20200716

NOTAGE de 2020-06-17 à 2020-07-16



2020 06 17

#
[liste courses]
crayons couleurs
vinaigre
petites piles AAA 1,5 V
carnets blocs
fil dentaire
eau
noix de cajou, amandes, noisettes
huiles
PQ
...



#<
lâcher
prise
électrique
-
déprise
électrique


#<
l'eau nous continue
et nous tue
-
l'eau
nous
consti-
tue
-
ce qui nous
constitue
nous tue
-
ce qui
constitue
tue
-
ce qui nous
constitue
tue
-
ce qui nous constitue
aussi bien
nous tue
-
ce qui nous constitue
nous tue
-
ce qui nous
consiste
tue
-
ce qui te constitue
c'est con
(mais) te tue
-
ce qui te constitue
t'y tue
-
ce qui nous
consti-
tue





#<
[rappel]
le dos-d'âne scie
la chicane négocie
le feu (de circulation) ordonne
le rond-point coordonne
-
le dos-d'âne scie, la chicane négocie
le feu rouge ordonne, le rond-point coordonne
(O/<.)



+
Note :
1/
Le terme ralentisseur peut désigner un « dos-d’âne »1, un coussin berlinois ou tout passage surélevé (souvent limité à 30 km/h).
[  ]
Il existe différents types de ralentisseurs :
La chicane
Etc.
2/  Un feu de circulation routière, aussi appelé feu tricolore ou simplement lumière au Canada francophone, est un dispositif permettant la régulation du trafic routier entre les usagers de la route, les véhicules et les piétons.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Feu_de_circulation)

3 /En France, le terme de rond-point s'est imposé dans l'usage courant, bien que le « carrefour giratoire » (qui est un carrefour donnant priorité aux véhicules circulant sur l'anneau) soit officiellement distingué du « rond-point » (qui désigne un type de place où les véhicules entrant sur l'anneau sont prioritaires).
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Carrefour_giratoire)



#
[autophilosophie][brachy-logique][diét/éthique][formule][apprentissage]
Et la seule prescription que le médecin m'a donnée à cette époque-là, il m'a dit : vous devez apprendre à gérer votre stress. Et quand je l'ai regardé lui, je me suis dis : hum, ça viendra pas de lui, les instructions pour gérer le stress, alors il va falloir que je me débrouille seule. [  ] Et pendant les 10 prochaines années... parce qu'on a juste 20 minutes, alors je vais vraiment sauter beaucoup d'étapes, mais je vais tenter de vous transmettre le coeur de ce que j'ai appris en 26 ans, en 20 minutes, donc.
(Nicole Bordeleau - La Plus Puissante Des Méditations (Wanderlust Festiva 2017), 2')
+
[brachy-logique][formule]
Alors, je vais la faire courte. Elle pourrait être beaucoup plus longue. Mais vous allez goûter l'essence.
(Nicole Bordeleau - La Plus Puissante Des Méditations (Wanderlust Festiva 2017), 13')


#
[aventurage]
 Wanderlust : esprit d'aventure (bougeotte, envie de voir le monde...)




#
[formule][mnémotechnique][autophilosophe][zen][méta][apprentissage]
Donc, les 10 premières années, que (sic) j'ai commencé la méditation, j'ai commencé [par] beaucoup emmagasiné, j'ai essayé de nombreuses techniques. [  ] Bref, j'ai essayé plusieurs méthodes. Et ce que je cherchais, je cherchais quelque chose qui puisse m'accompagner. Pas seulement 20 minutes sur le coussin, pas seulement 30 minutes assise sur mon banc de méditation, pas seulement une heure, si j'arrivais à faire une heurre, ce que j'arrivais pas à faire, pas du tout, j'étais très loin de ça, mais je me disais "mon dieu, c'est meveilleux si j'arrive à méditer une heure, mais il m'en reste 23 ! Qu'est-ce que je vais faire des 23 autres heures ?". Et je remarquais des gens qui méditaient autour de moi, qui disaient "moi, je médite depuis 10 ans", "je médite depuis 15 ans", mais parfois on était ensemble dans la circulation [routière] et ils pétaient les plombs. Alors je me disais "mais oui, mais pourquoi est-ce qu'on médite si ça ne dure pas ?". Et je poserai constament ces questions-là à mes professeurs. Et je me disais "mais pourquoi ce qu'on acquiert sur le tapis, même si c'est 30 secondes de sérénité, pourquoi est-ce que ces 30 secondes-là ne me suivent pas dans la journée ? Pourquoi est-ce que 10 ans plus tard, je suis la même ? [  ] Pourquoi est-ce que la méditation ne s'enracine pas en moi ? Est-ce que c'est moi ? Est-ce que je n'ai pas la bonne technique, la bonne méthode ?
Alors je me suis vraiment efforcée. Et là, j'ai dit "la prochaine année, je vais prendre de nombreuses retraites, je vais m'inscrire à de nombreux ateliers, et je vais m'efforcer". J'ai fait tellement d'efforts... [  ]
... la compassion... [anaxio-logique]
(Nicole Bordeleau - La Plus Puissante Des Méditations (Wanderlust Festiva 2017), 2'30)
+
infra : bruce lee...
Otto - au fond, Bruce Lee, c'est moi : ... il a fait la synthèse des philosophies...
+
[SSSSS]
Bien que cette aventure intérieure se révèle parfois déroutante, un souffle doux peut enseigner à demeurer paisiblement en soi-même et avec soi-même, comme avec un ami qui nous est cher. Ainsi, quand nous souffrons ou que nous sommes malheureux, nous ne sommes jamais seuls. Une respiration bienveillante peut nous accompagner tout au long des douloureuses traversées de notre existence.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer)
+
infra : ... souffle... ami fidèle...
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #29-30)
+
infra :
... il sait tout de vous... partenaire de vie...
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #38-39)






#
[simplexité][SSSSS]
J'ai vécu essoufflée une grande partie de ma vie. J'ai passé des années à courir après mon souffle. Et j'ai traversé tant de jours et de nuits en apnée que je crois, bien humblement, être un bon exemple du pouvoir transformateur du souffle. Aujourd'hui, j'ai le bonheur de savoir respirer de tout mon être. J'en ai récolté tant de bienfaits que depuis, je ne cesse d'étudier, de pratiquer et d'enseigner l'art du souffle.
Nul besoin de technique avancée ni de recette fastidieuse pour bien respirer. (Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer)




#
[minimalisme][épure][brachy-logique][formule]

Il te faut de la pauvreté
Dans ton domaine

C'est comme ce besoin qu'on peut avoir
D'un mur blanchi à la chaux

Une richesse, un profusion
De mots, de phrases, d'idées

T'empêcheraient de te centrer
D'aller, de rester

Là où tu veux,
Où tu dois aller

Pour ouvrir
Pour recueillir.

Ta chambre intérieure
Est un lieu de pauvreté.

(Guillevic, Art poétique, p.170)


#
[otto karl]![éco-logique]
[  ]
Alors j'attaque, je ramasse
Tout ce qu'au-dedans je trouve

Et tout ce qu'au dehors j'arrache
Comme clarté ou moyen d'en faire faire.
[  ]
(Guillevic, Art poétique, p.168)




#
[pharmaco-logique]
La vitamine A a le pouvoir de redonner la vue aux aveugles. Mais attention, si vous ne souffrez d'aucune carence, il ne sert à rien d'en prendre. Et trop de vitamine A est toxique. On peut en mourir. [  ] L'hypervitaminose A est rare, mais elle est fatale. Aujoyrd'hui, on sait qu'elle peut être causée par une surdose de compléments en vitamine A ; le même type que compléments qui peut sauver la vue d'un enfant. Ce pouvoir et cette complexité sont au coeur de la grande histoire des vitamines.
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 2')



#
[néo-logique]
Kazimierz Funk ne sait pas ce qu'est cette substance mystérieuse, mais il invente un nom pour la décrire. Il le crée à partir du latin "vita", la vie, et "amine" car elle contient de l'azote. Ce qui donne "vitamine" [  ]. Il invente ainsi un mot accrocheur qui incarne une nouvelle idée. Celle de l'existence d'une famille de nutriments dont l'absence cause des maladies. Très vite, il va devenir évident que ce ne sont pas uniquement des amines, mais le mots va rester, et le mot "vitamine" va rester et prendre son envol.
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 10'40)
+
(1913) De l’anglais vitamine, mot composé par Kazimierz Funk à partir du latin vita (« vie ») et amine, K. Funk croyant pouvoir classer ce type de substance parmi les amines.
(https://fr.wiktionary.org/wiki/vitamine)


eykman
greinz
Funk




#
[otto]!![otteur][méta]
Notre corps ne produit pas de vitamines. Il les synthétise à partir de notre nourriture.
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 14'45)



#
(AF)
[diét/éthique][minimalisme]
...
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 18'35)


#
(AF)
[diét/éthique][formule][autophilosophe][défausophie]

...
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 23'30)




#
(AF)
[brachy-logique]

...
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 26')



#
(AF)
[diét/éthique]

...
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 28')
+
... Corn Flakes...
(... Mallo)




#
(AF)
[diét/éthique][minimalisme][maximalisme]

...
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 46'40)
+
!! !°
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 1:11)


#
[western][!°][politique]
– Aux états-unis [  ], la loi est très souple. [  ] C'est le far west !
[  ]
– Oui, c'est un peu le far west.
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 1:18'30)


#
[confinement]
... dans l'espace... 3 ans avec les uniques réserves...
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 1:21'35 - 1:24')


#
[simplexité][anthropo-logique]
...
(Vitamines : Fantasmes et vérités | ARTE, 1:24'15)


#
[pour twitter]
L'idéal de toutes les couleurs, leur synthèse, leur union est la lumière blanche dont le spectre est émouvant, mobile, plein de variétés, d'imprévu, de mystère. Ce rayon de soleil avant de pénétrer dans le prisme qui le décompose, est le symbole magnifique de la spiritualité, de la conception une, de la notion du moi absolu, du calme à force de tempêtes, de la paix par intensité même des chocs !
(Mecislas Golberg, La morale des lignes, éd. Allia)
+
le nœud
se dénoue
par le neutre
le nœud troue le nœud
(O/<.)



#<
formule
pour philosophie portative
interportative
-
pour une philosophie
inter
portative
-
la formule
mnémotechique
pour philosophie
inter
portative


#
[formule][no effort]
[  ]
Si tu croyais ne rien apprendre
Tu n'écrirais pas.

Chaque fois
Tu sais que tu vas saisir
Un embryon de définitif.

Tu ressembles
Au pêcheur qui attend

De bientôt tenir
Du vivant.
(Guillevic, Art poétique, p243)
+
infra :
Fort de ses trouvailles, il commence à avoir des phrases définitives. [  ] Devient-il fou ? Manifestement non ; il plaisante avec le sérieux d'un enfant.
(Erwan Desplanques, Une chance unique, "Une véritable petite révolution parisienne", p.143-144)
+
infra :
Non, mais, ça c'est sûrement parce que je suis doué pour ça, pour les formules, pour écrire des formules frappantes. Mais, je veux pas laisser se bloquer une pensée...
(Michel Houellebecq, Du jour au lendemain - Michel Houellebecq (1ère diffusion : 04/11/1994), 25'40)

>
[pour twitter]
Fort de ses trouvailles, il commence à avoir des phrases définitives.
(Erwan Desplanques, Une chance unique)
[ ]
Chaque fois
Tu sais que tu vas saisir
Un embryon de définitif.

Tu ressembles
Au pêcheur qui attend

De bientôt tenir
Du vivant.
(Guillevic, Art poétique, p243)



#
[ARG]
Laissez-moi m'enfoncer
Dans ma mer imaginaire
Et pourtant vraie.
(Guillevic, Art poétique, p241)



#
[neutralisage][zen][pour françois]

*
Peut-être rien
Que d'être là, devant

L'étendue sans paroi,
À ne rien inventer,

Pas même
La guérison
Du besoin d'inventer.

*
Être en somme paroi

Pour l'étendue
Qui rêverait
D'être habitée.

Aussi pour soi.

*

Être paroi.

Se confondre
Avec la paroi.

L'intégrer.
S'intégrer.

Rêver le temps
Devenu corps.

(Guillevic, Paroi, p141-142 – ce sont les derniers mots/strophes du recueil)


#
[taisage][zen]

[  ]
Pour le moment, j'arrive
À ne pas parler.

Je suis ailleurs en moi
Où le calme est puissant.

(Guillevic, Paroi, p25)


#<
notre viatique/auxiliaire portatif de être-être
-
bien
être
souffle
-
être
et bien être
souffle
-





#<
Le souffle
nous dénoue
de nous
-



#<
parler
est une façon de
parer


#<
la terre nous enterre
le ciel nous sied/scie/assiège
la mer/l'eau nous consti
tue
-
le ciel nous assiège
l'eau/la mer nous constitue
la terre nous enterre


#<
l'existant
se tend
naturellement


#<
La formule
à la fois
brute
et polie
-
forme
à la fois
brute
et polie
la formule
-
à la fois
brute
et polie
la formule


#<
l'éclair
éclaire
-
et que l'air
éclaire
-
et que l'air
d'orage
éclaire



#<
l'air module l'air
-
air
modules
modulaire
-
modules
air
-
air
module
module
air
-
l'air
module
l'air
-
Sois
module
l'air
-
le mouvement
module
l'air
-
devenir    (+ le devenir)
module
l'air
-
créer
module
l'air
-
devenir
module
l'air
(et le devenir !)





#
C'est-à-dire que, inconsciemment, je vais relire très très vite la Recherche du temps perdu dans ma tête. Pour y voir des schémas, peut-être, de lecture. Et c'est fascinant.
(Augustin Trapenard nous raconte la bibliothèque Tunisie | Design signé Perriand #1 | ARTE, 0'30)
>
[TP]["temps perdu"]
C'est-à-dire que [  ] je vais relire très très vite [ ] temps perdu dans ma tête. Pour y voir des schémas, peut-être [  ]. Et c'est fascinant.



#
(B)(V)[fragmentage]
(Augustin Trapenard nous raconte la bibliothèque Tunisie | Design signé Perriand #1 | ARTE, 3')

#
(B)(V)[fragmentage]
(Augustin Trapenard nous raconte la bibliothèque Tunisie | Design signé Perriand #1 | ARTE, 3'25)


#
[zen][épure][diét/éthique]
La bibliothèque, c'est ce qui structure ma vie. Depuis toujours. Quand je me sens mal, quand je me sens un peu perdu, [  ] je range de façon frénétique ma bibiothèque par ordre alphabétique.
Donc peut-être que, inconsciemment, je fais exprès d'avoir des livres mal rangés pour pouvoir, dans le futur, me ranger moi-même.
(Augustin Trapenard nous raconte la bibliothèque Tunisie | Design signé Perriand #1 | ARTE, 3'30)
+
//
DU JOUR AU LENDEMAIN 09.04.2009 Nina Yargekov (Tuer Catherine)
11'45 + 14' boîtes de rangement



#<
ranger
nous
arrange


#<
Remettre en cause ou prendre conscience de nos mécanismes, de nos automatismes... Et quel est notre automatisme fondamental ? La respiration. Le pneumatique.



#<
inspirer
expirer
respirer
reripser


#
[formule][no effort][zen]
[  ] Fabrice Midal qui dit : "méditer, c'est se foutre la paix". Et je trouve que c'est tellement bien dit.
(Nicole Bordeleau ; Madame bien être - Nicole Bordeleau : la maladie clé d'un changement de vie !, 13'10)
+
Simplement être. Méditer, c'est faire plus aucun effort. Aucun effort, imagine !
(Nicole Bordeleau ; Madame bien être - Nicole Bordeleau : la maladie clé d'un changement de vie !, 14'45)


#

Et c'est pour cela que, à l'intérieur de chaque grande épreuve, que ce soit [  ] une séparation, la maldie, le deuil, c'est un cadeau mal emballé qui se cache au ceur de l'épreuve, et si on peut [  ] on découvre en soi des talents insoupçonnés, des ressources qui, jamais jamais, ne se seraient dévoilées sans cette épreuve.
...
(Nicole Bordeleau ; Madame bien être - Nicole Bordeleau : la maladie clé d'un changement de vie !, 15'30)


#
[optimisme][noirage]
Namasté, ça veut dire : je choisis de ne voir que le beau, la lumière, la bonté, la compassion... en toi.
(Nicole Bordeleau ; Madame bien être - Nicole Bordeleau : la maladie clé d'un changement de vie !, 16'30)













202020 06 18



#
[karl][TP][physio-logique][pour manuella][SSSSS]
[  ] de mon père [  ] ses yeux s'accrochèrent aux miens, juste assez longtemps pour que je ressente la force écrasante de sa colère. J'ai été prise d'une crise de paranoïa qui a transformé ma façon de respirer. Si bien qu'à quinze ans, j'étais déjà une experte de la respiration courte et saccadée. À peine étais-je inquiète ou tracassée qu'aussitôt me revenait ce vieux réflexe de retenir mon souffle, comme quand j'avais cinq ans et que mon père me réprimandait. Que ce soit pour échapper à des pensées anxiogènes, à un inconfort physique ou pour me protéger d'une expérience à venir qui m'effrayait, je réagissais en bloquant ma respiration.
[   ]
Et ce vieux mécanisme de défense ne faisait que renforcer mon mal-être profond.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #11)
+
[psycho-logique]
À ce moment précis, j'ai ressenti que mon corps me révélait avec cette image du passé une précieuse information. Effectivement, j'étais sur le point de découvrir la raison première pour laquelle, enfant, j'avais inventé ce « jeu » de bloquer ma respiration.
Ayant grandi sous l'autorité d'un homme perfectiomriste qui n'était jamais salisfait de mes efforts, j'aspirais à la perfection afin d'être digne de son amour. Contrairement à ce que je croyais, ce blocage de mon souffle n'était pas lié aux accès de colère de mon père, mais plutôt à un immense désir de lui plaire. Et puisque je n'y parvenais pas, dans ma tête d'enfant, je ne méritais ni de respirer ni de « vivre ».
[  ]
À présent, je pouvais clairement voir l'impact de ce mécanisme de défense sur mon corps, mon souffle et mon énergie. Dans l'espoir de devenir meilleure, je foumissais continuellement trop d'efforts et j'en faisais toujours plus par peur de décevoir les autres.
J'appliquais inconsciemment cette même méthode dans mes relaI:ions personnelles et professionnelles. Je croyais que je deviendrais parfaite si je travaillais et si je m'entraînais plus ardemment que les autres. Ce faisant, je contractais souvent et inconsciemment ma cage thoracique pour ne pas avoir à ressentir ce sentiment de dévalorisation intérieure. Tout comme je m'empêchais, enfant, de respirer pour ne pas ressentir la peur, le chagrin, la douleur, je contractais mon diaphragme, imaginant ainsi me protéger du monde extérieur, mais je ne faisais que m'emprisonner en moi-même. C'est de là, je le compris à cet instant, que me venait cette fameuse sensation de vivre à l'étroit, étouffée en moi-même.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #78-79-80)





#
[diét/éthique][autophilosophe][apprentissage]
Alors que je croyais que c'était en transformant les conditions extérieures de mon existence que, miraculeusement, je pouvais devenir quelqu'un d'autre, j'avais tort. On peut métamorphoser son apparence physique, changer d'emploi, délaisser une relation amoureuse pour une autre, changer de ville ou s'établir dans un autre pays : « Où tu vas, tu es », disait le Bouddha. Cet enseignement allait bientôt m'apparai`tre comme une évidence.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #14)


#
[diét/éthique][défausophie][autophilosophe][éco-logique][SSSSS]
Vous et moi respirons comme nous vivons. Si nous respirons de manière inconsciente, force est d'admettre que nous vivons aussi inconsciemment.
    Qu'arrive-t-il lorsqu'on respire inconsciemment ? Nous sommes plus anxieux, plus dispersé, plus stressé. Nous sommes moins connecté à nous-même, moins en lien avec les autres et nous avons, par ce fait même, tendance à vivre davantage à la surface des choses. Et si nous vivons ainsi en pilotage automatique, notre respiration aussi demeurera en surface. Par contre, en se reliant à son souffle, on respire plus consciemment, on devient plus présent, plus attentif à son corps, à sa manière de penser, à ses émotions, à ses relations avec les autres et avec le monde qui nous entoure.
[  ]
Et c'est là, j'en suis convaincue, l'une des principales clés de la transformation intérieure et de la réalisation de soi.
[  ]
Lorsque vous aurez appris comment vous relier à votre respiration, vous aurez découvert le fil conducteur pour entrer en relaItion avec vous-même. Et ce qu'on apprend sur soi en s'observant respirer, on ne peut l'apprendre dans aucun livre : on apprend qui on est véritablement.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #26-27-28)



#
[apprentissage][physio-logique][SSSSS]
    La première étape serait d'apprendre une série de postures spécifiques pour assouplir et ouvrir mon diaphragme. C'est lui, me dit le yogi, qui possède la clé pour libérer les énergies stagnantes qui sommeillent au plus profond de nous.
     Ces mouvements, que l'on peut facilement retrouver dans les livres de yoga, sont composés d'extensions latérales, de douces torsions de la colonne vertébrale et de flexions vers l'arrière. Ces asanas (postures) ont une influence hautement bénéfique, non seulement sur nos fonctions respiratoires et digestives, mais aussi sur le rééquilibrage du système nerveux. Ce sont à peu près les mêmes exercices que pratiquent certains professionnels de la voix, les musiciens qui jouent des instruments à vent, les nageurs et les plongeurs en apnée.
    Je pressentais que les effets cumulatifs de ces mouvements de yoga pourraient transformer ma relation avec mon souffle. Mais je n'avais pas mesuré l'ampleur de cette transformation. Après quelques semaines d'une pratique quotidienne d'une trentaine de minutes environ, déjà, ma cage thoracique était plus ouverte, je respirais plus librement, mon souffle était plus fluide, mon dos me semblait plus fort et plus droit, mon bassin plus stable et mon cœur plus ouvert.
[  ]
Au fur et à mesure que je les pratiquais, mon diaphragme s'assouplissait, mon souffle se fluidifiait et mon corps se détendait. ]'avais l'impression d'être enfermée dans une cage et que la porte de cette cage maintenant s'ouvrait. J'y découvrais mon monde intérieur. Et je m'exerçais à l'habiter plus consciemment.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #34-36)



#<
Confort
Stable
-
position
confort
stable


#
[diét/éthique][simplexité][zen][SSSSS]
Comme vous le découvrirez par vous-même, il existe de nombreuses techniques respiratoires et plusieurs écoles de pensée sur le sujet, les sages yogis de l'Inde, le Bouddha et les maîtres taoïstes, favorisent une respiration naturelle et complète. C'est celle avec laquelle on tire le maximum d'énergie de l'air inspiré et le maximum de détente de l'air expiré. Cette respiration lente, ample, profonde et silencieuse avec laquelle vous êtes venu au monde ; celle qu'on observe chez un nouveau-né.
À ce sujet, il y a deux mille six cents ans, le Bouddha enseignait à ses disciples que la meilleure façon de respirer est celle qui accueille le souffle avec le corps tout entier : « Quand vous inspirez, inspirez par tout le corps. Quand vous expirez, expirez par tout le corps. C'est la voie qui nous mène vers la paix intérieure. »
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #69)


#
[apprentissage][diét/éthique][autophilosophe][SSSSS]
J'en étais déjà à ma cinquième année d'études en yoga. J'étais de plus en plus assidue dans l'observation de mon souffle au quotidien. Avant, ma pratique se résumait à quelques minutes, assise sur un coussin de méditation, où j'observais mes respirations. Maintenant, non seulement je les observais, mais je les ressentais, j'apprenais à distinguer les différents états d'être qui accompagnaient mes souffles. Un souffle lent et profond était souvent signe d'une ouverture intérieure. Un souffle court et saccadé m'indiquait que mon esprit s'agrippait à une idée fixe ou à un scénario quelconque dans ma tête. Parallèlement, je continuais de pratiquer les mouvements prescrits pour assouplir mon diaphragme.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #76)


#
[diét/éthique][âge][apprentissage][physio-logique][SSSSS]
Reprendre le contrôle de son souffle, c'est reprendre le contrôle de sa vie. Et pour y parvenir nous devons apprendre à nous détendre intérieurement, et tout particulièrement le ventre, pour aider le diaphragme à descendre et ainsi favoriser une respiration plus ample et plus profonde.
Pour ma part, il y a vingt-cinq ans, l'idée que je puisse travailler de concert avec mon souffle pour descendre plus profondément en mon corps m'était étrangère. Lorsque j'ai débuté le yoga, tout ce que je connaissais de ma respiration était ce petit va-et-vient de l'air que je percevais parfois dans mes narines. Qu'il puisse y avoir un lien entre ma façon de respirer et ma relation avec l'instant présent ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Mais j'ai découvert avec étonnement que le souffle, non seulement nous révèle des aspects cachés de nous-même, mais qu'il en dit aussi long sur notre relation avec l'instant présent et le monde qui nous entoure.
[  ]
Cette découverte de la puissance contenue dans la détente du bas-ventre fut pour moi des plus fascinantes.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #83)



#<
Méditaction
-
Médite
Action
Neutralisante
-


#<
tout
est
transitoire

#<
[rappel]
merci
de rien
-
et merci
de rien
-
et merci
hein
de rien



#<
Joue
là où ça
noue
-
jouer
là où
c'est noué


#<
-
le motel
nous rappelle
qu'on est mortel
-
l'existence
est
motel
-
la vie
est
motel
-
tout
être
est
motel
-
nous autres
pauvres
motels
-
tous les êtres
sont
motels
-
tous
les hommes sont
motels
(O/<.)




#
(AF)
[PDF]
. Vous croyez ?

. je ne doute jamais, c'est un fait

. élevée en musique, d'où sa gaieté

. un être humain après tout est une équation plus ou moins compliquée à résoudre

. elle a plutôt des goûts que des opinions

. Or, quoi qu'on dise, le suicide est un acte d'espoir.

. question très simple : que savez-vous sur vous que vous n'avez pas envie de savoir ?

. [  ] son éditeur la presse [  ]

. tous adultes comme des enfants ratés

. les yeux ouverts dans son propre enfer

. corsaire... pirate légal

. le mot d'esprit en lui-même, une sorte de bonté

. la coke est un puissant stimulant du fonctionnement mental

. sherlock  (// Elementary)

. les possédés du divan sont des disgrâciés en cure. ils peivent restrer des années sans aucun progrès.

(Philippe Sollers, Centre)






#<
Souffle
Tranquillisant
Maison/Portatif

#<
les parents
taisent
...


#
[méta][otto][karl][otto karl][TP]!["temps perdu"]!
Mes journées s'écoulaient dans la parole des autres, à l'écoute des histoires de gens très divers. La prise de conscience que trop de temps perdu peut devenir un gouffre a mis finalement un terme à cette flânerie. C'est sur ce fond actif de « ne rien faire » que j'ai décidé de m'inscrire aux séminaires de Roland Barthes. Ils allaient donner une matière à ce temps pour rien, une possibilité de réalisation.
(Chantal Thomas, Chemins de sable, p68-69)



#
[cosmo-logique][autophilosophe][apprentissage][SSSSS]
« N'écoutez les conseils de personne, sinon du vent qui passe et nous raconte l'histoire du monde », disait Claude Debussy. Le même conseil s'applique dans l'art du souffle.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #73)




#
[rappel][SSSSS]
C'est en s'observant respirer, en éprouvant les différentes sensations du souffle qu'on arrive à améliorer notre manière de respirer. Plus vous prendrez l'habitude d'explorer ainsi le souffle en vous, plus il vous sera facile de travailler avec lui. Armez-vous de patience, toutefois, car ce n'est pas en quelques minutes qu'on peut arriver à changer des années de conditionnements. Mais, avec le temps, vous y parviendrez et les résultats en valent largement la peine, croyez-moi !
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #56-57)


#
[rappel][SSSSS]
Quand on perd le contact avec la respiration, on se dissocie de soi-même.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer)


#<
[SSSSS]
Être à côté de ses pompes ? On Devrait dire : être à côté de son souffle.
-
Être à côté de ses pompes
C'est être à côté de sa pompe.
-
marcher à côté de ses pompes
c'est
respirer/souffler à côté de sa pompe
-
marcher à côté de ses pompes
c'est respirons à côté de sa pompe



#
[âge][dépression][SSSSS][diét/éthique]
Et tout au long de cette longue traversée vers la guérison, mes pratiques du yoga et de la méditation m'ont aidée à vivre chaque instant plus sereinement.
    Quelles que soient les conditions de notre vie, le souffle est là pour nous enseigner que tout est appelé à se transformer, dans son essence, dans sa forme ou dans sa durée. Il est là pour nous rappeler que quelle que soit l'expérience que nous vivons, elle est appelée à passer. Il n'y a pas d'exception. Que ce soit la traversée d'une maladie, d'un deuil ou de toute autre épreuve, derrière ce mouvement continu de va-et-vient des circonstances de notre vie se cache une promesse de renouveau. Cette promesse, il ne faut jamais l'oublier.
Aujourd'hui, au moment d'écrire ces lignes, je peux affirmer qu'une respiration profonde peut tout changer ! Qu'elle peut nous transformer grandement. Qu'elle peut nous guérir tout autant.
(Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer, #128)



#
[brachy-logique]
Jean-luc Barré – [  ] il aurait mieux vallu faire découvrir aux élèves du bac, un texte que je trouve beaucoup plus intéressant [que Les Mémoires] pour comprendre de Gaulle, qui s'appelle Le fil de l'épée, qui est un texte extrêmement court et qui est admirable – à mes yeux – sur le plan littéraire. Et qui est très court, très ramassé, où il y a tout de Gaulle, déjà. Et là, c'est de la pure littérature, si je puis dire... [  ]
(Stéphane Zagdanski et Jean-Luc Barré, Empoignade sur De Gaulle, Arrêt sur Images, 17 juin 2010, 11'15)
+
infra : Sollers, Centre, ONPC / Otto - conCentre














2020 06 19


(AF)
#
... contre métaphysique...
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 6'30)


#
[bavardage][philosavis]
...
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 9')


#

(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 17')


#

... l'art... expression plus précise... que long discours philosophique...
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 19'45)

#
... manière philosophique de se passer de philosophie
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 21'30)

#
["otto"]
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 0'25' + 24')

#
[épure][taisage]
...
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 28' + 29'30)




#
[western]
Il [Wittgenstein] est passionné par l'aéronautique et par la logique, ainsi que par les westerns [  ].
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 0'45')



#
    Il en est ainsi : si on ne cherche pas à exprimer l'inexprimable, alors rien n'est perdu. L'inexprimable est plutôt – inexprimablement – contenu dans l'exprimé.   Lettres, rencontres, souvenirs, Ludwig Wittgenstein, Paul Engelmann, éd. Editions de l'éclat, coll. Philosophie imaginaire, 2010, p. 33 - Ludwig Wittgenstein
OU
« [...] si seulement on ne tente pas d’exprimer ce qui est inexprimable, alors rien ne se perd. Bien au contraire, l’inexprimable est alors – inexprimablement – compris dans ce qui est exprimé ! » (L. Wittgenstein, « Lettres inédites », p. 209). Sur les deux parties du Tractatus, « l’une qui est présentée ici [le texte], à quoi il faut ajouter tout ce que je n’ai pas écrit. Et c’est précisément cette partie-là qui est l’Important » (L. Wittgenstein, « Lettres inédites », p. 219).
(https://journals.openedition.org/edl/1109)


#
[brachy-logique][formule]!
Né à Vienne en 1889, mort à Cambridge en 1951, Ludwig Wittgenstein eut une vie tourmentée, marquée de surcroît par une exigence éthique peu commune. Ses écrits théoriques, à commencer par le plus célèbre d’entre eux, le Tractatus logico-philosophicus avec sa fameuse dernière proposition : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire », exigent une approche tout autre que celles des philosophes académiques : la beauté abstraite du style, simple et ramassé, l’énergie morale, le courage, l’exigence, la tension que l’on sent dans chaque phrase demandent qu’on les aborde comme on aborderait ceux d’un poète, d’un mystique ou d’un moraliste. Ce philosophe singulier dit un jour à ses étudiants : « Toutes les bonnes doctrines sont inutiles. Vous devez changer votre vie ». Qui fut donc Wittgenstein ? Que pensait-il au juste ? Doit-on considérer que sa vie, originale elle aussi, fait partie de son œuvre ?
(Étienne Klein ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 0')

>
Ses écrits théoriques [  ] exigent une approche tout autre que celles des philosophes académiques : la beauté abstraite du style, simple et ramassé, [  ] l’exigence, la tension que l’on sent dans chaque phrase demandent qu’on les aborde comme on aborderait ceux d’un poète, d’un mystique ou d’un moraliste. Ce philosophe singulier dit un jour à ses étudiants : « Toutes les bonnes doctrines sont inutiles. Vous devez changer votre vie ». [  ] Doit-on considérer que sa vie, originale elle aussi, fait partie de son œuvre ?
>
[pour twitter]
une approche tout autre que celles des philosophes académiques : la beauté abstraite du style, simple et ramassé, . l’exigence, la tension que l’on sent dans chaque phrase demandent qu’on les aborde comme on aborderait ce[lles] d’un poète, d’un mystique ou d’un moraliste.
(Étienne Klein)



#
[brachy-logique]
L'aphorisme est une concentration de la pensée. Une concentration stylistique. C'est un genre littéraire en Autriche au début du 20e siècle. Il y a une école d'auteurs d'aphorismes, viennois, [  ] et très souvent ces aphorismes sont des aphorismes philosophiques.
(Christiane Chauviré ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 7')

#
[brachy-logique][formule]!
Un aphorisme n'a pas besoin d'être vrai, mais il doit survoler la vérité, il doit la dépasser d'un trait.
(Karl Kraus)


#
[lecture][confinement][TP]
Le politicien est enfoncé dans la vie, on ne sait où. L'esthète fuit loin de la vie, on ne sait où.
(Karl Kraus, Dits et contredits)
+
#
[lecture][dépression][diét/éthique][noirage]
L'art sert à nous essuyer les yeux.
(Karl Kraus, Dits et contredits)

#
[noirage][brut]
La vérité est un serveur maladroit qui, en nettoyant, casse les assiettes.
(Karl Kraus, Dits et contredits)

#
[dépression]
Anesthésie : plaies sans douleur. Neurasthénie : douleurs sans plaies.
(Karl Kraus, Dits et contredits)

#
[psycho-logique]
Psychanalyse, c'est cette maladie mentale qui se prend pour sa thérapie.
(Karl Kraus, La nuit venue)


#
[dépression][karl][TP][bavardage]
...
(Christiane Chauviré ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 13'15)



#
[taisage]neutralisage]
... Wittgenstein... influencé par la théolgie négative... Angelus Silesius... Paul Valéry aussi...
... faux problème... qui pourraient être résolus par une critique du langage...
... refus de dire l'indicible..
(Christiane Chauviré ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 16'40)
+
... !
(Christiane Chauviré ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 18'15)
+
...
... le sens est au-delà du monde...
... et on ne peut pas sortir du monde... ni du langage surtout...
L(a Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 34'45)





#
[ARG]
[  ] la manie de conduire un raisonnement jusqu'au point où il se détruit lui-même et où il ruine l'édifice dont il fait partie.
(Cioran, cité par... La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 18')



#
[autophilosophe][pop]
... pas de références aux autres philosphes ni sujets... mais un conte de Grimm, Nain Tracassin
(Wittgenstein : sens, non sens, absurde par Sylvain Portier, 3'45)
#
[autophilosophe]
– Mais il [Wittgenstein] ne passe pas son temps à lire les grands philosophes. [  ] Il était totalement en rupture avec l'histoire de la philosophie traditionnelle, comme par exemple on la pratique en France à l'université.
Christiane Chauviré – Pas du tout ! Pas du tout. Pas du tout.
(Étienne Klein ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 28')
+
conseil aux étudiants... pas l'université... plutôt métier manuel...
... W. très doué de ses mains... impeccable...
(La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 51'30')


#
[TP][confinement]
.... solitude volontaire... cabane...
(La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 53')

#
[autophilosophe]
... essayisme littéraire... ≠ philosophie analytique
(La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 57')


#
Dans l’avant-propos au Tractatus, Wittgenstein annonce de façon apparemment immodeste qu’il a « résolu » les problèmes de la philosophie « d’une manière décisive ». Selon lui, la formulation de ceux-ci « repose sur une mauvaise compréhension de la logique de notre langage ». Cette idée sera reprise dans le texte au 4.003 : « La plupart des propositions et des questions des philosophes découlent de notre incompréhension de la logique du langage. » Toujours dans l’avant-propos, Wittgenstein résume son livre en ces termes : « Tout ce qui proprement peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence. Le livre tracera donc une limite à l’acte de penser – ou plutôt non pas à l’acte de penser, mais à l’expression des pensées. » En effet, tracer une limite implique l’existence d’un au-delà de cette limite, mais ce ne peut pas être le cas pour le « pensable », puisque « nous devrions pouvoir penser des deux côtés de cette limite (nous devrions donc pouvoir penser ce qui ne se laisse pas penser) ». Au 4.114, Wittgenstein dira aussi de la philosophie qu’elle « doit délimiter le pensable et par là l’impensable » et qu’elle « doit délimiter l’impensable de l’intérieur par le pensable ». En somme, puisqu’on ne peut pas penser l’impensable, on ne pourra tracer la limite qu’à l’intérieur du langage, en délimitant ce qui peut être dit (clairement, avec sens) ; on réussira donc par là à délimiter l’impensable à partir de l’intérieur, du pensable ou, ce qui revient au même, par ce qui est exprimable…
(Mathieu Marion, in "Ludwig Wittgenstein, Introduction au « Tractatus logico philosophicus »", chap. Les enjeux : de l'analyse logique du langage aux « problèmes de la vie », extrait, https://www.cairn.info/ludwig-wittgenstein--9782130533344-page-8.htm?contenu=resume)


#
[pour romain][postinterview mienne]
- matérialité des choses (d'où joconde encadrée, Almendros, livre-objet Allia, cinéma, esth/éhique, etc.)
- infra : Mes préférés (et ma démarche) : les essais de philosophie généraliste(s). Et non spécialiste(s) d'une question. Les essais généralistes, transversaux, globaux...
D'où me satisfaire des itw radios, etc. Résumés oraux, fulgurants, à butiner...



#<
remettre en question
celle qui se pose pas
-
remettre en question
celle qui se pose
pas
-
remettre en question
ce(ux) qui se la pose(nt)
pas
-
remettre en question
ce(ux) qui la pose(nt)
pas
-
remettre en question
ce qui ne la pose
pas
-



#
[affinité]
Ce texte s’attache à lire Deleuze et Wittgenstein dans un éclairage mutuel. Avec pour point de départ le rejet strict et constant de ce dernier à l’intérieur de l’œuvre deleuzienne, notre intention est de désamorcer le dogmatisme qu’une telle posture permet, même virtuellement, à l’exégète complaisant. Aucun rachat n’est ici en question, mais une tentative diplomatique pour montrer qu’à l’apparence irréconciliable de deux enracinements antipodiques de la pensée résistent des inquiétudes communes et des gestes qui se font écho. Leur rapport particulier à l’art, ainsi qu’une tendance partagée à prendre pour objet de pensée la pensée elle-même orientent ce parcours, traits qui finalement nous poussent à constater d’étranges ressemblances et à admettre que la véhémence de Deleuze tient davantage à la synthèse, en un nom propre, des griefs adressés à une tradition dont l’individu Wittgenstein n’est pas le porte-étendard.
(Deleuze et Wittgenstein : « comme » deux jumeaux assis dos à dos ? Thibaut Vaillancourt, https://journals.openedition.org/edl/1109)



#<
La montre nous donne l'heure
Le soleil/le corps nous donne la nôtre
-
la montre nous montre l'heure
le corps nous la donne
-
l'horloge nous montre
l'heure
le corps nous la donne
le soleil nous l'impose
-
l'horloge nous montre
l'heure
le corps nous la souffle
le soleil nous la donne
-
l'horloge nous montre
l'heure
le soleil nous la donne
le corps nous souffle la nôtre
-
l'horloge nous donne
l'heure
et le corps la nôtre
-
l'heure
le soleil nous l'impose
l'horloge nous la montre
le corps nous la souffle   (= nous la suggère + nous l'enlève)
-
l'heure
le soleil la répand/diffuse
la montre nous la montre
le corps nous la souffle   (= nous la suggère + nous l'enlève)
-
le soleil diffuse/instaure l'heure
la montre la montre/rythme
le corps nous la souffle
-
le soleil diffuse l'heure
que nos cadres encardent
mais que le corps nous la souffle
-
le soleil diffuse l'heure
que nos cadres encardent
mais que nos corps nous soufflent
-
le soleil diffuse l'heure
que nos cadres encardent
mais nos corps nous soufflent
-
le soleil diffuse l'heure
que notre cadre encarde
mais que notre corps nous souffle
-
le soleil diffuse/impose un rythme
que notre cadre encarde
mais que notre corps nous souffle
-
le soleil diffuse l'heure
que notre cadre encarde
mais que notre corps nous souffle
-
le soleil impose/expose un rythme
que notre cadre encarde
mais que notre corps nous souffle





#<
des filles
je vois maintenant
la ficelle
-
des filles
je vois maintenant
la ficelle
sauf de celle ?
-
des filles
je vois
les ficelles
sauf de celle ?
-
des prochaines filles
celles
qui me les feront oublier
-
des prochaines filles
celles  (= ficelles)
qui me les feront oublier
les leurs   (+ leurres)
-
des prochaines filles
celles  (= ficelles)
qui me les feront oublier
des leurs   (+ leurres)
-
parmi les filles
celles
dont on les voit
(les ficelles)



#
(AF)
Ça commence aujourd'hui Hypocondrie : une maladie pas si imaginaire
diffusé le ven. 19.06.20
1'45 - 2'30 dr - 4'30
7' - dr - 10'
11'50 - 23'
25'15 - 25'45
35' -  35'45  - 37'   AR +
40'20 - 40'45
53'30 - 55'
58' -  ?
1:04'14



mais moi :
tension très basse
extrasystoles avérées
pas de simples picotements ni pulsations



#
[physio-logique][apprentissage][SSSSS]
Mais surtout il existe des psychothérapies qui sont efficaces, notamment la thérapie comportementale, qui sont efficaces voire très efficaces pour traiter l'hypocondrie. La première chose à faire, c'est d'apprendre à se relaxer. D'apprendre, grâce à la respiration, à baisser son stress et à voir que plus on ralentit la respiration, plus la maladie, la douleur que l'on ressentait dans le corps disparaît. Et quand on s'aperçoit qu'on arrive à maîtriser la peur, qu'on arrive à maîtriser la douleur qui faisait penser à la maladie, eh bien on commence déjà à la relativiser, à la dédramatiser, ça enlève du stress et ça devient un cercle vertueux.
Et puis, dans un deuxième temps, on peut apprendre à stopper les ruminations, stopper les crises d'angoisse, on peut même apprendre à travailler sur ce qu'on appelle l'hyperventilation. C'est-à-dire à voir que si on respire très vite, ça déclanche des sensations que d'habitude on associe à la maladie, et puis que dès qu'on ralentit la respiration, ça part !
[  ]
Et c'est important de comprendre l'hypocondrie, parce que plus on la comprend, plus on la dédramatise, et moins elle crée de stress, moins elle se nourrit elle-même.
(Benjamin Lubszynski - L'hypocondrie, une vraie souffrance, 4'25)
+
infra : Nicole Bordeleau, Comment mieux respirer  !




#< [SSSSS]
La respiration nous contient
Quand elle ne nous déborde
-
quand elle ne nous déborde
la respiration nous contient
-
contiens ta respiration
elle te contiendra
-
la respiration nous contient
-
notre souffle nous contient     (+ cf. souffle = âme)
-
notre souffle
nous
contient
-
notre souffle
qui nous contient
peut donc aussi nous contenir
-
notre souffle
qui nous contient
peut alors aussi nous contenir
-
comme notre souffle nous contient
il peut aussi nous contenir
-
de ce que notre souffle nous contient
il peut aussi nous contenir
-
notre souffle nous contient
et de là peut nous contenir
-
notre souffle nous contient
et peut (ainsi) nous contenir
-
notre souffle nous contient
et ainsi peut nous contenir
-
comme il nous contient
notre souffle
peut (donc) nous contenir
-
notre souffle nous contient
et peut ainsi nous contenir
-
comme notre souffle nous contient
il peut ainsi nous contenir
-
notre souffle nous contient
et peut ainsi/alors/donc nous contenir
-
notre souffle nous contient
il peut donc nous contenir
-
notre souffle nous contient
jusqu'à pouvoir nous contenir
-
notre souffle nous contient
: il peut nous contenir
-
le souffle nous contient
donc peut nous contenir
-
notre souffle nous contient
donc peut nous contenir
-
notre souffle nous contient
il peut donc nous contenir
-
notre souffle nous contient
aussi peut-il nous contenir
-
notre souffle nous contient
aussi peut-il nous contenir (?)
(O/<.)


+
trouvé après-coup sur mon carnet (ne saurais replacer dans la chronologie de la recherche) :
nous sommes contenu dans notre souffle mais pourvons l'être aussi par lui.
contenu dans notre souffle  nous pouvons l'être aussi par lui
notre souffle qui nous contient peut aussi nous contenir
notre souffle nous contient et de là/maîtrisé peut nous contenir






#
4. Vous avez un de ces symptômes.
Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V-TR) a rassemblé des critères précis afin de définir l'hypocondrie, énumérés par Gentside : votre préoccupation persiste malgré un bilan médical complet et rassurant, votre préoccupation persiste au moins 6 mois, votre préoccupation est centrée sur la crainte d'être atteint d'une maladie grave (fondée sur une interprétation erronée de symptômes physiques). Les personnes hypocondriaques sont très souvent préoccupées par des symptômes somatiques chroniques. En clair, à force de penser que vous êtes malade ou que vous allez tomber malade, votre cerveau envoie des mauvaises informations à votre corps qui, au final, va ressentir les symptômes d'une maladie fantôme. Ces troubles somatiques sont difficiles à gérer et peuvent causer de l'angoisse, de la peur ou encore de la détresse.
(Par  Victoria Belz 26/02/2014, Hypocondrie : 5 signes qui ne trompent pas, https://www.huffingtonpost.fr/2014/02/26/5-signes-etre-hypocondriaque_n_4856475.html)



#
[confinement]
 Solitude Hubert Klimko Véronique Patte (trad. du polonais)
Résumé  : "La solitude ne m'est pas étrangère. La solitude, c'est moi", dit Bruno Stressmeyer, le protagoniste de ce court et dense roman sur l'Occident contemporain. A Vienne, de nos jours, un homme que la possession de plusieurs appartements dispense de travailler, fait le choix d'être seul, de ne rien partager avec quiconque. Il est atrabilaire, s'observe sans arrêt, émet sur les autres les jugements les plus mesquins qu'on puisse imaginer (le récit est à la première personne). Pour réduire les contacts avec ses semblables, il commande tout par Internet. Mais il lui faut parfois prendre le train, aller au restaurant, se frotter à d'autres gens qu'il juge et qu'il déteste en bloc. Bien que son frère lui manque, il refuse de le voir depuis qu'il s'est marié avec une femme de confession juive. Reste son médecin, chez lequel son hypocondrie le conduit sans arrêt, et une aventure de vacances, une femme qu'il a connue en Croatie et à laquelle il pense quelquefois. Bruno pourrait vivre à Paris, à Londres ou à Berlin... Quoique haineux, le regard qu'il porte sur le monde et les gens n'en révèle pas moins certains aspects de notre modernité : c'est ici la ruse du romancier, dont l'ironie tendre se communique au lecteur.
(https://www.bnfa.fr/livre?biblionumber=58916)


#
[affinité][pour l'art rencontre]
En 2014, alors qu'il est séparé depuis un an d'Alexandra Lamy, Jean Dujardin tombe un beau jour sur la patineuse Natalie Péchalat, sa future compagne. C'est en découvrant une interview de celle-ci à la télévision que l'acteur se souvient avoir immédiatement eu le coup de foudre. "Quand j'ai vu Nathalie, ma femme, à la télévision – je ne l'ai pas vue patiner mais parler – elle m'a charmé. Et à ce moment-là, j'ai choisi ma vie. Je me suis repris en main, je me suis demandé ce dont j'avais envie, où j'en étais et hop, j'ai foncé", raconte celui qui n'a pas hésité à la rejoindre à Tokyo pour faire sa rencontre. "Je me suis dit : 'Je serai là pour cette femme, je vais la voir patiner, je vais m'intéresser au patinage !' Pour un passionné de rugby, c'est une vraie preuve d'amour", se souvient-il. La star a épousé en 2018 la jolie brune et lui a donné une petite Jeanne, née en 2015.
(https://fr.news.yahoo.com/12-choses-que-vous-ne-saviez-peut-etre-pas-sur-jean-dujardin-qui-fete-ses-48-ans-085510677.html)




















2020 06 20


#<
L'oeuf ou la poule ?
l'oeuf où la poule, et la la poule où l'oeuf
-
l'oeuf

la poule

l'oeuf
-
l'oeuf où la poule où l'oeuf
-
l'oeuf ou la poule où l'oeuf où la poule
-
l'oeùf où la poùle où l'oeùf



#<
notre corps
a besoin
de reconnaissance        (+ re-connaissance + re-co-nnaissance))
-
reconnaître
son corps
et avec
-
reconnaître
son corps
et ainsi avec
-
reconnaître
son corps
ainsi avec
-
renaître
de reconnaître
son corps
-
notre corps
réclame
de la reconnaissance
-
notre corps
réclame
de le reconnaître


#
[ingénieurs de formation]
Alain Robbe-Grillet (agronome)
Michel Houellebecq (agronome)
Ludwig Wittgenstein (aéronautique)
Céline Curiol
...


#<
la bonne santé
a(/à) bon dos
-

#<
[autophilosophe][(p]références]
Mes préférés (et ma démarche) : les essais de philosophie généraliste(s). Et non spécialiste(s) d'une question, spécifique. Les essais généralistes, transversaux, globaux... de philosophie générale...  (≠ époque : spécialisations, même chez les youtubeurs, etc.)
Comme sujet général : la vie
Ecce Homo, Nietzsche
(Oeuvres quasi complètes de Nietzsche)
Dialogue, Deleuze-Parnet
Entretiens, Jean Paulhan
Entretiens, Cioran
Chemins de sable, Chantal Thomas
Le Grain de la voix, Barthes
Remarques mêlées, Wittgenstein
Roland Barthes par Roland Barthes, Barthes
Éthique, Spinoza
Tchouang-Tseu
Lao-Tseu
...




#
[rappel][pour twitter]
[  ] ma position à l'égard de la philosophie [  ] : la philosophie, on devrait, au fond, ne l'écrire qu'en poèmes.
(Ludwig Wittgenstein, Remarques mêlées, p81)
Pour lui la philosophie est une création poétique ou elle n'est pas. D'où la forme aphoristique [  ].
(Roland Jaccard, L'enquête de Wittgenstein, p65)
L'aphorisme est une concentration de la pensée. Une concentration stylistique.
(Christiane Chauviré ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 7')
+
image :
Né à Vienne en 1889, mort à Cambridge en 1951, Ludwig Wittgenstein eut une vie tourmentée, marquée de surcroît par une exigence éthique peu commune. Ses écrits théoriques, à commencer par le plus célèbre d’entre eux, le Tractatus logico-philosophicus avec sa fameuse dernière proposition : « Ce dont on ne peut parler, il faut le taire », exigent une approche tout autre que celles des philosophes académiques : la beauté abstraite du style, simple et ramassé, l’énergie morale, le courage, l’exigence, la tension que l’on sent dans chaque phrase demandent qu’on les aborde comme on aborderait ceux d’un poète, d’un mystique ou d’un moraliste. Ce philosophe singulier dit un jour à ses étudiants : « Toutes les bonnes doctrines sont inutiles. Vous devez changer votre vie ». Qui fut donc Wittgenstein ? Que pensait-il au juste ? Doit-on considérer que sa vie, originale elle aussi, fait partie de son œuvre ?
(Étienne Klein ; La Conversation scientifique - 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible (avec Christiane Chauviré), 0')


#
>
[pour twitter]
otto - conCentre
[pour twitter]
L'aphorisme est une concentration stylistique de la pensée.
((Christiane Chauviré, dans "La Conversation scientifique" 01/06/2019 : Ludwig Wittgenstein...))
[pour twitter]
Pour lui, la philosophie est une création poétique, . D'où la forme aphoristique
(Roland Jaccard)
La philosophie, on devrait, au fond, ne l'écrire qu'en poèmes.
(L. Wittgenstein)
approche tout autre que celles des philosophes académiques...
(Étienne Klein)
+
image :
Otto - 2006 - Étienne Klein sur le style de Wittgenstein :
Les écrits théoriques de Wittgenstein [  ] exigent une approche tout autre que celles des philosophes académiques : la beauté abstraite du style, simple et ramassé, [  ] l’exigence, la tension que l’on sent dans chaque phrase demandent qu’on les aborde comme on aborderait ceux d’un poète, d’un mystique ou d’un moraliste.
(( Étienne Klein, La Conversation scientifique du 01/06/2019 - Ludwig Wittgenstein ou la philosophie de l’indicible ))
+
[pour twitter]
[rappel][épure][formule][brachy-logique][karl][ARG][pour vincent]
il y avait une autre langue, celle du poème. [ ] avec de la ficelle, on faisait du fil de fer. [ ] une langue tendue qu'on ne pouvait pas modifier, qu'on ne pouvait pas briser. Quelque chose de solide. [ ] Le langage ficelle ne m'a jamais intéressé.
(Guillevic, Vivre en poésie)
+
image :
Otto - 2006 - Guillevic, du langage ficelle au langage de fil de fer :
– [  ] Au-delà de ce français, il y avait une autre langue, celle du poème. J'ai eu le sentiment [  ] qu'avec de la ficelle, on faisait du fil de fer.
    [  ] le vers était une langue tendue qu'on ne pouvait pas modifier, qu'on ne pouvait pas briser. Quelque chose de solide. De la nature de la pierre.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.30)
– Pour toi, écrire, c'était donc [  ] exclusivement la poésie ?
– Exclusivement, oui. Toujours ce langage de fil de fer. Le langage ficelle ne m'a jamais intéressé.
(Guillevic, Vivre en poésie, p.63)

->
djal
les boîtes clic
nina yargekov




#
[neutralisage][mort][!°]
Lors d'une partie de golf à Madrid, Bing Crosby meurt à 74 ans d'une crise cardiaque en octobre 1977. Ses derniers mots furent sa dernière plaisanterie : « C'était un super match de golf, les gars... Allons prendre un Coca-Cola ».
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Bing_Crosby)


#<
On aspire à ce qui nous inspire (seulement)
-
on aspire
à ce qui nous inspire
seulement
-
on aspire
à ce qui nous inspire
(voilà tout)



#
[otteur][taisage]
Eh bien, on pourrait aussi choisir de se taire, de se dire "bon, on ne fera... À quoi bon ajouter d'autres voix à celles qui existent déjà ?"
(Nina Yargekov, du jour au lendemain 09.04.2009 Nina Yargekov (Tuer Catherine), 28'20)

#
[livre-objet]
Donc il y a cet aspect-là, et puis évidemment il y a l'aspect de la [  ] petite auteure qui écrit son premier roman, et qui a tellement peur de ce qu'on pourrait en penser, et qui, d'une certaine façon, dit "bon, écoutrez, si jamais c'est très mauvais, au moins c'est un objet manufacturé qui pourra vous servir à d'autres choses/autre chose".
(Nina Yargekov, du jour au lendemain 09.04.2009 Nina Yargekov (Tuer Catherine), 38'20)

#
[créage][épure][simplexité][symplicité]
... la construction du livre... égarée... plein de possibilités, de détours... perdu de vue... mais finalement assez satisfaite...
Donc c'étaita compliqué, mais finalement c'est vraiment en essayant de repenser à mes intentions initiales, on me disant "qu'est-ce qui a motivé le livre, pourquoi je veux écrire, qu'est-ce que j'ai à dire vraiment ?" qui a été en quelque sorte le fil conducteur de la constuction, de l'architecture telle que le livre apparaît maintenant.
(Nina Yargekov, du jour au lendemain 09.04.2009 Nina Yargekov (Tuer Catherine), 17')














2020 06 21


#
Maylis de Kerangal, Dans les rapides :
...
- Picture This, 2.56
3' [programme][féminisme]
... Blondie... son corps, tout un programme.
- It's 11:59 and I want to stay
 [programme]
12'45 [  ] prosaïque, choisir de survivre. Là est le programme. Dans la foulée, enregistrer [l'album] Parallel Lines.
- 06 Room for the life, 3.05
3' La clé de la vitesse, c'est la fluidité.
- 08 Strange Phenomena, 2.58
1'30 [style][brachy-logique][beatles style en résumé]
Elle écoute les Beatles [  ], dit que ce sont des génies. Elle y entend la beauté des harmonies, la pureté des mélodies, l'originalité des arrangements, toute(s) chose(s) qui la rassure(nt) sur la teneur du monde, sur le potentiel de création, de paix et de réconciliation qu'il contient, ce sont bien là des musiciens qui jouent de la musique.
- 09 Wutherings Heights, 4.29
5'15 [pionnier]
– Alors ? C'est fou, non ?
[  ]
– Compliqué, c'est compliqué, ton truc.
[  ]
– Tu dis ça parce que c'est nouveau, c'est tellement nouveau, on n'est pas habitué.
6'+7'30 [style][brachy-logique][kate Bush style en résumé]
...
+ [critique + éloge de Kate Bush : "10 Kite, 2.57", 4']

7'
... depuis la second où Elvis Presley se déhancha, son [/sans?] remuement sexuel disjonctant sa voix de crooner, césure américaine, bascule d'une ère à l'autre...
- 10 Kite, 2.57
[taisage]
Lise, au contraire, a persisté « Il n' y a rien de plus infini que le silence, Nina, et l'intériorité c'est idem, c'est du flanc, je te le dis, tu te fais avoir. » [?](AF)
... Ça s'appelle le myst!ère... et c'est beau, le mystère, ça m'intéresse...
[politique][affinité]
6' Je mesuree que ce qui nous oppose nous reconfigure, nous redone jeu, grain à moudre...
- 11 One Way Or Another
8' [beauté][goût][karl]
Je lui dis qu'il y a plein de garçons qui aiment les petits seins, beaucoup plus qu'on ne croit.
- 11 One Way Or Another
18' ? désir ... le sexe lourd...
21'40 « Marie, je me sens mal »
- 12 Heart of Glass, 5.50
0' [ado] les dimanches... les parents périphériques
- 13
[psycho-logique]
0' Lise [  ] parlent comme eux, fument comme eux, a même truqué son rire, [  ]. Nina envisage de prendre des cours de mime au second semestre, analyse ses émotions, s'éloigne de Blondie, « trop impure, trop groupe, trop naïf, trop simple »...
1'45 [affinité][âge]
[entre nous] Quelque chose s'effiloche. Plus il s'effiloche et plus il s'effiloche, c'est irréversible. L'éloignement ne produit rien d'autre que lui-même, sa courbe de croissance est exponentielle, poisse des mathématiques.




#<
Somatisation, quand le corps opte pour l'implicite.
-
la somatisation
implicite
le malaise


#<
manon des sources // remède découvert après la maladie et la mort (d'un être cher)


#<
Si tu te plains du plat
ne cherche pas
change de braquet


#<
[rappel]?
Au lieu de te braquer
change de braquet

#<
fleur en terre
mieux qu'en pot

#<
la vie est motel
-
nous
pauvres
motels
-
nous tous
pauvres
motels
-
nous autres
pauvres
motels
-




#<
Nietzsche met en avant l'éloge de la vie et en arrière les loges.
-
Qui fait l'éloge de la vie
n'a pas fait les loges
-
l'éloge de la vie
cache/ne dit pas
les loges
-
avant de faire l'éloge (du spectacle) de la vie
faire les loges
-
avant de faire l'éloge
faire les loges
-
faire les loges
avant l'éloge





#
(AF)
[noirage][optimisme]
voir :
pour romain - le secret de Nietzsche hypocritique de Socrate (extrait de Éloge de Socrate, par Pierre Hadot)

#
(AF)
[créage][épure][zen][diét/éthique]
voir :
OTTO - 2006 - écrire-livres-boîtes-clic

#
(AF)
[autophilosophe]
voir :
OTTO - 2005 - chantal thomas, essayiste barthésienne

#
[àmouréinventer]
– Ton mari et toi vous avez un genre d'accord pour ces relations ?
– Non. Rien de formel. Il assume ses relations et moi les miennes. Ça fonctionne bien.
[  ]
– T'es pas jalouse ? Il ets pas jaloux ?
– S'il passe du bon temps avec une autre, je suis contente pour lui ! Ça m'ennuie pas !
– Vraiment ?! Quand ton mari est avec une autre personne, tu es contente, c'est ça ?
– Oui ! Je suis contente pour lui.
– [  ] Mais tu as pas peur d'être abandonnée, de te retouver toute seule ?
– La perspective de finir seule me fait peur, c'est normal ! Mais il y a plein de gensautour de moi qui comptent énormément dans ma vie. Beaucoup sont aussi un important que peuvent l'être mon mari, voire même mes enfants ! Je pourrais pas avoir une grande confiance en moi moi si j'étais que! la femme de quelqu'un, ou une mère de famille. Tu vois ?
– D'accord. Je vois. Mais en même temps, est-ce que ça fonctionne ? [  ]
[  ]...[  ]
– Je veux pas choisir. Je prends les deux. Des relations longues et des relations courtes.
– Admets que c'est très spécial. J'espère au moins que tu en es consciente ! Comment tu veux me faire croire que c'est aussi facile ?
– Je sais pas trop. Je sais pas. [  ]
(Snow Therapy [film], 39'30)


#
[psycho-logique][physio-logique]
– Et si on parlais, plutôt ?
– Tu veux parler de quoi ?
– J'en sais rien.
– [  ] Tu te sens pas bien ? Et si t'essayais de crier ? Hein ? Je suis sérieux. J'ai vu un psy pendant deux ans, ça m'a rien fait. Alors je suis sorti et j'ai hurlé pendant 5 minutes. Ça m'a fait un bien fou.
(Snow Therapy [film], 1:20')










2020 06 22


#
S'agiter, cogiter, agir, s'agir.

[rappel]
S'agir, s'agiter, agir, s'assagir, ci-gît.


#
[minimalisme][brachy-logique]
C’est l’histoire d’une cabane en bois sur la Côte d’Azur, et pas n’importe laquelle : celle que Le Corbusier surnommait son « château ». L’architecte, urbaniste et théoricien la construisit en 1951, en même temps que la Cité radieuse. Résultat : un minuscule cube de bois habitable dans lequel rien n’est laissé au hasard. Et si toute sa pensée tenait dans une simple cabane ?
(https://www.arte.tv/fr/videos/086962-003-A/tout-le-corbusier-dans-une-cabane/)
(Tout Le Corbusier dans une cabane ARTE)


#
[brachy-logique][otteur]
Ici, donc, je reprends, et je résume.
(Alain Robbe-Grillet, (incipit de) Le Reprise)


#
[cosmo-logique][anthropo-logique]
Le monde était à l'origine un vaste champ et la Terre était plate. Les animaux de toutes espèces arpentaient cette prairie et n'avaient pas de noms, les grandes créatures mangeaient les petites et personne n'y voyait rien à redire. Puis l'homme est arrivé [  ].
(David Vann, Sukkwan island, trad. Laura Derajinski, éditions Gallmeister 2010)


#
[brut]
Les choses étaient ce qu'elles étaient, et rien d'autre.
(David Vann, Sukkwan island, trad. Laura Derajinski, éditions Gallmeister 2010)


#
[à Romain]

Le lundi 22 juin 2020 à 20:20:46 UTC+2, karl a écrit :

... le Nietzsche pris en défaut, de ce que je lui reproche très justement, souviens-toi. Son hypocrisie méthode coué, sur fond de lucidité tragique mais cultivant le contre-pied, pour le principe et l'orgueil, etc. Au fond, le Programme.
Alors non. Depuis longtemps maintenant je dis et lui dis non. Et il semble que Pierre Hadot pourrait me rejoindre. Une fois de plus ! Et comme tant d'autres peut-être à l'avenir ? Car de l'avenir je suis ? Merde, on croirait entendre Nietzcshe lui-même, là, haha. Comme quoi... Mais ça reste un pote, c'est clair. À vie. À mort. Aaah, la mort....
Bref, pièce jointe. Entendu/lu (entendulu) ça hier. Éloge de Socrate, par Pierre Hadot.

PJ :
pour romain - le secret de Nietzsche hypocritique de Socrate (extrait de Éloge de Socrate, par Pierre Hadot)



#
[hoptique][aventurage]
Ce que j'essaie de vous expliquer, c'est qu'il faut oser faire un petit pas dans l'inconnu.
(The Square [film], 16'40)


#
[!°]
Écoute-moi. On va pas la jouer à la suédoise, on s'en tape du politiquement correct, ils auront ce qu'ils méritent ces connards, voilà.
(The Square [film], 26'20)


#
[à romain]
[mail]
J'ai toujours été premier à dire que Cioran est pour moitié poseur, oui, il en fait trop, presque systématiquement. (J'ai donc jamais vraiment réussi à le lire dans ses fragments, que dans ses entretiens, eux, passionnants.) Néanmoins il s'explique quelque part du parti pris de sa ligne éditoriale, si je puis dire : il n'écrit que lorsqu'il va mal, dit-il. Dont acte ?
Pour le reste de ton propos (que j'espère) un peu rapide (sinon de jeunesse ? haha), dois-je me sentir viser dans le lot ? (Car ça fout un peu le vertige, j'avoue...) Et dans ce cas, je te répondrai. Ou tenterai. Hélas...


[inédit]
Pour ce qui est du reste, je me marre. Plutôt pleurer ? Ou plutôt comprendre ? Que tu es encore jeune, non seulement, mais encore en plein élan de vie ? Ou quelque chose t'échappe ? Ou tu réponds trop vite ? Comme si les pessimistes sincères et profonds (car alors Beckett et tant d'autres) étaient schopenhaueriens et voulaient se montrer intransigemment tels, en bons disciplines. Non, le pessimisme et le pessimistes n'ont, pour l'être bel et bien et très sincèrement, nullement besoin de Schopenhauer ni de s'en revendiquer. C'est comme si tu disais que tous les philosophes occidentaux étaient héraclitéen ou socratique ou etc., pour la seule raison d'une vocation commune et que l'un les a notoirement précédé. Wouw ! Vertige logique, d'incompréhension ou de mauvaise foi. Et, au fond, de mauvaise foi en tout cas, et tu as raison, il en faut ! Et beaucoup. Et même un sacré paquet.
+
Ce que j'entends pas jeunesse n'est pas suelement une question, en effet.











#
[brachy-logique]
Nous, on précaunise de travailler en priorité avec les médias mobiles, et ce qu'il faut savoir, quand on veut faire un spot aujourd'hui, c'est que la capacité d'attention du spectateur est très limité. Il doit être happé dans les deux secondes ou sinon il va zapper, quitter la page, et aller voir ailleurs.
(The Square [film], 1:07'50)
//
#< la concentration... doit se retrouver dans les oeuvres



#
[!°][politique]
– Faut laisser faire.
– Eh non !
(Aquaserge, C'est pas tout mais [chanson])



#<
D'un état de fait (par exemple : être né/en vie)
ils prennent fait et cause
-
Ils prennent fait et cause
pour un état de fait













2020 06 23



#
[noirage]
Le malheur veut qu'une fois lucide, on le devienne toujours davantage : nul moyen de tricher ou de reculer.
(Cioran, cité par Frédéric Schiffter, philosophie sentimentale, préface)


#
... le goût de la vacance chronique...
(Frédéric Schiffter, philosophie sentimentale, chap. Pessoa, 5')



#
[autophilosophe]
Pierre Hadot distingue deux catégories de philosophes : les faux et les vrais. Ou, plutôt, les académiciens et les praticiens. Les premiers : les professeurs et les chercheurs ; les seconds : les mátres de vie. Au fondement de ce distinguo gît l'idée selon laquelle la philosophie, telle que la concevaient les Anciens, consistait non pas à passer des heures et des heures le nez dans des textes et à pérorer en chaire, mais « à se transformer soi-même » grâce à des « exercices spirituels ». De même que l'athlète s'entraîne à la course, tonifie et accroît sa masse musculaire, observe un régime alimentaire pauvre en graisse et une hygiène de vie austère dans le but d'affronter toutes sortes de compétitions, le philosophe se forgerait une âme à toutes les éplreuves de l'existence pour peu qu'il s'adonnât chaque jour à une gymnastique de l'esprit - avec, au programme, la concentration sur l'instant présent, la visualisation du tout du monde, les examens de conscience, un tri sélectif et avisé de ses désirs, la résistance flegmatique aux passions hostiles de ses semblables.
(Frédéric Schiffter, philosophie sentimentale, préface)


#
[brachy-logique][formule]![méta]!
L'idée sous forme brève plaît. Nombre de gens, à l'adolescence et même plus tard, éprouvent de l'attrait pour les maximes, les sentences, les pensées. Preuve en est le succès des recueils de citations. On en comprend la raison. Dans un même volume se côtoient une foultitude d'auteurs plus ou moins célèbres que l'on n'a en règle générale pas lus, mais qui, là, d'un mot, d'un paradoxe, d'une remarque, d'un trait d'esprit, d'un sarcasme, d'une pointe tirés de leurs œuvres respectives, comblent l'esprit. Souvent l'amateur constitue pour soi-même, dans un cahier un florilège plus sélectif que l'original. En recopiant tel ou tel propos, tout se passe comme s'il cherchait à participer non tant de la pensée de celui qui en est l'auteur que de son talent d'expression. Séduit, le « recopieur » réagit davantage en écrivain qu'en philosophe. Pour le philosophe, disait Jean-François Revel, « une idée vaut d'être lue parce qu'elle est bonne », alors que pour l'écrivain « une idée est bonne parce qu'elle vaut d'étre lue ». Revanche de la formule sur le traité.
(Frédéric Schiffter, philosophie sentimentale, préface)
+
infra :
Un aphorisme n'a pas besoin d'être vrai, mais il doit survoler la vérité, il doit la dépasser d'un trait.
(Karl Kraus)





#
[motel][neutralisage]
Dans ce dialogue sans fin entre un lieu et ses occupants, ce qui va retenir notre attention, c'est en priorité l'exposition d'une nouvelle forme de vie qui, peu à peu, envahit les zones frontières de la ville. Malgré sa forme simple et son apparente banalité, le motel se situe toujours au carrefour d'une double aspiration hurnaine dont il reste tributaire : la protection et l'aventure, le confort et l'inquiétude, la maison et la route. Quelle qu'elle soit, l'expérience d'une nuit passée dans un motel oscille sans cesse entre la sécurité et l'insécurité, entre la volonté de se recroqueviller et celle de s'exposer, de rester dans son lit et d'écouter aux portes, voire de les ouvrir pour faire l'expérience de l'intimité interdite. On s'y sent à la fois protégé par les cloisons blanches qui nous entourent et vaguement inquiété par l'environnement souvent désolé que l'on devine au-delà. On voudrait se soustraire au monde et l'on sent pourtant qu'il pourrait, à un moment ou à un autre, frapper à la porte.
(Bruce Bégout, Lieu commun, §1, éd. Allia)




#
[minimalisme][motel][neutralisage]
Il est à peine besoin de dire que l'attitude réservée des clients tranche fortement avec la visibilité totale des lieux. C'est en se repliant sur eux-mêmes qu'ils préservent leur individualité face à un bâtiment ouvert à tous les regards. Dans un monde transparent, ils pensent recréer le secret en se cachant derrière un air d'indifférence. Sans esquisser la moindre intention de communiquer, ils se croisent en silence et regagnent leur chambre. Happés malgré eux par la simplicité architecturale et sociale qui les héberge, ils adoptent l'éthique minimaliste du do not disturb. Apparemment, toute expression signifiante est ici de trop, une simple indication (du prix, du numérol de chanibre, de l'heure de remise des clefs, etc.) suffit. Mais cormnent en est-on arrivé là ? Quels sont les phénomènes historiques et sociaux qui ont conduit à la production de ce lieu aussi étrange qu'anodin ?
(Bruce Bégout, Lieu commun, éd. Allia)


#
[minimalisme][neutralisage]
L'intérieur d'une charnbre de motel se réduit de même à l'essentiel. C'est un rectangle d'environ 16 m2 divisé en deux parties : l'espace principal où se trouve un lit ou deux (de taille variable, queen size ou king size, pour se sentir une nuit durant seigneur de ce micro-royaume sans intérêt), une table de chevet avec sa lampe et son téléphone réglementaires, dont le tiroir renferme une bible et la brochure du motel qui constituent les deux uniques lectures, deux ou trois chaises (voire un fauteuil) et une console murale au-dessus de laquelle est frxé le poste de télévision ; et la salle de bains d'une blancheur irnmaculée où les seuls accessoires disponibles sont les verres en plastique sous cellophane et les serviettes amidonnées. En entrant dans la première partie de la chambre, le système de chauffage est très souvent placé sous la baie vitrée, encaissé dans une sorte de coffre qui couvre toute la largeur de la pièce. Faisant contraste avec la froideur des murs, la moquette, souvent épaisse et moelleuse, donne une certaine touche de douceur à l'ensemble. Toutefois, c'est elle aussi qui exhale cette odeur tenace de moisi résultant sans doute de son exposition constante aux fortes amplitudes de température entre la cliniatisation outrée de l'été et la surchauffe de l'hiver. Parfois, un ou deux tableaux encadrés ou de simples reproductions photographiques égayent les pans dénudés de la pièce. Dans le passage entre l'espace principal et la salle de bains, une sorte de renfoncement a permis d'encastrer un placard aux portes coulissantes, où l'on peut trouver une couverture d'appoint ainsi qu'une dizaine de cintres. Pour l'inventaire matériel, c'est à peu près tout ce qu'il y a de notable. Car en dépit de la multiplicité de leur situation géographique, de leurs propriétaires et de leurs histoires, les centaines de milliers de chambres de motel disponibles dans le monde ne sont que la réplique de cette épure intemporelle.
(Bruce Bégout, Lieu commun, §2, éd. Allia)


#
[épure][neutralisage]
L'extrême monotonie des lieux pousse tout élément singulier qui la refuse à prendre, s'il veut rester sur place, le masque de l'illicite. À force d'épurer le réel en fonction du modèle unique de la trivialité marchande, le système producteur du motel fait, à son insu, de tout ce qui s'oppose à cette uniformisation un résidu plein d'impuretés.
(Bruce Bégout, Lieu commun, éd. Allia)


#
[minimalisme][épure][neutralisage][motel]
NO VACANCIES. Après une longue journée de voiture, tout voyageur recherche le repos, mais il est surtout en quête d'une absence de contraintes qu'entraîne inévitablement toute relation humaine. Aussi préfère~t-il s'isoler de ses semblables que devoir encore une fois entretenir des conversations que son état physique et intellectuel ne permet plus. Son humeur n'est pas à l'hospitali]té. Dans son esprit rétréci à l'obsession du repos, c'est lui qui doit être accueilli dans les meilleures conditions, c'est-à-dire, en l'occurence, minimales.
(Bruce Bégout, Lieu commun, éd. Allia)


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[ascèse][confinement][zen][diét/éthique]
En passant toute sa vie dans la solitude et la méditation, on ne se trompe pas.
(La Voie suprême selon le yoga tibétain, éd. Allia)


#
[neutralisage]
Ainsi la charnbre du motel constitue un écran total qui retranche du monde l'espace muré du repos, sans autre point de jonction entre eux que la porte. Séparant le voyageur du voyage, cette dernière ne délimite pas pour autant un espace privé. Elle n'a pas en effet pour rôle de définir un lieu que le client pourrait s'approprier à l'usage ; elle se donne au contraire sur le mode d'une indifférence absolue à l'égard de l'espace et de ses occupants. Rien de surprenant à ce que l'expérience d'une nuit au motel engendre une double exclusion du public et du privé unique en son genre.
(Bruce Bégout, Lieu commun, §2, éd. Allia)





#<
[neutralisage][cosmo-logique]
Les non-lieux rejoignent l'indifférence de la nature.
L'indifférence des non-lieux rejoint/reproduit/duplique celle de la nature.



#
[minimalisme][épure][neutralisage][motel]
Expression du sublime moderne, où la démesure naît de l'extrême dépouillement des formes, la chambre du motel suscite incontestablement une certaine anxiété. Il faut en effet reconnaître que sa vacuité mobilière et son design taciturne ne favorisent pas la production d'un sentiment de confiance. On a beau ouvrir les placards, fouiller dans les tiroirs, scruter l'intérieur des armoires, secouer les draps et regarder sous le lit, il n'y a rien. Rien à voir, rien à faire. L'esprit de commodité (ce que nous pourrions nommer par un néologisme, la commodification, cette puissance que possède le fonctionnel moderne de tout modifier autour de lui selon les impératifs rationnels de la commodité) a si bien configuré l'espace qu'il n'a rien laissé traîner derrière lui qui pourrait faire penser à une présence involontaire. Cependant cette absence devient vite une carence par sa trop grande assurance. Trop honnête pour être vraie, elle suggère au client quelque intention de travestissement. Il ne peut manquer en effet de se dire que si la commodité a réussi à constituer un tel environnement dépouillé, c'est qu'elle a dû par avance réprimer de nombreuses impuretés. Son extrême simplicité (qui ne reflète pourtant en rien l'esprit puritain du mobilier des shakers par exemple) cèle une extrême barbarie, qu'elle contrôle et annihile en la retournant en son contraire. Aussi le client se sent-il presque naturellement disposé à admettre par contraste que ce dénuement cache en fait des dénouements beaucoup moins clairs et distincts. Le besoin de secret le pousse à ne pas croire cet espace incrédule.
(Bruce Bégout, Lieu commun, §2, éd. Allia)





#
[HN][multimédia][maudit]
Lui (ottodétourné totalement) – En tout cas, j'espère que tu comprends [  ] cette vidéo. C'est [  ] moi qui l'ai faite, tu le sais !
Femme (du côté d'une bibliothèque) – Ça, ce n'est pas intéressant. Vraiment.
(The Square [film], 1:38'10)


#
(V)[otteur][maudit]
Il cherche dans les ordures poubelles sus la pluie battante...
(The Square [film], 2:01')

#
(V)
ils montent les escaliers en spirale d'un immeuble, plongée travelling en spirale wow
(The Square [film], 2:18') 



#
[otteur][otto]
... Socrate... n'a rien écrit... mais parlé... Socrate... masqué... leur a donné l'idée de se masquer...
((Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #2-3))
+
Ajoutons que, dans les dialogues platonitiens, Socrate sert de masque à Platon. [  ] Platon [  ], dans ses dialogues, s'efface totalement derrière Socrate et évite systématiquement l'emploi du "Je".
...
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #5, 0'40)
+
« Tout esprit profond a besoin d'un masque ; bien plus un masque se forme perpétuellement autour de tout esprit profond, grâce à l'interprétation continuellement fausse, c'est-à-dire plate, donnée à toutes ses paroles, à toutes ses démarches, à toutes les manifestations de sa vie. »
(Nietzsche, Par-delà bien et mal, § 40, trad. G. Bianquis, (coll. 10-18), p. 66, cité par Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #9)
+
Comme chez Kierkegaard, il y a là chez Nietzsche une nécessité pédagogique, mais aussi un besoin psychologique : "Il existe des hommes” (et Nietzsche en fait partie), “qui ne veulent pas qu'on les voie autrement qu'à moitié voilés par d'autres. Il y a là beaucoup de sagesse31." Ainsi Nietzsche, comme il le reconnaît lui-même dans l'Ecce Homo32, a pris pour masque en écrivant ses Considérations inactuelles ses maîtres Schopenhauer et Wagner comme Platon, nous dit-il, s'est servi de Socrate comme sémiotique. Il y a en effet un rapport comparable à celui qui existe entre Socrate et Platon : Nietzsche parle d'un Wagner idéal et d'un Schopenhauer idéal qui ne sont autres que Nietzsche lui-même.
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #10)
Notes :
30. Cité par E. Bertram, Nietzsche, trad. Pitrou, p. 408 = Fragments posthumes (cité fp dans les notes suivantes), juin- juillet 1885, 37 [7], trad NRE t. XI, p. 314. 31. Cité par E. Bertram, Nietzsche, trad. Pitrou, p. 234 = Aurore, IVÎ § 421, trad. NRE t. I\Ã p. 226. 32. Nietzsche, Ecce Homo, Les "Inactuelles", § 3, trad. NRE t. VIII, p. 294-295.





#
[karl][otto karl][TP][pop]
Banalité des sujets, banalité aussi des interlocuteurs ! Il [socrate] cherche et trouve ses auditeurs sur les marchés, dans les palestres, dans les ateliers d'artisans, dans les boutiques. C'est un homme de la rue. “La médiocrité, dira Nietzsche, est le masque le plus heureux que puisse porter l'esprit supérieur41.”
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #12)


#
[intelligence][apprentissage]
Comme le dit le Socrate du Banquet de Platon : "Quel bonheur ce serait, Agathon, si le savoir était chose de telle sorte que, de ce qui est plus plein, il pût couler dans ce qui est le plus vide."
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #17)


#
[karl][autophilosophe][TP][philosavis]
C'est là précisément le “sérieux de l'existence" dont parle Kierkegaard63. Le mérite de Socrate, à ses yeux, c'est d'avoir été un penseur existant, non un philosophe spéculatif qui oublie ce que c'est d'exister64. La catégorie fondamentale de l'existence pour Kierkegaard, c'est l'Individu, c'est l'Unique65, la solitude de la responsabilité existentielle. Pour lui, Socrate en a été l'inventeur66. Nous retrouvons ici l'une des raisons profondes de l'ironie socratique. Le langage direct est impuissant à communiquer l'expérience de l'existence, la conscience authentique de l'être, le sérieux du vécu, la solitude de la décision. Parler, c'est être condamné doublement à la banalité67. Tout d'abord, il n'y a pas de communication directe de l'expérience existentielle : toute parole est "banale". Et d'autre part, la banalité, sous la forme de l'ironie, peut permettre la communication indirecte68. Comme dit Nietzsche : “je crois sentir que Socrate était profond (son ironie correspondait à la nécessité où il était de se donner un air superficiel pour pouvoir rester en relation avec les hornrnes)69." Pour le penseur existentiel, la banalité et le superficiel sont en effet une nécessité vitale : il s'agit de rester en contact avec les hommes, même si ceux-ci sont inconscients. Mais ce sont aussi des artifices pédagogiques : [  ].
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #21)


#
[karl][TP][autophilosophe][philosophie]
Socrate a conscience de n'être pas sage. Il est, non pas sophos, mais philosophos, non pas un sage, mais quelqu'un qui désire la sagesse, parce qu'il en est privé.
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #24)


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[lecture][diét/éthique]
Et les sages, bien souvent, finissent par s'attacher à la Beauté.
Dans Schopenhauer comme éducateur126, cette figure du Socrate amoureux du plus vivant viendra recouvrir celle de Schopenhauer parlant de la gaieté du sage, c'est aux vers d'Hölderlin qu'il recourt pour en faire la description dans ces lignes extraordinaires : "Rien de plus joyeux ni de meilleur ne peut être accordé à l'homrne que d'approcher de l'un de ces victorieux qui pour s'être adonnés aux pensées les plus profondes n'en aiment que mieux la réalité la plus vivante et qui vers la fin de leur vie sont assez sages pour s'intéresser surtout au beau... Ils se meuvent et vivent vraiment... c'est pourquoi nous retrouvons enfin à leur contact une impression d'humanité et de naturel, et nous voudrions nous exclamer avec Goethe : 'Quelle chose magnifique et délicieuse qu'un être vivant ! Qu'il est bien adapté à sa condition, qu'il est vrai, qu'il est existant !'"
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #49)


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[noirage]!
Et dans Socrate mourant, Nietzsche voit encore se refléter son propre drame. Socrate a voulu mourir et en mourant il a prononcé cette parole énigmatique : "O Criton, je dois un coq à Asclépios", comme si, guéri de quelque maladie, il était redevable de quelque chose au dieu de la santé128. "Dernière parole grotesque et terrible, s'écrie Nietzsche, qui signifie pour quiconque a des oreilles : Ô Criton, l'existence est une maladie ! Est-ce possible ! Un homme de sa trempe... un tel homme était pessimiste ! Il s'était contenté seulement de faire bon visage à la vie et pendant toute cette vie, il avait dissimulé son dernier verdict, son sentiment le plus profond ! Socrate, Socrate a souffert de la vie ! Et, à la fin, il s'est vengé d'elle par ce mot voilé, effrayant, ce pieux blasphème. Je voudrais qu'il fût resté silencieux jusqu'aux derniers moments de sa vie – peut-être alors se classerait-il dans un rang supérieur d'esprits129 ?"

Comme l'a admirablement montré E. Bertram, ici Nietzsche laisse deviner son secret, son propre doute intime, le drame de son existence. Lui, Nietzsche, qui a voulu être le chantre de la joie d'exister et de vivre, ne soupçonne-t-il pas, ne craint-il pas, lui aussi, finalement que l'existence ne soit qu'une maladie. Socrate a trahi ce secret. Il laisse entendre ce qu'il pense de la vie terrestre. Mais Nietzsche veut appartenir à "une classe supérieure d'esprits”, ceux qui savent taire ce secret effrayant. "Son dithyrambe enflammé, dionysiaque, sur la vie et rien que la vie, écrit E. Bertram, n'était-il que la forme de silence sous laquelle un grand Éducateur de la vie ne croyait pas à la vie130 ?” Dans un dernier renversement, Le Crépuscule des idoles fournit une nouvelle interprétation de la dernière parole de Socrate. La maladie dont Socrate va être guéri, ce n'est plus la vie tout court, mais le genre de vie que menait Socrate : "Socrate n'est pas un médecin, s'est-il murmuré à lui-même. La mort seule est un médecin. Socrate, lui, n'a fait qu'être longtemps malade131.” Cette fois, ce serait la lucidité socratique, la morale socratique, qui serait la maladie qui ronge la vie. Mais ici encore, cette maladie de Socrate, ne serait-ce pas la maladie de Nietzsche lui-même, sa lucidité qui dissout les mythes, sa conscience impitoyable. La haine amoureuse de Nietzsche à l'égard de Socrate est bien identique à la haine amoureuse que Nietzsche éprouve à l'égard de lui-même. Et l'ambiguïté de la figure de Socrate, chez Nietzsche, n'est-elle pas tondêe finalement sur l'ambiguïté de la figure centrale de la mythologie nietzschéenne, celle de Dionysos le dieu de la mort et de la vie ?
(Pierre Hadot, Éloge de Socrate, éd. Allia, #50-51-52)




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[à romain]
1/ As-tu seulement écouté l'extrait que je t'ai envoyé, avant de me répondre à travers ? J'ai l'impression que non, ou alors tu as peur de rien, tout remonté que tu as. Et pour causes ?
2/ Ton propos, et malheureusement réitéré, me fait  craindre que tu réduises un peu vite, et scolairement, le pessimisme, qui existait bien avant et existe bien en dehors, au schopenhauerisme sur lequel les pessimistes prennent soins et postures de se régler ?
3/ Le pessimisme (pour ne pas dire la lucidité pessimiste) n'a pas attendu ni nécessairemment entendu Schopenhauer pour l'être, et tout à fait sincère, viscérale. Elle est même sans doute plus sincère que la part d'optimisme que tu tentes de sauver, prenant fait et cause pour un état de fait : tu n'as pas choisi d'être, et forcément d'en souffrir (à côté des petites joies de compensation et de privilégiés), mais c'est pas grave, tu dis oui, comme si tu l'avais voulu, et que tout compte fait ça va.
Beckett, Forest, et tous les autres (lucides et courageux), des schopenhaueriens alors ?
+
Le malheur veut qu'une fois lucide, on le devienne toujours davantage : nul moyen de tricher ou de reculer.
(Cioran, cité par Frédéric Schiffter, philosophie sentimentale, préface)
Et tu as raison, « l'âge ne fait rien a l'affaire », comme dit la chanson...
4/ Alors comme ça tout pessimsiste s'efforce désormais d'être un bon schopenhauerien ? Crois-tu ? Ou seulement ces deux-là ? Crois-tu aussi ?


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[pour romain]
Schopenhauer n'est pas un philosophe pour professeurs mais un esprit fécond pour la littérature et l'art. De toute l'histoire de la philosophie, il est sans doute le seul. Je me mis à lire Le Monde comme volonté et comme représentation quand je compris l'impact que cet ouvrage eut sur des écrivains, des peintres et des cinéastes de mon panthéon - Maupassant, Flaubert, Huysmans, Tolstoï, Hardy, Kafka, Proust, Mann, Céline, Beckett, Bernhard, Ensor, Munch, Dix, Bacon, Bergman, Lewin, Peckinpah, Visconti, Antonioni, Allen. Les critiques, les commentaires ou les études qui leur étaient consacrés ne manquaient jarnais de signaler le << fond >› ou les « accents ›› schopenhaueriens de leurs œuvres respectives. Certes, leurs romans, leurs toiles ou leurs filrns n'étaient pas de fidèles illustrations esthétiques de la philosophie de Schopenhauer mais faisaient écho à sa tonalité.


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[lecture][beauté][pour jude]
Quand je reprends Le Monde, je vais sans balancer à la troisième partie. Schopenhauer y expose sa conception du plaisir esthétique qui fait contrepoids à la théorie de la béatitude de Spinoza. Pour l'auteur de L'Éthique, c'est par la « connaissance du troisième genre », par une faculté intuitive échappant au brouillage de l'imagination, que l'âme pénétrant et saisissant les déterminismes naturels, se libérerait de ses affects. Pour l'auteur du Monde c'est grâce à la contemplation cathartique des œuvres d'art que la conscience devient « sujet pur de connaissance ». Le sage spinoziste est un scientifique ; le sage schopenhauerien, un esthète.
(Frédéric Schiffter, philosophie sentimentale, chap. Schopenhauer, #6, 12')
+
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[salutart][lecture]
Le lecteur timoré de Schopenhauer aurait la tentation d'interpréter les pages du Monde consacrées à la joie de l'expérience esthétique dans le sens d'une concession accordée à l'optimisme, voire à une éthique du salut par le beau. Ce serait confondre béatitude et rémission. Ilartiste lui- même ne se sauve pas dans la contemplation de la Volonté, ni lorsqu'il la traduit dans ses œuvres, cal; précise Schopenhauer le temps de la création ne le délivre de la douleur que pour quelques instants bien courts. Il en va de même pour les amateurs d'art : la contemplation esthétique les soulage provisoirement du mal de vivre, mais ils rechutent sitôt qu'ils retournent à leurs affaires.
(Frédéric Schiffter, philosophie sentimentale, chap. Schopenhauer, #6, 20')



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(B)(V)
dans le métro/RER/train de banlieue quasi désert, 2 passagers et belle lumière... et belle image...
(La tour au-delà des nuages [film], 53')


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(B)(V)
de l'intérieur d'un train de banlieue 99% vide, avec poignées suspendues et belle lumière blanche...
(La tour au-delà des nuages [film], 58')
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idem mais dans un tunnel
(La tour au-delà des nuages [film], 58'40)


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[karl][dépression][confinement][TP]
Je suis toutre seule dans un univers désert. Et dans ce rêve, [  ] tout mon corps souffre de solitude. J'ai l'impression d'avoir rêvé les instants chaleureux que nous avons passés tous les trois. Tant que je conserverai ses souvenirs, je pourrai peut-être rester connectée à la réalité, même très légèrement.
(La tour au-delà des nuages [film], 53')



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(B)(V)
... immobile dans son lit en fer à côté d'un poëlle et cafetère fumante... meuble metallique et dehors il neige
(La tour au-delà des nuages [film], 58'45)


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(V)[poste]
écran de contrôle d'une machine industrielle, en fait d'un avion artisanal, vintage classe original
(La tour au-delà des nuages [film], 1:14'50 + 1:21'15)


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(V)[poste]
écran d'ordinateur portable et une main tape sur une touche
(La tour au-delà des nuages [film], 1:15'40)




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[à gilles]


Le lundi 22 juin 2020 à 17:23:01 UTC+2, Gilles  a écrit :


Je te rappelle, à toutes fins utiles, que je peux libérer du temps au vu de la baisse d’activités bénévoles jusque la fin de l’année.
Si tu as besoin pour mettre au propre ton compte-rendu de conférence faite en Chine ou peut-être le brouillon que tu as déjà préparé pour Émanuelle, profite de cette disponibilité, c’est cadeau.

A+ P@p.


Le mardi 23 juin 2020 à 20:44:25 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


C'est gentil, merci, mais tu arrives un peu tard ou à côté. Pour l'un, c'est déjà fait de très très longtemps, et m'a demandé beaucoup de travail en effet... finalement pour rien, car j'ai fini par en faire un film, de ces conférences en Chine, réunies donc une seule postconférence, comme j'appelle ça ; et pour l'autre, pour Giono, c'est pas le projet : le brouillon est lui aussi directement audiovisuel, alors...
Et enfin, je suis surtout plus en état d'entreprendre... quoi que ce soit...
Si ce n'est, profitant de quelques allègements de peine par ci par là, avant la grande retombée prochaine, et, si ce n'est avant, probablement imparable et funeste dès l'automne, d'essayer de rassembler et peaufiner une partie de mes propres formules, de mon oeuvre à moi, de moi, et non plus pour les autres...
Avant de mourir ? Voilà où j'en suis. Mais n'en ai même pas vraiment la force non plus, d'ailleurs. Je continue surtout d'accumuler des notes et indexations (pour l'improbable oeuvre à venir qui serait tellement ambitieuse), des tonnes et tonnes de notes au total, qui paraîtront donc en partie et en vrac sur un blog posthume, pour ceux que ça pourraient intéresser... un jour...
Non, si ça allait mieux, je te solliciterais plutôt pour... comme je te disais, et pour toi aussi, et ça te serait sûrement moins pénible... pour les lectures enregistrées...
Mais merci, c'est gentil. Ça aurait été bienvenu, un moment, et quand j'avais encore toute ma vitalité... débordante... aujourd'hui rongée (par je ne sais quel mal mais terrible, et si seulement c'était un cap un passer, mais non, ça semble sans fin, puisque j'ai beau faire... et qu'on sait pas ce que c'est)...

+


Le dimanche 21 juin 2020 à 10:05:50 UTC+2, Gilles  a écrit :

Si tu récupères l’écran, tu devras te procurer cet adaptateur.
Reste à savoir si tu as la connection sur ton ordinateur.

Le mardi 23 juin 2020 à 20:48:39 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Oui, je connais ça, et j'ai, je crois, mais à la Roseraie.
Comme d'autres affaires importantes, d'ailleurs. Mes disques durs de sauvegarde, mon vidéoprojecteurs, mes bouteilles, mes vestes, deux guitares, une tente Queschua, etc., etc.
D'autre part, c'est gentil là aussi, mais... c'est plus urgent que ça. Même si maintenant... j'abandonne aussi cette piste... Le mal est beaucoup plus profond, je crois... J'ai eu y faire, rien n'y fait... Et il creuse, creuse... ma tombe...















2020 06 24


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[brachy-logique][éco-logique]
Le problème pour transmettre notre raisonnement de façon écologique à ceux que nous souhaitons influencer dans ce qui nous semble être une direction écologiquement bonne est donc lui-même un problème écologique.
(Gregory Bateson)
>
[pour twitter]
Le problème pour transmettre notre raisonnement [  ] à ceux que nous souhaitons influencer dans ce qui nous semble être une direction écologiquement bonne est [  ] lui-même un problème écologique.
(Gregory Bateson)


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[pour twitter]
De mon temps perdu à mon "Temps perdu" : "l'usage de ruines" et "Journal en ruines". Et/Ou dans l'autre sens ? Si j'avais de la chance...
+ image :
Otto - 2006 - L'usage des ruines Journal en ruines [TP]



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Parler de minimalisme en minimaliste.


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[brachy-logique]
Dans sa préface, l'auteur signale deux faiblesses possibles de son ouvrage : la premiière, c'est qu'il ne s'agit que de la préface d'une oeuvre à venir, c'est exactement cela l'impression que j'ai eue, moi qui suis un lecteur compulsif de préfaces, des préfaces qui sont toujours un peu meilleures, un peu plus relevées, souvent, que ce qui va suivre, le niveau du livre, l'excitation de la lecture restait ainsi à son niveau maximal ; l'autre faiblesse, ... [  ].
(Aurélien Bellanger, La Conclusion - L'occupation du monde, de Sylvain Piron, 2'45)



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[pour lsp]
Du génie dans décidément ce virtuose... qui creuse sa voie... des cavernes... adoucie(s)... (bon, pour dire comme ça, vite fait.)
Bobby McFerrin - Improvisació n°1 (Live in Barcelona - Palau De La Música Catalana)
Romain Villet
Je l'ai vu souvent, en concert solo, et je dois dire que ce type tout seul avec rien que sa voix à laquelle la salle entière est suspendue dans un silence parfait, c'est tout simplement dingue.
Otto Karl
C'est un fait. Je trouve aussi. Même si de loin, toujours en virtuel. Mais, de fait aussi, je peux jamais l'écouter trop longtemps, ça limite, ça ennuie, que ce soit que lui et son corps certes virtuose. Toujours ce problème pour moi ou cette défiance (de goût) pour « l'ancien corps », peut-être, même porté à sa perfection ici musicale ou vocale.


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[pour la BNFA]
- La découverte du quotidien, 5 septembre 2018, de Bruce Bégout, Editeur : Fayard/Pluriel (5 septembre 2018)
-  Los Angeles, capitale du XXe siècle, 1 mai 2019 de Bruce BÉGOUT, Editeur : Inculte-Dernière Marge (1 mai 2019)
- Dériville : Les situationnistes et la question urbaine, 11 octobre 2017, Bruce Bégout, Editeur : Inculte (11 octobre 2017)
 En escale: Chroniques aéroportuaires (Français) Broché – 12 septembre 2019 de Bruce Bégout (Auteur), Editeur : Philosophie magazine éditeur; Édition : 1 (12 septembre 2019)
- L'Étranger (nouvelle édition) (Français) Broché – 16 mars 2017 de Alfred Schütz (Avec la contribution de), Bruce Bégout (Traduction), éditeur Allia   + [ARG]


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[-',-][USA][motel]
Histoires sans chute, amorces de récits, nouvelles tronquées, expériences vécues et inventées, impressions et réflexions, ce livre rassemble, tel un carnet de voyage métaphysique et charnel, quelques facettes de la route américaine : chambres de motel, stations-service, restoroutes, parkings, centres commerciaux, etc. C'est là, dans cette banlieue illimitée, dévastée par la misère culturelle et la barbarie marchande, que l'auteur traque le presque rien de nos existences standardisées, non sans y découvrir encore des possibilités de rencontres inopportunes, d'errances libératrices, de réveils enchanteurs.
(L'Eblouissement des bords de route, Bruce Bégout, ed. Verticales, 2004)




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[diét/éthique][régime]
... la journée type de beethoven... eau froide... promenade... travail... mange... sortie...
(Beethovenmania [film][docu], 20')


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[TP][physio-logique][bio-logique][dépression]
... mauvaise santé... aussi difficile à vivre pour lui que pour son entourage...
(Beethovenmania [film][docu], 23'30 + 31' + 33'40 + 50')


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[autophilosophe][ascèse][confinement]
Il vit un conflit intérieur. D'un côté, il remarque qu'il passe pour un misanthrope aux yeux de la société. Il s'en défend mais d'un autre côté, il doit se rendre à l'évidence : c'est bien ce qu'il est. Il écrit ailleurs « dès ma 28ème année, je fus forcé à devenir philosophe ». Ce qu'il veut dire, c'est qu'il n'a pas eu d'autre choix que de se replier [  ]. Il est au prise avec son existence
(Beethovenmania [film][docu], 32'40)



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Jean-Jacques Annaud (réalisateur de "L'ours"), sa maison de campagne près de NemOURS :
Chevry-sous-le-Bignon
+

Christophe Malavoy, acteur et réalisateur français né en 1952, y réside une grande partie de l'année.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Chevry-sous-le-Bignon)


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[rappel]
[brachy-logique][multimédia][HN][formule]
Expression par compression. Mettre dans une image ce qu'un littérateur délaierait en dix pages.
(Robert Bresson, Notes sur le cinématographe, p95)



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Dr. Wargon, secrétaire :
01 55 12 72 68
a.thomas2@XXX


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[neutralisage][épure][style]
J. Baudrillard a clairement montré dans Amérique que l'essence de la culture américaine réside pour une grande part dans sa fascination constante pour le désert. Un désert à la fois minéral et végétal, âpre et hostile, mais aussi culturel et moral, urbain et non civilisé.
(Bruce Bégout, Lieu commun, §3, éd. Allia, #46)











2020 06 25

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[programme][nokidding][childfree][politique]
... l'Etat pousse à avoir des enfants... ça lui est plus rentable...
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, L'acquisition d'un toit, l'investissement le plus important d'une vie, 1')


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[àmouréinventer][solotude]
Les statistiques du divorce dans les pays riches le prouvent : un couple sur deux ou sur trois se sépare. tant de femmes, pour la majeure partie, demeurent avec un homme qui les fait souffrir tout simplement parce qu'elle ne saurait où aller si elle(s) le quittai(en)t. [ ] L'on ne devrait jamais mêler les sentiments et les questions financières. Le déchirement amoureux serait sans doute un peu moins douloureux si chacun avait un petit toit à lui où il pouvait à tout moment se réfugier ou s'isoler [  ] en cas de conflit, de crise, ou au pire de rupture définitive. De plus, chacun devrait être autonome fiancièrement. Et ce, d'abord pour ne pas peser sur l'autre. Une personne devrait toujours, avant de se mettre en couple, assurer ses arrières en possédant son toit, ne serait-ce que 12m2, et le garder quoi qu'il arrive. [  ] Dans des pays comme le Japon, la séparation des biens lors du mariage est automatique. C'est lorsqu'on veut donner la moitié de ses biens à l'autre au moment du mariage qu'il faut en faire la demande.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, chap. Vivre d'amour et d'eau fraîche)
+
[TP]!
...
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, chap. L'importance de garder un petit toit à soi pour la vie)


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[diét/éthique]
Une fois encore, plus que la superficie d'un logis, c'est la tranquillité d'esprit qui devrait prévaloir.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, chap. Vous avez placé la barre trop haute)


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[-',-]
Le confort d'un habitat, c'est d'abord le sentiment de sécurité qu'il procure.

«  Le bien-être que j’éprouve devant le feu, quand le mauvais temps fait rage, est tout animal. Le rat dans son trou, le lapin dans son terrier, la vache dans l’étable doivent être heureux comme je le suis. »
(Maurice de Vlaminck, Poliment)

(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, chap. confort et luxe)


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[-',-][PMLKIO90]
« Comme il est bon de désirer peu, et d’avoir un peu plus qu’il n’est besoin ! J’échange mes chaussures contre des pantoufles, ma veste de sortie contre mon veston ample, familier et râpé et où, enfoncé dans mon fauteuil aux bras moelleux, j’attends le plateau à thé. [  ]  Quel réconfort à la première tasse, quelle douce lenteur pour déguster la suivante ! Quelle sensation de chaleur elle apporte après avoir marché sous une pluie glaciale ! »
George Gissing,
Les Carnets d’Henry Ryecroft
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, chap. confort et luxe)

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[po/éthique][-',-][diét/éthique]
L’habitation rêvée serait peut-être celle dans laquelle on se réveille chaque matin avec une confiance absolue en la vie. Un concentré de tout ce qui est commode, sain, solide. Ce serait ce petit logis juste… « à notre taille ». Conran, le grand architecte britannique, dit que le confort, c’est d’abord un espace bien conçu. Les proportions « justes » d’une pièce exercent en effet un bien-être psychologique incontestable sur ses occupants. Et puis, plus que la décoration, le confort, c’est un aménagement d’abord pensé pour le bien-être : des doubles vitrages, des rideaux 100 % occultants qui glissent parfaitement sur leur rail, une température agréable, des tapis pour tamiser le bruit… Le confort, au bon vieux sens du terme, c’est cet idéal de bien-être qui apporte autant de satisfaction à l’esprit que de bien-être au corps. C’est une affaire de chaud et de froid, de liberté pour les mouvements du corps, de repos. C’est un thé que l’on prend chez soi avec délice parce qu’il est tout le contraire, justement, du « mondain ». C’est un petit espace qui ne nous limite pas puisque nous sommes au fond même de notre repos et de notre intimité, alors que tout, au-dehors, est sans mesure.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, chap. confort et luxe)



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[-',-][diét/éthique]
 Li Yu, célèbre poète chinois, a longuement souligné l'importance de l'intimité dans le caractère d'un logis. Pour lui, c'est une pièce de taille modeste, sa.ns prétention et familière, où l'on a chaud en hiver comme si l'on portait un bon manteau de fourrure. C'est tout simple- ment une pièce vivante et dans laquelle on aime être. En d'autres termes un petit endroit... paradoxalement... immense : car, comme on s'y sent si bien, le dehors ne signifie plus rien.
(Dominique Loreau, Vivre heureux dans un petit espace, chap. confort et luxe)



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[minimalisme]
Dominique Loreau, l’essayiste qui popularise le minimalisme
Par aurore staiger le 29 mai 2018 Caractères
Imprégnée de la culture zen, l’essayiste française Dominique Loreau vit au Japon depuis près de quarante ans. Ses ouvrages prônent la recherche de la simplicité et de la légèreté.

Dominique Loreau, d’après une photo de Koh Hosokawa (DR).
Identité
Nom : Dominique Loreau
Date de naissance : 12 octobre 1959
Profession : essayiste et consultante, elle organise des séminaires pour apprendre à simplifier sa vie.
Signe particulier : aime rester chez elle sans rien faire, dans le silence.
Principal fait d’arme
Dominique Loreau partage sa conception de la simplicité dans de nombreux livres ! Tous édités en format poche, ils ont l’avantage de concilier détails pratiques et philosophie de vie. Les conseils prodigués au fil des pages sont repris sur quantités de blogs et tutoriels, en France et dans le monde. Aujourd’hui, une page Facebook consacrée à ses livres est suivie par plus de 3 000 fans. Elle annonce son dernier ouvrage sorti en mai 2018 chez Flammarion : L’éloge de la légèreté, jeter l’inutile pour vivre plus libre.
Démarche
Pour elle, plus un mode de vie est simple, plus il est luxueux. Et le luxe, c’est « le temps, la liberté, la légèreté ». Dominique Loreau invite à ne plus être esclave des objets, l’important assure-t-elle n’est pas ce que nous possédons, mais pourquoi et comment nous le possédons. Un objet, selon elle, doit être utile, adapté à nos besoins, de qualité, avoir du sens, et puis il est important qu’on l’aime. Forcément, la démarche nous incite à faire le vide !
Ce luxe, cette simplicité, nous l’atteignons en possédant moins : il faut « réduire tout ce qui éparpille notre pensée » pour offrir de l’espace au reste, à l’esprit, à la réflexion, à la contemplation, à l’imaginaire, aux expériences et bien sûr à notre entourage.
Pour Dominique Loreau, faire le vide décuple notre énergie, influence notre mental, notre corps et notre bonheur, et a des conséquences autour de nous. « Faire le ménage chez soi, c’est faire le ménage en soi » écrit-elle. L’on prend alors le temps de vivre plus lentement, de s’ancrer dans l’instant présent. Bref, l’on décide de « ne pas perdre sa vie pour ce qui ne vit pas. »
Extrait
Dominique Loreau était l’invitée de l’émission « Grand bien vous fasse » (06/01/2017) sur France Inter, on peut l’entendre à partir de 2’30 et jusqu’à 46’30.
Bio express
• Fin des années 1970 : quitte la France et part s’installer au Japon
• 2005 : se fait connaître avec la sortie de son premier livre, L’Art de la simplicité : simplifier sa vie, c’est l’enrichir.
Réseau
C’est dans les cultures asiatiques et principalement dans le zen que Dominique Loreau puise son inspiration, qu’il s’agisse de proverbes, d’esthétique ou de gestuelle. Dans l’Art de l’essentiel, elle rappelle les concepts de « vide » et de « rien » omniprésents en Asie.
(https://lejournalminimal.fr/dominique-loreau-lessayiste-qui-popularise-le-minimalisme/)


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[pionnier]
... j'ai toujours rêvé d'une un pionnier...
(Jacques Higelin, lonsome bad boy [chanson])


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[nokidding][taisage][minimalisme][àmouréinventer][childfree][programme]
... mon amie k.k. ...
parle peu
pas mariée
pas chef de famille
pas d'enfant
...
– La liberté dont vous parlez, elle est peut-être accessible [  ] quand on peut être mais alors d'une totale liberté, c'est-à-dire quand personne ne dépend de nous. Quand on a des enfants, ou un compagnon... [  ] le fantasse du confort, c'est aussi vouoir donner confort, ces biens consommations, [  ] aux pesronnes qui nous entourent ! On n'est plus tout seul ! Donc c'est plus compliqué, je pense, quand on est pas seul...
Dominique Loreau – Enfin, on n'est plus [  ] au 19e siècle où on est obligée d'être mariée.
– Non. Mais quand on a des enfants, en revanche, on est obligée...
– Mais c'est pareil. On n'est pas obligé d'avoir des enfants. C'est un choix.
(Grand bien vous fasse ! 06.01.2017 Une autre idée du luxe avec Dominique Loreau, 21')



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[minimalisme]
 Épisode 1 : À 43 ans, je fais le pari de vivre avec 43 objets
Par PIERRE ROUBIN le 22 décembre 2017
Le minimaliste Pierre Roubin a fait un pari : celui de vivre avec 43 objets. Pas évident quand on est père de famille et un tantinet dandy. Première étape, premier casse-tête : dresser la liste des objets choisis…
...
(https://lejournalminimal.fr/a-43-ans-je-fais-le-pari-de-vivre-avec-43-objets/)


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[beauté]
... l'objet juste : ... de qualité... durable... adapté à ses besoins...
(Grand bien vous fasse ! 06.01.2017 Une autre idée du luxe avec Dominique Loreau, 21')
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OTT -
houellebecq (Répliques) : l'objet parfait
choron (film de Pierre Carles) : avant, les objets étaient solide



#<
de jambes en l'air
il y a des contreparties


#
[noirage][dépression][philosophie]
C'est de la poudre noire. C'est sans danger. Cette poudre est plus spectaculaire que dangereuse. Il n'y a pas d'explosion, pas de force réelle. [  ] La poudre noire produit une grande lumière, on pense que ça explose... Ça fait beaucoup de lumière, mais c'est tout.
(happy sweden [film], 43'10)

#
[âge][childfree]
– TU sais quel âge elle a ?
– 45 ?
– 37 ! Elle a l'air d'en avoir 50 ! Mais ce n'est pas étonnant. Ella ce garçon, Axel, et puis les jumeaux.
– Et elle est toute seule avec eux.
– La pauvre !
(happy sweden [film], 57'30)



#
[bio-logique][zen][karl][SSSSS]
... Et puis un jour, avec un copain, on s'est donné le défi d'arrêter de respirer, [  ]. Et en fait j'ai été passionné, fasciné par cette exploration du corps, découvrir que mon corps était capable, finalement, avec un peu de répétitions, de s'adapter, à l'arrêt de la respiration, et que j'arrivais à augmenter le temps pendant lequel je ressentais beaucoup de bien-être. Arrêter de respirer, c'est un moment pendant lequel on a l'impression que le mental se met un peu au calme, au repos. Et puis au début je tenais une minute 1 minute, 1 minute 30, et ensuite très rapidement je me suis rapprché des 4 minutes.
...
(Guillaume Néry [apnéiste recordman du monde], Grand bien vous fasse ! - Les pouvoirs de la respiration, 9')


#
[physio-logique][SSSSS][diét/éthique]
 des études... pour montrer aux patients comment leur façon de respirer peut influencer leur niveau de stress et d'angoisse... hyperventilsation volontaire... peut déclencher à des crises d'angoisses/attaques de panique...
... d'où ces techniques repiratoires...
... insister sur l'expiration... puisque ralentit le rythme cardiaque...
... effet assez rapide et profonde sur noter état mental...
(Christophe André, Grand bien vous fasse ! - Les pouvoirs de la respiration, 21'30)
>
OTTO - 2006 - compte tenu du souffle

#
[SSSSS][diét/éthique][TP]
Vraiment, c'est pas compliqué, quand même de mieux respirer, de profiter des bienfaits du souffle. Au fond, les conseils les plus simples, c'est tout simplement lorsque vous êtes assis, où que ce soit, vérifiez que vous êtes assis avec dos droit, épaules ouvertes, pour permettre à votre corps de bien respirer. Prenez plusieurs fois dans la journée 30 secondes simplement pour suivre votre respiration, [  ] ressentez bien l'inspiration, le petit temps de suspensiosn, l'expiration, et puis ATTENTION AUX ÉCRANS : on a plusieurs études qui lorsque nous consultons les écrans, qu'il s'agisse des réseaux sociaux sur notre téléphone ou des mails sur notre ordinateur, nous avons tendance à faire des poses respiratoires, à bloquer notre respiration, et à perturber notre rythme respiratoire, ce qui va forcément augmenter notre niveau de stress.
(Christophe André, Grand bien vous fasse ! - Les pouvoirs de la respiration, 46')
>
OTTO - 2006 - compte tenu du souffle

#
[SSSSS]
...
(Christophe André, Grand bien vous fasse ! - Les pouvoirs de la respiration, 3'45)
+
(Christophe André, Grand bien vous fasse ! - Les pouvoirs de la respiration, 21')
> OTTO - 2006 - compte tenu du souffle




#
[ à judicaël]


Le jeudi 25 juin 2020 à 21:50:48 UTC+2, Judicaël a écrit :


Sorry, je donne (et ne demande) pas trop de nouvelles ces temps-ci. Je suis à fond sur le Decline, et je suis un peu sorti le weekend dernier... Et puis pas un moral d'acier, non plus, bref.
Pour l'anecdote : j'ai vu Clémentine, vendredi (qui va pas super bien, pour changer), et mardi, elle m'envoie un message pour me dire qu'elle était hyper malade, que SOS médecin lui a dit que c'était sûrement le COVID... Le fun. J'ai appelé un médecin, j'ai eu une ordonnance, je suis allé faire le test, hier (pas trop douloureux, d'ailleurs) et j'ai les résultats demain.
Sauf qu'entre temps : le test de Clémentine est revenu négatif, et elle a vu une 2e doc qui lui a dit que c'était en fait sûrement une gastro haha ! Bon, j'irai quand même voir le résultat, même si j'aime pas ces moments-là...

Au fait, d'ailleurs, elle continue les investigations sur son propre cas : sa fatigue généralisées, ses humeurs, ses incapacités sociales, mais aussi quelques désordres psycho-somatiques (mal de dos, par exemple). Et là, elle attaque frontalement le côté psy en passant toute une batterie de test, à St Anne (ça fait rêver) pour essayer de terminer un peu son profil psy, afin d'être mieux prise en charge... Je pose ça, là, si d'aventure, c'est quelque chose qui t'intéresserait... Tu me dis.

Bon, comment c'est, toi ? Toujours dans le moindre mal avec les anxios ? Ca "tient" ?


Le jeudi 25 juin 2020 à 22:21:11 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Pour te répondre au plus vite, au plus urgent, et pour toi, et pour Clémentine, et pour moi, qui ai découvert ça aujourd'hui même....
Enfin ! Enfin un médecin, si tu l'écoutes bien, qui...
https://www.facebook.com/watch/live/?v=593606001379867&ref=watch_permalink
Et l'ai découvert par là (et l'une et l'autre sont très intéressantes, mais vraiment, et autour de son livre apparemment bon et bien écrit : «  Non, ce n'est pas que dans votre tête ». Une référence pour nous (3) ?!
Les maladies psychosomatiques

+

Le jeudi 25 juin 2020 à 23:26:42 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Sorry, je donne (et ne demande) pas trop de nouvelles ces temps-ci. Je suis à fond sur le Decline, et je suis un peu sorti le weekend dernier... Et puis pas un moral d'acier, non plus, bref.

– Bu ?
(Ça expliquerait en partie. Donc, j'espère ; )

Pour l'anecdote : j'ai vu Clémentine, vendredi (qui va pas super bien, pour changer), et mardi, elle m'envoie un message pour me dire qu'elle était hyper malade, que SOS médecin lui a dit que c'était sûrement le COVID... Le fun. J'ai appelé un médecin, j'ai eu une ordonnance, je suis allé faire le test, hier (pas trop douloureux, d'ailleurs) et j'ai les résultats demain. Sauf qu'entre temps : le test de Clémentine est revenu négatif, et elle a vu une 2e doc qui lui a dit que c'était en fait sûrement une gastro haha ! Bon, j'irai quand même voir le résultat, même si j'aime pas ces moments-là...

– Eh oui. Mais du coup... Vas-y tranquille, va...
Mais quelle idée, de fréquenter des gens ! Ha. Moi, niet. C'est extrême, j'avoue. Mais... comment faire autrement ?

Au fait, d'ailleurs, elle continue les investigations sur son propre cas : sa fatigue généralisées, ses humeurs, ses incapacités sociales, mais aussi quelques désordres psycho-somatiques (mal de dos, par exemple). Et là, elle attaque frontalement le côté psy en passant toute une batterie de test, à St Anne (ça fait rêver) pour essayer de terminer un peu son profil psy, afin d'être mieux prise en charge... Je pose ça, là, si d'aventure, c'est quelque chose qui t'intéresserait... Tu me dis.

– Bah, moi, ça fait longtemps et à répétition que ma famille m'y pousse (prête à me budgetter s'il le faut), et Marie la plus pressante de tous, mais... Comme je lui ai répondu l'autre jour : est-ce que tu verrais Nietzsche ou Spinoza aller voir un psy au coin de la rue, toi ? Haha... Pour moi, ça se place vraiment à un autre niveau. Un peu comme si, une fois arrivé en terminale, on me rétrogradait en seconde toute une année, haha... Le cauchemar. La psychologie, pff... (Quoique, si on écoute Aurélien Benoilid..) Alors certes, sûrement qu'il y en a des bons, mais... Et surtout d'autres genres de thérapies : comportementale, hypnose, ça peut-être, je dis pas, mais... Où ? Comment ? À quel prix ? Et pourquoi ? Et alors que ça va même pas assez bien pour  que je m'y rende !! + Covid, évVIDemment. Enfin bref.
Et encore, je t'écris du haut d'un mieux, là. D'où ce ton plus énergique (et """positif""")... Mais certaines fois, et la plupart des fois, je t'assure que le ton serait tout autre, hier encore et ce matin, et il y en aurait même pas, de ton, tellement je vais mal... plus la force de rien. Je réponds pas à plein de gens. Alors oui, ça tourne en symptômes dépressifs (repli sur soi, etc.), mais... à l'usure et l'aggravation, ça peut se comprendre., non ?
Et pour te répondre, eh oui, j'ai encore, moins violents, mais j'ai encore ces soubresauts neurologiques, ces décharges, putain... (En plus du reste !) En fait, c'était pas les AD ? Apparemment pas. Du moins, pas directement. C'était peut-être, j'ai lu la notice depuis, l'arrêt des anxio au même moment ? Mais... même une fois repris, ça me l'a encore fait, donc... non : aggravation ? On dirait. D'autant que la perte de poids continue. Ça, c'est fou. (Alors qu'il m'arrive de manger presque toute la journée non-stop – à la demande de mon corps et pour voir.
J'arrive à marcher un peu tous les jours, et même parfois faire du vélo, sauf que très vite mes genoux se sont mis à craquer et , à force,me faire vraiment mal. Bref, ah je suis mal... J'ai tenté d'insister, mais je crois qu'il vaut mieux pas. Donc je marche, un peu. Et vélo, mollo. (Alors que, pff, ça me faisait du cardio, bordel.) Et je continue de chercher, des explications, des pistes et des leviers...


Bon, comment c'est, toi ? Toujours dans le moindre mal avec les anxios ? Ca "tient" ?

– Bah...
C'est vraiment pas terrible. Sous des dehors plus encourageants (mais merci l'été ? – typique de lyme, ça ?), c'est encore vraiment pas ça. Mais je m'astreins  à une hygiène de vie... Couché avec le soleil ou presque, pas après minuit (1h maxi) et levé avec le soleil ou presque. Et anxio non plus le soir pour dormir, mais la journée ! Et je crois que ça me va mieux. Je profite mieux de ses effets, de moins en moins forts à endiguer le mal, certes, je crois, et qui progresse, donc ? mais...
Et ce matin encore je me disais : allez, ça ne peut être que lyme, bordel, il faut que je plonge, vite avant l'automne, dans l'antibiothérapie, tant pis pour le carnage. Et puis... et puis est arrivé cet Aurélien Benoilid ! Et là...
Ça ; plus'  une nouvelle découverte (de manip, douce) au niveau de mes cervicales... Plus un autre truc la semaine dernière dont je te reparlerai, quand j'aurai mieux testé... Et comme là j'en ai fait déjà très long...
Franchement, dans ces cas-là, on ferait mieux de skyper ou autre, je crois. En plus, j'ai remarqué que ça me faisait du bien (alors même que je refuse la presque totalité des appels téléphoniques), ça me change les idées, me ressource ou je ne sais quoi. L'autre jour, Almendros m'a appelé, et ça m'a fait cet effet... Comme avec nos zoom... Après ça, il y a un léger mieux, voire assez net parfois... qui peut durer jusqu'au lendemain, bizarrement... Curieux, non ?
Mais, vraiment, cet Aurélien Benoilid... permet vraiment de me dire : voilà, je suis malade, mes symptômes sont terribles, mais c'est peut-être pas pour autant que c'est une maladie organique dégénérative lourde qui dit pas son nom, à ces abrutis de médecins... me dire que...
Enfin bref, stop, je stoppe là. Et désolé, vieux, pour la lecture... Pff... Et merci... e venir encore, même à partir du tien parfois mais quand même pas (si ?), à mon chevet... merci : )
...
Et bon courage pour demain, mais... les doigts dans le nez, non ? Après la tige...













2020 06 26

#
[à nicolas ruffault]

Le vendredi 26 juin 2020 à 09:30:26 UTC+2, karl  a écrit :


Salut Nicolas,

Ici Karl. Tu sais ? (2018, Maison de la poésie, avec ma complice dont tu m'avais demandé l'adresse mail par mail, etc.)
Bref, j'espère que ton projet « Plouf » ne l'a pas fait, lui, « plouf » j'entends – mais comme plein d'autres avant moi, je suppose, qui ont dû te faire la blague, et toi le premier ! –, car alors il y aurait cette chanson pour t'agrémenter (voire l'agrémenter ?), je sais pas si tu la connais, mais ça m'y a fait penser, of course : « chanson flash » de Claude Cérat (le père d'Éric Serra, si, si, pour de vrai, je crois) :
https://youtu.be/3LVzrzUCsKM?t=257
Et comme on s'est rencontré autour et qu'on en est aux chansons qui m'ont fait penser à, celle-ci, du groupe Aquaserge, m'a fait penser, au point qu'on peut penser au plagiat ou à l'hommage, à ton pote Philippe. Au moins dans l'intro, tu trouves pas ? (Disons un mélange des styles "Les Créatures" et "52 reprises dans l'espace", au moins.) Et si tu veux lui faire suivre...
https://youtu.be/kd2-avFjTi0
J'espère, à part ça, que c'est la forme pour toi. Et à la prochaine (après tout ça, si on s'en sort) ?

kARL




#<
au bavardage
plutôt l'adage


#
(V)[poste]
...poste télé en dessin noir et blanc
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 6'40)



#
(V)[amphibo-logique]
dessin animé : voiture roule sur rail train puis dans l'eau se transforme, amphibie(n)
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 23'25)



#
[otto][HN][otteur][pionnier]
Et à l'époque, malgré la libération sexuelle, le Texas demeurait conservateur. Il faut se souvenir que la masturbation était illégal. ce qui faisait de tout adolescent un criminel. 
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 36'50)


#
(B)(V)
.. le procès autour de la projection du film Deep Throat... écran fellation  en boucle dans le fond, secrétaire qui tape, juge, public, etc.
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 37'45)+(Sans titre01 procès autour de la projection de deep throat)
+
même image mais écran fellation éteint
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 38'45)


#
(B)(V)[prosexuel]
un gars, derrière sa tête un coït en boucle
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 38'40)


#
(B)(V)[prosexuel][postsexuel]
une mitraillette décharge/débite des bites colorées au lieu de balles...
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 39'10)

#
(B)(V)
des bobines de film tournent sur le mur d'une pièce.. qui s'éteint...
(J'étais là : des gens ordinaires dans des événements extraordinaires | ARTE, 39')


#
[TP][ascèse][confinement]
Il resta longtemps longtemps à regarder et à attendre. Il y avait dans cette contemplation quelque chose de douloureux qui était comme la manifestation d'une liberté trop grande, d'une liberté obtenue par la rupture de tous les liens.
(Maurice Blanchot, Thomas l'obscur, chap. 1, #5, 6')


#
Toucher le fond, c'est coïncider avec son essence.
(Bruce Bégout, Lieu commun, §5, éd. Allia)
+
Toucher le fond
c'est toujours un peu celui
du problème
(O/<.)


#
[dépression][diét/éthique][TP]
Je n’ai jamais dans ma vie fait autre chose que travailler pour me rendre malade quand je jouissais de ma santé, et travailler pour regagner ma santé quand je l’avais perdue.
(Casanova)



#
(V)[TP]
... en vélo elle s'arrête in extremis au passage à niveau
(La traversée du temps [film], 3'40)


#<
[rappel]?
les uns sont barges
d'autres sont berges
-
tantôt barge
tantôt berge    (+ auberge)
-
parfois berge
tantôt barge



#
Chantal Thomas, dans un entretien à Librairie Mollat (en direct aujourd'hui) évoque Dany Laferrière et son livre "L'exil vaut le voyage" en se trompant dans le titre qui devient plus heureux : "l'exil vaut le détour".










2020 06 27



#
[brachy-logique][formule]
Bruce Lee, Pensées percutantes ou la sagesse du combattant philosophe, Budo Editions (26 mars 2003)
+
Le livre “Pensées Percutantes” est un recueil de d’affirmations et d’écritures de Bruce Lee, et il condense très intelligemment la philosophie du Petit Dragon.
(Nicolas, https://www.mmartial.com/blog/2017/02/28/la-sagesse-de-bruce-lee/)


#
[autophilosophe]
La vie elle-même est ton professeur, et tu es dans un état d'apprentissage permanent.
(Bruce Lee)


#
[TP][DTO][intelligence]
J’ai une maîtrise de philosophie. Je peux donc facilement comprendre pourquoi je ne trouve pas de travail.
(Bruce Lee)


#
[physio-logique][neutralisage][otteur]
Ce que l’homme doit surmonter, c’est la conscience, la conscience qu’il a de lui-même. Ce n’est pas: « Je suis en train de faire ceci » mais plutôt l’expérience intérieure que « ceci passe par moi ».
(Bruce Lee)

#
[TP]
Le souvenir est le seul paradis dont on ne peut vous chasser. Le plaisir est une fleur qui se fane, le souvenir un parfum qui tient. Le souvenir dure plus longtemps que la réalité présente.
(Bruce Lee)


#
[éco-logique]
Un esprit intelligent est celui qui apprend constamment, sans jamais conclure définitivement: les styles et les systèmes sont aboutis, par conséquent ils "devraient" cesser d'être intelligents.
(Bruce Lee)


#
[symplicité]
Avant d'avoir étudié l'art, un coup de poing n'était pour moi qu'un coup de poing, un coup de pied qu'un coup de pied. Quand j'ai eu entamé l'étude de l'art, un coup de poing n'était plus tout à fait un coup de poing, un coup de pied plus tout à fait un coup de pied. Maintenant que j'ai pénétré l'art, un coup de poing n'est pour moi qu'un coup de poing, un coup de pied qu'un coup de pied.
(Bruce Lee)


#
[symplicité]
Le seul critère d'un savoir véritable est son efficacité.
(Bruce Lee)

+
#
[symplicité]
Connaître ne suffit pas. Il faut savoir appliquer. La volonté ne suffit pas, il faut savoir agir.
(Bruce Lee)

#
[éco-logique][neutralisage]
“Vide ton esprit, sois informe, impalpable, comme l’eau. Si tu verses de l’eau dans une tasse, elle devient la tasse. Si tu verses de l’eau dans une bouteille, elle devient la bouteille. Tu la verses dans une théière, elle devient la théière. L’eau s’écoule gentiment et peut s’écraser. Sois comme l’eau, mon ami.”
(Bruce Lee)
+
“Empty your mind, be formless. Shapeless, like water. If you put water into a cup, it becomes the cup. You put water into a bottle and it becomes the bottle. You put it in a teapot, it becomes the teapot. Now, water can flow or it can crash. Be water, my friend.”
(Bruce Lee)
+
#
[éco-logique][neutralisage]
Montrez-vous « ouverts » aux choses du monde et aux personnes. Souvenez-vous, amis, que l’utilité de la tasse se révèle dans la vacuité.
(Bruce Lee)

#
[neutralisage][éco-logique]
Si vous voulez goûter mon eau, vous devez d’abord vider votre tasse. Débarrassez-vous, mon ami, de toutes vos idées préconçues et restez neutre. Savez vous pourquoi cette tasse est si utile ? Parce qu’elle est vide.
(Bruce Lee)

#
[éco-logique][politique]
Il faut être en harmonie avec, et non pas la rébellion contre, la force de l'adversaire.
(Bruce Lee)

#
[défausophie]
Ceux qui sont inconscients d’avancer dans les ténèbres ne chercheront jamais la lumière.
(Bruce Lee)

#
[défausophie][philosavis][autophilosophe]
Un homme sage peut apprendre davantage d'une question stupide qu'un imbécile peut apprendre d'une réponse sage.
(Bruce Lee)


#
[diét/éthique][téléo-logique]
Si vous passez trops de temps à pensezr à une tâche, elle ne sera jamais accomplie. Faites au moins un mouvement précis chaque jour vers votre objectif.
(Bruce Lee)

#
[TP][maudit]
Avec des objectifs élevés, l'échec peut être glorieux.
(Bruce Lee)


#
[neutralisage][symplicité]
Dans tous ses ouvrages, un thème de la sagesse de Bruce Lee qui revient fréquemment est la recherche du vide intérieur. Chasser les pensées préconçues pour voir les aspects du combat avec une approche totalement neutre.
[  ]
Ce concept doit guider n’importe quel pratiquant d’arts martiaux. Il est essentiel en combat d’arriver au point où nous agissons par réflexe, donc au point où nous n’avons plus à réfléchir sur ce que nous faisons.
Finalement, je comparerais cela à l’apprentissage et la pratique d’une langue. Au début nous devons réfléchir pour savoir quel mot employer, quelle prononciation est correcte, etc. Dans notre langue maternelle, nous ne réfléchissons plus, nous employons donc les mots par intuition et par contexte.
(Nicolas, https://www.mmartial.com/blog/2017/02/28/la-sagesse-de-bruce-lee/)


#
[PM][méta][pop]
“style sans style”
Une approche qui est aussi le fondement du Jeet Kune Do [art martial crée par Bruce Lee] et du MMA actuellement. Le “style sans style” est une approche que je retrouve aussi dans mon art martial de base (jujitsu traditionnel) qui consiste à prendre tout ce qu’il y a de plus efficace dans n’importe quelle discipline martiale.
  Une citation célèbre de Lee est la suivante : “Absorb what is useful, discard what is useless and add what is specifically your own.” Traduit en français par : “Absorbe ce qui est utile, rejette ce qui ne l’est pas, et ajoute ce qui t’est personnel.”
Tout est dit. Prendre ce qu’il y de plus efficace dans chaque art martial, et ajouter les techniques et les approches qui nous correspondent. C’est ainsi qu’on crée un pratiquant et combattant complet.
(Nicolas, https://www.mmartial.com/blog/2017/02/28/la-sagesse-de-bruce-lee/)


#
[otto karl][méta]’simplexité][PM]
Il voulait prendre le meilleur dans les différents types de combat. Un peu de boxe, un peu de lutte, d'arts martiaux, de plusieurs disciplines, qu'il incoporait en une philosophie unique.
[  ]
« Je ne crois plus aux styles. Je crois qu'il n'y a pas de méthode chinoise ou japonaise... ou quoi que ce soit de la sorte. Quand l'homme aura trois bras et quatre jambes, là nous pourrons parler d'une autre forme de combat. Mais, en fait, on n'a que deux mains et deux pieds, et les styles différentes ont tendance à séparer les hommes. Parce que chacun a sa propre doctrine, et la doctrine devient alors parole d'évangile. Mais vous n'avez pas de style, vous dites simplement : je suis un être humain, comment puis-je m'exprimer, de façon personnelle et entière ?
(OTTO - au fond, Bruce Lee, c'est moi, 3'10)
+
OTTO - 1802 - philosophe de tout bois
etc.


#
[HN][multimédia][pop]
Bruce Lee décide de communiquer ce principe au monde entier. Pour lui, la manière la plus eficace pour y parvenir est de portée le message au grand écran, et non pas de l'enseigner dans le cadre de cours particuliers. Sa quête sera alors de créer un nouveau genre de films... [  ]
(OTTO - au fond, Bruce Lee, c'est moi, 4'15)



#
[bélier][1976]
Alexandre Grothendieck
... né le 28 mars... 1828
... autodidacte...
... tout balayer, reprendre...
.. c'était un homme entier, extêmement fonceur...
... accumulation de notes, des milliers de pages...
... réclusion...
... il découvre la méditation en 1976...
(Une vie, une oeuvre - 14/11/2015 - Alexandre Grothendieck ou le silence du génie)
+
Alexandre (ou Alexander) Grothendieck (prononcé en allemand : [ˈɡroːtn̩diːk]) est un mathématicien français, né le 28 mars 1928 à Berlin et mort le 13 novembre 2014 à Saint-Lizier, près de Saint-Girons (Ariège). Il est resté longtemps apatride tout en vivant principalement en France ; il obtient la nationalité française en 19713.  Il est considéré comme le refondateur de la géométrie algébrique et, à ce titre, comme l'un des plus grands mathématiciens du XXe siècle. Il était connu pour son intuition extraordinaire et sa capacité de travail exceptionnelle. La médaille Fields lui a été décernée en 1966.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Grothendieck)
+
... tient tête aux professeurs...
... culot... brutalité... pas un gars simple... [brut]
... bouleverse tout ce qui est établi...
... il domine ... peu de leçons à lui donner...
... oui, il peut collaborer, mais c'est surtout lui qui dit les choses... il apprend peu des autres...
(La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 7')+(36')
+
... audace, peur de rien... esprit de synthèse... visionnaire... 30 ans d'avance... certaines avancées dont on comprenait peu l'importance [pionnier][maudit]
(La méthode scientifique - 03.11.2016 - L'héritage d'Alexandre Grothendieck, 14'30 + 39'30)
+
... aucun sens du compromis, entier... l'entrave...
(La méthode scientifique - 03.11.2016 - L'héritage d'Alexandre Grothendieck, 52')


#
[méta]
Grothendieck écrit quatre livres de 1980 à 1995 : La Longue Marche à travers la théorie de Galois, Esquisse d'un programme, À la poursuite des champs (en) et Les Dérivateurs. Par ailleurs, le plus célèbre de ses ouvrages est Récoltes et Semailles, une autobiographie de près d’un millier de pages, écrite vers 1985, qui ne trouve pas d'éditeur. Il y montre comment sa vie a été successivement traversée par trois passions : les mathématiques, la quête de la femme et la méditation.
[  ]
Pendant des années, il accumule des « cartons pleins avec mes gribouillis, que je dois être le seul à pouvoir déchiffrer ». En 1991, il confie à un de ses anciens étudiants, Jean Malgoire, cinq de ces cartons, contenant quelque 20 000 pages de notes rédigées depuis 1970. En 2010, il écrit à Malgoire pour lui interdire toute publication de ces notes, entreposées à la faculté de Montpellier.
[  ]
Début 2016, soit un peu plus d’un an après sa mort, les enfants du mathématicien, qui contestent à l'université la propriété des cartons, font en outre inventorier 65 000 autres pages d'archives qui se trouvaient entreposées dans des cantines au dernier domicile de Grothendieck au moment de sa mort. Dans son testament, le mathématicien demande que ses dizaines de milliers de pages manuscrites soient remises à la Bibliothèque nationale de France. Il lève l'interdiction de divulguer ses écrits.  Le 10 mai 2017, l'université de Montpellier rend ainsi publiques les notes de Grothendieck, soit quelque 18 000 pages de notes manuscrites réparties dans 35 boîtes d'archives. Il s'agit maintenant de décrypter ces notes de calculs, de schémas et d'équations en tous genres, un travail jugé compliqué par le directeur de l'institut Grothendieck de Montpellier, dû non seulement à un problème de lisibilité de son écriture à la main, mais aussi de compréhension du fond, car « il faut être dans les mathématiques de Grothendieck pour le comprendre », a-t-il expliqué. Ce travail de déchiffrage devrait visiblement prendre des années, mais les mathématiciens s'en réjouissent car, d'après eux, ces notes constituent un trésor pour les mathématiques, et une véritable énigme à résoudre.
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Grothendieck)
+
... veut disparaître... a disparu du monde... n'être rien... mais travaille et accumule travaux jusqu'à la fin...
(La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 58')





#
[épure][minimalisme][simplexité][formule][brachy-logique][ascèse]
– Très souvent, il dormait dans son bureau. [  ] Oh, il dormait sur une couverture.
Même chez lui il avait pas de matelas, il dormait sur une planche, [avec?] avec un couverture. C'était un choix d'ascétisme assez radical, et donc ici c'était par terre, sur une couverture.
[  ]
– Alors, oui, c'est vraiment intéressant de voir combien il était détaché des objets, qu'il voulait pas d'objets, qu'il voulait avoir un minimum d'objets, et en mathématique, c'était exactement pareil.
C'est une recherche d'une vie plus simple ! [  ] C'est quand même très frappant combien il était pareil dans ses maths que dans sa vie. Il aimait pas les objets ! Il regardait les objets uniquement pour déterminer leur structure. Et après, les objets eux-mêmes il les mettait de côté. La simplicité dans sa vie et le détachement des objets matériels, est-ce que ça a formé aussi sa façon de faire les maths ? C'est un rapport au monde, voilà !
(Une vie, une oeuvre - 14/11/2015 - Alexandre Grothendieck ou le silence du génie, 33'30 + 35')

+
#
(AF)!!
[simplexité][éco-logique]
...
(Philippe Douroux ; La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 27'40 + 31'30 (+ 34'30))





#<
Alexandre Grothendieck
l'épure mathématicien
-
Alexandre Grothendieck
l'épure mathématicien(ne)



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[formule][otto karl]
La géométrie algébrique, ce sera sa grande œuvre, une sorte de cathédrale conceptuelle construite en collaboration avec deux autres mathématiciens, Jean Dieudonné et Jean-Pierre Serre. En quoi cela consiste-t-il ? Difficile de dire, mais, en gros, si vous tracez un cercle avec un compas, vous faites de la géométrie ; si vous écrivez x² y² = 1, c’est-à-dire l’équation d’un cercle, vous devenez un algébriste. La géométrie montre, l’algèbre démontre.
(Étienne Klein ; La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 2')
+
La géométrie algébrique a été inventé par Descartes [bélier]. Descartes est le premier qui, profitant des progrès qui avaient été faits en algèbre au 16e siècle, a l'idée qu'on peut transformer les problèmes géométriques en des problèmes algébriques. Au lieu de dessiner une droite, on écrit une équation. Au lieu de dessiner un cercle, on écrit une équation. On manipule ces équations, sans trop s'occuper de leur signification fondamentale, et puis au bout du compte, quand on a trouvé la solution, on la retraduit géométriquement. Ça, c'est l'idée de Descartes. [  ] Ensuite, cette méthide s'est largement développée pendant des siècles et des siècles.
(La méthode scientifique - 03.11.2016 - L'héritage d'Alexandre Grothendieck,34'20)
//  d'une même philosophie, otto dessine un droite, karl écrit une équation ?
+
#<
d'une philosophie de base/commune
otto dessine/figure
karl formule/équationnne


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[formule][brachy-logique][simplexité][beauté][anthropo-logique]
J'ai découvert, si j'ose dire, la beauté mathématique beaucoup trop tard, [  ]. Je conserve une fascination pour les maths. Je trouve ça d'une grande beauté, et je trouve ça surtout d'une puissance incroyable, de... Mais comme le x² y² = 1, je veux dire, voilà, on a découvert le cercle quand on a fait ça ! Ou on l'a bien défini avec des outils qui appartiennent aux hommes. Voilà.
(Philippe Douroux ; La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 7')



#
[simplexité]
– On peut dire que les maths, c'est une science très élégante. Il faut trouver pour tout théorème un chemin très simple de le prouver, et là on cherche la démonstration/l'énonciation la plus élégante.
– C'est-à-dire : plus c'est simple pour démontrer, plus c'est élégant. Je te comprends bien ?
– Oui.
(OTT(O) - 1802 - élégance en mathématique)



#<
[simplexité]
La simplexité, c'est ... de la compliqué, alliée à l'élégance de la simplicité.
La simplexité, c'est la complexité rendue à/par sa simplicité.
La simplexité, c'est l'alliage de la complexité et de la simplicité.
La simplexité, c'est la complexité rendue par la simplicité de son expression.
La simplexité, c'est la simplicité d'expression de la complexité.
La simplexité, c'est une/la simplicité d'expression d'une complexité.
La simplexité, c'est la simplicité manifeste d'une complexité.
La simplexité, c'est, dans son élégance, la simplicité d'expression d'une complexité.
La simplexité, c'est l'élégance d'une simplicité d'expression d'une complexité.
La simplexité, c'est une simplicité d'expression d'une complexité.
-
la simplexité
c'est une simplicité d'expression
d'une complexité
-
la simplexité
c'est la simplicité d'expression
d'une complexité
(O/<.)




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[ascèse][confinement][neutralisage]
Chercheur génial, écologiste radical au début des années 1970, ermite retiré du monde pendant 23 ans, il a eu trois ou quatre vies successives entre sa naissance, le 28 mars 1928 à Berlin, et sa mort, en 2014, quelque part dans l’Ariège.
[  ]
Le nom d’Alexandre Grothendieck sonne un peu comme la promotion de l’évanescence dans l’ontologie radicale. Car sa disparition donne à croire qu’elle le résume et le raconte davantage que tout le reste. Le choix qu’il a fait de d’évader rétro-projette son ombre sur tous les événements antérieurs de sa vie. Comme s’il n’avait jamais eu d’autre intention que celle d’échapper un jour au commerce des hommes. Mais raisonner ainsi serait injuste, car ce serait oublier l’homme, ses vies et son œuvre, qui est monumentale et demeure en partie inexplorée.
(Étienne Klein, La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec  Philippe Douroux), 2')
+
... réclusion volontaire les 20 dernières années de sa vie... ermite... seul planqué dans un village dans les pyrénées...
(La méthode scientifique - 03.11.2016 - L'héritage d'Alexandre Grothendieck, 4')



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[taisage]
Écoutez... Plus on parle, plus on a de chances de dire des bêtises. Ce qui est juste arithmétique.
(Didier Raoult ; BFMTV - Didier Raoult face à Jean-Jacques Bourdin en direct, 27'50)

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[âge][intelligence]
... nos pensées... nos perceptions des choses évoluent... Le contraire est un fantasme.
(Didier Raoult ; BFMTV - Didier Raoult face à Jean-Jacques Bourdin en direct, 28')

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[philosophie][philosavis][défausophie]
– Vous êtes sceptique. Pourquoi êtes-vous sceptique ?
– Bah, sinon je serais pas un scientifique, enfin !
[  ]
Il y a des moments où être raisonnable... c'est comme au moment de l'Inquisition... [  ] justifie le bûcher. Le scepticisme, c'est la nature même des scientifiques.
(Didier Raoult ; BFMTV - Didier Raoult face à Jean-Jacques Bourdin en direct,30'40 + 32')


#
[autophilosophe][karl][surdouage]
Étienne Klein – Il ne croit que ce qu'il découvre lui-même.
Philippe Douroux – Voilà.
– Il n' y a pas d'argument d'autorité qui puisse tenir pour lui venant des professeur.
– Aucun. [  ] Il est toujours à tenir tête à ses professeurs. [  ] Et il trouve que les professeurs sont un peu buttés, de s'arrêter comme ça à ce qui est écrit dans les livres.
– On peut le comparer à Einstein, de ce point de vue !
(La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 7')


#
[surdouage][autophilosophe][
On peut être un génie en mathématique(s) et mauvais en calcul(s).
(Étienne Klein ; La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 18')


#
[no effort][formule][karl][nuit]
Il apporte des outils nouveaux, des concepts nouveaux, pour percer les problèmes, et les résoudre. Alors, après, il faut faire très attention à la rédaction de Grothendieck, parce que... on dit toujours et lui-même parlait de gribouillis, alors évidemment il parlait de gribouillis avec un certain humour... Il ne rédigeait pas. Voilà. Pendant toute sa vie il fonctionnera comme ça. Il travaillait la nuit, voilà. Il est noctambule... [  ]
... des notes des notes... griboullis... que d'autres reprennent et rédigent... à son service...
(Philippe Douroux ; La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 25')



#
[neutralisage]
... physique... trop concret...
Ce qui l'intéresse, c'est l'abstraction.
(Philippe Douroux ; La conversation scientifique - 30/04/2016 - Alexandre Grothendieck : un mathématicien qui prit la tangente (avec Philippe Douroux), 49'30)


#
[âge][créage]
... la plupart des grands créateurs en mathématique ont moins de 30 ans... après 50 ou 55 ans (comme les sportifs à 30 ans) on doit renoncer à être un créateur... sauf exceptions... les capacités créatrices...
(Jean Dieudonné ; Apostrophes - Jean Dieudonné Interview - June 12, 1987, 5'30)


#
[TP]
On peu très bien ne rien faire de ses journées, sauf qu'Alexandre et ses collègues n'en sont pas capables. Ce sont des chercheurs, alors ils cherchent. Et souvent il trouvent. Alexandre plus que les autres.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #8)


#
[brachy-logique][formule][esth/éthique]
Le génie de Jean-Sébastien Bach se résume en ceci : la clôture de la forme.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #8)
+
infra : Gödel ≠ !


#<
avant d'être fier
vérifier
-
avant la fierté
vérifier


#<
avant de se fier
vérifier
-


#/<
l'arithmétique calcule ?
la géométrie illustre/montre/figure ?
l'algèbre formule ?
-


#
[formule][autophilosophe]
... Il existe des choses qui sont vraies mais indémontrables. [  ]
Il fautcomencer par réaliser que non : vrai et démontrable, ce n'est pas la même chose. [  ] Les démonstration en math utilise ce qu'on appelle la méthode axiomatique. Quand on fait des raisonnements mathématique, au départ on se donne un nombre restreint d'affirmations que l'on va admettre sans démonstration. On appelle ça : les axiomes. Et dans une démonstration, on combine ces axiomes en utilsant les règles de la logique dans le but de créer de nouvelles affirmations. Et ces nouvelles affirmations, on les appelle des théorèmes.
[  ]
Quand on dit qu'un truc est démontrable, c'est jamais démontrable dans l'absolu, c'est toujours, sous-entendu, en utilisant un certain système d'axiomes.
(Les théorèmes d'incomplétude de Gödel — Science étonnante #37, 0'30 + 4')


#
[conférence][brachy-logique]
.. pas si compliquée que ça une fois qu'on a pigé la philosophie générale. Et justement, je voudrais vous donner un aperçu de cette philosophie.
(Les théorèmes d'incomplétude de Gödel — Science étonnante #37, 8'20)


#
[lecture][diét/éthique][salutart][noirage]
[Pourquoi « les penseurs tristes » ?] Parce que d'abord ce sont de grands stylistes, et parmi le goût de vivre moi je mets au plus haut le goût de la littérature ! Sans les livres la vie serait très triste, et même un accablement permanent. Donc la lecture est une consolation.
... donc leur style donne goût à la vie...
... et leur humour...
(Frédéric Schiffter ; Grand bien vous fasse ! - À quoi tient le goût de la vie ?, 42')


#
[karl][confinement][ascèse][TP][neutralisage]
Alors, comme une bille dévalant la pente, lentement d'abord puis de plus en plus vite, Alexandre se détache. Il se défait du monde. Le prophète des mathématiques modernes quitte la scène, emportant avec lui sa formidable puissance de travail et cette solitude qui l'accompagne depuis l'enfance.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #12)














2020 06 28


#
[simplexité]
simplexemple
simplexposé
simplexplication
simplextrait
simplextase
...


#
[diét/éthique][régime]
[il] partage son temps entre le piano et les mathématiques. Il vit, comme à son habitude, de légumes, de fruits et de lait.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #101, §11)
+
[brut][minimalisme][diét/éthique]
Il n'a aucun sens des convenances. Il mange peu, vit chichement, dort à même le sol, là où le sommeil le trouve.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #93)


#
[régime]
... végétarien... mange peu... pas d'alcool(?)... etc.
(Sophie Chauveau, Leonard de Vinci...)


#<
généralisation // abstraction


#
[autophilosophe][karl]
C'est là [  ] qu'Alexandre est devenu mathématicien. Au Comment, inutile et vain, il préfère la fécondité du Pourquoi.
((Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #89))
+
[neutralisage][bélier][surdouage][autophilosophe]
Ils le cadrent, canalisent sont énergie féroce. Jean et Laurent réfreignent le goût immodéré d'Alexandre pour la généralisation extrême, juste ce qu'il faut pour éviter qu'il ne s'éparpille.
((Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #98))
+
#
[neutralisage][formule][karl]?
... structuralisme... Nicolas Bourbaki [mathématicien imaginaire, sous le nom duquel un groupe de mathématiciens francophones...]...
En France, comme dans le reste du monde, l'algèbre triomphe de la géométrie.  [  ] c'est le début [  ] des maths modernes. [  ] Ils portent une attention accrue non sur les objets mathématiques en eux-mêmes, mais sur les relations qu'ils entretiennent. C'est exactement le point de vue d'Alexandre, lui dont la méthode consiste à passer par le haut, en introduisant des concepts plus généraux. Il n'est pas l'homme des gros problèmes, [  ], ou des conjectures particulières, [  ], mais un créateur de théories surplombantes.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #103)
+
#
[formule]
Recherche de la plus grande généralité. Synthèse, synthèse, synthèse.
((Alexandre Grothendieck probablement, cité par Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #133))



#
[neutralisage]![esth/éthique]
Bourbaki arrive à point nommé avec sa vision d'une mathématique pure, débarrassée des scories de l'Histoire, de ses liens fragiles avec l'intuition géométrique et de sa relation coupable avec les sciences physiques. La tâche du groupe est un travaill de formalisation : repartir de zéro, et séparer clairement les mathématiques des techniques de calculs et de l'opératoire, faire apparaître les hypothèses et les raisonnements, les structures sous-jacentes et les invariants de la discipline. Bourbaki est un descendant du mage Pythagore, pour qui le monde est nombre.
Dans cette optique, le travail du mathématicien consiste à découvrir un réel plus vrai que la réalité, une métaphysique de l'essence mathématique. Une esthétique qui va jusqu'à une éthique, affirme Alexandre.
...
((Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #108))


#
[TP]["temps perdu"][surdouage][taisage][apprentissage][diét/éthique]
Alexandre ne perd pas son temps. Il apprend tant qu'il peut. Quand il ne écoute pas le cours, Alexandre se tait et fait des maths.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #88)


#
[autophilosophe][affinité][brut]
... entretien devait durer 20 minutes, il dure 2 heures...
[André] Magnier [ancien inspecteur général des mathématiques] se souvient : « Se trouvait en face de moi un mathématicien à l'état naturel. Un pur joyau qu'il fallait tailler et polir. J'avais la prétention de connaître les mathématiques. C'était juste assez pour savoir que le gamin était hors normes. »
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #91)
+
#<
[rappel]
Il y faut au moins un peu du même pour reconnaître le génie.
+
>
[pour twitter]
Il y faut au moins un peu du même pour reconnaître le génie.
(O/<.)
J'avais la prétention de connaître les mathématiques. C'était juste assez pour savoir que le gamin était hors normes.)
(Yan Pradeau, Algèbre, éd. Allia)
+
image :
André Magnier se souvient :
« Se trouvait en face de moi un mathématicien à l'état naturel. Un pur joyau qu'il fallait tailler et polir. J'avais la prétention de connaître les mathématiques. C'était juste assez pour savoir que le gamin était hors normes. »
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia)





#
[simplexité][fragmentage]
Il s'avère qu'il y a une astuce dans la démonstration d'Alexandre, un truc. Or, le méthématicien ne veut pas entendre parler de ce genre d'expédients. La mathématique, selon lui, doit être une suite de petits pas naturels. Comme une promenade un dimanche après-midi.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #105-106)


#
[noirage][mort][cosmo-logique]
Les deux guerres successives ont décimé plusieurs générations de mathématiciens, en particulier l'école allemande d'algèbre.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #108)



#
[diét/éthique][karl][TP]
Alexandre est un bourreau de travail, entre 15 et 18 heures par jour, 365 jours par an, [  ].
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #110)


#
[ado][USA]
C'est un peu plus difficile avec les Américains. Comme avec des adolescents agités en somme. Voilà ce qu'ils sont après tout, les enfants prgamatiques de l'Angleterre.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #114)


#
[futur antérieur][karl][goût][âge][neutralisage]
J'aime bien ceux qui se projettent dans le futur. [  ] C'est vrai que j'aime bien le futur, et tout cas. Mais j'ai aucun don pour imaginer l'avenir [  ]. Mais après, c'est vrai que j'aime bien me projeter.
...
(Sébastien Tellier ; popopopop - 2/6/2020 - Jeanne Added en rediffusion et Sébastien Tellier en déconfinement - Sébastien Tellier, 33'20)

#
[diét/éthique][physio-logique][pour jude][childfree][enfantillage]
... j'étais très débauché... une vie sans règles... je me suis marié... enfants... et là ça m'a cadré et ça m'a fait du bien... flippé... anxieux... je suis devenu qqn de stable...
(Sébastien Tellier ; popopopop - 2/6/2020 - Jeanne Added en rediffusion et Sébastien Tellier en déconfinement - Sébastien Tellier, 34')


#
[diét/éthique][neutralisage][zen][hoptique]
... le ménage... permet de ne pas penser, tourner en boucle... faire le sol, ça permet de mettre tout le monde dehors... seul.. puis canapé...
et il y a un truc hyper noble dans ces tâches... et presque comme un truc glamour... un pub m'a donné envie d'un aspirateur... envie de fraîcheur, j'aime les trucs frais...
(Sébastien Tellier ; popopopop - 2/6/2020 - Jeanne Added en rediffusion et Sébastien Tellier en déconfinement - Sébastien Tellier, 35' + 37' + 39' + 40' + 42'15 + 43'15)
+
ça commence aujourd'hui : ... psychomatique/hypocondrie
je fais le ménage pour me désangoisser... ne plus penser à ça...
(Sans titre02 Ça commence aujourd'hui Hypocondrie - une maladie pas si imaginaire diffusé le ven. 19.06.20, 3'50)


#
[formule]
Si vous deviez trouver un slogan...
Je suis assez nul en slogans... justement j'en ia cherché... et j'ai jamais trouvé... suis incapable...
(Sébastien Tellier ; popopopop - 2/6/2020 - Jeanne Added en rediffusion et Sébastien Tellier en déconfinement - Sébastien Tellier, 42'45)


#
[DTO][diét/éthique]
Nouvelle mesure : pas travail plus de 4 heures... Que ce soit quasiment interdit dans la monde... Ralentir...
(Sébastien Tellier ; popopopop - 2/6/2020 - Jeanne Added en rediffusion et Sébastien Tellier en déconfinement - Sébastien Tellier, 53')



#
[SSSSS][physio-logique][diét/éthique]
Ça y est, je commence à me sentir mal, je vais avoir une crise d'angoisse, j'ai du mal à respirer, respire, respire  respire, chh, respire, respire, hh, hh, hh...
(Mozinor, Bite it, 1')
+
OTTO - 2006 - compte tenu du souffle



#
[karl][TP]
plein de projets, de chantiers... pour trois générations...
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #119 ?)


#
[programme][àmouréinventer]
« La mère est une certitude, [moi le père] je ne suis qu'une hypothèse. »
((Alexandre Grothendieck probablement, cité par Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #132))















2020 06 29

#
[minimalisme]
le maximalisme facebook - le minimalisme twitter



#<
S'effacer du je(u)
S'effacer dans le je(u)


#<
lame soeur


#<
se détendre autour

#<
s'effacer facile
-
c'est fa...
c'est facile

#<
faire court, dire bref...
-
faire court
dire bref
-
faire court
pour ne pas dire
"bref"


#<
contact, tact, contrat
contact, tract, tact, contrat/pacte
contact, tact, pacte, contrat
contact, tact, pacte, sac


#
[à judicaël]

Le lundi 29 juin 2020 à 12:41:59 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Bon, j'ai eu un contre temps technique, je dois refaire mes exports pour le studio, là...

– Aïe. Et tu le vis comment ? Grosse déconvenue ou... « ça vaaaa » ?

Je suis pas encore allé voir l'article : et surtout, je m'y perds, je retrouve plus. Tu peux me le renvoyer ? Merci !

– C'est le bordel à ce point ? Je t'ai envoyé que 3 mails hier. Que je viens de te renvoyer. Sur ton autre adresse. C'est peut-être ça, un peu, qui t'y perd ? Ou moi seulement ? (Mais qui suis perdu, je te rassure. J'en ai plus pour très longtemps, vu mon état du jour qui ne fait qu'ajouter, ou plutôt retirer une pierre de plus à l'édifice en ruines...)

+

Le lundi 29 juin 2020 à 12:55:05 UTC+2, Judicaël  a écrit :


Vu et merci ! Justement, je médite tous les jours depuis quelques jours et je retravaille un peu ce souffle ancestral. Mais je suis encore beaucoup trop sur des écrans.

Non, non pas très grave, l'histoire des exports, mais je me sens un peu con parce que j'ai oublié certaines des recommandations du mec et ça lui fait un travail un peu chiant à faire, pas prévu..

+
[SSSSS]

Le lundi 29 juin 2020 à 13:24:02 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Mais, de même qu'il faut comprendre, dans les émissions que je t'ai envoyée (à réécouter ?), que l'émotionnel peut déclencher, entretenir et grossir tout, voire à peu près tout expliquer, de même, là, dans la respiration, il s'agit moins de méditer de temps en temps, que de rester hyper attentif à son souffle, l'observer, presque à chaque instant, du moins le temps de se comprendre, et comprendre à quel point on le bloque, se bloque... pour un oui ou un non voire en permanence, et en particulier devant l'écran – ça j'ai remarqué à fond, oui, et comme j'y passe mes journées et mes nuits, tu imagines... Donc, presque ne rien à changer à ses activités, sinon... sinon son souffle! qui les accompagne. Dis comme ça, le message est plus clair ?
Si oui, merde, l'article ne l'est pas encore assez, du moins à première écoute (rapide ?)... Moi, non seulement je l'ai conçu, enfin otto, mais depuis je le réécoute plusieurs fois par jour.
Même si...



#<
Mon état du jour retire une pierre de plus à l'édifice en ruines.


#
[confinement][pharmaco-logique][diét/éthique]
... la sédentarisation de l'homme d'abord chasseur-cueilleur...
(Jean-Paul Demoule ; Grand bien vous fasse ! - Le plaisir d'écouter Bach)
>
OTTO - 2006 - pré-histoires du confinement de l'humanité




#
[fragmentage]
Il y a quelque chose de mystique dans sa musique [à Bach]. Ça n'est pas vraiment des mélodies, amais c'est des petits bouts de cailloux posés les uns à côtés des autres qui, par un jeu de miroir, deviennent un kaléïdoscope.
(André Manoukian ; Grand bien vous fasse ! - Le plaisir d'écouter Bach, 37'20)



#
[formule][giono]
[  ] Jean Giono – lequel rappelait en son temps : « Nous vivons les mots quand ils sont justes. »
(Antoine Gallimard, in : Jean-Paul Demoule, « Tracts de Crise (N°35) - Pré-histoires du confinement)













2020 06 30


#
[au dr ingiliz]

Le mardi 30 juin 2020 à 12:12:47 UTC+2, karl  a écrit :


Bonjour,

Hélas, je suis sans nouvelles de vous concernant mon cas qui, je peux le comprendre, ferait fuir presque n'importe qui – à commencer par moi, de moi-même, d'autant qu'il continue de s'aggraver...
D'autre part, j'ai découvert qu'une de vos feuilles de soins (ci-jointes) ne comporte aucune adresse/coordonnées.
En outre, je crains que si j'envoie ces feuilles de soins à la CPAM, le remboursement me soit refusé, comme encore récemment, pour la raison suivante (de la part de la CPAM) :
        « Si vous avez consulté votre praticien dans le cadre d’une téléconsultation, je vous invite à prendre contact avec ce dernier afin qu’il revoit la cotation spécifique à la téléconsultation qu’il doit indiquer sur la feuille de soin, et le cas échéant lui demander d’établir une feuille de soins rectificative »
Pouvez-vous donc vous assurer et m'assurer que cette cotation figure bien sur vos feuilles de soins, et sinon faire le nécessaire (assez rapidement) ?
Bien cordialement,



#
[minimalisme]
L'ameublement est sommaire et dénudé. Shourik [= Alexandre Grothendieck] refuse d'installer des tapis et des rideaux.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #131)
+
Signe d'un embourgoisement évident : il ne dort plus à même le sol, mais sur une porte dégondée.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #133)


#
[s'injustifier][formule]
« On ne doit jamais démontrer quelque chose qui n'est pas évident. » Aphorisme sibyllin qu'il [Grothendieck] débite d'une voix aigue et saccadée, teintée d'un léger accent allemand.
((Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #136))

#
[-age][néo-logique]
...
sa méthode devient fameuse et porte un nom : le dévissage.
((Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #136))


#
[formule][s'injustifier][neutralisage]
Ses raisonnements ne portent jamais sur des exemples.
((Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #137))


#
[ascèse][TP]
Jusqu'à ce jour, Alexandre incarne l'exemple parfait du savant Cosinus. Travaillant sans relâche, sept jours sur sept, Shourik est hors du monde, une vie entièrement consacrée à son œuvre. Autour de lui, l'insouciance des années 1960...
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #138)
+
Ses maîtresses savent que jamais elles ne pourront faire concurrence aux mathématiques...
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #50)


#
Lors d'un autre accrochage, Léon répond : "Votre lettre est un monument d'inconscience. Comment osez-vous ? Vous devriez méditer sur la parabole de la paille et de la poutre."
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #147)


#
[otto][otto karl][écologie]
On croit, à tort, qu'un génie est cramponné à son talent comme Sisyphe à son rocher.
[  ]
Il est un génie aux yeux des autres, mais le costume ne lui va plus. Il ne veut plus le porter parce qu'il en a un autre, tout simplement. Dorénavant, Shourik va investir sa colossale obstination dans le combat écologique.
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #150+151)




#
[autophilosophe]
Pendant un an, il enseigne à l'université d'Orsay où il prépare les étudiants à l'agrégation de mathématiques. Ces derniers se souviennent de lui : extrêmement ponctuel, poussant son vélo, accompagné parJustine. Ils se rappellent d'un professeur patient, sans livres ni craie et ne préparant pas ses cours, ils évoquent les commentaires limpides qu'il faisait, son étrange ignorance de l'histoire des mathématiques... Un maître humble, aimant enseigner à des étudiants ordinaires.
Été 1973, venant de Bures-sur-Yvette, une rumeur se propage sur le campus d'Orslay Pierre Deligne aurait démontré la troisième conjecture de Weil, celle qui se refusait à Alexandre. Il est clair pour ceux qui savent de quoi on parle, que l'ami Pierre a terminé le travail de son maître. Shourik et Justine, enceinte, sont invités à découvrir cette preuve qui n'existe que dans les grandes lignes.
Alexandre est reçu comme un roi et écoute, mi-fasciné, mi-horrifié, la démonstration de son élève. Pierre s'y est pris en évitant la construction d'une cohomologie adéquate. Il a procédé à l'aide de méthodes classiques, celles qu'Alexandre, autodidacte, ne connaît pas ou mal ; l'angle mort qui l'obligeait sans cesse à passer par le haut*. Pire encore, Pierre n'a pas touché aux conjectures standard d'Alexandre. Plus générales, plus dures et plus belles...
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #164)
* cf. infra : "par le haut" = généralisation


#
[intelligence][karl][surdouage][noirage]
"Je suis seul encore, pense-t-il [alexandre], je l'ai toujours été n'est-ce pas ?" "Toi plus qu'un autre", lui répond Johanna. “C'est le fardeau de l'humanité, ajoute Sacha. Toi plus qu'un autre, tu es né de toi-même, par un coup du sort." "je suis un fantôme", reprend Shourik, "moi aussi."
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #166)




#
[bio-logique][écologie][!°]
Fracture de la jambe. A l'hôpital, il refuse l'anesthésie et demande un acupuncteur. Il accepte le traitement quand le chirurgien lui explique, avec de gros yeux, que l'alternative aux antibiotiques est l'amputation...
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #169)


#
[beauté][esth/éthique][formule]
Sans complaisance et sans gentillesse non plus, près d'un tiers du texte [de Récoles et semailles] est consacré à la félonie de l'ami Pierre Deligne pour avoir démontré la troisième conjecture de Weil à l'aide d'un truc, mais aussi pour avoir écrit et fait publier le S.G.A. 4 1/2. Alexandre accuse ses anciens élèves de n'avoir pas poursuivi son travail, de n'avoir pas su ou pas compris la profondeur de ses théories. Il hurle son dépit de voir son yoga des motifs en plan, son amour des constructions élégantes, incompris : "Une chose en mathématique qui (depuis toujours sans doute) me fascine plus que toute autre, ce n'est ni le nombre, ni la grandeur mais toujours la forme. Et parmi les mille et un visages que choisit la forme pour se révéler à nous, celui qui m'a fasciné plus que tout autre et continue à me fasciner, c'est la structure cachée dans les choses mathématiques."
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #175)

#
[taisage][cosmo-logique]
[Alexandre Grothendieck :] « Le seul dieu est silence. »
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #183)



#
[taisage][neutralisage]
Le 3 janvier 2010, Shourik va avoir 82 ans. Il écrit à Luc Illusie. C'est la dernière apparition publique de ce génie ombrageux :
"Je n'ai pas l'intention de publier, ou de republier aucune œuvre ou texte dont je suis l'auteur, sous quelque forme que ce soit, imprimée ou électronique, que ce soit sous forme intégrale ou par extraits, textes de nature scientifique, personnelle ou autres, ou lettres adressées à quiconque - ainsi que toute traduction de textes dont je suis l'auteur. [  ]"
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #185-186)



#
[neutralisage][mort][noirage][ascèse]
Alexandre est mort à l'hôpital de Saint-Girons, le jeudi 13 novembre 2014. Il avait 86 ans. Il vivait depuis 1990 dans un village de deux cents habitants, Lasserre en Ariège. [  ]
À la fin, rien ne compte vraiment...
(Yan Pradeau, Algèbre : élements de la vie d'Alexandre Grothendieck, éd. Allia, #186)




#
[pour françois][zen]
Antoine Arsan, La porte sans entrée: Approche du zen, éd. Gallimard 2019
Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku, ed. Gallimard 2017
+
https://www.france.tv/france-2/dans-quelle-eta-gere/181987-rrien-de-trop-eloge-du-haiku-d-antoine-arsan-gallimard.html


#
[brachy-logique][formule][haïku]

Dressée de toutes ses forces
dans la bouteille vide
cette rose

(Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku)



#<
le haïku se livre en un coup d'oeil  (+ ce livre)
-
le haïku
se livre     (+ ce livre)
en un coup
d'oeil
-
le haïku
ce/se livre      
d'/en un coup
d'oeil
-
un haïku
se livre d'
un coup d'oeil
-
un haïku
se livre
d'un
coup d'oeil
-
un haïku
se livre
d'un coup d'oeil
(O/<.)



#
[brachy-logique][formule][haïku][âge]

Dans les jeunes herbes
le vieux saule
oublie ses racines

(Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku)


#
[taisage][cosmo-logique][nuit][haïku]

Longue est la nuit –
le bruit de l’eau
dit ce que je pense

(Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku)


#
[cosmo-logique][haïku][programme]

Ah ! le papillon
volant comme si le monde
n’avait aucun but

(Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku)



#
[cosmo-logique][haïku][noirage ]

J’épluche un chou chinois
comme si j’étais étrangère
à la mort

(Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku)



#
[TP]["temps perdu"]
Et je vais terminer par un autre adage oriental qui est très très beau et qui dit : vous qui avez eu la chance de prendre forme humaine, ne perdez pas votre temps.
(Marc de Smedt - Une journée, une vie [youtube], 4'40)
















2020 07 01



#
[programme]
... striatum...
(Sébastien Bohler ; Festival Atmosphères - aux frontières des limites, 13')
+
#
[philosophie][autophilosophe][défausophie][diét/éthique]
On est quand même dans la civilisation du no-limit. [  ] Juste, je voudrais proposer l'idée que, en fait, repousser ses limites, parfois, c'est savoir s'en donner.
(Sébastien Bohler ; Festival Atmosphères - aux frontières des limites, 1:17'40)

#
[diét/éthique][poé/éthique][karl][brachy-logique][autophilosophe]
...
– [  ] qui est qqn d'extrêmement brillant, qui est un peu notre guide à tous [  ], qui a une pensée extrêmement élaborée, il m'avait dit ce truc – c'est un homme de peu de mots, [  ] mais toujours très réfléchis – il m'avait dit, ce serait bien qu'avec ce magazine on arrive à ringardiser la norme actuelle.
(Sébastien Bohler ; Festival Atmosphères - aux frontières des limites, 30'-37'30)
+
Otto - pour changer de mode (de monde)  [Aurélien Barrau]


#
[noirage][défausophie][optimisme]
Et je pense que tous les gens sont en souffrance, quelque part. Et il y a des gens chez qui ça se voit, et il y a des gens qui le cachent très bien. Et ceux qui le cachent trop bien m'intéresent encore plus que ceux où ça se voit.
... et/c'est/mais pas "karl" !
(Giédré ; Festival Atmosphères - aux frontières des limites, 54'15)


#
– On peut rire de tout.
– ...
(Giédré ; Festival Atmosphères - aux frontières des limites, 58'30)


#
[poé/éthique]
...
(Giédré ; Festival Atmosphères - aux frontières des limites, 1:03'30)


#
[noirage]
... je suis là pour mettre en doute la chance d'être en vie...
(Giédré ; Festival Atmosphères - aux frontières des limites, 1:05')
>
OTTO - ...



#<
repousser ses limites
c'est parfois
les reposer
-
repousser ses limites
c'est aussi parfois
les reposer






#
[rappel]
[programme]
....
(La Grande table (2ème partie) - 19/06/2019 - Pourquoi notre cerveau n'est pas écolo ?, avec Sébastien Bohler*, 4')




#
[à vincent]

Le 30 juin 2020 à 14:06, (otto)karl  a écrit :


Salut Vincent,
1/ Toujours en santé, parmi nous (dont je ne serai bientôt plus du tout) ?
2/ On te copie, mais en rajoute (une couche ;)
https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/41kgK4Lrk5L._SX310_BO1,204,203,200_.jpg
3/ Je t'ai griffonné un commentaire en brouillon, mais disons simplement que l'autre jour, quand mon état le permettait, j'ai vu et beaucoup aimé Happy Sweden. Pour des raisons assez précises que je pourrais te dire, si... mais...
Toi moins ? Ou passons ? Comme je passe...
kAR...


Le mercredi 1 juillet 2020 à 09:22:44 UTC+2, Vincent  a écrit :


Cher Karl,

Bon, comme je n’ai pas envie que mon meilleur lecteur meure, accepterais-tu que j’essaie bien humblement (non, en vérité c’est très présomptueux, c’est juste que je ne garantis pas le résultat - quoique...) de t’aider ?

 Cela fait plusieurs jours que j’y pense... Et je m’en voudrais de ne pas te proposer. Tu peux dire non, mais si tu dis oui, il y a des règles à respecter.
 1) ne pas juger si ce que je te propose est « psy » ou pas alors que tu es persuadé que c’est neurologique ou je ne sais quoi.

 2) ne pas dire autre chose que ce que je te demanderai au téléphone (deux ou trois questions) : interdiction donc de digresser. Réponses courtes obligatoires.

3) faire ce que je te demande (un petit « exercice », rien d’humiliant, et qui ne sera pas en ma présence.)

Voilà, ce serait donc la première « séance ». Il y en aurait trois, peut-être quatre, en tout. Ce ne serait pas psy, plutôt « énergétique ». Gratuit évidemment :)
 Moi, j’aimerais qu’on essaie. Au pire, ça ne fait rien ?

Réponse possible à ce message : « oui » (et je t’appelle) ou « non » (on n’en parle plus).

Bises

Vincent


Le mercredi 1 juillet 2020 à 17:07:58 UTC+2, karl  a écrit :



Cher Vincent,
Déjà et surtout merci.
Même si ce n'est que pour garder en vie et en état (cérébral) ton « meilleur lecteur » à qui c'est faire trop d'honneur de tel le prétendre, même par gentillesse, humour, façon de parler...
Tu sais, le mal est très, très profond, et j'ai déjà commencé méditation, respiration... sans parler de tout le reste, alimentation (depuis des années), etc., rien n'y fait, naturellement. Mais pourquoi pas essayer, oui. Si tu veux vraiment tenter le coup, c'est moi qui, du coup, « m'en voudrais de ne pas »...
Appelle-moi quand tu peux. (Pour info : en manipulant très fortement mes cervicales, j'ai réussi à me mettre tout juste en état de sortir prendre l'air, donc je sors, là, et serai de retour en soirée, mais j'ai mon portable, donc...)
À tout' ou bientôt, et merci !
k.



Le mercredi 1 juillet 2020 à 17:17:08 UTC+2, karl  a écrit :
Objet : Extrait d'éloge du haïku, de Brassens, pour... TOI.

« Il faut donc puiser dans la profusion de la langue tout en restant minimaliste, atteindre sans lyrisme, frôler juste en passant, comme si de rien n’était, en quelque sorte écrire sans en avoir l’air.  [  ]
C’est dire que chaque texte appelle une longue application, et souvent un patient travail sur la langue – qui ne se remarque pas toujours : le champ est vaste et la surface étroite. Si le regard saisit l’instant, la plume n’a pas la même alacrité, et l’écriture ici s’accommode bien mal de l’improvisation, contrairement aux apparences – et aux légendes. L’écriture naît d’une maturation, non d’une génération spontanée, surtout quand elle semble impromptue. Certes, un éclair peut toujours se produire – la fameuse illumination, le satori du zen –, mais il est de l’ordre du rare, on ne l’épingle pas si aisément. Cette légèreté que l’on sent, ce parfum que l’on respire en parcourant les recueils anciens, il faut aujourd’hui de longs et patients efforts pour tenter de s’en approcher. Dans l’eau de la claire fontaine est l’un des textes les plus subtils, les plus féminins, les plus aériens de Brassens : il lui a demandé quelque dix années pour s’écrire. Pour donner l’impression de ne pas toucher terre, il faut longtemps la retourner. »

(Antoine Arsan , Rien de trop : Éloge du haïku, éd. Gallimard, 2017)
Ci-joint, en format ePUB, au cas où. Si mes surlignages apparaissent, facile de les effacer.)



Le mercredi 1 juillet 2020 à 17:50:17 UTC+2, Vincent a écrit :


Formidable texte !
Dispo ?


Le mercredi 1 juillet 2020 à 20:04:00 UTC+2, karl  a écrit :


« Dispo » : moi ?
Vers 20h45, ça t'irait ? Et comme j'ai compris ce serait très bref, que je n'aurai qu'à écouter et acquiescer...  ; ) Même si, tu sais, ce que je tiens là, ou ce qui me tient là, c'est du très lourd, du très organique...
Un moment, par désespoir (de cause), je me suis rallié à « l'espoir » que ce ne soit qu'une dépression, si j'ose dire, même « masquée », comme on dit, mais... non. Non de non. Malheureusement.












#
[créage][perfectionnage][âge][simplexité][minimalisme][brachy-logique][formule][neutralisage]

Il faut donc puiser dans la profusion de la langue tout en restant minimaliste, atteindre sans lyrisme, frôler juste en passant, comme si de rien n’était, en quelque sorte écrire sans en avoir l’air.
Sur un plan concret, s’en tenir à l’essentiel revient à limiter considérablement le recours à l’adjectif et à contrôler avec soin l’usage des conjonctions – la causalité, toujours – pour laisser au substantif et surtout au verbe le soin de l’exprimer, jusqu’à faire purement et simplement l’économie de sa forme active, dans une sorte de retour à l’ablatif absolu du latin de notre enfance.
C’est dire que chaque texte appelle une longue application, et souvent un patient travail sur la langue – qui ne se remarque pas toujours : le champ est vaste et la surface étroite. Si le regard saisit l’instant, la plume n’a pas la même alacrité, et l’écriture ici s’accommode bien mal de l’improvisation, contrairement aux apparences – et aux légendes. L’écriture naît d’une maturation, non d’une génération spontanée, surtout quand elle semble impromptue. Certes, un éclair peut toujours se produire – la fameuse illumination, le satori du zen –, mais il est de l’ordre du rare, on ne l’épingle pas si aisément. Cette légèreté que l’on sent, ce parfum que l’on respire en parcourant les recueils anciens, il faut aujourd’hui de longs et patients efforts pour tenter de s’en approcher. Dans l’eau de la claire fontaine est l’un des textes les plus subtils, les plus féminins, les plus aériens de Brassens : il lui a demandé quelque dix années pour s’écrire. Pour donner l’impression de ne pas toucher terre, il faut longtemps la retourner.
(Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku)



#
[rappel]
[pour vincent]
Il faut donc puiser dans la profusion de la langue tout en restant minimaliste, atteindre sans lyrisme, frôler juste en passant, comme si de rien n’était, en quelque sorte écrire sans en avoir l’air.
[  ]
C’est dire que chaque texte appelle une longue application, et souvent un patient travail sur la langue – qui ne se remarque pas toujours : le champ est vaste et la surface étroite. Si le regard saisit l’instant, la plume n’a pas la même alacrité, et l’écriture ici s’accommode bien mal de l’improvisation, contrairement aux apparences – et aux légendes. L’écriture naît d’une maturation, non d’une génération spontanée, surtout quand elle semble impromptue. Certes, un éclair peut toujours se produire – la fameuse illumination, le satori du zen –, mais il est de l’ordre du rare, on ne l’épingle pas si aisément. Cette légèreté que l’on sent, ce parfum que l’on respire en parcourant les recueils anciens, il faut aujourd’hui de longs et patients efforts pour tenter de s’en approcher. Dans l’eau de la claire fontaine est l’un des textes les plus subtils, les plus féminins, les plus aériens de Brassens : il lui a demandé quelque dix années pour s’écrire. Pour donner l’impression de ne pas toucher terre, il faut longtemps la retourner.
(Antoine Arsan - Rien de trop : Éloge du haïku)





#
[formule][ab][intelligence]
[  ] la carte n'est pas le monde, bien entendu, hein, la carte n'est pas le territoire, c'est une phrase qui est célèbre, et c'est une représentation qui relève de choix subjectifs et qui relèvent ensuite d'une forme de simplification, de généralisation des phénomèmes. Donc, elle n'est pas le monde, elle renvoie au monde, bien sûr, mais aussi aux catégories, aux personnes qui les ont créées !
(Gilles Palsky ; La méthode scientifique - 12.04.2018 - Cartographie : comment mettre le monde à plat ?, 11'30)
+
infra : Grothendieck : sa tendance à la généralisation








#
[téléchargement]
Play, Ruben Östlund
https://stream-complet.io/film-play-streamcomplet















2020 07 02



#<
[programme]
la vie se supporte par autocensure de l'avis sur la vie

+
OTTO - l'autocensure de la l'avis sur euh... la vie



#
[à vincent]

Le jeudi 2 juillet 2020 à 11:22:33 UTC+2, karl  a écrit :

Ça y est, j'ai fait l'exercice ; mais ça va très mal aujourd'hui, et, tu sais, Vincent, c'est pas psychologique, c'est neurologique, et d'une violence... chaque jour plus intenable, à devenir fou (mais pas par crises d'angoisse, que j'ai connues par le passé, non, là c'est du beaucoup plus lourd, concret, organique, neurologique, et c'est terrible, terrible, je te jure), et si ça continue (et ça continue, ne cesse de m'envahir, me ronger, m'affaiblir) ça ne peut que finir très très mal (moi qui voudrais tellement faire autre chose de ma vie, de la suite, qui ai tant de projets, d'envies...), d'ailleurs ça le frôle presque tous les jours, et de plus en plus : effondrement dans la folie, ou tout court, ou suicide. Je te jure. Et c'est pas de l'angoisse ni une dépression, je le promets. Il y a quelque chose dans mes muscles, tendons, nerfs, cerveau, moelle épinière... et qui ne cesse de progresser, contre moi, me réduisant à peau de chagrin, mi-impotent mi-fou, comme ont fini Maupassant, et Nietzsche, etc. Par le fait d'une simple ou plutôt complexe bactérie qu'aujourd'hui on dégage en une semaine. Moi, si c'est Lyme, bactérie du même genre mais encore plus vicieuse, et ça y ressemble, tellement c'est fou, mais... bref... je crois que ma vie (en tant que moi-même, et que j'aurais tellement voulu poursuivre, sur ces chemins qui pourtant s'éclaircissent, se précisent, m'allègeraient) n'aura pas de suite, sinon terrible, infernale. Mais, bref, désolé... Revenons à notre mouton (autant que je le peux encore), j'ai fait le premier exercice que tu m'as demandé ; ce matin, vite fait, et sous anxio. Deux pages.
Tu m'appelles ? Quand tu peux.



#
[à magali]
Le jeudi 2 juillet 2020 à 22:55:56 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :


Ma bien chère Magali,
bon anniversaire à toi !! Comme je te le dis plus longuement par sms, auquel je te renvoie donc. Ce mail, c'est juste pour assurer, comme un filet à l'école du cirque, tu vois ? ; )
(Virtuellement) À bientôt malgré mon terrible état ?
k...









2020 06 03


#
[téléchargement][tuto]
Si tu connais pas, je t'explique : tu n'as qu'à cliquer
1/ sur ce lien : https://1fichier.com/?lkrmxei7ndwct01kuwlz&af=10659
2/ sur "accéder au téléchargement"
3/ sur "cliquer ici pour télécharger le fichier"
...
Et la suite tu sauras faire, et attendre la fin du téléchargement; Et me dire si ça a marché.

OU
Si tu connais pas, je t'explique : tu n'as qu'à...
1/ cliquer sur ce lien : https://uptobox.com/gst5ej0o3ao1
2/ cliquer sur "téléchargement gratuit"
3/ attendre le décompte d'une minute
4/ soit re-cliquer sur "téléchargement gratuit", soit, si le bouton s'est bien immédiatement transformé, directement sur...
5/ "cliquez ici pour lancer le téléchargement"
...
Et la suite (sinon déjà le début) tu sauras faire, et attendre la fin du téléchargement, n'est-ce pas ?


#
[diét/éthique]
L’idéal serait de pouvoir vivre au rythme du soleil [  ]. [  ]
Réservez-vous aussi un jour de repos chaque semaine.
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)
+
infra : le soleil diffuse...
+
infra : invitée de casasnovas : épuisement... : un jour de repos dans cycle de 7 jours... !



#
[TP]!["temps perdu"]
Lorsqu’on  donne un sens clair à son emploi du temps, il n’y a pas de sentiment de temps perdu.
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)

#
(V)[motel]
(Twentynine Palms [film], 12')


#<
Ne pas se ménager
pour faire le ménage
nous ménage
-
faire le ménage
nous ménage

#<
au surmenage, le ménage

#<
faire le ménage, c'est mener sa vie
faire le ménage au quotidien, c'est mener son quotidien


#<
On se méprise à mépriser
Dans le mépris il y a méprise



#
[maladie][physio-logique][diét/éthique]
On ne peut nier – et beaucoup de spécialistes en conviennent – qu’un certain nombre de maladies sont provoquées par un moral perturbé et le manque d’exercice physique. Ainsi fragilisé, on a tendance à oublier qu’il n’y a que dans l’action que l’on peut exprimer ce que l’on est. C’est pourquoi le travail (en l’occurrence le ménage) représente une forme de thérapie. Les principes qui sont à l’origine de l’ergothérapie ont été développés dans l’Antiquité par le médecin grec Galien, qui soutenait que le travail est le meilleur des médecins et qu’il est même essentiel au bonheur. L’idée a été reprise en Europe au XVIIIe siècle comme un moyen de traiter les maladies mentales. L’esprit, diverti de ses obsessions et utilisé de façon constructive dans une activité physique, détourne le malade du monde sans forme de ses émotions en portant son attention au travail. En accomplissant une tâche manuelle, il peut voir ce qu’il a réalisé, mesurer ses compétences et se libérer du cercle vicieux de la préoccupation de sa propre personne. On peut avancer de la même manière que faire le ménage aide à contrecarrer les sensations négatives et à rétablir un équilibre intérieur.
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)
+
infra : émission je sais plus laquelle : sur cette technique/méthode : mener une tâche jusqu'au bout, tous les jours, pour sortir de la dépression
+
infra (aujourd'hui) : Novalis... maladie de l'âme

+
#
[diét/éthique]
De plus, achever quelque chose apaise. Selon la psychologue américaine Bluma Zeigarnik, la petite tension induite par le fait d’avoir des « choses à faire est apaisée par leur achèvement, ce qui facilite leur oubli conscient. Ne pas pouvoir terminer quelque chose qu’on a entrepris engendre, au contraire, une émotion négative. » D’où cette devise : « Achever apaise !  ».
(Dominique Loreau, Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi)





#
[formule]
... les sentences/formules affichées sur nos murs... montaigne... montesquieu... (mantras)... graffitis... affichées dans les rues...
(Philambule - 13 05 1998 - Qu'est-ce que la philosophie antique, par Pierre Hadot, 1' + 4')



#
[cosmo-logique]
...
(Philambule - 13 05 1998 - Qu'est-ce que la philosophie antique, par Pierre Hadot, 2'30)


#
[autophilosophe]!
...
(Frédéric Worms ; Philambule - 13 05 1998 - Qu'est-ce que la philosophie antique, par Pierre Hadot, 5'50 + 9'30 + 12'30)
+
...
(Pierre Hadot ; Philambule - 13 05 1998 - Qu'est-ce que la philosophie antique, par Pierre Hadot, 13' + 16' + 18'30)

+
#
[brachy-logique][formule]

(Frédéric Worms ; Philambule - 13 05 1998 - Qu'est-ce que la philosophie antique, par Pierre Hadot, 9')



#
[brachy-logique]
« La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans les récits rassemblés en un volume [Goethe se mheurt], selon son souhait. Qu’il s’agisse de Goethe mourant, de la haine de l’Autriche ou de la détestation de la famille, l’humour et l’ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais surtout, ces miniatures contiennent tout l’univers de Bernhard et forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son œuvre. »
(https://www.franceculture.fr/emissions/latelier-fiction/goethe-se-mheurt-de-thomas-bernhard)


#
[TP][programme][enfantillage][nokidding][pour manuella][pour vincent]
Fuyons la famille. C'est-à-dire mes persécuteurs.
((Thomas Bernhard, "Montaigne. Un récit", in "Goethe se mheurt", #24'20))
+
Après tout, nous disons bien que nous aimons nos parents alors qu'en réalité nous les haïssons. Car nous ne pouvons pas aimer nos géniteurs dans la mesure où nous ne sommes pas des êtres heureux. Notre malheur n'est pas illusoire comme le bonheur dont nous nous persuadons chaque jour afin d'avoir le courage de nous lever, de nous laver, de nous habiller, de boire la première gorgée et d'avaler le premier morceau de la journée.
... (AF)
Nous devons notre désarroi à nos géniteurs.
((Thomas Bernhard, "Montaigne. Un récit", in "Goethe se mheurt", #30'40))

#
[TP]
D'abord, ils [mes parents / les miens] m'avaient rendu dépendant d'eux, puis ils m'avaient reproché cette dépendance, à perpétuité, et ce, dès l'instant où je n'avais plus été capable de maffranchir de cette dépendance vis-à-vis d'eux, qui m'était devenue naturelle, effroyablement naturelle. J'ai dû, à partir d'un certain moment, me rendre à l'évidence qu'avec eux il n'y avait pas d'autre(s) possibilité(s). [  ] Moi je l'ai compris alors qu'il étair trop tard por le comprendre.
((Thomas Bernhard, "Montaigne. Un récit", in "Goethe se mheurt", #35'15))

#
[philosavis][défausophie][noirage]
Je peux dire ce que je veux, ils me reprochent soit la vérité soit le mensonge.
((Thomas Bernhard, "Montaigne. Un récit", in "Goethe se mheurt", #33'15))



#
[salutart][lecture]

Sur le chemin [  ] j'avais, comme si ce geste était le seul et l'unique qui pouvait me sauver, tiré un livre des rayons de la bibliothèque, plongée dans l'obscurité la plus totale, sans la moindre idée de quel livre il pouvait bien s'agir, sinon que je me disais qu'il s'agissait sans doute d'un livre philosophique ! [  ] c'est en parfaite connaissance de cause que je ne m'étais pas servi à droite de la bibliothèque, du côté des belles lettres, comme on dit, mais du côté "philosophique" de la bibliothèque.
((Thomas Bernhard, "Montaigne. Un récit", in "Goethe se mheurt", #24'40))




#
[pionnier][maudit][otteur][otto][otto karl]
Je compte, donc, en quelque sorte, marquer secrètement mon époque, subrepticement, si l'on peut dire, mon cher monsieur.
((Thomas Bernhard, "Parti en fumée. Carnet de voyage pour un ami d’autrefois", in "Goethe se mheurt", #42'30))


#
[taisage]
[  ] sans contact, sans correspondances, parce que mon désir de communiquer s'était étiolé, à force de le réprimer en moi, depuis tant d'années Je suis pour ainsi dire retourné en moi-même et ne faisait plus rien pour en sortir. Mais on ne peut pas dir que cette période ait été inféconde, hein, pour moi.
((Thomas Bernhard, "Parti en fumée. Carnet de voyage pour un ami d’autrefois", in "Goethe se mheurt", #44'))



#
[défausophie]
Oslo est une ville ennuyeuse. les gens y sont totalement dénués d'esprit, et totalement inintéressants, comme probablement l'ensemble des Norvégiens [  ]. [  ] la nourriture est mauvaise et le sens artistique des Norvégiens est absolument déplorable. C'est un pays strictement dépourvu de tout esprit philosophique, où la moindre pensée est condamnée à se racornir dans les plus brefs délais.
((Thomas Bernhard, "Parti en fumée. Carnet de voyage pour un ami d’autrefois", in "Goethe se mheurt", #44'20)



#
[àmouréinventer][programme]
"L’amour est une fiction", exposition proposée par Hélène Frappat, à l'IMEC, du 29 juin au 20 septembre 2020.


#
[à romain]

Le vendredi 3 juillet 2020 à 11:17:41 UTC+2, romain a écrit :


Salut Vieux,

Ces quelques mots en coup de vent dans un climat de grande agitation pour te dire qu’Qlise et moi serons à Grez de samedi à mardi.
Dimanche soir, il y a une soirée chez la styliste Junko Chimada dont quelques clics te permettront de découvrir la notoriété et le travail. J’y serai avec mon trio seine-et-marnais. Anciennement habitée par Jules Massenet (dont je ne sais plus quel bebopper disait qu’il s’était plus drogué que tous les jazzmen du 20ème siècle), sa maison est folle, avec des jardins, des statues, une cave médiévale où se trouve le piano droit de la maison, le piano à queue étant au rez-de-chaussée.. J’y ai joué une bonne dizaine de fois, il y gravite généralement une population créative et rigolotte. Et c’est surtout une femme adorable dont l’extrême raffinement consiste à ne jamais verser dans le chi-chi. A mon avis, ça vaut le coup d’œil et peut-être même un coup d’objectif. Son hospitalité est assez grande pour que je t’y fasse admettre sans problème. Sinon, et dans la mesure où ta santé le permet, on peut se voir en plus petit comité et en gardant nos distances et nos masques.
Dis-moi.
R

Le vendredi 3 juillet 2020 à 14:29:11 UTC+2, karl  a écrit :

Merci pour l'invitation double, vieux jeune, mais je ne vis presque plus et que le covid court toujours, dès lors niet pour moi, à surtout l'une mais même peut-être aussi l'autre des invitations, en mémère que je suis devenu.
Ceci pour te répondre au plus vite et court pour ne pas te ralentir dans ton coup de vent, rajouter à votre grande agitation de départ, et de fête, dans l'esprit, et dimanche chez cette Junko Chimada, dont tu m'aurais pourtant bien vendu la maison – enfin, on se comprend, tu sais que je suis au RSA, donc pas d'ambivalence dans la phrase – et la soirée, ta soirée, si je n'en étais pas aux soirs de ma vie, va.
Viva la vie ? Mon cul. Ha.
Mais bonne route à vous et bon show, mon lapin ! Si j'ose dire.
Kiss.
Cool.
Jazz.
Karl.
Qui fait bop.




#
[maladie]
Toute maladie peut être appelée "maladie de l'âme".
(Novalis, cité en exergue de Le froid, Thomas Bernhard)

#
[diét/éthique][maladie]
Le bon sens, en matière de santé, est presque devenu un luxe de nos jours.
(Dominique Loreau, L'art de la délicatesse, "Le bon sens, une valeur du pas")


#
[otto karl][maudit]
Il est difficile de se faire un nom avec deux prénoms.
(Édouard Philippe, lors de sa nomination à Matignon)












2020 06 04


#<
le supplice de la goutte d'eau fait déborder le vase
-
le supplice de
la goutte d'eau
fait déborder le vase
(O/<.)

#<
beaucoup de médecins manquent d'avoir été malades
la plupart des/beaucoup/nombre de médecins ne manquent pas de malades, mais de l'avoir été
la plupart des médecins manquent moins de malades que de l'avoir été
la plupart des médecins ne manquent pas de connaissances mais avoir été malades
nos médecins manquent non seulement de connaissances, de moyens, mais d'avoir été malades


#<
les médecins connaissent mieux la médecine que la maladie
-
les médecins connaissent la médecine
mieux que la maladie     (+ mieux que la maladie ne la connaît)
-
nos médecins
connaissent la médecine
mieux que la maladie
(O/<.)







#<
Plus fort que le calme extérieur, le calme intérieur
-
plus fort que le calme extérieur
le calme intérieur     (+ (il) le calme)
-
plus fort
que le calme extérieur
le calme
intérieur
-



#<
[rappel]
[autophilosophe][simplexité]
philhautsophe
philousophe
philowsophe
-
en marge des philhautsophes académiques
des philousophes médiatiques
les philowsophes
-
aux philhautsophes (académiques)
et philousophes (médiatiques/idéologiques/populistes)
les philowsophes
-
au philhautsophe
et philousophe
le philowsophe
-
aux philhautsophes
et philousophes
les philowsophes
-
aux philhautsophes
et autres philousophes
les philowsophes
-
aux complexités des philhautsophes
à la simplicité des philousophes
la simplexité des philowsophes
-
aux arguties/gloses des philhautsophes
aux arguments/au glosse des philousophes
les (formules des) philowsophes
-
aux arguties complexes des philhautsophes
aux arguments simples des philousophes
les formules simplexes d'un philowsophe
-
entre les philhautsophes
et les philousophes
les philo(w)sophes
-
entre les philhautsophes (académiques/pédagogiques/enseignants)
et les philousophes (médiatiques/démagogiques/éructants)
les philosophes (pratiques/praticants)
-
entre les philhautsophes (académiques)
et les philousophes (démagogiques)
les philosophes (authentiques)
-
entre les philhautsophes (académiques)
et les philousophes (démagogiques)
le philosophe (pratique)
-
entre le philhautsophe (académique)
et le philousophe (démagogique)
le philosophe (pratique)
-
entre les philhautsophes (académiques)
et les philousophes (démagogiques/polémiques)
le philosophe (pratique)
-
entre les philhautsophes (académiques)
et les philousophes (démago-polémiques)
le philosophe (pratique)
-
entre les philhautsophes (académiques)
et les philousophes (démagogiques ou polémiques)/(critiques)/(grand public)
le philosophe (pratique)
-
entre les philhautsophes (académiques)
et les philousophes (grand public)
le philosophe (pratique)      (= adjectif + verbe, à la différence des 2 autres)
-
entre les philhautsophes – académiques
et les philousophes – grand public
le philosophe – pratique
-
entre les philhautsophes – académiques
et les philousophes – tactiques
le philosophe – pratique
-
en dehors/à la marge des philhautsophes – académiques
et des philousophes – tactiques
le philosophe – pratique
-
le philhautsophe – académique
le philousophe – tactique/épidictique
le philosophe pratique     
-
le philhautsophe – académique
le philousophe – tactique/épidictique
le philosophe pratique 
-
le philhautsophe (académique)
le philousophe (démagogique)
le philosophe (pratique)
-
entre les philhautsophes
et les philousophes
les philosophes
-
à part les philhautsophes
et les philousophes
les philosophes
-
entre les philhautsophes
et les philousophes
les (auto)philosophes
-
entre les philhautsophes (académiques)
et les philousophes (mass-médiatiques)
le philosophe (pratique)
-
entre le philhautsophe (académique)
et le philousophe (mass-médiatique)
le philosophe (pratique)
-
entre le philhautsophe (académique)
et le philousophe (mass-médiatique)
le philosophe pratique




#<
le philosophe basse définition en est la plus haute
-
le philowsophe
philosophe basse définition
en est la plus haute



#<
[simplexité]
le complexe nous laisse perplexe, le simple nous laisse à côté/leurré/leurrer, le simplexe nous réconcilie


#
[simplexité]
La simplexité a la richesse de la complexité et la souplesse de la simplicité.

#
[simplexité]
L'alliance de la complexité et de la simplicité.
Quand la simplicité (formelle) ne trahit pas la complexité (de fond), c'est la simplexité.
Simplexité : la simplicité (formelle) ne trahit pas la complexité (de fond), quand la complexité est traduite par la simplicité.
Quand la simplicité traduit une complexité sans la trahir.


#
[simplexité]
Simplexité : simplicité qui renferme une complexité.
Simplexité : complexité sous l'apparente simplicité.
Simplexité : une complexité suggérée par/dans une simplicité.
Simplexité : une complexité traduit/rapportée/suggérée par/dans une simplicité.
Simplexité : une complexité dont émerge une simplicité. [Non.]
Simplexité : une simplicité suggérant sa complexité.


#
[simplexité]
Simplexité : une complexité qui sait rester simple.
-
la simplexité :
une complexité
qui sait rester simple
-
la simplexité
c'est une complexité
qui sait rester simple
-
la simplexité
c'est une complexité
qui sait rester simple

– ou, plus justement –

la simplexité
c'est une complexité
qui sait se montrer simple
-
la simplexité
c'est une complexité
qui sait (aussi) rester simple
(O/<.)

- ou -

la simplexité
c'est une complexité
qui sait se montrer simple
(O/<.)


#
[simplexité][épure]
La simplexité est l’art de rendre simples, lisibles, compréhensibles les choses complexes1. C'est une notion émergente et un domaine d'étude nouveau en systémique, ingénierie et neurosciences.
De même que "complexe" ne doit pas être confondu avec "compliqué", "simplexe" ne doit pas être confondu avec "simple"2.
Une "chose simplexe" est une "chose complexe dont on a déconstruit la complexité que l'on sait expliquer de manière simple"3.
Rendre "simplexe un objet artificiel" est un "processus d'ingénierie complexe consistant à rendre simple et épuré un ensemble puissant de fonctionnalités"4.
Exemples
phénomène complexe de la lumière expliqué simplement à l'aide des équations de Maxwell appliquées aux ondes électromagnétiques (cf fig. 1)
l'interface homme-machine intuitive et simplexe des smartphones.
Domaines d'application
Design logiciel des interactions homme-machine,
Conception de tableaux de bord automobiles ou aéronautiques (cf fig. 2).
Voir aussi
Complexité     Simplicité     Ingénium
Bibliographie
Alain Berthoz, La simplexité, Ed. Odile Jacob, 2009
Alain Berthoz (dir.) et Jean-Luc Petit (dir.), Complexité-Simplexité, Collège de France (Conférences), 2014, DOI:10.4000/books.cdf.3339 — « volume "compagnon" » de La simplexité
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Simplexit%C3%A9)


#
[simplexité][minimaximalisme]
Le minimaximalisme de la simplexité.
La simplexité est minimaximaliste.
La simplicité est minimaliste, la complexité est maximaliste, la simplexité est minimaximaliste.
La complexité est maximaliste, la simplicité minimaliste ; la simplexité minimaximaliste.

#
[simplexité][formule]
Rendre la complexité d'une pensée non par la simplicité d'une phrase mais  la simplexité d'une formule.
-
la pensée est complexe
la phrase est simple
la formule est simplexe



#
[rappel]
[ARG]
fractales

#
[pour manuella][cadeau]
France 80, Gaëlle Bantegnie


#<
Achever une tâche nous en détache
-
achever une tâche
en détache



#
(AF)!
[otto]["otto"]
 ... avatar...
... nous avons au fond un double de nous-même dans le cerveau... les sujets ont l'impression de se dédoubler... on appelle ça les phénomènes de "auto-scopie"...
et en effet nous avons dans notre cerveau un double de nous-mêmes. Il a été appellé depuis longtemps ["otto"].
...
(Alain BERTHOZ : La Relation Homme-Machine Humanoïde & L'Avatar comme Double, (23' chap "l'avatar comme double") 2'30 + 24'15 + 26' + 35' + 37'50 + 40'40 + 44' + 50')


#<
Depuis Newton on en sait plus sur la gravité des choses/du monde.
Newton a découvert la gravité des choses.
On n'a pas attendu Newton pour se rendre compte de la gravité des choses.

#<
[simplexité]
Simplexité : complexité épurée.
La simplexité, c'est l'épure d'une complexité.




#
[autophilosophe][zen][éco-logique][diét/éthique][épure]
[à judicaël]

----- Message transmis -----
Envoyé : dimanche 28 juin 2020 à 15:43:52 UTC+2
Objet : pour une nouvelle diét/éthique ? ; )

En réaction à ton sms...
Car aussitôt après je tombe sur... ça...

pour judicaël - ... tellier...

Le samedi 4 juillet 2020 à 22:27:35 UTC+2, Judicaël  a écrit :


Oui, j'avais justement lu une itw de lui dans Technikart (que je reçois toujours...), il disait ça, et évidemment je l'avais aussi un peu pris pour moi, peut être, plus tard, un jour... (mais peut être plus tôt que prévu).


Le samedi 4 juillet 2020 à 22:41:32 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Haha... (un peu jaune quand même, mais... haha)
Moi je retiens plutôt (quoique le reste aussi, mais version solo, pas en ménage) son éloge du ménage, mais dans l'autre sens du mot, son éloge des tâches ménagères, et du coup je lis (enfin, écoute) et me passionne (une fois de plus et une fois de plus pour un de ses bouquins, elle va finir dans mon panthéon des philosophes/philowsophes, elle) pour "Faire le ménage chez soi, faire le ménage en soi" de Dominique Loreau, et de le faire ! Car je le fais. Enfin... Dans la mesure de mon état... Encore que, justement, ça peut aider. Moi qui me plaignais de manquer d'activités physiques, quel con... Je pensais à tout sauf à ça. La lettre volée. L'évidence sous les yeux. Car en plus, plein de vertus en bonus. Bref, de la vraie philosophie pratique, de terrain. Quel con d'y avoir pas pensé... Mais j'avais pas rencontré Dominique Loreau, ni accessoirement le Sébastien Tellier 2020, haha...





rattrapage :

#<
ne pour glander et glaner

#<
c'est terne de s'éterniser

#<
de l'être, ne pas négliger l'enveloppe. Avant/devant l'organique, on est musculaire.
-
de l'être, connaître l'enveloppe    (cf. lettre)
l'être a une enveloppe

#<
la nuque est le prolongement du dos qui est le prolongement du cerveau
le dos est le prolongement du cerveau que la nuque rejoint
le dos prolonge le cerveau que la nuque rejoint
la nuque prolonge le cerveau que le dos soutient
le dos est un prolongement du cerveau que la nuque soutient/rejoint

#<
du vacarme au calme
au calme du vacarme
-
le calme
dans le vacarme



#
[neutralisage][liste]
Maurice Blanchot
Roland Barthes
Bruce Bégout, Lieu commun
Wittgenstein
...

#
[symplicité]
Jean-François Billeter, Leçons sur Tchouang-Tseu
Jean-François Billeter, Un Paradigme














2007 07 05

#<
[formule][brachy-logique]+[noirage]
Entonnoir
EntonNOIR
-
formule, entonnoir de ma pensée
-
mes formules entonnoir(es)
mes formules entonnoires

#<
[otto karl]
Otto karl, entonnoir philosophique

(Entonnoir : en tonneau, cf. Diogène de Sinope)



#<
[brachy-logique][formule]
Balayer le menu par la formule.
Survoler le menu grâce à la formule
Ne pas s'attarder sur le menu grâce à la formule
la formule évacue le menu




#
[neutralisage][ab][po/éthique][esth/éthique][livre-objet][beauté]
Lorsque nous commençons à nous engager émotionnellement, il n'y a aucune place – aucun besoin – pour le rationnel. Le génie du marketing est d'avoir fait en sorte que les marques n'ont même plus d'intérêt de répondre à des besoins ; elles se contentent de créer ces besoins puis de développer le produit leur correspondant. C'est le cas par exemple de certains types de yaourts liquides, par exemple. Leurs fabricants ne promettent pas des miracles. Ils nous demandent seulement si nous avons pris notre yaourt ce matin, impliquant – mais ne le disant pas – que celui-ci est bon pour notre santé. Résultat ? Nous achetons des millions de ces produits chaque jour, convaincus qu'ils sont bons pour nous. Les fabricants, eux, n'ont même pas besoin de nous persuader. Ils nous présentent des pubs très attrayantes avec seulement le nom du produit qu'ils veulent vendre. Si nous aimons cette pub, nous achèterons le produit. Et le plus grand paradoxe est que plus l'approche de ce produit est abstraite, plus il s'en vendra. Il suffit qu'un mannequin porte un parfum s'appelant Bleu ait les yeux bleus pour que nous voulions acheter ce parfum, même si nous ne l'avons jamais senti. Il s'agit bien d'un produit de luxe mais… plus de marketing que de rêve, de qualité et d'authenticité.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse, "Les marques ne répondent pas à")
+
(V) pub (Nivea ?) où apparaît Charlotte Becquin


#
[défausophie][philosavis]
« Les hommes sont devant les idées simples comme des chauves-souris devant la lumière, ils sont aveugles. »
Aristote
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse


#
[minimalisme]
Le luxe commence là où finit le nécessaire. Mais le nécessaire des uns est le superflus des autres.
Charles Dollfus, De la nature humaine [1878]
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse, "les avatars de la notion de")

#
[vrac]
Composer son autoportrait... Bien vaste programme en vérité ! Vous pouvez, comme Édouard Levé dans son fameux ouvrage Autoportrait, écrire bout à bout toutes vos phrases se rapportant à vous, reflétant vos réflexions, vos souvenirs, vos impressions ou bien faire des listes de vos souvenirs.
(Dominique Loreau, L'art des listes, p.97)


#<
À la syntaxe, la synthèse.
Au lieu d'une syntaxe, la synthèse.
La synthèse, à la syntaxe.
Au syntaxique, la synthétique.



#
[japon][style][épure][minimalisme][neutralisage]
Il est intéressant de constater qu'au Japon, le mot luxe se dit « zeitaku », terme qui n'est pas, comme en Occident, associé à la notoriété, à la rareté ou à l'exclusivité. « Zeitaku » a gardé, jusqu'à récemment, une connotation avec ce qui est vulgaire et venant de l'étranger, les marques n'étant, pour les Japonais, que des estampilles. Le luxe au Japon était autrefois l'opposé du « zeitaku » : c'était le raffiné, le gracieux, l'élégant, le distingué, le noble mais surtout le discret. Le phénomène de globalisation a malheureusement presque complètement détruit, chez ce peuple extrêmement esthétisant, l'un de ses trésors les plus rares : le luxe d'autrefois. Même au pays du Soleil Levant, consommer à outrance ou avec éclat est devenu symbole du luxe et signe de distinction.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)



#
[simplexité][beauté]
Le Pyrex ® est bien la preuve qu'un produit peut être à la fois de qualité, beau et peu onéreux.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)
+
Un bol fabriqué dans une telle laque vaut pourtant souvent moins cher qu'une assiette de porcelaine signée par une grande enseigne du luxe et fabriquée industriellement. Un bol en laque est le symbole de la simplicité luxueuse. Il est beau, ne se casse pas, se patine à l'usage, ne brûle pas les lèvres ni les mains ; la nourriture y refroidit moins vite (l'aliment ne perd pas plusieurs degrés de chaleur comme il le fait au contact d'une céramique ou d'un grès). Il embellit tout aliment qu'il contient.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)


#
[diét/éthique][âge]
Ce que nous savons (et se vérifie), en revanche, c'est que les seuls et vrais facteurs pour faire reculer l'âge sont d'éviter le soleil, la cigarette, l'alcool et la suralimentation, et de faire un peu d'exercice régulièrement. Seulement voilà … utiliser une crème anti-âge est bien plus pratique et rassurant, et surtout plus facile, que de faire des efforts et de se priver un peu.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)



#
[rappel]
la conversation peut tourner
à la déversation
ou à la malversation
-
quand la conversation tourne
à la déversation
ou la malversation


#
[minimalisme][épure][M][esth/éthique][diét/éthique]
Ceux qui ont vécu dans l'abondance du luxe sont différents à vie, même s'ils viennent, un jour, à manquer d'argent. Souvenez-vous d'une des dernières scènes du film Out of Africa ? L'héroïne (Meryl Streep) boit du champagne dans une pièce vide, sur sa malle de voyage recouverte d'une nappe blanche en écoutant de la musique sur son phono. Elle est ruinée, a perdu l'amour de sa vie, mais elle gardera à jamais un « je ne sais quoi » de son passé : l'élégance, la classe, un certain abandon langoureux ? Le luxe, même perdu, laisse des traces indélébiles sur ceux qui l'ont « pratiqué ». Le pratiquer de temps en temps n'est donc jamais perdu.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)


#
[goût][créage][diét/éthique]
La qualité ne devrait être recherchée que pour ce que nos sens, et nos sens uniquement, nous réclament. Si vous dormez sur un matelas de qualité, votre dos vous remerciera. [ ]
Le luxe « honnête », c'est préférer un bon beurre cru et un cava frais à du mauvais foie gras ou du champagne petit prix. C'est acheter des vêtements de qualité que l'on portera des années. En somme, dépenser luxueusement, c'est dépenser intelligemment.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)



#
[politique][épure][diét/éthique][minimalisme]
Un de mes petits luxes personnels est de refuser toute carte de fidélité. J'ai demandé à la vendeuse d'une supérette qui m'en proposait une combien je gagnerais sur 10 000 euros de dépenses : 0,5 % me répondit-elle ; soit 50 euros environ. Ridicule ! Les économistes expliquent que ces cartes ont pour but d'avoir un aperçu du mode de consommation de chaque client et d'ainsi mieux cibler leurs techniques marketing.
[  ]
Certains s'acharnent à faire des économies de bout de chandelle ne leur apportant vraiment pas grand-chose, à part leur compliquer la vie. Or, se compliquer la vie, c'est tout ce qui est contraire au luxe. [  ]
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)

#
[minimalisme]
Prendre le taxi ou se faire livre à domicile reste un luxe pour la majorité d'entre nous. Mais pourquoi, sauf dans les cas où l'on ne peut se déplacer autrement, avoir une voiture ? Celle-ci revient bien plus cher, toutes dépenses additionnées, que de prendre le taxi de temps en temps, lorsqu'on est fatigué ou que son sac est vraiment lourd.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)


#
[autophilosophe][apprentissage]
«  On devrait avoir deux vies : l'une pour apprendre, l'autre pour vivre. »
Alexandre Romanès, Un peuple de promeneurs
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)

#
[beauté][créage][épure][simplexité][pour vincent]
Vase exposé dans la vitrine. Prix affiché : trois millions de yen (environ 28 000 euros). Qu'est-ce donc qui justifie un tel prix ? On m'explique : le créateur est un vieux potier ayant reçu le titre le plus prestigieux au Japon, « Trésor national vivant ».
Oui, ce vase est magnifique. Magnifique de sobriété, de raffinement. Mais pas seulement : il représente le travail de toute une vie. Pour arriver à la perfection de cette simplicité, c'est toute une vie de travail qu'il a fallu payer.
(Dominique Loreau, l'art de la délicatesse)


#
[neutralisage]
Au lieu de s'agiter, s'agir.


#
[ARG]
littérature/langue nouvelle... créer son public...
(Maison de la Poésie - Verdier, 40 ans d’édition - Pierre Michon & Paul Audi (Johann Faerber)... 25') / Extrait)


#<
[rappel]
En attendant que médecine naturelle et médecine conventionnelle se réconcilient, concilions-les.
-
en attendant que médecine naturelle et médecine conventionnelle
se réconcilient
concilions-les
-
en attendant que médecines naturelle et conventionnelle
se réconcilient
concilions-les
-

en attendant
que médecine naturelle et médecine conventionnelle se réconcilient
concilions-les
(O/<.)


#<
parler de la violence du monde
de nos jours, de la société
pour taire celle de la vie
-
...

+
otto - l'autocensureuh de l'avis sur euh... la vie




#
[à loïc]


Le dimanche 5 juillet 2020 à 19:22:51 UTC+2, lll lkll llllla écrit :

Merci pour ta réaction, Loïc, et la blague...
Je voudrais te répondre, et à d'autres choses, notamment sur ta souffrance de ne pas pouvoir entendre cette chanson entrécoutée qu'est "Deele", te dire que, ce disant (et même si tu m'en apprends et que ça me touche), tu sembles un peu sous-estimer la mienne, de souffrance actuelle, vertigineuse, et de fin de vie, qui dans la plupart des jours m'empêche de m'y mettre, à cet enregistrement. J'aimerais vraiment te faire plaisir ou t'apaiser, et m'apaiser moi-même de cette épine, mais lardé que j'en suis... comme dans ton rêve, cauchemar... C'est même pire que ça... pire que ton cauchemar... Car si seulement c'était des douleurs, et localisées, et qui portaient un nom...
Donc, pour répondre aussi à ton sms, ne tentant même pas d'y répondre directement, par sms, puisqu'a priori mon forfait ne me le permet toujours pas, c'est le problème quand tu m'envoies des sms, bref, pour te répondre donc... enfin, non, après ce rappel de mon état, tu imagines bien la réponse. Entre mon état, donc, aujourd'hui terrible, alors qu'hier et avant-hier c'était vraiment mieux, mais le tout dans un déclin de plus en plus visible, mesurable, puisque malgré les trois repas par jour le poids et les muscles continuent de fondre, mais si c'était que ça, là encore... ce serait le bonheur... Entre ça, donc, et le covid... tu devines ou devrais deviner ma réponse. Aucun contact physique depuis 6 mois (sauf mon père hier, qui a fait 700 bornes pour me voir deux heures, inquiet) et je vois pas la sortie, tu penses, aucune. Sinon par le trou, pour bientôt. Je sais, ça s'éternise (à la Cyrano et même pire), mais... Bref...
Je te salue bien et te remercie pour cette invitation, mais... d'un autre monde ! Tu sais (pas)... je suis passé dans un autre monde, moi, celui de l'entre-deux, avant d'y passer. Pour de bon. (Voire le meilleur ?)
Une de mes récentes formules :
vivre nous inspire
mourir nous expire
entre les deux nous reste le pire
(O/<.)
Et d'autres comme ça sur mon compte twitter, pour rappel. Si tu veux suivre (et m'encourager ; )
Même ça, j'aimerais m'y consacrer à fond, car je sens que je tiens quelque chose, là, avec ces formules, mais... Et pourtant elles m'arrivent en grand nombre en ce moment, et heureuses, j'ai la main... « je tiens le système », comme dirait l'autre... Mais la mort me tent encore plus fort peut-être, et la maladie me sert, m'éssore littéralement... plus fort, toujours plus fort, malgré quelques relâches dans la pente...
Bonnes vacances à toi, à vous, et bien à toi, et bien à vous ! Et profitez-en bien, je te jure. Profitez...
(Et dis-moi tes dates, que ça me fasse rêver ?)

+

Pardon, vos dates de séjour sont indiqués dans le sobre sms. C'est te dire mon état...
Et même pas. C'est indicible. Incommunicable.











2020 06 06

#<
[rappel]
mourir d'un mal
qui m'apprenait à vivre
mieux
-
mourir d'un mal
qui m'apprenait à mieux
vivre
-
mourir d'un mal
qui m'apprenait à vivre bien
mieux
-
mourir d'un mal
qui nous apprenait à vivre
mieux
(O/<.)




#
[à gilles]


Le dimanche 5 juillet 2020 à 12:04:45 UTC+2, Gilles  a écrit :


J’ai (re)-visionné ta conférence de Chine, je crois qu’il y a matière à faire un livre intéressant. 1h15 de conférence, ça doit faire quelques pages…
Et peut-être un complément possible avec ta conférence de la maison de la poésie?
En tout cas, j’ai pris plaisir à (ré)écouter le fils philosophe !!

Bon dimanche,
P@p.


Le lundi 6 juillet 2020 à 14:17:49 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Merci ! Mais...
Tu imagines bien qu'en 5 ans, mes avancées sur le sujet ont été considérables, et rappelle-toi comme ce voyage en Chine était inattendu, il a fallu que je me prépare au voyage en 3 semaines, qu'on! me prépare, tous (toi comme moi, puis maman), souviens-toi, et, à mon sens, j'étais pas au point dans mon discours, pas pu le mûrir autant que j'aurais voulu. Aujourd'hui je suis bien plus loin, plus riche et plus profond sur le sujet (très complexe), mais hélas déjà beaucoup moins qu'en 2018, où j'étais au top, pour la soirée Maison de la poésie, mais... comme tu sais et c'était le principe, je me suis pas vraiment donné la parole, et même une deux heures n'auraient pas suffi. Sinon à esquisser, suggérer tout ce que j'aurais à en dire. Et c'est précisément ce que j'aurais en tête de faire pour le bouquin, et d'une manière qui (te) surprendrait beaucoup, inattendue, fraîche et novatrice (comme d'hab ; ), mais... mais... ma santé semble vouloir m'en empêcher très, très sérieusement. Mon état s'est effondré depuis hier.... Terriblement...
Et j'en peux plus...

+


Mon état s'est effondré depuis hier.
Je vis des moments vraiment terribles, indiciblement terribles, dans un déclin qui ne cesse de s'accroître, et j'en peux plus... Tu penses bien. Je sais même pas comment j'ai fait pour supporter tout ça jusqu'ici. Sans doute parce que je voudrais tant que la/ma vie continue au moins encore un peu, et ne pas faire de peine à mes proches ; )
Mais... Ça devient vraiment invivable. Je te jure...
Le mieux, comme les médecins sont, tu te rends compte, tellement nuls, qu'il y a presque rien à en espérer, le ""mieux"" (dans cet enfer) serait peut-être que vous acceptiez, d'un commun accord, pour mon bien, hélas, qu'on mette fin à ça.
Car ce que je vis, ce que ma dégradation neurologique (incomprise, et incomprise en charge) me fait vivre, je te jure, est un enfer. De plus en plus invivable...
Je le jure.
Et m'en désole plus que tout le monde. Je voudrais tellement que la courbe, la pente s'inverse... Mais, depuis 3 ans, elle fait l'inverse, il faut le reconnaître, malgré tous mes efforts et ce que j'endure... Je crois qu'il n'y a plus d'autre sortie...
À moins que le médecin de demain soit le secours ? Mais j'y crois pas. Et peut-être que je pourrai même pas y aller ou y accéder, ou y survivre.
Bref.


+

Et c'est précisément ce que j'aurais en tête de faire pour le bouquin, et d'une manière qui (te) surprendrait beaucoup, inattendue, fraîche et novatrice (comme d'hab ; ), mais... mais... ma santé semble vouloir m'en empêcher très, très sérieusement...
(Voici d'ailleurs ce qu'otto a fait du reportage (sur le cargo KARL) dont je te remercie. Un petit truc sans prétention, l'archive ne se prétendant finalement pas tellement au détournement très riche. Mais pour clin d'oeil, tu vois, j'en ai quand même fait un petit quelque chose, et merci ; )
blocage du (cargo) KARL




#
[À gilles]


Le lundi 6 juillet 2020 à 14:44:15 UTC+2, Gilles  a écrit :


Oui, j’avais l’idée d’écrire tout ce que tu as dis pour cette conférence chinoise et compléter avec ton autre conférence de la maison de la poésie..bref, mais si tu as un autre projet pour ça… j’attends les instructions si tu le souhaites.


Le lundi 6 juillet 2020 à 14:55:15 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Ah, surtout pas te faire !
Je l'ai déjà fait, comme je t'ai dit, et ai remarqué que ça tient pas. (En plus des progrès énorme que j'ai fait sur le sujet.) C'est très oral, ça tient pas à l'écrit, c'est pas beau. La table ronde tient un peu plus.
Mais ne t'improvise pas là-dedans. Non seulement j'ai plus de vie devant moi, il y aurait d'autres priorités, et même d'autres urgences, mais... en plus il y aurait des méthodes que je pourrais t'indiquer qui facilement 10 à 100 fois la tâche. Car ne surtout pas recopier à partir d'internet, ce serait une galère total. Il faut avoir le ficher (ne serait qu'audio) sur itunes (musique) ou VLC. Ça c'est clair. Et même comme ça, c'est une galère. Je me suis tapé les 3 conférences de Chine, comme ça, et... c'est mon quotidien depuis au moins 2017 !! Depuis qu'otto a presque cessé de publier, de monter, et recopie tout... qui s'accumule... pour montages futurs ou synthèses, mais qui n'auront finalement pas lieu. Mais notes (dites "notage"), très nombreuses, seront en partie publiées sur un blog posthume, comme je t'ai dit, et c'est très important de le noter, car c'est mon oeuvre (gigantesque) posthume. En plus des archives vidéo de ma vie, et des montages otto, publiés (et en chantier). Mais bon, je sais que ça te passe au-dessus... Et pourtant... Et pourtant... Je te jure... Si tu savais...

+


Le lundi 6 juillet 2020 à 14:56:04 UTC+2, Gilles  a écrit :


Veux-tu que je t’y conduise demain?


Le lundi 6 juillet 2020 à 14:58:43 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Merci, mais... Non. Ce serait trop. Et je peux pas savoir d'avance si je pourrai ou pas. Si mon état revenait à celui de vendredi et samedi, et même un peu moins, ça irait. Mais... Il semble que je sois entré dans une nouvelle poussée... Qui durera combien ? Et comment ? Une chose est sûre, chaque poussée m'invalide toujours un peu plus...





#
[simplexité][défausophie][philosavis]
EZ – Si vous voulez rester aux choses simples, restez aux choses simples !
Léa Salamé – Moi j'en reste aux choses simples.
– Oui, mais c'est trop simple, justement.
(Eric Zemmour "Le suicide français" - On n'est pas couché 4 octobre 2014 #ONPC, 50'30)













2020 06 07


#<
[otto karl][autophilosophe]
Otto Karl, pratiquement philosophe.

#<
l'existence est un grand bain
dont on ne peut apprendre
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain (sans rebord/secours/bouée)
dont on ne peut apprendre
(avant de sombrer)   (= sinon on sombre + avant de sombrer à la fin, de toute façon)
qu'à nager

l'existence est un grand bain
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain sans fin/illimité/sans rebord/sans prise
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain sans rebord/bord/bordure/limite/horizon/cadre
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain sans bord/prise
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain sans bord/contour/pourtour
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain sans bord(s)   (cf. bords/partis moraux : bien, mal...)
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain hors d'attache/bord
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
-
l'existence est un grand bain sans bord
dont on ne peut apprendre
avant de sombrer
qu'à nager
(O/<.)




#<
[rappel]
[philosophie][défausophie]
"les sages ont font trop
les autres pas assez"
entre les deux le philosophe
(O/<.)
-
"les sages ont font trop
les autres pas assez"
entre les deux
le philosophe


#<
Vu
ce qu'est
la vie

cf. OTTO - Ok, vu ce qu'est la vie


#
[réêl]
... nous sommes bien obligé s'accepter le rêve...
Mon rêve a duré déjà soixante-dix ans.
(Jorge Luis Borges, "l'autre", in Le livre de sable, p.10)

#
[réêl][ARG]
Ce récit sera fidèle à la réalité ou, du moins, au souvenir que je garde de cette réalité, ce qui revient au même.
(Jorge Luis Borges, "Ulrica", in Le livre de sable, p.20)

#
[blonde][beauté]
... mince... svelte... blonde... traits fins... yeux gris...
(Jorge Luis Borges, "Ulrica", in Le livre de sable, p.21+24)

#
[âge][goût][zen]
Quand j'étais jeune, j'avais de l'attirance pour les crépuscules, pour les faubourg et pour le malheur ; aujourd'hui j'aime les matinées en plein coeur de la ville et la sérénité. Je ne joue plus les Hamlet.
(Jorge Luis Borges, "Le congrès", in Le livre de sable, p.28)


#
[brachy-logique][formule][brut][philosophie]
Je ne crois aux méthodes du réalisme, genre artificiel s'il en fut ; je préfère révéler d'un seul coup ce que je compris graduellement.
(Jorge Luis Borges, "Le congrès", in Le livre de sable, p.34-35)
+
#
[brachy-logique]
Voici les faits ; je les rapporterai de la façon la plus brève.
(Jorge Luis Borges, "Le congrès", in Le livre de sable, p.35)


#<
les formes nous transforment, les façons nous façonnent...


#<
La vie, c'est pas un cadeau(,) qu'on offre.
-
la vie
c'est pas un cadeau
qu'on offre            (= qu'on offre pourtant, et ça devrait pas)
-
la vie
c'est pas un cadeau
qu'on offre
(O/<.)


#
(AF)
[maladie][TP]
...
(Unrest [film], 3')


#
(AF)
[maladie][TP]
...
(Unrest [film], 5')

#
(AF)

(Unrest [film], 14'45)










2020 06 08


#
[autophilosophe][formule]!
Et je suis revenu de Chine en disant : bah, je ne sais plus rien [en acupuncture]. Trop de contradictions, ça ne veut plus rien dire. Et, j'arrête.
[  ]
Mais, j'avais tellement été marqué par ces 15 ans d'acupuncture, que j'avais un petit cahier, où j'ai dit : bah, sur ce petit cahier, je vais mettre les choses qui me paraissent essentielles. Et, au bout d'un certain nombre de mois, j'ai comparé avec les textes anciens [chinois d'acupuncture], j'ai dit : il y a pas de contradictions. [  ] Et puis, un jour je me dis : mais, ça peut peut-être se mettre sous forme mathématique ! Je vais peut-être prendre les trigrammes. [  ] les trigrammes, c'est une écriture mathématique. [  ] Je suis arrivé à mettre finalement sous cette forme d'écriture mathématique toutes les hypothèses que j'avais formulées. J'avais trouvé ça extraordinaire, que tout puisse rentrer là-dedans !
(Christian AGRAPART ;  Des Maux et Des Mots - Psychothérapie, acupuncture et chromatothérapie - Christian Agrapart, 3'20)


#
[minimalisme]!
les huit trigrammes (magnifiques), à partir desquels on compose les 64 hexagrammes
+
☰ le ciel
☷ la terre
☳ le tonnerre
☴ le vent, le bois
☲ le feu
☵ l'eau
☶ la montagne
☱ le marais
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Ba_gua)
+
Philippe Sollers, Studio

+
dans l'ordre conventionnel
☰ ☷ ☳ ☴ ☲ ☵ ☶ ☱
ordre/suite pour moi graphique (V)
☰ ☴ ☲ ☱ ☳ ☷ ☵ ☶


ciel - ter re - tonn erre - vent - feu - e au - montagne - mar ais
ciel - ter re - tonn erre - vent - fe u - eau - mont agne - marais
ciel - ter re - tonnerre  - ve nt - feu - e au - mont agne - marais



#
[bio-logique][éco-logique]
... ce serait une erreur de soigner le chaud (d'une inflammation) par le froid...
Il ne faut pas combattre une défense, il faut toujours aller dans son sens.
(Christian AGRAPART, La Méthode Agrapart Chromatothérapie® en 13 questions, 10'30)


#
[éco-logique][autophilosophe][automédecin]
...
Une des erreurs de la médecine contemporaine, ç'a été de diviser la médecine en spécialités.
(Christian AGRAPART, La Méthode Agrapart Chromatothérapie® en 13 questions, 15')


#<
[suicide]
acculé à la mort par la vie


#<
porte de sortie, le suicide, quand elle est accessible
porte de sortie, le suicide, pourvu qu'elle soit accessible
porte de sortie de secours, le suicide, pourvu qu'elle soit accessible

#<
Voir la vie depuis la mort. Autant que possible. Pour la relativiser.
Pour la/les relativiser, voir la vie depuis la mort.






#
[au docteur Gilles Force]

De : Gilles Force
À : karl
Envoyé : mercredi 8 juillet 2020 à 07:02:36 UTC+2
Objet : Suite de votre consultation du 07/07/20

Bonjour,
Je souhaiterais avoir de vos nouvelles.
Est-ce que le traitement vous apporte une amélioration de vos symptômes ?
Avez-vous pu réaliser/planifier le bilan ?
N’hésitez pas à échanger par mail. Vous pourrez aussi me transmettre vos résultats par mail dès qu’ils seront disponibles.
Vous pouvez aussi me transmettre vos différents compte-rendus médicaux antérieurs.
A bientôt
Dr Gilles Force

Le mercredi 8 juillet 2020 à 22:32:14 UTC+2, karl  a écrit :


Bonjour,

Et merci.
Prélèvements de sang et des urines ont été faits aujourd'hui. Et vermifuges entamés.
En attendant, je vous transmets (par WeTransfer), comme promis, le dossier médical que vous m'avez demandé, et ose vous redire (pour rappels et indices) que mon état devient vraiment critique, ne serait-ce que sur le plan nerveux. Les symptômes de faiblesse, de secousses et d'oppression neurologiques sont désormais tellement forts, généraux et permanents, ne me laissant plus jamais aucun répit... qu'ils semblent également affecter, et, à mon sens, tout aussi physiologiquement, mon état de nervosité, lequel devient à (très peu près) intenable. Ces jours-ci, chaque heure devient une lutte pour ne pas y mettre fin, à mon corps très défendant. Si ces précisions peuvent vous aider dans votre enquête...
Je n'ai pas encore eu la force de contacter les labos "Lyme", mais je vous remercie... et pour vos efforts, votre recherche...
Je souhaiterais tellement que vous trouviez... à temps... ne serait-ce (désormais) qu'un nom ! Sinon mieux, bien entendu ! Je vous en serais infiniment reconnaissant, et vous prie de m'excuser d'être un cas si lourd (d'énigme).
Bien cordialement,
Karl Dolédec











2020 07 09


[à gilles]

Le mercredi 8 juillet 2020 à 22:52:55 UTC+2, Gilles a écrit :


Tu me diras lorsque tu iras faire tes prélèvements de sang, je te ferai un virement.
Vérifie quand même que ce ne soit pas les mêmes recherches que celles effectuées à Rennes...

Le jeudi 9 juillet 2020 à 10:17:43 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Non non, le médecin (Gilles Force) les a consultées, celles-là et les autres (certes vite faits car les médecins n'ont plus le temps de rien, d'étudier un cas, rentabilité, rentabilité, à la chaîne), avant de m'en prescrire d'autres.
Et merci ! Mais ça me gêne beaucoup et me désole que tout ça se fasse, se vive et se paye... pour probablement rien, ou le pire. Je sens qu'il est trop tard, que je suis trop pris (et là sur la pente raide) et que c'est trop mystérieux pour la médecine (conventionnelle, segmentée, pressée...). Il en va pourtant de ma vie, de ma santé, mais à part vous (et moi surtout) tout le monde s'en fout pas mal, au fond. Tant que c'est que pas soi...


+

De : lll lkll lllll
À : Gilles
Objet : Re: résultats d'analyses Dr Sigal Dray

Merci, mais... Il a vu, donc. Et je les lui ai envoyés en plus d'autres bilans et imageries et analyses.
Je te propose de les télécharger toi aussi, au cas où tu voudrais continuer les recherches (ou les procès) après ma mort ou mon effondrement dans la folie (car je sens que ça attaque désormais par là, très concrètement, ça remonte, ça a commencé dans l'articulation du bassin, puis le coeur, puis les cervicales, puis la mâchoire, puis le cerveau/cervelet, et maintenant les fonctions "nobles" du cerveau, le vrai, bref comme pourrait le faire une bactérie colonisatrice du genre borrelia, évidemment. Mais pourquoi n'est-ce pas évident pour les médecins ? Parce qu'ils ne connaissent pas encore ça. Pas encore, mais ça viendra, et deviendra une évidence plus tard ? Ici comme là j'arrive trop tôt.)
Bref, ce lien (vers mon dossier partiel) est valide 7 jours :
https://we.tl/t-YtDYHGbX1m





#
[à david]

Le jeudi 9 juillet 2020 à 11:02:43 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Bon anniversaire à toi !
(Probablement pour la dernière fois de ma part. Sans rire. Hélas. La mort, ou pire, ou la folie sont à ma porte. Et ça cogne, dur, très dur, très très dur. Mais revenons à toi : )
Bon anniversaire, mon vieux ! (En France ? Ou en voyage ?)
Sache que chaque année, mais ça se termine, j'y pense aussi le 7 juillet et te le souhaite alors déjà au fond de moi. Bref, double anniversaire, doubles voeux, mon... ; )
Mais ça se termine...
Très très belle suite à toi, fais au mieux !
ka...




#<
Indéfinissable je suis, ne pas s'étonner que ma maladie le soit aussi.
-
indéfinissable
je suis
malade
-
indéfinissable
je suis
comme ma maladie
-
ma maladie semble/s'avère
indéfinissable
comme je le suis ?


#<
[rappel][politique]
devenir ensemble philosophe(s)

-
devenir
ensemble
philosophe(s)


#<
[rappel]
[enfantillage][âge]
les parents ne sont jamais
que des enfants
qui ont des enfants
(O/<.)


#<
± [rappel]
dépasser l'enjeu de la vie
par le jeu
consenti
-
dépasser l'enjeu dans la vie
par le jeu de la vie


 #<
une émission
tant regrettée
du jour au lendemain
-
une émission
qui nous manque
du jour au lendemain
-
à une émission
qui nous manqua
du jour au lendemain
-
une émission
qui nous manqua
du jour au lendemain


#
[rappel][brachy-logique][formule]
Mettre toujours tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase et cette phrase dans un mot. (Joseph Joubert)
>
[pour twitter]
Mettre [  ] toute une page dans une phrase [  ].
(Joseph Joubert)
+
infra : (Anne-Marie Mitchell, Eugène Guillevic, "Guillevic")













2020 06 10


#<
[rappel]
Avant de me juger, n'oublie pas que je ne suis pas toi.
Avant de me juger, rappelle-toi que je ne suis pas toi.
-
avant de me juger
n'oublie pas
que je ne suis pas toi
-
avant de me juger
n'oublie pas que
je ne suis pas toi
-
avant de me juger
n'oublie pas (que)
je ne suis pas toi
-
avant de me juger
rappelle-toi que
je ne suis pas toi
-
à quelque occasion de me juger
rappelle-toi que
je ne suis pas toi
(O/<.)




#<
ne pas juger la vie d'après la sienne mais de ce qu'elle est capable
pour juger la vie, ne pas seulement à la sienne
ne pas juger la vie seulement d'après la sienne mais les/ses siennes
ne pas juger la vie d'après la sienne mais les/ses siennes   (+ "faire des siennes")
-
ne pas juger la vie seulement
d'après la sienne
mais d'après les siennes
-
ne pas juger la vie
seulement d'après la sienne
mais d'après les siennes
-
ne pas juger la vie
juste
d'après la sienne
mais les siennes
-
ne pas juger la vie
seulement d'après la sienne
mais d'après les siennes
-
ne pas juger la vie
à partir de la sienne
mais des siennes
-
ne pas juger la vie
à partir de la sienne
mais de ses siennes
-
ne pas juger la vie
en fonction de la sienne
mais de ses siennes
-
ne pas juger la vie
sur la sienne
mais ses siennes
-
ne pas juger la vie
en fonction de la sienne
mais des siennes
-
ne pas juger la vie
sur la sienne
qu'elle nous fait
mais des siennes
-
ne pas juger la vie
que sur la sienne
qu'elle nous fait
mais des siennes
-
ne pas juger la vie en fonction de la sienne
qu'elle nous fait
mais des siennes
-
ne pas juger la vie en fonction de la sienne
mais des siennes
qu'elle nous fait
-
ne pas juger la vie en fonction de celle qu'elle fait nôtre, mais des siennes
ne pas juger la vie en fonction de celle qu'elle nous fait, mais des siennes
juger la vie moins à partir de celle qu'elle nous fait, que des siennes
-
ne pas juger la vie
qu'en fonction de la nôtre
mais des siennes
(O/<.)




#<
au delà de la nôtre
la vie fait des siennes
-
au delà de la nôtre
la vie fait des siennes





#<
[rappel]
chacun délire
le réel
pour sa réalité
(O/<.)



#
[brachy-logique]
AM.M. : Borges disait : "je pense à la poésie comme étant comprise tout entière dans un seul mot. La destinée du poète serait alors de trouver ce mot unique". L'avez-vous trouvé, Guillevic, ou le cherchez-vous encore ?
E.G. : Je comprends très bien Borges. Je crois que c'est utopique, mais quand même j'y pense. j'ai toujours pensé pouvoir, une fois, résumer le poème en un mot. Jusqu'à présent mon poème le plus court est fait de trois mots :
Moi aussi,
Fleur,
Moi aussi.
(Anne-Marie Mitchell, Eugène Guillevic, "Guillevic")
+
infra :
Mettre toujours tout un livre dans une page, toute une page dans une phrase et cette phrase dans un mot.
(Joseph Joubert)


#
[à gilles]

Le vendredi 10 juillet 2020 à 18:38:37 UTC+2, lll lkll lllll a écrit :

Mon état (toujours plus terrible) ne me permet pas te répondre, et de te rappeler/repréciser tant de choses, comme il ne me permet plus de le faire auprès de mes amis, voilà pourquoi les échanges se raréfient. Mais je n'y peux rien, c'est au delà de mes forces. Mon corps est accaparé et épuisé par le combat qu'il est en train de perdre. Et un psy (en période de covid ?!) n'y fera rien.
Seul rappel que je ferai : ne te fie pas au jour où tu m'as vu, mon état était exceptionnel, exceptionnellement léger, depuis la veille, et avant la rechute encore plus lourde, le lendemain. Jusqu'à l'invivable, vraiment. Je crois que plus rien ne me sauvera désormais.
Je décrirais ça, encore une fois, faute de mieux, comme le syndrome de l'impatience dans les jambes mais généralisé à tout le corps et tout le temps – via la moelle épinière. Imagine ou demande à maman d'imaginer... l'enfer...
Or, ce syndrome, neurologique, est non seulement génétique mais encore très mystérieux pour la médecine, je crois. Et généralisé ? Alors là, encore plus inconnu, laisse tomber. Et c'est d'ailleurs ce que je vais faire, je n'ai plus le choix, je te jure, c'est littéralement intenable, invivable, (et depuis tout ce temps déjà mais surtout) dans cette nouvelle aggravation, qui a eu lieu avant ta visite, s'est allégée la veille et le jour même, et s'est renforcée juste après...
Plutôt qu'un psy, songe(z) plutôt à "FaceTimer" de temps en temps, si mon état le permet, pour me distraire et, vous, profiter de mes tout derniers temps...
Aujourd'hui, je devrais skyper avec manuella, mais, j'attends son signal, et je suis à peine en état...
(Ce matin, Vincent (Almendros) m'a encore téléphoné, mais c'était dur, dur. C'est le matin que mon état est le plus terrible et ça dure des heures et même tout le jour, et ainsi tous les jours. C'est littéralement invivable, tout simplement. Et je crois comprendre désormais que rien n'y fera, puisque personne ne trouve et que ça ne fait que s'aggraver. Il faut essayer de comprendre ça, et m'excuser d'avance...)
Je ne t'ai pas envoyé mon dossier pour que tu le lises, j'y avais pas pensé, ni pensé que tu suivrais la recommandation de la presque pire de toutes, dont le compte-rendu de mon cas est plein d'erreurs, d'approximations...
Je te renvoie plutôt vers Judith Albertat et tant d'autres : quand un médecin ne comprend pas, ne trouve pas la solution, hop : psy.
Etc.
Or, j'en suis au point où rien ne fera plus rien pour moi. Puisque déjà je n'ai même plus la force de rien. Je dois encore m'occuper seul des analyses Lyme, contacter deux labos, et j'ai à peine la force... C'est affreux...
+

Le vendredi 10 juillet 2020 à 18:55:43 UTC+2, Gilles a écrit :

Vu ton message, merci.
Je te répondrai ultérieurement, courage!



#<
La déprime est à la dépression ce que le rhume est à la grippe.



#
[à annick]

Chère Annick,

Félicitations pour votre réélection (haut la main, comme d'hab et comme de juste) et, de là, surtout, bon courage ! N'est-ce pas.
C'est mon père qui m'en a informé, ce que j'ai pu vérifier aussitôt.
Par exemple ici :
https://actu.fr/normandie/mesnil-au-grain_14412/municipales-2020-annick-solier-maire-mesnil-grain-se-represente_31110631.html
Bonne continuation à vous et votre équipe, et à vous deux, et à toute la famille.
Amicalement,
kARL



#
[âge][enfantillage]
D'une certaine façon, ce n'est pas Sylvie qui est dépendante [de ses parents], mais ce sont ses parents au contraire qui ont besoin de l'immaturité de leur fille pour se croire bons, utiles, et nécessaires.
(Moussa Nabati - Guérir son enfant intérieur, #8, 9')










2020 06 11

#<
[rappel]
n'en vouloir qu'à la vie
c'est-à-dire
à personne
(O/<.)


#<
[rappel]
la vie est bien foutue
oui
de nous faire chier
(O/<.)

#<
[rappel]
"on ne meurt qu'une fois"
mais
qu'on a souffert
(O/<.)



#<
[rappel]
au fond
nos ressorts
ne sont pas du nôtre
(O/<.)



#<
[rappel]
sa jeunesse
passée
l'approfondir
-
notre jeunesse
passée
l'approfondir




#<
[rappel]
la concentration fuyant les têtes
attend de se retrouver
dans les oeuvres


#<
avec le leur, c'est l'avis de la vie qu'ils défendent
par le leur, c'est l'avis de la vie, qu'ils défendent
par le leur, c'est l'avis de la vie, qu'ils défendent
-
par le leur sur elle   (+leurre)
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent   (= défendent l'avis + défendent la vie)
-
par le leur
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
-
pour le leur
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
-
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
au lieu du leur
-
au lieu du leur    (= au lieu et place de du leurre)
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
-
du leur
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
-
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
par le leur    (+ par le leurre + parle-leur ! pour le leur faire entendre)
-
sur la vie
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
par le leur
-
sur la vie
c'est l'avis de celle-ci
qu'ils défendent
par le leur
-
dans le leur (euh)
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
-
dans le leur...
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
(O/<.)






#
[rappel]
d'un mot l'entropie :
l'étoile
s'étiole
(O/<.)
+
entropie
Le terme entropie a été introduit en 1865 par Rudolf Clausius à partir d'un mot grec signifiant « transformation ». Il caractérise le niveau de désorganisation, ou d'imprédictibilité du contenu en information d'un système.
(Wikipédia)
Quantité physique qui mesure le degré de désordre d’un système.
(Wiktionnaire)
La thermodynamique statistique permet de préciser que l'entropie caractérise le désordre microscopique d'un système, son degré de désorganisation.
(futura-science)
Grandeur thermodynamique exprimant le degré de désordre de la matière.
(cnrtl.com)
>


Le terme entropie a été introduit en 1865 par Rudolf Clausius à partir d'un mot grec signifiant « transformation ».
(Wikipédia)
Quantité physique qui mesure le degré de désordre d’un système.
(Wiktionnaire)
[  ]  l'entropie caractérise le désordre [  ] d'un système, son degré de désorganisation.
(futura-science)
Grandeur thermodynamique exprimant le degré de désordre de la matière.
(cnrtl.com)



#
[vrac][jaime]
... les listes...
(Matt Haig, Rester en vie, #79)



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[lexico-logique][néo-logique]
la/le* "novlangue" dans 1984, d'Orwell
+
... la novlangue/le néoparler a pour but de rétrécir la pensée.
...
(La Compagnie des auteurs - 18/09/2018 - Série - George Orwell, écrivain politique 2/4 - Orwell le dernier homme (avec Bruce Bégout), 24'50)


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les trigrammes sont comme des tercets graphiques









2020 07 12


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[rappel]
Odile BOUR says:
19 mars 2018 à 21 h 28 min
Bonjour, pendant des années j’ai eu des problèmes de santé qui s’aggravaient ( fatigue chronique extrème, perte de cheveux douleurs dans tout mon corps en permanence surtout dorsales, nausées, maux de tête, du mal à respirer, problèmes d’intestins et la liste est très longue). Un naturopathe m’a détecté un empoisonnement dans mon corps alors que les médecins ne trouvaient rien. J’ai été fortement intoxiquée au mercure ainsi qu’un empoisonnement aux dents dévitalisées. J’ai d’abord suivi une détox pendant plus de un an avant de me faire enlever les amalgames et mes dents dévitalisées. Et depuis je revis…. vous ne pouvez vous imaginer comment… Je remercie le ciel de m’avoir conduit dans ce cabinet…

Répondre
charlotte says:
26 février 2018 à 0 h 17 min
Docteur Yves Gauthier Domaine le Chevalier n66 83440 Tourrettes
en Franche-Comté : Docteur Claude MEYNADIER, 10,rue Pierre-Bersot, 25130 Villers-le-Lac. Téléphone : 0381681038
le docteur Tiérant
un dentiste à Paris, spécialisé dans la dépose des amalgames au mercure, le docteur Montain (moyennement satisfait)
cabinet du Dr Le Bars Erwan à Cesson près de Rennes (35).
c’est Stéphane TETARD spécialiste naturopathe specialiste en des métaux lourds
docteur LABORDE Frederic 28 rue CLAIRAUT 75017 PARIS TEL 09 63 26 78 98
Attention a la résine car Jean Jacque mélet me l’a dit de son vivant,elle crée des déformations congénitales chez le foetus. (? assassiné ?)
Lan anh NGUYEN-APPER dentiste qui ne pose plus d’amalgames
e docteur DO SANTOS a TULLE en correze enleve les amalgames
Le docteur SEBAG à MENTON (06)
Pour le retrait des amalgames, voir le Dr Erwan MARTIN Chirurgien-dentiste 14 quai Duguay-Trouin 35000 Rennes 02 99 35 03 03
En suisse à Domdidier, le centre médico dentaire Panadent
Patrick Bertier et Hélène Dauny sur Poncin (proche de Bourg en Bresse)
un dentiste holistique à Toulouse (M. Gérard Dieuzaide) cristelle fibromyalgique guérie
Haut Rhin, le docteur SCHNEIDER à Altkirch
le docteur Combecave à Toulouse.
ce testeur le DenTest ou Dentometer.
le Dr. Thierry Krief, à Nice,
Isabelle MOATY 6, quai Barantin 45000 ORLÉANS
Mr Olivier Burgaud au Gué de Velluire en Vendée pour tous mes soins dentaires.
dans l’Allier il y a le Dr Mary à Bellerive et le Dr Forjat à Vichy qui travaille en holistique
CAEN 14000 à ST CONTEST la clinique dentaire
Docteur Mirepoix à Annemasse
dentiste le dr Hardouin de St Julien de Concelles (44) LOIRE ATLANTIQUE
Sur l’ile de la Réunion Muriel Fenet 1 r Eugène Dayot, 97410 SAINT PIERRE
Docteur H, à Cambremer, (Calvados, Normandie).
Le dr Simonnet 12 rue Jules Ferry Libourne
docteur Berthier à Poncin près de Bourg en Bresse.
Dr MASSON dentiste à Paris 25 ,boulevard du Temple
la dentiste d’Inguiniel (56)
Dr Laborde PARIS 17eme
Dr Authé-Chamagne à Paris dans le 7e
Docteur Pillard à Brunoy (91)
06 82 85 42 85 a contacté becam pour avoir ses coordonnées mika says:4 octobre 2017 à 2 h 21 min
Laurent Kasriel à UCCLE. fibro
En Belgique, je peux vous renseigner Mme Luce FLAMANT, 4 rue de l’Eglise à CHASTRES. Tel: 010/65.90.30
https://www.sante-corps-esprit.com/amalgames-dentaires/


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[à françoise Cambayrac]
Bonjour,
Et un grand merci pour vos travaux. 3 ans que mon cas s'aggrave (troubles neurologiques et de plus en plus invivables) sans qu'aucun médecin ni examen ne trouvent rien. Je suis tout proche d'en finir, tellement je vais mal et que mon cas s'aggrave sans cesse, jusqu'à l'intenable.
Pourriez-vous me donner (assez vite) la liste des médecins chélateurs en France ? Je vous en serais infiniment reconnaissant, et vous remercie encore pour votre approche, vos recherches, vos travaux, et votre générosité d'ainsi les partager.
Bien cordialement,
Karl Dolédec
+
Pardonnez-moi d'en passer par votre site pour vous demander cette liste de médecins chélateurs, mais c'est que... comme vous, dont j'ai lu/dévoré, cet hiver, « Maladies émergentes : comment s'en sortir ? », je n'ai désormais plus la force de rien. Et en passer en bonne et due forme par ce courrier (que vous exigez) me semble, pour tout vous dire, « une montagne », « je ne me reconnais plus ». Et déjà cet hiver, c'était au-dessus de mes forces, au point que je ne l'ai pas fait. Mais aujourd'hui je suis au bout du bout, d'où mon appel au secours par ici. Mais : obligatoirement par courrier à votre adresse (BP13 76231 Bois Guillaume Cedex) ?
Excusez-moi pour ce dérangement...
Et très cordialement, avec ma gratitude. (Car mon cas ressemble tellement au vôtre. Avec, entre autres, secousses neurologiques permanentes, épuisantes, et envahissantes, qui s'aggravent, à devenir fou et se tuer. J'en suis là.)
Karl Dolédec
(http://francoise-cambayrac.org/contact/)





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[affinité][pour l'art rencontre]
... lui proposai de [m'accompagner]... je sais que j'étais déjà amoureux d'Ulrica...
(Jorge Luis Borges, "Ulrica", in Le livre de sable, p.22+23)
+
infra :
Après la première nuit, être loin d'elle devient une aberration.
(Pauline Delabroy-Allard, Ça raconte Sarah, §24)



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[rappel]
...
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[pour twitter]
• [  ] Novalis ne conçoit guère de division entre les disciplines, en particulier entre la poésie et la philosophie.
• [  ] chez Novalis, la pensée n’est pas démonstrative, contrairement à Spinoza [  ]
• [  ] le jeune poète-philosophe jette ses pensées les plus urgentes (il les qualifie en allemand d’Einfälle, ce sont des trouvailles, des fulgurances, des incidences), en réservant leur organisation. Mais le problème est-il vraiment d’organiser, de classer, de ranger en rubriques les propositions jetées sur le papier, et non pas plutôt de les déclasser, de faire sauter les verrous hiérarchiques, les divisions en genres, [  ] d’adopter la “leçon de désorganisation”, qu’évoque son ami Friedrich Schlegel dans l’un de ses fragments ? “
(Olivier Schefer, préface : Novalis, Le Brouillon général, ed. Allia)


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[rappel] !!!!
Françoise Cambayrac, Les maladies émergentes, Comment s'en sortir
+
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[bio-logique]
[  ]
Hydrargyrisme est un terme issu du grec hudrarguros : mercure. Il s'agit d'une éruption cutanée ou coloration anormale de la peau et des téguments (couche protectrice de l'organisme constituée par la peau, ou le plumage et les écailles chez les animaux), secondaire à l'ingestion ou à l'application de mercure ou de composés contenant du mercure.
L'hydrargyrisme se rencontre essentiellement au cours des maladies professionnelles et tout particulièrement chez les ouvriers travaillant dans la métallurgie du mercure ou à la fabrication d'explosifs. L'hydrargyrisme se traduit essentiellement par :
    •    Une détérioration du cerveau avec problèmes intellectuels
    •    Une atteinte du cervelet entraînant des tremblements
    •    Des problèmes sanguins comme une anémie entre autres
    •    Des troubles digestifs
    •    Une atteinte rénale à l'origine d'une insuffisance rénale (insuffisance de fonctionnement de la filtration des reins)
Traitement : grâce à l'utilisation d'un antidote (D pénicillamine, dimercaprol) il est possible de traiter partiellement l'hydrargyrisme. En effet, ces molécules chélatent le mercure et l'éliminent.
[  ]


Les effets neurologiques
Ils sont très nombreux :
    •    Troubles de la vision par constriction du champ visuel
    •    Troubles de la sensibilité superficiels et /ou profonds
    •    Ataxies en écrivant, boutonnant, etc.
    •    Altération de la parole
    •    Altération de l'audition
    •    Altération de la marche
    •    Tremblements.
Ces signes étaient présents chez plus de 90 % des malades voire 100 %, pour les premiers cités. Il y en a d'autres dont la fréquence est moindre mais qui ne sont pas moins graves :
    •    Rigidité musculaire
    •    Réflexe tendineux éxagéré
    •    Salivation
    •    Sudation
    •    Légers troubles mentaux dans 70 % des cas
    •    Bébés malformés à la naissance.
Voilà une liste de symptômes qui ont permis de caractériser la maladie de Minamata.

[  ]

Le mercurochrome connu de nous tous et qui rougissait nos genoux de gosses. Dans un temps, pas si lointain non plus, on soignait la syphilis avec le mercure. Ce n'est qu'au XIXe siècle que l'affection sera reconnue cliniquement.
En fait, le mercure tuait autant que la syphilis elle-même.

(https://www.futura-sciences.com/sciences/dossiers/matiere-tout-savoir-mercure-698/page/7/)



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 Se débarrasser des métaux lourds Isabelle Petiot  |
Santé & Bien-être  |  Publié le 05/09/2012
[  ]

Dans cette intoxication fréquente, des études tendent à prouver non seulement l’effet cumulatif de faibles doses répétées, mais aussi la potentialisation de ces effets en fonction du nombre de métaux absorbés : plomb des peintures et essences, arsenic dans les fruits de mer, aluminium des ustensiles de cuisine, cadmium des cigarettes, étain… L’organisme a une certaine capacité d’éliminer les métaux lourds, mais cette capacité est différente d’un individu à l’autre et peut être amoindrie par certaines pathologies.

Le spectre des symptômes pouvant traduire une intoxication chronique est suffisamment large et commun pour compliquer encore le diagnostic. Parmi ceux qui peuvent alerter : fatigue chronique, sensation d’épuisement, somnolence, crispations et tensions, raideurs, vertiges, problèmes cutanés, douleurs articulaires, pensée confuse, difficultés de concentration, angoisses, humeur dépressive, teint pâle, maladies ORL à répétitions, douleurs dorsales et cervicales… Ainsi les personnes qui ont entrepris une désintoxication sont souvent passées par mille thérapies différentes avant de découvrir la vraie raison de leurs maux.

  L’intoxication chronique n’est de fait reconnue comme pathologie par les autorités sanitaires que dans de rares États, dont la France ne fait pas partie. Certes, la question des alliages dentaires, par exemple, a déjà donné lieu à des études et se trouve régulièrement médiatisée, mais elle n’a fait l’objet d’aucune directive en rapport avec les symptômes décrits par certains patients, que l’AFSSAPS (rapport de 2005 : « Le mercure des amalgames dentaires ») range parmi les victimes de maladies somatiques non diagnostiquées ou de troubles psychiques, voire psychiatriques !

Intoxication : gare au dangereux mercure !  Le mercure est le métal le plus dangereux pour notre santé, selon le chercheur américain Bernard Windham. Il contamine l’homme via les amalgames dentaires, par les vaccins contenant du thiomersal (un conservateur), les poissons et fruits de mer, certains pesticides et fongicides, les batteries alcalines, certaines gouttes pour les yeux ou les oreilles, les produits pour lentilles de contact, par inhalation près des crématoriums et lors de la casse de vieux thermomètres ou d’ampoules basse consommation. La contamination peut avoir lieu dès la vie in utero car le mercure traverse la barrière placentaire.  À lire : l’ouvrage de référence, « Les effets du mercure sur notre santé », de Bernard Windham, préfacé par le Pr André Picot, toxico-chimiste et président de l’association Toxicologie-Chimie.

Que faire en cas de  soupçons ?
La présence de métaux lourds dans l’organisme peut être confirmée par des tests classiques : analyses d’urine (recherche de peptides et de porphyrines urinaires), de selles, de salive pour les porteurs d’amalgames dentaires, voire de cheveux. On peut aussi faire un bilan hépatique et rénal.
Mais seul un test de provocation avec ingestion de chélateurs chimiques permet des résultats fiables et, le cas échéant, de conclure à une intoxication chronique. Pour le mercure, par exemple, elle est importante lorsque le test révèle un taux supérieur à 50 microgrammes par gramme de créatinine.
S’il y a lieu, on procède à la dépose des amalgames dentaires et cela impérativement avant d’entreprendre tout traitement par chélation, selon le Dr Corinne Skorupka, une autre spécialiste.
Des séances de chélation régulières permettent ensuite de se débarrasser des métaux lourds détectés : des chélateurs de type EDTA, DMPS ou DMSA sont injectés dans le sang ou ingérés et fixent les toxiques métalliques qui sont ensuite éliminés par les voies naturelles. L’analyse des urines, avant et après une séance de chélation, objective leur présence et permet au médecin de voir ce qui a été éliminé. Une cure comporte de 20 à 40 séances, à raison de deux à trois par semaine.
Le processus s’accompagne de restrictions et de conseils alimentaires à suivre scrupuleusement. Ils sont d’autant plus importants à cette étape que la remise en circulation des métaux lourds dans l’organisme peut avoir des effets secondaires graves, voire mortels (saturation des émonctoires, atteintes rénales, cérébrales et même cardiaques). On se confie donc à des professionnels reconnus et spécialisés, qui encadrent toutes les étapes de la chélation, et commencer par dire si elle est utile.
Si, en revanche, les taux détectés ne révèlent pas d’intoxication chronique, on peut simplement prendre des complé­ments ciblés pour aider le corps à se débarrasser des résidus : la chlorelle et l’argile sont idéales. Sinon un complément du type TMD Toxic Metal Detox :composé de GSH (glutathion réduit), R-acide alpha-lipoïque (Thioctic), SOD, sélénométhionine, vitamine E, pycnogénol, vitamine B2, mycélium de shiitaké et extrait de saule. Celui-ci a été élaboré par des médecins et chercheurs il y a plus de dix ans. Les patients qui y ont eu recours ont vu leurs symptômes s’atténuer (1 à 2 gélules par jour).
Dans tous les cas, la chélation permet de retrouver un état de santé optimal et d’améliorer l’efficacité de nombreux traitements. Nous citons encore le Dr Monnier : « Les résultats montrent une récupération totale ou partielle dans les cas d’athérosclérose, de cardiopathie ou d’insuffisance cérébrale. Ils sont performants dans le cas d’une fatigue générale ou d’intoxication médicamenteuse. » 
Se faire accompagner
• Tests : deux laboratoires reconnus internationalement en Allemagne et dont les sites internet sont très bien traduits (y compris en français) permettent de réaliser des tests de chélation à domicile et orientent ensuite pour le traitement. On peut aussi s’adresser au Luxembourg, où, comme en Allemagne, ces tests sont autorisés et remboursés par la Sécurité sociale. 
– Micro Trace (Hersbruck, +49 (0)91 51 43 32,
www.microtrace.eu).
– Laboratoire de Brême (Bremen, +49 (0)421 20 72 111, www.mlhb.de).
– Laboratoire national de santé (Luxembourg, www.lns.lu).
• Sensibilité aux métaux lourds : l’association suisse Stélior fournit des conseils et des listes de laboratoires pour réaliser de nombreux tests (intolérances alimentaires, dosage de toxiques, métaux lourds…) dont un de recherche de sensibilité aux métaux toxiques. 
– Association Stélior, +41 (0)22 751 36 36, 
www.intolerancegluten.com/association_stelior. html.
• Traitement : quelques adresses de praticiens sont mentionnées sur le site de Françoise Cambayrac, auteur de « Maladies émergentes : comment s’en sortir ? » et « Vérités sur les maladies émergentes », aux Éd. Mosaïque-Santé ; francoise-cambayrac.org.


(https://www.bio-info.com/articles/sante-bien-etre/114-se-debarrasser-des-metaux-lourds)




#
[  ]

  3.) Quelques symptômes de l’intoxication aux métaux lourds
L’intoxication par le mercure est appelée hydrargyrisme ou hydrargyrie.

Symptômes d’ordre psychologique

Peur, inquiétude, ce sont deux symptômes qui vont presque toujours de paire. Conventionnellement la recherche va être orientée du côté de la psychologie. Pourquoi pas ? Malheureusement la cause n’est pas toujours dans le psy. Ceci n’est qu’un appel au secours des profondeurs du corps et de l’esprit qui restent incompris.

L’irritabilité émotionnelle et sensorielle deviennent de plus en plus présentes, pressantes, la personne est réactive « ça m’énerve » ou « ça me fait monter les tours », etc. Un état de nervosité quasi permanent facilement réactivé même sans raison concrète se déclenche du à cet empoisonnement.

Les origines physiologiques de l’action toxique du mercure qui développe l’instabilité émotionnelle risquent fort de passer inaperçues, instaurant une perte de confiance en soi et au thérapeute, entrainant patient et thérapeute dans une impasse.

Chez l’adolescent, comme chez l’adulte, l’accumulation et le mouvement de métaux lourds dans le corps entraîne des comportements visibles de timidité, d’indécision, de trouble de la mémoire qui en apparence seraient assimilés à de la distraction. Il y a défaillance dans la mémoire immédiate. La personne se retrouve avec le sommeil perturbé, la rendant de plus en plus irritable ou voire apathique. Ainsi, en catimini, l’état dépressif s’installe, pour finir par devenir l’état normal, habituel.

Symptômes d’ordre physiologique

Ces symptômes peuvent être : fatigue chronique et/ou épuisement; amoindrissement de la sensibilité générale des sens, la vision, le touché, l’olfaction, le goût, etc. Tous les sens demandent plus de stimuli, c'est-à-dire plus de sel dans le repas, plus de sucre dans le dessert, plus de volume dans la chaîne hi-fi, etc. ; généralisation de sensations anormales dans le corps comme des douleurs idiopathiques, des douleurs musculaires, des vertiges, des acouphènes.

Perturbation de la sphère digestive se manifestant par des diarrhées persistantes, des nausées, des modifications de l’appétit, mais aussi du poids, non justifiées ; l’apparition de maladies dites incurables, chroniques et inflammatoires.

Dans les cas d’intoxications chroniques les personnes contaminées peuvent constater dans leur bouche la présence de mauvaise haleine, de sialorrhée, de perturbation gustative avec apparition de goût amer, ou de perception métallique et parfois de « mini choc électrique » ainsi que diverses sensations de brûlures. Quelque fois une sensation que l’on peut éprouver lorsque, à pleine dent on mord dans du papier aluminium, à la différence que la personne victime d’intoxication aux métaux lourds peut ressentir cette sensation même en l’absence d’aluminium, de fourchette métallique ou d’un autre métal quelconque.

Une autre manifestation de l’intoxication est le bleuissement des gencives, l’apparition de taches sur les réparations dentaires, la présence de leucoplasies, de lichen, de candidoses, d’aphtes et de diverses manifestations inflammatoires.

La personne peut aussi constater de la nervosité buccale, par gène ou par réflexe, il y a continuellement un mouvement, une tentative d’ajustement des reconstitutions dentaires ce qui irrite à la longue tout le système nerveux.

Dans les cas d’intoxication aux mercures plus graves :
En dehors d’un examen différentiel éliminant toute autre cause, il arrive au patient exposé au vapeur de mercure de ressentir des fourmillements dans les mains, des sensations de brûlures persistantes avec ou sans endormissement des membres inférieurs ainsi qu’un léger tremblement des extrémités (des mains). Mais encore des symptômes plus concrets peuvent se manifester comme dans l'exemple d'une personne en apparence bien portante, qui constate des saignements de gencives plus ou moins fréquent, une fragilité dans l’insertion de la dentition, des sensations de chaleur voire de brûlure sur la langue, les lèvres et le visage. L’haleine devient forte, fétide, des abcès et des lésions apparaissent facilement. L’ouïe est affectée par l’apparition de troubles auditifs, de sifflements, etc. La vision n’y échappe pas, car la perception des contrastes et des couleurs se modifie, se trouble.

Une autre série de symptômes passant souvent inaperçus, car la recherche étiologique est difficile, est par exemple l’apparition d’allergies alimentaires telles que celles qui touchent aux œufs, l’apparition d’arythmies dans le fonctionnement du cœur suivie de troubles passager à permanent de perturbation de la pression sanguine, ainsi que des défauts de gestion du taux de cholestérol.

  4.) Detoxication des métaux lourds

Les produits pharmaceutiques utilisés pour lier et évacuer le mercure

DMPS est un chélateur utilisé par voie buccale, en injection ou en intraveineuse en cas d’intoxication lourde aux métaux « lourds ». L’élimination se fait ensuite par le foie ou/et les reins.

DMSA est un autre chélateur administré par voie orale.

Ces préparations ne sont conseillées qu’en cas d’intoxication importante par le mercure. Elles ont notamment été utilisées pour les personnes vivant sur le site de Tchernobyl après la catastrophe.

Les produits de la nature utilisés pour lier et évacuer le mercure

    •    La Chlorella pyrenoïdosa est un puissant capteur et éliminateur du Mercure.

    •    Les oligo-éléments sont à définir de cas en cas. Ce sont les catalyseurs de la biochimie cellulaire.

    •    Les vitamines catalysent, nourrissent, renforcent, accélèrent, ralentissent et protègent la cellule, les organes et le corps dans son ensemble.

    •    Les sels minéraux, en synergie avec les autres substances complètent l’apport nutritionnel nécessaire au bon fonctionnement cellulaire et organique.

    •    Les substances draineuses de l’intestin agissent comme des brosses capteuses d’impureté sur la lumière intestinale.

    •    La phytothérapie où le traitement est composé de plantes reconnues pour leurs capacités à mobiliser et à évacuer le Mercure.

    •    L’homéopathie où le traitement à base de Mercurius n’est pas toujours indiqué mais où d’autres produits homéopathiques peuvent être utilisés de cas en cas.

    •    La révision des habitudes alimentaires est importante afin d’optimiser les chances données au corps par ces traitements non seulement d’éliminer les métaux lourds dont il est le détenteur involontaire mais aussi de le fortifier en vue de recouvrer la pleine santé physique et psychique.

       
La pratique d’exercices physiques, le sport, les loisirs.
Les bains de pieds.

Remarque : Les indications ci-dessus sont à adapter de cas en cas que cela soit pour les dosages, la durée, les associations de traitement autant que l’ordre de ce traitement. De plus, elles ne seront pas les mêmes selon que la personne a encore des amalgames en bouche ou qu’elle est actuellement en train d’en faire effectuer la dépose. Pour ces raisons, tout automédication pour éliminer les métaux lourds est vivement déconseillée.
(http://www.naturo-therapeute.ch/amalgames-dentaires-et-metaux-lourds.php)



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[à judicaël]

Le dimanche 12 juillet 2020 à 19:45:45 UTC+2, Judicaël a écrit :

Comment tu te sens ? Est-ce qu'on peut reporter à demain soir ? Si ça t'arrange pas, on garde ce soir, aucun problème. Tu me dis !

Le dimanche 12 juillet 2020 à 19:58:16 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Non, bien sûr, ok.
Je sais pas si j'y serai encore, car ça se complique, se tend, réellement, car touche de plus directement que jamais à la raison, par un état de nervosité (physiologique) croissant et fou, et la nuit je te raconte pas, d'ailleurs je tiendrai bientôt plus, et les anxio n'y font à peu près plus rien, largement plus assez. Je crois m'être arrêté sur la cause, la vraie peut-être, et c'est pas faute de l'avoir indiquée, mais... comme les médecins n'y connaissent rien là-dessus... Intoxication aux métaux lourds, et mercure en particulier : amalgames dentaires et vaccins, etc. Voilà. Ça m'a pris le jour même d'une injection vaccinale, et ne cesse de s'aggraver depuis, il paraît que c'est normal. Mais j'en suis arrivé à un point intenable, où la moindre heure est une lutte, et la moindre nuit peut être la dernière, et aucune perspective immédiate de prise en charge et pour cause, et on est mi-juillet. Donc, tu vois le tableau ?
Vraiment, mais vraiment, je suis foutu. Je suis comme une grille électrifiée (eh oui, comme un rat de labo... rit, mais sans rire) désormais à peu à toute heure. Intenable.
Mais tout ça pour te dire, ok, gageons que demain j'y serai encore, mais... comment... car je te jure que...
Et merci, à toi.
Même si, je suis désolé... désolé...



#
[formule]
Je le dis sans réfléchir, comme une évidence que j'avais toujours sue, et que je n'avais pas encore réussi à formuler.
(Jean-Philippe Toussaint, Nue, #2:42')









2020 06 13


#
[TP]["temps perdu"]
D'ailleurs, nous ne sommes pas juge du temps perdu.
(Nicolas Bouvier, L'Usage du monde, 1:03')


#
(AF)
[taisage]
±
Un bavard, dit-il, avant de retourner dsans son silence.
(Nicolas Bouvier, L'Usage du monde, 1:04')




#
[pour amazon]
Vous allez mal, de plus en plus mal, faiblesse, malaise, troubles neurologiques et divers inexpliqués, aucun médecin ni examen médical pour vous diagnostiquer quoi que ce soit qui expliquerait
-
Aucun médecin ni examen médical pour vous diagnostiquer quoi que ce soit qui expliquerait vos symptômes, croissants, votre état de santé décroissant (faiblesse, malaise, troubles neurologiques et divers)
-
« Mais si c'était vrai ça se saurait », lui dis-je ! Eh bien non ça se sait pas. Annie me parle de [  ] la lourde chape de plomb qui pèse sur l'intoxication chronique au mercure, des publications internationales qui ne franchissent pas les frontières françaises, des médecins maintenus volontairement dans l'ignorance, et des outils diagnotiques qui leur sont confisqués [  ].
Pour un médecin français de formation classique, c'est comme s'ils n'existaient pas, et le médecin de base n'en a jamais entendu parler.
-
« Mais si c'était vrai ça se saurait », lui dis-je ! Eh bien non ça se sait pas. [  ] des publications internationales qui ne franchissent pas les frontières françaises, des médecins maintenus volontairement dans l'ignorance, et des outils diagnotiques qui leur sont confisqués [  ].
Pour un médecin français de formation classique, c'est comme s'ils n'existaient pas, et le médecin de base n'en a jamais entendu parler.
(Françoise Cambayrac, maladies émergentes, comment s'en sortir, p.72 + p.74)


#
[aux postiers]
[  ] dans un pays sans positiers, je n'aurais pas tenu longtemps.
(Nicolas Bouvier, L'Usage du monde, 3:14')


#
(V)
... // vue de l'appartement/terrasse rennes avenue des français libres..
(Your name [film], 26'40)


#
(V)[nuit]
... journée et nuit passent en accéléré dans ville mégalopole gratte-ciel feux signalisation...
(Your name [film], 29'50)
+
... idem et circulation [// canton]
(Your name [film], 31'50)

#
[Dr Bernard Taillefer][chélation]
17 août, 16h45
secrétaire : XXX
95 €
165 €
91 €
puis 165 €

#
[rappel]
[brachy-logique][formule]
Enfin un auteur qui ne m'encombre pas de ses démonstrations discursives [  ]. [  ] nous découvrons [  ] qu'il est possible de penser [  ] le réel par « flashs », en quelques visions [  ]
(Pascale Senk, L'effet haïku, p39)

#<
[rappel]
pourquoi courir
après ce qui ne fait que
marcher
-
à quoi bon courir
après ce qui ne fait que
marcher
-
courir après
ce qui ne fait que
marcher
-
quel sens a-ce de courir
après ce qui ne fait que
marcher


#
(AF)
[diét/éthique]
± secret de la santé... alimentation réfléchie... et digestion bonne...
(Nicolas Bouvier, L'Usage du monde, 4:41'30)

#
[pour twitter][rappel]
[  ] tout est toujours beaucoup plus simple que ne le disent les philosophes. (Philippe Forest, Sarinagara) Une seule chose est à comprendre, aussi bête qu’une maxime ou un proverbe [ ]. (Philippe Forest, Sarinagara)


#<
chanteurs et chanteuses à la nonchalance du chant :
Hope Sandoval
Julian Casablancas
Lana Del Rey
Alexandra Savior
...

#
[rappel][esth/éthique]
esth:éthique


#<
[rappel]
se résoudre à tout
résoudra
tout


#
[rappel]
[philosophie][autophilosophe]
Tête sert pour penser, pas pour avoir bosses.
(Karaté Kid 1, 43'15)



#
[bio-logique]
...
(Le mercure dentaire par Marie Grosman [vidéo])
+
[  ]
Le syndrome des chapeliers fous
Et bien, nos malheureux souffrent notamment d’acrodynie, une maladie qui aurait fait « plus de quarante mille victimes dans le département de la Seine » entre 1828 et 1829. On parle aussi de la stomatite, une inflammation de l’intérieur de la bouche causant un goût métallique, une forte salivation et la difficulté à avaler. L’exposition chronique, régulière, aux émanations de nitre mercurielles cause l’hydrargyrie, intoxication qui provoque de violentes éruptions cutanées. Et je ne vous parle pas des crevasses sur les mains, poétiquement appelées en chapellerie yeux de perdrix !  Autres symptômes de l’empoisonnement au mercure, « le tremblement des dents, des bras, souvent de tout le corps, des coliques, certaines affections de la poitrine, comme oppression, crachement de sang, de pus, etc.». Ajoutez à cela un langage confus, une vision déformée, des pertes de mémoire, une forte nervosité et irritabilité… mais aussi de la timidité, des insomnies, une faiblesse musculaire, des maux de tête, une lenteur dans les réflexes, des engourdissements et la chute des cheveux !
[  ]
Pourtant, on connait de longue date les effets dévastateurs du mercure sur les simples mortels ! Déjà en 1777, dans son Essai sur les maladies des artisans, Ramazzini dénonce les dangers du mercure chez les doreurs. [ ]
 Au même moment Jacques Tenon, un précurseur de la médecine sociale, dans son Mémoire sur les causes de quelques maladies qui affectent les chapeliers, raconte que « dans la fabrique de M. Carpentier, rue de la Bucherie, un compagnon étoit réputé vieux et presque hors d’état de travailler à quarante-cinq ans ; le plus âgé des ouvriers à la foule en avoit quarante-deux, tous éprouvoient un tremblement universel, étoient sujets à des sueurs abondantes et à une expectoration de matière visqueuse ; tous étoient maigres, faibles, et réduits à la nécessité de boire de l’eau-de-vie pour se soutenir et suffir au travail de la journée ». Un autre artisan âgé de cinquante-deux ans, chargé de dissoudre le mercure dans l’acide nitrique, « toussoit continuellement […] et l’on regardoit comme un phénomène qu’il eût résisté aussi longtemps à cette occupation, la plus dangereuse que l’on puisse exercer dans la chapellerie ». Ainsi le secréteur « étoit sujet à des colliques, le cardeur toussoit, étoit asthmatique, la plupart des compagnons trembloient le matin, surtout des mains, ils ne vivoient guère au-delà de cinquante ans ». Le patron lui-même, M. Carpentier, n’avait pas échappé aux vapeurs mortelles et venait de succomber à « la toux, l’oppression, les maux de poitrine, le crachement de sang et de pus dont il finit par être affecté ». Le brave Tenon poursuit son enquête auprès des six principales chapelleries de Paris, et trouve « soixante compagnons chez M. Chol, rue du Cimetière-Saint-Nicolas, tous maigres, l’un d’eux âgé de soixante-dix ans ; plusieurs toussoient, trembloient, étoient affectés de rhumatismes ; le secréteur, âgé de cinquante-cinq ans, étoit décharné et sujet à des tremblemens ». [  ]  Ils vaquaient souvent dans la confusion la plus totale et entraient facilement en état de colère ou de rage. Ça y est, aux yeux de tous, ces pauvres drilles stigmatisés étaient tous contaminés par la folie du chapelier !
(https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2015/11/17/le-secret-des-chapeliers-fous/)
+
[  ]


Pendant ce temps-là, les Flamands fabriquent de magnifiques chapeaux à poil long dont l’étoffe pleine d’éclat fait rêver toute la noblesse parisienne. Les chapeliers français, boudés par leur clientèle prestigieuse, tentent alors de percer le secret de fabrication des chapeliers flamands et ne tardent pas à découvrir leur ingrédient mystère : le mercure!  Utilisé sous sa forme saline, le mercure est dissous dans de l’acide nitrique, et entre dans la préparation d’un procédé tenu secret pendant des siècles par les fourreurs et les chapeliers huguenots, le «secrétage». C’est ce secret flamand qui permet de feutrer les poils de lièvre et de lapin afin d’obtenir des chapeaux du plus bel effet. Les chapeliers parisiens se mettent aussitôt à reproduire la technique flamande, à grande échelle, afin de récupérer leur clientèle. Le souci, c’est que cette étape de fabrication —durant laquelle les poils sont plongés dans un bain composé d’eau, de sels graveleux et d’acides sulfurique ou nitrique— est hautement dangereuse! L’exposition régulière aux vapeurs corrosives qui s’échappent des cuves entraîne chez ces malheureux artisans des maux terribles tels que des inflammations de l’intérieur de la bouche, une forte salivation et la difficulté à avaler ainsi que de violentes éruptions cutanées. Et je ne vous parle pas des crevasses sur les mains, poétiquement appelées en chapellerie yeux de perdrix!  Face à ces conditions de travail déplorables, et afin d’étancher la soif suscitée par une hypersalivation maladive, ces artisans consomment de grandes quantités d’eau-de-vie, ce qui, irrémédiablement, favorise les délires. Aussi vaquaient-ils souvent dans la confusion la plus totale, entrant facilement en état de colère ou de rage. Aux yeux de tous, ces pauvres drilles stigmatisés étaient définitivement contaminés par la folie du chapelier!
(https://www.anousparis.fr/a-savoir/le-sinistre-secret-de-la-folie-des-chapeliers/)



#
[fragmentage]
... fragments délibérément fragmentaires et non fragmentés
(Une vie, une oeuvre - 2001 - Novalis, 1772-1801, 19')
+
[méta][fragmentage]
...
(Une vie, une oeuvre - 2001 - Novalis, 1772-1801, 58')
+
... vers une combinatoire ! des fragments...
(Une vie, une oeuvre - 2001 - Novalis, 1772-1801, 1:03')


#
(AF)
[TP][méta]
Pour Goethe, on garde de sa vie que ce qui peut être signifiant ou peut le devenir. Pour Novalis du Brouillon Général, on garde tout !
(Une vie, une oeuvre - 2001 - Novalis, 1772-1801, 1:08')



#
[TP][simplexité][surdouage][esth/éthique]
... pensée tentaculaire... mais attention petites choses simples du quotidien, le vécu, la maladie, et simplicité, fulgurances... ≠ style solennel, guindé, Barthes : « le drapé stylistique de Breton » [André Breton]
(Une vie, une oeuvre - 2001 - Novalis, 1772-1801, 19')


#<
[rappel]
[programme]
d'un esclavage fondamental
s'enchaînent
tous les autres
-
de notre esclavage fondamental
s'enchaînent
tous les autres


#<
dans le leur
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
-
dans le leur... euh
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
-
dans le leur...
c'est l'avis de la vie
qu'ils défendent
(O/<.)



#
(AF)
[méta]
... le brouillon général... !
(Une vie, une oeuvre - 2001 - Novalis, 1772-1801, 42')

#
[par judicaël]
impressions... posters... :
https://www.myposter.fr/?gclsrc=aw.ds&&gclid=CjwKCAjwjLD4BRAiEiwAg5NBFqWl8LCSoRFYtx7DDdfmRK6NXajd-rfzboD5KUq5mM9oIWvrQN9TgxoCWWsQAvD_BwE













2020 07 14

#
[à françoise cambayrac]

Le 13/07/2020 à 12:07, karl a écrit :

Bonjour,

Et merci INFINIMENT !
Rendez-vous pris ce matin avec le docteur Taillefer, mais hélas (malgré la gentillesse et les efforts de sa secrétaire) pas avant 17 août, pour le test de provocation.
Et je suppose que celui proposé à distance par le laboratoire allemand Microtrace, qui pourrait, me dis-je, accélérer le diagnostic (et m'aider à tenir jusque-là) ne le vaut pas. Ou en passer par un autre de votre liste pour faire le test ? Mais, malgré cette interrogation, je ne veux pas vous déranger davantage dans vos vacances et vous remercie déjà infiniment non seulement pour vos travaux mais pour ce très beau geste, en plus. Vraiment. Vraiment, MERCI !
Un commentaire sur Amazon ? Bien entendu ! Mais, comme je crois qu'on n'a pas le droit à plus d'un commentaire chacun, attendre peut-être la validation (voire la guérison) de mon cas, pour qu'il soit encore plus étayé et convaincant ? (Sinon, dites-moi, et je le ferai.) Mais, si guérison il y a, croyez-moi que je ferai sans doute nettement plus que ça pour le faire savoir...
Très cordialement, avec toute ma gratitude surtout, cela va presque sans redire,
Karl Dolédec


Le mardi 14 juillet 2020 à 00:53:22 UTC+2, Françoise Cambayrac  a écrit :


Bonjour Karl,

N’acceptez pas ce test à distance, le médecin que vous avez choisi est celui qui est le plus rigoureux dans le protocole de test.
Peut-être vaut-il mieux garder ce RV et éventuellement appeler de temps en temps pour demander sil y a un désistement.
En attendant ce que vous pouvez faire de plus efficace, est de vous recharger en minéraux et vitamines, et de faire le Sans Gluten Sans Lait. C'est TRES efficace.

Je préfère un commentaire maintenant. Cela n'empêche pas de refaire quelque chose plus tard, si vous le souhaitez en parlant de mes livres sur les réseaux que vous connaissez. (idéal car moi je n'ai pas le temps de faire et je ne sais pas faire) je préfère consacrer un peu de temps aux personnes en difficulté comme vous, qui ont besoin d'humanité, (ce qui fait tellement défaut dans le monde actuel) leur situation est tellement injuste.
Vous pourriez aussi  mettre un commentaire sur un livre aujourd'hui et sur l'autre plus tard.

Ces commentaires sont d'une très grande utilité (google les apprécie et les référence "naturellement" c'est à dire qu'il les fait connaitre, ou remonter, je ne sais pas si vous connaissez ce langage, mais j'ai acheté un bouquin sur le sujet pour apprendre, mais ça ne me passionne pas ...
En tous cas, tenez bon, on va s'en sortir !
Mes amitiés
Françoise


Le mardi 14 juillet 2020 à 11:37:46 UTC+2, karl a écrit :


Bonjour,

Pour tout vous dire, je crois et je crains que je ne tiendrai pas.
Sauf les (de plus en plus) rares moments de répit relatif, chaque jour, chaque nuit, chaque heure et même chaque minute est ou sont devenus une lutte contre des troubles (dont ces troubles que vous décrivez parfaitement) hélas de plus en plus forts, envahissants et impérieux. À rendre réellement, concrètement fou, ou volontairement mort, malgré toute l'envie que j'ai, croyez-moi, de continuer de vivre, et d'oeuvrer – y compris pour vous faire connaître.
Mais attendre encore plus d'un mois (sans appel, car le Dr Taillefer part bientôt en congés, je crois que c'est la raison de cette date), puis des semaines encore avant les résultats et l'éventuel début de traitement qui ne serait qu'un début... (Après ces trois ans, dont la dernière année où tout s'est aggravé... à la folie et l'invalidité... Et les dernières semaines encore pire et ainsi par paliers, "incompréhensibles") me semble intenable, à cette heure.
C'est pas faute d'avoir déjà souffert dans ma vie, et par des causes que vos travaux/révélations pourraient venir inespérément éclairer après-coup (notamment un extra-ordinaire pneumothorax bilatéral spontané, il y a 20 ans, eh oui, si le mercure et compagnie viennent d'abord gréver les poumons, etc., et moi qui suis cultivé aux amalgames dentaires depuis l'enfant), mais là, c'en est vraiment trop...
Des vitamines et minéraux ? Merci du (re)conseil, mais (grevé mon budget l'est aussi désormais, et surtout) je crois que mon corps n'assimile à peu plus plus rien. J'ai perdu au moins 15 kg l'été dernier, moi qui n'en faisais déjà pas beaucoup (et encore moins depuis le régime sans lait sans gluten – moi qui, comme vous, adorais passionnément le pain ! – et sans alcool depuis maintenant des années, bien obligé, oui, je crois), et rien n'y fait plus, au contraire, puisque fonte musculaire, etc. Et les symptômes, s'aggravant, deviennent littéralement intolérables.
Mais un immense merci pour votre soutien, vos encouragements et vos conseils jusqu'ici même, hélas les symptômes neurologiques m'atteignent désormais vraiment au plus profond, après ces trois ans (tout, après certes quelques légers symptômes les mois précédents, a basculé le jour d'une injection vaccinale anti-grippe, le 1er décembre 2017), ces trois ans de recherches, de lutte (y compris morale contre un entourage plus ou moins incrédule ou psychologisant, forcément), de consultations tous azimuts, de dépenses, de patience et de dégradation progressive et désormais accélérée et intenable...
Bref, ne pensez-vous pas que... Quitte à me rendre en Allemagne où n'importe où, si je peux...
Nous ne sommes après tout qu'à la mi-juillet, il devrait bien y avoir moyen... Vous ne croyez pas ?
Quant au commentaire, c'est noté, je vais tenter de m'y atteler, hélas en service minimum pour cette fois (et d'autres commentaires sont déjà plus éloquents que je ne pourrais le faire), mais si je m'en sors malgré tout (et tout ce défaitisme que je crois hélas réaliste), d'autres fois viendront, croyez-moi, et plus ambitieuses, comme je vous disais.
MERCI encore, énormément, vous pensez bien, pour votre humanité, oui, manifeste, et...
Avec mes amitiés, croyez bien...
Karl

Le mardi 14 juillet 2020 à 23:02:54 UTC+2, Françoise Cambayrac  a écrit :


Mais Karl, bien sûr que vous pouvez tenter un autre médecin, même en Allemagne si maitrisez la langue ce que je devine au vu de votre prénom.
Je ne pensais pas que, bien qu'ayant lu mes livres, vous ayez attendu une telle extrémité pour agir, c'est très surprenant, la plupart réagisse immédiatement après lecture.
Mais finalement je ne sais même pas lequel de mes livres vous avez lus, et si c'est une édition récente, car peut-être ne le savez-vous pas, mais aucun éditeur n'a voulu ré-éditer mes livres, (ils ont eu des consignes très probablement) et j'ai dû les ré-éditer moi même. J'en suis à la 8 ème édition de chaque livre et je réactualise en fonction des résultats des nouvelles recherches, et en fonction des remarques de mes lecteurs, il y a de très nombreux éléments nouveaux dans les dernières éditions, mais aussi de très nombreux nouveaux témoignages de guérison.
Donc allez-y ! (Je vous déconseille toutefois celui du sud)
 Mes amitiés
Françoise



Le mercredi 15 juillet 2020 à 12:40:02 UTC+2, karl  a écrit :

Bonjour,

Et merci !
Non, je n'ai rien d'allemand que le prénom, et sinon aussi les 4 (belles) années que j'ai passé là-bas par les hasards de la vie ; en revanche à mon nom breton on peut se fier.
Je viens de contacter le Dr Werckmann, qui me dit pratiquer le test en mode oral (et urines) qui marche aussi bien, me dit-il, et comme le recommande aussi d'ailleurs et désormais le labo Microtrace, me dit-il encore. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais...
Rendez-vous ce soir au téléphone avec lui pour voir si un rendez-vous est possible au plus vite. Car, effectivement, je suis au bout du bout... du bout. (Ça semble avoir atteint le plus profond de mon système nerveux, qui me secoue intérieurement désormais à longueur de temps, très violemment, et nerveusement intenable, comme une sorte d'anxiété "désormais" purement physiologique, et comme si j'étais en permanence sur un grill électrique, sans pratiquement plus aucun répit. Et ces secousses la nuit – chaque nuit qui semble décider de manière totalement capricieuse de mon état du lendemain –, comme vous les décrivez, et depuis peu cette langue qui brûle en même temps que les gencives s'ulcèrent, ces bourdonnements de toute la tête, sans parler de tout le reste depuis trois ans, dont les secousses déjà  – mais à l'époque seulement ou surtout en position debout –, l'extrême faiblesse et affaiblissement de mon état général, les craquements de toute la colonnes dont surtout les cervicales, et d'autres troubles très étranges, dont ces profonds malaises indescriptibles (comme si, oui, les cellules n'étaient plus alimentées, je l'ai ressenti, ça, même avant de vous lire), et tout ça dans l'inscience des médecins que je consulte vainement depuis trois ans, avec IRM, analyses sérologiques, ponctions lombaires, etc., rien n'y fait, rien ne trouve...)
J'ai mis du temps à vous contacter, suite à la lecture de la 8ème édition (tirage 2019) de "maladies émergentes : comment s'en sortir ?" (que j'ai notée et commentée hier, comme j'ai pu, sur amazon sous le pseudo d'edgar – le commentaire est en cours de validation par amazon), pour plein de (mauvaises ?) raisons, dont celles du courrier (à vous envoyer) dont je n'ai pas la force (depuis longtemps), du budget, du délai et de la montagne que représente à mes yeux le traitement, du doute diagnostique, de l'espoir qu'un régime réellement assainissant... et, non, presque au contraire (car autointoxication si mauvaise élimination, etc.) puis surtout de l'arrivée du covid et de l'autoconfinement drastique où je suis encore, reclus, (car) dans mon état...
Je suis désolé d'apprendre vos problèmes de réédition, mais rien de tel que l'indépendance ? Avec hélas ses contreparties et que j'imagine assez frustrantes, oui. (Mais si je survis on tentera des choses ?)
Vraiment, merci, Françoise, et je vous tiens au courant ? Si je suis encore là...
Avec mes amitiés quoi qu'il en soit,
Karl







#
[pour amazon][françoise Cambayrac, maladies émergentes : comment s'en sortir ?]
Nous sommes tous, aujourd'hui, intoxiqués aux métaux lourds (à commencer par le mercure de nos vieux amalgames dentaires – objets-cibles de ce livre), et vous peut-être plus que d'autres qui les éliminent bien mieux... que vous, qui souffrez désormais de troubles inexpliqués, peut-être de plus en plus lourds et invalidants (neurologiques en particulier ? – par saturation dans votre cerveau, vos organes, vos cellules), sans qu'aucun médecin n'y comprenne rien sinon pire et ne résolve rien tandis que votre état empire, et pour cause... Ce livre inespéré, riche de la générosité de son témoignage (qui fera tilt ?), de sa démonstration et ses études étayées (développées surtout dans l'ouvrage auquel il fait suite : "vérités sur les maladies émergentes") et de tous les renseignements nécessaires pour vous aider, est fait pour vous – et vous sauvez, vous en sortir ?
« "Mais si c'était vrai ça se saurait", lui dis-je ! Eh bien non ça ne se sait pas. [...] des publications internationales qui ne franchissent pas les frontières françaises, des médecins maintenus volontairement dans l'ignorance, et des outils diagnostiques qui leur sont confisqués [...]. [...] Pour un médecin français de formation classique, c'est comme s'ils n'existaient pas, et le médecin de base n'en a jamais entendu parler. »
Et pourtant... Et pourtant...



#
(V)[poste]
... en plongée de trois quart avec fenêtre et magazine à côté, belel lumière, cosy...
(Your name [film], 33'10)



#<
[rappel[[pionnier][TP]
sur/dans mes pas
le monde se fera
sans moi
-
sur mes pas
le monde se fera
sans moi




#<
l'écologie médiatique consisterait là aussi à réduire les émissions
l'écologie médiatique consisterait là aussi à réduire nos émissions



#
Loïc Windels
6, kerlatoux
Plouja







2020 07 15

#
[merci à loïc, d'avoir retrouvé la référence exacte dans la Corespondance de Flaubert !]
[  ] sommes tous dans un désert. Personne ne comprend personne (je parle... [  ]
(Flaubert à Léonie Brainne, Croisset, 30 décembre 1878)
+
#
[TP][noirage][intelligence][maudit][maladie]
[  ] Me Lapierre a dit, avant-hier, à ma nièce que vous étiez re-malade, pauvre chérie ! et qu'une fluxion gâtait votre belle mine ? Je la bécotte, nonobstant, – en ma qualité d'idéaliste – votre état de permanente souffrance m'embête, m'éluge, m'afflige.
  Le moral y est pour beaucoup, j'en suis sûr. Vous êtes trop triste ! trop seule. On ne vous aime pas assez ! mais rien n'est bien dans ce monde ! – Sale invention que la vie, décidément ! – Nous sommes tous dans un désert. Personne ne comprend personne (je parle des natures d'élite).
(Flaubert à Léonie Brainne, Croisset, 30 décembre 1878)


#<
même si je rêve, je suis


#<
[rappel]
Ne pas confondre le mobile et le moteur. (O/<.)
-
ne pas prendre le mobile
pour le moteur
(O/<.)


#<
[rappel]
d'une formule à l'autre
à vous d'avoir de la suite
dans mes idées
-
mes formules s'éclairent les unes les autres
à vous d'avoir de la suite
dans mes idées
-
mes formules s'éclairent
entre elles
à vous d'avoir de la suite
dans mes idées
(O/<.)



#
[anagramme]
mon et nom sont anagrammes
-
mon et nom
sont anagrammes
-
est-ce un hasard si
mon et nom
sont anagrammes ?





-
rattrapage :
#<
modérer notre souffle nous modère

#<
s'il y a débat, c'est qu'on se débat
qui débat se débat
-
s'il y a débat
c'est qu'on    (+ c'est con)
se débat


#<
Ne pas vivre que dans sa tête, mais dans son corps. Y penser.


#<
les saisons passent
et lassent
hélas
-
les saisons passent
et lassent
hélas
trois fois hélas
-
les saisons passent
et lassent
trois fois hélas
-
les saisons passent
et lassent
hélas
trois fois
-
les saisons passent
et lassent
trois fois
hélas
-
les saisons passent
et lassent
hélas
(trois fois)
-



#<
souffler dans sa tête, déjà par le ventre


#<
pour souffler un peu, soufflez


#<
l'ami
rend modeste
on voit ceux qu'on avait
quand on voit ceux qui restent

cf.
Dominique A :
la vie rend modeste
on voit ce qu'on avait
quand on voit ce qui reste


#<
la forme d'une vie
change plus vite
que l'intestin/le ventre d'un mortel

cf.
Baudelaire :
la forme d'une ville change plus vite que le coeur d'un mortel
-
la forme d'une vie
change plus vite
que le ventre d'un mortel
-
la forme d'une vie
change plus vite
que le corps d'un mortel


#<
dans un oeuvre on peut aimer s'y retrouver, ou aimer s'y perdre

#<
en avoir vu de toutes les couleurs pour les réunir en une lumière blanche, neutre
c'est dans avoir (dans le ventre) vu de toutes les couleurs qui permet de les synthétiser en une lumière blanche
la neutralité, c'est d'en voir de toutes les couleurs dans la lumière blanche


#<
la lucidité, c'est d'en voir de toutes les couleurs dans/sous la lumière blanche
lucide sur la vie, c'est d'en voir de toutes les couleurs sous la lumière blanche


#<
la vie nous en fait voir de toutes le couleurs dans une lumière blanche
la vie dans sa blancheur nous en fait voir de toutes les couleurs
on sait maintenant dans sa blancheur apparente la lumière aussi nous en fait voir de toutes les couleurs
-
dans leur blancheur
la lumière comme la vie
nous en font voir de toutes les couleurs

#<
la morale idéalise, l'éthique réalise
+
[rappel]
la morale juge
l'éthique incarne
l'une idéalise
l'autre réaliste
-
la morale juge
l'éthique incarne
la morale idéalise
l'éthique réaliste







#<
[rappel]
je n'ai rien à dire
qu'à (y) redire
-
je n'ai rien à dire
juste à redire
-
je n'ai rien à dire
juste à y redire
-
je n'ai rien à dire
juste
à redire
-
je n'ai rien à dire
juste à redire
(O/<.)
-
n'avoir rien à dire
juste à redire



#<
la vie fait et finit mal
la vie n'attend pas de finir pour faire mal

-


#
I know, I know my time has passed
I'm not so young, I'm not so fast
I tremble with the nervous thought
Of having been, at last, forgot
=
Je sais, je sais que mon temps est passé
Je ne suis pas si jeune, je ne suis pas si rapide
Je tremble de la pensée nerveuse
D'avoir finalement été oublié
(Sufjan Stevens, They Are Night Zombies!! They Are Neighbors!! They Have Come Back from the Dead!! Ahhhh!)



#
Dr. Albert Werckmann
1
https://www.lamontagne.fr/bourbon-l-archambault-03160/actualites/une-conference-sante-d-albert-werckmann-vendredi_11776699/
2
https://www.lamontagne.fr/bourbon-l-archambault-03160/actualites/la-flore-intestinale-deuxieme-cerveau_1830674/
3
https://www.lamontagne.fr/bourbon-l-archambault-03160/actualites/les-journees-sante-ciblent-la-douleur-des-aujourdhui-et-jusqua-dimanche_12471960/
4
avec judith albertat
https://www.lamontagne.fr/bourbon-l-archambault-03160/actualites/esprit-libre-explore-les-soins-alternatifs_12493437/
+
L’Ecofestival de Bourbon l’Archambault (Allier) les 24 et 25 septembre 2005  Ecologie et Solidarité seront les maîtres mots à Bourbon l’Archambault (Allier) ce week-end à l’occasion du 1er Ecofestival. Un mot d’ordre : Aimer la Vie ! Guérir la Terre !
[  ]
Albert et Christiane Werckmann à l’instar de tous les membres de l’association Esprit Libre ne savent plus où donner de la tête, tout doit être prêt ce week-end pour accueillir exposants, visiteurs et personnalités à l’Ecofestival.
[  ]
Temps fort de l’Ecofestival, la présence du Professeur Dominique Belpomme, cancérologue de renommée internationale chargé par le gouvernement d’une étude sur la recrudescence des cancers.
[  ]
Exceptionnelle aussi la participation du Professeur Lou Marinoff, président de la Société américaine de philosophie. Auteur du best-seller mondial « Plus de Platon, moins de Prozac », il veut rendre la philosophie populaire, accessible et applicable dans la vie quotidienne. Il participe ainsi à la fondation d’une écologie de l’esprit. [pop]
(https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=462)
+
Docteur Albert WERCKMANN
    •    Apprentissage d'ajusteur, puis BAC technique et mathématique
    •    Formation en géologie prospection minière à NANCY
    •    Etudes de Sciences biologiques à STRASBOURG, puis médecine
    •    Interne au Centre Hospitalier SPécialisé de SARREGUEMINES en 1971
    •    Psychiatre chef d'inter-secteur de Psychiatrie Infanto-juvénile.
En 1979, le Dr WERCKMANN quitte le secteur public et s'installe dans l'Allier où il fonde avec son épouse Christiane, art-thérapeute, le Foyer Thérapeutique de RUZIERE à BOURBON L'ARCHAMBAULT. 
Cette institution, agréée dans le cadre de l’INNOVATION SOCIALE pour l’accueil d’adolescents et jeunes adultes borderline, fonctionne comme une communauté de famille d’accueil en se fondant dans les orientations thérapeutiques, pédagogiques et sociales proposées par KARL KÖNIG, Psychiatre Autrichien, disciple de Rudolph STEINER. 
Retraité depuis 2003. 
Refondation d'une petite communauté d'accueil thérapeutique expérimentale. 
Création d’ECOFETIVALS, de CONGRES « ART, MEDECINE, EDUCATION » et des « JOURNEES de SANTE » en 2016 et 2017 à Bourbon l’Archambault. 
Pratique en Médecine Nutritionnelle et Fonctionnelle. 
Thérapies intégratives. 
Membre du Groupe Chronimed, qui est un groupe international de médecins-chercheurs (Australie, Afrique du Sud, Etats Unis…).
(https://iforlyme.org/qui-sommes-nous/conseil-scientifique)








2020 07 16




#<
...


#<
Apprécier notre temps comme futur antérieur du suivant
Apprécier le présent comme/en tant que futur antérieur du suivant
Apprécier le présent aussi au futur antérieur
Le présent s'apprécie aussi au futur antérieur
Conjuguer le présent au futur antérieur
-
Apprécier le présent au futur antérieur
À titre indicatif
-
conjuguer le présent
au futur antérieur
à titre indicatif
-
conjuguer son présent
au futur antérieur
à titre indicatif
(O/<.)



#<
Philosophe généraliste
le philosophe ne peut être d'abord que généraliste


#<
Uriner
Peut (tellement) nous en sortir
nous essore
-
uriner
nous essore
pour nous en sortir


#<
Respirer nous aère


#<
Nos émonctoires
Nous aèrent
Nous essorent
Nous purge/épurent
Nous assainissent
-
boire nous rince
pisser/uriner nous essore
-
boire et pisser
nous rince et nous essore





#<
[rappel]
ne manger que ce qui nous viendrait à l'idée de manger à l'état de nature
-
ne manger que
ce qui nous viendrait à l'idée de manger
à l'état de nature
-
n'ingérer que
ce qui nous viendrait à l'idée de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation adaptée se compose
de ce qui nous viendrait à l'idée de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation adaptée
ne manger que ce qui nous viendrait à l'idée de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation adaptée
c'est ce qui nous viendrait au nez et à l'idée de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation adaptée
c'est avant tout ce qui nous viendrait sous la main, au nez et à l'idée de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation adaptée
c'est ce qui nous viendrait sous la main, au nez et à l'idée de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation adaptée
c'est ce qu'il nous viendrait de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation inadaptée
c'est ce qui ne nous viendrait pas sous la main ni à l'idée de manger
à l'état de nature
-
l'alimentation inadaptée
c'est ce qui ne nous viendrait pas à main ni à l'idée de consommer
à l'état de nature
-
l'alimentation inadaptée
c'est ce qui nous viendrait pas à l'idée d'ingérer
à l'état de nature
-
l'alimentation inadaptée
c'est ce qui à l'état de nature
ne nous viendrait pas à l'idée d'ingérer
-
l'alimentation inadaptée
c'est ce qui nous viendrait pas à l'idée d'ingérer
à l'état de nature
-
l'alimentation inadaptée
c'est ce qui nous viendrait pas à l'état de nature
l'idée d'ingérer
-
l'alimentation inadaptée
c'est ce qui nous viendrait pas à
l'état de nature l'idée d'ingérer
(O/<.)

+
cf. infra :
la forme d'une vie change plus vite que le corps d'un mortel


#<
Que la psychologie Ne vienne pas boucher les trous de nos méconnaissances/ignorances physiologiques/médicales.


#
[rappel]
Certains
Vous bourrent le mou
Par le leur   (+ leurre)
-
Ne pas chercher à (lui) bourrer le mou par le sien/nôtre
-
ne cherche pas à me bourrer le mou
par le tien
-
certains
cherchent à vous bourrer le mou
par le leur


#
[simplexité]
4'50 + 10' + 17'30 + 19' + 20' + 37'45 simplexité
26' universelle
15'  35'  52'  : informatique possible car mathématique non-mécanisable, ouvert, Goedel/Gödel...
(La méthode scientifique - 15.06.2017 - Alan Turing : l'homme derrière la machine)


#<
le corps se réserve une part de son intelligence
notre corps se réserve une part de son intelligence


#<
notre intelligence est un iceberg
-
notre intelligence st un i-
ceberg

#<
je est un i
ce
berg
-
je est i
ce
berg(e)



#<
[à loïc][formule]

Le mercredi 15 juillet 2020 à 12:28:56 UTC+2, loïc a écrit :



lien


(je viens de me faire une baffrée de formules - il y (en) a tant !)

Le jeudi 16 juillet 2020 à 13:04:32 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Merci ! Pour la référence. (La lettre dans son intégralité semble difficile à trouver, mais... c'est déjà ça, et eurêka, merci !)
Il y (en) a tant de formules, et pourtant peu par rapport au stock qui attend son traitement, mais pourra peut-être attendre longtemps, mais par "tant"... soyons clair, par temps clair, tu sous-entends : déjà un peu trop ?
Et en tout cas, inégales, car tu as dû noter que le style a évolué, en particulier "graphiquement". Notamment. De la ligne, on est passé au à la ligne.
Etc.

+

Et j'insisterais là-dessus car ça vaut, je crois, pour "tout" ce que j'aime et fais. Je crois !
[simplexité otto karl]
https://twitter.com/ottokarlll/status/1280831565501784064
On parlait des équations, l'autre soir, et... Il y a cette dimension-là aussi... Il me semble, comme je te dis, que toute ma po/éthique (ou po:éthique) pourrait s'expliquer ou du moins s'éclairer par ce concept, cette quête, ce goût très profond... (pour ce que j'appelle aussi le minimaximalisme, que j'entends presque alors comme un synonyme.)
Et comme on parle d'équations, allez, ces quelques secondes (imparfaites) encore... et entre autres... (car ce sont pas les premiers ottoarticles sur le sujet)
[élégance mathématique]
https://twitter.com/ottokarlll/status/1277124976525574144

+


Le jeudi 16 juillet 2020 à 13:33:19 UTC+2, lll lkll llllla écrit :

Juste après avoir raccroché de skype, oui, j'ai découvert qu'elle m'avait répondu. Mon auteure métaux lourds. En me disant même qu'elle ressentait que j'étais « une belle personne ». Oui. À conjuguer au passé, pour bientôt. J'ai enchaîné le lendemain sur la démarche auprès d'un autre médecin, à 250 bornes de chez moi, et qui part en vacances aussi, mais... qui m'a promis de me guider dans le protocole à faire à distance, si je suis si pressé. Et ce, avant dimanche, il m'aura envoyé les instructions. Et il est psychiatre de formation/spécialisation, figure-toi ; ) Je l'ai découvert après, et même... son activisme (écolo, etc.) associatif, dans son bled. On en reparlera peut-être.
Quant à tes cauchemars, bon, bah, plus qu'éloquents, je les trouve aussi, et plus que le mien, de point de vue très mal placé pour comparer, certes.
On en reparlera aussi ?
Etc. etc. dont merci...

+


Le jeudi 16 juillet 2020 à 15:51:39 UTC+2,loïc a écrit :


– longtemps, mais par "tant"... soyons clair, par temps clair, tu sous-entends : déjà un peu trop ?

nan mais franchement, karl...

tant = le livre est à portée de main

et y = elles contiennent tant, on y trouve tant, elles sont si riches, belles, etc.


– Et en tout cas, inégales, car tu as dû noter que le style a évolué,

oui, et je préfère souvent les nouvelles, mais beaucoup d'anciennes restent du même tonneau symplexe (alors que quelques - rares - unes comme le trou du trou du trou du tri paraissent manquer de cette complexité qui aurait su rester simple)


– en particulier "graphiquement". Notamment. De la ligne, on est passé au à la ligne.
Etc.


très bon !

nan, mais vraiment, on a envie d'en lire plus et on est déjà heureux avec ce qu'on a lu, qu'on (a) envie (de relire)





#<
[simplexité][minimaximalisme]
la simplexité relève d'un minimaximalisme
la simplexité est minimaximaliste
minimaximalisme de la simplexité
-
minimaximalisme
de la simplexité



#
(V)[maladie]
malaise... faiblesse...
le personnage dessiné sur un feuille se ramollit et s'effondre au premier pas comme un chiffon... avant d'être chiffoné par le papier même, son support...
(Miss Hokusaï [film], 11'15)


#
(V) // proverbe japonais
... bougie dans le vent...
(Miss Hokusaï [film], 12'40)
+
... devant le souffle de quelqu'un...
(Miss Hokusaï [film], 21'30)

+
#
(V)[zen]
... une (fin de) bougie zen... très... devant fond épuré...
(Miss Hokusaï [film], 49'20)


#
(V)
... rougissement...
... ils rougissent...
(Miss Hokusaï [film], 8'35 + 17'50 + 19'25)



#
[maladie][TP]
... mes mains s'agitaient toute seules...
(Miss Hokusaï [film], 27')
+
(Miss Hokusaï [film], 44')


#
(V)[ab][amphibo-logique]
... par un claquement de mains, un clap, on passe du flou au net sur un visage de femme...
(Miss Hokusaï [film], 28')


#
(V)[taisage]
uniquement visage de femme (miss H.) zen, fermé, qui dit "silence", avant de se refermer à nouveau
(Miss Hokusaï [film], 29'30)


#
(V)[HN]
... pour servir à mon projet avec Marine... bouche qui parle...
(Miss Hokusaï [film], 31'30)


#
[taisage][neige]["otto"]
fillette aveugle – Il n'y a pas le moindre bruit.
– Oui, c'est silencieux. La neige absorbe les sons.
(Miss Hokusaï [film], 38')


#
(V)[neige]
... une main tend un boule de neige...
(Miss Hokusaï [film], 39'05)



#
[neige]
Mais je me suis bien amusé. C'est marrant, la neige.
(Miss Hokusaï [film], 42'30)



#
["otto"]
(Miss Hokusaï [film], 42'50)
+!
Otto ?
(Miss Hokusaï [film], 1:06'45)
+
Otto !
(Miss Hokusaï [film], 1:21'10)



#
(V)[mort]
... têtes de mort sur un arbre comme des fruits, et arbre secoué... par le diable
(Miss Hokusaï [film], 45'30)



#
(V)[postsexuel][prosexuel]
... insectes devant la lumière artificielle... et même dedans... d'où un monstre sort, menaçant, vers une femme au lit... !
(Miss Hokusaï [film], 46'30)


#<
[psycho-logique]
Les élucubrations/divagations/extrapolations psychologiques s'(engouffrent dans les failles d'explication physiologique. Et pourtant... Et pourtant...


#
[TP]["temps perdu"]
Ce ne sera pas du tempes perdu. Vous y apprendrez des choses.
(Miss Hokusaï [film], 1:00'10)

#
(V)
[épure][minimalisme][ménage]
(Miss Hokusaï [film], 1:07'30)


#
[programme]
le père à sa fille – Tu mens vraiment très mal. C'est pour ça que tu ne pièges aucun homme.
(Miss Hokusaï [film], 1:15')


#<
une belle personne mal récompensée de l'être
un homme bon mal récompensé de l'être
un être bon mal récompensé de l'être
-
tant d'être bons
mal récompensés
de l'être


#<
tous les gens goissent

#<
[prosexuel][postsexuel][àmouréinventer][STO][programme]
la vie ne fait pas le moine

#
(V)[amphibo-logique]
pochette de l'album "Luxe Misère" de Sages comme des sauvages.


#
[à gilles]


Le jeudi 16 juillet 2020 à 17:59:17 UTC+2, Gilles  a écrit :


Bonjour Karl,
Je pensais à une chose, quand tu rencontreras le Dr Werckmann, peut-être serait-il judicieux que dans son protocole il puisse t'inclure et les métaux lourds et Lyme pour les tests??

À+, P@p.

Le jeudi 16 juillet 2020 à 19:50:05 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :

Non non, lyme, c'est déjà prescrit par un autre, Gilles Force, donc c'est pareil, et c'est en cours. Reçu le premier kit, j'attends le deuxième, d'un autre labo, mais hésite sur ces tests-là, pour tenter des économies, mais... C'est ce que je fais un trop depuis le début, même si on le comprend ! Et tu es bien placé. Et même si, ça a déjà coûté... Comme coûterait une tentative de thérapie, par exemple contre les métaux lourds. Alors... bon... àquoi bon ? Pourquoi ne pas mourir dès maintenant ? D'autant que... (Tu pourras dire à Marie que... non, c'est pas du tout la forme. Pas du tout.)

+
Cela dit, si c'était que les métaux lourds et que ça, alors je parlerais moins de tentative que de thérapie, car c'est beaucoup plus sûr, dans l'efficacité. Mais... Même si c'était ça, est-ce que ça n'aurait pas, comme les rares experts le disent volontiers, déclenché autre chose, comme ça semble, car ça semble tellement grave et tellement dégénérer depuis le départ, que... est-ce que quelque chose pourra jamais l'arrêter ?



#
[diét/éthique]
Le riz que nous mangeons, l'eau le saké que nous buvons... Tout ce qui entre dans le corps s'unie avec l'âme.
(Your name [film], 35'15)


#<
réduire une vie
ascète
vie
-
ne pas réduire une vie
ascète
vie/ascèse
-
réduire la vie
ascète
ascèse
-



#
[à loïc]


Le jeudi 16 juillet 2020 à 23:19:22 UTC+2, lll lkll lllll  a écrit :


Désolé d'y revenir, mais jamais il faudra laisser dire, et se laisser penser, que c'était psychologique. Que nenni. Rien. Sûr que non.
Et le livre ? Jamais mon état me laissera aller jusque là. Si tu savais...
Mais merci à toi !...
Et quel putain de mystère, et d'enfer, très réel. Inimaginable. Je te jure, jure, jure... C'est... Et c'est pas psychologique (d'origine). Please.



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