosophe ; si tu veux de plus le paraître, parais-le à tes propres yeux, et ce sera suffisant.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §23)
//
Dominique Loreau
+
Prescris-toi dès aujourd'hui une règle de conduite et un genre de vie que tu puisses observer invariablement, soit en particulier, soit devant le monde. [  ]
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §33)
+
[formule][autophilosophe][philosavis][taisage][symplicité]!!
    Ne te donne pas pour philosophe ; parle rarement de tes maximes devant le vulgaire, contente-toi de les mettre en pratique. Quand tu es dans un festin, ne fais pas une dissertation sur les bienséances que l'on doit observer à table, mais observe-les simplement. Rappelle-toi que c'est ainsi que Socrate se défit entièrement du faste et de l'ostentation. Lorsque certains gens le venaient prier de les recommander aux autres philosophes, il les leur conduisait lui-même et ne s'indignait pas que l'on préférât leur doctrine à la sienne.
    Si, devant des ignorants, la conversation tombe sur quelque principe de philosophie, garde longtemps le silence, de peur d'émettre sur-le-champ ce que tu n'as pas assez bien digéré. Si l'on dit que tu ne sais rien, ne t'en formalise pas, et sache alors que tu commences à mettre ta philosophie en action. Les brebis ne rejettent pas l'herbe, pour montrer aux bergers ce qu'elles ont mangé ; mais après l'avoir bien digérée en elles-mêmes, elles donnent de la laine et du lait. Toi aussi, n'expose pas tes maximes devant des ignorants, mais traduis-les au dehors par ta propre conduite.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §46)





#
[neutralisage]!
Pour juger sainement les desseins de la nature, il suffit d'observer avec quelle indifférence nous considérons les événements qui ne nous touchent pas. S'il arrive, par exemple, que le domestique d'un autre casse un verre, tu dis aussitôt : « C'est là un accident assez ordinaire. » Sache donc que, s'il arrive que l'on casse un verre chez toi, tu dois conserver le même sang-froid que tu as, lorsqu'on en casse un chez un autre. Applique le même raisonnement à des choses plus importantes. Voici, je suppose, un homme qui a perdu son enfant ou sa femme : il n'est personne qui ne dise : « C'est là le sort de la pauvre humanité. » Mais qu'il t'arrive de perdre quelqu'un des tiens, aussitôt tu te lamentes et t'écries : « Hélas! que je suis malheureux! » Tu devrais cependant te rappeler les sentiments que nous éprouvons, quand on nous annonce qu'un pareil accident est arrivé à d'autres.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §26)


#<
Socrate n'était-il pas plus sage que philosophe ?
-
Socrate
plus sage
que philosophe ?
-

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[pharmaco-logique]
Si en effet la chose est de la nature de celles qui ne dépendent pas de nous, elle n'est ni bonne ni mauvaise en soi : ce point est de toute rigueur.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §32)

#
[philosophie][taisage][anaxio-logique][brachy-logique][philosavis][neutralisage][!°]
Prescris-toi dès aujourd'hui une règle de conduite et un genre de vie que tu puisses observer invariablement, soit en particulier, soit devant le monde. Aime à garder le silence ; ne dis que le nécessaire, et en peu de mots. Dans les cas assez rares où tu es obligé de prendre la parole, parle, mais évite les entretiens oiseux ; ne parle ni des gladiateurs, ni des courses de chevaux, ni des athlètes, ni du boire ou du manger, ni de ces choses qui la matière banale des conversations ordinaires; mais, surtout en parlant des personnes, évite de blâmer, ou de louer, ou de faire des comparaisons. Si tes amis s'entretiennent de choses qui blessent les règles de la bienséance, fais ce que tu pourras pour les obliger à changer de conversation; si tu te trouves parmi des étrangers, garde le silence. Evite de rire aux éclats, à tout propos et comme un évaporé. Abstiens-toi de tout serment si c'est possible; ou sinon, fais tous tes efforts pour t'en dispenser. Ne va pas diner au dehors, évite les festins populaires ; du moins, si, à cause des circonstances, tu ne peux les éviter, observe-toi attentivement, et prends garde de t'y comporter autrement qu'en philosophe. Sache bien que quiconque fréquente une société corrompue, finit par se corrompre lui-môme, si pures que soient ses moeurs. Ne veille à ce qui regarde le corps qu'autant que la nécessité t'y oblige, par exemple au boire et au manger, aux vêtements, à l'habitation, aux domestiques. Supprime tout ce qui flatte la vanité et entretient la mollesse.
    Autant que possible, abstiens-toi des plaisirs de l'amour avant ton mariage; plus tard fais-en un usage légilime et tel que la loi le permet. N'insulte pas cependant ceux qui succombent à ces faiblesses, ne leur en fais même aucun reproche, et ne te vante pas à tout propos de ta sagesse et de continence.
    Si l'on te rapporte que quoiqu'un dit des choses désobligeantes de toi, ne cherche pas à démentir allégations, ni à faire ton apologie; mais réponds tranquillement : « Cet homme ne sait pas que j'ai bien d'autres défauts; il dirait beaucoup que plus de mal de moi, s'il me connaissait mieux. »
    Il n'est pas nécessaire d'aller souvent au théâtre ; mais, lorsque l'occasion d'y aller se présentera, ne témoigne d'empressement ni de préférence pour personne, c'est-à-dire souhaite que les choses se passent sans brigue, et que le vainqueur ne doive sa victoire qu'à lui-même; ainsi tu échapperas à toute contrariété. Abstiens-toi aussi de pousser des exclamations, de huer personne avec éclat, de te livrer à une agitation fébrile; et, une fois sorti du théâtre, n'engage pas de conversations interminables sur la représentation, puisque cela ne peut servir à te rendre plus honnête et ne prouve rien, sinon que le spectacle a absorbé toute ton attention.
    Ne va pas inconsidérément, et sans qu'on t'y oblige, assister aux lectures et aux déclamations publiques : en y assistant, ne te dépars ni de la gravité nl de la dignité que commande la bienséance.
    Lorsque tu auras des démêlés avec quelqu'un, surtout avec quelque grand personnage, demande-toi ce que Socrate ou Zénon aurait fait en pareille conjoncture, et tu n'auras aucune difficulté à te tirer d'affaire hcnorablement.
    Quand tu iras faire une démarche auprès de quelque puissant du jour, suppose que tu ne le trouveras pas chez lui, ou qu'il se sera enfermé, ou qu'on ne daignera pas t'ouvrir sa porte, ou qu'il te recevra avec indifférence. Si, après toutes ces réflexions, il te plaît d'aller le trouver, souffre sans murmurer tout ce qui t'arrivera, et ne te dis pas à toi-même : « Ce n'était pas la peine de me déranger. » Ce langage n'appartient qu'à l'homme étranger la philosophie et trop attaché aux choses extérieures.
    Dans tes entretiens particuliers, évite d'insister longtemps sur ce que tu as fait, sur les dangers que tu as courus. Si tu as du plaisir à raconter tes aventures, les autres n'ont peut-être pas le même plaisir à les écouter.
    Ne te charge pas de faire rire la société ; tu courrais risque de tomber dans des manières vulgaires et en même temps de perdre l'estime que l'on a pour toi.
Il est dangereux d'entamer une conversation sur un sujet qui blesse l'honnêteté. Si le cas se présente, et que la situation te le permet, adresse un blâme à celui qui s'est aventuré dans un tel sujet d'entretien; ou bien témoigne par ton silence, par ta rougeur, par la sévérité de ton visage que cette conversation te déplaît.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §33, #35'35'')

>
[OTT0]
[philosophie][taisage][anaxio-logique][brachy-logique][philosavis][neutralisage][!°]
Prescris-toi dès aujourd'hui une règle de conduite et un genre de vie que tu puisses observer invariablement, soit en particulier, soit devant le monde. Aime à garder le silence ; ne dis que le nécessaire, et en peu de mots. [  ] [Si tu as du plaisir à raconter tes aventures, les autres n'ont peut-être pas le même plaisir à les écouter.] [  ] évite les entretiens oiseux ; [  ] en parlant des personnes, évite de blâmer, ou de louer, ou de faire des comparaisons. [  ] prends garde de t[e] comporter autrement qu'en philosophe. [  ] N'insulte pas cependant ceux qui succombent à ces faiblesses, ne leur en fais même aucun reproche, et ne te vante pas à tout propos de ta sagesse et de continence. [  ] Lorsque tu auras des démêlés avec quelqu'un, [  ] demande-toi ce que Socrate ou Zénon aurait fait en pareille conjoncture, et tu n'auras aucune difficulté à te tirer d'affaire hcnorablement. [  ]
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §33, #35'35'')




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[philosavis][défausophie]
Il est dangereux d'entamer une conversation sur un sujet qui blesse l'honnêteté.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §33)
>
#<
"Il est dangereux d'entamer une conversation sur un sujet qui blesse la" malhonnêteté.



#<
[simplexité][otto karl]
la simplexité (de formulation) philosophique d'otto karl
> OTTO - 2007 - vertueuse simplexité des principes philosophiques d'otto


#
[par gilles][tuto]
tuto réparer pour mon bureau
(https://youtu.be/qurG-sF2Kko)


#<
Un corps qu'on écoute pas nous écourte.
Un corps qu'on écoute pas assez dans sa vie nous l'écourte.



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[philosophie][postsexuel][défausophie][minimalisme][neutralisage]
Si l'idée de quelque plaisir te flatte, alors, comme toujours, tiens-toi sur tes gardes, de peur que cette idée ne t'entraîne. Examine toutes les circonstances de la chose, et prends du temps pour délibérer. Ensuite considère deux durées différentes : le temps où tu jouiras de ce plaisir, et celui où, après en avoir joui, tu t'en repentiras et en éprouveras du remords. Par contre, vois quelle sera ta satisfaction, quelle estime tu auras pour toi-même, si tu t'abstiens de ce plaisir. Toutes les fois que tu trouveras une occasion de contenter tes désirs, prends garde de te laisser séduire par les charmes, les douceurs, les attraits de la volupté. Pour t'encourager, rappelle-toi combien il est plus doux de les vaincre et de garder au fond du coeur le sentiment de sa victoire.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §34)



#<
faux, pas croire






2020 07 29

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[à judicaël]
Le mercredi 29 juillet 2020 à 12:35:31 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Mon père s'obstine, comme je le craignais (moi qui voudrais le protéger de tout risque), à vouloir vous remettre LA clé en main propre, et sur place. Et pour vous (ré)expliquer aussi l'appartement, etc. Eh oui. Donc, « eh, les gars, les... masques » ? Please ! Et plein de gel sur les mains. Lui est assez inconscient. Il croit, pratiquement, que son masque le protège vraiment. Pff. Et même, il croit que je vais pas mourir, là. Bref, optimiste indécrottable sinon pire, il voit rien venir.
+
Non non. Si si. Il y a tout un mode d'emploi pour l'appart. (Tu sais, c'est mes parents. Et puis, même, c'est un peu toujours comme ça a fortiori pour les "résidences" secondaires.) Impossible que tu l'aies retenu, d'autant que la dernière fois je suis passé avant et en tout cas après vous, y compris pour le ménage, comme je vous avais proposé). Mode d'emploi auquel je suis archi rôdé, moi. Voilà pourquoi je lui disais que je pourrai vous guider les yeux fermés par téléphone. Mais... Qu'à sa tête. Et que je perdrai avant lui, si si. (Et au bout d'une corde ? Ce qu'il ne voit pas venir.)
Note : j'ai donc bien noté, et haha, le « au père, au fils (encore sain d'esprit) » ; ) mais... ; /



#<
Ah, sa chair... Masoch !


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le grec latin  (+ l'atteint)
l'humanité le grec latin
la culture grec-latin
le sens grec latin


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[neutralisage][pharmaco-logique]
Toute chose a deux côtés : de l'un des deux elle est supportable ; de l'autre elle est insupportable.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §43)


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[anaxio-logique][neutralisage][philosophie][s'injustifier][zen]
[  ]
À quoi se reconnaît l'homme qui fait des progrès dans la sagesse : il n'adresse de blâme, ni de louange, ni de reproche à personne, n'incrimine personne, ne parle jamais de lui-méme, de son mérite ou de son savoir ; ne s'en prend qu'à lui-même, s'il se trouve dans quelque emharras ou devant quelque obstacle ; se rit intérieurement des louanges que par hasard on lui donne ; ne cherche pas à se justifier, si on l'accuse ; il en use comme les convalescents, et prend garde qu'un mouvement trop violent ne dérange une santé encore mal affermie ; il a banni de son cœur toute sorte de désirs ; il n'a d'aversion que pour ce qui est contraire à la nature des choses qui dépendent de lui ; il ne souhaite rien avec trop d'empressement ; si on le traite d'insensé ou d'ignorant, il ne s'en met pas en peine ; enfin il se tient en garde contre lui-même, se considérant comme son propre et son plus dangereux ennemi.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §48)


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[appretissage]
[  ]
D'ailleurs, quand j'aurai trouvé un homme qui m'explique ce philosophe [Chrysippe], il me restera encore à mettre ses préceptes en pratique : c`est là le point essentiel ; car si je me contente d'admirer l'explication des livres de Chrysippe, qu'arrive-t-il ? Je deviens grammairien au lieu de devenir philosophe, [  ].
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §49)



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[apprentissage]![autophilosophe]!
Jusqu'à quel temps difïéreras-tu de mettre en pratique ces excellents préceptes ? Quand cesseras-tu de violer les règles de la droite raison ? On t'a instruit des maximes que tu dois suivre ; tu les as acceptées. Quel maître attends-tu encore, pour commencer à réformer tes mœurs ? Tu n'es plus un jeune homme ; tu es déjà un homme mûr ; si tu te laisses aller à l'índolence et à l'inaction, si tu diffères de jour en jour à pratiquer ces préceptes ; si tu cherches de nouvelles excuses pour t'en dispenser, tu ne t'apercevras pas que tu n'as fait aucun progrès ; mais tu continueras à vivre comme tu as vécu, et tu mourras sans connaître la sagesse. Commence donc dès aujourd'hui à vivre comme un homme qui tend à la perfection. Suis toujours le parti qui te paraît le plus honnête, et que ce principe soit une loi inviolable pour toi. Quand il se présentera quelque chose de pénible ou d'agréable, de glorieux ou d'avilissant, souviens-toi alors que le moment du combat est venu, que les jeux olympiques sont ouverts, qu'il n'est plus temps de reculer, et que, dans un seul jour, dans une seule affaire, tu peux compromettre tous les progrès acquis ou les assurer pour toujours. C'est ainsi que Socrate est devenu un sage accompli, en profitant de toutes les circonstances, sans jamais écouter d'autres conseils que ceux de la droite raison. Sans doute tu n`es pas encore un Socrate ; mais tu dois prendre Socrate pour modèle et vivre avec l'intention de l'égaler.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §51)
>
[OTT0]
Jusqu'à quel temps difïéreras-tu de mettre en pratique ces excellents préceptes ? [  ] On t'a instruit des maximes que tu dois suivre ; tu les as acceptées. Quel maître attends-tu encore, pour commencer à réformer tes mœurs ? [  ] si tu diffères de jour en jour à pratiquer ces préceptes ; si tu cherches de nouvelles excuses pour t'en dispenser, [  ] tu continueras à vivre comme tu as vécu, et tu mourras sans connaître la sagesse. Commence donc dès aujourd'hui à vivre comme un homme qui tend à la perfection. Suis toujours le parti qui te paraît le plus honnête, et que ce principe soit une loi inviolable pour toi. [  ] C'est ainsi que Socrate est devenu un sage accompli, en profitant de toutes les circonstances [  ] ; [  ] tu dois prendre Socrate pour modèle et vivre avec l'intention de l'égaler.
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §51)



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[philosavis]
La richesse de la nature est à la fois bornée et facile à atteindre ; mais celle des opinions vides se perd dans l’illimité.
(Épicure, maximes capitales)


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[apprentissage][brachy-logique]
Le Manuel d’Épictète est une des plus célèbres sources du stoïcisme.  Il s’agit d’un résumé, constitué par le disciple Flavius Arrien, des cours que le philosophe donnait à Nicopolis d’Épire (Grèce actuelle).  L’objectif était d’en faire un compagnon permanent, un livre qu’on ait toujours sur soi et qu’on puisse consulter en toute circonstance.
Voici ce qu’en dit le philosophe Simplicius (Ve-VIe siècles après J.-C.) :
« C’est une arme de combat qu’il faut toujours avoir à sa portée, et dont il faut que ceux qui veulent bien vivre soient toujours prêts à se servir. »
Les maximes du Manuel s’adressent à un jeune disciple qui n’est pas encore philosophe.
(https://1000-idees-de-culture-generale.fr/manuel-d-epictete/)

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[minimalisme][pop][ascèse]
Une fois affranchi [de l'esclavage], Épictète devient donc un philosophe professionnel.
Il fait partie de ceux pour lesquels la philosophie est avant tout un mode de vie. Impécunieux, célibataire, et sans famille, il laisse sa maison grande ouverte, estimant qu’il n’y a rien à voler – mais il estime mal.
Après que l’empereur romain Domitien bannit les philosophes d’Italie en 89, Épictète part enseigner à Nicopolis d’Épire (Grèce actuelle).
Et alors, la roue tourne : Épictète devient une star de la philosophie.
La jeunesse romaine se déplace en nombre pour écouter ses leçons. La sobriété de son éloquence, la simplicité pédagogique de ses exemples et de ses images font une profonde impression sur son auditoire.
Certains auditeurs se passionnent même pour sa personne. À sa mort, un riche Romain achète pour la somme de 3 000 drachmes la lampe d’argile qui avait remplacé la lampe de fer à laquelle des délinquants avaient trouvé de la valeur (dans la maison grande ouverte).  On ignore les conditions de sa mort, mais il a vécu longtemps en menant une existence en tout point conforme à sa doctrine.
Le Socrate du stoïcisme
On compare volontiers Épictète à Socrate (-470, -399).
Épictète était un peu le Socrate du stoïcisme
Le rapprochement vaut surtout pour la forme :
      le philosophe stoïcien pose beaucoup de questions, ce qui fait penser à la maïeutique socratique;     il manie lui aussi l’ironie pour donner plus de force à son propos ;     il s’exprime lui aussi dans la langue du peuple, avec des images simples et familières.
  Sur le plan biographique, tous deux sont d’extraction populaire : Socrate était le fils d’un ouvrier et d’une sage-femme, et des rumeurs disaient que c’était une famille d’esclaves. 

Enfin, l’un comme l’autre n’ont rien écrit.
Ce sont les disciples Platon et Xénophon qui ont transmis – peut-être en les transformant – les idées de Socrate à la postérité ; de même, c’est le disciple d’Épictète Flavius Arrien qui a publié les notes de cours de Nicopolis.
C’est que, comme le père de la philosophie, Épictète considérait que la pratique est plus importante que la théorie. À la dialectique rigoureuse des premiers stoïciens, il a préféré donner l’exemple de la valeur morale de la doctrine dans son attitude quotidienne.
(https://1000-idees-de-culture-generale.fr/manuel-d-epictete/)




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[surdouage]
la logique = instrument de pouvoir
(Les stoïciens - 26.01.2016 - Le manuel d'Épictète (avec Jean-Baptiste Gourinat), 27')


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[pharmaco-logique]!
Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses elles-mêmes, ce sont les opinions qu'ils en ont.
[  ]
(Arrien, Manuel d'Épictète (trad. Pierre Commelin), §5)













2020 07 30


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(AF)
[philosophie][autophilosophe]
Philosophie pratique philosophique :
...
(Les stoïciens - 26.01.2016 - Le manuel d'Épictète (avec Jean-Baptiste Gourinat, 22'30)
+
...
Les stoïciens - 28.01.2016 - Marc Aurèle, « Pensées pour moi-même » (avec Christelle Veillard, 10'+ 12'15)


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moyenhomme][âge][maudit][goût]
Il m'a dit quelque chose de terrible. Il m'a dit : mes chansons nouvelles, on les écoute et on ne les applaudit pas, mes chansons anciennes, on ne les écoute pas et on les applaudit.
(Quand Serge Gainsbourg évoquait Georges Brassens... [yt], 2')


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[dié/éthique][karl][otto karl][multimédia][pop][HN]
J'aimais la chanson, vous savez ? Dès le collège, je ne pensais qu'à ça. [  ] Je ne m'occupais que de chansons. C'est peut-être pour ça que j'ai raté ma vocation, j'aurais peut-être été autre chose, j'aurais peut-être été un vrai poète, hein ! Alors que je ne suis qu'un humble faiseur de couplets. Peut-être si au lieu d'être nourri de chansons [  ] j'avais été nourri dès l'enfance des choses un peu plus substantielles, peut-êter serais-je allé plus haut !
(Georges Brassens lors d'une tournée en Belgique en janvier 1973, 8'30)

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[dié/éthique][bio-logique][RDI4389678]
... devant la caméra, Georges Brassens bouffe, se goinfre de pâtes + fromage, et beaucoup, vite et sans mâcher. Pour rappel, mort du cancer de l'intestin à l'âge de 60 ans...
(Georges Brassens à table [goinfre, tout faux, contre-exemple parfait])
+
D'inquiétantes douleurs abdominales, de plus en plus vives, l’amènent à se faire examiner. Un cancer de l’intestin est diagnostiqué et se généralise. Il est opéré à Montpellier, dans la clinique du docteur Bousquet, en novembre 1980. L'année suivante, une nouvelle opération à l’hôpital américain de Paris lui accorde une rémission qui lui permet de passer l'été dans la propriété des Bousquet, à Saint-Gély-du-Fesc, au nord de Montpellier, avant de revenir à Paris puis de séjourner à Lézardrieux.
[  ]
Revenu dans la famille de son chirurgien, à Saint-Gély-du-Fesc, il fête son soixantième anniversaire le 22 octobre38. Il meurt en toute fin de soirée du jeudi 29 octobre 1981, à 23h15. Georges Brassens est inhumé à Sète, le matin du samedi 31, dans le caveau familial dont la pierre tombale porte une croix, au cimetière Le Pynote.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Brassens)
+
//
infra :
Pierre gourmand (Heidi [film][animation])
+
#<
En chansons, Brassens a tout bon, et tout faux en diététique/alimentation/déglutition/diététition.
-
en chanson(s) Brassens
a tout bon
et en bouffe tout faux
-
en chanson(s) Brassens
c'est tout bon
en bouffe c'est tout faux
-
en chansons brassens
a tout bon
mais en bouffe tout faux
(O/<.)

+
[pour twitter]
en chansons Brassens
a tout bon
mais en bouffe tout faux
(O/<.)
Si ce n'est frites, pâtes de gluten, beurre et fromage, comme quatre, à toute vitesse, comme un trou, sans mâcher.
Georges Brassens est mort d'un cancer de l'intestin à 60 ans. Et nous ?
https://youtu.be/MGTSQyBiCjQ










> "karl"
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 11'20 + 21'40)
+
"otto"
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 20'50)


#
[diét/éthique][SSSSS][apprentissage]
Ne plus jamais respirer comme avant, ne plus jamais vivre comme avant, c'est ce que nous propose Sénèque dans le paragraphe inaugural, sautons donc à pieds joints dans ce système, et aspirons à pleine bouffée l'air frais du stoïcisme.
(les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 2')
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« La part la plus considérable de la vie se passe à mal faire, une large part à ne rien faire, toute la vie à n’être pas à ce que l’on fait ». Tel est le constat de Sénèque, dans la première des lettres qu’il adresse à son ami Lucilius. Par-delà les siècles, les stoïciens continuent de nous parler, toujours de manière aussi frappante. Ils font la promesse d’un homme libre et puissant ; d’un homme qui tire sa tranquille assurance d’une vision ultra-rationnelle du monde. Approche trop brutale ? Rigueur excessive ? Loin d’être un donneur de leçons, le stoïcien nous propose un modèle d’une grandeur inégalée. Lire un texte stoïcien, ce n’est pas simplement être appelé à « faire mieux », à « donner son maximum » ou encore à « s’efforcer d’être meilleur ». C’est d’abord et avant tout, prendre une grande bouffée d’un air si frais qu’il pourra paraître glacé à certains et peut-être impropre à toute respiration ultérieure. Car la méthode du stoïcisme est la suivante : ne plus jamais respirer comme avant ; ne plus jamais vivre comme avant. À cette condition l’on pourra faire de soi une citadelle imprenable. Cet ouvrage est une invitation à sauter à pieds joints dans le système stoïcien, afin d’aspirer à pleines bouffées l’air frais qui en provient.
(Christelle Veillard, "Les Stoiciens. Une philosophie de l'exigence", éd. Ellipses, 4e de couv)


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[brachy-logique][formule]!
En effet, c'est une phrase qui est extrêmement belle, déjà, extrêmement concentrée dans ce qu'elle dit, et puis qui frappe effectivement les esprits et qui m'a frappée lorsque pour la première fois je l'ai lue. Et c'est ce qui m'a incité à lire de manière un peu mécanique après la totalité des Lettres à Lucilius, de Sénèque, puisque je cherchais aussi des phrases, comme ça, qui soit des concentrés finalement de morale, ou bien disons de sagesse percutante, c'est un peu finalement des vérités qui nous sautent à la figure, j'ai l'impression.
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 5')
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[formule]![apprentissage][hoptique][philosophie]
– ... nouvelle vie, nouveau départ quand on lit les stoïciens.
– Alors je crois que c'est exactement ce que les stoïciens essayent de faire, à savoir d'abord nous frapper, par toutes ces belles formules mais qui ont aussi un sens très fort, nous frapper pour nous réveiller, nous faire prendre conscience des choses. Et leur second mouvement, c'est d'installer des valeurs différentes. Ou ne tout cas, de nous faire adopter des attitudes différentes. Nous constatons que quelque chose ne convient pas, et nous sommes amenés, donc, à modifier totalement notre comportement, en adoptant finalement une manière de voir le monde différente ou décalée... [  ] On a des énoncés qui sont absolument absurdes au premier regard. Par exemple...
...
– [  ] L'immédiat n'est pas le fin mot de l'affaire. Et de même pour la lecture, certaines phrases peuvent nous parler directement, mais pour atteindre ce que ces phrases proposent ou promettent, il faut un certain travail, un cheminement. Et c'est ce que le stoïcisme dessine pour nous.
– Tout à fait. Et c'est là que le génie de Sénèque s'exprime, à mon avis. C'est-à-dire qu'il est capable, avec cette belle langue qui est la sienne, à la fois de nous faire prendre conscience de tous ces éléments-là, que nous devons changer, et en même temps de nous avertir que la voie va être compliquée, que la voie, ça n'est pas justement la voie de la révélation subite, c'est un long cheminement, rationnel... [  ]
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 7'30)
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[apprentissage][autophilosophe]
Marc Auèle [  ] il a une manière très précise de vivre le stoïcisme, qu'il conçoit justement comme un exercice de tous les instants, comme une méditation quotidienne, et il montre dans son ouvrage principal, Les Pensées, qu'il faut combattre contre soi-même à chaque instant, pour essayer de faire vivre justement cet air vivifiant mais parfois glaçant qui émane des principes stoïciens, et que finalement on se bat aussi contre soi-même lorsque nous essayons de comprendre ces principes et de les appliquer.
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 11'55)
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[apprentissage][autophilosophe]
Quand Marc Aurèle fait ses/ces exercices de méditation, c'est un exercice qui est d'abord écrit, parce qu'il se remémore les outils techniques du stoïcisme qu'il est en train de mettre en place, et puis c'est vraiment un exercice pour muscler son âme – qu'il faut prendre au terme [/sens] physique.
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 39'30)


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[intelligence]!
Puisque, l'un des principes, aussi, stoïciens de base, c'est qu'on ne peut jamais être à la place de l'autre, parce qu'on ne peut jamais s'immiscer dans ses pensées – ce qui paraît être un principe tout à fait de bon sens –, [  ] et personne ne peut orienter définitivement la manière dont nous construisons nos représentations et nos jugements.
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 19'30)


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[/\][pour manuella]!
...
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 19'30)


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[philosophie][autophilosophe][épure][politique]
Et c'est ce que dit Sénèque lorsqu'il dit : arrête de te disperser, concentre-toi sur ce que tu fais maintenant, au lieu de papillonner dans tous les sens et de t'occuper des autres, avant de t'occuper de ce que toi tu peux mettre en place. Et, esnuite, ce qui est important, c'est que cette fermeture initiale, c'est la condition de possiblité pour vivre correstement tous les actes d'ouverture à l'autre.
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 24'40)

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["temps perdu"][TP]
Finalement je crois que cette lettre [n°1 à Lucilius, de Sénèque] m'a parlé parce qu'elle rejoignait un aspect fondamental pour moi finalement de toute réfléxion philosophique c'est d'abord le rapport au temps, et puis le rôle que joue la philosophie dans la manière dont on occupe notre vie. Dans si on reprend la phrase...
...
qui fait qu'on essaye de faire énormément de chose en même temps, et qu'on les fait toutes mal, puisqu'on n'est jamais véritablement présent à ce que l'on fait. Donc, c'est ce qui m'a frappé aussi dans cette lettre, c'est le regret, la paresse et la distraction, ça me paraissait être les trois écueils qui font que le temps s'enfuit entre nos doigts ou qu'en tout cas on a l'impression de mal l'utiliser, et qu'on perd notre vie en regrettant toujours toutes nos actions.
+
Ce qui est un problème, c'est l'insatisfaction. Le fait d'épuiser sa vie à ne rien faire d'important... Il y a une exigence morale très forte, chez les Stoïciens...
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 6'20 + 27')
+
//
infra : chantal thomas "temps perdu" flânerie illimitée (avant séminaire de Barthes)



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[autophilosophe][philosophie][ab][amphibo-logique][lexico-logique]
Laissez-moi commencer par vous mettre en garde. Je vous en prie, n'attendez pas que je vous apporte des définitions nettement circonscrites. Philosopher sur quoi que ce soit, c'est jongler avec des nuages [  ].
(Hermann Broch, Quelques remarques à propos du kitsch, Éd. Allia, p.7)
>
[pour twitter]
Je vous en prie, n'attendez pas que je vous apporte des définitions nettement circonscrites. Philosopher sur quoi que ce soit, c'est jongler avec des nuages [  ].
(Hermann Broch, Quelques remarques à propos du kitsch, Éd. Allia)
+ Capture d’écran 2020-03-09 à 19.57.40 pierre et heidi allongés dans l'herbe, contemplant les nuages***
+
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– Donc, c'est cette définition un peu lâche, lâche au sens où elle est très indéterminée, [  ] c'est une définition un peu flottante, on va dire, pour ne pas dire « lâche ».
AvR – Ce qui est étonnant, pour une telle philosophie de l'exigence, telle que vous la nommez, que cette définition du Bien soit si flottante.
(Christelle Veillard ; les chemins de la philosophie - 02.06.2017 - Les stoïciens : une philosophie de l'exigence de Christelle Veillard, 36'40)


#<
si flottante... sifflotante...


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["otto"][suicide]
Non, Macotto, ne fais pas ça, ne te suicide pas ! [  – Je t'en supplie, ne meurs pas, Macotto.
(La traversée du temps [film][animation], 18'45)


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(V)[poste]
... télévision dans salon vide
(La traversée du temps [film][animation], 21'40)
+
(La traversée du temps [film][animation], 23'40)



#<
le sage se reconnaît
dans le neutre à l'usage
voire en un mot
le neutralisage
-
le sage est
dans le neutre
à l'usage
le neutralisage
-
le sage se reconnaît
dans le neutre
à l'usage
en un mot
le neutralisage
-
le sage se reconnaît
dans le neutre à l'usage
en un mot le neutralisage
-
le sage
se reconnaît
dans le neutre à l'usage
(en un mot le neutralisage)
-
le sage
se reconnaît
dans le neutre à l'usage
ou en un mot/ou d'un mot
le neutralisage








#<
la vie est d'une telle violence de deux même
... i-phone...
l'existence est
d'une
telle violence
de deux même



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[pour twitter]
Il dessine deux moineaux sur un grain de riz. (Miss Hokusaï)
[ ] Twitter, un médium par nature court et concis. Avec Twitter, nous assistons au grand retour de l'aphorisme comme forme de tous les jours.
(Kenneth Goldsmith) @kg_ubu
+ Otto - 2007 - Twitter médium court et concis, deux moineaux sur un grain de riz




#
(AF)!
[éco-logique]![otteur]!
...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 17' + 24')


#
[apprentissage][autophilosophe][philosophie]
...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 23'30)







2020 07 31


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[méta][otto karl][otto][otteur]
Les Pensées tout entières ne sont jamais que l'exercice quotidien que fait Marc Aurèle pour travailler sur ses propres dogmes, ses propres convictions, et pour essayer de les rendre efficace à l'intérieur de son âme.
Donc si on regarde Les Pensées, on a beaucoup de passage qui se répètent, où des thèmes reviennent. On n'a pas l'impression d'une construction vraiment particulière de ces pensées/Pensées, mais c'est finalement l'objet même du texte qui veut cela. Puisque... Donc l'objectif de Marc Aurèle, c'est de revenir toujours et encore sur un même thème, pour le retravailler... [  ] Il [otto]! va retravailler ses/ces thèmes en les écrivant dans la langue dans laquelle ils ont été énoncés.
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 22')

#
(AF)
[formule]!!!
...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 22' + 26'30 !!)
+
[otto][otto karl]
... [otto]...
Donc, effectivement, je dirais que le langage est un outil, qui est utilisé, mais qui ne va jamais se substituer à l'objectif final que je cherche, c'est-à-dire le travail sur mon âme.
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 32')



#
(AF)
[philosophie][po/éthique][otto karl]!
écriture... mais ce qui me paraît le plus important, c'est la philosophie...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 29'40)


#
[ARG]
...
Comme si moins les choses avaient de sens, plus on voulait investir la forme.
(Adèle Van Reeth ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 31'30)



#
(AF)
[politique][philosophie][autophilosophe][po/éthique]!
...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 36'30 + 37'45)
+
...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 39')



#
[cosmo-logique]
...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 37'10)


#
[cosmo-logique][mort][neutralisage]
...
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 45')


#
[politique][s'en sortir sans sortir]
...
Moi ce qui m'intéresse, c'est de tenir tous les fils en même temps. Je suis pas Épicure qui va se ranger dans son jardin et ne plus s'occuper de politique. Là, je veux tenir tous les fils en même temps de la vie. Et c'est dur. Bah voilà, c'est dur.
(Christelle Veillard ; Les Chemins de la philosophie - ''Pensées pour moi-même'' de Marc Aurèle (1/4) : Le stoïcisme ou l'art de l'esquive (avec Christelle Veillard), 47'45)


#<
le stoïcisme, ou comment s'en sortir sans sortir

#<
la sagesse est un refuge

#<
otto :
écrire à partir/au moyen d'une parole vivante
écrire au moyen d'une parole autre et vivante


#<
la matière première de l'écriture
devient de plus en plus la matière du monde
et plus seulement de la langue
-
la matière première de l'écriture
devient de moins en moins la langue seule
que la matière même du monde
-
écrire moins dans sa langue
que dans celle du monde
-
écrire moins dans sa langue
comme matière première
que dans celle du monde



#
[ascèse][otto karl][maudit][TP][philosophie]
1. [  ] Je ne me suis séquestré, je n'ai fermé ma porte que pour être utile à un plus grand nombre. Aucun de mes jours ne s'écoule à rien faire ; mes études prennent une bonne partie de mes nuits ; je succombe au sommeil plutôt que je ne m'y livre, et quand mes paupières, lasses de veiller, s'affaissent, je les retiens encore au travail. 2. J'ai dit adieu tout à la fois aux hommes et aux affaires, à commencer par les miennes. C'est au profit de la postérité que je travaille ; c'est pour elle que je rédige quelques utiles leçons, quelques salutaires avertissements, comme autant de recettes précieuses que je confie au papier, pour en avoir éprouvé la vertu sur mes propres plaies : car, si la guérison n'a pas été complète, le mal a cessé de s'étendre. 3. Le droit chemin, que j'ai connu tard et lorsque j'étais las d'errer, je veux l'indiquer aux autres; je leur crie : évitez tout ce qui séduit le vulgaire, tout ce que le hasard dispense.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 8)


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[autophilosophe][programme][philosophie]
Ce ne sera pas de mon cru : c'est encore Épicure que je feuillette et où j'ai lu aujourd'hui cette maxime : « Fais-toi l'esclave de la philosophie, pour jouir d'une vraie indépendance. »
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 8)


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[âge][-',-][noirage][philosophie]
Le grand charme de la vie est à son déclin, lorsqu'il n'est pas encore brutal. Aux limites même de l'existence, le dernier âge connaît encore ses plaisirs. Qu'il est doux d'avoir laissé les passions en chemin !
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 12)


#
[TP]!!!
[  ] vient ensuite l'année qui rassemble en elle tous les temps qui forment la vie, une fois multipliés.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 12)
+
infra :
(La traversée du temps [film], 28'50)


#
[mort]
Si le dieu nous accorde un lendemain, soyons heureux de le recevoir. On jouit pleinement et avec sécurité de soi-même lorsqu'on attend le lendemain sans inquiétude. Qui, le soir, dit : « J'ai vécu », peut dire le matin : « Je gagne une journée.  »
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 12)

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[otto]![otteur]!
Ne t'émerveille pas de ma générosité : c'est encore du bien d'autrui que je suis libéral. Pourquoi parler ici du bien d'autrui ? Tout ce qui a été bien dit par quelque autre est à moi, comme par exemple ce mot d'Épicure : [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 16)
+
Ce mot, dis-tu, est d'Épicure : « Pourquoi donner ce qui n'est pas à toi ? » Toute vérité est mon bien, et je ne cesserai de te prescrire de l'Épicure, afin que les gens qui jurent d'après un maître et considèrent non ce qu'on a pu dire mais qui l'a dit sachent que les bonnes pensées appartiennent à tous.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 12)
>
[pour twitter]
Otto - 2007 - Sénèque "Tout ce qui a été bien dit par quelque autre est à moi [  ] les bonnes pensées appartiennent à tous" :

Tout ce qui a été bien dit par quelque autre est à moi, comme par exemple ce mot d'Épicure : [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 16)

Ce mot, dis-tu, est d'Épicure : « Pourquoi donner ce qui n'est pas à toi ? » Toute vérité est mon bien, et je ne cesserai de te prescrire de l'Épicure, afin que les gens qui jurent d'après un maître et considèrent non ce qu'on a pu dire mais qui l'a dit sachent que les bonnes pensées appartiennent à tous.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 12)





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[symplicité][apprentissage][autophilosophe]
Mais cette conviction doit être affermie et enracinée davantage par une méditation quotidienne. Il est bien plus difficile de rester fidèle à ses engagements que de les former vertueusement. Il faut persévérer, il faut qu'un travail assidu accroisse tes dispositions jusqu'à faire passer dans tes habitudes le bien dont rêve ta volonté.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 16)

#
[apprentissage][autophilosophe][philosophie]
Avant tout, vois si c'est dans la spéculation ou dans la pratique même de la vie que tu as progressé.
3. La philosophie n'est pas un art d'éblouir le peuple, un savoir de parade : ce n'est pas dans les mots, c'est dans les choses qu'elle consiste, dans le réel. Elle n'est pas faite pour distraire, ou tuer le temps. Elle forme l'âme, la façonne, règle la vie, guide les actions, montre ce qu'il faut faire ou fuir, conduit et dirige à travers les faux pas notre course agitée. Il n'est point de sécurité sans elle ; tant d'accidents se produisent à toute heure, et c'est à elle qu'il faut avoir recours.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 16)


#
De toutes ces hypothèses, quelle que soit la vraie, qu'elles le soient même toutes, soyons philosophes, pratiquons la philosophie : que le destin nous enchaîne à son inexorable loi, qu'un dieu, arbitre du monde, ait tout disposé à son gré, que les choses humaines flottent, désordonnées, sous l'impulsion du hasard, la philosophie sera notre protectrice.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 16)
+
infra :
Ce ne sera pas de mon cru : c'est encore Épicure que je feuillette et où j'ai lu aujourd'hui cette maxime : « Fais-toi l'esclave de la philosophie, pour jouir d'une vraie indépendance. »
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 8)


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(V)[poste]
... téléviseur commandé par télécommandé en caméra subjective... qui zappe !
(La traversée du temps [film], 25'45 + 26'10)


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[autophilosophe][formule]
Pas très académique, mais c'est efficace.
(La traversée du temps [film], 27'50)
+
infra : aujourd'hui sur : Marc Aurèle...

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[âge][pionnier]
Pour moi, l'avenir n'a aucun secret. je suis capable de tout prévoir.
(La traversée du temps [film], 27'55)


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[TP]
Il y a rien de futile là-dedans ! J'ai le pouvoir de voyager dans le temps, c'es normal que j'en profite ! Et puis, tu imagines pas à quel point je m'amuse ! Chaque jour est fantastique ! Haaa... haha ! 
(La traversée du temps [film], 28'50)
+
[  ] vient ensuite l'année qui rassemble en elle tous les temps qui forment la vie, une fois multipliés.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 12)


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(V)[amphibo-logique]
... panneau deux directions... division du la route...
Et personnage – Ça va, je crois qu'on fait le tour du sujet.
(La traversée du temps [film], 31')
+
["otto"]
même scène mais mieux ! car... : "otto"
(La traversée du temps [film], 34'50)

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["otto"]
... otto ?
(La traversée du temps [film], 33'45)


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(V)[fellation]
Une fille devant une petite paille... puis l'autre à côté sort un énorme sandwich et mord dedans. En regardant des garçons devant elles. Puis ils jouent avec tuyau d'arrosage à s'asperger entre eux.
(La traversée du temps [film], 36')

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[!°][amphibo-logique][intelligence]
Une seconde, s'il te plaît, je réfléchis ! [silence et mouvement de cogitation] C'est inutile, je n'y comprends rien.
(La traversée du temps [film], 39'50)


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[esth/éthique]
– C'est un tableau étrange. Remarque comme il apaise quand on le contemple.
– Oui.
(La traversée du temps [film], 48')

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[reboot]
Bien exploité :
Un jour sans fin [film]
Edge of Tomorrow [film]
...
Moins bien exploité :
Retour vers le futur [film]
La traversée du temps [film]
Poupée Russe / Russian Doll [série]


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[à philippe]
Le vendredi 31 juillet 2020 à 15:00:37 UTC+2, karl  a écrit :


Cher Philippe,

Je pense presque tous les jours à vous deux et à te répondre, et ça, depuis que tu m'as écrit, au mois de mai, je crois, je vérifie même pas, je le sais, c'est te dire comme ça me lâche pas. Et pourtant, ça fait donc des mois... C'est dire... Et pourtant je me dis : au moins lui faire signe, merde ! Mais comme je voudrais faire mieux que ça, mieux qu'un signe, et donner de meilleures nouvelles, etc., eh ben, je procrastine. Mais pas pour rien, pas sans cause. Car c'est dire, comme je disais. Ça indique mon état. Je suis allé consulté le Dr Gilles Force ce mois-ci, des analyses (Lyme) sont en cours, même si j'y crois pas (trop). Je m'oriente ou me réoriente plutôt vers... les métaux lourds, ou du plus lourd encore, mais forcément corrélé puisque tout s'est effondré pour moi le jour d'un vaccin – comme on sait, chargé à l'aluminium. La goutte de trop ? Et voilà le supplice, et qui ne cesse, et même se creuse, à rendre fou, comme celui de la goutte d'eau.
En attendant (les résultats auxquels je crois pas – 80% des "lymés" passent à travers), j'ai ré-entamé depuis peu un cure de chélation (naturelle), donc, en attendant de rencontrer un médecin (naturel ?) pour l'instant en vacances, etc. etc.

Tu vois, je voulais juste, là, par que je ne sais quel ressort, te et vous faire signe, par juste quelque mots, et vous souhaiter non seulement de belles vacances mais qu'elles le soient déjà ! Et sans rechute ? Toujours au beau fixe, la re-santé de Brigitte ?
Le Dr Force était, comme tous, un peu sinon largement dépassé par mon cas, qui correspond peut-être effectivement davantage ou au moins à une lourde intoxication aux métaux lourds (mercure, aluminium...), et qui peut avoir déclenché encore plus lourd, comme je disais et comme on sait : maladie auto-immune, rare, génétique, neurodégénérative..
Mais...
Je me réjouis vraiment pour l'avancée de tes projets. Je voulais aussi, à ce propos et en dehors, t'offrir un livre ou au moins, pour moins risquer, te l'indiquer en clin d'oeil et au cas où. Et j'ai naturellement bien apprécié ton titrage « Filmosophie », tu penses ! Le concept même, et en mot-valise et par détournement... Autant dire, "tout" ce que j'aime ! Je voulais même te répondre par ce petit film/détournement à moi – ou à mon double, otto qui ne fait que ça depuis 13 ans – et que j'ai failli te dédier, voire y incruster ton propre détournement, mais... finalement ça n'allait pas (assez), et puis j'ai pas trop osé, de peur que ça t'embarasse/encombre plus qu'autre chose...
https://youtu.be/PpEVeA4Y6vM
Etc. etc. etc.
Tu vois ? Que je manquerais pas de choses à te dire, à vous dire... et si, d'ailleurs, moi qui me confine intégralement depuis la mi-mars, ça vous dit d'un jour skyper ou téléphoner... je me rouvre un peu à ça, à ces options, depuis peu... Me dis qu'en effet c'est peut-être plus vivant et léger qu'un mail. Et plus direct ! N'est-ce pas.
Mais je suppose que vous êtes à la Crotte, non seulement bien mais bel et bien occupés, et sous-connectés, et puis... en vacances !! Profitez bien, hein ! Et j'espère, vraiment, que ça va ! Et que les projets vont se confirmer – même si confinés –, etc. etc. Mais, en parler ? Si un jour... et si je suis en état...
Entretemps, et sauf incident, je vous tiens au courant dès que j'ai les résultats lyme même si... bref, tu sais ce que j'en pense...
Mais plein de pensées pour vous ! Et désolé pour ces délais, tu vois, de plus en plus longs, lourds, car mon état...


kARL



#
[à fred]


Le vendredi 31 juillet 2020 à 15:34:30 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Eh bah, c'est pas la forme, Fred.
Même si je risque (fort, très fort) d'abandonner bientôt, mais c'est mon corps qui a commencé, puis la médecine, je continue comme je peux les investigations : franchi le pas des tests Lyme (mais pas fiables, comme on sait, 80% des "lymés" passent à travers) et bientôt du test de provocation des métaux lourds auquel et auxquels je crois davantage, et qui expliqueraient à peu près tout, sinon au moins le déclenchement d'une maladie... rare (ou émergente, comme on dit) ? Car il semble bien que je sois, et c'est malheureux, un malade hors catégorie. Putain, je pensais pas être si exceptionnel, comme gars. Mais apparemment si, et même à fond. Tous les médecins ont l'air dépassé par mon cas, pourtant de plus en plus invivable – malgré certains jours un chouia plus légers.
J'ai aussi tenté entretemps de me résoudre à l'idée que ça pouvait être une « dépression masquée », comme on dit, depuis que j'ai découvert le (sérieux du) concept, mais pour essayer surtout d'entrer dans une catégorie, bordel...  pour une fois ! Sauf que... Ce que j'ai est tellement violent, neurologique, et apparemment dégénératif, que... non, j'y ai pas cru très longtemps. Mais, dans cette hypothèse, je suis tombé sur une émission dont je t'envoie, à toi l'anesthésiste-réanimateur (entre autres casquettes ! ;), un extrait, à base d'un certain Dr Patrick Giniès, que tu as peut-être connu à (la fac de) Montpellier ?

Mais enfin, voilà, pour moi, ça risque de se terminer bientôt, tellement ça plonge, plonge... et à moins d'un sauvetage in extremis, mais...
Pour toi ? Comment va depuis la dernière fois ? Ton dernier mail...
(Ah, d'ailleurs, pour t'y répondre : la piste Chiari a été abandonnée, même si je soupçonne toujours un lien – si extraordinaire ? – entre mes cervicales et mon cervelet, puisque les symptômes que j'ai semble très très liés au cervelet, qui semblent varier en fonction des craquements et donc des tensions au niveau cervicales : équilibre, "ébriété", coordinations, etc.)
Bref, je te laisse tranquille, et bientôt pour de bon, allez, et te salue bien, va ! Mon cher Fred...
Ton très très vieux kARL



#
[téléo-logique][apprentissage][ascèse]
Il convient donc de déterminer ce que nous voulons et savoir y persévérer.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 23)


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[apprentissage][autophilosophe][goût]
3. Ce ne sont pas des biens que toutes ces choses dont on voudrait te voir comblé, il n'est qu'un bien qui donne et consolide la vie heureuse : être sûr de soi.
[   ]
5. Ne cherche donc pas dans les vœux jadis formés par tes parents ce que tu voudras obtenir et souhaiter pour toi : [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 31)

#
[apprentissage][autophilosophe]
1. Tu fais une chose excellente et qui te sera salutaire si, comme tu me l'écris, tu marches avec persévérance vers cette sagesse qu'il est absurde d'implorer par des vœux quand on peut l'obtenir de soi.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 41)


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[défausophie][yolande]
[  ]Cette folle a subitement perdu la vue, et, chose incroyable mais vraie, elle ne sait pas qu'elle est aveugle : à tout instant elle demande à l'esclave qui la garde de déménager, disant que la maison est sombre et qu'on n'y voit goutte. 3. Ce qui en elle nous fait rire nous arrive à tous, n'est-ce pas? Personne ne reconnaît son avarice, personne sa cupidité. L'aveugle, du moins, cherche un guide; nous, nous errons sans en prendre et disons : « Je ne suis pas ambitieux; mais peut-on vivre autrement à Rome? Je n'ai point le goût des dépenses, mais la ville en exige de grandes; ce n'est point ma faute si je m'énerve, si je suis instable, c'est à cause de ma jeunesse. » 4. Pourquoi nous mentons-nous ainsi à nous-mêmes? Notre mal ne vient pas du dehors, il est en nous; il siège dans nos entrailles même. Et si nous en guérissons si mal, c'est tout bonnement parce que nous ne nous savons pas malades.
    À supposer que nous commencions aujourd'hui notre traitement, comment faire pour éradiquer tant de maux invétérés? Mais nous ne cherchons même pas le médecin, qui aurait d'ailleurs moins à faire si on l'appelait au début du mal : des âmes novices et tendres suivraient ses indications salutaires. [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 50)
+
Chez personne la sagesse n'a précédé l'erreur, chez tous la place est occupée d'avance. Apprendre les vertus n'est que désapprendre les vices.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 50)
+
D'ailleurs le remède n'est pas amer : l'effet en est aussi délicieux que rapide. La médecine du corps ne procure le plaisir qu'après la guérison : la philosophie est tout à la fois salutaire et agréable.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 50)



#<
Stoïciens :
Épictète, le sens de la simplicité ?
Sénèque, le sens de la formule ?
(Marc Aurèle, le sens de la subtilité ? (AV))

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[postconférence][otto karl]
Cicéron est considéré comme le plus grand auteur latin classique, tant par son style que par la hauteur morale de ses vues. La partie de son œuvre qui nous est parvenue est par son volume une des plus importantes de la littérature latine : discours juridiques et politiques, traités de rhétorique, traités philosophiques, correspondance.
[  ]
En près de quarante ans, Cicéron prononce environ cent cinquante discours. Parmi ceux-ci, 88 sont identifiés par leurs titres cités dans d'autres textes, ou par des fragments, et 58 ont été conservés. Ils se répartissent en discours judiciaires et en harangues politiques prononcées devant le Sénat ou devant le peuple.
[  ]
Mais lisons-nous les discours qui ont été réellement prononcés ? Cicéron lui-même précise qu'il procède à des remaniements (Lettres à Atticus, I, 13 et XIII, 20). On sait pour plusieurs discours, comme le Pro Milone, que Cicéron a remis en forme et publié son texte après le procès. Dion Cassius, très critique à l'encontre de Cicéron, affirme même que tous ses discours ont été composés en chambre pour simuler une éloquence qu'il n'a pas, point de vue repris par certains modernes comme Antonio Salieri. Jules Humbert a rappelé que les actions judiciaires à Rome étaient complexes (avec des interrogatoires, des interventions multiples), ce qui implique que Cicéron a souvent regroupé en un seul discours des éléments divers. Quand Cicéron rédige, ce ne peut être que dans un double but : multiplier son action politique et exécuter, en particulier pour la jeunesse, des modèles d'éloquence, les discours illustrant les leçons de ses traités de rhétorique. Wilfried Stroh a sans doute raison : selon lui, Cicéron préparait ses discours par des notes, dont de rares fragments nous sont parvenus, et par un plan avec les têtes de chapitre. Seul le début du discours était rédigé puis appris par cœur. Après l'avoir prononcé, et s'il décidait de le publier, Cicéron le mettait par écrit de mémoire à partir de son plan. Mais il ne faut pas exagérer les modifications apportées : Cicéron ne pouvait pas trop changer le discours prononcé car l'auditoire le gardait en mémoire. Il a seulement dû donner à ses rédactions une couleur plus propre à convaincre des lecteurs politiquement importants et à séduire les jeunes amateurs d'éloquence. Nous pouvons donc bien juger de son art par le texte qui nous est parvenu.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Cic%C3%A9ron)



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[zen][dié/éthique][TP][STO][DTO][postsexuel][âge][apprentissage][défausophie]
À quoi bon le silence de tout un quartier si j'entends encore frémir mes passions.
[  ] Nul repos n'est profond à part celui que la raison sait établir [  ].
C'est elle [l'âme] qu'il faut calmer, dont il faut faire taire la révolte ; car ne crois pas que l'âme soit en paix alors que le corps est couché. Souvent le repos est tout sauf du repos. Aussi faut-il se porter à l'action et s'occuper dans quelque honnête exercice à chaque fois que l'on éprouve le malaise et l'impatience de l'oisiveté.
9. Si un habile chef d'armée voit un soldat désobéissant, il le dompte par quelque tâche, par des corvées qui le tiennent en haleine : une forte diversion ôte tout loisir aux folles fantaisies; s'il est une chose sûre, c'est que les vices nés de l'inaction se chassent par l'activité. Souvent on pourrait croire que l'ennui des affaires et le dégoût d'un poste pénible et ingrat nous ont fait chercher la retraite ; mais au fond de cet asile où la crainte et la lassitude nous ont jetés, l'ambition se ravive par intervalles. Elle n'était point coupée à la racine mais seulement fatiguée, courbée peut-être et écrasée par les mauvais succès. 10. J'en dis autant de la sensualité, qui parfois semble nous avoir désertés, puis qui revient tenter notre âme déjà fière de sa frugalité, et du sein même de nos abstinences redemande des plaisirs qu'on avait quittés mais non proscrits à jamais : ces retours sont d'autant plus vifs qu'il sont plus inconscients. Car le désordre qui s'avoue est toujours plus léger, comme la maladie tend à sa guérison quand elle fait éruption de l'intérieur et porte au-dehors son venin. Par conséquent, la cupidité et l'ambition et toutes les maladies de l'âme ne sont jamais plus dangereuses, sache-le bien, que lorsqu'elles se font passer pour un semblant de santé. 11. On se croit de retour au calme, mais on en est loin ! Si, au contraire, nous sommes de bonne foi, si la retraite est bien sonnée, si nous dédaignons les vaines apparences dont je te parlais tout à l'heure, rien ne pourra nous distraire ; ni les voix d'une foule d'hommes, ni le gazouillis des oiseaux ne rompront la chaîne de nos bonnes pensées désormais fermes et arrêtées. [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 56)


#
[diét/éthique]
Aussi faut-il se porter à l'action et s'occuper dans quelque honnête exercice à chaque fois que l'on éprouve le malaise et l'impatience de l'oisiveté.
9. Si un habile chef d'armée voit un soldat désobéissant, il le dompte par quelque tâche, par des corvées qui le tiennent en haleine : une forte diversion ôte tout loisir aux folles fantaisies; s'il est une chose sûre, c'est que les vices nés de l'inaction se chassent par l'activité.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 56)
+
Dominique Loreau : faire le ménage chez soi...


#
[métaux lourds][chélation]
Car le désordre qui s'avoue est toujours plus léger, comme la maladie tend à sa guérison quand elle fait éruption de l'intérieur et porte au-dehors son venin.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 56)



#
[âge][apprentissage][diét/éthique][TP][mort]
1. Cessons de vouloir ce que nous voulions jadis. Moi, à présent dans mes vieux jours, je fais en sorte qu'on ne m'accuse point de vouloir les mêmes choses qu'étant enfant. C'est tant le but de mes jours que celui de mes nuits. Voilà mon œuvre, ma préoccupation : mettre fin à mes vieilles erreurs. Je travaille à ce que chaque jour soit pour moi toute une vie. Et vraiment, je le saisis au vol, non comme s'il s'agissait du dernier, mais dans l'idée qu'il pourrait l'être. 2. La disposition d'esprit dans laquelle je suis en t'écrivant est celle d'un homme que la mort peut appeler d'un instant à l'autre. Prêt à partir, je profite mieux de la vie, étant donné que je ne m'inquiète pas trop du temps que durera ce plaisir. Avant de vieillir, j'ai songé à bien vivre, et dans ma vieillesse à bien mourir, mourir sans regrets.
3. Prends garde de ne jamais rien faire à contrecœur. [  ] Ce n'est pas d'exécuter un ordre qui nous rend malheureux, c'est de l'exécuter à contre-cœur. [  ]
 4. Il faut se préparer à mourir avant de se préparer à vivre. La vie est assez riche de ressources, mais nous sommes trop avides d'elles; quelque chose semble nous manquer, et nous le semblera toujours. Quant à vivre assez, les années ni les jours n'y changent rien : ici, c'est l'âme qui décide de tout. J'ai vécu, cher Lucilius, autant qu'il me fallait : j'attends la mort, rassasié de mes jours.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 61)
 

#
[âge][diét/éthique][àmouréinventé]
[pourquoi il faut jouir d'un ami de son vivant plutôt que de le pleurer sans mesure à sa mort : contre l'hypocrisie et la bêtise]
[  ]
9. Cependant comment souffrir ces hommes qui après avoir tant négligé leurs amis les pleurent si lamentablement, et ne vous aiment que s'ils vous ont perdu? Leur chagrin déborde avec d'autant plus d'effusion qu'ils ont peur qu'on ne mette en doute s'ils furent de bons amis : c'est chercher tard à faire ses preuves ! [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 61)



#
[dité/éthique][suicide]!
[  ]
et tu n'ignores pas qu'il ne faut point se cramponner à elle [la vie] ; car ce n'est pas de vivre qui est désirable, c'est de vivre bien. Aussi le sage vit autant qu'il le doit, non autant qu'il le peut.
5. Il décidera où il lui faut vivre, avec qui, comment, dans quel rôle : ce qui l'occupe, c'est quelle sera sa vie, jamais ce qu'elle durera. Est-il assailli de disgrâces qui bouleversent son repos, il quitte la place, et n'attend pas pour le faire que la nécessité soit extrême ; mais du jour où la Fortune lui devient suspecte, il examine, non sans scrupule, s'il ne doit pas dès lors cesser d'être ; « Qu'importe, dit-il, que je me donne la mort ou que je la reçoive, que je finisse plus tôt ou plus tard ? Je n'ai pas là grand tourment à craindre. » On ne perd pas grand-chose à voir fuir tout d'un coup ce qui échappait goutte à goutte. 6. Mourir plus tôt ou plus tard est indifférent ; bien ou mal mourir ne l'est pas. Or, bien mourir, c'est nous soustraire au danger de mal vivre.  [  ]
7. [  ] la vie doit-elle s'acheter à n'importe quel prix ?  [  ]
[  ]
Si je puis opter entre une mort compliquée de tortures et une mort simple et douce, pourquoi ne prendrais-je pas cette dernière ? Tout comme je fais choix du navire si je veux naviguer, de la maison s'il me faut un logis, ainsi en sera-t-il du genre de mort par où je voudrai sortir d'ici. Et de même que la vie n'en est pas meilleure pour être plus longue, la mort la plus longue est la pire de toutes.
[  ]
15. Attendrai-je les rigueurs de la maladie ou des hommes, quand je puis me faire jour à travers les tourments et balayer les obstacles ?
[  ]
Savoir mourir est la seule chose qu'un jour on exigera forcément de nous.
[  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 70)
+
//
O/< : être en vie sans en être envieux


#
(V)
.. montée ultra rapide des escaliers... sans personne en vue puis elle y court...
(La traversée du temps [film], 52'10)
+
(La traversée du temps [film], 53'20)
+
La traversée du temps [film], 1:15'30)

#
(V)
cadre tremblant montrant poubelles et canettes posées à côté sur carrelage
(La traversée du temps [film], 52'25)


#
(V)[rougissement]
(La traversée du temps [film], 52'50)


#
[TP]
... je viens du futur...
... mais maintenant ce projet n'a plus de sens...
(La traversée du temps [film], 1:09)


#
[taisage][s'injustifier]
– Non, c'est un secret.
– Un secret ? Mais depuis quand tu as des secrets ?
– Depuis que j'ai des certitudes.
(La traversée du temps [film], 1:32'30)
+
infra : épictète :être philosophe pour soi-même sans s'afficher, sans déclarer ses maximes...



#
[//]
Time out [film] : compteur (de temps de vie) sur le bras
//
(La traversée du temps [film]) : compteur de sauts dans le temps sur le bras
+
[//]
Je t'attends dans le futur.
(La traversée du temps [film], ± 1:29')
//
Fin de : "Lost in translation" [film]


#
[rappel][métaux lourds]
Malabsorption : le fléau du maigrichon
[  ]

Silhouette d’échassier
La suite logique à tout ce qui intervient ci-dessus, c’est l’amaigrissement, nous y voilà. Tu n’as pas assez d’apports pour subvenir à tes besoins, donc ton corps tape dans tes stocks… et voilà, ta masse musculaire fond comme la neige au printemps.
Mais la malabsorption, ça se joue à tous les niveaux ! Si je te décris ici la version trash, pas besoin d’en arriver là pour se retrouver chétif et avoir du mal à grossir. Entre symptômes légers et enfer quotidien, une réalité persiste : tu vas pouvoir améliorer tout ça.
 
Comment tu en es arrivé là ? C’est comme toujours, LA QUESTION à se poser. Et si t’en es pas à ton premier article, tu sais comme moi qu’il ne va pas y avoir qu’un seul nœud à défaire, mais une jolie pelote pour te remettre au top.
Option n°1 : manque d’enzyme… régime !
 
Dans le cas présent, tu manques de produits détergents : ton pancréas ne sécrète pas assez d’enzymes pour découper les graisses assez finement, ou la bile en provenance du foie qui peut les rendre solubles n’arrive pas en quantité suffisante. Conséquence dans les deux cas, du bon gras mal digéré qui va finir dans la cuvette.
 
Dans ce cas précis Sherlock, va falloir encore remonter la piste afin de comprendre pourquoi ton pancréas a décidé de la jouer « relax » – ou déterminer s’il y a un tuyau bouché quelque part au niveau du foie. C’est là qu’intervient le bon vieux médecin de famille, si tu as tous les symptômes décrits auparavant ça peut valoir le coup de se renseigner un peu mieux. Intoxication aux métaux lourds ? Calcul ? Parasite ? Nul ne sait, mais quelques examens bien avisés pourront t’aider à trouver la voie.
En attendant, et/ou si tu ne trouves rien de tout ça, va quand même falloir trouver le moyen de t’aider à dissoudre ce que tu manges, pas vrai ? C’est maintenant qu’apparaît la formule magique qui résout tes problèmes : ALIMENTATION VIVANTE – tu devrais lire l’article complet en cliquant dessus, ça change tellement la vie que tu ne vas pas en revenir. « J’te le jure sur la vie de ma mère », comme on disait à l’époque au quartier.
Ça paraît logique mais quand on n’est pas foutu de produire soi-même son détergent, on en rajoute manuellement dans le moteur. Si les flemmards iront acheter directement des complexes enzymatiques en capsules, moi je te conseille de booster ton apport en enzymes naturelles régulièrement et à chaque repas. Et les enzymes, on en trouve principalement dans les fruits et légumes crus, les graines germées, et dans les produits lactofermentés ! Allez courage, on arrête de carboniser ses plats, on passe à la cuisson vapeur, on mange des crudités à chaque repas, et on ajoute choucroute, kéfir et pickles au menu !
[  ]


Sources :
 
SEIGNALET, Jean. « Soigner par l’alimentation« . Rocher, 2017. 200 pages.
 
UHL, Thomas. « Et si je mettais mes intestins au repos ? » Solar, 2016. 224 pages.
 
VAKIL NIMISH & JORGENSEN CAROL. « Syndrome de malabsorption« . IFFGD, International Foundation for Gastrointestinal Disorders.
 
R.RUIZ Atenodoro, JR MD. « Présentation de la malabsorption« . LE MANUEL MSD, www.msdmanuals.com, Mars 2017
 
MEDECINE SORBONNE UNIVERSITE. « Intestin Grêle, Chap 3 – Syndrome de malabsorption« . http://www.chups.jussieu.fr. Mars 2017.


(https://www.fautqucasorte.fr/quand-ca-va-mal/dans-lintestin/malabsorption/)



#
[karl][créage]
Oui, j'écris beaucoup à l'oreille. Je lis constamment à haute voix. Pour moi-même, ou en marmonant, en répétant, etc. [  ] J'ai besoin de le [texte] sentir... dans ma gorge, etc.
(Marie de Quatrebarbes ; Jean-Paul Hirsch - Marie de Quatrebarbes Voguer, 9')



#<
... iphone...
À mettre les pieds dans le plat plutôt rester dans son assiette.
Mettre un pied dans le plat et garder l'autre dans son assiette.
Un pied dans le plat, l'autre dans son assiette.
En dehors des clous mais dans son assiette et les pieds dans le plat.
-
en dehors des clous
dans son assiette
les pieds dans le plat
-
en dehors des clous
mais dans son assiette
et les pieds dans le plat
-
hors des clous
dans son assiette
(et) les pieds dans le plat








#<

... iphone...

le kitsch
vieillit mal
-né
-
le kitsch
vieillit-mal
-né
-
le kitsch
c'est du vieillit-mal
-né
(O/<.)




#
[philhautsophe][autophilosophe]!
[  ]Élève haut ta pensée, sage Lucilius, laisse là les puérilités littéraires de ces philosophes qui ravalent la plus magnifique chose à un jeu de syllabes; dont les minutieux enseignements rapetissent et énervent l'esprit ; et tu te placeras au niveau des inventeurs, non des précepteurs de ces dogmes, qui s'évertuent à faire voir dans la philosophie plus de difficultés que de grandeur. 7. Socrate, qui ramena toute la philosophie à la morale, a dit aussi que le sommaire de la sagesse est de savoir discerner les biens et les maux. Suis donc de pareils guides, si j'ai sur toi quelque crédit, et tu seras heureux; consens à passer pour déraisonnable aux yeux de certains hommes. [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 71)
>
Élève haut ta pensée, [  ] laisse là les puérilités littéraires de ces philosophes qui ravalent la plus magnifique chose à un jeu de syllabes; dont les minutieux enseignements rapetissent et énervent l'esprit ; et tu te placeras au niveau des inventeurs, non des précepteurs de ces dogmes, qui s'évertuent à faire voir dans la philosophie plus de difficultés que de grandeur.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 71)


2020 08 01


#
[à david]

Le vendredi 31 juillet 2020 à 22:56:43 UTC+2, David#
 a écrit :


J'ai le covid.
symptômes depuis 48h.
test réalisé hier soir.
résultat à l'instant.

Le samedi 1 août 2020 à 10:46:11 UTC+2, lll lkll llll a écrit :


ah putain de merde...
(Eh oui, manque de prudence avec et pour ces vacances ?)
Mais tu seras au moins immunisé, peinard ensuite. (Tu ne mesures pas le soulagement, le confort et que le bonheur que ce sera !) Mais d'ici-là il faut passer le truc, le cap et ton corps le peut. D'autant que là-bas ils utilisent la Chloroquine dès le début, non ? Tu en es où ? Traitement ? Quarantaine ? Et je te rappelle que tu n'as que la quarantaine, donc... très très très peu de chances de complication. Easy, man ? Et immunité à la clé pour l'hiver ?


#
[complice][goût][affinité][àmouréinventer][pour l'art rencontre][karl]
Karl, à 37 ans :
Fine, simple, réfléchie, évoluée... « L'amour est à réinventer, on le sait. »
(Karl - cf. AdopteUnMec - philosoph(i)e à adopter)
Karl, à 44 ans :
Fine, simplexe, philosophe... « L'amour est à réinventer, on le sait. »
+
Fine, simplexe, philosophe, éco-logique...


#
[pour romain][philosavis]
C'est marrant comme parfois on s'arrête sur des mots. C'est un petit jeu sémantique... [   ] Là encore un politique, comme un journaliste, d'ailleurs, peut se tromper de mot !
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 6')


#
[défausophie][philosavis]
C'est pas un peu excessif, ce qu vous dites ?
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 1'25)
+
Madame, peut-on être un peu plus nuancé ?
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 6'30)
+
Ce que vous devez comprendre, c'est qu'on vit une époque folle, de manichéisme absolu, où la nuance n'est pas toujours au rendez-vous. [  ] Parce que, dans l'époque que nous vivons, au fond, ce qui compte, c'est que les uns soitent contre les autres. Pas les uns avec les autres ! ce qui fait le ciment d'une société, [  ] c'est ce qui nous réunit, pas ce qui nous oppose. C'est dans tous les domaines comme ça. Les antispécistes, les chasseurs, les fumeurs, les non-fumeurs, les mangeurs de viande, les véganes... les tout ce que vous voulez. Et ça crée des choses absolument terrifiantes. Et tout cela relayé par les réseaux sociaux qui s'exprime en abondance et de façon anonyme. Ça me gêne, ça.
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 31'20)
+
Ce qui est insupportable, c'est les excès.
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 25'15)


#
[politique][taisage][s'injustifier]
Je n'aime pas la transparescence, je n'aime pas la transperçance. Je pense que l'on vit dans une époque où l'on exige tout. Et où le secret [  ] devient suspect. Je n'aime pas l'ère de la suspicion. C'est ça qu'il faut que vous compreniez.
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 10')


#
["otto"]
otto : 20'15
à la otto : 9'50
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe)
+
["karl"]
o ka : 1'50 + 4'30 + 6'55 + 15'30 + 21'40 + 23'30
ka : 3'10 + 21'30
kar : 10'45
arl : 12'20 + 23'10
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe)



#
[formule]
Oui, c'est pas une formule qui est de moi, c'est une formule d'un grand... [  ]
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 4')
+
... il avait cette formule magique, il disait : ...
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 30'35)
+
Vous savez... Vous connaissez la formule de Nietzsche ? Il a dit : ce qui rend fou, c'est pas le doute, c'est la certitude.
(Éric Dupond-Moretti répond aux questions d’Apolline de Malherbe, 34'15)
>
[pour otto]
Vous savez... Vous connaissez la formule de Otto Karl, il avait cette formule magique à la otto karl, il disait...
Oui, c'est pas une formule qui est de moi, c'est une formule d'un grand...



#<
... iphone...
vers où    (+ verrou)
me tourner
dit la clé
-
vers où
me tourner
se dit la clé     (+ la clé se révèle à elle-même, sans tilter ; ça, ça se dit : la clé même)
-
vers où
me tourner
demande la clé
-
vers où
me tourner
demande sa clé
-
vers où
me tourner
dit la clé
-
vers où
me tourner
dit la clé (dans le verrou)
-
vers où
me tourner
pense/médite/cogite la clé
-
vers où
me tourner
médite la clé
-
vers où
me tourner
se dit la clé
(O/<.)




#
[-',-][ciel]
Quand j'étais petit, le ciel me semblait plus proche, beaucoup plus proche. C'est pour ça que j'aime la pluie. En tombant, elle apporte l'odeur du ciel. Les matins pluvieux, je ne prends pas ma correspondance, et je vais marcher sous la pluie.
(The garden of words [film][animation], 1')
+
... je prie pour qu'il pleuve...
(The garden of words [film][animation], 11'50)
+
Dominique Loreau, Aimer la pluie...

#
(V)[fragmentage]
... gros plan dur son dessin où il trace des pointillés...
(The garden of words [film][animation], 2'50)
//
OTTO - en pointillés, untel, c'est moi


#
[mes quantiques][formule][moyenhomme][âge]
– Ah, au fait. Tu connais ça ?
– C'est quoi ? Une chanson ?
– Non. C'est un poème.
– Comment tu veux que je connaisse ça ? Demande à maman quand elle sera rentrée !
(The garden of words [film][animation], 6'50)

#
[diét/éthique][RDI4389678]
... vous savez, ce n'est pas bon pour la santé de boire [de la bière] le ventre vide...
... mais, ne vous inquiétez pas, j'ai à manger... et elle lui sort de son sac à main un tas de paquets de chocolat à croquer... Lui s'en horrifie.
... tu dois me prendre pour une cinglée, non ?
(The garden of words [film][animation], 6'30)

#
[ARG]
– Créateur de chaussures ?!
– Je sais que ça n'a pas forcément l'air très réaliste, mais j'aime imaginer des chaussures, les dessiner, puis les fabriquer.
(The garden of words [film][animation], 11'50)


#
(V)[brachy-logique]
des mains compactent un sandwich
(The garden of words [film][animation], 11'20)

#<
il a beau faire
ça reste
bof
-
on a beau faire
ça reste
bof

#
[mort]
... mes morts sont toujours autour de moi... mes parents par exemple...
(Georges Brassens lors d'une tournée en Belgique en janvier 1973, 11')

#
[mort]
Si on parle pas de la mort, sur cette terre, de quoi peut-on parler ?
(Georges Brassens lors d'une tournée en Belgique en janvier 1973, 12')

#
[àmouréinventer]!
Vous savez, je n'ai aucune conception de l'amour. Je n'en ai aucune. L'amour, c'est pas une chose qui se pratique seul, alors selon les sujets on a une conception nouvelle de l'amour, chaque fois, à moins d'être un autoritaire, ce qui n'est pas tout à fait mon cas. Mais j'aile pas trop parler de l'amour, je dois dire, parce que [  ] il faut pas dire trop d'âneries là-dessus. Surtout que si des âneries ont été proférées sur cette terre, c'est bien à propos d(e l)'amour. Alors je ne veux pas grossir le nombre des déclarations ineptes sur l'amour.
(Georges Brassens lors d'une tournée en Belgique en janvier 1973, 13'45)


#
[téléo-logique][épure][TP][apprentissage][autophilosophe]
46. Il faut se proposer un but de perfection vers lequel tendent nos efforts et qu'envisagent tous nos actes, toutes nos paroles, comme le navigateur a son étoile pour le diriger dans sa course. Vivre sans but, c'est vivre à l'aventure : [  ].
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 95)

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[formule][brachy-logique]
Si les preuves sont nécessaires, nécessaires aussi sont les dogmes, fruit du raisonnement, résumés de la vérité.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 95)


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[alzheimer]
Compagne d'Antonioni de 1957 à 1967, elle [monica vitti] épouse le réalisateur et chef-opérateur Roberto Russo en 1995, après 20 ans de vie commune.  En 2011, Roberto Russo annonce que Monica Vitti est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis près de 15 ans, la maladie se déclarant petit à petit en 1996, juste après leur mariage. En 2018, Roberto confirme qu'elle vit toujours à Rome avec l'assistance d'une aide-soignante.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Monica_Vitti)



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[initiage][âge][apprentissage]
leçon des choses : la nouvelle recharge sous l'ancien poussoir ne donne pas/se décharge pas tout de suite du nouveau produit mais encore un peu de l'ancien, résiduel. Transition douce, et mêlée.
// guérison/détox/apprentissage/maîtrise/symplicité/réforme...

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[initiage]
À chaque bouchée non mastiquée suffisamment par le disciple, le maître retire de son assiette une fourchettée. Sanction pour apprentissage, et compensation, car ça en moins pour la surdigestion.

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[initiage][physio-logique]
"le décor détermine les gestes"
Le prouver.
De même avec l'alimentation : sous privation le disciple n'est pas le même que sous gavage, et sous alcool, etc.
Et plus ou moins de sommeil. Etc.
Avec ou sans coussin sous les fesses pour une même durée...
Ou autre température...
Etc.


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[hoptique][défausophie][autophilosophe][apprentissage]
Je ne vois que gens qui réputent impossible ce qu'ils n'ont pu faire ; et puis nos doctrines sont trop hautes, disent-ils, elles dépassent les forces de l'homme. 26. Ah ! combien j'ai d'eux meilleure opinion qu'eux-mêmes ! Eux aussi peuvent, mais ils ne veulent pas. L'aventure qu'on leur demande a-t-elle jamais trahi ceux qui l'ont tentée ? N'a-t-elle pas toujours paru plus facile alors qu'on la tentait ? Ce n'est point parce qu'elle est difficile que nous n'osons pas; c'est parce que nous n'osons pas, qu'elle est difficile.
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 104)


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[formule]![brachy-logique]
[  ] Pour la plupart de ces habitués, tu verras les leçons du philosophe n'être qu'un passe-temps d'oisifs. Ils ne songent point à s'y défaire de quelque vice, à y recevoir quelque règle de vie pour redresser leurs mœurs, ils ne veulent que goûter la satisfaction de l'oreille. Quelques-uns pourtant apportent leurs tablettes ; mais au lieu de choses, ils y notent des mots qu'ils répéteront sans fruit pour les autres, comme ils les entendent sans fruit pour eux-mêmes. 7. Il en est qu'échauffent les grands traits d'éloquence [  ]. Ce qui les ravit, ce qui les entraîne, c'est la beauté des doctrines, et non plus la vaine harmonie des paroles. Qu'il se débite quelque vive tirade contre la mort, quelque fière apostrophe contre la fortune, les voilà prêts à faire ce qu'ils viennent d'entendre. Ils sont pénétrés, mais encore faut-il que l'impression morale persiste, que leur noble élan ne se brise pas à cet instant contre les railleries de l'opinion du vulgaire, qui dissuade de toute vertu. Ces sentiments conçus avec tant d'ardeur, bien peu les remportent dans leurs foyers.
8. Il est facile d'allumer chez son auditeur l'amour de ce qui est bien : car la nature a donné à tous le fondement et le germe des vertus. Tous nous sommes faits pour toutes ; à l'approche d'une main habile, ces précieuses étincelles, pour ainsi dire assoupies, se réveillent. N'entends-tu pas de quels applaudissements retentissent nos théâtres, quand il s'y prononce de ces choses que tout un peuple reconnaît et approuve d'une seule voix comme étant la vérité même ?
9. Oui, le pauvre a bien peu, mais tout manque à l'avare sans pitié pour autrui, à lui-même barbare.
À de tels vers l'homme le plus sordide applaudit, et la censure de ses propres vices le charme. Juge combien ces mots doivent avoir plus d'effet quand c'est un philosophe qui parle, lorsqu'à de salutaires préceptes se mêlent quelques vers qui les gravent plus efficacement dans les consciences peu éclairées ! 10. Car, comme a dit Cléanthe, « de même que notre souffle produit un son plus éclatant s'il est comprimé dans l'étroite capacité d'un long tube d'où il sort enfin par un plus large orifice, ainsi la gêne et la contrainte du vers donnent à nos pensées un nouvel éclat. » La même chose que l'on écoute sans intérêt, qui effleure l'attention, si on l'exprime en prose, dès que le rythme lui vient en aide, que la pensée, déjà heureuse, se plie aux entraves et à la précision du mètre, elle nous arrive comme le trait que darde un bras nerveux. 11. On parle en cent façons du mépris des richesses ; on nous enseigne par de fort longs discours à mettre nos biens en nous-mêmes, non dans nos patrimoines, que celui-là est opulent qui s'accommode de sa pauvreté et se fait riche de peu. Mais l'esprit est bien plus vivement frappé, quand on récite des vers comme ceux-ci : « Le moins pauvre est celui qui désire le moins; tes vœux seront comblés s'ils suivent tes besoins. »
12. Ces maximes et d'autres semblables nous arrachent l'aveu de leur évidence. [  ]
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 108)


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[  ] Pour la plupart de ces habitués, tu verras les leçons du philosophe n'être qu'un passe-temps d'oisifs. Ils ne songent point à s'y défaire de quelque vice, à y recevoir quelque règle de vie pour redresser leurs mœurs, ils ne veulent que goûter la satisfaction de l'oreille. [  ]
Il en est[,] ce qui les ravit, ce qui les entraîne, c'est la beauté des doctrines, et non plus la vaine harmonie des paroles. [  ] les voilà prêts à faire ce qu'ils viennent d'entendre. Ils sont pénétrés, mais encore faut-il que l'impression morale persiste [  ]. Ces sentiments conçus avec tant d'ardeur, bien peu les remportent dans leurs foyers. [  ]
Juge combien ces mots doivent avoir plus d'effet quand [  ] lorsqu'à de salutaires préceptes se mêlent quelques vers qui les gravent plus efficacement dans les consciences [  ] ! Car, comme a dit Cléanthe, « de même que notre souffle produit un son plus éclatant s'il est comprimé dans l'étroite capacité d'un long tube d'où il sort enfin par un plus large orifice, ainsi la gêne et la contrainte du vers donnent à nos pensées un nouvel éclat. » La même chose que l'on écoute sans intérêt, qui effleure l'attention si on l'exprime en prose, dès que le rythme lui vient en aide, que la pensée, déjà heureuse, se plie aux entraves et à la précision du mètre, elle nous arrive comme le trait que darde un bras nerveux. On parle en cent façons du mépris des richesses ; on nous enseigne par de fort longs discours à mettre nos biens en nous-mêmes, non dans nos patrimoines, que celui-là est opulent qui s'accommode de sa pauvreté et se fait riche de peu. Mais l'esprit est bien plus vivement frappé, quand on récite des vers comme ceux-ci : « Le moins pauvre est celui qui désire le moins ; tes vœux seront comblés s'ils suivent tes besoins. »
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 108)

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[pour twitter]
... lorsqu'à de salutaires préceptes se mêlent quelques vers qui les gravent plus efficacement dans les consciences...
(Sénèque)
+ [Otto - 2008 - Sénèque, quand la forme retient le fond]
Juge combien ces mots doivent avoir plus d'effet quand [  ] lorsqu'à de salutaires préceptes se mêlent quelques vers qui les gravent plus efficacement dans les consciences [  ] ! Car, comme a dit Cléanthe, « de même que notre souffle produit un son plus éclatant s'il est comprimé dans l'étroite capacité d'un long tube d'où il sort enfin par un plus large orifice, ainsi la gêne et la contrainte du vers donnent à nos pensées un nouvel éclat. » La même chose que l'on écoute sans intérêt, qui effleure l'attention si on l'exprime en prose, dès que le rythme lui vient en aide, que la pensée, déjà heureuse, se plie aux entraves et à la précision du mètre, elle nous arrive comme le trait que darde un bras nerveux. On parle en cent façons du mépris des richesses ; on nous enseigne par de fort longs discours à mettre nos biens en nous-mêmes, non dans nos patrimoines, que celui-là est opulent qui s'accommode de sa pauvreté et se fait riche de peu. Mais l'esprit est bien plus vivement frappé, quand on récite des vers comme ceux-ci : « Le moins pauvre est celui qui désire le moins ; tes vœux seront comblés s'ils suivent tes besoins. »
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 108)



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« n'est-il pas bien doux de rester à l'écart, et de regarder cette foire aux marchés publics sans rien y acheter ni vendre ?
[  ]
Tous se perdent car ils ignorent le vrai. Ils s'imaginent voler au bonheur, déçus qu'ils sont par de vains bruits; et puis des maux réels en profits irréels (ou bien en deçà des espérances), voilà le résultat obtenu après maintes épreuves. Presque toujours le lointain nous abuse et nous l'admirons : grandeur est, pour le vulgaire, synonyme de bonheur. [...] »
(Sénèque, Lettres à Lucilius, Lettre 118)




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Brassens manquantes fin CD#2 :
- La marche nuptiale
- Les lilas
- Au bois de mon coeur
- Grand-père
- Celui qui a mal tourné


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[téléchargement]
Brassens intégrale discographique :
http://kebekmac.forumprod.com/l-integrale-de-brassens-t7480.html :
https://uptobox.com/aovgh1djyp7u








2020 07 02


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[téléchargement]
Jacques Brel intégrale
http://kebekmac.forumprod.com/musique-et-documents-sonores-livres-audio-f6-75.html
https://uptobox.com/ko26zdhv0i1k
Les frères Jacques
http://kebekmac.forumprod.com/les-freres-jacques-un-quatuor-de-legende-2005-t1052.html
Gérard Manset intégrale
http://kebekmac.forumprod.com/gerard-manset-anthologie-et-plus-encore-t6119.html
Debussy : Pélléas et Mélisande
http://kebekmac.forumprod.com/debussy-pelleas-et-melisande-maazel-1980-t14272.html
Wagner Parsifal
http://kebekmac.forumprod.com/wagner-parsifal-leitner-1954-t14191.html
Céline :
http://kebekmac.forumprod.com/louis-ferdinand-celine-t9899.html
Inrockuptibles année...
http://kebekmac.forumprod.com/les-inrockuptibles-bande-son-de-l-annee-2006-13cd-flac-t14109.html
http://kebekmac.forumprod.com/les-inrockuptibles-bande-son-de-l-annee-2007-10cd-flac-t12647.html
...


Desproges
http://kebekmac.forumprod.com/pierre-desproges-l-integrale-coffret-12-cd-dico-mp3-t12026.html
Soft Machine Intégrale
kebekmac.forumprod.com/soft-machine-7-albums-1968-1973-flac-t12748.html




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[physio-logique][créage][pour Vincent]
– Proust était maniaque, c'est-à-dire que, au fond, il était pas bien dans la vie. C'est l'histoire de tous les gens qui écrivent. C'est qu'ils sont pas bien dans la vie. Quand vous jouissez de la vie, bah, pourquoi voulez-vous le transformer en des mots ? Hein ? [  ] Il faut déjà être détraqué. Hein ?
– On écrit par compensation.
– Oh, oui, certainement. On s'en rend pas compte.
– Pour retrouver un équilibre.
– Certainement. C'est une maladie. C'est un signe de maladie, n'est-ce pas. Si vous êtes dans la vie, vous êtes avocat, médecin, vous êtes député... Vous prenez vos plaisirs dans la vie, n'est-ce pas, tandis que si vous vous amusez à raconter des histoires, c'est que vous fuyez la vie, n'est-ce pas, vous la transposez... [  ] C'est un malade nerveux détraqué. Moi je vois quand même que je suis nerveux détraqué par mon père et ma mère qui ont/a eu un atavisme très nerveux, qui était bizarre, et certainement c'est un atavisme nerveux... j'ai un grand-père qui était nerveux aussi, et ... une tare, c'est une tare, tout ça.
(À voix nue - 18/02/2011 - Louis-Ferdinand Céline, l'écrivain controversé - Épisode 5 : La bibliothèque de Louis-Ferdinand Céline, 6'30)


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[brachy-logique][formule]
Ah, je tiens à La Fontaine, oui, parce que, n'est-ce pas, il sait en très peu de mots, d'instinct... « Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu », n'est-ce pas, il traite bien, c'est fin, c'est ça et c'est tout. « C'est final », n'est-ce pas, comme on dit en anglais. C'est final. Il y a rien à ajouter, c'est fait, n'est-ce pas, c'est correct, c'est peint, c'est ça, c'est tout. N'est-ce pas. Et puis après, bah dam, après il y a plus rien à faire...
(À voix nue - 18/02/2011 - Louis-Ferdinand Céline, l'écrivain controversé - Épisode 5 : La bibliothèque de Louis-Ferdinand Céline, 19')
+
L'écrivain [Céline] y parle quasi exclusivement de littérature. D'une part, il passe en revue ses auteurs favoris : Proust (un romancier "extraordinairement doué"), Balzac, Stendhal, La Fontaine (dont il admire la capacité à tout dire "en très peu de mots" : "il n'y a rien à ajouter, c'est fait, c'est correct"), François Villon ("notre Shakespeare")...
(https://www.franceculture.fr/emissions/voix-nue/louis-ferdinand-celine-55)
+
>
[pour twitter]
La fable est par essence un récit condensé et elle convient à l'hyperbole par laquelle La Fontaine fait [  ] leçon de désillusion adressée à l'esprit enfantin qui imagine l'homme tel qu'il n'est pas, un déniaisement [  ]
( Wikipédia )

[  ] en très peu de mots [  ] [La Fontaine] traite bien, c'est fin, c'est ça et c'est tout. [  ] C'est « final ». Il y a rien à ajouter, c'est fait, c'est correct, c'est peint, c'est ça, c'est tout. Et puis après, bah dam, après il y a plus rien à faire.
(( L.-F. Céline ))




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[défausophie][confinement]


L'HIRONDELLE ET LES PETITS OISEAUX

        Une Hirondelle en ses voyages
Avait beaucoup appris. Quiconque a beaucoup vu
        Peut avoir beaucoup retenu.
Celle-ci prévoyait jusqu'aux moindres orages,
        Et devant qu'ils fussent éclos,
        Les annonçait aux Matelots.
Il arriva qu'au temps que la chanvre (1) se sème,
Elle vit un Manant en couvrir (2) maints sillons.
Ceci ne me plaît pas, dit-elle aux Oisillons.
Je vous plains : car pour moi, dans ce péril extrême,
Je saurai m'éloigner, ou vivre en quelque coin.
Voyez-vous cette main qui par les airs chemine  ?
        Un jour viendra, qui n'est pas loin,
Que ce qu'elle répand sera votre ruine.
De là naîtront engins à vous envelopper,
        Et lacets pour vous attraper ;
        Enfin mainte et mainte machine
        Qui causera dans la saison
        Votre mort ou votre prison ;
        Gare la cage ou le chaudron.
        C'est pourquoi, leur dit l'Hirondelle,
        Mangez ce grain et croyez-moi.
        Les Oiseaux se moquèrent d'elle,
        Ils trouvaient aux champs trop de quoi.
        Quand la chènevière (3) fut verte,
L'Hirondelle leur dit : Arrachez brin à brin
        Ce qu'a produit ce mauvais grain,
        Ou soyez sûrs de votre perte.
Prophète de malheur, babillarde, dit-on,
        Le bel emploi que tu nous donnes!
        Il nous faudrait mille personnes
        Pour éplucher tout ce canton.
        La chanvre étant tout à fait crue (4),
L'Hirondelle ajouta : Ceci ne va pas bien ;
        Mauvaise graine est tôt venue ;
Mais puisque jusqu'ici l'on ne m'a crue en rien,
        Dès que vous verrez que la terre
        Sera couverte, et qu'à leurs blés
        Les gens n'étant plus occupés
        Feront aux Oisillons la guerre;
        Quand reginglettes (5) et réseaux
        Attraperont petits Oiseaux,
        Ne volez plus de place en place ;
Demeurez au logis, ou changez de climat :
Imitez le Canard, la Grue et la Bécasse.
        Mais vous n'êtes pas en état
De passer comme nous les déserts et les ondes,
        Ni d'aller chercher d'autres mondes.
C'est pourquoi vous n'avez qu'un parti qui soit sûr :
C'est de vous enfermer aux trous de quelque mur.
        Les Oisillons, las de l'entendre,
Se mirent à jaser aussi confusément
Que faisaient les Troyens quand la pauvre Cassandre (6)
        Ouvrait la bouche seulement.
        Il en prit aux uns comme aux autres :
Maint Oisillon se vit esclave retenu.
Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres,
Et ne croyons le mal que quand il est venu.


 Les sources de la fable seraient une version anonyme
 de la fable d'Ésope : "L'hirondelle et les oiseaux", qui
figurait dans l'ouvrage de Nicolas Nevelet : recueil ésopique ( Ésope : VIIème-VIème siècle av.J.C.)
sans cesse réédité (1610,1660 ) comportant le  texte grec, une traduction latine, les fables latines de Phèdre etc.,

(1) féminin archaïque
(2) ensemencer
(3) champ semé de chènevis, ou graine de chanvre
(4) participe passé du verbe croître (poussée)
(5) ce doit être un collet, monté au bout d'une branchette qui fait ressort, et en se détendant, en reginglant, serre le lacet. Apparemment, ce mot est un mot de Château-Thierry, non connu des oiseliers de Paris (d'après Richelet)
(6) fille de Priam, roi de Troie. Apollon lui avait accordé le don de connaître l'avenir; mais pour la punir de lui avoir refusé ses faveurs, il l'avait condamnée à n'être jamais crue.
(http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/hiroiso.htm)
+
infra : 2019 07
(Daisy Lorenzi, Singuliers & ordinaires, parcours d'adultes à haut potentiel intellectuel, p.84)
>
[Pour Twitter]
... dans ce péril extrême,[ ]
Ne volez plus de place en place ;
Demeurez au logis[ ]
vous n'avez qu'un parti qui soit sûr :
C'est de vous enfermer aux trous de quelque mur.[ ]
[Mais nous]
NE CROYONS LE MAL QUE QUAND IL EST VENU.
http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/hiroiso.htm




#
[confinement][ascèse]
...
– ... dans la solitude absolue...
– ah, totale...
...
allez faire une petote balade, dans un endroit où on me voit pas, des lunettes(?), un chien...
...
Je serais remarqué. Je veux pas de ça. Je veux pas être vu.
...
+
Je tiens de ma mère une modestie, une insignifiance absolue, absolue. Alors... Ce qui m'intéresse, c'est d'être ignoré. Alors, complètement. J'ai le goût... ah, j'ai un goût... un goût animal pour le retrait.
(À voix nue - 18/02/2011 - Louis-Ferdinand Céline, l'écrivain controversé - Épisode 5 : La bibliothèque de Louis-Ferdinand Céline, 21'30 + 26'30)


#
[TP][karl]
Céline – J'ai beaucoup fréquenté Saint-Malo, mais c'est plus possible. [  ] C'est parce que j'y suis plus ou moins connu. J'ai fait mes études à Rennes, n'est-ce pas.
(À voix nue - 18/02/2011 - Louis-Ferdinand Céline, l'écrivain controversé - Épisode 5 : La bibliothèque de Louis-Ferdinand Céline, 24'30)



#
(V)[boucle][SSSSS]
... elle s'étend/s'affale sur son lit sensuel(le), sur le dos, et respire...
(The garden of words [film][animation], 16')


#
[écologique][minimalisme][objet]!
Michel Onfray – ...
Éric Zemmour – ...
(Éric Zemmour face à Michel Onfray Sur l’Identité Française, 6'30 + 8'30)
-> OT - 2008 - zemmour et onfray - article objet de qualité vs surconsommation de pacotille
+
// Dominique Loreau, L'art de la délicatesse, chapitre "qualité", etc.
+
// infra : (Edgar Morin, Penser global, #68)


#
[maladie][psychosomatique][noirage]
Mais, à l'époque, quand je souffrais terriblement, il écoutait uniquement ce que disaient les autres. Et il ne m'a pas crue.
(The garden of words [film][animation], 16'30)


#
(V)[poste]
écran de smartphone à l'envers posé sur couverture
(The garden of words [film][animation], 17'40)


#
[brachy-logique]
Michel Onfray – ... par exemple, des gens comme La Rochefoucault, comme Chamfort, comme Vauvenargues... tous les moralistes du 17e – enfin Chambort était du 18e – [  ] sont des gens qui écrivent une langue extraordinaire pour pénétrer l'esprit français qui est une psychologie particulière, et qu'il n'y a nulle part ailleurs cetet façon d'être et de faire !
(Éric Zemmour face à Michel Onfray Sur l’Identité Française, 33'15)


#
[!°]
Michel Onfray – Et je trouve qu'il n'y a pas d'élégance à tirer sur un amabulance.
Éric Zemmour – À mettre une baffe à sa grand-mère, comme diat Marx.
(Éric Zemmour face à Michel Onfray Sur l’Identité Française, 37'35)

#
[rappel]
#
[métaux lourds]!![automédecin]
La liste des symptômes liés à une intoxication – qui peuvent se manifester de nombreuses années après le début de celle-ci, et de manière différente d’une personne à l’autre, rendant le diagnostic plus complexe encore – est impressionnante. En plus de la fatigue, le Dr Horowitz cite notamment « douleurs articulaires, paresthésies, dysfonctionnement cognitif, angoisses, dépression, pertes d’équilibre, symptômes visuels, auditifs, variations pondérales, sensibilités accrues aux infections, symptômes cardiaques (palpitations, douleurs thoraciques). Tous ces symptômes peuvent être causés ou exacerbés par les toxiques environnementaux et les métaux lourds.
[  ]
J’ai enfin la confirmation de mon hypothèse : je suis bel et bien empoisonnée aux métaux. Sans aucune ambiguïté, les métaux passent du statut de suspects principaux à celui de coupables avérés. [  ]
Ces résultats expliquent, entre autres, la très forte atteinte de mon système nerveux central et l’effondrement de mon système immunitaire. L’une des particularités du mercure est en effet qu’il laisse s’installer les bactéries... Je comprends mieux pourquoi tous mes passagers clandestins se trouvent très bien chez moi et n’ont aucune raison d’en partir : mon organisme constitue pour eux l’auberge idéale, sous la protection du mercure. Ils y invitent même toutes leurs « connaissances ».
[  ]
Cet empoisonnement explique aussi l’échec de tous les traitements anti-infectieux entrepris depuis plus d’une décennie. Il est grand temps d’informer tous ces imposteurs que « l’établissement » va fermer pour rénovation ! L’heure du grand nettoyage au « karcher » a sonné !
[  ]
Quelle que soit la méthode de désintoxication choisie, je comprends qu’il est important, de nourrir l’organisme les cellules, avec des compléments alimentaires naturels : minéraux, oligo-éléments, huiles bio, oméga 3, vitamines, probiotiques, enzymes… Cet apport permet d’aider l’élimination des métaux chez ceux qui les ont accumulés. Ces remèdes sont adaptés à chaque individu et à sa progression dans la désintoxication. Comme tous les autres traitements, la désintoxication ne relève en aucun cas de l’automédication. Il est indispensable d’être suivi par un médecin, naturothérapeute ou autre, qui déterminera la nécessité éventuelle de stimuler plus ou moins les défenses immunitaires en fonction de l’état de l’organisme.
À cet égard, on lira avec profit dans l’ouvrage de Françoise Cambayrac Maladies émergentes : comment s’en sortir ? les recommandations de supplémentations du Dr Melet.
[  ]
Pour trouver un dentiste qui respecte le protocole de dépose avec précaution, il existe plusieurs pistes : interroger votre médecin spécialiste des métaux ou consulter l’Académie internationale de médecine orale et de toxicologie130 (IAOMT), qui dispense une formation internationale agréée des dentistes pour la dépose des amalgames dentaires, avec les précautions nécessaires.
[  ]
Puis, je comprends que j’ai expulsé un vieil amalgame de ma langue.
[  ]
Plusieurs patients souffrant de la maladie de Lyme ont eu des réactions de Jarisch-Herxheimer sévères pendant la chélation.
[  ]
Je ne suis plus seule décisionnaire, la pollution électromagnétique dépend de nous tous. Beaucoup de gens sont indifférents, ignorent ceux qui font état de premiers symptômes, ceux qui tirent la sonnette d’alarme. Pourtant, nous sommes tous concernés, comme le clame le Dr Béatrice Milbert : « Le défi du xxie siècle, c’est la maîtrise de l’hygiène chimique et électromagnétique, qui est en lien avec la résurgence de maladies infectieuses comme Lyme. » Et le Pr Dominique Belpomme136 précise qu’aujourd’hui 2 à 10 % de la population européenne est EHS137. Dans les cinquante prochaines années, la projection est estimée à 50 % de la population.
[  ]
Dans mon cas, un constat me trouble fortement : la superposition des symptômes. Nombre d’entre eux s’avèrent communs à l’Encéphalomyélite myalgique, à la maladie de Lyme et ses co-infections, et à l’intoxication aux métaux. Parmi eux, je cite, la fatigue chronique, les troubles cognitifs, la sensibilité aux infections, les douleurs musculaires et articulaires, les paresthésies, les pertes d’équilibre et troubles de la coordination, les palpitations, l’hypersensibilité auditive et visuelle, les variations pondérales.
[  ]
Je finis par découvrir que mes « coupables » seraient aussi incriminés dans de nombreuses pathologies, récemment dénommées « maladies émergentes ». L’empoisonnement aux métaux serait la principale origine de plusieurs d’entre elles, dont l’étiologie reste officiellement inconnue à ce jour.
J’ai recueilli une série de constats, compilé les observations de différents médecins, qui toutes convergent.
[  ]
Le Dr Dietrich Klinghardt, médecin allemand exerçant aux États-Unis, est l’un des premiers spécialistes internationaux des effets de métaux lourds sur la santé humaine. Il expliquait, lors d’une conférence à Zurich, le 31 octobre 2001, que « les métaux lourds jouent un rôle primordial dans toutes les maladies chroniques ». Voici ses principales conclusions, après plus de vingt-cinq ans de travaux :
« – Les maladies chroniques sont causées, induites ou aggravées par les neurotoxines. Les métaux lourds ne sont pas des carcinogènes mais des neurotoxines, des poisons pour le système nerveux.
– Les intoxications aux métaux lourds entraînent des infections chroniques qui se logent là où se trouvent les dépôts de métaux lourds. La médecine fait erreur en traitant les infections sans modifier le milieu par l’élimination des métaux lourds.
– Nous avons tous dans notre corps une accumulation de diverses neurotoxines qui provoquent ensemble un effet de synergie. Une étude clinique américaine a démontré que même des gens en bonne santé ont dans le sang au moins 70 produits toxiques différents.
– Comme le mercure a une importance significative dans l’accumulation des toxines, lorsque celui-ci est évacué les autres toxines s’échappent alors d’elles-mêmes. »
C’est ainsi que nombre de ses patients atteints de sclérose en plaques, de la maladie de Parkinson, d’autisme, d’épilepsie, de problèmes d’attention, de schizophrénie, de sclérose latérale amyotrophique, de fibromyalgie, d’asthme et de plusieurs autres maladies souvent considérées comme incurables ont pu soit être guéris, soit voir leur état de santé s’améliorer nettement.
Le Dr Horowitz précise quant à lui que « tout comme les SIMS (maladie de Lyme et ses co-infections), les intoxications environnementales imitent les manifestations de nombreuses pathologies. Leurs symptômes sont exactement les mêmes que ceux que nous observons en cas de maladie de Lyme persistante, notamment les acouphènes, les maux de tête, les symptômes de la fibromyalgie, la fatigue, le Syndrome de fatigue chronique, les pertes de mémoire, les symptômes psychiatriques avec sautes d’humeur, les crises de panique et les troubles de l’apprentissage ».
[ ]
« Voici un extrait de leurs interventions concernant les « vaccins et maladies environnementales émergentes147 (M2E) ».
« Les M2E désignent un ensemble de pathologies qui forment entre elles un continuum. Ces affections se caractérisent par une détresse de l’organisme dans des conditions où la plupart des autres individus n’accusent aucune souffrance. L’exposition à un effort, à un stress, à un agent chimique ou physique se manifeste, chez les sujets touchés, par des symptômes non spécifiques qui conduisent, à mesure que leur gravité progresse, vers une véritable désaffiliation sociale.
Cette hypersensibilité se retrouve dans la fibromyalgie, le Syndrome de fatigue chronique, le Syndrome de l’intestin irritable, le Syndrome post-traumatique, le Syndrome de la guerre du Golfe, la sensibilité chimique multiple ou le syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques… […]
Les personnes touchées sont en très mauvaise santé et leur qualité de vie est sensiblement amoindrie. Leur prise en charge n’est absolument pas satisfaisante car les médecins sont généralement désemparés face à eux. »
Les intervenants estiment que la question des M2E ne pourra pas être résolue en éludant la question de la toxicité, notamment celle du mercure des amalgames et des vaccins.
[  ]
Dans ses ouvrages, Françoise Cambayrac cite de nombreux témoignages de malades souffrant de fibromyalgie ou d’autres maladies qui, une fois désintoxiqués aux métaux, se portent bien, ou beaucoup mieux.
[  ]
Mes recherches m’ont permis non seulement de mettre en lumière l’implication hallucinante - des métaux dans mon histoire médicale mais aussi de réaliser que plusieurs maladies émergentes sont concernées. Bien que celles-ci soient de cause officiellement inconnue, elles ont de manière évidente un élément commun : l’intoxication aux métaux.
[  ]
Étrange ! Pourquoi, en près de deux décennies de maladie, n’ai-je jamais entendu parler de tout cela ? Pourquoi a-t-il fallu que je me décide à enquêter par moi-même pour commencer à comprendre ? À la vérité, cette enquête n’aurait jamais dû exister : ces informations devraient être de notoriété publique, tout comme les études publiées par les rares médecins français qui travaillent sur les intoxications aux métaux.
D’ailleurs, je n’aurais pas davantage dû recevoir ce vaccin s’il avait été retiré, comme ç’aurait dû être le cas, depuis tout ce temps.
[  ]
Mon état de santé résulte d’un scénario que j’ai pu reconstituer ainsi : mon organisme accumule dangereusement les métaux depuis ma vie in utero. Mal équipé (gène ApoE4), il est dans l’impossibilité de les évacuer spontanément. Parmi les dégâts causés par cette pollution, mon système immunitaire devenu défaillant laisse tous les agents infectieux qu’il croise (virus, bactéries, parasites) élire domicile dans mon organisme, les allergies se développer… C’est sur ce terrain devenu pollué et saturé que, lors de ma grossesse, l’embrasement général pourrait avoir été causé par une étrange allumette : un composant du vaccin GenHevacB. De plus, mon ÉlectroHyperSensibilité est une autre conséquence de la saturation de mon organisme par les métaux.
La pièce maîtresse du puzzle mystère demeure donc l’empoisonnement aux métaux.
[  ]
Il [le Dr Richard Horowitz] insiste notamment sur le fait que « c’est sans doute pour cela que tant de patients ne vont pas mieux après le traitement “standard” de la maladie de Lyme : un mois de doxycycline ou de Rocephine® (ceftriaxone).
Une approche globale semble plus que jamais indispensable.
[  ]
À la réflexion, j’ai trouvé dommage de me taire plus longtemps encore, alors que je suis convaincue que la plupart des pistes que j’ai explorées et que je rapporte ici pourront être utiles à d’autres tout de suite. Le temps est trop précieux quand on souffre.
Deux autres raisons m’ont également encouragée à compléter mon premier témoignage sans plus attendre. D’une part, depuis que j’ai commencé mon entreprise de la désintoxication aux métaux, j’ai rencontré d’autres malades lors des séances de chélation, beaucoup plus avancés dans ce processus : ils vont nettement mieux ou sont guéris. Certes, ils sont souvent moins atteints, moins accablés de symptômes que je ne le suis, mais leur progression est prometteuse. D’autre part, les nombreux témoignages d’ex-malades, diversement diagnostiqués, dont fait écho dans ses livres Françoise Cambayrac, elle-même ex-fibromyalgique, sont particulièrement encourageants.
[  ]
Finalement, souffrir d’une maladie orpheline m’aura amenée à opérer une longue quête en moi-même, à trouver cette force intérieure, dès l’instant où j’ai compris que je ne pouvais attendre indéfiniment une solution extérieure toute faite, un traitement déjà codifié, comme pour les maladies connues.
[  ]
(Sophie Bennarosh, « Maladie de Lyme, empoisonnement aux métaux lourds : Non, ce n'est pas dans ma tête... ni dans la vôtre !)



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Les maladies dites émergentes émergent d'un fond de métaux lourds.
Nos maladies dites émergentes émergent d'un fond d'un intoxication aux métaux lourds.
-
nos maladies émergentes
d'un fond
de métaux lourds
-
nos maladies émergentes
d'un fond en nous/commun
de métaux lourds
-
nos maladies émergentes
d'un tas
de métaux lourds
-
nos maladies émergentes
d'un même fond
de métaux lourds
-
nos maladies émergentes
toutes d'un fond
de métaux lourds
-
nos maladi(t)es émergentes
d'un fond
de métaux lourds
-
toutes nos/ces maladi(t)es émergentes
d'un fond
de métaux lourds
-
ces maladi(t)es émergentes
d'un fond
de métaux lourds
-
nos maladi(t)es émergentes
d'un fond
de métaux lourds ?
(O/<.)



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[minimalisme][intelligence]
Et il serait totalement aberrant pour un Stoïcien qu'une divinité rationnelle ne pourvoie pas au nécessaire et ne dote pas au mieux.
Donc [  ] les Stoïciens sont à la fois extrêmement intelligents et ils sont en même temps extrêmement économes, si j'ose dire. C'est-à-dire qu'ils dotent les hommes d'emblée de ce qui leur est nécessaire. Et donc à propos de la représentation – pour ajouter ce point qui est vraiment important –, toute représentation humaine est logique. Qu'est-ce que c'est, une représentation logique ? C'est une représentation humaine.
(Frédérique Ildefonse ; Les stoïciens - 25.01.2016 - Chrysippe et Zénon : aux sources du stoïcisme (avec Frédérique Ildefonse), 38'20)


#
(V)[PMLOIKJU][japon]
... vue crépusculaire sur la ville (tokyo ?)... avec lumières rouges clignotantes
(The garden of words [film][animation], 20'55)

#
(V)[PMLOIKJU][japon]
... vue du train de ville /métrosur nuit sur la ville (tokyo ?)... avec lumières rouges clignotantes...
(The garden of words [film][animation], 23'35)


#
(V)[PMLOIKJU][japon]
... lumières rouges clignotantes vues du gratte-ciel lui-même à la tombée/levée du jour, donc lumière rouge de très près et même centrale...
(The garden of words [film][animation], 24'40)


#
(V)[lecture]
... elle ouvre sensuellement délicatement un livre contenant marque-page, vue subjective
(The garden of words [film][animation], 21'55)

#
(V)(B)
gros plan un robinet coule à flots
(The garden of words [film][animation], 23'15)

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(V)
...des pas/pieds descendent un escalier...
(The garden of words [film][animation], 25'25)

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[liste]
meilleurs films d'animation japonais :
allociné :
http://www.allocine.fr/film/meilleurs/genre-13026/pays-5021/?page=2
senscritique :
https://www.senscritique.com/top/resultats/Les_meilleurs_films_d_animation_japonais/282252
senscritique :
https://www.senscritique.com/liste/Les_meilleurs_films_d_animation_japonais/1436183


#<
Passer de maîtres et possesseurs de la nature à disciple et possédé de la nature.
Nous rendre maîtres et possesseurs de la nature à disciples et possédés de la nature.
-
de maîtres et possesseurs de la nature
nous rendre à la nature
disciples et possédés


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l'oral débraille, l'écrit...
l'écrit embraye, l'oral débraille


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[HN][multimédia][TP][otto karl]
Prose et poésie de la vie
La polarité prosaïque de la vie commande tout ce que nous faisons par contrainte, pour survivre, pour gagner notre vie. Et il y a la polarité poétique de la vie, c'est-à-dire celle où l'on s'épanouit personnellement, où l'on vit en communion, où l'on a des moments d'harmonie et de joie. Moments que donnent l'amour, l'amitié, la liesse. C'est cela qui est vivre, vivre poétiquement ; alors que la part prosaïque de la vie nous permet seulement de survivre. Manger pour se nourrir pourrait n'être que prosaïque, mais la qualité des alimenis, leur cuisine, la commensalité, donnent des plaisirs qui poétisent les repas. Tout ce qui nous procure un sentiment de beauté ou de qualité contribue à la qualité poétique de la vie. Nous pouvons comprendre que le problème humain n'est pas seulement de pouvoir survivre dans et par son travail, mais aussi, y compris si possible dans le travail, de pouvoir s'épanouir et vivre poéI:iquement. La pensée politique ne devrait plus ignorer les besoins poétiques de l'être humain. Pour percevoir cette réalité humaine complexe et ambivalente il faut s'éloigner des cloisonnements et des séparations institués par l'enseignement. Il faut non seulement réunir des connaissances venues des sciences naturelles et des sciences humaines pour comprendre l'humain, mais aussi envisager la littérature qui est également un moyen de connaissance. Les romans, et plus exactement ceux qu'on appelle les « grands romans », nous montrent ce qu'aucune science ne peut réaliser. Ils nous présentent des êtres humains vivant dans leur subjectivité, dans leurs sentiments, dans leur pensée, dans leur milieu, dans leurs relations, dans leur affectivité, dans leur cadre social, comme chez Balzac, ou dans leur cadre historique, comme dans Guerre et Paix de Tolstoï. Des êtres avec toute leur complexité intérieure, comme chez Dostoïevski ou chez Proust. Les grands romans sont des moyens de connaissance de l'humain. Le roman ne doit pas seulement être conçu comme un objet de jouissance esthétique. C'est aussi un moyen de compréhension. Dans le jeu entre l'imaginaire et le réel, l'imaginaire nous aide à mieux voir le réel, à mieux le vivre, à avoir des « lucidités » sur l'homme, tel le besoin humain de reconnaissance dont parlait le philosophe Hegel. Chaque être a besoin d'être reconnu par l'autre. C'est un besoin fondamental et les œuvres d'art nous le font comprendre. Il y a un âge, l'adolescence, où ce sont certains romans, certains poèmes comme « Une saison en enfer » de Rimbaud, certains films, avant même que l'esprit s'intéresse à la philosophie, qui vous marquent parce qu'ils vous révèlent des vérités que vous aviez à l'intérieur de vous-même, mais sans en être conscient. La trilogie du Parrain avec Marlon Brando et Al Pacino, met en scène des êtres qui sont des criminels, et ne nous cache rien de leurs crimes. Mais dans le même temps ces hommes ont des sentiments patemels, des sentiments d'amitié, des sentimenis d'amour. Ce sont des êtres complexes. Le philosophe Hegel disait : « Si j'appelle criminel quelqu'un qui a fait un crime dans sa vie, j'efface tous les autres aspects de sa vie pour ne considérer que cet aspect criminel. » Sur grand écran comme sur scène, le criminel n'est pas seulement criminel, il est aussi humain. Au cinéma, il existe ce phénomène de participation qui fait que l'on peut éprouver un sentiment très fort de compréhension et d'amitié pour des personnages que l'on méprise ou ignore dans la vie, tels le mendiant, le vagabond, le « rom »... Ce sont des révélateurs, ce sont des éveilleurs, et c'est cela qui est absolument sublime, selon la définition donnée par Kant : « Est sublime ce en comparaison de quoi tout le reste est petit. » Eisenstein disait qu'à travers des images, des métaphores, arrivent des idées. Autrement dit, les idées sont portées, sans être exprimées comme idées, mais à travers des images métaphoriques : à ce moment-là on est frappé, on est marqué par ce dévoilement de ce qu'on avait en soi-même ou de ce qu'on attendait de soi-même. Cette humanité que nous acquérons au cinéma ou dans les romans comme Les Frères Karamazov ou Crime et Cbãtiment de Dostoïevski, que nous acquérons au théâtre, dans Shakespeare, disparaît malheureusement dès que nous quittons le fauteuil rouge, dès que nous quittons la salle de projection, dès que nous ferrnons le livre, dès que nous retournons dans la vie. Pourtant, les surréalistes avaient révélé les qualités poétiques de la vie : la poésie n'est pas seulement dans le poème. Elle est une composante de nos vies. Le poème est une façon d'apprendre, d'accéder à la qualité poétique de la vie. Un vers de Hölderlin dit : « Poétiquement, l'homme habite la terre. » C'est une belle pensée, mais unilatérale parce que l'homme qui habite prosaiquement la terre devrait l'habiter beaucoup plus poétiquement. Nous devons comprendre qu'il est important qu'on puisse vivre de façon poétique. Je peux citer mon ami Stéphane Hessel qui ne pouvait pas terminer un repas sans réciter un poème de Baudelaire ou d'Apollinaire. Pour lui, ce n'était pas seulement le fait de récite, c'était exprimer ce qui était un aspect même de sa nature, car il vivait poétiquement sa propre vie.
(Edgar Morin, Penser global, #21-24)


#
[pharmaco-logique]
L'humain est un et multiple
L'homme n'est ni bon ni mauvais. Il a toutes les possibilités en lui. En chacun il y a les pires et les meilleures, qui peuvent s'exprimer selon les conditions dans lesquelles il se trouve. Combien sont devenus bourreaux là où il y avait l'exercice de la torture, de la domination cruelle. Ils auraient été de paisibles citoyens dans un autre contexte. Combien sont devenus les héros, les saints qu'ils n'auraient jamais été s'ils avaient vécu dans des conditions sans histoires, sans problèmes et sans tragédies sociales. Qu'auraient été Robespierre, Saint-just, Bonaparte sans les tourmentes de la Révoluton française en lutte contre ses ennemis ? Quand on reconnaît la complexité humaine, on comprend qu'on ne peut pas faire banalement de la politique comme si nous étions de purs objeis économiques, mesurés par le PIB, par la croissance.
(Edgar Morin, Penser global, #24-25)


#
[autophilosophe]!
Bouddha, prince Siddhartha, était un solitaire qui a médité sur la souffrance et sur la vie, et de sa méditation est née sa philosophie. Autour de ce solitaire se sont formés quelques disciples, puis de ces disciples une religion est née qui a rayonné sur l'Asie, notamment sur la Chine, le Japon, la Corée, etc., le bouddhisme.
(Edgar Morin, Penser global, #48)


#
[pionnier][maudit][âge][HN]
L'histoire ne progresse jamais de façon frontale comme un fleuve majestueux. L'histoire avance de travers comme un crabe, elle progresse toujours par des rameaux déviants. C'est pour cela qu'elle est si difficile à prédire, parce qu'elle dépend toujours d'une innovation, d'une création qu'on ne peut jamais deviner avant qu'elles existent, si toutefois l'innovation n'est pas tuée dans l'œuf, parce que les innovateurs sont considérés comme des fous, et que comme la folie existe par ailleurs, il est dfficile de savoir où sont les vrais fous et où sont les faux fous.
(Edgar Morin, Penser global, #50-51)



#<
Difficile de démêler le vrai du fou.
Comment démêler le vrai du fou ?


#
[ARG][/\]
La différence entre l'énigme et le mystère, c'est que dans l'énigme, comme dans un roman policier, on finit par trouver l'explication rationnelle. La science a résolu beaucoup d'énigmes. Le mystère, c'est ce qu'on ne peut pas résoudre, ce qu'on ne peut pas comprendre. Pourquoi le monde est-il monde ? Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Qu'est-ce qui est énigme, que l'on réussira à connaître ? Quel est le mystère qui restera inaccessible à notre entendement, à notre raison, à notre pensée, à notre cerveau ? Nous ne savons pas.
((Edgar Morin, Penser global, #52))


#
[maladie][automédecin]
Encore une fois, la quantification et le cloisonnement sont les ennemis de la compréhension.
(Edgar Morin, Penser global, #64)

#
[politique][amphibo-logique][pharmaco-logique][philosophie][défausophie][moyenhomme]
Pour pouvoir créer une voie nouvelle il faut abandonner totalement la pensée binaire qui règne plus que jamais. Cette pensée binaire, cette pensée par alternative, c'est celle qui pense ou bien ou bien et non pas et et. On ne peut pas dire : ou bien croissance ou bien décroissance. Mais : croissance et décroissance, ce qui veut dire : concevoir ce qui doit croître et ce qui doit décroître. Ce qui doit croître, c'est une économie écologisée, une économie de la santé, une économie du bien public, une économie de la solidarité, une nouvelle éducation. Ce qui doit décroître, ce n'est pas seulement une économie de guerre, c'est une économie de la frivolité, de l'inutilité, avec ce consumérisme des classes moyennes qui ne peuvent pas résister à la fascination qu'exercent sur eux les marchandises les plus diverses des supermarchés ; je dirais même que doit décroître une économie de la mystification des publicités qui vantent les vertus superbes de leurs produits de beauté, de jeunesse, etc. Donc il y a nécessité d'une décroissance qui comporte une éducation à la consommation. Il faut que décroisse cette industrie qui nous fabrique des frigidaires, des automobiles, des ordinateurs, à l'obsolescence programmée qui les condamne à se déglinguer au bout de dix ans, alors que dans une période précédente les automobiles étaient fabriquées pour durer indéfiniment. Ce qui doit croître, ce sont les métiers de réparation. Ce qu'il faut combiner également, c'est développement et enveloppement. Tout ce qui est développement au sens classique du terme doit s'accompagner du respect de ce qui enveloppe, c'est-à-dire les communautés, les fratemités. Plus la mondialisation se développe, plus il faut en même temps démondialiser, c'est- à-dire localiser et territorialiser. Il faut sauver des territoires entiers de la mort économique, qui est aussi une mort biologique.
(Edgar Morin, Penser global, #68)
+
//
infra : (Éric Zemmour face à Michel Onfray Sur l’Identité Française, 6'30 + 8'30)




2020 07 03


#<
[rappel]
[formule][amphibo-logique]
une formultiusage
mes formultiusages   (+ mes formes multiusages + mes formules multiusages)
-
mes formultiusages
philosophiques
-
mes formultifonctions
philosophiques
-
mes formultiusages
philosophiques
multifonctionnent
-
for
multi
usage
-
formultiusage
-
amphibo
-logique
des formultiusages







#<
l'objet adéquat
nous allège
le monde
d'un poids


#<
l'objet adéquat
nous ergonomise
le monde
-
l'objet adéquat
ergonomise
le monde
-
l'objet adéquat
nous ergonomise




#
(V)[ARG][créage][ascèse][TP]
C'est pour ça que j'ai décidé de me consacrer entièrement à la création de chaussures.
(The garden of words [film][animation], 23'50)

#
(V)(B)[PMLOIKJU][japon]
... immeuble sous la pluie... avec lumières rouges clignotantes
(The garden of words [film][animation], 33')

#
(V)
... feu piéton clignotant pssant du vert au rouge... sous la pluie
(The garden of words [film][animation], 33'05)

#
(V)(B)
... pluie urbaine...
(The garden of words [film][animation], 33')
+
... pot de fleur... !
(The garden of words [film][animation], 35'35)
+
... tasse fumante posée sur la table devant la vitre !
(The garden of words [film][animation], 36'40)
+
... sur la ville en silhouette... pusi défilement du générique et retour du soleil... puis crépuscule... puis nuit et lumières rouges clignotantes (V)(B)[PMLOIKJU][japon]
(The garden of words [film][animation], 41'40)

#
(V)[TP]
... fer à repasser // mon voyage en Chine, Shangaï...
(The garden of words [film][animation], 33'15)

#
(V)[neige}

(The garden of words [film][animation], 44'30)

#
[formule]
Pour vous dire la vérité, je vous déteste. Je ne sais pas pourquoi, mais dès le début je me suis dit je devrais vous éviter. Vous buvez de la bière dès le matin, vous communiquez en récitant des poèmes incompréhensibles. Vous m'écoutez vous raconter ma vie, mais vous ne me dites absolument rien de vous.
(The garden of words [film][animation], 38'20)



#
[japon]
 Shinjuku est l'un des 23 arrondissements de Tokyo et celui qui abrite le gouvernement de la préfecture. Centré autour de la gare la plus fréquentée du monde, il combine plusieurs visages tels que : quartier d'affaires, haut lieu de la vie nocturne tokyoïte et spot de shopping pour les amateurs.
  Shinjuku est l'un des arrondissements de Tokyo les plus célèbres pour plusieurs raisons.  D'abord, le gouvernement de la métropole est installé dans ce poumon économique fascinant, qui accueille 310.000 habitants sur à peine plus de 18 km². On y retrouve du coup ce qu'on appelle la "skyline" de la capitale : une suite de gratte-ciels tous plus impressionnants les uns que les autres.
Mais Shinjuku est lui-même divisé en plusieurs quartiers hauts en couleurs (parmi lesquels Kabukicho, Okubo ou Takadanobaba) et abrite notamment l'un des plus grands parcs de Tokyo, le Shinjuku Gyoen.  De jour comme de nuit, pour sortir ou découvrir la capitale électrique, l'arrondissement est un incontournable et sa gare, la plus fréquentée du monde, accueille plusieurs millions de passagers chaque jour.
(https://www.kanpai.fr/shinjuku)



#<
[rappel][childfree]
Sans enfant/Pas d'enfant, par minimalisme.


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[postsexuel][ascèse]
– Et si tu essayais de te trouver une copine. Une jolie petite poulette. L'été, c'est la saison des pastèques, des feux d'arrifice et des filles !
– Moi je me contenterai des pastèques et des feux d'artifice.
– Ta vie est un vide intersidéral.
– Tu sais ce qu'il te dit, mon vide intersidéral ?
(Summer wars [film][animation], 4')


#
[fragmentage][formule]
... mathématique...
Ouais. C'est de l'arithmétique modulaire.
(Summer wars [film][animation], 7'30)


#
[//][HJ]
(Summer wars [film][animation], 9'20 ... 17'30... )
//
(OTTO - 1911 - vide création (de Charlotte Perriand), 1'40)


#
[HJ][minimaximalisme][japon]
OTTO - 1911 - vide création (de Charlotte Perriand)
OTTO - 1911 - L'habitat minimaximaliste (chez Charlotte Perriand)


#
[//][japon][HJ]
Charlotte Perriand : par ex. :
OTTO - 1911 - vide création (de Charlotte Perriand)
OTTO - 1911 - (l'objet) chez Charlotte Perriand
//
Bruno Munari, L'art du design, "Une forme spontanée"
Bruno Munari, L'art du design, "La vie dans une maison japonaise traditionnelle"
Bruno Munari, L'art du design, "Ce que représente le bambou"

#
[HJ][japon][minimalisme]
Okakura Kakuzô, la livre du thé, notamment : chap. "la chambre de thé"
+
#
[HJ][japon]
Bruno Munari, L'art du design, "La vie dans une maison japonaise traditionnelle"
Bruno Munari, L'art du design, "Ce que représente le bambou"

#
[//]
Dominique Loreau, L'art de la délicatesse
//
Bruno Munari, L'art du design, "Maisons de standing avec équipements de luxe"
Bruno Munari, L'art du design, "La vie dans une maison japonaise traditionnelle"
Bruno Munari, L'art du design, "Ce que représente le bambou"
...


#<
[HJ]
habitat japonais traditionnel : épuré, modulaire... naturel... en bois...


#
[HJ][minimalisme][épure][ARG][po/éthique][zen][-',-][ménage]
    Aux yeux des architectes européens élevés dans la tradition de la pierre et de la brique, nos constructions japonaises de bois et de bambou semblent à peine mériter le nom d’architecture. En réalité, la reconnaissance de la perfection propre à nos temples n’est que toute récente, ainsi qu’en témoigne l’hommage d’un expert occidental1. A considérer les commentaires que suscite notre architecture classique, nous ne saurions nous attendre à ce qu’un étranger sache apprécier la subtile beauté de la chambre de thé, tant ses principes de construction et de décoration diffèrent de ceux de l’Occident.
    La chambre de thé (suki-ya) ne prétend pas être autre chose qu’une simple cabane – une hutte de paille, ainsi que nous l’appelons. Les caractères originaux composant le mot suki-ya signifient « Maison de la Fantaisie ». Par la suite, les différents maîtres y ont substitué certains caractères chinois, traduisant leur conception personnelle de la chambre de thé ; ainsi suki-ya peut encore désigner la « Maison de la Vacuité » ou la « Maison de l’Asymétrique ». La chambre de thé est à l’évidence une Maison de la Fantaisie puisqu’elle apparaît comme une structure éphémère construite à seule fin d’abriter une impulsion poétique.
    Elle est aussi une Maison du Vide en ce qu’elle est dénuée de toute ornementation, hormis ce qui peut y être placé pour satisfaire une nécessité esthétique passagère. Elle est, enfin, une Maison de l’Asymétrique parce qu’elle se voue au culte de l’Imparfait, et qu’on y laisse volontairement une part d’inachevé que le jeu de l’imagination peut compléter à sa guise. Depuis le XVIe siècle, les idéaux de la voie du thé ont exercé une telle influence sur notre architecture que l’intérieur japonais d’aujourd’hui paraît presque dépouillé aux yeux d’un étranger, tant sont extrêmes la simplicité et la pureté de sa décoration.
[ ]
La simplicité et la nature épurée de la chambre de thé résultent de l’émulation inspirée par l’architecture zen. Un monastère zen, en effet, diffère de ceux des autres sectes bouddhiques en ce qu’il constitue avant tout une demeure monastique. Sa chapelle n’est point un lieu de culte ou de pèlerinage, mais une salle collégiale où les disciples se réunissent pour débattre et pratiquer la méditation. La pièce est nue, hormis une alcôve centrale sise derrière l’autel, qui abrite une statue de Bodhidharma, le fondateur de la secte, ou du Bouddha Shâkyamuni encadré de ses disciples Ânanda et Mahâkashyapa, les deux premiers patriarches.
[  ]
Tous adeptes du zen, les grands maîtres de thé s’efforcèrent d’introduire l’esprit de cette philosophie dans la matière même de la vie. Aussi la chambre de thé et l’ensemble du matériel nécessaire à la cérémonie apparaissent-ils comme les x Les dimensions de la chambre de thé orthodoxe, à savoir quatre nattes et demie ou dix pieds carrés, sont déterminées dans un passage du soûtra de Vimalakîrti. Selon cet ouvrage admirable, Vimalakîrti reçut un jour le bodhisattva Manjushrî, accompagné de quatre-vingt-quatre mille disciples du Bouddha dans une pièce de cette dimension – allégorie fondée sur la théorie de la non-existence de l’espace pour les vrais éveillés. En outre, le roji, cette allée de jardin qui mène du portique à la chambre de thé proprement dite, symbolise le premier stade de la méditation – le passage dans l’auto-illumination. Traverser le roji, c’est rompre tout lien avec le monde du dehors et découvrir une sensation de fraîcheur préparant à la jouissance esthétique de la chambre de thé elle-même. Quiconque a foulé le sol de cette allée ne peut manquer de se rappeler combien son esprit s’est élevé alors au-dessus des pensées ordinaires, tandis qu’il avançait dans la pénombre d’un feuillage crépusculaire, entre les lanternes de granit recouvertes de mousse, marchant sur les pierres espacées avec une irrégularité régulière au-dessus d’un tapis d’aiguilles de pin. Celui-là, fût-ce au beau milieu d’une ville, éprouve la sensation d’être au fond d’une forêt, loin de la poussière et du vacarme de la civilisation. Assurément, les maîtres de thé firent preuve d’une extrême ingéniosité pour produire semblable impression de quiétude et de pureté. Ainsi, la nature des sensations dévolues à la traversée de l’allée différait selon les maîtres.
[  ]
Même en plein jour, la lumière de la chambre est toujours tamisée, car les auvents du toit pentu ne laissent filtrer que quelques rayons de soleil. Du sol au plafond, les coloris sont d’une nuance sobre ; les invités eux-mêmes ont pris soin de choisir des kimonos aux teintes discrètes. La patine du temps recouvre chaque chose ; tout objet qui pourrait suggérer la nouveauté ou quelque acquisition récente est banni, à l’exception de la cuiller de bambou à long manche et de la serviette de lin, toutes deux neuves et immaculées, qui forment l’unique note de contraste. Si patinés qu’apparaissent la chambre de thé et ses ustensiles, ils n’en sont pas moins d’une absolue propreté. Nul grain de poussière, même dans les plus sombres recoins : ou alors, c’est que l’hôte n’est pas un vrai maître de thé. Savoir balayer, nettoyer et laver constitue en effet l’une des qualités éminentes d’un maître, car il existe bel et bien un art du nettoyage et du dépoussiérage – et l’on ne saurait récurer un objet ancien de métal avec le zèle irréfléchi d’une ménagère hollandaise. Qui irait essuyer les gouttes d’eau coulant d’un vase quand elles peuvent évoquer la rosée et la fraîcheur ?
[  ]
Le deuxième nom de la chambre de thé, la Maison du Vide, outre qu’il exprime la théorie taoïste du tout-englobant, dévoile une conception fondée sur un continuel besoin de changement des motifs décoratifs. La chambre de thé est absolument nue, hormis les quelques objets qui peuvent y être placés provisoirement afin de satisfaire l’humeur esthétique du moment. On y apporte, à l’occasion, une œuvre particulière, et l’on y choisit et dispose chaque élément à seule fin de rehausser la beauté du thème principal. Nul ne saurait en effet écouter plusieurs morceaux de musique en même temps. Car c’est la méditation sur le motif central qui rend possible la compréhension réelle du beau.
On voit ainsi que le système de décoration propre à nos chambres de thé s’oppose nettement à ce qui se pratique en Occident, où l’intérieur des maisons est par trop souvent transformé en musée. Pour un Japonais, accoutumé à la simplicité ornementale et aux changements de décor fréquents, un intérieur occidental – où s’entasse en permanence un bric-à-brac de tableaux, de statues et d’objets de toutes les époques – donne l’impression d’un vulgaire étalage de richesses. En vérité, jouir en permanence de la vue d’un seul tableau, fût-ce un chef-d’œuvre, nécessite déjà une extraordinaire faculté d’appréciation. Sans doute faut-il être doué d’une perception illimitée pour pouvoir vivre jour après jour au milieu de la confusion de couleurs et de formes qui règne dans bien des demeures d’Europe et d’Amérique.
(Okakura Kakuzô, la livre du thé, "la chambre de thé", #11, trad. bis : Corinne Atlan, Zéno Bianu)
//
Dominique Loreau, Faire le ménage...
etc.





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[traduction][//]
Aux yeux des architectes européens élevés dans les traditions de l’architecture de pierre et de brique, notre manière de bâtir avec du bois et du bambou peut paraître indigne d’être considérée comme une architecture. Ce n’est, aussi, que tout récemment qu’un expert en architecture occidentale a rendu hommage à la perfection remarquable de nos grands temples. S’il en est ainsi en ce qui concerne notre architecture classique, comment pouvons-nous espérer que les étrangers apprécient la subtile beauté de la Chambre de thé, étant donné que ses principes constructifs et sa décoration sont entièrement différents de ceux de l’Occident ?
La Chambre de thé (le Sukiya) ne prétend pas être autre chose qu’une simple maison de paysan — une hutte de paille, comme nous l’appelons. Les caractères idéographiques originaux du Sukiya signifient la Maison de la Fantaisie. Dans la suite, les divers maîtres de thé y substituèrent divers caractères chinois, selon leur conception personnelle de la Chambre de thé, de sorte que le terme Sukiya peut signifier aussi la Maison du Vide ou la Maison de l’Asymétrique.

C’est, en effet, la Maison de la Fantaisie en ce qu’elle n’est qu’une construction éphémère, bâtie pour servir d’asile à une impulsion poétique. C’est aussi la Maison du Vide en ce qu’elle est dénuée d’ornementation et que l’on peut, par suite, d’autant plus librement, n’y placer que de quoi satisfaire un caprice esthétique passager. C’est, enfin, la Maison de l’Asymétrique en ce qu’elle est consacrée au culte de l’Imparfait, et qu’on y laisse toujours, volontairement, quelque chose d’inachevé que les jeux de l’imagination achèvent à leur gré. Les idéaux du Théisme ont exercé sur notre architecture, depuis le seizième siècle, une si grande influence que les intérieurs ordinaires japonais d’aujourd’hui font l’effet aux étrangers d’être presque vides, à cause de la simplicité extrême et de la pureté de leur système de décoration.
(Okakura Kakuzô, la livre du thé, "la chambre de thé", trad.  ancienne)
//
[HJ][minimalisme][épure][ARG][po/éthique][-',-]
    Aux yeux des architectes européens élevés dans la tradition de la pierre et de la brique, nos constructions japonaises de bois et de bambou semblent à peine mériter le nom d’architecture. En réalité, la reconnaissance de la perfection propre à nos temples n’est que toute récente, ainsi qu’en témoigne l’hommage d’un expert occidental1. A considérer les commentaires que suscite notre architecture classique, nous ne saurions nous attendre à ce qu’un étranger sache apprécier la subtile beauté de la chambre de thé, tant ses principes de construction et de décoration diffèrent de ceux de l’Occident.
    La chambre de thé (suki-ya) ne prétend pas être autre chose qu’une simple cabane – une hutte de paille, ainsi que nous l’appelons. Les caractères originaux composant le mot suki-ya signifient « Maison de la Fantaisie ». Par la suite, les différents maîtres y ont substitué certains caractères chinois, traduisant leur conception personnelle de la chambre de thé ; ainsi suki-ya peut encore désigner la « Maison de la Vacuité » ou la « Maison de l’Asymétrique ». La chambre de thé est à l’évidence une Maison de la Fantaisie puisqu’elle apparaît comme une structure éphémère construite à seule fin d’abriter une impulsion poétique.
    Elle est aussi une Maison du Vide en ce qu’elle est dénuée de toute ornementation, hormis ce qui peut y être placé pour satisfaire une nécessité esthétique passagère. Elle est, enfin, une Maison de l’Asymétrique parce qu’elle se voue au culte de l’Imparfait, et qu’on y laisse volontairement une part d’inachevé que le jeu de l’imagination peut compléter à sa guise. Depuis le XVIe siècle, les idéaux de la voie du thé ont exercé une telle influence sur notre architecture que l’intérieur japonais d’aujourd’hui paraît presque dépouillé aux yeux d’un étranger, tant sont extrêmes la simplicité et la pureté de sa décoration.
(Okakura Kakuzô, la livre du thé, "la chambre de thé", #11, trad. bis : Corinne Atlan, Zéno Bianu)



#
[simplexité]
[  ] l'observation des formes spontanées naturelles est extrêmement utile pour le designer [  ]. Bien sûr, [  ] ses projets feront naître une autre spontanéité, un naturel [  ] caractérisé par sa simplicité et son économie de construction. [  ] et parvenir à ce point est enthousiasmant. [Mais], dans les imitations, combien de variations restent inférieures à l'objet spontané, dont l'originalité pourrait porter à croire que de nombreuses études ont été nécessaires avant d'aboutir à la simplicité de sa forme.
(Bruno Munari, L'art du design, "Une forme spontanée", p.118-119)

>
[pour twitter]
#simplexité
l'observation des formes spontanées naturelles est extrêmnt utile pour le designer . Bien sûr, ses projets feront naître un . autre . naturel . caractérisé par sa simplicité et son économie de construction . et parvenir à ce point est enthousiasmant. [Mais...
(Munari)
+ Otto - 2008 - Bruno Munari "une forme spontanée"
[  ] l'observation des formes spontanées naturelles est extrêmement utile pour le designer [  ]. Bien sûr, [  ] ses projets feront naître une autre spontanéité, un naturel [  ] caractérisé par sa simplicité et son économie de construction. [  ] et parvenir à ce point est enthousiasmant. [Mais], dans les imitations, combien de variations restent inférieures à l'objet spontané, dont l'originalité pourrait porter à croire que de nombreuses études ont été nécessaires avant d'aboutir à la simplicité de sa forme.
(Bruno Munari, L'art du design, "Une forme spontanée")


#
[japon]
Bon sang, ce que le Japon peut me gaver. Il fait bien trop chaud et humide. Et les rues, n'en parlons même pas. Elles sont pleines comme des poubelles. Il y a que la bière qui vaut le coup.
(Summer wars [film][animation], 20'40)


#
(V)[poste]
grande télé dans grande maison traditionnelle japonaise ouverte sur le jardin et les montagnes... il finit par la couper avec la télécommande, mais...
(Summer wars [film][animation], 25'10)
+
(Summer wars [film][animation], 35'20)
+
(Summer wars [film][animation], 38'15)
> otto - vide création

#
[défausophie][moyenhomme]
Aldous Huxley disait : « La plus grande leçon de l'histoire est que les humains ne tirent pas les leçons de l'histoire. »
(Edgar Morin, Penser global)



#<
...iphone
notre nature rêvait le "no limit"
-
notre nature
rêvait le "no limit"
(mais révèle nos limites)
(O/<.)
-
notre nature
qui rêvait le "no limit"
révèle nos limites
(O/<.)




#<
[futur antérieur]
...iphone
Tout ce qu'on peut dire de l'avenir, c'est que le présent sera dépassé.
Tout ce qu'on peut dire de l'avenir, c'est que le présent sera du passé/dépassé.
Tout ce qu'on peut dire de l'avenir, c'est que le présent sera du passé, dépassé.
Tout ce qu'on peut dire de l'avenir, c'est que ce présent sera du passé, dépassé.
-
tout ce qu'on peut dire
de l'avenir
c'est que ce présent sera dépassé
-
tout ce qu'on peut dire de l'avenir
c'est que ce présent sera du passé
dépassé
-
tout ce qu'on peut dire de l'avenir
c'est que ce présent sera (dé)passé
-
tout ce qu'on peut assurer/garantir/affirmer sur l'avenir
ce présent sera (dé)passé
-
ce qu'on peut garantir sur l'avenir
ce présent sera dépassé/du passé
-
ce qu'on peut garantir sur l'avenir
c'est que ce présent sera
dépassé
-
ce que l'avenir garantit
c'est que ce présent sera
dépassé
-
ce que garantit l'avenir
c'est que ce présent sera
dépassé
-
tout ce que l'avenir garantit
c'est que ce présent sera
dépassé
(O/<.)
-
l'avenir garantit seulement
que ce présent sera
dépassé
-
la seule garantie de l'avenir
c'est que ce présent sera
dépassé





#<
[rappel]
passer du présent à l'avenir
passé du présent à l'avenir
-
passer
du présent
à l'avenir
(O/<.)














2020 08 04

#<
La forme de l'énigme en dit le fond.
La forme de l'énigme suggère/traduit/pointe/respecte le fond.
La forme énigmatique en respecte/suggère/rappelle/traduit le fond.
-
la forme énigmatique
en pointe/rappelle
le fond
-
la forme énigmatique n'en trahit pas le fond
-
seule la forme énigmatique
traduit le fond



#
(V)(B)[poste][avatar]
... devant l'ordinateur il parle au téléphone et clique sur souris... parfait pour postsynchro détournement...
(Summer wars [film][animation], 27'50)
+
(Summer wars [film][animation], 33'40)


#
[anthropo-logique][automédecin]
Il est certain qu'il y a une résistance de plus en plus grande à ce qu'on peut appeler la pensée réductionniste, c'est-à-dire la pensée qui réduit la connaissance d'un tout à la connaissance des éléments qui le composent, ainsi qu'à la « connaissance parcellarisée », dans laquelle des réalités qui sont continues dans la nature sont découpées en sous-disciplines et disciplines. Certains ont énoncé qu'il fallait opposer à cette pensée réductionniste ou parcellarisante une pensée qu'ils ont appelée holiste, de l'idée de holos, le tout. Mais le défaut de la pensée holiste était d'être elle-même réductiomriste, c'est-à-dire qu'au lieu de la réduire aux éléments constituants d'un tout, elle réduisait la connaissance à seulement la connaissance d'un tout. Or ce que nous allons voir, c'est que la connaissance d'un tout demande la connaissance non seulement des éléments qui composent ce tout, mais aussi celle des actions et des rétroactions qu'il y a sans arrêt entre les parties et le tout quand ce tout est actif quand il est vivant, quand c'est un tout social, un tout humain.
(Edgar Morin, Penser global)

#
[maladie][automédecin][maladies émergentes]
La pensée complexe met en lumière ce qui est aujourd'hui signifié par ce mot étrange : l'émergence. L'émergenoe, c'est la survenue, quand il y a un tout organisé, de qualités qui n'existent pas dans les parties prises isolément.
(Edgar Morin, Penser global)


#
[simplexité][surdouage][éco-logique][intelligence]
La théorie des systèmes a été créée en 1937 par Ludwig von Bertalanffy – Karl Ludwig von Bertalanffy (1901-1972), biologiste fondateur de la théorie systémique – qui a élaboré la notion de « système ouvert » exposée dans General System Theory en 1968. Selon lui, un système est un ensemble, un tout composé de parties dilférentes les unes des autres, et plus il y a d'unité dans la diversité et de diversité dans l'unité, plus la complexité de ce système apparaît. En ce qui me concerne, j'utilise le mot « organisation » aussi bien que le mot « système », parce que c'est l'orgarrisation qui transforme l'ensemble des parties en un tout. William Ross Ashby – psychiatre et ingénieur anglais (1903-1972) – a donné la première définition de la complexité en disant : « C'est le degré de variété d'un système. » C'est en fait l'unité d'une diversité qui rend inséparables deux termes qui se repoussent. La notion d'unité tend à rejeter celle de diversité, et inversement.
[  ]
Le mot complexus veut dire « relié », « tissé ensemble » et, donc, la pensée complexe est une pensée qui relie, d'une part en contextualisant, c'est-à-dire en reliant au contexte, d'autre part en essayant de comprendre ce que c'est qu'un système. La pensée complexe met en lumière ce qui est aujourd'hui signifié par ce mot étrange : l'émergence. L'émergenoe, c'est la survenue, quand il y a un tout organisé, de qualités qui n'existent pas dans les parties prises isolément.
...



#
(V)[avatar]
(Summer wars [film][animation], 29'45)

#
(V)
il pianote très vite sur son clavier d'ordi devant témoin
(Summer wars [film][animation], 30'30)
+
(Summer wars [film][animation], 1:22'15)


#
(V)(B)
[nokidding][childfree]
... il contient deux enfants agités derrière la porte entrouverte... ne les laisse pas entrer...
(Summer wars [film][animation], 32'50)


#<
à la bourre au travail, à la bourreau d'travail



#
(V)[poste]
... tous bouche bée devant la télé dans maison traditionnelle japonaise...
(Summer wars [film][animation], 34')


#
[TP][-',-]
Je suis heureux d'être venu ici. [  ] Souvent je me retrouve seul chez moi. C'est la première fois que je vois une aussi grande tablée. Ici, j'ai pu dîner avec plein de gens et jouer aux cartes. J'avais jamais connu une ambiance aussi conviviale avant. Je me sentais bien parmi vous. Je vous remercie pour votre hospitalité. Et merci à vous tous de m'avoir si bien accueilli.
(Summer wars [film][animation], 37')


#
(V)[poste]
... écran GPS en gros plan voiture à l'arrêt devant panneau et bouchon
(Summer wars [film][animation], 39'20)

#
#
(V)[poste]
... écran TV dans un meuble avec K7 VHS...
(Summer wars [film][animation], 39'35)


#
[à françoise C.]

Le mardi 4 août 2020 à 14:09:49 UTC+2, karl  a écrit :

Bonjour,
Bien qu'en effet, vous ai-je, pour ma part, parlé de musique ?
Mais, vous savez, dans mon état, non, la musique et encore moins sa pratique ne m'est plus d'un grand secours, hélas. Alors qu'elle l'avait toujours été jusqu'ici, dans ma vie. Et tellement ! Mais à ce stade, elle non plus n'y peut plus rien.
Même si mon état est un peu meilleur depuis quelques jours, et peut-être parce que voici presque un mois que je prends (à bonne dose) de la spiruline + ail de ours & coriandre, et depuis trois jours de la chlorella le matin ? En attendant que le Dr Werckmann se remanifeste, ce qu'il ne fait pas. Il resterait donc le Dr. Taillefer, oui. Mais, vous savez, s'il me propose, en plus, de refaire des tests lyme... moi qui ai déjà dépensé tellement d'argent, et pas que le mien, pour tous les tests, y compris de lyme récemment (dont j'attends les résultats, hélas de labo officiels, je le crains) et auxquels je m'étais refusé depuis toutes ces années, connaissant leur manque notoire de fiabilité, oui... Mais là, récemment, acculé, j'y ai cédé malgré tout (ce que j'en sais)...
Pour les zones blanches, croyez bien que j'ai su chercher (et trouver), mais je me permets de me répéter : « Quant aux zones blanches, j'y ai pensé, oui, et merci, mais vous savez, elles sont de plus en plus rares, infimes, et même relatives désormais pour la plupart – de celles qui me seraient accessibles. »
Quant à « C'était quoi à la base l'idée de faire de la philo ? », permettez-moi aussi de vous répondre que ce n'est pas du tout de l'ordre de l'idée, mais manifestement (car précocément, durablement, indécrottablement et profondément, je crois) d'un rapport au monde, de la vocation, si vous voulez, et moins pour la « philo » que pour la philosophie, qui n'est donc pas de la spéculation intellectuelle plus ou moins scolaire, mais bien une pratique de vie et de pensée, et d'une pensée appliquée à la vie. Etc.
Et pour ce qui est d' « écrire noir sur blanc » et tout ce que vous me demandez, permettez-moi, décidément, de vous rappeler ce que je vous disais sur mon rapport à la rédaction noir sur blanc (d'où mon orientation vers le multimédia et le détournement, etc.), et peut-être autant à ce que je pourrais vous dire de mon rapport à l'introspection.... psychologique, et a fortiori rétrospective... ; /
Mes dispositions artistiques ? Hélas, débordantes. Depuis toujours. Et là encore, c'est pas de l'ordre de « l'idée à la base », c'est tout simplement un rapport au monde, et débordant...
Pour ce qui est de Lyme, après y avoir cru pas mal, faute de mieux, j'y crois plus trop désormais, et alors même que j'attends les résultats de ces labos conventionnels. Car malgré tous mes symptômes, je n'ai en gros, pour dire vite, aucune douleur ; or, généralement, tout de même, Lyme s'accompagne, en plus de tous les autres symptômes migrants et spectaculaires (et que j'ai ou ai pu avoir), de douleurs notamment musculaires, etc. Certes, pourquoi pas, d'autant que j'ai été piqué, et pas que par une tique, et ai vécu 6 ans en forêt, dans les Cévennes... (en retraite, toute philosophique ; )
Mais...
La piste métaux lourds me semble, au moins pour base, plus probable. D'autant que... voilà que les symptômes s'allègent depuis que je prends substantiellement de la spiruline++ ? Mais bon, simple coïncidence (encore cette fois) ? Fausse lueur dans le tunnel ?
Bien à vous, et merci toujours,
kARL



#
[rappel]
[infra]
[autophilosophe][automédecin]
    Nos patients consultent Internet, se renseignent et interviennent dans des forums. Leurs souffrances et nos impasses thérapeutiques les conduisent à chercher des informations «tous azimuts», à expérimenter l’automédication ou à s’engager dans l’errance thérapeutique. Certains peuvent se révéler de véritables «experts» et des partenaires qualifiés pour nos recherches.
    Patient expert, cheminement thérapeutique participatif : ce parcours vers la santé se révèle aussi comme un tremplin vers l’avènement d’une nouvelle conscience. Comment prendre sa santé en main, comment participer à devenir auteur et acteur dans sa destinée? Ceci implique un changement de mode de vie qui passe par une métamorphose du rapport à soi-même et au monde. Lorsque cette métamorphose est introduite par paliers avec mesure et bon sens, elle se révèle source de joie de vivre et procure de nouvelles vigueurs.  »
(Docteur Albert Werckmann !!, préface à Judith Albertat, Lyme - Les solutions naturelles)

#
[rappel]
[bio-logique][no effort][maladie]
On ne combat pas la maladie, on refait la santé et les maladies disparaissent.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies : Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 0'20)
+
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[diét/éthique]
Il faut refaire une véritable philosophie de santé, de bien-être.
(Irène Grosjean, Réflexologie Santé Naturelle - GUÉRIR Toutes Les Maladies - Les 4 secrets ETONNANTS de Naturopathie Avec Irène Grosjean, 0'20)


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[rappel]
[formule]![amphibo-logique]
Ce que lui-même [Barthes] appelle d'ailleurs dans les textes [  ] l'étoilement. Par exemple, dans S/Z, dans les textes dont il donne la lecture, il dit : plutôt que d'expliquer, c'est-à-dire déployer, il vaut mieux étoiler, faire étoiler le sens.
(Pierre Vilar, Carnet Nomade - 09/05/2015 - Roland Barthes dans la lumière du sud-ouest, 43'45)
>
[pour twitter]
Barthes dit : plutôt que d'expliquer, c'est-à-dire déployer, il vaut mieux étoiler, faire étoiler le sens.
((Pierre Vilar))


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[rappel]
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[apprentissage][défausophie][minimalisme]
Après tout, la discipline est la seule formule à appliquer pour nous refaire une santé. Nous ne pourrons pas bien nous discipliner dans les grandes choses de la vie tant que nous n’aurons pas appris à le faire dans les petites choses. Grâce à l’attention accordée aux petites choses, les plus grandes tâches, jadis fastidieuses, deviennent un plaisir presque inimaginable.
Vous comprendrez mieux le terme de discipline en étu­diant ce livre. Vous découvrirez peut-être que ce qui vous pesait comme une croix ou une souffrance se transforme en plaisir ou en quelque chose de bénéfique. Chaque far­deau moral ou chaque croix que nous nous entêtons à porter contribue à faire le lit de la vieillesse et à l’afficher distinctement sur nos épaules.
(Norman Walker, Rajeunir et rester jeune)
//
Dominique Loreau


#
[rappel]
[simplexité]
[  ] simplexe : [une certaine catégorie de gestes] permet de communiquer des sentiments ou des idées complexes, au moyen d'un raccourci remarquable [  ]. [  ] Le geste est une manifestation de la simplexité parce qu'il est un résumé immédiatement compréhensible d'une réalité complexe. [  ]
Le geste représente, au fond, l'essence même de la simplexité du vivant.
(Alain Berthoz, La simplexité)
+
// Jean Paulhan : entretiens : raide comme un squelette... mais regardez jouer le poignet ou la main, c'est aussi souple que de l'eau
+
[pour twitter]
une certaine catégorie de gestes [ ] permet de communiquer des sentiments ou des idées complexes, au moyen d'un raccourci remarquable [ ] résumé [ ] d'une réalité complexe [ ] le geste représente, au fond, l'essence même de la simplexité du vivant.
Alain Berthoz


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[minimalisme]
[appartements minimalistes]
d'un couple :
The Healthy Minimalist Home Tour | Singapore 3-Room HDB
https://youtu.be/kfRbTQrqY5M
+
[-',-]
d'un gars à Sidney Australie, wow
NEVER TOO SMALL ep.24 24sqm Micro Apartment - Boneca
https://youtu.be/daL7TkzyW7k
> NEVER TOO SMALL ep.24 24sqm Micro Apartment - Boneca
+
d'un architecte
NEVER TOO SMALL ep.10 35m2 Tiny Apartment Design - Type Street Apartment
https://youtu.be/l3yHLikvjPU


#
[avatar]
(Summer wars [film][animation], 42'20)

#
(V)[créage]
Il écrit à la main fiévreusement sur des feuillets. Encore une fois. (cf. ± 23'40)
(Summer wars [film][animation], 46')
+
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(V)[TP]![!°][créage]
... il écrit compulsivement sur du papier bloc-notes puis le clavier en alternance, encouragé par sa belle-famille réunie tout autour, de lui !! Qui lui lance :
– Tu peux y arriver !
– Oui !
(Summer wars [film][animation], 1:42'15'')

#
(V)
Il paniote brièvement sur ordi portable puis sur la touche "entrée" en gros plan
(Summer wars [film][animation], 46'10)


#
(V)[japon][nuit]
ville la nuit avec tours lumières rouges clignotantes
(Summer wars [film][animation], 47'15)

#
(V)[poste]
vue originale plongée trois-quart ssur écran télé dans maison traditionnelle japonaise
(Summer wars [film][animation], 48'50)


#
[méta][surdouage]
Je n'ai insufflé qu'une chose à cetet intelligence artificielle, la soif de connaissances. Elle est mue par le désir d'emmagasiner un maximum d'informations. [  ] Et voilà. Le résultat est splendide. Cette intelligence artificielle obéit à son instinct : elle amasse des informations et des pouvoirs du monde entier.
(Summer wars [film][animation], 50'45)


#<
[minimaximalisme]
Bon, mais cela dit, je me qualifierais plutôt de minimaximaliste, alors... ; )
+
Le concept m'est venu il y a deux ans environ, un peu grâce à Sun O ))), que tu connais, n'est-ce pas. Sur leur bandcamp ou je sais plus où, ils se revendiquent à la fois du minimalisme et de maximalisme, et je suis d'accord, je trouve ça assez juste pour ce qui les concerne. Hein ? De là, l'idée a vite fait son chemin, et la synthèse, comme d'hab. Et... la simplexité. Autre nom du minimaximalisme, comme je dis aussi volontiers. Et comme je me reconnais à fond dans cette sensibilité.... Bref, je referme la parenthèse O )))



#
(V)
réanimation cardiaque de la grand-mère
(Summer wars [film][animation], 57'30)


#
[àmouréinventer]
Elle – S'il te plaît, sèche mes larmes, tiens-moi la main, console-moi.
(Summer wars [film][animation], 1:00'15)


#
(V)
des rangées d'ampoules suspendues s'allument d'un coup
(Summer wars [film][animation], 1:05'50'')












2020 08 05


#
[otto][otto karl]
auto : préfixe récursif
(Edgar Morin, Introduction à la pensée complexe)



#
[philosophie][autophilosophe]
– La force peut prendre des formes très différentes. Tous les sages nous ont appris quelque chose d'intéressant.
– Ben, tu as qu'à te mettre à la philosophie !
– Ouais ! Ça sera peut-être plus instructif.
(Le garçon et la bête [film][animation], 42'35)


#
[liste][films][pour manuella]
Captain Fantastic
Sibyl
Snow Therapy
Les enfants loups, ame & yuki
Miraï, ma petite soeur
Le goût du riz au thé vert

...

#<
[liste][maximalisme]
Giono, maximaliste.
Dostoïevski, maximaliste.
Balzac
Brontë Emily & Charlotte ?
Charles Dickens ?
Frank Zappa
Captain Beefheart
...

#
[à gilles]

Le mercredi 5 août 2020 à 12:28:41 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Je ne connaissais pas cette fable de la Fontaine

– Mais, on en "connaît" combien sur les 243, dis ?

qui, j’en conviens, à tout son sens en cette période...

– Preuve que je suis un des oiseaux rares qui garde son sens en cette période ? ; /)
Comme des cons, ou disons des abrutis, les gens, au lieu de laisser passer la tempête en se restreignant, ne veulent pas... s'empêcher de vivre, comme ils disent. Mais au prix d'en mourir (ou de souffrances et d' handicaps graves) ? Mais non, ils y croient pas non plus. (Optimistes... comme toi ? Inconscients surtout ; ) Comme si ça n'arrivait qu'aux autres, et que nous-mêmes n'étions pas les autres. Et... « ne croyons le mal que quand il est venu ». Et c'est entouré de ça que je vis, depuis toujours, et sur les routes, etc., partout.



#<
le malheur n'arrive qu'aux autres, que nous sommes
le malheur n'arrive qu'aux autres, que nous sommes aussi bien
-
le malheur n'arrive qu'aux autres
que nous sommes
aussi bien
-
le malheur n'arrive qu'aux autres
que nous
sommes
-
le malheur n'arrive
qu'aux autres que nous
sommes
-
le malheur n'arrive qu'aux autres
qu'on
est
-
le malheur n'arrive qu'aux autres
qu'on
est pour eux
-
le malheur n'arrive
qu'aux autres qu'on
est tous
-
le malheur n'arrive
qu'aux autres qu'on
est les uns pour les autres
-
le malheur n'arrive
qu'aux autres qu'on
est autant que les autres
-
le malheur n'arrive
qu'aux autres qu'on
est aussi (bien)
-







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[noirage]brachy-logique][défausophie][moyenhomme]
La fable est par essence un récit condensé et elle convient à l'hyperbole par laquelle La Fontaine fait ressortir la cruauté de la société du Grand Siècle. Les conflits mis en scène par l'auteur se terminent immanquablement par la défaite, l’élimination physique voire la dévoration du plus faible ou du plus naïf, violence que souligne la soudaineté du dénouement.  Le monde que décrit Les Fables est celui de la force et de la ruse et le registre pastoral quand La Fontaine y vient n'est qu'une parodie pour en dénoncer bientôt l'hypocrisie. Si au début de la fable, les figures naïves des animaux ou d'hommes réduits comme des santons à leurs métiers renvoient à la féerie de l'enfance, la fin est celle du désenchantement.
Les Fables des bêtes tempèrent le philosophe humaniste aspirant à un idéal de dignité humaine. Il ne s'agit pour autant pas d'une vision pascalienne du monde tel qu'il serait abandonné de tout agrément, ni de la dénonciation d'une société par essence cruelle telle que la pose un Thomas Hobbes et la rappelle le compagnon d'Ulysse devenu loup, encore moins d'une apologie machiavelienne de la domination, d'un système philosophique mais uniquement d'une leçon de désillusion adressée à l'esprit enfantin qui imagine l'homme tel qu'il n'est pas, un déniaisement consenti plus proche des Maximes de La Rochefoucauld.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fables_de_La_Fontaine)
>
[pour twitter]
La fable est par essence un récit condensé et elle convient à l'hyperbole par laquelle La Fontaine fait ressortir [  ] une leçon de désillusion adressée à l'esprit enfantin qui imagine l'homme tel qu'il n'est pas, un déniaisement [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fables_de_La_Fontaine)


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[féminisme]
Ouh là ! Moi je fais pas partie des filles qui savent cuisiner.
(Summer wars [film][animation], 1:07'20'')

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[ARG]
Edgar Morin @edgarmorinparis · 1 août
Le mode barbare de penser est dans la simplification, la disjonction, la séparation, la rationalisation qui excluent la complexité, la contradiction, l´inclusion, l'inséparation, l'irréel, le rêve et la poésie.


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[autophilosophe]
Edgar Morin @edgarmorinparis · 19 juil.
L'absence de pensée est la qualité du spécialiste.
Valery
L'absence de spécialité est la qualité du penseur.
Debray

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[politique][formule]
Victor Hugo : «C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches»


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[ARG]
Il [ce roman] nous entraînait dans un univers inquiétant, avec des personnages troublants, [  ] avec des changements de point de vue, des jeux sur des narrateurs auxquels on ne peut pas se fier [  ].
(Dominique Jean ; Les soeurs Brontë (1/4) : Le mythe Brontë 06.03.2017 (avec Dominique Jean), 31')

#
[giono]
https://www.franceculture.fr/emissions/la-compagnie-des-auteurs/jean-giono



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(V)[avatar]
(Summer wars [film][animation], 1:24'15'')
+
...
– Tais-toi un peu. En tout cas, [  ] ce sont nos vies qui sont en jeu.
(Summer wars [film][animation], 1:31'50'')


#<
le temps pourtant

#<
réfléchir (nous) agite les idées, comprendre nous (les) agit.
cogiter nous agite, comprendre nous agit

#<
minutie de chaque minute
-
à
chaque minute
sa minutie      (= s'inspirer de la minutie de chaque minute)
-
à
chaque minute
sa minutie
(O/.<.)


#<
à la minuterie, la minutie
à la minuterie, la minutie (fait le tri)
la minutie fait le tri, et fi de la minuterie



#
[minimalisme][TP][diét/éthique][-',-]
La preuve : elles [ces personnes] partent en vacances pour se reposer. Jamais elles n’envisageraient cette idée toute simple de prendre des vacances… chez elles. C’est pourtant à cela que devrait servir un logis : se refaire une santé, s’évader dans les rêves et l’oisiveté, se RE-POSER.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)
+
On oublie trop souvent que la maladie est l’étiolement de l’énergie. Le rôle d’un intérieur devrait donc être de nourrir cette énergie, de ramener le calme et l’équilibre dans les pensées, les actes et les comportements.
Il est donc important de se loger non pas grandement, mais confortablement. Ce n’est pas la taille d’un intérieur qui apporte le repos.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)



#<
d'allègre, il tourne à l'aigre
en apparence c'est le même, mais d'allègre, il tourne à l'aigre













2020 08 06

#
Nous sommes constamment invités à être ce que nous sommes.
Henry David Thoreau
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)


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[M][goût][esth/éthique][karl]
Surtout, pas de narration. Le fragment, la scène à faire, le spectacle, mais pas la narration. Et, elle [Colette] n'aime rien tant que, au cinéma, les films qu'elle appelle "dégagés de l'action romanesque". Et qu'est-ce que c'est les films dégagés de l'action romanesque en 1920, c'est des films qui vous montrent au ralenti la germination d'un haricot, l'écosion d'une fleur.. Vous savez, on faisait beaucoup de ces films où on accélérait les phénomènes de la nature, et nous avons là quelque de tout à fait significatif, à mon avis, d'un art poétique, où le spectacle compte plus que le récit, le roman au fond en tant que grand roman est une chose à laquelle elle se déclare assez étrangère.
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 8'40)


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[//]
colette // bachelard
la voix ou plutôt l'accent/intnation, la manière de parler (en roulant les r)


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[-',-][TP][philosophie][diét/éthique][bavardage]
C'est la vérité stricte que la pluie et le beau temps, comme on dit, tiennnet une très grande place dans ma vie. Quand je vous aurais dit, par exemple, qu'un de mes moyens de chauffage consiste, en hiver, à évoquer les canicules passées, quand je vous aurai confessé que par une chance personnelle je conserve des souvenirs de saisons comme je garderais en cave de crus de vin, ou bien en bibliothèque des images colorées et peintes avec soin, il me semble que je n'aurai pas seulement fait acte de bavardage, mais que j'aurai peut-être fourni à d'autres un encouragement à penser un peu autrement, à feuilleter le passé d'une autre manière qu'elles n'ont l'habitude de le faire.
(Colette (archive) ; Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 8'40)


#
[autophilosophe][éco-logique]
Garrigou-Lagrange – Colette, ce n'est pas quelqu'un qui seserait qualifier de philosophe, et en même temps elle portant en elle une forme de sagesse.
Yannick Resch (femme) – [  ] Elle se méfiait des idées générales, parce qu'elle pensait qu’on ne pouvait pas apporter de réponses, et que c’était l’observation de ce qui l’entourait et du présent, du concret qu’elle pouvait en tirer des leçons. Et non pas à travers des traité ou des livres.
– C'est ça, la sagesse ?
– C’est une forme de sagesse. Ne pas chercher trop loin un art de vivre. Pour Colette, son art de vivre est vraiment vivre au présent, s’adapter au présent. Je crois que c'est un point très très important chez elle.
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 11'20)



#
Géraldine Mosna-Savoye – Et par exemple des espaces comme un nid, une coquille, une hutte, finalement, elles nous constituent nous plus qu'on ne rêve de les habiter, en fait. On n'a pas forcément envie d'être dans une hutte, on a envie d'avoir l'image d'une hutte qui continue à perdurer en nous pour finalement vivre, tout simplement.
– Il y a le poète [sic] Thoreau qui avait décidé, vraiment, lui, de vivre dans une hutte, dans une seule pièce, et les Celtes vivaient eux aussi dans une une seule pièce, et il semble que chez beaucoup de peuples, le fait de vivre dans une seule pièce, de rejoindre cet archétype, ait une valeur anthropologique fondamentale. D'accord ?
Et la hutte, en plus, c'est la maison des bois, aussi, hein ? Donc, il y a ce fait de rejoindre quelque chose d'immémorial qui est la forêt. Voilà. Et donc la maison, une fois de plus, c'est pas une fermeture, ça peut être aussi une ouverture sur une certaine façon de concevoir le monde.
(les chemins de la philosophie - 05.03.2018 - L'espace, mode d'emploi (1/4) : Bachelard et La poétique de l'espace, 26')



#
[TP]!
...
(NCC - Bachelard - 28.06.2010 - (1) Vie et oeuvre (1), 8'30)

#
[refuge][-',-]
Le présent livre est tout à fait différent. Il veut montrer que l'espace a des qualités de refuge ! Des qualités de protection...
(Interview de Gaston Bachelard (1ère diffusion : 13/02/1963), 2'20)

#
[méta][formule][pop][amphibo-logique][autophilosophe]
Vous voyez ? Et c'est pour cela qu'il faut considérer ce livre-là comme un livre de philosophie un peu fantaisiste où on ne démontre rien, et où on essaie de suggérer quelques bonheur de bien habiter sa maison. Vous voyez ?
(Interview de Gaston Bachelard (1ère diffusion : 13/02/1963), 3')


#
[cosmo-logique][refuge][-',-]
Je ne vis pas dans l'infini. Car dans l'infini, on est pas chez soi ! J'ai fait si vous voulez mon enquête pour montrer que la poétique de l'espace est une poétique de l'habitation heureuse. [  ] L'espace heureux, c'est l'espace où on se repose.
(Interview de Gaston Bachelard (1ère diffusion : 13/02/1963), 5'15)

#
[otteur]![brachy-logique]
Après, j'ai fait un chapitre qui m'a causé beaucoup de peine, qui m'a demandé beaucoup de lectures, c'est 'la coquille". [  ] Alors, là, encore, il n'y a pas une idée à moi ! J'ai puisé, toutes les images que j'organise, dans les livres... Alors là, j'ai un peu dévié des poètes...
[  ]
Vous voyez, j'aurais pu là-dessus... J'avais beaucoup plus de documents que je n'en ai mis.
(Interview de Gaston Bachelard (1ère diffusion : 13/02/1963), 8' + 9'50)



#
[//][1957][ARG]
Gaston Bachelard, La poétique de l'espace, 1957 // 1957, Alain Robbe-Grillet, La Jalousie : poétique de l'espace ?


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[taisage][épure][-',-]
Si l'on va au coeur de ce qui intéresse Colette, l'animal est dans la réserve. Ou, pour utiluser un autre terme [  ], dans l'abstention. Colette est souvent – ça paraît étonnant étrange de le dire pour [/de] quelqu'un qui a écrit 4 volumes de Pléiade – dans la réserve et dans l'abstention. Il y a une poétique du silence chez Colette, et le silence est du côté du pur, pour elle. Alors que, très souvent, la parole est du côté de l'impur. Et la bête a cette pureté expressive du silence qui se dégage de toute parole. Et je pense que c'est peut-être là que Colette est le plus proche de son passé de danseuse.
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 14'30)





#
[s'injustifier][M]![multimédia][HN][po/éthique]
J. Brel – Vous savez, vous me posez des questions extrêmement sérieuses. Nous ne sommes pas des gens sérieux, il faut bien mettre ça au point. [  ] donner des formes, donner une épaisseur, une structure à cela [  ]. Quant à vous dire exactement le comment, le pourquoi des choses, moi je sais pas, vous savez. Après, on essaie de se trouver... On dit "oui, j'ai fait ça pour ça"... on fait surtout parce qu'on a envie et comme on peut, n'est-ce pas.
Danielle Gilbert – C'est la spontanéité, c'est l'intuition...
– [  ] C'est quand même plus étudié que cela, mais le pourquoi des choses...
Le journaliste – C'est difficile, la spontanéité au cinéma, de toute façon.
– Ah non.
– Ah non ?
– Ah non. Ah non. [  ]
(Jacques Brel ; Entretien Jacques Brel/Barbara (1972), 3'20)



#
(V)[poste]
grand écran dans les rues de tokyo
(Le garçon et la bête [film][animation], 3'15)


#
[minimalisme][épure]
Une enquête de l’Insee rapporte que nous dépensons en moyenne 220 euros par an pour l’achat de nos produits ménagers. Et combien cela coûte-t-il à notre santé et à l’environnement ? Phosphates, acides chlorhydriques, sulfuriques…
[  ]
Comment choisir, dans les rayons d’un supermarché ou d’une droguerie, le ou les produits les plus performants et les plus faciles d’emploi ? Je me suis rendue dans une grande surface. Des dizaines de mètres de rayons proposaient des produits traditionnels ainsi que des produits bio. Un chef de rayon se trouvait justement là. Il me paraissait sympathique, alors je lui ai demandé : « Si je ne devais avoir qu’un seul produit pour tout nettoyer chez moi, qu’est-ce que vous me conseilleriez ? » « Le vinaigre blanc (0,95 euro) », m’a-t-il répondu immédiatement. Avant d’ajouter à voix basse : « Je ne devrais pas vous dire cela, sinon on ne vendrait plus rien !  »
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)
>
Des dizaines de mètres de rayons proposaient des produits [  ] « Si je ne devais avoir qu’un seul produit pour tout nettoyer chez moi, qu’est-ce que vous me conseilleriez ? » « Le vinaigre blanc (0,95 euro) », m’a-t-il répondu immédiatement. Avant d’ajouter à voix basse : « Je ne devrais pas vous dire cela, sinon on ne vendrait plus rien ! »
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)


#
[âge][perfectionnage][TP]?
Donc c'est un changement. Et je crois que c'est une période importante dans la vie de Colette parce que c'est une période de métamorphose. On est frappé de voir que pendant les années 10, [  ] jusqu'en 1920, jusqu'à la publication de Chéri, elle ne publie rien, plus exactement elle publie des livres mais qui sont des reprises de textes qu'elle a publiés dans la presse. Et je pense que c'est une période de métamorphose. On voit, à partir de 1920, à partir de la publication de Chéri, ue transformation dans l'écrivain, on passe à autre chose, et ça, c'est, je crois, pendant ces 10 ans, qu'elle a pu mûrir ce nouveau style et qu'elle a va devenir vraiment la grande Colette puisque les années je dirais que c'est la dizaine des chefs d'oeuvre, hein ! Puisqu'on a Chéri, La fin de Chéri, La maison de Claudine, Sido, La Naissance du jour... Des textes qui sont de véritables chefs d'oeuvre de notre littérature.
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 24'30)



#
[méta][otteur][TP]
Colette avait promis un roman aux éditions Flammarion. Au début de juillet 1927, juste avant de quitter Paris pour Saint-Tropez, ayant déjà une idée se ce qu'il pourrait être, elle procède à une travail émouvant : « relire, toutes, les lettres de maman, et en extraire quelques joyaux. »
((Claude Pichois, préface à Colette, La retraite sentimentale, #00, 2'20))


#
[refuge][taisage][àmouréinventer][minimalisme][épure][karl][TP]
Le difficile, dit-elle, ce n'est pas de donner, c'est de ne pas tout donner. Maurice Goudeket, à qui nous empruntons ces lignes, [  ] est décidément l'accès le plus juste, de fait et surtout de ton, à l'oeuvre de l'écrivain, voit chez elle une "secrète austérité". Prouvée par la décision qu'elle sut prendre avant lui de muer leur amour en amitié. Ne pas tout donner, c'est se conserver les éléments d'un refuge, d'où partir pour d'autres conquêtes.
((Claude Pichois, préface à Colette, La retraite sentimentale, #00, 13'10))


#<
la formule
dans sa simplexité
rejoint celle de l'intuition
-
la formule
dans sa simplexité
traduit enfin celle de l'intuition
-
la formule
dans sa simplexité
renoue avec celle de l'intuition
-
la formule
dans sa simplexité
transcrit/formule celle de l'intuition



#
[formule][brachy-logique][amphibo-logique]
Lire une poésie en vitesse comme s'il s'agissait d'un télégramme est certainement une erreur. Même si certaines poésies modernes sont aussi concises qu'un télégramme, leur contenu est pourtant souvent différent ; j'ose dire « souvent », car il m'arrive de recevoir des télégrammes qui ressemblent à des poésies. Je les lis alors en vitesse avant de les relire lentement, car certains mots ont plus d'un signifié, comme dans les poèmes. [  ] il existe un « temps de lecture » propre à chaque texte [  ]. [  ] un bon designer graphique pourrait également composer un texte avec différents temps de lecture selon le sens du discours, ce que fait une personne en parlant, et ce que fait, en partie, la ponctuation.
(Bruno Munari, L'art du design p.62+63)
Les textes de certaines publications aux ambitions artistiques sont alignés uniquement à gauche, libérant ainsi la marge de droite, comme si le texte avait été découpé.
(Bruno Munari, L'art du design, p.63)
>
[pour twitter]
Même si certaines poésies [ ] sont aussi concises qu'un télégramme,[ ] certains mots ont plus d'un signifié [ ]. [ ] Il existe un "temps de lecture" propre à chaque texte [ ]. [On] pourrait également composer un texte avec différents temps de lecture [ ]. Bruno Munari
+
[Otto - 2008 - Bruno Munari, poème télégraphique avec différents temps de lecture]
Même si certaines poésies [ ] sont aussi concises qu'un télégramme,[ ] certains mots ont plus d'un signifié [ ]. [ ] Il existe un "temps de lecture" propre à chaque texte [ ]. [On] pourrait également composer un texte avec différents temps de lecture [ ]. Bruno Munari
Lire une poésie en vitesse comme s'il s'agissait d'un télégramme est certainement une erreur. Même si certaines poésies modernes sont aussi concises qu'un télégramme, leur contenu est pourtant souvent différent ; j'ose dire « souvent », car il m'arrive de recevoir des télégrammes qui ressemblent à des poésies. Je les lis alors en vitesse avant de les relire lentement, car certains mots ont plus d'un signifié, comme dans les poèmes. [  ] il existe un « temps de lecture » propre à chaque texte [  ]. [  ]
[On] pourrait également composer un texte [graphique] avec différents temps de lecture selon le sens du discours, ce que fait une personne en parlant, et ce que fait, en partie, la ponctuation.
[ou bien l'alignement] à gauche, libérant ainsi la marge de droite, comme si le texte avait été découpé.
(Bruno Munari, L'art du design)



#<
mes formules sont à la fois brachylogiques et amphibologiques.
la brachylogique de mes formules est aussi amphibologique


#
[childfree][programme]
...
Mais la maternité n'était pas quelque chose de naturelle, pour elle [Colette]. Et quand Colette parle d'ailleurs de sa maternité dans ses lettres, bon, [  ] on sent bien que ça l'embarrasse. À l'époque elle est journaliste, elle a des reportages à faire, et ça l'embête, ça l'embête drôlement. Alors après, quand la petite Colette [sa fille] va naître, elle va être fascinée par le petit nourisson parce que Colette a toujours été fascinée par ce qui cherche à vivre, en fait, hein, elle a toujours dit qu'elle était fascinée par les éclosions, celle d'une fleur comme celle d'un enfant, donc elle est fascinée par ce petit animal, elle sera toujours facsinée par les enfants, d'ailleurs, mais quand ils commencent à grandir, ça commence à devenir un poids, et là, il faut quand même le dire, Colette va "abandonner", d'une certaine façon, sa fille, elle va l'écarter d'elle, la mettre en pension à Versailles, etc., et les deux femmes ne se retrouveront qu'un peu plus tard.
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 37')


#
(AF)
[affinité][brut][karl][TP]
... aux grands artistes, sa préfèrence pour les vrais gens... bruts... sans détour...
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 41')


#
[féminisme][pour catherine et beverly][beauté]
...
... l'homme-objet... beauté, c'est important, comme celle des femmes pour les hommes...
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 44')


#
[cosmo-logique][écologie]
Révélation : ... « Il n'y a qu'une bête »...
qu'il s'agisse d'un être humain, d'un animal, d'une plante... Toutes ces créatures... ont la même valeur. [  ] Dans la création, tout se vaut.
(Toute une vie - 13/04/2020 - Colette (1873-1954), 53'30)



#
[brut][féminisme]
– Fais preuve d'un peu de douceur.
– De douceur ? Non mais attends un peu, tu me prends pour une bonne femme, ou quoi ?
– Cesse de te comporter comme une brute !
– Je me comporte comme je veux !
(Le garçon et la bête [film][animation], 14'35)


#
[PMLOIKJU]
(Le garçon et la bête [film][animation], 18')

#
[à gilles]

Le jeudi 6 août 2020 à 15:16:29 UTC+2, Gilles a écrit :


Au fait , pas de nouvelles du Dr Werckmann ?


Le jeudi 6 août 2020 à 20:47:38 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Non. Malgré ma relance fin juillet. Ses vacances avec ses petits-enfants lui auraient-elles été... disons néfastes, en ces temps d'épidémie ? Ou bien simple fuite/lâcheté ? J'ai découvert depuis que c'est (nul autre que) lui qui signe la préface d'un des livres de Judith Albertat, le guide pour se soigner. Quand même. Et à ce propos, un premier résultat lyme, mais de test officiel donc pas fiable du tout comme on sait, du labo belge – l'autre, le français est totalement à la ramasse, bras cassé, et sera sans doute encore moins fiable, j'ai dû le relancer aujourd'hui –, et qui donne un résultat négatif.
...

+

Le jeudi 6 août 2020 à 20:57:03 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Et entretemps je me suis livré une nouvelle prise de sang destinée à l'autre médecin, Dr. Taillefer, qui semble plus "traditionnel" mais plus carré, en vue du test métaux lourds prévu, a priori, le 17 août. D'ici là j'ai aussi des recommandations à suivre, sur ce qu'il faut arrêter de manger une semaine avant, etc. N'empêche, j'ai commencé avec les algues (Chlorella – depuis 5 jours) ou assimilées (Spiruline – depuis un mois), et... la Spiruline en tout cas semble avoir quelque effet, assez net, si ce n'est pas une simple coïncidence ou la saison chaude...

#
[formule]
Et vous le faites à travers une formule qui revient à plusieurs reprises, dans le film.
(La Grande table (1ère partie) -  Le 25/12/2018 - Le manga, une histoire de famille (avec Mamoru Hosoda "Miraï, ma petite soeur"), 6'45)


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[à caroline s.]

Le vendredi 7 août 2020 à 00:36:07 UTC+2, karl a écrit :


Chère Caroline,

Je suis désolé...
Moi qui repensais beaucoup à toi et vous ces jours-ci, et notre rencontre... (dans ces jours-ci de je sais plus quelle année, si je ne me trompe...)
Je suis (non seulement sous le choc mais) désolé. Et surtout pour Augustin et pour... « Zaza », comme il l'appelait si affectueusement. N'en parlons pas...
Toutes mes condoléances vers toi, vers vous (et mon désarroi),
kARL


#
[pharmaco-logique][TP][HN]
Quand on veut combattre le côté toxique d’une technologie, il faut commencer par se l’approprier…
Bernard Stiegler
(https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-philosophie/profession-philosophe-6262-bernard-stiegler-il-ne-faut-pas-rejeter-les-techniques-mais-les-critiquer)





#
[à gilles et yolande]


Le vendredi 7 août 2020 à 00:59:49 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


David a le covid depuis quelques jours (avec symptômes légers pour le moment), et... (le penseur) Bernard Stiegler vient de mourir, lui.
Du covid ? On le sait pas encore. Mais ça vient d'arriver. 68 ans.
Chez qui j'avais été invité à dîner et à dormir, par sa femme (avec qui j'étais devenu copain), si vous vous souvenez de ça.
Je viens de lui faire part de mes condoléances, mais...
Pfff... Ça arrive tellement vite... Et même à des gens plein de projets (comme moi), évidemment...














2020 08 07


#
[M][po/éthique]]âge][japon]
Peut-être que l'animation japonais ou l'industrie de l'animation japonais est quelque chose de particulier dans le contexte mondial. Quand j'étais petit, l'animation était destinée aux enfants. [  ] Mais depuis quelque temps, ça a beaucoup changé, tous les studios créent des animations destinées aux jeunes adultes ou aux adolescents, ou aux connaisseurs ou amateurs de l'animation. Et moi [  ] je pense que l'animation a beaucoup plus de potentiel, il faut que l'animation soit adressée à tout le monde, des enfants aux personnes âgées, et donc il ne faut pas juste cibler ce public des adolescents et de jeunes adultes. L'animation peut tout à fait être au même niveau que le cinéma tout court, on peut avoir vraiment une très bonne qualité cinématographique ! Donc, c'est vraiment en essayant de faire ce type de films que j'ai créé le studio [Studio Chizu], et que j'essaie de faire...
(Mamoru Hosoda, La Grande table (1ère partie) -  Le 25/12/2018 - Le manga, une histoire de famille (avec Mamoru Hosoda "Miraï, ma petite soeur", 24'30)
+
L'industrie japonaise de l'animation cible un public adulte là où en Occident l'industrie de l'animation cible un public enfantin20.
L'industrie japonaise de l'animation bénéficie de technique de production à bas coût, tel que le faible nombre d'images par seconde, ou des plans fixes sur des personnages, qui permettent de réduire le nombre d'images à produire.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Anime)



#
[à loïc]

Le vendredi 7 août 2020 à 10:12:51 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Et ces vacances ? Terminées et bien passées ?
Tous saufs du covid ? Ou tousse(nt) et donc pas sauf(s) ?
Cette citation de Guillevic, écrits intimes, de jeunesse :

« Me taire – laisser mûrir. Les fruits cueillis verts ne repoussent plus. Ne pas forcer la traduction. Ne pas penser à produire. Animus et anima. [ ]
Il faudrait devenir un homme, mûrir.
Auparavant d'ailleurs je ne ferai rien de durable – je le sens.
Alors seulement mes mots auront un prix.
Mûrir. »
+
Bien que s'exerçant à la versification et écrivant de la poésie depuis son adolescence, Guillevic est un poète qui a su attendre d'avoir mûri avant d'oser publier un recueil conséquent.
(Lucie Albertini-Guillevic, in Guillevic, Écrits intimes: Carnet, cahier, feuillets 1929-1938)



#
[à gilles]

Eh oui, le rituel de l'apéro, qui devrait te faire écho.
Et en effet, ça [La Maison en Petits Cubes (court-métrage)] se termine avec cette note plus légère, moi qui pensais qu'il allait décider de rester au fond, mais... légèreté en attendant l'échéance quand même, mais pépère, oui, dans sa petite routine un peu savoureuse, et néanmoins besogneuse, car la montée des eaux l'oblige à continuer de construire ! De plus en plus petit, mais...


#
[à gilles et yolande]
« Il y a souvent, dans les grandes habitations, toutes sortes de mètres carrés qui ne servent pas à grand-chose mais pour lesquels nous payons charges et impôts. Avez-vous déjà fait le calcul de ce que vous coûtent vos chambres d’amis inoccupées la plupart du temps ? Ne serait-il pas plus avisé, si vous avez des invités, de leur offrir l’hôtel ?  »
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace. À la recherche d'un bonheur simple.)



#
    Toutes sortes de personnes, dans notre entourage, se plaignent du coût de la vie ou de leurs difficultés à joindre les deux bouts. Ce faisant, pourtant, bon nombre vivent dans bien plus de mètres carrés qu’il ne leur en faudrait. Amour profond du positif et du concret, stricte économie de moyens… nos vrais besoins sont plus limités que nous l’imaginons. Il est parfaitement possible de jouir de mille richesses sans avoir beaucoup d’argent ni d’espace. Il suffit de savoir dépenser peu avec style et élégance et de ne posséder que quelques belles choses en les utilisant avec goût et intelligence.
[  ]
En apprenant à vivre bien dans un petit logis, vous regagnerez un sens de l’économie fort plaisant. Vous réaliserez à quel point vivre au-dessous de ses moyens est non seulement l’expression même du bon sens mais le summum du luxe.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)


#
[-',-][esth/éthique]
« [  ] Je suis réputé pour travailler sur la technique et le temps, mais en réalité mon travail part de la mémoire et du lieu. » Nul besoin d’évoquer trop longuement son parcours atypique et son virage tardif vers la philosophie, aidé par les philosophes Gérard Granel et Jacques Derrida, après cinq années de prison pour braquage de banques dans les années 1970. « Je me suis toujours dit qu’après ces cinq années de non-habitat, de non-habitable, j’aurais un habitat », glisse-t-il.
À Epineuil-le-Fleuriel, le philosophe, qui ne cache pas être régulièrement victime d’épisodes dépressifs, parvient à surmonter l’angoisse. « Le lieu est beau et réconforte à soi seul », glisse-t-il. Mais l’esthétique ne fait pas tout. Le bon lieu est surtout celui qui permet de retrouver des « capacités », de « déployer une manière de se projeter ». « Pour produire du courage, il faut des lieux encourageants, des communautés encourageantes. À partir de là, tout lieu, même lorsque c’est un non-lieu comme la prison, peut avoir une vertu : la vertu de projeter dans ce qui n’existe pas encore. »
(https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Bernard-Stiegler-penser-lieux-liens-2017-08-11-1200869032)


#
[à vincent]
Le vendredi 7 août 2020 à 12:38:38 UTC+2, karl  a écrit :
OBJET : après P.O.L. par toi, Stiegler par moi ?

Son nom et a priori sa pensée/son oeuvre ne te sont peut-être pas connus, du moins jusqu'à aujourd'hui où toute la presse en retentit, mais mort soudaine, inattendue de Bernard Stiegler hier soir, à 68 ans. Chez qui il m'est arrivé de dîner et de dormir, un soir, autre, dans sa... cette belle maison de campagne – invité par sa femme. (Les images sont agrandissables.)
https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Bernard-Stiegler-penser-lieux-liens-2017-08-11-1200869032
Extrait pour toi :
« [  ] Je suis réputé pour travailler sur la technique et le temps, mais en réalité mon travail part de la mémoire et du lieu. » Nul besoin d’évoquer trop longuement son parcours atypique et son virage tardif vers la philosophie, aidé par les philosophes Gérard Granel et Jacques Derrida, après cinq années de prison pour braquage de banques dans les années 1970. « Je me suis toujours dit qu’après ces cinq années de non-habitat, de non-habitable, j’aurais un habitat », glisse-t-il.
À Epineuil-le-Fleuriel, le philosophe, qui ne cache pas être régulièrement victime d’épisodes dépressifs, parvient à surmonter l’angoisse. « Le lieu est beau et réconforte à soi seul », glisse-t-il. Mais l’esthétique ne fait pas tout. Le bon lieu est surtout celui qui permet de retrouver des « capacités », de « déployer une manière de se projeter ». « Pour produire du courage, il faut des lieux encourageants, des communautés encourageantes. À partir de là, tout lieu, même lorsque c’est un non-lieu comme la prison, peut avoir une vertu : la vertu de projeter dans ce qui n’existe pas encore. »
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Le vendredi 7 août 2020 à 13:47:52 UTC+2, Vincent A. a écrit :

Incroyable parcours. Tu t’es déjà rendu au moulin ?

Le vendredi 7 août 2020 karl a écrit :

Bah oui. J'y ai dîné (huîtres – avec une anecdote), et dormi. Une nuit. J'y étais le (re)bienvenu, m'a-t-il lancé à mon départ – fort gentiment. Mais... Ça s'est pas fait. (Quelques jours plus tard, j'offrais à sa femme – rencontrée un 7 août, pile, et romanesquement – La Jalousie, de Robbe-Grillet. Au cas où ; )
Ci-joint, petites vidéos furtives du jardin. Vu d'une porte-fenêtre puis de l'extérieur.
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MVI_0213 mare
MVI_0217 jardin







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[à gilles et yolande]
Le vendredi 7 août 2020 à 12:47:26 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Voilà, c'est cette belle maison (ancien moulin) que j'ai connue, qui m'a hébergé... à la japonisante
(Les images sont agrandissables qui la rendent néanmoins mal, mais les mots mieux.) D'où, en partant, Bernard m'a gentiment lancé que j'y étais le bienvenu. N'empêche. Quand même.
https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Bernard-Stiegler-penser-lieux-liens-2017-08-11-1200869032
Je pourrais encore vous renvoyer à Libé, Le Monde et toute la presse qui en parle, et France Culture et tout et tout, mais... là c'est pour la maison !
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[japon][-',-][TP]
Difficile d’imaginer environnement plus paisible. L’extérieur, une mare ourlée de verdure, où glissent un majestueux cygne blanc et quelques canards… L’intérieur, un ancien moulin du XXe siècle, grand cube percé de baies vitrées, où le philosophe Bernard Stiegler a aménagé un loft lumineux aux tons crème, dans l’esprit de l’architecture industrielle d’un Mallet-Stevens. Belles hauteurs sous plafond, escaliers métalliques minimalistes qui laissent les perspectives ouvertes, hautes portes coulissantes en bois et en verre rappelant les intérieurs japonais…
À Epineuil-le-Fleuriel, petit village du Cher et patrie du Grand Meaulnes, Bernard Stiegler a aménagé, avec son épouse Caroline, ce lieu pour vivre et penser. « J’aime la nature et les paysans. J’ai absolument besoin de voir les arbres et le ciel, mais je suis un moderniste, raconte-t-il. Je n’avais pas envie de vivre dans une maison rurale pittoresque avec une grande cheminée… Là, ça a été un compromis. »
(https://www.la-croix.com/Culture/Livres-et-idees/Bernard-Stiegler-penser-lieux-liens-2017-08-11-1200869032)



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[programme][politique][nokidding][childfree][enfantillage]
Excepté, peut-être, le choix de mettre un enfant au monde, acquérir un bien immobilier est probablement l’un des engagements les plus importants dans une vie. Choisir entre un endettement de vingt ou trente ans (avec tout ce qui s’ensuit), la légèreté, ou le poids de rester tributaire d’un propriétaire, un compromis est possible : acheter petit. La folie du monde actuel nous fait oublier le bon sens. Peut-être parce que notre société fait du logement comme du plaisir un « droit », et du sacrifice et de la patience des valeurs démodées. Les gouvernements, pour avoir des forces de travail, incitent les jeunes à procréer bien plus qu’à être financièrement indépendants (et donc à ne pas faire de longs et lourds emprunts). Ils savent qu’une fois qu’un couple aura des enfants, il devra travailler pour les faire vivre et les loger. Encourager les citoyens à faire des enfants est donc une démarche calculée, parce que « rentable » pour l’État. Les publicités nous présentant de joyeux bambins et des parents béats devant leur progéniture ne sont pas aussi innocentes qu’elles veulent bien le laisser croire.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)


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[àmouréinventer][rappel]?
[  ]
Oui, l’amour, c’est beau, c’est grand et ça rime (en principe) avec « toujours ». Mais qui peut en jurer ? Les statistiques du divorce dans les pays riches le prouvent : un couple sur deux ou sur trois se sépare. Tant de femmes (pour la majeure partie) demeurent avec un homme qui les fait souffrir tout simplement parce qu’elles ne sauraient où aller si elles le quittaient.
[  ]
L’on ne devrait jamais mêler les sentiments et les questions financières. Les déchirements amoureux seraient sans doute un peu moins douloureux si chacun avait un petit toit à lui où il pouvait, à tout moment, se réfugier ou s’isoler pour réfléchir en cas de conflit, de crise, ou, au pire, de rupture définitive. De plus, chacun devrait être autonome financièrement, et ce d’abord afin ne pas « peser » sur l’autre. Une personne devrait toujours, avant de se mettre en couple, assurer ses arrières en possédant son toit, ne serait-ce que douze mètres carrés, et le garder quoi qu’il arrive (faillite du conjoint, achat à crédit d’une maison pour la famille…), au cas où elle voudrait se séparer ou divorcer. Toute personne ayant un bien, même minime, ou étant en passe de devenir propriétaire (du fait d’héritage, d’un lègue…), devrait faire établir un contrat de séparation de biens lorsqu’elle se marie. Dans des pays comme le Japon, la séparation des biens, lors du mariage, est automatique. C’est lorsqu’on veut donner la moitié de ses biens à l’autre au moment du mariage qu’il faut en faire la demande.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)


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[diét/éthique]
Une fois encore, plus que la superficie d’un logis, c’est la tranquillité d’esprit qui devrait prévaloir. Comment être heureux si l’on vit constamment dans l’angoisse, la peur du lendemain et les problèmes d’argent ?
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)


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[!°][épure][diéth/éthique]
Qu'est-ce que c'est que ça ? Qui a osé faire le ménage ?!
(Le garçon et la bête [film][animation], 37'20)
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[apprentissage][diét/éthique]
Au début, tu ne savait pas faire le ménage ni t'occuper de la maison. Mais tu t'y es mis et tu as appris très vite.
(Le garçon et la bête [film][animation], 42'35)

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[diéth/éthique][méthodo-logique][TP]["temps perdu"]
A à B – Tu t'es pas vu ? Lui il se lève tôt, toi tu dors jusqu'à midi ; il travaille beaucoup, toi tu es paresseux ; tu as toute ta liberté, mais tu fais jamais rien ; [  ] il est tr!s occupé, mais il est consciencieux ; toi, tu t'énerves mais tu finis jamais rien. [  ] C'est pas difficile de savoir pourquoi tu arrives pas à la battre. [  ] Tu es un gros nul, c'est tout. [  ] Tu (te) trouves toujours des excuses.
[  ]
C à B – Laisse tomber, je te dis, tu perds ton temps.
(Le garçon et la bête [film][animation], 38')


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[childfree][àmouréinventer]
C'est quand même beaucoup plus simple quand on est tout seul. Tu t'en rends compte, non ? C'est super, on est tranquille. Pas d'obligations, pas de responsabilités... [  ]
(Le garçon et la bête [film][animation], 39')

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[apprentissage][philosophie][autophilosophe][po/éthique]
C'est en montrant l'exemple que le maître donne à son disciple le courage de se vouer tout entier à sa formation.
(Le garçon et la bête [film][animation], 39'30)


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[//]
voix intonation de Lorenz // le seigneur
(Le garçon et la bête [film][animation], 40')



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[défausophie][éco-logique][philosophie]
La force ? Moi je ne fais pas de philosophie. Le plus fort, c'est celui qui attrape le poisson. Haaa ! C'est celui qui sait profiter de la vie en [profitant ?] de ce qu'elle nous offre. Et ça signifie ? Saisir l'occasion !
(Le garçon et la bête [film][animation], 42')

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[rappel]
[philosophie][autophilosophe]
– La force peut prendre des formes très différentes. Tous les sages nous ont appris quelque chose d'intéressant.
– Ben, tu as qu'à te mettre à la philosophie !
– Ouais ! Ça sera peut-être plus instructif.
(Le garçon et la bête [film][animation], 42'35)

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[autophilosophe]![apprentissage][intelligence]
– Au fond, le problème vient de [lui]. Ses techniques sont disons peu orthodoxes. Autrement dit, aucune autre bête ne les maîtrise. Il n'a eu ni parents ni maître(s). Il est devenu ce qu'il est en travaillant seul. Sans que personne ne le guide. C'est devenu sa force, mais aussi sa faiblesse. Il n'accepte de conseil de personne, et ce qu'il sait, il ne sait pas le transmettre.
– Je crois que je comprends.
– Mai sje suis bien obligé de reconnaître que parfois, ce qu'il dit est très juste.
– Tu sais peut-être de quoi je parle.
– Mh mh. Quand il dit que je dois comprendre par moi-même.
– Oui. je pense que là il n'a pas tort.
(Le garçon et la bête [film][animation], 43'45)



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[apprentissage][intelligence]
... mais si tu veux vraoment devenir un maître pour lui, il faut te rappeler ce que tu aurais aimé qu'on fasse pour toi, quand tu étais gosse et que tu étais tout seul.
(Le garçon et la bête [film][animation], 45')

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[apprentissage][autophilosophe]
Pour devenir comem le maître, il faut l'imiter.
(Le garçon et la bête [film][animation], 45'50)



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La beauté [de la traduction ?] est la qualité de ce qui est devenu immédiatement intelligible, de ce qui apparaît comme de la 'pensée nue' parce que la forme a fini par être si juste qu'elle a cessé d'être visible.
(Jean-François Billeter, quatre essais sur la traduction, éd. Allia)

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[rappel]
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[philosophie][considération][karl][covid]
– Vous êtes du genre minutieux.
– La prudence est ce qui me maintient en vie.
(Gemini man [film], 1:02'40)



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[aux postiers]
Ça y est. À force de rafraîchir la page wikipédia... :
Bernard Stiegler meurt le 6 août 2020 à l’âge de 68 ans, des suites d'une occlusion intestinale.
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Bernard Stiegler (1952-2020) – Retranscription de la vidéo 7 août 2020 Paul Jorion
Merci à la personne qui fait mes retranscriptions : pour sa célérité, et pour l’expression de sa sympathie.

Bonjour, le 7 août 2020 : Bernard Stiegler (1952 – 2020). Il est mort hier. Je m’y attendais un peu. Je faisais partie des gens qui étaient dans le secret, des gens qui savaient que ça n’allait pas bien. Il avait eu une occlusion intestinale et ça s’était très mal passé et que, s’il y avait de nouveau quelque chose du même genre, à ce moment-là, le pronostic était extrêmement, extrêmement mauvais. Voilà. Je savais ça depuis plusieurs mois. Je fais partie effectivement des gens qui… je ne sais pas à combien de gens il a expliqué ce qui se passait, sa famille sans doute, moi, peut-être quelques-autres. Et quand j’ai fait PJ TV, je l’ai interviewé lui un peu comme une urgence. On avait parlé et je me suis dit : « Il y a peut-être encore des choses qu’il a envie de dire, qu’il a envie de faire savoir au monde ». Mais voilà, j’ai été un peu surpris d’ailleurs, il a dit des tas de choses très intéressantes comme d’habitude mais rien de nouveau. C’était, je dirais, un peu sa présentation rodée sur les thèmes qui lui étaient chers.
Bernard Stiegler, c’est quelqu’un qui a toujours été convaincu que nous avions des idées quasiment identiques et, moi, j’ai toujours été convaincu que nous étions sur l’éventail philosophique, pas politique ! sur l’éventail philosophique, que nous étions tout à fait ailleurs. Et je lui ai dit une fois. Il m’avait invité au Théâtre de la Colline si j’ai bon souvenir. Il avait fait son topo en disant : « Oui, en fait, nous disons à peu près la même chose ». J’avais dit : « Non, non ! ». J’avais dit : « Non, non, Bernard, tu es un disciple de Platon et moi d’Aristote ! ». Déjà à cette époque-là, à ce moment-là [dans l’antiquité], il y avait les Idéalistes, les gens qui croient que les nombres sont incarnés dans la réalité, qui croient aux Idées et puis ceux qui disent qu’on est dans le monde d’ici-bas, le monde de l’Existence-empirique [l’expression utilisée par Kojève], que c’est ça, et que tout le reste c’est des constructions dans notre tête, et qui ne correspondent pas à ce qui est là. C’est des tentatives à nous de classer, d’essayer de comprendre et ainsi de suite.
On se situe vraiment, Bernard et moi, à des endroits tout à fait différents sur le plan de la philosophie. Il est normal qu’il invente des concepts, qu’il crée des nouveaux mots pour parler de choses dont il aurait découvert, comme les Platoniciens, dont il aurait découvert l’existence qui est là, dans le monde. Pour moi, les mots sont des étiquettes. Mais vous comprenez, vous comprenez toute l’amitié qui nous liait.
Et quand on s’est vus en 2011, c’est lui qui a proposé ça. Il a proposé ça, qu’on se voie Au soleil d’Austerlitz. Il prenait le train et il descendait à la gare d’Austerlitz. Il a dit qu’on se voie Au soleil d’Austerlitz. C’était beau mais c’est le nom d’un café. Et là, il a fait un long enregistrement. Vous trouverez ça sur le blog. Ça a mis un peu de temps à être retranscrit mais je ne sais pas, une année plus tard ou deux ans plus tard, cette conversation s’est trouvée là.
Il disait déjà à cette époque-là qu’on se connaissait depuis très longtemps. Et là, je n’avais pas compris ça jusqu’à la semaine dernière quand j’ai ouvert une boîte d’archives. Je cherchais de vieux articles que j’ai écrits sur l’anthropologie et là, je trouve, en date de 1989, une offre de Bernard qui me propose de donner un cours à Compiègne dont il était responsable. C’était une vacation. A l’époque, je tirais le diable par la queue parce que c’était la période intermédiaire où je venais d’apprendre que notre équipe d’intelligence artificielle à British Telecom était dissoute de fait parce que l’armée, qui nous payait en douce, ne donnait plus d’argent, ce qui fait qu’on a été obligé de nous dire que c’était de l’argent de l’armée et donc, bon, Bernard avait eu l’amabilité de m’offrir un cours mais c’est à ce moment-là qu’on m’a offert de venir travailler dans la banque et où, voilà, après avoir consulté mon grand Maître, je suis passé de ce côté-là.
Voilà, Bernard, vraiment, on s’aimait bien. J’avais eu une conversation avec lui. C’était, je crois, il y a 6 mois. Oui. C’était à Lille où il était invité par Pierre Giorgini et par Nicolas Vaillant. Et là, dans la conversation, on mangeait ensemble, je lui ai posé la question – ça avait l’air d’intéresser les autres aussi – sur ses braquages, sur son passé de gangster. Moi, je lui ai posé la question en disant : « Bon, il y avait une dimension politique là-dedans ? » et alors, là, il m’a surpris. Il a dit : « Non, pas du tout. J’étais patron de café. Les flics m’emmerdaient de manière systématique dans ce que je faisais dans mon métier [amendes, fermetures, etc.] et, là, voilà, c’était pour… c’était pour emmerder les flics : je serais de l’autre côté ! Donc, il n’y avait pas de dimension politique : j’étais gangster, j’étais braqueur comme la plupart des braqueurs ».
Et puis, bon, donc, il va en prison et là, il apprend la philosophie et il devient un des grands élèves de Jacques Derrida. Jacques Derrida, pas du tout ma tasse de thé philosophique mais un très très grand maître sans doute à avoir. Moi, j’ai assisté à un exposé tout à fait magistral qu’il était venu faire à l’Université de Cambridge, Jacques Derrida. En fait, un de ces grands déconstructeurs du savoir, disant qu’on ne peut jamais trop comprendre alors que, bien entendu, vous savez que, moi, je suis du côté de ceux qui disent qu’il faut comprendre ! C’est la moindre des choses si on veut s’en tirer un tout petit peu. Il faut comprendre : ça ne viendra pas tout seul et que tout scepticisme vis-à-vis de la possibilité de comprendre est en réalité extrêmement dangereux et très dommageable pour la survie de l’espèce que dire : « Tout se vaut ! Pour toute chose, il y a un million de lectures possibles qui sont toutes équivalentes d’une certaine manière ». Non, ce n’est pas comme ça qu’on s’en tirera ! Ça, c’est du côté de Heidegger, c’est du côté de la crainte de Dieu et de ne pas vouloir empiéter sur le pouvoir de Dieu de tout savoir. Pour moi, ça, ce n’est pas une bonne chose. Donc, voilà.
Alors, Bernard, eh bien, voilà, je savais que tu allais mourir mais… ça ne change rien.
Voilà. Bon, je vais pas… J’ai dit ce que j’avais envie de dire, au lendemain de la mort d’un très grand philosophe et d’un très grand ami.
(Paul Jorion, http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.pauljorion.com%2Fblog%2F2020%2F08%2F07%2Fbernard-stiegler-1952-2020-retranscription-de-la-video%2F%23more-122683)


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[amphibo-logique]
[  ] Jacques Derrida, pas du tout ma tasse de thé philosophique mais un très très grand maître sans doute à avoir. Moi, j’ai assisté à un exposé tout à fait magistral qu’il était venu faire à l’Université de Cambridge, Jacques Derrida. En fait, un de ces grands déconstructeurs du savoir, disant qu’on ne peut jamais trop comprendre alors que, bien entendu, vous savez que, moi, je suis du côté de ceux qui disent qu’il faut comprendre ! C’est la moindre des choses si on veut s’en tirer un tout petit peu. Il faut comprendre : ça ne viendra pas tout seul et que tout scepticisme vis-à-vis de la possibilité de comprendre est en réalité extrêmement dangereux et très dommageable pour la survie de l’espèce que dire : « Tout se vaut ! Pour toute chose, il y a un million de lectures possibles qui sont toutes équivalentes d’une certaine manière ». Non, ce n’est pas comme ça qu’on s’en tirera ! Ça, c’est du côté de Heidegger, c’est du côté de la crainte de Dieu et de ne pas vouloir empiéter sur le pouvoir de Dieu de tout savoir. Pour moi, ça, ce n’est pas une bonne chose. Donc, voilà. [  ]
(Paul Jorion, http://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.pauljorion.com%2Fblog%2F2020%2F08%2F07%2Fbernard-stiegler-1952-2020-retranscription-de-la-video%2F%23more-122683)
ou
> Paul Jorion - Bernard Stiegler (1952 - 2020) B













2020 08 08


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[perfectionnage]
Je pense que si à un quelconque moment, je n'avais pas fait de mon mieux, je l'aurais regretté. mais j'ai toujours cherché à faire aussi bien que je pouvais faire. Comme ça, une fois qu'ils sont terminés, je ne regarde plus jamais mes films. Je connais les points faibles de chaque film, ce n'est pas comme s'ils allaient soudainement se corriger tout seuls. Je continue simplement à travailler, sans regarder en arrière.
(Hayao Miyazaki (2013) ; Brut - Une vie : Hayao Miyazaki, 4'45)


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[brachy-logique][perfectionnage]
Avec Le Vent se lève (2013), fresque testamentaire inspirée de la vie de l’ingénieur en aéronautique Jirō Horikoshi, Hayao Miyazaki condensait avec un réalisme inédit son amour pour l’aviation, tout en évoquant les grands traumatismes historiques de son pays, du séisme de Kanto en 1923 à l’entrée en guerre du pays contre les États-Unis en 1941, en passant par la crise financière de Shōwa en 1927. S’il l’avait présenté comme son dernier film, le maître de l’animation japonaise a depuis décidé de repousser sa retraite : à 79 ans, il planche actuellement sur un nouveau projet, qui d’après Entertainment Weekly, serait la plus grande production du Studio Ghibli à ce jour. Intitulé Kimi-tachi wa Dō Ikiru ka, (« Comment vivez-vous ? » en français ), le film racontera l’histoire de Koperu, jeune garçon de 15 ans qui déménage avec son oncle dans un nouveau quartier et se retrouve confronté à la pauvreté, au travail et à l’intimidation.
Toshio Suzuki, producteur chez Ghibli, a longuement détaillé les contours de ce film qui devait sortir en 2020, mais dont le processus de création s’est révélé plus ambitieux que prévu, en raison de l’esprit perfectionniste d’Hayao Miyazaki :
« Nous continuons à tout dessiner à la main, mais il nous faut plus de temps pour terminer un film parce que nous dessinons plus d’images. Il y a donc plus de dessins à faire qu’avant. Quand nous avons fait Mon voisin Totoro, nous n’avions que huit animateurs, et nous avons travaillé sur huit mois. Pour ce film là, sur lequel travaille Hayao Miyazaki, nous avons 60 animateurs, mais nous ne sommes capables de réaliser qu’une minute d’animation par mois. Cela signifie qu’en un an, on obtient 12 minutes de film. En fait, nous travaillons sur ce film depuis trois ans, ce qui veut dire que nous avons déjà 36 minutes de film achevées. Nous espérons qu’il sera terminé dans les trois prochaines années. »
(Hayao Miyazaki prépare son nouveau film, la plus grande production du Studio Ghibli à ce jour - Léa André-Sarreau 18 mai 2020, https://www.troiscouleurs.fr/cinema/hayao-miyazaki-prepare-son-nouveau-film-la-plus-grande-production-du-studio-ghibli-a-ce-jour/)



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[perfectionnage][épure][po/éthique][pionnier]
Né en 1941, c’est au lycée qu’il se passionne pour le dessin, d’abord avec les mangas puis avec l’animation. Un film a été fondateur pour lui : Le Serpent blanc (1958), qui conte une légende chinoise. La technique, l’univers mais aussi les émotions transmis par ce film le marquent et le bouleversent. Il va alors recopier, dessiner et travailler sans relâche pour entrer dans ce milieu et parvient à décrocher son premier travail dans le secteur en 1963 au studio Toe. C’est là qu’il rencontre Isao Takahata et Toshio Suzuki avec qui il fondera le studio Ghibli.
[  ]
Son studio [Ghibli, à Miyazakia] a immédiatement la vocation de proposer une autre vision de l’animation, de la poésie, des sujets sociétaux, des dessins fins et beaucoup de paysages. Très éloigné des mangas où les sentiments sont exacerbés et les dessins très exagérés.
(Derwell Queffelec (+ Alexandre Mathis) https://www.franceculture.fr/cinema/hayao-miyazaki-genie-de-lanimation)



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[perfectionnage]
Il y a pas besoin d'en rajouter ou de chercher à plaire. Il y a une recherche, par contre, vraiment, de perfection formelle, qui touche toutes les dimensions de la production, c'est-à-dire le scénario, l'image, la muisque, et qui font une magie...
(Les Chemins de la philosophie - 29/04/2019 - Philosopher avec Miyazaki - Épisode 1 : Ponyo sur la falaise, une héroïne japonaise (avec Thierry Hoquet), 4'30)


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[japon]!
– Voilà, donc ça c'est des questions qui m'intéressent en tant que philosophe. [  ] Avec toujours le soupçon qui pèse, quand on s'intéresse aux créations japonaises, qu'il s'agirait de quelque chose qui serait entièrement différent de nous, quelque chose qui serait absolument inaccessible et qui nous donnerait des leçons, à nous, occidentaux, pour nous apprendre à penser différemment. Donc, c'est ça que j'essaie de peser, de mesure, d'aprendre aussi, humblement, en regardant ces films...
AvR – Comme s'il y avait un exotisme hermétique qui nous fascinerait ? Enfin, que la fascination viendrait aussi de là ?
– Ben, c'est clair que beaucoup de gens qui sont passionnés par le Japon recherchent là-bas une forme de salut pour des modes de pensée, mais aussi qui sont d'abord des modes d'action, qui sont jugés délétères voire destructeurs et qui nous mènent à la catastrophe. Donc on cherche avant tout, je crois, chez Miyazaki et, peut-être au delà, au Japon, la recherche d'un mode de rapports qui seraient plus équilibrés et peut-être qui renoueraient avec des modes de pensée qu'on a coutume de qualifier d'animistes chez nous et qui sont en quelque sorte discrédités et dégradés. Et donc les films de Miyazaki nous rendraient sensible cette proximité avec la nature, cette attention à des êtres non-humains, qu'ils soient animés ou pas, d'ailleurs, et tout ça, ça nous intéresse, ça nous fascine comme peut-être une solution, un remède, à nos travers, à nos maux.
– Et vous, vous dites : il n'en est rien ? [  ]
– [  ] C'est-à-dire que incontestablement Miyazaki nous parle. Donc ça veut dire qu'il n'est pas complètement étranger à ce que nous sommes ou à ce que nous pensons.
(Les Chemins de la philosophie - 29/04/2019 - Philosopher avec Miyazaki - Épisode 1 : Ponyo sur la falaise, une héroïne japonaise (avec Thierry Hoquet), 5'45)



#
[simplexité][anaxio-logique]
[  ]
– Le fait qu'on parle de vous comme d'un héritier de Miyazaki, ça vous inspire quoi ?
– C’est un cinéma qui a marqué ma vie. Je me souviens parfaitement du Noël 1979, quand ma mère m’a amené au cinéma voir Le Château de Cagliostro. C’était une révélation. Je suis sûr que j’aurais été incapable d'expliquer pourquoi. Maintenant, quand j’y pense, c’est évident que l’esthétique, le rythme y étaient pour beaucoup. Mais surtout, le plus important pour moi a été de comprendre, même inconsciemment, la discordance du film : un voleur, typiquement le méchant d’un film, était ici le héros. Un voleur qui ne regrette pas du tout ce qu’il fait, mais qui est aussi capable de sauver le personnage de Clarice. C’était mon premier anti-héros, donc, aussi sophistiqué et élégant soit-il. Mais cette complexité morale, dans le film, était extrêmement simple. Ça me fait maintenant étrangement penser à New York-Miami, de Frank Capra, avec ce personnage de Clark Gable, un journaliste bon-vivant et malin qui se retrouve dans le bus avec une jeune héritière en fuite. C’est la chance professionnelle de sa vie, s’il vend cette exclusivité, c’est un carton. Mais il l’aide, et il tombe amoureux d’elle. Sans que cela ne change rien : c'est toujours la même canaille. Adorable, mais une canaille.
[ ]
(Mamoru Hosoda (2018) ; Sofilm - Mamoru Hosoda "Miyazaki est mon rival", http://www.sofilm.fr/mamoru-hosoda-miyazaki-est-mon-rival)


#
[po/éthique][-',-]
[ ]
– Justement, ce sentiment de continuité, comment est-il vécu au Japon, où le contraste entre modernité et tradition est si fort ?
– C’est plus qu’un contraste, c’est un conflit. C’est pour ça que la notion de changement m’intéresse. En l’occurrence, les changements positifs qui ont eu lieu dans notre société. Par exemple : dans les années 50, un seul modèle de famille était possible, maintenant, les possibilités sont infinies. Dans mon film, c’est le père de famille qui s’occupe de la maison quand la mère part travailler, chose inconcevable il n’y a pas si longtemps que ça. Et j’ai voulu aussi montrer ça à travers l’architecture dans le film, avec cette maison où toute l’histoire se déroule, très moderne, mais ouverte vers ce jardin mystérieux et atemporel où le petit Kun s’enfouit régulièrement.
 
– C’est vrai que l’architecture est frappante, on dirait un prototype du Corbusier…
– J’ai conçu cet immeuble avec l’aide de Makoto Tanjiri, un architecte japonais qui travaille sur l’idée de l’Ur-Achitecture (école qui travaille l’architecture comme un langage naturel et compréhensible pour tout le monde, ndlr). Il a planifié toute la construction, jusqu’au moindre détail. Cette maison, on aurait pu la faire construire et des gens auraient pu y habiter sans problème. Surtout, on a pensé à créer des rapports différents avec l’espace selon les personnages, de sorte que les adultes l’habitent d’une façon totalement différente de celle du petit Kun, qui voit tout à ras le sol, qui doit gravir les marches…
[  ]
(Mamoru Hosoda (2018) ; Sofilm - Mamoru Hosoda "Miyazaki est mon rival", http://www.sofilm.fr/mamoru-hosoda-miyazaki-est-mon-rival)



#
[maladie][apprentissage]
– Le monstre, c’est une figure qui vous parle aussi ?
– Un de mes films préférés, c’est La Belle et la Bête : la version Disney et celle de Jean Cocteau. La bête, le monstre, pour moi, c’est une façon de travailler la métaphore, la manifestation physique de quelque chose de pas résolu. Un trauma refoulé, un problème pas encore géré. Beaucoup plus qu’une créature vraiment agressive ou violente. Les loups de Wolf Children sont des créatures nobles et gentilles, qui s’interrogent sur leur identité. Le monstre du Garçon et la Bête ou l’homme-chien de Miraï sont des guides pour les jeunes protagonistes, la représentation des difficultés qu’ils traversent et qu’ils doivent surmonter. Des créatures qui les aident à grandir.
(Mamoru Hosoda (2018) ; Sofilm - Mamoru Hosoda "Miyazaki est mon rival", http://www.sofilm.fr/mamoru-hosoda-miyazaki-est-mon-rival)

#
[perfectionnage][ego]
– Le travail pour une série et pour un long, c'est très différent ?
– Totalement. D’abord, parce que quand vous travaillez à la télé, vous êtes régi par une chaîne de travail, vous devez accomplir votre tâche le mieux possible et dans le temps imparti. Ce qui n’est pas quelque chose de négatif, bien au contraire : c’est votre honneur qui est en jeu. Comme je disais, quand on me commandait quelque chose pour Digimon, je donnais le meilleur de moi-même. Les films que je fais maintenant, c’est très différent, ce sont d’autres besoins, l’honneur n’est plus tellement en jeu, c'est une pulsion intérieure, le besoin de raconter quelque chose qui vous habite. En plus, c’est moi qui suis maintenant à la tête du projet, je suis celui qui demande des choses aux autres.
(Mamoru Hosoda (2018) ; Sofilm - Mamoru Hosoda "Miyazaki est mon rival", http://www.sofilm.fr/mamoru-hosoda-miyazaki-est-mon-rival)

#
[perfectionnage][âge][méthodo-logique]
– Ce besoin de raconter vos propres histoires, il vient de loin ?
– Oui. Dès la sixième au collège, au Japon, vous devez choisir votre parcours et décider de ce que vous voulez faire une fois adulte. Moi, j’avais vu Le Château de Cagliostro, et j’avais lu un entretien avec Miyazaki dans son studio, où il parlait de ses story-boards. J’ai compris que pour faire un film en dessin animé, il y avait des plans, une construction, comme pour faire une maison, ou une voiture. C’était très fort. Et là, j’ai su que je voulais faire ça, créer en suivant une structure, un travail régulier.
 
– Pourquoi c'est si important pour vous, la régularité, la structure ?
– Le travail de réalisateur de dessin animé est extrêmement exigeant et dur. Si je ne m’impose pas une régularité stricte, je n’y arrive pas. Je fais un film exactement tous les trois ans. Moins, ce n’est pas assez. Plus, je ne finirais jamais. C’est une maladie assez répandue entre les animateurs : vous rentrez dans une spirale dont vous ne sortez jamais. Après plus de trois ans sur un même projet, il est facile de vouloir faire toujours plus et mieux, ne plus jamais être satisfait. Mais c’est beaucoup, trois ans, il faut aussi un projet qui continue à vous captiver sur une si longue durée, pour que l'équipe ne se lasse pas. Il faut aussi beaucoup de charisme, il faut être capable de transmettre ses émotions à beaucoup de gens. Parce que sur un film d’animation, s’il y a des gens qui ne partagent pas votre sentiment, c’est raté. Même si ce qui va vraiment séduire les gens qui travaillent avec vous, au fond, ce sont vos dessins.
(Mamoru Hosoda (2018) ; Sofilm - Mamoru Hosoda "Miyazaki est mon rival", http://www.sofilm.fr/mamoru-hosoda-miyazaki-est-mon-rival)

#
[autophilosophe]
– En tant que dessinateur, vous avez une véritable formation académique dans une école d’art. C’est quelque chose de plutôt exceptionnel ?
– Dans le monde de l’anime, les diplômes, votre CV, ça ne sert à rien. Ou vous êtes un bon dessinateur ou vous êtes foutu. Peu importe que vous soyez homme, femme, riche, pauvre… C’est ce que vous faites avec un crayon à la main qui compte. Aucun diplômes n'a permis de piquer son poste à un meilleur dessinateur autodidacte.
(Mamoru Hosoda (2018) ; Sofilm - Mamoru Hosoda "Miyazaki est mon rival", http://www.sofilm.fr/mamoru-hosoda-miyazaki-est-mon-rival)



#<
[minimaximalisme]
géographiquement parlant, le minimaximalisme du Japon
le minimaximalisme du pays Japon
le minimaximalisme du (pays) Japon
le minimaximalisme du Japon pays  (+ Pompéi, référence à la menace géologique qui pèse le Japon, petite île)


#<
le japon pays
menacé
-
le japon pays
sous (la) menace tellurique/géologique
-
le japon pays
menacé lui aussi
-
le japon pays
menacé à son tour
-
le japon pays
menacé lui aussi
à son tour
-
pourtant loin du Vésuve
le japon
pays menacé lui aussi



#
[TP]["temps perdu"]
On peut pas rattraper le temps perdu comme ça.
...
(Le garçon et la bête [film][animation], 1:11')

#<
[automédecin]
devenir son propre sujet d'étude.
de leur objet de certitude et d'inaptitude, devenir son propre sujet d'étude.
de leur objet de certitude et d'inaptitude et d'affaires, se faire son propre sujet d'étude
de leur objet de certitude , d'inaptitude, devenir son propre sujet d'étude
devenir son propre sujet d'étude, au lieu de leur/d'un objet de certitude (et d'inaptitude)



#
[liste][(p)référence][animation]
Les meilleurs films d'animation japonais
Avatar Wɑnder
Liste de 44 films par Wɑnder
https://www.senscritique.com/liste/Les_meilleurs_films_d_animation_japonais/1436183#page-1/
+
Top des meilleurs films d'animation japonais
https://www.senscritique.com/top/resultats/Les_meilleurs_films_d_animation_japonais/282252
+
Meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs Les films les mieux notés par les membres AlloCiné
http://www.allocine.fr/film/meilleurs/genre-13026/pays-5021/?page=5



#
[STO][DTO][conformisme]
Valait-il mieux être un esclave privé de droits, mais logé et nourri ; ou un homme libre mais sans le sou ? Pour Andrew W???, à une époque où l'aide sociale n'existait pas, la liberté se payait chère.
A.W. – Ce n'est pas la fin du monde, d'être esclave. Et puis, il y a toujours la possibilité d'êter affranchi. Les eclaves vivent avec l'espoir d'obtenir leur liberté, et de devenitr des citoyens à part entière. De son côté, le mendiant est tout en bas dans l'échelle sociale. Ne pas avoir d'argent est bien pire que de ne pas avoir de liberté.
(Arte - Pompéi : la vie avant la mort, 53'35)
+
// La Fontaine : le loup et le chien


#
[!°]
Il reste un fragment de l'os de l'orbite // Il reste un fragment de l'os de leur bite
(Arte - Pompéi : la vie avant la mort, 1:08'50)


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[beauté][programme]
L'importance du physique ne date pas d'aujourd'hui.
(Arte - Pompéi : la vie avant la mort, 1:19')














2020 08 09

#
[avatar]
... grand discours théâtral devant l'enfant à genouillé...
(Miraï, ma petite soeur [film][animation], 17')

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[noirage][défausophie]
s'adressant à l'enfant – Tu te crois à l'abri mais tu ne seras pas épargné. Tu peux faire le malin, mais ça finira par t'arriver.
(Miraï, ma petite soeur [film][animation], 17'20)


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[ménage]
... il fait le ménage dont la vaisselle, la lessive...
(Miraï, ma petite soeur [film][animation], 9'+ 26')


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[childfree]
... il s'occupe de tout... puis épuisé... s'endort sur la table... arrive à peine à se mettre au travail mais aussitôt l'aîné demande : joue avec moi, allez !
(Miraï, ma petite soeur [film][animation], 26')



#
[TP]
Johannes Climacus Donc peut être un cancer du colon, tout simplement...
Otto Karl
Ou constipation chronique. En tout cas dysbiose intestinale, ce qui, moi, ne m'étonne pas trop (de sa part [Berrnard Stiegler]). (Un cancer, non, je suppose qu'on l'aurait plutôt dit comme ça.) Non, je crois qu'il y a pas mal d'autres causes à des occlusions intestinales.
+
C'est presque ironique ou presque troublant, lui qui a failli me tuer d'une occlusion ou hémorragie intestinale par le dîner qu'il m'a préparé... Vraiment, j'aurais pu y passer. Sa femme était assez furieuse. De sa négligeance... Acte manqué ?
Johannes Climacus
rappelle, pourquoi ?
Otto Karl
Il a laissé la pointe cassée du couteau à huître dans une huître ! Il suffisait de la gober, et... hop. (Mais c'est un autre convive qui l'a rouverte et, avant de la gober, s'en est aperçu. Wow. On est tous passé près ; )
+
#
[mort][suicide]
Bernard Stiegler meurt le 6 août 2020 à l’âge de 68 ans. Souffrant des complications d'une occlusion intestinale, il met fin à ses jours dans sa maison d'Épineuil-le-Fleuriel, un ancien moulin où il s'était installé depuis 2012.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Stiegler)
+
Elise Sultan-Villet : Lu sur fb (Emmanuel Faye) : "Triste nouvelle du suicide de Bernard Stiegler en réponse, comme jadis Gilles Deleuze, à la dureté de la maladie". Et sa page Wikipédia indique dorénavant : "mort par suicide".
+
Ah oui, ok, ça je comprends malheureusement très très... trop bien. Putain... Et dans sa maison d'Épineuil, justement, et où on a parlé de Deleuze, justement. Le seul philosophe dont on a parlé, je crois, avant que je ne lui parle de Barthes, lui donnant une idée méthodologique qu'il a bien aimée. Ce qu'il a surtout bien aimé, je me souviens, en plus de quelques blagues que j'ai pu faire (dont une, assez géniale, j'avoue) c'est que je le remercie aussi vivement que sincèrement de m'avoir fait découvrir pour de bon, c'est-à-dire enfin par le bon bout et au bon moment, Robert Wyatt.
+
Et c'était donc probablement ça, sa fameuse maladie chronique. Intestinale. Je me souviens avoir eu la bizarrerie (pour ne pas dire la curiosité) indélicate de demander à sa femme, dès notre rencontre, un 7 août!! (2013), quelle était donc cette maladie chronique dont son mari souffrait. Naturellement elle a esquivé de me répondre là-dessus...
+
Johannes Climacus
Ah ça pourrait être aussi la maladie de Crohn
Otto Karl
Par exemple, oui. Une de celles auxquelles je pensais. Mais... Peut-être pas une aussi lourde ? Et donc freiner un peu sur les grosses étiquettes/catégories conventionnelles ? En tout cas, une maladie intestinale. Maladie émergente, quoi ! Et, tu sais ce que j'en dis : malbouffe industrielle et métaux lourds, entre autres toxiques environnementaux.






 #
[TP]
Bernard Stiegler, le grand philosophe français d'Epineuil-le-Fleuriel, est décédé

Le philosophe Bernard Stiegler est décédé. C'est le collège international de philosophie qui a annoncé son mort, ce vendredi matin. Il était âgé de 68 ans. Le penseur a mis fin à ses jours, mercredi à Epineuil-le-Fleuriel où il habitait. Le parquet de Bourges indique que des vérifications habituelles ont été demandées pour confirmer la thèse du suicide.
Bernard Stiegler s'était initié à la philosophie, à distance, lors d'un passage de cinq ans en prison, à la fin des années 1970, à la suite d'une condamnation pour plusieurs braquages de banques à main armée.
  Philosophe très critique du système capitaliste et engagé à gauche, il prenait position contre les dérives libérales de la société et avait axé sa réflexion sur le numérique et ses conséquences sociales.
Des préceptes qu'il a distillés dans le Cher. Celui qui a été directeur de l'Institut de recherches et d'innovation du Centre Pompidou depuis 2006, s'était installé à Epineuil-le-Fleuriel, village de sa femme, Caroline.

Dans le village du Boischaut, il avait notamment créé l'Ecole de philosophie d'Epineuil-le-Fleuriel, ouverte à tous dont les enseignements étaient partagés, en libre accès sur le site d’Ars industrialis, association fondée en 2005 par Bernard Stiegler. Celui qui aimait parcourir le secteur à vélo avait également créé en 2010 une Université d'été (accessible en visioconférence), dans l'ancien moulin de la famille Fayat (celle de son épouse), destinée cette fois à des universitaires venus du monde entier.
Jean Fremiot, qui vit dans le Cher, a participé à tous les cours de philosophie donnés par Bernard Stiegler à Epineuil et a longtemps été son ami, confie ce vendredi "avoir pris dans la gueule" ce décès. "Je ne m'y attendais pas, poursuit-il. La première chose à laquelle je pense, c'est aller chez mon libraire pour commander Mécréance et Discrédit, avant qu'il devienne introuvable. Il faut lire ou relire les livres de Bernard Stiegler. Je suis triste parce que la pensée française se retrouve amputée d'un grand penseur qui aurait pu travailler encore plusieurs années. C'était un philosophe de la technique et pour lui, la première technique était le langage. Je suis triste comme quand la France a perdu Michel Foucault ou Jacques Derrida. Suivre ses cours à Epineul a été une découverte absolument fondamentale pour moi. Une découverte de la philosophie, de la pensée française et des penseurs grecs."
[  ]
La dernière Académie d'été a eu lieu en août 2016 à Epineuil. Ce n'est pas pour autant que l'ancien adhérent du Parti communiste français post-mai 68 a quitté le Cher.
(https://www.leberry.fr/epineuil-le-fleuriel-18360/actualites/bernard-stiegler-le-grand-philosophe-francais-d-epineuil-le-fleuriel-est-decede_13821251/?fbclid=IwAR2qvaI86rm8y7_rR86N5PxMz1pqjUsJ2GPOo5Cj8tLMlvTJ7ZohDWLdD0Y#refresh)


#
[suicide][maladie][mort]
[à vincent]

----- Message transmis -----
De : karl À : Vincent
Envoyé : dimanche 9 août 2020 à 10:11:32 UTC+2
Objet : Re: après P.O.L. par toi, Stiegler par moi ?

On connaît enfin "la cause" :

"Bernard Stiegler meurt le 6 août 2020 à l’âge de 68 ans. Souffrant des complications d'une occlusion intestinale, il met fin à ses jours dans sa maison d'Épineuil-le-Fleuriel, un ancien moulin où il s'était installé depuis 2012."
(Wikipédia)
+
Emmanuel Faye sur FB : "Triste nouvelle du suicide de Bernard Stiegler en réponse, comme jadis Gilles Deleuze, à la dureté de la maladie".

Crois-moi donc (certes autant que tu peux à l'heure actuelle, de ton point de vue d'un autre vécu), la maladie/souffrance, la vraie, la lourde, est pire encore que (le recours à) la mort. La preuve encore ? S'il en faut. Et il en faudrait encore ? ; /)


#
[brachy-logique][formule][HN][multimédia][PM][pop]
[  ]
Bernard Stiegler insistait sur cette idée qu’à partir du moment où le désir, qui fait de nous des êtres humains, se mue en pulsion sous l’effet du capitalisme, on n’est plus maître de soi mais soumis aux impératifs économiques », se souvient Gérald Casteras. Des cours, cet acteur de la vie culturelle de son territoire garde notamment en mémoire, au-delà d’un vocabulaire « complexe, exigeant », les « courts-circuits » : « on étudiait les mots de Platon et apparaissait sur un écran des images très contemporaines : publicités, photos de films… Cela faisait sens et en même temps, nous bousculait ».
[  ]
(https://www.leberry.fr/epineuil-le-fleuriel-18360/loisirs/autour-de-bernard-stiegler-une-ecole-de-philosophie-qui-a-marque-des-vies_13525130)


#
[TP]
Autour du philosophe Bernard Stiegler, alors installé dans le village, il y avait des universitaires venus de Cambridge, d’Australie, d’Italie ou du Canada, et des habitants d’Épineuil-le-Fleuriel et des villages voisins. Une discrète et élégante silhouette habitait les lieux : Caroline. Masse de cheveux sombres parfois relevés en chignon et éternel sourire, Caroline, alors compagne du philosophe, était la cheville ouvrière de ce rendez-vous.

Bernard Stiegler. Photo Jean Frémiot

En marinière, assis près de la porte d’entrée, bras croisés, on avait retrouvé Frédéric Mallet. L’éleveur d’aubrac était venu en voisin, « par amitié pour les Stiegler et la famille Fayat ». Il aurait pu simplement passer, mais avait assisté aux quatre jours de conférences, d’échanges. Comptant sur ce moment pour « avancer dans [sa] réflexion sur [son] métier, sur les rapports du monde agricole à la société et ses mutations. » Pour se nourrir.
[  ]
Depuis plusieurs années, Platon n’est plus enseigné à Épineuil-le-Fleuriel et le moulin n’est plus habité par des étudiants venus du monde entier. Dans le village, un autre chapitre s’est ouvert. Un soir d’août 2016, lors de ce qui serait la dernière Académie d’été, l’ambiance a tourné à l’orage. Le traditionnel banquet de clôture de ces journées de travail n’a pas eu lieu. Et puis les chemins se sont éloignés. Pour certains, pour lequel le passé peut être beau tout en étant teinté d’amertume, ils ne se recroiseront sans doute pas. Bernard Stiegler n’est plus là. Pour ceux qui ont assisté aux cours, sa pensée reste ancrée. Sa langue aussi.
(https://www.leberry.fr/epineuil-le-fleuriel-18360/loisirs/autour-de-bernard-stiegler-une-ecole-de-philosophie-qui-a-marque-des-vies_13525130)




#
[esth/éthique][M][-',-][à vincent]

Le dimanche 9 août 2020 à 11:02:37 UTC+2, karl  a écrit :

À part ça, je termine de visionner – après Les enfants loups, Ame & Yuki, merci ! – toute la filmographie de Mamoru Hosoda. Entre autres filmographies. J'en suis à la moité – car je prends plusieurs jours pour chaque film – du tout dernier, Miraï, ma petite soeur. Et je m'enchante en particulier pour les (architectures d') habitats dans tous ses films. Déjà un peu dans La Traversée du temps, mais surtout de l'immense maison traditionnelle japonaise de rêve, dans Summer Wars – qui m'a fait penser à Ma chère lise et à Faire mouche, réunis –, à cette maison à l'architecture contemporaine hyper originale dans Miraï, ma petite soeur, en passant par la super petite maison perchée avec terrasse du Garçon et la bête. Sans parler de celle, en ruine, wouaw, à la campagne, qu'ils restaurent dans Les enfants loups... Wouaw !
Merci, donc ; )


#<
(En) Revenir au corps, oui, mais à chaque instant.


#
[liste courses]
fil dentaire
ampoule 40 W
savon briochin
...


#
[otteur]
Homère, L'iliade et l'Odyssée
Jean de la Fontaine, pour ses Fables... empruntées, réécrites !
...


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[reconnaifiance][autorevendication]
Il y a que les vrais génies qui peuvent croire en eux. C'est comme la peinture, c'est Vang Gogh, c'est les gens comme ça... Si un génie ne croit pas en lui il ne peut pas exprimer son art. Et donc forcément ça passe par une attittude qui peut paraître hautaine aux autres parce que vous allez imposer votre art.
(Karim Nedjari (directeur des sports canal + 2010-2015), 14')


#
[aux postiers][Bernard Stiegler]
Robert Wyatt qu'à sa demande je décrivais, du moins en en référence à certains albums ou certains morceaux de génie, comme « une sorte de free jazz pop », mais, lui, mélomane aussi je crois – d'où l'émerveillement dans ses yeux quand je l'ai remercié chaleureusement pour ma (re)découverte de Robert Wyatt grâce à lui –, écoutait plutôt Charles Mingus, ça par exemple : https://youtu.be/Rbdx-jR3a8U
+
Charles Mingus était particulièrement fier de cet album, remerciant le producteur Teo Macero pour « Ses infatigables efforts à la production du meilleur album que j’ai réalisé ». En 1979, sur son lit de mort, Mingus envoya même un message à Sy Johnson lui disant que l’album était son préféré de sa carrière.
(Wikipédia)
Le morceau Adagio Ma Non Troppo est particulièrement intéressant car il s’agit d’une version orchestrale d’une improvisation au piano de Mingus de l’album Mingus Plays Piano nommée Myself When I Am Real. Un fan du nom de Hub Miller avait en effet retranscrit l’improvisation et envoyé la partition à Mingus.
(Wikipédia)
https://youtu.be/R-W2kKth5IE
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Let_My_Children_Hear_Music)




#
[neutralisage][taisage][otteur][ego]
[  ]
aucun ne semble porter un regard critique à son égard.
 Pourtant, Nicolas Anelka n’a jamais réussi à s’installer à long terme au sein des 12 clubs dans lesquels il a évolué. Qualifié de mercenaire par certains, il est souvent parti en raison d’un différend avec le président, l’entraîneur ou les joueurs. Un caractère difficile, individualiste et un entourage critiqué n’auraient pas favorisé la stabilité qui lui a toujours manqué, ne lui permettant que d’esquisser l’étendue d’un talent inexploité. À l’image de ce documentaire [Anelka, l'incompris], qui aurait gagné à entrer plus en profondeur sur le paradoxe résumé par le principal intéressé : "J’aime bien être silencieux, passer inaperçu."
(Par Sami Mouafik, 06/08/2020, https://www.sudouest.fr/2020/08/06/que-vaut-nicolas-anelka-l-incompris-nouveau-documentaire-disponible-sur-netflix-7724197-766.php)
+
[  ] et j'aime bien être silencieux, j'aime bien passer inaperçu, même si c'est difficile...
(Anelka, l'incompris [film][documentaire], 1:40'30)



#
[trompette de la renommée]
J'ai compris ce que c'était d'être une star quand je suis arrivé au Real de Madrid. Et j'ai détesté. [  ]
Beaucoup de pression. [  ] Je pouvais plus rien faire. À 20 ans tu peux plus sortir dans la rue, tout ce que tu fais, c'est commenté, tout ce que tu vas acheter, c'est le lendemain dans les journaux...
(Anelka, l'incompris [film][documentaire], 30'20 + 31')


#
[âge][TP]
...
Et j'étais trop jeune pour le comprendre à l'époque. [  ] C'était dans ma carrière peut-être trop tôt. J'ai pas apprécié ce moment-là à sa juste valeur. Je savais pas que c'était la seule [(coupe de) ligues des champions] que j'allais gagner, par exemple. Je pense qu'à 30 ans, tu prends vraiment la mesure, tu comprends ce que c'est une ligue des champions, tu sais que c'est difficile, tu sais que c'est une coup eque tout le monde veut gagner, tu savoures vraiment différemment qu'à 20 ans.
(Anelka, l'incompris [film][documentaire], 39'45)


#
[àmouréinventer][complice]
C'est important d'être complice et d'être pote avec sa femme. Si tu veux vivre pratiquement toute une vie avec elle, si tu as pas ce lien d'amitié déjà, et d'amour, tu peux pas. Je pense que c'est la base du couple.
(Anelka, l'incompris [film][documentaire], 43'30)


#
[programme][enfantillage]
Les enfants, [   ] ça te change ta vie. Tu ne vis plus pour toi, tu vis pour eux.
(Anelka, l'incompris [film][documentaire], 44'30)

#
[pour manuella]
... dire "je t'aime"... en mes enfanst et moi...  ≠ avec mes parents
(Anelka, l'incompris [film][documentaire], 45')


#
[minimalisme][cosmo-logique][japon][zen][simplexité][po/éthique]
Bruno – Le jardin japonais, le Kare-sansui , ou jardin sec, est vraiment une représentation très minimaliste de l'univers. Donc les roches et les petites mousses représentent des îles, la partie terrestre de notre planète, et le sable ratissé est une représentation de l'océan, avec les vagues qui entourent les îles.
– Les ondulations, ce sont les vagues.
– Absolument.
[  ]
– Et un seul végétal, c'est la mousse.
– Absolument. Uniquement de la mousse. Il n'y a de végétaux dans le jardin sec.
(Aloe TV - Jardin zen-Comment faire un petit jardin japonais ?, 3')
+
L'esprit du jardin japonais est basé sur la reproduction de la nature en
miniature. Les rochers qui symbolisent des îles ou des montagnes sont toujours placés en nombre impaire. la disposition doit être asymétrique, les élement s'harmonisant sans que l'un ne domine l'autre. La difficulté consiste à ce que les blocs adoptent une position naturelle sans donner l'impression d'avoir été ajoutés. [  ]
Le dessin doit être simple, sans lignes géométriques, et créer uen perspective à trois profondeurs, avec un premier plan, un sujet intermédiaire et un élément lointain. Les zones vides, elles, symboliseront l'océan.
(newsjardintv - un mini jardin à la japonaise, la réalisation du décor, 2'20)



#
[TP]["temps perdu"][philosophie][défausophie][DTO]["otto"]
Yoko, au lieu de perdre ton temps à philosopher, rends-toi utile et aide-moi.

(Miraï, ma petite soeur [film][animation], 44')


#

[à vincent][japon][-',-]


Le dimanche 9 août 2020 à 18:15:42 UTC+2, Vincent A. a écrit :

Je note toutes ces références. Que je te comprends sur les lieux !


Le dimanche 9 août 2020 à 19:26:24 UTC+2, karl a écrit :

Hélas, je t'imagine mal prendre le temps de te procurer et de visionner tout ça. Déjà que... ; )
Alors si j'ai (accès à) la fibre optique, un jour, ou une clé usb entre nous...
Car, en plus du graphisme, les lieux valent vraiment le coup. Ça fait rêver. Moi qui rêve tellement du Japon, et entre autres de ses fameuses maisons traditionnelles – que j'étudie et dont je m'inspire de plus en plus.
Au fait, tu es traduit là-bas ? Et, succès, ou ?
Car [l'épure,] la minutie, la rigueur, la miniaturisation, la délicatesse, l'implicite, l'indirect, etc. Ça devrait ! Entre vous.














2020 08 10




#
[merci à Dominique Loreau][-',-]
William Morris (1834-1896) connaît plusieurs carrières successives : il est peintre, poète, tisserand, traducteur, décorateur, romancier, éditeur, imprimeur. Vers 1883, il s'engage auprès des socialistes. Dès lors, il sillonne l'Angleterre, l'Écosse, l'Irlande, pour donner des conférences, en général à des auditoires d'artistes ou d'ouvriers. Ce volume réunit trois de ces conférences. Il y examine le système économique de son temps et démontre avec ferveur ce que ce système a de déshumanisant, il s'y interroge sur les arts décoratifs et sur leur importance dans la vie quotidienne. Dans ces pages, Morris affirme ses préceptes favoris : aucun objet chez soi qui ne soit beau ou utile. Aucun travail qui ne soit une joie à accomplir. Rien de plus important que la beauté, l'amitié et la solidarité.
(William Morris, Comment nous vivons et comment nous pourrions vivre, 4e de couverture)
+
//
Dominique Loreau
+
Portrait de William Morris par Félix Vallotton... du coup, redécouverte émerveillée/enchantée de Vallotton ! Dont j'avais déjà très aimé et retenu, adolescent, "La Ballon".



#
[simplexité]
"Vous avez une troublante manière d'être simple", lui [Félix Vallotton] écrit Jules Renard.
(https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/le-tres-singulier-vallotton)


#
Maryline Desbiolles = mère de Laure Desbiolles ? (ex-attachée de presse des éditions de Minuit [TP])

#
[taisage][créage]
D'ailleurs, c'est un peu paradoxal que j'en parle parce que en vérité ce que j'essaie de faire dans ce livre, au fond, c'est de... comment dire ?... c'est de me taire par l'écriture. [  ] Vallotton m'a mis sur la voie d'une écriture qui se voudrait...c'est un peu ambitieux ce que je vous dis et je suis loin d'y parvenir, mais c'est mon ambition, c'est d'écrire comme un peintre. Voilà. Et je ne sais pas exactement ce que ça veut dire. Mais je pense véritablement que ça a commencé par Vallotton, cette histoire. Je me rends compte, maintenant que j'ai écrit quelques livres quand même, que c'est ça au fond qui m'habite, oui. C'est un peu ça mon pari et mon ambition. D'écrire comme un peintre. Et qu'est-ce que ça veut dire ? je ne saurais pas vous le dire. Mais en tout cas, c'est d'essayer d'écrire silencieusement, et c'est d'essayer d'y voir quelque chose.
(Maryline Desbiolles ; La grande table - 14.10.2013 - Regards sur Félix Vallotton (avec Maryline Desbiolles et Juan-David Nasio), 8'20)


#
[noirage]!
Moi je ne vois aucun tableau de Vallotton charmant, même les magnifiques, les somptueux paysages, qui sont éclatants de couleurs. Là, ce que je vois surtout, c'est l'ombre ! C'est l'ombre qui gagne. Qui est quand même terrifiante. Il y a une ombre qui est... un gouffre d'ombre ! [  ] Pour moi, ça dépasse les catégories du triste ou du gai. C'est inéluctable. [  ] C'est violent. [  ] Il nous montre quelque chose d'inéluctable. Il nbous faut d'abord affronter cette ombre  – et cette lumière aussi ! – pour avoir peut-être moins peur, je ne sais pas.
(Maryline Desbiolles ; La grande table - 14.10.2013 - Regards sur Félix Vallotton (avec Maryline Desbiolles et Juan-David Nasio), 14'30)


#
[ab][épure][amphibo-logique][pharmaco-logique][ascèse]
Il parle de la façon dont Vallotton, au fond, se retranche du monde. Moi, ce qui me frappe, c'est, dans ses tableaux, ce qui est retranché, justement. Ce qui est abstrait, dans la fugure même. Et ça, c'est vraiment, pour moi ça a été une révélation. En travaillant sur ce livre. C'est la façon donc... dont il supprime les détails... Et peut-être qu'il a appris ça par la gravure. Parce que, ce qu'il faut dire aussi, c'est que les gravures sur bois de Vallotton sont absolument sublimes, qu'il a été un graveur hors-paire, qu'il a redonné toutes ses lettres de noblesse à la gravure sur bois, or dans la gravure il faut précisément enlever les détails, et je pense que ça, ça lui a permis aussi, dans sa peinture... il avait commencé auparavant mais je pense qu'il a ça en lui... de, au fond, introduire l'abstraction dans la figuration. Et ça, c'est une chose qui m'a beaucoup émue, alors, esthétiquement. Cette façon de faire.
Et je pense à un tableau qui s'appelle « La malade ». [  ] [Dans mon livre] je ne parle pas théologie négative, mais quand même j'y pense, en voyant ce tableau. [  ] parce que, au fond, cette servante, elle n'est, comme dirait Maître Eckhart, ni miséricordieuse ni elel ne l'est pas. Voilà. le monde, il n'est ni bon, ni il ne l'est pas. Ce qui fait qu'il est bon ou mauvais. Et ça, moi je trouve ça très fort chez Vallotton. Tout ce que sa peinture, au fond, ne dit pas, [  ] ne révèle pas, tout ce qu'elle ne montre pas. Par exemple, un tableau aussi qui a été peint à Cannes-sur-mer où il est beaucoup venu à la fin de sa vie, où l'on voit un mimosa absolument somtueux, éclatant, qui dépasse du mur, et on voit une ombre... et au fond la lumière elle se dit autant dans cette ombre extrême que dans le mimosa. Et moi, ça m'a beaucoup fait réfléchir sur Vallotton. Voilà, cette petite entrée m'a donné beaucoup à voir.
(Maryline Desbiolles ; La grande table - 14.10.2013 - Regards sur Félix Vallotton (avec Maryline Desbiolles et Juan-David Nasio), 20'40)
+
infra :
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #13'10))
+
infra :
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 22'20)


#
[épure][postsexuel][féminisme][neutralisage]
Caroline Broué – Et c'est intéressant, [s]es nus [  ] de femmes. Quand on les regarde, elles sont dénuées de... alors, je sais pas, peut-être aussi il enlève... elles sont dénuées de toute érotisation... ou de toute féminité.
[  ]
Maryline Desbiolles – Moi, ce que je crois, c'est qu'il ne possède pas les femmes. C'est assez rare chez les peintres. Et je trouve que les femmes qu'il peint sont... en elles-mêmes, ne lui appartiennent pas, ne nous appartiennent pas, et c'est assez frappant, et peut-être que, au fond, Valltton est un grand féministe.
(La grande table - 14.10.2013 - Regards sur Félix Vallotton (avec Maryline Desbiolles et Juan-David Nasio), 24' + 25'40)
+
#
Souvent il les montre avec leur défauts, sans complaisance aucune, mais il reconnaît aussi leur altérité. Voilà. Ce ne sont pas des modèles à sa botte.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 28'20)


#
[neutralisage][minimalisme]
Les intérieurs de Vallotton empruntent aux chambres d'hôtel leur royale indifférence. Les meubles servent au mieux de décor. Un décor privé de tout superflu... [  ]
...
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #9'))


#
[brut][noirage][po/éthique][formule]
Vallotton e(s)t le mot violence qu'il soulève en moi. Mais une violence sans gesticulation, sans cri, une violence contenue dans le trait qui parfois cerne les figures, dans les couleurs, poussées à bout, dans leur brutale juxtaposition. Car il s'agit de refuser avec la dernière fermeté le flou, les jeux diplomatiques pour passer d'un ton à l'autre, les négiciations, les entremises doucereuses. [  ] Le pinceau pour Vallotton est pour de vrai incisif.
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #11'))


#
[ab][épure][neutralisage][formule]
Ne procède-t-il pas toujours par soustraction ? Par retranchement ? Autrement dit, par abstraction ? [  ] L'abstraction dont je parle est au coeur de ses peintures dites figuratives. Voilà la guerre qu'il mène, seul contre rien. Guerre de surface où il est totalement à découvert, exposé et indéchiffrable.
...
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #13'10))

#
[épure][minimalisme]
Le décor, comme toujours, est réduit à l'essentiel.
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #20'45))

#
[postsexuel]
Les nues de Vallotton feignent l'indifférence, tournent le dos, font mine de n'avoir rien vu, jouent aux cartes, l'air dédaigneux. Ils ne sont pas hostiles, mais ne nous touchent pas, ne s'abandonnent pas, en renoncent pas à leur quant-à-soi quoique dévêtus. Sous notre nez, ils sont loin.
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #22'20))


#
[pour vincent]
Ce qui unit tout, c’est la ligne. Elle définit, caresse, blesse et ferme. Dans la Vie meurtrière (Phébus/Libretto), roman posthume de l’artiste, le narrateur est un peintre qui se bat pour «la sensualité exprimée par le trait» : «Le fléchissement d’une hanche ou d’un sein» est «aussi suggestif en son strict contour que les nuances, fussent-elles infinies, de la peau !» Vallotton, bon coloriste, est l’artiste du «strict contour».
(Vallotton, les allusions perdues Par Philippe Lançon - 6 octobre 2013 - https://next.liberation.fr/arts/2013/10/06/vallotton-les-allusions-perdues_937404)


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[noirage]
La vie est une fumée, on se débat, on s’illusionne, on s’accroche à des fantômes qui cèdent sous la main, et sa mort est là.
(Félix Vallotton)

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[épure][noirage][LT]
Combien de couchers de soleil Vallotton a-t-il peints ? De fins de journée ? De crépuscules ? Ces moments entre chien et loup qui penchent si fort dans ses toiles du côté du loup, comme si par soustraction, toujours – pour preuve s'il en est besoin, le nombre  de détails retenus par le crayon dans les croquis, les esquisses, et disparaissant sur les toiles –, comme si par asbtraction, le chien perdait avec le jour sa bonne bouille, ses babines de chien, ses poils ébouriffés, et calquait [calquant ?] la silhouette obscure se fondait en elle [erreur de lecture ?]. Par soustraction toujours, par abstraction, les paysages de Vallotton, de nuit comme de jour, frôlent le fantastique. À-plats de noir, à-plats de couleur, absence de profondeur de champ, les paysages viennent au devant de nous et nous sautent à la gorge. Mais Vallontton est un extrémiste. Tantôt les lignes de fuite sont contractées, prêtes à bondir, tantôt elles s'allongent démesuréement comme celles de Sable jaune et tour Eiffel, un des paysages urbains que j'affectionne vraiment beaucoup. Paysages unbrains ou plutôt à la périphérie de la ville, à son extrémité. Vallotton est un extrémiste.
Intérêt pour les paysages industriels... [  ]
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #29'45))


#
[neutralisage][épure][zen][-',-]
Je suis allée deux fois à Lausanne. je recois ma chambre d'hôtel, confortable et impersonnelle. Sa seule évocation est bienfaisante. Déposer un instant ses attaches, ses vieux habits...
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #32'10))

#
[méta][formule][otto karl]
Considérer, recueillir, ne rien laisser perdre, condenser. Lorsque Vallotton peint un coucher de soleil, il cloue le disque en or au milieu de la toile, et si la lumière se dffracte dans la brume, il la recueille dans un cône, il ne la laisse pas s'échapper, iriser joliment le monde. Vallotton n'aspire pas aux frou-frou, aux effets de la lumière, mais à sa densité. Il cloue, il enfonce le clou de la lumière. Il enfonce le clou des couleurs. On pourrait le dire de tous ses tableaux, mais en écrivant « le clou des couleurs » me saute aux yeux Sur la plage, où trois surfaces assez ternes sont piquées de trois personnages aussi vifs que trois fleurs. L'eau verte de la Manche est prise entre le ciel et la plage du même tabac, comme... [  ]
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #32'35))


#
[formule][otto][TP]
Il faut, comme Vallotton, s'éloigner du motif, l'oublier, l'agencer, le mêler à d'autres motifs. Observer méticuleusement et s'écarter lestement de tout point de vue. Car si Valltton fait des photos de ses modèles [  ], il n'en fait pas des paysages. Contrairement aux modèles, les paysages ne sont pas fixés. Vallotton peint ce qu'il nomme des "paysages composés à distance d'après esquisse".
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #34'45))


#
[karl][brut][noirage][esth/éthique]
Mais les cailloux jaunes au premire plan sont en équilibre. Pas de plages voluptueuses où se coucher. Toujours l'abrupt. Vallotton ne se couche pas.
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #39'45))


#<
Aussi futile fût-il.
Il exista, aussi fut-il.
-
il exista
aussi fut-il
-
il fut
aussi fut-il
-
il fut
aussi
fut-il
(O/<.)


#
[est/éthique]
Hosoda : l'habit et faire le ménage

#
(AF)
[otteur]!![HN]!!
...
(SOS ART - 05 - Le génie, histoire d'une idée. quatrième partie - to be a genius, 5')


#
[neutralisage]
Oui, le titre [de l'exposition « Le feu sous la glace »] est bien vu parce que en effet on a tendance à dire de Vallotton qu'il est froid, qu'il met les choses à distance. En effet. Mais il les met à distance pour ne pas se brûler les doigts, quoi. En effet. Il y a du feu, ça c'est sûr.  De la violence. Moi je crois.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 8')


#
[neutralisage][créage][formule]
Ma manière à moi d'y voir quelque chose, c'est quand même l'écriture. C'est d'essayer par l'écriture de ne pas avoir les choses simplement sous le nez, mais de les mettre à la bonne distance, au fond.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 13')


#
[taisage][bavardage][créage][amphibo-logique]
Et c'est vrai que ce qui rapproche l'écriture de la peinture, c'est le silence. Et souvent les paroles nous embrouillent. Plutôt qu'autre chose. Enfin moi, me semble-t-il. Ce n'est pas non plus que l'écriture pour moi soit un exercice d'éclaircissement. parce que ce serait mentir. C'est plutôt aller avec, avec cette épaisseur opaque du monde, voilà, plutôt ça, et silencieusement.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 15')


#
[ARG][QLPARG]![minimalisme][brachy-logique][simplexité]
– C'est un livre très bref, très mince.
– Oui. C'est un livre léger, je dirais même. Et j'y tiens. Enfin, je dis pas que mon livre à la qualité de la légèreté, parce que ce serait trop ambitieux, mais c'est une qualité, pour moi, la légèreté. [  ] Mais c'était aussi le fait de ne pas vouloir embrouiller les choses, de ne pas vouloir peser. Mais simplement d'essayer d'entrouvrir des petits aperçus, comme ça. Mais pas peser sur une oeuvre qui de toute façon parle déjà par elle-même !
– Donc, pas d'éloquence, pas de discours, pas de bavardage.
– Non. Autant que possible, non.
– L'essentiel.
– Ça m'est difficile de dire que j'ai dit l'essentiel, mais plutôt, oui, des petites touches, comme ça, des petits aperçus, je dirais.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 16'50)


#
[ab][épure][neutralisage]
Et d'ailleurs ce mot de « soustraction », pour moi, il est... C'est en voyant les tableaux de la guerre que j'ai pu repsenser au mot « abstraction », qui me semble très à l'oeuvre dans la peinture de Vallotton. Dans sa figuration même. Parce qu'il retranche des choses. C'est un art du retranchement. Alors c'est aussi un grand graveur, [  ] et pour ce faire il a dû enlever, ôter les détails, et c'est ce qui est frappant dans sa peinture, c'est que c'est figuratif, ça va sans dire, mais comme miné par l'abstraction, le retranchement, la soustraction.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 22'20)
+
infra :
(Maryline Desbiolles ; La grande table - 14.10.2013 - Regards sur Félix Vallotton (avec Maryline Desbiolles et Juan-David Nasio), 20'40)
+
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #13'10))


+
#
[épure][minimalisme][noirage][neutralisage][phramaco-logique][cosmo-logique]
– Mais à force de voir ses tableaux, ce qui vous frappe, c'est pas seulement cetet abstraction [   ] au coeur même de la peinture figurative, mais c'est aussi le vide, le vide intense de la représentation, chez lui.
– Oui. Cette abstraction dont je parlais [  ]... [  ] Et au fond, ça m'a fait penser à la théologie négative, quoi. [  ] Et cette théologie néhgative, pour moi, elle est très souvent à l'oeuvre dans l'écriture. C'est-à-dire que... on connaît les choses non pas pour ce qu'elles sont mais pour ce qu'elles ne sont pas. C'est peut-être une façon d'appocher le monde qui me semble peut-être plus juste. Et il y a un tableau [  ] qui m'a beaucoup frappée, qui s'appelle « La malade ».
[  ]
Et [  ] ça m'a vraiment fait penser à cette phrase de Maître Eckhart, « le monde n'est ni miséricordieux, ni il ne l'est pas ». Et il me semble que vraiment il y a de ça chez Vallotton. On n'est pas en enfer, on n'est pas au paradis, au purgatoire je ne sais pas, mais on est dans un monde comme en suspense. Voilà.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 26')


#<
Vallotton   (+ ton peintre)
peintre abstrait
figuratif
-
Vallotton
peintre figuratif
abstrait



#
[psycho-logique]
Parce qu'on a une grosse tendance aujourd'hui à psychologiser, hein. Bon.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 24')
+
Exemple énorme :
Juan-David Nasio !
(La grande table - 14.10.2013 - Regards sur Félix Vallotton (avec Maryline Desbiolles et Juan-David Nasio), 20'40)


#
[noirage][ARG]
– Il me semble qu'on ne peut voir Vallotton que si l'on consent à... parce que je pense que tout le monde a plus ou moins cette violence en soi... [  ] et si on consent à cette violence, celle de Vallotton nous... peut-être pas nous console mais... nous tend la main, d'une certaine manière. Quelque chose comme ça, oui.
– Vous voulez dire que si on ne veut pas voir notre propre violence, on ne peut pas voir les tableaux ?
– Moi il me semble, oui. Je vous le dis nettement. Il me semble.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 15/11/2013, 24')




#
[ARG]
Il y a un jeu, un peu, là-dedans. C'est un rêve. Et au fond, c'est vrai, c'est l'idée aussi que tous les jours on fait l'expérence que le temps, les temps... que le passé, le présent... ne sont pas séparés, comme on le croit dans la vie éveillée, mais qu'ils se cotoient allègrement, et l'écriture essaie de prendre en charge toute cette partie de notre vie... qui se passe dans le rêve, où justement ceux qui reviennent ont l'air tout aussi au présent que les gens qu'on cotoie lorsqu'on est éveillés ! Il y a cetet idée que tous les temps sont mélangés.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 14/03/2014, 16'30)

#
[ARG][amphibo-logique]
– Moi j'ai horreur de l'idée que le livre s'achève, au fond. [  ] C'est peut-êter une ruse, et c'est peut-être aussi une façon de faire que le livre ne soit pas mort, au fond. De défier une nouvelle fois... de "défier" enfin si on peut dire... la mortn tout simplement.
– Le commencement il est peut-être là, alors. Dans le trou [  ].
– Peut-être, oui, dans le... j'allais dire : ce qui est laissé en blanc, plutôt en noir ! Oui, dans ce qui manque encore. Dans ce qui est encore à venir.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 14/03/2014, 17'30)


#
[TP]![-',-]
– Ce qui est vrai, c'est que j'ai toujours été dans des cimetières. Et que ce n'est pas un lieu que je trouve morbide, c'est le lieu où l'on peut se reconter des petites histoires... Et puis c'est aussi un lieu où l'on est en retrait, évidemment. Comme une sorte d'envers du village ou de la ville, où on peut prendre un peu de champ, au fond.
– C'est un lieu où il y a beaucoup d'inconnus !
– Oui. [  ] Et un lieu où on a toute liberté de se rapprocher d'eux !
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 14/03/2014, 19')
+
[mort]
... peur de la mort... d'où cimetière...
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 14/03/2014, 22'30)


#
[écologique][cosmo-logique]
C'est au fond aussi l'idée que l'homme n'est pas au centre du monde. Qu'il est parmi! le monde. Qu'il est parmi la nature [  ], les oiseaux, la plage... Je crois que c'est au coeur de notre société, aussi, ce savoir. Qu'il n'est plus au coeur du monde.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 14/03/2014, 22'30)

#
[lexico-logique]
... toutes les catastrophes de cette secvonde guerre mondiale... deuxième guerre mondiale sont toujours là, oui, je crois.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 14/03/2014, 26'20)


#
[esth/éthique][physio-logique][TP][-',-]
Quand on est né à Paris, on est né dans l'Histoire, quoi. Quand on est né... quand on a vécu, comme moi, à la campagne, l'Histoire, au fond, elle est hors-champ, si j'ose dire. Ce qui compte, c'est les paysages ! Ce qui compte c'est la mer au loin, c'est la montagnes... Oui, la géographie. Et ça, c'est vraiment quelque chose, pour moi, qui façonne les personnages. Le paysage, de lequel ils sont.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 14/03/2014, 29')



#(AF)
[ARG]
...
C'est-à-dire que moi je fais le pari que le même, l'exploration du même nous fait entrer au fond dans l'infini. Je fais le pari que ce n'est pas l'ailleurs... Je fais le pari que c'est de mettre ses pas dans ses traces qui nous permet de découvrir des choses... au fond extravagantes.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 31/05/2012, 7'45)
+
...
... c'est l'assemblage... qui fait l'intérêt renouvellé !...
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 31/05/2012, 15'30) !



#
[ARG]
Au fond, le pari aussi, c'est que l'excitation du commencement, du bord, du début, ne lâche pas le livre. Enfin, mon pari, c'est que ce soit jamais confortable, qu'on soit pas confortablement engagé dans une histoire. Voilà. On revient toujours à ce début, à ce bord, où les choses ont pris naissance, au fond, à ce début du chantier.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 31/05/2012, 10'15)


#
(AF)
[minimalisme]
A.V. – Une fois encore, alors, Maryline Desbiolles, c'est à un petit événement sur un petit territoire que vous vous intéressez. [Dans ce roman, « Dans la route ».]
– Oui.
...
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 31/05/2012, 13'15 + 14'30 + 15'30)
+
– Et de même que vous faites tout un roman avec 150 mètres de route, vous pourriez faire tout un roman aussi avec un seul des personnages que vous nous faites rencontrer. [  ]
– Oui. En fait, j'ai l'impresison d'avoir juste effleuré les choses, finalement.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 31/05/2012, 22'30)
+
Pour moi, tout l'enjeu est là, parce que, au fond, tout nous conduit à aller voir ailleurs si on y est. À s'enfuir, à prendre l'avion, le train... C'est bien plus difficile de... de rester à un endroit... et de ne pas se retrancher non plus, pas regarder le monde derrière ses jalousies, non. Être sur le bord de la route, c'est aussi accepter de s'exposer. Et c'est ça tout l'enjeu. Au fond, tout l'e,jeu, c'est de rester là, tout en restant étrangère, et tout en voulant à tout prix voir le monde, et ses changements, depuis cet endroit. C'est un peu fou, non ? Mais, c'est mon ambition. Voilà.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 31/05/2012, 32')
+
infra :
… Tom Philipp… En fait, le champ d'exploration paraît illimité…
(Marcel Cohen, Faits lll, suite et fin, § 20 /  #21)
+
[rappel]
[TP][minimalisme][ascèse][épure][éco-logique]
[  ] mon rêve était de voyager, naviguer…
Plus tard, j'ai compris que je n'aimais que le « sur place », parce qu'il est inépuisable. À l'époque, je ne savais pas.
Guillevic, Vivre en poésie, p.58)
+
[  ]
Ici, de l'ailleurs.
Ailleurs, du pareil.
*
Au retour ce sera
De l'ailleurs pour toujours t'attendre.
[  ]
(Guillevic, in Avec, « Les Collines », cité par Guillevic, Vivre en poésie, p.60)
+
#
Infra : (Guillevic, Vivre en poésie, p.44-45)
+
Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace





#
[!°]
Il m'a "intéressé", le mot est un peu faible. Il m'a giclé à la figure.
(Maryline Desbiolles, du jour au lendemain 31/05/2012, 29')


#
[ARG]
Et je pense vraiment, sans coquetterie, que mes romans ne sont pas profonds, qu'ils sont "plan", et qu'ils se tiennet dans la plan de la page, littéralement. Qu'il n'y a rien à trouver dessous, derrière, ou dedans. Qu'il suffit de lire, au fond, tout simplement. Je dis "tout simplement" mais je crois aussi que... et je parle pas là forcément de mes livres, mais je crois que toute l'aventure d'un livre, c'est justement d'arriver à le... lire. Demême qu'il n'y a rien à voir dessous, derrière ou dedans un tableau. Qu'il suffit, en somme, de voir. Je dis qu' « il suffit, en somme, de voir » et je sais qu'il n'y a rien de plus difficile, au fond, que de voir. [  ] Et donc en somme, ce que je pense profondément, c'est qu'il n'y a pas de secrets dans mes livres, par d'histoires enfouies, surtout pas de sales histoires enfouies, [  ] à metter au jour, pas de révélations, au fond. Bien qu'il y ait souvent, je m'en rends compte, dans mes livres, le dispositif de l'enquête.
(Maryline Desbiolles ; Banquetdelagrasse - Maryline Desbiolles - « De je à nous - la toute surface du roman », 0')












2020 08 11


#<
traire, soustraire
traire, extraire, soustraire
-
au lieu de traiter, traie, extraie, soustraie
au lieu de traiter, traire puis extraire ou soustraire
pour traiter, traire et/puis soustraire




#
[neutralisage]["temps perdu"]
Il n'y a là [dans "Le Ballon"] nul mélancolie, l'enfant ne fait pas moins pièce rapportée. Aussi inadmissible avec lequel jamais il ne coïncidera. Le ballon qui donne son titre au tableau, lui, est dans l'ombre. Pour un peu on ne l'aurait pas vu. Et le bout d'aller encore éclairé est un curieux arc de cercle. Il semble le détail d'une sphère. Le vrai ballon du titre ? Prêt à rouler sous l'enfant qui court vainement comme l'écureil dans sa tournette. Il n'y a pas de trajet, pas de cible, pas de coïncidence espérée, le temps n'est ni perdu, ni retrouvé, il est hors champs, comme si le tableau en avait été essoré.
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #6'))


#
[neutralisage]
... cartes postales...
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #7'20))
+
#
[neutralisage][minimalisme][épure]
... chambres d'hôtel...
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #7'20))
+
// Dominique Loreau



#
[otto]![otteur][épure][neutralisage]
« Quand un maître fait une image de bois ou de pierre, il n'introduit pas l'image dans le bois, il enlève les copeaux qui avaient caché et recouvert l'image ; il n'ajoute rien au bois, au contraire, il enlève et creuse ce qui le recouvre, il ôte les scories », écrit maître Eckhart dans De l'homme noble. Vallotton n'est-il pas considéré comme le maître de la gravure sur bois, de son renouveau à la fin du 19e ? Noblesse de sa gravure et sa peinture, c'est tout un.
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #13'45))
>
[pour twitter]
"Quand un maître fait une image de bois|, il n'introduit pas l'image dans le bois, il enlève les copeaux qui avaient caché et recouvert l'image ; il n'ajoute rien au bois, au contraire, il enlève | ce qui le recouvre, il ôte les scories", écrit maître Eckhart|
– M. Desbiolles –



#
[minimalisme][épure]
Le décor, comme toujours, est réduit à l'essentiel. L'essentiel pour Vazllotton, le fauteuil où se tient l'endormie, mais aussi un tableau accroché au mur, ici une estampe munie d'une large passe-partout et cernée de noir.
((Maryline Desbiolles, Vallotton est inadmissible, #20'30))


#
[à vincent]


Le mardi 11 août 2020 à 09:21:06 UTC+2, Vincent  a écrit :


Croisons les doigts alors. Me voici à Paris seul quelques jours, pour écrire.
Connais-tu « Arietty, le petit monde des chapardeurs »?


Le mardi 11 août 2020 à 10:23:36 UTC+2, karl a écrit :


Hélas, une rechute se confirme plutôt. (Depuis que mon traitement se gonfle d'une algue plus costaude ?)
Oui, Arrietty, le petit monde des chapardeurs est dans mon stock – en visuel ci-dessous. Ce sera donc mon prochain, s.i..
Et toi, tu connais... bon, non seulement quelques autres de ces animés japonais, mais, en peinture, Félix Vallotton ? Une certaine Maryline Desbiolles a d'ailleurs écrit (très concis) sur lui, je me demande si elle serait pas la mère de Laure et si tu saurais me dire. Mais bon. Écrire ! (Et, du bas de ma rechute, je me demande évidemment si je serai encore là ou dans quel état pour... lire. Mais bon, c'est la (sale) vie. Et quoi qu'il m'arrive la salle ne sera pas vide.)

Le mardi 11 août 2020 à 10:51:46 UTC+2, karl a écrit :

... entre estampes japonaises, maîtres hollandais du 17e (Vermeer !), le douanier Rousseau, Ingres...
Mais, la condensation, l'épure... le neutr(alisag)e... etc.



#<
l'esquif esquive (et) esquisse
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l'esquif
esquive
esquisse




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17'15 [anaxio-logique]
d'accord avec les deux. manque de confiance en moi.
18'
["temps perdu"][TP][perfectionnage]
Ça suffit. [  ] L'important maintenant c'est de trouver une fin. Vous perdez du temps avec votre philosophie et vos grandes idées.
18'45
[noirage][philosophie][zen]
S'adressant à un moine bouddhiste méditant – À moi on ne me la fait pas. Je sais très bien que vous ne pouvez pas l'éviter/léviter
21'
[âge][no effort]
...
Tellement d'efforts, pour un si modeste résultat.
21'20 [âge][TP]
Je me demande ce qui arrive à la mémoire avec le temps.
24' + 28'30 + 39'
[taisage]
un couple qui ne se parle plus. on prend les paris.
30' + 31'
[postsexuel][àmouréinventer]
... séparation de couple pour une autre, insignifiante, mais... "bonne au pieu".
+
42'45 [àmouréinventer][enfantillage]
Peut-être que le problème, c'est que [lui] et moi on n'a jamais eu d'enfant.
34'
[àmouréinventer]
... intéressement...
34'45 + 43'
[musique]
il n'y en avait que pour la musique, dans ta vie... la musique, la musique...
40'
... la prostate, c'est sérieux.
41'
[apprentissage][défausophie]
apprendre à faire du vélo et se casser la gueule [(V) Miraï, ma petite soeur [film]]
C'est simple, ça arrive à tout le monde. On apprend quelque chose, on est content, et ensuite on oublie de freiner.
52'
[taisage]
toucher au lieu de parler
j'aime aussi parler mais jamais rien à dire
53'30
[âge][leçon des choses]
Par la longue vue.
C'est comme ça qu'on voit les choses quand on est jeune. On a l'impression que tout est très proche. Ça, c'est l'avenir. Maintenant... c'est comme ça qu'on voit les choses quand on est vieux. On a l'impression que tout est très loin. Ça, c'est le passé.
1:01
[défausophie]
Les émotions peuvent être exagérées, [  ].
1:05
[TP]
Il semblerait que je sois apathique. Du coup, je ne fais rien du tout. [Mon travail ne me manque pas.] J'ai beaucoup trop travaillé, de toute façon.
1:06'
j'ai lu... je lis Novalis... :
« Je rentre toujours chez moi. Je retourne toujours auprès de mon père. »
1:10'20 ["temps perdu"]
Elle lui dit : J'ai perdu tellemeent de temps à cause toi, Michael. J'ai perdu les plus belles années de ma vie.
1:15'10 [noirage]
– Tu sais quelle différence il y a entre toi et moi ?
– Vas-y, dis-moi.
– Au bout du compte, moi je n'ai jamais suffisamment aimé la vie.
1:16'[noirage]["temps perdu"][TP]
... (AF) ! // on dirait le süd
1:20'[âge]
...
1:20'40["eurêka"]
...
1:25'45''
...
1:29'45''
...
1:30'30 [mort][noirage][neutralisage]
... on est tous que des figurants !!
1:41'
...


(Youth [film])[-',-]



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[pour l'art rencontre][affinité][hoptique]
Après avoir vu Shakira Baksh dans une publicité télévisée britannique pour le café Maxwell House en 1971, Michael Caine est devenu obsédé par la recherche de la femme qu'il considérait comme " la plus belle... qu'il ait jamais vue ". Un ami publicitaire lui a dit qu'elle vivait à quelques kilomètres seulement de lui à Londres. Le couple s'est marié à Las Vegas le 8 janvier 1973 et a une fille, Natasha.  En juillet 2016, l'acteur change de nom pour adopter officiellement son nom de scène, Michael Caine.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Caine)
+
(V)
Actor Sir Michael Caine with his wife and his daughters
https://youtu.be/j2eq_NX30Sg


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[méta][TP][diét/éthique]
L'accumulation n'apporte que l'inertie.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace)


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[bio-logique]
Effets secondaires de la Chlorella en début de prise
Les effets secondaires évoqués ci-après sont les effets causes de gênes ou de troubles.

1-La Chlorella va rapidement stimuler l'activité intestinale.

C'est pourquoi il est possible de ressentir, en début de prise, un dérèglement avec de possibles ballonnements.

Pour la majorité des nouveaux utilisateurs, ces effets sont légers et bien tolérés.
Ils disparaissent après quelques jours.

 Toutefois :

* pour certaines personnes le transit peut augmenter de façon inconfortable. Il convient alors de diminuer la dose, voire même d’arrêter la prise de Chlorelle durant quelques jours. Quand tout redevient normal, reprendre avec des doses plus faibles encore et augmenter très progressivement.

* dans quelques rares cas, le transit peut être ralenti. Il convient alors d'augmenter rapidement les doses et de boire abondamment  (de l'eau).


2-Même s'ils sont rares, de possibles autres effets secondaires peuvent être ressentis lors des premières prises.

Parmi les effets observés les plus fréquemment cités sont ; maux de tête, sinusite, douleurs articulaires, humeur dépressive, vertiges, tremblements

Pour les faire disparaître dans les meilleurs délais (maximum quelques jours), il est recommandé d'augmenter rapidement les doses pour augmenter la rapidité d'élimination des produits toxiques que la Chlorella aura pu déloger.(*).
Les effets secondaires observés peuvent être dus au démarrage du processus de désintoxication.
Ils peuvent être différents d'une personne à l'autre en nature et intensité, selon les types de pollution et niveaux d'intoxication.
Ils concernent une petite proportion de personnes (environ 10%).
Les effets secondaires des débuts de prise de Chlorella doivent disparaître rapidement lorsque les doses sont augmentées.

Extrait de l'article (*) :
«si la prise de Chlorella fait apparaître des symptômes qui peuvent être liés aux métaux lourds tels que: maux de tête, humeur dépressive, douleurs dans les membres, engourdissements, vertiges, tremblements, etc il faut augmenter la dose de Chlorella jusqu'à disparition des symptômes (jusqu'à 15 à 30 comprimés 4 fois dans une journée, répétée à intervalles de 8 à 10 jours. Réduire ensuite petit à petit les doses et les intervalles jusqu'à atteindre une prise quotidienne normale.»
Explication donnée: l'augmentation rapide de la quantité de Chlorella va accélérer l'élimination des produits toxiques dont elle a provoqué la «remise en circulation» et ainsi diminuer les symptômes associés.
(*) Article de Michel Dogna du Journal Soignez vous N°26 ‘'Mort lente par les métaux lourds'' (Editeur: Sté Santé Port Royal (éditrice des revues "Quelle santé", "Plantes & Santé", Principes de Santé" et "Pratiques de Santé")

 Rappel :

Pour une première utilisation il convient de commencer par un à trois comprimé(s) par jour puis d'augmenter progressivement jusqu’à la dose souhaitée.
En moyenne atteindre 10 à 15 comprimés par jour en 8 à 10 jours.


En cas de persistance des effets désagréables lors des premières prises de Chlorella :

Deux possibilités :

1 - Augmenter rapidement les doses journalières :

Les personnes disent en général que ces effets ne durent pas plus de quelques jours (au grand maximum une dizaine de jours) à condition d’augmenter rapidement les doses de Chlorella pour accélérer le processus d’élimination si l'intestin le supporte.

Il arrive que des personnes doivent augmenter rapidement les doses jusqu’à 60 et 80 comprimés par jour (18 à 24g) en trois ou quatre prises pour se débarrasser des effets secondaires. Elles diminuent ensuite lorsqu'elles ont trouvé un équilibre jusqu'à un dosage plus classique de 10 à 30 comprimés par jour.

2 - Prendre épisodiquement de fortes doses

« si la prise de Chlorella fait apparaître des symptômes qui peuvent être liés aux métaux lourds tels que : maux de tête, humeur dépressive, douleurs dans les membres, engourdissements, vertiges, tremblements, etc il convient d'augmenter la dose de Chlorella jusqu’à disparition des symptômes. Dans ce cas prendre en une journée une forte dose (jusqu’à 15 à 30 comprimés 4 fois dans la journée). Répéter cette journée à intervalles de 8 à 10 jours. Vous réduirez ensuite et petit à petit les doses et les intervalles jusqu’à atteindre une prise normale quotidienne. »
Conseil du Dr Klinghard dans l'article de Michel Dogna du Journal Soignez vous N°26 ‘’Mort lente par les métaux lourds’’ (Editeur tel. 01 40 46 00 46)

Explication :
L’augmentation rapide de la quantité de Chlorella va accélérer l’élimination des produits toxiques dont elle a provoqué la « remise en circulation » et ainsi diminuer les symptômes associés.
 

Contre indications de la Chlorella
Dans ces deux cas il peut être contrindiqué de prendre de la Chlorella sans l'accord préalable d'un médécin :
 
    •    Un problème d'hémachromatose (excès de fer) est une contre indication à la prise de Chlorella qui contient du fer bio disponible.
    •    Vous êtes sous traitement anticoagulant, la Chlorella qui contient de la vitamine K, nécessaire à la coagulation sanguine, peut vous être déconseillée. Il vous est recommandé d'en parler à votre médecin.
Mais en général, la Chlorella convient au plus grand nombre.

Il est indiqué par certaines personnes sensibles aux effets de la caféine, qu'il vaut mieux éviter de prendre la Chlorella en association avec le café.
Cette combinaison semble provoquer une certaine agitation. Elle est donc particulièrement déconseillée le soir au coucher.

Aucun problème de surdosage n'a jamais été rapporté.

Rythme
Il est recommandé de prendre quotidiennement de la Chlorella tout au long de l’année ou de faire au moins deux cures par an de 3 à 4 mois, au printemps et en automne.

A savoir 
Tous les poissons sans exception aujourd’hui contiennent du méthylmercure. Il est conseillé de les consommer en ajoutant en fin de cuisson (pour garder les protéines intactes) 1 à 2 cuillères à café de poudre de Chlorella.
 
Remarque en cas de régime amincissant
La prise du matin évitera le grignotage avant le déjeuner, fini le petit creux de 11h ! Une prise Chlorella avant chacun des repas peut réduire significativement l’appétit.
 
Remarques générales
 
    •    les dosages et durées sont donnés à titre indicatif et sont des valeurs moyennes à ajuster selon les propres réactions et besoins.
 
    •    Aucun risque de surdosage n’a jamais été rapporté.

(https://www.echlorial.com/Chlorella-et-Effets-Secondaires-ou-Contre-indications_a50.html)


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[trompette de la renommée]
[  ]
C’est très violent de réaliser que des paparazzis se sont cachés en bas de chez soi et ont attendu des heures pour attraper, de façon préméditée, l’image qui ferait vendre. J’ai eu la très désagréable sensation d’être traquée. Cela dépasse tout ce que j’avais déjà compris et connu», avait-elle  [Angèle] même confié à l'époque dans une interview pour Télérama.
(https://www.cnews.fr/people/2020-08-11/tout-savoir-sur-marie-papillon-qui-serait-en-couple-avec-angele-987350)


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[covid]
[  ]
Quels liens humains à l’heure du coronavirus ?
Les liens humains se reconfigurent, se réinventent. Le numérique joue un grand rôle : il y a une intensification d’échanges via internet, des écrits, des photos, des conversations… "Bizarrement, je ressens une certaine chaleur, constate Alexandre Lacroix. "Les gens se demandent des nouvelles les uns des autres, entre collègues,… Il y a une proximité qui s’installe, un surcroît de civilité, de politesse, on est content de voir que l’autre est bien portant. Il y a pour le moment une revivification des liens humains, qui passe étrangement par la technostructure."
On redécouvre aussi le téléphone, on s’appelle, ce qu’on ne faisait plus, ajoute Claire Marin. Il y a dans la voix quelque chose de plus touchant, de plus directement humain que dans les messages. Ce qui est premier dans les échanges, c’est d’abord le souci de l’autre, la dimension professionnelle vient après. C’est une belle expérience que nous faisons. Il y a des formes de solidarité inédites, qui avaient un peu disparu, entre voisins, entre amis.
(https://www.rtbf.be/lapremiere/emissions/detail_et-dieu-dans-tout-ca/accueil/article_confinement-la-philosophie-nous-a-elle-aide-a-bien-vivre?id=10464941&programId=180)


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[HN][TP][ascèse]
[  ]
Habitué à voyager, comment avez-vous vécu le confinement ?
Sylvain Tesson : Entre deux voyages, je travaille souvent seul chez moi, je me mets en quelque sort en quarantaine ! Je n'ai aucune difficulté à vouer ma vie à l'immobilité, au silence, à la lecture et à l'écriture. C'est ce que j'ai fait en mars, installé chez mon père : j'ai passé le confinement avec Rimbaud, autour duquel j'ai préparé une série de chroniques pour France Inter. Néanmoins, j'ai été impressionné par la facilité avec laquelle on enferme 70 millions de personnes en quelques heures... La révolution digitale a contribué à cela : le confinement existait bien avant, cela s'appelle les heures passées devant les écrans ! Nous avons accepté, il y a 40 ans, de nous mettre comme des mouches écrasées sur des pare-brises devant nos écrans. Le premier déconfinement est de débrancher : si on veut aller mieux, le premier geste à faire est de prendre un marteau et de fracasser son ordinateur.
[  ]
(Sylvain tesson, le 05/07/2020 à 09:00 par Elise COMTE , https://www.programme-tv.net/news/tv/256999-sylvain-tesson-si-on-veut-aller-mieux-le-premier-geste-a-faire-est-de-fracasser-son-ordinateur/?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter)




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[po/éthique][zen][japon][épure]
0'30 [épure]
Dans le jardin religieux japonais, tout est épure, silence et symbole(s). [  ] Suggestions de paysages ou abstractions, les jardins zen du monastère de daitoku-ji sont parmi les plus emblématiques d'entre eux. Ils sinscrivent dans une conception philosophique et spirituelle, en lien étroit avec la nature.
3'15 [po/éthique]
Le mont ¿Pennglay? est représenté par ce grand rocher, et les vagues qui l'assaillent sont dessinées par le sable blanc. Malgré ces vagues violentes, le mont trône majestueusement. Les vagues ne l'affectent pas, il est inflexible. Voilà ce que nous cherchons à faire ressentir, pour que vius deveniez vous-même un roc. Votre coeur ne doit pas être affecté par les vagues. Renforcez votre coeur, pour acquérir cette force.
4' [minimalisme][épure][objet][âge][po/éthique]
– Il n'y a pas beaucoup de diversité dans la végétation. On va retrouver des mousses, des asalées puis quelques graminées. Ça, c'est volontaire.
– Nous choisissons des arbres qui resteront verts toute l'année. [  ] Dans un temple zen, nous cherchons à éveiller la sensibilité, tout au long de l'année. Grâce à un paysage qui change peu.
5' [SSSSS]
La respiration est la source de la puissance du ventre, et cela apaise le coeur, naturellement.
... travailler sa posture...
6' [zen][japon]
... l'histoire de la secte zen au Japon...
C'est l'un des derniers courants bouddhistes à arriver au Japon. Il y a en a eu bp d'autrres avant. Le zen est très simple, dans la mesure où il n'y a pas de hiérarchie. Il y a très peu d'écrits, très peu de textes de référence. Le zen arrive au Japon au 12e siècle. Il provient de Chine, du courant bouddhiste "Ch'an". Il est caractérisé par un engagement dans l'action, part l'effort intérieur. La base du zen, c'est ma méditation assise. Simplement en médittant et en réalisant un effort intérieur constant, on peut attendre l'iilumination.
7'
Chaque temple [il sont 23 à l'intérieur du monastère daitoku-ji] appartient au courant Rizaï, [  ] mais chacun a sa propre originalité. [  ] une identité différente. Certains sont nues et austères, uniquement avec des pierres, et d'autres sont davantage influencés par la cérémonie du thé et sont très verts, avec une esthétique complètement différente.

10'
[ab]![neutralisage][épure][amphibo-logique][zen]
Le temple de Daizenin [situé au nord-est du monastère daitoku-ji]...
Par leur symbolisme, ses/ces jardins secs se conforment à la philosophie abstraite du courant zen : monochromie, simplicité végétale et minérale. Les pierres installées ici depuis 500 ans sont des objets de contemplation suffisamment abstraits pour laisser libre cours à l'imaginaire.
[  ]
[brut][amphibo-logique][formule]
« Il faut prendre les pierres dans leur état naturel, et les observer sous différents angles pour y apercevoir un symbole, une image. Ici, cette pierre [ ] est ce qui émerge d'une partie bien plus grande, toute une partie est enterrée et nous ne voyons que le sommet dépasser. Tout le talent de l'artiste consiste à faire apparaître une représentation avec ces pierres. Et bien sûr le spectateur est impliqué. Peut-être y verrez vous tout autre chose. C'est ce qui fait le charme de cet art. »
 
12' [est/éthique][épure]!
...
La mer intérieure est un jardin très simple.
Au début, nous avons beaucoup de pierres. Et petit à petit, on va se délester de tout ce qui est superflu. Nous nous libérons de l'inutile. Mais il reste encore quelques pierres ! Ça n'est pas terminé. Et ça n'est pas parfait.
Ce n'est que lorsque l'on rejoint l'océan de l'esprit qu'il n'y a plus de cailloux. Dans la philosophie zen, c'est le néant "Mu" ou le vide "Kû". Arrivé à ce stade, il n'y a plus rien. Cet état d'esprit, représenté par l'océan vide, exprime ainsi le satori, l'éveil de l'esprit.
(daitoku-ji | Jardins d'ici et d'ailleurs | ARTE)


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[japon]
8' [po/éthique][japon][affinité]
« De nos jours, même si on ne connaît pas la cérémonie du thé, en visiant ce jardin, on peut être dans le même état d'esprit que quelqu'un ayant appris cet art.
[  ] Si vous voyez de la beauté dans tout cela, alors vous pouvez être sensible à l'art de thé, aux arts martiaux, à la culture du Japon et à son esprit. »

10' [épure][po/éthique]
la cérémonie du thé... mode d'emploi...
« La nature et la pavillon de thé sont indissociable. Votre passage dans la nature est un parcours de purification pour votre corps avant d'entrer dans la salle de thé. C'est pour cela que le jardin et le pavillon vont de pair.
L'art du thé est un univers qui se construit autour de la gratitude...
(Kenroku-en | Jardins d'ici et d'ailleurs | ARTE)



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[japon]
Acheter futon, acheter tatami
https://www.futons.fr/9-futons-traditionnels
https://www.futons.fr/5-tatamis-et-ensembles-futons-tatamis
https://www.futons.fr/tatamis-et-ensembles-futons-tatamis/29-58-tatamis-a-l-unite.html#/14-dimension_tatami-90_x_200_cm
+
 SHOW ROOM à PARIS  8 rue d'Argenteuil  75001 Paris
Tél: 01 42 60 76 46


#
Ah, si les choses étaient si simples que Romain les voudrait, les déclare. Et elles le seraient qu'ils n'en voudraient plus, en prendrait le contre-pied, juste par esprit... et plume... bref, légèreté.
Que de jeux, de moussage d'esprit, sans les nuances du concret...
OU
Que de certitudes... mais queue(s) de certitudes, j'espère.
Il y aurait tellement de chose à discutailler sinon reprendre. Comme cette idée, entre autres, que l'influence d'un livre se reduirait au cercle de ses lecteurs, etc., etc. Tellement de choses. Mais le coup de gueule est tellement partisan, que... ne pas entrer là-dedans. Laisser faire le temps, et, j'espère, l'intelligence...
OU
Comme si l'influence d'un livre se réduisait au cercle de ses lecteurs. Et comme si... enfin, tellement d'autres choses...
Que de certitudes... mais queue(s) de certitudes, j'espère. Laissons faire le temps ? Non-agir ? Non-pénétrer ? Ha...


#<
Que de certitudes... mais queue de certitudes, j'espère.









2020 08 12



#
[objet]’simplexité][japon]
L’histoire du futon à travers les siècles Le coton : le vrai berceau de la civilisation !
Les couchages à base de coton ont, à travers le temps, assuré le confort des nuits de nos ancêtres, depuis des milliers d'années.  Des matelas de coton, proches parents du futon, ont été utilisés par les anciens du Moyen Orient, Babylone, de Mésopotamie et d'Egypte, mais aussi en Inde et en Chine, pays dont la culture traditionnelle du coton a rapidement permis d’en découvrir les propriétés de confort et de thermorégulation naturelle.  Associant un fort pouvoir absorbant à une excellente perméabilité à l’air, une remarquable douceur au toucher et une résistance confortable et élastique de ses fibres, le matelas de coton procure un bon maintien du corps et tout en assurant un environnement sain.  D’autres matières naturelles, comme la soie et la laine présentent des propriétés similaires et ont beaucoup été utilisées. D’une forme de couchage très brute, l’objet désigné aujourd’hui sous le terme futon est devenu un choix de literie étudiée, comportant de nombreuses variantes de compositions, de tailles et de destinations.

L’histoire du futon sur les différents continents Le Futon Japonais
Le mot «futon» vient du Japon et signifie «literie». Les Japonais utilisent le mot «Shikibuton» pour décrire le matelas que nous appelons maintenant «futon». Le Japon est finalement le seul pays d’Asie à s’être aussi largement approprié ce type de couchage, et l’avoir intégré dans une tradition d’aménagement global de l’habitat.  Dans les intérieurs traditionnels japonais, le sol est entièrement recouvert de tatamis (planches de paille de riz et de natte de jonc tressées). La surface des pièces y est souvent calculée en fonction du nombre de tatamis. Les japonais se déchaussent avant d'entrer chez eux, pour profiter de la sensation de marcher nu-pieds sur les tatamis. Ce revêtement protège aussi le sol des activités quotidiennes (cuisine, déjeuner, thé, etc...).  Traditionnellement, le futon est déroulé sur le tatami chaque soir au coucher, et rangé au lever le matin. Le tatami n'est pas aussi dur que le bois et ajoute donc un peu de confort à ce futon. Les shikibutons traditionnels japonais sont deux à trois fois plus fins que ceux que nous utilisons.
[  ]
(https://www.futons.fr/content/12-histoire-du-futon)




#<
Simplifier l'espace amplifie le temps.
Simplifier l'espace l'amplifie.
Simplifier l'espace l'amplifie d'autant, et le temps.
Simplifier l'espace l'amplifie d'autant, et de temps.
-
simplifier l'espace
l'amplifie d'autant
et de temps
-
simplifier l'espace
de ce qui l'emplit
l'amplifie d'autant
et de temps
-
simplifier l'espace
l'amplifie
(d'autant et de temps)
(O/<.)



#<
le son qui nous emplit nous amplifie
la musique qui nous emplit nous amplifie
la musique qui m'emplit m'amplifie
-
la musique m'emplit
-fi
-
la musique
nous emplit
fi




#<
mon état varie   (+ avarie)
mon état varie, dans sa chute





#
[rappel]
[minimalisme]
[La Dernière Piste [film]] Jacques Morice (Télérama, 25/06/2011) juge, pour sa part, que ce « retour aux sources » ne s'accompagne pas, pour autant, d'une absolue démythification du genre. « Le mythe persiste sous une forme minimaliste, à travers les gestes quotidiens, rigoureux, minutieux des pionniers : les femmes, bonnets serrés, moulant le café, cousent, pétrissent la pâte à pain, tandis que les hommes accomplissent les tâches plus physiques, réparent un essieu de wagon, nouent fermement des cordes, partent en chasseurs ou en éclaireurs. » J. Mandelbaum (Le Monde, 22/06/2011) considère, d'ailleurs, que ce « minimalisme qui va à l'os, l'âpreté de sa beauté, sa manière d'humaniser plutôt que d'héroïser la réalité »
(https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Derni%C3%A8re_Piste)




#<
à l'amour kit, l'amour quitte
à l'amour (en) kit, plutôt l'amour quitte
de l'amour kit à l'amour quitte
du kit amour à l'amour quitte
au kit amour, plutôt l'amour quitte
à l'amour en kit, plutôt l'amour quitte
-
à l'amour en kit, plutôt l'amour quitte
au polyamour, déjà/au moins l'amour poli
-
au kit amour
plutôt l'amour quitte
au polyamour
au moins l'amour poli
-
au kit de l'amour
plutôt l'amour quitte
au polyamour
au moins l'amour poli
-
au kit "amour"
plutôt l'amour quitte
au "polyamour"
au moins l'amour poli
-
à l'amour en kit
plutôt l'amour quitte
au polyamour
au moins l'amour poli
-
au kit amour
plutôt l'amour quitte
au polyamour
au moins l'amour poli




#<
fonder l'amour sur le sexe et tout s'effondre
fonder l'amour sur le sexe et tout s'effondre un jour
fonder sur le sexe l'amour et tout s'effondre un jour
(si) fondé sur le sexe l'amour s'effondre un jour
fonder sur le sexe l'amour pour que tout s'effondre un jour  (+ pour queue + c'est fondre)

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[àmouréinventer][postsexuel]
– Pour nous, il a toujours été clair que notre relation [d'abord à deux puis à trois] n'était pas fondée sur le sexe, ni sur l'exclusivité.
– Sur quoi on établit une relation, dans ce cas ?
– Sur la tolérance.
[  ]
– [  ] aimer en dehors des schémas établis. C'est beau, et en même temps c'est éprouvant. C'est peut-être pour ça qu'on a envie de trouver un partenaire pour la vie. Comme ça, on n'a plus à réfléchir.
(Aimer, mais comment ? | Streetphilosophy | ARTE, 10'45)


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[àmouréinventer][affinité]
Quoi qu'on fasse, un chien accompagne son maître partout. Dans les périodes heureuses, comme dans le malheur. C'est dans sa nature. Ces animaux ont un sens de la loyauté et de la fidélité qui manque à la plupart des hommes.
(Aimer, mais comment ? | Streetphilosophy | ARTE, 20')


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[àmouréinventer]
... vieux couples qui n'en ont plus que l'apparence... plus rien à se dire... moi je suis trop honnête, je pourrais pas...
(Aimer, mais comment ? | Streetphilosophy | ARTE, 22')

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[àmouréinventer][apprentissage]
Mais cette expérience nous permet de mûrir, et d'apprendre à aimer. Johanna, la philosophe, dit que l'amour ne vaut que s'il est actif. C'est la capacité de témoigner de l'attention et du dévouement à l'autre sans attendre de contreparties immédiates. Si ces sentiments sont authentiques, et que je les communique avec sincérité, il n'est peut-être pas si important ou nécessaire de leur donner un nom.
(Aimer, mais comment ? | Streetphilosophy | ARTE, 25'45)



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[à loïc]
objet : comme vous ne m'avez pas ramenée la blonde de la plage... et que j'en suis plus là, mais...

Une de mes récentes chansoneuses de ce dimanche [Alexandra Savior] se rapprocherait un peu de mon type... physiquement. C'est une découverte après-coup. Son effigie sur la pochette ne me faisant pas la même impression, pas assez pour creuser. Tandis que là... Si la plongée, écrasante, ne truque pas trop sa taille qu'on dirait petite, mais d'autres vidéos font penser le contraire... ses "live" au Grand Journal 3 ans plus tôt, et moins de mon goût, car maquillée intense, théâtrale un peu, et à talons, se la jouant dame... alors que là, 3 ans plus tard, toute simple et naturelle... Mais bon, toute jeune, américaine, et moi je me fais vieux et malade, et nul en langue. D'ailleurs même son très léger petit cheveu sur la langue ne me déplaît pas, ajouterait à son charme que... ça m'étonnerait pas. https://youtu.be/y2aCCz0AvJo Note : mon ex chanson de ce dimanche re-surgit à 11'20''. Belle... belle...
+
C'est pas encore exactement ça, mais ça s'en « rapprocherait », je dis bien. Et c'est surtout que c'est une surprise, du jour, et une occasion de prolongation de mon ex chanson de ce dimanche. C'est ça.










2020 08 13

#
[simplexité][minimalisme]
Dans une tiny house, tout doit être multifonction.
(Tout Compte Fait - Tiny house : les maisons du changement, 8'40)
+
Des voisins qui rivalisent de créativité pour utiliserles moindre recoins de leur maison.

(Tout Compte Fait - Tiny house : les maisons du changement, 13')

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[simplexité][minimalisme][épure][dité/éthique]
Réduire son espace, avoir moins de choses, c'est difficile au départ. Car on est tous attachés à nos affaires. Mais au final, je me suis senti plus libre. On se sent plus léger. Et surtout, moins stressé.
(Tout Compte Fait - Tiny house : les maisons du changement, 9'30)
//
Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petite espace


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[simplexité][minimalisme]
Ce soir, [il] [la] filme faisant la cuisine, avec son téléphone portable. Ce n'est pas pour ses archives, mais pour les internautes de tout le pays avec qui il est connecté en direct. [  ]
– C'est dur de cuisiner dans une petite cuisine ?
– Non, en fait, c'est même plus simple. Sauf qu'il y fait chaud. Mais tout ce dont j'ai besoin, je l'ai à portée de de main. [ ] En fait, il faut juste bien ranger.
On montre aux gens notre quotidien. Comme ça ils peuvent regarder comment on vit à l'intérieur, comment on vit simplement. On espère juste donner l'exemple.
(Tout Compte Fait - Tiny house : les maisons du changement, 10'40)
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Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petite espace


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[minimalisme][éco-logique]
Changer de vie sans contraintes, crédits, en possédant le minimum, et sans objets superflus, voici la recette du bonheur pour les habitants des tiny houses. [  ] Dans quelques jours ils repartiront [ ] à deux mille kilomètres de là, pour apprécier une nouvelle vue, et se faire de nouveaux voisins.
(Tout Compte Fait - Tiny house : les maisons du changement, 17'20)


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On peut pas tout avoir, mais tout nous aura.


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[minimalisme][éco-logique]
Habiter dans un tiny house, c'est souvent privilégier une autre philosophie de vie. Moins matérialiste. Et en effet, chez Ève et Damien [  ] chaque objet est recyclé, tout est fait maison.
(Tout compte fait - Une maison de campagne pour moins de 50 000 euros ?, 1'20)


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[blonde][simlexité][affinité][//]
Ici on a de l'épicia. Ça permet de faire tout un tas de portes, de cadres, d'aménagements. C'est clair, c'est joli et c'est léger, donc ça convient bien [  ].
(Tout compte fait - Une maison de campagne pour moins de 50 000 euros ?, 8')
+
L’épicéa commun est indigène à l’Europe. On le retrouve dans l'ouest de l'Europe — dans les Alpes, le Jura, les Vosges —, mais aussi en Suisse, en Autriche, en Allemagne, en Pologne, en République tchèque (massifs montagneux) ; dans le sud-est des Balkans, les Carpates, dans le nord-est des Pays baltes jusqu’à la Scandinavie et la partie européenne de la Russie.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pic%C3%A9a_commun)
+
> carte "aire de répartition" [surtout scandinavie et russie]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pic%C3%A9a_commun
+
L’épicéa commun fournit un bon bois. [  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pic%C3%A9a_commun)
+
Exigences
D'un tempérament robuste, cette espèce est plutôt héliophile, mais tolère temporairement un ombrage dans sa jeunesse. Très résistant au froid (−35 °C, −40 °C)[réf. nécessaire], c'est un arbre qui craint peu les gelées printanières en raison de son débourrement tardif (contrairement au sapin qui, lui, les craint beaucoup). Il préfère les sols frais et acides, mais tolère les sols calcaires. Il tolère les sols superficiels en raison de son enracinement traçant, mais il est alors en conséquence sensible aux chablis. L'épicéa commun préfère les climats humides, mais peut supporter la sécheresse de l'air si le sol est frais, cependant moins bien que le sapin pectiné.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pic%C3%A9a_commun)


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[politique][conformisme]
... le maire totalement con, de base, de droite...
(Tout compte fait - Une maison de campagne pour moins de 50 000 euros ?, 16')



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[objet]
l'objet-joie : l'objoie


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[japon][minimalisme]
Dans l'architecture traditionnelle japonaise, un shōji (障子, du chinois « barrière de bambous ») est une paroi ou une porte constituée de papier washi (和紙?) translucide monté sur une trame en bois.
  Les shōji sont généralement conçus comme des portes coulissantes, économisant ainsi l’espace qui serait nécessaire pour une porte à charnière. Le shōji est utilisé autant dans les maisons traditionnelles que celles de type occidental, et particulièrement en washitsu, et sont considérées maintenant au Japon comme nécessaires pour « avoir l'air japonais ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Sh%C5%8Dji)


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[TP][maladie]
Moi qui vous parle, j'ai, l'autre année, englouti une fortune peu compatible avec ma situation, dans la construction d'une maison, [  ].
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre)


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un aliment/nutriment cuit est un peu cuit


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[perfectionnage][minimalisme][épure]
[  ] il suffit en effet que la partie visible soit impeccable pour que l'on accorde un préjugé favorable à celle qui ne se voit pas.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #1, 14'40)

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[physio-logique][brut][esth/éthique]
Or, mes préférences personnelles pour cette sorte d'ustensile, que ce soit pour l'usage masculin ou féminin, vont au bois. Rien ne vaut évidemment le bois ciré, mais le bois brut lui-même, avec les années, prend une belle teinte brune, et le grain du bois dégage alors un certain charme qui calme étrangement les nerfs.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #1, ± 15'30)

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[goût][diét/éthique]
Je n'ai certes rien contre l'adoption des commodités qu'offre la civilisation [  ], mais là je me suis demandé tout de même pourquoi, les choses étant ce qu'elles sont, nous n'attachons pas un peu plus d'importance à nos usages et à nos goûts, et s'il était vraiment impossible de nous y conformer davantage.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #1, 16'40)



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au lieu du tout venant, le tout à nos goûts
(laisser) s'imposer nos propres goûts

#<
faire [non plus de ma vie, mais] de chaque jour(née) une oeuvre d'art philosophique
faire de chacune de ses journées une oeuvre d'art philosophique
faire de chaque journée une oeuvre d'art philosophique

#<
la forme importe à fond
la forme apporte à fond, et importe autant
la forme importe à fond, et apporte autant



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[japon][autophilosophe]
[  ] il n'est cependant pas interdit, je suppose, de nous interroger et de chercher à déterminer dans quelle mesure nous sommes désavantagés par rapport aux Occidentaux. En un mot, l'Occident a suivi sa voie naturelle pour en arriver à son état actuel ; quant à nous, mis en présence d'une civilisaItion plus avancée, nous n'avons pu faire autrement que de l'introduire chez nous, mais, par contrecoup, nous avons été amenés à bifurquer vers une direction autre que celle que nous suivions depuis des millénaires : bien des embarras et bien des déconvenues nous sont, je pense, venus de là.
[  ] la direction que nous avions prise était sans doute celle qui convenait à notre nature propre. Et bien plus tard il se peut, mais tout de même à force d'avancer à petites étapes, rien ne dit qu'un jour nous n'aurions pas inventé les instruments d'une civilisation avancée, l'équivalent de nos tramways actuels, de nos avions, de notre radio, lesquels eussent été, non plus des emprunts fais à autrui, mais des objeis réellement adaptés à nos besoins propres.
[  ]
...
[  ]
Et si nous avions nous-mêmes inventé le phonographe ou la radio, il est probable qu'ils seraient conçus de manière à mettre en valeur les qualités propres à noire voix et à notre musique. Dans son principe, en effet, notre musique est caractérisée par une certaine retenue, par l'importance qu'elle accorde à l'ambiance, si bien que, enregistrée puis amplifiée par des haut-parleurs, elle perd une bonne moitié de son charme. Dans l'art oratoire, nous évitons les éclats de voix, nous cultivons l'ellipse, et surtout nous attachons une importance extrême aux pauses. Or, dans la reproduction mécanique du discours, la pause est totalement détruite. Et c'est ainsi que, pour avoir accueilli ces appareils, nous avons été amenés à dénaturer nos arts. Tandis que les Occidentaux, s'agissant par principe d'appareils inventés et mis au point par eux et pour eux, les ont évidemment dès le départ adaptés à leur propre expression artistique. On peut estimer que, de ce simple fait, nous avons subi de réels dommages.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #1, 22'40)



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[japon][goût][esth/éthique][âge]
D'une manière plus générale, la vue d'un objet étincelant nous procure un certain malaise. Les Occidentaux usent, même pour la table, d'ustensiles d'argent, d'acier, de nickel, qu'ils polissent afin de les faire briller, alors que, nous autres, nous avons en horreur tout ce qui resplendit de la sorte. Il nous arrive certes, à nous aussi, de nous servir de bouilloires, de coupes, de flacons d'argent, mais nous nous gardons bien de les polir ainsi qu'ils le font. Bien au contraire, nous nous réjouissons de voir leur surface se temir et, le temps aidant, noircir tout à fait ; il n'est guère de maison où quelque servante mal avisée ne se soit fait réprimander pour avoir astiqué un ustensile d'argent couvert d'une précieuse patine.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #2, ± 2')


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[japon][goût][amphibo-logique][formule]
Ce sont les Chinois encore qui apprécient cette pierre que l'on nomme le jade : ne fallait-il pas, en effet, être des Extrême-Orientaux comme nous-mêmes pour trouver un attrait à ces blocs de pierre, étrangement troubles, qui emprisonnent dans les tréfonds de leur masse des lueurs fuyantes et paresseuses, comme si en eux s'était coagulé un air plusieurs fois centenaire ? Qu'est-ce donc qui peut bien nous attirer dans une pierre telle que celle-là, qui n'a ni les couleurs du rubis ou de l'émeraude, ni l'éclat du diamant ? Je l'ignore, mais à la vue de la surface brouillée, je sens bien que cette pierre est spécifiquement chinoise, comme si son épaisseur bourbeuse était faite des alluvions lentement déposées du passé lointain de la civilisation chinoise, et je dois reconnaître que je ne m'étonne point de la dilection des Chinois pour de pareilles couleurs et substances.
Pour en venir au cristal de roche, l'on en a, ces temps-ci, importé de grandes quantités du Chili, mais, comparé au cristal du japon, celui du Chili pèche par excès de pureté et de limpidité. Le cristal que l'on trouve depuis toujours dans la province de Kai, dont la Iransparence est toute brouillée de légers nuages, donne de ce fait l'impression d'une plus grande densité ; quant au cristal qui contient des « pailles », celui qui dans sa masse renferme des parcelles de matière opaque, celui-là nous procure un plaisir plus vif encore.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #2, ±3')

#
[amphibo-logique]
... cette lueur incertaine [des bougies, comparées à l'éclairage électrique].
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #2, 10')



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[japon][noirage][optimisme][esth/éthique][po/éthique][beauté]![programme]!
Si, dans la maison japonaise, l'auvent du toit avance si loin, cela est dû au climat, aux matériaux de construction et à divers autres facteurs sans doute. À défaut par exemple de briques, de verre et de ciment, il aura fallu, afin de protéger les parois contre les rafalbs de pluie latérales, projeter le toit en avant, si bien que le japonais, qui eût certainement préféré lui aussi une pièce claire à une pièce obscure, a été de la sorte amené à faire de nécessité vertu. Mais ce que l'on appelle le beau n'est d'ordinaire qu'une sublimation des réalités de la vie, et c'est ainsi quenos ancêtres, contraints à demeurer bon gré mal gré dans des chambres obscures, découvrirent un jour le beau au sein de l'ombre, et bientôt ils en vinrent à se servir de l'ombre en vue d'obtenir des effets esthétiques.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #3, 4')


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[japon][épure][minimalisme][neutralisage][amphibo-logique]
En fait, la beauté d'une pièce d'habitation japonaise, produite uniquement par un jeu sur le degré d'opacité de l'ombre, se passe de tout accessoire. L'Occidental, en voyant cela, est frappé par ce dépouillement et croit n'avoir affaire qu'à des murs gris dépourvus de tout ornement, interprétation parfaitement légitime de son point de vue, mais qui prouve qu'il n'a point percé l'énigme de l'ombre.
[  ]
Or, c'est précisément cette lumière indirecte et diffuse qui est le facteur essentiel de la beauté de nos demeures. Et pour que cette lumière épuisée, atténuée, précaire, imprègne à fond les murs de la pièce, ces murs sablés, nous les peignons de couleurs neutres, à dessein. Si l'on use, en elfet, de peintures brillantes pour les chambres fortes, les cuisines ou les couloirs, les murs des pièces d'habitation sont presque toujours sablés, et bien rarement luisants. Car s'ils étaient luisants, tout le charme, subtil et discret, de cette lumière indigente s'évanouirait. Nous nous complaisons dans cette clarté ténue, faite de lumière extérieure d'apparence incertaine, cramponnée à la surface dbs murs de couleur crépusculaire, et qui conserve à grand-peine un dernier reste de vie. Pour nous, cette clarté-là sur un mur, ou plutôt cette pénombre, vaut tous les ornements du monde et sa vue ne nous lasse jamais.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #3, 6')


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[formule][noirage]
[  ] et l'on se demande, stupéfait, comment a pu se condenser une lumière si intense dans un lieu aussi sombre.
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #3, 19'08'')



#<
otto karl devient otaku

+
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Otaku (おたく en hiragana, オタク en katakana, et dérivé du mot お宅 formé du kanji 宅) est un terme (souvent utilisé à des fins péjoratives) désignant une personne qui consacre une grande partie de son temps à une activité d'intérieur (les otaku sont aussi désignés comme des personnes sans vie, ce qui n'est pas nécessairement le cas), comme les manga, les anime ou les films d'animation, la cuisine, le dessin, ou encore les jeux vidéo (les otome game1 par exemple). Le terme japonais est composé de la préposition honorifique « o » (お?) et du substantif « taku » (宅?) signifiant « maison », « demeure », le « chez-soi ».

À l'origine, cette expression n'avait pas le sens que l'on peut lui donner aujourd'hui : otaku, en japonais, c'est « votre maison » et donc, par extension, une façon polie de vouvoyer son interlocuteur. Il semblerait que cette tournure ait été très prisée parmi les amateurs d'animation et de manga et, par extension, que le sens du terme ait évolué pour désigner aujourd'hui toute personne se consacrant à un hobby, le plus souvent fait en intérieur — le terme a, par la suite, acquis une connotation péjorative. Il désigne aujourd'hui (du moins au Japon) une personne simplement fanatique de culture japonaise actuelle, notamment dans les domaines du manga, de l'animation et des jeux vidéo, qui se replie sur elle-même et ne vit plus que pour une passion : poupée, culte d'une « idole », ordinateur (nerd), jeu vidéo, jeux en ligne, etc.
[  ]
En raison de l'évolution sociale à travers les années de la communauté des passionnés de culture nippone, la majorité d'entre eux se considèrent désormais comme des otaku en définissant ce terme par toute personne passionnée uniquement de japanimation, de mangas ou du Japon sans les connotations d'isolation sociale.  Deux définitions du terme « otaku » subsistent donc actuellement : l'ancienne, péjorative, et la nouvelle, née du progrès social.
[  ]
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Otaku)


#<
les chats peut-être
mais l'homme retombe toujours
sur ses potes
-
comme on le dit des chats
sauf erreur
l'homme retombe toujours sur
ses potes
-
comme les chats
sauf erreur
l'homme retombe toujours
sur ses potes
-
comme on le dit des chats
sauf erreur
l'homme retombe toujours
sur ses potes


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[minimalisme][épure]
Chaque Européen possède en moyenne 10 000 affaires, mais ne se sert réellement que de 20% d'entre elles.
(Posséder moins pour vivre mieux ? | ARTE Regards, 11')











2020 08 14


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[//]
Président actuel de l'indonésie : Joko Widodo.
//
Oui, dodo.


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Dominique Loreau, l'art de la délicatesse
+
infra :
[esth/étique][goût]
[  ] les goûts des nazis en matière de parfums. [  ] Gestapo et SS n'aimaient que les parfums violents, entêtants, laissant un sillage persistant. Pour eux, les parfums forts étaient seuls synonymes de virilité. [  ]
((Marcel Cohen, Sur la scène intérieure, #124))



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[rappel]
[karl][TP][méta][diét:éthique][surdouage][salutart][lecture]
– Lorsque tu n'es pas en studio, comment occupes-tu ton temps ?
– Je lis énormément, deux ou trois bouquins à la fois. C'est une nourriture, un besoin quotidien. Je passe beaucoup de temps devant la télé, à regarder des films en cassette. J'ai besoin d'avaler des tonnes de choses, de me nourrir intellectuellement. C'est le seul moyen d'alimenter mon inspiration et de m'amener à écrire. Dans mes chansons, je donne beaucoup de moi-même, alors j'ai besoin de reprendre des forces en m'instruisant. Pourtant, depuis six mois, je n'écoute plus de musique. J'ai déjà connu ce genre de période de rupture, ça ne m'inquiète pas. Pendant l'écriture de To bring you my love, je ne ressentais pas le besoin d'écouter les autres. Seules mes propres chansons m'intéressaient. Un des rares disques à avoir passé le barrage, c'est l'album de Portishead. Je suis passionnée par ce groupe, par le son de Dummy, la voix et les textes de cette fille. J'ai passé les dernières semaines en compagnie de ce disque.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")
+
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[TP][karl][diét:éthique][minimalisme][âge]
Mon principal problème, c'est le rangement : j'ai la manie d'entasser des objets, des tas de trucs inutiles, ma maison est littéralement remplie de babioles.
(Emmanuel Tellier, Inrockuptibles, 19/04/1995, "PJ Harvey - Feu follet")



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[dépression][suicide][euthanasie]
...
Tu souffres de mélancolie. C'est tout.
...
Je n'attends plus rien de la vie.
...
Fais ce que je n'ai pas la force de faire.
...
(12 years a slave [film], 1:19')
+
infra :
(Blackthorn [film], 1:21'45'') + Les frères sisters...




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(V)
Il nous enterre, en caméra subjective.
(12 years a slave [film], 1:39'40)


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[politique][STO][intelligence][âge]
– Si la loi vous enlevait votre liberté et faisait de vous un esclave.
– C'est impensable.
– Les lois changent. Pas les valeurs universelles. C'est un fait très simple qu'au bout du compte on est tous égaux. [  ]
(12 years a slave [film], 1:44')
+
Lincoln cité par Dominique Loreau


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Quelle est la meilleure version des Gnossiennes de Satie ?
Publié le lundi 23 février 2015
Bertrand Dermoncourt (Classica), Elsa Fottorino (Pianiste) et Christian Merlin (Le Figaro) élisent la version de référence des Gnossiennes d’Erik Satie.

Croire en Satie est bien la moindre des choses lorsqu’on s’attaque à ses énigmes : Anne Queffélec donne des Gnossiennes comme improvisées, avec des tempi qui fluctuent en permanence ; elle y semble surtout égarée, abusant d’effets, de rubato et de minauderies. La prise de son caverneuse n’aide pas.
Sitôt lancé, Alexandre Tharaud parait déjà pressé d’en finir : non seulement il expédie la Cinquième Gnossienne sans une once d’ironie mais il s’y montre répétitif, plat et ennuyeux. Grosse déception.
Ce piano qui ferraille, ces manières un peu vilaines, un peu abruptes qui tirent les pièces vers le caf’conc’, n’est-ce-pas là tout le charme d’Esoterik Satie ? Daniel Varsano l’a bien vu, qui nous murmure des mots doux, piquants, et nous interroge avec pudeur au détour d’un accord : oui, quelques accents heurtent ça et là, mais voici un voyage très personnel.

Jean-Yves Thibaudet explore un autre versant de l’univers de Satie : la contemplation, le soliloque hypnotique, la douceur ouatée, l’onctuosité crémeuse d’un piano qui nous tire vers le rêve. Le tout avec une régularité implacable, une lenteur et une langueur constamment habitées.
Aldo Ciccolini, dans un mélange de sérieux et de distanciation, offre un Satie accompli, plein, juste, joignant le grand geste à une myriade de détails. Avec quelle poésie, quelle fluidité, quelle clarté sonore ce maitre aux doigts d’acier se livre dans les Gnossiennes ! Une leçon d’élégance et de (re)tenue, magnifiant « la scrupuleuse minutie et l’abandon de l’amour » chers à Poulenc. L’évidence et rien d’autre.
(https://www.francemusique.fr/musique-classique/quelle-est-la-meilleure-version-des-gnossiennes-de-satie-1761)


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Quelle est la meilleure version des Gymnopédies d'Erik Satie ?
Publié le lundi 18 janvier 2016 à 09h30  Bertrand Dermoncourt, Elsa Fottorino et Antoine Mignon élisent la version de référence des Gymnopédies d'Erik Satie.

Cette façon de creuser le son, de lui conférer plénitude et limpidité offre un confort d’écoute immédiat. Mais le Satie excessivement enveloppant de Jean-Yves Thibaudet  ne donne-t-il pas tout tout de suite, et trop généreusement ?
[  ]
L’instrument ferraille un peu, la prise de son est cotonneuse, mais la simplicité et la pudeur de Jean-Joël Barbier  vont droit au cœur de Satie… et au nôtre. D’autant que la narration est fluide et énergique. Manque surement cette once de poésie et de rondeur.
L’imagination au pouvoir ! Le Suédois Roland Pöntinen  joue sur le fil de l’émotion et offre une lecture tout à la fois sobre, impliquée, distante et fantasque. Est-ce ennuyeux ? Hypnotique ? Diable, difficile à dire ! C’est incontestablement tendu, plein, captivant jusque dans ses maniérismes.
Aldo Ciccolini  trouve immédiatement le ton qui colle à la simplicité feinte de Satie : ses Gymnopédies  chantent, possèdent souffle et mystère, et se gardent de toute démonstration. Tout cela est dessiné à la pointe sèche par un poète qui maitrise admirablement les secrets de cette musique et de son clavier.
Si le piano de Daniel Varsano  semble un peu désaccordé, quelle magie dans cette interprétation ! Le musicien verse dans son Satie une dose d’inquiétude et de désespoir bien perceptible, mais le fait sans pose ni chichi. Sa vision, anti-romantique à souhait, touche à l’essence même de cette musique : Satie vit, rit et respire dans ses moindres paradoxes.
(https://www.francemusique.fr/musique-classique/quelle-est-la-meilleure-version-des-gymnopedies-d-erik-satie-899)


#
[  ]
La génération suivante est représentée par Aldo Ciccolini, qui, en studio (fin 1950), est sans conteste le champion de Satie, avec une première intégrale en six vinyles. La première fois, uniquement les Gnossiennes nos 1 à 3 (EMI I, 1956), qu’il réenregis­tre sept ans plus tard (EMI II, 1963) couplées cette fois avec les 4e, 5e et 6e lors d’une séance plus tardive (EMI, 1970). Le manque d’homogénéité des prises de son (sans parler de la dureté du piano) et, a fortiori, la sensibilité inégale de l’interprète ne nous ont pas permis de retenir ces prises. C’est donc sa version la plus récente, toujours pour le même éditeur (EMI, 1983), qui s’imposait pour notre sélection finale. On regrette que la reprise en CD par Ermitage de l’interprétation d’Hélène Boschi (1917-1990), à l’origine pour une " anthologie Satie " du Chant du Monde, ne soit plus disponible. Après Aldo Ciccolini, face auquel il fit longtemps figure de concurrent, Jean-Joël Barbier grava une seconde intégrale au disque – mais sans les pièces posthumes. Il enregistra tout d’abord les 4e, 5e et 6e Gnossiennes puis trois ans plus tard les trois premières. Dans un style différent, plus inté­rieur, son interprétation méritait elle aussi de figurer en bonne place dans notre écoute.
[  ]
Daniel Varsano (Sony, 1979), qui, prématurément disparu, a toujours fait l’objet d’un culte auprès des amateurs les plus fervents du compositeur et dont l’unique album est d’ailleurs régulièrement réédité. Si cette musique ne présente guère de difficultés techniques, un jeu trop impersonnel, voire sans malices, paraît être un contresens.
[  ]
Malgré une prise de son peu flatteuse pour l’instrument, Aldo Ciccolini crée une atmosphère différente pour chaque pièce, sans pour autant les réduire à de simples miniatures. L’emploi presque immodéré de la pédale n’empêche nullement un tempo " allant " (JB) sur la totalité du cycle. Parfois " précipité " (FM), le jeu du pianiste atteint un style " aristocratique " (BD) avec une certaine " objectivité " (JB) qui ne déplaît pas. C’est un " détachement " (FM) qui convient bien à cette partition, avec des réserves cependant concernant un ton " salonnard " (BD) dans la 5e Gnossienne. PV est le plus séduit par " ce jeu volontairement abstrait, peu lyrique et insaisissable " qui cultive l’intrigue et laisse volontairement l’auditeur " en suspens ". Contrairement à l’angoisse développée par d’autres dans la 3e Gnossienne, Aldo Ciccolini adopte au contraire un ton très expressif. Un jeu " désinvolte et erratique " (PV) qui a ses partisans.
(https://www.radioclassique.fr/magazine/articles/six-gnossiennes-derik-satie/)



#
[karl]!
Mais le Satie excessivement enveloppant de Jean-Yves Thibaudet  ne donne-t-il pas tout tout de suite, et trop généreusement ?
(https://www.francemusique.fr/musique-classique/quelle-est-la-meilleure-version-des-gymnopedies-d-erik-satie-899)



#<
de vivre le poisson arrête
-
de vivre
le poisson
arrête
-
un jour
le poisson
arrête
(O/<.)




#<
j'ai fait le tour de la vie
en faire       (+ enfer)
plusieurs à quoi bon
-
j'ai fait le tour de la vie
en faire
plusieurs serait du luxe




#<
j'aurai (donc) faire oeuvre
d'accumuler
surtout      (+ sur tout)


#<
[rappel]
les histoires d'amour
sont des histoires de cul
pétant/qui veulent péter plus haut que le leur    (+ leurre)


#
[défausophie][philosophie]
Il y a des dangers qu'il vaut mieux ne pas défier.
(Arrietty, le pteit monde des chapardeirs [film][animation], 17'30)


#
[japonais]
Gomen'nasai : désolé
オットーカール : otto karl
Oyasumi(nasai) : bonne nuit (à vous)


#
[rappel]
[minimalisme][épure][TP][po/éthique]
[  ]
[  ] "Ce qui frappe, c'est l'apparente modestie du bâtiment. Cela peut paraître étrange pour une résidence présidentielle, mais Brégançon n'a rien d'ostentatoire. [  ]  et surtout cela a vraiment été conçu comme une maison de vacances, c'est-à-dire très simple". Une sobriété que l'on peut découvrir de nos propres yeux en visitant le fort.
(https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/brigitte-macron-la-chambre-du-couple-presidentiel-a-bregancon-tout-a-fait-a-son-gout_433164)


#
[rappel]
[minimalisme][neutralisage][ab]
[Kid A] It's a masterpiece. It really is a masterpiece. This record takes a much more minimalist approched, and utilises programmed and electronic sequences, abstract lyrics, modular "sentensizes" [  ]
(Deep Cuts - A Guide to RADIOHEAD, 17'15)



#
[esth/éthique]
Plus que tout discours, que son apparence vestimentaire ou sa situation sociale, c’est le lieu de vie d’une personne qui exprime le mieux qui elle est. Car tout, chez elle, est à son honneur ou la « trahit » : le type de meubles et d’objets dont elle s’entoure, l’encombrement ou l’ordre qui règne chez elle, le soin, l’aisance ou le naturel et la spontanéité avec lesquels elle reçoit, ou bien, au contraire, sa nervosité, ses manières coincées, bourgeoises parfois… C’est l’ensemble de ces éléments qui reflète ses valeurs, ses goûts, son conformiste ou son non-conformisme, sa générosité ou… son souci des apparences. On connaît tellement mieux une personne en ayant passé une heure chez elle qu’en l’ayant fréquenté dix ans à l’extérieur !
(Dominique Loreau, vivre heureux dans un petite espace)
+
infra : 2019 08
[diét/éthique][po/éthique]
Arthur Dreyfus – Thomas Clerc, un appartement est-il ce que l'on est ?
Thomas Clerc – Ah, certainement. certainement, parce que, c'est une banalité de le dire mais les gens apportent un soin, je pense, assez fort [  ] à leur "home", finalement, et même ceux qui le délaissent, finalement, [  ] manifestent leur personnalité. [  ] Vous avez parfois des appartements très vides ou très délaissés, on sent que les gens sont de passage, eh bien évidemment cela dit quelque chose sur la personne… [  ] Il peut y avoir quelque chose de très angoissant dans le fait que certaines personnes n'investissent pas du tout leur appartement. Ça a quelque chose de beau en même temps, mais d'assez angoissant.
(France Inter - Encore heureux - 2014 03 12 - Thomas Clerc, 14')
+
infra :
(Jun'ichiro Tanizaki, Éloge de l'ombre, #1, 16'40)


#
[âge][neutralisage]
Grands artistes à tournant (électronique)
Radiohead
Blonde Redhead
Katerine
The Strokes
...